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1 (1765) Articles de l’Encyclopédie pp. 7761-7767
s nouvelles, & ne se repose jamais. Ainsi on sera toûjours sûr de plaire à l’ame, lorsqu’on lui fera voir beaucoup de chos
nt de celui qu’elle vient d’avoir. C’est ainsi que les histoires nous plaisent par la variété des récits, les romans par la vari
’elle a à les appercevoir ; & la raison qui fait que la symmétrie plaît à l’ame, c’est qu’elle lui épargne de la peine, q
e d’un bâtiment, un parterre, un temple, on y met de la symmétrie qui plaît à l’ame par la facilité qu’elle lui donne d’embra
e goûte tous les plaisirs qui viennent de la surprise ; sentiment qui plaît à l’ame par le spectacle & par la promptitude
d’événemens non attendus ; c’est par-là que les jeux de société nous plaisent  ; ils sont encore une suite d’évenemens imprévûs,
jointe au hasard. C’est encore par-là que les pieces de théatre nous plaisent  ; elles se développent par degrés, cachent les év
nous est insupportable ; quelquefois la difficulté de l’ouvrage nous plaît , quelquefois c’est la facilité ; & comme dans
maître, nous voyons quelquefois avec plaisir qu’on a eu l’art de nous plaire avec peu de dépense & de travail. Le jeu nous
’art de nous plaire avec peu de dépense & de travail. Le jeu nous plaît parce qu’il satisfait notre avarice, c’est-à-dire
n il nous donne les différens plaisirs de la surprise. La danse nous plaît par la legereté, par une certaine grace, par la b
i danse étant comme un instrument qui accompagne ; mais sur-tout elle plaît par une disposition de notre cerveau, qui est tel
aines attitudes. De la sensibilité. Presque toûjours les choses nous plaisent & déplaisent à différens égards : par exemple
ons, ni de celui que nous estimons ; d’un autre côté ils peuvent nous plaire , parce qu’ils conservent très long-tems un air de
liaisons qu’elle met aux choses ; ainsi une chose qui nous a plu nous plaît encore, par la seule raison qu’elle nous a plu, p
à la nouvelle : ainsi une actrice qui nous a plu sur le théatre, nous plaît encore dans la chambre ; sa voix, sa déclamation,
fondé sur la surprise. Nous sommes touchés de ce qu’une personne nous plaît plus qu’elle ne nous a paru d’abord devoir nous p
e personne nous plaît plus qu’elle ne nous a paru d’abord devoir nous plaire  ; & nous sommes agréablement surpris de ce qu
amp; le Correge promettent peu & payent beaucoup, & cela nous plaît davantage. Les graces se trouvent plus ordinairem
du naturel : or nous sommes charmés de le voir revenir. Rien ne nous plaît tant dans une parure, que lorsqu’elle est dans ce
d’Homere, c’est celle de cette ceinture qui donnoit à Vénus l’art de plaire . Rien n’est plus propre à faire sentir cette magi
lorsque cette opposition est commune & aisée à trouver, elles ne plaisent point & sont un défaut, parce qu’elles ne cau
urprise ; & si au contraire elles sont trop recherchées, elles ne plaisent pas non plus. Il faut que dans un ouvrage on les
rise ne tombe que sur la sottise de l’auteur. Une des choses qui nous plaît le plus, c’est le naïf, mais c’est aussi le style
2 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 22, que le public juge bien des poëmes et des tableaux en general. Du sentiment que nous avons pour connoître le mérite de ces ouvrages » pp. 323-340
verité, lorsqu’il s’agit de trouver les causes qui font qu’un ouvrage plaît ou qu’il ne plaît pas, mais cette voïe ne vaut pa
s’agit de trouver les causes qui font qu’un ouvrage plaît ou qu’il ne plaît pas, mais cette voïe ne vaut pas celle du sentime
le du sentiment lorsqu’il s’agit de décider cette question. L’ouvrage plaît -il ou ne plaît-il pas ? L’ouvrage est-il bon ou m
lorsqu’il s’agit de décider cette question. L’ouvrage plaît-il ou ne plaît -il pas ? L’ouvrage est-il bon ou mauvais en gener
décision du sentiment et pour expliquer quelles fautes l’empêchent de plaire , et quels sont les agrémens qui le rendent capabl
quelque maniere des ouvrages d’esprit et des tableaux faits pour nous plaire en nous touchant. Il est en nous un sens destiné
is le mérite le plus important des poëmes et des tableaux est de nous plaire . C’est le dernier but que les peintres et les poë
u’un ouvrage où les regles essentielles seroient violées, ne sçauroit plaire . Mais c’est ce qu’on reconnoît mieux en jugeant p
oint en raisonnant qu’on juge des ouvrages faits pour toucher et pour plaire . On en juge par un mouvement intérieur qu’on ne s
dus. Le dessein de la poësie et de la peinture étant de toucher et de plaire , il faut que tout homme qui n’est pas stupide pui
s la musique, sont incapables de décider si le menuet qu’il a composé plaît ou s’il ne plaît pas ? Quand un orateur fait bail
t incapables de décider si le menuet qu’il a composé plaît ou s’il ne plaît pas ? Quand un orateur fait bailler et dormir son
3 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XVIII. Pourquoi la nation française était-elle la nation de l’Europe qui avait le plus de grâce, de goût et de gaieté » pp. 366-378
quoi ce pays offrait de l’une et de l’autre tant de parfaits modèles. Plaire ou déplaire était la véritable source des punitio
ur exciter d’aucune manière l’esprit de leurs sujets ; et le désir de plaire à ses maîtres, est une sorte de familiarité avec
oint alors la liberté dans les opinions, l’on sentait le besoin de se plaire les uns aux autres, et l’on multipliait les moyen
rande perfection du goût et de la gaieté devait naître de ce désir de plaire universel. La recherche dans les idées et les sen
table. Les Italiens et les Espagnols étaient inspirés par le désir de plaire aux femmes ; et cependant ils étaient loin d’égal
les succès des hommes entre eux dépendent de leur talent mutuel de se plaire , et que ce talent est le seul moyen d’obtenir les
ne autre nation. Obligés d’étudier sans cesse ce qui pouvait nuire ou plaire en société, cet intérêt les rendait très observat
e, quoique l’on fût bien résolu à n’y point renoncer. La cour voulait plaire à la nation, et la nation à la cour ; la cour pré
de choses, les femmes sont une puissance, et l’on cultive ce qui leur plaît . Le loisir que la monarchie laissait à la plupart
4 (1707) Discours sur la poésie pp. 13-60
commun avec l’eloquence. On voit seulement que son unique fin est de plaire . Le nombre et la cadence chatouillent l’oreille ;
phes ; et ils s’en sont tenus à l’imitation, contens de l’avantage de plaire , tandis que les autres aspiroient à l’honneur d’i
devons à nos maîtres, que le but de tous ces ouvrages n’a été que de plaire par l’imitation. Soit que l’imitation, en multipl
nt en eux-mêmes, et l’ont remarqué dans les autres. Ainsi certains de plaire en s’y abandonnant, ils ont imité des événemens e
ns ouvrages, je pense qu’on n’a eu communément d’autre dessein que de plaire , et que s’il s’y trouve quelque instruction, elle
ment comme des ouvrages où l’auteur s’est proposé particuliérement de plaire  ; excellens dans leur genre, par rapport aux circ
des ouvrages de poësie qui nous sont restés. Les auteurs y ont voulu plaire , et ils ont atteint leur but. Ce n’est pas que da
toujours certain qu’entant que poëtes, ils ne se sont proposé que de plaire  ; les autres vûës qu’ils avoient, leur méritoient
tre jamais dans aucun détail, croit d’ordinaire que l’ouvrage qui lui plaît le plus dans un genre, est la perfection de ce ge
ui avoient été inventés pour suppléer au défaut du vrai, ont cessé de plaire , dès qu’il a reparu. Il a réuni tous les goûts, c
es sont encore essentielles au sublime ; car ce n’est pas assez qu’il plaise , il doit élever l’esprit, et c’est précisément ce
t des sentimens extraordinaires. La description d’un hameau peut bien plaire par la naïveté et la grace ; mais Neptune calmant
ert à sa maitresse : j’en fais une, où je souhaite d’être tout ce qui plaît à une maitresse que j’imagine exprès pour cela ;
et ses loüanges dégagées de cet air de flaterie qui rebute, pouvoient plaire même à ceux à qui elles ne s’adressoient pas. Exa
ui aussi connu ; et il me semble que dans une traduction où l’on veut plaire , le traducteur doit suppléer ainsi à la distance
rit ; mais aussi en la négligeant, on perd un des plus sûrs moyens de plaire . Une bonne chose ne le paroît presque pas après u
e ce discours que le poëme n’avoit essentiellement d’autre fin que de plaire  ; au lieu que dans l’ode je lui suppose le dessei
5 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIX » pp. 207-214
e de Russie. Le trait commun à tous les courtisans, c’est le désir de plaire , c’est au moins la crainte de déplaire ; mais ils
Louis XI, ni avec ceux de Louis XIII. Sully et Montausier n’ont voulu plaire ni au roi guerrier, ni au roi galant et dissolu.
vité de déplaire sans raison au roi honnête homme ; ils ont voulu lui plaire même quand il l’a fallu pour le servir utilement
our le servir utilement et honorablement. Nos quatre poètes ont voulu plaire au roi galant et magnifique ; ce fut leur tort. I
e au roi galant et magnifique ; ce fut leur tort. Ils n’ont pas voulu plaire au roi ambitieux et guerrier ; c’est leur mérite.
e de ses propres vertus. Tout cela est louable. D’ailleurs désirer de plaire à un roi galant, mais vaillant et glorieux, est l
6 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVII » pp. 193-197
u dans sa société, Ce fut le genre de conversation à laquelle elle se plaisait qui inspira au jeune poète ces contes auxquels on
ames du grand monde, donnaient à leurs jeunes amis, l’un l’exemple de plaire au roi, l’autre celui de plaire aux femmes qui pl
leurs jeunes amis, l’un l’exemple de plaire au roi, l’autre celui de plaire aux femmes qui plaisaient au roi : ce qui ramenai
un l’exemple de plaire au roi, l’autre celui de plaire aux femmes qui plaisaient au roi : ce qui ramenait toujours à plaire au roi
plaire aux femmes qui plaisaient au roi : ce qui ramenait toujours à plaire au roi. Molière et Boileau avaient besoin de la p
7 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre II : La littérature — Chapitre I : Une doctrine littéraire »
aperçoit que, parmi les œuvres de l’esprit, il en est précisément qui plaisent toujours, qui plaisent à tous, ou au moins aux es
œuvres de l’esprit, il en est précisément qui plaisent toujours, qui plaisent à tous, ou au moins aux esprits éclairés, capable
us, ou au moins aux esprits éclairés, capables de les comprendre, qui plaisent à l’esprit et au cœur, et non aux sens : ce sont
t le fait du critique. Et, quoique chaque œuvre en particulier puisse plaire par des raisons particulières, toutes cependant p
iculier puisse plaire par des raisons particulières, toutes cependant plaisent ensemble par des raisons qui leur sont communes.
rte à des usages disparus, à des habitudes spéciales et locales, peut plaire à des érudits, ou a pu plaire dans un temps donné
es habitudes spéciales et locales, peut plaire à des érudits, ou a pu plaire dans un temps donné, mais n’est pas universelleme
8 (1760) Réflexions sur la poésie
tré beaucoup d’esprit : il n’y en a point à le répéter. Anacréon nous plaît avec justice, parce qu’il est ou qu’il passe pour
rs genres de poésie. Le genre pastoral, par exemple, peut encore nous plaire sur la scène, et principalement sur le théâtre ly
t, plutôt que le talent même ; et le bas peuple des critiques, qui se plaît à déchirer lourdement les ouvrages couronnés, et
l’impulsion de la nature aura forcé d’être poètes, sauront bien nous plaire malgré tous ces liens dont nous les avons chargés
ans passer ici en revue tous nos grands poètes, Racine et La Fontaine plairont toujours dans tous les temps et tous les âges. L’
jugement des maîtres qui m’écoutent. L’esprit exige que le poète lui plaise toujours, et il veut cependant des repos : c’est
e me semble, qu’un seul poète épique parmi les morts, dont la lecture plaise et intéresse d’un bout à l’autre ; j’en demande p
9 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 5, explication de plusieurs endroits du sixiéme chapitre de la poëtique d’Aristote. Du chant des vers latins ou du carmen » pp. 84-102
fait sans le secours de la narration et dans un langage préparé pour plaire , mais dont les divers agrémens émanent de sources
sentimens si propres à purger les passions. Par langage préparé pour plaire , j’entens des phrases reduites et coupées par mes
uvoir. Examinons d’où procedoient ces beautez du langage préparé pour plaire dont il est ici fait mention, et nous trouverons
par le metre et par le rithme que doit avoir le langage préparé pour plaire . On sçait bien que les anciens n’avoient point de
on de dire que l’harmonie une des beautez de son langage preparé pour plaire , ne couloit point des mêmes sources que la beauté
sources differentes que venoient les beautez du langage preparé pour plaire . Ainsi c’est avec raison qu’Aristote dit que ces
10 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 24, objection contre la solidité des jugemens du public, et réponse à cette objection » pp. 354-365
connoître le mérite et l’excellence d’un poëme, il faut examiner s’il plaît , et à quel point il plaît et il attache ceux qui
xcellence d’un poëme, il faut examiner s’il plaît, et à quel point il plaît et il attache ceux qui le lisent. Véritablement l
e juger par l’impression que fait sur lui un ouvrage composé pour lui plaire et pour l’intéresser, si l’auteur a réussi dans s
les raisonnemens des critiques ne sçauroient persuader qu’un ouvrage plaise lorsqu’on sent qu’il ne plaît pas, comme ils ne p
ne sçauroient persuader qu’un ouvrage plaise lorsqu’on sent qu’il ne plaît pas, comme ils ne peuvent jamais faire accroire q
11 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Deuxième partie. Ce qui peut être objet d’étude scientifique dans une œuvre littéraire — Chapitre II. L’analyse interne d’une œuvre littéraire » pp. 32-46
œuvre littéraire ? On peut la définir ainsi : une œuvre qui cherche à plaire en exprimant et en suggérant, à l’aide de phrases
ues, des visions et des aspirations idéales. Une œuvre qui cherche à plaire . Ces mots sont essentiels. Un traité de géométrie
gné, la Physiologie du goût de Brillat-Savarin ? Il y a des œuvres où plaire est le but principal et presque unique de l’écriv
ventures, un vaudeville, un discours d’apparat. Il en est d’autres où plaire n’est qu’un but secondaire ou, mieux encore, un m
e. Ainsi il est évident, presque au premier coup d’œil, que Racine se plaît à suivre, dans les méandres du cœur humain et sur
sion consacrée, un cheveu en quatre ; que tel autre, au contraire, se plaira aux grandes généralisations hâtives, aux considér
ouvent qu’une œuvre littéraire n’a pas toujours pour but essentiel de plaire  ; qu’elle s’efforce en bien des cas de persuader,
ncipale raison d’être, de charmer : c’est par surcroît qu’ils veulent plaire . Ils visent avant tout à modifier les volontés, à
12 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Mémoires de l’Impératrice Catherine II. Écrits par elle-même. »
nce, Je me souviens qu’il me dit, entre autres choses, que ce qui lui plaisait le plus en moi, c’était que j’étais sa cousine, e
quantité de choses. » Elle sait qu’avant tout, à ses débuts, il faut plaire , — plaire à l’Impératrice d’abord, personne faibl
e choses. » Elle sait qu’avant tout, à ses débuts, il faut plaire, —  plaire à l’Impératrice d’abord, personne faible, crédule
d, personne faible, crédule, pleine de préventions et de petitesses ; plaire à la nation aussi, et paraître soi-même en être é
e d’une coiffure nouvelle dite à la Moïse. Elle lui répond que « pour plaire à l’Impératrice, elle se coifferait de toutes faç
 ; elle dansait en perfection, et il était naturel dès lors quelle se plût à donner des bals masqués où tous les hommes étai
rt recherché, et cela passait alors sans critique : au contraire cela plaisait à l’Impératrice, je ne-sais pas trop pourquoi (on
dire la vérité, je ne me suis jamais crue extrêmement belle, mais je plaisais , et je pense que cela était mon fort. Je revins à
13 (1874) Premiers lundis. Tome I « M. de Ségur : Mémoires, souvenirs et anecdotes. Tome III. »
fois en diplomate habile et en courtisan déjà consommé. Il cherche à plaire avant tout, et fait servir ensuite sa faveur pers
ces causeries brillantes et superficielles dont le seul but était de plaire , où l’on parlait de tout sans prétendre rien prou
la plupart des grands hommes, avait son faible : c’était celui de se plaire à raconter les nombreuses anecdotes dont sa riche
x de Ségur et de Castries voulaient mettre fin à l’épisode. Le roi se plaisait à écouter ; il était tard lorsqu’on engageait la
14 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Le président Hénault. Ses Mémoires écrits par lui-même, recueillis et mis en ordre par son arrière-neveu M. le baron de Vigan. » pp. 215-235
a jeunesse, ayant reçu du ciel la fortune, la bonne mine, le désir de plaire et l’art de jouir, il vécut de bonne heure dans l
s aux Français leur histoire », et qui y a trouvé encore le secret de plaire . Plus tard on a voulu faire payer ces excès d’élo
it, disait-il dans la préface de son François II, les objets où il se plaît davantage ; et comme je m’occupe assez volontiers
ésident Hénault n’était pas de force à remplir de tels cadres ; il se plaisait pourtant à les concevoir, à les proposer aux autr
oir, à les proposer aux autres, et on doit lui en savoir gré : Il se plaît à démêler dans toutes sortes de genres, a dit Mme
es, dont on s’est souvenu, — si l’on a voulu. J’ai beaucoup désiré de plaire , et l’on m’en a encore fait le reproche : c’était
opéras resteront, et surtout ses ballets ; de ses fables, l’invention plaira toujours à l’esprit ; il a quelquefois attrapé le
fand, je renie Votre président et le mien. À tout le monde il voulait plaire  ; Mais ce charlatan n’aimait rien ; De plus, il d
undi. 35. [NdA] Et encore (page 251), à l’endroit où le président se plaît à décrire le château des Ormes, magnifique réside
15 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Saint-Évremond et Ninon. » pp. 170-191
ar des louanges ; car, au défaut des amants à qui tout cède, celui-là plaît le mieux qui leur donne le moyen de se plaire dav
qui tout cède, celui-là plaît le mieux qui leur donne le moyen de se plaire davantage. Les préceptes qu’il donne pour leur p
le moyen de se plaire davantage. Les préceptes qu’il donne pour leur plaire et les intéresser en causant, sont le résultat le
e sont des singularités que la nature, par dessein ou par caprice, se plaît quelquefois à nous donner… Ces femmes extraordina
est donc de fort belle taille et d’une grandeur agréable, capable de plaire à tout le monde par un certain air libre et natur
belle époque, tels que César, lesquels pouvaient penser comme il leur plaisait , mais qui, dans l’action, démentaient si hautemen
se donnent des louanges et des compliments d’une lettre à l’autre : Plût à Dieu que vous pussiez penser de moi ce que vous
ec les agréments de l’esprit. Ce n’est pas assez d’être sage, il faut plaire  ; et je vois bien que vous plairez toujours tant
’est pas assez d’être sage, il faut plaire ; et je vois bien que vous plairez toujours tant que vous penserez comme vous pensez
16 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Lettres inédites de la duchesse de Bourgogne, précédées d’une notice sur sa vie. (1850.) » pp. 85-102
s vives et rapides apparitions que l’imagination des contemporains se plaît à embellir. Née en 1685, fille du duc de Savoie,
et que la nature toute seule donne aux femmes, l’envie et le soin de plaire . Elle arriva à Montargis le dimanche 4 novembre 1
alien. Elle a quelque chose d’une Italienne dans le visage, mais elle plaît , et je l’ai vu dans les yeux de tout le monde. Po
it, et serais fâché qu’elle fût plus belle. Je le dirai encore : tout plaît , hormis la révérence ; je vous en dirai davantage
la taille très belle, on peut dire parfaite, et une modestie qui vous plaira . Nous avons soupé ; elle n’a manqué à rien et est
u qu’on s’inquiète fortement du dehors. Que la princesse réussisse et plaise , qu’elle charme et amuse, qu’elle embellisse la C
jésuite et sûr, et que pour le reste elle soit et fasse comme il lui plaira , le roi son grand-père ne lui demande rien autre 
ce (ce que d’autres avec Bossuet nommeront Providence), qui semble se plaire à briser les choses humaines, à faire manquer d’u
17 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 31, que le jugement du public ne se retracte point, et qu’il se perfectionne toujours » pp. 422-431
un mérite réel et un mérite de comparaison. Le mérite réel consiste à plaire et à toucher. Le mérite de comparaison consiste à
plus que certains auteurs dont le rang est déja connu. Il consiste à plaire et à interesser autant que ces grecs et ces romai
épris du mérite des productions nouvelles qui le touchent et qui lui plaisent , il décide en usurpant mal à propos les droits de
eautez dont ses ouvrages sont parsémez, étoient donc très-capables de plaire à des lecteurs qui ne connoissoient pas les origi
18 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre V. Harmonies de la religion chrétienne avec les scènes de la nature et les passions du cœur humain. — Chapitre II. Harmonies physiques. — Suite des Monuments religieux ; Couvents maronites, coptes, etc. »
aite, Même au sein de Paris, peut goûter la retraite : La retraite me plaît , elle eut mes premiers vers. Déjà, de feux moins
t plus, vos passions se taisent, Et du cloître muet les ténèbres vous plaisent . Mais quel lugubre son, du haut de cette tour, D
ns la pierre a tracée. Ô tableaux éloquents ! oh ! combien à mon tour Plaît ce dôme noirci d’une divine horreur, Et le lierre
ouveaux sentiments ; Toi que l’homme sensible, abusé par lui-même, Se plaît à retrouver dans la femme qu’il aime, Héloïse ! à
Où l’instinct le plus cher est le plus criminel, Déjà, déjà ton deuil plaît moins à ma pensée. L’imagination, vers tes murs é
19 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 35, de l’idée que ceux qui n’entendent point les écrits des anciens dans les originaux, s’en doivent former » pp. 512-533
e nous attacher, comme il appartient à l’oreille de juger si les sons plaisent , et au palais si la saveur est agréable. Tous les
d nous ne les voïons point dans l’ordre où il les avoit arrangez pour plaire à l’oreille, et pour former des images capables d
citez. Enchaîner un captif de ses fers étonné contre un joug qui lui plaît vainement mutiné. Et qu’on dise en conservant la
ts choisis par l’auteur, ni l’arrangement où il les avoit placez pour plaire à l’oreille et pour émouvoir le coeur, on peut di
des nôces de Cana de Paul Veronese qu’il n’auroit pas vû, ne sçauroit plaire autant que le disent ceux qui l’ont vû, parce qu’
le disent ceux qui l’ont vû, parce qu’il est impossible qu’un tableau plaise lorsqu’il y a dans la composition poëtique de l’o
20 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — D — Donnay, Maurice (1859-1945) »
üé, ces deux guides autorisés de la jeunesse contemporaine. Car, pour plaire au premier, les vieux adolescents pessimistes et
istes et symbolistes y sont traités avec un généreux mépris, et, pour plaire au second, un vague esprit évangélique y circule,
sont pas la moindre partie de son œuvre. J’ai pu me convaincre qu’ils plaisaient aux femmes. Ils ont de quoi les séduire, car ils
21 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Halévy, secrétaire perpétuel. »
armonique, très-soigneux de bien écrire musicalement parlant, sachant plaire toutefois, ne négligeant pas la grâce, cherchant
eprésentent très-bien le groupe des arts et de la poésie, comme il se plut toujours à le concevoir ; je les retrouve dans sa
nes soldats de l’Art !… » Et dans son Éloge de Paul Delaroche, il se plaira à montrer, au sommet des Apennins, dans le saint
vers la fin insultait à plaisir, qui ne s’appliquait point en effet à plaire , et qui ne craignait point du tout de choquer ou
grande époque, mais de mauvaise humeur, ait non-seulement négligé de plaire , mais qu’il ait même affecté souvent de mécontent
vy fut nommé et trouva son genre aussitôt. Nul embarras : un désir de plaire assez marqué, mais justifié à l’instant même et d
de ses confrères devant le public ; il avait dû faire des frais pour plaire  ; il avait réussi : désormais il avait acquis le
22 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Le Chevalier de Méré ou De l’honnête homme au dix-septième siècle. »
excellents maîtres du métier à je ne sais quoi de libre et d’aisé qui plaît toujours, mais qu’on ne peut guère acquérir sans
on voit d’ici le renchérissement qu’en doit prendre son style. Il se plaît à citer à ce propos son ami et son modèle, le mar
Pour bien faire une chose, il ne suffit pas de la savoir, il faut s’y plaire , et ne s’en pas ennuyer. » « Ce qui languit ne ré
qui lui veulent du mal, le vrai honnête homme ne saurait négliger de plaire , même à ses ennemis, quand il les rencontre : « c
qu’il n’en fait aux autres. » — « Il y en a d’autres qui veulent bien plaire et se faire aimer ; mais ni l’honneur, ni la véri
ien fait d’inutile ? L’honnête homme est plus généreux ; il cherche à plaire partout et à tous, même aux moindres que lui, et
ntages ; car, sitôt que la vérité se montre, un esprit raisonnable se plaît à la reconnoître, et sans balancer. » Mais ici il
s ; cela est encore plus vrai du galant homme. Cette dernière qualité plaît surtout dans la jeunesse ; prenez garde qu’elle n
bien que les Grammont, les Hamilton, ces voluptueux rompus à l’art de plaire . Lui qui nous parle si souvent de Pétrone et de C
ut longtemps jouir de ce plaisir-là pour aimer toujours, car on ne se plaît guère à recevoir ce qu’on n’a pas beaucoup désiré
het qui a caractérisé de tout temps les écrivains maîtres en l’art de plaire . Quelques narrations, parmi lesquelles se détache
leau peint de couleurs du temps, qui, à demi passées, font sourire et plaisent encore. Le chevalier écrit à la duchesse de Lesdi
de ballet et plusieurs caprioles qui le réjouirent ; mais ce qui lui plut encore, je ne fus pas difficile pour mes appointe
s’en présente dépend de bien lire ; il faut donc que je tâche de lui plaire en tirant la quintessence de tous les agréments q
s la vîmes poindre avec cet air fin et brillant que vous savez et qui plaît toujours. La duchesse de Montbazon, qui s’avança
e de Maintenon et surtout Mlle d’Aubigné, « belle et d’une beauté qui plaît toujours, douce, secrète, fidèle, modeste, intell
23 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Collé. »
coup ; mais il n’a pas un de ces noms qui forcent l’oubli ou qu’on se plaît à rajeunir : il est à la limite. On le rencontre,
va hors de mesure et qui chancelle. Ce genre de critique de détail me plaît peu ; mais comment admettre, je vous en prie, que
sonne en particulier, il avait de la finesse, et sentait le besoin de plaire . Il mit donc, comme il dit, de l’eau dans son vin
tion d’âme : il voyait les grands, les gens riches, les amusait, leur plaisait , mais ne se donnait pas ; il restait lui ; il se
personnes avec lesquelles vous causez, vous serez sûr de réussir. On plaît immanquablement davantage aux hommes, et encore p
Ne suffît-il pas d’y être honnête, attentif, complaisant ? Le sérieux plaît et est en droit de plaire comme la gaîté, quoique
honnête, attentif, complaisant ? Le sérieux plaît et est en droit de plaire comme la gaîté, quoique par un chemin opposé. Boi
par un chemin opposé. Boileau n’a-t-il pas dit qu'un homme né chagrin plaît par son chagrin même ? Ne forçons la nature en ri
24 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 1, du génie en general » pp. 1-13
eral Le sublime de la poësie et de la peinture est de toucher et de plaire , comme celui de l’éloquence est de persuader. Il
’être à des objets capables par eux-mêmes de nous émouvoir et de nous plaire . Si les heros du poëte tragique ne m’interessent
ussi differens que le blanc et le noir. C’est ce qui fait qu’un poëte plaît sans observer les regles, quand un autre déplaît
. Le caractere que les hommes apportent en naissant, fait que les uns plaisent par leurs défauts mêmes, quand les autres déplais
25 (1868) Curiosités esthétiques « I. Salon de 1845 » pp. 1-76
geois — puisque bourgeois il y a — est fort respectable ; car il faut plaire à ceux aux frais de qui l’on veut vivre. Et enfin
tistes ; — la conscience de notre métier nous y oblige. — Tout ce qui plaît a une raison de plaire, et mépriser les attroupem
ce de notre métier nous y oblige. — Tout ce qui plaît a une raison de plaire , et mépriser les attroupements de ceux qui s’égar
ours sanguinaire et terrible. — Cette pondération du vert et du rouge plaît à notre âme. M. Delacroix a même introduit dans c
trouveront sans doute un peu Séraphin, cette fontaine fabuleuse nous plaît  ; elle se partage en deux nappes, et se découpe,
comme je l’entends, et je sais que je ne manquerai pas de gens à qui plaire . Le dessin, on le devine, est aussi d’une grande
— et néanmoins l’aspect en est agréable, et la composition, nous nous plaisons à le répéter, excellente. Déjà, dans les illustr
ur — c’est d’une couleur dure, malheureuse et amère — mais ce tableau plaît , à mesure qu’on s’y attache, par des qualités d’u
amoureux. — Ces dessins nous ont attiré parce qu’ils sont beaux, nous plaisent parce qu’ils sont beaux ; — mais au total, devant
et de son dessin. De ces trois tableaux c’est le plus grand qui nous plaît le plus, à cause de la beauté intelligente des li
légendes pour le public du dimanche. Muller M. Muller croit-il plaire au public du samedi en choisissant ses sujets dan
certaine fécondité de pensée qui se fait jour assez vite et qui nous plaît  ; mais des morceaux assez considérables déparent
le, les enfants jolis — c’est surtout la composition de ceci qui nous plaît  ; car il est malheureux que M. Debay n’ait pu met
26 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre second. Philosophie. — Chapitre premier. Astronomie et Mathématiques. »
llement aux systèmes, et la vérité restera toujours inconnue. Que ne plaît -il un jour à la nature, s’écrie Montaigne, de nou
st une chose digne d’attention. Le Père Castel, à son tour, semble se plaire à rabaisser le sujet sur lequel il a lui-même écr
ie utile et la géométrie curieuse… Carrez des courbes tant qu’il vous plaira , vous montrerez une extrême sagacité. Vous ressem
xvii, 11. 144. Essais, liv. ii, chap. 12. 145. Xénoph. Hist. Græc. Plut . Mor. Plat. in Phæd. in Repub. 146. Les Grecs p
s philosophes jusqu’au crime, puisqu’ils firent mourir Socrate. 147. Plut ., De la face qui apparoist dedans le rond de la l
27 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Eugène Chapus »
ur rare, dans un vase précieux, étiolée ! Maintenant, ce qu’à Dieu ne plaise  ! les grandes Chasses et le Turf, les deux choses
duit les œuvres d’ordre composite en littérature. Il a le détaché qui plaisait à lord Byron, l’air cavalier et la cape nonchalan
t à lord Byron, l’air cavalier et la cape nonchalante sur le bras qui plaisait à Montaigne. Il brillerait au premier rang si nou
28 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « La princesse des Ursins. Lettres de Mme de Maintenon et de la princesse des Ursins — I. » pp. 401-420
abondance, et fort peu de femmes de bien : celles-là ne songent qu’à plaire à leurs galants, et celles-ci à leurs maris ; les
te, brune avec des yeux bleus qui disaient sans cesse tout ce qui lui plaisait , avec une taille parfaite, une belle gorge, et un
utes les sortes ; flatteuse, caressante, insinuante, mesurée, voulant plaire pour plaire, et avec des charmes dont il n’était
tes ; flatteuse, caressante, insinuante, mesurée, voulant plaire pour plaire , et avec des charmes dont il n’était pas possible
et du plus agréable, je ne me suis jamais tant plu avec eux que je me plaisais avec Sa Majesté. Vous m’avouerez que cet aveu est
i n’était là qu’une âme de passage, était de celles en qui la joie de plaire et le sentiment du succès redoublent les grâces.
rouver moyen de les payer : après quoi on peut se moquer du reste : «  Plût à Dieu, s’écrie-t-elle, qu’il nous fût aussi faci
29 (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Mes petites idées sur la couleur » pp. 19-25
étant égal d’ailleurs entre deux compositions, la plus lumineuse vous plaira sûrement davantage. C’est la différence du jour e
nt qui se promène sur une surface, qui s’arrête et se place où il lui plaît , mais qui a toujours le même cortège. Il ressembl
t pas ainsi qu’en usent Vernet et Chardin ; leur intrépide pinceau se plaît à entremêler avec la plus grande hardiesse, la pl
nimés pour la nature même ? C’est qu’il fait de la chair quand il lui plaît . Mais ce qui achève de rendre fou le grand colori
30 (1714) Discours sur Homère pp. 1-137
este a diverses faces qu’un homme d’esprit sçait exposer comme il lui plaît  ; et il peut toujours montrer les choses d’un côt
t capable d’attacher l’esprit et d’enlever l’admiration ; et que pour plaire plus surement aux grecs, il a orné ce fond de tou
lutôt que de la raison ? Ce qui a plû, exclud-il les autres moyens de plaire  ? Et ne sçauroit-on s’ouvrir de nouveaux chemins
’ailleurs toutes choses égales dans ces ouvrages, on aura droit de se plaire à l’un plus qu’à l’autre, pourvû qu’on ne s’aband
veut donner : mais quelque choix que l’on fasse, il est essentiel de plaire toujours par quelqu’endroit ; soit en attachant l
du sujet. Un poëme qui réuniroit ces avantages, et qui outre cela, ne plairoit que pour instruire, mériteroit sans doute la préf
de la rendre agréable : l’autre ornée et poétique, où l’écrivain doit plaire en instruisant, et qui demande par conséquent un
’admiration, la compassion, la joye, ou tel autre sentiment qu’il lui plaira  ; mais ces faits une fois choisis, il faut que le
ne peindre que ce qui convient, ce qui peut intéresser et ce qui peut plaire . Il s’en faut bien qu’Homere soit toujours heureu
our ainsi dire, en pure perte. Il n’y a jamais eu d’ouvrage fait pour plaire , qui se soit soutenu long-temps sans une beauté d
lle ne sert à la pensée, elle lui nuit, et par conséquent, si elle ne plaît , elle choque ou du moins elle ennuye. Il n’y a po
s un poëme ; car quoique l’auteur ne s’y propose ordinairement que de plaire , il n’y sçauroit réussir qu’autant qu’il paroît p
ent notre goût et notre aversion ; et ne fût-ce que pour l’intérêt de plaire , il doit être presque aussi fidéle à la bonne mor
Découvrons-en s’il se peut les raisons, et voyons comment ils ont pû plaire et intéresser pour se soûtenir jusqu’à nous dans
faits qu’ils devoient l’être, nous nous étonnerions qu’ils eussent pû plaire  ; et cependant, j’ose le dire, l’impression de la
ent ces licences, il n’y a pas d’autre parti à prendre, quand on veut plaire en traduisant un auteur. Il y a deux sortes de tr
uction est plus ambitieuse ; c’est peu qu’elle soit utile ; elle doit plaire  ; ce n’est pas assez d’y exprimer le sens d’un ou
ens, du moins pour ceux qui n’en sçavent point d’autres ; ils ne nous plaisent ou ne nous choquent, que par le sens que nous y a
duction fût agréable ; et dès-là, il a fallu substituer des idées qui plaisent aujourd’hui à d’autres idées qui plaisoient du te
ons si sûres ni si vives ; et c’est assurément une grande avance pour plaire et pour émouvoir que la célébrité des personnes q
bien senti dans mon ouvrage ; et quoique je ne me flatte pas trop de plaire , avec les changemens que j’ai faits, je suis sûr
utes ces attentions ; ils me meneroient trop loin ; d’ailleurs, si je plais , il m’importe peu qu’on sache en détail le mérite
peu qu’on sache en détail le mérite que j’y puis avoir ; et si je ne plais pas, pourquoi rendrois-je compte d’un art qui ne
pas raison, et ce sera à moi d’étudier pourquoi j’aurai manqué de lui plaire . Mais que diront certains sçavans ? Je m’attends,
31 (1874) Premiers lundis. Tome II « La Comtesse Merlin. Souvenirs d’un créole. »
ces livres aimables et légers, les Souvenirs de madame Lebrun, je me plaisais à y retrouver tout ce monde facile, brillant, pol
our les nègres, dévouée au premier regard pour ce qui souffre ; on se plaît à admirer une enfance si franche et si comblée de
uvenirs, à mesure qu’ils se déroulaient devant nous, et que nous nous plaisions à composer son image, nous paraissait ainsi une p
32 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre III. De la comédie grecque » pp. 113-119
i naît de la moralité des sentiments. Les belles formes en tout genre plaisaient à leurs yeux ; mais leur âme n’était point averti
ment tous les hommes. La tragédie se ressentait moins de ce désir de plaire à la multitude ; elle faisait partie, comme je l’
our intéresser seulement en les peignant ; mais il était très aisé de plaire au peuple en tournant ses chefs en dérision. La
33 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — C — article » pp. 23-32
vécu de ses bienfaits ; qu’en reconnoissance vous avez fait, pour lui plaire , un Livre d’athéisme, qu’il n’a pu lire, & en
nze mille. C’est sans doute pour mieux honorer notre Nation, qu’il se plaît à grossir ainsi le nombre des victimes de cette a
nombre des victimes de cette affreuse journée. Pour prouver qu’il se plaît à rendre hommage aux hommes de génie, il dit beau
34 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Le maréchal de Villars — II » pp. 57-80
rades feront : enfin, j’y fais tout de mon mieux. Tout ira bien, s’il plaît à Dieu ; mais si quelqu’un vous dit que tout ceci
couvre même avec une naïveté qui, ce me semble, ne saurait manquer de plaire . Chamillart lui avait écrit un peu à la légère au
ngereuse pour les maîtres de la terre, qu’il vaut mieux songer à leur plaire qu’à les servir. Plaire et servir, cela peut-il ê
s de la terre, qu’il vaut mieux songer à leur plaire qu’à les servir. Plaire et servir, cela peut-il être séparé ? Peut-on pla
qu’à les servir. Plaire et servir, cela peut-il être séparé ? Peut-on plaire sans servir ? Vraiment oui, et recevoir les grâce
oui, et recevoir les grâces les plus importantes. Peut-on servir sans plaire  ? Hélas ! oui. Tel est au vrai Villars nous donn
en rappeler textuellement les dernières paroles : Peut-on servir sans plaire  ? Peut-on plaire sans servir ? etc. La lettre, d’
ellement les dernières paroles : Peut-on servir sans plaire ? Peut-on plaire sans servir ? etc. La lettre, d’ailleurs, se term
35 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Adrienne Le Couvreur. » pp. 199-220
épéter sur ces commencements, m’ont dit que, dès son enfance, elle se plaisait à réciter des vers, et qu’ils l’attiraient souven
r dans ma dernière maladie. Il est aisé de croire que son commerce me plairait infiniment sans cette malheureuse passion, qui m’
vos bontés lui servent de dédommagement. Je lui écrirai ce qu’il vous plaira  ; je ne le verrai de ma vie, si vous le voulez ;
vous pas qu’elle nous dédaigne, et qu’il faut savoir du grec pour lui plaire  ? — Elle va chez Mme de Lambert, dit une autre ;
ar les duchesses et par les personnes de bel air, Mlle Le Couvreur se plaisait à recevoir ses amis : Ma vanité, disait-elle, ne
à travers. Ce n’est pas que je manque de reconnaissance ni d’envie de plaire  ; mais je trouve que l’approbation d’un sot n’est
 ; j’ai cent fois plus de raisons pour souhaiter qu’il soit fou. Eh ! plût à Dieu qu’il n’y eut qu’à solliciter sa grâce ! M
36 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « M. Necker. — I. » pp. 329-349
lière ; bien que ce fût à son intention, et en grande partie pour lui plaire , pour servir et accroître sa renommée, qu’elle s’
se encore. Son esprit fin, ironique, dédaigneux, plein de nuances, se plaisait à observer un monde dont il voyait à merveille le
t trop de métaphysique dans tout ce qu’il écrit. Je ne sais s’il vous plairait , je crois qu’oui à beaucoup d’égards ; dans la so
l parle peu, est souvent distrait… Il y a des jours où M. Necker lui plaît tant dans la conversation, quand il s’y abandonne
en Angleterre, et, à leur retour, Mme Du Deffand écrit : Ils ne vous plaisent pas beaucoup, je le vois bien ; tous les deux ont
à les poursuivre en silence et à les consolider pour l’avenir. Il se plaisait à se présenter, dès les premières lignes de ce Co
ument différents : « l’état d’infériorité qui vous donne le besoin de plaire aux autres, le besoin de les étudier ; l’état d’é
37 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 5, que Platon ne bannit les poëtes de sa republique, qu’à cause de l’impression trop grande que leurs imitations peuvent faire » pp. 43-50
ensible que les grecs ses compatriotes. Les poëtes, dit Platon, ne se plaisent point à nous décrire la tranquillité de l’interie
e, en introduisant dans ses phrases un nombre et une harmonie qui lui plaisent plus que la cadence de la prose. Selon lui les lo
ieux et celles des heros mises en vers en deviennent plus capables de plaire et de se faire retenir. Le but de Platon est touj
38 (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre III. L’âge classique. — Chapitre IV. Addison. »
parmi les événements et les sentiments ceux qui peuvent intéresser ou plaire  ; il était capable de tenir sa place dans la bonn
il y passe dix ans parmi des amusements graves et des études qui lui plaisent . Dès vingt-deux ans, Dryden, le prince de la litt
Français travaillent à rendre le sexe plus frivole ou (comme il leur plaît de l’appeler) plus éveillé que ne le permettent l
promenade la sombre abbaye de Westminster, pleine de tombes. « Il se plaît à regarder les fosses qu’on creuse et les fragmen
r signe d’ennui tourne, s’égaye, même à ses dépens, finement, et veut plaire . C’est partout l’accent d’Addison. Que d’art il f
veut plaire. C’est partout l’accent d’Addison. Que d’art il faut pour plaire  ! D’abord l’art de se faire entendre, du premier
nent le langage effacé et uniforme. Il ne faut point toujours vouloir plaire , surtout plaire à l’oreille. M. de Chateaubriand
effacé et uniforme. Il ne faut point toujours vouloir plaire, surtout plaire à l’oreille. M. de Chateaubriand se glorifiait de
nversés ; ils souffrent qu’on les frappe, mais ils exigent qu’on leur plaise . Plaire raisonnablement, voilà l’objet de leur li
; ils souffrent qu’on les frappe, mais ils exigent qu’on leur plaise. Plaire raisonnablement, voilà l’objet de leur littératur
usement. Consentez à comprendre ce genre d’esprit, il finira par vous plaire . Quand le flegme est joint à la douceur, comme da
ou solides. Les plus nombreuses sont des allégories. On sent qu’il se plaît dans ce monde magnifique et fantastique ; c’est u
ur de deviner ce que représentaient ces deux premières figures. Elles plairont plus à un anglican qu’à un catholique ; mais je c
e pour eux et un quartier de lard pour leur mère. Quand un verset lui plaît , il le chante une demi-minute encore après que la
entions morales, on sent que son imagination est heureuse, qu’elle se plaît à contempler les balancements des forêts qui peup
39 (1730) Discours sur la tragédie pp. 1-458
près du même stile ? Et n’est-ce pas aussi pourquoi bien des gens se plaisent plus à lire des mémoires personels qu’une histoir
s renvoïe, c’est le théatre même ; c’est-là qu’il faut étudier ce qui plaît et ce qui doit plaire ; et comme l’art, pour parl
héatre même ; c’est-là qu’il faut étudier ce qui plaît et ce qui doit plaire  ; et comme l’art, pour parler poëtiquement, est l
ble ; qu’on peut avoir de quoi se justifier, sans avoir assez de quoi plaire  ; et qu’en un mot il y a pour l’effet total d’un
n offre d’elle-même. Un poëte veut réüssir ; et pour réüssir, il faut plaire . Les femmes forment une grande partie de ses spec
, Titus dise de Berenice qu’il ne doit ses vertus qu’à l’envie de lui plaire  ; que Cesar dise de Cleopatre, qu’il n’a conquis
s, s’est laissé conduire au vrai et aux convenances, aux risques d’en plaire moins. On ne peut donc me reprocher l’amour de Mi
on, ni pour les personages, il est prêt de prendre pour vrai ce qu’il plaira au poëte de lui exposer. Qu’on nous donne un tabl
plus forte ; et cela prouve bien que nous prenons les plis qu’il nous plaît , et que nous nous faisons des principes de fantai
par elles-mêmes une grande partie de notre plaisir. Les ouvrages nous plaisent comme raisonnables : mais ils nous plaisent du mo
laisir. Les ouvrages nous plaisent comme raisonnables : mais ils nous plaisent du moins autant comme difficiles ; et de là sont
ce nouvel usage une partie de son plaisir : car quand une chose nous plaît beaucoup, nous ne nous embarassons pas d’en disce
u’à l’estime des hommes, il ne leur importe pas d’étudier ce qui doit plaire , il leur suffit de savoir ce qui plaît ; et quand
rte pas d’étudier ce qui doit plaire, il leur suffit de savoir ce qui plaît  ; et quand ils auroient une raison supérieure, ca
ce de simplicité. Enfin dans l’un et dans l’autre cas l’on ne sauroit plaire qu’en satisfaisant à la fois à differens besoins
é seul qui les a imaginés : mais laissons-les démontrer ce qu’il leur plaira  ; allons à nôtre but, et profitons des préjugés d
gine avoir part ; tant il est vrai que l’imitation ne suffit pas pour plaire  ; et qu’il importe autant de bien choisir les obj
atre juges ; et de l’autre n’y ayant pas assez d’acteurs accoutumés à plaire dans le tragique, il auroit été dangereux de les
e les critiques de perdre tant de raisons à prouver qu’un ouvrage qui plaît universellement, n’auroit pas dû plaire. Il me se
ns à prouver qu’un ouvrage qui plaît universellement, n’auroit pas dû plaire . Il me semble voir des mécaniciens qui, à la vûë 
plus raisonnable et plus utile de bien démêler pourquoi une tragedie plaît , que de chercher subtilement les défauts qui devo
t, que de chercher subtilement les défauts qui devoient l’empêcher de plaire  ; car plus même ces défauts seroient réels, plus
re, qu’Oedipe tombât dans quelque faute : mais comme il falloit, pour plaire , qu’il fût interessant, il falloit aussi que sa f
l’impression désesperante que laisseroit l’idée d’une divinité qui se plairoit à accabler de malheurs, et de l’horreur même du c
oir besoin d’une matiere heureuse et bien disposée, capable encore de plaire par elle-même, quand on ne la rempliroit que medi
renvoïe à une école plus sûre, au théatre même, pour y étudier ce qui plaît et ce qui doit plaire. Mais vous, monsieur, au li
lus sûre, au théatre même, pour y étudier ce qui plaît et ce qui doit plaire . Mais vous, monsieur, au lieu de rendre justice à
cessaires à son dessein par un grand nombre de suppositions qu’il lui plaît d’appeller vraisemblables, ne pouvant les appelle
que Coriolan, tel que je l’arrange et affranchi des unités, pourroit plaire à un peuple sensé, mais moins ami des regles. Vou
et endroit qu’à prouver que l’unité seule d’un grand intérêt pourroit plaire par elle-même, au lieu que les trois unités, sech
s tragédies en prose que de conjecturer seulement qu’elles pourroient plaire , et de n’en oser donner une toute faite ? Je ne d
s’imagina que des tragédies en vers, simplement recitées, pourroient plaire  ; et il osa avancer en public cet étrange paradox
je veux dire : or par une saillie de philosophe qu’il faut, s’il vous plaît , me passer, je fais quelque honte à des hommes ra
r soupçonner ; il y doit regarder de plus près. Puisque les vers nous plaisent , malgré ce qu’il en coûte souvent à la justesse e
cussions, désormais inutiles et ennuyeuses, il me suffit que les vers plaisent pour ne pas souhaiter qu’on s’en prive. Je vous i
40 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre XVII. Morale, Livres de Caractéres. » pp. 353-369
ens, de naïveté, de finesse, de génie, que le désordre de ses pensées plaît plus que l’arrangement symétrique d’un écrivain m
mportantes qu’on y trouve, sont mêlées de quelques traits neufs & plaisent d’ailleurs par la maniere ingénieuse dont elles s
puisé les principes de son Essai sur la nécessité & les moyens de plaire  : écrit excellent où l’auteur n’enseigne que ce q
trice Danoise, par M. de la Baumelle, qui a des meilleurs titres pour plaire aux gens de goût ; le Nouveau Spectateur, par M.
41 (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « La femme au XVIIIe siècle, par MM. Edmond et Jules de Goncourt. » pp. 2-30
ut à la Cour, On crut voir la mère d’Amour, Chacun s’empressait à lui plaire , Et chacun l’avait à son tour. Quand Mme de Bouf
esse ; mais c’est une délicatesse exquise qui ne frappe jamais et qui plaît toujours. Ses flatteries sont d’autant plus enivr
à en prendre l’air pour la recevoir ; je ferai de mon mieux pour lui plaire  ; mais j’ai bien peur de ne pas réussir. Que tout
u’elle s’efforçât d’être aimable et que nous nous efforçassions à lui plaire . Elle avait le portrait de M. de Choiseul en cart
ait. Elle excellait à déjouer d’un mot qui elle n’aimait pas. Elle se plaisait à tâter les esprits, à les piquer, à vous interpe
e qui, à côté de l’autorité, supprimait le charme, et qui, au lieu de plaire en avertissant, ne savait que régenter. C’est qu
et qui le rapprend sans enseigne et sans affiche à quiconque lui veut plaire  ; devant qui la passion, la verve, la poésie, le
42 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Madame de Krüdner et ce qu’en aurait dit Saint-Évremond. Vie de madame de Krüdner, par M. Charles Eynard »
la vue d’un danger, les caprices d’un cheval fougueux que son mari se plaisait à monter ; lui causaient de si vives terreurs qu’
encore, ou qui n’en a que des lueurs ; qui n’a renoncé ni au désir de plaire  ; ni aux élégances, ni à la grâce, dernière magie
mœurs. C’est mille fois plus que je ne mérite ; mais la Providence se plaît à accabler ses enfants, même des bienfaits qu’ils
e de station intermédiaire est précisément l’état dans lequel elle se plaisait à se dessiner alors, et dans lequel nous nous pla
lequel elle se plaisait à se dessiner alors, et dans lequel nous nous plaisions nous-même à la considérer, en nous prêtant à sa c
it tomber insensiblement dans la langueur. Ce n’est donc point ce qui plaisait qu’on quitte en changeant de vie, c’est ce qu’on
t de courtoisie que de christianisme, ne prouvent rien au fond. Je me plais du moins à noter ce procédé-ci à titre de bon goû
43 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Regnard. » pp. 1-19
e vous savez, mesdames, est-il dit dans le récit, est un cavalier qui plaît d’abord : c’est assez de le voir une fois pour le
ustice de répondre : « Il n’est pas médiocrement gai. » « Qui ne se plaît pas à Regnard n’est pas digne d’admirer Molière »
, monsieur, qu’elle passe aux siècles futurs ; il nous suffit qu’elle plaise présentement à quantité de gens d’esprit, et que
x : « Pour moi, je n’y entends pas tant de façon ; quand une chose me plaît , je ne vais point m’alambiquer l’esprit pour savo
, je ne vais point m’alambiquer l’esprit pour savoir pourquoi elle me plaît . » Regnard aurait pu se dispenser de cette petite
ourville). Ces philosophes au naturel et de la famille de Gil Blas me plaisent , et font diversion à ces autres philosophes métap
44 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 20, de quelques circonstances qu’il faut observer en traitant des sujets tragiques » pp. 147-156
jours à n’être connus que par le recit des historiens ; la plûpart se plaisent à rapporter ces traits naïfs et ces petits faits
la tradition l’a instruit de ces petitesses. D’ailleurs Melpoméne se plaît à parer ses victimes de couronnes et de sceptres 
l’importance des défauts, et il ne se trouve que trop de gens qui se plaisent à repeter leur critique. Je n’ajouterai plus qu’u
45 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » p. 206
ndre possession, ce qui donna lieu à cette mauvaise épitaphe qu’on se plaît trop souvent à répéter : Ci-gît Monsieur de Marc
our le Prélat de son Eglise ; Mais la Mort qui le remarqua, Et qui se plaît à la surprise, Tout aussi-tôt le démarqua.
46 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Mémoires de l’impératrice Catherine II. Écrits par elle-même, (suite.) »
u’elle fût ; ou bien, 2°, rester exposée à toute heure à ce qu’il lui plairait de disposer pour ou contre elle ; ou enfin, 3°, p
très-grande sensibilité, d’une figure au moins fort intéressante, qui plaisait dès le premier abord sans art ni recherche. Mon e
mon esprit, de mon cœur et de mon caractère. Je viens de dire que je plaisais , par conséquent la moitié du chemin de la tentati
l n’y a rien de si difficile, selon moi, que d’échapper à ce qui vous plaît foncièrement. Tout ce qu’on vous dira à la place
ascendant aimable, de sa séduction irrésistible et de sa certitude de plaire , pour se faire, à la Cour et dans tous les rangs,
47 (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « Barbey d’Aurevilly. »
tique, croyez-vous, qui lui vaudra le paradis ? Je comprends et il me plaît que la critique d’un écrivain catholique soit int
nt charnel, des jeunes gens l’ont appelée « satanique » Comme il leur plaira  ! Ce satanisme est, en somme, un divertissement a
antes et inutiles il fait un art qui porte sa marque personnelle, qui plaît et qui séduit à la façon d’un ouvrage de l’esprit
te à sa manière. C’est toute sa vie qui est son œuvre d’art à lui. Il plaît et règne par les apparences qu’il donne à sa pers
donne à sa personne physique, comme l’écrivain par ses livres. Et il plaît tout seul, sans le secours d’autrui. Ce n’est pas
48 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Mémoires touchant la vie et les écrits de Mme de Sévigné, par M. le baron Walckenaer. (4 vol.) » pp. 49-62
lle à sa fille, que puisque le régime que je lui avais ordonné ne lui plaît pas, je lâche la bride à toutes ses bontés et lui
voient ; que je n’ai rien dans le visage ni dans les manières qui ne plaise ni qui ne touche ; que, jusqu’au son de ma voix,
dresse qu’elle inspire ; et j’ai enfin des armes de toute espèce pour plaire , et jusques ici je ne m’en suis jamais servie san
lée, en repoussant Maulévrier, avec la famille des Colbert ; elle sut plaire au grand rival de Colbert, à Louvois. Ce ministre
choses nuisaient à Louvois dans son esprit, sans compter qu’il ne lui plaisait pas : la première, c’est que toute sa famille et
49 (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « De la tragédie chez les Anciens. » pp. 2-20
oint de serpent ni de monstre odieux, Qui, par l’art imité, ne puisse plaire aux yeux. D’un pinceau délicat l’artifice agréabl
udier la nature dans leur propre cœur, ils jugeaient de ce qui devait plaire par ce qui plaisait en effet, et se conformaient
ns leur propre cœur, ils jugeaient de ce qui devait plaire par ce qui plaisait en effet, et se conformaient au goût des peuples
’antique qui a plu, pour approcher de plus près du vrai beau qui doit plaire . Je vais encore plus loin, et je suppose qu’Eschy
ces passions mises en œuvre. S’il n’a voulu instruire, il a prétendu plaire  : et pouvait-il imaginer deux moyens plus efficac
50 (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre dixième. »
n goûter toutes les beautés, il suffit d’avoir l’esprit sain pour s’y plaire . On lit des fables à tous les âges de la vie, et
sent, de la souris dont ils ont peur ; toute la basse-cour, où ils se plaisent mieux qu’à l’école. Ils y retrouvent ce que leur
nous en rappelle le commencement et nous en cache la fin. Tout nous y plaît  : la morale qui se confond avec notre propre expé
pense d’abord au récit ; la morale y est ce qu’elle peut. Aussi ne se plaît -on aux fables d’Esope et de Phèdre que pour le mé
ient comme d’une règle. C’est par la forme dramatique que La Fontaine plaît si universellement. Comme il n’est pas de plaisir
ais comment supporter La Fontaine tueur de lapins ? Si sa morale nous plaît si fort, c’est qu’elle ne se croit pas toujours e
sait, d’une grande dame de la cour, fort voluptueuse, laquelle ne se plaisait qu’aux écrits qui lui présentaient des images de
ulait, et que plus il était conforme aux préceptes d’Horace, moins il plaisait à M. le prévôt de Paris91, il entendit le reproch
51 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — T. — article » pp. 326-344
certaine de la stérilité de l'esprit ; que le naturel seul a droit de plaire , de saisir, de toucher. Ils savent encore que la
in en ornemens du Discours. Personne n'ignore qu'il est nécessaire de plaire , afin de persuader ; mais cet Ecrivain ne semble
mais cet Ecrivain ne semble vouloir persuader que pour avoir lieu de plaire . Par-là il tombe dans l'écueil que Quintilien rec
rps, de la chaîne des temps, de la chaîne des êtres…. Où l'Orateur se plaît sur-tout à nous promener, c'est dans le monde phy
52 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « [Note de l’auteur] » pp. 422-425
s assurée que vous ne le ferez pas imprimer, quand même le reste vous plairait . Je vous assure aussi que je vous serai plus obli
et à côté de grands éloges elle avait mis quelques réserves. Cela ne plut guère à La Rochefoucauld, qui pria Mme de Sablé d
ait été sensible, mais l’engageant à user de son article comme il lui plairait , à le brûler ou à le corriger à son gré. Ce bille
53 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Malherbe, avec différens auteurs. » pp. 148-156
, nommé d’Is, dont il étoit héritier : Ici gît le bon monsieur d’Is, Plût or à dieu qu’ils fussent dix ! Mes trois sœurs, m
employoit souvent, pour demander si l’on étoit encore en état de leur plaire . Le duc lui répondit qu’oui. Malherbe lui repliqu
e mener à un sermon qu’il devoit prêcher : Dispensez-m’en, s’il vous plaît , lui dit Malherbe, je dormirai bien sans cela.
54 (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLVIIe entretien. Littérature latine. Horace (1re partie) » pp. 337-410
commandais une légion romaine… Quel bonheur pour moi d’avoir pu vous plaire , à vous qui savez si bien discerner l’honnête hom
s. Je m’en suis enorgueilli, et avec juste raison, puisque j’avais su plaire à celui qui sait apprécier l’homme par l’intégrit
dent désintéressé d’Auguste ; Horace, un épicurien modéré, heureux de plaire aux maîtres de l’empire, mais fier de mépriser le
vin de quatre ans ! Abandonne aux dieux tout le reste. Quand il leur plaira d’enchaîner les vents qui se combattent sur la me
omme la vie est un don ; ce don de l’immortalité, il le dut au don de plaire  ; ce don de plaire, il le dut au naturel, cette g
don ; ce don de l’immortalité, il le dut au don de plaire ; ce don de plaire , il le dut au naturel, cette grâce involontaire d
une harmonie de son chant suprême aux lieux où il s’est abattu. On se plaît à retrouver son âme dans leurs sites favoris ; l’
l est aimable ; et la postérité, qui le récompense à bon droit de lui plaire , l’admettra à jamais au premier rang des hommes d
s Normands et des Goths ; Elle flatte l’oreille, et souvent la césure Plaît je ne sais comment en rompant la mesure ; Des bea
tte qualité indéfinissable qui est le génie de l’agrément ; le don de plaire , ce don de plaire qu’on n’a jamais pu définir par
nissable qui est le génie de l’agrément ; le don de plaire, ce don de plaire qu’on n’a jamais pu définir parce qu’il est divin
55 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 275-276
l est partout Ecrivain instructif & amusant, parce que les leçons plaisent toujours quand elles n’ont point l’air de leçons,
s de son portrait : Son sort est de fixer la figure du monde, De lui plaire , & de l’éclairer. Le Roi de Prusse le défend
56 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Le prince de Ligne. — I. » pp. 234-253
ières années ; c’est le premier pli qu’il a cru devoir se donner pour plaire . Jeune, il a pourtant une autre religion encore q
r plaire. Jeune, il a pourtant une autre religion encore que celle de plaire , et qui le domine avant tout, celle de la gloire
fut de bonne heure de ces gens-là. Jusqu’à la fin il aura le désir de plaire  : « il n’y a que les bourrus qui ne l’aient pas »
e : « La méthode se verrait, tout serait gâté. Le plus grand art pour plaire est de n’en pas avoir. » Tel il dut être, sinon d
es manières en bien des cas ; il faut, tout en conservant le désir de plaire , qu’il y joigne bien des qualités qu’il n’avait p
occupation des autres, un grand détachement de soi-même, une envie de plaire , d’obliger, de prendre part aux succès d’autrui,
57 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Œuvres de Vauvenargues tant anciennes qu’inédites avec notes et commentaires, par M. Gilbert. — III — Toujours Vauvenargues et Mirabeau — De l’ambition. — De la rigidité » pp. 38-55
i. Cela, sans doute, ne comble pas mes vœux ; tout ce qui pourrait me plaire est à mille lieues de moi ; mais je ne veux point
t pour les biens communs, opiniâtre, singulier, et tout ce qu’il vous plaira . Vous voyez donc que M. de Saint-Georges ne peut
egrés ; le talent, par conséquent, qu’on doit le plus cultiver, pour, plaire et pour réussir. » Ainsi la poésie, il ne l’avoue
u’autant qu’elle le ramène encore à une de ces grandes arènes qui lui plaisent , à l’antique Agora ou au Forum, ou à un congrès d
hoses, avec une liberté sans bornes dans l’esprit et dans le cœur, me plaît par-dessus tout ; j’y joins, par réflexion, un es
ette ouverture, cet art de la persuasion dont il se pique, « l’art de plaire et de dominer dans un entretien sérieux » ; on cr
58 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Le duc d’Antin ou le parfait courtisan. » pp. 479-498
in que son Dieu. Une idée qui vint d’abord à d’Antin, c’est que, pour plaire au roi, il fallait être magnifique et faire de la
honteux avec ces qualités-là », a dit de lui l’abbé de Choisy. Il sut plaire même au misanthrope Montausier, qui lui donna en
« Je ne manquais à rien, à l’égard du roi, de tout ce que l’envie de plaire peut suggérer à un courtisan éveillé. » Pour mieu
qu’il faut pour la mériter. Mais que l’on ne puisse jamais espérer de plaire et de mériter la moindre part dans l’amitié de qu
d’Antin est négligée, mais elle est pleine de ces locutions qui nous plaisent comme sentant la façon de dire de son siècle. Tou
tes sortes de dépenses, plus encore pour satisfaire mon goût que pour plaire au roi, quoiqu’il en soit le prétexte. Voilà l’
59 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « L’abbé Barthélemy. — I. » pp. 186-205
re de s’élever toutes les fois qu’elle rencontre de grands sujets, se plaît pourtant, par sa nature, à ces sujets moyens qui
t connaître et agréer de ces hommes plus ou moins distingués, et leur plut davantage à proportion qu’ils avaient plus d’espr
les médailles, qu’il réussit à augmenter peu à peu son trésor. Il se plaît à raconter les stratagèmes, les ruses de diplomat
anté, la vivacité qui animait ses paroles et ses actions, le désir de plaire qu’il lui était facile de satisfaire, et dont ell
-t-il, de cet esprit fin et délicat qui semble ne s’exprimer que pour plaire , et qui laisse entrevoir plus qu’il n’exprime. Ma
et qui laisse entrevoir plus qu’il n’exprime. Mais observez qu’il ne plaît en effet qu’en prenant la teinture du sentiment,
60 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Voiture, et Benserade. » pp. 197-207
it françois. Leur goût est un goût dépravé, mais séduisant, fait pour plaire aux femmes, aux jeunes gens, à tous les lecteurs
r l’un ou pour l’autre sonnet, selon l’intérêt qu’on pouvoit avoir de plaire au prince ou à la princesse. Sarrasin & Balza
es rondeaux un livre tout nouveau A bien des gens n’a pas eu l’art de plaire  : Mais, quant à moi, j’en trouve tout fort beau,
61 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Lettre, à Madame la comtesse de Forbach, sur l’Éducation des enfants. » pp. 544-544
de la probité, des connaissances, du génie, même du goût, et l’on ne plaît pas. Cependant il faut plaire. L’art de plaire ti
nces, du génie, même du goût, et l’on ne plaît pas. Cependant il faut plaire . L’art de plaire tient à des qualités qui ne s’ac
ême du goût, et l’on ne plaît pas. Cependant il faut plaire. L’art de plaire tient à des qualités qui ne s’acquièrent point. P
62 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 41, de la simple récitation et de la déclamation » pp. 406-416
à se laisser séduire par son plaisir comme l’oreille. Plus un ouvrage plaît , moins on est en état de reconnoître et de compte
nnoître et de compter ses défauts. Or l’ouvrage qu’on entend réciter, plaît plus que l’ouvrage qu’on lit dans son cabinet. Au
mer. Elles se touchent plus facilement qu’eux des passions qu’il leur plaît d’avoir. En un mot les hommes ne se prêtent pas d
63 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 46, quelques refléxions sur la musique des italiens, que les italiens n’ont cultivé cet art qu’après les françois et les flamands » pp. 464-478
plaît-elle autant à ceux qui ont de la justesse dans le goût, qu’elle plaît à ceux qui ne sont point d’accord avec la raison.
le plus grand mérite de la musique dramatique. Si notre musique nous plaît , c’est parce que nous ne connoissons pas rien de
à ces peintures de la Chine, qui n’imitent point la nature, et qui ne plaisent que par la vivacité et par la varieté de leurs co
64 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre X. Mme A. Craven »
ouchante destinée ! Eugénie de Guérin, qui fit le miracle posthume de plaire à Villemain, ce sec qui s’humecta pour elle, fut
é le sien. Les livres qu’elle n’aurait jamais dû écrire et qu’elle se plaît à multiplier, font un grand contraste avec le pre
sentimentalité de la fadeur… Cette fleur-ange ou cet ange-fleur a dû plaire aux académiciens comme les petites filles plaisen
cet ange-fleur a dû plaire aux académiciens comme les petites filles plaisent aux vieillards. Ce livre est d’une ingénuité jocr
65 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XIV. L’auteur de Robert Emmet »
e, les masques ne masquent plus rien. Ils sont percés à jour. S’il me plaisait de vous dire le nom de l’auteur de Robert Emmet,
le nom de l’auteur de Robert Emmet, je vous le dirais : mais il ne me plaît pas. Je ne le dirai point, et c’est le meilleur t
uve, non pas seulement, sur Byron, mais sur tout, le Sainte-Beuve qui plaît aux femmes, parce qu’il est fin et faux comme ell
e peut continuer de s’appeler l’auteur de Robert Emmet tant qu’il lui plaira  ! On ne soulèvera pas ce domino couleur de murail
66 (1865) Cours familier de littérature. XX « CXVIe entretien. Le Lépreux de la cité d’Aoste, par M. Xavier de Maistre » pp. 5-79
ous l’empire despotique de Bonaparte étaient infiniment propres à lui plaire . Aussi les Pères de la foi flattaient-ils l’emper
s ans. III Il n’avait jamais lutté avec la nature ; s’amuser et plaire avait été sa seule loi. Le prodigieux succès de s
taille fine, son air attirant, n’avaient pas besoin d’embonpoint pour plaire . J’y allais le matin, et elle était encore ordina
plus assidu ; car je n’ai jamais pu prendre sur moi de l’être. Je me plaisais à mes leçons quand j’y étais, mais je n’aimais pa
allaient à un point incroyable. Il était également impossible de lui plaire et de la fâcher ; en lui faisant apprendre à chan
ci, au midi. Je cultive un petit parterre de fleurs qui pourront vous plaire  ; vous en trouverez d’assez rares. Je me suis pro
n symptôme de folie, et je vous avoue que cela m’inquiétait beaucoup. Plût à Dieu que ce fût en effet la fièvre ! LE MILITAI
it le seul lien par lequel je tenais encore au reste des humains ! Il plut à Dieu de le rompre et de me laisser isolé et seu
et sans trop nous approcher.   LE MILITAIRE. On dirait que le ciel se plaisait à empoisonner les tristes jouissances qu’il vous
le courage de supporter la vie avec résignation, jusqu’à ce qu’il lui plaise de nous réunir dans un autre monde : alors je pou
67 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » pp. 520-522
repentir. Personne n’avoit moins besoin des ressources du vice, pour plaire & se faire un nom. M. Piron étoit né avec tou
que par le mérite des Pieces dont il a enrichi notre Théatre. Gustave plaira toujours, à cause de la vivacité & de l’intér
68 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 8, des differens genres de la poësie et de leur caractere » pp. 62-63
t, pour me servir de l’expression de l’auteur de l’art poëtique, nous plaisent infiniment toutes les fois que nous les relisons.
te consiste en jeux de mots, ou dans une allusion ingenieuse, ne nous plaisent que lorsqu’elles sont nouvelles pour nous. C’est
69 (1841) Matinées littéraires pp. 3-32
élevés, les hautes vertus que la poésie, l’éloquence et l’histoire se plaisent à mettre sous nos yeux, ne peuvent pas être pour
voir s’abaisser jusqu’à nous par les misères de l’humanité. À Dieu ne plaise qu’un pareil sentiment nous anime dans nos études
. Qu’est-ce que le goût ? On a dit que le goût était la faculté de se plaire aux beautés de la nature et de l’art. Cette défin
impression générale qui fait qu’au premier coup d’œil le tableau nous plaît ou nous déplaît. Mais donnons-nous le temps, aprè
ls nous font éprouver. Nous ne saurons pas seulement qu’un poème nous plaît , nous saurons encore pourquoi il nous plaît. Nous
eulement qu’un poème nous plaît, nous saurons encore pourquoi il nous plaît . Nous aurons mis d’accord notre sentiment et notr
t à la campagne un salon de Paris. Qui le croirait ? Aux champs tout plaît , hors la nature… Tout est amusement, tout, même u
r habile est peu fait à ces lois. « Il doit, s’il est jaloux qu’on se plaise à l’entendre, « Se montrer tour à tour Trissotin
70 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Lettres de Mlle de Lespinasse. » pp. 121-142
n’était point jolie ; mais, par l’esprit, par la grâce, par le don de plaire , la nature l’avait largement récompensée. Du prem
evé ce mot et le lui a reproché comme venant d’un trop grand désir de plaire , et de plaire à tous. Même dans ce désir et dans
le lui a reproché comme venant d’un trop grand désir de plaire, et de plaire à tous. Même dans ce désir et dans les moyens qu’
; et voyez après cela si je ressemble à toutes ces femmes, qui savent plaire et s’amuser. » Elle a beau s’écrier par instants 
c’est ce mouvement qui m’a approchée de vous : vous ne deviez que me plaire , et vous m’avez touchée ; en me consolant, vous m
rfection. Savez-vous pourquoi je vous écris ? C’est parce que cela me plaît  : vous ne vous en seriez jamais douté, si je ne v
71 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Madame de Motteville. » pp. 168-188
de disparu, et qui nous le représentent dans une entière vérité, nous plaisent et nous attachent : à une distance médiocre, ils
ile noir, la fît paraître belle et de bonne mine, et en cet état elle plut à toute la compagnie. Plusieurs la regardèrent av
ouer qu’elle avait infiniment de l’esprit, de cet esprit brillant qui plaît aux spectateurs. Elle était agréable dans la soci
comédie italienne s’introduisit sous les auspices de Mazarin, elle se plaisait peu à ces pièces en musique : « Ceux qui s’y conn
chanté au seul nom des moindres acteurs ; « et tous ensemble, afin de plaire au ministre, faisaient de si fortes exagérations
le désordre quelque plus grand ordre ; et ce mot de réformation leur plaisait autant par un bon principe, qu’il était agréable
72 (1864) William Shakespeare « Première partie — Livre I. Shakespeare — Sa vie »
si peu avenant ? Pour des raisons de hâte, et par le désir d’être le plut tôt possible ailleurs qu’à l’auberge. Sans doute
ui, plus tard, les fait regretter. Ils ont une hospitalité sévère qui plaît à la conscience. Il y avait eu, avant eux, d’autr
quatre veines à son fils, assassin d’une femme, il fit Comme il vous plaira , Henri IV, Henri V et Beaucoup de bruit pour rien
amnait d’avance et de confiance le prince de Condé « à la peine qu’il plairait à sa majesté d’ordonner », il fit Troïlus et Cres
encore aujourd’hui en marge du titre des trois pièces, Comme il vous plaira , Henri V, Beaucoup de bruit pour rien, cette ment
la qualifia Vierge étoile, astre de l’Occident, et, nom de déesse qui plaisait à la reine, Diane ; mais vainement. La reine n’y
73 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome I « Bibliotheque d’un homme de goût. — Chapitre VI. Des Livres qui traitent de la Rhétorique. » pp. 294-329
ombre d’exemples que l’auteur rapporte, il se contente de dire qu’ils plaisent , sans montrer pourquoi ils plaisent. Son autorité
te, il se contente de dire qu’ils plaisent, sans montrer pourquoi ils plaisent . Son autorité n’étant point infaillible, il devoi
s le mystère qu’une pensée présente à l’esprit, & que l’esprit se plaît à développer. Cette définition peut être appliqué
oquence que pour porter les hommes à la vertu. Il dit que le desir de plaire , de s’élever, de se faire de la réputation, n’est
, (ainsi qu’on l’observe) n’ayant tous deux que le même but, celui de plaire , de toucher, d’instruire, ils ne différent que da
&c. &c. &c. : & si l’on examine les endroits qui lui plaisent dans les auteurs, tous ces ornemens s’y rencontre
74 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « La princesse Mathilde » pp. 389-400
es, — si l’on se permettait d’être observateur en les écoutant, on se plairait à retrouver en eux, pour le trait général et le c
et de la panique générale, garda son calme et son sang-froid : ce qui plut à l’empereur. — Il présida et tint constamment la
e entente amicale. En voyant l’avénement de l’Empire en France, je me plaisais à espérer que le retour de ce régime pourrait ne
ité avec la Russie, et d’un conflit à main armée entre les deux pays. Plût au ciel que l’orage prêt à éclater puisse se diss
75 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Correspondance de Voltaire avec la duchesse de Saxe-Golha et autres lettres de lui inédites, publiées par MM. Évariste, Bavoux et Alphonse François. Œuvres et correspondance inédites de J-J. Rousseau, publiées par M. G. Streckeisen-Moultou. — I » pp. 219-230
ffet, et le plus souvent très nobles) de ses dernières années. Ce qui plaît toujours quand on rouvre Voltaire et ce qui fait
n cherche diversement la réponse. Dans la seconde lettre, Rousseau se plaît à étaler nos incertitudes et nos faiblesses, même
écepte qu’il nous a donné pour le bien lire : « Mes écrits ne peuvent plaire qu’à ceux qui les lisent avec le même cœur qui le
elle, morte de très bonne heure, laissa quelques vers que ses amis se plurent à recueillir après elle et à faire imprimer en un
76 (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Dübner »
, avant sa mort, le meilleur de sa tâche. La justice de l’Empereur se plut à reconnaître ses services en cette occasion, qui
éritable ami, qui entretenait avec lui un commerce de lettres, qui se plaisait à être son hôte dans ses voyages à Paris, saurait
on. Je m’empresse de reconnaître que j’en ai très-souvent profité, et plût au Ciel que je pusse en profiter encore ! Il pous
tenir la permission de le citer. C’est là un hommage mérité que je me plais à rendre à la mémoire de Dübner, bien persuadé qu
77 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIII » pp. 378-393
ie aura de plus raffiné, d’abord pour nuire à sa rivale, ensuite pour plaire toujours plus qu’elle-même : elle disputera sa po
faire ; et après qu’il vous l’aura inspiré, conduisez-moi ou il vous plaira … Mes compliments à M. Le Ragois. Je vous crois tr
Mais on serait également injuste envers madame de Maintenon, si on se plaisait à attribuer le chagrin de voir madame de Montespa
ns qu’elle y trouve sans me haïr. Elle me redonne au roi comme il lui plaît , et m’en fait perdre l’estime. Je suis avec lui s
78 (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre septième. »
ns que La Fontaine s’en sert dans cette petite historiette, qu’il lui plaît d’appeler une fable. Fable VI. V. 11. Peup
ge. Belle expression qui rajeunit une idée commune. V. 12. Bref, il plut dans son escarcelle. La Fontaine, en disant qu’i
12. Bref, il plut dans son escarcelle. La Fontaine, en disant qu’il plut dans la bourse de ce marchand, a voulu exprimer a
Londres vers ce temps-là, et donna lieu à cette pièce de vers, qu’il plaît à La Fontaine d’appeler une fable. V. 14. J’en d
79 (1811) Discours de réception à l’Académie française (7 novembre 1811)
ns si on nous la disputait davantage. La chanson est une fleur qui se plaît sous le ciel de la France : elle y réussit sans a
a faveur par de serviles adulations, mais l’homme de lettres qui sait plaire par le noble exercice de son talent. M. Laujon n’
sme doit être un des articles de la législation, et les hommes qui se plaisent à voir outrager Euripide, parce qu’il est trop gr
bon goût, la langue et les mœurs furent également outragés. À Dieu ne plaise que je parle, dans le sanctuaire des lettres, du
80 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVIII » pp. 198-205
es obstacles, a trouvé le moyen de s’introduire près d’elle et de lui plaire , le tuteur se plaint d’avoir perdu tous les soins
e tuteur se plaint d’avoir perdu tous les soins qu’il a pris pour lui plaire lui-même ; Agnès lui répond : Vraiment, il en s
gnès, quel qu’autre chose ? — Il m’a… — Quoi ? — Pris… — Eh ! — Le… —  Plaît -il ? — Je n’ose. Et vous vous fâcherez tout de bo
81 (1782) Essai sur les règnes de Claude et de Néron et sur la vie et les écrits de Sénèque pour servir d’introduction à la lecture de ce philosophe (1778-1782) « A Monsieur Naigeon » pp. 9-14
corder qu’un jour. En revanche, disposez de mon travail comme il vous plaira  ; vous êtes le maître d’approuver, de contredire,
rque signalée de votre estime, c’est de m’avoir proposé une tâche qui plaisait infiniment à mon cœur : : plût à Dieu qu’elle eût
t de m’avoir proposé une tâche qui plaisait infiniment à mon cœur : : plût à Dieu qu’elle eût été moins disproportionnée à m
82 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre premier »
tte autorité n’est que le libre assentiment de la raison. Tout ce qui plaît à notre imagination dans la sublimité des fables
dans l’apostrophe aux guerriers morts à Marathon. A quoi doit-elle de plaire à Perrault ? « Au fond terne » sur lequel elle se
ans une ode : Si j’exécute ce que j’ose, Et que mon vol hardi puisse plaire à tes jeux, Ton suffrage pour moi vaut une apothé
d elles s’arrangent à son gré, comme si le Créateur avait pensé à lui plaire , les réflexions solides jetées avec la même légèr
, par la convenance de l’entreprise au but et de l’œuvre à l’ouvrier. Plaire au public éclairé sans faire sourire les savants,
personnages, Et ce fut de moi qu’il partit, C’est que l’un cherche à plaire aux sages, L’autre veut plaire aux gens d’esprit.
qu’il partit, C’est que l’un cherche à plaire aux sages, L’autre veut plaire aux gens d’esprit. Il leur plaisait jusqu’à leur
e à plaire aux sages, L’autre veut plaire aux gens d’esprit. Il leur plaisait jusqu’à leur faire lire sans défiance des explica
t qu’on soit indulgent même pour ce qui leur est personnel. A Dieu ne plaise que je manque à ce devoir ! Enfant du dix-huitièm
83 (1890) Les princes de la jeune critique pp. -299
irs et d’anecdotes qui peuvent à l’occasion tenir lieu d’idées et qui plaisent toujours à notre époque friande de commérages. On
de la vie. Considérez celui qui se borne à déclarer qu’une chose lui plaît ou lui déplaît ; il a beau taire et peut-être ign
ents du goût littéraire, pour qu’il sût pressentir aujourd’hui ce qui plaira demain et qu’il osât dire aux indécis : « Telle é
d’hui engage son opinion de demain. Que dis-je ! Il prétend, s’il lui plaît , changer d’avis d’une heure à l’autre. Ce n’est p
vous répondrai : Ni l’un ni l’autre, ou tous les deux, comme il vous plaira . » Mais je ne suis pas M. J. Lemaître, malheureus
de ses conquêtes mille et trois noms ; mais je sais du moins qu’il se plaît à papillonner sur les livres qui parlent d’amour.
i paraît plus amante que fille, plus passionnée que vertueuse. Il lui plaît que Molière ait été ce que vous savez, et qu’il a
et les premiers romans de George Sand ont, à la vérité, le don de lui plaire , et je conjecture qu’un de leurs titres à cette f
ceux qui paraissent sous la même couverture que lui. Après cela, lui plaisent -ils parce qu’ils sont de la Revue des Deux Mondes
ils sont de la Revue des Deux Mondes, ou en sont-ils parce qu’ils lui plaisent  ? Je ne sais. Il semble en tout cas que M. Brunet
e était réfugié dans la docte Revue dont il est un des piliers. Je me plais à reconnaître que, depuis lors, il a élargi ce ce
e la phrase ample qui se déroule avec une lenteur majestueuse. Il lui plaît de rajeunir les formes vieillies de ce temps-là.
quelque autre classique. Il me rappelle un de nos professeurs qui se plaisait ainsi à nous jeter du haut de sa chaire quelque p
igoureuses, aux violences de l’esprit de parti. Il ne se pique pas de plaire à tout le monde, oh ! non. Il aime mieux être bou
, que sais-je encore ? Mais, bah ! qu’est-ce que tout cela, puisqu’il plaît à M. Brunetière de ne pas le voir ? Singulière co
serait pas trop surpris de rencontrer des phrases comme celle-ci : «  Plaise au tribunal, « Attendu que le prévenu a calomnié
arguments pour arriver à cet invraisemblable résultat. Ou bien il lui plaît de prouver que les romanciers naturalistes ne son
rte dans la réfutation trahit le secret plaisir qu’il y trouve. Il se plaît , suivant les préceptes de l’antique rhétorique, à
portrait du critique sans me mettre dans un coin de la toile ; il me plairait de m’effacer autant qu’il lui est doux de se mont
ertée. Il n’y a pas de fous, ou tout le monde l’est, selon qu’il vous plaira . — Ainsi parle en maint endroit M. Anatole France
us ses jugements. Il aime ceux qui peignent le monde en rose ; il lui plaît qu’un roman finisse bien ; que les événements en
s défaillances de courage et des intermittences de verve ; lui qui se plaisait à lire peu et à relire, il est tenu de dévorer un
t que la vanité du savant est de tous les néants le plus néant. Il se plaît à esquisser plaisamment un bouquiniste qu’il met
aux auteurs pleine liberté de choisir le sujet et la forme qu’il leur plaira , il estime que pour le fond ils n’ont rien de mie
peut encore que les drames de M. Ohnet n’aient pas ce qu’il faut pour plaire aux raffinés, que le style et l’exécution soient
ésaccord avec lui : mais vous savez du moins où le prendre, s’il vous plaît de discuter. Ce n’est pas un adversaire qui fuit
es. Il ne permet pas qu’on la défigure en essayant de la rajeunir. Il plaît à M. Coquelin de transformer le sémillant barbier
’entend exprimer que des opinions individuelles et passagères, qui se plaît aux épigrammes et aux anecdotes, qui est avant to
dans l’art. Il est loin de dédaigner les recherches élégantes ; il se plaît dans les savantes inventions du confort et du lux
istocratique ; il a souci de leur toilette comme de la sienne ; il se plaît à garder dans sa tenue une correction raffinée. Q
au contraire en M. Bourget un précurseur et presque un prophète. Vous plaît -il maintenant de connaître les peintres favoris d
variété, de légèreté, voire même quelques-unes de ces négligences qui plaisent par un certain air de laisser-aller. Mais quoi !
œuvres qui gardaient de la littérature régnante assez de choses pour plaire aux amis des écrivains en vogue, et qui apportaie
84 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXI » pp. 220-221
protection indéfinie aux amis qu’il avait défendus contre la satire. Plaire au roi, servir ses propres amis, assurer un libre
ses propres amis, assurer un libre essor à leurs talents et au sien, plaire à Montausier même, furent trois succès que Molièr
85 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 115-117
; soutenus, d'amener des situations comiques qui sortent du sujet, de plaire enfin au Spectateur, sans l'égarer dans des route
eroit en vain dans presque tous nos Auteurs actuels. Ils aiment mieux plaire quelques instans, se faire applaudir aux dépens d
86 (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXIIe entretien. L’Imitation de Jésus-Christ » pp. 97-176
ci ou cela se fasse comme vous l’ordonnerez. Donnez-moi ce qu’il vous plaît , et selon la mesure qu’il vous plaît, et dans le
nnerez. Donnez-moi ce qu’il vous plaît, et selon la mesure qu’il vous plaît , et dans le temps qu’il vous plaît. Agissez avec
aît, et selon la mesure qu’il vous plaît, et dans le temps qu’il vous plaît . Agissez avec moi selon vos vues, selon votre bon
e bon plaisir et pour votre plus grande gloire. Placez-moi où il vous plaira , et disposez de moi librement en toutes choses. J
pas faire et que vous abandonniez ce que vous voudriez faire. Ce qui plaît aux autres réussira, et ce qui vous plaît n’aura
vous voudriez faire. Ce qui plaît aux autres réussira, et ce qui vous plaît n’aura point de succès ; on écoutera les discours
u, et elle a horreur de ce qui est vil et grossier ; mais la grâce se plaît aux choses simples et abjectes, ne dédaigne point
sur les mouvements du cœur, pour le préserver du péché. La nature se plaît à l’estime et aux louanges des hommes, qu’elle cr
intenant on n’en parle plus. Oh ! que la gloire du monde passe vite ! Plût à Dieu que leur vie eût répondu à leur science !
ie ne corrige pas toujours ; souvent plutôt elle augmente nos fautes. Plût à Dieu que nous eussions bien vécu dans ce monde
87 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Marivaux. — II. (Fin.) » pp. 364-380
ur tendresse, quand elles ont obtenu toute la vôtre : l’envie de vous plaire leur fournit des grâces infinies, leur fait faire
e manège, ce tatillonnage bien mené et semé d’accidents gracieux, qui plaît à des esprits délicats. Vous y viendrez ! Vous n’
qu’Araminte, à la vérité, lui semble plus belle, bien que la marquise plaise davantage ; il ne réussit lui-même qu’à déplaire.
a vie il faut un peu de flatterie, même pour s’aimer avec amour et se plaire avec quelque passion. « Ah ! ah ! ah ! s’écrie à
l’imaginer, de ce monde en miniature. Elle était des premières à s’y plaire ouvertement et à y applaudir. La vie de Marivaux
88 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Louis XIV et le duc de Bourg, par M. Michelet. (suite.) »
r, que je me contente de travailler sous vos ordres ; l’envie de vous plaire me tiendra lieu d’une imagination que les ans ont
e, des conférences de philosophie avec le jeune prince, et Fénelon se plut à laisser faire cet auxiliaire brillant dont la m
hent sans doute la délivrance et la sortie du labyrinthe, mais qui se plaisent aussi dans le dédale. Sans aller si avant, chacun
de fer) ; mais rien n’y fit. Il en était fort triste, ayant besoin de plaire . Rien peut-être ne contribua plus à le contenir e
upule d’une âme si timorée, répond en s’écriant : « Oh ! que cet état plaît à Dieu ! » « Le plus souvent pourtant, c’est Féne
89 (1866) Nouveaux lundis. Tome V « La comtesse d’Albany par M. Saint-René Taillandier. »
puis ce temps, nous dit l’historien, se cacha au reste de la terre. » Plût à Dieu pour lui, pour l’honneur de sa mémoire, qu
tout ceci, ait été jaloux d’Alfieri, lequel au contraire avait su lui plaire  ; mais on rapporte « qu’il obsédait sans cesse sa
r, s’il se pouvait, sa triste et dégradée vieillesse. Le biographe se plaît singulièrement à relever la conduite de cette fil
est difficile, en revanche, de se faire bien venir de nous et de nous plaire . J’aurais désiré pourtant qu’il fût un peu mieux
façon, dès qu’elle eut remarqué le poète et compris son amour. Il lui plaisait , il lui apparut grand ; elle devina, elle présage
90 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
appelle la muse du feuilleton ! Maintenant nous aborderons, s’il vous plaît , un terrain plus solide que le terrain de la fant
aît, un terrain plus solide que le terrain de la fantaisie. À Dieu ne plaise , cependant, que nous lui donnions un congé défini
sauf à voir, lui aussi, son arrêt cassé par les maîtres. — À Dieu ne plaise , que Votre Majesté se connaisse en vers mieux que
e la représentation de Tartuffe. — L’Anathème de Bossuet S’il vous plaît , entrons maintenant, d’un pas résolu, dans ce vas
urs, il a outré souvent les caractères ; il a voulu par cette liberté plaire au parterre, frapper les spectateurs les a moins
de combattant qui fût digne de répondre à ce rude docteur. À Dieu ne plaise que Bossuet ait reculé devant le génie et le cour
heure ; absolument il faut amuser ces esprits qui s’ennuient, il faut plaire à ces intelligences parfois très lentes ; plus d’
le enivrement de la victoire et de l’amour, nul ne pensait, à Dieu ne plaise  ! que toute cette grandeur devait finir. Dites-mo
e histoire courante de chaque jour, pour qu’elle puisse beaucoup nous plaire . D’où il suit que si vous avez beaucoup ri à cett
ne vous attendez pas que je le suive en cette lente agonie. À Dieu ne plaise que je sois, plus longtemps, le témoin de cet hor
t les petites maîtresses de la lecture de chaque matin, mais songez à plaire aux lecteurs sérieux ; alors vous parlerez comme
vif et bien senti, cette gaieté surabondante d’un jeune poète, sûr de plaire , et qui pourtant avait tout à créer : la langue,
, nous ne voulons pas faire une comédie ; nous voulons seulement vous plaire et vous amuser, Messeigneurs. Cette fois, pour co
ans réplique. — Il est résolu de se marier. — C’est une fille qui lui plaît et qu’il aime de tout son cœur. — Il l’a demandée
e même pas le souci de s’en informer. En pareille occasion, l’avare ( Plût à Dieu que je les eusse ces dix mille écus !) se
gé de vous remettre une lettre ? — Rosine : Et de qui donc, s’il vous plaît  ? — Bartholo : Oh ! oh ! de qui ? de quelqu’un qu
er, pour étudier son beau visage. « Oui, levez-vous un peu, s’il vous plaît  ; un peu plus de ce côté-là ; le corps tourne ain
, le duc de Montausier, s’écrie avec orgueil en parlant d’Alceste : —  Plût à Dieu que ce fût moi que Molière eût désigné ! N
nes petites gens tragiques ou comiques à leur propre génie. À Dieu ne plaise que je chagrine ces gloires naissantes, que je pr
uvez lire dans les Mémoires de Mademoiselle de Montpensier. S’il vous plaît aussi, vous remarquerez la belle tirade d’Éliante
e s’excuser, et relevant fièrement la tête en répondant : —  Il ne me plaît pas, moi ! s’il y en a un seul, non pas au théâtr
’aimer un peu, tout seul ; elle répondit comme Célimène : —  Il ne me plaît pas, moi ! Et alors, Molière, le cœur brisé, se s
e et charmante. Elle tient l’esprit en éveil, elle l’occupe, elle lui plaît , elle parle une langue à la fois claire et savant
homme dont la voix compte, et dont le jugement est un arrêt, il faut plaire avant de plaire à tout autre ; il faut qu’il vous
oix compte, et dont le jugement est un arrêt, il faut plaire avant de plaire à tout autre ; il faut qu’il vous estime et qu’il
andon et la naïveté de cette belle fille. Elle n’avait aucun souci de plaire , elle était belle sans y prendre garde ; assise o
91 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » pp. 548-551
orieuse qu’ils lui avoient acquise dans la Chaire. Plus ambitieuse de plaire à l’esprit que de toucher le cœur, son éloquence
ntimens qu’il a intérêt de leur communiquer. Pour y parvenir, il doit plaire , il doit prouver, il doit toucher ; car il ne peu
92 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 35, de la mécanique de la poësie qui ne regarde les mots que comme de simples sons. Avantages des poetes qui ont composé en latin sur ceux qui composent en françois » pp. 296-339
but que se propose la poesie du stile, est de faire des images et de plaire à l’imagination. Le but que la mécanique de la p
nique de la poesie se propose, est de faire des vers harmonieux et de plaire à l’oreille. Leurs interêts seront souvent oppose
e signifieroient rien, il est hors de doute qu’à cet égard les uns ne plaisent davantage que les autres, et par consequent que c
mots qui sont composez de sons, qui par eux-mêmes et par leur mêlange plaisent davantage à l’oreille, doivent lui être plus agré
ent de leur signification. Osera-t-on nier que le mot de compagnon ne plaise plus à l’oreille que celui de collegue, bien que
ons, de placer tous les mots d’une phrase auprès d’autres mots qui se plaisent dans leur voisinage : en un mot de parvenir à ce
93 (1904) Prostitués. Études critiques sur les gens de lettres d’aujourd’hui « Chapitre premier. Prostitués »
Après un silence, elle reprit : — Ta tête me déplaît pour ça. Elle me plaît pour causer. Écoute. J’ai perdu l’habitude de tra
s qui vivent de toi et qui t’intéressent. Poète, fais les vers qui te plaisent , non ceux qui risqueraient de plaire au public pa
t. Poète, fais les vers qui te plaisent, non ceux qui risqueraient de plaire au public payant. Professeur, enseigne selon ta c
94 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 23, que la voïe de discussion n’est pas aussi bonne pour connoître le mérite des poëmes et des tableaux, que celle du sentiment » pp. 341-353
r le mérite d’un poëme. C’est lorsqu’il s’agit de sçavoir si un poëme plaît ou s’il ne plaît pas, si, generalement parlant, u
poëme. C’est lorsqu’il s’agit de sçavoir si un poëme plaît ou s’il ne plaît pas, si, generalement parlant, un poëme est un ou
poëte a composé. En un mot, comme le premier but de la poësie est de plaire , on voit bien que ses principes deviennent plus s
95 (1761) Salon de 1761 « Peinture —  Amédée Van Loo  » pp. 139-140
aime ses tréteaux rustiques ; ses enfants ; sa femme qui sourit et se plaît à l’achever. Il y a là-dedans de la poésie, de la
anière dont son mari allaite ses enfants pendant son absence, ne vous plaît pas [?] Et puis voyez comme cela est peint. Est-c
96 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Étude sur la vie et les écrits de l’abbé de Saint-Pierre, par M. Édouard Goumy. L’abbé de Saint-Pierre, sa vie et ses œuvres, par M. de Molinari. — II » pp. 261-274
cette orthographe et cette diction qu’il ne laissait pas cependant de plaire à quelques-unes de ces dames qui se piquaient de
à celui qui gouvernait, pour les éviter, et toutes les choses qui lui plaisaient et celles qui lui plaisaient le plus, pour les re
les éviter, et toutes les choses qui lui plaisaient et celles qui lui plaisaient le plus, pour les rechercher avec soin dans l’éte
pas souhaiter un valet plus assidu, plus attentif à le louer et à lui plaire , etc. Mais assez ! n’allons pas trop citer de l’
97 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 34, que la réputation d’un systême de philosophie peut être détruite, que celle d’un poëme ne sçauroit l’être » pp. 489-511
ce que nous dit celui qui veut nous persuader qu’un ouvrage qui nous plaît infiniment, choque toutes les regles établies pou
, choque toutes les regles établies pour rendre un ouvrage capable de plaire . Si nous ne sommes point assez instruits pour rép
tous les siecles et à tous les peuples passez est réellement digne de plaire , nonobstant les défauts qu’on y peut remarquer, e
obstant les défauts qu’on y peut remarquer, et par consequent il doit plaire toujours à ceux qui l’entendront dans sa langue.
98 (1864) De la critique littéraire pp. 1-13
rit est un reflet de l’intelligence divine ; en quelque endroit qu’il plaise à Dieu de le faire tomber, nous lui devons au moi
t moi que j’en croirai de préférence. De même, tonnez tant qu’il vous plaira contre un spectacle qui m’attire ; je priserai pe
de l’ornière. Les chevaux y ont fait leur lit, ils y mangent, ils s’y plaisent . Si le Dieu nous manque, nous aurons beau fouette
la plus aisée à mal faire. L’amour-propre y trouve son compte ; on se plaît à se reconnaître un fonds d’idées que la lecture
99 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » pp. 264-267
ux, Les plus charmans qu’ils puissent faire : L’un étoit le talent de plaire  ; L’autre, le secret d’être heureux. Le plus con
rs : Et la regle, qui semble austere, N’est qu’un art plus certain de plaire , Inséparable des beaux Vers. FAYETTE, [Marie-Ma
100 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 343-347
de puiser. On ne peut nier que son Livre ne réunisse tout ce qui peut plaire & instruire, excepté dans les occasions où il
rficiels, parce qu’ils se laissent facilement entraîner à ce qui leur plaît , & qu’ils sont incapables de rien approfondir
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