Chapitre IX. L’antinomie
politique
La politique touche de près à l’économie. Elle
Chapitre IX. L’antinomie politique La
politique
touche de près à l’économie. Elle ne s’y réduit p
contre la diversité des pensées et des sentiments. C’est pourquoi la
politique
est par excellence le domaine du conformisme, des
ont de rigueur dans une société organisée. La tâche essentielle de la
politique
est de créer artificiellement des courants d’opin
nsidère les idéologies abstraites élaborées par les théoriciens de la
politique
ou les formes politiques dans lesquelles s’incarn
bstraites élaborées par les théoriciens de la politique ou les formes
politiques
dans lesquelles s’incarne la volonté générale (Ét
incarne la volonté générale (État, gouvernement) ou encore les forces
politiques
qui se disputent le pouvoir (c’est-à-dire les par
a que le désir de conformisme civique est au fond de toute entreprise
politique
. Les idéologies démocratiques : souveraineté du p
êts toujours différents et divergents sur certains points, de même en
politique
, la volonté générale n’est pas autre chose qu’une
le est au fond celle de l’oligarchie dirigeante ; tous les jeux de la
politique
n’aboutissant jamais qu’à changer d’oligarchies.
démocratique tend à résorber toutes les libertés dans la liberté dite
politique
. Mais la liberté politique n’est pas du tout la m
r toutes les libertés dans la liberté dite politique. Mais la liberté
politique
n’est pas du tout la même chose que la liberté in
inomie entre ces deux libertés. — Qu’est-ce, en effet, que la liberté
politique
? C’est le fait de participer à la confection des
ue de la part de l’autorité publique. Dans la cité antique la liberté
politique
du citoyen est à son maximum : car dans la cité a
citoyen antique consent à ce sacrifice parce que pour lui la liberté
politique
prime tout. Mais il n’en va plus de même pour l’i
e, il ne faut jamais en demander le sacrifice pour établir la liberté
politique
… » « il s’ensuit encore qu’aucune des institution
entier ; c’est l’effort pour réduire toutes les libertés à la liberté
politique
. C’est la manie légiférante, la réglementation et
pressive. Après avoir considéré les principes généraux de l’idéologie
politique
, disons un mot des formes politiques (État, Gouve
principes généraux de l’idéologie politique, disons un mot des formes
politiques
(État, Gouvernement, corps de l’État, dans lesque
en plus envahisseur de l’État. Un facteur important dans tout régime
politique
est l’influence des politiciens. Cette influence
abus de pouvoir des chefs d’administration. En ce sens le favoritisme
politique
lui-même peut avoir son utilité, en limitant et e
liticiens. Il est toujours excellent pour l’individu que les pouvoirs
politiques
ou sociaux soient divisés et, si possible, en riv
Nous ne croyons donc, en aucun cas, au rôle libérateur de l’État. Les
politiques
libéraux (de Benjamin Constant à Taine et à M. Fa
ns indiqué au début de ce chapitre, nous remarquerons que la pratique
politique
en vigueur dans la démocratie (suffrage universel
elle mon opinion personnelle est comme noyée et annihilée. Ma liberté
politique
se réduit à voter tous les quatre ans pour un can
discussion qu’on met la question aux voix95. L’individualisme est, en
politique
comme ailleurs, une protestation de l’individu co
apolitique ou antipolitique, qui s’insurge contre toute organisation
politique
quelle qu’elle soit. C’est l’individualisme de St
C’est l’individualisme de Stirner ; c’est celui de Vigny pour qui la
politique
représente le triomphe le plus complet des « chos
est un régime qui permet à chaque citoyen de s’occuper des questions
politiques
et sociales qui l’intéressent et sur lesquelles i
sse plus, comme le premier, l’individu contre la société dans l’ordre
politique
. Non seulement il se concilie avec une large part
l se concilie avec une large participation de l’individu à l’activité
politique
; mais il recommande même cette participation. To
’abord sur lui, l’entame, le limite et le rapetisse. Les associations
politiques
auxquelles l’individu doit s’affilier sont forcém
erté individuelle n’a pas gagné grand-chose aux changements de régime
politique
. M. Faguet expose avec beaucoup de force l’antino
e 1906). 94. Ostrogorski, La Démocratie et l’organisation des partis
politiques
. 95. Parlant d’un récent « Congrès de la libre p
[Avertissement] La
politique
, ce sont des idées. Et les courants d’idées polit
issement] La politique, ce sont des idées. Et les courants d’idées
politiques
, les familles politiques d’esprits, sont loin de
, ce sont des idées. Et les courants d’idées politiques, les familles
politiques
d’esprits, sont loin de coïncider avec les partis
t leurs articulations, révéler quelque chose de ces familles d’idées,
politiques
, qui comme eux, sinon avec eux, naissent, meurent
ux, sinon avec eux, naissent, meurent, évoluent. Les familles d’idées
politiques
n’apparaissent à peu près formées qu’après 1815,
une ancienne France et d’une nouvelle, de grands partis contrastés en
politique
, en religion, en littérature, émergent dans la co
it sa révolution matérialiste. Une Grandeur et Décadence des familles
politiques
d’esprits en France au xixe et au xxe siècle fe
s cinquante ans. Je crois cependant que les pentes de notre spirituel
politique
comportent une géographie : si les crues et les s
lentement. On distinguerait dans la carte générale actuelle des idées
politiques
françaises six familles d’esprits, que j’appeller
amille socialiste. En d’autres termes, on discernerait six idéologies
politiques
françaises, lesquelles s’arrangent tant bien que
d’assez loin avec des groupes parlementaires, avec une représentation
politique
. C’est ainsi que la première n’est représentée au
er à tout instant que le dieu tombé remontera, que là-bas l’idéologie
politique
resplendira, qu’ici les lettres pures seront hono
ition d’attente : un mode de pensée, une règle d’action, une attitude
politique
qui tiennent l’imitation et la continuation du pa
son importance dans le monde qui écrit et sa faiblesse dans le monde
politique
. Ses frontières sont vagues. Il irait de soi, à u
Mais ne considérant les familles spirituelles qu’au seul point de vue
politique
, nous ne retiendrons l’esprit traditionaliste qu’
rons l’esprit traditionaliste qu’en tant qu’il s’applique à des idées
politiques
, et qu’il recherche la liaison du présent politiq
ique à des idées politiques, et qu’il recherche la liaison du présent
politique
avec des formes et des conceptions anciennes de l
anciennes de la société, du gouvernement, de l’État. Déclassement
politique
du traditionalisme Le traditionalisme monarchi
e) gardait encore, il y a cinquante ans, une grande part de puissance
politique
, puisqu’en 1885, aux élections législatives, le p
s de flair et d’intelligence, l’ont réduit peu à peu à une expression
politique
qui, si l’on en croyait le langage parlementaire,
». Le terme « modéré », qui s’emploie pour désigner un état d’esprit
politique
, n’est pas accueilli dans la terminologie officie
), cela tient à ce que le Parlement est l’image, le délégué d’un pays
politique
où l’évolution vers la gauche répond à une sorte
d’une marche irrésistible et nécessaire de glacier, et où le langage
politique
voit dans l’homme qui dit conservation et arrêt l
êt l’homme qui pense marche arrière, le réactionnaire. Psychologie
politique
de ce déclassement : la marche à gauche Il est
de Mâcon, déclare la guerre aux « vils intérêts matériels ». Poète et
politique
, Lamartine était comme l’homme du mouvement pur ;
homme du mouvement pur ; âme même du fluide, il reste dans notre pays
politique
l’homme-drapeau de la marche à gauche. Marchez !
and problème républicain, le point de contact de la mystique et de la
politique
, sera le problème de l’école : notons même dans l
ême dans l’usage et dans l’opposition de ces termes de mystique et de
politique
, dont Péguy est l’inventeur, une réaction du gran
e fois que la République a lutté pour son principe, elle a fait de la
politique
scolaire. Il y eut une exception apparente au tem
ole Unique ! Si la tradition a été éliminée de plus en plus de la vie
politique
, si les étiquettes parlementaires qui attestaient
s, et autour de nous. Mais elle ne circule plus dans les cadres de la
politique
, elle a été captée par un autre réseau, elle est
s de la presse et de l’édition. Ils ne touchent que peu l’école et la
politique
. Les lettres, la presse, les académies, les salon
semble, par une poussée intérieure comme celle qui oblige les groupes
politiques
à se déclarer et à se classer à gauche. S’il n’y
équilibre s’est ainsi établi, qui ne va pas sans avantages. Les idées
politiques
de gauche l’emportent assez régulièrement aux éle
he est régulière, logique, commandée par les grands rythmes de la vie
politique
: et cependant elle ne dépasse que de quelques ce
arence que supplée la littérature. Les idées de droite, exclues de la
politique
active, rejetées dans les lettres, s’y cantonnent
lisme, ce mouvement vers la gauche, ce sinistrisme immanent de la vie
politique
française. N’était-ce pas mettre la charrue devan
la réaction, réagit, ou ne réagit pas. La réaction est une formation
politique
(ou une déformation) spéciale à la France ; M. Si
une résistance d’abord active, puis devenue passive, contre un régime
politique
qui est né beaucoup moins de la volonté générale
i bien chez les républicains, mais historiques, et cela dans un monde
politique
où elles se dévalorisent automatiquement, où le m
e, comme le montrent certaines cartes de M. Siegfried dans le Tableau
politique
de la France de l’Ouest, de géologie ? J’ai vu da
vestiaire) est un mouvement d’écrivains, s’il n’y a eu de littérature
politique
originale, vivante, pittoresque qu’à droite et mê
te entre cette place du traditionalisme dans les lettres et sa misère
politique
, son imprévoyance politique, depuis qu’ayant livr
itionalisme dans les lettres et sa misère politique, son imprévoyance
politique
, depuis qu’ayant livré une grande bataille, une b
ion à l’intérieur, à une opposition stérile, à une élégante démission
politique
. L’affaire Dreyfus n’a pas diminué la situation l
gonistes de droite : Barres et Maurras, malgré leur désastre moral et
politique
, en sont sortis littérairement moins diminués que
s diminués que Zola et France, ces maréchaux de la victoire morale et
politique
. Mais elle a dégoûté à jamais le pays de toute ex
e pays de toute expérience réactionnaire. Le jour où nous écrirons un
Politiques
et Moralistes au xxe siècle, qui ferait plus ou
aurras deux des principaux chapitres. Mais, du point de vue des idées
politiques
actives, actuelles, influentes, à suites et à cad
é en France par Barrès et son entourage boulangiste ! Le déclassement
politique
des étiquettes traditionalistes a pu être compens
lle intellectuelle Staël-Constant-Broglie, toute cette riche dynastie
politique
de Juillet, ont créé un quartier général du libér
rité de combat, fait le représentant, semble avoir marqué sa carrière
politique
. Quel que soit le jugement qu’on porte sur celle-
on française, appartient, disions-nous, à la littérature plus qu’à la
politique
: sa conservation en parc national importe d’aill
à peu près, et presque en même temps, de toute l’Europe, comme parti
politique
, comme nuance d’opinion et d’attitude parlementai
dans les pays germaniques et scandinaves. Cette classe moyenne de la
politique
est en voie d’extinction. Les raisons, pour la Fr
e des trois domaines où il avait pris autrefois position : religieux,
politique
, économique. Une somme considérable de libéralism
s luttes n’est pas encore certainement bien mis. Quant au libéralisme
politique
, c’est-à-dire à la forme et à la nature de libert
éralisme politique, c’est-à-dire à la forme et à la nature de liberté
politique
compatible avec l’État centralisé et la tradition
épendance des notables. Mais enfin, il a réussi, et si le libéralisme
politique
s’est éteint, c’est un peu faute de cahiers à dre
dans les dernières pages de la Démocratie en Amérique. Le libéralisme
politique
, traité comme Monsieur Dimanche par Don Juan, se
z les économistes éminents d’institut. Mais comme inspirateur d’idées
politiques
, le libéralisme économique a fait place à d’autre
Intérêts et idées Nous entendrons par industrialisme le système
politique
où le point de vue de la politique est subordonné
rons par industrialisme le système politique où le point de vue de la
politique
est subordonné à celui de la production. Et sans
tion. Mais il établit et maintient avec force ces deux idées : que la
politique
est subordonnée à l’économique, — que l’économie
uestion de ce qu’on pourrait appeler un industrialisme doctrinaire et
politique
, sinon un néo-saint-simonisme, se posa en France
nt pas contentés de jouer, en dehors de leur rôle économique, un rôle
politique
, ce qui est de tous les temps. Composés en grande
Fontaine et Albert Thomas. Le cas de Fontaine, moins mêlé à l’action
politique
que Thomas, et plus près des sources spirituelles
lement écouté des intellectuels, des industriels, des ouvriers et des
politiques
, Fontaine a figuré pour nous, pendant dix ans, l’
au parti adverse l’élément spirituel, la catégorie de l’idéal. Si la
politique
, en France, ce sont les idées, le néo-opportunism
, dans un mot célèbre, un journaliste mangea le morceau. Le personnel
politique
et la presse radicales et socialistes sont redond
ntérêts. Remarquons également que si, pour la province, qui vit de la
politique
, qui pense politique, qui est la politique, qui n
galement que si, pour la province, qui vit de la politique, qui pense
politique
, qui est la politique, qui n’a pas d’autres idées
la province, qui vit de la politique, qui pense politique, qui est la
politique
, qui n’a pas d’autres idées que les idées politiq
tique, qui est la politique, qui n’a pas d’autres idées que les idées
politiques
, c’est pour les partis de gauche un avantage que
lui-même. Son élite littéraire et intellectuelle n’en reçoit pas des
politiques
, mais en fournit aux politiques. Un parti politiq
et intellectuelle n’en reçoit pas des politiques, mais en fournit aux
politiques
. Un parti politique chargé, comme les partis de g
n reçoit pas des politiques, mais en fournit aux politiques. Un parti
politique
chargé, comme les partis de gauche, d’un spiritue
de remplir aujourd’hui sa fonction historique de fournisseur d’idées
politiques
et autres. Or c’est un péril actuel. Depuis le dé
substitution d’un conseil municipal d’affaires à ce conseil municipal
politique
, qui, en 1887, en se déclarant en permanence, emp
thésaurisation comme le commerce tend à revenir au troc, assaut de la
politique
par l’École Unique, triomphe du boursier, on pour
mon et petit-fils de Pierre, dont la peau est employée par les partis
politiques
à des comparaisons insultantes, et qui a, comme o
igure, en Europe, le grand héritier. Héritier de la plus longue durée
politique
, héritier d’une France indivisible dont il ne peu
siècle où, en trente ans, les directions maîtresses dont a vécu notre
politique
et notre économique ont été formulées : le princi
e et la Maison : on est bilatéral. Concluons qu’entre : 1º l’économie
politique
qui lui a fourni une théorie jusqu’à la guerre ;
e agrarien de tendance nationaliste, — le capitalisme, si fort par la
politique
et surtout par la presse, n’a pas creusé nettemen
Le christianisme a été longtemps en France la maison mère des idées
politiques
. Il n’est plus la seule depuis le xviiie siècle,
de la destinée, de la fonction et de la vie humaines : d’où, pour une
politique
de sentiment chrétien ou de pensée chrétienne, un
roduisaient chez des catholiques, et qu’ils utilisaient à des fins de
politique
laïque. « Cette Église, déclarait Pie X dans l’En
le encore vague d’appoint, et qui, devant le pays, demeure d’assiette
politique
incertaine : les démocrates populaires. Quoi qu’i
t un moyen de gouvernement, au souverain pontife une part de prestige
politique
, au clergé la qualité et les bénéfices d’allié de
t avant d’y reconnaître sa grande erreur. Le côté confessionnel de la
politique
du 16 mai rendit pareillement actuelle la séparat
se, prise dans le courant de l’affaire Dreyfus, entre dans des remous
politiques
qui rappellent parfois les courants de la Restaur
les autres. Voici. On peut concevoir trois formes du libéralisme non
politique
: 1º le libéralisme à l’égard des idées, chacune
e dépatrié que l’Église elle-même ne recommande pas. Bossuet, dans la
Politique
tirée de l’Écriture sainte, rappelle que Jésus a
cernait pas. Le Saint-Siège savait ce que lui avaient coûté les papes
politiques
de la Renaissance, les Alexandre VI et les Jules
as dans leurs guerres l’âme et les destinées de leurs peuples, que la
politique
monarchique impliquait une limitation des armemen
L’opposition de la droite et de la gauche, qui donne son axe à la vie
politique
française, comporte en effet, comme le vers d’un
vice qu’en ont reçu le libéralisme international du Saint-Siège et la
politique
de Pie XI. La condamnation du maurrassisme a été
Internationale qui tienne. Elle a identifié aux yeux des Français la
politique
de Pie XI, sinon la politique éternelle de l’Égli
le a identifié aux yeux des Français la politique de Pie XI, sinon la
politique
éternelle de l’Église, avec un libéralisme intern
t partie par nécessité, l’Église ait accepté résolument la démocratie
politique
. Nous ne nous plaçons pas ici au point de vue des
n catholique de demain, ce qu’il est devenu avec Jaurès, soit un ciel
politique
, alors le christianisme social connaîtrait une be
une certaine constance. Mais si le parti radical a une doctrine, une
politique
, a-t-il une idéologie ? Représente-t-il une idée
Barres dirigeait la Cocarde, à un moment où, n’éprouvant qu’une haine
politique
, l’opportunisme, il se trouvait fort tenté par le
auche du radicalisme il y a le socialisme, parti de la Révolution non
politique
, non propriétaire et non française, mais sociale,
symbole de l’Histoire des Girondins, ce livre capital de la mystique
politique
française, révolutionnaire française, qui, s’il n
ement ! Il ne faut pas mettre dans le radicalisme, parti et pensée et
politique
de la Révolution, plus de précision qu’il n’y en
canonisé magnifiquement par Lamartine), le quartier général des idées
politiques
radicales reste, tout bien pesé, le jacobinisme.
que le radicalisme tenait de la tradition jacobine deux grandes idées
politiques
, deux idées qui, après avoir procuré sa vie à la
l’électeur, noté de dextrisme et de réaction, évité avec soin par les
politiques
, ne figure plus que sur le titre du journal royal
s révolutionnaire et antiroyaliste. Le nationalisme, cela signifie la
politique
vue sous l’angle des intérêts, des droits et de l
évolution, représentent une infanterie, une reine des batailles de la
politique
, celle dont parlait M. Herriot. Le radicalisme es
s, auquel il se proposait pour chef. Mais Hugo n’avait rien d’un chef
politique
, et l’Assemblée inexperte de 1849 était plutôt ex
e, et la plus lourde de signification, qui ait été vécue par un homme
politique
, est certainement celle que personnifie Clemencea
e-Lorraine. Le radicalisme, alors, c’était le pays : le pays à qui la
politique
coloniale a été, contre sa volonté, imposée par d
ts consulaires. À plus forte raison, il ignore eu méprise les comités
politiques
, les cadres. Arthur Fontaine l’appelait le dernie
t de l’Empire. Pour un radical, les élections, soit le tout de la vie
politique
, ce sont les comités. Pour « le premier des flics
lice. L’échec final de Clemenceau vient du même fonds que sa grandeur
politique
et poétique : c’est le radical sans les comités.
qu’à des pensées ou à des volontés antireligieuses. Pareillement, en
politique
, ce ne sont pas les satisfaits de l’ordre établi,
pérorer avec leurs égaux en talent, et de se sentir partie de l’ordre
politique
. Plusieurs y attachaient une sorte de devoir, et
e, et la matière que pensent ces sociétés, et la ligne de leur action
politique
. La marche politique à gauche, l’À gauche par qua
pensent ces sociétés, et la ligne de leur action politique. La marche
politique
à gauche, l’À gauche par quatre ! du mouvement ré
igeantes. Ils marquent un retard sur les individus. Dans l’horlogerie
politique
, ils ressemblent davantage au Sénat qu’à la Chamb
ation et ce que M. Teste appelle la marionnette. D’autre part, la vie
politique
de la France est commandée par ce fait qu’il n’y
ièvement blessée par elles). Deuxième raison : ces sociétés de pensée
politique
ne pourraient agir sur la démocratie que par une
ourd’hui, comme on dit, sous ce signe. La différence entre un congrès
politique
de droite et un congrès politique de gauche est f
gne. La différence entre un congrès politique de droite et un congrès
politique
de gauche est frappante. Un congrès de droite est
in, Jean Bon, Fouché. De l’autre côté, le comité, le club, la cellule
politique
constituée par les bons citoyens de chaque locali
: le radical de proconsulat et le radical de comité. Dans son Tableau
politique
de la France de l’Ouest, M. André Siegfried a ren
ment démocratique apparaît à tous les yeux, et qui fait à Paris de la
politique
démocratique en démocrate, à Lyon de l’administra
indépendant, l’opposition de l’indépendant, c’est un aspect de la vie
politique
d’aujourd’hui qui ne rentre pas dans notre propos
otre propos. Nous avons voulu seulement repérer deux courants d’idées
politiques
tantôt conjoints et plus souvent contraires, nés
us souvent contraires, nés également du jacobinisme et des nécessités
politiques
de la Révolution française, et qui, nourris par l
politiques de la Révolution française, et qui, nourris par l’histoire
politique
du xixe siècle, ont pu encore donner aux hommes
rmite. L’idée radicale Cette société de pensée qu’est le comité
politique
, ces réseaux de sociétés de pensées qui fonctionn
une pensée, il faut même des penseurs. Quel est le contenu des idées
politiques
du radicalisme, et que pensent les sociétés de pe
neutralité en matière religieuse. Il ne s’agit même pas d’un intérêt
politique
à soutenir : les congrès des radicaux et des soci
ement, mais jamais contre les instituteurs communistes, leurs ennemis
politiques
à tous deux. Il s’agit bien d’un intérêt d’idées,
pour séminaires rationalistes. Que le parti radical ait des idées de
politique
sociale, une bonne volonté de politique sociale,
arti radical ait des idées de politique sociale, une bonne volonté de
politique
sociale, on ne saurait le nier. Que, patriote et
t le nier. Que, patriote et pacifiste, il ait des idées en matière de
politique
internationale, on ne le contestera pas davantage
s et les rapports de ses congrès concernent tout le tour de l’horizon
politique
. Et il s’offre aux électeurs avec des affiches pl
iginalité. Parti de gouvernement, il pratique un sage opportunisme de
politique
sociale. Son programme réformiste est fait de piè
rématie morale française ; il est même devenu colonial, et ses hommes
politiques
ont le goût des vice-royautés. Extérieurement il
enfin, comme la mystique héritière, la doctrine, la philosophie et la
politique
de l’héritage, fournissaient au nationalisme soci
sur la famille, ainsi la mystique boursière installe nos professeurs
politiques
en plein centre et en pleine condition d’une soci
loin. Que le peuple puisse se prononcer directement sur des questions
politiques
et sociales, cette éventualité est exclue des mœu
stions politiques et sociales, cette éventualité est exclue des mœurs
politiques
françaises depuis les plébiscites de Napoléon III
e dans la Suisse protestante, est une manière de protestantisme de la
politique
. Si le radicalisme est le parti du Français moyen
e et de maître d’école. Il est remarquable que le grand mouvement des
Politiques
et Moralistes de 1815 à 1915, qui a fourni la plu
ster d’une telle définition. Mais on peut en retenir ceci, que la vie
politique
française comporte une mise en présence et en con
i ait gouverné l’Instruction publique, Léon Bourgeois, était un homme
politique
supérieur, l’esprit le plus libéral et le plus dé
ale, mais dans l’acte même de sa poussée oratoire et de son expansion
politique
. Notons toujours que Léon Bourgeois fut un des po
on expansion politique. Notons toujours que Léon Bourgeois fut un des
politiques
les plus éminents de la troisième République, et
iste Depuis un siècle, le socialisme est, de toutes les idéologies
politiques
, avec le traditionalisme, celle qui a le plus fou
? On nous dira encore ici : « Vous opposez ou du moins distinguez, en
politique
, les idées et les intérêts. Pourquoi alors appele
exemple que le radicalisme, qui, du fait qu’il met au premier plan la
politique
scolaire, professe un idéalisme, alors que le soc
ntre l’intérêt bourgeois, soit : où est l’idée » ? Entendons-nous. En
politique
, il n’y a jamais de solution de continuité entre
obine (on ne parlera pas d’une mystique libérale, qui n’existe pas en
politique
, mais dont, en matière d’idéologie pure, Montaign
succédané de la religion que le socialisme devient le lieu d’un idéal
politique
. Tandis que le radical descend de Voltaire, le so
le socialisme, lequel remplit de plus en plus la fonction de doctrine
politique
maçonnique tenue naguère par le radicalisme. M. R
econde par la défense de la nation. La loi de gauche met la direction
politique
d’un parti entre les mains de ses militants, sur
communistes (demain aux pupistes). Dans le relief de notre géographie
politique
de gauche, le communisme, malgré sa faiblesse num
rti socialiste à une droite relative ne soit pas classée par le monde
politique
des militants comme une position de droite absolu
ommunisme restant suffisamment cantonné, il n’y aurait plus de gauche
politique
et sociale que dans le socialisme : le socialisme
me ne risquerait-il pas alors de s’emparer de la catégorie de l’idéal
politique
? Mais en quoi consiste aujourd’hui cette catégor
s auxquels Maurras a fait un sort en les prenant pour épigraphe de sa
Politique
religieuse. M. Charles Benoist, qui était du cent
tement régulateur de leur activité présente et future que l’avènement
politique
de la classe moyenne pouvait l’être pour les doct
n Angleterre par Marx sous l’influence d’un pays, d’une époque, d’une
politique
industrialisés, le socialisme pouvait voir dans l
contrôlé par le syndicalisme. Le conflit de tendances entre l’action
politique
et l’action syndicale a été très vif pendant la p
n sens des idées, il y a éveillé et entretenu le besoin d’une culture
politique
. Surtout, comme Mistral eût désiré le faire pour
Il y a un esprit de Jaurès, l’esprit qui exige que tous les problèmes
politiques
, intérieurs et extérieurs, comportent une attitud
cepté par l’opinion commune. La vérité est que, d’abord pour un parti
politique
responsable et organisé, ensuite pour un homme de
t verbal. Comme les révolutionnaires de 1793, les socialistes ont une
politique
, commandée par des sympathies, des préférences, d
agne, faisaient d’une entente franco-allemande la clef de voûte de sa
politique
. Entente, un jour, espérait-il, entre deux démocr
« système » de l’équilibre, cela reste un centre et un dogme pour la
politique
socialiste. La tradition de Jaurès subsiste. Il e
œcuménique, et dans ceux de ses membres qui ont accepté la démocratie
politique
. Puis dans le parti socialiste : et là seulement
par Jésus). Le socialisme jaurésien devient dès lors, ici, le délégué
politique
à cet idéalisme lamartinien, qui demeure un des b
ssise sur un large assentiment. L’idéalisme socialiste, en matière de
politique
internationale, se heurtera à un réalisme prudent
aise de l’Internationale ouvrière à se comporter comme Internationale
politique
, bien plutôt que comme Internationale vraiment ou
en plutôt que comme Internationale vraiment ouvrière : internationale
politique
, en ce sens que ses représentants au Parlement ou
eprésentants au Parlement ou dans la presse dédaignent ou réfutent en
politique
les points de vue nationaux. Le socialisme détien
e vue nationaux. Le socialisme détient le dossier de l’Internationale
politique
. Et alors, d’autre part nous le voyons, en France
exerce sur lui la même critique que le socialisme sur le nationalisme
politique
. Or, la surpopulation d’une partie du monde, caus
r. Le nationalisme que les ouvriers socialistes chassent par la porte
politique
rentre par la fenêtre économique. Je ne présente
ction déborde le mythe. Conclusion Devant les systèmes d’idées
politiques
que nous avons essayé de dénombrer et de peser, l
rs défenses, et leurs ennemis, leurs guerres. Mais entre ces systèmes
politiques
adverses, la tâche de la critique politique consi
Mais entre ces systèmes politiques adverses, la tâche de la critique
politique
consiste à établir une société des systèmes comme
eurs, non comme destructeurs et négateurs. J’entends ici une critique
politique
objective. Car il y en a deux autres. Il y a une
e politique objective. Car il y en a deux autres. Il y a une critique
politique
négative, parfaitement à sa place dans l’atmosphè
ou odieux que comporte ça et là sous tous les régimes le genre de vie
politique
. Rochefort l’a longtemps représentée. Il y a en s
chefort l’a longtemps représentée. Il y a en second lieu une critique
politique
positive, celle des partis, la plus répandue, la
s partis, la plus répandue, la plus florissante, en somme la critique
politique
normale, celle qui donne à chaque idée sa voix da
on, c’est-à-dire le vrai journalisme, en est l’organe. Et la critique
politique
objective, telle qu’elle est conçue ici, ne préte
ent de cette critique partisane. Simplement, elle considère les idées
politiques
, les courants politiques, comme des objets, qui s
tisane. Simplement, elle considère les idées politiques, les courants
politiques
, comme des objets, qui sont donnés dans la vie po
es courants politiques, comme des objets, qui sont donnés dans la vie
politique
et par la vie politique d’un pays. Au lieu de che
comme des objets, qui sont donnés dans la vie politique et par la vie
politique
d’un pays. Au lieu de chercher, au-dessus d’eux,
le roman. Comme la géographie humaine, elle ne voit dans les matières
politiques
que des faits de civilisation. Comme le roman, el
êle en un clair-obscur sa sensibilité et sa vérité, garde à son monde
politique
le caractère d’un complexe, mais sait que ce comp
alité insondable et multiforme des idées et des faits. Cette critique
politique
objective ne va pas sans certaines préparations,
ière, Faguet, Lemaître, ont mis des rallonges importantes de critique
politique
à leur critique littéraire. Il est remarquable qu
ique à leur critique littéraire. Il est remarquable que leur critique
politique
ait été toujours dogmatique et partisane, toujour
Proudhon, sa vie et sa correspondance le chef-d’œuvre de la critique
politique
. Mais en le comparant aux Politiques et Moraliste
ce le chef-d’œuvre de la critique politique. Mais en le comparant aux
Politiques
et Moralistes de Faguet, livre d’ailleurs éminent
) chez les irréguliers. Celle-ci ne peut s’accorder en effet qu’à une
politique
de droite. La qualité supérieure du Proudhon nous
lippe et avec la République de 1848, les traits d’un romantisme de la
politique
, auquel le matérialisme marxiste succédera, à la
uvé, sous sa première forme romanesque, le tableau de notre diversité
politique
, avec d’autres couleurs peut-être, juxtaposées da
on exigence et son monopole, l’esprit libéral, nécessaire au critique
politique
, la prend et la comprend du dehors dans la sociét
dehors dans la société réelle qu’elle forme avec les autres. Une idée
politique
normale, puissante, tenace, est une nation spirit
périalisme des idées comme il y a un impérialisme national. Des idées
politiques
excluent le libéralisme, et, quand elles sont au
sortant du pont de Kehl, on y demeure jusqu’au Pacifique. Le critique
politique
est libéral par position. Mais ce libéralisme du
e. Il le défendra contre ses ennemis. Il mettra hors la loi les idées
politiques
qui ne respectent pas la règle du jeu. Soit à l’i
de fermeté et de dialogue, donneraient ses dimensions à une critique
politique
passive, miroir, reflet. L’un et l’autre implique
possession dans la durée. Bourgeoises au premier chef, les deux idées
politiques
participent également à la crise et au discrédit
s. Or, ce bonheur ne les a pas suivis quand ils ont appréhendé la vie
politique
de la France dans son présent. Quelque chose étai
l’appelât M. de Chateaubriand. Et Maurras a commencé ses Trois Idées
Politiques
en exorcisant ce démon. Vain effort ! On songe à
que d’Anatole France. Entre le traditionalisme français et le présent
politique
français, menés l’un vers l’autre par tant d’amit
lients qu’un avocat d’affaires de droite. Quel qu’il soit, tout parti
politique
risque de s’alourdir d’« affaires » dans la mesur
s en sont toujours imprévues : le colonialisme marocain a inauguré la
politique
de partage au bout de laquelle il y avait la guer
u mot de Léon Bourgeois, qui éclaire plus que tout autre le spirituel
politique
français. « Vous êtes avec nous dans la Républiqu
pratiquement le quoique vaut le parce que. L’Anglais a réussi sa vie
politique
et sociale aussi bien et même mieux que le França
ans l’incertain, ne saurait l’empêcher de jouer sa partie dans la vie
politique
. * * * Restent à gauche les idées politiques qui
uer sa partie dans la vie politique. * * * Restent à gauche les idées
politiques
qui occupent la gauche par position et destinatio
on française, et particulièrement les jacobines, et ensuite les idées
politiques
qui trouvent dans la gauche un point de départ et
nama, Méline, Waldeck-Rousseau, Poincaré, pratiquèrent cette dernière
politique
. Un parti jouait le rôle de Marie, l’autre parti
uvoir. C’est comme radical que Suret-Lefort entre aujourd’hui dans la
politique
, mais il n’arrive jamais qu’un jeune homme devien
estige. C’est pourtant le socialisme qui crée aujourd’hui dans la vie
politique
l’appel d’air des idées, des problèmes, des discu
ns. C’est sur le Parti que se règlent les partis. Il n’y a de culture
politique
quelque peu analogue a notre culture littéraire q
me les nationalistes sont écartés du pouvoir il manque à leur culture
politique
sa dimension pratique. Pareillement, comme les so
es socialistes s’écartent de la littérature, il manque à leur culture
politique
sa dimension esthétique. On remarquera ici la dif
que de la jeunesse est vrai de la république des idées. Les six idées
politiques
que nous avons discernées sur le visage de la Fra
’éclairent, se groupent d’elles-mêmes pour élever sur la civilisation
politique
d’une époque le plafond que nos yeux cherchaient
Chapitre I : La science
politique
au xixe siècle2 A toutes les grandes époques
époques de liberté intellectuelle, on a vu la philosophie s’unir à la
politique
, lui prêter ou en recevoir des lumières. Il en a
ciens, au moins dans les beaux jours et jusqu’au moment où les études
politiques
furent rendues tout à fait vaines et inutiles, en
r vers le xvie siècle ; elle se resserre en Angleterre au xviie . La
politique
des Stuarts et la politique de 1688 y ont chacune
e se resserre en Angleterre au xviie . La politique des Stuarts et la
politique
de 1688 y ont chacune son théoricien, l’une dans
; mais c’est surtout en France, au xviiie siècle, que l’union de la
politique
et de la philosophie a été brillante et féconde :
es et publicistes, et leur philosophie contient les principes de leur
politique
. Enfin, parmi ces nobles esprits, il faut placer
olence à ses opinions et à ses sentiments que de le réclamer comme un
politique
spiritualiste et comme un politique philosophe. P
ments que de le réclamer comme un politique spiritualiste et comme un
politique
philosophe. Pour bien comprendre la philosophie p
et comme un politique philosophe. Pour bien comprendre la philosophie
politique
de M. de Tocqueville, il importe d’abord de le pl
de Tocqueville, il importe d’abord de le placer au milieu des écoles
politiques
de son temps. C’est un tableau dont les traits gé
dans toutes ses parties avec toute la précision désirable. Les écoles
politiques
du xixe siècle ont ce caractère général d’être p
la société, lui paraît le principe essentiel et éternel de tout ordre
politique
. Il va chercher jusqu’en Égypte le type de la vra
donne à ce pays sa fausse religion en faveur de sa bonne constitution
politique
. Le régime des castes le ravit d’admiration : « M
rter les armes. Comparez maintenant ces idées surannées aux doctrines
politiques
de M. de Chateaubriand ; vous ne vous croyez pas
rgie qui ne fut pas pardonnée les empiétements du clergé dans l’ordre
politique
. Mais en même temps, il porte l’esprit aristocrat
e est d’institution naturelle, et qu’elle a seule droit aux fonctions
politiques
; il se fait l’illusion qu’elle va reprendre tout
d’aînesse et la loi du sacrilège. En outre, ils sont pour la liberté
politique
et pour le contrôle du gouvernement par les assem
démocratie dans l’ordre civil et lui faisaient une part dans l’ordre
politique
, ils n’en étaient pas moins très-effrayés de ses
école des économistes. Les économistes pensaient que les institutions
politiques
des peuples ont sans doute une grande importance,
ne serait pas une chambre haute, mais une sorte de cour de cassation
politique
: idée dont l’invention première appartient, comm
e suffrage universel, mais à deux degrés ; vous avez toute la théorie
politique
de Destutt de Tracy dans son Commentaire de l’esp
dans la polémique, il était faible dans la théorie ; il se faisait sa
politique
au jour le jour : situation peu favorable aux idé
apportait pas une pensée. Il serait impossible de surprendre une vue
politique
de quelque nouveauté et de quelque importance dan
ue Lamennais a droit à une place importante dans l’histoire des idées
politiques
au xixe siècle. Quant à l’école socialiste, elle
ons spéculatives : elle est restée plus ou moins en dehors des partis
politiques
: Saint-Simon se disait royaliste ; l’école phala
se disait royaliste ; l’école phalanstérienne était conservatrice en
politique
. Mais il vint un moment où l’école socialiste et
’autre, l’école de la révolution sociale, et l’école de la révolution
politique
n’offraient qu’un médiocre danger aux partisans d
ous le second empire. Esprit scientifique. Progrès industriel. Luttes
politiques
. — 2. Publicistes et journalistes : Veuillot. Par
Publicistes et journalistes : Veuillot. Paradol, About. — 3. Orateurs
politiques
: Thiers, Jules Favre, Gambetta. Évolution de l’é
politiques : Thiers, Jules Favre, Gambetta. Évolution de l’éloquence
politique
. — 4. Éloquence universitaire : Caro, M. Brunetiè
s presque tous ses chefs-d’œuvre. 1. Esquisse sommaire du mouvement
politique
et social. Le développement de la littérature
atériels sur les intérêts moraux, enfin la prédominance des questions
politiques
sur les questions sociales. Il semble que l’influ
fausse manœuvre qui lui a coûté cher, s’était laissé lier aux partis
politiques
: elle apparaissait comme la grande ennemie de la
ouvent. Le second empire a été, pour notre malheur, idéaliste dans sa
politique
extérieure : dans le gouvernement intérieur, il a
universel : mais cette part est si justement mesurée par un calcul de
politique
plutôt que par un élan de justice ou de charité,
té. Ainsi le second empire fit repasser au premier plan les questions
politiques
, et interrompit pour vingt-cinq ou trente ans en
arlementaire. Le coup d’État du 2 décembre avait supprimé l’éloquence
politique
. Elle reparut peu à peu au Corps Législatif et au
outes les fautes, toutes les iniquités, toutes les incohérences de la
politique
extérieure et intérieure du gouvernement, ils ne
artis monarchiques, la retraite de l’Eglise hors du champ de bataille
politique
, donnèrent au régime républicain une assiette sol
t s’y attendre, la dislocation de la majorité. Derrière les rivalités
politiques
et les divisions parlementaires, une séparation p
el, n’est plus seulement dans la rue, mais à la Chambre. Dès lors, la
politique
repasse au second plan. Une guerre sociale s’ouvr
ngereuse aux gouvernements, si ce n’est qu’elle tournait l’opposition
politique
en volupté intellectuelle, chose toujours de cons
nsée, depuis que l’actualité ne les soutient plus. 3. Les orateurs
politiques
. Dans le grand nombre des orateurs et des homm
rois hommes, comme représentant les formes supérieures de l’éloquence
politique
: Thiers, Jules Favre et Gambetta. Thiers845 doit
s Favre et Gambetta. Thiers845 doit beaucoup au second empire. Par sa
politique
et par sa chute, l’empire fournit à Thiers la plu
de sa parole s’évanouissaient les budgets, se découvraient les fautes
politiques
de l’empire. Son expérience diplomatique, ses pré
re. Jules Favre846, Lyonnais, républicain dès 1830, avocat des procès
politiques
de la monarchie de Juillet, démocrate un peu inco
sième République, sans éclat, sans crédit, sans récompense. Un procès
politique
fit connaître Gambetta848 tout à la fin de l’empi
les moyens de combat qu’imposaient les nécessités provisoires île la
politique
. Mais c’étaient là de trop grandes vues. On ne le
x dernières années semble s’être achevée une évolution de l’éloquence
politique
, dont le commencement remonte presque aux débuts
depuis vingt-cinq ans. Je veux parler de la conférence. Littéraires,
politiques
, économiques, scientifiques, anecdotiques, humori
— Éditions : Discours parlementaires, 4 vol. in-8, 1881 ; Plaidoyers
politiques
et judiciaires, in-8, 1882, Plon et Cie. 847. It
urs. Président du conseil en 1881. — Édition : Discours et plaidoyers
politiques
. Charpentier, 11 vol. in-8, 1881-85. 849. Entend
pour réformer l’enseignement devait nécessairement avoir des racines
politiques
. En face de lui, nous avons eu nettement l’impres
ignificatif ? 2º Ne jugez-vous pas qu’on puisse, sans arrière-pensée
politique
, désirer que soit rétabli l’enseignement du latin
eignement du latin ? Le but n’est-il pas idéal et supérieur à toute «
politique
» ? Paul Acker Ne nous étonnons pas que M.
s votre pétition si juste, si raisonnable, si excellente, des mobiles
politiques
. La réforme de l’orthographe a été une question p
es mobiles politiques. La réforme de l’orthographe a été une question
politique
… Seulement ce sont nos gouvernants — et non pas n
nt ce sont nos gouvernants — et non pas nous — qui mettent partout la
politique
, et la plus basse. Leur démocratie ne souffre pas
ue soit rétabli l’enseignement du latin équivaut à une arrière-pensée
politique
? — Nous voilà devenus suspects pour vouloir en r
!… 2º Quelle absurdité de vouloir toujours apercevoir un arrière-plan
politique
dans toute entreprise ! La France contemporaine n
! La France contemporaine n’agonise-t-elle pas de cette hantise de la
politique
?… Vous aimez le latin, donc vous êtes un réactio
ore ! Ne parlez point de faire quoi que ce soit « sans arrière-pensée
politique
». Cela semble séduisant. Mais à quoi bon, puisqu
t par le bulletin de vote. La Sorbonne ne se prive pas de faire de la
politique
, elle. Faites-en donc pareillement. Ce n’est pas
nsaient ainsi. Le but que vous poursuivez est idéal et supérieur à la
politique
, oui. Mais c’est comme si l’on disait que la vict
ire est supérieure au canon. Rien ne compte, rien n’arrive que par la
politique
. Les seuls arguments qui persuaderont ici un mini
s seuls arguments qui persuaderont ici un ministre sont des arguments
politiques
. Or, qui veut la fin veut les moyens. Pour la lit
ionale, qui est une fin magnifique, usez crânement et bravement de la
politique
, laquelle est un moyen, mon Dieu, pas si mesquin
joli travail de réformes. À n’entendre ou à ne lire que des discours
politiques
, on doit vite se désintéresser de la pureté de la
voir dans les agitations exclusivement littéraires que « des racines
politiques
». Quelle misère ! J’aime à croire que les racine
ques et les racines latines importent plus aux Marges que les racines
politiques
. Que le ministre commence donc, ou recommence, se
ologismes bancals dont le Palais Bourbon retentit. Une arrière-pensée
politique
dans ce mouvement ? Ah ! que Flaubert s’amuserait
I. — C’est un véritable paradoxe que de rechercher une arrière-pensée
politique
dans la défense des langues mortes contre les abu
ble qu’on puisse songer sérieusement à entraver par des objections de
politique
un but aussi nécessaire, aussi national. Georg
’un vœu pour le rétablissement du latin pût cacher une arrière-pensée
politique
. Élever la voix en faveur d’une langue morte, ser
e, et déplorons, une fois de plus, que notre pays soit infecté par la
politique
à tel point que toute question d’intérêt national
urés s’étaient montrés pitoyablement embarrassés ! Que vient faire la
politique
dans ce débat ? Les politiciens se méfient de la
emarque sans polémique, s.g.d.g.) ; 2º Évidemment ; mais qui parle de
politique
? les politiciens. En s’opposant à toute culture,
eux. 2º J’ai pensé que la pétition des Marges n’avait aucun caractère
politique
, et je le pense encore. Sans cela je n’y aurais p
né mon assentiment. Mais de quelle nature serait cette arrière-pensée
politique
? Croit-on, au Ministère, que le latin de Pétrone
du latin transformé. Je ne vois pas ce que la question peut avoir de
politique
: il me semble que c’est une question nationale,
n me laisse dire ! L’enseignement du latin cachant une arrière-pensée
politique
!… C’est le non-enseignement, systématique, de ce
en toute liberté d’esprit, je ne crois à l’influence du latin sur la
politique
. Mais je ne serais pas le réactionnaire que je su
elle me stupéfie… Qu’est-ce que le latin peut avoir de commun avec la
politique
? J’avoue que j’ai beau me torturer la cervelle,
on. De l’Académie de Médecine Je ne vois aucune relation entre la
politique
et le désir de maintenir une culture intellectuel
e votre défense des humanités et du latin cachât d’insidieuses menées
politiques
, voilà une joyeuse trouvaille ! Je suis un républ
a valeur d’un mot. Je me demande quel rapport ceci peut avoir avec la
politique
. Il est constant que l’abandon graduel des études
, nous arrivent tout vifs de l’Angleterre. Quant à une arrière-pensée
politique
, je ne comprends pas. La politique, c’est pour mo
eterre. Quant à une arrière-pensée politique, je ne comprends pas. La
politique
, c’est pour moi de l’hébreu, bien plutôt que du l
on ne peut même croire à la simplicité de votre geste. On vous parle
politique
! Cette politique dont tout de même nous sommes q
roire à la simplicité de votre geste. On vous parle politique ! Cette
politique
dont tout de même nous sommes quelques artistes à
des hommes dont les préoccupations ne dépassent pas les limites de la
politique
parlementaire. Quel intérêt voulez-vous qu’ils y
inistre. Et le meilleur moyen de prouver qu’il n’y a aucune influence
politique
dans le mouvement que vous tentez et qui, pour êt
t. Vous dites qu’en haut lieu l’on se préoccupe surtout des « racines
politiques
» de notre mouvement ? Voilà qui est d’une concep
esprits supérieurs ou simplement distingués, aucune objection d’ordre
politique
ne vaut contre ces études, et bien loin de pouvoi
XXXIVe entretien. Littérature, philosophie, et
politique
de la Chine I Les circonstances aujourd’h
aison par excellence. La littérature en Chine est presque entièrement
politique
et législative. Après la religion et la philosoph
ent politique et législative. Après la religion et la philosophie, la
politique
est la plus haute application de la littérature a
ses humaines. C’est donc là surtout qu’il faut étudier la littérature
politique
. Cette étude nous conduira aux plus hautes théori
et de raison publique. Nous allons dire ici toute notre pensée sur la
politique
; on va voir que cette pensée n’est pas plus anar
uvernements et sur la société est ce que nous appelons la littérature
politique
. Les livres primitifs de l’Inde sont pleins de rè
ion sociale. La sagacité, l’expérience et le génie de ces philosophes
politiques
dépassent les Machiavel, les Montesquieu, les J.-
les Machiavel, les Montesquieu, les J.-J. Rousseau, ces littérateurs
politiques
de notre Europe. Nous savons qu’une telle asserti
nom même de la Chine étaient inconnus. Platon n’a fait qu’une utopie
politique
n’ayant pour base que des songes dorés et incohér
ible ; conquérir, spolier et posséder par la gloire, c’est toute leur
politique
. La conscience et la morale ont été de vains noms
guant le dogme d’égalité, de justice et d’amour, aurait dû changer la
politique
romaine a eu peu d’influence jusqu’à ces derniers
tions sociales des peuples. Il avait dit un mot qui désintéressait la
politique
de la religion : « Rendez à César ce qui est à Cé
nelle commence à peine à être sensible dans la législation et dans la
politique
; son ère gouvernementale n’est pas encore venue
bonne intention ; on estime le philosophe, on a pitié du législateur
politique
. Mirabeau seul était grand politique, mais il ét
ophe, on a pitié du législateur politique. Mirabeau seul était grand
politique
, mais il était vicieux ; le vice chez lui a servi
ence, mais il a vicié et stérilisé le génie. V Les littérateurs
politiques
plus récents, tels que M. de Bonald, M. de Maistr
té morale et déclarer la révélation sacerdotale en permanence dans la
politique
de tout l’univers, il fallait la force sans raiso
dernier argument de conviction. Aussi le dernier de ces littérateurs
politiques
, de Maistre, n’a-t-il pas reculé devant cette div
nements et par conséquent le suicide de l’homme social. Les écrivains
politiques
en état de frénésie ou de cécité qui se sont fait
ou d’un coup de poing sur leur table de sophistes. Ces sabreurs de la
politique
, ces proclamateurs de la liberté illimitée démoli
à professer de tels suicides. Cherchons donc ailleurs une littérature
politique
émanant des instincts primordiaux de l’homme et p
t, sauf les cultes qui attenteraient à l’État lui-même dans sa sûreté
politique
, dans sa police ou dans ses mœurs. 9º Enfin quel
hose dans ce vaste empire. Quand vous savez ses livres, vous savez sa
politique
; Quand vous savez sa politique, vous savez ses l
vous savez ses livres, vous savez sa politique ; Quand vous savez sa
politique
, vous savez ses lois. IX Comment ce phénomè
et immuable ? ce chef-d’œuvre du temps seul ? une morale écrite ? une
politique
raisonnée ? des rites institués ? des maximes, ce
on affirmer sans crainte que les notions sur la littérature et sur la
politique
de la Chine antique ont rétrogradé immensément de
s français, les Russes et les Anglais missionnaires des langues de la
politique
et du commerce. Mais leurs notions sont restées d
que pour remonter à la source presque fabuleuse de cette littérature
politique
de la plus vieille et de la plus nombreuse sociét
nombreuse société humaine de l’Orient. Pour bien juger la littérature
politique
d’un peuple, ce n’est pas à la renaissance, c’est
du plus grand littérateur, du plus grand philosophe et du plus grand
politique
de la Chine que nous allons retrouver ces livres
ntés, réformés et élucidés sous sa main. Ce lettré, ce philosophe, ce
politique
, c’est Confucius (Konfutzée en chinois). Confuciu
toute la raison, toute la philosophie, toute la législation, toute la
politique
d’un passé sans date et de trois cent millions d’
ure dans le petit royaume de Lou, sa patrie. La science de l’économie
politique
, qui ne commence qu’à naître et à balbutier en Eu
Appelé par les souverains des royaumes voisins pour conseiller la
politique
des princes ou réformer les mœurs, il voyagea com
re maison, une école publique d’histoire, de science, de morale et de
politique
; puis s’élevant bientôt à une mission plus haute
e nature à troubler le monde et à substituer un culte à un autre, une
politique
à une autre, une société à une autre société, mai
philosophique que Confucius prêcha et rédigea ce code d’histoire, de
politique
et de morale qui fit de son œuvre le livre sacré
n sévère et impartiale intimida les méchants et rassura les bons ; sa
politique
ne fut que la raison appliquée au gouvernement de
ortent ses plus belles maximes et ses plus belles institutions. Cette
politique
de Confucius, partout confondue avec la morale, s
conservation de la race. Voici ce qu’en dit Confucius dans ses livres
politiques
, bien supérieurs à ceux d’Aristote : « Tout ce q
que je vous dis, nos anciens sages l’ont pratiqué avant nous. « Cette
politique
qui, dans les temps les plus reculés, était la fo
« ce qui a rendu les premiers instituteurs de notre société civile et
politique
respectables pendant leur vie, immortels après le
» XXVI Confucius, d’après ces maîtres et ces modèles, et les
politiques
de son école après lui, commentent ainsi ces troi
e fait, sur la nature et sur la tradition. Confucius l’adopte dans sa
politique
. Lorsque la première famille humaine trop nombreu
tempère par ce même esprit de famille dont il fait le fondement de sa
politique
. Voyons d’abord la constitution politique que le
il fait le fondement de sa politique. Voyons d’abord la constitution
politique
que le philosophe législateur fait découler ou pl
vers les pères et les ancêtres jusqu’au culte extérieur. Ainsi la loi
politique
et la loi civile ne sont qu’une seule et même loi
nistre, en vertu de sa seule aptitude. XXVIII L’ordre, selon la
politique
de la Chine, étant la première nécessité comme le
c la dignité de la liberté. Écoutons Confucius sur cette partie de sa
politique
: « Avoir plus d’humanité que ses semblables, c’
rangs. « Ce sont les lois extérieures, expression des lois morales et
politiques
, qui doivent porter l’ordre et la hiérarchie grad
oi les cérémonies envers les ancêtres. Comme il fonda tout le système
politique
sur le sentiment naturel et sur le devoir de la p
e. Il n’est occupé soir et matin que de son perfectionnement moral et
politique
par l’acquisition de quelque vertu ou de quelque
eur, Fénelon plus pieux, J.-J. Rousseau plus populaire, Mirabeau plus
politique
. On s’anéantit devant cette révélation, cette exp
vingt siècles, au fond d’une Asie inconnue, des principes sociaux et
politiques
qui semblent exhumés du sépulcre d’une humanité a
C’est admirable ! » dit le roi. Les siècles disent comme lui. Un tel
politique
en un tel temps est la merveille de l’antiquité.
! Ces entretiens entre le roi et son ministre sont un code complet de
politique
appliquée. Socrate n’est pas si législateur, il e
uée. Socrate n’est pas si législateur, il est ergoteur. Platon est le
politique
de l’imagination, Confucius est l’oracle de l’exp
acle de l’expérience. XXXIV Aussi poète qu’il était musicien et
politique
, Confucius se délassait du gouvernement et de l’e
d’État et se hâta de terminer le monument de sagesse, de morale et de
politique
qu’il voulait laisser à la Chine dans son comment
r ce monument intellectuel de la religion, de la philosophie et de la
politique
des hommes de son temps. — « Vous êtes témoins »
cette tâche désespérée avait produit en littérature, en morale et en
politique
. Quelle délectation de remonter à de telles haute
ons salutaires à l’avenir des sociétés. Rousseau et ses disciples en
politique
n’ont pas jeté au peuple moins de fausses définit
e n’ont pas jeté au peuple moins de fausses définitions de la liberté
politique
que de l’égalité sociale. Qu’est-ce que la libert
jet ou citoyen. Or, entre ces deux noms sacramentels de toute société
politique
, commandement et obéissance, trouvez-moi place po
r la société, républicaine ou monarchique, qui la laisse à l’individu
politique
. C’est une frontière indécise entre l’ordre socia
aits et ces principes, si vous réfléchissez à la nature de la société
politique
. Où donc est ce qu’on appelle liberté ? Et pourq
tion de l’individu ; nous voyons, nous, dans la société, une religion
politique
qui ennoblit à la fois le commandement et l’obéis
ui ennoblit à la fois le commandement et l’obéissance. Cette religion
politique
sanctifie la société politique en lui donnant pou
dement et l’obéissance. Cette religion politique sanctifie la société
politique
en lui donnant pour autorité suprême la souverain
civiliser chaque jour davantage. Elle sent la nécessité de l’autorité
politique
qui donne à tous ces instincts épars l’unité de v
ité des gouvernements légitimes, c’est-à-dire naturels, de la société
politique
, trop vieux et trop irrespectueux pour le gouvern
et autour de lui ! Peuple de beaux instincts, mais de peu de moralité
politique
, toujours ivre de lui-même, enivrant les autres p
; ils sont le vent qui balaye le passé. Qu’ils balayent donc le monde
politique
: ils sont le balai de la Providence, comme Attil
par le législateur rationnel de l’extrême Orient, le divin philosophe
politique
Confutzée, dans cet empire de la Chine, plus vast
et ensuite dans le gouvernement, toutes les lois et toutes les formes
politiques
qui dérivent de notre nature physique et de notre
ure physique et de notre nature morale ; spiritualisme et loi civile,
politique
et vertu, temps et éternité, religion et civisme,
nement de Confucius : vous y retrouvez tout l’homme moral et toute la
politique
de la nature dans le mécanisme accompli du gouver
; une loi, non pas seulement physique, donnant pour but à la société
politique
la satisfaction brutale des besoins du corps, mai
voirs réciproques découverts et accomplis. Voilà la fin de la société
politique
, voilà le plan de Dieu, voilà l’œuvre de la légis
l’âme humaine, l’origine, le titre, l’objet, et la fin de la société
politique
! Un devoir social, au lieu d’un droit brutal, so
me quand ces lois nous commandent de mourir pour la société civile ou
politique
! Devoir d’accomplir en conscience toutes les pr
de tous les pays le contrat social de la moralité et de la vertu, la
politique
du devoir au lieu de la politique du droit, le go
l de la moralité et de la vertu, la politique du devoir au lieu de la
politique
du droit, le gouvernement pour l’âme au lieu du g
cela. XIII Cessons de rechercher le faux principe de la société
politique
dans la souveraineté des trônes, despotisme ; dan
tes, ni les démocrates, qui ont créé le divin phénomène de la société
politique
; ce ne sont ni les dynasties, ni les théocraties
l’organisation, à la conservation, au perfectionnement de la société
politique
. La société politique est organique, elle naît av
conservation, au perfectionnement de la société politique. La société
politique
est organique, elle naît avec l’homme, elle a sa
in du jour, c’est la vertu du corps humain ; le travail de la société
politique
en vue de Dieu et de l’immortalité, c’est la vert
tribué, Dieu l’exige de l’homme comme être corporel, et de la société
politique
comme être moral. Et pourquoi l’exige-t-il ? Parc
que comme être moral. Et pourquoi l’exige-t-il ? Parce que la société
politique
ne se compose pas seulement de corps qui produise
ations divines de perfectionnement moral et d’immortalité. La société
politique
ne peut pas, sans s’avilir, se borner à aider l’h
ce qui fait l’homme y manque : son âme n’y est pas ! c’est la société
politique
de la hache et du billot. Le Contrat social de J.
Et pitié aussi, parce qu’il est sophisme et qu’il borne la société
politique
à une sorte d’association commerciale pour cette
, en le créant, les instincts innés qui le forcent à vivre en société
politique
, parce que la société politique est le moyen de p
nés qui le forcent à vivre en société politique, parce que la société
politique
est le moyen de perfectionner l’individu en élarg
é de devoirs. Ce perfectionnement de l’homme par la société civile et
politique
s’accomplit, pour le corps, par le développement
ne finit pas, c’est-à-dire dans l’éternité rémunératrice. La société
politique
et civile est le milieu composé de devoirs mutuel
envers ses frères ; celui qui sait que la société humaine, civile et
politique
, ne peut vivre, durer, se perfectionner en justic
fin à la société divinisée après la vie l’immortalité ! Voilà ma foi
politique
. Lamartine. P.-S. La trop grande étendue que j’
ance bien étrange, pendant que je m’entretenais avec vous des erreurs
politiques
et des essais théologiques de J.-J. Rousseau dans
; les pacificateurs sont les premiers persécutés en religion comme en
politique
. L’Évangile dit : « Heureux les pacifiques ! » le
0 juin 1853.] S’il est un siècle qui doive juger superficiellement la
politique
de Louis XIV, c’est le xixe . Oui ! c’est le xixe
nçaise, nous ne pouvons embrasser d’un regard pur de tout préjugé une
politique
qui avait son unité comme elle avait son principe
rdit les plus énergiques cerveaux, il faudrait, pour bien juger de la
politique
de Louis XIV, avoir plus que de l’historien dans
e que nous répéterons plus que jamais à propos d’un autre livre où la
politique
du grand roi est atteinte bien plus directement e
nt comme maintenant à l’état d’axiome que l’histoire d’une prospérité
politique
quelconque s’écrit comme un livre de commerce et
leurs dix doigts les dommages faits à la France de l’industrie par la
politique
de Louis XIV, trouveront sérieusement moins grand
té le terrible problème de l’unité dans l’État, qui est l’idéal de la
Politique
. On eût dit qu’à partir des commencements de la m
ne de Louis XI et de Catherine de Médicis, nulle de ces grandes têtes
politiques
n’avait cédé à des passions vulgaires. Elles n’av
V à la place de Louis XIV, et vous n’aurez rien changé peut-être à la
politique
de leur époque, tant il est des logiques de situa
ogiques de situation qui viennent modifier ces grandes individualités
politiques
qui sont moins des hommes que des systèmes ! Pour
Louis XIV ; nul écrivain n’y a échappé. Au lieu de pénétrer la pensée
politique
qui se cache sous cette dure mesure de la révocat
tion singulière, ou plutôt, faut-il dire le mot ? profonde inaptitude
politique
, en contraste avec des qualités d’intelligence qu
suppléer à l’instinct ! Et, en effet, un écrivain doué de l’instinct
politique
qui manque à Weiss, et n’ayant, pas plus que lui
s le pouvoir qui n’est pas seulement un besoin impérieux de la pensée
politique
, mais qui, de plus, avait été appliqué par les pr
à l’heure sur les formes diverses qu’a revêtues souvent en France une
politique
unitaire : c’est que, bon pour pacifier le pays,
n qui l’aurait tenté eût condamné comme une faute radicale, une faute
politique
et à tout point de vue, la révocation de l’Édit d
Weiss, qui est passé tout près de cette belle question historique et
politique
, ne l’a point touchée. L’instinct lui a manqué, n
ans les conclusions de son livre, ne reproche-t-il pas à Louis XIV sa
politique
de dynastie ? Ce reproche, qui s’applique sans nu
ute à la guerre de la succession d’Espagne, montre combien la faculté
politique
est muette chez Weiss ; car c’est un fait mainten
cette question de la succession d’Espagne Louis XIV soutint la seule
politique
qui convînt à la nature des choses, au droit euro
1, je crois, il publia un petit volume intitulé : Histoire des débats
politiques
du Parlement anglais depuis la Révolution de 1688
n’est pas peut-être la plus grande. Son point de vue, à lui, est plus
politique
que religieux. C’est, avant tout, un Français, qu
soit que la seconde. Maintenir l’unité religieuse qui a fait l’unité
politique
, conserver intégrale et indéfectible l’unité cath
française, voilà évidemment la première, pour qui croit à cette unité
politique
et pour qui la veut. On parle, bien entendu, à ce
une histoire religieuse, elle qui devrait l’être ! C’est une histoire
politique
, surgissant de l’histoire religieuse qui la conte
t pas toute, en effet, à cette heure, dans les entrechoquements de la
politique
, de la guerre, de la cour, des passions charnelle
cette époque des Guise peu de chose, et disparaissent devant le monde
politique
dans lequel il voit et par lequel il explique tou
tre royaliste encore et qui osait se préoccuper de l’unité du pouvoir
politique
et mesurer la gloire des hommes à ce qu’ils ont f
ieuse, qui en est le fond et l’essence, pour n’y garder que les faits
politiques
qui s’y mêlèrent et qui finirent par la tuer, le
uvre avec laquelle il faudra compter un jour ou l’autre. Son instinct
politique
n’est jamais en défaut. Quand il voit à cette lue
ces encore plus grandes et plus funestes. Catherine de Médicis, si la
politique
, comme l’auteur des Guise doit le penser, est la
a-t-il implacablement compté leurs fautes, et, dans sa préoccupation
politique
, lui qui ne se soucie que des intérêts matériels
ans l’intérêt de ce parti qui était la France ; — car la constitution
politique
de la France était catholique, il faut bien le ra
olitique de la France était catholique, il faut bien le rappeler à ce
politique
qui l’oublie ! Une idée, d’ailleurs, que ne peut
trop pour leur propre service. Car, de même que l’idée exclusivement
politique
a fait du tort au livre de Forneron, qui, sous ce
Guise et de leur époque, aurait pu être complet et grand, de même, la
politique
fit tort à la grandeur des Guise, et nous avons a
ingulière ! lui à qui j’ai reproché d’avoir été, dans ses Guise, plus
politique
que religieux, il a préféré pour nouveau sujet d’
x, il a préféré pour nouveau sujet d’histoire le roi religieux au roi
politique
. Il a sauté par-dessus Charles-Quint — l’équivoqu
ier l’historien des Ducs de Guise. C’est le même esprit, le même sens
politique
élevé et fort que j’ai distingué et vanté dans le
ans cette histoire suprêmement religieuse, devrait primer l’historien
politique
et le faire passer derrière lui. Forneron continu
tout. Malgré des apparences que la haine de l’Église a épaissies, la
politique
de Philippe II ne fut pas non plus toujours la po
paissies, la politique de Philippe II ne fut pas non plus toujours la
politique
de la Papauté, même quand le Pape était Pie V. L’
affaires de Rome, c’est-à-dire pour les affaires de la chrétienté, la
politique
romaine et la politique espagnole, c’était un dés
à-dire pour les affaires de la chrétienté, la politique romaine et la
politique
espagnole, c’était un désordre, un dualisme plein
ce deuxième volume presque tout entier, avec ce ferme et sobre esprit
politique
que rien n’entraîne et que rien n’échauffe, et qu
dans l’ordre des historiens, comme certains hommes dans l’ordre de la
politique
, qui n’en voient que le jeu sans y mettre jamais
, tel coup joué, et même tous les coups joués par Philippe II dans la
politique
de son temps, ont été mal joués ; — car il a perd
s grand, pourtant, qu’un joueur en perte aux échecs mal compris de la
politique
, et reste-t-il, malgré ses fautes, dans le sentim
cela. S’est-il même douté de tout cela ? En écrivant l’histoire de ce
politique
aveugle et maladroit, qui a perdu, en se donnant
Je l’ai dit, et avec assez d’insistance, Forneron est un esprit très
politique
et très moderne, et l’histoire du temps de Philip
et très moderne, et l’histoire du temps de Philippe II n’est pas que
politique
: elle est, avant tout, religieuse. C’est son car
cet historien catholique, qui n’est pas venu, comme pour l’historien
politique
que voici, le règne de Philippe II, — malgré sa f
marteau de quinze siècles dans le cœur, les mœurs et les institutions
politiques
des peuples, et même de ceux-là qui s’étaient rév
les atroces supplices d’Élisabeth d’Angleterre répliquaient. L’auteur
politique
de l’histoire actuelle de Philippe II n’a pas reg
son histoire qui soit entièrement sympathique à Forneron, l’écrivain
politique
de ce temps, qui, au temps de Henri IV, se serait
au temps de Henri IV, se serait certainement rangé dans le parti des
politiques
qui mirent fin à la guerre civile, et tirèrent de
ent du roi d’Espagne qui y tombait ; quand partout, dans l’abominable
politique
du temps, il n’y a qu’espions tout prêts qui se p
es. S’il n’avait fait que cela du temps de Henri IV ! Mais ce que les
politiques
, du temps, et même de ce temps-ci, prennent pour
té ! Il faut savoir le reconnaître. Nous nous tenons pour tels, et la
politique
de Forneron nous tient pour tels aussi. Vaincus,
ses précédents ouvrages, c’est-à-dire un esprit solide, au coup d’œil
politique
inaltérable ; mais le moraliste y occupe une plac
niverselle y furent plus grands et plus nombreux que les crimes de la
politique
. Dans cette Révolution dont les partis ont écrit
car on a été trop longtemps sans le savoir, la menteuse et insolente
Politique
a couvert de ses déclamations l’atrocité des chos
blier. Dans presque toutes les histoires de la Révolution, les crimes
politiques
, quand ils n’ont pas été vantés, ont été ou dimin
eron a mis, pour son compte, en lumière. Lui, l’historien suprêmement
politique
, a fait mieux ici que de l’histoire politique ; i
l’historien suprêmement politique, a fait mieux ici que de l’histoire
politique
; il a fait de l’histoire humaine, écrite pour qu
faisant de l’histoire humaine, il n’en a pas moins fait de l’histoire
politique
. Toute la Révolution tient, en effet, intégraleme
ue les benêts de liberté trouvèrent une époque si charmante ! L’homme
politique
n’a pas en lui l’éblouissement d’une espérance, e
-il coupé par quelques ironies qui laissent voir la pensée de l’homme
politique
au désespoir et qui se trahit, çà et là, par des
désespoir et qui se trahit, çà et là, par des mots terribles. L’homme
politique
que j’ai tant signalé dans Forneron, le modéré, l
que de concentrer en quelques pages les progrès de la philosophie, —
politique
ou autre. La « spirale » de Goëthe est une plaisa
ts ont toujours plus ou moins foulé aux pieds toutes les philosophies
politiques
. Modeste, sans doute, en son propre nom, M. de Be
omme il dit, hélas !) qui rattache les créations et les devoirs de la
politique
aux opérations de la logique et des principes uni
Personne ne croit, nous dit M. de Beauverger dans sa préface, que la
politique
spéculative n’ait pas d’influence sur la destinée
s et quelles œuvres l’auteur du Tableau des progrès de la philosophie
politique
a comblé le vide d’un si long espace, mais l’a co
on comprend très bien, venant d’un homme qui croit que la philosophie
politique
est une des grandes inventions de l’esprit humain
a plus concentrée, la plus immobile et la plus dure de la philosophie
politique
. Certes, quand on descend d’une pareille chaîne d
L’erreur, l’adroite erreur de l’auteur des Progrès de la philosophie
politique
, est d’avoir confondu avec les philosophes les ho
Bossuet, comme saint Augustin, n’a pas cessé d’être un évêque, et sa
politique
n’est point tirée de l’ordre philosophique, mais
de force, au joug d’un système qui regarde comme un progrès l’esprit
politique
du dix-huitième siècle, et qui le glorifie dans c
, pour en faire mieux comprendre le jeu. Du reste, dans sa conception
politique
, l’auteur du Tableau historique des progrès n’a p
a notion vague de liberté qui suffisait à tous les esprits soi-disant
politiques
du dix-huitième siècle, et qu’il définit aujourd’
re », comme si l’utopie n’était pas essentiellement de la philosophie
politique
! et il ajoute, par une opposition qu’il est diff
r une opposition qu’il est difficile de comprendre : « La philosophie
politique
ne vogue pas sans boussole sur cette mer des dest
ne nous doit pas le bonheur cependant, c’est ce que les philosophies
politiques
en dehors des idées chrétiennes n’ont pas compris
’en a point, — ne comprendrait pas davantage. Toutes les philosophies
politiques
, sans exception, n’ont jamais compris que le bonh
pouvait partir, puisqu’on s’occupait d’une histoire de la philosophie
politique
! Si une telle pensée, par exemple, s’était empar
les n’ont pas. Ce titre même de Tableau des progrès de la philosophie
politique
aurait contracté le mordant d’une ironie, et n’en
uge pour le bien juger ! 24. Tableau historique de la philosophie
politique
, suivi d’une étude sur Sieyès, par M. Edmond de B
Chateaubriand homme d’État et
politique
. Lundi 30 septembre 1850. M. de Chateaubriand
Lundi 30 septembre 1850. M. de Chateaubriand commença sa carrière
politique
avec la Restauration en 1814 ; il avait quarante-
a diversité de ses lectures, et un penchant marqué aux considérations
politiques
dans les intervalles de la rêverie. À cette premi
e jeune écrivain, bien qu’émigré, n’avait épousé de cœur aucune cause
politique
; on se rappelle son mot sur Chamfort : « Je me s
depuis, toutes les passions, toutes les espérances et les irritations
politiques
, et les plus magnifiques phrases qu’ait jamais pr
vain qui allait inaugurer le siècle. Dès lors une velléité d’ambition
politique
le saisit ; il entra dans les affaires, il alla à
rajeunir. Dans ses Mémoires, le chapitre par lequel il entame sa vie
politique
et qu’il intitule « De Bonaparte », débute égalem
erre et en venir à la triste réalité. Que faire alors ? On fait de la
politique
, faute de mieux ; la politique, pour ces grands p
alité. Que faire alors ? On fait de la politique, faute de mieux ; la
politique
, pour ces grands poètes, n’est donc qu’un pis-all
aux biens d’ici-bas, selon le poète, c’est la réalité, c’est le monde
politique
, c’est le gouvernement de la société et des autre
érêts humains. Il est fort à craindre en effet que quand on aborde la
politique
à ce point de vue, dans ces dispositions d’un gén
ions et des rôles. M. de Chateaubriand fit véritablement explosion en
politique
au mois d’avril 1814, par sa fameuse brochure : D
tombait. Ici commence pour M. de Chateaubriand une période de sa vie
politique
qu’on ne parviendra jamais à mettre en accord ave
arviendra jamais à mettre en accord avec la seconde partie. Cette vie
politique
, depuis 1814, peut se diviser en trois temps : 1º
. Quiconque le voudrait prendre purement et simplement comme un homme
politique
, et prétendrait découvrir par des raisons de cet
ubriand, dès les dernières années de l’Empire, s’en était formé un en
politique
. Dans le discours de réception à l’Académie, il d
Voilà qui est tout à fait joli et séduisant : on arrive à un symbole
politique
par une image. Cette alliance entre l’honneur et
ance entre l’honneur et la liberté compose ce que j’appelle l’écusson
politique
de M. de Chateaubriand. Dans les Réflexions qu’il
ur ? » S’il fallait chercher une ligne un peu suivie dans la conduite
politique
de M. de Chateaubriand, ce serait celle-là : mais
s, ce n’est point là qu’il faut juger cette partie première de la vie
politique
de M. de Chateaubriand : il est tout occupé à la
u’une caverne de brigands. Mais non, tout ceci est puéril. Un homme
politique
véritable aurait pu entrer dans la carrière par u
excitée, qui compromet à tout moment chez M. de Chateaubriand l’homme
politique
. L’homme politique, l’homme d’État supérieur est
met à tout moment chez M. de Chateaubriand l’homme politique. L’homme
politique
, l’homme d’État supérieur est patient : il ne met
suite, même quatre pages de Gil Blas, sans m’ennuyer. » Mais un homme
politique
, un ambitieux véritable, qui tient réellement à g
iation. Chateaubriand y répondit par un écrit violent, les Réflexions
politiques
, dans lequel il arrivait à des conclusions assez
ou dans les Florides ! Tel il se présente à nous dans toute la partie
politique
de ses Mémoires. Aux moments les plus critiques e
; mais alors, quand il attendait encore de ce roi impotent sa fortune
politique
, il le voyait ainsi dans sa majesté. L’Empereur d
là encore une preuve que Chateaubriand n’était pas un véritable homme
politique
. Quoi ! le roi le met sur la nomination de Fouché
l’autre. Tout ou rien, c’est sa devise. Rien de plus opposé au génie
politique
, lequel, au contraire, cherche à tirer le meilleu
t rendre à la monarchie. Elle lui fit l’effet d’être dans sa carrière
politique
ce que le Génie du christianisme avait été dans s
ait été dans sa carrière littéraire ; il l’appelait aussi son René en
politique
, c’est-à-dire son chef-d’œuvre. Bref, il y mit un
nsemble des résultats. Après avoir, dans la première moitié de sa vie
politique
, poussé la Restauration dans le sens de l’ultraro
ses de l’homme. Si M. de Chateaubriand n’avait pas écrit cette partie
politique
de ses Mémoires, et s’il eût laissé le souvenir p
leur de l’écrivain éminent qui, avec de si hautes parties, n’a été en
politique
qu’un grand polémiste toujours personnel, et un a
estait de l’espace, il serait curieux de le montrer dans cette partie
politique
des Mémoires, affectant toujours de paraître au-d
érence des procédés d’un homme d’État véritable et de ceux d’un homme
politique
littéraire, l’un apportant aux choses toute discr
que l’on pourra faire d’utiles progrès dans cette carrière morale et
politique
dont les passions ne cessent d’obstruer la route.
t la gloire et le bonheur des sociétés. Les erreurs de tout genre, en
politique
et en morale, ne peuvent à la longue subsister à
i montré comment, en littérature, le goût a dû s’altérer ; et dans la
politique
, les événements ayant devancé les idées, les idée
trouvons, nous n’avons pas encore conquis la connaissance des vérités
politiques
et morales ; mais presque tous les partis, même l
nquête aurait encore des effets bien plus utiles. Si les questions de
politique
, par exemple, pouvaient jamais arriver à un degré
n relativement à la multitude de faits dont se composent les sciences
politiques
. La table des morts et des naissances présente de
dans un pays de telle population, et de telle situation religieuse et
politique
, ce nombre peut se calculer d’une manière précise
fets de telle ou telle institution, l’on pourrait fonder les pouvoirs
politiques
sur des bases à peu près certaines, mesurer la ré
ser des tables qui contiendraient la solution de toutes les questions
politiques
, d’après les connaissances de statistique, d’aprè
blâmer nos publicistes, lorsqu’ils ont voulu appliquer le calcul à la
politique
; l’on a eu tort de leur reprocher d’avoir tenté
conduire à la découverte des causes. C’est une science à créer que la
politique
. L’on n’aperçoit encore que dans un lointain obsc
nstitutions conformes à la raison ; mais les principes généraux de la
politique
n’y seront pas fixés, l’application de ces princi
’y sera pas assurée. C’est ainsi qu’en Amérique beaucoup de problèmes
politiques
paraissent résolus ; car les citoyens y vivent he
re moins présenter comme une preuve des progrès de l’esprit humain en
politique
, la longue durée et la stabilité presque indestru
ques avantages de l’association. Le despotisme dispense de la science
politique
, comme la force dispense des lumières, comme l’au
est plus difficile de faire reconnaître l’évidence dans les questions
politiques
; les passions ont plus d’intérêt à les dénaturer
de plus du bonheur social en sûreté. Les philosophes doivent donc, en
politique
, se proposer de soumettre à des combinaisons posi
ent en combien de coups tel dé doit revenir. Il en serait de même des
politiques
; ils ne pourraient pas dire : Telle révolution a
le bon accord de ses chimères et de ses faiblesses. Le fanatisme, en
politique
comme en religion, est agité par ces lueurs de vé
grand : rien n’est plus erroné, même sous le rapport des combinaisons
politiques
. L’effet des injustices est tel dans un état, qu’
sécutions mêmes de ses ennemis. Il en est ainsi de tous les problèmes
politiques
dans lesquels la vertu est intéressée. Il est tou
s ou absurdes, qui ont décrédité l’usage des idées abstraites dans la
politique
. C’est qu’au lieu de prendre la morale pour base
c, en premier lieu, la morale comme point fixe. Soumettons ensuite la
politique
à des calculs partant de ce point, et nous verron
pliquée aux institutions sociales et aux intérêts du genre humain. La
politique
est soumise au calcul, parce que s’appliquant tou
s droits et du bonheur de chaque homme, est nécessaire pour forcer la
politique
à respecter, dans ses combinaisons générales, le
La morale doit diriger nos calculs, et nos calculs doivent diriger la
politique
. Cette place que nous assignons à la morale, au-d
s, desquels vous pouvez extraire un résultat approximatif. La science
politique
s’appliquant toujours aux hommes réunis en nation
Essais de
politique
et de littérature Par M. Prevost-Paradol19. Lu
s Débats, des articles de littérature, de philosophie, d’histoire, de
politique
toujours, mais enfin des articles très variés et
nal inédit d’un ambassadeur français à Londres (Hurault de Maisse) la
politique
d’Élisabeth à l’égard de la France et de Henri IV
Sorbonne se cache dans cet avis. Cette étude sur Swift, où l’ambition
politique
ardente et déçue, le talent ironique et âcre, la
hez lui en Angleterre, et pour quelqu’un qui aspirait à traiter de la
politique
française, c’était un grand avantage sans doute q
s l’Éducation (1857), couronné par l’Académie des sciences morales et
politiques
, termine cette suite de noviciats et d’épreuves s
, cette même chaire qu’il avait occupée lui-même avant de passer à la
politique
. L’attrait de ses leçons y avait laissé des souve
in d’une plume finement aiguisée, recourait à lui. Il entrait dans la
politique
, et il y réussit du premier jour. Les premier-Par
e serais tenté de répondre : En vérité, Tocqueville a d’étranges amis
politiques
; ils ont l’air de l’aimer mieux mort que vivant,
u thème pour eux et un saint de plus. Je vois qu’on ne peut éviter la
politique
avec M. Prevost-Paradol, même en ne voulant parle
usque dans ses plus grandes mondanités et dans ses diversions vers la
politique
; il soigne et arrange, tout en parlant, les plis
aire si hors de ligne, semble donc avoir le tempérament exclusivement
politique
. Si j’ouvre le volume où il a réuni quelques-uns
radol ne le prendra pas pour une injure, je crains bien, au lieu d’un
politique
véritable, de me trouver en face d’un croyant. Sa
politique véritable, de me trouver en face d’un croyant. Sa religion
politique
est trop forte pour moi ; la mienne n’a pas résis
ésisté à l’expérience. Son symbole parlementaire, en effet, son Credo
politique
, et qu’il expose en toute occasion, serait que la
es faits auxquels elle devrait se conformer. Avoir un Credo absolu en
politique
, affiché et proclamé d’avance, est chose spécieus
mais qui, appliqués et dans l’usage, souffrent des modifications. En
politique
, les hommes, s’ils étaient sages, devraient se di
gnité et d’honneur, je ne demanderais qu’une chose aux esprits restés
politiques
ou destinés à le devenir : ne retombons pas dans
tudier, en l’acceptant, tout ce qu’elle contient ! Quel beau problème
politique
, économique et d’utilité populaire, que de recher
, son tour entier de soleil, la carrière ouverte au libre essai de sa
politique
; et après quelques mois d’espérance à deux repri
de grandes consolations au milieu de l’échec particulier de ses idées
politiques
; il aurait parlé, s’il avait été député ; il aur
as qu’il ait trop sujet de se plaindre. Je laisse de côté sa vocation
politique
active que j’admets en effet qu’il manque, je lui
raient de nature à satisfaire de moins difficiles : talent d’écrivain
politique
qui trouvera toujours moyen de dire ce qu’il pens
LIIe entretien. Littérature
politique
. Machiavel I Faisons cette fois comme Plu
es confidentielles d’un homme d’État qui a été le plus grand écrivain
politique
de l’Italie moderne tout entière. Cet homme est e
; il leur manquait en prose un Tacite ou un Bossuet pour illuminer la
politique
et fixer la grande langue des affaires. La littér
r la politique et fixer la grande langue des affaires. La littérature
politique
, illustrée en Grèce par Aristote, n’était pas née
bassades, qu’on appelle les légations, lui firent connaître à fond la
politique
des puissances auprès desquelles il alla ménager
pe espagnol, hardi comme un aventurier, intrépide comme un chevalier,
politique
comme un diplomate, perfide comme un brigand, il
de cette cour militaire de César Borgia tellement rompu aux affaires
politiques
et aux intrigues d’ambition que nul ne perça jama
la grande ; comme Mirabeau, son élève et son égal, il matérialise la
politique
en la réduisant à l’habileté, au lieu de la spiri
a liberté de Machiavel ; il lui demanda de plus, comme au premier des
politiques
de son temps, des conseils pour le gouvernement d
ami, ambassadeur de Florence à Rome, ces lettres remarquables sur la
politique
papale, qui dénotent une connaissance presque pro
imait Machiavel ; il regretta d’être privé de la présence de l’oracle
politique
de Florence, aussi propre à devenir l’oracle poli
ce de l’oracle politique de Florence, aussi propre à devenir l’oracle
politique
de Rome. Machiavel, toujours par l’intermédiaire
achiavel à Florence et à Rome que ses écrits les plus substantiels de
politique
; les peuples préfèrent souvent ce qui les dégrad
ement avec eux de philosophie, de religion, d’histoire, de poésie, de
politique
. Toutes les fois que Machiavel revenait à Florenc
i caractérise l’infaillibilité de Machiavel dans ce coup d’œil sur la
politique
romaine. Montesquieu a de la prétention dans les
, s’il y a plus d’éblouissement à lire Bossuet, il y a plus de profit
politique
à lire Machiavel. C’est lui qui est le véritable
sont les mathématiques de l’histoire. Machiavel y est en philosophie
politique
égal à Newton en philosophie naturelle. Le monde
saient sa popularité. Cependant Machiavel était moins pervers dans sa
politique
, car il ne trahissait personne que lui-même, dans
et des Médicis, se gouvernent un moment par les conseils de ce grand
politique
. Machiavel écarte avec une habileté consommée l’a
e livre, qui fut son crime contre la république et contre l’honnêteté
politique
, fut ainsi son arrêt d’exil, et devint bientôt, c
voulant donner à Laurent de Médicis, prince nouveau, des leçons de la
politique
du succès (fausse mais séduisante politique), pri
nouveau, des leçons de la politique du succès (fausse mais séduisante
politique
), prit son texte dans la vie de César Borgia, aup
re, toujours habile ; il développa ce texte non en moraliste, mais en
politique
, pour Laurent de Médicis. Il ne dit point à son p
ucune pitié pour les victimes, aucune exécration contre les attentats
politiques
. Artiste en succès, voilà le vrai nom de Machiave
létrir dans cette œuvre trop équivoque de son génie, car le succès en
politique
est trop souvent la récompense du crime. N’oublio
cependant que, dans ce temps barbare encore du moyen âge italien, la
politique
n’était pas une moralité de but et une légitimité
que n’était pas une moralité de but et une légitimité des moyens ; la
politique
n’était qu’une science, et Machiavel voulait surt
el voulait surtout se montrer capable : ce n’est que plus tard que la
politique
, sous la plume de Fénelon, devint une vertu ; sou
el à Louis XII ne semblent-elles pas prophétiquement s’appliquer à la
politique
de la France d’hier relativement à l’Italie ? La
pieds du succès. Ses considérations sur les novateurs ou réformateurs
politiques
ou religieux, dans le même chapitre, sont de la m
ce qui est mal. » C’est ainsi pourtant qu’on lui reproche cet axiome
politique
qui fait, depuis l’origine du monde, le désespoir
.-J. Rousseau « que Machiavel, dont on a fait le bouc émissaire de la
politique
, n’avait pas été compris dans le véritable esprit
s que le préjugé des siècles. Machiavel, dans ce livre, écrivit de la
politique
pour la politique ; il fit ce qu’on appelle aujou
es siècles. Machiavel, dans ce livre, écrivit de la politique pour la
politique
; il fit ce qu’on appelle aujourd’hui de l’art po
er, aux yeux de Machiavel, dans César Borgia, grand général et habile
politique
, le premier des condottieri et le plus ambitieux
ris que par J.-J. Rousseau dans son Contrat social. Un jeune écrivain
politique
de nos jours, M. Alfred Mézières, est un des homm
e et équivoque controverse entre les amis et les ennemis de la morale
politique
. L’avenir ne revient jamais sur une prévention du
plades allobroges, sortirait une puissance envahissante, militaire et
politique
, qui aspirerait, quelques siècles plus tard, à co
e connaissance des hommes, de clarté, de récit, surtout de réflexions
politiques
découlant des événements qu’il retrace ; mais le
e ou de Ravenne. Ni Dante ni Machiavel, les deux esprits sérieusement
politiques
et réels de l’Italie actuelle, n’y songeaient seu
successeur de concentrer l’Italie anarchique par les armes et par la
politique
sous ses lois, et de conquérir l’empire pour en f
faire le règne de Dieu. L’une ou l’autre de ces pensées pouvait être
politique
, aucune n’était italienne. Or, depuis les jours d
lui donnerait aujourd’hui, s’il pouvait revivre, le plus ferme esprit
politique
, le plus sain appréciateur des réalités dans les
tout, la royauté n’a jamais eu d’autre but que de détruire le pouvoir
politique
des nobles, mais non pas leurs privilèges, leurs
l’algèbre, s’ensuit-il que je sache gouverner l’État ? De la capacité
politique
? Mais en quoi consiste-t-elle ? à quel signe se
lté nouvelle : quel est le degré de cens qui représentera la capacité
politique
? Dans la pratique, on peut mépriser cette object
garantie de justice et de bienveillance dans le souverain. La sagesse
politique
n’exclut pas la tyrannie. Quel corps politique a
souverain. La sagesse politique n’exclut pas la tyrannie. Quel corps
politique
a jamais été plus capable de gouverner l’État que
porté cette idée de l’ordre moral et religieux dans l’ordre social et
politique
, on a été bien embarrassé. La raison et l’expérie
impérieux. Sans doute cette liberté peut souffrir des accidents de la
politique
, et je ne doute pas que si une société, même démo
peut étendre encore le domaine de celles-là : c’est là l’objet de la
politique
appliquée. Il suffit à la science que la liberté
orté à rechercher le comment et le pourquoi des choses historiques et
politiques
, n’avait aucun goût pour la philosophie elle-même
de l’esprit, et en second lieu par son influence sur les institutions
politiques
. Ces deux vues lui inspiraient pour la métaphysiq
-même de ce côté. La doctrine des réalistes, introduite dans le monde
politique
, pousse à tous les excès de la démocratie : c’est
était arrêté dans le doute, et son esprit, curieux surtout des choses
politiques
, semble avoir mis en réserve les vérités révélées
é sur le reste. C’était donc principalement dans ses rapports avec la
politique
qu’il considérait la religion : non qu’il fût de
à la fois une complète indépendance religieuse et une entière liberté
politique
, enfin « que, s’il n’a pas de foi, il faut qu’il
du salut des âmes, n’a rien qui rende impossible la liberté civile et
politique
. Si Tocqueville a exagéré une pensée qui lui étai
publiciste et comme philosophe, nous reconnaissons qu’il a rendu à la
politique
un incontestable service en lui restituant son ca
ancolique, si inquiète et si émue. Tocqueville a eu le goût des faits
politiques
dans un temps où la plupart des esprits n’aimaien
s dans un temps où la plupart des esprits n’aimaient que les systèmes
politiques
: il apportait à la recherche et à l’analyse des
u temps devinés à priori. Sans doute on peut bien fonder une sorte de
politique
absolue en partant de l’idée de la nature humaine
droit et du devoir dans les sociétés. Il ne faut pas dédaigner cette
politique
spéculative, et peut-être manque-t-elle un peu tr
ature, c’est le savant qui expérimente, tandis que, dans les sciences
politiques
, c’est la société qui fait elle-même les expérien
constatent et comparent les faits : ils en forment des lois. Voilà la
politique
expérimentale telle que Tocqueville l’a comprise
e Tocqueville l’a comprise et l’a conçue. Cette manière d’entendre la
politique
pourrait avoir des inconvénients entre les mains
juste et du droit. Que faut-il pourtant conclure de là ? C’est que la
politique
ne se suffît pas à elle-même et qu’elle doit repo
Platon, qui consiste à introduire le plus possible la morale dans la
politique
, est admirable. » Pénétré de ce principe, quoiqu’
t jamais indifférent entre le bien et le mal, et il apportait dans la
politique
un esprit de haute moralité qu’il n’aurait jamais
tique un esprit de haute moralité qu’il n’aurait jamais trouvé par la
politique
seule. Toutefois, s’il ne faut pas conclure de ce
ls sont réalisés par les hommes et parmi les hommes. C’est ici que la
politique
spéculative est en défaut et qu’elle doit appeler
ue spéculative est en défaut et qu’elle doit appeler à son secours la
politique
expérimentale. Si l’on cherche maintenant à quell
ut ce qui relève l’individu est sain. » Sa morale était conforme à sa
politique
: c’était la morale stoïcienne, la morale de l’ef
asse, uniquement dans les manifestations extérieures de leur activité
politique
ou littéraire, en ne s’attachant qu’aux faits et
rer ce qui fait l’objet propre des études historiques, les événements
politiques
et sociaux, tels que guerres, traités, institutio
proposassent un but très sérieux. Instruire en charmant, enseigner la
politique
et la morale par des tableaux où l’épopée, le dra
de ces sages, de ces tyrans, de ces grands hommes de la guerre, de la
politique
, de l’art, de la philosophie, agissant dans toute
se sévère aussi bien dans ses harangues que dans ses récits. C’est un
politique
expliquant tous les faits qu’il raconte par la na
plus profondes, naturelles ou économiques, qui expliquent les causes
politiques
elles-mêmes des faits racontés. Il est bien vrai
dans la suite de son livre à rapprocher des faits et des institutions
politiques
ces circonstances de race, de position géographiq
; plus de tableaux et de harangues ayant pour but l’explication toute
politique
des événements, comme chez Thucydide. C’est pour
au sénat. Assurément c’est bien là une histoire sérieuse où la pensée
politique
de l’auteur se fait jour sous les ornements de la
tre sens historique, quand il cherche l’explication de la supériorité
politique
et militaire de Rome dans la comparaison de ses i
peuples de l’antiquité. Polybe toutefois n’est encore qu’un historien
politique
plus profond que les autres. Pourquoi Rome a-t-el
mosthène, Alexandre, Caton, César, ne doutent point, dans leur action
politique
ou militaire, des effets de leur éloquence, de le
, se traite dans le même esprit et par la même méthode que l’histoire
politique
. Inspiration d’un génie divin ou œuvre d’un génie
estables moyens. Sous ce rapport, ses livres sont encore une école de
politique
, sinon de morale, comme les livres des historiens
tout au génie même de l’antiquité, génie essentiellement pratique et
politique
qui faisait de toute chose, science, art, religio
petites par l’étendue du territoire et le nombre des citoyens. La vie
politique
de ces cités était concentrée sur la place publiq
quieu et Vico ont cherché les lois et les véritables causes des faits
politiques
, soit dans l’histoire particulière de tel peuple,
raphiques et économiques, double action qui concourt, avec les causes
politiques
et morales, à former les instincts, les tempérame
aient et ne les représentaient que dans l’indépendance de leur action
politique
, ou bien que dans l’originalité de leur œuvre est
soutiennent sur la scène qu’ils occupent. Qu’il s’agisse d’événements
politiques
ou d’œuvres d’art et de littérature, l’historien
a création de leurs œuvres, afin qu’on voie bien que tels personnages
politiques
ne sont que les ministres d’une nécessité sociale
isantes. Où Thucydide avait mis en jeu les partis et les institutions
politiques
, nos historiens font intervenir les causes géogra
dernes, est d’autant plus difficile à reconnaître au milieu des faits
politiques
racontés par les historiens de l’antiquité, que,
istoire des François, et qui tend à la ramener aux lois de l’économie
politique
. Jusqu’à notre siècle, les historiens, fidèles en
cherché et découvert les vraies origines des choses ; sous les faits
politiques
des premiers temps de l’histoire d’Angleterre ou
ux ou par portraits ; on parlait des grands hommes et de leurs œuvres
politiques
, comme dans l’antiquité, plutôt que des instituti
s naturelles ou traditionnelles plus ou moins indépendantes des faits
politiques
. En historien philosophe, M. Guizot a embrassé da
oriens de notre révolution n’est point d’avoir compris les nécessités
politiques
ou économiques évidentes qui pèsent sur le dévelo
l’histoire littéraire est devenue une science, de même que l’histoire
politique
. III On peut renouveler ici pour l’histoire
t il n’est pas plus permis de douter que de la réalité des événements
politiques
ou des œuvres esthétiques elles-mêmes. Sans être
t de fatalité que la nature même des choses introduit dans l’activité
politique
ou esthétique des sociétés humaines. C’est une vé
es préjugés des sociétés et des classes qui les composent. Les écoles
politiques
idéalistes s’instruisent, les tempéraments révolu
à un tel spectacle présenté par la science moderne. Que de leçons de
politique
pratique l’histoire ainsi faite n’offre-t-elle po
si bien que les forces naturelles de la réalité historique, les actes
politiques
, les créations esthétiques, de même que les impre
ciences de la nature. Toute œuvre esthétique, comme toute institution
politique
, est l’expression d’une idée, laquelle vient elle
le sentiment du droit reprit son empire dans l’histoire comme dans la
politique
. On garda de la nouvelle méthode historique ce qu
harmonie du cosmos, que l’on contracte le goût des choses morales et
politiques
, la connaissance des lois historiques et la conte
été naturelle, dans le sens matériel du mot, pour devenir une société
politique
, dont les membres fussent de plus en plus de vrai
sons d’espérer dans le triomphe des forces morales, dans la puissance
politique
et pratique de ceux qui les comprennent le mieux,
rend compte des nécessités de l’époque remarque judicieusement que la
politique
de Louis XI était celle de tous les princes de so
nces de son temps. Encore la fatalité. Mais cela fait-il qu’une telle
politique
ne soit point en complète contradiction avec l’or
natisme des sectes religieuses, des passions populaires, des intérêts
politiques
engagés dans la lutte, on parvient à comprendre c
e temps que Capefigue, l’historien religieux de la monarchie et de la
politique
françaises, aborda tout à coup une singulière spé
e rêve pas, sous la toque verte de Gabrielle, l’ébouriffante capacité
politique
qu’il a naguère supposée sous la cornette de mada
vre à double titre, qui s’appelle également Gabrielle d’Estrées ou la
Politique
de Henri IV, et dont le second titre pourrait bie
r. Très concluant et supérieur de bon sens en tout ce qui touche à la
politique
de Henri IV, aux difficultés de son temps, aux lu
devait être, du reste, dans un historien essentiellement préoccupé de
politique
, et pour qui les faits moraux ne dominent pas tou
profonde, contre cette immoralité qui fut sa plus grande faute, même
politique
, car ce fut sa faute à poste fixe, sa faute perpé
énie. Comme roi, Henri IV, pour toute initiative, reprit cette triste
politique
de Catherine de Médicis, qui consistait à réunir
parti huguenot dans un centre commun et en s’éloignant des extrêmes,
politique
chétive, que les races et les générations se pass
qui termina tout en une fois. Malgré le peu de pente de l’esprit tout
politique
de l’auteur de Gabrielle d’Estrées à regarder du
ément l’esprit religieux et les mœurs de son siècle, que, son système
politique
eût-il réussi, il fût tombé par là encore ! Et, d
sespoir, puis il l’oublie ; grand, il meurt du coup de couteau qu’une
politique
qui allait de l’abjuration à l’Édit de Nantes aig
a la séduction des larmes, et il l’aurait été tout aussi aisément en
politique
, car entre Tartuffe et celui qui a dit : Paris va
aisseur de quelques mots ? 39. Capefigue. Gabrielle dÉstrées et la
politique
de Henri IV (Pays, 6 décembre 1859). 40. Amyot
’Homère, la métaphysique sous Platon, l’éloquence sous Démosthène, la
politique
sous Périclès, l’architecture et la sculpture sou
es réalités, Aristote le plaignit, repoussa modestement ses doctrines
politiques
, aigrit son maître, qui tenait plus à ses chimère
XII Il y avait en Grèce un nombreux parti populaire et soi-disant
politique
, que la mort soudaine d’Alexandre avait exalté, q
teurs les plus éclairés et les plus accrédités des derniers siècles :
Politique
, Logique, Physique, Rhétorique, Météorologie, Mor
De toutes les sciences qu’il a touchées, la plus universelle est la
politique
. C’est à cause de cette universalité même que nou
universalité même que nous allons l’étudier avec vous la première. La
politique
est la science du présent. À ce titre elle intére
r qu’à des époques aussi reculées et dans des pays aussi barbares, la
politique
n’était qu’un vague instinct de la société humain
entendait deux mille ans après. J’avoue, quant à moi, qu’en lisant la
Politique
d’Aristote, je croyais lire les publicistes les p
qui les précipitent ou qui les relèvent, tout cela est écrit dans la
Politique
d’Aristote aussi nettement que dans les cent mill
te qui ne soit dans les mêmes termes aujourd’hui dans nos philosophes
politiques
. Où est donc le progrès de ces deux mille quatre
l’on remonte par la pensée à deux ou trois mille ans plus loin que sa
Politique
, ne sera-t-on pas tenté de croire que le monde es
veau sous le soleil, pas même les raffinements et les proverbes de la
politique
. Cela doit nous rendre modestes, car on devait l’
e place. Il y a dans les faits une réalité occulte qui est aux choses
politiques
ce que la gravitation est aux choses physiques, e
nir à Dieu, nous revenons à Aristote. Voici l’analyse raisonnée de sa
Politique
: trouvez mieux, et étonnez-vous que ce livre, bi
i il y a tant de milliers d’années comme l’évangile infaillible de la
politique
. XVII « Tout État est une association, dit
ociations. Et celle-là, on l’appelle précisément État, ou association
politique
. » Du premier mot voilà la vérité qui apparaît d
nt et obéissance, et que le phénomène qui en résulte, le gouvernement
politique
, est le chef-d’œuvre de l’humanité ? Sans gouvern
jugement de son créateur, et que Dieu l’interrogera sur ses doctrines
politiques
, s’il peut lui répondre : « J’ai fait tous les cr
La nature pousse donc instinctivement tous les hommes à l’association
politique
. Le premier qui l’institua rendit un immense serv
est une nécessité sociale car le droit est la règle de l’association
politique
, et la dérision du juste est ce qui constitue le
XX Les chapitres suivants traitent de l’économie domestique et
politique
à peu près suivant les mêmes principes que les éc
t là des objets dont il faut nécessairement s’occuper dans les études
politiques
. « En effet, tous ces individus tiennent à la fam
cation des enfants et des femmes soit en harmonie avec l’organisation
politique
, s’il importe réellement que les enfants et les f
volutions. « Cette influence de l’égalité des biens sur l’association
politique
a été comprise par quelques-uns des anciens légis
eurtrier d’un voleur, mais au meurtrier d’un tyran. Ainsi l’expédient
politique
proposé par Phaléas n’offre de garantie que contr
; et, de l’autre, d’une multitude à qui l’on peut accorder des droits
politiques
: pourra-t-on dire sans hésitation à qui doit app
ection qui est également juste contre tous les prétendants au pouvoir
politique
, et qui semble renverser toutes les raisons de ce
s les autres citoyens ne puisse entrer en balance, et que l’influence
politique
de cet individu unique, ou de ces individus, soit
les réduire à l’égalité commune, quand leur mérite et leur importance
politiques
les mettent si complètement hors de comparaison ;
a richesse, par la foule de ses partisans, ou par tout autre avantage
politique
, l’ostracisme venait le frapper d’un exil plus ou
frappe. Quand on est en mesure de le pouvoir, on applique ce principe
politique
à des États, à des peuples entiers. On peut voir
ué aux supériorités bien reconnues ne sont pas dénués de toute équité
politique
. Il est certainement préférable que la cité, grâc
ment sagaces sur l’éducation générale des citoyens : « L’association
politique
étant toujours composée de chefs et de subordonné
« Comme le système aristocratique a pour but de donner la suprématie
politique
à ces citoyens éminents, on a prétendu, par suite
e essentiel de l’aristocratie paraît être d’attribuer la prédominance
politique
à la vertu ; car le caractère spécial de l’aristo
, la décision prononcée par le plus grand nombre des membres du corps
politique
a toujours force de loi. Si la plupart des gouver
la démocratie et de l’oligarchie, il existe encore d’autres systèmes
politiques
. Nous avons expliqué la nature de ces systèmes, l
sservit le caractère des pauvres. « Il est évident que l’association
politique
est surtout la meilleure quand elle est formée pa
ligarchies, où elle est moins répandue, et a moins de part au pouvoir
politique
, parce que, le nombre des pauvres venant à s’accr
ait établi une constitution de ce genre ; et dès longtemps les hommes
politiques
ont renoncé dans les États à chercher l’égalité.
avons indiqué plus haut la plupart des causes qui ruinent cette forme
politique
et les autres États républicains. Pour établir ce
a diversité de toutes les constitutions, la voici : tous les systèmes
politiques
, quelque divers qu’ils soient, reconnaissent des
s limite. « Les uns, forts de cette égalité, ont voulu que le pouvoir
politique
, dans toutes ses attributions, fût également répa
que. Aussi, de part et d’autre, dès que l’on n’obtient pas en pouvoir
politique
tout ce que l’on croit si faussement mériter, on
ette opinion des hommes à grandes fortunes, qui croient que l’égalité
politique
n’est pas juste entre ceux qui possèdent et ceux
ie plus fréquemment que tout autre système. Il suffit d’une exclusion
politique
, d’une injustice, d’une insulte, pour causer une
chacune d’elles était unique en son genre. » XXIX Telle est la
Politique
d’Aristote, le plus beau de ses traités pratiques
re. Nous dirons même, sans aucune flatterie, que de tous les ouvrages
politiques
c’est incontestablement le plus parfait, et qu’il
hapitres et vous n’avez rien à ajouter, rien à retrancher pour que la
Politique
d’Aristote, écrite 350 ans avant Jésus-Christ, so
es ou dans les mouvements des partis, mais qu’au fond les différences
politiques
étaient considérables. Aujourd’hui nous voudrions
d’une comparaison superficielle de 1830 avec 1789 ; qui dirigent leur
politique
comme si de sombres catastrophes sociales étaient
droits ; une philosophie hostile battait en brèche la religion ; une
politique
absolue, éprise de certaines formes, tendait à se
assions violentes et fatales, même dans leur générosité ; ces utopies
politiques
et sociales, filles du xviiie siècle, et qui éta
ercent et développent ce bon sens, préviennent le retour des passions
politiques
, ou en dirigent le cours vers le bien général, et
es qu’aux deux époques précédentes, je craindrais fort que la méthode
politique
de nos trembleurs ne nous sauvât pas plus que la
, chaque époque, selon ses conditions. Personne n’est dupe des formes
politiques
, ni esclave d’une dénomination de gouvernement ;
une passion instinctive, débris vivace de toutes les autres passions
politiques
, remuait au cœur du peuple : c’était la haine des
enne maintenant conseiller à ceux qui demandent haut les conséquences
politiques
des événements de juillet, de ne pas pousser à l’
s explicitement dans la charte nouvelle. En ce sens et dans la sphère
politique
, il est vrai de dire que notre époque doit repren
1830 ; qui ne fléchiraient pas le genou devant nos grands vieillards
politiques
, et ne céderaient pas non plus un pouce de terrai
rt en attendant), mais devant les conséquences à tirer de leurs idées
politiques
. Le cas est moins grave et moins irréparable que
: pencherons-nous, en morale, vers le naturalisme ou l’idéalisme ? en
politique
, vers l’individualisme ou le socialisme ? — Au pr
ment », sur les prescriptions de l’égalité. De même, la diversité des
politiques
préconisées n’empêche pas les libéraux et leurs a
et l’individualisme-moyen » on s’aperçoit que les deux extrêmes de la
politique
se touchent en plus d’un point : le socialisme et
pes eux-mêmes5. — Tant il est vrai que sous les couleurs diverses des
politiques
et des morales, un même fond d’idées sociales tra
singulièrement incomplète ? qu’il existe jusqu’à nos jours plus d’une
politique
conservatrice et plus d’une morale aristocratique
el résultat nous conduit en effet l’histoire des partis et des formes
politiques
au xixe siècle dans les différents pays d’Europe
les autres plus tard, sont obligés de s’ouvrir à l’idée de l’égalité
politique
. « Dans l’État moderne, dit M. Benoît 10, qu’il s
ntent de distribuer à tous leurs membres : elles ne veulent l’égalité
politique
que parce qu’elles veulent l’égalité juridique, c
es prêter aux individus qu’elle adjugés capables de les remplir, — la
politique
, lorsque, dans ses systèmes électoraux elle compt
conscience de ces différences, l’exigence de l’égalité économique et
politique
s’accordera-t-elle aussi aisément que celle de l’
e de la maxime : « À chacun selon ses œuvres. » Reste l’égalitarisme
politique
, qui semble en effet, au premier abord, difficile
s, sans croire à l’identité des lumières, exiger l’égalité des droits
politiques
: cette exigence se justifie de plus d’une façon.
ur fin la juste appréciation des différences individuelles. L’égalité
politique
serait ainsi conçue comme une sorte de garantie g
ent d’être l’apanage de telle catégorie de citoyens, comme les droits
politiques
commencent à se répartir entre tous les citoyens
partie des hommes : vous tracez donc des cercles juridiques, civils,
politiques
, économiques, où vous englobez les uns et dont vo
oir partout, tant dans le champ du droit que dans celui de l’économie
politique
, des reviviscences, des ricorsi, des rééditions d
; à quel titre parler ici de l’égalité civile, juridique, économique,
politique
des personnes ? Une faute est-elle commise par un
pres à l’individu ? L’analyse des institutions civiles et juridiques,
politiques
et économiques des républiques anciennes a fait l
n des diverses coutumes locales. Les plébéiens ont conquis les droits
politiques
et même religieux que les patriciens se réservaie
uver, l’Empire romain vit d’inégalités de toutes sortes, économiques,
politiques
, même civiles et juridiques. L’esclavage n’y subs
nvier 1896 : « Sociologie et Démocratie ». 7. V. Seignobos, Histoire
politique
de l’Europe contemporaine, 1897, Conclusion. 8.
4. Dans l’Introduction de la 3e édition de son Histoire de la science
politique
. 16. V. Pierre Leroux, De l’Égalité, 1848, 1re p
1848, 1re partie. 17. Pollock, Introduction à l’étude de la Science
politique
, p. 321. 18. V. Letourneau, L’Évolution politiqu
tude de la Science politique, p. 321. 18. V. Letourneau, L’Évolution
politique
chez les diverses races humaines, p. 66, 71, 249.
e des Grecs, trad. Boutroux, I, p. 130. 27. V. B. Constant, Cours de
politique
constitutionnelle, II, p. 539-560. 28. Op. cit.
2. Éloquence. Dégradation de l’éloquence de la chaire par la passion
politique
ou religieuse. Naissance de l’éloquence politique
aire par la passion politique ou religieuse. Naissance de l’éloquence
politique
. L’Hôpital. Du Vair. Faiblesse de l’éloquence jud
udiciaire. — 3. Les pamphlets. L’Apologie pour Hérodote. Le parti des
politiques
: Jean Bodin. La Satire Ménippée. 1. Les disco
Mais ce qui dégradait l’éloquence de la chaire lit naître l’éloquence
politique
. Il avait pu y avoir dans les siècles précédents
as de tradition oratoire. Voici que pour la première fois l’éloquence
politique
semble se constituer chez nous, par la coïncidenc
oncevait la tolérance religieuse, en bon Français comme une nécessite
politique
, en bon chrétien comme un commandement de l’Évang
on va chercher dans la Harangue de d’Aubray un modèle de l’éloquence
politique
du temps. Littérairement, le style de d’Aubray, c
u pédant. Les troubles des minorités sembleront réveiller l’éloquence
politique
: ils seront trop vite apaisés pour qu’elle ait l
and la royauté absolue croulera. Le même coup qui étouffa l’éloquence
politique
fut mortel à l’éloquence judiciaire, qui est liée
nt journalières, le personnel à demi commun. Puis, il faut la liberté
politique
pour élever l’éloquence judiciaire au-dessus de l
s plus de lourdeur et d’emphase que Pasquier. Puis, comme l’éloquence
politique
, l’éloquence judiciaire, un instant soulevée au-d
ante gaieté de son champion. La guerre civile greffa les controverses
politiques
sur les discussions théologiques et morales. Les
même esprit se montre ; et l’action de ce tiers parti, qu’on dit des
politiques
et qu’on devrait dire des patriotes, se fait sent
des États, des réflexions curieuses sur l’adaptation des institutions
politiques
aux climats, enfin de très libérales doctrines su
ence, sans passion, pesant, peu attrayant, fonda chez nous la science
politique
, et ouvrit les voies non seulement à Bossuet pour
ans ombre de prétention ni d’effets. On put lire en 1587 ses Discours
politiques
et militaires, où il avait versé toute son expéri
religion chrétienne, 1581. 218. À consulter : Aubertin, l’Éloquence
politique
et parlementaire en France avant 1789, Belin, in-
taire en France avant 1789, Belin, in-8, 1882. Chabrier, les Orateurs
politiques
de la France, Hachette, in-8, 1888. 219. Michel
ceaux (1616), évêque de Lisieux (1617), fut un des chefs du parti des
politiques
, un des plus fermes et adroits adversaires de la
siège de Paris, et fut tué au siège de Lamballe. — Édition : Discours
politiques
et militaires, Bâle, 1537, in-4 ; coll. Michaud,
Imprimerie nationale, Librairie Ollendorff, 1909, p. 5-12. Le moment
politique
est grave : personne ne le conteste, et l’auteur
olutions sociales remises en question ; toutes les membrures du corps
politique
tordues, refondues ou reforgées dans la fournaise
immense époque pour l’art. C’est le passage de l’unité religieuse et
politique
à la liberté de conscience et de cité, de l’ortho
épées toujours tirées et de docteurs toujours irrités, que commotions
politiques
, que chutes et écroulements des choses anciennes,
s leur écorchent seulement l’épiderme, à travers tous les changements
politiques
possibles, il y aura toujours des enfants, des mè
: — Sans contredit, dans le moment même le plus critique d’une crise
politique
, un pur ouvrage d’art peut apparaître à l’horizon
, où le courant ne les porte pas, où, accrochées à tous les accidents
politiques
qui se rencontrent chemin faisant, elles se gênen
me qu’elle est plus belle et plus forte, risquée au milieu des orages
politiques
. Quand on sent la poésie d’une certaine façon, on
utomne. Non. Il n’y a point ici place pour cette poésie qu’on appelle
politique
et qu’il voudrait qu’on appelât historique. Ces p
ité de ce volume. Elles font d’ailleurs partie d’un recueil de poésie
politique
, que l’auteur tient en réserve. Il attend pour le
r a voulu rester, dégagé de toute haine comme de toute reconnaissance
politique
, ne devant rien à aucun de ceux qui sont puissant
il y a dix ans sur ces choses variables qui constituent les questions
politiques
, mais qui, dans ses changements de conviction, s’
Chapitre II : Philosophie
politique
de Tocqueville Lorsque M. de Tocqueville aborda
olitique de Tocqueville Lorsque M. de Tocqueville aborda la science
politique
, un très-grand nombre d’écoles ou plutôt de parti
, Machiavel, Bodin et Montesquieu. Il y a deux manières d’observer en
politique
, — l’observation directe des choses présentes et
ur une grande échelle. Quant à Montesquieu, le plus grand observateur
politique
des temps modernes, il n’a vraiment étudié de prè
emps modernes, il n’a vraiment étudié de près que deux grandes formes
politiques
, la monarchie et le gouvernement mixte. Pour la d
. On n’a pas assez remarqué que sur les républiques anciennes ce sage
politique
a exactement les mêmes idées que Mably et que Rou
prendre, et par là il s’est assuré un nom durable dans la philosophie
politique
. Que faut-il entendre par démocratie ? Il y a deu
de ces faits constitue la démocratie civile, le second la démocratie
politique
. Ils peuvent ne pas se rencontrer ensemble, ou se
sociétés démocratiques, l’égalité des conditions s’unit à l’inégalité
politique
. Dans d’autres sociétés, il peut y avoir plus d’é
ité politique. Dans d’autres sociétés, il peut y avoir plus d’égalité
politique
que d’égalité civile. Ainsi la séparation ou la r
nt à se rapprocher l’un de l’autre : l’égalité civile amène l’égalité
politique
, et réciproquement. Or ce progrès a atteint son t
ous voyez à la fois une extrême égalité civile et une extrême égalité
politique
. C’est là que la démocratie a atteint son extrême
té est bonne par elle-même, parce qu’agir, c’est vivre. Or l’activité
politique
, quand elle ne se change pas en fièvre désordonné
ses applications. A la vérité, cet effet est dû surtout à la liberté
politique
, qui peut se rencontrer dans des sociétés non dém
sortes de despotisme dans les sociétés démocratiques : le despotisme
politique
, qui naît de l’omnipotence des majorités, et le d
en même temps pour limites toutes les libertés. Tandis que les écoles
politiques
de son époque combattaient pour ou contre le suff
dans la liberté communale la garantie la plus solide et de la liberté
politique
et de l’ordre public. « Les institutions communal
ait menacées dans les sociétés démocratiques, c’est encore la liberté
politique
. Tandis que les écoles démocratiques et humanitai
ure et des moyens de l’exécution. Rien n’est moins instructif que ces
politiques
qui ont des expédients particuliers pour toutes l
de l’État, et qu’elle est envahie par l’individualisme. Le panthéisme
politique
cède du terrain en attendant qu’il en soit de mêm
LIVe entretien. Littérature
politique
. Machiavel (3e partie) I Nous supposons d
de mœurs, de dominations diverses réunis autour de leur grand oracle
politique
. Vous êtes Italiens, sans doute, mais vous êtes I
été que le champ de bataille du monde moderne, la scène vide du drame
politique
où tout le monde a joué un rôle excepté vous. La
ame politique où tout le monde a joué un rôle excepté vous. La nation
politique
a donc été deux mille ans comme morte : plus d’It
ent des fers, théologiens, législateurs, poètes, historiens, orateurs
politiques
, architectes, sculpteurs, musiciens, poètes, souv
e italien dans cette mêlée à la tête des braves façonnés par lui à la
politique
et à la discipline. Aucune vertu ne vous a manqué
intestines, un nouvel esprit, de nouveaux besoins, constitutionnels,
politiques
, sont nés en Italie. Les Italiens, longtemps engo
que le tempus edax rerum a usé du prestige temporel, de l’ascendant
politique
, de la force des armes de la papauté, depuis les
sté entier de sa chevalerie militaire ; puissance historique plus que
politique
aujourd’hui dans les combinaisons des nations ? R
rchie temporelle des papes, et rendez-les, si vous pouvez, au système
politique
de Jules II ! Quand vous aurez fait ce miracle, a
ts qui fait la gloire, mais qui ne fait pas la puissance militaire et
politique
des nations. IX Est-ce Venise que vous prét
que là, le reste est de la poésie ; mais ce ne sera jamais plus de la
politique
sérieuse pour l’Italie. Un Platon italien pourrai
annie sanguinaire du monde, aucune Italie une et agglomérée ; ni sens
politique
, puisqu’il y a eu depuis la chute de l’empire rom
itique, puisqu’il y a eu depuis la chute de l’empire romain autant de
politiques
diverses et contraires qu’il y a eu de fragments
ité historique. Or, mentir à la vérité historique, est-ce faire de la
politique
italienne ? Non, c’est faire de l’illusion piémon
en Italie, théocraties, royautés, républiques, duchés, municipalités
politiques
, une constitution nationale est donc infiniment p
aint Pierre au pontificat, et le successeur de Jules II, de Léon X en
politique
, que le chef spirituel de leur conscience soit le
de Savoie, descendu de Turin ou de Chambéry à Rome ? Est-ce là de la
politique
sérieuse et durable sur laquelle l’indépendance m
s un même homme ne se confondent pas, quoi qu’on en dise avec plus de
politique
que de foi. Le prince pourrait subsister sans êtr
son attribut, voilà le vrai. Nous concevons parfaitement pourquoi les
politiques
et les fidèles ont en tout temps essayé de confon
uns ni les autres n’aient trouvé jusqu’ici la principale explication
politique
d’une souveraineté temporelle assez sérieuse et a
nance des cultes en Europe ; ce sacrifice d’un peuple à la convenance
politique
des autres peuples serait une condamnation sans c
es constituantes de l’Europe après les grandes perturbations du monde
politique
fut toujours de constituer, autant que possible,
libre, dont les hommes à courte vue se sont tant joué, est une vérité
politique
des plus incontestables. Là où cesse l’équilibre
urage ? Le courage d’un roi militaire improvise des royaumes, mais la
politique
seule les fonde et les rend durables. Le Piémont
ur l’Angleterre, nous le savons ; mais, pour tout esprit sérieusement
politique
, c’est précisément ce patronage suspect de l’Angl
eterre cherchait en vain depuis trois siècles une position militaire,
politique
et navale au Midi contre nous ; elle l’avait trou
Italie libre, indépendante et inviolable aux réactions militaires et
politiques
de l’Europe ; l’Angleterre seule y gagnera une pé
diversités qui n’ôtent rien à l’unité de l’être physique ou de l’être
politique
. La Grèce antique fut-elle moins la Grèce, parce
ui. Platon dégage de cette théorie toutes les applications morales ou
politiques
qui en découlent. Sa théologie et sa législation
ur incarner son idéal ou son système dans une institution religieuse,
politique
ou sociale, le modèle de ses pensées. De tous tem
qui ont prétendu ainsi refaire de fond en comble le monde religieux,
politique
ou social à leur image. Tous ont échoué et tous é
choué et tous échoueront éternellement, parce que le monde religieux,
politique
ou social qui a été fait jour à jour, pendant les
poids de monde réel, le monde chimérique du nouveau Platon. Entre un
politique
et un utopiste, il y a la différence du songe à l
ngleterre ; Vico, en Italie ; Fénelon même, en France, dans son poème
politique
du Télémaque ; J.-J. Rousseau, dans son Contrat s
on : Voilà ce qu’on entend par utopiste : ce sont les sophistes de la
politique
. VII Nous avons dit que Platon fut le prem
jamais substitué la chimère à la nature dans le plan des institutions
politiques
. Selon son habitude toute poétique, Platon commen
On voit tout de suite ce que devient la liberté matérielle, morale et
politique
de l’individu. Puis il passe à la catégorie capit
rappelle les deux morales de Machiavel, de Mirabeau, de tous les faux
politiques
, une morale pour la vie privée, une pour la vie p
ront pas vraiment et sérieusement philosophes ; tant que la puissance
politique
et la philosophie ne se trouveront pas ensemble,
oux de la divine sagesse du poète, mille fois plus philosophe et plus
politique
que lui. Il n’admet dans sa République que des hy
une longue digression sur l’immortalité de l’âme interrompt ses plans
politiques
. Il raconte la descente aux enfers d’un Arménien
Elle a servi depuis de texte à mille rêveries prétendues sociales et
politiques
, mais qui ne sont, en réalité, ni politiques, ni
s prétendues sociales et politiques, mais qui ne sont, en réalité, ni
politiques
, ni philosophiques, ni même poétiques, à l’except
un philosophe que l’on continue à appeler le divin Platon ! Si un tel
politique
est divin, Dieu n’est plus Dieu ! Car il n’y a pa
e promulguées par la divinité de nos instincts sociaux. XXII La
politique
, selon nous, n’est en effet que la nature, étudié
ilosophe, dans son préambule du livre des Lois de Platon, appelle une
politique
qui n’est point séparée de la morale ! XXX
ne et sacrée. Mais ce n’est pas moins fausser l’entendement humain en
politique
que de présenter la République de Platon comme un
instincts s’égare ; les instincts sont la logique de Dieu en nous. En
politique
, un crime est moins funeste à la société qu’une c
si l’on me donnait à choisir entre Machiavel, le législateur du crime
politique
, et Platon, le législateur des rêves, je choisira
ence générale de notre siècle, aurons-nous enfin un cours de bon sens
politique
, non pas calqué sur les utopies de Platon, mais d
il combine la législation, et comment il dégage confusément la forme
politique
, c’est-à-dire le gouvernement. Il ne faut pas oub
ée et l’enceinte du Parthénon. Mais, même pour un si petit espace, la
politique
, pour être applicable, devait se mouler sur la na
gouvernement d’un peuple. XXXIV La philosophie est absolue, la
politique
est relative : république, fédération, aristocrat
istoire jusqu’à nos jours, est donc un démenti perpétuel aux théories
politiques
de Platon. Si le vrai philosophe taille ses insti
sur le patron de la nature humaine, il taille aussi ses institutions
politiques
sur le patron de l’expérience et de l’histoire. C
politiques sur le patron de l’expérience et de l’histoire. C’était la
politique
d’Aristote, tout expérimentale et tout historique
itique d’Aristote, tout expérimentale et tout historique ; c’était la
politique
de Socrate. Platon ne le fait évidemment interven
te comme d’un philosophe aux yeux duquel les institutions sociales et
politiques
n’avaient qu’une importance très secondaire, et q
ancunes des factions populaires qui lui reprochaient son indifférence
politique
. En lisant attentivement Xénophon, nous avons acq
ouvent si peu sensé de Socrate. Il fut l’instituteur et le conseiller
politique
du plus grand des Grecs en génie, en politique et
uteur et le conseiller politique du plus grand des Grecs en génie, en
politique
et en héroïsme : Alexandre. La philosophie de Soc
dat le plus désigné à la couronne universitaire ; mais les événements
politiques
de 1814 lui firent quitter le collége avant la fi
ssance approfondie de la plus belle et de la plus étendue des langues
politiques
, cet amour pour Cicéron qui est comme synonyme du
ne émotion plus vive que la chanson Rassurez-vous, ma mie, ou Plus de
politique
. » De lui-même il en avait fait une à cette époqu
nson, ou le 20 novembre (1815)203. Une autre intitulée le Vaudeville
politique
, et dans laquelle il retrace toute l’histoire du
me de la Restauration ; il avait tout juste dix-sept ans. Son horizon
politique
en était au crépuscule. La Restauration le rendit
garder de ce qu’avaient naturellement d’âpre et d’un peu grossier la
politique
et la philosophie révolutionnaires. C’était à la
esse d’esprit en elle-même, cette faculté modérée, prudente, vraiment
politique
, qui ne devance qu’autant qu’il est nécessaire, m
dire qu’on n’écrivît pas. Il lui ouvrit un premier jour sur les idées
politiques
ou même littéraires de la société de Coppet, et l
de ce nom était le héros ; il y avait déposé toutes ses idées sur la
politique
, la société, la vie, l’amour, et il en dit un peu
me. Un dernier rideau se leva de devant ses yeux, et ce nouveau monde
politique
et philosophique, qu’il n’avait encore vu que dan
ses légères et sacrées dont parle Platon, et voilà que l’intelligence
politique
le saisit comme un futur émule des Fox et des Rus
eune génération, l’espoir de la France, qui naît aujourd’hui à la vie
politique
, que la Révolution et Bonaparte n’ont ni brisée n
idées et même des convictions déjà faites, un fonds de pure gauche en
politique
, le culte philosophique de la raison et de la vér
omprend toutefois, pour atteindre jusqu’ici à toute sa destinée, soit
politique
, soit littéraire, pour remplir, comme on dit, tou
bonne heure, et voilà près de trente ans. Son début fut du côté de la
politique
. Depuis la fin de 1816, la Restauration marchait
l’intérieur, et pendant toute l’année 1819 il servit de sa plume une
politique
qui tendait à réaliser ses vœux. On l’employa uti
M. Turgot. Depuis lors, et malgré les efforts restrictifs, la liberté
politique
de la presse ne cessa de gagner du terrain : elle
le reconnut lui-même à son tour. Dans le grand nombre des nécessités
politiques
qu’impose le temps où nous vivons, il n’y en a gu
’est une sorte de phénomène. On peut dire de lui qu’il a une religion
politique
. Nous en retrouverions l’idée et presque le dogme
matière une loi, dont M. de Broglie, déjà le plus savant des légistes
politiques
, était l’inspirateur. Une commission avait été no
et d’un air de théorie. Dans les premières pages, l’auteur trace à la
politique
, à la science de la société (comme il la défini
l’empirisme, entre l’idée pure et la pratique trop réelle : « Si la
politique
, disait-il, ne voit dans les événements que de va
e chez nous ce que réclame ailleurs l’esprit de nouveauté. La liberté
politique
n’est plus pour nous une affaire de goût, mais de
craint plus de se livrer à elle-même ; … sur quelque point de l’ordre
politique
qu’elle se porte, elle trouve presque toujours qu
ègne, c’étaient là des données matérielles et presque fatales dans la
politique
du moment, et tout l’art humain n’y pouvait rien.
et l’on aura idée de la part très-active que prit M. de Rémusat à la
politique
dans cette première période de la Restauration. U
en 1819, et dans le moment où il se livrait le plus à l’entraînement
politique
, M. de Rémusat n’avait pas tout à fait laissé la
ces champs féconds où ils étaient maîtres, et où les défauts de leur
politique
devenaient presque des qualités de leur étude. Da
affaires après juillet 1830, en voulant doter le régime actuel de sa
politique
, l’a trop déshérité de la haute culture intellect
moderne dont elle est empreinte, offre des traces de sa préoccupation
politique
récente. En montrant le parti aristocratique dont
t un talent qu’on croyait inépuisables comme elle. Cela était vrai en
politique
, en littérature, en art, en tout. Le temps a marc
parmi les plus éminents de nos jours en religion, en poésie comme en
politique
, on serait frappé de cette rapidité avec laquelle
uées sous lui. Autrefois les choses allaient moins vite ; les régimes
politiques
, aussi bien que les restaurations morales, moins
t encore un sentiment public élevé, une chaleur de bonne intelligence
politique
qui s’y joignait et qui scella le lien. Je n’énum
evait pas. Très-partage encore au commencement de 1824 par l’activité
politique
, secrétaire du comité directeur des élections gén
agne et par l’éclat du carbonarisme. Il fallut cesser de s’occuper de
politique
active ; il revint à la philosophie et à la litté
sser arrêter à la superficie des métamorphoses. Quand le Globe se fit
politique
, la collaboration de M. de Rémusat devint très-ac
s divergences de principes sur quelques points, notamment en économie
politique
. Il fut donc convenu qu’on irait chacun de conser
est à lui de voir s’il ne pourrait pas faire un jour pour sa critique
politique
ce qu’il a fait pour sa critique littéraire dans
airant. Au reste, si l’homme littéraire en lui a des regrets, l’homme
politique
n’en doit point avoir ; car ses articles d’alors
lors il n’a plus écrit dans le Globe, ni dans aucun journal quotidien
politique
. La vie publique de M. de Rémusat, depuis 1830, n
était de devenir député. Ce point obtenu, placé au cœur du mouvement
politique
, ami personnel de tous les hommes dirigeants, il
4 à 1828 ; mais sa philosophie alors était surtout de la métaphysique
politique
. Il rêvait, soit par manière d’examen critique, s
magination, il ne faut produire que de l’excellent. Et puis la pensée
politique
le retint aussi ; il avait droit de pressentir so
générale, plus que douteuse, de l’alliance de la philosophie et de la
politique
, sans se croire tenu de faire la péroraison oblig
premier essai d’une production de son esprit ; mais, pour le morceau
politique
sur Mme de Staël, il ne s’ouvrit qu’à M. de Baran
l, il ne s’ouvrit qu’à M. de Barante. 207. Archives philosophiques,
politiques
et littéraires, tome V, 1818. 208. Pages 92-102.
u leste qui, de nos jours, ne se fasse un genre de n’avoir aucune foi
politique
et de ne pas se laisser prendre à la probité des
r des savants, des poètes, des philosophes, des hommes religieux, des
politiques
, des plébéiens, des nobles, des riches bourgeois.
hommes de pensée et de sentiment. Il semble que l’homme de guerre, le
politique
, l’homme de finances soient plus inattaquables qu
a qu’on est sur le solide. La religion, la philosophie, la morale, la
politique
trouvent de nombreux sceptiques ; les sciences ph
ce, celle qui donnera la forme à l’avenir, ne sera pas une révolution
politique
, ce sera une révolution religieuse et morale. La
révolution politique, ce sera une révolution religieuse et morale. La
politique
a fourni tout ce qu’elle pouvait fournir ; c’est
nnent une action. Il y a des époques où toute la question est dans la
politique
: ainsi, par exemple, à la limite du Moyen Âge et
e chose, ou n’avaient de valeur réelle qu’en tant qu’ils servaient la
politique
. Il en a été de même au commencement de ce siècle
nt la politique. Il en a été de même au commencement de ce siècle. La
politique
alors a mené le train du monde ; les gens d’espri
e me semble, passer aux hommes de la pensée. À côté des siècles où la
politique
a occupé le centre du mouvement de l’humanité, il
me que ceux qui nous rendront la grande originalité ne seront pas des
politiques
, mais des penseurs. Ils grandiront en dehors du m
la corde qui la retient. Telle me paraît la condition actuelle de la
politique
; elle a épuisé ses ressources pour résoudre le p
nt des croyants enthousiastes fort étrangers aux secrets de la grande
politique
. Cinq siècles plus tard, on ne nommera entre les
éveloppement, sourdement préparé durant trois siècles en dehors de la
politique
, grandissant parallèlement à la société officiell
officielle, persécuté par elle, et qui, à un certain jour, étouffe la
politique
, ou plutôt reste vivant et fort, quand le monde o
ar là même qu’il n’est pas appelé à la grande œuvre. Qu’est-ce que la
politique
de nos jours ? Une agitation sans principe et san
nistère ou des couloirs d’une assemblée. La plus haute question de la
politique
est celle-ci : Qui sera ministre ? Mais l’humanit
combien est humiliant, aux époques comme la nôtre, le rôle de l’homme
politique
. Banni des hautes régions de la pensée, déshérité
nes et contre-mines d’intrigues. Est-ce la place d’un philosophe ? Le
politique
est le goujat de l’humanité et non son inspirateu
s, soutenu quelque part que l’intrusion des hommes de lettres dans la
politique
active signale l’affaiblissement de l’esprit poli
ettres dans la politique active signale l’affaiblissement de l’esprit
politique
chez une nation. C’est une erreur ; cela prouve u
i, descendant bientôt sur la terre, renversera les frêles abris de la
politique
et deviendra à son tour la loi de l’humanité. Il
xemples des effets directs de la science sur la marche des événements
politiques
. L’idée de l’unité allemande est venue par la sci
use, dernière leçon. 200. Aucuns, voyants la place du gouvernement
politique
saisie par des hommes incapables, s’en sont recul
vage. Il est revenu plus d’une fois, dans des pages dignes d’un vrai
politique
et d’un historien, sur ce que c’est que l’heure d
arti qu’on en peut tirer pour de grandes choses : Il y a de profonds
politiques
, dit-il avec raillerie (26 septembre 1831), qui n
tion, des hommes qui ont lu l’histoire, et qui se sont persuadé qu’en
politique
comme en guerre, ce qui distingue le génie de la
e querelles, qu’agitait un opposant comme Carrel, sont insolubles. La
politique
qu’il conseillait ne saurait se séparer de l’homm
re dialecticien. En cela, s’il est permis de comparer les discussions
politiques
aux controverses théologiques, je dirais que Carr
rrel et de son temps, de très habiles et très distingués journalistes
politiques
; nous en avons, nous en avions hier encore, parm
orceaux de Carrel ; nous souhaitons qu’on le fasse sans préoccupation
politique
, admettant tout ce qui caractérise la pensée de l
i faisait dire dans le même moment : Loin de répudier les traditions
politiques
de l’Empire, nous nous faisons gloire d’être de l
journal autrement que lorsqu’on parle en public. Quand on fait de la
politique
dans un journal, c’est comme si l’on criait au mi
s formes, que vous avez louée dans ma défense. Je ne vous parle point
politique
, non que je craigne pour les lettres qui vous son
’avoir deviné et si bien exprimé ma double prétention d’être un homme
politique
en dehors de la hiérarchie, malgré la hiérarchie,
tienne à quelque chose. Vous avez fait de moi une espèce de partisan
politique
et littéraire, faisant la guerre en conscience po
raite des violents. Mais lui, tant qu’il le pouvait, il était pour la
politique
de discussion, pour la politique civilisée ; il t
t qu’il le pouvait, il était pour la politique de discussion, pour la
politique
civilisée ; il tendait à y revenir dès qu’il y av
udié. Ce que vous nous envoyez est moins révolutionnaire et bien plus
politique
. Vous êtes dans la route que suivront, je l’espèr
oute que suivront, je l’espère, tous les bons esprits. Le temps de la
politique
brutale est passé, avec les défaites de la force
s que personne que, depuis le licenciement de la force brutale, notre
politique
n’a plus l’importance qu’elle avait lorsqu’elle n
après ; les lois de Septembre s’ensuivaient, et la nouvelle ligne de
politique
projetée par Carrel s’ajournait indéfiniment. L’e
s 1831 à la dynastie de Juillet, n’avait fait que retarder, et que sa
politique
, reprise par d’autres, et cheminant imperceptible
s que l’auteur semble les avoir composés. Témoin de plusieurs régimes
politiques
et acteur du premier ordre dans l’un d’eux, il a
dans le monde, de ses débuts littéraires, sitôt suivis de ses débuts
politiques
en 1814 ; de ce voyage à Gand, qui lui fut tant r
bliciste, d’historien, de professeur, toujours à côté et en vue de la
politique
. C’est d’une lecture agréable ; des portraits ass
e la grandeur et la force de mon pays. J’ai aimé et j’aime surtout la
politique
juste et la liberté sous la loi… On m’a quelquefo
nfluent de tout temps, et principal vers la fin, qui en représente la
politique
et qui la personnifie jusqu’à un certain point ;
contraire qui fut donnée aux événements de Juillet dans la sphère des
politiques
gouvernants et dans la masse du peuple et de la n
er la monarchie ? L’idée qui prévalut et qui fut aussitôt celle de la
politique
de la paix et de se faire pardonner par l’Europe
on accomplie, était-elle l’idée la plus digne, et même l’idée la plus
politique
? M. Guizot, dont c’était la pensée bien arrêtée
é à temps un homme véritable, un Casimir Perier du mouvement et d’une
politique
plus hardie, agressive et non plus défensive ? Ca
peut se le dissimuler, il y avait partout en 1830 les éléments d’une
politique
tout opposée à celle qui prévalut. La matière exi
s. Telle est du moins l’indication médicale, hygiénique, et peut-être
politique
. Je la formulerai, si l’on veut, par un aphorisme
du système négatif et défensif ; résistance pure et simple au-dedans,
politique
de la paix franchement et hardiment pratiquée au-
met du sien, on se serre les coudes, on se cotise, et tous les chefs
politiques
(excepté M. Molé) s’entendent autour du roi, pour
ses : le Cabinet du 11 octobre, si essentiel à la stabilité du régime
politique
, est renversé par les partisans de ce régime même
ssi vainement pour la question d’Orient, d’intervenir, de donner à la
politique
extérieure de la France un peu plus d’action, d’i
Quelle idée peut-on se former, d’après cette seule lecture, du régime
politique
que l’ouvrage est destiné à justifier ou même à g
voir été le contemporain ; et M. Guizot lui-même, passant en revue la
politique
des divers Cabinets d’Europe, et s’exagérant un p
e : Le roi Louis-Philippe et l’empereur Nicolas. Il en résulte que la
politique
la plus digne et la plus hautaine consistait en c
assez longtemps de présider à l’Instruction publique, et le ministre
politique
qui prétendit à diriger l’intérieur et l’extérieu
tâche d’y veiller ? pourquoi, en présence des collègues ou des rivaux
politiques
tout occupés de l’intérêt ou du péril du moment,
je viens de temps en temps à la tribune donner mon coup de main à la
politique
générale, mais mon principal souci est ailleurs,
’ils n’en peuvent exiger eux-mêmes de leur nature. La tentation de la
politique
générale était trop présente et revenait trop sou
les premiers jours d’août 1830, il avait eu à choisir entre les deux
politiques
rivales, et il avait pris parti aussitôt : « Par
t sa doctrine, plus rigoureusement même qu’il n’était besoin en saine
politique
; car, après tout, il s’agissait du salut social
evenir grand orateur ; il n’en eut pas besoin pour être le théoricien
politique
qui présenta aussitôt la Révolution accomplie de
dont on peut chercher l’indication précise dans l’admirable Testament
politique
de Richelieu ; je m’en tiens à celles que M. Guiz
érêts de la société, s’il fallait absolument choisir pour la conduite
politique
, on courrait risque encore de se moins tromper en
ou la disposition que j’appellerai exclusive. Il a le goût des cités
politiques
choisies, des sociétés fermées et retranchées ; i
ncien pli calviniste se retrouve là pour moi. Il avait parmi ses amis
politiques
des hommes de grand sens et d’expérience, qui voy
sur l’ardeur que j’y ai portée. Même pour les plus honnêtes gens, la
politique
n’est pas une œuvre de saints ; elle a des nécess
ne pas tenir assez de compte du sentiment qui dominait dans mon camp
politique
, et de ne consulter que mon propre sentiment et l
d’État, lequel d’ailleurs n’est pas au bout de ses récits : l’orateur
politique
nous appelle. Ç’a été la supériorité de M. Guizot
rain tout nouveau ; car il était d’abord professeur plutôt qu’orateur
politique
, ce qui est fort différent. Nous qui l’avions éco
re de rhétorique française, un chapitre tout neuf et qu’aucun orateur
politique
n’a encore effleuré. Jeune homme la première fois
le disons-nous ? à qui parlons-nous de l’insuffisance des discours en
politique
? et croyez-vous que M. Guizot ne s’en soit pas a
, pour ainsi dire, d’une aptitude volontaire à une sorte de polygamie
politique
» ; du maréchal Lobau, soldat franc, à la parole
M. Fustel de Coulanges Histoire des institutions
politiques
de l’ancienne France. [Le Constitutionnel, 20 ju
Ce livre, qui préparait et qui précursait l’Histoire des institutions
politiques
de l’ancienne France que M. Fustel de Coulanges n
le y conduit et elle y tient par son rayon. L’auteur des Institutions
politiques
de l’ancienne France établira-t-il la vérité comp
e vue supérieur, d’une unité grandiose, que l’auteur des Institutions
politiques
de l’ancienne France fait planer sur son histoire
onte à l’esprit romain, puisque c’était par respect de leur tradition
politique
qu’ils acceptaient l’Empire à travers l’Empereur,
réalisa l’idée romaine par excellence. Le principe romain du pouvoir
politique
tel que la République l’avait affirmé, l’Empire l
de Boileau, les histoires modernes et toutes les idées sur la liberté
politique
dont la philosophie et le libéralisme les ont bou
mêmes principes que les rois. Ces têtes romaines, organisées pour la
politique
, comme les têtes grecques l’étaient pour l’art, a
III, le maréchal d’Ancre, ce droit terrible était inhérent au pouvoir
politique
chez les Romains. Néron et Commode pouvaient être
de l’abjection chez le peuple romain, était la preuve de sa solidité
politique
. Les erreurs, et quelles erreurs ! de ces esprits
dieu, qui perdit Napoléon, est une de ces fatuités qu’un peuple aussi
politique
que le peuple romain n’avait pas. Non ! si la Gau
à la porte de son sujet. Il va nous faire l’Histoire des institutions
politiques
de l’ancienne France, et il commence par les arra
nt par l’influence ; il existait et planait encore comme une divinité
politique
sur toutes les royautés barbares. Plus tard, l’au
Empire à lui, Napoléon ne l’ignorait pas ! Cet homme, dont l’instinct
politique
respirait de loin l’Histoire, quand il ne la sava
hommes, essaya, du moins, de nous replacer dans notre vraie tradition
politique
, qui, comme la religieuse, est Romaine. Il opposa
sion de ces remarques, met parfaitement en lumière toutes les pensées
politiques
, les jugements, les espérances et les doutes de c
tendre sur le terrain d’une vraie et pratique liberté. Comme toute la
politique
du Correspondant et comme celle de la Revue europ
vent apprécier surtout ceux qui, résolvant plus hardiment le problème
politique
dans un sens analogue, le conçoivent d’après des
, bien que le fond et le tissu en soient véritablement historiques et
politiques
, l’idée religieuse domine et rabat souvent les au
s marcheront, dit-il, et mieux on comprendra que la question purement
politique
perd chaque jour de son importance, qu’elle s’amo
rtine avait émises, il y a deux ans, dans sa brochure intitulée de la
Politique
rationnelle. Cet ordre de considérations générale
nir terre et à se déclarer incompétente ; cette réduction du problème
politique
de la société au problème religieux et moral, cet
à beaucoup d’esprits ardents, élevés ; et, pourvu que l’indifférence
politique
et une sorte de quiétisme transcendant n’en résul
problème religieux faisaient naître, comme corollaires, des solutions
politiques
opposées à celles qui ressortent du fait social r
ntre les hommes comme M. de Carné et nous. Voici la profession de foi
politique
du siècle, suivant M. de Carné, et nous la ratifi
bre : son droit est subordonné à cette utilité reconnue par les corps
politiques
auxquels le pays a confié mission de la constater
ttentifs alors aux poëtes, aux peintres, aux artistes, mais aussi aux
politiques
de notre âge et de notre génération, et que nous
que l’école positiviste ne fournît aucun écrivain. Dans les sciences
politiques
et sociales, Saint-Simon et l’école saint-simonie
littéraire, dans le théoricien de l’anarchie, P.-J. Proudhon. Pour la
politique
même et le gouvernement, ni les plus hauts esprit
Je ne puis prétendre à tracer même une sommaire esquisse du mouvement
politique
et social. Il me suffira de rappeler que les prin
pre éloquence, à grands coups de logique et d’imagination, l’athéisme
politique
, celui qui fait de la religion un instrument de d
ment de règne : cette Église d’État n’était à ses yeux qu’un athéisme
politique
. Quand il s’aperçut que l’ultramontanisme aussi s
ur caractère l’abolition des divisions et par conséquent des intérêts
politiques
, l’établissement d’un ordre purement économique.
ocialistes, une indifférence choquante en son temps pour les théories
politiques
, au point que, se détachant de la forme républica
rnellement à la tribune de vastes leçons de philosophie historique ou
politique
. Les orateurs légitimistes n’ont pas de quoi nous
me, il ne connaissait que les idées. Il avait débuté dans l’éloquence
politique
aux Cinq-Cents : le Consulat l’avait réduit au si
commun des bons orateurs, lorsque la Restauration le rendit à la vie
politique
. Sous la monarchie légitime, il professa la Chart
titude intime et de lumière épandue, l’autorité. Inventeur en théorie
politique
comme en philosophie spéculative, il était chef d
ocqueville697, devint l’esprit général du gouvernement ; il domina la
politique
extérieure aussi bien que les affaires du dedans
la raison ; et il ne les trouva jamais réalisées suffisamment dans la
politique
gouvernementale que par lui-même. Il voyait, comm
Guizot tourna tous ses efforts. Il est admirable et irritant dans sa
politique
de résistance, identifiant obstinément la bourgeo
ilà sa qualité éminente et la clef de ses succès ; histoire, économie
politique
, Révolution, Empire, plans de campagne, finances,
t, Chateaubriand (1833) et Louis Bonaparte (1840). Dans la Chambre la
politique
étroite, apeurée, matérialiste du gouvernement lu
doctrine libérale, comme celui de Cousin un jaillissement de passion
politique
. Et ce fut lui peut-être qui réalisa pour les con
t le catholicisme en pleine actualité. Il aborda toutes les questions
politiques
, sociales, philosophiques qui passionnaient les e
oxie708 : d’autres encore, élégants parleurs ou rhéteurs romantiques,
politiques
cléricaux, ou démocrates chrétiens, ou orthodoxes
n-8, 1864. Lettres et opuscules inédits, 1851, 2 vol. in-8 ; Mémoires
politiques
, 1858, in-8 ; Correspondance diplomatique, 1860,
tes, J. de Maistre avant la Révolution, 2 vol. in-8, 1893. E. Faguet,
Politiques
et moralistes du xixe siècle, G. Cogordan, J. de
ois, d’origine ou d’éducation. — A consulter : Chabrier, les Orateurs
politiques
de la France, 1888, in-16 ; J. Reinach, la Concio
vol. in-8. Discours, 1828, 2 vol. in-8. Mélanges de littérature et de
politique
, 1829, in-8. Œuvres politiques, in-12, 1874. J-H.
ol. in-8. Mélanges de littérature et de politique, 1829, in-8. Œuvres
politiques
, in-12, 1874. J-H. Menos, Lettres de B. Constant
publ. p. Melegari. Ollendorff, 1895, in-8. — A consulter : E. Faguet,
Politiques
et moralistes du xixe siècle ; lady Blenherrasse
lèges électoraux à la fois, il s’effaça après 1830. A consulter : Vie
politique
de M. Royer-Collard, ses discours et ses écrits,
1861, 2 vol. in-8. H. Taine, Philosophes français du xixe s. Faguet,
Politiques
et moralistes du xixe s., L. Séché, les Derniers
rre (1840), ministre des affaires étrangères (1840-1848). Sa carrière
politique
fut terminée en 1848 : il écrivit quelques brochu
. — A consulter : J. Simon, Thiers. Guizot, Rémusat. 1885. E. Faguet,
Politiques
et moralistes. A. Bardoux. Guizot, in-16, 1894 6
’avait vu pénétrant, fin, un peu subtil peut-être, vivement coloré et
politique
par places, quand il rencontrait l’occasion de l’
mais jamais subtil ; coloré, mais d’une couleur plus vigoureuse ; et
politique
… politique toujours. III C’est l’instinct p
s subtil ; coloré, mais d’une couleur plus vigoureuse ; et politique…
politique
toujours. III C’est l’instinct politique, e
ureuse ; et politique… politique toujours. III C’est l’instinct
politique
, en effet, qui a averti Renée de la grandeur de G
tres historiens, même parmi les calomniateurs, avaient senti la force
politique
de Grégoire, car quels esprits, fussent-ils brute
ment, qui honore singulièrement son auteur, tient à une compréhension
politique
vraiment profonde. Chose à noter ! Amédée Renée e
s question ici, mais cette infaillibilité de vue, de dessein et didée
politique
qui en fait réellement un grand homme, à part par
ette histoire, qui en a plusieurs, c’est d’être une histoire humaine,
politique
et vraie, de cet illustre calomnié, de Grégoire V
n historien ecclésiastique, qui n’a de foi religieuse que son respect
politique
pour l’Église, ceci dénote une rare perfection de
asion des empereurs, ne furent que des questions d’État et de pouvoir
politique
. Mais le célibat des prêtres, c’était, à ce momen
e même dans sa source. » Certes ! pour un esprit qui n’est encore que
politique
, il n’était pas possible d’aller plus loin, de no
pas catholique de foi, est catholique de vue à force d’avoir la tête
politique
! Je voudrais, si j’avais plus d’espace, mettre e
ou de la terre, il n’est pas possible de le faire descendre. Saint ou
politique
, grand apôtre ou grand ambitieux, il a été tout p
tance. Ils ne descendaient pas la marche qui sépare la religion de la
politique
. Ils restaient sur le haut du degré. Le P. Ventur
sur les questions du moment, et il a été tout à la fois sacerdotal et
politique
. Le livre qui a recueilli ses discours s’appelle
s pas de l’observateur ? Le P. Ventura, qui veut enseigner le pouvoir
politique
au détenteur providentiel de ce pouvoir qui l’a r
faut léguer la paix au monde avec une dynastie. Écrivez le testament
politique
qui va assurer cette survivance nécessaire au mon
vous vivrez, sur quel article du Décalogue baserez-vous la longévité
politique
de l’établissement impérial ? Tout est là, sans d
me de l’enseignement public dans l’intérêt de la littérature et de la
politique
, — Importance sociale du catholicisme, — Mœurs de
e principe des substitutions à perpétuité. En dehors de ces deux vues
politiques
très connues, très discutées et encore très discu
utées et encore très discutable », il ne voit plus rien, cet homme de
politique
sacrée, et c’est pour nous rapporter de telles ch
apporter de telles choses, qui sont au pied de toutes les taupinières
politiques
de notre âge, qu’il est monté au Sinaï et qu’il e
être, en effet, et pour tout homme qui croit avec juste raison que la
politique
sort des flancs de la morale et ne peut pas sorti
ci nous infuserait un sang nouveau dans les veines, et que le pouvoir
politique
bénéficierait, à l’instant même, car le Notre Pèr
s moyens cette traduction était possible, le dire nettement, voilà la
politique
sacrée comme en ferait Bossuet à cette heure et q
Benjamin Constant. Son cours de
politique
constitutionnelle, ou collection de ses divers éc
n soi, qui remet sous les yeux des lecteurs studieux plusieurs écrits
politiques
, autrefois en vogue, sortis depuis longtemps de l
ué, tout simplement comme le parfait professeur de toutes les vérités
politiques
, comme le promulgateur et le prophète complet des
en 1795, à l’âge de vingt-huit ans, pour s’y lancer dans le mouvement
politique
, était un beau grand jeune homme, d’un blond hard
ouvet n’avait si mal parlé. Cette mésaventure de son premier discours
politique
dans la bouche de Louvet l’amusait plus tard à ra
; il le défendit par des brochures, par des discours dans des cercles
politiques
, avant et après le 18 fructidor : preuve que Benj
alut de l’État. Avant le 18 fructidor, dans sa brochure des Réactions
politiques
, il a tracé des journaux et des journalistes du t
’ils touchent et tiennent à un gouvernement, qu’il y a des nécessités
politiques
auxquelles il n’est pas donné d’échapper. En un m
és politiques auxquelles il n’est pas donné d’échapper. En un mot, la
politique
n’est pas une géométrie qui s’applique, c’est une
question précédemment d’envoyer en Italie Sieyès pour y organiser la
politique
, pour y constituer sur de meilleures bases la Rép
n du moment. Mais on le voit, Benjamin Constant, à ce début de sa vie
politique
, n’était pas nécessairement un opposant ; il ne l
ue et à noter, c’est l’influence qu’eurent les femmes sur sa conduite
politique
. L’astre de Mme de Staël décida absolument du par
mais il avait porté un coup mortel à sa considération. Un personnage
politique
n’est pas exempt de passions assurément ; il peut
agements précédents, au lieu d’agir en tout comme un véritable esprit
politique
qui, après avoir bien réfléchi et calculé, se dét
e le christianisme de Royer-Collard. J’ai vu, pendant des années, des
politiques
vacillants et qui n’étaient pas bien sûrs d’avoir
Lettres de Benjamin Constant sur les Cent-Jours, de tous ses ouvrages
politiques
celui qui est resté le plus vivant, le seul vivan
t dont Rœderer lui-même se raillait. Ouvrez la brochure des Réactions
politiques
(1797), on y voit « une tendance de l’esprit huma
osion violente, etc. », et autres légères incohérences dont la langue
politique
ne se fait pas faute. De plus, tout en étant faci
and, avec son style de mauvais goût qu’il redouble dans ses brochures
politiques
, nous aurait déjà réveillés cent fois, stimulés,
allèle, mais pour mieux voir clair dans leurs deux natures. Tous deux
politiques
incomplets, et malgré les spécieuses construction
ant personnage, s’appuyant à des convictions, presque à des dogmes en
politique
, et qui, sans se donner aucune peine pour cela, a
lire. C’est la première fois qu’on rencontre des mémoires intimes et
politiques
sur cette période du xviiie siècle, pour laquell
du cœur, et qui d’un trait peignent un homme ou expriment des vérités
politiques
profondes. Ainsi, parlant des colonies anglaises
sis à vingt-six, et fit dans cette province l’apprentissage de la vie
politique
et de l’administration. On a remarqué récemment,
lettre dans tous les carrefours de mes villes. Une des maximes de sa
politique
était qu’on augmentât chez le propriétaire foncie
lle l’avait adoptée, depuis Richelieu, pour la tragédie comme pour la
politique
. De nos jours, on s’en est fort écarté en tragédi
s’en est fort écarté en tragédie : on s’y conforme plus que jamais en
politique
. D’Argenson, peu après avoir quitté son intendanc
sujets à l’ordre du jour, en s’occupant activement de considérations
politiques
dans la petite société de l’Entresol dont il étai
en goût, de devenir bientôt ministre. M. Chauvelin est un personnage
politique
important, qui ne s’était jamais complètement dég
ir à l’amiable, et en augure bien pour la grandeur et la restauration
politique
de la France. Mais, à d’autres jours, le Chauveli
ce ; l’exilé de Bourges, avec son grand feu et son activité, avait la
politique
trop magnifique et trop fougueuse ; il tenait tro
pas grand mal qu’il ne soit plus notre ministre, car je n’aime qu’une
politique
bourgeoise, où on vit bien avec ses voisins et où
er le bonheur à la gloire. M. le Cardinal (et je pense de même) a une
politique
plus bourgeoise qui va à la bonne économie, à l’o
ambitions qui attendent. Dans ses vues étendues et souvent élevées de
politique
extérieure, d’Argenson s’indigne que la France ba
ferme et agissant, ou au moins d’un Chauvelin, d’un homme enfin ! La
politique
bourgeoise du cardinal de Fleury, à laquelle il a
premier ministre et le maître, certainement j’établirais une académie
politique
dans le goût de celle de M. de Torcy. » Et voilà
l était le plus propre : établir une Académie des sciences morales et
politiques
, faire une société de l’Entresol en grand et au p
r les bons côtés, sur les parties fortes et élevées de l’intelligence
politique
du personnage. Il a des pensées et des remarques
nation qu’un véritable homme d’État devrait appuyer pour rendre à la
politique
tout son ressort, et il souhaite qu’on aille en a
, et il souhaite qu’on aille en avant. D’Argenson n’était pas pour la
politique
bourgeoise, ce jour-là. Un autre jour encore (et
diaux, et en vertu desquelles l’auteur prétend réformer et diriger la
politique
de l’avenir. L’emphase et la raideur en sont le c
Montesquieu. Contradiction du point de vue physique et de la théorie
politique
. Témérité des déterminations et des généralisatio
des déterminations et des généralisations. Hardiesse philosophique et
politique
du livre. Influence de Montesquieu. Au moment où
tion de l’Esprit des Lois, cette analyse profonde et subtile du génie
politique
de Rome, et de son évolution historique. Montesqu
lus profond que dans ce chapitre VI, où il nous explique le jeu de la
politique
extérieure des Romains. Bossuet n’avait presque r
utes ses connaissances et toutes ses idées, historiques, économiques,
politiques
, religieuses, sociales, à propos d’une étude comp
; les grands ouvrages de l’esprit, les coups d’héroïsme dans l’action
politique
ont ravi l’imagination du jeune Gascon, dont le b
morale et de la pudeur, à relever toutes les convenances physiques ou
politiques
qui peuvent les justifier. Ce n’est presque rien
ieu sera toujours un juriste ; toutes ses idées historiques, ses vues
politiques
, ses conceptions philosophiques revêtiront des fo
législation française. Nous quittons ici tout à fait le point de vue
politique
et philosophique ; et nous n’avons plus devant no
le mécanisme sociologique. Qu’on lise en effet les Réflexions sur la
politique
: le dessein en est moral, et nous révèle ainsi l
os sauve ou perd tout : or qu’y a-t-il de plus contraire au fatalisme
politique
que la superstition sociologique, la foi aux arti
n : il fréquente le Club de l’Entresol, cette société privée d’études
politiques
, qui finit par donner de l’ombrage au cardinal de
Dialogue de Sylla et d’Eucrate, où l’on voit d’une part le philosophe
politique
s’affranchir du moraliste psychologue que l’éduca
affirmer la puissance de l’homme aux larges vues, créateur d’un ordre
politique
qui détermine l’histoire. C’est alors sans doute
se singulière : il va monter pièce à pièce ces trois grandes machines
politiques
, république, | monarchie, despotisme, chacune en
ant, dans l’ensemble de l’ouvrage, domine le dogmatisme du théoricien
politique
qui pense lier les événements par des chartes. Mo
rit des Lois de quoi inquiéter toutes les puissances. Au point de vue
politique
, Montesquieu se montre fort admirateur de la cons
s les lois de l’Angleterre ont pour objet la protection de la liberté
politique
des sujets, et comment cette liberté est assurée
ligions — apparaissait manifestement dans son système comme un rouage
politique
, créé ou manié comme tous les autres par le légis
n observation, les fantaisies de sa méthode éclatent. Au point de vue
politique
, notre démocratie échappe de plus en plus à ses c
Chapitre II L’éloquence
politique
L’éloquence au xviiie siècle : écrite, plutôt
n sont les vrais chefs-d’œuvre de l’éloquence judiciaire. L’éloquence
politique
n’existe pas encore : les institutions ne lui fon
d’Epréménil. Mais cela est bien peu de chose. La véritable éloquence
politique
de ce temps doit se chercher dans les écrits : da
te sorte de commencements, comme des poussées et des jets d’éloquence
politique
, même chez des femmes. A mesure que la Révolution
s et dans les correspondances. On peut rattacher encore à l’éloquence
politique
ce que l’on pourrait appeler l’éloquence administ
us arrêter à toutes ces promesses, germes, équivalents de l’éloquence
politique
. L’année 1789 arrive, et nous apporte les institu
u’à demi proscrits. Mais elle se lie trop intimement à notre histoire
politique
, et l’on ne pourrait exposer les facultés oratoir
tutions ou d’opinions nouvelles, des abréviations pratiques du jargon
politique
: je parle de l’emploi des termes courants et com
urs vastes compositions. Si bien que, littérairement, notre éloquence
politique
manque son entrée : elle revêt précisément les fo
de renseignements exacts, où l’amour déborde parmi la philosophie, la
politique
, la morale, où tout Mirabeau se découvre, avec la
e. Il attaque Necker. La question financière était la grande question
politique
du temps : elle conduit Mirabeau, avec bien d’aut
veloppait d’une éloquence à la Rousseau. Regardez-le dans sa carrière
politique
: jamais le sentiment ne lui a arraché un discour
ne lui a arraché un discours, inspiré un acte ; tout en lui est d’un
politique
qui observe et calcule. Il a un tempérament d’hom
i le produisent ; c’est un homme du centre gauche, et il excelle à la
politique
de couloirs. Il croit aux fictions constitutionne
vendus, les privilèges de la noblesse supprimés, l’égalité civile et
politique
établie, la liberté assurée, la royauté devenue c
re les prêtres ; aristocrate, en face du peuple, moins par conviction
politique
que par répugnance d’homme bien élevé. Il avait l
de ses victoires sont de l’histoire tout juste comme le tableau de la
politique
athénienne dans le Discours pour la Couronne, de
fets plus personnels. 626. A consulter : A. Chabrier, les Orateurs
politiques
de la France, Paris, in-12, 1888 ; F. A. Aulard,
on de démontrer par les faits que les vrais exemples à suivre pour la
politique
des temps présents ne sauraient être invoqués que
nt cru, soit dans leurs livres, soit dans leurs essais d’organisation
politique
, qu’on pouvait détremper et pétrir les cendres de
ver l’image inanimée dans de nouvelles institutions, ou au philosophe
politique
d’en évoquer le souvenir et de l’imposer comme un
thon et à Salamine ; mais on n’y gouverne pas. L’art de gouverner, la
politique
, manque à la Grèce. La malheureuse et brillante n
e encore plus fort que les hommes d’aujourd’hui dans son livre sur la
politique
, ce livre, par contre, fait ressortir combien ses
conque de cette Grèce, livrée à ses passions. Même Alexandre, le plus
politique
des Grecs, après son père Philippe, Alexandre, qu
en suspicion et se détourna de ses conseils. Platon, qui, comme tête
politique
, est bien au-dessous d’Aristote, l’utopiste Plato
ocratie la répugnance des esprits délicats ; mais comme l’impuissance
politique
des Grecs ne venait pas seulement de cette démocr
e façon sur la Grèce, c’est qu’ils l’ont jugée à travers les théories
politiques
des hommes qu’elle n’écouta jamais. Ainsi, quand
onstatée au grand art, le plus digne de la mâle raison de l’homme, la
politique
, l’art de gouverner. Quand on dit cela, on semble
t plus possible de garder la moindre illusion sur la valeur morale et
politique
des Grecs, mais, en exprimant une telle opinion,
re eux, hommes de formules, faisant, chacun à sa façon, de la liberté
politique
un système. Qui prendrait Saint-Simon, Fourier, O
e recul ! Manquant, comme les démocrates grecs, du véritable instinct
politique
, méconnaissant la réalité de leur temps comme les
ses les rend presque incompréhensibles, pouvons-nous dire que l’homme
politique
se montre, dans ce beau livre, au même degré que
a réalité, Champagny a, comme nous le pensons, l’esprit naturellement
politique
, quelle préoccupation ou quel emploi exclusif d’u
on n’a pas assez dit, quand on a dit seulement que « après Tibère, la
politique
impériale était complète : César ayant déblayé le
eloppé que Thiers les détails et l’action d’ensemble des institutions
politiques
, administratives et judiciaires du premier Consul
int à son fils d’exemple à imiter et de nom à grandir, l’organisation
politique
, à proprement parler, n’existe pas. Seulement, po
s idées, que la famille donnant d’abord, comme à Rome, l’organisation
politique
, c’était une inexorable conséquence que l’institu
ation politique, c’était une inexorable conséquence que l’institution
politique
se moulât sur la famille, sur cette énergique uni
pas que l’explication de ces crimes insensés est encore plus dans la
politique
de l’époque que dans la moralité du genre humain.
ôle. Les intermédiaires administratifs existaient. Les intermédiaires
politiques
manquaient. Une rupture, profonde comme un abîme,
gouvernants et des gouvernés. Malgré tout ce qu’il y avait de largeur
politique
dans l’esprit d’Auguste, il n’avait point eu l’id
taient pas encore, et Rome elle-même. Car César avait vu pour la Rome
politique
ce qu’on a vu seulement avec netteté depuis la fo
tion n’avait pas emporté si fort Champagny, il fût plus resté dans la
politique
de son livre, et ce livre aurait tout un caractèr
lle, sans cette constitution admirable de la famille qui est toute la
politique
de Rome, elle aurait eu la même destinée que la G
Prévost-Paradol Essais de
politique
et de littérature. — Nouveaux essais de politique
radol Essais de politique et de littérature. — Nouveaux essais de
politique
et de littérature. [Le Pays, 28 février 1864.]
t de grec et de latin. Il parla de littérature. On lui permit même la
politique
(sans stage !), et il fut regardé dans ce journal
ce qu’on appelle un homme heureux, et ces Essais de littérature et de
politique
que je tiens là, m’ont appris à mon grand étonnem
Paradol, pour cet enfant gâté de la littérature, c’était l’influence
politique
! c’était le pouvoir ! Certes, je ne trouve nulle
x volumes de Prévost-Paradol, intitulés : Essais de littérature et de
politique
, j’ai cherché vainement le soubassement nécessair
Ils sont, sans doute, restés dans leur gaine, avec cette supériorité
politique
qu’il n’en peut pas tirer non plus : malheureux g
el il se sauve contre les rigueurs du temps présent, cet outlaw de la
politique
impossible ! D’écrivain donc de vocation, de devo
aradol, qui, dans un autre endroit de ces Essais de littérature et de
politique
, compare Lamennais, le vieux Lamennais que nous a
rase pensée, la seule phrase vraie de ces deux volumes de littérature
politique
. Elle est vraie comme une indiscrétion. III
suprême au Journal des Débats, la faculté de faire également dans la
politique
et dans la littérature, qui fut si longtemps la f
au Journal des Débats. Prévost-Paradol y était le critique de l’idée
politique
; et, comme la femme dont Dieu a béni le ventre f
religieuse qu’elle s’est montrée, et, en France, c’est sous la forme
politique
pure. Nous avions les Constituants, les Girondins
, a joué un rôle dans la Révolution française, de même que la liberté
politique
n’a nullement été désertée par les divers sectair
les moments de plus vive effervescence, à quelques représailles plus
politiques
que religieuses ; le prêtre dans son ministère a
té plus épurée et de solutions supérieures. En Angleterre, les partis
politiques
qui avaient conservé leurs formes religieuses mêm
serait folie de nous assimiler à l’Angleterre. Quant aux différences
politiques
, elles ne sont pas moins réelles, quoique plus di
euple de Paris eût vaincu la garde royale en trois jours ? La liberté
politique
suspendue sous l’empire reparut avec la Restaurat
entraves sa marche progressive. On se fit, sous la Charte, aux mœurs
politiques
et à la pratique constitutionnelle, qui n’avaient
le milliard d’indemnité, tout cela n’avait refait ni un clergé Corps
politique
, ni une aristocratie féodale, ni une grande propr
s le grever de gaieté de cœur par des systèmes ; ne retombons pas, en
politique
, dans notre péché, si familier en toutes choses,
ortir des cachots, il n’avait paru pour la première fois à la tribune
politique
qu’aux heures de l’arc-en-ciel, dans les interval
s est complète et personnifie pour nous l’idée du grand jurisconsulte
politique
, du magistrat touchant au législateur. Âgé de prè
le range, pour son Contrat social, dans ce qu’il appelle la secte des
politiques
, gens inutiles et dangereux qui, au lieu de s’app
et à renouer la chaîne. Tel il va nous apparaître dans les événements
politiques
qui signalèrent la fin du dernier siècle et le co
aires ; toutes les questions, non seulement d’administration, mais de
politique
locale, s’y traitaient. Portalis fut un des organ
la fougue éloquente est resté mémorable au barreau. Mais le Portalis
politique
, qu’il nous importe ici de reconnaître, ne se ret
à l’ordre judiciaire et à la justice en elle-même qu’aux conséquences
politiques
de cette mesure dans les difficultés extrêmes où
tacite de tous deux du soin de vérifier les lois, des établissements
politiques
réguliers, qui ont toujours été regardés non seul
it nouveau. Je n’insiste pas davantage sur ces premiers écrits à demi
politiques
, pleins de vues libérales ou même déjà législatri
ra à la campagne, s’y occupant de méditer un ouvrage Sur les sociétés
politiques
. La Provence devenant inhabitable pour lui, il se
ortit après le 9 Thermidor. C’est à dater de là que son rôle vraiment
politique
commence. Son premier mot fut un cri d’humanité.
moment, sur ce qui va indiquer tout d’abord de quelle qualité est la
politique
nouvelle qu’on va inaugurer : Tout ne se borne p
es citoyens aisés, enfin des horreurs telles qu’au lendemain toute la
politique
se réduisait à dire avec lui : « On ne doit plus
ullement Portalis arrivant pour la première fois dans cette assemblée
politique
, comme un royaliste qui a son arrière-pensée de r
s principes de la liberté religieuse, il fait voir qu’au point de vue
politique
, il est impossible de ne pas appliquer « à une re
ât ce que nous appelons l’intolérance sacerdotale ? » Au point de vue
politique
toujours, il fait sentir les inconvénients d’un t
pour un culte commun à tant de nations pourrait nuire à nos intérêts
politiques
et à nos relations commerciales ; car il n’est ri
Chapitre VIII. La littérature et la vie
politique
La liaison de la politique et de la littératur
Chapitre VIII. La littérature et la vie politique La liaison de la
politique
et de la littérature n’est pas difficile à établi
ntes fois étudiée partiellement. C’est qu’en effet, si les événements
politiques
ne sont pas les plus profonds de ceux qui compose
ut d’abord que les mêmes caractères se retrouvent dans les phénomènes
politiques
et les phénomènes littéraires d’une même époque ?
ait office de docteur en droit et donne à ses compagnes des leçons de
politique
et de morale. Le titre du ballet pourrait s’appli
’Église se font ainsi hommes de guerre, les magistrats se font hommes
politiques
, et ce n’est pas sans faire à leur toge de notabl
mons ce qui se dégage de tout cela, nous pouvons dire que dans la vie
politique
du temps se détachent deux caractères essentiels,
. L’évolution littéraire a passé par les mêmes phases que l’évolution
politique
. § 2. — Mais il ne suffit pas de constater cette
t dans les œuvres qui en sont l’expression. Il y a ainsi entre la vie
politique
et la vie littéraire d’un peuple une série d’acti
militant. Mais deux fois surtout elle a été en avance sur l’évolution
politique
et elle a préparé la transformation des instituti
ervateurs en matière littéraire, sont résolument novateurs en matière
politique
. Voltaire ne touche guère aux règles et au cadre
ordre que les différentes étapes du siècle. Voyez plutôt ! En matière
politique
, l’Assemblée constituante, qui vient la première,
lois mises en harmonie avec les idées des novateurs, c’est le régime
politique
qui se trouve à son tour en avance sur la littéra
une révolution littéraire, complément et conséquence de la révolution
politique
et sociale d’où date la France nouvelle. Le renou
partage du vrai et du faux avec une étonnante sagacité ; mais le sens
politique
de tout cela, mais ce qu’il y a de vivant pour l’
int nommé, au moment où se complète la grande série des renversements
politiques
, par la chute de l’empire élevé sur les ruines de
iolentes pour mettre en lumière la liaison perpétuelle de l’évolution
politique
et de l’évolution littéraire. Elle est facile à c
actes du gouvernement. Vous ne trouvez que l’ouvrage de Bossuet : La
politique
tirée des propres paroles de l’Ecriture Sainte. E
, essayaient de haranguer la foule. Comment l’éloquence et la science
politiques
auraient-elles pu se développer dans de pareilles
il faut noter les changements de direction qui se produisent dans la
politique
du : groupe ou de l’homme qui gouverne ; le relâc
Nous savons ce qui arrive quand l’autorité prédomine dans le domaine
politique
. Qu’advient-il, quand c’est la liberté ? § 4. — I
ite des conflits, une lutte entre les différentes convictions. La vie
politique
est donc intense dans les pays ou dans les moment
et vulgaires qui préoccupent la foule. La littérature, jalouse de la
politique
, qui lui dérobe les cœurs et les intelligences, n
revenons aux moments de lutte ardente et ouverte entre des principes
politiques
rivaux et tâchons d’en noter la répercussion sur
s des écrivains. C’est d’abord une floraison de toute la littérature
politique
. Discours, pamphlets, brochures, articles de polé
5. — Si les traits de la littérature changent ainsi selon que la vie
politique
est intense ou languissante, selon que le gouvern
égalité économique gêne et rend souvent illusoire l’égalité civile et
politique
. La République, instaurée pour la troisième fois,
nouvelles couches sociales dont Gambetta signala l’entrée dans la vie
politique
. En effet, le drame descend des princes aux simpl
pertes et les gains littéraires qu’on peut attribuer à l’orientation
politique
de la France nouvelle. J’ai déjà dit pourquoi not
avenir pour retourner au passé ! Nous pouvons encore envisager la vie
politique
à des points de vue qui offrent une autre espèce
eut encore, si l’on veut (et on doit le vouloir), se préoccuper de la
politique
extérieure qui a été suivie dans une époque donné
ue à vol d’oiseau des principales relations qui existent entre la vie
politique
et la vie littéraire d’une nation. J’en ai dit as
par la célébrité paternelle, à l’erreur triomphante de ses tendances
politiques
, scientifiques et littéraires, j’ai longuement pa
, qui menaient l’assaut contre le bon sens et la vérité religieuse et
politique
, ne ménageaient, eux, rien ni personne. Ils se ru
endant de longues années, des historiens, des théologiens, des hommes
politiques
de droite ou du centre (j’emploie à dessein le ja
otamment, tiennent, non à de mauvaises institutions et à une mauvaise
politique
, non au mûrissement des erreurs et lâchetés, mais
urnement du laboratoire et de l’usine (sous l’influence de l’insanité
politique
) contre cette humanité qu’ils étaient censés avoi
al, raisonnait, comme un produit de l’école du soir, des choses de la
politique
et de la religion. Il croyait que la Révolution f
de son siècle qui l’a borné et affaibli, quant aux sommets (religion,
politique
) de l’esprit humain. La prétendue émancipation de
, ou libéraux, ou révolutionnaires. Et sur ce terrain, comme c’est la
politique
qui juge les doctrines humaines en dernier ressor
le pouvez, la chute des parties, dites souveraines, de l’intelligence
politique
française, de la première de ces deux dates à la
Kant et de Fichte, autant que de Bismarck et de Moltke) la stupidité
politique
, qui caractérise ces cent et quelques années, ou
n’est pas indifférent, on le voit, d’admettre telle ou telle doctrine
politique
, de subir telle ou telle institution ; reliée à c
rreurs héréditaires, erreurs des groupes, erreurs nationales, erreurs
politiques
, erreurs morales, qu’on aurait pu redresser, rect
cation. Ce qu’on appelle la fatalité n’est le plus souvent qu’incurie
politique
et légèreté. S’il est une leçon que l’âge apporte
re et béate du XIXe siècle : 1° Dans son esprit et ses manifestations
politiques
. Il faut bien commencer par là, car la politique
ses manifestations politiques. Il faut bien commencer par là, car la
politique
est la grande commande. Les pays vivent et meuren
la politique est la grande commande. Les pays vivent et meurent de la
politique
. Ils s’abaissent par la politique, ils se relèven
e. Les pays vivent et meurent de la politique. Ils s’abaissent par la
politique
, ils se relèvent par elle. Elle est le lien ou le
t le lien ou le poison de la cité. On peut dire de l’absence de bonne
politique
ce que le dicton provençal dit de l’absence de pa
de celui du peuple français. Chapitre premierStupidité de l’esprit
politique
au XIXe siècle français. — Révolution et libérali
français. — Révolution et libéralisme. — La Presse et son rôle La
politique
, c’est le grand art : ars magna. On a proposé d’e
dehors. Elle est à la fois la philosophie et l’action de l’Etat. Une
politique
qui aboutit à l’ébranlement national, aux luttes
groupes sociaux, professionnels ou provinciaux, est donc une mauvaise
politique
, une politique dangereuse et fatale. Sauf le cour
, professionnels ou provinciaux, est donc une mauvaise politique, une
politique
dangereuse et fatale. Sauf le court intervalle de
ntervalle de la Restauration (qui remplit le programme de son nom) la
politique
de l’État français, au XIXe siècle, a été une pol
e son nom) la politique de l’État français, au XIXe siècle, a été une
politique
exécrable, puisque son premier flot a abouti aux
ser les épaules. Il n’en est plus de même aujourd’hui. L’affaissement
politique
, au XIXe siècle, quand on regarde les choses de p
au, marquent la pente de la dégringolade, qui suivit la rupture de la
politique
monarchique traditionnelle ou mieux, de la politi
la rupture de la politique monarchique traditionnelle ou mieux, de la
politique
véritable, de la politique de vie et de durée, cé
monarchique traditionnelle ou mieux, de la politique véritable, de la
politique
de vie et de durée, cédant à la politique de ruin
politique véritable, de la politique de vie et de durée, cédant à la
politique
de ruine et de mort. Cette dernière masquée, bien
point d’écarter de lui les assassins promis à tout grand acteur de la
politique
, il succomba devant les seconds. Waterloo ne fut
ba devant les seconds. Waterloo ne fut que la somme de ses infirmités
politiques
, surmontant son génie militaire, et je pense que
strats eussent été des héros, s’ils avaient résisté à la complaisance
politique
, qui est la gangrène de leur haute et redoutable
narchie. Cela, dans tous les domaines, notamment l’intellectuel et le
politique
. Il va donc s’efforcer de trouver une formule qui
s moines Attendez, il faut distinguer les moines qui ne font pas de
politique
de ceux qui font de la politique. — Nous n’avons
inguer les moines qui ne font pas de politique de ceux qui font de la
politique
. — Nous n’avons pas le temps d’attendre. Vous ave
isades. Car sur le terrain social, comme sur le terrain économique et
politique
, les méfaits du libéralisme sont innombrables, d’
clinique, l’absence de réaction, c’est la mort. Il en est de même en
politique
. L’objection fameuse du libéral contre la riposte
s gens ! Ah ! les défenseurs de l’ordre, de l’autorité, de la sagesse
politique
au XIXe siècle, comme il faut les plaindre et les
le blé du grain et la catastrophe sociale de la mauvaise organisation
politique
, de l’acéphalie. Machiavel a passé au XIXe siècle
choisie, si l’on veut aboutir à quelque chose. Cela, c’est l’énergie
politique
, qui complète la détermination politique, et assu
chose. Cela, c’est l’énergie politique, qui complète la détermination
politique
, et assure infailliblement son succès. Presque to
long du XIXe siècle (sauf pendant la Restauration) c’est la déraison
politique
qui a tenu la corde et discrédité la réaction. Po
lution est un cataclysme voulu. Le gouvernement, c’est l’organisation
politique
qui, dans l’État, assure l’ordre. On n’assure pas
de l’insanité philosophique, de la facilité verbale et de l’ignominie
politique
de la révolution au XIXe siècle, c’est à sa const
toujours raison garder ». C’est que la paix est le chef-d’œuvre de la
politique
. Mais comment comprendraient-ils cela, les amateu
nquérant, Tu portes l’enfant qui porte le monde ! Tout le romantisme
politique
est là : une parodie sacrilège des Evangiles, ave
ouvons, cette fois, jeter un regard d’ensemble sur cette obnubilation
politique
, d’où pleut le sang des hommes infortunés du XIXe
, constituaient les corporations, dont de nombreux travaux d’histoire
politique
et sociale, ceux notamment du marquis de la Tour
hissés sur les épaules des travailleurs, jusqu’aux sommets du pouvoir
politique
, rejettent et renient, une fois nantis, ceux auxq
iscutaient et débattaient leurs intérêts, à l’abri de toute ingérence
politique
. Tels quels, ces syndicats eurent d’abord contre
nèrent avec eux de nombreux conservateurs, ignorants des instructions
politiques
si sages du comte de Chambord, et aux yeux inclai
lementarisme de style anglo-saxon. Je pense que la vague d’anglomanie
politique
, qui suivit la défaite de Waterloo, comparable à
second degré, devient apte, par cela même, à déterminer et diriger la
politique
générale d’un grand pays. Confier cette politique
miner et diriger la politique générale d’un grand pays. Confier cette
politique
(dont tout dépend) au produit du suffrage univers
et pas de les appliquer aux rouages délicats de la montre. La réalité
politique
méconnue se venge et cruellement. Il est donc arr
tue un impressionnant bagage. Ce bagage, unique compétence valable en
politique
républicaine, est le lot, à chaque génération, d’
e impression d’une inhabileté tout court, où leur manque de caractère
politique
donna l’injuste impression d’un manque de caractè
er gravement compromis par le besoin qu’éprouve son chef militaire et
politique
de faire des avances et mamours à ses pires ennem
l’espoir allemand. Au lieu que, Caillaux et Malvy restant les maîtres
politiques
du pays, malgré la victoire de la Marne, le gouve
fois, en est aux choses et non aux hommes. Mais l’inertie des hommes
politiques
(tenant à la paresseuse institution démocratique)
ntaminer par la presse. C’est de la presse française, au point de vue
politique
et social, qu’il nous reste à nous occuper mainte
i démontre qu’un pays tel que le nôtre ne saurait se passer d’un père
politique
, consubstantiel à sa politique traditionnelle, hé
e nôtre ne saurait se passer d’un père politique, consubstantiel à sa
politique
traditionnelle, héréditaire comme cette politique
consubstantiel à sa politique traditionnelle, héréditaire comme cette
politique
, toujours vigilant, toujours raisonnable et oppos
ars pittoresques, la grande presse, dite d’information, est, comme la
politique
dite démocratique, humblement asservie à la finan
iode du pire aveuglement quant à la Défense nationale. Le journalisme
politique
, devenu, aux mains des républicains, journalisme
le Matin. Ceux qui se résument dans la personnalité directoriale d’un
politique
, d’un agitateur d’idées, d’un polémiste, d’un Hug
’esprit public, des assemblées et de la presse, dans le domaine de la
politique
, pendant le cours du XIXe siècle. D’une façon gén
humeur et même quelquefois le bon sens, joignant ainsi à l’irréalisme
politique
du XIXe siècle la légèreté redoutable du XVIIIe s
un byronisme latent et dissimulé, qui l’écarta de tout aboutissement
politique
. Ni l’un ni l’autre ne pouvait servir de chef, ni
ordre, qui était Waldeck-Rousseau. Ceci prouve que, si les écrivains
politiques
contribuent à la couleur d’une époque, il y a, da
tiques contribuent à la couleur d’une époque, il y a, dans l’ambiance
politique
de cette époque, quelque chose qui finalement les
gence. Rochefort et Drumont eurent de l’entêtement, non de la volonté
politique
; ce qui fit qu’ils restèrent dans la polémique e
nétrèrent point dans l’Etat. Comme clairvoyance dans le domaine de la
politique
étrangère (qui est celui de l’aberration principa
mes débuts, s’était donné comme tâche la dégermanisation de l’esprit
politique
et philosophique français, au lendemain de Sedan,
a fin du siècle dit « des lumières » et, en réalité, de l’imbécillité
politique
et philosophique, c’est le nom de Déroulède, exce
e servir la cause de l’intelligence et de la raison, c’est-à-dire, en
politique
, celle de l’ordre, a-t-il servi plutôt celle de l
entale, c’est la littérature qui commande la Cité et qui désagrège la
politique
, en alimentant les rhéteurs. Il y a ainsi une cor
les rhéteurs. Il y a ainsi une correspondance directe entre le tonus
politique
d’un siècle et son tonus littéraire, que leurs ra
aveugles quant aux lois de la maintenance nationale, y jouent un rôle
politique
de premier plan ; et la puissance de la raison et
de sa propre émotion. En fait, le romantisme, en littérature comme en
politique
, est l’école du mensonge et de l’hypocrisie. Il n
nt que l’on s’occupe d’eux et de leurs humeurs, sans interruption. En
politique
, un écrivain de grande et éloquente embouchure, d
helet, hélas, fait suite au code Napoléon. Toutes les grandes folies,
politiques
et sociales, étagées de 1860 à 1919, sortent de l
une critique « réactionnaire » se serait surtout attachée aux erreurs
politiques
des Droits de l’Homme. Ce qui l’indigne, c’est 17
féliciter de ce « qu’il en avait bouché un coin au pape » ! Un homme
politique
connu, à qui je citais le fait, en concluait à la
bat le rappel du méconnu, en mobilier comme en philosophie, comme en
politique
, comme en économie politique. Le bon sens se réfu
mobilier comme en philosophie, comme en politique, comme en économie
politique
. Le bon sens se réfugie chez lui en tumulte et se
t (je dis en tout) et à jouer, comme lui, un grand rôle anarchique et
politique
. Comme lui, il flatta la démocratie, qu’il détest
droits sacrés de la propriété, ce champ de l’aïeul. Ses Institutions
politiques
de l’ancienne France détruisent, anéantissent ce
ieu de subir, en railleurs ou en esclaves, le déversement d’insanités
politiques
, philosophiques et littéraires, qui dégoulinent l
ailleur, cœur ardent, esprit faux et qui sombra dans les abîmes de la
politique
républicaine. Burdeau (pour qui j’avais cette adm
nombre d’excellents esprits. Adopté par le fanatisme primaire, que la
politique
républicaine faisait régner au sommet de l’enseig
l’évolutionnisme scientifique. Constatons ici que, de même que notre
politique
démocratique, pendant cinquante ans, oscilla, apr
nards » Nous avons déjà eu l’occasion de remarquer que les erreurs
politiques
sont en général descendantes. Qu’il s’agisse de m
amment les ouvrages de Funck Brentano) les bienfaits d’une conception
politique
paterfamiliale. Des sentiments religieux fortemen
développement de la grande industrie, sans contrepoids ni régulateur
politiques
, changèrent tout cela, à notre détriment. Le légi
u’une charge, une complication, une inquiétude d’avenir. L’avortement
politique
est à l’origine de l’avortement tout court. La st
e est à l’origine de l’avortement tout court. La stérilité volontaire
politique
est à l’origine de la stérilité familiale tout co
occupation des deux Empires et des trois Républiques, dont l’essence
politique
(nous l’avons vu) est identique. Le protestantism
on seulement systématique, mais scientifique. Il faisait de la chimie
politique
et sociale, voire législative, avec une perversit
us les plans de l’activité humaine. La première victime de l’insanité
politique
, législative, morale, sociale, c’est toujours l’e
és si simples, les politiciens protestants et kantiens, maîtres de la
politique
française, ne voulaient pas même les entrevoir, p
irconstances vraies de ce sale trépas. Le testament de leur Gambetta (
politique
s’entend) ce fut cet anticléricalisme français, d
que leur manque absolu d’ironie, en présence de toutes ces carrières
politiques
faites sur leur dos et à leur dépens. C’est leur
-dire l’engouement vaniteux, plane sur tout le tableau, littéraire et
politique
, des ravages du roussisme (ou rousseauisme) et du
itiques des progrès prétendus de la science, de la littérature, de la
politique
, que j’aie fréquentés, était le comte Eugène de L
ivrognes, à laquelle s’adonne l’organe des Dupuy. Les considérations
politiques
, généralement officieuses, mais aberrantes, de ce
ires et scientifiques, remplaçant, ou prétendant remplacer l’autorité
politique
royale et le dogme religieux. Le respect légitime
t branle, s’éboule, se liquéfie, se décompose au hasard des secousses
politiques
et sociales, une Académie, c’est-à-dire, par défi
aient : « Ah ! si nous avions su ! » On sait qu’en général les hommes
politiques
, qui donnent ou vendent les décorations, n’accept
e F. Masson, ou un pendu gelé, comme de Régnier, ou un détritus de la
politique
respubliquaine comme Hanotaux. A la Chambre, le c
tise et la laideur. Spectacle non moins pathétique, celui du bon sens
politique
, philosophique, moral, social, économique, chassé
le est, en réalité, le dépotoir de tous les laissés pour compte de la
politique
et du barreau. Les gens « bien pensants », qui la
rande industrie (tombant sur la terre de France, au moment même où la
politique
jacobine abolissait les corporations et privilège
insi le vaste bouillon de culture de toutes les épidémies mentales et
politiques
, littéraires et philosophiques, que nous avons pa
ssives, puis tirer dessus et taper dans le tas, cela est de la grande
politique
et le fin du fin de la démocratie ! On a beaucoup
ralisme ont déifiée, parallèlement à l’homme de génie, c’est la foule
politique
, notamment la foule irritée, quel que soit le mot
nts très différents à mon égard (ce qui est le cas de tous les hommes
politiques
). Mais, sympathiques ou antipathiques, elle ne m’
catégories dont je m’occupe présentement ce qui caractérise la foule
politique
, c’est son flottement. Elle ne sait plus, au bout
t déjà grave. L’opinion absurde, que professe sur tel ou tel problème
politique
ou social, dans son coin, un instituteur primaire
rs est quelque chose d’insignifiant (au point de vue des conséquences
politiques
) en face de la propagande libérale des salonnards
-queue-ni-tête est salubre et récréatif. Quand le ciel est gris et la
politique
maussade, quand j’ai un enfant malade et que la m
s de l’entre-deux guerres, qui va de 1870 à 1914. Nous lui devons, en
politique
, l’essentiel du programme radical. Car on sait qu
adical. Car on sait que Spencer a échafaudé de réjouissants principes
politiques
, correspondant à ses principes de biologie et de
une époque d’élites constituées, non désorbitées par les révolutions
politiques
. Il y aurait eu d’autres résistances. D’autres, a
devenu patent, ce qui est déjà quelque chose. A son tour, l’économie
politique
a renoncé à la doctrine de l’Évolution, qui n’ava
s que d’extraordinaires sophismes. Par contre ; dans certains milieux
politiques
, notamment révolutionnaires, le transformisme est
temps dont nous parlons. Il semble que l’outrecuidance littéraire et
politique
ait déteint sur les milieux scientifiques, et leu
lieu. Par contre, j’ai connu beaucoup de savants, chez qui la passion
politique
et antireligieuse était vive et avouée. Ils foiso
ues de la Réforme et de l’Encyclopédie et portées sur les ailes de la
politique
, le monde animé et la nature humaine, le premier
, alors que les vérités, luttant contre ces erreurs, voyaient (par la
politique
révolutionnaire et libérale, la seconde pire enco
même l’affirmation solennelle des Droits de l’Homme et de la liberté
politique
et sociale a abouti, après moins d’un siècle (c’e
la Salpétrière. La plupart de ces médecins, d’une ignorance totale en
politique
, en métaphysique et en théologie, avaient cependa
et en théologie, avaient cependant des opinions bien arrêtées sur la
politique
, la métaphysique et la théologie… très arrêtées e
rendus ni le romantisme littéraire, ni surtout le funeste romantisme
politique
. Il faut seulement savoir que c’est un romantisme
industriel, et il ne l’a pas fait, parce qu’il était sans conception
politique
, ou parce que sa conception politique était fauss
rce qu’il était sans conception politique, ou parce que sa conception
politique
était faussée. De quelque côté que l’on se tourne
ction : il y a eu, au XIXe siècle, des religieux éminents, des hommes
politiques
de valeur, d’éloquents défenseurs du bon sens et
nt le dos à ceux qui lui démontraient, clair comme le jour, l’origine
politique
de ses malheurs. Le modèle de ces aveugles par pe
ésent ouvrage apparaîtra à beaucoup comme un sacrilège philosophique,
politique
, scientifique, littéraire, comme un blasphème aff
s entravées, ou combattues) par l’esprit démocratique et les pouvoirs
politiques
. Il suffit de voir comment, de 1898 à 1906 et au-
ité par les abîmes de l’individualisme égalitaire. Les saccades de la
politique
démocratique, vacillante et branlante, se communi
mais dont les éclats blessaient le Droit. L’importance pathétique et
politique
de retentissantes affaires de Justice devenait ég
er par l’esprit. Conséquences du mal de l’esprit, les maux sociaux et
politiques
peuvent être vigoureusement conjurés, et il faudr
masques, mal attachés, faisaient rire ; et en se ralliant à l’erreur
politique
, ils lui apportaient un appoint nouveau. D’ailleu
de des Images et en général tous mes ouvrages de critique littéraire,
politique
et philosophique ont paru à la Nouvelle Librairie
0. Voilà encore M. Fiévée fidèle à son rôle d’infatigable observateur
politique
; le voilà après ces brusques événements qui ont
sans doute, mais qui tiennent d’assez loin en apparence aux questions
politiques
tranchées ou soulevées par les événements de juil
t le laisser venir ; il y a depuis un certain temps assez d’écrivains
politiques
qui ne procèdent que par axiomes généraux, par co
ssentiellement logique ; il pénètre dans les choses, et durant sa vie
politique
, déjà longue et passablement variée, il a eu occa
parer de toutes les questions administratives, lorsque la plupart des
politiques
du moment où nous sommes sont encore persuadés qu
fondamentale d’une société se coupait par morceaux. La grande raison
politique
alors se bornait à rappeler combien les Anglais a
d’honneur, de bon sens, qui se sont montrés capables de combinaisons
politiques
, trouvent des paroles qu’ils appellent des princi
a combattu, beaucoup mieux que ceux qui ne se croient pas peuple. La
politique
a ses nécessités, et c’est sous leur empire qu’il
nécessité, ni M. Fiévée non plus. Toutes ces fictions de notre ordre
politique
s’appuyaient sur ce qu’on appelait le principe mo
’ailleurs, notre confiance ne pouvait être là ; trop de condamnations
politiques
nous en avaient avertis depuis le ministère du 8
grande journée de juillet a prouvé le besoin de changer notre langue
politique
, et de renoncer enfin à d’antiques expressions qu
trouvera-t-on que, pour un pur lettré, j’ai donné trop de place à la
politique
dans ces Rêveries. Ce n’est pas, du moins, à la p
place à la politique dans ces Rêveries. Ce n’est pas, du moins, à la
politique
que j’ai faite ; c’est à celle dont j’ai souffert
vous. Vous ne descendez d’une estrade que pour monter sur un tréteau.
Politique
, religion, éducation, morale, à quoi ne touchez-v
la manquer, il l’eût acceptée en désespéré de mains malfaisantes. La
politique
de notre temps fait de ces pharisiens-là : B*** n
res sont dictés par des convenances d’anniversaire ou des complicités
politiques
, je vois reparaître, sous des plumes en crédit, l
même genre. Depuis que, laissant la gloire pour la popularité par la
politique
, il a repris sa voix de tête pour chanter le refr
s venu la veille d’un mariage ou le lendemain d’un enterrement. La
politique
La politique, aux mains des gens éclairés, fon
d’un mariage ou le lendemain d’un enterrement. La politique La
politique
, aux mains des gens éclairés, fonde et conserve l
ns de tout le monde, elle les détruit. * Pour qui veut arriver par la
politique
, tous les chemins sont bons, hors le droit. * Un
parés, et avoir des mœurs publiques pour leur faire échec. * Les amis
politiques
sont des gens qui, liés entre eux par une habitud
il prouve avec scandale que les pires inimitiés sont faites d’amitiés
politiques
. * Pour un homme médiocre dont il plaît au prince
t des mécontents. Dans un pays où l’esprit de parti est tout l’esprit
politique
, s’il arrive aux opposants d’avoir une fois raiso
r a eu tort ; ils n’ont pas eu raison. * Asellus est un de ces hommes
politiques
de pacotille qui arrivent au crédit par l’argent,
est à la fois si nécessaire et si faible, l’opposition est une faute
politique
, qui a des degrés. L’opposant du premier degré n’
l’arrêt en les renversant. Ce sont là les hautes œuvres de la passion
politique
, certainement inconnue dans l’antique Égypte. — Q
ous de quelles autres passions est travaillé l’homme qui a la passion
politique
. En attendant, contentez-vous de savoir que rien
ne vieille dette de café, qu’un homme quelconque ne devienne un homme
politique
. * L’esprit d’opposition est une gourme que jette
es logements. * Vera verum vocabula Civilisation : barbarie raffinée.
Politique
des nationalités : convoitise de la terre d’autru
tous les sourds-muets, pour les réconcilier avec leur infirmité. * La
politique
est une sorte de tripot où tout le gain est pour
rincipale cause de corruption dans les pays libres est la compétition
politique
, n’allons pas plus loin. Si vous me l’accordez, v
ur des gouvernements est le gouvernement républicain. * De l’allusion
politique
dans les cours publics Un des pièges les plus gro
s pièges les plus grossiers de renseignement public, c’est l’allusion
politique
. Bon nombre de professeurs y tombent volontaireme
ins, dis-je à l’auditoire, du soin que je mets à éviter les allusions
politiques
. Mais celle-ci m’a pris à la gorge ! Le bruit ava
is Bourbon, ému, lui aussi, mais pour d’autres causes, M. Thiers, ami
politique
de M. Guizot. J’étais très réservé avec M. Thiers
s des réflexions mélancoliques sur la fragilité de nos établissements
politiques
, encore moins dans un examen de conscience sur le
itoire la fit de lui-même. Je ne l’y provoquai point. C’eût été de la
politique
. L’allusion aux tergiversations intéressées de Ju
ritique sans cesse en action ; curiosité infatigable des choses de la
politique
. Leur unique état est d’en parler ; et comme ils
on le besoin des affaires : oui ou non. L’éloquence et les avocats
politiques
La parole qui tombe de la tribune française es
’il interprète la loi, et qu’il est la lumière du juge. Pour l’avocat
politique
, depuis que je vois mon pays périr par sa funeste
les prouesses oratoires, on se fît une idée plus haute de l’éloquence
politique
. Aux yeux de plus d’un bon juge, Guizot dans les
suscitaient les idées ; c’était trop peu pour opérer des conversions
politiques
. Plus d’une fois, entendant Berryer et surpris de
grès, des impressions propres à faire renaître dans notre pays la foi
politique
. II Après l’art de persuader l’auditeur, il
ontrarier à propos. Ce n’est pas la moins belle partie de l’éloquence
politique
et c’est peut-être la plus efficace. Je parle, po
nt pas m’y rendre, par cette fidélité au drapeau qu’on estime plus en
politique
que la fidélité à la vérité ! Il n’est pas d’orat
l’aise, et n’avoir pas de honte de son plaisir ; ce n’était pas de la
politique
, c’était de l’art. III Le jour où Berryer f
raisons, et comment l’avocat s’élevait jusqu’aux cimes de l’éloquence
politique
, il m’est plus aisé de ne pas l’oublier que de l’
nt, mais tous mes nerfs tressaillaient. Tel m’a paru Berryer, orateur
politique
. Si ce n’est plus qu’un nom, ce nom signifie quel
ible, celui par exemple, qu’avec un sentiment si juste de l’éloquence
politique
, Fénelon a esquissé en ses aimables dialogues, qu
iez Fléchier. J’ai dit tout à l’heure ce qui vous manque de l’orateur
politique
. Mais je n’ai dit qu’une partie de ce que vous en
ni l’autre ne se soucie de la liberté. 1869. * Comme la religion, la
politique
a ses mystiques. Il se peut qu’on trouve un mysti
roi David, il y ait eu des libéraux, et qu’il ait si bien connu leur
politique
? Que je vous envie de savoir de si belles choses
que, par la liberté, toutes les autorités de tout ordre, religieuses,
politiques
, parlementaires, les bonnes comme les mauvaises,
as un bien ? A quoi bon alors ces plaintes de certains délicats de la
politique
sur le mauvais goût qu’ont les Français de préfér
faire à ce droit ? Il est donc vrai que, même chez les parfaits de la
politique
, le goût de la liberté n’est pas inséparable de l
besoin de chaque jour l’y fait penser. C’est pour cela que, parmi les
politiques
, le crédit est surtout aux économistes, et, parmi
être touchés de cette « beauté particulière » que les artistes de la
politique
admirent dans les gouvernements de la parole, de
ngue expérience, son profond savoir des choses de l’histoire et de la
politique
, lui avaient appris que, si les deux principes so
ples étant nombreux de sociétés qui ont été prospères sans la liberté
politique
, tandis qu’on n’en cite pas un seul d’une société
t à la Chambre mon humeur, le sentiment de mon peu d’aptitude pour la
politique
, et surtout mon amour passionné pour les lettres,
re, qui se dérobait, mais pour les journaux de son parti, et pour les
politiques
de son endroit. M. Guizot était seul au banc des
and chambellan de Napoléon III ? Témoin, en 1847, d’un acte de la vie
politique
de M. Guizot, où le libéral s’était montré dans l
ant rarement. Attaché d’inclination à la personne, et d’instinct à la
politique
de M. Guizot, je prenais d’autant plus de plaisir
, à souscrire aux vérités de bon sens et d’expérience, de philosophie
politique
et d’histoire appliquée, qui faisaient le fond de
ens entre le jeune maître et le vieillard, doublement illustre par la
politique
et par les lettres, qui se faisait étudiant. J’ai
eçons de M. Mascart. Puis, par la pente de ses idées, il en vint à la
politique
. Il n’ignorait point mes sentiments sur le second
ans mon cabinet, je me mis à déplorer les servitudes de la discipline
politique
qui m’obligeaient à traiter en suspect un tel hom
nsulat et de l’Empire, je m’étais plaint que, dans le récit de la fin
politique
de Napoléon Ier, M. Thiers se fût mis si vite con
la réserve des temps calamiteux, après des guerres glorieuses par la
politique
du chef et par la bravoure des soldats, où ne pas
l’égard des hommes publics que m’a plus souvent cachés que montrés la
politique
. Dans l’élite de ces hommes, M. Rouher a été plus
menés sur un sujet qui lui était cher, et pour de bonnes raisons : la
politique
du libre échange. Il nous en parla comme à des ge
es. Là était son génie particulier, là était son cœur. Engagé dans la
politique
par son talent de parole, son inclination était r
ait restée fidèle aux affaires. Un peu plus qu’avocat éminent dans la
politique
, dans les affaires il était homme d’État du premi
État du premier ordre. Son plus beau titre fut d’avoir fait servir la
politique
à la préparation ou à l’achèvement des affaires q
affaires qui ne pouvaient pas se passer de son concours. Sur l’homme
politique
, les jugements de l’histoire seront divers. Elle
un naïf témoignage de la préférence qu’il donnait aux affaires sur la
politique
. Je dînais chez lui le jour de la séance mémorabl
ps législatif. Tous avaient applaudi ou s’étaient résignés à ces deux
politiques
contradictoires. Ils arrivaient chez l’amphytrion
iments des dangers que faisait courir à l’Empire la mobilité de cette
politique
, tous se plaignaient tout haut de lui, disant qu’
aisant une supposition où me portait mon peu de goût pour les avocats
politiques
: « Je suis sûr, avais-je ajouté, qu’en sortant d
des Tuileries, où Rouher avait accepté d’être l’organe de la nouvelle
politique
, à peine au bas du grand escalier, déjà sa fertil
de refuser à l’ami ce que me demandait le souverain. » Par un refus
politique
, il avait la chance d’ébranler le vieux roi, et p
ls ne le sont pas tous également ; je tiens pour le plus méritoire en
politique
, celui par lequel un ministre sauve du même coup
nte, qui m’aient poussé. De tous ceux qui, depuis trente ans, dans la
politique
, l’enseignement et les lettres, ont eu le pouvoir
de ma destinée plutôt que de ma volonté, de me voir enveloppé dans la
politique
, sans en avoir le goût ni les mœurs ; d’être entr
tion publique, où nous siégeâmes ensemble quelque temps. Ses opinions
politiques
, fort différentes de mes sentiments, marquaient d
oique à ma manière, en retranchant de son mérite ce que la prévention
politique
y avait ajouté de convenu, soit en bien, soit en
genres très différents, si le romancier a pour concurrent un orateur
politique
, comment, dans une estime égale pour leurs talent
barreau, c’est moi. Les avocats ne se font guère connaître que par la
politique
. Or M. Rousse n’en faisait pas du tout, ou n’en f
-il dit, si la confraternité du barreau ne l’eût trompé sur la portée
politique
du fugitif du vasistas. Je m’étonne à mon tour qu
effacer les mots d’« épouvantable ineptie, un des plus grands crimes
politiques
dont l’histoire puisse garder le souvenir », voil
emps maîtresse. Après cet emportement contre « le plus grand criminel
politique
dont l’histoire puisse se souvenir », il dira : «
ort du principal coupable ? Je ne profilerai pas de mon insignifiance
politique
pour cacher que j’étais de ces complices-là. Je p
a écrit, dit M. Rousse, et a accompli des choses sensées. Il a eu du
politique
tout au moins certaines qualités poussées très lo
de fonder la République » il fait, dit M. Rousse, la revue de sa vie
politique
, dans ce langage sobre, correct, robuste, passion
che, une place indécise entre le blâme et la louange, dans l’histoire
politique
de la France du xixe siècle ? Un comité électora
ccupe de former une liste de conciliation — c’est le rêve de tous les
politiques
des temps d’anarchie — amène sur la scène des ori
, le peintre qui « met pour la première fois le pied dans une cuisine
politique
et la main aux casseroles électorales » en crayon
ser devant soi un choix d’originaux, tels que les engendre le travers
politique
, cette maladie dont meurt notre pays. De toutes l
ux jeunes gens dont le suffrage universel n’avait pas encore fait des
politiques
! Les études mêmes et les cours de la Sorbonne y
vos vers ont mêlé de plomb vil La vendeuse à faux poids, qu’on nomme
Politique
, La Popularité, devant qui l’homme abdique Sa fac
que j’en trouve après dix ans l’expression exagérée. Sur les talents
politiques
de ceux qui ont préparé, organisé, conduit l’inva
armi ses enfants. Plus tard, je le vis, sous le coup des vicissitudes
politiques
, tomber, puis se relever, et jusque dans ses chut
ions le bras qui doit la pousser au cœur de l’Allemagne. Nos docteurs
politiques
nous invitent à nous reconstituer, à nous régénér
sa fin a sonné. Mais non. J’entends dire que dans notre décomposition
politique
, tandis que la France agonise entre les Allemands
core, on y meurt pour les autres ! Donc, n’ayons désormais pour toute
politique
que de faire des soldats ; réduisons toute scienc
de le reconduire. Marchant à petits pas, nous devisions de notre fin
politique
sans une parole de regret — je le dis pour sa nob
défend, comme d’une faiblesse, de plaindre le mal d’un contradicteur
politique
. Il avoua même naïvement sa satisfaction de ce qu
spotisme, de liberté, de monarchie, de république, de législation, de
politique
, de diplomatie, de guerre, de nationalité ou de c
emier mot, c’est la philosophie, c’est la conscience, c’est la grande
politique
, c’est le génie de la morale publique dominant le
dotés de tout ce que nous savons sur nous-mêmes. C’est aussi toute la
politique
, car la politique n’est que le résumé expérimenta
ue nous savons sur nous-mêmes. C’est aussi toute la politique, car la
politique
n’est que le résumé expérimental de l’histoire. C
part les vertus et les crimes, vertus et crimes à longue échéance en
politique
, ne reçoivent une plus lente, mais une plus infai
soit par la fréquentation intime des hommes d’État, aux secrets de la
politique
, car c’est de la politique surtout que traite l’h
ntime des hommes d’État, aux secrets de la politique, car c’est de la
politique
surtout que traite l’histoire. Or la politique a
tique, car c’est de la politique surtout que traite l’histoire. Or la
politique
a toujours deux aspects souvent très différents :
ence ne change pas de nature en s’appliquant aux grandes choses de la
politique
; elle s’agrandit, voilà tout. Au lieu d’embrasse
, des empereurs ou des ministres dont il raconte les actes ? Des vues
politiques
droites, étendues et justes, sont une des qualité
remier mot, mais dont il faut attendre le développement intellectuel,
politique
et moral, développement qui ne s’arrête plus en e
lume, d’un esprit dont nous avons été séparé, pendant toute notre vie
politique
, par des dissentiments profonds d’opinions ou par
dissentiments profonds d’opinions ou par des dissensions de situation
politique
plus irréconciliables encore ; mais deux choses o
ux, à peindre les hommes avec justesse, à éclaircir les secrets de la
politique
et de la guerre, à narrer avec un ordre lumineux,
ce même pays ont consumé leur vie dans les anxiétés dévorantes de la
politique
, l’ambition fût-elle l’un de leurs mobiles, prono
iers est, dans tous ses écrits, dans tous ses discours, dans toute sa
politique
, un révolutionnaire nominal et un monarchiste trè
lui le 18 brumaire que sur son terrain : le fait, et les conséquences
politiques
et militaires du fait. Ceci était nécessaire pour
ussi il limite la folie. Nous faisons donc un grand reproche moral et
politique
à M. Thiers d’avoir jeté au début de son histoire
les proscriptions avaient fauché la France. La génération des hommes
politiques
de 1799 était détrempée. Mirabeau, Vergniaud, Caz
Il avait de l’esprit, mais un esprit inapplicable aux réalités de la
politique
; c’était ce qu’on appelle dans les affaires et d
. Thiers daigne faire de la constitution de Sieyès est pleine de sens
politique
et d’expérience anticipée, mais elle est un peu t
Cette analyse, cependant, a ce mérite d’être une excellente leçon de
politique
réelle en opposition avec la politique géométriqu
d’être une excellente leçon de politique réelle en opposition avec la
politique
géométrique et scolastique d’un de ces illuminés
e. Quant au troisième consul, Lebrun, c’était un homme de littérature
politique
et un homme d’affaires administratives d’un passé
es, avait succombé déjà et devait succomber encore aux épreuves de la
politique
, que les âmes fortes et les esprits vraiment élev
ions avec la mère patrie : leçon terrible, mais leçon perdue pour ces
politiques
d’aventures qui rêvent des colonies immortelles s
de et la sûreté d’un écrivain qui a manié pendant une longue carrière
politique
toutes les questions de gouvernement, excepté la
t plus fait pour inspirer que pour servir. La supériorité de ses vues
politiques
pour la balance et pour l’équilibre du monde aura
du monde aurait préparé à l’Europe un siècle de paix. La philosophie
politique
était la philosophie de la paix. M. Thiers, par s
onjugale qui, pendant bien des années, fut victorieuse chez lui de la
politique
. Il oublia les fautes vraies ou supposées de José
t digne des annales de Rome. Le régicide par assassinat, l’assassinat
politique
dénouant le nœud compliqué de la situation de l’E
. Fox. Il semble se complaire à contempler les embarras, la décadence
politique
, les revers et la mort de cet orateur accompli, d
éen, l’éloquence, la vertu civique et la vigueur indomptable du grand
politique
dans un pays de liberté. Nul cependant plus que M
itt est, selon nous, une des rares mais grandes défaillances d’esprit
politique
dans le livre de M. Thiers. Ce patriotisme peut ê
acre à la mort de M. Pitt rachètent les pages qu’il a consacrées à sa
politique
. Il y a là un tableau du ministre orateur et négo
u conseil, à grouper ou à déjouer les factions, à remuer les passions
politiques
qui sont les vents de sa voile ; il est permis, d
arche des événements ; mais il joignit aux talents d’un grand orateur
politique
l’amour ardent de son pays, la haine passionnée d
us croire victorieux pour jamais, il put douter de l’excellence de sa
politique
et trembler pour l’avenir de sa patrie. C’était l
ir été quelquefois appelé son rival ; mais j’ai combattu vingt ans sa
politique
, et que dirait de moi la génération présente si e
ion dont on veut faire le dernier et le plus éclatant hommage à cette
politique
, que j’ai crue, que je crois encore funeste pour
ques59. Je l’ai dit, et avec assez d’insistance, c’est un esprit très
politique
et très moderne, et l’histoire du temps de Philip
et très moderne, et l’histoire du temps de Philippe II n’est pas que
politique
; elle est, avant tout, religieuse. C’est son car
r cet historien catholique qui n’est pas venu, comme pour l’historien
politique
que voici, le siècle de Philippe II — il faut bie
marteau de quinze siècles dans le cœur, les mœurs et les institutions
politiques
des peuples, et même de ceux-là qui s’étaient rév
les atroces supplices d’Élisabeth d’Angleterre répliquaient… L’auteur
politique
de l’histoire actuelle de Philippe II n’a pas reg
son histoire qui soit entièrement sympathique à Forneron, l’écrivain
politique
de ce temps, qui, au temps de Henri IV, se serait
au temps de Henri IV, se serait certainement rangé dans le parti des
politiques
, qui mirent fin à la guerre civile et tirèrent de
ent du roi d’Espagne qui y tombait ; quand partout, dans l’abominable
politique
du temps, il n’y a que gens qui se marchandent, e
ies… S’il n’avait fait que cela du temps d’Henri IV ! Mais ce que les
politiques
du temps, et même de ce temps-ci, prennent pour u
!… — Il faut savoir le reconnaître… Nous nous tenons pour tels, et la
politique
de Forneron nous tient pour tels aussi. Vaincus,
Bourrienne (10 février), Carrel expose toute sa théorie historique et
politique
de l’Empire et de la Restauration. L’Empire ! à l
seconde réalité, essentielle encore, selon lui, à toute constitution
politique
qui dérive de la Révolution bien comprise : ce se
oin d’être souverain et se moque d’être ou non la source des pouvoirs
politiques
, pourvu qu’il soit représenté, qu’il vote l’impôt
lution un peu plus radicale que celle de 1688 en Angleterre. Sa ligne
politique
, à cette date, est là, et c’est aller plus vite q
rner et le restreindre ? pourquoi le limiter au domaine historique et
politique
? pourquoi le railler et, j’ose le dire, le fusti
x ami n’a point connu les douleurs ni l’éclat des grandes convulsions
politiques
… Mais, à la suite de ces orages qui ne peuvent se
il le partageait avec la plupart des hommes de l’école historique et
politique
; mais il faut qu’il l’ait ressenti bien vivement
nt des troupes (18 mai 1830) ; il se met au-dessus de ses antipathies
politiques
, il s’élève à un sentiment militaire patriotique,
l ! Là est un faible, et qui, transporté de sa vie militaire à sa vie
politique
, domina toute sa carrière et finit par la briser.
t blessé d’une façon si directe. Sans doute il importe que l’écrivain
politique
sérieux, et celui surtout qui médite une carrière
de ses amis, de ceux surtout qui pouvaient avoir quelques prétentions
politiques
, me dit un de ceux qui l’ont le mieux connu, c’ét
a religion des braves ; mais, transposé dans l’ordre de la discussion
politique
et dans un système qui professait une entière lib
munie d’un droit incontestable. Je ne prétends point ici faire de la
politique
rétrospective : j’ignore ce qu’eût produit un tel
ait de ne comprendre les choses que par portions et graduellement. Sa
politique
se compose d’une suite de vues fermes, mais déter
icaine de Quiberon où il était quand il mourut. Tout ce prélude de sa
politique
pendant les derniers mois de 1830 ne se compose q
es ouvrières, et vouloir étendre à la société une révolution purement
politique
». Il dédaigne fort ces associations, et surtout
révolution de Juillet : « Si quelqu’un y voit une révolution non pas
politique
, mais sociale, qu’il le dise. » Lui, il ne l’ente
e gloire à elle, mais des dévouements particuliers à des affiliations
politiques
, et qui ne peuvent être appréciés à toute leur va
der la liberté sous Guillaume III… Guillaume III aussi était un homme
politique
, et il tint avant tout à ce qu’on ne pût mettre e
qui le coula, sans effort et sans résistance, à la tête des écrivains
politiques
du règne de Louis-Philippe, n’est pas un livre de
t justifier. Peu importait, du reste, dans un temps où le scepticisme
politique
se balançait mollement entre la notion du gouvern
sée. Nous avons vu beaucoup de choses s’en aller en morceaux, que les
politiques
d’il y a vingt ans30 croyaient éternelles. La not
érations survenues ni les caractères subsistants. Homme de formalisme
politique
qui a tout vu dans certaines formes extérieures,
qui a tout vu dans certaines formes extérieures, comme si l’âme de la
politique
était là, la ressemblance l’a fait croire à l’ide
n autre, enfin, sur les hommes de lettres devenant de fait les hommes
politiques
du moment. Mais la vue supérieure de l’écrivain n
taille, la corvée, l’exemption d’impôts pour les nobles et la liberté
politique
, si chère à son cœur, il ne nous donne que les an
egard, les causes morales, qu’on trouve au fond de tous les problèmes
politiques
. Pas une seule fois dans ce volume, maigre de rai
les Bourbons, en effet, que nous avons cette réputation de réverbère
politique
, chauffé à blanc pour faire éclore des utopies pa
ée, recommence. Tocqueville, le parlementaire, l’engoué de la liberté
politique
comme Louis-Philippe nous l’avait dosée, est-il,
dants, « et de leur faire jouer devant elle le rôle d’une « assemblée
politique
, moyennant salaire. » Voilà comme Tocqueville ent
oire est hérissée de ces petites sagettes. L’état actuel de la France
politique
lui fait dire encore que les hommes du xviiie si
l a une intention non douteuse, et comme une réflexion directe sur la
politique
actuelle. En traitant expressément cette question
cher son établissement ? » Si le Discours de M. Guizot était purement
politique
, je le laisserais passer sans le croire de mon re
nt d’accord pour s’en tenir à la littérature ; mais ce Discours n’est
politique
que par le sens et par le but ; il est purement h
se dire : Je parlerai de l’historien, du littérateur, sans toucher au
politique
. Non, il faut le reconnaître à son honneur, et ç’
ce n’est vrai ni de M. Guizot ni de M. Thiers. Tous les deux sont des
politiques
qui ont commencé par être écrivains ; ils ont pas
it à ses débuts, avant le pouvoir, tel dans les intervalles de sa vie
politique
. Dès l’avènement de la Restauration, il sentit qu
r surtout est très réel pour quiconque veut passer de l’histoire à la
politique
. L’histoire, remarquez-le, ainsi vue à distance,
historien, même le grand historien, n’est pas nécessairement un grand
politique
ni un homme d’État. Ce sont là des talents qui se
is et des résultats simples (au moins d’une simplicité relative) : le
politique
est en présence d’une certaine quantité de résult
mière. Je fais ici appel au bon sens de tout le monde, et je dis : En
politique
, il y a plusieurs manières différentes dont une c
ui était alors le plus heureux par les analogies avec notre situation
politique
, et qui s’appropriait, de plus, à son talent par
et comme chez elle que sur la scène parlementaire, au cœur des luttes
politiques
: c’est là qu’il devint tout entier lui-même et q
même au milieu d’une révolution, n’ont jamais accepté ni pratiqué la
politique
révolutionnaire ». Il croit que le malheur de Cro
rd, par la nécessité de sa position, à embrasser et à pratiquer cette
politique
dont l’alliage rendit son pouvoir toujours précai
rand évêque ; mais, en pratique, elle l’a mené au droit divin et à la
politique
sacrée. Chez les historiens modernes, qui se sont
uts de son caractère, et à quelques fautes ou à quelques échecs de sa
politique
, au-dedans et au-dehors. C’est méconnaître la gra
n. Mais ils comprenaient leur temps ; les vues et les efforts de leur
politique
étaient en harmonie avec ses besoins, avec l’état
ple qui offre soixante années de prospérité croissante sous une forme
politique
jusque-là inaccoutumée dans l’histoire. Les extra
mœurs dans le roman de Marie ; l’autre, M. de Tocqueville, la société
politique
et les lois, dans l’ouvrage que nous annonçons. U
u pour point de départ, ou pour conséquence, l’émancipation civile et
politique
d’un plus grand nombre d’hommes ; il a remarqué,
ller parfois à un sentiment d’admiration grave, tel que le philosophe
politique
peut en exprimer, nous devons dire qu’il paraît m
leurs et des plus fermes esprits, un des plus propres à l’observation
politique
, dans cette carrière où l’on compte si peu de pas
ites ; ici trouvent leur place les mœurs, les instincts, les passions
politiques
et publiques des gouvernés, des gouvernants ; ce
ue diviser la force législative, ralentir le mouvement des Assemblées
politiques
, et créer un tribunal d’appel pour la révision de
rs peuples modernes, est enfin passée comme un axiome dans la science
politique
de nos jours. » Il y a loin de cette prudente et
par la nature du pays et les faits antécédents sur les constitutions
politiques
, et je regarderais comme un grand malheur pour le
, fournirait sujet à l’examen de toutes les questions capitales de la
politique
moderne ; nous n’avons voulu que le caractériser
ort loin pour trouver parmi nous un livre de science et d’observation
politique
, qui ait à ce point éveillé et satisfait l’attent
la grande école de la diplomatie moderne, puissance qui ne vit que de
politique
sur la terre, d’empire sur les consciences, de mé
s, mais pure de crimes ; elle fait extraire, avec un respect au moins
politique
, le nom de M. de Talleyrand de la gémonie des vic
feraient écrouler la religion dont il était le prélat, il étudiait la
politique
, qui allait appeler toutes les hautes intelligenc
une telle nature, d’un tel caractère et d’une telle aptitude, dans la
politique
extérieure de la France, ouvrait une carrière neu
rière neuve et sans limites à son intelligence et à la diplomatie. La
politique
du cardinal de Richelieu (l’abaissement de la mai
t redevenue indépendante ; les Pays-Bas n’étaient plus qu’une colonie
politique
presque détachée de l’empire ; la Prusse avait sc
nité de l’Allemagne, de l’Italie, de l’Espagne et de la Belgique. Une
politique
de secte, contre nature et contre bon sens, ne rê
e l’impératrice Marie-Thérèse, mariage conseillé alors par une grande
politique
, quoique tranché depuis par la hache d’une révolu
Napoléon, conseillé plus tard par le prince de Talleyrand, comprit la
politique
occidentale comme le duc de Choiseul, et s’allia
age avec Marie-Louise. On a sottement depuis accusé ces deux mariages
politiques
des catastrophes qui suivirent. C’est une superst
c’est-à-dire déloyalement et en contravention avec le droit des gens,
politique
indigne d’un roi honnête homme et d’une nation qu
’un roi honnête homme et d’une nation qui se respecte dans sa parole,
politique
qui déclare de bouche la paix à la nation britann
de caboteurs, d’agioteurs et de négriers, qui a fondé sa législation
politique
sur un vice et sur un crime à la fois, l’anarchie
ations inoffensives, et surtout la paix avec l’Angleterre, étaient la
politique
transcendante des révolutionnaires hommes d’État.
complaisance, et le peuple à ses discordes par faiblesse. Quant à la
politique
étrangère de la France à cette époque, M. de la F
gère de la France à cette époque, M. de la Fayette n’avait pour toute
politique
que la monomanie de la république américaine, sor
M. de Talleyrand lui fut, dit-on, adjoint comme une espèce de tuteur
politique
à Londres, pour modérer son zèle de propagande et
l y avait de grands rôles à y tenter à travers des régimes novices en
politique
, qui avaient besoin qu’on leur prêtât des noms, d
eur d’une anarchie. L’opulence, pour M. de Talleyrand, était donc une
politique
autant qu’une élégance de sa vie. La source de ce
ublime, orateur de salon, publiciste passionné, femme du monde, femme
politique
bercée au branle de la révolution, émigrée, prosc
ier n’était que de l’engouement ; son goût pour le second était de la
politique
. Il lui convenait de jeter ses favoris dans les a
torité de son génie diplomatique. C’est de ce moment que son autorité
politique
se consacra aussi en Europe ; c’est de ces succès
er, est offert au prince de la Paix, qui tient à Madrid le cœur et la
politique
de cette branche de la maison de Bourbon. Une let
tration facile des hommes et des choses ; il savait combien la France
politique
est complaisante aux événements, et combien le le
pproche du trône, l’influence pacifique du grand diplomate baisse. La
politique
de la violence succède à celle de la paix. M. de
jamais ? Non, M. de Talleyrand a pu être souvent le conseiller d’une
politique
, jamais le conseiller d’un meurtre. Les seuls com
lui en plein conseil, lui reprochant quoi ? de lui avoir conseillé la
politique
de Louis XIV en Espagne, comme si la continuation
la politique de Louis XIV en Espagne, comme si la continuation de la
politique
de Louis XIV en Espagne avait pu être le détrônem
ateur, d’homme d’État. C’est abuser des plus grands mots de la langue
politique
; c’est décréditer l’estime et la reconnaissance
es Espagnols ; 1814 se levait comme le jour du jugement sur l’univers
politique
. Napoléon errait, coupé de sa capitale, avec tren
oyées de Napoléon. La France, en promenant ses regards sur ses hommes
politiques
, n’en voyait plus qu’un qui pût s’interposer entr
a France, puisqu’elle n’avait plus d’armes à lui fournir : c’était un
politique
. M. de Talleyrand se montra, et tout convergea ve
s’extravaser ; le patriotisme antibourbonien de 1830 n’avait d’autre
politique
que le ressentiment des deux invasions ; il oubli
ètement, depuis quelques années, une réconciliation consciencieuse ou
politique
avec l’Église, par l’intermédiaire de l’archevêqu
t leur entretien. Quelle alliance conseilla M. de Talleyrand ? quelle
politique
adopta le roi ? quel legs diplomatique pour la Fr
situation du royaume, l’état de l’administration, le système des lois
politiques
, civiles et pénales, au moment où saint Louis arr
nés à saint Louis, à ce plus parfait des rois, du si petit nombre des
politiques
habiles qui surent unir le respect et l’amour des
es idées principales dans le mémoire sur la Formation territoriale et
politique
de la France, lu à l’Académie des Sciences morale
elain au Courrier, et y prenait rang d’abord dans des articles sur la
politique
extérieure qui eurent l’honneur d’être remarqués
hiers, d’ailleurs, ils arrivaient à Paris avec une pensée arrêtée en
politique
, avec une opinion déjà faite, qui aidait beaucoup
Il avait poussé assez avant ce grand travail, lorsque les événements
politiques
de 1829-1830 le vinrent distraire et appliquer to
un mouvement qui eût semblé naturel, dans la pratique et le maniement
politique
, il distingua sa propre originalité et se maintin
e depuis, et qu’il a même su défendre au besoin contre les tentations
politiques
dont plus d’une l’est venue chercher. Il aurait p
la porter à notre ambassadeur, M.de Rayneval, le mot du changement de
politique
dans les circonstances nouvelles que créait le ré
recueil de dépêches, il a trouvé moyen de dresser toute une histoire
politique
du grand règne. M.Mignet a plus fait pour Louis X
uelle Louis XIV ne partage avec personne le mérite d’avoir conduit sa
politique
extérieure : il avait perdu son habile conseiller
tout, à beaucoup près, un remplaçant de M.de Lionne, ni du même ordre
politique
; il manquait de fertilité et d’invention. Il y a
ix la plus glorieuse. Que pourtant cette habileté de Louis XIV, comme
politique
, fût de première portée et de la plus grande volé
tons officiels, reparaît ici avec toute sa vie et sa variété féconde.
Politique
avisé autant qu’homme aimable, plein d’expédients
mme si l’on avait été ministre dans le bon temps, que tous les grands
politiques
ont été plus ou moins de grands dissimulateurs, p
nécessairement de l’artifice dans ces génies dirigeants. Cette morale
politique
peut paraître fort rapprochée, je le sais, de cel
rencontre un pourtant, une seule figure à joindre à celles des grands
politiques
intègres et dignes d’entrer, à la suite des meill
fini par être mis en pièces et dilacéré au profit de cet autre grand
politique
moins scrupuleux, Guillaume d’Orange ; car ce son
deux académies, et particulièrement de celle des Sciences morales et
politiques
, demanderaient plus d’espace pour l’examen que no
’ordinaire du style écrit de ce temps-là que de l’ordinaire du régime
politique
de ce grand règne. — Cela est très-vrai. » (Longu
solide et nettement dessiné ; aujourd’hui que sa nouvelle position en
politique
, en économie, en philosophie, en art et en religi
ise et en toute rigueur, poussé à toutes ses conséquences en économie
politique
, en philosophie, en art, telle fut la doctrine gé
elle il faudrait tôt ou tard arriver. Et d’ailleurs les circonstances
politiques
devenant de jour en jour plus pressantes, le prin
ement ici s’éclipsèrent devant une application directe à la situation
politique
du moment, et, dans la préoccupation naturelle de
la France, le chef actif sentit le besoin du repos, et l’association
politique
se rompit. Mais la dissolution du Globe n’en résu
ndamentale dont le développement avait dévié en se resserrant dans la
politique
de la Restauration ; qui pourtant s’était reprodu
qui, en plus d’une page, à l’occasion de l’union européenne et de la
politique
de Napoléon, à l’occasion du Comité de salut publ
offenser dans le journal le principe dominant, et d’y scandaliser les
politiques
pratiques ; cette idée qui nous en avait inspiré
tout prix notre tribune, et, dans le vaste retentissement de la crise
politique
, nous tâchâmes de parler de manière à être entend
émique démocratique, nous étions évidemment préoccupés d’une économie
politique
plus réelle que l’ancienne, d’une constitution pl
l’industrie ? D’ailleurs, il faut bien en convenir, les circonstances
politiques
par lesquelles nous sommes passés, et qui ont ten
mes médiocres n’aient jamais manqué. Maintenant que les circonstances
politiques
ont changé et que les journaux s’éclaircissent, l
u feint de croire à la ruine de ce que l’histoire du monde appelle la
politique
, et à laquelle il substitue un ordre économique,
uis Couture, qui s’en tient, lui, aux faits observables, croit que la
politique
est aussi durable que les peuples, et que, quand
inie, et justement pour la raison que la France a repris la tradition
politique
de son histoire en revenant à la monarchie et aux
s, humanitaire, métaphysique et inutile ; mais, par l’autre, elle est
politique
, nationale, nécessaire. La gloire éternelle du pr
pratique et sensée. Fille de la société romaine, la plus grande unité
politique
que le monde ait vue, la France aspire à l’unité
e société qui résistait, dans les débris de son ancienne organisation
politique
en ruines, à la centralisation définitive que Cou
centralisation définitive que Couture assied largement sur l’égalité
politique
de tous. Héritier de la révolution française, ma
e doctrinaire, l’aurait été plutôt. Mais il y a si peu d’aristocratie
politique
en France, que tout point d’appui manquait de ce
école doctrinaire paraît avoir réussi plus qu’aucune dans la solution
politique
actuelle ; mais c’est beaucoup plus peut-être dan
n de tous les résultats voulus par la Révolution ; dans l’association
politique
, il y a beaucoup plus à désirer ; mais enfin, si
les grands moralistes ont pénétrée et décrite, celle que les habiles
politiques
savent, — mais au rebours des moralistes, sans
partie peut-être parce que c’était dans son rôle, dans sa convenance
politique
et morale (à son insu), de voir ainsi, de ne pas
3), un peuple indépendant, et nous devons apprendre la tactique de la
politique
. Nous prenons place parmi les nations de la terre
su nous en acquitter. Il est probable, du moins je le crains, que la
politique
locale des États interviendra trop dans le plan d
e de Washington ce que le poëte a dit de la chute d’un grand coupable
politique
: Abstulit hunc tandem Rufini pœna tumultum Abso
es diverses cours, très-amusants et qu’il raconte à ravir, en projets
politiques
et en applications sérieuses de son métier de rép
lement et jusqu’à la fin, a paru négliger dans la question sociale et
politique
cet élément constant, ou du moins très-peu variab
eur et son renom au triomphe de certaines idées, de certaines vérités
politiques
; cela était devenu sa mission, son rôle spécial,
fait à son dessein. Un précepte qu’il ne faut jamais perdre de vue en
politique
, c’est, quelque idée qu’on ait des hommes, d’avoi
rté, je n’ai pas besoin de faire remarquer combien le point de vue du
politique
et celui du moraliste sont inverses, l’un songean
oyens. Sans prétendre suivre en détail La Fayette dans son personnage
politique
à dater de 89, j’aurai pourtant à parcourir ses M
tion et en étendue. J’en extrais toute la conclusion78 : « Guerre et
politique
, voilà deux champs de gloire où Bonaparte exerce
s dans les nobles régions de l’intérêt général qu’il faut chercher la
politique
de Bonaparte. Elle n’a d’objet, comme on l’a dit,
s’y maintenir ; renoncer ainsi à être aimé, comme par ses variations
politiques
, philosophiques et religieuses, il a renoncé à êt
ersonnelle, à son honneur, à l’honneur de sa cause et de sa morale en
politique
. Ce n’est pas à dire qu’en aucun de ces difficile
son cœur, son impression d’honnête homme n’atteignit pas alors sa vue
politique
, et ne détruisit pas du coup le charme qui ne ces
la puissance de l’opinion, de la culture morale et des connaissances
politiques
; je pense même que, dans une société bien consti
pes. Que cette conduite toute chevaleresque et civique soit jugée peu
politique
, je le conçois ; elle est d’un autre ordre. Polit
le gouvernement. Sans être Fouché, on peut remarquer, au point de vue
politique
et du succès, que, dans de telles circonstances,
té d’autrui, dans l’idée la plus fondamentale et la plus sacrée de sa
politique
. Au-dessus de l’utilité immédiate et disputée qu’
ans exception et sans retour. » Par sa sortie de France en 92, la vie
politique
de La Fayette durant notre première Révolution se
stre et en relief, reste lui-même le plus honorable, non-seulement en
politique
, mais en tous les genres et dans toutes les carri
la trempe est autre. Ces derniers (et je ne parle point du tout de la
politique
, mais de la littérature, de la poésie, de la crit
dépendamment des récits et de la correspondance qui représente sa vie
politique
de 89 à 92, on trouve à cet endroit de la publica
appartient point à mon sujet d’examiner la troisième époque de la vie
politique
de Sieyès82. Je suis encore plus loin de chercher
ictionnaire philosophique de Voltaire : « Il n’y a que trois manières
politiques
d’exister, la monarchie, l’aristocratie et l’anar
érêt et d’une nouveauté qu’on doit précisément à l’intervalle du rôle
politique
actif. Les cinq années de prison attachent par to
général est assez imposante…. » Une telle façon d’endurer le martyre
politique
vaut bien celle de l’excellent Pellico85. Dans un
sens avec sagacité, et ne se préoccupant exclusivement d’aucune forme
politique
. Il serait prêt volontiers à se rallier à la Cons
grande occasion de servir à ma manière la liberté et mon pays, ma vie
politique
est finie. Je serai pour mes amis plein de vie, e
e historien, avait eu, à ce qu’il paraît, une assez méchante conduite
politique
; de nos jours, Lemontey, un de nos plus excellen
timent qu’il y exprime. Si l’on excepte, en effet, sa longue campagne
politique
sous la Restauration, durant laquelle il combatti
i royaliste, ni républicaine, ni rien de ce qui demande une réflexion
politique
; elle est contre les jacobins, contre les conven
ù notre nation semble rebondir et dérange toutes les espérances de la
politique
. » Il avait pu oublier en 1830, au lendemain des
vait aidé ; il se crut joué, il se repentit. La conclusion, nullement
politique
, et toute morale, que j’en veux tirer, c’est que
téraires, si je rapporte ainsi les grandes choses aux petites, et les
politiques
aux rimeurs, qui me sont guère dans l’État que de
le, à cette époque du Consulat et de l’Empire, est dictée par un tact
politique
et moral des plus parfaits. Quand on demandait à
oujours vue associée de cœur et d’esprit à mes sentiments, à mes vœux
politiques
, jouissant de tout ce qui pouvait être de quelque
factice, déjà signalé, qui s’introduit dans ces rôles individuels en
politique
. Si Benjamin Constant n’avait pas été là fort à p
de correspondance qui ne laisse aucun doute sur ses dernières pensées
politiques
; les suppressions, commandées aux éditeurs par l
, lorsque le gros du drame est fini. Béranger, dans son rôle de poète
politique
, l’a senti à point ; il a su se dérober pour se r
de La Fayette éclairée par le revers. 82. Sieyès avait divisé sa vie
politique
depuis 89 en trois époques. « Durant toute la ten
e de la Convention, il est resté complètement étranger à toute action
politique
. C’est le troisième intervalle. » (Notice de Siey
pos des lectures de Cabanis et de Tracy, jamais en matière de science
politique
: c’était un point, sur lequel ses idées arrêtées
a été longtemps, à ce titre, ignoré ou méconnu. Lorsque son Testament
politique
parut en 1687, de bons juges y reconnurent le cac
bons juges y reconnurent le cachet du maître : Ouvrez son Testament
politique
, dit La Bruyère, digérez cet ouvrage : c’est la p
fié à la lecture, Voltaire s’obstina à ne voir dans ce même Testament
politique
qu’un recueil d’inepties ou de lieux communs. Le
t son Testament, Et Newton son Apocalypse. Quant aux autres ouvrages
politiques
et historiques de Richelieu, leur destinée fut pl
n qui forme le premier chapitre ou plutôt l’introduction du Testament
politique
; cette narration est un tableau raccourci, comme
qui veut connaître aujourd’hui et avoir sous la main tous les écrits
politiques
et historiques de Richelieu (je ne parle pas de s
théologien dans son diocèse), il convient d’avoir : 1º son Testament
politique
, précédé de la Succincte narration (édition de 17
ucoup plus que n’en disaient là-dessus ses Mémoires. Son premier acte
politique
proprement dit fut la harangue qu’il eut l’occasi
on y découvre déjà, à y regarder de près, les traits distincts de la
politique
de Richelieu, l’application vigoureuse de ses pri
, conseillers de la reine, hommes consommés et rompus dans la vieille
politique
, n’opposaient aux dangers imminents et aux exigen
séquences. C’est lui qui a écrit, à la dernière page de son Testament
politique
: « Beaucoup se sauveraient comme personnes privé
uvée du dernier conseil : ce qui est, remarque-t-il, la pire chose en
politique
, où il n’est rien de tel pour conserver sa réputa
avait déjà changé en partie : à une nouvelle situation il fallait une
politique
nouvelle. Les vieux conseillers Villeroi, Jeannin
tification des mesures de son gouvernement, et un premier tracé de la
politique
nouvelle ; elles débutent en ces mots : La premi
l a excédé, à certains jours, les nécessités mêmes de la plus austère
politique
. Dans ce que j’ai cité pourtant aujourd’hui de c
i bientôt y revenir. 31. [NdA] Et si l’on réimprimait ce Testament
politique
, il y faudrait joindre une dédicace latine qui se
do Regni, etc., etc. Et vers la fin, après un résumé saillant de sa
politique
: « Sic ostendi orbi praeterire aetatem Hispaniae
grand auxiliaire moral des gouvernements ? Que deviendrait la société
politique
, enfance éternelle qui condamnerait les peuples à
historiquement au peuple, et surtout aux hommes d’État, que le crime
politique
, populaire, démocratique ou aristocratique, désho
itimité des innovations. Un tel livre eût été le code en action de la
politique
; mais il fallait une main divine pour l’écrire :
on, dans Mirabeau, dans Vergniaud, dans Chatham, la littérature et la
politique
, l’homme du discours et l’homme d’État, deux immo
dans un temps de paix ; il n’y avait guerre que d’idées. En éloquence
politique
, je suis arrivé trop tard aux tribunes dites parl
popularité qui devait lui être utile un jour. XVIII Mon action
politique
ne commença que dans une grande tempête imprévue,
ans les gardes-nobles de Louis XVIII, une cause très opposée au parti
politique
déjà dessiné du duc d’Orléans ; soit dans la carr
éans ; soit dans la carrière diplomatique, où je servis fidèlement la
politique
de la légitimité jusqu’à sa chute. D’ailleurs, mo
ar la hache du même bourreau. XXI Il faut le dire, les opinions
politiques
sont dans le sang : tel père, tel fils. Jamais ce
tint même avec un rare talent d’élocution une fois très longuement de
politique
étrangère, sans craindre de dénigrer ouvertement
du gouvernement de Charles X, et d’exposer hardiment et savamment la
politique
étrangère qu’il dessinerait pour son gouvernement
ect pour son rang et malgré mon appréciation très haute de son esprit
politique
, cette attitude ambidextre m’inspirait plus d’élo
crit, sans aucune provocation de la cour de Charles X, un petit poème
politique
, libéral et royaliste, intitulé le Sacre. On le t
e la France, pouvait imprimer à la fois à nos destinées nationales et
politiques
la solidité des traditions et la vigueur des nouv
Sylla ; enfin une oscillation désordonnée qui brise les institutions
politiques
et qui donne le vertige aux nations, au lieu du m
qui concerne les événements et les hommes de 1848, dans mes Mémoires
politiques
. En fait, d’éloge ou d’accusation qu’on a fait ad
ent du Nord. J’échouai de peu de voix. J’aurais soutenu résolument la
politique
pacifiante et conservatrice de Casimir Périer ; j
ilà la première force des vrais partis. La nature est la première des
politiques
. Une restauration de monarchie d’Henri V était po
plaudissait, fut, à mon sens, précisément le contraire de cette haute
politique
. Courir aux succès de tribune au lieu des grands
avec le salaire. Le génie de l’homme d’État manquait, selon mes idées
politiques
, à cette parole. Capable d’orner son parti par se
e cette campagne de quinze ans, par la fausse stratégie de ses guides
politiques
! Certes, si ce grand parti avait eu une autre at
a bonne direction seule sauve les dynasties. Malheur aussi aux partis
politiques
vaincus qui sont encore assez riches pour payer d
n arrivée à Paris. — Au plafond, répondis-je, car je ne vois de place
politique
pour moi dans aucun de ces partis. » XXXI J
mon rang dans l’éloquence, puisque je ne pouvais pas encore fixer ma
politique
dans les partis. XXXII Je cherchai donc da
d’institutions bienfaisantes pour les classes laborieuses, d’économie
politique
, de liberté du commerce, d’industrie, de charité,
ient à mon nom cette épithète flatteuse en littérature, injurieuse en
politique
, à laquelle je n’avais rien à répliquer qu’un hau
e Platon de la république. Platon, le plus chimérique des rhéteurs en
politique
, excluait les poètes de son utopie, parce qu’ils
ur voix, centre prompt à voter, incapable de gouverner, vide d’hommes
politiques
, foule qui soutient tout par discipline et qui la
i humiliant pour le caractère des hommes d’État ne fut donné au monde
politique
. Les fondateurs de cette royauté, descendus dans
le connaissais de longue date, pour l’avoir rencontré dans la société
politique
de madame de Montcalm, sœur du duc de Richelieu.
déloyauté de la coalition, que je résolus de la combattre par probité
politique
seule, et de défendre le ministère et la couronne
n’y pensai jamais ; j’apportais trop de pensées dans le grand procès
politique
du temps, pour me réduire au rôle d’arbitre des d
a nouvelle chambre, et alors ces maires du palais lui imposeront leur
politique
de guerre à l’étranger et d’agitation au dedans ;
M. de Montalivet et parurent prêts à se ranger avec lui du côté de ma
politique
. On allait recommencer l’épreuve et voter selon l
un désespoir patriotique, le ministère de M. Thiers, dans des lettres
politiques
qui furent le tocsin de l’incendie européen dans
e. Le ministre, son rival, qui avait consenti à servir, à Londres, la
politique
de guerre et qui n’avait servi qu’à se rendre acc
e ; et cette fille de la philosophie du xviiie siècle est l’Économie
politique
. Or, il ne faut pas s’y tromper ! quand nous diso
itique. Or, il ne faut pas s’y tromper ! quand nous disons l’Économie
politique
, nous n’entendons nullement cette physiologie, ou
lme, superficielle ou profonde, d’un croyant moderne à cette Économie
politique
qui a succédé à une détestable philosophie, et vo
la misère ont leur source là où aucune philosophie et nulle économie
politique
ne sauraient pénétrer jamais. Et là où est la sou
e avait appris la vraie science, l’Église savait mieux que l’Économie
politique
de nos jours le mystère de la douleur humaine et
le, par la modération ou les renoncements de la vertu, que l’Économie
politique
qui reprend à son tour le problème résolu par l’É
uleur, ce serait retirer la création tout entière. » Quand l’Économie
politique
, telle qu’elle s’est posée depuis sa naissance, a
er à ce livre l’autorité d’un ensemble de vues sans lequel l’Économie
politique
ne sera jamais rien ? Et si, au contraire, comme
son pays. Or, après l’erreur sur laquelle repose carrément l’Économie
politique
, comme une idole qui n’est pas d’or, sur des pied
rais de la grande culture qui féconde. Sachant comme nous les raisons
politiques
, d’instinct ou de préjugé, qui s’opposent, hélas
is. Si elle cherche vainement dans les résultats connus de l’Économie
politique
l’étoffe d’une véritable science, elle ne nie pas
passé, il y a certaines époques littéraires, comme certaines époques
politiques
, qui peuvent être détachées des histoires général
jours le rationalisme d’abord religieux, ensuite philosophique, enfin
politique
. Arrivé à cette étape, il devient la révolution.
ble ; il secoue, il frappe, il renverse, et il égale les destructions
politiques
aux renversements religieux et métaphysiques des
a raison devant les lois essentielles en religion, en philosophie, en
politique
, est un acte éminemment raisonnable. La bête subi
ion excessive du libre examen à la religion, à la philosophie et à la
politique
, quelque téméraire qu’il ait été, n’ait produit o
éformé. Le libre examen appliqué sans mesure à la philosophie et à la
politique
a produit et produira, malgré les ruines qu’il a
, à croire que tout est Dieu. C’est ainsi, enfin, que le rationalisme
politique
, qui met l’arbitraire de la volonté d’une générat
la mission. II. Réaction des idées en religion, en philosophie, en
politique
. Sur le seuil même du dix-neuvième siècle, nou
part aux luttes des idées religieuses, philosophiques, littéraires et
politiques
de cette époque : ce sont MM. de Maistre, Bonald
4, à faire retentir au Lycée2, contre les doctrines philosophiques et
politiques
de la révolution, ses véhémentes invectives, qui
ches des connaissances : l’histoire, la philosophie, les sciences, la
politique
, la législation, les arts, la littérature. De là
, devaient porter et avaient, en effet, porté leurs fruits dans l’âge
politique
. Aussi les derniers actes de la révolution avaien
ateur littéraire, un moment entraîné vers les idées philosophiques et
politiques
du dix-huitième siècle par le courant de l’époque
christianisme en poëte, en artiste, en philosophe, en littérateur, en
politique
, en homme du monde, comme il fallait en parler à
’ils suivaient jusqu’à Chelsea3, ils conversaient sur les lettres, la
politique
et les arts ; puis le père de la littérature du d
aurore mêlée aux tons plus sévères du couchant. L’école religieuse et
politique
, qui regardait la victoire du Génie du christiani
is essentielles qui régissent la société spirituelle comme la société
politique
. Mais il y a des alternatives dans cette lutte et
vre du comte de Maistre était écrit surtout pour les philosophes, les
politiques
et les penseurs. L’influence qu’exercent de parei
sprit destructeur qui n’a rien épargné : lois, coutumes, institutions
politiques
, il a tout attaqué, tout ébranlé, et le ravage s’
et le passé. À un certain point de vue sans doute, c’est un plaidoyer
politique
; mais à un autre point de vue, c’est un arrêt bu
ue de la fin qu’il assigne à la révolution française. C’est la partie
politique
, celle qui offre aujourd’hui le moins d’intérêt.
qu’elle écrit. Par un admirable ascendant de la raison sur la passion
politique
, il découvre à la fois ce qu’il y a d’irrésistibl
n annonçant la résurrection de l’autorité religieuse et de l’autorité
politique
, qui semblaient à jamais ensevelies sous les débr
vec laquelle le comte de Maistre porte la main sur tous les principes
politiques
et philosophiques qui, quelques années auparavant
ttaché une puissance presque divine à ces espèces de tables de la loi
politique
. On les avait promulguées dans les formes les plu
e, parce qu’ils ont des idées systématiques et une espèce d’idéalisme
politique
auquel ils veulent plier les réalités vivantes. I
royances religieuses, de ses antécédents historiques, de sa tradition
politique
, de son génie et des nécessités fondamentales que
re, il avait fait paraître plusieurs traités sur la philosophie et la
politique
, où sont disséminées les idées qu’il rassembla et
rive souvent ainsi à de véritables découvertes en philosophie, et, en
politique
, à des prévisions qui pourraient passer pour des
de les justifier. Ainsi, dès 1794, en publiant la Théorie du pouvoir
politique
et religieux dans la société civile, l’auteur ann
utriche. C’est le triomphe de la logique transcendante appliquée à la
politique
, et M. de Bonald est ainsi souvent arrivé, comme
deux générations de sceptiques, ceux de la philosophie et ceux de la
politique
; système innocent dans l’intention de l’illustre
escendirent plus tard dans les lois, où, malgré plusieurs révolutions
politiques
, elles se sont maintenues. Enfin, il combattit co
intenues. Enfin, il combattit comme Joseph de Maistre et avec lui, en
politique
, la théorie de la souveraineté du peuple, cette c
passagères et d’une crise déterminée par les passions ou les calculs
politiques
. Mais, dans l’un et l’autre cas, en ayant l’air d
le et la première, la famille, jusqu’à la plus compliquée, la société
politique
, l’existence du pouvoir est une volonté de Dieu,
estique de la famille, le pouvoir, le ministre, le sujet dans l’ordre
politique
de l’État. M. de Bonald, continuant à s’élever d’
lie entre eux ; dans l’État, par la fixité ou l’hérédité du ministère
politique
. Là est la raison de tous les phénomènes que prés
yptienne, la société hébraïque et la société romaine, où le ministère
politique
, patriciat chez les Romains, ministère lévitique
ent bouleversée par la révolution. « Lorsqu’une société religieuse et
politique
, détournée de la constitution naturelle des socié
vérité14, qui l’a exprimée pour l’instruction de l’avenir. Le système
politique
de l’auteur de la Législation primitive est plutô
la Législation primitive. Sa théorie laisse peu de place aux libertés
politiques
et civiles, il est vrai, et il se montre bien plu
, de rappeler qu’il s’est abstenu, depuis longtemps, d’écrire rien de
politique
, et il déclare d’avance « qu’on ne pourrait, sans
ans une extrême injustice, le taxer d’intentions et d’opinions. » La
politique
commençait à être interdite aux penseurs par le p
qui étudie les monuments en ruines, et d’appeler son système un rêve
politique
qui demande à prendre sa place parmi tant de fict
at plus calme et plus régulier ; elle était dégoûtée des spéculations
politiques
venue après celle de 89, elle ressemblait un peu
z la plupart des hommes, les passions révolutionnaires dans la sphère
politique
. On ne croyait plus guère à rien qu’au besoin de
u récipiendiaire, qui était une censure éloquente jetée aux principes
politiques
de Chénier et au régicide, ricochait, comme un bo
te époque, toutes les fausses doctrines en philosophie, en morale, en
politique
, en littérature, longtemps proclamées, régnaient
iversel. On crut voir d’ailleurs dans les principes philosophiques et
politiques
de quelques-uns de ceux qui obtinrent le plus de
nt, marchait à l’assaut des renommées du dix-huitième siècle et de la
politique
révolutionnaire, et développait cet aphorisme de
iècle, j’entends tout ce qui est faux en législation, en morale et en
politique
. » Deux autres plumes plus finement taillées, de
e Delille, le génie rebelle de Chateaubriand ; envelopper la question
politique
dans la question littéraire, le culte de Louis XI
s conspiré que contre les solécismes, et à l’accuser, lui paisible en
politique
comme un commentateur, et timide comme un érudit,
léon, en effet, cet intelligent égoïste, qui avait détruit le journal
politique
pour le public, l’avait rétabli pour son usage pe
unir à son profit les avantages des deux régimes, celui de la liberté
politique
et du pouvoir absolu. L’idéal de la presse, à ses
ultivés, et il préludait ainsi à un mouvement à la fois littéraire et
politique
qui devait se dessiner avec éclat sous la restaur
voir déconseillé, autant qu’on pouvait déconseiller sous l’empire, la
politique
violente suivie à l’égard de Pie VII, il exprime
ndances religieuses étaient notoires, représentait, dans le jeu de la
politique
napoléonienne, cette force religieuse et royalist
it à l’adresse des philosophes et des révolutionnaires. C’était de la
politique
en partie double, et l’empereur, après avoir ains
phrase dont il faut se souvenir sans toutefois en abuser. Il y a, en
politique
comme en musique, un ton général, au diapason duq
re les idées philosophiques dominantes dans une époque, et l’histoire
politique
de cette époque. Dans les plus mauvais jours de l
croit qu’à la matière en philosophie, et la matière est souveraine en
politique
; elle a le trône et même l’autel ; on obéit à la
, sur les champs de bataille, dans les prisons, sur les échafauds. La
politique
avait détruit la philosophie et, en général, tous
ans les rangs des conducteurs d’idées avant 89, et que leurs théories
politiques
n’étaient point celles du maître. Enfin, ils aspi
il cessa sa correspondance avec Louis XVIII. Son esprit abandonna la
politique
où il ne pouvait réaliser sa théorie, et où il ne
ison d’être ; l’âme de sa doctrine philosophique comme de sa doctrine
politique
, était un spiritualisme rationaliste. Il rencontr
in que toutes ses prévisions, d’abord en philosophie, et plus tard en
politique
. Il avait entrepris de démolir tout l’édifice de
ité. Aussi, quand l’empereur applique au dehors comme au dedans cette
politique
excessive et égoïste, quand il rompt avec le sain
ités ? Nous rencontrerons, sans la chercher, l’histoire des destinées
politiques
de la restauration dans l’histoire de sa littérat
omie plus caractérisée de trois écoles littéraires, philosophiques et
politiques
. Le premier de ces courants d’idées, c’est celui
caractère tout d’une pièce, des précédents littéraires, religieux et
politiques
dominés par les mêmes principes, qu’il arrive à l
rtir de l’avènement de l’empire, il a cessé d’écrire sur les matières
politiques
; mais il a continué à s’occuper de questions rel
on temps, non seulement avec la curiosité d’un esprit supérieur, d’un
politique
expérimenté, d’un philosophe profond, mais avec l
avec l’anxiété d’un homme qui avait des affections et des convictions
politiques
. M. de Maistre était, en politique comme en relig
des affections et des convictions politiques. M. de Maistre était, en
politique
comme en religion, l’homme du droit, de la tradit
peuples. » M. de Maistre est donc un génie profondément royaliste en
politique
, comme profondément catholique en religion. Seule
’il fait reposer toutes ses espérances sur le rétablissement du droit
politique
et des idées catholiques dans ce pays, dont les v
de l’empire, car il conserve précieusement dans son cœur la fidélité
politique
de ses aïeux. Pendant ce rapide séjour, il a déjà
isme de la science et de la philosophie donne la main au matérialisme
politique
. La Bible, Homère, Virgile, le Tasse, Milton, Rou
cependant des esprits de ce genre, résignés la veille à l’absolutisme
politique
, qui, dans la nuit où l’empire tombe et fait plac
la toute-puissance matérielle ; il n’y a que les droits religieux ou
politiques
contre lesquels on veuille maintenir l’indépendan
par la police impériale, et publié seulement sous la restauration. En
politique
, cette école a une tendance naturelle à se rattac
tionnaire de Nîmes, le 3 avril 1794, comme suspect de résistance à la
politique
de Robespierre ; et son esprit, plein de répugnan
littéraire, commenter les idées par les faits, comme, dans l’histoire
politique
, commenter les faits par les idées. Le 4 octobre
que sûr, M. Benjamin Constant s’est déjà fait un nom comme polémiste
politique
. On l’a vu consacrer sa plume facile à l’apologie
qui s’étendrait à nos derniers neveux58. V. Influences morales et
politiques
; leur action sur la littérature. Après avoir
ire militaire qui, après avoir rempli la scène, laissait à la liberté
politique
, en se retirant du monde désolé, le soin d’intére
ur les faits, sur la religion, sur la philosophie, la littérature, la
politique
, l’histoire, et qui retentissait du haut de la tr
ntérieurs, ne créerait-il pas tout à nouveau, la philosophie comme la
politique
, la littérature comme la religion ? Telles étaien
huitième siècle, avec sa philosophie matérialiste et sceptique, et sa
politique
révolutionnaire ; l’école intermédiaire, fondée s
plus qu’il ne le pensait lui-même, des lumières de l’Évangile, et, en
politique
, vers la monarchie constitutionnellement réglemen
’école matérialiste ou sceptique en philosophie et révolutionnaire en
politique
, les écrivains ne manquaient point pour développe
éminemment propre à tromper les esprits dans l’histoire comme dans la
politique
. Cette grandeur vaporeuse et indéterminée à la ma
uronner, la paix générale, en faisant tomber les barrières morales et
politiques
qui nous séparaient de l’Angleterre, allait favor
e 1814 entre les deux pays les approchaient par une espèce de parenté
politique
. L’Angleterre, qui nous avait devancés dans le go
tation plus parfaite, dans une conformité plus absolue avec les idées
politiques
de l’Angleterre, une ressource contre les difficu
oir placé au dedans, tandis que la monarchie est une grande existence
politique
permanente qui, entourée d’institutions stables,
ion du dix-huitième siècle ; l’école intermédiaire, qui tenait par la
politique
au constitutionnalisme de 1789, par la philosophi
lève la connaissance profonde du droit, a paru un moment à la tribune
politique
, pendant les cent-jours, et M. Odilon Barrot, né
athies accueillent la monarchie revenant avec la paix et les libertés
politiques
pour cortège. Des hommes plus près de leur renomm
olé, qui a commencé sa carrière par un livre, l’Essai de morale et de
politique
, écrit d’un style ferme, net et vigoureux, mais o
esprits différents ou contraires, philosophes, écrivains religieux ou
politiques
, poëtes, orateurs, historiens, littérateurs, aute
mières poésies. Du reste, les aspirations religieuses, littéraires et
politiques
de M. de Lamartine ne sont pas équivoques. Une de
usiaste et délicat des choses de l’esprit. On a parlé, dans la langue
politique
, de la pression de l’atmosphère extérieure sur le
er, voilà toute ma vie, songeait à prendre une part plus grande à la
politique
active, car M. Cuvier lui disait : « Ce que des é
’indignation dictèrent ses premiers vers. L’ode religieuse, morale et
politique
, voilà quelle fut la première manifestation du ta
début, dans le talent de M. Victor Hugo ; son genre, c’est la poésie
politique
, la poésie monarchique. Sa voix est l’écho de ces
te, M. de Chateaubriand l’avait encouragé, et en face du Conservateur
politique
, M. Hugo avait fondé leConservateur littéraire. E
ue. En même temps, il se montre fidèle aux convictions religieuses et
politiques
qui ont, jusque-là, inspiré son talent ; il a mêm
intérieurement la littérature de ce siècle. Si, après une révolution
politique
qui n’a rien laissé dans le cœur de l’homme qu’el
e que cette révolution littéraire est le résultat de notre révolution
politique
, que nous en condamnons les œuvres. Cette conséqu
point de vue principal. D’autres saluaient l’avénement de la liberté
politique
, promise par la révolution sans avoir jamais été
e d’Espagne, comme il avait salué la délivrance de la Grèce ; l’école
politique
dont il était le poëte marchait dans ce sens : ce
iteur, et le poëte de toute l’opposition, au lieu d’être l’interprète
politique
d’une de ses nuances. En même temps, il sut obten
go, et en étant, vers 1830, beaucoup plus près de l’école littéraire,
politique
et religieuse du dix-huitième siècle, que ne l’ét
he peut-être. Cette royauté trouvait encore sa force dans un principe
politique
presque aussi ancien que la société, l’hérédité ;
a royauté. On voit que, sans même parler des chansons consacrées à la
politique
proprement dite, M. Béranger a attaqué la restaur
a haine de la règle, soit religieuse, soit morale, soit sociale, soit
politique
. Béranger est, avant tout, un poëte révolutionnai
urs du phalanstère, et réhabilité le règne des sens ? Au point de vue
politique
, n’a-t-il pas détruit le respect de l’autorité re
iable et à son temps et à son pays. S’il a beaucoup chanté la liberté
politique
et la gloire nationale, il ne les a guère servies
e étroit qui sépare le sublime du ridicule. Cette haine de l’autorité
politique
et de l’autorité religieuse qui fut un titre pour
cette piperie inventée pour dérober les larmes et les écus des dupes
politiques
de cette époque, fera sourire plus de lecteurs qu
de Béranger un bienfaiteur et un tyran. Un certain nombre de ses odes
politiques
survivront cependant : il faut y joindre plusieur
des compagnes fort utiles données aux graves refrains et aux couplets
politiques
. Sans leur assistance, je suis tenté de le croire
re où M. Béranger excelle, il faut donc arriver à ces petites satires
politiques
qui roulent sur un fond d’idées assez général et
et datée de Sainte-Pélagie, louait le talent du chansonnier, son ami
politique
, avec encore moins de fracas : « J’ai dîné avec B
rtout dans la poésie personnelle ; Victor Hugo réussit dans la poésie
politique
dominée, comme l’est la poésie personnelle de Lam
l’école catholique et monarchique ; Casimir Delavigne, dans la poésie
politique
, dominée par les idées et les sentiments de l’éco
e tendance marquée vers les principes philosophiques et les doctrines
politiques
du dix-huitième siècle, dont le représentant le p
ant qu’elle ne sera pas poussée jusqu’à l’excès. Livre V. I.
Politique
. Rien n’était plus propre à donner une idée du
remonter à la philosophie, à la religion, à l’histoire, et même à la
politique
, pour étudier le développement des trois grandes
oque et vivifié toutes ses branches. Il est impossible de négliger la
politique
quand on écrit l’histoire littéraire d’un temps o
er la politique quand on écrit l’histoire littéraire d’un temps où la
politique
n’agit sur les faits qu’à travers les idées. Comm
int sur cette scène pleine de mouvement et de bruit de la littérature
politique
, qui se composa de la tribune, du journal, de la
On peut dire que les trois écoles qu’on retrouve dans la littérature
politique
, comme dans toutes les sphères où se développa l’
rie et l’invective furent les formes les plus ordinaires de la langue
politique
de ce journal. II. Écrivains polémiques des de
nd. Pour bien comprendre le rôle que jouèrent, dans la littérature
politique
, les trois grandes écoles d’idées qui devaient lu
Bonald assimilait aux enfants et regardait comme impropres à l’action
politique
et destinés purement et simplement à la situation
ent, ils avaient vu, en même temps, ce gouvernement adopter une forme
politique
qu’ils condamnaient. Cette situation contradictoi
sbytérianisme de la religion suivra le popularisme de la constitution
politique
, à moins que la religion, plus forte, ne ramène l
itutions locales qui répandissent partout la vie morale et l’activité
politique
, et balançassent ainsi la prépondérance de Paris,
école, dont M. Royer-Collard fut le philosophe, M. Guizot l’écrivain
politique
, M. Decazes l’homme d’affaires, M. Lainé l’orateu
à battre en brèche, au nom des idées monarchiques et catholiques, la
politique
royale. Du reste, toutes les nuances de l’école y
ux esprits que cette espèce de guerre civile d’idées allumée entre la
politique
de la royauté traditionnelle et très chrétienne e
lligence et, en outre, elle est comme la garantie des autres libertés
politiques
, par le jour de la publicité qu’elle jette sur le
rre, dans cette situation d’opposition où ils se trouvaient contre la
politique
du gouvernement royal, prirent soit des engagemen
forme de gouvernement. Il aurait fallu, en attendant que les classes
politiques
qu’on voulait former eussent acquis cette modérat
lie est le trait le plus frappant de la polémique des diverses écoles
politiques
qu’il est impossible d’analyser, mais dont nous a
iciles, et qui enseignaient aux classes si nouvellement nées à la vie
politique
, et naturellement si peu tempérantes dans l’usage
furent également les plus éclatantes au point de vue de la polémique
politique
, qui tient une grande place dans la littérature d
efforts de cette école. Jusqu’au moment où le Globe devint un journal
politique
, l’école du rationalisme monarchique exposa surto
ans l’état actuel de la France (1821), de la Peine de mort en matière
politique
(1822). Le fond de la doctrine de tous ces livres
féré à l’élite de la classe bourgeoise. M. de Chateaubriand, quand sa
politique
fut séparée de celle de M. de Villèle, établit se
u Journal des Débats. C’est dans cet instant surtout que la polémique
politique
jeta le plus vif éclat littéraire. M. de Chateaub
nces, de dévouement à la personne du monarque et de révolte contre sa
politique
, où l’on entendait le vieux cri de Vive le roi !
f avait fait surgir, en face de la presse, un instrument de polémique
politique
encore plus élevé : la tribune parlementaire. Un
re révolution, avait jeté d’éblouissants éclairs au milieu des orages
politiques
; genre qui laisse à la postérité plutôt le souve
ssi au tour doctoral de son style, on eût dit un maître professant la
politique
pour des disciples, plutôt qu’un orateur discutan
vec son geste hautain, sa parole stridente, sa haute mine, sa passion
politique
si différente de la colère oratoire de l’avocat,
ait un écho de l’éloquence de ce parti constitutionnel dont la raison
politique
n’avait pas été au niveau de ses bonnes intention
honnête à toutes les parties de l’assemblée troublée par des passions
politiques
contraires, en invoquant les sentiments généreux
it différent, mais ils étaient arrivés à peu près sur le même terrain
politique
; seulement M. Lainé craignit le premier pour la
aient quelquefois à des effets oratoires qui devenaient des témérités
politiques
. Il avait excité l’admiration de ses adversaires
tion d’un long et douloureux problème ne parurent dans les assemblées
politiques
. Cependant un jour arriva où M. de Serre aussi s’
dont le regard n’était pas étendu et manquait souvent de justesse, un
politique
parfois romanesque qui sacrifiait trop à l’effet
ébats où venaient tour à tour retentir toutes les questions sociales,
politiques
, religieuses, philosophiques, internationales, qu
maintien, quoique dans des conditions différentes, et chacun avec une
politique
qui amenât sa nuance aux affaires, ne s’apercevai
tée, presque tous réunis dans un sentiment de haine contre l’autorité
politique
et l’autorité religieuse fondées sur un principe
ranger. La Minerve n’était point un recueil rédigé d’après un symbole
politique
précis, et développant un corps de doctrines arrê
nts dans ses chansons érigées par le Constitutionnel en histoire ; en
politique
, il s’engageait avec un esprit de défiance et de
Constitutionnel, et Benjamin Constant lui-même, ont publié des pages
politiques
dont l’intérêt éphémère n’a pas survécu aux circo
sa personnification la plus puissante, cette forme de la littérature
politique
qu’on appelle le pamphlet. Parmi les hommes qui l
ion la comprenait, souriait peu aux idées de Courier ; les exécutions
politiques
lui étaient odieuses, la langue révolutionnaire c
s d’avril 1819 et le mois de juillet 1820, qu’on trouve l’idéal de sa
politique
, et que son style définitif commence à se montrer
un satirique bien au-dessus de Perse et Juvénal. Tout le secret de la
politique
de Paul-Louis est dans cette maxime. C’était au m
qui voulait éclabousser les voitures. Il faisait dans la littérature
politique
précisément ce qu’on a fait plus tard au théâtre,
érir le château de Chambord142. Nous laissons de côté le point de vue
politique
.L’écrivain dont il s’agit était un homme d’opposi
étiens le château bâti par François Ier ; mais, à côté de la question
politique
, il y avait une question d’art qui aurait dû trou
térieur pour l’acquisition de Chambord(1821), est donc plein de venin
politique
. En regard de l’éducation que le duc de Bordeaux
personne. Voilà donc Courier en prison. Dans ce temps-là, les prisons
politiques
étaient une espèce de Capitole où rien ne manquai
endent aussi très bien. » On voit le genre de terreur que les prisons
politiques
de la restauration inspiraient aux écrivains. Deu
aqua ainsi à peu près tout ce que l’on respecte, en religion comme en
politique
. Il peignit le confessionnal comme il avait peint
e comme l’émanation du pouvoir royal, qui n’est lui-même que la forme
politique
, la personnification princière de cette puissance
t nécessaires parce qu’elles sont vraies ? V. Résumé. — Les salons
politiques
et littéraires. La restauration introduisit do
rature française : l’éloquence de la tribune, le journal, la brochure
politique
et le pamphlet. Sans doute le temps affaiblit gén
qui a brillé aux mains des écrivains dans tous les temps d’agitation
politique
, pendant la Ligue, sous la Fronde, lors de la pre
s idées employèrent ces instruments intellectuels. Tous les écrivains
politiques
qui se rattachaient par des liens étroits aux tro
endez-vous commun où chaque grande école philosophique, littéraire et
politique
tenait ses assises. Il se formait ainsi des clans
autres asiles demeurèrent ouverts aux lettres, à la philosophie, à la
politique
. Madame Récamier, que des revers de fortune avaie
panégyrique de madame Élisabeth, et dont la réputation littéraire et
politique
avait été surfaite, un des hôtes les plus assidus
centre droit, ralliés à son frère, les réunissait dans un salon plus
politique
que littéraire, où se taillaient les plumes et où
taillaient les plumes et où s’essayaient les voix qui défendaient la
politique
du ministère Richelieu. Il fallait aller chercher
e M. Casimir Périer, et plus encore de M. Laffitte, pour y trouver la
politique
, la philosophie, la littérature, la morale de la
dix-huitième siècle, mauvaise en morale, en littérature, autant qu’en
politique
; et comme la réputation de M. Suard tient à cett
t à rien les disciples comme lui. Mais aller jusqu’à une dénonciation
politique
faite en pleine séance d’Académie, appuyer avec u
es, vous avez fondé une école impérissable de haute philosophie et de
politique
chrétiennes qui jette des racines, surtout parmi
de détacher de temps en temps de votre portefeuille quelques pages de
politique
ou de métaphysique, dont ils honoreront leur jour
i plus ni moins stable et fort ; c’est pour l’Europe que cette mesure
politique
est nécessaire, parce qu’alors, et seulement alor
de votre vie. » 130. Voir les Mémoires d’outre-tombe. 131. Voir la
Politique
de la restauration de 1822 à 1823, par M. de Marc
er la prédiction de Courier, et d’attribuer l’assassinat à des motifs
politiques
. Mais, au mois de juin 1830, une nouvelle instruc
eries, que cette mort n’était point un coup de parti ni une vengeance
politique
; mais le guet-apens et le complot de domestiques
répandus sur une infinité de genres et de sujets, sur l’histoire, la
politique
du jour, la poésie légère, les essais de critique
e. Profitant de l’aigreur naissante qu’excitait contre les Anglais la
politique
toute prussienne et électorale de leur roi, usant
sidération dont l’effet s’étendit par degrés jusque sur ses démarches
politiques
. Si quelque intérêt s’attache aujourd’hui pour no
ns qu’on pût attribuer son succès à une habileté trop en dehors de la
politique
. Il avait de plus quelques autres raisons sans do
au et par le côté étranger toute cette portion longtemps voilée de la
politique
européenne ; les mille causes qui déjouèrent la d
it souvent à Paris ; il voyait beaucoup Boissy-d’Anglas et les hommes
politiques
de cette nuance. S’il ne fut point lui-même à cet
r deux publications importantes et qui méritent d’être rappelées. La
Politique
de tous les Cabinets de l’Europe sous Louis XV et
qui en font un ouvrage nouveau où il mit ainsi son propre cachet. La
politique
extérieure de la France avait subi un changement
es désavantages et réparé jusqu’à un certain point l’honneur de notre
politique
. Élevé à l’école de ces deux ministres, M. de Ség
t avoir peu de connaissance de l’histoire pour croire qu’on puisse en
politique
se reposer sur les assurances amicales qu’on se p
dans ses notes est de rejoindre, autant que possible, la morale et la
politique
, et de ne plus les vouloir séparer. Vœu honorable
nul n’était plus désigné que lui pour retracer la suite et l’ensemble
politique
de ce temps encore neuf à peindre par cet aspect
ieurs journaux, ont été recueillis sous le titre de Galerie morale et
politique
(1817-1823) : cet ouvrage, où l’auteur apparaît
reux, bien malheureux. J’eus occasion de lire votre Galerie morale et
politique
: bientôt un peu de calme entra dans mon sein ;
s les travaux ou les délassements littéraires, entremêlés aux devoirs
politiques
que les circonstances d’alors imposaient à tous l
s quatre était septuagénaire ; ils causaient ensemble de la situation
politique
et de leurs craintes, des révolutions qu’ils avai
e ne fit en cela sans doute que suivre les pratiques constantes d’une
politique
peu scrupuleuse ; mais elle put bien y mêler auss
Chapitre XI. Des Livres sur la
Politique
& le Droit Public. LE Droit naturel étant
Persannes. Le sel de la plaisanterie est répandu sur le sérieux de la
politique
. Mais on s’est plaint que cet ouvrage peu méthodi
& un homme éloquent. Machiavel a été long-tems le docteur de la
politique
; mais ses principes sont détestables, & au l
ont occupé le ministère. Ainsi l’Abbé de Bourzeis donna le testament
politique
du Cardinal de Richelieu ; Chevremont celui de Ch
ui de Vauban. L’ex-Capucin Maubert a publié de nos jours le Testament
politique
du Cardinal Alberoni & Chevrier celui du Maré
erdun 1767-1769. en huit vol. in-8°. C’est le corps de droit & de
politique
le plus compler & le plus méthodique que nous
ir ont ceci de très particulier qu’ils se sont occupés tout autant de
politique
que de morale, et même un peu plus de celle-là qu
n pardonnera peut-être aux essais que voici d’être parfois des études
politiques
encore plus que des études morales. Il n’y a pas
rales. Il n’y a pas lieu de s’étonner beaucoup de l’importance que la
politique
a prise dans l’esprit des philosophes français de
nçais de 1800 à 1830. Après la Révolution française, c’était bien une
politique
constituante qu’il paraissait le plus urgent de f
près la période de 1789 à 1815, il est vrai qu’il y avait une science
politique
à constituer ; mais après le xviiie siècle tout
rale, ou de réparation et aménagement partiels. Quant à leurs travaux
politiques
, ils sont de premier ordre, et depuis Montesquieu
ommencement de ce siècle il y avait une science morale et une science
politique
à créer. En effet, ce qui a disparu au xviiie si
oire, est nécessaire. Ce qui a disparu au xviiie siècle dans l’ordre
politique
, c’est un sentiment, le sentiment dynastique, et
r faire leur part, quand on s’occupe, au XIXe siècle, de morale ou de
politique
. Enfin ce qui a paru, ce qui est né au xviiie si
t, pour ne point se battre, on se compte. Voilà les deux grands faits
politiques
qui étaient en train et de s’achever et de se fai
due ; ils ont très bien vu, et presque jusqu’en son fond, le problème
politique
. Le problème moral leur a semblé être l’ancienne
s aurons à nous en occuper dans une autre série d’études. Le problème
politique
du xixe siècle a été très bien « entendu par les
eur pleine existence, et ils ont très bien compris que toute question
politique
du xix e siècle y était liée, ou plutôt y était
ns une nation des corps aristocratiques, voilà ce que les théoriciens
politiques
qui ont étudié les transformations des sociétés p
ions la fin de ces études pour nous y risquer. Décembre 1890 E. F.
Politiques
et Moralistes : Première série Joseph de Mai
e voir comme ils se sont unis et accordés dans un seul homme. I. La
politique
de Joseph de Maistre. Il me semble qu’il faut
Il me semble qu’il faut dans Joseph de Maistre étudier le théoricien
politique
avant le philosophe et le théologien ; car il par
c’est le philosophe et le théologien qui se sont modelés sur l’homme
politique
, et que peut-être sa philosophie et sa religion n
hie et sa religion ne sont que des formes et des développements de sa
politique
. Remarquez au moins que c’est par des réflexions
ents de sa politique. Remarquez au moins que c’est par des réflexions
politiques
qu’il a commencé. Considérations sur la Révolutio
’éducation sur laquelle il semble ne pas encore réfléchir, un système
politique
très modifié et très creusé, voilà sa jeunesse ;
litique très modifié et très creusé, voilà sa jeunesse ; — un système
politique
qu’il continue d’élaborer et un système religieux
lequel, probablement, je ne dis encore que probablement, son système
politique
depuis longtemps arrêté a dû avoir son influence,
ieu et la fin de sa vie. Commençons donc par voir ce qu’il a pensé en
politique
, sans trop craindre de nous tromper en nous réser
es. Joseph de Maistre a une place à part dans l’ordre des théoriciens
politiques
, et même tout simplement, parmi les hommes qui se
nt des quantités mathématiques, elle ne serait pas si mauvaise, votre
politique
par comptabilité. Si les hommes étaient tous semb
au fond de ses désirs et de ses espoirs. Voilà de Maistre théoricien
politique
. C’est un patricien hautain, absolu, avec un lége
te de droits inaliénables inscrit au grand livre, sa petite propriété
politique
inviolable et sa part de royauté. Que ce système
27 août 1811.) II. Ses idées sur son temps. Voilà la conception
politique
de Joseph de Maistre tout entière. Son principe,
lles sont des sécessions : autant de crimes sociaux. La loi même (loi
politique
, constitution) est une usurpation de la mort soci
c’est que c’est chez eux, dans leur histoire, qu’il a puisé ses idées
politiques
et sa conception de l’État, à moins qu’il n’ait t
nde… On peut se demander pourquoi. A quoi bon envelopper une doctrine
politique
dans une théorie philosophique au risque de l’y é
uire un œuf. Et c’est ainsi qu’il va associer étroitement son système
politique
à une conception du monde aussi générale que poss
. Il entend les voix qui protestent. On va lui dire : « Votre système
politique
est faux, parce qu’il est injuste. Liberté, égali
ction est donc nulle pour lui qui consiste à lui dire que son système
politique
est injuste, car il n’y a guère dans le monde que
ter, quel fondement je donne à cette autorité royale qui est toute ma
politique
, et quelle responsabilité je lui impose, je le di
de Joseph de Maistre semble en effet n’être qu’une explication de sa
politique
et une justification de sa philosophie, qui elle-
phie, qui elle-même n’est qu’un grand détour par lequel le théoricien
politique
est revenu à son point de départ. Son christianis
n dévoilant le mystère et en en développant le secret. Il soutient sa
politique
et il l’achève, en lui donnant un fondement et un
que ce qui était une preuve de sa philosophie et un complément de sa
politique
, et qu’au-delà il n’ait rien vu. Le christianisme
é. Tout cela vient comme se grouper et se construire autour de l’idée
politique
, qui est l’idée centrale, pour la soutenir, la fo
rincipe d’individualisme, l’homme enfin un peu indépendant de la cité
politique
, à titre de membre de la cité de Dieu, l’homme, u
dire divisionnaires dans la religion, comme ils l’avaient été dans la
politique
. » Gardez-vous de vous inspirer d’eux ; il est bo
nt une antinomie dans laquelle je vis se pourra résoudre. Son système
politique
lui-même, qui est presque complet, qui répond pre
lementaire est l’expédient, ou peut-être l’artifice, de la conception
politique
qui repose sur la souveraineté du peuple. Comme t
t tellement la forme universellement adoptée ou essayée d’aménagement
politique
chez les peuples modernes, que ce n’est pas trop
’en détacher et ne s’en écarter jamais, et tirer tout d’elle, système
politique
, système historique, système moral, système domes
’histoire anecdotique, de mémoires mondains, de romans et de systèmes
politiques
, cette dernière catégorie d’études rentrant dans
le, à un penseur grave, pour tirer d’une forte et profonde morale une
politique
tout entière et une démonstration de la religion
on même ; — et encore pouvoir, ministre et sujet même dans la société
politique
: pouvoir comme roi des Juifs, ministre comme prê
un homme, la société domestique qu’on appelle la famille, la société
politique
qu’on appelle l’État, iraient à l’infini si on le
nt surtout un admirable cours de pathologie sociale. C’est l’éternité
politique
, au contraire, que Bonald prétend inventer, c’est
st, en un mot, comme être pensant, parlant, aimant, familial, social,
politique
. L’homme est né nul. C’est bien de l’extérieur qu
amille : c’est Dieu ; de la société : c’est Dieu ; de la constitution
politique
(car il n’y en a qu’une) : c’est Dieu. — Dieu au
uis des siècles. Votre invention sociale n’est qu’un perfectionnement
politique
: l’homme, déjà en société, a délibéré pour y êtr
e perdons point le bâton, et tenons-nous bien par la main. III. La
politique
de Bonald. Je ne sais trop ; mais il eût peut-
iter que de Bonald s’inspirât de la tradition dans ses considérations
politiques
autant qu’il faisait dans ses « recherches philos
erches philosophiques. » Car de Bonald se croit « traditionniste » en
politique
, et c’est chose étrange combien il Test peu malgr
centre rend nécessaire une aggravation de monarchie dans l’instrument
politique
; « le régime doit être plus sévère à mesure que
ion française a fait bien du tort au libéralisme français. La liberté
politique
, — qui n’est qu’une complexité plus grande, de pl
ion civile ; de Bonald veut que la religion forme et règle la société
politique
. Et si l’un peut donner ainsi, très souvent du mo
n est réjoui, et en a fait un beau système allant de la religion à la
politique
et de la politique à l’éducation. — L’autre a trè
a fait un beau système allant de la religion à la politique et de la
politique
à l’éducation. — L’autre a très bien vu qu’une gr
us les extrêmes, il a fait un beau système embrassant la religion, la
politique
, l’éducation et la morale. Ils s’éclairent bien l
e son caractère, mais un essai de définition de sa pensée littéraire,
politique
et philosophique. Les « esprits penseurs » comme
pieux, car elle n’abrège que pour ne pas tout perdre. Elle oublie la
politique
de Chateaubriand. J’ose avoir la crainte ou l’esp
Delphine et Corinne pâlissent. Les considérations sur l’histoire, la
politique
et la morale, que Mme de Staël a semées prodigale
les grandes époques littéraires fussent les grands siècles de liberté
politique
, et tout au plus peut-on dire que ce n’est pas le
un secours d’être grand philosophe, grand poète, romancier supérieur,
politique
instruit, mais une gêne ? On dit, et l’argument e
va le trouver. L’originalité de la pensée littéraire, philosophique,
politique
, elle va l’acquérir et la montrer. L’élève, indép
nner l’administration, encourager la population par une sage économie
politique
, tel était l’objet des travaux des philosophes ;
s que par une ressource un peu étrangère, les ouvrages de philosophie
politique
, que, du reste, elle languissait ; elle trouvait
l’art moderne : « Alfieri a voulu marcher par la littérature à un but
politique
… ce but était noble ; mais n’importe, rien ne dén
e premier est de les avoir vus, et le second d’y avoir aidé. V. Sa
politique
. Les idées politiques de Mme de Staël ont été,
ir vus, et le second d’y avoir aidé. V. Sa politique. Les idées
politiques
de Mme de Staël ont été, comme ses idées philosop
e l’aime fidèlement, profondément. Elle voit bien qu’au fond de cette
politique
si peu éclairée, si peu informée, si téméraire, i
laient moins des appuis que des barrières. S’ils ont établi l’égalité
politique
qui est dangereuse, dans le même sentiment ils on
VI On voit assez qu’il n’est question philosophique, littéraire ou
politique
que Mme de Staël n’ait étudiée, sentie et renouve
eur, un homme d’une moralité très faible, qui appuie tout son système
politique
sur le respect de la loi morale ; et encore, un h
ière-grand-père, David Constant de Rebecque, avait écrit un Abrégé de
politique
que Bayle cite quelque part ; son oncle Samuel Co
continus vers la banqueroute. C’est ce qui explique très bien sa vie
politique
. Les uns disent : « Quelle unité ! Il a dit toujo
re littérature, qui nous donne l’idée la moins imparfaite. III. La
politique
de Benjamin Constant. Quand on connaît le cara
rnal, par ses Lettres, par Adolphe, on commence, en lisant ses écrits
politiques
ou philosophiques, par avoir cette idée, très hon
s désordonnée qui ait été. Elle lui a permis d’être un grand écrivain
politique
, tout en étant un grand politicien, chose rare et
enant une existence privée qui n’en admettait guère et, dans le monde
politique
, cette existence d’ambitieux toujours pressé qui
était de la maison, et puis tranquillement déroulait son programme de
politique
libérale, qui, lui, ne changeait jamais, n’appart
r de lui. Et cet égoïsme ombrageux, c’est le fond de tout son système
politique
, peut-être de toutes ses idées religieuses. Il a
Il vous dira : quel que soit celui qui fait la loi, la pire erreur en
politique
, c’est l’idée de la souveraineté de la loi. Ce n’
stence de la loi morale au cœur de l’homme, Constant fonde la liberté
politique
sur cette même loi et sur l’impossibilité où est
, de la beauté même dans ces idées. Constant est un très bon critique
politique
. Il voit très bien le vice d’un système, l’excès
comme la liberté, et rien de difficile à établir comme un système de
politique
libérale. Ce qui n’aide pas Benjamin Constant à l
dans la religion. Sa philosophie religieuse est étroitement unie à sa
politique
, à ce point que je ne sais laquelle des deux est
— On le voit dans ses discussions religieuses poursuivi par des idées
politiques
et appuyant ses idées sur la religion par des arg
rd avec lui-même ; il est bien en doctrine religieuse ce qu’il est en
politique
, et, notons-le, même en morale. En morale, il ava
s laissés à la communauté : en morale, l’avertissement intérieur ; en
politique
, le droit personnel ; en religion, celle que chac
s bons moments, avec qui vous discutez des points de morale. Comme en
politique
vous ne relevez que de votre droit, en religion v
rituelle. Quelquefois cette association se confond avec l’association
politique
; alors elle est religion d’État. Quelquefois ell
Louis XIV devient nécessairement quelque chose de plus noble dans la
Politique
tirée de l’Écriture sainte qu’il n’est dans la ré
de fierté et d’amour. Il n’avait aucunement l’âme royaliste. Un état
politique
dans lequel lui, ou, si l’on vent, un homme comme
ce livre-là. Il en a trouvé un autre, en 1815, où il vit que toute sa
politique
était renfermée, à le bien traduire ; et ce livre
e question à se poser les uns aux autres quand ils s’entretenaient de
politique
: Où est la souveraineté ? Estelle dans le roi ?
’est la liberté. » Il n’y a pas de souveraineté, voilà tout l’esprit
politique
de Royer-Collard. Successivement il s’est tourné
des circonstances, c’est la définition même de la barbarie. II. La
politique
de Royer-Collard. Fort de cette conception gén
re un privilège qui naît. — Soyez-en sûrs, et que les abstractions en
politique
ne peuvent point ne pas devenir des réalités. De
c’est une puissante et même énorme garantie qui constitue la liberté
politique
à elle seule, et si elle est colossale, aussi est
le mène, ne gouvernera jamais. Il s’accommodera, il imaginera non une
politique
, mais une série d’expédients ; il subira, peut-êt
ion de 1815 et formant la philosophie de la charte : voilà le système
politique
de Royer-Collard. III. Remarques sur ce systèm
sur ce système. Il faut remarquer d’abord que ce système est tout
politique
et historique. Il n’est nullement métaphysique. R
pénétration que personne, vu juste ce qu’il fallait croire et dire en
politique
de 1815 à 1840. L’immense autorité qu’il a posséd
llard n’a pas cette largeur de vues et cette souplesse d’intelligence
politique
. C’est pour cela qu’il a un libéralisme si condit
ion qui est une vérité, comme on sait qu’il arrive souvent en science
politique
, sur cette idée qu’il ne faut pas considérer l’él
e vraie, et précieuse, et féconde en enseignements, même pour un état
politique
tout différent de celui qu’il s’appliquait à anal
tinctivement ce qu’on approuve et ce qu’on aime dans les institutions
politiques
et, en général, dans les établissements humains,
tie, sinon une doctrine, du moins une méthode, une sorte de grammaire
politique
très nette, très précise et un peu subtile. Il a
eantes aussi, de l’esprit public nouveau. Et il a professé sa science
politique
avec une certaine hauteur qui était de trop, et a
C’est le docteur superbe et c’est le docteur subtil de la philosophie
politique
. On sent en lui l’ancien professeur de philosophi
it beaucoup à son autorité. La subtilité était inévitable. La science
politique
est une science. Toute science n’est simple, et a
’à tenir pour acquises, qu’à respecter et qu’à employer. Il en est en
politique
comme dans toute autre science, avec cette différ
fiance sans prétendre pénétrer la science elle-même, n’a nullement en
politique
la même docilité, et prétend se connaître en poli
a nullement en politique la même docilité, et prétend se connaître en
politique
directement et immédiatement, soit qu’elle nie qu
re en politique directement et immédiatement, soit qu’elle nie que la
politique
soit une science, soit qu’elle se croie par privi
celle-ci. — En conséquence, elle reproche aux professeurs de science
politique
d’être complexes, d’être abstraits, de se livrer
, d’être des savants. — Royer-Collard traitait, comme Montesquieu, la
politique
en science très difficile et très délicate. Il sa
t, encore aujourd’hui, de nos méditations. Sa bonne vieille grammaire
politique
, comme les ouvrages d’éducation de ce Port-Royal
pas la responsabilité, mais il l’assume avec empressement. « … Cette
politique
, disait-il en pleine chambre, j’en ai ma part, je
omme on pourrait croire qu’il est, un professeur arrivé tard à la vie
politique
, un théoricien placé, à quarante ans, en face des
ofesseur d’histoire à vingt-cinq ans, à vingt-huit il est négociateur
politique
à Gand, et quelque chose, auprès de Louis XVIII,
t désormais, pendant toute la restauration, il est historien et homme
politique
concurremment, l’un inspirant l’autre, l’un par l
e. Il a un juste milieu philosophique et religieux, — un juste milieu
politique
, — et ses études d’histoire sont la production de
On sent tout de suite que celui-là n’est pas un homme qui fait de la
politique
à l’usage de la France dans un palais de Saint-Pé
. — C’est le juste milieu philosophique et religieux ; c’est l’esprit
politique
cherchant dans les croyances comme centrales et m
intellectuels soient résolus, tout comme les plus grandes difficultés
politiques
; ce sentiment, bien hasardé, qu’on peut traiter
e et généreuse d’ailleurs, par cette idée, qui n’est à sa place qu’en
politique
, que la vérité est dans la moyenne, et que les so
p de bon vouloir, mais non beaucoup de sincérité. II. Juste milieu
politique
. — La « classe moyenne ». Ses études historiqu
re dans les destinées de son pays. Il est bien rare que pour un homme
politique
l’histoire soit autre chose que de la politique r
are que pour un homme politique l’histoire soit autre chose que de la
politique
rétrospective. Elle lui sert d’argument, de point
s, avait paru, et que ce quelque chose était un élément historique et
politique
d’une importance exceptionnelle. Ce quelque chose
et dont l’illusion, peut-être, l’a trompé III. Quelle doit être la
politique
de la classe moyenne ? Son juste milieu histor
yenne ? Son juste milieu historique étant trouvé, son juste milieu
politique
l’était aussi. Sa politique, c’est que la classe
historique étant trouvé, son juste milieu politique l’était aussi. Sa
politique
, c’est que la classe moyenne doit gouverner. Elle
el juste milieu de pensée général et quel juste milieu de tempérament
politique
doit-elle adopter et maintenir ? — Elle doit être
Ainsi, dans les limites des forces humaines, sera réalisée la vérité
politique
, c’est à savoir la souveraineté de la raison ; le
oprement parler, du moins ses idées sur les questions religieuses. En
politique
, il est le même. Le principe et le fondement rati
hoses le sollicite fort peu. Ce n’est pas un théologien. La théologie
politique
d’un Benjamin Constant, comme celle d’un Bonald o
izot n’en voit pas d’autre. La liberté, pour Guizot, c’est la liberté
politique
. Vous êtes libre dans un pays où vous n’êtes gouv
comme certains disent, la liberté proprement dite, et puis la liberté
politique
. Il n’y a que la liberté politique. Il n’y a que
roprement dite, et puis la liberté politique. Il n’y a que la liberté
politique
. Il n’y a que l’homme, citoyen libre quand il par
vernement le plus d’initiatives individuelles possible. Cette théorie
politique
est excellente. Elle est d’un historien, d’un phi
ie politique est excellente. Elle est d’un historien, d’un philosophe
politique
réaliste, et d’un homme d’Etat. Elle a quelque ch
me. — C’est peut-être ce que nous allons voir. IV. Quelle a été la
politique
de Guizot ? Guizot, comme tous ceux qui ont de
tait juste ; ce n’était pas dans la grande bourgeoisie qu’était l’axe
politique
, c’était au-dessous. — D’où nous sommes, toute la
ait l’axe politique, c’était au-dessous. — D’où nous sommes, toute la
politique
de Guizot paraît une théorie des classes moyennes
ue de Guizot paraît une théorie des classes moyennes au service d’une
politique
aristocratique. C’est qu’en partie la théorie éta
une erreur de grande conséquence, parce que, malgré leur intelligence
politique
, leur savoir, leur grande information et une habi
s du moins, quand elle a des traditions d’intelligence et de prudence
politique
, est surveillée par ce sentiment même, fait atten
omper. » — C’est là l’erreur capitale de Guizot considéré comme homme
politique
. A cette erreur ou à cette insuffisante notion de
qu’il croyait être. — Or la certitude exagérée est cause d’erreur, en
politique
particulièrement, moins que l’indécision, mais pr
’il donnait à ce mot, c’est-à-dire donner de l’extension à la liberté
politique
. Cela faisait comme deux politiques à mener paral
donner de l’extension à la liberté politique. Cela faisait comme deux
politiques
à mener parallèlement, l’une de « résistance », l
ance » était nécessaire. La « résistance » n’était autre chose que la
politique
conservatrice, essentielle toujours, devenant fat
la politique conservatrice, essentielle toujours, devenant fatalement
politique
de résistance au lendemain (qui dure dix ans) d’u
ard. Il n’a pas été moins dévoué à l’autre partie de sa mission, à sa
politique
de liberté. La liberté consistait pour lui, comme
arder le nom de Guizot contre l’oubli. Voilà ce que nous appelions la
politique
libérale de Guizot et de son parti. Elle a été gr
che. Il a fini cependant par être presque absorbé par l’autre, par la
politique
de résistance, et la politique de résistance est
re presque absorbé par l’autre, par la politique de résistance, et la
politique
de résistance est restée ce qui le caractérise de
nt l’histoire. Il y a à cela bien des raisons. Guizot représentait la
politique
du juste milieu précisément à l’époque de l’histo
ù il y avait le moins d’appuis et de soutiens dans le pays pour cette
politique
. Il est malaisé à un gouvernement issu d’une révo
estauration, avec ses trois partis, mais partis presque exclusivement
politiques
, est moins violemment tirée en sens contraires. L
contraires. La multiplicité des opinions philosophiques, religieuses,
politiques
, économiques, « sociales », et la contrariété ext
républicains professant, sous couleur de propagande démocratique, la
politique
de conquêtes. C’est une anarchie intellectuelle ;
vice et l’éloquence et l’imagination, qualités littéraires et défauts
politiques
qui ont été développés jusqu’à l’excès par le rom
és. Dans de telles conditions, durer, et, pour durer, s’en tenir à la
politique
de résistance, s’en tenir à la politique négative
pour durer, s’en tenir à la politique de résistance, s’en tenir à la
politique
négative, paraît tout ce qu’on peut faire. Le « p
plus l’Europe. » Il y avait d’extrêmes dangers dans l’une et l’autre
politique
, très vagues, du reste, d’autant plus dangereuses
it pas été contraire, à lui Guizot, ou à un homme comme lui, ou à une
politique
analogue à la sienne. Le suffrage universel franç
très résolument conservateur et pacifique, comme était Guizot ; et la
politique
de conservation, et la politique de paix presque
acifique, comme était Guizot ; et la politique de conservation, et la
politique
de paix presque à tout prix, et la politique enne
e de conservation, et la politique de paix presque à tout prix, et la
politique
ennemie ou ignorante des abstractions et des chim
olitique ennemie ou ignorante des abstractions et des chimères, et la
politique
positive et réaliste, qui était celle de Guizot,
lui de Guizot, de Molé, de Thiers ou de Lamartine, il ferait de bonne
politique
et même serait un admirable et invincible obstacl
énéraux, que, dût-on organiser le suffrage universel comme instrument
politique
, il ne faudrait pas lui donner tout. Le suffrage
elle fût graduelle ; or qu’en 1830 il n’y avait que 99, 000 électeurs
politiques
et qu’en 1842 il y en avait 224, 000, et que c’ét
s, et, pour les classes moyennes, l’année des dupes. — Jamais le rêve
politique
de Guizot n’a été accompli. Il ne l’a pas réalisé
e la nécessité de l’avènement des classes moyennes ; grand théoricien
politique
, s’il imposait moins à sa doctrine le devoir de s
op pour cause unique leur cause finale. Il a laissé moins une théorie
politique
, qu’une théorie de gouvernement ; mais cette théo
le mouvement qui ailleurs lui manquent. Le rôle qu’il a joué dans la
politique
active ne doit donc pas, au point de vue de la cr
nement aristocratique en France, et le dernier chef de l’aristocratie
politique
en France. La France n’a été gouvernée aristocrat
t-Cyr, Thiers et Guizot sont ses gloires. Elle avait, en général, une
politique
très positive, très réaliste, très attentive aux
ques nées à propos d’une question contemporaine, filles de l’occasion
politique
, ne valent pas pour la durée le moindre livre d’h
n revienne avec goût à ce genre de littérature, qui vieillit comme la
politique
elle-même, c’est-à-dire plus vite que les autres
rrêter sous le regard de la postérité cette chose fugace, la brochure
politique
. Ils ont donné de la densité et de la fixité à ce
même douté ! Aveuglé par la question présente, esclave d’une opinion
politique
en harmonie avec la portée de son esprit, — car,
la portée de son esprit, — car, il ne faut pas s’y tromper, l’opinion
politique
de la plupart des hommes est une affaire de naiss
avec courage, et qu’après son étude il est resté Gros-Jean… Gros-Jean
politique
comme devant ! II Et encore, un Gros-Jean,
le gouvernement parlementaire, ce château de cartes de la difficulté
politique
! Sous le Directoire et jusqu’au 18 Brumaire, le
errassés. Mallet-Dupan, dans lequel Thureau-Dangin a appris son latin
politique
et qui tient plus de place que Thureau-Dangin lui
il croit à l’action de cette réunion, comme il doit croire à l’action
politique
de tout groupe parlementaire. Chateaubriand, qui
vous ! Les partis extrêmes n’appartiennent pas au premier sermonnaire
politique
venu comme Thureau-Dangin, et ce n’est pas l’expé
teur et poète ; à tous ces titres une popularité aussi littéraire que
politique
s’attachait à son nom. Il a montré depuis, par so
Heureusement le génie résiste à tout ; la nature avait fait Béranger
politique
et philosophe, le Caveau ne put jamais en faire u
ces deux bluettes fit comprendre tout de suite à Béranger combien la
politique
était un assaisonnement piquant à la chanson, et
es, Et les cordons de toutes les couleurs ; Mais, étrangère aux excès
politiques
, Ma Liberté n’a qu’un chapeau de fleurs. Pendan
ment au deuil patriotique de son pays. Sa chanson intitulée : Plus de
Politique
avait tellement l’accent tragique du cœur conster
s sont d’un profond accent de patriotisme, qui est la poésie du poète
politique
. Où est la grande pensée de la Marseillaise ? Dan
e Waterloo. VI Le chansonnier devenait de plus en plus un poète
politique
; c’est sous ce rapport seulement que nous le con
bachique ou érotique n’est pas de la littérature, encore moins de la
politique
: c’est de l’agrément, de la folie, de l’ivresse,
le feu sacré de ses poésies comme de sa vie ; c’était sa philosophie
politique
; c’était tout son républicanisme. De ces trois é
une chanson qu’un chant ; j’y trouve une grande analogie de principes
politiques
avec la Marseillaise de la paix, chant lyrique qu
n populaire à sa philosophie. Écoutez ! vous croiriez entendre Platon
politique
devenu chansonnier pour apostoliser le peuple d’A
ourbons. Certes les saccades de gouvernail données par Charles X à sa
politique
et le coup d’État des ordonnances contre la Chart
ans les intervalles, ou j’écrivais l’histoire pour bien comprendre la
politique
dont elle est l’interprète. XVII Je venais
et de revers qui marquent la carrière des poètes, des écrivains, des
politiques
, je doutais encore du succès de l’Histoire des Gi
ive d’opinions diverses que trente ans de littérature, de tribune, de
politique
, ont accumulée dans mes portefeuilles, et je la d
étroite et ces visites plus fréquentes à mesure que les circonstances
politiques
devinrent plus menaçantes pour le gouvernement de
chacun ses œuvres. XXII Béranger, en homme honnête et vraiment
politique
, bien qu’il fût comme moi partisan des grands dév
je vous ai cru un orateur ; à dater de ce jour je vous crois un homme
politique
. Ces hommes ne savent ni ce qu’ils disent ni ce q
al d’un trône séculaire, un berceau aurait pu être à cette époque une
politique
! Mais je ne l’ai pas cru. « — Peut-être avez-vou
e de rencontrer dans un même homme la popularité, la résistance et la
politique
: donnez ce spectacle au monde et cette consolati
l se dit : « Que ferai-je là ? Je suis philosophe et je ne suis point
politique
; je suis chansonnier et je ne suis point orateur
endre quelquefois la popularité pour la vertu et l’opposition pour la
politique
; il avait pu verser à trop pleine coupe le souve
servir le peuple. « Ne concluez pas, ajouta-t-il, que je croie que la
politique
, qui est la science du gouvernement, soit un vain
et qui seraient en huit jours la perte de tous par tous. Je suis plus
politique
qu’on ne pense. Vous m’avez comparé, dans un de v
u’il n’était, et à qui vous avez rendu justice, était un très profond
politique
sous son apparente nonchalance, un politique inné
e, était un très profond politique sous son apparente nonchalance, un
politique
inné, un politique d’instinct, ce qui veut dire u
ofond politique sous son apparente nonchalance, un politique inné, un
politique
d’instinct, ce qui veut dire un politique de géni
ance, un politique inné, un politique d’instinct, ce qui veut dire un
politique
de génie, car on ne sait bien que ce qu’on n’a pa
énie, car on ne sait bien que ce qu’on n’a pas appris ; mais, dans sa
politique
, il avait principalement pour but son intérêt pro
pour but son intérêt propre ; quant à moi, je n’ai jamais eu dans ma
politique
d’autre intérêt que ce que j’ai cru l’intérêt du
’autre intérêt que ce que j’ai cru l’intérêt du peuple. « Toute saine
politique
, selon moi, se compose de deux éléments indivisib
exception, de la société humaine ; l’action donne à cette philosophie
politique
son efficacité, sa force, sa mesure, son opportun
jouta-t-il, il faut donc d’abord une vertu, puis une force dans toute
politique
. Voilà pourquoi, bien que je paraisse un révoluti
fine, sur les plus hautes questions de religion, de philosophie ou de
politique
! Ces dissertations étaient en général mêlées d’a
dans sa patrie. Il aimait surtout les plus malheureux. Depuis que la
politique
avait tour à tour accompli ou trompé ses espéranc
n et problématique aux nations et à l’humanité dans l’ordre social ou
politique
. Il avait, si j’ose dire toute ma pensée, rétréci
nir des plus hautes questions de diplomatie avec M. de Talleyrand, de
politique
avec Manuel, de gloire avec le général Foy, d’éco
illé au pied de cette tombe, et pleurant dans l’ombre, non des larmes
politiques
, mais des larmes cordiales sur l’ami que je ne re
és qui y avaient établi une imprimerie française : Théorie du pouvoir
politique
et religieux dans la société civile, démontrée pa
796 ; à Constance, le livre de Bonald ; à Hambourg, la Correspondance
politique
de Mallet du Pan en cette même année 1796, et Le
’y a qu’une, une seule constitution (entendez-vous bien ?) de société
politique
, et une, une seule constitution de société religi
mposant la vraie société civile. Cette unique constitution de société
politique
est la constitution royale pure ; cette unique co
ur froid, rigoureux, fin, ingénieux et roide. Jamais les Condorcet en
politique
, les Saint-Lambert en morale, les Condillac en an
rait, ce me semble, nous dit-il, le sujet d’un ouvrage de littérature
politique
bien intéressant, que le rapprochement de l’état
u quelques pages de Bossuet, dans le même ordre d’idées absolues : La
Politique
tirée de l’Écriture. Quand on lit ce bel ouvrage
la famille, il est fils, il est parent, il est ami ; dans la société
politique
, il est sujet et même il est pouvoir ; dans la so
le roc même de sa conviction. Il sentait plus que personne la portée
politique
et publique d’une question où quelques-uns ne voy
des femmes qu’on peut toujours déterminer la nature des institutions
politiques
d’une société. » On peut regretter seulement que,
e Bonald ne fit qu’appliquer aux choses publiques, et aux discussions
politiques
dans lesquelles il fut mêlé, son invariable doctr
’ose avoir un avis), il me paraît bien supérieur à ce qu’il est comme
politique
. Dans ses deux volumes de Recherches sur les prem
les antipathies d’esprit et de nature pourtant se déclarèrent ; et la
politique
les fit éclater après 1815. Ils paraissaient plus
C’est M. de Bonald, auteur de trois volumes sur la Théorie du pouvoir
politique
…, qui me fit parvenir son ouvrage par la voie du
de Bonald espérait par là tenter ou piquer d’honneur le métaphysicien
politique
adversaire ; mais Sieyès ne donna pas dans cette
X des Œuvres in-8º, qui est le tome premier des Mélanges littéraires,
politiques
et philosophiques (Paris, 1819), p. 258. Les mots
es, femme de bruit, de passion, de beauté, de talent, de poésie et de
politique
. Elle n’avait pas d’enfant de son mari ; cette st
nsparente de ses traits ; son esprit était tourné aux grandes choses,
politique
, arts, littérature ; sa fortune, toute consacrée
fondent, bien qu’elles ne se ressemblent pas. L’une, génie inquiet et
politique
, consacra sa vie à se grandir, l’autre à plaire ;
r. Quelques rares privilégiés de la société, de l’aristocratie, de la
politique
et de la littérature, y étaient admis. Le grand h
ne m’était pas favorable, bien que je sois le seul des poètes et des
politiques
de son siècle auquel il adresse de magnifiques él
us me refuser, malgré mon éloignement pour les camarillas lettrées ou
politiques
, à me laisser présenter à elle dans ce couvent de
de leur cœur, avaient en lui leur représentant dans un même homme. La
politique
, dans laquelle il avait joué un rôle important de
détrompé, mais jamais d’être comédien devant la mort. Le scepticisme
politique
est un aveu de plus du néant de la vie ; cet aveu
t de parti m’asphyxie ; je ne puis le respirer, ni en religion, ni en
politique
, ni en littérature. Toute coterie est petite et f
eurir. Autour de ce trône ressuscité des fils de Louis XIV les salons
politiques
et littéraires avaient pullulé ; il y en avait da
e madame de Montcalm, sœur du duc de Richelieu et centre de son parti
politique
; ce parti, c’était l’aristocratie intelligente,
tion avec la liberté. M. Lainé était à la fois son ami et son symbole
politique
; M. Molé la cultivait comme une puissance aimabl
s. À ces amitiés près, madame de Montcalm recherchait plus les hommes
politiques
que les esprits littéraires, ou plutôt elle ne re
encore, madame de Duras était, dit-on, le machiniste passionné de la
politique
et de la gloire de son ami : âme prodigue qui se
les hommes de tout âge qui avaient un nom dans les lettres ou dans la
politique
, ou qui cherchaient une avant-scène à leur talent
d’épouser la fille d’un premier lit de M. de Sainte-Aulaire. Les amis
politiques
du jeune favori de Louis XVIII prédominaient dans
coins dans les salons comme dans la nation, et méditant de refaire en
politique
une secte au lieu d’une religion : voilà, avec un
s, était celui de M. de Chateaubriand ; des courtisans littéraires ou
politiques
se rangeaient autour de ce trône. C’était une cou
vec la nature et son cœur, a autre chose à faire que des déclamations
politiques
sur la décadence des Romains. C’est l’heure et le
, presque toutes femmes de cour, femmes de lettres ou chefs de partis
politiques
divers, occupait le milieu du salon. On y avait l
de son humble foyer le plus illustre des hommes de littérature et de
politique
de son siècle, et qui rendait les cours elles-mêm
idé, n’avait été pour lui qu’un de ces mouvements accélérés de la vie
politique
dans lesquels les occasions de ruine ou de riches
aufrage, tels que La Harpe, Lémontey, Legouvé, Dupaty ; des hommes de
politique
, tels que Barrère, Regnaud de Saint-Jean d’Angély
demanda une entrevue pour vaincre mes répugnances à force de faveurs
politiques
. Je persistai. — « Mais enfin, me dit-il avec une
le ministère, le roi et vous-même, vous reconnaissez en moi un esprit
politique
, malgré les dénigrements de vos journaux et de vo
répondit l’homme d’État. — Eh bien ! Monsieur, je ne serais pas homme
politique
si je vous disais le motif pour lequel je ne veux
malgré soi sur les nécessités de la royauté : les rôles sont dans la
politique
, mais les sentiments sont dans la nature. Je vis
ux Contrat social et le vrai contrat social (1re partie) I La
politique
spéculative a été en tout temps l’exercice le plu
ndateurs de religions sont les oracles réputés divins ; les écrivains
politiques
sont les législateurs des nations. Les premiers g
re ou de bronze les tables des lois ou les constitutions des sociétés
politiques
. Moïse, Zoroastre, Brama, Confucius, Solon, Lycur
ucius, Solon, Lycurgue, Numa, furent de grands écrivains religieux et
politiques
; Aristote en Grèce, Cicéron dans l’Italie antiqu
er de ces écrivains législateurs de songes et constructeurs d’utopies
politiques
fut Platon en Grèce. J’ai voulu relire récemment
titution, modèle qu’il présente aux hommes comme un type des sociétés
politiques
accomplies ; j’ose déclarer en toute conscience q
e-Divinité. Encore une fois, voilà le divin Platon devenu utopiste en
politique
et voulant refaire l’œuvre de Dieu mieux que Dieu
incipes sociaux en contravention avec les traditions éternelles de la
politique
, de la nature ; ces hommes qui se glorifient d’êt
cemment beaucoup de mal en ôtant aux Français le sentiment du réel en
politique
, et en les jetant dans les vagues rêveries de l’i
réveillés en sursaut par les catastrophes. Fénelon n’était nullement
politique
: il était ce que nous appelons socialiste, c’est
es passions affamées qu’il ne peut nourrir que d’ivraie. Son économie
politique
, qui supprime le travail en supprimant ce qu’il a
répartiteur du travail, seul créateur de la richesse, cette économie
politique
de Fénelon serait le suicide de l’humanité, si l’
de l’erreur, coïncide avec un ébranlement moral ou avec un cataclysme
politique
des institutions de son pays, alors son utopie, a
de Diogène moderne, qui prétend renouveler la face du monde moral et
politique
du fond de sa prétentieuse obscurité. Il se cache
s’en distraire et pour prophétiser dans le désert, il divague dans la
politique
, il veut contraster avec Montesquieu, ce politiqu
il divague dans la politique, il veut contraster avec Montesquieu, ce
politique
expérimental, et il ébauche le Contrat social en
squieu, ce politique expérimental, et il ébauche le Contrat social en
politique
imaginaire. Une femme évaporée lui demande follem
eu un rayon de bon sens, d’expérience et de vérité dans ses théories
politiques
, et il a perdu la démocratie en l’enivrant d’elle
rit par Bacon, par Montesquieu, ou par Voltaire, trois grands esprits
politiques
, ce livre aurait pu réformer le monde sans le ren
s voulu que, dans la science expérimentale par excellence, qui est la
politique
, la société pût réaliser ses rêves et se passer d
s de l’histoire et du contrôle des réalités. Entre les rêveurs et les
politiques
, il y a les choses telles qu’elles sont, c’est-à-
hait d’être, j’avais un puissant sentiment du vrai ou du faux dans la
politique
; quoique très dévoué aux progrès rationnels des
ntife d’un empire immense, foyer d’une théocratie à la fois divine et
politique
, qui résumait toutes les clartés du monde primiti
âges, à la situation géographique des États, aux circonstances, même
politiques
, des peuples dont ils éclairent les pas dans la r
lateur, d’un publiciste ? Quelle éducation virile pour un instituteur
politique
que la sienne ! Quelle autorité morale que sa vie
ères, constitutions de rêves pour ces fantômes de peuples ! bergeries
politiques
pour nos scènes d’opéra, dont toutes les institut
le caractère, l’aptitude, l’inspiration sociale d’un de ces prophètes
politiques
que les siècles reconnaissent pour des législateu
ïsme, par ses vices, le dernier des hommes comme législateur et comme
politique
, faux prophète s’il en fut jamais, et dont les do
un scrutin de la barbarie ! Une telle origine de la société, et de la
politique
, de la souveraineté des gouvernements, n’est-elle
que dans l’inviolabilité des âmes, la doctrine de l’unité de religion
politique
dans l’État ; sans cela, dit-il, jamais l’État ne
prophète, essayons de remettre un peu de bon sens dans la philosophie
politique
du peuple, et de substituer en matière de gouvern
it de génie et qui pensa de hasard. XI Qu’est-ce que la société
politique
entre les hommes ? Qu’est-ce que la première légi
mode de consulter de véritables et perpétuels oracles de la véritable
politique
? Raisonnons et ne rêvons pas ; on n’a que trop r
ons d’après la nature. XII Et d’abord, qu’est-ce que la société
politique
? La société politique, nullement délibérée, mais
XII Et d’abord, qu’est-ce que la société politique ? La société
politique
, nullement délibérée, mais instinctive et fatale
sociable, se constitue en société avec ses semblables. Cette société
politique
a-t-elle uniquement pour objet, ainsi que le prét
t de ses jouissances physiques ? Nullement, selon moi ; cette société
politique
, qui multiplie en effet les forces de l’individu
roupeau. C’est la moralité seule qui en fait une humanité. La société
politique
n’est donc pas seulement une société en commandit
ement des citoyens au gouvernement une sainteté. Ce but de la société
politique
ainsi défini, marqué, dignifié, sanctifié, et, po
ouveraineté, cette régulatrice absolue et nécessaire de toute société
politique
? C’est, selon la meilleure de ces innombrables d
é des souvenirs de trop de gloire, mais second empire infiniment plus
politique
que le premier, calmant dix ans l’Europe avant d’
la moralité, sont donc les degrés successifs par lesquels la société
politique
se fonde et s’élève d’abord par l’ordre, se légit
e l’homme sociable dans les prescriptions nécessaires à toute société
politique
. Quel est le premier besoin de l’homme venu à la
de la nature a été et est encore le plus blasphématoire de la société
politique
. On dirait que l’excès même d’évidence du droit d
r ainsi dire plus intelligiblement aux législateurs. C’est la société
politique
, diverse dans ses formes, qui prend la parole et
ent la justice innée qui fait la loi : c’est l’utile, c’est l’intérêt
politique
de la forme sociale dans laquelle la propriété hé
l’État, pour la famille, pour l’agriculture, pour les mœurs, pour la
politique
, dans cette inaliénabilité d’une partie du patrim
ses patronages, ses clientèles, ses exemples, son autorité morale et
politique
dans le pays. Ces liens de respect, de traditions
vine entendue comme elle peut être seulement entendue par les esprits
politiques
à qui la démagogie, l’esprit de radicalisme, la m
ue l’extrême injustice, n’ont pas faussé le bon sens. Mais la société
politique
doit-elle l’égalité des conditions et des biens à
immobile serait proclamée par les utopistes de J.-J. Rousseau. Cette
politique
ne pouvait naître que sous la plume d’un prolétai
stériles en toutes choses, excepté en dangers, est cette littérature
politique
qui procède, voici tantôt deux siècles, par des t
: Du Pouvoir et de la Liberté 17, dont l’alliance renferme toute la
politique
de ces derniers temps. Sous beaucoup de plumes un
le caractère semble précisément d’unir la liberté civile à l’autorité
politique
. Quand on a seulement ouvert son ouvrage, on est
plus nette, plus animée et plus péremptoire aux métaphysiciens de la
politique
que ce livre, qui attirera peut-être le plus ceux
’histoire, par l’histoire qui est le vrai et même le seul génie de la
politique
, et hors de laquelle il n’est pas de salut, même
n que nous a causée un écrit dans lequel une question de métaphysique
politique
est résolue souverainement par un fait, et cela s
n chrétienne, mais arrêtées à temps. La Lettre à M. de Cazalès sur la
Politique
rationnelle était encore dans cette première mesu
voiles dans cette idée, a gardé dans la forme, dans l’application en
politique
, dans l’extrême tolérance pour les personnes, tou
llements. À tant de variations diverses, religieuses, philosophiques,
politiques
et poétiques, que nous notons, il en est une à aj
c’est comme poëte uniquement qu’il se prend à la légère ; dès que la
politique
est en jeu, le ton change ; il semble que le trép
de vous enfermer dans votre quiétude de poëte, et de laisser le monde
politique
travailler pour vous ? Oui, je sais qu’on me dit
t un exposé de ses nobles doctrines sociales.) Voilà, ajoute-t-il, la
politique
telle que nous l’entendons, vous, moi, tant d’aut
ui demander qu’il leur laissât au moins la dignité de leur silence en
politique
? Quoi ! il n’y a pas de milieu entre viser à la
ribune, sa chaire de philosophie, d’histoire ou même d’éloquence ? La
politique
, dont M. de Lamartine renouvelle le programme dan
oulons en rien blâmer l’illustre poëte de sa participation aux choses
politiques
: nous ne faisons qu’être sur la défensive au nom
ive au nom de sa littérature et de sa poésie qu’il offense. L’intérêt
politique
même, mieux entendu, devrait, ce nous semble, lui
lle est si haute et si légitime, est peu propre à prévenir les hommes
politiques
spéciaux, parmi lesquels il aurait à prendre rang
vec les hautes facultés et le renom de M. de Lamartine, arrivant à la
politique
(puisqu’il faut de la politique absolument), ne d
nom de M. de Lamartine, arrivant à la politique (puisqu’il faut de la
politique
absolument), ne donnerait que des livres plus rar
s par le goût, ne ferait qu’apporter à tout l’ensemble de sa conduite
politique
, dans l’opinion, un appui véritable et solide ; i
e chose. II À quoi pensait-il ? Il pensait à un autre livre, la
Politique
de la Restauration, publié deux ans après. — Ce l
. de Chateaubriand sont justes, fortes, héroïques. Il veut grandir la
politique
monarchique de son gouvernement, malgré M. de Vil
orcé la main à M. de Villèle et à l’opposition du parti libéral, à la
politique
méticuleuse de M. de Villèle, à la jalousie de M.
la France. Il répond victorieusement à ceux qui ont tant calomnié la
politique
de cette monarchie, et qui écrivent aujourd’hui l
e ces rôles à la vie du grand citoyen, ou du grand poète, ou du grand
politique
. De là, une extrême ambition littéraire, satisfai
Chateaubriand passa pour le fidèle des fidèles. Là commence son rôle
politique
; il se montra homme de tact du premier coup de p
us actif au congrès de Vérone ; il y fut nommé. Il affectait alors la
politique
modérée, prudente et temporisante de M. de Villèl
de Chateaubriand. IX Ce fut le temps où il acheva ses Mémoires
politiques
, commencés, retouchés, polis, raturés, comme sa s
, retouchés, polis, raturés, comme sa situation, pendant toute sa vie
politique
. M. de Marcellus avait été le confident de ses re
ntiment d’auteur, car je suis le seul poète du temps et le seul homme
politique
de son époque qui soit, comme poète, placé par lu
ndu bien plus qu’honneur comme poète, et plus que justice comme homme
politique
. Ce livre a des pages admirables comme style, et
e habile a jamais besoin de crimes ? C’est la ressource des idiots en
politique
. Le crime est comme le reflux de la mer ; il revi
jamais, même sous la monarchie de 1830, à laquelle ils adhérèrent par
politique
, monarchistes de toutes les monarchies, mais mona
ent ces fonctions. Ce fut un bel acte de conscience et de foi dans sa
politique
de modération. Pendant ces hésitations, le prince
ne, je ne veux à aucun prix dater d’un coup d’État malheureux dans la
politique
, et commencer par une révolution où les Bourbons
’autre. XVI Après ces excursions toujours rétrospectives sur la
politique
et ses belles années, M. de Marcellus revint à sa
jourd’hui l’unité piémontaise et anglaise en Italie : un solécisme en
politique
, une pierre d’attente de l’Angleterre, une sublim
itique, une pierre d’attente de l’Angleterre, une sublime bévue de la
politique
d’opposition. Puisque nous l’avions purgée des Au
and les chants populaires ne sont pas composés à froid par des poètes
politiques
, ils ne sont jamais sublimes ; le peuple ne l’est
’importance. Mirabeau déjà célèbre, et des plus en vue comme écrivain
politique
, avait fait, en 1788, la connaissance du comte de
ntinue le narrateur, M. de Meilhan ayant amené la conversation sur la
politique
et l’administration, tout ce qui avait pu frapper
ainsi que naturellement, instinctivement, autant qu’il l’eût fait par
politique
, il était revêtu et comme investi en toute sa per
i, il était sincère et tout à fait d’accord avec le fond de sa pensée
politique
. Six mois auparavant et lorsqu’il partait pour se
en même temps il est l’ami des coryphées du Tiers. » La double pensée
politique
de Mirabeau, dès avant l’ouverture des États géné
avait résisté à rien écrire qui ne fût dans sa ligne et dans sa visée
politique
, à prendre du moins les choses dans leur ensemble
, l’homme de tenue et de bon ton a recouvert les fautes du personnage
politique
, il est convenu lui-même de quelques-uns de ces t
ls n’ont ni dans la tête, ni dans l’âme, aucun élément de sociabilité
politique
. » Et relevant la tête en homme qui, avec ses tac
opéennes, et le besoin où l’on est de tout entendre en fait de vérité
politique
salutaire, pour que l’esprit public fut prêt à ac
votre gloire. » Rien, en effet, de plus honorable pour la réputation
politique
de Mirabeau que le contenu de ces diverses notes
out instant le sentiment vif de la beauté et de la grandeur de l’idée
politique
, cette beauté sévère, judicieuse, vivante pourtan
son niveau et dans sa plus haute sphère. Pour être complètement homme
politique
et homme d’État en restant simple conseiller inti
lendemain, il écrivait pour la Cour des conseils sages, mesurés, tout
politiques
? Il pouvait entrer quelquefois du calcul dans ce
faisait explosion. Vers la fin, l’orateur en Mirabeau compliquait le
politique
et traversait l’homme d’État, comme le Rhône impé
’en a pas. Des moyens, il les reçoit de la main de chaque journée. Sa
politique
est tout entière à susciter une telle fermentatio
ur être lues et méditées de tous ceux qui, aujourd’hui, s’occupent de
politique
. Les leçons lumineuses en jaillissent de toutes p
, dès l’abord, laissé emporter à un dédain peu motivé pour les droits
politiques
, les institutions et les garanties, objet de comb
octrines, et c’est à la conciliation des systèmes nouveaux d’économie
politique
et d’organisation des travailleurs avec les liber
ne représentation spéciale pour les prolétaires, pose les bases de la
politique
adoptée par ses collaborateurs. Cette politique t
pose les bases de la politique adoptée par ses collaborateurs. Cette
politique
touche à la nôtre et à celle de la presse quotidi
gale qu’on retrouve, depuis deux ans, au fond de toutes les questions
politiques
. « Il était évident, dit M. Reynaud, qu’un gouver
rait ainsi que nous entreverrions sa classification nouvelle du Corps
politique
. Une mise en présence aussi tranchée de deux inté
our l’accélération des esprits que de telles questions de philosophie
politique
se traitent dans un recueil accrédité, avec dével
une sorte d’unité et une direction de doctrine dans tous les sens. En
politique
, l’avènement du prolétariat ; en religion, l’host
, défendu par Charles X, leur semblait promis à un succès de réaction
politique
. L’auteur doit le dire ici franchement, comme il
fut précisément cette raison, la probabilité d’un succès de réaction
politique
, qui le détermina à garder pour quelque temps enc
uvint que, jeté à seize ans dans le monde littéraire par des passions
politiques
, ses premières opinions, c’est-à-dire ses premièr
ement, comme sera, il l’espère, toute sa vie. Il comprit qu’un succès
politique
à propos de Charles X tombé, permis à tout autre,
de sa pièce. D’ailleurs les succès de scandale cherché et d’allusions
politiques
ne lui sourient guère, il l’avoue. Ces succès val
p, c’est tout pour les hommes d’art, dans ce moment de préoccupations
politiques
, qu’une affaire littéraire soit prise littérairem
jour, juillet 1830 ne sera pas moins une date littéraire qu’une date
politique
. Maintenant l’art est libre : c’est à lui de rest
ofonde de ce qui convient à ce siècle, en littérature non moins qu’en
politique
. C’est un beau spectacle de voir ce public, harce
t de vue si élevé la seule vraie raison pour séparer les institutions
politiques
des institutions religieuses. Les publicistes qui
ndépendance mutuelle des institutions religieuses et des institutions
politiques
est fondée uniquement sur ce que le ministère de
t et sujet du chef de l’Église ; et que le chrétien exerce ses droits
politiques
ou remplisse ses devoirs religieux, sans que ces
vent reproduit. Ne demandons point pour elle l’appui des institutions
politiques
; ce serait avoir des doutes impies sur sa stabil
s mêler dans nos discussions les intérêts religieux avec les intérêts
politiques
, parce qu’ils sont devenus différents. Il est mêm
pu la croire menacée. Les révolutions religieuses et les révolutions
politiques
ne doivent plus être liées les unes aux autres, e
ue dès que la dissidence ne peut plus être prolongée par des intérêts
politiques
, la tendance naturelle doit être le retour à l’un
qui ait admis le principe de l’indépendance mutuelle des institutions
politiques
et des institutions sociales, tout en demeurant d
ent souvent réunies chez les Athéniens. Les systèmes métaphysiques et
politiques
de Platon ont bien moins contribué à sa gloire, q
t par ses rapports avec la poésie, soit par l’intérêt des discussions
politiques
dans un pays libre, avait atteint chez les Grecs
s ne mettaient pas une grande importance aux vertus particulières. La
politique
était chez eux une branche de la morale ; ils méd
s relations sociales : c’était au perfectionnement de cette existence
politique
que les études des philosophes s’attachaient excl
n’y a pas perdu ; mais tout excitait les anciens à suivre la carrière
politique
, et leur morale avait pour premier objet de les y
é presque aussi forts que les modernes sur de certaines parties de la
politique
; mais cette exception à l’invariable loi de la p
Dans les pays où l’on peut produire, par la parole, un grand résultat
politique
, ce talent se développe nécessairement. Quand on
te. J’examinerai, dans le chapitre suivant, quelques-unes des raisons
politiques
de la différence qui existe entre Cicéron et Démo
és aux troubles civils, il jette de grandes lumières sur les passions
politiques
, et doit paraître supérieur aux écrivains moderne
ingt ans de distance, a eu pour mes lecteurs un intérêt littéraire et
politique
que je ne prévoyais pas, continuons, et donnons-l
ur la terre laissent parler la conscience de l’écrivain et de l’homme
politique
, comme la postérité parlera de lui si elle daigne
t, et de rappeler ainsi la France de 1840 à la philosophie sociale et
politique
dont elle fut l’apôtre et la victime pour devenir
t d’avance à ce commentaire en action du crime et de la vertu dans la
politique
populaire. Je voulais faire un code en action de
formé en moi, comme autrefois dans Solon, en une vigueur de réflexion
politique
qui me passionnait pour les sujets historiques pl
s’agit de la rénovation presque complète du monde religieux, moral et
politique
. Balayer de la scène le moyen âge et installer à
ale et la sainte piété chrétienne, en détrônant les intolérances ; En
politique
, supprimer les féodalités oppressives des peuples
cèdent, non par lâcheté, mais par une très fausse et très criminelle
politique
de parti, qui croit sauver des milliers de têtes
et la France, pour avoir laissé ses efforts vers la réforme du monde
politique
dégénérer en convulsions démagogiques, ne se retr
re de là mon panorama historique. Rien ne me gênait dans ma situation
politique
parlementaire soit envers le gouvernement, soit e
eulement de détruire, je n’avais plus de devoir et de lien qu’avec la
politique
abstraite, idéale, personnelle qui pouvait seule
s l’anarchie. Ces principes, qui étaient ceux de la vraie philosophie
politique
de l’Assemblée constituante, ceux que les Mirabea
du mot, mais elles n’étaient nullement antimonarchiques dans le sens
politique
. Les institutions républicainement spiritualistes
ies (banquet littéraire qu’il ne faut pas confondre avec les banquets
politiques
organisés par la coalition parlementaire), dans c
i dit dans quel esprit et dans quelle indépendance complète d’opinion
politique
j’avais résolu d’écrire cette histoire. Je m’enve
ctère historique de fanatisme systématique et convaincu, d’aberration
politique
et sociale au commencement et de férocité désespé
’elle était par le poète Béranger que je n’étais point de sa religion
politique
, que je ne venais ni pour la flatter ni pour la t
un des confidents les plus initiés dans les pensées et dans les actes
politiques
du chef du comité de salut public. Robespierre l’
sang qu’il avait demandé et qu’il demandait encore, mon premier acte
politique
a été de proposer au gouvernement de la seconde r
ce d’humanité, de porter le décret d’abolition de la peine de mort en
politique
, et de désarmer, en nous désarmant, le peuple de
iments vrais, d’idées fausses, de romans systématiques et de systèmes
politiques
plus romanesques que ses romans ; mais il l’enivr
ure civile de la France à l’usage de la révolution et des discussions
politiques
. VI Un autre écrivain de la même date, Buff
ter même un homme de génie, faites-le membre d’un corps littéraire ou
politique
. S’il a du caractère, il brise à l’instant le cad
eur dignité et de leur ascendant sur l’opinion et même sur le pouvoir
politique
. La pensée isolée, en devenant collective, est de
tait la révolution française, littérature d’abord, philosophie après,
politique
ensuite, écroulement et conquête tour à tour, ret
tte généreuse tentative de rénovation du monde intellectuel, moral et
politique
. Un écrivain grave, dont nous avons signalé un de
uines satisfactions matérielles que devait se recruter, pour l’action
politique
simultanée et collective, cette grande force motr
explosion d’idée bien plus qu’une réforme administrative, fiscale, ou
politique
, c’est que la révolution alors ne songeait pas mê
e songeait pas même à répudier la dynastie ou la monarchie. Le rouage
politique
lui était parfaitement indifférent, il lui était
jour-là toute littérature cessa et devint philosophie, législation et
politique
. L’Europe fit silence pour écouter ces représenta
ivers entier en fut l’auditoire. Notre langue porta notre philosophie
politique
d’oreille en oreille et de bouche en bouche dans
exclus eux-mêmes, abaissa de cent coudées le niveau de la littérature
politique
. Une nation n’a pas deux têtes : quand elle se dé
des favoris du peuple, remplacèrent la majesté grandiose des orateurs
politiques
et des philosophes. La littérature s’éteignit dan
Peut-on même l’excuser sur la prétendue nécessité du crime en grande
politique
? Le crime est précisément l’inverse de toute pol
ime en grande politique ? Le crime est précisément l’inverse de toute
politique
; car toute politique n’est que la morale divine
e ? Le crime est précisément l’inverse de toute politique ; car toute
politique
n’est que la morale divine appliquée par la grand
leur cause ou de leur fanatisme. Le crime n’est que le sophisme de la
politique
; c’est la morale qui en est la vérité. Les Machi
Dieu a caché dans la conscience et dans la vertu. La suprême habileté
politique
, c’est la suprême innocence. L’histoire finira pe
tte, ou captée ; mais le temps lui déliera les lèvres. XXIV Les
politiques
acerbes de 1848 nous reprochent d’avoir désarmé l
us reprochent d’avoir désarmé la démocratie et aboli la peine de mort
politique
, de peur que le peuple ne fût tenté d’imiter un j
ugements, surtout quand il s’agit du style de pamphlets, de brochures
politiques
, de ce style qui prend et mord sur le public, mêm
à Paris vers 1783 et y fut chargé par Panckoucke de rédiger la partie
politique
du Mercure. Quand la Révolution éclata, quand les
t ami d’une sage liberté, parlait en 179664 des « excellents tableaux
politiques
, et l’on pourrait dire prophétiques, de la Révolu
istre, sans le connaître personnellement, adressait son premier écrit
politique
en manuscrit, avec prière de le faire imprimer s’
cité en France par ce service rendu à tous les amis des saines idées
politiques
et des informations historiques judicieuses. Pour
llet le vit et s’enrôla sous lui comme collaborateur pour les Annales
politiques
, civiles et littéraires. On lui voudrait, remarqu
e en 1779, Mallet entreprit de continuer ses Annales, espèce de revue
politique
et littéraire, et il suffit seul au fardeau. Ce q
t et contentieux ménage de Genève ce que peuvent être les révolutions
politiques
, et quel cercle les passions humaines y parcouren
n. Il sait à quel point les vérités pratiques et utiles de l’économie
politique
sont plus importantes que tous ces grands princip
à la souveraineté, il dut rendre compte de ses séances dans la partie
politique
du Mercure, dont il était rédacteur depuis cinq a
ans. Notez que tant qu’avait duré l’Ancien Régime, Mallet, rédacteur
politique
, avait été aussi indépendant qu’on le pouvait êtr
essait le sophiste littérateur Garat, également rédacteur des séances
politiques
, dont il rendait compte dans le Journal de Paris.
-on dit avec justesse. Et qu’il serait à souhaiter que le journaliste
politique
se considérât ainsi comme un historien à la journ
ns et des cabinets comme à celle des princes émigrés par sa rédaction
politique
du Mercure, se trouvait consulté, et sollicité de
nt aux héros de Coblence : Il faut donc abandonner aux gascons de la
politique
, ajoute-t-il, l’idée que la force seule réussirai
les opinions connues de Macaulay, devenu, grâce à sa plume, un homme
politique
important et un ministre d’État, disaient assez n
étexte, un moyen, et non pas un but. Son asservissement à une opinion
politique
, qui se lève à chaque ligne de son livre pour la
ellent encore « une révolution conservatrice ». Doués de cet instinct
politique
qui distingue si éminemment l’esprit anglaisées w
. C’est donc dans le passé qu’ils vont chercher la légitimité de leur
politique
, et comme le passé de l’Angleterre est peut-être
roduits aussi dans cette histoire troublée, féconde en contradictions
politiques
, et à travers lesquelles chaque parti peut voir c
rs que sous les autres dynasties, et cela s’éleva jusqu’à une théorie
politique
sous les Stuarts. Il est vrai que, sous le dernie
artial et majestueux, des grands événements de 1688. Sans nier que la
politique
ne s’y soit mêlée, nous pensons, nous, que cette
oit mêlée, nous pensons, nous, que cette révolution n’a pas été aussi
politique
que Macaulay l’affirme. Elle était, avant tout, r
n a retourné contre lui l’insuccès de ses efforts à défendre un droit
politique
périssant dans l’exécration universelle de la rel
in. 10. Voir Sensations d’Histoire : Jacques II. 11. Voir Portraits
politiques
et littéraires.
t vécu au xvie siècle, il aurait été de ceux-là qu’on appelait « les
politiques
», dans ce temps. Or, qui est politique dans un t
ceux-là qu’on appelait « les politiques », dans ce temps. Or, qui est
politique
dans un temps, l’est dans tous les temps. M. de M
temps, l’est dans tous les temps. M. de Meaux l’est dans le nôtre. La
politique
domine le Catholicisme dans son livre et il appel
l fallait s’y prendre comme l’Église, et, au xvie siècle, le Pouvoir
politique
était tombé dans les mains de princes exceptionne
qui éclairent un côté ignoré, quand il n’est pas faussé, de la grande
politique
de l’Église romaine. Nonobstant, on ne saurait tr
it fallu, à l’Hérésie nouvelle, besoin était d’une tête catholique et
politique
et de premier ordre, d’une espèce de Charlemagne
lus pressé. Qu’il l’ait dit ou qu’il ne l’ait pas dit, Paris, pour un
politique
comme lui, « valait bien une messe », et il fit «
lisant, on la pressentait. C’est la glorification sans réserve de la
politique
et de la personne de Henri IV. Assurément, cette
part d’un homme que j’ai appelé, au commencement de ce chapitre, plus
politique
que catholique, et qui, à travers tous les faits
thousiasme de l’auteur des Luttes religieuses au xvie siècle pour la
politique
de Henri IV, c’est que ce grand pacificateur, qui
quelque pénétration d’esprit, une certaine habitude des raisonnements
politiques
et historiques. Pour voir le mal aujourd’hui, il
us spirituelle de l’Europe n’a pour réaliser ses idées qu’une machine
politique
informe. Turgot considère les Parlements comme le
endre annuels, on eût été parfaitement dans la vérité. Mais la fausse
politique
de Rousseau l’emporta. On voulut faire une consti
re emporterait tout plus tard. Mirabeau, le plus grand, le seul grand
politique
du temps, débuta par des imprudences qui l’eussen
andis que vers l’est elle a pour limites la Saône et les Cévennes. La
politique
capétienne arrondit ce lambeau incorrect, et en h
est notre raison d’être. La France est de la sorte le résultat de la
politique
capétienne continuée avec une admirable suite. Po
ordonnances de juillet 1830 peuvent vraiment être qualifiées de crime
politique
; on ne les tira de l’article 14 de la Charte que
oulait, l’ordre et la paix. La liberté manquait, il est vrai ; la vie
politique
était des plus faibles ; mais cela ne blessait qu
se fût contenté de comprimer à l’intérieur toute idée, toute liberté
politique
, de développer les intérêts matériels, de s’appuy
cet adieu à la gloire et aux grandes choses : Finis Franciæ. Mais, en
politique
, il faut se garder de prendre ses sympathies pour
re, de ce qu’une chose nous déplaît, qu’elle sera. Ce désir d’un état
politique
impliquant le moins possible de gouvernement cent
rifice à l’établissement de cette dynastie. C’est le pur matérialisme
politique
, l’antipode de la part d’idéalisme qui est l’âme
antit par ses armes que celui qui la crée par son travail. L’économie
politique
, uniquement préoccupée de la création de la riche
terres et en droits seigneuriaux. III Ainsi la tradition d’une
politique
nationale se perdait de jour en jour. Le principe
ce, Napoléon III apprit à la France sa propre richesse. L’abaissement
politique
intérieur mécontentait une fraction intelligente
ullement un principe supérieur de moralité. Étrangère à toute idée de
politique
savante, elle ne sortait pas de l’ornière du supe
llemand vient de ce qu’il a été jusqu’à nos jours très maltraité. Les
politiques
qui soutiennent qu’il faut que le peuple souffre
malheureusement pas tout à fait tort. Le dirai-je ? notre philosophie
politique
concourait au même résultat. Le premier principe
à nous autres libéraux, qui ne pouvons pas admettre le droit divin en
politique
, quand nous n’admettons pas le surnaturel en reli
e de la force ou du droit fondé sur la force, qui est le résumé de la
politique
allemande. Le consentement des diverses parties d
us. L’expédition de Rome a été la plus évidente dérogation à la seule
politique
qui pouvait nous convenir. La tentative de nous i
it cessé d’y pousser depuis Sadowa. Ceux qui ont toujours repoussé la
politique
de conquête ont le droit de dire : « Prendre l’Al
mes un moment que notre rêve allait se réaliser, c’est-à-dire l’union
politique
et intellectuelle de l’Allemagne, de l’Angleterre
par ses instincts profonds, par son fanatisme à la fois religieux et
politique
, conservait le feu sacré des temps anciens, ce qu
rande force, car l’égalité est la plus grande cause d’affaiblissement
politique
et militaire qu’il y ait. Joignez-y la science, l
e remettre sur la pente d’affaiblissement national et de matérialisme
politique
où elle était engagée avant la guerre de 1870, ou
cratie superficielle. La démocratie fait notre faiblesse militaire et
politique
; elle fait notre ignorance, notre sotte vanité ;
ire une position digne. La démocratie française fera la même faute en
politique
; il ne sortira jamais une direction éclairée de
eaucoup d’égards une de ces crises génératrices où tous les casuistes
politiques
reconnaissent que se fonde le droit des dynasties
est certainement monarchique ; mais l’hérédité repose sur des raisons
politiques
trop profondes pour qu’elle les comprenne. Ce qu’
ur longtemps à la guerre et au patriotisme ; cela la détournera de la
politique
intérieure, de tout ce qui affaiblit le principe
ions aussi qu’un très honnête citoyen parlât ainsi qu’il suit : « La
politique
ne discute pas les solutions imaginaires. On ne c
roits, gais, superficiels, pleins de bon cœur, de faible intelligence
politique
; elle conservera son administration médiocre, se
tion des pouvoirs sociaux au suffrage universel direct est la machine
politique
la plus grossière qui ait jamais été employée. Un
blissement du suffrage universel en 1848 a été, de l’aveu de tous les
politiques
, une grande faute. Mais il ne s’agit plus de reve
el ; la réunion des électeurs au second degré constituerait un public
politique
digne de candidats sérieux. On peut accorder que
l est sûrement impossible que la femme participe directement à la vie
politique
; mais il est juste qu’elle soit comptée. Il y au
elle pût choisir la personne à laquelle elle donnerait sa procuration
politique
; mais la femme qui a son mari, son père, ou bien
indraient pas tout à fait. La colonisation en grand est une nécessité
politique
tout à fait de premier ordre. Une nation qui ne c
e est le défaut profond de la France ; notre infériorité militaire et
politique
n’a pas d’autre cause ; nous doutons trop de ce q
; les bons écrivains y sont peu nombreux ; le journalisme, la tribune
politique
n’ont pas l’éclat qu’ils ont chez nous ; mais la
primaire sont ainsi devenus dans un certain parti des articles de foi
politique
; mais la France a pour voisine la Prusse, qui fo
lissaient la tête de l’empereur, se soit mêlée une vue de philosophie
politique
élevée. Ne jamais trop espérer, ne jamais désespé
femmes comptent en France pour une part énorme du mouvement social et
politique
; en Prusse, elles comptent pour infiniment moins
nduit à réfléchir profondément sur la nature du bonheur individuel et
politique
, sur sa route, sur ses bornes, sur les écueils qu
dérer à présent ces grandes questions qui vont décider de la destinée
politique
de l’homme, dans leur nature même, et non sous le
rquoi il serait plus difficile d’être impartial dans les questions de
politique
que dans les questions de morale : certes les pas
t de sa volonté, voilà le véritable obstacle au bonheur individuel et
politique
. Sans les passions, les gouvernements seraient un
ossibilité de les satisfaire. Je ne considérerai donc la morale et la
politique
que sous le point de vue des difficultés que les
nombre de chances. C’est ce qui doit conduire à penser que la science
politique
peut acquérir un jour une évidence géométrique. L
ouvant tout tenter sur lui-même ; mais que dans le second, la liberté
politique
doit toujours être calculée, d’après l’existence
u’ils ont laissée, aux passions naturelles aux hommes réunis en corps
politique
, et trouver la cause de la naissance, de la durée
des sacrifices de liberté. — J’ai à peine commencé la seconde partie
politique
, dont je ne puis donner une idée par ce peu de mo
être susceptible, c’est d’acquérir des idées certaines sur la science
politique
. Si les nations étaient en paix au-dehors et au-d
nt des résultats pareils, parce que dans les deux états, les passions
politiques
sont également excitées parmi les hommes par l’él
ir est purement représentatif ; ou comme à Rome, lorsque la puissance
politique
était divisée entre la démocratie et l’aristocrat
re celles qu’on croit tirer du droit pour ou contre ; car le droit en
politique
, c’est ce qui conduit le plus sûrement au bonheur
été menacé de sa destruction pendant cette révolution par le système
politique
même qu’on avait adopté : les mœurs barbares sont
éparer, d’opposer l’un à l’autre toutes les parties diverses du corps
politique
. L’on n’a point, au-dedans de soi, de transaction
ravaillant à l’indépendance morale de l’homme, on rendrait sa liberté
politique
plus facile, puisque chaque restriction qu’il fau
le temps et l’étude apprenaient, comment on peut donner aux principes
politiques
assez d’évidence pour qu’ils ne fussent plus l’ob
ette sainte et légitime passion de l’homme. » Lorsqu’on entre dans la
politique
avec une telle visée, on court risque de rencontr
M. de Tocqueville, non content d’écrire et de méditer, entra dans la
politique
active et fut nommé député en 1839 ; il s’était p
il eût préféré sans hésiter la moindre de ses convictions morales ou
politiques
au pouvoir et à tous les avantages qu’on lui attr
qu’on lui attribue. Ce n’est pas seulement dans l’exercice du pouvoir
politique
, c’est dans toutes les affaires de la vie qu’il f
fondissait chacun des sujets en discussion, et dans les questions non
politiques
, non ministérielles, ses collègues aimaient à le
pes opposés d’esprit, ceux que M. de Tocqueville appelle réalistes en
politique
, et ceux dont il est lui-même, les raisonneurs ou
Ce n’est pas que M. de Tocqueville ne juge à merveille les situations
politiques
, les crises ; qu’il ne les prévoie mieux que bien
ions politiques, les crises ; qu’il ne les prévoie mieux que bien des
politiques
qui se piquaient d’être plus pratiques que lui. I
oricien idéaliste était confondu et stupéfait encore plus que l’homme
politique
n’était froissé en lui. Pour s’arracher de lui-mê
La question, pour lui, est de savoir s’il pourra transformer l’homme
politique
en homme de science et d’érudition ; il s’y appli
ueville, membre assidu et actif de l’Académie des sciences morales et
politiques
, venait assez peu à l’Académie française, au sein
Qu’on me pardonne dans tout ceci de l’avoir désiré, comme philosophe
politique
, supérieur d’un degré, c’est-à-dire plus calme et
années du vieil empereur. Quelles furent les causes qui amenèrent un
politique
si profond, si ambitieux, si habile, émancipé et
ainsi le plus bel hommage ; il voulut imprimer, à cette renonciation
politique
suprême comme un caractère de famille ; et lui, l
tre qu’il aimait « la vérité dans sa simplicité », avait cela du vrai
politique
de ne point pousser les choses à l’extrême et de
mettre au-dessus du qu’en dira-t-on non seulement du peuple, mais des
politiques
. Un ambassadeur vénitien écrivait peu après, en t
la foi. Mais il n’est pas moins vrai qu’il était bien plus encore un
politique
qu’un homme de combat. Son plaisir comme son trio
avait pu, lui aussi, rêver son rêve de Champs Élysées, c’est avec ces
politiques
consommés et parfaits qu’il eût aimé à se figurer
rles-Quint, les consultations à lui adressées sur toutes les affaires
politiques
de l’Europe et les réponses, on a un double jour
effacées de son esprit ; loin de reprendre aucune part aux événements
politiques
de l’Europe, il n’avait pas même la curiosité de
tendre lire les articles de la trêve. N’admirez-vous pas le sentiment
politique
persistant ? Il est chrétien et catholique jusqu’
cloître se montre très soigneux, même quand il s’occupe forcément de
politique
, de n’empiéter en rien sur l’autorité de son fils
ses ; c’est l’éternelle histoire. Charles-Quint qui, vu du côté de la
politique
, nous paraît jusqu’à la fin si prudent, si ferme
ires. Oh ! qu’il est donc possible d’être grand homme d’État et grand
politique
, sans devenir à aucun degré philosophe ! C’est ce
endre tout possible, le silence gardé par les secrétaires et les amis
politiques
de Charles-Quint, qui rougissaient peut-être en s
omme double, deux hommes distincts, séparés par une mince cloison, un
politique
persistant et un moine affilié, un conseiller d’É
oué, et de son vivant et après sa mort. Poètes, orateurs, historiens,
politiques
, tout l’a célébré ; mais il n’y a presque rien qu
ur des lettres qu’il avait par goût, et qu’il fit naître, dit-on, par
politique
, qui substitua, chez les Français, l’ambition des
loges, discutent le reste. Sur l’art de négocier, et sur les intérêts
politiques
de l’Europe, ils conviennent qu’il montra du géni
a Haye. Quelques-uns même vont jusqu’à lui faire un reproche de cette
politique
si vaste, tant admirée par d’autres. Ils remarque
u’il créa le premier, ou développa dans toute sa force, le système de
politique
qui veut immoler tous les États à un seul ; qu’en
s grands était nécessaire ; mais ceux qui ont réfléchi sur l’économie
politique
des États, demandent si appeler tous les grands p
re du devoir ; s’il n’y aurait pas eu plus de grandeur comme de vraie
politique
à laisser les nobles dans leurs terres, et à les
dministration intérieure les détails de Colbert, ni dans les desseins
politiques
l’audace, et je ne sais quelle profondeur vaste d
les faisant servir d’instruments à sa fortune. C’est ce qui en fit un
politique
adroit plutôt qu’un grand ministre. Son âme accou
dirai même qu’il y a peut-être plus de mérite à faire à temps un acte
politique
nécessaire qu’à en risquer parfois de généreux, m
emander : Comment l’opinion s’est-elle réveillée ? Un des plus grands
politiques
, et qu’il est bon quelquefois de relire, le cardi
l’on cria, l’on se les demanda… » Cet admirable exorde des Mémoires
politiques
de Retz pourrait s’intituler : Comment les révolu
présomptions et des imprévoyances est passé. Je ne suis pas un homme
politique
proprement dit ; j’envisage volontiers les choses
ble d’y exercer en temps utile, cette partie vague et flottante de la
politique
, et si essentielle pourtant, ne rentrait dans la
s pour vous une Académie sérieuse, l’Académie des sciences morales et
politiques
, quoique vous y ayez infusé et fait entrer par dé
froid. Je suis bien novice, malgré mon âge, à la rédaction des choses
politiques
, mais je ne conçois pas qu’on insiste pour écrire
à se contenter de ce qui serait bon, raisonnable et clément ; et, en
politique
, je ne distingue point la clémence de la justice.
un beau souffle. On aimerait à marcher sous le drapeau d’une pareille
politique
, aussi largement déployée. Par malheur je vois qu
69. Ce que je dis là est si peu une fiction qu’un de mes amis, homme
politique
et savant, avec qui je cause de la situation sans
savant dans l’ordre du droit et plutôt occupé des sciences morales et
politiques
, M. Charles Giraud) : « Il m’est arrivé bien souv
aurait choisie avant d’avoir passé par ces grands enseignements de la
politique
et par l’école pratique de l’homme d’État. En pre
ain ; qui eut la première en Italie, en face et à côté de la nouvelle
politique
romaine, une politique à elle, profonde, suivie,
re en Italie, en face et à côté de la nouvelle politique romaine, une
politique
à elle, profonde, suivie, consommée, indépendante
éan ne furent plus que des marins timides… Les réflexions morales et
politiques
, les bonnes maximes d’expérience qui naissent du
ainsi reçu du témoin le plus essentiel le visa suprême. Les opinions
politiques
de M. Daru s’y font jour dans une mesure qui l’ho
s ce temps d’effervescence, dit à ce sujet M. Daru, tout se mêlait de
politique
en Italie. Malgré l’immense supériorité du généra
s la saison des pluies, double recette pour se guérir ou de la fausse
politique
ou de la vaine métaphysique ; c’est la même pensé
lic et des lecteurs s’y portait de plus en plus103. Dans cette ligne
politique
qu’il suivait avec réserve et dignité, on me dit
s bons vers latins du chancelier de L’Hôpital et de ces doctes hommes
politiques
du xvie siècle s’occupant, se délassant avec gra
ie considérée selon cet ordre littéraire continu, et dans laquelle la
politique
, vue en arrière, ne lui paraissait presque plus a
e Cicéron, du peu de succès que j’ai eu dans ma vie administrative et
politique
. Enfin, les revers, les chagrins sont venus ; peu
Daru, qui fait partie de ses écrits inédits, montre d’ailleurs qu’en
politique
il était des moins sujets aux illusions, qu’il pl
pour une nation, il n’y a de garantie efficace qu’une bonne éducation
politique
, les mœurs et la sagesse. C’est une illusion que
eils sages, utiles, excellents à suivre en tout point, et ceux que la
politique
particulière de l’Autriche lui dictait : ces dern
nce, alliée de l’Autriche, pour s’assurer qu’elle n’épousait point la
politique
de Vienne ; et, de son côté, Marie-Thérèse, chang
la succession bavaroise, qu’il se conduit en despote et en astucieux
politique
qui n’aspire qu’à semer la zizanie en Europe et à
ar écrit, et si elle avait été libre, elle aurait eu certainement une
politique
bien différente de celle de son fils. Mais, en éc
yens, tandis que la dissidence était radicale et profonde. Dès que la
politique
est en jeu, on n’est plus sincère, fût-on Marie-T
ntoinette a beau faire et vouloir, pour la première fois, se mêler de
politique
, on élude, on ne le prend pas au sérieux avec ell
ble. Entraîner la France dans une guerre avec la Prusse eût été d’une
politique
insensée : la médiation était le seul rôle qui no
opposer à une jeune reine inexpérimentée et vive de sages et réservés
politiques
. Elle a connaissance, à la fin, de cette note du
u sur le trône en divers temps et en ce même xviiie siècle, une tête
politique
déjà capable sous des traits charmants : à ces cr
à un roi faible ses tiraillements et son embarras, elle eût épousé sa
politique
sans abjurer la voix du sang : au lieu d’être un
vait pu faire prévaloir, dès le début, les vœux et les sollicitations
politiques
de sa mère, c’est pour le coup qu’elle se fût vra
der et éterniser. » On sait la suite. Et faites maintenant, profonds
politiques
, des plans d’avenir, des projets lointains ! Ô va
us et des sollicitudes de famille attendrissaient et amollissaient sa
politique
. Elle se sentait mère de huit enfants, et le dern
d’œil et dans leur unité. Ce que je fais en ce moment n’est pas de la
politique
, c’est de l’histoire morale et littéraire. Je sui
est admirablement exposé par lui, son Napoléon, en tant que caractère
politique
, est relâché et un peu épars. Somme toute, et quo
, et de mesurer ses prétentions sur sa fortune ? Était-ce d’une bonne
politique
, d’une politique sage et prévoyante du lendemain
es prétentions sur sa fortune ? Était-ce d’une bonne politique, d’une
politique
sage et prévoyante du lendemain ? « Nous comptio
près les trophées de Marengo et de Hohenlinden il eût été d’une bonne
politique
pour le premier Consul de ne point s’engager à fo
rieur, réconcilier la République avec l’Europe, tel fut son programme
politique
après le 18 brumaire. Il remplit avec un merveill
s quatre grandes monarchies ensemble, ou de subir leur loi. La raison
politique
nous conseillait de désarmer la Cour de Vienne ou
rdre de la guerre, vous avez un Turenne, un Wellington ; dans l’ordre
politique
, un Washington ou même, entre les plus audacieux,
ardée, mais provisoirement tutélaire, cette unité, cette résurrection
politique
d’une nation ? De telles imprudences sont de cell
lle telle qu’elle était, il lui en fallait refaire une à sa guise. Sa
politique
extérieure prit, dès ce moment, ce caractère extr
es maritimes (Trafalgar), nous sommes jetés en dehors des voies de la
politique
régulière. Nous n’avons plus le choix des partis
une fermeté et une logique dont l’érudition la plus sagace et la plus
politique
était la base. Il a su, dans les divers morceaux
de Stein, de Gneisenau, de Scharnhorst, toute une génération enfin de
politiques
, de militaires, de diplomates, légistes, poëtes,
Du goût, de l’urbanité des mœurs, et de leur influence littéraire et
politique
L’on s’est persuadé pendant quelque temps, en F
t plus de force, quels ont été les détestables effets, littéraires et
politiques
, de l’audace sans mesure, de la gaieté sans grâce
que citoyen, les formaient tous sur le même modèle, et les sentiments
politiques
absorbaient tout autre sentiment. Ce que Lycurgue
tisme entraînerait de graves inconvénients pour la liberté, l’égalité
politique
, et même la haute littérature. Mais combien le ma
x autres ! C’est ainsi que le bon goût exerce une véritable influence
politique
. L’on est assez généralement convaincu que l’espr
ler, si la combinaison que l’on suppose admet la liberté et l’égalité
politique
. Les modèles pleins de grâce que nous avons dans
erté, l’on s’occupera beaucoup plus souvent, en société, des affaires
politiques
que de l’agrément des formes et du charme de la p
et du charme de la plaisanterie. Dans un pays où subsistera l’égalité
politique
, tous les genres de mérite seront admis, et il n’
ut que chaque homme de talent soit un obstacle de plus à l’usurpation
politique
. Cette honorable mission dont on est revêtu par s
oût, dont elle fait partie, est d’une grande importance littéraire et
politique
. Quoique la littérature doive s’affranchir dans l
esoin de demander presque pardon du pouvoir qu’il possède. L’autorité
politique
est l’inconvénient nécessaire d’un très grand bie
st pas la grossièreté, c’est, si je puis m’exprimer ainsi, la fatuité
politique
, l’importance qu’on met à sa place, l’effet que c
e sépare que les partis. Qu’importe de se ressembler par les opinions
politiques
, si l’on diffère par l’esprit et les sentiments ?
t que la fortune les fît d’or. » Tel fut Cassagnac au début de sa vie
politique
, et tel il a été toujours. Très peu connu, quoiqu
ient laissé de monarchie, homme d’expédient puisqu’il était un esprit
politique
, il avait pris la surface pour le dessous des cho
poraine, au passé de l’auteur comme observation et intelligence, à sa
politique
humiliée. Il faut convenir de cela… Mais voici où
ôme, au premier flair, avec ce bond de lion des esprits véritablement
politiques
, qui tombe juste sur les réalités et les saisit,
ompris, et qui, naturellement, par le fait de ses facultés éminemment
politiques
, s’est trouvé immédiatement, par la raison, par l
Granier de Cassagnac. Il est encore plus historien qu’il n’est homme
politique
. S’il ne promène pas sur les événements qu’il a d
tique sublime, c’était le moment de poser la question de ce testament
politique
qui doit mettre son auteur au-dessus de Richelieu
our, doit répéter souvent aux pouvoirs qu’elle aime : « Dans le monde
politique
moins qu’ailleurs, on ne sait pas prévoir les mal
de la lettre morte, en tant que peintre de l’individualité humaine et
politique
, Granier de Cassagnac est un des plus terribles p
comme artiste, d’une force littéraire peut-être supérieure à sa force
politique
, que nous avons à le juger. IX Dans l’origi
ensée, qui l’emporte vers les choses actuelles comme tous les esprits
politiques
, — dans cette histoire de tous les jours qui se f
qui gouverne sa manière au lieu d’être entraîné par elle. La passion
politique
, qu’on n’éteint pas en soi, mais qu’on y doit gar
arder en la surveillant dans l’intérêt de son talent même, la passion
politique
l’éclaire maintenant plus qu’elle ne l’enflamme,
s prétentions, et parfois si grotesquement contrastantes avec le rôle
politique
ou social qu’elles remplissent. Parmi tous ces po
vons choisi deux : celui d’Odilon Barrot et de Thiers : « La carrière
politique
de Thiers — a dit Cassagnac, avec toutes les anti
ers — a dit Cassagnac, avec toutes les antithèses de la contradiction
politique
de son modèle, — est caractérisée par ce fait qu’
eunesse, s’est passée dans le bruit, les passions et les luttes de la
politique
et du journalisme le plus militant. Il avait touj
combat. Pas plus tard qu’hier, Granier de Cassagnac était un orateur
politique
, d’une parole qui ressemblait à ses écrits, et d’
ines, tout prêt à les couvrir et à les défendre. Il n’a ni abdiqué la
politique
, ni renoncé au genre d’action qui fut toute sa vi
es ! Ils n’auraient jamais cru — ni moi non plus ! — que cet écrivain
politique
d’une activité et d’un travail de plusieurs homme
le désinfecte de sa journée. Et des miettes de ce temps arraché à la
politique
et donné à la science pure, il finit par faire, a
crois, ce que Cassagnac désirerait le plus… Ce polémiste bronzé de La
politique
doit souhaiter, si je le connais bien, d’introdui
s de ce temps. En linguistique, Cassagnac, cet homme de l’autorité en
politique
, est révolutionnaire ; mais il ne me déplaît poin
ais voulu. Il l’a écrite le plus souvent pour les besoins d’une cause
politique
. Il a fait de l’histoire armée, de l’histoire dan
ait fait jusque dans les racines de son être. Ce sera ce qu’il fut en
politique
, quand le terrible feu de la politique, dont il a
être. Ce sera ce qu’il fut en politique, quand le terrible feu de la
politique
, dont il a été l’un des plus robustes chauffeurs,
t d’abord à la bataille romantique, qui le jeta ensuite aux batailles
politiques
, dont il ne sortit plus, et où il se montra le po
ur qui savait bien le juger et pénétrer dans le fond de sa conscience
politique
, Granier de Cassagnac était un autoritaire et un
’être ce que nous l’avons connu, c’est-à-dire une espèce d’amateur en
politique
, assis à l’orchestre, jugeant la pièce, et consul
ns historiques. On lui disait un jour que, dans l’ordre de ses études
politiques
habituelles, il devait beaucoup lire l’histoire.
e de l’avoir écrite », répondit-il. On sait sa jolie définition de la
politique
: « La politique, même dans les gouvernements rep
te », répondit-il. On sait sa jolie définition de la politique : « La
politique
, même dans les gouvernements représentatifs, est
and on leur parlait des écrits sérieux de M. Fiévée et de ses vues en
politique
: « Ah ! oui, l’auteur de La Dot de Suzette ! » —
stauration (1817), elle fut reprochée à M. Fiévée par ses adversaires
politiques
et constitutionnels d’alors, il faisait remarquer
on était nouvellement en trêve, et de lui en écrire. C’était un stage
politique
qu’il faisait faire à M. Fiévée avant de l’essaye
re de la danseuse, Mlle Chameroy, lui fournit l’occasion de remarques
politiques
relativement à la religion : « Elle aura longtemp
il n’y a plus de service qui ne soit soldé, il y a réellement égalité
politique
en dépit des prétentions et des souvenirs. » Mais
ns toutes ces notes de début, M. Fiévée pousse le Premier consul à la
politique
qui rallie. Il met une grande importance à ce que
’autres, et que le ministère tombait sous la domination d’une coterie
politique
et d’une congrégation religieuse, auprès desquell
Le Temps avec M. Coste, et même du National sous Carrel41. Jugeant la
politique
, absurde selon lui autant qu’ingrate, qui avait s
uns au hasard : « Faire du pouvoir » (6 janvier 1831). — « Le système
politique
qui règne aujourd’hui est tout à fait dans le gen
: « Intervention morale » (9 novembre 1830). — « De la modération en
politique
» (21 novembre). — « Naïveté » (21 novembre), etc
e d’instinct, de sentiment ; ne lui demandez point d’abord de théorie
politique
préconçue ; il n’a rien de cette rigueur de logiq
L’Immortalité de l’âme se termine par une sorte de vœu et de serment
politique
: Oh ! si jamais des rois et de la tyrannie Mon
rets. M. Michaud suivait alors cette ligne un peu vague de sentiments
politiques
. Deux brochures qu’il publia en 1800, sous le tit
e trop longue. L’attitude prise par M. Michaud dans ces petits écrits
politiques
de 1800, et cette première opposition au gouverne
arquait que « dans le cours ordinaire de la vie, et même sur la scène
politique
, il est des choses qu’on fait mieux lorsqu’on ne
er d’avouer ici, ajoutait M. Michaud, que cette espèce d’enchantement
politique
, ce mobile des grandes actions, est une des merve
es mêmes jeux de l’amour-propre, et reconnaissait qu’elle a, comme la
politique
, « ses rubans et sa broderie : ce sont les illusi
s choses ramènera les nations à refaire sous lui en grand un cours de
politique
élémentaire6. Sous l’Empire et jusqu’au moment o
par ses lieux communs et qui n’étaient royalistes que par préférence
politique
. Dans la province et à distance, on ne discernait
ne donne pas cette guerre de Fronde pour de la haute et très prudente
politique
; mais je la montre telle qu’elle était. M. Micha
ait un autre petit apologue sur le même ton. M. Michaud avait dans la
politique
de ces formes de La Fontaine. Un jour, on parlait
de ceux avec qui il aimait le mieux s’animer et remuer les dés de la
politique
. Cette conversation, pleine de chaleur et de proj
rilleux d’appuyer ou de combattre. — La plupart des jeunes rédacteurs
politiques
que j’ai nommés sortirent de La Quotidienne à ce
orce même de regarder de son coin et d’observer, il trouvait des mots
politiques
assez forts et assez pénétrants. Il mourut et s’é
nation et par la fantaisie, a passé depuis longtemps à la littérature
politique
avec armes et bagages, et pour preuve de son chan
t la narration ou l’amplification obligée de tous les rhétoriciens de
politique
qui aspirent à devenir plus tard des hommes de go
rend un peu l’unité historique comme la Convention comprenait l’unité
politique
, prétend faire tenir, bon gré, mal gré, dans dix
n, n’importe par quelles voies, du monde nouveau appuyé sur l’égalité
politique
, rien pour l’auteur de cette histoire ne vaut la
s l’histoire encore plus pour faire des tableaux que pour faire de la
politique
; car l’histoire a cela de bon qu’elle fournit l’
qu’il soit méchant, il sera toujours bien ! Castille a les opinions
politiques
de son genre d’imagination, et cette imagination,
lomon se partageait ! — l’auteur des Soixante ans est un homme que la
politique
et le fait et le fatum n’ont pas desséché, et s’i
histoire, mais il retournera le miroir. Nature artiste, qui s’invente
politique
et croit l’être, et, pour ne pas manquer son coup
que Castille aurait pu nous donner en restant dans la littérature non
politique
et dans le domaine de l’imagination avouée. Il ne
s deux partis d’idées en lutte dans le monde intellectuel, religieux,
politique
, éprouve le besoin de confondre, d’éblouir, de fo
qui adorait dans le comte de Maistre un étranger de la même religion
politique
que lui. Chateaubriand, Bonald, Lamennais (intolé
e et l’œuvre se tiennent indissolublement dans le philosophe, dans le
politique
et dans l’écrivain. Nous avons une excellente abr
-Jacques Rousseau devait aboutir à l’anarchie, mensonge de la société
politique
. Ce fut un malheur pour Joseph de Maistre d’avoir
révolution, la conquête de la France, sa division, son anéantissement
politique
. Il fulmine contre cette idée à son tour. « Si la
vre, nul comme prophétie, violent comme philosophie, désordonné comme
politique
(relisez le chapitre sur la glorieuse fatalité et
regardait le premier face à face l’écroulement du monde religieux et
politique
avec le sang-froid d’un esprit partial, sans dout
ant. Un vengeur nous est né ! s’écrièrent l’ancien régime, l’ancienne
politique
, l’ancienne aristocratie, l’ancienne foi. Mais ce
intrigue et quelques supplications aux grandes cours étaient sa seule
politique
. Le roi, évidemment importuné lui-même des imagin
d’un exilé vers sa patrie, sa femme, ses enfants, ses frères, tantôt
politique
, sont une des meilleures parties de ses œuvres. E
ation du principe de la légitimité serait une trahison de sa religion
politique
, une apostasie de son cœur. Tout à coup Bonaparte
re dogme. « Il n’y a, écrit-il quelques lignes plus bas, qu’une bonne
politique
comme une bonne physique : c’est la politique exp
plus bas, qu’une bonne politique comme une bonne physique : c’est la
politique
expérimentale ! » Quelle amnistie à toutes les in
iez pas aux princes », dit l’Écriture. Ne vous fiez pas aux prophètes
politiques
, dit cette correspondance. Lisez, car, si vous ne
les princes, et à transmettre à sa cour les mille et mille commérages
politiques
des salons de Pétersbourg, commérages vagues, sou
tout cela n’était ni très digne, ni très logique, ni très moral. Les
politiques
n’ont pas de scrupules, mais les prophètes, qui p
en de consulter sa cour sur une si étrange hallucination de sa propre
politique
; la cour proscrite, mais scrupuleuse, de Cagliar
heureusement tout s’est borné à la personne, à l’exclusion de l’objet
politique
. » XXIII Ce Mémoire, que nous avons sous
a main du gouvernement. Il semble donc que dans cette circonstance la
politique
ne gêne aucunement la bienfaisance. Sa Majesté Im
ient évidemment ici les griefs. Nous avons vu un autre grand écrivain
politique
, comblé de dons et d’honneurs par les princes de
ne pension de quatre-mille francs pour ce jeune homme. Des commérages
politiques
sur la cour de Russie remplissent en partie le re
s dans cette maison, et j’ai su qu’on m’en a loué comme d’un trait de
politique
, parce qu’on a cru que je m’étais retiré pour n’a
lle il aura à les flétrir comme écrivain. XXV Quant à ses vues
politiques
sur les destinées du Piémont, elles sont parfaite
et du Midi d’un poids qui nous écraserait en se réunissant. Une telle
politique
serait une témérité envers la France ; car les ca
mieux dire, contre la maison régnante, en s’opposant à tout amalgame
politique
. Ne perdez jamais de vue cet axiome : Aucune nati
▲