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1 (1888) Préfaces et manifestes littéraires « Théâtre » pp. 83-168
Théâtre Henriette Maréchal Histoire de la pièce qui a servi de préface à la première édition (186
qui a servi de préface à la première édition (1866)19 Voici une pièce qui excite bien des passions, bien des colères et
fait par tout le monde. Nous lui demandions s’il ne croyait pas notre pièce , telle qu’elle était, appelée à plus de représent
pièce, telle qu’elle était, appelée à plus de représentations que la pièce qu’il avait jouée cette semaine-là, et qui était
e le croyait pas. Sur ce refus, nous jetions, assez découragés, notre pièce dans un tiroir, nous promettant de revenir plus t
d’écrire Germinie Lacerteux nous faisaient complètement oublier notre pièce , quand, un soir du printemps de 1865, un de nos a
manuscrit. À la fin de la lecture, l’ami fut pris par l’intérêt de la pièce , nous complimenta, nous prédit que nous serions j
ions guère, sachant toute la répugnance des directeurs à accepter une pièce de gens accusés de littérature, de style et d’art
public d’hommes de lettres, aurait peut-être chance de valoir à notre pièce une heure d’attention, la lecture personnelle d’u
Harmand, qui avait succédé à M. de Beaufort, ou comme M. Montigny. La pièce fut lue. Elle souleva, dans le salon, des objecti
y (ceci est confidentiel) m’a exprimé un vif désir de connaître votre pièce . Il est un de vos ardents admirateurs, il a dit d
s les papiers imprimés, et dans ce moment-ci même, ayant à monter une pièce dont l’action se passe sous le Directoire, il con
fficiel et absolument amical qu’il vous prie de faire connaître votre pièce à l’homme de lettres Édouard Thierry, à qui elle
t qu’il serait très heureux de nous offrir une lecture, mais après la pièce qu’il montait, le Monsieur de Saint-Bertrand de M
ous lui exposions très nettement l’inutilité, pour lui, de lire notre pièce , une pièce qui ne rentrait pas dans le cadre ordi
osions très nettement l’inutilité, pour lui, de lire notre pièce, une pièce qui ne rentrait pas dans le cadre ordinaire du ré
vouloir la connaître, que nous cédions. N’ayant aucune idée que notre pièce pût être retenue par le Théâtre-Français, et pres
oir de M. Harmand, nous écrivions à M. Thierry de nous renvoyer notre pièce . M. Thierry nous la renvoyait avec cette lettre :
t si vous êtes en pourparlers avec lui ; ce que je sais, c’est que la pièce ne me semble pas plus impossible au Théâtre-Franç
a pas encore là d’impossibilité absolue. Au fond, je vois dans votre pièce , non pas précisément une pièce bien faite, mais u
é absolue. Au fond, je vois dans votre pièce, non pas précisément une pièce bien faite, mais un début très remarquable, et po
mais ce qui pouvait être antipathique dans la passion de la mère. La pièce était distribuée. Mme Arnould-Plessy daignait acc
amment jeune. Ce refus de M. Delaunay arrêtait tout. Nous vîmes notre pièce perdue, au moins pour le moment, et nous partîmes
vembre, — dans le trou où nous étions terrés, ne pensant plus à notre pièce , — une lettre de M. Thierry qui nous annonçait en
e temps la bonne nouvelle, et l’entrée en répétitions d’Henriette. La pièce était répétée. Les excellents acteurs qui devaien
leur expérience, donnaient, nous pouvons le dire, tout leur cœur à la pièce . La confiance d’un grand succès était dans tout l
es scènes d’amour. Pendant ce temps, la chronique s’emparait de notre pièce . Et cette chronique, qu’on a dit avoir d’avance t
ce. Et cette chronique, qu’on a dit avoir d’avance tant soutenu notre pièce , commençait à lui faire la méchante et basse guer
d’art, quand cinquante sifflets d’omnibus écrasent tous les soirs une pièce que la salle veut écouter, quand une petite fract
n’avoir plus à y revenir. On dit, on imprime même, qu’on siffle notre pièce parce que le gouvernement l’a fait jouer, parce q
que. Est-ce pour cela qu’on nous siffle, et qu’on veut empêcher notre pièce de parler au public ? Mais alors qui peut dire si
exemple, à propos de Faustine ? Est-ce parce qu’elle a défendu notre pièce contre la menace d’interdiction de la censure24 ?
ur en chef, Les journaux ont annoncé que les représentations de notre pièce  : Henriette Maréchal, étaient arrêtées. Le fait e
outes les attaques lancées, chaque soir et chaque matin, contre notre pièce . La Gazette de France commençait par souligner ce
 l’admiration du Moniteur officiel et du Constitutionnel » pour notre pièce . Puis elle parlait du morne silence dans lequel a
mputant à crime ce que nous avions coupé, ce qui n’était plus dans la pièce représentée, et ce que l’auteur de l’article y me
ns s’il était content des explications données par nous en tête de la pièce , que nous lui avions dédiée. Son embarras, quelqu
ourquoi, ajoutions-nous, le Théâtre-Français aurait-il à rougir d’une pièce , parce qu’elle a pris deux fois le chemin du Vaud
s pour le public que peut intéresser, sur n’importe quelle scène, une pièce qui a au moins la conscience d’être une œuvre d’a
é à tout ce qui n’était pas une tragédie, une comédie en vers, ou une pièce en prose signée d’un nom aussi populaire au théât
scéniques et les détails de métier, nous faisions bon marché de notre pièce , nous la trouvions, avec les critiques les plus a
t article, où la Gazette s’étonnait de ne pas nous voir retirer notre pièce . Là-dessus, nous disions à M. Thierry que, quand
es passions, un tel bruit ; que ce qu’on sifflait n’était point notre pièce  ; et que devant cette situation, devant des attaq
rofondément reconnaissants pour le brave accueil qu’il a fait à notre pièce . Aussi le plaignons-nous seulement pour s’être tr
e entrevue. Tous ceux qui y ont assisté, peuvent dire le succès de la pièce dans cette soirée, la salle tout entière applaudi
neuf cent un, pour être exact. Nous allions voir M. Thierry après la pièce , nous lui disions qu’il nous semblait bien dur d’
arrêtés par l’administration, — que nous reste-t-il à faire pour une pièce à laquelle les sympathies de la grande critique,
quelques regrets devant leur victoire, devant l’interdiction de notre pièce par mesure administrative. Agréez, monsieur le ré
ux lettres de 1865] Nous donnons ici, sans commentaires, ces deux pièces curieuses à confronter : Paris, 7 décembre 1865
ile ! Eh bien ! non, Monsieur, il n’y avait point de cabale contre la pièce de MM. de Goncourt. Une cabale s’organise, et quo
talent de ces messieurs et prêts à applaudir, si nous trouvions leur pièce bonne. Nous étions là près de trois cents jeunes
, d’être les seuls payants ! Nous avions organisé la conspiration des pièces de vingt sous contre les billets d’amis. Et, — vo
sons, nous autres, ce que nous avons sifflé ; que les partisans de la pièce nous disent ce qu’ils ont applaudi, en dehors du
se rendre ce soir lundi au Théâtre-Français pour siffler la nouvelle pièce , Henriette Maréchal. Il faut que la toile tombe a
) Aujourd’hui que la reprise d’Henriette Maréchal a réussi, que la pièce est écoutée, est applaudie, applaudie « avec un p
re présente. Dans cette préface j’ai dit : Henriette Maréchal est une pièce « ressemblant à toutes les pièces du monde » et l
’ai dit : Henriette Maréchal est une pièce « ressemblant à toutes les pièces du monde » et les ennemis de la pièce ont fait di
èce « ressemblant à toutes les pièces du monde » et les ennemis de la pièce ont fait dire à cet aveu plus qu’il ne disait, dé
au théâtre, et désireux d’être joués, nous avions essayé de faire une pièce jouable, une pièce cherchée parmi les combinaison
reux d’être joués, nous avions essayé de faire une pièce jouable, une pièce cherchée parmi les combinaisons théâtrales ordina
es, dans cet art conventionnel, où je ne connais pas un dénouement de pièce qui ne soit amené par la surprise d’une conversat
ommes pas des carcassiers. Mais il n’y a pas qu’une carcasse dans une pièce , il y a autre chose dans la nôtre. Théophile Gaut
essayée, essayée seulement. Ah ! si nous avions pu écrire une seconde pièce d’amour, celle-là, je vous en réponds, eût été ba
de leurs phrases enfantines. Maintenant, n’y aurait-il pas dans notre pièce une seconde qualité que personne n’a remarquée ?
ssom m oir ne prenne pas l’attention de la France, tout autant qu’une pièce d’Émile Augier ou d’Alexandre Dumas fils ? Au xxe
certainement, mais je les trouve dans Henriette Maréchal, dans cette pièce qui est un début, — et un début ne produit jamais
ait pas aussi brutalement arrêtés, à une troisième ou à une quatrième pièce , aurions-nous un peu plus complètement réalisé ce
notre ambition littéraire avait entrevu. Du vrai, du vrai dans notre pièce , du vrai, il y en a peut-être plus qu’on ne croit
La Patrie en danger. Préface de la première édition (1873)25 La pièce ici imprimée, je la donne, telle qu’elle a été éc
ercher à vous faire jouer, jamais la censure ne laissera passer votre pièce . » L’Empire est tombé, la République lui a succéd
anciens, — je n’ai pas seulement à appréhender qu’ils trouvent notre pièce ou trop légitimiste ou trop révolutionnaire ; par
sent aux censeurs le crime que je leur impute par avance et que notre pièce fût refusée partout. Le temps n’est guère aux ten
gne, à peu près de la même manière qu’on se suicide, à imprimer cette pièce , un peu consolé cependant par un pressentiment va
ovial acteur, sur les planches, avait chez lui, pour l’audition d’une pièce , une figure d’une impénétrabilité grognonne, et q
accepterions une collaboration, enfin nous demande de lui laisser la pièce une quinzaine de jours pour nous donner une répon
quinze jours se passaient dans l’attente anxieuse de gens qui ont une pièce , et une première pièce présentée à un théâtre. Au
nt dans l’attente anxieuse de gens qui ont une pièce, et une première pièce présentée à un théâtre. Au bout des deux semaines
viens de soumettre votre manuscrit à la personne chargée de lire les pièces représentées, et c’est avec regret que je viens v
rable. Elle y a comme moi trouvé beaucoup d’esprit, mais pas assez de pièce … Un certain nombre d’années se passaient ; mon f
st le Bourreau des Crânes que vous me lisez là ! Je n’avais pas vu la pièce , et, à ce qu’il paraît, elle commence par une dis
’y eut là, qu’une rencontre assez ordinaire entre des fabricateurs de pièces à la recherche d’une originalité quelconque. Enfi
onnus. « Messieurs, nous dit-il tout d’abord, nous ne jouerons pas de pièces nouvelles, cet hiver. C’est une détermination pri
n peignoir blanc ; — non, pas possible d’entendre la lecture de votre pièce . » Et il galope à la recherche d’un peigne, d’une
vais souper en sortant d’ici avec des amis… Ah ! tenez, j’ai dans ma pièce un quart d’heure de sortie… Je vous lirai pendant
… Je vous lirai pendant ce temps-là… Attendez-moi dans la salle. » La pièce dans laquelle il jouait finie, nous repinçons Bri
sitôt des tentatives nouvelles, des inventions et des compositions de pièces dont j’ai oublié le titre et dont je ne soupçonne
u Bas-Meudon, et qui me rappelle vaguement que nous avons cherché une pièce dans notre premier roman. Il me revient même que,
elle est bien diffuse, bien incomplète aujourd’hui, la mémoire de ces pièces , et d’autres encore faites il y a près de trente
ont j’aurais voulu donner quelques extraits dans cette préface. Cette pièce avait le mérite d’être la première pièce faite su
ts dans cette préface. Cette pièce avait le mérite d’être la première pièce faite sur le Directoire, bien avant les pièces à
rite d’être la première pièce faite sur le Directoire, bien avant les pièces à succès. Et ce petit acte appelé par nous : Incr
tudié par nous, au milieu du touchant épisode d’un divorce. Une autre pièce a un certain intérêt pour les gens qui sont curie
i sont curieux de l’histoire littéraire des auteurs qu’ils aiment. La pièce , intitulée Les Hommes de lettres, était l’embryon
aussi invraisemblable qu’elle le paraissait à mes auditeurs. Enfin la pièce , réduite en quatre actes, était présentée au Vaud
En rentrant : rien. » Une semaine après, nous apprenions que notre pièce n’était ni reçue ni refusée, que Beaufort voyait
un peu usée dans le travail que nous avions entrepris de tirer de la pièce un roman avec tous les développements du livre. D
en nous la volonté entêtée et presque colère de faire une dizaine de pièces coup sur coup, et cette fois sans aucune concessi
se de la France contre l’étranger. Nous étions un peu poussés à cette pièce , il faut l’avouer, par une croyance à des événeme
prendre aux autres directeurs de théâtres qu’il y avait chez nous une pièce , qu’à un certain moment ils trouveraient peut-êtr
mois de juin. La Patrie en danger est incontestablement la meilleure pièce que nous ayons faite, elle a cela, que je ne retr
le crime d’être des réalistes, et sous l’accusation d’avoir fait une pièce réaliste. Eh bien, là-dessus je tiens à m’expliqu
e convaincu ; mais, au théâtre, pas le moins du monde. Ainsi, dans la pièce d’Henriette Maréchal, à propos de laquelle, un mo
nous fît l’honneur d’avoir inventé l’adultère au théâtre, dans cette pièce ressemblante à toutes les pièces du monde, il n’y
nté l’adultère au théâtre, dans cette pièce ressemblante à toutes les pièces du monde, il n’y a jamais eu pour nous qu’un acte
s entrevoyions si peu le théâtre de la réalité, que dans la série des pièces que nous voulions faire, nous cherchions notre th
pour le roman historique ; — par là-dessus, j’ai brûlé mes premières pièces , n’en ai point en carton, et n’en ferai jamais pl
contemporaine ; avec les empêchements apportés à la représentation de pièces de purs hommes de lettres ; avec de grosses subve
blic sur cette date, qui a son importance pour l’originalité de notre pièce . 21. Dans la première édition d’Henriette Maréc
archiviste du Théâtre-Français, M. Léon Guillard. 22. Voir les deux pièces que nous donnons à l’Appendice. 23. Nous n’avon
, combien nous avons été consolés par les bravos donnés par eux à une pièce , qu’honorait encore l’applaudissement de Mme Sand
. E. Dentu, 1873. 1 vol. in-8º. 26. Seul le titre a été changé. La pièce a été lue sous le titre de Mademoiselle de la Roc
de M. Hugo ; nous n’avons qu’à répondre ceci : l’impression de notre pièce a précédé la publication de Quatre-Vingt-Treize.
çaise, qui a bien voulu, deux fois, faire la recherche, me dit que la pièce de La Nuit de la Saint-Sylvestre, et celle des In
imprimée, j’apprends que la Nuit de la Saint-Sylvestre, une des deux pièces déposées par moi au Théâtre-Français, et que je r
e signale le fait aux auteurs qui, dans le temps, auraient déposé des pièces au Théâtre-Français, et croiraient pouvoir les re
2 (1739) Vie de Molière
et ces courtes analyses destinées à être placées au devant de chaque pièce . M. Rouillé chargé alors du département de la lib
crasé par La Serre. Vie de Molière avec de petits sommaires de ses pièces (1739) VIE DE MOLIÈRE. Le goût de bien des
rceurs allaient, comme en Italie, de ville en ville. Ils jouaient des pièces de Hardy, de Monchrétien, ou de Balthazar Baro. C
de Balthazar Baro. Ces auteurs leur vendaient leurs ouvrages dix écus pièce . Pierre Corneille tira le théâtre de la barbarie
sait que chez les Athéniens, les auteurs jouaient souvent dans leurs pièces , et qu’ils n’étaient point déshonorés pour parler
d’où vient le mot de turlupinage. Hugues Guéret était connu, dans les pièces sérieuses sous le nom de Fléchelles ; dans la far
: il employa ces années à cultiver son talent, et à préparer quelques pièces . Il avait fait un recueil de scènes italiennes, d
ges dont il ne reste que le titre. Quelques curieux ont conservé deux pièces de Molière dans ce genre : l’une est le Médecin v
as, quoique informe, du troisième acte de George Dandin. La première pièce régulière en cinq actes qu’il composa, fut l’Étou
Étourdi, le Dépit amoureux, et les Précieuses ridicules. Cette petite pièce des Précieuses faite en province, prouve assez qu
indre la jalousie : il finit en demandant la permission de donner une pièce d’un acte, qu’il avait jouée en province. La mode
province. La mode de représenter ces petites farces après de grandes pièces était perdue à l’hôtel de Bourgogne. Le roi agréa
oureux. Depuis ce temps, l’usage a toujours continué de donner de ces pièces d’un acte, ou de trois, après les pièces de cinq.
rs continué de donner de ces pièces d’un acte, ou de trois, après les pièces de cinq. On permit à la troupe de Molière de s’ét
jouait aussi que trois fois la semaine, excepté lorsqu’il y avait des pièces nouvelles. Dès lors la troupe de Molière prit le
plus de cinq cents vers. Cette salle est aussi mal construite que la pièce pour laquelle elle fut bâtie ; et je suis obligé
ie gothique, que les Italiens nous reprochent avec raison. Les bonnes pièces sont en France, et les belles salles en Italie. L
u’à 1673, c’est-à-dire en quinze années de temps, il donna toutes ses pièces , qui sont au nombre de trente. Il voulut jouer da
isant, généreux ; il aimait fort à haranguer ; et quand il lisait ses pièces aux comédiens, il voulait qu’ils y amenassent leu
i-même très-sévèrement. Les mêmes spectateurs qui applaudissaient aux pièces médiocres des autres auteurs, relevaient les moin
cultivé, ramena souvent, par son approbation, la cour et la ville aux pièces de Molière. Il eût été plus honorable pour la nat
t composer la tragédie de Théagène et de Chariclée ; et quoique cette pièce fût trop faible pour être jouée, il fit présent a
les talents nous mettraient-ils au-dessus de l’humanité ? La dernière pièce qu’il composa fut le Malade imaginaire. Il y avai
aris au mois de Décembre 1658, sur le théâtre du Petit-Bourbon. Cette pièce est la première comédie que Molière ait donnée à
t été l’écueil de Molière, n’est pas meilleur ici que dans ses autres pièces  : cette faute est plus inexcusable dans une pièce
ue dans ses autres pièces : cette faute est plus inexcusable dans une pièce d’intrigue que dans une comédie de caractère. On
’est principalement aux étrangers qu’on le dit) que le style de cette pièce est faible et négligé, et que surtout il y a beau
eux fut joué à Paris, immédiatement après l’Étourdi. C’est encore une pièce d’intrigue, mais d’un autre genre que la précéden
bel esprit s’appelaient précieuses ; ce nom, si décrié depuis par la pièce de Molière, était alors honorable ; et Molière mê
es Précieuses, et qu’il n’a voulu jouer que les fausses. Cette petite pièce , faite d’abord pour la province, fut applaudie à
spirituels dans lesquels on était parvenu à ne se point entendre. La pièce est sans intrigue et toute de caractère. Il y a t
certain Antoine Bodeau fit les Véritables Précieuses ; on parodia la pièce de Molière : mais toutes ces critiques et ces par
que le mariage du roi retenait toute la cour hors de Paris. C’est une pièce en un acte, où il entre un peu de caractère, et d
tyle du Cocu imaginaire l’emporte beaucoup sur celui de ses premières pièces en vers ; on y trouve bien moins de fautes de lan
est un des moins bien ménagés et des moins heureux de Molière. Cette pièce eut le sort des bons ouvrages, qui ont et de mauv
évrier 1661. Molière joua le rôle de Don Garcie, et ce fut par cette pièce qu’il apprit qu’il n’avait point de talent pour l
pprit qu’il n’avait point de talent pour le sérieux, comme acteur. La pièce et le jeu de Molière furent très-mal reçus. Cette
me acteur. La pièce et le jeu de Molière furent très-mal reçus. Cette pièce , imitée de l’espagnol, n’a jamais été rejouée dep
nde apparence que Molière avait au moins les canevas de ces premières pièces déjà préparés, puisqu’elles se succédèrent en si
le des maris affermit pour jamais la réputation de Molière. C’est une pièce de caractère et d’intrigue. Quand il n’aurait fai
ance le bon goût de l’ancienne Rome que le reproche d’avoir dérobé sa pièce . Mais les Adelphes ont fourni tout au plus l’idée
ole des maris est fine, intéressante et comique. Une des femmes de la pièce de Térence, qui devrait faire le personnage le pl
ral. Le dénouement de l’École des maris est le meilleur de toutes les pièces de Molière. Il est vraisemblable, naturel, tiré d
ui excellait en tout, le lui a reproché. Celui de Molière, dans cette pièce est plus châtié que dans les autres. L’auteur Fra
uquet ; et il fallait ménager au roi le plaisir de la surprise. Cette pièce fit au roi un plaisir extrême, quoique les ballet
t le premier qui fit sentir le vrai, et par conséquent le beau. Cette pièce le fit connaître plus particulièrement de la cour
r et du maître ; et lorsque, quelque temps après, Molière donna cette pièce à Saint-Germain, le roi lui ordonna d’y ajouter l
farces monstrueuses, se rendirent difficiles pour l’École des femmes, pièce d’un genre tout nouveau, laquelle, quoique toute
ut très-suivie et très-critiquée, comme le dit la gazette de Loret : Pièce qu’en plusieurs lieux on fronde, Mais où pourtant
e l’admirable Racine. LA CRITIQUE DE L’ÉCOLE DES FEMMES, Petite pièce en un acte et en prose, représentée à Paris, sur
das. Pour s’en venger, il fit jouer à l’hôtel de Bourgogne une petite pièce dans le goût de la Critique de l’École des femmes
ntre, ou la Contre-Critique. L’IMPROMPTU DE VERSAILLES, Petite pièce en un acte et en prose, représentée à Versailles
devant le roi de plusieurs calomnies, et en partie pour répondre à la pièce de Boursault. C’est une satire cruelle et outrée,
vers : Molière, pressé par le temps, écrivit le reste en prose. Cette pièce réussit beaucoup dans une cour qui ne respirait q
tait presque la seule bonne comédie qu’on eût vue en France, hors les pièces de Molière, et elle dut lui donner de l’émulation
be presque toujours dans l’insipidité. LE MARIAGE FORCÉ. Petite pièce en prose et en un acte, représentée au Louvre le
tes farces de Molière, qu’il prit l’habitude de faire jouer après les pièces en cinq actes. Il y a dans celle-ci quelques scèn
ptu, fait pour le roi en cinq jours de temps : cependant cette petite pièce est d’un meilleur comique que Le Mariage forcé. E
rreur, ni contre les prodiges extravagants qui font le sujet de cette pièce  : une statue qui marche et qui parle, et les flam
soulevèrent point les esprits : soit qu’en effet il y ait dans cette pièce quelque intérêt, soit que le jeu des comédiens l’
nner en prose sa comédie : c’était une nouveauté inouïe alors, qu’une pièce de cinq actes en prose. On voit par là combien l’
omédie qui ne fût pas rimée. Ce préjugé fit donner la préférence à la pièce de Villiers sur celle de Molière ; et ce préjugé
tion ; et ce retranchement fut peut-être cause du peu de succès de la pièce . Celui qui écrit ceci, a vu la scène écrite de la
s, encore plus par humeur que par raison. Il n’y a d’intrigue dans la pièce , que ce qu’il en faut pour faire sortir les carac
ême, toutes grandes qu’elles sont, ne seraient rien sans le style. La pièce est d’un bout à l’autre à peu près dans le style
u près dans le style des satires de Despréaux, et c’est de toutes les pièces de Molière la plus fortement écrite. Elle eut à l
é sur le théâtre, après trente ans d’absence, joua le Misanthrope, la pièce n’attira pas un grand concours ; ce qui confirma
un grand concours ; ce qui confirma l’opinion où l’on était que cette pièce serait plus admirée que suivie. Ce peu d’empresse
ons du Misanthrope, peut-être les trouverait-on dans l’intrigue de la pièce , dont les beautés ingénieuses et fines ne sont pa
morceaux inimitables, mais qui n’étant pas toujours nécessaires à la pièce , peut-être refroidissent un peu l’action, pendant
Molière jouait dans Le Misanthrope. Le duc de Montausier alla voir la pièce , et dit en sortant, qu’il aurait bien voulu resse
re du Palais-Royal le 10 juin de la même année. C’est la seule petite pièce en un acte, où il y ait de la grâce et de la gala
acte, où il y ait de la grâce et de la galanterie. Les autres petites pièces que Molière ne donnait que comme des farces, ont
aient traité ce sujet de tragi-comédie chez les Grecs ; c’est une des pièces de Plaute qui a eu le plus de succès ; on la joua
ent urbanité, autant paraît-il aussi l’emporter dans l’économie de sa pièce . Quand il fallait chez les anciens apprendre aux
e Molière réussit pleinement et sans contradiction ; aussi est-ce une pièce faite pour plaire aux plus simples et aux plus gr
, et la fille elle-même n’y paraît point du tout. Tout le reste de la pièce est de Molière, caractères, intrigues, plaisanter
ur plus d’un théâtre d’Italie et d’Angleterre, de même que les autres pièces de Molière ; mais les pièces traduites ne peuvent
et d’Angleterre, de même que les autres pièces de Molière ; mais les pièces traduites ne peuvent réussir que par l’habileté d
dire sans vanité, que Molière n’a rien perdu entre mes mains. Jamais pièce française n’a été maniée par un de nos poëtes, qu
x cacher sa vanité, n’en a pas assez pour faire mieux que Molière. La pièce de Shadwell est généralement méprisée. M. Fieldin
llement quelques beautés de dialogue particulières à sa nation, et sa pièce a eu près de trente représentations, succès très
eu près de trente représentations, succès très rare à Londres, où les pièces qui ont le plus de cours, ne sont jouées tout au
à Paris le 9 de novembre suivant. On ne connaît, et on ne joue cette pièce que sous le nom de George Dandin ; et, au contrai
conduite et au style, on se souleva un peu contre le sujet même de la pièce  ; quelques personnes se révoltèrent contre une co
t tant d’ennemis qui allaient attaquer sa personne encore plus que sa pièce , voulut laisser ces premières fureurs se calmer :
ordre du premier président du parlement, portant défense de jouer la pièce . C’est à cette occasion, qu’on prétend que Molièr
sie, on permit qu’on jouât sur le théâtre italien Scaramouche ermite, pièce très froide si elle n’eût été licencieuse, dans l
parts dans le gain de la troupe, toutes les fois qu’on jouerait cette pièce  ; elle fut représentée trois mois de suite, et du
ourd’hui bien des gens regardent comme une leçon de morale cette même pièce , qu’on trouvait autrefois si scandaleuse. On peut
ainsi que de faux braves, etc. Presque tous les caractères de cette pièce sont originaux : il n’y en a aucun qui ne soit bo
it bon, et celui du Tartuffe est parfait. On admire la conduite de la pièce jusqu’au dénouement ; on sent combien il est forc
ses impostures étaient supposées être connues du roi. À cela près, la pièce était comme elle est aujourd’hui. Le changement l
comme je lui pardonne. Qui croirait que le succès de cette admirable pièce eût été balancé par celui d’une comédie qu’on app
rand homme. Le succès de La Femme juge et partie, et de tant d’autres pièces médiocres, dépend uniquement d’une situation que
aisant ; Ses grimaces souvent causent quelques surprises ; Toutes ses pièces sont d’agréables sottises : Il est mauvais poëte,
ourgeois gentilhomme est plaisant. Les quatre premiers actes de cette pièce peuvent passer pour une comédie ; le cinquième es
it scrupule d’y insérer deux scènes entières du Pédant joué, mauvaise pièce de Cyrano de Bergerac. On prétend que quand on lu
simple déclamation. Un ballet peut délasser dans les entr’actes d’une pièce ennuyeuse ; mais une bonne pièce n’en a pas besoi
t délasser dans les entr’actes d’une pièce ennuyeuse ; mais une bonne pièce n’en a pas besoin, et l’on joue Athalie sans les
as. Depuis la mort du cardinal Mazarin, on n’avait donc donné que des pièces à machines avec des divertissements en musique, t
ième ; le temps pressait : Pierre Corneille se chargea du reste de la pièce  ; il voulut bien s’assujettir au plan d’un autre 
ait d’être servi par de tels hommes. Psyché n’est pas une excellente pièce , et les derniers actes en sont très languissants 
a quelque chose de plus plaisant que celle du Misanthrope, soutint la pièce longtemps. Plus on la vit, et plus on admira comm
au mois de janvier 1670. Louis XIV lui-même donna le sujet de cette pièce à Molière. Il voulut qu’on représentât deux princ
en sert avec habileté et avec finesse. La musique est de Lulli. Cette pièce ne fut jouée qu’à la cour, et ne pouvait guère ré
e Carogne, et même de Cocu ; la plus exacte bienséance règne dans les pièces modernes. Il est étrange que tant de régularité n
3 (1864) Histoire anecdotique de l’ancien théâtre en France. Tome I pp. 3-343
ne du droit pour les hôpitaux. — Les mystères. — Analyse d’une de ces pièces . — Anecdote relative au mystère de la Passion. — 
sion. — Bon mot d’un peintre. — Les moralités. — Origine de la petite pièce . — Analyse d’une moralité. — Personnages habituel
vière, en 1385. — Modifications apportées aux représentations par les pièces connues sous le nom de farces. — Les sottises. — 
illon, auteur de celle de l’Avocat Pathelin. — Anecdote relative à la pièce de la Passion, de Villon. — Succès de l’Avocat Pa
e Saint-Maur eut la bonne aubaine de jouer devant Charles VI quelques pièces qui firent plaisir à cet infortuné monarque, et l
t le nom de Confrères de la Passion, nom qui rappelait les sujets des pièces , toutes tirées de l’Ancien, du Nouveau-Testament
re Sergent (en 1544). On aura une idée de ce qu’étaient ces sortes de pièces , par l’analyse de l’une d’elles, le Mystère du Vi
z. » Le public finit par se lasser des Mystères. Un nouveau genre de pièces théâtrales, auxquelles on donna le singulier nom
eurs du théâtre. Dans le principe, une Moralité n’était qu’une petite pièce qu’on jouait après le Mystère, pour faire rire le
ations par ce qu’on nommait, il n’y a pas encore longtemps, la petite pièce , et par ce qu’on appelle aujourd’hui une fin de r
senter une intitulée le Nouveau-Monde, qui eut un grand succès. Cette pièce contenait un trait de satire très-vif contre l’av
d’une des Moralités les plus admirées du théâtre de cette époque. La pièce est intitulée le Mirouer et l’exemple des enfants
ste de dire que malgré les défauts de toute nature dont ces sortes de pièces fourmillaient, on y trouvait cependant parfois de
on, fait connaître de la manière suivante, à son public, le but de sa pièce  : — Un jour, dit-il, j’étais couché seul dans ma
vers la fin du seizième siècle après avoir fait représenter quelques pièces . Bonfons, le plus ancien des auteurs dramatiques
plus ancien des auteurs dramatiques français connus. Il fit jouer une pièce sous le titre de Griselidis ou la marquise de Sal
t rimes, l’an 1395. Jean Bouchet, procureur à Poitiers, auteur d’une pièce à huit personnages, intitulée Sottie, et d’une mo
lutôt rimaillées, et, chose plus singulière, en détestable latin. Ces pièces , qui avaient la prétention d’offrir un cachet rel
es en plain-chant. C’est là certainement la plus ancienne origine des pièces chantées, et la première et grossière image des o
vec musique ou opéra, du drame avec mise en scène, machines, trucs ou pièce féerique. C’est à cette époque qu’il est permis d
odifia. Aux Mystères et aux Moralités vinrent s’adjoindre des petites pièces en un acte, fort courtes pour la plupart, et qu’o
serait impossible de donner l’énumération, même approximative, de ces pièces . Beaucoup n’étaient jouées que sur des tréteaux,
Nous en parlerons avec quelques détails, un peu plus loin. Outre les pièces appelées Farces, on en fit encore d’autres d’un g
dition expresse, par arrêt du Parlement, que l’on ne jouerait que des pièces à sujets profanes, licites et honnêtes. Les Confr
e, du reste, d’être obligée de renoncer aux Mystères et d’aborder des pièces profanes, elle dont les membres faisaient profess
es, elle dont les membres faisaient profession de piété. Bien que les pièces à sujets religieux n’aient été abandonnées qu’apr
, semblent la transition du genre sacré au genre profane. Deux de ces pièces sont de Lazare Baïf : 1º Electre, tragédie conten
ses. 2º Hecuba. Toutes deux furent représentées en 1537. La troisième pièce , la Destruction de Troie, jouée en 1544, est de C
mains, puis à les imiter, puis enfin, on s’enhardit jusqu’à créer des pièces à sujets non encore traités. Lazare Baïf, qu’on
re Rodomont et Isabelle, dialogue qui fera juger de la convenance des pièces de cette époque : RODOMONT. Je veux avoir de vou
elle, pour la tragédie ; La Rivey, pour la comédie ; Villon, pour les pièces dénommées farces. Nous leur consacrerons quelques
e, qui fit jouer, en 1577, les Amours de Thésée et de Déjanire. Cette pièce se termine par le mariage de Thésée et de Déjanir
d il donna au théâtre sa première tragédie, Cléopâtre, en 1552. Cette pièce eut des partisans et des adversaires ; mais elle
s, ainsi que c’était l’usage chez les anciens. Outre plusieurs autres pièces moins importantes, le poëte de Henri II et de Cha
première de ces comédies, jouée en 1552, est Eugène ou la Rencontre, pièce en cinq actes en vers de huit syllabes avec prolo
vec prologue. Puis vint la Mascarade, Momerie ou Muette, pantomime ou pièce dramatique, qui fut exécutée à l’Hôtel-de-Ville,
milieu du seizième siècle. Il est le premier qui ait osé composer des pièces de pure invention et des comédies en prose5. A ce
ont Molière a fait grandement son profit dans le quatrième acte de sa pièce de l’Avare, ainsi qu’il est facile de le prouver.
autre jouit maintenant de mon mal et de mon dommage ! » Les petites pièces qu’on appela du nom de Farces, firent leur appari
oëte Villon. Bien plus, après avoir été jouée pendant cent ans, cette pièce fut refaite au goût de l’époque en 1706, par Brue
eur, puis la farce de Maître Pierre Pathelin. La première de ces deux pièces fut la cause d’un petit scandale qui amusa le pay
ur la scène par un public ignorant, ils arrivent à un commencement de pièces dramatiques et littéraires qui doivent aboutir au
téraire et dramatique, sans briller surtout par un goût bien pur, les pièces données à la scène pendant ces quarante-deux anné
est marqué parmi les bons poëtes tragiques de la seconde période. Ses pièces sont comme une source de poésies de toute nature.
plus fécond des poëtes dramatiques, puisque, dit-on, le nombre de ses pièces dépasse sept cents, naquit à Paris et commença à
l inonda la scène de ses productions. Il fournissait aux comédiens la pièce qu’ils demandaient, et cela au bout de cinq à six
éressantes. Hardy a tous les défauts de son temps ; la plupart de ses pièces sont grossières, indécentes même, pourtant elles
malgré sa brièveté. Nous ne nous astreindrons pas à citer toutes les pièces connues d’Alexandre Hardy, la liste en est trop l
observées par Alexandre Hardy. Ce poëte fit mieux encore. La première pièce qu’il donna au théâtre, en 1601, sa tragédie de T
au parterre et dix sous aux galeries et aux loges. Lorsque, pour des pièces nouvelles, il y avait lieu de faire des frais ext
que l’on éprouve dans l’intervalle qui s’écoule entre les différentes pièces ou entre les actes d’une même pièce, ôte bien sou
i s’écoule entre les différentes pièces ou entre les actes d’une même pièce , ôte bien souvent une grande partie de l’agrément
urs récitaient habituellement des strophes morales ayant rapport à la pièce qu’on représentait. Ils n’avaient aucun accompagn
uments que l’on plaça d’abord sur les côtés de la salle. Avant que la pièce ne commençât et ainsi que cela a lieu encore de n
ement, faire la fortune des poëtes dramatiques. Dans le principe, les pièces de théâtre appartenaient à ceux qui les voulaient
eux qui les voulaient jouer ; plus tard, les comédiens achetèrent les pièces en débattant le prix avec les auteurs ; puis enfi
nse journalière de la comédie prélevés ; 2º Au dix-huitième pour les pièces d’un acte à trois, toujours après les mêmes prélè
uvres dramatiques se rapprochaient ou s’éloignaient plus ou moins des pièces de la troisième période. Dans les uns on trouvait
celui qui se fie à sa femme. Ce dernier vers semble la morale de la pièce . Un peu plus tard, et presque au moment où Cornei
assez pur, mais hérissé de pointes et d’antithèses. Dans l’une de ses pièces , l’Aminte du Tasse, se trouvent les vers suivants
les de cet auteur dramatique. Comme on lui faisait observer que cette pièce des Amours d’Astrée était un peu longue, il expli
ue les deux précédents, montra plus de goût. Il donna au théâtre deux pièces seulement ; mais dans l’une et dans l’autre on tr
x rois, Les rois à Dieu, si je faisais les lois. Dans l’autre de ses pièces , l’Éphésienne, tragi-comédie avec chœurs, jouée l
nt pour faire place à une lumière plus vive. Quelque temps aussi, les pièces qui n’étaient pas des tragédies portèrent le nom
une plaisante anecdote : A l’époque de la plus grande vogue de cette pièce , vivait un cadet de famille, Cyrano, né à Bergera
Cyrano étant à la comédie, voit paraître Montfleury en scène dans la pièce de Cloreste. Il se lève du milieu du parterre et
remiers temps du théâtre. On jouait vers la même époque (en 1613) une pièce intitulée : Dialogue en rythme française et savoi
reproduire. Un peu plus tard, en 1628, on représentait à Béziers une pièce à six personnages, Les Aventures de Gazette, en v
l s’était mis à faire d’abord des traductions, puis bientôt après des pièces dramatiques, pour aider sa famille. On prétend qu
s du goût et de la convenance, les auteurs donnaient accès dans leurs pièces à des vers d’une crudité d’expression, d’un cynis
part de son déshonneur, des vers savoisiens et gascons de deux autres pièces . Dans la Sylvie de Mairet, représentée en 1627, l
euves et pleines d’intérêt. Son esprit était inventif, et quoique ses pièces ne soient pas restées longtemps au théâtre et ne
eut de succès et de retentissement. Ce fut en 1616 qu’on donna cette pièce pour la première fois ; elle conquit la plus prod
des anciens mystères a ceci de remarquable que ce sont les premières pièces où l’on voit, en France, des combats, des bataill
us voulons parler de Scudéry, qui composa et fit jouer plus de trente pièces presque toutes assez longues. Né en 1601 au Havre
-t-il eu parmi ses contemporains de nombreux admirateurs. La première pièce donnée par Scudéry, Ligdamon et Lidias (1629), tr
siècle, par un mot sur Boissin de Gattardon, qui composa d’abord des pièces saintes, telles que le Martyre de sainte Catherin
Catherine, de saint Eustache et de saint Vincent, et fit ensuite les pièces profanes de Andromède, Méléagre et les Urnes viva
iècle. Le nombre en est beaucoup plus considérable. Quelques-unes des pièces de ceux dont nous n’avons pas prononcé le nom, mé
dente tranche toute difficulté. Thulin, en 1629, fit représenter une pièce en un acte sous ce singulier titre : les Amours d
scension. Voici, du reste, quelle fut l’origine de ce livre et de ces pièces . La ville de Béziers, assiégée il y a plusieurs s
s une de nos études précédentes, l’avènement sur la scène des petites pièces qui remplaçaient ce qui était le vaudeville de la
eptième, une réputation telle, dans la parodie et la farce, que leurs pièces prirent insensiblement le nom de l’un d’eux et fu
andonnèrent le pétrin pour les tréteaux. Ils se mirent à composer des pièces ou fragments de pièces d’un comique à eux. Le pub
our les tréteaux. Ils se mirent à composer des pièces ou fragments de pièces d’un comique à eux. Le public (peuple et bourgeoi
ne petite, pouvant contenir six cents personnes et où l’on jouait les pièces représentées au Marais ; et une autre, d’apparat,
e aux comédiens du Jeu de paume de la Fontaine, de représenter aucune pièce , jusqu’à ce qu’autrement en fût ordonné ; or il n
banques », voulant exprimer que, jouées par de mauvais acteurs, leurs pièces auraient encore du succès, et il avait raison. Ro
âge de quarante et un ans. Rotrou fit représenter plus de trente-cinq pièces au théâtre, en vingt-deux années, puisque sa prem
se ressentent du goût de l’époque et ne sont guère, comme toutes les pièces de ce genre, que des romans dialogués, mal constr
était pas cher ; on s’empressa d’accepter, il sortit de prison, et la pièce eut un succès tel que les acteurs lui firent un b
Rotrou, lui emprunta des pensées, des vers et même des scènes et des pièces . Ainsi, outre son Venceslas repris par Marmontel,
le plus grand comédien de son époque, lui demande quelles ? sont les pièces qui ont le plus de succès. L’acteur répond : Nos
pris le dessus sur la Comédie-Française. Quelques parodies, quelques pièces légères, quelques vaudevilles amusants, joués aux
Française. On l’intitula la Comédie des Comédies. Dancourt composa la pièce , fit faire quelques airs par Gilliers, et on l’of
ier et d’Orneval, intitulé les Comédiens Corsaires. Dans cette petite pièce , les comédiens de la foire se plaignaient de ce q
la Comédie-Française n’avait pas même le privilège, avec de mauvaises pièces faites à la mode, de lutter contre les lazzis des
el de la Comédie, et c’était alors que les auteurs présentaient leurs pièces , qui devaient être examinées par l’assemblée. En
elle obtint la liberté de l’emplacement sur lequel est représentée la pièce jouée par les acteurs. Jusqu’en l’année 1727, les
défauts, avait aussi de grandes qualités. On y sifflait les mauvaises pièces , on y applaudissait les bonnes. Aujourd’hui on ri
toute illusion, et mêlant souvent leurs réflexions aux paroles de la pièce . Qu’on se figure les conversations des avant-scèn
L’illusion fut permise. Le jeu des comédiens, si utile au succès des pièces , n’étant plus entravé, prit un développement natu
s (1647). — Andromède (1650). — Anecdote du cheval. — Succès de cette pièce . — Don Sanche d’Aragon (1651). — Nicomède (1652).
n de Pierre (1665), en collaboration avec Molière. — Origine de cette pièce . — L’Inconnu. — Chanson paysanne. — Le Ballet de
rate (1656). — Anecdote à la quatre-vingtième représentation de cette pièce . — Commode (1658). — Camma (1661). — Succès de ce
is dernières tragédies. — Laodice (1668). — Bon mot au sujet de cette pièce . — Achille. — Anecdote d’un peintre à propos de c
un jour à Corneille qui lui reprochait d’avoir mal parlé d’une de ses pièces , après l’avoir entendue sur le théâtre : — Commen
elles furent représentées au théâtre, et avec quelques anecdotes, les pièces que l’on doit à Pierre Corneille. Nous avons déjà
longtemps le monopole, étant même associé avec les comédiens pour les pièces auxquelles il était complètement étranger. Il rép
ue. On y supprima quelques expressions un peu trop décolletées. Cette pièce , donnée en 1630, parut aux spectateurs préférable
ours, ait été observée. L’unité d’action y est fort abandonnée. Cette pièce fut suivie de la Veuve (1634), en cinq actes et e
phine ou autrement, si vous eussiez pu perdre l’envie de me choquer ; pièce que vous résolûtes de faire, dès que vous sûtes q
née suivante à son genre favori, et qu’il fit représenter l’Illusion, pièce assez médiocre et que lui-même avoua plus tard êt
mais, malgré les critiques qu’on en fit, malgré l’opposition dont la pièce fut l’objet lors de son apparition, par suite de
u, tous les académiciens se liguèrent contre le Cid et son auteur, la pièce a survécu aux critiques, aux siècles, elle est en
us haute iniquité. Par son ordre, l’Académie dut faire l’examen de la pièce , ce à quoi Corneille consentit, en disant à Bois-
après les statuts, il fallait ce consentement de l’auteur pour que la pièce pût être jugée. Nous ne raconterons pas ici ce si
it le public tellement en belle humeur qu’on eut peine à continuer la pièce . Dans une autre représentation, une circonstance
t se montra tout interdit : « Mais non, lui dit La Feuillade après la pièce  ; ce n’est pas vous qui m’avez déplu, c’est Augus
e Pompée. Une femme de beaucoup d’esprit faisait la critique de cette pièce en disant qu’elle ne lui reprochait qu’une chose,
jouer en 1642. — Je donnerais, disait-il un jour, mes deux meilleures pièces pour être l’auteur de la comédie de Lopez. Public
e leur sérieux, que cet incident faillit compromettre le succès de la pièce qu’on acheva très-difficilement. La tragédie de T
de Rodogune est loin de valoir celle-ci. On raconte à propos de celle pièce , que Fontenelle, en entendant les deux vers suiva
ervît de modèle à beaucoup de copies. L’abbé Pellegrin appelait cette pièce le désespoir de tous les auteurs tragiques, et Bo
argner pour avoir un spectacle dans le genre des opéras de Venise. La pièce fut faite, elle porta le nom d’Andromède et fut j
r Rodogune, à de beaux vers que Corneille dut le retentissement de sa pièce , mais à la première apparition sur la scène d’un
après Andromède, ou si l’on veut, après le cheval d’Andromède. Cette pièce eut d’abord un succès ; mais le prince de Condé,
usieurs fois sur les théâtres de Paris. Corneille, après ces quelques pièces qui ne manquent pas de beautés, mais qui ne sont
çais l’Imitation de Jésus-Christ. Ce qui surtout avait fait tomber la pièce , c’est que le public s’était montré indigné de vo
die de Sophonisme. Celle de Corneille ne réussit pas, non plus que la pièce d’Othon, donnée par lui en 1664, et qui manque d’
, et Surena, tragédie, furent, en 1672 et en 1674, les deux dernières pièces de Corneille, si nous en exceptons la tragi-coméd
déclaration de Psyché à l’Amour. Le grand roi goûta fort cette jolie pièce . Les deux rôles principaux, celui de l’Amour et c
is par le fils du fameux Baron et par mademoiselle Desmares, quand la pièce fut mise à la scène. Baron, amoureux fou de la De
e montra observateur fidèle des règles de l’art. En général, dans ses pièces , la partie théâtrale est bien entendue. Les situa
re si prodigieuse, que lorsqu’on lui demandait de déclamer une de ses pièces , comme c’était alors l’usage dans les salons des
cond, comme aujourd’hui le Théâtre-Français sur l’Odéon. Beaucoup des pièces de Thomas Corneille étaient jouées sur le théâtre
omédie de Molière, fut jouée par sa troupe en 1665 ; mais alors cette pièce était en prose. Molière proposa à Thomas Corneill
crite par Corneille. Le succès qu’eut en tout temps le sujet de cette pièce , est prodigieux. Il fut apporté en France par les
logue et divertissements, le tout mêlé de musique et de danses. Cette pièce , appelée l’Inconnu, eut un très-grand nombre de r
dre de succession ; or, c’est à la Voisin qu’on fait allusion dans la pièce , et cette empoisonneuse y est désignée sous le no
ous sommes las de le jouer ; nous courons risque d’oublier nos autres pièces , trouvez bon que nous ne le représentions plus. »
aitée que les trois précédentes. A l’une des représentations de cette pièce , l’auteur en expliquait le sujet à un grand seign
— Ah ! très-bien, très-bien, reprit le courtisan, je crois que votre pièce n’est bonne qu’à être jouée sur les lieux. » Ain
opéras pour supplanter Quinault, alors fort en vogue pour ce genre de pièces . Lully se prêta avec peine à ses désirs, et il av
tragi-comédie (1639). — Efforts de Richelieu pour faire réussir cette pièce . — Peu de succès de Mirame à la première représen
Sa colère. — Le public préfère le Cid à Europe. — Richelieu retire la pièce . — Le nombre des auteurs dramatiques tend à s’acc
 Les premières représentations. — Les journaux. — Jodelet. — Première pièce faite en vue d’un acteur. — Auteurs contemporains
un acteur. — Auteurs contemporains de Corneille. — Bois-Robert. — Ses pièces des Apparences trompeuses, de l’Amant ridicule et
— Anecdote. — La cathédrale de Bois-Robert. — Ce qui donna lieu à la pièce des Orontes. — L’abbé Boyer, célèbre par ses reve
Boyer, célèbre par ses revers au théâtre. — Épigramme sur une de ses pièces . — Clotilde. — Agamemnon. — Anecdote. — Sonnet su
e ses pièces. — Clotilde. — Agamemnon. — Anecdote. — Sonnet sur cette pièce . L’humanité est ainsi faite que bien rarement i
it de beaux esprits, il suivait le théâtre, il composait lui-même des pièces qu’il trouvait admirables et qu’il ne pouvait réu
au monde une comédie en cinq actes intitulée : Les Thuileries. Cette pièce fut représentée dans le Palais-Cardinal avec une
un banc spécial dans une des meilleures places de la salle, et leurs pièces étaient toujours représentées devant le roi et de
à Richelieu le monologue dans lequel se trouve une description de la pièce d’eau des Thuileries, le ministre admira beaucoup
e qui n’enfantait habituellement que des chimères. Il donna plusieurs pièces au théâtre, et comme l’une de ses premières coméd
gence, de facilité et d’esprit naturel, le pressa de composer quelque pièce pour le théâtre. Desmarets résista longtemps, mai
Son Éminence. Il s’exécuta donc de la meilleure grâce possible, et sa pièce , représentée devant le duc de Parme, fut beaucoup
l prît des distractions, que les représentations théâtrales de bonnes pièces en vers étaient ses plus douces distractions, que
’actualité. Plus tard, on se permit de nombreuses critiques sur cette pièce , Desmarets finit par en être choqué et mit en têt
eu travaillait avec Saint-Sorlin, ce dernier ne put donner la moindre pièce sans qu’on ne l’attribuât en grande partie au car
qu’il en est réellement l’auteur. Du reste, Mirame et Europe sont des pièces aussi mauvaises l’une que l’autre. Mirame lui co
s de la première représentation, il vint au théâtre, et voyant que la pièce n’avait aucun succès, il partit au désespoir et s
et disposés à faire accueil à Mirame. A la seconde représentation, la pièce fut applaudie à outrance, Richelieu était au comb
nnuyeuse que la première et jouée quatre ans plus tard. Lorsque cette pièce fut terminée, Richelieu, la trouvant sublime, l’e
’infortuné cardinal-auteur, piqué au vif, déchira et jeta de dépit sa pièce dans la cheminée. Heureusement, ou malheureusemen
e, leurs intérêts. Par suite d’une autre circonstance fâcheuse, cette pièce fut donnée à l’Hôtel de Bourgogne en même temps q
e Bourgogne en même temps que le Cid. Lorsque la représentation de la pièce du cardinal fut terminée, un acteur s’avança pour
tragédie de Corneille. Richelieu, choqué au dernier point, retira sa pièce et résolut de se venger sur le Cid de la chute de
tations, les loges données, les stalles offertes pour le succès de la pièce . Le succès était fait par le public, qui pouvait
hangés pour le théâtre ! N’a-t-on pas vu des directeurs commander des pièces à un auteur utile à ménager dans un but quelconqu
i l’avale comme les boulettes dont on gave le dindon à engraisser. La pièce a dix, vingt, trente représentations, jusqu’à ce
temps où nous vivons, on ne va guère plus d’une fois entendre la même pièce , on ne se donne pas volontiers la peine de l’appl
des Corneille, des Racine, des Molière, l’acteur était fait pour les pièces et non les pièces pour l’acteur. On ne composait
s Racine, des Molière, l’acteur était fait pour les pièces et non les pièces pour l’acteur. On ne composait pas une comédie po
l’exception du poëte Scarron, qui fit pour l’acteur Jodelet plusieurs pièces comiques, jamais encore on n’avait songé à mettre
sa propre satisfaction, l’abbé composa et fit jouer une vingtaine de pièces de divers genres, assez médiocres en général. Il
il prie pour le succès de son sermon. » Après la représentation de sa pièce , qui fut, en effet, bien accueillie par le public
que M. le duc a fait présent de seize mille francs pour une méchante pièce de vers, on s’écriera : Que n’eût-il pas fait pou
e de Bois-Robert, resta quelque temps au théâtre. On représenta cette pièce avec le ballet des Plaisirs, de Benserade, dans l
galimatias. A la suite d’une des nombreuses chutes de ses nombreuses pièces , on fit plusieurs épigrammes, l’une suivit la rep
es, l’une suivit la représentation de Clotilde, la voici : Quand les pièces représentées, De Boyer sont peu fréquentées, Chag
e nom de Pader d’Affezan, jeune homme nouvellement arrivé à Paris. La pièce fut généralement applaudie. Racine même, le plus
ille : « Il nous a fait tort, disait-elle ; nous avions avant lui des pièces pour trois écus et nous gagnions beaucoup, aujour
des pièces pour trois écus et nous gagnions beaucoup, aujourd’hui les pièces sont fort cher et nous gagnons peu. Il est vrai q
die, la Mort de Crispe, et la Mort du grand Osman, les deux premières pièces jouées en 1644 et 1645, la dernière après la mort
Proserpine (1639). Le poëte eut une singulière idée à propos de cette pièce . Ne sachant comment faire pour observer l’unité d
e l’Écuyer ou les Faux Nobles, en cinq actes et en vers (1666). Cette pièce fut inspirée par une mesure prise à cette époque
lui disant un jour, après avoir entendu une de ses tragédies, que la pièce n’était pas mauvaise, mais que les vers en étaien
ation tomba le jour des Rois, en 1638, le Comte d’Essex, la meilleure pièce de son répertoire, en 1647, la Mort des enfants d
imait alors beaucoup les ballets, il s’attacha à composer ce genre de pièce  ; il y réussit, et pendant vingt années il exploi
inspirée par la Belle-Rose. Le public accueillit favorablement cette pièce . Il fit ensuite Iphis, puis la mort d’Achille, Gu
léans et enfin Méléagre (1640). Voici quelques vers de cette dernière pièce . Ils sont propres à donner une idée du faire trag
Monde, plusieurs romans, des voyages de philosophie et enfin quelques pièces dramatiques qui obtinrent du succès sur la scène
ême année Coriolan. Voici un échantillon de la versification de cette pièce  : Virginie, en voyant son époux assassiné par les
er de côté toutes les vieilleries admises jusqu’alors au théâtre. Ses pièces sont remarquables par une absence presque complèt
re-vingts ans plus tard, s’empara si bel et si bien de cette dernière pièce , qu’on fut sur le point, au Théâtre-Français, de
nce. L’auteur du Parnasse réformé, ou Apollon à l’École (jolie petite pièce jouée dans les collèges), fait parler ainsi La Se
helieu a pleuré dans toutes les représentations qu’il a vues de cette pièce . Il lui a donné des témoignages publics de son es
la première fois qu’elle fut jouée. Voilà ce qu’on appelle de bonnes pièces  ; M. Corneille n’a point de preuves si puissantes
ge de l’art dramatique. Mais au moment où il fit paraître sa première pièce  : Iphigénie, Corneille était dans toute la splend
t grands débats Sur le propos de leur Iphigénie. Coras lui dit : « La pièce est de mon cru. » Leclerc répond : « Elle est mie
e ne parut jamais ; le monde fut déshérité de ce chef-d’œuvre, et les pièces qu’il donna, au nombre de huit à dix, tragédies o
ttre en vers une tragédie faite en prose par l’abbé d’Aubignac. Cette pièce , intitulée Zénobie, ne réussit ni en vers, ni en
ard Racine ne dédaigna pas de faire quelques emprunts. Ainsi, dans la pièce de Gilbert, lorsque Thésée exile son fils, Hippol
Endymion, laquelle vint ensuite en 1657 sur la scène française. Cette pièce a du mérite et eut du succès, ce qui n’empêcha pa
(1657), faillit être un revers pour l’auteur, malgré le mérite de la pièce , parce qu’au dénouement, le confident ayant dit à
nt de terminer, oublier la tragi-comédie du Courtisan Parfait (1668), pièce originale qui en renferme deux, la seconde commen
de Pure. Une tragédie : Ostorices, et une comédie : Les Précieuses, pièces jouées l’une et l’autre en 1659, constituent tout
le temps, que l’abbé d’Aubignac n’était pas étranger au plan de cette pièce  ; mais l’abbé s’en est toujours défendu. Nitetis,
résentée en 1663, fut également bien accueillie du public. Dans cette pièce , Nitetis, surprise par son mari avec son amant, l
tre de leurs noms, ou de leurs surnoms. On comprend le ridicule d’une pièce faite pour vaincre une difficulté de cette espèce
dans les lettres, beaucoup moins grâce à ses tragédies, que grâce aux pièces légères si bien mises en relief par la musique de
se sentant de la verve et du goût pour la scène, il composa quelques pièces . Un marchand passionné pour le théâtre, fit sa co
nombreuses tragédies de Quinault, nous citerons : les Rivales (1653), pièce copiée de Rotrou et à laquelle se rattache une an
hargea de lire les Rivales aux comédiens qui firent grand éloge de la pièce , l’acceptèrent, fixant le prix à cent écus. Trist
’à partir de ce moment, il devint une règle toujours suivie. Pour les pièces en un acte et en trois actes, les droits furent f
vrir, elles me soient rendues. Le public accueillit favorablement la pièce et ne s’aperçut pas du ridicule anachronisme de c
re de cette tragédie à Racine. — La Champmeslé. — Cabale contre cette pièce . — La Phèdre de Pradon. — Mme Deshoulières, la du
t ans, malgré Boileau. — Esther (1689). — Anecdotes relatives à cette pièce . — Athalie (1690). — Cette pièce, mal jugée, est
1689). — Anecdotes relatives à cette pièce. — Athalie (1690). — Cette pièce , mal jugée, est comprise par Louis XIV et défendu
enfin à admirer ce dernier chef-d’œuvre de Racine. — Succès de cette pièce . — Son actualité pendant la Régence. Après les
ibué à élever l’art dramatique en France, l’un en faisant justice des pièces absurdes qui, jusqu’à sa venue, occupaient despot
voir beaucoup à la bonté du sujet que de compromettre le succès d’une pièce en cherchant à vaincre une situation difficile. S
caractère, qu’il était plus redevable des succès de la plupart de ses pièces aux sages avis du judicieux et célèbre critique,
. On prétend que le sujet lui en fut donné par Molière et que dans la pièce , telle qu’elle fut jouée d’abord, des scènes enti
le, qui n’était mu par aucun sentiment de jalousie, lui dit : « Cette pièce me fait voir en vous de grands talents pour la po
is de Racine ne furent pas de l’avis de Corneille ; ils trouvèrent la pièce d’Alexandre fort belle et fort bonne, et le rassu
auteur se plaignit du mauvais conseil qu’on lui avait donné : « Votre pièce est excellente, lui dit-on ; mais il faut des gen
mais ce bourreau le débite comme les acteurs de Molière ont débité la pièce de Racine ; si je l’avais donné à un autre, mon s
Hôtel de Bourgogne. Racine disait à Boileau, en lui parlant de cette pièce , qu’il se sentait une surprenante facilité pour f
va du reste assez bien à l’esprit de la nation. Depuis, il est peu de pièces d’une certaine importance qui n’aient eu leur par
s, il n’est pas un petit théâtre qui ne donne la parodie de la grande pièce en vogue. Ce qui peut paraître étonnant, c’est qu
dernes, dont plusieurs sont les premiers à aider à la parodie de leur pièce , le grand poëte ressentit de cette aventure un ch
i fut dit, ainsi fut fait. Mille propos joyeux servirent de fond à la pièce future, pour laquelle un conseiller au Parlement,
nt, de Brilhac, apprit à Racine les termes de la chicane. Cette jolie pièce , si spirituelle et si gaie, n’eut aucun succès au
ses études dramatiques par la tragédie de Britannicus. Quoique cette pièce fût fort belle, elle tomba à la huitième représen
petite révolution dans les coutumes de la Cour. On sait que, dans la pièce , Narcisse dit à Néron : Pour toute ambition, pou
n pour l’autre. Racine fut courtisan, s’engagea, et fit une admirable pièce que l’on parodia avec assez d’esprit. Racine avai
rand Condé fit un compliment très-délicat à Racine, à propos de cette pièce . On lui demandait son avis, il répondit par ces d
et, dont il est question dans les lettres de madame de Sévigné. Cette pièce réussit à merveille. Corneille, qui assistait à l
idate, et beaucoup d’entre eux ont voulu débuter à la scène par cette pièce . Beaubourg, dont nous venons de prononcer le nom,
rôle avec un emportement qui excita un rire universel. A la fin de la pièce , cet acteur, qui était un homme d’esprit, compren
ouve bien la puissance du génie musical de Lully, se rattache à cette pièce . Dans une soirée, les amis du célèbre compositeur
ères, qui avait trop d’esprit pour ne pas sentir la supériorité de la pièce de Racine sur celle de Pradon, revint cependant d
jeunes élèves de Saint-Cyr, se trouva un jour dégoûtée des mauvaises pièces que mademoiselle de Brinon, première supérieure d
i d’Angleterre, et sa femme. On se disait bien bas à l’oreille que la pièce était allégorique. Assuérus était le Roi ; l’alti
’elle avait obtenu. M. de La Feuillade appelait l’impression de cette pièce une requête civile contre l’approbation publique.
e Maintenon ne voulut pas se priver du plaisir de voir exécuter cette pièce avec tous les chœurs. Elle fit venir deux fois à
il parlait sérieusement et demanda la permission de lire tout haut la pièce entière. L’ouvrage qu’on avait traité avec tant d
mirable. Racine ne croyait pas cette tragédie supérieure à ses autres pièces  ; il donnait la préférence sur toutes à Phèdre. B
groupé autour de Corneille, les principaux auteurs tragiques dont les pièces furent mises au théâtre pendant la période qui s’
nti. — La Troade (1679). — Sonnet-parodie de Racine au sujet de cette pièce . — Scipion (1697). — Épigramme de Gacon. — German
ragédie chrétienne. — Citation. — Alcide (1693). — Quatrain sur cette pièce . — Péchantré. — Histoire de la paternité de Géta,
el, dernier élève de Racine. — Sa prodigieuse facilité. — Sa première pièce faite quand il avait neuf ans. — Sa tragédie de J
it neuf ans. — Sa tragédie de Jugurtha. — Sa lettre à propos de cette pièce . — Oreste et Pilade (1697). — Méléagre (1699). — 
Alceste, Ino, Sophonisbe (de 1700 à 1716). — Anecdotes. — Ses autres pièces . — Ses aventures romanesques. — Ferrier, Genest,
a Cour (1701). — Vers retranchés. — Ésope à la Ville (1690), première pièce à tiroir. — Quatrain de Boursault. — Le Mercure G
tiroir. — Quatrain de Boursault. — Le Mercure Galant (1679), première pièce dans laquelle un acteur fait plusieurs rôles. — A
tragédies. Il savait ménager les incidents, placer çà et là, dans ses pièces , des traits heureux, des situations intéressantes
incognito, des applaudissements qu’on ne peut manquer de donner à sa pièce . Mais, dès le premier acte, les sifflets se font
e méconnu. Starita, donnée en 1679, était cependant une de ses bonnes pièces . Sa seconde tragédie, Tamerlan, jouée en 1676, eu
n fit sur le même sujet cette épigramme : Quand j’ai vu de Pradon la pièce détestable, Admirant du destin le caprice fatal,
été jouée en carême, le poëte Gacon lança cette épigramme : Dans sa pièce de Scipion, Pradon fait voir ce capitaine Prêt à
asqués qu’en un bal, Dit que Pradon donnait, au milieu du carême, Une pièce de carnaval. Chaque tragédie nouvelle du malheur
roduisit un fait assez plaisant à la première représentation de cette pièce . Dans les deux premiers actes il ne paraît pas de
bjet de tant de satires, voulut se venger à son tour, et il lança une pièce de vers, une satire contre Boileau. Hélas ! il av
es et jolies poésies, mais qui ne donna au théâtre que deux mauvaises pièces , si madame Deshoulières ne s’était déclarée assez
sse, Et Genséric un roi fourbe et méchant, Digne héros d’une méchante pièce . Pour Trasimond, c’est un pauvre innocent : Et So
nsi : Mais pour agir en personne bien sage, Il nous fallait cacher la pièce aussi. La Chapelle, membre de l’Académie frança
rival de Racine, mais il chercha à l’imiter. Il fut de son école. Ses pièces , bien qu’elles soient fort au-dessous de leur mod
de quatre : Zaïde, Cléopâtre, Téléphonte et Ajax, de 1681 à 1684. La pièce de Cléopâtre (1681), faillit devenir une tragédie
l et la versification, il s’en approche du moins pour la conduite des pièces . Racine fut non-seulement le guide, mais le bienf
galères. Campistron écrivait beaucoup, facilement et vite, aussi ses pièces ont-elles les qualités et les défauts d’œuvres fa
amatique à peu près à l’époque où Racine finit la sienne. Sa première pièce , Virginie, parut en 1683. Elle fut assez bien acc
assurer le suffrage de la puissante duchesse, il lui dédia sa seconde pièce , Arminius, qui eut du succès et le mit en bonne p
és que le public ne put tenir son sérieux pendant tout le temps de la pièce . Lorsqu’elle fut terminée, l’acteur Legrand vint,
ous donner demain le Joueur et le Grondeur. Je souhaite que la petite pièce que vous allez voir, vous fasse rire autant que v
malheureusement le souhait de Legrand ne fut pas accompli, la petite pièce , intitulée la Fausse veuve, ennuya le public sans
Alcibiade parut également en 1685, et Phraate en 1686. Cette dernière pièce n’eut que trois représentations. Il s’y trouvait
éraire. Campistron, voyant au doigt de Péchantré, auteur de plusieurs pièces de théâtre, une bague dont ce dernier voulait se
ire tragique de Campistron. Après la représentation de cette dernière pièce on fit ce quatrain : A force de forger, on devie
pour interprètes. Quoi qu’il en soit, cela eut un grand succès, et la pièce , fort médiocre cependant, fut applaudie. Campistr
on attribua à madame Deshoulières, et qu’il revendiqua dans une autre pièce de vers se terminant ainsi : Restituez donc à S
vouloir être auteur, et qui, de ce que plusieurs poëtes ont mis leurs pièces sous son nom, s’est figuré être réellement le pèr
ait eu lieu. Péchantré, assez pauvre diable de poëte, ayant montré sa pièce à Baron, ce dernier la trouva bien et lui en offr
antré en ce moment à Paris ! Que d’auteurs à vingt pistoles, dont les pièces , sous d’autres noms, sous d’autres parrains, font
ron, Champmeslé ayant eu vent de la conversation et du trafic, lut la pièce , la trouva fort belle, et prêta à Péchantré vingt
veuve de Dambelot. Enfin, si on en croit encore d’autres versions, la pièce aurait été composée par Dambelot, corrigée par Pé
re renvoya ses archers, et quelque temps après Péchantré fit jouer sa pièce . Abeille, autre poëte dramatique de la même époq
eta la salle dans une gaîté folle ; il fut impossible de continuer la pièce , et ce diable de vers poursuivit Abeille jusqu’ap
ange à six de ses jeunes camarades et la représentation eut lieu. Une pièce en vers écrite par un enfant de neuf ans, jouée p
gédie. Ce fut celle de Jugurtha. Voici ce qu’il dit à propos de cette pièce , représentée en 1694, dans les dernières années d
er à madame la princesse de Conti. Malgré tous les défauts dont cette pièce était remplie, la princesse y trouva assez de cho
ge, pour lui en dire son avis sans aucun déguisement. Racine garda la pièce huit jours, après lesquels il se rendit chez la p
ères tragédies : Athénaïs ayant paru, une allusion fut faite à cette pièce dans une lettre que Lagrange-Chancel crut être de
outre, Louis XIV ayant demandé à Racine, à Quinault et à Molière, une pièce dans laquelle on pût utiliser une décoration des
ont il fit une tragédie en cinq actes, avec prologue et chœurs. Cette pièce , imprimée en 1736, fut jouée au mariage de Louis 
tres contemporains de Racine, ont donné à la scène française quelques pièces dont plusieurs ne manquent pas d’un certain mérit
e et Joseph, à la protection de quelques grands personnages. Ces deux pièces , représentées d’abord au château de Clagny près V
me rang des poëtes dramatiques de l’époque ; mais s’il donna quelques pièces médiocres au théâtre, il a du moins une excuse, c
ne, le premier ayant laissé échapper ce jugement à l’Académie, sur la pièce de Boursault : Il ne lui manque que le nom de M. 
puisqu’il a encore, lui, douze fables à réciter dans le courant de la pièce . Raisin fut applaudi, la comédie continua ; elle
ua ; elle fut acclamée et elle est restée longtemps au théâtre. Cette pièce a cela de remarquable qu’elle fait époque, attend
lle de faire remplir plusieurs rôles par le même acteur dans une même pièce . Préville y faisait six personnages, avec un tale
trouva le Mercure galant si spirituel, qu’il défendit de supprimer la pièce , ordonnant qu’on l’appellerait désormais La Coméd
e Boursault ne vive pas de nos jours, il eût pu facilement doubler sa pièce . L’auteur de ces œuvres dramatiques et comiques n
moral. Il est bien entendu que nous ne parlons ici que de ses bonnes pièces , de celles qu’il fit représenter lorsque, sa prem
bien longtemps encore après le grand poëte, comme il donna plusieurs pièces pendant la vie de l’auteur de Rodogune, et comme
r la tragédie d’Aspar, qui réussit peu. Racine fit, à propos de cette pièce , la charmante épigramme que voici : Ces jours pa
thode De ces sifflets qui sont tant à la mode ? Ce fut, dit l’un, aux pièces de Boyer. Gens, pour Pradon, voulurent parier. —
Fontenelle. On attribue encore à Racine quelques couplets sur cette pièce . En voici deux. C’est Fontenelle qui parle en qui
750, c’est-à-dire soixante et un ans plus tard, à la reprise de cette pièce , Fontenelle occupait à l’amphithéâtre la même pla
juger une difficulté, à savoir si les prêtres qui paraissent dans la pièce devaient danser ou marcher. — « Je veux que mes p
 Saint-Gilles fit une chanson spirituelle dans laquelle il parodie la pièce acte par acte, en la suivant pas à pas. Soixante
’adressaient ces mots, changea la musique d’Énée et Lavinie, remit la pièce à la scène en 1758, et obtint un beau succès. N’a
é, expédia acte par acte, et quand, plus tard, il vit attribuer cette pièce à Despréaux, il la revendiqua avec raison comme d
ne. A la fin du repas, il lui poussa quelques critiques amères sur la pièce , le mettant au défi de les rétorquer. Boileau, vo
tte, Messieurs, en vérité, Ne l’aurait-il pas mérité ? Au nombre des pièces que l’on trouve dans l’édition des Œuvres de Font
de Lafosse, Polixène, qu’il fit représenter en 1696, fut la première pièce de théâtre à laquelle ait assisté le Dauphin, fil
Lafosse donna en 1798 Manlius, qui eut du succès. C’est la meilleure pièce de son répertoire. En 1700 et en 1703, il fit rep
ayant été désigné dans une satire sanglante, il envoya à l’auteur une pièce de vers non moins sanglante et plus spirituelle,
mais qui faillit coûter fort cher à son auteur. Lorsqu’on joua cette pièce , Danchet était précepteur de deux élèves dont la
a pension. Un arrêt du Parlement décida qu’on pouvait faire une bonne pièce de théâtre sans cesser d’être un bon précepteur ;
é, quand elle fut dévoilée, le fit encore plus connaître que ses deux pièces de vers. On obtint un bref de transaction pour l’
mes, de madrigaux, d’épithalames, de compliments à tant le vers ou la pièce . En outre, il travailla pour divers théâtres, sur
n’y êtes pas ; ce sont des abréviations dont voici le sens : Pélopée, pièce pitoyable, par Pellegrin, poëte, pauvre prêtre pr
nt sortir de terre le fantôme évoqué par la magicienne. Une autre des pièces de Nadal, son Hérode, donna lieu à des applicatio
es. Il se plaît dans le sang et dans le carnage. Dans beaucoup de ses pièces , une partie de ses héros meurent en scène. Dans X
agique avait une mémoire prodigieuse ; aussi sa façon de composer ses pièces était-elle des plus originales. Jamais il ne les
is en cinq jours. A la première représentation, Boileau dit que cette pièce semblait avoir été composée par Racine ivre. Nous
Enfants de Brutus, qui fut refusée par la Comédie-Française. A cette pièce se rattache le commencement de la carrière dramat
procureur. Prieur, frappé de la façon dont il entendait analyser les pièces , de la justesse, de la logique, de la force des r
er. Il lui indiqua même le sujet de la Mort des enfants de Brutus. La pièce faite, Crébillon la fit porter aux comédiens. Les
par le décider à entreprendre une autre composition dramatique. Cette pièce fut Idoménée, bientôt suivie d’Atrée et Thyeste (
Un Anglais se jeta à son cou en lui faisant mille compliments sur sa pièce , ajoutant qu’elle n’était pas faite pour le théât
un transport au cerveau. Rhadamiste et Zénobie suivit les premières pièces de Crébillon en 1711. Nous avons dit que cet aute
es défauts, est restée un des chefs-d’œuvre de l’ancien théâtre et la pièce qui caractérise le mieux le génie de Crébillon. L
ropos de Rhadamiste, on raconte que, dans une représentation de cette pièce sur un théâtre de province, l’acteur ayant pronon
ilina. Crébillon mit plus de vingt-cinq ans à composer cette dernière pièce , ce qui fit dire : Quousque tandem abutere patien
e sa fille. Madame de Pompadour, la favorite du jour, fit pour cette pièce la dépense de tous les habits des acteurs. Elle o
vieux. Il méprisait les moyens détournés pour arriver au succès d’une pièce . Le triomphe moyennant coterie lui était odieux.
formelle, expresse, qu’ils ne se croiraient pas obligés d’épargner sa pièce . Comme nous l’avons dit, Catilina avait été vingt
eux qu’on assassine ? A quatre-vingts ans, il fit jouer une dernière pièce , le Triumvirat. Le public la reçut avec faveur et
dit un plaisant du parterre, si on n’eût pas parlé de manger dans une pièce faite par un maître-d’hôtel ? » Ce mot fit change
ar un maître-d’hôtel ? » Ce mot fit changer le trait. C’est par cette pièce que la Comédie-Française rouvrit son théâtre, le
de Tristan, l’Œdipe de Corneille. Du moins prit-il les titres de ces pièces déjà célèbres au théâtre. Ce procédé lui fut repr
aire n’aimait pas à perdre le fruit de son travail. Lorsqu’une de ses pièces avait échoué sous un titre, il lui en donnait un
Ce monsieur de Voltaire est un auteur bien singulier ; il compose ses pièces pendant leurs représentations. » Ces corrections,
e concourir, par un peu de complaisance, à un succès plus grand de la pièce . Dufrêne faisait ce qu’on fait en pareil cas pour
ards. En 1718, il donna Œdipe. Tandis qu’on applaudissait sa première pièce , lui-même était à la Bastille, par ordre du Régen
La reine boit. » Il s’ensuivit des rires, un tumulte défavorable à la pièce , sur le mérite de laquelle, cependant, le public
lait donner la comédie intitulée le Deuil. — «  Est-ce le deuil de la pièce nouvelle ? » cria un autre quidam. Ce mot décida
parodies ne furent pas épargnées à la tragédie de Voltaire. Dans une pièce de l’Opéra-Comique, Momus censeur des Théâtres, M
élicatesses ; Ainsi qu’un habit d’arlequin, Elle est faite de toutes pièces . Rousseau, dans une longue lettre, analyse cette
usseau. Voltaire, voulant s’essayer à la comédie, fit la jolie petite pièce en un acte et en vers de l’Indiscret ; mais il re
er et écrire ce chef-d’œuvre. Le public lui répondit en disant que la pièce n’était pas de lui, qu’il l’avait achetée à un ab
u’il dépensa, en véritable insulaire, sa fortune et sa vie pour cette pièce . Voici comment. Il voulut absolument qu’elle fût
ns après Adélaïde, vengea Voltaire du peu de succès de cette dernière pièce . Alzire réussit et méritait de réussir. Comme pou
ritait de réussir. Comme pour Zaïre, on fit courir le bruit que cette pièce n’était pas de lui. On le disait devant un homme
re ; c’est un joli petit royaume ; mais on n’en avait aucune idée. La pièce ne donne nulle envie de s’informer du gisement de
etirai prudemment ma flotte. Des corsaires se sont enfin saisis de la pièce et l’on fait imprimer ; mais, par droit de conquê
l’était le mien. Les rieurs auront beau jeu, car au lieu d’avoir une pièce à siffler, ils en auront deux, etc. » Jusqu’alor
ccéda la Mort de César, en 1741 ; Mahomet, en 1742. La Mort de César, pièce sans femme et sans amour, faite pour les collèges
tions, parce qu’il fut averti que le procureur-général dénoncerait la pièce au Parlement, si on la jouait encore. A cette épo
auteur de la façon la plus solide. En effet, il y avait dans ces cinq pièces , composées en sept années, de quoi illustrer le n
rope, dit-on, que date l’usage de crier : l’auteur ! Depuis, à chaque pièce nouvelle, le parterre le demandait, soit pour l’a
son compère, celui-ci lui dit. — Eh bien, vas-tu nous donner quelque pièce nouvelle ? — Si elle est nouvelle, elle ne vaudra
le doyen », reprit le bel-esprit. Un autre usage prend date de cette pièce  ; celui que fit admettre mademoiselle Dumesnil, q
représentation, où de grands applaudissements avaient été donnés à sa pièce , Voltaire dit à Piron : Qu’en pensez-vous ? — Je
, ils sacrifiaient difficilement un bon mot. La Sémiramis est une des pièces de Voltaire qui, depuis son apparition au théâtre
ts quiproquos. Que n’a-t-on pas mis, etc. Au troisième acte de cette pièce , il y avait un tonnerre dans une scène où mademoi
se fût souvenu qu’il devait à l’auteur une foule de belles et bonnes pièces . Il en fut de même d’Olympie, tragédie représenté
écrit les Scythes en douze jours ; les comédiens lui retournèrent la pièce en le priant humblement de mettre douze mois à la
mbour, et qui a dû trouver depuis longtemps sa place dans les petites pièces de nos petits théâtres. Sous le péristyle de la C
ecdotes. — Sa comédie de l’Esprit du Divorce (1736). — Sujet de cette pièce . — Anecdotes plaisantes. — Le Franc de Pompignan.
gédies en prose au théâtre. — Les Machabées (1721). — Succès de cette pièce . — On l’attribue à Racine. — Anecdote. — Romulus
(1762). — Le Siège de Calais (1765). — Nombreuses anecdotes sur cette pièce . — Origine et historique des représentations dite
ses poésies légères, très-légères même, beaucoup plus encore que ses pièces sérieuses, ont acquis une grande réputation. Pir
e circonstance assez plaisante. A la première représentation de cette pièce , le poignard qu’on remet à Callisthène pour qu’il
se disjoignit, se sépara de façon que l’acteur dut recevoir son arme pièce à pièce. Obligé de tenir tous les morceaux le mie
oignit, se sépara de façon que l’acteur dut recevoir son arme pièce à pièce . Obligé de tenir tous les morceaux le mieux possi
n suicide, un rire général éclata dans la salle et faillit nuire à la pièce de Piron. Trois ans plus tard, en 1733, cet auteu
ls, de fracas, de furie, Qui tiendront en suspens le public agité, Sa pièce finira dans la tranquillité ; Et, hors un confide
» En 1744, Piron donna une troisième tragédie, Fernand Cortez. Cette pièce parut trop longue aux comédiens. Ils députèrent l
server que M. de Voltaire lui-même ne refusait jamais de corriger ses pièces au gré du public. « C’est possible ! s’écria avec
n faux pas ; une personne s’empressa de lui venir en aide. « C’est ma pièce , Monsieur, qu’il fallait soutenir, et non pas moi
t de terre de Lisbonne. Voici comment lui-même, dans la préface de sa pièce , fait en quelques mots l’histoire de sa vie : « 
on lui adressa des lettres de compliments. Un Anglais lui demanda sa pièce pour la faire traduire et la faire jouer à Londre
oici : Le P. Folard, jésuite, professeur de rhétorique, composait des pièces pour le collège de Lyon. Il prenait volontiers le
z M. Hérault, interrogé par le magistrat, il raconte son aventure. La pièce est remise au président Dupuis, chargé de juger l
é. Les rôles de la reine et sa compagne sont bâclés en deux jours, la pièce est donnée, reçue, apprise, jouée et sifflée. Les
connaissaient pas l’auteur, qui n’avaient nul intérêt à siffler cette pièce , imaginèrent dans un joyeux de dîner la faire tom
le conduisit à son supérieur, qui lui infligea une punition ; mais la pièce de Morand reçut de cette aventure un rude échec.
rce. Plusieurs anecdotes assez plaisantes se rattachent à cette jolie pièce . Morand était brouillé avec sa belle-mère qui, so
a quitte pour suivre son époux et Laurette pour rejoindre le sien. La pièce , malgré les ennemis assez nombreux de Morand, fut
e revient de tous côtés qu’on trouve que le principal caractère de la pièce que vous venez de voir n’est point dans la vraise
ernier retira sa comédie. Cela fit du bruit et servit de réclame à la pièce . Quelques jours après on la redemanda, on fit des
anc fit pour mademoiselle Dufresne, chargée du principal rôle dans sa pièce , ce joli compliment : Reine crédule, infortunée
Machabées étaient une œuvre posthume du grand poëte. C’est dans cette pièce que le fameux Baron, âgé de près de quatre-vingts
e tragédie de Lamotte, fut très-bien reçue du public en 1722. A cette pièce remonte l’usage de donner une comédie après les p
n 1722. A cette pièce remonte l’usage de donner une comédie après les pièces nouvelles. Jusqu’alors les pièces nouvelles avaie
age de donner une comédie après les pièces nouvelles. Jusqu’alors les pièces nouvelles avaient été jouées seules, on n’y joign
èces nouvelles avaient été jouées seules, on n’y joignait les petites pièces qu’après les dix ou douze premières représentatio
Elle reprit son rôle, on applaudit, les enfants furent acceptés et la pièce réussit. Inès de Castro se soutint longtemps au t
nous ennuyer à la soixante-douzième représentation de cette mauvaise pièce . Voici une spirituelle parodie d’Inès : Combien
oix. — Ce dixième à trouver sera plus difficile. — Et Constance, à la pièce est-elle plus utile ? — On sait fort peu ce qu’el
tit drame est fin, vif, léger et spirituel. C’est une des plus jolies pièces épisodiques du répertoire de cette époque. Les c
bourg. Elle eut un joli succès, on la compte même parmi le nombre des pièces qui restèrent longtemps au théâtre. En couronnant
raste qui ne pouvait manquer de produire de l’effet à la scène. Cette pièce et ses divertissements firent un plaisir universe
es le 15 novembre 1761. Il venait d’atteindre soixante ans. Outre les pièces dont nous venons de parler, on trouve dans son ré
le, Marmontel, dont les Contes moraux ont fourni depuis des sujets de pièces à tous les théâtres. Auteur dramatique de mérite,
es, força d’interrompre le septième jour les représentations de cette pièce . On raconte que son médecin voulut profiter de ce
andé en sortant du théâtre à un homme d’esprit ce qu’il pensait de la pièce  : « Eh ! eh ! reprit ce dernier, je suis de l’avi
résentée en 1751, pour les fêtes du premier mariage du Dauphin, cette pièce eut un succès prodigieux. Tout avait été employé,
s en collaboration avec des hommes de lettres de cette époque et deux pièces , une tragédie et une comédie qui firent beaucoup
son intrigue A Phanazar, à Dardanus. Phanazar était le titre d’une pièce de Morand. Régulus, tragédie parue en 1773, impr
lgré le succès de Régulus et de Feinte par amour, on fit sur ces deux pièces ces quatre vers : Dorat, qui veut tout effleure
t au quatrième, refroidissent les spectateurs. On avait affiché cette pièce Idoménée par un Y. La célèbre Clairon se plaignit
la patrie. M. de Belloy, après s’être essayé à la scène par les deux pièces de Titus et de Zelmire, ne voulut plus puiser ail
ents de Phinée, les uns approuvant, les autres blâmant ces vers de la pièce  : L’amour meurt dans mon cœur ; la rage lui succ
de vouloir faire manger son amante infidèle par le monstre pour jouer pièce au rival, mais ils admirèrent avec beaucoup de ta
s décors magnifiques, des machines merveilleuses mises en jeu dans la pièce . Du reste, Lully avait fait les choses en grand s
umination, de la Noce de village et des Fêtes sincères, trois petites pièces en un acte, avec divertissement, composées pour l
vertissement, composées pour la circonstance par Panard. L’une de ces pièces , les Fêtes sincères, fut, plus tard, représentée
, du Fleuve d’oubli et d’Arlequin toujours Arlequin. Ces trois jolies pièces furent accueillies avec transport par le public,
fait illuminer la façade du théâtre et placer sur le balcon plusieurs pièces d’un fort bon vin qu’on ne cessa de faire couler
s’était écrié après avoir entendu les vers de M. de Belloy : « Cette pièce est le brandevin de l’honneur. » On racontait mê
soldats les sentiments des anciens. L’auteur de cette belle et noble pièce reçut des lettres de la France et des pays étrang
age des Anglais : et elle l’obtint, car ils estiment notre nation. La pièce fut imprimée à Londres en français, et depuis ell
s en anglais. La Gazette de Londres en fit le plus grand éloge. Cette pièce fut la cause innocente d’une affligeante singular
alle de quatre années. Enfin, en 1773, la Cour ayant désiré revoir la pièce , on en donna de suite dix représentations à Paris
ai en prose avait eu lieu déjà quelques années avant l’apparition des pièces de La Rivey, ainsi que nous l’avons fait remarque
quels le bilboquet était alors fort à la mode, jouer à ce jeu dans la pièce de l’Amour vengé 12. C’est seulement on 1686, l
4 (1802) Études sur Molière pp. -355
ient d’efforts pour effacer la gloire de Hardy ; les quatre premières pièces de Corneille éclipsaient cette foule de rivaux et
plus utile, et que nous lui verrons mettre en action dans toutes ses pièces . Cinq années suffisent à Pocquelin pour achever s
les matériaux les plus précieux. Je le vois enfin, riche de plusieurs pièces dramatiques, et dominé par son génie, prendre la
salle des gardes du Vieux-Louvre10. Après la représentation de cette pièce , Molière prononça un discours dans lequel il reme
s de scène, pris chez Plaute, Térence, dans un conte de Douville, une pièce de Quinault11 ; mais la fable de L’Étourdi est en
uf ans après la naissance de Molière. Je suppose, qu’avant de lire la pièce française, on sera bien aise de voir un précis de
, mais le caractère de Fulvio les rend tous inutiles ; à la fin de la pièce , Scapin se jette aux pieds de Pantalon, lui dit q
le ramène malgré lui, et le force d’apprendre son bonheur. Lisez la pièce de Molière. Des imitations. L’on n’a pas l
Lisez la pièce de Molière. Des imitations. L’on n’a pas lu la pièce , sans remarquer que le sujet et l’intrigue appart
eltrame. Mais avec un peu de réflexion, l’on verra que le héros de la pièce italienne, en passant en France, a pris cette grâ
de Trufaldin ; ses reproches sont presque mot à mot dans L’Angelica, pièce de Fabritio de Fonaris, ditto il Capitano Crocodi
i cani que rodevano i osti sotto la tavola, etc. Sentiment sur la pièce . Nous savons, le lecteur et moi, d’où Molière
lle, il nous reste à dire, en peu de mots, ce que nous pensons sur la pièce  ; et voilà désormais la marche que nous suivrons.
ais la marche que nous suivrons. Le titre. — Voltaire prétend que la pièce française devrait porter le seul titre de Contre-
Le genre. — J’entends tous les jours mettre cette comédie au rang des pièces d’intrigue, et c’est à tort qu’on le soutient ; l
faire mouvoir les principaux ressorts. Il est, sur le genre de cette pièce , une réflexion à faire ; elle est en même temps d
is les divers moyens que Mascarille imagine forment chacun une petite pièce , qui n’a aucun rapport avec celle qui la précède
re par sa mort tous vos désirs contents. Le style. — Celui de cette pièce offre sans doute nombre de fautes grammaticales.
Molière l’éloge banal de nos jours : il y a de beaux vers dans cette pièce , éloge que l’on devrait regarder comme une critiq
de ses comédiens, en les associant à sa gloire, en leur confiant une pièce , leur a vraisemblablement indiqué, leur a dévelop
a pas perfectionné par l’étude, doit renoncer à jouer la comédie, les pièces de Molière surtout ; il est du petit nombre d’aut
ceux qu’ils n’ont pas prescrits. Molière, pour ne pas m’écarter de la pièce que nous analysons, a marqué en toutes lettres qu
té qui parte de l’imaginative, pour me servir du mot consacré dans la pièce . Ce rôle est au nombre de ceux qu’on appelait, du
e bête. Notre dernière troupe italienne représentait assez souvent la pièce de Nicolo Barbieri. Zanutzi y remplissait le rôle
évenu, non averti, et prétendait le prouver par l’intrigue même de la pièce , puisqu’elle tire son comique et sa vivacité du s
erie la plus aimable : je me préparais à le féliciter, à la fin de la pièce , quand voilà tout à coup mon Lélie qui, en ramass
s à cette question, si remplie de goût, que lui fit Préville après la pièce  : Qui de nous deux était le comique ? Jeunes ac
eur que la cassolette sent mauvais. Le Dépit amoureux. Cette pièce parut à Paris, pour la première fois, au commence
eux fils du Docteur épousent les deux filles de Magnifico. Lisez la pièce de Molière. Des imitations. Molière a, com
ersonne qui se prête à cette fourberie : enfin, même embarras dans la pièce française que dans la pièce italienne, et cela pa
fourberie : enfin, même embarras dans la pièce française que dans la pièce italienne, et cela parce qu’elles pèchent toutes
-René ; pas même la paille qu’ils veulent rompre. Sentiment sur la pièce . Le titre. — Il ne répond qu’à une seule scèn
prévu, comme celui de l’original ; on voit, dès le commencement de la pièce , que le faux Ascagne, ayant déjà passé plusieurs
, en accordant ce titre à l’extrait informe qu’on nous donne de cette pièce . Cependant ma mémoire me sert assez bien pour con
vez jamais le bonheur de jouer la belle scène qui donne le titre à la pièce , ne cherchez pas à mettre la manière à la place d
ns. Nous ne parlerons pas des retranchements qu’on faisait dans cette pièce , autrefois et avant que tous les théâtres l’eusse
ageant cette erreur, a écrit dans une vie de Molière : « Cette petite pièce faite en province, prouve assez que son auteur n’
vain les beaux esprits, jaloux de Molière, se déchaînèrent contre sa pièce  ; en vain Somaize 16 essaya d’en faire la critiqu
récieuses, deux comédies de sa façon ; en vain il finit par mettre la pièce de Molière en méchants vers, elle n’en fut pas mo
blèrent le prix des places17. L’on crut affaiblir le succès de cette pièce en répandant qu’elle était imitée des Précieuses
n ouvrage fait avant les Précieuses eût fourni à Molière l’idée de sa pièce , ce ne serait pas celui de l’abbé de Pure, ce ser
ofitant des premières représentations des Précieuses pour corriger sa pièce  ; il la fit jouer au théâtre du Marais, sous le t
les prescrites dans les romans, en débutant par le mariage. Lisez la pièce de Molière. Sentiment sur la pièce. Le gen
utant par le mariage. Lisez la pièce de Molière. Sentiment sur la pièce . Le genre. — Plutôt de caractère que d’intrig
iaient mal et devenaient ridicules : que fait Molière, il intitule sa pièce Les Précieuses ridicules ; il suppose ses héroïne
 ; et lorsque Lagrange et Ducroisi n’ont ni le costume du temps où la pièce fut faite, ni celui de nos jours. Comment peut-il
l se faire que dans un temps où les costumes sont l’âme de toutes les pièces , dans un temps où les plus petits spectacles riva
19. Encore une année durant laquelle Molière ne donna qu’une seule pièce en un acte ; elle fut jouée sur le théâtre du Pet
ccupons particulièrement de Molière, contentons-nous d’extraire de la pièce italienne le seul acte qu’il ait jugé digne d’êtr
octeur, pour qui Célio a risqué sa vie, lui cède Eleonora. Lisez la pièce de Molière 20. Des imitations. Bret a impr
la pièce de Molière 20. Des imitations. Bret a imprimé que la pièce italienne n’avait servi à l’ouvrage de Molière qu
on peuvent servir à celui d’un habile architecte. » Après avoir lu la pièce de Molière, nous voilà convaincus que notre archi
t-huit vers, dont pas un seul n’est à retrancher. Sentiment sur la pièce . Le titre. — La pièce en a deux ; le premier
eul n’est à retrancher. Sentiment sur la pièce. Le titre. — La pièce en a deux ; le premier fixe trop notre attention
r l’imagination. De la tradition. Je n’ai jamais vu jouer cette pièce  ; mais si j’étais comédien, je chercherais la tra
ées précédentes, et durant lesquelles il n’avait mis au jour que deux pièces d’un seul acte, en donna trois dans le courant de
ols et les Italiens avoient déjà traité le sujet du Prince jaloux. La pièce italienne mérite de préférence que nous la mettio
s jours ne sont plus à lui, elle lui pardonne et l’épouse. Lisez la pièce de Molière. Des imitations. Dans la pièce
l’épouse. Lisez la pièce de Molière. Des imitations. Dans la pièce italienne, don Rodrigue enlève Delmire à sa famil
a pièce italienne, don Rodrigue enlève Delmire à sa famille ; dans la pièce française, dom Garcie, dérobant Elvire à la persé
forcé, et qui ne blesse toutes les convenances. Dans l’une et l’autre pièce , Delmire et Elvire menacent également don Rodrigu
tendre aveu, et par la main de son amante : aussi le dénouement de la pièce française est-il moins vraisemblable, moins intér
ançaise est-il moins vraisemblable, moins intéressant que celui de la pièce italienne. Sentiment sur la pièce. Le genr
oins intéressant que celui de la pièce italienne. Sentiment sur la pièce . Le genre. — De caractère, et si fortement pr
la contexture du drame assez fatigantes. Malgré tous ses défauts, la pièce , généralement bien écrite22, présentant toujours
dans plusieurs imitations de ce conte qu’il a puisé l’intrigue de sa pièce . Resserrons les extraits de ces différents ouvrag
l’amant, et au présent d’une ceinture celui d’un portrait. Lisez la pièce de Molière. Des imitations. Dans la pièce
portrait. Lisez la pièce de Molière. Des imitations. Dans la pièce de Térence le but moral est manqué, puisque le je
connaît la pureté des sentiments qu’elle inspire. Sentiment sur la pièce . Le genre. — D’intrigue ; quoi qu’en disent l
’en font pas mouvoir les ressorts. Le titre. — Excellent, puisque la pièce instruit les maris à s’assurer de la fidélité de
cor détrompé d’Isabelle24 ? De la tradition. Dans toute cette pièce , Molière a pris soin d’indiquer exactement la pan
’on la doit toute à la lettre d’Isabelle, à cette lettre, l’âme de la pièce . Il est bien surprenant qu’aucun homme de goût ne
er une fête au roi et à la reine-mère, engagea Molière à composer une pièce qui amenât, avec quelque vraisemblance, des diver
re publique, s’il continuait à vouloir usurper la gloire d’autrui. La pièce fut jouée à Vaux, le 16 août ; elle plut beaucoup
court, déterminé chasseur : « Molière, un pareil original manque à ta pièce  » ; et la scène indiquée, ou plutôt ordonnée, fut
jouer. Il y a grande apparence que notre comique a pris l’idée de sa pièce , de sa première scène surtout, dans une satire d’
le vieillard, et lui faire manquer l’heure du rendez-vous. Lisez la pièce de Molière 28. Des imitations. On peut, en
e amoureuse, désire cependant de les voir cesser. Sentiment sur la pièce . Le titre. — Clair et simple. L’exposition.
, ne nous peignant d’abord que des choses tout à fait étrangères à la pièce , mais servant au moins à remplir le titre jusqu’a
tion commence. Le style. — Encore plus châtié que dans les dernières pièces . Les caractères. — Tous variés, et tous les pers
Ne présentant que des fils si déliés qu’ils ne sauraient enlever à la pièce le titre de comédie à scènes détachées ; mais pou
pour des Fâcheux les personnages qui remplissent les intermèdes de la pièce  : mais peut-on jouer la pièce sans intermèdes ? O
es qui remplissent les intermèdes de la pièce : mais peut-on jouer la pièce sans intermèdes ? Oui, puisque Molière les retran
rter les Fâcheux, auraient dû arriver plutôt. L’on ne joue plus cette pièce , et l’on a tort, très grand tort ; bien entendu q
te année, plus riche que féconde, notre auteur fit paraître une seule pièce , mais excellente. Deux divinités bien propres à d
complaisants, tant ils firent d’efforts pour arrêter le succès de la pièce nouvelle. M. Devisé, maladroit comme tous les écr
s était de veiller leurs maris pendant leur sommeil, armées de toutes pièces comme elle. Quelque temps après, l’époux est forc
plaît à une belle, et cette belle est la femme du docteur. Lisez la pièce de Molière. Des imitations. Molière doit a
Molière, à l’exemple du prince de Straparole, anime l’intrigue de la pièce en venant exactement raconter à la Souche, qu’il
; et ce trait, Molière ne le doit qu’à son génie. Sentiment sur la pièce . Le genre. — D’intrigue. Le titre. — Pas jus
uste, en ce qu’il détourne tout à fait de la véritable moralité de la pièce , à moins que Molière n’ait pensé que ses stances
jouer, et dont il a cru se garantir. Les monologues. — Ceux de cette pièce méritent d’être distingués ; ils sont vifs, passi
forcé de quitter la scène en s’écriant, ouf !… ne pouvait terminer la pièce plus heureusement32. De la tradition. Les
ent32. De la tradition. Les trois principaux personnages de la pièce sont : Arnolphe, Horace, Agnès. Avant de détermin
ans de plus ou de moins ? et cependant, toutes les fois qu’on joue la pièce , je suis poursuivi par ce barbare anachronisme.
me, même diversité, par conséquent, même ridicule que dans les autres pièces , même luxe dans la parure de Georgette, à qui Arn
gnès, semble n’avoir voulu que la faire rire. On se permet dans cette pièce une infinité de retranchements, et les comédiens
e donner en spectacle pendant plusieurs représentations de cette même pièce , haussant les épaules à chaque éclat de rire que
sens et la réputation de Molière démentent cette anecdote. Lisez la pièce de Molière. Sentiment sur la pièce. Le tit
ntent cette anecdote. Lisez la pièce de Molière. Sentiment sur la pièce . Le titre. — Il annonce l’ironie qui doit rég
la pièce. Le titre. — Il annonce l’ironie qui doit régner dans la pièce . Le genre. — Nouveau pour les Français, non pour
partout la peinture des mœurs du temps : que faut-il de plus dans une pièce , d’un acte surtout, pour mériter d’être appelée u
comique, est l’âme de tout l’ouvrage ; un bel esprit y prétend que la pièce où se trouve cet hémistiche : … Le petit chat es
ritaient au plus un sourire de pitié ; mais Boursault avance, dans sa pièce , que Molière fait circuler une clef de l’École de
à la cour le 14 octobre, et à Paris le 4 novembre suivant. Lisez la pièce de Molière. Sentiment sur la pièce. Le tit
e 4 novembre suivant. Lisez la pièce de Molière. Sentiment sur la pièce . Le titre. — Il a le défaut rare de promettre
pièce. Le titre. — Il a le défaut rare de promettre moins que la pièce ne tient. Le style, le dialogue. — Encore plus p
t. — Celui de se venger, va-t-on s’écrier ; que répondre ? Relisez la pièce , hommes superficiels, et vous verrez que jamais c
. Trissotin, puisqu’il faut le nommer. Un mot sur le protecteur de la pièce . Nous venons de voir dans la pièce même, qu’elle
er. Un mot sur le protecteur de la pièce. Nous venons de voir dans la pièce même, qu’elle parut d’une manière marquée, sous l
’elle fut indignée que les critiques osassent se déchaîner contre une pièce dont elle avait fait l’éloge. Nous serons de ce d
s. Molière se rappelle qu’un jeune poète lui a naguère communiqué une pièce intitulée, Théagène et Chariclée, mauvaise, à la
obé quelques tirades à Rotrou, l’aide dans son travail, fait jouer la pièce avec grand soin, contribue de tout son pouvoir à
d’être forcé à sacrifier celle-ci à ce qu’on appelle vulgairement des pièces de commande ; genre de travail d’autant plus désa
d’épouser bien vite ; il prend bravement le dernier parti. Lisez la pièce de Molière. De l’imitation. Dans la pièce
er parti. Lisez la pièce de Molière. De l’imitation. Dans la pièce française, Sganarelle ne se vante pas d’être brav
toi d’imiter ton père, Tu ne te marieras jamais. Sentiment sur la pièce . Le titre. — Défectueux, en ce qu’il annonce
peu sûr quand il s’agit de comédie, plusieurs personnes regardent la pièce comme une farce presqu’indigne de Molière. Mais n
s de la plupart des hommes en se choisissant une compagne. Lorsque la pièce fut jouée à la cour, des magiciens chantants déte
Pressé par les ordres du roi, Molière n’eut le temps de versifier sa pièce que jusqu’à la moitié de la première scène du sec
Dédain pour Dédain, comedia famosa d’Agostino Moreto. Extrait de la pièce espagnole. Diane n’aime que la chasse, et fa
r épouser celui qui a su vaincre son dédain par le dédain. Lisez la pièce de Molière. Des imitations. Nous n’avons
ère. Des imitations. Nous n’avons pas cité les défauts de la pièce espagnole, parce que Molière les a tous évités ;
nombre de remarques nous dispense de nous étendre sur le mérite de la pièce et de ses différentes parties ; il est d’ailleurs
sance pour son roi, rendons justice aux motifs qui ont dicté les deux pièces , mais sans renoncer au plaisir d’y trouver le gra
et par invoquer les lois contre lui. Molière, contraint de retirer sa pièce , n’osa même pas la faire imprimer. Thomas Corneil
des débris de celle du Marais, et de celle du Palais-Royal ; alors la pièce attira un concours prodigieux de spectateurs ; le
e personnages et d’incidents ennuyeux qui n’ont aucun rapport avec la pièce de Molière. La scène est maintenant en Castille,
après avoir demandé inutilement un prêtre et l’absolution. Lisez la pièce de Molière. Sentiment sur la pièce. Essay
re et l’absolution. Lisez la pièce de Molière. Sentiment sur la pièce . Essayons, pour varier notre travail, de juge
Essayons, pour varier notre travail, de juger ici en même temps la pièce et les imitations. Le genre. — De caractère ; et
rsonnage, l’autre ce qui doit se passer de plus merveilleux : dans la pièce française, le premier ne nous apprend que le nom
orti de la plume de Molière, et avant que Thomas Corneille eût mis la pièce en vers41. De la tradition. L’une de mes g
en vain fit-il une ariette de chaque tirade, en vain sacrifia-t-il la pièce à la scène, la scène au vers, et toutes les biens
l’honneur d’accumuler, pour le punir, miracle sur miracle : enfin, la pièce , rapetissée à la taille de l’acteur, n’a plus un
jours. Il y a grande apparence que Molière, avant de travailler à sa pièce , communiqua son sujet au roi ; sans cela aurait-i
Guenant 44, Dacquin 45. On ignore quel est le cinquième joué dans la pièce . Molière l’appelle Fillerin : ce nom, composé de
us trouverons dans l’ouvrage, des choses qui paraissent imitées d’une pièce italienne intitulée, Il Medico volante, le Médeci
mion de Térence. Contentons-nous d’indiquer les endroits de ces trois pièces qu’on pourra reconnaître dans celle de notre aute
consentir à l’union des amants ; ils lui proposent de représenter une pièce comique, il y consent, et signe leur contrat de m
mariage, en croyant ne faire qu’un dénouement de comédie. Lisez la pièce de Molière. Sentiment sur la pièce et ses imi
ouement de comédie. Lisez la pièce de Molière. Sentiment sur la pièce et ses imitations. Molière doit à la pièce it
. Sentiment sur la pièce et ses imitations. Molière doit à la pièce italienne l’idée comique de faire tâter le pouls
en encadrés, mérite une place distinguée parmi les meilleures petites pièces . Année 1666. Le Misanthrope ; Le Médecin
up de fadeurs et de flatteries exagérées. Occupons-nous d’abord de la pièce qui ne mourra jamais. Le Misanthrope. Mol
lui prouva qu’il avait applaudi des sottises, prit de l’humeur, et la pièce s’en ressentit ». Ajoutons que le spectateur n’ét
le spectateur n’était pas encore à la hauteur de l’ouvrage. Lisez la pièce de Molière. Des imitations. La chute jolie
e cela, vous ne devez pas exposer votre réputation, en produisant une pièce si ridicule ». Sentiment sur la pièce. Le
éputation, en produisant une pièce si ridicule ». Sentiment sur la pièce . Le genre. — De caractère. Le titre. — Simpl
que Molière, bien loin de ses premiers essais, avait pris dans cette pièce le style d’Aristophane ; d’autres, que c’était ce
e des couleurs assez fortes, pour qu’il pût être l’unique objet d’une pièce en cinq actes, le met en opposition avec une prud
donnent occasion de développer le sien. Le dénouement. — Celui d’une pièce à caractère pour être bon, doit, comme celui d’un
 Celui d’une pièce à caractère pour être bon, doit, comme celui d’une pièce d’intrigue, être amené et fait par le principal p
e refuse ; le personnage vertueux serait donc puni : dira-t-on que la pièce est dénouée par le mariage de Philinte et d’Élian
ménité pour compagne ; et cette moralité, ainsi que les beautés de la pièce , ne sont certainement pas à la portée de tout le
un succès éclatant. » De la tradition. Tous les rôles de cette pièce offrent, dans leur ensemble et leurs détails, tan
out à fait manqué, mais que je porte un coup mortel à tous ceux de la pièce  : ma cousine Éliante aura tort de m’excuser ; la
s que fait la malade pour rire la débarrassent de l’arête. Lisez la pièce de Molière. Des imitations. Molière, après
peu trop grossières pour des oreilles délicates ? Voilà, je pense, la pièce suffisamment jugée, quand nous aurons ajouté que,
nt trop précipité. Voilà, disent bien des personnes, voilà une de ces pièces que Molière lisait à sa servante, et non ses chef
ermain, le 2 décembre, composé par Benserade, et dansé par le roi. La pièce est tirée de l’histoire de Timarète et de Sésostr
pièce est tirée de l’histoire de Timarète et de Sésostris. Lisez la pièce de Molière. La Pastorale comique. Répéto
Répétons encore une fois, et pour la dernière, que si la plupart des pièces commandées à notre auteur n’ont pas contribué à s
vec un filet de voix, contre une gueule comme celle-là ? » Lisez la pièce de Molière. Sentiment sur la pièce. Nous ne
e comme celle-là ? » Lisez la pièce de Molière. Sentiment sur la pièce . Nous ne prodiguerons pas d’éloges à Molière s
Mais sachons gré à l’auteur d’avoir fait, avec des ressorts usés, une pièce qui indique un nouveau genre, le genre gracieux.
nsieur, en présence du roi et des reines, le 24 septembre suivant. La pièce entière parut ensuite au Rinci, chez M. le Prince
de son ennemi, et les lui baisant, il lui demanda pardon. Lisez la pièce de Molière. Des imitations. Nous avons vu
édiens disent à présent le premier, et font bien. Sentiment sur la pièce . Le titre. — La pièce en a présentement deux5
premier, et font bien. Sentiment sur la pièce. Le titre. — La pièce en a présentement deux54, Le Tartuffe ou L’Impost
sophe profond, a surtout donné une nouvelle force à la moralité de sa pièce , en nous faisant voir ce que l’hypocrisie est par
i connaissait le cœur humain, a-t-il voulu intéresser au succès de sa pièce l’amour-propre du souverain qui en avait le plus 
omme le mieux instruit et le plus difficile, dans le dénouement d’une pièce de caractère ? Que le personnage principal amène
e figurerait-elle pas, sans rien perdre de sa beauté, dans toutes les pièces où il y a deux amants ? ne ressemble-t-elle pas s
-il, mais je viens d’entendre débiter pitoyablement quatre vers de ma pièce , et je ne saurais voir maltraiter mes enfants de
était l’auteur d’une comédie en cinq actes ; il me prie d’entendre sa pièce , et de lui en dire franchement mon avis. Je l’éco
, je me trouve à côté de lui à une représentation du Tartuffe ; et la pièce finie, nous voilà aux prises dans le foyer. Que p
i vainement huit jours après au même théâtre, où l’on donnait la même pièce , mais avec un tout autre appareil. Les noms de la
ère représentation du Tartuffe enleva les suffrages ; l’on afficha la pièce le lendemain ; l’assemblée était des plus nombreu
s faux dévots, dont il n’était pas, dit-on, l’ennemi, fit défendre la pièce . Les acteurs lui opposèrent la permission du roi 
Roquette était le Tartuffe, et monsieur De Harlai l’Orgon. Lorsque la pièce fut arrêtée par le premier président, le roi étai
que sur parole ; mais on dit tout bas que le prédicateur fut voir la pièce , et se joignit aux gens de bien désabusés, qui ne
aître, il joua un rôle de six cent vers dont il était chargé dans une pièce nouvelle ; mais il eut ensuite la noble hardiesse
z les Grecs, Plaute le transporta sur le théâtre de Rome, et c’est la pièce de ce dernier que notre auteur a imitée ; il lui
ous ne pouvons nous dispenser d’en faire un extrait un peu étendu. La pièce française parut sur le théâtre du Palais-Royal, a
ne fut pas contesté. Boileau et madame Dacier préféraient, dit-on, la pièce latine ; mais persistons à ne pas juger sur parol
it, lui promet un bonheur infini, et remonte vers l’Olympe. Lisez la pièce de Molière. Sentiment sur la pièce et les im
onte vers l’Olympe. Lisez la pièce de Molière. Sentiment sur la pièce et les imitations. Le sujet. — Indécent dans
ur la pièce et les imitations. Le sujet. — Indécent dans les deux pièces  ; remercions cependant Molière de nous avoir épar
n fait annoncer par Mercure ce qui doit arriver dans le courant de la pièce , et par là en détruit l’intérêt ; nous n’avons pa
fférence de leurs caractères.   L’action. — Bien plus animée dans la pièce française, grâce aux scènes de Cléanthis et de Me
e français, rempli de finesse et d’économie dramatique. Dans les deux pièces Jupiter paraît, au bruit du tonnerre, et déclare
e serait pas égal. » De la tradition. Amphitryon est la seule pièce de Molière que les comédiens daignent jouer avec
ns le parterre : « bravissimo ! voilà ce qui s’appelle bien jouer les pièces en vers libres ». L’autre Alcmène avait la simpli
aire voir que la grossièreté du mangeur d’ail ! La manière dont cette pièce est jouée présentement, en bannit tout le charme 
e : c’est donc à tort que plusieurs éditeurs ont placé cette dernière pièce avant L’Avare ; et nous avons pour garant de notr
Parce que les rimailleurs du temps avaient persuadé au public qu’une pièce en cinq actes devait être rimée pour avoir quelqu
d’une prose naturelle, donnent quelquefois, et suivant le genre d’une pièce , autant d’âme, autant de vie, et plus de rapidité
de toutes ses forces Les Plaideurs, dont le succès était contesté. La pièce que nous allons analyser est un chef-d’œuvre d’im
t une surtout qui, ayant fourni à notre auteur l’idée primitive de sa pièce , doit être examinée de plus près et plus scrupule
, seront cités lorsque nous nous occuperons de l’imitation. Lisez la pièce de Molière. De l’imitation. Harpagon cach
rpagon est déjà prévenu contre son intendant. Le cinquième acte de la pièce de Plaute n’était point parvenu en entier jusqu’à
ristote, la ceinture de Vulcain. Dans Arlequin dévaliseur de maisons, pièce italienne, Scapin persuade à Pantalon que la jeun
s il sort vainqueur et sans bourse délier de ce combat terrible. Même pièce , Scapin, sous prétexte de faire voir de près, à l
s grossièretés de style, comme le croit Voltaire. Sentiment sur la pièce . Le titre. — Précis et bien propre à piquer l
prose que ses vers : par exemple, L’Avare est moins mal écrit que les pièces qui sont en vers. Il me paraît, jusque dans sa pr
, sacrifiant moins au goût de son siècle, n’eût pas introduit dans sa pièce le roman de cet Anselme, qu’il substitue au Mégad
dre continuellement reprocher la bassesse de sa condition. Lisez la pièce de Molière. De l’imitation. Il est clair q
ourni à Molière l’intrigue et les situations les plus piquantes de sa pièce  ; mais je ne crois pas ses larcins également heur
ffensant d’Angélique pour son époux ; par conséquent, la morale de la pièce , oui, la morale, il est peu de comédies, je pense
ne précaution de plus, et la leçon serait perdue. Sentiment sur la pièce . Le genre. — D’intrigue. Le titre. — La pièc
Sentiment sur la pièce. Le genre. — D’intrigue. Le titre. — La pièce en a deux : le second est le véritable, il nous a
de la tradition à suivre ou à éviter dans la représentation de cette pièce  ? Que Molière l’a consignée dans chaque rôle prin
u ciel de ce que je ne suis pas capable de quelque chose de pis », la pièce , loin d’être morale, devient d’une immoralité rév
entôt ils eurent assez peu de délicatesse pour lui joindre une petite pièce satirique intitulée La Critique du Tartuffe. Les
auteurs dramatiques, alarmés souvent avec raison sur le sort de leurs pièces , trouveront-ils vraisemblable que le jour même où
nition est digne de notre auteur, et j’aimerais à la trouver dans ses pièces . La Gloire du Val-de-Grâce, poème. Ce fut
tes et de tous les Mécènes ? Monsieur de Pourceaugnac. Cette pièce fut jouée à Chambord, le 16 octobre, et à Paris,
ons jusqu’à quel point la comédie de Pourceaugnac en est digne. Cette pièce , comme presque toutes celles de Molière, vit d’im
le fait porter chez lui, pour le traiter plus commodément. Lisez la pièce de Molière. Des imitations. L’Avare nous
; ce que j’ai cité des ouvrages imités le prouve. Sentiment sur la pièce . Le genre. — Farce d’intrigue, et tout à fait
es mimes grecques et romaines. Le titre. — Vague comme tous ceux des pièces qui portent le nom d’un personnage, à moins qu’il
uations adroitement combinées ; et demandons à Voltaire, si nombre de pièces du plus haut genre réunissent plus de qualités dr
la farce de Pourceaugnac ? De la tradition. Il est dans cette pièce des rôles bien faciles à jouer, Oronte s’y rappro
dans le courant de cette année. Les Amants magnifiques. Cette pièce parut à Saint-Germain-en-Laye, au mois de février
même succès qu’ils avaient eu à la cour douze ans avant, montèrent la pièce à grands frais, mais en pure perte. Nous nous gar
nu pour prince d’Aragon, il s’unit à la reine de Castille. Lisez la pièce de Molière. De l’imitation. « Le roi, a-
trouvait digne de lui ! Mais hélas ! il n’était plus le même dans les pièces commandées. Sentiment sur la pièce. Le gen
n’était plus le même dans les pièces commandées. Sentiment sur la pièce . Le genre. — Les ballets l’indiquent assez, d
ies-ballets dans plus d’un genre ; pour nous même, en débarrassant la pièce de ses danses, de ses chants, nous la croyons dan
astrologue, n’étaient guère propres à lui valoir cette réputation de pièce héroïque. La moralité. — Son but bien louable, c
t jouée à Chambord, le 14 octobre, et à Paris, le 29 novembre. Jamais pièce n’offrit un plus vaste champ à nos réflexions sur
marques, et les appliquera aux circonstances, aux personnages. Aucune pièce de Molière ne lui a donné tant de déplaisir ; le
st épuisé. Il se passa cinq à six jours avant que l’on représentât la pièce pour la seconde fois, et Molière, tout mortifié,
s nouvelles ; toute la cour était révoltée. Cependant on rejoua cette pièce , et le roi eut la bonté de dire à Molière : « je
olière, vous n’avez encore rien fait qui m’ait plus diverti, et votre pièce est excellente ». Molière reprit haleine, au juge
e, Le Bourgeois gentilhomme est plaisant. » En jugeant cette dernière pièce , nous jugerons le mot de Voltaire. Lisez la pièc
ant cette dernière pièce, nous jugerons le mot de Voltaire. Lisez la pièce de Molière. Des imitations. Tout le monde c
çoit juif, on lui donne des coups de bâton. Je n’ai pu me procurer la pièce , parce que, m’a-t-on dit, les Juifs en achetèrent
ent, un ordre qui en défendait la représentation. Sentiment sur la pièce . Le genre. — De caractère, le titre l’annonce
ition. — En action, mais ne nous faisant connaître que le héros de la pièce . Les personnages. — Pas un seul qui n’ait un car
gardent pas, et nous ne tenons pas plus à eux qu’ils ne tiennent à la pièce . Voilà quelques légères taches ; mais rachetées p
’un genre à mériter que Voltaire ne rangeât pas l’ouvrage au rang des pièces seulement plaisantes. De la tradition. Pour
tout cela qui ne soit raisonnable, naturel et utile à la fable de la pièce  ; pourquoi donc tout gâter en faisant dire à Jour
a dit Molière, et nous pouvons sans doute le répéter en parlant d’une pièce qu’on met au rang des farces. Les farces qu’enfan
rons Les Fourberies de Scapin. Les Fourberies de Scapin. Cette pièce donnée pour la première fois sur le théâtre du Pa
ateur, lui permet de venir tous les jours manger chez elle. Lisez la pièce de Molière. Des imitations. La fable du P
tiphon. Molière n’a pas évité ce défaut, nous dirons même que dans la pièce française les deux jeunes gens tiennent bien moin
e les deux jeunes gens tiennent bien moins l’un à l’autre que dans la pièce latine ; les aventures des deux cousins y sont in
la tendresse de Phedria. Remarquons encore que dans l’une et l’antre pièce , deux fourbes animent la machine, mais que chez M
nt Lucas avant qu’il puisse se faire reconnaître. Sentiment sur la pièce . Une exposition claire, simple : et un dénouem
double attribut. De la tradition. Les deux vieillards de cette pièce sont tantôt des pères Cassandre, tantôt des pères
de Psyché qui, malgré les détracteurs, ne fût de ce petit nombre. La pièce eut beaucoup de succès, d’abord à la cour dont el
mour et de Psyché 73, de tous les feux qu’ils ressentaient. Lisez la pièce de Molière. Sentiment sur l’ouvrage et sur ses
demande plus particulièrement la poésie lyrique. Corneille. La pièce , à l’exception du premier acte et des premières s
e Molière nous joue de la sorte ? Madame, répondit Ménage, j’ai vu la pièce  ; elle est parfaite : on n’y peut trouver à redir
 » Nous avons fait la même remarque à l’article du Tartuffe ; mais la pièce dont nous nous occupons peut, ainsi que L’Imposte
nduisent pas à l’immortalité, je n’y parviendrai jamais. » Lisez la pièce de Molière. De l’imitation. Quantité de pe
uer un ouvrage en le disant imité, en totalité ou en partie, de telle pièce , de telle scène, sont fort embarrassées pour fair
qui la rendit à Molière, et celui-ci se dépêcha de la mettre dans sa pièce . Ce n’est pas une imitation, va-t-on me dire ; si
e et le sang-froid ; aussi, lorsque tous les autres personnages de la pièce n’ont servi qu’à donner du mouvement à l’action,
ux encore d’aller au-delà. La comédie des Femmes savantes est une des pièces où la plupart des acteurs affectent le plus de me
mois de décembre 1671, sous le titre de Ballet des Ballets. Ces deux pièces composaient sept actes qui étaient précédés d’un
e La Comtesse d’Escarbagnas, mais qu’il composa encore le titre de la pièce , et du nom de la dame et du nom de la terre. C’es
a troupe y jouer la comédie.   Poitevin de Saint-Cristol. Lisez la pièce de Molière. Sentiment sur la pièce. Le ti
n de Saint-Cristol. Lisez la pièce de Molière. Sentiment sur la pièce . Le titre. — Le mot d’Escarbagnas, joint à ce
e imitation dont nous avions à parler. Qu’en pense le lecteur ? Cette pièce n’aurait-elle pas plus l’air d’avoir été faite en
la tradition. Si les commentateurs disaient toujours vrai, aucune pièce ne pourrait nous prouver, mieux que celle-ci, com
sque nous lisons, dans l’Histoire du théâtre français, que lorsque la pièce fut représentée la première fois, mademoiselle Ma
ls ne pas sentir que c’est, de tous les personnages subalternes de la pièce , le plus piquant, le plus essentiel, surtout le p
Année 1673. Le Malade imaginaire. Le Malade imaginaire, cette pièce qu’on intitule comédie-ballet, à cause de ses int
à la gloire de son prince et de son siècle, en consacrant à quelques pièces de plus le temps qu’il perdait à faire des madrig
amais recours. On peut, en y regardant de près, surprendre dans cette pièce quelques imitations, mais bien légères ; j’aurai
itations, mais bien légères ; j’aurai soin de les indiquer. Lisez la pièce de Molière. De l’imitation. Montaigne a di
tte scène, toute inutile qu’elle est, ne sera jamais retranchée de la pièce  ; pourquoi cela ? par une excellente raison : pou
e médecin ne sert-elle pas à la faire ressortir ? Sentiment sur la pièce . Le genre. — De caractère ; celui-ci a le mér
urait-il pas mieux fait de dire : Le Malade imaginaire est une de ces pièces où, parmi des scènes dignes de la haute comédie,
tienne au principal personnage, aucun qui ne serve à l’intrigue de la pièce , aucun qui ne la noue ou ne la dénoue ; et surtou
nfin, que Cléante est délivré de son rival. Le but moral. — Point de pièce où Molière se soit montré plus philosophe, où il
iverselle que dangereuse. Chaque acte, chaque scène, chaque mot de sa pièce nous l’ont prouvé. Le d énouement. — Nous laiss
t du séné, et amener un divertissement qui, sans être nécessaire à la pièce , a du moins l’air d’y tenir, prolonge le plaisir
s articles sur la tradition, vous aviez tâché de prendre le ton de la pièce dont vous parliez : d’après cela, Le Malade imagi
cène charmante, dans laquelle, en feignant de raconter le sujet d’une pièce , je rappelle avec volupté à mon amante, en présen
ndition que vous commencerez par m’apporter par écrit l’extrait de la pièce et du rôle que vous voudrez répéter. Quant à vous
e. Je passe sous silence tous les bruits populaires, pour donner deux pièces authentiques. PLACET de LA VEUVE MOLIÈRE.   À Mo
vit la troupe et prit l’habitude d’appeler Molière son mari. 8. Deux pièces qu’il suffit de citer ici, et dont nous parlerons
ommé Neuvillenaire assista aux six premières représentations de cette pièce , l’apprit par cœur, la fit imprimer et la dédia à
imprimer et la dédia à Molière. 20. Quelques éditeurs ont cru que la pièce avait été faite d’abord en trois actes, et ce n’e
t cela nous suffit. 22. Le lecteur retrouvera quelques vers de cette pièce dans le Misanthrope. 23. Pas un vers qui soit in
de Molière, ils promirent au public de consacrer le produit de cette pièce à l’honneur à élever à leur ancien camarade, à le
e sans âme, sans probité, un homme à faire horreur, et qu’on gâte une pièce dans laquelle il y a du trait, de la verve, un be
omédie du Tartuffe eut été défendue, on représenta devant la cour une pièce intitulée Scaramouche hermite, et le roi, en sort
, dans ses questions sur l’Encyclopédie, « que Molière avait écrit sa pièce en prose, pour la mettre ensuite en vers, mais qu
s, est la même que celle de Mithridate ». Rien de plus vrai ; mais la pièce de Racine ne parut qu’un mois avant la mort de Mo
our par mademoiselle Molière. 74. M. le Texier a lu dernièrement une pièce de Molière chez une de nos savantes qui, n’ayant
i la meilleure compagnie de Londres lorsqu’il y fait la lecture d’une pièce française, lut, dans son dernier voyage à Paris,
mode… ; comme vous feriez bien ressortir celles dont fourmillent nos pièces modernes ? M. le Texier, surpris, repoussa dignem
; mais nous n’avons pas contracté l’engagement de faire un recueil de pièces fugitives. 86. Pourquoi ne m’est-il pas permis d
5 (1862) Notices des œuvres de Shakespeare
èrement revue, avec une étude sur Shakespeare, des notices sur chaque pièce et des notes, Paris, Didier, 1862, tome premier,
n réfléchie de ses sentiments intimes2; qu’on recueille dans toute la pièce les mots épars où il les manifeste en passant ; q
èrement revue, avec une étude sur Shakespeare, des notices sur chaque pièce et des notes, Paris, Didier, 1862, tome premier,
de Shakespeare était un in 4º, daté Je 1604, dont le titre donnait la pièce comme « imprimée de nouveau et augmentée presque
iquée par ce titre même, devait être de 1602, parce qu’on trouvait la pièce inscrite sur les registres de la librairie au 26
et 1602, au nom de l’imprimeur James Roberts. On croyait aussi que la pièce avait été écrite en 1600, à cause du passage du s
de la première édition ; 1600, date évidente de la composition de la pièce  ; telle était, en 1825, la chronologie du Hamlet
et le hardi modèle d’une seule scène, mais la donnée et le plan de la pièce entière. La conjecture de Malone perdit tout à co
existence, il y a, parmi les curiosités du vieux théâtre anglais, une pièce qui aurait dû suffire, selon nous, à faire croire
, qu’il fut écrit en 1589. Notons, en passant, que, vers la fin de la pièce , un des personnages raconte, pour démontrer l’uti
èrement revue, avec une étude sur Shakespeare, des notices sur chaque pièce et des notes, Paris, Didier, 1862, tome premier,
vée dans l’île. Il semble que, par la bouche de l’honnête homme de la pièce , Shakespeare ait voulu exprimer l’effet général d
e peut-on tenir pour certain d’apercevoir un sujet, une contexture de pièce , des aventures, des sentiments, des personnages r
ité d’action, à une variété de mouvements dont peut-être aucune autre pièce de Shakespeare ne fournit d’exemple ; il n’en est
t commun et dans une même atmosphère surnaturelle. Dans aucune de ses pièces , d’ailleurs, Shakespeare ne s’est montré aussi so
e, quoiqu’il ne soit pas question de ce fils dans tout le reste de la pièce , et que rien ne puisse faire supposer qu’il exist
é sous les écoutilles que les gens de l’équipage. La Tempête est une pièce assez régulière quant aux unités, puisque l’orage
upposer que, composée en 1611 pour le mariage du comte d’Essex, cette pièce ne fut représentée à Londres que l’année suivante
èrement revue, avec une étude sur Shakespeare, des notices sur chaque pièce et des notes, Paris, Didier, 1862, tome premier,
perçoive pas de toute la sottise qu’il donne aux plébéiens dans celle pièce , et il l’a fait encore ressortir par le rôle sati
èrement revue, avec une étude sur Shakespeare, des notices sur chaque pièce et des notes, Paris, Didier, 1862, tome II, p. 3-
rcus Brutus plutôt que Jules César. Mais si Brutus est le héros de la pièce , César sa puissance, sa mort, en voilà le sujet.
atastrophe. Shakespeare n’a voulu nous intéresser à l’événement de sa pièce que par rapport à Brutus, de même qu’il ne nous a
l’existence de l’individu. Avant que se préparât la mort de César, la pièce n’a pas commencé ; après la mort de Brutus, elle
Brutus, elle finit. C’est donc dans le caractère de Brutus, âme de sa pièce , que Shakespeare a déposé l’empreinte de son géni
au contraire que l’art admirable de Shakespeare consiste, dans cette pièce , à conserver au principal personnage toute sa sup
omique et qui ne pouvait leur être présenté autrement. L’action de la pièce comprend depuis le triomphe de César, après la vi
s, célèbre de son temps comme poëte tragique, avait fait en latin une pièce sur le même sujet, imprimée, dit-on, en 1582, mai
mée, dit-on, en 1582, mais qui n’a pas été retrouvée, non plus qu’une pièce anglaise intitulée The history of Cæsar and Pompe
Pompey, antérieure à l’année 1579. On imprima à Londres, en 1607, une pièce intitulée The tragédie of Cæsar and Pompey, or Cæ
intitulée The tragédie of Cæsar and Pompey, or Cæsar’s revenge. Cette pièce , qui comprend depuis la bataille de Pharsale jusq
èrement revue, avec une étude sur Shakespeare, des notices sur chaque pièce et des notes, Paris, Didier, 1862, tome II, p. 10
, p. 101-102. Source : Gallica. On critiquera sans doute, dans cette pièce , le peu de liaison des scènes entre elles, défaut
actères et ses détails. Peut-être les caractères secondaires de cette pièce sont-ils plus légèrement esquissés que dans les a
té l’a rappelé au sentiment de ses devoirs. Johnson prétend que cette pièce n’avait point été divisée en actes par l’auteur,
nous les avons scrupuleusement rétablies. Selon le docteur Malone, la pièce d’Antoine et Cléopâtre a été composée en 1608, et
èrement revue, avec une étude sur Shakespeare, des notices sur chaque pièce et des notes, Paris, Didier, 1862, tome II, p. 21
e trône d’Angleterre, fut probablement inspirée à Shakespeare par une pièce de vers en une petite scène, qu’en 1605, des étud
èrement revue, avec une étude sur Shakespeare, des notices sur chaque pièce et des notes, Paris, Didier, 1862, tome II, p. 31
ugier dans une abbaye ; deux scènes d’amour et de jalousie sauvent la pièce de l’ennui que pourrait amener l’éclaircissement
sujet qu’à la jeunesse de l’auteur ; car ce fut une de ses premières pièces . Plusieurs critiques ont même prétendu qu’elle n’
ons françaises celles de Rotrou et de Regnard. Donner l’analyse de la pièce de Rotrou, c’est donner en même temps l’extrait d
ort heureusement choisis pour donner un air de vérité à ces sortes de pièces , à cause du masque qui fait indispensablement par
èrement revue, avec une étude sur Shakespeare, des notices sur chaque pièce et des notes, Paris, Didier, 1862, tome II, p. 38
t de l’Arioste, a quelque rapport avec la fiction romanesque de cette pièce  ; plusieurs critiques, et entre autres Pope, ont
re ! Mais les personnages les plus brillants et les plus animés de la pièce sont Bénédick et Béatrice. Que d’originalité dans
leurs lourdes bévues, sont des modèles de naturel. Il y a dans cette pièce un heureux mélange de sérieux et de gaieté qui en
èrement revue, avec une étude sur Shakespeare, des notices sur chaque pièce et des notes, Paris, Didier, 1862, tome III, p. 3
i le passage de Plutarque qui lui a probablement suggéré l’idée de sa pièce  : « Quant à Antonius, il laissa la ville et la c
ous pensons que cet épisode de Plutarque lui a suffi pour composer sa pièce . C’est dans sa propre imagination qu’il a trouvé
sa sombre rancune contre les hommes, au milieu de la solitude. Cette pièce est une des plus simples de Shakspeare : contre s
et les éloquentes malédictions du misanthrope ont fait dire que cette pièce était autant une satire qu’un drame. Cette intent
oux de celle de Schlegel, fait remarquer en terminant l’analyse de la pièce qui nous occupe que, dans son isolement, Timon, r
d’Athènes avec des changements ; mais, dans l’épilogue, il appelle sa pièce une greffe entée sur le tronc de Shakspeare, et i
nera ses changements en faveur de la part que ce poëte y conserve. La pièce de Timon d’Athènes, telle qu’on la joue encore au
ièrement revue, avec une étude sur Shakspeare, des notices sur chaque pièce et des notes, Paris, Didier, 1862, tome III, p. 9
 III, p. 93-95. Source : Gallica. Quoique la partie comique de cette pièce appartienne tout entière à Shakspeare, il est enc
duel de sir André et du faux page, le charme que répand sur toute la pièce l’amour de Viola, un heureux mélange de sentiment
aieté que les Anglais appellent humour, tout contribue à rendre cette pièce une des plus agréables de Shakspeare. Selon le do
e Shakspeare. Un de ses personnages dit, à la fin de l’acte III de sa pièce intitulée : Every man out of his humour : « …… I
ièrement revue, avec une étude sur Shakspeare, des notices sur chaque pièce et des notes, Paris, Didier, 1862, tome III, p. 1
, Paris, Didier, 1862, tome III, p. 189-190. Source : Gallica. Cette pièce , une des moins remarquables de Shakspeare, ressem
mais, en général, comme Jonson le fait observer, on trouve dans cette pièce un singulier mélange d’art et de négligence qui a
mbellit la poésie la plus riche. Malone place la composition de cette pièce dans l’année 1596. Elle appartient visiblement à
ièrement revue, avec une étude sur Shakspeare, des notices sur chaque pièce et des notes, Paris, Didier, 1862, tome III, p. 2
laconisme est d’autant plus remarquable que, dans tout le cours de la pièce , Shakspeare s’est livré sans contrainte à cette a
u personnage. Roméo et Juliette est peut-être même, entre les grandes pièces de Shakspeare, celle où ce défaut abonde le plus.
. Cette invention jette si peu d’intérêt sur les premiers actes de la pièce , que Shakspeare ne l’a probablement adoptée que p
dit-il, parle simplement. » Le frère Laurence est l’homme sage de la pièce , et ses discours sont en général aussi simples qu
où il est loin cependant d’avoir la même vérité grossière que dans la pièce de Shakspeare. Partout où ils échappent aux conce
ièrement revue, avec une étude sur Shakspeare, des notices sur chaque pièce et des notes, Paris, Didier, 1862, tome III, p. 3
eut être regardé comme le pendant de la Tempête. C’est encore ici une pièce de féerie, où l’imagination semble avoir été le s
d’une nuit d’été. Le seul Schlegel semble pencher pour cette dernière pièce  ; Hazzlitt n’est point de son avis, mais il ajout
point de son avis, mais il ajoute que si la Tempête est une meilleure pièce , le Songe est un poëme supérieur à la Tempête. On
vers, la richesse et la fraîcheur des images : « La lecture de cette pièce , dit Hazzlitt, ressemble à une promenade dans un
comme un métaphysicien que comme un poëte. Il paraît que, dans cette pièce , Shakspeare avait pour but de faire la caricature
dame, le lion, etc., etc. Snug, le menuisier, est le philosophe de la pièce  ; il procède en toute chose avec mesure et pruden
le Songe d’une nuit d’été aurait été composé en 1592 : c’est une des pièces de la jeunesse de Shakspeare ; aussi a-t-elle tou
ièrement revue, avec une étude sur Shakspeare, des notices sur chaque pièce et des notes, Paris, Didier, 1862, tome III, p. 4
une des plus intéressantes nouvelles de Boccace que nous devons cette pièce . En voici les principaux événements que Shakspear
’humilier sa bienfaitrice dans son époux. Le personnage comique de la pièce est un peu usé sur le théâtre depuis que nous y a
e Parolles, si nous ne connaissions pas Falstaff. Selon Malone, cette pièce aurait été composée en 1598. Notice sur Mesure
ièrement revue, avec une étude sur Shakspeare, des notices sur chaque pièce et des notes, Paris, Didier, 1863, tome IV, p. 3-
notes, Paris, Didier, 1863, tome IV, p. 3-4. Source : Gallica. Cette pièce démontre que le génie créateur de Shakspeare pouv
de Shakspeare pouvait féconder le germe le plus stérile. Une ancienne pièce dramatique, d’un certain Georges Whestone, intitu
fable et la mettre en action. Dans la nouvelle de Cinthio, et dans la pièce de Whestone, le juge prévaricateur vient à bout d
mises à profit par l’auteur des Nuits. En général, le défaut de cette pièce est de ne pas exciter de sympathie bien vive pour
ièrement revue, avec une étude sur Shakspeare, des notices sur chaque pièce et des notes, Paris, Didier, 1863, tome IV, p. 97
ou non, sur lesquels reposent successivement toutes les scènes de la pièce , ont été fournis au poëte par le romancier, qui e
te ; et quand elle crée l’homme, elle le crée complet, armé de toutes pièces , tel qu’il doit être pour suffire à toutes les vi
jalousie pousse au meurtre ; ce n’est là que sa situation pendant la pièce , et son caractère va fort au-delà de sa situation
ièrement revue, avec une étude sur Shakspeare, des notices sur chaque pièce et des notes, Paris, Didier, 1863, tome IV, p. 21
genre un philosophe grotesque, n’est pas l’amoureux le plus fou de la pièce  ; si pour aimer il choisit la paysanne la plus ga
llents : il est le seul qu’aucune illusion n’abuse. Il y a dans cette pièce plus de conversations que d’événements : on y res
événements : on y respire en quelque sorte l’air d’un monde idéal, la pièce semble inspirée par la pureté des deux héroïnes,
larmes généreuses et sa noble sincérité. La fable romanesque de cette pièce fut puisée dans une nouvelle pastorale de Lodge q
ièrement revue, avec une étude sur Shakspeare, des notices sur chaque pièce et des notes, Paris, Didier, 1863, tome IV, p. 31
s, Paris, Didier, 1863, tome IV, p. 311-314. Source : Gallica. Cette pièce embrasse un intervalle de seize années ; une prin
euglés par leurs préventions, ils n’ont pas osé reconnaître que cette pièce si défectueuse étincelle de beautés dont Shakspea
quelques critiques, on ne préfère croire la nouvelle postérieure à la pièce , ce qui est moins probable. Nous allons faire con
disent eux, moi je le jurerai. » Mais le rôle le plus plaisant de la pièce , c’est celui de ce fripon Autolycus, si original
ument à ses passions impétueuses. Non seulement le plan général de la pièce , mais plusieurs passages sont tellement marqués d
abeth. On a plusieurs fois voulu soumettre à un plan plus régulier la pièce du Conte d’hiver, nous ne citerons que l’essai de
éduisit en trois actes. Selon Malone, Shakspeare aurait composé cette pièce en 1604. Notice sur Troïlus et Cressida
ièrement revue, avec une étude sur Shakspeare, des notices sur chaque pièce et des notes, Paris, Didier, 1863, tome IV, p. 41
s Shakspeare ne s’est moins occupé de l’effet théâtral que dans cette pièce . Nous passons en revue avec lui tous ces héros, q
une mort sublime. Ajax est un des caractères les plus originaux de la pièce , et s’accorde assez bien avec celui de l’Iliade.
d’Ulysse. Celui-ci possède à lui seul l’éloquence et la raison de la pièce  ; mais il faut bien que ses discours soient subli
thou art fickle. Tu n’es point perfide, tu n’es que légère. Si cette pièce n’est pas une des plus morales et des plus fortem
dans Troïlus et Cressida, est plus correct que dans la plupart de ses pièces  ; on doit y remarquer aussi une foule d’observati
ièrement revue, avec une étude sur Shakspeare, des notices sur chaque pièce et des notes, Paris, Didier, 1862, tome V, p. 3-7
hakspeare, trouvé place dans plusieurs poëmes, et fait le sujet d’une pièce de théâtre et de plusieurs ballades. Dans une de
ment a été changé par Tatel, et Cordélia rétablie dans ses droits. La pièce est demeurée au théâtre sous cette seconde forme,
d’Edgar dans cette portion du dénouement, suffisent pour absoudre la pièce du reproche de duplicité d’action ; car, pourvu q
ention qu’on puisse remarquer dans la couleur générale du style de la pièce , c’est le vague et l’incertitude des construction
ièrement revue, avec une étude sur Shakspeare, des notices sur chaque pièce et des notes, Paris, Didier, 1862, tome V, p. 127
nt des passions. Que les critiques comparent, s’ils le veulent, cette pièce à un édifice irrégulier et informe, mais qu’ils c
e la plus noble architecture. Quoique Posthumus semble le héros de la pièce , c’est Imogène qui y répand le charme de sa puret
akspeare a placé les deux jeunes princes. Les autres caractères de la pièce ne manquent pas de vérité. Posthumus ne serait-il
orment un contraste piquant. Cloten, le seul personnage comique de la pièce , peut être jugé de plus d’une manière : on voit e
breux défauts de cette composition. Cymbeline est l’une des dix-sept pièces qui ont été publiées pour la première fois dans l
iver furent composés à cette époque, et l’on retrouve, entre ces deux pièces et Cymbeline, des analogies de style, de pensée e
ièrement revue, avec une étude sur Shakspeare, des notices sur chaque pièce et des notes, Paris, Didier, 1862, tome V, p. 243
ier, 1862, tome V, p. 243-244. Source : Gallica. Nous avons ici deux pièces en une, et, malgré son titre modeste de Prologue,
teurs dramatiques s’en sont emparés ; mais nous ne connaissons aucune pièce qu’on puisse comparer à celle où Christophe Sly j
Goulard dans son Thrésor d’histoires admirables et merveilleuses. La pièce offre deux intrigues distinctes, mais liées et fo
), fut imprimée pour la première fois dans la collection in-folio des pièces de Shakspeare en 1623. Dès 1594, on vendait à Lon
ée avant the Taming of the Shrew de Shakspeare. Il y a entre les deux pièces bien plus qu’une analogie de titre. Malgré la sup
ièrement revue, avec une étude sur Shakspeare, des notices sur chaque pièce et des notes, Paris, Didier, 1862, tome V, p. 339
Paris, Didier, 1862, tome V, p. 339. Source : Gallica. De toutes les pièces contestées à Shakspeare, voici celle que ses admi
admirateurs auraient le plus facilement abandonnée ; cependant cette pièce , imparfaite dans son ensemble et souvent faible d
t Costard le paysan, qui ne contribuent à faire trouver grâce à cette pièce , qui appartient, selon toute apparence, à la jeun
Shakspeare. Douce suppose que Shakspeare a emprunté le sujet de cette pièce à un roman français, et qu’il l’a placée en 1425
ièrement revue, avec une étude sur Shakspeare, des notices sur chaque pièce et des notes, Paris, Didier, 1862, tome V, p. 443
à l’enfance de l’art. Malone ne croit pas qu’il existe en anglais une pièce plus incorrecte, plus défectueuse, et par la vers
es où une grange servait souvent de salle, on pouvait représenter des pièces d’une exécution aussi difficile que Périclès, don
Copland. Mais puisque l’auteur de Périclès a introduit Gower dans sa pièce , il est tout naturel de penser qu’il a suivi surt
ièrement revue, avec une étude sur Shakspeare, des notices sur chaque pièce et des notes, Paris, Didier, 1862, tome VI, p. 3-
caractère du juif Shylock est justement célèbre en Angleterre. Cette pièce a été représentée avant 1598. C’est ce qu’on sait
vant 1598. C’est ce qu’on sait de plus certain sur sa date. Plusieurs pièces sur le même sujet avaient déjà été mises au théât
ièrement revue, avec une étude sur Shakspeare, des notices sur chaque pièce et des notes, Paris, Didier, 1862, tome VI, p. 95
vec Henri devenu roi, il se contenta d’annoncer au commencement de la pièce la maladie et la mort de Falstaff, sans la présen
es commentateurs ont même cru, contre l’opinion de Johnson, que cette pièce devait se placer entre les deux parties de Henri 
nce de Galles, s’est amusé à lui faire subir durant le cours des deux pièces . En un mot, l’action commencée entre Falstaff et
nsemble les diverses données chronologiques que, souvent dans la même pièce , il plaît à Shakspeare d’établir ; et il est auss
r à établir d’une manière bien solide l’ordre historique de ces trois pièces  ; Shakspeare lui-même n’y a pas songé. On peut cr
après sous la forme où nous la voyons maintenant. Dans cette première pièce , Falstaff, au moment où il est dans la forêt, eff
indiquer un ordre de faits un peu plus vraisemblable. Dans cette même pièce comme nous l’avons à présent, Page reproche à Fen
la fois le mari jaloux et l’amoureux insolent. Il a ainsi donné à sa pièce , sauf la liberté de quelques expressions, une cou
ièrement revue, avec une étude sur Shakspeare, des notices sur chaque pièce et des notes, Paris, Didier, 1862, tome VI, p. 19
ravailler sur un plan ainsi général et systématique. Il composait ses pièces selon que telle ou telle circonstance lui en four
i devaient intéresser vivement une reine telle qu’Élisabeth. Aussi la pièce de Shakspeare ne présente-t-elle qu’un sommaire d
jour ce qu’ils mettent des années à conquérir. » Tout ce qui, dans la pièce de Shakspeare, est relatif à la guerre avec la Fr
ffet dramatique ; aussi Shakspeare a-t-il fait porter l’intérêt de sa pièce sur le sort du jeune Arthur ; aussi a-t-il chargé
e caractère du bâtard Faulconbridge a été fourni à Shakspeare par une pièce de Rowley, intitulée : The troublesome Reign of K
ns avant celle de Shakspeare, composée, à ce qu’on croit, en 1596. La pièce de Rowley fut réimprimée en 1611 avec le nom de S
bue la mort de Richard ; c’est de même le duc d’Autriche qui, dans la pièce , reçoit la mort de la main de Faulconbridge ; et
ssions dont se compose l’habitude de leur vie. Le style général de la pièce est moins ferme et d’une couleur moins prononcée
it Shakspeare sur le caractère du roi : aussi une grande partie de la pièce se passe-t-elle en discussions de peu d’intérêt,
ièrement revue, avec une étude sur Shakspeare, des notices sur chaque pièce et des notes, Paris, Didier, 1862, tome VI, p. 29
ui de sa chute, catastrophe à laquelle tout marche dès le début de la pièce . Cet événement a été considéré sous différentes f
éposé et tué sur le théâtre. Les acteurs leur ayant représenté que la pièce était tout à fait hors de mode et ne leur attirer
a condamnation. L’entreprise du comte d’Essex eut lieu en 1601, et la pièce de Shakspeare avait paru, à ce qu’on croit, dès l
Malgré cette antériorité, personne ne sera tenté de soupçonner qu’une pièce de Shakspeare ait pu figurer dans une entreprise
figurer dans une entreprise factieuse contre Élisabeth. D’ailleurs la pièce en question paraît avoir été connue sous le titre
sens des expressions, que ne détermine aucune règle de syntaxe. Cette pièce est toute en vers, et en grande partie rimée. L’a
ièrement revue, avec une étude sur Shakspeare, des notices sur chaque pièce et des notes, Paris, Didier, 1862, tome VI, p. 39
, p. 393-395. Source : Gallica. Les commentateurs donnent à ces deux pièces le titre de comédies ; et en effet, bien que le s
est là sans doute une catastrophe tragique, et le fond de la première pièce , qui a pour sujet le premier pas de Henri V vers
sa position ; et Falstaff, destiné à nous amuser, n’est admis dans la pièce que pour le divertissement du prince. Fait pour ê
dinairement plaisant. Les jeux de mots, bien que fréquents dans cette pièce , y sont beaucoup moins nombreux que dans quelques
akspeare devait à l’esprit de son temps, n’empêche pas que dans cette pièce , ainsi que dans celles où reparaît Falstaff, la g
cun témoignage sérieux. Ce qu’il y a de bien positif, c’est que cette pièce fut écrite avant 1598, car Meres la cite dans cet
ièrement revue, avec une étude sur Shakspeare, des notices sur chaque pièce et des notes, Paris, Didier, 1862, tome VII, p. 3
né et plus exempt de bizarrerie que celui de la plupart de ses autres pièces historiques. La partie comique, très importante e
1598 ; avant cette époque, on représentait sur la scène anglaise une pièce intitulée les Fameuses Victoires de Henri V, sort
ièrement revue, avec une étude sur Shakspeare, des notices sur chaque pièce et des notes, Paris, Didier, 1862, tome VII, p. 1
e dramatique : « Permettez, dit-il aux spectateurs dès le début de la pièce , que nous fassions travailler la force de votre i
us du changement de lieu auquel nous sommes réduits pour resserrer la pièce dans son cadre. » La partie populaire et comique
ièrement revue, avec une étude sur Shakspeare, des notices sur chaque pièce et des notes, Paris, Didier, 1862, tome VII, p. 2
même épuisé ; plusieurs d’entre eux ont pensé que la première de ces pièces ne lui appartenait en aucune façon ; d’autres, en
mitive appartiendrait à un ou à deux autres auteurs. Aucune des trois pièces n’a été imprimée du vivant de Shakspeare, ce qui
re, parut la première édition complète de ses œuvres. Quatorze de ses pièces seulement avaient été imprimées de son vivant, et
té publiées, sans nom d’auteur, par Thomas Mellington, libraire, deux pièces intitulées, l’une The first part of the contenti
d duke of York and death of good king Henry the sixth 16. De ces deux pièces , l’une a servi de moule, si on peut s’exprimer ai
ces près ; des passages entiers ont été transportés textuellement des pièces originales dans celles que nous a données Shakspe
En 1619, c’est-à-dire trois ans après la mort de Shakspeare, ces deux pièces originales furent réimprimées par un libraire nom
temps-là, les auteurs étant peu dans l’usage de faire imprimer leurs pièces . Cette dernière opinion a été longtemps la plus g
e maladroit retranche et estropie, mais il n’ajoute pas ; et les deux pièces originales contiennent des passages, même quelque
une cependant qui mérite d’être prise en considération, c’est que les pièces originales sont évidemment tirées de la chronique
à une preuve de sa légitimité. Et d’abord il faut savoir que les deux pièces originales imprimées en 1600 existaient dès 1593,
ession. Quelle cause retarda jusqu’en 1600 la publication de ces deux pièces , c’est ce qu’il est inutile en ce moment de discu
Green par Shakspeare dès 1592 ; et comme les Henri VI sont les seules pièces de notre poëte qu’on croie pouvoir placer avant c
ps que la citation faite par Green, à cette occasion, d’un vers de la pièce originale, prouverait que c’était là ce qui lui t
troupe, aura essayé de remettre au théâtre, avec plus de succès, des pièces déjà connues, et dont le fond lui présentait quel
, et dont le fond lui présentait quelques beautés à faire valoir. Les pièces appartenant alors, selon toute apparence, aux com
er ensuite comment Shakspeare, reprenant ainsi en sous œuvre les deux pièces dont il a fait la seconde et la troisième partie
intime ami de Green, n’aurait probablement pas parlé sur ce ton d’une pièce de Shakspeare, et peut-être est-ce le succès même
’une pièce de Shakspeare, et peut-être est-ce le succès même de cette pièce qui aura engagé Shakspeare à rendre les deux autr
rame, et tout porte à croire que Shakspeare ajouta cet ornement à une pièce que son étroite connexion avec celles qu’il avait
mbre dans les ouvrages de Shakspeare, tandis que, dans le reste de la pièce , et dans les deux pièces qui paraissent destinées
e Shakspeare, tandis que, dans le reste de la pièce, et dans les deux pièces qui paraissent destinées à lui faire suite, il ne
au nombre des ouvrages d’un poëte qui avait tué tous les autres, une pièce qui devait tout son mérite à ce qu’il y avait ajo
tion du nom de Shakspeare dans l’édition, donnée par Pavier, des deux pièces originales, il est aisé de l’expliquer par une fr
ière partie de Henri VI, qui, selon Malone, a d’abord porté le nom de Pièce historique du roi Henri VI 21. Le style de cette
orté le nom de Pièce historique du roi Henri VI 21. Le style de cette pièce , excepté ce qu’on peut attribuer à Shakspeare, po
a versification assez prosaïque. L’intérêt, assez médiocre quoique la pièce offre un grand mouvement, est d’ailleurs fort dim
e, et des traits sous lesquels ils l’ont représentée : en ce sens, la pièce est historique. La seconde partie de Henri VI, be
es aparté. Les scènes, séparées par des intervalles considérables (la pièce entière renferme un espace de dix ans), ne présen
de l’événement qu’on vient de voir finir. Les diverses parties de la pièce ne tiennent pas non plus essentiellement les unes
et impossibles à expliquer. Que Shakspeare soit ou non l’auteur de la pièce intitulée : The first contention, etc., la second
re, et la lecture des chroniques a donné, en ce temps, aux auteurs de pièces historiques un caractère de vérité et des moyens
tants. Aussi le sang et les morts ne sont-ils pas épargnés dans cette pièce , bien que, de ces quatorze batailles, on n’en voi
ention ; le caractère de Richard est également d’invention dans cette pièce et dans la précédente. Richard était beaucoup plu
avoir eu aucune part aux événements sur lesquels se fondent les deux pièces  ; son caractère y est d’ailleurs bien annoncé et
 ; ces morceaux ne se trouvent point ou sont à peine indiqués dans la pièce originale. Il est aisé de reconnaître les passage
les ouvrages des autres. Il a au reste beaucoup moins retouché cette pièce -ci que la précédente, qui probablement lui a paru
artenant entièrement à l’ouvrage corrigé. La plus grande partie de la pièce originale y est textuellement reproduite ; on y r
ièrement revue, avec une étude sur Shakspeare, des notices sur chaque pièce et des notes, Paris, Didier, 1863, tome VIII, p. 
nion généralement établie sur Richard a pu contribuer au succès de la pièce qui porte son nom : aucun peut-être des ouvrages
s qu’aucun des grands ouvrages de Shakspeare, les défauts communs aux pièces historiques qui étaient avant lui en possession d
il qui ne s’interrompt et ne se perd jamais. Une idée domine toute la pièce , c’est celle de la juste punition des crimes qui
de Marguerite, n’est cependant en aucune façon la même dans les deux pièces . Macbeth, entraîné de la vertu dans le crime, off
peu de ces subtilités qui fatiguent quelquefois dans les plus belles pièces de Shakspeare. Dans le rôle de Richard, l’un des
voir été représenté en 1597 : on avait, avant cette époque, plusieurs pièces sur le même sujet. Notice sur Le Roi Henri VII
ièrement revue, avec une étude sur Shakspeare, des notices sur chaque pièce et des notes, Paris, Didier, 1863, tome VIII, p. 
ource : Gallica. Quoique Johnson mette Henri VIII au second rang des pièces historiques, avec Richard III, Richard II et le R
, ou peut-être même l’ordre donné par cette princesse de composer une pièce dont sa naissance fût en quelque sorte le sujet,
lsey, mirent le feu au théâtre du Globe qui fut consumé en entier. La pièce comprend un espace de douze ans, depuis 1521 jusq
ièrement revue, avec une étude sur Shakspeare, des notices sur chaque pièce et des notes, Paris, Didier, 1863, tome VIII, p. 
nales d’une révolution. Cependant la tradition nous apprend que cette pièce , aujourd’hui repoussée de la scène, a excité à pl
de dire que presque tous les commentateurs ont mis en doute que cette pièce fût de Shakspeare, et quelques-uns en ont donné d
de Jéronimo, de Sélim, de Locrine, etc., et en général de toutes les pièces mises sur la scène avant Shakspeare, on reconnaît
de Percy22, une ballade que quelques-uns ont cru plus ancienne que la pièce , ce qui n’est pas facile à décider : nous la plaç
ièrement revue, avec une étude sur Shakspeare, des notices sur chaque pièce et des notes, Paris, Didier, 1863, tome VIII, p. 
peuple sauvage ; nous oserons les renvoyer à la lecture des premières pièces de Corneille ; et leur citer ce passage de Voltai
puéril était bien plus commun du temps de Corneille que du nôtre. La pièce de Clitandre, qui précéda Médée, est remplie de p
’s groat’s worth of wit , etc. 18. Allusion à un vers de l’ancienne pièce The first part of the contentions, etc. O tyger’s
6 (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre troisième »
, pour la langue, y a-t-il plus loin de ce grand poète à la meilleure pièce de théâtre antérieure à lui, que de Descartes lui
qu’à lui, l’histoire du théâtre n’offre que de vains noms, et pas une pièce . Ce grand art, qui n’a pour ainsi dire point de p
la basoche, jouait, sur la table de marbre du Palais de justice, des pièces analogues au répertoire des Enfants sans souci. L
ur où l’a porté le génie de Corneille, de déterminer le caractère des pièces qui s’y jouaient. Les Confrères de la Passion ava
ans souci. Le seigneur Abus, personnage commun à quelques-unes de ces pièces , n’était rien moins que le roi, ou l’Eglise, ou l
ares et dans les plus grossières ébauches. Le caractère commun de ces pièces est le même que j’ai remarqué dans tous les ouvra
tout ce qu’on peut appeler le théâtre d’alors, il n’est resté qu’une pièce qui mérite d’être lue : c’est la farce de Patheli
Cléopâtre taillée sur le patron du théâtre grec. Le prologue de cette pièce accusait les Confrères de la Passion d’écrire et
e avant d’en discerner la valeur relative, et qu’on les estimât comme pièces à part, avant de comprendre la beauté qu’elles ti
nsemble de l’ouvrage, et de l’emploi discret qu’on en doit faire. Les pièces de Garnier offrent d’ailleurs quelques traits de
mérite d’action. Il n’attendait pas d’ailleurs qu’on s’ennuyât d’une pièce pour la remplacer par une autre. Il n’en fit pas
son génie, enseignait, à titre de recette, l’art de faire deux mille pièces dans une vie d’homme. « Ce n’est pas, disait-il,
as contre moi ; car la vérité crie dans les livres muets. Je fais des pièces pour le public ; et puisqu’il les paye, il est ju
pour les unités, et de l’imitation du théâtre espagnol, il sortit des pièces fort supérieures à celles de Hardi, quoique tombé
es à celles de Hardi, quoique tombées dans le même oubli. Huit de ces pièces sont signées du nom de Corneille. On les lit par
tragi-comédie depuis Nicomède et Don Sanche ; et, même dans ces deux pièces , on admire moins le mélange du tragique et du com
Ses discours sur le poème dramatique, les jugements qu’il fit de ses pièces sont remplis d’observations délicates et profonde
eurs de Corneille, après Corneille lui-même, s’essayant dans ces huit pièces , meilleures seulement que ce qui s’était fait ava
ays ! La ressemblance avec la vie, c’est en effet ce qui rendra cette pièce éternellement nouvelle. Le même charme qui attira
se pressent, ils ne se laissent pas respirer. Cette lutte remplit la pièce  ; c’est la pièce tout entière ; on ne s’en lasse
ne se laissent pas respirer. Cette lutte remplit la pièce ; c’est la pièce tout entière ; on ne s’en lasse point, tant cette
Corneille pour varier par les détails une situation qui est toute la pièce . Corneille lui-même avoue qu’il y en a trop. Ving
s grands ouvrages, on ne trouve plus à admirer que des actes dans des pièces imparfaites ; et plus tard, des scènes, des trait
parfaites ; et plus tard, des scènes, des traits sublimes dans quinze pièces qui rappellent le Corneille d’avant le Cid. La gl
anouissement de ce divin génie. Le Cid est d’ailleurs, de toutes les pièces de Corneille, la plus humaine, c’est-à-dire la pl
ncapables. Il se mêle de l’étonnement au plaisir que nous prenons aux pièces de Corneille. La Bruyère, qui l’a bien senti, ajo
que nous recevons, soit de la représentation, soit de la lecture des pièces de Corneille ? L’admiration dont ce grand homme a
plaît plus à notre nation que l’idéal d’héroïsme qui brille dans ces pièces , rien n’effarouche plus sa délicatesse et son goû
ssimuler la singulière inégalité du génie de Corneille. Quatre de ses pièces , sur plus de trente, sont seules des chefs-d’œuvr
n général que de Corneille. Le précepte d’Horace semble fait pour ces pièces  : « Où les beautés l’emportent en nombre, je ne m
aux quatre chefs-d’œuvre que je viens de nommer. Dans les sept autres pièces qui suivent, en rang de mérite, Rodogune, la Mort
dont la lutte donne naissance aux situations. Prenez la meilleure des pièces du théâtre espagnol, qu’y voyez-vous ? Des situat
d’un si grand esprit, il crut qu’il y avait plus d’invention dans les pièces embarrassées, comme il les appelle ; qu’il fallai
it pour les imaginer et plus d’art pour les conduire36; et il fit des pièces embarrassées. Il confondit les expédients avec l’
ragédie, parut avoir perdu son propre secret. Qu’entendait-il par des pièces embarrassées ? Des situations inattendues, amenée
a les situations pour but, et l’intrigue pour moyen, gâte toutes les pièces où Corneille a suivi le système espagnol. Quand l
nie rendu à son naturel. Ces remarques s’appliquent exclusivement aux pièces de Corneille qui peuvent être dites de second ord
r de sa pensée, le plus maître de sa langue. Mais, dans les dernières pièces de Corneille, au lieu de belles situations amenée
était son illusion à cet égard, qu’il égalait à ses chefs-d’œuvre ses pièces les plus défectueuses, pour y avoir mis, pensait-
ot, toutes les choses autrement que son devancier, non pour rendre sa pièce plus vraie, mais pour ne pas ressembler à Mairet 
st une théorie du théâtre espagnol ; je la trouve excellente pour des pièces qui ne prétendent pas plus à la gloire d’être rel
sujet où les situations naissent des caractères. Le petit nombre des pièces de Racine pourrait s’expliquer par la rareté des
à la disposition du moins habile. Aussi est-ce à l’endroit même où la pièce devrait se serrer, qu’elle languit et se relâche.
ordre. Mais il n’y a pas d’exemple, dans un auteur sans génie, d’une pièce où le nœud soit formé des rapports nécessaires qu
vérité héroïque et de la vérité bourgeoise, qui marque la plupart des pièces de Corneille. Le personnage du roi dans le Cid, c
ts. Me voulez-vous, seigneur ? ne me voulez-vous pas ? Si dans cette pièce , comme dans beaucoup d’autres de Corneille, les p
de l’amour est trop chargée de faiblesse pour être la dominante d’une pièce héroïque ; j’aime qu’elle y serve d’ornement et n
on temps. Là au contraire où l’amour est une partie essentielle de la pièce , il rend la tragédie plus semblable à la vie, où
é : ainsi l’emploi de l’amour comme ornement. Par là il pensait faire pièce aux doucereux et aux enjoués, comme il appelait l
in, il était d’un intérêt pressant de réparer la langue des mauvaises pièces de Corneille, autorisée par la gloire de ses chef
7 (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « Division dramatique. » pp. 64-109
logue. C’est, dans le poème dramatique, un discours qui précède la pièce , et dans lequel on introduit, tantôt un seul acte
s et originairement, était d’apprendre aux spectateurs le sujet de la pièce qu’on allait représenter, à les préparer à entrer
ogie du poète, et une réponse aux critiques qu’on avait faites de ses pièces précédentes. On peut s’en convaincre par l’inspec
des tragédies grecques et des comédies de Térence. Les prologues des pièces anglaises roulent presque toujours sur l’apologie
ue toujours sur l’apologie de l’auteur dramatique dont on va jouer la pièce  ; l’usage du prologue est, sur le théâtre anglais
ogue. Les Français ont presque entièrement banni le prologue de leurs pièces de théâtre, à l’exception des opéras. On a cepend
ctères de Thalie, Basile et Quitterie, Ésope au Parnasse, et quelques pièces du théâtre italien ; mais en général, il n’y a qu
e. Le sujet du prologue des opéras est presque toujours détaché de la pièce  ; souvent il n’a pas avec elle la moindre liaison
cependant comme les meilleurs prologues ceux qui ont du rapport à la pièce qu’ils précèdent, quoiqu’ils n’aient pas le même
adis des Gaules. Il y a des prologues qui, sans avoir de rapport à la pièce , ont cependant un mérite particulier pour la conv
le prologue ; cet acteur était regardé comme un des personnages de la pièce , où il ne paraissait pourtant qu’avec ce caractèr
é que c’était une exception à la règle générale. Chez les anciens, la pièce commençait dès le prologue : chez les Anglais, el
ever auparavant. Chez les Anglais, ce n’est point un personnage de la pièce , c’est l’auteur même qui est censé adresser la pa
tes de prologues : l’un, dans lequel le poète exposait le sujet de la pièce  ; l’autre, où le poète implorait l’indulgence du
Dans l’ancienne poésie dramatique, c’était la première partie d’une pièce de théâtre, qui servait à faire connaître le cara
cipaux personnages, et à exposer le sujet sur lequel roulait toute la pièce . Ce mot est formé d’un mot grec, qui veut dire te
à donner une idée générale de ce qui va se passer dans le cours de la pièce , par le récit de quelques événements que l’action
e un peu plus précise et plus circonstanciée le véritable sujet de la pièce . Sans cette exposition, qui consiste quelquefois
ainsi l’esprit des spectateurs dans l’attente. Dès le prologue d’une pièce , ils en annonçaient toute l’ordonnance, la condui
du poème dramatique dans laquelle l’auteur jette les fondements de la pièce , en exposant les faits de l’avant-scène qui doive
ncée, dès les premiers vers, sans obscurité : mais si les héros de la pièce sont tous nouveaux pour les spectateurs, il faut
comique, le développement du sujet et celui des caractères. Quand la pièce est un tissu de caractères, il est permis de s’oc
n a fait une règle : en sorte qu’on nommait simplement tragédies, les pièces où l’unité de ces épisodes était observée, et tra
ic, à qui l’on voulait donner des rôles, sans que la contexture de la pièce l’exigeât ou le permît. Parmi nous, l’épisode se
me du sacrifice qu’elle veut hâter, et elle ne tient guère moins à la pièce qu’Oreste dans Andromaque. Voyez encore la manièr
éâtre français, une espèce d’ouvrages nommés comédies épisodiques, ou pièces à tiroir. Les Fâcheux sont le modèle des pièces d
édies épisodiques, ou pièces à tiroir. Les Fâcheux sont le modèle des pièces de ce genre, et jamais aucun auteur n’a pu en app
surtout des travers de modes que l’on attaque ordinairement dans ces pièces . Le nom de comédie ne leur convient nullement pui
partagées en plusieurs points. Les anciens ne connaissaient point les pièces épisodiques ; mais ils avaient une autre manière
la comédie nouvelle. Quand le poète introduit deux intrigues dans sa pièce , il doit conduire les deux actions de manière que
on des incidents, qui détournerait l’attention des spectateurs. Si la pièce dans laquelle on introduit un épisode est une com
ce qu’un des principaux acteurs adressait aux spectateurs lorsque la pièce était finie, et qui contenait ordinairement quelq
ui contenait ordinairement quelques réflexions relatives à cette même pièce et au rôle qu’y avait joué cet acteur. Parmi les
mais à l’épilogue des anciens, ils ont substitué l’usage des petites pièces ou comédies, qu’on fait succéder aux pièces série
titué l’usage des petites pièces ou comédies, qu’on fait succéder aux pièces sérieuses, afin, dit-on, de calmer les passions e
t en effet aussi différentes que l’étaient nos grandes et nos petites pièces  ; l’exode étant (comme on l’a dit ci-devant) une
a terreur et la pitié, qui se sont accrues durant tout le cours de la pièce . Ces sortes de récits sont, pour l’ordinaire, da
nt la mort des personnages pour lesquels on s’est intéressé durant la pièce . Les récits de la mort des personnages odieux ne
ns appellent maintenant monologues : car, quoique la monodie soit une pièce de poésie chantée ou récitée par un homme seul, l
est un des grands mérites de Molière. On ne voit pas, dans toutes ses pièces , un seul exemple d’une réplique hors de propos. S
illez bien pourtant pour voir si je vous ai volé. Si le besoin de la pièce fait durer l’aparté trop longtemps, il faut que l
’un qui parle. C’est un grand art de faire que l’aparté influe sur la pièce même, comme dans le Préjugé à la mode, où, tandis
8 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre cinquième »
oût, et leur admiration de disciples tendres et fidèles donne à leurs pièces le caractère de pieux hommages à la gloire du maî
n devoir envers son père. Le style est ferme et soutenu dans toute la pièce , et, parmi des vers généralement bons, il y en a
t bons, il y en a d’excellents. Je préférerais pourtant à Manlius une pièce qui n’est ni si bien composée, ni écrite avec la
rôles que des caractères, l’amour sous la forme de la galanterie, des pièces dont les meilleures laissent une impression d’est
tabac, sans livres ni papier devant lui, il composait de mémoire des pièces qui se sentaient de ses lectures. Ses devanciers
vers à faire. » Pour Crébillon, les vers faits, il restait à faire la pièce . D’un poète si singulier, il ne pouvait manquer d
t la coupe de sang humain promenée à la ronde. Au moment de mettre la pièce au jour, Crébillon recula. Il devait sortir une t
ons donc eu de Crébillon que des promesses ou des menaces. Ces vastes pièces , ces catastrophes à la fin de chaque acte, sont d
pour ceux qui prisent les violentes secousses au théâtre, un genre de pièces où il n’est pas toujours prudent de conduire une
lon semblent partis de la main de Corneille et de Racine. Ce sont des pièces du même or, frappées et mises en circulation le m
Huit ans après Rhadamiste et Zénobie, une très belle scène dans une pièce médiocre, plus de beaux vers que de bons, faisaie
reste. Mais s’il ne veut pas d’autres modèles de la tragédie que les pièces de Corneille et de Racine, c’est sous la réserve
gentilshommes, pour qui c’était un privilège de leur rang d’y voir la pièce assis sur des banquettes, et de s’y faire voir. V
a un bûcher véritable sur lequel montait son héroïne ; on courut à la pièce avec fureur. Un récit de la pomme eût fait tomber
reur et la pitié, au lieu de naître et de s’accroître à mesure que la pièce se noue, ne sont plus que des secousses subites e
secours de ceux qui l’interprètent. Au lieu de se faire le juge de la pièce qu’il compose, il s’en fait en idée le spectateur
ute que Racine en eût plus appris à Talma sur la manière de jouer ses pièces , que Talma n’en apprenait tout seul dans la médit
l’effet dramatique le profit d’une notion d’histoire. Elle donne à la pièce une date, au spectateur le relief d’un homme inst
cène ne s’obscurcisse pas pour porter dans mes sens un trouble que la pièce ne porte pas dans mon esprit ; pourvu que cet enf
sont comme autant de séductions qui nous empêchent d’aller droit à la pièce , et notre esprit est au moins amolli quand il la
i les fait entrer ou sortir. Laissons-nous aller, et puisque les deux pièces marchent et intéressent, qu’importe que ce soit a
pas de la troubler par moments ; mais l’amour est le plus fort, et la pièce en commençant nous la montre heureuse de la meill
it par-delà ses succès le refroidissement venir, dès qu’on lirait ses pièces avec le goût qu’il avait lui-même contribué à for
nous pouvons examiner impunément si, en faisant si bon marché de ses pièces , il n’a pas eu plus de clairvoyance qu’il ne croy
difficiles pour Voltaire. Mais encore faudrait-il que le reste de la pièce nous montrât Gengis-kan et Mahomet tels qu’ils so
il y a beaucoup de bon dans les deux choses auxquelles il compare ses pièces . La crème fouettée est un petit plat qui, offert
la paternité. J’admire la Harpe de juger du même style doctrinal les pièces romanesques de Voltaire et les tragédies de Corne
us durement que ses critiques, et dans la façon dont il plaisante ses pièces je sens une généreuse inquiétude. Autant Voltaire
l’anachronisme est souvent tout le caractère de ses héros. Il fait la pièce pour une maxime, et les personnages pour la propa
és sans son consentement ; Sémiramis, Oreste, Rome sauvée, pour faire pièce à la Sémiramis, à l’Électre, au Catilina de Crébi
t à Zaïre, elle est née du défi que lui porta Lamotte de composer une pièce toute d’amour. Il y répondit en vingt-deux jours.
ntiquité, entre Tacite et Sophocle, qu’il cherchait les sujets de ses pièces , regardant l’homme tour à tour dans l’histoire, d
it encore la tragédie en se partageant, dans le même temps, entre ses pièces et des travaux de tout autre sorte. Cela flattait
r se sent jusque dans les fautes du roi, jusque dans les plus faibles pièces du poète. Il survit au malheur, à la vieillesse ;
aire se serait moqué dans les ouvrages d’un autre. Piron disait d’une pièce de Voltaire qui n’avait pas réussi : « Il voudrai
irades élégantes de Warwick et de Mélanie, tout en ne voyant dans ces pièces que de pâles témoignages de la prétention de la H
tés ne sont pas bons juges. Je ne voudrais pas m’appesantir sur cette pièce qui ne doit pas porter la peine de ce que je l’ai
lutionnaire, d’antiquité romaine fraîchement apprise, répandu sur une pièce que Chénier, appelé à un poste dans l’instruction
far, sont nés de la première tentative ; Agamemnon de la seconde. Les pièces de Ducis intéressent par tout ce qui s’y est répa
entiments dont il était plein. J’ai lu des lettres où il parle de ses pièces , non en auteur qui s’y admire, mais en père qui s
la philosophie du critique, Lemercier faisait applaudir, en 1797, une pièce qui éveillait les redoutables souvenirs du théâtr
e d’Eschyle et de Sophocle. Peut-être fut-ce une bonne chance pour la pièce qu’il n’y eût pas alors d’hellénistes pour l’acca
e mieux. Aucun des ouvrages que je viens de nommer n’égale les bonnes pièces de Voltaire ; aucun, n’offre une scène à comparer
our la lecture, les Lois de Minos. L’envie lui vint de faire jouer la pièce . « Mais, disait-il, il faut laisser les Welches d
9 (1895) Histoire de la littérature française « Seconde partie. Du moyen âge à la Renaissance — Livre II. Littérature dramatique — Chapitre I. Le théâtre avant le quinzième siècle »
par le goût déclaré du peuple, par le nombre ou le développement des pièces qui nous sont conservées, est le xve  siècle ou p
ts drames distincts : chaque prophète deviendra centre et héros d’une pièce particulière ; on a conservé deux drames latins d
lecte de la langue d’oc. La langue d’oïl apparaît dans deux des trois pièces latines qu’a écrites un disciple d’Abailart nommé
encore grande part dans la composition, dans la représentation de ces pièces , mais enfin elles n’appartiennent plus au culte,
assé du Paradis » et d’une « Mort d’Abel » ; ce sont en réalité trois pièces juxtaposées, et l’idée de la Rédemption fait seul
confréries pour honorer la Vierge firent composer et représenter des pièces sur les miracles obtenus par son intercession. Ce
ésenter des pièces sur les miracles obtenus par son intercession. Ces pièces ne sont pas d’un art nouveau : moins graves que l
epentant, dont le mouvement est en vérité pathétique. En somme, cette pièce , qui n’a rien de rare, peut être prise comme un t
ère. C’est ce qu’indiquent les deux plus anciennes représentations de pièces saintes dont on connaisse la date : en 1290 et en
ien qui unit à la comédie des chansons, des contes ; en général toute pièce destinée à la récitation publique tend vers la fo
onnages et en les costumant. Un personnage que nous avons vu dans les pièces sacrées, le meneur du jeu, expliquant, narrant, r
. Il y eut, et de bonne heure, dans les écoles des représentations de pièces latines dont les comédies de collège des xviie e
ues. C’est un trouvère d’Arras qui fit jouer au xiie  siècle ces deux pièces remarquables, et l’une à Arras même, au puy : or
goût de l’auteur et du public en faisait le principal agrément de la pièce . Et il se fait un curieux mélange de paysannerie
e Marion que dans ceux du Jeu de la Feuillée : est-ce parce que cette pièce -ci est antérieure de vingt ans à l’autre ? ne ser
es reliques de son saint. Vous aurez une idée légère de l’inénarrable pièce où Adam le Bossu a jeté tout à la fois ses rancun
qu’à travers d’étranges et plus que grossières trivialités. Les deux pièces d’Adam de la Halle sont, avec une insignifiante p
ue raison de croire que les écoliers jouaient dans leurs collèges des pièces comiques : du moins leur voit-on défendre les « j
res font défaut. On trouve seulement dans Eustache Deschamps quelques pièces , qui nous montrent avec quelle lenteur la comédie
e cour. Egalement destinées à la récitation dramatique sont certaines pièces de forme narrative et lyrique du même écrivain :
aît utile d’indiquer la provenance des manuscrits qui contiennent les pièces principales dont le rapprochement fait apparaître
in-8, Soc. des Anc. textes, Paris, 1879 et suiv. ; les neuf dernières pièces du recueil de Fr. Michel et Monmerqué sont extrai
des Miracles que nous avons du xiv° siècle, et de l’absence totale de pièces sacrées d’un autre genre. — Je dis 42 miracles, e
e simplement « histoire » (Petit de Julleville, t. II, p. 342), celle pièce n’a rien à voir avec les miracles de la Vierge, c
le théâtre sacré : il n’y a pas de raison pour ne pus voir dans cette pièce la première forme connue de la moralité. Quand on
n et de l’aveugle, farce jouée à Tournai vers 1270. 149. La première pièce est celle que M. de Queux de Saint-Hilaire intitu
la représentation par personnages. De légères suppressions font de la pièce une œuvre purement dramatique : et d’autre part,
eu peine à suivre et à comprendre le mouvement du morceau. La seconde pièce , que je n’ai vu encore relever par personne, est
e, que je n’ai vu encore relever par personne, est une très ordurière pièce , intitulée exactement Sotte Chanson de cinq vers
10 (1894) Journal des Goncourt. Tome VII (1885-1888) « Année 1888 » pp. 231-328
un Normand, très normand. Dimanche 15 janvier Ce matin, fini la pièce de Germinie Lacerteux. Ce soir, dîner en tête à t
en tête à tête chez les Daudet, et arrangement pour la lecture de la pièce à Porel. Daudet se défendant d’y assister, pour m
matin, déjeuner avec Daudet chez moi, et je lui ai lu la moitié de la pièce avant déjeuner, et l’autre moitié après. Avant le
a pièce avant déjeuner, et l’autre moitié après. Avant le déjeuner la pièce paraissait reçue, mais au fond j’avais comme une
, et je redoutais qu’un tableau quelconque de la seconde partie de la pièce , servît à Porel, de prétexte à un refus, aussi qu
avec ce tableau, si vous l’exigez », mais, pour moi, il compromet la pièce … car, il faut vous attendre, que pour cette pièce
oi, il compromet la pièce… car, il faut vous attendre, que pour cette pièce , dans les conditions où vous l’avez faite, vous a
s, n’est-ce pas, à tout auteur amoureux de son art, d’espérer que ses pièces seront jouées après sa mort, telles qu’elles ont
er immensément riche, nommé Rothschild. Mercredi 1er février Ma pièce remise à Porel, je ne puis m’empêcher de penser à
s embêtements que m’amènera bien certainement la représentation de la pièce … Porel a vu un succès, un clou dans ce dîner des
e que je sens de luttes et de batailles autour de l’originalité de la pièce … puis tout ce que je crains des prudences et des
crains des prudences et des timidités, qui, dans l’élaboration d’une pièce , succèdent chez Porel, à la bravoure de l’accepta
ère de son nouvel appartement. C’est un petit corps de logis, dont la pièce principale est un grand atelier. Bonnetain l’a me
ent, toute une série de grandes sanguines de Fragonard, à huit francs pièce , représentant des danseuses du plus beau faire, e
ns pour deux grandes filles. Et dans ce pays des cailles à trois sous pièce , du vin à un sou la bouteille, des corbeilles de
z Daudet, pour la répétition de la pantomime de Margueritte, et de la pièce de Bonnetain, qui doit être jouée par Antoine. To
on a cru le perdre, a fait tout remettre. Bonnetain est venu avec sa pièce , et Daudet lui fait lire. Elle est très originale
atique dans les cartons des jeunes. Car quel que soit le succès d’une pièce , son idée serait qu’elle ne fût jouée que quinze
térieure. La parole du romancier est colère, strangulée. Il dit de sa pièce  : « Oh ! ça disparaîtra avant huit jours… ils fon
ai un tas de courses… j’ai hâte d’être à Médan… Et dire qu’avec cette pièce , ils m’ont empêché de travailler à mon roman… et
Arène. Dans un entracte, Daudet me raconte qu’Aubanel lui avait lu la pièce à lui et à Mistral, à Arles, dans le vieux cimeti
i se disaient avec une sorte de recueillement, devant cet autel de la pièce de cent sous, tout comme devant un autel, où figu
que les maquettes des décors sont tout près d’être terminées, que la pièce passera en novembre ; et il me parle de la distri
J’ai reçu hier une lettre de Jules Vidal, qui me demande à tirer une pièce de mon roman des Frères Zemganno, en collaboratio
l’idée de dédommager Vidal de sa déconvenue, en lui faisant faire une pièce de La Fille Élisa, sur un mode très chaste, et où
e mon accès de fièvre dramatique, je me disais qu’il fallait faire la pièce moi-même, et je ne sais comment ma pensée allait
a pensée allait encore à La Faustin, avec l’idée d’en tirer une autre pièce , songeant à faire de Germinie Lacerteux, de La Fi
elle passée, mais aujourd’hui je suis mordu par le désir d’écrire ces pièces . Dimanche 14 octobre Octave Mirbeau vient a
l’ai décidé à prendre le rôle du comte, le rôle de soutènement de la pièce . Mlle Leroux doit jouer la chanoinesse, et Mevist
battu de l’oiseau, par sa mauvaise soirée de vendredi, il croit à des pièces futures qui feront flamber d’enthousiasme la sall
d’hier ? — Non. — Eh bien, la note dit que Réjane est engagée pour la pièce de Sardou au Vaudeville, et que vous ne serez pro
poche de son paletot pleine de billets de banque, de louis d’or et de pièces de cent sous, il s’était mis à répandre tout ça à
si elle n’a pas été seulement rêvée… Ah ! c’est fait pour moi, cette pièce qu’on ne jouera pas, après sa réception, son anno
-à-tête du coupé, Daudet me raconte comment il est arrivé à faire une pièce , à la suite de L’Immortel, en en cherchant une da
longtemps, avant d’arriver au théâtre. Porel lit, et lit très bien la pièce . La lecture produit un grand effet. On rit et on
. On rit et on a la larme à l’œil. Dumény, qui, avant de connaître la pièce , m’avait laissé voir la peur, qu’il avait de son
me donne une fièvre de la cervelle, où tout éveillé, je vois jouer la pièce , dans des transports d’enthousiasme d’un public d
regardant dans le vide. Vendredi 23 novembre Oh l’argent ! les pièces de cent sous, ça ne me représente rien : ce sont
onne le bourreau, et sans que celui-ci donne un reçu. Donc la pile de pièces de cent sous, était posée sur un coin de la table
, d’un geste lui montra l’argent, et alors Bracquemond vit la pile de pièces de cent sous disparaître, sous une main d’un form
suis près de Claretie, qui veut bien me dire que je devrais faire une pièce tirée de Chérie, que c’est tout à fait un tableau
n tableau du monde, et comme je lui répondais que je ne voyais pas de pièce dans le roman, et que j’ajoutais, que j’avais été
ger, il me faisait cette objection : « Il y a, voyez-vous, dans votre pièce , l’acte de Verdun… c’est grave pour un théâtre de
erait un décor cent fois plus réel. Mais la réalité du décor dans les pièces modernes, semble aux directeurs de théâtre, sans
ourdain, que j’emmène faire un croqueton d’un marchand de vin pour ma pièce , me ramène dîner chez lui. Là, le bibliophile Gal
t, si drolatique. Oui, à propos de cette scène, quand je lui ai lu la pièce , Porel m’a dit, que c’était d’un comique lugubre,
scène. Mardi 4 décembre Voici la guerre qui commence contre la pièce . Les journaux font d’avance un tableau des souffr
mes dans les yeux, quand dans la correction des épreuves, je relis ma pièce . Du théâtre, j’emporte chez moi le manuscrit de l
des inconnus, et je l’engage et le décide très facilement à faire la pièce lui-même. Et voici Porel, avec sa facilité d’emba
s haïtiennes, et faisant du Mariage de Loti, dans son imagination, la pièce à succès de la fin de l’année, et voilà l’auteur
âtre, — et qui invite Porel à venir à Rochefort, et à travailler à la pièce , à eux deux. On descend dans la salle. Ce n’est p
, comme on l’avait décidé. Cette répétition est remise à lundi, et la pièce reculée à mercredi. La pauvre Réjane, cause de ce
un dramatique tout simple, du dramatique que je pouvais rêver pour ma pièce … Et comme dans la scène de l’apport de l’argent,
œil les images, que Lévy me montre, et de me promener d’un bout de la pièce à l’autre, en parlant de ce soir. Et aussitôt dîn
ic de première, comme jamais on n’en a vu à l’Odéon, assure Porel. La pièce commence. Il y a deux mots, dans le premier table
heure, l’anxiété douloureuse de croire qu’on ne laissera pas finir la pièce … Ah ! cette idée était dure, car comme je l’avais
e l’avais dit à mes amis, je ne sais pas quelle sera la fortune de ma pièce , mais ce que je voudrais, ce que je demande, c’es
ilence : Réjane, à laquelle je dois peut-être d’avoir vu la fin de ma pièce , au milieu du tapage et du parti pris de ne pas é
blie l’échec de la soirée, devant la satisfaction d’avoir vu finir la pièce . On soupe, et on soupe longuement, en commentant
s’écrier dans les corridors : « Ah ! si les Allemands voyaient cette pièce  ! » Puis, au milieu de la causerie devenue bruyan
’avoir pas assisté à la représentation d’hier, à cette seconde, où la pièce s’est complètement relevée, et me disant gentimen
qu’il n’a pas voulu nommer, où on avait dit : « Il ne faut pas que la pièce finisse demain. » Et revenant aux applaudissement
s pas de ceux qui disent : « Quand j’arriverai au vrai public !… » Ma pièce , ainsi qu’elle est faite, et avec l’apeurement pr
euglette, que vous le dites, et, que l’homme qui veut bien écouter la pièce , y trouvera cette perversion de l’affectivité, qu
deux proses. Maintenant n’est-ce encore rien, des caractères dans une pièce  ? Et les caractères de Mlle de Varandeuil, de Ger
du parapharagamus des escamoteurs, c’est le facile moyen d’abîmer une pièce , sans donner la raison valable de son éreintement
ère, où vous ne dites pas la vérité, c’est quand vous déclarez que la pièce est ennuyeuse, horriblement ennuyeuse, sachant tr
uyeuse, sachant très bien, que c’est le moyen élémentaire de tuer une pièce , le moyen inventé par votre syndicat dramatique.
de tuer une pièce, le moyen inventé par votre syndicat dramatique. La pièce peut être mauvaise d’après vos théories littérair
a pièce peut être mauvaise d’après vos théories littéraires, mais une pièce où les spectateurs sont près d’en venir aux mains
trices honnêtes — versent de vraies larmes, non, non, Monsieur, cette pièce n’est pas ennuyeuse. Enfin, Monsieur, vous pontif
dû à votre talent. Nous n’étions pas venus pour applaudir. Mais votre pièce nous a saisis, bouleversés, enthousiasmés, et des
rance, a fait un réquisitoire de procureur de la République contre la pièce  : ç’a été, la demande de la suppression de la piè
ublique contre la pièce : ç’a été, la demande de la suppression de la pièce par la droite du Sénat, sans qu’un seul sénateur
emande par cette droite, en termes injurieux, de la suppression de ma pièce , sur la dénonciation de M. Sarcey, ce mangeur de
e la plus grande partie des gens qui avaient pris des billets pour ma pièce , ont redemandé leur argent, quand en son lieu et
eur a offert : Le Lion amoureux. Cette suppression des matinées d’une pièce , acceptée par la censure, n’est-ce pas de la part
ns mes prévisions, car c’est la scène qui a manqué de faire tomber la pièce , mais en dépit des sifflets qui l’ont accueillie,
11 (1912) L’art de lire « Chapitre IV. Les pièces de théâtre »
Chapitre IV.Les pièces de théâtre Les poètes dramatiques sont-ils fait
er qu’à la lecture. C’est de l’éclat, c’est du mouvement aussi, de la pièce de théâtre qu’on juge à la représentation ; mais
; mais à la lecture, c’est de sa solidité. C’est par la lecture d’une pièce qu’on échappe aux prestiges de la représentation 
oyez sûr que La Bruyère s’est détrompé surtout en lisant. Beaucoup de pièces réussissent pleinement au théâtre ; l’impression
théâtre ; l’impression est l’écueil. Volontiers je distribuerais les pièces de théâtre en quatre classes : celles qui sont me
ne ou un peu au-dessus de la moyenne, et c’est un éloge à faire d’une pièce que de dire qu’elle peut être lue. Et les troisiè
t elles sont les plus nombreuses de toutes. Tout auteur qui écrit une pièce en vue d’une étoile, en vue de tel ou tel acteur
pour le lecteur, se résigne à n’être pas lu et condamne en vérité sa pièce comme œuvre d’art. Tant y a qu’il existe des pièc
damne en vérité sa pièce comme œuvre d’art. Tant y a qu’il existe des pièces qui sont très bien faites pour être lues et même
rticulière de lire et tout à fait particulière. Pour pouvoir lire une pièce , il faut avoir été assez souvent au théâtre ; car
faut avoir été assez souvent au théâtre ; car il faut, en lisant une pièce , la voir, la voir des yeux de l’imagination telle
Cela est indispensable. Comme le véritable auteur dramatique écrit sa pièce en la voyant jouer, en voyant d’avance les acteur
out de même le lecteur doit voir, comme si elle était représentée, la pièce qu’il lit et pour ainsi dire presque littéralemen
nconvénient que d’affaiblir un peu en nous le désir de voir jouer des pièces dans un théâtre surchauffé, trop odorant et incom
cas, voyez ; habituez-vous à voir. Une des choses qui distinguent une pièce bien faite d’une pièce mal faite, une pièce vivan
ous à voir. Une des choses qui distinguent une pièce bien faite d’une pièce mal faite, une pièce vivante d’une pièce sans vie
hoses qui distinguent une pièce bien faite d’une pièce mal faite, une pièce vivante d’une pièce sans vie, c’est que la premiè
t une pièce bien faite d’une pièce mal faite, une pièce vivante d’une pièce sans vie, c’est que la première, on la voit, et q
seconde, on ne la voit pas. De même que le bon dramatiste a écrit sa pièce en la voyant, de même le bon lecteur lit la pièce
amatiste a écrit sa pièce en la voyant, de même le bon lecteur lit la pièce en la dressant devant ses yeux. De quelque art, d
e heures, et qu’il change de caractère du commencement à la fin de la pièce  ; or, observez le style, et vous verrez que de ce
u sérieusement qu’à la lecture ; cela même prouve qu’il faut lire les pièces de théâtre ; les pièces de théâtre se relevant au
ecture ; cela même prouve qu’il faut lire les pièces de théâtre ; les pièces de théâtre se relevant au-dessus ou s’abaissant a
tuffe ne soit ce que Molière pense lui-même ; le personnage, dans les pièces à thèse, qui « raisonne », qui fait une dissertat
cte ; les meilleures parties de lui sont partout répandues dans cette pièce et, par parenthèse, c’est une des raisons pourquo
cette pièce et, par parenthèse, c’est une des raisons pourquoi cette pièce est si admirable. Mais, retenons ceci : c’est l’a
12 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Beaumarchais. — II. (Suite.) » pp. 220-241
du à tant de rire et de folie qu’il n’en trouva pas assez d’abord. La pièce était primitivement en cinq actes, et elle parut
ie actuelle ; mais, comme cela même était une espèce de nouveauté, la pièce fut vivement poursuivie. Il semblait que j’eusse
r : c’était une originalité au xviiie  siècle. « Faites-nous donc des pièces de ce genre, puisqu’il n’y a plus que vous qui os
t à l’instant ! Quel plus vif et plus engageant début que celui de la pièce , quand le comte et Figaro se retrouvent et se ren
nne. L’œuvre dramatique de Beaumarchais se compose uniquement de deux pièces , Le Barbier et Le Mariage de Figaro ; le reste es
xpliquer la vogue et le succès de Beaumarchais. On en avait assez des pièces connues, et très connues ; il y avait longtemps q
t toujours facile d’obtenir), se croyaient en droit de confisquer les pièces et de s’en appliquer désormais les profits. Après
e bataille et une victoire, de faire son bulletin, et en imprimant sa pièce , après le signalement minutieux de chaque personn
se effrontée : « Le roi ne veut pas permettre la représentation de ma pièce , donc on la jouera. » Le 12 juin 1783, il fut prè
role vague hardiment interprétée, il était parvenu à faire répéter sa pièce sur le théâtre des Menus-Plaisirs, c’est-à-dire s
r fit signifier aux comédiens qu’ils eussent à s’abstenir de jouer la pièce , sous peine « d’encourir l’indignation de Sa Maje
euil, l’un des patrons de l’auteur, obtint de faire jouer chez lui la pièce à Gennevilliers (26 septembre 1783), par les Comé
, et cassa tous les carreaux avec sa canne, ce qui fit dire, après la pièce , qu’il avait doublement cassé les vitres. » Fort
ait si bien fait qu’il avait persuadé aux comédiens de représenter sa pièce dans les derniers jours de février 1784 ; la répé
le 27 avril 1784, l’explosion eut lieu, et la défense étant levée, la pièce put être représentée à Paris. Rien ne manqua à la
t sorti du spectacle qu’à dix heures, quoiqu’il n’y eût pas de petite pièce  ; car la comédie de Beaumarchais, remplit le spec
t sorti du spectacle qu’à dix heures, quoiqu’il n’y eût pas de petite pièce  ; car la comédie de Beaumarchais, remplit le spec
normité de durée était de quatre heures et demie ou quatre heures, la pièce ayant commencé à cinq heures et demie. Ainsi lanc
é à cinq heures et demie. Ainsi lancée après une telle résistance, la pièce alla au-delà de cent représentations et fut un de
ans Le Mariage une Fronde armée, tout ce que le public, depuis que la pièce était défendue, avait cru y voir et y avait mis,
ès l’entrée et tel qu’il se prononce à chaque pas en avançant dans la pièce , jusqu’au fameux monologue du cinquième acte, est
cynisme, c’est ce qui déplaît en lui. Je sais que dans une troisième pièce , dans La Mère coupable, il se corrigera et que l’
de Figaro, et c’est tout si j’ai jamais bien compris le cinquième. La pièce pour moi se gâte du moment que la Marceline, en é
hu d’esprit. La prétendue moralité finale est une dérision. Une telle pièce où la société entière était traduite en mascarade
On le voit, pendant tout le temps de la vogue de Figaro, occupé de sa pièce comme un auteur entendu qui sait les rubriques du
es centaines d’exemplaires imprimés d’une chanson satirique contre la pièce , que quelques-uns attribuaient tout bas à un gran
etite loge grillée, d’où quelques femmes de la Cour voulaient voir la pièce sans être vues : Je n’ai nulle considération, mo
ecret ; je ne me prête point à de pareilles fantaisies. J’ai donné ma pièce au public pour l’amuser et non pour l’instruire,
vice et les honneurs de la vertu, telle est la pruderie du siècle. Ma pièce n’est point un ouvrage équivoque, il faut l’avoue
cet amateur s’étant étonné qu’il n’y eût plus trace, dans la seconde pièce , de cette petite Figaro antérieure au mariage. Be
sentation de Robert Macaire, qui le disait, et déclarait ne voir à la pièce aucun inconvénient. 28. [NdA] Quoique son proche
13 (1881) Le naturalisme au théatre
s, parlant de tout, de mes œuvres particulièrement, à l’exception des pièces jouées. Je n’ai qu’une façon de répondre : réunir
ntique a surtout bataillé pour mêler le rire aux larmes dans une même pièce , en s’appuyant sur cet argument que la gaieté et
vérités hardies portées à la scène. Par exemple, je citerai certaines pièces de M. Dumas fils, dont je n’aime guère le talent,
Fritz à la Comédie-Française, il y a vingt ans ? Non, certes ! Cette pièce où l’on mange tout le temps, où l’amoureux parle
naïve, avec une mise en scène et des décors primitifs. Peu à peu, les pièces se compliquent, mais d’une façon barbare, et lors
où le drame est tombé provient surtout de l’épuisement du genre, des pièces ridicules et ennuyeuses qui ont peu à peu succédé
ue absolu d’acteurs nouveaux comprenant et interprétant ces sortes de pièces , car chaque formule dramatique qui disparaît empo
elle-même, c’est à peine si on lui fait une petite place, entre deux pièces à grand spectacle. Certes, un succès de loin en l
ntique et le drame naturaliste. Je désigne par drame romantique toute pièce qui se moque de la vérité des faits et des person
n de méfiance. Le patron sur lequel on taille chez nous ces sortes de pièces me fait peur à l’avance. Il faut voir comme on y
ressusciter : c’est uniquement le drame à panaches et à ferraille, la pièce à grand spectacle et à grands mots, la pièce ment
aches et à ferraille, la pièce à grand spectacle et à grands mots, la pièce menteuse faisant la parade devant la foule, une p
poésie, du souffle épique qu’ils ont l’ambition de mettre dans leurs pièces  ? Est-ce que le naturalisme exige d’eux qu’ils ra
n vient de jouer pendant de longs mois, à l’Odéon, les Danicheff, une pièce dont l’action se passe en Russie ; elle a eu chez
Rome vaincue. Entendez-vous leurs éclats de rire ? croyez-vous que la pièce irait jusqu’au bout ? Elle leur semblerait un vér
sombrerait sous un immense ridicule. Et il en est ainsi de toutes les pièces historiques, aucune ne pourrait être jouée devant
et des sentiments, dont l’analyse exacte serait le seul intérêt de la pièce . Et cela dans le milieu contemporain, avec le peu
serait dans son droit. Mais, lorsque Balzac se risquait à écrire une pièce , c’était un soulèvement général ; il n’avait pas
que nous qui, depuis un demi-siècle, nous soyons mis à fabriquer des pièces d’exportation, qui peuvent être jouées partout, p
i ont ce fameux don, n’en produisent pas moins, de temps à autre, des pièces très mal faites et qui tombent. Il paraît que le
 ! Je sais bien qu’il y a un criterium commode pour la critique : une pièce réussit, l’auteur a le don ; elle tombe, l’auteur
mancier publie un roman et lorsqu’un auteur dramatique fait jouer une pièce . Voilà le volume en vente. J’admets que le romanc
i-même la haute place à laquelle il a droit. Au contraire, on joue la pièce . L’auteur dramatique y a risqué, comme le romanci
x mille ; et du coup, sous les huées, sous les sifflets, ils tuent la pièce . Dès lors, il faudra des circonstances extraordin
Dès lors, il faudra des circonstances extraordinaires pour que cette pièce ressuscite et soit reprise devant un autre public
our être une figure ; il faut qu’un auteur dramatique sache faire une pièce pour être un auteur dramatique, cela va de soi. M
e toujours de l’originalité des jeunes ; mais quand un jeune fait une pièce , il n’y a pas de ficelle usée qu’il n’emploie, il
ue des coups de théâtre las de traîner partout ? Pourquoi une idée de pièce se présentait-elle toujours à moi avec des combin
nches ? La réponse est simple : j’avais déjà l’esprit infecté par les pièces que j’avais vu jouer, je croyais déjà à mon insu
. Allez donc vous étonner ensuite si les débutants ne lancent pas des pièces originales ! Ils sont déflorés par dix ans de rep
, en disant : « C’est du théâtre » ? Aujourd’hui, quand on dit qu’une pièce est du théâtre, il n’y a plus qu’à tirer l’échell
e l’engouement de la Russie et de l’Angleterre, par exemple, pour nos pièces actuelles. Ces pays nous empruntent aussi les mod
folent de nos opérettes. Je le dis encore, le succès en Europe de nos pièces modernes vient justement de leurs qualités moyenn
à l’idée balancée et rythmique que nous nous faisons en France d’une pièce . La littérature russe compte quelques drames supe
ducation dramatique le gêne et le trouble, dès qu’il veut aborder une pièce . Il voit les coups de scène connus, il entend les
nduit, devient immédiatement pour ses enfants un boulet de bagne. Des pièces entières roulent là-dessus, avec, un luxe incroya
s pauvre. C’est un cliché accepté dans les vaudevilles comme dans les pièces très littéraires. J’en pourrais dire autant du ro
r dramatique emploie tout de suite la formule, comme il placerait une pièce découpée dans un jeu de patience. Cela s’emboîte,
éâtre se mourait d’une indigestion de morale. Rien de plus juste. Nos pièces sont petites, parce qu’au lieu d’être humaines, e
pas le sou ! » Et remarquez que les critiques ne sont que justes. La pièce est généralement grotesque. Pourtant, cette belle
ables, jettent, comme on dit, des matelas pour amortir la chute de la pièce , poussent même la politesse jusqu’à effeuiller qu
ances atténuantes. Et remarquez que le fait se passe surtout quand la pièce est signée d’un nom connu, quand il s’agit de rep
ent les juges dramatiques. Il y a donc, entre la représentation d’une pièce et l’heure où l’on prend la plume pour en parler,
l’on prend la plume pour en parler, toute une opération d’esprit. La pièce est exaltée ou éreintée, parce qu’elle passe par
la main. Alors, comment voulez-vous qu’on lui dise brutalement que sa pièce est détestable ? Il verrait là une trahison, on m
mis ses idées en avant, a livré des combats sur le terrain de chaque pièce nouvelle. Puis, en voyant qu’il n’améliore rien,
. Ceux-là se moquent parfaitement du théâtre. Ils trouvent toutes les pièces abominables, odieuses. Et ils affectent un sourir
tement, il est presque toujours l’effet de la passion. On éreinte une pièce , parce qu’on est romantique, parce qu’on est roya
qu’on est romantique, parce qu’on est royaliste, parce qu’on a eu des pièces sifflées ou des romans vendus sur les quais. Je r
e les lecteurs aient, le lendemain même, un compte rendu détaillé des pièces nouvelles. La représentation finit à minuit, on t
rends que les lecteurs soient enchantés de connaître immédiatement la pièce nouvelle. Seulement, avec ce système, toute digni
très rare qu’un critique casse l’arrêt d’une salle qui applaudit. La pièce a réussi, donc elle est bonne. On ajoute les phra
uve augmenté. Des critiques disent avec un semblant de raison : « Les pièces sont faites pour les spectateurs, nous devons lou
tateurs applaudissent. » Le public, de son côté, s’excuse d’aimer les pièces sottes, en disant : « Mon journal trouve cette pi
use d’aimer les pièces sottes, en disant : « Mon journal trouve cette pièce bonne, je vais la voir et je l’applaudis. » Et la
ublic au théâtre ! Sa seule souveraineté est de déclarer mauvaise une pièce que la postérité trouvera bonne. Sans doute, si l
ose qu’ils s’inclinent très bas, qu’ils n’osent juger à leur tour les pièces centenaires et les artistes applaudis par les Par
artistes que les provinciaux jugent avec sévérité, ce sont encore les pièces , jusqu’au personnel de nos théâtres. Je sais, par
it pas comment nous pouvions tolérer une pareille vexation. Quant aux pièces , elles ne les satisfont presque jamais, parce que
jamais, parce que le plus souvent elles leur échappent ; je parle des pièces courantes, de celles dont Paris consomme deux ou
ions. Les allusions ne portent plus, la fleur parisienne se fane, les pièces ne gardent que leur carcasse maigre. Dès lors, il
scientifiques ; de là, le bruit qu’un de nos livres ou qu’une de nos pièces fait à l’étranger. L’Allemagne et l’Angleterre, p
e ; tandis que Londres vit en partie d’adaptations faites d’après nos pièces . Et le pis est que le théâtre est là-bas plus châ
qu’à la chair. De même, les décors sont merveilleux à Londres, si les pièces restent médiocres. C’est ici un peuple pratique,
butant d’arriver au public. Ce qu’il faut dire, c’est que toute bonne pièce a été jouée, c’est qu’on ne pourrait citer un dra
téraires pures. Mais quel est le directeur qui repousserait une bonne pièce , s’il la croyait bonne ? Il faudra toujours passe
la réussite. Aujourd’hui, tous les directeurs en sont à chercher des pièces  ; ils sentent, leurs fournisseurs habituels vieil
; vite ouvrons une salle nouvelle, pour élargir la disette des bonnes pièces . Et qu’on ne vienne pas dire que, systématiquemen
e, c’est le milieu ambiant, c’est le courant des esprits qui font les pièces vivantes. Et ce n’est pas tout. Il n’y a pas que
font les pièces vivantes. Et ce n’est pas tout. Il n’y a pas que les pièces qui manquent, les acteurs eux aussi font défaut.
une règle strictement observée, impliquait ce peu de variété. Chaque pièce ne nécessitait, qu’un décor ; et comme, d’autre p
art décoratif. Ce qui le prouve, c’est que certains opéras, certaines pièces de gala, ont été montées alors avec un luxe de pe
médie classique. Pas un instant le décor n’influe sur la marche de la pièce . Parfois, des valets apportent des sièges ou une
un mobilier complet. D’autre part, nous étudions tous les mondes, nos pièces nous promènent dans tous les lieux imaginables, l
he cette reproduction minutieuse, est que cela nuit à l’intérêt de la pièce jouée. J’avoue ne pas bien comprendre. Ainsi, on
e sais que, pour goûter cela, il faut aimer voir les acteurs vivre la pièce , au lieu de les voir la jouer. Il y a là toute un
rsonnages sont en carton. Je parle uniquement du décor exact pour les pièces où il y aurait des personnages en chair et en os,
spectacle des évolutions littéraires, qui se soucie peu au fond de la pièce jouée, presque toujours médiocre, et qui la regar
e seront comptées comme des minutes, que les salons où se passent les pièces n’auront que trois murs. Eh ! oui, cela est certa
changer ; c’est encore possible. Nous ne pouvons pas créer de toutes pièces des êtres vivants, des mondes tirant tout d’eux-m
bien disparu, qu’on éprouve toutes les peines du monde à remonter les pièces de 1810 ; et encore les vieux amateurs crient-ils
ournant le dos au public ; aujourd’hui, cela a lieu dans une foule de pièces . Ce sont de petits faits, mais des faits caractér
ts faits, mais des faits caractéristiques. On vit de plus en plus les pièces , on ne les déclame plus. Je me résume, en reprena
ectacle. J’entends rester dans la littérature. Il est certain que les pièces où certains tableaux sont uniquement des prétexte
table au point de vue du drame, et qui, du reste, ne sauvèrent pas la pièce . Eh bien ! dans ce cas nettement défini, M. Sarce
taient simplement indiqués par des écriteaux ? Faut-il croire que nos pièces modernes pourraient se contenter, comme les pièce
-il croire que nos pièces modernes pourraient se contenter, comme les pièces du dix-septième siècle, d’un décor abstrait, salo
n bon sens pratique, fait valoir tous les avantages : l’économie, les pièces montées plus vite, la littérature épurée et triom
’opérant à la fois dans les décors, les costumes, la déclamation, les pièces , et aboutissant à nos luttes actuelles. Je souris
te les compartiments des Mystères, puis un même décor pour toutes les pièces , puis un décor fait en vue de chaque œuvre, puis
r, c’est que, si l’on jouait aujourd’hui, à la Comédie-Française, une pièce de Corneille, de Molière ou de Racine, comme elle
lument. Le corps ne comptant pas, l’âme étant regardée comme l’unique pièce intéressante de la machine humaine, tout drame se
a n’importait pas, on ne descendait pas à ces misères, on écoutait la pièce comme une dissertation d’école sur un cas donné.
s que ce rapport existait aussi entre les costumes et les défauts des pièces . Rien n’est isolé au théâtre ; tout s’enchaîne et
isie et une prodigalité dont nos féeries peuvent donner une idée. Les pièces historiques, d’ailleurs, sont traitées de la même
nifique pour jouer le rôle d’une femme « qui est incommodée » dans la pièce . Les acteurs comiques, en effet, ne respectaient
nt arriver à plus de vérité, les actrices adoptèrent, pour toutes les pièces , des vêtements identiques à ceux des dames de la
omme le dit très bien M. Jullien, tout se tient au théâtre. Quand les pièces seront plus humaines, quand la fameuse langue de
actitude dans le costume historique. Aujourd’hui, lorsqu’on monte une pièce de quelque importance se passant en France ou à l
ore des anachronismes baroques, des fantaisies inexplicables dans les pièces jouées il y a une trentaine d’années, il est rare
a une trentaine d’années, il est rare qu’aujourd’hui, eu montant une pièce historique, on ne se préoccupe pas de l’exactitud
ra complète, lorsqu’on aura décidé les femmes à ne pas profiter d’une pièce historique pour porter des toilettes éblouissante
venance du costume, ce qui m’amène à la question du vêtement dans nos pièces modernes. Ici, rien de plus simple pour les homme
. Mais la grosse question est encore la question des femmes. Dans les pièces où les rôles exigent une grande simplicité de mis
ilà la raison qui fausse presque continuellement le costume, dans nos pièces contemporaines : une peur de la simplicité, un re
ont amené des exhibitions de grands couturiers qui durent encore. Une pièce ne peut se passer dans un monde riche, sans qu’au
s pour les robes que pour le dialogue, ou en est venu à fabriquer les pièces dans le but d’un grand étalage de modes nouvelles
ère représentation, la presse s’occupe autant des toilettes que de la pièce  ; tout Paris en cause, une bonne partie des spect
n monde factice, d’une distinction convenue. Comment oser risquer une pièce se passant dans la bourgeoisie médiocre, ou dans
mes trop pauvres, comme on hésite devant une audace de scène. Pas une pièce de MM. Augier, Dumas et Sardou, n’a osé se passer
des costumes ne va pas sans la vérité des décors, de la diction, des pièces elles-mêmes. Tout marche du même pas dans la voie
s acteurs se dégagent de la déclamation ampoulée, c’est enfin que les pièces étudient de plus près la réalité et mettent à la
rogrès des décors et des costumes dans la voie naturaliste. Quand les pièces seront plus vraies, la diction des acteurs gagner
me sur un piédestal, ils veulent voir et être vus. S’ils vivaient les pièces au lieu de les jouer, les choses changeraient. On
s portant la perruque des seigneurs du temps, la représentation d’une pièce se déroulant avec la majesté d’un gala princier.
forcés, qui feraient pouffer de rire sur un trottoir. Prenez même une pièce gaie, une comédie, et regardez attentivement les
acceptera ce que le talent lui fera accepter. Il faut avoir écrit une pièce et l’avoir fait répéter pour connaître la disette
Désormais, il y a une commune mesure entre lui et moi. D’abord, cette pièce  : la Mort civile, m’a paru un drame des plus curi
e. Si l’on veut savoir ce qui m’a séduit, c’est la belle nudité de la pièce . Pas un coup de théâtre, à notre mode française.
u bon sens, du génie français. On ne dit pas assez ce qu’une pareille pièce peut faire de mal à notre littérature dramatique.
e. L’intrigue, sans aucune complication, va d’un bout à l’autre de la pièce . Rien n’y a été introduit pour satisfaire le mauv
le n’est pas si mauvaise, puisque l’Italie tout entière a applaudi la pièce . Mais je m’arrête, car j’enfourche là mon dada, e
e façon à faire un éclat. En un mot, les interprètes ne vivent pas la pièce  ; ils la déclament, ils tâchent de se tailler cha
sisté à la première représentation de l’Idole. On comptait peu sur la pièce , on était venu au théâtre avec défiance. Et l’œuv
ultés s’élevèrent, je crois, entre les acteurs et le directeur, et la pièce disparut de l’affiche, mais j’aurais été étonné s
ire, y mit encore de son tempérament et élargit ainsi l’horizon de la pièce . C’est que, justement, elle semblait faite pour l
te que nous rêvions pour nos œuvres futures. Nous songions tous à des pièces où nous étudierions notre société, où nous tâcher
uteur dramatique pour trouver une interprète selon ses vœux, dans une pièce moderne, qui demande la sensation et l’intelligen
elle pourrait donner, le jour où elle aurait un rôle central dans une pièce moderne, prise en pleine réalité sociale. Souvent
embarras. On finit toujours, il est vrai, par faire un choix, mais la pièce en pâtit souvent. Le public ne saurait entrer dan
nt. Le public ne saurait entrer dans cette cuisine des coulisses ; la pièce est médiocrement jouée, et comme justement les pi
s coulisses ; la pièce est médiocrement jouée, et comme justement les pièces d’analyse et de caractère ne supportent pas une i
dépensé autant de talent, jamais on n’a produit un si grand nombre de pièces intéressantes. Cela n’empêche pas que les planche
la trouve fausse. Mais elle existe et elle restera, même lorsque ses pièces ne se joueront plus. Cherchez autour de lui, voye
est supérieure aux œuvres, je veux dire que je raisonne au-dessus des pièces qu’on peut jouer, d’après la marche même de l’esp
i-même ? Lorsque j’ai nommé Scribe, j’ai voulu évidemment désigner la pièce d’intrigue, le tour de passe-passe, l’escamotage
es héritiers de Scribe sont encore en plein succès. Quand on joue une pièce « bien faite », comme il dit, est-ce que M. Sarce
né un critique conseillant à un débutant de lire les classiques de la pièce bien faite, Scribe, Duvert et Lausanne, d’Ennery,
bien faite, Scribe, Duvert et Lausanne, d’Ennery, etc. Sans doute les pièces mal faites de MM. Meilhac et Halévy et de M. Gond
in et que le Misanthrope est plutôt une dissertation dialoguée qu’une pièce , si l’on examine cette comédie à notre point de v
il ne faudra plus alors qu’il veuille régenter le théâtre, parler de pièces bien faites et de pièces mal faites. Du moment où
qu’il veuille régenter le théâtre, parler de pièces bien faites et de pièces mal faites. Du moment où il n’y a pas une grammai
ature dramatique. Oh ! mon Dieu, rien de plus simple ! J’ai écrit des pièces qui sont tombées. De là, une grande mauvaise hume
le mouvement de l’intelligence humaine. Les soirs où l’on me tue une pièce , ce n’est encore qu’une maquette qu’on me casse.
ur me convaincre, il m’envoie assister aux Fourchambault ; j’ai vu la pièce , j’en ai dit mon sentiment, et il est inutile que
n auteur dramatique de sa taille, ce serait de me nommer une série de pièces qui se tiennent debout devant la Comédie humaine.
ndonne volontiers à l’esprit si fin de M. Henry Fouquier, ce sont mes pièces sifflées. Là, il triomphe aisément, ayant l’appar
aisément, ayant l’apparence des faits pour lui. Il a bien lu dans mes pièces et dans mes préfaces des choses que je n’y ai jam
ur le compte de son ardeur à me convaincre. C’est chose entendue, mes pièces ne valent absolument rien ; mais en quoi mon manq
arement où se trouvent nos auteurs dramatiques, en ne sachant quelles pièces ils doivent faire pour réussir. Et il a déclaré q
lent pour vous applaudir, quelle que soit votre étiquette. Les seules pièces qui réveilleraient, dans une salle, la passion de
dans une salle, la passion des querelles littéraires, ce seraient les pièces conçues d’après une nouvelle et troisième formule
posée avec beaucoup de puissance. Je n’ai pas cru devoir raconter la pièce en détail. Au courant de la discussion, l’analyse
solu dans le théâtre où on le joue. Quand on a le moyen de mettre ses pièces dans leurs meubles, on serait bien sot de les log
issent entendre que M. Perrin et M. Duquesnel auraient pu refuser ses pièces , fruits d’un noble loisir. M. Talray veut simplem
ue le directeur a demandé au poète quinze mille francs, pour jouer sa pièce quinze fois ; je ne parle pas des décors, des cos
ion, que l’auteur devait avoir un théâtre à lui et jouer lui-même ses pièces , s’il voulait donner sa pensée tout entière, dans
ès dangereuse pour le public bon enfant, qui vient naïvement voir ses pièces , avec l’intention de les comprendre. Je vais tent
l’auteur avait mis là-dessous le sens philosophique de son œuvre. La pièce restait tellement incompréhensible, qu’elle devai
e qui ne se rendît parfaitement ridicule, en écrivant un roman ou une pièce de théâtre. Certes, je le répète, je ne veux en a
nt rares qui consentent à payer chèrement leurs chutes. En somme, des pièces comme Spartacus ne font de mal à personne. On sai
on que c’était là un mélange de Macbeth, des Burgraves et d’une autre pièce encore. La seule réponse est qu’on prend son bien
isonne de son côté, cet homme qui se poignarde du sien, pour finir la pièce , ne meurent pas logiquement, par la force même de
au troisième acte, ce qui demandait, pour la bonne distribution d’une pièce , un dénoûment rapide, dans un quatrième acte très
ic. Ce n’est pas gaiement que je triomphe ici. Je n’osais espérer une pièce comme Garin pour montrer le vide et la démence fr
rte-Saint-Martin ; et, certes, ce ne sont pas les vers qui rendent la pièce littéraire. Seulement, on reproche si souvent à l
et ça et là on peut citer quelques beaux vers ; mais c’est tout. Une pièce pareille enterre un homme. Si M. Paul Delair en p
ce, l’effort littéraire me trouve plein de sympathie. On joue tant de pièces odieusement pensées et écrites, qu’il y a un véri
eureusement, il faudrait m’en tenir là. Si j’arrive à l’analyse de la pièce , en dépit de toute ma sympathie, je me sens deven
s’agissait d’un poème. Voici, par exemple, le plus grand effet de la pièce . Le docteur Valentin a volé pour sauver sa sœur d
isième acte, que l’on redoutait, est précisément celui qui a sauvé la pièce . Cela montre une fois de plus quel est le flair d
habile. Il a établi, sur un fourneau, un appareil qui dégage dans la pièce un gaz d’asphyxie. Geneviève arrive pour se sauve
e rôle d’un avocat ? Je finirai par un étrange reproche. Pour moi, la pièce est trop bien écrite. Je veux dire qu’on y sent l
e la vérité et du simple bon sens. Je ne chercherai pas à analyser la pièce dans son intrigue puérile et compliquée. Il y a l
statistique ne s’est-elle pas occupée encore de relever le nombre de pièces où l’on prononce le nom de Mazarin ? Un seul pers
se sauve avec sa fille pour suivre un amant indigne, le traître de la pièce , et que nous retrouvons dans les larmes, dans le
c’est fort ingénieux. Et il y a ainsi des panaches tout le long de la pièce . Parfois même on entrevoit des intentions shakesp
ai, d’ailleurs, que je ne puis me défendre d’un grand dédain pour les pièces où les coups d’épée et les coups de pistolet entr
. Je jurerais que les deux tiers des spectateurs n’ont pas compris la pièce . Coq-Hardy n’en a pas moins marché jusqu’à la fin
t. Mais la vérité est qu’il est impossible aujourd’hui de refaire les pièces d’Alexandre Dumas. Il faudrait tout au moins reno
que le drame. Je ne veux pas même établir un parallèle entre les deux pièces , car d’un côté il y a le souffle d’un tempérament
toute l’action des Abandonnés dans le peuple, et vous obtiendrez une pièce vraiment originale, d’une peinture vraie et puiss
ieilles formules sont délicates à employer. L’auteur était là dans la pièce de cape et d’épée, cherchant le succès avec une b
ché que l’auteur n’ait pas trouvé quelque chose de neuf pour finir sa pièce . Le mélodrame est mort, si l’on parle des recette
élodrame est vivant, et plus vivant que jamais, s’il est question des pièces qu’on peut écrire sur l’éternel thème des passion
le rachat. Quant au sixième, il escamote simplement le dénoûment ; la pièce est finie, d’ailleurs ; il aurait fallu un vaste
couté avec tout le recueillement possible, et j’ai en effet trouvé la pièce habilement charpentée, offrant quelques scènes he
oreilles, à ces situations qui réduisent les personnages à de simples pièces d’un jeu de patience, elles sont indignes d’une l
ire. C’est du théâtre, paraît-il. Les critiques les plus durs pour la pièce ont ici retiré leur chapeau. Eh bien, cela me met
gulières paroles qu’il avait prêtées à un chœur de bergères, dans une pièce quelconque : « Nous sommes les bergères, vives et
e tout autre historien, suffisait ; et là-dessus l’auteur écrivait sa pièce , sans se soucier le moins du monde de reconstitue
ces, de batailles et de victoires. Aujourd’hui, nous en sommes là. La pièce historique, qui n’était qu’une dissertation dialo
ique et dans la nécessité de notre âge. Prendre des exemples dans les pièces nouvelles pour démontrer que la vérité n’est pas
son impuissance et ses terreurs. Il vaudrait mieux montrer ce que les pièces nouvelles apportent déjà de décisif au mouvement,
mier, font en ce moment. La question est facile à résumer. Toutes les pièces historiques écrites depuis dix ans sont médiocres
ques qui nous donnent l’étrange conseil de refaire, pour réussir, les pièces de nos aînés que le public refuse ? faut-il plutô
oreau, un débutant, je crois, a fait jouer au Théâtre des Nations une pièce historique, intitulée : Camille Desmoulins. Cette
s Nations une pièce historique, intitulée : Camille Desmoulins. Cette pièce n’a pas eu de succès. On a reproché à Camille Des
et dont d’autres parties contiennent textuellement des documents : la pièce n’est plus qu’un monstre, le mélange manque d’équ
ait aussi bien se passer sous Louis XIII que sous la Terreur, pas une pièce sur la Révolution, qu’elle soit signée d’un nom i
re trop voisine de nous, pour que notre système de mensonge, dans les pièces historiques, puisse lui être sérieusement appliqu
à tout, ils sont « la tarte à la crème » de notre grand comique. « La pièce me paraît faible. — Mais l’honneur, Monsieur ! —
, je crois, ont été trouvées sous les bancs, évanouies de bonheur. La pièce n’existait plus, on se moquait bien de la pièce !
nouies de bonheur. La pièce n’existait plus, on se moquait bien de la pièce  ! La grande affaire était de guetter au passage l
Mais ce qui me frappe surtout, c’est le cercle dans lequel tourne la pièce . Comme je l’ai dit en commençant, l’Hetman a eu d
e devait pas avoir de succès, puisque les critiques enseignent qu’une pièce ne peut réussir sans action, sans situations vari
ls crient trop fort. » Le mot est juste et contient la critique de la pièce . Personne ne parle dans ce drame, tout le monde y
patriotiques. Je ne nie pas l’excellente influence que ces sortes de pièces peuvent avoir sur l’esprit de l’armée française ;
e jeunesse du débutant me le rend très sympathique, et j’ai écouté la pièce avec le vif désir de voir se révéler un homme nou
érature à soi tout seul ! Et refaire un mauvais drame de Ponsard, une pièce qui n’est ni une tragédie ni un drame romantique,
faits de tous les côtés, du cadre vermoulu dans lequel il a placé sa pièce , des lieux communs qui y traînent, de la fille bâ
une fois encore que le véritable patriotisme, quand on fait jouer une pièce à la Comédie-Française, consiste avant tout à tâc
pièce à la Comédie-Française, consiste avant tout à tâcher que cette pièce soit un chef-d’œuvre. Le patriotisme de l’écrivai
Raoul de Puylaurens, le cousin de la jeune dame. L’originalité de la pièce consiste dans le nœud même du drame. Jean retrouv
que Jean meurt à la fin avec une résignation de mouton, pour finir la pièce . Cette mort est également amenée par une péripéti
i avait le vrai parfum du temps, et les auteurs ont ils dû publier la pièce , en renonçant à la faire jouer. Il y aurait un pa
e M. Lomon a fait jouer au théâtre de l’Odéon. Je n’analyserai pas la pièce . A quoi bon ? Le sujet est le premier venu. Il se
ge plus aujourd’hui à Louis Bouilhet, si aucun théâtre ne reprend ses pièces , quel est donc l’espoir de M. Lomon en chaussant
ont au point de nous traiter en criminels et d’insinuer que sa pauvre pièce est une revanche du génie français ! J’ai d’autre
d’Un Drame au fond de la mer, a eu l’idée, lui aussi, de découper une pièce à grand spectacle, dans les livres de vulgarisati
ayé une salle comme les Six Parties du monde. Je ne raconterai pas la pièce , qui est taillée sur le patron du genre. Il s’agi
ama géographique qui instruise et qui charme à la fois. Mon Dieu ! la pièce est à coup sûr mal bâtie. Elle prête à rire par d
du genre, et on a eu tort de lui faire porter tout le ridicule d’une pièce dont les modèles eux-mêmes sont parfaitement grot
le Tour du monde en 80 jours. Et, puisque le titre de cette dernière pièce vient sous ma plume, je veux dire combien une œuv
qui mettent plus de solennité dans la charge. Quand j’ai vu jouer la pièce , tout m’y a paru stupéfiant. Certes, je m’expliqu
sais bien que, pour arriver à ce tableau, et ensuite pour dénouer la pièce , les auteurs avaient entassé toute la friperie du
, les auteurs avaient entassé toute la friperie du mélodrame. Mais la pièce n’en contenait pas moins une trouvaille, tandis q
talent des acteurs et qui acheminent notre théâtre national vers les pièces d’un intérêt purement physique. Remarquez que ce
plupart, parler de mon dernier roman, à propos de Pierre Gendron, la pièce que MM. Lafontaine et Richard viennent de donner
ent adressés à moi, s’ils avaient eu la moindre velléité de tirer une pièce de mon livre. D’ailleurs, ils ont fait dire dans
ue les directeurs ne se soient pas montrés plus empressés de jouer la pièce  ; car, dans ce cas, ce serait moi qui aurais pu ê
ture dans cette convention d’honnêteté scénique, hors de laquelle une pièce est fort compromise. En un mot, étant donné Gerva
agréable. J’avais songé à ces choses, avant la représentation de leur pièce , et j’ai été réellement surpris de ne pas avoir e
ûment, il sera aimable ou triste, selon le théâtre où l’on portera la pièce . Mais la rencontre la plus curieuse est peut-être
aise, ils se marient et sont heureux. On prétend, il est vrai, que la pièce était en cinq actes et qu’on l’a réduite pour les
ne s’arrêtent pas là ! La fille des Coupeau, Nana, est aussi dans la pièce . Or, cette Nana était encore bien embarrassante ;
sans le vouloir, MM. Lafontaine et Richard ont tiré de l’Assommoir la pièce que des hommes de théâtre auraient pu y trouver.
ement. Les auteurs ont dû la baser sur une situation fausse. Toute la pièce tient sur ce fait que Gervaise a refusé d’épouser
héâtre. Comme toujours, c’est la forme, l’expression extérieure de la pièce qui les a trompés. Il a suffi que les personnages
grand, j’aurais voulu pouvoir transformer d’un coup de baguette cette pièce mal faite en une pièce bien faite, et changer ain
ouvoir transformer d’un coup de baguette cette pièce mal faite en une pièce bien faite, et changer ainsi en applaudissements
uniquement d’une question de facture. Voici, en gros, le sujet de la pièce . Le marquis de Ponteville a donné sa fille Nadine
ertes, je ne défends point les inexpériences ni les maladresses de la pièce . Seulement, je me demande quelle a été la véritab
ai-je dit. Dans les couloirs, j’entendais dire que l’immoralité de la pièce était révoltante, qu’un pareil monde n’existait p
, dans Châteaufort, pas plus de gredinerie que dans beaucoup d’autres pièces applaudies pendant cent représentations. Que voyo
ême confesser que son œuvre m’a beaucoup plus intéressé que certaines pièces , jouées dans ces derniers temps, et qui ont réuss
uteurs dramatiques qui grandissent : « Voyez les chutes de toutes les pièces naturalistes tentées depuis dix ans. Est-ce à dir
’en prendre. C’est nous, et non pas la vérité, qui faisons tomber nos pièces . Etudiez donc le théâtre, comparez et cherchez. I
Pierre de l’Estoile, ont fait jouer au Troisième-Théâtre-Français une pièce en cinq actes : l’Obstacle. Voici, en gros, le su
oué leurs cinq actes. Oui, leurs personnages sont en bois, de simples pièces de buis ; j’accorde, si l’on veut, qu’on les a sc
inaison, plus ou moins ingénieuse ; on entend le petit claquement des pièces sur l’échiquier, et le problème est résolu, la cr
argit singulièrement notre littérature dramatique ! Remarquez que les pièces à situations qui règnent aujourd’hui, n’ont envah
i tel écrivain est ou n’est pas doué pour le théâtre, viennent de ces pièces . Peu à peu, elles se sont imposées comme un amuse
t pourtant peu les honorer que de ne point se montrer sévère pour les pièces à situations. Dans toutes les littératures, tous
s les littératures, tous les chefs-d’œuvre dramatiques condamnent ces pièces et montrent leur infériorité. Certes, ce n’est ni
e. Alors, je crois devoir leur dire ce que personne ne leur a dit. La pièce à situations, si honorablement qu’on la traite, r
dus qui m’échappaient et qui m’empêchaient de comprendre nettement la pièce . Ainsi, je ne m’expliquais pas du tout l’empire q
que les auteurs ont voulu indiquer ce qu’ils ne pouvaient dire. Leur pièce me fait l’effet d’un paravent charmant, un peu ro
dée que de parler de vérité exacte à propos du Nid des autres. Aucune pièce , au contraire, n’a dû être plus faussée. Et je n’
e des personnages sympathiques. On ne se doute pas de la quantité des pièces médiocres que la nécessité des personnages sympat
. Et cet exemple est caractéristique, lorsqu’on l’étudie. V Les pièces à thèse sont de fâcheuses pièces. Elles argumente
que, lorsqu’on l’étudie. V Les pièces à thèse sont de fâcheuses pièces . Elles argumentent au lieu de vivre. Comme toute
nion, elles n’ont qu’un côté de la réalité. Or, l’art est absolu. Les pièces à thèse sont donc en dehors de l’art, ou du moins
al se mêlent, et il est singulièrement difficile de se prononcer. Les pièces à thèse ont surtout ceci de fâcheux, que les aute
es allant jusqu’à vouloir mourir, était une excellente note pour leur pièce , en ce sens que ce désespoir montrait l’affection
en paix. » Seulement, je le répète, dans ce cas, il n’y avait pas de pièce . Georges est parti en guerre contre son père. Nou
d le met en présence d’une femme, lasse et désabusée, qui traverse la pièce en maudissant les hommes. Voilà, certes, une figu
s. Georges, qui est de la bande, pose la thèse sur laquelle repose la pièce , et une discussion s’engage, où l’on dit ses véri
ssion, livre son vrai père à son père adoptif, qui se trouve dans une pièce voisine. Un duel a lieu, pendant lequel le jeune
emmes pour prévenir ses moindres désirs. Et il se lance à travers les pièces , il appelle, il crie. C’est lui, dès lors, qui es
pousser magistralement son étude jusqu’au bout. Il s’est dit qu’une «  pièce  » était nécessaire, lorsque, selon moi, une « étu
belle occasion de laisser une œuvre. Telle qu’elle est, pourtant, la pièce est une des meilleures que j’aie vues cette année
use, il a voulu tenter toutes les notes à la fois. J’ai vu de lui des pièces bien médiocres, entre autres de grands mélodrames
ue l’expérience est désormais faite pour lui ; il doit s’en tenir aux pièces d’observation et d’analyse, il doit ne pas sortir
rer une salle, et il verra le beau résultat à sa cinquième ou sixième pièce  ! Non, il n’est pas vrai que tout disparaisse dan
lentes, au point de les rendre imbéciles, et cela n’est permis qu’aux pièces sans littérature. Où M. Sarcey a-t-il vu que la s
on faisait tout oublier ? dans le répertoire des boulevards, dans nos pièces romantiques qui mêlent l’habileté de Scribe à la
ien de nos théâtres, qui ne met rien au-delà du succès immédiat d’une pièce et qui rapporte tout à la consommation courante d
gère, le directeur des Variétés a eu l’idée heureuse de commander une pièce , une farce, dans laquelle les auteurs leur ménage
nt à la satire enragée. Mon sentiment tout net est que le train de la pièce est trop banal, trop froid, et que, dès que les H
ur de génie, qu’un grand moraliste n’ait pas écrit pour les Hanlon la pièce profondément humaine, la satire violente et au ri
égation de tout, c’est le néant humain. Je ne parlerai donc pas de le pièce , qui est l’œuvre de deux auteurs spirituels. Eux-
, pour eux, reste la même depuis le commencement jusqu’à la fin de la pièce . Ils n’ont pas trouvé là un drame avec ses péripé
lle Je ne me charge pas de raconter les Dominos Roses, la nouvelle pièce en trois actes que MM. Delacour et Hennequin ont
 Delacour et Hennequin ont fait jouer au Vaudeville. C’est une de ces pièces compliquées, d’une ingéniosité d’ébénisterie sans
teurs ont appelé leur œuvre comédie. Voilà un bien grand mot pour une pièce de cette facture. J’aurais préféré vaudeville. Un
s Veauradieux, des mêmes auteurs, pendant la représentation. Les deux pièces , en effet, ont beaucoup de ressemblance, sortent
rès ferré sans doute sur le répertoire de nos vaudevilles, citait les pièces où la même idée se trouvait déjà ; et il y en ava
udissait à tout rompre. Grand succès. II Il s’agit dans Bébé, la pièce de MM. de Najac et Hennequin, d’un de ces grands
st plus un bébé, et ils consentent à le traiter en homme. Ce genre de pièces à quiproquos est toujours d’un effet sûr. Seuleme
r. Le succès vient de ce que le public croit entrer de moitié dans la pièce . Mais ce qui donne à Bébé une certaine valeur, c’
ndance. Je ne crois pas nécessaire d’entrer dans une analyse de cette pièce . Quel singulier genre ! Prendre des bouts de fil,
aucun fait nouveau, aucune observation à creuser, on garde contre la pièce une sourde rancune, de même qu’on s’en veut lorsq
e qui a charmé si longtemps le public, ce n’est pas l’imbroglio de la pièce , ce sont deux ou trois scènes d’observation amusa
s que oui. J’avais beau me dire que tout cela était très bête, que la pièce avait été faite cent fois ; j’avais beau trouver
les larmes sont une autre forme de la bonhomie du public, — voilà la pièce lancée, il n’y a plus de raison pour qu’elle s’ar
le plus galamment du monde. La recette consiste à ne pas parler de la pièce , à enfiler de jolies phrases sur ceci et sur cela
que l’on sait, il était toujours sûr de charmer son public. Aussi la pièce ne l’inquiétait-elle jamais. Il avait des formule
e ce professeur, je ne sais le plus souvent comment classer certaines pièces , de façon à satisfaire absolument ma conscience.
a droit à une place. Est-ce que Niniche vaut mieux que telle ou telle pièce , dont les titres m’échappent ? Grave question. Je
musant. C’est là un jugement trop commode. Niniche est un symbole, la pièce idiote qui a un succès comme jamais un chef-d’œuv
chez les dames une hilarité folle. Peut-être bien que le succès de la pièce est là. Décidément, je renonce à classer Niniche.
our les directeurs. On gagne deux ou trois cent mille francs avec une pièce de ce genre, quand elle réussit. Il faut ajouter,
bonne, il faut avoir un flair particulier, il faut sentir de loin les pièces de cent sous, rien de plus. Le hasard remplace l’
e, on a, au contraire, diminué de plus en plus le dialogue, réduit la pièce à être uniquement un prétexte aux splendeurs de l
les dramaturges de la première moitié du siècle ont mis à la mode les pièces d’intrigue. En somme, ils posaient en principe l’
té cherchée, allant carrément au merveilleux ; et c’est par là que la pièce enchante les petits et les grands enfants. Plus l
aisons scéniques de Rothomago, par exemple, que celles d’une foule de pièces dites sérieuses, dont il est inutile de citer les
en scène. Rien de plus démocratique, d’ordinaire, que le sujet de ces pièces . Ainsi, Rothomago repose sur le double amour d’un
e en scène relativement pauvre ; il les a exhumées et transformées en pièces à spectacle, inventant des tableaux nouveaux, gra
ublique, on conjurait les directeurs de reprendre au moins une de ses pièces , à titre de consolation. Les directeurs faisaient
nt la Comédie-Française a eu l’étrange idée de tenter une reprise. La pièce date de 1835, et les quarante-deux années qui nou
implacable, il est certainement le seul personnage sympathique de la pièce . Au moins celui-là travaille, et il apparaît comm
mandez-vous ce que deviendra l’effet. L’effet diminuera de moitié, la pièce perdra le peu de vie qui lui reste. Voyez-vous Ke
t de vue des théories théâtrales. Il n’est nécessité par rien dans la pièce , il n’est là que pour le pittoresque. Pas une phr
. Casimir Delavigne est simplement là pour boucher un trou, entre une pièce à spectacle, comme le Tour du monde en 80 jours,
de sages réflexions. On se demande où l’on jouera dans trente ans les pièces applaudies cette année sur nos grandes scènes, si
es jouera l’été, sur des planches encanaillées par les féeries et les pièces militaires ; et les banquettes elles-mêmes bâille
le succès est toujours certain. La fortune de ce drame est d’être une pièce typique, contenant la formule la plus complète d’
de longues années ; et même aujourd’hui que cette forme est usée, la pièce conserve presque toute sa puissance sur la foule.
e seul le mouvement existe ; faire ensuite des personnages de simples pièces d’échec, impersonnelles et taillées sur un patron
ntes de fausseté et de drôlerie, rien n’importe plus. On assiste à la pièce , comme on lit un de ces romans-feuilletons dont l
exactement. Tout y est ramené à la confection d’une machine, dont les pièces s’emboîtent d’une façon mathématique. Le chef-d’œ
le, de bien curieuses remarques à faire au sujet de la moralité de la pièce . Vous savez quel rôle on fait jouer aujourd’hui à
si faussement indispensable, puisqu’elle ne peut pas faire vivre une pièce et qu’une pièce peut vivre sans elle ? Le théâtre
ndispensable, puisqu’elle ne peut pas faire vivre une pièce et qu’une pièce peut vivre sans elle ? Le théâtre est libre. I
emblances, si l’on s’ennuie, on en est quitte pour dire : « Dame ! la pièce date de trente ans, il faut tenir compte des époq
upporter des choses qu’on refuserait violemment aujourd’hui. Pour une pièce nouvelle, on se montre impitoyable ; elle intéres
que notre génération produise. Quand on aura usé toutes les anciennes pièces , quand on aura compris que le cadre en est démodé
t. On dirait un théâtre mécanique. Le plus grand défaut de ces vastes pièces populaires, découpées dans des romans, c’est de r
ébuts, il avait prouvé son impuissance, dès sa troisième ou quatrième pièce . Il décourageait ceux qui espéraient en son tempé
ait sa plaie, à mon sens ? Il ne savait pas écrire, il fabriquait ses pièces comme un menuisier fabrique une table, à coups de
le style qui montrât le plus grand dédain de l’art, la contexture des pièces elle-même indiquait un esprit dépourvu de littéra
er du théâtre, sans lequel, selon eux, on ne saurait écrire une bonne pièce . Un joli don, en vérité, si ce don conduit aux de
re, notre critique s’occupe seulement de la fabrication courante, des pièces qui alimentent, au jour le jour, nos scènes popul
été habile, compliqué, savant dans la façon de nouer et de dénouer sa pièce . Mais qui songe aujourd’hui à lui faire un honneu
r de sa science ? L’adresse du métier est devenue le petit côté de la pièce , les passages célèbres sont les tirades de Figaro
ue. J’ai souvent demandé aux critiques de bonne foi de m’indiquer une pièce que le seul métier du théâtre ait fait vivere. Qu
s mieux avoir écrit On ne badine pas avec l’amour, que telle ou telle pièce , inutile à nommer, bâlie solidement selon les règ
à la récréation d’un spectacle mouvementé, la routine est venue, les pièces qui sortent du patron adopté paraissent ennuyeuse
n. Le don du théâtre n’est rien sans le style. Il peut arriver qu’une pièce solidement fabriquée ait un succès ; mais ce succ
n succès ; mais ce succès est une surprise et ne saurait durer, si la pièce manque de mérite littéraire. VI On se souvi
tout autre mélodrame de ce genre, pourrait être ainsi représenté. La pièce gagnerait même à être mimée, car on éviterait ain
on me répondait que le succès de la Porte-Saint-Martin était dans ces pièces grossièrement enluminées, faites pour les tréteau
14 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — D — Daudet, Alphonse (1840-1897) »
nt (1871). — Lise Tavernier, drame en un acte (1872). — L’Arlésienne, pièce en trois actes (1872). — Tartarin de Tarascon (18
Fromont jeune et Risler aîné (187/1). — Fromont jeune et Risler aîné, pièce avec Ad. Belot (1876). — Jack (1876). — Le Char,
878). — Les Rois en exil (1879). — Numa Roumestan (1880). — Le Nabab, pièce , avec P. Elzéar (1880). — Théâtre, recueil (1880)
bab, pièce, avec P. Elzéar (1880). — Théâtre, recueil (1880). — Jack, pièce (1881). — L’Évangéliste (1883). — Les Cigognes, l
nane (1883). — Sapho (1884). — Les Femmes d’artistes (1885). — Sapho, pièce , avec Ad. Belot (1885). — Tartarin sur les Alpes
sur les Alpes (1886). — La Belle Nivernaise (1886). — Numa Roumestan, pièce (1887). — Tartarin sur les Alpes, pièce avec MM. 
ise (1886). — Numa Roumestan, pièce (1887). — Tartarin sur les Alpes, pièce avec MM. de Courcy et Bocage (1888). — L’Immortel
ie (1889). — L’Obstacle (1890). — Port-Tarascon (1890). — L’Obstacle, pièce (1891). — L’Arrivée ; Mon tambourinaire (1891). —
 ; Mon tambourinaire (1891). — Rose et Ninette (1892). — La Menteuse, pièce avec Léon Hennique (1898). — Entre les frises et
e de La Fontaine, a aimé l’accent nerveux et passionné de Musset. Les pièces sur les enfants font songer aux « enfantelets » q
stera à n’en pas douter, auprès des versets de l’Intermezzo, entre la pièce la plus célèbre de Sully Prudhomme et certains so
15 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Monsieur Étienne, ou une émeute littéraire sous l’Empire. » pp. 474-493
s ressources à son talent ; il écrivit dans les journaux ; il fit des pièces pour les divers théâtres, quelquefois seul, le pl
is a fait entrer des notices exactes et curieuses. Depuis la première pièce de M. Étienne, Le Rêve, donnée au Théâtre-Favart
ans La Petite École des pères, comme dans Les Deux Mères (1802), deux pièces que M. Étienne fit de société avec M. Gaugiran-Na
ères ; il était même susceptible d’être plus étendu ; la morale de la pièce est en action et non pas en sentences ; on y trou
est par où M. Étienne préludait véritablement aux Deux Gendres, cette pièce qui est le point central où son œuvre dramatique
gner, d’autre part, comme un successeur presque direct de Molière. La pièce avait été représentée, pour la première fois, à l
ans les théâtres, on se dit à l’oreille : « Vous ne savez pas ? cette pièce en cinq actes et en vers, ce phénix de haute comé
M. de Bure, qui avait mis sur la voie. On s’assura que cette vieille pièce , attribuée à un jésuite, sur le nom duquel on n’é
r le nom duquel on n’était pas d’accord, avait un fond commun avec la pièce nouvelle, et qu’il se trouvait même quelques vers
la fable : le nombre de ces vers qu’on disait les mêmes dans les deux pièces , variait et grossissait en passant de bouche en b
re. Quoi donc ? M. Étienne, qui avait déjà donné trois éditions de sa pièce sans préface et sans un mot d’avertissement, avai
xa, marquait assez qu’il n’avait nulle connaissance de cette ancienne pièce , ou du moins du manuscrit ainsi intitulé, et il e
res, il y avait six ans, et lui avait remis « un projet de canevas de pièce en trois actes ». Il ajoutait d’ailleurs qu’il av
ièce en trois actes ». Il ajoutait d’ailleurs qu’il avait commencé sa pièce seul, étant en Pologne, et plaisantait fort ses e
, M. Étienne ne paraissait pas soupçonner que ce projet de canevas de pièce que lui avait donné M. Lebrun-Tossa, et dont il p
utre, à très peu près, sauf changement du nom des personnages, que la pièce de Conaxa retrouvée à la Bibliothèque impériale ;
, sinon le larcin, du mois la dissimulation dans tout son jour. Cette pièce , en effet, fut représentée au second Théâtre-Fran
lissait sur M. Lebrun-Tossa, le même qui avait procuré le fonds de la pièce , et qui avait dû être, dans le principe, le colla
Gendres et celle de Conaxa », ajoutant qu’il avait en main toutes les pièces décisives pour trancher le différend. Une quinzai
on ancien collaborateur qu’il en avait reçu « un projet de canevas de pièce en trois actes » ; M. Lebrun-Tossa insistait sur
imuler son procédé avec tant de discrétion, et presque de le nier. La pièce de Conaxa, prise d’un sujet venu du xvie  siècle,
xvie  siècle, et même plus ancien peut-être59, est dans la forme une pièce de collège : il n’y a point de rôle de femme, et
iendront lui faire la cour ; et, lui, il leur fera ses conditions. La pièce n’est que l’historiette mise en vers et en scènes
de parti qui ont pu vouloir la reconnaître dans L’Intrigante (1813), pièce faible et froide, qui se trouva bien de n’avoir q
elle. Deux ou trois bons vers qu’on en cite toujours, ne font pas une pièce . Après ce grand succès des Deux Gendres et l’écla
16 (1814) Cours de littérature dramatique. Tome II
Andromaque I 10 messidor an 10 (29 juin 1802) Racine a des pièces plus parfaites qu’Andromaque, aucune où il y ait
ils et la mère dans l’absence de Pyrrhus : voilà tout l’intérêt de la pièce . Les Athéniens ne croyaient pas qu’on pût présent
f, et n’en est que plus injuste. « Vous avez raison de dire que cette pièce est déchue par la mort de Montfleury ; car elle a
r l’action, ce qui lui manque : mais, à tout prendre, c’est une belle pièce , et qui est fort au-dessus du médiocre, quoiqu’un
ort au-dessus du médiocre, quoiqu’un peu au-dessous du grand. » Cette pièce , soi-disant déchue par la mort de Montfleury, jou
e lui appartenait point ; et Racine, qui n’avait encore fait que deux pièces médiocres, pouvait dire la tragédie m’appartient
es libertés avec Andromaque :    La vraisemblance est peu dans cette pièce ,    Si l’on en croit et d’Olonne et Créqui : Créq
ait prendre chez un négociant des marchandises qu’il payait en belles pièces d’or ; le négociant les mettait à part. Un jour q
r qu’il voulut s’en servir pour faire un paiement, au lieu des belles pièces d’or, il ne trouva que des feuilles de chêne : c’
aricature, la plaidoirie une parade. Racine n’avait pas destiné cette pièce pour le Théâtre-Français ; elle lui paraissait ap
pas à l’abri des faiblesses de l’humanité : il voulait faire jouer sa pièce sur le Théâtre-Français, et se le fit conseiller
s plus grands symptômes de la médiocrité. On voit dans les Plaideurs, pièce abondante en proverbes qui sont restés, que Moliè
ne un banc où les auteurs avaient coutume de se réunir pour juger les pièces nouvelles, et qu’on appelait le banc formidable.
un répertoire du caractère des passions, épousait toutes celles de la pièce l’une après l’autre, et se transformait comme un
t dramatique se réduisent à lever la toile trois heures plus tard. La pièce , supérieurement jouée par l’élite des plus excell
 Que faudrait-il faire (dit-il, en parlant des censeurs ineptes de sa pièce ) pour contenter des juges si difficiles ? La chos
du Britannicus de Racine : Je me tais sur l’économie (le plan de la pièce ), Étant ici juge et partie ; Car j’ai fait aussi
is je ne sais si on ne pourrait pas lui reprocher d’avoir mis dans sa pièce un personnage qui n’était pas à Rome à cette époq
e ; Œdipe s’arrachant les yeux ; Hercule furieux. Dans cette dernière pièce , un soldat de nouvelle levée, qui était de garde
a un jour à une représentation de Bérénice avec d’Alembert, et que la pièce leur fit à tous deux un plaisir auquel ils s’att
ous les esprits justes et délicats. Quand on considère que dans cette pièce tout est préparé, tout est motivé, tout est asser
t le reste, il est ce qu’il doit être : quoiqu’il donne le titre à la pièce , c’est dans le fait un personnage secondaire ; et
é à la république des lettres, ait osé imprimer que Bajazet était une pièce du second ordre , il n’en est pas moins vrai que
s sa Zulime ; il ne s’en est pas montré moins injuste à l’égard d’une pièce à laquelle il avait tant d’obligations. Écrivant
on oratoire, qui en affaiblit l’odieux. « Qui aime mieux que moi les pièces de l’illustre Racine ? qui les sait plus par cœur
pinion assez généralement répandue, que Racine a gâté ses plus belles pièces par une fade galanterie, et que la plupart de ses
qui n’a rien de naturel et de vrai. Mithridate est trop grand dans la pièce par son courage, par ses projets, par sa haine im
ulchérie : Corneille put à peine trouver des acteurs pour jouer cette pièce , l’un des derniers soupirs d’une muse si longtemp
tée sur le théâtre du Marais, et tous les obstacles qui empêchent les pièces de réussir, dans un quartier si éloigné, n’ont pa
its, si l’on excepte Athalie. Nul épisode ne ralentit la marche de la pièce , comme dans Iphigénie et Phèdre : on n’y voit poi
. Ce premier acte, d’ailleurs, est plein d’art : tout l’intérêt de la pièce y est établi avec une adresse admirable ; et l’ar
ce naturelle de ce petit roman était dans la narration qui termine la pièce  ; c’est là aussi qu’on le retrouve plus étendu da
c Racine en a-t-il embarrassé une des plus tragiques situations de sa pièce  ? pourquoi d’ailleurs dire deux fois la même chos
croyable au spectateur si on la lui jetait brusquement à la fin de la pièce sans le lui avoir fait pressentir. Il est allé au
ut où il y a des hommes, luttent contre la nature. Agamemnon, dans la pièce grecque, se livre davantage aux mouvements de la
e livre davantage aux mouvements de la tendresse paternelle ; dans la pièce française, il garde plus de dignité. Chez Euripid
septembre 1806 Tout ce qu’on pouvait dire sur les beautés de cette pièce est épuisé ; mais on peut toujours étudier et adm
adon : le seul souffle des applaudissements que méritait une pareille pièce , ne devait-il pas renverser cet indigne adversair
mpêché les bonnes actrices de la troupe de Guénégaud de jouer dans sa pièce  : « C’est, dit-il, ce que le public a vu avec ind
rs Boileau et Racine veulent ôter la liberté aux auteurs de faire des pièces de théâtre, aux comédiens de les jouer, aux libra
il jamais empêcher une actrice de jouer un rôle de son emploi dans la pièce d’un autre, surtout quand elle espère y briller ?
rnés à le condamner seraient bien fâchés de ne pas le trouver dans la pièce  ; si c’est une faute, il y a plus d’un siècle qu’
à rougir de leurs sentiments : cet amour est infiniment utile dans la pièce pour excuser la calomnie de Phèdre, motiver sa ja
e cette perfection imaginaire n’aboutit qu’à faire bâiller, et que la pièce n’a d’autre défaut sinon qu’on ne la peut lire. C
ns doute qu’après coup le privilège du temple comme un ornement de la pièce et pour le besoin présent d’Hippolyte, et il n’a
comme inutile à sa conviction. On n’a pas prétendu donner dans cette pièce Thésée comme un modèle de prudence et de bon juge
nt plus instruit que toute la France du mérite et du sort de ces deux pièces . Le motif de cette préférence accordée à Phèdre e
aussi poli, aussi tendre, qu’il est dur, sauvage et farouche dans la pièce grecque. Aricie est aussi une princesse absolumen
c que les noms ; les sentiments, les caractères sont français ; et la pièce d’Euripide qui porte le titre d’Andromaque est ab
t de Phèdre : Racine a beaucoup emprunté de l’auteur grec de ces deux pièces . Ce qu’il y a de meilleur dans son Iphigénie est
les femmes. Qui est-ce qui a donc pu tenter Racine dans une pareille pièce  ? Est-ce le personnage de Phèdre ? Il n’est que s
cadavre qui occupe la scène et joue un grand rôle dans le reste de la pièce . Racine forma le projet de changer toute la const
a plus rien qui puisse excuser ses étourderies. La constitution de la pièce est si malheureuse, que lorsqu’on annonce la mort
: il a prononcé, et tous ses disciples ont répété qu’Esther était une pièce de couvent, sans aucun effet théâtral, parce qu’e
révolution qui se faisait alors dans les mœurs, comment une pareille pièce pouvait-elle être goûtée ? Le succès qu’elle obti
ie du théâtre est manquée totalement dans son ouvrage. Son examen des pièces de Corneille n’est qu’une satire qui sert de pend
fermer les yeux sur la nécessité de ce caractère sublime, l’âme de la pièce  ! C’est lui qui fait agir Esther. Sa vertu forme
bien peint dans Athalie les Juifs, qui étaient les personnages de sa pièce . Un philosophe du temps alla plus loin ; il préte
tisfaite ; il semblait qu’il n’y eût plus rien à faire qu’a monter la pièce au théâtre de Saint-Cyr. L’éclat et la magnificen
é. Ce n’était qu’une simple répétition. Racine le fils prétend que la pièce ainsi déclamée, sans apprêt et sans ornement, par
e produisit aucun effet. Madame de Caylus, au contraire, pense que la pièce avait été mieux jouée par ces aimables pensionnai
ne, il n’eut pas été fâché qu’on fit un peu plus de cérémonie pour sa pièce . Le suffrage de Louis XIV et de madame de Mainten
t flétrir ce qu’on devait adorer : Athalie fut proclamée une mauvaise pièce , une pièce froide, ennuyeuse, où il ne s’agissait
e qu’on devait adorer : Athalie fut proclamée une mauvaise pièce, une pièce froide, ennuyeuse, où il ne s’agissait que d’un p
beaucoup plus étonnant que le prodigieux succès de quelques mauvaises pièces , aujourd’hui oubliées et méprisées. À ce fait inc
rs et les dames de la cour. Cette idée ne lui serait pas venue, si la pièce eût toujours été également méprisée à la ville. M
halie : la cour y prit un grand plaisir ; ce qui n’empêcha pas que la pièce ne se reposât encore jusqu’en 1716. Quelques conn
a moindre éclipse. Une circonstance fort indépendante du mérite de la pièce , répandit sur cette représentation un charme part
es jours. On ne put se défendre de lui appliquer plusieurs vers de la pièce  : Voilà donc votre roi, votre unique espérance ;
mpit l’acteur, et s’écria : Quel style ! quelle poésie ! et toute la pièce est écrite de même : ah ! monsieur, quel homme qu
mage à Joad ? En effet, l’esprit de la Bible domine dans Athalie : la pièce est fondée d’un bout à l’autre sur la religion de
part des spectateurs, qu’ils n’entrent pas assez dans l’intérêt de la pièce . Du moment que les Juifs furent constitués en cor
c’est une tragédie de Mathieu, intitulée la Guisiade. L’action de la pièce est le massacre du duc de Guise aux états de Bloi
de la critique ; parce que le mari revenant, souvent annoncé dans la pièce , ne paraît point sur la scène ; mais Quinault a c
bsence du comique. Peut-être l’auteur a-t-il bien fait de terminer la pièce par un récit gai, pour conserver le coloris et l’
lques années auparavant, Quinault avait déjà donné l’Amant indiscret, pièce qui eut beaucoup de succès, et qui est au fond la
mais je n’ai rien dit des auteurs brouillés qui se sont disputé cette pièce  : c’est cependant un des traits les plus curieux
ce n’est qu’à la reprise que Quinault tua son ennemi. Aujourd’hui la pièce de Devisé est ensevelie dans l’oubli le plus prof
est à l’architecte. Je crois qu’il serait juste, quand on annonce la pièce , d’accoler son nom à celui de Quinault. On retrou
pêcher le mariage de sa femme. C’est le même dénouement dans les deux pièces , mieux motivé cependant et mieux préparé dans cel
u’elle doit garder. La soubrette est exactement la même dans ses deux pièces  : flatteuse des travers de la mère par intérêt, e
ue j’accuse plutôt que Devisé d’un pareil plagiat ; mais, d’après les pièces du procès qui nous restent, il me semble difficil
a de nier, et se défendit assez mal, en soutenant qu’il avait tiré sa pièce d’un auteur espagnol. Devisé cita des témoins gra
ait fait l’aveu. On serait même tenté de croire que Devisé lui lut sa pièce , ou même lui prêta son manuscrit,. tant la confor
ée de fatuité : « Si je dois, dit-il, retirer quelque gloire de cette pièce , c’est d’avoir été assez heureux pour inventer un
rouver, puisque des personnes de naissance et dignes de foi ont vu ma pièce longtemps avant que cet autre auteur eût commencé
La Fontaine. Le Florentin 24 avril 1811 C’est une des petites pièces qu’on joue le plus souvent, et ce n’est pas assur
ni à Florence ni dans toute l’Italie. Ce qui a fait la fortune de la pièce , qui n’eut que treize représentations dans la nou
eunuque sur la scène : il y a même de fortes raisons de croire que la pièce n’a jamais été représentée ; mais les autres comé
a de plus insipide au monde, et qu’on n’y ait pas mis de fort jolies pièces , telles que la Coupe enchantée ; Ragotin, ou le R
u et retrouvé soit de Champmêlé, parce que ce fut lui qui présenta la pièce aux comédiens ; mais l’opinion la plus commune et
d’une foule de niaiseries indignes de l’auteur, ils ont supprimé les pièces qui peuvent lui faire honneur, tandis qu’ils y on
sope à la cour I 12 juillet 1807 Boursault, auteur de cette pièce , était un homme d’esprit, sans être homme de lett
faveur du mérite des fables et de l’acteur qui les récitait. Ces deux pièces de Boursault ont toujours eu l’avantage d’avoir u
sarde de perdre en voulant trop gagner, Ésope continue ainsi dans la pièce  : Un héron, glorieux de voir que de ses plumes O
ope tire sur-le-champ de sa fable. Ésope à la cour est le modèle des pièces épisodiques, et un véritable chef-d’œuvre en ce g
hermidor an 10 (4 août 1802) On attribue à Boursault l’invention des pièces à épisodes, ou, comme on dit, à tiroir ; il passe
lacés au théâtre ; la morale y doit être dans l’action générale de la pièce , et non dans des fables particulières dont il ne
assurément une des plus mauvaises et des plus ridicules scènes de la pièce , quoi qu’en dise l’auteur du Cours de Littérature
puisqu’elle paraît aimer ce petit monstre et l’épouse à la fin de la pièce  : il est vrai que ce monstre est le favori du roi
st ce qu’il y a de meilleur, c’est la seule situation théâtrale de la pièce . Ce fait pouvait seul fournir la matière d’un dra
’a qu’un rang médiocre parmi les comiques : ce n’est qu’un faiseur de pièces à tiroirs, parce qu’il était sans goût, sans étud
5 juin 1804) Il y a d’honnêtes gens très scandalisés qu’une pareille pièce ait été presque aussi courue que le Tartufe. Il n
nséquence fâcheuse ; peut-être les femmes trouvaient-elles dans cette pièce un triomphe bien glorieux pour elles : un mari co
vraisemblable qu’elle ne soit pas reconnue, dès le commencement de la pièce , par son mari et par sa servante : l’habit d’homm
ury, à l’exemple de Molière, osa faire représenter une critique de sa pièce , sous le titre du Procès de la Femme juge et part
q ou six femmes en robes de juges entendent les accusations contre la pièce , et prononcent un arrêt dont voici le résultat :
e sénateur, d’un nom très illustre dans la robe, s’était fait lire la pièce qui blesse aujourd’hui la délicatesse même du pet
ure épître ; mais il en est bien peu qui soient capables de faire une pièce même aussi bonne que la Femme juge et partie d. P
usquées, qu’on applaudit aujourd’hui, ne vivront pas longtemps. Cette pièce , qu’on vient de siffler comme impertinente et bêt
même genre, et ne vaut pas mieux. Si dans cent ans d’ici on parle des pièces à qui Volange et Brunet ont fait avoir cent repré
aprices et leurs charmes, voilà leurs prestiges et leur diablerie. La pièce offre cependant cet intérêt de curiosité, ce dési
e classe du comique. Ce qu’il y a de meilleur et de plus vrai dans la pièce de Hauteroche, c’est cet amour du jeune homme pou
in, qui regarde cette libéralité comme un grand vice. Dans cette même pièce de Quinault, l’orateur Hauteroche plaide en faveu
quelquefois de lui le Cocher supposé et Crispin médecin. Ce sont des pièces qui peuvent faire plaisir au public sans faire be
ules de la société. II 26 brumaire an 12 (18 novembre 1803) Une pièce aussi âgée que la Dame invisible de Douville, qui
de Licidas, a trouvé le moyen de parler avantageusement d’une de ses pièces , intitulée les Fourberies d’Arbiran, qui avait eu
r qu’Angélique et son frère sont allés à la comédie, on donnait cette pièce , et qu’il y avait une foule extraordinaire : J’e
sie est mieux amenée, et motivée d’une manière plus agréable, dans la pièce de Douville que dans celle de Hauteroche ; du res
’inventaire des deux valises, se ressemblent absolument dans les deux pièces . Au lieu de charbon, Hauteroche a mis des dragées
Angélique, à la grande satisfaction de ses deux frères. Telle est la pièce de Douville, que Hauteroche n’a pu corriger qu’en
e à bonnes fortunes parut sous le titre du Chevalier à la mode. Cette pièce , mieux intriguée, mieux conduite, eut beaucoup pl
! mon papa, c’est qu’il ne vous voyait pas au visage. Dans cette même pièce de Regnard, Arlequin, l’homme à bonnes fortunes,
it qu’en laissant au théâtre la moitié de ses habits. Dans une petite pièce , intitulée la Critique de l’Homme à bonnes fortun
e sont pas toujours heureuses. La Bruyère faisait peu de cas de cette pièce , dont il ne trouvait pas les mœurs assez décentes
tous ces singes qui ont fait de vains efforts pour les imiter : leurs pièces , pleines de naturel, d’enjouement et d’imaginatio
806 Le Chevalier à la mode est le chef-d’œuvre de Dancourt : cette pièce est tout à la fois de caractère et d’intrigue, d’
être plus adroit et plus heureux que celui que l’on met en scène. Les pièces de ce genre sont plus propres à instruire, à form
tre. C’est ce qui fait peut-être qu’on lui dispute la propriété de la pièce  : on veut qu’il la partage avec un M. de Saint-Yo
… Il ajoute dans le Mercure du mois de novembre : Plus on voit cette pièce , plus on la veut voir : elle a été jouée à Versai
L’auteur du Mercure regarde cet empressement de la cour pour voir la pièce comme le plus sûr garant de son mérite ; mais la
II 27 avril 1806 Rien n’est plus beau que l’exposition de cette pièce . On accorde communément aux auteurs quelques scèn
l’auteur suivait la mode et s’attachait aux ridicules du jour. Cette pièce , sans avoir absolument le même mérite que le Chev
la civilisation. En 1687, époque de la première représentation de la pièce , la société avait atteint ce degré de perfection
qu’ils pensent, tous expriment leur manière de voir et de sentir. La pièce quelquefois ne réussit pas, et n’en est pas pour
our peuvent n’être pas justes et saines : c’est le parterre et non la pièce qui a tort ; car la pièce, avant la représentatio
tes et saines : c’est le parterre et non la pièce qui a tort ; car la pièce , avant la représentation, était déjà jugée en der
ourt : il l’a empruntée de l’École des Filles de Montfleury, mauvaise pièce où ce trait plaisant était comme perdu. Dancourt
l’esprit le plus raffiné ; il semble que Favart ait puisé dans cette pièce l’idée de la Chercheuse d’esprit. La Maison de
r fassent encore trop d’honneur ; c’est l’esprit de la plupart de ces pièces . Ils disent que c’est pain bénit de venir ronger
Il suffit de connaître les deux époux pour imaginer le comique de la pièce , et les petites explications conjugales qu’ils on
rassure les spectateurs sur la destinée de tous les personnages de la pièce  : ils ne sont plus obligés de payer leur gîte à l
es de Dancourt. On peut regarder les Bourgeoises de qualité comme une pièce de caractère beaucoup plus que d’intrigue ; on y
prendre le ton et les airs des gens de qualité. Les personnages de la pièce sont un amas de fous et de folles : c’est une pro
ils ne sont guère qu’imbéciles : ce sont de bons maris parisiens. La pièce fut jouée pour la première fois en 1700 ; ainsi l
, de manière que chacune n’a que l’argent de son mari. Il y a dans la pièce un petit chevalier de lansquenet, qui se fait pas
utôt il évoqua l’affaire au moulin, lieu ordinaire de la scène de ses pièces . Je suis toujours étonné qu’avec tant d’affection
ntérêt, de l’intrigue. Les anciens mettaient de préférence dans leurs pièces des vices, des ridicules, du comique. Dancourt s’
des questions, dont la solution est nécessaire à l’intelligence de la pièce . Sous Louis XIV, toute la cour, toute la noblesse
rel, facile et gai. Qui pourrait être tenté d’aller voir une pareille pièce  ? Le Muet est une imitation de l’Eunuque de Tére
ous obscurcis par l’éclat de sa gloire. » Nous n’avons pas une seule pièce , pas une seule scène de Ménandre et des autres po
que quelques farces satiriques et politiques d’Aristophane, vingt-six pièces latines, imitées des Grecs, et sur lesquelles il
« Mille gens, dit-il, me demandent pourquoi l’on ne joue point cette pièce . J’ai toujours eu la discrétion de ne le pas dema
consoler de l’oubli où elle est, la compagnie de quantité de vieilles pièces très bonnes, que la moitié du public reverrait av
t, dans l’absence de son associé, avait présenté et lu lui-même cette pièce aux comédiens : ils l’avaient reçue avec le plus
nité et de l’impudence, compagnes ordinaires des richesses. C’est une pièce singulière et originale, dont je ne donne ici que
re, et où l’on n’en vaut pas mieux. Dès ce moment la réputation de la pièce fut faite ; mais la fortune des auteurs ne profit
e d’Arlequin Ésope ; car, dans ce grand siècle du goût, les mauvaises pièces réussissaient comme aujourd’hui, et l’on abandonn
cratif pour les auteurs ; mais ce succès alla toujours croissant ; la pièce réunit les suffrages des connaisseurs ; elle rest
es provinces ; et, s’il faut en croire le Gascon Palaprat, lorsqu’une pièce nouvelle tombait et n’était pas achevée, le parte
ri. Mais les comédiens ne paraissaient pas avoir une haute idée de la pièce , si l’on en juge par la manière dont ils l’ont mo
e : si ce fut une bonne fortune pour lui, ce n’en fut pas une pour la pièce . Les deux amis avaient d’abord fait le Grondeur e
dant ; les comédiens, peu contents d’avoir exterminé deux actes de la pièce , exigèrent encore dans les trois qui restaient be
leur sang, qu’on dévore toute leur substance, et qu’on fait de leurs pièces des squelettes décharnés. Je conçois que des comé
le. Palaprat y joignit le prologue des sifflets, qui vaut presque une pièce en un acte. Ce prologue fut très bien accueilli ;
e reproche d’avoir éveillé le chat qui dort. Quelque temps après, une pièce de sa façon ayant été sifflée, il s’imagina très
-Français ce que fut depuis le café Procope ; on y raisonnait sur les pièces et sur les auteurs ; on y préparait leur chute et
s auteurs y allaient. Il y avait souvent des rôles d’ivrogne dans les pièces . Aujourd’hui il règne une grande sobriété dans no
ttention au spectacle, puisqu’on y donne jusqu’à la satiété les mêmes pièces . Un des ornements de ce prologue est une fable tr
sévérité a l’air d’une trahison ; car on avait beaucoup ri pendant la pièce . Le parterre, accoutumé aux Lisettes, aux Finette
r de siffler ce qui venait de le réjouir ; l’ingrat a crié : À bas la pièce  ! On ne peut expliquer ce caprice. A-t-on sifflé
 : À bas la pièce ! On ne peut expliquer ce caprice. A-t-on sifflé la pièce parce qu’elle est jouée par les doubles et les pe
’il y aura en France un théâtre. Palaprat l’aida dans ces deux jolies pièces  : ce sont les seuls ouvrages de génie que deux au
du théâtre, entendez cet arrêt ; instruisez-vous, vous qui jugez les pièces . » Ce Grondeur que vous avez sifflé est une jolie
ui jugez les pièces. » Ce Grondeur que vous avez sifflé est une jolie pièce , et, qui pis est, c’est un ouvrage de génie ; le
ue vous venez de chasser honteusement du théâtre, en criant, à bas la pièce  ! fera connaître son auteur tant qu’il y aura un
on ne saura pas même, dans quelques années, si jamais on y a joué une pièce de ce nomg : ce sera l’objet d’une grave discussi
e Castro 7 nivôse an 10 (28 décembre 1801) Inès de Castro est une pièce sagement conduite, pleine d’intérêt, et parsemée
ccès prodigieux fait époque dans l’histoire de notre théâtre : aucune pièce n’a plus constamment soutenu et alimenté la curio
himères et des monstres de leur imagination, regardent Inès comme une pièce plate et commune, je n’en suis pas surpris, quoiq
aurait rendu un grand service : Inès, écrite par Voltaire, serait une pièce supérieure à Zaïre, parce qu’elle réunirait aux c
x de la sensibilité publique ; il tint ferme, et tout réussit. Jamais pièce n’essuya plus de critiques : tous les jours il pl
s il pleuvait des brochures où on prouvait qu’Inès était une mauvaise pièce . Lamotte, un jour, au café Procope, après avoir e
nous ennuyer à la soixante-douzième représentation de cette mauvaise pièce . » Ce mot n’est qu’un sophisme, qui tendrait à pr
que soixante-douze représentations supposent nécessairement une bonne pièce . Quant aux critiques, un excellent ouvrage en est
ible ; il y a des critiques qui n’attaquent que les accessoires d’une pièce , d’autres attaquent le fond : les premières peuve
nd : les premières peuvent être vraies sans affaiblir le mérite de la pièce  ; les autres, si elles sont fondées, doivent néce
sage. Plût au ciel qu’il n’en eut jamais mis de plus mauvais dans ses pièces  ! Cette scène, qui doit décider de la vie ou de l
istère du grand-prêtre Oroès, qui n’en est pas moins présenté dans la pièce comme un homme honnête et vertueux, et même comme
autre chose que la refroidir. J’avoue que la représentation des deux pièces de Crébillon et de Voltaire ne produit pas sur mo
de la raison, ne fut-il pas obligé de dénaturer par des épisodes les pièces d’Euripide qu’il imitait ? Ne nous a-t-il pas rep
parce qu’il a dit « qu’il y avait peut-être autant de défauts dans la pièce du poète grec que dans la sienne ; qu’Élevtre, da
s que Voltaire a éprouvées dans sa longue et brillante carrière : ses pièces tombées dans leur nouveauté, telles qu’Adélaïde d
çu l’idée de traiter le même sujet, il avait mis à contribution cette pièce , et en avait imité deux beaux endroits, l’un dans
s fort et de plus terrible sur notre théâtre tragique ; le plan de la pièce a été conçu et tracé par une imagination vigoureu
mesure non pas sur le nombre, mais sur le mérite de ses ouvrages. Une pièce du premier rang procure plus de gloire véritable
pièce du premier rang procure plus de gloire véritable que plusieurs pièces du second ordre. Crébillon, l’écrivain le plus pa
sants et plus pathétiques ; il a composé un bien plus grand nombre de pièces  : ce sont là ses titres. Crébillon conçoit mieux
r situation. supérieur à Voltaire pour l’invention, la contexture des pièces où tout tient à la raison et à l’art, il lui est
cident, que Voltaire s’est emparé de notre théâtre, a fait adorer ses pièces comme les émanations d’un génie créateur et sauve
re, par une animosité puérile, se piqua de refaire presque toutes les pièces de Crébillon. Ses efforts furent très malheureux
eur, il ne s’avisa point de refaire Rhadamiste. L’exposition de cette pièce est obscure et embarrassée ; mais du moment que l
deux scènes, comme il est très probable, étaient les premières de la pièce , cette patience était héroïque dans un moribond,
u mourut ; et l’on veut que Crébillon, qui n’écrivait presque pas ses pièces , qui les récitait aux comédiens de mémoire, ait d
Rhadamiste, n’ait point remarqué la singulière ressemblance de cette pièce avec le Mithridate de Racine : on doit en être d’
on dans son Thyeste, qui eut une grande réputation, et fit oublier la pièce de son prédécesseur. Ce Varius, dont les écrits s
sa femme le cœur de son amant nageant dans le sang ; et de toutes les pièces de du Belloi, c’est celle qu’on joue le plus souv
ans motif et sans nécessité ; mais la conduite d’Atrée, dans toute la pièce , offre des combinaisons de scélératesse qui produ
e fatiguée de tant de forfaits exécrables ; ils produisent dans cette pièce le même effet qu’Hippolyte et Aricie dans Phèdre.
ricie dans Phèdre. L’intrigue est forte, et toute la contexture de la pièce annonce une grande vigueur de conception et une t
fit paraître, sous le nom de mademoiselle Barbier, une critique de la pièce , très judicieuse et très savante, mais ou l’on re
tc. » Il faut se souvenir que Crébillon n’était alors qu’à sa seconde pièce . Ce poète ne travaillait pas assez son style ; il
anière de Crébillon plus de vérité et de franchise, et dans ses trois pièces d’Atrée, d’Électre et de Rhadamiste, beaucoup plu
ite d’un grand nombre de beaux vers et de magnifiques tirades dont la pièce est remplie. Crébillon est souvent dur, mais il a
e Mariage fait et rompu 23 ventôse an 12 C’était autrefois une des pièces du répertoire qu’on jouait le plus fréquemment ;
de l’imposteur. C’est sur ce fonds merveilleux que Dufresny a bâti sa pièce . La veuve d’un certain Damis est forcée par sa ta
arche pas bien. Dufresny, le moins rangé des hommes, portait dans ses pièces le désordre de sa conduite : tout y est incohéren
t par les ordres d’une tante. Voilà tout le mal qu’on peut dire de la pièce , mais le bien l’emporte sur le mal : l’ensemble e
ue dans la nature, quoique bien saisis, font peu d’impression dans la pièce , parce qu’ils ne sont pas enfermés dans un cadre
intrigue. Le faux Damis est aussi très plaisant. C’est le héros de la pièce , le seul qui agisse. L’hôtesse est une réjouie do
e rôle, qui par lui-même est peu de chose, est un des meilleurs de la pièce . Les autres personnages, tels que la tante, la ve
hypocrite, est encore moins odieuse que l’impudence et le cynisme. La pièce fut donnée sous la régence. Le duc d’Orléans, qui
oi : telles sont, entre autres, l’Homme du Jour, le Philosophe marié, pièces où l’on peint des ridicules qui n’existent plus,
me n’ont jamais existé que bien rarement dans le monde. Mais dans ces pièces , dont le fond est si pauvre, il y a des accessoir
robable que le caractère du Joueur, et une partie des incidents de la pièce , furent fournis à la communauté par Dufresny. Reg
son particulier, le sujet d’après les idées de Dufresny, et donna la pièce comme étant de lui seul. Il lui fut d’autant plus
re. Il sortit cependant de son indolence quand il vit le succès de la pièce de Regnard ; il cria au voleur, mais personne ne
t à plat, et qui depuis n’a jamais reparu. Cependant le fond des deux pièces est absolument le même ; caractères, situations,
’aux noms des personnages, est d’une ressemblance qui étonne. Dans la pièce de Dufresny, comme dans celle du Joueur, il y a u
; le Joueur de Regnard le met en gage pour jouer. En un mot, les deux pièces sont composées à peu près des mêmes matériaux ; m
bile ; il a beaucoup plus d’art et de talent pour la contexture d’une pièce . Un avantage immense de Regnard, c’est le style :
ie, avec le chevalier joueur. Il y a une foule de traits fins dans la pièce de Dufresny, qu’on découvre à la lecture, et qu’o
ager avec lui sa petite fortune ; et cette scène fit la fortune de la pièce . On commençait à préférer au comique et au nature
c’est le dernier degré de la corruption de l’art et du goût. Dans la pièce de Regnard, on remarque un article comique du mém
sé, médicamenté, voituré, porté, alimenté, désaltéré, etc. » Les deux pièces présentent un assez bon nombre de traits de resse
se promettre de Démocrite, qui, sans contredit, est la moindre de ses pièces restées au théâtre ? Démocrite a fait rire, et c’
du Théâtre-Français sont des ingrats ; ils n’aiment ni n’estiment les pièces qui n’ont que le mérite de les réjouir et de les
rd, qui n’est pas, dit Boileau, médiocrement plaisant. La plupart des pièces de Regnard sont assez bien conduites ; Démocrite
his, le paysan Thaler : ce sont eux qui défraient de comique toute la pièce , qui tiennent lieu d’action, d’intérêt et d’art.
f et rusé, balourd et malin, brusque et gai. Il y a un prince dans la pièce  ; que dis-je ? il y a un roi, et même un roi d’At
e prince se marier avec la bergère. Ce qu’il y a de moins bon dans la pièce , c’est le héros qui lui donne son nom ; c’est le
leur nombre pouvait faire honneur à l’auteur ; aujourd’hui il y a des pièces qui restent plusieurs années dans le cours de leu
uffrages dans un temps où l’on aimait beaucoup cegenre de comique. La pièce resta au théâtre, et s’y est maintenue très longt
x tableau eut l’honneur de le présenter lui-même au cardinal avec une pièce de vers. J’ignore si, dans sa double qualité de p
a tête ; il avait près de soixante ans quand il fit jouer sa première pièce , le Port à l’Anglais, ou les Nouvelles Débarquées
leur retraite parce que le public les abandonnait ; c’est la première pièce française jouée sur le nouveau Théâtre-Italien, i
meilleur esprit de Marivaux, avec de la simplicité et du naturel. Ses pièces même qui n’ont pas réussi sont pleines de jolies
gnard : ce n’est point un vieux Cassandre ; il a quarante ans dans la pièce , et ce qui le rajeunit beaucoup, c’est qu’il est
mé : ainsi la gloire, la fortune et l’amour couronnent la sagesse. La pièce est écrite en vers libres avec beaucoup de légère
ès ; l’action n’est pas vive, l’intérêt est faible : c’est plutôt une pièce de caractère qu’une pièce d’intrigue. Les Mén
ve, l’intérêt est faible : c’est plutôt une pièce de caractère qu’une pièce d’intrigue. Les Ménechmes 13 fructidor an 1
urd’hui le meilleur. Rotrou n’a presque fait que traduire Plaute ; sa pièce est oubliée. Le Noble a beaucoup profité du poète
a fallu une espèce de révolution parmi les acteurs français. Dans la pièce grecque que Plaute a traduite, l’un des Ménechmes
ontraire un grand fond de comique : on peut même observer que dans la pièce française l’un des Ménechmes n’est plaisant que p
Plaute est un bon original qui a fourni une bonne copie. Ajuster une pièce ancienne au goût et aux usages de son pays, c’est
la peinture des mœurs. Regnard n’est souvent que fou dans ses petites pièces  ; mais c’est un fou bien aimable : inépuisable en
aire 1er germinal an 13 (22 mars 1805) Le Légataire n’est pas une pièce très morale ; elle peut rider le front d’un cense
n oncle qu’on vient de voir expirer, son neveu, l’honnête homme de la pièce , s’occupe avec son digne cortège des soins que
se la mauvaise humeur jusqu’à dire que les spectateurs sortent de la pièce avec l’édifiant souvenir d’avoir été dans le fond
c sa conscience ; qu’il examine s’il n’est pas, en effet, sorti de la pièce avec une inclination secrète à la friponnerie : j
ouver plusieurs comédies d’intrigues, et spécialement la jolie petite pièce de Crispin rival de son maître, où l’on est fort
ès, comme autrefois les vieilles coquettes se faisaient un visage. La pièce ne méritait ni la chute qu’elle éprouva dans sa n
s les anciens comiques qu’il faut étudier nos anciennes mœurs ; leurs pièces sont pour nous des portraits de famille : le chev
nombrement de ses productions dramatiques : la Sérénade, jolie petite pièce en prose et en un acte, que personne ne connaît a
ui lui est inférieur, quoiqu’il soit écrit en vers : c’est encore une pièce inconnue, et comme non avenue au Théâtre-Français
t charmants, et qui fait beaucoup rire. Attendez-moi sous l’orme : la pièce est de Dufresny, c’est mal à propos qu’on l’impri
après l’intérêt et le sentiment. Le Retour imprévu, charmante petite pièce imitée de Plaute, et dont Destouches a pris la si
ages de Regnard. Les Folies amoureuses : c’est de tout son théâtre la pièce qu’on représente le plus souvent ; c’est aussi un
que ceux d’Éraste, d’Isabelle et de madame Argante. Il y a dans cette pièce , sans que cela paraisse, autant de morale que dan
aissance de l’art, un vrai talent pour la conduite et la marche d’une pièce , de la simplicité et de l’esprit naturel dans le
tré du jugement dans la combinaison des scènes et la contexture de la pièce , il en a manqué dans le choix du sujet. Le raffin
angueur, de trop longues conversations. Une partie considérable de la pièce est consacrée au jeu des valets, qui copient leur
ieux, à l’affectation, aux pointes, qui sont l’ornement à la mode des pièces du jour. Si l’on considère l’ensemble de l’ouvrag
nt sur nos théâtres des succès éphémères et scandaleux. C’est une des pièces de Destouches les mieux écrites : les vers ont de
aux choses les plus ridicules et même les plus désagréables. Quand la pièce fut représentée, c’était le très bon ton de se pr
ier 6 frimaire an 11 (27 novembre 1802) L’Homme singulier est une pièce assez commune ; on y retrouve les défauts ordinai
ents, et ce but est manqué ; car le résultat de toute la morale de la pièce semble être que l’Homme singulier a raison. On di
ble être que l’Homme singulier a raison. On dirait que le héros de la pièce a fait ses études dans un club ; il débite avec e
de la différence entre celui qui sert et celui qui est servi. Dans la pièce , une pareille singularité semble être autorisée p
Après tous les effets qu’il opère en ce jour. Est-ce la morale de la pièce  ? L’amour fait beaucoup plus de fous que de sages
turne 9 germinal an 12 (30 mars 1804) Le Tambour nocturne est une pièce anglaise du sage Addison, rédigée et corrigée par
igée et corrigée par le sage Destouches. Il y aurait du malheur si la pièce n’était pas bien raisonnable. Cependant on y reco
et fort ridicule ; et ce personnage, qui est le fondement de toute la pièce , me paraît mal imaginé ; c’est là qu’on reconnaît
ute la pièce, me paraît mal imaginé ; c’est là qu’on reconnaît que la pièce est d’origine anglaise. Le mari, qui s’appelle le
Il est cependant peu vraisemblable que la baronne, présentée dans la pièce comme une femme de bon sens, ouvre son cœur à un
uvais ton ; son impertinence même est ignoble. Il n’y a dans toute la pièce que deux rôles véritablement comiques, M. Pincé l
e jeux de théâtre, et peu de véritable mouvement dans la marche de la pièce . On y rit beaucoup, mais on l’estime peu. Cependa
faire rire le peuple, il en avait d’autres pour le faire pleurer. La pièce est bâtie sur un roman assez triste. Léandre, ne
ue sous le nom de la Joute d’Arlequin et de Scapin. En général, cette pièce , où il y a beaucoup d’esprit, est infectée d’un b
Le Dissipateur I 25 brumaire an 11 (16 novembre 1802) Cette pièce est bien maltraitée dans le Cours de Littérature,
vers le même sarcasme en prose, que l’Aristarque se permet contre les pièces de Destouches : Et ce qu’il y a de mieux à faire,
ractère principal n’est pas comique. Ce qu’il y a de plus gai dans la pièce , est imité du Retour imprévu de Regnard et de l’A
tit défaut d’exactitude, qui ressemble à de la mauvaise foi. Quand la pièce commence, les affaires du Dissipateur sont déjà d
nséance de son sexe : elle a l’air d’une friponne dans le cours de la pièce , et ne rétablit sa réputation qu’au dénouement. C
. Le grand intérêt du dénouement a beaucoup contribué au succès de la pièce . Je suis fâché que Destouches soit un des premier
rs comiques de cette époque, et cependant les comédiens refusèrent la pièce . Destouches, sans déclamer contre l’injustice des
ches, sans déclamer contre l’injustice des comédiens, fit imprimer sa pièce  ; il y joignit une préface modeste. Combien d’aut
mer sa pièce ; il y joignit une préface modeste. Combien d’auteurs de pièces très justement refusées ont éclaté en plaintes et
nt devenus moins difficiles ; ils ne refuseraient pas aujourd’hui une pièce telle que le Dissipateur, et je crois qu’au train
en censeurs pointilleux, et les moyens de faire réussir une mauvaise pièce étaient encore peu connus : le tribunal de la com
les comédiens d’aujourd’hui seraient donc ridicules d’exiger dans une pièce des qualités dont le public se passe si bien, et
convenables au bon genre de la comédie. S’ils avaient reçu et joue la pièce en 1736, il était très possible qu’elle éprouvât
adence : la friponne honnête, le valet héros, firent la fortune de la pièce . Les succès du théâtre sont très subordonnés aux
avares. Ce que Destouches trouvait de plus difficile à faire dans sa pièce , c’était de ruiner un homme riche en vingt-quatre
ait paru bizarre ; ils avaient insisté sur les invraisemblances de la pièce  ; et, sur leur parole, le sénat comique l’avait r
i cacher. L’auteur a-t-il l’ambition d’étaler sur la scène une petite pièce qui a eu le plus grand succès dans ses sociétés :
. Mercure y joue un rôle de femme, ou plutôt il est l’âme de toute la pièce  ; sa mission est d’éclairer et de convertir Timon
mier état. Cet âne changé en homme est le rôle le plus brillant de la pièce  : aucun des comiques du Théâtre-Français n’aurait
troupe désolée méditait son retour en Italie, lorsqu’elle risqua une pièce toute française, intitulée le Port à l’Anglais, o
us grand succès, et ramena le public aux Italiens : c’est la première pièce française jouée sur leur théâtre ; elle fut suivi
ore aujourd’hui. Delille, auteur de Timon le misanthrope, et d’autres pièces qui réussirent beaucoup dans le temps, est aujour
que beaucoup d’autres, dans le recueil en dix volumes des meilleures pièces françaises jouées au Théâtre-Italien ; et Marivau
Marivaux eût peut-être été enseveli dans le même tombeau, si quelques pièces restées au Théâtre-Français ne lui avaient sauvé
ire et les opéras comiques introduits sur cette scène étouffèrent les pièces italiennes, et, à la fin même, les comédies franç
êle de la négociation ; il révèle le secret de sa conduite pendant la pièce  : il a tout fait pour l’instruction de Timon et d
aurait point aujourd’hui. Il ne s’en faut que de neuf ans pour que la pièce ait un siècle sur la tête, et quelquefois dans un
changements dans la littérature et dans les affaires de ce monde. La pièce aurait aujourd’hui pour nous trop peu d’action, d
ssions, les vices, les vertus, les vérités personnifiées. C’était une pièce du genre italien de ce temps-là, et point du tout
is cependant ce qui arriverait, si l’on avait à présent pour jouer la pièce un arlequin tel que Thomassin, une actrice telle
que le mariage qu’il fit en Angleterre lui avait fourni l’idée de sa pièce  : ce conte peut figurer, comme tant d’autres, dan
le de la honte puérile et des terreurs ridicules qu’il prête, dans sa pièce , au. Philosophe marié. Ce titre de Philosophe mar
une chimère, et le malheur des maris pour une vérité géométrique. La pièce peut être regardée comme une épigramme sanglante
de son père et de son oncle. Il y a d’ailleurs tant d’art dans cette pièce , le dialogue en est si agréable et si naturel, qu
it tout le talent de Destouches pour tirer d’un sujet aussi mince une pièce aussi agréable. Qu’est-ce en effet que le Philoso
que Lisimon et Géronte prissent la peine, comme on le suppose dans la pièce , d’aller Consulter sur ce point un avocat fameux
ai vu jouer ici le Glorieux : il a été cruellement massacré ; mais la pièce n’a pas laissé de me faire un extrême plaisir. Je
Glorieux : « On me jouera immédiatement après le Glorieux. C’est une pièce de M. Destouches, de laquelle on vous aura sans d
squels il a travaillé. C’est un avantage qui me manque : j’ai fait ma pièce (Ériphyle) pour moi, et non pour Dufresne et pour
hyle) pour moi, et non pour Dufresne et pour Sarrasin. » Comment une pièce , qui n’est soutenue que par le jeu des acteurs, q
e intrinsèque, absolument indépendant du jeu des acteurs. Comment une pièce froide par le fond et par la forme est-elle égale
même a dit, dans un autre endroit de ses lettres, en parlant de cette pièce  : « Tous les caractères sont bons, excepté peut-ê
touches avait fait le Glorieux pour les acteurs, c’est qu’en effet la pièce fut admirablement jouée dans la nouveauté, surtou
rs qui parlent bien et agissent mal ; il se moqua du Glorieux dans sa pièce , et fit lui-même le glorieux dans sa préface. C’e
Destouches n’avait point fait de préface pour remercier le public, sa pièce en serait-elle moins digne des applaudissements q
a modestie, et de l’immoler à l’orgueil. Le personnage ridicule de sa pièce est un honnête homme, doux, simple et modeste : e
, est plus contagieuse que salutaire, parce qu’on n’y attache dans la pièce aucune note de ridicule ou de blâme : elle amuse
t ne corrige personne. On dit que Destouches avait d’abord disposé sa pièce de manière que le Glorieux était puni a la fin ;
es se trouva fort embarrassé : il fallait opter entre la morale de la pièce et l’orgueil de l’acteur. Les mœurs ne tinrent pa
à cause de ces deux défauts qu’il se flatte d’avoir introduit dans sa pièce des beautés nouvelles, inconnues à Molière. « Tou
ge de Molière, qui cependant est démenti par sa doctrine ; car si les pièces qui n’ont d’autre mérite que celui d’amuser sont
hardie ; mais le génie de Le Sage triompha de l’or des traitants ; sa pièce eut le succès qu’elle méritait, malgré les rigueu
t maintenant si froidement accueilli, quoique le vice attaqué dans la pièce existe toujours ; quoiqu’on applaudisse même beau
pièce existe toujours ; quoiqu’on applaudisse même beaucoup, dans les pièces nouvelles, tous les traits contre les nouveaux ri
qu’un fermier-général ; que tout le comique et tout le ridicule de la pièce porte sur des formes anciennes qui ne sont pas au
ucoup d’esprit dans des plaisanteries si naturelles. Qu’est-ce qu’une pièce en cinq actes où il n’y a pas une sentence, pas u
point fardée ; les hommes y sont peints comme ils sont la plupart. La pièce est l’image de la société ; c’est un ricochet de
coutumés aux originaux, ils sont dégoûtés des copies. La morale de la pièce offre d’ailleurs des vérités qui ne sont pas bonn
ommunauté. II 21 thermidor an 11 (9 août 1803) C’est une de ces pièces substantielles qu’on peut creuser ; c’est une sou
s : depuis que le théâtre est devenu un magasin de philosophie, cette pièce est vraiment scandaleuse : il n’y a pas un person
du jour, leurs moyens, leurs stratagèmes, leur jargon, vous aurez une pièce beaucoup plus conforme au goût du public ; mais v
ses successeurs, et que ses moindres scènes ont fait éclore de bonnes pièces . M. Harpin, moins amoureux, plus ferme que Turcar
la gaîté remplaçaient alors le génie : l’École des Bourgeois est une pièce fort supérieure à tout ce qu’ont fait Marivaux et
u jour I 8 brumaire an 10 (30 octobre 1801) L’auteur de cette pièce était lui-même, par ses succès éphémères, l’homme
e consulter sur le choix de quelques parures ; de là on le mène à une pièce nouvelle. Ce dernier trait paraît plus vrai, plus
r un spéculateur allant à la bourse ? Il n’y a ni concert, ni bal, ni pièce nouvelle capable de déranger une combinaison fina
ienfaiteur du père et l’amant chéri de la fille. Tout l’intérêt de la pièce consiste dans le plaisir qu’on trouve à voir bern
e la disgrâce de son cher baron ; elle n’a cessé, dans le cours de la pièce , de le détourner du mariage en le menaçant du rid
us serez charmant. Quoiqu’en dise la comtesse, l’Homme du jour de la pièce n’est certainement pas un homme charmant. II
ition d’humeur et de caractère : un homme du jour tel que celui de la pièce ne peut pas conserver deux jours un ami. La sœur
celui de la jeune personne ; la seule intrigue, le seul comique de la pièce est dans les amours de Lucile avec le marquis, am
uement est prévu, mais très ingénieusement filé : l’écueil des autres pièces est le triomphe de celle-ci ; on jouit beaucoup d
III 4 mai 1813 C’est le chef-d’œuvre de Boissy, c’est la seule pièce qui le fasse vivre aujourd’hui ; car je ne parle
La génération actuelle n’a point vu jouer Manlius : c’est donc une pièce nouvelle pour l’immense majorité des amateurs de
es du dernier siècle engagèrent M. de La Place à composer, d’après la pièce anglaise, une tragédie intitulée Venise sauvée. C
sur la scène ; qu’il fallait laisser au public le temps d’oublier la pièce de Lafosse. Il n’en fallut pas davantage pour émo
dans la grande cour des classes. Cependant, tout en plaisantant de sa pièce , il en était très grand admirateur ; on en peut j
aire est un grand menteur dans le mal qu’il en dit. Selon lui, cette pièce n’est que la Conjuration de Venise de l’abbé de S
oques, est un grand objet. Quant aux détails, moins il y en a dans la pièce , plus elle est intéressante ; car ce qui intéress
’est, après Manlius, le plus beau caractère et le plus imposant de la pièce . Les plus belles scènes ne trouvent point de grâc
peu tragique . Ailleurs il prétend que cette faiblesse fait toute la pièce , qu’elle éclipse absolument Manlius . Dans un a
rès supérieur à Rome sauvée, mais je n’oserais dire combien il y a de pièces de Voltaire qui lui sont inférieures, même pour l
mais personnage fort peu tragique. La Rome sauvée de Voltaire est une pièce mieux faite, mieux pensée, mieux écrite que le Ca
e Spartacus est très brillant, très théâtral, mais il est le seul. La pièce est froide, la fable mal conçue ; le dernier acte
omanesque : ce qui rend le dénouement insipide et sans intérêt. Cette pièce , quoique restée au théâtre, ne produisit pas, mêm
c5 que d’un général d’armée et d’un héros tragique. Il y a dans cette pièce une foule de sentences souvent exprimées avec une
r. Il est plus réservé sur les louanges de Spartacus, parce que cette pièce vaut beaucoup mieux que les deux précédentes ; ce
ens moissonnent largement dans le champ de notre ancien comique ; des pièces faites et jugées depuis longtemps leur paraissent
outes les comédies ; l’intrigue est d’une extrême faiblesse. Toute la pièce n’est qu’un plagiat évident ; c’est un abrégé de
la précision et aux proportions géométriques, en donnant à sa petite pièce un but tout à la fois si vague et si vaste. Son f
pre les jeunes gens qu’à les corriger. Dorante, l’honnête homme de la pièce , est bien froid à côté du marquis ; il n’a sur lu
lui que l’avantage d’épouser la naïve et tendre Julie à la fin de la pièce , avantage qui tente peu les amis de la liberté. L
Dorante, qu’on regardera comme un triste Céladon. Le dénouement de la pièce , fondé sur une méprise de bal masqué, est aussi b
Si l’on n’a pas fait l’impression de ces ouvrages, les replâtreurs de pièces , autrement dits vaudevillistes à quatre ou cinq p
r profit, surtout en droits d’auteurs. (Note de l’Éditeur.) d. Cette pièce réduite à trois actes a été remise au Théâtre-Fra
17 (1874) Premiers lundis. Tome II « Poésie — Le Comte Walewski. L’École du Monde »
ent les beaux salons littéraires dans leurs plus élégants loisirs. La pièce de M. Walewski, qui a fait tant de bruit hors de
pule. Sommes-nous, ou non, des critiques bien placés pour juger de la pièce  ? Prenons garde de ressembler à notre tour à ceux
lte que l’auteur a reçu force compliments et cartes de visite pour sa pièce  : avant la représentation, c’était le suffrage (j
ces qu’en ont dites des critiques mal placés, « les juges réels de la pièce , ceux qui vivent parmi les choses et qui les voie
putation compromise et son avenir perdu : il en a fait le sujet de sa pièce . Une autre chose l’aurait pu frapper aussi, ce me
 ; mais le cœur humain est là aussi, et je me risquerai à dire qu’une pièce de théâtre qui lui fera motiver au crayon un si c
n’inquiétera jamais sa gloire. L’auteur de l’École du Monde, de cette pièce si usagée, en est-il donc à ne pas savoir encore
verse, n’est pas là à mon sens. M. Janin, dans ses feuilletons sur la pièce de M. Walewski, a contesté la réalité de ce grand
leton ait vie, qu’il se meuve, qu’il amuse ; son feuilleton, c’est sa pièce à lui, il faut qu’elle réussisse ; il ne l’écrit
Walewski, en voulant y être fidèle de ton, a précisément compromis sa pièce  ; quand Molière a voulu faire rire aux dépens des
ne, tout cela est vrai, bien vu, animé : « C’est la seule scène de la pièce  », disait à côté de moi une femme. Les scènes ass
xactement frottées et polies. La plus grande invraisemblance dans une pièce si exacte d’étiquette est cette lettre remise à D
chetée devant tout le monde. Et que deviendrait la mince action de la pièce sans cela ? 39. Publié dans le Revue des Deux M
18 (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. EUGÈNE SCRIBE (Le Verre d’eau.) » pp. 118-145
bon droit, je pense, que s’il avait composé dans sa vie une couple de pièces en alexandrins ; et nous n’avons pas même à deman
l se sentait piqué au jeu comme au nom d’un Miltiade ; une ébauche de pièce ne tardait pas à suivre. Il fit ainsi bien des es
ce serait pour un théâtre de l’avoir pour auteur principal et chef de pièces . Il passa le traité par lequel il s’acquit cette
e qu’on appelle la prime, ce bénéfice prélevé par l’auteur sur chaque pièce et avant les chances de la représentation, fut in
On se retranchait moins habituellement dans l’ancien répertoire ; les pièces nouvelles, les noms d’auteurs nouveaux abondaient
leçon. » Or, malgré tous ces mérites proclamés en pleine Académie, la pièce d’abord échoua. Esprit de vaudevilliste, disait-o
e ; on commence par lui dire non. Vers le même temps, il est vrai, la pièce , jouée en province, à Metz, à Bordeaux, devant un
s, dans l’Héritière, dans la Demoiselle à marier, dans cette foule de pièces chaque soir écloses, que chacun nomme et que je n
esprit, et, le dirai-je ? de sensualité sans libertinage. Ces petites pièces servent à merveille d’accompagnement, de chatouil
epin d’un ami. — Oui, c’est bien là, c’est à quelqu’une de ces jolies pièces qu’on va de préférence le soir où l’on n’est ni t
haque talent. Chez tel auteur comique (notez-bien), c’est dans chaque pièce un personnage inconnu, mystérieux, qui revient et
atière à un bon mot assez piquant, lui il placera tout le pivot d’une pièce  ; il fait tout pirouetter, à force de combinaison
La fertilité est une des plus grandes marques de l’esprit. Faire des pièces , pour M. Scribe, a pu paraître chez lui, dans les
, dans l’esprit de chaque collaborateur, je me le figure guettant une pièce au passage, une situation ; c’est sa chasse à lui
s, lui suffisent d’ordinaire pour son plus long chef-d’œuvre, pour la pièce en cinq actes et sans collaborateurs. Il envoie q
pour les autres et susceptible pour soi. Il a une liste de toutes ses pièces . Nous ne savons que les succès ; mais il y en a u
3), et récidiva avec plus ou moins de bonheur dans les quatre ou cinq pièces suivantes, et en particulier dans les Indépendant
es lauriers, n’étaient çà et là que l’indispensable pour panacher ses pièces . Mais ici, à l’insistance, à la vivacité de son a
très-cordial de ceux qu’il met en jeu. La physionomie des principales pièces de lui, données aux Français, diffère notablement
ces de lui, données aux Français, diffère notablement de l’air de ses pièces du Gymnase. La grâce recouvrait celles-ci ; la co
Scribe a observé que les titres directs, les caractères affichés aux pièces , tels que l’Ambitieux, les Indépendants, sont une
sont nos noms, quand on a le malheur d’en laisser un. La donnée de la pièce est toute voltairienne, comme le répétait derrièr
ompli, très-amusant, ce qui est si rare parmi les faits accomplis. La pièce n’a pas cessé un instant de marcher, de courir, e
anière. Ce triple nœud fait la meilleure, la plus solide partie de la pièce , et pour prendre une image sans épigramme et plus
oule de lui-même en vertu de l’impulsion donnée. En somme, dans cette pièce qui rejoint le brillant succès de Bertrand et Rat
ensée par un exemple. Il y a quelque temps, on jouait aux Français la pièce de Latréaumont ; à un certain endroit, les auteur
ndice du présent volume.) 71. Vérifier ce cas, si l’on veut, sur les pièces de M. Étienne, et le cas précédent sur les pièces
l’on veut, sur les pièces de M. Étienne, et le cas précédent sur les pièces de M. Alexandre Duval. 72. Ces vers sont du vieu
19 (1912) Enquête sur le théâtre et le livre (Les Marges)
ature, d’autant plus que les auteurs dramatiques n’écrivent plus leur pièce que pour tel acteur ou telle actrice, ou pour tel
ique. De là la médiocrité — pour ne pas dire plus — de la plupart des pièces  ; ce qui guide avant tout l’auteur, c’est le dési
ce qui guide avant tout l’auteur, c’est le désir patent, que, dans sa pièce , le grand acteur à qui il la destine rencontre to
ses goûts personnels, même ses manies. Ce n’est donc pas un sujet de pièce qu’il cherche, mais un personnage ressemblant à l
ir l’acteur. Le personnage ou la situation inventée, il construit une pièce autour. Peu importe que la pièce soit identique à
situation inventée, il construit une pièce autour. Peu importe que la pièce soit identique à un corps où la tête serait énorm
là qu’est la littérature, l’art et la pensée. Au théâtre, les belles pièces ne font pas recette : ai-je besoin de vous citer
la lecture sans choix, est supérieur chez nous à celui qui vibre à la pièce . D’abord, averti par un flair déjà divin, le lect
autant qu’au livre. C’est ce qui fait actuellement notre soif de ces pièces aiguës, ardentes, jamais reposées de lever des vo
sont créateurs, sont un. Sus au livre qui n’est pas drame. Honte aux pièces qu’on lit sans fruit. Maurice Barrès Le goû
érêt du spectacle réside tout entier dans l’habile construction de la pièce , et les héros des comédies actuelles ne sont que
eant, en prenant le thé, en bien d’autres circonstances. Parler d’une pièce , la juger, si pauvre qu’elle soit, c’est encore a
orer l’engouement du public pour le théâtre, si l’on jouait de bonnes pièces . Mais nous savons que « l’industrie théâtrale » e
, les entrepreneurs de spectacles commandent à leurs fournisseurs des pièces violentes et brutales ; si la mode est aux doux s
doux sentiments et à l’optimisme, les mêmes entrepreneurs exigent des pièces tendres et fades. Dans tous les cas, le mauvais g
indice de progrès intellectuel. Voilà vingt ans que l’on sert la même pièce aux fanatiques de spectacle ; ils ne s’en aperçoi
livresque et d’opérette de librairie qui ne valent pas mieux que les pièces les plus médiocres. Dégager de ce fatras les ouvr
sa place et il n’a, ensuite, qu’à se laisser faire. La vogue est aux pièces calquées sur d’anciens ouvrages, adornées de mots
effort, et que M. Jacques Rouché appelle, à son Théâtre des Arts, les pièces frémissantes de vérité ou de lyrisme pour les ill
ination du faiseur de livres qu’à travers l’imagination du faiseur de pièces . Le goût du théâtre est mieux qu’une forme du goû
ugène Montfort Ce qui prouve la supériorité du livre, c’est qu’une pièce de théâtre n’est belle et n’a chance de durée que
tre n’est belle et n’a chance de durée que si elle peut être lue. Une pièce de théâtre ne vaut quelque chose que si elle peut
nsée, où nous nous représentons à nous-mêmes, sur un idéal décor, les pièces qui nous émeuvent ou nous charment le plus, celle
ent assidûment dans les journaux et les magazines le compte-rendu des pièces , la description des toilettes, l’analyse du jeu d
s les milieux les noms et les portraits des actrices et l’analyse des pièces  ; il en est de même des modes nouvelles : dans le
des acteurs, ne permettent pas de faire jouer « avantageusement » des pièces d’un mérite supérieur. Personnellement, je préfér
énumérer, mais qui comptent dans la littérature. On joue beaucoup de pièces médiocres ? Mais est-ce qu’on ne publie pas une q
e littéraire un peu hardie, où il risquait sa ruine. Aujourd’hui, une pièce qui n’obtient pas, au minimum, cent représentatio
vec la même acuité. « Un livre, écrivait-il, vaut toute une vie, une pièce de théâtre demande un mois. Pour hésiter, que fau
dant d’une élite de lecteurs. Un livre est quelquefois une œuvre, une pièce de théâtre est toujours une affaire. Dans un livr
théâtre ? » — ou : « Et maintenant, quand nous donnez-vous une belle pièce  ? » — voilà le meilleur compliment que puisse esp
e. Mieux vaudrait peut-être un simple parallèle entre la vitalité des pièces de théâtre et celle des autres ouvrages littérair
Que sont devenues, comment même s’appelaient, par exemple, toutes ces pièces à succès qui remplirent de leur triomphe la saiso
a, en effet, deux défauts terribles : le premier, c’est qu’une bonne pièce plaît à beaucoup de gens, ce qui est la preuve év
reuve évidente de sa médiocrité ; le second, c’est que l’auteur de la pièce gagne de l’argent, ce qui est infiniment méprisab
rat. Ainsi, « que sont devenues, comment même s’appelaient toutes les pièces à succès qui remplirent de leur triomphe la saiso
st supérieur au théâtre », formule M. Eugène Montfort, « c’est qu’une pièce n’est belle et n’a de chance de durée que si elle
n’est belle et n’a de chance de durée que si elle peut être lue. Une pièce de théâtre ne vaut quelque chose que si elle peut
20 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Troisième Partie. De la Poësie. — IV. La Poësie dramatique. » pp. 354-420
’employa heureusement dans le Cid ; mais c’est aussi presque la seule pièce dans laquelle il parle au cœur. Il étoit réservé
x de l’amour. Avec quelle différence, en effet, a-t-on reçu certaines pièces où il étoit traité sans égard à la belle nature &
out. Oreste & Rome sauvée ont eu moins de représentations que des pièces au-dessous du médiocre, mais dont les situations
César, dans Mérope, dans Oreste & dans Rome sauvée. De toutes ses pièces , les mieux écrites ou les plus finies sont peut-ê
lle ait tout récemment été mise sur le théâtre sans amour, quoique la pièce annonçât des talens, & qu’elle ait eu un gran
leur est acquis à toutes sortes de titres. S’il est touchant dans ses pièces , elles sont bien foiblement écrites. Il n’est pas
ommencez par boire tous les matins cinq ou six palettes de sang. Les pièces encore où M. de Voltaire n’a point introduit l’am
encore alléguer la tragédie de Didon : il n’y a qu’un rôle dans cette pièce , ainsi que dans Ariane ; & ce rôle doit son p
tienne la première place, il faut qu’il soit le nœud nécessaire de la pièce . Cette passion n’est pas de nature à paroître en
Rotrou & Corneille l’ont fait presque toujours. L’amour, dans les pièces de Racine, est tel qu’il doit être, impérieux &am
parler au cœur. Sa Mélanide est son triomphe. Il faut convenir que la pièce est charmante, pleine de sentiment & de chale
chent, que celles de Mélite, de la Place royale, de la Veuve ; toutes pièces détestables, & peu dignes de leur auteur. On
timent & l’émotion continuelle, qui font le grand mérite de cette pièce , lui paroissoient choquer les premières idées du
qués. On ne vouloit pas qu’ils pussent tenir contre l’expérience. Une pièce à laquelle on alloit avec tant d’affluence, &
entre les deux partis étoit égale, lorsqu’on donna l’Enfant prodigue, pièce excellente & dans le goût nouveau, composée d
ur ne s’étoit pas fait connoître ; mais on le devina au coloris de la pièce . Dans la préface, M. de Voltaire expose les raiso
lle méritoit, elle a été bien dédommagée dans la suite. C’est une des pièces de l’auteur qui fait le plus de plaisir. Tout y e
l ne nous donne pas bonne opinion des tragédies bourgeoises. Si cette pièce singulière, que ses enthousiastes veulent faire e
is ils ont donné la préférence au Père de famille. Le succès de cette pièce n’a pas été bien décidé. Ceux qui l’avoient admir
ortât ce nom ». On imprima, l’an 1649, durant la guerre de Paris, une pièce ridicule intitulée : La Passion de notre-seigneur
i veut faire rire. La parodie consiste à détourner le vrai sens d’une pièce , pour en substituer un communément malin, ironiqu
vous les confondrez avec les plus repréhensibles ; vous jugerez d’une pièce entière d’après un bon mot, d’après une saillie h
ant la critique qu’on y faisoit de ses vers & du dénouement de sa pièce , est très-violente. Sa joie, en ce moment, étoit
que ; qu’elle fît confondre les bons & les mauvais endroits d’une pièce & décider d’elle sur le jugement d’arlequin ;
plus grands désagrémens attachés à la littérature. Toutes ses belles pièces ont été parodiées ; Zaïre, Alzire, Mérope, l’Orph
dissipé bientôt l’illusion qu’avoit fait le théâtre, & réduit la pièce à sa juste valeur ? Les ennemis de la parodie l’a
une ordonnance de 1583. La seule condition qu’il imposa, fut que les pièces seroient soumises à l’examen. L’écriture est enco
le leur. Valère Maxime rapporte que des femmes nues jouèrent dans une pièce où l’infâme Héliogabale représentoit Vénus, &
s collèges ? On a vu des religieuses, à Rome, exécuter elles-mêmes la pièce de George Dandin, en présence de beaucoup de gens
quel temps l’ont-ils été ? Dans celui où ils jouoient réellement des pièces infâmes, dans celui où il falloit si peu de chose
défendent, sur celle d’autrefois. Il ne rapproche point les anciennes pièces des nouvelles ; il n’examine point si ce qu’on di
lise lançoient tant d’anathêmes, ont quelque chose de commun avec nos pièces régulières ; si les changemens arrivés à nos mœur
oint à Molière, à Dancour, à Montfleuri, qui jouoient eux-mêmes leurs pièces , & qui étoient aussi supérieurs la plume à la
l n’approuve que les drames de collège. « Ce ne sont pas, dit-il, les pièces de cette espèce que je propose de réformer, mais
établisse des censeurs éclairés & vertueux qui repassent sur les pièces tant anciennes que nouvelles, & n’y laissent
uivantes. C’est qu’on va moins à la comédie, pour connoître une jolie pièce , que pour y voir de jolies actrices ; que, touché
que soit la leçon que puisse présenter la catastrophe qui termine la pièce , le remède est trop foible & vient trop tard.
en guérir ». La comédie a le même avantage. A l’exception de quelques pièces , le théâtre de Molière est le code de la bienséan
les comediens Italiens, chassés de Paris en 1694, pour avoir joué des pièces licentieuses. Cette même déclaration de Louis XII
21 (1885) Le romantisme des classiques (4e éd.)
faut nous figurer aussi et ne pas oublier que, par ses huit premières pièces , il se fit connaître comme poète comique, sans qu
poète tragique, et beaucoup plus célèbre comme tel. Ce sont ces huit pièces qu’il s’agit de faire passer rapidement devant vo
scène. Autour du vieil Alexandre Hardy, l’improvisateur de huit cents pièces , le fournisseur en quelque sorte breveté des comé
x de Chryséïde. — Voilà les choses qui plaisaient alors. La meilleure pièce de Mairet, Sophonisbe, dont le succès, en 1629, m
est large et facile, d’une fluidité et d’une mollesse italiennes. Sa pièce la plus remarquable est la tragédie de Saül. Pour
est un imbroglio dans le goût du temps. L’auteur, dans l’Examen de sa pièce , s’applaudit avec une franchise ingénue « d’avoir
e farce, quoi qu’ait voulu dire le mot attribué à Alexandre Hardy. La pièce , avec ses qualités et ses défauts, plut tellement
on de vouloir s’y astreindre absolument. « Que si j’ai renfermé cette pièce dans la règle d’un jour, ce n’est pas que je me r
’en éloigne, ce n’est pas faute de la connaître. » Clitandre est une pièce romanesque, à l’espagnole : on y voit des héroïne
le poète peut-être y ait songé, une tirade, ridicule dans la première pièce , est devenue une éloquente apostrophe dans l’autr
ormation des procédés de la poésie Cornélienne. Déjà, dans cette même pièce de Clitandre, on rencontre des vers qui ne dépare
33. L’intrigue en est plus raisonnable que celle des deux précédentes pièces . Il s’en fallait toutefois de beaucoup que cette
est de mise quelque part, c’est assurément dans la comédie. De cette pièce date une réforme notable : la suppression des nou
de mentionner, représentée également en 1634. Dans l’Examen de cette pièce , Corneille se réjouit un peu naïvement de s’être
ien différentes ; et peut-être que, pour faire maintenant réussir une pièce , ce n’est pas assez d’avoir étudié dans les livre
on lui aura fait payer si cher son triomphe trop éclatant. Sa sixième pièce a pour titre : la Place-Royale. Les constructions
nt ce chef-d’œuvre, il revient à ses anciens tâtonnements et donne la pièce la plus bizarre qu’il ait jamais faite : l’Illusi
é. » La liste des personnages donnera un aperçu des éléments de cette pièce étrange : Alcandre, magicien. Pridamant, père
agination dans les scènes du capitan Matamore, firent le succès de la pièce  ; si bien qu’elle se maintint au théâtre pendant
e des braves prend la fuite. Voilà quelques traits seulement de cette pièce étrange et curieuse. La même année, 1636, en même
i veulent des coups de maître ! Tels furent, dans ces huit premières pièces , les tâtonnements de Corneille se cherchant lui-m
d courant. Enfin, le troisième, qu’on avait vu sourdre dès sa seconde pièce , Clitandre, et que nous voyons aboutir au Cid, es
les diriger, se fit même le collaborateur de Desmarets dans plusieurs pièces , ou plutôt le prit pour versifier plusieurs canev
e. Il distribua encore à ses cinq auteurs les canevas de trois autres pièces  : les Tuileries (1635), l’Aveugle de Smyrne, et l
ré. Colletet le charma par les vers suivants, qu’il avait mis dans la pièce des Tuileries : A même temps, j’ai vu sur le bor
premier, et voici à quelle occasion. Dans le troisième acte de cette pièce des Tuileries, qui lui était échu pour sa tâche,
à Rouen, conseilla au jeune poète, son compatriote, de lire quelques pièces du théâtre espagnol qu’il lui désigna. « Le genre
stro était un Espagnol contemporain, qui venait de mourir en 1630. La pièce que M. de Châlon choisit parmi ses œuvres avait p
Corneille, guidé par M. de Châlon, imita la première partie de cette pièce . Il y mêla quelques passages du recueil de chants
e du Cid. C’était en 1636 ; Corneille avait trente ans. Déjà, dans la pièce des Mocedades, l’auteur espagnol avait jugé néces
cero et jusque dans le drame de Guillem de Castro. Le Cid, dans cette pièce , n’est pas seulement le plus brave des chevaliers
ille s’attacha donc, selon le conseil de M. de Châlon, à franciser la pièce , et malheureusement à l’ébrancher, pour l’emboîte
fois des semaines et même des mois pour la représentation d’une seule pièce , à la fin les bons esprits aspirèrent à des œuvre
en rendre compte. Nous avons dit que Guillem de Castro avait tiré sa pièce de ce que l’on nomme les Romances du Cid, assembl
s. Une autre modification ne lui a pas paru moins nécessaire. Dans la pièce espagnole, après que Rodrigue a tué le comte, Don
artout, dit Sainte-Beuve, Corneille a rationalisé, intellectualisé la pièce espagnole, variée, amusante, éparse, bigarrée ; i
Guillem. Un autre critique très distingué dit fort bien aussi : « La pièce de Guillem de Castro, conçue dans un système dram
il en résulte des inconvénients. Ainsi le rôle de l’Infante, dans la pièce espagnole, est bien plus vivant et actif, bien pl
st bien plus vivant et actif, bien plus varié et agréable que dans la pièce française : c’est elle qui chausse17 les éperons
e17 les éperons à Don Rodrigue, lorsque le Roi, au commencement de la pièce , le fait chevalier et lui donne l’accolade ; c’es
nger sur l’affiche le nom de tragi-comédie que Corneille a donné à sa pièce . Ce nom rend raison de l’agréable variété de ton
coups d’épée, aux actions héroïques et aux accents chevaleresques. La pièce , en effet, s’ouvre par un projet de mariage, comm
la terrible complexité de cette situation qui est le cœur même de la pièce . En même temps que Chimène est allée se jeter aux
e il est enserré. Supposez plusieurs jours d’intervalle comme dans la pièce espagnole, cela n’a plus rien d’excessif ni d’inv
grand nombre de plaidoyers que Corneille a mis dans la plupart de ses pièces . Je dis plaidoyers en forme, avec débats contradi
te. Ce sont principalement ces deux scènes qui firent le succès de la pièce dans le public ; et c’est aussi la première des d
aires ; c’est le commencement du troisième acte. — Remarquez comme la pièce est adroitement construite et bien coupée : Au pr
: moyen de tragi-comédie, qui justifie le nom donné par l’auteur à sa pièce . Chimène revient donc, accompagnée de Don Sanche,
curiosité et l’intérêt, qu’il n’a pas le temps de réfléchir. Dans la pièce espagnole, où l’on n’est point gêné par la règle
lui-même, avec une agréable ingénuité, dans l’Examen qu’il fit de sa pièce , cinquante ans plus tard, s’explique sur ce point
gique à pic donne le vertige bien autrement que les deux scènes de la pièce . Ainsi ni Guillem de Castro, ni Corneille, quelqu
n.Le Cid, suite et fin Continuons d’étudier avec quelle adresse la pièce est construite, et d’observer comme elle est bien
é et fondé la vraisemblance, du moins étant admises les données de la pièce . Ces données, — peu conformes à l’histoire, il fa
été déjà d’abord dans la maison du comte, aux premières scènes de la pièce  ; — tout à coup nous sommes transportés dans une
amis et parents, déjà convoqués et rassemblés à cet effet. — Dans la pièce de Corneille, ces cinq cents amis sont venus chez
ateur, lorsqu’il est attentif, ne peut s’empêcher de sourire. Dans la pièce espagnole, l’expédition contre les Maures, si pro
à fait réaliste ; c’est celui qu’on a essayé parfois dans nos grandes pièces militaires. Il agit par le choc violent dont il f
esprits cultivés, un récit comme celui de la bataille du Cid, dans la pièce de Corneille, ou comme celui de la bataille de Sa
rme au dessein de l’auteur. L’idée de cet incident est empruntée à la pièce espagnole. Un des gens, qui en a reçu l’ordre, vi
issera tuer par Don Sanche. C’est la scène la plus éblouissante de la pièce , qui en contient déjà un si grand nombre du pathé
ppeler un second passage de l’Examen si ingénu que lui-même fit de sa pièce , cinquante ans après, et d’en détacher quelques l
idée, j’indiquerai seulement un épisode bizarre qui se trouve dans la pièce espagnole à cet endroit-ci. Elle est divisée en t
C’est environ trois ans après le moment où a commencé l’action de la pièce espagnole. Dans la pièce française, serrée par la
après le moment où a commencé l’action de la pièce espagnole. Dans la pièce française, serrée par la règle des vingt-quatre h
e Diamante a calqué sur l’œuvre de Corneille la donnée générale de sa pièce , les principales scènes et une foule de détails.
saya de dissimuler ce sentiment et, lui aussi, fit jouer deux fois la pièce dans son palais, sur la scène bâtie pour sa Miram
Ce fut au milieu de ces émotions diverses qu’arriva le Cid, et nulle pièce n’était mieux faite pour profiter de l’exaltation
« Il eut, dit-il, une jalousie enragée contre le Cid, à cause que les pièces des cinq auteurs n’avaient pas trop bien réussi. 
nte, n’était, selon lui, qu’un ver luisant : « Il en est de certaines pièces , dit-il, comme de certains animaux qui sont dans
s dire ni souffrir d’injures. Je prétends donc prouver, contre cette pièce duCid Que le sujet n’en vaut rien du tout ; Qu’i
e ; ce qui n’empêche pas ces deux scènes d’être les plus belles de la pièce . Nous nous en sommes suffisamment expliqué, et no
prunté de l’Astrée, qui était alors en vogue, le sujet de sa première pièce , Lygdamon et Lydias, ou la Ressemblance. Dans la
ers, et je pense m’y connaître… » Il fit mettre, en tête d’une de ses pièces , son portrait, avec cette épigraphe : Et poète e
orsque vous me devez pour le moins des excuses. Je n’ai point fait la pièce que vous m’imputez et qui vous pique ; je l’ai re
 ?… » Un A qui lit, il faut expliquer ce mot. Scudéry, en tête de sa pièce de Lygdamon au lieu de mettre Avis au lecteur, av
versation ; il prend un mot pour un autre… Il ne sait pas réciter ses pièces , ni lire son écriture. » Vigneul-Marville dit enc
ez à Paris dans un mois, je vous l’enverrai. » Je laisse de côté les pièces ou pamphlets qui n’ont de remarquable que la gros
et ne sais point les règles du théâtre ; mais je règle le mérite des pièces selon le plaisir que j’y reçois. Celle-ci a je ne
à la suite, et ajoute aux autres raisons cet argument sonnant, que la pièce , malgré tout ce qu’on lui reproche, « n’a pas lai
y que nous autres, qui sommes du peuple, savons un peu les fautes des pièces mêmes que nous approuvons, encore que nous n’ayon
r comme ceux qui, autrefois, au parterre de la Comédie, jugeaient les pièces librement avec l’instinct seul du bon sens. Avant
ants et les doctes, au lieu que les contestations sur les deux autres pièces ont été entre les gens d’esprit. » Ainsi, suivant
out son génie à assurer la suprématie de la France sur l’Espagne, une pièce qui glorifiait celle-ci pouvait nuire au succès d
de là sa persécution du Cid. Nous conviendrons, si l’on veut, qu’une pièce qui glorifiait l’Espagne ne devait pas plaire à R
uiétudes et augmenter les embarras d’une situation déjà difficile. La pièce entière était une apologie exaltée de ces maximes
tion. » Soit. Mais, en admettant que l’homme d’État ait pu trouver la pièce de Corneille inopportune et périlleuse par ce côt
aient « il souhaitait, disait-il, à leur œuvre le même succès qu’à sa pièce  ». Enfin les Sentiments de l’Académie parurent. C
jouées en 1637, un an après le Cid. Mais il est probable que ces deux pièces , quoique jouées après le Cid, avaient été composé
e le temps de se calmer, n’était pas trop long, c’est que, à peine sa pièce nouvelle eut-elle été jouée, encore avec un succè
t de nouveau voir paraître des Observations et un Jugement, sur cette pièce comme sur la précédente. Était-ce encore Scudéry,
trouve à la Bibliothèque nationale, Fonds Gaignières, 1001, Mélanges, pièces galantes, satiriques, etc., page 14. Gaignières é
orales, on trouverait tout-à-fait étrange de ne voir paraître dans la pièce qu’un seul des trois Horaces et qu’un seul des tr
ud ni pour le dénouement, et qu’on pourrait supprimer sans nuire à la pièce , si ce n’est que les actes en deviendraient trop
s fils ? C’est sur cette invraisemblance radicale que repose toute la pièce . Cet artifice, en effet, donne lieu à la méprise
pour son fils ; Enfin et surtout, l’esprit d’héroïsme qui remplit la pièce et qui se communique des personnages aux spectate
pouvoir prendre sa revanche plus tard. Mais Corneille est tout d’une pièce , droit et debout dans l’idéal. La grandeur morale
lesquelles on a dépensé beaucoup de génie et d’esprit pour faire des pièces et des personnages qui ne sont, à vrai dire, ni a
me poète comique à peu près exclusivement, — par une demi-douzaine de pièces qui ne faisaient prévoir, ni au public, ni à lui-
du Palais ou l’Amie rivale, la Suivante, la Place Royale. Cinq de ces pièces sont des comédies pures ; Clitandre seul est une
ef-d’œuvre en ce genre, comme le Cid dans l’autre : le Menteur. Cette pièce est imitée encore d’un Espagnol, Alarcon. « Étant
raison n’est que spécieuse ; la vraie raison, c’est qu’il trouvait la pièce de bonne prise, comme celle du Cid. Plus tard, da
tout à l’heure signalée. Corneille avait rencontré dans un recueil de pièces espagnoles, dont plusieurs étaient de Lope de Veg
eil de pièces espagnoles, dont plusieurs étaient de Lope de Vega, une pièce intitulée : la Verdad sospechosa, « la Vérité sus
fable de Phèdre40 imitée par La Fontaine. — Corneille crut que cette pièce , comme les autres du même recueil, était de Lope
eille n’avait pas été toujours aussi prudent. A qui appartenait cette pièce espagnole, la Verdad sospechosa ? Ce n’était pas
est l’œuvre de Juan Ruiz de Alarcon, qui avait fait représenter cette pièce quelques années avant le Cid. Corneille, plus tar
’Examen du Menteur, qu’il fit vers 1660, il s’exprime ainsi : « Cette pièce est en partie traduite, en partie imitée de l’esp
entilshommes, qui me traitent mieux que je ne désire. Je te livre mes pièces  : fais-en ce que tu fais des bonnes choses : sois
n, probablement, ne connaissait même pas l’existence de Corneille. La pièce espagnole est à la fois une comédie de caractère
rvé de l’intrigue espagnole ne produit pas une action suffisante : la pièce a beau changer plusieurs fois de lieu ; elle piét
rque proviennent de cette réduction et de ce raccourci forcé. Dans la pièce espagnole, qui se déploie à l’aise, tout s’expliq
taisie, l’élégance du style, l’agrément et la gaieté, assurèrent à la pièce française, comme à la pièce espagnole, un succès
l’agrément et la gaieté, assurèrent à la pièce française, comme à la pièce espagnole, un succès des plus vifs. Je n’entrepre
a durée de l’action, elle est à peu près de trente-six heures dans la pièce française : ici, par conséquent, comme dans le Ci
e. Et voici comment l’action s’engage ; c’est l’exposition même de la pièce  : pendant qu’il cause avec Cliton, surviennent à
ve élégante, le bien dire, la grâce, le tour. Car, pour le fond de la pièce , il est très mince, et, en vérité de peu d’intérê
st laissée dans l’ombre à dessein pendant la plus grande partie de la pièce , comme n’étant pas propre à l’égayer ; elle ne vi
rentrer au corps. Voici en deux mots l’imbroglio, assez banal, de la pièce . Géronte, père de Dorante, a formé le dessein de
renvoie. Ce récit, avec l’autre, fit et fera toujours le succès de la pièce . La grâce de la fantaisie et la précision des dét
qu’on donne. Et cette autre, qui est la signification du titre de la pièce espagnole, la Verdad sospechosa : Dorante Je dis
de graves reproches. Ici seulement apparaît l’intention morale de la pièce . Vous connaissez tous l’admirable scène où la com
e maintenir l’harmonie générale de la composition. A tout prendre, la pièce , il faut en convenir, est plus faible de construc
nomme aujourd’hui actualité, élément qui contribua au succès de cette pièce , comme de plusieurs autres que Corneille avait do
pas, mais insuffisant au gré de Voltaire comme point de départ de la pièce entière ; les descriptions de ce Paris nouveau, e
n but moral. Enfin, sans le Menteur, j’aurais peut-être fait quelques pièces d’intrigue, l’Étourdi, le Dépit amoureux ; mais p
ragi-comédie. Deux ans après le Menteur, Corneille donna une nouvelle pièce , intitulée la Suite du Menteur (1644). Ces sortes
ers charmant, plein de tendresse et de grâce. Il y a dans toute cette pièce , comme dans la précédente, un tour de dialogue ai
qui s’embrouille dans ses mensonges ridicules. Ainsi, l’idée de cette pièce , après être venue d’Espagne en France, passa de F
l’autre genre sous le nom de tragi-comédie, c’est-à-dire de faire des pièces mixtes, analogues à ce qu’on nomme aujourd’hui le
sme d’un côté, de l’autre quelle tempête de critiques, cette dernière pièce , si neuve, si hardie, souleva contre son auteur.
ujours, et dont toujours les pédants l’écartaient. C’est de ces trois pièces , Héraclius, Don Sanche, et Nicomède, et d’une ou
taire semble avoir cru, dans son Commentaire sur Corneille, que cette pièce était imitée de celle de Calderon qui a pour titr
que si fin nous fait assister, pour ainsi dire, à l’embryogénie de la pièce , à la formation et au développement des diverses
, mais parfois bien difficiles à comprendre. C’est, je crois, à cette pièce de Corneille que Boileau fait allusion dans son A
eux, tiré par les quatre chevaux qu’Ovide lui donne » À la fin de la pièce , on voyait monter au ciel les deux couples d’aman
t donné jour à les faire enlever tous quatre au ciel sur la fin de la pièce , pour y faire les noces de ces amants, comme si l
amants, comme si la terre n’en était pas digne. » Les machines de la pièce avaient été faites par un italien nommé Torrelli.
ille eut pour collaborateurs Quinault et Molière. Si je mentionne ces pièces en passant, c’est afin de ne pas vous laisser per
éâtre des formes nouvelles : comédie, tragédie, tragi-comédie, opéra, pièces à machines, etc. Aujourd’hui bien des gens ne voi
trer dans les voies du drame mixte, à sujets modernes, et donna cette pièce  : Don Sanche d’Aragon. Dans la préface, sous form
aient aussi. Puis il explique comment et pourquoi il n’a pu nommer sa pièce ni tragédie, ni comédie purement et simplement, n
re pas toujours. » Bref, il a cru devoir, dit-il, nommer sa nouvelle pièce Comédie héroïque, et il explique encore très long
neille. Don Bernard de Cabrera, Laure persécutée, et plusieurs autres pièces , sont dans ce goût. C’est ce qu’on appelait coméd
gnols. Il y en a beaucoup dans Lope de Vega. Celle-ci est tirée d’une pièce espagnole intitulée : El palacio confuso, et du r
pour lui une mine inépuisable45. Empruntée ou non à l’Espagne, cette pièce est bien espagnole en soi ; elle respire la magna
on essayé, au Théâtre-Français, il y a quelques années, de réduire la pièce en trois actes : entreprise un peu audacieuse, do
t vais l’attendre. Adieu. Qu’on dise, si l’on veut, que c’est là une pièce d’un genre romanesque. Soit ! mais très théâtrale
. « Dès qu’il s’agit de grandeur, dit-il, il y en a toujours dans les pièces espagnoles. Mais ces grands traits de lumière, qu
ais dans quel passage de tout ce que nous avons vu jusqu’ici en cette pièce rencontre-t-on aucun des défauts qu’il signale ?
, grandiose, bien coupé, bien posé, et des plus émouvants. Ah ! si la pièce continuait du même train dont elle commence, elle
ir les trois actes du milieu. Il n’y a presque pas de nœud dans cette pièce  : tout se réduit à différer le combat annoncé ent
l’avait cru, et qu’il est à Valladolid ; c’est le lieu où se passe la pièce . Pendant le quatrième acte, assez traînant comme
dans les œuvres inégales, Corneille se reconnaît toujours. Une autre pièce qui appartient encore à ce genre mixte et demi-ro
ent de la physionomie originale de cet ouvrage : « Voici, dit-il, une pièce d’une constitution assez extraordinaire. Aussi es
mprime dans les coeurs de tous les peuples… » Et, dans l’Examen de sa pièce , l’auteur dit encore avec une naïveté agréable :
e avec une naïveté agréable : « Je ne veux point dissimuler que cette pièce est une de celles pour qui j’ai le plus d’amitié.
réfet ou gouverneur romain Félix, dans Polyeucte, et Prusias, dans la pièce dont nous parlons ici. L’un, Félix, est, pour dir
rame ; j’en citerai seulement quelques détails. Au commencement de la pièce , Nicomède forme une ligue avec Laodice : pleins d
rvile Qui tremble à voir une aigle et respecte un édile ! Dans cette pièce , comme dans plusieurs autres, Corneille se plaît,
diplomatie espagnole, comme de quelque science occulte. Et puis cette pièce arrivait à l’époque de la Fronde, et l’on y décou
gros, l’action assez faible et le dénouement un peu romanesque de la pièce . Mais tout cela paraissait vraisemblable alors, à
ue, s’en donne à cœur-joie. Il y revient à plusieurs reprises dans sa pièce , et s’évertue à ce sujet en périphrases poétiques
ment porte avec lui sa peine. Ces vers préparent le dénouement de la pièce . En effet, au moment où Honorie excite Octar, « c
ant tant d’horreurs, Venge enfin l’univers de toutes ses fureurs. La pièce est vraiment ennuyeuse. Il y a seulement çà et là
cher de mettre en lumière le plus simplement possible, en étudiant la pièce de Saint Genest. On lit, dans les Vies des Saints
ur, il représente avec ses camarades devant l’empereur Dioclétien une pièce où il joue le personnage d’un nouveau converti. I
es sacrées. Au dix-septième siècle, les derniers types de ce genre de pièces sont : le Polyeucte de Corneille, sa Théodore, vi
es dramatiques, le fameux poète Alexandre Hardy, auteur de huit cents pièces aujourd’hui oubliées, sorte de fournisseur des co
laissa guère passer une année sans faire représenter une, deux, trois pièces , quelquefois quatre. Nous en avons, sous son nom,
n seul exemple, autant qu’il pouvait lui devoir : car les plus belles pièces du « père » ne vinrent qu’après les chefs-d’œuvre
lité extrême, se répandait dans tous les genres : sur ses trente-sept pièces , il y a seize tragi-comédies, huit tragédies, dou
omédies, huit tragédies, douze comédies, et une pastorale. Toutes ces pièces sont en cinq actes, en vers ; c’était l’usage en
ellot, Ludovicus Cellotius. Ce recueil contenait, entr’autres, quatre pièces de théâtre. Sur les quatre, Rotrou en prit deux ;
s du dix-huitième siècle) avait publié, en 1645 ou 46, un an avant la pièce de Rotrou, ou la même année, une pièce intitulée 
en 1645 ou 46, un an avant la pièce de Rotrou, ou la même année, une pièce intitulée : l’Illustre comédien, ou le Martyre de
liothèque nationale est de 1646. Rotrou s’empara aussi de cette autre pièce , et la greffa sur la première. Et, comme il faut
a première. Et, comme il faut tuer ceux que l’on vole, il intitula sa pièce  : Le véritable Saint Genest. Le titre complet est
drame à la Shakespeare que, absolument comme dans Hamlet, il y a deux pièces , l’une dans l’autre, et un théâtre sur le théâtre
te représentation, comme les comédiens au château d’Elseneur, dans la pièce de Shakespeare. Ici déjà nous pouvons observer la
comédie. L’Empereur cause avec Genest et lui demande quelles sont les pièces qui ont la vogue : Mais dis-nous quel ouvrage Au
lever de rideau, n’est-il pas agréable et amusant ? L’idée mère de la pièce est celle que je vous ai montrée tout à l’heure,
à moi, ce qu’aurait dit non pas même Rotrou, mais le personnage de sa pièce . C’était de sa part une grande hardiesse, en ces
majorité55. Peut-être cette hardiesse de Rotrou fut-elle cause que sa pièce resta longtemps comme enterrée56. Après le premie
Après le premier acte du Martyre d’Adrien, qui fait le deuxième de la pièce de Rotrou, Dioclélien se lève en disant : En cet
sse. Et la cour va féliciter le grand comédien. Je ne suivrai pas la pièce en détail, j’en marquerai seulement les principau
ctère vrai ; par conséquent, intéressant. J’ai dit qu’il y avait deux pièces , l’une dans l’autre, comme dans Hamlet. Mais, dan
cteurs, quelque dramatique qu’elle soit, n’est qu’un épisode ; ici la pièce fictive, le Martyre d’Adrien, contenue dans la pi
épisode ; ici la pièce fictive, le Martyre d’Adrien, contenue dans la pièce réelle, qui est la Conversion de Genest, en occup
ux choses héroïques avec une agréable liberté. Adrien, le héros de la pièce fictive, vient d’être jeté dans un cachot, pour a
hot, pour attendre l’heure du supplice ; nous l’y suivons. Dans cette pièce , le lieu change lorsque l’action le veut ; non se
guer qu’elle était violée aussi dans Saint Genest, puisqu’il y a deux pièces l’une dans l’autre. Cependant, y eut-il jamais un
’il se convertit comme lui ; de telle sorte que les spectateurs de la pièce s’y trompent d’abord ; mais bientôt il n’y a plus
gné. Lentule, regardant derrière la tapisserie Ho là ! qui tient la pièce  ? Genest Il n’en est plus besoin ! ……………………………………
si belles : Ô fausse volupté du monde !… Ainsi, c’était d’abord une pièce qu’on jouait ; mais à présent voilà que la tragéd
exhortant à se convertir aussi, Marcelle qui, tout à l’heure, dans la pièce du Martyre d’Adrien, jouait le rôle de Natalie, c
la gloire à jamais se survit !… On souhaiterait qu’il y eût dans la pièce un plus grand nombre de ces dialogues drus et éti
’est un excès en sens inverse. Pour conclure, le Saint Genest est une pièce originale et émouvante, dans laquelle on admire l
e Sainte-Beuve : « Saint Genest, en plein dix-septième siècle, est la pièce la plus romantique qu’on puisse imaginer. » Di
s innovations, qui firent une révolution dramatique ; ensuite par une pièce , — empruntée, il est vrai, à l’Espagne et à l’Ita
de ce mouvement de la société polie, de faire, dans la préface de sa pièce , des distinctions un peu subtiles et politiques e
e novatrice, puisque, n’ayant fait imprimer jusqu’alors aucune de ses pièces , il fit ou laissa imprimer celle-ci et y mit la p
Racine, au moins pour le plan) ; opéra, opéra-comique, ballet, revue, pièce à tiroir, pastorale ; drame à spectacle et à mach
trouvent mêlés, où le lieu de la scène change à chaque acte, est une pièce à la Shakespeare, qui suffira à notre démonstrati
eu l’idée de combiner pour le théâtre ces deux légendes en une seule pièce , sous ce titre : le Séducteur de Séville et le Co
plique : « Après la mort ? Nous avons le temps ! » C’est depuis cette pièce de Gabriel Tellez que le type de Don Juan a fait
, à l’occasion des fêtes du mariage de Louis XIV, en 1659, et joua la pièce même de Tirso de Molina. Puis, trois ou quatre im
M. Aimé-Martin, indique en même temps le but moral et le sujet de la pièce . Ce sujet, c’est le festin auquel la statue de Do
tin donné par Don Juan lui-même. Ce qui le prouve, c’est que toute la pièce est faite pour la dernière scène du cinquième act
dre pour le besoin de la cause ; et ce qui est positif, c’est que les pièces espagnole et italienne se nomment le Convié de pi
donc évident, quoique bizarre, c’est que le premier traducteur de la pièce crut calquer le titre italien, sans le comprendre
Hôtel de Bourgogne, nommé De Villiers qui donna ce titre absurde à la pièce qu’il fit jouer dans cette même année 1659, et qu
eille61. Ensuite un certain Dorimont, en 1661, donna, à son tour, une pièce sous le même titre, qui déjà avait la vogue. Cett
n de pierre ; et, à la hâte, notre poète comédien composa et donna sa pièce , en 1665. Il y jouait le rôle de Sganarelle ; Don
joute tout de suite que, deux ans après, Thomas Corneille versifia la pièce de Molière ; en ce temps-là, je le rappelais tout
e Festin de pierre, ou l’Athée foudroyé. Avouons tout d’abord que la pièce de Molière, quoique très remarquable à beaucoup d
mes conquêtes amoureuses ! ». Non seulement les divers éléments de la pièce de Molière ne sont pas suffisamment fondus ; mais
pocrisie ? Peut-être. Toujours est-il que cela rompt l’unité. Dans la pièce espagnole, le caractère se tient bien mieux d’un
Roi lui-même, il n’avait pu encore obtenir l’autorisation de jouer la pièce en public. C’est dans ces circonstances qu’il ne
e. Nous retrouverons tout-à-l’heure la trace des Provinciales dans la pièce que nous allons parcourir. L’action se passe en S
e sais ce que l’on peut répondre : Puisque tous les personnages de la pièce , la scène étant en Sicile, sont censés parler sic
s paysannes en même temps ; scènes qui se trouvent, du reste, dans la pièce originale, et aussi chez Dorimont. L’une de ces d
ie Sganarelle, vous êtes aussi impie en médecine ? » Ainsi dans cette pièce Molière se met sur les bras, du même coup, les mé
82, Vinot et La Grange ayant fait imprimer le manuscrit complet de la pièce , reçurent aussitôt l’ordre de faire disparaître,
Pour l’équilibre dramatique, comme il ne faut pas que le héros de la pièce soit absolument odieux, l’auteur le relève par ce
ozart, Hoffmann, Musset, Byron, etc. Nous arrivons au moment de la pièce où Molière met en œuvre la légende populaire. Don
Ici se présentent deux observations : l’une qui regarde le fond de la pièce , l’autre qui ne regarde que la mise en scène. La
-il craint que cela ne rendît Don Juan trop odieux, et ne donnât à la pièce une couleur de drame un peu trop forte. La second
e, le parvis de l’église dans Faust66. L’opéra de Don Juan, comme la pièce de Molière, élude l’idée de cimetière ; le lieu e
ésigné par ces mots : « l’Enclos du Commandeur ». Dans les nombreuses pièces faites sur ce sujet, la Statue est présentée de d
 ». Molière, obéissant à l’instinct romantique, fait alterner dans sa pièce les scènes de comédie avec les scènes de drame. D
is celle de Corneille, d’après Alarcon, est plus saisissante. Dans la pièce de Molière, Don Juan répond à son père avec insol
ux de l’endroit où il est tombé ». Sganarelle, resté seul, termine la pièce par une dernière note comique ; ce qui, après une
! mes gages ! mes gages ! » Ce rôle de Sganarelle éclaire et égaye la pièce , qui autrement, malgré quelques autres épisodes,
ce temps-là le goût des comédiens et du public était plutôt pour les pièces en vers ; de notre temps, au contraire, où il est
ces en vers ; de notre temps, au contraire, où il est plutôt pour les pièces en prose, le Don Juan de Molière a été repris ave
roduction du personnage de cette fille, Dona Anna. Dès le début de la pièce , on assiste pour ainsi dire au crime dont on verr
Dona Anna se développe avec une énergie qui se soutient dans toute la pièce et fait de ce personnage un rôle capital. Notons
scan ; puis Dona Anna le quitte pour aller continuer son rôle dans la pièce . Le spectacle fini, le voyageur rentre dans sa ch
mort impénitente et aux terreurs du jugement divin ! Dramma giocoso ! pièce plaisante ! Oui, comme la Divina Commedia du Dant
on qui lui est chère, cette idée fausse ; il y revient dans une autre pièce . Lorsqu’il trace l’image de Jacques Rolla, autre
t la confession, indirecte cette fois, de l’Enfant du siècle. Dans la pièce même de Namouna, le poète, sans s’apercevoir qu’i
e diffèrent que par la mort. Celui que nous avons vu figurer dans les pièces de Tirso de Molina et de Molière, de l’abbé Da Po
use, mais de la veuve, que Don Juan devient amoureux. Par ce point la pièce de Pouchkine diffère des autres Don Juan. Au mili
endant un Français, M. Laverdant, a fait aussi, avant de connaître la pièce de M. Zorilla, un drame en sept actes, intitulé D
la réhabilitation et du salut toujours possibles. Le dernier mot des pièces anciennes de Don Juan, conçues dans l’esprit du m
les abondants commentaires, en deux volumes, que l’auteur ajoute à sa pièce , il donne l’explication suivante, qui est comme u
série très chevaleresque et très pieuse, c’est que presque toutes les pièces dont elle se compose se rapportent à la gloire de
e de Mystères spécialement consacrés à Notre-Dame. Presque toutes ces pièces commencent ou finissent par un sermon en l’honneu
n ne peut plus morale. C’est, du reste, quelque chose d’analogue à la pièce des Visitandines. L’action se passe dans un monas
e qui en fait la puissance dramatique. Macbeth est, entre toutes les pièces de Shakespeare, celle que Gœthe admirait le plus,
la conscience bourrelée par son crime ; mais, comme dans les diverses pièces que nous venons d’étudier, le poète la rend visib
on simultanée de ce double effet. Nous l’avons continuée par d’autres pièces du grand poète. Après Corneille, j’ai pris Rotrou
uteurs anciens auxquels il empruntait ordinairement les sujets de ses pièces . Ne croyez pas qu’il y ait ici contradiction ; nu
té. C’est à ce point de vue que je vous proposerai d’étudier cinq des pièces de Racine, Britannicus, les Plaideurs, lphigénie,
rrons observer, d’une part, que rien n’était mieux fait que de telles pièces pour charmer le public contemporain, la société p
vous voulez, très neuf et très original ? Or, Boileau, dans d’autres pièces , a cru devoir effacer des traits qui étaient, pou
it aussi le Poème du Cid. Quoique les Romances sur le Cid soient les pièces les plus anciennes, le premier recueil qui en ait
a maison où est mort Corneille, rue d’Argenteuil. 44. Allusion à une pièce d’Alexandre Hardy, intitulée Scédase, ou l’Hospit
tien. Il est envoyé au supplice. 3° Galase, jouant, à Héliopolis, une pièce analogue, est mis par ses compagnons dans un bain
22 (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Victor Hugo — Victor Hugo, Les Chants du crépuscule (1835) »
umée à les voir ? J’avoue qu’en relisant dans ce volume plusieurs des pièces politiques déjà imprimées, et en lisant pour la p
litiques déjà imprimées, et en lisant pour la première fois certaines pièces politiques et sociales plus nouvelles, j’ai été s
e trompette qu’on prend ou qu’on laisse. M. Hugo, dans une très-belle pièce , et même la plus belle du volume, compare l’âme d
evaleresques s’étant dissipées, M. Hugo a continué sa série d’odes ou pièces politiques et sociales, avec une pensée plus mûre
pendante, aidée d’une incomparable imagination. Mais, dans toutes ces pièces récentes, louables de pensée, grandioses de forme
magination qui sont venues plutôt que voulues. De ce nombre, la belle pièce  xiii sur les suicides multipliés, plusieurs pièce
ce nombre, la belle pièce xiii sur les suicides multipliés, plusieurs pièces d’amour qui sont de véritables élégies, xxi, xxiv
s faux emblème. D’ordinaire, le dessin de l’auteur, dans ses moindres pièces , est précis ; il dira, par exemple, à sa maîtress
est voilée, Comme la vie ils sont amers. L’impression que cause cette pièce me semble tout à fait musicale ; plus on la relit
olontaires qu’elle fait naître recommencent de couler.  La plus belle pièce du recueil, après celle-là, est incontestablement
er Dieu ? Mais, à part ces taches légères et faciles à enlever, cette pièce en son ensemble est tout un poëme qui unit (allia
n loin de cette haute et sombre poésie, on rencontre une toute petite pièce de huit vers sur Anacréon, que je ne puis laisser
imilitude matérielle plus rigoureuse qu’il pousse à outrance. Dans la pièce  xxxiii, sur une vue d’église le soir, il montre l
mis par ce doigt qui se crispe et s’allonge. Ailleurs, dans la petite pièce  xiv, Oh ! n’insultez jamais une femme qui tombe !
qui sent l’aurore Et qui s’enfuit dans un rayon. Les douze ou treize pièces amoureuses, élégiaques, qui forment le milieu du
sorte, de couronner le volume et de le protéger. Littérairement, ces pièces finales, prises en elles-mêmes, sont belles, harm
nière et de petits orphelins évoqués, tout cela nous a paru, dans ces pièces , plus prodigué qu’un juste sentiment de poésie do
e de M. Hugo, mais doivent même l’accroître en quelque partie. Mainte pièce du recueil décèle chez lui des sources de tendres
23 (1905) Propos de théâtre. Deuxième série
dramatiques, et voulant savoir ce qu’elle doit penser de la dernière pièce . Aussi entre Paris et la province, n’en doutez pa
e fois acquise, la minorité s’inclinerait devant elle et dirait de la pièce ce qu’en aurait pensé la majorité, sauf à celle-c
es rendus dramatiques, c’est un « rapport » au public sur la dernière pièce . Ce rapport devrait avoir une certaine unité et n
ner comme la « moyenne » de l’opinion des spectateurs sur la dernière pièce représentée… — Je suis profondément convaincu que
ourrions, en effet, nous borner à donner l’impression générale que la pièce a paru produire : « On a semblé trouver un peu ha
ons cette méthode, nous en arriverions très vite à ne plus écouter la pièce , ce qui, sans doute, serait contraire à notre pre
lira le lendemain dans un premier critique très aimé de lui : « Cette pièce , la meilleure peut-être que nous ayons eue depuis
n second critique très autorisé et très sympathique : « La déplorable pièce que nous avons eu la douleur d’entendre… » Mais i
ntre la répétition générale et la première représentation, souvent la pièce change ; et l’on conviendra que c’est pour qu’on
si-préalable, insiste surtout, dans l’appréciation qu’elle fait de la pièce , sur des défauts qui ont disparu. Cela fait une n
inutes pour modifier son article conformément à la modification de la pièce elle-même ; et vous jugez ce qu’alors devient le
aire Clémenceau. — L’Affaire Clémenceau n’a jamais été une très bonne pièce  ; mais il y avait un dernier acte où Dumas fils a
ale (toujours plus froide ; on n’a jamais su pourquoi), l’effet de la pièce n’avait pas été compensé par l’effet du dernier a
Clémenceau. Le jour de la première, on écoute nonchalamment toute la pièce  ; et puis l’effet du dernier acte est si foudroya
Ils ont dit blanc, où les autres disaient noir. Quelquefois même, la pièce tout entière, sans qu’on sache pourquoi, est cond
nérale et est un triomphe à la première. Je vous dirai le titre de la pièce après ; voici l’anecdote d’abord. J’arrive au thé
a ; sans que, de l’une à l’autre, on apporte aucune modification à la pièce , la répétition générale se trompe souvent, la pre
e trompe souvent, la première représentation ne se trompe jamais. Une pièce tombée à la première ne se relève point ; une piè
rompe jamais. Une pièce tombée à la première ne se relève point ; une pièce vraiment applaudie à la première dure toujours. À
de la critique et ce qu’elle en augure. » Cela fait deux choses : La pièce a-t-elle réussi ? Dites-le-moi. — La pièce réussi
Cela fait deux choses : La pièce a-t-elle réussi ? Dites-le-moi. — La pièce réussira-t-elle ? Dites-le-moi aussi. Eh bien ! M
deux choses sont encore extrêmement difficiles, même la première. La pièce a-t-elle réussi ? Mais c’est très malaisé à dire
qui fréquente le théâtre, que, sauf exceptions très rares, toutes les pièces réussissent le soir de la première. La courtoisie
e. La courtoisie du public le veut ainsi. Si par cette mention : « La pièce a réussi », on entend : « La pièce n’a pas été si
ainsi. Si par cette mention : « La pièce a réussi », on entend : « La pièce n’a pas été sifflée et elle a été vigoureusement
sifflée et elle a été vigoureusement applaudie », on peut dire : « La pièce a réussi » le lendemain de toutes les premières.
qui voient souvent retirer de l’affiche, au bout de trois jours, une pièce qui a obtenu devant eux un succès très marqué. Et
dangereuses, cela devient un art, non pas seulement de démêler si la pièce réussira, mais si aujourd’hui même, là, devant no
ion de fait. C’est ainsi qu’au sortir de la même représentation où la pièce a été fort applaudie, les uns écrivent : « Grand
ent. Et nous sommes des historiens littéraires qui avons à dire si la pièce a réussi ou non, en appliquant à cette affaire le
gé ; mais j’aime ce sport. Il est très rare que je ne dise pas : « La pièce aura un succès prolongé », ou : « La pièce n’ira
que je ne dise pas : « La pièce aura un succès prolongé », ou : « La pièce n’ira pas loin. » Cela fait partie pour moi d’une
’en souviens pas. Tant y a que, au moins in petto, j’ai auguré que la pièce n’irait pas loin. Je me suis trompé absolument. T
le-même ne fut pas décisive. Moi, je m’obstinai. D’abord, trouvant la pièce bonne, je le dis. Je l’aurais dit même si elle se
il fallait en cet endroit une stance rythmique ! — Enfin j’ai mis les pièces sous vos yeux : vous jugerez de cette petite affa
it eu l’idée d’écrire plus tôt. Il a dressé un répertoire complet des pièces jouées au Théâtre-Français depuis 1680 jusqu’en 1
puisqu’il trace comme la courbe de l’évolution du goût en France, la pièce jouée souvent à telle époque étant toujours la pi
ût en France, la pièce jouée souvent à telle époque étant toujours la pièce désirée et demandée par le public ; la pièce aban
époque étant toujours la pièce désirée et demandée par le public ; la pièce abandonnée à telle époque étant aussi (quoique mo
elle époque étant aussi (quoique moins sûrement, exemple Rodogune) la pièce à laquelle le public ne songe plus. — L’historien
s grand honneur à une nation. Et encore savez-vous bien quelle est la pièce de Regnard qui a été le plus jouée ? Ce n’est pas
it Les Plaideurs !… » Si l’on examine, non plus les auteurs, mais les pièces , relativement à leurs succès, on est en général d
n a quelque chose à reprendre aux jugements du suffrage universel. La pièce de Corneille qui aie plus réussi en deux cent vin
antage relatif de Polyeucte. Mais ce qui est affligeant, c’est que la pièce de Corneille qui vient en second rang dans l’esti
de La Suite du Menteur. La Suite du Menteur n’est pas une très bonne pièce , sans doute ; c’est une comédie espagnole à peu p
ressemble en cela infiniment au Méchant de Gresset, vous savez, cette pièce qui a fourni à la conversation tant de formules t
s d’effet que Le Menteur lui-même ? » — « L’intrigue de cette seconde pièce espagnole est beaucoup plus intéressante que cell
que peut-être Corneille néglige trop dans les derniers actes de cette pièce . Il ne faut jamais juger d’une pièce par le succè
dans les derniers actes de cette pièce. Il ne faut jamais juger d’une pièce par le succès des premières années, ni à Paris, n
nchant quelques mauvaises plaisanteries de Cliton, on ferait de cette pièce un chef-d’œuvre. » Je suis absolument de l’avis
 voix des Plaideurs mises à part, à quoi nous ne reviendrons plus, la pièce de lui qui a eu le plus de succès est Phèdre. Ici
core sur Racine que le public s’est le moins trompé… Pour Molière, la pièce à succès éminents c’est le Tartuffe : 2 058. D’ac
bonne farce, et puis L’Avare (1 503 représentations), qui est bien la pièce la plus mal faite… j’exagère ; mais enfin il s’en
es sous des noms bourgeois. On dit qu’il y a quelque intérêt dans ses pièces , et qu’elles attachent assez quand elles sont bie
s lire ; mais on prétend que les comédiens font quelque illusion. Ces pièces bâtardes ne sont ni tragédies, ni comédies. Quand
vingt ans que je n’ai vu Paris. On m’a mandé qu’on n’y jouait plus de pièces de Molière. La raison, à mon avis, en est que tou
qu’on sait par cœur, et il n’est rien qu’on aime tant à voir que les pièces qu’on connaît à fond. Mais le fait est là, consig
46 et 52, pour bondir à partir de 1850 à 88, 93, 83. Seules, les deux pièces , Les Femmes savantes et Tartuffe, ont des destiné
le Tartuffe tout à fait. Les Femmes savantes, comme toutes les autres pièces , ont leur bon temps jusqu’en 1730, une forte dépr
y a pas à dire. Faites attention à l’époque de l’année où se passe la pièce , répond l’abbé d’Aubignac le subtil. La nuit en l
représentation d’Andromaque au théâtre Sarah-Bernhardt, de donner aux pièces du théâtre classique une mise en scène conforme a
orte, pour les tragédies classiques. Dans Corneille, dans Racine, les pièces devraient porter la didascalie suivante : « La sc
i ? Mais parce qu’il s’agit de ne pas situer, de ne pas localiser des pièces qui ne sont pas faites pour être situées et local
rce qu’on le voit tous les jours, on peut ne pas faire attention. Une pièce jouée dans un salon vingtième siècle, c’est pour
dans un salon vingtième siècle, c’est pour nous, très facilement, une pièce qui est jouée sans décor, de même une pièce jouée
ous, très facilement, une pièce qui est jouée sans décor, de même une pièce jouée en costume du vingtième siècle, devant nous
une pièce jouée en costume du vingtième siècle, devant nous, est une pièce pour ainsi parler jouée sans costumes. Les acteur
ut de chausses. En pourpoint et en haut de chausses vous localisez la pièce au temps où elle ne peut pas être, mais vous l’y
de son costume. Les soldats turcs portaient des turbans. » Quant aux pièces de Racine, elles furent jouées avec le « costume
du costume d’un autre acteur, ce qui était une façon de localiser la pièce . Il est certain, par exemple, que Bajazet a été j
joué au moins avec turbans. On voit comme il serait faux de jouer les pièces de Corneille et de Racine dans le costume du dix-
caliser, situer dans le temps d’une manière beaucoup trop précise des pièces qui en leur fond sont surtout représentatives des
x acteurs des costumes dix-septième siècle serait localiser aussi ces pièces et d’une façon encore plus fausse et un peu burle
r le dix-septième siècle lui-même qui n’a nullement entendu jouer ces pièces en costume de son temps ; — ce qu’il faut faire,
eu près, ce que faisait le dix-septième siècle lui-même, donner à ces pièces et à ces personnages un air vaguement antique, ma
ut pas se passer en 1670. Par conséquent il faut les jouer, comme des pièces du Directoire ou de 1827, avec les costumes et l’
rtisan du grand art ? Je n’en suis pas si persuadé. J’ai vu jouer des pièces classiques devant un public très populaire : Phèd
siques devant un public très populaire : Phèdre, Athalie. J’ai vu ces pièces écoutées très respectueusement mais froidement. D
’en arrivai peu à peu à cette impression : « Elle est admirable cette pièce  ; mais admirable et intéressante sont deux choses
ce qui est de l’intérêt dramatique, ils ont raison, ce n’est pas une pièce intéressante. » M. Simyan, M. Larroumet parlent d
t nous donner trois ou quatre fois par an, entre les grands succès de pièces modernes que je lui souhaite, trois ou quatre sér
nes que je lui souhaite, trois ou quatre séries de représentations de pièces classiques les plus accommodées au goût populaire
Comédie-Française a donné une bonne représentation de Rodogune. Cette pièce n’avait pas été jouée depuis assez longtemps, à m
qu’elle fût aimée ; elle fait détester, elle sur qui l’intérêt de la pièce devrait se rassembler… » — Oh ! ceci est beaucou
aire. Voltaire a donc raison au point de vue de la construction de la pièce  ; comme aussi bien il a presque toujours raison à
i je n’ai pas besoin d’insister, il est fait de main de maître. Cette pièce , c’est un étau, dont les deux mâchoires, actionné
amour et vous serez ma gloire. » Etc. Ce n’est pas méchant ; mais la pièce a été faite pour les « souvenirs du jeune âge »,
t d’une réhabilitation éclatante de Rodogune, expliqué pourquoi cette pièce est encore si solide et si vivante, j’aurais indi
n note timide et respectueuse au bas de la page, ce qui empêche cette pièce d’être au tout premier rang des chefs-d’œuvre de
rêté et si vigoureusement suivi. Oui, il a senti ce qui manquait à sa pièce , au point de vue, misérable, hélas ! du succès et
C’est son contraire ! C’est une tout autre femme ! La Simerose de la pièce , quelque idée qu’on puisse avoir d’elle, n’est pa
éface ? Quelque part sans doute ; mais, diantre, ce n’est pas dans sa pièce . » Et combien de temps y a-t-il entre L’Ami des f
poisson de Tobie des pommes d’Hespéride. Remettons-nous en face de la pièce et de la pièce seule, comme il sied pour juger un
e des pommes d’Hespéride. Remettons-nous en face de la pièce et de la pièce seule, comme il sied pour juger une pièce. À quel
n face de la pièce et de la pièce seule, comme il sied pour juger une pièce . À quel spectateur viendra l’idée que Rodogune de
e connaisse en cette espèce, c’est le monsieur qui, ayant à faire une pièce de circonstance sur Pascal, le représenta comme u
eunier a versé du reste très modérément dans ce travers, et sa petite pièce a de la tenue et reste dans le bon goût et le bon
ais de ma vie. La représentation étant toujours une révélation et une pièce aux chandelles ne vous paraissant jamais la même
ce que, du reste, c’est la vérité, que Mithridate est composé de deux pièces , c’est à savoir d’une pièce héroïque : Mithridate
rité, que Mithridate est composé de deux pièces, c’est à savoir d’une pièce héroïque : Mithridate en face des Romains, — et d
e l’autre à Phèdre : Mithridate, Monime et Xipharès ; et que ces deux pièces s’en vont un peu parallèlement, sans avoir très g
allant l’autre jour au Théâtre-Français, était celle-ci : De ces deux pièces , laquelle disparaît au théâtre ? Car, quand il y
s deux pièces, laquelle disparaît au théâtre ? Car, quand il y a deux pièces dans une pièce, il y en a toujours une, au théâtr
aquelle disparaît au théâtre ? Car, quand il y a deux pièces dans une pièce , il y en a toujours une, au théâtre, qui disparaî
urs une, au théâtre, qui disparaît. Voyez L’Autre Danger. Il y a deux pièces . L’une c’est Claire et Freydières, l’autre c’est
t au moins, que le public écoute beaucoup moins que l’autre, c’est la pièce Claire-Freydières. Je me disais donc : laquelle d
est la pièce Claire-Freydières. Je me disais donc : laquelle des deux pièces que Mithridate contient, disparaîtra ce soir à me
es que Mithridate contient, disparaîtra ce soir à mes yeux ? C’est la pièce héroïque, c’est Mithridate devant les Romains. Ce
u’à la lecture des ressemblances entre Mithridate et Phèdre. Les deux pièces paraissent la même pièce. Le petit manège de Xiph
lances entre Mithridate et Phèdre. Les deux pièces paraissent la même pièce . Le petit manège de Xipharès et Monime, c’est le
fond de l’histoire est le même et la conduite de l’une et de l’autre pièce est la même. Mithridate est une Phèdre qui finit
lui : « … Mithridate meurt et Monime épouse Xipharès. — C’est dans la pièce  ? — Non ; mais s’ils ne sont pas épousés ce soir,
eur. À ce propos, — on apprend toujours quelque chose en écoutant une pièce au lieu de la lire, — je suis toujours de l’avis
tère de Thésée. Thésée est idiot. Il fallait qu’il le fût pour que la pièce existât. Racine l’a fait tel. Soit. Cependant, re
uante minutes lève la main. Nous sommes trop habitués, depuis que nos pièces de théâtre durent plusieurs jours, à considérer u
is que nos pièces de théâtre durent plusieurs jours, à considérer une pièce classique comme durant plusieurs jours. Les gens
nt plusieurs jours. Les gens du dix-septième, d’abord savaient que la pièce ne durait qu’un jour au maximum ; ensuite que, le
toujours comme cela, les précautions. On n’a pas joué seulement trois pièces mercredi soir à la Comédie-Française, on en a jou
d’un anniversaire de la naissance de Molière pour étudier de lui une pièce peu jouée, peu connue, La Critique de l’École des
sse d’Escarbagnas, et pour nous la faire connaître, puisqu’en fait de pièces de théâtre on ne connaît que ce qu’on a vu jouer 
qu’on lirait, sur L’Amour peintre, qui est, du reste, une très jolie pièce . — Eh ! mon Dieu ! Après ? Quand je m’appellerais
e trémoussent et qu’ils ont eu une idée en soi ingénieuse, puisque la pièce , très accommodée à une célébration d’anniversaire
teur appartient ; il a le sens du théâtre ; il sait, quand il lit une pièce , la voir sur la scène, don très particulier, que
naire de composition, il n’est pas autre chose qu’un roman arrangé en pièce de théâtre. On lui a cherché et trouvé vingt noms
ni cet arrière-goût de philosophie vraie et de morale sévère, qui, la pièce écoutée, force le spectateur à rentrer en lui-mêm
ues différences qu’il y ait entre eux, du reste, ont dressé de toutes pièces un nouveau théâtre, comique, satirique, virulent,
ans l’affaire. Dans ces occasions-là, Voltaire se joue à lui-même une pièce où il est auteur, acteur et public, et où il joui
faut tenir compte de cela. Je m’empresse de reconnaître que jouer une pièce et y prendre plaisir n’excuse pas de faire pièce
naître que jouer une pièce et y prendre plaisir n’excuse pas de faire pièce à quelqu’un. Je ne parle qu’en psychologue et je
a chute du rideau que le public, immobile pendant tout le cours de la pièce , sentit que Lekain avait avec raison substitué à
u’on vous applaudit. À la fin, ils vous ont reconnu. » — À une de ses pièces , Voltaire se penchait sur le bord de sa loge en c
aime point. » — Il dit encore sur le même sujet : « La plupart de ces pièces (les tragédies de 1730-1740) ressemblent si fort
les acteurs en étaient venus à les réciter du ton dont ils jouent les pièces qu’on appelle du haut comique. Ils ont contribué
les acteurs et de toutes les actrices célèbres qui ont joué dans les pièces de Voltaire, quand bien même ils n’ont pas eu ave
pas douté un seul moment de la difficulté qu’il y avait à faire cette pièce et il l’a faite, et il n’a pas eu tort de la fair
cène ou un bout de scène sur cette question. Et c’est à quoi, dans la pièce où lui aussi s’est souvenu de Diderot, dans Ferna
raître Mme de La Pommeraye ! Mais enfin, cependant, la fable de cette pièce , c’est la vengeance de Mme de La Pommeraye et com
ur l’imagination du spectateur qu’il faut compter pour nous faire une pièce . C’est sur la vôtre. Et encore et enfin… et la mè
à y essayer ses forces et à y éprouver son tempérament dramatique. La pièce fut convenablement jouée. Rien de plus. M. Dauvil
savez-vous bien ce que c’est que La Tendresse maternelle ? C’est une pièce où, tout simplement, Musset a pris le personnage
d’Ancre. Il n’est pas difficile de voir, du reste, rien qu’à lire la pièce elle-même, que La Maréchale d’Ancre a été écrite
t d’être purement un drame de passion, constate du reste que « jamais pièce ne fut moins applaudie » que La Maréchale d’Ancre
e fut pas tout à fait un échec. Du reste, sauf deux scènes, c’est une pièce pitoyable. Imaginez qu’il n’y a qu’un personnage
e drame, et que sa destinée est accomplie au troisième acte, dans une pièce en cinq actes ! Le seul personnage intéressant, c
ui l’on est fixé vers la moitié de l’ouvrage ! Voilà qui est dit ; la pièce est manquée. Elle n’est même pas conçue. Voyez pl
inutie ? Le personnage sympathique a passé du bonheur au malheur. La pièce est finie. Il reste, il est vrai, Concini, là-bas
u d’être accusée par elle : le résultat serait absolument le même. La pièce est finie, vous dis-je ; c’est une pièce finie qu
erait absolument le même. La pièce est finie, vous dis-je ; c’est une pièce finie qui fait sembler de durer encore. Et enfin,
x ; que le souffle continu lui manque ; qu’il n’y a peut-être pas une pièce de lui, et que, en tous cas, il n’y en a pas deux
Harleville jusqu’à les effacer. En 1821, il avait en portefeuille une pièce sur laquelle il comptait très fort. C’était La Mè
meux : Une fille, à seize ans, défait bien une mère. Mais faire une pièce n’est rien. Il s’agissait de la faire jouer. À ce
résenta donc à la Comédie-Française La Mère rivale, qui est parmi les pièces les plus parfaitement manquées que je sache. Elle
pour faire valoir les corrections faites ; il l’obtint ; il relut sa pièce sans y avoir changé un mot, et il fut reçu à l’un
e meilleur dans la « Mère rivale ». Mais ceci n’était rien encore. La pièce reçue, il fallait encore, en ce temps-là, trouver
de Mlle Volnais. Mlle Volnais le releva avec bonté, promit de lire la pièce qu’elle ne connaissait pas, et l’ayant lue : « Mo
e. Elle demanda seulement d’être aimée et épousée — j’entends dans la pièce  — et que sa fille n’eût que quinze ans. « Oh ! d
Sophie n’eut que quinze ans, Mlle Volnais fut aimée et épousée, et la pièce fut jouée avec succès. Désormais, Casimir Bonjour
onsieur, était un libéral. On ne laisserait pas aujourd’hui jouer ses pièces , si l’on m’en croyait. — Laissez-moi, au moins,
France. — Oh ! le grand mal !… » J’ai dit qu’à propos de cette même pièce , Casimir Bonjour eut aussi affaire aux ministres.
ur, et sans préambule : « Monsieur, vous avez mis dans votre nouvelle pièce deux vers qui me choquent ; supprimez-les, ou je
comme vous vous y attendez parfaitement, Casimir Bonjour y alla de sa pièce politique. Ce fut Naissance, fortune et mérite, o
éraire, ainsi qu’elle le méritait. Puis vint, en 1833, Le Presbytère, pièce un peu politique aussi, cléricale et anticlérical
qui est originale et très originale en ce sens que c’est la première pièce , à ma connaissance, où une jeune fille épouse un
issertation de morale, en vers, encadrée dans un vaudeville. Toute la pièce , de faible intrigue et d’affabulation quelconque,
s, quelque part, dans la bouche du raisonneur ou du raisonnable de la pièce , et qui faisait tout le succès de la pièce. C’éta
ur ou du raisonnable de la pièce, et qui faisait tout le succès de la pièce . C’était le morceau qu’attendaient les habitués,
pendant un siècle. S’il en est ainsi, c’est l’épître que, dans chaque pièce de Casimir Bonjour, nous allons surtout détacher,
ment à effet… Je ne dirai pas grand-chose de La Mère rivale, première pièce de l’auteur, qui est, comme je l’ai dit déjà, une
nde toujours l’aumône en équipage. Le Protecteur et le Mari est une pièce tout à fait heureuse. Elle est amusante et elle d
niversel chez nous, de naître en rêvant une place du gouvernement. La pièce met en scène un préfet mis à la réforme et ne res
nt, un autre personnage fait le « Premier Paris » en vers, qui est la pièce essentielle de l’ouvrage dans ce genre de comédie
.) Je passe sur Naissance, fortune et mérite, qui n’est guère qu’une pièce de circonstance. Le Presbytère a de plus hautes v
tion dans le Tartuffe. Ces choses-là sont toujours amusantes. Mais la pièce est fort bien faite, d’ailleurs, et le talent de
ouvel aspect. Il n’avait fait jusque-là que des comédies, et même des pièces qui tenaient comme le milieu entre la comédie et
e et du parallèle entre le bon prêtre et le mauvais prêtre, c’est une pièce qui est quelque chose comme La Petite Ville de Pi
écis, net et très vif, je dis, du moins, morceau par morceau ; car la pièce est un peu longue et traînante. Elle fait honneur
té d’en pouvoir vendre. La « dissertation centrale » prend dans cette pièce l’ampleur et le développement d’une véritable sat
Évidemment, plus fait pour écrire des satires et des épîtres que des pièces de théâtre, il était, pour le genre où sa vocatio
je viens de rapporter est digne d’être conservé dans les recueils de pièces classiques. La Filleule ou les deux Âges, qui ne
nne », en style de joueur, ou : « au temps ! » en style militaire. La pièce , un peu lente, comme toutes les pièces de Bonjour
emps ! » en style militaire. La pièce, un peu lente, comme toutes les pièces de Bonjour, est vraiment agréable cependant et d’
ses collaborateurs, soit en ne les nommant pas. On lui apportait des pièces , des huit points de l’horizon. Il y avait de tout
enue à propos d’un manuscrit, il refusait le manuscrit et faisait une pièce absolument sienne et sur laquelle l’auteur du man
u’il travaillait dans tous les genres possibles, puisqu’en dehors des pièces dont il avait lui-même l’idée première, il faisai
pièces dont il avait lui-même l’idée première, il faisait beaucoup de pièces dont l’idée première, plus ou moins nébuleuse, pl
nébuleuse, plus ou moins consciente, était d’un autre. Il faisait des pièces qui étaient vaguement nées, ou dans un esprit som
uvent des anecdotes vraies du temps, dont Dancourt faisait de petites pièces . Tout le monde (et nous voici tout à fait à la co
rd’hui, il nous faut le drame pour les infortunes des citoyens et les pièces historiques pour les ridicules des princes. » Le
d’adresse et d’habileté dramatiques ; et puis, voyez-vous, quand une pièce a été tenue pour un chef-d’œuvre pendant soixante
’œuvre. Elle peut ne plus plaire ; elle est sans doute inférieure aux pièces qui traversent les siècles sans jamais tomber, co
sans doute, mais encore elle est un chef-d’œuvre ; car l’office d’une pièce de théâtre c’est d’exciter l’intérêt d’une foule
Decies repetita placebunt est atteint, il faut s’incliner. Quand une pièce a plu au grand-père, au fils et au petit-fils, co
nanime, et l’on tombe d’accord à dire que ce sont toutes les deux des pièces excellentes. La comédie historique a eu même sa s
s grands acteurs de cette époque (1800-1825) n’aimaient pas jouer les pièces nouvelles. Ils jouaient surtout dans le répertoir
s pièces nouvelles. Ils jouaient surtout dans le répertoire, dans les pièces du dix-huitième siècle. C’était leur honneur et l
, tout naturellement, quand ils daignaient accepter de jouer dans une pièce nouvelle, ils voulaient y placer leurs effets ord
veaux le moule, la complexion générale et la physionomie générale des pièces anciennes, de la comédie classique, de la pseudo-
Christine ; c’est très bien ; mais, est-ce qu’il n’y a pas dans votre pièce un gaillard bien campé, qui, au moment où Christi
ançaise n’aimant à jouer que le répertoire et, quand ils jouaient les pièces nouvelles, voulant qu’elles fussent taillées sur
pièces nouvelles, voulant qu’elles fussent taillées sur le patron des pièces du répertoire, la comédie de 1720, qui n’était pa
mais qui éprouvaient celui de retrouver leur cher répertoire dans les pièces nouvelles. Ils voulaient surtout que l’auteur d’u
e dans les pièces nouvelles. Ils voulaient surtout que l’auteur d’une pièce nouvelle leur fit éprouver les mêmes sensations q
e de 1825. Nous n’appelons plus guère vaudeville, aujourd’hui, que la pièce à quiproquos. Dès qu’une pièce légère est sans qu
guère vaudeville, aujourd’hui, que la pièce à quiproquos. Dès qu’une pièce légère est sans quiproquos, nous l’appelons une c
ont été égalées ou dépassées dès 1830, M. Desgranges cite la curieuse pièce de Scribe et Terrier (1832) : Dix ans de la vie d
vous savez, il y a du talent. Il y en a beaucoup. Très évidemment la pièce est de Terrier. Terrier aura apporté cela à Scrib
e gagner des gageures : « Mais, précisément pour cela, laissez-moi la pièce . Je parie que je fais passer ça. » De la même épo
pièce. Je parie que je fais passer ça. » De la même époque, voici une pièce qui nous rappelle à nous, et Le Supplice d’une fe
’action et du style ; je ne sais rien de moins déclamatoire que cette pièce écrite en 1830. Des anecdotes, encore, très intér
mme connu se raccommode avec sa femme en voyant Le Préjugé à la mode [ pièce de La Chaussée]. J’ai vu l’homme du monde le plus
Desgranges trouve dans une préface de Mazères. Mazères avait fait une pièce , très jolie, ma foi, intitulée Le Jeune Mari, où
un jeune homme. Quelque temps après la première représentation de la pièce , il reçut d’une dame veuve, riche, élégante et d’
eur. Je croyais le trouver dans un second mariage. Mais j’ai vu votre pièce et j’ai reçu une rude leçon qui me sera profitabl
à relever les jugements et appréciations de la critique à propos des pièces qu’il étudie. Car ce qu’il prétend faire, c’est l
, Scribe, Waflard et Théaulon. Évidemment, il a raison. Que dit cette pièce  ? Que veut-elle dire ? Combien a-t-elle eu de rep
ats bien certains ? Oh ! oh ! je n’en répondrais pas. Le succès d’une pièce est certainement un bon indice. Mais, étant donné
e chose, avec l’état moral d’un peuple, le succès ou l’insuccès d’une pièce renseigne peu sur l’état des mœurs et des idées à
erry : « Le Despotisme dévoilé, ou Mémoires de Latude rédigés sur les pièces originales (1793) ». Le personnage est donc bon,
e. » Ceci n’est pas tout à fait conforme aux dates : car la première pièce populaire de Pixérécourt est de 1798, et les égli
illent sans y croire. Le mélodrame, aux mains de Pixérécourt, est une pièce pleine de crimes destinée à en inspirer l’horreur
re, brutal et comique à la fois, que l’on pourrait appeler, comme une pièce de Shakespeare Le Domptage de la mégère, a fait u
pas languir au sujet de Philippe Brideau, c’est-à-dire au sujet de la pièce , puisque c’est lui qui la mène et puisque c’est l
Rouget. Vous ne devineriez jamais, vous qui savez ce que c’est qu’une pièce de théâtre, ce qu’on nous montre en ce long premi
t qui exècre Max de tout son cœur. Enfin, Philippe Brideau arrive. La pièce recommence. Philippe vient pour chercher querelle
ntés, que cet Orsanto jouerait ou pouvait jouer un grand rôle dans la pièce . Il aurait fallu que nous le vissions tout d’abor
lence, innocemment ou par crime. » Alors le public, qui aime mieux la pièce à personnage sympathique, mais qui accepte très b
ieux la pièce à personnage sympathique, mais qui accepte très bien la pièce qui n’en a pas et où il n’y a que coquins, ne se
ns, ne se serait intéressé à personne, ne se serait intéressé qu’à la pièce elle-même ; mais il n’aurait pas été déplacé, dép
grande qualité générale. Cette grande qualité générale, c’est que la pièce est vivante, tout entière. Alors même qu’elle est
il y ait dans les œuvres de Balzac, à rhabiller des rabouilleuses. La pièce a été jouée d’une façon très remarquable. M. Gémi
re le Timoléon de Marie-Joseph Chénier parce qu’il y avait dans cette pièce des « rois vertueux » et des « républicains modér
donner aux patriotes ». Mais elle ne s’exerçait pas seulement sur les pièces nouvelles. Elle expurgeait avec soin le théâtre c
ts tout semblables. On sait que Napoléon Ier craignait infiniment les pièces susceptibles d’applications et d’allusions. Il fi
n à cet égard. Voulez-vous savoir, par exemple, ce qu’est devenue une pièce de Corneille, Héraclius, sous le premier Empire ?
Rome ! J’ai quelque idée même, puisqu’on ne sait pas la date, que la pièce , étant donné qu’il y a deux corrections l’une sur
même. Note de lui : « Ce vers admirable, peut-être le plus beau de la pièce , est au nombre de ceux que tout le monde sait par
24 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre II. La première génération des grands classiques — Chapitre II. Corneille »
ide et scrupuleux : il se tourmenta fort à chercher les fautes de ses pièces , et les excuses de ses fautes ; il n’avait pas la
ité inquiète. Il prépara avec grand soin les éditions séparées de ses pièces et les éditions générales de ses œuvres, multipli
aissance de Sévère et de Pauline pose le problème psychologique de la pièce , elle est nécessaire, naturelle ; elle produit de
lutions de sentiments, non des ricochets d’intrigue. Rodogune est une pièce compliquée : oui, dans ses données fondamentales 
on intrigue. Ce qu’on doit retenir du fameux récit pour comprendre la pièce est peu de chose, et la pièce tout entière est le
enir du fameux récit pour comprendre la pièce est peu de chose, et la pièce tout entière est le conflit de deux caractères du
’on veut bien y regarder de près, on verra que Corneille intrigue ses pièces par l’invention subtile, non pas des faits, mais
t si son action semble parfois, soit au début, soit dans le cours des pièces , recevoir l’impulsion du dehors, c’est qu’il pein
merveilleux rationnel. Dans toutes ses tragédies (je ne parle pas des pièces à machines qui étaient comme des ébauches d’opéra
là vient qu’on reproche à ces caractères d’être raides, et tout d’une pièce  : car tant que la raison persiste dans ses maxime
là vient qu’on leur reproche de se démentir, et de pivoter tout d’une pièce  : si parfois la raison s’éclairant change de maxi
fait, et cette interprétation de Polyeucte est un pur contresens : la pièce est plutôt moliniste ; et la grâce dont on parle
r héros cornélien. Le poète était assez fier d’avoir fondé dans cette pièce une nouvelle sorte de tragédie, sans terreur ni p
seule, qui sera un chef-d’œuvre, et qu’on ne jouera guère. Les autres pièces de Corneille sont dramatiques, précisément dans l
tères, et il a été jusqu’à la bassesse presque comique. Les dernières pièces de Corneille se caractérisent par l’élimination d
ec modération, sans éclat, à demi-voix : il excelle à les rendre. Ces pièces sont nécessairement peu dramatiques : mais, sauf
ses éclats furieux, restent en somme assez calmes. Dans les dernières pièces de Corneille, cela devient un système : il combin
admirablement utilisé sa psychologie. La structure de ses meilleures pièces est remarquable : tant les forces, qui sont en pr
e que Polyeucte et Pauline, et surtout cet admirable Auguste. Mais la pièce dont l’ajustement fait le plus honneur au génie d
iment du talent : il est à noter pourtant que toutes leurs meilleures pièces sont postérieures au Cid. Du Ryer a réussi surtou
ques ou mélancoliques, donnent une saveur tout à fait originale à ses pièces . Dans quelques parties de ses deux chefs-d’œuvre
ique, Mélite. Il fut un moment un des cinq auteurs qui écrivaient des pièces sous la direction de Richelieu ; il collabora aus
de Grave en 1674. Cette même année 1674, Corneille donna sa dernière pièce , Suréna. Il mourut assez misérable dans la nuit d
t du 30 septembre au 1er octobre 16S4. — La chronologie des premières pièces de Corneille a été longtemps établie d’une manièr
emière œuvre, l’Hypocondriaque, il dit en 1634 avoir fait déjà trente pièces . Il succéda sans doute à Hardy comme poète de l’H
. als nachahmer Lupe de Veya’s, Oppeln, 1891, in-8. 327. Il écrit 21 pièces en 8 ans (1628-36), et 14 seulement dans les quat
25 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Appendice » pp. 453-463
au xixe  siècle. 2. Une étude sur le célèbre romancier Balzac. 3. Une pièce de poésie qui répondît à une idée très à l’ordre
es eussent exigées pour une parfaite couronne ; mais il y a nombre de pièces , et même parmi celles qu’on a eu le regret de dev
t la poésie qu’on y couronne n’est pas une poésie froide et morte. La pièce qui a mérité le premier prix se distingue par je
oble et pure veine et d’une émotion vibrante a décidé du succès de la pièce et a enlevé tous les suffrages. Le poète oublie u
que le prétexte, et on les oublie avec lui. Ce qui caractérise cette pièce à nos yeux, c’est, je le répète, qu’elle est née
aïveté, du mouvement et de la grâce de la jeunesse. L’auteur de cette pièce est M. Karl Daclin, attaché au ministère l’État.
ur de cette pièce est M. Karl Daclin, attaché au ministère l’État. La pièce qui a mérité le second prix offre des caractères
suffrages du jury : qu’il enlève aussi les vôtres, messieurs ; car la pièce entière ne pouvant vous être lu, comme va l’être
rme au seuil de la maison. On a cru couronner dans l’auteur de cette pièce (et on ne s’est point non plus trompé) un homme d
me de lettres et docteur en médecine. L’accessit a été obtenu par une pièce qui a des mérites à elle et qui porte aussi sa ma
que de la cupidité, se dessine nettement. Le poète, à un moment de la pièce , met en opposition les deux points de vue, les de
des détracteurs, réponse qui rentre dans le ton et la doctrine de la pièce précédente, n’est pas à la hauteur de cette cours
t, des poètes, eût touché plus près du but. Je dis les poètes, car la pièce s’offre à nous signée par les deux noms unis et f
es. Des mentions toutes particulières ont été accordées encore à deux pièces diversement remarquables : M. Émile de Labretonni
 Émile de Labretonnière, membre de l’Académie de La Rochelle, dont la pièce a obtenu la première de ces mentions, a composé,
nos vices et de nos travers. La seconde mention a été obtenue par une pièce d’un ton moral élevé, mais où le sujet n’a point
vers, je n’ai point à m’en occuper ici. Je signalerai seulement deux pièces dignes de mention parmi celles qui ont succombé :
êne toutefois. Cet excès de plaisanterie ou de familiarité a nui à la pièce , d’ailleurs aussi élégante que facile. Une autre
ité a nui à la pièce, d’ailleurs aussi élégante que facile. Une autre pièce , qui a longtemps attiré rattention de la sous-com
dernier souvenir d’un genre ancien et qui s’efface. Mentionner cette pièce et dire qu’elle a compté longtemps dans la balanc
26 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre III. Le naturalisme, 1850-1890 — Chapitre IV. La comédie »
rité des peintures de mœurs. — 3. M. Dumas fils. Prédication morale : pièces à thèses personnages symboliques. Fragments d’étu
lieu commun d’observation morale sert de thème et de conclusion à la pièce , comme dans le Voyage de M. Perrichon (1860) ; ta
te, encore qu’un peu grosse, de caricaturiste900, n’a apporté dans la pièce sérieuse que le goût des effets qui forcent l’app
aux vrais artistes, à MM. Augier et Dumas. Emile Augier901 a fait des pièces en vers et des pièces en prose : celles-là sont l
MM. Augier et Dumas. Emile Augier901 a fait des pièces en vers et des pièces en prose : celles-là sont la partie morte de son
nicieuse. Ses grandes qualités ressortent surtout dans ces admirables pièces , où, sans thèse, il ne s’est attaché qu’à exprime
, au vice de l’homme. Cette prédication sévère s’est exercée dans des pièces brillantes, contre la séduction desquelles il est
r pas devant soi une image de la vie : l’abstraction l’emporte, et la pièce s’écoute, en dépit des acteurs, comme un dialogue
veulerie contemporaine, chacun avec sa physionomie propre, font de la pièce une des excellentes études de mœurs que nous ayon
originale. 899. M. Victorien Sardou (né en 1831) a donné sa première pièce en 1834. Principales pièces : Nos Intimes (1861) 
en Sardou (né en 1831) a donné sa première pièce en 1834. Principales pièces  : Nos Intimes (1861) ; la Famille Benoiton (1865)
) ; Daniel Rochat (1880) ; Fédora. — Éditions : Calmann Lévy, in-18. ( Pièces séparées ; celles des dernières années, non impri
e Sam (1873) ; Divorçons (1883) ; les deux premiers actes de diverses pièces . 901. Emile Augier (1820-1989 ;, né à Valence (D
on :Théâtre complet, Calmann Lévy, 7 vol. in-18 ; Théâtre des autres ( pièces refaites par M. Dumas), t. I et II, 1891-95. — A
27 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Corneille, et le cardinal de Richelieu. » pp. 237-252
de notre théâtre. C’est alors que l’auteur parut réellement grand. La pièce fut donnée en 1637. La cour & la ville ne se
t par cœur des scènes entières. Corneille avoit, dans son cabinet, la pièce traduite en toutes les langues de l’Europe, hors
rdinal s’en vengea ; mais de quelle manière ? En se liguant contre la pièce nouvelle, en excitant sourdement la plus odieuse
r des saltinbanques : expression basse, mais qui signifioit que leurs pièces auroient réussi bien ou mal joués. Le cardinal ca
ans, distribuant à chacun un acte, & finissant, par ce moyen, une pièce en moins d’un mois. La tragi-comédie de Mirame, m
, l’Aveugle de Smyrne, & la grande Pastorale. Dans cette dernière pièce , il y avoit jusqu’à cinq cent vers de sa façon ;
d & si stérile, ridiculisé par Despréaux & tant d’autres. Ses pièces de théâtre sont l’antipode du sens commun. Il cro
f-d’œuvre. Il se vantoit d’avoir eu quatre portiers tués à une de ses pièces , & disoit : « Je ne le céderai à Corneille qu
son juge, & publia des observations sur le Cid. Selon Scudéri, la pièce est détestable d’un bout à l’autre. Le sujet en e
ne disent rien. Le peu de beautés qui s’y trouvent sont un vol d’une pièce Espagnole. Qui doute que le Cid, à certains égard
sa personne ou pour celle de tant de gens respectables devant qui la pièce avoit été jouée, & se moqua de ce qui ne tomb
e jeu des acteurs fait tout le mérite du Cid, & prophétise que la pièce tombera nécessairement à la mort de Mondori, de L
eroit cette critique avec l’examen qu’a fait Corneille lui-même de sa pièce . Les académiciens manquèrent cependant quelquefoi
nnemens alambiqués. Il faut oublier ses premières & ses dernières pièces en faveur de ses chefs-d’œuvre. Qu’on ne songe po
28 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
ouvrages. Le texte en a été scrupuleusement revu sur les vingt-trois pièces originales imprimées du vivant de Molière que pos
reusement sans le savoir, tous les acteurs qui ont créé les rôles des pièces de notre auteur, fera jouer par exemple, à la pre
i n’entra dans la troupe que huit ans après ; et dans nombre d’autres pièces , pour une foule de rôles, des interprètes imagina
emier de ces placets, Molière remerciait Louis XIV d’avoir déclaré sa pièce innocente, et ajoutait : « Malgré tout cela, ou v
omme que le prince loi avait allouée. Affaire Martin-Melchior Dufort. Pièces qu’il fait représenter à Pézenas. Va à Béziers po
ille royale avec succès. Origine de l’usage de représenter une petite pièce après la grande. Il s’établit au Petit-Bourbon. C
les. Détails sur l’hôtel de Rambouillet. Mot de Ménage au sujet de la pièce des Précieuses ; exclamation d’un vieillard au pa
tervention d’un mari trompé. Observation sur le second titre de cette pièce . Molière obtient la salle du Palais-Royal ; démol
énérosité. Représentation de L’École des femmes ; cabale contre cette pièce et son auteur. — 1663. Stances de Boileau à Moliè
fournit à Molière une des plus jolies scènes du Mariage forcé ; cette pièce contribue à abattre le fanatisme aristotélique de
Tartuffe. Libelle du curé de Saint-Barthélemy. Défense de jouer cette pièce . Intrigues de sa femme ; il lui pardonne. Scènes
ès du Misanthrope ; De Visé en devient l’apologiste ; examen de cette pièce  ; méprise du public sur le sonnet d’Oronte ; clef
par J.-J. Rousseau et par Fénelon. But de Molière en composant cette pièce . Il se refuse à une suppression demandée par Mada
om de Molière. Conditions auxquelles le Roi lève l’interdiction de la pièce . Première représentation de L’Imposteur ; défense
e La Bruyère. Molière fait changer la toilette de sa femme dans cette pièce . Son désespoir quand ses vers étaient mal débités
es de l’Europe ont eu leur Amphitryon. George Dandin. Examen de cette pièce , que condamnaient Riccoboni et J.-J. Rousseau. An
xions sur le style de Molière ; il ne songea jamais à versifier cette pièce . Reproches que lui fait J.-J. Rousseau ; réponse
se de Marmontel. L’Avare traduit en anglais. Mot d’un avare sur cette pièce . Molière y fait allusion à sa toux et à une infir
. — 1669. Reprise définitive du Tartuffe. Changements subis par cette pièce . On lui oppose La Femme juge et partie. La Critiq
sieur de Pourceaugnac. Anecdote qui fournit à Molière l’idée de cette pièce . La Gloire du dôme du Val-de-Grâce. Molière y pla
à Molière le sujet des Amants magnifiques. Réussite obligée de cette pièce . Molière ne pouvait y faire allusion, comme on l’
isse pas deviner son jugement. Les courtisans se déchaînent contre la pièce . L’approbation du Roi change subitement l’opinion
ion du Roi change subitement l’opinion de la cour. Le succès de cette pièce grandit encore à la ville, et la vogue se partage
rée d’un livre de Cordemoy. Succès de mademoiselle Beauval dans cette pièce . Retour de Scaramouche à Paris. Aventure de Moliè
olière. — 1672. Les Femmes savantes. Cotin et Ménage joués dans cette pièce  ; à quelle occasion. Molière se défend de toute a
usion. Conduite adroite de Ménage ; désespoir de Cotin ; sa mort ; la pièce de Molière n’y contribue en rien. Les amis de Mol
nt une sotte et orgueilleuse austérité, disant du mal de lui. Quelque pièce que Molière dût jouer, Boissat voulait se trouver
où fut représentée pour la première fois la comédie de L’Étourdi. La pièce et les comédiens obtinrent un succès complet, et
cette ville, il y donna pour la première fois son Dépit amoureux. La pièce obtint un grand succès et attira la foule. Des dé
ur, si ce n’est pour le ridicule. Il n’y a que sa troupe qui joue ses pièces  ; elles sont comiques. » Molière, on le voit, au
es du vieux Louvre. Nicomède, tragédie de M. Corneille l’aîné, fut la pièce choisie pour cet éclatant début. Les nouveaux act
loir l’hôtel de Bourgogne étaient présents à cette représentation. La pièce étant achevée, M. de Molière vint sur le théâtre,
mais bien tournés, faisaient souvent autant et plus de plaisir que la pièce qu’on venait de jouer ». C’est donc à une de ces
igué quantité d’approbateurs. Il fut trouvé incapable de jouer aucune pièce sérieuse ; mais l’estime que l’on commençait à av
enter en public », dit La Grange, sur le théâtre du Petit-Bourbon. Sa pièce d’ouverture fut L’Étourdi. Depuis l’année 1642, o
d’un pauvre histrion ambulant ; mais cet histrion était Molière, ces pièces étaient L’Étourdi et Le Dépit amoureux. Elles fur
e réel. En effet, on trouverait difficilement, même dans Molière, une pièce aussi fortement intriguée que la première. Quel n
malgré les scènes pleines de mouvement et de vérité de ses premières pièces , on ne saurait s’empêcher de lui reprocher de n’y
âtre à la suspension de Pâques ; quatorze cents pistoles que ces deux pièces procurèrent à l’ensemble de la troupe, tous frais
gogne et du Marais, de ne donner à chaque représentation qu’une seule pièce en cinq actes, et, soit que le succès qu’une de s
re du public, soit par tout autre motif, qu’aucune autre que ces deux pièces ne figura assez probablement sur l’affiche durant
t cependant, si, dans cette dernière période, Molière ne donna pas de pièces nouvelles, on verra combien de conditions de succ
dans le genre qui leur était le moins favorable, ou dans une vieille pièce qui eût pu servir à établir des comparaisons. L’a
ille pièce qui eût pu servir à établir des comparaisons. L’attrait de pièces amusantes et inconnues permettait de gagner le te
t que l’aveu d’un détracteur confondu : « Après le succès de ces deux pièces , dit-il, son théâtre commença à se trouver contin
oujours alors l’annonce pure et simple d’un spectacle, le titre d’une pièce et le nom des acteurs devant y jouer. L’orateur d
lée. Il lui rend grâces de son attention favorable, il lui annonce la pièce qui doit suivre celle qu’on vient de représenter,
lecteur de la nombreuse assemblée du jour précédent, du mérite de la pièce qui doit suivre et de la nécessité de pourvoir au
la nécessité de pourvoir aux loges de bonne heure, surtout lorsque la pièce est nouvelle et que le grand monde y court. » À
in, Monsieur étant allé au théâtre du Petit-Bourbon voir une des deux pièces de Molière, Loret, qui cultivait les bonnes grâce
donné en public L’Étourdi. Le soir elle alla au Louvre jouer la même pièce pour le Roi. « M. Béjart, dit La Grange, tomba ma
comédie nouvelle et l’innovation d’un spectacle composé de plus d’une pièce attirèrent la foule. L’innovation réussit ; la pi
sé de plus d’une pièce attirèrent la foule. L’innovation réussit ; la pièce ne fut pas moins heureuse. Avant d’apprécier cet
embre 1659 que Molière livra cette attaque au faux goût. Outre qu’une pièce en un acte et en prose était alors une nouveauté,
Rambouillet, M. Chapelain et plusieurs autres de ma connaissance. La pièce fut jouée avec un applaudissement général, et j’e
plus grand triomphe de la vérité32 ». La seconde représentation de la pièce fut annoncée pour le vendredi 21 ; mais c’était c
fallut entreprendre des démarches, et, en attendant, représenter une pièce nouvelle. On se trouvait précisément alors en avo
e Crispe de Tristan, du Venceslas de Rotrou et du Scévole de Du Ryer, pièces jouées également sur les deux autres théâtres. El
ue. Pour la comédie, elle pouvait varier son répertoire avec les deux pièces de Molière, le théâtre de Scarron que lui avait a
iens sans journaux. La première de ces tragédies, « Pylade et Oreste, pièce nouvelle de M. Coqueteau La Clairière, de Rouen »
nd on n’était pas contraint de le rompre, était si complet, que cette pièce n’est mentionnée dans aucun Dictionnaire des Théâ
nchiraient le seuil du Petit-Bourbon. On crut prudent de parler de la pièce  ; des éloges pompeux et posthumes lui furent prod
s qu’il fera demain bon En l’hôtel du Petit-Bourbon ; D’autant qu’une pièce fort belle, Venant d’une forte cervelle, S’y joue
jamais dépassé 393 livres, qui, à la première représentation de cette pièce , n’avait atteint encore que 563 livres, s’éleva à
u’un sujet chimérique, Mais si bouffon et si comique, Que jamais les pièces Du Ryer Qui fut si digne de laurier, Jamais les p
Que jamais les pièces Du Ryer Qui fut si digne de laurier, Jamais les pièces de Corneille Que l’on tient être une merveille, L
yer, Digne d’un immortel loyer, N’eurent une vogue si grande, Tant la pièce semble friande À plusieurs, tant sages que fous !
fort visible pour ne pas plaindre sa monnaie ; mais son catalogue des pièces en vogue est curieux, sa constatation de l’empres
fragments de Ménandre ; je n’ai qu’à étudier le monde. » Il livra sa pièce à l’impression ; mais dans la préface, où, tout e
ils ne trouvèrent rien de mieux que de l’accuser de tirer toutes ses pièces de Guillot-Gorju, un des plus misérables farceurs
s Les Précieuses, chez madame la maréchale de L’Hôpital. Molière, ses pièces et ses acteurs étaient à la mode dans le monde le
récieuses ridicules fut augmentée et prolongée par l’impression de la pièce . Jamais encore Molière n’avait recouru à ce genre
s autorisation de l’auteur ; comme aussi, d’un autre côté, dès qu’une pièce était publiée, les troupes rivales de celle qui l
ler relier de ce pas. À la bonne heure, puisque Dieu l’a voulu ! » La pièce sortit pour la première fois de la presse le 29 j
ir ? Nous ne le devinons pas, à moins cependant que la moralité de la pièce ne soit renfermée dans ces deux vers aux maris tr
our la renverser plus sûrement. Quoi qu’il en soit du mérite de cette pièce , du degré d’élévation de son genre, le succès en
il prit le parti de garder le silence et de ne pas retourner voir la pièce . Le second titre de cette comédie, celui qu’on lu
licita et obtint, le 26 juillet 1660, un privilège en vertu duquel la pièce imprimée parut, avec des arguments de lui en tête
re et ses droits. Le nom de l’auteur ne figure pas sur le titre de la pièce , mais Neuf-Villenaine crut devoir la faire précéd
ait apporter aucun dommage, non plus qu’à votre troupe, puisque votre pièce a été jouée près de cinquante fois. » Il y avait,
lière les beaux jours du théâtre du Petit-Bourbon. Ses deux premières pièces , après avoir charmé la province, étaient venues f
t qui, tout en joignant leurs voix au chorus d’improbation contre les pièces , auraient bien voulu qu’on portât le même jugemen
être que son établissement à Paris lui eut permis de l’entrevoir, une pièce qu’il avait composée alors que la tragi-comédie,
le drame héroïque, étaient seuls en honneur. Le besoin de donner une pièce nouvelle, la nécessité à ses yeux de renouveler s
éâtre du Palais-Royal le vendredi 4 février 1661. Le genre faux de la pièce et le jeu de Molière déplacé dans le dramatique,
nu à se produire, justifièrent toutes les espérances de la cabale. La pièce disparut de l’affiche après la septième représent
se vengea de ses ennemis par le succès de L’École des maris 43. Cette pièce , qui, malgré les efforts des envieux, obtint d’ab
ue peu de la précipitation avec laquelle ils avaient été ajoutés à la pièce . Le Brun interrompit un moment ses Victoires d’Al
ouvrir sa coquille :     Voici la mère d’Amour. Mais l’auteur d’une pièce satirique contre Molière44 la traite plutôt en gr
Grange, qui faisait Éraste, se trouva aux prises avec les Fâcheux. La pièce , rendue avec beaucoup d’ensemble, fut accueillie
r avait fait preuve firent accepter, ce genre, alors tout nouveau, de pièces à tiroir. La Fontaine, dans sa relation, dit de c
autres habits ; de sorte que, pour ne point rompre aussi le fil de la pièce par ces sortes d’intermèdes, on s’avisa de les co
rt. Nous avons dit que cette scène du chasseur avait été ajoutée à la pièce en vingt-quatre heures. La pièce elle-même, ainsi
e du chasseur avait été ajoutée à la pièce en vingt-quatre heures. La pièce elle-même, ainsi que nous l’apprend Molière dans
. Ses envieux ne manquèrent pas d’attribuer à son ami le succès de la pièce  ; celui-ci ne s’en défendit que faiblement, « com
que l’auteur dramatique peut rendre à la société, seconda dans cette pièce les efforts de son roi pour abolir la barbare cou
oduction ! « Le temps viendra de faire imprimer mes remarques sur les pièces que j’aurai faites. » Une mort prématurée empêcha
s sa jeunesse une admiration voisine de l’enthousiasme. Quoique cette pièce , ensevelie dans l’oubli dès sa naissance, méritât
eprésenter L’École des femmes. Les applaudissements prodigués à cette pièce ne pouvaient être égalés que par les critiques fu
ant au parterre : « Ris donc, parterre, ris donc ! » Molière, dans sa pièce suivante, a lui-même immortalisé cette incroyable
e47. Ces jugements et la bizarre répartition des sommes font de cette pièce un document curieux pour l’histoire littéraire. Q
neux souvenir et par ton, avaient voulu organiser la cabale contre sa pièce . Cette piquante bagatelle est une petite scène an
t passé le Rhône pour se retirer en Provence. » Après le succès de la pièce de Molière, le prince dit dans son Traité de la c
’avis contraire. Le Roi n’y mettait pas autant de ménagement, car la pièce fut représentée au Louvre les 6 et 20 janvier, et
Roi et de sa cour, se vit ainsi conduit à interrompre le succès de sa pièce pendant deux mois et à ne la redonner que le 1er 
cha à y faire ressortir le ridicule des accusations portées contre la pièce , et leur évidente mauvaise foi. La tâche était fa
e n’eût mis que de l’amour-propre. Il fait allusion dans cette petite pièce au déplaisir qu’il avait à prendre part aux conve
e, le caractère des conversations d’alors ; et l’introduction dans la pièce de personnages ridicules, mais vrais, en fourniss
n’avoir pu trouver d’autre argument contre une personne défendant la pièce devant lui. Boursault, qui sans doute avait la co
tique qu’on faisait contre lui ». La toile se leva, et, au lieu d’une pièce , Louis XIV et la cour virent Molière, sous son pr
Roi ne doit venir de deux heures », dit Molière au commencement de sa pièce , et, cette fiction posée, il prend toute liberté
un valet bouffon qui fait rire les auditeurs, de même dans toutes nos pièces de maintenant il faut toujours un marquis ridicul
eulement le 23, y assista, et le privilège pour l’impression de cette pièce est du 30 ; c’est donc encore entre ces deux date
Molière : Je soutiens sans l’aimer, quoi que l’envie oppose, Que sa pièce tragique est une belle chose. Les autres personn
théâtre, et j’en lis la Pratique 54; Quand la scène est sanglante une pièce est tragique ; Dans celle que je dis, le petit ch
s sommes tous mortels, et chacun est pour soi56. » Et je tiens qu’une pièce est également bonne Quand un matou trépasse ou qu
ne clef des noms véritables que couvraient ceux des personnages de sa pièce  ; puis, dans sa scène vii, l’accuser d’avoir voul
onsécutives. Boursault fut abasourdi du coup qu’il s’était attiré. Sa pièce , adoucie, dit-on, malgré ce qui y reste d’imputat
uteur de L’Écossaise ? Ajoutons que Molière ne fit jamais imprimer sa pièce . Cette guerre entre lui et Boursault ne fut pas d
z de faiblesse, pour solliciter et obtenir une défense de jouer cette pièce . Il eut même soin de faire afficher cette ordonna
l’on doit La Femme juge et partie, se constitua son champion dans une pièce qu’il intitula, nous ne savons pourquoi, L’Improm
ricature assez méchante de Molière. Alcidon, un des personnages de la pièce , dit en parlant de lui : Il est vrai qu’il récit
yer, mettre en valeur le talent de ses acteurs ; mais, n’ayant aucune pièce reçue et ayant vu mourir La Calprenède, à qui il
s propres forces, et le détermina à ne rien devoir qu’à lui-même : la pièce , jouée en 1664 et imprimée peu après, n’offrait p
ui n’était que faiblement consolé de son injure et voyait bien que la pièce de son fils était mauvaise, regardait avec assez
le de sa femme, ce qui faisait dire au marquis des Amours de Calotin, pièce jouée au Marais, dont nous avons déjà parlé : ……
ns deux points de ressemblance avec le mari de Dorimène. Cette petite pièce contient deux scènes, celles de Sganarelle avec l
Paris. Au moment où le cocher fouettait les chevaux, Molière jeta une pièce de monnaie à un pauvre qui lui demandait l’aumône
ersailles, et y a séjourné jusqu’au xxiie  mai ». Molière portait une pièce que lui avait demandée peu de jours auparavant le
isonner”. » Le rôle de Moron, le seul peut-être qui ait empêché cette pièce de porter atteinte à la réputation de notre auteu
me il le fit encore voir naguères par ses défenses de représenter une pièce de théâtre intitulée L’Hypocrite, que Sa Majesté,
oi, Sans m’expliquer trop bien pourquoi, Sinon que sur son Hypocrite, Pièce , dit-on, de grand mérite, Et très fort au gré de
raitement, quand Béjart jeune, qui était habillé en vieillard pour la pièce qu’on allait jouer, se présenta sur la scène, « E
encontreux mois de juin que fut représentée La Thébaïde de Racine. La pièce fit peu d’argent ; néanmoins la troupe du Palais-
la Reine mère. Deux mois après, le prince de Condé fit représenter la pièce entière au Raincy. Sans doute cet empressement d’
, cette production souleva des tempêtes ; non pas que le mérite de la pièce en eût compromis le succès, qui fut immense au co
s intérêts pour avouer que le morceau qui les concernait attirât à la pièce la recrudescence de leur fureur. Ils se rejetèren
uteur fut forcé de la retrancher à la seconde représentation ; que la pièce elle-même, qui valait à la troupe du Palais-Royal
ait peint, mais avec des traits adoucis, dans le principal rôle de sa pièce . Deux partisans de Molière répondirent à ces calo
ville confirma son jugement le 22. Dans son avis Au Lecteur sur cette pièce , l’auteur manifeste la crainte qu’elle ne paraiss
de cette partition du célèbre Baptiste ; et les mots heureux dont la pièce abonde, le fameux « Vous êtes orfèvre, monsieur J
vérité, ces traits sont lancés par un personnage puni à la fin de la pièce  ; mais il y aurait bien de l’amour-propre à ces m
s empiriques. Les quatre médecins que Molière mit en scène dans cette pièce , Tomès, Desfonandrès, Macroton et Bahis, n’étaien
nt été principalement dirigées contre les médecins ; dans sa dernière pièce , un grand nombre l’étaient contre la médecine. Av
gnages auraient pu convaincre Perrault, qui jouait presque dans cette pièce le rôle de M. Josse, puisqu’il avait un frère méd
nuellement occupé des soins de sa direction, de la composition de ses pièces et de l’observation de la société, n’eût pas l’es
lles. Ce dernier confia d’ailleurs, un peu plus tard, le sort de deux pièces nouvelles à la troupe du Palais-Royal. Il venait
ça le portrait avec des couleurs si vives et si naturelles que, si sa pièce n’eût pas été faite, disait-il, il ne l’aurait ja
ompe guère m’avait répondu du succès.” En effet, ajoute Tallemant, la pièce revint et plut. » La juste guerre de représaille
e même motif il exigeait des comédiens, lorsqu’il leur soumettait ses pièces , qu’ils amenassent leurs enfants « pour tirer des
ent été offensants. Racine, qui avait le projet de ne plus donner ses pièces qu’aux acteurs de l’hôtel de Bourgogne, supérieur
La Grange dit à cette occasion : « La troupe fut surprise que la même pièce d’Alexandre fût jouée sur le théâtre de l’hôtel d
M. Racine, qui en usait si mal que d’avoir donné et fait apprendre la pièce aux autres comédiens. Lesdites parts d’auteur fur
z froide, un spectateur, croyant lui plaire, accourut lui dire : « La pièce est tombée ; rien n’est si faible. Vous pouvez m’
ai rien, parce qu’il est impossible que Molière ait fait une mauvaise pièce . Retournez-y, et examinez-la mieux. » Mais il dem
rité irrécusable en cette question, parle de la bonne exécution de la pièce et donne les éloges les plus flatteurs aux acteur
des femmes, et par celui de sa troupe, qui devait soupirer après une pièce nouvelle, il se détermina à faire représenter, le
les tragédies de Thomas Corneille, Le Misanthrope, seul, sans petite pièce qui l’accompagnât et malgré les chaleurs de l’été
rel de penser que Molière ne vit pas sans plaisir se déclarer pour sa pièce , en butte aux attaques acharnées de la médiocrité
de l’auteur, puisque le sonnet est approuvé par l’homme modéré de la pièce . Ce panneau, dans lequel donna le public, dut néc
Dangeau, rapporte à ce sujet : « Molière fit Le Misanthrope ; cette pièce fit grand bruit et eut un grand succès à Paris av
ux dépens de la vertu. Les attaques du citoyen de Genève contre cette pièce ont été victorieusement réfutées par La Harpe, Ma
e, c’est le style, qui semble d’autant plus faible que le titre de la pièce en rappelle un autre non moins vigoureux et bien
ordinairement, parce qu’il aurait été souvent obligé de refondre ses pièces s’il avait suivi tous les avis qu’on lui donnait.
défunte lui avait dit de supprimer lorsqu’il eut l’honneur de lire sa pièce à cette princesse. Elle regardait cet endroit com
similitude de leur position avec celle de ces deux personnages de la pièce . Plein de ses justes griefs, plus plein encore de
style d’un seul auteur, Beaumarchais, rappelle parfois celui de cette pièce . Mais ses personnages, toujours spirituels, sont
Celui-ci ne parlait de son Fagotier, c’est ainsi qu’il appelait cette pièce , que comme d’une farce sans conséquence. Subligny
la cite comme un modèle de grâce ; Bret y voit le type de toutes les pièces de Saint-Foix ; mais on a fait observer avec rais
le séjour enchanté d’une divinité. Le livret de la fête dit que cette pièce n’avait été composée que pour offrir des Turcs et
uivant, elle représenta pour la première fois la tragédie d’Attila, «  pièce nouvelle de M. de Corneille l’aîné, pour laquelle
eprésentation de ce chef-d’œuvre, on joua au spectacle de la cour une pièce intitulée Scaramouche ermite, qui abondait en sit
d’eux, il semble qu’il ait un bref particulier du pape pour jouer des pièces ridicules, et que M. le légat ne soit venu en Fra
ierre. Nous en avons déjà fait mention à l’occasion de cette dernière pièce  ; mais son examen trouvera plus naturellement pla
tion, ni le génie de la poésie, et ses amis avouent librement que ses pièces sont des jeux de théâtre où le comédien a plus de
de succès sa fausse monnaie, et de duper tout Paris avec de mauvaises pièces . « Voilà en peu de mots ce que l’on peut dire de
néanmoins cela n’approche point de l’emportement qui paraît en cette pièce … « Molière devrait rentrer en lui-même et considé
int d’homme si peu éclairé des lumières de la foi qui, ayant vu cette pièce ou sachant ce qu’elle contient, puisse soutenir q
piété et d’abomination pour faire sortir de son esprit diabolique une pièce toute prête d’être rendue publique, en la faisant
résignation à tout ce que demandait la conscience timorée du Roi. Sa pièce fut appelée L’Imposteur, son principal personnage
ince leur répondit qu’à son retour « il ferait de nouveau examiner la pièce et qu’ils la joueraient ». Confiants en cette pro
ur la faire réhabiliter. Celui qui fit l’annonce, la veille que cette pièce devait être représentée, dit au parterre : “Messi
résentée, dit au parterre : “Messieurs, Le Juge (c’était le nom de la pièce ) a souffert quelques difficultés : l’alcade ne vo
, il nous reste maintenant à faire connaître l’origine du titre de sa pièce . Cette généalogie d’un mot pourrait paraître minu
confié celui d’Elmire à sa femme. Comme elle prévoyait bien que cette pièce attirerait beaucoup de monde, mademoiselle Molièr
c cet ajustement ? Ne savez-vous pas que vous êtes incommodée dans la pièce  ? et vous voilà éveillée et ornée comme si vous a
ndre un acteur déclamer faussement et pitoyablement quatre vers de ma pièce  ; et je ne saurais voir maltraiter mes enfants de
afoirus du Malade imaginaire. Molière, à une des répétitions de cette pièce , parut mécontent des acteurs qui y jouaient, et p
de lectures particulières ni assisté à l’unique représentation de la pièce  : c’était pour elles une bonne fortune que la pub
e avec laquelle l’auteur de la Lettre se constitue le défenseur de la pièce , le tact et le goût dont il fait preuve dans ce c
l’Imposteur des tours et des expressions qui ne sont qu’à lui. Cette pièce , une des plus importantes de ce grand procès, ser
théâtre, Amphitryon. Voltaire disait que la première lecture de cette pièce le fit rire de si bon cœur qu’il se renversa sur
ardonnable à nous d’encourir le reproche d’indécence en parlant d’une pièce où l’auteur a su vaincre tant de difficultés pour
eu jusqu’alors, La Folle Querelle, ou La Critique d’Andromaque. Cette pièce eut dix-sept représentations consécutives. La Pré
ut soumise au jugement des habitués du théâtre du Palais-Royal. Cette pièce , une de celles auxquelles on est convenu de donne
crivain un peu renommé qui se soit élevé contre l’immoralité de cette pièce , la range parmi celles qui « ne peuvent être admi
ou d’une femme qui cherche à déshonorer son époux ? Que penser d’une pièce où le parterre applaudit à l’infidélité, au menso
jugales étaient en plus d’un point semblables à celles du héros de sa pièce , et qui, s’il venait à se reconnaître dans ce per
uer par les fréquentes marques de sa bruyante admiration, et quand la pièce fut jouée il s’en montra le plus chaud prôneur :
e vice auquel Molière avait déclaré la guerre dans la première de ces pièces était passager comme le ridicule qu’il frondait d
été joué onze fois. On a souvent répété que ce fut l’étrangeté d’une pièce en cinq actes et en prose qui compromit le sort d
prose que ses vers ; par exemple, L’Avare est moins mal écrit que les pièces qui sont en vers… Mais en général il me paraît, j
i la plaisanterie est excellente, en est-elle moins punissable, et la pièce où l’on fait aimer le fils insolent qui l’a faite
vancer sans vanité que Molière n’a rien perdu entre mes mains. Jamais pièce française n’a été maniée par un de nos poètes, qu
dire, après la représentation : « Il y a beaucoup à profiter dans la pièce de Molière ; on en peut tirer d’excellents princi
Molière, ont voulu le punir d’avoir offert un miroir à leurs yeux. La pièce subit quelques changements de l’une à l’autre rep
en outre, Molière rendit à son personnage le nom de « Tartuffe » ; la pièce ne porta plus qu’en second son titre de L’Imposte
pre à piquer vivement la curiosité publique. En effet, le sujet de la pièce , fourni à l’auteur par l’aventure romanesque du m
ié de la manière la plus scandaleuse les principales situations de la pièce de Molière, l’auteur examine l’action sous le poi
urdaloue avait-il oublié et la belle tirade de Cléante, le sage de la pièce , sur la vraie et la fausse dévotion, et ce reproc
nes les comédies de Molière, ou qu’on ne veuille pas ranger parmi les pièces d’aujourd’hui celles d’un auteur qui a expiré pou
iens…] Songez seulement si vous oserez soutenir à la face du ciel des pièces où la vertu et la piété sont toujours ridicules,
urs et un pinceau : le siècle pourra lui fournir plus d’un modèle. La pièce , fort attendue, fut imprimée au mois de mars, et
que provoqua la farce si plaisante de Monsieur de Pourceaugnac. Cette pièce fut représentée devant Louis XIV, et la gaieté et
celui auquel une aventure aussi simple a pu fournir la matière de la pièce la plus originale, les scènes les plus riantes et
tre d’envoi, pour récuser son autorité. Nous ne pensons pas que cette pièce , plus que faible, ait été imprimée au temps où el
ux yeux du public, à l’aide de changements dans les intermèdes. Cette pièce ne laisse pas cependant d’offrir encore un grand
te à leur Roi, outre le plaisir plus libre que leur devait causer une pièce dont les intermèdes avaient été mis en musique pa
e pour Sostrate. Voici le passage des Réflexions de Petitot sur cette pièce  : « Une grande princesse dut se reconnaître dans
eur de le voir enfermer à Pignerol. Louis XIV donna le sujet de cette pièce à Molière, les mémoires du temps s’accordent à l’
ancher du gentilhomme. Nous ne craignons pas de dire qu’aucune de ses pièces n’est d’une moralité plus générale, d’une vérité
nissait même de nouveaux, que le Roi partageait leur sentiment sur la pièce  ; alors ils cessèrent de le dissimuler. Les censu
t à Molière après le spectacle : « Je ne vous ai point parlé de votre pièce le premier jour, parce que j’ai appréhendé d’être
olière, vous n’avez encore rien fait qui m’ait plus diverti, et votre pièce est excellente. » On rendrait difficilement la jo
le Beauval, qui le remplit avec un tel talent que Louis XIV, après la pièce , dit à Molière : « Je reçois votre actrice. » Le
ntements de Merlin, arrangée par mademoiselle Madeleine Béjart. Cette pièce , grâce à l’intérêt que la belle-sœur de Molière a
ersonnages les plus comiques. » Il fut encore chargé de composer une pièce à grand spectacle pour les fêtes du carnaval de 1
’est-à-dire qu’il laissa échapper de sa plume les intermèdes de cette pièce , à l’exception du premier, qui est de Lulli, semb
h se sont montés à la somme de 4 359 liv. 1 sol.i Dans le cours de la pièce , M. de Beauchamps a reçu de récompense, pour avoi
théâtre de Molière. On conçoit facilement le succès que dut avoir une pièce qui, à l’intérêt même du sujet et à celui qu’insp
vention, et trouva qu’elle en pouvait faire un amusement agréable. La pièce de Psyché, que l’on jouait alors, seconda heureus
is, auquel il n’avait pas depuis longtemps offert les prémices de ses pièces , faire le meilleur accueil à celle-ci, le 24 mai,
e se fit pas grande violence pour me prier de faire la musique de ses pièces de machines, puisque je ne fais la musique auprès
appris hier : on m’assura que vous étiez sur le point de donner votre pièce de machines à l’incomparable M. *** pour en faire
-Royal. Accueillie assez froidement aux premières représentations, la pièce fut peu après entièrement abandonnée de la foule,
avait déclarée, mais surtout en empruntant à son recueil deux de ses pièces , le sonnet à la princesse Uranie et le madrigal s
t impertinent de Molière nous joue de la sorte ? — Madame, j’ai vu la pièce , elle est parfaitement belle ; on n’y peut trouve
e, de Beauval et de sa femme, en possession de rôles dans beaucoup de pièces , et que l’hôtel de Bourgogne venait d’engager. Po
x de la rue Mazarine de représenter Le Malade imaginaire, tant que la pièce n’aurait pas été rendue publique par l’impression
urrait en songeant à sa trop courte carrière, s’étonner du nombre des pièces qu’il a composées, avec d’autant plus de raison q
se, aux repas donnés par elle aux auteurs après la réception de leurs pièces , au cabaret des Bons-Enfants. C’est que chaque pa
ence de Louis XIV leur accordait des indemnités pour les costumes des pièces dont les premières représentations étaient donnée
e attention à ses discours, croyant avoir affaire à un fou. Enfin, la pièce terminée, il la suit dans sa loge et lui adresse
mplissait un rôle, dut donner du piquant aux représentations de cette pièce . On a déjà fait remarquer que cette trame scandal
yeux crédules par sa ressemblance avec elle, que ce collier, une des pièces les plus importantes de ce procès, en rappellent
lles, ont prétendu que ce grand comique n’avait rien créé, et que ses pièces , souvent traduites, étaient le reste du temps imi
is de nouveaux renseignements recueillis dans la collection in-4º des pièces de théâtre de la Bibliothèque impériale nous ont
udition, aperçus et histoire littéraire, biographie, examen de chaque pièce , bibliographie, etc., par M. Louis Moland ; Pans,
 1664, jour de la première représentation de cette comédie, porte : «  Pièce nouvelle de M. de Brécourt. » — Nous lui signaler
sous. Le prix des autres places fut doublé. On fut obligé de jouer la pièce plusieurs fois par jour. » Pour éviter toute conf
rtout aux académies et aux collèges. La première représentation d’une pièce nouvelle se donne toujours le vendredi, pour prép
che de sa première représentation, s’adresse, pour les convoquer à sa pièce , à des spectateurs qui pourront bien passer pour
épartement des manuscrits), à la date du lendemain 20, l’auteur de la pièce est nommé : le sieur de Molière. Mais dans les pr
vers. Somaize dit dans une note préliminaire précédant cette dernière pièce  : « Il faut que les procès plaisent merveilleusem
exposer qu’il aurait depuis peu composé pour notre divertissement une pièce de théâtre en trois actes intitulée L’École des m
du 17 au 24 août, et ne donna ensuite, jusqu’au 11 septembre, que des pièces où Molière ne jouait pas. 52. Le Registre de La 
à son tour par ce qu’il dit de la lecture qu’il vient de faire de sa pièce au légat. Le cardinal Chigi, neveu d’Alexandre VI
nous a présenté un privilège qu’il a obtenu pour l’impression de deux pièces de théâtre : l’une intitulée Arsace, roi des Part
écit de Voltaire. 75. Disons tout de suite, pour en finir avec cette pièce , que le Moscovite Potemkin ayant été envoyé comme
e enregistre au 28 novembre la première représentation de « Bérénice, pièce nouvelle de M. de Corneille l’aîné, dont on a pay
e s’éleva à 1 913 livres 10 sous, la seconde à 1 669 livres. Les deux pièces ayant été jouées presque simultanément, on en alt
omtesse d’Escarbagnas, où elle dut être remplacée par Hubert quand la pièce fut donnée à la ville. Elle était fille de Raguen
n. » (Œuvres galantes de M. Cotin. Discours sur les énigmes.) 94. La pièce elle-même paraît avoir été d’avance annoncée sous
iennes. Molière lui lira samedi Trissotin, qui est une fort plaisante pièce . Despréaux lui donnera son Lutrin et sa Poétique 
let du curé de Saint-Barthélemy contre Le Tartuffe, et de beaucoup de pièces relatives à la famille Poquelin. 100. Voici ce
29 (1907) Propos de théâtre. Quatrième série
ment dramatique et la précoce manie mélodramatique de Victor Hugo. La pièce a été vertement sifflée en 1828 à l’Odéon. Ils ét
.) Voyez-vous se dérouler la tragédie ? Voyez-vous assez que toute la pièce était dans le rôle d’Amy Robsart, dans l’évolutio
l ne l’a pas faite. Amy Robsart tient peu de place matérielle dans la pièce . La suite de ses sentiments y est faiblement et a
, que Victor Hugo commençait par tracer un plan assez rigoureux de sa pièce , par très bien voir où il allait, par marquer ave
er et le Mariage d’Olympe plus de trente-cinq ans. Or on sait que ces pièces n’ont pas vieilli. À peine ont-elles quelques mar
la date à laquelle elles remontent. On sait que quand on reprend les pièces de Barrière, par exemple, encore qu’elles aient d
acétieux, et c’est bien pour cela, sans doute, que ses deux premières pièces , la Dame aux camélias et Diane de Lys, sont encor
, mais à lui-même : « Tu vois bien que je suis un honnête homme. » La pièce était manquée, mais comme le projet, chez un jeun
enturière était un drame réaliste travesti en manière de tragédie. La pièce , très belle du reste, trahit encore un peu d’ince
e Madame Bovary est une œuvre miraculeuse ; et si Gabrielle était une pièce manquée, elle ne compterait pas, malgré ce qu’ell
compterait pas, malgré ce qu’elle apporte de nouveau ; mais c’est une pièce très bien faite, très bien menée, très claire, él
ela ; car il n’y a guère de grande comédie de Molière qui ne soit une pièce à thèse. Augier, plus bourgeois de tempérament, d
un instinct d’émulation et une coquetterie de rival, fit lui aussi sa pièce à thèse, Madame Caverlet, qui est une preuve qu’i
(mais non pas absolument supérieure) habileté dans l’agencement d’une pièce de théâtre, et d’une longue pièce de théâtre, car
e) habileté dans l’agencement d’une pièce de théâtre, et d’une longue pièce de théâtre, car les siennes sont très étendues po
absence, volontaire certainement, de tout esprit, qui caractérise les pièces modernes), ses mots étaient très heureux, très jo
bservés, si bien attrapés par l’auteur. Dumas raconte qu’il montra sa pièce à Émile Augier pour s’autoriser de son approbatio
ute imagination. Bien qu’il affirmât qu’il ne fallait mettre dans une pièce que de la logique, il y mettait deux ou trois cho
versés de soudaines et magnifiques lueurs ; dans quelques-unes de ses pièces aussi, comme La Femme de Claude et L’Etrangère ;
t la forme peut-être la plus vivante. N’oubliez pas que la moitié des pièces de Molière sont des pièces à thèse, sans cesser d
s vivante. N’oubliez pas que la moitié des pièces de Molière sont des pièces à thèse, sans cesser d’être des études de l’âme h
hèse, sans cesser d’être des études de l’âme humaine. Ce n’est pas la pièce à thèse qui est mauvaise, c’est la pièce qui n’es
âme humaine. Ce n’est pas la pièce à thèse qui est mauvaise, c’est la pièce qui n’est qu’une thèse. Il y a une grande différe
où il écrit ; mais il l’est surtout en ce que, neuf fois sur dix, sa pièce est un combat qu’il livre à son public, et un déf
ès belle chose. Elle a résisté au temps, cet insigne larron, et cette pièce de centenaire, plus que demi-centenaire elle-même
tion laisse le public s’endormir, soit enfin que le fonds (sic) de la pièce choque le bourgeois, je ne retire pas de cette pi
onds (sic) de la pièce choque le bourgeois, je ne retire pas de cette pièce la huitième partie de ce que le Champi m’a rappor
tout doucement, mais sans intermittence. Je fais donc vite une autre pièce [sans doute, croit M. Rocheblave, un certain dram
x beaucoup d’argent et ils ont tout fait pour nous faire reprendre la pièce  ; c’est incompréhensible. » Enfin, le 23 mars, e
voulait réduire nos droits d’auteur à rien en faisant jouer d’autres pièces avec. Ce serait long à t’expliquer. Le résumé est
vec. Ce serait long à t’expliquer. Le résumé est que, faisant avec ma pièce plus d’argent que tous les théâtres de Paris, ils
se de leur part, ou engagement secret pris avec des créanciers sur ma pièce , et qu’ils ont voulu flouer ; ou affaire de polic
ont voulu flouer ; ou affaire de police et de ministère sous jeu. Ma pièce m’appartient ; je laisserai passer quelque temps
nalyse, Claudie racontée ; et puis, le dernier mot de l’analyse de la pièce une fois écrit : « Le succès a été complet. Bocag
ontent, il ne disait point qu’il n’était pas content. Il racontait la pièce tout simplement, avec beaucoup de fidélité et d’e
a donner. Elle contient sur cette question générale des romans mis en pièces ce qui me semble la vérité même : « Je sais bon
ie, la plus émouvante. Il a donc bien fait de créer Claudie de toutes pièces , au lieu de remprunter à quelqu’un de ses livres.
dès que le père Rémi et Claudie reviennent, consentent à revenir, la pièce est finie, et que le troisième acte ne contient q
pte fait, on peut trouver insuffisamment rapides, Claudie est une des pièces qui marchent le mieux, d’un mouvement sinon vif,
la Grand’Rose est, à mes yeux, le personnage le plus défectueux de la pièce … C’est à des femmes très pures, sévères pour elle
à mon avis, en ce qu’il commence par donner à la Grand’Rose, dans la pièce , une importance et un rôle qu’elle n’a pas. Elle
onde. Quand il enfourche sa bicyclette, nous nous disons : ! C’est la pièce qui lève le camp. » Mais alors, de quoi est fait
très anciens. Casimir pardonne à Oscar d’avoir trompé Jobelin. Cette pièce , charmante tout compte fait, a été jouée à ravir
t, qu’autrefois Nous allions cueillir les fraises des bois. Ces deux pièces , et il y en a d’autres qui valent celles-ci, ont
placide, casanière et très profondément dévouée. C’est elle, dans la pièce , qui représentera le foyer, la vie calme, sédenta
: « Pauvre petit. » C’est le leitmotiv de cette symphonie funèbre. La pièce est très variée de ton ; elle est composée largem
upe très peu l’auteur, mais dont il m’est permis de m’occuper, que la pièce s’annonce comme ayant plus de raisons de grande f
empêche là-haut les gloires de dormir. Le mérite littéraire de cette pièce est donc extrême ei son mérite proprement dramati
ourir. Ce beau « roman de sainte Thérèse » — et c’est ainsi que cette pièce sera désignée dans les cours de littérature — n’e
de Phillippe II. M. Maury a de la couleur et du relief. En somme, la pièce est bien jouée, quoiqu’on rêvât pour elle, except
es poèmes destinés à être classiques. M. Paul Adam. Les Mouettes, pièce en trois actes. Vous connaissez le Serpent noi
ue je professe et que j’exprime. M. Paul Adam a cru qu’il y avait une pièce de théâtre dans le Serpent noir, et il a eu parfa
ans le Serpent noir, et il a eu parfaitement raison puisqu’il y a une pièce de théâtre dans tout roman, dans toute nouvelle e
ement, il y a des romans dont il est relativement facile de tirer une pièce de théâtre et il y en a d’autres qui se prêtent m
plus beau de poème dramatique qu’un conflit de devoirs ; « quand une pièce , a dit à peu près M. Brunetière, n’a pas pour fon
ique, et c’est ce qui devait manquer à M. Adam pour sa quasi première pièce et c’est ce qui lui a manqué en effet. Dans son r
contribué à l’indisposer. Il était bien inutile de conserver dans la pièce la petite aventure désobligeante de l’ami du méde
un goujat et même n’est pas aussi habile qu’il croit l’être. Dans la pièce , l’épisode prend un relief trop fort et détourne
rt et détourne l’attention du fond des choses. Toujours est-il que la pièce est construite de la façon suivante. L’ami du méd
x Chambalot ont été directement contre son dessein. Vous voyez que la pièce est bien faite, qu’elle est en progression, qu’el
m nimia expectatio. Le plus mauvais service qu’on puisse rendre à une pièce avant son apparition, c’est d’en parler. Avec les
e dirai qu’il est bien difficile qu’un auteur empêche de parler de sa pièce , quand elle est tirée d’un roman. Les nouvelliste
mémoires. — Alors, désormais, il sera surtout impossible de tirer une pièce de théâtre d’un roman ? — Ma foi, je le crains. C
ièce de théâtre d’un roman ? — Ma foi, je le crains. Cependant, si la pièce était très bonne, excellemment bonne… L’interprét
de Chambalot, le tueur de consciences. Je ne serais pas étonné que la pièce , qui du reste n’est pas tombée, qui a seulement f
intéressantes, ensuite parce que c’est sur quoi est fondée la petite pièce de M. Émile Bergerat. Or, à une époque aussi indé
ec beaucoup de goût, n’est qu’indiquée, est amusante. Si cette petite pièce était écrite avec simplicité, elle serait tout à
eux et joliment précieux comme forme. M. Jean Jullien. La Poigne, pièce en quatre actes. Ah ! que voilà une pièce qui
ean Jullien. La Poigne, pièce en quatre actes. Ah ! que voilà une pièce qui aurait pu, non seulement me plaire, mais prov
s exceptions éclatantes. La vérité est qu’il n’y a pas de plus belles pièces que celles qui suivent, de sa première phase à sa
emandé : « Comment Félix en est-il arrivé à être ce qu’il est dans la pièce de Corneille ? Ce serait intéressant à démêler. »
ernière résolution de Perraud. Assez maladroite, comme vous voyez, la pièce est cependant assez vivante et d’un relief assez
N. Valentin. Le théâtre du Vaudeville a donné mercredi dernier une pièce qui a fait très grand bruit en Allemagne, la Retr
l’empire allemand. La Retraite m’a extrêmement intéressé. C’est une pièce qui a de gros défauts, mais qui a des qualités bi
forte, sincère et probe, et quelquefois presque puissante. C’est une pièce virile. J’ai peur qu’elle ne plaise pas beaucoup
à faire rire les septièmes galeries et parfaitement indigne de cette pièce distinguée et grave. Or, le maréchal des logis ch
asard. Je ne dissimulerais nullement, moi très grand admirateur de la pièce , que ce dénouement est déconcertant et, de quelqu
n l’explique ou qu’on le prenne, d’une très grande faiblesse. Mais la pièce en son ensemble est d’une grande force et d’une g
le théâtre qui ressortit à ce genre, la Massière est certainement la pièce la plus originale, la plus doucement gaie, la plu
int que c’est tout près d’être un chef-d’œuvre. A coup sûr, c’est une pièce qui donne trois heures d’un plaisir qu’on se féli
es d’un plaisir qu’on se félicite et qu’on s’honore d’avoir ressenti. Pièce rare par conséquent par le temps qui court, oui,
voir ressenti. Pièce rare par conséquent par le temps qui court, oui, pièce rare. La « massière » est, dans un atelier de jeu
ui, oui, à qui, je vous le demande ! Au personnage antipathique de la pièce , à Mme Marèze ! Et c’est par une scène de raisonn
isant appel au sentiment et non à la ratiocination. Il y a dans votre pièce , au II, je crois, une scène ou Mme Marèze rappell
réfuter. Tout compte fait, trois actes et demi sur quatre, dans cette pièce , sont délicieux. C’est une œuvre charmante, et ç’
il y a à la Renaissance ! La Massière s’annonce comme devant être la pièce de l’année. 16 janvier 1905. Émile Veyrin. L
. Avec une délicatesse touchante, la veuve du pauvre poète a dédié la pièce imprimée à M. Armand Bour, directeur des Bouffes,
e se mêlant pas beaucoup à la conversation brillante qui est toute la pièce à vrai dire, on lui demande quel est son rêve à l
cinquante ans. 13 mars 1905. M. Paul Hervieu La Loi de l’homme, pièce en trois actes. La Loi de l’Homme, drame somb
ison même de leur amour quand elles se sentent méprisées, et toute la pièce même est le développement de cette idée : L’amour
e pourquoi ? C’est sur cette incertitude que finit le second acte. La pièce précédente de M. Hervieu s’appelait les Tenailles
précédente de M. Hervieu s’appelait les Tenailles. Toute la nouvelle pièce de M. Hervieu, — et particulièrement le troisième
é, elle le retient. Mmede Raguais est vaincue, l’étau se resserre. La pièce , sans doute, pourrait s’arrêter ici, et l’on peut
s le seul bonheur qui leur reste, celui de leurs enfants. Voilà cette pièce , qui n’est pas loin d’être admirable, qui est d’u
aguais. Seulement, dès que la question législative est posée dans une pièce , la pièce devient une pièce à thèse, et, dès qu’u
ulement, dès que la question législative est posée dans une pièce, la pièce devient une pièce à thèse, et, dès qu’une pièce e
a question législative est posée dans une pièce, la pièce devient une pièce à thèse, et, dès qu’une pièce est une pièce à thè
ée dans une pièce, la pièce devient une pièce à thèse, et, dès qu’une pièce est une pièce à thèse, le personnage qui soutient
èce, la pièce devient une pièce à thèse, et, dès qu’une pièce est une pièce à thèse, le personnage qui soutient une thèse, sa
tait le personnage qu’il devait aimer, la voulue, tout le reste de la pièce , sensée, raisonnable, tiers parti et centre gauch
un, songez-y, aucun des différents malheurs qui vous arrivent dans la pièce ne se serait produit. C’est votre faute tout le t
turel qu’un être passionné raisonne mal ; mais, sous cette couleur de pièce à thèse, Mme de Raguais nous a été donnée tout d’
tait uni, et Auguste Comte était dépouillé. Et il a écrit sa première pièce de théâtre dans cet idiome-là ! Seulement, comme
Comédie française et de M. Hervieu — rien ne transpire à l’avance des pièces de la Comédie française et particulièrement des p
à l’avance des pièces de la Comédie française et particulièrement des pièces de M. Hervieu, rien du tout. Vingt articles et ce
inées d’un ouvrage nouveau. Je ne me doutais donc pas que la nouvelle pièce de M. Hervieu fût une comédie-mélodrame, et pourt
enfin satirique et tragique… C’est à voir. » — Et, de cette idée, la pièce suivante est sortie peu à peu, ou tout de suite,
it, comme je l’avais décidé. Viens, mon petit roi ! » Telle est cette pièce un peu bizarre, qui mêle le sauvage au précieux,
et elle recule devant lui, un peu craintive. Voilà le vrai fond de la pièce , à mon sentiment, et c’est de ce fond qu’il falla
as eu ce je ne sais quel air de tragédie déguisée et travestie que la pièce de lundi ne laisse pas d’avoir de temps en temps.
qu’au dernier moment, on avait craint que M. Mounet ne fît sombrer la pièce et qu’on avait cherché le moyen de lui retirer le
doute à cet égard. 23 décembre 1905. M. Henri Lavedan. Le Duel, pièce en trois actes, en prose. Le Duel, pièce en tr
 Henri Lavedan. Le Duel, pièce en trois actes, en prose. Le Duel, pièce en trois actes, que la Comédie-Française a donnée
cience. Du reste, c’est assez peu de cela qu’il sera question dans la pièce . La pièce en soi est ceci : Mme la duchesse de Ch
reste, c’est assez peu de cela qu’il sera question dans la pièce. La pièce en soi est ceci : Mme la duchesse de Chailles a é
te, le duc de Chailles est mort, comme c’était son devoir pour que la pièce eût un dénouement. Mme de Chailles, torturée par
ais bien pourquoi. Venez agir. » Il les convainc tous les deux. Et la pièce serait finie si l’abbé ne se donnait cette satisf
 », dirait la jeune fille avec ferveur. Et ce serait en Allemagne une pièce prise très au sérieux et en France une pièce gaie
serait en Allemagne une pièce prise très au sérieux et en France une pièce gaie ; et elle serait applaudie des deux côtés de
eu ; car la duchesse lui était assez sympathique. Il se dit que cette pièce , c’est proprement l’aventure qui a été le point d
: « Encore la prêtraille ! » et que le ménage Morey sera un enfer. La pièce , pour qui sait prévoir, est nettement intitulée V
and il a eu cette rare fortune, il pardonne toujours. Le Duel est une pièce où l’auteur a fléchi sous la grandeur du sujet et
trepris ; l’honneur de nous avoir éloignés de la banalité sordide des pièces à adultères et à fugues amoureuses de femmes à ch
-même. 24 avril 1905. M. Maurice Donnay. Le Retour de Jérusalem, pièce en quatre actes. J’ai trouvé faible la dernièr
« préjugés » qu’il semble nourrir. Et, avec tout cela, j’ai trouvé la pièce assez mauvaise. Il est possible encore qu’elle so
eux opinions, je donnerai les raisons chemin faisant, en racontant la pièce aussi exactement qu’il me sera possible. Michel A
rougit jamais, du moins pour le public que je suppose assistant à la pièce au moment que j’écris. Aubier résiste. Il aime sa
obligé le public. Voilà ce dont je suis obligé d’avertir l’auteur. La pièce reprend. Premiers nuages dans le demi-ménage Judi
re Hendelsohn, intelligent et d’esprit élevé (c’est le bon juif de la pièce . Chacun a son bon juif, comme disait M. Barrès. M
déjà commence à poindre, il nous semble que le développement de cette pièce démontre qu’elle n’aurait pas dû commencer ; il n
urait pas dû commencer ; il nous semble que le développement de cette pièce démontre comme impossible le commencement de cett
c’est ce qui justifie un peu le public, savez-vous bien que toute la pièce a été construite comme devant aboutir à un dénoue
ait, aussi, avoir été imaginé par l’auteur pour que Suzanne en fin de pièce pût dire à Aubier : « Après tout, il y a eu là-de
e, qu’il ne m’étonnerait pas du tout. En tout cas, il y avait dans la pièce de quoi faire supposer au public que les choses f
le Retour de Jérusalem. Est-ce sa faute à lui si le public a pris sa pièce dans un sens défavorable aux juifs ? Est-ce sa fa
t arrivé en sens inverse ce qui est advenu à M. Eugène Guinon pour sa pièce intitulée Décadence ? M. Guinon avait cru écrire
on pour sa pièce intitulée Décadence ? M. Guinon avait cru écrire une pièce où étaient daubés avec l’impartialité d’une haine
ens inverse, il est advenu à M. Donnay que, M. Donnay ayant écrit une pièce favorable en somme et aux juifs et aux aryens, ex
e temps que les défauts de ces deux races ; d’abord, on n’a trouvé sa pièce favorable pour personne, et ensuite on l’a trouvé
sante elle-même ? Une seconde raison — pour que le public ait pris la pièce dans un sens défavorable aux juifs — c’est la sup
elle est rétablie dans le volume. Il n’y a qu’un « bon juif » dans la pièce de M. Donnay, c’est Lazare Hoendels-honn. Or, il
e quelques-uns des défauts de sa race. Or, ce seul « bon juif » de la pièce , qui n’est encore sympathique qu’à demi, on ne le
e, cette suppression ! C’est elle qui a rompu l’équilibre de toute la pièce . M. Donnay explique pourquoi il s’est résigné, ap
allait la développer. Telles sont, selon moi, les raisons pourquoi la pièce a paru antisémitique au public. Plus j’y réfléchi
e vous dise ? Vous n’étiez pas antisémite quand vous avez écrit votre pièce , oh ! point du tout, absolument pas, et toute vot
écrit votre pièce, oh ! point du tout, absolument pas, et toute votre pièce est là pour le prouver ; mais vous l’êtes devenu
; mais vous l’êtes devenu depuis. Immense influence du public ! D’une pièce qui n’était pas antisémite il fait une pièce anti
luence du public ! D’une pièce qui n’était pas antisémite il fait une pièce antisémite par la façon dont il l’applaudit, et d
disais à un dramatiste : « Comme cela doit vous ennuyer d’écrire une pièce , quand ce n’est pas un simple vaudeville ! — Ennu
ît au spectateur et au lecteur. (Je viens, bien entendu, de relire la pièce .) Il la voit comme une juive selon Darmesteter, s
dans le parfait accord de ses sentiments et de sa raison. Or, dans la pièce , cette Jeanne d’Arc de la juiverie commence par s
t pas prendre les choses ainsi. Judith, elle le dit elle-même dans la pièce , a épousé Gaston de Chouzet sans trop savoir pour
et peu équilibrée. Non, je n’arrive pas à comprendre la Judith de la pièce . Je dois ajouter, pour être juste et bienveillant
 Maurice Donnay. L’Escalade, comédie en quatre actes. La nouvelle pièce de M. Maurice Donnay est extrêmement jolie comme
ussi un peu la faute de l’auteur si, en elle-même, l’architecture des pièces de son feu d’artifice est un peu conventionnelle,
r lui. Donc, Mme de Gerberoy fait l’escalade — il y en a deux dans la pièce — de la cent cinquantième marche de la Sorbonne,
ndres soit amoureux de Cécile, et nous voyons tout de suite que cette pièce sera l’histoire du professeur et de la femme du m
il y a toujours la manière, nous attendons le second acte et toute la pièce avec un mélange d’appréhension et d’espoir. Ce pr
e pouvons pas le voir se conclure sans une certaine mélancolie. Cette pièce , qui, encore une fois, est toute pleine de « peti
et de sens du réel. 7 novembre 1904 M. Maurice Donnay. Paraître, pièce en quatre actes et cinq tableaux. La dernière
ay. Paraître, pièce en quatre actes et cinq tableaux. La dernière pièce de M. Donnay a été accueillie assez froidement lu
ment, si tant est qu’il ne s’y plaise point. Le plus grand vice de la pièce de M. Donnay est celui dont vous vous apercevrez
ra facile de supprimer. Il faut, pour alléger Paraître, gagner sur la pièce , par des coupures, de quarante à cinquante minute
r toutes ces raisons, quoique peu enchanté que je sois de la nouvelle pièce et quoique elle soit assez mal partie, je persist
. En voici le récit fidèle. Ne faites pas trop attention au titre. La pièce répond à son titre, il faut le reconnaître et le
se son titre et va beaucoup plus loin que lui en long et en large. La pièce devrait être intitulée : Des divers inconvénients
termine le second acte. Du reste il ne servira à rien du tout dans la pièce . Mais il est important, paraît-il, en soi-même. L
fréquente, qu’elle l’aura amusé, qu’il se sera dit : « J’en ferai une pièce  », qu’il se sera aperçu qu’elle ne peut guère fai
 », qu’il se sera aperçu qu’elle ne peut guère faire la matière d’une pièce et qu’il se sera dit : « Je l’utiliserai comme in
’une pièce et qu’il se sera dit : « Je l’utiliserai comme incident de pièce  ». Soit, mais il aurait fallu la rattacher tant s
. C’est un aérolithe, cet incident-là. A partir du troisième acte, la pièce proprement dite file d’un assez bon train, malgré
auvaises. Parce que l’auteur avait, au second acte, introduit dans sa pièce , où elle n’avait que faire, Germaine et son avent
n mentale, devenu, ce semble, complètement fou. Encore une fois cette pièce est trop longue, surchargée de scènes parasitaire
moins qu’ça ne soit pas un tapeu » — Ce sont les deux moralités de la pièce . Paraître est très agréablement joué, sans que ç
st aussi beaucoup moins spirituelle comme dialogue que la plupart des pièces de M. Alfred Capus, quoique tout esprit n’en soit
villa près de Trouville, avec vue sur la mer, — comme dans toutes les pièces contemporaines, et cela commence à être d’une ori
va trouver le dénouement ingénieux, original et généreux de la grande pièce , et Mme de Bernac lui sautera au cou en lui disan
remarquable. Le succès final a été très marqué. Je n’aime guère cette pièce , mais je dois dire et répéter que je suis sûr qu’
e la Conversion d’Alceste, de M. Georges Courteline. C’est une petite pièce à ravir tous les lettrés. C’est — tout comme le P
ien advenir de la conversion d’Alceste, voilà la question et voilà la pièce . Il en advient au pauvre Alceste de multiples més
a plus à avoir des amis, à se marier et à vouloir être aimable. Cette pièce , vive, rapide, d’un mouvement enragé, est extrême
t plusieurs sont à moi. Regnard n’aurait pas fait mieux. Cette jolie pièce a été très vivement enlevée par M. Mayer en Alces
sque l’unique défaut de Maman Colibri, c’est le trop prévu. C’est une pièce qui manque presque complètement d’intérêt de curi
e dramatique (II et IV) et aussi dans la partie élégiaque (III) de la pièce , elle a été extrêmement remarquable. De la puissa
ssus. Je crois à un succès assez prolongé de Maman Colibri. C’est une pièce qui fait pleurer et c’est une pièce que — quelque
longé de Maman Colibri. C’est une pièce qui fait pleurer et c’est une pièce que — quelques choses qu’il puisse y avoir à dire
théâtre… 14 novembre 1904. M. Henry Bataille. La Marche nuptiale, pièce en quatre actes. La nouvelle pièce de M. Henry
y Bataille. La Marche nuptiale, pièce en quatre actes. La nouvelle pièce de M. Henry Bataille est une œuvre un peu bizarre
, et il s’en voudrait et se mépriserait de se l’avouer à lui-même. La pièce se sauve par la terreur que le public a de passer
angère. C’est comme une espèce de tempête. Du reste, pendant toute la pièce je me disais : « Tiens ! c’est cela qui devrait s
s du personnage principal ; on n’est pas devenu son complice. Donc la pièce , si vraie qu’elle puisse être, est manquée. Pour
le sien. Le public comprend, mais n’est pas du tout satisfait. Cette pièce , distinguée très souvent et dont le fond est très
Il y a tant de talent littéraire, du reste, qu’il est possible que la pièce s’impose au grand public à force de lui imposer.
Poliche, comédie en quatre actes. Je sais bien que Poliche est une pièce ennuyeuse ; mais je ne saurais trop dire pourquoi
qu’à la Comédie-Française. Voici comment est construite cette petite pièce un peu étirée, et du reste qui danse un peu dans
oi pour la vie ! Louons une ferme pour un mois à Fontainebleau. » La pièce pourrait être finie et même elle semble l’être ;
Tavernois-en-Vexin. Cela devient tout à fait sensible à la fin de la pièce . Ce l’était un peu tout le temps. Le train siffle
le cependant, que je n’ai pas assez fait ressortir en analysant cette pièce . Ayant besoin, pour sa fable, de ce personnage bi
es choses me paraît intéressante. On me dit donc : Le seul tort de la pièce intitulée Poliche est peut-être d’être intitulée
ue c’est lui qui l’est et déroute ainsi l’attention du spectateur. La pièce intitulée Poliche est surtout une étude de courti
t. La preuve c’est que, faisant d’avance l’exposé philosophique de sa pièce , il insistait beaucoup sur ceci et n’insistait qu
itable intérêt du sujet. Mais il reste qu’il y a, comme au fond de sa pièce , un très grand mérite et fort original. Voilà ce
. C’est la définition même de l’auteur comique de première marque. La pièce a été jouée à merveille par M. Huguenet qui est l
mier rang. M. Brieux. Les Hannetons, comédie en trois actes. La pièce intitulée les Hannetons (titre obscur ; entendez,
« bouquet », pour parler comme les marchands de vins. Tant y a que sa pièce est d’une vérité extraordinaire avec, je ne dis p
ierre seulement alors la chasse. Elle se jette à l’eau pour lui faire pièce , et on la rapporte au logis. Pierre s’attendrit e
de même. Il est même assommant, le détail du suicide. Cette curieuse pièce devrait être ramassée en deux actes ; c’est préci
tand a trouvées et que vous ne trouveriez pas, vous avez l’Aiglon. De pièce , du reste, point ; de marche d’un point à un autr
à un autre, pas de trace ; de progression d’intérêt, aucune ombre. La pièce donne l’idée du piétinement continu d’un homme qu
rtificiel, d’un artifice candide qui rappelle à la fois Guignol et la pièce de cirque ! Non, j’y mets, moi, de la bonne volon
ardonne ! Amen ! » 10 mars 1900. M. Edouard Rod. Le Réformateur, pièce en trois actes. L’Œuvre a donné au Nouveau-Thé
tes. L’Œuvre a donné au Nouveau-Théâtre deux représentations d’une pièce très curieuse de M. Édouard Rod, intitulée le Réf
s eux-mêmes, réveillés par une voix accusatrice. Il en résulte que sa pièce est moins une pièce proprement dite qu’un portrai
és par une voix accusatrice. Il en résulte que sa pièce est moins une pièce proprement dite qu’un portrait dramatique, que le
coup plus que vingt autres qui se targuent d’être authentiquement des pièces de théâtre. La pièce commence en idylle. Rousseau
tres qui se targuent d’être authentiquement des pièces de théâtre. La pièce commence en idylle. Rousseau a des amis à Motiers
Thérèse elle-même, que le séjour à Motiers-Travers ennuyait fort. La pièce au second acte se dirigeant de ce côté-là, on s’a
les hypocrites. A-t-elle si tort ? Il résulte de ceci que, dans cette pièce , nous ne prenons parti pour personne très précisé
la Société de Henrik Ibsen. Voilà la principale raison pourquoi cette pièce n’est pas dramatique, outre que l’on y disserte p
intéressante, et c’est une vérité dont il doit se convaincre.. Cette pièce était fort proprement jouée. M. Camille Bert, dan
ividuelle ou comme psychologie des foules, n’est plus intéressant. La pièce Le Réformateur est un épisode de L’Affaire Rousse
s intéresser avec cette donnée ou cette randonnée-là. Et pourtant, la pièce m’a quelque peu intéressé, moi, personnellement,
uoi sert-il, l’ami Angel, dans l’acte I, comme du reste dans toute la pièce  ? A rien du tout. Il aurait pu servir à ce que je
yon, en qualité d’actrice, après rupture avec Jacques, jouer dans une pièce , il a été la voir, aux Célestins, dissimulé dans
sait pas pourquoi il finit d’une façon plutôt que d’une autre. Cette pièce a donc, somme toute, avec, selon moi, beaucoup de
es. Aucune fausse note qui vienne d’eux. Advienne que pourra de cette pièce indécise ; mais je supplie les auteurs de cherche
ce pré où le sol même a été rongé. On nous donnerait aujourd’hui une pièce fondée sur l’amour de deux jeunes gens traversé p
30 (1814) Cours de littérature dramatique. Tome III
r à Voltaire. « Quelques personnes ont écrit, dit La Harpe, que cette pièce était la meilleure qu’il eût faite ; mais on peut
le même critique peut-il mépriser assez Sophocle pour décider qu’une pièce supérieure au chef-d’œuvre du théâtre grec, n’est
s’en faut beaucoup qu’elle ait produit le même effet qu’Œdipe. Cette pièce est une des plus propres à faire connaître la dif
ans, envoya au père Porée, son ancien maître, un exemplaire de cette pièce , où j’ai eu soin, dit-il, d’effacer autant que j
de sa première tragédie ; on n’estime encore aujourd’hui, dans cette pièce , que les emprunts faits à Sophocle, et les applau
es deux génies se trouve dans l’Œdipe même : les premiers actes de la pièce française sont aux derniers ce que Voltaire est à
e épargné Sophocle, auquel il devait tout ce qu’il y a de bon dans sa pièce  ; il relève surtout comme très ridicules ces vers
te, en essayant d’épurer la morale et la tragédie d’Œdipe, a rendu sa pièce ennuyeuse sans la rendre plus raisonnable : trop
idées religieuses s’étant extrêmement affaiblies, l’intérêt de cette pièce a diminué : ce combat ne produit plus le même eff
a religion chrétienne, a délustré l’un de ses meilleurs drames, et la pièce la plus touchante peut-être qui fût au théâtre pu
ain objecterait-on que l’intervention de Lusignan forme le nœud de la pièce , il faut inventer des ressorts qui puissent nous
ais contre l’Égypte, on ne sait trop où il en va venir, et comment la pièce va se renouer ; elle se renoue cependant, et dès
’œuvre. II 4 thermidor an VIII [23 juillet 1800] Zaïre est une pièce du meilleur temps de Voltaire. Il était alors dan
bonnes critiques contre Zaïre, et Zaïre bien jouée sera toujours une pièce intéressante. Il est vrai que rien n’est plus abs
tiens. Un ambassadeur turc qui assistait à la représentation de cette pièce , haussa les épaules, et témoigna beaucoup de mépr
i assurément ne demande pas mieux ; ils auraient jugé qu’une pareille pièce n’était pas faite pour des républicains, et n’éta
e de nous apprendre lui-même qu’il fil en un jour son plan, et que la pièce fut achevée en vingt-deux jours. Quand on respect
tteries ne conviennent guère à cette Fatime, qui, dans le reste de la pièce , tient le langage d’un missionnaire : que l’on do
haient à M. de Voltaire qu’il ne mettait point assez d’amour dans ses pièces  ; en effet, l’étrange passion de Philoctète pour
ux d’un particulier l’humilient. Voltaire était riche : en dédiant sa pièce à un négociant anglais, il n’eut égard qu’à la si
respondance est le derrière du théâtre, ses lettres désenchantent ses pièces , l’homme fait tort à l’auteur. C’est dans les épa
r. En voyant dans les lettres de Voltaire tout l’échafaudage de cette pièce turco-chrétienne, on est vraiment honteux d’être
l croyait bonnement avoir peint les mœurs turques, tandis que dans sa pièce il les contredit toutes ; il s’imaginait pieuseme
oltaire : rien n’est plus franc, plus généreux qu’Orosmane ; voyez la pièce  : Orosmane est un amant très dissimulé, très four
e croirait devoir à son mérite. » Et dans une autre lettre : « Jamais pièce , dit-il, ne fut si bien jouée que Zaïre à la quat
tre César et Catilina était plus difficile à faire que la plupart des pièces où l’amour domine ; mais le cœur ramène à ces piè
e la plupart des pièces où l’amour domine ; mais le cœur ramène à ces pièces , et l’admiration pour les anciens Romains s’épuis
oment où on la suppose, est une invraisemblance. Le cœur ramène aux pièces où l’amour domine, tandis que l’admiration pour l
! tant ils sont doux, humains, tolérants ! Je n’ai jamais dit que les pièces de Voltaire restées au théâtre fussent de mauvais
i me paraissent les quatre chefs-d’œuvre de Voltaire. Il y a dans ces pièces des caractères brillants, des situations pathétiq
e grandeur qui s’approche quelquefois de celle de Corneille. D’autres pièces , telles que Sémiramis, L’Orphelin de la Chine, Ta
tre de Voltaire : si, dans l’examen que j’ai fait de plusieurs de ces pièces , je n’ai presque rien dit des beautés, c’est qu’e
zire, je conviens que je ne comprends rien à la construction de cette pièce  ; je ne sais pas même quel est le lieu de la scèn
, tandis que les Espagnols, qu’il croyait rendre odieux, sont dans la pièce les plus honnêtes gens du monde. Alzire épouse pa
out, il poignarde le mari voilà ses vertus. Gusman, le scélérat de la pièce , est respectueux envers son père ; à sa prière, i
franchissent les siècles et restent supérieurs aux révolutions : les pièces de circonstance, les ouvrages de parti s’évanouis
il est plaisant ; et d’environ onze ou douze cents, s’il s’agit d’une pièce de théâtre. » Voltaire est ici vraiment philosoph
opinion publique il conclut que les journaux ne doivent pas juger les pièces , parce qu’ils ne savent pas si le public à la lo
dans un état au-dessus de l’intérêt d’une tragédie, et pourvu que la pièce plaise, que personne ne peut y trouver à redire :
uvait se dissimuler le double intérêt qui porte au commencement de la pièce sur l’orphelin, et ensuite sur l’amour de Gengisk
Les Chinois tués par les Tartares n’étant pas des personnages de la pièce , ces meurtres-là sont comme non avenus : les Tart
lin ; et Lanoue, dans le rôle de Zamti, contribua aussi à soutenir la pièce  : Voltaire parle honnêtement des deux premiers, m
e, dans laquelle il avait mis, comme de raison, quatre ou cinq de vos pièces , entre autres, Rome sauvée et Oreste. Childebrand
posé par les dieux. VI 4 frimaire an XIII [25 novembre 1804] La pièce commence par ces vers, qu’il semble que Voltaire
beau ! » répondit le vieux philosophe. Voltaire, en effet, dans cette pièce , a passé le but. Je ne sais, dit-il lui-même dan
e pour la première fois à Lille, en 1741 ; et sur le bruit que fit la pièce , on dit, mais sans aucun fondement, que plusieurs
ntie que l’autorité des sectateurs de Voltaire, il est certain que la pièce fut jouée à Paris le 9 août 1742 qu’elle fut reti
ne utilité pour la nation, et n’était pas sans danger. Aujourd’hui la pièce n’a rien de nuisible : elle n’est plus qu’ennuyeu
qu’il faut donner Mahomet le lendemain des Cendres ; c’est une vraie pièce de carême. Il ne croyait pas si bien dire : en e
vif pour cet amusement profane. Zulime, dit encore Voltaire, est la pièce des femmes ; Mahomet sera la pièce des hommes . L
ulime, dit encore Voltaire, est la pièce des femmes ; Mahomet sera la pièce des hommes . Les femmes bâillèrent prodigieusemen
ra la pièce des hommes . Les femmes bâillèrent prodigieusement à leur pièce , et Zulime est une des plus grandes pauvretés du
’aurait pas même pu le tirer des griffes d’un pareil ennemi. Si cette pièce fameuse, en qui Voltaire avait mis ses complaisa
, dans sa Lettre sur les spectacles, qu’il craignait qu’une pareille pièce ne fit plus de Mahomets que de Zopires . On m’acc
gédie avec Mahomet tout seul ; dès qu’on a un grand scélérat dans une pièce , on lui oppose un homme vertueux ; ce sont les él
ar l’activité. Un autre défaut non moins essentiel, c’est que dans la pièce le scélérat, le monstre, est l’adorateur et le pr
’élévation du génie de Mahomet, on n’en aperçoit aucune trace dans la pièce  : on n’y trouve que la bassesse infâme d’un tartu
, mais une horrible impudence. VI 8 août 1810 En examinant la pièce dépouillée de tous les agréments étrangers dont l
habile, avec beaucoup d’art et de talent. Il y a dans le cours de la pièce de très beaux vers, et en général le coloris a de
e humain, après un si heureux début. Rousseau a raison de dire que la pièce est plus propre à former des Mahomets que des Zop
emble qu’il est bon de résumer quelquefois mes observations sur cette pièce pour l’instruction des jeunes gens qui entrent da
pu dévorer ceux qu’on trouve dans Paméla, et y puiser le sujet d’une pièce de théâtre ? beaucoup de femmes n’aiment point Pa
ésentation de Nanine, Voltaire demanda à Piron ce qu’il pensait de sa pièce . « Je pense, répondit Piron, que vous voudriez bi
manière de faire sa cour à sa princesse. On a tort d’intituler cette pièce Le Préjugé vaincu : l’opinion qui réprouve les al
, tant bien que mal, leurs analyses, et à rendre compte du succès des pièces comme d’un fait ? On ne se compromet jamais en tr
L’Enfant prodigue I 15 nivôse an XII [6 janvier 1804] Cette pièce eut vingt-deux représentations dans la nouveauté.
Rousseau, où cet auteur des Aïeux chimériques, et des plus mauvaises pièces de théâtre que nous ayons, ose donner des règles
marade d’avoir le dos voûté. Il n’est pas nécessaire d’avoir fait des pièces de théâtre pour en donner des règles : Aristote e
tations ces grossièretés dégoûtantes qui remplissent presque toute la pièce , tandis qu’il n’y a guère que deux ou trois scène
it trouvé mauvais que la maîtresse de l’enfant prodigue jouât dans la pièce un plus grand rôle que son père. Voltaire n’eut p
XII [15 juillet 1804] Voltaire a fait une préface pour justifier sa pièce . On sait que les préfaces des auteurs dramatiques
logies de leurs défauts, et des poétiques arrangées exprès pour leurs pièces  : telles sont celles de Lamotte-Houdart, d’ailleu
e pour une petite esclave de son sérail, qui, pendant la moitié de la pièce , se livre à des folies dignes des Petites-Maisons
e beau caractère de Tancrède. Il n’y a que ce seul acte dans toute la pièce  ; le reste ne présente que les malheureux efforts
sés que lui ; mais dans tous les ouvrages enjoués et badins, dans les pièces fugitives, dans les petits pamphlets, dans les pe
nt de fois rapetassée et ravaudée, qu’elle n’était plus qu’un amas de pièces et de morceaux. Ainsi se fabriquaient, ainsi se d
! Je crois jouer parfaitement le bonhomme. Je souhaite en tout que la pièce soit jouée à Paris comme elle l’a été dans ma mas
y a de mieux dans tout son théâtre, c’est le troisième acte de cette pièce . On peut le regarder comme le dernier soupir du p
e de notre spectacle qu’on nous a tant reprochée. Comment ! dans les pièces de Corneille, de Racine, de Crébillon, de Voltair
it encore moins à lui-même, en dédiant à la maîtresse de Louis XV une pièce assez médiocre. Montauron du moins avait un état
atilina, commencé depuis vingt ans. Madame de Pompadour avait pris la pièce sous sa protection, l’avait prônée à la cour, et
la chevalerie, et qui, dans son ensemble, vaut mieux que Tancrède. La pièce de du Belloi a surtout l’avantage d’offrir des no
n qui lui appartienne en propre : les situations pathétiques de cette pièce ne sont que des répétitions ou des réminiscences.
êmement vague ; ils n’ont aucun moyen de réussir. Dans le cours de la pièce , l’action ne fait pas même un pas, quoique les co
nt des pieds et font un grand vacarme en arrivant sur le théâtre ; la pièce n’en devient que plus froide, on est plus fatigué
érat et non comme un tyran. Cette seule scène vaut mieux que toute la pièce de Voltaire : son Égisthe est un personnage aussi
, suivant l’usage, par Électre et Clytemnestre. Le vice radical de la pièce est l’exagération et l’endure continuelle d’un ta
ers faibles, durs et guindés, je transcrirais plus de la moitié de la pièce . Mérope I 17 floréal an X [30 avril 180
it dans toute la maturité de son talent. Quelques-uns regardent cette pièce comme son meilleur ouvrage ; aussi n’est-il pas d
é, outre mesure, Maffei et sa Mérope ; on fait une satire amère de la pièce italienne ; on en cite avec malice les endroits l
tandis que la Mérope de Voltaire, ainsi que la plupart de ses autres pièces , lui paraît le dernier effort de l’esprit humain.
fort inférieur à l’Œdipe, imité du même Sophocle ; que c’est même une pièce où l’on commence à s’apercevoir du déclin de son
tiques. Lui-même cependant répète en vingt endroits, qu’une mauvaise pièce peut faire pleurer par le mérite de quelques situ
coup de théâtre ait été critiqué comme le plus mauvais endroit de la pièce . Il n’y a qu’heur et malheur dans le monde ! La m
rions si c’est à juste titre qu’on loue à Voltaire d’avoir composé sa pièce dans le goût antique. Personne n’a moins connu qu
ous ses personnages, se trouvent dans sa Mérope comme dans ses autres pièces  ; c’est la manière qui lui est propre, et cette m
surtout assommante par ses lamentations continuelles et monotones. La pièce a deux parties : dans la première, le péril d’Égi
de la paix, pendant qu’on représentait au Théâtre-Français une petite pièce charmante, intitulée L’Anglais à Bordeaux, Le Kai
ic, à qui l’on faisait acheter bien cher le plaisir de voir la petite pièce . L’Anglais à Bordeaux était alors un riant jardin
t retirer la tragédie après six représentations, tandis que la petite pièce n’en suivit que plus lestement le cours de son su
e Trissotin : elle fut jouée pendant le règne de la terreur comme une pièce exemplaire ; mais on supprima le discours d’Antoi
ur orgueil. Il serait injuste de condamner, d’après ces principes, la pièce de Voltaire ; une tragédie n’est pas une discussi
se une conspiration sur la scène, elle doit être déjà formée quand la pièce commence ; les obstacles qu’elle éprouve dans l’e
s plus souvent ils font horreur. On peut appliquer à l’effet de cette pièce le mot du financier qui, assistant à la Judith de
n 1560 ; ni La Mort de César de Scudéry, l’une de ses moins mauvaises pièces , représentée en 1663 ; ni La Mort de César de mad
de César de Voltaire, représentée sur le Théâtre-Français en 1743. La pièce est si froide, si peu intéressante, si éloignée d
mis et Oreste sont pour notre théâtre de mauvais sujets : ce sont des pièces impies qui calomnient l’Être suprême ; il faut êt
re d’Amphiaraüs parle mieux que celui de Ninus. Éryphile est donc une pièce moins mauvaise que Sémiramis ; la fille ne vaut p
ablir avantageusement sur la scène : la première représentation de la pièce fut précédée d’une espèce de prologue, ou plutôt
emble avoir acquis à la longue le privilège d’ennuyer : c’est une des pièces que les comédiens représentent le plus souvent, e
s les plus grossières. Il faut avouer cependant que Sémiramis est une pièce très édifiante, très religieuse, qui respire part
œuvre est le meurtre de sa mère : il ne fait rien autre chose dans la pièce . Le grand-prêtre et les mages font des procession
on que ce qui est d’un faux goût : je n’en vois point dans les bonnes pièces de Lachaussée. Le littérateur qui avance cette p
La Gouvernante, Le Préjugé à la mode, Mélanide, au nombre des bonnes pièces de Lachaussée. Or, dans ces trois pièces, surtout
lanide, au nombre des bonnes pièces de Lachaussée. Or, dans ces trois pièces , surtout dans la dernière, il règne un goût roman
rlatanisme est à la science. Il vaut beaucoup mieux ne point faire de pièces de théâtre que d’en faire qui séduisent et corrom
e drame est un mauvais genre. Car enfin, de quoi s’agit-il dans cette pièce  ? Il est question d’une de ces filles-mères dont
ion insensée. L’enfant né de cette union, à laquelle on donne dans la pièce le nom de mariage, n’est qu’un bâtard ; et l’hyme
804] Ce fut mademoiselle Quinault-Dufresne qui donna l’idée de cette pièce à Lachaussée : elle l’avait d’abord proposée à Vo
ande vogue des drames et la décadence de la vraie comédie. Des quatre pièces qui ont fait la réputation de Lachaussée, Le Préj
ande, que les railleurs qu’il pourrait craindre se réduisent, dans la pièce , à deux écervelés fort méprisables, dont l’opinio
isir parce qu’on aime toujours à voir triompher l’innocence. Toute la pièce n’est autre chose que la conversion d’un mari lib
ique aimable, un novateur séduisant, un révolutionnaire honnête ; ses pièces sont bien conduites, pleines de beaux sentiments
ont pleurer, il est évident qu’on peut de même pleurer à une mauvaise pièce . Les dramaturges ressemblent à ces avocats qui ap
iche peu naturel, qui n’est là que pour la rime. Ou rencontre dans la pièce beaucoup de vers qui se retiennent, mais dont le
e de l’agréable fût un peu plus forte, que Lachaussée eut mis dans sa pièce plus de mouvement théâtral, plus d’intentions com
r spécialement à L’École des mères le reproche général qu’on fait aux pièces de Térence, dans lesquelles on était fâché de ne
ollège écrite en latin, et dont le fameux père Porée est l’auteur. La pièce , quoique faite pour un collège, a des situations
petite intrigue de remplissage est ce qu’il y a de moins bon dans la pièce  : c’est cependant ce que M. Desforges a pris pour
llard lourd et grimacier, capable d’épouvanter une jeune coquette. La pièce n’a pas une grande chaleur ; c’est un ouvrage à l
x, des vers bien tournés, des reparties spirituelles et piquantes. La pièce est écrite en vers libres et en rimes croisées :
oète qui n’est presque connu que par des tragédies : c’est dans cette pièce que Lachaussée paraît avoir puisé l’idée du Préju
mir en secret ; il s’explique avec sa femme dès le commencement de la pièce , et les explications ne servant qu’à aigrir le ma
ention bizarre et romanesque. Après avoir été, pendant le cours de la pièce , le jouet des terreurs les plus ridicules, il se
ef-d’œuvre du théâtre de Marivaux. Il y a longtemps que je connais la pièce  ; c’est elle que j’ai vu représenter la première
ndonnai aveuglément aux sensations que j’éprouvais. Je ne vis dans la pièce qu’un amant qui subjugue, en dépit des convenance
épouser le premier homme qui lui plaira. Dès les premiers mots de la pièce , le poète nous a prévenus en faveur de cette aima
du monde, qui souvent n’est qu’une insulte. Dans tout le cours de la pièce , on reconnaît sa probité, sa droiture, sa généros
ation de soi-même ; c’est l’antipode de l’égoïsme. On suppose dans la pièce que le plus puissant moyen pour séduire une femme
Jeux de l’amour et du hasard 9 fructidor an X [27 août 1802] Cette pièce , qui court les petits théâtres, paraît bien rarem
enne : c’est, à mon gré, son chef-d’œuvre. Ce poète ingénieux a trois pièces qui se disputent le premier rang : La Surprise de
elles-mêmes une passion naissante. Telle est l’analyse de toutes les pièces de Marivaux. Mais si cette monotonie de sujets es
es Jeux de l’amour et du hasard n’est pas seulement, comme toutes les pièces de Marivaux, une surprise de l’amour ; elle offre
ique a son prix, et peut tenir son rang sur la scène après les bonnes pièces de caractère et d’intrigue ; c’est peut-être même
XIII [8 décembre 1804] La Surprise de l’amour est le titre de deux pièces de Marivaux, et le sujet de toutes les autres. L’
on nom, et dont les amants ne commencent à convenir qu’à la fin de la pièce , en s’épousant. Il y a deux Surprises de l’amour 
finissent par s’aimer ; cela est plus décent. Le défaut capital de la pièce , c’est le bavardage, le tatillonnage. La comtesse
ucoup trop prévu. On peut extraire, des situations et des idées de la pièce , certains aphorismes galants. Voici les principau
étrange qu’un poète aussi fin, aussi ingénieux, ait toujours dans ses pièces un niais, une espèce de Jocrisse, auquel il prête
que à son fils. Les mères d’aujourd’hui n’apprendront rien dans cette pièce  : il n’y a plus de madame Argante. Les mères ne s
, ayant appris le succès du Méchant de Gresset, fit représenter cette pièce chez lui, sur le théâtre de la cour ; mais quelle
ait sa faute ou celle de l’auteur ; mais comment donner le tort à une pièce applaudie dans la capitale, et surtout estimée po
ès de lui, expliquez-moi donc ce mystère ; j’entends parfaitement les pièces de Molière, de Regnard, de Destouches, etc. ; le
s galants de notre scène ; mais que, dans une lecture qu’il fit de sa pièce , chez madame de Graffigni, Collé lui fit sentir c
où règne un luxe prodigieux, où chaque jour on joue beaucoup plus de pièces de théâtre qu’on n’en jouait dans toute la Grèce
d’autres mains étaient chargées de les égorger ; au lieu que dans la pièce française, Iphigénie, qui a déjà fait plusieurs f
écit le seul accès de fièvre dont il soit attaqué dans le cours de la pièce . Pylade est encore bien plus simple ; et dans cet
tragédie grecque, et il doit l’être ; il ne paraît qu’à la fin de la pièce , pour être trompé par Iphigénie. Un poète françai
heureux des deux à mourir : cependant, ce qui a fait la fortune de la pièce de Guymond de La Touche, c’est ce combat de l’ami
e théâtre n’a-t-il pas retenti dernièrement à la représentation de la pièce nouvelle de mon ami Pacuvius, lorsque, le roi vou
araît froide, parce que c’est une composition sage et régulière ; les pièces romanesques nous ont gâtés. Il faut convenir auss
cependant n’a produit aucune bonne comédie. Comment fonder toute une pièce sur un pareil caractère ? le comique en est toujo
s doux sentiments du cœur. Molière a fait de la coquette, non pas une pièce , mais un personnage ; il semble ne l’avoir employ
e que par ses exploits galants, a senti l’inconvénient de remplir une pièce entière des faussetés et des artifices d’une jeun
s. L’Heureux Stratagème de Marivaux a fourni à Lanoue le sujet de sa pièce , mais l’imitateur est resté au-dessous de son mod
it mot. Sous ce point de vue, c’est le personnage le plus utile de la pièce  ; on y voit aussi un certain Lisimon, vieux milit
t une petite aventure assez piquante. Madame Denis avait envoyé cette pièce , qui fut son premier enfant, au maréchal de Riche
aisant, observe madame Denis, qu’après un pareil propos, il fasse une pièce sur le modèle de la mienne ? Le maréchal de Riche
ire. Effectivement, dit encore madame Denis, il possédait si bien ma pièce , qu’en la lisant il passait adroitement les plus
nièce de Voltaire ! À qui se fier désormais ? Est-il étonnant que la pièce ait été refusée ? Elle fut lue à la comédie de ma
e ne doute pas que Lanoue ne s’en soit aidé ; c’est le meilleur de la pièce , et je souhaite qu’il en ait tiré un bon parti.
nis n’aurait pu lui être d’un grand secours pour la composition de sa pièce , car ce n’était pas un grand auteur de comédies ;
rt que de la sienne. II 2 février 1810 Mon jugement sur cette pièce a paru sévère à ceux qui se laissent séduire par
lanterie, quant à ces surprises de l’amour dont Marivaux a rempli ses pièces , ce n’est que de la métaphysique, absolument étra
sir a été dissipé par la plus tragique de toutes les catastrophes. La pièce est cependant restée au répertoire, comme un monu
moiselle Gaussin devait jouer dans Caliste le rôle principal : que la pièce fût indécente, immorale, contraire aux bienséance
même qui serait venue en personne faire des représentations contre la pièce . Il fallait voir avec quelle pitié on souriait al
ec son amant, et qui cependant ne parle que de sa vertu dans toute la pièce , est encore un personnage empreint du cachet de l
x de son caractère, il excite alors quelque intérêt. Vendôme, dans la pièce de Voltaire, n’a pas, à beaucoup près, les mêmes
conséquent la morale. Gabrielle déclare, pendant tout le cours de la pièce , qu’il lui est impossible de vaincre son amour :
orale de théâtre qui n’en est pas moins impertinente. Dans toutes nos pièces , l’amant favorisé est toujours le plus honnête ho
ces que leurs tragédies sont des chefs-d’œuvre, mais la lecture de la pièce détruit tous les raisonnements de la préface. En
examen le démontre encore mieux ; en voici la teneur : « Enfin cette pièce nous paraît assurée d’un rang distingué parmi les
I 14 février 1806 Il y a duplicité d’action et d’intérêt dans la pièce  : la faveur se partage entre les deux héros Gasto
s beautés l’emportent de beaucoup sur les défauts dans cette dernière pièce . La plus mauvaise scène est celle où Euphémie se
t à plaindre quand on attache son sort à celui d’une tragédie ! Cette pièce , imitée de Métastase, et intitulée Titus ; cette
agédie ! Cette pièce, imitée de Métastase, et intitulée Titus ; cette pièce , dont du Belloi attendait tout son bonheur, fut c
ation, quoique rien ne soit aujourd’hui plus commun que le succès des pièces sifflées : la plupart de nos nouveautés ont comme
eautés ont commencé par là. Du Belloi aima mieux composer une seconde pièce que de faire siffler une seconde fois la première
l fut clair pour tout Paris que Le Siège de Calais était une mauvaise pièce , écrite en vers barbares, et qui n’avait pu être
ouva tellement tombé dans l’opinion, que les comédiens refusaient ses pièces  : il fut obligé de faire imprimer son Gaston et B
en exécuté, que le pauvre du Belloi, malgré ses succès, malgré quatre pièces heureuses et qui sont restées au théâtre, malgré
aujourd’hui le quart du talent de du Belloi, s’il composait une seule pièce aussi bonne que Gaston et Bayard, sa fortune sera
gloire. Connaissant le théâtre, il n’a pourtant pas laissé une seule pièce , une seule dont les connaisseurs soient satisfait
e des productions dramatiques ; et pourtant il n’a pas fait une seule pièce , sans même en excepter Warwick, qui soit aussi bo
. La Métromanie I 6 juin 1806 La Métromanie est une de ces pièces que les gens de lettres estiment prodigieusement,
Le progrès des mœurs a été si rapide depuis La Métromanie, que cette pièce , jouée en 1738, aurait besoin aujourd’hui d’un co
lles sottises ont-elles pu se glisser parmi les beaux vers dont cette pièce abonde ? Ces taches n’empêchent pas que La Métrom
nformité, qu’on les loue beaucoup et qu’on n’y va guère ; ce sont des pièces qui apportent plus d’honneur à leurs auteurs que
succès d’estime sont froids : les vrais trésors d’un théâtre sont les pièces peu vantées et fort courues : elles ont le sort d
sont des fous pareils à ceux dont la société était remplie lorsque la pièce fut jouée, en 1737. En bien comme en mal, le mond
ans les pays étrangers qu’un Français est vraiment original. D’autres pièces ont porté le même titre sans y avoir plus de droi
le poète parut alors un personnage bien plus original que ceux de sa pièce . Les originaux de Fagan sont des ilotes qu’on fai
t de nos aïeux les sauvages du Nord. Un des meilleurs originaux de la pièce , est un certain Gélas, homme de plaisir, fou de l
i nous apprend sur l’affiche qu’il s’est donné la peine d’arranger la pièce , ce qui n’a fait que la gâter : il a jugé à propo
Bordeaux, et on lui donna cette satisfaction. Favart avait soumis sa pièce à tous les ministres étrangers ; ils n’y trouvère
econde représentation ; mais il fut sans doute trahi : à la fin de la pièce , les clameurs recommencèrent avec plus de fureur 
aux ordres du parterre, se montrer aux curieux en plein théâtre. Une pièce de théâtre, faite à l’occasion d’un événement pub
ou plutôt ce qu’ils n’ont pu exécuter. Favart a pris pour sujet de sa pièce l’antipathie nationale qui semble exister entre l
Cet arrangement trop brusque n’est pas ce qu’il y a de mieux dans la pièce  : on a fort applaudi les maximes d’une philosophi
rs un très grand mérite à savoir ajuster un joli conte à la scène. La pièce est conduite avec art, le dialogue étincelle d’es
le de Roxelane est manqué s’il est joué en grisette. L’effet de cette pièce dépend beaucoup du jeu ; elle eut l’avantage d’êt
. Le rôle de Roxelane, joué par madame Favart, répandait sur toute la pièce une gaîté, un mouvement et un intérêt qu’on cherc
sion ; mais les idées sont justes et belles. Les accessoires de cette pièce lui donnaient autrefois un air de volupté et de f
de façon ; on se rapproche de la nature : nous devons trouver dans la pièce de Favart un peu de fadeur, car c’est une pièce e
evons trouver dans la pièce de Favart un peu de fadeur, car c’est une pièce essentiellement galante ; c’est le triomphe des f
e savoir 6 mars 1810 Le Philosophe sans le savoir n’est pas une pièce de carnaval ; mais c’est une pièce du dimanche :
sophe sans le savoir n’est pas une pièce de carnaval ; mais c’est une pièce du dimanche : le peuple aime le pathétique et les
st qu’à force de hasards et de suppositions peu vraisemblables que la pièce se soutient ; elle est toujours prête à s’écroule
toine n’était pas fou, et s’il y voyait clair, il n’y aurait point de pièce . Il n’y a rien qui ressemble moins à la philosoph
Sedaine ne s’est pas fait un scrupule de prendre au même Scarron une pièce presque tout entière, La Gageure imprévue. Tout l
a eu beau faire, le récit de Scarron est aussi amusant à lire que la pièce de Sedaine à voir jouer. Collé. Dupuis et Des
t montrée au public qu’avec un air prude et un minois hypocrite ; ses pièces de société sont à ses ouvrages décents et régulie
s célèbre par ses calembours, ambitionnait une gloire plus solide. Sa pièce eut peu de succès à la cour ; on ne concevait pas
naient en secret au scélérat qui sait tromper avec tant de grâces. La pièce réussit, à la faveur des détails et d’un certain
urs savent qu’un bon couplet du Méchant vaut cent fois mieux que cent pièces telles que Le Séducteur. » Assertion presque auss
nt aujourd’hui toute la réputation de Barthe ; c’est une jolie petite pièce dans le genre moderne. Barthe était un bel-esprit
ne. Barthe était un bel-esprit de l’école de Dorât : il a essayé deux pièces de caractère qu’il a manquées, L’Homme personnel
flatta qu’en donnant au dénouement une physionomie plus brillante, la pièce irait aux nues. On fit un grand bûcher ; Lanassa
sme ; La Veuve du Malabar eut un de ces succès fous réservés pour les pièces extravagantes. C’est ce qu’on appelle une tragédi
fervent Lemierre crut devoir imiter son maître en donnant aussi à sa pièce le titre de L’Empire des coutumes. Le second titr
acine composa son Iphigénie, lui vint-il dans l’esprit de faire de sa pièce un recueil de thèses contre les sacrifices humain
s à l’engouement du public pour mademoiselle Raucourt, si, depuis, la pièce n’avait souvent été reprise. En 1788, pendant que
par l’application que l’on fit aux troubles du temps de ce vers de la pièce  : Ce palais est partout de gardes entouré. L’aut
ions intéressantes. On lui a reproché des ressemblances avec d’autres pièces  : où n’en trouve-t-on pas ? Les tragédies de Volt
t de patience. Que fait Priam dans le camp d’Achille pendant toute la pièce  ? L’auteur suppose qu’après s’être brouillé avec
sans doute qu’en faisant ainsi venir Priam dès le commencement de la pièce , il serait là tout porté pour demander le corps d
s au dénouement ; mais il serait bien plus intéressant à la fin de la pièce , si le spectateur n’était pas déjà fatigué de le
ge de Briséis, ne peut être autre chose qu’un Achille travesti, et la pièce où l’on voit cela est une mascarade. Mais voici u
le flegme du fils de Pélée, et en général on pourrait intituler cette pièce La Patience d’Achille. Il n’y a que la nouvelle b
et entortillé. Poinsinet. Le Cercle 11 août 1809 Cette petite pièce , autrefois très comique, est aujourd’hui une énig
n, un abbé, un robin, un poète, sont les principaux personnages de la pièce  ; chacun a les formes de sa profession : aujourd’
rte ; on prête aux lectures une pieuse attention, et la plus mauvaise pièce est toujours un chef-d’œuvre pour ceux qui l’écou
airs agréables en sa qualité de musicien, et le public aime assez les pièces où l’on chante. Quand l’ouvrage parut, c’était la
our la comédie : le reste est pour la mode. Il y a deux pages dans la pièce , et il ne faut pas demander si tous les deux ont
e page, qui est tout confit en douceur et sensibilité d’un bout de la pièce à l’autre : celui-ci fuit tous les amusements qui
 : faut-il être surpris qu’un ange ait la préférence sur un page ? La pièce a deux actes, et chaque acte est une pièce : la p
référence sur un page ? La pièce a deux actes, et chaque acte est une pièce  : la première est la moins intéressante ; ce sont
nes est le premier roman célèbre qui ait produit au théâtre une bonne pièce  : on n’a pu rien tirer de don Quichotte, de Gil B
re noble, généreux ; il en a fait un des principaux personnages de la pièce  : cela vaut une création. Le rôle de Blifil est s
que ce soit la cause des événements et non la sienne. Blifil, dans la pièce , n’est qu’un bas coquin. Le caractère de Tom Jone
larisse. La Femme jalouse 8 ventôse an X [27 février 1802] Cette pièce est originaire d’Italie. Lélio, fameux acteur du
française, à laquelle il semblait appartenir plus spécialement, comme pièce de caractère. La femme jalouse n’est pas un carac
s que sa femme. On ne peut s’attacher qu’à la partie romanesque de la pièce  : la jalousie de madame Dorsan est fondée lorsqu’
énéreux, bon ami, ne saurait plaire aux femmes. Tout le comique de la pièce est dans le rôle d’Eugénie. Ce caractère d’ingénu
st pas neuf, mais il est charmant ; et c’est le seul personnage de la pièce qui présente un véritable intérêt, quoiqu’il ait
à la mode nous donnaient aujourd’hui des tragédies comme Warwick. La pièce de M. de La Harpe a sur nos ouvrages du moment le
s avoir la liberté d’agir. Philoctète 16 septembre 1813 Cette pièce de M. de La Harpe est restée au théâtre : par mal
M. de La Harpe est restée au théâtre : par malheur, ce n’est pas une pièce de M. de La Harpe ; c’est une pièce de Sophocle,
e : par malheur, ce n’est pas une pièce de M. de La Harpe ; c’est une pièce de Sophocle, sauf le style du traducteur, très di
t qu’il n’est pas sûr pour un comédien de jouer le rôle d’un dieu. La pièce est sans femmes et sans amour ; les Grecs incitai
int. Il n’y a aucune scène entre les amants ; et, dans le cours de la pièce , il n’est jamais parlé d’amour. Rousseau a dit, d
sa Lettre sur les spectacles : « Qui doute que chez nous la meilleure pièce de Sophocle ne tombât tout à plat ? » M. de La Ha
e sa Mélanie, qui se lisait depuis longtemps dans les sociétés. Cette pièce , estimable par la pureté du style, est extrêmemen
intéressante, et, à mon gré, la meilleure et la plus théâtrale de la pièce , sans en excepter même celle où Véturie fléchit e
is avec tout cela, un déserteur qu’on fusille est un mauvais sujet de pièce de théâtre, ce qui n’empêche pas que nous n’ayons
sujet de pièce de théâtre, ce qui n’empêche pas que nous n’ayons deux pièces sur ce sujet. Le Déserteur de Sedaine vaut mieux
t dans la farce, a le mérite de la naïveté, et fait beaucoup rire. La pièce est conduite avec art, et le dénouement heureux d
lien ait rendu le premier cet hommage dramatique à notre Molière ? La pièce originale est de Goldoni ; Mercier l’a imitée san
haute importance de Tartuffe. Du côté de l’art et de l’exécution, la pièce est assurément un chef-d’œuvre ; quant au but et
er ; cela ne les empêcherait pas de faire le leur. On suppose dans la pièce que Molière se procure le chapeau et le manteau d
chevalier d’industrie : cependant, Les Deux Amis exceptés, toutes ses pièces sont restées, et, ce qui est plus heureux, elles
périeur n’ont pas joui d’un sort aussi brillant ! Lachaussée a quatre pièces restées au théâtre ; on n’en joue jamais une seul
Les honnêtes gens aiment leurs femmes, les scélérats les adorent. La pièce est en général excessivement froide ; elle est jo
chefs-d’œuvre produisent une aussi grande sensation : les meilleures pièces de Molière et de Racine n’attirèrent jamais la fo
le comme les farces de Scarron. Janot et Madame Angot sont les seules pièces qui puissent balancer la gloire des triomphes de
holo, un détestable bavard. Beaumarchais se flattait d’avoir fait une pièce originale et surtout très instructive ; les plus
ale et surtout très instructive ; les plus folles bouffonneries de la pièce ne sont pas plus comiques qu’une pareille prétent
de combiner une intrigue raisonnable et décente ; ici on établit une pièce sur le caprice libertin d’un seigneur qui marchan
trigues à la fois qui se croisent, etc. ; et dans tout le cours de la pièce , il est constamment berné et bafoué. C’est le has
flets de la part du comte et de Suzanne : l’intrigue principale de la pièce se noue et se dénoue sans sa participation, et mê
s redevables de la seule situation intéressante qui se trouve dans la pièce . C’est assez l’usage de donner mystérieusement un
ensée, éternel aliment de l’éloquente indignation des philosophes. La pièce contenait des réflexions très hardies sur la libe
très hardies sur la liberté de la presse, et la représentation de la pièce prouvait l’injustice et la fausseté de ces réflex
ter ce pot-pourri, et le roi avait raison : le comte d’Artois prit la pièce sous sa protection, et voulut la faire jouer à Ma
e ; avant-hier on n’est sorti qu’à minuit. Les comédiens donnèrent la pièce trois fois en quatre jours ; on ne pouvait s’en r
on, un goût si détestable, le bavardage et l’emphase d’un pédant : sa pièce est un mélange monstrueux de traits d’esprit et d
mettre au théâtre ma préface du Barbier, plus gaie, disait-il, que la pièce … J’acceptai le défi : je composai cette Folle Jou
e de Figaro nous montre un sophiste à la torture, pour prouver que sa pièce est une école de mœurs et un chef-d’œuvre de déce
qui le dit, et qui le dit tout seul : mais cette comtesse est dans la pièce la plus indiscrète des femmes. Son trouble à l’as
sommé, nous est donné par l’auteur même pour l’honnête homme de cette pièce morale ; tel est le virtuose illustre qu’il oppos
dupé, on ne jugea que l’ouvrage. Quand on jugea l’homme de parti, la pièce alla aux nues. Pendant que les philosophes écriva
aire beaucoup plus de bruit que d’ouvrage. Son rôle se réduit dans la pièce à écouter aux portes, et à corrompre un facteur d
i fatigant de prétention et de charlatanisme que les situations de la pièce . Il se flattait aussi de prodiguer dans cette h
c’est aussi la seule chose plaisante et comique qui se trouve dans la pièce  ; mais ce comique n’est aperçu que des gens qui p
cteurs. Beaumarchais s’est cependant mis en frais pour créer, dans sa pièce , deux nouveaux personnages : Léon, fils de la com
s beaucoup moins plaisant que Basile. S’il y a quelque mérite dans la pièce , c’est dans ce rôle qu’il se trouve. Beaumarchais
’il est, ne serait pas assez fou pour marier son neveu à la fin de la pièce . Ce qui a de la grâce dans un enfant de quinze an
le dans un jeune homme bon à marier. Du reste, Floridor parle dans la pièce en écolier de quatorze ans, sauf quelques traits
chon de Chabannes. Heureusement 10 octobre 1810 L’objet de cette pièce est de prouver qu’il entre dans la vertu des femm
n joli rien : je crois que c’est la plus courte de toutes les petites pièces . Imbert. Le Jaloux sans amour I 15 mai
amas, chargé du rôle du chevalier Delcourt : avec de tels secours, la pièce eut quelques représentations brillantes. La mort
s représentations brillantes. La mort de Molé mit fin au succès de la pièce , et l’entraîna dans le même tombeau que l’acteur.
rs pour un grand acteur un certain charme à remettre sur la scène une pièce qui n’a point d’existence par elle-même, et qui d
ne, et cela est contraire aux convenances. C’était bien assez dans la pièce d’une héroïne de vertu aussi extraordinaire que l
e dédain le plus insultant : « Il suffit de vous dire que c’était une pièce sérieuse, et qu’il en avait le premier rôle, pour
elle n’en était ni moins bizarre ni moins fausse : elle fit tomber la pièce . Je n’ai point parlé du Jaloux désabusé de Campis
é du Jaloux désabusé de Campistron, joué avec quelque succès en 1709, pièce estimée et restée au théâtre, mais froide, sans m
uoi bon ce message verbal, quand Sophie écrit au chevalier ? Toute la pièce semble faite pour confirmer la vérité de ce vers
e, plus intéressante et mieux conduite. La principale situation de la pièce est empruntée, ou plutôt imitée d’une tragédie an
, au risque de voir sa femme s’adresser à ses amis. Il y a dans cette pièce un autre père beaucoup moins sage, et par conséqu
cien général, est le rôle le plus intéressant et le mieux imaginé. La pièce n’a que trois actes ; elle est encore beaucoup tr
n législateur si sage ; les tragiques grecs ne divisaient point leurs pièces en cinq actes. Souvent ils font un acte d’une seu
re aux horreurs d’une guerre intestine. Les deux derniers vers de la pièce ont un grand mérite, puisqu’on les a retenus : I
s 6 décembre 1807 Par quel motif a-t-on essayé de reproduire une pièce que le public s’obstine à repousser, moins encore
une véritable tragédie des inquisiteurs de Venise ; qu’à la fin de la pièce un homme soit étranglé derrière un rideau, par or
à Dieu dans l’église de Saint-Marc (car on est fort dévot dans cette pièce ), deux inquisiteurs ennemis l’un de l’autre, Cont
famille qui aboutit à la potence. Le plus grand malheur, c’est que la pièce est écrite en vers durs, froids et secs, et que l
nt-elles pas du style le plus burlesque ? La plus grande partie de la pièce est écrite dans ce goût. Je ne citerai plus qu’un
oique actrice médiocre, elle ne démentait pas du moins le titre de la pièce  : elle avait raison de se plaindre de la malice d
de l’amour, l’une des bases du théâtre de Marivaux. Lélio, dans cette pièce , trahi par une femme, s’est retiré à la campagne,
méprisables. Un autre exemple d’affectation se trouve à la fin de la pièce , mais ce n’est au moins qu’une puérilité sans con
e phrase qui a dû paraître frappante et même hardie, à l’époque où la pièce a été représentée : Les honnêtes gens se soutien
se à cette incivilité. Une des choses les plus invraisemblables de la pièce , est le déguisement de M. de Lussan en valet de f
nasse. 7. Dans la première édition de cet ouvrage, il y avait sur la pièce des Deux Figaro, de Richaud-Martelly, un article
anière la conduite privée ou publique. (Note de l’Éditeur.) 8. Cette pièce est jouée encore quelquefois, et Geoffroy l’a bie
31 (1887) Journal des Goncourt. Tome II (1862-1865) « Année 1865 » pp. 239-332
un long trimballement en chemin de fer. * * * — Le grand succès d’une pièce , à l’heure présente, est de créer le reveneur : c
dus, encadrés dans des boudins dorés au cuivre, avec, au milieu de la pièce , une montagne de bois de chauffage, amenée par le
e se trier dans une cohue. 7 avril Lecture par Lockroy de notre pièce d’Henriette Maréchal chez la princesse. Samedi
i 8 avril Je vais demander à Roqueplan d’annoncer la lecture de ma pièce chez la princesse. Il demeure au second dans une
de louer une boutique, soutient que tout ce qu’il y a de bon dans une pièce est justement ce qui la fait tomber, déclare qu’i
justement ce qui la fait tomber, déclare qu’il a donné des mots à des pièces de ses amis qui n’étaient pas plus mauvais que d’
cteur du Vaudeville, lui demandant un rendez-vous pour lui lire notre pièce  : Henriette Maréchal. Je reçois ce matin une lett
qu’une fois dans notre vie, a une très grande curiosité de lire notre pièce , non comme directeur, mais comme homme de lettres
ais comme homme de lettres, comme confrère… À quoi bon, vraiment ? La pièce est impossible pour son théâtre, avec un premier
et de Thierry, pour lui dire qu’il ne se donne pas l’ennui de lire la pièce , qu’elle est impossible pour son théâtre. L’huiss
lettre d’Harmand, du Vaudeville, qui nous promet une lecture après la pièce de Feydeau, qui passe ces jours-ci. Le soir, en a
ent son ombre ? » Jeudi 27 avril Nous avions remis samedi notre pièce aux Français, sans aucune espérance de réception.
re Français. Nous allons ce soir voir Thierry. Il nous parle de notre pièce absolument comme si elle avait des chances pour ê
parce que le soir Thierry s’enferme pour chercher les effets de notre pièce . Nous allons voir Thierry sur le coup de cinq heu
vance, en cas de non-réception, des phrases qui font appel à d’autres pièces que nous pourrions faire. Nous sortons du cabinet
ayons de refouler et de distraire, en nous appliquant à écouter notre pièce , les mots, le son de la voix de Thierry, le lecte
êtes reçus et bien reçus. » Là-dessus il commence à nous parler de la pièce , mais au bout de deux minutes, nous lui demandons
de cette lecture qui fait respirer l’Orient, on tire, au milieu de la pièce , un tabouret à mosaïque de nacre, sur lequel on p
et qu’à la fin, il s’était mis à dire : « Il y a de la vie dans cette pièce -là, il n’y en a pas dans la mienne. » Puis il s’é
ie met en ce moment une sourdine à sa blague amusante. On cause de la pièce des Deux Sœurs, jouée hier, et absolument chutée,
s la peau d’une Napoléon. 19 août La joie de voir bientôt notre pièce jouée, un peu mêlée de tressaillement et d’angois
rcier d’avoir pris le rôle. Ici, c’est un autre intérieur, de petites pièces , des meubles de damas, des gravures consacrées :
t qu’à la lecture, il n’y a pas fait attention, qu’il était tout à la pièce , qu’il est impossible qu’il joue un rôle de dix-s
elle. 30 août C’est décidément plus difficile de distribuer une pièce que de composer un ministère. Ce qui me paraît do
ite sans façon à déjeuner chez nous pour le lendemain, cause de notre pièce , des rôles non distribués, du péril de tomber dan
ent, — c’est pour cela qu’il ne crée jamais sûrement un rôle dans une pièce d’auteur mort, car pour lui, avec l’auteur, le rô
geuse, d’une femme qui dévorerait un dindon. « Oui, dit-il, après des pièces , elle a des paresses, des langueurs de créole. To
ci avec Got à attendre, aux Français, Thierry qui est allé lire notre pièce à Mme Plessy et essayer de la décider à jouer son
l a un pistolet sous son traversin, pour se brûler la cervelle, si sa pièce n’est pas reçue. Ces histoires coupées d’esquisse
amedi 2 septembre La loge de Got : un divan qui fait le tour de la pièce couvert en algérienne, une grande natte par terre
y a encore des athlètes : ainsi ce cent-garde qui fait un trou à une pièce de vin, et la boit en la tenant au-dessus de sa t
cela, elle est si coupable ! » 11 septembre Relecture de notre pièce aux acteurs. Maintenant qu’on a décidé Got à pren
de paix, — voici Delaunay — le personnage sur lequel repose toute la pièce — qui refuse son rôle, non qu’il se plaigne que l
ose toute la pièce — qui refuse son rôle, non qu’il se plaigne que la pièce soit mauvaise ou le rôle déplaisant, au contraire
est la vie au milieu de gens pleins de doute, prêtant au succès d’une pièce les hasards du jeu, et défiants naturellement d’u
Delaunay refuse décidément son rôle, et avec le refus de son rôle, la pièce a l’air de devenir impossible. La pièce se désagr
avec le refus de son rôle, la pièce a l’air de devenir impossible. La pièce se désagrège, et, comme nous dit Thierry, « cette
un. Aujourd’hui Thierry nous déclare qu’il est impossible de jouer la pièce dans ce moment, qu’il faut la remettre après cell
t essayés, — et cela par la volonté d’un seul acteur qui a reçu notre pièce à boule blanche, et qui joue, tous les soirs, dan
u près le fond de l’affaire. Delaunay nous a dit qu’il jouerait notre pièce , la répéterait le lendemain du jour où le ministè
dé. Qu’est-ce ? sans doute une position égale à Bressant. Bref, notre pièce est tuée par ce refus. 2 octobre Saint-Grat
ui m’annonce que Delaunay accepte le rôle, qu’il faut revenir, que la pièce doit être jouée le 1er décembre. Le théâtre est v
indre intention de trouver là, l’amant ou le caprice. L’affaire de la pièce  : rien que cela. Singulière existence à rebours
jour quelque chose de nouveau. C’est ainsi qu’elle a joué toute notre pièce de répétitions en répétitions, et morceau par mor
y nous dit que la censure est dans la plus grande animation contre la pièce , qu’elle conclura peut-être à l’interdiction.
rd. 25 novembre Aujourd’hui, on répète au trou du souffleur. La pièce commence à être admirablement jouée. Mme Plessy e
ant nous font l’honneur d’avoir cherché, trouvé un dénouement à notre pièce . Rouher veut que la fille soit seulement blessée,
fées d’orgueil qui vous passent par le nez, aux bons moments de votre pièce , aux beaux endroits de vos tirades aimées, avec e
tout le monde des modistes et des tailleuses célèbres… L’effet de la pièce croît de répétition en répétition. Les acteurs s’
urt est celle-ci : « Il y a vingt ans qu’on n’a vu, aux Français, une pièce montée et jouée comme celle-ci ! » 5 décembre
en chambre. Il m’apprend que sa femme s’habille pour aller voir notre pièce . Malgré tout, malgré le féroce éreintement des Ho
solue, la conviction que quand même le public ne trouverait pas notre pièce parfaite, elle est si remarquablement jouée, que
bien promis, dans la journée, que si nous voyions, vers la fin de la pièce , l’enthousiasme aller trop bien, nous filerions b
tre jour, à propos de cela, Dumas fils nous disait qu’à ses premières pièces , Labiche lui avait demandé : — Eh bien, et l’esto
son rôle du « Monsieur en habit noir », le rôle le plus attrapé de la pièce , est admirable de courage. Le matin, on a répandu
utes les scènes et les mots à effet. Ce qu’il y a de meilleur dans la pièce est ce qu’il y a de plus sifflé, et ce qu’il y a
je donne ma parole d’honneur de la chose, c’est ce fait : avant notre pièce , aujourd’hui, on a joué Les Précieuses ridicules.
moment de repos de l’esprit ou du corps. Corriger les épreuves de la pièce pour L’Événement, faire les raccords, écrire ving
J’ai compris de suite, à première vue, que notre préface avait tué la pièce . Eh bien, qu’importe ! j’ai la conscience d’avoir
t sert à monter une Henriette Maréchal, nous demande de retirer notre pièce . Nous refusons, en lui disant qu’il sait bien que
s, en lui disant qu’il sait bien que ce qu’on siffle, n’est pas notre pièce  ; et que nous sommes résolus à attendre que le go
la princesse a reçu des lettres anonymes affreuses à propos de notre pièce , lettres lui promettant que la première torche se
ment fatal dans notre vie : aujourd’hui c’est la suppression de notre pièce  ; il y a une dizaine d’années, notre poursuite en
e De cet immense bruit qui a rempli Paris, tout un mois ; de cette pièce tirée à quatre-vingt mille, et que des hommes, de
32 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre IV. Les tempéraments et les idées (suite) — Chapitre VI, « Le Mariage de Figaro » »
an. — 3. Le Barbier de Séville ; banalité du sujet, originalité de la pièce . L’esprit de Beaumarchais : verve et réflexion. I
 : développement des types du Barbier. Valeur et sens politique de la pièce  : image de l’état d’esprit de la société français
e Séville » Quand éclata l’affaire Goëzman, Beaumarchais avait une pièce reçue à la Comédie Française : c’était le Barbier
es Mémoires, enivré d’être l’homme qui occupe tout Paris, il étire sa pièce en cinq actes, il y verse toute sorte d’épigramme
toute sorte d’épigrammes et de bouffonneries ; il en met tant, que la pièce tombe, le 27 février 1775 : rapidement il  retran
775 : rapidement il  retranche toute cette végétation parasite, et la pièce , ramenée à ses quatre actes, se relève. Il avait
d’effets appartenant à ce thème excellent et banal. Il avait fait une pièce charmante et originale. Enfonçant dans la voie in
lutte se complique ici par l’introduction d’un élément qui donne à la pièce une très sensible actualité. La jolie Rosine trio
ogue. Ce dialogue était la grande nouveauté, la grande surprise de la pièce  : il en faisait une fête perpétuelle. C’est la pe
1784. Pendant trois ans, le pouvoir refusa l’autorisation de jouer la pièce  : cette résistance en décupla la portée. La « fol
s, qu’on colportait, faisaient autant de mal qu’en aurait pu faire la pièce défendue. « Le roi ne veut pas qu’on la joue, di
successifs y eurent passé, les comédiens eurent le droit de jouer la pièce dans leur nouvelle salle (l’Odéon actuel). Cette
Suffren et Mme Dugazon578. Devant cet auditoire, tous les mots de la pièce portèrent : ce fut un succès insolent, gonflé de
d’audace, et d’effronterie. Une sensualité inquiète émane de toute la pièce . L’argent, l’intérêt y ont leurs rôles, mais seco
u Tiers État. Et cela nous conduit à examiner le sens politique de la pièce . Il y avait dans le Barbier quelques épigrammes :
privilégiés : même dans ce fameux monologue, qui ne sert de rien à la pièce et sans lequel la pièce perdrait sa valeur, Figar
ce fameux monologue, qui ne sert de rien à la pièce et sans lequel la pièce perdrait sa valeur, Figaro fait le procès à la so
es plus ardentes espérances qui remplissaient alors les âmes. Mais la pièce est surtout négative et destructive ; il suffisai
ions. Outre l’importance que lui donne sa signification politique, la pièce a encore par sa forme un intérêt d’un autre genre
s d’une intrigue, à renoncer aux dénouements postiches. Dans les deux pièces se fixe le type de la comédie, gaie en ses débuts
détournée vers quelques scènes sentimentales ou pathétiques. Les deux pièces donnent l’idée d’un dialogue rapide et nerveux, c
33 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIII. Retour de Molière à Paris » pp. 225-264
. Molière, de retour à Paris, rapportait dans son bagage deux grandes pièces déjà jouées en province : L’Étourdi, ou les Contr
ur la scène française. Qu’était-ce encore que Le Dépit amoureux ? une pièce italienne, L’Interesse de Nicolo Secchi. Toute la
du Dépit amoureux est imitée de L’Interesse, et dans cette partie la pièce italienne l’emporte souvent sur la pièce français
sse, et dans cette partie la pièce italienne l’emporte souvent sur la pièce française au moins par la gaieté. Nous devons ess
lesse avec laquelle se justifie la Lucile de Molière40 ; mais dans la pièce italienne, le comique de la situation est poussé
voque licencieuse. Une grande gaieté se répand sur toute cette fin de pièce . Fabio en est fort surpris, et s’étonne de voir s
ne fut qu’au dix-huitième siècle que ce comédien fît un extrait de la pièce de Nicolo Secchi dans ce dessein, et la fit repré
longtemps après la mort de Molière. Voilà donc pour les deux grandes pièces qui comptent dans l’œuvre de Molière. De ces deux
rence, moins considérable que celle qui lui revenait dans les grandes pièces . Des deux qui nous ont été conservées, Le Médecin
e fut la cité natale. Il y a autre chose à remarquer dans ces petites pièces dont Molière, suivant ses propres expressions, ré
Elle en profita ; elle conserva l’habitude de jouer, après la grande pièce , surtout quand celle-ci était une tragédie, un pe
blable que les Italiens eussent pu faire la satire du ridicule que la pièce nouvelle attaquait et qui git principalement dans
n’en faut d’autre preuve que la profonde sensation que fit la petite pièce , et l’originalité saisissante et hardie que le pu
 mai 1660. On cite ordinairement comme ayant fourni la trame de cette pièce un canevas italien, intitulé : Il Ritratto ovvero
e montre ainsi ? Est-ce dans Le Cocu imaginaire ? Dans cette dernière pièce , l’inventaire après décès lui fait porter « des h
a trame du Cocu imaginaire, Molière demande à la comédie soutenue une pièce du genre dit héroïque, Dom Garcie de Navarre, par
rcie de Navarre est presque une traduction littérale de l’italien. La pièce italienne intitulée Le Gelosie fortunate del pren
ntin Giacinto-Andrea Cicognini ; celui-ci aurait lui-même, pour cette pièce comme pour la plupart de ses nombreux ouvrages, s
e rendre compte de la transformation que Molière lui a fait subir. La pièce italienne, qui est en prose, est pleine des bizar
la noblesse et à la dignité même du genre mixte où il s’essayait. La pièce italienne est passionnée : les sentiments des per
le finale. Molière en a terminé, heureusement, avec ces imitations de pièces entières ; Dom Garcie de Navarre était la dernièr
atelli, 1587. La première édition de L’Interesse est de 1581, mais la pièce a été composée vers le milieu du seizième siècle.
rtout aux académies et aux collèges. La première représentation d’une pièce nouvelle se donne toujours le vendredi, pour prép
jaloux, Rodrigue sera mon âme. — Ô mes délices ! — Ô mon adoré ! » La pièce de Cicognini finit brusquement sur ces mots.
34 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre sixième »
ement abandonné. La comédie recula modestement jusqu’à l’Étourdi. Les pièces à intrigue ramenèrent les coups de théâtre, les a
ut ce que dans sa jeunesse il mettait après. Je ne vois dans toute la pièce que Regnard qui, sous le nom de Valère, me montre
quand on n’en sent pas l’envie ? Il y a quelqu’un de plus gai que les pièces de Regnard, c’est le poète lui-même. Derrière ses
et je préfère involontairement à ce qui a passé de sa gaieté dans ses pièces ce qu’il en gardait pour ses amis. Les personnage
les ? Regnard y trouva la force d’écrire avec grand soin cette petite pièce , très librement imitée de Plante, où beaucoup de
ces aventures anecdotiques dont un homme d’esprit tire des sujets de pièces , en s’y chargeant de tous les rôles. Les paysans
s, et composa, sur le modèle des comédies bourgeoises de Molière, des pièces en prose assez gaies, écrites avec naturel, qui f
rément et d’un fini proportionnés au travail, n’a pas fait tort à ses pièces . Beaucoup de choses dans ce roman sont mortes. Si
vaux des Jeux de l’amour et du hasard et des Fausses confidences. Ces pièces sont loin pourtant d’être de la force de Turcaret
er venu de Turcaret, le nom évoque l’homme ; plus d’un qui n’a pas la pièce de Lesage connaît pourtant Turcaret. Voilà la vie
monde s’en souvient et nomme les Jeux de l’amour et du hasard. Cette pièce n’est qu’une situation, mais je n’en sais guère d
es valets. Destouches. Vers le temps ou Paris applaudissait les pièces de Marivaux, un homme doué de cet esprit du monde
vraies, ses caractères qui se corrigent invariablement à la fin de la pièce , son dialogue obligeant et qui sent la négociatio
es parents peuvent faire leur profit. Le succès ne fit pas défaut aux pièces de Destouches. Cette comédie ingénue devait plair
des personnages, quantité de bons sentiments qui font ressembler ces pièces à des moralités, beaucoup de cet esprit qui fait
dont il avait ri. Elle le pria de faire d’une anecdote de société une pièce de rire et de larmes. La Chaussée donna le Préjug
labes où il est si à l’aise, y est sans grâce et sans vivacité. Où la pièce prétend toucher, il est lourd ; où elle veut fair
nnages entêtés de vers. Il s’est bien gardé d’en faire deux sujets de pièce . Oronte ne paraît qu’un moment pour faire les hon
’a ni la vanité d’Oronte, ni la cupidité de Trissotin. Le titre de la pièce le dit : il a la manie des vers. Soit. Si sa mani
pas amoureux. On ne lui veut ni mal ni bien, et quand, à la fin de la pièce , il s’écrie : Muse, tenez-moi lieu de fortune et
e esquisse, mais l’esquisse est vraie. Aussi les meilleurs vers de la pièce sont-ils dans la bouche de Baliveau. Molière n’eû
fait pas peur. Que fait-il donc ? On se le demande après avoir lu la pièce . Ce méchant n’a pas de dessein. Je me trompe, il
iderot. — Théorie de laComédie sérieuse. Les plus agréables de ces pièces ne pouvaient contenter la hauteur d’ambition où n
l’homme, n’entend pas la nature d’une autre façon. Ce qu’il a dit des pièces perdues de Ménandre, il le pensait du théâtre de
a besoin. Il n’y a pas un spectateur intelligent qui n’emporte de la pièce quelque chose à son adresse. De tous les personna
plusieurs fois ; notre conscience ne s’y trompe pas. Il n’est pas une pièce de Molière d’où je sois revenu sans quelques lumi
n’est pas jusqu’à Fréron qui n’ait constaté le succès de la première pièce , et peut-être en avait-il pris sa part. Voltaire
r » au Père de famille, pendant que leur roi fondait en larmes63. Les pièces de Diderot sont oubliées ; ses théories ne le son
j’apprends sans doute qu’il a existé un auteur au nom de Bret et une pièce appelée le Faux Généreux 64. Plus loin, Beaumarch
ne pour chaque scène un objet d’intérêt déterminé ; au lieu que si la pièce est simple, et qu’un seul incident fournisse à pl
ue chose de cette vie aventureuse, et qui au plaisir d’assister à des pièces amusantes peuvent joindre le plaisir de se croire
p de prix à tout ce qu’il dit, les gens y parlent plus simplement. La pièce est moins spirituelle ; aussi est-elle plus gaie.
èce est moins spirituelle ; aussi est-elle plus gaie. Oser faire deux pièces avec les mêmes personnages, et y réussir, c’était
ort, tel est le caractère et presque toute l’invention de la première pièce née de cette amitié, les Étourdis d’Andrieux. San
es à la réputation des Étourdis ; mais on ne fait que justice à cette pièce en la trouvant très agréable. C’est bien de l’éco
é que par l’invention dramatique et le style. Il y a, dans toutes ses pièces , des gens honnêtes par lesquels il épanche tous s
uvre de Collin d’Harleville, et c’est assez, même sans le cortège des pièces agréables qui l’ont précédé ou suivi, pour lui as
ugent le théâtre en hommes de l’art, beaucoup à louer dans les autres pièces de Collin. Pour moi, qui n’en juge qu’en lecteur,
e y fit applaudir à son tour le Philinte de Molière. La préface de sa pièce rendit publique sa jalousie que le succès n’avait
és d’un style rocailleux et barbare, jusqu’au dénoûment naturel d’une pièce bien conçue et, aux bons endroits, bien écrite. P
35 (1910) Propos de théâtre. Cinquième série
ue c’est qu’un caractère ; que du reste il ne savait pas composer une pièce  ; surtout qu’il était mortellement ennuyeux ; et
bonnés à peu près conçu comme suit : Shakespeare sait-il composer une pièce  ? Shakespeare sait-il ce que c’est qu’un caractèr
Et maintenant, est-il vrai que Shakespeare ne sache pas composer une pièce  ? La vérité me semble être qu’il ne s’en occupe p
t : « Il n’y a de véritable comique que lorsque les personnages de la pièce sont comiques à leurs propres yeux comme aux yeux
t : « Il n’y a de véritable comique que lorsque les personnages de la pièce sont comiques à leurs propres yeux, comme aux yeu
ue le monde a prises sottement pour des comédies, à commencer par les pièces de Molière, ne sont pas des comédies. » M. James
die du Roi Lear est à juste titre placée la première parmi toutes les pièces de Shakespeare. » De Gazlet : « Il n’existe peut-
rt dramatique dans la littérature universelle, je ne lirai jamais une pièce de théâtre. » De Victor Hugo : « Lear, c’est l’oc
n amoralité. Très évidemment pour moi, Shakespeare, quand il écrit sa pièce , ne songe à rien, à rien qu’à sa pièce. Sa visée
Shakespeare, quand il écrit sa pièce, ne songe à rien, à rien qu’à sa pièce . Sa visée ne dépasse pas l’œuvre à faire. Il conç
ait le caractère d’Hamlet dans la légende [d’où Shakespeare a tiré sa pièce ]. Il y a beaucoup de vrai ici et c’est une observ
prononcés par Marie Mancini que Racine a fait les mots à effet de sa pièce  ; mais ce n’est pas du tout l’histoire de Louis e
e de cette même Henriette, si celle-ci lui avait donné le sujet de la pièce  ? Je ne sais, mais il me semble — M. Gazier, beau
Et, du reste, Racine ne pouvait pas dédier successivement toutes ses pièces à la même personne. — Mais au moins, un souvenir 
 ; mais s’il n’avait pas été poussé par quelqu’un, c’eût été avec une pièce imaginée par lui et de son cru qu’il aurait engag
me réserve de prouver un peu. « Et par quel miracle ensuite les deux pièces parurent-elles à huit jours d’intervalle ? » Parc
haut s’attache pendant tout son volume à démontrer qu’il n’y a pas de pièce plus racinienne que Bérénice. Racine n’aurait don
du vrai dans cette objection-ci, et entre M. Michaut assurant que la pièce la plus conforme au génie de Racine et aux idées
ui était éminemment racinien. Racine a pu s’écrier : « Mais c’est une pièce pour moi, ceci, et non pour lui ! Il se trompe !
et non pour lui ! Il se trompe ! Il croit que c’est moi qui écris la pièce  ! La pièce est tellement mienne par la nature du
r lui ! Il se trompe ! Il croit que c’est moi qui écris la pièce ! La pièce est tellement mienne par la nature du sujet, tell
pu se passer ainsi. Parlons-en mieux : chacun voit dans un sujet une pièce selon son génie à lui ; et dans le sujet de Bérén
u’on n’a, pour ainsi dire, regardé que Titus et que l’on a cru que la pièce c’était un roi renvoyant sa maîtresse, y étant fo
sa situation, avec, du reste, beaucoup de douleur. Or à considérer la pièce ainsi, il n’y a pas d’action ; car Titus est exac
tion d’esprit et le même état d’âme au commencement et à la fin de la pièce . Voilà comme on voit cette pièce, quand on voit l
me au commencement et à la fin de la pièce. Voilà comme on voit cette pièce , quand on voit le drame dans Titus. Seulement le
à Titus, attachez-le à Bérénice ; et vous verrez tout de suite que la pièce changera d’aspect et que, de simple élégie dialog
haut et ce qui est tout à fait dans l’idée générale que j’ai de cette pièce . Mais attachons-nous surtout à Titus, considéré p
haut le considère comme tel, parce que du commencement à la fin de la pièce , Titus veut la même chose, renvoyer Bérénice. Il
fait pour se séparer de lui [Titus] n’est pas le moins tragique de la pièce  » ; il faut parfaitement croire qu’il a vu sa tra
haut est heureusement enrichi d’appendices contenant des documents et pièces rares qu’on mettrait beaucoup de temps à chercher
s (Quinault et Racine), mettre l’amour comme au premier rang dans ses pièces de théâtre. Donc, comme sujet où il y avait un sa
ritannicus. Cherchons. » Et Corneille, après avoir cherché, a bâti sa pièce Titus et Bérénice de la façon suivante, qui, j’en
différences, pour ce qui est de la disposition de l’action, les deux pièces se ressemblent, au fond, sans en avoir l’air. Par
veut parler et ne parle pas. Un acte de gagné, quoique, du reste, la pièce marche. Au troisième acte, Racine a tout l’avanta
issez-moi partir. Tite et Bérénice n’est certainement pas une belle pièce . Mais si j’étais directeur de la Comédie-Français
e de sa mort prématurée ; mais il est en même temps l’histoire de ses pièces , de leur élaboration, de leurs tribulations chez
x de Germain, qui avait tant d’esprit, et qui ne put jamais faire une pièce tout seul, parce qu’il avait besoin d’un collabor
etin : Pour moi la langue est tout et malgré son mérite Je refuse la pièce et le motive ; car Cette ouvrage est très mal écr
nt y a qu’il joua Danville et que cette interprétation, autant que la pièce , laissa une profonde impression dans la mémoire d
26 à 1830, Casimir donna au théâtre la Princesse Aurélie, qui est une pièce charmante et qui n’eut aucun succès, et Marino Fa
lequel il avait compté si fort et qui, somme toute, est une si belle pièce qu’elle a toujours été reprise avec succès. C’éta
s, s’il vous plaît, à cause des allusions, non point que contenait la pièce , mais que le public pouvait y mettre. N’était-il
n’est-ce pas, le roi, Thiers et Casimir. — Pourquoi interdire cette pièce , dit le roi ? Qui diable me reconnaîtra en Gloces
it possible qu’il fût battu, que voulez-vous qu’on fit là contre ? La pièce fut jouée sans encombre et avec succès, quoique à
« J’apprends avec grand plaisir, mon cher Casimir, le succès de votre pièce et je ne veux pas me coucher sans vous en avoir f
vait en horreur. La Fille du Cid, qui, du reste, n’est pas une bonne pièce , ne réussit pas mieux, et le Conseiller rapporteu
séniennes, ses poésies diverses, son théâtre et la publication de ses pièces . Je le soupçonne lui-même d’avoir été un comptabl
, plus documentaire. Car savez-vous combien il a paru de parodies des pièces de Hugo ? au compte de M. A. Blanchard seulement
ques petites choses de plus. Une petite notice de quatre lignes si la pièce est décidément exécrable, mais toujours une petit
re autrement. Il parle à un public qui en partie seulement connaît la pièce pour l’avoir vue, en partie la connaît par ce que
ci il y a presque du talent. Les auteurs méritent qu’on les nomme. La pièce est Cornaro tyran pas doux ex elle est de Dupeuty
ran pas doux ex elle est de Dupeuty et Duvert. — La composition de la pièce est très souvent, comme on peut croire, l’objet d
ême d’Hernani la critique suivante relativement à la contexture de la pièce  : Je sors… Je ne sais trop ni pourquoi ni commen
es deux dénouements d’Hernani ? « Après le quatrième acte on croit la pièce finie » était un mot qui courait alors partout. A
dministration vous supplie de rester. Vous avez sans doute cru que la pièce était terminée ; tout le monde l’aurait pensé com
agesse : Tout doit s’ compenser ici-bas, Y a deux dénouements dans ma pièce  : C’est pour celles qui n’en ont pas. » Il y a d
s de ce genre — mais j’ai choisi les plus amusantes — pour toutes les pièces de Victor Hugo. Il y en a moins, ce m’a semblé, s
que Corneille, par exemple, ne pouvait pas mettre de passion dans ses pièces , puisqu’il n’a jamais été amoureux : « Lope, Cald
ies espagnoles « jaillies de l’organisme vivant d’une nation » et ces pièces de Corneille, « artificielles et inanimées ». De
francisa à peine ; mais, cependant, il le décolora complètement. « La pièce de Castro est une fleur sauvage née dans le sol e
fleur sauvage née dans le sol et l’atmosphère qui lui conviennent. La pièce de Corneille est une plante artificielle qu’un ja
ère artistique, celle du théâtre, et il préparait parallèlement trois pièces dramatiques, sa Judith, sa Marie-Madeleine et sa
isposa à retourner en Allemagne pour tâcher d’y faire représenter ses pièces , qui attendaient toujours les feux de la rampe. E
, du reste, on lui promettait qu’il serait joué, je veux dire que ses pièces seraient représentées et avec tous les soins imag
qu’il eut ainsi vu les cieux ouverts. Christine Enghauss, c’était ses pièces jouées, c’était la gloire et c’était la fortune,
oue de temps en temps le Philosophe sans le savoir. Elle a raison. La pièce est charmante… Pour commencer par une parenthèse,
, mais qui a fait une fortune immense ! Voici la suite des choses. La pièce de Sedaine s’appelait primitivement le Duel et el
héâtre. Si le titre avait été métaphorique comme de nos jours dans la pièce de M. Henri Lavedan, peut-être la police aurait-e
l’enquête est intéressante… Donc le Philosophe sans le savoir est une pièce très agréable. Quelle charmante et pénétrante con
ant M. Jules Lemaître montrait, avec sa finesse habituelle, que cette pièce contenait beaucoup de choses, à commencer par cel
oublier celles que Sedaine y avait mises. Il montrait que c’était une pièce qui devançait les temps, et qui contenait beaucou
que le public le désirât. M. Jules Lemaître montrait encore que cette pièce était l’apologie et l’apothéose, presque, du comm
nde, en un langage d’oraison funèbre ou de discours du trône ; que la pièce est donc essentiellement saint-simonienne. Il y m
ns. Nous aussi nous avons été content de Sedaine mercredi dernier. La pièce est lente ; mais elle marche toujours ; elle est
nages sont aimables ! — Cela ne m’étonne pas. Je les aime tant ! » La pièce était donnée pour les seconds débuts de Mlle Ferd
a eu toute sa vie la passion du théâtre. Enfant, elle arrangeait des pièces pour les représenter avec ses petites camarades —
ait d’être auteur, directeur, et de jouer plusieurs rôles dans chaque pièce . C’était son rêve éternel réalisé en miniature. C
grande éloquence, qui est, souvent, qui est, dans un certain genre de pièces , une qualité très dramatique ou, si vous voulez,
, et quels romans ! il lui restait assez peu de temps pour écrire des pièces de théâtre ou pour mettre ses romans en pièces, c
temps pour écrire des pièces de théâtre ou pour mettre ses romans en pièces , ce qui, du reste, n’était pas la mode alors. Je
olière qui vit les chandelles en mai 1851, à la Gaîté, et qui est une pièce , après tout, assez originale. C’est le mariage de
rmes ». Cela a été, je crois, répété quelquefois depuis. En somme, la pièce , que je n’ai pas vu jouer, me semble digne du thé
mais, avant Molière, George Sand avait fait représenter deux grandes pièces et avait remporté, s’il vous plaît, deux grands s
re. François le Champi y fut joué en 1849 avec un succès éclatant. La pièce est charmante. Elle est parfaitement digne du rom
i rien, quoique l’ayant vu jouer en reprise et quoique la trouvant la pièce la plus brillamment oratoire et la plus délicieus
commença pas trop bien. Elle commença par les Vacances de Pandolphe, pièce qui fut un insuccès, et assez mérité. « Cette ex
ces de Pandolphe, qui est une fantaisie, est une fantaisie froide. La pièce pèche par abus de la simplicité. George Sand n’os
ictorine est une perle dramatique de la plus belle eau. C’est même la pièce de George Sand par excellence, celle où, non seul
le Marquis de Villemer fit son entrée triomphale à l’Odéon. Ce fut la pièce qui eut le plus grand succès, pendant quinze ans,
pièce qui eut le plus grand succès, pendant quinze ans, de toutes les pièces de ce temps-là. De même que de nos jours, quand l
faudrait pas dire pendant quinze ans, mais pendant vingt. Ce fut une pièce de tout repos et de toute gloire. On a dit, et je
Je le veux bien. Il y a, en effet, de l’esprit à la Dumas dans cette pièce  : « Je le ferai passer pour mon fils. Personne ne
is, très circonstanciés, sinon complexes, et sont très vivants. Et la pièce marche ! Elle est très bien composée pour l’intér
uis de Villemer, tirée du roman qui porte le même titre, est la seule pièce tirée d’un roman qui ait vraiment réussi. Les jeu
comment on peut et l’on doit s’y prendre pour extraire d’un roman la pièce de théâtre qu’il contient toujours mais qu’il n’e
is qu’il n’est jamais, qu’il ne peut pas être. A ce titre, voilà deux pièces de théâtre qui doivent être retournées de main di
Doré, qui sont à peu près du même temps et qui, eux aussi, furent des pièces extirpées des romans plus ou moins célèbres, plus
pour le théâtre, évidemment ; mais elle a donné un certain nombre de pièces très intéressantes et quatre pièces supérieures :
elle a donné un certain nombre de pièces très intéressantes et quatre pièces supérieures : François le Champi, Claudie, le Mar
t au style » ; puis il fit une analyse consciencieuse et froide de la pièce . Planche, plus explicite, fut plus dur. Il loua l
ez maladroitement à une comédie et que « la juxtaposition de ces deux pièces  » d’un ton si différent « ne pouvait produire une
éritable vocation pour la comédie. Janin fut féroce. Il trouva que la pièce était une mauvaise imitation de Robert Macaire ;
tique, c’est à périr d’ennui, de fatigue et de désespoir. Pourtant la pièce a réussi : elle a été applaudie et admirée à outr
rompa point sur l’extrême mérite de l’Aventurière et sur ce que cette pièce avait de nouveau, de très nouveau. Elle est frapp
a dépensé souvent, pour entrecroiser tous ces hasards dans une seule pièce et pour les débrouiller en dénouement, plus de ta
’en eût fallu pour faire cent actions suffisantes chacune à une bonne pièce . Il n’y a rien de plus affligeant que cette habil
Alexandre Dumas fils, mais il est très important. Il se rapporte à la pièce célèbre, les Idées de Madame Aubray. Or, les Idée
dame Aubray, il appartenait bien à George Sand d’en parler, car cette pièce était un peu à elle. Les Idées de Madame Aubray,
cuse. » Puis, pénétrant dans la trame même, dans la contexture de la pièce , George Sand distingue très bien que ce qui en fa
lutte, un conflit entre le sentiment et la raison, et que par cela la pièce avait une largeur extraordinaire, enveloppait, en
t ; mais George Sand ne pouvait pas le savoir d’avance, que par cette pièce il se détache du peloton des hommes d’esprit et d
rit et plus glorieux. « Ceux dont l’opinion résiste à la morale de la pièce disent aujourd’hui que, sans l’immense habileté d
non ultra-chic. Or ces boîtes-là ont-elles l’habitude de ramasser les pièces tombées ? Pas très décisive, la preuve !! Ensuite
s le Demi-Monde. Vous n’étiez pas à Paris, je crois, quand j’ai vu la pièce . C’est un chef-d’œuvre d’habileté, d’esprit et d’
Diane de Lys] et Marguerite [Dame aux Camélias], parce que j’aime les pièces où je pleure. J’aime le drame plus que la comédie
vraie d’ailleurs et si bien jouée, fût le personnage absorbant de la pièce . Je sais bien qu’après avoir fait la Dame aux cam
ue je fais, mais je m’amuse encore mieux à ce que vous faites, et vos pièces sont pour moi des événements de cœur et d’esprit.
at d’âme donné à Sévère, pour reposer les yeux et l’esprit dans cette pièce toute pleine de sublime (ou de bassesse : Félix)
le fasse de génie, raisonnait beaucoup », n’aurait pas « senti que sa pièce pourrait paraître un peu forte à quelques-uns, qu
connu ces procédés ; mais supposez qu’au cours de l’élaboration de la pièce Cléante fût devenu un caractère et un caractère d
n’intéressât point ; et c’est précisément ce qui rit l’intérêt de la pièce . » Cela n’est point mauvais du tout. Reste cepend
ri et qu’elle l’aime, non pas, comme d’autres ont dit, à la fin de la pièce , mais dès le commencement, et plus, sans doute, à
Chose singulière ! depuis sa rentrée au théâtre, en 1659, et dans les pièces nombreuses de sa décadence, Corneille eut la mani
plutôt que puissance pour étreindre »] ; voyez ce que devient dans la pièce française la monstrueuse criminelle de Tacite ! E
de Hugo (décembre 1829), voudrait que Britannicus fût un opéra et une pièce à spectacle. De même, comme Phèdre est manquée !
n en même temps que de très dramatique à faire porter l’intérêt de la pièce sur les destinées de l’Eglise de Dieu, sans doute
s » et qu’il en est peu parmi nous a chez qui la représentation d’une pièce de Racine n’éveille quelque souvenir personnel »,
Ce théâtre regorgeant de meurtres, d’incestes, d’adultères, où chaque pièce se termine par une tuerie, où la folie et la déme
intéressantes, ensuite parce que c’est sur quoi est fondée la petite pièce de M. Emile Bergerat. Or donc, à une époque aussi
ec beaucoup de goût, n’est qu’indiquée, est amusante. Si cette petite pièce était écrite avec simplicité, si elle n’était pas
Et c’est dommage ; car le sujet est beau, et la ligne générale de la pièce a sa beauté aussi, ou au moins son élégance et sa
ransporter Jacques chez sa sœur ? Je crois que c’est expliqué dans la pièce  ; mais c’est expliqué obscurément et ça reste peu
apporté Jacques chez Mme Lebrun ? Ça doit être expliqué aussi dans la pièce  ; mais cela reste bien singulier. Enfin, passons.
ntre l’honnête Gourd et le soupçonneux Jacques, il est évident que la pièce est finie. Elle a plu par l’honnêteté et la génér
est une personne qui sait son métier et qui dit bien. Le succès de la pièce a été très vif. J’en ai dit les raisons. Durera-t
orains sur les classiques. Août 1904. Vaudeville Décadence, pièce en quatre actes, de M. Albert Guinon Décadenc
s la représentation. Toutes les fois qu’il y avait reprise de quelque pièce , le bon Sarcey allait chercher son ancien feuille
ous donne simplement mon impression de jeudi soir. Décadence est une pièce où il est question de juifs et de noblesse frança
se. C’est quelque chose comme un Prince d’Aurec exaspéré. Comme toute pièce de haine, elle est violente, dépasse le but et a
t a quelque chose de maladroit dans l’exécution. Comme la plupart des pièces de haine, — car à étudier les choses et les homme
space d’une génération ; mais ce n’est pas la faute de l’auteur si sa pièce a été écrite vers le milieu du siècle dernier. Là
t l’on prévoit l’altercation. Mais… — je vous préviens que dans cette pièce , si le juif ne veut jamais se battre, le marquis
tout prêt, et aussi bien il l’a en main depuis le commencement de la pièce . Ah ! voilà ! C’est pour qu’il y ait un quatrième
ilà enfin. Voilà ce qu’ignorait Jeannine depuis le commencement de la pièce , ce que Strohmann connaissait depuis le commencem
e la pièce, ce que Strohmann connaissait depuis le commencement de la pièce , et ce qu’il réservait comme son dernier moyen, c
ançaise. Point de quartier pour les gens à quartiers. Telle est cette pièce qui, très évidemment, n’est qu’un pamphlet, et un
rvation et qui, de plus, comme je crois l’avoir montré, n’est pas une pièce bien faite, malgré quelques scènes bien conduites
et savante, sans jamais tomber dans le mélodramatique, même quand la pièce verse un peu dans le mélodrame. C’était, dans le
locutions ! J’y renonce… » et que je me mette à vous entretenir d’une pièce d’Ibsen. Enfin, essayons. Le jeune Maurice de Plo
t, d’après la Faculté, à ce jeune homme. Voyez-vous déjà. Ceci est la pièce physiologique. Dans une autre comédie — oh ! le d
un honnête train de marchandises. N’oubliez pas, au demeurant, que la pièce est une pièce physiologique : pourvu que ce garço
in de marchandises. N’oubliez pas, au demeurant, que la pièce est une pièce physiologique : pourvu que ce garçon-là ait une f
able. Il contient surtout un mot qui est adorable. Tout le long de la pièce a circulé un couple assez drôle, quoique, lui aus
aux nues. Il faut avouer qu’il est excellent. Tout compte fait, cette pièce m’a mis en fureur le plus souvent et m’a calmé de
pareil », comme on disait autrefois. C’est un signe des temps qu’une pièce qui, l’auteur le sait aussi bien que moi, n’aurai
s. Il faudra voir. Je suivrai cela avec intérêt. J’ai rarement va une pièce mieux jouée que le Bourgeon. M. Lérand, dans le r
ont les meilleurs. Mars 1906. Comédie-Française. La Courtisane, pièce en cinq actes, en vers, de M. André Arnyvelde
yvelde La Comédie-Française a inauguré sa saison théâtrale par une pièce d’un très jeune auteur qui lui a semblé donner de
et ne saurait être reprochée à personne. J’ajoute ceci ; c’est que la pièce en question étant toute d’imagination et de fanta
pas un ; et l’auteur n’a à se reprocher rien, sinon d’avoir porté sa pièce à la Comédie-Française, ce qui lui a fait le plus
it le plus grand tort. Mais qui peut blâmer un auteur de présenter sa pièce à la Comédie-Française ? C’est un devoir de le fa
elque sorte, puisque si on ne le fait pas c’est que l’on considère sa pièce comme de second ordre, auquel cas on ne devrait l
qui n’est pas plus mauvaise qu’une autre, et il y a certainement une pièce dans l’histoire d’Aspasie, dans celle de Montespa
e Montespan, dans celle de la Pompadour, etc., M. Arnyvelde a bâti la pièce suivante. Dans un royaume indécis et à une époque
toujours forcé de l’expulser plus tard. Experto credo Roberto. Cette pièce n’est pas plus ennuyeuse qu’une autre. Elle est s
est que la Courtisane est d’un jeune homme qui sait déjà conduire une pièce sans savoir la mener assez rondement ; qui écrit
Les acteurs qui se sont chargés de « défendre », comme on dit, cette pièce contestable, ont vraiment tous remporté un succès
ment conçu. Octobre 1906. Comédie-Française. La Maison d’argile, pièce en trois actes, de M. Émile Fabre Le Supplice
de M. Émile Fabre Le Supplice d’une femme… remariée, telle est la pièce que la Comédie-Française nous a donnée sous le ti
e d’une femme remariée et non pas le supplice d’une divorcée ; car la pièce n’est pas du tout contre le divorce, pas du tout 
rive étant divorcée et mariée à nouveau. Entendons-nous donc bien, la pièce tend à prouver (une fois de plus) que quand on re
e surtout l’ancien « Théâtre libre » en général. Cela sent la vieille pièce qui aurait été écrite en 1887, puis remaniée et r
ris ; et Dieu me garde de dire que ce soit faute autre que mienne. La pièce a eu un très grand succès de second acte ; elle a
que de talent et même de plus de parti pris que de volonté. C’est une pièce qui sort, non pas du sein même de la réalité, pou
e s’est attaché avec une sorte d’entêtement et d’âpreté farouche. Ces pièces -là réussissent rarement, fussent-elles bien faite
udeville. Le Ruisseau, comédie en trois actes, de M. Pierre Wolff Pièce d’agrément, mais avec cette note de sensibilité q
s à ce sujet. Voilà tout. — Mais… il y a bien peu de chose dans cette pièce  ! — Vous pouvez même dire qu’il n’y a rien du tou
ons donc ici dans le détail, puisqu’il n’y a que par le détail que la pièce vaut et puisqu’elle vaut beaucoup. Le premier act
iez rien au théâtre ? Il importe — parce que dans tout le reste de la pièce nous ne verrons jamais Paul Bréhant travailler —
part, le peintre de théâtre que l’on voit au commencement de tant de pièces , en face d’un modèle qui dit des bêtises, tapoter
st assez brillante ; elle risque pourtant de nous faire croire que la pièce sera une description parallèle et antithétique de
non moins importante. Ce que l’on voit, depuis le commencement de la pièce , que l’auteur évite avec le plus grand soin, c’es
pièce, que l’auteur évite avec le plus grand soin, c’est d’écrire une pièce à thèse. Il veut simplement nous conter un cas pa
r s’embrasser avec effusion. Le faux, l’artificiel paraît, dans cette pièce qui était si parfaitement et délicieusement vraie
ronique théâtrale, à nommer l’acteur au cours même de l’analyse de la pièce . Mme de Bray méritait cet honneur. Elle s’est rév
Devilliers. Mars 1907. Divers théâtres Les Hommes de proie, pièce en trois actes, de M. Charles Méré Au Théâtre
ment en plein air) de Champigny, on a joué, le 7 juillet dernier, une pièce très curieuse de ce Charles Méré, de qui je vous
rêmement intéressant à analyser. Les Hommes de proie me semblent une pièce moins bien venue que l’Hydre. Cette nouvelle pièc
ie me semblent une pièce moins bien venue que l’Hydre. Cette nouvelle pièce a été inspirée à M. Méré par certains incidents d
un lien suffisant et, si l’on ne peut pas dire que chaque acte de la pièce est une pièce entière, l’ouvrage ayant trois acte
sant et, si l’on ne peut pas dire que chaque acte de la pièce est une pièce entière, l’ouvrage ayant trois actes, du moins il
pièce entière, l’ouvrage ayant trois actes, du moins il semble qu’une pièce se déroule pendant les deux premiers actes et, qu
c’est que l’intérêt véritable ne commence à naître qu’avec la seconde pièce , et c’est-à-dire au début de l’acte troisième et
e pamphlet antifrançais, comme nous en voyons tant, mis sous forme de pièce , et destiné à soulever contre nous nos sujets d’A
l’auteur en a changé ; et nous nous avisons encore que l’esprit de la pièce , lui aussi, était tout autre que nous ne croyons
i aussi, était tout autre que nous ne croyons et que, loin d’être une pièce antifrançaise, cet ouvrage est une pièce ultrapat
yons et que, loin d’être une pièce antifrançaise, cet ouvrage est une pièce ultrapatriotique. Il faut bien avouer que tout ce
lus ou moins consciemment, l’auteur s’est aperçu qu’il avait fini une pièce et qu’il en commençait une autre, et parce qu’il
et se dissimuler à lui-même ce défaut, en maintenant dans la seconde pièce le protagoniste de la première. Mais, comme il ar
qui ne fait rien, plus nous nous apercevons que c’est à une nouvelle pièce que nous avons affaire. Cette seconde pièce, du
que c’est à une nouvelle pièce que nous avons affaire. Cette seconde pièce , du reste, est vraiment belle. Comme vous vous y
a fait représenter dans la salle de spectacle du Journal cinq petites pièces toutes fort intéressantes. C’est à savoir : Phosp
                                              Nous resterons ici. La pièce est ingénieusement conçue et extrêmement bien con
ttique », M. Paul Souchon a placé dans la première partie aussi de sa pièce , pour lui donner tout de suite son caractère, un
36 (1906) Propos de théâtre. Troisième série
d’Œdipe à Colone par M. Jules Gastambide. Œdipe à Colone est une des pièces de Sophocle sur laquelle on a le plus raisonné, p
n entendu, comme les Suppliantes et comme Œdipe à Colone. Ce sont des pièces sculpturales. Il semble que les Grecs aient été f
ble que les Grecs aient été fort éclectiques et qu’ils aient aimé ces pièces -là autant que les autres quand, du reste, elles é
autres quand, du reste, elles étaient belles. Le genre de beauté des pièces sans action, c’est la beauté morale. Il y a dans
l’Envers d’une sainte — Œdipe à Colone, c’est l’envers de Némésis. La pièce se passe à l’entrée même, au seuil du bois consac
possible. Œdipe, qui a occupé le théâtre depuis le commencement de la pièce exactement, le quitte pour aller mourir, et c’est
circonstances qui ont entouré sa mort. Par suite, toute la fin de la pièce est froide. Peut-être. Mais il y a bien des raiso
le chœur sur la scène depuis la fin du prologue jusqu’à la fin de la pièce . (Il est certain que Sophocle maintient le chœur
ain que Sophocle maintient le chœur sur la scène jusqu’à la fin de sa pièce , puisque toutes les pièces que nous avons conserv
le chœur sur la scène jusqu’à la fin de sa pièce, puisque toutes les pièces que nous avons conservées de lui, sauf une, se te
allait donc, puisque le chœur reste sur la scène jusqu’à la fin de la pièce , que l’auteur éloignât Œdipe avec Thésée et fît r
astambide garde précieusement Œdipe sur la scène jusqu’à la fin de la pièce , et c’est devant le peuple de Colone assemblé qu’
de la conception et de la disposition dramatique, voyons ce que de la pièce d’Euripide Racine a retranché, et voyons ce qu’à
e que de la pièce d’Euripide Racine a retranché, et voyons ce qu’à la pièce d’Euripide il a ajouté. Il a retranché net Œdipe.
sujet ? Etéocle et Polynice sont en guerre. Lequel vaincra ? Voilà la pièce . Ni l’un ni l’autre : voilà le dénouement. Dès qu
dénouement. Dès que Polynice et Etéocle sont tués l’un et l’autre, la pièce est finie. Et Œdipe, qu’est-ce que nous en ferons
e, en marge de ce qui était pour Euripide la partie essentielle de la pièce et le dénouement de la pièce, a mis de sa main :
our Euripide la partie essentielle de la pièce et le dénouement de la pièce , a mis de sa main : « digression — à supprimer »
a main : « digression — à supprimer » ou : « commencement d’une autre pièce — à supprimer. » Je suppose cela ? Pas du tout !
entrait dans des intérêts tout nouveaux. Il avait réuni en une seule pièce deux actions différentes dont l’une sert de matiè
nouveaux dans lesquels on entre. C’est pour cela que Racine arrête sa pièce aussitôt que Polynice et Etéocle sont morts. Note
on Dieu, à peu près. Ne voyez-vous pas que Ménécée est le pivot de la pièce  ? Certainement ! Comme Eriphile est le pivot d’Ip
au loin. Donc le salut de Thèbes dépend de Ménécée lui-même, donc la pièce tout entière dépend de Ménécée lui-même. Selon qu
rie ou qu’il tiendra au salut de ses concitoyens plus qu’à sa vie, la pièce aura tel dénouement ou aura le dénouement contrai
énouement ou aura le dénouement contraire. Ménécée est le pivot de la pièce . Cela est si vrai que, même dans Euripide, à part
le principal, et c’est là que serait la faute. Ou faisons tourner la pièce sur lui, ou retranchons-le ; mais ici point de de
C’est la demi-mesure qui serait l’erreur forte. Si je fais tourner la pièce sur Etéocle et Polynice, c’est Ménécée qu’il faut
tique, qui s’est trompé plus que Racine. Voilà (surtout) ce que de la pièce d’Euripide Racine a retranché. Ce qu’il a ajouté,
nché. Ce qu’il a ajouté, c’est ceci. Il a mis de la politique dans sa pièce . Qu’est-ce que vous voulez ! il était encore élèv
leur passage. D’autre part, comme vous pouviez vous y attendre, à la pièce d’Euripide Racine a ajouté un peu d’intrigue amou
siècle sur ce point, Racine croit avoir mis très peu d’amour dans sa pièce et s’excuse presque d’en avoir mis en si petite m
en 1664 — l’habileté dramaturgique, le souci, et le don aussi, de la pièce bien faite. Vous l’avez déjà vu par ce que je vou
bataille. » Et c’est sur ces considérations que Racine a disposé sa pièce comme il l’a disposée, et c’est à dire avec un ar
personne ne peut la trouver trop longue puisqu’elle est le fond de la pièce , puisqu’elle est la pièce elle-même. Le spectateu
r trop longue puisqu’elle est le fond de la pièce, puisqu’elle est la pièce elle-même. Le spectateur ne doute point que les A
près tout, il a raison, ce petit Racine, comme l’appelait Nicole. Une pièce très adroitement faite ; ce qui n’avait qu’un int
e et qui a le goût qui règne en son temps, qu’est-ce qu’il fera de la pièce d’Euripide ? C’est ce que nous allons voir, en co
Rivollet. De même — et cela est bien naturel — que Racine ramenait la pièce d’Euripide au goût de son temps, de même M. Rivol
nt. Il n’a pas tort, puisque nous avons échappé à la tyrannie de la «  pièce bien faite » et que pour nous, maintenant, comme
Braz. La vieille légende trégorroise a très facilement été tournée en pièce de théâtre et en pièce de théâtre extrêmement int
e trégorroise a très facilement été tournée en pièce de théâtre et en pièce de théâtre extrêmement intéressante. Par parenthè
titre de critique littéraire et de critique dramatique. À travers la pièce moderne M. Jules Lemaître avait reconnu l’ouvrage
nt, si l’on veut — très légitime de conclure que de ces deux ou trois pièces les originaux français existaient, mais ont été p
sonnages, d’une psychologie sommaire et presque enfantine, tout d’une pièce dans leur brutalité ignominieuse, n’éveillent mêm
onne heure ! Il y aurait matière. La Course du flambeau n’est pas une pièce assez bien faite. Il y a des trous et du flotteme
it, les longueurs restent et se sentent bien ; mais la longueur de la pièce est admirablement escamotée. Le concours des aute
il m’a semblé, sans une coupure, importante du moins. J’avais bien la pièce dans la tête. Je la connais depuis toute ma vie.
é une verdeur assez piquante dans le rôle (le seul vraiment bon de la pièce , quand j’y songe) du comte de Kent. M. Mosnier a
iste et sa Clytemnestre et son Electre. La Némésis plane sur toute la pièce , et ce qui la domine aussi c’est le roi tué. Je
on désirerait que le spectre du père d’Hamlet reparût à la fin de la pièce , contemplât avec une manière de satisfaction somb
i fait des contre sens avec autorité ; mais, pour l’homme qui sait la pièce par cœur et qui veut en suivre les nuances, et qu
t un des meilleurs spectacles que nous ayons eus depuis longtemps. La pièce y a été pour quelque chose, ce semble. Voltaire d
incertaine pour les hommes du dix-neuvième siècle ou du vingtième. La pièce , d’abord, est trop mythologique… ou elle ne l’est
n’est pas un dieu ». Nous ferions exactement la même résistance à une pièce qui aurait pour sujet la Fille de Jephté. Nous n’
ste qu’il y a à songer. » Voilà ce que j’entends quand je dis que la pièce est par trop mythologique pour nous. Et d’autre p
e âme mythique il fallait nous la donner. — Iphigénie devait être une pièce formellement religieuse, foncièrement religieuse,
ble (quelle qu’elle soit) volonté divine. Il fallait baigner toute la pièce dans une atmosphère de religion cruelle, formidab
ble. Il fallait surtout que Calchas fût le personnage principal de la pièce . Non pas qu’il fallût le prodiguer ; mais il fall
était nécessaire — que de Calchas il est sans cesse question dans la pièce , et qu’on ne le voit jamais et que le public a le
’un messager venant annoncer l’événement qui fait le dénouement de la pièce . Mais cela veut dire aussi, en prenant les choses
ntre quoi à peine on proteste. Voilà ce qui me faisait dire et que la pièce est trop mythologique pour nous, ce qui fait que
ur elle, c’est qu’elle est admirablement construite, comme toutes les pièces de Racine, et d’une netteté de dessin et d’une cl
aut en revenir surtout à dire que la composition et la conduite de la pièce sont chose de toute beauté et une des merveilles
eauté et une des merveilles de l’art. Et encore le grand mérite de la pièce , même comparée aux autres œuvres de Racine, est —
uoi qu’en dise Voltaire, il n’a pas dépassé ; — le grand mérite de la pièce est surtout, comme les critiques du dix-huitième
être qu’aucune de celles de Racine. Trop souvent Racine a composé une pièce pour un rôle, particulièrement pour un rôle de fe
, que c’était précisément ce qu’il faisait. — Iphigénie n’est pas une pièce pour un rôle. Elle demande six acteurs et actrice
it-il, qu’un regret à former, c’est que Racine n’ait point composé sa pièce dans un temps où le théâtre fût, comme aujourd’hu
trales. » Avec ses qualités et ses défauts, Iphigénie reste donc une pièce d’une très grande beauté, sans même qu’on entre d
tyle, et mon impression générale a été que jamais plus que dans cette pièce , Racine n’a été en possession de ce style juste e
eur. A ce propos, — on apprend toujours quelque chose en écoutant une pièce au lieu de la lire, — je suis toujours de l’avis
tère de Thésée. Thésée est idiot. Il fallait qu’il le fût pour que la pièce existât. Racine l’a fait tel. Soit. Cependant, re
nte minutes lève la main. — Nous sommes trop habitués, depuis que nos pièces de théâtre durent plusieurs jours, à considérer u
is que nos pièces de théâtre durent plusieurs jours, à considérer une pièce classique comme durant plusieurs jours. Les gens
nt plusieurs jours. Les gens du dix-septième, d’abord savaient que la pièce ne durait qu’un jour au maximum, ensuite que le p
eau qu’un drame, une peinture d’un coin de la société du temps qu’une pièce dramatique ; d’avoir dit, enfin, qu’il n’y a guèr
; car s’il n’y avait pas d’action du tout, il est bien certain que la pièce n’existerait pas ; mais il y a une action très le
est bien certain que Molière n’a attaché aucune importance. J’appelle pièce sans action, avec une légère exagération, une piè
rtance. J’appelle pièce sans action, avec une légère exagération, une pièce dans laquelle nous trouvons tout un acte, le seco
eu d’action que dans les deux derniers actes. Le Misanthrope est une pièce bien faite (et même très bien faite) où il n’y a
x le temps de se dérouler devant les yeux du spectateur. A prendre la pièce au point de vue action, c’est-à-dire à la prendre
ges ; portraits de dix, douze ou quinze personnages, figurant dans la pièce ou extérieurs à la pièce ; tableaux de la société
ouze ou quinze personnages, figurant dans la pièce ou extérieurs à la pièce  ; tableaux de la société du temps. L’action n’est
rien de son temps. Cela me paraît évident. C’est ce que j’appelle une pièce quasi sans action, et c’est cela que j’ai voulu d
point. Et maintenant que, réduite à la partie où elle est action, la pièce soit vive et forte et même presque violente ; que
presque violente ; que, réduite aux quatre scènes que j’ai citées, la pièce ait de la vigueur, je n’en disconviendrai nulleme
laisse pas, quelquefois, d’être assez forte. Mais on n’appelle point pièce à action une pièce où l’action tient le quart de
efois, d’être assez forte. Mais on n’appelle point pièce à action une pièce où l’action tient le quart de l’ouvrage et s’inte
une et l’autre. Il paraît que j’ai dit que le Tartuffe, seul, est une pièce à action, tout en étant aussi autre chose ; que l
ux ! c’est celle-là que tu devais garder et apprivoiser peu à peu. » Pièce à faire, du reste. Supposez Henriette moins aimab
tte bonne Henriette. Ou bien ceci. Armande est ce qu’elle est dans la pièce de Molière, un peu moins anguleuse seulement. Hen
tait une épreuve, qu’on s’est moqué d’elle pour son bien et que cette pièce a pour titre : la Précieuse mise à la raison. Voi
tes est exactement celui de l’Ecornifleur de M. Jules Renard et de la pièce qu’il a tirée de l’Ecornifleur (Monsieur Vernet).
nque de goût et ils me gâtent Philaminte plus que tout le reste de la pièce et plus que je ne voudrais. Enfin, comment compre
que écrivait, il y a quelques jours : « Dans Molière, les idées de la pièce sont, même au prix d’une petite dissertation, jet
ilaminte). Molière, tel un musicien classique, aime, en terminant ses pièces , à affirmer la tonalité. Je conviens que la rédac
contradiction avec tout ce qu’elle nous paraît être pendant toute la pièce , dirait quelque chose de juste et de piquant. Mai
intenant, d’avoir dit que l’exquise Mme Bartet déforme étrangement la pièce en rendant Armande adorable au préjudice d’Henrie
cien répertoire, « c’est de le soumettre aux mêmes conditions que les pièces nouvelles, c’est-à-dire d’en surveiller les répét
rais que l’interprète marquât ces deux sentiments à cet instant de la pièce . Si je me rappelle bien, les Philamintes actuelle
e, « qu’il n’y a donc guère d’action dans le Misanthrope et que cette pièce est bien plus un tableau qu’un drame ». « Me perm
t beaucoup plus, beaucoup mieux qu’un tableau, que c’est vraiment une pièce d’action, un drame ? « Je commence, si vous le vo
’est aucunement là à mes yeux ni l’intérêt profond, ni le sujet de la pièce  : matière bonne, sans doute, pour quelque dramati
du caractère. Il faut se souvenir de ce point quand on lit ses autres pièces  ; il faut bien se garder de l’oublier quand on li
découvrir l’action fondamentale, le vif et le plein du sujet dans la pièce du Misanthrope, qui est tout simplement aussi le
t encore, Alceste est-il dans sa misanthropie, au même point quand la pièce commence que quand la pièce tombe ? C’est la ques
s sa misanthropie, au même point quand la pièce commence que quand la pièce tombe ? C’est la question qui domine tout. Mais n
e tout. Mais n’est-il pas visible que la misanthropie a au long de la pièce fait beaucoup de chemin ? Car enfin, il commence
cœur bon et sensible par la misanthropie qui est le vrai sujet de la pièce  ? Et, ainsi conçue, l’action du Misanthrope n’off
ant ». « Car il ne fait point doute, n’est-ce pas ? qu’au début de la pièce , malgré les attitudes et les protestations d’Alce
ueux, j’allais dire si fringant, paraît, dans la dernière scène de la pièce et dans ses derniers mots, singulièrement calmé ?
iocre en ses effets et qu’elle a, même, vis-à-vis de celle des autres pièces de Molière, cette rare et précieuse originalité d
discuter. A qui me dit : « la preuve qu’il y a une action dans telle pièce , c’est qu’il y a une évolution de caractère », je
duel Célimène-Alceste, quoique vif, occupe très peu de place dans la pièce et que, quand on veut trouver de l’action dans le
il le devient peu à peu et il l’est jusqu’au farouche à la fin de la pièce  ; et voilà une évolution de caractère. » Je ne v
et de mépris contre toute l’humanité sont tout au commencement de la pièce et non à la fin ; ou, tout au moins, ils sont plu
I, et par conséquent, selon l’opinion générale, au commencement de la pièce , qu’Alceste nous dit : Mes yeux sont trop blessé
al et de plus fort, en fait de misanthropie, dans tout le reste de la pièce  ? Citez un peu. Alceste est pleinement misanthrop
e conçois » ; il est pleinement misanthrope dès le commencement de la pièce . Et ce qu’il nous dit lui-même est pleinement con
Il n’y a rien de plus évident. Si Alceste était au commencement de la pièce un homme comme tout le monde et en avançant dans
ement de la pièce un homme comme tout le monde et en avançant dans la pièce un homme tout différent, Philinte lui dirait : « 
s, il est joli mon misanthrope ! Il est tout petit. Elle est jolie ma pièce  ! C’est un petit tableau de genre ! Il faut prend
yez bien, est misanthrope intégral. Ce qu’il souffrira au cours de la pièce , sans doute ne le ramènera pas à la philanthropie
e ceci : « L’action fondamentale, le vif et le plein du sujet dans la pièce du Misanthrope, c’est le développement du caractè
uation fondamentale. Et alors, plus il y a de vie dans le héros d’une pièce et plus il se produit dans cette pièce de faits p
y a de vie dans le héros d’une pièce et plus il se produit dans cette pièce de faits propres à faire vivre au héros sa vie av
este paraît ; on constaterait de même que chacune fait moment dans la pièce , c’est-à-dire qu’elle pèse d’un poids appréciable
Me rappelant, d’ailleurs, cet avis de Molière, qu’il ne faut lire ses pièces que si l’on a des yeux capables de se représenter
éral et de plus fort en fait de misanthropie dans tout le reste de la pièce  ? » Il m’en coûte peu de répondre : rien. Puis, q
nquillise sur mon opinion. Car que l’on ne trouve plus à la fin de la pièce ces tapageuses professions de foi misanthropiques
ceste serait un caractère en évolution ! Nous aurions, au début de la pièce , un aspirant misanthrope, devenu misanthrope titu
mêler à une action intense que devait être l’action spécifique d’une pièce sur la Misanthropie ? La lutte d’un homme contre
it puni d’un travers, plus qu’il n’eût mérité de l’être d’un vice. La pièce serait pénible à voir représenter et immorale. « 
pas fait. L’action du Misanthrope est terminée. Au commencement de la pièce , il prenait parfois à Alceste Des mouvements sou
à cet égard, d’expérience personnelle et douloureuse. A la fin de la pièce , cette expérience est terminée, très concluante.
érer l’aventure de cette affection comme l’intrigue essentielle de la pièce . Eh quoi ! dans toutes les œuvres dramatiques, de
connue, celle qui fut donnée par Piron après la représentation de sa pièce . D’abord, le manuscrit contient beaucoup de… lacu
it contient beaucoup de… lacunes, Piron ayant sensiblement allongé sa pièce après avoir écrit cette première version ; ensuit
portait : Peste soit de ces coups où l’on ne s’attend pas ! Voilà ma pièce au diable et mon théâtre à bas. — Comment donc ?
là se présente ! Vois naître tour à tour de nos feux triomphants Des pièces de théâtre et de rares enfants ! Les aiglons géné
pour les auteurs sont bien spirituellement décrits et moqués dans une pièce peu connue du Cousin Jacques (Beffroy de Reigny),
tre En me voyant se souviendra (S’il peut alors me reconnaître) De ma pièce  ; puis se dira : « Il faut s’occuper de cela ». D
En tout cas ce ne serait dans son livre qu’une indication rapide) la pièce de circonstance la plus applaudie, jusqu’à l’eniv
oque, à la vérité ailleurs que sur les théâtres du boulevard, est une pièce qui datait de soixante ans ; c’était le Brutus de
vient le complice. C’est-à-dire, en vérité, que Brutus a l’air d’une pièce de circonstance, beaucoup plus que toutes les piè
tus a l’air d’une pièce de circonstance, beaucoup plus que toutes les pièces de circonstance de 1789-1794. C’est-à-dire que, s
On ne voulait pas sortir du théâtre ; on voulait faire recommencer la pièce . On avait fait répéter presque chaque vers. Ceux-
aux Enfers, les Jacobins et les Brigands. La fable de cette dernière pièce est la suivante. Des jacobins traqués viennent de
les feront fermer les théâtres sur lesquels seraient représentées des pièces tendantes à dépraver l’esprit public et à réveill
seur de Paris. Au théâtre des Célestins, au passage de Bonaparte, une pièce de circonstance avait été écrite (par Martainvill
ne se méprenait pas absolument sur son personnage et sur son sexe. La pièce réussit du reste par-dessus les nuages. Jamais dr
ci 1815. Explosion de royalisme. Le héros du jour c’est Henri IV. Les pièces à la mode sont : les Clefs de Paris, le Portrait
Curée, d’Auguste Barbier), au Vaudeville ; puis, ce sont les vieilles pièces républicaines que l’on reprend : le Charles IX, d
seph Chénier ; l’Honnête criminel, les Victimes cloîtrées ; puis, des pièces historiques sur la Révolution, comme Robespierre.
t un peu trop dire), bien plus que Béranger et M. Thiers, ce sont les pièces du boulevard qui raniment dans le peuple les souv
ceux qui ont obtenu des succès formidales. Pixérécourt écrivait trois pièces par an. A Pixérécourt s’ajouta Caignez avec le Ju
’étaient nullement gens à créer un théâtre nouveau, à faire de toutes pièces un théâtre qui ne ressemblât pas au théâtre précé
llant des drames populaires du cycle napoléonien ; et les précédentes pièces bonapartistes n’avaient pas été sans quelque infl
préparé les esprits. Le théâtre est l’art des préparations. La vraie pièce bonapartiste qui pourrait, elle aussi, s’appeler
e, ne se donne plus la peine d’ouvrer lentement et minutieusement une pièce en vers, veut frapper à coups redoublés, plus pré
très rapidement — car, s’il met généralement trois mois à écrire une pièce en vers, on peut croire qu’il écrit Lucrèce Borgi
ie les thuriféraires ! Il n’y a qu’à l’entendre ainsi pour trouver sa pièce excellente. » C’était peut-être vrai ; c’était pe
ne s’y serait pas pris autrement pour le faire. Il semble bien que sa pièce réussit peu. M. Duquesnel, d’après les souvenirs
d’années (exactement cinquante-sept) et Mme Dorval à peine trente. La pièce fut reprise en 1850 par Rachel et évidemment sur
, de ses haines et de ses vengeances. Or on ne voit pas assez dans la pièce pourquoi elle hait si fort et pourquoi elle a une
s à l’ordinaire le monologue aux auteurs ; et que ce qui manque à une pièce , ce soit un monologue, cela, sans doute, est rare
ns pas des yeux. Ce qui, au contraire, est excellemment fait, dans la pièce de MM. Decourcelle et Granet, ce sont les rôles d
voir ôté à l’œuvre de Balzac beaucoup de sa virilité à la fin de leur pièce . La fin de la Cousine Bette au théâtre du Vaudevi
s pour longtemps… Tu pourrais devenir baronne », est supprimé dans la pièce du Vaudeville, tout simplement ! Mais alors, s’il
n me permet de parler ainsi, a un effet rétroactif sur le reste de la pièce et réduit l’histoire terrible de Hulot à une fras
tait une curiosité générale : on se demandait, comme de toute vieille pièce , si la Boule avait vieilli. Certains assuraient q
ent et aisément au quatrième. Somme toute, la Boule est une charmante pièce , qui appartient décidément au répertoire de la co
classique, ou classé, c’est-à-dire classique, comme vous voudrez. La pièce a ses défauts, mais, chose remarquable, qui ont p
a Couronne au coin du quai. Il y fait très bonne figure, et c’est une pièce digne d’être vue et revue. Pour mon compte, j’y a
a femme que l’Enfant malade ; et l’on n’aurait pas pu le donner comme pièce d’inauguration du Théâtre féministe. Il a sa vale
Henri. Vers la joie ! Rideau. Dernier acte… C’est le dernier acte des pièces de ce genre qui est le plus difficile à faire. Ra
vis. C’est le meilleur. Je veux dire que c’est le meilleur acte de la pièce . Il faut éviter l’amphibologie. C’est le meilleur
e de sa comédie. Je concéderai que, au point de vue dramaturgique, sa pièce est détestable. Ah ! c’est là qu’on reçoit des co
’il prendra certainement pour une injure ; mais, cela m’est égal : sa pièce aurait plu à Dumas fils à l’époque où il écrivait
» Je ne crois pas que M. Georges Chesley ait prétendu faire jouer sa pièce . Elle n’aurait pu être représentée qu’au Théâtre-
né. » — La toile tombe. Ah ! c’est très bien fait ! A partir de là la pièce devient anticléricale. — Tiens, pourquoi ? — Prob
ur elle — et que Tristan se poignarde sur le corps de son amie. Cette pièce est partagée d’une façon parfaitement égale. Elle
les espoirs célestes. Etc., etc. Mais, il n’y a pas à dire, toute la pièce est pleine, par-ci par-là, non seulement de vers,
roses ? Notez — ce qui peut-être, à la représentation, sauverait la pièce de tomber dans le ridicule — qu’il y a de ces tir
chef-d’œuvre. Peut-être. 14 août 1905. Catulle Mendes. Scarron, pièce en cinq actes et en vers. Le Scarron de M. Cat
mme vous pouvez en juger par cette analyse, quoique trop sèche, cette pièce est admirablement composée. C’est un petit chef-d
être plus jaloux qu’il ne l’a été, mais il fallait pourtant faire une pièce , est d’une vérité presque effrayante et assurémen
r net et à dessiner ferme que celui de la Françoise du Scarron. Cette pièce n’a que deux défauts, qui étaient inhérents au su
’est pas agréable. — Il est évident que ces deux défauts nuiront à la pièce auprès du grand public ; mais cela ne lui ôtera r
s très belles choses. 3 août 1905. Jean Richepin. Don Quichotte, pièce en huit tableaux et en vers. La Comédie-França
l pouvait faire un Don Quichotte analogue au Don Juan de Molière, une pièce sans intrigue, simple suite d’épisodes divers, n’
rs. Cela disperse d’abord l’intérêt, puis fait obliquer l’intérêt. La pièce très intéressante, je présume, à la lecture, n’es
me Gorki. Dans les bas-fonds. Il convient que je vous parle de la pièce de Gorki, Dans les bas-fonds, qui a été jouée si
ours de Mme Desprès et de Mmc Duse. Dans les bas-fonds n’est pas une pièce et n’a aucunement l’intention d’en être une. C’es
u de mœurs populaires, très caractéristique du pays particulier où la pièce a été écrite, mais cependant très intelligible et
re, mais seulement son pupille, vous avez la situation générale de la pièce de M. André Picard. Aucun soupçon d’imitation, bi
soupçon d’imitation, bien entendu. Du train dont les choses vont, une pièce parfaitement achevée met quatre ou cinq ans à par
tre ou cinq ans à parvenir aux feux de la rampe, et par conséquent la pièce de M. André Picard était faite depuis trois ou qu
le a de merveilleusement comique. Cela arrive. J’ai vu ceci. Dans une pièce , mauvaise du reste, dont j’ai oublié le nom, une
ements enthousiastes. M. Bergson cite à bon droit encore le mot d’une pièce de Labiche que je me rappelle qu’Edmond About nou
miques sont, comme tout le monde le dit, « les personnages tout d’une pièce  », les personnages que leur passion maîtresse dom
’est nullement l’effet d’une intervention de l’habitude. Dans la même pièce (les Faux bonshommes), le fameux « seulement… » d
t vous vous emportez ! » et c’est un des mots les plus comiques de la pièce , parce qu’il fait sentir une des discordances d’O
ans ce cas. Molière n’y semble faire guère attention. Il intitule ses pièces les unes Tartuffe, George Dandin, Sganarelle, la
personnage tragique aux yeux de notre homme. Vous vous souvenez de la pièce les Affaires sont les Affaires. Excellente pour n
37 (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. LEBRUN (Reprise de Marie Stuart.) » pp. 146-189
u, se dit-on. — Et là-dessus on s’est mis à désirer de réentendre ces pièces immortelles, éclipsées un long moment, et dans le
agiques, mais dans une mesure qui dut être surtout sensible alors. Sa pièce de 1820 n’était autre, après tout, qu’une tragédi
ion de notre jeunesse, il y a à revenir aux circonstances mêmes où la pièce s’est produite, voilà plus de vingt ans, et au po
liberté à Vanvres, maison de campagne de l’établissement ; une autre pièce assez remarquable, intitulée les Souvenirs, et qu
anc de Pompignan sur la mort de Jean-Baptiste Rousseau, la plus belle pièce encore qu’on doive à celui-ci, a dit dans le temp
urel que ne s’en permettaient volontiers les muses de l’Empire. Cette pièce , non représentée, n’eut pas même la publicité de
semble avoir tellement guindé et glacé ses chantres officiels, qu’une pièce quelque peu vive est une bonne fortune dans la po
sont également restés en portefeuille81 avec une quantité de petites pièces . Sous l’Empire, il y avait cela de particulier :
et qu’avec le danger La forme du courage est sujette à changer83. La pièce , jouée pour la première fois le 28 avril 1814, ci
que les allusions ne venaient que de pur hasard et de coïncidence, la pièce se trouvant achevée depuis plus de trois ans et l
Lebrun n’a pas observé l’unité de lieu. Mais, répondait-on, toute la pièce se passe dans l’intérieur du château de Fothering
r bijoux, lettres ; le miroir même et le luth ont été saisis. Dans la pièce française on ne voit pas ces objets, et ils ne so
ne du troisième acte entre les deux reines. A la dernière scène de la pièce , au dernier vers, au moment du coup fatal, le Ah 
à Champrosay (pour dire le fait en prose), il pend la crémaillère. La pièce est inédite ; on saura deux fois gré à l’auteur d
sseries de la censure ; c’est à M. de Chateaubriand, ministre, que la pièce avait dû de sortir de dessous la griffe, non pas
dience aussitôt : — « On dit qu’un roi joue un vilain rôle dans votre pièce  ; cependant, monsieur, il serait bien temps, ce m
té de l’histoire et des mœurs qu’il voulait peindre. La fortune de la pièce à la représentation fut contrariée ; ce fut un de
tation du Cid d’Andalousie, cette scène charmante94 où le héros de la pièce , tranquillement assis aux pieds de sa bien-aimée,
e de M. Auguste Trognon, le bulletin fidèle de ces vicissitudes95. La pièce avec quelques coupures était remise à flot ; elle
reprendre. Puis Talma mourut. D’attente en attente, l’auteur garda sa pièce , qui ne fut pas imprimée, de sorte que le Cid d’A
premiers volumes ont paru ; un troisième volume contenant beaucoup de pièces de vers inédites doit compléter cette publication
cerises ensemble. » 81. La même dame du palais à qui est adressée la pièce précédente communiqua ces vers à Napoléon ; après
. Le Théâtre traduit par La Martellière (1799) ne contenait que trois pièces , et Marie Stuart, qui se faisait seulement alors,
lors, n’y était pas. Quérard indique une traduction de cette dernière pièce par M. Hess (Genève, 1816). Celle du baron de Rie
e Tancrède. Boursault, sur la fin du xviie  siècle, en avait fait une pièce ridicule. Celle d’un certain Regnault en 1639, et
lit dans la préface que l’auteur, au début, soumit le manuscrit de sa pièce à La Harpe, qu’on regardait alors comme l’oracle
telle matière ; et La Harpe, après avoir examiné, répondit : « Votre pièce est assez bien écrite, mais le sujet n’est nullem
au tome II des OEuvres de M. Lebrun le Parnasse, la Vallée d’Olympie, pièces faites sur les lieux mêmes ; le Vin d’Ithaque, le
ces faites sur les lieux mêmes ; le Vin d’Ithaque, le Ciel d’Athènes, pièces inspirées par le vif souvenir : je recommande sur
du public était la même, mais les dispositions étaient autres, et la pièce , convenablement écoutée, n’a pas manqué d’obtenir
e Stuart. » 96. Cet état douteux a cessé depuis la publication de la pièce dans les Œuvres ; chacun peut lire, mais ce n’est
38 (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre neuvième »
. — Le Misanthrope. — Le Tartufe. — Les Femmes savantes. — Des autres pièces de Molière. — § V. Des sources de Molière. — § VI
et dont Molière n’aurait pas dédaigné certains traits40. Après cette pièce et d’autres du même genre, une nouvelle imitation
médie, imitée des Espagnols ; la farce, imitée de l’italien. Quelques pièces pourtant s’intitulent comédies. Les intrigues de
cavalier venu, la première dame jeune et jolie, sont les héros de ces pièces . N’y cherchez pas l’intérêt qui naît de la lutte
mettant le parterre lui-même sur la scène. Il faut chercher dans les pièces de début de Corneille ce qu’était le théâtre, et
la tragi-comédie espagnole, Clitandre ; la comédie s’essaye dans six pièces dont Mélite est la première et la meilleure. Aucu
six pièces dont Mélite est la première et la meilleure. Aucune de ces pièces ne vaut les bons ouvrages de Lope ; mais, comparé
eine, le grand écrivain en vers s’y révèle déjà tout entier. Dans ces pièces froides, embrouillées, dont l’intrigue est plus s
algré les inconséquences du personnage principal et la légèreté de la pièce , comparé à tant de vains ouvrages sans invention
u’il s’agissait de peindre. C’est là ce que fit Molière. Sa cinquième pièce , l’École des maris, donnait à la France la comédi
jeune homme. Molière ne pensa d’abord qu’à s’amuser le premier de ses pièces . Le Menteur, joué en 1642, suscita l’Étourdi, jo
e fond en soit un portrait des mœurs du temps. Les personnages de ces pièces sont moins des caractères que des rôles composés
te à chaque instant ses affaires ; qui réparera le mal et renouera la pièce qui va finir ? C’est Mascarille, c’est ce maître
Italie, sans compter ceux qu’il a appris de Molière. L’intérêt de ces pièces , c’est l’intérêt de la surprise. Il y a une énigm
e quelque vérité. Nous rions intérieurement quand le personnage de la pièce est quelqu’un de notre connaissance ; nous rions
quelque bon propos sur ce point, en rentrant à la maison. Ces quatre pièces , quoique du même ordre que le Menteur, et dans le
passion d’Arnolphe et souvenir de son propre cœur, Molière termine la pièce par un dénoûment postiche : il fait retrouver à A
nséquence ; on pouvait lui demander des mœurs plus relevées. Dans les pièces de sa seconde manière, les portraits de ce grand
lceste va la punir à son tour de tous ses manèges. Chacun, dans cette pièce , reçoit une correction proportionnée à son traver
à mon sens, à proportion de ce qu’il a péché. Contrarié dans toute la pièce , il est violemment secoué à la fin ; c’est mérité
amp, on ne se défend pas de main molle. Le plus modéré, le sage de la pièce , Cléante, est toujours près de perdre patience ;
it passée de l’âme de Molière dans celle de ses personnages. C’est la pièce où il a mis le plus de feu. Il y a d’autres vilai
uvegarde. La comédie voulait pourtant qu’il y eût du ridicule dans la pièce  : Molière l’a mis tout entier du côté des dupes d
la manie du bel esprit dans une honnête maison, voilà la pensée de la pièce . Une mère bel esprit veut marier sa fille à un mé
à son mérite incessamment il rit56 . A l’époque où Molière conçut sa pièce , on était entêté de beau langage. Il y avait des
e de haut comique. Il n’est pas un feuillet à sauter dans ces petites pièces composées pour des fêtes ; dans l’Avare, son chef
le Sicilien ; avec le Misanthrope, le Médecin malgré lui : la grande pièce avec la petite pièce. Il met de la force comique
e Misanthrope, le Médecin malgré lui : la grande pièce avec la petite pièce . Il met de la force comique jusque dans des coméd
rés sévères et pour les hommes de génie, ses égaux ; défrayant de ses pièces le présent et l’avenir, la France et le monde ; l
. Il est deux sources principales où Molière puisa pour toutes ses pièces  : sa vie d’abord, par laquelle il toucha à presqu
nir à ses yeux par les soins délicats et les bienfaits. On donnait la pièce en 1660 : Armande Béjart, qui devait être la femm
d’Athalie avec une profonde admiration pour le génie ; on sort d’une pièce de Molière avec de l’amitié pour l’homme. Les aut
egarder d’un coin de la salle, dans l’ombre d’une loge, l’effet de la pièce sur le public, avec un parti pris de tendresse po
ait réussir ; si le poète eût hésité entre sa vanité et le succès, la pièce courait grands risques. Nul doute que Molière n’a
40. Il faut lire le jugement que porte de Pierre de Larivey et de sa pièce , Sainte-Beuve, dans son Histoire de la poésie du
pître de Boileau à Racine : L’ignorance et l’erreur à ses naissantes pièces , En habits de marquis, en robes de comtesses, Ven
39 (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Sur la reprise de Bérénice au Théâtre-Français »
génie, Andromaque, Phèdre et Britannicus. Je crois même qu’à titre de pièce achevée et accomplie, de tragédie parfaite offran
de pair ; elle ne soutiendrait même pas le parallèle avec les autres pièces relativement secondaires, telles que Mithridate e
onner sa parole. » Mais on assure aussi que Racine aimait mieux cette pièce que ses autres tragédies, qu’il avait pour elle c
té que Racine n’eût pas fait d’élégies ; mais qu’est-ce donc dans ses pièces que ces rôles délicats, parfois un peu pâles comm
uand on aborde Racine, il faut aller franchement jusqu’à Bérénice. La pièce se donna pour la première fois sur le théâtre de
s, il faut reconnaître que Racine a su tirer d’un sujet si simple une pièce d’un intérêt durable, puisque toutes les fois, di
de la Champmeslé. Les mêmes acteurs redonnèrent moins heureusement la pièce en 1728. Mais surtout la tradition a conservé un
le George jouait Bérénice, Damas jouait Titus, et Talma Antiochus. La pièce ne fut donnée alors que deux fois. Le prestige do
a un jour à une représentation de Bérénice avec d’Alembert, et que la pièce leur fit à tous deux un plaisir auquel ils s’atte
de Bérénice, un intérêt d’étude et de souvenir. Voilà donc une de ces pièces qui charmaient et enlevaient la jeune cour de Lou
er à la traverse. Lorsqu’en effet on représenta, en novembre 1670, la pièce désirée et inspirée par Madame, cette princesse s
our y ressaisir toutes les justesses et toutes les grâces ? Si jamais pièce réclama à bon droit chez le spectateur ce jeu que
on à la Princesse de Clèves. Dans l’exquise préface qu’il a mise à sa pièce , Racine rapproche son héroïne de Didon et voit de
exactement le même rôle que Ralph dans Indiana. Après tout, en cette pièce qu’on a appelée une élégie à trois personnages, A
re sur le pied tragique, et prétendait corriger ce que le reste de la pièce pouvait avoir de trop amollissant : « Ce n’est po
est d’un art infini, c’est que ces petits ressorts qui font aller la pièce et en établissent l’économie concordent parfaitem
tenu qu’à Bérénice de le comprendre comme nous. J’ai vu deux fois la pièce , et, à ne consulter que mon souvenir, sans recour
40 (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Lessing »
ands aux idées françaises était si grand et presque si fatal, que les pièces qu’ils jouèrent à Hambourg furent presque toutes
, que les pièces qu’ils jouèrent à Hambourg furent presque toutes des pièces françaises, et quelles pièces ! Si nous voyons fi
nt à Hambourg furent presque toutes des pièces françaises, et quelles pièces  ! Si nous voyons figurer parmi elles Rodogune, Mé
es françaises, — mais le gros du lot qui passa sur ce théâtre fut des pièces de Destouches comme la Fausse Agnès et le Tambour
aire ! Lui, le critique attitré du théâtre de Hambourg, prit acte des pièces qu’on y jouait pour les faire passer, elles et le
ne herse si terrible et si profondément enfoncée, que, de ces pauvres pièces , il n’en resta plus que les lambeaux ! C’est là l
son feuilleton comme nous faisons le nôtre maintenant, et hersait la pièce  ; car je ne puis donner une idée de sa critique q
puis donner une idée de sa critique que par cette image. Prendre une pièce de théâtre, comme Rodogune, par exemple, comme la
r exemple, comme la plus touffue, la plus crépue, la plus emmêlée des pièces de théâtre, et la faire passer, d’une main adextr
le japonaise qui avait tourné la tête à l’Europe ! Comme il prend ses pièces , — Sémiramis, Mérope, Zaïre, — et leurs préfaces
leurs préfaces sophistiquées, et comme il détache par morceaux de ces pièces et de ces préfaces tout cet affreux plaqué que Vo
mple, et en lui appliquant les règles d’Aristote, d’en construire une pièce meilleure que celle de Corneille. » C’est là le d
41 (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre huitième »
 Les Frères ennemis et Alexandre. — § VI. Andromaque. — En quoi cette pièce parut une nouveauté. — Différences générales entr
s beaux endroits de Corneille, du moins plus exacte1 que celle de ses pièces faibles, et, en général, plus pure et plus égale.
rait ces perfectionnements, c’est qu’il en salua l’apparence dans les pièces de Quinault. Le succès en attrista la vieillesse
er que ce grand homme s’inquiétait de peu de choses. Quand on lit ces pièces de Quinault, si courues, si admirées, dont la plu
le galant et le tendre, qu’on prenait pour le langage de l’amour. Les pièces de ce poète, esprit d’ailleurs facile et aimable,
 !… Son sujet est conduit d’une belle manière ; Et chaque acte, en sa pièce , est une pièce entière2. Boileau, selon Brossett
st conduit d’une belle manière ; Et chaque acte, en sa pièce, est une pièce entière2. Boileau, selon Brossette, regrettait d
rmé par le théâtre de Corneille ne pouvait pas battre des mains à des pièces où tout « aurait été fait exprès en dépit du bon
rt. Qu’on m’emporte !8… Quelques passages écrits de ce ton, dans des pièces sans invention et sans force, mais non sans facil
ûta quelque temps de la tragédie. Le public, fatigué de ses dernières pièces , embarrassé dans ces complications où s’épuisait
public, ni pour suivre sa fable, ni pour comprendre son langage. Les pièces de Quinault furent longtemps à la mode ; je soupç
t le sentiment, lequel s’essaya sur la scène, dans les deux premières pièces de Racine, sous l’image populaire de la tendresse
débile et incertaine, ajoutent au froid de l’imitation, dans les deux pièces de Racine. Même les beaux vers que débite Porus,
les belles, paroles de Boileau17. S’il est un morceau, dans les deux pièces de début de Racine, qui révèle son génie, c’est c
e fit-il pas scrupule de donner aux personnages de ses deux premières pièces des traits invraisemblables, aux événements des c
ébaïde et finissant par Athalie. § IV. Andromaque. — En quoi cette pièce parut une nouveauté. Racine n’avait que vingt-
eille écrivant le Cid, lorsqu’il mit sur la scène l’Andromaque. Cette pièce renouvela tout l’étonnement qu’avait excité le Ci
oment plus forte que leur raison, et chez qui la représentation d’une pièce de Racine n’éveille quelque souvenir personnel19.
e que je vois plus d’hommes que de héros ; mais quand j’assiste à une pièce de Corneille, j’oublie Racine lui-même ; et, si j
Rodrigue, c’est par une réserve qui est de génie. Mais on sort de la pièce avec l’espoir que deux si nobles amants seront un
ie est perdue pour lui, et Narcisse, son odieux confident, est mis en pièces par le peuple21. De ces deux manières de concevoi
e cœur la faiblesse que nous voulions nous cacher. L’intérêt dans les pièces de Corneille, c’est celui qu’on prend à des avent
incre toujours. C’est à nous-mêmes que nous nous intéressons dans les pièces de Racine. Chaque parole de ses personnages nous
ut pas plus d’admirateurs qu’Andromaque. Les autres personnages de la pièce , par la violence même de leur passion, appartienn
es rend plus sensibles pour la raison. Si l’on sort plus étonné d’une pièce de Corneille, on sort plus ému et plus instruit d
nné d’une pièce de Corneille, on sort plus ému et plus instruit d’une pièce de Racine. C’est par cette supériorité dans l’ana
it laissé presque tout à faire à son successeur : les femmes dans ses pièces , sauf Chimène et Pauline, sont des hommes. Il l’a
du cœur et de la raison. Demandez aux spectateurs qui assistent à une pièce de Racine, s’ils ne trouvent pas qu’Andromaque en
la tendresse maternelle, l’ambition. Mais l’amour domine. Deux de ses pièces seulement, Esther et Athalie, sont sans amour. Ra
ne imprévoyance qui la livre à ses ennemis. Je sais bien que, dans la pièce de Racine, les rêves d’Athalie se réalisent, et q
es modèles. J’ai dit à quelle marque principale on reconnaît dans ses pièces l’influence des exemples espagnols : c’est que le
l’artifice et imaginer au lieu de créer. De là son usage d’écrire ses pièces d’abord en prose, afin d’éviter l’illusion du poè
x. Aussi disait-il, pour marquer le dernier degré d’avancement de ses pièces  : « Je n’ai plus que les vers à faire. » Mot prof
sans les chercher, parmi les autres sortes de vérités qui rendent ces pièces immortelles. Il est évident que dans un sujet où
oir avec quelle satisfaction modeste il parle de la conformité de ses pièces avec ces règles ; je ne sais de plus aimable que
ces subtilités, il perdit jusqu’au sentiment du mérite relatif de ses pièces . Ainsi, après avoir écrit le Cid, Cinna, Horace,
ode espagnole, et libre encore de la mode des unités, laquelle de ses pièces va-t-il citer en preuve du bon effet de je ne sai
rt de l’art, il composait Athalie, le chef-d’œuvre de notre scène, la pièce à la fois la plus conforme aux règles des anciens
il périsse. Cet événement agite et absorbe tous les personnages de la pièce , selon leurs caractères, leurs intérêts et leurs
jet chrétien ; mais on est saisi d’étonnement lorsque, dépouillant la pièce de ce magnifique vêtement, on l’étudie dans son p
ut aussi n’avoir pas besoin de confidents. Le seul confident, dans la pièce , c’est Nabal ; mais Nabal n’est pas inutile, il a
die de la plus dangereuse des servitudes. Etait-ce pour approprier sa pièce à l’établissement pieux auquel il la destinait ?
vitable des peintures de l’amour ? Quoi qu’il en soit, en faisant une pièce sans amour, il la déroba à ces caprices d’imagina
ître de ce qu’il écrit ; il en fait un naïf aveu dans ces vers, d’une pièce à Mazarin : Certes, dans la chaleur que le ciel
b urbe dimisit, invitus, invitam. » Suet., Titus, vii. C’est toute la pièce . 34. « Festivissima omnium puellarum. » 35. N
42 (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392
e, un à-propos en vers de M. Gondinet. Disons tout de suite que cette pièce de poésie, qui était plutôt une imprécation contr
, à l’abri des bombes, cette admirable statue de Voltaire, qui est la pièce la plus précieuse de sa collection de marbre. Il
y-Wife, puis dans son Plain dealer, le héros même du Misanthrope. Les pièces de Congreve sont pleines des réminiscences de Mol
 ; Elias Schlegel lui empruntait l’idée et jusqu’aux bons mots de ses pièces . Mais l’influence de Molière n’est pas alors circ
t Iffland qui se disputent à l’envi ses principaux rôles. C’est à ses pièces qu’ont recours tous les directeurs de théâtre dan
ns entendu hier ce chef-d’œuvre de grâce légère, Amphitryon, la seule pièce où Molière ait daigné mettre de l’esprit. Il en a
es prétentions des bourgeois jouant à la noblesse ; prenez toutes ses pièces , vous y verrez presque toujours malmenées et crib
que en a disparu. Tous pouvez faire la même remarque sur une foule de pièces plus modernes encore ; prenez les quelques scènes
tarderont pas à l’être ; on les écoutera sans sourciller si jamais la pièce reprend. Eh bien, il doit en être de même pour Mo
vertu, ou, si vous aimez mieux, un sel qui conserve la gaieté de ces pièces , même après que les principales sources du rire o
fameux monologue du second acte. M. Perrin avait laissé tomber cette pièce dans l’oubli, comme tant d’autres. Mais, pour cel
se donner autour de Sganarelle. Il avait tout simplement supprimé la pièce . Quelle chose bizarre pourtant que la puissance
t de frayeur ou d’indignation, se levèrent, sortirent au milieu de la pièce , et les jeunes demoiselles les suivirent. C’est l
je songeais à part moi, en les voyant filer à l’anglaise, qu’à telle pièce de Meilhac et d’Halévy, toutes pleines de sous-en
ages répugnantes, fait tomber des mains des femmes nombre de vieilles pièces de vers qui sont délicieuses. Je tremble que, si
cependant je serais d’avis que l’on continuât d’imposer au public les pièces de Molière où se rencontrent ces mots proscrits.
profiter de ce que Molière a passé dieu pour donner intégralement ses pièces . Les mots dont il s’est servi sont consacrés. Il
plus puissante, d’une sonorité plus superbe. 17 août 1885. Les pièces de Molière « L’Étourdi » La Comédie-Fran
t pas là pour satisfaire cette curiosité languissante qu’excite toute pièce nouvelle ; non, c’était une œuvre du maître, joué
On savait que depuis longtemps Delaunay et Coquelin étudiaient cette pièce , qui repose tout entière sur deux personnages, et
eux hommes sur le patron de qui les deux seuls rôles importants de la pièce semblaient avoir été taillés. Delaunay, qui porte
le chiffre des recettes. La raison en est fort simple ; c’est que la pièce , avec toute sa gaieté et son esprit, est longue e
, est-ce qu’il emploierait ses meilleurs acteurs à monter de vieilles pièces , dont il saurait ne pouvoir tirer qu’une dizaine
ême ce plaisir, qui est si piquant, de faire des découvertes dans une pièce qui date de deux cents ans, et qui est connue de
e caractère. L’Étourdi ! c’est là un mauvais titre et qui trompe. La pièce eût été bien mieux appelée de son sous-titre : Le
n’est point un étourdi au sens où nous prenons le mot aujourd’hui. La pièce italienne, d’où celle de Molière est tirée, disai
orte guère. Ce dont il faut bien se rendre compte quand on va voir la pièce de Molière, c’est que son étourdi n’est pas la mi
ais bien l’idée d’impair commis ou à commettre qui est le pivot de la pièce et autour duquel tournent toutes les situations ;
e a monté à la seconde représentation, et il est fort possible que la pièce fasse de l’argent pour la première fois depuis qu
affaibli. Observez ce qui arrive à la représentation. Le début de la pièce est toujours un peu froid ; la querelle de Gorgib
étentions est et restera tout le temps le grand élément comique de la pièce . Mascarille entre déguisé en marquis ; les porteu
lla, par hasard, la veille à l’Opéra-Comique où l’on représentait une pièce de Monsigny. Un des airs de la partition lui semb
oins leur effet. Nous nous amusâmes, Larroumet et moi, à chercher les pièces où avait été exploitée cette situation d’un valet
r je l’ai souvent éprouvé par moi-même, que l’on apprend plus sur une pièce de Molière en la voyant jouer, fût-ce sur un théâ
dans son cabinet, à travers des montagnes de commentaires. Il y a des pièces de Corneille que je n’ai jamais vu jouer, par la
de peur de dire des sottises. Je tiens pour la vieille maxime, qu’une pièce doit être vue aux chandelles. Non seulement les p
ndonnait jamais, même dans la farce et la charge, n’avait mis dans sa pièce que juste ce qu’il fallait de jargon précieux ; i
l’autre, se trouvent déranger le même rendez-vous d’amour. C’est une pièce à tiroirs. Une pièce à tiroirs ne se composant qu
déranger le même rendez-vous d’amour. C’est une pièce à tiroirs. Une pièce à tiroirs ne se composant que de scènes détachées
oir. 5 juillet 1886. « L’École des femmes » I. Analyse de la pièce Voilà donc qui est entendu : je ne sais rien
e sais rien de L’École des femmes ; si ce n’est que c’est une vieille pièce et d’un nommé Molière. J’ai pris ma stalle à l’or
e, même pour nous ; elle l’était bien plus au temps où je vois que la pièce se passe. Nous avons de beaucoup reculé l’âge où
’on le lui pourra appliquer jamais. Ce mot revient sans cesse dans la pièce . Jamais Molière n’en fait usage dans ses grandes
caractérise la situation d’esprit d’Arnolphe, est le fond même de la pièce . Et, pour le dire en passant, vous pouvez juger p
t arrangé pour être battu à la première rencontre. Eh bien ! voilà la pièce . Elle est là, et non autre part. Elle pourrait s’
la risée du public. Molière n’a pas voulu mettre autre chose dans sa pièce . Est-ce à dire, pour cela, qu’il n’y faille pas c
du fond même de la situation. Voyons comment il s’y est pris dans la pièce dont il s’agit. Toute disproportion est ridicule.
re le parterre. 29 juillet 1861. « Don Juan ». Philosophie de la pièce Le Don Juan de Molière est, dans son ensemble
lque sorte, passé dans notre sang ; figurez-vous que Don Juan est une pièce nouvelle d’Augier ou de Dumas fils, et qu’on la j
ririez-vous pas de cet enfantillage, qui vous gâterait une fort belle pièce  ? On a feint d’admirer beaucoup cette invention d
personne au monde ; j’ai vu soixante et quatre-vingts fois certaines pièces de Molière, et j’y ai toujours pris le même plais
comme admirable ce qu’il blâmerait chez tout autre. Don Juan est une pièce bâclée ; bâclée par un homme de génie, je le veux
Et si je vous ai proposé ce sujet, c’est moins pour vous parler d’une pièce qui ne se fera jamais, et qu’il serait fort inuti
itable modèle du vers libre. Mais, remarquez-le : l’Amphitryon est la pièce qui a suivi immédiatement Le Sicilien. L’une est
rit humain. On a raison sans doute. Amphitryon n’en est pas moins une pièce unique en son genre, et que Molière seul pouvait
llustre critique des Débats, a écrits sur Amphitryon ; il apprécie la pièce en homme de goût : « C’est, dit-il, un ouvrage à
plus de grâce, de finesse et d’enjouement. On admire dans ses autres pièces le bon sens, le naturel, la force comique : ici,
e coucher avec vous ? On me conte qu’au temps où M. Thierry remit la pièce à la scène, il voulait que Mlle Madeleine Brohan
tte substitution, et elle eut raison. Autant vaudrait ne pas jouer la pièce . Mais il faut, pour sauver les hardiesses de ce d
la première scène et ahuri de même à la dernière. Tout le long de la pièce , il lui donne l’allure du « commissaire » de l’an
s de bâton de Polichinelle. Le côté général et humain, qui donne à la pièce son inquiétante grandeur, disparaît ainsi presque
e situation, et elle aboutit à un mot cruel, qui est le dernier de la pièce  : « Il ne me reste plus qu’à m’aller jeter dans l
et, d’une exécution magistrale. Got emporta tous les suffrages, et la pièce tomba. Elle tomba comme peut tomber une pièce de
us les suffrages, et la pièce tomba. Elle tomba comme peut tomber une pièce de Molière. J’entends par là que personne n’y tro
, sans grandeur. Est-ce là ce que voulait Molière ? Il faut jouer les pièces comme elles ont été écrites. Tenez ! je suppose q
bservation vraie, est profondément triste, et il s’exhale de toute la pièce un arrière-goût d’amertume. Célimare le bien-aimé
riste. Ils sont loués par tous les esthéticiens de l’époque ; mais la pièce assomme tout le public, qui consent à l’admirer s
tourner en bouffonnerie. C’est pour cela qu’il a prodigué dans cette pièce les jeux de scène et les lazzi de la comédie ital
uglement des parents et la gredinerie de la femme. C’est ainsi que la pièce a été conçue et exécutée : c’est ainsi que la piè
’est ainsi que la pièce a été conçue et exécutée : c’est ainsi que la pièce doit être jouée. Il faut que tout le monde y pous
émoires ; l’ensemble est manqué. Je ne parle pas de la conduite de la pièce . Je crois bien que tout le monde aujourd’hui pass
i ne se tiennent pas tous. Le père Grandet, de Balzac, est tout d’une pièce , lui ; nous nous rendons compte de toute sa vie,
omestiques, une cuisinière et un intendant, quand tout montre dans la pièce qu’il vit de la façon la plus retirée et la plus
lequel s’appuie notre confrère est tout à fait inexact. De toutes les pièces de Molière, et j’oserais presque dire de toutes l
toutes les pièces de Molière, et j’oserais presque dire de toutes les pièces de tous les genres et de tous les pays, Tartuffe
Navarre, sans en excepter un seul. Tous lui diront que, de toutes les pièces présentes, passées et probablement futures, Tartu
e. Et ce second acte ! ce malheureux second acte, qui forme comme une pièce dans la pièce, et qui s’y rattache pour tant par
d acte ! ce malheureux second acte, qui forme comme une pièce dans la pièce , et qui s’y rattache pour tant par des liens si é
e n’aurais pas tari d’éloges. 5 novembre 1883. II. Le pivot de la pièce On s’est beaucoup extasié sur l’artifice de Mo
é inouï auquel Molière a cru la devoir pousser, il n’y aurait plus de pièce . Tartuffe s’est en effet impatronisé dans une fam
omment veut-on qu’Orgon en soit dupe ? Et s’il ne l’est pas, adieu la pièce  ! Vous êtes-vous jamais demandé sur quoi était fo
endant, et vous finissez par vous souvenir qu’un jour il a trouvé une pièce de cinquante centimes oubliée dans votre gilet, e
de votre chambre. Une autre fois, en frottant, il a fait jaillir une pièce , de cinq francs en or qui s’était glissée entre d
tre un damoiseau, Tartuffe est fait de sorte… dit l’homme sage de la pièce . C’est cela, Tartuffe est fait de sorte qu’il lui
icable. Si elle garde cette réserve, qui était nécessaire pour que la pièce eût lieu, c’est que Molière l’a revêtue d’un autr
nac autour de l’orchestre ; ce sont divertissements du Mardi-Gras. La pièce a beaucoup amusé. Ce n’est pourtant pas une des m
bouffonnerie et il est d’une joyeuseté irrésistible. Il a, dans cette pièce qu’il faut brûler, comme si l’on était au Palais-
la façon la plus drôle par Henry Samary et Gravollet. Il y a dans la pièce deux avocats chantants, l’un qui traîne sur les m
88. « Le Bourgeois gentilhomme » I. Les deux caractères de la pièce La Comédie-Française a, comme on sait, célébr
e fort bon que, dans une occasion pareille, il soit allé chercher une pièce de Molière d’un genre particulier et qu’il l’ait
on de Théophile Gautier de regretter que l’on ne reprît pas certaines pièces de Molière avec tous les accessoires qui en avaie
si Le Malade imaginaire. Il lui déplaisait qu’on jouât cette dernière pièce en supprimant les ballets qui, du temps de Molièr
e ; personne au Théâtre-Français n’eût joué comme elle le reste de la pièce , et surtout la scène qui suit. Psyché a été conda
ions douces et les beaux vers ! L’auditoire a été ravi ; j’ai revu la pièce le surlendemain, et bien que ce ne fût pas un pub
eille lui-même était amoureux d’elle, quand il l’écrivit. Toute cette pièce est, en quelque sorte, imprégnée d’amour, et l’on
s ad libitum par les acteurs en scène. Molière, il est vrai, dans les pièces qu’il a empruntées au répertoire italien, et Les
médie-Française, aspirer à la main d’Henriette. L’âge est, pour toute pièce classique, un accessoire de peu d’importance et d
ur sa science, qui n’avait donné que comme des plaisanteries les deux pièces débitées par Trissotin sur la scène, qui, pour me
ire un voyage en Russie, en Roumanie et en Serbie. J’ai joué ces deux pièces dans presque toutes les villes de ces pays, et pa
un mot lui rappelle qu’il est malade et très malade. Le comique de la pièce , un comique très profond, est tout entier dans le
ère qui a de l’esprit, mais point ses personnages. Tout le long de la pièce , Toinette aura de ces idées folles qui ne seront
eu social. Mais vous avisez-vous jamais de rien demander de tel à une pièce du Palais-Royal ? Un jeune homme de bonne famille
gélique ; il y revient quand il a perdu. C’est toute l’économie de la pièce . Ces revirements de passion donnent lieu à des sc
s de tel vaudeville de Labiche, ce Regnard du dix-neuvième siècle. La pièce se sauve par le détail, qui est souvent d’une gaî
tion. M. Perrin, qui affichait l’horreur de Regnard, avait remonté la pièce sans y croire et profita d’une indisposition de D
 : on ne doit pas le prendre au sérieux ; sans quoi, il n’y a plus de pièce . Si l’on peut soupçonner un instant que ce Valère
olument nouveau ; nous ne les connaissions que par la lecture, et les pièces , c’est, comme disaient nos pères, aux chandelles
e lui au répertoire courant de la Comédie-Française que deux ou trois pièces  : Le Joueur, Le Légataire universel et Les Folies
hambre chez messieurs les comédiens ? Ils avaient refusé deux fois la pièce , et ce n’est qu’à la troisième lecture qu’ils se
ment fit voir qu’ils avaient eu raison de se montrer bons princes. La pièce eut en sa nouveauté seize représentations d’affil
qui nous a charmés et charmés au-delà de toute expression dans cette pièce de Regnard, c’est précisément la grâce aisée, lib
ante de ce style, un des plus français que l’on ait jamais écrits. La pièce en soi, mon Dieu, n’est pas meilleure que tant d’
ient sans aucun doute mieux amenés, plus nombreux, plus imprévus ; la pièce , au lieu de s’épandre en cinq actes, n’en aurait
e de toutes ces règles ; l’habitude était en ce temps-là d’écrire des pièces en cinq actes et en vers quelle que fût la donnée
Si Les Ménechmes sont joués avec trop de soin et trop de froideur, la pièce est si vilaine de fond et de mœurs, si parfaiteme
nt-ils dit ; c’est même sur cette ressemblance qu’est fondée toute la pièce . Il nous était impossible de nous donner absolume
et rendu sensible cette ressemblance sur laquelle Regnard a fondé sa pièce . Je suis bien aise de saisir cette nouvelle occas
ls comportent ne tardera pas à être épuisé. Où est le comique dans la pièce , telle que l’a comprise Regnard ? Le comique de l
me se ressemble, qu’est et que doit être la source du comique dans la pièce de Regnard. Il y a donc pour les acteurs chargés
en a, dès l’avance, pris son parti. L’auteur lui a dit au début de sa pièce  : — Faisons une convention ensemble : je suppose
c regimbe, s’il refuse de signer, ah ! pour le coup, il n’y a plus de pièce  ; voilà qui est entendu, car, toutes les fois que
tendu, car, toutes les fois que le public n’accepte pas la donnée, la pièce est perdue d’avance, et il est impossible de bâti
re une convention ; tout ce qui en résulte, c’est qu’il n’y a plus de pièce . Si tout le monde avait été d’aussi méchante comp
isemblance de l’erreur n’aurait pas été moins choquante pour nous. La pièce y eût au contraire beaucoup perdu pour le reste d
et chaste Mlle de Belle-Isle, le duc de Richelieu entre les deux. Les pièces où l’on a mis à profit cette ressemblance de deux
maréchal d’Ancre, Léonora Galigaï. Remarquez que dans cette dernière pièce l’intérêt vient, comme dans Les Ménechmes, de la
e, farouche, emplissant de ses noires fureurs l’âme de son époux. Les pièces taillées sur ce modèle seront toujours rares, par
si les deux frères ont même visage, car il n’en a jamais vu qu‘un. La pièce , ainsi faite, se prive volontairement d’une foule
aient efforcés d’atténuer le premier soir ; on m’assure encore que la pièce a beaucoup gagné à cette interprétation nouvelle.
blic et d’en chercher la raison ? Ne parlons pas de la moralité de la pièce  ; on ne parle que de ce qui existe. Un neveu intr
nes de grosse bouffonnerie qui ne tiennent nullement à la trame de la pièce , que reste-t-il, en somme, pour sujet ? Un vieill
s-d’œuvre de premier rang. Pour faire pardonner ce vice capital de la pièce , le côté lugubre du sujet, il faudrait une action
ces qualités se rencontrent dans Le Légataire ? L’intrigue ? Mais la pièce , la vraie pièce ne commence qu’à la fin du troisi
rencontrent dans Le Légataire ? L’intrigue ? Mais la pièce, la vraie pièce ne commence qu’à la fin du troisième acte, quand
Térence, qui contaminaient, c’est-à-dire fondaient en une seule deux pièces de Ménandre ou de Philémon. Il n’est pas un carac
mort, plus mort que Géronte, et, si nous voulons à toute force d’une pièce de Regnard au répertoire, prenons Le Joueur : là
euilletons que Geoffroy, le célèbre critique des Débats, consacre aux pièces de Marivaux, entre 1800 et 1810, en quel discrédi
En 1801 il écrit, parlant des Jeux de l’amour et du hasard : « Cette pièce qui court les petits théâtres paraît bien raremen
ur une base de plus en plus solide. Tandis que trois ou quatre de ses pièces revenaient sans cesse sur l’affiche, notamment Le
sage que j’ai cité tout à l’heure. Marivaux a, dans la plupart de ses pièces , un côté romanesque. À la façon de Shakespeare ?
assions féminines. On a dit que Marivaux n’avait jamais écrit qu’une pièce — toujours la même — sous différents noms. Il y a
ches les sentiments qui cherchaient à s’y dérober. Presque toutes ses pièces sont, en effet, fondées sur l’hésitation qu’un pe
r la terrasse. Il a vraiment bonne façon ! » C’est de là que part la pièce  ; elle semble être bien proche du but. Et cependa
rguignon et le faux Dorante. De ce premier mot à celui qui termine la pièce  : « Ah ! je vois donc enfin clair dans mon cœur !
e voit faire ; on voit le mouvement. Sainte-Beuve, analysant la jolie pièce des Sincères, cite la dernière phrase de la marqu
, ajoute l’éminent critique, pourrait servir d’épigraphe à toutes les pièces de Marivaux. C’est faire tort à Marivaux que de p
, que sais-je ? par-dessus lesquels il faut sauter, hop ! hop ! et la pièce reprend, jusqu’à la prochaine barrière, son allur
a de plus exquis et de plus délicat, est donc le sujet ordinaire des pièces de Marivaux, ce peintre raffiné des curiosités et
éâtre un précurseur de Beaumarchais. Ils prennent plaisir à citer les pièces où Marivaux, comme dans L’Île des Esclaves, suppo
disparition de la comédie italienne, en 1782, recueillirent plusieurs pièces de Marivaux et les jouèrent un peu partout, jusqu
itiers des Italiens en prenaient fort à leur aise avec le texte de la pièce et les jeux de scène marqués par l’auteur. Ils al
i presque la naïveté. « Il faut, disait-il, que les acteurs, dans mes pièces , ne paraissent jamais sentir la valeur de ce qu’i
tième siècle beaucoup plus qu’au dix-huitième. C’était à l’époque des pièces à canevas, où l’improvisation, les lazzis et les
ouverture de 1716, les canevas deviennent très rares, comme aussi les pièces mêlées d’italien et de français ; les pièces enti
s rares, comme aussi les pièces mêlées d’italien et de français ; les pièces entièrement écrites en français leur succèdent ;
ncore aujourd’hui : c’est absolument le même. Quant aux costumes, les pièces de Marivaux furent jouées en habit français, au m
le plus grand nombre ; les costumes italiens ne servaient plus qu’aux pièces féeriques ou fantaisistes, et Marivaux n’en compo
mière amoureuse, Mlle Lecouvreur. Or, celle-ci fit tomber deux de ses pièces , la seconde Surprise de l’amour et Les Serments i
ieure à Mlle Lecouvreur, mais simple et naturelle ; aussitôt les deux pièces se relèvent. Pour les rôles d’amoureux, Marivaux
le constatait lui-même, à un système d’interprétation qui gâtait ses pièces . Joue-t-on maintenant les pièces de Marivaux avec
tème d’interprétation qui gâtait ses pièces. Joue-t-on maintenant les pièces de Marivaux avec assez de naturel et de simplicit
eulement n’abandonnait rien au caprice de l’acteur pour le jeu de ses pièces , mais encore exigeait une grande fidélité dans la
ion. C’était donc là un personnage absolument conventionnel. Dans les pièces où il était mêlé, si régulières et si correctes q
rôle soit écrit avec infiniment de soin par Marivaux, il y a dans la pièce une ou deux scènes qui me paraissent être ce que
ement et bousculait son beau-père. Vraiment, je ne vois pas ce que la pièce gagne à ces retranchements. Mais à ce compte, si
cile de valet ; mais si elle s’en aperçoit trop tôt, il n’y a plus de pièce , et ce serait dommage. Les comédies de Marivaux s
maître, et moi-même, hélas ! Non, je viens au spectacle pour voir une pièce qui m’est absolument nouvelle, dont je ne sais ri
e, et puis parce que, si elle se doute seulement qu’elle va aimer, la pièce sera tout de suite finie. De cet étonnement à l’a
pte sérieusement de ce qu’elle éprouve, il n’y aurait bientôt plus de pièce , car elle casserait les vitres. Mais non : elle e
souvent. Je la crois donc vraie. Il n’en est pas moins certain qu’une pièce du vieux temps gagnera toujours à être jouée dans
in 1892. « L’École des mères » L’Odéon vient de reprendre une pièce de Marivaux qui n’avait pas été jouée depuis un d
ion de L’École des femmes, de Molière. Au fond, dans l’une et l’autre pièce , la donnée est la même. Il s’agit d’une jeune fil
ir d’en parler. Voulez-vous que nous en causions ensemble ? non de la pièce en elle-même, mais de la façon dont elle a été in
elle semblait tenir de la main même de Thalie, faut-il renoncer à une pièce charmante, à un diamant dont toutes les facettes
s l’ombre de la retraite ou de la mort, doit-il emporter avec lui les pièces du répertoire où il a brillé. À ce compte, on fin
ffet ce qui manquait à Mlle Mars, et peut-être aussi à Mme Plessy. La pièce Le Jeu de l’amour et du hasard peut, à un certain
ien y venir, et cette nécessité lui pesait par avance. Il y a dans la pièce , au troisième acte, un moment où Araminte est exc
monnaie courante. Prenez l’un après l’autre tous les mots dont cette pièce étrange étincelle : — Ici, dit le comte, les dome
première, qui rapporta 3 367 francs, somme énorme pour l’époque. Une pièce qui réussit aujourd’hui fait aisément 5 200, et m
la postérité. Je ne parle point de la première représentation, où la pièce tomba à plat, mais même des suivantes, où elle fi
tre une nouvelle manière, qu’il faisait une révolution. On regarda sa pièce comme sans conséquence. Quelques-uns, parmi les m
et applaudie à tout rompre, et rien ne peut être plus ridicule. Cette pièce est détestable. Vos parents regrettaient beaucoup
nous-mêmes, quand il s’agit d’une farce de quelque Labiche. « Cette pièce , disait Fiévée, produit un effet assez agréable q
aisons, à la vivacité du dialogue ; et conclut par cet éloge « qu’une pièce ainsi faite suppose beaucoup d’adresse chez l’aut
seil de quelques amis judicieux, comme le comte Gudin, qu’il refit la pièce et la porta aux Français ? ce point n’est pas net
à percer de traits, il ajoutait de nouvelles scènes à sa malheureuse pièce , il en chargeait le dialogue de nouvelles plaisan
aire. » Et en vingt-quatre heures, de cette œuvre sifflée, jaillit la pièce charmante et applaudie que nous connaissons. Quan
n pamphlet étincelant de verve et d’esprit. Quelqu’un reprochait à la pièce de ressembler à un opéra-comique de Sedaine, qui
ut. — Comment ! lui ressembler ? dit Beaumarchais. Je soutiens que ma pièce est : On ne s’avise pas de tout lui-même. — Comme
ui-même. — Comment cela ? — C’est qu’on ne s’était jamais avisé de ma pièce . Et comme l’objection était faite par un homme q
rise a fait au public des mardis et des jeudis un plaisir extrême. La pièce a été remarquablement bien jouée. Febvre est trop
ne est une fille très maligne et très délurée, qui est ravie de faire pièce à son tuteur, qui lui joue des tours pendables av
er le comte, sans même se demander où il va. On est tout occupé de la pièce . On ne songe point à chicaner ces vétilles. 28 m
Figaro n’a jamais cessé d’être au répertoire courant. C’était une des pièces qui, au temps de M. Thierry, étaient le plus assu
mbre de ses traits, Le Mariage de Figaro n’en est pas moins resté une pièce révolutionnaire. Geoffroy, l’ancien critique des
x et les reflux de l’opinion. Une révolution qui arrive, et voilà une pièce qui allait aux nues la veille, démodée pour cinqu
inventé et mis à la mode ces tirades brillantes dont il a parsemé ses pièces , et dont quelques-unes sont dans toutes les mémoi
enne comédie, mais un raisonneur révolutionnaire. Plus j’étudie cette pièce bizarre, moins je puis m’expliquer certaines scèn
si fortement intrigué. Voilà Figaro condamné à épouser Marceline : la pièce est finie si, par un retour incroyable des événem
l’autre. C’est qu’à vrai dire, Beaumarchais a tout subordonné dans sa pièce au plaisir du dialogue spirituel et de la tirade
’il devrait dire. Je me suis adressé aux acteurs qui, ayant étudié la pièce de plus près, pour mieux la rendre, ont dû en pén
ntion de nous mener. Elles tournent le dos au but vers lequel tend la pièce  ; qu’importe, puisqu’elles nous amusent ? Elles s
toucher, à mon avis, au fond même des choses. Mais les défauts de la pièce , fussent-ils encore plus grands qu’ils ne l’ont d
s’est engagée ; Scribe l’a surpassé pour l’arrangement ingénieux des pièces  ; mais il est resté le premier par la grâce pétil
Favart, Sedaine Lesage. « Turcaret » Turcaret est moins une pièce de théâtre qu’un pamphlet dialogué. Sauf au derni
its ou de sentiments qui vous emporte d’un point à un autre. Quand la pièce de Lesage fut jouée pour la première fois, on ne
able. À quoi bon ? C’était un partisan ! Il n’y a guère dans toute la pièce qu’une scène où l’écrivain dramatique nous ait re
venture. Je ne sais à quel endroit du drame, un des personnages de la pièce , parlant de M. Turcaret, finit par dire : « Savez
’on sorte convaincu par ses arguments, si l’on se retire ennuyé de sa pièce . Turcaret vous renvoie triste, mécontent des aut
je dire que sur ce point encore la lecture est plus favorable à cette pièce que la représentation ? Les plaisanteries n’ont p
gestes d’un partisan en 1709. Un des grands éléments de rire dans la pièce , c’est la différence qu’il y a entre les manières
formité qu’on les loue beaucoup et que l’on n’y va guère. Ce sont des pièces qui apportent plus d’honneur à leurs auteurs que
succès d’estime sont froids, les vrais trésors d’un théâtre sont les pièces peu vantées et fort courues : elles ont le sort d
M. Jules Claretie savait parfaitement, quand on s’avisa de tirer la pièce de Piron d’une poussière de trente années, qu’ell
ne s’est pas dégelée un instant. Elle a paru ne rien comprendre à la pièce . Il est vrai que, si vous n’en prenez que la cont
qualités qui ont fait sa réputation. Ce qu’il y a de charmant dans la pièce , et qui n’a malheureusement pas été assez mis en
Nous ne connaissions Les Trois Sultanes que pour les avoir lues. La pièce avait été, au dix-huitième siècle, donnée avec un
et compagne du grand Soliman. Si le rôle est conçu de cette façon, la pièce en prend plus d’intérêt et de piquant. Vous avez
rais bien vous y voir. Si vous ne gardez pas une certaine dignité, la pièce tourne tout de suite à l’opérette. On pourrait en
. L’un est celui d’une Circassienne qui n’a guère, tout le long de la pièce , qu’à montrer sa beauté de Circassienne, avec des
le jeune Berr. Je croyais connaître ce rôle, ayant lu bien souvent la pièce . Berr me l’a révélé. Je ne crois pas qu’il soit p
t porte. Berr a touché au parfait dans l’exquis. Il faut dire que la pièce n’a été, d’un bout à l’autre, qu’un long succès.
, l’orchestre se récriait et battait des mains, et moi, tandis que la pièce s’en allait ainsi aux nues, je ne pouvais m’empêc
savoir, que la scène capitale, celle qui est le point culminant de la pièce , est manquée et tourne court. Pour moi, je ne pou
ar vous témoignez par là ne pas savoir votre métier. Eh bien, dans la pièce , telle qu’on la joue au Théâtre-Français, telle q
ne à faire et il la fait. Comment Sedaine avait-il pu gâter ainsi une pièce qui est un chef-d’œuvre ? Nous savions vaguement
s pas ma maison à bâtir, de peur qu’il ne songeât au plan d’une jolie pièce , lorsqu’il faudrait songer au plan de mon apparte
pas sa comédie du Philosophe sans le savoir ; mais je sais que cette pièce au moment d’être jouée a été arrêtée par ordre de
les éditions qui m’ont passé entre les mains ne nous donnaient que la pièce telle qu’elle fut jouée, après les retranchements
ls liront avec plaisir cette curiosité : « De tous les défauts de ma pièce , celui qui n’échappe pas à la plus légère attenti
dront plus théâtrales. « C’est cette raison qui m’a fait ajouter à la pièce , telle qu’on la joue, les scènes telles qu’elles
aution, nous n’aurions peut-être jamais eu la satisfaction de voir sa pièce . Mme de Sartines est fort aimable ; Mme la lieute
uis une quinzaine d’années que je m’occupe de critique théâtrale : la pièce était au répertoire courant, sous l’administratio
e, était tenu par Geffroy, qui s’y montrait tout à fait supérieur. La pièce était écoutée avec une sympathie respectueuse ; m
avant moi ; elles m’ont toutes répondu que l’impression faite par la pièce de Sedaine avait toujours été médiocre et la chos
s et les sentiments les plus nobles y sont exposés tout du long de la pièce , et cette pièce est une merveille de construction
nts les plus nobles y sont exposés tout du long de la pièce, et cette pièce est une merveille de construction dramatique. Tou
43 (1809) Quelques réflexions sur la tragédie de Wallstein et sur le théâtre allemand
l’uniformité, l’obéissance et la discipline. Schiller a composé trois pièces sur la conspiration et sur la mort de Wallstein.
omini ; la troisième, la Mort de Wallstein. L’idée de composer trois pièces qui se suivent et forment un grand ensemble, est
ait, comme on sait, divisé en trois parties, dont chacune formait une pièce à part. Dans la première, on voyait Prométhée, bi
ion d’Oreste par l’Aréopage. On voit que, chez les Grecs, chacune des pièces qui composaient leurs trilogies avait son action
urs trilogies avait son action particulière, qui se terminait dans la pièce même. Schiller a voulu lier plus étroitement entr
ce même. Schiller a voulu lier plus étroitement entre elles les trois pièces de son Wallstein. L’action ne commence qu’à la se
licencieuse, le dédommagement des dangers et des fatigues. La seconde pièce a pour titre les Piccolomini. Dans cette pièce co
s fatigues. La seconde pièce a pour titre les Piccolomini. Dans cette pièce commence l’action ; mais la pièce finit sans que
r titre les Piccolomini. Dans cette pièce commence l’action ; mais la pièce finit sans que l’action se termine. Le nœud se fo
quième acte arrive, et la toile tombe. Ce n’est que dans la troisième pièce , dans la Mort de Wallstein, que le poëte a placé
on, et cette exposition contient plus de quatre mille vers. Les trois pièces de Schiller ne semblent pas pouvoir être représen
sont cependant en Allemagne. Les Allemands tolèrent ainsi tantôt une pièce sans action, le Camp de Wallstein ; tantôt une ac
e de Schiller, j’ai senti qu’il fallait réunir en une seule les trois pièces de l’original. Cette entreprise offrait beaucoup
tion la plus pathétique à faire ressortir la situation du héros de la pièce , d’un vieux guerrier couvert de gloire, fier de s
nieux, les émotions qu’il éprouvait. Je n’ai vu qu’une seule fois une pièce dans laquelle on avait tenté d’introduire les chœ
ont chacune était composée des partisans des deux héros, qui, dans sa pièce , se disputent la main d’une femme. Il avait, par
e l’on imagine de lui faire jouer un rôle et prendre un parti dans la pièce même, on le dénature, et son effet est manqué. Ma
la marche de l’action, et ne reparaissaient plus dans le cours de la pièce . J’ai renoncé de même, mais avec plus de regret,
scène que j’aie conservée en entier. Il y en a quelques-unes dans ma pièce dont l’idée même n’est pas dans Schiller. Il y a
cette difficulté comme de tant d’autres. Mais à la représentation des pièces de Voltaire, on aperçoit fréquemment des lacunes,
ent une vie entière, je ne veux pas dire qu’ils embrassent dans leurs pièces toute la vie de leurs héros ; mais ils n’en omett
l l’a traité. Ceci n’est point une critique. Andromaque est l’une des pièces les plus parfaites qui existent chez aucun peuple
la même fidélité le caractère de Thécla, tel qu’il est tracé dans la pièce allemande. Ce caractère excite en Allemagne un en
on créateur. C’est ainsi que l’amour de Thécla est représenté dans la pièce de Schiller. Thécla n’est point une jeune fille o
n’est pas une partie de sa vie, mais sa vie entière. Thécla, dans la pièce de Schiller, est sur un plan tout différent de ce
44 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVIII » pp. 198-205
— Molière met au théâtre L’École des femmes. — Observations sur cette pièce .   En 1663, Molière mit au théâtre L’École des f
plus simple. D’autres, tels que Fénelon et Rousseau, estiment que la pièce blesse la monde, en ce qu’elle semble autoriser t
fois répétés. Mais ce qui paraît aujourd’hui le plus étonnant dans la pièce , c’est la scène vi du 2e acte, où Arnolphe, infor
de diverses opinions, Boileau se déclare aussitôt le défenseur de la pièce , par des stances adressées à Molière : il la loue
ompréhensible, c’est que la cour donna hautement son approbation à la pièce  : la cour, dis-je, toute la cour. Madame en accep
scène et livra au ridicule les censures qui avaient été faites de sa pièce , dont il aggrava les indécences, se targuant de l
ue, porte sur une étrange doctrine. « Je ne vois, dit l’auteur de la pièce , rien de si ridicule que cette délicatesse d’honn
nous étions, qui, par les mines qu’elles affectèrent durant toute la pièce , leurs détournements de tête, et leurs cachements
e qu’elle l’exerça justement, c’est que, pendant plus d’un siècle, la pièce fut éliminée du théâtre : et certainement ce ne f
ée pour Versailles, et où devait être joué L’Impromptu de Versailles, pièce où les marquis sont l’objet du plus sanglant outr
45 (1910) Rousseau contre Molière
ugement de Rousseau sur la comédie de Molière le Misanthrope ; autres pièces de Molière blâmées par Rousseau ; silence peut-êt
ar Rousseau ; silence peut-être significatif de Rousseau sur d’autres pièces de Molière ; griefs généraux de Rousseau contre M
il a reproché à Molière d’avoir présenté comme l’honnête homme de la pièce un homme qui est un très méprisable égoïste. Alce
e, il ferait horreur. Vous pouvez avoir vu à la Comédie-Italienne une pièce intitulée la Vie est un songe. Si vous vous rappe
ntitulée la Vie est un songe. Si vous vous rappelez le héros de cette pièce , voilà le vrai misanthrope. » Mais Alceste est-il
qui n’est pas psychologue, aime précisément le personnage tout d’une pièce , tel qu’il est dans un Alexandre Dumas ou dans te
fausse qui fait qu’on rit de lui. « Tandis que dans toutes les autres pièces de Molière les caractères sont chargés pour faire
honnête homme, un misanthrope, — car il y a deux misanthropes dans la pièce , — un désabusé et un taquin. C’est un très honnêt
homme. Ce qui le prouve d’abord, c’est qu’il est le seul homme de la pièce qui aime et qui estime Alceste. Il est son « ami 
its et ses petites consolations. A la vérité ; on ne le voit, dans la pièce taquiner qu’Alceste et un peu Oronte ; mais c’est
ement, symétriquement, comme Alceste. « Ce Philinte est le sage de la pièce  ! » s’écrie Rousseau. Mais non ; il n’y a pas de
la pièce ! » s’écrie Rousseau. Mais non ; il n’y a pas de sage de la pièce  ; il y a deux honnêtes gens très différents, qui
santhrope « dégradé », mais enfin le misanthrope. Il le voit, dans la pièce qu’il rêve, non seulement avec des maximes de fri
n plan que Philinte entrât comme acteur nécessaire dans le nœud de la pièce , en sorte qu’on pût mettre les actions de Philint
« Vous ne sauriez me nier deux choses : l’une qu’Alceste, dans cette pièce , est un homme droit, sincère, estimable, un vérit
être récusée comme le personnage éminemment raisonnable et sage de la pièce . Et enfin si aucun homme dans la pièce, sauf Phil
ment raisonnable et sage de la pièce. Et enfin si aucun homme dans la pièce , sauf Philinte, n’aime Alceste, toutes les femmes
tion ; mais estimez-le très fort ; il est le plus honnête homme de la pièce . » Ajoutez à ceci que le Misanthrope est de 1666
que Rousseau aurait voulu que, pour être vrais, Molière dessinât ; la pièce est conçue, il n’y a qu’à la disposer et à l’écri
dans sa préface, mais dans le prologue en vers qui fut joué avant la pièce proprement dite, Fabre prend soin d’insérer, non
aphe, Fabre d’Eglantine. Remarquez que, quoique Fabre ait intitulé sa pièce le Philinte de Molière, il a le droit defaire ces
être surprise, a dû être jetée par le grand seigneur étourdi sur une pièce qu’il croyait sans importance. Or, il y a urgence
is ce papier aux mains de l’avocat se plaint des lenteurs, réclame la pièce et annonce qu’il arrive pour la reprendre. « Oh !
e, le faussaire, qui est un ancien intendant de Philinte, a repris la pièce des mains de l’avocat et l’a donnée à un procureu
ve l’avocat. Bonne nouvelle. Alceste est en liberté. Il a produit une pièce qui prouve la profonde noirceur de celui qui l’a
nt, mais il est, à peu près, ce me semble, ce qu’est Philinte dans la pièce même de Molière. Je ne vois pas le Philinte de Mo
beaucoup de ces traits dans l’Alceste de Molière lui-même ; et si la pièce de Fabre d’Eglantine était restée classique, beau
gens, et s’il insiste sur le Misanthrope, c’est parce que dans cette pièce , « après avoir joué tant d’autres ridicules, il l
t si Rousseau insiste sur le Misanthrope, c’est aussi parce que cette pièce étant, somme toute, la plus morale des pièces de
st aussi parce que cette pièce étant, somme toute, la plus morale des pièces de Molière, il faut montrer qu’elle ne l’est pas,
car on ne se trompe jamais plus que quand on le veut. II — Autres pièces blâmées Rousseau, avant d’entrer dans sa très
se du Misanthrope, a fait allusion de la façon la plus claire à trois pièces de Molière, c’est à savoir le Bourgeois gentilhom
ttement le gentilhomme ou du gentilhomme fripon qui le dupe ? Dans la pièce dont je parle, ce dernier n’est-il pas l’honnête
ousseau a parfaitement raison de trouver le Bourgeois gentilhomme une pièce assez immorale. Il est très vrai que le travers d
le, c’est quand il dit : « Dorante n’est-il pas l’honnête homme de la pièce  ? N’a-t-il pas pour lui l’intérêt ? Le public n’a
autre ? » Où Rousseau a-t-il vu que Dorante fût l’honnête homme de la pièce  ? Il n’y a pas d’honnête homme dans la pièce ; il
ût l’honnête homme de la pièce ? Il n’y a pas d’honnête homme dans la pièce  ; il n’y a pas d’homme que Molière propose au par
leçon morale, une leçon de conduite ; et, à cause de cela, dans toute pièce de théâtre, ils cherchent le personnage interprèt
la sienne et dans sa manie de chercher toujours l’honnêle homme de la pièce . Et, d’ordinaire, il est enclin à prendre pour l’
. Et, d’ordinaire, il est enclin à prendre pour l’honnête homme de la pièce celui qui est opposé à celui dont on se moque. Da
hoses. Mais est-il nécessaire qu’il y ait un honnête homme dans toute pièce de théâtre ? Point du tout, et l’auteur peut nous
te pièce de théâtre ? Point du tout, et l’auteur peut nous donner une pièce où il n’y ait que des ridicules et des blâmables
s blâmables à différents degrés. Cela lui est permis surtout dans une pièce qui ne soulève aucune grande question, et l’on tr
t opposé à Jourdain ? Dorante. Donc Dorante est l’honnête homme de la pièce . Or c’est un coquin. Donc Molière aime les coquin
, que Tartuffe est applaudi et que Tartuffe est l’honnête homme de la pièce , parce que le public rit d’Orgon. Je nie la consé
te homme un écornifleur », il marie Dorante à Dorimène à la fin de la pièce . C’est une façon de dire au public : « Dorante es
ution beaucoup plus importante : il n’y a pas d’honnête homme dans la pièce  ; mais il y a une honnête femme ; c’est Mme Jourd
me Jourdain. Pourquoi, puisque vous prenez pour l’honnête homme de la pièce celui qui est opposé à celui dont on se moque, ne
celui dont on se moque, ne prenez-vous pas pour l’honnête homme de la pièce Mme Jourdain ? C’est elle qui l’est et non pas Do
guide du public relativement à ce que le public doit croire, dans les pièces où une grande question est posée, en somme dans l
, dans les pièces où une grande question est posée, en somme dans les pièces à thèse (Clitandre dans les Femmes savantes, Cléa
(Clitandre dans les Femmes savantes, Cléante dans Tartuffe). Dans les pièces où il ne fait que « peindre les mœurs des hommes 
que Molière tire le plus souvent son comique. George Dandin est une pièce tout à fait odieuse à Jean-Jacques Rousseau. « Qu
ou d’une femme qui cherche à déshonorer son époux ? Que penser d’une pièce où le parterre applaudit à l’infidélité, au menso
la plaisanterie est excellente, en est-elle moins punissable ? Et la pièce où l’on fait aimer le fils insolent qui l’a faite
u contre l’Avare. Il est très évident que Rousseau cherche dans toute pièce , quelle qu’elle soit, ou un vertueux ou au moins
ux ou au moins un homme qui prêche la vertu. Il y a trois degrés : la pièce morale, la pièce moralisante, la pièce immorale.
homme qui prêche la vertu. Il y a trois degrés : la pièce morale, la pièce moralisante, la pièce immorale. La pièce morale,
ertu. Il y a trois degrés : la pièce morale, la pièce moralisante, la pièce immorale. La pièce morale, c’est la pièce qui, pa
degrés : la pièce morale, la pièce moralisante, la pièce immorale. La pièce morale, c’est la pièce qui, par les actes des per
e, la pièce moralisante, la pièce immorale. La pièce morale, c’est la pièce qui, par les actes des personnages, excite et enc
te et encourage à la vertu. Elle se subdivise en deux catégories : la pièce où la vertu est si bien récompensée et le vice si
rsuadé qu’il a intérêt à être vertueux, est encouragé à la vertu ; la pièce où la vertu n’est point récompensée, mais où une
ée à l’égard des vertueux que le spectateur est excité à la vertu. La pièce moralisante est la pièce où il n’y a point de ver
que le spectateur est excité à la vertu. La pièce moralisante est la pièce où il n’y a point de vertueux, mais où un profess
n ils ont tort d’être vicieux ou combien il est honteux de l’être. La pièce immorale ou amorale est celle où il n’y a que des
e soucier de la question de la vertu et du vice. Or Rousseau veut une pièce morale ou au moins moralisante ; il veut voir dan
veut une pièce morale ou au moins moralisante ; il veut voir dans une pièce ou des vertueux, ou un vertueux, ou un professeur
au se détachant de lui-même moins que personne, il cherche dans toute pièce un Jean-Jacques Rousseau ; un Jean-Jacques Rousse
ence : Et plein de son image il se cherche en tout lieu. Dans toute pièce où il ne se voit pas sous une, au moins, de ces d
e l’auteur a, de propos délibéré, éliminé les honnêtes gens et que la pièce est immorale et immoralisante. Or, dans l’Avare,
x, plus ou moins vicieux, et il n’y a pas un honnête homme. C’est une pièce comme Turcaret ou comme les Corbeaux de Becque. E
’Avare il ne le fait pas du tout. L’Avare est la plus mauvaise de ses pièces . » Je ne sais trop et je crois même qu’on ne peut
hique par l’auteur, j’ai déjà répondu à ce grief à propos d’une autre pièce . Comment peut-on aller jusqu’à dire que Molière «
ut que ce soit vrai tout à fait, et le public ne laisse pas, dans une pièce où tout le monde est méprisable, de mépriser tout
la pensée tout le théâtre de Molière, et il va tout droit à certaines pièces petites et grandes, et il en laisse de côté de tr
ge que Rousseau n’ait pas attaqué à tour de bras Amphitryon. C’est la pièce la plus immorale de Molière, comme, du reste, c’e
que ce l’a été, cela ne prouve pas qu’il l’ait eue. Mais, en soi, la pièce est très immorale ; car c’est une pièce où l’aman
l l’ait eue. Mais, en soi, la pièce est très immorale ; car c’est une pièce où l’amant ne trompe pas seulement le mari, mais
ucoup d’honneur. Transposez la déclaration de Jupiter à la fin de la pièce , — et ceci n’est pas un artifice de barre ; il n’
r les dévots au XVIIe siècle. Non sans quelque raison on y voyait une pièce antireligieuse parce que la religion y est mépris
eut penser que Don Juan, en ses parties critiquables, est surtout une pièce contre les dévots, protestants et catholiques, qu
es gens. Cela, très certainement, lui était plus facile avec d’autres pièces du même auteur et puisqu’il y en avait d’autres…
même que Rousseau n’ait pas pris Don Juan très au sérieux, Don Juan, pièce tirée de l’espagnol, très vite mise sur pieds pou
uoi le cas de Tartuffe est analogue au cas de Don Juan. Dans les deux pièces , c’est contre un vice et non contre un travers qu
ec indignation : « Dans la bouche de mes ennemis, le Tartuffe est une pièce qui offense la piété. » Le Tartuffe n’est point d
Tartuffe n’est point du tout, grâce aux précautions de l’auteur, une pièce qui offense la piété ; mais c’est une pièce qui r
cautions de l’auteur, une pièce qui offense la piété ; mais c’est une pièce qui ruine la piété. C’est une affaire beaucoup pl
e française, et qu’il lui en eût coûté quelque chose de foudroyer une pièce où encore se trouve un si honnête homme et si sag
cela et ne point être en goût d’attaquer Molière relativement à cette pièce .   Quant aux Femmes savantes, d’abord il eût été
dessein, soit, et bien plutôt, instinctivement, a évité de parler des pièces de Molière sur lesquelles il aurait eu peu de pri
dire qu’il a raison. Personne ne s’est jamais senti, en sortant d’une pièce de Molière, meilleur et plus capable de bonnes ch
que veut véritablement Molière et tirer très au clair la leçon de la pièce . Je crois sentir que Molière n’aime pas le raison
ime pas le raisonneur, est persuadé qu’il ralentit le mouvement de la pièce , et, en conséquence, dramatiste avant tout, s’en
ntage dans le théâtre de Molière. J’en voudrais un dans chaque grande pièce et non pas, certes, qu’il parlât beaucoup, mais q
mettre qu’il n’a pas sacrifié les honnêtes gens aux coquins, dans ses pièces , il reste qu’il a presque toujours attaqué les dé
n et non pendant cinq actes avec Tartuffe. C’est grâce à Orgon que sa pièce a réussi, le public jouissant de la bêtise d’Orgo
laudissement. Reste que Molière n’était pas très encouragé à faire la pièce contre les coquins. De plus, le public, et je dis
orneille un des chefs-d’œuvre de l’esprit humain, c’est que c’est une pièce antipatriotique ; c’est le poème même de l’antipa
riotisme. Remarquez en effet que le seul personnage sympathique de la pièce est Camille. C’est sur elle que se concentre tout
lle et s’est exprimée par elle tout entière. Remarquez de plus que la pièce tout entière est pénétrée, comme il est juste, du
un mot pour le tribunal ; mais la pensée d’Horace et la pensée de la pièce , c’est évidemment : Voyez ! Trois enfants d’un se
i-ci. Du temps du Théâtre libre, à Paris, de 1890 à 1900, on joua une pièce dont j’ai également oublié le nom, dont le sommai
lu supposer un public corrompu et très corrompu, et, à ce compte, les pièces du monde les plus édifiantes seront profondément
qui n’était pas du tout stupide, mais qui était antipatriote, et une pièce d’un auteur conservateur et religieux enseignant
de Médée ne les déteste plus encore au commencement quà la fin de la pièce [extrêmement juste] , et, si ce doute est fondé,
et nous inspire de l’aversion pour le mal est en nous et non dans les pièces . Il n’y a point d’art pour produire cet intérêt,
principe à la conscience. Je puis citer en exemple de cela la petite pièce de Nanine qui a fait murmurer l’assemblée et ne s
rêt qui nous attache à ce qui est honnête est en nous et non dans les pièces  ; l’amour du beau moral est un sentiment aussi na
eur, et vous voyez bien que le théâtre ne sert à rien. Mais quand une pièce vertueuse ne réussit pas, il dit que c’est qu’ell
s voyez bien que le théâtre ne peut pas inspirer la vertu, puisque la pièce la plus vertueuse est sans effet sur tel public,
plus vertueuse est sans effet sur tel public, exemple Nanine. Si une pièce morale réussit, ce ne peut être que parce que le
que le public est moral, et il était inutile de le moraliser ; si une pièce morale échoue, ce ne peut être que parce que le p
t en dehors de tout débat. De ce que le public s’est démoralisé à une pièce de Molière, concluez que le public était immoral
ien du tout contre Molière ; de ce que le public s’est moralisé à une pièce de Molière, concluez que le public était moral et
nement partie des bonnes mœurs ; et encore, dans la plus belle de ses pièces , il avertit qu’il ne faut pas la pousser très loi
provinces. Je ne ferai pas à Dancourt l’honneur de parler de lui. Ses pièces n’effarouchent pas par des termes obscènes ; mais
n oncle qu’on vient de voir expirer, son neveu, l’honnête homme de la pièce , s’occupe, avec son digne cortège, de soins que l
ateurs, qui, s’intéressant malgré eux à ces misérables, sortent de la pièce avec cet édifiant souvenir d’avoir été dans le fo
n. Et que le neveu du Légataire universel soit l’honnête homme de la pièce , cela est un peu encore une exagération oratoire.
. Nos auteurs modernes, guidés par de meilleures intentions, font des pièces plus épurées ; mais aussi qu’arrive-t-il ? Qu’ell
ère, on ne voit plus réussir au théâtre que des romans sous le nom de pièces dramatiques. » Mais ceci est contre Marivaux et s
emps contre Molière, celui-ci n’ayant point abusé de l’amour dans ses pièces et lui ayant fait la place la plus petite possibl
ation, et ce retranchement fut peut-être cause du peu de succès de la pièce . » 1° Voltaire n’envisage même pas l’hypothèse où
Don Juan englouti dans les enfers, que dit-il comme conclusion de la pièce  ? « Ah ! mes gages ! mes gages ! Voilà par sa mor
qu’une précaution prise, et après coup, contre les détracteurs de la pièce . Brunetière (ici) a bien raison, qui fait remarqu
ien raison, qui fait remarquer à quel point Cléante est étranger à la pièce , si bien qu’elle resterait tout entière, si le rô
e si Molière avait voulu indiquer lui-même que ce rôle n’était qu’une pièce rapportée pour les besoins des circonstances. Il
à l’action, qui ne parle qu’à la cantonade, qu’on pourrait ôter de la pièce sans qu’il y parût… Mais l’Elmire, dans Tartuffe,
uses, par Dorine, à laquelle il donne un rôle si considérable dans sa pièce , par Dorine, que, dès la première scène, il met e
c Mme Pernelle, par Dorine, à qui il confie, sinon l’exposition de la pièce , du moins, ce qui est plus important, l’expositio
romaque héroïne de l’amour maternel », mais un jeune homme qui lit la pièce lui-même, attentivement, qui se place en face d’A
qui est donné évidemment par l’auteur comme l’homme raisonnable de la pièce  : Leur sexe aime à jouir d’un peu de liberté ; O
de Molière est sensiblement celle-ci : Il va de plus en plus vers les pièces sérieuses et les grands sujets, et cela s’expliqu
et bourgeois de Paris de plus en plus en avançant. Dans ses premières pièces , on a assez dit qu’il y a une certaine fantaisie
e toutes les idées reçues et qui prouve, par parenthèse, que, dans la pièce de l’année suivante, Arnolphe, qui n’a que quaran
Souche » n’est point considéré du tout par les adversaires même de la pièce comme un imbécile ? Lysidas dit de lui : « Et ce
liquerais qu’on n’en sait rien du tout, Molière ayant écrit autant de pièces où se joue son imagination débridée, et ce sont s
erot. Où voit-on cela ? Molière, c’est le préjugé vaincu. Dans quelle pièce  ? Dans les Précieuses ridicules ? Le jargon des p
ance et de jouissance chez Angélique. Voulez-vous, pour ajouter cette pièce à votre thèse, habiller une de ces forces naturel
a toujours une erreur, et alors il vous sera trop facile, dans chaque pièce de Molière, de dénoncer comme préjugé la passion
ent pour le siècle dont il est7 en tant que pouvant guérir. — Mais la pièce tout entière est contre les médecins. — Assurémen
fiance en ces médecins-là. Remarquez, en effet, que le ridicule de la pièce , encore qu’il porte incontestablement sur les méd
point Argan est stupidifié par l’effroi du trépas. Le ridicule de la pièce porte donc surtout sur Argan, et c’est-à-dire, no
, c’est le préjugé qu’on ridiculise ; et il est très vrai qu’en cette pièce la nature, la bonne nature, représentée par Mme J
cole, raille victorieusement M. Jourdain. Voilà, à mon avis, la seule pièce où la théorie : Molière, c’est le préjugé vaincu
l se moque d’eux et à moi pour comprendre pourquoi Molière les met en pièces . 3° Tous les personnages qui s’opposent à l’insti
st donné comme étant, dans l’esprit de Molière, l’honnête homme de la pièce et comme étant le porte-parole de Molière lui-mêm
r un instant de lui-même, — il le fait souvent, — que gaîté de fin de pièce , aussi que moyen de mettre encore une fois en rel
son public. Cela est arrivé à Corneille avec Polyeucte, avec d’autres pièces encore ; cela est arrivé avec Phèdre à Racine et
ensée de Molière, qui, s’il avait pensé ainsi, avec son goût pour les pièces à thèse, n’aurait pas manqué d’essayer d’être un
idérer le Chrysalde de l’acte I comme le personnage raisonnable de la pièce  ; et, sous le bénéfice de cette observation très
46 (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série « Francisque Sarcey »
e : « Ils viennent là pour voir et se faire voir, c’est bon ; mais la pièce , est-ce que cela les regarde ? » Dernièrement, vo
er, puisque ni vous ni moi ne le faisons. Comment ! il y avait là une pièce à faire avec les débris de Miss Multon et de la F
e pièce à faire avec les débris de Miss Multon et de la Fiammina, une pièce qui pouvait avoir cent représentations et rapport
ils se livraient à de brillantes fantaisies à propos et à côté de la pièce du jour. « Enfin Francisque vint. » Il vint du fo
erté, non pas. Il se mit à raconter tranquillement, de son mieux, les pièces qu’il avait vues, à les juger le plus sérieusemen
t cela parut prodigieusement original. Lentement, à force de voir des pièces , d’observer et de comparer, il eut sur le théâtre
certaines règles nécessaires qui dérivent de sa nature même ; 2° Les pièces de théâtre sont faites pour être jouées, et non p
cier. S’il est plus facile d’écrire un roman qui se fasse lire qu’une pièce qui se fasse écouter, rien n’est meilleur ni plus
expliqués auparavant, ce serait dommage parce qu’il n’y aurait pas de pièce et que la pièce est admirable. Cela s’appelle une
vant, ce serait dommage parce qu’il n’y aurait pas de pièce et que la pièce est admirable. Cela s’appelle une convention. Cet
l y a, de plus, certaines nécessités qui résultent de ce fait, qu’une pièce de théâtre est jouée devant un grand nombre de sp
ns son infini travail d’expériences et d’applications. En résumé, une pièce de théâtre ne peut donner l’illusion de la réalit
nditions que j’ai dites et que je n’ai point inventées. Songez qu’une pièce de théâtre n’est point écrite pour une demi-douza
ver que, toutes seules, elles sont un pauvre régal. Souvent, dans une pièce absurde, sans observation et sans style, s’il déc
et ils se sont délectés à la Ronde du commissaire, qui n’est pas une pièce . Cela leur est tout à fait égal qu’une pièce soit
saire, qui n’est pas une pièce. Cela leur est tout à fait égal qu’une pièce soit mal faite. C’est peut-être, après tout, qu’i
e qu’il est forcé de s’adresser à la foule, parce que l’intérêt d’une pièce « bien faite » est un intérêt de curiosité un peu
ur dix, les acteurs gâtent le drame. Conclusion : mieux vaut lire une pièce que de la voir jouer, et mieux vaut lire des vers
r, et mieux vaut lire des vers, un roman, un livre d’histoire, qu’une pièce de théâtre. M. Sarcey prendrait une jolie revanch
s, pris aux entrailles et oublieux de tout, devant quelque méprisable pièce « bien faite » et exactement façonnée selon sa fo
e quand on écoute une tragédie de Racine, une comédie de Molière, une pièce de Dumas fils. Inférieur ou non, c’est un art par
foule, et je suis avec elle parce que c’est pour elle qu’on fait des pièces et qu’il n’y a pas à sortir de là. C’est évidemme
47 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Appendice. [Rapport sur les primes à donner aux ouvrages dramatiques.] » pp. 497-502
l’autre de ces récompenses, aucun des auteurs qui ont fait jouer des pièces sur le Théâtre-Français durant l’année 1853 n’aya
pour la seconde fois, bien qu’à la première plusieurs des auteurs de pièces représentées sur la scène française eussent songé
encore l’auteur de la comédie L’Honneur et l’Argent, qui envoyait sa pièce au concours, que la voix publique et l’acclamatio
es formerait assurément la critique littéraire la plus complète de la pièce , et l’auteur n’aurait pas à s’en plaindre puisque
l qu’il nous a montré le sien, Georges, le personnage principal de la pièce , riche, aimé, considéré à bon droit, puis ruiné u
’expérience, quelque ironie et beaucoup de cœur. C’est l’Ariste de la pièce , un Ariste jeune, animé, chaleureux, et qui repré
productions de cette seconde scène française ont à concourir avec des pièces qui sont souvent d’un tout autre genre. On risque
s vues de l’institution. Et, en effet, L’Honneur de la maison est une pièce qui, une fois la donnée admise, donnée qui est an
ue ; mais, ainsi qu’on l’a remarqué, il joue dans tout le cours de la pièce , pour un homme brave et fier comme il est, un trè
et des plus compétents en matière de drame, l’honorable regret que la pièce n’ait point été écrite et conçue pour un autre th
rmi les productions qui lui étaient présentées, à distinguer d’autres pièces encore pour des qualités d’esprit, de talent litt
48 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — P — Pyat, Félix (1810-1889) »
Pyat, Félix (1810-1889) [Bibliographie] Les Deux Serruriers, pièce en cinq actes (1841). — Cédric le Norvégien, pièc
s Deux Serruriers, pièce en cinq actes (1841). — Cédric le Norvégien, pièce en cinq actes (1842). — Mathilde, pièce en cinq a
1841). — Cédric le Norvégien, pièce en cinq actes (1842). — Mathilde, pièce en cinq actes (1842). — M. Jules Janin jugé par l
q actes (1842). — M. Jules Janin jugé par lui-même (1844). — Diogène, pièce en cinq actes (1846). — Le Chiffonnier de Paris,
4). — Diogène, pièce en cinq actes (1846). — Le Chiffonnier de Paris, pièce en cinq actes (1847). — Lettres d’un proscrit (18
is jamais vu, et je lui dis combien je serais heureux de connaître sa pièce . Il habitait alors une auberge des environs de Pa
49 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96
e d’un ridicule qui n’est point comique. Je ne prétends pas que cette pièce manque absolument de gaieté. Il y en a dans deux
que l’on appelle proprement des ridicules. Et néanmoins cette petite pièce est d’un comique achevé ; la gaieté s’y élève jus
e ; mais il va sans dire que cette exception ne s’applique jamais aux pièces de théâtre. Si j’avais, par exemple, à développer
ses de la plus inépuisable fantaisie, à proportion que le fond de ses pièces était plus vulgaire et plus près de la prose. D’a
profit de la gaieté. En effet, la parabase, ce morceau étranger à la pièce , avait beau être sérieux en lui-même, il montrait
tient comme les scènes d’une tragédie34 ; il est dans l’esprit de ces pièces qui s’appellent pourtant des comédies, et qui tou
fondée sans doute en raison. Je ne lui conseillerai pas de faire des pièces à tiroir pour éviter la forme tragique, ni des pi
as de faire des pièces à tiroir pour éviter la forme tragique, ni des pièces licencieuses pour éviter le ton didactique et la
ce de tout but pratique, indépendance relative sans doute (car quelle pièce de la nouvelle comédie a jamais pu renoncer absol
tilhomme, à cause de la part assez large de poésie que contient cette pièce , bien qu’elle soit écrite en prose. Mais si, rése
entre la prose et le sérieux. Or, dès que le sérieux domine dans une pièce , soit par l’intérêt vif et puissant qu’elle inspi
pour lui le douteux honneur d’avoir inventé ce genre ; la plupart des pièces qui composent ce que la critique française appell
tique vulgaire divise autrement la comédie. Elle ne distingue que les pièces d’intrigue et les pièces à caractères. Les França
rement la comédie. Elle ne distingue que les pièces d’intrigue et les pièces à caractères. Les Français placent celles-ci infi
la grande comédie est morte. Les Français apparemment considèrent une pièce de théâtre comme une sorte de morale en action ;
un badinage ingénieux ? Que d’invention n’y a-t-il pas dans une bonne pièce de ce genre ! Quoi de plus amusant pour l’imagina
eaucoup de scènes et de caractères, l’autre, fondre en une seule deux pièces du grand modèle grec66. À la faveur de la perte à
scènes, surtout lorsqu’elles n’ont aucun rapport avec le sujet de la pièce . Et pourtant c’est par là que Molière mérite que
connaissances maladroitement préparées, ou de ressorts étrangers à la pièce , qui interviennent au dernier acte, comme un Deus
ance de chacune d’elles avec son modèle. J’examinerai en détail trois pièces de Molière, l’une, parce qu’elle est imitée de Pl
du jeune homme, et le jeune homme était le neveu de Mégadore. Ici la pièce est interrompue. Mais les arguments nous en appre
réels, mais des abstractions personnifiées. Passons aux détails de la pièce . L’intrigue d’amour, banale, pesamment conduite,
rement le titre de comédie qu’il a donné à son œuvre. Dans toutes ses pièces à caractères, Molière a cru devoir mettre en rega
que d’observation, ce n’est pas une comédie de caractère, et si cette pièce n’a pas d’intrigue (de légers incidents sans liai
gue), Le Misanthrope n’est point une comédie du tout. Il n’y a pas de pièce où l’action soit plus pauvre et se traîne plus pé
dée, se retrouvent exactement au point d’où ils étaient partis, et la pièce n’a pas avancé d’un pas. Je sais bien que ces bel
t les opinions sont diamétralement opposées aux siennes103 ? Enfin la pièce est équivoque, et c’est là un bien grave défaut.
n de la comédie française, mais, à coup sûr, son plus grand poète. La pièce est précédée d’un prologue. Legrand lui-même, sou
chante femme mise à la raison le prologue est plus remarquable que la pièce même106. Philandre, chevalier errant, Zacorin, so
ans de la véritable imagination, ils ne dédaigneraient pas une petite pièce dont l’exécution est aussi soignée que celle d’un
Lucelle, et Philandre est mis en prison. Cet embarras du héros de la pièce n’est point pénible pour le spectateur, comme cel
and la réputation classique de Molière qui seule maintient encore ses pièces au théâtre117, sera tombée, on verra de quel dang
l’avant-coureur de la nouvelle comédie. — Septième leçon. 36. Les pièces finissent en général par le mariage, comme si le
iques français ont mis à la mode d’accorder à ce qu’ils appellent une pièce de caractère, une grande supériorité sur la coméd
supériorité sur la comédie d’intrigue. — Septième leçon. 51. Une pièce telle que Le Désespoir de Jocrisse peut passer po
4. Sixième leçon. 55. La comédie des Méprises est la meilleure des pièces qu’on puisse faire d’après les Ménechmes. — Quato
ième leçon. 57. Septième leçon. 58. Les personnages sensés de la pièce , le maître de la maison et son frère, la fille et
toutes les formes. — Douzième leçon. 70. L’on trouve même dans ses pièces en prose, des indices de cette humeur satirique e
examiner brièvement si Molière a vraiment réussi à perfectionner les pièces qu’il a imitées, en tout ou en partie, de Plaute
jamais les choses que par uncôté. Il ne se préoccupe dans toutes les pièces de théâtre, que du squelette et de l’arrangement
rage atteignait difficilement alors, Le Misanthrope seul, sans petite pièce qui l’accompagnât et malgré les chaleurs de l’été
50 (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « APPENDICE. — CASIMIR DELAVIGNE, page 192. » pp. 470-486
classiques, M. Delavigne déposa d’abord ses sentiments dans quelques pièces légères, les seules de ses poésies peut-être où,
les parures de femme. Les Troyennes, Danaé, l’ode à Naïs, et d’autres pièces de l’époque dont nous parlons, nous semblent d’au
n allant au fond des choses, je demanderai au poëte laquelle des sept pièces lui a été inspirée par une idée haute et grande ?
et le génie. » M. Delavigne n’a jamais de ces traits-là. La troisième pièce s’adresse au vaisseau qui devait porter à Constan
a pas pris ce point de vue, ou plutôt il n’en a pris aucun : toute la pièce reste aussi indécise que la nouvelle même qui en
n’a pu rester froide jusqu’au bout, et il a terminé admirablement une pièce commencée presque au hasard. Nous reviendrons sur
tranquille… Ah ! l’avez-vous pensé ? etc. Et plus loin dans la même pièce  : Le second jour a fui. Que fait Colomb ? Il dor
e l’intention de l’auteur dans l’effet littéraire et dramatique de la pièce  : on est ému de sa conviction, on sort pénétré de
là dans la pureté de sa ligne quelque brisure. M. Delavigne, dans les pièces qu’il a données au théâtre pendant ces huit derni
ôté que l’auteur a voulu porter ses forces. Il a donné pour nœud à sa pièce le moment décisif où un jeune orateur politique,
certaines circonstances matérielles, aux entr’actes, par exemple. Une pièce comme celle-là n’en devrait pas avoir, ou de quel
uance estimable d’Odilon Barrot qui tient trop de place au fond de la pièce . Au reste, nous demandons peut-être là quelque ch
exprimées en beaux vers. Ici, en effet, est le mérite supérieur de la pièce de M. Delavigne, mérite grave à la fois et charma
le piquant personnage de Caverly est là tout à point pour en semer la pièce . Mais il y a mieux que les vers spirituels : il y
et d’action. On a demandé quelle était la conclusion rigoureuse de la pièce et ce qu’elle prouvait. Nous croyons que c’est tr
uelles que soient les convictions particulières qu’on apporte à cette pièce , il est impossible de n’en pas saluer la juste in
51 (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « Observations générales, sur, l’art dramatique. » pp. 39-63
eil, d’une cérémonie, d’une assemblée, d’un événement nécessaire à la pièce , et non pas de ces vains spectacles plus puérils
. Une des beautés de l’art dramatique, c’est de disposer tellement la pièce , que les principaux personnages soient eux-mêmes
l’autre sur l’ancien système du fatalisme ; c’est Brutus qui, dans la pièce de ce nom, veut, contre l’avis de Valerius, qu’on
mortellement, la rejette dans le désespoir. Il faudrait parcourir les pièces de Racine et de Voltaire pour faire voir toutes l
rt dramatique ; et dans le comique, il n’y a pas une seule des bonnes pièces de Molière qui ne fasse admirer toutes les ressou
rès. Mais il est inutile d’entrer ici dans de plus grands détails. Pièce de théâtre. C’est le nom qu’on donne à la fabl
iculté et l’embarras d’un poème dramatique. Cette acception du mot de pièce peut avoir lieu en Angleterre ; mais elle n’est p
avoir lieu en Angleterre ; mais elle n’est pas reçue parmi nous. Par pièce , nous entendons le poème dramatique tout entier ;
édies, les opéras, même les opéras comiques, sous le nom générique de pièces de théâtre. On appelle aussi pièces de poésie cer
omiques, sous le nom générique de pièces de théâtre. On appelle aussi pièces de poésie certains ouvrages en vers d’une médiocr
ocre longueur. Plan. C’est le nom que l’on donne au tissu d’une pièce de théâtre, dont le plan est jeté sur le papier,
ouvait de moindre dans une tragédie. Quand l’échafaudage d’une de ses pièces était dressé, qu’il en avait tracé le plan : « Ma
d’une de ses pièces était dressé, qu’il en avait tracé le plan : « Ma pièce est faite, disait-il ; je n’ai plus que les vers
i entrent dans l’action. Ce mot sert aussi quelquefois à désigner les pièces dont le fonds est un roman connu, telles que sont
èces dont le fonds est un roman connu, telles que sont la plupart des pièces de La Chaussée. Fable. C’est, dans la poéti
soit comique, est ce qu’on appelle plus ordinairement le roman de la pièce . 1. Cet abus a été corrigé par le changement q
52 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « François Ier, poëte. Poésies et correspondance recueillies et publiées par M. Aimé Champollion-Figeac, 1 vol. in-4°, Paris, 1847. »
le, ne serait pas moins prouvée, pour n’être point consignée dans des pièces soi-disant légères, signées Sans-Souci et adressé
t qu’a meury mon esperit en ce pénible lieu… » Cette lettre, avec la pièce de vers qui l’accompagne, se trouve aux pages 42
talent se rencontre, il sait se faire sentir, et lorsqu’à travers les pièces de François Ier il s’en glisse quelqu’une de Maro
es limites. Si on n’avait de ce prince que les longues épîtres et les pièces de quelque étendue ou même les rondeaux, on serai
it à discuter de près, à démêler le degré d’authenticité de certaines pièces qui ont couru sous leur nom. Brantôme, qui parle
aux environs de ces endroits-là que se rencontrent aussi les petites pièces du roi qui peuvent passer pour les meilleures. On
penser, c’est cette petite circonstance qui se retrouve dans les deux pièces , a læva, à main senestre. Est-ce pur hasard ? Ser
é. Mais M. Champollion a conjecturé judicieusement, selon moi, que la pièce en tercets : Doulce, plaisante, heureuse et agréa
portée. On vient de voir dans les Poésies de François Ier qu’une des pièces qu’on y distingue pour la chaleur de ton et le mo
l a fait dans son nom, il l’a fait dans ses œuvres ; il a traduit les pièces de théâtre que publiaient à Florence ou ailleurs
lement traduite des Inganni de Nicolo Secchi. Il en est de même de la pièce qui a pour titre la Veuve ; il l’a prise tout ent
lus érudits, en y regardant, diraient sans doute la source des autres pièces , qui doivent être le produit facile d’une seule e
s ou du moins quelques vers passables ; mais tout d’un coup une jolie pièce m’arrête et me réjouit : les Roses, dédiées à Jea
Fontaine usait heureusement de ce procédé-là. Les derniers vers de la pièce ont été cités une fois par M. Nodier14, qui s’est
pondrions que notre impression ne s’est formée que sur la lecture des pièces qui attestent la suite sérieuse de ses pensées. N
pensées. Nous n’ignorons pas que les plus confidentielles même de ces pièces écrites ne disent jamais tout ; nous savons que l
ne vois point qu’à l’article Roses on ait daigné se souvenir de cette pièce si gracieuse de Bonaventure des Periers. La secon
st ajoutée à celle de la langue pour embrouiller le sens de certaines pièces , qui, bien rétablies, pourraient paraître ingénie
ui, en introduisant Rémi Belleau, n’eut d’autre soin que d’omettre la pièce d’Avril, précisément la perle du vieux poëte ; il
e Marguerite. Bonaventure des Periers n’y entrerait qu’avec une seule pièce , Gohorry, avec une seule stance ; le bon juriscon
royale de Bruxelles). 9. Ainsi l’éditeur a soin d’indiquer que les pièces de la page 96 sont de Saint-Gelais : mais, en y r
c 11. Le manuscrit de M. Cigongne contient aux dernières pages une pièce qui rappelle un peu, pour le motif, la chanson de
ne verve exercée qui se sera mise au service de ses plaisirs. — Cette pièce , au reste, n’est pas inédite ; elle a été insérée
53 (1895) Histoire de la littérature française « Seconde partie. Du moyen âge à la Renaissance — Livre II. Littérature dramatique — Chapitre II. Le théâtre du quinzième siècle (1450-1550) »
les impressions uniques d’une âme personnelle. Les mystères Les pièces sacrées de l’âge précédent, représentations, jeux
le ombre d’unité, au sens classique du mot, n’existait dans de telles pièces . Même les plus courts mystères ceux qui ne demand
loi : car il ne voyait pas seulement, il commandait, et il jouait les pièces . L’auteur servait de son mieux ceux qui le payaie
à la religion. D’autre part la Renaissance les condamnait : acteurs, pièces , mise en scène, tout chez les Confrères était du
néral, en 1542, ne les maltraitait pas moins comme mauvais acteurs de pièces mal faites que comme offensant la morale et la re
au xve  siècle avec la même abondance, excite la même passion que les pièces sacrées : il est soumis aux mêmes conditions, et
t ou régulièrement, jouent des scènes dialoguées, et divers genres de pièces . Il y en a deux à Paris, qui se sont fait une tra
. Une habitude s’établit de composer le spectacle des trois genres de pièces . Vers le milieu du xve  siècle, les Confrères de
8 obligea les Confrères de la Passion et autres acteurs ordinaires de pièces sacrées à renouveler leur répertoire. La moralité
oi Mieux que devant ou les Gens nouveaux, qui sont les plus agréables pièces du genre, sont qualifiées de farce morale ou berg
t, habillé en vilain, et Sotte Folle, en femme. Tout le comique de la pièce est dans ces attributions de caractères. Le princ
ix ou sept n’ont sans doute pas été faits pour la scène. Mais ces 150 pièces ne représentent qu’une partie infiniment petite d
ction comique des xve et xvie  siècles. Si l’on songe que de ces 150 pièces , 61 nous sont connues par le recueil imprimé du B
ion lyonnaise, et les autres en Normandie, qu’enfin la plupart de ces pièces ne sont pas, dans leur forme conservée, antérieur
s médiocres ou mauvaises. Il y a bien quelques exceptions : parmi les pièces assez nombreuses qui font la satire des gens de g
nstinctif qui aurait pu transformer la farce en comédie. Car ces deux pièces nous présentent chacune une idée comique, dévelop
ière-pensée, ni ombre de restriction, que l’insuffisance morale de la pièce éclate. Pour celui qui l’a écrite, pour ceux qui
gens du Palais. Agnelet parle en paysan des environs de Paris, et la pièce est sans doute parisienne. Il est visible que dan
Cf. Jubinal, ouvr. cité, t. II. 152. Ms. La Vallière (xvie s.). 74 pièces (73 farces) petit in-fol., Bibl. nat., 24 341. Re
24 341. Recueil du British Muséum, découvert à Berlin vers 1840 : 64 pièces (61 farces), imprmées séparément en format d’agen
 : 64 pièces (61 farces), imprmées séparément en format d’agenda. Les pièces datées sont de 1542 à 1548. L’éditeur, quand il e
54 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préface du « Roi s’amuse » (1832) »
la Charte dit : La confiscation est abolie. Or, la suppression d’une pièce de théâtre après la représentation n’est pas seul
et à son esprit. Ceci est formel. La suppression ministérielle d’une pièce de théâtre attente à la liberté par la censure, à
inistre n’avait pas de raison à donner. Le ministre lui avait pris sa pièce , lui avait pris son droit, lui avait pris sa chos
’un ordre du ministre, le 24, ce fut un ordre du ministère. Le 23, la pièce n’était que suspendue, le 24, elle fut définitive
se prétendent scandalisés dans leur morale par le Roi s’amuse, cette pièce a révolté la pudeur des gendarmes, la brigade Léo
epuis quelques jours autour de nous, le voici tout net : C’est que la pièce est immorale. ─ Holà ! mes maîtres ! silence sur
chacun de leur côté avoir empoché la victoire, comme dit Mathieu. La pièce est immorale ? Croyez-vous ? Est-ce par le fond ?
e. Le père lève le bras et maudit Triboulet. De ceci découle toute la pièce . Le sujet véritable du drame, c’est la malédictio
re. Il veut l’art chaste, et non l’art prude. La voilà pourtant cette pièce contre laquelle le ministère cherche à soulever t
possible. Il aurait bien voulu que le public en vînt à étouffer cette pièce sans l’entendre pour un tort imaginaire, comme Ot
ui se démasque qui s’en charge. Le lendemain de la représentation, la pièce est défendue par ordre. Certes, si nous daignions
d’autrui. Il n’est que trop vrai qu’il y a au troisième acte de cette pièce un vers ou la sagacité maladroite de quelques fam
ng sous la poussière, la fumée et le bruit. Aussi, quand il donne une pièce au théâtre, ce qui lui importe avant tout, ne pou
e est telle, qu’il croit à peine nécessaire de faire remarquer que sa pièce est imprimée telle qu’il l’a faite, et non telle
55 (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « APPENDICE. — M. SCRIBE, page 118. » pp. 494-496
nt un effet obtenu. Dans le premier cas, on sera assez sévère pour la pièce de M. Scribe ; on adressera à l’auteur plusieurs
à prendre les choses de ce bon côté, on redevient très-indulgent à la pièce . Le second acte a des parties énergiques dans le
revirement de cœur est traité à merveille. Mais le chef-d’œuvre de la pièce est au quatrième acte, dans la scène où le vicomt
tion par excellence. Je m’imagine que M. Scribe, dans beaucoup de ses pièces , n’a trouvé d’abord qu’une situation, à peu près
efrain ; le reste vient après et s’arrange en conséquence. Pour cette pièce en particulier, le procédé pourrait bien s’être p
oyaient moins. A la première représentation, j’ai entendu comparer la pièce à un bonbon exquis (cette scène du quatrième acte
n, et tout au fond de la quatrième. C’est un compliment sévère. Cette pièce de la Calomnie est très-commode, par cette dilata
56 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Appendice » pp. 511-516
ibérations. L’attention de la commission s’est portée d’abord sur les pièces jouées au Théâtre-Français, soit “en cinq ou quat
ès s’être occupé quelque temps, et non sans trouver à y louer de deux pièces , l’une80 d’une exécution assez vigoureuse, atteig
e, exprimer une conclusion positive en faveur de l’ouvrage. Parmi les pièces représentées sur un autre théâtre que le Théâtre-
turité du talent, et qui est, sans contredit, la plus remarquable des pièces représentées pendant l’année. Le Demi-Monde, de
à une leçon morale vivement donnée ? Assurément oui. Si dans quelques pièces précédentes qui roulaient à peu près sur les même
t avant que le dégoût eût opéré, il n’en est pas ainsi de la nouvelle pièce , où l’auteur a su très bien observer et saisir, p
lement représentés, venaient se résumer dans un seul mot : “C’est une pièce a où l’on ne mènera certes pas sa fille, mais on
ffet moral aussi assuré ; que le personnage même le plus odieux de la pièce avait encore bien du charme ; que le personnage m
il n’y avait qu’une voix, on ne pouvait découvrir réellement dans sa pièce d’autre intention dominante que celle de peindre 
avaient appelé son attention au premier choix : l’un82, une agréable pièce de jour de l’an, qu’animait une inspiration sensi
57 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Racine, et Pradon. » pp. 334-348
é dans un endroit terrible, a fait tomber Adélaïde. Il a fallu que la pièce , pour être applaudie, ait reparu longtemps après
tête ombragée de faux lauriers, & qui sont bientôt flétris. Toute pièce nouvelle, qui s’annonce avec quelque éclat, excit
quelque temps avec plus d’éclat. Pradon étoit de Rouen. De toutes ses pièces , on ne joue que celle de Régulus. Mais l’amour le
es & les aventures singulières. Voyant un jour siffler une de ses pièces , il siffla comme les autres. Un mousquetaire, qui
aits sur le modèle des courtisans de Versailles. On ne voit, dans ses pièces , que des amans & des amantes qui se quittent
se de Bouillon, & le duc de Nevers, qui trouvoient misérables les pièces de Racine. Saint Evremond mettoit Andromaque &
e. Pradon goûta cette idée & l’exécuta. En moins de trois mois sa pièce fut achevée. On joua celle de Racine sur le théât
, & son gouverneur fait un récit. La différence du plan de chaque pièce est peut-être à l’avantage de la Phédre de Pradon
ur. On n’est point étonné que Racine ait mis deux ans pour écrire une pièce où il s’est surpassé lui-même, & qu’on peut r
qui surprend, c’est que Pradon ait été trois mois entiers à faire une pièce aussi négligée, & qu’elle ait eu le moindre p
58 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IV. Le théâtre des Gelosi » pp. 59-79
as coutume de faire pour ces sortes d’ouvrages. Quand on publiait une pièce jouée à l’impromptu, on écrivait ordinairement le
soin de tracer le dialogue, s’est borné à reproduire le scénario des pièces , à l’usage des comédiens qui voudraient s’exercer
ant au noble exercice de la comédie » ; il rappelle le succès que ces pièces ont eu pendant de longues années, et promet une s
ncipessa di Moscou, portent le titre d’opera regia, œuvre royale. Ces pièces étaient encore plus remplies d’extravagances que
t un personnage galant, et même un personnage de mari et de père. Ces pièces sont surtout ce que nous appellerions des pièces
mari et de père. Ces pièces sont surtout ce que nous appellerions des pièces à grand spectacle. Ainsi, au deuxième acte de La
s poètes comiques. Flaminio Scala a soin d’indiquer en tête de chaque pièce les accessoires qui sont nécessaires pour la repr
e personnages qu’on retrouve dans la plupart des pièces comiques. Ces pièces sont toutes fondées sur des intrigues amoureuses.
idérée comme une des plus simples et des plus communes qu’offrent les pièces représentées par les Gelosi. Voici encore quelque
le, qu’il avait suivie à Rome. C’est dans cette ville que se passe la pièce . Elle est fondée surtout sur un tour que joue le
loin d’être grotesque, et cela, du reste, arrive fréquemment dans les pièces des Gelosi. Dans Il Giusto castigo (le Juste châ
à sa poursuite, etc. Dans La Chasse, l’exposition, l’ouverture de la pièce est vive et originale. C’est l’aube du jour. Pant
eine dans le lointain, que Flavio et Oratio accourent, etc. Dans les pièces de ce genre, qui sentent un peu le carnaval, les
59 (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Deuxième partie. L’évolution des genres — Chapitre IV. Littérature dramatique » pp. 202-220
ttérature dramatique Il n’y a pas beaucoup de littérature dans les pièces qui se jouent chaque soir à Paris et il y a peu d
nventé une expression : Ce n’est pas du théâtre pour dire « voilà une pièce littéraire, originale, morale, qui ne fera pas d’
, et une autre expression, « C’est du théâtre » pour dire « voilà une pièce banale, faite avec des ficelles qui ont déjà serv
ne gaieté vulgaire, d’une langue prétentieuse ou peu sûre, mais cette pièce ira à la centième ». Durant les deux siècles qui
’intérêt de chacun de ces genres si l’on peut dire. Nous avons eu les pièces à terreur, les pièces à surprises macabres, de la
ces genres si l’on peut dire. Nous avons eu les pièces à terreur, les pièces à surprises macabres, de la parade italienne de R
ue de M. Méténier. Et qu’on nous entende, ce n’est pas le fond de ces pièces que nous condamnons, c’est le procédé, le style,
théâtre de Maurice Magre continue le romantisme wagnérien, les autres pièces , toutes historiques — on le remarquera — ont des
du symbolisme. Le Louis XVII de Fauchois et l’Exode du même sont des pièces décidément bien mal écrites. Les deux autres mari
Baysse, auteur d’agréables poèmes, et dont on doit attendre de bonnes pièces a organisé au Théâtre-Trianon des récitations de
n’a pas été joué et le Roi Candaule qui le fut. De la première de ces pièces on peut affirmer qu’elle est un chef-d’œuvre ; de
et la Lépreuse, évocation de légende et de sentiment. Dans toutes les pièces qui suivront il unira le poète au psychologue, le
e M. A. de Lorde doivent être mis à part La Dormeuse est la meilleure pièce du genre et peut-on dire le modèle, parce qu’elle
60 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Corneille. Le Cid (suite.) »
ans ce bel esprit un sens politique supérieur, est, à sa manière, une pièce d’histoire. Tous les cœurs français étaient en ém
ieux est d’être tout à fait contemporain de son sujet. Le Cid est une pièce de jeunesse, un beau commencement, — le commencem
et une aisance supérieure. La Jeunesse du Cid, de Guillem de Castro, pièce en trois journées, était sa matière première : qu
facile à chacun de s’en rendre compte, aujourd’hui qu’on a toutes les pièces du procès sous les yeux. Ce qui est certain et qu
ordinairement Corneille ; mais ici, pour peu que l’on compare avec la pièce espagnole, on verra qu’il a eu, relativement à no
s’est tenu exactement dans les vingt-quatre heures (tellement que la pièce commencée vers midi ou une heure, je suppose, dur
d’appui. Ils gardent ainsi quelque chose de plus abstrait que dans la pièce espagnole, où ces changements de lieu sont fortem
tte infante qui est volontiers regardée comme un hors-d’œuvre dans la pièce de Corneille, comme un rôle insipide fait pour êt
au contraire bien vivante dans l’auteur espagnol. Tandis que dans la pièce française les premières scènes se passent en conf
orale intérieure. Partout Corneille a rationalisé, intellectualisé la pièce espagnole, variée, amusante, éparse, bigarrée ; i
hez Corneille, à la représentation, paraisse inutile, puisque dans la pièce , telle même qu’il l’a conçue, tout tend à la rapi
e de son frère, qui voudrait un tout petit royaume à elle, a, dans la pièce espagnole, une réalité qui disparaît dans la rédu
ation de le supprimer. Faute de place et d’espace, l’infante, dans la pièce française, n’est pas un personnage vivant, et s’i
e abstraction cornélienne est moins complète dans le Cid que dans les pièces qui ont suivi, et si le brillant Rodrigue nous pl
is l’élan est donné, le coup de collier chevaleresque. Le Cid est une pièce toute de premier mouvement, et où circule un lyri
ut de glace inutile ornement, Fer, jadis tant à craindre…… » Dans la pièce espagnole, c’est lorsqu’il est rentré dans sa mai
nche est le parfait pendant de l’infante : il essaye, durant toute la pièce , de se faufiler sans y réussir. Il plaide ici pou
on Diègue (Maubant) : c’est lui qui fit le plus d’impression. Dans la pièce espagnole, scène correspondante, Diègue raconte q
entière de Corneille. Ce furent les scènes les plus critiquées de la pièce dans sa nouveauté, et aussi les plus émouvantes.
61 (1914) En lisant Molière. L’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315
à la rencontre, auteur lui-même. Il accommodait pour son théâtre des pièces italiennes ; il écrivait soit des canevas de pièc
r son théâtre des pièces italiennes ; il écrivait soit des canevas de pièces  : la Jalousie du Barbouillé (d’où il devait tirer
elques morceaux devaient passer dans le Médecin malgré lui), soit des pièces entières : l’Étourdi, le Dépit amoureux, les Préc
homme lui-même. Première vue sur l’œuvre de Molière Lisons les pièces de Molière et de chacune donnons-nous, s’il se pe
’édition complète de Molière que celui-ci préparait. Depuis, ces deux pièces ont toujours paru dans les éditions complètes de
ou de Pontoise… »). Le dessin et le mouvement générai de cette petite pièce , évidemment improvisée, est déjà d’un maître, d’u
uer à l’acteur qu’il peut poursuivre en improvisant. Une partie de la pièce est un guignol, c’est-à-dire une pièce à travesti
improvisant. Une partie de la pièce est un guignol, c’est-à-dire une pièce à travestissements burlesques : Sganarelle, faux
édés, mais plus modérément. L’Étourdi L’Étourdi est encore une pièce de province, mais elle a été jouée aussi à Paris.
composé de plusieurs petites intrigues, et c’est-à-dire que c’est une pièce qui appartient au théâtre antérieur à Molière. La
que c’est une pièce qui appartient au théâtre antérieur à Molière. La pièce est claire du reste et souvent comique ; Elle a d
ue fait Mascarille des mines des hommes du tel air et l’intérêt de la pièce n’est que là. Une tradition recueillie par le Men
Il n’est pas très probable que le propos ait été tenu, qu’une petite pièce d’un auteur de peu d’autorité encore ait tout de
plus vraisemblable, confirmé qu’il est par l’immense succès que cette pièce obtint. En tout cas, le vieillard avait raison, l
cu imaginaire Sganarelle ou le Cocu imaginaire est simplement une pièce gaie. C’est une pièce populaire, joyeuse, analogu
arelle ou le Cocu imaginaire est simplement une pièce gaie. C’est une pièce populaire, joyeuse, analogue, quoiqu’inférieure,
le ragoût d’un galand ? Il y a un peu de comédie de mœurs dans cette pièce . Molière y raille pour la première fois un traver
z jamais rien. Le pouvoir de l’imagination est bien saisi dans cette pièce et en la rapprochant du Malade imaginaire on voit
auteur. Molière, qui jouait quelquefois des rôles tragiques, dans les pièces de Corneille par exemple, voulut faire l’épreuve
qu’il pouvait avoir. L’expérience fut malheureuse. Don Garcie est une pièce froide un peu guindée et assez mal faite. Elle n’
Garcie de Navarre qu’il ne l’avait pas lu, non plus que les dernières pièces de Corneille. Il faut le lire ; il mérite d’être
t eu tort. L’École des maris L’École des maris est la première pièce de Molière qui procède un peu de l’antiquité. L’i
qui est de l’intrigue que pour ce qui est des idées exprimées dans la pièce , de la thèse, si l’on veut se servir de ce mot. M
nte ans. Il est possible. Reste cependant que cette outrance gâte la pièce , du reste vraie, juste, fine et spirituelle à sou
le, et que devient la thèse ? Sauf ce défaut, capital il est vrai, la pièce est d’un grand bon sens et d’une profonde moralit
fonde moralité et le comique en est très puissant. C’est du reste une pièce très bien faite, une des mieux faîtes de Molière,
et, ce qui vaut bien autant, extrêmement comique, est le meilleur des pièces de Molière. Les Fâcheux Les Fâcheux sont u
illeur des pièces de Molière. Les Fâcheux Les Fâcheux sont une pièce à tiroirs, comme on dit en jargon théâtral, c’est
ne pièce à tiroirs, comme on dit en jargon théâtral, c’est-à-dire une pièce qui ne sert qu’à faire défiler devant le spectate
eur un certain nombre d’originaux. Il n’y a donc rien à dire de cette pièce ni au point de vue des idées, ni au point de vue
squ’il n’y a ni intrigue ni idées. Cela n’empêche point du tout cette pièce d’être un petit chef-d’œuvre. Elle est comme un a
caractères, tous poussés à la charge, comme il allait de soi dans une pièce de ce genre, sont du reste d’une parfaite justess
ècle aurait voulu faire et aurait fait, et peut-être avec succès, une pièce tout entière, au moins en un acte. Il paraît que
nage du chasseur a été suggéré à Molière par le Roi lui-même quand la pièce , premièrement jouée chez Foucquet, au château de
Voilà l’idée de l’ouvrage, voilà la thèse et voilà la moralité de la pièce . C’est une thèse très juste. Comme l’a très judic
ur l’École des femmes que tantôt, dans la même page, il déclare « une pièce ménagée avec tant d’art que quoique tout en récit
ue de l’École des femmes et l’Impromptu de Versailles sont de petites pièces où Molière a exposé ses idées littéraires. Nous n
ppelle lui-même (Préface de L’École des femmes), sont bien de petites pièces de théâtre, très bien composées comme pièces de t
s), sont bien de petites pièces de théâtre, très bien composées comme pièces de théâtre, ayant des péripéties, étant « en scèn
nt même où la toile se lève, sans préméditation et sans calcul. Toute pièce doit avoir l’air d’un impromptu. À ce titre il n’
cul. Toute pièce doit avoir l’air d’un impromptu. À ce titre il n’y a pièce de théâtre qui soit plus pièce de théâtre que l’I
ir d’un impromptu. À ce titre il n’y a pièce de théâtre qui soit plus pièce de théâtre que l’Impromptu de Versailles et que l
la Critique de L’École des femmes. Pour ce qui est de cette dernière pièce il faut rappeler que Boursault crut se reconnaîtr
de Lysidas et, de dépit, fit jouer à l’Hôtel de Bourgogne une petite pièce satirique intitulée le Portrait du Peintre ou la
un jeu de scène aussi divertissant que possible. La moralité de cette pièce est un peu succincte. Elle est, ce me semble, que
ien n’a-t-elle eu aucun succès à Paris, et n’en méritait aucun. Cette pièce avait été commandée à Molière pour les fêtes de m
; et cela pourrait très bien s’appeler les Fausses confidences. Cette pièce , malgré certaines tâches, est en vérité très aima
ne fût pas « la seule bonne comédie qu’on eût vue en France hors les pièces de Molière », et il ne faut rien exagérer, ni oub
rano de Bergerac et Corneille, est une excellente comédie, tant comme pièce de caractère que comme pièce d’intrigue et il est
, est une excellente comédie, tant comme pièce de caractère que comme pièce d’intrigue et il est très possible qu’elle ait do
sous-titre de cet ouvrage provient d’un contresens assez curieux. La pièce espagnole de Tirso de Molina est intitulée El Com
gne jouèrent aussi un Festin de pierre en vers, du poète Villiers. La pièce de Molière, écrite un peu vite pour profiter de l
vrir. Dans le Au lecteur que Molière a écrit au sujet de cette petite pièce il y a un mot bien digne de considération : « … O
té. Le Misanthrope. Voltaire a dit de Britannicus que c’est la pièce des connaisseurs. On en pourrait ; dire autant du
ême temps de la psychologie juste et profonde. C’est en même temps la pièce de Molière la mieux écrite, la plus soigneusement
e privé d’action, dénué d’intérêt », qu’« il n’y a d’intrigue dans la pièce que ce qu’il en faut pour faire sortir les caract
1666. C’est une pure merveille et l’on comprend assez qu’une pareille pièce n’ait eu aucun succès dans sa nouveauté. Le Misan
’ait eu aucun succès dans sa nouveauté. Le Misanthrope est une de ces pièces qui doivent être imposées à la foule par l’admira
pour se faire honneur ». Les connaisseurs jouent à la longue pour les pièces supérieures le rôle du Roi pour les Plaideurs et
a foule à les applaudir par respect et par respect humain. Mais toute pièce à la fois très belle et très nouvelle ne peut pas
i. — En quel chapitre ? — Dans le chapitre des chapeaux. » Etc. Cette pièce est un fleuve de comique ; il y a plus : elle en
er hâtivement. Mélicerte, pastorale héroïque Mélicerte est une pièce qui est restée inachevée. Pressé par le temps, Mo
ée. Pressé par le temps, Molière n’avait fait que deux actes de cette pièce commandée par le Roi ; le Roi voulut bien se cont
originalité à peu de frais et aussi de peu de valeur. Cependant cette pièce n’est point du tout sans mérite. Le quiproquo n’e
_au jugement qu’il donne de L’Amour peintre : « C’est la seule petite pièce en un acte [de Molière] où il y ait de la grâce e
ière] où il y ait de la grâce et de la galanterie. Les autres petites pièces que Molière donnait comme des farces ont d’ordina
la galanterie, de la grâce et autant de gaieté du reste que dans les pièces les plus gaies de Molière. Le style en est tout p
le qualification qui lui convient. Il y a, comme dans quelques autres pièces de Molière, un assez grand nombre de vers alexand
teur ; mais, même comme comédie, il a une valeur de premier ordre. La pièce est de Plaute ; mais Molière l’a remaniée libreme
une tradition un fait considéré comme historique. Amphitryon est une pièce essentiellement proverbiale. C’est depuis l’Amphi
illeux. George Dandin ou Le Mari confondu George Dandin est la pièce de Molière, la seule, je crois, où la gaieté du d
transformé l’Amphitryon et il n’y a pas de comparaison a faire de la pièce de Molière à celle de Plaute, encore que Molière
de Plaute, encore que Molière se soit beaucoup servi de celle-ci. La pièce de Plaute, bien qu’on ne me fera jamais dire qu’E
bien que j’estime qu’il est parfaitement un avare de tempérament, la pièce de Plaute n’est guère qu’une jolie comédie anecdo
ont les plus comiques que l’on ait jamais vues sur aucun théâtre. La pièce ne plut pas dans sa nouveauté parce que c’était u
traduit par Fielding qui a ajouté plusieurs traits fort heureux, à la pièce de Molière. Voltaire se moque avec raison d’un au
r dire sans vanité que Molière n’a rien perdu entre mes mains. Jamais pièce française n’a été maniée par un de nos poètes, qu
ême peut faire dire parfois des sottises. L’Avare est encore une des pièces les plus proverbiales de Molière. L’on dit couram
fe passe, avec le Misanthrope, pour le chef-d’œuvre de Molière. Cette pièce , dont trois actes avaient été joués en 1664. à Ve
ncerté. Il multiplia les prières et les plaintes auprès du Roi, et la pièce , enfin autorisée authentiquement, fut jouée le 5
’odieux et il y a peut-être un léger flottement. La disposition de la pièce elle-même prête à la discussion. L’un des deux pe
augnac est la plus bassement bouffonne et la moins spirituelle. Cette pièce , faite pour le Roi, est un spectacle pour laquais
disant à propos de Monsieur de Pourceaugnac — à propos de toute autre pièce de Molière je comprendrais fort bien qu’il le dît
ue quand ils veulent s’élever ». Les Amants magnifiques Cette pièce , commandée à Molière par le Roi pour s’adapter à
mps à des niaiseries et a coûté de chefs-d’œuvre à notre pays — cette pièce ne pouvait guère être bonne et elle ne l’est poin
es qu’on n’a pu voir encore deux fois dans la même disposition ? » La pièce a quelque originalité encore en ceci qu’elle cont
romper les gens que de les faire rire. » De l’homme de mérite de la pièce , Sostrate, il dit très sagement en faisant le fol
isanthrope, comme il lui est arrivé si souvent, Molière a annoncé une pièce qu’il projetait de faire. Le comique sortira tout
ïves qui laissent bien loin derrière elles la sécheresse d’Apulée. La pièce de Corneille, Molière et Quinault n’a pas pu écha
ait trouvées dans son imagination comique. Quelques morceaux de cette pièce sont empruntés au Pédant joué de Cyrano de Berger
e la bouffonnerie épique. Avec Voltaire je regrette que ce soit cette pièce que Boileau ait citée comme type du bas comique o
e cependant ceci que les Fourberies de Scapin sont peut-être la seule pièce où Molière n’ait fustigé aucun travers . Dans l’
dupant des bourgeois bornés. Voilà ce que l’on peut dire contre cette pièce et alléguer comme justification de Boileau. Le rô
est divertissant à souhait. On peut supposer que Molière avait cette pièce dans un de ses portefeuilles et assurément il l’a
’apologie a toujours ceci contre lui qu’il est un peu trop facile. La pièce fut reçue d’abord assez froidement, en raison de
tait peut-être pas usité du temps de Boileau. Tout compte fait, cette pièce si inégale semble être due à la collaboration de
t Tartuffe, à la condition que de la critique froidement faite de ses pièces ils concluent, non que Molière était contre Dieu,
ce fut le principal grief des dévots contre Don Juan, que dans cette pièce Molière fait attaquer Dieu par un homme d’esprit
a quelques ridicules. Ce n’est donc pas le personnage ridicule de la pièce . Orgon est tout entier ‘ridicule. Il y a plus. Or
tier ‘ridicule. Il y a plus. Orgon n’est pas le seul personnage de la pièce qui soit pieux et qui soit ridicule. Sa mère est
ême grotesque. Et il est remarquable que les personnages sensés de la pièce , et ils sont nombreux, n’ont pas l’air de savoir
croit certainement pas, et les honnêtes gens et les gens sensés de la pièce , qui auraient quelques raisons d’en parler, n’en
Dorine — puisque Molière a fait d’elle un des deux philosophes de la pièce — montrât par un mot que, si elle méprise les sim
olière semble avoir créé le rôle de Pernelle, sans importance dans la pièce , uniquement pour indiquer cela et qu’il ressort a
ent pour indiquer cela et qu’il ressort assez vraisemblablement de la pièce entière qu’Orgon a été par sa religion prédisposé
es scrupules qui, s’il les avait eus, l’auraient empêché d’écrire une pièce si facile à diriger, non seulement contre l’hypoc
en sait rien du tout, répondrai-je, puisque Molière a écrit autant de pièces où s’abandonne, s’étale et joue son imagination d
e de nier les médecins en tant que pouvant rendre la santé. — Mais la pièce tout entière n’est-elle pas contre les médecins ?
leur infaillibilité. En tout cas le personnage le plus ridicule de la pièce est Argan, qui ne représente pas un préjugé, mais
qui est attaqué, qui est, si vous voulez, le plus attaqué, dans cette pièce . Dans le Bourgeois gentilhomme ? Cette fois je do
st le préjugé qu’on ridiculise. Et il est très vrai aussi qu’en cette pièce la nature, la bonne nature, représentée par Madam
raille victorieusement Monsieur Jourdain. Voilà, à mon avis, la seule pièce de Molière où soit justifiée la théorie qui veut
st donné comme étant, dans l’esprit de Molière, l’honnête homme de Sa pièce et comme étant le porte-parole de Molière — et il
e de Molière. Texte où Philinte est donné comme l’honnête homme de la pièce et le porte-parole de Molière : « L’homme, dit Vo
s ne sont pas du tout une thèse ; elles ne sont que gaietés de fin de pièce et aussi moyen de mettre une fois de plus en vive
loigné que cela de la pensée de Molière qui, aimant les thèses et les pièces à thèses, n’aurait pas manqué, s’il avait eu une
nce. C’est exactement celle de Molière. Parcourez encore une fois ses pièces à ce nouveau point de vue. Il ne faut pas être ét
dit : « Il faut vivre dangereusement ». Corneille dit par toutes ses pièces ou par la plupart ou par les plus belles : « Il n
ement méprisables. On dirait seulement, mais je remarque que la seule pièce de Molière que je trouvais inattaquable au point
Oh ! Le compère devient agressif ! Eh bien, donnons-lui monnaie de sa pièce et servons-lui une mercuriale un peu cuisante :
u du gentilhomme fripon qui le dupe ?(Bourgeois gentilhomme). Dans la pièce dont je parle ce dernier n’est-il pas l’honnête h
qui cherche à déshonorer son époux (George Dandin). Que penser d’une pièce où le public applaudit à l’infidélité, au mensong
ils de voler son père et de lui manquer de respect ? (L’Avare). Et la pièce où l’on fait aimer le fils insolent n’est-elle pa
part enfin, en le montrant aimé de toutes les femmes qui sont dans la pièce , Molière a pris ses précautions, a suffisamment d
nt qu’il peut agir, et dans les Femmes savantes l’honnête homme de la pièce , le raisonneur, agit tellement que c’est lui qui
manière même de stoïcisme, dont je ferai certainement mention dans la pièce où je vous mettrai. Mais prenez garde ! Vous avez
d’esprit et leurs combats de prose et de vers. » Voilà les sujets de pièces auxquels pensait Molière en juin 1663 et en octob
 nous ne devons pas le dire. Mais à la prendre strictement en soi, la pièce , qui du reste est un chef-d’œuvre, est proprement
n chef-d’œuvre, est proprement infâme. Car, remarquez bien, c’est une pièce où l’amant ne trompe pas seulement le mari ? mais
forcés d’y revenir, c’est la franchise, et encore, dans sa plus belle pièce , il a recommandé de toutes ses forces de ne pas l
arces pour jamais le théâtre est réduit. Ces merveilles du temps, ces pièces sans pareilles, Les charmes des esprits, des yeux
l’esprit et toute la beauté sont dans les poèmes sérieux, et que les pièces comiques sont des niaiseries qui ne méritent aucu
ais ce qu’il y a de certain c’est que, dès le début, il apportait des pièces où il n’y a pas de sujet du tout. Remarquez que l
ttaque le goût régnant dans la ville ; considérée en soi elle est une pièce sans sujet. Quand les Précieuses ont montré tout
remarquer dans la Critique de l’École des femmes. L’École des maris, pièce à thèse presque sans sujet. Dans Don Juan, le suj
Juan, le sujet commence à la dernière scène de l’acte III ; toute la pièce n’est qu’un portrait dramatique. Le Misanthrope
un portrait dramatique. Le Misanthrope est presque le triomphe de la pièce sans sujet : querelle de deux amants qui n’ont pa
si la grande règle de toutes les règles n’est pas de plaire et si une pièce de théâtre qui a attrapé son but n’a pas suivi un
n’y soit pas juge du plaisir qu’il y prend ? » — « Car enfin, si les pièces qui sont selon les règles ne plaisent pas et que
terminée à la comédie ; que la différence du demi-louis d’or et de la pièce de quinze sols ne fait rien du tout au bon goût ;
ui le composent, il y en a plusieurs qui sont capables de juger d’une pièce selon les règles, et que les autres en jugent par
herche que la vie ; Je tâche à l’atteindre ; Et je dis au public : ma pièce vit-elle ? Or qui que ce soit, pourvu qu’il ait d
(excusé du reste devant les rigoristes du temps parce que c’était une pièce à spectacles). Il les violées toutes, comme nous
, comme nous le verrons plus loin, parce qu’il voulait faire, non une pièce , mais un portrait, le portrait du grand seigneur
ation, et ce retranchement fut peut-être cause du peu de succès de la pièce . » Est-il assez singulier que Voltaire, d’abord
65 qu’il s’imagine que la scène du pauvre aurait fait le succès de la pièce  ; ensuite que de cette scène, qu’il cite sans dou
ire encore que Don Juan, si souvent ironique dans tout le cours de la pièce , fait surtout de l’ironie encore dans la dernière
pièce, fait surtout de l’ironie encore dans la dernière partie de la pièce et songe beaucoup moins à tromper par son hypocri
ou qu’un portefeuille où l’on a accumulé tous les traits, toutes les pièces d’un vice connu ; ce n’est pas un portrait, c’est
la sienne. Verconsin, dramatiste médiocre du xixe  siècle, a fait une pièce excellente sur le bourgeois qui se donne des airs
e et devers ; on sait à point nommé qu’un tel a composé la plus jolie pièce du monde sur un tel sujet, qu’une telle a fait de
rtuffe. J’ai indiqué qu’il n’a pas le même âge à tous les actes de la pièce , mais comme j’ai remarqué aussi qu’il y a au prem
s les petits personnages de Molière ou les personnages de ses petites pièces ne sont complexes. Cela est juste. Pour qu’un per
 » ; L’auteur inconnu du Panégyrique de l’École des femmes dit : « La pièce tient au tragique le héros y montrant presque tou
de manière que l’on ne sait pas si l’on doit rire ou pleurer dans une pièce où il semble que l’on veuille aussitôt exciter la
are pas de ses en tours, du petit monde où il vit. Toutes les grandes pièces de Molière sont la peinture de toute une maison,
rpagon. C’est par amour de ce naturel qu’il a à peu près banni de ses pièces cette galanterie qui dépare à nos yeux tant de pi
ès banni de ses pièces cette galanterie qui dépare à nos yeux tant de pièces même très belles du théâtre antérieur à lui, cett
e succession soit logique et quand elle est ingénieusement logique la pièce est une pièce bien faite. Molière s’est peu inqui
oit logique et quand elle est ingénieusement logique la pièce est une pièce bien faite. Molière s’est peu inquiété de cette l
logique que Monsieur de la Souche soit très malheureux à la fin de la pièce . Il est vrai que Philaminte ait séduit par son es
issotin de la façon du reste la plus facile du monde. Dans toutes les pièces à pirates il aurait suffi de prévenir le public q
Philinte, Don Juan, Arnolphe sont exactement les mêmes à la fin de la pièce qu’ils étaient au commencement. Jamais un dénouem
t qu’Euclion est un avare de tempérament et qui ne peux pas relire la pièce sans en être plus convaincu, j’estime que ce n’es
rigue très légère, à peine marquée, juste suffisante pour qu’il y ait pièce , intrigue qui sera dénouée par un dénouement acci
e, intrigue qui sera dénouée par un dénouement accidentel pour que la pièce soit finie. Il sait trop son art pour faire une i
pour savoir que son public, à son théâtre, ne se souciera pas plus de pièce bien, faite qu’il ne s’en soucie lui-même. L’intr
routiers de théâtre, discutaient sur tes nouvelles tendances : « Des pièces sans intrigue, disait l’un, c’est la vérité même,
de l’un ni de l’autre de ces qualificatifs. Sa versification dans les pièces écrites en alexandrins est solide, forte, carrée
prose que ses vers ». Par exemple l’Avare est moins mal écrit que les pièces qui sont en vers. Il est vrai que la versificatio
62 (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Émile de Girardin » pp. 45-61
aient jusque-là soupçonnées. Quoi ! Μ. de Girardin allait publier une pièce de théâtre ! Il est vrai qu’il avait depuis vingt
tre juste image, assez malpropre de moralité. En effet, l’homme de la pièce de cent sous, l’Américain de La Presse, est au fo
du talent, et Μ. de Girardin n’a pas même d’esprit, du moins dans sa pièce . Cet homme de l’idée, comme il s’est longtemps a
d’un caractère, ni celle d’une scène. Il y est lamentablement nul. La pièce qu’il a publiée, tout le monde pourrait, mais ne
n’a pas même cet agrément de Turcaret. Comment donner une idée de sa pièce , de la fadeur de cette fadaise ? Tenez ! supposez
t et un crayon de six sous. La fille de ce Μ. Adam doit, avant que la pièce commence, épouser un Μ. Rodrigues, qui ne paraît
sagesse, la vérité et l’opinion de Μ. de Girardin tout le long de la pièce , « ne sont pas faits comme les autres hommes (tex
l’héritage », dit tristement un juge de paix saint-simonien, dans sa pièce , « il y aura des scandales pareils à ceux qui se
jusqu’à la porte avec des injures, a surtout pour expression, dans sa pièce , la marquise de La Rochetravers, mère du jeune ma
as une de ses cousines germaines, sans fortune. Les trois actes de la pièce de Μ. de Girardin se passent donc à dérouler cett
avons ouï parler des théâtres belges), les théâtres vont monter cette pièce . Ils encadreront ce néant. On verra mieux à la sc
’idée, et il va toujours ! Aujourd’hui il nous donne la comédie de la pièce de cent sous ; il est bien capable de nous en don
63 (1894) Journal des Goncourt. Tome VII (1885-1888) « Année 1885 » pp. 3-97
la moitié de tout ce qu’il voulait faire. Mardi 20 janvier Les pièces à thèse, sont des chinoiseries, rien que cela. Ce
la fréquentation de ce monde de mangeurs de dîners, de carotteurs de pièces de vingt francs, d’emprunteurs de pantalons. Ah p
tête du journal, un appel aux républicains à resiffler ce soir, notre pièce  : appel signé Charles Dupuy, l’un des signataires
sur lesquels tombe la toile du premier acte. Et les autres actes, la pièce marche admirablement, avec cependant un tantinet
llent Figaro. Le reste de la presse assez ergoteuse, déclarant que ma pièce est une œuvre ordinaire, où cependant se rencontr
ne pas l’entendre. Porel, dans sa loge d’avant-scène où j’entends la pièce , s’écrie : « Bon, une voix de bronchite !… la piè
e où j’entends la pièce, s’écrie : « Bon, une voix de bronchite !… la pièce est fichue, si nous sommes forcés de la suspendre
e, qui cherche à me faire siffler, en proclamant que l’adultère de ma pièce est plus immoral que les adultères de toutes les
e de ma pièce est plus immoral que les adultères de toutes les autres pièces , et en donnant à entendre que le frère aîné est u
e aîné est un maquereau. Au fond, il n’y a pas à se le dissimuler, la pièce a du plomb dans l’aile. Jeudi 12 mars Dans
plomb dans l’aile. Jeudi 12 mars Dans le montage fiévreux de la pièce , dans le coup de fouet des répétitions, dans l’ém
mars La reprise d’Henriette Maréchal, de cette pauvre et innocente pièce , sans grande audace, sauf dans le premier acte, a
rature bataillante. Un journal disait, ces jours-ci, en parlant de la pièce  : « Les honnêtes gens écoutaient muets, consterné
de quelques instants : « Seulement, si dans la semaine de Pâques, la pièce ne remonte pas, il faudra prendre un parti. » Il
parti. » Il y a, dans le théâtre, la mauvaise humeur produite par une pièce qui ne fait pas d’argent, et tout me dit que la p
roduite par une pièce qui ne fait pas d’argent, et tout me dit que la pièce est destinée à quitter l’affiche, après une trent
ns les vieux journaux, y cherchant les éléments d’un historique de la pièce , qu’on distribuera dans la salle, quand tout à co
ue le théâtre et ses dessous ! Porel me dit en parlant de la nouvelle pièce  : « C’est une pièce d’un inconnu… et ici les pièc
dessous ! Porel me dit en parlant de la nouvelle pièce : « C’est une pièce d’un inconnu… et ici les pièces d’inconnu ne font
ant de la nouvelle pièce : « C’est une pièce d’un inconnu… et ici les pièces d’inconnu ne font pas d’argent… Je m’attends à un
istance de la froideur de la salle, prête à devenir ricanante pour la pièce , et qui applaudit à tout rompre la musique. Tout
op mal d’être ici ! » Mais Dieu merci, voilà qu’au troisième acte, la pièce se relève, et que la qualité de la pièce et le je
ilà qu’au troisième acte, la pièce se relève, et que la qualité de la pièce et le jeu de Tessandier, font éclater les applaud
maison avoisinant le parc Monceau, une maison en reconstruction, aux pièces toutes vides, et où il n’y a d’habitable, qu’une
s vides, et où il n’y a d’habitable, qu’une salle à manger, garnie de pièces d’argenterie anglaise, de haut en bas. Dans le ja
pacifie, et il ne semble plus le souffreteux de l’arrivée. « Ah ! ma pièce de L’Œillet blanc, fait-il à un moment… J’avais t
dix-sept ans, une vie pendant laquelle son père ne lui envoie pas une pièce de cent sous. Et ce n’était pas commode à gagner
vention. En haut de la maison, le cabinet de Daudet, une toute petite pièce , avec une chaise de paille, devant une petite tab
entretient des sereines soirées conjugales, passées dans cette petite pièce qui a une bonne et grande cheminée, de ces heures
hercher Koning et Belot, qui viennent s’entretenir avec Daudet, de la pièce que Belot tire de son roman de Sapho, pour le thé
yant fait le scénario, et comprenant qu’il devait à peu près faire la pièce , lui avait écrit que dans ces conditions, et main
ats simples, pour les plats bourgeois. Après dîner l’on recause de la pièce , et comme Mme Daudet est un peu effrayée de quatr
joute que Hading, sa femme, s’inquiète, si on peut vraiment tirer une pièce possible du roman, et qu’elle vient encore de lui
t de mettre au théâtre Roumestan, qu’il trouve son meilleur livre. La pièce qu’il voit, qu’il conçoit, serait le développemen
étaient des acteurs, habitués à faire du théâtre debout, et dont les pièces étaient faites d’après la mise en scène. Là-dessu
se coucher, trouvait son camarade de chambre, au milieu de la petite pièce , en chemise, sa table de nuit renversée, et titub
déjeuner dans la pauvre auberge de l’endroit, Mistral nous déclame sa pièce de vers, qu’il a intitulée : La chatouille ; et i
, dont la construction est devenue énigmatique, à travers un chaos de pièces et d’appartements, à travers d’étroits passages,
e qui arriva : dans un moment, où la charmante fille était toute à la pièce , presque en dehors de la loge, elle posait distra
oh, de sourires, d’applaudissements, comme je ne l’ai vu dans aucune pièce . Puis la grande scène de rupture, sur laquelle no
de rupture, sur laquelle nous comptions tant pour l’enlèvement de la pièce , accueillie froidement, et sa froideur déteignant
Au fond une déception pour les amis qui s’attendaient à voir finir la pièce par une acclamation, un triomphe, un emballement
la salle, et qui la voient se terminer par le succès ordinaire d’une pièce qui réussit. Tout le temps de la pièce, Daudet ne
par le succès ordinaire d’une pièce qui réussit. Tout le temps de la pièce , Daudet ne voulant pas se montrer dans la salle,
ut qu’un auteur l’ait toujours présente à l’esprit, quand il fait une pièce . » L’on rit, et l’on se met à analyser les impres
plus comme il faut, que ça. Là-dessus, Daudet dit avec justice : « Ma pièce , comme mon livre, aura pour elle les hommes, qui
64 (1895) Journal des Goncourt. Tome VIII (1889-1891) « Année 1889 » pp. 3-111
…………………………………………… Mademoiselle *** avait commencé par me parler de la pièce , et m’avait dit qu’au moment, où Dumeny carotte à
entendu derrière elle, une voix qui jetait à un voisin, injuriant la pièce et l’auteur : « Je vous défends d’insulter un hom
énage Daudet, à Oscar Méténier et à Paul Alexis, Méténier nous lit la pièce , qu’il a tirée, en collaboration avec Alexis, des
ls aient pu tirer du livre, une chose scénique. Très bien machinée la pièce , et une œuvre toute délicate, toute artiste. Je m
antasque, trouvant qu’ainsi comprise et réalisée, la Tompkins fait la pièce originale. Après la lecture, Méténier me dit : « 
, Méténier me dit : « Voulez-vous que je vous raconte la genèse de la pièce  ? C’est Antoine qui, un soir, me jeta : « Mais co
Antoine qui, un soir, me jeta : « Mais comment ne faites-vous pas une pièce des Frères Zemganno ?… Il y aurait une pièce si c
t ne faites-vous pas une pièce des Frères Zemganno ?… Il y aurait une pièce si curieuse à faire ! » Je rentrai chez moi, la n
ion, en même temps que je vous demandais l’autorisation pour faire la pièce . Quelques jours après, on m’apportait une lettre
s cette banlieue cléricale et dévote, les curés ont soulevé contre ma pièce et ma personne, les imbéciles qui les écoutent, e
xaspération amusante : « On ne conçoit pas qu’on ait laissé jouer une pièce , où on dise de telles horreurs ! » Réjane m’appor
s la loge, où sont avec moi Daudet et sa femme désireuse de revoir la pièce . Il nous dit qu’il se passe des choses, dont nous
ordre ». Une preuve incontestable de l’hostilité de Carnot contre la pièce , est ceci. Carnot allait à la première de Henri I
ompte, si d’après les dispositions du public, on pouvait supprimer la pièce . Lundi 14 janvier L’émotion de la bataille
e dire aujourd’hui : « Vraiment, tout le monde à Auteuil trouve votre pièce pas une chose propre ! » et cette phrase dans sa
s. Le monde des petites places est également très impressionné par la pièce , et M. Marillier me disait, que les étudiants ave
lexe. Il nomme cela « sa diplopie ». Ce soir, il me lit un acte de sa pièce (La Lutte pour la vie). C’est une pièce d’une hau
soir, il me lit un acte de sa pièce (La Lutte pour la vie). C’est une pièce d’une haute conception, découpée très habilement
auchemaresque. J’étais condamné à mort pour un crime, commis dans une pièce que j’avais faite, un crime dont je n’avais pas l
espeare, de ce théâtre hautement philosophique ; on parle de ces deux pièces de Macbeth et d’Hamlet d’une humanité si eschylie
toute l’humanité ramassée par lui en son entour, et plaquée dans ses pièces sur des êtres d’autres siècles, cette humanité me
le grand des grands. En résumé, je ne trouve dans les quatre ou cinq pièces supérieures de Shakespeare, tout à fait hors lign
moi, des gens ne tenant pas à la littérature, m’ont déclaré que votre pièce les avait autant intéressés qu’un drame de Denner
de ma préface de Germinie Lacerteux, la censure a donné le visa à ma pièce , sans demander la suppression d’une phrase. Et il
d’une phrase. Et il est décidé — ça me paraît bien prématuré — que la pièce passera, le mardi 19 mars. Mardi 12 mars La
ironie gasconne. Une surprise, ce soir, à la répétition générale. La pièce marche. Antoine est très bien dans Boussanel, et
ouant le comte de Valjuzon, Delaunay jouant Perrin… mais telle que la pièce est jouée, elle a l’air de mordre les nerfs du pu
les corridors : « Voilà ce que c’est que d’écrire en français ! » La pièce se relève, est très applaudie au troisième acte.
isième acte. Au fond, chez moi, une inquiétude de ce relèvement de la pièce , et une crainte de réaction au quatrième acte, de
au quatrième acte, de la part de cette salle, qui veut la chute de la pièce , et va sans doute chercher à l’égayer, ne pouvant
upir douloureux : « Ah ! que je plains les acteurs de jouer une telle pièce  ! » Et, Dieu sait, ajoute Alexis, ce que sont vos
e Alexis, ce que sont vos acteurs, sauf Antoine. — C’est clair, si la pièce avait été écrite par Dennery, cette femme se sera
ssion de la commission de censure, sur ce qu’elle a laissé passer une pièce , qui est la glorification de la capitulation de V
e maître, il aurait tenu plus longtemps, et ajoute aimablement que la pièce n’avait pas été peut-être jouée, comme elle aurai
être jouée, comme elle aurait dû l’être. À cela je lui réponds que la pièce aurait été miraculeusement jouée, que ça aurait é
lui, de l’hostilité contre moi, qu’il n’y avait rien à faire, que la pièce est peut-être relevable ailleurs, ne l’est pas au
que historique, je puis l’affirmer, comme il n’y en a aucune dans une pièce française, et que la salle, par ses mépris, ses é
où il malmène, presque avec des gros mots, les éreinteurs de mes deux pièces , et cela est dit par l’auteur du Bilatéral, d’une
e, travaillent à des clarinettes, qui se composent d’une trentaine de pièces . Ne vous apparaît-elle pas comme une localité dig
la réalité ; il semble qu’on processionne dans les praticables d’une pièce orientale. Puis, au fond c’est trop grand, trop i
la terre. Une innovation charmante pour donner de la fraîcheur à une pièce et qui vient, m’a-t-on dit, de Russie : deux obél
heureusement ce fameux clos du Chapitre ne produit que quatre ou cinq pièces de vin. Cernuschi, qui avait été aujourd’hui à l
va au coteau vert qui fait face. Là-dedans de vieux bahuts, faits de pièces rapportées, sous un trumeau de Boucher, acheté ch
gtemps comprimé les ardeurs conjugales, en la faisant tremper dans la pièce d’eau de Sommérecourt. Chapier est le père de Mas
es. » Vendredi 20 septembre Ce matin, causerie de Daudet sur sa pièce La Lutte pour la vie, et sur le théâtre en généra
tation, où la nuit, au milieu de ses trois chiens couchant dans trois pièces , il a un espèce de frisson peureux agréable, au g
adovani, après la tentative d’empoisonnement sur elle de son mari, la pièce est acceptée sans protestation, et même très appl
, en effet, écrite dans le cabinet de Koning, pendant qu’on jouait sa pièce . Vendredi 1er novembre Oh, ma décoration, j
nchanté de Théophile Gautier aux Variétés, qui l’avait fait écrire sa pièce , primitivement en trois actes, et qu’il voyait jo
, il avait prié Hugo d’inviter Roqueplan à déjeuner, pour lui lire sa pièce , mais Hugo n’ayant point de réponse au bout de hu
jà le traité était signé avec Cognard qui lui demandait d’allonger la pièce , ce qui avait lieu à la diable, aux répétitions.
65 (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Sainte-Beuve. Les Poésies de Joseph Delorme, Les Consolations, les Pensées d’août. »
elle aurait fait trouée dans le recueil. Elle en aurait supprimé les pièces de la première inspiration, qui alternent un peu
Le croira-t-on ? Le vrai Joseph Delorme ne commence qu’à la quinzième pièce du volume (et il y en a cinquante-six en tout) ;
as une pareille Muse et une pareille fille qui, comme dans la fameuse pièce du Cénacle, par exemple, peut enfler ses joues cr
u du Lamartine avec sa mer, sa vague, son azur, comme dans toutes les pièces adressées à Lamartine ; ce n’est pas elle, enfin,
à celui de la plus idéale beauté ?… Eh bien, elle est dans toutes les pièces qu’il fallait laisser seules pour que ce volume e
ures et demie, La Gronderie, la Pensée d’automne ; dans la magnifique pièce , souvenir, allumé comme un candélabre, dans l’âme
! Dans Après une lecture d’Adolphe, que j’aime déjà moins, car cette pièce est teintée d’André Chénier, et l’auteur, d’ordin
Joseph Delorme, et par là en marquer les limites, en désignant chaque pièce par son titre. Ce n’est pas long, comme vous voye
ez les vrais poètes, a la profondeur d’un abîme. Quelques-unes de ces pièces avaient déjà paru dans l’édition Charpentier de 1
 : « On a cru possible de jeter à la suite du Joseph Delorme quelques pièces qui en rappellent le ton, et qui ne pouvaient tro
, et qui ne pouvaient trouver place que là. » Seulement le nombre des pièces en question, qui ne sont qu’une vingtaine dans l’
i, et la Critique, pour être juste, doit tenir compte de ce nombre de pièces où l’accent diminué, gâté, affadi, mais l’accent
, en effet, on en retrouve la brûlante amertume dans plusieurs de ces pièces posthumes d’un Joseph Delorme qui se survit ; par
fermentations d’un matérialisme que l’Imagination colore… Mais en ces pièces nouvelles, ce qui rappelle et ressuscite, pour un
la prête pas plus que la femme qu’on aime ! À quelques places de ces pièces que nous vous signalons comme des exercices d’obl
ue sais-je, moi ? Et, d’ailleurs, quelles que soient les dates de ces pièces où je le trouve, ce poète d’ordre décadent et com
fougue qui, si elle durait, tacherait le mors de sang (comme dans la pièce à M. Viguier) : Tous mes sens révoltés m’entraîn
rrêter, mais qu’il a forcée et trop forcée partout ailleurs ; dans la pièce qui commence par le vers : J’arrive de bien loin
66 (1863) Molière et la comédie italienne « Textes et documents » pp. 353-376
elle a été logée ; remarquez que cette héroïne ne paraît pas dans la pièce . Enfin Chrisoforo, malgré toutes ses fourberies,
teur de La Prigione d’Amore, comédie qui fut imitée par Boursault. La pièce de ce dernier, Le Mort vivant, fut jouée à l’Hôte
ge). 21. L’Impegno d’un acaso (les Engagements du hasard), tiré de la pièce de Calderon, Croire ce qu’on ne voit pas et ne pa
rvo-padrone (le Maître-valet). C’est la même intrigue que celle de la pièce de Scarron.   À partir de 1668, nous voyons les p
que celle de la pièce de Scarron.   À partir de 1668, nous voyons les pièces suivantes composées en France : 1. Il Regallo del
ns ou Additions au Convive de pierre), février 1673. C’est dans cette pièce que le gagiste Giraton créa le rôle de Pierrot, d
ldat et bagage, juillet 1673. Il y a une grossière rédaction de cette pièce en vers français dans le Supplément du Théâtre it
certain, nombre de canevas qui ont date certaine entre cette dernière pièce , analysée par Gueulette, et l’époque où commence
ouches, représentée le 11 juin. C’était, sans doute, le pendant de la pièce des Quatre Arlequins, dont nous avons déjà parlé.
ce, jusqu’à la fin du dix-septième siècle. Un certain nombre d’autres pièces sont indiquées par Louis Riccoboni, dans la liste
pourrait concerner Molière, car nous voyons Riccoboni l’appliquer aux pièces de Cintio (Romagnesi) et à quelques-unes de celle
l’Histoire de l’ancien Théâtre italien : « Mezzetin avait dédié une pièce à M. le duc de Saint-Aignan, qui payait généreuse
çut le duc, courut à lui et lui dit : « — Ah ! monseigneur, voici une pièce de théâtre que je prends la liberté de vous prése
67 (1817) Cours analytique de littérature générale. Tome II pp. 5-461
ans toutes ses espèces, m’ont presque tous été fournis par les seules pièces de notre Molière, auteur jusqu’aujourd’hui sans r
s la monarchie de Louis XIV ; j’en suis convenu : mais les meilleures pièces d’Aristophane ne ressembleront pas aux meilleures
s meilleures pièces d’Aristophane ne ressembleront pas aux meilleures pièces de Molière, leur espèce sera différente autant qu
en avait dit, d’après des traditions vulgaires et hasardées. La seule pièce d’Aristophane qu’il ait vraiment analysée est cel
i excite le rire sans profit, et de juger par des règles pareilles la pièce qui peint les mœurs d´une maison, ce qui est l’ob
int les mœurs d´une maison, ce qui est l’objet de nos comédies, et la pièce qui peint les mœurs d’une cité, ce qui est celui
courage n’était pas moins nécessaire que le génie aux auteurs de ces pièces originales, et la témérité d’Aristophane, se couv
arces d’Aristophane, pleines d’allusions, n’avaient que l’intérêt des pièces de circonstances : celles du poète grec représent
poète sur les comiques anciens : elle m’a souvent frappé, et dans une pièce intitulée du nom de Plaute, en essayant d’exprime
vement au sien. Entraîné par la nature et par son goût à composer des pièces dramatiques, à monter sur le théâtre, et dès sa j
ans un petit acte et par quelques scènes, tandis qu’il consacrait des pièces entières, en cinq grands actes, à venger la moral
mposent le genre comique ; analyse de la comédie grecque, et de trois pièces d’Aristophane ; rapports de son système allégoriq
urs modernes ; et j’y trouvai la cause du plaisir que procuraient ses pièces au peuple le plus spirituel de la terre. Cette dé
fait d’Aristophane, dont il avait lu le texte original et médité les pièces , méritent plus de crédit que les capricieuses cri
enjouée ! que de frais d’imagination et d’esprit dans le tissu d’une pièce si simple, qui marche au but le plus sérieux par
s fictions les plus comiques ! Voilà quel est souvent Aristophane. Sa pièce intitulée les Acharniens, et composée dans le mêm
t il habille ses héros et les lambeaux d’éloquence dont il recoud ses pièces dramatiques. On sent où vise cette double railler
Euripide, dit-il, à qui l’on demande, l’une après l’autre, toutes les pièces de l’équipage d’un gueux, se plaint qu’on lui ôte
tant, et rassasié de tous les biens que son traité lui procure. Cette pièce , dénuée d’action et fondée sur une supposition in
urrection. On conçoit qu’un effet si prompt est invraisemblable si la pièce grecque est soumise à la règle des vingt-quatre h
qui réfute ses opinions injustes sur la comédie grecque ; examen des pièces capitales d’Aristophane. Première, seconde, et tr
ntilien, Lucien, Rabelais, La Fontaine, et Molière, surent goûter les pièces d’Aristophane, il n’est pas moins vrai que le sen
u de cas ; dialogue où nous admettrons qu’Aristophane lui parle de sa pièce des Oiseaux, comme le rhéteur suppose qu’un habit
ue de l’Asie Mineure s’entretient avec les habitants d’Athènes sur la pièce des Chevaliers. L’objet de la comédie, dira l’un,
mon talent, car je ne choisis pas les spectateurs qui assistent à mes pièces  ; ils sont de toutes les classes ; magistrats, gu
 : vous soutenez moins le parti de la vérité et de la prudence en vos pièces , que vous ne flattez les factions et la malignité
pernicieuse aux hommes vulgaires qui l’interprètent à leur façon : ma pièce des Nuées n’expose son nom au ridicule que pour é
on examinera la date des règlements ; on y verra que mes plus fortes pièces obtinrent des récompenses sous le gouvernement de
fin de vos emblèmes ; mais je n’en reste pas moins convaincu que vos pièces sont d’un mauvais genre, d’un goût affreux, et pé
pourrait contester : quoique les vœux réitérés qu’il exprima dans ses pièces en faveur de la paix annoncent assez en lui le ca
use fut véridique et non factieuse. Analyse succincte de plusieurs pièces d’Aristophane. La pièce des Chevaliers signale
tieuse. Analyse succincte de plusieurs pièces d’Aristophane. La pièce des Chevaliers signale authentiquement sa haine p
r au public ce que son goût avait de conjectural et d’inconstant, des pièces entières d’Euripide, mises dans une balance, n’éq
gie des femmes, dont Aristophane prend la cause en main ! Cette seule pièce , déposant contre les mœurs grecques, atteste en n
. Le Plutus d’Aristophane fut composé dans ce nouveau mode : cette pièce élégante et morale montra que son auteur, en perd
dèles du beau tragique. Peu de fragments, et quelques noms restés des pièces du poète athénien, confirment qu’il inventa la co
édie, dont il n’avait pu trouver primitivement en lui que l’idée. Les pièces épisodiques et facétieuses, qui dérivent de ces t
le pas telle qu’elle est. On sent aussi que le seul dépouillement des pièces de ce docte écrivain, bien examinées, suffit à co
es comédies. Ceci est vraiment bon, se dira-t-il à l’inspection d’une pièce  : le fait est simple, unique, vraisemblable, mora
ien l’une à l’autre ; ceci contient toutes les conditions d’une bonne pièce comique : fort bien ! Il a raison cette fois. Mai
vérité plaisante pour fondement. Cela ne ressemble en rien à la bonne pièce comique à laquelle s’appliquaient les règles. À m
nt les règles. À merveille ! Il a raison encore, et pourtant les deux pièces sont excellentes. Mais d’où vient qu’il blâme l’u
mais il a tort de les comparer, et s’abuse en le faisant. La première pièce dont il admira l’ordonnance était ou les Femmes s
la dernière qu’il examine. Oh ! pour le coup, s’é-criera-t-il, cette pièce a volé son titre. Nul fait principal, nulle scène
onfondant les applications des règles, qu’il réprouve cette charmante pièce  ; car, il leur soumettait les Fâcheux, comédie cr
s qui s’élèvent perpétuellement sur le bon et le mauvais. Quantité de pièces s’annonçant sous un même titre, qui est celui du
plaisanterie, tant d’autres belles scènes rachètent ce défaut, que la pièce n’est pas inférieure en son espèce à celles dont
age chargèrent la haute comédie, contraignirent les muses à créer les pièces d’intrigues, depuis qu’elle n’osa plus dessiner l
égeait même la décence de leurs femmes. Aussi les interlocutrices des pièces latines ne sont elles que des étrangères ou des f
en couvrant les mœurs domestiques d’un mystère prudent. Bien que les pièces intriguées se puissent passer de caractères, on n
s conduites par les mouvements de quelques caractères ; cependant ces pièces , où ils ne sont que des ornements, se rangent dan
ements concoururent, par des ressorts d’une égale force, au jeu de la pièce entière. La beauté de cette invention éclata dans
nt, ainsi que je l’ai établi dans la première partie de ce cours. Les pièces épisodiques, ou à tiroir, qui se classent dans la
e sais quoi qu’ils prennent pour le bon ton, de ne pas assister à ces pièces . Ils ont trop de goût pour daigner rire à la comt
ivertissait nos simples aïeux, ne négligeons pas de fouiller dans les pièces de Plaute et de Molière, ni d’étudier ce qu’on ap
ue six, souvenez-vous-en bien, et ne trouvez pas déraisonnable qu’une pièce à tiroir, formée de scènes épisodiques sans suite
sans nœud, sans catastrophe, ne renferme pas autant de règles qu’une pièce de mœurs ou d’intrigue. D’accord, me direz-vous ;
égal, mais que ces règles étaient les mêmes pour toutes les sortes de pièces comiques. La comédie mixte les contient toutes. V
bien déterminée, qu’on en aperçoit soudain le défaut dans toutes les pièces où elle manque ; mais la condition du choix d’un
la grande règle de toutes les règles n’est pas de plaire ; et si une pièce qui a attrapé son but n’a pas suivi un bon chemin
étourdissent tous les jours de leurs disputes littéraires : « Si les pièces qui sont selon les règles ne plaisent pas, et que
issance : concluons aussi que les règles par lesquelles il a fait ses pièces étaient bonnes, puisqu’elles ont plu dans son siè
r le rire, est de deux espèces, simple ou compliquée. Simple dans les pièces de mœurs et de caractères, compliquée dans les pi
Simple dans les pièces de mœurs et de caractères, compliquée dans les pièces d’intrigue ; moins composée dans la comédie mixte
s comédies de cette espèce doit être établie. Il en est autrement des pièces d’intrigue : elles ne marchent qu’à travers les o
r aise, et de se dessiner largement. Le grand effet de cette sorte de pièces résulte de la justesse des deux combinaisons exac
nner une idée parfaite. Les ruses de Mascarille ont toutes dans cette pièce une raison tirée du sujet ; et les maladresses de
ué avec justesse que l’auteur italien avait évité ce défaut : dans la pièce originale ; l’amant désolé de ses propres incarta
ù l’intérêt doit éclater de plus en plus. Examinons toutes les bonnes pièces du théâtre, nous n’en trouverons point d’irréproc
es remarques ont jeté quelque lumière sur l’art de la comédie. « Une pièce qui n’a point d’avant-scène, ou qui en a peu, a n
» Cailhava cite l’exemple du Menteur de Corneille, où le héros de la pièce rencontre une femme qu’il n’a jamais vue, en devi
e, l’École des femmes, en un mot, le répertoire entier des meilleures pièces , dont pas une ne manque d’avant-scène très étendu
décorations, et dans un temps égal à celui de la représentation de la pièce . Alors cette règle, favorable en tous points à l’
ce, d’un bois ou d’un champ dans une ville, sans que la condition des pièces secondaires en soit offensée. L’esprit eût perdu
nt loué la verve facile, le naturel et l’enjouement, en comparant ses pièces aux pièces les plus agréables du spirituel Dancou
verve facile, le naturel et l’enjouement, en comparant ses pièces aux pièces les plus agréables du spirituel Dancourt, M. Pica
ais par le besoin du sujet. S’il est nécessaire que les acteurs d’une pièce se transportent d’un lieu en un autre, on ne fera
e Festin de Pierre, et dans la plupart des comédies d’intrigues : ces pièces pécheraient par le vraisemblable, si le fagotier
es connaisseurs sur le défaut de leur inutilité. Aussi l’action de la pièce ne paraît-elle se ralentir qu’en ce moment, parce
sensibles ; c’est lui qui joint l’utile à l’agréable dans les bonnes pièces , puisque lui seul humilie et fait rougir les homm
eaux Secrets et de son droit caractère. Refeuilletez ces deux petites pièces exquises, dans lesquelles il versa l’humeur qui l
ptu de Versailles ; mais je présume qu’il le fit à dessein dans cette pièce pour mieux donner, par l’excès où il se jeta, et
t croit-on qu’il s’en fût tenu là ? Ne riait-il pas lui-même, dans sa pièce contre les comédiens de l’hôtel de Bourgogne, d’e
s compter la multitude de personnages agissants qu’il groupa dans ses pièces , combien de portraits détachés ne dessina-t-il pa
it plaisant de M. Jourdain représenta la manie des bourgeois dans une pièce  ; mais sa femme, sa servante, sa fille et son gen
u’envers ce qui mérite le blâme : peu lui importe qu’il s’amuse de la pièce ou de l’auteur, il a ce caractère de justice que
re la dupe des chansons de l’amant de sa fille. Au contraire dans les pièces de Regnard, le jaloux Albert des Folies amoureuse
ridicule. Comparez aussi l’élégante fatuité du marquis Acaste dans la pièce du Misanthrope, avec les airs du marquis dansant
-neuvième séance. Sur l’application du ridicule ; analyse de quelques pièces offertes en exemples. Messieurs, La définitio
’École des maris. L’École des maris, imitation perfectionnée de la pièce des Adelphes, va constater ma proposition. Les rô
de son neveu. L’auteur français n’a frappé qu’un seul ridicule en sa pièce , et l’objet qu’il lui oppose devient une leçon ex
rs. En effet la diversité de principes en éducation n’a fourni qu’une pièce à notre poète, et n’a prêté matière depuis la sie
su comment épuiser. Revoyez son théâtre, et comptez le nombre de ses pièces marquées au coin de ce ridicule éternel qui touch
e déclare en son prologue qu’il ne fait que rajeunir une très vieille pièce . Si le but moral de celle-ci n’apparaît pas au pr
une chose si pointilleuse. Le coup d’essai de Molière fut une petite pièce intitulée. Me voici déjà dans l’embarras de vous
s meilleures scènes de notre philosophe, et de vous nommer sa risible pièce , non sous le titre faux et triste du mari trompé,
arelle, à se répéter souvent cette moralité qui termine si gaîment la pièce  ; ] « Vous voyez qu’en ceci la plus forte appar
lle ne profitera que pour le bonheur d’un autre homme. Le reste de la pièce offre un continuel spectacle de toutes les extrav
taché aux jalouses frénésies. Analyse du Mariage forcé. Dans la pièce du Mariage forcé, qu’il faut citer en passant, le
chez les Latins les couleurs dont il peignit son avare. De toutes les pièces latines l’Aulularia méritait le mieux d’être imit
but que de ne pas prendre cette précaution. Destouches aussi, dans la pièce du Dissipateur, introduit un avare : mais les con
s évolutions des apothicaires, tout rappelle vers le dénouement de la pièce les chœurs satiriques et les parodies d’Aristopha
u saut d’une puce ; leçons à peu près pareilles à celles que, dans la pièce du Bourgeois gentilhomme, M. Jourdain prend de so
i s’y joint n’est pas moins remarquable : le ridicule imprimé dans la pièce grecque porte moins sur le bourgeois que sur la s
ilités et ses rêveries élevées ; de même, le ridicule imprimé dans la pièce française porte moins sur le bourgeois que sur le
à lait. Il est aisé de juger, d’après un tel examen, pourquoi cette pièce déplut d’abord à la haute société des grands de V
ent l’opinion qui attribue aux Français la gloire d’avoir inventé les pièces de caractère, c’est-à-dire celles où le ressort d
a seule action. Les titres que le temps nous a transmis, de trois des pièces de Ménandre, tels que le Superstitieux, Courage d
ile ait suivi le même ; car les imitations que Plaute a faites de ses pièces , nous invitent à croire qu’il ne traita que la co
ue du caractère d’Alceste dans la comédie de Fabre d’Églantine. La pièce de Fabre d’Églantine, intitulée : Suite du Misant
tre en évidence la supériorité de l’auteur que je commente ici. Cette pièce , toute belle qu’elle est par sa simple et forte c
rien à ceux de l’usage commun des hommes. L’art de Molière dans cette pièce , dont on blâme à tort le défaut d’action, est de
rite. Mais ce dernier vice ne se signale en lui que vers la fin de la pièce , pour combler la mesure de ses crimes, et lui ser
avoir été considérablement affaibli par son adversaire. Mais dans une pièce où les principaux personnages ne sont qu’en oppos
u’agitent pourtant les moindres préjugés ; mais n’intitulez pas votre pièce , comme Destouches, le Philosophe marié : on n’ent
us saillant. La coquette Célimène brillerait de moins d’éclat dans la pièce du Misanthrope si son audacieuse légèreté n’était
t le fertile esprit, prodiguant les portraits, jette celui-ci dans sa pièce comme de profil, en accessoire, et qu’un autre au
que celui de la tragédie n’a fait répandre de pleurs. Les amants des pièces de Térence excitent un doux intérêt que le charme
ns dont elle se forme des monstres. Cléonte, épris de Lucile, dans la pièce du Bourgeois gentilhomme, aimé d’elle, ne pourrai
s et des Siciliens comme Molière et Regnard à l’égard des Latins. Les pièces de l’Étourdi, des Fourberies de Scapin, des Ménec
e politique, ils en auraient appris les mystères dans sa Mandragore ; pièce obscène, mais parfaitement construite et pleine d
, dont la querelle est suscitée par les travers de profession dans la pièce du Bourgeois gentilhomme ? Citerai-je les princip
e larron du chapon n’a rien de fictif, et son larcin est réel dans la pièce de l’imitateur français ; ce qui fait dégénérer c
, et lui ôte une grande part de son sel épigrammatique et mordant. La pièce des Guêpes contient une foule de détails obscurs
le rire par une continuelle allusion aux abus de leurs tribunaux. La pièce des Plaideurs étincelle de traits d’autant plus b
outumes et du langage du Palais : l’esprit de Racine s’égale en cette pièce à tout ce que l’atticisme put avoir de finesse et
e le temps aura changé les usages et l’idiome de notre barreau, cette pièce critique deviendra moins intelligible : à l’aveni
ais. C’est pourquoi l’avis donné par l’avocat Patelin, dans la petite pièce de ce nom, au berger Agnelet, restera toujours pl
ef-d’œuvre sous le rapport de la condition des mœurs, comparable à la pièce des Femmes savantes ; autant que Turcaret de Lesa
ses espèces, et qu’à la curiosité des incidents de la fable, dans les pièces d’intrigues. Jamais il ne faut que l’intérêt de c
s Thalie que ne le font les pleurs. La gaîté libre et spirituelle des pièces de Dancourt, bien préférable en sa naïveté, attac
Démophile en celle-ci, à Philémon en celle-là, à Ménandre dans telle pièce , à Épicharme dans telle autre ; mais si vous ne d
saise, a trop illustré le nom du nouveau Zoïle. Plaute, en toutes ses pièces , plus énergique, plus verveux, plus enjoué que Té
ent, pour le rôle qu’il prendra lui-même sous un autre masque dans la pièce . Il enseigne le secret de prévenir les cabales, e
on par arbitror. Et par la raison qu’un valet joue son rôle dans la pièce d’Amphitryon, « Faciam hanc, proinde ut dixi, tr
des dieux, ni des valets qui exposent l’avant-scène et le sujet de la pièce , mais des personnages allégoriques à la manière d
ât quelquefois d’en composer, soit qu’on les ait perdus : ce sont ces pièces dans lesquelles nous devons étudier la condition
vance, et tous les ressorts disposés pour le jeu de la machine. Si la pièce , dénuée de toute intrigue de faits, n’a besoin qu
xposition, qui promettait une intrigue que l’on n’y trouve point. Les pièces épisodiques, ou à tiroir, sont les seules qui se
de caractères et de mœurs est plus simple et plus lâche que dans les pièces d’intrigues : mais il en faut un dans les unes et
e. C’est à la beauté de cette condition si pleinement remplie dans la pièce , qu’elle est redevable de l’intérêt prolongé qui
vent du dénouement. Leur effet n’est jamais plus certain que dans les pièces dont l’exposition est bonne, c’est-à-dire assez p
se qu’il lui choisissait pour belle-mère. Je pourrais citer nombre de pièces intriguées par des ressemblances, telles que les
chaque fois, et toujours bien trompé de nouveau, multiplie dans cette pièce les plus amusantes péripéties occasionnées par le
ène ne change point de caractère, non plus que le Misanthrope dans la pièce de ce nom ; aucun des rôles de Molière ne changen
s rôles de Molière ne changent dans le cours, ni au dénouement de ses pièces , parce qu’il est trop fidèle à la vérité pour dém
’opposé de celle du Tartuffe, en ce que l’imposteur, dans cette autre pièce , lève le masque dès qu’on l’a pénétré ; et que, d
quent point nécessairement à l’espèce de comédies épisodiques nommées pièces à tiroir, mais à toutes les autres. Notez bien ce
porte aussi son application que sur quatre espèces de comédies ; les pièces épisodiques n’ayant point d’intrigue principale,
e Scapin, et Pourceaugnac. Le même ordre relatif est observé dans les pièces en un seul acte, où les scènes du nœud sont les p
eux qui leur devaient succéder, ou sans leur avoir parlé, afin que la pièce ne parût jamais s’interrompre. On observa que s’i
uites. Ses premiers discours vous exposeront fortement le sujet de la pièce par l’expression du vif chagrin de ce personnage.
me preuve du système que j’analyse : on ne nous niera pas qu’en cette pièce la scène de Trissotin et de Vadius ne soit capita
ouvrage. L’art de bien filer les scènes capitales importe surtout aux pièces épisodiques, ou à tiroir, telles que les Fâcheux
eaugnac, ne sauraient être meilleurs dans la comédie facétieuse : les pièces à tiroir n’exigent pas de dénouement formé, propr
ettre, et qu’il est rempli. Les vices des dénouements dans les autres pièces de Molière, que nous n’avons point citées en ce l
Joueur et du Légataire, essaya même après Molière, en cette dernière pièce , de réhabiliter l’ancien usage de Plaute, qui ter
deux conditions ne s’appliquèrent pas indispensablement à toutes les pièces du genre, mais elles contribuèrent aux succès de
Aristophane, Plaute, et Molière : on sait que Térence en manqua ; ses pièces , à cela près, sont régulières, élégamment dictées
i cette mine féconde, mais ne l’ont pas épuisée ; il reste encore des pièces intactes à ressaisir. On se souvient du cas que f
s, quand de tels exemples nous apprennent qu’ils enrichissaient leurs pièces des fruits de leurs profondes recherches. Je m’ab
qui lui assure la palme dans son genre ; il n’est peut-être que deux pièces qui luttent de naturel avec les siennes ; la viei
in, et le Turcaret de Lesage. Dans l’une, M. Guillaume est volé d’une pièce de drap et de six-vingts moutons : il est invité
ses espèces, et s’attache indispensablement à la comédie mixte : les pièces d’intrigues, les pièces à tiroir, et les facétieu
he indispensablement à la comédie mixte : les pièces d’intrigues, les pièces à tiroir, et les facétieuses, peuvent sans dommag
e de ses plus importantes conditions, je ne prétends pas dire que les pièces comiques deviennent plus estimables en proportion
générale constituait lui seul cette condition dans la comédie, quelle pièce mériterait mieux son titre que la Nanine de Volta
Molière, dans son George Dandin. Mais la contexture entière de cette pièce forme un tissu tout comique ; aucun rôle n’y mora
e temps diffère à tel point de celui du siècle où Molière offrait ses pièces à nos simples aïeux, qu’un drame tel que je viens
le bon plaisir de leur maîtresse. George Dandin, accommodé de toutes pièces par ces honnêtes gens, réduit à respecter sa femm
u’il dit brusquement à la suivante de sa femme. « Taisez-vous, bonne pièce  !… Vous faites la sournoise, mais je vous connais
es, et ne parlent que pour exposer, fonder, et conclure : en quelques pièces , la moralité se produit d’elle-même et sans inter
lic, sont moins indécents encore que leur absence du théâtre ; car la pièce est si singulièrement construite que Jupiter ne r
iage de Figaro. J’en citerais plusieurs autres, si l’exemple de sa pièce , intitulée Cassina, ne les surpassait tous par so
qui fouilla dans tous les magasins du vieux comique, prit dans cette pièce une quantité de bons traits qu’il sema dans les s
langage du barbier espagnol et du fiancé de la Cassine. Ces sortes de pièces , quelque plaisantes qu’elles paraissent, ne se co
ent pour être scandalisé de rien, souffrit le divertissement de cette pièce jouée dans le mystère de sa cour, quoiqu’il n’eût
uvres d’esprit en des représentations mondaines. On doit regarder les pièces immorales comme défectueuses et périssables, en c
u prologue des Captifs combien Plaute lui-même réprouvait le goût des pièces indécentes ; il s’applaudit du choix de son nouve
e prologue, il renouvelle le même avis dans l’épilogue qui termine la pièce entière. « Spectateurs, cette comédie est faite
s Sbriganis, dont les fourberies et les tours insolents égayèrent ses pièces facétieuses ; mais en comparant les imitations qu
lira les dernières phrases de la courte préface qu’ajouta Racine à sa pièce des Plaideurs. Mes auditeurs ont eu lieu plusieur
de varier la diction, que Corneille manifesta dans trois rôles de sa pièce , éclata sous mille formes dans les dialogues du b
familiers jusqu’à vous tutoyer. « ……………………………………………………………… « …… de la pièce il m’a fait un sommaire, « Scène à scène averti d
t vrai que l’on sue à souffrir ses discours, « Elle y met Vaugelas en pièces tous les jours ; « Et les moindres défaits de ce
et la clarté du langage que le caractère du Méchant a réussi dans une pièce sans intrigue et sans combinaison dramatique. Mai
, des tirades dignes de la main qui écrivit l’Inconstant ; mais cette pièce reste la seule constamment assez bien dictée pour
e ou des vers. Certes, on ne saurait mieux écrire la comédie ; cette pièce est partout semée de ces excellentes choses qu’on
ans la bouche des maîtres, des valets, et même des amoureux. Dans les pièces de Regnard, ce sont moins les personnages qui fon
ournit mille preuves ; prenons au hasard le moindre échantillon de la pièce  ; la soubrette de Géronte dit, en parlant de l’av
ce bienheureux congé. Plus loin, Éraste, amant d’Agathe dans la même pièce , consulte sur les moyens de l’enlever au soupçonn
pour animer le dialogue coupé. Qualités du dialogue coupé dans les pièces de Beaumarchais. Parmi les comiques modernes,
té de ses saillies, la promptitude de ses ripostes, équivalent en ses pièces dramatiques à ce que Du Fresny a de plus fin, et
suffrages, tant des comédiens du Théâtre-Français qui reçurent cette pièce à l’unanimité il y a plus de douze ans ; que des
uis XIII, et des variabilités de tous les courtisans. L’idée de cette pièce , dont je ne prends la liberté de vous entretenir
thalie. La seule obscurité pour nous du texte de Sophocle, de qui les pièces , écrites en une langue que nous ne parlons point,
une même chambre du logis d’Orgon ; car l’unique fait contenu dans la pièce est le projet formé d’approprier à son usage les
e à son sort suspendra le comique durant l’intervalle accordé dans la pièce , à l’expression des chagrins de ces aimables pers
à son exécution. Cléante lui seul en est exempt : c’est le sage de la pièce , c’est le contraste de la piété naturelle opposé
ts portraits de famille. Tout se meut autour de la bonne femme, et la pièce entre de prime-abord en action : exposition origi
s. La présence de Tartuffe retardée avec art jusqu’au milieu de la pièce , y vient coïncider avec le nœud de l’intrigue : s
mouvement, dis-je, se produit dans les trois principales scènes de la pièce  ; celle entre les amants qui n’est que la répétit
érêts de la cause de Dieu ; et le Tartuffe, dans leur bouche, est une pièce qui offense la piété. » Les raisons par lesquelle
nes les comédies de Molière, ou qu’on ne veuille pas ranger parmi les pièces d’aujourd’hui celles d’un auteur qui a expiré, po
ciples de saint Paul), si vous oserez soutenir à la face du ciel, des pièces où la vertu et la piété sont toujours ridicules,
t sans cesse à lui rendre en notre siècle. La conclusion morale de la pièce confirme bien la pureté des vues de son sublime a
e sincérité. Mais à la seule confrontation de mes documents et de mes pièces dramatiques, ces absurdes accusations tomberont d
second tome de mon Cours, le même auteur a fait paraître une nouvelle pièce intitulée Vanglas, l’un de ses plus heureux ouvra
nto, les succès mérités qu’ont obtenus Édouard en Écosse, et la jolie pièce anecdote de la Jeunesse de Henri V, composée par
68 (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Réponse à M. Dubout. » pp. 305-316
herchais à consoler d’avance M. Dubout du mal que j’allais dire de sa pièce , je lui remontrais, entre autres choses, qu’on pe
it non plus m’accuser d’inexactitude grave dans le compte rendu de sa pièce , et en effet il ne m’en accuse point. Qu’a-t-il d
ue ses vers sont fort bons » ? Entreprise bien chimérique, puisque la pièce est là. Alors, quoi ? En tout cas, je remarque q
e s’est révélée à moi. Si la Comédie-Française nous donnait une bonne pièce , je me connais, je ne pourrais pas m’empêcher de
touchant Frédégonde. Belle découverte ! On n’a peut-être jamais vu de pièce sur laquelle les critiques ne se soient contredit
par scrupule de conscience et pour ne pas risquer de faire tort à une pièce qu’ils ont peu écoutée. — Il y en a un qui dit qu
urs que moi, et qui ont coutume de découvrir, chaque saison, dans les pièces qui leur sont soumises, une bonne douzaine de « s
itoyable ? Ce n’est pas ma faute. Vous m’avez invité à entendre votre pièce en qualité de critique ; par là (soyons de bonne
je n’ai presque jamais trouvé que la critique comprît entièrement mes pièces , ni même qu’elle les racontât comme elles étaient
lic », etc. Et : « Cela me fâche qu’on puisse dire que, même dans des pièces qui passent pour chefs-d’œuvre, certains effets d
69 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre III. Les grands artistes classiques — Chapitre III. Molière »
ons originales375, ne se distinguent pas du tout des traducteurs. Les pièces sont très intriguées, les conversations longuemen
et du ton dans toutes les classes en France au xvie  siècle. Quelques pièces , comme celle des Contents d’Odet de Turnèbe (1581
s considérable du xvie  siècle, et par le nombre et par le mérite des pièces , est celle de Larivey : on a de lui neuf comédies
ux : de là vient qu’il signale les œuvres anciennes auxquelles chaque pièce doit quelque chose, et fait le silence sur les œu
e chose, et fait le silence sur les œuvres italiennes dont toutes ses pièces sont traduites. L’auteur italien faisait hommage
les recueils de Larivey furent sans doute imprimés sans qu’aucune des pièces qu’ils contiennent eût été jouée377. Avec ses mér
rceur. Remarquez son progrès : il fait d’abord l’Étourdi et le Dépit, pièces littéraires du type usuel en 1650, analogues aux
et le Dépit, pièces littéraires du type usuel en 1650, analogues aux pièces des Boisrobert et des Scarron. Mais est-ce de là
aint-Germain, à Chambord, dans les ballets ; il joue à Paris dans ses pièces , dans celles des autres auteurs, dans des tragédi
lantes occupations, il écrit en treize ou quatorze ans près de trente pièces , dont beaucoup sont en cinq actes, et beaucoup, g
eut mettre. Pour suffire à tous ses emplois, et écrire encore tant de pièces , il fallait que Molière improvisât : et cela se s
on ; le style est une partie de la vérité du rôle, et blâmer dans ses pièces le jargon provincial, campagnard ou populaire, c’
de Georges Dandin. Mais il ne faut pas partir de là pour larmoyer aux pièces de Molière : le triomphe de son génie comique, c’
nt des exemples. Don Juan, de même ; mais en vertu de son origine, la pièce est construite sur un patron | étranger, elle n’a
eur de la vie, mais à l’intérieur des âmes. On classe communément ses pièces en farces, comédies de mœurs et comédies de carac
t le monde de distinguer les deux points de vue, et de réduire chaque pièce tantôt à être un tableau de mœurs disparues, tant
des types sans date ni existence historique. L’Avare est peut-être la pièce où l’élément universel est le plus dégagé : Harpa
 : et rien n’a donné plus de largeur ni plus de sérieuse portée à ses pièces . Voilà Tartufe, le maître hypocrite : son hypocri
mœurs de cour : il n’y avait pas assez de marquis dans ses dernières pièces  ! A peine fut-il mort, toutes les attaques, et le
istes, se distinguent par la prestesse avec laquelle ils découpent en pièces faciles et médiocres le scandale ou l’événement d
que, et au plaisir, que ce défilé de Fables dont les situations de la pièce ne sont que le prétexte398. Rien n’est plus signi
la mode, toute la vie du temps : voilà ce que donne Dancourt dans ses pièces anecdotiques, et dans ses grandes comédies, avec
il donc mis dans les affaires !…. Trop bon ! trop bon !402 » Toute la pièce est écrite dans ce ton, avec une verve âpre et tr
ion, à laquelle le roi céda par une bienveillante défense de jouer la pièce . Roullé, curé de Saint-Barthélemy, lance son pamp
ctes à Villers-Cotterêts chez le duc d’Orléans (25 sept. 1664), de la pièce entière chez la princesse Palatine (29 nov. 1664
ù Tartufe est devenu Panulphe : le président de Lamoignon interdit la pièce après la Ire représentation : 2e placet, porté au
ouin de Péréfixe qui défend de représenter, d’entendre, ou de lire la pièce sous peine d’excommunication. A la fin de 1667, M
70 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « V » pp. 19-21
rèce de ponsard. — le père de ravignan, etc. Nous allons avoir deux pièces nouvelles : Judith aux Français et Lucrèce à l’Od
on, sans la partager. Au théâtre il faudra décompter un peu : mais la pièce n’a que trois actes ; le premier est bien posé, c
M. Ponsard, de Vienne en Dauphiné, qui a dans les vingt-sept ans ; sa pièce est faite depuis trois ans environ). Succès compl
ment, que c’est Brutus autant que Lucrèce qu’il faudrait intituler la pièce ), conçu un peu en comique et même en bouffon, com
oppés avec un talent que tous, je crois, salueront. — Par malheur, la pièce sera mal jouée à l’Odéon. Bocage fait Brutus, à l
jour à une amie avec cette voix que vous savez. — Mais c’est moins la pièce en elle-même que l’avenir du talent qui compte dé
71 (1814) Cours de littérature dramatique. Tome I
cet espace de temps, il a vu passer sous ses yeux presque toutes les pièces que leur mérite a sauvées de l’oubli et qui font
l’an 12, dans un feuilleton sur Alzire. « Je n’ai jamais dit que les pièces de Voltaire restées au théâtre fussent de mauvais
i me paraissent les quatre chefs-d’œuvre de Voltaire. Il y a dans ces pièces des caractères brillants, des situations pathétiq
e grandeur qui s’approche quelquefois de celle de Corneille. D’autres pièces , telles que Sémiramis, l’Orphelin de la Chine, Ta
ffroy, vous vous êtes trompé dans le choix du sujet de votre dernière pièce  ; c’était le jeune homme colère que vous auriez d
le ne soit pas plus vigoureux, et la fable plus raisonnable ; mais la pièce , malgré ses défauts, présente assez de beautés po
commune ; le mélange du tragique et du comique n’empêchait pas qu’une pièce ne fût appelée tragédie quand les personnages éta
moins rire que Sosie ; sa colère même est encore plus comique. Cette pièce n’est vraiment qu’une comédie ; mais elle compte
né prendre la peine de le consulter. Le Cid de Corneille est une des pièces qui font le mieux sentir combien l’esprit et les
de Rouen, un homme obscur enseveli dans son cabinet, étalait dans ses pièces les plus grands intérêts et la plus profonde poli
de charger. Si le public n’eût fait une vigoureuse résistance, cette pièce , l’honneur de notre scène, eût succombé sous les
ce de deux jeunes étourdis qui se moquaient des plus beaux vers de sa pièce  : et cependant la vérité est que ce vers présente
aintes. Don Diègue est peut-être le personnage le plus touchant de la pièce  ; c’est le modèle des pères nobles de la tragédie
Voltaire à leur tête, se sont récriés contre l’irrégularité de cette pièce . Le très fidèle et très affectionné commentateur
erve que c’est un grand malheur que le peu de matière que fournit la pièce ait obligé l’auteur à y mêler des scènes inutiles
nutiles et languissantes  : c’est un grand, malheur, en effet, qu’une pièce qui fournit de quoi faire trois tragédies, fourni
ont qu’une. On témoigne au contraire beaucoup d’indifférence pour les pièces du commentateur, si régulières, si touchantes, si
rt qu’elle prend à tous les événements : j’ajoute qu’elle est dans la pièce ce qu’une femme est au sein de sa famille ; elle
nsulter à sa douleur ; il assure que Sabine n’est introduite dans la pièce que pour se plaindre . On est las , dit-il, de
rt de Rome qui nous a uniquement et principalement intéressés dans la pièce  ? N’est-ce pas le sort de cette famille obligée d
c le danger des personnages qui nous ont attachés dans le cours de la pièce . Le danger d’Horace est moins illustre que celui
ctuels, à qui l’on n’a enseigné que des choses, ne mettent dans leurs pièces que des mots. Il est douteux que Corneille ait ap
littéraire, et qu’il tirait plus de vanité de la plus mauvaise de ses pièces de théâtre que des plus grandes actions de son mi
e ces sublimes inspirations, et pourquoi il composait de si mauvaises pièces , tandis qu’il en inspirait de si belles. Convenon
diverti le peuple. Certes le cardinal était fort mal diverti par ses pièces et par celles des cinq auteurs qu’il avait à ses
crer au théâtre, il s’est imaginé qu’il aurait atteint son but si ses pièces pouvaient plaire au peuple. » Nous venons de voi
ans doute, que Corneille ait puisé les traits les plus sublimes de sa pièce dans une de ces déclamations de l’école dont les
avec raison qu’on regardait alors Cinna comme l’ honnête homme de la pièce , et, par conséquent, qu’on regardait la clémence
: ce n’est pas là un honnête homme ; le véritable honnête homme de la pièce est celui qui pardonne à ce furieux. II 13 f
nt comme des victimes d’un fanatisme insensé ; mais les beautés de la pièce sont au-dessus des règles d’Aristote, comme elles
l’intérêt change d’objet, pourvu qu’il reste un grand intérêt dans la pièce , celui qu’inspire le souverain du monde, cette tê
pitié même est une sorte d’intérêt : il est donc faux que, dans cette pièce , on ne s’intéresse en effet à personne. Les soi-d
avance qu’il n’y a pas même un véritable changement d’intérêt dans la pièce  ? C’est Auguste qui en est le héros, et non pas C
tait dans son voisinage, pour lui rappeler le souvenir d’une certaine pièce de vers qu’il avait faite à sa louange. Fouquet l
orce et toute sa majesté. Elle n’est pas fondée, comme la plupart des pièces grecques, sur des malheurs et des crimes ; elle e
érêt, sans mouvement théâtral, qu’à l’exception du Cid, aucune de ses pièces n’était touchante ; qu’il ignorait l’art d’émouvo
resque d’effets aux malheureux comédiens, qui souvent dans les autres pièces , haletants, couverts de sueur, hurlant jusqu’à ex
dire que les amants intéressent plus que les maris ; nos romans, nos pièces de théâtre, toute notre littérature n’est qu’une
6 Il faut choisir entre Polyeucte et Cinna pour avoir la plus belle pièce de Corneille. Corneille aimait mieux Cinna, pièce
avoir la plus belle pièce de Corneille. Corneille aimait mieux Cinna, pièce plus mâle et plus romaine ; son neveu, le galant
uteur a travaillé toute sa vie pour détruire lui-même l’intérêt de sa pièce , ainsi que le sublime du caractère de Polyeucte.
nt dignes de son attention. Ceux-là du moins soutiennent noblement la pièce , indépendamment des idées religieuses ; mais dans
ues tragédies fort vantées. Pompée n’y paraît pas, mais il remplit la pièce  : c’est la mort de ce grand homme et les suites d
n’y a qu’un littérateur tel que Chénier qui puisse avancer que cette pièce , ainsi que toutes celles qui ont illustré notre t
me assurer que jamais poète n’a plus fait sa cour aux femmes dans ses pièces , parce qu’aucun ne les a plus ennoblies, et ne le
 ; cela vaut beaucoup mieux pour les mœurs. Voltaire a fait sur cette pièce un commentaire insipide, hérissé de minuties gram
r ce qu’il entend par intérêt. On ne trouve pas, sans doute, dans les pièces de Corneille cet intérêt romanesque fondé sur l’a
oltaire, Corneille, dédaignant d’établir sur l’amour l’intérêt de ses pièces , les a-t-il refroidies par des intrigues galantes
il cite, entre autres, un certain poète tragique nommé Ion, dont les pièces de théâtre, régulières et bien soutenues, étaient
t-elle pas une foule de tragédies vantées ? Que tous ces nains de nos pièces modernes sont petits et mesquins à côté de ces co
os dont l’esprit est aliéné, et qui ne font rien autre chose dans une pièce que se mettre en fureur et tomber en syncope quan
héros ne paraît pas, attendu qu’il est mort dès le commencement de la pièce  ? Ce n’est qu’un assemblage de scènes dont quelqu
iste peut chicaner Corneille ; mais un connaisseur n’aperçoit dans la pièce que l’assassinat du grand Pompée, puni par celui-
asse et cruelle. La première règle du théâtre est le bon sens, et les pièces les plus irrégulières sont ces absurdes romans où
naissances historiques, de la réflexion et du sens pour se plaire aux pièces de Corneille ; les ignorants et les sots trouvent
us libres, peuvent se dispenser de mettre de la galanterie dans leurs pièces  ; mais ils se dispensent aussi d’y mettre cette f
d’une tragédie sur un héros qui n’y paraît pas, avoir rempli toute la pièce du seul nom d’un homme qu’on ne voit pas, c’est u
qui est le comble de l’art. VIII 17 janvier 1811 Dans aucune pièce , Corneille n’a plus sensiblement empreint son gén
voir, dans des narrations qui sont une des principales beautés de la pièce . Corneille semble avoir imaginé pour la tragédie
élicat, plus profond que celui qui règne dans le Menteur ; mais cette pièce offre des traits qu’on n’a point encore surpassés
oique le principal personnage assigne un rang à cet ouvrage parmi les pièces de caractère, on serait peut-être tenté de le rab
qu’un proverbe assez connu leur donne le privilège de mentir. Dans la pièce de Corneille, au contraire, c’est le maître qui e
onne, le rire qu’elles excitent est innocent ; mais il est dans cette pièce un genre de beautés supérieur à toutes les plaisa
ngratitude et sa bassesse. Toute la morale, toute l’instruction de la pièce est renfermée dans cette admirable scène. On voit
ls ne sont tous que les auditeurs des contes de ce jeune étourdi. Une pièce jouée depuis cent soixante ans est curieuse comme
seurs trouvent mauvais que le Menteur ne soit pas puni à la fin de la pièce . On pourrait dire qu’il est assez puni, puisque,
tout, c’est la mauvaise plaisanterie du valet, qui dit à la fin de la pièce  : Par un si rare exemple, apprenez à mentir. C’
s ; c’est une espèce de mentor qui ne fait guère autre chose, dans la pièce , que des remontrances ; ce qui n’empêche pas qu’i
on que des imaginations de Dorante. On est étonné de trouver dans une pièce jouée en 1642 une foule de traits délicats et de
1804) Rien de plus agréable et de plus gai que l’exposition de cette pièce  : la scène est aux Tuileries ; on y voit un jeune
il fit des prodiges pour prouver qu’il méritait quelque chose, et la pièce y gagna beaucoup. L’acteur habillé par le cardina
forts sur la morale, qu’on regarde comme un défaut essentiel dans une pièce l’impunité du personnage vicieux. Nous faisons mi
les deux. Chapelain vante l’esprit délicat de Gilbert : il trouve ses pièces de théâtre pleines de bons vers  ; mais des vers
’accusateur produit en preuve la ressemblance extraordinaire des deux pièces pour les idées, les caractères et les situations 
ita le cuisinier suisse, qui, voyant qu’un chien lui avait enlevé une pièce de gibier, se consola en disant qu’il n’avait pas
semble avoir été pour le commentateur un motif secret de la mettre en pièces . Les trois quarts du Commentaire sont employés à
s yeux sur l’art étonnant de Corneille, qui, dans tout le cours de la pièce , jette ses personnages dans un embarras dont il s
ette les princes, et pour l’effet qu’elle produit dans le reste de la pièce , qu’elle conduit à l’action héroïque. » II
erez bien : je ne trouve de tort que de n’en pas avoir assez dit. Les pièces de Corneille me paraissent de belles églises goth
rable variété dans les chefs-d’œuvre de Corneille ! Non seulement ses pièces ne se ressemblent point ; mais chacune d’elles of
qui occupe et attache les spectateurs, et sur laquelle porte toute la pièce . La nuance qui doit séparer Cléopâtre de Rodogune
belle scène, ils ont cherché à se consoler aux dépens du reste de la pièce  ; ils ont dit et répété que pour amener et motive
mmentateur Voltaire, a déclamé contre les prétendues absurdités de la pièce , avec une hauteur et une sorte d’arrogance très d
i aurait pu, au même titre, demander la préférence ; c’est Polyeucte, pièce qui, sous le rapport de l’invention, appartient à
sible que l’âme éprouve une vive émotion dans tous les instants d’une pièce , il ne faut pas regarder comme perdu : pour l’int
ntre Corneille et Racine. « Voulez-vous que je vous parle net sur la pièce et sur vos remarques (écrit d’Alembert à Voltaire
aire sur Cinna, le 10 octobre 1761) ? je vous avouerai d’abord que la pièce (Cinna) me paraît, d’un bout à l’autre, froide et
cette froideur est le grand défaut, selon moi, de presque toutes nos pièces de théâtre ; et qu’à l’exception de quelques scèn
« Si je suis si difficile, poursuit d’Alembert, prenez-vous-en à vos pièces , qui m’ont accoutumé à chercher sur le théâtre tr
t : si je suivais donc mon penchant, je dirais que presque toutes ces pièces (de Corneille et de Racine) sont meilleures à lir
re qu’à jouer ; et cela est si vrai, qu’il n’y a presque personne aux pièces de Corneille, et médiocrement à celles de Racine.
ourd’hui la chance est tournée : il n’y a presque personne à quelques pièces de Voltaire, médiocrement à quelques autres ; Œdi
action, ni dialogue. Donnez-nous vite votre œuvre des six jours… Vos pièces seules ont du rnouvement et de l’intérêt… Je vous
s Lois de Minos, Irène, Agathocle, etc. : le reste du monde a mis ces pièces au-dessous même d’Agésilas et d’Attila. IV
l s’est fait d’assez belles copies. Mais s’il eût voulu parler de la pièce de Calderon, ne se fût-il pas exprimé plus claire
partage les sentiments héroïques de Nicomède son amant. Le nœud de la pièce est formé par les intrigues d’Arsinoé pour perdre
 ; leur courage, leur générosité soutiennent et ennoblissent toute la pièce  ; leurs dangers intéressent, et le cœur est plein
nables, que le spectacle d’un héros frénétique qui, pendant toute une pièce , crie, se démène, extravague, et finit par tuer u
ré à conséquence. Ainsi, tous les amis de Voltaire vont criant que la pièce est ennuyeuse, triviale, sans mouvement et sans i
mède plus raisonnable, plus modeste et plus prudent. Le héros d’une pièce , dit encore M. de Fontenelle, ne doit jamais av
it, son jeune frère Attale, puisque ce prince lui rend à la fin de la pièce un service essentiel. On est fâché , dit-il, qu
e qu’à la bassesse. III 3 germinal an 13 (24 mars 1805) Cette pièce , dit Voltaire, est peut-être une des plus fortes
teur ne peut qu’exciter un sentiment d’admiration pour le héros de la pièce  : l’admiration n’émeut guère l’âme, ne la trouble
ait plus rien d’admirable, les femmes tenaient encore à ses anciennes pièces , qu’elles appelaient leurs vieilles admirations
ants, qui ont juré de ne pas s’entendre pour ne pas finir trop tôt la pièce , périssent victimes de l’équivoque d’un billet, c
l fallait plutôt accuser Corneille, qui parle d’amour dans toutes ses pièces , mais qui n’en parle pas si bien que Racine. Cett
galanterie en usage à la cour d’Anne d’Autriche, mais l’action de ses pièces offre toujours un noble intérêt indépendant de l’
Bérénice, dans Bajazet, et même dans Mithridate, c’est-à-dire que ces pièces sont uniquement fondées sur l’amour, que c’est l’
tion. Les deux femmes que le poète a jugé à propos d’associer dans sa pièce à Sertorius et à Pompée, sont dignes de ces deux
cour et pour la naissance et pour l’esprit, ont estimée autant qu’une pièce entière . Quelle alliance touchante que celle de
pour les lettres, car il en fait un grand usage dans plusieurs de ses pièces , qu’on pourrait appeler des intrigues épistolaire
amme ; ce ne sont point là des héroïnes de roman. L’amour, dans cette pièce , n’est point le tyran du cœur ; il n’est que l’es
encore paru sur la scène, et ne donna que deux ans après la Thébaïde, pièce où la galanterie est prodiguée, et très mal à pro
les platitudes les plus révoltantes qui défigurent les beautés de la pièce . Les adorateurs de l’antiquité crièrent au sacril
du bon sens et du goût, c’est-à-dire aux dépens de l’auteur et de la pièce . Il est cependant resté une sorte de discrédit co
ngueurs, des grossièretés, des inepties dont fourmille cette ancienne pièce . Ce qu’on eût impitoyablement sifflé dans un mode
 ; mais il paraît que ce talisman n’a de vertu que pour les anciennes pièces . On a beaucoup vanté le caractère de Ladislas ; c
funeste pour les honnêtes gens. Venceslas, qui radote souvent dans la pièce , trouve à la fin qu’il est impossible d’être père
aucun des personnages de Rotrou, et c’est le plus grand défaut de la pièce . Ladislas est trop violent, trop brutal et trop f
ifflés dans une tragédie moderne : on les applaudit dans une ancienne pièce , comme préjugés convenables à un vieillard faible
de Corneille, et faits pour plaire au théâtre dans tous les temps. La pièce espagnole a pour titre : On ne peut être père et
III 20 ventôse an 11 (11 mars 1803) Les représentations de cette pièce sont un hommage rendu à l’antiquité. Quoique Venc
tateurs les mêmes sensations que produisent à présent les excellentes pièces de nos maîtres, quel est donc l’avantage réel de
a requête de ses créanciers ; que, dans cette extrémité, il offrit sa pièce aux comédiens, qui, profitant de sa détresse, ne
nèque lui fit, je crois, choisir Médée, qui est en effet la meilleure pièce du poète latin : il y joignit aussi assez indiscr
ierre est parvenu à rendre pathétique une si affreuse catastrophe. Sa pièce a de l’éclat, et produit une espèce de terreur.
arrêt de son bannissement : il ne fait point d’autre fonction dans la pièce que celle d’exempt de police. Les petits rois de
t éclater un profond mépris pour ce talent de faire des romans et des pièces de théâtre. Nous ne voyons pas qu’aucun magistrat
à quarante ans il rendit hommage à leur morale, et cessa de faire des pièces de théâtre ; il s’efforça d’oublier qu’il eût com
’écroule et tombe en ruines ; plus d’acteurs, plus d’auteurs, plus de pièces  : on ne peut pas nier le fait ; je laisse à d’aut
ont Quintilien fait l’éloge. La Médée de Sénèque est la meilleure des pièces imprimées sous son nom ; mais celle d’Euripide es
il ne faut avoir d’attention que pour Ariane ; elle est seule dans la pièce  : ce que disent les autres est du récitatif insip
nécessaires pour animer l’action tragique : pendant presque toute la pièce Ariane est au désespoir ; les larmes ont le temps
e le digne compagnon de ses travaux et de ses exploits, n’est dans la pièce que son Mercure ; c’est lui qui est chargé de sig
e Thomas ! tu n’es qu’un cadet de Normandie. » Les trois quarts de la pièce sont écrits dans le même goût. Ariane, dans la n
ont maudits , elle entend seulement que tous les autres acteurs de la pièce sont détestables. II 20 fructidor an 11 (7 s
sa pensée, etc. » Ariane n’est pas tout à fait si à plaindre dans la pièce de Corneille : ce n’est pas sur un rocher désert
, plaît beaucoup plus au peuple qu’aux honnêtes gens. Le héros de la pièce est véritablement un esprit fort, un libertin san
ation, et ce retranchement fut peut-être cause du peu de succès de la pièce . Celui qui écrit ceci a vu la scène écrite de la
titre de phasma, c’est-à-dire spectre, que portent plusieurs de leurs pièces . Molière, en traitant le sujet du Festin de pierr
n auteur, partout où la statue ne paraît pas. Il n’y a, dans toute la pièce , que trois scènes données à cette espèce de merve
rre, ont servi de modèle à toutes celles dont on a depuis embelli nos pièces modernes. La scène de M. Dimanche est un chef-d’œ
ux de l’original espagnol et italien ; il aurait sans doute dénoué sa pièce d’une manière plus naturelle et plus digne de son
re surpris si Molière fut d’abord vaincu dans une pareille lutte ? Sa pièce avait deux défauts alors essentiels ; elle était
prose, et dans ce temps-là on avait une singulière aversion pour les pièces en cinq actes et en prose. C’est ce préjugé qui c
cis sur les infortunes amoureuses. ; qui peut-on s’intéresser dans la pièce  ? À la reine Élisabeth ? L’amour d’une vieille fe
e faux témoins ; la justice et la loi suffisaient. On suppose dans la pièce que l’arrêt de mort fut exécuté sans avoir été si
Essex, tel qu’il se présente sur notre scène, est un homme tout d’une pièce , un homme de marbre, immobile et pétrifié par un
roïne de roman, amoureuse à la rage, et qui, dans tout le cours de la pièce , s’abandonne à des lamentations aussi honteuses q
fance. L’Étourdi fut d’abord joué à Lyon en 1653 ; c’est la première pièce que Molière ait composée en vers ; on y trouve ce
ourdi ; le caractère principal est à peu près le même que celui de la pièce de Molière ; la conduite et les détails sont fort
ité du dialogue que jamais aucun poète n’a possédés au même degré. La pièce est tout à la fois de caractère et d’intrigue : o
nissent que parce qu’elles tendent au même but, Et chaque acte en la pièce est une pièce entière. C’est dans le même genre
rce qu’elles tendent au même but, Et chaque acte en la pièce est une pièce entière. C’est dans le même genre que Picard a c
ique qui n’est point dans nos mœurs, et qui semble ne convenir qu’aux pièces de Plaute et de Térence ; mais ses successeurs, m
de sel, plus de véritable gaîté, plus d’intrigue dans cette ancienne pièce que dans les parades dénuées de sens dont les aut
ur les trois quarts et demi des spectateurs, que l’afficher comme une pièce nouvelle : ils y seraient trompés, et peut-être a
et qui connaissait les hommes, s’avança sur le théâtre entre les deux pièces  : il remercia leurs majestés de l’indulgence avec
pplia de lui permettre de représenter devant elles une de ces petites pièces qui lui avaient acquis quelque réputation dans la
Rambouillet. M. Chapelain et plusieurs autres de ma connaissance. La pièce fut jouée avec un applaudissement général, et j’e
. Si Ménage eût réellement admiré de pareilles balivernes, comment la pièce de Molière aurait-elle pu lui en faire sentir le
roit trompé 27 brumaire an 11 (18 novembre 1802) Plusieurs petites pièces de Molière ne paraissent jamais sur la scène : le
éâtre de Molière, et c’est un défaut bien essentiel, surtout dans une pièce d’intrigue. On ne reconnaît le grand homme qu’à l
st un chef-d’œuvre. La morale était fort relâchée dans le temps où la pièce a paru : il n’y a qu’à lire le livre de Fénelon s
nce le bon goût de l’ancienne Rome, que le reproche d’avoir dérobé sa pièce . » Cette réflexion de Voltaire, et le style dans
e que d’éloge, s’il avait fait une copie des Adelphes de Térence ; sa pièce aurait été sifflée, ou du moins serait tombée dan
rusque et les boutades comiques de Demée, qui est le Sganarelle de la pièce de Ménandre ; les reproches continuels qu’il fait
e quelques fragments en très petit nombre, et environ une douzaine de pièces imitées, traduites ou gâtées par Plaute et par Té
unit lui-même, et les Adelphes, ou les frères. Il y a dans ces quatre pièces des beautés du premier ordre : que serait-ce si,
L’École des Femmes I 14 pluviôse an 11 (3 février 1803) Cette pièce confirma la réputation que Molière s’était acquis
omestiques, et, par esprit de corps, se fit un devoir de défendre une pièce qui défendait la liberté des femmes. On joue enco
d progrès de nos lumières ont proscrit le ridicule attaqué dans cette pièce . L’École des Femmes est, comme le roman de don Qu
L’École des Femmes fait époque dans l’histoire de la comédie. Cette pièce , aujourd’hui si délaissée et presque ignorée des
la servirent mieux encore que ses amis et ses panégyristes ; plus la pièce excitait de scandale, plus on s’empressait d’y al
ont que leur avait fait Molière, trois ans auparavant, dans la petite pièce des Précieuses ridicules ; elles étaient d’ailleu
a plus guère que les gens de lettres qui sentent les beautés de cette pièce de Molière. Mais lorsqu’elle parut pour la premiè
de l’obéissance. Molière sollicite l’indulgence des lecteurs pour une pièce dont le jeu fait le principal agrément ; il crain
e danse, qui plaisaient autrefois, ennuieraient aujourd’hui ; mais la pièce a un besoin indispensable d’être parfaitement jou
anthrope ne fut supporté qu’à la faveur du Fagotier15. Molière vit sa pièce la plus parfaite abandonnée au bout de trois jour
s portraits, la profondeur de la morale et l’excellence du style : la pièce doit paraître un peu froide à des spectateurs san
ent des Philintes, les seconds des misanthropes. L’ouverture de cette pièce est admirable ; dès les premiers mots, le théâtre
ère plus générale les travers de l’humanité ; il est sorti dans cette pièce , plus que dans les autres, du cercle étroit des r
et scélérat d’une vérité à faire frémir. Il y a, du reste, dans cette pièce , dont Rousseau a fait le plan, une situation très
ateur. Je ne vois , ajoute-t-il, qu’un inconvénient à cette nouvelle pièce , c’est qu’il serait impossible qu’elle réussît ;
ouvrages de littérature que jamais l’esprit humain ait conçus : cette pièce réunit l’intrigue et l’intérêt avec la profondeur
rande affinité avec la religion et l’abus qu’on en peut faire, que sa pièce a dû réjouir les impies beaucoup plus qu’elle n’a
e, revêtu de l’autorité de son ministère, condamnait publiquement une pièce que le monarque avait approuvée et permise. Ainsi
plus de grâce, de finesse et d’enjouement. On admire dans ses autres pièces le naturel, le bon sens, la force comique ; ici,
orceau, non pas de rois, mais de dieux, sans que rien annonce dans la pièce originale que ce fût aussi le divertissement des
rer à celui de Molière, uniquement pour avoir occasion de dire que la pièce française est infiniment supérieure, et qu’il n’y
iniment supérieure, et qu’il n’y a ni goût, ni esprit, ni sel dans la pièce latine ; car c’est ainsi que l’on compare toujour
and il a dit que l’Amphitryon de Molière était une de ses meilleures pièces  ; car le Misanthrope, le Tartufe, l’Avare, les F
les Femmes savantes, l’École des Femmes, l’École des Maris, sont des pièces bien meilleures que l’Amphitryon, parce que ce so
e tombe d’accord que l’Amphitryon de Plaute est une de ses meilleures pièces , mais encore que c’est une pièce excellente à cer
de Plaute est une de ses meilleures pièces, mais encore que c’est une pièce excellente à certains égards. » Il cite même à ce
leur donne un autre tour ; et, s’il n’y avait qu’à comparer les deux pièces l’une avec l’autre pour décider la dispute qui s’
a l’imitateur soit personnellement préférable à l’inventeur. Dans une pièce de théâtre, l’invention de la fable, des caractèr
composer un prologue pour préparer les spectateurs à l’intrigue de la pièce . Ce prologue est ingénieux, puisque l’esprit du p
, qu’il soit permis à un clerc d’aller, pour son argent, attaquer une pièce nouvelle. Nous suivons ce principe de droit : Fa
Il y a beaucoup de naturel, de vérité et de forces comique dans cette pièce  ; mais on y trouve aussi beaucoup de farces, et l
lui qu’il jouait sur la scène, et qui pourrait bien ne pas trouver la pièce plaisante. Molière, pour prévenir les effets du m
e parle de comédies, et je n’ai presque point parlé de l’Avare. Cette pièce se donne les mauvais jours ; il n’y va personne ;
Avare le caractère principal est le seul, tandis que les trois autres pièces sont pleines d’excellents caractères subordonnés
nt ; mais les spectateurs, après avoir ri pendant tout le cours de la pièce , sont peut-être obligés à quelque indulgence pour
qui signifie littéralement en français la Comédie de la Cassette. La pièce roule sur une cassette pleine d’or, qu’un pauvre
ipsit ; Marcus vertit barbarè. C’est-à-dire : « Le nom grec de cette pièce est Onagos, l’Ânier, ou le Conducteur d’ânes ; Dé
re, sont de doctes peintures dont les figures ne grimacent point. Les pièces où Molière s’est permis d’allier Térence à Tabari
t au Louvre, c’est à Versailles, à Saint-Germain, à Chambord, que ces pièces , dont notre délicatesse se scandalise aujourd’hui
le paraît d’abord : deux bonnes scènes sont perdues dans une mauvaise pièce  ; elles appartiennent à celui qui peut les rendre
dignes de fixer les regards de la police. Pourceaugnac n’est pas une pièce de carnaval, une pièce faite pour le peuple ; ell
ards de la police. Pourceaugnac n’est pas une pièce de carnaval, une pièce faite pour le peuple ; elle fut composée exprès p
des lois théâtrales. Pourceaugnac n’est probablement pas la première pièce faite sur ce sujet, mais elle vaut mieux que tout
e il l’est dans la haute comédie : après Pourceaugnac, les meilleures pièces que je connaisse sur ce sujet, sont les Vendanges
ue les Vendanges de Surêne ; peut-être y a-t-il moins de verve. Cette pièce de Dalainval est une comédie d’intrigue assez rég
sacrés à la joie, et surtout la cérémonie burlesque qui termine cette pièce , accoutume un certain genre de spectateurs à la r
ouver le fripon ; il fournit au contraire des armes contre lui, et sa pièce était un excellent préservatif contre les ruses d
oue à M. Jourdain, Dorante n’est pas pour cela l’honnête homme de la pièce , pas plus que Scapin lorsqu’il dérobe de l’argen
9 pluviôse an 10 (18 février 1802) Les trois premiers actes de cette pièce sont dignes de Molière : le dénouement, la cérémo
elles sont abondamment nourries et même engraissées de comique : nos pièces modernes, au contraire, si desséchées et si maigr
t surtout pour la cour. Cependant la première représentation de cette pièce y fut très mal accueillie ; quelques traits un pe
résentation le monarque parla, et les critiques furent confondus : la pièce avait réjoui le roi, les courtisans la trouvèrent
Lulli composa la musique des ballets du divertissement qui termine la pièce  ; il joua plusieurs fois devant le roi le rôle du
x folles avec Chrysale, qui est donné pour l’homme raisonnable de la pièce , et qui n’est que l’homme raisonnable d’un autre
se an 11 (3 janvier 1803) C’est le dernier ouvrage de Molière. Cette pièce , qu’on a coutume de donner dans le carnaval, est
érité quelques scènes qui se rapprochent de la farce ; et même, si la pièce était jouée décemment et sans charges, comme elle
ilosophes, moins médecins, et par là même moins dangereux. Dans cette pièce , qu’on voudrait flétrir du nom de farce, on voit
rend que nous ne leur ressemblons guère. Quelle profondeur dans cette pièce , que les gens du monde regardent comme une farce
u beaucoup de monde au Tartufe ; il y en aurait au Misanthrope, si la pièce était jouée comme elle peut et doit l’être : dern
rique ; le mamamouchi n’est que burlesque. Molière attaque dans cette pièce une des faiblesses les plus communes de l’humanit
72 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre II. L’époque romantique — Chapitre IV. Le théâtre romantique »
pour les unités de temps et de lieu, elles manquent déjà à plus d’une pièce  : souvenez-vous seulement de Beaumarchais. Il y a
fixé, chacun choisira la matière et la forme qui lui plairont. De la pièce romantique qui, étant tout, n’est rien, l’un tire
5 février 1830, la bataille d’Hernani : la censure laissant passer la pièce pour faire exécuter le romantisme par le public,
si vulgaire de pensée et de forme, a bien vieilli. Les 23 volumes de pièces de théâtre qui s’y ajoutent, ont vieilli aussi :
. Antony est à cet égard un modèle. Ce drame est, avec Chatterton, la pièce la plus caractéristique du théâtre romantique. Du
dans Marion de Lorme 801. Il faut pourtant reconnaître que dans deux pièces au moins V. Hugo nous a donné avec puissance la v
iloquente, c’est un exercice de satire lyrique qui continue certaines pièces des Chants du Crépuscule, et annonce les Châtimen
é un chef-d’œuvre de comique énorme et truculent. De Vigny, une seule pièce compte, Chatterton (12 février 1835) : mais elle
ci, dit le poète, « l’action morale est tout ». On voit combien cette pièce romantique se rapproche du système classique. Mai
aïsme renforcé : les spectateurs réfractaires à la fougue lyrique des pièces romantiques se sont retrouvés dans sa platitude,
élèbre en ce genre est l’École des vieillards de C. Delavigne (1823), pièce morale en vers maussades. Le xviiie  siècle avait
e même fit une consommation inouïe de personnages historiques, et les pièces anecdotiques ou plaisantes atteignirent, parfois
ot. A ce genre se rattachent, dans l’œuvre de Dumas et de Scribe, des pièces telles que Mademoiselle de Belle-Ile et le Verre
nt le plaisir et l’idéal qu’elle réclame : elle se reconnaît dans ses pièces , où rien ne déroute son intelligence. Scribe est
a pas besoin de pensée, ni de poésie, ni de style : il suffit que la pièce soit bien construite. Le métier, la technique son
trand et Raton, où il a cru tirer la philosophie des révolutions. Ses pièces pathétiques sont des vaudevilles lamentables. Adr
Lemaître et Mme Dorval, sont des acteurs de mélodrame, formés par les pièces de Ducange. 797. V. Hugo, Œuvres, éd. définitive
1830. Après le Caprice (1847) vinrent (je ne cite que les principales pièces ) : Il ne faut jurer de rien, le Chandelier, et An
73 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « MADAME TASTU (Poésies nouvelles.) » pp. 158-176
lle de treize ans s’essaya, non plus à des couplets, mais à de vraies pièces de vers, à des idylles sur les diverses fleurs ;
oi, comme on peut croire, du langage mythologique. La première de ces pièces , le Réséda, fut présentée à l’impératrice Joséphi
ui la fit d’abord remarquer des juges littéraires de Paris, ce fut sa pièce , publiée en 1825, à l’occasion du Sacre. Entre ta
honorés alors par Casimir Delavigne et Béranger. Le Globe salua cette pièce de ses éloges, et quand le premier recueil de Mme
vec la couronne d’oranger près du crucifix. Mme Tastu, dans une belle pièce de son dernier recueil (le Temps), montre les mor
me Tastu y ajoutait une préface en vers qui est une de ses meilleures pièces . Elle semble y douter pour ses premiers-nés de l’
s qu’un esprit aussi judicieux que le sien appréciera. La plus longue pièce du volume est le poëme de Peau-d’Ane, et Peau-d’A
l’excès des impatiences et des appels menaçants à la force ; dans la pièce de La Fayette, son vœu et sa prière s’adressent à
nt à saluer. Ce qui touche le plus dans le récent volume, ce sont les pièces où, sans détour, sans déguisement de drame ou de
, sans déguisement de drame ou de mythe, l’âme du poëte a éclaté, ces pièces modestes intitulées Plainte, Invocation, Décourag
e de Mme Tastu, y ont naturellement réussi : on peut voir les petites pièces de vers qu’elle a sensées dans ses excellents ouv
exagérer, que ce cri de douleur se trouve imité ou même traduit de la pièce de Shelley, intitulée A Lament, qui commence par
74 (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Discours prononcé à la société des visiteurs des pauvres. » pp. 230-304
u des douzaines d’auteurs dramatiques, qui ont écrit des centaines de pièces . Or je ne pense pas que la méthode évolutive et l
e choses) ne saurait prendre un plaisir complet et sans mélange à une pièce qui, par exemple, n’est pas harmonieuse et mêle d
pas harmonieuse et mêle deux genres distincts et contraires ; — à une pièce mal composée et qui, après l’exposition, s’en va
e et qui, après l’exposition, s’en va visiblement au hasard ; — à une pièce sur la vérité et la qualité morale de laquelle l’
la qualité morale de laquelle l’auteur paraît s’être mépris ; — à une pièce où la prétention vertueuse du dénouement fait un
vec l’excitation sensuelle qu’elle nous a auparavant donnée ; — à une pièce encore où l’action est réduite à un tel minimum q
en que mal le duc et la duchesse, nous n’y sommes plus du tout. Cette pièce , où abondent l’observation la plus fine et l’imag
partie inventée ; et c’est peut être là le mérite le plus rare de sa pièce . L’origine de cette langue, c’est l’argot du boul
du défi et de la candeur. Son dialogue est unique. Si vous lisez ses pièces imprimées (j’excepte, bien entendu, Lysistrata),
n nouvel épisode de l’histoire éternelle des amants. Dans la première pièce amoureuse de M. Donnay, les amants se quittaient
tre » est le mot final ; et le malheur, c’est qu’il pèse sur toute la pièce . — Lorsque Antonia, à Venise, au clair de lune, i
urgeois, comédie en quatre actes, de M. Alfred Capus. Paméla est une pièce de même genre que Thermidor et Madame Sans-Gêne.
intrigue, Paméla n’en est pas le chef-d’œuvre ; mais c’est encore une pièce singulièrement ingénieuse. Il y a dans Paméla deu
r que la foule y prenne un plaisir simple et sans mélange. Surtout la pièce elle-même est hybride. L’hypothèse de M. Sardou t
tant de fois promulguée et établie par mon bon maître Sarcey, qu’une pièce historique ne doit pas trop contrarier les notion
et du souterrain pourraient servir, très peu modifiées, pour d’autres pièces . On est amusé par les faits et gestes des conjuré
dose me semble plus forte dans Mariage bourgeois que dans les autres pièces de M. Capus. Par là, il tendrait à se rapprocher,
ale de M. Capus, et, s’il l’eût mieux mise en relief, le succès de sa pièce n’eût pas été douteux, — c’est la générosité de l
née, comédie en quatre actes, cinq tableaux. L’Aînée n’est point une pièce à thèse et n’est qu’accessoirement une comédie de
e philosophe Dursay, qui a été le confident de Lia tout le long de la pièce , est vivement touché de cette modeste beauté d’âm
e romantique, — qui semble avoir pris pour criterium de la valeur des pièces la somme de vigueur génésique dépensée par les pe
, soit de ce suicide. L’histoire de Lia est, comme j’ai dit, toute la pièce . Mais à cette histoire j’ai cherché un « milieu »
e le répète, n’est point une comédie de mœurs et est encore moins une pièce à thèse. Ma peinture ou, plus exactement, mon cro
t, j’aurais bien autrement poussé la satire. Je me suis étendu sur ma pièce plus longuement que la décence ne le permettait.
ait dit, cela n’est pas pour m’empêcher de le redire : Zaza est « une pièce pour Mme Réjane », et d’ailleurs très adroitement
 Réjane », et d’ailleurs très adroitement appropriée à son objet. Une pièce pour Mme Réjane, c’est d’abord une histoire d’amo
’est d’abord une histoire d’amour brutalement sensuel. Puis c’est une pièce qui nous montre « l’étoile » dans toutes les post
lette qui a un béguin. » Ce qu’il y a de relativement nouveau dans la pièce de MM. Pierre Berton et Charles Simon, c’est que
librement que je suis sûr, en le disant, de ne faire aucun tort à la pièce , mais plutôt d’y envoyer du monde.) Je n’ignore p
n à entendre et à voir. Dans le rôle de Cascart (le moins banal de la pièce ), avec sa lourde face romaine de bel homme rasé e
as un grain de méchanceté. Oui, il est bien le « moraliste » de cette pièce -là. Telle qu’elle est, Zaza est une pièce amusant
n le « moraliste » de cette pièce-là. Telle qu’elle est, Zaza est une pièce amusante, au sens un peu humble du mot, mais enfi
is. Au reste, il faut ici rendre justice à M. Octave Mirbeau. Dans sa pièce , le bourgeois ce n’est pas seulement le « petit r
à le définir. Je crains aussi de m’être trop appesanti sur une petite pièce qui n’est sans doute, dans l’esprit de son auteur
75 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « De la poésie en 1865. »
des accents vraiment passionnés et profonds. Je signalerai de lui la pièce qui est à la page 215 de son dernier recueil : Oh
ême, et qu’il me plaît surtout de vous reconnaître. Quelle plus jolie pièce , dans ce dernier recueil, que celle qui a titre l
Belle petite Mendiante, et dans le recueil précédent, que cette autre pièce sur un chien mort d’ennui après le départ de sa m
ie pour son poëme la Sœur de charité, elle a recueilli à la suite ses pièces diverses, — le tout sous le titre général de Cari
dans son volume une très belle traduction ou imitation en vers de la pièce de Longfellow, Excelsior. Je ne puis qu’indiquer
gret, un autre poëte distingué qui a également traduit avec âme cette pièce d’Excelsior, M. Eugène Bazin, de Versailles, aute
offert d’heureuses rencontres. On trouve, dans ce recueil composé de pièces de toutes les dates, de bien jolies et naturelles
e où il se dérobe ? M. G. Lafenestre a adressé une de ses plus jolies pièces , Dans les blés, à un poëte que je connais mieux,
cher trésor. Les Roses d’antan 42 de M. André Lemoyne renferment des pièces parfaites de limpidité et de sentiment : j’ai des
force poétique incontestable. Je note en passant, pour la relire, la pièce des Deux Printemps à une jeune Bourguignonne poët
à l’étroit dans un livre que dans un journal. Je donnerai en note la pièce intitulée : la Reine de la nuit. Il faut supposer
76 (1884) L’art de la mise en scène. Essai d’esthétique théâtrale
rticuliers des actes et des tableaux, dans lesquels se décomposent la pièce . Il faut donc arrêter le caractère pittoresque de
endant que les peintres préparent et brossent les décors, on monte la pièce . L’opération préliminaire, qui est la distributio
es sorties, ce qui exige parfois des remaniements dans le texte de la pièce . Puis vient la composition de la figuration, et s
que la plupart ne nous sont aujourd’hui connus que par les titres de pièces qu’on ne lit plus. Comme toute chose ici-bas, les
ans l’air immuable qui l’enveloppe. Chapitre II La valeur d’une pièce ne dépend pas de son effet représentatif. — Ce n’
isanthrope et le Tartufe de Molière, il est certain que de toutes ces pièces les premières ont une valeur intrinsèque au moins
mesure. Si les contemporains se trompent souvent sur la valeur d’une pièce , c’est que dans leurs jugements ils tiennent comp
lle. L’effet représentatif, on le conçoit, n’est pas créé de toutes pièces par la mise en scène. Toute œuvre dramatique poss
r lequel l’œuvre poétique s’enlève en pleine lumière, comme une belle pièce d’orfèvrerie se détache sur une tapisserie usée p
if, avaient à se préoccuper dans une certaine mesure de la valeur des pièces qu’ils montaient. Ces théâtres étaient ainsi favo
es et bagages, et s’en va de ville en ville, montant partout l’unique pièce qui compose son répertoire et pour laquelle elle
renom, on parvient à imposer aux applaudissements de la province des pièces d’une valeur intrinsèque inférieure. C’est ainsi
ours des décors, des costumes, d’une nombreuse figuration, combien de pièces , privées de ces moyens artificiels de détourner n
, tout en avouant le plaisir que nous avons goûté, nous condamnons la pièce en déclarant qu’elle ne supporte pas la lecture.
ement porté par le spectateur après la représentation. La plupart des pièces dont le comique touche à l’extravagance nous para
te balance à tenir, un état d’équilibre à observer. Pour monter telle pièce , c’est faire acte de goût que de tempérer l’éclat
que de tempérer l’éclat de la mise en scène ; pour monter telle autre pièce , c’est faire acte d’habileté que de détourner l’a
rait impuissant à obtenir. Ainsi il arrive assez souvent que dans une pièce ayant une valeur intrinsèque incontestable, mais
eprésentation. Un directeur incapable de formuler un jugement sur une pièce n’est qu’un entrepreneur de spectacles. En dehors
et par là inintelligente que de se résoudre aux mêmes frais pour une pièce qui ne l’exigerait pas. Chaque fois qu’on met un
sentée. L’idéal pour un directeur, serait de n’avoir à monter que des pièces qu’on pût représenter dans un décor banal. Ainsi
deux conditions. En tout cas, ce qu’on voit fréquemment, ce sont des pièces , que la critique qualifie d’ineptes, rapporter de
des chefs-d’œuvre qui sont toujours choses rares, mais seulement des pièces véritablement estimables ? Malheureusement, la di
ortée. Un directeur avisé et prévoyant serait celui qui monterait une pièce , même médiocre, s’il devinait dans son auteur un
rs entre donc dans les calculs préalables d’un directeur. Une fois la pièce lancée, l’ensemble de la mise en scène n’est plus
’est plus modifiable, mais il arrive presque toujours que, lorsqu’une pièce reste longtemps sur l’affiche, les acteurs cèdent
tation des applaudissements, il en résulte ce fait remarquable que la pièce , à mesure que s’accroît le nombre des représentat
ttentif s’aperçoit sans doute de la tendance qu’ont les acteurs d’une pièce à grossir l’effet représentatif de leur rôle ; ma
tatif, c’est augmenter l’attrait et la séduction que peut exercer une pièce et attirer à la connaissance et à l’estime des be
nombre de théâtres pour satisfaire à tous ses goûts ; mais encore une pièce qui, jadis, eût été arrêtée de la vingt-cinquième
uration répugne à l’idée avantageuse qu’en fait naître le texte de la pièce . Pour suivre avec profit une œuvre dramatique, fo
ils ont dû obéir à la nécessité d’augmenter l’effet représentatif des pièces qu’ils remontent ou qu’ils exposent pour la premi
el appartiennent les spectateurs et les personnages de la plupart des pièces qu’on représente à ce théâtre. Au Châtelet, comme
apitre XV Rapport de la mise eu scène avec le milieu dramatique. —  Pièces où domine l’imagination. — Le théâtre de Scribe.
on facile, sans secousse violente  ; et dans la représentation de ses pièces tout doit conserver ce caractère tempéré. La déco
dans le luxe exagéré des décorations d’opéra. Chapitre XVI Des pièces où domine le sentiment. — Cas où les causes de l’
où les causes de l’émotion sont objectives. — L’Ami Fritz. Dans les pièces fondées sur le sentiment, les ressorts principaux
isir la différence essentielle qu’il y a entre la mise en scène d’une pièce fondée sur un sentiment subjectif et celle d’une
la valeur intrinsèque d’une œuvre dramatique. Chapitre XVII Des pièces où domine la fantaisie. — Caractère de la fantais
ites de la fantaisie. — De la convenance dans la fantaisie. — Lili. —  Pièces d’ordre composite. — Ma Camarade. — Les féeries.
es d’Alfred de Musset il y a plus de fantaisie que d’esprit. Dans les pièces de M. Meilhac et de M. Labiche, il y a tantôt de
revenir à la mise en scène, si l’on faisait une étude comparative des pièces d’observation pure et des pièces qui sont fondées
on faisait une étude comparative des pièces d’observation pure et des pièces qui sont fondées sur la fantaisie, on remarquerai
tout plus de soin dans la composition du matériel figuratif. Dans une pièce où un acte d’observation se mêlerait à plusieurs
e sur les moindres objets. De là le rôle de la mise en scène dans les pièces modernes, ou du moins dans celles qui s’ingénient
que moderne a introduit une foule de spécialisations nécessaires. Nos pièces actuelles exigent une adaptation perpétuellement
c’est l’homme que peint Molière plutôt que tel ou tel homme. Dans les pièces modernes, au contraire, dans les pièces de M. Émi
ue tel ou tel homme. Dans les pièces modernes, au contraire, dans les pièces de M. Émile Augier ou de M. Alexandre Dumas fils,
aujourd’hui le costume de Tartufe est un problème insoluble. Dans une pièce moderne, au contraire, ce qu’on établit tout d’ab
la mise en scène pourrait être un obstacle à la reprise future de nos pièces modernes ; car ce qui nous paraît aujourd’hui un
structible. Au bout d’un petit nombre d’années, les décorations d’une pièce et son matériel figuratif n’existent plus. Par co
ratif et figuratif, mis de nouveau en concordance, d’une part avec la pièce , et d’autre part avec le goût actuel, n’aura néce
, par exemple, nous verrons qu’au premier tableau de la Charbonnière, pièce dans laquelle la mise en scène occupait le premie
ui ne peuvent s’expliquer l’un sans l’autre. On peut donc dire qu’une pièce dont l’action se déroule dans un milieu très éloi
nous vivons, présente les mêmes difficultés de représentation qu’une pièce dont l’action a été placée à une époque de beauco
elle est la règle générale qui doit présider à la mise en scène d’une pièce dont la difficulté de représentation provient de
ulièrement abusé, et c’est précisément cet abus qui est cause que les pièces d’il y a cinquante ans ont si vite vieilli et son
a couleur locale. Dans les préfaces ou les notes qui accompagnent ses pièces imprimées, Victor Hugo se fait un mérite d’avoir
à fait invraisemblables. C’est pourquoi, dans la mise en scène d’une pièce dont l’action se déroule dans un autre temps, tou
spectateurs songent à comparer la date des costumes avec celle de la pièce  ? La plupart ignorent sans doute que les costumes
eviendrait non seulement antithéâtrale, mais même antiartistique. Une pièce qu’on exhumerait au bout de cinquante ans, dans l
donc à deux conséquences importantes. La première est que, lorsqu’une pièce a fourni sa carrière et qu’on n’en peut prévoir u
désirable de détruire la mise en scène. C’est d’ailleurs, lorsqu’une pièce quitte l’affiche après avoir épuisé son succès, l
ite ipso facto. La seconde conséquence est que, lorsqu’on reprend une pièce depuis longtemps disparue de l’affiche, il n’y a
et, en effet, elle a souvent varié et variera encore. S’il s’agit de pièces grecques ou romaines, il est d’ailleurs évident q
temps avant d’en faire une reprise étudiée. S’il s’agit, non plus de pièces grecques ou romaines, mais d’une œuvre dramatique
la scène, il faut distinguer si l’œuvre est ancienne ou moderne. Les pièces qui datent d’une époque de l’histoire pour laquel
en scène d’Antony n’existait plus et il a fallu la recréer de toutes pièces . La difficulté était précisément dans le grand no
stituer le type théâtral d’Antony. Ajoutons d’ailleurs que pour cette pièce tous les détails de mise en scène n’ont qu’une im
Racine. On outrepasserait la vérité en voulant prouver que toutes les pièces le cèdent en gaieté ou en force dramatique aux œu
’avoue très humblement m’être souvent beaucoup plus amusé à certaines pièces du Palais-Royal, du Vaudeville ou des Variétés qu
onc là une modification nécessaire à faire, d’autant plus que dans la pièce on parle d’Athènes à différentes reprises, et que
à l’enlèvement d’un hémicycle dont nous parlerons plus loin. Dans nos pièces modernes, chaque fois qu’un personnage s’adresse
ilà donc une modification de costume qui résulte des péripéties de la pièce  ; car il est nécessaire que Théramène porte et co
gorges sauvages des montagnes. Mais tel qu’il apparaît au début de la pièce , tel il doit rester jusqu’au dénouement. Une trag
laine ample et moelleuse qui la couvre entièrement. C’est même cette pièce d’étoffe qui devrait remplacer le voile, et que P
voile, et que Phèdre devrait avoir ramené sur son front. Cette ample pièce d’étoffe, d’un caractère bien antique, ne joue pa
des quatre derniers vers de la tragédie. C’est, en général, quand la pièce est sue et prête à être jouée que l’on forme et q
que si les spectateurs savent à tout instant à quel tableau en est la pièce , ils perdent rapidement la notion des actes et so
mme s’ils étaient des actes. Il n’y a que demi-mal quand il s’agit de pièces modernes, où le mot acte et le mot tableau sont s
ision de faction dramatique, de telle sorte qu’Othello est devenu une pièce en huit actes. Il est clair ici que je ne m’en pr
s par eux-mêmes une puissance représentative très grande. Quant à nos pièces modernes, il me paraît nécessaire que les auteurs
t ce beau nom de traditions, usité à la Comédie-Française. Dès qu’une pièce a fourni une longue carrière, et lorsque des acte
, et ils ne parleront pas sur des rythmes similaires. Dans toutes les pièces , tous les rôles ont ainsi leur physionomie propre
s directeurs de théâtre quand il s’agit de distribuer les rôles d’une pièce  ; et l’importance en est tellement grande pour le
rrive à chaque instant aux auteurs, en concevant et en écrivant leurs pièces , de se composer une troupe idéale de comédiens co
te dans l’histoire d’un théâtre des périodes pendant lesquelles telle pièce ne produit pas tout l’effet qu’on en devrait atte
nt il se passe dix ans, vingt ans même, pendant lesquels un groupe de pièces ne peut être remonté avec succès, par suite du ma
acteur d’un certain tempérament. Cela se fait surtout sentir dans les pièces modernes, et cela tient à l’hétérogénéité des rôl
nctive que les auteurs se laissent si facilement aller à composer des pièces entières pour tel acteur ou pour telle actrice. I
et à pousser dans ses différents sens, et ils composent toutes leurs pièces en vue d’une personnalité théâtrale que le hasard
ments temporaires, qui se restreignent souvent à l’exploitation d’une pièce . Les acteurs passent d’un théâtre à l’autre sans
s théâtres de genre. En outre, comme le nombre de représentations des pièces à succès a décuplé, et que telle qu’on aurait jou
ur lesquels, dans l’Avocat Patelin, maître Guillaume vient étaler ses pièces de draps ! Or la veille du jour où vous avez vu B
prennent aisément la forme des moules où il les enferme. Le réel des pièces modernes disloque le talent des comédiens ; et qu
ous les autres théâtres. Tour à tour, entre les représentations d’une pièce moderne qui doit garder l’affiche pendant trois o
e l’action dramatique. L’ancien vaudeville était presque toujours une pièce gaie, aimable, dans laquelle à et là une pointe d
l est incontestable que la musique joue un rôle considérable dans nos pièces de théâtre, et qu’elle y apparaît avec sa puissan
cette conséquence que, lorsque la musique doit jouer un rôle dans une pièce , ce sont les personnages eux-mêmes qui sont les e
les plus fréquents et des moins complexes de la musique. Dans la même pièce , la jeune fille, jalouse et nerveuse, raye le pia
rront plus ! Le chant de Sûzel se trouve amené naturellement dans la pièce , et cependant, en dehors de l’effet touchant qu’i
des instruments à cordes dans le drame ou dans la comédie. Une autre pièce des mêmes auteurs, les Rantzau, présente un curie
puis résister au désir de citer un bel et dernier exemple, tiré d’une pièce toute moderne et essentiellement parisienne, les
it pu les réaliser en entier. Seule la poésie pouvait créer de toutes pièces ces êtres dont la nature avait éparpillé tous les
Aussi arrive-t-il, quand nous avons assisté à la représentation d’une pièce ayant agi avec quelque force sur notre âme, que n
’Ami Fritz :, et je rappellerai aux lecteurs, qui tous connaissent la pièce , la fontaine où Sûzel vient puiser de l’eau, eau
l’horreur. De là se déduisent la composition et la construction d’une pièce naturaliste. Il s’agit de peindre les différents
matique, et c’est à cela, en effet, qu’elle tend de plus en plus. Les pièces tournent chaque jour davantage à des exhibitions
ir les limites. C’est pourquoi nous ne verrons jamais se produire une pièce naturaliste, telle que les adeptes de l’école l’i
77 (1898) Impressions de théâtre. Dixième série
tjoye] D’autres vous ont dit que Montjoye n’est pas une très bonne pièce et vous ont montré, ce qui était facile, que l’« 
etrouve à la fois dans Montjoye que je suis tenté de considérer cette pièce comme un des types de la comédie « second Empire 
rticulièrement pour M. Antoine. On lui a tout reproché : le choix des pièces , la mise en scène, l’interprétation. Ces sévérité
rée un mouvement ? Et, tout de même, ce n’est pas lui qui faisait les pièces . Mais c’est lui qui les choisissait, qui parfois
aine Fracasse, œuvre d’artiste à coup sûr, ne soit pas une très bonne pièce (et ces choses-là ne se savent complètement qu’ap
dramatique de la comédie de M. Bergerat, là n’est pas la question. La pièce se présentait, depuis huit ans, je crois, sous la
crupuleux à l’esprit de son emploi ! C’est révoltant. Venons aux deux pièces elles-mêmes. Il est trop vrai que la fable dramat
us ayons. Ces vers ont pu gêner le public et l’empêcher d’entendre la pièce  ; mais j’avoue qu’ils m’ont ravi. Et la couleur e
nchette, Réboval, l’Engrenage sont des comédies provinciales. Déjà sa pièce de début, Ménages d’artistes, se faisait remarque
te pas les lieux communs de morale, et comme il a raison ! Toutes ses pièces sont des comédies didactiques, je dirai presque d
) ; « la politique est une grande corruptrice » (l’Engrenage). Chaque pièce est, d’un bout à l’autre et sans distraction, la
mes de l’aumône. Je ne sais pas comment on a pu dire que l’idée de la pièce était obscure ou incertaine. L’œuvre tout entière
alités supérieures et ses défauts qui du moins restent candides, — la pièce , extrêmement intéressante, ne serait pas sans dur
consolation et un conseil, et, brusquement congédié, n’obtient qu’une pièce de cent sous. Et la seconde, c’est quand ce même
e quelqu’un ou contre quelque chose. Au Vaudeville : Le Partage, pièce en trois actes, de M. Albert Guinon. — À l’Odéon 
fraîche ou sur des souvenirs déjà anciens, et de se prononcer sur une pièce de théâtre le lendemain de la représentation ou q
u l’audition : car, alors, l’émotion que nous a donnée le livre ou la pièce fait encore vraiment partie de notre vie au momen
oré tout le reste, et qui, aussi bien, ont fait le grand succès de la pièce de M. Albert Guinon : une scène d’amour, ardent e
?). Le mari et l’amant regardent le corps gisant de leur femme… Et la pièce pourrait finir là, si le public admettait qu’une
r femme… Et la pièce pourrait finir là, si le public admettait qu’une pièce pût finir dès que l’auteur n’a plus rien à nous d
u, tout nu, et poussé au dernier point de fureur et d’aveuglement, la pièce de M. Albert Guinon n’aurait presque plus de sens
que idée de ce style, lisez, dans la seconde Légende des Siècles, une pièce intitulée les Trois Cents, et qui est presque une
n cinq actes, par M. Armand d’Artois. — Au Gymnase : Idylle tragique, pièce en quatre actes et six tableaux, tirée par M. Pie
tifiques, de s’évertuer à prouver quelque chose et d’oser encore « la pièce à thèse ». Et, finalement, cette ambition ne lui
à première vue, et était certainement dans la pensée de l’auteur, une pièce à thèse. La thèse est celle-ci : que les théories
ique ? Le Fils naturel, les Idées de Madame Aubray, Madame Caverlet, pièces à thèse, visent des préjugés sociaux ou des artic
ie trop belle contre ce niais suffisant. Ce qui est excellent dans la pièce de M. Brieux, c’est le cadre, c’est la partie sat
, existe, j’en suis presque sûr. Conclusion : l’Évasion est une bonne pièce . Une bonne pièce est une pièce où il y a beaucoup
is presque sûr. Conclusion : l’Évasion est une bonne pièce. Une bonne pièce est une pièce où il y a beaucoup de bonnes choses
. Conclusion : l’Évasion est une bonne pièce. Une bonne pièce est une pièce où il y a beaucoup de bonnes choses. Les chefs-d’
r. Je voudrais seulement que M. Brieux perdît la superstition de la «  pièce à thèse ». Une thèse de théâtre revient presque t
’originalité (l’Évangile lui-même n’est plus original). En outre, une pièce ne démontre jamais la vérité d’une thèse que pour
pèces fort différentes ; et il est donc impossible de tirer une bonne pièce d’un roman qui est bien un roman, c’est-à-dire to
, même habiles, par qui les romans célèbres sont d’ordinaire « mis en pièces  ». Oui, cela me paraît vrai, quoique tout le mond
e, tout cela nous devient à peu près égal. Jean-Gabriel Borkman, pièce en quatre actes de M. Henrik Ibsen, traduction de
mentaire, quand nous voyons quels piètres personnages elle absout. La pièce nous paraît obscure, parce que, bénévolement, nou
. Ne cherchez pas le sens de cette histoire. M. Ibsen n’écrit pas des pièces à symboles, ni même des pièces à idées. Prenez to
tte histoire. M. Ibsen n’écrit pas des pièces à symboles, ni même des pièces à idées. Prenez tout bonnement la fable et les pe
non pour son improbité, mais pour sa chute, et que personne, dans la pièce , ne paraît s’aviser que Borkman a peut-être agi c
de Rosmersholm, de manière à bien faire entendre que je regardais ces pièces comme égales, dans leur genre, aux plus belles œu
peut-être avant Ibsen, ou si j’ai dit tout haut que ni ses premières pièces ni ses dernières ne valaient Norah ou les Revenan
actes, de M. Paul Hervieu. Ce mois-ci nous a apporté trois grandes pièces , toutes remarquables par des mérites divers, et q
un drame. Et ce n’est pas tout. Il a su faire, sur le spiritisme, une pièce intitulée Spiritisme en effet, et que d’abondante
ie. Et, d’autre part, il n’importe en aucune manière à l’action de la pièce que le spiritisme soit vrai ou non : il suffît qu
pour son dénouement, n’ait pas fait du spiritisme le fond même de sa pièce , et qu’il n’ait point établi toute sa fable sur d
e ? C’était affaire à lui. [Maurice Donnay — La Douloureuse] La pièce de M. Maurice Donnay est exquise. Ce n’est point
la Douloureuse a la sienne, qui est celle du diable. Prenons donc la pièce en son beau milieu. Nous y rencontrons un homme e
arrivera d’être bien gênés par leurs souvenirs. Mais, à la vérité, la pièce et son titre ne s’ajustent pas bien étroitement.
convenir ; car il n’y en a guère où des fautes ne soient expiées. La pièce de M. Donnay s’appellerait tout aussi bien Hélène
Fils Naturel ou Héloïse Paranquet. Mais c’est plutôt à cette dernière pièce qu’elle fait songer. Elle est même plus musclée e
e envie de contester quoi que ce soit à M. Hervieu. On trouve dans sa pièce la vieille protestation contre la « loi de l’homm
fait ainsi et, au surplus, je suis au théâtre. Or, tout le long de sa pièce , M. Hervieu a beaucoup moins souci de me retenir
us ont paru l’un et l’autre d’une extrême insignifiance. Telle est la pièce de M. Hervieu : scénario tassé et violent, qui ne
ois ». Comparés à cela, le Supplice d’une femme et Julie ont l’air de pièces où l’on flâne. Les personnages sont généraux et «
s largement humaine, que ces états sont plus divers. Dans la première pièce du livre, l’homme aux yeux de cuivre et au torse
s sous la lampe et aux gentillesses des enfants qui tettent, dans des pièces aussi « intimes » et aussi touchantes que le perm
dans les Blasphèmes, la Chanson du Sang, et lisez dans Mes Paradis la pièce qui commence ainsi : Ah ! ce n’est pas deux moi
tte anecdote appelait ce « milieu », et inversement ; de façon que la pièce , très spirituelle, maligne et griffante, est, en
e dégeler. Il se dégèle enfin, et elle tombe dans ses bras. C’est une pièce légère, mais non partout superficielle ; élégante
sage et il est heureux. Il n’est plus snob et il est académicien. La pièce est donc finie ; et il semble que l’auteur n’ait
amélias est assez inattendu si l’on se reporte au texte complet de la pièce , mais est charmant en soi. Elle a totalement oubl
é de la version italienne et cosmopolite. Notez que, du même coup, la pièce se vide presque de sa signification morale ; car,
Et ainsi, il se peut que la Dame aux Camélias survive, non comme une pièce qui, en 1855, « renouvela » l’art dramatique, mai
entre un doute sur leurs droits, est devenue de règle au théâtre. La pièce de Donnay, Amants, nous a montré le sentiment du
’union libre légalisée. Et je vous présenterai, le mois prochain, une pièce de M. Romain Coolus, l’Enfant malade, où l’on voi
Le Théâtre d’Henry Meilhac. — À la Comédie-Française : La Vassale, pièce en quatre actes, de M. Jules Case. [Henry Me
n’a qu’à dire ce qu’il est, c’est bien simple. » — Meilhac risque la pièce « mal faite » exprès, et même la « tranche de vie
ut à fait quel en peut bien être le fondement. Dans Brevet supérieur, pièce manquée qui contient une scène de premier ordre,
enons. Dans Froufrou même, la plus sérieuse et la plus humaine de ses pièces , personne n’est méchant. Sartorys n’a que le tort
azones, elles se sont coupé les deux seins. Je n’aime pas ce genre de pièces parce que je n’aime pas les pièces à thèse. Une p
x seins. Je n’aime pas ce genre de pièces parce que je n’aime pas les pièces à thèse. Une pièce à thèse est un leurre. L’auteu
as ce genre de pièces parce que je n’aime pas les pièces à thèse. Une pièce à thèse est un leurre. L’auteur a la prétention d
en bonne part, — et qui n’est, d’ailleurs, nullement éclaircie par la pièce elle-même. Or, rien de plus fâcheux qu’une pièce
ent éclaircie par la pièce elle-même. Or, rien de plus fâcheux qu’une pièce à thèse dont la thèse reste obscure. C’est un mou
x qui ne s’entendront jamais ; et cela encore est très bien vu. Cette pièce , souvent obscure, n’est du moins pas médiocre. Au
elle contient d’émotion et de vérité. Mais, d’un bout à l’autre de la pièce , et déjà par le titre qui est sur l’affiche, M. J
en du tout à démontrer, ou sans que nous parvenions à savoir quoi. Sa pièce , trop en dissertations, mais d’un style assez for
ose d’aussi hasardeux qu’une imitation de la vie dans un roman ou une pièce de théâtre, je ne les jugeais pas en tant qu’homm
. Passe encore quand ces violations sont antérieures à l’action de la pièce et que notre attention n’est pas dirigée sur elle
xpliqués auparavant, ce serait dommage, parce qu’il n’y aurait pas de pièce et que la pièce est admirable. Cela s’appelle une
ant, ce serait dommage, parce qu’il n’y aurait pas de pièce et que la pièce est admirable. Cela s’appelle une convention. Cet
le du théâtre ; et cela me fâche qu’on puisse dire que, même dans des pièces qui passent pour chefs-d’œuvre, certains effets d
ise de la jeune Néra. Bref, je crois bien que j’ai résisté à toute la pièce . Le seul personnage que j’ai failli goûter, c’est
t de leurs mauvais instincts. Ce sont des gens qui n’achèvent pas. La pièce de M. Provins nous fait assister aux inachèvement
s de l’esprit, et que c’est même, souvent, une de leurs marques. — Sa pièce est donc, en somme, digne d’estime. Et elle est t
 tragédie » en quatre actes, de M. Henry Bataille. — L’Enfant malade, pièce en quatre actes, de M. Romain Coolus. Ces deux
nfant malade, pièce en quatre actes, de M. Romain Coolus. Ces deux pièces ont été jouées dernièrement, l’une au « théâtre d
lleurs des cerveaux hors du commun, les ont beaucoup aimées, ces deux pièces ne sont point indifférentes ; et, si vous savez v
édés ordinaires par quelque « habile dramaturge », pouvait donner une pièce à la fois banale et brutale, pas ennuyeuse. Or, —
nements d’images douloureuses ou délicieuses. — Je ne sais donc si la pièce de M. Bataille est bien appelée « tragédie », mai
lade, elle est sérieuse de ton et presque solennelle ; dans les trois pièces , elle est totale, sans restrictions, et à peu prè
ra notre force : peut-être un jour nous comprendrons-nous. » Voilà la pièce . Ce n’est pas une pièce à thèse. Elle n’appartien
re un jour nous comprendrons-nous. » Voilà la pièce. Ce n’est pas une pièce à thèse. Elle n’appartient pas à la récente série
mme tous les misogynes. Je sais de moins en moins ce qu’est une bonne pièce de théâtre, mais je sais encore ce qu’est une piè
qu’est une bonne pièce de théâtre, mais je sais encore ce qu’est une pièce intéressante. L’Enfant malade en est une. À l
a Comédie-Française, ayant eu le cynisme de faire entrer cette pauvre pièce dans son répertoire, en est récompensée par le pl
qui ont, comme vous pensez, le plein assentiment des spectateurs. La pièce de cent sous, continuellement invoquée, est le pr
les plaisanteries mêmes qu’ils en tirent, cette chasse fiévreuse à la pièce de cent sous ; puis, dès que l’un d’eux a un peu
génaire riche, établi et père de famille ! Enfin, l’action même de la pièce est conforme aux vœux de tous les Benoits et de t
xactement à ce que la majorité du public entend par « poésie. » Cette pièce est aussi bourgeoise, au fond, que le Chemineau ;
ttérature avec les mœurs conduit Geoffroy à étudier surtout, dans les pièces soumises à son jugement, ce qu’elles contiennent
 Non seulement il admire le dénouement de Rodogune, mais il défend la pièce tout entière, « une des plus fortes conceptions d
a Révolution. Il dit de Cinna : « La Révolution nous a expliqué cette pièce  ; elle en a fait un commentaire un peu plus instr
ande affinité entre la religion et l’abus qu’on en peut faire, que sa pièce a dû réjouir les impies, beaucoup plus qu’elle n’
t. Il l’appelle « l’ardent et fougueux Shakspeare » ; il qualifie ses pièces de « drames gigantesques », de « masses qui épouv
mauvais sous-officier réactionnaire et dénonciateur, le traître de la pièce , qui, appliqué à son rôle, suivra Hoche de scène
oratoire. [Brieux — Les Trois filles de M. Dupont] La nouvelle pièce de M. Brieux, les Trois filles de M. Dupont, est
n mari, et qu’apparemment elle ne sera jamais heureuse. Jusque-là, la pièce de M. Brieux est une très bonne comédie bourgeois
le mari stupide, le « mufle », si j’ose m’exprimer ainsi, des autres pièces féministes, on concevrait que, entre Julie et lui
re une expérience très spéciale, tire la morale désolante de toute la pièce . Une sœur de la première femme de M. Dupont a lai
vec horreur les embrassements de M. Dupont… Voilà qui est complet. La pièce , commencée presque en vaudeville, continuée en dr
Trois filles de M. Dupont n’est, décidément, qu’une pessimisterie. La pièce finirait sur une impression atroce, si elle ne fi
. d. » cher à l’auteur reparaît un peu trop… Mais, avec tout cela, la pièce , dans son ensemble, est merveilleusement vivante
tout en ayant bien l’accent d’aujourd’hui, rappelle les plus aimables pièces de l’ancien « Théâtre de Madame » (je vous prévie
utile. Et si l’on m’assure que ce que je réclame est en effet dans la pièce , je répondrai qu’il n’y est guère, puisque je ne
s plus chauds applaudissements. Si la presse avait été moins dure, la pièce pouvait être sauvée. La foule, même celle des « p
la première date importante depuis celle de la Dame aux Camélias. Une pièce peut marquer une date et n’être point un chef-d’œ
ement. Ce n’est pas nécessairement un signe de génie que d’écrire une pièce qui soit une date, grande ou petite. Je ne dirai
rant leur mère pour s’assurer dans son entier l’héritage paternel. La pièce était triste, d’une vérité forte. Toute une famil
étails sont donc entièrement « commandées » par le dessein même de la pièce , qui prend, de là, un caractère un peu didactique
t qu’elle ne nous touche pas en proportion de sa sublimité, et que la pièce , qui agite un cas de conscience si tragique et, p
onnages sont tous, si l’on peut dire, « en fonction » de l’idée de la pièce . D’où une impression d’exactitude, d’harmonie con
t même n’y rien comprendre, lui tout le premier. Mais la pensée de la pièce est pure et haute en son intransigeance quasi mys
n avise enfin) prend une singulière saveur, enfoui qu’il est dans une pièce dont l’exécution est toute réaliste. Un fait cert
it Denis Roger idiot et ne s’en cachait pas. Cela seul me rendrait la pièce vénérable. [Albert Malin — Médor] Constaton
a fait tranquillement M. Brieux pour Blanchette, refaire à toutes les pièces de l’ancien Théâtre-Libre des dénouements optimis
ssimisme a beaucoup duré. Au Théâtre-Antoine : Le Repas du Lion, pièce en quatre actes, de M. François de Curel. Si j
ois de Curel. Si je ne me trompe, M. François de Curel a écrit les pièces les plus originales, les plus imprévues de ces de
lus mal. Il est inadmissible que le dénouement (si c’en est un) d’une pièce qui était, comme j’ai dit, une histoire d’âme, so
n’est heureusement pas mon affaire. Il reste que les deux tiers de la pièce de M. François de Curel tiennent du chef-d’œuvre.
é Cyrano chef-d’œuvre. Et voici qui est encore plus considérable : la pièce de M. Edmond Rostand a fait pindariser un de nos
eilleux sans doute, mais non pas, à proprement parler, surnaturel. La pièce de M. Rostand n’est pas seulement délicieuse : el
es psychologiques, tant d’historiettes d’adultères parisiens, tant de pièces féministes, socialistes, scandinaves : toutes œuv
d’ajouter que l’opportunité du moment eût très médiocrement servi la pièce de M. Edmond Rostand, si elle n’était, prise en s
ix discordante n’a troublé l’applaudissement universel qui a salué la pièce de M. Rostand. Il manque donc, tout au moins, à c
que j’en dis n’est pas pour déprécier ce séduisant joyau. Il y a des pièces qui « marquent une date », et qui ne sont point b
uelque chose d’interminable. Une autre cause du médiocre succès de la pièce (mais ceci n’en diminue pas le mérite), c’est que
on cœur ? Joignez un artifice de dialogue qui contribue à allonger la pièce démesurément. Dans le texte imprimé, et surtout q
régularité lancinante et implacable. Et cet artifice étonne, dans une pièce d’un caractère visiblement réaliste. Cela rappell
es mots ne sont pas neufs, ce n’est pas une affaire. — Par malheur la pièce est, comme j’ai dit, pléthorique, toute surchargé
s les Deux Orphelines avec un très grand succès. Plus on revoit cette pièce , plus on s’assure que c’est, en effet, un des che
i plus maniables, et pour que les événements, — qui, dans ce genre de pièces , viennent presque tous du dehors, — n’exercent su
y escamote. Il demande alors l’addition et la paye gravement avec une pièce de cent sous qu’il va chercher au fond d’une poch
78 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Aristophane, et Socrate. » pp. 20-32
; de sorte qu’il fallut que les ouvrages nouveaux, & sur-tout les pièces de théâtre, méritassent son approbation pour avoi
it le trouble. A Athènes, comme à Paris, dans la représentation d’une pièce nouvelle, les spectateurs se prévenoient pour ou
y couroit en foule, & que Socrate disoit le moindre mot contre la pièce & l’auteur, les défenseurs de celui-ci l’accu
mp; dangereux, aveugla sur l’excès de la critique ; &, quoique la pièce eut d’abord été sifflée, ils honorèrent ensuite l
& capitales, que vingt-trois ans après la représentation de cette pièce . Il paroît que tout l’effet qu’elle produisit, fu
coboni n’imagine pas que la cabale puisse causer la chûte d’une bonne pièce . « J’en ai vu, dit-il, des mieux ameutées & d
ct. » Oui, sans doute, la cabale ne fera jamais tomber une excellente pièce . Mais, combien de mauvaises ne fait-elle pas réus
rigaux, d’épithalames, de complimens, &c., & de vendre chaque pièce à raison de sa longueur. La difficulté qu’il avoi
79 (1874) Premiers lundis. Tome II « Poésie — Alexandre Dumas. Mademoiselle de Belle-Isle. »
encore un reflet de ce talent de scène qui lui a été donné. Dans ses pièces mêmes de théâtre, il a, une ou deux fois, essayé
evé jusqu’ici à une certaine hauteur, et on n’avait souvenir d’aucune pièce saillante. Les feuilletons de M. Janin qui y avai
chelieu qui arrive sur le fait et lui rend à son tour la moitié de sa pièce  : tout cela est engagé à merveille. Il ne s’agiss
olière, d’ailleurs, en son temps, n’était pas si chaste. Il y a telle pièce ou il ne fait que retourner d’un bout à l’autre l
n’est en rien cousin germain du Misanthrope. M. Dumas l’a senti ; sa pièce courait risque de n’être pas cela. Le duc de Rich
uré, se gardait bien de l’instruire : il emmenait vite sa fiancée. La pièce , dans ces termes-là, n’était plus qu’une spiritue
l fournit à nos auteurs qui ne craignent pas de faire peser toute une pièce là-dessus ? Dans la vie, c’est autre chose : on e
ar Firmin, y a tous les honneurs. Les deux meilleurs caractères de la pièce , les plus vrais d’un bout à l’autre, me semblent
tion lui est faite de jouer sa vie sur un coup de dé. J’ai dit que la pièce de M. Dumas était un drame moderne accolé à une c
80 (1682) Préface à l’édition des œuvres de Molière de 1682
ux Louvre. Nicomède, Tragédie de Monsieur de Corneille l’aîné, fut la Pièce qu’elle choisit pour cet éclatant début. Ces nouv
loir l’Hôtel de Bourgogne, étaient présent à cette représentation. La Pièce étant achevée, Monsieur de Molière vint sur le Th
s de les supprimer, lorsqu’il se fut proposé pour but dans toutes ses pièces d’obliger les hommes à se corriger de leurs défau
Elle eut un succès qui passa ses espérances : Comme ce n’était qu’une pièce d’un seul Acte qu’on représentait après une autre
1662 celle de L’École des Femmes et la Critique, et ensuite plusieurs pièces de Théâtre qui lui acquirent une si grande réputa
le fut à sa Majesté, Monsieur de Molière continua de donner plusieurs Pièces de Théâtre, tant pour les plaisirs du Roi que pou
r là cette haute réputation qui doit éterniser sa mémoire. Toutes ses Pièces n’ont pas d’égales beautés, mais on peut dire que
res qu’il faisait sur tous les grands rôles qu’il se donnait dans ses Pièces . Jamais homme n’a si bien entré que lui dans ce q
s tâches si légères. Enfin en 1673 après avoir réussi dans toutes les Pièces qu’il a fait représenter, il donna celle du Malad
81 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Malherbe et son école. Mémoire sur la vie de Malherbe et sur ses œuvres par M. de Gournay, de l’Académie de Caen (1852.) » pp. 67-87
taine. Combien il y a peu, dans notre ancienne poésie lyrique, de ces pièces de vers qu’on puisse relire ainsi à chaque printe
n pourrait croire, une instruction morale, mais un état de biens, une pièce de précaution et de défense en cas de procès de f
n geste haut et souverain. Cela se retrouve chez lui dans les petites pièces comme dans les grandes ; ainsi, dans ce sonnet au
ois célébrée, il tire une inspiration naturelle, large et durable. Sa pièce n’est, si l’on veut, qu’une paraphrase de l’épode
son parent et cousin le chevalier de Bueil. Il y a pourtant entre la pièce d’Horace et celle de Racan des différences de ton
cs, c’est-à-dire en n’y prenant pas tout et en y mettant du sien. La pièce d’Horace si souvent citée n’a pas le sens tout à
u’on lui prêle d’ordinaire lorsqu’on y fait vaguement allusion. Cette pièce , dont le cadre premier et le motif paraissent emp
’est qu’il ne démasque son intention que dans les derniers vers de la pièce  : rien jusque-là n’avertit que ces peintures vive
s allées sombres, qui nous sont traduites par cette harmonie même. La pièce de Racan est toute de ce ton. S’il dit les choses
l y a gagné de produire une inspiration plus uniment champêtre, et sa pièce , moins curieuse pittoresquement que celle d’Horac
préférence à mettre en œuvre les pensées d’autrui, a fait une ou deux pièces fort belles. Son ode intitulée La Belle Vieille e
hos étrangers. Mais ce ne sont là que deux strophes ; le reste de la pièce ne se soutient pas à cette hauteur. La pièce vrai
trophes ; le reste de la pièce ne se soutient pas à cette hauteur. La pièce vraiment belle de Maynard, celle qui mérite de co
la mort de M. de Termes, et aussi l’ode de Maynard À Alcippe, quatre pièces de plus en tout, et l’on aurait droit de dire : V
-Alphéran avait le premier, il y a quelque trente ans, retrouvé cette pièce et en avait déjà tiré parti dans ses Recherches b
82 (1864) William Shakespeare « Première partie — Livre IV. Shakespeare l’ancien »
llant et venant sur cette plate-forme qui est le logéum, et jouant la pièce  ; au centre, à l’endroit où est aujourd’hui le tr
e doit être tétralogie, si la représentation doit se terminer par une pièce à satyres, si les faunes, les aegipans, les ménad
, Aristophanesque poetae, comme dira un jour Horace, si l’on joue une pièce à femmes, fût-ce la vieille Alceste de Thespis, t
r du feu, Prométhée enchaîné, Prométhée délivré, terminée par quelque pièce à satyres, les Argiens, peut-être, dont Macrobe n
t rappellent que, pour le seul fait d’avoir détaché et isolé dans une pièce un épisode de la vie de Bacchus, l’histoire de Pe
achiniste. Tout pour les yeux, rien pour la pensée. Au feu toutes ces pièces , et qu’on se contente de réciter les vieux paeans
es d’eau. Tel est le tumulte athénien. Pendant ce temps-là on joue la pièce . Elle est d’un homme vivant. Le tumulte est de dr
selon Suidas, parce que le théâtre s’était écroulé pendant une de ses pièces , selon Elien, parce qu’il avait blasphémé, ou, ce
mis sous la garde du greffier d’Athènes. Les acteurs qui jouaient ses pièces étaient tenus d’aller collationner leurs rôles su
uménides. Musgrave a probablement raison, car les Euménides étant une pièce fort religieuse, les prêtres avaient dû la choisi
tendue, la plus vaste, à coup sûr, de toute l’antiquité. Par les sept pièces qui nous restent, on peut juger de ce qu’était ce
éthée enchaîné ; les Sept Chefs devant Thèbes, dont il nous reste une pièce  ; la Danaïde, qui comprenait les Suppliantes, écr
s quatorze trilogies à elles seules donnent un total de cinquante-six pièces , si l’on réfléchit que toutes à peu près étaient
pt Chefs devant Thèbes avaient le Sphinx. Ajoutez à ces cinquante-six pièces une trilogie probable des Labdacides ; ajoutez de
cela. Il est difficile de préciser rigoureusement le nombre total des pièces d’Eschyle. Le chiffre varie. Le biographe anonyme
les temps modernes Rabelais. Quand Pratinas le dorien eût inventé la pièce à satyres, la comédie faisant son apparition en f
inquante-deux de ses tragédies avaient été couronnées. En sortant des pièces d’Eschyle, les hommes frappaient sur les bouclier
e les exemplaires des colonies, qui se bornaient à un petit nombre de pièces , il est certain que des copies partielles de l’ex
épitaphe, le biographe anonyme, Goltzius et Meursius ; les titres des pièces perdues. On sait par Cicéron, dans les Tusculanes
ersonnages à la fois ; par Platon, que les esclaves assistaient à ses pièces  ; par Horace, qu’il inventa le masque et le cothu
le tua d’une tortue sur la tête ; par Quintilien, qu’on retoucha ses pièces  ; par Fabricius, que ses fils sont accusés de cet
83 (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196
le relit on éprouve un nouvel étonnement. C’est un homme unique ; ses pièces touchent à la tragédie, elles saisissent et perso
ent et personne en cela n’ose l’imiter… Tous les ans, je lis quelques pièces de Molière, de même que de temps en temps je cont
prétés conformément à la tradition de ce maître en l’art d’écrire les pièces et en l’art de les interpréter. On considérerait
n se sent pris d’étonnement. Je lis chaque année quelques-unes de ses pièces , de même que je contemple de temps à autre les gr
ce du passé. La traduction, avec introduction explicative pour chaque pièce des œuvres de Molière, par le comte Baudessin, le
Le plus grand précepte de tous les préceptes est de plaire. Quand une pièce de théâtre a produit son effet, c’est la meilleur
d’antichambre étroite et carrée, on pénètre tout de suite dans cette pièce principale ; une porte à doubles battants revêtus
me », donnerait le produit entier de la première représentation d’une pièce nouvelle, L’Assemblée. Il fallait seulement, pour
s qui se rendirent à la Comédie-Française pour écouter Tartuffe et la pièce nouvelle. La recette de cette représentation sole
le, de parler de lui ; la Gazette de France se tait sur les premières pièces de Molière ; Loret, l’homme à la mode, qui rimait
, il l’écrit Molier, pendant que Somaize prétendait et disait que les pièces de ce malheureux Molier n’étaient même pas de lui
ubre comme le plus sinistre des drames. Les seuls honnêtes gens de la pièce , Oronte et M. de Pourceaugnac, y sont bernés sans
eau se moquer des infortunes de Pourceaugnac, voilà la moralité de la pièce  : les dupes en fin de compte ont leur revanche. I
le voit, il n’y a pas seulement pour nous une plaisanterie dans cette pièce bouffonne, il y a quelque chose de sous-cutané qu
s plus acharnés de Molière, l’auteur d’Élomire hypocondre. Dans cette pièce , Le Boulanger de Chalussay fait raconter à Élomir
ù je devois périr, je rencontray le port. Je veux dire qu’au lieu des pièces de Corneille, Je jouay l’Étourdy qui fut une merv
uvre. Quelle verve brillante et quel éclat de style et de gaieté ! La pièce finit à chaque scène pour recommencer aussitôt. M
le Docteur amoureux. Mais son répertoire comptait alors bien d’autres pièces dont nous n’avons plus que les titres et qui ne f
onti (d’après l’édition de Montpellier, 1655). Quelques vers de cette pièce sembleraient indiquer que Molière a placé là des
s l’opinion de M. P. Lacroix qui pense que ces vers signifient que la pièce était de Molière. Mais j’enregistre ce passage d’
e sa bourse et aida de ses conseils, Racine dont il reçut la première pièce et qui porta plus tard sa tragédie d’Alexandre au
qu’elle lui suscitait ? Je songe toujours en lisant ou en écoutant la pièce à tout ce que l’auteur supporta avant de la faire
hait pour dire la vérité. A la fin, le roi promit de laisser jouer la pièce . Cette permission verbale était formelle. Le 5 ao
e fut donné pour la première fois, mais le lendemain, au moment où la pièce allait commencer, et devant une telle affluence q
portant défense de par le premier président du Parlement de jouer la pièce  : « Monsieur le premier président ne voulait pas
t si vaillamment à son temps et aux temps à venir. Encore, lorsque la pièce fut jouée, se trouva-t-il des sots ou des envieux
isant ; Ses grimaces souvent causent quelques surprises ; Toutes ses pièces sont d’agréables sottises ; Il est mauvais poète
’homme qui écrivit Tartuffe qu’avec un dictionnaire d’invectives. Les pièces de Molière sont des impiétés, des infamies, des g
ffe et de l’accès de libéralisme de Louis XIV laissant représenter la pièce . Or voici ce que Napoléon Ier a répondu : « Après
e, c’est un des chefs-d’œuvre d’un homme inimitable ; toutefois cette pièce porte un tel caractère, que je ne suis nullement
cente, que, pour mon propre compte, je n’hésite pas à dire que, si la pièce eût été faite de mon temps, je n’en aurais pas pe
, piteuse tragédie, à coup sûr : « J’aime cet Hector, c’est une bonne pièce de quartier général. » Tandis que les faux monna
la scène, Molière tâchait d’exprimer, avons-nous dit, dans une autre pièce qui fut représentée le 16 février 1665, quelques-
le 16 février 1665, quelques-unes des idées qu’il avait mises dans sa pièce un moment interdite. C’est Dom Juan dont je veux
. Suprême qualité, en outre : elle est essentiellement moderne, cette pièce vivante, et pour ainsi dire contemporaine. De tou
cette pièce vivante, et pour ainsi dire contemporaine. De toutes les pièces de Molière, Dom Juan est assurément celle qui con
ier. Molière, auteur dramatique, se proposait simplement d’écrire une pièce intéressante, curieuse et dramatique, mais le phi
lente à venir où il pénétrera dans tous les cœurs. Mais quoi ! cette pièce de Dom Juan est ainsi remplie de traits qui sont
de succès sa fausse monnaie et de duper tout Paris avec de mauvaises pièces . » D’ailleurs, « s’il n’en eût voulu qu’aux peti
religion. Je connais son humeur, il ne se soucie pas qu’on fronde ses pièces , pourvu qu’il y vienne du monde. » Hélas ! ces i
mais, ajoute bien vite l’un d’eux : C’est-à-dire fort grand dans les pièces pour rire Moyennant que le drôle en soit pourtant
s pour rire Moyennant que le drôle en soit pourtant l’auteur, Car aux pièces d’autrui, je suis son serviteur ! De sa vie, il n
y a là de fort damnable. Il jouait d’ailleurs assez souvent dans les pièces des autres, et l’on connaît cette anecdote où, da
s pièces des autres, et l’on connaît cette anecdote où, dans certaine pièce , Don Quichotte, de je ne sais quel auteur, Molièr
noter et fort curieuse, il n’était point rare qu’il fît précéder ses pièces d’une sorte d’explication verbale par laquelle il
nces que ces causeries où Molière commentait et défendait ses propres pièces . On l’avait vu, lorsqu’il joua pour la première f
qu’il fit au public deux jours avant la première représentation de sa pièce . Et puis ce prétendu original de cette agréable c
l donnait des farces pour des comédies ; et ceux qui examinent si une pièce qui les fait rire est dans toute la rigueur des r
rtunes conjugales de Molière forment d’ailleurs le fond ordinaire des pièces dirigées contre l’auteur de L’École des maris. Un
upté de l’amour permis (le mariage) ». Mais là n’est pas le but de sa pièce  ; ce but est de salir Molière. Ce fier et hautain
bon cœur et répondait avec esprit à ces sottises. On trouve dans une pièce de Chevalier, comédien du théâtre du Marais, Les
nte Molière allant bravement assister, devant la foule assemblée, aux pièces dirigées contre lui. C’est ainsi qu’on le vit s’a
en et chantre de l’église de Saint-Roulé, à Senlis, publia une longue pièce de vers, L’Enfer burlesque, tiré, dit le titre, d
t de lui peut-être que Le Boulanger, furieux qu’on lui eût refusé une pièce , L’Abjuration du Marquisat, au théâtre du Palais-
e serait peu que vous vissiez le portrait du sieur Molière dans cette pièce , si vous n’appreniez en même temps ce qu’il a fai
femmes, nous rend, par exemple encore, le comédien jouant ses propres pièces . Il est détaché d’un cadre où figurent, à côté du
u mérite de cet auteur, qu’une Personne de la Compagnie tira quelques pièces de vers qui regardaient cet illustre défunt. Plus
ici ce qui fut entendu de toute la compagnie. » Viennent ensuite les pièces de vers composées sur la mort de Molière. Celle d
mme Le Malade imaginaire. Que de personnages s’agitent entre ces deux pièces , tous si vivants qu’on les connaît mieux que des
rt, femme entendue et véritable directrice, qui remaniait parfois les pièces selon les nécessités de la mise en scène, Du Parc
rine dans Monsieur de Pourceaugnac. On la voit aussi raccommodant les pièces , par exemple Don Quichotte (30 janvier 1666. Regi
3 (Paris, Callot, 1773, in-8 de 48 pages). Nous trouvons encore cette pièce dans la Bibliographie Moliéresque de M. Paul Lacr
1773, in-8 de 64 pages). L’auteur était l’abbé Lebeau de Schosne. Sa pièce fut arrangée pour le théâtre de Bordeaux sous ce
Bordeaux, Veuve Calamy, 1773, in-8). — Nous citerons encore parmi les pièces de circonstance, inspirées par l’anniversaire de
Documents le Privilège accordé aux Pygmées par le grand Roi. — Cette pièce intéressante est inédite.) 17. Bruzen de la Mart
mprobable : « Molière, fameux comédien, ayant fait et représenté une pièce de théâtre ayant pour titre Le Marquis Étourdi (l
se au xviie  siècle. 32. Il faudrait peut-être ajouter une quatrième pièce à celles-ci, L’École des femmes, une incomparable
ais, dans une seule année, dit le Mercure, l’on ne vit tant de belles pièces de théâtre, et le fameux Molière ne nous a pas tr
querelle entre M. Trissotin et un autre qui divertit beaucoup. » Les pièces de Molière n’obtenaient guère d’ordinaire leur su
ontenant : 1º la description de toutes les éditions des œuvres et des pièces de Molière ; 2º les imitations et traductions des
et des pièces de Molière ; 2º les imitations et traductions desdites pièces  ; 3º les ballets, fêtes de cour, poésies de Moliè
84 (1833) De la littérature dramatique. Lettre à M. Victor Hugo pp. 5-47
nce hors de leur juridiction ? Ne savaient-ils donc pas enfin que les pièces applaudies par les bandes romantiques allaient so
in de la vérité de mon récit tous les comédiens qui jouaient dans mes pièces et tous les auteurs mes confrères, qui n’agissaie
tragiques anciens d’user trop souvent du poignard pour terminer leurs pièces , ainsi qu’on reproche encore aux auteurs comiques
illard, mal imité de Corneille, que vous placez trois fois dans trois pièces différentes, dans la même situation, disant presq
uteurs en forçant les comédiens à venir s’excuser de ne pas jouer une pièce que le public a repoussée avec tant d’éclat. Ces
récoltes départementales, ou enfin qu’il lui plût de ne pas jouer la pièce par un simple caprice, pour une partie de plaisir
frères, et même les acteurs, vous attesteront de bonne foi que jamais pièce n’a été jouée au Théâtre-Français que selon leur
ur avocat, que sans l’ordre du gouvernement ils auraient rejoué votre pièce . Car, d’un mot, ils pouvaient terminer le procès
liquement qu’on pouvait par arrêt de la Cour les forcer à rejouer une pièce tombée par arrêt du public. Vous nous avez acquis
prendra. Le malheur que vous venez d’éprouver par la défense de cette pièce m’a rappelé bien vivement celui que j’ai ressenti
reconnu par les premiers personnages qui gouvernaient l’État, que ma pièce , dont le but était très moral, ne pouvait blesser
baisser les yeux à la jeune femme de l’avocat, s’il la conduisait aux pièces de son client. Mais revenons, Monsieur, à cet ava
, Monsieur, à cet avantage que vous avez eu de pouvoir réclamer votre pièce aux yeux du monde entier. Il n’en aurait pas été
faveur de l’assoupissement de la nation il vous avait escamoté votre pièce , filouté les produits, et qu’il vous avait enfin
agrin un homme de lettres élever sa bannière politique au sujet d’une pièce de théâtre. Il me semble que ce n’est pas dans un
us devez vous rappeler, Monsieur, que dans la préface de l’une de vos pièces vous avez dit que vous aviez fait le public . Ce
par une première éducation, achèveraient, par des représentations de pièces fortes, morales et constitutionnelles, d’acquérir
voulu me reconnaître une importante qualité, celle de charpenter une pièce , de préparer une situation et d’enchaîner les scè
btenu un si beau triomphe. 5. Je ne me rappelle pas si c’était à une pièce de M. Victor Hugo, ou à celle de l’un de ses imit
85 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — Chapitre VIII »
au théâtre, celui qui consiste à n’en pas avoir. Nous discuterons la pièce en la racontant : elle débute bien, et dans un be
profonde, de belles formes coulaient dans la salle. Quel succès si la pièce tenait ce que promet un si beau prologue ! Au sec
rigal. On fait des mots dans ce raout de garçons, comme dans toute la pièce . L’esprit y est, par instants, très vif et très n
du boulevard galant. Ainsi que la vertu, le vice a ses degrés, et la pièce aurait pu choisir une petite dame de plus haut ét
ncore qu’il n’est décousu. Il se défait à chaque scène, entraînant la pièce , qui tombe en morceaux avec lui. Cependant la gue
ay avait, du moins, été le jouet d’une coquette cupide et perfide. La pièce lui retire cette unique excuse, et il n’en crie q
qui s’appelle le Gendre de Monsieur Poirier. C’est assez dire que la pièce a été d’abord écoutée avec l’attention la plus fa
est impossible de classer au rang des bons ouvrages de l’auteur cette pièce morose et inanimée. Le sujet a été vingt fois tra
ntrer sa femme dans le bercail conjugal. Ce personnage fait tort à la pièce par sa bassesse mesquine et sa dépravation subalt
enaces d’un M. Merson. Il est avec ce drôle des accommodements, et la pièce nous le fera bien voir tout à l’heure. Et puis ce
ettant sur le compte d’une amie fictive. Mais la cause plaidée par la pièce est invinciblement réfutée par le mot de Fanny, s
ction, mais d’une loi locale du pays où la scène se passe, conclut la pièce bien froidement : la tragédie domestique se termi
iennent de remporter au Théâtre-Français : d’abord et surtout pour la pièce elle-même : ensuite pour la façon parfaitement di
’émotion vient, au second acte, avec une des plus belles scènes de la pièce . La toile se relève sur l’intérieur de M. Bernard
endez-vous, Léopold y vient. Nous arrivons à la maîtresse-scène de la pièce , une des plus hardies et des plus dramatiques que
l de la bonté et de la vertu. Un dernier éloge qu’il faut donner à la pièce , c’est l’anonymat, délicat comme une pudeur, qu’y
86 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Œuvres inédites de P. de Ronsard, recueillies et publiées par M. Prosper Blanchemain, 1 vol. petit in-8°, Paris, Auguste Aubry, 1856. Étude sur Ronsard, considéré comme imitateur d’Homère et de Pindare, par M. Eugène Gandar, ancien membre de l’École française d’Athènes, 1 vol. in-8°, Metz, 1854. — II » pp. 76-92
c les dieux mêmes et avec les héros fils des dieux. Dans cette petite pièce on sent toute l’ardeur de la Renaissance, cette a
néral dans son sens, accorder à M. Gandar son admiration pour une des pièces morales de Ronsard, intitulée : De l’équité des v
té des vieux Gaulois. Il m’en coûte de lui résister ; mais dans cette pièce où un grand chef gaulois, Brennus, tue de sa main
sein et les yeux de larmes tout moiteux. À un certain endroit de la pièce , dans une description de sacrifice, M. Gandar cro
e les isoler, en retranchant ceux qui précèdent et qui suivent. Cette pièce de Ronsard, où il y a d’ailleurs du sens et du bo
de manière, une comparaison facile à établir. On connaît la charmante pièce de Claudien, Le Vieillard de Vérone : « Felix qui
uru au lieu de reptavit ! C’est même un faux sens dans l’esprit de la pièce  ; car il n’est pas précisément agréable à un viei
-Gelais sont assez faciles, mais plats. Ronsard, à son tour, dans une pièce adressée au cardinal de Châtillon, traduit et enc
me gâte cette vue champêtre. Racan, au contraire, dans sa délicieuse pièce de la retraite, a tout fondu en une parfaite nuan
s primitifs sans qu’on puisse les démêler. Je renvoie les curieux aux pièces elles-mêmes. Et c’est ainsi que les trois poètes,
s désordres de la Cour sous Henri III et l’avénement des mignons. Ces pièces , si elles étaient en effet de Ronsard, le montrer
armoiries, fac-similé d’écriture, se termine par quelques lettres et pièces en prose, notamment deux discours moraux qui ont
87 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XIII. Des tragédies de Shakespeare » pp. 276-294
est point nourri, comme Racine, des tragédies grecques. Il a fait une pièce sur un sujet grec, Troïle et Cresside, et les mœu
le malheur qu’ils peignaient fût jamais aussi déchirant que dans les pièces anglaises. La terreur de la mort, sentiment dont
talisme, de la gradation philosophique des sentiments de l’âme. Cette pièce serait encore plus admirable, si ses grands effet
n’était plus qu’un homme lorsque le calme rentrait dans son âme. Ses pièces tirées de l’histoire anglaise, telles que les deu
sent davantage à l’opinion de l’Europe ; et quoiqu’il importe que les pièces qui doivent être jouées aient avant tout du succè
un examen resterait à faire : ce serait de bien distinguer, dans les pièces de Shakespeare, ce qu’il a accordé au désir de pl
e où l’on était de son temps sur les principes de la littérature. Ses pièces sont supérieures aux tragédies grecques, pour la
sérieux. Shakespeare représente aussi beaucoup trop souvent dans ses pièces la souffrance physique. Philoctète est le seul ex
7. Parmi la foule de traits philosophiques que l’on remarque dans les pièces de Shakespeare, même les moins célèbres, il en es
élèbres, il en est un qui m’a singulièrement frappée. Lorsque dans la pièce intitulée Measure for Measure, Lucien, l’ami de C
88 (1913) Poètes et critiques
s la rubrique : Gueux des Champs, l’auteur fait entrer deux sortes de pièces d’inspiration fort diverse. C’est d’abord un grou
ennent en droite ligne de l’Anthologie grecque. La première est cette pièce de la Flûte qui ouvre la série intitulée : Les Pl
les plus pures qu’on ait encore imaginées. Quelquefois, comme dans la pièce du Bouc aux Enfants, un mot du modèle sert de pré
exte à quelque large et superbe amplification. Je ne citerai point la pièce même, que le lecteur connaît sans doute, et à laq
l décrit ce houe, dont on lui a montré un trait : ab ungue leonem. Sa pièce , parla même, perd le caractère antique, la sobrié
s c’est ici le point à noter : Richepin a besoin de faire rentrer ces pièces d’origine grecque dans son cadre des Gueux des Ch
t par cœur des pages de Rabelais. Je n’en veux pour exemple que cette pièce , l’une des plus curieuses du volume, et qui a pou
ière. Je n’ai pas peur que Richepin me démente, si je lui dis que sa pièce , de plus de deux cents vers, a été faite le jour
is il faut tourner la page et arriver à cette longue plaisanterie des pièces en argot. Ce n’est pas une raison, parce que l’on
Si j’étais l’auteur, je réduirais le livre à un assez petit nombre de pièces de choix. Mais que ce choix serait exquis et quel
et Blonde, Mon petit Toutou, etc. ; rapprochez de la première de ces pièces une chanson à boire d’Horace ou le motif sépulcra
n trivial, c’est un souffle d’épopée qui circule à travers les larges pièces réunies sous ce titre : Les Gas. C’est l’épopée à
ffacer la trace de ce qu’il appelait « des crimes », il ajoutait à sa pièce , ici, deux strophes, là, seize vers, plus loin, d
partaient par retour du courrier. Mais la suture est invisible, et la pièce semble coulée d’un seul jet. La Mer a donné lieu
ant, plus chantant, plus épanoui. Ce n’est pas mon rôle d’analyser la pièce ici, et je me borne à noter les mérites de forme.
et très sûr, de qualité un peu trop rare. Monsieur Scapin est de ces pièces qu’il faut, pour les juger à leur valeur, entendr
il fit bien assurément, de choisir dans Corneille, dans. Molière, les pièces les plus dignes d’étude, et dans ces pièces, les
eille, dans. Molière, les pièces les plus dignes d’étude, et dans ces pièces , les parties les plus belles, les plus expressive
oisies nous donnent la double impression de la fatalité qui domine la pièce et du drame psychologique dont l’ambitieux lord e
sorte purifié, et comme adouci merveilleusement par la pitié dont la pièce déborde. Dans l’intéressante étude qu’il a placée
nous a données me permettrai-je d’en ajouter une ? C’est ici une des pièces où Shakespeare a marqué cet art, qui n’appartient
il 1897, « en pays lorrain », dans « une école de Nancy ». Quant à la pièce de la elle au Bois dormant, improvisée au cours d
t écrit quelques pages de prose d’une exquise délicatesse et quelques pièces poétiques d’un sentiment sincère, d’un accent pén
mes mots de bienvenue, que le personnage du chœur à Perdican, dans la pièce d’Alfred de Musset : « Vous ressemblez à un enfan
cha longtemps de se manifester, lui aurait laissé le champ libre. Des pièces , d’un réalisme poignant comme êve morbide, étrang
s tragiques de l’histoire de la Suède, et il nous analyse l’admirable pièce Sur la foire de Vernamo, cette histoire si simple
sé, au prix de quel labeur, de quelles privations, le petit pécule en pièces de cuivre qui doit leur permettre d’édifier un fo
dalles d’autel. Les ferrures et les moindres clous brillaient. Cette pièce , où flottait un âcre relent de bergerie, était pl
mme l’on doit traduire, c’est-à-dire très fortement, des fragments de pièces ou des pièces entières de ces écrivains scandinav
traduire, c’est-à-dire très fortement, des fragments de pièces ou des pièces entières de ces écrivains scandinaves qui l’ont p
che à la critique des Essais les romans de Bourget et, plus tard, ses pièces de théâtre, comme de l’écouter nous définir, chez
crit est paginé de 1 à 75. Mais il présente deux lacunes : entre deux pièces qui ont pour titre, l’une, Réversibilités, l’autr
imés par l’auteur ; un autre hiatus un peu plus large sépare les deux pièces intitulées l’Art poétique et Via dolorosa : il ma
, 34 tout entières. Ces suppressions ont réduit à vingt le nombre des pièces  : dans son premier état, le cahier devait en comp
r état, le cahier devait en comprendre au moins vingt-deux. Les vingt pièces qui restent, se suivent ainsi : I. Au Lecteur. — 
Amoureuse du diable, chronique parisienne. — XX. Final. De ces vingt pièces , brèves ou longues, deux seulement, Almanach pour
ré, moitié dans Sagesse, moitié dans Jadis et Naguère. Vieux Coppées, pièce formée de dix dizains, s’est distribué, par tronç
l dizain a été refait, et un seul demeure inédit. Les dix-huit autres pièces sont entrées, à peu près textuellement, dans Sage
lmanach : « La bise se rue… » et « L’espoir luit… » les trois petites pièces , Sur les eaux (Je ne sais pourquoi…), Berceuse (U
oses qui chantent… » et « Ah ! vraiment, c’est triste… » — les quatre pièces assez courtes : Un Pouacre, Kaléidoscope, Images
se du diable… Enfin Parallèlement (1889) contient les trois premières pièces du manuscrit : Au Lecteur, Impression fausse, Aut
cteur, Impression fausse, Autre, et la dixième, Réversibilités. Seize pièces sur vingt sont précédées d’une épigraphe. Les tex
ion, une tendance : nous aurons lieu d’en tenir compte. Enfin, chaque pièce est datée scrupuleusement : nous verrons le parti
mants : « Sans mors, sans éperon, sans bride. » L’image finale de la pièce Dans les bois : … sous un fourré, là-bas, des so
’on découvre une première intention de cette image dans un vers de la pièce de Baudelaire intitulée Sépulture : Vous entendr
Les cris lamentables des loups… Et les complots des noirs filous. La pièce Soleils couchants, rangée dans Paysages tristes,
rs filous. La pièce Soleils couchants, rangée dans Paysages tristes, pièce exquise d’ailleurs avec sa sinueuse phrase musica
n », qui parodie le vers fameux : « Mais Grenade a l’Alhamhra » de la pièce des Orientales ; pour le style et pour les images
Est-elle en marbre ou non, la Vénus de Milo ? Enfin, c’est dans une pièce des Flèches d’or, le Nocturne, d’Albert Glatigny,
tient déjà l’expression « ce Walpurgis français », d’où est sortie la pièce de Verlaine, serait digne d’être placé au rang de
maître artiste avait tout indiqué, sinon tout dit, dans trois petites pièces de la Comédie de la Mort : Rocaille, Pastel, Watt
morphoses. III Les Fêtes galantes ne contiennent que vingt-deux pièces et tout ce lot ne donne, en somme, qu’un peu plus
à deux, de votre troupe ? » — « Pas d’épilogue, je vous prie : votre pièce n’a pas besoin de s’excuser. Vienne la bergamasqu
ire, ô Cléopâtre, Et comme Antoine fuir au seul prix d’un baiser. La pièce intitulée Les Indolents peut paraître, à bon droi
naïveté que rien n’imite, n’embellit, ne remplace, n’égale. Quelques pièces de cette Bonne Chanson semblent venir d’un peu tr
Sens ! Il contient moins de cinq cents vers ; il offre à peine vingt pièces  ; mais presque toutes ont l’étrangeté et le prolo
». Cette Impression fausse est bien la suite naturelle de la série de pièces des Romances sans paroles : Birds in the night, a
ore de juillet et composée en arpentant « le préau des prévenus », la pièce , qui, dans Jadis et Naguère, et déjà dans le manu
s ou arriver jusqu’à Résurrection. Mais, encore du même mois, est une pièce surprenante par sa beauté d’expression et par sa
changements qui méritent d’être signalés, la seconde partie de cette pièce , en passant aussi dans Sagesse, a pris un sens tr
t moiré d’un vol d’abeille. Il n’y a pas de commune mesure entre ces pièces , frissonnantes d’émotion, et le travail de pur li
e de se rappeler les notations peu joyeuses. mais sans horreur, de la pièce  : « Dame souris trotte » et de passer, sans trans
Art poétique. L’épigraphe apporte sa révélation. Elle est tirée de la pièce Twelfth night or what you will (Le soir des Rois)
, qui remplit plusieurs scènes du Soir des Rois. Le premier mot de la pièce est un appel du Duc aux musiciens. Il leur demand
’amour, comme au bon vieux temps ». C’est ce passage qu’en tête de sa pièce , l’Art poétique, Verlaine a recopié — ou plutôt c
e Love’s labour’s lost, aux gémissements merveilleux d’Amiens dans la pièce As you like it, à la chanson d’Autolycus dans Win
foi et d’espérance : Mon Dieu m’a dit : Mon fils, il faut m’aimer… Pièce unique peut-être dans le lyrisme français et assu
ci mon sang… Voici mon front… Voici mes mains », deux ou trois autres pièces encore. Par contre, combien de pages du recueil i
ens du temps jadis m’ont permis de deviner tout l’intérêt ! 16. . La pièce fut insérée dans le premier Parnasse contemporain
6) avec un petit nombre de vers de Baudelaire, en même temps que sept pièces de Verlaine, dont six devaient passer dans les Po
dans les Poèmes saturniens. Le deuxième Parnasse (1869) contient cinq pièces de Verlaine. Dans le troisième Parnasse, de 1876,
litterature, London, W. Heinemann, 1889. 19. A-t-on remarqué que la pièce Læti et errabundi de Parallèlement reprend un tit
89 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre II. La première génération des grands classiques — Chapitre I. La tragédie de Jodelle à Corneille »
de Guyenne, sous l’habile direction du principal André Gouvéa. De ces pièces , le Jephté de Buchanan et le Jules César de Muret
me : là, en effet, l’imitation à outrance a lieu de s’exercer, et ces pièces se fabriquent par les mêmes procédés que la Franc
œurs, plus alerte et plus directe en son développement que les autres pièces du poète, mais nouveauté dangereuse, en somme, pa
s lettrés devant des auditeurs raffinés. Jusqu’en 1600, aucune de ces pièces n’a paru devant un vrai public, sur une vraie scè
ssaires au développement successif de l’action. Par exemple, pour une pièce perdue de Hardy, le décorateur de la comédie note
jouées pendant le séjour de sa troupe en province. Il semble que ces pièces aient eu du mal à s’établir sur la scène de l’Hôt
ignorant des dramaturges espagnols, Hardy, avec ses six ou sept cents pièces , fut pendant une trentaine d’années le fournisseu
tain : Scudéry, qui est dans le camp d’Aristote, continue à faire des pièces irrégulières « pour contenter le peuple ». Cepend
core deux fausses lettres pour brouiller la situation au milieu de la pièce . Les déguisements et les travestis sont la monnai
rdinal de Richelieu qui occupait ses loisirs à concevoir de méchantes pièces , et avait toutes les passionsmesquines d’un raté.
uilibrer de son mieux le mal que le cardinal l’obligeait à dire de la pièce , et le bien qu’il en pensait lui-même. Les Sentim
aisé, il ne resta plus guère que Scudéry pour s’imaginer que d’autres pièces pouvaient se comparer au Cid. Le public persista
se comparer au Cid. Le public persista à croire que le Cid était une pièce unique, et il avait raison. Outre son agrément in
90 (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre II. La Renaissance. — Chapitre III. Ben Jonson. » pp. 98-162
se maria. Enfin, deux ans après, il parvint à faire jouer sa première pièce . Les enfants arrivaient, il fallait leur gagner d
, avaient été mis en prison pour un mot irrévérencieux d’une de leurs pièces , et le bruit courait qu’ils allaient avoir le nez
avoir le nez et les oreilles coupés. Jonson, qui avait pris part à la pièce , alla volontairement se constituer prisonnier, et
pouvait plus quitter sa chambre, ni marcher sans aide. Ses dernières pièces ne réussissaient point. « Si vous attendiez plus
s cosmétiques118, il en étale toute une boutique ; on ferait avec ses pièces un dictionnaire des jurons et des habits des cour
merce des anciens l’habitude de décomposer les idées, de les dérouler pièce à pièce et dans leur ordre naturel, de se faire c
s anciens l’habitude de décomposer les idées, de les dérouler pièce à pièce et dans leur ordre naturel, de se faire comprendr
ontractés par une expression fixe, ils persistent jusqu’au bout de la pièce dans leur grimace immobile ou dans leur froncemen
aré dans des rêveries poétiques, et au besoin concluant subitement la pièce par une reconnaissance ou une tuerie. Il se gouve
’unité de temps et de lieu. Il se moque des auteurs qui, dans la même pièce , « montrent le même personnage au berceau, homme
lement d’un rubis. On voit arriver l’avocat Voltore portant une large pièce d’argenterie. Volpone se jette sur son lit, s’env
ousse à rendre l’âme. « Je vous remercie, seigneur Voltore. Où est la pièce d’argenterie ? Mes yeux sont mauvais. Votre affec
e vous laissez pas prévenir. Le seigneur Voltore vient d’apporter une pièce d’argenterie. —  Tiens, Mosca, dit Corbaccio, reg
garde. Voici un sac de sequins qui pèsera dans la balance plus que sa pièce d’argenterie. —  Faites mieux encore. Déshéritez
ir, de sa langue d’avocat, avec des paroles « qui valent un sequin la pièce . » On met Célia et Bonario en prison, et Volpone
rtes réponses et de sa voix qu’il entend à peine, l’épouse pour faire pièce à son neveu. C’est son neveu qui lui a fait pièce
l’épouse pour faire pièce à son neveu. C’est son neveu qui lui a fait pièce . À peine mariée, Épicœne parle, gronde, raisonne
s leur enclume aujourd’hui ; ils frappent sur moi, ils me mettront en pièces , c’est pis que le bruit d’une scie. » On voit arr
n et l’habitude de jouir par l’imagination et par les yeux. Plusieurs pièces de Jonson, l’Entrepôt des Nouvelles, les Fêtes de
pour se venger, annonce d’avance au public tous les événements de la pièce . Les autres l’interrompent à chaque phrase, lui m
grave, les courtisans sont vaincus. Le sévère Critès, moraliste de la pièce , copie leur langage et les perce de leurs armes.
sens. Au contraire, il est naturellement déraisonnable et trompé. Les pièces de sa machine intérieure ressemblent aux rouages
e, elle ne marque l’heure qu’à peu près. La force machinale de chaque pièce est toujours là prête à entraîner chaque pièce ho
ce machinale de chaque pièce est toujours là prête à entraîner chaque pièce hors de son office propre et à troubler tout le c
s les principaux caractères de la bête, et lentement, discursivement, pièce à pièce, ils finissent par s’en remettre la froid
incipaux caractères de la bête, et lentement, discursivement, pièce à pièce , ils finissent par s’en remettre la froide anatom
alogue aux Fâcheux. 161. Analogue aux Précieuses. 162. Analogue aux pièces de Destouches. 163. Entendez la reine Élisabeth.
91 (1895) Journal des Goncourt. Tome VIII (1889-1891) « Année 1890 » pp. 115-193
ndances qu’ils n’ont jamais obtenues des gens faits au prestige de la pièce de cent sous. Jeudi 23 janvier L’amabilité
le alacrité, il y a chez cette femme ! Je lui ai écrit à propos de la pièce de Monsieur Betsy, de Paul Alexis, qu’elle se ref
tenir en place sur sa chaise. Et elle me dit qu’elle trouve bonne la pièce d’Alexis, mais son rôle détestable, puis qu’il es
ais son rôle détestable, puis qu’il est question de jouer une seconde pièce de Meilhac après Le Décoré, qu’elle est une natur
nature franche, une femme de parole, qu’elle ne veut pas répéter une pièce , qu’après cinq ou six représentations, on arrêter
eur… Connaissez-vous Grenet-Dancourt ?… C’est lui… il m’a parlé d’une pièce pour moi… il l’avait sur lui… je l’ai fait monter
e 9 février Aujourd’hui, j’ai donné à Ajalbert l’idée de faire une pièce de La Fille Élisa, dans ces conditions. Pas la pl
eur Burguet, dans La Lutte pour la vie. Le second acte, le clou de la pièce , et dont la connaissance qu’il a du Palais, m’a f
tout son sang. Samedi 22 février Ah ! c’est un miracle que des pièces (Les Frères Zemganno) si peu jouées dans le décor
toute la presse. Vitu déclare que c’est une fumisterie… Revenons à la pièce que je trouve aussi bien faite, que j’aurais pu l
olument neuve au théâtre, et remplaçant le bête d’amour de toutes les pièces , aucun critique n’en a signalé l’originalité.
ande bataille au théâtre, de faire afficher au-dessous du titre de la pièce , avec l’indication qu’elle est jouée tous les soi
Lundi 3 mars Je suis, ce soir, à la première de Monsieur Betzy. La pièce marche très bien. Elle a tout ce qu’il faut pour
r à Vitu, lui dit, pendant qu’on sort pour l’entr’acte, parlant de la pièce  : « C’est un monsieur qui marche contre un mur, e
outes les capitales de l’Europe, où se fait la promenade hostile à la pièce de cent sous. Du bateau que j’ai pris pour aller
elque chose de grognon sur la figure… et ça se passait en général aux pièces de Dumas, qui étaient la glorification de ces fem
t la glorification de ces femmes… Alors aux parties dramatiques de la pièce … je pleurais… je m’en donnais de pleurer… si bien
pendant la Terreur, tous les dimanches, elle faisait ouvrir la grande pièce de réception de la maison, où il y avait un chris
ère La Thuile qu’a choisi Antoine, pour la lecture de La Fille Élisa, pièce faite entièrement par Ajalbert, d’après mon roman
814, et qu’on voit encadrée dans le vestibule. Après la lecture de la pièce , Ajalbert m’entraîne chez Carrière qui habite tou
ents. Ç’a été d’abord les romans naturistes que j’ai écrits, puis les pièces révolutionnaires que j’ai fait représenter, enfin
de l’admiration respectueuse des gens des secondes galeries, pour les pièces de théâtre ayant pris les personnages et les déco
par le docteur Koch ; qui va du voyageur Bonvalot, au vidangeur de la pièce pornographique de Maupassant : Feuille de rose, j
le Élisa. L’enfant donné aux cochons, du Conte de Noël qui précède la pièce d’Ajalbert, et plus encore la sempiternelle répét
re un verre de chartreuse, au café voisin, où je dis à l’auteur de la pièce  : « Avec ce public, n’en doutez pas un moment, le
la seule chance que nous puissions avoir, c’est qu’Antoine relève la pièce au second acte. » Au lever de la toile, je suis a
erçu un sentiment de pitié, descendre sur une salle, comme dans cette pièce .
92 (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « Conduite de l’action dramatique. » pp. 110-232
la vraisemblance n’est pas dans le tout, vous n’intéresserez pas. Une pièce de théâtre, dit Voltaire, est une expérience sur
on ne la pourrait pas souffrir, et que si elle n’était pas punie, la pièce ne pourrait être jouée. C’est une règle puisée da
ane n’était qu’une bourgeoise trahie par son amant et par sa sœur, la pièce qui porte son nom ne laisserait pas de subsister
rte son nom ne laisserait pas de subsister toute entière ; mais cette pièce si agréable y perdrait un grand ornement. Il faut
t véritablement importantes par la grandeur des intérêts opposés. Les pièces sont en même temps touchantes par les combats de
r ensuite à chaque acte en particulier, le regarder presque comme une pièce à part, et en arranger les scènes de façon que l’
commencement, ses progrès et sa fin. Il faut qu’elle marche comme la pièce , et qu’elle ait, pour ainsi dire, son exposition,
gradation d’intérêt. Ce défaut se fait sentir dans plusieurs de leurs pièces , et surtout dans les tragédies d’Euripide. Racine
augmenter l’intérêt, à embarrasser ou aplanir l’intrigue. Toutes les pièces de théâtre ne sont qu’un enchaînement d’incidents
seins, s’il veut revoir ses enfants. Quoique, dans ces deux dernières pièces , le principal personnage soit décidé sur le parti
que le parti qu’on prendra ait de l’influence sur tout le reste de la pièce . La délibération d’Auguste remplit toutes ces con
de l’entrevue de Sertorius et de Pompée, qui ne produit rien dans la pièce . « Si elle faisait naître, dit Voltaire, la consp
rutus est intéressante, en ce qu’elle a de l’effet sur le reste de la pièce  : c’est Brutus même qui veut qu’on reçoive l’amba
ne beauté dramatique ; mais son plus grand défaut est d’être dans une pièce dépourvue d’intérêt. Le poète dans les délibérat
es premiers vers, et chaque mot y ajoute un nouveau trait. Toutes ses pièces et celles de Voltaire sont des applications de ce
z plus un père à le répandre. C’est le dernier vers du rôle et de la pièce . Quel homme que celui qui, même dans le remords q
sonnage ; 2º En lui faisant faire ou penser, dans le cours même de la pièce , quelque chose qui l’avilit ; 3º En faisant prévo
éfaut qu’on peut reprocher à Athalie. Le spectateur, pendant toute la pièce , s’intéresse à Joas : après le couronnement de ce
urs par les principes d’une vertu tranquille ; c’est Régulus, dans la pièce de Pradon. Si cette idée fût venue à un homme de
que pas mis d’amour dans leurs tragédies. Phèdre est presque la seule pièce de l’antiquité, où l’amour joue un grand rôle et
a confidence de Phèdre à Énone. Le peu d’amour qui se trouve dans les pièces de Sénèque, est froid et déclamateur. Le Cid espa
de Sénèque, est froid et déclamateur. Le Cid espagnol fut la première pièce , parmi les modernes, où l’amour fut digne de la s
r. Les grands effets qu’il produisit au théâtre, firent croire qu’une pièce ne pouvait s’y soutenir sans lui. Corneille, dans
iste depuis longtemps, qu’il ne soit pas né devant lui comme dans les pièces de la Grange-Chancel et de quelques autres, où de
ctions ; mais qu’il ne soit jamais discoureur d’amour, comme dans les pièces du grand Corneille et de son frère. Une scène d’a
lui a jamais contestée. Il ne paraît pas jouer un grand rôle dans les pièces d’Aristophane, parce que l’auteur, occupé à faire
censure générale, il paraît que l’amour entra pour beaucoup dans les pièces de Ménandre, et des poètes de la comédie nouvelle
si raisonnable tout ensemble, que, malgré la terreur dominante de la pièce , on sent encore une espèce de joie à la vue d’une
urait pu lui fournir dans Nicomède, en reculant, jusqu’à la fin de la pièce , la reconnaissance des deux frères. On voit ce qu
es plus déchirants que ce malheureux père va éprouver durant toute la pièce , soit en présence d’Ulysse, ou du fier Achille pr
Maurice, pour mourir au lieu de régner. Corneille a même soutenu des pièces entières avec ce seul ressort : tels sont Sertori
neille lui-même, malgré son génie, n’a pu éviter la langueur dans les pièces où il a fait, de l’admiration, la base du tragiqu
té indispensable dans un héros de tragédie, ne fait le fonds d’aucune pièce de Racine. Voltaire paraît être un des poètes qui
ur ce qui arrive ; et, à quelques discours près qu’ils sèment dans la pièce , plutôt pour laisser reprendre haleine aux héros
spectateurs. Il suit de là qu’un grand nombre de confidents dans une pièce , en suspendent la marche et l’intérêt, et qu’ils
des desseins d’un grand personnage, et que, par la constitution de la pièce , ce personnage ne peut ouvrir son cœur aux autres
ectateur de ce qu’il faut qu’il sache. L’art consiste à construire la pièce de manière que ces confidents agissent un peu, en
mour. Les subalternes sont les personnages les moins importants d’une pièce de théâtre : ils ne doivent jamais ouvrir une tra
s sûr au théâtre : c’est le secret de Molière dans presque toutes ses pièces de comique bourgeois. Voyez (nous le répétons) da
rique ; il peut s’approprier aussi le genre comique, c’est-à-dire les pièces de caractère, d’intrigue, de sentiment. Le comiqu
otre grand Opéra : on l’a abandonné au théâtre des Italiens, avec les pièces d’intrigue et de sentiment. Le genre pastoral tro
serait plus opposé au langage musical, que ces longues tirades de nos pièces modernes, et cette abondance de paroles que l’usa
93 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Rostand, Edmond (1868-1918) »
nt rouge (1888). — Les Musardises, poésies (1890). — Les Romanesques, pièce en trois actes, en vers (1894). — La Princesse lo
ques, pièce en trois actes, en vers (1894). — La Princesse lointaine, pièce en quatre actes, en vers (1895). — La Samaritaine
nte poésie, mais c’est surtout et avant tout une œuvre de théâtre. La pièce abonde en morceaux de bravoure, en motifs spiritu
(14 février 1898).] A.-Ferdinand Hérold De Cyrano de Bergerac, pièce en cinq actes et en vers, de M. Edmond Rostand, o
ossu ou de quelque autre mélodrame conçu dans la même poétique que la pièce de M. Rostand, mais plus ingénieusement imaginé e
eurs, qu’au second acte) relie entre eux les épisodes nécessaires aux pièces de cape, et d’épée : duel, escalade de balcon, ma
es psychologiques, tant d’historiettes d’adultères parisiens, tant de pièces féministes, socialistes, scandinaves ; toutes œuv
lus vigoureuse et moins adroite. Au total, le progrès est grand d’une pièce à l’autre, et le talent s’y élargit. L’Aiglon est
94 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVIII » pp. 305-318
rès des femmes de bonne compagnie, fait Les Femmes savantes . — Cette pièce n’a pas de succès. — Des commentateurs modernes q
teurs modernes qui ont pris sur eux de faire des applicatifs de cette pièce à la société de Rambouillet. — Exemples curieux e
oyeusement travestis en 1669, sous le nom de Précieuses ridicules. La pièce des Femmes savantes, jouée pour la première fois,
telet), observe fort judicieusement et en homme de l’art, que dans la pièce dont nous parlons, « Molière attaque un ridicule
, comme une insolence digne de châtiment. Au reste, le style de cette pièce est plein de verve et rachète, autant qu’il est p
e, à qui elle demandait vengeance, avait eu le courage de déclarer la pièce un ouvrage parfaitement beau, au-dessus de tout r
e commentateur, est venu et a remarqué qu’à l’époque où avait paru la pièce , la marquise de Rambouillet était morte ; elle l’
mbe dans des fautes du même genre sur d’autres personnages de la même pièce . Il a trouvé le moyen d’établir que mesdames Desh
95 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Alexandre Dumas fils — CHAPITRE XIV »
t qui se perd, ce ferme esprit qui s’égare, M. Dumas, par sa nouvelle pièce , vient de lancer une sorte de défi au public ; la
pressent, les contradictions y abondent. Dès les premières scènes, la pièce nous inquiète. Son héros, Claude Ripert, n’est pa
rie du mécanisme céleste ? Non, c’est un canon monstre qu’il a forgé, pièce à pièce, un canon effroyablement meurtrier, qui p
écanisme céleste ? Non, c’est un canon monstre qu’il a forgé, pièce à pièce , un canon effroyablement meurtrier, qui peut broy
ste sur ce canon légendaire parce qu’il est, en somme, le pivot de la pièce , et qu’il la tuera, si elle doit mourir. C’est mê
les degrés du mal. Mais les personnages sont ainsi faits, dans cette pièce à outrance : d’un côté des anges, de l’autre des
tenir, avec ses ailes, de telles monodies intercalées au milieu d’une pièce . Or M. Dumas a été souvent, au théâtre, un puissa
ces, poussé à l’excès dans la Femme de Claude, consiste à faire d’une pièce une prédication d’idées vraies ou fausses, usurpa
être la sève et non pas la greffe. Or M. Dumas fait maintenant de ses pièces des conférences morales et sociales. La Femme de
ôt dissipés. On ne retrouve même plus la dextérité de l’auteur. Cette pièce mal conçue est une pièce mal faite. Le trouble de
ve même plus la dextérité de l’auteur. Cette pièce mal conçue est une pièce mal faite. Le trouble de l’idée s’est reflété dan
n état de grâce, lorsqu il la relève, en la serrant dans ses bras. La pièce pourrait finir là : l’auteur, au troisième acte,
’elle chante. Il n’y a qu’un personnage manqué, entre tous ceux de la pièce , et c’est celui d’Adrienne. Elle y roule comme un
net, comme une eau-forte de maître. Mais la qualité supérieure de la pièce , son charme essentiel, sa sympathie pénétrante es
96 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préfaces de « Marion de Lorme » (1831-1873) »
ris, Imprimerie nationale, Librairie Ollendorff, 1908, p. 5-9. Cette pièce , représentée dix-huit mois après Hernani, fut fai
ntion des épisodes, l’auteur donne au public, au mois d’août 1831, sa pièce telle qu’elle fut écrite au mois de juin 1829. Au
les le drame ne pourrait s’encadrer solidement dans le théâtre. Cette pièce est donc restée éloignée deux ans du théâtre. Qua
30, le théâtre ayant conquis sa liberté dans la liberté générale, les pièces que la censure de la restauration avait inhumées
ur eût fait à sa place. Il refusa d’autoriser la représentation de sa pièce . D’ailleurs les succès de scandale cherché et d’a
hui que Charles X est plus oublié que Louis XIII, l’auteur a donné sa pièce au public ; et le public l’a prise comme l’auteur
affaire littéraire soit prise littérairement. Pour en finir sur cette pièce , l’auteur fera remarquer ici que, sous la branche
97 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Santeul ou de la poésie latine sous Louis XIV, par M. Montalant-Bougleux, 1 vol. in-12. Paris, 1855. — II » pp. 39-56
n rôle, on les faisait naître sous ses pas. Ayant adressé en 1689 une pièce de vers à M. de La Quintinie, directeur des jardi
d’autres, l’abbé de Fénelon, l’abbé Fleury, Nicole, après avoir lu la pièce en question, se montraient plus indulgents. Sante
e perdait pas l’occasion de faire amende honorable à Bossuet dans une pièce de vers imprimée, en tête de laquelle une vignett
ier… » Je crois bien que ce sont ces ouvrages en vers et les diverses pièces du procès de Pomone que le curieux abbé Nicaise e
e comme lui ayant été arraché par l’imprimeur, qui s’était emparé des pièces volantes ou copies échappées de ses mains, et qui
ments. Le plus mémorable est l’histoire du soufflet, consacre par une pièce de vers : Huc vos, musae omnes, vos Pindi gloria
it de prendre garde à ses deux oreilles, s’il s’avisait de montrer la pièce satirique. Le poète, à son tour, avait ses suscep
teul, un jeune jésuite, régent à Rouen, le père du Cerceau, lança une pièce en vers glyconiques et asclépiades intitulé Santo
Santeul son ingratitude et son reniement. Boivin jeune traduisait la pièce de Rollin en vers français, et dans le premier mo
que-là en réserve comme le corps d’élite, il donna brusquement par sa pièce de vers intitulée Linguarium (Le Bâillon de Sante
is à Santeul, et ils firent assaut d’épigrammes devant M. le duc. Les pièces de vers que Santeul composa pour glorifier les ét
Santolius Burgundus est même le titre qu’il mit expressément à cette pièce finale de glorification en l’honneur de sa cité a
98 (1854) Nouveaux portraits littéraires. Tome I pp. 1-402
tenté, et, pour l’enseignement des générations futures, produire les pièces à l’appui. Avec une discrétion bien rare aujourd’
pour sa compagne et la justifiera sans l’humilier. L’arrangement des pièces de son recueil n’est pas livré au hasard ; l’aute
qui semblait indiquée par la nature des sujets. Il a voulu que chaque pièce fût défendue par celle qui la précède, protégée p
de l’exaltation amoureuse. Sous le rapport purement littéraire, cette pièce est, à mon avis, l’une des plus intéressantes du
vis, l’une des plus intéressantes du recueil ; le titre même de cette pièce indique assez nettement ce que l’auteur a voulu e
n trait qui n’ajoute une vigueur nouvelle au personnage. Cette petite pièce , qui n’est pas datée, mais qui appartient au prem
il ébloui ne songe pas à compter les fredaines de l’héroïne. Toute la pièce est animée d’une gaieté franche contre laquelle l
er qui payait la toilette de sa maîtresse. Il règne, dans toute cette pièce , une sincérité de regrets, une vivacité de souven
ommes loin de la Bacchante et de Frétillon ! Il n’y a rien dans cette pièce que le goût le plus sévère puisse réprouver. L’es
ennent vraiment à la comédie. Quand on pense que l’auteur de ces deux pièces charmantes a sérieusement pensé à tenter le théât
vous donne un beau trépas ! Le Violon brisé est, à mon avis, une des pièces les plus touchantes de Béranger, une pièce qu’on
est, à mon avis, une des pièces les plus touchantes de Béranger, une pièce qu’on ne peut lire sans un profond attendrissemen
combats de Napoléon pour la défense de la patrie ? À quoi bon ? cette pièce héroïque n’est-elle pas gravée dans toutes les mé
oires ? Que pourrait, que signifierait l’analyse à propos d’une telle pièce , écrite dans la langue du hameau, qui suit pas à
rite le nom de témérité. La fantaisie pure a inspiré à Béranger trois pièces charmantes : les Bohémiens, le Voyage imaginaire
ple d’un œil radieux sa coupe écumeuse et le sein de Nœris. Entre les pièces de Béranger dont tous les détails sont traités av
est né, c’est en Grèce qu’il voudrait mourir. Il y a dans toute cette pièce une admiration sincère pour l’art et la poésie an
colier, ne peut attendrir personne. L’auteur condamne justement cette pièce , et je me vois à regret forcé de lui donner cent
iniscences, ne peut offrir aucun sujet d’étude, et malheureusement la pièce ossianique adressée à Lucy se trouve placée dans
es Harmonies et Jocelyn, qui nous diront le jour et le lieu où chaque pièce a été composée, seront-ils conçus d’après le même
’il a pensé ; quand nous pourrons rattacher une anecdote à toutes les pièces qui, maintenant, empruntent au mystère même de le
-elle pas déjà fait tort à Elvire ? M. de Lamartine nous promet vingt pièces nouvelles, méditations et harmonies. Un tel attra
le Roi Lear jusqu’aux Joyeuses. Commères de Windsor, il n’y a pas une pièce de Shakespeare qui ne plaise aux matelots aussi b
nsparente, plus docile, plus fidèle. Il n’y a pas une stance de cette pièce qui ne traduise une émotion sincère et n’éveille
n’éveille dans l’âme du lecteur un écho sympathique. C’est dans cette pièce surtout qu’il est facile de vérifier ce que j’ai
e. Il n’y a pas une stance qui puisse être impunément déplacée. Cette pièce , si courte et si pleine, nous offre un commenceme
se ne dégénère jamais en prolixité. Aussi le Lac est pour moi une des pièces les plus parfaites du recueil publié il y a trent
a parmi les Nouvelles Méditations, publiées deux ans plus tard, deux pièces qui ne le cèdent en rien aux stances que je viens
r. Il n’est pas difficile de reconnaître dans la première de ces deux pièces le souvenir et la trace d’Ossian. Lors même que l
sons tantôt ingénieuses, tantôt éloquentes. Il règne dans toute cette pièce un accent de sincérité qui ne laisse pas à l’émot
images plus variées, plus nombreuses, ne sont pas moins, vraies ; la pièce tout entière est sortie d’un cœur sincèrement aff
matin parmi les roseaux de la rive. Toute la première partie de cette pièce exprime en termes éloquents l’impuissance du lang
imprime au recueil tout entier un caractère d’unité, il y a dans les pièces dont ce recueil se compose plus de variété que da
a même, elle est donc présentée sous deux faces diverses, et les deux pièces ne peuvent être accusées de ressemblance. Je regr
it encore avec plus de justesse et d’évidence à l’une des plus belles pièces du recueil : Mon âme est triste jusqu’à la mort.
algré la vérité des sentiments, la lecture la plus attentive de cette pièce , si admirablement conçue, ne laisse dans la mémoi
tableaux qui ont passé sous nos yeux. La substance poétique de cette pièce est excellente ; pourquoi la mise en œuvre est-el
n d’idées que je viens d’indiquer se laisse à peine entrevoir dans la pièce de M. de Lamartine, tant il a pris soin de les co
e ne s’est nulle part accompli d’une façon plus éclatante que dans la pièce dont je parle : malheureusement M. de Lamartine,
clat. En lisant les Harmonies poétiques et surtout les deux dernières pièces que je viens d’analyser, il est impossible de ne
emploi ; dans les Harmonies, au contraire, même dans les plus belles pièces , il est bien rare de rencontrer des idées dont l’
ieuse, qu’il n’y a pas dans le recueil entier des Harmonies une seule pièce qui se recommande par la même sobriété, par la mê
la même sobriété, par la même mesure que le Lac. Dans cette dernière pièce , en effet, il ne se rencontre pas une stance para
ation, M. de Lamartine a cru devoir ajouter un nombre considérable de pièces nouvelles ; je dis considérable, car les pièces n
ombre considérable de pièces nouvelles ; je dis considérable, car les pièces nouvelles ne s’élèvent pas à moins de quarante-si
ne s’élèvent pas à moins de quarante-six. Malheureusement, parmi les pièces , il n’y en a pas une qui soit digne de figurer en
a pas une qui soit digne de figurer en si glorieuse compagnie. Si ces pièces étaient signées d’un autre nom, elles passeraient
quand ces vers sont signés d’un nom illustre ? Parmi ces quarante-six pièces nouvelles, il n’y en a pas une qui méritât de voi
bouche d’Homère, n’est que le remaniement très malheureux de la belle pièce à Manoel. Autant les vers adressés au poète portu
ur , le cœur fêlé , l’amour qui s’évapore , impriment à toute cette pièce un caractère matérialiste qui contraste singulièr
ntassement des images les plus banales. Parlerai-je d’une très longue pièce adressée à M. Hubert, et qui s’intitule : Ressouv
e ; il se lève au point du jour, il se met à sa table, il commence la pièce qui s’appelle Novissima Verba, ou Mon âme est tri
s vers. Après une telle révélation, qui donc oserait noter dans cette pièce , tour à tour éloquente et verbeuse, les tirades p
Graziella vient s’emparer de l’esprit du poète, et le poète écrit une pièce nouvelle sur cette malheureuse fille, dont il nou
e portique au tombeau décrit par le poète, dans le commentaire d’une pièce adressée à la mémoire de sa mère, peut prendre pl
der à les brûler. Quand M. de Lamartine, renonçant à commenter chaque pièce sortie de sa plume, essaie de juger l’ensemble de
Si elles demeurent sans réponse, un des principaux personnages de la pièce , celui qui tient dans ses mains tous les ressorts
vec sa volonté s’évanouissent tous les acteurs. Il est le pivot de la pièce  ; le pivot une fois détruit, tous les rouages son
élodramatique de Lucrèce Borgia, de Marie Tudor et d’Angelo. Toute la pièce n’est qu’un puéril entassement de scènes impossib
nous l’avouons, d’une rare longanimité. Il a écouté sans murmurer une pièce qui ne relève ni de la réalité historique, ni de
roclamer la ruine de la poésie dramatique. Chacun des actes de cette pièce , que nous ne savons de quel nom appeler, se compo
i dicte don Salluste. Or, s’il refusait d’écrire ces deux billets, la pièce s’arrêterait. M. Hugo a donc passé outre sans hés
er sa volonté. Il avait besoin de ces deux billets pour construire sa pièce , et, pour les obtenir, il n’a pas craint de viole
st devenue, sous la plume de M. Hugo, une caricature puérile. Dans la pièce de Schiller, Élisabeth de Valois demande à voir s
de les discuter. Le troisième acte est certainement le meilleur de la pièce  ; c’est le seul qui rappelle les précédents ouvra
un bras prêt à le venger. Ainsi ce troisième acte, le meilleur de la pièce , ne résiste pas à l’analyse. Ruy Blas se résigne
la vengeance de son ancien maître, il a eu soin de se munir de cette pièce de conviction ; il est impossible de se montrer p
es esprits assez peu éclairés pour nier la valeur dramatique de cette pièce , sans se croire dispensés d’en affirmer la valeur
valeur poétique. Pour les esprits dont nous parlons, Ruy Blas est une pièce absurde ; ils en conviennent volontiers. Mais ce
tés, que le public décide à quelle forme dramatique appartiennent les pièces de M. Hugo. A-t-il écrit, depuis onze ans, une co
nous formulons sous la dictée de l’opinion publique. Quant aux trois pièces en prose qui sont venues après ces odes dialoguée
omment M. Hugo expose et démontre sa découverte. Don Salluste noue la pièce , car sans lui la pièce ne serait pas, car la pièc
t démontre sa découverte. Don Salluste noue la pièce, car sans lui la pièce ne serait pas, car la pièce tout entière repose s
n Salluste noue la pièce, car sans lui la pièce ne serait pas, car la pièce tout entière repose sur la vengeance de don Sallu
te ; donc don Salluste est un drame. Don César de Bazan embrouille la pièce  ; car au moment où l’action est engagée, au momen
re le parterre ; il entasse quolibets sur quolibets ; il joue dans la pièce le rôle d’intermède ; il embrouille l’action en l
comme Hernani nous en avait offert l’aurore. La note placée après la pièce n’est pas moins instructive que la préface, et no
espagnoles, l’auteur de Ruy Blas s’occupe des acteurs qui ont joué sa pièce  ; il épuise pour eux toutes les formes de la loua
ste ; il a eu deux explosions, l’une au début, l’autre à la fin de la pièce . Or, ces deux explosions font de lui un acteur co
plus d’une fois du théâtre de M. Hugo. Sunt lacrymæ rerum, l’une des pièces les plus étendues de ce recueil, roule tout entiè
surément un témoignage de gratitude. Ce n’est donc pas le sujet de la pièce que nous blâmons, mais bien le mouvement et la na
vérité. Or, pour la respecter, il est nécessaire de la connaître. La pièce sur Charles X, malgré le nombre des vers que le p
au feu roi, exprime très obscurément l’idée qui aurait dû dominer la pièce entière et respirer dans chaque ligne, je veux di
d’Angoulême en Espagne, ou à la mémoire des campagnes de Napoléon. La pièce du nouveau volume sur le même sujet n’a rien de p
e compte de Charlemagne. Mais le plus grave de tous les défauts de la pièce adressée à l’arc de l’Étoile est, à coup sûr, l’i
bolir les contours que l’œil aimerait à suivre. Telle qu’elle est, la pièce Dieu est toujours là rappelle les meilleures des
les meilleures des Feuilles d’Automne ; mais il n’y a pas progrès. La pièce à Virgile débute avec simplicité ; malheureusemen
s’est pas épuré, car Virgile et Pétrarque sont de la même famille. La pièce sur Albert Dürer mérite le même reproche que la p
ême famille. La pièce sur Albert Dürer mérite le même reproche que la pièce sur Virgile. Pour tout homme familiarisé avec les
lgré l’habileté que M. Hugo a déployée dans la versification de cette pièce étrange, il est impossible de n’y pas voir un per
était ouverte, tel est le titre que l’auteur a choisi pour l’une des pièces les plus courtes de son nouveau volume. Je lui pa
nheur agrandissait l’intelligence. Un des principaux mérites de cette pièce , c’est la brièveté ; aucun détail inutile n’obscu
semaine, pour s’habituer à la concision. La Vache, aussi bien que la pièce adressée à Virgile, démontre, sans retour, que M.
énaturé la pensée de l’auteur. Mais j’ai vu, avec plaisir, dans cette pièce , l’homme animer les choses, au lieu de se confond
sses. Avec moins de mots, il lui eût été facile de dire davantage. La pièce à un Riche exprime aussi bien que la Soirée en me
nsées qui se succèdent dans l’âme dépravée par la satiété. Mais cette pièce , comme la Soirée en mer, gagnerait beaucoup en de
ité, malgré la réalité souvent exubérante de plusieurs détails, cette pièce doit être comptée non seulement parmi les meilleu
ent leur place marquée dans les Feuilles d’Automne. Le sujet de cette pièce est plein de grâce, et empreint d’une simplicité
it à tous les hommes de goût. Tentanda via est se rapporte, comme la pièce précédente, à la vie de famille. Le poète, pour c
ant le parterre, nous devons croire que sa vie n’est pas heureuse. La pièce adressée à mademoiselle L. B. n’est qu’une amplif
malheureux, et il a raison de se plaindre. La versification de cette pièce est d’une souplesse remarquable ; nulle part M. H
ngés fidèlement à la place qu’il leur avait assignée ; pourtant cette pièce n’est pas plus claire que la pièce publiée en 183
ur avait assignée ; pourtant cette pièce n’est pas plus claire que la pièce publiée en 1835 sur le même sujet. Je crois que M
demoiselle L. B., avec le portrait du sage qu’il a tracé dans la même pièce . Cet homme détaché des passions vulgaires, qui n’
rs que M. Hugo déplore en vers éloquents ? Nous ne le croyons pas. La pièce à Eugène Hugo, l’un des frères aînés de l’auteur,
frères peut se comparer, pour la grâce et l’élégance, aux meilleures pièces des Orientales. Il est impossible de ne pas admir
me, n’a-t-il pas insisté sur une idée à peine indiquée au début de la pièce , sur le génie qui méritait la gloire et qui n’a p
n ? Il me semble que le développement de cette idée devait envahir la pièce entière et commencer immédiatement après le table
e des deux frères. À quoi bon entretenir les morts de nous-mêmes ? La pièce à Olympio mérite une étude spéciale, car elle exp
car il n’avait pas publié les deux premiers chants du Pèlerinage. La pièce à Olympio n’est donc qu’une transformation de la
Pèlerinage. La pièce à Olympio n’est donc qu’une transformation de la pièce adressée à Byron dans les Feuilles d’Automne ; je
que et fidèle d’Olympio ? Quels que soient pourtant les défauts de la pièce adressée à Olympio, nous n’hésitons pas à reconna
ièce adressée à Olympio, nous n’hésitons pas à reconnaître dans cette pièce une grande richesse d’images, et ce qui est plus
lère. Nous voudrions pouvoir admirer dans la même mesure la treizième pièce du volume, où toute la haine de l’auteur contre l
épris se concilie avec la rage qui transpire dans chaque mot de cette pièce . Pour caractériser le méchant qui ne s’agenouille
dans plusieurs scènes de Marion de Lorme et d’Hernani, dans plusieurs pièces des Feuilles d’Automne, l’idée se montre sous l’i
ctériser nettement le mérite moral et poétique des Consolations, deux pièces me suffiront : l’une inspirée par un sonnet de Mi
e nouvelle. La manière savante dont M. Sainte-Beuve a traité ces deux pièces montre clairement qu’il possède tous les secrets
bonne fin, et pour une telle œuvre, la louange n’est que justice. La pièce inspirée par un passage de la Vie nouvelle, mérit
et suit librement sa rêverie. Je ne veux pas essayer d’analyser cette pièce , qui défie toute analyse : c’est un mélange habil
e sur la justesse des principes exposés tout à l’heure, je choisis la pièce la plus importante du recueil, celle qui a soulev
je parle d’Anacréon, je n’entends pas accepter comme authentiques les pièces connues sous le nom du poète de Téos. C’est une q
ées d’éclaircissements ingénieux, a mis le public à même de juger sur pièces . Il a franchement reconnu que Ronsard, malgré la
99 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Conclusion »
ment a-t-on essayé de les casser, d’abord par des plaidoyers sans les pièces justificatives, puis par ces pièces elles-mêmes,
abord par des plaidoyers sans les pièces justificatives, puis par ces pièces elles-mêmes, réimprimées avec luxe, et que recomm
e la personne, ni que tout ce qui est écrit ait été senti. Plus d’une pièce nous donne, au lieu du poète lui-même, l’image fl
ui avaient inspirées. En revanche, ils liront et goûteront plus d’une pièce que nous n’avons point chantée, où la poésie poli
un indicible amour. Cet amour il l’a épanché en une suite de petites pièces où sont décrits tous les spectacles de la mer, où
trouvée sous ce qui n’en était que l’apparence ; c’est, en plus d’une pièce , au lieu des « trompeuses amorces » de la poésie,
est pas où les contemporains soient plus sujets à se tromper que les pièces de théâtre ou les romans. Je m’effraye des viciss
es romans. Je m’effraye des vicissitudes de fortune que subissent les pièces de théâtre. Le nombre des auteurs qui ont écrit p
la plupart s’y sont fait applaudir, est tout près de passer cent. Les pièces jouées et applaudies sont innombrables. Je compte
ur du goût passager qui les a fait réussir, une pénurie momentanée de pièces nouvelles. Il est jusqu’à trois ou quatre comédie
nos pères, nous oublions ceux qui les ont amusés. Ce qui défraye les pièces de théâtre, c’est le travers du jour, c’est le to
ue je voudrais ne pas craindre pour Scribe la fortune de Sedaine. Les pièces en prose sont plus fragiles que les pièces en ver
la fortune de Sedaine. Les pièces en prose sont plus fragiles que les pièces en vers, parce que la langue en est plus semblabl
la conversation use et renouvelle si rapidement dans notre pays. Les pièces en vers, pourvu qu’il n’y manque pas un poète, on
és et comme identifiés à sa nature, qui inspirait à Ponsard, dans des pièces inégales, les belles scènes où il tire des beauté
re langue. Ses premiers vers avaient annoncé un poète ; ses dernières pièces promettaient un maître de la scène ; il a mieux a
ideo ingenium. (Epître aux Pisons.) 136. Précurseur, par plus d’une pièce hardie et heureuse, de la nouvelle école, Pierre
100 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LXXIX » pp. 316-320
e n’est qu’une sœur, et une sœur cadette de la Lucrèce de Ponsard. La pièce est bien, elle est conduite conformément à l’hist
s moments, c’est son attitude simple, noble, virginale, dans toute la pièce  ; elle est belle comme certaines figures des vase
par l’élite des esprits délicats, sérieux et élevés, ç'a été les deux pièces de Manzoni, Carmagnola et Adelchi. En France la M
sans aucun lien qui les rattachât à leurs aînées. Voilà comment deux pièces estimables, dont l’une (Lucrèce) est très-supérie
éal moderne qu’on avait, à un moment, entrevu, voilà comment ces deux pièces qui ne sont que de très-nobles essais de poëtes q
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