lix), né à Paris le 22 janvier 1885. Œuvres. — La Féerie des Heures,
poèmes
, J. Tallandier, Paris, 1903, in-8º carré. — La Di
oèmes, J. Tallandier, Paris, 1903, in-8º carré. — La Divine Aventure,
poèmes
, Le Beffroi, Lille, 1905, in-18. — Les Noces de L
Bocquet, Le Progrès du Nord, 26 juillet 1901. — V. Delaporte, Poètes,
poèmes
et poésie. Les études religieuses, 20 octobre 190
ert, roman, Perrin, 1896, in-18. — La Crise Poétique, Perrin, 1897. —
Poèmes
Dialogués, Perrin, 1901, in-18. — La Réforme Pros
— Revue Bleue. — Revue d’Art dramatique. — Revue Hebdomadaire. — Les
Poèmes
. À consulter. — Sully-Prudhomme. Testament Poétiq
Œuvres. — Claudius Popelin, essai in-8, 1887. — Rythmes et Nombres,
poèmes
1895, in-18. — Les Mirages, in-18, 1899. — Le Rec
s 1895, in-18. — Les Mirages, in-18, 1899. — Le Recueil de Souvenirs,
poèmes
, 1899, in-8e. — Sur les chemins de la Vie, 1897,
Georges), né à Paris, le 20 avril 1881. Œuvres. — Le Comte Estienne,
poème
dramatique, Schlaeber, in-18. — Les Petites Heure
. Œuvres. — À Travers le Voile, poésies Vanier, 1902. — Par l’Amour,
poèmes
, Mercure de France, 1904. Collaboration. — Mercu
e Hebdomadaire. — La Plume. — Poesia. À consulter. — P. Quillard. Les
Poèmes
. Mercure de France, septembre 1900 et octobre 190
, mai 1901, etc. Delarue-Mardrus (Lucie Mme). Œuvres. — Occident,
poèmes
de la Revue Blanche, 1901, in-8. — Ferveur poèmes
Œuvres. — Occident, poèmes de la Revue Blanche, 1901, in-8. — Ferveur
poèmes
. Revue Blanche, 1902, in-8. — Horizons, poèmes Eu
1901, in-8. — Ferveur poèmes. Revue Blanche, 1902, in-8. — Horizons,
poèmes
Eug. Fasquelle, 1905, in-18. Collaboration. — Me
éric), né à Sos en Albret le 27 avril 1874. Œuvres. — En les Landes,
poèmes
, bib, de l’Effort, 1896. — Le Mazareilh, roman, O
s Dolentes et joyeuses. Soc. d’éd. litt. 1899, in-18. — Pour la Cité,
poèmes
, Blois, imp. Cent. 1901, in-8º. — Heures, poèmes.
-18. — Pour la Cité, poèmes, Blois, imp. Cent. 1901, in-8º. — Heures,
poèmes
. Revue Verlainienne, 1901, in-8º. — (Sous le pseu
le 4 août 1882 à Villeneuve-sur-Lot. Œuvres. — L’Enivrante Angoisse,
poèmes
, Ollendorff, 1904, in-18. — L’Amour Fessé, roman,
é à Dax. (Landes), le 14 sept. 1881. Œuvres. — Au Seuil de la Lande,
poème
, Mercure de France, 1902. — La Maison des Glycine
e la Lande, poème, Mercure de France, 1902. — La Maison des Glycines,
poème
, Mercure de France, 1905. Collaboration. — Mercu
s), né le 22 mars 1879, à Belfort. Œuvres. — La Chanson balbutiante,
poèmes
, Jacques à. Poligny, 1895, in-16. — Sonnets intér
luxe). — La Lumière Natale, poésies, Le Beffroi, 1905, in-18 Jésus. —
Poèmes
, Le Beffroi, in-4º, 1906. Collaboration. — Galli
1895. — Aux Écoutes, Paris, Lib. de l’Art Indépendant, 1895, — Circé,
poème
, Paris, Collection de l’Ermitage, 1896. — Poèmes
ndant, 1895, — Circé, poème, Paris, Collection de l’Ermitage, 1896. —
Poèmes
divers d’Ausone, Lib, de l’Art Indépendant, 1896.
ercure de France, 1896. — Fables, Paris, Perrin, 1897. — Renaissance,
poèmes
, Paris, Soc. du Mercure de France, 1898. — Le Che
l’Ermitage, 1901. — Le Songe d’une nuit de doute, suivi de plusieurs
poèmes
, Paris, Soc. du Mercure de France, 1902. — La Pra
auriers sont coupés, roman, précédé des Hantises, contes, et de Trois
Poèmes
en prose, 1886 (Mercure de France, 1897, in-18).
dit Albert), né à Marseille le 1er septembre 1878. Œuvres. — Odes et
Poèmes
, Mercure de France, in-18, 1899. — Le Cœur Errant
l Yasmin (en coll. avec G. de Voisins), Floury 1905, in-18. — Hélène,
poèmes
, Mercure de France, 1902, in-18. — La Tendresse,
6, Clerget. — Fleurs rouges, vers (1899), in-16, Clerget. — Polymnie,
poème
(1899), in-16, Clerget. — Essai sur la liberté de
. — Sur la Moule, id. 1896. — Impression prises, id. 1898. — Pierrot,
poèmes
. Soc. du Mercure de France, 1898. — Confidences,
nscriptions, poésies, 1903 (H. C.). — L’Heure amoureuse et funéraire,
poèmes
, préface d’Émile Pouvillon. P. V. Stock, 1904, in
1898. Garnier (Paul-Louis), né à Paris le 3 juin 1879. Œuvres. —
Poèmes
, 1896, une plq. in-18. — Poèmes, 1897, Le Sceptre
né à Paris le 3 juin 1879. Œuvres. — Poèmes, 1896, une plq. in-18. —
Poèmes
, 1897, Le Sceptre de gloire, 1 vol. gr. in-4, édi
L’Enfant, poésies, 1900, Dragon à Aix, in-8º. — L’Arbre et les Vents,
poèmes
, 1901, F. Juven, in-18. — Les Chants séculaires,
et les Vents, poèmes, 1901, F. Juven, in-18. — Les Chants séculaires,
poèmes
précédés d’une préface de Louis Bertrand, 1903, O
rge Raffalovich) joué à la Bodinière 6 avril 1900. — La Reine Latina,
poème
(h. c.). 1901. — Les Petites Passionnées, roman (
le, Leleu, 1904, in-8º (Thèse de doctorat). — Du Soleil sur la Porte,
poèmes
. Mercure de France, 1905, in-8º. Collaboration.
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Poèmes
, Mercure de France, juin 1901, février 1902 et fé
les, poésies, Paris, Soc. du Mercure de France, 1895. — Sonnets et un
Poème
, Paris, Soc. du Mercure de France, 1897. — Le Cœu
e, poésies, Paris, Soc. du Mercure de France, 1898. — L’Éros funèbre,
poèmes
, Paris, Petite collection de l’Ermitage, 1900. —
Paris, Petite collection de l’Ermitage, 1900. — Le Semeur de Cendres,
poèmes
, Soc. du Mercure de France, 1902, in-18. — Le Cœu
tion refondue, Soc. du Mercure de France, in-18. — L’Homme Intérieur,
poèmes
, Soc. du Mercure de France, in-18, 1905. Collabo
aïves, poésies, Edmond Girard, 1894, petit in-16 soleil. — Priscilla,
poème
, Mercure de France, 1895. — Yvelaine, poème, Merc
n-16 soleil. — Priscilla, poème, Mercure de France, 1895. — Yvelaine,
poème
, Mercure de France, 1897. — La Possession, roman,
Poussières de Paris, Ollendorff, 1900, in-18. — Henri de Régnier, Les
Poèmes
, Mercure de France, avril 1897. — Georges Casella
rt (Paul), né en 1872 à Juvignac (Hérault). Œuvres. — Verbes Mauves,
poèmes
Clerget, 1898, in-18. — Aux Tournants de la Route
bes Mauves, poèmes Clerget, 1898, in-18. — Aux Tournants de la Route,
poèmes
, maison d’art, 1900, in-16. Collaboration. — Le
château de Couros, près Aurillac. Œuvres. — Du Désir aux Destinées,
poèmes
: Mercure de France, 1903, in-19. — L’Île et l’Em
Marie), né à Marseille le 19 juin 1878. Œuvres. — Une Âme d’Automne,
poèmes
, Aubertin, Marseille, 1896, in-18. — L’Agonie de
e, 1892. — Vers, plaquette, 1893. — Vers, plaquette, 1894. — Un Jour,
poème
dialogué, Paris, Soc. du Mercure de France, 1896.
oésies, Paris, Soc. du Mercure de France, 1898. — La Jeune fille nue,
poème
, Paris, Petite collection de l’Ermitage, 1899. —
is, Petite collection de l’Ermitage, 1899. — Le Deuil des Primevères,
poèmes
, 1898-1900. — Almaïde d’Entremont ou l’Histoire d
l’Histoire d’une jeune fille Passionnée, 1901. — La Beauté de Vivre,
poèmes
, 1901. — Le Roman du Lièvre, 1903. — Pomme d’Anis
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Poèmes
, Mercure de France, 1er janvier 1905. — Adolphe R
is, Lemerre, 1902. Collaboration. — Nouvelle Revue, Revue Bleue, Les
Poèmes
, etc. À consulter. — Les Poètes de l’École França
er, Éternité, Nouvelle Revue Moderne, mars 1902. — Léon Bocquet : Les
Poèmes
, Le Beffroi, mars 1902. — P. Marcel : Les Livres,
d’où l’on voit la vie, poésies, Bib. de l’Effort, 1897. — L’Âge d’or,
poèmes
, Soc. du Mercure de France, 1903, in-18. Collabo
d de), né en 1878 près du Puy-en-Velay. Œuvres. — Le Rêve des Jours,
poèmes
, Sansot et Cie, in-18, 1904. À consulter. — Lucie
rt), né à Arras le 31 janvier 1869. Œuvres. — Pierres d’iris, petits
poèmes
en prose et en vers, Paris, Lemerre, 1889. — Elis
, Bibliothèque Artistique et Littéraire, 1899, — Le Livre des Heures,
poèmes
. L’Humanité Nouvelle, 1903, in-18. Collaboration
and’ Combe (Gard), le 6 décembre 1878. Œuvres. — La Maison du Poète,
poèmes
, Stock, édit. 1903, in-18 carré. — Les Isolements
n du Poète, poèmes, Stock, édit. 1903, in-18 carré. — Les Isolements,
poèmes
, édit. 1905, in-18. Collaboration. — L’Ermitage.
tte, vers, librairie Universelle, 1891. — La Tragédie du Grand Ferré,
poème
dramatique en vers Paris, Chamuel, 1892. — Le San
y (André), né le 10 août 1877 à Dieppe (Seine-Inférieure). Œuvres. —
Poèmes
: Le Cahier rose et noir. — Automnales. — Chanson
Bouclier d’Arès, Paris, Soc. du Mercure de France, 1897. — Salamine,
poème
, Paris, Rohart-Courtin, s. d. — Salamine, poème,
ce, 1897. — Salamine, poème, Paris, Rohart-Courtin, s. d. — Salamine,
poème
, Paris. Soc. du Mercure de France, 1897. — Les Bi
e, Paris, Soc. du Mercure de France, 1899. — La Tentation de l’Homme,
poèmes
, id., 1903. — Le Sang de Méduse, poèmes, id., in-
9. — La Tentation de l’Homme, poèmes, id., 1903. — Le Sang de Méduse,
poèmes
, id., in-18, 1905. Collaboration. — Mercure de Fr
ts. Lœwengard (Pol), né à Lyon. Œuvres. — Les Pourpres Mystiques,
poèmes
, Mercure de France, 1899, in-18. — Les Fastes de
es, poèmes, Mercure de France, 1899, in-18. — Les Fastes de Babylone,
poèmes
, Sansot et Cie, 1905, in-18. Collaboration. — Re
itole, Toulouse, 22 juillet 1900), éd. du Midi-Artistique, 1902. — Le
Poème
de la Jeunesse, Paris, Fasquelle, 1901, in-18. —
Soc. Provinciale d’Éditions, 1903, in-18. — Les Lèvres et le Secret,
poèmes
, Fasquelle, 1906, in-18. Collaboration. — L’Effo
rie d’Égypte le 22 décembre 1878. Œuvres. — La Conquête des Étoiles,
poème
épique. — La Plume, 1901. — D’Annunzio, Intime. «
is de), né à Tours en 1880. Œuvres. — Les Reflets et les Souvenirs, (
poèmes
), l’Occident, 1904, in-4 raisin. — Les Hôtes inat
es-sur-Tech (Pyrénées-Orientales). Œuvres. — Les Balcons sur la mer,
poèmes
, La Plume, 1904, in-18. Collaboration. — L’Ermit
ohn-Antoine). Prix Goncourt en 1903. Œuvres. — Au seuil de l’Espoir,
poèmes
, Vanier, in-18, 1903. — Force Ennemie, roman, éd.
— Force Ennemie, roman, éd. de la Plume, 1903, in-18. — Hiers Bleus,
poèmes
, Vanier-Messein. 1904, in-18. — Le Journal d’un é
, bibl. de l’« Effort », Toulouse, 1897. in-18. — Le Geste d’Accueil,
poèmes
, id. in-18, 1900. — Célina Landrot, romans de mœu
œurs calédoniennes, Mercure de France, 1904, in-18. — Les Rêves Unis,
poèmes
, id., 1905, in-18. — (Tous ces volumes en collabo
roman, Delagrave, gr. in-18, 1904. — M. et Mme Nervat ont publié des
poèmes
à La Revue Provinciale à l’Ermitage, au Mercure d
cour. par l’Ac. Fr.), Calmann-Lévy, in-18, 1901. — L’Ombre des Jours,
poèmes
, Calmann-Lévy, in-18, 1902. — La Nouvelle Espéran
e Neuville, Vienne, Breistcliof, 1898, in-4. — À l’Ombre du Portique,
poèmes
, chez Ed. Girard, in-16, Soleil, 1900. 1900. — L’
Pilon (Edmond-Louis), né à Paris le 19 novembre 1874. Œuvres. — Les
Poèmes
de mes soirs, Vanier, 1896, in-8º. — La maison d’
es), né à Paris le 10 octobre 1874. Œuvres. — La Légende blasphémée,
poème
, Mercure de France, 1897, in-12. — Toi, poème, Me
La Légende blasphémée, poème, Mercure de France, 1897, in-12. — Toi,
poème
, Mercure de France, 1897, pet. in-12. — Le Jour q
oi, poème, Mercure de France, 1897, pet. in-12. — Le Jour qu’on aime,
poème
, Mercure de France, 1898, in-18. — Instants de Vi
a Plume, Musica, Le Libertaire. À consulter. — Henri de Régnier : Les
Poèmes
, Mercure de France, avril 1897. — Camille de Sain
c une préface d’A. France. Stock, in-18, 1901. — La Grille du jardin (
poèmes
), Plon-Nourrit, 1903, in-16. — Pour ma Finlande,
Essais, janvier 1905, etc… Saint-Point (Valentine de). Œuvres. —
Poèmes
de la Mer et du Soleil, Paris, Vanier-Messein, 19
ècle, La Plume, La Nouvelle Revue, etc. À consulter. — A. Tudesq. Les
Poèmes
de V. de S.-P., La Plume. — Otto Hausser. Chroniq
05. — Cajon. Romanul Litterar (Bucarest), août 1905. — René Ghil. Les
Poèmes
, Écrits pour l’Art, juillet 1905. — Henri Hertz.
, A. Lemerre, 1897. — Grève d’Amour. Revue Blanche, 1898. — Herméros,
poèmes
, Mercure de France, 1899. — L’Ile aux Baisers, ro
es Élévations Poétiques La Plume, 1901, in-18. — Élégies Parisiennes,
poèmes
, Bibliothèque de l’Effort, 1902, in-18. — La Beau
t-Médard-en-Jalle (Gironde), le 3 juillet 1874. Œuvres. — Le Temple,
poèmes
, 1903, édition de la Nouvelle Revue Moderne, in-1
naud (Jean), né à Saintes le 26 septembre 1875. Œuvres. — L’Accueil,
poème
, Ollendorff, 1901, in-18. — Les Amis du Peuple, r
l’Art. Vivien (Renée), née en 1877. Œuvres. — Études et Préludes,
poèmes
, A. Lemerre, in-18, 1900. — Cendres et Poussières
ères, id., 1902. — Brumes des Fjords, proses, id, 1902. — Évocations,
poèmes
, id., 1903. — Sapho, traduction, id., 1903. — Du
tschild, baronne de), née à Paris en 1868. Œuvres. — Effeuillements,
poèmes
, A. Lemerre, in-18, 1903. — Copeaux, nouvelles, i
tor de (1812-1883) [Bibliographie] Les Parfums de Magdeleine,
poème
(1839). — La Colère de Jésus (1840). — Psyché, po
s de Magdeleine, poème (1839). — La Colère de Jésus (1840). — Psyché,
poème
(1841). — Odes et poèmes (1844). — L’Âge nouveau
1839). — La Colère de Jésus (1840). — Psyché, poème (1841). — Odes et
poèmes
(1844). — L’Âge nouveau (1847). — Du sentiment de
(1847). — Du sentiment de la nature dans la poésie d’Homère (1848). —
Poèmes
évangéliques (1852). — Les Symphonies (1856). — I
52). — Les Symphonies (1856). — Idylles héroïques (1858). — Pernette,
poème
(1868). — Harmodius, tragédie (1870). — Poèmes ci
ues (1858). — Pernette, poème (1868). — Harmodius, tragédie (1870). —
Poèmes
civiques (1873). OPINIONS. Alphonse de La
e (1856 et suiv.).] Sainte-Beuve M. Victor de Laprade, par son
poème
de Psyché (1841), par celui d’Éleusis (1843), par
Barbey d’Aurevilly Il débuta dans la Revue des deux mondes par un
poème
de Psyché, ennuyeux, même à la Revue des deux mon
hénoménal ! Puis il se jeta dans les Idylles montagnardes et dans des
Poèmes
évangéliques. Tout cela l’aurait laissé obscur à
uteur de Psyché et d’Hermia devenir délicieusement chrétien dans les
Poèmes
évangéliques, s’enflammer jusqu’à la satire pour
l’homme et celles de la nature, concourent à un même but : véritable
poème
lyrique qui ne saurait, sans doute, entrer en com
infini qui inspire Psyché ; c’est l’idée du sacrifice qui inspire les
Poèmes
évangéliques. En ce sens, on peut dire que ces Po
qui inspire les Poèmes évangéliques. En ce sens, on peut dire que ces
Poèmes
continuent Psyché et lui donnent son véritable dé
icité et de grandeur calme… Psyché, qui est le Désir de l’infini, les
Poèmes
évangéliques, qui sont la Charité, le Sacrifice,
avec la dialectique du philosophe. Mais ce qui est propre à certains
poèmes
, ce qui les marque d’un caractère à part, c’est l
conte de Lisle, Charles-Marie (1818-1894) [Bibliographie] Les
Poèmes
antiques (1852). — Les Poèmes et Poésies (1854).
(1818-1894) [Bibliographie] Les Poèmes antiques (1852). — Les
Poèmes
et Poésies (1854). — Le Chemin de la Croix (1859)
e Théocrite, trad. (1861). — Odes anacréontiques, trad. (1861). — Les
Poèmes
barbares (1862). — Iliade, trad. (1866). — Odyssé
s de Sophocle, trad. (1877). — Œuvres d’Euripide, trad. (1885). — Les
Poèmes
tragiques (1886). — Discours de réception à l’Aca
e, drame lyrique en trois parties et cinq tableaux (1888). — Derniers
poèmes
(1895). OPINIONS. Sainte-Beuve Un autr
u dans la bourgeoisie, est fort connu des lettrés pour son volume des
Poèmes
barbares, pour ses traductions d’Homère et d’Esch
avec un triomphe de plus en plus convaincu. C’est elle qui donne aux
poèmes
de ce maître cette grande unité si rare dans les
at, dans leur fidélité locale, dans leurs couleurs éblouissantes, ces
poèmes
merveilleux et si profondément originaux, où revi
u premier est une trame d’idées. Cela suffit à expliquer pourquoi les
Poèmes
antiques et les Poèmes barbares n’ont jamais obte
d’idées. Cela suffit à expliquer pourquoi les Poèmes antiques et les
Poèmes
barbares n’ont jamais obtenu de vogue parmi les l
id. Elles enchantent l’imagination et satisfont le sens critique. Ces
poèmes
sont dignes du siècle de l’histoire… L’état d’esp
ines tant ressassées. Do là, pour les initiés, l’attrait puissant des
Poèmes
antiques et des Poèmes barbares. C’est peut-être
o là, pour les initiés, l’attrait puissant des Poèmes antiques et des
Poèmes
barbares. C’est peut-être un blasphème, et je le
tout à l’heure (1889).] Paul Verlaine En 1853 paraissaient les
Poèmes
antiques qui étonnèrent les lettrés et valurent à
l’ombre ce nom que d’incessants travaux allaient rendre glorieux. Des
poèmes
évangéliques avaient précédé ; mais, en dépit de
poète était là sur un terrain étranger à sa pensée. Au contraire, les
poèmes
Védiques et Brahmaniques qui eurent lieu peu aprè
e maître de donner bientôt toute sa mesure dans ce colossal livre des
Poèmes
barbares, études d’une couleur inouïe sur le Bas-
et de quelques latins : Kain, le Lévrier de Magnus, mille et un autre
poèmes
plus beaux les uns que les autres, en attendant s
littéraire (1892).] Ferdinand Brunetière Tout diffère dans les
Poèmes
barbares et dans cette Légende des siècles, à laq
faut ; et c’était un jeu familier à la basse critique de comparer les
poèmes
de Leconte de Lisle à de froides images de marbre
verselle et voulut que toute glose devint inutile en éliminant de ses
poèmes
une allusion indiscrète aux événements particulie
de et sonore de ses vers… Il commença par être chrétien. Ses premiers
poèmes
, publiés à Rennes (où il étudiait le droit) aux e
t dédiés à Lamennais… Le recueil publié par lui en 1853 et intitulé :
Poèmes
et poésies, contient un chant très beau et vraime
La Vie et les Livres, 2e série (1895).] 3. Erreur matérielle. Les
Poèmes
barbares ont paru en 1862 ; les deux premiers vol
s jeune, il a déjà publié deux volumes de vers : Chansons joyeuses et
Poèmes
de l’amour et de la mer, dont je n’ai point parlé
t j’ai bien fait d’attendre, car évidemment voici mieux ! II Ce
poème
est une œuvre d’haleine, et qui a l’ambition d’êt
II Ce poème est une œuvre d’haleine, et qui a l’ambition d’être un
poème
d’une unité qu’on ne connaît plus, en ce temps d’
usement pour l’originalité que je souhaiterais à Maurice Bouchor, son
poème
a été inspiré par d’autres poèmes, portant le mêm
souhaiterais à Maurice Bouchor, son poème a été inspiré par d’autres
poèmes
, portant le même titre et exprimant la même idée.
e plus profond de l’imagination du Moyen Age, est resté Faust dans le
poème
de Bouchor. Il est resté le vieux Faust intraitab
isi par l’idée chrétienne, qui ne l’a pas lâché jusqu’à la fin de son
poème
; mais nous ne sommes pas des loups bien méchants
rès qu’ils ont soupé. Nous qui avons, ma foi ! très bien soupé de son
poème
, nous pouvons danser autour de Maurice Bouchor, p
pas quand on en a, et le talent donne alors ce qu’il a donné dans ce
poème
du Faust moderne, qui veut être athée, et que j’a
esclave peut-être, mais esclave frémissant, dans la conception de son
poème
, voilà que tout à coup Bouchor se relève original
de l’azur sourd, vide et stupide ! Or, maintenant, nous le savons. Le
poème
du Faust moderne nous l’a appris. Avant ce poème,
, nous le savons. Le poème du Faust moderne nous l’a appris. Avant ce
poème
, nous connaissions, parmi les poètes, des sceptiq
ndeur que la profondeur de son âme, et elle se prolonge à travers son
poème
, avec une horreur indicible, comme une infatigabl
aveur d’un poète à qui n’appartient pas la conception première de son
poème
, et qui a manqué, tout en la voulant, cette unité
i a manqué, tout en la voulant, cette unité qui est la gloire de tout
poème
, et qu’avait même cet Homère qu’on a cru plusieur
la vie ! Seulement, si Bouchor est pur de Gœthe, dans le détail d’un
poème
puisé aux mêmes sources que le poème de Gœthe, il
ur de Gœthe, dans le détail d’un poème puisé aux mêmes sources que le
poème
de Gœthe, il est moins pur de Marlowe, qui avait,
chor est un shakespearien d’une telle préoccupation qu’il a coupé son
poème
en vers par des couplets en prose, comme le fait
le cœur de tous les nobles êtres qui ont encore le cœur poétique. Ce
poème
du Faust moderne donne le volume d’une voix qui c
pilogue qui est la revanche de l’âme contre la matière, comme tout le
poème
est la revanche du sentiment religieux contre l’a
M. de Vigny Œuvres complètes. — Les
Poèmes
. I M. Alfred de Vigny vient de publier ses
ein jour de ses Œuvres complètes, il a daté avec insouciance tous ses
poèmes
et s’est vanté très-haut de son droit d’aînesse d
la Bible, un Esaü qui avait toutes les grâces de Jacob ! Les premiers
poèmes
de M. de Vigny sont de cette époque. Chose singul
ages pour donner une idée des autres et de son génie, que ce sont ses
Poèmes
que nous choisirions. Il est si profondément poèt
es Poèmes que nous choisirions. Il est si profondément poète dans ses
Poèmes
que partout ailleurs c’est l’homme de ses Poèmes,
ément poète dans ses Poèmes que partout ailleurs c’est l’homme de ses
Poèmes
, diminué, voilé, modifié par les exigences d’œuvr
nier Ménestrel, et il l’est dans les romans les plus supérieurs à ses
poèmes
. Eh bien ! de même, M. de Vigny dans Stello et da
M. de Vigny, mais il y en a et il devait surtout y en avoir dans ses
Poèmes
, parce que dans ses Poèmes M. de Vigny n’est qu’u
a et il devait surtout y en avoir dans ses Poèmes, parce que dans ses
Poèmes
M. de Vigny n’est qu’un pur poète. N’être qu’un p
molécules de l’homme, qui le fait passagèrement divin ! Le magnifique
poème
de Moïse, à coup sûr, après Eloa, le plus beau du
ceux qui oublient ce Satan d’Eloa dont Milton aurait été jaloux, — le
poème
de Moïse n’apparaît pour la grandeur du sentiment
ez-moi m’endormir du sommeil de la terre ! Il faudrait citer tout le
poème
, mais je n’ai voulu que le rappeler, par ces vers
ébrité et par d’autres grandeurs, la mieux justifiée… Et cependant le
poème
de Moïse, qui me fait écrire de telles choses, en
mon âme et conscience, n’est, à mes yeux, que le second en mérite des
Poèmes
de M. de Vigny. Que dirai-je donc du premier ? Qu
st la chute d’un ange. Qui ne le sait ? Qui ne connaît le sujet de ce
poème
unique, dans la littérature de ces temps, par sa
r dans la coupe d’éther où ils sont. On n’en peut retirer aucun de ce
poème
. On ne prend pas de la lumière entre ses doigts.
ui consolent des jours ! Toutes ces choses, il faut les voir dans ce
poème
incroyable, que Raphaël essaierait peut-être de p
la terre. Enfin, il y a un admirable artiste encore dans beaucoup de
Poèmes
antiques ou modernes du recueil publié aujourd’hu
ues ou modernes du recueil publié aujourd’hui, par exemple, Dolorida,
poème
byronien, un bas-relief pour la netteté avec des
est triste au fond du bois ! Mais, il faut le dire, dans ces divers
poèmes
, M. de Vigny ne fut ni plus brillant ou plus prof
ais la société laïque, l’aristocratie féodale avait pourtant déjà ses
poèmes
qui l’enchantaient, des chansons, et surtout des
mérovingienne. Une vie de saint13 nous a conservé quelques vers d’un
poème
populaire qui célébrait une victoire peut-être lé
isirent en faits humains leurs mythes religieux : ils gardèrent leurs
poèmes
historiques et leur goût pour les récits épiques
n parlait tout à l’heure, se laissent entrevoir des vestiges de vieux
poèmes
francs ; dans les chansons de gestes, certains ré
e en tudesque pour les Francs non romanisés de l’Austrasie. Le fameux
poème
en l’honneur de Clotaire II dont l’auteur de la V
pplication du système de Wolff qui longtemps a été en faveur pour les
poèmes
homériques, on a soutenu que les chansons de gest
e l’âme humaine : mais l’épopée vient des narrations épiques. Que les
poèmes
primitifs furent plus courts, cela va sans dire a
vers au ixe siècle, s’est trouvé être, quatre siècles plus tard, un
poème
de dix mille ou vingt mille vers. 2. Principal
ue la flatterie et l’intérêt peuvent introduire dans la rédaction des
poèmes
, les derniers événements dont le souvenir y soit
es compositions, en récits détaillés. Bertolais, le premier auteur du
poème
de Raoul de Cambrai (s’il n’est pas supposé par u
e et détaillée atteste que ce court fragment est le débris d’un vaste
poème
. Ainsi les chansons de geste21 sont déjà telles à
as qu’on appelle à tort l’épopée française. Cependant il y a quelques
poèmes
où apparaissent plus distinctement les linéaments
oire poésie narrative, parce qu’elle est, dans sa forme existante, le
poème
le plus voisin des temps épiques. Elle a été fixé
e de la pitié ! Car cette « triomphante défaite », c’est bien tout le
poème
, et je ne puis que me ranger à l’avis de ceux qui
ancêtres de ceux des mélodrames. Roland, aussi, n’est pas à la fin du
poème
ce qu’il était au début : l’orgueilleux et coléri
u Temple » à Saint-Jean d’Acre ; et le médiocre continuateur du vieux
poème
a bien dégagé l’idée-mère du sujet, quand il mont
pourrait dire même que Bertolai (si jamais Bertolai a vécu et mis le
poème
en sa première forme), on pourrait dire que Berto
es luttes féodales : la geste des Lorrains 25 est un monde. Ces trois
poèmes
de Garin, Girbert et Anséis, qui sont, le premier
rin, et son frère Bègue, surtout, sont les caractères sympathiques du
poème
, mais Fromont n’est pas odieux : orgueilleux ; em
du même coup sur l’honneur et sur la loyauté. La femme tient dans le
poème
la place qu’elle peut tenir : la beauté de Blanch
sse de Charles devant la puérilité biche de son héritier, le début du
poème
d’Aliscans, et la fière obstination de Guiboure q
tes sont tiers de leur œuvre : tandis que la plupart des plus anciens
poèmes
, tandis que l’œuvre maîtresse même, le Roland, so
situation, l’instinct d’un effet les guident et les élèvent. Dans un
poème
du xiiie siècle, une mère, forcée de donner son
ger et refaire l’ouvrage d’autrui. Une fois fixés par l’écriture, les
poèmes
homériques étaient sauvés : on a pu les rajeunir
choses subsistaient et même s’enrichissaient. Aussi n’y a-t-il pas de
poème
qui se soit maintenu à travers le moyen âge dans
e siècle. Un cycle est l’histoire d’une famille épique, la suite des
poèmes
qui en présentent les générations successives et
on dont s’organisent les cycles, si l’on regardait cette vingtaine de
poèmes
qui forment la geste de Guillaume. Ou verrait la
belles et les ennemis implacables de la royauté. Un certain nombre de
poèmes
résistèrent à l’attraction des grands cycles et n
on des grands cycles et ne s’y laissèrent pas agréger : tels sont les
poèmes
des Lorrains, tel le poème de Raoul de Cambrai, e
’y laissèrent pas agréger : tels sont les poèmes des Lorrains, tel le
poème
de Raoul de Cambrai, et les débris de l’épopée bo
r, et la poésie perd à proportion. En général, le commencement de nos
poèmes
vaut mieux que la fin : c’est que le trouvère emp
uvre. Un des procédés les plus commodes consiste à intercaler dans un
poème
tout ou partie d’un autre : l’histoire de Raoul d
e Roland passionnait encore l’aristocratie féodale, faisaient déjà du
poème
la parodie inconsciente et bouffonne de l’épopée
de cette poésie nationale, créée pour elle, qu’elle préféra d’autres
poèmes
, d’autres genres, d’autres amusements. Elle se mi
en sera plus au large, et la Chanson de Roland, deux ou trois autres
poèmes
, une douzaine d’épisodes discrètement détachés d’
èmes, une douzaine d’épisodes discrètement détachés d’une centaine de
poèmes
, n’ont qu’à gagner à représenter seuls l’épopée f
th, Hist. poétique des Mérovingiens, in-8°, Paris, 1893. 11. Le seul
poème
complet antérieur sans doute à cette forme du Rol
e du Roland est le Pèlerinage de Charlemagne à Jérusalem (vers 1060),
poème
d’un caractère assez spécial. Je m’en rapporterai
p. cit., 2e édit., p. 245-255) 12. Chants épiques, bien entendu, non
poème
unique et suivi : naissance de Mérovée ; exil de
re, évêque de Meaux (mort en 875). Helgaire tire tout ce qu’il dit du
poème
populaire, d’une vie perdue de saint Chilien, réd
e saint Chilien, rédigée au xiiie siècle. Voici les premiers vers du
poème
:De Chlotario est eanere rege Francorum, Qui ivit
ortée par Louis III à Saucourt sur le pirate Hastings est le sujet du
poème
de Gormont et Isenbart, dont un fragment de 600 v
labique qui se rencontre dans la seule chanson de Gormont, et dans le
poème
d’Alberic sur Alexandre : l’emploi de ce vers est
tard, mais rarement en français propre, une geste tout court pour un
poème
épique. On appela aussi geste un certain groupe d
aux, Impr. Royale, 1832 (c’est M. Monin qui véritablement découvre le
poème
). Littré, Hist. de la langue française, t. I, p.
. XXII, p. 587-641, par P. Paris. Je néglige ci-dessus d’indiquer les
poèmes
tout romanesques qui ne sont que le développement
traduction grandiose d’une idée grande. 31. Ainsi nommé, dit-on, du
poème
d’Alexandre le Grand, par Alexandre de Bernay et
acré, comme les grenadiers de Napoléon. Aujourd’hui, il nous donne un
poème
de ce temps-là, — un poème d’âme, — d’une inspira
de Napoléon. Aujourd’hui, il nous donne un poème de ce temps-là, — un
poème
d’âme, — d’une inspiration qui n’est plus guères
e du temps. L’autre jour, un critique, d’un sentiment très ému sur ce
poème
d’Armelle, Pontmartin, se demandait, et, disait-i
c mélancolie, ce qu’aurait été le succès d’Achille du Clésieux si son
poème
d’aujourd’hui avait été publié dans les beaux jou
tuelle. Mais ce que je sais, et surtout ce que je veux voir, c’est le
poème
en soi, — et non pas l’accueil du public. Applaud
5, il n’aurait pas plus de valeur que délaissé en 1876. C’est le même
poème
, les mêmes sentiments, la même manière de les exp
une imagination qui est toujours un danger… Quand on vient de lire le
poème
d’Armelle, il est impossible de ne pas penser au
ent de lire le poème d’Armelle, il est impossible de ne pas penser au
poème
de Jocelyn ; Jocelyn, ce chef-d’œuvre, dont le hé
e, dont le héros seul fait tache souvent dans la splendide lumière du
poème
, tandis que le héros d’Armelle fait toujours lumi
e est la différence suprême, qu’il faut d’abord noter, entre ces deux
poèmes
, qui ont des analogies que j’indiquerai tout à l’
i le pathétique de la passion et des larmes est incomparable dans son
poème
sublime où la nature muette, après les cris qu’y
s sa critique de Bowles, d’être un poète moral. Du Clésieux, dans son
poème
, est resté jusqu’à la dernière page et jusqu’à so
auté s’ajoute à celle de l’émotion humaine qui fait palpiter tout son
poème
, comme un cœur vivant… IV Rien de plus simp
être une histoire, et cette simplicité est si grande que la donnée du
poème
peut se raconter en deux mots… Le héros du livre,
raconter en deux mots… Le héros du livre, qui n’est pas nommé dans le
poème
, l’amant d’Armelle, est un Childe Harold de ce te
e. Elle meurt et le laisse ayant promis, et désolé de sa promesse. Le
poème
, c’est l’histoire du déchirement de cette âme ent
er venant de la plume qui l’exprime, aurait peut-être sa valeur si le
poème
d’Armelle, au lieu de s’adresser aux âmes, une à
— ou de se taire, — lui, — ce qui serait, du coup, la suppression du
poème
; mais l’âme ne se prend pas si vite et si facile
e qui n’est plus ! » Et ce n’est pas non plus sur la venue tardive du
poème
de du Clésieux dans la poussée des choses du temp
t l’effet maintenant de ce spectre charmant de Francesca, dans un des
poèmes
de Byron, à travers la main pâle de laquelle pass
nne, cette émotion, contenue et continue, qui est le caractère de son
poème
, ne cesse pas une minute, dans ce récit en vers d
ûreté de la main ! VI J’ai dit maintenant ce que je pense de ce
poème
d’Armelle. C’est d’ensemble que je l’ai vu et que
us à la littérature française, et pourtant il est vrai de dire que le
Poème
humain de Gustave Rousselot, malgré les énormes d
je suis d’autant moins suspect lorsque j’affirme qu’il les a, que le
poème
en question, avec son titre que je n’aime pas, es
ue Gustave Rousselot tourne et retourne, concentre ou dilate dans son
poème
tout à la fois humanitaire et panthéistique, où H
e, où Hégel coudoie Condorcet. Victor Hugo, comme l’auteur du présent
poème
, et comme d’ailleurs tous les béats et les béants
ns de fous, et qui trône maintenant dans les Philosophies et dans les
Poèmes
. Mais quelle que soit la foi du grand Hugo à cett
que soit la foi du grand Hugo à cette extravagance, le jeune homme du
Poème
humain est d’une absurdité bien autrement ardente
t ainsi que pourrait l’être, et que l’a été à plusieurs places de son
poème
, l’auteur du Poème humain, qui nous invente une
t l’être, et que l’a été à plusieurs places de son poème, l’auteur du
Poème
humain, qui nous invente une mythologie de l’ave
éblouissant épanouissement, allait s’évanouir, tandis que l’auteur du
Poème
humain — qui ne relève que d’une philosophie abst
e projection et de propulsion peu communes. Qu’on le sache bien ! son
poème
lyrique n’est pas une succession de chants coupés
eine étendue, et, quoiqu’il se perde ici dans la chimère, l’auteur du
Poème
humain en a le foyer. C’est par l’enthousiasme qu
alités, je les ai dites sans presque les montrer ; car les beautés du
Poème
humain, réelles et nombreuses, ne sont guères cit
e Ackermann, cette Niobé sans enfants, d’un désespoir impie, voici le
poème
de Rousselot, ce Poème humain, qui est une Baccha
é sans enfants, d’un désespoir impie, voici le poème de Rousselot, ce
Poème
humain, qui est une Bacchanale d’espérance. Les d
réprochabilité de son airain et de son marbre, tandis que le poète du
Poème
humain, de ce jeune Bacchant ivre de l’Espérance,
atigue. Il l’est aussi comme cela. Bien souvent, dans le cours de son
poème
, la strophe admirablement commencée ne finit pas
faiblesse. V Dans une note, qui fait suite à la préface de son
poème
, et qui n’est pas plus modeste que cette préface,
e Rousselot nous a donné la poétique d’après laquelle il a composé ce
Poème
humain. Poème humain, poétique humaine ; car elle
us a donné la poétique d’après laquelle il a composé ce Poème humain.
Poème
humain, poétique humaine ; car elle est pleine d’
verrons de drôles de spectacles. En attendant, nous voyons, dans son
Poème
humain, qu’il y fait rimer LOIN avec SOUTIEN à la
ns (1885). — Apaisements (1886). — Sites (1887). — Épisodes (1888). —
Poèmes
anciens et romanesques (1890). — Épisodes, sites
squet de Psyché (1894). — Le Trèfle noir (1895). — Aréthuse (1895). —
Poèmes
(1887-1892) (1896). — Les Jeux rustiques et divin
97). — La Canne de jaspe (1897). — Le Trèfle blanc (1899). — Premiers
poèmes
(1899). — La Double Maîtresse (1900). — Les Médai
fresques de Benozzo Gozzoli, si Shelley avait pu lire, au retour, les
Poèmes
anciens et romanesques, Tel qu’en songe ou les Co
dispose ; il a l’instinct souverain de l’ordonnance qui assigne à ses
poèmes
la solidité du verbe immobilisé comme un marbre.
jusqu’à leur cohésion décisive en l’unité du livre ou même de chaque
poème
, — j’y ai fait allusion en même temps qu’à sa ten
ole comme chaque strophe s’incline vers ses limites naturelles, et le
poème
s’érige par ses propres forces. [Propos de littér
ité touchante des prairies. Et bien qu’il soit le barde qui tressa le
poème
harmonieux d’Aréthuse et qui inscrivit, en exergu
revêt d’une expression lointaine, comme légendaire. On dirait, de ses
poèmes
, de suaves médaillons dont le temps adoucit les c
le plus souvent dans ses vers sont les mois or et mort, et il est des
poèmes
où revient, jusqu’à faire peur, l’insistance de c
vent et qui tombe, un étang abandonné, ces riens lui suffisent, et le
poème
surgit, parfait et pur. Son vers est très évocate
la venue de M. Mallarmé pour être ingénument symbolistes. Et enfin le
poème
de l’Homme et la Sirène, quoi qu’on pense de la p
Aréthuse est accompagnée, outre les Roseaux de la flûte, de nouveaux
poèmes
qui ne valent pas mieux ; c’est longuet, languiss
ition comme du rythme : moins amples, ce sont déjà les allégories des
Poèmes
anciens et romanesques, de Tel qu’en songe et de
mi-voix, qui alternent en strophes plus mystérieuses avec les grands
poèmes
. [Mercure de France (février 1899).] Paul Léau
te. Quand fut représenté, en juillet 1894, au théâtre de l’Œuvre, son
poème
, La Gardienne, il n’était guère connu que des let
De même que ceux-là qui troublèrent par leur sottise l’audition de ce
poème
dont on peut dire sans exagération qu’il est admi
sage des articles parus sur M. Henri de Régnier. Quand on a écrit les
Poèmes
anciens et romanesques, la Gardienne et ce livre
Éphémérides poétiques, 1870-1890 1870 — Émile Blémont :
Poèmes
d’Italie. V. de Laprade : Harmodius. A. Silvestre
les prussiennes. Léon Dierx : Les Paroles du vaincu. Émile Bergerat :
Poèmes
de la guerre. Eugène Manuel : Pendant la guerre.
de santal. Tristan Corbière : Les Amours Jaunes. Anatole France : Les
Poèmes
dorés. Leconte de l’Isle : Œuvres d’Horace. V. de
es Poèmes dorés. Leconte de l’Isle : Œuvres d’Horace. V. de Laprade :
Poèmes
civiques. Achille Millien : Poésies. André Lemoyn
— Les Religions. Henri de Bornier : Poésies complètes. Albert Mérat :
Poèmes
de Paris. Jules Cougnard : Poésies. Laurent Tailh
daillons. Aubanel : Le Pain du Péché. Antony Valabrègue : Les petits
poèmes
parisiens. Femand Icres : Les Fauves. 1881
de sonnets. Jacques Madeleine : La Richesse de la Muse. Jean Rameau :
Poèmes
fantasques. Robert de la Villehervé : La Chanson
é : La Légende de l’Alsace. Jean Moréas : Les Syrtes. Émile Goudeau :
Poèmes
ironiques. Charles Frémine : Vieux airs et Jeunes
ly Prudhomme : Le Prisme. Jean Ajalbert : Sur le vif. Émile Blémont :
Poèmes
de Chine. Édouard Dujardin : Les Hantises. Verhae
: La Chanson d’un soir. Éphraïm Mikhaël : L’Automne. Albert Mockel :
Poèmes
minuscules. Louis Marsolleau : Les Baisers perdus
Popelin : Un livre de sonnets. Charles Vignier : Centon. Lacaussade :
Poèmes
de Leopardi traduits en vers français. Pierre de
Amour breton. Adolphe Retté : Cloches dans la nuit. Édouard Grenier :
Poèmes
épars. A. Fontainas : Le Sang des fleurs. Jean Mo
s Océans et les Thrènes. Mathias Morhardt : Hénor. Henri de Régnier :
Poèmes
anciens et romanesques. Louis Dumur : La Néva. RE
aine de fée. — La pluie et le beau temps. Leconte de Lisle : Derniers
poèmes
. Maurice et André Magre : Éveils. Stuart Merrill
iers poèmes. Maurice et André Magre : Éveils. Stuart Merrill : Petits
poèmes
d’automne. Alfred Mortier : La Vaine Aventure. C
tes. Yvanhoé Rambosson : Le Verger doré. Henri de Régnier : Aréthuse.
Poèmes
(1887-1898). Ernest Raynaud : Le Bocage. Adolphe
lages illusoires. — Les Villes tentaculaires. Francis Vielé-Griffin :
Poèmes
et poésies. Revues : L’Action (Otto). — Arte (Eu
euriet : Poésies. Hélène Vacaresco : L’Âme sereine. Émile Verhaeren :
Poèmes
. — Les Heures claires. Paul Verlaine : Chair. — I
ernand Gregh : La Maison de l’enfance. Charles Guérin : Sonnets et un
poème
. Ferdinand Hérold : Images tendres et merveilleus
uses. Francis Jammes : La Naissance du poète. Gustave Kahn : Premiers
poèmes
. — Le Livre d’images. Sébastien-Charles Leconte :
offic : Sur la Côte. Jean Lorrain : L’Ombre ardente. Stuart Merrill :
Poèmes
(1887-1897). Frédéric Plessis : Vesper. Léon Riot
aradis. Charles Guérin : Le Cœur solitaire. Francis Jammes ; Quatorze
poèmes
. — De l’Angélus de l’aube à l’Angélus du soir. Ma
de Marguerite. Charles Le Goffic : Le Bois dormant. O.-W. Milosz : Le
Poème
des Décadences. Jean Moréas : Les Stances. Robert
lètes. Ernest Raynaud : La Tour d’ivoire. Henri de Régnier : Premiers
poèmes
. Léon Riotor : Jeanne de Beauvais. Yvanhoé Rambos
obert de Souza : Modulations sur la mer et la nuit. Fernand Séverin :
Poèmes
ingénus. Laurent Tailhade : À travers les groins.
de : À travers les groins. Émile Verhaeren : Les Visages de la vie. —
Poèmes
(3e série). Revues : Germinal (Louis Raymond). —
te, Machiavel, Michel-Ange, Raphaël, les Médicis et leur cour ; trois
poèmes
épiques en trois siècles ; une litanie de noms et
, étouffée jusque-là par les bruits de la terre. Il dessina son grand
poème
et il commença à l’écrire. Ce poème, c’était lui
e la terre. Il dessina son grand poème et il commença à l’écrire. Ce
poème
, c’était lui ! Le poète n’est-il pas toujours le
l pas toujours le sujet le plus vivant et le plus intéressant de tout
poème
? Quels que soient les innombrables défauts de ce
ssant de tout poème ? Quels que soient les innombrables défauts de ce
poème
épique du Dante dans la fable, on ne peut nier qu
t homme du treizième siècle à créer pour l’Italie et pour le monde un
poème
épique, où pouvait-il trouver, dans l’histoire du
voit, cette conception de l’épopée de la Divine Comédie (titre de son
poème
) était double : divine par le plan, humaine par l
ant l’esprit aussi juste que le corps sain ; mais j’étais malade d’un
poème
que je voulais enfanter sans avoir eu encore la f
« C’en est fait ! » m’écriai-je en me réveillant, « j’ai trouvé mon
poème
! » Et ce n’était pas seulement mon poème que j’a
veillant, « j’ai trouvé mon poème ! » Et ce n’était pas seulement mon
poème
que j’avais cru trouver ; c’était le jour ou plut
s’il est permis d’associer ces deux mots. XIV En un instant mon
poème
épique fut conçu. Je me supposai assistant, comme
au gré du poète, comme l’époque, les événements, les personnages. Le
poème
s’ouvrait aux portes de l’Éden et se terminait à
de souffler des étoiles au lieu de souffler ses bulles de savon. Mon
poème
, après que je l’eus contemplé quelques années, cr
plutôt quelques gouttes d’encre, car la Chute d’un Ange, Jocelyn, le
Poème
des Pécheurs, que j’ai perdu dans mes voyages, et
que j’ai avancées, puis suspendues, sont de ces gouttes d’encre. Ces
poèmes
étaient autant de chants épars de mon épopée de l
die, à travers la vie, la mort, jusqu’à l’éternelle vie ! XV Ce
poème
avait quelque analogie lointaine avec la Divine C
t que l’intérêt est impossible dans le plan du Dante, attendu que son
poème
n’est qu’un spectacle auquel il assiste sans y pr
lions, comme dans une conversation au coin du feu, du Dante et de son
poème
. Voici textuellement ce que nous disions. On verr
rra, dans la suite de cette étude approfondie sur le Dante et sur son
poème
, que ce que nous pensons aujourd’hui ne diffère p
ns le Siècle. Nous définissons le Dante : Un homme plus grand que son
poème
. Voici le crime ; lisez. « Nous allons froisser
mporte, disons ce que nous pensons. « On peut, selon nous, classer le
poème
du Dante, l’Enfer, le Purgatoire et le Paradis, p
e poète survit éternellement, et on essaye aussi de faire survivre le
poème
(tout entier), mais on n’y parvient pas ; l’œuvre
plus semblables à des énigmes qu’à des monuments. Pour comprendre le
poème
du Dante, il faudrait ressusciter toute la plèbe
la citation du Siècle. « Tout ce qu’on peut comprendre, c’est que le
poème
, exclusivement toscan, du Dante était une espèce
it cette gazette de l’autre monde est impérissable. Réduisons donc ce
poème
bizarre à sa vraie valeur, le style. Nous savons
re récente (en France comme en Italie) ; cette école s’acharne sur le
poème
du Dante sans parvenir à le comprendre, comme les
pour dire notre sentiment d’un seul mot, un grand homme et un mauvais
poème
! » XVII On voit que la prétendue injure n
dement, par les Italiens, d’avoir méconnu la beauté architecturale du
poème
, je suis bien loin d’avoir méconnu la grandeur co
rt épisode de Françoise de Rimini, qui fait pleurer et rêver, dans le
poème
et dans le tableau de Scheffer, les imaginations
e ici par le Dante en quelques vers plus complétement que par tout un
poème
? Aussi c’est pour cela que le poème survit ; le
lus complétement que par tout un poème ? Aussi c’est pour cela que le
poème
survit ; le poème de la théologie est mort, celui
ue par tout un poème ? Aussi c’est pour cela que le poème survit ; le
poème
de la théologie est mort, celui de l’amour est im
r à eux par fragments épiques ; mais j’ai eu l’audace de dire que son
poème
était obscur, que les expressions se perdaient qu
XIX Mais, avant de feuilleter avec vous page à page, ces trois
poèmes
en un, l’Enfer, le Purgatoire, le Paradis, poèmes
e à page, ces trois poèmes en un, l’Enfer, le Purgatoire, le Paradis,
poèmes
pleins de tant de splendeur de style et de tant d
métaphysique de la Divine Comédie. Il n’y a pas très longtemps que le
poème
du Dante a commencé à retentir au-delà des Alpes.
it le sanctuaire du Dante ; il m’apprit à épeler vers à vers ce grand
poème
ou cette grande énigme dont il était le sphinx de
e que jusqu’ici je n’ai pu lire avec une complète sécurité de sens le
poème
du Dante que dans l’édition en deux langues de M.
. Un mot, en passant, de ce livre d’Ozanam. XXVI On sait que le
poème
du Dante a, selon ses interprètes et selon le poè
efforce de découvrir, et c’est dans ce sens mystique et symbolique du
poème
qu’il s’efforce aussi de faire reconnaître et adm
chrétien. Selon lui, Dante serait une espèce d’Ovide supérieur ; ses
poèmes
seraient des espèces de métamorphoses chrétiennes
beautés. Ses poésies lyriques, qui ont précédé la composition de son
poème
, ont gardé les traces de ses affections profanes
ace, de Silius Italicus ; et enfin ces ouvrages qu’on peut nommer des
poèmes
philosophiques, la République de Platon et celle
ont la mort ouvre les portes, il plaça de prime abord la scène de son
poème
dans l’infini. « Là il se trouvait au rendez-vou
rain bien. C’est ainsi que l’auteur procède dans les trois parties du
poème
, marchant toujours, à travers les figures dont il
prophètes, des Muses et de Béatrice, du Ciel et de l’Élysée, dans le
poème
, est une contre-épreuve de ce qui se passait à ce
s. Il nous suffit d’avoir donné au lecteur, qui voudra lire les trois
poèmes
tout entiers, la clef de ces interprétations retr
que et poétique du Dante. Il rapporte avec justice l’idée générale du
poème
à cet incomparable fragment de la philosophie, de
ux commentaires sur le sens obscur de l’histoire de la philosophie du
poème
, Ozanam n’aurait pas mieux réussi que M. de Lamen
VI.Ses petits
poèmes
son théâtre. Comme je vous en ai prévenus, je
Comme je vous en ai prévenus, je vous parlerai aujourd’hui des petits
poèmes
de La Fontaine et de son théâtre. Par « petits po
’hui des petits poèmes de La Fontaine et de son théâtre. Par « petits
poèmes
» de La Fontaine nous entendons des poèmes qui, e
son théâtre. Par « petits poèmes » de La Fontaine nous entendons des
poèmes
qui, en vérité, sont plus longs que les Fables et
sont plus longs que les Fables et que les Contes, mais qui, étant des
poèmes
didactiques et des poèmes épiques, sont moins lon
bles et que les Contes, mais qui, étant des poèmes didactiques et des
poèmes
épiques, sont moins longs que les poèmes épiques
es poèmes didactiques et des poèmes épiques, sont moins longs que les
poèmes
épiques et que les poèmes didactiques que nous av
es poèmes épiques, sont moins longs que les poèmes épiques et que les
poèmes
didactiques que nous avons coutume de considérer
de la littérature ; c’est pour cela qu’on les a appelés « les petits
poèmes
de La Fontaine », ce qui ne répond pas à une idée
e, mais vous comprenez ce que l’on a voulu entendre parla. Les petits
poèmes
de La Fontaine sont : Philémon et Baucis, le Quin
Baucis je ne vous dirai presque rien aujourd’hui, parce que ce que ce
poème
contient de plus beau, de plus brillant et de plu
Baucis a probablement hanté l’imagination de Gœthe, puisque le grand
poème
de Faust finit presque par l’épisode de Philémon
r avec mon pauvre ami Moréas, et Moréas me disait : « Il n’y a pas un
poème
de La Fontaine qui ne soit très beau ! » Se repre
il hésitait sur ses propres paradoxes, il disait : « Il n’y a pas un
poème
de La Fontaine qui ne contienne au moins de très
Je vous assure, me répondit-il, qu’il y a de très beaux vers dans le
poème
du Quinquina. » Je me promis, dès ce moment, de r
ns le poème du Quinquina. » Je me promis, dès ce moment, de relire ce
poème
, et, dès que j’eus quitté Moréas, je pris mon La
s quitté Moréas, je pris mon La Fontaine et m’adressai directement au
poème
du Quinquina. Et Moréas, qui s’était peut-être un
irai dans un instant. Ce qui fait que, en général, on ne lit point ce
poème
et qu’on a raison de ne point le lire, c’est que
mit à l’œuvre avec beaucoup trop de conscience. Il a tenu à faire un
poème
technique, non pas seulement didactique, mais vér
nique, non pas seulement didactique, mais véritablement technique, un
poème
où il fût question longuement de l’origine du qui
ion du quinquina sur nos pauvres machines humaines. Tout cela fait un
poème
très difficile à lire, très ennuyeux, en définiti
Fontaine, et dont cependant il a cité le nom avec conscience dans le
poème
du Quinquina ; c’est Colbert, qui en avait ressen
bons effets. Et maintenant je ne vous entretiendrai pas davantage du
poème
du Quinquina, en général, mais j’attirerai votre
tout à fait épique, tout à fait mythologique à la grande manière des
poèmes
épiques anciens. D’où vient la maladie ? Voilà un
e sont des vers très agréables, et un couplet qui mérite de sauver le
poème
du Quinquina de l’oubli. La Captivité de saint M
La Captivité de saint Malc, voilà que j’en dirai moins de bien que du
poème
du Quinquina. La Captivité de saint Malc est un p
de bien que du poème du Quinquina. La Captivité de saint Malc est un
poème
religieux. Le fond, l’idée, la fable, non, l’hist
tre ; il est brillant, charmant, et il vous montrera comment, dans un
poème
où il se sent mal à l’aise et où il n’est pas ins
ve — naturellement — quand il s’agit d’une fable à introduire dans le
poème
. Le saint couple, à la fin, se lasse du mensonge
ce n’est pas une fable qu’il écrit, même quand c’est un épisode d’un
poème
épique religieux, il y met une moralité. Je suis
eau délicieux, c’est une peinture des amours de Vénus et d’Adonis. Le
poème
est encadré dans une petite invocation à la duche
Ni la grâce plus belle encor que la beauté… C’est l’introduction au
poème
d’Adonis. Le tableau lui-même, car je ne veux pas
on au poème d’Adonis. Le tableau lui-même, car je ne veux pas dire le
poème
, contient des vers absolument merveilleux, qui so
lement divins, pour un sujet divin, que La Fontaine a trouvés dans le
poème
d’Adonis. Il y en a d’autres, mais c’est toujours
eure des œuvres de La Fontaine. Les Filles de Minée sont un agréable
poème
, ou plutôt sont une agréable trilogie. On aurait
cela une trilogie du temps des Grecs ; c’est-à-dire que ce sont trois
poèmes
encadrés dans une aventure dont l’affabulation es
et c’est les Géorgiques. Avec les laboureurs, vous avez le plus beau
poème
didactique de l’Antiquité et vous pouvez avoir le
ème didactique de l’Antiquité et vous pouvez avoir les plus charmants
poèmes
romanesques, comme les conçoit la tête moderne. A
conçoit la tête moderne. Avec des soldats, vous avez l’Épopée, car le
poème
épique, parmi les hommes, se taille mieux que dan
at ! Le titre donc des livres de M. Autran nous a attiré. Était-ce un
poème
? Était-ce une succession de poèmes ? Évidemment,
Autran nous a attiré. Était-ce un poème ? Était-ce une succession de
poèmes
? Évidemment, l’esprit de l’auteur était hanté pa
e, étude antique qui a été couronnée par l’Académie française, et Les
Poèmes
de la mer, dans lesquels il a cru un peu trop l’a
niquement l’Archimède. Nous n’avons point aujourd’hui à parler de ces
Poèmes
de la mer sur lesquels nous reviendrons peut-être
mise par la forme. Dans le moindre canevas (ses Soldats ne sont qu’un
poème
de quelques pages), il entasse deux cents tours d
e par l’inspiration elle-même. Dans l’inutile préface qui précède ses
poèmes
, M. Autran nous a fait le petit ménage de son esp
de son esprit. « Quand, il y a dix-huit mois, dit-il, je publiai Les
Poèmes
de la mer, quelques-uns de mes bienveillants crit
eu, probablement après coup, une idée juste, l’avait abordée dans ses
poèmes
, s’il portait quelque part l’influence ou l’empre
est pas de la prose. Les Laboureurs et Soldats de M. Autran sont deux
poèmes
distincts, des poëmes d’une invention si simple q
rs. Ce genre de poésie que M. de Lamartine inaugura en France par son
poème
de Jocelyn existe depuis longtemps en Angleterre,
e Dorine ou d’un vieux bourgeois comme Gorgibus, mais devient dans un
poème
où le poète parle toujours, d’une incomparable pl
s, levant vers lui son œil, pour ses yeux, probablement, car dans le
poème
Thérèse n’est pas borgne. Elle, de son côté, rem
s, à peu près, il est vrai, comme M. Autran a inventé la mer dans ses
poèmes
. Il y avait le vers lyrique, le vers descriptif,
quelque morceau d’Homère, et conservaient ainsi dans leur mémoire ses
poèmes
, qui n’étaient point encore écrits. (Voy. Josèphe
mble les fables. — 5. Les Pisistratides divisèrent et disposèrent les
poèmes
d’Homère en Iliade et en Odyssée. Ceci doit nous
Homère en Iliade et en Odyssée. Ceci doit nous faire entendre que ces
poèmes
n’étaient auparavant qu’un amas confus de traditi
iques. On peut remarquer d’ailleurs combien diffère le style des deux
poèmes
. — Les mêmes Pisistratides ordonnèrent qu’à l’ave
deux poèmes. — Les mêmes Pisistratides ordonnèrent qu’à l’avenir ces
poèmes
seraient chantés par les rapsodes dans la fête de
mme nous l’avons fait, les rapsodes conservèrent longtemps encore ses
poèmes
dans leur mémoire. Cette tradition ôte tout crédi
Cette tradition ôte tout crédit à la précédente, d’après laquelle les
poèmes
d’Homère auraient été corrigés, divisés et mis en
le fut, dit-il, par des signes, σήματα. — 7. Aristarque corrigea les
poèmes
d’Homère, et pourtant, sans parler de cette foule
t dissimuler la grande diversité de style qui se trouve dans les deux
poèmes
, prétend qu’Homère fit l’Iliade lorsqu’il était j
était pauvre, et allait dans les marchés de la Grèce en chantant ses
poèmes
. 87. Rien n’indique qu’Hésiode qui laissa ses
e dramatique, musique de V. Neuville (1899). — À l’ombre du Portique,
poèmes
(1900). — Persée, poème (1901). OPINIONS.
V. Neuville (1899). — À l’ombre du Portique, poèmes (1900). — Persée,
poème
(1901). OPINIONS. Edmond Pilon M. Lou
(1901). OPINIONS. Edmond Pilon M. Louis Payen ordonne ses
poèmes
avec un beau luxe et chacune de ses strophes se d
nstants où la mort, aussi belle que l’amour, se confond avec lui. Son
poème
sur Antinoüs est peut-être, dans ce sens, le meil
ar elle-même. Il est donné à peu près à tout le monde de concevoir le
poème
de Jason ; il n’est donné qu’a un très petit nomb
t nombre de l’écrire comme M. Payen. Et je goûte encore plus le court
poème
Sur la mer. Il me semble que la grande impression
reintes des courtisans et des éphèbes. Très rares, en effet, sont les
poèmes
de ce beau recueil où le décor essentiel ne s’est
èrent qu’après un pénible apprentissage. … Il me semble dans certains
poèmes
sentir la fugace influence d’André Chénier, d’Alb
cette critique, que je formule à peine, s’évanouit devant la série de
poèmes
intitulés « Dialogues dans l’ombre ». Une âme pas
gonde, reine de France (1859). — Alfred de Vigny, étude (1868). — Les
Poèmes
dorés (1873). — Jean Racine, notice (1874). — Les
1868). — Les Poèmes dorés (1873). — Jean Racine, notice (1874). — Les
Poèmes
de J. Breton, étude (1875). — Bernardin de Saint-
Sainte-Claire (1895). — L’Elvire de Lamartine (1896). — Poésies. Les
Poèmes
dorés. Idylles et légendes. Les Noces corinthienn
eillie. Il l’a fait avec une singulière pureté de forme, dans ce beau
poème
des Noces corinthiennes, qui, par-delà les Poèmes
forme, dans ce beau poème des Noces corinthiennes, qui, par-delà les
Poèmes
antiques, rappelle ceux du divin Chénier, avec pl
pour les tailler et les mettre au point. Dans les courtes pièces des
Poèmes
dorés, combien de pages ravissantes. Après les Po
rtes pièces des Poèmes dorés, combien de pages ravissantes. Après les
Poèmes
dorés sont venues les Noces corinthiennes. Les be
ù se montre l’influence de M. Leconte de Lisle, abondent dans ce long
poème
si justement estimé… Nous avons bien là, parfaite
est poète aussi, ce qui est autre chose et vaut mieux. Il a écrit les
Poèmes
dorés, les Noces corinthiennes, qui apparaissent
ité en 1886). Sites, vers, (édités en 1887), chez Vanier. Épisodes,
poèmes
, (1886 à 1888), chez Vanier. Poèmes anciens et r
n 1887), chez Vanier. Épisodes, poèmes, (1886 à 1888), chez Vanier.
Poèmes
anciens et romanesques, (1890), Librairie de l’Ar
isodes, augmentée de pièces nouvelles. Chez Vanier. Tel qu’en songe,
poèmes
, (1892), Librairie de l’Art Indépendant. Directio
es, (1892), Librairie de l’Art Indépendant. Direction de la Wallonie (
poèmes
et articles de critique ; la Gardienne). Collabor
z Alcan-Levy. Ancæus, poème-drame, (1885-1887), chez Vanier. Joies,
poèmes
, (1888-1889), chez Tresse et Stock. Diptyque (le
rythmie), Paris, mars 1891, sans nom d’éditeur. Les Cygnes, nouveaux
poèmes
, (1890-1891) ; ce volume paru en 1892 chez Vanier
es (1885-1886) indiqués plus haut. La Chevauchée d’Yeldis et autres
poèmes
, (1892), paru en 1893 chez Vanier. Direction des
d’Hélène »), à la Revue Blanche, à Floréal. etc. * * * Swanhilde,
poème
dramatique, en vers, (1890-1893), de M. Vielé-Gri
ignettes originaux Épilogues (actualité) : Remy de Gourmont. Les
Poèmes
: Pierre Quillard. Les Romans : Rachilde. Li
x cette analogie essentielle : ils s’expriment au moyen de vers et de
poèmes
à forme fixe, directement, et sans avoir recours
’apparition de la Pléiade, elle ne donnait plus que de pauvres petits
poèmes
, habiles et compliqués, mais très menus, très ins
de l’avoir eue les a haussés assurément. Que l’on compare les petits
poèmes
de Ronsard et de du Bellay aux petits poèmes des
l’on compare les petits poèmes de Ronsard et de du Bellay aux petits
poèmes
des rhétoriqueurs, et l’on verra tout ce qu’a gag
parnassienne devait aboutir, en fin de compte, à de minutieux petits
poèmes
, à des sonnets, à des villanelles. Toute la poési
piceries » des Parnassiens, ils ont substitué de profonds et généreux
poèmes
. Ils sont extrêmement différents entre eux : Gus
nce régulière que veut la métrique traditionnelle n’introduit dans le
poème
qu’une bien médiocre variété ; elle est monotone,
Parnassiens). Ensuite, une fois qu’il a choisi son mètre, au début du
poème
, il n’est plus libre de le varier ; s’il emploie
s adopté, se répète alors avec la même régularité que le vers dans un
poème
de mètre-unique. Pour légitimer l’élimination qu
’éprouve ici le besoin de déclarer qu’évidemment il y a de très beaux
poèmes
parnassiens, et que je les admire. Quelques poète
pas très hardies. Il est vrai que parfois encore, dans leurs premiers
poèmes
, Vielé-Griffin et Henri de Régnier choquent plus
partir de sa liaison avec le poète des Illuminations que l’auteur des
Poèmes
saturniens et des Fêtes galantes se différencia n
nt juxtaposer des vers égaux parce qu’ils écrivaient, par exemple, un
poème
en alexandrins seulement. Le rythme d’une phrase
en à tort que ses adversaires se refusent à voir autre chose dans les
poèmes
d’aujourd’hui que de la prose assez soignée. Ils
suffirait, pour s’en convaincre, de lire avec bonne foi quelque beau
poème
de Kahn, de Griffin, de Verhaeren ou de Régnier.
rs mépris, une essentielle inaptitude à s’asservir. Les plus anciens
poèmes
qu’on possède de lui datent de ses quinze ans. Ve
. Et, dans le Forgeron, on sent l’influence un peu trop proche de tel
poème
de la Légende des siècles où sont vilipendés des
s de grain, De penser que cela prépare bien du pain… Un assez long
poème
, qui s’intitule Soleil et Chair, est émaillé, san
ication du grand symbole panthéistique, y rayonnent divinement. Et le
poème
se déroule comme un hymne sonore, comme une grand
s, où s’exaspèrent la haine, le dégoût et la « répugnance ». Étranges
poèmes
, de trop de bizarrerie, de cynisme excessif. Il y
xécution. L’abominable cellule qu’il voulait peindre dans l’un de ces
poèmes
, — et nous perdrions notre temps à lui reprocher
e déguisement de la phrase. En même temps, Rimbaud écrivait ce petit
poème
des Effarés, « un peu farouche, disait Verlaine,
e, gentiment caricatural, et si cordial et si bon… » Et, même dans ce
poème
impie des Premières Communions, dont s’effaroucha
ilà de nouveau à Charleville. C’est alors qu’il composa son plus beau
poème
, ce Bateau ivre, dont voici quelques strophes :
ter l’œil niais des falots… Et, dès lors, je me suis baigné dans le
poème
De la mer, infusé d’astres et latescent, ’
dont l’œuvre éclaire l’avenir. Qu’y avait-il donc de si neuf dans ce
poème
du Bateau ivre, et quelle prodigieuse invention r
re, les Intimités, les Humbles. Sully-Prudhomme, après les Stances et
Poèmes
, les Épreuves et les Solitudes, achevait les Vain
et les Solitudes, achevait les Vaines Tendresses. Verlaine, avec les
Poèmes
saturniens et les Fêtes galantes, n’était pas enc
ville, des promenades dont Verlaine a noté le souvenir dans le petit
poème
intitulé : Lœti et errabundi14. De cette époque
jour en jour plus musicale. Rimbaud composa ensuite quelques petits
poèmes
singuliers, « exprès trop simples », dit Verlaine
isant la métrique parnassienne, créer le vers libre ? Oui et non. Ces
poèmes
trahissent plutôt la révolte contre la prosodie r
’occasion fortuite. Quelquefois, l’inspiration est plus simple et le
poème
, moins ésotérique, prend une beauté singulière.
ien. Car nous fûmes son ami et le restons de loin… » Et dans ce petit
poème
de Parallèlement, Laeti et errabundi : On vous
recueil et de le remanier. Il en tira le Concile féerique et quelques
poèmes
qu’on a réunis ensuite sous le titre de Derniers
a vie intérieure, du repliement sur soi-même. Dans un de ses derniers
poèmes
, sur le ton du badinage qu’il aimait, il déclare
esthétique, qui est celle même de son œuvre. Non, sans doute, que ses
poèmes
soient seulement l’application méthodique d’une t
a son livre, qu’il ne considéra plus que comme un répertoire pour des
poèmes
nouveaux ». Or, dans le travail de révision qu’il
ntreprit, la plus grande transformation qu’il fit subir à ses anciens
poèmes
fut de les récrire en vers libres. Voici, par exe
règles, mais il les repousse toutes également ; il introduit dans ses
poèmes
des mètres inédits, notamment des mètres impairs,
vre la vieille vie humaine comme toute neuve et recommencer l’éternel
poème
de la méditation sur l’Infini, de la mélancolie e
ôt souriante, toujours méditative, c’est Laforgue lui-même, celui des
Poèmes
et celui des Moralités, qui semble se jouer parmi
t les quelques pauvres et ténues perceptions qu’on en trouve dans les
poèmes
des Romantiques ou des Parnassiens. Imaginez, au
Kahn définit cette forme d’art, « la présentation, en un livre ou un
poème
, d’une série de faits passionnels ou intellectuel
aux vers, ou du moins chaque partie de l’ouvrage s’ouvre par un court
poème
, en prose, à la manière un peu des Illuminations
e un peu des Illuminations de Rimbaud, et qui résume l’impression des
poèmes
suivants. Kahn raconte, dans son Essai sur le ver
par la comparaison « des parties rythmiques des Fleurs du Mal et des
Poèmes
en Prose », en particulier des Bienfaits de la Lu
vers libre a le devoir de tout rendre suffisamment dans le corps des
poèmes
. » On trouve encore, dans cet ouvrage ; quelques
le corps des poèmes. » On trouve encore, dans cet ouvrage ; quelques
poèmes
dont la métrique est à peu près régulière : mais
nue, aucune de ces alliances de mots qu’on a coutume de voir dans les
poèmes
et qui rassurent le lecteur, le familiarisent. De
s un peu las ; ils ont plus vite fait de déclarer inintelligibles des
poèmes
que de les comprendre. Mais son obscurité, réelle
jailli des ténèbres de l’Inconscient… Ainsi, Kahn a souhaité que son
poème
tout entier fût, en chacun de ses détails, ardent
on sur les circonstances au milieu desquelles fut conçu et composé le
poème
; le spectacle que le poète avait sous les yeux a
guise de « commentaire », de très personnelles indications ? Mais le
poème
lui-même peut contenir les éclaircissements néces
ions multiples, diverses, fugitives de l’écrivain et qui considère le
poème
comme « le schéma d’une pensée » semble ne devoir
d’art… Il n’en est rien, et, tout au contraire, si Kahn veut que son
poème
soit très individuel, c’est afin qu’il acquière a
e, telle qu’avec une intensité merveilleuse elle se développe dans un
poème
comme celui-ci : Sous le faix du jour expectant,
on exilée de vos chairs c’était donc spectacle, et pour qui ? Les
poèmes
des Palais Nomades ne développent pas exclusiveme
jà caractéristique. En effet, ce n’est point ici un simple recueil de
poèmes
divers provenant d’une semblable inspiration ; ma
omentanées qui successivement s’y nouent et s’y dénouent. Deux grands
poèmes
de forme dramatique encadrent l’œuvre, qui s’ouvr
ripéties, l’anecdote ici ne se révèle pas, ni nul détail qui prive ce
poème
de son caractère universel et absolu. Les Chanson
. Cet amour-là est la synthèse de toutes les puissances vitales et au
poème
qui l’exprime il communique la beauté d’un ample
nouvelle les heures nouvelles… En 1895,96 et 97, Kahn publia trois
poèmes
, Domaine de fée, la Pluie et le Beau temps, Limbe
nitiés existants et aux initiés à venir ». La difficulté des premiers
poèmes
venait de ce qu’ils étaient excessivement synthét
grâce, le charme, la bonté câline et délicate qu’émeuvent les petits
poèmes
du Domaine de fée58 . Ils n’ont plus rien de tumu
ns les branches n’ont plus de sens ni d’agrément. Les plus charmants
poèmes
de Domaine de fée semblent chuchotés à demi-voix
en incendie sur des tiges soudain surgies vers le ciel… Dans un autre
poème
, c’est la mer qui, tour à tour, se révèle en inva
des lieds délicieux et d’une musique persistante, les plus originaux
poèmes
de ce recueil sont des œuvres d’intime méditation
se détachent et, mêlant leurs sillages, cinglent au Néant… Un autre
poème
est inspiré de cette idée que nous éparpillons no
intaines. Ames et cloches, qu’en pensez-vous ? En dépit de quelques
poèmes
plus enjoués, la note dominante de ce livre est t
Gustave Kahn ait jusqu’à présent publié est un admirable et charmant
poème
, et il résume une des plus audacieuses et intéres
vivante synthèse. Elle s’y est réalisée elle-même, dirait-on, tant le
poème
semble distant de l’auteur, existant à part soi,
lières et le spécial esprit de leur beauté, se caractérisent dans ces
poèmes
. La Provence et sa lumière douce, et sa belle att
ues-unes de ces images semblent des tapisseries Renaissance, comme le
poème
de l’Eau, d’autres sont peintes à la manière de B
de l’Eau, d’autres sont peintes à la manière de Botticelli, comme le
poème
de la Terre, ou à la manière de Tiépolo, comme ce
t la plus propre à saisir la pensée dans son essence même. Cet ample
poème
, qui s’enrichira, sans doute, encore de nouveaux
vé une esthétique, en a démontré l’excellence dans une belle série de
poèmes
qui sont autant d’applications différentes des mê
l tombe, dès les premières pages, sur une série de très exquis petits
poèmes
intitulés « Remembrances », d’une forme délicate,
et des rêves anciens… Mais Moréas semble avoir du goût pour de petits
poèmes
où l’idée s’exprime directement, souvent au milie
u charme et des merveilleux rites… L’art de Moréas, dans ces petits
poèmes
, est incomparable. On peut apprécier ici toutes l
tie ? Voici. Moréas avait publié, quelques mois plus tôt, en 1891, un
poème
nouveau, le Pèlerin passionné, par lequel il inau
e, on le trouve souvent Parnassien : ainsi lorsqu’il écrit ce parfait
poème
du Ruffian. Tandis que les questions de langue l
angue qu’il affectionne. C’est la grâce de quelques-uns de ces petits
poèmes
: par la pensée autant que par l’expression, ils
est caractéristique70. Il retranche de ce volume un certain nombre de
poèmes
qui ne lui semblent pas assez « romans » ; Autant
les Cantilènes. Et, d’autre part, il ajoute à son Pèlerin de nombreux
poèmes
nouveaux, Enone au clair visage et les Sylves. De
le revenir des audaces rythmiques de naguère. Un très grand nombre de
poèmes
, dans ces recueils, sont écrits en vers réguliers
s d’alexandrins y sont fréquents, ainsi que dans les Sylves. D’autres
poèmes
sont composés de vers inégaux, capricieusement en
ion d’une tendresse délicate et quintessenciée. Ainsi dans l’adorable
poème
d’Enone où un amour très pur est célébré, très pu
llusion « le Mantouan fameux » ; le fantôme d’Eriphyle passe dans son
poème
, accompagné d’une telle légende qu’il laisse un s
inoubliable de mortelle coquetterie. Or, elle est délicieuse, dans le
poème
de Moréas, cette Eriphyle, « Mâne charmante », ch
nt de laisser au puéril fantôme sa coquetterie et sa légèreté. Et son
poème
est merveilleux à cause de la majesté de la Mort
r et que la constitution d’une école, à sa suite, soit désirable. Les
poèmes
de Moréas sont des bijoux précieux, entre tous, p
ine et réformer la poésie, il importe de constater que ses plus beaux
poèmes
, de forme archaïque, plaisent comme de délicates
éas, y pût suffire ?… Une simple remarque est significative. Dans les
poèmes
où Moréas emploie véritablement l’ancienne langue
angue, le sentiment lui aussi est ancien, — nous l’avons vu, — et les
poèmes
où sont assemblés des mots anciens et des nouveau
de Malherbe. Est-ce à dire qu’il ne reste absolument rien, dans ces
poèmes
nouveaux, de tout le « romanisme » de Moréas ? Ce
acune de ses tentatives, il est facile de trouver dans ses livres des
poèmes
parfaits. Il convient même de considérer les Stan
es et des kermesses, que peignent, d’une touche large et franche, ces
poèmes
excellents et tout à fait exempts de mièvrerie. E
vent ici d’une semblable vie, et leur union est magnifiée en quelques
poèmes
d’un naturalisme grandiose, tels que celui de la
ontre lui qu’il s’en marquera le cœur, au travers de la chair !… Ces
poèmes
sont beaux de simplicité vigoureuse, d’éclat, de
par les talons de fer de chaque idée… Verhaeren arrive, dans ces
poèmes
, à une extraordinaire intensité d’expression. En
ariées, il est vrai : 12, 8, 8, 8,12, ou bien 12, 12, 10, 12, etc. Un
poème
des Débâcles, intitulé « Là-bas », accentue, — da
anant, ainsi que des présages, dans le ciel clair du paysage … Les
poèmes
des Heures claires sont des variations harmonieus
antômes. Cette heureuse modification se manifeste dans les admirables
poèmes
des Villages illusoires78 . Dans un âpre décor de
Ainsi naissent, d’une sorte d’auto-suggestion, les symboles, dans ces
poèmes
de Verhaeren. Ils ne ressemblent pas à des allégo
mbole prend une valeur morale, sociale même. Ainsi dans cet admirable
poème
des pêcheurs. Les petites lumières de leurs barqu
s, des Villes tentaculaires et des Aubes (1893-1898)81. Dans ce vaste
poème
, Verhaeren s’attaque hardiment à l’un des plus to
e de la ville est une âme en peine qui se démène fébrilement… Dans le
poème
de Verhaeren, parmi les chapitres ardents qui évo
ans la troisième partie de cette grande épopée sociale, les Aubes. Le
poème
prend ici la forme du drame : des forces déchaîné
dégagé, plus libre, plus apte à varier l’objet de sa rêverie. Le beau
poème
des Visages de la vie82 nous le montre attentif
nances, des allitérations, la sonorité rauque des mots, donnent à ses
poèmes
quelque chose de l’étrangeté des légendes qu’il i
et haute Et pardonnante à tous, j’aurais prié en vain. Le dernier
poème
de Verhaeren, les Forces tumultueuses86 , ne term
e ce qui est, et il participa frénétiquement à cette joie féconde. Le
poème
de malédiction devint un hymne d’amour… Henri
et 87, vers ses vingt ans, Henri de Régnier publia trois recueils de
poèmes
peu étendus, les Lendemains, Apaisement et Sites,
n somme, la même, d’analyse pénétrante et curieuse. Mais, en quelques
poèmes
, se révèle déjà la recherche du décor très riche,
e livre qu’à peine, et comme à regret : de là vient même à ces petits
poèmes
, exquis du reste, une certaine froideur. Il conv
tie. C’est ce que signifie, sous une très belle forme allégorique, ce
poème
du Vase, le premier des Roseaux de la flûte91 . T
Episodes, très décidément et volontairement, change de manière. Les
poèmes
de ce recueil sont d’éclatants tableaux de magnif
uée ici, plus manifeste ailleurs, et toute claire par exemple dans le
poème
du Verger. Sur une pelouse de fraîcheur, parmi l
e d’un symbole de beauté, la transcription de trois groupes de petits
poèmes
où serait célébré l’amour ingénu, l’amour sensuel
er symbolique où veillaient votre attente et votre trinité ?… Les
Poèmes
anciens et romanesques92 continuent les Épisodes
it, se contente d’assonances. Ailleurs encore, et le plus souvent, le
poème
est composé de vers de toute mesure dont la dispo
lui semble être une raison d’exclure les autres. Les vers libres des
Poèmes
anciens et romanesques sont remarquables par leur
la maîtrise prestigieuse à laquelle est arrivé désormais l’auteur des
Poèmes
anciens et romanesques. Je ne sais si jamais poèt
sa philosophie. Le symbole sera la forme même de sa pensée. Dans ces
Poèmes
anciens et romanesques, où l’antiquité se mêle au
folie… Quelquefois ce n’est pas un motif ancien qui est la donnée du
poème
; mais une fiction s’ébauche, à laquelle se mêlen
t accompli, fais le signe hautain du silence à l’oubli ! Parmi les
poèmes
de Tel qu’en songe, d’intense méditation et de ré
oublée dans la contemplation d’elle-même, se retrouvent unis dans les
poèmes
d’Aréthuse94 . Eglogues et pastorales, doux paysa
ites où les Satyres jouaient, dolent et doux, le songe des jours… Un
poème
, dans ce recueil charmant, est d’une particulière
l des Jeux rustiques et divins, en diffèrent assez. Ce sont de petits
poèmes
écrits le plus souvent en alexandrins et d’une co
les baisers pour jamais meurent avec les bouches ». Il y a dans ces
poèmes
un charme triste et mortel. D’autres sont d’une g
re surtout. Et c’est à peu près d’une manière analogue que, dans ces
poèmes
de la mort et de la vie, le problème définitiveme
, impalpable de mystère. Mais ce qui différencie surtout ces petits
poèmes
d’amour de ceux de jadis, c’est qu’ils ne procède
José-Maria de Hérédia, dont l’influence ici n’est pas contestable. Le
poème
du Bûcher d’Hercule rappelle le style de la Légen
te et la merveille de son imagination s’y font sentir avec éclat. Ces
poèmes
, en tous cas, témoignent de ceci : si Henri de Ré
me où le Parnasse est mort, en vérité, de consomption. Par d’autres
poèmes
, Henri de Régnier nous a accoutumés à une si sais
de la période poétique, par un sens de l’allégorie qui, même dans ces
poèmes
héroïques, se manifeste, comme involontairement,
s d’expression les plus divers. D’ailleurs, dans ce recueil même, les
poèmes
symboliques et les poèmes en vers libres ne manqu
vers. D’ailleurs, dans ce recueil même, les poèmes symboliques et les
poèmes
en vers libres ne manquent pas. Toute une partie
, par le mystère dont le sentiment s’y enveloppe. Dans chacun de ces
poèmes
, héroïques même ou idylliques, ne sent-on pas que
e quelques-unes des idées qui lui tiendront toujours à cœur. Dans le
poème
initial de toute son œuvre, il proteste contre de
ocier le peuple « aux joies de l’art » ; lui non, et dans un véhément
poème
intitulé Quousque ! s’irritant de voir les musées
nt même d’une assez grande puissance évocatrice et, dans la série des
poèmes
de la mer, où le procédé littéraire se fait parfo
souplesses d’écharpes ondoyantes… Il y a dans les Cygnes un très beau
poème
symbolique, « Rex », où en une claire et somptueu
ygnes, au point de vue prosodique, se présentent à peu près comme des
poèmes
parnassiens. Les vers, d’un nombre constant de sy
on ne le brise pas tout simplement. C’est ce que donnent à penser des
poèmes
tels que celui-ci, dans lequel ni les vers ni les
vénéré cher aux naïades, etc… (Fontanalia. Cygnes.) Les meilleurs
poèmes
de la Cueille d’Avril et des Cygnes sont exempts
n’y a pas la profondeur et l’originalité qu’elle prend en tels autres
poèmes
de Griffin. Mais ce qu’il voulait rendre ici, c’e
lied. Ainsi alternent et se remplacent les sentiments divers, en ces
poèmes
, de même que dans les âmes successivement émues d
n absolu que la Vie, telle que le poète l’a conçue et telle qu’en ses
poèmes
si intenses il l’a exprimée. Il ne s’est point ef
avec toute la Nature, de profond et d’essentiellement humain. Les
poèmes
des nouveaux Cygnes111 diffèrent à bien des égar
e du microcosme, principe et explication, crut-il, de la réalité. Les
poèmes
des nouveaux Cygnes sont de minutieuses analyses
re, dans sa crudité, son horreur et son émouvante vulgarité. Ainsi le
poème
intitulé Epitaphe est précédé de ces lignes : « I
ption de l’âme est bien celle qui se révèle en cet étrange et profond
poème
qui a pour titre : Au seuil et pour épigraphe ces
ine avec, — elle, la familière, — son sourire d’Éternité !… D’autres
poèmes
, où l’analyse est moins intense, moins extraordin
s parler de leurs belles ou charmantes qualités d’art. Ainsi, dans le
poème
du Porcher, il y a une très pénétrante étude du s
e la Vie est belle de bel espoir !… L’art de Vielé-Griffin, dans ce
poème
, est arrivé à sa perfection. La pensée et la form
fin trouve son plus bel épanouissement dans La Clarté de Vie112 . Ces
poèmes
unissent au charme descriptif de Joies la profond
outes les deux et sereines. La poésie de Vielé-Griffin est, dans ces
poèmes
, plus colorée que dans les précédents. Les images
nfondent. Et la Mort s’est pâmée ! L’Amour et la Mort donnent à ces
poèmes
leur joie et leur mélancolie. Mélancoliques et jo
ieurs reprises, dans les recueils lyriques même de Vielé-Griffin, des
poèmes
dialogués ; les interlocuteurs en sont plus ou mo
l’idée qu’ils représentent. Mais dans la Clarté de vie la plupart des
poèmes
de « En Arcadie » dressent en pied de très vivant
ar on ne saurait échapper à la loi de sang qui pèse sur la vie. Et ce
poème
a cette beauté encore d’apparaître comme l’un de
sse, il discourt de l’essence de l’Art et de ce déguisement qu’est le
Poème
pour une âme douce et alarmée qui ne veut point l
mme, de l’heure passagère et de la Nuit d’Eternité !… Il y a dans ce
poème
quelques-uns des plus beaux vers de Griffin, des
si le voyons-nous sur le point de se mettre en route, dans cet exquis
poème
de la Partenza118 … « Adieu, plaisant Pays… » Que
, incessamment nouvelle. Il ne faut s’attarder ni au rêve choyé ni au
poème
où l’on a mis, hier, le meilleur de soi, mais s’a
recevoir Demain dans toute son émouvante fraîcheur. Demain réclame un
poème
nouveau… Voici « la légende ailée de Wieland le
r nouvelle éveille toujours à d’autres rêves, à d’autres ardeurs. Ce
poème
est un des plus beaux, des plus puissants et des
le. La merveilleuse variété du rythme s’adapte aux épisodes divers du
poème
, sombres, gais, émouvants, sublimes : c’est d’abo
mes régions de l’éther… Il faudrait tenir compte encore de plusieurs
poèmes
, le Chercheur de pain, l’exquise Sainte Agnès, et
s instruments connus des musiques jusqu’alors inouïes. La plupart des
poèmes
de ce volume sont écrits un vers octosyllabiques,
adaptée aux effets particuliers que voulait produire, en ces quelques
poèmes
, l’auteur de Serres chaudes. Et torpenti multa
s, et c’est, en effet, la misère de l’âme en torpeur qu’expriment ces
poèmes
. Isolée de tout, elle s’étiole dans la serre cha
ensemble de l’incohérence de la vie. Le contraste est tel entre ces
poèmes
tourmentés et la saine sagesse à laquelle nous vo
, étrangères à l’intrigue, sont toutes voisines de l’âme invisible du
poème
… Ne peut-on concevoir un théâtre où le dialogue i
re que l’inquiétude de l’inconnu, la peur de l’invisible… Ces petits
poèmes
sont pleins de significations merveilleuses. L’an
ement parfaits, étonne par sa diversité. Entre les Fastes, les Petits
poèmes
d’automne et les Quatre saisons, il y a si peu d’
beauté particulière, l’agrément ou l’éclat d’un très grand nombre de
poèmes
, ici ou là, mais dans l’ensemble elle devient ext
et des allitérations convient parfaitement à de très délicats petits
poèmes
dans le genre verlainien des Fêtes galantes, et q
marquises miment l’amour, Avec des manières si mièvres !… D’autres
poèmes
, plus étendus et plus ambitieux, dans les Gammes
lement, s’éparpillent au lieu de concourir à l’évocation totale et le
poème
est obscur, moins par l’incertitude de l’idée que
s à de la beauté perceptible. C’est trop de luxe !… Plusieurs de ces
poèmes
sont remarquables. Mais presque tous sont imparfa
tion. Mais tout cela disparaît presque dans la vaine splendeur de ces
poèmes
. Il avait l’imagination la plus musicale ; il s’e
artiste et de l’art auquel il s’est consacré. Mais avec les Petits
poèmes
d’automne130 , Stuart Merrill, comme las pourtant
ente d’elle-même, sa personnalité. Les Gammes, les Fastes, les Petits
poèmes
d’automne, malgré leur diversité, se rassemblent
s cloches pacifiques de la Vie, sonnant, battant comme des cœurs. Ces
poèmes
sont pleins d’une infinie commisération pour tout
l’éternité de notre être Par l’amour qui survit aux dieux. C’est le
poème
de la Nature qu’a écrit Stuart Merrill dans ce li
’avançait sur la route ! C’est à cette angoisse perpétuelle que ces
poèmes
doivent leur beauté. Simples et puissants, ils év
lte d’un entrecroisement habile de mètres inégaux ; la plupart de ses
poèmes
sont des séquences d’alexandrins, — ou peu s’en f
vec les Elégies, le Poète et l’oiseau, la Jeune fille nue et quelques
poèmes
, le Deuil des Primevères, « d’une forme et d’une
: la passion l’a touché, il est à jamais frémissant et inquiet… Ces
poèmes
sont chauds de franche et saine sensualité. Le po
il est chaste aussi. Francis Jammes aura écrit quelques-uns des rares
poèmes
vrais qu’il y ait au sujet des jeunes filles ; il
téraire. Le Triomphe de la Vie143 se compose principalement de deux
poèmes
, dont l’un, Jean de Noarrieu, est exquis et dont
e Francis Jammes. Il abandonne désormais l’élégie, l’idylle, le petit
poème
sentimental ou descriptif ; il crée des personnag
: il aboutit à une sorte de roman en vers. Jean de Noarrieu est un
poème
en plusieurs chants, écrit et composé de la façon
eur, de spontanéité qui est essentielle à l’esthétique de Jammes. Son
poème
n’a pas été lentement travaillé. La sincérité à l
lui vient de son bel amour de la vie, est aussi la philosophie de ce
poème
: Qu’importe, si la vie est magnifique ?… Seu
ale des choses d’ici-bas. Il y a de l’amertume, de la rancune dans ce
poème
… C’est, comme Jammes le définit, « une sorte de
is l’idée originale de Francis Jammes fut de transporter cela dans le
poème
, de mêler ce réalisme à toutes sortes d’autres ch
ère lyrique et personnel dont l’effet est bizarre. Et tout vit, en ce
poème
, les objets de même que les gens, et tout parle,
le Vieux village ou les Prières. Mais il faut aussi considérer en ce
poème
la nouveauté de la tentative qu’il est. Encore es
u lieu qu’il y a de la joie, de la passion et de la vie à travers ces
poèmes
: ce n’est pas une description de la réalité, mai
e. Les troisièmes, l’Histoire, et de nouveau Louis XI ; de semblables
poèmes
sur Henri III et Louis XIV sont annoncés. Les qua
ansion classique : il est rare, dans les Idylles antiques et dans les
poèmes
de ce genre, qu’il se permette des rejets, des en
guliers sont moins apparents ; il y a plus d’unité dans l’harmonie du
poème
. Généralement, alors, le rythme est celui d’une p
vant l’impulsion de l’idée ou du sentiment qui l’anime. En somme, les
poèmes
de Paul Fort sont écrits en vers réguliers ou en
iques, — ont un air de plus franche authenticité. Quelques-uns de ces
poèmes
sont extrêmement beaux. Un peu rudes, parfois câl
irènes, sont vrais comme les arbres, les rivières et les océans… Les
poèmes
mythologiques de Paul Fort ne doivent pas être co
le Dieu des hommes, à notre image. » Le style de Paul Fort, dans ces
poèmes
moins familiers, d’une forme plus soutenue, a de
e la voir et de la vivre plutôt que de l’imaginer. C’est pourquoi les
poèmes
mythologiques de Paul Fort n’apparaissent jamais
Fort, Paris sentimental. Nous voyons ici, d’une manière décisive, le
poème
lyrique aboutir au roman poétique : il n’y a poin
pour célébrer la semaine de Flandre152 . Elles ont, comme ses autres
poèmes
, cette élégance un peu maniérée, tourmentée, cont
lique et excuse ce qu’ont d’un peu déconcertant et obscur parfois les
poèmes
de Dominical, de Salutations et d’Enluminures. Ce
Victor Kinon a très peu produit, quant à présent, — quelques courts
poèmes
dans le Spectateur catholique et le recueil des q
le, avec aisance. C’est la grâce de sa poésie. Une série de quelques
poèmes
, qui a pour titre Symphonie du bon Octobre156 , e
eur, voyez ce que j’ai fait du beau jardin ! Il y a, dans ces petits
poèmes
, d’exquises notations de sentiments ténus, de pas
eté et toutes les vertus Pour Madame de Montaigu ! Tel est ce petit
poème
, humble avec vérité, d’un art exquis et point arr
Sainte Eglise ». Il est orné de lettrines et de culs-de-lampe. « Les
poèmes
ont été composés par Thomas Braun et les images t
est charmant : l’impression, l’ornementation, le sujet de ces petits
poèmes
et leur forme même vont bien ensemble, et le tout
s qui ne seraient point en rapport avec le caractère religieux de son
poème
, qui amuseraient la pensée par leur élégante fant
ace vide, Mais l’âme en Joie, Seigneur, et le cœur intrépide. Ces
poèmes
, ainsi que ceux de Francis Jammes et de Max Elska
la Vogue, 1886. 6. Etude sur Le vers libre, en préface aux Premiers
poèmes
. Paris, 1897. 7. Albert Mockel, Propos de litté
Revue indépendante, sept. 1888, dans un article sur la traduction des
poèmes
de Poë, par Mallarmé. 45. Revue indépendante,
. 70. Le Pèlerin passionné (Edition refondue, comprenant plusieurs
poèmes
nouveaux.) Paris. Vanier, 1893. Moréas dit, dans
s Flamandes, Bruxelles, 1883. Réimpression dans la première série des
Poèmes
(Mercure de France, 1895). 73. « Note biographi
Moines, Paris, Lemerre, 1886. Réimpression dans la première série des
Poèmes
. 75. Chez Deman, éditeur à Bruxelles (1887, 188
888 et 1890). La réimpression des trois volumes forme la 2e série des
Poèmes
(Mercure de France, 1896). 76. Les Apparus dan
es chemins, Lacomblez, 1891. Réimpression dans la troisième Série des
Poèmes
(Mercure de France, 1899), Mais il y a, entre les
a, entre les deux éditions, des différences considérables. Plusieurs
poèmes
manquent dans la seconde. Le tout a été remanié ;
urs poèmes manquent dans la seconde. Le tout a été remanié ; certains
poèmes
, écrits à nouveau, sont presque méconnaissables.
llusoires. Deman (Bruxelles), 1895. Réimpression dans la 3e série des
Poèmes
, (Mercure de France, 1899). 79. Vielé-Griffin,
Jeux rustiques et divins (Société du Mercure de France, 1897). 92.
Poèmes
anciens et romanesques, Paris, Art Indépendant, 1
s et romanesques, Paris, Art Indépendant, 1890. Réimpression dans les
Poèmes
(1887-1892).Mercure de France, 1897. 93. Tel q
Tel qu’en songe. Paris, Art Indépendant, 1892. Réimpression dans les
Poèmes
(1887-1892), Mercure de France, 1896. 94. Arét
6, en une petite plaquette ; elle ne doit pas être confondue avec les
poèmes
qui sont intitulés ainsi dans le volume des Poème
confondue avec les poèmes qui sont intitulés ainsi dans le volume des
Poèmes
et Poésies (Mercure de France, 1895). Ceux-ci son
rs vers, dont une pièce seulement est conservée, Dea, qui remplace un
poème
intitulé Triplici dans les premiers Cygnes. 98.
Cygnes. 98. Chez Tresse et Stock. Réimprimé, moins la préface et un
poème
intitulé « Le Chemin », mais avec sept poèmes nou
, moins la préface et un poème intitulé « Le Chemin », mais avec sept
poèmes
nouveaux (les 19e, 21e, 23 e, 24e, 26e, 28e et 29
poèmes nouveaux (les 19e, 21e, 23 e, 24e, 26e, 28e et 29e), dans les
Poèmes
et Poésies, Mercure de France, 1895. 99. Entre
. Mercure de France, oct. 1895, p. 7. 111. Les Cygnes, « nouveaux
poèmes
, 1890-91 », Vanier, 1892. A la réimpression de ce
es, 1890-91 », Vanier, 1892. A la réimpression de ce recueil dans les
Poèmes
et poésies de 1895, Vielé-Griffin a joint plusieu
l dans les Poèmes et poésies de 1895, Vielé-Griffin a joint plusieurs
poèmes
(le Fossoyeur, l’Ours et l’Abbesse, Saint-Martini
sychologique. » 118. La Partenza. Paris, 1899, (hors commerce). Ce
poème
a paru d’abord dans l’Ermitage (février 1899).
Vanier, 1887. 129. Les Fastes. Paris, Vanier, 1891. 130. Petits
poèmes
d’automne. Paris, Vanier, 1895. 131. Les Quatr
93. 137. Société du Mercure de France, 1898. Ce volume contient les
poèmes
qu’avait publiés Francis Jammes en petites plaque
rançaises, Société du Mercure de France, 1897. Ce volume contient des
poèmes
qui avaient d’abord paru, ici ou là, en plaquette
à n’être plus que de la prose rythmée, elle n’est pas utile dans les
poèmes
presque réguliers, qui sont fréquents dans l’œuvr
ateur Catholique, n°18 (juin 1898). 155. De la musique intérieure,
poème
, dans le Spectateur catholique, n°1 (janvier 1897
ions, Thomas Braun a publié un album intitulé l’An, recueil de courts
poèmes
sur les mois, avec de grandes images en couleurs
(1887). — Pastels en prose (1890). — Les Fastes (1891). — Les Petits
Poèmes
d’automne (1890). — Poèmes (les Gammes ; les Fast
(1890). — Les Fastes (1891). — Les Petits Poèmes d’automne (1890). —
Poèmes
(les Gammes ; les Fastes ; Petits Poèmes d’automn
s Poèmes d’automne (1890). — Poèmes (les Gammes ; les Fastes ; Petits
Poèmes
d’automne ; le Jeu des épées) [1897]. — Les Quatr
s femmes surnaturelles… Après de si éclatantes trompettes, les Petits
Poèmes
d’automne, le bruit du rouet, un son de cloche, u
latantes, et c’est tout. Que ce soit pour les Gammes, les Fastes, les
Poèmes
d’automne ou le Jeu des épées, invariablement il
e-Dieu (1897).] Tristan Klingsor Ce dernier recueil (Les Petits
Poèmes
d’automne) nous montrait M. Stuart Merrill sous u
t la tristesse discrète de l’amour oublié. Quelques-uns de ces petits
poèmes
, Au temps de la mort des marjolaines, entre autre
uggérer une image… Le Jeu des épées qui termine la première série des
poèmes
de M. Stuart Merrill est composé de pièces écrite
égendes dans les Fastes, puis la douceur de l’automne avec les Petits
Poèmes
, le voici qui chante simplement la beauté des cho
les Fastes, le Jeu des épées, et ce délicieux cantique païen : Petits
Poèmes
d’automne, M. Stuart Merrill aurait pu refaire se
ué depuis toujours à l’amour, à la bonté. Grondante en ces admirables
poèmes
: On se bat au bout du monde, Le Veilleur des gra
l’avons rejeté et rompu, grâces en soient rendues surtout à ce grand
poème
du Ramayâna, — l’un des plus beaux (disent les sa
ienne sans trop visiblement l’altérer. C’était donc, quel que soit le
poème
en lui-même, un grand service rendu aux lettres q
ntégrale du Ramayâna en français. Nous avons tant de mal à dire de ce
poème
, que nous commencerons par le bien que nous avons
ientifique, avec lequel on est obligé de compter. Ses opinions sur le
poème
qu’il a traduit sont naturellement empreintes de
squ’au sommet de l’Himalaya cette pierre énorme d’une traduction d’un
poème
sanscrit ; mais cet enthousiasme ne peut pas beau
risot ne nous donne aucun détail, ce qui est regrettable, — car si le
poème
n’est rien moins qu’un chef-d’œuvre, s’il intéres
illantes ténèbres de la civilisation asiatique ; — le Ramayâna est un
poème
mythologique vaste et confus, très digne enfin de
ain de conquérant qu’il ait passé, depuis Alexandre jusqu’à Clive. Le
poème
dont il est question, ou, pour mieux parler, les
eaux de limonade et des milliers de longs yeux noirs. » Pour faire un
poème
indien, la méthode ne serait peut-être pas beauco
rétien (car nous avons mieux que tout cela, nous, et non pas dans des
poèmes
aux idéalités menteuses, mais en pleine réalité,
d’une poésie quelconque pénètre à travers l’inextricable fourré d’un
poème
où la plus forte attention peut s’égarer comme un
aux chefs-d’œuvre enfantés par la civilisation chrétienne, le premier
poème
venu de nos climats, imprégné de Christianisme, l
! Et voilà ce dont M. Parisot n’a pas eu l’air de se douter. Dans le
poème
dont il a commencé la traduction, et qui, nous le
sur la sensibilité humaine, vous n’en trouverez pas dans tout le long
poème
de Valmiki, lequel peut bien être un mystagogue,
Le
Poème
des champs, par M. Calemard de Lafayette (suite e
eux amours, celui des champs et celui des vers : il en est résulté le
poème
dont j’ai à parler et qui a paru il y a quelques
té le poème dont j’ai à parler et qui a paru il y a quelques mois. Le
poème
est divisé en huit livres ; il ne faut pas y cher
aimé, et traité franchement et grassement, si je puis dire. C’est un
poème
des champs qui ne craint pas de sentir son foin e
r dans le panthéisme à la mode aujourd’hui ; il grave au seuil de son
poème
le nom du Seigneur et du Créateur, et dans le cou
royances populaires et les chrétiennes espérances. Je conçois pour un
poème
des champs et de la nature, comme source d’inspir
t pas merveilleux, et qui n’est un bon séjour en aucune saison ». Son
poème
est placé sous l’invocation des Muses et de Jupit
ace qui vit présentement est déjà jugée par Jupiter. Il règne dans ce
poème
un profond sentiment de la misère de l’homme qui,
ons qu’ils nous viennent des dieux : n’acquérons que légitimement. Le
poème
d’Hésiode est ainsi tout rempli de conseils sensé
ous celui de Virgile que M. Calemard de Lafayette a placé d’abord son
poème
. L’esprit d’Hésiode, que le grand poète Léopardi
ne, — George Sand. Se peut-il qu’elle soit nommée ou désignée dans un
Poème
des Champs autrement que pour y être saluée ! Rem
op des luttes de 1848, et que je voudrais voir disparaître de ce doux
poème
, à une prochaine édition. M. C. de Lafayette dit
re qu’on avance dans la lecture. Le progrès est frappant sur tous les
poèmes
des champs et de l’agriculture qui ont précédé, s
périphrase. Je prends l’un d’eux par exemple, Lalanne, dans son petit
poème
, les Oiseaux de la Ferme (1805). Ce n’est pas tan
lent observateur et qui a donné chez nous avant tout le monde le vrai
poème
des champs, dans sa fable de l’Aigle, la Laie et
appliquant à la poésie de la campagne. Tel est le mérite principal du
poème
de M. C. de Lafayette : observation et vérité, jo
n position de lui donner un conseil un peu vif, celui de remettre son
poème
sur le métier pour le perfectionner, de le resser
miques, antisocialistes, et même religieuses : la vraie religion d’un
poème
est dans l’esprit même qui y est répandu partout.
ne paraisse point, je vous prie, m’être trop longuement arrêté sur un
poème
excellent dans certaines parties, imparfait dans
années qui suivent le coup d’État, il donne trois grands recueils de
poèmes
, définitive expression de son talent. L’empire, q
pe une âme lyrique. Une idée philosophique et sociale soutient chaque
poème
: ici affirmation de Dieu ou de la justice, la dé
conception. Cette maîtrise se marque bien dans la composition de ses
poèmes
. Regardons les Châtiments : évidemment la table d
quel art, parmi tant d’invectives virulentes, développe-t-il le vaste
poème
de l’Expiation ! avec quel art jette-t-il, au mil
cipe de la forme de V. Hugo, dans la composition d’un recueil ou d’un
poème
comme dans le détail du style. Il aime à dresser
s, le vers large, signifiant, résonnant886 . Sa forme préférée est le
poème
symbolique, court et concentré ; parfois, de la p
que, court et concentré ; parfois, de la plus banale idée, il fait un
poème
saisissant par la nouveauté hardie du symbole887.
s esprits. Dès 1853, M. Leconte de Lisle889 a trouvé sa voie dans les
Poèmes
antiques que suivront les Poèmes barbares (1859).
e Lisle889 a trouvé sa voie dans les Poèmes antiques que suivront les
Poèmes
barbares (1859). Ce poète est un érudit ; il trad
iment lyrique. Il demande à l’érudition la matière de sa poésie : ses
poèmes
sont une histoire des religions. Il raconte toute
livre de Lucrèce, pour se faire la main, M. Sully Prudhomme a fait un
poème
sur la Justice : il la cherche dans l’univers, qu
par endroits lire un discours de Voltaire. Cependant il y a dans ces
poèmes
d’admirables choses ; surtout dans le Bonheur, l’
s ces généralités sentimentales ne sont pas des lieux communs, et ces
poèmes
exquis notent je ne sais combien de fines nuances
et partout subordonnant l’émotion à la pensée. Psyché (1841), Odes et
poèmes
(1843), Poèmes évangéliques (1852). Symphonies (1
rdonnant l’émotion à la pensée. Psyché (1841), Odes et poèmes (1843),
Poèmes
évangéliques (1852). Symphonies (1855). Idylles h
). Idylles héroïques (1857), Voix du silence (1863), Pernette (1868),
Poèmes
civiques (1873), Le livre d’un père (1886). 883.
(1820-1894), né à la Réunion, s’arrêta un moment dans le Fouriérisme.
Poèmes
antiques (1853) ; Poèmes barbares (1859) ; Poèmes
ion, s’arrêta un moment dans le Fouriérisme. Poèmes antiques (1853) ;
Poèmes
barbares (1859) ; Poèmes tragiques (1884) ; Derni
ans le Fouriérisme. Poèmes antiques (1853) ; Poèmes barbares (1859) ;
Poèmes
tragiques (1884) ; Derniers poèmes (1895). — Édit
(1853) ; Poèmes barbares (1859) ; Poèmes tragiques (1884) ; Derniers
poèmes
(1895). — Édition : Lemerre, in-8, et pet. in-12.
Les éléphants, etc. 891. M. Sully Prudhomme, né en 1839. Stances et
poèmes
(1865) ; Solitudes (1869) Vaines Tendresses (1875
rté, je diviserai mon sujet en trois parties : je parlerai d’abord du
poème
, ensuite de la musique, et en dernier lieu des au
igines de l’Anneau du Nibelung jusqu’à son complet achèvement. Le
poème
Notons tout de suite un fait essentiel : c’est
tout de suite un fait essentiel : c’est qu’il existe deux versions du
poème
dramatique nommé aujourd’hui Der Ring des Niebelu
s le connaissons aujourd’hui. Une première édition particulière de ce
poème
écrit en 1852 parut en janvier 1853, la première
nts ; mais la chose que je tiens à constater et à fixer, c’est que ce
poème
de 1852 est dans toute sa conception et presque d
de distinguer que deux rédactions, celle de 1848 et celle de 1852. Le
poème
de 1848. — Ce n’est pas un poème versifié, mais u
, celle de 1848 et celle de 1852. Le poème de 1848. — Ce n’est pas un
poème
versifié, mais une esquisse très complète et très
on du dernier épisode, c’est-à-dire, de la mort de Siegfried, mais ce
poème
d’opéra « La Mort de Siegfried » est bien moins i
On voit que c’est strictement la même suite d’événements que dans le
poème
ultérieur. Ce qui manque dans ce drame, c’est tou
u’ils sentiront alors très clairement combien différent est le second
poème
, celui que nous connaissons tous aujourd’hui, et
s Eddas et les Sagas sur « les origines de l’Anneau du Nibelung ». Le
poème
de 1852. — Le cadre extérieur de ce poème est le
l’Anneau du Nibelung ». Le poème de 1852. — Le cadre extérieur de ce
poème
est le même que celui du précédent. Mais à cette
otan, laquelle est devenue la seule chose essentielle. Dans ce second
poème
, toute « l’histoire » subsiste, ainsi que je l’ai
grands traits seulement — les principaux changements que présente le
poème
de 1852 en regard de celui de 1848. — La chose la
entre l’Or et l’Amour, je citerai le cas des Géants. Dans le premier
poème
ils exigeaient simplement des Dieux, en paiement
ieur qui est devenu le vrai drame94. Mais c’est dans la conclusion du
poème
de 1852 comparée à celle du poème de 1848 que se
4. Mais c’est dans la conclusion du poème de 1852 comparée à celle du
poème
de 1848 que se manifeste de la façon la plus écla
ui existe entre ces deux œuvres, si pareilles à première vue. Dans le
poème
de 1848, la mort de Siegfried était une expiation
etournait sourire à tout jamais aux Filles du Rhin, — Dans le nouveau
poème
, la mort de Siegfried sert « à rendre sachante un
nsister sur ce point capital de la différence profonde entre les deux
poèmes
: c’est la seule chose qu’il soit indispensable d
ose qu’il soit indispensable de connaître pour comprendre et juger le
poème
de l’Anneau du Nibelung, et c’est en même temps u
. Voici maintenant quelques dates précises sur la genèse de ce second
poème
. Cette genèse est assez intéressante pour qu’on p
se de drame » et l’essai complet de dramatisation du dernier épisode,
poème
d’opéra qu’il nommait la Mort de Siegfried. Et dè
uns des exploits dont on parlait dans le premier ; il écrivit donc un
poème
d’opéra intitulé le Jeune Siegfried, qu’il termin
son nouveau projet de drame. — Le 23 mars 1852, il écrit : « Le grand
poème
m’absorbe de plus en plus ; il faut que je m’y me
r ses seuls amis. En 1863 fut publiée la première édition publique du
poème
; je juge inutile de parler des variantes qu’elle
ion musicale a eue dans la conception et dans l’exécution d’un de ses
poèmes
? Et comment suivre cette cristallisation lente d
des dates qui vont suivre comme bien inférieure à celle des dates du
poème
. Car ma connaissance de Wagner me donne la certit
s lui permettent de faire la partition. — Je crois que pour Wagner le
poème
était — pour ainsi dire — une chose bien plus for
ar exemple, que tandis que Wagner faisait d’assez nombreux projets de
poèmes
, qu’il laissait ensuite de côté. n’en conservant
t ce projet : il en avait la musique dans la tête, mais pas encore le
poème
! — En été 1853, donc pendant qu’il écrivait le p
s pas encore le poème ! — En été 1853, donc pendant qu’il écrivait le
poème
de la Walküre, et deux ans avant qu’il ne commenç
mencer Siegfried, mais au fond je préférerais de ce moment écrire des
poèmes
… j’ai deux magnifiques sujets de drames, Tristan
nsi que Wagner nous dit dans sa Communication à mes amis, ce sont ses
poèmes
et l’intuition d’une œuvre qu’il portait en lui d
ils sur l’allitération, etc. Je crois même que cette préoccupation du
poème
spécial qu’il avait en vue est un défaut dans ce
ossibilités, depuis la grande impossibilité de rendre en français des
poèmes
si éminemment, si exclusivement allemands dans le
nérienne dans le meilleur sens du mot. Ces traductions d’écrits et de
poèmes
de Wagner, ces études sur ses œuvres, sur la litt
rder une mention à l’ancien opéra-comique français. Wagner a rendu au
poème
lyrique les droits qu’on avait presque entièremen
l doit être le but unique ; la musique doit s’unir fraternellement au
poème
pour animer le drame et le mettre en pleine lumiè
édie (1870). — Les Rébellions et les Apaisements (1871). — Pygmalion,
poème
dramatique en un acte (1872). — Mascarille, à-pro
ille, un acte en vers (1878). — La Vénus de Milo, documents (1874). —
Poèmes
de Provence (1874). — La Chanson de l’enfant (187
e More de Venise, drame en cinq actes et en vers (1881). — Lamartine,
poème
(1883). — Smilis, pièce en quatre actes et en ver
Je n’en veux pas trop à Smilis. À l’occasion de Smilis, j’ai relu le
poème
Miette et Noré, du même auteur. Qu’il est joli, l
Noré, du même auteur. Qu’il est joli, le flic floc, par où s’ouvre le
poème
! Qu’il a de la fraîcheur ! Qu’il nous met bien d
.] Philippe Gille Je ne puis passer sous silence le beau livre,
Poèmes
de Provence, que vient de publier M. Jean Aicard,
e me leste plus qu’à engager le lecteur à lire avec recueillement ces
poèmes
dont chaque vers est ciselé à la façon antique ;
M. Jean Aicard de nous dire, avec son éloquence, le beau et charmant
poème
de la naissance, de la vie et de la mort du Chris
Verlaine, Paul (1844-1896) [Bibliographie]
Poèmes
saturniens (1867). — Fêtes galantes (1869). — La
es, M. Paul Verlaine a été l’un des plus remarqués dès son début. Ses
Poèmes
saturniens ont attiré l’attention de tous ceux qu
choix de mots, de rimes et de rythmes servant à l’exécution d’un beau
poème
. Le talent original de M. Paul Verlaine s’affirme
de petits tableaux, genre Watteau, peints à la plume par l’auteur des
Poèmes
saturniens et accrochés à la vitrine du libraire
auvais livre. Tous ses livres sont distingués. Il y a du bon dans les
Poèmes
saturniens et jusque dans Bonheur. Mais, non plus
arrivé de rien soutenir de parfait. Je doute qu’il y ait aucun de ses
poèmes
, et même aucune de ses strophes qui se lie jusqu’
ux, subtil et sensuel qui apparaît dans l’œuvre de Paul Verlaine, des
Poèmes
saturniens à Bonheur, surtout dans les premiers r
cette assurance — a le plus d’élan, de force et de vigueur. Quant aux
poèmes
de Sagesse et d’amour dont on s’est plu à louer l
ou se plaindre dans son âme. Il ne choisissait pas les sujets de ses
poèmes
; il était inapte à disposer froidement les parti
ont choix. Son œuvre n’est malheureusement pas considérable, mais des
poèmes
comme l’Après-Midi d’un faune, Hérodiade et quelq
ques, les luxurieux, les sentimentaux, les impassibles même ont leurs
poèmes
préférés. Mais les amants trouvent dans tous ses
un temple solennel et rectiligne. Angles lourds ; blocs énormes. Ses
poèmes
s’en échappent comme des oracles. Ses monologues
jusqu’au soleil. Malheureusement, son puissant monument de vers et de
poèmes
se trouve trop près de cette montagne démesurée q
t Victor Hugo, et la Légende des siècles fait peser son ombre sur les
Poèmes
antiques et barbares. Quelle que soit donc la val
’un monde entre ses mains. Tout autre se prouve Paul Verlaine. Si les
Poèmes
saturniens sont encore imprégnés de traditions pa
des impuretés de ta jeunesse ardente Et des strophes liliales de tes
poèmes
chrétiens ; Te voici, à présent, couché dans la
aintenant ensemble la Divine Comédie dans l’ordre où Dante écrivit ce
poème
: l’Enfer, le Purgatoire, le Paradis. Si nous vou
à coup dans la littérature savante. Mais, d’abord, est-ce bien là un
poème
épique ? Examinons : Qu’est-ce qu’un poème épique
d’abord, est-ce bien là un poème épique ? Examinons : Qu’est-ce qu’un
poème
épique ? C’est un récit chanté. Un récit suppose
est un récit chanté. Un récit suppose un fait. Où est le fait dans le
poème
de Dante ? Il n’y a là d’autre fait que le songe
travers l’infini. Sous ce premier rapport, il n’y a donc point là de
poème
véritablement épique. En second lieu, un poème ép
n’y a donc point là de poème véritablement épique. En second lieu, un
poème
épique suppose un héros, un dieu, un personnage q
e vertige du poète donne le vertige au lecteur. En troisième lieu, un
poème
épique suppose un récit continu, un commencement,
e ou dramatique à celui qui lit ou qui écoute. Telles sont les grands
poèmes
épiques de l’Inde, de la Perse, de la Grèce, de R
r subir la mort en satisfaction des crimes de la terre. Dans tous ces
poèmes
, la grande loi littéraire de l’unité de sujet, qu
rapports donc on ne peut donner légitimement à cette œuvre le nom de
poème
épique. Qu’on l’appelle poème métaphysique, poème
er légitimement à cette œuvre le nom de poème épique. Qu’on l’appelle
poème
métaphysique, poème platonique, poème théologique
tte œuvre le nom de poème épique. Qu’on l’appelle poème métaphysique,
poème
platonique, poème théologique, poème scolastique,
e poème épique. Qu’on l’appelle poème métaphysique, poème platonique,
poème
théologique, poème scolastique, poème politique,
on l’appelle poème métaphysique, poème platonique, poème théologique,
poème
scolastique, poème politique, ce sont ses vrais n
métaphysique, poème platonique, poème théologique, poème scolastique,
poème
politique, ce sont ses vrais noms. Ce n’est pas l
ur servir de cadre au plus délicieux et au plus pathétique épisode du
poème
: Françoise de Rimini. V Ici ce n’est plus
e ici par le poète en quelques vers plus complétement que par tout un
poème
? Aussi c’est pour ces soixante vers surtout que
par tout un poème ? Aussi c’est pour ces soixante vers surtout que le
poème
a survécu. Le poète de la théologie est mort, cel
nes, Dante mériterait d’être nommé à côté d’eux. XI Le reste du
poème
de l’Enfer ne contient pas d’autres beautés de co
par une grotesque ascension plus digne de Gulliver que de Virgile, le
poème
de l’Enfer du Dante ; poème dont les conceptions
plus digne de Gulliver que de Virgile, le poème de l’Enfer du Dante ;
poème
dont les conceptions sont au-dessous des Mille et
s sur les membres d’un Hercule de la pensée ! Passons aux deux autres
poèmes
de la Divine Comédie. Deuxième Partie. Le Pur
crimes expiés le pardon divin. M. de Chateaubriand lui-même, dans son
poème
chrétien des Martyrs, cite l’autorité des Pères d
uple à grandes passions et à grands repentirs. La page du Purgatoire,
poème
de toutes les âmes veuves et aimantes ici-bas, es
e pas, des images si suaves et des vers si féminins au Dante dans son
poème
du Purgatoire. L’âme bucolique de Virgile, son ma
prière console et que l’espérance essuie. On ne peut prendre dans ce
poème
du Purgatoire, comme dans celui du Paradis, que d
» Une scène, d’autant plus ravissante qu’elle est plus rare dans ce
poème
, est décrite ici par le Dante en vers empruntés a
te et par Virgile et Stace, ces guides, sont les dernières visions du
poème
. « Mais parce que mon papier est plein », dit le
s. Je me sens pur et disposé à monter jusqu’aux étoiles. » Voilà le
poème
du Purgatoire, plein d’allégories glaciales, d’al
lire l’Imitation de Jésus-Christ, qui allait paraître bientôt après,
poème
moral plus chrétien et plus pathétique que celui
australes. On entre ensuite dans les véritables ténèbres palpables du
poème
. On s’y éblouit de nuit en y regardant. Dante y f
décerne à lui-même. « Si jamais il arrive », s’écrie-t-il, « que ce
poème
sacré, auquel ont mis la main le ciel et la terre
je me sens vaincu plus que ne le fut jamais, à aucun tournant de son
poème
, aucun poète ou tragique ou comique ! » XXV
comique ! » XXV En effet, jusqu’à la fin du dernier chant, son
poème
, sans action, sans drame, et par conséquent sans
iverselle. » XXVI Et ainsi finit par ce dernier vers le triple
poème
, comme le rêve d’un théologien qui s’est endormi
ssant ce que nous avons dit en commençant : sublime poète, déplorable
poème
, mais impérissable monument de l’esprit humain !
italien. Une nation qui a produit après lui, par la main du Tasse, un
poème
épique moins irréprochable, mais plus enchanteur
ussi restreint que celui des mathématiques supérieures) chacun de ses
poèmes
, depuis la Jeune Parque, a été salué comme un évé
iré cet intervalle de près de vingt ans, qui sépare, chez Valéry, ses
poèmes
nouveaux de ses vers anciens. On imagine volontie
plus grands mots, aussi organiques, que sont les vers, la stance, le
poème
. Ces mots, qu’en fait d’ordinaire le poète ? Il l
age pur des mots, des mots proprement dits, et des grands mots (vers,
poème
), analogue à cet usage pur de la raison, exposé e
et techniquement poétique. Plus précisément, des mots, des vers, des
poèmes
, qui réalisent non des tableaux, non des harmonie
dynamiques d’une création spirituelle. Les mots du vers, le vers, le
poème
, ne signifient plus des choses, mais ils exprimen
s elle est beaucoup moins familière au poète et surtout au lecteur de
poèmes
. Elle dérangera d’autant plus nos idées toutes fa
s, une poésie de choses et une poésie de rapports. On connaît le beau
poème
de Lamartine qui s’appelle Les Etoiles. C’est une
des Députés ou le discours sur le drapeau rouge à la foule. Après ce
poème
discours, passez au poème final de la Légende des
s sur le drapeau rouge à la foule. Après ce poème discours, passez au
poème
final de la Légende des Siècles, Abîme, où parlen
c Mallarmé, sous un firmament dont l’aspect lui évoquait les pages du
poème
, et il écrit : « Il me semblait maintenant d’être
peut se noter algébriquement, c’est même noté algébriquement dans le
poème
: h = h. Seulement h = h n’est pas noté par un ma
peu de l’élément visuel qu’il y a dans la page mallarméenne. Tout le
poème
tourne d’ailleurs sur ce vers, sur cette inhérenc
t en effet, sur la page, une disposition typographique de colonne. Le
poème
au premier abord peut paraître un peu obscur. Il
ue image n’est tangente, comme la droite au cercle, qu’en un point du
poème
. Dès qu’a lui l’éclair en lequel elle s’acquitte
Il a l’impression de marcher dans un monde sans pesanteur. Il sent le
poème
délesté de quelque chose à laquelle il est accout
lesté de quoi ? D’une nécessité. Devant une tirade de Racine, un beau
poème
de Lamartine, nous éprouvons le sentiment que cel
liqué dans la note finale de l’Album de Vers anciens sur l’Amateur de
Poèmes
. « Je ressens, dit-il, chaque parole dans toute s
Parque péniblement, l’a tirée peu à peu d’un monde de ratures, et les
poèmes
suivants avec une assez grande facilité). Ici le
ui écrirait trois cents vers sans employer une fois la voyelle i. Les
poèmes
à formes fixes et les feux d’artifice de rimes qu
’est que ce sont là des difficultés extérieures qui, à l’intérieur du
poème
, permettent la pire des licences ou plutôt impliq
vasque, A la fumée, à la fureur. Cela allait même, dans ses premiers
poèmes
, à de véritables jeux, d’ailleurs aimables. Voici
élodieux se dodeline, Le rouet ancien qui ronfle l’a grisée. Tout le
poème
est construit sur des allitérations d’l et d’r, l
assonancée et allitérée avec autant de persévérance et de soin qu’un
poème
de Banville est attentivement rimé. Ce n’est pas
allarmé a écrit dans la Prose pour des Esseintes son Art Poétique. Ce
poème
d’Aurore en tiendrait peut-être lieu chez Valéry.
le vrai possesseur. Mieux encore la conscience radieuse du vers, du
Poème
, éclatent, entre d’autres éclairs, dans la Pythie
’âme vivante du Poète, la chair aussi vivante, visuelle et verbale du
Poème
. Dans le Poème l’âme immatérielle n’est pas marié
Poète, la chair aussi vivante, visuelle et verbale du Poème. Dans le
Poème
l’âme immatérielle n’est pas mariée à une âme mat
ogue équilibre en un élégant contraste celle de sa poésie. Autant son
poème
réalise un carmen vinctum , autant le dialogue c
ls de la poésie française. Un Album de Vers anciens comprend tous les
poèmes
de jeunesse écrits jusqu’en 1898. Après la mort d
1917, quand il publia la Jeune Parque. De 1918 à 1922, il écrivit les
poèmes
de Charmes. Il croit que son œuvre poétique s’arr
ès une interruption de vingt ans. * * * La Jeune Parque passe pour le
poème
le plus obscur de la poésie française, beaucoup p
y a dans la Jeune Parque un singulier contraste entre l’obscurité du
poème
et la beauté évidente, extraordinaire, des vers e
lité intérieure, dont le poète à la clef. Il en est de même pour tout
poème
de qualité élevée, et le métier de la critique co
d l’âme vers l’extérieur. Mais la prose de Valéry, et plus encore ses
poèmes
, et surtout la Jeune Parque, donnent le sentiment
r ce qui existe en lui de plus authentique et de plus profond, est un
poème
à la fois physique, psychologique et cosmologique
mière, comme le vers et les images eux-mêmes, la figure décorative du
poème
, et aussi pour lui enlever tout le je, tout le ca
à l’extrémité de ce tombeau. Regrets, tristesses, toute l’amertume du
poème
ne fait plus qu’une vieille réalité dépassée Et
une chère substance Qui déjà se formait substance d’un tombeau ! Le
poème
s’achève sur les motifs reconquis du début : la m
un sein reconnaissant. On pourrait voir dans la Jeune Parque le seul
poème
métaphysique de notre langue, avec le Satyre. J’e
seul poème métaphysique de notre langue, avec le Satyre. J’entends un
poème
dont l’idée, le mouvement, les figures, coïnciden
eune Parque ces éléments figurent bien accessoirement, mais l’élan du
poème
, traversant le physique, le psychologique et le m
ce de coïncider avec la création du monde. Dans le Satyre cet élan du
poème
« symbolise » avec la métaphysique du romantisme
re et de la lyre d’Apollon étaient indispensables au mouvement de son
poème
. Et on aura trouvé sans doute (comme moi-même) qu
aturel qu’elle le reprît un jour à la Jeune Parque. Quand je parle de
poème
métaphysique, je parle en lecteur, et surtout en
s je n’imagine pas que Hugo ni Valéry, quand ils ont écrit leurs deux
poèmes
, aient vu devant eux la moindre idée à réaliser.
nt eux la moindre idée à réaliser. Plus que tout autre, chacun de ces
poèmes
nous laisse croire qu’il a été fait sans but, pou
cette lumière intense qui mérite si peu le nom de clarté diffuse. Les
poèmes
que Valéry écrivit pendant les cinq ans qui suivi
iste reparaît. Le titre de Fragment indique que Valéry a rêvé un long
poème
de Narcisse qui ferait pendant à la Jeune Parque,
et non seulement un monologue, mais une « monologie » je veux dire le
poème
du Seul, comme Stirner a écrit le livre de l’Uniq
st poète le sentir, et, sinon le faire sentir, du moins construire un
poème
qui conserve et perpétue quelques traits nés de c
core de précieux vers que des vers précieux. Seul lui paraît digne du
poème
l’émoi poétique ou métaphysique. Ce qui tient dan
deux Dormeuses. La Jeune Parque elle aussi figure dans une partie du
poème
une Dormeuse. Un beau corps ensommeillé semble au
il. Intérieur, évidemment, de métaphysicien. On pourrait appeler les
poèmes
de Charmes Poèmes pour les Métaphysiciens si poés
idemment, de métaphysicien. On pourrait appeler les poèmes de Charmes
Poèmes
pour les Métaphysiciens si poésie et métaphysique
d’être mal parlée par qui en mélangerait l’emploi. Chacun des grands
poèmes
de Valéry ressemble, comme la Jeune Parque, à un
ge utile, dont le serpent s’est fait l’instrument. Ce serpent dans le
poème
de Valéry il parle comme le démon à Eloa, avec ce
en un être qui lui devient propre, l’acte de sa construction. Le seul
poème
de l’Album de Vers Anciens qu’il ait reproduit da
ur figure de toute la nature) a été comme filtrée par l’épaisseur des
poèmes
. Là-bas mystère sourcilleux et rebelle, ici réali
corps assoupli et docile de rythme, c’est le « Saint Langage », — le
Poème
. La Pythie nous rappelle par son dessin, son symb
partie dans la marche à la création et dans le mouvement cosmique du
poème
. On sentira, sur un autre registre, la différence
u Cimetière Marin, qui est en passe de devenir le plus célèbre de ses
poèmes
. Les cimetières ont donné au pessimisme romantiqu
développé avec puissance ou fait jaillir avec déchirement, dans leurs
poèmes
de cimetière, l’angoisse ou l’ironie macabre. Ici
r moi seul, à moi seul, en moi-même, Auprès d’un cœur, aux sources du
poème
, Entre le vide et l’événement pur, J’attends l’éc
ystèmes d’images poétiques et un souffle poétique différents, le même
poème
. C’est peut-être la raison pour laquelle il lui s
, doter d’une radiation infinie la substance imperceptible d’un petit
poème
presque sans sujet. Souvenez-vous de ce simple To
redia, murs aux pierres bien taillées, somptueux tombeaux. Ces petits
poèmes
de Valéry, eux, n’ont pas de murs. Ce ne sont pas
e de sa poésie, la Jeune Parque le continue, la plupart de ses grands
poèmes
sont des épreuves diversifiées de la Jeune Parque
n poète de nature, de solitude et de réalité idéalisée, nous donne un
poème
fait avec des choses primitives et des sentiments
vec des choses primitives et des sentiments éternels. Ce n’est pas un
poème
d’haleine courte, comme les meilleures poésies de
ar ce majestueux mot d’épique qui renferme la suprême qualité pour le
poème
, l’éloge suprême pour son auteur. Les plus ingéni
es (et particulièrement les Français) n’ont pas la tête épique », nul
poème
ne pouvant désormais étreindre le détail énorme d
teur de Mirèio a dans le talent quelque chose du poète épique, et son
poème
est là pour le prouver. C’est une œuvre tout à la
e même des Saintes des fatigues de son pèlerinage. Tel est le fond du
poème
, tel est le motif de roman ou de romance qui, par
ables, je le sais, mais je sais aussi ce que je viens de voir dans ce
poème
qui commence comme le jour par les teintes les pl
force qui reste dans la suavité. Partout, à toutes les places de son
poème
, le poète de Mirèio ressemble à quelque beau lutt
ue d’une mer verte, — de préciser avec exactitude à quels endroits du
poème
en question expire la poésie que M. Mistral n’a p
tent sur le front leur rayon d’individualité. Il y a un chant dans le
poème
qui est intitulé Le Dépouillement des Cocons, où
de cavales, et Ourrias, le loucheur, Ourrias, toute la tragédie de ce
poème
, qui se lève et que l’on pressent dès les premièr
son clavier ! Que si, du reste, au lieu d’être en vers provençaux, le
poème
de Mirèio était en langue française, la grandeur
Mistral, Frédéric (1830-1914) [Bibliographie] Li Meissoun,
poème
en quatre chants (1848). — Mirèio, poème en douze
liographie] Li Meissoun, poème en quatre chants (1848). — Mirèio,
poème
en douze chants (1859). — Calendau, poème en douz
re chants (1848). — Mirèio, poème en douze chants (1859). — Calendau,
poème
en douze chants (1867). — Lis Isclo d’or (Les Île
ts (1867). — Lis Isclo d’or (Les Îles d’or), poésies (1875). — Nerto,
poème
. — La Rèino Jano, tragédie provençale (1890). — L
5). — Nerto, poème. — La Rèino Jano, tragédie provençale (1890). — Le
Poème
du Rhône (1897). OPINIONS. Alphonse de La
aumières, nous ferions imprimer à six millions d’exemplaires le petit
poème
épique dont nous venons de donner une si brève et
rs familier de littérature (1859).] Jules Barbey d’Aurevilly Le
poème
de M. Frédéric Mistral, qui n’en serait pas moins
e même des Saintes des fatigues de son pèlerinage. Tel est le fond du
poème
, tel est le motif de roman ou de romance qui, par
ur des lignes à la Michel-Ange !… Partout, à toutes les places de son
poème
, le poète de Mirèio ressemble à quelque beau lut
: les Poètes (1869).] Théophile Gautier Chacun a lu Mirèio, ce
poème
plein d’azur et de soleil, où les paysages et les
neur. » Il serait bien superflu de rappeler avec quel éclat les deux
poèmes
de Mireille et de Calendal, le premier surtout, j
hie] Poésies (Paris, 1822). — Éloa ou la Sœur des Anges (1824). —
Poèmes
antiques et modernes (1826-1837). — Cinq-Mars ou
l’apparition d’Héléna. De graves négligences dans l’ordonnance de ce
poème
, l’incohérence des détails, l’obscurité de l’ense
e grand poète, Alfred de Vigny, qui chanta sur des modes nouveaux des
poèmes
non prius audita en France. Les grèves d’Écosse,
M. de Vigny, mais il y en a et il devait surtout y en avoir dans ses
Poèmes
, parce que, dans ses Poèmes, M. de Vigny n’est qu
et il devait surtout y en avoir dans ses Poèmes, parce que, dans ses
Poèmes
, M. de Vigny n’est qu’un pur poète. N’être qu’un
baigné de ciel, il continuait son œuvre ; il écrivait les Destinées,
poèmes
philosophiques plus graves peut-être encore, plus
mes philosophiques plus graves peut-être encore, plus sévères que les
Poèmes
antiques et modernes. Le penseur a mûri, il est d
l’art est toujours chez lui, en un sens, philosophique… Chacun de ses
poèmes
: Moïse, Éloa, n’est, si l’on veut bien le prendr
la Maison du Berger, de la Mort du Loup et de la Colère de Samson, —
poèmes
d’une beauté inaltérée, et qui brillent, sous not
ondes aspirations de l’âme contemporaine. Ce n’est pas que les autres
poèmes
d’Alfred de Vigny n’abondent en fragments magnifi
s, comme ses livres de prose en pages très distinguées. Mais les cinq
poèmes
dont je parle sont la portion la plus nécessaire,
(1892). — Le Don d’enfance (1894). — Un chant dans l’ombre (1895). —
Poèmes
ingénus (1899). OPINIONS. Albert Giraud
sa race et l’âme de son pays. Au sens noble du mot, un élégiaque. Les
poèmes
de Fernand Séverin font penser aux Champs-Élysées
e Don d’enfance, renferme quelques-uns des plus purs et des plus doux
poèmes
qui aient été écrits depuis dix ans. [Portraits d
beautés qui les caractérisent, il nous semblerait donner une idée des
poèmes
de M. Séverin à ceux qui les ignoreraient, en les
’Ermitage (octobre 1890).] Georges Barral Les trois parties des
Poèmes
ingénus de Fernand Séverin modulent délicieusemen
é virginale et de radieuse sensibilité. La triple série de ces nobles
poèmes
(1887 à 1889) synthétise le poétique fruit de tou
poétique fruit de toute une jeunesse vouée au grand art. [Préface aux
Poèmes
ingénus (1899).]
855-1929) [Bibliographie] Les Chansons joyeuses (1874). — Les
Poèmes
de l’Amour et de la Mer (1876). — Le Faust modern
le veut, drame en cinq actes et six tableaux (1888). — Les Symboles,
poèmes
(1888). — Tobie, légende biblique en vers et cinq
ercier Si la joie d’être débordait dans les Chansons joyeuses, les
Poèmes
de l’Amour et de la Mer, qui vinrent ensuite, rév
sse naïveté ». Ce n’est nullement mon avis… Le sentiment qui anime le
poème
très simple et très sincère de M. Maurice Bouchor
Tobie , de Noël et de Sainte-Cécile… Je me reproche de considérer ses
poèmes
comme des documents historiques, au lieu de m’aba
vec un soin infatigable, M. Bouchor annote les pièces de théâtre, les
poèmes
dont il propose la lecture, retranchant les hors-
illant effort. Voici qu’il édite maintenant chez Hachette un livre de
poèmes
au titre courageux : Vers la pensée et vers l’act
germes de la vie. M. Maurice Bouchor nous offre ainsi un recueil de
poèmes
composés dans un but moral, dont la lecture n’est
nseignés ; un grand poète sans doute ! mais que nous veut-il avec ses
poèmes
indous, hébraïques, grecs et scandinaves ? Excuse
le goût de l’exotique ont engendré une longue et magnifique lignée de
poèmes
où revivent l’art, la pensée et la figure des tem
si impassible que cela ? M. Homais aurait tort de le croire. Un petit
poème
indien ou gothique se peut ciseler sans émotion.
sur la plus haute tour d’Hénokia, la cité cyclopéenne. Il mit dans ce
poème
ce qu’il avait de plus sincère en lui, la protest
sinistre, dans la brume, Vers l’arche monstrueuse apparue à demi. Ce
poème
de Kaïn traduit, sous une forme saisissante, un s
ossibles de pareilles résurrections, et que, de toutes façons, un tel
poème
sonne glorieusement l’heure exacte où nous sommes
nne glorieusement l’heure exacte où nous sommes. V Kaïn est un
poème
non de désespoir, mais d’espoir violent né de l’i
, la Dernière vision, l’Anathème, Solvet saeclum, Dies Irae, tous ces
poèmes
, prodigieux par la magnificence et la dureté des
te chose est le rêve d’un rêve ; et la Vision de Brahma est un obscur
poème
qu’il faut lire sous le poids d’un grand soleil,
ion de la forme et la curiosité du fond suffiraient à faire goûter le
poème
de Baghavat ; mais voulez-vous y trouver un charm
eurs joies, et tout ce qu’il y a d’humain dans leurs mythes revit aux
poèmes
de M. Leconte de Lisle. Il a passionnément aimé c
les sept péchés capitaux incarnés dans les grands pécheurs du siècle,
poème
de foi implacable, imagination d’un Dante qui ser
e don Inigo, la Fête du comte et Dona Ximena. Je ne dirai rien de ces
poèmes
, sinon qu’ils partent de la même inspiration que
ur les parties principales de l’œuvre de M. Leconte de Lisle, sur les
poèmes
que l’on peut grouper et qui reproduisent les épo
oduisent les époques et les pays où il s’est longtemps complu. Et ces
poèmes
, j’ai moins cherché à les analyser et à les juger
id. Elles enchantent l’imagination et satisfont le sens critique. Ces
poèmes
sont dignes du siècle de l’histoire. Il est vrai,
ine et sans envie, Les choses de la mort que celles de la vie20. Les
Poèmes
barbares, c’est, par bien des points, l’histoire
l’œil puisse se reposer dans le vague voilà de quoi se composent ces
poèmes
, aussi barbares vraiment que les autres23. C’est
nsoler ; et cette consolation est sans duperie. XI La forme des
Poèmes
antiques et des Poèmes barbares, on a pu le remar
lation est sans duperie. XI La forme des Poèmes antiques et des
Poèmes
barbares, on a pu le remarquer déjà, répond exact
mêmes, elles sont constamment d’une grande richesse, surtout dans les
Poèmes
barbares, et souvent d’une rareté à ravir les gen
ines tant ressassées. De là, pour les initiés, l’attrait puissant des
Poèmes
antiques et des Poèmes barbares. C’est peut-êtr
e là, pour les initiés, l’attrait puissant des Poèmes antiques et des
Poèmes
barbares. C’est peut-être un blasphème et je le
souffrance et la sérénité des Olympiens ou des Satans apaisés. 1.
Poèmes
antiques Poèmes tragiques Poèmes barbares, Leme
sérénité des Olympiens ou des Satans apaisés. 1. Poèmes antiques
Poèmes
tragiques Poèmes barbares, Lemerre 2. M. Sully
iens ou des Satans apaisés. 1. Poèmes antiques Poèmes tragiques
Poèmes
barbares, Lemerre 2. M. Sully Prudhomme. 3. Les
urt, Edmond (1857-1941) [Bibliographie] La Légende des sexes,
poèmes
hystériques par le sire de Chamblay (Bruxelles, 1
s hystériques par le sire de Chamblay (Bruxelles, 1883). — L’Âme nue,
poèmes
(1885). — Amis, roman (1887). — Schylok, drame, a
(1887). — Schylok, drame, adapté de Shakespeare (1889). — La Passion,
poème
dramatique (1890). — Les Vikings, poème (1890). —
espeare (1889). — La Passion, poème dramatique (1890). — Les Vikings,
poème
(1890). — Seul, poèmes (1891). — Héro et Léandre,
assion, poème dramatique (1890). — Les Vikings, poème (1890). — Seul,
poèmes
(1891). — Héro et Léandre, féerie en trois actes
ONS. Leconte de Lisle L’Âme nue est un recueil de fort beaux
poèmes
où il a su exprimer de hautes conceptions en une
onyme, en 1883, par un livre de vers intitulé : La Légende des sexes,
poème
hystérique par le sire de Chamblay… C’est de la l
iorité évidente devant l’antiquité, qu’il n’y a point eu de véritable
poème
épique depuis Homère ou depuis les grandes épopée
indiennes. — Je l’accorde ; l’Énéide de Virgile lui-même n’est qu’un
poème
historique ; la Divine Comédie de Dante n’est qu’
ique ; la Divine Comédie de Dante n’est qu’une fantaisie de génie, un
poème
moitié théologique, moitié populaire ; la Jérusal
ogique, moitié populaire ; la Jérusalem délivrée du Tasse n’est qu’un
poème
de chevalerie, un roman d’aventures en strophes t
ités et inimitables. Tout cela est de la poésie, mais ce n’est pas le
poème
. On en fera encore des milliers sans parvenir, qu
ment auquel aspirent vainement toutes les langues et qu’on appelle un
poème
épique. Homère lui-même, s’il renaissait de nos j
on époque. II Or, pourquoi l’Europe moderne n’a-t-elle point de
poème
épique ? Nous sommes étonné que tant de critiques
un enfant réfléchi sur cette matière : L’Europe moderne n’a point de
poème
épique et n’en aura jamais. Pourquoi ? — Parce qu
e qu’elle a la Bible. Analysons un peu cet axiome : Qu’est-ce que le
poème
épique ? Il faut faire à cette interrogation la r
roulaient dans leur immensité sous ses yeux, et lui dit : — Voilà mon
poème
! Cela voulait dire : Un poème épique, c’est le m
ous ses yeux, et lui dit : — Voilà mon poème ! Cela voulait dire : Un
poème
épique, c’est le monde ! Mais ce n’est pas assez
: Un poème épique, c’est le monde ! Mais ce n’est pas assez dire ; un
poème
épique, ce sont les deux mondes, c’est-à-dire le
venu en effet, dans tous les siècles et chez tous les peuples, que le
poème
épique se compose non seulement de ce qui est dan
veilleux ou le surnaturel fait-il partie essentielle et nécessaire du
poème
épique ? Nous allons essayer de le dire en quelqu
ourquoi le merveilleux ou le surnaturel fait-il partie essentielle du
poème
épique ? III Nous avons dit tout à l’heure
tielle du poème épique ? III Nous avons dit tout à l’heure : Le
poème
épique, c’est le monde. Or le monde est double, o
de l’imagination du genre humain, ont été forcés d’introduire dans le
poème
épique, ce grand résumé chanté des deux mondes, u
Voilà pourquoi le surnaturel ou le merveilleux fait partie obligée du
poème
épique. Sans ce monde de l’esprit superposé au mo
ux ; et il a raison d’en vouloir deux, car il y en a deux dans un. Le
poème
qui finit au tombeau finit dans une énigme, et l’
quer pourquoi l’Europe moderne n’avait pas et ne pouvait pas avoir de
poème
épique. Et maintenant je reprends, et je dis : L’
tenant je reprends, et je dis : L’Europe moderne ne peut pas avoir de
poème
épique, parce qu’elle en a un. Et où est-il, ce p
ut pas avoir de poème épique, parce qu’elle en a un. Et où est-il, ce
poème
épique que l’Europe lit à son insu depuis des siè
acharné à prétendre que le christianisme avait enfanté des foules de
poèmes
prétendus épiques, tantôt avec le merveilleux des
oides allégories, comme dans Voltaire, sans s’apercevoir que tous ces
poèmes
n’étaient pas les véritables épopées nationales d
autre ciel pour l’univers romain devenu l’Europe. N’est-ce pas là un
poème
à la fois merveilleux, philosophique, populaire,
ainement à s’emparer après celui-là ? La place n’est-elle pas prise ?
Poème
immense qui commence par une pastorale dans un ci
des enfants ? N’accusons donc pas l’Europe moderne de n’avoir pas de
poème
épique. Ce n’est pas la faute de sa poésie, c’est
a conséquence de sa Bible, plus poétique et plus merveilleuse que ses
poèmes
. Il n’y a dans ce fait aucun symptôme de dépériss
et, quand nous étudierons littérairement, et non théologiquement, les
poèmes
hébraïques dans la Bible : Bossuet lui-même les a
nie qui les consacrent en les faisant parler. Quand Dante écrivit son
poème
toscan en Italie, soyez sûrs que Florence avait f
oit dans ses tribunes politiques, soit sur son théâtre, soit dans ses
poèmes
. Os magna sonaturum ! Bouche prédestinée à parl
Joconde original et le Joconde de la Fontaine, il y a entre ces deux
poèmes
la distance de la grâce à la corruption. Mais la
sez de politique ; elle ne connaissait dans le récit que le conte, le
poème
ou la chronique : son Tacite inculte, Saint-Simon
ées (1894). — Les Villes tentaculaires (1895). — L’Almanach (1895). —
Poèmes
, 1re série (1895). — Poèmes, 2e série (1896). — P
taculaires (1895). — L’Almanach (1895). — Poèmes, 1re série (1895). —
Poèmes
, 2e série (1896). — Poèmes, 3e série (1897). — Le
nach (1895). — Poèmes, 1re série (1895). — Poèmes, 2e série (1896). —
Poèmes
, 3e série (1897). — Les Heures claires (1897). —
dir, mais la fougue gigantifie ses conceptions et dans la grandeur du
poème
les détails paraissent des ciselures. Des visions
se en des pensées pleureuses d’anciens rêves, et ce Faust dont chaque
poème
est un prestigieux monologue, incarne l’esprit d’
Campagnes hallucinées sont, mieux que tous les Rollinats, d’originaux
poèmes
de nerfs, de compassion et de révolte. [Revue bla
isse peu à glaner aux critiques venant après lui. Le second volume de
Poèmes
est d’ailleurs une réédition de ces trois cahiers
, la tempête ? Ceux-là sont à plaindre ceux qui ne considèrent en ces
poèmes
que la valeur isolée d’un vers, d’un mot, qui ne
mais si passionnantes psychologies ; et même au théâtre on rêvait un
poème
brûlant où éclaterait seul le génie du poète des
res flamands. Ce sont les Contes de minuit, puis les Moines, suite de
poèmes
conçus à Forges (dans le Hainaut), offrant la plu
chemins, les Campagnes hallucinées, les Villages illusoires, d’autres
poèmes
encore, affirmeront cette manière d’un réalisme s
phie] Cueille d’avril (1885). — Les Cygnes (1885-1886). — Ancæus,
poème
(1886-1887). — Joies (1889). — Les Cygnes, nouvea
. — Ancæus, poème (1886-1887). — Joies (1889). — Les Cygnes, nouveaux
poèmes
(1890-1891). — Diptyque (Le Porcher, Eurythmie) [
her, Eurythmie) [1893]. — La Chevauchée d’Yeldis (1893). — Swanhilde,
poème
dramatique (1893). — Palài (1894). — Laus Veneris
us Veneris, trad. de Swinburne (1895). — Le Rire de Mélissa (1896). —
Poèmes
et poésies (1896). — La Clarté de vie (Chansons à
e titre : La Clarté de vie, Francis Vielé-Griffin réunit ses derniers
poèmes
. Cette œuvre le couronne et définit son geste et
ur apprendrai-je rien en proclamant l’importance particulière de ce «
poème
». Car « poème » il y a. — On « en » écrit de moi
e rien en proclamant l’importance particulière de ce « poème ». Car «
poème
» il y a. — On « en » écrit de moins en moins : l
u voyageur dans notre Touraine actuelle ; il la fait revivre dans ses
poèmes
avec une grâce touchante, il lui donne une figure
es règles d’une prosodie que des siècles ont formée et dans laquelle,
poème
à poème, s’est révélée toute l’âme d’un peuple da
s d’une prosodie que des siècles ont formée et dans laquelle, poème à
poème
, s’est révélée toute l’âme d’un peuple dans sa pr
nfondent le mieux dans une conformité plus complète. Son œuvre est un
poème
, sa vie une poésie : en lui naissance, patrie, na
d’un poète. On ne sait, quand on le lit, si c’est l’homme qui est le
poème
ou si c’est le poème qui est l’homme. Nous allons
it, quand on le lit, si c’est l’homme qui est le poème ou si c’est le
poème
qui est l’homme. Nous allons écrire son histoire
ent par les rues ténébreuses de Rome, je songeai que le plus touchant
poème
du Tasse serait le poème de sa propre vie, s’il s
ses de Rome, je songeai que le plus touchant poème du Tasse serait le
poème
de sa propre vie, s’il se rencontrait un poète ég
eux que Voltaire. Celui-là n’avait porté son imagination que dans ses
poèmes
; sa vie avait eu la médiocrité et la régularité
es de l’Italie, écrivant, pour le plaisir plus que pour la gloire, le
poème
chevaleresque d’Amadis, déjà père d’une fille au
mée, le père emmena sa femme et ses enfants à Salerne où il acheva le
poème
d’Amadis. Conduit de là en Allemagne par le princ
rançaise contre Naples, vivait retiré à Saint-Germain, retouchant son
poème
d’Amadis et adressant des vers italiens à Marguer
i, seul, à pied, ne portant pour tout bagage que deux chemises et son
poème
manuscrit d’Amadis, il se mit en route pour Raven
route pour Ravenne et pour Venise, où il espérait faire imprimer son
poème
. Heureusement pour lui, le duc d’Urbin, qui estim
ns la société lettrée de la cour du duc d’Urbin, à la révision de son
poème
. Pendant ce doux loisir du père, le jeune Torquat
oyait son fils à copier, à corriger et même quelquefois à achever son
poème
. Cette occupation et la société des poètes de Ven
ndue à son mari pour une modique rançon. XIII La publication du
poème
d’Amadis n’améliora pas le sort des deux proscrit
re, rebuta le jeune homme. Il conçut, à Padoue, la première idée d’un
poème
chevaleresque qui pût rivaliser avec l’Amadis de
ivaliser avec l’Amadis de son père, et il écrivit en quelques mois le
poème
du paladin Rinaldo. Il le dédia, à la fin du douz
evant celui pour lequel tu n’es qu’un indigne hommage », dit-il à son
poème
, « présente-toi d’abord à celui qui fut choisi pa
lettres, d’un enfant de dix-sept ans ! Il consentit à l’impression du
poème
, et autorisa son fils à renoncer à l’étude de la
res et à la philosophie. La renommée naissante dont la publication du
poème
de Rinaldo entoura le nom de Torquato le fit conv
commune ; il y eut dans le choix du sujet autant de génie que dans le
poème
lui-même ; les croisades, qui avaient été l’héroï
t sincèrement et tendrement religieux ; il se sentait poussé vers son
poème
non-seulement par la poésie, mais par la piété ;
re l’épopée, et pour sujet les croisades. La première esquisse de ce
poème
, et quelques centaines de vers des premiers chant
du ciel ! » XVIII Le Tasse s’encouragea de plus en plus à son
poème
par la faveur que lui témoignait la princesse. La
si vraie et si enjouée ! N’êtes-vous pas étonné qu’il ait pu faire un
poème
de plus de quarante mille vers, dans lequel il n’
ntre la langue, pas un tour forcé, pas un mot impropre ? Et encore ce
poème
est tout en stances ! « Je vous avoue que cet Ari
s nobles témérités du génie. Sur la foi d’un vers de Boileau, le seul
poème
épique moderne digne de ce nom passa pendant deux
longtemps les victimes parmi nous. Le Tasse continuait lentement son
poème
pendant le voyage du cardinal d’Este en France ;
Les Heures harmonieuses, en collaboration avec G. Rency (1897). — Les
Poèmes
confiants (1898). OPINIONS. Maurice Perrè
fiants (1898). OPINIONS. Maurice Perrès Après avoir lu les
Poèmes
confiants, je ne suis pas loin de penser, avec M.
ries qu’on chantera et les évocations de petites gentillesses ». Les
Poèmes
confiants sont, plutôt que des vers, des sourires
Faut-il reprocher à M. Henri Van de Putte d’intituler sa plaquette :
Poèmes
confiants ? car, à cause de cette confiance, on e
ffet, une certaine confiance pour offrir naïvement cette vingtaine de
poèmes
tels qu’ils sont là. Il ne suffit pas d’avoir un
. M. Van de Putte manque trop souvent de goût artistique pour que ses
poèmes
atteignent à la perfection qu’on leur voudrait vo
ls n’allongeaient pas outre mesure l’alexandrin et qu’ils usaient des
poèmes
à forme fixe. Ils mettaient aussi moins de gravit
e fatras pédantesque qu’il me remit : « Le Beau, seul est l’objet du
poème
. La Vérité, le Bien, la Passion peuvent s’y renco
r, mais seulement à titre d’accessoires. Le résultat poursuivi par le
poème
sera uniquement une émotion esthétique. « Le Bea
émotion esthétique. « Le Beau étant la Variété dans l’Unité, plus un
poème
offrira de motifs à l’émotion esthétique dans une
dans un aspect réalisé ou possible du ciel. Les Formes esthétiques du
poème
sont des symboles. Le symbole étant défini : une
: une figure, une image, qui exprime une chose purement morale. « Le
poème
destiné à produire une émotion esthétique sera sy
poème destiné à produire une émotion esthétique sera symbolique. « Le
poème
symbolique est celui qui, évoquant par le vers de
rit une place de sentiment et de méditation individuels sous le grand
poème
sacré, dont l’auteur était en même temps le savan
t les Précurseurs manquent de l’Expression poétique appropriée à leur
poème
tendant à l’universel, et que pour une part (mais
nous retrouvions à la maison, rue Montaigne, nous disant nos premiers
poèmes
. Si nous ne hantions pas le Quartier-Latin, nous
thèse. J’avais terminé mon premier livre, Légende d’âmes et de sangs,
poèmes
en essai passant par quelques parties de mon plan
sait avec amour ses poètes. Quand vint Léon Dierx, et son nostalgique
poème
de « l’Automne » aux insistants retours d’une sor
i-même, de Sully-Prudhomme. Mais il nous lut de Mallarmé les premiers
poèmes
, et, avec quelques précautions, cet « Après-midi
Villiers, alors, riait de notre rire ! De cette première audition de
poèmes
de Mallarmé, l’enthousiaste émotion s’inscrivit i
le Rive Gauche » ne paraît point avertie, ni pressentir les voies. Le
poème
encore inédit, « Art poétique » de Paul Verlaine,
dis et naguère, deux extraits apparaissent soudain, voisinant avec un
poème
de Laurent Tailhade nouveau venu : « Automn’s Flo
x rédacteurs de la « Rive Gauche » qui est Verlaine ? Ou l’auteur des
Poèmes
saturniens, des Fêtes galantes, de la Bonne chans
nt de « préférer l’Impair » ! Maintenant à « Lutèce », passent maints
poèmes
de Jadis et naguère qui s’appelle un temps CHOSES
e continue à recevoir « Lutèce » ! Au numéro de mars 1884, à noter un
poème
qui paraît nouvellement s’inspirer de Mallarmé, p
Vie » : donc, philosophique et sociologique. La seconde, s’ouvrant du
poème
« de l’œuvre sourde de la Vie qui s’organise », p
en premières réalisations : l’Instrumentation verbale orchestrant le
poème
la genèse cosmique, la pré-histoire et les Human
autés vraiment extraordinaires que contient ce premier recueil de vos
poèmes
. Bien à vous, Stéphane Mallarmé17 Lettre mervei
ques. Bureau ancien, et la pendule de Sèvres inspiratrice de l’exquis
poème
en prose que l’on sait : « Frisson d’hiver ». Pui
lhade, en 1881, alors vers sa trentième année, deux petits volumes de
poèmes
passés inaperçus et Moréas, en 84, à vingt-huit a
s et Moréas, en 84, à vingt-huit ans, sa plaquette « Syrtes » petits
poèmes
gracieux, de thème amoureux et languide, vers rég
une sorte de délivrance leur venir de Verlaine. Un vers de son petit
poème
« Art poétique », un vers presque négligemment et
t. Mallarmé, qui avait publié l’Après-midi d’un faune, Herodiade, ses
poèmes
premières manière de Baudelaire tributaires et qu
e, ses poèmes premières manière de Baudelaire tributaires et quelques
poèmes
en prose, avait été révélé à la nouvelle générati
angs. Je partais de la manière harmonique, non plus mélodique, de ses
poèmes
que nous disions d’essai, et du passage de l’Avan
umentation d’ailleurs encore incomplet et lacunaire c’est en sorte de
poèmes
en prose et en sa genèse intuitive et spontanée q
conception décisive. Deux parties étaient virtuellement délimitées :
poèmes
de l’Individu, poèmes de l’Humanité selon la scie
Deux parties étaient virtuellement délimitées : poèmes de l’Individu,
poèmes
de l’Humanité selon la science, selon la théorie
de l’initial tressaillement du prime plasma à l’extase de l’Homme ».
Poèmes
du Cosmos : « Sans visage et sans âme, aux énormi
i dans son ventre tient le Dieu. » « L’Unité », répudiant le livre de
poèmes
sans liens, exigeant une idée si ample et si haut
ion verbale avec des séries distinctes de sensations et d’idées. « Le
Poème
, ainsi, devient un vrai morceau de musique sugges
éclarer avec raison dans son livre L’idéal au xixe siècle, que : Les
poèmes
de M. René Ghil ont convaincu la nouvelle Ecole d
agitation modernes, Henri de Régnier apportait son premier recueil de
poèmes
, Les Lendemains. La nostalgie, désir, regret, de
tacts hors de l’aheurtante et complexe vibration de vie, ces premiers
poèmes
tenaient latent tout le devenir d’art lointaineme
latent tout le devenir d’art lointainement évocateur du pur poète des
Poèmes
anciens et romanesques, de Tel qu’on songe, des J
année suivante sa Cueille d’avril, simple plaquette où tandis que des
poèmes
attestaient le souvenir de Hugo et un tempérament
nstante caractéristique de la grande Œuvre qu’allaient constituer les
poèmes
dramatiques, d’Ancoeus aux poèmes d’Ionie… musica
de Œuvre qu’allaient constituer les poèmes dramatiques, d’Ancoeus aux
poèmes
d’Ionie… musicale certes, mais plus visuelle qu’a
n, très visuel également, mais procédant de moi, comme on l’a dit, le
poème
tend partout et s’évertue à se composer plus musi
ait un commentaire amusant, à grands gestes terribles soudain, de son
poème
: « Art Poétique », qu’il me parut comprendre lui
les cheveux drus et noirs, relevés, mais se rappelle ma lecture d’un
poème
de la Légende d’âmes et de sangs. Je trouvai Verl
dont il semblait avoir eu la presciente sensation quand, en tête des
Poèmes
saturniens, il écrivait de soi-même que chez les
totalement inconnu qu’il avait alors intéressé par quelques essais de
poèmes
en prose, avant 1880 où il s’était lié aussi avec
césures classiques, mais sans la déterminer encore. Pour l’instant le
poème
en prose surtout le tenait méditant, Une hésitati
certes très loin du « Vers-libre ». Il avait et me lut aussi quelques
poèmes
inédits de Jules Laforgue — alors en Allemagne, q
plus adéquat à l’émotion personnelle qu’il voit alors davantage en le
poème
en prose), « il excepte de la malédiction une ant
t Décadents, 1902), Gustave Kahn note assez étrangement que parmi ces
poèmes
d’Adoré Floupette il n’est pas d’allusion au Vers
onnait là, durant la trentaine de numéros qu’elle compta, de premiers
poèmes
que l’on retrouvera en les Palais nomades qui, s’
vues disparues, en a écrit Stuart Merrill. Elle publia la plupart des
poèmes
en prose de Mikhaël, le fameux Traité du verbe de
nt-propos ou préface, mais avant-dire, de même qu’ils ne disent pas :
poèmes
en prose, mais prose en poèmes — mis par M. Malla
t-dire, de même qu’ils ne disent pas : poèmes en prose, mais prose en
poèmes
— mis par M. Mallarmé au « Traité du Verbe » de M
uelques amphigouris charmants » certes, et mieux à sa portée que les
poèmes
de Mallarmé ). Wagner est leur dieu. Quand ils é
es cent pas, il se mit à me réciter de sa terrible voix métallique un
poème
des Cantilènes, puis, péremptoire, m’en énuméra l
»… Il veut : en des livres composés, en des œuvres composées par des
poèmes
, de vers classiques, harmoniés et instrumentés se
t publièrent d’eux et d’Emile Verhaeren, Georges Knopff, et d’autres,
poèmes
et prose. Puisqu’il cédait, à regret, sur le prog
gies, mesurait le Rythme, de la rime à distances variables, etc. : le
poème
, le livre, l’Œuvre, devront se présenter en sorte
on de son premier volume, Les Gammes qui parut en Février. Recueil de
poèmes
non relié par la pensée, mais acquérant une vérit
en les « Ecrits pour l’Art ». Après avoir sur l’intention d’unité des
poèmes
« répartis plusieurs groupes non arbitraires », e
ité, s’ils n’étaient que de valeur communément égotiste en recueil de
poèmes
au gré de l’heure inspirée, cependant se modulaie
once pas encore de théorie expressive. Mais si, dès 88 et 89, avec le
poème
dramatique Ancoeus et les poèmes de Joies, Viélé-
ssive. Mais si, dès 88 et 89, avec le poème dramatique Ancoeus et les
poèmes
de Joies, Viélé-Griffin outrepasse victorieusemen
n dehors des seules énergies génératrices du divers Rythme. Nombre de
poèmes
retiennent d’ailleurs l’alexandrin pur. La stroph
lement, de la Ballade Allemande… En 87 encore, vient le Recueil des
poèmes
Les Soirs d’Emile Verhaeren : premier de cette so
voie le hiatus énorme entre les Moiness’attardant au Parnasse et les
poèmes
des SOIRS : avec tourment, en tourmente de son gr
ui le pénétrera durablement. Symboliste, il ne le sera que durant ces
poèmes
de la trilogie où il s’évertue à un « dilettantis
moment… En Février 87, avait été publié mon Geste ingénu « vingt-huit
poèmes
précédés et suivis d’une Ouverture et d’un Finale
ée du sens et de la musique de manière que ce livre ne soit « qu’un »
poème
, en une œuvre-une. Bien que le poète n’ait pu enc
s me devait mener aux emprises Mallarméennes. D’ailleurs les premiers
poèmes
du Meilleur Devenirétaient écrits, qui sonnaient
on cher Ghil, Je ferme le livre. Voilà : Jusqu’ici certainement aucun
poème
n’a de si près approché ce qu’il y a lieu de fair
ontrant en pleine possession de la théorie instrumentale admettait le
poème
ainsi qu’un « orchestre large, précis et subtil a
ire capitale. Et ainsi qu’un livre ne se peut esseuler de l’Œuvre, un
poème
du livre, nulle strophe ne se peut citer hors du
de l’Œuvre, un poème du livre, nulle strophe ne se peut citer hors du
poème
, et nul vers hors de la strophe. ». De ceci, il e
eu près quel est mon vœu littéraire et combien je souhaite l’unité du
Poème
, du Livre, et de chaque poème en particulier et
raire et combien je souhaite l’unité du Poème, du Livre, et de chaque
poème
en particulier et combien je crois à une « Instr
le dessin nombreux de la mesure et du Rythme, et l’ordre prémédité du
poème
, du livre et de l’Œuvre, en unité. (Le Rythme ava
t de les éveiller au souci de composer et d’unifier leurs recueils de
poèmes
… son influence est manifeste, lente et sûre. Déjà
e qui se serait tue. Mais Francis Vielé-Griffin en 87 avait édité son
poème
Ancoeus, premier d’une série dramatique dont, de
es propriétés de son talent), mais dès 88, des Revues en publient des
poèmes
. Dans Ancoeus et là, en ces poèmes d’allégresse d
dès 88, des Revues en publient des poèmes. Dans Ancoeus et là, en ces
poèmes
d’allégresse des choses et de son âme s’inspirant
ensuite du « Vers libre » qu’en tête de la réédition de ses Premiers
Poèmes
, en 1897. En 1891, cependant, lors de la notoire
L’évolution de l’idée génératrice de la strophe, disait Kahn, crée le
poème
particulier ou chapitre en vers d’un poème en ver
ophe, disait Kahn, crée le poème particulier ou chapitre en vers d’un
poème
en vers. Nous avions dit même chose, parlant du l
au même temps déniaient même du talent à l’auteur du noble et tendre
poème
Bonheur, qui venait de paraître. L’Article de « l
admiration pour Verlaine et Baudelaire. Dumur qui dans son Recueil de
poèmes
La Neva propose curieusement une prosodie où il t
intensité musicale, et qu’aussi il a recueilli en ses vers, dans les
poèmes
dont quatre ont paru au même « Mercure », quelque
développement symphonique. (Exception encore pour d’aucuns des grands
poèmes
dramatiques de Francis Vielé-Griffin.) Rapprochem
ntaire et sûr ». Il trouvera qu’en Adolphe Retté, « certains nouveaux
poèmes
réalisent un très fort et très vaste talent » Sa
ssemblances de son âme, qu’il est entièrement admirable » « Dans les
Poèmes
d’André Walter, André Gide, il a pas mis le meill
une série d’Etudes pénétrantes était l’auteur de deux plaquettes : Le
Poème
de la chairetL’amour triomphe, où dans le vers à
ncept de Kosmos qui n’a d’égal en la littérature contemporaine que le
poème
« Euréka » du divin Edgar Poe. Si M. Taine a prév
très curieuse hypothèse. « Libre de ne la considérer que comme un pur
poème
, élevé avec des éléments scientifiques, à qui che
t que vient à son heure, en tant que conception actuelle du monde, le
poème
de M. René Ghil. » Ils étudiaient alors le Trait
e Meung, Rabelais de qui l’Œuvre n’est qu’un vivant pensant et énorme
poème
, Du Bartas, et Strada, n’est-ce point de dessein
s si, au moment où la sirène nous appellera nous sommes en train d’un
poème
, par exemple ? Ou d’une expérience quelconque ? D
son passé et son futur dont, avec l’idée évolutive, avait proposé le
poème
nouveau la Poésie Scientifique. Et de là allaient
rtie Aristophanesque de ce plan aussi organisé que vaste appartint le
poème
A Winter Night’s Dream (Le Songe d’une nuit d’hiv
éploie. Tandis que dépend plutôt de la « Féerie poétique » le nouveau
poème
que donnait seul et seulement maintenant, Gaston
une évocation de Rabelais, Panurge, Jean des Entommeures, Gargantua
poème
à grands éclairs de pensée en le sens universel s
En ce qui le concerne, la Rédacteur en chef des « Ecrits » publia des
poèmes
d’une forme pleine, fluide, d’une plastique vraim
ré: Eau froide par l’ennui dans ton cadre gelée…81 Si les premiers
poèmes
que donna Mallarmé durant une dizaine d’année, de
èle entre Baudelaire et le Mallarmé de la première heure. En tous les
poèmes
de cette époque, l’ascendant souverain du poète d
audelaire contre sa propre nature ! De cette inspiration relèvent des
poèmes
comme les « Fenêtres », « l’Azur », le « Guignon
ignon » (qui n’est presque pas de lui-même), et peut-être le « Don du
poème
» où il est quelque chose de ce que l’on nomme le
ndra de Baudelaire de mêmes thèmes d’inspiration, imités même, tel le
poème
du « Guignon », et que, dans la « Brise marine »,
trevues ! Le « spleen « de Baudelaire, aussi le gagne. Mais, dans des
poèmes
comme les « Fenêtres », « l’Azur », le « Guignon
la vie qu’il veut étrange et pantelante. Mais encore, il admet en son
poème
le spectacle quotidien de l’existence. Le premier
e), allait cet amour de l’emploi des mots les plus ordinaires dans le
poème
le plus hermétique. Il me souvient, à ce propos,
n sourire s’accentuait), s’il lui arrive de les retrouver en tel mien
poème
, il ne les comprend plus ! C’est qu’ils ont été r
que l’inspiration de Mallarmé arrive à en être dirigée, que certains
poèmes
se présentent nettement en réplique à tels et tel
à l’imitation exacte de Baudelaire : comme lui il se partage entre le
Poème
et le petit poème en prose. Il est, comme lui, ép
te de Baudelaire : comme lui il se partage entre le Poème et le petit
poème
en prose. Il est, comme lui, épris d’Edgar Poe et
ctions littéraires ! Paul Verlaine, Baudelairien aussi à l’époque des
Poèmes
saturniens avait d’un Article enthousiaste salué
ue Stéphane Mallarmé l’apport poétique du poète des Fleurs du mal ses
poèmes
de dix années le prouvent, mais le mode d’art et
, Mallarmé et les autres ne la trouvaient-ils point superbement en le
poème
tant rappelé depuis : « Concordances ». Comme de
? Le poète aussi du « Pître châtié » ou du « Tombeau d’Edgar Poe » ?
Poèmes
qui sont à l’aurore radieuse de sa « seconde Œuvr
rellement. Le concret qui, nous l’avons dit, existe partout, même aux
poèmes
les plus « allusionnistes », pour servir de suppo
rs du regard, idée pure, dépouillée du signe. Or, il semble que ses
poèmes
en prose, de la première période, dénoncent, plus
a dominante de l’art Mallarméen. Peut-on voir là une action venue des
poèmes
de Poe ?… Mais, d’autre part, à propos de ce prem
s. Nous en verrions la preuve en ses Divagations et, dans cet étrange
poème
en prose du « Coup de dé » qui a été sa dernière
t Mallarmé se dégage de l’emprise de Baudelaire sont certainement les
poèmes
Hérodiade et l’Après-midi d’un faune. Poèmes qui
re sont certainement les poèmes Hérodiade et l’Après-midi d’un faune.
Poèmes
qui parmi sa rare production, demeurent d’une val
omme dramatique suivant l’action de la pensée ! Et encore, en tout le
poème
, quelle élévation de l’accent poétique, quel hiér
nt poétique, quel hiératisme somptueux. J’ai dit : dramatique. Si des
poèmes
dialogués tels que Déïdamia ou Diane au bois 89 e
ia ou Diane au bois 89 emprunte de scandantes qualités techniques, le
poème
Hérodiade est en même temps une scène dramatique
une action dont le geste est tout intellectualisé. Même pureté en les
poèmes
dramatiques de Banville : aussi, pré ci ·sons que
ux sœurs. Des mouvements de vers, des expressions caractéristiques du
poème
de Banville sont retenues. Ainsi le «. Adieu, lys
rait tout aussi entièrement de l’œuvre de Baudelaire. Le Banville des
poèmes
dramatiques surtout le captive. Faut-il voir là p
l’Après-midi d’un faune : il n’en est pas moins vrai que c’est en ce
poème
qu’il acquiert sa personnalité toute. La caractér
i-même mais est-elle amenée, ainsi qu’elle le sera désormais en tous
poèmes
et sonnets qui vont suivre, par une série nuancée
qui le nie ! Mais quelle maîtrise a présidé à toute l’ordonnance du
poème
où tout : vocables, musicalité, couleur, ligne et
connu après moi. Et quant au « Finale » qui serait, si l’on veut, le
Poème
de Saint Jean, écrit très postérieurement et plac
e moderne ment sacré, alliant la mimique, la danse, la musique, et le
poème
dramatique. Nous allons donc voir rapidement ce q
olique nous les vîmes peu à peu se préciser en se concentrant en des
poèmes
de moindre étendue, dans le seul sonnet ensuite.
ne découvre un lien de pensée générale, directrice, entre les divers
poèmes
et sonnets, un indice révélateur nous donnant à s
pourvus de sens véritable, quand Albert Mockel dit quand même : « Ses
poèmes
restent comme des statues dispersées qui marquent
difice absent96. » ! Des mots encore, s’il parle lui aussi du dernier
poème
: un Coup de Dé. Imprudemment donne-t-il ce poème
ui aussi du dernier poème : un Coup de Dé. Imprudemment donne-t-il ce
poème
« hermétique et fascinant » comme « l’essai surpr
qui (vraiment tard) devait servir à l’expression de l’Œuvre rêvée. Le
poème
du « coup de dé », dernière et illusoire recherch
ment en tendance même lointaine, n’est-il point permis de voir en les
Poèmes
divers recueillis en volume en 1913, une naturell
e, mais surhumaine à la manière des prophètes, de ce dernier livre de
poèmes
conçus selon l’art où il est arrivé : Mari Magno,
ier livre de poèmes conçus selon l’art où il est arrivé : Mari Magno,
poèmes
écrits de 1917 à 20, « non pas même dans les larm
on admiration s’élève vers le poète qui inscrivit, en tête du premier
poème
de son premier livre, ce vers, dont rien dans sa
d’Ionie, et, d’entre elles qui pour moi sont le chant sur la cime, le
poème
de « Galatée » : où donc, en est arrivé là le sec
atériaux et thèmes en les livres de première Partie de mon œuvre, des
poèmes
de la Multiple splendeur attestent qu’il s’est mê
e ses livres ne se présente non plus comme préconçue, mais plutôt les
poèmes
en sont, donnés tels à peu près qu’il les rencont
rs ! Mais dès 1887, Vielé-Griffin en avait traduit et publié quelques
poèmes
, Merrill, les Couturat, Georges Knopff, en avaien
est devenu le philosophe de l’humanité dont il a pénétré la loi. Ses
poèmes
en sont l’éthique, la philosophie révélée lyrique
’Ordre altruiste (94, 95, 97), avec quoi était entré en une partie du
Poème
nouveau de mes volontés — et dans le domaine de l
volontés — et dans le domaine de la Poésie pour la première date — le
poème
des énergies nouvelles et leurs résultantes socia
uels et sociaux mes Synthèses (en 1894) m’imposaient en résultante le
Poème
anticipé, dans l’Ordre altruiste, où éclatait de
ute la Flandre… Là, le souffle cosmique anime l’ardeur Dionysiaque du
poème
… Donc, en marge du Symbolisme, en marge de la Poé
rcello-Fabri (1912)100. Presque partout, non dégagés d’imitation, les
poèmes
qui en résultent son précaires, morcelés, et asse
ite le récent Inconnu sur les villes, roman des Foules modernes, mais
poème
, et épopée — hagarde comme les Multitudes et leur
sur l’œuvre et l’action des Aînés : Paul Jamati. Il s’agit du dernier
poème
de Nicolas Beauduin, L’homme cosmogonique (1922)
r la machine cosmique. Quant à la science, sa place est mince dans le
poème
. Les savants de M. Nicolas Beauduin sont avant to
ns de parler, l’épopée de Toute la Flandre : en cette suite de grands
poèmes
nous trouvons à son apogée peut-être la personnal
’art nouveaux sur une expression aussi ancienne que la primitivité du
poème
, tandis que dans la poésie Extrême-orientale, Jap
rs. » Et — ajoutons nous-mêmes — dans ses dons prophétiques. Certains
poèmes
de René Ghil semblent être sortis des lèvres aust
es humbles, courbées sous une crainte mystique. Souvenons-nous de son
poème
: « Dans des Temps » qui remonte à 1894. Un visio
concluant, en termes identiques aux miens : « La poésie doit être le
poème
complexe et essentiel de l’Univers conscient de s
ons d’ailleurs indication de source d’inspiration par quelques petits
poèmes
). Mais, après Freud, voici la philosophie Kabbali
te de pouvoir prendre conscience lui-même, mais qui demeure, pour son
poème
d’évocation vastement, superbement étrange, « le
té. Non : le Mallarmé qu’ils ont élu est celui qui écrivit ce dernier
poème
, est-ce prose, est-ce vers-libre ? le « Coup de D
llipses, de plus en plus supprimant transitions et relations, dans le
poème
du « Coup de dé » arrive à l’extrême, à l’impossi
ons par des extraits des livres suivants publiés aux Revues et par le
poème
« Métabolisme ») paru à part hors de la Conquête
e Holstein de qui nous allons parler, le poète du Vent de guerre, des
poèmes
de l’enfance et d’amour, compose son vers et son
, toute philosophie qui s’élève au sens de l’universel se transmue en
poème
, l’émotion poétique étant en définitive, la monté
ues retraites d’une âme tout amour c’est en ses Contes, ou mieux ses
poèmes
en prose d’une inspiration et d’une technique qui
nt avec tendresse un immense mirage qui s’enfuyait » Et dans un autre
poème
parmi les plus saisissants, qui semble comme en c
ont et l’admiration particulière à Valère Brussov. Des traductions de
poèmes
du grand poète Grec Costi Palamas et du poète Se
rance, 1920. 2. Gautier de Metz : auteur de L’Image du monde (1246),
poème
en vers écrit en dialecte lorrain, de portée ency
01 puis 1912-1926) et Dire de la Loi, resté à l’état d’ébauche (trois
poèmes
en ont été écrits, 1813, 1919, 1920). Pour le dét
cès de la salle du Chat noir, où il accompagnait au piano ses propres
poèmes
. Son recueil le plus célèbre, Les Névroses (1883)
(1849-1906) : journaliste, romancier, poète (Fleurs du bitume (1878)
Poèmes
ironiques (1884), Chansons de Paris et d’ailleurs
878) Poèmes ironiques (1884), Chansons de Paris et d’ailleurs (1896),
Poèmes
parisiens (1897)). Il fonda en 1878 le cercle des
Nommer un objet, c’est supprimer les trois quarts de la jouissance du
poème
qui est faite du bonheur de deviner peu à peu ; l
né ligne à ligne Par la logique d’une Influence maligne » (Verlaine,
Poèmes
saturniens, in Œuvres poétiques complètes, Biblio
du sommeil au pays du Réveil (1906) Immoralité légendaire (1910). Dix
poèmes
de La Chanson d’Eve ont été mis en musique par Ga
eptembre 1886. 41. Sully Prudhomme, « Le Vase brisé », in Stances et
poèmes
(1865). 42. Sully Prudhomme publia deux essais e
jardin, Les Premiers Poètes du vers libre, 1922. 44. A.C. Swinburne,
Poèmes
et ballades, trad. Gabriel Mourey, Notes sur Swin
(1847-1903) : compositrice française d’origine irlandaise, auteur des
poèmes
symphoniques Irlande et Pologne 65. Victor de C
ie. 71. Edmond Haraucourt (1856-1941) : poète (La Légende des sexes,
poèmes
hystériques et profanes,1882, L’Ame nue, 1885), r
n à la vie ardente, 1931, La Descente de Vénus aux enfers, 1931, Deux
poèmes
télétiques, 1936. 73. Auguste Chirac (1838-1903)
sus) la revue Rythme et Synthèse. A la fois poète (Le Vent de guerre,
poème
symphonique (1921), Poèmes (1938), Poèmes datés (
nthèse. A la fois poète (Le Vent de guerre, poème symphonique (1921),
Poèmes
(1938), Poèmes datés (1950)) et auteur de nombreu
is poète (Le Vent de guerre, poème symphonique (1921), Poèmes (1938),
Poèmes
datés (1950)) et auteur de nombreux articles théo
ndateur du « Comité René Ghil », grâce auquel furent publiés Choix de
poèmes
de René Ghil (« avant-propos » de Paul Jamati, No
Prix de Poésie délivré par l’Académie Mallarmé. Auteur de recueils de
poèmes
(Hallucinations (1909), L’Homme qui devient Dieu
e poèmes (Hallucinations (1909), L’Homme qui devient Dieu (1912), Six
poèmes
synchroniques (1922)…), de pièces de théâtre, d’e
. Maurice Magre (1877-1941) : poète (La Chanson des hommes (1898), Le
Poème
de la jeunesse (1901), Les Lèvres et le secret (1
aine (1893), Le Psautier du barde, préface d’Armand Sylvestre (1894),
Poèmes
I (1905)). 105. « Francis Jammes » 106. Fernand
milieux littéraires à partir de 1894, et fut ordonné prêtre en 1896.
Poèmes
(1904 — compte-rendu de René Ghil dans Viessy, 19
des Iraniens adeptes du théâtre, elle s’installa à Paris en 1912. Ses
poèmes
et chroniques parurent dans la presse française.
? Le vers libre sera-t-il le chemin futur de la poésie française ? le
poème
en prose que nous avons dépassé, et qui se retrou
nne, éternellement, sur la chute des sociétés et des empires, puis le
poème
en prose et la prose, ou bien le vers libre, engl
ns sa large rythmique les anciennes prosodies, voisinera-t-il avec le
poème
en prose baudelairien, et la prose propre ? Ce so
e avait été superbe, luxueuse (dieu ! qu’on avait ironisé à propos de
poèmes
en prose de Mallarmé qui ornaient la première liv
la remplacer, jetait au monde, toutes les semaines, un tourbillon de
poèmes
et de gloire. Il y avait là tous les petits Parna
t aussi à La Renaissance de Blémont. Dans La Vie littéraire, tous les
poèmes
n’étaient pas de belles qualités, mais les critiq
rompez pas. « — Tu dois avoir des vers sur toi… » — Pas des vers, des
poèmes
en prose… seulement… ; — seulement quoi ? — je le
Cros, ce sont presque des vers, il faudrait un rien pour en faire des
poèmes
» ; j’y voyais moi, une différence ; j’ai des ver
différence ; j’ai des vers aussi, lui dis-je, et je lui lus un petit
poème
, des vers libres, les premiers sans aucun doute e
e une pile de livraisons de l’Artiste. Ces livraisons contenaient les
poèmes
qui forment le Coffret de Santal. Cros, naturelle
our le principe, sa revue ne les recherchant pas ; il s’intéressa aux
poèmes
en prose, mais en écartant tous ceux qui pouvaien
rmé reprenant la conversation, et me rappelant le moment, me parla du
poème
, Un coup de dés jamais n’abolira le hasard, que d
up de dés jamais n’abolira le hasard, que devaient suivre neuf autres
poèmes
; il voulut bien me dire avec une amicale condesc
ien, si poliment, avec de si adroites et bienveillantes réserves, des
poèmes
en prose, (je disais les proses, tout court) dont
ir sa sonnette vice-présidentielle, pour dire aux foules surprises un
poème
en prose de moi, et son autorité couvrit l’échec
ranquilles yeux gris s’éclairaient et ses joues se rosaient quand les
poèmes
offraient le plus petit intérêt. Nous causâmes, t
’il n’avait jamais fait passer. Je regardais la feuille et j’y vis un
poème
en vers libres, ou typographié tel, poème en pros
is la feuille et j’y vis un poème en vers libres, ou typographié tel,
poème
en prose ou en vers libres, selon le gré, très di
, pour entrer, montrer patte blanche ; la patte blanche là c’était un
poème
ou la présentation par un accueilli déjà depuis q
t. On inscrivait des rondelles dans des sonnets, des sonnets dans des
poèmes
; quant au poème en prose, il y avait eu, me dit
es rondelles dans des sonnets, des sonnets dans des poèmes ; quant au
poème
en prose, il y avait eu, me dit Mallarmé, un mouv
auquel je n’étais pas étranger, et sans qu’il prétendît que de beaux
poèmes
en prose, qui paraissaient alors dans les quotidi
ion pour s’y connaître en littérature. La troisième idée c’est que le
poème
en prose était insuffisant et que c’était le vers
sommeil qui fut assez familier à Verlaine ; ce fut comme beaucoup de
poèmes
symbolistes, l’état allégorisé ou le symbole, soi
it le vers libéré, abondait en curiosités rythmiques, intercalait des
poèmes
en prose dans des romans réalistes sans considéra
qui avait des aspects de lévite, il me lut en pleurant quelques beaux
poèmes
. Cette affaire conclue et des vers promis, une le
e le fut aux samedis de l’Odéon et du théâtre Sarah Bernhardt, où les
poèmes
symbolistes, et les poèmes des vers-libristes reç
déon et du théâtre Sarah Bernhardt, où les poèmes symbolistes, et les
poèmes
des vers-libristes reçurent un bel accueil, qui e
jardin des Rêves, ses admirables Vitraux, a dédié à l’art social des
poèmes
animés d’un rire à la Daumier. C’est devant ces p
assés ; et si parfois le but peut-être est dépassé, si le livre ou le
poème
ne contiennent pas toute la sérénité qui pare l’œ
modula une onomatopée admirative ou joyeuse ou éclata en sanglots, le
poème
était fondé, et le poème ne servit depuis qu’à dé
irative ou joyeuse ou éclata en sanglots, le poème était fondé, et le
poème
ne servit depuis qu’à développer le cri de joie e
ute l’expérience, toute la science des formes tangibles s’analysa. Le
poème
fut sans cesse ou l’évocation de la légende (la c
on cri d’amour joyeux ou triste. Ajouter à cela qu’alternativement ce
poème
fut en son écriture abstrait et quasi blanc, soit
justement le critique remarque sa perpétuelle utilisation ; tout beau
poème
est un symbole ; une tragédie de Racine peut, éta
s passions, être considérée comme symbolique. Mais il y a des mauvais
poèmes
, des mauvais genres de poème qui ne sont pas symb
mme symbolique. Mais il y a des mauvais poèmes, des mauvais genres de
poème
qui ne sont pas symboliques et que l’évolution de
otation brève de multiples sensations concourant à former un livre de
poèmes
écrits dans les mêmes tonalités. J’inclinerais à
rits dans les mêmes tonalités. J’inclinerais à ne plus admettre qu’un
poème
évoluant sur lui-même, présentant toutes les face
u’il fallût enfermer sa pensée dans le moule d’un plan de drame ou de
poème
unique ; il interprète, il cliché ses sensations
s et d’explications la sensation franche et si complètement sortie du
poème
qu’on le rend à peu près incompréhensible. En mat
produisit les Fêtes Galantes, les Uns et les Autres, nombre de petits
poèmes
charmeurs et caressants, l’autre qui inspira les
sorte de différence physique entre les gammes et les couleurs de ses
poèmes
n’est en sorte que deux manières d’être, que deux
chrétiens, puis des paysages, enfin Lucien Létinois, une tentative de
poème
intime et familier, comme un petit roman de poète
enchâsser le rare ; tant il est vrai que cette esthétique spéciale du
poème
, du poème concentré en ses parcelles purement poé
le rare ; tant il est vrai que cette esthétique spéciale du poème, du
poème
concentré en ses parcelles purement poétiques, es
ntal de son âme, et les rythmes horaires et essentiels des choses. Le
poème
c’est la célébration du mystère qui se passe en u
des idées connues que vous assimilez le lecteur à l’auteur ; dans un
poème
, il faut d’abord l’assimiler à lui-même, mettre s
s consonnes, assimiler sa vision intérieure par le coloris général du
poème
et ainsi lui imposer l’idée que l’on développe, i
oins le faire ressouvenir. C’est d’avoir entrevu cette destination du
poème
que s’ennoblissent les plus beaux poèmes de Baude
entrevu cette destination du poème que s’ennoblissent les plus beaux
poèmes
de Baudelaire, l’Invitation au voyage, la Mort de
Mort des amants, l’Âme du vin, le Vin du solitaire, Recueillement, le
poème
en prose, les Bienfaits de la Lune, etc… La carac
dite laissée par Victor Hugo ; énorme anthologie, sans lien entre les
poèmes
, kaléidoscope, vers faits au hasard des circonsta
rateur de la poésie française. Or, on sait : plus de théâtre, plus de
poèmes
, uniquement des carrés d’alexandrins didactiques
s de musique et d’orchestre entendus. Les préoccupations des premiers
poèmes
sont complexes ; c’est de créer comme un cycle na
losophiques, semble se souvenir des Contemplations ; encore les beaux
poèmes
de M. Dierx sont-ils des sensations de nature ren
Gautier, etc., paraît s’être dévoué à la prose. Outre des recueils de
poèmes
en prose (pour se servir du terme le plus large)
t-être Nekrassov avait-il raison de plaindre encore les paysans. Les
poèmes
qu’on nous donne sont conçus à la façon des poème
les paysans. Les poèmes qu’on nous donne sont conçus à la façon des
poèmes
occidentaux, des poèmes allemands surtout. Un pay
s qu’on nous donne sont conçus à la façon des poèmes occidentaux, des
poèmes
allemands surtout. Un paysan meurt, on l’enterre,
’étendre sur elle et l’enliser de sa puissance ; elle meurt. D’autres
poèmes
plus réalistes, mais sans le quelque charme du pr
ême des contes intéressants comme le Bossu Bittor, on trouve bien des
poèmes
quelque peu inférieurs, c’est que ce lent travail
Verlaine sont nobles, il y a peut-être plus de musique dans un autre
poème
connu, où « la lourde clef du rêve, etc… » dans u
s par les repentirs ; mais nous avons développé cela ailleurs. Les
Poèmes
de Poe, traduits par Stéphane Mallarmé La tra
ncore. Après Baudelaire voici M. Stéphane Mallarmé. La traduction des
poèmes
avec scolies a paru, en une luxueuse et amusante
lignes hiératiques et comme d’ébène, voici la transposition des rares
poèmes
, des rares poèmes en vers — car que serait-ce qu’
et comme d’ébène, voici la transposition des rares poèmes, des rares
poèmes
en vers — car que serait-ce qu’Ombre ou Silence,
res poèmes en vers — car que serait-ce qu’Ombre ou Silence, sinon des
poèmes
en prose — qu’a laissés la vie brève de Poe. Loue
ites, à l’érudition et la vérité desquelles on n’a qu’à souscrire. Le
poème
— et le poème anglais est depuis bien longtemps p
ition et la vérité desquelles on n’a qu’à souscrire. Le poème — et le
poème
anglais est depuis bien longtemps plus affranchi
des chaînes redoutables, que Baudelaire hésite recherche une forme de
poème
en prose plus musicale et moins thème à menuiseri
reçu, dans l’œuvre de Poe, des contributions. D’abord la Genèse d’un
Poème
déclarée plus tard par lui-même une fantaisie, pu
être perdu et provoquent une douleur physique, cardiaque. Deux de ces
poèmes
, le Palais hanté et le Ver, se trouvent enchâssés
s dans les contes la Maison Usher et Ligeia ; voyons l’utilisation du
poème
considéré là comme facette d’un récit. Nous consi
faire entièrement vivre et pour ainsi dire marcher ; ici Poe place le
poème
du Palais hanté, donnant en symbole l’état exact
les apparences et le milieu d’un fait de vie, se présente en ce court
poème
dépouillée des laborieux apprêts sous lesquels le
en un sens relatif comme celui de longueur, quand il bannit les longs
poèmes
et dit avec raison que le Paradis Perdu ne peut s
fondée sur un fait humain et concluant à l’émotion ; autant le petit
poème
de Willis, la cantilène citée de Shelley est une
ses, rares et extraordinaires va disparaître, l’horreur s’augmente du
poème
qui rend ce cas de disparition si général, humain
à quelques rentes, plus homogène, eût certes fourni une évolution du
poème
. Chez lui et chez Baudelaire, conséquemment, on t
’y a ni enseignement, ni bric-à-brac, ni remploi des désuétudes ; les
poèmes
de Poe arrivent à être des poèmes purs ; mais cet
ac, ni remploi des désuétudes ; les poèmes de Poe arrivent à être des
poèmes
purs ; mais cette utilisation spéciale du vers, d
es, de même qu’il est impossible d’admettre que Baudelaire, après les
poèmes
en prose, n’eût pas trouvé une sérieuse révolte c
drait s’en différencier par la musique. Il se peut très bien qu’en un
poème
libre on trouve des alexandrins et même des strop
ormules reconnues de la poésie, encore doit-on consentir à ce que les
poèmes
soient strictement construits sur les seules base
et le dit. Il y a dans ses croquis de Londres de jolies visions, des
poèmes
en prose insuffisamment rythmés, un désir d’aille
x manières se succédèrent. Non qu’il faille trop catégoriser, car les
Poèmes
Saturniens, par la pièce célèbre « Mon rêve famil
oujours, car le dialogue avec Dieu dans Sagesse, un de ses plus beaux
poèmes
, est construit à l’aide de sonnets, ou plutôt de
ui aussi cherchait à s’évader, il n’osa toucher au vers et choisit le
poème
en prose ; s’il eût vécu, peut-être eût-il élargi
e fait foi des beaux livres que nous eût donnés Laforgue. Cela et ses
poèmes
suffisent à constituer sa physionomie, à nous fai
de l’alexandrin pour confier alors leur rêve à la prose cadencée. Le
poème
en prose aux proportions étendues tout au long d’
se aux proportions étendues tout au long d’un conte, souvent aussi le
poème
en prose pris, laissé, repris au long d’un conte
r les musiques principales et thématiques, la large phrase rythmée du
poème
en prose appliquée à la farce, pour y donner nett
exposeront ainsi la désertion des Idéals. Cette œuvre d’Axel, ce beau
poème
dramatique (car fut-il avec ses larges développem
bon vivant en face de la Camarde. Le poète aussi a pu vouloir, par un
poème
, en apparence sans façon, au fond très de rhétori
illé, et tendre comme furent ceux de l’amoureuse morte. Tout ce petit
poème
, en sa brièveté, est parfait. C’est dans ce livre
our qui permet de conclure à un artiste véritable, plus encore que le
Poème
du paysan, d’ambition plus grande, mais moins réu
u d’un Béranger qui serait lyrique ! Ce n’est pas germain du tout, ce
poème
de Lise ; c’est, dans une langue rajeunie, un peu
des liens, et s’il n’y a pas, à proprement parler, des imitations de
poèmes
d’autrui, définies, des influences s’exercèrent s
un peu contemplative, dont il resserrait l’expression à la fin de ses
poèmes
à la bonne chère et à la joie de vivre. Ses deux
petite et aimable sensitivité qui fait le grand mérite des meilleurs
poèmes
des Émaux Bressans, que même ce sont là deux face
ur, dédaigneuse des besognes. Ils admiraient la beauté verbale de ses
poèmes
et sa didactique lorsqu’il esthétisait, et son ex
et que tua le méchant Cagnard, la dernière formule de l’ogre, dans le
poème
de Gabriel Vicaire ; mais, pendant sept ans, il l
t sept ans, il leur envoya de doux rêves. Un joli prélude commence ce
poème
dramatique, ce mystère si l’on veut ; c’est le lo
houer. Il y a des sonnets qui n’ajoutent rien à sa gloire ; il y a un
poème
sur la Belle-au-Bois-Dormant qui ne rajeunit pas
i ne rajeunit pas le mythe, mais qui est fort joliment dit. Il y a un
poème
: Quatre-vingt-neuf, couronné par un jury à propo
ter ; la cantate, c’en est une, n’était pas de son ressort. Il y a un
poème
auquel il dut attacher de l’importance, car il le
ré des alternances de rythmes, par facettes, par plans, par séries du
poème
, on dirait par chants, si ce n’était si court ; i
charmante de saint Nicolas. Il y a, dans cette gamme de recherches du
poème
populaire, une fort jolie chose, qui serait exqui
ès tendre et très pitoyable, du bon Gabriel Vicaire. Il y a de petits
poèmes
dans le sens des contes en vers, des contes en ve
une tentative pour tirer de la vieille chanson de geste française un
poème
moderne. C’est tout au moins une tentative d’un g
brève au bas d’une page à propos d’un nom propre, renvoie au célèbre
poème
médiéval d’Aliscans. Le poète a voulu traduire la
oble, le plus généreusement desservi, et il fut, pour citer un de ses
poèmes
et non des moindres, le beau page qui servit la R
prit si rapidement original. D’abord, fugitive, indiquée par un petit
poème
intitulé Roman, assez mauvais, et par Soleil et C
l’ombre Des glaciers et des pins qui ferment leur pays. La forme du
poème
en prose, souple, fluide, picturale, réinventée,
s lignes, d’un coup. C’est évidemment de beaucoup le plus beau de ses
poèmes
, des quelques-uns destinés à vivre, avec les Effa
es, Les Assis et Les Premières Communions. Et, à côté de ces quelques
poèmes
, déjà si étonnants dans une œuvre de prime jeunes
es truandailles, (Fêtes de la Faim), qui précèdent toute une série de
poèmes
en la même note libre et paroxyste. Et Oraison d
mie du Verbe », traite d’une méthode littéraire appliquée en quelques
poèmes
et pages en prose des Illuminations. Il y a là le
et des Voyelles, et un blâme, des ironies même, à l’égard de certains
poèmes
des Illuminations. Notons pourtant que le dégoût
des Illuminations. Notons pourtant que le dégoût de l’auteur pour ces
poèmes
n’est pas suffisant pour l’empêcher de les publie
a satisfaction des cinq sens (voir p. 289). Rimbaud jugeait alors les
poèmes
en eux-mêmes dignes de mieux que le panier. Conda
n livre, ne devaient pas former un livre enchaîné, mais un recueil de
poèmes
en prose, qui pouvait se grossir à l’infini, ou t
le, texte en main, d’après le titre choisi par Rimbaud et la note des
poèmes
, d’être de son avis. Illuminations, à notre sens,
Illuminations ; regardons-les maintenant de plus près. Voici le petit
poème
Après le Déluge, qui nous explique la vision de l
prendre « rêveries »), une deuxième épreuve du même sujet, du dernier
poème
d’enfance, l’éveil de l’imagination par les texte
aubourgs, et des campagnes pour la chasse. À côté de cette série, des
poèmes
comme le Conte du Prince et du Génie, de l’âme in
dit : C’est Shakespeare enfant. Il a dix-huit ans quand il écrit son
poème
le plus fameux : Le Bateau ivre ; il a vingt ans
ateau ivre ; il a vingt ans quand il note les Illuminations, série de
poèmes
en prose mêlée de quelques poèmes en vers, où il
il note les Illuminations, série de poèmes en prose mêlée de quelques
poèmes
en vers, où il y a des éclairs ardents de lyrisme
tuer une notable partie, compte un peu plus d’un millier de vers. Les
poèmes
de la première période (il a quinze ans) ne sont
Dans les veines de Pan mettaient un univers. On notera, dans le même
poème
, l’influence de Théodore de Banville, du Banville
ersant gouvernail et grappin. Et dès lors, je me suis baigné dans le
poème
De la mer………………………………… Où teignant tout à coup le
vie. Ah ! que le temps vienne Où les cœurs s’éprennent… et d’autres
poèmes
d’un charme neuf ; c’était le temps où il écrivai
’accomplissement de sa rénovation dramatique en un genre inférieur au
poème
pur, tout d’action, de cantilène, d’éclat. Hugo d
des à l’histoire de ce théâtre romantique, mais sa belle œuvre est ce
poème
, tout à fait réalisé : Moïse, rivalisant avec les
et reprend l’œuvre oubliée de Bertrand. Bertrand avait voulu par ses
poèmes
en prose faire l’image stricte, sans être gêné pa
représente pas, au sens courant, un genre, devraient être traitées de
poèmes
. Ahasvérus est une œuvre éloquente et isolée. À l
n une assez belle épopée le summum de ce que pouvait cette école. Les
poèmes
posthumes de Vigny rendaient sa tombe plus majest
urageait, et l’ombre paralysa des tentatives de romans, de contes, de
poèmes
de forme plus libre que celle qu’il avait pratiqu
t près de son ami Verlaine ; par ses ambitions d’idées transcrites en
poèmes
en prose, de minutes rares traduites, il se rappr
t ajustés de Paris et de Londres. L’œuvre de Mallarmé, c’est quelques
poèmes
où la musique traditionnelle du français est épur
dule et religieux — ce qui le gâte. Verlaine laisse beaucoup de beaux
poèmes
. Mallarmé en lègue aussi, en même temps qu’un gra
plissement du vers les plus intéressants efforts) datent les premiers
poèmes
des vers-libristes. Une étiquette commune, le mot
sse donner, sans transition obligée, de suite, la forme littéraire du
poème
ou du roman, à ses idées sur le développement du
pour Quinet, qui, soigneusement, délimite son œuvre théorique et ses
poèmes
. Pour choisir un exemple vis-à-vis de celui de Po
on d’ennoblir tout ce qu’il touchait, prouve simplement qu’entre deux
poèmes
il donnait son opinion sur la vie courante, sur u
La littérature des jeunes et son orientation actuelle I Le
poème
et le roman C’est peut-être une illusion qui
rrain du roman moderne, et c’était les Parnassiens qui écrivaient des
poèmes
. Ici une parenthèse me semble utile. On a discuté
triomphe. Ainsi, durant que le Romantisme portait l’attention sur le
poème
, le théâtre en vers, le roman idéaliste, Stendhal
e de cet article. Très rapidement de nouveaux symbolistes apportèrent
poèmes
et livres, et la liste actuelle de ceux qui accep
traînes. M. Jules Laforgue, dans son livre, les Premiers Pas, et des
poèmes
épars, a traduit le soleil et la glèbe de son Que
e quelques contraintes, M. Viollis ou M. Laforgue sont les auteurs de
poèmes
libres qui ne manquent ni de cadence ni d’ingénio
ence, sinon plus généreuse, d’aller vers le peuple et de lui dire des
poèmes
en ses réunions du soir. Les Naturistes, dans le
justes, toujours hardies, souvent exquises, qu’il développa en courts
poèmes
en prose dont la formule fut, il y a dix ans, pre
celle du prêtre, l’Âme en peine ; mais ses meilleurs livres sont deux
poèmes
, presque, de tristesse et d’angoisse, Promesses e
n’est point dépourvu d’artifice, et si la juxtaposition de ces petits
poèmes
en prose ne réalise pas sa structure l’idée que t
d’un roman lyrique, sont néanmoins, réunies et agréas, de séduisants
poèmes
. Mme Rachilde est un écrivain de valeur. Après qu
du bipède pensant et aimant, qui sont souvent fort belles. De courts
poèmes
prose comme la Panthère donnent l’essence de ce t
agée dont il sait se servir ; M. Albert Lantoine qui, à côté de beaux
poèmes
bibliques, a écrit sur la vie militaire le plus p
inéaments de son romantisme psychique et moderniste, gâté, à quelques
poèmes
, de ce satanisme et de ce mauvais dandysme religi
entation si différente. Il voisine par les Noces corinthiennes et ses
poèmes
, puis il bifurque. Il faut surtout dire et redire
tes Galantes font preuve d’une meilleure santé intellectuelle que les
Poèmes
Saturniens. C’est le droit absolu de M. Catulle M
; et Gautier louera M. Sully Prudhomme de la bonne composition de ses
poèmes
, dira de M. de Heredia que son nom espagnol ne l’
de Murger. La première lui dictait à ce moment, dans le Jongleur, ce
poème
qui donna à M. Catulle Mendès l’impression que M.
Guy de Binos, Isabelle Guyon, Auguste Lacaussade, déjà connu par des
poèmes
naturistes, créole comme Leconte de Lisle ou Dier
artisan averti impeccablement d’un métier, doit pouvoir fournir tout
poème
pour toute circonstance, et tient en somme sur le
s ne saurions pas comment un Parnassien entend la prose, en dehors du
poème
en prose, et encore, exception faite pour le Livr
actéristiques de M. de Lyvron et ne pouvant attribuer au Parnasse les
poèmes
en prose de Mallarmé, malgré que certains des plu
e jolis divertissements. Il faudrait, d’ailleurs, si l’on étudiait le
poème
en prose chez les Parnassiens, faire très attenti
comme il n’engage pas l’activité mentale à long terme comme un grand
poème
, la persévérance peut prendre son temps et facili
e sonnets qu’aujourd’hui. Mais combien en faut-il pour valoir un long
poème
? — Un seul, répondent nos jeunes confrères ! Oh
les autres Parnassiens la curiosité des fonds populaires, le goût du
poème
qui peut être récité par une jeune fille, presque
e sans recherche, très indulgent à sa facilité, laisse, parmi tant de
poèmes
doués d’un excessif air de famille, les beaux ver
dont on lira longtemps la Normande, Maritorne, la Lettre à Mallarmé,
poèmes
rimes d’une certaine habileté. Il a servi de type
sur une Seine ensoleillée ont intéressé et qui en a tiré d’agréables
poèmes
. Près de M. Mérat il faut citer, par similitude d
quelque ironie. Rien ne vieillit si vite qu’une pièce gaie, mais des
poèmes
descriptifs de sensation exotique, sur la Louisia
des Essarts, poète d’ambition et de bonne volonté, a tenté, dans ses
Poèmes
de la Révolution, un gros effort qui l’a laissé a
armi celle des écrivains des Droits de l’homme. M. Cazalis a tiré des
poèmes
hindous et des poèmes persans la matière d’adapta
ns des Droits de l’homme. M. Cazalis a tiré des poèmes hindous et des
poèmes
persans la matière d’adaptations assez bien faite
point perdu tous ses rayons en passant par ses vers souples. Quelques
poèmes
en prose agréablement cadencés complètent son œuv
ladel, dont les quelques vers (le sonnet à son âne et quelques courts
poèmes
) ne sont qu’une part insignifiante de l’œuvre. M.
rédéric Plessis, d’un vers ferme et distingué, augmenta le nombre des
poèmes
antiques. C’est, parmi le premier ban des Parnass
vieux système. Or, contre le flot montant des théories et surtout des
poèmes
nouveaux, contre l’influence indéniable exercée p
met à côté des vers-libristes plus anciens ses opinions et publie ses
poèmes
. Je ne discute nullement ici son talent, j’infirm
st en vers libres. C’est : Un coup de dés jamais n’abolira le hasard,
poème
paru dans Cosmopolis, et qui devait être le premi
aru dans Cosmopolis, et qui devait être le premier d’une série de dix
poèmes
en vers libres. La mort interrompit. 12. La prem
(1895). — Pierre Robert, roman (1896). — La Crise poétique (1897). —
Poèmes
dialogués (1900). — La Réforme de la prosodie (19
ne sais quelle étrangeté qui n’est pas toujours factice. Et voici les
Poèmes
dialogués, qui sent sans aucun doute, du moins de
ode qu’il tient de sa manière de sentir et qui est fort originale. Le
poème
se présente à lui sous forme de dialogue, parce q
ivent et finissent par s’entrelacer en beaux groupes synthétiques Les
Poèmes
dialogués rappellent souvent les Dialogues philos
(1901).] André Rivoire Ce sont de véritables symphonies que ces
poèmes
, et les vers y sont délicieux ; il en est de très
(1900) Gustave Lanson M. Adolphe Boschot nous offre, dans ses
Poèmes
dialogués, une pure essence de poésie : quelque c
[Introduction] 29 juin 1895. — Mon
poème
sur le Rhône ? répondit Mistral à un de nos confr
omme nous le faisons encore, et nous n’en voulons pour preuve que son
poème
contre les Donatistes, en vers de seize syllabes,
r du même son, la rime fait pour le vers, ce que le vers fait pour le
poème
par le retour du même rythme », ce que Fénelon en
de ces luttes, nous voulons dire l’apparition en 1887 du très curieux
poème
de H. Ed. Bailly intitulé Lumen, avec ce sous-tit
ne (Bouches-du-Rhône) Monsieur, on vous a dit que je travaillais à un
poème
sans rimes. C’est vrai. Mais mon système n’est pa
ème n’est pas ce que vous entendez, je crois, par « vers libre ». Mon
poème
sera composé de vers de la même étendue, vers de
appelle les purs imagiers de Sienne : 1º Sur l’évolution de Mistral (
poème
le Rhône, en vers mesurés, mais non rimés et sans
gnanarelles nous donnera, quelque forme qu’il emploie, un merveilleux
poème
. — Et que pensez-vous, mon cher maître, de la nou
stral et nous envoie ce petit bleu, aimablement accompagné d’un petit
poème
inédit : Cher Monsieur, Mistral a lui-même expli
oème inédit : Cher Monsieur, Mistral a lui-même expliqué que, si son
poème
sera écrit en vers sans rimes, c’est qu’il se tro
ue logiquement. Le temps poétique actuel a senti tout l’artificiel du
poème
à forme fixe, et de la strophe : avec elles pas d
éviter les hiatus, etc. règles empiriques. La strophe se délie et le
poème
n’est plus, qu’un développement harmonique de l’I
il est plus difficile de faire des vers libres et sans règles que des
poèmes
rimés à formes fixes. — Aussi plaindrons-nous M.
e ton ou pour mieux dire le diapason élevé du langage… en somme, tout
poème
doit inclure d’abord l’idée, puis le rythme, ensu
’ai le plaisir de compter parmi les félibres, Mistral, dans ses longs
poèmes
et même dans ses drames, est surtout lyrique. De
nies si différents, à l’expansion de tant d’âmes diverses — depuis le
poème
d’Alexandre jusqu’au très beau poème en alexandri
tant d’âmes diverses — depuis le poème d’Alexandre jusqu’au très beau
poème
en alexandrins réguliers que M. Henri de Régnier
tes-vous bien sûr que ces obscurités ne sont pas, plutôt que dans ses
poèmes
eux-mêmes, dans les yeux de ceux qui les lisent ?
… Désabusé par la banalité qu’amènent la fréquence et l’abondance des
poèmes
, leurs longueurs, leurs redites, le poète doit se
veut rester lui… Edgard Poe a dit : « Il n’est point prétexte à longs
poèmes
» ; j’ajouterai : « nous ne pouvons chanter tout
i… Tenez, Vielé-Griffinb me disait excellemment — lors de son dernier
poème
Pallaï — : « Ne voyez en ces vers qu’un simple ét
ien plus difficile ! On ne retiendra plus que les véritablement beaux
poèmes
; les artifices de la rime n’entraîneront plus l’
une feuille blanche, vite prenez-la et nous la noircissez d’un petit
poème
impromptu. — Nègre, alors, vous voulez dire !… »
prit une plume, griffonna, griffonna et nous tendit bientôt ce petit
poème
joyeux : Pari Mutuel ou Paris Mutuels (vers escl
e fut le prophète. » Au surplus, on oublie qu’avant que d’être lu, le
poème
doit être chanté. Au lieu d’en faire un exercice
eur de me demander ce que je pense des vers libres, à propos du futur
poème
de Mistral, le Rhône. Je pense que le grand poète
de Mistral comme j’aime tous ceux qu’il nous a donnés jusqu’ici. Un
poème
inédit ! Je voudrais bien vous en donner un, mais
e tout finit par des chansons ; tout commence peut-être aussi par des
poèmes
. Mireille et Calendal auront réveillé la Provence
e comme si ça y était, et vous allez nous dire, là, tout de suite, un
poème
… inédit ! Si vous ne le faites, nous vous déclaro
onde entier. Quant à la forme qu’il a cru devoir donner à son nouveau
poème
, « Le Rhône », je la crois possible en provençal,
ète dont le nom sonne comme une fanfare du xviiie siècle écrivit des
poèmes
d’amour, des poèmes militaires aussi ; dans ses I
e comme une fanfare du xviiie siècle écrivit des poèmes d’amour, des
poèmes
militaires aussi ; dans ses Idoles ou ses Tubéreu
rables. — Et Mistral ? — Mistral incline à accepter ces théories. Son
poème
du Rhône devra donc bondir en phrases tumultueuse
l, pour bien laisser les ondes moduler et orchestrer d’elles-mêmes le
poème
qu’il traduira simplement, et d’autant mieux qu’i
ntinue :) Le merveilleux bruissement parfumé qui s’exhale des grands
poèmes
de ce trouvère, comme d’un beau paysage crépitant
ttoresques et poétiques expressions ait cours de l’œuvre ! Quel autre
poème
que « la Mort du Loup » se pourrait, par exemple,
En vos paroles, comte, la rime fut d’accord avec la raison ; mais le
poème
sans rime ? Le Comte. Voici… (Il tousse légè
(Il tousse légèrement et, lentement, prononce :) Mistral inaugure un
poème
sans rime. Il est de ces dieux auxquels on peut d
e semblent préférables) qu’on pouvait produire de nobles et charmants
poèmes
, aux gracieuses idées, aux images neuves, aux ver
en à la rime. Quelle meilleure preuve que le surprenant et délicieux
poème
de M. Dierx, un des plus parfaits poètes de ce t
dans ce télégramme, comme elle le fut dans Gardienne et dans certains
poèmes
d’Aréthuse… H. de Régnier. Monsieur !… L
vait porté plus loin qu’il ne le pensait, et que, si les plus anciens
poèmes
du Pèlerin passionné pouvaient être encore consid
eux fait que ceux de « parnassien » et de rime « romane », le nouveau
poème
nous oblige à entendre : l’unification indissolub
Et voici, de l’acharné grammairien de la nouvelle poétique, un petit
poème
, Rose brisée : Elle dormait en des limbes d’enf
e amène facilement sa ruine. Or, un vers — ou un groupe de vers ou un
poème
— sans cadence sensible n’est plus un vers, ou ne
ées, m’ont bien laissé voir dans ses œuvres la matière de merveilleux
poèmes
; mais. je n’oserais, sur le résultat total — fau
-il celui de M. de Heredia ? — Beaucoup plus que le vers lui-même, le
poème
me soucie, dans son ensemble d’Être constitué, or
sont — ou plutôt devraient être — équivalentes. 5º. Ci-joint le petit
poème
Recevez, etc. Adolphe Retté. AUBADE L’aube clai
fin. Cependant, M. Vielé-Griffin veut bien nous gratifier d’un petit
poème
inédit, point banal d’ailleurs et que nous sommes
uns. Si je vous les propose, c’est qu’ils forment le début d’un petit
poème
où j’ai tenté d’exprimer ce qui me tenait le plus
ourtant ? — Peut-être un jour me déciderai-je, oui. Et sans doute mon
poème
sera en prose ! Et le subtil musicien nous donnan
anciers qui ont affranchi le Vers. De M. Rostand ce fragment de petit
poème
inédit : ……………………………………………………… Pourquoi donc pré
roduire les autres. Cette lecture de Dante, comme l’objet même de son
poème
, est un labyrinthe : il y faut un guide ; on en t
, parmi nous la réputation de Dante et l’idée qu’on se formait de son
poème
. Il avait été traduit dès la fin du xvie siècle
s restées obscures. Au commencement du xviie siècle, le Tasse et son
poème
eurent la vogue, et on lisait en France La Jérusa
on Cours de littérature il parlait de l’ouvrage de Dante comme « d’un
poème
monstrueux et rempli d’extravagances, que la mani
isme, rencontrait tout d’abord l’ouvrage de Dante au premier rang des
poèmes
chrétiens dont il devait désirer établir l’excell
il devait désirer établir l’excellence, sinon la prééminence sur les
poèmes
anciens. Mais il ne le prit que rapidement, par l
, et en se portant bientôt de préférence sur Milton. La bizarrerie du
poème
continuait à être un obstacle et une sorte d’épou
e Lemercier lorsqu’il appréciait, avec instinct et sens toutefois, le
poème
de Dante dans quelques pages de son Cours analyti
é, et un degré supérieur de poésie qui y ramène et qui l’embrasse. Le
poème
de Dante, c’est l’expression de l’histoire de son
les a dites, tant qu’il y aura des hommes. Il avait déjà commencé ce
poème
avant les événements politiques qui le mirent à l
é. Dante fier, sombre, bizarre et dédaigneux dans cette partie de son
poème
, apparaît différent à mesure qu’on avance ; son c
grandiose et sévère, appartiennent aux deux dernières parties de son
poème
et s’y développent par degrés. C’est là que cette
emblante sous le regard enfin retrouvé de Béatrix. Le nœud de tout le
poème
est à la fin du Purgatoire, dans les chants où Bé
e sorte que si Dante avait écrit lui-même le commentaire de son grand
poème
, comme il l’a fait pour d’autres de ses poèmes mo
ommentaire de son grand poème, comme il l’a fait pour d’autres de ses
poèmes
moindres, il aurait pu soutenir doublement qu’en
sots (1802). — Satire des romans du jour (1803). — L’Amour maternel,
poème
(1805). — L’Indépendance de l’homme de lettres (1
ndépendance de l’homme de lettres (1805). — La Bataille d’Austerlitz,
poème
(1806). — L’Invention poétique (1806). — Le Voyag
. — Le Voyageur (1807). — Belzunce ou la Peste de Marseille, suivi de
poèmes
(1808). — Les Bucoliques, trad. du latin (1809).
issements de Paris (1811). — La Mort de Rotrou (1811). — Charlemagne,
poème
en dix chants (1812). — Élégies, suivies d’Emma e
in, ou le Héros liégeois (1812). — Poésies diverses (1812). — Alfred,
poème
(1815). OPINIONS. Marie-Joseph Chénier
rage qui mérite beaucoup d’estime à plusieurs égards : c’est un petit
poème
intitulé : Belzunce ou la Peste de Marseille. On
L’Ecclésiaste. II Voici, d’abord, quelques dates précises. Le
poème
fut écrit en été 1857 et terminé au mois de septe
la seconde année ont été passés à Venise, le troisième à Lucerne. Le
poème
parut en 1839, la partition en 1860. — Voilà pour
nier surtout a dû avoir une influence notable sur l’écriture dans les
poèmes
de Wagner. C’était un connaisseur hors ligne de l
i on veut — que Wagner a construit avec les données de certains vieux
poèmes
? Une brève esquisse, seulement, mais suffisante,
l y a largement puisé. Le cadre général et les noms sont empruntés au
poème
allemand de Gottfried de Strasbourg ; mais dans p
e, le motif dramatique. Dans un passage qu’on ne trouvera que dans le
poème
, pas dans la partition, sans doute parce que son
se donne lui-même la mort, rouvrant sa blessure ; tandis que dans les
poèmes
antérieurs on le trompait, en lui annonçant que l
se fit. En 1860, Wagner a publié une traduction française de « quatre
poèmes
d’opéras » : le Vaisseau Fantôme, Tannhæuser, Loh
e force se servir de ce mot, ne reçoit encore dans ces trois premiers
poèmes
qu’une application fort restreinte. Tristan, par
vait fortifié. » C’est donc dans Tristan seulement, parmi les quatres
poèmes
de la brochure qu’on pourra espérer trouver une m
l’équilibre entre la langue et la musique dans Tristan. Et puisque le
poème
de Tristan vient immédiatement après celui de l’A
n’aurait rien que de naturel. Mais plus on considère attentivement ce
poème
, plus on est frappé de sa parenté, non seulement
en général, mais tout spécialement avec Rheingold. Ce dernier est le
poème
qui a, chronologiquement, immédiatement précédé T
rité de la phrase soit différente, ainsi que l’exigeait l’harmonie du
poème
, le procédé technique est le même. C’est la réduc
Tristan, abandonné « son système d’allitération ». Quelle erreur ! Ce
poème
contient ses chefs-d’œuvre en allitération. Car i
du moyen âge ; il créait une allitération adaptée aux besoins de son
poème
. Voici un exemple ou plutôt, non ; pour que le l
e dans Tristan ; je ne crois pas exagérer en disant que deux tiers du
poème
ne sont point rimés. Très souvent, dans tout le p
e deux tiers du poème ne sont point rimés. Très souvent, dans tout le
poème
, la rime se trouve à la fin d’une période, d’une
est certainement la chose la plus intéressante dans le langage de ce
poème
. Il vaut la peine de s’y arrêter, car elle nous d
nchante dans Tristan. Je prie le lecteur de bien vouloir reprendre le
poème
et de lire toute la première phrase d’Isolde : «
ent dans les bras l’un de l’autre. Si le lecteur veut bien prendre le
poème
à la main, il verra comment dans le premier duo,
on logique de la phrase de plus en pins vague90. S’il s’agissait d’un
poème
parlé, l’atténuation du sens ne saurait aller plu
pétitions qui font que le texte chanté n’est pas identique à celui du
poème
. Par exemple, les mots : « endlos ewig » (sans fi
On verra alors combien erronée est l’opinion de ceux qui exaltent le
poème
de Rheingold, par exemple, parce qu’il est beau e
au but total de l’œuvre. Et j’affirme que, mesuré à cet étalon, aucun
poème
de Wagner n’est supérieur à celui de Tristan. Je
paroles dans Tristan ! Ici l’unité est absolue. Il n’y a pas entre le
poème
et la composition une trentaine d’années de vie e
ement, à l’exclusion de toute autre pensée. Jamais Wagner n’a fait un
poème
qui soit si évidemment, si indiscutablement sorti
inférieure. J’ai dit quelles étaient les merveilleuses perfections du
poème
; j’espère du moins les avoir suffisamment indiqu
ce et de souffrance.[NdA] 78. On trouvera ce passage à la page 66 du
poème
, édition 1859, et page 69 du vol. VII des Écrits.
e vol. VII, on voit qu’il trouve des explications nécessaires dans le
poème
lu, qui sont superflues dans le drame avec musiqu
re de Tristan und Isolde. Poétesse, Wagner mit en musique cinq de ses
poèmes
qui forme le cycle des Wesendonck Lieder. [NdE]
’hier aussi, qui publie maintenant une suite de livres se commandant,
poèmes
dont le premier, Comme la Sulamite, est un chant
udiation à son second volume, du « recueil de vers », pour l’unité du
poème
, du livre. M. John-Antoine Nau : son art verbal e
ie des Espaces (Arcos). Avec eux, M. Jules Romain. De sa Vie unanime,
poème
harmoniquement composé, la pensée générale et la
lle devait être complexe, de sens universel. J’appelai les poètes aux
poèmes
cosmogoniques et ethniques et à chanter, hors de
suasive sur plusieurs des poètes nouveaux venus. Un vers de son petit
poème
, « Art poétique », donné en une revue de 1882, un
éphane Mallarmé, c’est supprimer les trois quarts de la jouissance du
poème
, qui est faite du bonheur de deviner peu à peu :
isant avec raison à l’art descriptif et purement extérieur l’accès du
poème
, hiératise exclusivement un art qui évoque, qui s
s personnel. M. Henri de Régnier débutait, en 1885, par un recueil de
poèmes
de sensibilité et d’élégance. Il acquiert ensuite
n, avec une peur de ses heurts, de la vie moderne, il se complaît aux
poèmes
« anciens et romanesques. » Eh 1887, M. Gustave K
omanesques. » Eh 1887, M. Gustave Kahn publiait un premier recueil de
poèmes
remarqués où s’appliquait sa théorie prosodique,
précisait ses vues, en l’Avant-propos à la réédition de ses premiers
Poèmes
. . Il est vrai qu’aux derniers mois de 1885, quan
de cette monotonie qu’il garda malgré tout, et il possédait plusieurs
poèmes
inédits de son ami Jules Laforgue. Il était aussi
inédits de son ami Jules Laforgue. Il était aussi très attiré vers le
poème
en prose… Mais ainsi qu’en son Enquête de 1891, l
res-vocaux. « L’évolution de l’idée génératrice de la strophe crée le
poème
particulier ou chapitre en vers d’un poème en ver
rice de la strophe crée le poème particulier ou chapitre en vers d’un
poème
en vers », disait-il encore. J’avais exprimé de p
thmique et une harmonie plus sûre et continue » : ce que désirait des
poèmes
de Gustave Kahn, M. Albert Mockel… Or, cette théo
es retards », que le précédent disait pouvoir être introduits dans le
poème
. Pourtant, la contradiction demeurait, si souvent
du grand mouvement poétique qui venait de naître. Mais c’est, en ces
poèmes
, dès lors, un tempérament rude et puissant qui, s
lui recueillis de l’entour poétique… En 1887, en un nouveau volume de
poèmes
, M. Emile Verhaeren se montre acquis à l’art synt
, du moins à lui désirer une presque unité par parties)… Les derniers
poèmes
de M. Emile Verhaeren attestent encore, par endro
: construction harmonique de la période, substituée à la strophe, du
poème
, du livre, de l’œuvre, succession et rappel des m
nt requis en même temps, en concordance avec les idées directrices du
poème
. (Les passions ont avec les sons un lien puissant
s nuances de tonalités alors, cependant, qu’une tonalité générale du
poème
existera. Et ils pourront, si la pensée le leur d
r la détermination morphologique du Rythme, et l’unité harmonieuse du
poème
dans le livre, des livres dans l’œuvre une et com
e harmoniquement dont toutes les parties, tous les livres et tous les
poèmes
se commandent Elle se compose de douze à quinze
mique. M. Valère Brussov, qui a derrière lui une douzaine de volumes,
poèmes
, critiques, romans, traductions est des plus aver
s se présentent comme identiques aux miennes : la poésie doit être le
poème
complexe et essentiel de l’Univers conscient de s
s’en souvient, M. Gaston Moreilhon, rentré dans le silence après des
poèmes
et une campagne critique dont toute la valeur dem
elle ». Leconte de Lisle avait souhaité en la Préface de ses premiers
Poèmes
antiques que le Poète reprît son rôle ancien d’éd
t que vient à son heure, en tant que conception actuelle du monde, le
poème
de M. René Ghil ». (G. et J. Couturat — Revue ind
(Enquête de MM. G. Le Cardonnel et Charles Vellay (1905). 35. « Les
poèmes
de M. René Ghil ont convaincu la jeune Ecole de :
I La Justice,
poème
par Sully-Prudhomme, Paris, 1878. Il y a encor
d’haleine, l’essoufflement des poètes : on ne fait plus guère que des
poèmes
en quelques lignes. Quand il a réussi à encadrer
st de faire autrement qu’eux, de choisir d’autres sujets, et son beau
poème
de L’Invention n’est qu’une exhortation à tenter
nts occupés du même sujet et visant chacun à la gloire difficile d’un
poème
sur la nature des choses. « Le Brun tentait l’œuv
s comme par celle du pinceau, il était bien digne de produire un vrai
poème
didactique dans le grand sens. Mais la révolution
e sa pensée : « Oh ! si je puis un jour ! » — On sait ce qui reste du
poème
rêvé par André Chénier sur la nature vue à traver
natomie comparée, sur l’optique, Goethe ne cessait pas de songer à ce
poème
, qui est resté à l’état de fragment, mais qu’Alex
te question demanderait à être tranchée par un grand exemple, quelque
poème
achevé et d’un succès décisif. Nous n’en sommes p
rechercher depuis 1865, à travers ses recueils divers, les Stances et
Poèmes
, Les Épreuves, Les Solitudes, Les Vaines Tendress
raduction en vers du premier livre de Lucrèce (1869) et dans le petit
poème
, peu connu et très digne de l’être, Les Destins (
t là autant de préparations à l’œuvre future et comme des préludes au
poème
de La Justice, où la longue méditation éclate enf
ons plus tard l’occasion de reprendre et d’appliquer dans l’examen du
poème
de La Justice. Elle nous éclaire d’avance sur le
ets de la science ou de la philosophie. C’est ce qu’il a fait dans le
poème
de La Justice, le plus récent et le plus considér
déal de la science étroitement unie à l’amour. » C’est donc bien d’un
poème
scientifique et philosophique qu’il s’agit. Il es
rer encore. Nous ne pourrons donner qu’une idée bien incomplète de ce
poème
; si philosophique qu’il soit, un poème ne s’anal
ne idée bien incomplète de ce poème ; si philosophique qu’il soit, un
poème
ne s’analyse pas comme un traité. Le prologue mar
a superstition suprême de l’humanité. C’est sur cette question que le
poème
commence. Deux personnages invisibles, abstraits,
e même au Destin. Telle est la conclusion adoucie et plus humaine du
poème
. — On a pu se rendre compte, par l’analyse que no
moureux de l’obstacle, il a adopté, dans la plus grande partie de son
poème
, la forme du sonnet. Encore si ce n’était que le
ités de détail ! que de vers durs et techniques ! Il y a dans tout le
poème
une adresse de facture presque excessive ; mais l
roblème peut bien être l’objet d’une pièce de vers, non le sujet d’un
poème
. Il faut, pour soutenir une longue suite de vers
ns la même dialectique qu’à des théorèmes. Mais enfin, il s’agit d’un
poème
d’idée, non de sentiment pur ou de fantaisie ; en
ndu et traité par l’auteur. Il n’est question, d’un bout à l’autre du
poème
, que d’abstractions pures ; le procès fait au cœu
trop à son art et qu’il en a dépassé les limites. L’expérience de ce
poème
n’est pas concluante. Je persiste pourtant à croi
e ce poème n’est pas concluante. Je persiste pourtant à croire que le
poème
scientifique est possible et qu’il se fera. M. Su
e nobles ambitions et un grand talent. E. Caro. 1. L’Invention,
poème
. 2. Chateaubriand et son groupe littéraire sous
s laboratoires et les usines, et lui a dicté des paroles durables (Le
Poème
de la Jeunesse ; la Chanson des Hommes). Et nous
ôtel meublé, de la philosophie de loge de comédienne. Souvent tout un
poème
séduisant dès l’abord, ne résiste pas à une secon
ir Languedocien, M. Jean Viollis débuta par la Guirlande des Jours,
poèmes
qui présagent le délicat et délicieux conteur que
et douée de vie… Les Ballades françaises, ajoute-t-il, sont de petits
poèmes
en vers polymorphes ou en alexandrins familiers,
e âme catholique » (H. Bordeaux), M. Charles Guérin a su composer des
poèmes
simples, puissants, émouvants et clairs… Le soir
clair de lune enchante ma douleur… Il a célébré, par un inoubliable
poème
, Francis Jammes. Reviendrai-je dormir dans ta ch
taxe, pas d’ardeur. Le Triomphe de la Vie qui débute par un délicieux
poème
: Jean de Noarrieu finit par une pitrerie qui nou
s encore M. Achille Segard (le Départ à l’Aventure), M. Henri Degron (
Poèmes
de Chevreuse), Charles Chanvin, etc. C’est aux sy
M. Henri Barbusse est ainsi jugé par M. Mendès : « C’est plutôt un
poème
, ce livre, un long poème, qu’une succession de pi
insi jugé par M. Mendès : « C’est plutôt un poème, ce livre, un long
poème
, qu’une succession de pièces, tant s’y déroule vi
C’est bien une âme, oui, plutôt même qu’un cœur, qui se désole en ce
poème
, tant tous les sentiments, l’amour, les désespoir
Avec ta vanité. Peuvent-ils empêcher d’ailleurs qu’un cher
poème
T’enlève ton souci, Et que, si
nation curieuse, tourmentée, voluptueuse et précise : certains de ses
poèmes
: La Courtisane, Merodac le Fou, la Lapidation mé
’il chercherait le mot propre et la justesse de l’expression !” » Le
poème
qui prétend réaliser ou essaie de réaliser cette
voqués ; mais l’émotion n’y a aucune part. En résumé, Éternité est un
poème
largement écrit, dans une langue précise, imagée
sicien et un critique musical. Tant de talents ne nuisent point à ses
poèmes
. On lui reproche ordinairement d’avoir voulu fair
ir voulu faire la fusion entre des tempéraments dissemblables, et ses
Poèmes
dialogues gardent trace d’un certain opportunisme
paroles déliant sur terre et dans le ciel les âmes des pêcheurs. Ses
Poèmes
dans un temps de doutes et de blasphèmes ont la r
la Tempête qui a noblement réalisé tous les espoirs et qui compte des
poèmes
définitifs. M. Émile Despax a donné, avec la M
x a donné, avec la Maison des Glycines, un des plus beaux recueils de
poèmes
parus depuis longtemps, et c’est celui-là même qu
s, de résine et de menthe dont elle excelle à pénétrer, à saturer ses
poèmes
, comme des sachets avec un sens de l’olfactif qui
ion des ténèbres inférieures ! La mort, mais elle est dans chacun des
poèmes
de Mme de Noailles, c’est la hantise baudelairien
e devant le néologisme ou l’archaïsme et pourtant elle a su créer des
poèmes
étranges, agaçants d’abord, mais dont on ne saura
ez tous les vœux qui vous sont adressés. Silencieusement j’écoute le
poème
… Heureuse et douloureuse, ô mon amant, je sais ;
martine, porte la confirmation de ce glorieux atavisme au sein de ses
Poèmes
du Vent et de la Mer pleins de strophes d’un lyri
vilège de son illustre beauté, ajoute la renommée plus durable de ses
poèmes
: (Vers l’infini). Mme Fernand Gregh s’est à p
Savoie et des dames de la cour pour le poète qui avait élevé dans son
poème
les femmes jusqu’à l’héroïsme, rassurèrent l’imag
lque autre cour d’Italie la gloire de son génie et la dédicace de son
poème
. Aucun de ces motifs n’explique la dure captivité
s. Quelle gloire pouvait retirer la maison d’Este d’une dédicace d’un
poème
qui lui était déjà dédié, arrachée par sept ans d
on Gonzague ; moi qui ai été assez prédestiné pour écrire, outre deux
poèmes
épiques du ton le plus héroïque, quatre tragédies
ise, de Vicence, de Lyon, les éditions subreptices et inexactes de ce
poème
paraissaient en foule à la ruine et au désespoir
qui se fit renfermer avec lui pour ce dessein, copia en six jours le
poème
tout entier. La publication du poème, stérile pou
e dessein, copia en six jours le poème tout entier. La publication du
poème
, stérile pour la fortune du poète, fut au moins p
ait encore par des vers et des chants nouveaux ajoutés à loisir à son
poème
; il composait, à la requête des religieux de Mon
poème ; il composait, à la requête des religieux de Monte Oliveto, un
poème
pieux sur l’origine de leur ordre, pour leur expr
Pendant cette douce détente de l’âme et de l’adversité du poète, son
poème
, revu et perfectionné, se multipliait en Italie e
e, la poésie n’avait qu’à paraître ; c’était évidemment le temps d’un
poème
épique, et ce poème épique ne pouvait pas avoir d
qu’à paraître ; c’était évidemment le temps d’un poème épique, et ce
poème
épique ne pouvait pas avoir d’autre scène que l’O
r d’autre scène que l’Orient, d’autre sujet que les croisades. Un tel
poème
n’est pas l’œuvre d’un homme, il est l’œuvre d’un
poète est le prophète de l’imagination des hommes. XII Mais le
poème
de la Jérusalem délivrée est-il bien un poème épi
mes. XII Mais le poème de la Jérusalem délivrée est-il bien un
poème
épique dans la sévère acception du mot ? et le Ta
, conforme surtout à la vérité des mœurs de ses héros ; en un mot, le
poème
épique, pour être national, humain, religieux, im
aractère et dans le costume de ses personnages. Sans cette vérité, le
poème
n’est plus épique, il est romanesque ; le poète n
Homère et le Tasse qui nous semble juger les deux poètes et les deux
poèmes
. Homère a fait le poème épique, le Tasse a fait l
ous semble juger les deux poètes et les deux poèmes. Homère a fait le
poème
épique, le Tasse a fait le poème romanesque de so
et les deux poèmes. Homère a fait le poème épique, le Tasse a fait le
poème
romanesque de son temps ; l’un a chanté une épopé
chanté une épopée, l’autre a chanté des aventures. Homère a écrit un
poème
épique, le Tasse a écrit un opéra en vingt chants
s, de mélancolie, qui a fait vivre et qui fera vivre éternellement ce
poème
. Le Tasse, il est vrai, n’a donné la vie qu’à des
pourquoi ils ne mourront pas. La Jérusalem délivrée sera à jamais le
poème
épique de la jeunesse, des femmes et de l’amour.
de l’enchantement. Conçu à dix-huit ans, terminé à vingt-cinq ans, ce
poème
conservera le caractère de l’adolescence de son a
« Il n’y a, dit-il, dans les temps modernes que deux beaux sujets de
poème
épique, les Croisades et la Découverte du nouveau
nter sa nation. « Les croisades rappellent la Jérusalem délivrée : ce
poème
est un modèle parfait de composition. C’est là qu
, qui n’ont rien qui les dépasse en grâce et en mélancolie dans aucun
poème
épique : la fuite d’Herminie du champ de bataille
i la langue du Tasse est étrangère de quoi pressentir le génie de son
poème
. On conçoit la popularité d’une pareille poésie d
connaissant résolut de dédier à ce jeune homme la Jérusalem conquise,
poème
épique sur le même sujet que la Jérusalem délivré
a Jérusalem délivrée, était destinée, selon lui, à effacer ce premier
poème
de la mémoire des hommes, et à immortaliser son n
pourpre par son oncle Clément VIII. Le Tasse ébaucha en 1594 un autre
poème
de la Création, en vers libres et non rimés. Les
ment avec l’amoureuse imagination du poète. Pendant qu’il écrivait ce
poème
, les nécessités de son procès et les instances de
nements profanes et les voluptueux épisodes dont il avait embelli ses
poèmes
ne fussent indignes des célestes vérités qu’il av
emmes ne pardonnent jamais, illustre avant l’âge de la gloire par des
poèmes
que la religion et la nation popularisaient à mes
ulement examiner les narrations du genre épique. Les seuls titres des
poèmes
fameux, désormais rendus à notre étude, réveiller
brement analysé que le sujet français de la Henriade. Le fonds de ces
poèmes
ne souffrait pas qu’on l’éludât. Eh ! d’ailleurs
mules d’Homère. Que de souverains se sont attaché des poètes ! que de
poèmes
ont été inspirés par leurs mécènes ! et pas un n’
s que notre La Fontaine contribue à cet enseignement par son charmant
poème
d’Adonis. Le naturel et le sublime se touchent si
de toutes les règles du genre. L’Iliade ou l’Énéide e, seule dans le
poème
héroïque, le Roland furieux f, seul dans le poème
de e, seule dans le poème héroïque, le Roland furieux f, seul dans le
poème
héroï-comique ou romanesque, nous auraient fourni
, sur Scudéry, sur tant d’autres, quand nous ne faisons pas grâce aux
poèmes
de la Toison d’Or, de la Thébaïde, de l’Achilléid
et de Virgile, tandis que sa discussion s’étend indéfiniment sur des
poèmes
inférieurs, moins intéressants pour notre curiosi
-d’œuvre : n’envisageons qu’eux seuls, et repoussons loin de nous les
poèmes
défectueux et médiocres. Ce n’est pas en se mesur
Preuve des lois positives de l’art, tirée de la perfection des beaux
poèmes
. Voudrait-on le nier ? nous répondrons, à l’ég
s, et qui sont devenus les types du meilleur. Ces conditions de leurs
poèmes
ont obtenu l’approbation de tous les temps, de to
ble de la sentir. Je ne nierai pas que la décomposition attentive des
poèmes
ne soit utile aux progrès de l’art ; mais ne doit
us les sentiments, je lui fis adresser ce langage par Apollon dans un
poème
que je publiai en l’honneur de ce roi des poètes
délivrée, le Paradis perdu, sont dans toutes les mains, parce que ces
poèmes
représentent les passions belliqueuses dont la ca
ion, mais tous les hommes et tous les âges ; car la majesté des vrais
poèmes
épiques n’est pas soumise aux tribunaux inférieur
on des dieux, les dénouements incroyables, tous les moyens propres au
poème
épique, et qui, joints à la danse et à la musique
mme la punition des géants foudroyés, la boîte de Pandore, sujets des
poèmes
d’Hésiode, qu’on ne peut se dispenser de classer
odèle, ou de l’implexe, dont il cite l’Odyssée pour exemple. Ces deux
poèmes
lui servent à distinguer les différences du genre
c institue relativement au plan, au style, aux embellissements de ces
poèmes
, concerne toutes les qualités qui leur sont parti
puis que l’art s’est enrichi et compliqué. Qualités principales du
poème
épique. La fable épique, en général, n’est bor
essentiellement héroïque dont le ton est partout noble et grave : le
poème
héroï-comique, dont le ton se varie, n’exige pas
mordante ironie ; c’est cette qualité vraiment antique qui fait de ce
poème
un monument du premier ordre. Le Roland furieux,
xemples offerts paraîtraient demander qu’on fit une classe séparée du
poème
purement historique : néanmoins la rigueur des pr
si grandes qu’on ne saurait retrancher ces deux ouvrages d’entre les
poèmes
vraiment épiques ; mais on ne doit pas, entraîné
a gloire du roi le plus populaire. Avouons pourtant l’infériorité des
poèmes
dénués de fictions agissantes ; et n’accusons que
tueux travaux ? Sophismes de l’impuissance. Tel est l’objet du
poème
épique dont Hésiode traça simplement l’idéal, et
l’histoire : demandons-nous lequel est le plus frappant. L’auteur du
poème
de Fontenoy pressent un peu le reproche des poéti
vi la patrie dans ce grand jour, qu’on s’est permis d’insérer dans le
poème
un peu de ces fictions qui affaibliraient un tel
re n’a plus de place où doit régner le ton narratif. Définition du
poème
épique et de ses trois espèces. Les considérat
une action héroïque et merveilleuse, et que nous nommerons simplement
poème
épique, ou épopée héroïque. Nous admettons deux e
our l’épopée. « La Pharsale et le Lutrin, dit-il, sont à ses yeux des
poèmes
épiques tout aussi bien que l’Iliade. » Je déclar
on de l’affirmer à La Motte ; mais il a tort de lui nier que les deux
poèmes
cités soient deux espèces diverses d’un même genr
tinctif du genre. Or le Lutrin lui appartient : le ton plaisant de ce
poème
n’est pas celui de la parodie. Celle-ci ne crée p
r Vert-Vert, qui n’est qu’un joli conte, à côté du Lutrin, qui est un
poème
parfait ? Certes, il n’en fût pas venu là, si que
mais le Lutrin en son rang, et disons que l’épopée satirique, dont ce
poème
est le modèle, se place spécialement dans le genr
la Théogonie d’Hésiode, et les Métamorphoses d’Ovide, comme étant des
poèmes
épiques ; et c’est pourtant sous ce titre qu’il l
. Ils sont bons en effet à fournir des exemples d’épisodes, et non de
poèmes
complets : on n’y retrouve pas même l’unité qui j
ntenant aux règles de composition et d’exécution des trois espèces de
poème
épique. Il s’en faut de peu que toutes leurs cond
liade ou une Énéide ; et qu’enfin si la Henriade est inférieure à ces
poèmes
, c’est que son auteur n’y a pas aussi bien suivi
r sur des points principaux : ne conviendrez-vous pas qu’il faut à un
poème
épique une action entière que l’on nomme le fait
i contiennent pourtant l’expression du nombre des règles positives du
poème
épique. Suppléons au sublime par le comique, aux
ontrer que l’omission d’une seule, altère la beauté de cette sorte de
poème
: Nous allons les traiter par ordre : on verra qu
e. C’est en cela que le fait ou la fable en est la règle première. Le
poème
didactique, l’héroïde, l’épître, l’histoire, l’or
é, peut faire le sujet d’une apologie en quelques vers, mais non d’un
poème
étendu qui frappe tous les peuples. Il en est de
mers, des continents, et de la nature, ont fourni le petit nombre de
poèmes
qu’on admire en ce genre, tandis que les faits qu
pique. On entendit souvent répéter que le génie d’Homère sut créer un
poème
immense du petit siège de Troie, ainsi que Virgil
is pas plus rapidement en prose, que je ne l’ai fait en vers dans mon
poème
intitulé du nom d’Homère. Le poète y est représen
quérir un pays à ses derniers sujets et à sa famille errante. Dans le
poème
dont je viens de vous citer un fragment, le Temps
harsale. Ce jugement confirmé par le temps, à l’égard des vices du
poème
de Lucain, ne porte pas sur le fait que sa muse a
ulièrement frappante. L’époque du règne de Néron sous lequel parut ce
poème
national redoublait sa puissance sur l’esprit des
Henriade. La même observation s’applique à la fable de notre seul
poème
national. Le choix en est irréprochable : l’actio
ce du sujet de Saint-Louis aurait imprimé une infériorité sensible au
poème
du père Lemoine, eût-il eu pour le traiter le nob
Égypte les pas de notre héros canonisé, et comme je l’écrivis dans un
poème
sur Alexandre qui accompagna mon poème sur Homère
et comme je l’écrivis dans un poème sur Alexandre qui accompagna mon
poème
sur Homère. « En foule descendaient aux plaines
l’action épique se borne au récit des entreprises guerrières, et les
poèmes
fameux de l’Argonautique et de la Lusiade semblen
que les considérations précédentes condamnent le sujet de l’Araucana,
poème
espagnol, animé d’un feu très poétique dans les d
la Judée, notre Jéhovahm et notre Satan, et qui reproduisent dans le
poème
une ancienne image des causes universelles de l’o
loits fabuleux qu’il célèbre avec autant de chaleur que de gaîté. Son
poème
héroï-comique n’eût peut-être point éclipsé tous
l’autre par Énée dans le cours de sa navigation, transformeraient le
poème
en une longue histoire, si Virgile les racontait
oins ces fabuleux événements étaient la richesse qui devait orner son
poème
. Il se jette impétueusement au milieu de son acti
nriade est mesurée : l’auteur ne la commence pas à l’ouverture de son
poème
: et ce défaut, que La Harpe s’est efforcé de nie
ine, plus aisée il est vrai que l’autre, il n’eût composé un brillant
poème
, moins embarrassant à lire deux ou trois fois en
éclin du soleil couchant, la quantité de récits qui répandent dans ce
poème
une sorte de refroidissement et de langueur. On n
s’entraîne avec rapidité, force, et grandeur dans son. Argonautique,
poème
plus régulier, quant à l’action, que l’admirable
s, et dépendantes les unes des autres : « de même, dans l’action d’un
poème
, on veut, dit-il, une certaine d’étendue qui puis
out plus régulier et dégagé d’épisodes : mais, à perfection égale, un
poème
épique est plus rare, parce que, sans se constitu
parties en son entier, sa totalité est d’une plus grande étendue. Ce
poème
ne veut pas moins d’art, mais plus de force, de p
accroît conséquemment la difficulté de ce genre, et surtout dans les
poèmes
où l’unité d’action est observée. 3e Règle. L’u
on : ceux qui ont composé des Héracléides, des Théséides, ou d’autres
poèmes
semblables, étaient donc dans l’erreur. Ils ont c
donc dans l’erreur. Ils ont cru, parce qu’Hercule était un, que leurs
poèmes
l’étaient aussi. » Il loue, à cet égard, l’auteur
aradis perdu de Milton, sous le rapport de l’unité. Exacte unité du
poème
de Valérius Flaccus. Le seul poème, qui l’égal
t de l’unité. Exacte unité du poème de Valérius Flaccus. Le seul
poème
, qui l’égale en ce point de vue est l’Argonautiqu
e trouvez complètement rempli quand vous arrivez au septième livre du
poème
. Là, Virgile, trop éclairé pour se faire aucune i
eux. Le même objet auquel j’attribue l’altération de l’unité dans son
poème
, attirera des éloges particuliers, quand je l’exa
t d’Hélène, ou à l’ouverture du siège de Troie, il est évident que le
poème
aurait été un tissu d’actions différentes. Je ne
des excroissances que comme des parties de l’action. Au contraire, le
poème
dont il s’agit ici n’a d’autres épisodes que ceux
. Un ordre égal, et résultant d’une semblable unité, règne dans le
poème
construit par Klopstock sur la rédemption de l’ho
dans le poème construit par Klopstock sur la rédemption de l’homme ;
poème
original, quoiqu’inspiré par celui que Milton com
ecommandables à la scène, et établies depuis Aristote, tandis que les
poèmes
épiques s’y réservent cette régularité qui ne leu
tion et de lieu, et presque celle de temps, puisqu’il ne commence son
poème
qu’au sacrifice sur le mont des Oliviers, moment
les démons des ténèbres. L’enthousiaste Klopstock, dont le religieux
poème
ressemble bien plus à un hymne qu’à une épopée, r
n senti le grave Addison, en louant le sujet autant que l’unité de ce
poème
. Duplicité d’action dans la Henriade. Cet é
us avouerons, tout français que nous sommes, la défectuosité de notre
poème
national. Sa fable, selon l’expression d’Horace,
it lues. Lui, qui naguères signalait en ridicule le dénigrement de ce
poème
comme une espèce de mode introduite parmi les jeu
Henriade à l’égal des plans qu’ont exécutés les anciens poètes. « Un
poème
excellent où tout marche et se suit, Voilà bien
était plus l’élève de Porée lorsqu’il composa le sien, sous le nom de
poème
de la ligue ; il était déjà Voltaire par des œuvr
eût brûlé Voltaire tout vif, au feu des milliers d’exemplaires de son
poème
diabolique où pétille un esprit d’enfer. Mais le
stable sagesse, et avouons tous notre faible pour les prestiges de ce
poème
héroï-comique : espérons avec modestie que nous n
re : aussi les connaisseurs le goûtent mieux que celui du style de ce
poème
, dont l’intitulé même offre une équivoque tirée d
les faits dans un ordre consécutif, qui eût relâché les liens de son
poème
, et répandu la langueur dans la plupart de ses ch
ra la cause des extravagances du guerrier dont le nom est le titre du
poème
. La destinée errante de cette reine du Cathay mér
parler de la sainte-ampoule, apportée du ciel par un pigeon, dans un
poème
français sur le sacre de Clovis. Conséquemment le
s résulte de causes incompréhensibles et divines. Il s’ensuit que les
poèmes
où l’usage des machines imaginaires n’entre pas n
mais, s’écria l’Aristarque, quel diable de Dieu mettrez-vous dans ce
poème
-là ? Ce mot apprit au jeune philosophe qu’on ne p
d’honnête. J’apprends qu’un traducteur du Camoëns prétend que dans ce
poème
Vénus signifie la Sainte-Vierge, et que Mars est
ques. J’imaginai, dans ma jeunesse, d’introduire épisodiquement en un
poème
sur Moïse, une figure allégorique du frappement d
s d’une occasion de vous citer en vers français des fragments du beau
poème
, où brille cette fiction. M. Dureau l’a très sava
i nous en jugeons par ses œuvres, m’est apparue en personnage dans le
poème
de Moïse ; mais je me gardai bien de la faire agi
e naquit ce coursier ailé. L’emblème n’a rien d’obscur. La fiction du
poème
épique doit donc se composer du divin, de l’allég
essoire et inférieure. Toutes trois concourent à la beauté des grands
poèmes
, et se trouvent réunies dans les plus parfaits, m
gné la fermeté de Tancrède. Le myrte de la forêt enchantée dans le
poème
du Tasse. La traduction élégante de M. Parseva
n’empêche pas qu’elle ne jette sur les plus agréables endroits de son
poème
une teinte romanesque plus apparente dans son suj
ieux et des Nymphes. Quelque heureux usage que j’aie pu faire dans ce
poème
des ornements variés de la mythologie, et quelque
elque richesse que m’ait encore offerte la religion hébraïque dans le
poème
inédit de Moïse, j’avouerai que cependant leurs s
ique d’un système de merveilleux en accord avec les sciences dans mon
poème
de l’Atlantiade. Je sentis qu’on ne pouvait pr
e explicative du mouvement des flux et des reflux est la meilleure du
poème
, et l’une de celles qui obtinrent les suffrages d
ernier que par le droit qu’elle a d’exagérer ses figures. Le sujet du
poème
est l’engloutissement de l’Atlantide, par l’effet
s qu’elle doit éclairer. Localités chimériquement merveilleuses du
poème
du Dante. Le Dante, architecte et peintre d’un
euvent contempler, et que je désespérai comme lui de figurer dans mon
poème
de Moïse quand j’exprimai notre impuissance de le
l, puisque ses divinités agissantes sont emblématiquement morales. Ce
poème
, où deux sortes de merveilleux manquent totalemen
eux leçons les développements qu’exigeait cette règle fondamentale du
poème
épique, tant il m’a paru nécessaire d’en exposer
ctacle à notre admiration : je ne vous dirais pas : Étudiez les beaux
poèmes
, mais brûlez-les, de peur que leur poison n’infec
le Tasse. Belle peinture de Jason dans l’Argonautique. De tous les
poèmes
héroïques modernes, il n’en est pas qui renferme
Il est le général d’une armée de héros, mais il n’est pas le héros du
poème
: c’est Hercule que Valérius a décoré de l’éclat
tre à même d’en juger ? Le personnage de Satan, le plus dramatique du
poème
, méchant et audacieux génie, est dessiné d’une to
le avec lui dans ce genre de poésie : il a mieux réussi, dans certain
poème
trop gai, à peindre une impénitence finale pareil
r lui-même pas ses faits et par ses discours, dans toute l’étendue du
poème
. Les personnages une fois nommés et désignés par
t trop vive, elle l’emporte, l’égaré et le brise contre un écueil. Le
poème
épique n’a pas de mobiles plus puissants ; et l’o
les auteurs de la nécessité qu’ils sentent très bien, d’animer leurs
poèmes
d’un intérêt qui saisisse le lecteur, et sans leq
consiste cette condition intégrante, au seul aperçu du nœud de chaque
poème
: ceux en qui ce nœud d’intérêt manquera, nous pa
n ce moment à celui qui ne connaît pas le dénouement de laisser là le
poème
, et vous verrez s’il consent avec insouciance à i
de leur coordonnance. Car d’où provient le vif intérêt du nœud de ce
poème
, si ce n’est de sa belle unité d’action ? Tous le
en vous faisant passer de surprise en surprise. Les trois nœuds du
poème
de Roland furieux. Arioste, avec un art égal,
qui n’admet qu’un fait, qu’un nœud, et qu’une conclusion. Nœud du
poème
de Milton. C’est cette loi qu’a parfaitement e
dans le sens que nous avons circonscrit, manque à l’un des meilleurs
poèmes
de l’antiquité : où trouver le nœud central qui l
sentent. Il s’ensuit qu’on lit avec passion des chants séparés de ce
poème
, et qu’on ne le lit pas malgré soi d’un bout à l’
ce qui produit l’immense intérêt réparti dans les divers chants de ce
poème
, est de contenir autant de nœuds particuliers qu’
épars des chants de l’Énéide. Parcourons les chants préférés de ce
poème
, dont les moins remarquables sont meilleurs que l
me, dont les moins remarquables sont meilleurs que les plus beaux des
poèmes
modernes, nous y saisirons bientôt-le point d’int
as plus loin ; nous avons reconnu à l’examen de plusieurs nœuds de ce
poème
que ses intérêts sont divisés, indépendants les u
ues que j’aurais à déduire des exemples de cette condition, contre le
poème
de la Henriade, sur lequel je me restreins à dire
de Paris, et si près de la conclusion du second sujet qui termine le
poème
? Beau nœud de la Pharsale. Comparez à l’in
tion, que nous allons traiter, augmente ou diminue ses effets dans le
poème
; en raison de la puissance ou de la faiblesse du
toujours nécessaire qu’elle soit imprévue, et l’exemple des meilleurs
poèmes
a prouvé que les péripéties les mieux ménagées pa
saillies de sa cervelle emportée se pardonnent au chantre des fées du
poème
héroï-comique de qui Delille a dit, en remarquant
çoit pas moins que trois fortes péripéties dans la courte fable de ce
poème
: la première suit l’apparition du sinistre hibou
e à celui-ci, un Quinaultaj mollit sur le front de celui-là ; ici les
poèmes
lancés affadissent les cœurs ; là les tomes d’éru
« S’en retourner chez eux éperdus et bénis. Belles péripéties du
poème
du Tasse. En déduction de nos préceptes antéri
un soin respectueux pour le texte grec, entre épisodiquement dans mon
poème
sur Homère : c’est lui qui le chante en un festin
du merveilleux, nous l’avons distingué du sublime, autre condition du
poème
épique. En effet on ne doit pas les confondre : l
; mais je préfère en indiquer un modèle dans la seconde partie de ce
poème
, jugée inférieure à la première, afin de prouver
pagne pernicieuse au genre humain. Ne sentent-ils pas que le sujet du
poème
est la chute des vanités du démon ; et que le sup
traducteur de l’Iliade ne voulait pas, comme Voltaire, qui glaça son
poème
par les prudentes réserves de son goût, que le su
pire oppresseur du monde entier. Sublime naïvement épique dans les
poèmes
de La Fontaine. Le goût trop subtilisé de notr
d pour son amante. Avec tant de beaux traits qui étincellent dans ce
poème
, admirons la sublimité naturelle des mouvements p
spirituellement, c’est parce qu’il n’y a aucun rapport entre ces deux
poèmes
, qu’il y en a un grand entre ces deux poètes, cel
nelon la rachète par tant d’autres, que nous méconnaîtrions plutôt un
poème
épique dans les vers de la Henriade, que dans la
rétien, deux exemples originaux de sublimités, très louables dans son
poème
. Deux fictions sublimes de Klopstock. Sa mu
e : et je crois utile de noter que le succès moins étendu de ces deux
poèmes
tient à l’absence de cette condition. Vous observ
compagne. L’éminence du comique équivaut à la sublimité dans les deux
poèmes
badins de l’Italien et du Français : mais la simp
la conclure, on voit qu’elle est le résultat définitif des meilleurs
poèmes
. Au contraire, ceux dont elle ne se déduit pas, s
pleines moralités ne nous sont-elles pas évidentes ? Moralité des
poèmes
héroï-comiques et satiriques. Ouvrez de plus l
s épopées qu’à leur détriment et que la satire en tient lieu dans les
poèmes
héroï-comiques-Cette condition, sinon indispensab
istingue par ce soin autant que par le sublime. Refeuilletez le petit
poème
des Filles de Minée, d’où rejaillissent principal
amais perdus. Au seul aperçu de la moralité sérieuse que comporte le
poème
des Filles de Minée, si court et si léger en appa
ent consacrées à ces deux genres différents. 2. [NdE] Xante. 3. Mon
poème
sur Homère, joint à celui sur Alexandre, fut publ
e trouve chez M. Renouard, libraire, rue Saint-André-des-Arcs. 4. Ce
poème
fut publié à l’époque des troubles de 1813, et se
is l’instinct parle plus haut en l’auteur des Cygnes, au lieu que les
poèmes
véritablement spontanés forment l’exception dans
dispose ; il a l’instinct souverain de l’ordonnance qui assigne à ses
poèmes
la solidité du verbe immobilisé comme un marbre.
jusqu’à leur cohésion décisive en l’unité du livre ou même de chaque
poème
, — j’y ai fait allusion en même temps qu’à sa ten
ole comme chaque strophe s’incline vers ses limites naturelles, et le
poème
s’érige par ses propres forces. Avec des qualités
es plus modernes et conduits loin de leur sens premier, ajoutaient au
poème
leur vert parfum agreste. Mais ce n’étaient encor
avait compris la saveur des paroles et des tours populaires et maints
poèmes
furent enlacés de ces virides guirlandes. D’autre
dans les livres. M. de Régnier s’inquiète de légende, transporte ses
poèmes
en des avenues de temps délicieux et flottants ;
s. Le Faust de Goethe, les Nibelungen de Wagner pour ne citer que ces
poèmes
, sortent directement du fonds allemand32. En Fran
ille force aux courbes des campagnes douces et claires, décors de ses
poèmes
. M. de Régnier vient aussi de Bretagne, me dit-
la Fiancée et cela, combats, trésors, gloires et joies, eût formé le
poème
de son âme tout entière, — pur, vaste et noble dr
de nous et qui peut toujours nous parler de nous. Les Cygnes sont des
poèmes
humains, dans le meilleur sens de ce mot, puisqu’
qu’il créa ses admirables Serres chaudes admettait certainement qu’un
poème
doit être profondément « malade », et sans doute
d’une enchanteresse candeur ; mais il croyait de bonne foi écrire des
poèmes
« malades » en composant le Lys. Il est vrai qu’à
ne d’une flore plus précieuse. Le titre d’un fragment exquis de ses «
poèmes
anciens » paraît avoir été choisi par un devin su
ouvelé jusqu’ici : ce motif de mélancolie n’a guère changé depuis les
poèmes
qu’il désigne, sans doute parce qu’il apparut au
uce, très simple et véridiquement personnelle pour moduler ses petits
poèmes
d’automne. Quant à la voix nouvelle de M. de Régn
s une sorte de chaleur interne qui, pour les Sites, les Épisodes, les
Poèmes
anciens, l’Alérion et la Gardienne, demeurait étr
disant artiste, aurait la lâcheté de ne pas dévouer tout son être au
poème
éternel ? Qui de nous ne sent pas au plus vif de
l s’agit de légende et non d’histoire. Pour le reste, je parle ici de
poèmes
et d’œuvres d’art ; on voudra bien admettre que l
ous et qu’il en est près ! Aujourd’hui, nous ne disons plus : dans un
poème
, il y a de vives peintures, des pensées ou des se
ut de l’ineffable étroitement uni, d’ailleurs, à ceci et à cela. Tout
poème
doit son caractère proprement poétique à la prése
s tous, mais, d’ordinaire, sans y prendre garde, quand nous lisons un
poème
. Pour que l’état poétique s’ébauche en nous, nul
n nous, nul besoin n’est-ce pas, d’avoir pris d’abord connaissance du
poème
tout entier, même s’il est court. Trois ou quatr
hasards de fixer le terme du voyage. Quoi qu’il en soit, pour lire un
poème
comme il faut, je veux dire poétiquement, il ne s
mble qu’il n’y ait plus rien, disait le robuste Angellier de certains
poèmes
de Burns ; les pièces sont dépouillées du moindre
tant de poésie en découle. Et ceci est vrai d’une foule de splendides
poèmes
, à commencer par les Géorgiques, mais à quoi bon
impureté non pas réelle, mais métaphysique ! — Tout ce qui, dans un
poème
, occupe ou peut occuper immédiatement nos activit
; tout ce que l’analyse du grammairien ou du philosophe dégage de ce
poème
, tout ce qu’une traduction en conserve. Impur, c’
on en conserve. Impur, c’est trop évident, le sujet ou le sommaire du
poème
; mais aussi le sens de chaque phrase, la suite l
rme d’un vers, d’un lambeau de vers, pas n’est besoin de connaître le
poème
où ce vers, ce lambeau se trouvent. la fille de M
de me lire. Voyez plutôt : aujourd’hui, nous ne disons plus : dans un
poème
, il y a de vives peintures, des « pensées » ou de
rne à constater qu’il ne détruit pas irrévocablement le charme de tel
poème
où il s’est glissé ; ce qui me permet de conclure
il s’est glissé ; ce qui me permet de conclure que, même du plus haut
poème
philosophique le charme proprement poétique ne ré
que chose. Rationalisme honteux. Je veux, moi, que chaque phrase d’un
poème
, en tant que phrase, née de la logique et de la g
n’y a plus là pour la raison que de l’air battu. Qu’elle s’attaque au
poème
le plus lyrique, je la défie bien d’y découvrir u
leurs cachettes et mis en procession, vous aurez épuisé le contenu du
poème
, sans qu’il reste un seul mot que la poésie puiss
pétait triomphant : « elle est toute là » ! Aux yeux de la raison, un
poème
n’a rien qui le distingue essentiellement d’une e
ncert, la couleur, l’émotion, la poésie, c’est nous qui l’ajoutons au
poème
, nous, dis-je, si nous avons invité à le lire nos
CCIIIe éclaircissement. il y a toujours du pur et de l’impur dans un
poème
; mais la poésie elle-même, ou elle est toute pur
impureté congénitale. Ainsi pour la plupart des transitions dans les
poèmes
narratifs ou dans les odes pseudo-classiques. nun
est sans rapport (direct et nécessaire) avec le sens intellectuel du
poème
, qu’elle ne l’exclue pas, « bien entendu », mais
-je pensé écrire un jour. Pourquoi Virgile ? Parce qu’il n’y a pas de
poème
didactique comparable aux géorgiques. pourquoi Va
face m’avait fait comprendre que, s’il peut y avoir des poètes et des
poèmes
didactiques, l’idée même de poésie didactique est
fois scientifique et poétique de toute expression doctrinale dans le
poème
. Pour une cause ou pour une autre, j’hésitais enc
, mais de philosophe. à travers le particulier qui nous est soumis-un
poème
quelconque-nous voulons atteindre l’universel ; d
-nous voulons atteindre l’universel ; de l’impression produite par ce
poème
nous voulons tirer une loi qui s’applique à tous
ite par ce poème nous voulons tirer une loi qui s’applique à tous les
poèmes
. Comment Thibaudet, ce métaphysicien endiablé, qu
ans toute œuvre vraiment poétique, passée, présente ou future. Chaque
poème
est une création originale, qu’on n’avait pas vue
universelle, comme l’idée d’homme ou d’oiseau. Il y a des milliers de
poèmes
, il n’y a qu’une poésie, principe unique, raison
e, si je ne m’abuse, qu’une poésie « fabriquée ». Pas d’usine, pas de
poème
. Lamartine comme Mallarmé, Hugo comme Valéry, aut
ces accidents, à la critique littéraire. Pour nous, philosophes, tout
poème
est quelque chose de fabriqué, tout poème un fabr
our nous, philosophes, tout poème est quelque chose de fabriqué, tout
poème
un fabricant ; inspiré ou non, peu importe pour l
uent pas ; aussi longtemps que cette expérience ne s’achève pas en un
poème
, elle est incomplète, disons mieux, elle est manq
on héroïque qui ne se dénouerait par aucun geste. Dans n’importe quel
poème
, inspiration, fabrication, cela ne fait qu’un. Qu
pas moins définitive que celle de Valéry. Dès qu’on les applique à un
poème
, ces deux épithètes prennent un sens particulier
i elles sont de celles qui gardent un nom de mourir ? Dans le premier
poème
que j’aie lu de Valéry-par hasard et ignorant tou
s, où m’a-t-il vu les interdire au poète ? Que la raison collabore au
poème
le plus chétif comme à la découverte scientifique
croire, je conseille à l’âme d’imposer à l’esprit un jeûne total ; le
poème
, tel que je l’entends, serait d’autant plus parfa
entibilité, etc., etc., tout cela ne fait qu’un seul être vivant : le
poème
. Cependant ce qui est vrai de la poésie, considér
niment complexe où cette poésie se trouve réalisée. Il y a, dans tout
poème
, des éléments divers-pensées, images, sentiments-
passer de mots. Enfonçons toujours le même clou dans le même mur. Un
poème
a, en quelque sorte, deux sens, celui qu’il expri
ession de ce qui n’est que le sujet » ; si bien que le sens même d’un
poème
n’arrive jusqu’à nous « que par des chemins ou l’
it tant de bruit que les invisibles musiciens s’évanouissent. Dans le
poème
le moins impur, la poésie est d’Ariel, les mots s
ue chose de ses propres exigences. D’où ce composé paradoxal que tout
poème
nous présente, ce mélange de pur et d’impur, où l
ù la prose et la poésie ont également le droit de se reconnaître. -ce
poème
est à moi, dira la prose, l’analyse n’y retrouver
ce que je vois le plus souvent devant moi, c’est l’élément musical du
poème
, « et non pas le concept clair du sujet, sur lequ
dépasserait peut-être de sa puissance le rationnel dominateur dans le
poème
de la musique proprement dite et dans le poème du
nel dominateur dans le poème de la musique proprement dite et dans le
poème
du verbe. Car les arts sont inséparables de la po
usiciens ! Comme elles nous aideraient à pénétrer le sens profond des
poèmes
du verbe ! Je l’aurais aimé et redouté à la fois,
érer un peu ce beau raccourci ? Ce que l’on aime poétiquement dans un
poème
, ce n’est pas précisément « le son et l’image syn
vidus, et aussi dans le processus de la formation de l’œuvre d’art du
poème
? — (mais certainement). 1er état. Synthèse brut
t avant qu’une seule sonorité ait résonné dans sa tête », qu’enfin un
poème
doive son existence comme un produit d’industrie
latin de Bede par la main défaillante de Duchesne, un des plus beaux
poèmes
que je connaisse. Le voici : " enfin Edwin (press
Chapitre IV. De quelques
poèmes
français et étrangers. Quand le christianisme
ons dans ce chapitre, entre le Paradis perdu et la Henriade, quelques
poèmes
français et étrangers dont nous n’avons qu’un mot
ne ont été si souvent cités, que nous ne les répéterons point ici. Ce
poème
informe a pourtant quelques beautés qu’on cherche
arrivés dans les montagnes du Chili. La chose la plus intéressante du
poème
, est d’y voir figurer Ercilla lui-même, qui se ba
ble et du christianisme nous dispense de parler du merveilleux de son
poème
. Klopstock est tombé dans le défaut d’avoir pris
défaut d’avoir pris le merveilleux du christianisme pour sujet de son
poème
. Son premier personnage est un Dieu ; cela seul s
bergers d’Arcadie les rois pasteurs de l’Orient. Quant à l’auteur du
poème
de Noé, il a succombé sous la richesse de son suj
dessillé les yeux en nous donnant une traduction fidèle du mystérieux
poème
. L’abbé de Pons comme La Motte, en tenant la tra
les, éclairé par aucun exemple, on lui doit tenir grand compte de son
poème
, tout monstrueux qu’il est. L’ignorance, c’était
; qu’ils avaient raison contre ceux qui prétendaient trouver dans les
poèmes
d’Homère un dessein moral réfléchi, et de plus un
t de plus une règle et un patron de composition savante pour tous les
poèmes
épiques à venir ; c’est enfin qu’en forçant les a
Le Nouveau Mercure publiait de l’abbé de Pons une Dissertation sur le
poème
épique, contre la doctrine de Mme Dacier. Nous sa
iverses pièces que je viens d’énumérer. — Dans sa Dissertation sur le
poème
épique, contre la doctrine de Mme Dacier (1717),
s Aristote fortifié et corroboré par le père Le Bossu, définissait le
poème
épique : « un discours en vers, inventé pour form
» L’abbé ne se paye pas de ces mots d’école et de ce galimatias ; le
poème
épique, selon lui, sans tant de façons, c’est tou
uniment celui dans lequel le poète raconte l’action, de même que tout
poème
dans lequel les personnages parlent et agissent e
ent, en le traitant narrativement, on pourrait en faire aussi bien un
poème
épique. Il rabat de cette pompeuse définition de
pompeuse définition de Mme Dacier, et se borne à définir la fable du
poème
, « le tissu ingénieux des événements et des motif
cation. « Le mot de mœurs, appliqué singulièrement aux personnages du
poème
, n’est autre chose que les penchants habituels et
ns ses tragédies ; je vois bien des gens qui les envisagent comme des
poèmes
favorables aux mœurs, mais ils ne font pas pour c
leurs aïeux. » Et, en général, l’abbé de Pons estime que « dans tous
poèmes
, soit épiques, soit dramatiques, indistinctement,
agement de son esprit ; c’est ce que nous appelons ennui. Comment un
poème
, qui représente une action grande, et qui excite
t, tout cet échafaudage, didactique qu’on avait construit d’après les
poèmes
d’Homère, et qu’on prétendait avoir été et devoir
it encore mieux cette élévation et cette noble chaleur, inhérentes au
poème
épique, que l’abbé de Pons avec ses explications
re lyrique (1864). — Histoires d’amour, nouvelles (1868). — Hespérus,
poème
, avec un dessin de G. Doré (1869). — Sternlose Næ
un dessin de Claudius Popelin (1870). — La Colère d’un franc-tireur,
poème
(1871). — Odelette guerrière (1871). — Les Soixan
Nouveaux contes de jadis (1893). — Poésies nouvelles (1893). — Ghéa,
poème
dramatique de Von Goldschmidt, mis en français pa
au théâtre (1897). — Le Procès des roses, pantomime (1897). — Petits
poèmes
misses mis en vers français (1897). — L’Évangile
ice est d’être une création en l’air, tout comme s’il s’agissait d’un
poème
… À quoi bon une thèse lorsque la vie suffit ? Com
s lui-même a su rendre visibles, par la magie des mots, dans son beau
poème
d’Hespérus. [Le National (1877).] Alphonse Dau
t, à la vive allure, légèrement inspiré de Th. de Banville, jusqu’aux
Poèmes
épiques d’un si fier langage Jusqu’à Hespérus et
spiration à la hauteur où il la place ; il a trouvé, surtout dans les
Poèmes
épiques, des vers superbes et qui s’imposent à la
bre 1889).] Stéphane Mallarmé Vous êtes le seul à avoir fait le
poème
proprement dit (Hespérus), qui a plusieurs centai
[Lettres (8 décembre 1884).] Stanislas de Guaita Hespérus, ce
poème
rayonnant de toutes les splendeurs de l’illuminis
s épiques, le Soleil de minuit, les Soirs moroses sont de très nobles
poèmes
, de perfection achevée ; d’imagination flambante
j’adore votre troisième volume, surtout les heureusement si nombreux
poèmes
d’amour et de joie ? Cette prédilection me vient-
st souple et changeante à l’infini. [Le Gil Blas (1893).] Ad Le
poème
de Gwendoline est dû à la plume de M. Catulle Men
e, joyeuse et passionnée tour à tour, s’adapte à tous les contours du
poème
. Elle le souligne, elle le soulève jusqu’à produi
. Catulle Mendès garderont leur charme précieux et spécieux de petits
poèmes
animés. Lorsque, de leur propre poids, les Mères
t qui a su se hausser jusqu’à la plus noble puissance épique dans son
poème
suedenborgien d’Hespérus, digne pendant poétique
écrivains (22 avril 1897).] Fernand Weyl Quand parut le premier
poème
de Catulle Mendès, Sainte-Beuve, un peu effrayé e
Sur Médée.) Le drame de M. Catulle Mendès vaut moins par l’intérêt du
poème
, par l’étude psychologique des sentiments et des
e. L’ouvrier de conscience et de savoir unique qui « instrumenta » ce
poème
, en modula les chants suivants la variété infinie
l du Banville des Odes et du Gautier des critiques, des romans et des
poèmes
. [La Revue naturiste (février 1900).] 4. L’a
ation est immédiate. Dès les premières lignes de ses contes et de ses
poèmes
, par l’emploi d’un style particulier et variable,
ésigne l’exorde de Bérénice ne desserre pas un instant. Dans certains
poèmes
, d’idiotes répétitions, marquant la débilité d’un
Bérénice est en proie à l’une des formes du vampirisme. Les héros des
poèmes
sont frénétiques d’exultation, ou radotent et dél
doit avoir toute donnée. Dans la construction de ses contes ou de ses
poèmes
, il n’envisage pas chaque acte et chaque parole c
a dépendance et la gradation des termes. Les faits des Histoires, des
poèmes
, d’Eurêka sont en relations mutuelles, comme les
s venons de marquer un cas extrême, apparaît merveilleusement dans le
poème
cosmogonique d’Eurêka. N’étant plus tenu aux semb
en lui-même. C’est en cette extraordinaire apothéose que culmine le
poème
d’Eurêka. Ici tout l’art déductif de Poe s’est ép
d’hétérogénéité de Spencer exposées, que le panthéisme original de ce
poème
ne procède ni de Hegel, ni de Spinoza, ni des Ale
’épand le geste d’un fantôme pale dominant une mer laiteuse. Dans les
poèmes
, de mystérieuses doubles ententes entr’ouvrent so
t associées. Dans une littérature où le roman à plusieurs tomes et le
poème
volumineux sont la règle, il est digne de remarqu
cent vers. Ce fait général rapproché des préceptes de la Genèse d’un
poème
et de l’Essai sur Hawthorne apparaît comme fondam
passion et libre d’horreur. Puis les contes, auxquels s’ajoutent les
poèmes
, s’assombrissent. Le problème moins long à résoud
tténue mais persiste dans la série de récits allant de Hans Pfaal aux
poèmes
en prose et en vers. Il rend les vengeances de Ho
ur révélateur et du Chat noir. Enfin dans les contes mystiques et les
poèmes
, réduite et raffinée, elle enferme encore la terr
iante que dégagent les strophes ordonnées en lente marche funèbre des
poèmes
. Certains des contes analytiques inspirent déjà u
ubtils, de musicales allitérations, la magie des mots, conduisent aux
poèmes
. Les sombres allégories du Palais hanté, du Ver c
e seuil du caveau clos depuis un an sur une dépouille chère. Le noble
poème
du Corbeau embaume encore, sous de lourdes bandel
résence des précédents. Ni dans ses contes, ni dans la plupart de ses
poèmes
, il ne se sert pour produire l’émotion, du specta
t forcenée dans Ligeïa, enfantine et fantasque dans Eleonora ; et ses
poèmes
même, quelques pièces fugitives à part, ne décriv
ous avons discerné un style varié et adapté au ton de chaque conte et
poème
, des descriptions de lieux et d’états d’âme égale
s les plus subtiles, pour s’élever aux passions idéales et graves des
poèmes
. En cette suite d’éléments, il en est de simples
ique. Mais il n’est nulle part plus explicite que dans son analyse du
poème
le Corbeau, donnant sinon l’histoire exacte de la
tration fédérale lui fut refusé, nous a sans doute privés de quelques
poèmes
et son intempérance do quelques contes. Entre Poe
ensée philosophique doit être le naturel fondement mais non le but du
poème
dont la fonction est avant toute chose de créer d
ète, qui exprime et complète le sentiment épars dans un paysage ; les
poèmes
de M. de Régnier en font à maintes reprises heure
la forme, leur union est parfaite et n’apparaît pas artificielle : le
poème
ou le tableau doit être assimilé à une œuvre symb
relise à propos des pages précédentes et de celles qui vont suivre ce
poème
, les Lavandières, où la philosophie de l’histoire
ires. Préciser une idée, c’est la borner et c’est enlever d’avance au
poème
qui la contient ce frémissement illimité que donn
issement illimité que donne le chef-d’œuvre. Il faut évidemment qu’un
poème
ou un tableau puissent être compris, fût-ce de qu
stincte de sa forme musicale et plastique7. Comme l’allégorie, un tel
poème
a sensiblement les défauts de l’expression direct
prit qui croyait planer avec le rêve se retrouve soudain à terre. Les
poèmes
dont la conclusion est strictement définie contie
on le voit se ressaisir. Cet état est particulièrement sensible en un
poème
comme celui-ci dont la fin, très cohérente avec l
et, par une suite d’images et de rythmes heureusement coordonnés, le
poème
révèle son unité formelle en un paysage mystérieu
une plastique continue ; en sorte que l’œuvre, imparfaite en tant que
poème
, peut être parfaite selon l’art au sens restreint
oujours avec cette tendance, sans doute inconsciente, et l’auteur des
Poèmes
anciens est bien certainement symboliste. Il se r
voyant de la vie. Il a le sens des « correspondances » et tels de ses
poèmes
, ces Odelettes qu’il réunit dans son dernier livr
lus suggestive de M. de Régnier. J’aime à y appliquer, de même qu’aux
Poèmes
anciens et romanesques, ce que je disais de la su
ue légendaire attitude, fait graduellement jaillir le sens nouveau du
poème
comme dans une clarté grandie. Le Porcher, la Che
ment du vers « qui de plusieurs vocables refait un mot total » ? — le
poème
est donc une phrase dont les vers sont les mots.
préface (1880). — Poésies, édition, photolithographiée (1887). — Les
Poèmes
d’Edgar Poe (trad.). — Vers et Prose (florilège).
r les magniloquences crispées de M. Verhaeren et pour les lents, doux
poèmes
à robes lâches de M. de Régnier. …………………………………………
la dominant, la dirigeant à son gré vers le but assigné. Il conçut le
poème
une musique, non l’inarticulé balbutiement dont c
rmé, je devine mieux et j’admire davantage les causes qui rendent ces
poèmes
parfois si obscurs. Si M. Mallarmé a cessé d’être
Mallarmé a cessé d’être clair, après l’avoir été dans les magnifiques
poèmes
de sa première manière, c’est qu’il a voulu emplo
encore être une mélodie et aussi un fragment de la mélodie totale du
poème
; soumis avec cela aux règles de la prosodie la p
Blond Quant à la forme poétique dont il usa pour parfaire de beaux
poèmes
comme Apparition, les Fleurs ou ce fragment d’Hér
andrin s’enroule en courbes molles et longuement modulées, ces graves
poèmes
où, par l’analogie des métaphores et l’harmonieus
s Rodenbach (1894). — Le Sang des crépuscules (1896). — Sonnets et un
poème
(1897). — Le Cœur solitaire (1898). — L’Éros funè
e jusqu’à l’assonance ; et ce n’est pas un des moindres charmes de ce
poème
que la netteté des impressions et des pensées en
x de ses mots, on se souvient, concis et formidables, de ces premiers
poèmes
orphiques dont le langage compliqué était, entre
éloquente ; je recommande à ceux qui ouvriront son livre la série des
poèmes
intitulés : Fenêtres sur la vie. L’inspiration en
ais elles ne vont jusqu’à altérer gravement l’eurythmie générale d’un
poème
. Il est certes dangereux d’évoquer les noms sacré
nser en même temps qu’il émotionne. Il excelle souvent à commencer un
poème
par des paroles à la fois musicales et songeuses
ment pourtant. De temps en temps il donnait à une Revue quelque court
poème
. Ce sont ces vers qu’il nous offre, et je crois q
restreint les pages du livre et que tout n’y est pas. Encore dans les
poèmes
réunis peut-on regretter souvent que l’auteur, tr
it souvent demeuré trop sobre, se soit contenu à l’excès, et certains
poèmes
paraissent avoir été privés de développements uti
silence enchanté, et c’est ainsi : La Ménagère, Dans la pénombre (un
poème
de seize absolument charmant), La Barque d’or que
vécu et dont il nous révèle la précieuse essence en ce beau livre de
poèmes
. Il est difficile de citer : ce serait indiquer d
citer : ce serait indiquer des préférences impossibles. Chacun de ces
poèmes
contient le si peu de choses qu’il faut « pour en
cques (1878-1934) [Bibliographie] Euphorion (1897). — Odes et
poèmes
(1899). — Le Cœur errant (1900). OPINIONS.
ète, et son Euphorion a de réelles qualités de lyrisme. Encore que le
poème
soit parfois confus, il se meut d’un ample mouvem
otre génération. Il a un sentiment assez profond, ce qui fait que ses
poèmes
sont forcés d’émouvoir. Dans ses Odes et poèmes,
, ce qui fait que ses poèmes sont forcés d’émouvoir. Dans ses Odes et
poèmes
, il me semble entendre un accent qui est assez ra
si facilement beau, il est difficile de juger de la réelle valeur des
poèmes
de M. Brandenbourg et de présumer ce qu’il nous d
e française, par des voies incertaines. Lais et romans. Esprit de ces
poèmes
. Les lais de Marie de France. Les poèmes de Trist
ais et romans. Esprit de ces poèmes. Les lais de Marie de France. Les
poèmes
de Tristan. — 3. Les poèmes de la Table ronde. Ch
poèmes. Les lais de Marie de France. Les poèmes de Tristan. — 3. Les
poèmes
de la Table ronde. Chrétien de Troyes : esprit ne
1. Cycles de la Croisade et de l’Antiquité Ce furent d’abord les
poèmes
sur la croisade. Au temps où les croisés venaient
parmi les plus insipides extravagances, on peut recueillir de courts
poèmes
, ou des épisodes de longs poèmes, qui sont d’agré
gances, on peut recueillir de courts poèmes, ou des épisodes de longs
poèmes
, qui sont d’agréable lecture. Mais rien d’éminent
matière, les hommes du moyen âge mettaient à part deux groupes : les
poèmes
tirés de l’antiquité, qu’ils vénéraient pour leur
pour leur origine, comme dépositaires d’une profonde sagesse, et les
poèmes
celtiques, dont la brillante « vanité » les amusa
s mêmes raisons. Puis, malgré la vogue immense de quelques-uns de ces
poèmes
, ils sont pour nous insignifiants. Les poèmes sur
de quelques-uns de ces poèmes, ils sont pour nous insignifiants. Les
poèmes
sur Alexandre ne sont que des chansons de geste :
qu’on ne retrouve plus expressif, mieux dégagé, plus complet dans les
poèmes
de son jeune contemporain. C’est donc à la matièr
rêles et limpides. D’autres les étendirent, les amalgamèrent en longs
poèmes
; d’autres y mêlèrent des traditions, des inventi
des romans bretons. En premier lieu viendront les lais divers et les
poèmes
sur Tristan ; puis la Table ronde, et les aventur
mystique de gardiens et de quêteurs. Le premier groupe, ce sont les
poèmes
d’amour. Les aventures, les exploits, la chevaler
t des romans de la Table ronde. 3. Chrétien de troyes. Tous ces
poèmes
tournent autour d’Arthur, le roi toujours pleuré,
grand et galant roi, par sa grandeur, il les laisse remplir tous les
poèmes
de leur vaillance et de leurs faits merveilleux.
’Allemagne, les pays scandinaves, nous empruntèrent la matière de nos
poèmes
: jusqu’en Islande, on chanta Charlemagne et les
ance (Revue des Deux Mondes, 15 oct. 1891) 55. Édition : Fr. Michel,
Poèmes
français et anglo-normands sur Tristan, 2 vol., L
Pilon, Edmond (1874-1945) [Bibliographie] Les
Poèmes
de mes soirs (1896). — La Maison d’exil (1898).
ison d’exil (1898). OPINIONS. Albert Arnay Il y a dans ses
poèmes
d’étranges sonorités et des accords d’intimité be
ontaire, il éperd des mots d’espoir, de matin et de soleil. Parmi les
Poèmes
de mes soirs, nous citerons les Élégies, dédiées
ant des flèches et ses vendangeurs d’automne. Mais je m’attarde à ces
Poèmes
de mes soirs, et déjà dans de jeunes revues Edmon
d’exil, plus libres, plus francs encore et plus aimables que ceux des
Poèmes
de mes soirs, et qui détruisent les légères criti
r un appareillage vraiment miraculeux, je vous ouvrirai le livre (Les
Poèmes
de mes soirs) à la première page : Appareillons
95). — Philoktétès de Sophocle (1896). — La Lyre héroïque et dolente,
poème
(1897). — L’Assassinat du Père Salvatore (1897).
lors, Pierre Quillard a donné La Gloire du Verbe, un recueil de beaux
poèmes
qui symbolisent la suite des idées et des visions
t dolente, ses courts lieder et ses évocations longues autour de deux
poèmes
dramatiques, l’Errante et la Fille aux mains coup
d en a célébré les « farouches clairières » dans un de ses plus beaux
poèmes
légendaires. M. Quillard a écrit quelques grandes
e Franco, reparu depuis un an, et où il devait donner tour à tour des
poèmes
, des pages de prose, et ces études de littérature
n, les opérations de la guerre gréco-turque, qu’il écrivit l’Errante,
poème
dialogué et qui fut représenté au Théâtre de l’Œu
sophie. Mais, avant de vous donner quelques fragments de ces immenses
poèmes
épiques de l’Inde primitive récemment découverts,
os, les faits ou les aventures imaginaires, les odes, les hymnes, les
poèmes
enfin, c’est-à-dire tout ce qui est d’un degré ou
oètes épiques, c’est-à-dire les poètes qui racontent, parce que leurs
poèmes
s’adressent principalement à une faculté secondai
t sa parole. » D’autres fragments moraux, contenus dans les immenses
poèmes
indiens, s’appellent le Chant du Seigneur ou du T
ivrance de l’âme, ou de son émancipation des liens de la matière. Ces
poèmes
gigantesques de deux cent mille vers sont les pyr
e ou persane. Ce sont des épisodes surtout, épisodes vastes comme des
poèmes
, qui ont été traduits, depuis la conquête des Ind
s nations, n’ont laissé pour trace de leur passage sur la terre qu’un
poème
épique. C’est assez pour une mémoire éternelle. U
terre qu’un poème épique. C’est assez pour une mémoire éternelle. Un
poème
épique résume un monde tout entier. L’Inde en a d
e. Un poème épique résume un monde tout entier. L’Inde en a deux. Ces
poèmes
, nous le répétons, ne sont pas d’une seule main.
Rome auxquels chaque génération ajoutait une assise de plus. Ces deux
poèmes
, sortis d’océans de souvenirs dans lesquels venai
cueillies, coordonnées et divinement chantées par Homère, de même les
poèmes
épiques de l’Inde, le Ramayana et le Mahabarata,
eux réunis, combinés, chantés par les derniers poètes, auteurs de ces
poèmes
. Quelle que soit la fécondité de la pensée, l’ima
it déjà accepté comme un fonds de vérité dans ses traditions. De tels
poèmes
ne sont jamais pour un peuple que les archives il
es grandes épopées indiennes. XXIII Le Ramayana est surtout un
poème
symbolique. On y reconnaît la source où la mythol
de Ceylan, par les héros de l’Inde montagneuse. Nous citerons de ces
poèmes
des fragments traduits par les savants interprète
par les savants interprètes de la langue sanscrite, dans laquelle ces
poèmes
sont écrits. Le génie héroïque et le génie sacerd
tre écrite par un ancêtre gigantesque d’Eschyle. C’est à la fin de ce
poème
que le dernier des héros vaincus s’élève de cime
rons à son vrai jour. XXV Un des épisodes les plus touchants du
poème
est celui des amours de Nala et de Damayanti. Ève
re digne du tableau. Nous allons ébaucher les principaux traits de ce
poème
; transportez-vous en esprit dans un autre monde
ps modernes, a-t-il aucune scène ou aucune conception, dans ses trois
poèmes
, supérieure à cette scène, et à cette conception
en force ou en grâce, égaux à la majesté de l’ensemble. Reprenons le
poème
. XXIX Nala emmène sa jeune épouse au royaum
dité de Nala, l’autre moitié, la nudité de sa belle épouse. Jamais le
poème
de l’indigence et de la faim n’a eu des cris plus
jaloux la cause de tous ses malheurs. Le commentateur chrétien de ce
poème
trouve, dans ce pardon universel et surhumain du
qui le concerne, tout et toujours pardonner. La morale de ces grands
poèmes
symboliques et sacrés de l’Inde primitive est don
de la littérature hébraïque ; elle est exclusivement religieuse. Tout
poème
est un symbole qui revêt un dogme ; tous les vers
ailes qui emportent l’âme au-dessus de la terre. On peut comparer ces
poèmes
à de grands sacrifices où l’imagination, le senti
Chapitre II. Vue générale des
Poèmes
où le merveilleux du Christianisme remplace la My
t faits pour occuper la première et la plus grande place. Ainsi, tout
poème
où une religion est employée comme sujet et non c
ne faut plus attribuer au christianisme la langueur qui règne dans le
poème
dont les principaux personnages sont des êtres su
, est la première qualité requise en poésie. Sans rechercher quelques
poèmes
écrits dans un latin barbare, le premier ouvrage
es détails. Il n’y a dans les temps modernes que deux beaux sujets de
poème
épique : les Croisades et la Découverte du Nouvea
hanter sa nation. Les Croisades rappellent la Jérusalem délivrée : ce
poème
est un modèle parfait de composition. C’est là qu
Préfaces Préface des
Poèmes
antiques 1 [1852] Ce livre est un recueil d’
t multiple et diverse. Il s’agit de l’apprécier en elle-même. Or, ces
poèmes
seront peut-être accusés d’archaïsme et d’allures
action faite de toute théorie esthétique particulière à l’auteur. Les
Poèmes
qui suivent ont été pensés et écrits sous l’influ
avestissement misérable infligé par Lebrun ou Bitaubé aux deux grands
Poèmes
ioniens a été reproduit et mal dissimulé à l’aide
il faut faire justice dans un sentiment de respect pour Homère. Trois
poèmes
, Hélène, Niobé et Khiron, sont ici spécialement c
ple d’Argo, il assiste au déroulement des faits héroïques. Un dernier
poème
, Bhagavat, indique une voie nouvelle. On a tenté
istant sur le lien étroit qui les rattache aux dogmes buddhistes. Ces
Poèmes
, il faut s’y résigner, seront peu goûtés et peu a
souvent une expiation, le supplice est toujours sacré. Préface des
Poèmes
et Poésies 2 [1855] Les pages qui précèdent
éface des Poèmes et Poésies 2 [1855] Les pages qui précèdent les
Poèmes
antiques m’ont attiré de sévères admonestations,
depuis Ézéchiel. Je ne me suis jamais illusionné sur la valeur de mes
poèmes
archaïques au point de leur attribuer cette puiss
son gré de sa force encyclopédique, n’a conçu, définitivement, qu’un
poème
plein d’abstractions et d’obscurités mystérieuses
n’arrête pas le lecteur au seuil de mon livre. À l’exception des deux
poèmes
qu’il contient, de quelques pièces grecques et d’
er d’ici à quelques années. J’espère achever, dans cet intervalle, un
poème
plus étendu et plus sérieux, où je tenterai de re
menté de toutes les inquiétudes sublimes, achevait alors d’écrire ses
poèmes
immortels au milieu des huées et des anathèmes im
ouvé, dans Jocelyn, les émotions débilitantes qui lui conviennent. Ce
poème
est la révélation complète d’une nature d’esprit
le sais. La critique, d’ordinaire si élogieuse, a rudement traité ce
poème
, et le public lettré ne l’a point lu ou l’a conda
l qu’il nous apparaît, tel que nous l’admirons dans l’ensemble de ses
poèmes
, des Orientales à la Légende des Siècles, Victor
rtis, avec une discrétion un peu hautaine à laquelle j’applaudis, ces
poèmes
d’une beauté pâle et pure, toujours élevés, grave
é, pour la voix solitaire qui chante l’hymne mystique. Le recueil des
Poèmes
antiques et modernes et celui des Destinées forme
le un sentiment plus exquis des choses et s’en empreint forcément. Le
poème
de Moïse, écrit en 1822, est un précurseur admira
magnifiques. La gloire d’Alfred de Vigny est communément attachée au
poème
d’Éloa. On sait l’histoire mystique conçue par le
e enveloppe, du premier vers au dernier, les péripéties gracieuses du
poème
, car la grâce perpétuelle est partout ; elle s’ex
retrouve dans le Déluge la plupart des nobles qualités de ce premier
poème
et quelques-unes des faiblesses du second. Il ne
quée de ce beau talent, si pur et si élevé ; mais on y rencontre deux
poèmes
superbes, les plus saisissants qui soient tombés
ble, en ce sens du moins qu’il travaille de son mieux. Ses plus beaux
poèmes
ne sont donc pas involontaires. L’unique cause de
car tous les éléments de la Poésie universelle sont contenus dans ces
poèmes
sublimes qui ne seront jamais oubliés. Les grands
r ses merveilleux dons lyriques, de ses premières odes à ses derniers
poèmes
, par une ascension toujours plus haute et plus éc
e luxe des formules, donnent à l’invective une force multipliée et au
poème
de l’Expiation, en particulier, un souffle terrib
re Renaissance littéraire, Alfred de Vigny, conçut et écrivit le beau
poème
de Moïse, il ne fit point du libérateur d’Israël
égorger en un jour vingt-quatre mille hommes par la tribu de Lévi. Le
poème
de Moïse n’est qu’une étude de l’âme dans une sit
force démesurée. Torquemada, cependant, moins un drame scénique qu’un
poème
dialogué, offre une conception particulière qui,
. Dès les brillantes années de sa jeunesse, et concurremment avec ses
poèmes
et ses romans qui sont aussi des poèmes, doué qu’
se, et concurremment avec ses poèmes et ses romans qui sont aussi des
poèmes
, doué qu’il était déjà d’une activité intellectue
il l’a prouvé. J’ai dit, messieurs, que ses romans étaient aussi des
poèmes
; et, en effet, si la magie du vers leur manque,
supplice dans la prison ! Quatre-vingt-treize, enfin, n’est-il pas un
poème
dont les héros sont des types du devoir accompli,
de la vie. Sa philosophie, celle qui se retrouve au fond de tous ses
poèmes
, tient à la fois du panthéisme et du déisme. Dieu
nte que Chateaubriand dans ses œuvres, où il a comme dispersé tout un
poème
de l’exil. Seul, pauvre et triste, Chateaubriand
uit deux monuments de forte poésie, le Discours sur la calomnie et le
poème
républicain de la Promenade. Je ne frustrerai poi
iennes formes d’ode ou d’élégie, enchaînés à la tragédie, inféodés au
poème
didactique et qui tous pensaient, composaient, ri
ture à l’action, la faire vivre et presque sentir, lui donner dans le
poème
le rôle que réellement elle occupe dans notre êtr
ples un grand nombre de belles œuvres, le lyrisme des Minnesinger, le
poème
du Saint Graal, la Divine Comédie de Dante, les «
de Pétrarque, les sonnets de Michel-Ange, le théâtre de Calderon, le
poème
biblique de Milton, l’évangélique épopée de Klops
s mystérieux lointains, mais riche, reposé, délicieux. Aussi dans ses
poèmes
l’apaisement, le calme, nous reprennent-ils toujo
t dans le reste du volume, mais, quand ainsi nous mettons à part sept
poèmes
, nous voulons parler de sept chefs-d’œuvre indisc
nt autant ? Notez que, dans le triple genre de l’élégie, de l’ode, du
poème
philosophique, c’étaient jusque-là les plus beaux
ulait dédier à la limpidité du ciel, à la majesté de la nuit, tout un
poème
de rêverie, de tendresse, tout un hymne d’éléganc
ar la perfection du style », nous paraît la plus faible de toutes. Ce
poème
n’a rien surpris de l’inspiration antique ; rien
fut jamais le courtisan de ce génie et l’esclave de cette gloire. Le
poème
qui nous semble résumer le mieux les Nouvelles Mé
lerinage d’Harold et le Chant du Sacre. Le pèlerinage d’Harold est un
poème
éloquent, mais trop fastueux d’allure et qui parf
les muses à demi railleuses de Béranger, Pierre Lebrun, Mme Tastu. Ce
poème
établit un litige entre Lamartine et un prince du
disparu de la poésie contemporaine Ce fut en Italie que ces nouveaux
poèmes
furent jetés au gré d’une inspiration parfois tro
ation, en effet, avait été précédée par le chef-d’œuvre de Lamartine,
poème
d’une invention rare et d’une verve d’exécution s
ons et d’harmonies, s’atténuent considérablement quand il s’agit d’un
poème
de longue haleine, d’une des œuvres les plus larg
oïsme, dans le monde de la grandeur et de la pureté par la vertu d’un
poème
constamment noble, élevé, profond, d’une des poés
d’analyser Jocelyn. Rappelons les plus caractéristiques morceaux d’un
poème
où nous ne comptons ni les descriptions marquées
ssé, sont les vrais modèles de la haute poésie, et dans l’ensemble ce
poème
reste une des œuvres dont le génie de l’homme peu
aidha. La Conscience de Victor Hugo, l’Akhab de Leconte de Lisle, ces
poèmes
parfaits, ne sont venus, ne l’oublions pas, qu’ap
ne saurait lui ravir les pages incomparables qui remplissent tous ses
poèmes
et l’honneur des deux ou trois livres immortels q
d de Vigny L’homme essentiellement distingué qu’un petit nombre de
poèmes
admirables, plus encore que ses ouvrages en prose
ement et justifient à coup sûr l’horoscope qu’il avait porté dans son
poème
symbolique de l’Esprit pur. Seul et dernier anne
ues ressouvenirs de la lyre ionienne dans les détails de ses premiers
poèmes
, quoique Vigny n’eût pas le tour d’esprit helléni
ui-ci a fait usage ; le second lui a suggéré la forme initiale de ses
poèmes
. La comparaison du colibri dans Éloa est du Chate
ine et à Victor Hugo. N’était-ce pas assez d’avoir réellement créé le
poème
narratif, produit dès l’abord une langue poétique
me et des poésies de Millevoye, quand, de 1816 à 1820, il inventa ses
Poèmes
antiques. Ces petits poèmes, que Vigny polissait
ye, quand, de 1816 à 1820, il inventa ses Poèmes antiques. Ces petits
poèmes
, que Vigny polissait durant ses années de service
ffinités et ses relations irrécusables. Dans l’édition définitive les
Poèmes
antiques sont précédés de Poèmes bibliques dont q
ables. Dans l’édition définitive les Poèmes antiques sont précédés de
Poèmes
bibliques dont quelques-uns nous semblent supérie
phté, compositions restreintes et sans intérêt notable, mais de trois
poèmes
étendus, le Déluge, Éloa, Moïse. Le Déluge n’est
autres écrivains que par leurs expressions et par leurs images. » Le
poème
du Déluge est écrit avec une précocité de perfect
la postérité mourait avec leur gloire. Éloa nous apparaît comme un
poème
plus large. Le cadre, le décor, sont quelque peu
eilles d’anthologie sont encore fréquents dans notre poésie, les bons
poèmes
y sont rares, et une Éloa décèle plus de force et
ire même que cinq ou six belles stances de Malherbe ou de Maynard. Un
poème
sans inégalités, aussi neuf par le sujet, aussi p
sque fait que de la poésie narrative. Mais avec quelle autorité ! ses
poèmes
sont aussi bien composés que les petites nouvelle
a muse française n’avait qu’imparfaitement réussi ; car parmi tant de
poèmes
insipides on ne pouvait guère détacher que les ré
’être fraternel. Éloa parut en 1824. En 1822 avaient été publiés les
Poèmes
antiques et bibliques avec l’ode au Malheur que V
iques avec l’ode au Malheur que Vigny retrancha, puis rétablit, et un
poème
, Héléna, qu’il a rayé de ses œuvres, bien qu’il s
ut dans les dernières années de la Restauration que Vigny composa ses
Poèmes
modernes. Le style offre les mêmes qualités, mais
contient quelques vers heureux. Mais comme il a été distancé par les
poèmes
chevaleresques de Tennyson et de Hugo ! La Prison
et de Hugo ! La Prison, le Trappiste, dans la première partie de ces
Poèmes
modernes, renferment seuls de solides beautés. L’
tout ce qui constitue le chef-d’œuvre ? Avant d’être complété par les
poèmes
modernes, le volume auquel Vigny devait donner un
que l’auditoire inintelligent dont l’indifférence hostile a laissé ce
poème
de tendresse et de douleur s’évanouir en quelque
ut aller chercher le dernier mot de son talent. Entre ce livre et les
poèmes
de la première manière se place une transition fo
ieuse qui ne sont pas enlevées comme les modèles du genre, et de deux
poèmes
, Paris, les Amants de Montmorency, le premier bie
où le poète nous a légué ses derniers chefs-d’œuvre. On sent dans ce
poème
et dans toute la suite de l’œuvre poétique d’Alfr
ables de juger et de réfléchir. Ce n’est pas seulement quelques beaux
poèmes
d’arrière-saison, mais des œuvres comme Servitude
n n’est pire pour les poètes que de se répéter indéfiniment. Les onze
poèmes
qui forment les Destinées embrassent et impliquen
e de son génie. Cependant tout n’est pas également admirable dans ces
poèmes
également soignés et l’œuvre est assez brève pour
il byronien cette fausse note compromet la beauté de l’ensemble. Cinq
poèmes
seulement nous paraissent des chefs-d’œuvre absol
ersé une âme évangélique dans tous ses romans, j’allais dire dans ses
poèmes
, comme un flot de sensibilité qui dérive tantôt d
is les « romances » primitives d’Audefroy, il a toujours rehaussé les
poèmes
de cette catégorie. Ainsi la ballade, si florissa
pas les Odes anacréontiques, les élégies de Tibulle vivent à côté du
poème
de Virgile et la poésie charmante croît à l’ombre
sion mais de vocation aussi ; car le critique était en germe dans ses
poèmes
de réflexion et d’analyse. Comment le même Sainte
usions, de souvenirs, de légendes, de mythes ? Est-ce dans les doctes
poèmes
de Rome, de l’lialie, de l’Angleterre, de l’Allem
es par quiconque abordera chronologiquement l’œuvre de Laprade par ce
poème
de Psyché dont personne n’a dépassé l’élégante et
confirmée deux ans après ; car le second recueil de Laprade, Odes et
Poèmes
, est, pour nous du moins, le plus original, celui
ieur, Hermia que récitait l’enthousiaste mémoire de Victor Cousin, le
Poème
de l’Arbre dont l’intensité put en notre présence
e inculpation fut à cette époque insinuée contre l’auteur des Odes et
Poèmes
, celle de socialisme phalanstérien. Quelques poèm
uteur des Odes et Poèmes, celle de socialisme phalanstérien. Quelques
poèmes
y prêtaient peut-être. À coup sûr Victor de Lapra
s, à la fois pénétrantes et solennelles comme certains oratorios, des
poèmes
analogues qu’auparavant Victor Hugo, à la fin de
Bertin. Outre l’alexandrin ductile et robuste de Psyché, les Odes et
Poèmes
offraient une nouveauté ou du moins un renouvelle
re commence réellement pour notre poète avec son troisième volume les
Poèmes
évangéliques. M. de Laprade avait consacré ce rec
une certaine résipiscence sans renier son passé avec ostentation. Ses
Poèmes
évangéliques étaient l’œuvre, sinon encore d’un f
utrefois de Lamartine que c’était une malencontreuse idée de tirer un
poème
du Phédon. Il semble à plus forte raison que l’Év
nce. Leur haine avait sa raison d’être. En effet de temps à autre ces
Poèmes
évangéliques se ressentent du passage de l’auteur
férent, mais la marche est la même et le but identique. En résumé ces
Poèmes
évangéliques nous représentent un livre d’une hau
fleurs du Calvaire. Les Symphonies (1855) sont en quelque sorte aux
Poèmes
évangéliques ce que les Odes et Poèmes étaient à
855) sont en quelque sorte aux Poèmes évangéliques ce que les Odes et
Poèmes
étaient à Psyché, le livre lyrique après le récit
ique de ce volume se rattachait aux deux recueils précédents, mais le
poème
de la Tour d’ivoire dénotait un progrès dans l’ar
Satires politiques ont été réunies depuis dans la première partie des
Poèmes
Civiques. On relira toujours, pour y trouver d’ad
criptible des libertés. Dans le volume publié en 1873 sous le titre :
Poèmes
Civiques, ces Satires se sont heureusement accrue
ques, ces Satires se sont heureusement accrues d’un certain nombre de
poèmes
pris en dehors de nos luttes civiles, dans l’idée
sse. Quelles qu’aient été les préférences politiques de l’auteur, ses
Poèmes
Civiques dans leur seconde moitié sont, de toutes
vertus nécessaires aux futurs citoyens d’une république. De plus ces
poèmes
sont écrits dans une langue excellente, et le pat
Horaces ; c’est à l’Eschyle de l’Année Terrible, c’est au Tyrtée des
Poèmes
Civiques. Ce beau volume des Poèmes Civiques, dan
née Terrible, c’est au Tyrtée des Poèmes Civiques. Ce beau volume des
Poèmes
Civiques, dans la partie où la satire confine à l
née demander à Royat le soulagement de ses souffrances incurables. Un
poème
dialogué, qui parut sous l’Empire, Harmodius, et
ius, et que M. Lemerre a eu raison de joindre à Psyché et aux Odes et
Poèmes
, tant cette œuvre respire l’hellénique sérénité,
idéal, malgré Laprade même, nous paraît l’inspiration latente de ses
poèmes
, en tant qu’on se figure la République comme nous
Pernette, qui a précédé Tribuns et Courtisans et la publication des
Poèmes
Civiques, est née de la même inspiration guerre d
ourtisans et des Muses d’État, enfin le patriote inspiré des derniers
Poèmes
Civiques et du Livre d’un père. Un seul de ces ti
ort établit des données aujourd’hui vérifiées, l’origine celtique des
poèmes
de la Table ronde, l’antériorité des chansons de
s d’imagination qui marquent cette phase de la vie d’Edgar Quinet, le
poème
de Napoléon où la fatale légende supprime la véri
de beaucoup la merveilleuse prose poétique d’Ahasvérus. Pour nous ce
poème
dialogué n’a pas vieilli. Les beautés en sont aus
mystique plairait moins de nos jours. Pour se mettre dans l’esprit du
poème
, il faut, dès le début, suivre l’auteur dans un P
la troisième journée où se produit la péripétie qui forme le nœud du
poème
. Comme de Vigny dans Éloa, comme Soumet dans sa D
paraissent les Esclaves avec cette dédicace : « Exsulibus exsul ». Ce
poème
dialogué, qui met en scène Spartacus et ses compa
onnage de Merlin l’enchanteur. De même la Viviane transformée dans ce
poème
n’est pas non plus une inconnue. Si, dans le vieu
double architecture lyrique et théâtrale, il s’édifiait en France des
poèmes
épiques d’une incontestable valeur, la divine Épo
out Zim-Zizimi ? Toute l’inanité des grandeurs humaines tient dans ce
poème
où, par un phénomène remarquable, la couleur prod
ctor Hugo a déduit le plus admirable des commentaires. Au début de ce
poème
, le sultan Zim-Zizimi s’ennuie, saturé de plaisir
traits de la Polymnie ; un rayonnement d’Évangile court à travers ces
poèmes
, ces romans, ces drames, et ce n’est pas la moind
nouvelle Légende. Rien de plus saisissant ni de plus accompli que ce
poème
où la grâce se mêle toujours à l’épouvante : Fan
M. Pécontal Volberg,
poème
. — Légendes et Ballades. I Il a été longte
t un poète de grande inspiration chrétienne. Dès 1838, il publiait un
poème
en plusieurs chants dont le Journal des Débats, p
ournal des Débats, plus littéraire que les autres, parla seul ; et ce
poème
, intitulé Volberg, n’était tout simplement que la
leurs pieds d’argile, — sur des pieds qui ressemblaient au sien ! Ce
poème
, qui mériterait d’être réédité, si nous avions un
les premiers vers venus qui nous tombent sous la main, en ouvrant son
poème
: …….. La fortune superbe, En naissant, me fit d
nt dans la nuit Antigone, l’enfant dont la main le conduit ! Tout le
poème
de Volberg était de cette large étoffe, à plis to
surtout, et à un degré suprême, c’était le don de simplicité. Dans ce
poème
dont il est facile de constater la faiblesse d’in
ir, sur Une corde frémissante ! Évidemment cela était impossible. Le
poème
de Volberg n’eut aucun retentissement. Mais les t
e Drack, Les Deux Baisers, Christel, Karine et La Tentation. Dans ces
poèmes
naïfs, épouvantés et mystérieux, l’expression ne
’est servi. Avant lui, on se demandait s’il était facile d’écrire des
poèmes
en russe, et toute une école de critiques autoris
paysans. J’ai ouï dire que son premier essai littéraire fut un petit
poème
antireligieux et passablement décolleté, nommé la
vriil est en russe le nom de l’Archange que nous appelons Gabriel. Ce
poème
n’a jamais été imprimé, que je sache ; je n’en ai
tire ses modes de Paris, est toujours un peu arriéré, en sorte que le
poème
impie de Pouchkine trouva des lecteurs à une époq
us légitime et dont il n’avait pas à rougir, en publiant vers 1820 le
poème
de Rousslan et Lioudmila. C’est encore une imitat
ant les superstitions populaires de son pays pour les machines de son
poème
, fut de les prendre du côté ridicule, et de donne
uerre acharnée dont il n’était pas destiné à voir la fin. La fable du
poème
est des plus simples et ne se recommande pas par
ment les passions violentes, a préludé à son Don Juan par le charmant
poème
de Beppo, si plein d’english humour, et en même t
pas eues. Les ennemis de Pouchkine lisaient, entre les lignes de ses
poèmes
, une foule de choses impies, immorales, révolutio
qui ne nagent jamais si bien que lorsqu’un bateau les accompagne. Le
poème
des Bohémiens nous le fait voir plus confiant en
fait hellénique qu’il dirige l’attention du lecteur. L’exposition du
poème
, la description du site, la peinture de la vie de
u tableau ? Je traduis aussi littéralement que je le puis le début du
poème
: « Des bohémiens, troupe vagabonde, vont errant
ceux qui annonçaient que de la mission impériale sortirait un nouveau
poème
. Il étudia consciencieusement son sujet, compulsa
onnaître que dans l’histoire officielle. Je ne dirai rien de quelques
poèmes
, tels que les Frères bandits, Mazepa, le Cavalier
urs aimé ; mais je suis mariée. Adieu pour toujours. » Ainsi finit le
poème
. J’ai remarqué l’imitation du Don Juan dans la pr
rs années avant la seconde ; elle cesse complètement dans la suite du
poème
. Tous les caractères sont d’une vérité merveilleu
gène Onéguine. S’il fallait résumer en quelques mots le caractère des
poèmes
de Pouchkine, il faudrait noter la simplicité de
’être fiers. Pleureuses, par M. Henri Barbusse est moins une série de
poèmes
qu’un long poème purement subjectif, conçu sous l
euses, par M. Henri Barbusse est moins une série de poèmes qu’un long
poème
purement subjectif, conçu sous la forme d’une rêv
, dont M. Catulle Mendès écrivait, quand il parut : « C’est plutôt un
poème
, ce livre, un long poème, qu’une succession de pi
écrivait, quand il parut : « C’est plutôt un poème, ce livre, un long
poème
, qu’une succession de pièces, tant s’y déroule vi
C’est bien une âme, oui, plutôt même qu’un cœur, qui se désole en ce
poème
, tant tous les sentiments, l’amour, les désespoir
de difficultés, qu’un être idéal, et non pas un homme. Mais ces deux
poèmes
qui nous sont parvenus, nous forcent de n’admettr
t de pauvres gens qui gagnaient leur vie à chanter par les villes les
poèmes
homériques, dont ils étaient auteurs, en ce sens
utre la facilité de les expliquer. § III. On doit trouver dans les
poèmes
d’Homère les deux principales sources des faits r
été le plus ancien historien du paganisme, qui nous soit parvenu. Ses
poèmes
sont comme deux grands trésors où se trouvent con
onservées les mœurs des premiers âges de la Grèce. Mais le destin des
poèmes
d’Homère a été le même que celui des lois des dou
e du droit naturel des peuples héroïques du Latium ; on a cru que les
poèmes
d’Homère étaient la création du rare génie d’un i
que la logique le lui imposait ; peut-être sans qu’il le veuille, ses
poèmes
ont le plus souvent une continuité de son très ré
de M. Ghil18, ou l’harmonieux et bruissant nuage qui se meut sur tels
poèmes
de M. Achille Delaroche. Mais, s’il n’a pas à son
a musique ne paraît pas le préoccuper assez hautement. Souvent en ses
poèmes
la cohésion des sons n’est pas assez totale ; par
e musique, à la création d’un rythme personnel, élégant et souple. Un
poème
ainsi écrit manque de base tonale ; je l’ai déjà
et l’accentuation des rythmes qui les amènent, sans plus. Si, dans un
poème
, on les change sans repos selon les exigences du
et bientôt se résoudre en des rythmes nouveaux ; ailleurs encore, le
poème
d’abord exclusivement rythmique empruntera à leur
on de ces vers fut immédiatement suivie, en Belgique et en France, de
poèmes
conçus selon des formes voisines. M. Vielé-Griffi
in en sa plénitude. Telle est du moins la technique de la plupart des
Poèmes
anciens et romanesques et des poèmes principaux d
s la technique de la plupart des Poèmes anciens et romanesques et des
poèmes
principaux de Tel qu’en songe, — technique à laqu
priété parfaite dont la force n’a d’égale que la noblesse donne à ses
poèmes
une rectitude de forme, une certitude de trait qu
dans les alexandrins qu’il écrivit ensuite, et certes il objective le
poème
autant qu’on doit le souhaiter. À ce point de vue
— quelques pages laissaient deviner l’auteur de la Chevauchée. Tel ce
poème
exquis, la Dame qui tissait, dont j’extrais un fr
e voie et seule fin, Vous de qui seul je me rêvais cueillie, Vous mon
poème
et ma soif et ma faim, — Quel soir est tombé, que
r un rythme de quelque force et d’une allure continue. L’auteur de ce
poème
y échoue assurément lui-même, — ou plutôt il réal
son vers comme une parole déclamée, ou plutôt contée ; chacun de ses
poèmes
suppose un diseur et la strophe se règle à la foi
l’harmonie, du parfait équilibre, celle qui fait d’une statue ou d’un
poème
un être distinct de son auteur, vivant d’une vie
voix en chacune des parties de la phrase ; ils gardent ainsi à leurs
poèmes
une certaine base musicale, assez faible, il est
r le But dont son génie ressent l’attirance divine. Car elle donne au
Poème
sa raison d’être en l’achevant : elle l’apparie a
ailleurs la puérile prétention de rien inventer, sinon, peut-être, un
Poème
. 18. Lequel n’avait pas encore déclaré la guerr
Dame qui tissait, de M. Vielé-Griffin ; je pourrais : citer aussi des
poèmes
de M. de Régnier. 20. Tout au moins dans l’idée
amait pour les vers toute liberté de forme. Mais il s’en faut que les
poèmes
fussent pour ce plaidoyer un argument convaincant
ueur de biniou, à l’haleine suave, avait expiré au dernier vers de ce
poème
de Marie, qui a commencé sa renommée et qui l’a f
aube qui ne devait pas devenir une aurore ! Vous le rappelez-vous, ce
poème
de Marie ? Il parut à temps, et ce fut là aussi s
ir une dernière fois aux inspirations premières de sa jeunesse, et le
poème
de Primel et Nola marqua cette volonté du retour.
intense, et l’on en est d’autant plus frappé que tout le long de ses
poèmes
il ne cesse de s’exhaler en regrets sur le compte
ique, un poète comme Brizeux devait paraître presque éblouissant ! Le
poème
de Marie, qui fut publié là pour la première fois
ale, ne fut qu’un succès de nuances. Brizeux avait enlevé celle de ce
poème
, avec une grande légèreté de main, au monde du se
iginalité qui est comme la détonation du génie ! Il n’y avait dans le
poème
de Marie qu’un peu de Bretagne et qu’un peu de je
te breton ! Ainsi, dès Marie, dès son premier souvenir et son premier
poème
, le Breton s’interrompt dans Brizeux, et l’homme
pas longtemps, — vous verrez dans Les Ternaires et une foule d’autres
poèmes
se produire la prétention philosophique, platoniq
guère que la même qu’il allait donner. Hormis en effet le plan de son
poème
, qui est ambitieux, et le labeur que l’on y sent,
és idylliques qui firent la fortune de Marie et de quelques pièces du
poème
qui suivit celui de Marie : La Fleur d’or. C’est
est parlé beaucoup dans Les Bretons, je ne l’ai pas entendue. Dans ce
poème
de longue haleine entrepris par une haleine court
s, ces ensembles qui ne tenaient pas et qu’il nous a donnés comme des
poèmes
sous les noms de Marie et de La Fleur d’or, ne so
e. Sa vraie, sa plus nette supériorité, à lui qui méditait les grands
poèmes
, et qui même en a élucubré un, ses Bretons, fut d
n (1838-1912) [Bibliographie] Aspirations poétiques (1858). —
Poèmes
et poésies (1864). — Lèvres closes (1867). — Les
aire, ses livres : Les Lèvres closes, la Messe du vaincu, les Amants,
Poèmes
et poésies… sont peu connus de la foule, — et je
ierx, d’une bien haute inspiration dans son Lazare, étrange et sombre
poème
où est évoquée la figure du ressuscité, incapable
aîcheur du décor sylvestre dont il s’est plu à les parer. Si quelques
poèmes
, emplis d’un lointain parfum d’arbres et de mers,
Adolphe Retté M. Léon Dierx use des thèmes chers à ses émules :
poèmes
égyptiens, hindous, armoricains, un monceau de ba
rée, le Soir d’octobre, la Croisée ouverte et le Survivant. Immortels
poèmes
, pages d’azur, chants des âges ingénus du monde !
Sa destinée est secrète. Ses actions ne sont pas moins graves que ses
poèmes
. Le même incorruptible éclat fait briller les uns
litique est inapte à analyser utilement. Aussi toute une partie de ce
poème
, la meilleure peut-être au gré de son auteur, éch
narchiste qui serait en même temps de la littérature, tout court ; un
poème
et un exposé de doctrine ; un rêve et un manuel ;
; un poème et un exposé de doctrine ; un rêve et un manuel ; mais le
poème
et le rêve sont dominants. Le défaut de ce drame
et qu’une, enfin victorieuse, celle qui lui plaît. On jugera mieux ce
poème
, écrit en une prose comme déshabillée de tout l’i
s les lyres d’une conscience droite et haute. Des êtres passent en ce
poème
— et ils vivent de tout cela de très humain qu’il
e. Il entend la terre. Il écoute la pluie. Les arbres lui dictent ses
poèmes
. Le ciel est plein d’oiseaux. Le vent lui apporte
loches en la nuit (avril 1889) jusqu’à la réalisation de ses derniers
poèmes
— Campagne première — il paraît avoir accompli un
éclairant, dans leur harmonie et leur vie intégrale d’art, ses quatre
poèmes
les plus caractéristiques et les plus complets ;
d’une existence tranquille et ne pas ajouter à l’impopularité de ses
poèmes
hermétiques. Il mettait un peu son honneur à fair
ce devoir : parlant d’un poète l’apercevoir entier construit comme un
poème
, par une intelligence poétique. Dans tout ce que
ence. L’Azur, page bleue du missel céleste, idéalement remplie par le
poème
total, l’afflige et le blesse comme une ironie, l
la beauté s’étale devant lui, ironique et désespérante, sans qu’à son
poème
il la puisse incorporer. Voilà ce qu’est devenu,
lairienne, de cette impuissance lucide, je songe par contraste à tels
poèmes
de Victor Hugo, ceux-là où l’azur s’étale comme u
très parnassien, peu éloigné de celui sur lequel Verlaine fermait les
Poèmes
Saturniens. A nous qui ciselons les mots comme d
Mais c’est bien longtemps avant qu’il écrivait le Frisson d’Hiver des
Poèmes
en prose, chant des meubles, des vieilles choses
s, en 1871, Verlaine absolument ignoré en lui récitant vingt vers des
Poèmes
saturniens, avait un tact très sûr pour juger et
l’huile sur les membres, y assouplissait sa pensée. Presque tous ses
poèmes
expriment, disposent ou mieux juxtaposent, des im
es, de l’une à l’autre desquelles on passe sans transition, le fil du
poème
se faisant de l’arabesque seule que décrit leur a
esque seule35. Sur ce motif, d’ailleurs renouvelé d’un des plus beaux
poèmes
de Baudelaire, Hérodiade se développe. La chevelu
eulement sous les ailes repliées de l’Amour et de la Mort le livre de
poèmes
qu’elle avait inspiré. Défi de la poésie au poète
que coûte il faut proclamer quelque chose, fût-ce la rêverie ». Tout
poème
, disait Goethe, est un poème de circonstance. Et
quelque chose, fût-ce la rêverie ». Tout poème, disait Goethe, est un
poème
de circonstance. Et au contraire peut-être on par
lus outranciers et les plus fanatiquement mallarméens de ses derniers
poèmes
, les Tombeaux de Baudelaire et de Verlaine. A la
de partout le lyrisme romantique, on les reconnaît facilement dans ce
poème
symbolique sur le développement de la nature et d
leur poésie aspire à cette précision qui localisait dans son sujet un
poème
classique. Aussi le symbolisme est-il, de ce poin
entiquement un symboliste. On ne le voit guère dans ses tout premiers
poèmes
. Les Fenêtres et le Sonneur sont construits exact
ses, vidées de leur suc délicieux. Ainsi, dit-il, un livre, un « haut
poème
», « ne remplace tout que faute de tout67 ». Mais
. Les lignes que je viens de citer paraphrasent le dernier sonnet des
Poèmes
, le « sein brûlé d’une antique Amazone ». Pour re
es une absence de fleur et une fleur d’absence — le Nénuphar Blanc du
poème
— abolir sous leur bref passage ce qui demeure ob
se bémoliser d’ironie, confesse qu’à l’heure présente « il regarde un
poème
comme un mystère dont le lecteur doit chercher la
de Jules Huret, c’est supprimer les trois quarts de la jouissance du
poème
qui est faite du bonheur de deviner peu à peu ; l
Qui, fou de naître pour personne, Ne peut jaillir ni s’apaiser. Ce
poème
plaît comme un symbole fort clair de la poésie ma
tait n’est pas redescendu dit le meilleur vers de Catulle Mendès. Un
poème
de Mallarmé se définit une puissance de suggestio
ère au lecteur, selon l’inspiration de l’heure, ce qui lui plaît. Ces
poèmes
en somme doivent être lus comme d’autre, à la dif
rts dans la Presse, cite, avec un goût que l’on appréciera, parmi ces
poèmes
« lubriques » simplement l’Éventail de madame et
e côté le moins curieux de leur puissance suggestive que celui où ces
poèmes
se défendent, comme d’une épine, par l’énormité d
ons, arrondissant leurs angles, leur enlevant, comme aux vers dans le
poème
, leur caractère terminal, y figurant des allusion
a musique, sans lui emprunter aucun de ses moyens, à n’imposer pas un
poème
du dehors, comme une notion harmonieuse et épurée
ichir la poésie en allant chercher des sujets dans les traductions de
poèmes
hindous ou finnois, comme Voltaire pensait renouv
vivace ; Tout orgueil). L’ampleur oratoire, au lieu de rouler dans le
poème
comme une eau puissante qui nous porte, s’exhale
érédia, systèmes arrêtés, convergents, et clos comme des concepts. Un
poème
, pour Mallarmé, se comporte comme une monade leib
ntersections d’aspects. A ces intersections se placent les moments du
poème
, ou plutôt ils sont ces intersections mêmes, dans
éée l’indéfini de ses scrupules. Il a écrit dans le Nénuphar Blanc le
poème
de ses journées d’été, de la rivière lumineuse qu
tané que celui de la Déclaration Foraine, l’image et comme la Muse du
poème
qui sur l’eau simplement se rêve : « Sûr, elle av
se, et traiter le septième en ablatif absolu ?) Pénétrer ce délicieux
poème
me donne une volupté sensuelle et fine qui fait p
e symbole de sa poésie, nudité mystique qui supporte les draperies de
poème
, et qui, en se dévoilant, mourrait à la fois de s
e serein, et par notre fantaisie fait en vue delle-seule, atteint aux
poèmes
: leur rythme le transportera au-delà des jardins
t M. Robert de Souza, est encore un « discours » en trois points ; un
poème
de Musset un « plaidoyer » ; un autre de Leconte
prose et ses vers. S’il écrivit peu il se renouvela très souvent. Les
poèmes
du Premier Parnasse, Hérodiade, l’Après-Midi d’un
lois l’avaient usé, mais, repris avec un sens neuf, de l’Idée même du
poème
. Il prétendit, à une époque de raffinement et d’é
t une pareille leçon. Lorsque Leconte de Lisle, en 1852, publiait les
Poèmes
antiques avec l’intention de ne consacrer désorma
militaire ; mais poète il recommença sans cesse dans la moitié de ses
poèmes
, dans Chatterton, Stello, les Destinées, le Journ
pris, mais exultant » et peut-être lui suffirait-il aussi que, de ses
poèmes
incompris, des jeunes gens exultassent. Il voudra
e, d’un Carlyle, d’un Ruskin, et il a évoqué dans le pur et classique
poème
en prose du Phénomène futur une humanité qui fini
trer cela, et soulever un coin du voile de ce que peut être un pareil
poème
est dans mon isolement mon plaisir et ma torture.
de les suivre, satisfait, diminuer ensemble avant que m’asseoir à un
poème
, où cela reparaîtra, peut-être, sous le voile143
sont construites généralement autour d’images plastiques. Le premier
poème
pleinement mallarméen — le chef-d’œuvre aussi du
aux images plastiques, et composa la version publiée d’Hérodiade. Ce
poème
baudelairien de l’artificiel est lui-même constru
e mouvement intérieur. Et c’est cela même qui doit reparaître dans le
poème
, ce mouvement, sous le voile, cette fumée : repar
poème, ce mouvement, sous le voile, cette fumée : reparaître dans le
poème
après avoir diminué et disparu, ne reparaître pas
ce que je vois le plus souvent devant moi, c’est l’élément musical du
poème
, et non pas le concept clair du sujet, sur lequel
ce que le troc est au commerce, et qui est fréquent dans ses premiers
poèmes
. … Le ciel errant de ton œil angélique …La fauve
le mental. Peut-être trouvera-t-on artificiel de séparer la figure du
Poème
qui la réalise, mais je tiens, entre les éléments
ides » se fussent séparées pour couler en une eau phosphorescente. Le
poème
qui dans le plan de Mallarmé suivait la partie di
lui s’évoquent d’autres mots et cristallise un vers, une strophe, un
poème
. (Et quelque chose d’analogue se passe d’ailleurs
t ; mais il a dû s’imposer, comme la Pénultième, du dehors, et sur le
poème
il flotte sans s’y mélanger. Le travail postérieu
vail de mots. Je ne dis pas qu’il le pratique, mais qu’il le rêve. Le
poème
Las de l’amer repos est son Art Poétique d’alors.
f. Tout cela n’apparaît pas encore de façon patente dans ses premiers
poèmes
. Pourtant Victor Hugo ayant dit dans le Sacre de
e paradoxe d’écrire absolument sans clichés. Je vois sur les premiers
Poèmes
quelque abus de la syllabe sonore et métallique :
et métallique : d’or, joaillerie parnassienne un peu facile. Dans le
poème
en prose Frisson d’Hiver, il écrit : « N’as-tu pa
t : « N’as-tu pas désiré, ma sœur au regard de jadis, qu’en un de mes
poèmes
apparussent ces mots : La grâce des choses fanées
d’une femme aimée, il ne s’est jamais résolu à inscrire dans quelque
poème
public une expression dont usent volontiers les c
e le poète fait du vers un pont souple de lianes et de fleurs, et, le
poème
écrit, si mêlé aux branches des arbres qu’il ne s
courbes logiques, sues d’avance. De sorte que tout le mouvement d’un
poème
sera, chez lui, dans la rime. Contre la hantise d
nc de glace dure. Elles dessinent du haut en bas comme le méridien du
poème
(et l’élément visuel est assez développé chez Mal
Cela serait rendu assez vraisemblable par d’autres variantes du même
poème
. Dans le troisième vers l’accent de l’hémistiche
donc, à titre de dissonance, corps avec le vers, avec le mouvement du
poème
. On en relèverait de pareils, avec les mêmes rais
ire. Un livre est fait pour être lu, non parlé à haute voix195. » Les
poèmes
à forme fixe que Banville a souvent ressuscites a
veux délaisser l’art vorace d’un pays Cruel. (Id.) (Pays est dans le
poème
, qui dit une sorte d’émigration d’art, un mot imp
classique est un organisme de quarante-huit à cinquante syllabes. Un
poème
n’est qu’une société de ces organismes individuel
sait qu’il finit par n’écrire presque plus que des sonnets. Mais les
poèmes
du premier Parnasse, les Fenêtres, les Fleurs, l’
re mieux compris, à l’examen de quelques variantes. Je choisirai deux
poèmes
: l’un antérieur au premier Parnasse, le Guignon
f-d’œuvre », — et un sonnet de la dernière période. Le Guignon est un
poème
en terza rima. Gautier avait, pour le même sujet,
seront bannis de la terre et des cieux. Je vais reproduire les deux
poèmes
de Mallarmé, plaçant l’une après l’autre chaque v
il de reprise minutieuse, qui ne peut d’ailleurs toucher au dessin du
poème
ni aux rimes, une sorte de stoppage poétique, don
e à un vocable expressif qui a sa place dans la figure pittoresque du
poème
et nous évoque Saint-Amand. XIII. — Ce tercet sui
imitatif. XXI. — Médiocre, le dernier tercet est resté médiocre. Tout
poème
un peu long de Mallarmé finit par choir de cette
llitération, soutient le vers. Le vers isolé de la fin, qui achève le
poème
sur une belle assonance, résumant le motif de la
n rythmique de la terza rima, dans cette ligne rejetée et roide où le
poème
s’étrangle, l’image de la branche lanternée à laq
, et que je signale. Dans ma comparaison entre les variantes des deux
poèmes
qui précèdent, j’ai dû admettre que la seconde ve
e pas au point où l’arrêt était attendu. Les sonnets de Verlaine, ses
poèmes
en stances de quatre vers, en offrent l’exemple l
ne nous y fait trouver un grand charme ; mais je ne saurais goûter un
poème
comme le Soir d’octobre — j’ignore pourquoi morce
opposition perpétuelle entre l’élément visuel et l’élément auditif du
poème
. « Les romantiques, dit M. Gustave Kahn dans la p
. « Les romantiques, dit M. Gustave Kahn dans la préface des Premiers
poèmes
, pour augmenter les moyens d’expression de l’alex
enner pour les marchands de tableaux. Qu’on lise, après tels gracieux
poèmes
de Banville, cette Florise où se comptent par cen
que, à l’origine du vers libre. M. Kahn a dit l’influence sur lui des
Poèmes
en Prose de Baudelaire. Mais il faut aller plus l
onduite, dans le courant du vers libre, une branche de cette prose en
poèmes
qui depuis Chateaubriand, héritier lui-même combl
int de départ, tout à coup l’ont fait surgir comme le couronnement du
poème
et de la période204. » Quant à supposer que tout
selon la légende, elles retrouveront leur orient. Chapitre VI. Le
poème
Ce qui frappe d’abord dans un poème de Mallarm
eur orient. Chapitre VI. Le poème Ce qui frappe d’abord dans un
poème
de Mallarmé, c’est un désordre. Les vers, les ima
osition poétique on entend comme un canevas de prose qui sous-tend le
poème
. Une composition harmonieuse s’inspire d’une logi
du Poète : l’élu est cet homme au nom prédestiné, harmonieux comme un
poème
et charmant comme un décor. Dans l’empyrée, il si
fut toujours incapable de construire, selon la formule ordinaire, un
poème
. L’analyse d’une pièce en partie manquée, celle d
eloppement peuvent ici se toucher. Mallarmé a dû partir pour un grand
poème
musical, sensuel, inspiré par la Sensitive de She
e à sa forme inférieure qui est la succession mécanique et prévue. Le
poème
suggéré par ses lectures anglaises reste à l’état
ée. La quatrième détourne presque inconsciemment, après cet échec, le
poème
dans l’éther mallarméen « de vue et non de vision
étiole. La dernière strophe termine dans le cercle de Baudelaire le
poème
commencé dans le souvenir de Shelley. Les fleurs
l’image monte de leur jonchée. Et ce sentiment paraît, autant que du
poème
, sortir de l’acte même qui le construit. Dès le c
orizon de beauté, on la retrouve plus dénuée au terme des deux grands
poèmes
de Mallarmé. Hérodiade et l’Après-Midi. L’un et l
rnent assez court, sur un brouillon de vers faibles. Il semble que le
poème
, fait dans un mouvement musical, et où ce mouveme
e et meure de lui-même dans l’extinction de son souffle intérieur. Le
poème
en stances de quatre vers (les Fleurs, les Fenêtr
ur. Le poème en stances de quatre vers (les Fleurs, les Fenêtres), le
poème
en terze rime (le Guignon, Aumône), se développen
é un peu rigide que prennent en pareil cas les cadres parnassiens. Le
poème
en vers suivis et le sonnet, qui l’un et l’autre
ges. Ce sont là des exceptions, et je passe à ses modes habituels. Le
poème
en alexandrins suivis, Las de l’amer repos, Toast
Rapport de 1867, avertissait qu’« un sonnet demande un plan comme un
poème
épique, et ce qu’il yade plus difficile à compose
s et vénéneuses — Toujours à respirer si nous en périssons, Dans le
poème
en prose de la Gloire, Mallarmé écrite : « Il est
le moins de matière, le plus possible de silence expressif, voilà le
poème
. Dans un sonnet de Mallarmé, la composition n’est
rètement et sûrement tendu, le sourire bienveillant qui flotte sur le
poème
. Il nous faut donc, si nous voulons l’appliquer à
son sens organique, pour ne lui laisser qu’un sens psychologique. Un
poème
de Mallarmé n’est pas un groupement, mais une suc
’indique Boileau, est savant, il est l’effet de l’art. Pour suivre un
poème
de Mallarmé, il faut se replacer au contraire à l
e prendre tout à fait dans sa réalité, le suivre dans son devenir. Le
poème
se comporte chez lui exactement comme l’image qui
médiates et fraîches une valeur d’art. La phrase bien en chair de ses
Poèmes
en prose, la phrase toute en ailes de ses chroniq
êtera pas, et pas même sous de pieuses mains. Dans un de ses premiers
poèmes
, Brise marine, il faisait déjà de ni, par le reje
ces quelques lignes de préface qui ouvrent Divagations. « À part des
poèmes
ou anecdotes, au début, que le sort, exagéré, fai
onduisit Wagner à l’œuvre qu’il réalisa. Ce que Mallarmé imaginait du
poème
, il le trouva alors rayonnant dans la musique wag
Pisistrate ayant fait, selon une légende, rédiger sur papyrus les
poèmes
d’Homère, qu’avant lui les Athéniens entendaient
rammaire, n’était-elle point contenue déjà dans ce souhait d’un jeune
poème
: Imiter le Chinois au cœur limpide et fin ? De
ar-là n’est nullement impliqué le désordre lyrique. Au contraire : le
poème
, le livre, réclament pour eux la personnalité, et
alternance et vis-à-vis, concourant au rythme total, lequel serait le
poème
tu, aux blancs ; seulement traduit, en une manièr
Livre, forme visuelle du silence, symbolise l’absolu, vers lequel les
poèmes
sont autant de mouvement d’approche. Il est, si l
re du paysage, le blanc incorpore son mystère à toutes les parties du
poème
, dont la composition n’est sur lui ou qu’un jeu d
« tomes épaississant la muraille323 » Mais, dans le théâtre idéal, le
poème
, texte suprême, dégage, comme un développement in
tes, indications, etc… (sous presse) ». Le Forgeron de Banville, beau
poème
dramatique qui « ne remplace tout que faute de to
que l’âme, sur eux, comme Quasimodo sur son bourdon, s’envole. Et du
poème
à la foule, il y a des gradins, une sorte de médi
le suggère ce que la parole ne dirait que longuement et avec peine, «
poème
dégagé de tout appareil de scribe ». Ce qui forme
r et vivre, tout entier, un temps, dans une vérité nouvelle. Ainsi un
poème
de Mallarmé est construit pour solliciter l’activ
fiée, le Théâtre idéal évoquerait ici un mythe suprême, figuré par le
Poème
, l’Ode. « Type sans dénomination préalable, pour
que le fictif foyer de vision dardé par le regard d’une foule ? » Le
Poème
se propage à la foule par la mimique ou danse, et
’art suprême, qui est la Poésie, non asservie, mais maîtresse. Jeu du
Poème
non pas même dit (je crois, car Mallarmé ne préci
Prélude et Finale qui seront ultérieurement publiés, et s’arrange en
poème
». Et, cette année 1926, en même temps que cette
, en paraît une version ancienne. Hérodiade est probablement le seul
poème
de Mallarmé qui ait passé dans la circulation poé
ble que cet ordre du temps, pour Mallarmé, ne soit pas entre les deux
poèmes
un ordre rationnel, puisque, dans l’édition des P
de métier au sens des vieilles corporations. Ainsi Verlaine, dans les
Poèmes
Saturniens, écrit la si curieuse Mort de Philippe
iade se trouve dans ces vers qui peut-être inspirèrent directement le
poème
de Mallarmé : Ses yeux polis sont faits de minér
aucherie naïves tout mouvement de corps vivant. La forme dialoguée du
poème
ne sert qu’à interrompre ces plaques d’or ciselé
t qui dit non à la Vie, parce que son rêve l’a épuisée toute. Mais le
poème
inachevé appelle par ses derniers vers la suite q
t de sa poésie, mais de la poésie. Et cela n’est pas particulier à ce
poème
en fragments. Dans les trois œuvres capitales et
vont suivre ici, L’Après-Midi, La Prose, Un Coup de Dés, le sujet du
poème
est encore le poème lui-même, la matière du poème
Après-Midi, La Prose, Un Coup de Dés, le sujet du poème est encore le
poème
lui-même, la matière du poème est le fait poétiqu
de Dés, le sujet du poème est encore le poème lui-même, la matière du
poème
est le fait poétique. Hormis quelques sonnets d’a
e conclus pas, car je passe à trois autres chants discontinus du même
poème
. Que seulement, plus tard, le logicien excentriqu
Mallarmé, l’Après-Midi d’Un Faune est le morceau des connaisseurs. Ce
poème
forme le point central, parfait, à la fois simple
Après-Midi hantait Mallarmé depuis longtemps. Une première version du
poème
, tout à fait différente de notre texte, et qui do
et de tout développement logique, la transposition de la symphonie au
poème
. Sans pensée d’imitation matérielle : Mallarmé, l
sique et les Lettres, ait cru de bonne foi que Coquelin goûterait son
poème
et qu’un auditoire le pénétrerait. Plus tard, lon
y de Gourmont, dans une notice sur la Dernière Mode 366, rapproche du
poème
ces lignes « à propos d’un livre de vers intitulé
nge à vous ou à votre genre de beauté. » La prose est postérieure au
poème
. Mais un peu avant, dans une page de jeunesse sur
leau libertin des deux nymphes enlacées et surprises met au milieu du
poème
les mêmes centres de valeurs claires, de rose, de
rie. S’il est un Ange qui, aux confins de notre espace, recueille les
poèmes
écrits sur fumée de tabac, les œuvres de Mallarmé
de l’Après-Midi : ici vapeur d’eau qui flotte sur un paysage, dans le
poème
glaçon de cristal dur dans le sonnet. Dans l’églo
le développe sous la diversité des motifs la simplicité de l’Idée. Le
poème
de Mallarmé est à la limite de celui de Vigny, —
e et d’or vivant : sur ce théâtre de pensée, la forme et le sujet, le
poème
et la Poésie, s’unissent, eux aussi, pour notre j
ailleurs autorisé par l’invocation byzantine sous laquelle est mis le
poème
. PROSE (pour des Esseintes.) Hyperbole ! de ma m
re parfaitement vague, le vrai sujet n’est pas indiqué. Comme dans le
poème
qui servirait de texte au drame idéal, Mallarmé a
fut l’œuvre de ma patience, que lire soit l’œuvre de la vôtre, que le
poème
aussi vienne de vous ! Sur maint charme de paysa
succession : la même musique et les mêmes mots mêlent la femme et le
poème
, le rêve d’amour figure le rêve d’art et le rêve
i, m’exempte de l’effort à proférer un vocable. » L’allusion relie le
poème
à la vie du poète, en ses précises circonstances.
trois d’un même mouvement, s’épanouit le moment lyrique et libéré du
poème
. Selon leur motif même, se lève par elles une gra
Mort, Pour le poêle las que la vie étiole. On devine l’ébauche de ce
poème
des Fleurs, à la Shelley, que dut rêver Mallarmé.
e pour des Esseintes se relie par-là, dans la pluie et le diamant, au
poème
écrit pour faire un tombeau à Gautier, c’est un s
ng désir, Idées, est, comme un pétale extrême de fleur, le sommet du
poème
. Le sens se dégage très clairement, reproduisant
motif byzantin remet son fond d’or et nous éclaire le sens initial du
poème
. Il est sorti de ces lignes d’A Rebours qui attir
x noms, d’abord surprenants, d’Anastase et de Pulchérie, sont, sur le
poème
, la touche qui répond à « finesses byzantines ».
à « finesses byzantines ». Et probablement, avant de figurer dans le
poème
, ils étaient nés dans une de ces fantaisies tendr
ononcé, seule maintenant demeure, et sa parole ou son baiser ferme le
poème
. Quoi ! de tout cet éclat pas même le lambeau S’
Le transparent glacier des vols qui n’ont pas fui. Et la Prose, le
poème
des stances frêles qui s’allonge sur la page nue,
me quelque spectacle idéal fait de décor, de ballet et de musique. Le
poème
en demeurerait le cœur, comme le fil de ses image
lui suggèrent l’Idée, la Prose pour des Esseintes donne, en tant que
poème
, l’exemple, et, en tant qu’Art poétique, le préce
s donner que des citations très infidèles : Mallarmé a voulu, pour ce
poème
, une esthétique visuelle, typographique, bâtie pa
re ici cette partition de mots. A la typographie, part essentielle du
poème
, Mallarmé avait mis des soins méticuleux. Il avai
ie et une écriture typique d’aliéné. Des critiques qui parlent de ses
poèmes
avec la plus grande admiration estiment que, lors
as d’ailleurs une tentative excentrique, mais le premier de plusieurs
poèmes
analogues dont l’ensemble eût formé un cycle. Dan
isent. Mais plutôt une telle forme permet « à ce qui fut longtemps le
poème
en prose, et notre recherche, d’aboutir, en tant,
otre recherche, d’aboutir, en tant, si l’on joint mieux les mots, que
poème
critique ». Comprenons bien : œuvre de pensée, ex
j’ai groupés plus haut sous ce titre : la Recherche de l’absolu. Tout
poème
, toute œuvre, est un accident, un fruit du hasard
comme l’Après-Midi, comme la Prose, comme la plupart des sonnets, le
poème
est construit sur le thème de l’échec, et se term
subtile et bizarre ramène presque Mallarmé à ces formes visuelles du
poème
que l’on tentait autrefois par jeu et dont Rabela
de l’anneau du Retour éternel ? » Il semble d’abord que le motif du
poème
: Un coup de Dés jamais n’abolira le hasard ! ait
sard ! ait été jeté comme une réflexion amère en marge de ces lignes.
Poème
critique, dit le poète… Néanmoins la publication
ière… — Un changement de caractère dans la typographie fait passer le
poème
à un ordre plus léger, plus subtil, plus aigu. L’
re. Des figures qui le déployaient dans l’espace (voile), le drame du
poème
maintenant se ramasse (plume) sur une tête pensan
pour une constellation décisive et pour une œuvre absolue ? La fin du
poème
a le poids et le mystère de cette graine dure et
olitude, de mysticisme orgueilleux et doux, Mallarmé, ayant écrit son
poème
, pensa à la folie, quand il le vit, aérolithe étr
te fort que le développement de sa méditation l’eût amené à écrire un
poème
sur ce thème : Plusieurs coups de dés abolissent
déale aux mardis de Mallarmé. Le Traité du Narcisse, d’André Gide, le
poème
de Paul Valéry, puis une exploitation devenue ban
quelques réminiscences de Salammbô et d’Hérodias, l’idée plastique du
poème
nécessitait une princesse d’Orient ; mais conçue
la plus effilée, des terres, Mallarmé l’a faite sienne. Ses premiers
poèmes
baudelairiens établissent sa descendance moins pe
, ils finirent volontiers dans les fonctions de bibliothécaires ; les
Poèmes
Barbares et les Trophées sont les extraits d’une
Prose, l’Après-Midi, tel sonnet, il ne nous importe pas que d’autres
poèmes
soient ou non dans le livre, dans d’autres livres
e lui à la fois réaliserait une essence, ferait connaître un vers, un
poème
, un livre, comme une disposition éternelle, qui n
la chose qui dit ou qui peint, le Cogito poétique, Mallarmé dans les
poèmes
de sa dernière période toujours l’essaye ou l’app
initiés ». En réalité, jamais Mallarmé ne donna une glose d’un de ses
poèmes
, « ennemi évident, m’écrit M. Paul Valéry, qu’il
Goncourt, 1893, t. IX, p. 111. 75. « Pour comprendre le final de ce
poème
(Hérodiade) il faut savoir que Mallarmé ne recula
’une pensée dépravée, quand elle n’est pas bacale. L’obscurité de ces
poèmes
vient souvent de la pureté d’âme de ceux qui cher
à les pénétrer. Il faut être dépravé pour comprendre le sens caché de
poèmes
tels que M’introduire dans son [TEXTE LACUNAIRE].
pure imagination : si tel était le 6iijet, la moitié des strophes du
poème
n’aurait à lui aucun rapport. 370. Divagations,
avec quatre lithographies d’Odilon Redon qui devaient accompagner le
poème
, à un amateur, je ne sais qui. 376. Divagations
ais qui. 376. Divagations, p. 373. 377. Observations relatives ou
poème
. Un coup de Dés. (Cosmopolis mai 1897.) 378. Al
r le coin… de leur art. Quoi qu’on pense de notre technique et de nos
poèmes
, tout le monde aujourd’hui s’accorde à dire qu’en
nnuyeux. Après, le plus tôt possible, nous passerons à l’audition des
poèmes
. Quoique résolu à vous en expliquer l’esthétique,
oique résolu à vous en expliquer l’esthétique, je pense que seuls les
poèmes
ont qualité pour y bien réussir. J’entre donc dan
a rime et l’assonance doivent donc être des plus mobiles, soit que le
poème
soit conçu en strophes fermées, ou qu’on utilise
empruntée à la typographie, ou au point d’orgue de la terminaison de
poème
. Évidemment il y aurait bien des menues difficult
e littérature à bras tendu et à bras fatigué qu’offre trop souvent le
poème
en vers réguliers et surtout à strophes fixes. Il
uffit de suggérer la rime pour qu’elle existe, et cela est vrai ; les
poèmes
libres en offrent de nombreux exemples. Nos jeune
uer les rappels de sonorités à intervalles lointains dans le corps du
poème
, selon le sens et le goût, surtout d’après le sen
rs dans cette évocation multiple, qui fait la marge de rêverie de nos
poèmes
, et leur donne ou veut leur donner un accent prol
et depuis cette première fois, nous nous sommes très aguerris. * Des
poèmes
furent dits alors excellemment par Mme Marie Marc
Des mélodies furent chantées par le compositeur Michel-Maurice Lévy,
poèmes
et mélodies accompagnées de quelques commentaires
nt les paroles de sympathie qu’ils nous ont apportées à propos de nos
poèmes
qui nous font croire que notre temps n’a pas été
dernier à m’en réjouir ! 1. Voir aussi la préface de mes Premiers
Poèmes
, éd. du Mercure de France. 2. Ce fut Boileau qui
re dont je vais vous parler après. Mais avant de parler de ce dernier
poème
que j’ai reçu hier, que j’ai lu d’une seule halei
ue c’est sous ses feuilles et assis sur ses racines que j’ai écrit ce
poème
, au murmure du vent d’automne dans ses rameaux. L
tes pieds ? Nous n’avons besoin ni de civisme, ni de harangues, ni de
poèmes
; va où va la feuille morte de tes anciens chênes
res animés de la nature, est une charité poétique qui caractérise ses
poèmes
et qui donne à ses descriptions la double vie du
on voit Dieu ! XX C’est ce sentiment qui inspira à Laprade ce
poème
grec et symbolique de Psyché. Il voulut bien en r
gs plis, Hors du gazon touffu monte comme un grand lis. XXI Ce
poème
, publié en entier depuis, est, selon nous, le che
ler le temple, ils le décorent : ce sont les bas-reliefs de l’âme. Ce
poème
, fait pour le petit nombre, place Laprade au prem
re à haute voix sa mémoire ; il nous récita quelques fragments de ses
poèmes
évangéliques, qui s’épanchaient déjà goutte à gou
s, qui s’épanchaient déjà goutte à goutte de son cœur trop plein. Ces
poèmes
ont paru en entier depuis. Klopstock avait eu la
ême inspiration en Allemagne, il y a soixante ans. La Messiade est le
poème
épique du christianisme surnaturel et miraculeux.
de est le poème épique du christianisme surnaturel et miraculeux. Les
poèmes
évangéliques de Laprade sont le poème bucolique d
surnaturel et miraculeux. Les poèmes évangéliques de Laprade sont le
poème
bucolique du christianisme, ou, pour mieux dire,
e village en village par douze pauvres pêcheurs de Galilée ne sont un
poème
que pour les philosophes qui étudient à loisir la
ise pas le sentiment. L’individualité seule produit l’intérêt dans un
poème
: une doctrine ne personnifie qu’une vérité. X
e humain ou sur un texte divin depuis que le monde est monde. Le vrai
poème
de l’âme évangélique, c’est l’Imitation. Et cepe
de sujet, M. de Laprade ne se trompe pas de talent. Il fut, dans ses
poèmes
sacrés, égal aux difficultés de son entreprise, m
e christianisme ne comportait pas un Ovide. Il y a dans ce volume des
poèmes
évangéliques des pages raciniennes qui semblent d
avez mis de plus pur dans leurs veines ! XXIV En relisant ces
poèmes
, nous rencontrons à chaque parabole ou à chaque r
que vous dans ses pages suprêmes. Écrivez vos romans, je reste à mes
poèmes
. Quel tableau de famille ! Moi qui connais l’aïe
Chapitre troisième § I. Histoire du
poème
dramatique jusqu’à la venue de Corneille. — § II.
orneille. — § II. Corneille, inventeur des deux principales formes du
poème
dramatique, donne le premier modèle de la tragédi
e la tragédie laissait à désirer après Corneille. § I. Histoire du
poème
dramatique jusqu’à la venue de Corneille. Le s
ns satiriques. Dans cette analogie évidente entre ces trois formes du
poème
dramatique naissant, et ce qui s’appellera plus t
lles y tiennent la place de l’action, la première des vérités dans un
poème
dramatique. Mais il était bon qu’on en aimât le n
itables. § II. Corneille, inventeur des deux principales formes du
poème
dramatique, donne le premier modèle de la tragédi
emps de Corneille ; car si l’on ne peut sérieusement donner le nom de
poèmes
dramatiques à des ouvrages sans caractères, sans
tout à créer. Ceux-là surtout le savent qui, n’étant point auteurs de
poèmes
dramatiques, n’ont point à faire une poétique par
leurs productions, et acceptent l’idée qu’on se fait généralement du
poème
dramatique. Si la tragédie est la représentation
d’une langue durable, on ne peut contester à Corneille l’invention du
poème
dramatique. Fontenelle, dans la Vie de Pierre Cor
onsidère ses ouvrages en eux-mêmes, et qu’on les compare à l’idéal du
poème
dramatique, tout en ne mettant aucun nom au-dessu
laisir d’admirer tout ce qu’il a créé. Il a créé toutes les formes du
poème
dramatique. Il a donné les premiers modèles de la
ie dans Corneille, tant ce grand homme avait approfondi la matière du
poème
dramatique. « S’il est vrai, dit-il dans la préfa
qui en fait toute la vérité. Voilà par contre la condamnation de tout
poème
dramatique où l’on met en scène des passions « do
s exemples Corneille joignit celle des préceptes. Ses discours sur le
poème
dramatique, les jugements qu’il fit de ses pièces
rer des défauts do Corneille certaines innovations téméraires dans le
poème
dramatique. Il faut d’ailleurs rechercher ce qui
amatique suivi par Corneille. Ce grand homme s’était fait une idée du
poème
dramatique d’après deux sortes de modèles bien di
épris à cet égard, et qu’ayant si admirablement résumé la beauté d’un
poème
dramatique en ces trois choses : force de vers, d
pléter ainsi la vraisemblance avec la vie, qu’éclate la perfection du
poème
dramatique. Là se révèle l’invention, qui n’est q
cher de plus en plus de ce qui fait la beauté durable et populaire du
poème
dramatique, la ressemblance avec la vie. Sauf Chi
à créer, pour la variété, la profondeur, la finesse de nuances que le
poème
dramatique tire de l’analyse et du développement
e qui lui consacre ensuite une place importante. Le numéro publie les
poèmes
d’un autre inconnu, Jean Charazac, qui lui ont ét
de Byron et du Konrad de Misckiewickz, mais bien plus terrible ». Les
poèmes
qui composent ces chants (pour bien marquer qu’il
qui composent ces chants (pour bien marquer qu’il ne s’agit pas d’un
poème
, Lautréamont écrit : « j’ai publié un volume de p
le (froid, faim, etc…) le café cessait d’agir, et l’auteur bâclait un
poème
qu’il savait ne pas pouvoir reprendre. Cela, acce
». Le premier Chant de Maldoror, sous sa première forme (1868) est un
poème
dans lequel l’esprit du mal (Maldoror), après avo
s par des noms d’objets ou, de préférence, d’animaux n’ayant avec les
poèmes
aucun rapport logique. La comparaison du texte de
riette Charassonar , (Nouvelle Librairie nationale). — Ce sont là des
poèmes
en versets à la façon de Claudel et de Dujardin.
d’une eulogieas plus térébranteat. Et je songe à Andréas Latzskoau…
Poèmes
à claires voiesav. — Céline Arnault. — La directr
lent qui s’apparente à celui des faiseurs de Tannkabi japonaises, Ces
poèmes
unissent en si peu de mots, tant de sensations qu
er, musicologue, journaliste et grand voyageur, est aussi l’auteur de
poèmes
influencés par l’unanimisme dont le recueil : Nou
aladie durant la première guerre mondiale, est également l’auteur des
poèmes
du Cantique des morts (1914-1916) et des Statues
, entre le « musicisme » de Jean Royère et la « modernité », dans des
poèmes
à la prosodie raffinée, pleins d’inventions langa
vie, en 1910. En 1914, il est condamné à mort par contumace pour son
poème
« À nos frères inconnus, les poètes allemands ».
e pour son poème « À nos frères inconnus, les poètes allemands ». Ses
poèmes
de guerre, Les Temps maudits, sont publiés dans d
histe, socialiste puis communiste. Il a fait paraître des recueils de
poèmes
et des romans, a été critique littéraire, théâtra
re aux Cahiers idéalistes d’Édouard Dujardin et écrit des essais, des
poèmes
, des pièces. Il meurt de la grippe espagnole en 1
un panorama de la littérature contemporaine, analysant les romans et
poèmes
issus de la guerre, étudiant la vogue du roman d’
me (n° 1, février 1917-n° 24-25, janvier-février 1919). Il publie des
poèmes
dans le n° 17 (juin 1918) des Cahiers idéalistes
Il participe également aux Feuilles libres. (NdE) be. Ce recueil de
poèmes
inspirés par l’Afrique, imprimé en 1919 sur les p
ime des revues d’avant-gardes comme La Vie des lettres qui publie des
poèmes
d’Apollinaire, Cendrars, Jacob, Breton, Éluard, A
hiers idéalistes français. Il est l’inventeur, note André Billy, du «
poème
synoptique sur trois plans » et « chante la vie m
Naissance du Poète, de M. Francis Jammes et de dire ce qui en fait un
poème
beau, singulier et pathétique. Cela se sent et ne
ue (qui, lui, avait une âme lyrique) a laissé un très petit nombre de
poèmes
, d’une singulière brièveté et dont chacun forme u
e M. Francis Jammes passe déjà les 300 pages ; il compte plus de cent
poèmes
qui se ressemblent terriblement. Rien de fastidie
à loué le talent de prosateur. Souvent, parmi les jolis motifs de ses
poèmes
, j’ai pris plaisir à entendre tinter L’harmonieu
ille. [Le Temps (28 janvier 1900).] Paul Léautaud À écouter les
poèmes
contenus dans le volume : De l’Angélus de l’aube
contenus dans le volume : De l’Angélus de l’aube à l’Angélus du soir,
poèmes
dont la sincérité parfois touche à la naïveté et
ation avec Léon Valade (1863). — Les Chimères (1866). — L’Intermezzo,
poème
imité de H. Heine, en collaboration avec Léon Val
marbre (1874). — Printemps passé (1875). — Au fil de l’eau (1877). —
Poèmes
de Paris (1880). — Poésies d’Albert Mérat (1898).
[Le Temps (28 mars 1873).] Théodore de Banville Sous ce titre :
Poèmes
de Paris, M. Albert Mérat vient de publier un nou
d’expression qui est le signe et comme la marque du bon ouvrier. Ses
poèmes
, composés avec science et certitude, ont cela de
l’Académie française orna de son vert laurier, Au fil de l’eau et les
Poèmes
de Paris. Ce sont, à mon gré, deux livres tout à
’est un poète qui l’exécute, il s’y éteindra. Est-ce pour cela que le
poème
de la Religion de Louis Racine est si froid ? Il
de la Religion de Louis Racine est si froid ? Il sollicitait pour ce
poème
une permission d’imprimer. Le cardinal Fleury, qu
it attendre. Louis Racine profite du retard pour polir et repolir son
poème
. « Vous savez mieux qu’un autre, écrit-il à J.-B.
ade ne serait qu’un exemple plus illustre que la Pucelle d’un mauvais
poème
épique composé selon les règles. Quand il disait
règles de l’épopée appliquées avec un goût timide, on croyait lire un
poème
épique. Pourvu que l’auteur évitât ce qu’on appel
ait la Harpe, défendant la Henriade contre la critique, c’est le seul
poème
épique que nous ayons » ; comme s’il n’était pas
omme s’il n’était pas plus honorable pour la France de n’avoir pas de
poème
épique du tout que d’en admirer un médiocre ! Pou
éide. Voilà des gens qui poussent l’hostilité jusqu’à compter dans ce
poème
de quatre mille vers combien de fois le même mot
nous voulons bien en convenir avec les admirateurs de la Henriade, le
poème
, pour parler comme Frédéric II, est conduit « ave
; Virgile est-il donc sans invention ? Prenons la maîtresse pièce du
poème
épique, les caractères. Didon, Camille, Mézence,
La fortune de Louis Racine est bien petite pour son nom. Cependant le
poème
de la Religion a des morceaux qui, récités par un
te Fait des vers fort vantés par Voltaire qu’il vante, Qui, du nom de
poème
ornant de plats sermons, En quatre points mortels
e. De son temps on aimait l’Amitié ; on l’apostrophait dans tous les
poèmes
; c’était un des dieux de la mythologie d’alors.
ie plus intime avec lui-même, il revint à Paris, la tête débordant de
poèmes
, de plans, d’esquisses, où sont mêlées la science
thie qui n’auraient jamais dû leur manquer. Les journaux ont parlé du
poème
sur l’Enfer de M. Amédée Pommier, et il ne leur é
el ouvrage, et un ouvrage intitulé L’Enfer ! L’audace de donner à son
poème
le même titre que celui du Dante était une raison
ers. On a méconnu le fond terrible et poétiquement incomparable de ce
poème
. On n’a pas voulu regarder dans quelles sources d
notre compte aussi, de la notion du Moyen Age, que nous admettons son
poème
comme chrétien, à ce franc-maçon des sociétés sec
? Non, rien de tout cela n’a manqué au nouveau poète de l’Enfer. Son
poème
est là qui répond pour lui. M. Amédée Pommier a l
qué ? S’il a l’idée, s’il a l’émotion, s’il a le rythme, pourquoi son
poème
n’est-il pas de tout point un chef-d’œuvre ? Ques
e trouble et de cette ignorance il résulte un dommage immense pour le
poème
. M. Pommier n’a pris que les grandes faces connue
aient été dans la sensation des damnés. Et ce n’est pas tout. Dans le
poème
de M. Pommier, dans cette vision du dernier jour
oulu indiquer à un poète qui nous comprendra, on les regrette dans le
poème
de M. Pommier, dont la gloire aurait été de n’avo
s fouillé des manches de poignard de Benvenuto Cellini, l’ensemble du
poème
a, malgré la vigueur de burin qui le distingue, q
d’étendue de son cadre, il n’y a plus qu’à louer et à admirer dans le
poème
de M. Amédée Pommier. À l’élan des strophes et à
ide, comme l’aigle, dès les premiers vers. Voyez s’il y a beaucoup de
poèmes
dans la littérature moderne qui commencent avec c
nité surhumaine de la Bible, y joint (et c’est là le caractère de son
poème
et de son talent) cette vis comica que le Moyen A
à notre sens, magnifiques, et on les retrouve à toutes pages dans le
poème
de M. Amédée Pommier. Et qu’on ne s’y trompe pas
ut lire le Roland furieux et non la Pucelle. Ouvrons donc ensemble ce
poème
inimitable, œuvre badine d’un homme qui n’a point
s avoir combattu, s’amusait ; le roman avait naturellement succédé au
poème
; les légendes, moitié héroïques, moitié amoureus
e qui florissait alors en Italie. Nous n’en ferons pas l’histoire. Le
poème
de Pulci, premier type de don Quichotte et source
es personnages, déjà familiers à la multitude de son temps ; tous ces
poèmes
héroï-comiques et beaucoup d’autres moins célèbre
sprit bien autrement cynique et bien autrement répréhensible dans son
poème
de la Pucelle, avait commencé, comme nous, par mé
t par un trait de plaisanterie, qui n’est ni déplacé ni recherché. Ce
poème
est à la fois l’Iliade, l’Odyssée et le Don Quich
t il parle, quoiqu’il y en ait un nombre prodigieux. Il y a, dans son
poème
, presque autant d’événements pathétiques qu’il y
umblement réparation. Le pape Léon X publia une bulle en faveur de ce
poème
et déclara excommuniés ceux qui en diraient du ma
les individus. Quand l’Italie commença à vieillir, elle produisit les
poèmes
facétieux du Morgante, du Roland amoureux, du Rol
ge de désillusion littéraire, elle produisit le Don Juan de Byron, ce
poème
de l’ironie de toute chose, même de l’amour et de
même de l’amour et de la poésie. Aussi tous ces ouvrages et tous ces
poèmes
, où l’écrivain ou le poète se moquent un peu d’eu
ques souvenirs dans chacun des délicieux portraits de femmes dont son
poème
est illustré. Le canonico et le professore me pri
iles et inexpérimentés pour la Jérusalem délivrée et pour le Tasse. «
Poème
et poète de décadence, d’afféterie et de boudoir,
me charge, si vous voulez, de tout concilier. Prêtez-moi votre divin
poème
, mon cher professeur, ajouta-t-il en se tournant
s la première page, tant il savait par cœur l’exorde chevaleresque du
poème
; et, d’une voix magistrale, qui faisait résonner
es odes et des sonnets d’une perfection au moins égale à celle de son
poème
; vous allez voir tout à l’heure que ce nom chéri
e nom chéri occupait sans cesse sa pensée et qu’il l’encadra dans son
poème
, en faisant de Ginevra l’épisode le plus touchant
sait avec le jour, nous firent remettre au jour suivant la lecture du
poème
. Mais, au lieu de laisser dans notre entretien de
u’il ne faut à tous ces héros et à toutes ces héroïnes secondaires du
poème
, nous dit le professeur au déjeuner ; tout cela n
et de son imagination encore endormie ; à lui seul ce visage était un
poème
. Sa charmante mère était moins émue, mais pas moi
é le professeur, le chanoine et Léna, je pense qu’il n’y a dans aucun
poème
connu un épisode plus amoureux, plus chevaleresqu
ores et faibles de la tragédie avec les stances simples et pleines du
poème
. Ajoutons, à l’honneur de Voltaire, qu’il reconna
ique dans la fille, et que, si on m’avait demandé : Êtes-vous dans le
poème
? êtes-vous sur la terre ? je n’aurais su que rép
poème ? êtes-vous sur la terre ? je n’aurais su que répondre, tant le
poème
et la terre se ressemblaient dans ces doux moment
Bibliographie] Les Heures (1842). — Les Comédies philosophiques ;
Poèmes
dramatiques (1883). — Poèmes de la mort (1887).
(1842). — Les Comédies philosophiques ; Poèmes dramatiques (1883). —
Poèmes
de la mort (1887). OPINIONS. Eugène Ledra
8).] Paul Ginisty M. de Ronchaud, lui, a déjà à son acquit les
Poèmes
dramatiques. Ses Poèmes de la mort attestent sa f
M. de Ronchaud, lui, a déjà à son acquit les Poèmes dramatiques. Ses
Poèmes
de la mort attestent sa fidélité à un art sévère,
es récits d’une action qu’on ne voyait pas n’étaient qu’une espèce de
poème
épique. En un mot, il n’y a point encore là de vr
principales que touche Homère, sont-elles conformes à la durée de son
poème
et à la nature de l’homme, considéré comme lecteu
ves peuvent jouer leurs jeux, et de subalternes qu’elles sont dans le
poème
épique, devenir dominantes dans la tragédie, sans
siblement que la tragédie devait se nourrir de passions, ainsi que le
poème
épique, quoique d’une façon différente, c’est-à-d
el de l’Iliade, et conséquemment de la tragédie. En effet, puisque le
poème
épique fait un corps accompli avec ses justes dim
cise que n’a fait Homère dans son Iliade et dans son Odyssée ; car un
poème
qu’on doit lire peut prolonger ou raccourcir la d
l’étendue n’en doit pas être ou trop considérable ou trop petite. Un
poème
épique est un édifice dont on doit voir les dimen
par ce que je viens de dire, la différence exacte des expositions du
poème
épique et de celles des tragédies, afin qu’on dis
que d’une belle simplicité, qui toutefois est rare, pour commencer un
poème
épique. C’est donc un effort d’esprit considérabl
t ce qui lui donne cette espèce de vie qui l’anime, aussi bien que le
poème
épique. Les poètes grecs, pleins du génie d’Homèr
lui-même les impressions de son enfance dans ses Souvenirs, un petit
poème
plein d’esprit, de finesse, d’allégresse et de se
son. Sous cette première forme, Jasmin, auteur de jolies romances, de
poèmes
burlesques ou même d’odes assez élevées, de ces p
ons pures, naturelles, touchantes, désintéressées : il publia le joli
poème
intitulé L’Aveugle de Castel-Cuillé, dans lequel
si juste doit servir à expliquer le procédé de Jasmin dans les divers
poèmes
qu’il a depuis composés : L’Aveugle (1835), puis
d’un laboureur un de ces mots qui en valent dix. C’est ainsi que ses
poèmes
mûrissent pendant des années avant de se produire
par nos grands poètes du jour ! Ô Jocelyn ! Jocelyn ! quel délicieux
poème
vous auriez été, si la nature prodigue qui vous a
us mener à bien avec cette sollicitude maternelle ! Il est vrai qu’un
poème
comme Jocelyn, exécuté et traité avec le soin que
nt de ne pouvoir m’accorder que deux ou trois vers par jour. Mes cinq
poèmes
: L’Aveugle, Mes souvenirs, Françounette, Marthe
ournit maint sujet soit dans le genre de l’épître, soit dans celui du
poème
. Je prendrai pour exemple, de préférence, Marthe
e, de préférence, Marthe l’innocente, Marthe l’idiote. C’est un petit
poème
dédié à Mme Menessier-Nodier, en mémoire et en re
le rire à la bouche, quand elle s’endort sans avoir faim. » Dans son
poème
Ville et campagne, composé pour la fête du comice
e s’écrie en finissant, dans un sentiment qui déborde le cadre de son
poème
: « C’est beau de sauver la sainte poésie, mais c
fois plus beau de sauver son pays ! » — C’est après avoir entendu ce
poème
et tant de pièces inspirées par un même sentiment
re agréablement aux femmes et à une quantité de gens du monde un beau
poème
qui n’était pas lu. En un mot, il a rendu, pour l
descriptif. En entendant dernièrement M. Ampère exposer, à propos des
poèmes
didactiques du moyen âge, l’histoire piquante de
esprit poétique s’en est retiré. Déjà, à Alexandrie, on avait fait un
poème
des Pierres précieuses qu’on osa imputer à Orphée
récieuses qu’on osa imputer à Orphée. Dans la littérature latine, les
poèmes
de la Pêche, de la Chasse, les descriptions sans
nt Lucrèce et Virgile avaient fait la principale inspiration de leurs
poèmes
. Au moyen âge, le genre dans son aridité s’étendi
Au moyen âge, le genre dans son aridité s’étendit et foisonna. Que de
poèmes
sur les bêtes, oiseaux, pierres, que de lapidaire
tes, oiseaux, pierres, que de lapidaires, bestiaires, volucraires, de
poèmes
sur l’équitation, sur le jeu d’échecs particulièr
de lui : « Il fait un sort à chaque vers, et il néglige la fortune du
poème
! » Quand Delille avait achevé quelque portion de
bien, où mettrons-nous ça maintenant ? » On le voit, c’était moins un
poème
qu’il composait, qu’un appartement, en quelque so
luckiste ni picciniste, au grand déplaisir de Marmontel qui, dans son
poème
de l’Harmonie, disait : L’abbé Delille avec son
ein encore de l’impression magnifique qu’il en avait rapportée : « Le
poème
des Jardins, dont vous me parlez avec tant de goû
e avait lu des morceaux, le même Ducis écrivait : « Parlons un peu du
poème
des Jardins ; on ne peut pas se tromper sur le c
ites sur l’art et le style en poésie, nous aimons encore cet agréable
poème
, un des plus frais ornements de la fin du xviiie
ostrophe à Vaucluse, et, sous la forme plus complète dans laquelle le
poème
fut publié en 1800, la belle invocation aux bois
séjour… L’épisode du vieillard du Galèse est hors de prix à côté du
poème
des Jardins ; et, dans notre langue, l’Élysée de
rentra en France que deux ans après, en 1802, pendant l’impression du
poème
de la Pitié. L’apparition de ce livre fut un évén
é ! de Carrion-Nisas ou de quelque autre pareil. On n’y approuvait du
poème
que les six vers qui avaient été substitués à ceu
versifiait sans désemparer. Tous ces ouvrages, excepté le dernier, le
poème
de la Conversation, eurent un succès de vente et
les châteaux, dans les familles, en province, partout, abondaient les
poèmes
de Delille ; on y trouvait, sous une forme facile
dée ne serait venue à André Chénier d’intituler le premier chant d’un
poème
de l’Imagination : L’homme sous le rapport intell
robait sans scrupule à qui lui en lisait, et il les glissait dans ses
poèmes
. Il en prit un certain nombre à Segrais, à Martin
onversation et ne s’imprimaient plus. La traduction de l’Enéide et le
poème
de l’Imagination étaient désignés pour les prix d
violence et infamie, un certain pamphlet intitulé Examen critique du,
poème
de la Pitié, précédé d’une Notice sur les faits e
réussissait mieux en Angleterre, chez nos voisins, et produisait des
poèmes
encore agréables à lire, dont quelques-uns ont ou
t pour la nature, et il l’a chantée de la manière dont il l’aima. Son
poème
des Saisons parut au commencement de 1769, un an
ues de Delille. L’auteur y travaillait depuis quinze ou vingt ans. Le
poème
, dans sa nouveauté, eut beaucoup de succès ; il n
-Lambert. Il y était intéressé et parce qu’il était fort loué dans le
poème
, et par toutes sortes de motifs de revanche délic
us certainement l’avocat d’une cause gagnée quand je fus si charmé du
poème
des Saisons : soyez sûr que cet ouvrage restera à
beau monument du siècle. Voltaire ne veut pas surtout qu’on égale le
poème
de Thomson à celui qui est venu depuis et qui en
succède. Mais ce n’était pas seulement Walpole qui jugeait ainsi le
poème
des Saisons, c’était Grimm, c’était Diderot qui,
t à peu près tout ce qu’il y a d’un peu remarquable pour nous dans ce
poème
si fort vanté à sa naissance et aujourd’hui tout
rappellent la conversation des dîners de Mlle Quinault. Dans un petit
poème
, qui est à peu près du même temps, intitulé Les C
serait plus fait pour sentir cette sorte de douceur et de charme. Son
poème
des Mois, qui parut, magnifiquement imprimé, en 1
l échantillon que je veuille citer), il publia son premier recueil de
poèmes
, et il y en avait un intitulé La Retraite, qui te
eur et d’une sensibilité incomparables. Cowper, en terminant ce petit
poème
, indique tous les plaisirs innocents et encore bi
titre de Livre des rois n’a rien de séditieux. Il s’agit d’un immense
poème
composé, il y a plus de huit cents ans, par un gr
dans les légendes et ballades populaires, et il en a fait un corps de
poème
qui, pour ces temps reculés, supplée en quelque m
, pour ces temps reculés, supplée en quelque manière à l’histoire. Ce
poème
, où il a appliqué son génie (et ce génie est mani
i dit : « Que faut-il que je fasse pour que ton âme se tourne vers ce
poème
? » Ferdousi espérait déjà que son fruit allait m
pt ans environ ; il y avait plus de vingt ans qu’il travaillait à son
poème
. À cette première nouvelle qu’il eut de l’appel d
ve en tout pays. Après douze années de séjour à Ghaznin, et quand son
poème
, composé de près de soixante mille distiques (cen
ffet de la pluie et de l’ardeur du soleil ; mais j’ai élevé, dans mon
poème
, un édifice immense auquel la pluie et le vent ne
usi, comme je l’emprunte au travail de M. Mohl. On devine déjà que le
poème
sorti d’une telle main et couvé d’un tel cœur ne
se prononce dans les parties ordinaires et comme dans le récitatif du
poème
, est tout moral et grave. En voyant se succéder t
d’élévation, de justice et de douceur qui circule à travers l’immense
poème
de Ferdousi, et qu’on y respire dans les interval
urri dans le pays du pêcher et de la rose. Le plus célèbre épisode du
poème
, et qui est de nature à nous intéresser encore, a
es ont remaniée ou réinventée à leur manière, jusqu’à Ossian dans son
poème
de Carthon et jusqu’à Voltaire dans sa Henriade.
iration743. V. Hugo se plaît à changer le mètre dans l’intérieur d’un
poème
: il fait alterner les vastes couplets alexandrin
es tendances qui fournissent la molle et vaste charpente de plusieurs
poèmes
. Lamartine ne voit guère le mal dans l’ordre natu
eine et l’engourdissement délicieux. Un incurable optimisme emplit ce
poème
: tout passe, et nous passons ; nous souffrons, n
euvième Époque de Jocelyn qui, à elle seule, serait un des plus beaux
poèmes
de notre langue : l’épisode des Laboureurs n’est
plus ancienne et plus illustre qu’elle n’était, commença à écrire ses
poèmes
en 1815, étant lieutenant aux gardes. Il publia u
le recueil posthume des Destinées (1864) : en tout, une trentaine de
poèmes
, qui tiennent en un petit volume. Quarante années
y en une seule étude : la philosophie des Destinées est déjà dans les
poèmes
bibliques de 1822 et 1826. Et le pire contresens
), où se trouvent des récits poignants et sobres, dignes pendants des
poèmes
; il a composé des drames : un Othello (1829), un
mer, à révéler son intime état de souffrance ou de volonté, ainsi ses
poèmes
, où il semblait devoir s’exprimer plus directemen
struit de système, mais il a disposé dans ses romans, ses drames, ses
poèmes
, son Journal intime, toutes les pièces d’un systè
anité. Voilà les pensées graves et profondes qui germèrent parfois en
poèmes
, dont une dizaine sont égaux à tous les chefs-d’œ
er, il créa (à peu près en même temps qu’Émile Deschamps) la forme du
Poème
; et, classant ses Poèmes, il fit un livre mystiq
n même temps qu’Émile Deschamps) la forme du Poème ; et, classant ses
Poèmes
, il fit un livre mystique, un livre antique (Bibl
’œuvre où il se renouvela, Hugo reprenait les traces de Vigny. Chaque
poème
est né d’une image : un livre qu’on publie, c’est
artine, in-12, C. Lévy, 1892. 750. A noter le titre, qui mettait ces
poèmes
hors des genres consacrés, définis, figés, et lai
que jamais récipiendaire ait subies. Il mourut en 1863. — Éditions :
Poèmes
, 1822 ; Eloa, 1824 ; Poèmes antiques et modernes,
t subies. Il mourut en 1863. — Éditions : Poèmes, 1822 ; Eloa, 1824 ;
Poèmes
antiques et modernes, 1826 ; les Destinées, 1865
. La Bouteille à la mer est aussi un acte de foi aux idées. 768. Aux
poèmes
déjà mentionnés, ajouter la Colère de Samson. 76
0. Cf. plus loin, p. 1024. 791. Aug. Barbier (1805-1882) ; ïambes et
poèmes
(1831) ; il Pianto, Lazare (1833) ; Satires et po
82) ; ïambes et poèmes (1831) ; il Pianto, Lazare (1833) ; Satires et
poèmes
(1837), etc. 792. Béranger (1780-1857), né à Par
ls leurs amours plus qu’ils ne les réalisent : ils mettent dans leurs
poèmes
le rythme même de ces gestes dédaignés, et c’est
issant, pour qu’elles se propagent. Ce sont les femmes qui, parmi les
poèmes
, choisissent ceux dont l’émotion est adéquate à l
poésie de certains maîtres qu’elles ont, instinctivement, produit des
poèmes
presque identiques aux leurs. Mais leur art, et c
ai lu presque tous les livres de vers des jeunes femmes poètes, leurs
poèmes
sont souvent émus, ce sont des minutes de vie tra
l’autre est assourdi. Mais Mme de Noailles, en un de ses plus beaux
poèmes
: Constantinople, a eu, elle-même, l’intuition qu
u pseudonyme de Gérard d’Houville, est encore l’auteur d’une série de
poèmes
, éparpillés en plusieurs revues, et qui n’ont pas
cet amour… qu’elle croyait un Dieu ! Du Bouquet de Pensées, suite de
poèmes
qui parurent dans la Revue des Deux Mondes de déc
ères de la femme : elle nous ouvre les portes secrètes du gynécée. Ce
poème
, Refus, est un des plus beaux qu’ait écrits Lucie
sensuelle et artistique. Et je ne m’indigne pas de reconnaître en ce
poème
de Mme Delarue-Mardrus, Fontaine : Penche-toi… E
ement vautre sa chair pourprée. Il faudrait encore citer la série de
poèmes
intitulée Parfums, où le poète a noté toutes les
t transporter ses sensations dans un infini invérifiable. L’un de ses
poèmes
sur les parfums est dédié à J.-K. Huysmans. Et l’
atteint sa plus parfaite beauté. Je voudrais citer en entier ce petit
poème
de Par l’amour : l’Amour mouillé, dont voici les
leus comme les flots, reflétaient le sourire limpide de l’Hellas. Ses
poèmes
sont asiatiques par la violence de la passion, et
us, Pleureront les mots vils et les gestes infâmes. Il y a, dans ces
poèmes
, des notations d’une très subtile délicatesse et
tte amère perversité que la Muse trouvera son bonheur. Voici un petit
poème
: Victoire, qui caractérise bien cette inspiratio
s, on ne distingue pas la spécialité de l’inspiration : il y a là des
poèmes
qu’un amant pourrait réciter à son amante ; il no
t ; les algues, le muguet, la rose et la framboise. Si, en lisant les
poèmes
de Renée Vivien, on ne peut s’empêcher de songer
Le fruit de ton corps. Mais, cette restriction faite, les
poèmes
de Sapho furent, pour Renée Vivien, un stimulant
s étreindre avec des fougues blêmes ; Nos caresses sont nos mélodieux
poèmes
… Notre amour est plus grand que toutes les amours
Cet amour du silence et du secret se retrouve dans presque tous les
poèmes
de Renée Vivien. Elle dit à une amie : Je t’aime
s l’ardeur profonde, L’amour désenchanté ne te connaîtra plus. En un
poème
symbolique, qu’elle intitule Torches éteintes, el
r qui est exprimé dans ces vers s’accentuera encore dans les derniers
poèmes
, qu’elle adressait à mesure qu’elle les composait
les gestes de l’amour. La Guirlande des jours est une série de petits
poèmes
verlainiens : le vers toujours précis, et d’une l
se fait plus fervente, parce qu’elle s’est mise tout entière dans ces
poèmes
voluptueux, qui ont le rythme un peu angoissé d’u
ans des clartés suprêmes Pour vous chercher, ô vous qu’ont chanté mes
poèmes
! Non, vous ne mourrez pas, vous qui fûtes aimé…
l est mon bien-aimé ! Ce vers, que je cueille à l’espalier d’un long
poème
, est un beau fruit qui contient vraiment le goût
les larmes, Poète, exaspèrent tes yeux, Quand de toi, tout à coup, un
poème
veut naître, Fait, de sa face occulte, autour de
t-elle. Alors, cette ferveur physique, qui se couchera le long de ses
poèmes
, s’appuira à sa propre poésie, comme au corps tiè
e, l’adaptation parfaite à la vie est impossible. En un des meilleurs
poèmes
de son œuvre : Nostalgie, Hélène Picard a eu l’in
ésir, et toute cette lourdeur d’amour pèse sur elle. C’est le premier
poème
des Charmes : Les lilas blancs piqués d’abeilles
ion : elle sait régler le jeu de ses effusions, et a écrit des petits
poèmes
verlainiens, d’une ligne pure et dont les mots so
vie, il n’y a pas de poésie sans cela. On a cette joie en lisant les
poèmes
de Cécile Sauvage, de voir que cette jeune femme
point. D’où je viens ? Qui je suis ? Je ne sais plus… silence. D’un
poème
intitulé : la Joie, j’extrais ces quelques vers,
donner aux intuitions de sa pensée ; elle a voulu, avant d’écrire ses
poèmes
, posséder son art, son métier, comme les Maîtres,
omme devant un beau marbre nu, ou devant l’Hérodiade de Mallarmé. Ces
poèmes
sont écrits comme de la musique, avec toutes les
un déhanchement de désirs, un appel de bras levés ? Pas un vers de ce
poème
qui ne rappelle à ceux qui ont aimé et regardé le
strophes. Mais il est difficile de faire comprendre l’harmonie de ces
poèmes
en n’en montrant que des fragments. Que les bois
en la stylisant, en lui imposant le rythme même de son cœur. Dans ce
poème
: Roues de Moulin, le poète a cherché à rendre mu
c, qui compose à elle seule presque la moitié de ce recueil. C’est un
poème
d’une grande beauté, et d’une grande habileté, où
antique et l’inquiétude chrétienne. Chaque strophe, chaque mot de ce
poème
est comme la pierre ou la colonne nécessaire d’un
le Pied fort et léger marcher sans peur sur les eaux ». Dans un autre
poème
encore : Jardin d’Italie, Laurent Évrard a mis to
5). — L’Énéide, trad. en vers, 4volumes (1835-1838). — La Bouillotte,
poème
(1839). — La Syphilis, poème (1840). — Le Baccara
, 4volumes (1835-1838). — La Bouillotte, poème (1839). — La Syphilis,
poème
(1840). — Le Baccara, poème (1843). — L’Art de fu
Bouillotte, poème (1839). — La Syphilis, poème (1840). — Le Baccara,
poème
(1843). — L’Art de fumer, poème (1843). — Le Deux
Syphilis, poème (1840). — Le Baccara, poème (1843). — L’Art de fumer,
poème
(1843). — Le Deux-Décembre (1852). — Vox Populi ;
Grenier, Édouard (1819-1901) [Bibliographie] Petits
poèmes
(1859). — Poèmes dramatiques (1861). — Amicis (18
, Édouard (1819-1901) [Bibliographie] Petits poèmes (1859). —
Poèmes
dramatiques (1861). — Amicis (1868). — Franchie (
André Chénier. Voyez, dans sa Mort du Juif-Errant, qui est un curieux
poème
philosophique, comme il décrit et le personnage e
nier avait le culte un peu superstitieux ? Et de même dans l’agréable
poème
de Macbel, qui renferme une idylle à demi réalist
us ou moins harmonieusement groupés, mais de nous avoir donné un vrai
poème
. [Mercure de France (avril 1894).] Philippe Gi
ce titre : Le Pêcheur d’anguilles, M. Léon Riotor a fait paraître un
poème
inspiré par une légende ou un lied en prose qui p
pourrait bien nous venir des bruines de la Hollande : non pas que ce
poème
manque de clarté, mais à cause du charme particul
l de ses tableaux, la variété des scènes qu’il représente, que vit ce
poème
qui renferme de remarquables passages. [Les Mercr
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