le fondement de la précision. Mais il y a une certaine propriété des
phrases
comme des mots, qui fait que certain groupe de mo
liqué : on ajoute un mot dans la proposition, une proposition dans la
phrase
, pour mettre en lumière un détail ou une partie d
our mettre en lumière un détail ou une partie de l’idée. On trouve la
phrase
qu’on vient d’écrire incomplète et inexacte : on
mots, et faire tenir le plus de pensée qu’on peut dans la plus courte
phrase
. Sans doute, il n’y faut pas d’excès, et c’est un
ns un exercice d’élève, chaque adjectif retranché est un gain pour la
phrase
. La concision peut être plus ou moins apparente :
Cette qualité ne se mesure ni au nombre des mots ni à la longueur des
phrases
, pas plus qu’au nombre des lettres ou des syllabe
idée. L’affectation de la brièveté n’est pas sans danger. Ces petites
phrases
aux facettes bien taillées, aux arêtes droites, o
t faire tenir un sens infini dans une étroite formule. Et puis chaque
phrase
ayant son éclat indépendant, brillant de tous les
netteté qui est toute dans l’arrangement des mots et l’ordonnance des
phrases
, qui peut manquer où existe la netteté de la pens
e, et se trouver là où celle-ci n’est pas. Elle peut être dans chaque
phrase
isolément, sans que l’ensemble soit net. Cela se
justesse naturelle des expressions, le courant aisé et limpide de la
phrase
, que l’unité et la précision des idées. Cette net
qu’on voie les choses mêmes, et non par l’intermédiaire des mots. Les
phrases
ont une allure aisée, légère, dégagée, qui porte
ré éminent. L’ordre des mots et des propositions, la construction des
phrases
et des périodes contribuent pour beaucoup à la ne
e le lecteur à débrouiller son texte comme un écolier sa version. Les
phrases
longues peuvent être parfaitement nettes, et il n
s propriétés. Le préjugé est établi, qu’en français on ne lie pas les
phrases
, et l’on trouve aujourd’hui bien peu de gens qui
en écrivant : le plus grand nombre en use mal ou n’en use pas. Chaque
phrase
tombe isolée, détachée, indépendante, comme un ax
iété des termes dans une abondance un peu trop fluide de paroles : la
phrase
n’est pas liée, ni arrêtée ; le dessin en est mou
Le cliché Il n’y a pas de différence essentielle entre la
phrase
et le vers ; le vers n’est qu’un mot, comme le mu
mot, comme le mur n’est qu’un bloc . Ni du mur, ni du vers, ni de la
phrase
on ne peut retirer une pierre ni un mot, que le b
r le secours précaire des comparaisons, on dira plus nettement que la
phrase
est une suite de mots liés entre eux par un rappo
ue. Le mot constate l’existence d’un être, d’un acte, d’une idée ; la
phrase
constate les relations multiples, directes ou inv
elon leur état le plus fréquent, le plus visible, le plus connu : une
phrase
faite une fois pour toutes exprime parfaitement c
de fonderie élémentaire usitée dans les imprimeries, on a donné à ces
phrases
, à ces blocs infrangibles et utilisables à l’infi
utilisables à l’infini, le nom de clichés . Certains pensent avec des
phrases
toutes faites et en usent exactement comme un écr
, où j’emploierai le mot, cliché représente la matérialité même de la
phrase
; lieu commun, plutôt la banalité de l’idée . Le
vent parler une journée entière, et toute leur vie, sans proférer une
phrase
qui n’ait pas été dite. On a écrit des tomes comp
lettres, non pas des mots entiers, comme on l’a expérimenté, mais des
phrases
; cela sera l’image de certains cerveaux : « A…,
en ai pris l’exemple dans un vieux journal et j’estime que, de telles
phrases
ayant, sous leurs diverses variantes syntaxiques,
ntention et ne pourrait être remplacée par un mot. Ainsi dans une des
phrases
citées, le passage : « … cette gangrène morale qu
jectifs ; les parties du langage qui ont la vie la plus dure sont les
phrases
toutes faites, les locutions usuelles. Des malade
des mots et de l’usage familier de la langue ; la construction de sa
phrase
est déterminée par sa vision ; il ne pourrait emp
cinq siècles les poètes français inférieurs chantent, avec les mêmes
phrases
nulles, le printemps virgilien. Tous les écrivain
uve la plupart des mots du vocabulaire et, à leur suite, la série des
phrases
toutes faites et comme cristallisées autour de l’
e mémoire, il a de l’instinct et on ne le ferait pas coucher avec une
phrase
qui ne se serait pas prostituée à plusieurs génér
ans modifications sérieuses, développe particulièrement le goût de la
phrase
toute faite ; et il importe peu qu’elle soit lati
sprit entre toujours par l’oreille ; mais sous la forme de mots et de
phrases
qui s’inscrivent au cerveau tels qu’ils sont pron
ure, tout discours se transforme en images ; le souvenir sonore de la
phrase
n’est pas conservé. C’est l’opération inverse de
gue en une autre ; ils perçoivent une image et la transposent par des
phrases
, au lieu de calquer directement la phrase sur la
et la transposent par des phrases, au lieu de calquer directement la
phrase
sur la phrase : ils le sont plus souvent encore à
sent par des phrases, au lieu de calquer directement la phrase sur la
phrase
: ils le sont plus souvent encore à répéter textu
des signes les plus apparents de la vocation littéraire, l’usage des
phrases
toutes faites se retrouve à toutes les époques ;
ne verront jamais cette heure-là : Télémaque, l’œuvre la plus imitée,
phrase
à phrase, de toutes les littératures, est pour ce
t jamais cette heure-là : Télémaque, l’œuvre la plus imitée, phrase à
phrase
, de toutes les littératures, est pour cela même,
proféré des choses éternelles, et peut-être la seule vérité, avec les
phrases
toutes faites, pâles froides, de la vieille scola
, parfois réelle, à l’absence quasi totale de clichés, de ces petites
phrases
ou locutions ou mots accouplés que tout le monde
être y a-t-il aussi des images inusables, des clichés en diamant, des
phrases
toutes faites depuis sans doute le commencement d
aire rire. Un des plus bénins est celui-ci : « depuis nos malheurs »,
phrase
doucereuse où on assimile la France à une vieille
pport maladroit, il en résulte un effet de comique assez amusant. Une
phrase
d’Albert Wolf disait : « Plongez le scalpel dans
l y a imbécillité, il y a absence de toute sensibilité littéraire. La
phrase
authentique : « Cent mille hommes égorgés à coups
flots d’une mer orageuse », cela fut dit à la tribune, tandis que la
phrase
où ce même char « navigue sur un volcan » est une
ou moins harmonieux, et qui étant combinez diversement composent des
phrases
dures ou melodieuses dans la prononciation. Le bu
eule du nom marque le cas où il est emploïé. Quand on trouve dans une
phrase
latine le mot dominus, on connoît par sa désinanc
bre et le mode. Si quelques desinances sont semblables, le sens de la
phrase
leve l’ambiguité. à douze ans on ne s’y trompe pa
ement avantagées de termes propres. Or rien ne sert plus à rendre une
phrase
énergique, que sa brieveté. Il en est des mots co
ux aimé se servir du mot de compagnon que de celui de collegue en une
phrase
où collegue étoit le mot propre. Il s’est prévalu
uction le cas d’un nom ne sçauroit être marqué distinctement dans une
phrase
, qu’à l’aide de la suite naturelle de la construc
tif. Si je mets le pere avant le verbe quand il est à l’accusatif, ma
phrase
devient un galimatias. Nous sommes donc astreints
incipes de l’harmonie qui décident de l’arrangement des mots dans une
phrase
françoise. Les inversions peuvent bien avoir lieu
ement la langue françoise ne permet que l’inversion des membres d’une
phrase
et non l’inversion des mots qui composent ces mem
dans la langue latine l’arrangement ordinaire des mots. Cependant les
phrases
françoises auroient encore plus de besoin de l’in
ncore plus de besoin de l’inversion pour devenir harmonieuses que les
phrases
latines n’en avoient besoin. Une moitié des mots
autre ressource que celle d’ôter le mot qui corrompt l’harmonie de sa
phrase
. Il est souvent obligé de sacrifier l’harmonie à
e à l’oreille. Il ne sçauroit y avoir une veritable harmonie dans une
phrase
sans la varieté des sons. Les plus beaux sons dép
s interrompe par d’autres sons, ils paroîtront faire l’ornement de la
phrase
. Il arrive encore à quelques sons de blesser l’or
des alliances agréables entre les sons, de placer tous les mots d’une
phrase
auprès d’autres mots qui se plaisent dans leur vo
pulam, qu’il n’est possible aux écrivains françois de le faire. Cette
phrase
françoise le pere aime son fils, ne sçauroit être
in il faut rimer. Mais la rime seule devient par l’asservissement des
phrases
françoises à l’ordre naturel des mots, une chaîne
ue françoise. Les latins ont pû, par exemple, parvenir à faire de ces
phrases
que j’appellerai ici des phrases imitatives. Il e
par exemple, parvenir à faire de ces phrases que j’appellerai ici des
phrases
imitatives. Il est des phrases imitatives, ainsi
e ces phrases que j’appellerai ici des phrases imitatives. Il est des
phrases
imitatives, ainsi qu’il est des mots imitatifs. L
durant toute leur vie de ces sons inarticulez. J’appellerai donc des
phrases
imitatives celles qui font dans la prononciation
ervirions par instinct naturel, pour donner l’idée de la chose que la
phrase
exprime avec des mots articulez. Les auteurs lati
prime avec des mots articulez. Les auteurs latins sont remplis de ces
phrases
imitatives, qui ont été admirées et citées avec é
t cachées toutes. Nos poëtes qui ont voulu enrichir leurs vers de ces
phrases
imitatives, n’ont pas réüssi au goût des françois
Nous ne traitons pas plus serieusement les vers où Ronsard décrit en
phrases
imitatives le vol de l’aloüete. Elle guindée du z
des esprits mieux que je n’écris. Pasquier rapporte plusieurs autres
phrases
imitatives des poëtes françois dans le chapitre d
t seuls sa proposition. En effet, parce qu’on aura introduit quelques
phrases
imitatives dans des vers, il ne s’ensuit pas que
es vers, il ne s’ensuit pas que ces vers soient bons. Il faut que ces
phrases
imitatives y ayent été introduites sans prejudici
dans l’ode de Despreaux sur la prise de Namur. Le poëte y dépeint en
phrases
imitatives et en vers élegans le soldat qui gravi
certains effets, ni le rithme qui peut resulter de la composition des
phrases
. Ceux de nos écrivains qui voudroient tenter de f
mbinaison des syllabes bréves et des syllabes longues pour rendre les
phrases
nombreuses et cadencées. Les romains étoient tell
rifier le sens et l’énergie du discours au nombre et à la cadence des
phrases
. Ciceron dit que de son temps la prose avoit déj
lé les plus grands orateurs, lorsqu’ils pouvoient se vanter que leurs
phrases
nombreuses rendoient dans la prononciation un rit
ustave FlaubertÉtude analytique I.Les moyens Le style ; mots,
phrases
, agrégats de phrases. Le style de Gustave Flauber
analytique I.Les moyens Le style ; mots, phrases, agrégats de
phrases
. Le style de Gustave Flaubert excelle par des mot
e Flaubert excelle par des mots justes, beaux et larges, assemblés en
phrases
cohérentes, autonomes et rhythmées. Le vocabulair
signer en paroles propres les objets et les êtres. Sans cesse, en des
phrases
où l’on ne peut noter les expressions cherchées e
à ces prestiges quelque noblesse ou un souci, figent les émotions en
phrases
entièrement délicieuses : « Les flots tièdes pous
tions qui, au début de la nuit magique, susurrent à saint Antoine des
phrases
incitantes, la chasse brumeuse où des bêtes invul
t les autres, les plus ordinaires et les plus rares sont assemblés en
phrases
par une syntaxe constamment correcte et concise.
unit aux autres selon ses rapports, sans appositions, sans membres de
phrase
intercalaires, sans ajouture même soudée par un q
s sont semblables de Madame Bovary à la Tentation, et constituent des
phrases
analogues associées en deux types de période. Le
la concision même du style, l’unicité des mots et la consertion de la
phrase
, est une période à un seul membre, dans laquelle
iée à d’autres et subsiste détachée du contexte. Ainsi de chacune des
phrases
suivantes : « Les Barbares, le lendemain, travers
ent comme un navire prenant le large, pousse d’un seul jet un flux de
phrases
cohérentes : « Trois fois par lune, ils faisaient
, le paragraphe type de Flaubert est construit d’une série de courtes
phrases
statiques, d’allure contenue, où les syllabes acc
lure contenue, où les syllabes accentuées égalent les muettes ; d’une
phrase
plus longue qui, grâce d’habitude à une énumérati
itres dissociés, que constituent des paragraphes autonomes, formés de
phrases
que relie seul le rhythme et qu’assimile la synta
e l’écriture de Flaubert se décompose finalement en une succession de
phrases
indépendantes douées de caractère identiques, ain
nt décrits, en quelques traits uniques accidentels et frappants, sans
phrase
générale qui désigne l’impression vague et entièr
upérieure ; dans ce livre où chaque apparition est décrite en quelque
phrases
concises, il n’en est pas qui ne fixe dans le sou
des préludes descriptifs, dans la Tentation, les sobres et éclatantes
phrases
dans lesquelles un détail baroque ou raffiné révè
breux. La syntaxe est correcte, sobre, liante, de façon à modeler des
phrases
presque toujours aptes à figurer isolées. Et comm
e déterminée sont significatifs pour qu’ils donnent lieu à de belles
phrases
, et significatifs encore, parce qu’ils résultent
r son imagination, de prêter à sa puissance verbale de beaux thèmes à
phrases
magnifiques, Flaubert avait rempli sa mémoire de
lément épars d’énergie et de beauté sensuelle. Soit par l’harmonie de
phrases
supérieures à leur sens, soit dans la grandeur d’
semble proférer une note lyrique plus haute que les choses dites. La
phrase
s’ébranla décrit son orbe et s’arrête, avec la fo
rrasse encore, de la nécessité des modernistes, forcés de hacher leur
phrase
à la mesure de paroles lâchées. Enfin placé devan
mposer au réel ce reflet de beauté, le visible effort avec lequel ses
phrases
plus grandes s’élèvent au-dessus des paragraphes
’on entre par ces livres épiques dans la région de la pure beauté. La
phrase
non plus réduite à une élégante armature dans laq
xplicite et précis qui excelle à montrer la beauté sans voile par des
phrases
qui l’expriment toute, sait aussi, dans des occas
baies d’autres scènes ou lunaires ou souterraines, sont décrites en
phrases
obscures, distantes, qui parlent à certains espri
oine à son début, les voix qui susurrent aux oreilles de l’ascète des
phrases
insidieuses de crépuscule, les images qui passent
s le général et cependant disséqua des âmes particulières, écrivit en
phrases
analytiques et discrètes, et s’abstint de toute g
le plan général arrêté et les notes recueillies, pour achever chaque
phrase
, chaque paragraphe, chaque page avant de passer à
s de faits contradictoires ; d’une part, l’amour des mots précis, des
phrases
autonomes et statiques, des descriptions exactes,
je découvre une mauvaise assonance ou une répétition dans une de mes
phrases
, je suis sûr que je patauge dans le faux ; à forc
s semblent indiquer en Flaubert le sentiment qu’entre ses idées et la
phrase
particulière dont il veut les revêtir une lutte e
rieure et unique existait, celle d’assembler en une certaine forme de
phrase
, certaines catégories de mots. Cette aptitude et
erminèrent les autres caractères de son art. Sa tendance à écrire en
phrases
statiques, c’est-à-dire qui soient complètes, exp
rique, l’érudit qu’i, fut. La difficulté de bien faire cette sorte de
phrase
, la peine qu’elle lui donnait proscrivant toute p
et stable. L’énorme tension intellectuelle qu’exigeait cette sorte de
phrase
, le fit concentrer en elle, en sa facture et en s
a forme statique ne saurait expliquer, procèdent de son autre type de
phrase
, le périodique, que nous avons vu alterner avec s
adaptés, qui les rendaient d’une façon précise et du premier coup, en
phrases
telles que chacune enveloppant l’idée à exprimer,
ment la perfection du langage usuel. Quand Flaubert dit à la première
phrase
de Madame Bovary : « Nous étions à l’étude quand
u les scènes évidemment choisis de façon à donner lieu à d’admirables
phrases
. Cet art, où les mots précèdent et déterminent ob
s idées et que l’on considère seulement la brièveté et la rondeur des
phrases
, leur suite incohérente ou faiblement liée, toute
’Isle-Adam, Cladel, on remarquera que tous affectionnent une forme de
phrase
et une série de mots qui demeurent identiques à t
buts, et non un seul en écrivant : exprimer leur idée construire des
phrases
d’un certain type ; en d’autres termes encore to
a toujours un rapport entre la coupe de la mélodie et l’allure de la
phrase
; et c’est cette allure qu’il est difficile de re
poème et la langue ne font qu’un, de même que pour lui le style de la
phrase
musicale et le style de la phrase parlée ne sont
de même que pour lui le style de la phrase musicale et le style de la
phrase
parlée ne sont que deux aspects d’une même pensée
et hardiment, ils rentrent dans une tonalité précise et constante… La
phrase
poétique se marie à la phrase musicale ; quelquef
s une tonalité précise et constante… La phrase poétique se marie à la
phrase
musicale ; quelquefois elles se confondent à tel
ion devra serrer l’original de plus près que jamais. Dans beaucoup de
phrases
la suite des idées devra être identique, aucune i
andée par la situation dramatique ou bien par la suite dans une seule
phrase
de mots éveillant des sensations opposées. C’est
cas surtout qui nous regarde ici. Wagner donne comme exemple ces deux
phrases
: « l’amour enfante la joie, et la douleur » et «
dans un autre ton entre les mots joie et douleur ; dans le second, la
phrase
entière resterait dans le même ton. Or, de telles
e second, la phrase entière resterait dans le même ton. Or, de telles
phrases
, avec des mots opposés et antithétiques, souligné
ens ne sont sacrifiés à la musique. Ce sont les mots essentiels de la
phrase
qui sont accentués par les parties fortes du ryth
nt un mot indifférent ou une syllabe sans importance, et que là où la
phrase
poétique est pleine et soulignée par des accords
écrit en vers courts, non rimés, scandés par les seuls accents de la
phrase
et par des consonnes allitérantes. C’est la forme
c’est la musique qui nous traduit toutes les émotions, il faut que la
phrase
soit réduite à sa plus simple expression et qu’el
une langue concise, eu serrant autant que possible les accents de la
phrase
… » La langue est donc très forte, très concise, a
réer en français quelque chose d’analogue au style de l’original. Les
phrases
sont ou platement banales, ou bien elles entassen
à Dieu que ce fût « impossible ! » Il est bien rare que le sens de sa
phrase
soit identique à celui de la phrase allemande. Gé
l est bien rare que le sens de sa phrase soit identique à celui de la
phrase
allemande. Généralement il n’y a entre les deux q
113)… Il est inutile de continuer, on n’a qu’à prendre presque chaque
phrase
. Je ferai cependant encore remarquer que notre tr
squels l’accord entre la parole et la musique est indispensable : une
phrase
chantée sur un motif thématique, la rentrée d’un
ur un motif thématique, la rentrée d’un motif, la modulation dans une
phrase
, les notes accentuées. Un des thèmes les plus imp
gt (re-nonce), dont la syllabe accentuée forme le point central de la
phrase
, et qui se chante sur une blanche. Les deux autre
l va arracher l’épée au frêne, qui le chante. Et il le chante sur une
phrase
strictement parallèle à celle de Woglinde, ses mo
vienne tomber sous la même note que dans le texte allemand et dans la
phrase
de Woglinde. Car, comme on le voit, les mots Minn
e on le voit, les mots Minne et Liebe sont à la même place dans cette
phrase
que dans Rheingold, et ils se chantent sur les mê
ue ce soit le mot contrainte sur lequel tombe l’accent principal cela
phrase
(une mesure entière). Si cela n’est pas, ce point
d’Amour et d’Amour, nous trouvons « angoisse » et « jamais ». Et une
phrase
entière, chantée à un moment capital, sur une des
des mélodies fondamentales du drame, et qui n’a aucun rapport avec la
phrase
du texte original ! — Cela suffît-il comme exempl
nt : « — culaire. » Pour la modulation, on regardera, par exemple, la
phrase
lente de Sieglinde : « Mir allein weckte das Auge
Auge süss sehnenden Harm. Thraenen uad Trost zugleich » (41)62. Cette
phrase
est appuyée par de longs accords dans l’orchestre
ndant une mesure entière ; ensuite tout s’apaise, et sur la fin de la
phrase
, au mot « consolation », nous rentrons dans la to
xemple relatif à l’accentuation. Pour plus de clarté je choisirai une
phrase
entière qui est composée de deux moitiés, l’une a
le plus des splendeurs du Walhall ! » (170). La première moitié de la
phrase
allemande, dans laquelle il est question de Walha
e plus », est scandée d’un seul bref trait. Il faudra donc tourner la
phrase
française de façon à avoir les mots « splendeurs
alhall — ne me parle plus ! » Mais non : il y a quelque part dans une
phrase
antérieure un « fatal » qui demande à rimer avec
hall », ils s’en tirent comme ils peuvent, sous le temps faible de la
phrase
musicale. (La syllabe « Wal », par exemple, n’a q
mots… on a complètement dénaturé le sens du poème… les accents de la
phrase
parlée ne répondent plus à ceux de la musique. So
courtes nous trouvons les syllabes appuyées… sous le temps fort de la
phrase
musicale se glisse le temps faible de la phrase p
s le temps fort de la phrase musicale se glisse le temps faible de la
phrase
poétique… Le vaste développement de l’organisatio
— Les notes se succèdent simplement sans commentaire harmonique ; la
phrase
semble parfaite et inaltérable dans sa forme comm
fication ; le silence qui la précédait peut revenir après elle. Cette
phrase
suffirait à nous induire profondément dans l’esse
instruments, équivaut à une complète modulation. De la dominante, la
phrase
arrive à la sous-dominante après s’être repliée u
mystérieux, à la fois vivant et impassible qu’ils donnent à toute la
phrase
: les accents coïncident avec eux de hauteur et d
ans sa tonalité et sa modalité ; la troisième mesure, le sommet de la
phrase
avec sa sensible si puissamment affirmée, et la c
lace du leitmotiv dans la partition influence la place du mot dans la
phrase
. Si le thème musical éclate sur le mot « Schwert
demption au rédempteur c’est-à-dire au Christ. [NdE] av. Cette autre
phrase
mystérieuse se fait entendre à la fin du premier
traduite par : « pitié rend sage le chaste fol ». C’est encore une
phrase
clef qui annonce que seul un innocent peut accéde
ds orateurs, et ces autres poètes en prose qui, par le nombre de leur
phrase
, sont des musiciens. Ils doivent être lus d’abord
monie, qui ne sont pas absolument la même chose. J’appelle nombre une
phrase
d’une certaine longueur qui est bien faite, dont
s aux membres proportionnés et bien attachés satisfait les yeux : une
phrase
nombreuse, c’est une femme qui marche bien. J’app
nombreuse, c’est une femme qui marche bien. J’appelle harmonieuse une
phrase
qui, de plus, par les sonorités ou les assourdiss
s, naturels, du reste, dans la disposition des mots et des membres de
phrases
, représente un sentiment, peint la pensée par les
ainsi plus profondément à notre sensibilité. Ce qui suit n’est qu’une
phrase
nombreuse ; du reste, elle l’est à souhait, et sa
t miraculeusement rétabli. » Cette période est composée de membres de
phrase
d’une longueur inégale, mais non pas très inégale
rase d’une longueur inégale, mais non pas très inégale, de membres de
phrase
qui vont d’une longueur de vingt syllabes environ
as monotone. De même (je préviens tout de suite qu’ici les membres de
phrases
sont plus courts) : « Celui qui règne dans les Ci
sa main et sous son autorité suprême », Nous avons ici des membres de
phrase
presque toujours de dix-sept, dix-huit, dix-neuf
me temps ils sont plus courts, obéissant à un rythme plus marqué ; la
phrase
est essentiellement nombreuse. Une phrase harmoni
un rythme plus marqué ; la phrase est essentiellement nombreuse. Une
phrase
harmonieuse sera celle qui peindra quelque chose
, eux avec les quelques mots qui les précèdent, du reste du membre de
phrase
; et alors nous avons ceci. D’abord, pour peindre
us avons ceci. D’abord, pour peindre un règne heureux, des membres de
phrases
assez longs, se faisant bien équilibre les uns au
mot inévitables doit être vigoureusement accentué. Voyez encore cette
phrase
de Chateaubriand : « Les matelots se passionnent
tes fontaines. ., se mire le ciel ». Il est aussi dans les membres de
phrase
courts en même temps qu’ils sont sourds, des memb
res de phrase courts en même temps qu’ils sont sourds, des membres de
phrase
déprimés du commencement, auxquels s’oppose le me
es de phrase déprimés du commencement, auxquels s’oppose le membre de
phrase
final, non pas allègre, mais libre, mais libéré,
composer cette suite de sons dans ses parties et ses éléments. Or les
phrases
sont composées de mots et les mots de syllabes. C
lui qui parle ou qui écrit, pour ne pas trop multiplier dans une même
phrase
les mots qui renferment ces sortes de syllabes. P
sonores, il en devient plus facile de composer dans cette langue des
phrases
harmonieuses. De même une langue qui permet l’inv
ur donnait plus de facilité qu’à nous pour être harmonieux dans leurs
phrases
; mais l’espèce d’harmonie qui résulte des mots p
onie des langues mortes et savantes. Il n’y a, ce me semble, dans les
phrases
latines et grecques, qu’une seule espèce d’harmon
C’est celle qui résulte de la proportion entre les membres d’une même
phrase
et entre le nombre des syllabes qui composent cha
semble, se réduit presque uniquement le plaisir de l’harmonie que les
phrases
de Cicéron nous font éprouver ; plaisir qui ne me
ne me paraît pas tout à fait chimérique, surtout quand on compare les
phrases
de cet orateur à d’autres, par exemple, au style
es mots, de leur signification précise, de la nature des tours et des
phrases
, des circonstances et des genres de style dans le
stances et des genres de style dans lesquels les mots, les tours, les
phrases
peuvent être employées ; et je dis que pour arriv
ver à cette connaissance, il faut avoir vu ces mots, ces tours et ces
phrases
, maniés et ressassés, si je puis m’exprimer ainsi
r au moins qu’un écrivain qui n’emploierait dans ses ouvrages que des
phrases
entières tirées des bons auteurs latins, n’écrivî
ble qu’on n’emploie absolument dans un ouvrage latin moderne, que des
phrases
empruntées d’ailleurs, sans être obligé d’y mêler
En second lieu, je suppose qu’on n’emploie en effet que de pareilles
phrases
; et je nie qu’on puisse encore se flatter de bie
nt dans les meilleurs auteurs anciens ? Qui nous assurera donc que la
phrase
que nous aurons empruntée, n’est pas une phrase n
assurera donc que la phrase que nous aurons empruntée, n’est pas une
phrase
négligée, traînante, faible, de mauvais goût. Tou
iste ? Y en a-t-il par conséquent un seul qui puisse s’assurer qu’une
phrase
qu’il prendra de Tite-Live, n’est pas une phrase
sse s’assurer qu’une phrase qu’il prendra de Tite-Live, n’est pas une
phrase
patavinienne ? Enfin, n’y a-t-il pas des auteurs
latinité, c’est à peu près comme si un orateur français employait des
phrases
de Molière par la raison que Molière est un de no
rançais tout pur ; et ce qu’il faut bien remarquer, la plupart de ces
phrases
sont prises du Misanthrope, c’est-à-dire de celle
ut-être qu’il doit avoir soin de n’employer aucune expression, aucune
phrase
de cet auteur, qui ne soit autorisée par d’autres
r quelquefois des ouvrages latins modernes, en disant que le tour des
phrases
était très latin, que l’ouvrage était plein de la
i, est plein de gallicismes ; aucun auteur n’est si riche en tours de
phrases
propres la langue française ; il est même, pour l
crirait en français, croirait, bien faire que d’emprunter beaucoup de
phrases
de Molière et se ferait moquer de lui ; faute d’a
urait peut-être à la rigueur rien de répréhensible, si on prenait les
phrases
une à une ; mais il résulterait du tout ensemble
ermis ; que faudrait-il penser d’un écrivain qui risquerait ces mêmes
phrases
dans un discours sérieux ? Mais, dit-on, nous con
e, il y a de petites actions subordonnées qu’elle comprend, et chaque
phrase
en contient une ; la grande représentait la mort
événements est décomposé en ses détails par les divers membres de la
phrase
, et par les divers mots de chaque membre. De sort
on reproduit et remplace la vue ; le livre tient lieu de l’objet ; la
phrase
rend présente la chose qui n’est pas là. C’est po
usage. On ose tout pour rendre son idée. On se lance jusque dans des
phrases
qui semblent d’abord des niaiseries ; on parle «
idées de graisse et d’inertie béate le poursuivent et reparaissent en
phrases
homériques qui achèvent de peindre « l’animal bêl
suite. Il se défie de son inspiration et la décore. Il transforme les
phrases
négligées en phrases correctes. Il tâche d’attein
son inspiration et la décore. Il transforme les phrases négligées en
phrases
correctes. Il tâche d’atteindre la dignité, il ét
emps, que toute pensée, même gaie et folâtre, prenait alors la grande
phrase
pour parure. La Fontaine ne s’y est point astrein
doux de le prouver qu’un écrivain se met sans le vouloir en quête de
phrases
ingénieuses, et défigure sa pensée pour la parer.
rtia.191 Je ne sache pas que La Fontaine ait jamais voulu faire une
phrase
symétrique. Le peuple s’étonna comme il se pouva
nt, ubi potentes dissident.192 Cet enchaînement des mots donne à la
phrase
une régularité qui n’est pas dans la nature. Les
nt pas taillés ainsi en angles saillants, en formes géométriques. Une
phrase
ainsi opposée à elle-même, mot à mot, membre à me
le propre des littératures parfaites. Quand on commence à embellir sa
phrase
, à chercher des alliances de mots, à mettre dans
de tous, bien supérieur à la petite habileté qui équilibre de bonnes
phrases
correctes, à la rhétorique qui enferme toutes les
meut une feuille qui tournoie ; les mots viennent d’eux-mêmes, et les
phrases
aussi avec leur ordre, leur ton, leur longueur, c
cieux monte et descend au gré de son imagination mobile. Il a plié la
phrase
comme l’idée ; il a retrouvé les coupes de Ronsar
re notre idée principale : nous rompons brusquement l’équilibre de la
phrase
, nous élevons la voix tout d’un coup ; à tout pri
s fasse en sa colère Nos esclaves à votre tour. Voilà la grande
phrase
oratoire, la période parfaite, et son cortège de
peuvent se détacher de celles qui précèdent et qui suivent, comme la
phrase
peut se séparer de celles qui l’entourent, comme
triques, et, si la symétrie manque à la dernière, c’est pour finir la
phrase
par un son plus plein et plus viril ; les mètres
e. D’où il suit que les sons s’appellent comme les idées et comme les
phrases
; la logique, la grammaire et la musique s’accord
ès l’avoir distingué du dehors. Pardonnez-nous d’insister, et sur une
phrase
plus longue. En voici une telle qu’une oraison fu
l’oreille du public : on se fait ciseleur, coloriste ; on sculpte des
phrases
marmoréennes, on exécute d’étourdissantes variati
ées, de sentiments qui vaillent la peine d’être préférés : il y a des
phrases
qui méritent d’être écrites, des phrases belles,
d’être préférés : il y a des phrases qui méritent d’être écrites, des
phrases
belles, des phrases bien faites. Heureusement cet
y a des phrases qui méritent d’être écrites, des phrases belles, des
phrases
bien faites. Heureusement cette prétention ne se
ser, quand ils veulent écrire, arrivent les grands mots et les belles
phrases
, le style drapé, guindé, important, à moins que c
ie de l’énergie des mots s’écoule et s’évapore par l’indécision de la
phrase
, lâche, coupée de mots inutiles, il faut forcer l
au manuscrit qu’à l’impression. « Il faut, dit Joubert, assortir les
phrases
et les mots à la voix, et la voix aux lieux. Les
x, et la voix aux lieux. Les mots propres à être ouïs de tous, et les
phrases
propres à ces mots, sont ridicules, lorsqu’on ne
personnes comme devant une seule ; le choix de mots, la correction de
phrases
, qui sont nécessaires, quand on écrit, deviennent
veté des périodes, l’espèce et le nombre des métaphores ; le tour des
phrases
explique l’espèce des idées et l’écrivain annonce
apprête des embarras graves, en jetant imprudemment à chaque page des
phrases
panthéistes ; en disant par exemple que la créati
es ; elles n’ont pas besoin de termes spéciaux, de mots abstraits, de
phrases
sèches et exactes ; elles sont résolues aussi bie
igente, est développée avec l’ordre le plus parfait. Chaque membre de
phrase
est un pas de la philosophie spiritualiste. C’est
Socrate, un Platon, un Aristote, un Épictète, un Marc-Aurèle ! Cette
phrase
a quinze lignes, et n’est point longue. Peu d’écr
eurs seraient emphatiques. Avant de l’avoir lue, on croyait que cette
phrase
: sur un trône ou dans les fers, ne pouvait être
ux, sa justice, et, ce qui vaut mieux encore, sa bonté. » La première
phrase
touche au sublime ; la seconde descend presque ju
sous le voile de l’univers ? » Il y a une grâce touchante dans cette
phrase
: « L’âme immatérielle, intelligente et libre, se
ands dons : un art de composition exquis, la largeur et l’aisance des
phrases
, un ton familier et noble, un style pur, une imag
s chiffres dont il ignorerait ou changerait la valeur. Voici quelques
phrases
prises au hasard, mais toutes importantes, car ch
a l’air bon que parce qu’il est mal écrit. Il change dans la première
phrase
le sens naturel du mot conscience. On ne peut pas
a dans les ténèbres, nous emporterons prestement la difficulté ; à la
phrase
suivante, nous lui dirons : « J’ai gagné la batai
ble, cette haine des mots abstraits, toujours obscurs ? Je prends une
phrase
très-courte, je suppose qu’un analyste du dix-hui
aux gros ornements nouvellement adoptés par les dames. Déshabillez la
phrase
, il ne reste rien. Supprimons donc l’avant-dernie
a phrase, il ne reste rien. Supprimons donc l’avant-dernier membre de
phrase
et traduisons notre traduction. Imputer est un mo
gions dignes de punition ou de récompense. » Nous voici revenus à une
phrase
ordinaire ; il a fallu supprimer une erreur et fa
end d’amour pour elle ; il retrouve son enthousiasme ; il écrit cette
phrase
dont j’entends d’ici l’accent transporté et poéti
matisme que Molière a voulu marquer par la répétition machinale d’une
phrase
où s’exprime le regret de l’argent qu’il va fallo
étition. — Il ne s’agit plus, comme tout à l’heure, d’un mot ou d’une
phrase
qu’un personnage répète, mais d’une situation, c’
généralement intraduisible. Il doit ce qu’il est à la structure de la
phrase
ou au choix des mots. Il ne constate pas, à l’aid
st le langage lui-même, ici, qui devient comique. Il est vrai que les
phrases
ne se font pas toutes seules, et que si nous rion
occasion. Mais cette dernière condition ne sera pas indispensable. La
phrase
, le mot auront ici une force comique indépendante
en tournant au paradoxe une idée courante, ou en utilisant un tour de
phrase
accepté, en parodiant une citation ou un proverbe
naissons bien, celui du « voleur volé ». On saisit une métaphore, une
phrase
, un raisonnement, et on les retourne contre celui
t. Appliquons ces procédés au choix des mots et à la construction des
phrases
. Nous aurons ainsi les formes diverses du comique
ge ? Oui, sans doute, puisqu’il y a des formules toutes faites et des
phrases
stéréotypées. Un personnage qui s’exprimerait tou
oujours dans ce style serait invariablement comique. Mais pour qu’une
phrase
isolée soit comique par elle-même, une fois détac
s détachée de celui qui la prononce, il ne suffit pas que ce soit une
phrase
toute faite, il faut encore qu’elle porte en elle
ononcée automatiquement. Et ceci ne peut guère arriver que lorsque la
phrase
renferme une absurdité manifeste, soit une erreur
btiendra un mot comique en insérant une idée absurde dans un moule de
phrase
consacré. « Ce sabre est le plus beau jour de ma
bre est le plus beau jour de ma vie », dit M. Prudhomme. Traduisez la
phrase
en anglais ou en allemand, elle deviendra simplem
ais. C’est que « le plus beau jour de ma vie » est une de ces fins de
phrase
toutes faites auxquelles notre oreille est habitu
attribue sont faits sur le même modèle. M. Prudhomme est l’homme des
phrases
toutes faites. Et comme il y a des phrases toutes
Prudhomme est l’homme des phrases toutes faites. Et comme il y a des
phrases
toutes faites dans toutes les langues, M. Prudhom
ent transposable, quoiqu’il soit rarement traduisible. Quelquefois la
phrase
banale, sous le couvert de laquelle l’absurdité p
» Quelquefois aussi l’effet se complique. Au lieu d’un seul moule de
phrase
banal, il y en a deux ou trois qui m’emboîtent l’
re à tromper notre oreille et à nous donner l’impression d’une de ces
phrases
qu’on répète et qu’on accepte machinalement. De l
exprimée devient comique. « Tous les arts sont frères » : dans cette
phrase
le mot « frère » est pris métaphoriquement pour d
t la pensée, devrait être aussi vivant qu’elle. On devine donc qu’une
phrase
deviendra comique si elle donne encore un sens en
ue les professionnels de l’esprit, dès qu’ils entendent prononcer une
phrase
, cherchent si l’on n’obtiendrait pas encore un se
nt les exemples. L’interférence de deux systèmes d’idées dans la même
phrase
est une source intarissable d’effets plaisants. I
moyens d’obtenir ici l’interférence, c’est-à-dire de donner à la même
phrase
deux significations indépendantes qui se superpos
de ces moyens est le calembour. Dans le calembour, c’est bien la même
phrase
qui paraît présenter deux sens indépendants, mais
dépendants, mais ce n’est qu’une apparence, et il y a en réalité deux
phrases
différentes, composées de mots différents, qu’on
deux systèmes d’idées se recouvrent réellement dans une seule et même
phrase
et l’on a affaire aux mêmes mots ; on profite sim
de la langue des affaires aux relations mondaines, par exemple cette
phrase
d’un personnage de Labiche faisant allusion à une
on, sans doute parce que son sens était trop précis pour le vague des
phrases
environnantes, Isolde dit : « C’est la Mort que j
découle de mes affirmations théoriques »83. Or, on se fonde sur cette
phrase
pour prétendre que Wagner a déclaré que Tristan e
gner a déclaré que Tristan est son œuvre la plus parfaite ! Sur cette
phrase
écrite en décembre 1860, lorsque ni la Tétralogie
chose, c’est une pure invention, qui ne repose sur rien. Car la seule
phrase
dans tous les écrits de Wagner sur laquelle on pu
ion qui n’a d’égale que dans Rheingold ; et quoique la sonorité de la
phrase
soit différente, ainsi que l’exigeait l’harmonie
du poème, le procédé technique est le même. C’est la réduction de la
phrase
aux seuls mots essentiels et qui évoquent une ima
Wagner on ne trouvera pas d’exemple plus parfait de ce système que la
phrase
d’Isolde dans le premier acte : « Mir erkoren, —
feig : — Tod geweibtes Haupt ! — Tod geweibtes Herz87 ! bh » Et cette
phrase
montre en même temps quel merveilleux emploi le m
s-d’œuvre en allitération. Car il y a ici toute une gamme : depuis la
phrase
du bon Kurwenal, qui toujours est fortement accen
ièrement instructif ; car il exprime toute une série d’émotions et la
phrase
s’y plie merveilleusement. Dans les parties itère
ristan et chez Isolde. Nous trouvons toutes les variations. Il y a la
phrase
réduite aux seuls « mots-sommets », et dans ce ca
omie de l’œuvre est celle-ci : d’augmenter la sonorité musicale de la
phrase
, de la rendre plus mélodieuse, à mesure que son a
Parce que le sujet comportait une atténuation progressive du sens des
phrases
, et qu’au lieu de souligner par une forte allitér
sur les voyelles dans les syllabes terminales ou de flexion. Plus une
phrase
est remplie de rimes, dans Tristan, et plus celle
, et plus celles-ci deviennent pleines et sonores, plus, toujours, la
phrase
perd en précision, et plus sa portée devient vagu
devient vague et flottante. Cette atténuation progressive du sens des
phrases
est certainement la chose la plus intéressante da
cteur de bien vouloir reprendre le poème et de lire toute la première
phrase
d’Isolde : « Entartet Geschlecht, etc. ». C’est u
un exemple d’un autre genre de précision ; la musique se tait, et la
phrase
, réduite strictement à des mots qui chacun exprim
turer de questions, à provoquer ce nouveaux aveux. En conséquence, sa
phrase
est plus ramassée, plus brève que celle de Trista
utres. Et puis, ce que chacun verra, c’est comment la structure de la
phrase
se modifie. Les périodes deviennent interminables
l’accumulation des incidentes qui rend la signification logique de la
phrase
de plus en pins vague90. S’il s’agissait d’un poè
le remarquer, il ne s’agit que d’une atténuation du sens logique des
phrases
; si je puis m’exprimer ainsi, du sens logique da
est la part notable qu’elle prend à l’atténuation du sens logique des
phrases
. La musique emploie ici plusieurs moyens pour att
t vaguement les paroles, que nous ne saisissions que des fragments de
phrases
. Des phrases entières telles que celle (page 132)
es paroles, que nous ne saisissions que des fragments de phrases. Des
phrases
entières telles que celle (page 132) que M. Chall
ntent les vers alternativement ; mais puisque chacun d’eux attaque sa
phrase
avant que l’autre uit fini la sienne, il en résul
par l’un, soit par l’autre, et toujours de façon à masquer une autre
phrase
chantée simultanément. Il en est de même des dern
presque rien que de la musique » (IX, 365). J’aurais pu lancer cette
phrase
, que je n’ai jamais vue citée, à la tête de ceux
de l’œuvre de Wagner en général, si nous considérons attentivement la
phrase
suivante. Wagner dit (IV, 174) : « Le poète prend
and, que cette langue se prête infiniment mieux que le français à des
phrases
vagues et indécises. Toute traduction française a
de ce digne penseur, Schopenhauer. En effet, à mesure que le sens des
phrases
diminue, ils prétendent y découvrir plus claireme
s prétendent y découvrir plus clairement ses théories ; et lorsque la
phrase
n’a plus aucune signification logique et qu’en ou
fol. Enfin, « Wissend, « il sait », est la reprise du verbe de la
phrase
précédente. [NdE]
e de ses dons il en est un sur lequel on n’avait pas tant de frais de
phrases
à faire pour qu’il fût compté après sa mort et cl
t un danseur, aussi, comme on n’avait jamais dansé sur la corde de la
phrase
, ni sur sa corde raide, ni sur sa corde lâche, ni
l fût majestueux ?… « Il était le Roi de la Critique ! » C’est là une
phrase
comme les anciens professeurs de rhétorique en éc
ourrait honorablement soutenir. S’il avait dit : « C’est le Roi de la
phrase
(comme je n’ai jamais su en faire ! — c’est M. Cu
faire ! — c’est M. Cuvillier-Fleury qui parle), — c’est le Roi de la
phrase
sonore, colorée, aérienne, — c’est le Roi de la p
t le Roi de la phrase sonore, colorée, aérienne, — c’est le Roi de la
phrase
pour la phrase, du style pour le style, pour l’am
phrase sonore, colorée, aérienne, — c’est le Roi de la phrase pour la
phrase
, du style pour le style, pour l’amour de la langu
isant : le Roi de la Critique ! image commune qui n’est qu’un cliché,
phrase
qui ne dit rien parce qu’elle dit trop, — a lancé
hilosophie, s’écriait un jour qu’il donnerait le monde pour une belle
phrase
. Et Janin l’eût donné aussi ! Dans les sensations
n et d’effort. Ses plus belles, ses plus souples, ses plus éclatantes
phrases
, il les écrivait : va comme je te pousse ! (aurai
it déchiré le tympan des plus sourds, et il la faisait sans lâcher la
phrase
qu’il écrivait et dans laquelle il berçait si vol
ouleurs comme un baume, pour les calmer, persuadé qu’un cataplasme de
phrases
bien faites devait soulager un pauvre homme ! Ain
Quand un long usage l’a accouplé à un autre mot, ou enchaîné dans une
phrase
, il tend toujours à tirer après lui sa compagnie.
leurs anciens groupements. De là l’influence de ce qu’on appelle les
phrases
toutes faites, les clichés. De là vient que tant
non pareil, Je mettrais à l’instant plus beau que le soleil. Chaque
phrase
d’un écrivain crée une liaison de mots, qui tendr
ns de fréquence ou de force selon la célébrité de l’écrivain et de la
phrase
. C’est là l’origine de ces citations qu’on fait s
convient à ce qu’on dit. Le mot qu’on prononce accroche un vers, une
phrase
où quelque écrivain l’a logé : et il nous amène l
, belle Émilie, à quel point nous en sommes. Quand on se sert de ces
phrases
, on ne passe point par le long détour de l’associ
ser. L’inconvénient est grave : car quand la pensée se coule dans des
phrases
toutes prêtes, elle perd sa marque originale. Sou
eur sens, ne lui ouvrent point de vue sur des choses inexprimées ; la
phrase
n’a ni dessous ni profondeurs ; mettant toute sa
déployés qui tremblent dans l’azur. (Bouilhet, les Fossiles.) Et ces
phrases
de prose ne doivent-elles pas ce qu’elles ont de
charrettes, des moulins, un clocher lointain. Le malheur était que la
phrase
précédente : de grands bateaux qui se laissaient
x, ce qui sonne juste et bien : le poète saisit tout d’abord dans une
phrase
un bout de vers, un hémistiche harmonieux. L’inte
surtout employer ce procédé de Darwin qui, se sentant perdu dans des
phrases
tortueuses, s’arrêtait brusquement d’écrire pour
s. Pour éveiller la sympathie chez le lecteur au gré de l’écrivain la
phrase
doit être vivante ; or, un être vivant n’est pas
it de parties dissemblables et unies par une mutuelle dépendance ; la
phrase
est donc un organisme. Tout membre de phrase se d
mutuelle dépendance ; la phrase est donc un organisme. Tout membre de
phrase
se différencie du précédent ou du suivant, soit q
e confirme en le répétant sous une forme plus vive ; chaque membre de
phrase
a son individualité propre, à plus forte raison c
mbre de phrase a son individualité propre, à plus forte raison chaque
phrase
. Il y a même d’ordinaire certains rapports de pro
e d’ordinaire certains rapports de proportion entre la longueur de la
phrase
et la puissance de l’idée ou du sentiment. Un mem
de la phrase et la puissance de l’idée ou du sentiment. Un membre de
phrase
plus long contient souvent une idée ou une image
ent une idée ou une image plus forte ou plus importante. Un membre de
phrase
court peut contenir, soit une idée de moindre val
tous les jours davantage, quand on aime. » Veut-on des exemples de la
phrase
inorganisée, amorphe, qu’on lise Auguste Comte. V
ges d’Alphonse Daudet, qui a su pourtant, en maint endroit, animer la
phrase
d’une vie sympathique. Il y a aussi une certaine
des auditeurs, et le poète sur la concentration de leur attention. La
phrase
d’un discours est faite pour qu’on n’en pèse pas
ême de la pensée, à l’élaboration parfois plus ou moins pénible de la
phrase
, à la naissance de l’idée pétrie dans les mots :
e scintillement des étoiles, certains airs de musique, l’allure d’une
phrase
, un contour, l’amenaient à sa pensée d’une façon
aussi un moyen de donner une forme et une architecture aux idées, aux
phrases
, aux mots. Toute symétrie et toute répétition a s
rmonie. Voici, par exemple, comment Port-Royal avait arrangé la belle
phrase
sur Archimède : « Il n’a pas donné des batailles
e au point de former presque une strophe ; l’idée, à chaque membre de
phrase
, se précise, se dégage et, elle aussi ; « éclate
tirée du fond même de l’idée — entre les deux premiers membres de la
phrase
, qui s’opposent mot pour mot : les yeux et les es
nventions sérieuses comme la vérité même ; 3° la chute de la dernière
phrase
, dont la brièveté et la simplicité fait mieux res
it pas, on éprouverait une sorte de désappointement. Encore une autre
phrase
retouchée ainsi par Port-Royal : « Qui se considé
l’infini et du néant, — il tremblera à la vue de ces merveilles. » La
phrase
ainsi ordonnée tend à prendre encore la forme d’u
e ampleur immense : abîme, infini, néant, — trembler, merveilles. Les
phrases
mal faites, disait Flaubert, ne résistent pas à l
non représentée par des signes, et que produit, dans chaque membre de
phrase
un peu long, la division même du sens. Cette ponc
. Cette ponctuation, semblable à celle qu’on ne peut marquer dans les
phrases
musicales (même par un quart de et soupir), qu’on
ande marée De constellations ! La carrure mélodique des
phrases
de musique se retrouve dans les strophes. Voici d
dique des phrases de musique se retrouve dans les strophes. Voici des
phrases
carrées à quatre membres : Car personne ici-bas
ages dont les grands prosateurs offrent des exemples ; les membres de
phrase
sont équilibrés et symétriques, comme des vers bl
. Elle se fixa enfin296… Voici, dans Germinal, des
phrases
symétriques successives : Les ténèbres
mouvements se traduit aussitôt par le nombre des mots et la coupe des
phrases
. Ici, la seule règle pour maintenir l’harmonie qu
eur classiques. Jusque-là, nous planterons des plumets au bout de nos
phrases
, puisque notre éducation romantique le veut ainsi
l’encombrement presque toujours déplaisant, souvent incorrect, de la
phrase
. Oui, je vous garde rancune : vous êtes, ô bavard
es savantes et aiguisées. L’expression claire suffit au classique. La
phrase
romantique se gonfle de passion, s’agite en viole
tempérament, en lutte avec le désir profond et inavoué. Une des rares
phrases
mal faites qu’on rencontre dans ses livres vante
plus quel écrivain « une verve amère dont le contour un peu sec de sa
phrase
permet de savourer toute la cruauté ». Savez-vous
ait être aussi un procureur de la république et de l’échafaud avec sa
phrase
qui tombe de haut comme le couperet de la guillot
la grosse des articles dont il n’a pas le temps de relire toutes les
phrases
. Il lui arrive de cacographier comme un chef de l
la crotte avec de pareilles délices. » Certes quand je cite de telles
phrases
chez Saint-Georges de Bouhélier c’est pour faire
latin et même le français. Si son noble effort commercial a rendu sa
phrase
moins sûre, en revanche elle l’a doué d’un mérite
r ; Laurent Tailhade, un f.*. orateur. Dans ses Discours civiques, la
phrase
, d’un rythme souvent admirable et qui toujours s’
comme eux et plus qu’eux, au sommet de l’échelle sociale… » De telles
phrases
font grand plaisir à qui les prononce et parfois
, que bientôt tout sera pour le mieux dans le meilleur des mondes. Sa
phrase
puissante va jusqu’à rajeunir la terre, à conditi
prisonnier apparent des sociaux, il l’insulte pêle-mêle avec eux. Sa
phrase
, grossière et enfantine comme un franc-maçon, est
l’esprit s’alourdit d’un peu de la lettre. Délicieux M. Bergeret, ta
phrase
ne méprise pas tout à fait Napoléon quand tes mot
ns fréquentatif, & qui lui donne une valeur semblable à celle des
phrases
latines, itat ad eam frequens, (Plaute) frequente
ls partent de-là, & qu’ils nous disent comment ils rendront cette
phrase
, je ne sai si je loüerai ; en conséquence de la l
l’avenir, une idée accessoire qui lui est subordonnée. L’analyse des
phrases
suivantes achevera d’établir cette vérité. Coena
elquefois au présent & au prétérit le sens futur ; comme dans ces
phrases
: Si l’ennemi quitte les hauteurs, nous le batton
age n’a pas introduit de futur conditionnel : il le faudroit dans ces
phrases
; c’est donc une nécessité d’employer d’autres te
tin, dit le dictionnaire de Trévoux sur ce mot, on trouve beaucoup de
phrases
& d’expressions qui ne sont point du-tout lat
e, où l’usage permet à l’ellipse d’altérer l’intégrité physique de la
phrase
(voyez Ellipse), pour y mettre le mérite de la br
le mérite de la brieveté. Un françois qui sait sa langue entend cette
phrase
aussi clairement & avec plus de plaisir, que
n gallicisme, où l’usage consent que l’on soustraye les parties de la
phrase
à l’ordre qu’il a lui-même fixé, pour donner à l’
il faut convenir qu’au moyen de cet arrangement, aucune partie de la
phrase
n’est plus saillante que les autres : au lieu que
avec le nom ; un homme savant, vir doctus : dans une autre c’est une
phrase
incidente ajoûtée au nom ; la loi qui nous soûmet
e sentiment intérieur de mon action me peine. Pareillement dans cette
phrase
de Cicéron (pro domo), ut me non solum pigeat stu
miseret me infelicis familiae ; suppléez sors, & vous aurez cette
phrase
complete, sors infelicis familiae miseret me. On
ts facti, stultitiae, infamiae, familiae, ne sont au génitif dans ces
phrases
, que parce qu’ils sont les déterminatifs des noms
alicujus rei ; c’est ce même nom qu’il faut sous-entendre dans cette
phrase
de Cicéron & dans les pareilles, tibi tuarum
tenus, suppléez extremitate. Nous nous sommes un peu étendus sur ces
phrases
elliptiques ; premierement, parce que le génitif
our désigner les rapports énonciatifs de ces mots, entre les tours de
phrase
qu’elles autorisent, entre les licences qu’elles
à l’ensemble du discours. 1°. Par rapport aux mots considéres dans la
phrase
, la Logographie doit en général fixer le choix de
, par exemple, dans Virgile (Æn. iv.) un hellénisme, qui n’est qu’une
phrase
elliptique : Omnia Mercurio similis, vocemque, c
, Ét crines flavos, & membra decora juventae. L’analyse de cette
phrase
en sera-t-elle plus lumineuse, quand on aura doct
ctif verbe, &c. selon la place qu’il occupe dans l’ensemble de la
phrase
. (Rhétorique du P. Lamy, liv. I. ch. x.) Mais l’é
autres fois il est adverbe, nous en arrivons. Tout est nom dans cette
phrase
, le tout est plus grand que sa partie ; il est ad
de même avant lui. Le P. Lamy (Rhét. liv. I. chap. xij.) cite la même
phrase
comme un exemple de l’énallage ; & d’autres l
ner ce qu’on a pour ce qu’on n’a pas ; ensuite, sans avoir égard à la
phrase
latine, on traduit, Faune change le Lucrétile pou
t jamais renverser le sens, comme je viens de le remarquer ; c’est la
phrase
même, & non la suite du discours, qui doit fa
trouverons ici ni contre-sens, ni hypallage ; nous ne verrons qu’une
phrase
latine fort ordinaire en prose & en vers. On
de prendre en échange, est trop fréquent pour être autre chose qu’une
phrase
latine ; comme donare aliquem aliquâ re, gratifie
nnuere pro affirmare, dit Calepin (verb. annuo) ; & il cite cette
phrase
de Plaute (Bacchid.), ego autem venturum annuo. O
ego autem venturum annuo. On peut aussi aisément rendre raison de la
phrase
de Cicéron, Gladium vaginâ vacuum in urbe non vid
du langage. Mais si enfin l’on est forcé de reconnoître dans quelques
phrases
l’existence de l’hypallage, il faut la prendre po
f légitime d’en douter : il cite, comme un exemple d’hyperbate, cette
phrase
de Cicéron (pro Cluent. n. 1.) Animadverti, judic
io. Mais l’inversion dont il s’agit ici n’est point celle de toute la
phrase
, elle ne regarde que l’ordre naturel qui doit êtr
pour empêcher qu’on ne rapportât cette figure à la construction de la
phrase
. 3°. La troisieme espece d’hyperbate prend le nom
vec, & χύω, fundo, je répans. Il y asynchyse quand les mots d’une
phrase
sont mêlés ensemble sans aucun égard, ni à l’ordr
s fausses apparences d’un savoir pédantesque. Si l’on trouve quelques
phrases
que l’on ne puisse par aucun moyen ramener aux pr
e l’attribut d’une maniere vague & sans application au sujet : la
phrase
commune présente le sujet tel qu’il paroît à l’es
e l’ellipse. Je tirerois de tout ceci une conclusion surprenante : la
phrase
allemande est donc un idiotisme régulier, & l
enante : la phrase allemande est donc un idiotisme régulier, & la
phrase
commune un idiotisme irrégulier. Voici un latinis
e mot l’infinitif reperire avec ses dépendances ? Consultons d’autres
phrases
plus claires dont la solution puisse nous diriger
st considéré comme nom. Voilà la difficulté levée dans notre premiere
phrase
: le verbe reperire est ce que l’on appelle commu
rquer la proximité de l’antériorité ou de la postériorité ; & nos
phrases
rendues littéralement dans quelque autre langue,
foiblesse d’abandonner la vertu en la louant. Nous préférons dans ces
phrases
le mérite de la briéveté à une locution pleine, q
haque mot par sa signification propre, & la réduction de toute la
phrase
à la plénitude de la construction analytique, qui
même relation temporelle, puisqu’on les trouve réunies dans les mêmes
phrases
pour y exprimer le même sens à cet égard, ainsi q
; & il est d’un usage bien entendu, quand on fait l’analyse d’une
phrase
latine où il s’en trouve, de leur attribuer les m
amp;c. Voyez Infinitif . Mais ce qui est raisonnable par rapport à la
phrase
latine, seroit ridicule & faux dans la phrase
le par rapport à la phrase latine, seroit ridicule & faux dans la
phrase
françoise. Dire que dans j’obéis au roi, au roi e
qui ont a cet égard le même génie, par la place même des noms dans la
phrase
, ou par les prépositions qui les précedent ; enfi
veux faire connoître. Il faut que je fasse de mon mieux ; dans cette
phrase
, je fasse explique obliquement, parce qu’il énonc
re aisément le complément d’une préposition sousentendue, soit que la
phrase
qui comprend l’infinitif & l’accusatif tienne
accusatif artem rentre par-là dans l’analogie de la langue ; & la
phrase
, circà artem, est un supplément circonstanciel tr
y a point de cas où l’on ne puisse, au moyen de l’ellipse, ramener la
phrase
à l’ordre analytique le plus simple, pourvû que l
moyen le plus universel, & le seul qui puisse rendre raison de la
phrase
, quand l’énonciation qui comprend l’infinitif &am
ns ne dépendent pas d’eux. Rousseau. 2°. La lettre initiale de toute
phrase
qui commence après un point ou un a linea. 3°. Le
c. (B. E. R. M.) INTERROGATIF INTERROGATIF, adj. (Gramm.) Une
phrase
est interrogative, lorsqu’elle indique de la part
tion plutôt qu’une assertion : on met ordinairement à la fin de cette
phrase
un point surmonté d’une sorte de petite s retourn
An dimicatum est ? &c. Qu’est-ce qui dénote donc si le sens d’une
phrase
est interrogatif ou non ? 1°. Dans toutes celles
mêmes étant conjonctifs, & se trouvant néanmoins à la tête de la
phrase
construite selon l’ordre analytique, c’est un sig
nt après ; quel bien, c’est-à-dire le bien, lequel bien. 2°. Dans les
phrases
où il n’y a aucun de ces mots conjonctifs, la lan
vent que le ton ou les circonstances du discours, qui déterminent une
phrase
au sens interrogatif ; & comme l’écriture ne
le ton, c’est alors le point interrogatif qui y décide le sens de la
phrase
. (B. E. R. M.) INVERSION INVERSION, s. f.
iginelle de toutes les langues : il déclare directement ordonnées des
phrases
où tout le monde croyoit voir l’inversion ; &
us silentium finis hodiernus dies afferre ? Rien du tout : mais de la
phrase
même de Cicéron je vois sortir un sens net &
la clarté de cette énonciation, qu’il y ait des dissonnances dans la
phrase
, qu’il s’y rencontre des bâillemens, que l’intérê
é que l’on suivît également l’ordre direct de la nature dans les deux
phrases
, Alexander vicit Darium, & Darium vicit Alexa
hise. Voyez Hyperbate & Synchise . Tel est l’arrangement de cette
phrase
, vicit Darium Alexander, parce que l’idée d’Alexa
lettre qu’il écrit à Lentulus (Ep. ad famil. lib. VII. ep vij.) Cette
phrase
est écrite directè, sicut natura ipsa tulit ; ou
des Latins. Ainsi ce qu’on allegue ici pour montrer la nature dans la
phrase
françoise, ne sert qu’à y en attester le renverse
& l’autre n’ont insisté que sur ce qui marque dans le total de la
phrase
, parce que cela suffisoit aux vûes de l’un &
ecté par la même. Par exemple, si de ces deux idées contenues dans la
phrase
serpentem fuge, je vous demande quelle est la pri
nseignent la langue latine, de jamais toucher à l’ordre général de la
phrase
latine. « Car toutes les langues, dit M. Pluche
e moindre goût suffit pour faire sentir que le latin de cette seconde
phrase
a perdu toute sa saveur ; il est anéanti. Mais ce
& aussi décidée Moyens sûrs, &c. pag. 44. édit. 1757. « Une
phrase
latine d’un auteur ancien est un petit monument d
s affoiblissez l’énergie de l’expression ; vous faites perdre à cette
phrase
toute sa saveur ; vous l’anéantissez : par-là vot
ngue intelligible : ici la marche en est suivie régulierement ; là la
phrase
s’en écarte, mais les mots y prennent des termina
e la place qui leur convient dans la succession naturelle ; tantôt la
phrase
est pleine, il n’y a aucune idée partielle qui n’
ignés par quelques autres circonstances qu’il faut reconnoître. Si la
phrase
qu’il faut traduire a toute la plénitude exigible
amp; l’on est réduit à prétexter, que c’est détruire l’harmonie de la
phrase
latine ; « que c’est empêcher l’oreille d’en sen
ât subsister l’harmonie, si elle m’empêchoit d’entendre le sens de la
phrase
? Vous êtes chargé de m’enseigner la langue latin
de me mettre dans son plus grand jour la pensée qui est l’objet de la
phrase
latine, & d’écarter tout ce qui peut en empêc
mp; aux petites regles élémentaires, les parties qui composent chaque
phrase
latine. Fort bien : mais cet exercice ne vient qu
si vous en aviez fait un exercice préliminaire à la traduction de la
phrase
même qui y donne lieu, vous en auriez tiré un pro
mp; que je le sache ; la conjonction copulative & doit réunir des
phrases
semblables : cependant le verbe de la premiere es
e n’est pas, comme il paroît au premier coup d’oeil, la disparité des
phrases
réunies : c’est la suppression d’une partie de la
ame de la société : c’est donc le terme où il faut réduire toutes les
phrases
d’une langue étrangere dans l’intelligence de laq
ues occurrences où l’on abandonne l’ordre analytique pour donner à la
phrase
plus d’énergie ou de clarté. C’est pour la même c
es de la premiere classe sont libres, parce que la construction de la
phrase
dépend, à peu de chose près, du choix de celui qu
de la seconde classe sont uniformes, parce que la construction de la
phrase
y est constamment reglée par l’usage, qui n’a rie
e fonds de langage, soit pour les mots, soit pour la construction des
phrases
. Dans ce sentiment, il n’est point d’idiome qui n
er un synonyme modifié par quelque correctif, plûtôt que de faire une
phrase
mal sonnante, mais juste ? (B. E. R. M.) MÉT
que le mensonge se pare souvent des couleurs de la vérité ; en cette
phrase
, couleurs n’a plus de signification propre &
que l’on appelle la Grammaire & la Vocabulaire, que le tour de la
phrase
ne s’écarte que peu ou point de l’ordre analytiqu
oms, les adjectifs, s’y déclinoient également par cas ; le tour de la
phrase
y étoit également elliptique, également pathétiqu
nstruction usuelle est analytique ou très-approchante ; le tour de la
phrase
n’y souffre ni transposition considérable, ni ell
urs mêmes à qui la langue latine étoit naturelle, c’est de ramener la
phrase
latine ou grecque à l’ordre & à la plénitude
n de principes est suffisante, pourvû qu’on ne fasse analyser que des
phrases
choisies exprès. Mais j’avoue qu’on ne peut pas e
. Selectae è probatissimis scriptoribus eclogae. Ce titre annonce des
phrases
détachées ; elles peuvent donc être choisies &
résentent que successivement. Ainsi on n’y trouveroit d’abord que des
phrases
très-simples & très-courtes ; puis d’autres a
ourtes ; puis d’autres aussi simples, mais plus longues ; ensuite des
phrases
complexes qui en renfermeroient d’incidentes ; &a
est pourquoi l’un de ces deux mots peut entrer comme l’autre dans une
phrase
interrogative ; & nous trouvons effectivement
ident de parler raison, qui oblige à regarder comme interrogative une
phrase
qui ne peut tenir au reste que par-là ; mais en l
ur numérique de chaque mot, & le tour latin le plus éloigné de la
phrase
françoise : ce qui paroît avoir influé sur sa dic
je n’ai montré la traduction littérale qui résulte de l’analyse de la
phrase
, que comme un moyen de parvenir & à l’intelli
enter de l’appercevoir mentalement, sans déranger l’ordre usuel de la
phrase
latine pour en connoitre le sens. Ceci demande su
t le maître qui dans les commencemens fait aux éleves l’analyse de la
phrase
de la maniere dont j’ai présenté ci-devant un mod
ne coutent plus rien ou presque rien, ou quand il retrouvera quelques
phrases
de la simplicité des premieres par où il aura déb
mp; traduire ensuite avec correction, sans analyser préalablement les
phrases
. Alors ils seront au niveau de la marche ordinair
. Mais, je le répete, je ne crois les explications non raisonnées des
phrases
bonnes qu’à abâtardir l’esprit ; & ceux qui c
une loi de Grammaire ; & c’est pour cela que dans l’analyse d’une
phrase
le grammairien n’est point tenu de rendre compte
iere différence des modes porte sur celle de leur destination dans la
phrase
. Les personnes, en Grammaire, considérées d’une m
e verbe de la proposition principale, nous devons être assurés que la
phrase
est elliptique, que le principal verbe est suppri
cquam capitolium arcemque serv averim, si, &c. il faut réduire la
phrase
à cette construction analytique : Tunc vero (res
eur par des circonlocutions que l’ellipse abrégeoit. Amsi, dans cette
phrase
de Ciceron, de nat. dear II. xxxvij. Profectò &am
ité intrinseque. Voyez Participe . Puisque l’infinitif figure dans la
phrase
comme un nom, & le participe comme un adjecti
squels la signification formelle du verbe peut être envisagée dans la
phrase
; & il faut bien que Sanctius & ses disci
divers aspects, puisqu’ils rejetteroient, comme très-vicieuse, cette
phrase
latine, nescio utrùm cantabo, & cette phrase
très-vicieuse, cette phrase latine, nescio utrùm cantabo, & cette
phrase
françoise, je crains qu’il ne vient ; il faut don
pour les adjectifs & pour les verbes. Ainsi le nom rivum, dans la
phrase
de Phedre, est à l’accusatif, parce qu’il est le
uelque maniere, & avec lequel ils s’accordent. Ainsi dans la même
phrase
de Phedre, l’adjectif eumdem a une inflexion masc
rsonne & tantôt d’une autre, selon l’occurrence. Ainsi dans cette
phrase
, ego Joannes vidi, le nom Joannes est de la premi
e à mon pere, &c. les Grammairiens disent que les trois premieres
phrases
sont analogues entr’elles, & qu’il en est de
physique, courageux sans témérité, aimer avec fureur ; chacune de ces
phrases
exprime un rapport complet ; on y voit l’antécéde
onc à un principe essentiel ; c’est que tout adverbe, ainsi que toute
phrase
qui renferme une préposition avec son complément,
comme une conjonction, même en y ajoutant l’épithete de composée, une
phrase
qui renferme plusieurs mots, comme l’ont fait tou
une sorte de mot, & chacun de ceux qui entrent dans l’une de ces
phrases
que l’on traite de conjonctions, doit être rappor
à sa classe. Ainsi on n’a pas dû regarder comme des conjonctions, les
phrases
si ce n’est, c’est-à-dire, pourvu que, parce que,
prise : il a écrit de suite les mots élémentaires de plusieurs de ces
phrases
, comme si chacune n’étoit qu’un seul mot ; &
M. du Marsais. Cette conséquence est évidente d’abord pour toutes les
phrases
où notre orthographe montre distinctement une pré
nt de nature, quoiqu’employés pour énoncer le membre-conjonctif de la
phrase
». (tom. II. pag. 284.) Mais il est constant qu’
matique du discours ; puisque c’est par leur moyen qu’on assemble les
phrases
, qu’on lie les sens, & que l’on compose un to
e espece, ne paroîtroient que comme des énumérations ou des listes de
phrases
, & non comme un ouvrage suivi & affermi p
a réflechi, quand on en auroit eu repris le projet, &c. Dans les
phrases
interrogatives, on étant après le verbe, ou du mo
roit moins euphonique. Au contraire, dans a-t-il reçu, & dans les
phrases
semblables, il paroît que l’usage a inseré le t,
est le signe ordinaire de la troisieme personne, & que toutes ces
phrases
y sont relatives. Enfin on peut demander pourquo
on prononce rien, l’euphonie fait entendre l’articulation ne dans les
phrases
suivantes : je n’at rien appris, il n’y a rien à
, mais ce nom n’est point la négation elle-même : la voici dans cette
phrase
, Dieu ne peut être injuste, parce que ne désigne
iste alphabétique de mots nouveaux, d’expressions extraordinaires, de
phrases
insolites, qu’il avoit pris dans les ouvrages mod
ngue morie, prétende mieux juger du degré de faute qu’il y a dans une
phrase
latine, qu’un habile homme dont cet idiome étoit
il me paroît encore plus surprenant qu’il prenne la défense de cette
phrase
, sous prétexte que ce n’est pas un solécisme mais
orte (Gramm. fr. in-12. pag. 389.) Mais c’est une erreur : dans cette
phrase
, j’ai été a Rome on ne fait aucune mention du ver
n avertissent, parce qu’elles doivent lier des propositions. Ainsi la
phrase
françoise a de sous-entendu jusqu’à deux fois s’é
es richésses s’évanouirent, mais toute sa vertu s’évanouit ; & la
phrase
latine vaut autant que s’il y avoit, sociis recep
; mais quoique les mêmes signes vocaux soient employés dans les trois
phrases
, l’oraison n’est pourtant pas tout-à-fait la même
qu’y introduisent les diverses relations qu’ils peuvent avoir dans la
phrase
; la seconde expliqueroit l’usage des caracteres
e nom de parenthese aux deux crochets dont on se sert pour marquer la
phrase
intervenue dans le discours principal, tels qu’on
bien une proposition incidente : la construction analytique de cette
phrase
ainsi résolue, est, Pompeïus erat adhortatus eos
nterieure, ou à une epoque postérieure, selon les circonstances de la
phrase
. Voyez Tems & Présent . Eh ! il faut bien con
leurs, il y a assurément une grande différence de sens entre ces deux
phrases
, je l’ai vû parlant à son fils, & je l’ai vû
ris indifféremment l’un pour l’autre ; & il cite en exemple cette
phrase
: les hommes jugeant sur l’apparence, sont sujets
mp; d’autres fois des pronoms ? Si est adverbe modificatif dans cette
phrase
: Bourdaloue est si éloquent qu’il enleve les coe
d’autres fois il est complément objectif d’un verbe, comme dans cette
phrase
de Varron, me in Arcadiâ scio spectatum suem, don
ent le sens passif. J’ai lû vos lettres : si l’on veut analyser cette
phrase
, on peut demander j’ai quoi ? & la réponse fa
exemples le sens passif ; que c’est un adjectif qui, dans sa premiere
phrase
, se rapporte à lettres par apposition, & qui
ui ne se dit point. » Mais il n’est point du tout nécessaire que les
phrases
latines par lesquelles on prétend interpréter les
est venue nous voir, &c. De quelque maniere que l’on tourne cette
phrase
, il faut toujours le participe, & l’on doit d
res, n’est point le complément du prétérit composé ; dans la premiere
phrase
, que est complément de louer ; dans la seconde, q
participe. On peut remarquer en passant que peindre, dans la seconde
phrase
, ne peut donc être qu’un complément accessoire de
ce mot : le mot après, dit M. de Dangeau, est préposition dans cette
phrase
, Pierre marche après Jacques ; il est adverbe dan
& pierre marchoit après : c’est une préposition dans la derniere
phrase
comme dans la premiere, mais il y a ellipse dans
adopté cette opinion ; & il est vrai qu’il y a partition dans les
phrases
où ils prétendent voir l’article partitif, comme
ion de qui est extractive. Pour ce qui est du prétendu article de ses
phrases
, ces Grammairiens sont encore dans l’erreur, &
eût pu dire sera débitée, s’il avoit plu à l’usage d’autoriser cette
phrase
dans ce sens. Je dis dans ce sens, car dans un au
andise sera débitée J’en acheterai d’autre. La différence de ces deux
phrases
est dans le tems : cette marchandise se débitera,
me je l’ai fait voir ailleurs. Voyez Impersonnel . (B. E. R. M.)
PHRASE
Phrase PHRASE, s. f. c’est un mot grec
t voir ailleurs. Voyez Impersonnel . (B. E. R. M.) PHRASE
Phrase
PHRASE, s. f. c’est un mot grec francisé, φρά
eurs. Voyez Impersonnel . (B. E. R. M.) PHRASE Phrase
PHRASE
, s. f. c’est un mot grec francisé, φράσις, locuti
c’est un mot grec francisé, φράσις, locutio ; de φράζω, loquor ; une
phrase
est une maniere de parler quelconque, & c’est
ectuelle du même sujet sous le même attribut : cependant il y a trois
phrases
différentes, parce que cette même proposition est
is manieres différentes. Aussi les qualités bonnes ou mauvaises de la
phrase
sont-elles bien différentes de celles de la propo
a phrase sont-elles bien différentes de celles de la proposition. Une
phrase
est bonne ou mauvaise, selon que les mots dont el
qu’elle est conforme ou non aux principes immuables de la morale. Une
phrase
est correcte ou incorrecte, claire ou obscure, él
u indirecte, principale ou incidente, &c. Voyez Proposition . Une
phrase
est donc tout assemblage de mots réunis pour l’ex
imée par différens assemblages de mots, elle peut être rendue par des
phrases
toutes différentes. Contrà Italiam est une phrase
tre rendue par des phrases toutes différentes. Contrà Italiam est une
phrase
simple, Italiam contrà est une phrase figurée. Ai
érentes. Contrà Italiam est une phrase simple, Italiam contrà est une
phrase
figurée. Aio te, Æacida, Romanos vincere posse es
est une phrase figurée. Aio te, Æacida, Romanos vincere posse est une
phrase
louche, ambiguë, amphibologique, obscure ; te Rom
ambiguë, amphibologique, obscure ; te Romani vincere possunt est une
phrase
claire & précise ; chanter très-bien est une
ssunt est une phrase claire & précise ; chanter très-bien est une
phrase
correcte ; chanter des mieux est une phrase incor
chanter très-bien est une phrase correcte ; chanter des mieux est une
phrase
incorrecte. « Cette façon de parler, dit Th. Cor
, dit M. de Vaugelas, Rem. préf. § IX. p. 64. que chaque langue a ses
phrases
, & que l’essence, la richesse & la beauté
ues & de l’élocution consistent principalement à se servir de ces
phrases
-là. Ce n’est pas qu’on n’en puisse faire quelquef
squelles celle-ci est la principale, que ce ne soit pas quand l’autre
phrase
qui est en usage approche fort de celle que vous
yeux vers le ciel, & pensent enrichir notre langue d’une nouvelle
phrase
. Mais au lieu de l’enrichir, ils la corrompent ;
rtifier encore cette vérité qu’il n’est pas permis de faire ainsi des
phrases
, je n’en alléguerai qu’une, qui est que l’on dit
; car cela ne s’entend que des mots… Mais il n’en est pas ainsi d’une
phrase
entiere qui étant toute composée de mots connus &
circonstances requises, c’est-à-dire un grand jugement à composer la
phrase
claire & élégante, la douceur que demande l’o
Il me semble qu’apporter les circonstances requises n’est point une
phrase
françoise ; on apporte les attentions requises, o
même objet. Vaugelas ajoute, & qu’on en use sobrement ; c’est une
phrase
louche : on ne sait s’il faut user sobrement d’un
d’un grand jugement, ou de la douceur que demande l’oreille, ou d’une
phrase
nouvellement inventée, ou du pouvoir d’en invente
ier article que tombent les mots user sobrement ; mais par-là même la
phrase
, outre le vice que je viens d’y reprendre, est en
ce que je viens d’y reprendre, est encore estropiée. « On dit qu’une
phrase
est estropiée quand il y manque quelque chose, &a
e devroit avoir ». Bouh. Rem. nouv. t. II. p. 29. Or il manque à la
phrase
de Vaugelas le nom auquel il rapporte ces mots qu
’on en use sobrement, je veux dire le pouvoir d’inventer de nouvelles
phrases
. On sent bien que s’il y a quelque chose de permi
p; agir avec retenue, dabitur licentia sumpta pudenter. « Parler par
phrases
, dit le P. Bouhours, Rem. nouv. tome II. p. 426.
a je ne sais quoi de fastueux… Un écrivain qui aime ce qu’on appelle
phrase
… ne dira pas… si vous saviez vous contenir dans d
mp; que l’on se proposoit peut-être. On emploie quelquefois le mot de
phrase
dans un sens plus général qu’on n’a vu jusqu’ici,
dans l’expression des pensées. C’est dans ce sens que l’on dit que la
phrase
hébraíque a de l’énergie ; la phrase greque, de l
dans ce sens que l’on dit que la phrase hébraíque a de l’énergie ; la
phrase
greque, de l’harmonie ; la phrase latine, de la m
hrase hébraíque a de l’énergie ; la phrase greque, de l’harmonie ; la
phrase
latine, de la majesté ; la phrase françoise, de l
a phrase greque, de l’harmonie ; la phrase latine, de la majesté ; la
phrase
françoise, de la clarté & de la naïveté, &
dans la vûe d’accoutumer les jeunes gens au tour & au génie de la
phrase
latine ainsi entendue, que l’on a fait des recuei
e de la phrase latine ainsi entendue, que l’on a fait des recueils de
phrases
détachées, extraites des auteurs latins, & ra
a pléonasme, dit M. du Marsais, article figure, lorsqu’il y a dans la
phrase
quelque mot superflu, ensorte que le sens n’en se
chesse ; mais il falloit désigner la superfluité des mots dans chaque
phrase
par un autre terme ; par exemple, celui de périss
assûrance de ce que l’on affirme. En un mot, il suffit que l’une des
phrases
dit plus que l’autre pour éviter le vice du pléon
ification aucune idée accessoire. Pour moi j’ai peine à croire qu’une
phrase
essentiellement vicieuse ait pû être dans la lang
quité la même réserve ; & c’est principalement quand il s’agit de
phrases
dont les exemples sont très-rares. Mais en généra
et. Disons donc que le sic ore locutus de Virgile, & mille autres
phrases
pareilles de ce poëte & des autres écrivains
synecdoque ; mais parler ainsi, c’est donner un nom scientifique à la
phrase
, sans en faire connoître le fondement : le voici.
on des points-voyelles, l’usage, la construction, le sens total de la
phrase
, la suite de tout le discours, servoient à fixer
Ezech.), qu’il a distingué dans sa version les mots, les membres des
phrases
, & les versets. Cicéron connoissoit aussi ces
t-être des auteurs, qui écrivoient sans distinction, non-seulement de
phrases
ou de membres de phrases, mais même de mots ? Par
crivoient sans distinction, non-seulement de phrases ou de membres de
phrases
, mais même de mots ? Par rapport aux livres saint
page 435.) que par rapport à la pureté du langage, à la netteté de la
phrase
, à la beauté de l’expression, à la délicatesse &a
cause de la variété infinie qui se rencontre dans la maniere dont les
phrases
& les mots peuvent être arrangés, soit à caus
tuer d’après la regle de l’académicien ; il faut donc écrire ainsi la
phrase
suivante : L’officier : le soldat : & le val
nner contre les bêtes féroces. Trad. par M. l’abbé d’Olivet, de cette
phrase
de Cicéron, qui peut aussi entrer en exemple. eti
la regle que l’on vient de proposer, & ponctue avec la virgule la
phrase
suivante. Je connois quelqu’un qui loue sans est
re. Quatre lignes plus bas, il ponctue avec les deux points une autre
phrase
tout-à-fait semblable à celle-là, & qui par c
es termes qu’elles assemblent sont accompagnés de circonstances ou de
phrases
incidentes, comme quand on dit : l’exercice que l
ue indique une raison fausse : l’addition d’une circonstance ou d’une
phrase
incidente ne rompt jamais l’unité de l’expression
On le met, dit M. Restaut parlant du point (ch. xvj.), à la fin d’une
phrase
ou d’une période dont le sens est absolument fini
pé, on met souvent les deux points à la place du point, parce que les
phrases
étant courtes, elles semblent moins détachées les
r c’est une erreur sensible de faire dépendre le degré d’affinité des
phrases
de leur plus ou moins d’étendue ; un atôme n’a pa
ibid. C’est le complément objectif qui se trouve ici à la tête de la
phrase
entiere. Exemple de la seconde espece : La versif
e, on n’y emploie pas la virgule, à moins que le trop d’étendue de la
phrase
ne l’exige pour le soulagement de la poitrine. Le
amp; la ponctuation seroit en contradiction avec l’ordre actuel de la
phrase
, si l’on introduisoit des pauses où la liaison de
alie, I. j. 7°. Toute addition mise à la tête ou dans le corps d’une
phrase
, & qui ne peut être regardée comme faisant pa
dition est à la tête ; & si elle est enclavée dans le corps de la
phrase
, elle doit être entre deux virgules. Exemples :
ritables hors-d’oeuvres, introduits par énergie dans l’ensemble de la
phrase
, mais entierement inutiles à sa constitution gram
même des hommes. Télémaque, liv. XVII. Ces deux non qui commencent la
phrase
n’ont avec elle aucun lien grammatical ; c’est un
l, laquelle, après tout, se fait assez connoître par l’ensemble de la
phrase
, & dont l’idée subsiste toujours tant qu’on n
cinquieme regle du I. article, parce qu’il y a hyperbate ; cette même
phrase
est coupée en deux par une autre virgule, par la
r une lettre capitale, quoiqu’on ne mette pas un point à la fin de la
phrase
précédente. Si c’est un discours feint, comme ceu
, qui en sont la matiere. En un mot, on le met à la fin de toutes les
phrases
qui ont un sens tout-à-fait indépendant de ce qui
errogarens eum : Tu qui es ? Joan. j. 19. S’il y a de suite plusieurs
phrases
interrogatives tendantes à une même fin, & qu
ue le point avec la virgule, que la vi gule même, selon l’étendue des
phrases
& le degré de liaison qu’elles ont entre elle
ardor animi ? quid cupiebas ? quid optabas ? Cic. pro Ligario. Si la
phrase
interrogative n’est pas directe, & que la for
XIII. 3°. La véritable place du point exclamatif est après toutes les
phrases
qui expriment la surprise, la terreur, ou quelque
à marquer les sens indépendans & absolus ; & il veut, si les
phrases
sont courtes, qu’après le point on ne mette pas d
s-là : mais on l’a entierement abandonné, & il n’y a plus que les
phrases
interrogatives ou exclamatives dans le style coup
un motif de plus pour le marquer : moins le tour ou la longueur de la
phrase
est propre à rendre sensible l’interrogation, plu
possessifs, mon, ton, son, &c. C’est apparemment pour donner à la
phrase
plus de vivacité, & conséquemment plus de vér
n : dureste, nulle préposition ne peut entrer dans la structure d’une
phrase
, sans être appliquée actuellement à un terme anté
me une préposition avec son complément, est appellée en Grammaire une
phrase
adverbiale ou équivalente à un adverbe. Il ne fau
l’expression ; cet éloignement, dis-je, donne lieu de présumer que la
phrase
adverbiale & l’adverbe doivent différer par q
l’habitude, l’adverbe est plus propre à marquer l’habitude, & la
phrase
adverbiale à indiquer l’acte ; & je dirois :
sorte de mot ; & chacun de ceux qui entrent dans la structure des
phrases
que l’on prend pour des prépositions, doit être r
ées les plus claires & les plus fondamentales, que de prendre des
phrases
pour des sortes de mots ; & si l’on ne veut a
. C’est la même chose de ce mot que du précédent. Il est nom dans ces
phrases
, le dehors ne répond pas au-dedans, les dehors de
ne conjonction : mais, je le demande, est-ce une conjonction dans les
phrases
que je viens de rapporter ? & quand on les re
ab soient des conjonctions ? Dès n’est pas plus conjonction dans les
phrases
de l’académicien, dès qu’elles entrent sous le po
’en mêlent, dès que le prince demande ; la vraie conjonction dans ces
phrases
, c’est que, qui lie les propositions incidentes d
ont absolument dans le même cas que dedans. Ce sont des noms dans ces
phrases
, le dessous ou le dessus de la table, le dessous
econnoît-on, par exemple, que vers est préposition de lieu dans cette
phrase
, aller vers la citadelle ; de tems dans celle-ci,
evant, devers, delà, deçà, dedans, dehors ; comme on le voit dans ces
phrases
: il sortit de derriere l’autel, de dessous la ta
consécutives ; & si l’on veut rendre une raison analytique de la
phrase
, il faut suppléer entre deux le terme qui doit se
un poste situé deçà le lit de la riviere. On voit dans cette derniere
phrase
ramenée à la plénitude analytique, que l’adjectif
atif de l’adjectif destinée. Il y a particulierement ellipse dans les
phrases
où une préposition est suivie immédiatement d’un
cule, ou si l’on veut, l’espece de barbarisme qu’introduiroit dans la
phrase
la plénitude analytique. L’usage n’a autorisé ces
& il est constant qu’on ne peut les suppléer sans jetter dans la
phrase
une langueur d’autant plus insupportable, que l’o
us insupportable, que l’on est accoutumé à l’énergique briéveté de la
phrase
usuelle ; la plénitude analytique présente un tou
ne se rapportent pas à la même personne ». C’est à la suite de cette
phrase
: On peut à-peu-près tirer le même avantage d’un
un peu arbitrairement, sur-tout quand il est question de suppléer des
phrases
un peu considérables ; on a rempli sa tâche, qu n
oumis aux lois de la syntaxe. Or on ne peut pas dire que moi, dans la
phrase
en question, soit nécessaire à l’intégrité gramma
hommes m’a dit, & tout le monde convient que personne dans cette
phrase
est un nom : mais dans personne ne l’a dit, c’est
s, & que les mêmes mots celui, ceux, celle, celles, dans d’autres
phrases
, pourroient se rapporter à d’autres noms, ce qui
nt sous-entendu, qu’on pourroit l’y mettre sans changer le sens de la
phrase
. Après les noms cet adjectif désigne par l’idée d
es deux genres. Adjectif à-peu-près synonyme de nul ou aucun dans une
phrase
négative ; & alors il n’a point de pluriel, n
el, non plus que ces deux autres : il n’a chose quelconque . Dans une
phrase
positive il est à-peu-près synonyme de quel, &
d’hommes ; quelques-unes de vous, en parlant à des femmes. Dans cette
phrase
, quelqu’un a dit que, &c. le sens même indiq
s sur les choses que sur la maniere de les dire, on dit plutôt que la
phrase
est pleine ou elliptique, qu’on ne le dit de la p
liptique ; il est pourtant certain que quand on en veut soumettre les
phrases
à l’examen analytique, on est surpris de voir que
plus d’elliptiques que de pleines. J’ai prouvé que la plupart de nos
phrases
interrogatives sont elliptiques, puisque les mots
sif que l’analyse assigne à chacune des parties de la proposition, la
phrase
est directe, ou inverse, ou hyperbatique. La phra
a proposition, la phrase est directe, ou inverse, ou hyperbatique. La
phrase
est directe, lorsque tous les mots en sont dispos
ui fondent leur liaison : omnes sunt admirati constantiam Catonis. La
phrase
est inverse, lorsque l’ordre des rapports success
mots conjonctifs : constantiam Catonis admirati sunt omnes. Enfin la
phrase
est hyperbatique, lorsque l’ordre des rapports su
; il est renversé dans le second. Enfin la disposition des mots d’une
phrase
peut être telle qu’elle n’exprime plus ni les lia
des langues où l’usage autorise presque également ces trois sortes de
phrases
; ce sont des raisons de goût qui en ont détermin
abe d’un mot, par rapport aux autres syllabes du même mot, que sur la
phrase
entiere par rapport au sens. Cette remarque est e
ique avec les autres syllabes, & que le même mot dans différentes
phrases
ne conserve pas la même relation analytique avec
conserve pas la même relation analytique avec les autres mots de ces
phrases
. 2°. Outre les caracteres élémentaires ou les let
même, comme une partie d’oraison particuliere & détachée de toute
phrase
. Mais si on regarde ce pronom dans quelque emploi
ctivement les uns sur les autres de la même maniere, comme dans cette
phrase
, Pierre & Paul s’aiment l’un l’autre, Pierre
objet de sa propre action ; l’action d’aimer est réciproque. Dans les
phrases
au contraire où le sujet qui agit, agit sur lui-m
t donc dire que soi est un autre nominatif du nom ministre dans cette
phrase
, le ministre crut qu’il y seroit soi-même trompé
un livre de grammaire, un livre qui peut être utile ; & dans ces
phrases
, nouveau, de Pierre (Petri), de grammaire, qui pe
il y a vingt ans, qu’il est savant en droit, &c. dans toutes ces
phrases
, les différens complémens de l’adjectif savant so
ment immédiat de l’adverbe, ainsi que je l’ai prouvé ailleurs sur les
phrases
ubi terrarum, tunc temporis, convenienter naturae
mpagné de tous ceux qui lui sont subordonnés. Par exemple, dans cette
phrase
, nous avons à vivre avec des hommes semblables à
e complément logique, ou de complément total. Par exemple, dans cette
phrase
, avec les soins requis dans les circonstances de
u mot Méthode. Si l’on veut examiner l’analyse que j’y ai faite d’une
phrase
de Cicéron, on y verra qu’il est nécessaire non-s
expression est un adverbe de maniere, simple ou modifié, ou bien une
phrase
adverbiale commençant par une préposition ; comme
ion répond à la question quando, (quand), & l’on peut appeller la
phrase
qui l’exprime, complément circonstanciel de date
tion quandiu, (pendant combien de tems) ; & l’on peut donner à la
phrase
qui l’exprime le nom de complément circonstanciel
caractériser celle des fonctions des mots. Or il est constant que la
phrase
a d’autant plus de netteté, que le rapport mutuel
avoir plus une relation aussi marquée qu’il importe à la clarté de la
phrase
. Dans ce cas l’analyse même autorise une sorte d’
nter, en fortifiant les traits des rapports mutuels des parties de la
phrase
: il consiste à placer avant le mot completé l’un
son opulence, faisoit la guerre contre la pauvreté romaine ; & la
phrase
n’auroit été ni moins claire, ni beaucoup moins h
incipe général par lequel il faut juger de la construction de tant de
phrases
citées par nos Grammairiens : les complémens doiv
s (34. rem. nouv. à la fin du tom. II.) qui démontre le vice de cette
phrase
: je fermerai la bouche à ceux qui le blâment, qu
dans la violation de cette regle, que consiste le défaut de quelques
phrases
censurées justement par Th. Corneille (not. sur l
du verbe conter : l’unité est donc rompue par l’arrangement de cette
phrase
, & il falloit dire, on peut leur conter, sur
uable qui y attache la mémoire. C’est le même défaut dans cette autre
phrase
; il y a un air de vanité & d’affectation, da
il lui en coûte un effort désagreable pour démêler le vrai sens de la
phrase
. Je trouve une faute de cette espece dans la Bruy
la, ne peut pas dire qu’il sache écrire. Il a beau employer de belles
phrases
& de beaux mots ; étant mal placés, ils ne sa
rdre analytique qu’il faut suivre quand on fait la construction d’une
phrase
, ou l’ordre usuel des langues analogues comme la
ans en avoir besoin. Or il paroît, par l’examen exact des différentes
phrases
où les Grammairiens latins parlent de régime, qu’
oyez Génitif . Considérés en eux-mêmes, & indépendamment de toute
phrase
, les mots sont des signes d’idées totales ; &
le dépouille de toutes les fonctions dont il peut être chargé dans la
phrase
? Il n’existe en cette langue aucun mot consideré
ns cet état d’abstraction, parce que ses mots ayant été faits pour la
phrase
, ne sont connus que sous quelqu’une des terminais
rait énoncé par certaines prépositions, c’est Deum ; comme dans cette
phrase
, Deum time & sac quod vis, ou dans celle-ci,
pale, selon la diversité des fonctions dont ce mot est chargé dans la
phrase
, à raison de la diversité des points de vue sous
t-à-dire que le régime est toujours le même dans chacune de ces trois
phrases
, quoique la construction y soit différente. Si pa
s rapports de dépendance soumis aux regles pour la construction de la
phrase
. « Ce n’est autre chose, dit-il, que le concours
ns l’arrangement général. Ce qui fait que quoique tous les mots de la
phrase
soient en régime, concourant tous à l’expression
rien, consiste en ce qu’il rapporte le régime à la construction de la
phrase
; au-lieu qu’il est évident, par ce qui précede,
une idée absolument fausse, parce que rien n’est indépendant dans une
phrase
, à moins qu’il n’y ait périssologie, Voyez Pléona
ont M. Girard se sert pour faire reconnoître toutes les parties de la
phrase
: Monsieur, quoique le mérite ait ordinairement u
toujours la préférence à celle-ci. Cette période est composée de deux
phrases
, dit l’auteur, dans chacune desquelles se trouven
emier, domine audi rem mirandam. L’application est aisée à faire à la
phrase
françoise, le détail en seroit ici superflu ; je
nt il ne retrouvoit pas le corelatif dans les parties exprimées de la
phrase
. D’autre part, ces mots mêmes indépendans, il vou
ellente ; mais quelque défaut qu’il y ait à l’origine des mots ou des
phrases
, dès que l’usage les autorise, il les légitime, &
st comme avarus tient la place d’homo, & le représente dans cette
phrase
: semper avarus eget, (l’avare est toujours dans
soit obligé d’exprimer litteras dans la construction analytique de la
phrase
; 2°. parce que la nature du pronom ne consiste p
rompe donc encore dans la maniere dont il interprete le quòd de cette
phrase
de Ciceron, Non tibi objicio quod hominem spolias
emist. cap. j.). Voilà un qui & un quae qui commencent chacun une
phrase
. Il me semble qu’il faut interpreter le premier c
alement à tous les adjectifs, qui convient même à tous les mots d’une
phrase
, puisqu’ils sont tous liés par les rapports respe
de que par le rapport propre dont il est chargé dans l’ensemble de la
phrase
, quoiqu’il se mette au même genre & au même n
rimé après l’adjectif conjonctif, puisqu’alors on ne peut analyser la
phrase
qu’en suppléant l’ellipse du nom, comme cognosces
du genre & du nombre sauve la clarté de l’énonciation dans cette
phrase
de Térence, qu as credis esse has, non sunt vera
mp; cette préférence, connue par raison ou sentie par usage, sauve la
phrase
des incertitudes de l’équivoque : tels sont les e
t & l’adjectif conjonctif, ou une simple proposition, ou même une
phrase
adverbiale dans le complément de laquelle doit êt
incipale. C’est précisément en conséquence de ce principe que dans la
phrase
latine on trouve souvent le premier antécédent ac
e vois auquel vous donnez la préférence ; ils se font encore dans ces
phrases
qui sont interrogatives, qui vous a accusé ? que
il faut donc en conclure qu’ils le sont toujours, & que dans les
phrases
où ils paroissent employés sans antécédent, il y
e une suite ; c’est celle du mot qui marque l’interrogation, dans les
phrases
où l’on a coutume de dire que les prétendus prono
déclarez le livre) auquel vous donnez la préférence. Dans toutes ces
phrases
, l’adjectif conjonctif se trouve à la tête, quoiq
cipale, & que cependant il n’y a qu’un seul verbe dans toutes ces
phrases
, qui est celui de l’incidente ; il faut bien supp
ir en même tems la nécessité de suppléer ces antécédens, soit que les
phrases
soient positives, soit qu’elles aient le sens int
ent voir, ou qu’ils sont en état même de rendre raison de leur propre
phrase
, quelle heure est-il. Je n’irai pourtant pas jusq
ent propter quam rem non, & ce non doit tomber sur le verbe de la
phrase
incidente. Tous ces mots conjonctifs, & d’aut
ent doit faire partie de la principale ; s’ils sont employés dans des
phrases
interrogatives, il faut les analyser comme celles
rudeli vulnere vidi expirantem animam. C’est l’adverbe sic dans cette
phrase
de Plaute : ut vales ? comme s’il avoit dit dic
rens sens que le grammairien peut envisager dans les mots ou dans les
phrases
. Chaque mot a d’abord une signification primitive
fréquemment nécessaires dans le discours. Voici, par exemple, quatre
phrases
différentes : l’esprit est essentiellement indivi
singuliere, parce qu’il sert à déterminer précisément, dans l’une des
phrases
, un individu, & dans l’autre douze individus
ous éclaire, la clarté du jour, car tous ces mots conservent dans ces
phrases
leur signification primitive sans aucune altérati
devroient l’expliquer d’abord littéralement, & ensuite ajouter la
phrase
françoise qui répond à la latine ; par exemple, l
541.) Cet enfant se gate , pour dire qu’il tache ses hardes, est une
phrase
où les deux mots se gâte, ont le sens actif, parc
me principe de l’action de gâter : cette robe se gate , est une autre
phrase
où les deux mêmes mots ont le sens passif, parce
mp; tantôt féminin, soit du genre neutre. Il faut dire que dans telle
phrase
, le mot a un sens actif ; dans telle antre, un se
ignification par lui-même, & indépendamment des circonstances des
phrases
: au lieu que les mots susceptibles du sens actif
if, ou du sens passif, ne le sont qu’en vertu des circonstances de la
phrase
, hors de-là, ils sont indéterminés à cet égard. I
mp; cette signification entre dans la composition du sens de toute la
phrase
: au lieu que dans le sens divisé, ce n’est qu’en
t plutôt de la disposition particuliere des mots qui entrent dans une
phrase
, que de ce que les termes en sont équivoques en s
e que les termes en sont équivoques en soi. Ainsi ce seroit plutôt la
phrase
qui devroit être appellée louche, si l’on vouloit
n rapport pendant qu’ils en ont un autre » : par conséquent c’est la
phrase
même qui a le vice d’être louche ; & comme le
ouche, il n’est qu’incertain pour ceux qui entendent ou qui lisent la
phrase
. Si donc on donne le nom de sens louche à celui q
nom de sens louche à celui qui résulte d’une disposition louche de la
phrase
, c’est par métonymie que l’on transporte à la cho
lification de louche sur la construction plutôt que sur le sens de la
phrase
, conformément à ce que j’ai remarqué. « Je sais
de de la relation grammaticale de quelqu’un des mots qui composent la
phrase
. Mais que faut-il entendre par un sens équivoque,
nnent ; mais je finirai par deux observations. La premiere, c’est que
phrase
louche & phrase équivoque, sont des expressio
rai par deux observations. La premiere, c’est que phrase louche &
phrase
équivoque, sont des expressions, comme je l’ai dé
e défaut de netteté, mais elles en indiquent des sources différentes.
Phrase
amphibologique, est une expression plus générale,
prit depuis, qu’il tâcha de communiquer aux siens, &c. c’est une
phrase
louche, parce qu’il semble d’abord qu’on veuille
. Lisias promit à son pere de n’abandonner jamais ses amis, c’est une
phrase
équivoque, parce qu’on ne sait s’il s’agit des am
seconde remarque, c’est que M. du Marsais n’a pas dû citer comme une
phrase
amphibologique, ce vers de la premiere édition du
t qu’un plaisir, & l’honneur un devoir. La construction de cette
phrase
met nécessairement de niveau l’amour & l’honn
onfondre amphibologie & contre-sens : l’amphibologie est dans une
phrase
qui peut également servir à énoncer plusieurs sen
ne détermine à l’un plutôt qu’à l’autre : le contre-sens est dans une
phrase
qui ne peut avoir qu’un sens, mais qui auroit dû
iculier sous lequel la signification primitive est envisagée dans une
phrase
. Le sens est une autre signification différente d
le mot même que par sa combinaison avec les autres qui constituent la
phrase
. C’est pourquoi l’on dit également le sens d’un m
est pourquoi l’on dit également le sens d’un mot, & le sens d’une
phrase
; au lieu qu’on ne dit pas de même la significati
u lieu qu’on ne dit pas de même la signification ou l’acception d’une
phrase
. (B. E. R. M.) SINGULIER, re SINGULIER,
autre ; & tout le monde sent bien que l’on pourroit réduire cette
phrase
périodique à deux propositions détachées & ég
au subjonctif. A partir de-là, quand j’aurai à mettre en latin cette
phrase
françoise, je ne sais si je louerai, je dirai que
ne peut sans y recourir, expliquer la constitution grammaticale de la
phrase
; c’est ainsi qu’en parle Sanctius même, (Minerv.
; je l’aurois fait, si j’avois pû : or il est évident que dans trois
phrases
si semblables, les verbes qui y ont des fonctions
subjonctif ; & si l’on trouve de tels mots employés seuls dans la
phrase
& avec un sens direct en apparence, ce n’est
de quelque ellipse. Quelle est donc la construction analytique de ces
phrases
de Cicéron ? Nos autem tenebras cogitemus tantas
esto ; je supplée esto à l’impératif, à cause du sens impératif de la
phrase
, & le sujet de ce verbe est le nom général re
le même supplément, si le verbe étoit à la troisieme personne dans la
phrase
prétendue directe. Vendat oedes vir bonus propte
sans le supplément de laquelle il n’est pas possible de rendre de la
phrase
une bonne raison grammaticale. Qu’il médite beauc
lle montre nettement ; donc ils ne rendent pas une juste raison de la
phrase
. Il me semble au contraire, que c’est marquer bie
ige ? Et tout cela n’est-il pas impératif ? C’est donc la forme de la
phrase
, c’est le tour elliptique qui avertit alors du se
uliere du verbe comme dans les autres personnes : mais la forme de la
phrase
ne doit entrer pour rien dans le système de la co
u il faut suppléer une conjonction, qui puisse attacher ce mode à une
phrase
principale. Ainsi dans ces vers d’Horace, II. Ep.
, que j’aye aimé, &c. On trouve dans les auteurs latins plusieurs
phrases
où le subjonctif & l’indicatif paroissent réu
e chimere inventée par les Grammatistes qui n’ont pas su analyser les
phrases
usuelles. (Voyez Enallage) Chaque tems, chaque mo
ément à sa destination ; jamais une conjonction copulative ne lie des
phrases
dissemblables, comme il n’arrive jamais qu’amare
le, ni plus raisonnable que l’autre. Que falloit-il donc conclure des
phrases
où la conjonction copulative semble réunir l’indi
il falloit raisonner ; la conjonction copulative & doit lier des
phrases
semblables ; or la premiere phrase quid tibi est
on copulative & doit lier des phrases semblables ; or la premiere
phrase
quid tibi est d’une part, ou cujus jussu venio
e, est directe, & le verbe en est à l’indicatif ; donc la seconde
phrase
de part & d’autre doit également être directe
catif : je trouve cependant le subjonctif ? C’est qu’il constitue une
phrase
subordonnée à la phrase directe qui doit suivre l
ant le subjonctif ? C’est qu’il constitue une phrase subordonnée à la
phrase
directe qui doit suivre la conjonction, dont l’el
usitées dans la langue, mais comme des développemens analytiques, des
phrases
usuelles ; non comme des modeles qu’il faille imi
ppement analytique le plus naturel & le plus raisonnable de cette
phrase
françoise, fasse le ciel que nous ayons bientôt
es moyens qui nous servent à marquer l’interrogation, sans charger la
phrase
de mots superflus qui la rendroient lâche. Il en
qui la rendroient lâche. Il en est de même pour le sens optatif de la
phrase
en question ; & l’ellipse y est indiquée non-
ner, &c. j’aime à diner, j’aimois à diner, &c. ou telle autre
phrase
où entreroit l’infinitif diner. Il me semble diff
djectif est pris substantivement, pour dire qu’il est employé dans la
phrase
à la maniere des substantifs, ou plutôt à la mani
es hommes foibles ». Si, quand un adjectif est employé seul dans une
phrase
, on le rapporte à quelque nom sousentendu qu’on a
& il n’est pas plus raisonnable d’expliquer le mot vrai de cette
phrase
, par ce qui est vrai, l’être vrai, la vérité, que
, est toujours adjectif, quoiqu’il n’y ait pas de nom exprimé dans la
phrase
. Tu vivendo, bonos ; scribendo, sequare peritos.
tifs bonos & peritos. Mais un adjectif neutre qui n’a, ni dans la
phrase
où il se trouve, ni dans les précédentes, aucun c
édentes, aucun correlatif, est à coup sûr un véritable nom dans cette
phrase
; & il n’est pas plus nécessaire d’y sousente
s, maximus, facillimus, pulcherrimus, peut bien être employé dans une
phrase
comparative, mais il n’exprime pas plus la compar
que l’on trouve des exemples où l’adjectif est au positif, quoique la
phrase
énonce une comparaison, comme quand Tite-Live dit
ue la comparaison doit être marquée par quelque préposition, dans les
phrases
où l’adjectif est au positif, & nullement par
ne donneroit-on pas la même fonction aux mêmes prépositions, dans des
phrases
toutes semblables où l’adjectif est au superlatif
s. S’il est aussi impossible avec l’un qu’avec l’autre d’analyser une
phrase
comparative, sans y introduire une préposition qu
i l’un ni l’autre n’exprime cette comparaison. Or on trouve plusieurs
phrases
effectivement comparatives, où la comparaison est
cé dans l’adjectif comparatif. Mais ce que l’énergie supprime dans la
phrase
usuelle, la raison exige qu’on le rétablisse dans
is (plus vite en comparaison des vents) ce que nous rendons par cette
phrase
, plus vite que les vents. De même si vicinus tuus
e. Cette nécessité de suppléer est toujours la même, jusques dans les
phrases
où le comparatif semble être employé d’une manier
. De-là vient 3°. que l’on trouve le superlatif même employé dans des
phrases
comparatives, dont la comparaison est énoncée par
est le régime nécessaire. Résumons ce premier argument. On trouve des
phrases
comparatives où l’adjectif est au positif ; la co
l’adjectif, c’est uniquement par la préposition : on trouve d’autres
phrases
où la même préposition comparative est exprimée,
tombe directement sur ce degré. C’est que l’on rencontre quantité de
phrases
où ce degré est employé de maniere qu’il n’est pa
ette comparaison, mais sans l’exprimer ; rien ne l’exprime dans cette
phrase
, elle n’y est qu’indiquée, & pour la rendre s
es premiers grammairiens françois voyant le superlatif latin dans des
phrases
comparatives, & dans des phrases absolues, &a
ant le superlatif latin dans des phrases comparatives, & dans des
phrases
absolues, & se trouvant forcés de le traduire
êtes conduit assez sagement ; car il est visible que dans toutes ces
phrases
on a l’intention réelle d’affoiblir l’idée que pr
ellatif, c’est sa destination immuable, & les circonstances de la
phrase
n’en désignent pas d’autres que passion ; ainsi i
supplément doit tenir par quelque lien particulier à l’ensemble de la
phrase
, & d’ailleurs plus grande n’étant plus qu’un
ividuel de comparaison ; je ferois donc ainsi l’analyse entiere de la
phrase
, la (passion) plus grande que les autres (passion
ner que c’est la totalité des autres objets de même nom, & que la
phrase
se réduit analytiquement à celle-ci, ma passion p
e M. du Marsais pourroit bien s’être trompé quand il a dit dans cette
phrase
, deorum antiquissimus habebatur coelum, c’est com
mp; voici les raisons que j’ai de l’avancer. Il est vrai que dans la
phrase
latine du P. Jouvenci, interpretée par M. du Mars
, qui est ici le terme de la comparaison énoncée par l’ensemble de la
phrase
, demontre que ce nom doit être deus, parce que da
iatif, & nullement le sens superlatif ou de comparaison. Quand la
phrase
où est employé un adjectif ampliatif, a le sens s
é, comme universa turba, numerus integer, &c. de même que pour la
phrase
françoise j’ai prouvé qu’il falloit suppléer la t
périorité universelle, ou le sens superlatif. Il en est de même de la
phrase
françoise de M. de Wailly, le Luxembourg n’est pa
if, & conséquemment au nominatif ; c’est la même chose dans cette
phrase
de Tite-Live, vij. 8. Diù non perlitatum tenuerat
analytique ajoute, pour la plénitude du sens, à ceux qui composent la
phrase
usuelle. Par exemple, dans cette phrase de Virgil
sens, à ceux qui composent la phrase usuelle. Par exemple, dans cette
phrase
de Virgile, (Eccl. xj. 1.) Quò te, Moeri, pedes ?
écédent ; & la suppression de cet antécédent indique aussi que la
phrase
est interrogative : ainsi l’analyse doit suppléer
ntraves sans fin. Delà la nécessité générale de ne mettre dans chaque
phrase
que les mots qui y sont les plus nécessaires, &am
tiquement, vivere Romae, Lugduni (vivre à Rome, à Lyon) au lieu de la
phrase
pleine, vivere in urbe Romae, in urbe Lugduni ; m
num (aller à Rome, à Lyon) : c’est que vivere Romae, Lugduni, est une
phrase
que l’usage n’autorise que pour les noms propres
as plus juste, dit-il, en parlant de Sanctius, quand il dit que cette
phrase
, natus Romae, est l’abrégé de celle-ci, natus in
t qu’on ne dît à cet auteur qu’il est certain que natus Romae est une
phrase
très-bonne & très-latine, & que par consé
ce. C’est pourquoi, s’il autorise un tour elliptique pour donner à la
phrase
le mérite de la briéveté ou de l’énergie, il a so
ndiqués par ce cas, & entierement déterminés par l’ensemble de la
phrase
: quem Minerva omnes artes edocuit, suppl. ad omn
ar la nature même du mot conjonctif & par les circonstances de la
phrase
; souvent cet antécédent, quand il est suppléé, s
e suppléer que d’après les anciens, quand les anciens sournissent des
phrases
pleines qui ont ou le même sens, ou un sens analo
ant doivent être envisagées comme des développemens analytiques de la
phrase
usuelle. Ce n’est en effet qu’au moyen de ces sup
tions dont les signes subsistent encore dans les mots que conserve la
phrase
usuelle, plus on doit avouer la nécessité du supp
doit avouer la nécessité du supplément pour approfondir le sens de la
phrase
elliptique, qui ne peut jamais être que le résult
ue les latins se servent des mêmes tems du subjonctif, & pour les
phrases
que nous regardons comme obliques ou subjonctives
il est susceptible ; & quoique nous puissions rendre la premiere
phrase
latine par le subjonctif, au moyen de l’ellipse,
ndre au si un tems du suppositif : c’est une imitation déplacée de la
phrase
espagnole qui autorise cet usage ; mais la phrase
tion déplacée de la phrase espagnole qui autorise cet usage ; mais la
phrase
françoise le rejette, & nous disons, si j’éto
moyen duquel le même mot est pris en deux sens différens dans la même
phrase
, d’une part dans le sens propre, & de l’autre
as où la syllepse peut avoir lieu, & qu’il eût fixé l’analyse des
phrases
sylleptiques. Il me semble que ce trope n’est d’u
es sylleptiques. Il me semble que ce trope n’est d’usage que dans les
phrases
explicitement comparatives, de quelque nature que
n’en allumai. Dans ce cas, ce n’est pas le cas unique exprimé dans la
phrase
, qui réunit sur soi les deux sens ; il n’en a qu’
métaphore. Il me semble pourtant qu’il y a une vraie syllepse dans la
phrase
latine, Nerone neronior ipso, & dans ce vers
ater les vraies différences de nos synonymes, consiste à comparer les
phrases
où les meilleurs écrivains les ont employés sans
constant que, si l’on peut par l’ellipse rendre raison de toutes les
phrases
que l’on rapporte à la synthèse, il est inutile d
assoit dans le moment même que je le voyois. Tous les verbes de cette
phrase
sont donc réellement employés comme des présens a
le présent indéfini employé comme présent antérieur, comme dans cette
phrase
, je le rencontre en chemin, je lui demande où il
présent indéfini employé pour le présent postérieur, comme dans cette
phrase
, je pars demain ; dans ce cas nous trouvons un au
ésent avec rapport à l’avenir, puisque, de son aveu, coenabo, dans la
phrase
qu’il allegue, marque mon souper comme présent à
) ; miraturus sum, (je dois admirer) ; &c. Par exemple dans cette
phrase
, tout homme doit mourir , qui est l’expression d’
employée dans le sens d’un futur postérieur ; par exemple dans cette
phrase
: si je dois jamais subir un nouvel examen, je m’
y a quelque différence, parce que les langues n’admettent ni mots, ni
phrases
synonymes, & apparemment le tour italien semb
re qui signifieroient l’antériorité éloignée que nous rendons par ces
phrases
: Il y a long-tems que j’ai lu, il y avoit long-t
signifieroient l’antériorité prochaine que les Latins rendent par ces
phrases
: Vix legi, vix legeram, vix legero ; ou la posté
es différens points de-vûe ; il ne lui faut qu’un adverbe, un tour de
phrase
, pour subvenir à tout. Je veux dire qu’elle n’a a
évident par l’adverbe aujourd’hui, que seroit est employé dans cette
phrase
comme présent actuel. En peignant dans un récit l
ochain, j’ai fini , &c. j’aurois fini est donc employé dans cette
phrase
comme prétérit postérieur. 3°. Ce qui est prouvé
est également vrai du prétérit comparatif ; il peut dans différentes
phrases
se rapporter à différentes époques ; il est indéf
te année : je lui parlai aujourd’hui ». C’est que dans les premieres
phrases
, on exprime ce qu’on a effectivement dessein d’ex
rois tems, & c’est la seule chose que l’on veut exprimer dans ces
phrases
. Mais cette espece de synonymie ne prouve point,
Comme pour composer en latin il faut auparavant savoir les mots, les
phrases
, & les propriétés de cette langue, & que
ement de la version, & conséquemment de la traduction, suppose la
phrase
rendue ainsi ; quis suit uberior in dicendo prae
r d’y conserver ; l’ordre des idées de l’original, la précision de sa
phrase
, la propriété de ses termes. (Voyez Synecdoque ,
sés horisontalement ; ï est un i tréma dans leur langage, & cette
phrase
même est la preuve qu’il est employé comme adject
sentielle, il comprend encore celle de l’existence ; comme dans cette
phrase
, ce qui est touche plus que ce qui a été , c’est-
a relation de convenance à la toute-puissance ; ainsi est, dans cette
phrase
, est substantif. Etre est un verbe adjectif, quan
vit (Ps. xxij.), ou comme le sujet qui parle, par exemple, dans cette
phrase
, ego Dominus respondebo ei in multitudine immundi
igneur, comme le sujet à qui l’on parle de lui-même, comme dans cette
phrase
, exaudi Domine vocem meam, quâ clamavi ad te (Ps.
r les mêmes idées, la diversité des constructions, des idiotismes des
phrases
qu’ils employent dans les cas semblables, & s
’il y a bien de l’arbitraire dans les langues, que les mots & les
phrases
n’y ont que des significations accidentelles, qué
s que Cicéron a observées, & toutes les dictions & toutes les
phrases
dont il s’est servi, étoient aussi bonnes & a
pétuellement lieu à de nouvelles combinaisons de mots, à de nouvelles
phrases
. Mais la création de ces mots & de ces phrase
ts, à de nouvelles phrases. Mais la création de ces mots & de ces
phrases
, est encore assujettie aux lois de l’analogie qui
à ceux qu’il a déja décidés. On peut voir ailleurs, (Néologisme &
Phrase
) ce qu’exige l’analogie dans ces occurrences. Si
ce qu’exige l’analogie dans ces occurrences. Si un mot nouveau ou une
phrase
insolite se présentent sans l’attache de l’analog
nonobstant ce défaut d’analogie, il arrive par quelque hasard qu’une
phrase
nouvelle ou un mot nouveau, fassent une fortune s
mots sousentendus aux extrémités du discours se trouvent dans quelque
phrase
du milieu, comme pudorem libido, timorem vicit au
point mauvais de montrer qu’en dehors des impulsions combinées de la
phrase
musicale, les harmonies n’ont point de mouvement
épendant des rythmes marqués par la durée relative des sons et par la
phrase
musicale), cette sorte de courant qui glisse de n
ivisions de la strophe concordent avec les divisions naturelles de la
phrase
. La proposition grammaticale coïncide avec le ver
omme chez nous, du désir de mettre en relief les divers membres d’une
phrase
et j’ajouterai, — pour le Poète, — qu’elle fourni
onotonie était née non pas de l’union parfaite de chaque membre de la
phrase
avec chaque membre de la strophe, mais de cette m
arièrent, tandis que l’accent oratoire, issu de la logique même de la
phrase
, passait à travers la mesure en se combinant avec
soutenus vinssent souligner et enrichir chaque groupe rythmique de la
phrase
. Il ne faut pas s’étonner qu’avec une si spéciale
ner qui, développant le récit beethovénien, supprime la carrure de la
phrase
au profit d’un rythme large et continu et, devanc
relacer souvent par des dispositions contrariées les mouvements de la
phrase
et l’armature fixe du vers, il n’est plus besoin
celui-ci : faire concorder selon l’eurythmie l’analyse logique de la
phrase
, les plans des images et les formes musicales qui
oète de les faire plus sûrement converger vers leur but de Beauté. La
phrase
, chargée des images qui l’éclairent, sera longtem
eu plus haut, on verra comme ils correspondent déjà à l’analyse de la
phrase
. Progrès inconscient peut-être, mais naturel : l’
ève, Tel que mon jour est las de porter mes jours morts. Mais en une
phrase
ainsi déchiquetée, il est difficile de faire sent
entends bien qu’il y a de la surprise chez ceux qui déchiffrent cette
phrase
. Voici : Comme je l’écrivais tout à l’heure, la g
la voix isole et sur le geste léger d’une main qui semble découper la
phrase
en en soulignant les nuances25. Aussi, la plupart
timent. Le rapport du rythme au geste et de ceux-ci à la mesure de la
phrase
n’est soumis qu’à la critique du poète lui-même,
ar les modulations naturelles de la voix en chacune des parties de la
phrase
; ils gardent ainsi à leurs poèmes une certaine b
raissent attribuer la signification que lui donnent les femmes, d’une
phrase
qui émeut et chatouille les sens, ou celle d’une
s’ingénièrent à renouveler encore l’alexandrin par ces détours de la
phrase
, et par des césures déplacées ; plusieurs continu
s du père Mignot. La littérature entre chez Gustave par l’oreille, la
phrase
littéraire se distingue de celle qui ne l’est pas
diteurs. Flaubert refusera toujours d’admettre dans la littérature la
phrase
de la conversation : le contraire exactement de S
u réfléchi. Voici, dans une lettre à Louise Colet, la première de ces
phrases
qui reviendront maintenant sans cesse : « Aujourd
! « Que je crève comme un chien plutôt que de hâter d’une seconde ma
phrase
qui n’est pas mûre58 ! » Là est le secret de sa c
p se coule. On y sent un épuisement radical… Il y a dedans une petite
phrase
à mon intention et faite exprès pour moi : La sol
ulaire. Dans ce moment-ci, par exemple, je me sens fort en train, les
phrases
m’arrivent… Mais je connais ces bals masqués de l
ecture, la composition, la construction d’un livre, d’une page, d’une
phrase
. Il a indiqué dans la première Education sentimen
leur différence de détail, leur harmonie d’ensemble. « Auparavant sa
phrase
était longue, vague, enflée, surabondante, couver
ns le cou. Avec ma main brûlée, j’ai le droit maintenant d’écrire des
phrases
sur la nature du feu. Tu m’as connu quand cette p
s la mauvaise humeur de la nuit, après huit heures de travail sur des
phrases
) : « Une âme se mesure à la dimension de son dési
nde à la fois des beuglements de taureaux, des soupirs d’amour et des
phrases
d’administrateurs. » La symphonie, ainsi entendu
énice) : « Je voudrais faire des livres où il n’y eût qu’à écrire des
phrases
(si l’on peut dire cela), comme pour vivre il n’y
Dominant avec Emma cette place comble d’humains et de bétail, où les
phrases
du conseiller sont coupées par des mugissements d
mne ? Les instincts les plus nobles, les sympathies les plus pures… »
Phrases
professionnelles qui s’adressent à toutes les fem
’est l’homme. Et telle était sans doute la pensée de Flaubert dans la
phrase
de Madame Bovary : l’homme est lâche devant la fe
se créera par un mouvement de composition, s’épanouira en décors, en
phrases
, verra dans l’antiquité d’une époque une liberté
Bien avant de songer à Salammbô Flaubert écrivait : « Pourquoi cette
phrase
de Rabelais me trotte-t-elle dans la tête : Afriq
afes, d’hippopotames et de poudre d’or87. » La réponse est facile. La
phrase
lui trottait dans la tête parce qu’elle se confon
cerveau. Dans une lettre de la même époque, il s’extasie devant cette
phrase
des Contes de Perrault : « Il vint des rois de to
inerai mon plan qui est fait, et je m’y mettrai ! Et les affres de la
phrase
commenceront, les supplices de l’assonance, les t
lieu de fabriquer du style, de convoquer le ban et l’arrière-ban des
phrases
, des périodes et des métaphores. Et enfin, en tro
il ait su assez de latin pour pénétrer en artiste à l’intérieur de sa
phrase
. La seule influence latine qu’on retrouverait peu
par Homais. Mais après que Frédéric a l’adresse d’Arnoux, il y a une
phrase
qui éclaire rétrospectivement tout le reste : « F
llet-le-Duc. La critique eût peut-être été indécise, mais la dernière
phrase
fit sur elle l’effet d’une plume de paon passée d
ngraisse de mots vulgaires, on a fait des livres sans s’inquiéter des
phrases
; pour les petites existences, il a fallu de grêl
dans Madame Bovary, un peu de l’existence de Flaubert, transposée en
phrases
mesurées, comme un musicien transpose la sienne e
tanéité et l’ampleur de la narration d’une part, et la perfection des
phrases
, la pureté pittoresque du détail d’autre part, en
ccomplissait avec la facilité que l’on éprouve dans les rêves. » (Une
phrase
qui était déjà dans l’Éducation.) C’est bien cela
aurait lu on n’osât plus parler de peur de dire naturellement une des
phrases
qui s’y trouvent123 ». Il travaille dès cette épo
tamisée, les gestes plus saccadés et plus représentatifs. Les petites
phrases
et les petits paragraphes contribuent à cet effet
phonie de certaines rencontres de syllabes, la sécheresse des fins de
phrases
, la ponctuation illogique, tout y passa. Cependan
it avec le recul et le désintéressement nécessaires135. » La dernière
phrase
met à cette page comique un point final qui eût m
vec une oreille d’une autre race que Tourguéneff et Zola. La dernière
phrase
de Zola, qui pense que le jugement du Russe doit
homme, une réalité physique et vivante. Les lignes et la marche d’une
phrase
rendent pour un artiste les lignes et la marche d
qu’il se serait donné s’il s’était créé. « J’aime par-dessus tout la
phrase
nerveuse, substantielle, claire, au muscle sailla
tantielle, claire, au muscle saillant, à la peau bistrée ; j’aime les
phrases
mâles et non les phrases femelles138. » Flaubert
cle saillant, à la peau bistrée ; j’aime les phrases mâles et non les
phrases
femelles138. » Flaubert écrit en parlant de Grazi
n parlant de Graziella qu’il vient de lire : « Jamais de ces vieilles
phrases
à muscles savants, cambrées et dont le talon sonn
deur et plus d’esprit que de poésie : c’est la France. » Mais dans la
phrase
suivante, malgré ses faiblesses et ses singulière
Madame Bovary. En écrivant Salammbô, il regrettait un peu les belles
phrases
du roman précédent : « Je crois que j’écris prése
cédent : « Je crois que j’écris présentement d’une manière canaille :
phrases
courtes et genre dramatique, ce n’est guère beau.
ns l’élaboration progressive et les corrections successives de chaque
phrase
. Comme le cuisinier, il épure, réduit, mijote. Ce
omme on l’est de poux, et je ne passe mon temps qu’à les écraser, mes
phrases
en grouillent. » C’est que Madame Bovary est l’œu
ncer complètement. Qui dit style dit composition, composition de la
phrase
, composition du chapitre, composition du livre. F
au hasard dans l’ordonnance d’un roman, pas plus que dans celle d’une
phrase
. Et cependant, au premier abord, seuls les Trois
ion porte donc chez lui plutôt sur les parties que sur l’ensemble. La
phrase
est plus composée que le tableau, le tableau plus
lui, à un moment donné, qu’un tableau possible comme il n’y a qu’une
phrase
possible. Flaubert est un homme pour qui le table
ert est un homme pour qui le tableau existe, mais surtout pour qui la
phrase
existe. « La rage des phrases, lui disait sa mère
tableau existe, mais surtout pour qui la phrase existe. « La rage des
phrases
, lui disait sa mère, t’a desséché le cœur. » La v
é le cœur. » La vérité est que tout existait en lui pour aboutir à la
phrase
. Et si la phrase monte si haut, c’est que ce tout
érité est que tout existait en lui pour aboutir à la phrase. Et si la
phrase
monte si haut, c’est que ce tout, cette matière p
, comme dans la grande sculpture, la plastique et même le repos de la
phrase
sont faits d’un mouvement potentiel. Le génie du
ans, le rythme, la diversité141. » C’est de ce lyrisme refréné que la
phrase
de Flaubert tire sa nourriture, c’est cette natur
la retrouve que tout accidentellement chez les autres musiciens de la
phrase
, Guez de Balzac, Massillon, Rousseau. La voici qu
mourir et qu’il eût agonisé sous ses yeux. » Il arrive même que deux
phrases
construites sur ce même modèle se suivent : « Des
ts tout au haut de la voûte143. » Dans ces deux derniers exemples, la
phrase
du milieu est plus courte que les deux autres. C’
reluisait plus brillamment que le cuir des fortes bottes144. » Là la
phrase
centrale est brisée en trois, comme par des menea
la phrase centrale est brisée en trois, comme par des meneaux, et la
phrase
terminale relayée par la rallonge (ordinaire à Fl
nt du membre central, qu’ils semblent équilibrer. De même, dans cette
phrase
en apparence quaternaire, les trois derniers memb
apparence quaternaire, les trois derniers membres sont en réalité une
phrase
ternaire qui développe en trois images particuliè
ange, dans la fumée des parfums147. » Lorsque le dernier membre de la
phrase
ternaire est le plus long des trois, il est presq
sque la progression d’une suite ternaire est décroissante, on a trois
phrases
juxtaposées sans conjonction. « Et, au loin, des
ux qui se proposèrent. Plus de vingt fois on le crut mort149. » Cette
phrase
à trois membres, dont les articulations, si visib
tes, sous un ciel pluvieux, au fond d’un golfe plein d’îlots150. » La
phrase
est jetée dans le moule ternaire coutumier, mais
qui ont à leur sommet le globe de la terre entre deux ailes151. » La
phrase
encombrée rend cet entassement de monuments press
égyptienne. Même entassement, plus caractéristique encore, dans cette
phrase
où les relatifs, les participes accumulés, font u
oilée comme les nuits douces qu’ils contempleraient153 ». La première
phrase
, avec ses membres courts, est à la mesure de la m
et de mouvement, comme le vêtement léger et la nuit spacieuse. Autre
phrase
imitative qui épouse le mouvement même et la disp
nt, se perdaient154. » Dans la chute si volontairement plate de cette
phrase
tient tout le schème de Madame Bovary : « Quand l
s confondus, on regarde les étoiles, en taisant des projets155. » Une
phrase
qui dessine par ses membres qui vont se raccourci
ons imitatives abondent surtout dans Madame Bovary. Voyez celle de la
phrase
, au début, qui fait littéralement la casquette de
se termine ainsi : « Elle était neuve. La visière brillait. » Petite
phrase
en effet glacée, et mince comme la visière. Mêmes
tée. Relisez (page 17 de l’édition Conard) celle de la ferme : chaque
phrase
y a une mesure différente, destinée à rendre les
complexité de ce qu’elle décrit, jusqu’au jacassement de la dernière
phrase
, avec ses quatre membres égaux comme quatre oies
me Dambreuse y est peint avec des mesures, des nombres, des coupes de
phrases
. Le dessin de ces phrases peut susciter des réfle
vec des mesures, des nombres, des coupes de phrases. Le dessin de ces
phrases
peut susciter des réflexions aussi indéfiniment q
ais le style, pour Flaubert, consistait à créer et à peindre avec des
phrases
. S’il travaillait tant, entassant tant de ratures
ture, il procédait par élimination. Il ne voulait pas expressément la
phrase
pittoresque, la phrase dont nous essayons d’analy
élimination. Il ne voulait pas expressément la phrase pittoresque, la
phrase
dont nous essayons d’analyser les éléments, mais
les éléments, mais il ne s’arrêtait que lorsqu’il avait trouvé cette
phrase
. Flaubert fait tout ce qu’il peut pour varier sa
trouvé cette phrase. Flaubert fait tout ce qu’il peut pour varier sa
phrase
, pour éviter les répétitions de tours au même deg
s’acharne parfois à changer chaque construction, à intervertir, d’une
phrase
à l’autre, l’ordre même des mots. « De la clémati
canaux, tombât dans quelque répétition et quelque procédé. Voyez ces
phrases
jetées dans le même gaufrier artificiel et monoto
aiser159 ». Et ce n’est pas fini. Quelle que soit la perfection de la
phrase
de Flaubert, quelle que soit la différence de ryt
phrase de Flaubert, quelle que soit la différence de rythme entre les
phrases
de ses quatre grandes œuvres, les retours des mêm
olonté. Et son moyen d’évasion, c’est la coupe. L’oratoire donne à la
phrase
son mouvement, mais la coupe lui donne son arrêt.
, mais la coupe lui donne son arrêt. L’harmonie, le nombre versent la
phrase
dans cette réalité collective que sont le tableau
que sont le tableau, le chapitre ou le livre, mais la coupe fait à la
phrase
son individualité. C’est peut-être le principal t
us qu’une dizaine de pages à écrire, mais j’ai toutes mes « chutes de
phrases
. » Ainsi il a déjà la musique des fins de phrases
tes mes « chutes de phrases. » Ainsi il a déjà la musique des fins de
phrases
qu’il n’a pas encore faites ! Il a ses chutes, qu
dit là quelque chose qu’il comprît et qui se comprenne. Par chutes de
phrases
, entendons les dessins de phrases et les coupes d
et qui se comprenne. Par chutes de phrases, entendons les dessins de
phrases
et les coupes de phrases. Or, à partir de Madame
chutes de phrases, entendons les dessins de phrases et les coupes de
phrases
. Or, à partir de Madame Bovary, un sujet, un tabl
et, un tableau, impliquent pour Flaubert un certain dessin général de
phrase
, qui varie, nous l’avons vu, de l’un à l’autre de
’abord avec le schème musical et l’élément moteur abstrait du type de
phrase
qu’il implique. Flaubert semble avoir fait le p
e, les écrivains classiques se servent des pronoms pour charpenter la
phrase
, en marquer les articulations, et comme d’une vér
onctuation. Une douzaine de qui et de que laissent (ou donnent) à une
phrase
des Provinciales une merveilleuse aisance. Seulem
vinciales une merveilleuse aisance. Seulement nous n’écrivons plus la
phrase
du xviie siècle ; notre oreille, le rythme et la
reille, le rythme et la respiration de notre style sont formés par la
phrase
analytique du xviiie que même ceux qui la dépass
crire et les générations d’étudiants se transmettent, de M. Patin, la
phrase
du chapeau. Je suis de ceux qui goûtent à un haut
gré le style de Brunetière ; j’y trouve un sens organique de la vraie
phrase
oratoire et une science du pronom relatif incompa
ien le purisme de Flaubert, se refusant toujours à redoubler dans une
phrase
le même pronom relatif. On pourrait dès lors s’ét
le plaidoyer de l’Intimé, un emploi éblouissant. Le verbe est dans la
phrase
le mot essentiel, et un grand styliste se reconna
la plus considérable de l’effort de Flaubert. Il n’abandonne pas une
phrase
avant d’avoir placé le verbe à l’endroit exact où
la diversité des essences est marquée par ceci, qu’à chaque membre de
phrase
, à chaque espèce nouvelle d’arbres, le verbe chan
à chaque espèce nouvelle d’arbres, le verbe change de place. Dans la
phrase
des hêtres, le principal de l’expression descript
le principal de l’expression descriptive est avant le verbe ; dans la
phrase
des frênes, elle suit le verbe ; dans celle des h
s frênes, elle suit le verbe ; dans celle des houx, le verbe finit la
phrase
, brusque, comme leur buisson à même le bord du ch
ns les teintes neutres du langage, démusclent, énervent à dessein les
phrases
, n’y laissent vivre et vibrer que les mots poussé
ent et comme avec un porte-à-faux imperceptible. Le contraste avec la
phrase
suivante n’en est que plus puissant, la grande ph
ntraste avec la phrase suivante n’en est que plus puissant, la grande
phrase
des chênes où les verbes significatifs s’accumule
urs musculatures. Mais tous ces imparfaits font masse au milieu de la
phrase
, là où s’établit, à proximité du tronc, l’impress
ans la dernière partie, depuis lançaient, comme si, dans cette fin de
phrase
, l’extension des branches horizontales, succédant
à un passé ou à un présent, sera la plaque tournante sur laquelle la
phrase
passera de l’un à l’autre. 3° Les deux ruptures d
e temps, les deux passages du passé au présent s’expliquent par cette
phrase
de la fin : « Frédéric disait qu’ils étaient là d
commencement du monde et resteraient ainsi jusqu’à la fin. » Les deux
phrases
mises au présent sont celles précisément qui plac
historique, dans une impassible et inhumaine réalité cosmique. 4° La
phrase
des roches est symétrique de celle des chênes, et
que. Un participe présent fait l’économie d’un qui, mais il énerve la
phrase
, l’alourdit d’une ligne molle et sans caractère.
qu’expriment les quatre imparfaits. Le participe met souvent dans une
phrase
une valeur de fuite et une évanescence, donne par
ne plénitude et profondeur, et servent l’un et l’autre, dans ces deux
phrases
successives, au même effet ; un effet de sobriété
ité calme ; les verbes éclatants, rapides et confondus de la première
phrase
, l’auxiliaire qui sert de transition, comme les f
sent le plus d’intimité dans l’expression. » L’ordre logique de la
phrase
française permet de beaux effets à nos écrivains,
vains, à condition qu’ils sachent en sortir. Il en est des lois de la
phrase
comme des lois du vers. Et ceux qui les connaisse
e, le rejet inattendu de l’adverbe, après une virgule, à la fin de la
phrase
. « Avec sa grande épée dans les mains, il s’était
l Proust a justement fait remarquer l’originalité chez Flaubert de la
phrase
descriptive avec le tandis que qui « ne marque pa
tifices assez naïfs, qu’emploient tous les grands descriptifs dont la
phrase
serait trop longue, et qui ne veulent pas cependa
e la rampe formaient une seule ligne de lumière jaune234. » Voici une
phrase
de Chateaubriand qui fera fort bien saisir la tra
, puisque le style est un mouvement. Voyez la monotonie de ces quatre
phrases
qui justifieraient assez le mot de Zola, et où, l
l existe aussi un et de mouvement général, répété au commencement des
phrases
, qui est une tentation inévitable du style épique
uite la page 252, où le mot et revient sans cesse au commencement des
phrases
. C’est un vieux tic biblique qui est agaçant. » O
nt241. » Ce et introduit la fin du tableau, le trait décisif, dans la
phrase
ternaire, que nous appelions la phrase-type de Fl
, à la détente, à une réalité qui se défait. Cette succession de deux
phrases
est saisissante : « Le jour commençait à se lever
çaient à s’en aller243. » Dans ce dernier passage, les deux premières
phrases
impliquent et comme la charnière sur laquelle un
Grammaire des grammaires. » Un tel ménage expose à des accidents. La
phrase
trop écrite, trop travaillée pour elle-même, peut
urtant suivre les autres », et il arrête là sa citation, alors que la
phrase
se continue par ce beau contresens : « au risque
t commencé le latin. » Lui et M. de Robert trouvent malheureuse cette
phrase
: « Il l’envoyait se promener sur le port à regar
ait trois pains à cacheter. » C’est tout à fait différent. La seconde
phrase
nous apprend la chose, ne nous la fait pas voir.
style est autant sous les mots que dans les mots254. » Cette dernière
phrase
devrait prendre place parmi les trois ou quatre i
e Flaubert n’enlèvent jamais rien à la clarté ni au pittoresque de la
phrase
. Si « quoiqu’il lui faudra pourtant suivre les au
ient deux « fautes » en une ligne, ces deux fautes n’empêchent pas la
phrase
d’être parfaitement limpide et de signifier pour
ux valu qu’au risque, mais je n’en suis pas si sûr que cela. Même les
phrases
qui pèchent par défaut d’élégance ne pèchent pas
représentants de la prose française259. » Et il cite à l’appui cette
phrase
de Madame Bovary : « Elle ne croyait pas que les
le travail du cabinet, il lui fallait faire passer plusieurs fois ses
phrases
par l’épreuve sonore. Il est le seul des prosateu
ontre Salammbô qui vient de paraître et « furibond, écumant à petites
phrases
… Au fond, c’est du dernier classique… La bataille
u tolérer cette syntaxe de Flaubert, « syntaxe d’oraison funèbre », «
phrases
de gueuloir », « d’oraison funèbre », « pour de v
u’au dépouillement et à la sécheresse de Bouvard et Pécuchet dont les
phrases
ne durent passer au gueuloir que par suite d’une
malentendu n’est pas moindre, et l’horreur des deux frères pour les «
phrases
de gueuloir » s’explique fort bien. Pour Flaubert
e beauté verbale, à transposer la nature des choses en des natures de
phrases
. Pour les Goncourt, il consiste à diminuer le plu
consiste à diminuer le plus possible l’écart entre la sensation et la
phrase
, à laisser tomber de la phrase tout ce qui n’est
sible l’écart entre la sensation et la phrase, à laisser tomber de la
phrase
tout ce qui n’est pas sensation directe, à marche
oupe était sans doute aussi bien donné dans sa nature que l’art de la
phrase
. Notez qu’il est précisément avec La Bruyère et M
artiste enthousiaste ; elle ferait envie à plus d’un poète. Voilà ses
phrases
: comme on lui disait de ménager sa santé et de t
it la rumeur de la foule et la voix du conseiller qui psalmodiait ses
phrases
. » Qu’est-ce à dire, sinon que Flaubert reste le
rtant parfois des vers depuis longtemps rêvés6. Le jaillissement des
phrases
qui semblent le plus spontanées, est toujours com
s sont la forme même de l’élocution, elles suivent le mouvement de la
phrase
, elles sont prises dans sa courbe : Quand vers t
des reprises et des surenchères un thème choisi. Il est une certaine
phrase
, question, rappel, invocation ou dédicace qui a u
ette modération du caprice poétique par quoi il maintient toujours la
phrase
à la disposition de son âme ; enfin ces longues i
us sachions comment : Le son des paroles et leur sens, fondus en une
phrase
commune, Ont de si subtils échanges et de si secr
c’est-à-dire qu’il est l’expression directe de la nature, sa voix, la
phrase
qu’elle prononce dans le silence et que le poète,
des autres drames, il a besoin d’eux pour reproduire intégralement la
phrase
immense de la nature. Il n’y a pas entre les diff
st un : il croît en même temps dans tous les sens. Comment décrire en
phrases
successives son expansion multiforme et simultané
nt. Car « qui nie l’être, il nie tout être. Qui retire le Verbe de la
phrase
, elle perd son sens ». Besme est obligé d’avouer
pas, appliquées aux autres, toute propriété. * * * Dans les Odes la
phrase
ne se déroule pas régulière, uniforme. En son déb
es. Ils se font accepter avec toute leur tressaillante différence. La
phrase
se précipite comme un courant gorgé, comme une ri
mence à s’exprimer, une image si forte apparaît qu’elle interrompt la
phrase
, s’épand au centre et parfois laisse inachevé le
tique197. Le poème dans son ensemble se développe sur le modèle d’une
phrase
. La composition imite la syntaxe : Ô mon âme imp
leur sens visible et prisonnier. En reprenant plusieurs fois la même
phrase
, il exprime tous les aspects de l’émotion qu’elle
e est fine, inquiète et mouvante, aussi attentive aux ondulations des
phrases
que la déclamation de Debussy. Mais le véritable
e. Les voix ajoutent la régularité âpre de leurs échanges ; jamais la
phrase
n’est délaissée par elles, elle s’enchaîne sans c
avec douceur et exactitude d’un bout à l’autre. Le chant prend chaque
phrase
, la soulève jusqu’au faîte de son intensité conte
is il dure sans pause ni pitié : de là la sifflante persistance de la
phrase
musicale ; elle semble portée par je ne sais quel
, semblables à des souvenirs dans un cerveau qui ne s’entend pas. Des
phrases
, qui seraient bruissantes d’échos, se taisent sou
’est haussé, il fléchit jusqu’à se reprendre. Il est formé de longues
phrases
ascendantes que couronne l’évanouissement. À ses
stre. — Dans Pelléas, cette ligne perpétuelle s’est démembrée. Chaque
phrase
s’est doucement détachée de la continuité abstrai
ndensait le parfum de toute une chaîne d’harmonies, de même en chaque
phrase
s’enferme l’expression de tout un passage mélodiq
e hâtive. Si soudaine elle naît qu’elle semble surprise. Elle est une
phrase
que l’on n’a pu retenir. Elle n’a pas réfléchi. E
spoir lui souffle mille paroles à la fois, l’espoir délie ses longues
phrases
agiles. Elle est multiple et active ; une claire
tent tout entiers dans un chant sans retraits ; ils se donnent en une
phrase
naïve ; ils ne songent pas qu’ils puissent s’enri
ts et de ces allusions dont sont faites les mélodies occidentales. La
phrase
est sans accident ; elle est éclairée d’un jour u
e de fanfares. Elle n’est que l’élargissement de l’allégresse, qu’une
phrase
qui s’ouvre et monte. Elle est un enthousiasme pl
ui parles avec toutes tes paroles en ia et en schka, avec tes longues
phrases
humbles, avec ton langage vif, bas et suppliant.
palpitation ; au lieu d’être enfermée durement et immobilisée dans la
phrase
, elle s’y conserve délicatement indomptée ; elle
* * Le délice du premier style est surtout dans le mouvement des
phrases
. Elles bougent ; elles se déroulent, elles ont mi
mme, à suivre ses routes sinueuses, le charme d’un pays. Tout dans la
phrase
est soumis au mouvement qu’elle dessine, tout se
hiatus. Mais Gide veut que d’abord s’aperçoivent les démarches de la
phrase
; qu’en la lisant on sente se dérouler son geste
eux comme sur un chemin uni les directions de la parole. Ainsi chaque
phrase
est une invitation à des parcours séduisants ; on
langage des sons. Ce sont les mouvements de son âme qui soulèvent ses
phrases
et leur inspirent d’errer. Comprenons bien ceci :
t à telle fin, ils donnent aux propositions un sens, ils orientent la
phrase
. Tantôt ils versent en elle tout ce qu’ils ont de
a font un peu resserrée et ramenée sur elle-même. Voici d’abord les
phrases
qu’animent les élancements du désir. Elles ont to
constellation attachée, — et l’extase en est prolongée223. D’autres
phrases
sont à la fois penchées et retenues ; elles s’emp
era du peuple et de l’amour et complètement, délivrée225. Ou bien la
phrase
est de son commencement tout entière occupée, ell
r qu’elle attend une préparation plus élevée, plus exquise. De là ces
phrases
qui commencent plusieurs fois, qui sont pleines d
dra-t-il vers ma main, pour ma soif, une lourde grappe cueillie231 ?
Phrases
peuplées de repentirs qui sont comme de nouvelles
inement solidaires. — Comme elle en imitait les démarches éparses, la
phrase
, de même, traduit ce resserrement de l’âme. Il y
aussitôt la rappelle. Une sorte de logique insaisissable parcourt la
phrase
, qui semble, tant la responsabilité de ses élémen
s ou des images qu’il nous propose, mais de le voir inventer à chaque
phrase
une nouvelle manière de s’écouler, un nouvel empl
mé par un admirable effort de volonté. Dans l’aisance mouvante de ses
phrases
Gide eût pu se complaire ; comme bien d’autres, i
ue Gide, à chaque instant, se méfie de ce qu’il pourrait écrire ; les
phrases
les plus humbles, les plus coutumières, on les de
ieu ses mouvements se sont apaisés. Ils ne sont plus à la surface des
phrases
, on ne les aperçoit plus d’abord ; ils sont desce
ints en un seul mouvement exquis et caché ; on ne voit plus bouger la
phrase
, mais le livre passe, s’écoule. Chaque phrase, na
ne voit plus bouger la phrase, mais le livre passe, s’écoule. Chaque
phrase
, naguère, avait sa direction propre, elle s’ouvra
parés, maintenant, se sont mis les uns à la suite des autres ; chaque
phrase
tourne vers la suivante son inachèvement délicat,
ent de leur abstraction ; ils semblaient de « pâles flammes239 »..Les
phrases
du Voyage d’Urien étaient pleines d’une creuse lu
sens, ils ne le livraient qu’entraînés par le mouvement général de la
phrase
. Ils étaient pareils à ces cailloux qui n’ont de
usicalement, si « vainement évanouis dans l’eau merveilleuse243 » des
phrases
. On sent chacun doucement sur les lèvres commence
ir subtil, sa fragile enveloppe. Sur la page, on aime, en relisant la
phrase
, le retrouver écrit, il semble que sa propriété l
èverait de la guérir246. Le mot se détache, faible et beau, parmi la
phrase
. On distingue en lui une sorte de direction, il e
re précision, et tant ils craignent que ne l’efface la fluidité de la
phrase
, parfois ils la font tendrement archaïque : Je m
nt plus lourds et plus définis ses mots ; il faut, pense-t-il, que la
phrase
soit arrêtée par ses éléments, qu’elle ne glisse
rait et confondait ses mots pour ne laisser voir que le mouvement des
phrases
, maintenant il entrave ce mouvement avec l’obstac
s le second avec une joie transformée : plus de caresses, plus de ces
phrases
qui venaient me toucher de leur détour comme un b
odeur des herbes qu’on foule ; il flotte sur le déroulement serré des
phrases
, pareil à la faible trace de fraîcheur laissée pa
trace de fraîcheur laissée par un ruisseau. La composition Une
phrase
contient, enveloppé, replié sur lui-même, l’arran
parallèles. Il est tout entier de front ; il ressemble à l’une de ces
phrases
pleines de division, où s’exprimait l’hésitation
ges distincts, d’émotions et de pensées différentes atteintes par les
phrases
dans leur désordre même. Point d’autre entente qu
est encore plus brisée : non plus chaque épisode, mais presque chaque
phrase
est à chaque autre parallèle. Il n’y a plus même
, se poser à nouveau au principe de soi-même ? C’est pourquoi tant de
phrases
, tant de passages restent volontairement inachevé
fois. Par groupes, à présent ils causaient et je n’entendais que des
phrases
éparses… il me sembla que chacun parlait à tous l
du précédent. Ils sont attachés comme les diverses propositions d’une
phrase
par le mot : en, de telle façon qu’on ne démêle q
e démêle qu’à la longue par où ils se tiennent256. Et le livre est la
phrase
elle-même avec ses distinctions et ses dépendance
on de la voix. Que savons-nous d’elle maintenant ? Style tout dépris,
phrases
qui ne vont pas jusqu’au bout de leur tendance, q
par je ne sais quelle indépendance. L’âme qui se révèle à travers ces
phrases
, de même est libre. Elle est détachée, elle ne se
… Je voudrais que de page en page, évoquant quatre tons mouvants, les
phrases
que j’écris ici soient pour toi ce qu’était pour
ité qui inspira à M. Francis Vielé-Griffin, à propos des Muses, cette
phrase
: « J’aime l’ivresse de cette danse verbale, qui
omprend que ce n’est pas la pure inspiration musicale qui conduit ses
phrases
: « Que le rythme des phrases ne soit point extér
re inspiration musicale qui conduit ses phrases : « Que le rythme des
phrases
ne soit point extérieur et postiche par la succes
. 241. Les Nourritures Terrestres, p. 108. Violemment attiré par la
phrase
, aspiré par la voix, le mot l’ennui prend une cou
ent encore du style des premiers livres par la diverse mobilité de la
phrase
. 243. Le Voyage d’Urien, p. 29. 244. Amyntas,
ométhée Mal Enchaîné, p. 25. Nous avons déjà vu que, dans beaucoup de
phrases
, la dépendance des propositions trahissait cet am
oraliste, p. 76. 314. Les Nourritures Terrestres s’achèvent par une
phrase
troublée qui fait pressentir cette découverte : «
raconter se trouvant ainsi réduite, M. Huysmans l’expédie en quelques
phrases
et consacre ses chapitres non plus au récit d’une
ntent, lui fournit le mot exact ou pittoresque qui illumine toute une
phrase
du charme de la bonne trouvaille. Il dira de l’or
lées dans la plèvre transparente d’un bœuf » ; il pourra écrire cette
phrase
: « Attisé comme par de furieux ringards, le sole
e de M. Huysmans fulgure et chatoie, passe, pour employer, une de ses
phrases
, « tous feux allumés ». Dans l’effort pour rendre
c nerveux brusque ou lent, dont l’affectent ses sensations. Certaines
phrases
pétaradent et font feu des quatres pieds : « La h
ie, où les villes exterminées flambèrent comme des meules ». D’autres
phrases
coulent lentement comme des larmes de miel : « Ce
à reproduire intégralement par l’artifice des mots. Assurément cette
phrase
peut rivaliser avec les pigments qu’elle décrit :
Mais, outre cette virtuosité générale, M. Huysmans a conçu un type de
phrase
particulier, où par une accumulation d’incidentes
mains successivement sales ». Le souple enlacement de cette sorte de
phrase
, est sans égal. Elle est le produit dernier et la
, qu’il aimait tant à savourer parmi les écrivains décadents ». Cette
phrase
est précédée d’une intéressante liste d’auteurs l
uement harmonieux et doux ; il les sertit et les associe en de lentes
phrases
, qui joignent le poli soyeux des mots, à la suavi
rendre ce qu’on ne sait pas lui faire dire, et l’on crée des tours de
phrases
et des termes pour le besoin de sa pensée. Le néo
aires en fait de langage. Et d’abord, pour ce qui est de la forme des
phrases
et des lois qui président au groupement des mots,
ensible du génie même de la langue. On aime aujourd’hui à défaire ses
phrases
, à ne plus les construire, à braver l’antique et
ents, à greffer d’étranges et singulières incidentes sur le tronc des
phrases
, à faire chevaucher les prépositions les unes sur
es périodes artistement combinées, majestueusement développées, de la
phrase
ample et oratoire que Rousseau et Chateaubriand a
rhétorique, si blasés sur tous les effets du style disloqué et de la
phrase
impressionniste, qu’un écrivain qui reviendra à l
rt chaque lundi, où les mêmes écuyers franchissent toujours les mêmes
phrases
, et, passant à travers les mêmes cercles, crèvent
lanc d’Espagne, le carmin et le cobalt, et qui lui sert à donner à sa
phrase
, cambrée jusqu’à la dislocation, la carnation cri
ons et mesurer parcimonieusement l’étendue, loin de lui ! » Et cette
phrase
encore, dans laquelle la fantaisie, la muse qui g
es fenêtres qui marchent avec leurs rideaux . M. Paul Scudo La
phrase
suivante, signée Scudo, est fidèlement transcrite
ulier et un peu plus d’audace dans la construction grammaticale de la
phrase
. Son savoir, tout en étant aussi réel, a moins de
yle, l’œil exercé en découvre aisément la trame habilement tissée. La
phrase
de M. de Fiennes est un massif dont les fleurs to
dis que les racines s’attachent solidement au sol de la langue. Cette
phrase
tient à la fois de lord Byron et du puisatier d’É
le feuilletoniste va vous en lâcher bien d’autres, à commencer par la
phrase
suivante : « Que non pas l’admiration, car l’aut
À travers la critique. Deuxième étape. 16 juillet 1854. Je lis la
phrase
suivante dans le dernier feuilleton dramatique du
eviner, si cela vous amuse, on ne peut guère citer que cette chute de
phrase
que je copie textuellement dans la Patrie : M. Ju
ureux rapprochement, — charmant et mort, — ne vaut pas, selon moi, la
phrase
suivante des Binettes contemporaines : « Le père
tort, disait-il, la paternité d’une note directoriale. Toute méchante
phrase
est niable, et je ne saurais, après tout, blâmer
sant envers un talent qui a tant souffert, et savoir lui pardonner la
phrase
suivante, un rondeau en prose : « Les révolution
che à un sujet comme le limaçon à une muraille, vient de commettre la
phrase
suivante, dans le Moniteur du 31 juillet. « J’os
e de bonnes mains ! Après avoir respectueusement ôté mon chapeau à la
phrase
d’un académicien, je retourne vers le petit peupl
ite presse, et, franchement, j’ai peur de me noyer dans l’océan de sa
phrase
bienveillante. — C’est peut-être le cas de retour
odale , et la nature entière y fait la cabriole sur le tremplin de la
phrase
de cet écrivain paysagiste. « Sur ces collines v
ux admirations outrées et irréfléchies et quand ce transport grise sa
phrase
, ordinairement si sobre d’épithètes, chez lui l’e
ouriant, content de lui-même, nous le voyons s’accouder au bord de sa
phrase
transparente pour s’y mirer avec la complaisance
rtune. Quand il faisait danser l’amour-propre du Titien au bout d’une
phrase
louangeuse, et cela aux yeux du Tintoret mis en p
ôle le plus sot, le plus grotesque et le plus pitoyable. Or, à chaque
phrase
, à chaque geste, à chaque élan de la Cruvelli, la
ction, à un lapsus calami, les deux contre-vérités que renferme votre
phrase
. relisez-là, pesez-en bien les termes soulignés,
ions solennelles, se livrant, avec trop de tenue et de gravité, à des
phrases
de M. Prudhomme. — Exemples : Compte-rendu sérieu
iffer à l’enfant, le critique des Débats a recherché la fermeté de la
phrase
, et, avec la sobriété des mots, il a rencontré la
e bouleverse ; elle respire où il faut soutenir le son, elle hache la
phrase
, etc., etc. Quant à la prière, elle l’a abîmée, f
son maître, il entrouvre avec une nonchalance extrême les plis de sa
phrase
, derrière lesquels nous apparaissent danseurs, ch
entraîner vers la Halle. Il ne prononça distinctement que cette seule
phrase
. Comme on lui demandait s’il ne songeait pas à re
e au point de lui faire commettre, — à lui, puriste et délicat, — des
phrases
aussi défectueuses que celles-ci : « Les natures
demander à mon collègue, M. Alphonse de Calonne, l’explication d’une
phrase
de sa dernière causerie sur les théâtres : « L’o
fle et se fatigue à vouloir se surfaire. Un chorégraphe dirait que sa
phrase
manque de ballon ; un de ses admirateurs s’est éc
r qu’il est si fort occupé du soin d’assurer un sort à chacune de ses
phrases
, qu’il n’a vraiment pas le loisir de songer à l’a
ccessible au lyrisme, s’est pourtant oublié un jour jusqu’à écrire la
phrase
suivante, dans laquelle sa pensée devient success
cher, les quinze-vingt de la critique. M. d’Avrigny risque ensuite la
phrase
suivante pour son propre compte : « On devine de
solennités, il se pose en homme littéraire du journal. Mais comme sa
phrase
d’apparat ne sert que rarement elle a, — vous ave
s, et sous la forme affectée par la coupe de l’habit et le tour de la
phrase
à la mode du jour, on ne sent jamais saillir les
rouve, avec le même procédé d’orchestration, pour doubler la première
phrase
de l’allegro, le petit chœur syllabique et mezza
e à travers un verre, tout en prenant garde de casser les vitres ! La
phrase
dit également deux choses : que l’air en question
tique musicale proprement dite, et qu’aura compris Verdi à toutes ces
phrases
chatoyantes ? « La mélodie, presque nue, frémit
rone ». Henry Monnier, qui n’est pas un grand styliste, a placé cette
phrase
sensée dans la bouche de l’interlocuteur de M. Pr
t joli, c’est vide, et cela dure quelquefois le temps d’achever votre
phrase
. Mais de grâce, pour aujourd’hui, finissons-en av
u Miserere, qui a fait le grand succès du Trovatore, et pour louer la
phrase
des violoncelles, avant le lever du rideau, il ir
œur. Il y a, au contraire, dans le trio final de la Nuit blanche, une
phrase
admirablement dite par Darcier ; cette phrase, em
de la Nuit blanche, une phrase admirablement dite par Darcier ; cette
phrase
, empreinte d’une ineffable tendresse, circule, sa
enu du cruel Golo avec une légitime indignation, lorsqu’il a écrit la
phrase
suivante « Hugues a fait des menaces à Pia ; le s
pathos philosophique d’Emerson traduit par M. Hédoin. J’en extrais la
phrase
suivante, qui a dû produire une impression bien v
u Roi, un roman feuilleté par M. le vicomte Ponson du Terrail, et des
phrases
comme celles-ci : « Une agitation pleine de myst
Une fois ce travail indispensable accompli, il comprendra pourquoi la
phrase
suivante est vicieuse : « Heureusement que le pu
ou familier, substantiel ou plein de délicatesses ; le contour de la
phrase
a tant de netteté qu’elle rend transparents jusqu
in sur la Bourse et sur la rentrée de l’acteur Mélingue, émaillées de
phrases
comme celle-ci, que j’extrais de l’avant-dernier
personne. » Puisque tiré y a, je ne crois pas non plus que les deux
phrases
que je viens de citer soient venues toutes seules
24
Albalat, Antoine.
(1905)
Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc…
« I »
ne pense à exposer la méthode et à préciser comment on fait une bonne
phrase
, par quel travail acharné on parvient à la rendre
ement dans un certain genre de style. De l’esprit, de l’atticisme, la
phrase
droite, le ton classique, facilité, fluidité, cau
ût fallu, à la grâce intime, à l’harmonie, au discret balancement des
phrases
. » Je crois cependant avoir assez insisté sur le
se et j’ai même écrit un long chapitre sur l’harmonie des mots et des
phrases
. Je ne sais au juste ce que M. Brisson entend par
nous le résultat général de l’harmonie ; c’est ce qui se dégage d’une
phrase
bien faite. Un style a du rythme quand on observe
é, par le choix des mots et la science d’ajustage. Il est rare qu’une
phrase
bien faite, qui ne remue plus, à laquelle on ne p
ont trouvé leur rythme. » Le rythme serait donc la ligne totale d’une
phrase
, sa forme arrêtée et définitive, l’ensemble de sa
ésion parfaite. Il ne faut pas, bien entendu, confondre le rythme des
phrases
avec le rythme des mots, deux choses qui sont sus
t égales siennes, condamnerait certain livre, certaine page, certaine
phrase
. Qu’adviendra-t-il, si un écrivain d’autorité et
l, si un écrivain d’autorité et de valeur semblables vante cette même
phrase
et cette même page ? Et, sans aller jusque-là, vo
e que les mots et les formes changeaient. Et dans la construction des
phrases
, l’allure si nette, si dégagée de la vieille lang
gagée de la vieille langue se ralentit, s’embarrasse, s’alourdit, les
phrases
s’enchevêtrent, se nouent ou filent. Par l’invers
Rabelais, à Calvin, à Montaigne surtout dont j’ai dit déjà combien la
phrase
est étrangement inorganique. Cependant après un t
ratiques et vitales font reprendre à la langue son cours naturel : la
phrase
se dégage et si, j’ose dire, se retrouve. Pour éc
sme s’effacent à la fois et se fondent dans l’aisance spontanée de la
phrase
française : si bien qu’à vrai dire les vestiges d
nera une structure artistique à la masse inorganique du vers et de la
phrase
. 260. Hatzfeld et Darmesteter, le xvie siècle
bes, les syllabes peuvent se grouper en mots, les mots se groupent en
phrases
; une syllabe est un ensemble de voyelles et d’ar
ment un mot ; des intervalles plus longs séparent les mots d’une même
phrase
, de plus longs encore les membres de phrase et le
arent les mots d’une même phrase, de plus longs encore les membres de
phrase
et les phrases ; les phrases sont, en outre, marq
d’une même phrase, de plus longs encore les membres de phrase et les
phrases
; les phrases sont, en outre, marquées par des in
rase, de plus longs encore les membres de phrase et les phrases ; les
phrases
sont, en outre, marquées par des intonations : ch
s ; les phrases sont, en outre, marquées par des intonations : chaque
phrase
a son chant propre et sa note finale ; enfin l’in
qui séparent dans toute parole les syllabes, les mots, les membres de
phrase
et les phrases, sont moindres encore dans la paro
ans toute parole les syllabes, les mots, les membres de phrase et les
phrases
, sont moindres encore dans la parole intérieure ;
la parole intérieure les mots peuvent être sommairement indiqués, les
phrases
peuvent également être abrégées. Ces mots dont on
uvons donc parler très bas, très vite, peu distinctement, abréger les
phrases
, remplacer les tournures et les expressions usuel
ieure à peine prononcée, avant que nos organes vocaux aient repris la
phrase
en évitant cette fois le lapsus qui la gâtait.
nt ? Il faut ici distinguer dans la parole intérieure les mots et les
phrases
. Nous n’avons qu’un vocabulaire, toujours le même
prête à un nombre infini de combinaisons. Aussi, presque toujours nos
phrases
sont nouvelles, au moins comme phrases, et quand
s. Aussi, presque toujours nos phrases sont nouvelles, au moins comme
phrases
, et quand même la pensée n’a rien de nouveau ; le
t répétés pour la millième fois ; ils ont déjà servi souvent dans des
phrases
différentes. D’après la théorie qui précède, nous
reconnaître chaque mot pris part ; les ensembles qu’ils forment, les
phrases
, échapperaient au jugement de reconnaissance. Mai
e. Le mot, une fois usuel, n’existe plus pour lui-même, mais pour les
phrases
dans lesquelles il entre et pour la portion d’idé
e qui arrive aux mots arrive également aux locutions composées et aux
phrases
usuelles, consacrées, familières, et cela dans la
entre ces deux extrêmes ; presque tous les mots et presque toutes les
phrases
rentrent dans la première et dans la seconde de c
mot pour mot des paroles que nous avons prononcées ou entendues, des
phrases
que nous avons lues, ou bien quand nous retrouvon
i nous avait fui. Mais alors le cas est tout autre : ces paroles, ces
phrases
, ces mots sont des souvenirs ; ils valent par eux
uit ; car l’invention et la reproduction ne peuvent coexister ; toute
phrase
intérieure nouvelle plonge dans un oubli presque
ntérieure nouvelle plonge dans un oubli presque toujours définitif la
phrase
intérieure qui la précédait dans la conscience.
de critique et d’histoire, Paris, Hachette, 2e éd., 1866, p. 43 : la
phrase
citée par Egger se situe dans l’étude de Taine su
ec eux devant nous. » (Nous soulignons, Egger ne cite que la deuxième
phrase
).] 132. Marc-Aurèle, IV, 3 : « Qu’il y ait (dans
anchir le rebord de la soucoupe, se dit Mabel, elle se répétait cette
phrase
comme elle se serait signée, comme si elle essaya
s ne font point abandonner la lecture d’un auteur qui a construit ses
phrases
regulierement, ou qui même s’est approché dans le
se sont servis de mots nouveaux, ou qu’ils n’ont pas construit leurs
phrases
suivant les regles de leur grammaire, que leur st
arlant, emploïé les mêmes mots que Tite-Live. Ils ont construit leurs
phrases
suivant les mêmes regles de syntaxe que lui, du m
t le stile au stile plus orné des écrivains postérieurs, parce que la
phrase
italienne étoit parvenuë à sa régularité dès le s
pour ainsi dire, les langues vivantes en introduisant ses mots et ses
phrases
à la place des anciennes expressions. Les alleman
haque semaine, dit que le françois s’est tellement introduit dans les
phrases
angloises, lorsqu’il s’agit de parler de guerre,
on axe ou bien s’il n’y tourne pas sur son axe. La construction de la
phrase
prouve seule qu’elle ne sçauroit avoir un autre s
ne, l’article de Sainte-Beuve : Qu’est-ce qu’un classique ? Et que de
phrases
de M. Barrès, dans les Amitiés Françaises et aill
avec des allusions qui prennent l’objet de biais, avec des coupes de
phrase
qui fixent dans la texture même de la page un asp
c sous le prétexte que c’était trop difficile. Pourquoi cependant les
phrases
de Greco donnent-elles à notre esprit comme à not
lat et le fini glorieux de ses maîtres vénitiens, l’écrivain tient sa
phrase
en garde contre une certaine rondeur de nature po
Bruyère. Où en eût-il trouvé une plus saisissante que celle de cette
phrase
, dans Leurs Figures, avec tout ce qui tient de re
vant de monter à l’Acropole. Mais il a eu soin de ne pas mettre cette
phrase
au passé, après sa descente. « La beauté de Phidi
onque écrit et tient de la fonction d’écrire un certain culte pour la
phrase
le reconnaît pour son ancêtre authentique. Il fou
on pays… et nouait flexiblement, comme trois mesures pour rien, trois
phrases
jolies sur la courbe des collines et le génie des
M. Maurras à la pulpe pleine de ses mots, à la courbe féminine de ses
phrases
. C’est là une raison de jouissance, et aussi, et
dans les lointains pompeux de Babylone. » Il ne me souvient pas de la
phrase
qui suit, où une Musc sculpte aussi la fortune de
ensée. L’hypothèse commode et logique, pour le lecteur, c’est que les
phrases
fameuses qui renouvelèrent le style du paysage et
mpe lorsque je pense, après des lectures hâtives, que si le don de la
phrase
est inné chez Chateaubriand, si là peut-être est
s la Vie de Rancé. Ce ne sont pas, chez lui, les images qui créent la
phrase
, c’est la phrase qui fait les images, c’est la ph
. Ce ne sont pas, chez lui, les images qui créent la phrase, c’est la
phrase
qui fait les images, c’est la phrase qui fait ima
s qui créent la phrase, c’est la phrase qui fait les images, c’est la
phrase
qui fait image, qui veut faire image, et qui n’y
n’y réussit pas toujours. Dans l’Itinéraire et les Martyrs, de belles
phrases
coïncident souvent avec des images artificielles,
e sens du Voyage de Sparte. À ce lever de soleil comparez celui d’une
phrase
des Martyrs : « Bientôt sortant des montagnes de
. Lemaître aurait reconnu quelque méprise dans ces réflexions sur les
phrases
descriptives de Chateaubriand : « Avez-vous remar
erne et qu’il raconte un fait sans intérêt à ce moment, tandis que la
phrase
de Chateaubriand ne nous permet pas de discuter s
par une texture délicate d’assonances et d’allitérations. Dans cette
phrase
: « Les sculptures de Phidias, frappées horizonta
ar la mobilité des ombres du relief. » C’est sur le marbre même de la
phrase
que le mouvement est figuré d’abord par le 3-3-3-
el. La proclamation du Golfe Juan en 1815 a le son d’airain de telles
phrases
des Martyrs, et il semble qu’elle prépare déjà la
nous reconnaissons, dans la main injurieuse de son brillant élève, la
phrase
de Chateaubriand, et ce « suborner le murmure » f
ennes à leur cœur, à un sentiment humain ; et toujours on trouvera la
phrase
qui met sous cette croûte extérieure de peinture
sens pas un caractère d’« ode », ni une « émotion » qui « grandit de
phrase
en phrase ». Une spontanéité lyrique, une abondan
un caractère d’« ode », ni une « émotion » qui « grandit de phrase en
phrase
». Une spontanéité lyrique, une abondant généreus
cipal effet à certain contraste d’images, à certaine dissonance ; des
phrases
insinuent l’ampleur de lumière, l’illimité, l’obs
à l’amener dans tout le tableau, à la faire courir. Et les dernières
phrases
, alors, du matin grec et du matin d’Afrique se lè
ussi frais qu’une tirade de Racine, une belle stance de Lamartine. La
phrase
naît, fleurit, s’éclaire, par le même acte de spl
paysage de la Méditerranée au lever du soleil est moins beau que les
phrases
de Chateaubriand. Mais la corbeille de fruits, la
eu beau s’exercer sur Chateaubriand, elle ne l’a pas diminué. Si les
phrases
de Flaubert sont devenues un modèle d’atelier, c’
comme figée dans la fraîcheur du matin » ait été, ainsi que bien des
phrases
du Télémaque, natif et beau dans son temps. Néanm
t dans le cas contraire, et singulièrement chez Flaubert. La dernière
phrase
n’a pas le moelleux et la souplesse de celle de C
lles vibre la modernité du style contemporain… et toujours encore des
phrases
de gueuloir ». Audaces de tour, élégances et vire
mouvement intérieur, une respiration, cela même que je sens dans les
phrases
de Chateaubriand. Et nous éprouvons, je crois, qu
lat, de sa gloire, et qu’il fût beau dans notre mémoire comme dans la
phrase
où l’argent désigne la pureté des citernes pleine
idées reçues on n’osât plus parler, de peur de dire naturellement une
phrase
qui s’y trouve. » Le diable dans l’œuvre de Flaub
r peindre, dans Graindorge, dans le Voyage en Italie, le dessin de sa
phrase
reste le même, mais rien ne vit, rien ne chante,
cerne Taine, la légèreté de ces affirmations, qui ont pour source une
phrase
de Sarcey, à montrer avec quelle naïveté pataugea
losophes ; le contraste entre ces termes dogmatiques et le fond de la
phrase
qui indique un pur aveu d’ignorance, une démissio
s ces notations sèches, pas même une tache de couleur ou une coupe de
phrase
ne rappelle la moindre chose des Illuminations ou
lle en des formes stylistiques de formation originale, il choisit des
phrases
qui, l’ayant ému lui-même, doivent encore, croit-
sparente… Qu’est-ce que les descriptions de Salammbô et leurs longues
phrases
cadencées6, vis-à-vis des brèves notations et des
Antoine fait le signe de la croix et se remet en prières.” » Chaque
phrase
de ce style implique une tension et un choix. Il
Flaubert ne savait pas écrire, et il a cité à l’appui un chapelet de
phrases
incorrectes. M. Souday a défendu la plupart de ce
hapelet de phrases incorrectes. M. Souday a défendu la plupart de ces
phrases
, s’est élevé avec sévérité contre le parti-pris d
, qui a été publié, sollicite dans le sens de la pure bêtise bien des
phrases
d’écrivains célèbres, que leur contexte, comme il
eût applaudi s’il avait été assez beau joueur pour y joindre les deux
phrases
de Madame Bovary sur la « tête phrénologique pein
utant il est hésitant et difficile sur le choix de ses mots et de ses
phrases
, autant il est absolu sur l’excellence de ce qu’i
s le genre de celles de Faguet et de M. de Robert, faites sur quelque
phrase
de Flaubert — et Maxime du Camp a dû ajouter à ce
ngue elle-même, et sur lequel il n’y a pas à revenir. Redites-vous la
phrase
célèbre de Chateaubriand que Guizot récitait avec
. Il faudrait un singulier parti-pris pour donner comme anacoluthe la
phrase
de Flaubert : « Grâce à cette bonne volonté… » qu
ui pourtant que Flaubert a tiré toute la finesse de son métier. « Les
phrases
mal écrites, dit-il, ne résistent pas à cette épr
ette étonnante périphrase, et comme on aurait raison ! » Or, voici la
phrase
d’Hérodias : « La fortune du père dépendait de la
evant ce rapprochement, qu’on serait assez mal venu d’appuyer sur une
phrase
célèbre de Buffon ; mais je préfère me souvenir d
mère. » Suivez le crescendo, sentez l’antithèse rythmique dans cette
phrase
de La Bruyère : « Se formant quelquefois sur le m
ent se faisant sentir quand il commence et surtout quand il finit une
phrase
(à moins qu’il ne s’agisse du participe absolu, c
ents que lui avaient fait subir nos classiques. Au commencement d’une
phrase
, il a quelque chose d’inchoatif : « C’était un au
omme le sentiment continu d’une union plus complète. » À la fin d’une
phrase
, il indique un fléchissement, une mollesse, un dé
imon, elle tomba, fracassant les étages inférieurs. » Au milieu d’une
phrase
, il est maçonné et soutenu par des valeurs fortes
ait et, Flaubert le supprime… Chez Flaubert, et commence toujours une
phrase
secondaire et ne termine presque jamais une énumé
ux, se dessinaient dans leur épaisseur diaphane. » Je prends ici deux
phrases
limites, qui se passent de commentaires, mais il
jamais. Mais, d’une façon générale, et commence chez lui un membre de
phrase
qui ajoute, dans un mouvement d’apparence oratoir
e pièce constante, un peu monotone, de la phrase-type de Flaubert, la
phrase
parfaite de « gueuloir ». Il s’agit de la phrase
type de Flaubert, la phrase parfaite de « gueuloir ». Il s’agit de la
phrase
à trois propositions de longueur variable, mais t
fini, harmonieux, bleuâtre et couvert de soleil. » Certes, toutes ces
phrases
de Flaubert sont de tour bien original : mais c’e
bien original : mais c’est, dans sa construction générale, la vieille
phrase
oratoire française, dont Balzac a transmis le typ
e-type. Mais je crois bien que si on avait la patience de compter ces
phrases
dans les romans de Flaubert, on en verrait le nom
lever les et trop fréquents », et il s’agit probablement des et de sa
phrase
ternaire. Car Flaubert est à la fois hanté par le
is bien que cependant est généralement chez lui au commencement d’une
phrase
, ou même d’un alinéa, ce qui est bien sa place or
rendre pour des lanternes ? Je suis bien sûr que non. Alors voilà une
phrase
qui dit autre chose que ce que vous vouliez dire,
ose que ce que vous vouliez dire, et c’était précisément le cas de ma
phrase
sur les écrivains de race. Pardonnons-nous récipr
, répétition du et de mouvement, tout pareil à (1). Il répand dans la
phrase
, comme une vanne levée, le flot qui coule continu
plus fréquentes chez Flaubert. C’est un et de mouvement qui, dans une
phrase
descriptive assez longue, lève comme au bout d’un
unissent en une chose compacte, massive, puissante, les membres de la
phrase
où est réalisé le taureau immobile. Une fin de pa
un peu. Flaubert le détend avant de le quitter, le remet d’une petite
phrase
dans le courant réaliste du comice. La petite phr
met d’une petite phrase dans le courant réaliste du comice. La petite
phrase
finale : Un enfant en haillons le tenait par une
e : Un enfant en haillons le tenait par une corde pend à la superbe
phrase
du taureau comme la corde elle-même, ce qui fait
ce qui fait bien des tempéraments au méridionalisme qu’arboraient les
phrases
oratoires de tout à l’heure). Pour M. Daudet, au
Les lecteurs de Chateaubriand savent quelles lueurs divinatrices les
phrases
et des images du Génie du Christianisme jettent s
er, exprimé par M. Lanson, serait « d’arriver à découvrir pour chaque
phrase
le fait, le texte ou le propos qui a mis en branl
ement, dont je ne dis point que manque la Petite Académie. Mais cette
phrase
de son Président « C’est une pensée malpropre à é
savent bien. Le président du Grammaire-Club cite d’après Taine cette
phrase
de Maine de Biran : « Il y a immédiation entre l’
sophe pour saisir l’absolu en lui, ce qui apparaît clairement dans la
phrase
de Biran et disparaît de celle de Taine. La philo
contre les romanciers créateurs. Armand de Pontmartin déclare, en une
phrase
qui mérite l’immortalité (et dont la substance n’
s Divagations un délicieux éloge de l’Académie, qui se termine par la
phrase
sur le « hérissement de quarante épées frêles ».
le dit, mais on ne serait pas embarrassé pour trouver dans France des
phrases
qui répondent à peu près à cette déploration de V
e quand, dans une scène sublime, Mme Arnoux et Frédéric échangent des
phrases
telles que : « Quelquefois vos paroles me revienn
le le rendait cruel. » Mais si Flaubert faisait ses délices de telles
phrases
, ce n’était évidemment pas à cause de leur correc
uée. Je reprends dans la deuxième page de l’Éducation Sentimentale la
phrase
dont je parlais tout à l’heure ; « La colline qui
tions, des adverbes, les deux derniers n’ayant presque jamais dans sa
phrase
qu’une valeur rythmique. Un état qui se prolonge
cette activité des choses, des bêtes, puisqu’elles sont le sujet des
phrases
(au lieu que ce sujet soit des hommes), oblige à
« et », Flaubert le supprime. C’est le modèle et la coupe de tant de
phrases
admirables. « (Et) les Celtes regrettaient trois
lline. » Certes la variété des prépositions ajoute à la beauté de ces
phrases
ternaires. Mais dans d’autres d’une coupe différe
place, etc… » En un mot, chez Flaubert, « et » commence toujours une
phrase
secondaire et ne termine presque, jamais une énum
amais une énumération. (Notons au passage que le « tandis que » de la
phrase
que je viens de citer ne marque pas, c’est toujou
rtifices assez naïfs qu’emploient tous les grands descriptifs dont la
phrase
serait trop longue et qui ne veulent pas cependan
es singularités : par exemple, un adverbe finissant non seulement une
phrase
, une période, mais un livre. (Dernière phrase d’H
ssant non seulement une phrase, une période, mais un livre. (Dernière
phrase
d’Hérodias : « Comme elle était très lourde (la t
us laide, la plus inattendue, la plus lourde, comme pour maçonner ces
phrases
compactes, boucher les moindres trous. M. Homais
de la distinction. Mais nous les aimons, ces lourds matériaux que la
phrase
de Flaubert soulève et laisse retomber avec le br
faisait aux mariniers l’effet d’un phare, on peut dire aussi que les
phrases
lancées par son « gueuloir » avaient le rythme ré
la chose la plus belle de l’Éducation Sentimentale, ce n’est pas une
phrase
, mais un blanc. Flaubert vient de décrire, de rap
yle de Flaubert, M. Thibaudet, lecteur si docte et si avisé, cite une
phrase
de Chateaubriand. Il n’avait que l’embarras du ch
t vrai, montrer que l’usage de l’anacoluthe allège le style) cite une
phrase
du moins beau Chateaubriand, du Chateaubriand rie
tère principal du vrai style est précisément de rompre avec la longue
phrase
cadencée. C’est déjà très visible dans Salammbô.
volonté de Flaubert certainement, on pourrait souvent appliquer cette
phrase
de la quatrième page du livre lui-même : « Et l’e
abréviations étranges. Ils s’entendent à demi-mot, chacun achevant la
phrase
de l’autre ou lui coupant la parole pour lui dire
gouvernement à Rome ; quant à moi, je demande une idée claire. Votre
phrase
signifie pour moi que le peuple romain conquit le
y a, petite ou grande, personne ne le sait. Ma traduction met sous la
phrase
un fait douteux et vague. C’est quelque chose ; j
uteux et vague. C’est quelque chose ; j’apprends à me défier de cette
phrase
, et je sais désormais qu’il faut s’en servir peu
nues de l’équation. « L’animal digère. » Rien de plus clair que cette
phrase
; nous la traduisons à l’instant par un fait : j’
e même moyen. « Rabelais a écrit le Pantagruel » Chacun traduit cette
phrase
à l’instant par le fait le plus net. On voit le v
tamorphose des aliments ; dans le livre, l’assemblage des vingt mille
phrases
. Mais l’assemblage des vingt mille phrases, comme
assemblage des vingt mille phrases. Mais l’assemblage des vingt mille
phrases
, comme la métamorphose des aliments, est accompag
r les divers genres de sentiments qui produisent les divers genres de
phrases
, de formes, d’attitudes et d’actions. Dorénavant,
rsation, jetés en parenthèse, arrivant comme par hasard au bout d’une
phrase
, servent à caractériser ces personnages fugitifs
loyer des locutions de début, qui donnent comme un coup de pouce à la
phrase
, ces « et vraiment » ces « c’était ma foi », ces
, aux choses d’éclairs et de rehauts. Enfin il inventera ces étranges
phrases
disloquées, enveloppantes comme des draperies mou
contournait le parapet couvert de neige d’un petit canal gelé » ; des
phrases
compréhensives donnant à la fois un fait particul
sives donnant à la fois un fait particulier et une idée générale, des
phrases
peinant à noter ce que la langue française ne peu
ette recherche appliquée et reprise de l’enveloppement du fait par la
phrase
, se joint en M. de Goncourt le goût particulier d
tes et des personnages point abjects, le contournement amoureux de sa
phrase
, la gaieté de son humeur, et la tendresse de son
r le ton coutumier de journaux, nous citerons de lui cette magnifique
phrase
, dont le pendant ne se trouvera guère dans nos qu
c’est un ravissement que de penser. On n’avait encore combiné que des
phrases
; on croit pour la première fois créer des idées
et même en 1833. Il écrivait alors dans sa seconde préface une petite
phrase
décisive, si décisive qu’il l’a supprimée dans le
i bien que dans l’homme. » Et il ajoute : « Ce système est le vrai. »
Phrase
imperceptible qu’on peut retrancher sans rompre l
dans la limitation, dans la pluralité. Comprenez-vous maintenant ces
phrases
de M. Cousin ? « L’immensité ou l’unité de l’espa
dées et d’expressions allemandes. Vous trouverez à chaque instant des
phrases
comme celles-ci : « Tous les moments de l’essence
a son éloquence, elle lui conciliera son auditoire, elle le munira de
phrases
sublimes. Aussi supposez qu’un orateur, un beau j
ssé une philosophie si « détestable. » Il supprimera sans le dire une
phrase
décisive ; il interprétera les autres comme il po
e équivoque visible43 ; et nous développerons en style touchant ou en
phrases
imposantes la grandeur de cette idée et la force
re le sens d’un seul mot, ce qui fait traîner l’expression et rend la
phrase
languissante dans la version, de vive qu’elle éto
ns la version, de vive qu’elle étoit dans l’original. Il en est d’une
phrase
de Virgile comme d’une figure de Raphaël. Alterez
tête. De même, pour peu que l’expression de Virgile soit altérée, sa
phrase
ne dit plus si bien la même chose. On ne retrouve
traducteurs excellens ont choisi même quelquefois d’emploïer dans la
phrase
françoise le mot latin imperator. Un mot qui aura
en une autre langue, de maniere qu’on rencontrera un mot bas dans une
phrase
de la traduction où l’auteur avoit mis un beau mo
nt écrire en latin et en françois. Ils répondront que l’énergie d’une
phrase
et l’effet d’une figure tiennent si bien, pour ai
vaincre à quel point un mot mis pour un autre énerve la vigueur d’une
phrase
, qui même ne sort pas de la langue où elle a été
que Gaston Deschamps aime réellement en Marcelle Tinayre ? Et si les
phrases
d’un critique s’enroulent autour de M. de Max com
; on ne lira pas une page sans rencontrer une ou deux gentillesses de
phrases
, un ou deux sourires de mots : « Le liseron de C
it gagner complètement la victoire, étant très mal armé… » Hélas ! la
phrase
ne finit pas sur ce mot, et ce mot précieux passe
régime. » Souvent des mots sottement inutiles s’introduisent dans la
phrase
, plats et presque invisibles au passant presse, m
dans les questions de choses spirituelles. » La première de ces deux
phrases
est négligée, comme presque toutes les phrases de
a première de ces deux phrases est négligée, comme presque toutes les
phrases
de Faguet ; on y entend traîner de vieilles panto
ons. M. Arnould n’a pas la faculté d’évoquer et le don de la vie : sa
phrase
est lourde, sa méthode est lente, son livre est g
ditoire d’un coup de baguette et, au moment où Charles-Brun pleure en
phrases
rythmées, lui jouait le tour de métamorphoser ses
ubadours occitans qui chantèrent aussi la passion souveraine. » Cette
phrase
me fit espérer une définition critique du talent
ominante. » Quant à la langue, « c’est un gros et lourd assemblage de
phrases
boursouflées et engorgées de superlatifs ». L’aim
crivain et délicieux à aborder, car son « gros et lourd assemblage de
phrases
boursoufflées et engorgées de superlatifs » s’eff
ffacée ». Quand j’ai repris ma lecture, j’ai commencé prudemment à la
phrase
suivante. La voici dans sa mélancolie : « Ce sera
satisfaction et nulle amende honorable ne laverait Gregh d’une telle
phrase
. Pour louer des vivants utiles, son inconscience
est un de ces esprits qui travaillent énormément le mot-à-mot de leur
phrase
et en cherchent longtemps l’effet. On raconte, di
e nettement du soin et de l’effort avec lequel il invente et polit sa
phrase
; et il a bien raison, du reste ! Sa phrase étant
el il invente et polit sa phrase ; et il a bien raison, du reste ! Sa
phrase
étant tout son talent, s’il ne l’avait pas, que l
, ce rhétoricien d’autrefois, toujours défendu son droit de faire des
phrases
… et c’est même la seule nouveauté et la seule por
ous nettement ce qu’il veut quand, à propos de Prix, il construit des
phrases
de cet amphigouri, transparent pourtant : « Évide
légitimités successives, rachitiques et dégénérées. Mais toute cette
phrase
ambitieuse et menteuse n’a été dressée à grand’pe
ourd’hui. Croiront-ils que cette modiste de style pour le style a des
phrases
attifées comme celles-ci : « L’inexpérience et l
st un garant d’un retour prochain à la vérité dans une question… » La
phrase
est si longue qu’on l’abrège. En effet, lorsque l
lle glaise visqueuse autour de sa pensée, et il nous empêtre dans des
phrases
de ce terne et de cette lourdeur : « La pensée to
ntiment qu’il allait tout à l’heure faire jaillir ; mais la laine des
phrases
de Villemain lui reste dans les dents, et le rhét
Artistes en mots, et, puisque nous avons écrit ce mot-là, modistes de
phrases
, l’un est la modiste pur sang, l’autre n’est que
d’un nouvel ouvrage — comme il écrit tout — pour obtenir un effet de
phrase
ou un effet de lecture ? et pour lui, enfin, malg
ferait pas… Il est écrit comme Villemain sait écrire, de cette longue
phrase
cicéronienne, moins pure que l’antique et que Vil
blie en quelque chose, la seule conviction que j’aie trouvée sous les
phrases
légères comme le vide de Prévost-Paradol, c’est l
es condisciples lui donnaient soit le commencement, soit la fin d’une
phrase
qu’il fallait immédiatement remplir, et sur-le-ch
e théorie, aucun principe vaillant et ferme, ne gisait au fond de ces
phrases
transparentes où le moi de l’auteur se voit seul.
l offre au public, il a glissé, et en glissant, dans une toute petite
phrase
sur Fontenelle il a montré les parties honteuses
-vous la joie ? L’éloge indique le précepte. C’est peut-être la seule
phrase
pensée, la seule phrase vraie de ces deux volumes
indique le précepte. C’est peut-être la seule phrase pensée, la seule
phrase
vraie de ces deux volumes de littérature politiqu
à nous avons travaillé pour nous, pensé pour nous, avec nos mots, nos
phrases
à nous : nous nous sommes parlé une langue sommai
ntenant il faut travailler pour les autres, penser pour eux, avec les
phrases
, les mots qu’ils entendent. Cette langue personne
on s’épargne une stérile et fastidieuse manipulation des mots et des
phrases
. Mais le labeur qu’on aperçoit n’est pas moindre
on reproduit et remplace la vue ; le livre tient lieu de l’objet ; la
phrase
rend présente la chose qui n’est pas là. C’est po
z à Spa, et laissez-nous le soin, par ce soleil d’août, d’ajuster nos
phrases
qui nous clouent à notre fauteuil. Croyez que je
uent à notre fauteuil. Croyez que je ne m’exagère pas le mérite d’une
phrase
bien faite ou qui, tant bien que mal, tombe d’apl
maître de rhétorique ou de seconde qui vous ait appris à mesurer vos
phrases
, à écrire sinon élégamment, du moins suffisamment
me courir, s’il le faut : surtout ne faites pas imprimer de pareilles
phrases
en tête d’un La Rochefoucauld, au nom d’un Barthé
comme la chose. Je remplirais des colonnes, si je le voulais, de ces
phrases
du biographe de La Rochefoucauld qui font venir l
éduits, avec fierté, roideur, beaucoup de tenue, et dans une forme de
phrase
assez compliquée et bien balancée, annonce du tal
tation et l’incurie de l’écrivain et de l’éditeur : à la page 110, la
phrase
qui commence par ces mots : « Liancourt se décida
mes, il manque à la sixième ligne de la CCLVIIe, inédite un membre de
phrase
qu’on suppléerait au besoin : le copiste ne s’est
7, ligne 22, dans un article sur les vieillards, il faut rectifier la
phrase
ainsi : « Les plus heureux sont encore soufferts,
xagérez. — Laissez-moi dire ; j’en ai le cœur plein. Vous subirez les
phrases
de M. de Biran. À votre tour, je veux les lâcher
r elle14. » Osez dire que vous comprenez ce jargon. Et c’est avec ces
phrases
qu’il prétend réfuter le charmant Laromiguière !
tez-moi maintenant de prendre une plume et d’écrire la traduction des
phrases
que vous m’avez citées ; elles ont un sens. Le st
. Il y a une clef pour ses énigmes. Il n’est obscur que parce que ses
phrases
sont générales : remplacez-les par des exemples p
sens immédiatement l’existence individuelle et actuelle du moi. » La
phrase
est rude : Force constitutrice du moi, idée de la
out à la fois se comprendre et se tromper. Je reprends votre dernière
phrase
: permettez-moi de la copier tout au long. « Chac
traduit. Mais c’est un terrible homme. Quelle besogne ! il y a telle
phrase
qui m’a coûté deux heures. Écoutez-moi sans m’int
ation, quand je fais sa part et la mienne propre19. » Et cent autres
phrases
pareilles. Vous voyez que pour lui la volonté est
et l’on dit que le premier a la force de produire l’autre. La seconde
phrase
n’est qu’une traduction figurée de la première. L
apitre III Trois ouvriers du classicisme 1. Balzac : un artiste en
phrase
française. Les idées de Balzac : éducation intell
licatesse, de la rapidité. Les précieuses écrivaient des lettres ; la
phrase
de Mme de Montausier, ou de Mme de Sablé, ou de M
c, qui n’est que par accident un précieux, Balzac a invente une autre
phrase
, qui s’est imposée à l’admiration des gens du mon
venté ou, si vous voulez, réinventé, en la reprenant chez Du Vair, la
phrase
oratoire, ample, rythmée, sonore, imagée. Il a pa
ample, rythmée, sonore, imagée. Il a passé sa vie à forger de belles
phrases
, comme on n’en avait jamais fait en notre langue.
eaux, le clair soleil, lui donnaient du plaisir, et sous ses grandes
phrases
on sent la sincérité de la jouissance : il a vrai
lace ici. L’écrivain, en Descartes, a peut-être été surfait. Il a une
phrase
longue, enchevêtrée d’incidentes et de subordonné
souci de ses contemporains, qui travaillaient la forme : il n’a ni la
phrase
troussée de Voiture ni l’ample période de Balzac.
ragiles doigts d’une des jeunes filles. Il passe tout entier dans les
phrases
de son auteur préféré. Il converse avec lui de cœ
« Les hommes n’ont pas besoin de maîtres pour douter. » Cette superbe
phrase
serait la condamnation de ce livre, qui est un li
vis du moins, la Martyre, pourrait porter comme épigraphe la sinistre
phrase
que l’auteur de la Philosophie dans le boudoir se
âme est née avec une plaie. » Baudelaire aurait pu s’appliquer cette
phrase
. Il était d’une race condamnée au malheur. C’est
où la page se décompose pour laisser la place à l’indépendance de la
phrase
, et la phrase pour laisser la place à l’indépenda
décompose pour laisser la place à l’indépendance de la phrase, et la
phrase
pour laisser la place à l’indépendance du mot. Le
t encore aujourd’hui, quoique je sache à peu près par cœur toutes les
phrases
de ce chef-d’œuvre du roman d’analyse, et je conn
que le journal et les lettres nous le révèlent. Il n’est pas une des
phrases
de son livre qui ne traduise une des plaies secrè
pour traduire l’extase où la possession de cette femme le jette, des
phrases
lyriques, lui, le moins lyrique des hommes : « Ma
ueront jamais de ce livre qui met à nu cette misère, et cela sans une
phrase
, sans un mot qui sente l’auteur. Car, et c’est un
e, grâce à laquelle il a compris que l’histoire n’est pas, suivant la
phrase
hardie de Carlyle, « une misérable chose morte, b
e sur la rhétorique de la prose contemporaine. Nous avions démonté la
phrase
de tous les manieurs du verbe qui ont quelque cré
on des lettrés. Nous vînmes à prononcer le nom de M. Renan. « Ah ! la
phrase
de celui-là », s’écria-t-il découragé, « on ne vo
qui préparent le passage à quelque affirmation différente. Certaines
phrases
de M. Renan sont devenues célèbres, à cause du sc
ociété veut que ses sentences ne soient pas souvent réformées. » Ces
phrases
donc — et combien d’autres que les nombreux lecte
ue il en ait ressenti la nostalgie périlleuse, cela est visible à des
phrases
singulières où le savant philologue professe une
vé le corps du Sauveur pour le mettre au tombeau, et certaines de ses
phrases
semblent auréoler d’un nimbe parfumé les cheveux
liens de la logique des contradictoires, mais c’est aussi, suivant la
phrase
des sages de Rome « mentem inserere mundo », gref
nan, avec une de ces traductions modernisées, comme il les aimait, la
phrase
de Tite-Live sur Persée : « Nulli fortunæ adhœreb
et cette souffrance parfois va jusqu’à la plainte. On y rencontre des
phrases
telles que celle-ci : « Vous n’avez jamais senti
paratus… » II Un problème se pose, quand on vient de lire des
phrases
pareilles : comment et pourquoi l’homme capable,
ce siècle qui a le moins souvent écrit la syllabe je à la tête de sa
phrase
, cette syllabe dont l’égoïsme tyrannique révoltai
e femme, les indique encore, et trahit leur souplesse. Le vêtement de
phrases
qui vêt la sensibilité d’un écrivain a, lui aussi
étaphores truculentes, ses griseries de couleurs et de sonorités. Des
phrases
de Chateaubriand l’exaltaient. Il en récitait les
rre qu’il définissait lui-même, quand il disait : « Je ne sais qu’une
phrase
est bonne qu’après l’avoir fait passer par mon gu
ie que la lune raconte aux chênes ? Un homme de sens, en lisant cette
phrase
recherchée et contournée, en reçoit-il quelques i
eur… » L’auteur de Madame Bovary n’a presque fait que commenter cette
phrase
profonde, mais le commentaire devient capital et
minute d’âme, au lieu d’être simplement montrée pour le plaisir de la
phrase
sonore et coloriée ? Je citerai encore les deux p
d’art, et comme il était écrivain, cette œuvre d’art fut pour lui la
Phrase
Ecrite. Il lui parut qu’une phrase bien faite pré
cette œuvre d’art fut pour lui la Phrase Ecrite. Il lui parut qu’une
phrase
bien faite présente une sorte de caractère indest
, disons mieux, dans cette incarnation. L’esprit n’habite-t-il pas la
phrase
qu’il est parvenu à créer ? De tels frissons de n
ter, cherchant toujours la mystérieuse loi de la création de la Belle
Phrase
, il s’infligea ces agonies de travail que les ane
nd et la forme est une erreur d’analyse. L’idée n’est pas derrière la
phrase
comme un objet derrière une vitre ; elle ne fait
phrase comme un objet derrière une vitre ; elle ne fait qu’un avec la
phrase
, puisqu’il est impossible de concevoir une phrase
fait qu’un avec la phrase, puisqu’il est impossible de concevoir une
phrase
qui n’exprime aucune idée, ou une idée qui soit p
l de notre développement de civilisation, penser, c’est prononcer une
phrase
intérieure, et les qualités de la pensée font les
e intérieure, et les qualités de la pensée font les qualités de cette
phrase
intérieure. Ecrire cette phrase avec toutes ses q
la pensée font les qualités de cette phrase intérieure. Ecrire cette
phrase
avec toutes ses qualités, de façon que tout le tr
sur l’organisme tout entier, et c’est pour cela qu’il voulait qu’une
phrase
pût se réciter à haute voix : « Les phrases mal f
cela qu’il voulait qu’une phrase pût se réciter à haute voix : « Les
phrases
mal faites », disait-il, « ne résistent pas à cet
les vocables de syntaxe qui surchargent les vocables essentiels de la
phrase
, comme une monture trop forte surcharge ses diama
os voisins du Midi, nous sommes les rois absolus de cette forme de la
phrase
écrite. Et Gustave Flaubert, ce malade de littéra
et dans Mademoiselle de Maupin, n’est-ce pas lui qui a inspiré cette
phrase
: « Concevez-vous la volupté singulière, historiq
éophile Gautier. Il a écrit, parlant de son ami Louis Bouilhet, cette
phrase
claire et décisive : « La plastique est la qualit
andiloquente de la prose était naturelle à Flaubert, qui essayait ses
phrases
tout haut sur le registre de sa propre voix, et c
nit par donner une impression de métal, et l’on rêve malgré soi d’une
phrase
plus légère, qui frémisse aisément comme ces feui
as entendu ce géant à longues moustaches de Normand s’exalter sur une
phrase
, la face congestionnée, les bras au ciel, prendro
mie de moins pardonner, de combattre, de maudire, il rencontre de ces
phrases
: « Ah ! chère bon maître, si vous pouviez haïr !
ittérature. Dans l’imagination de cet écrivain, tout naturellement la
phrase
se criait, comme chez l’Alfred de Vigny de la Mai
nglot s’élève, toujours contenu, toujours étouffé, mais qui, dans une
phrase
, dans une exclamation, révèle la torture d’une âm
rce les verbes auxiliaires, de poursuivre une sonorité spéciale de la
phrase
, de proscrire les répétitions de mots et de sylla
il, de crier ce que je pense et de soulager le sieur Flaubert par des
phrases
!… Mais quelle est l’importance dudit sieur ?… L’
iance des pères de famille le philosophe coupable d’avoir écrit cette
phrase
hardie : « Que les faits soient physiques ou mora
e et la vertu sont des produits comme le vitriol et comme le sucre… »
phrase
plus paradoxale dans sa forme que dans son fond,
otone et qui timbrait d’un vague accent étranger les mots des petites
phrases
; et même cette monotonie, ces gestes rares, cett
s menti. C’était bien sa pensée qu’il nous apportait dans ces petites
phrases
si courtes et si pleines, — sa pensée, profondéme
un artiste qui se réjouit dans ses sensations. Achevez : une nouvelle
phrase
surgit qui résume en une observation psychologiqu
ns sans commettre de ravages… » Il y aurait à citer par centaines des
phrases
semblables. Celles-ci suffisent pour nous permett
au n’a pas trop de dix-huit heures par jour pour songer à tourner les
phrases
de son Emile. Un homme qui veut amasser quatre ce
d’abdication, avec une telle horreur des vains désirs, les terribles
phrases
où se complaît son stoïcisme intellectuel : « Ni
L’anecdote soigneusement choisie tient dans ses pages la place de la
phrase
abstraite et sans contour saisissable. Partout et
’autres causes dominatrices, et ainsi de suite indéfiniment. C’est la
phrase
du poète stoïcien : « Elle descend depuis la prem
e, mais il lui parle par évocation. Au lieu d’apercevoir derrière les
phrases
la main qui les écrivait, le corps auquel tenait
fatigablement le terrible mot : guillotiné, passe et repasse dans les
phrases
du livre, comme tombait et retombait alors le cou
n palais, que chacun des chapitres se subordonne au volume, et chaque
phrase
au chapitre. L’architecture de tout l’ouvrage se
On devine sur quoi le triangle d’acier est tombé. » Qu’ajouter à une
phrase
pareille et par quel trait rendre plus saisissabl
r épisode suprême le 18 Brumaire. III Ainsi se termine, sur une
phrase
qui indique la toute prochaine apothéose de Bonap
’artiste : « Je serai compris vers 1880. » Il y a quarante ans, cette
phrase
choquait comme une outrecuidance ; aujourd’hui, e
r testamentaire, le Dauphinois R. Colomb. Il porte en épigraphe cette
phrase
tirée des papiers du mort : « Qu’ai-je été ? Que
ur est si fidèlement noté que l’oreille écoute une voix qui darde les
phrases
brèves et fines. Ainsi parlait Beyle lorsque, dan
st athée à la manière d’André Chénier, jusqu’au délice. On connaît sa
phrase
célèbre : « La seule chose qui excuse Dieu, c’est
de son caractère, celui qu’il dissimule de son mieux ; mais certaines
phrases
profondément, intimement sentimentales, de son tr
tres préférés, soit encore qu’il déclare sa faiblesse de cœur : « une
phrase
touchante, une expression vraie du malheur, enten
omesse de bonheur… » ; de celui qui fait prononcer à son Julien cette
phrase
aussi troublante que les plus troublantes de Shak
omplice d’une machination contre le secrétaire du marquis ?… » En dix
phrases
, il y a dix voltes-faces de ces questions angoiss
’imagine qu’il eût répété, avec son sourire des jours d’ironie, cette
phrase
de son Rouge et Noir : « Ma présomption s’est si
e, tu avais oublié tous les préjugés qui te viennent de ta voiture… »
Phrase
singulière au premier instant, délicieuse au seco
s. J’avais un volume de Cabanis, et, devinant ses idées à travers ses
phrases
, je cherchais des exemples dans les figures de ta
s causeries entre écrivains connus, dont les citations de ces petites
phrases
, sèches et rêches comme les formules du Code, fai
ille. N’est-ce pas dans la Chartreuse de Parme que se rencontre cette
phrase
à propos de Clélia Conti : « Peut-être a-t-elle a
résumé de ce livre si épars sur une courte citation. Ce sont quelques
phrases
seulement, à propos de la mort d’un domestique ai
conversations… » Toute la formule du roman d’analyse tient dans cette
phrase
. Le Rouge et le Noir et la Chartreuse ne sont qu’
e séduction et de répulsion exercé par Beyle réside dans ces quelques
phrases
consacrées à ce jeune ami, qu’il a évidemment goû
ravies, au gré du caprice des yeux de sa singulière maîtresse ? Cette
phrase
: « Je parvenais à ne plus penser à Milan pendant
r une pauvre femme à l’ami préféré de Beyle, je me suis souvenu de la
phrase
sur le jeune homme aux yeux méchants, et qui s’at
urice Barrès : les Déracinés. 20. Il est curieux de comparer à cette
phrase
d’un philosophe qui n’avait jamais agi ce passage
sparu de ses œuvres, avait noté une curieuse analogie entre une autre
phrase
de Stendhal et un autre théorème de Spinoza. 1.
re accentue de traits nerveux ces scènes hautement admirables. » « La
phrase
s’élucide, le frissonnement s’approfondit, a Ces
pareil pour l’instrumentation naturaliste. « Les cuivres lancent une
phrase
saccadée dont chaque secousse » (schoking !) « r
veut dire cela ? je craindrais d’insister sur ce soudain éclat.) « La
phrase
d’amour s’élève ». (Appeler ce délire physique de
alité ivre d’elle-même nous touche médiocrement, n’était pourtant une
phrase
trop bouffonne pour ne pas être relevée. Parlant
e. L’auteur, du reste, en donnant comme pivot à son œuvre entière une
phrase
exquise et passionnée, sur laquelle est bâti le p
chante dans son entier, la jeune veuve écoute au fond de son cœur la
phrase
à laquelle elle confiait naguère son premier secr
n (1848), Schumann a même introduit, dès le début de l’Ouverture, une
phrase
courte, sorte de motif d’Astarté, qui surgit dans
urant de la pièce, soit en entier ou en partie … » et finit par cette
phrase
: « il était aisé de fatiguer les spectateurs, en
s Fidelio, que celui confié au hautbois, en mouvement d’adagio, d’une
phrase
de la vision de Florestan, dans la scène du cacho
hèvement et la première représentation du Freischutz, outre une belle
phrase
expressive de la clarinette (en ré bémol) qui rep
acte, dans le premier choeur des esprits, mais renversé ici, dans la
phrase
d’accompagnement si rêveusement romantique du cha
amais « sa couronne serait défleurie, son cœur brisé » ; et c’est ! a
phrase
de cc vœu qui réapparaît, comme une prophétie réa
moments vraiment beaux comme expression dramatique : le retour de la
phrase
« Tu l’as dit », chanté d’abord par le cor anglai
tous ces passages me paraissent surpassés par l’émouvant retour d’une
phrase
tirée de l’Arioso de Fédès : « Ta pauvre mère »,
rons que le ton particulier à tel ou tel auteur provient des tours de
phrases
, des procédés de style, du travail d’exécution ;
des procédés de style, du travail d’exécution ; mais que ces tours de
phrase
, loin d’être le résultat d’une méthode artificiel
ouvements d’éloquence des grands orateurs, si l’on parle ; aux belles
phrases
des meilleurs historiens, si l’on fait de l’histo
quelque chose après avoir lu tout fraîchement un certain auteur, les
phrases
de cet auteur se présentaient à ma plume, sans mê
partie de sa souplesse, de sa dextérité littéraires. Voici une de ses
phrases
, très bien pastichée de Bernardin de Saint-Pierre
me de la composition me détromperait, même quand la composition de la
phrase
me ferait illusion. Ainsi je comprendrai bien que
n accroissement de paroles ». On peut exercer l’amplification sur une
phrase
d’un auteur ou sur ses propres phrases. C’est un
exercer l’amplification sur une phrase d’un auteur ou sur ses propres
phrases
. C’est un excellent procédé pour former son style
utile, insignifiant et banal. Quintilien avait raison de comparer une
phrase
trop chargée d’adjectifs à une armée où chaque so
core un moment debout, étendant ses mains convulsives. » De pareilles
phrases
sont du Flaubert pur ; l’auteur de Salammbô les a
hateaubriand authentique. Ce sont les mêmes moules, presque les mêmes
phrases
: « Le seul frémissement de ta robe sur ces marbr
it passer le premier, dans la prose, le charme exotique et musical de
phrases
comme celle-ci : « La brise alanguie de la Syrie
is le fond de la ville qui dégringole tout joyeux ! Certaines de ses
phrases
sont de l’Homère pur : Tout le monde remuait, co
qu’il a été trop imité. « Télémaque, dit-il, l’œuvre la plus imitée,
phrase
à phrase, de toutes les littératures, est pour ce
été trop imité. « Télémaque, dit-il, l’œuvre la plus imitée, phrase à
phrase
, de toutes les littératures, est pour cela même d
mbien il est facile de tomber dans le lieu commun, à l’aide de jolies
phrases
qui ne sont pas des peintures. Fléchier entrepren
« L’oiseau fait entendre sous le feuillage son chant joyeux. » Cette
phrase
n’est pas pittoresque : pourquoi ? C’est qu’on ex
’elle produit, et l’on écrit : « chant joyeux ». Et voilà pourquoi la
phrase
n’est pas vivante. Elle n’est pas une peinture, m
semble-t-il pas que la femme se trahisse, quand même, dans le tour de
phrase
? On dirait qu’elle se sait bon gré d’avoir trouv
re ces notes en français, avec le moins de littérature et le moins de
phrases
possible. Essayons. J’ouvris ma fenêtre. Il neige
e, sans répit, sans variété, pour rien, pour le plaisir d’aligner des
phrases
. Puis vient une description de toutes sortes de p
ubert.) Ce procédé sent l’artificiel. Mieux vaudrait faire de bonnes
phrases
. Mais la littérature contemporaine dédaigne l’arc
t évidemment une formule. Mais c’est aussi une formule de bourrer ses
phrases
pour y mettre ce qu’on aurait pu isoler. Cet enta
ment Montaigne ; lorsqu’on s’efforce de décomposer le mécanisme de sa
phrase
; lorsqu’on fait le même travail sur Guès de Balz
le procédé intrinsèque de leur style, ce qui fait la variété de leurs
phrases
, la raison de leur force et de leur éclat, c’est
iter n’importe quel sujet, mettre en relief n’importe quelle suite de
phrases
. L’antithèse est la clef, l’explication, la raiso
l’esprit trouve un rapport des contraires dont Montesquieu fait cette
phrase
: Parmi les auteurs qui ont écrit sur l’histoire
si fécond. Mais on voit combien le développement est aisé, et que de
phrases
on pourrait ajouter. Essayons de continuer nous-m
, et l’on obtient différents genres d’antithèses : 1° L’antithèse par
phrases
entières ; 2° L’antithèse énumérative ; 3° L’anti
rait ; 5° L’antithèse-parallèle ou le Parallèle. 1° L’antithèse par
phrases
C’est le développement continu de l’antithèse
pour peindre Guillaume III, et après l’avoir exprimée dès sa première
phrase
, sans approfondir le caractère de stathouder, san
aideurs.) On arrive au jeu de mots et au calembour, comme dans cette
phrase
de J.-J. Rousseau : Le repas serait le repos ; m
litération, le parallélisme, l’énumération de pensées, la symétrie de
phrases
, la période, le nombre, l’antinomie des faits. El
te éducation est celui-ci : courte ou longue, condensée ou amplifiée,
phrases
ou mots, l’antithèse, pour être bonne, doit sorti
la symétrie des tours mette en lumière la symétrie des idées ; et la
phrase
, construite avec la force d’un système, se déroul
rement exploité l’antithèse. « Gorgias, dit-il, transforma surtout la
phrase
. Il la rendit antithétique et vibrante. S’appuyan
frappants, s’ajoutèrent les uns aux autres, presque sans liaison, en
phrases
souvent longues, de manière à produire sur l’espr
ntithèse ressortît : non seulement les mots, mais même les membres de
phrases
ainsi opposés avaient autant que possible le même
égitime en grande partie. Ce qu’il avait inauguré, c’était un tour de
phrase
d’un rythme déjà oratoire et, en outre, merveille
c’était déjà beaucoup d’avoir trouvé ce moule : quand la forme de la
phrase
est nette, « cela conduit insensiblement dit La B
es sortent de l’éclat des mots ; elles font osciller les pôles de ses
phrases
et heurter les verbes et les épithètes. Tout est
ur de ses procédés. C’est le mordant de la pensée et l’opposition des
phrases
qui font la qualité de ce style. Rousseau est le
és, l’identité des expressions, l’imitation non déguisée des tours de
phrases
et des antithèses. Ceux qui n’ont qu’une vague co
n débitant la pire des rhétoriques. Il passait des heures à limer ses
phrases
, un Rousseau ouvert sur sa table. Écoutez avec qu
nsidérations sont écrites en menus paragraphes, et ses paragraphes en
phrases
courtes qui se choquent et étincellent. Voici, au
la continuité du procédé y est plus visible. Il étale l’antithèse en
phrases
apocalyptiques. Prendre deux pierres, les briser
t les grands écrivains de style abstrait. Les partisans du parler par
phrases
, de la forme incolore et de l’expression banale r
Bossuet. Au point de vue de la structure et de l’architecture des
phrases
, certains auteurs ont divisé le style en style am
de la concision. On peut également être bon écrivain en employant la
phrase
courte ou la phrase longue. Tacite, Montesquieu d
peut également être bon écrivain en employant la phrase courte ou la
phrase
longue. Tacite, Montesquieu dans Grandeur et déca
Il n’y a pas de raisons pour conseiller l’emploi du style à longues
phrases
de préférence au style à phrases courtes. La natu
nseiller l’emploi du style à longues phrases de préférence au style à
phrases
courtes. La nature du sujet guide le goût. Le mei
le, c’est-à-dire à l’examen détaillé et minutieux de la structure des
phrases
, de leurs attaches, de leur superposition, dans l
ont pas sérieusement étudié les procédés élémentaires du style, à des
phrases
boiteuses, molles, lézardées, sans proportion dan
ndre par l’espèce de charme poétique et musical qu’elles donnent à la
phrase
, charme décevant, charme de la première minute, q
t d’épais, parce que cette circonstance est essentielle au sens de la
phrase
. « Sur ce principe, je dirais : Un épais brouilla
a place qui lui convient le mieux. Par exemple, j’avoue que, dans les
phrases
ci-dessus, il serait assez indifférent qu’épais f
eau poétique qui doit servir de cadre à l’entretien solennel d’où ces
phrases
sont tirées, tourne au contraire en épithètes et
. Les meilleures sont celles qui sont des images, comme dans les deux
phrases
de Chateaubriand : Le génie de la nuit secouait
e « chaîne de ses espérances trompées. » Ce n’est plus, comme dans la
phrase
que nous citions tout à l’heure, un froid moralis
fidèle à la nature des choses, rejette impérieusement à la fin de la
phrase
le mot trompées, parce que la pensée qu’il exprim
n mot de la construction et de ce que nos pères appelaient le tour de
phrases
. Il faut entendre par là la variété qu’on doit me
ar là la variété qu’on doit mettre dans l’architecture matérielle des
phrases
, dans les façons de les présenter, de les bâtir,
s grand effet et qu’aucun Manuel n’a mentionnée. Je veux parler de la
phrase
substantive. Le substantif règne en maître dans l
ns le style de Bossuet. Il l’accumule, il l’étalé, il en renforce ses
phrases
. Bien plus, il extrait le substantif d’un autre s
esses de la vie souveraine. Il n’y a de vraiment saisissant dans ces
phrases
que : les timidités, les abaissements, les dureté
ondance ; mais elle n’était ni son mode de penser ni l’habitude de sa
phrase
. Il a l’inspiration cursive ; sa prose est droite
me de Sévigné et d’autres dames écrivent ; comparez ce style avec les
phrases
entortillées de nos petits romans. Je vous cite l
en a d’autres. On constate soi-même que ce style sans rhétorique, ces
phrases
droites, qui ne remuent plus, cette marche fluide
épithètes, en accentuant la sobriété, en équilibrant la charpente des
phrases
, en évitant l’accumulation, en supprimant les vég
primant les végétations parasitaires qui encombrent et bousculent les
phrases
. En résumé, naturel et rhétorique doivent former
odifier, à les juger… Si on lit à un écrivain, sachant sa langue, une
phrase
où le mot « dont » soit placé comme dans celle-ci
Richepin, reparaît jusqu’à l’obsession la forme féminine. Prenez une
phrase
poétique quelconque impliquant une personnificati
les deux courants de pensée qui se développent simultanément dans une
phrase
métaphorique. Ainsi le monde réel, en passant par
au, et je puis ajouter en toute certitude, d’après le caractère de la
phrase
mélodique qui donne son accent à toute la scène,
ser aucun effort de pensée, à la simple contemplation. Écoutons cette
phrase
musicale qui nous enchante comme nous écouterions
ons, tensions et détentes, auront leur contrecoup dans le tracé de sa
phrase
mélodique ; ils s’y inscriront comme dans un grap
de prose prosaïque, mon esprit travaille. Je cherche à comprendre les
phrases
, à m’assimiler les idées. Alors même que l’on me
rque dont on verra tout à l’heure l’utilité : c’est que le sens d’une
phrase
abstraite et prosaïque est conçu par un acte très
uit, c’est une illumination brusque, instantanée. C’est que de telles
phrases
nous donnent seulement une idée des choses, et l’
ive intellectuelle. En second lieu, nous observons que d’ordinaire la
phrase
poétique ne nous livre toute sa signification que
ntion de l’imagination ; et d’autre part, dans l’interprétation de la
phrase
la plus imagée, l’intelligence joue toujours un r
sophie abstraite et demandez-vous, sans articuler en vous-même aucune
phrase
, ce que cela veut dire, c’est le vide mental, vou
sse, crainte, amour, que j’utiliserais en les faisant entrer dans les
phrases
où l’écrivain décrit l’état d’âme de son héros. M
nte et plus riche. Leurs œuvres ont un développement plus large. Leur
phrase
même, considérée à part, se fait remarquer par so
oujours accompagnée de tout un cortège d’idées accessoires. Autant la
phrase
de l’écrivain réfléchi est nette, courte et ramas
éserve, pour l’intercaler au bon moment, un mot à effet, un vers, une
phrase
peut-être, mais non tout un développement. Une œu
dre l’idée principale, ou ce que l’on peut appeler le gros sens de la
phrase
, sans lui rien ajouter, leur usage serait peu rec
Mais quand j’exprime métaphoriquement une idée, je mets plus dans ma
phrase
que cette idée ; j’y mets aussi une image ; et ce
xprime, est présente à mon esprit ; elle fait partie de ma pensée. La
phrase
métaphorique n’exprime donc pas en termes plus co
que n’exprime donc pas en termes plus compliqués la même chose que la
phrase
directe ; elle exprime une pensée plus riche, plu
ne prendra une forme arrêtée que lorsqu’elle se sera moulée dans une
phrase
. Mais il faudrait en avoir arrêté la forme pour l
hrase. Mais il faudrait en avoir arrêté la forme pour lui trouver une
phrase
à sa mesure. On ne pourra donc la bien exprimer q
rrassé. Il ne sait par où commencer. Il tâtonne. Il va de l’idée à la
phrase
, s’efforçant tant bien que mal d’ajuster l’une à
de l’écrivain qui se donne tant de mal pour mettre sur pied quelques
phrases
. S’il sait son métier, pourquoi cherche-t-il si l
me pour exprimer notre idée, et celui où nous achevons d’écrire notre
phrase
, si court que soit l’intervalle, si simple que so
e notre phrase, si court que soit l’intervalle, si simple que soit la
phrase
, nous avons accompli un travail intellectuel cons
i que l’on fasse, quelque chose en sera toujours perdu. Les formes de
phrase
usitées ne peuvent non plus nous suffire : il est
euvent non plus nous suffire : il est impossible que les tournures de
phrase
toutes faites dont nous disposons rendent exactem
nt, sinon toujours, elles apparaissent dans notre esprit avec quelque
phrase
qui les exprime, au moins sommairement. Il ne nou
s éprouver un sentiment passionné et être incapable de le formuler en
phrases
. Quand donc l’écrivain s’est donné la représentat
faudra donc faire surgir autant que possible l’image d’un mot. Chaque
phrase
devra apporter une représentation, à laquelle il
ons-le, n’existent pas pour l’écrivain d’inspiration, qui accepte les
phrases
en même temps que les idées, comme elles lui vien
ui viennent. De là d’ordinaire la grâce et l’aisance de son style. La
phrase
de réflexion sera plus écrite, plus artificielle,
l’inspiration, par un effort de plus elle reprend la supériorité. La
phrase
improvisée, irréfléchie, a parfois de véritables
es plus directes et retombant presque toujours sur les mêmes types de
phrase
. Quand on compose sa phrase à loisir, on n’accept
t presque toujours sur les mêmes types de phrase. Quand on compose sa
phrase
à loisir, on n’accepte pas si aisément les premie
nus. Le vocabulaire gagne en richesse, en puissance de suggestion. La
phrase
devient plus variée de tournures, et par conséque
que l’expression adéquate de l’idée était par essence prosaïque. Une
phrase
nette, claire comme eau de roche, qui dit avec un
t le rythme. La parole humaine a naturellement un certain rythme. Les
phrases
que nous prononçons, bien qu’elles ne soient assu
ttente satisfaite. L’intelligence jouit de l’aisance avec laquelle la
phrase
ainsi scandée se perçoit et se retient ; objectiv
eurs qualités de facture, l’ingéniosité de leurs combinaisons. Que la
phrase
poétique, sans rien perdre de sa logique et de so
ence des pensées elles-mêmes. Ne parlons pas toujours des mots et des
phrases
. Qu’est-ce que cela quand nous lisons des vers ?
é. Ce qu’il y a de merveilleux dans le vers, c’est qu’en rythmant les
phrases
il rythme le sentiment et la pensée. Le récitant,
vers se combine avec le rythme propre et indéfiniment variable de la
phrase
. Tantôt en effet la phrase tombe parfaitement en
thme propre et indéfiniment variable de la phrase. Tantôt en effet la
phrase
tombe parfaitement en mesure avec le vers ; tantô
. Durandal heurte et suit Closamont. L’étincelle jaillit. » C’est une
phrase
qui a son rythme propre, bref, saccadé, assez exp
et c’est bien mieux. Ici en effet vous avez deux rythmes, celui de la
phrase
et celui du vers, tantôt s’accordant, tantôt se c
moins artificiel, mieux capable de s’adapter au rythme spontané de la
phrase
. Par une coïncidence singulière, en même temps qu
de main en main communiquée à tout le monde… J’abrège à regret cette
phrase
coulante et infinie d’Amyot, qui n’est pas termin
raduit. Dans le style de Longus, ce ne sont, à bien des endroits, que
phrases
à compartiments, avec des membres symétriques acc
ire, entre dans le récit bonnement, avec plus de rondeur ; il lie les
phrases
, il y mêle de petits mots explicatifs, qui en rom
dans les idées, soit dans les mots, a disparu. Il y met du liant ; sa
phrase
court comme une phrase naturelle et d’un auteur o
ns les mots, a disparu. Il y met du liant ; sa phrase court comme une
phrase
naturelle et d’un auteur original, qui n’a pas so
ns les banalités morales : il ne s’arrête plus et ne sait où finir sa
phrase
ni où la couper. M. de Blignières, qui tâche de c
e lui le génie et le caractère de notre langue, n’a usé de mots et de
phrases
si naturellement françaises, sans aucun mélange d
ous ait laissées ; et, bien que nous ayons retranché la moitié de ses
phrases
et de ses mots, nous ne laissons pas de trouver d
paraît souvent un Amyot en chaire, par l’ampleur et l’économie de ses
phrases
, comme par la riche et un peu diffuse abondance d
es encore. Ce second système expose beaucoup moins à la critique. Ces
phrases
connues depuis si longtemps, sont comme les habit
de l’âme n’avaient point entraînés. Lorsque Bossuet dit cette superbe
phrase
: Averti par mes cheveux blancs de consacrer au
ture, mais c’est un roseau pensant , un critique séparant la première
phrase
de la seconde, aurait pu dire : Savez-vous que Pa
rait, en effet, le style de Rousseau ? si l’on partageait en deux ses
phrases
, si l’on les séparait de leur progression, de leu
, un style commun n’a rien à craindre de ces attaques. Subdivisez les
phrases
de ce style autant que vous le voudrez, les mots
ssus de leurs efforts ? 3. Voltaire aurait désavoué, je crois, cette
phrase
du Mercure, qui paraîtra dénuée de vérité à tous
« soi », de reconstituer la pensée que je viens d’exprimer par cette
phrase
; « la chaleur se produit dans la balle ». Vous v
elles de son discours, correspondance si parfaite que, portées par la
phrase
, les ondulations de sa pensée se communiquent à l
fférentes, ou par la même personne à des moments différents, dans des
phrases
différentes, donne des phonogrammes qui ne coïnci
ots qui ont précédé, mais encore tout ce que j’ai déjà prononcé de la
phrase
; sinon, j’aurais perdu le fil de mon discours. M
urs. Maintenant, si la ponctuation du discours eût été différente, ma
phrase
eût pu commencer plus tôt ; elle eût englobé, par
phrase eût pu commencer plus tôt ; elle eût englobé, par exemple, la
phrase
précédente, et mon « présent » se fût dilaté enco
, depuis le premier éveil de ma conscience, qu’il se poursuive en une
phrase
unique, et que ma conscience soit assez détachée
de l’action, pour s’employer exclusivement à embrasser le sens de la
phrase
: je ne chercherais pas plus d’explication, alors
s pas plus d’explication, alors, à la conservation intégrale de cette
phrase
que je n’en cherche à la survivance des deux prem
ien que notre vie intérieure tout entière est quelque chose comme une
phrase
unique entamée dès le premier éveil de la conscie
omme une phrase unique entamée dès le premier éveil de la conscience,
phrase
semée de virgules, mais nulle part coupée par des
quelle sorte de travail l’œuvre de Proust est issue. On y trouve des
phrases
très importantes. Par exemple, au cours de sa rec
loin solliciter, émouvoir, soulever tout au fond de moi ? Les trois
phrases
se terminent également par : moi. Et l’on sent bi
wann eût eu le temps de comprendre, et de se dire : « C’est la petite
phrase
de la sonate de Vinteuil, n’écoutons pas ! » tous
façon que Freud les rapports du conscient et de l’inconscient. Cette
phrase
par exemple : Voici que comme un caoutchouc tend
que je vous ai lu tout à l’heure, où Swann, par la vertu de la petite
phrase
, se trouve remis brusquement en possession de son
une véritable théorie psychologique. Cette théorie s’exprime dans les
phrases
suivantes : Bouleversement de toute ma personne.
ticulier ou général, ne peut offrir aucun sens réel et intelligible.
Phrase
formidable, la plus formidable peut-être qu’un ce
pontanément à se manifester. Et sans doute je ne peux pas ignorer une
phrase
poignante qui se trouve dans ce fragment de la Pr
nera toute leur puissance, Swann se rappela pour la première fois une
phrase
qu’Odette lui avait dite il y avait déjà deux ans
vec elle, elle veut que je la tutoie. » Loin de voir alors dans cette
phrase
un rapport quelconque avec les absurdes propos de
observé déjà l’autre jour, par des affections. Vous vous rappelez la
phrase
que je citais tout à l’heure : Le chagrin pénètr
ann ne se trompait pas quand il croyait à l’existence réelle de cette
phrase
, c’est que tout amateur un peu fin se fût tout de
e Swann a toujours recherché instinctivement et vous vous rappelez la
phrase
d’une profondeur admirable par laquelle se termin
, ou bien simplement un apaisement momentané, souvent par suite d’une
phrase
mal comprise — de quelque douleur en nous trop ai
l y en eut jamais de tels, n’ont été dus, dans tous les cas, qu’à une
phrase
que l’un des deux avait délibéré de dire et où il
s : Comme si les instrumentistes, beaucoup moins jouaient la petite
phrase
qu’ils n’exécutaient les rites exigés d’elle pour
efois l’impression qu’Odette et lui n’étaient pas connus de la petite
phrase
. C’est que si souvent elle avait été témoin de le
de Dieu, cette puissance illimitée de créer ? Quand c’était la petite
phrase
qui lui parlait de la vanité de ses souffrances,
son amour comme une divagation sans importance. C’est que la petite
phrase
au contraire, quelque opinion qu’elle pût avoir s
e sembler frivoles à tout autre qu’à celui qui les éprouve, la petite
phrase
l’avait captée, rendue visible. Si bien qu’elle f
ication. Quand après la soirée Verdurin, se faisant rejouer la petite
phrase
, il avait cherché à démêler comment à la façon d’
rileuse ; mais en réalité il savait qu’il raisonnait ainsi non sur la
phrase
elle-même mais sur de simples valeurs substituées
pour du néant. Vinteuil avait été l’un de ces musiciens. En sa petite
phrase
, quoiqu’elle présentât à la raison une surface ob
se présentait à sa mémoire. Même quand il ne pensait pas à la petite
phrase
, elle existait latente dans son esprit au même ti
ambre d’où s’est échappé jusqu’au souvenir de l’obscurité. Par là, la
phrase
de Vinteuil avait, comme tel thème de Tristan par
rêve est-il inexistant, mais alors nous sentons qu’il faudra que ces
phrases
musicales, ces notions qui existent par rapport à
tes. Quel conférencier ne se croirait pas déshonoré s’il laissait une
phrase
sans la terminer et même sans lui donner cette so
ous avouer pourtant que mes habitudes symbolistes, que mon goût de la
phrase
glissante, toute chargée de mélodie, comme une ba
e barque, étaient légèrement froissés par le style de Proust, par ses
phrases
toutes dépliées, comme attachées par des épingles
it et il était capable de vous répéter, à des années de distance, une
phrase
que vous lui aviez dite et dont aucun souvenir ne
é. Nous n’y comprendrons rien si nous ne nous rappelons sans cesse la
phrase
: « Je restais là immobile, à regarder, à respire
hez Mme de Sainte-Euverte, où il se sent seul et misérable, la petite
phrase
de la sonate de Vinteuil vient brusquement apport
wann eût eu le temps de comprendre, et de se dire : « C’est la petite
phrase
de la sonate de Vinteuil, n’écoutons pas ! » tous
généralisation est si profond, si intime, se confond si bien avec la
phrase
qu’à ce moment-là en effet nous ne pensons plus s
mirait dans la sonate de Vinteuil, et particulièrement dans la petite
phrase
: Quand après la soirée Verdurin, se faisant re
rase : Quand après la soirée Verdurin, se faisant rejouer la petite
phrase
, il avait cherché à démêler comment à la façon d’
rileuse ; mais en réalité il savait qu’il raisonnait ainsi non sur la
phrase
elle-même mais sur de simples valeurs, substituée
pour du néant. Vinteuil avait été l’un de ces musiciens. En sa petite
phrase
, quoiqu’elle présentât à la raison une surface ob
se présentait à sa mémoire. Même quand il ne pensait pas à la petite
phrase
, elle existait latente dans son esprit au même ti
ambre d’où s’est échappé jusqu’au souvenir de l’obscurité. Par là, la
phrase
de Vinteuil avait, comme tel thème de Tristan par
rêve est-il inexistant, mais alors nous sentons qu’il faudra que ces
phrases
musicales, ces notions qui existent par rapport à
ur du vide et pour du néant ». Mais d’autre part, dans chacune de ses
phrases
, comme dans la phrase de Vinteuil, « quoiqu’elle
éant ». Mais d’autre part, dans chacune de ses phrases, comme dans la
phrase
de Vinteuil, « quoiqu’elle présente parfois à la
ve les foules et les assemblées, les puissants mouvements, les amples
phrases
, l’élan imprévu et impérieux : il était superbe p
Dans un de ses plaidoyers contre sa femme, il introduisait de belles
phrases
émues, qui étaient d’un sermon de Bossuet. Dans d
il s’agit d’amener les deux premiers ordres à se réunir au Tiers. Les
phrases
retentissantes qu’on cite de lui n’y font rien :
ffets de répétition : dix fois il ramenait le même mot au début d’une
phrase
, la même proposition au début d’un paragraphe : i
prits ou mordent les cœurs : et son discours échappe au verbiage, aux
phrases
vagues et au jargon ampoulé du temps ; il n’y a p
n ton singulier : volontairement l’orateur lâche sa colère en petites
phrases
hachées, brutales, même triviales : « M. Lainé, v
lus près de Hugo que des Montagnards et du Conciones quand on lit des
phrases
comme celles-ci : « La victoire marchera au pas d
e bonne foi, — elle l’immola. » Ce petit mot qui fait comme cabrer la
phrase
dans un brusque arrêt, après l’ample mouvement qu
qui sera trouvée exagérément minutieuse, les syllabes, les mots, les
phrases
. On ne comprend pas une œuvre de Mallarmé toute s
vec des images plus qu’avec des idées, avec des mots plus qu’avec des
phrases
. Il fut le maître — et la victime — du discontinu
omme un chien, s’écrie Flaubert, plutôt que de hâter d’une seconde ma
phrase
qui n’est pas mûre ! » Et Mallarmé, mentalement,
cette probité fière, cet orgueil adamantin du styliste qui, de chaque
phrase
, de chaque vers, fait un objet en soi, sans déche
baigneuse. Pour cela, des mots juxtaposés, sans syntaxe presque. (La
phrase
est : Mais tel fugace oiseau langoureusement long
e abstraction d’optique. Son obscurité vient alors de ce que, dans sa
phrase
, le dessin logique est remplacé par le jeu vibran
croire à quelqu’un qu’il vous a pleinement compris, lui présenter une
phrase
apparemment claire, des idées carrées de partout,
sur l’intime gouffre de chaque pensée46 ». Mais le sens absent de ses
phrases
, quand à presque tous elles demeurent sibyllines,
ccasions où il faut placer, pour les saisir, le grain de sel sous ses
phrases
. Mystifier incessamment signale un farceur, bien
ignifier ce n’est pas suggérer. Cependant, si chaque terme, si chaque
phrase
signifie » cette signification peut être amoindri
seoir, il est évident que les notions — les idées contenues dans ces
phrases
— ne sont pas prises pour elles-mêmes, car alors
s la poésie romantique — je citais plus haut les strophes du Lac — la
phrase
n’a, au contraire du vers classique, qu’une valeu
classique, qu’une valeur allusive, non significative. C’est que cette
phrase
existe du point de vue d’une émotion qui agit, no
de vue grammatical, logique, prosaïque, probatoire et oratoire de la
phrase
. C’est de ce dernier refuge que Mallarmé veut cha
age ne peuvent atteindre, mais que sa rêverie se plut à imaginer : la
phrase
supprimée, le minimum grammatical aboli, un rosai
ion ou de distraire leur qualité qu’incorporera quelque idée81 ». Une
phrase
délicieuse me résume cette esthétique de la sugge
dre qui dispose l’Après-Midi ou la Prose pour des Esseintes. Et cette
phrase
d’apparence sibylline sur les blessures d’or de l
tions ne se continue pas dans sa voisine, pas plus que le moule d’une
phrase
ne peut servir exactement à une autre, mais que c
rmé, dit Remy de Gourmont, « est capable, et lui seul, d’imaginer une
phrase
représentative d’une absence d’images89 ». Et il
e émerveillement, éclot sur la page d’un livre dans le miracle de ces
phrases
: « Résumer d’un regard la vierge absence éparse
t les roses et les clématites, voilà vraiment le rêve que fait chaque
phrase
employée à écrire, au lieu d’un conte ou d’un son
de et de déja vu, trouver à chaque sujet une forme nouvelle, à chaque
phrase
un moule nouveau, afin de ne pas laisser prise au
ésirs pour la tout déployer. Ils le sont à plus forte raison dans sa
phrase
de prose : le mot composition n’a pas pour lui so
stalgique esprit tourné vers le passé, sa vision pure102 ». Dernière
phrase
qui mettrait son inscription somptueuse sur toute
l’aurait lu, on n’osât plus parler, de peur de dire naturellement une
phrase
qui s’y trouve112. » Il semble que toujours Malla
aise de ne tenir point sa place dans une poésie ni dans l’ordre d’une
phrase
, l’angoisse de rester sans précédent et sans suit
e. Ce n’est plus seulement le mot qui s’impose comme un son, c’est la
phrase
, maintenant faite, qui s’installe comme un jugeme
n, schème de la simultanéité ou tout au moins de la durée réelle.) La
phrase
, comme une puissance qui tendait à l’être, comme
les formes. Malgré l’effort du poète pour penser à autre chose, « la
phrase
revient, virtuelle, dégagée d’une chute antérieur
vant de sa personnalité ». Voilà trois étapes nettement marquées : la
phrase
, dans sa montée à la vie, se libère d’abord de l’
le type le plus frappant de cette mobilité d’images qui sous la même
phrase
incessamment l’une dans l’autre défaillent, se fo
ejetés en traîne, une échappée, de sa double flèche savante140. » La
phrase
de Mallarmé s’installe au cœur du mouvement pour
ipale qui déroute à la lecture de Mallarmé. Prêtons attention à cette
phrase
: au journaliste qui lui demande « ce qu’il pense
allarmé le mode de composition poétique. Relisons de près la dernière
phrase
citée. La fumée est, pour le poète, comme la musi
erner par une suite d’images fondues, analogue au développement d’une
phrase
musicale. « Cequi précède et ce qui constitue le
t du cliché, le changement continuel, dans sa prose, des tournures de
phrase
. Il passe devant les images, les sujets et les pr
les détours complexes d’une écriture tourmentée, collaborent dans la
phrase
du Vitrail. Essayez de traduire en le meilleur fi
du vitrail. Avec sa forme brisée, rebelle à la majesté périodique, la
phrase
mallarméenne reproduit ces morceaux de verre irré
d’un trait l’image fournie par la langue. Ainsi le « sifflet » de la
phrase
sur Whistler. Miroir Eau froide par l’ennui dans
st tantôt plus proche de lui, et tantôt l’autre : c’est le sens de la
phrase
d’abord, c’est le vers ensuite, mot supérieur, él
es et les rétablissements d’équilibre entre ces trois pouvoirs — mot,
phrase
et vers — font la vie poétique, à l’image de la v
le vers, il y a un intermédiaire, un échafaudage nécessaire, c’est la
phrase
grammaticale. Tout vers est en même temps une phr
ssaire, c’est la phrase grammaticale. Tout vers est en même temps une
phrase
. Et voilà ce qui fait pour Mallarmé le scandale p
ation réelle, mais de ce qui dans cette signification appartient à la
phrase
, à la prose. Et sur sa prose même cette conceptio
œur limpide et fin. Son idéal serait des caractères juxtaposés, sans
phrase
ni grammaire, où l’ordre syntaxique ne déformerai
quand il parle de céder « l’initiative aux mots ». La suggestion des
phrases
par les mots, c’est l’essentiel de l’inspiration.
pesamment armé appartient en somme au même ordre esthétique que cette
phrase
de Saint-Simon. Parlant des cardinaux et faisant
le corps du Christ). Ce poids, il est, dans la dernière partie de la
phrase
, rendu sensible, il passe en la voix même, par l’
ut à être lus. « Je crois, disait Gautier, qu’il faut surtout dans la
phrase
un rythme oculaire. Un livre est fait pour être l
is fréquemment aussi le rejet est un moyen de mettre en vue, dans une
phrase
, le mot imagé, frappant, à la rime, en rejetant a
istrait, au bout du second vers, vu à travers l’épaisseur dense de la
phrase
intermédiaire qui s’allonge, ne vous paraît-il po
ni l’ample allitération, et qui portent, comme la princesse, toute la
phrase
des sept vers. Cette anatomie de l’alexandrin che
ituent à ce cercle une arabesque, l’ampleur continuée et souple d’une
phrase
musicale, une fuite et une inquiétude du mouvemen
leur forme technique, par lui visiblement entraînée et disloquée. Les
phrases
de l’Après-Midi et d’Hérodiade réalisent avec une
ment de l’art de la prose ? La période oratoire, la souple et savante
phrase
de prose, est, au moins autant que l’ancienne str
libre n’existe pas par lui-même, mais vit dans une strophe, dans une
phrase
rythmique, unité véritable. Ce rôle moteur et tra
ailleurs médiocrement, bien que j’aime la sinuosité acrobatique de la
phrase
qui court le long des tercets Le temple enseveli
es quatre lignes, dans les quatre moments ou les quatre marches de la
phrase
, exactement le dessin du Tombeau de Baudelaire et
lon des lignes décisives, ensuite le frisson (le mot revient, dans la
phrase
de la Gloire et dans le sonnet, à la même place)
rguée en la toile coupante, la gerbe fine du dernier tercet ! Pas une
phrase
, mais une constellation de quinze mots, et, autou
a de donner à ces sources immédiates et fraîches une valeur d’art. La
phrase
bien en chair de ses Poèmes en prose, la phrase t
une valeur d’art. La phrase bien en chair de ses Poèmes en prose, la
phrase
toute en ailes de ses chroniques et de ses lettre
sent déjà les tours familiers qui demeureront : le rejet du sujet, la
phrase
tressée d’un mouvement de vannier, avec ces arrêt
sque jamais les verbes, ce sont presque toujours les substantifs. Les
phrases
sont souvent sans verbe. « Le tour classique reno
tif, une ampleur, flottante et sombre, celle qu’indique le sens de la
phrase
. Un rejet syntaxique très proche de celui-là plac
n régulière du pronom personnel lui paraît superflue. Il en allège sa
phrase
« Les inspirés, nous courons trop à quelques dons
choir, le dernier230. » Très fréquent le cela isolé, qui met dans la
phrase
écrite ce qu’est à la parole une inflexion du doi
sont rendus nécessaires par la conception même, anti-oratoire, de la
phrase
. Regardant d’une fenêtre un Allemand qui en écout
239 » « Vulgaire l’est240 » Le que du substantif est, pour alléger la
phrase
, retranché de façon imprévue « à qui ce matelas d
u’appartînt. Mais le que se supprime quand le subjonctif commence une
phrase
exclamative. Dût le ciel égaler le supplice à l’
jette pas moins le verbe loin derrière le sujet et le complément ; la
phrase
devient alors doublement excentrique. Voici à la
ps que scrutée avec précision une intelligence chez le lecteur, telle
phrase
miroitante, neuve, abrupte, jaillissait245. » Cec
e phrase miroitante, neuve, abrupte, jaillissait245. » Ceci forme une
phrase
entre deux points : « Quelque fidélité suppléant
e de bon cœur et reconnaissant ». Et il ajoute : « Rien ne donne à la
phrase
un aspect plus négligé. On dirait qu’on lui a ajo
sse au pénétrant, enveloppant Londres, définitif254. » Mais voici une
phrase
où l’emploi du « et » fort est injustifié, et sur
osée sert alors, en cas de répétition, à varier les tournures dans la
phrase
. « La parole haute cesse et le sanglot des vers a
ni l’esprit français à l’antique Italie. dit Boileau. Mais, dans la
phrase
de Mallarmé, l’idée négative qui pourrait autoris
ve qui pourrait autoriser le ni est rejetée tout à fait au bout de la
phrase
, dans le dernier mot, sans effet, et commentée da
t de la phrase, dans le dernier mot, sans effet, et commentée dans la
phrase
qui suit. Le ni, placé ainsi au début, contre la
que par développement. De cela on ferait une formule de son style. Sa
phrase
est souvent une série de parenthèses et emboîteme
ifié que Mallarmé demande le plus souvent au rejet la souplesse de sa
phrase
. Le rejet ne vise-t-il pas un peu à suggérer, par
t de le nommer, le mot, à le préparer de sorte qu’il ne s’ajoute à la
phrase
que comme sa fleur impondérable. « Des entrelacs
u lieu d’appartenir strictement à tel membre, disséminé, sur toute la
phrase
, son reflet. Le rejet syntaxique implique presque
tif à sa station, elle-même, la promeneuse ». Les trois membres de la
phrase
, dont les deux virgules marquent les articulation
reraient réverbérés sous l’eau, suspend la vision même du rameur ? La
phrase
périodique, pour sceau de son unité, à son terme,
se périodique, pour sceau de son unité, à son terme, sa « chute ». La
phrase
de Mallarmé, antithèse de la période, au lieu de
une belle période ménage une série de liaisons. Dans son intérieur la
phrase
de Mallarmé procède au contraire à coups de coupe
procède au contraire à coups de coupes. Ce que la période unit, cette
phrase
criblée de ponctuation le mobilise et le disjoint
des mots. Elle les prend et les pique, avec un geste de jongleur. La
phrase
se défait, se refait, ondule en des mots, comme e
pect. « Audace, cette désaffection, l’unique ; dont rabattre269. » La
phrase
n’est jamais une ligne droite, mais une arabesque
nois, où le sens des monosyllabes ne dépend que de leur place dans la
phrase
; puis, par ce caractère de souplesse et d’imprév
aux primitives foudres de la logique. Un balbutiement, que semble la
phrase
, ici refoulé dans l’emploi d’incidentes multiples
’il a « simplement exclu les clichés, trouvé un moule propre à chaque
phrase
et pratiqué le purisme ». Avec ce moule propre à
chaque phrase et pratiqué le purisme ». Avec ce moule propre à chaque
phrase
, son poudroiement de coupes, la prose de Mallarmé
lles vibre la modernité du style contemporain… et toujours encore des
phrases
de gueuloir272 ». Mallarmé fut le pèlerin passion
gination motrice, le double répertoire d’une ballerine. L’unité de la
phrase
se dégage de sa signification plus qu’elle ne gît
e dire d’une fillette : « Elle est chargée comme une abeille273. » La
phrase
de Mallarmé, en demeurant légère, se charge de to
e théorie du Petit Traité banvillesque. En poésie, selon Banville, la
phrase
n’existe pas, mais seulement le vers en tant que
e l’effort par lequel la pensée développe sa plénitude de vie. Chaque
phrase
à sa ponctuation qui lui est propre, inattendue p
la connaissance, c’est-à-dire l’association d’idées qu’exprime cette
phrase
, et qu’actuellement même cette association d’idée
à tout le monde par la nécessité d’éviter l’amphibologie.) Voici une
phrase
que j’ai déjà prise comme texte d’une autre remar
st très souple. Le point d’exclamation ne se place pas à la fin de la
phrase
, mais il porte sur un mot, dans la phrase même, u
se place pas à la fin de la phrase, mais il porte sur un mot, dans la
phrase
même, un mot qui, par lui, signale l’arrêt ou l’a
s, une juxtaposition à la chinoise : « Orage, lustral303. » Voilà une
phrase
; elle signifie que cet orage confus du mouvement
. « Pourquoi — un jet de grandeur, de pensée ou d’émoi, considérable,
phrase
poursuivie, en gros caractère, une ligne par page
ne commence pas avec le travail du typographe, mais avec la première
phrase
écrite par l’auteur. Or la pensée de l’auteur, po
s entre tout317 ». Et pour imaginer (nous n’avons de Mallarmé que des
phrases
sibyllines) comment ces relations entre tout peuv
te imagine pour l’homme un bain de lumière transfiguratrice, quelques
phrases
, pleines comme du bronze, délicates et ciselées c
plus immatériel, dans un rayon, dans une ligne, dans un son… Une même
phrase
musicale développe sous la diversité des motifs l
pose. Mais ce titre de typographie saillante, il le conçoit comme une
phrase
unique, motif essentiel, dont les mots sont espac
d’après la mobilité de l’écrit, autour des arrêts fragmentaires d’une
phrase
capitale dès le titre introduite et continuée377
es, Mallarmé continue à exorciser, c’est le génie oratoire : « Chaque
phrase
, à se détacher en paragraphe gagne d’isoler un ty
e de Divagations, c’est qu’en effet, parti du Phénomène Futur avec sa
phrase
encore charnue, arrondie, oratoire, ce recueil de
, la seconde du coup de dés retombés. La typographie discontinue, les
phrases
jetées sur les blancs, s’accordent très intention
et soustraite aux durs os perdus entre les ais », la voici dans cette
phrase
de l’article que j’ai cité. « L’adolescent évanou
u 13 septembre 1898. 42. Correspondant du 10 mars 1897. 43. Cette
phrase
de Bernard Lazare est certainement erronée. « Que
ns, p. 229. 68. Divagations, p. 21. 69. Je laisse subsister cette
phrase
de la première édition, parce qu’elle est à peu p
deville, il lut sur l’affiche : la polka sera dansée par M… Voilà une
phrase
qui s’accroche à lui et que désormais il pense in
tition automatique. Au bout de quelque temps ce n’est plus une simple
phrase
mentale, mais une phrase composée de sons articul
ut de quelque temps ce n’est plus une simple phrase mentale, mais une
phrase
composée de sons articulés, munis d’un timbre et
ère a insisté fréquemment sur le caractère, au contraire, parlé de la
phrase
du xviie siècle. 196. J’ajoute, pour la commod
mot François : par exemple, si l’on vouloit rendre en latin ces deux
phrases
, la grandeur de Paris, & je viens de Paris, d
ens de Paris, de Paris seroit exprimé par le génitif dans la premiere
phrase
; au lieu qu’il seroit mis à l’ablatif dans la se
celle des étoiles, &c. je parle de la lumiere du soleil. Dans la
phrase
françoise la grandeur de Paris, Paris ne change p
liere on veut parler : c’est de la grandeur de Paris. Dans la seconde
phrase
, je viens de Paris, de lie Paris à je viens, &
t que cet ablatif a une relation de raison avec les autres mots de la
phrase
, & que sans cette relation il y seroit hors d
position, ou indiquée si clairement par le sens des autres mots de la
phrase
, que l’esprit apperçoit aisément la préposition q
nte on supprime souvent la préposition, lorsque les autres mots de la
phrase
font entendre aisément quelle est la préposition
as : mais nous avons des façons de parler absolues, c’est-à-dire, des
phrases
où les mots, sans avoir aucun rapport Grammatical
nt entendre ce sens détaché. En Latin la vûe de l’esprit qui dans les
phrases
de la construction simple est énoncée par une pré
ion après, &c. cependant la valeur des mots isolés du reste de la
phrase
est équivalente au sens de la préposition Latine.
les Latins retranchant la préposition dans le discours ordinaire, ces
phrases
nous sont venues sans prépositions, & nous n’
nt aucun rapport grammatical ou de syntaxe avec les autres mots de la
phrase
, avec lesquels ils n’ont qu’un rapport de sens ou
de prononcer qui donne de l’ame & du sentiment aux mots & aux
phrases
, par une sorte de modulation pathétique ». Il m
ison, c’est-à-dire, le mode, la maniere de chaque mot & de chaque
phrase
. Proetereà quoedam sententiarum notoe apud celebe
re maniere de parler, & cela indépendamment des autres mots de la
phrase
; ensorte que les syllabes de nos mots sont élevé
dire, du ton que la passion & le sentiment font donner à toute la
phrase
: car il est de la nature de chaque voix, dit l’A
liaison que l’esprit met entre des mots & des mots, ou entre des
phrases
& des phrases ; outre leur signification part
rit met entre des mots & des mots, ou entre des phrases & des
phrases
; outre leur signification particuliere, il y a e
vous êtes utile à la société, elle pourvoira à vos besoins. Ces deux
phrases
sont liées par la conjonction si ; c’est comme s’
r, donc, &c. c’est le plus ou moins de liaison qu’il y a entre la
phrase
qui suit une conjonction & celle qui la préce
après le substantif, s’il doit être au commencement ou à la fin de la
phrase
, s’il peut être séparé du substantif par d’autres
long, & je deviens obscur. Despreaux, Art. Poët. c. j. Dans les
phrases
, telles que celle qui suit, les adjectifs qui par
e ce mot, & la masculine à celle qui le suit, fût-ce dans la même
phrase
: il y a de certaines gens qui sont bien sots. A
e Grammaire. Les Grammairiens qui font la construction des mots de la
phrase
, relativement au rapport que les mots ont entr’eu
entendant point. On met le point admiratif après le dernier mot de la
phrase
qui exprime l’admiration : Que je suis à plaindre
phrase qui exprime l’admiration : Que je suis à plaindre ! Mais si la
phrase
commence par une interjection, ah, ou ha, hélas,
ffre : mais comme le sens admiratif ou exclamatif ne finit qu’avec la
phrase
, je ne voudrois mettre le point admiratif qu’aprè
jetter ; à quoi nous avons ajoûté λόγος, parole, discours. Lorsqu’une
phrase
est énoncée de façon qu’elle est susceptible de d
lle est équivoque, ambiguë. L’amphibologie vient de la tournure de la
phrase
, c’est-à-dire de l’arrangement des mots, plûtôt q
s : Aio te, AEacida, Romanos vincere posse. L’amphibologie de cette
phrase
consiste en ce que l’esprit peut ou regarder te c
il faut que l’arrangement des mots le force à ne pouvoir donner à la
phrase
que le sens que celui qui a écrit a voulu lui fai
n mot & un autre mot, ou enfin entre une expression, un tour, une
phrase
, & un autre pareil. Par exemple, il y a de l’
exemple, les étrangers se servent souvent d’expressions, de tours ou
phrases
dont tous les mots à la vérité sont des mots Fran
des Auteurs modernes qui ont écrit en Grec ou en Latin, on trouve des
phrases
qui sont analogues au tour de leur langue naturel
fin de rendre meilleur, ce seroit un anglicisme, c’est-à-dire, que la
phrase
seroit exprimée suivant le tour, le génie & l
car on dit un gallicisme, un latinisme, un hellenisme, pour dire une
phrase
exprimée suivant le tour François, Latin & Gr
é. Quant à ce que dit Sanctius, que le terme d’antiphrase suppose une
phrase
entiere, & ne sauroit être appliqué à un mot
tel maître, on ajoûte, & le maître d’un tel valet, cette derniere
phrase
est une antistrophe, une phrase tournée par rappo
maître d’un tel valet, cette derniere phrase est une antistrophe, une
phrase
tournée par rapport à la premiere. On rapporte à
, & l’on ne diroit pas l’on fit à l’aoriste, parce que dans cette
phrase
, le tems depuis le commencement du monde jusqu’au
re ainsi quelque nom générique devant de, du, des, qui commencent une
phrase
, n’étoit pas inconnu aux Latins : Lentulus écrit
n’en seroit pas moins occupé d’une idée que les mots énoncés dans la
phrase
réveillent, mais qu’ils n’expriment point : telle
ns le même sens, de duro est ultima ferro. Il est évident que dans la
phrase
d’Ovide, oetas de ferro, de ferro n’est point au
tas de ferro, de ferro n’est point au genitif ; pourquoi donc dans la
phrase
françoise, lâge de fer, de fer seroit-il au genit
ir aussi dans donné à, & que dans l’une & dans l’autre de ces
phrases
les deux à me paroissent de même espece, & av
sique. Ce sont les prénoms qui, de concert avec les autres mots de la
phrase
, tirent l’objet particulier dont on parle, de l’i
amour ils sont tous Moins bêtes que nous. Et voilà pourquoi, en ces
phrases
, l’article les ne quitte point son substantif, &a
sur-tout dans les cas obliques, & quand le nom ne commence pas la
phrase
; ce qu’on peut remarquer dans l’énumération des
quelques autres, surquoi nous renvoyons à l’usage. Remarques sur ces
phrases
1°. il a de l’argent, il a bien de l’argent, &
ain, c’est-à-dire de le pain : encore un coup il y a ellipse dans les
phrases
pareilles ; car la chose donnée se joint au verbe
ue je juge de Dieu, j’en juge qu’il est, qu’il existe tel. Lorsqu’une
phrase
commence par un adjectif seul, par exemple, savan
alors les prépositifs se mettent avant celui des deux qui commence la
phrase
: ainsi on dit. 1°. Dans les propositions univers
re de la période. Par la même raison, si dans le premier membre de la
phrase
, vous m’avez d’abord présenté le mot dans un sens
roi aime le peuple, & le peuple aime le roi : dans chacune de ces
phrases
, le roi & le peuple sont considérés sous un r
ctifs manquent, les adjoints ne suffisent pas toûjours pour mettre la
phrase
dans toute la clarté qu’elle doit avoir. Si filiu
ces différences. Etes-vous roi ? êtes-vous le roi ? dans la premiere
phrase
, roi est un nom appellatif ; dans la seconde, roi
é n’est pas un vice : il y a plus de vivacité & d’énergie dans la
phrase
ancienne : mais cette vivacité & cette énergi
pourtant qu’il y a des auteurs qui veulent supprimer le que dans ces
phrases
, & dire avant de se mettre à table, &c. m
pur adjectif participe qui est dit dans le sens que paratas, dans la
phrase
ci-dessus, copias quas habebat paratas. César. Ai
est-à-dire, étrangers ; par conséquent tout mot étranger mêlé dans la
phrase
greque ou latine étoit appellé barbarisme. Il en
cun vice dans l’élocution. « Il y a deux vices qui empêchent qu’une
phrase
ne soit latine, le solécisme & le barbarisme
est lorsqu’un mot n’est pas bien construit avec les autres mots de la
phrase
; & le barbarisme, c’est quand on trouve dans
ts de la phrase ; & le barbarisme, c’est quand on trouve dans une
phrase
un mot qui ne devoit pas y paroître, selon l’usag
rler futile. Festus dit que Noevius appelle butubata ce qu’on dit des
phrases
vaines qui n’ont point de sens, qui ne méritent a
pports : souvent aussi c’est le sens, c’est l’ensemble des mots de la
phrase
qui, par le méchanisme des idées accessoires &
ots n’ont point de cas. Cependant quand ces mots se trouvent dans une
phrase
; comme lorsqu’Horace a dit, fas atque nefas exig
Ecl. ix. v. 25. alors le sens, c’est-à-dire l’ensemble des mots de la
phrase
fait connoître la relation que ces mots indéclina
rminaison. Or ces terminaisons supposent un ordre dans les mots de la
phrase
, c’est l’ordre successif des vûes de l’esprit de
ce sont les cas qui m’indiquent ces relations ; & qui lorsque la
phrase
est finie, me donnent le moyen de rétablir l’ordr
nt ; ce seroit un double emploi. Ainsi si je veux rendre raison d’une
phrase
Françoise ; par exemple de celle-ci, le Roi aime
gustus vicit Antonium. Cicéron ne concevroit donc point le sens d’une
phrase
, dont la syntaxe lui seroit entierement inconnue.
ar qui ou par de ; ils sont substantifs puisqu’ils subsistent dans la
phrase
sans le secours d’un substantif, & qu’ils ind
Ainsi celui qui veut faire entendre la raison grammaticale de quelque
phrase
, doit commencer par ranger les mots selon l’ordre
ssif de leurs rapports, par lesquels seuls on apperçoit, après que la
phrase
est finie, comment chaque mot concourt à former l
’arrangement le plus élégant ne formeroit aucun sens, si après que la
phrase
est finie l’esprit n’appercevoit l’ordre dont nou
adverbe & celui de conjonction. C’est du service des mots dans la
phrase
qu’on doit tirer leur dénomination. A l’égard des
entend par consonnance la ressemblance des sons des mots dans la même
phrase
ou période. Les consonnances ont de la grace en L
s dans le discours. La construction est vicieuse quand les mots d’une
phrase
ne sont pas arrangés selon l’usage d’une langue.
s ont entr’eux, ainsi ces rapports sont les mêmes dans chacune de ces
phrases
. Chaque mot de l’une indique également le même co
& à en appercevoir l’ordre successif, qui forme le sens total des
phrases
, & qu’on avoit grande attention de suivre en
a, tant qu’il vous plaira, une construction élégante, mais jamais une
phrase
de la construction simple, parce qu’on n’y suit p
de parler dont l’analogie est pour ainsi dire l’interprete, sont des
phrases
de la construction figurée. La construction figur
, afin qu’on puisse entendre ce qu’on en dit. Cependant on trouve des
phrases
sans nominatif ; & ce qui est plus irrégulier
iléges quine sauroient être réduits à ces lois. Il en est de même des
phrases
de la construction figurée ; elles doivent toutes
ion que le peuple fait par sentiment, puisqu’il entend le sens de ces
phrases
. Mais le Grammairien philosophe doit pénétrer le
ession ; ce qui arrive lorsque quelque mot nécessaire pour réduire la
phrase
à la construction simple n’est pas exprimé ; cepe
ant ce mot est la seule cause de la modification d’un autre mot de la
phrase
. P. ex. ne sus Mivervam ; Minervam n’est à l’accu
re même n’y a-t-il aucun mot latin qui ne soit sousentendu en quelque
phrase
. Vulcani item complures, suppléez fuerunt ; primu
dont on parle ; quelques-uns de les savans. Il en est de même de ces
phrases
, du pain & de l’eau suffisent, donnez-moi du
t déjà exprimé, que quand ce mot peut convenir également au membre de
phrase
où il est sousentendu. Voici un exemple qui fera
de figure est le contraire de l’ellipse ; c’est lorsqu’il y a dans la
phrase
quelque mot superflu qui pourroit en être retranc
ulin. C’est par cette figure que l’on peut rendre raison de certaines
phrases
où l’on exprime la particule ne, quoiqu’il semble
ranspositions & le renversement d’ordre ne donnent pas lieu à des
phrases
louches, équivoques, & où l’esprit ne puisse
gue. C’est ainsi que dans les meilleurs auteurs Latins on observe des
phrases
greques, qu’on appelle des hellenismes : c’est pa
od. vj. v. 11.) Ainsi quand on dit que telle façon de parler est une
phrase
greque, cela veut dire que l’ellipse d’un certain
mple n’est pas toûjours conforme à la construction usuelle : mais une
phrase
de la construction usuelle, même de la plus éléga
tes sage ni que vous ne l’êtes point. Il en est de même de ces autres
phrases
, si vous étiez sage, afin que vous soyez sage ; &
hrases, si vous étiez sage, afin que vous soyez sage ; & même des
phrases
énoncées dans un sens abstrait par l’infinitif, P
s un sens abstrait par l’infinitif, Pierre être sage. Dans toutes ces
phrases
il y a toujours le signe de l’action de l’esprit
ue les propositions & les énonciations sont quelquefois appellées
phrases
: mais phrase est un mot générique qui se dit de
ions & les énonciations sont quelquefois appellées phrases : mais
phrase
est un mot générique qui se dit de tout assemblag
ils fassent un sens fini, ou que ce sens ne soit qu’incomplet. Ce mot
phrase
se dit plus particulierement d’une façon de parle
mp; assemblés d’une maniere particuliere. Par exemple, on dit est une
phrase
françoise ; hoc dicitur est une phrase latine : s
e. Par exemple, on dit est une phrase françoise ; hoc dicitur est une
phrase
latine : si dice est une phrase italienne : il y
hrase françoise ; hoc dicitur est une phrase latine : si dice est une
phrase
italienne : il y a long-tems est une phrase franç
latine : si dice est une phrase italienne : il y a long-tems est une
phrase
françoise ; e molto tempo est une phrase italienn
e : il y a long-tems est une phrase françoise ; e molto tempo est une
phrase
italienne : voilà autant de manieres différentes
analyser & de rendre la pensée. Quand on veut rendre raison d’une
phrase
, il faut toujours la réduire à la proposition, &a
e tombe que sur l’ensemble, & non sur aucun mot particulier de la
phrase
. 2°. Observez que l’on n’a recours à plusieurs mo
e, il ne sera pas inutile de faire les observations suivantes. Chaque
phrase
ou assemblage de mots qui forme un sens partiel d
ncises, parce qu’elles sont courtes ; le style périodique employe des
phrases
plus longues. Ainsi une période peut être compos
lorsqu’il s’agit de construction, il faut toûjours réduire toutes les
phrases
& toutes les propositions à la construction p
Christ, ne marche point dans les ténebres : considérons d’abord cette
phrase
ou cet assemblage de mots grammaticalement, c’est
ts ont entr’eux ; rapports d’où résulte le sens : je trouve que cette
phrase
, au lieu d’une seule proposition, en contient tro
qui étoit roi de Macédoine, vainquit Darius. Examinons d’abord cette
phrase
grammaticalement. J’y trouve deux propositions :
nsemble un sens partiel, qui est ensuite adapté aux autres mots de la
phrase
; ensorte que la préposition est, pour ainsi dire
particuliere qu’on appelle accusatif ; ensorte qu’après que toute la
phrase
est finie, l’esprit remet le mot à sa place. San
attention. Je dis période, grammaticalement parlant, parce que cette
phrase
est composée de trois propositions grammaticales
onte rien. Il y a encore ici ellipse dans le premier membre de cette
phrase
. La construction pleine est : La raison est toûjo
e nos sens, voilà la synthese ou syllepse qui attire le ne dans cette
phrase
. La colere des loups. La poésie se permet cette
les plus simples perdent leur prix, quand elles sont énoncées par des
phrases
irrégulieres ; & que d’ailleurs le public est
; le tems y apporte des changemens, aussi-bien qu’aux mots & aux
phrases
. Les enfans s’écartent insensiblement du tour d’i
lis, parce qu’en effet l’étude demande de la persévérance. Dans cette
phrase
françoise, épouser quelqu’un, on diroit, selon le
ajoute qu’en parlant d’un nom indéclinable qui se trouve dans quelque
phrase
, on dit qu’il est ou au génitif ou au datif, &
, tout homme, un homme, l’homme, &c. 4°. Enfin après que toute la
phrase
est lûe ou énoncée, l’esprit accoutumé à la langu
ert ; sans quoi il ne seroit pas possible d’entendre le sens d’aucune
phrase
. C’est uniquement la connoissance de ces rapports
ts considérés dans cet arrangement, font entendre le sens total de la
phrase
. Il paroît par ce que nous venons d’observer, qu’
ui mettent les mots en rapport, ou enfin de l’ensemble des mots de la
phrase
. S’il arrive que dans la construction élégante l’
dans notre langue, que lorsque l’esprit, après avoir entendu toute la
phrase
, peut aisément rétablir les mots dans l’ordre suc
rdre successif, qui seul donne l’intelligence. Par exemple dans cette
phrase
de Télémaque, là coulent mille divers ruisseaux,
t-là. La transposition qui tient d’abord l’esprit en suspens, rend la
phrase
plus vive & plus élégante. Voyez Article, Cas
RMINATIF DÉTERMINATIF, adj. se dit en Grammaire d’un mot ou d’une
phrase
qui restreint la signification d’un autre mot, &a
n’est pas la même chose que l’idiotisme : l’idiotisme est un tour de
phrase
particulier, & tombe sur la phrase entiere ;
e : l’idiotisme est un tour de phrase particulier, & tombe sur la
phrase
entiere ; au lieu que la dialecte ne s’entend que
éparément. Ou, ni, soit, sont des conjonctions disjonctives. En cette
phrase
disjonctive est adjectif : mais on fait souvent c
m’est dû, &c. voilà six e muets de suite au commencement de cette
phrase
, & il ne sauroit s’en trouver deux précisémen
er ce qu’on veut dire, & ne l’expose pas à se méprendre. Dans une
phrase
elliptique, les mots exprimés doivent réveiller l
in que l’esprit puisse par analogie faire la construction de toute la
phrase
, & appercevoir les divers rapports que les mo
lliptique (Grammaire) ELLIPTIQUE, adjectif formé d’ellipse. Cette
phrase
est elliptique, c’est-à-dire qu’il y a quelque mo
ptique, c’est-à-dire qu’il y a quelque mot de sous-entendu dans cette
phrase
. La langue latine est presque toute elliptique, c
du, qui étoit la seule cause de la terminaison du mot exprimé dans la
phrase
elliptique : au contraire notre langue ne fait pa
mier de ces deux cas exige que le verbe soit exprimé au moins dans la
phrase
précédente. Que demandez-vous ? R. ce que vous m’
promis. A l’égard des prépositions, il faut aussi qu’il y ait dans la
phrase
précédente quelque mot qui en réveille l’idée ; p
s font un tout qui présente un sens. Un mot qui n’occuperoit dans une
phrase
que la place d’un autre, sans en avoir ni le genr
s verò agere gratias Thaïs mihi ? l’ellipse suppléée va réduire cette
phrase
à la construction pleine. Thrason plus occupé de
qu’un seul & même mot avec le précédent ; mais si dans une autre
phrase
la même enclitique suivoit un nom propre, elle ce
τι, aliquid, est enclitique ; mais il n’est pas enclitique dans cette
phrase
, οὔτε εἰς Καίσαρα τὶ ἥμαρτον, act. 25. je n’ai ri
ÈS, préposition qui n’est aujourd’hui en usage que dans quelques
phrases
consacrées, comme maître-ès-arts. Elle vient, sel
(Gram.) Ce mot marque l’action de l’esprit qui lie les mot, & les
phrases
d’un discours : c’est-à-dire qui les considere so
ujet de la proposition suivante. Ces sortes de constructions font des
phrases
louches, ce qui est contraire à la netteté. 4°. L
lir le discours, & n’entrent pour rien dans la construction de la
phrase
, dont on entend également le sens, soit que le mo
t en usage parmi nous. L’académie Françoise a remarqué que dans cette
phrase
: c’est une affaire où il y va du salut de l’état
à vous à sortir, vous qui parlez. Moliere. Vous qui parlez, est une
phrase
explétive, qui donne plus de force au discours.
e à l’état primitif & pour ainsi dire fondamental des mots ou des
phrases
. Les différens écarts que l’on fait dans cet état
’indicatif ; τύπτω est le thème de ce verbe. Ainsi les mots & les
phrases
sont pris dans leur état simple, lorsqu’on les pr
vertu de la construction grammaticale ; ce qui convient à toutes les
phrases
& à tous les assemblages de mots construits ;
construction pleine, on dit qu’il y a ellipse. Pour rendre raison des
phrases
elliptiques, il faut les réduire à la constructio
st le contraire de l’ellipse ; il y a pléonasme lorsqu’il y a dans la
phrase
quelque mot superflu, ensorte que le sens n’en se
i les adopte ; c’est ainsi que dans les auteurs latins on observe des
phrases
greques qu’on appelle des hellénismes, qu’on doit
trop longues, & les placer de façon qu’elles ne rendent point la
phrase
louche, & qu’elles n’empêchent pas l’esprit d
qu’il est réellement dans le sens ; & puisqu’il n’est pas dans la
phrase
, il faut le tirer du dehors, dit Donat, assumendu
, qu’il faut toûjours réduire à la forme de la proposition toutes les
phrases
particulieres & tous les membres d’une périod
qui les distingue les unes des autres, & de tout ce qui n’est que
phrase
ou expression. Nous ne pouvons que recueillir ici
uand l’esprit n’attend plus d’autre mot pour comprendre le sens de la
phrase
. On met un point à la fin de la période, quand le
’esprit n’attend plus d’autre mot par rapport à la construction de la
phrase
particuliere. Fini, e, adjectif qui signifie dét
rens sens que le grammairien peut envisager dans les mots ou dans les
phrases
. Chaque mot a d’abord une signification primitive
fréquemment nécessaires dans le discours. Voici, par exemple, quatre
phrases
différentes : l’esprit est essentiellement indivi
singuliere, parce qu’il sert à déterminer précisément, dans l’une des
phrases
, un individu, & dans l’autre douze individus
ous éclaire, la clarté du jour, car tous ces mots conservent dans ces
phrases
leur signification primitive sans aucune altérati
devroient l’expliquer d’abord littéralement, & ensuite ajouter la
phrase
françoise qui répond à la latine ; par exemple, l
541.) Cet enfant se gate , pour dire qu’il tache ses hardes, est une
phrase
où les deux mots se gâte, ont le sens actif, parc
me principe de l’action de gâter : cette robe se gate , est une autre
phrase
où les deux mêmes mots ont le sens passif, parce
mp; tantôt féminin, soit du genre neutre. Il faut dire que dans telle
phrase
, le mot a un sens actif ; dans telle antre, un se
ignification par lui-même, & indépendamment des circonstances des
phrases
: au lieu que les mots susceptibles du sens actif
if, ou du sens passif, ne le sont qu’en vertu des circonstances de la
phrase
, hors de-là, ils sont indéterminés à cet égard. I
mp; cette signification entre dans la composition du sens de toute la
phrase
: au lieu que dans le sens divisé, ce n’est qu’en
t plutôt de la disposition particuliere des mots qui entrent dans une
phrase
, que de ce que les termes en sont équivoques en s
e que les termes en sont équivoques en soi. Ainsi ce seroit plutôt la
phrase
qui devroit être appellée louche, si l’on vouloit
n rapport pendant qu’ils en ont un autre » : par conséquent c’est la
phrase
même qui a le vice d’être louche ; & comme le
ouche, il n’est qu’incertain pour ceux qui entendent ou qui lisent la
phrase
. Si donc on donne le nom de sens louche à celui q
nom de sens louche à celui qui résulte d’une disposition louche de la
phrase
, c’est par métonymie que l’on transporte à la cho
lification de louche sur la construction plutôt que sur le sens de la
phrase
, conformément à ce que j’ai remarqué. « Je sais
de de la relation grammaticale de quelqu’un des mots qui composent la
phrase
. Mais que faut-il entendre par un sens équivoque,
nnent ; mais je finirai par deux observations. La premiere, c’est que
phrase
louche & phrase équivoque, sont des expressio
rai par deux observations. La premiere, c’est que phrase louche &
phrase
équivoque, sont des expressions, comme je l’ai dé
e défaut de netteté, mais elles en indiquent des sources différentes.
Phrase
amphibologique, est une expression plus générale,
prit depuis, qu’il tâcha de communiquer aux siens, &c. c’est une
phrase
louche, parce qu’il semble d’abord qu’on veuille
. Lisias promit à son pere de n’abandonner jamais ses amis, c’est une
phrase
équivoque, parce qu’on ne sait s’il s’agit des am
seconde remarque, c’est que M. du Marsais n’a pas dû citer comme une
phrase
amphibologique, ce vers de la premiere édition du
t qu’un plaisir, & l’honneur un devoir. La construction de cette
phrase
met nécessairement de niveau l’amour & l’honn
onfondre amphibologie & contre-sens : l’amphibologie est dans une
phrase
qui peut également servir à énoncer plusieurs sen
ne détermine à l’un plutôt qu’à l’autre : le contre-sens est dans une
phrase
qui ne peut avoir qu’un sens, mais qui auroit dû
iculier sous lequel la signification primitive est envisagée dans une
phrase
. Le sens est une autre signification différente d
le mot même que par sa combinaison avec les autres qui constituent la
phrase
. C’est pourquoi l’on dit également le sens d’un m
est pourquoi l’on dit également le sens d’un mot, & le sens d’une
phrase
; au lieu qu’on ne dit pas de même la significati
u lieu qu’on ne dit pas de même la signification ou l’acception d’une
phrase
. (B. E. R. M.) Sens Sens, (Métaphysique.)
de la cueillere ; il en a vu un autre qui ne pouvoit jamais finir sa
phrase
, parce qu’il perdoit d’abord la mémoire du commen
ateur exprimait le vœu ; mais il s’y perdait de plus en plus dans des
phrases
qui, dès qu’elles n’amusaient plus, allaient donn
t jamais. Que dis-je ? on l’avait fait servir lui-même, dans quelques
phrases
du discours, d’instrument et de passeport à la mo
terprétation, le public ne s’arrêta plus, il chercha finesse à chaque
phrase
, et il prêta peut-être à l’honnête Marmontel plus
us heureux traits, il ne se donne pas le temps de mettre sur pied ses
phrases
. Dangeau dit quelque part (t. III, p. 204) qu’on
la Ligue, afin de flatter le peuple et le Parlement, donne lieu à une
phrase
de Saint-Simon (t. III, p. 199, à la deuxième lig
aire. » — Enfin il n’est pas possible que dans une première partie de
phrase
(t. III, p. 362) Saint-Simon ait dit : « M. de Lo
emier ministre en plein », et que dans le second membre de cette même
phrase
il se soit attaché à lui refuser précisément les
non fut un persiflage continuel : le public éclatait de rire à chaque
phrase
. — Enfin, rien ne m’empêche plus aujourd’hui de d
le plan s’étale à ciel ouvert ou s’il se dissimule sous la parure des
phrases
, comme celui d’une cathédrale gothique sous la br
: flot, océan, harmonie. Des mots l’on passera tout naturellement aux
phrases
. Comment sont-elles construites ? Sont-elles cour
a prose nonchalante et un peu traînante de Fénelon. Puis, comment ces
phrases
sont-elles agencées ? Il ne faut point négliger l
étueuse, imprévue dont Michelet lance, et, pour ainsi dire, darde ses
phrases
avec la manière calme, lente, solennelle, méthodi
rses ; il se détermine d’après la nature des mots, la disposition des
phrases
, l’emploi de certaines tournures, moyens d’expres
: l’esthétisation de la mort et la séduction de la forme. La dernière
phrase
assassine le virtuose du vers : « Mais quel techn
e remparts d’égoïsme, que peut-il contre une simple, une toute petite
phrase
de poète: Terre arable du songe ! Qui parle de b
d’esprit. L’écho barrésien n’est pas d’un secret bien difficile. Ses
phrases
se laissent décortiquer. Excellente technique san
usages littéraires ne seront jamais que des simagrées. Que pèsera la
phrase
la mieux habillée en comparaison d’une pensée nue
« La poésie peut être faite par tous, non par un. » Commentant cette
phrase
, Paul Éluard écrit : « La force de la poésie puri
léryens : la supériorité de l’intellect, assimilé à l’esprit. j. La
phrase
citée est légèrement différente dans l’édition de
d, Paris, 1957. L’argumentation de Crevel se présente dès la deuxième
phrase
comme une négation de l’affirmation de Valéry : l
mploi du mot connoté « ersatz » un peu plus loin. Mais la suite de la
phrase
montre que le bon patriote français ne diffère en
rand soir de la Révolution, de même que le geyser, qui figure dans la
phrase
suivante « l’esprit jaillissant » après avoir été
e renoncer aux bénéfices terrestres, il étouffe l’esprit. La dernière
phrase
du paragraphe éclaire la visée de ces généralités
tion contre Barrès développent l’idée d’imposture du style et de la «
phrase
[qui] ne satisfait que l’oreille ». O.C. t. I, éd
amment de « l’inanité des descriptions ». Michel Butor a restitué les
phrases
remplacées par des points de suspension dans la c
la découverte de l’écriture automatique. bm. Allusion à la fameuse
phrase
de « Délires I » dans Une saison en enfer de Rimb
sprit continue de s’implanter discrètement de sorte qu’à la fin de la
phrase
qui se clôt de nouveau sur ce mot, littéralement
Freud en 1924 (« Freud de l’Alchimiste à l’Hygiéniste »). br. La
phrase
anticipe la citation qui suit ; on reconnaît pres
M. Taine se croit toujours à l’École normale, à faire un devoir. Une
phrase
en pousse une autre. Il se monte la tête en écriv
leur, pour M. Taine, c’était une image d’Épinal. Et ce désordre de la
phrase
on le retrouve dans ses plans. Oui, rien n’est pl
qui sent fortement ne fera, pour rappeler un paysage, ces ébauches de
phrases
si fréquentes dans le journal et les romans de no
sensibilité n’est pas encore émoussée, quelques expressions, quelques
phrases
rapides suffisent à peindre les objets. On le voi
avec justesse, n’ont jamais cette incertitude, ni ces longueurs de la
phrase
, quand ils notent leurs sensations visuelles. Les
, plus loin une description ; rien ne se suit, rien ne s’enchaîne. La
phrase
elle-même n’est pas construite ; M. de Goncourt s
épétition de mots, quand certains verbes qui forment l’armature de la
phrase
française, faire, être, avoir, se rencontrent tro
plus désagréable que deux notes qui se suivent ou reviennent dans une
phrase
musicale. Le radotage de la même pensée seul est
qu’il voulait leur donner. Être artiste, c’est-à-dire faire de belles
phrases
sonores et creuses, tel était son rêve. Il s’atte
ême plan, dans la même clarté. Nul trait n’est insinué, suggéré ; les
phrases
se déroulent et se succèdent d’un mouvement mécan
itions moins pessimistes ; et c’est de lui que Maupassant tient cette
phrase
carrée, sans pénombre, comme ce dégoût et ce mépr
la représentation de Manon, terminait l’éloge d’un morceau par cette
phrase
abracadabrante : « … Enfin je le trouve octogone
le foie est touché… S’il n’y a pas de péritonite… Il n’achève pas sa
phrase
, mais tout affaibli qu’il est par la perte de son
ute une pièce de théâtre ? Bourget finit son Crime d’amour, par cette
phrase
: « La religion de la souffrance humaine », c’est
umaine », c’est avec une petite différence dans la construction de la
phrase
, la fin de la préface de Germinie Lacerteux. Croy
ort, des « propos à faire rougir un singe, sans se souvenir que cette
phrase
avait été jetée cinquante fois au public, cette a
s. Dimanche 2 mai L’ennui des yeux, avec une bouche qui dit les
phrases
les plus stupidement admiratives, et avec des mai
n’apporter qu’un corps inerte à son seigneur et maître. En effet, la
phrase
arabe dont elle se sert pour désigner la femme qu
ner la femme qui jouit : « Elle a un ver dans le derrière ! » est une
phrase
renfermant un mépris, dont on ne peut donner l’id
rnoux à Frédéric, — et la sublime scène que ce serait, si au lieu des
phrases
très joliment faites, mais des phrases de livres,
que ce serait, si au lieu des phrases très joliment faites, mais des
phrases
de livres, comme celle-ci : « Mon cœur, comme de
cite un vers de Britannicus, ou bien : « Chose dit » — et il cite une
phrase
de la Partie de Chasse de Henri IV. Au fond, sous
ourd’hui à Auteuil, tout simplement pour me jeter par la porte, cette
phrase
: « Vous savez L’Embarquement pour Cythère est pl
novembre Aujourd’hui Daudet laissait éclater son étonnement de la
phrase
de mon Journal, que les spectacles de la nature s
ui dit à brûle-pourpoint : « Qu’est-ce que vous avez remarqué ici ? »
Phrases
banales de Louis Blanc sur le charme de la maison
e chronique. Il s’oblige à nous donner de l’exquis tout le temps. Des
phrases
ainsi mises en vedette, et auxquelles il attache
r le dictionnaire et avoir dans la tête un certain nombre de tours de
phrase
; car ce sont les mots eux-mêmes et les tours de
e de tours de phrase ; car ce sont les mots eux-mêmes et les tours de
phrase
connus qui suggèrent le plus de pensées. Voici d’
iane ? J’y mettrais volontiers ce sous-titre, en arrangeant un peu la
phrase
de Nicole : « Des sentiments qu’il faut avoir et
uoi cette continuelle mélopée ? Quelle drôle d’idée de psalmodier ses
phrases
sur un air d’enterrement pour bien marquer que c’
ulière que la diction de Mme Sarah Bernhardt. Tantôt elle déroule des
phrases
et des tirades entières sur une seule note, sans
entières sur une seule note, sans une inflexion, reprenant certaines
phrases
à l’octave supérieure. Le charme est alors presqu
MM. Assézat et Duranty, Monsieur de Suttières. Eux chargeaient leurs
phrases
jusqu’à la gueule avant de les pointer sur le Rom
aphe de l’ours avant de l’avoir tué ? Pour moi, j’opine que, si cette
phrase
est arrivée jusqu’à V. Hugo, V. Hugo n’a pas dû s
clair et net que vous savez ; mais il ne médirait pas pour cela de la
phrase
colorée, pittoresque et précise de Notre-Dame de
ra. Évite surtout, quand tu prends en main la plume du politique, les
phrases
de ce genre : « Dans les légations ce sont les mê
e), bien que je ne me dissimule pas l’irrésistible influence de cette
phrase
sur les destinées futures de l’Italie centrale.
; et tu ne peux t’empêcher de montrer, de temps en temps, entre deux
phrases
, ce que M. Thiers montra un certain soir entre de
er sur le papier et s’agiter d’une façon tout à fait insolite, et des
phrases
entières rouler sur elles-mêmes… Ô spectacle saug
prenons nos textes dans M. Cousin lui-même, Croyez-vous que la grande
phrase
périodique, surchargée de propositions incidentes
à vos amis de vous conserver mieux à l’avenir. Emprisonnées dans ces
phrases
à queue, les idées semblent roides ; on croit voi
Qu’on dit vos filles28 ? Et M. Cousin, par imitation, tombe dans des
phrases
du même goût : « Mlle du Vigean est appelée l’Aur
s ou de paysannes ; et dès l’abord, elles saisissent ; l’accent de la
phrase
est un chant. On est transporté à l’instant à mil
pour cela, l’on n’a pas besoin d’une longue explication ; souvent une
phrase
suffit ; un seul mot, comme un éclair, déchire le
le bon ange de la mère Madeleine de Saint-Joseph. » — Voulez-vous des
phrases
de mandement et de panégyrique ? « Il semble que
ntilly attend encore une main réparatrice. » Cela fait penser à cette
phrase
célèbre qu’il semble avoir copiée dans une oraiso
s tressaille la terre toute entière5… » On peut voir par ces quelques
phrases
, choisies çà et là, que la jeunesse naturiste ne
anisme général de la matière. » Nous pouvons saisir par ces quelques
phrases
du savant, éclairées par le commentaire de l’homm
fie avec elle ; elle est de la science elle-même, si j’en crois cette
phrase
: « Nous continuons, je le répète, la besogne du
ola dépasse infiniment celui de Claude Bernard qui, en écrivant cette
phrase
, faisait prévoir la contrepartie de sa doctrine s
par l’homme physiologique14 ». Ne trouvons-nous pas dans cette seule
phrase
, la racine même de l’erreur funeste à laquelle Zo
s facteurs, le sentiment, la raison et l’expérience, et, citant cette
phrase
de ce dernier : « C’est un sentiment particulier,
qui contient parfois de si riches intuitions, comme en témoignent des
phrases
semblables à celle-ci : « La nature est entrée da
té son œuvre d’écrivain et d’artiste, nous pourrions répondre par une
phrase
du romancier lui-même : « Au fond des querelles l
sente aurait-on pu lui préférer, s’il avait vraiment approfondi cette
phrase
de son étude sur Edouard Manet : « Le beau devien
récente et retentissante affaire judiciaire, et par conséquent cette
phrase
ne contient aucune allusion aux nouvelles sympath
. Dans toutes ces figures, on détourne une construction, une forme de
phrase
de son usage propre ; on la substitue à celle qui
ns son juste emploi, non dans son excès, l’antithèse ramasse dans une
phrase
courte et condensée les pensées qu’elle oppose :
des sens et par l’analogie des sons, et, si l’on n’y prend garde, la
phrase
s’achève pour l’oreille et non pour la pensée. Au
les de mots, comparait les vaines antithèses faites pour arrondir les
phrases
aux fausses fenêtres qu’on peint sur les murs pou
. De là vient que la même idée peut être traduite par une infinité de
phrases
métaphoriques, dont chacune lui donnera une nuanc
e aux facilités qu’offre une langue déjà vieille par la multitude des
phrases
toutes faites et des figures ajustées d’avance, o
e la figure au mot propre soit une véritable amputation qui laisse la
phrase
, l’idée, l’émotion incomplètes et mutilées. Chez
pages de Pascal, où l’éloquence éclate, où la passion vibre dans des
phrases
construites avec la précision nue et l’inflexible
autres corrections nous humilient. Nous lisions avec étonnement cette
phrase
étonnante : « Il n’y eut personne dans le chapitr
ement : « mais sans louanges, M. de Marsan fit mieux que pas un. » La
phrase
redevient sensée et claire. — Les anciens éditeur
es meilleures peintures de Lebrun. Quand on expirait, c’était sur une
phrase
limée, en style d’académie ; si l’on était grand
te et l’on écoute cinq ou six cents compliments par jour. Ce sont des
phrases
que l’on subit et que l’on impose sans y donner a
ent, lui-même, avec l’épée, comme sous Henri IV. Un jour ayant vu une
phrase
injurieuse dans les Mémoires de la Rochefoucauld,
e. Ajoutez-y la drôlerie comique et l’élan de jeunesse ; il y a telle
phrase
dans le procès des ducs qui court avec une preste
es du temps les voyaient par une notion vague et les disaient par une
phrase
générale. Saint-Simon se figure le détail précis,
capables d’exprimer l’excès de la tension nerveuse ; il n’y a que des
phrases
disloquées capables d’exprimer les soubresauts de
sées par d’autres, des idées explicatives attachées en appendice à la
phrase
principale, étranglées par le peu d’espace, et em
t à chaque ordinaire de Bretagne, et respirait jusqu’au suivant. » La
phrase
file comme un homme qui glisse et vole effaré sur
s leur centre, et la plus exquise superbe sur son trône. » Cette même
phrase
, qu’il a cassée à demi, montre, par ses deux comm
ne les sépare pas et les laisse couler dans le même canal. De là ces
phrases
décousues, ces entrelacements, ces idées fichées
les espérances et les irritations politiques, et les plus magnifiques
phrases
qu’ait jamais produites talent d’écrivain. Mais c
n a pu trouver de juste dans une brochure où on lit à chaque page des
phrases
comme celle-ci : Il a plus corrompu les hommes,
s pourtant qu’avec les écrivains il faut faire toujours la part de la
phrase
. J’ai entendu raconter à l’une des personnes qui
taient alors dans la rédaction du Conservateur que, primitivement, la
phrase
de M. de Chateaubriand était ainsi conçue : « Les
né par le torrent de nos pleurs. » Ce n’était là qu’une très mauvaise
phrase
; on hésitait à l’en avertir. Enfin, l’un des mem
, proposa à M. de Chateaubriand de supprimer la dernière partie de la
phrase
, en lui montrant qu’elle ferait ainsi plus d’effe
férait plus désormais des écrivains du parti libéral que par quelques
phrases
de pure courtoisie royaliste jetées çà et là, par
it la nôtre ; s’il était roi !… Il s’arrêtait. Achevons pour lui la
phrase
: S’il était roi, nous n’aurions de repos que nou
plus fait pour se diminuer. Ceux pourtant qui continuent d’aimer les
phrases
, les belles pensées détachées, les fragments spéc
et purs poèmes marmoréens et sculpturaux, aboutit à des mosaïques de
phrase
, le plus souvent à des ornementations verbales et
ins en faveur et il ne s’agira plus, pour être admiré, de donner à sa
phrase
un tour démodé, d’habiller et de pomponner sa pen
es lettrés chérissaient ces exégètes qui sous un mot, une tournure de
phrase
démodée, semblaient percevoir des successions d’é
. Sa langue est une déformation, sa pensée illogiquement exprimée, sa
phrase
inharmonieusement construite. À l’évolution du la
l. Un frustre proverbe a-t-il plus de sens et de profondeur que telle
phrase
d’Hegel ? Je pense aussi qu’il est de vieilles ch
l’ancien lyrisme. Orchestration verbale, diaphanes architectures des
phrases
, voilà ce qu’entrevit Stéphane Mallarmé. * * *
la passion ! Aussi comprendra-t-on que le même auteur qui a écrit les
phrases
sèches et minutieuses de « Sous l’œil des Barbare
ase apparaît-elle, une ironie interviendra et ramènera l’allure de la
phrase
à ce ton aimable de conversation, qui est d’usage
ier. » Voilà un aveu bien joli. Et on ne se doute guère que sous ces
phrases
, si bien dites, se déguise une hérésie d’art asse
e dilettante. Et ce qui m’étonne davantage, à ce propos, c’est qu’une
phrase
si bien ordonnée et harmonieuse, puisse, — réalis
ère, les sites et les architectures d’un territoire, si le tour de sa
phrase
a consacré les idiotismes et l’accentuation parti
’embrasait, que la phosphorescence immense des couchants incendiât sa
phrase
du bruissement des étincelles, de mots-brasiers,
ix : « Soyons des miroirs grossissants de la vie externe. » Par cette
phrase
bien connue, il condamnait la littérature subject
constance, ni sur cette idée. L’auteur n’apparaît pas au détour d’une
phrase
ou à la péroraison d’un chapitre pour confier son
pour devenir, à la fois, un ange, un symbole et une force. Aussi ces
phrases
de M. de Bouhélier sont-elles lumineuses où il no
iques. Chez lui jamais de métaphore, nul artifice d’élocution, nulles
phrases
et encore moins de périphrases, point d’efforts p
mémoire nous est sacrée et nous saluons en lui, sans lyrisme et sans
phrase
, le Libérateur. Saint-Georges de Bouhélier
sirs latents et il se laissa séduire au miel enivrant et sucré de ses
phrases
. Les premières pages du poète en sont suavement o
ticisme de la nature, qui donc l’a ressenti et clamé en de semblables
phrases
: « Une auberge embaumée et blanche, crépie à la
es peut se transsubstantier — palpitante — dans le contour verbal des
phrases
sonores, comment enfin les courbes arrondies des
plus d’une fois utilisé. Elle consiste à faire prononcer d’abord des
phrases
dont on ne permet pas à l’élève de chercher la si
riant la place des mots, en pratiquant des échanges de mots entre les
phrases
, on fait que le sens se dégage de lui-même pour l
e à saisir dans un morceau de prose ces idées saillantes, ces courtes
phrases
, ces simples mots qui entraînent avec eux des pag
tion simple est éparpillée en images, où les images se développent en
phrases
et en mots. Il est vrai que le rappel ne sera plu
é pour ainsi dire musicales des sons entre eux, et composer ainsi des
phrases
qui se tiennent, sans que l’intelligence propreme
eportons pour nous assurer que nous ne faisons pas fausse route ; les
phrases
que nous lisons ou entendons n’ont un sens comple
ns la reconstitution des formes et des sons. Ce que nous voyons de la
phrase
lue, ce que nous entendons de la phrase prononcée
ons. Ce que nous voyons de la phrase lue, ce que nous entendons de la
phrase
prononcée, est tout juste ce qui est nécessaire p
ssible si nous allions réellement des mots aux idées ? Les mots d’une
phrase
n’ont pas un sens absolu. Chacun d’eux emprunte u
particulière à ce qui le précède et à ce qui le suit. Les mots d’une
phrase
ne sont pas tous capables, non plus, d’évoquer un
eur place dans l’ensemble et par leur lien avec les autres mots de la
phrase
. Une intelligence qui irait sans cesse du mot à l
ennemis. Quelles armes entre les mains hostiles que certaines de ces
phrases
où Pascal ose écrire que « la mode seule fait la
inces du style. On sait aujourd’hui à quel acharné travail est due la
phrase
qu’il écrit. Le vulgaire s’imagine que la prose e
vers et ne se développe pas suivant un rythme. Rien de plus faux. Une
phrase
bien faite donne à chaque mot une place telle qu’
marbre, immobile et d’une seule venue. Un nombre secret soutient ces
phrases
et ces pages. Ce nombre les adapte à notre poitri
force, ce lanceur d’épigrammes eut une tenue presque latine dans les
phrases
qu’il daigna écrire. Il détestait la plume, qu’il
erficiel, car ce mystificateur qui interpellait son secrétaire par la
phrase
fameuse : « Asseyez-vous là, je vais vous dire de
y avait dans son Discours, particulièrement, une telle science de la
phrase
, un sentiment si complet de la langue et en même
is, dans un de ses mémoires au roi Louis XVI et dès 1792, écrit cette
phrase
: « Les émigrants, sans s’en douter, ont donné ju
picace dissecteur de consciences auquel s’applique si bien une de ses
phrases
: « Au lieu de vous demander combien vous avez de
se rire d’un œil et pleurer de l’autre… » Cela fait songer à la jolie
phrase
du journal de Gavarni, qui fut, comme Rivarol, un
arme d’énigme de cette beauté singulière. On est tout près de dire la
phrase
de Sénancourt, que Michelet cite avec des larmes
re et le souhait d’une sensibilité nouvelle, au point de dire : « Les
phrases
de M. de Chateaubriand me font éprouver une espèc
t gracieux esprits de femmes ? A coup sûr, il a dans ses Mémoires une
phrase
bien égoïste sur Pauline, et qui détonne singuliè
lle était remplacée dans son cœur. Il s’en est excusé en écrivant une
phrase
éloquente sur « l’indigence de notre nature ». Nu
qui n’était qu’un esprit. M. Bardoux, à la dernière page et dans une
phrase
touchante, nous montre René agenouillé devant le
Il est temps de ne chercher les paroles que dans sa conscience… » La
phrase
que j’ai soulignée pourrait servir d’épigraphe à
orté dans une vie tout active une nature toute contemplative… » Cette
phrase
très simple de Servitude et Grandeur explique et
égage de ces vers, d’une si intense ardeur dans leur nudité, — car la
phrase
d’Alfred de Vigny, pensive et pure jusqu’à paraît
a haute banque contre les rancunes des démagogues, et il trouve cette
phrase
: « Quand vous voulez de la pluie, il faut vouloi
où la rime s’incruste comme une pierrerie qui renvoie la lumière, ces
phrases
aux cassures hardies qui semblent avoir des porti
e lui procurent les choses et les individus, elle laisse tomber cette
phrase
étrange : « J’aime tout ce qui caractérise un mil
out ce qui est autour de moi, n’importe où je suis… » Traduisez cette
phrase
en ses éléments psychologiques. Vous apercevrez p
cauchemar, et à l’état de sinistre bouffonnerie ? Les plus éloquentes
phrases
n’empêcheront pas que l’existence, dépourvue de s
des sauvages. Aussi, comme les enfants, charge-t-il naturellement ses
phrases
d’onomatopées qui reproduisent l’impression direc
rsauts de style destinés à traduire des bruits et des mouvements. Ces
phrases
vous entrent dans les oreilles comme le fracas d’
images d’objets. J’ai souligné, comme très significatif, le membre de
phrase
où les yeux d’un cheval se trouvent assimilés à d
l y ait, dans les quatre volumes dont j’ai cité les titres, une seule
phrase
qui enferme une généralisation ou qui exprime un
ris par moi ! — Il portait toute mon imagination sur ses nageoires… »
Phrase
singulière et d’une justesse admirable sous sa fo
ion de littérateur. La flamme des incendies de la Commune éclaire ces
phrases
semblables de la plus effrayante lumière. La dest
omaine, même en la reniant. Il a le sentiment oratoire, le goût de la
phrase
habile, un art très savant sous sa rudesse visibl
en de plus. Ceux-là n’ont d’autre but que d’aviver avec leurs propres
phrases
la plaie intérieure de leur sensibilité. La réali
mployer une tournure italienne chère à Beyle. Pareillement, si chaque
phrase
de ces tragiques récits est chargée jusqu’à la gu
rire est une incarnation, et l’esprit d’un grand prosateur habite ses
phrases
, comme le Dieu de Spinoza habite le monde, à la f
s d’intelligence que j’aie goûtés, — cette surprenante identité de sa
phrase
écrite et de sa phrase causée. Il me contait des
aie goûtés, — cette surprenante identité de sa phrase écrite et de sa
phrase
causée. Il me contait des anecdotes de Valognes o
availle un sculpteur. Il y a dans une lettre de Stendhal à Balzac une
phrase
significative et qu’il faut citer sans cesse. Ell
sa correspondance et à propos d’Alfred de Musset, on rencontre cette
phrase
significative : « C’est un malheureux. On ne vit
ois d’octobre. J’en ai probablement pour toute l’année… » Et ces deux
phrases
encadrent un demi-siècle d’une correspondance qui
e, ne lui semblèrent plus avoir d’autre utilité.. . » Traduisez cette
phrase
dans sa signification précise. Vous y trouverez l
en plein marbre comme une statue grecque, rythmée et souple comme une
phrase
de musique, s’emploie à représenter des êtres si
t vulgaire. La saillie toute hollandaise des figures, le relief d’une
phrase
à vives arêtes qui montre les objets comme à la l
crois, qui a jeté au cours d’une de ses divagations esthétiques cette
phrase
admirable : « Un artiste est toujours plus grand
e, et il communiqua le résultat de ses observations à son ami par une
phrase
dite en anglais qui produisit l’effet des formule
Ce n’est rien, ce que vous venez de me dire tout a l’heure, c’est une
phrase
comme vous en avez prononcé des centaines devant
elui auquel est échu de par la nature ce don magnétique de trouver la
phrase
et l’accent, les gestes et la physionomie qui fon
sorties foudroyantes où ce diable d’homme mêle toujours deux ou trois
phrases
qui rachètent par leur éloquence le désordre du r
ues. Nous avions tous un je ne sais quoi, les uns et les autres : des
phrases
de poète qui nous bourdonnaient dans un coin de c
ouvait intéresser. Je rédigeai du mieux que je pus, sitôt rentré, ces
phrases
dont quelques lecteurs reconnaîtront peut-être, s
nt sans arrêts, dans le flux ininterrompu des têtes… — Examinez cette
phrase
, membre à membre, en laissant de côté vos souveni
iasme pour ce livre touchait à la dévotion. Il en savait les moindres
phrases
par cœur. Il vous rencontrait sur le boulevard, d
nique, chaque chapitre de même, et chaque page du chapitre, et chaque
phrase
de la page, le tout à la fois se dresse comme un
acobins. Alors seulement il évoque l’homme politique, et les quelques
phrases
qu’il cite de ce dictateur de massacres achèvent
ncore que de son imagination dramatique. Un homme qui écrit une belle
phrase
est trop près d’ajouter quelque chose au fait que
une belle phrase est trop près d’ajouter quelque chose au fait que sa
phrase
traduit, par conséquent d’altérer l’exactitude du
iquait l’Atala de Chateaubriand, alors dans la fleur de sa nouveauté.
Phrase
par phrase, le spirituel abbé discutait la valeur
ala de Chateaubriand, alors dans la fleur de sa nouveauté. Phrase par
phrase
, le spirituel abbé discutait la valeur du livre,
garde pas, est-il censé leur dire de son balcon d’azur ! Ce sont des
phrases
inexplicables sinon par une altération du sens de
en vue d’une exécution plus exacte que les prosateurs ont semé leurs
phrases
de termes techniques et les versificateurs brisé
vées, il en est de musclées, il en est de violentes et de douces. Une
phrase
de Gautier par sa structure un peu massive mais s
e phrase de Gautier par sa structure un peu massive mais sereine, une
phrase
de Stendhal par son allure vive et détachée, une
sereine, une phrase de Stendhal par son allure vive et détachée, une
phrase
de Saint-Simon par ses enragées surcharges d’inci
ne toujours du don d’entendre une petite voix intérieure qui dicte la
phrase
. Faire passer l’accent de cette voix dans les mot
t des passionnés d’art dramatique, ne manque jamais d’aboutir à cette
phrase
ou à quelque autre, mais très analogue : « Et le
, s’il le rencontre, il se tire d’affaire par cette gaillardise de la
phrase
qui s’en est allée de nos livres avec le temps et
Les mots enfin dont l’écrivain de nos jours se sert pour établir ses
phrases
n’ont plus cette valeur entière qu’ils avaient en
e notre âge, Victor Hugo, l’on trouvera que les mots essentiels de la
phrase
sont placés à la rime et font comme une articulat
he ? Rien autre chose, sinon que chaque forme de pensée a sa forme de
phrase
qui lui correspond. La vie contemporaine, avec sa
’investigation érudite et stricte les plus, beaux dons d’écrivain. Sa
phrase
vive et pittoresque décèle l’humaniste dans le ph
et qu’un vague sentiment de pitié s’éveille et les enveloppe. » Cette
phrase
de Darmesteter résume le travail guérisseur qui s
icule, la seconde est faite du véritable terreau humain. Derrière les
phrases
précieuses de Bélise, il y a les rancunes aigries
r un terrain plus solide que celui-là… » Apercevez-vous dans ces deux
phrases
le fond de moralité solitaire et de mysticisme ra
créateur d’Hamlet et de Lear ? On aperçoit du sang qui coule sur des
phrases
inoubliables ; on entend un soupir passer entre d
grand poète même qui aurait eu moins de goût, aurait décrit dans une
phrase
poétique le lever et le coucher du soleil ; Ovide
juge quelquefois suspect en matière de goût, donne des éloges à cette
phrase
de La Rochefoucault, l’esprit a été en moi la du
rs, consiste à éviter non seulement les constructions louches, et les
phrases
trop chargées d’idées accessoires à l’idée princi
élodie vient non seulement du rapport des sons, mais de celui que les
phrases
de chant doivent avoir entre elles, de même l’har
onsiste à ne pas mettre trop d’inégalité entre les membres d’une même
phrase
, et surtout à ne pas faire ses derniers membres t
t aux premiers ; à éviter également les périodes trop longues, et les
phrases
trop étranglées et pour ainsi dire à demi closes
par les bons juges, combien un mot plus ou moins long à la fin d’une
phrase
, une chute masculine ou féminine, et quelquefois
e, et quelquefois une syllabe de plus ou de moins dans le corps de la
phrase
, produisent de différence dans l’harmonie. L’étud
âmes simples la magnificence déjà antique de tels préceptes. Avec des
phrases
apostoliques, grâce aussi à des paraboles passion
Le bibelot d’écriture, la joliesse plastique, de même que les jeux de
phrases
et les notations de nuances sentimentales semblai
turiers, des Poètes, des Rois et des Artisans, et qu’il y formula les
phrases
chantantes et accentuées que voici : « Ces héros
’est ainsi qu’un système harmonieux ne peut être traduit que dans des
phrases
architecturales et mélodieuses. Les œuvres de Pla
usée à la congrève, et s’épanouit à l’extrémité en pluie lumineuse de
phrases
, d’épithètes et de substantifs soulignés, croisés
mes d’excellent français ; on signale même quelques liaisons dans les
phrases
. » Qu’on ne prenne pas cet article pour une fant
c et de taille pour le vaincre2. Les hommes de talent mesuré, dont la
phrase
sort de premier jet du cerveau, calme et équilibr
s obus et des grenades. Sur un tel champ de bataille, ce qui tombe de
phrases
noyées dans l’encre est incalculable. De côté et
enir et s’appesantir, à enserrer chaque idée sous de triples rangs de
phrases
, caractérise la forme de M. Victor Hugo, est norm
qui est dans la prunelle des chouettes. De pareils redoublements de
phrases
renflent les chapitres sur le palais muet, obscur
ions, il est celui qui ne peut exprimer une seule pensée en une seule
phrase
. Nous avons déjà noté qu’au cours d’une pareille
n ce point s’arrête l’évolution de l’image. Née d’une accumulation de
phrases
synonymiques qu’elle couronnait et résumait, pris
tés de force, et définis par la révélation de propriétés hostiles. La
phrase
même de M. Victor Hugo abonde constamment en term
a façon dont M. Hugo entend l’âme de ses personnages. De même que ses
phrases
, ses poèmes, ses recueils, ses romans et ses dram
r endroits. De là, des hachures de style, l’abus de l’apostrophe, les
phrases
sans verbe, le style monosyllabique et sibyllin d
grands passages. De là, la tendance marquée aux digressions, les dix
phrases
formant tableau éparses en dix pages, comme en ce
mme au hasard par un aphorisme quelconque, et continuent au cours des
phrases
sans que l’on puisse deviner le motif intérieur q
taine débilité intellectuelle, doit le porter à chercher des thèmes à
phrases
, dans tous les cycles de l’histoire et de la lége
e, le plus souvent avec des paroles de Schopenhauer, parfois avec des
phrases
à elle, toutes gargouillantes de je ne sais quel
s. Çà et là, dans la platitude et l’insignifiance des Demi-Sexes, une
phrase
arrête, ridicule autrement que les autres, grotes
e parfois, souvent absurde ; romantisme fougueux dans le mot, dans la
phrase
, dans la composition. Catulle m’apparaît la souil
nt. Toujours le cabotinisme des mots choisis pour leur étrangeté, des
phrases
tordues en poses impossibles, des allitérations c
nt pas de noter un geste de Lucien ou de Léon. Elle termine par cette
phrase
le récit de ce dîner dont nous l’avons vue si tro
p viril et de trop brusque, de trop Michelet, dans la nervosité de la
phrase
, une œuvre charmante et sincère. Les Souvenirs d’
tuation vraie de Jean de Cantri dit Jean Valdret est résumée en cette
phrase
du brave colonel : « Tu es le fils d’un officier
orts Dont s’enivrent les clairières Avec leurs vertes lumières….. La
phrase
continue, mais je suis las de tourner le mirliton
Flaubert que Mme Stanislas Meunier doit avoir appris à construire une
phrase
. Elle ne paraît point avoir étudié les somptuosit
ssent encore le décalque du procédé naturaliste. Le plus souvent, ses
phrases
sans couleur, hachées de points de suspension, ra
aussi dans un feuilleton de Mme de Roussen que Vadius a relevé cette
phrase
admirable : « La mort de votre femme, c’est-à-dir
j’aime à taquiner. A chaque page, elle leur demande l’explication de
phrases
comme celle-ci : « Quant à sa pseudo-écriture (un
a a de filant et de macaroni ; je cite, en exemple, un fragment d’une
phrase
, courte d’ailleurs : « Cette croix d’argent à rub
au fougueux Jean Grave, on se tromperait. Je viens de copier une des
phrases
les plus courtes et les plus simples de Mme Lydie
ndes ou subtiles. Tout le long d’Hœrès, souvent aussi en de soudaines
phrases
des livres postérieurs, on sent l’angoisse de la
familiers à son oreille. Voyez de quel geste mou elle manie la grande
phrase
rugueuse du romancier épique. « Quelle glorieuse
avers les banquises cérébrales… » Le verbe n’a pas de sujet ; mais la
phrase
ne cesse pas pour si peu de nous heurter à des ba
p invraisemblables. Dans la Fronde du 17 avril 1898, vous lirez cette
phrase
: « Si vous parlez avec des étrangers de marque,
re en puérilisant les manières des autres. Quand le dernier mot de sa
phrase
était un adjectif ou un adverbe pour lequel il vo
go mettait un point devant et faisait du mot soudain grossi toute une
phrase
apparente. Catulle vole ce procédé brutal, mais s
ient de la rue d’Ulm. Mais quand Mary Léopold-Lacour cite en une même
phrase
Taine, de Puibusque, Mérimée et je ne sais qui en
ts de ce perroquet sont de répéter dans un ordre un peu différent les
phrases
qu’on lui apprit. J’ai sous les yeux un acte de
ter ces extravagances prévues. Signalerai-je le romantisme naïf de la
phrase
. Le général, quand il sait tout, s’écrie en voyan
veux bien que l’un d’eux parle seul, longuement, nettement, avec des
phrases
. Mais il est intolérable que ces invraisemblables
être Joséphine Prudhomme. Que dirait Mirbeau de ces pensées et de ces
phrases
, si elles étaient signées Georges Ohnet, Francisq
. Et encore j’ai copié trop vite, j’ai laissé perdre une partie de la
phrase
et quelques-uns des enseignements qu’elle contien
squ’à ce que le lecteur édifié médite longuement sur cette religieuse
phrase
finale : « Dans le monde supérieur où il est parv
e de conduite élevée. La circonlocution lui plaît et l’entraîne à des
phrases
telles : « La sécheresse de cœur dont on a tant a
artificielles ou excessives. » Il y a peut-être une vérité dans cette
phrase
belge. *** Le féminisme tient une grande place da
ère ceux qui ont la patience de subir une demi-colonne quotidienne de
phrases
telles : « La chouannerie espagnole, composée des
agnes et semblent plus près de nous par leur éclat. » Cette première
phrase
de Déçue montre les défauts et, subtilement analy
par la brusquerie de sa vie spontanée, par la grâce flottante de ses
phrases
et par la fièvre de ses mots, elle se manifeste c
pas cependant au plaisir d’écrire, en me la récitant tout haut, cette
phrase
dont j’aime et la vie lumineuse et le rythme chan
t dans deux sens que rien ne détermine et à nous lancer à la tête des
phrases
telles : « La galanterie est l’amour… sans amour.
es) et des pensées courtes. Les pensées longues sont du vide dans des
phrases
lentes et vagues et flasques. Parmi les pensées c
âteaux de cartes. Malgré l’inélégance du geste et la maladresse de la
phrase
, on est intéressé parce qu’on se sent en présence
verbale. Il faut l’excuser, à ces moments-là, avec une de ses belles
phrases
, et répéter : « Un vertige lui était venu des loi
is pour lecteurs de la Revue des Deux-Mondes. Mais des lenteurs de la
phrase
, des longueurs de l’alinéa, du balin-balan endorm
anuscrit du xviiie siècle. Le pastiche est adroit, le ton dégagé, la
phrase
alerte. Mais Mme d’Uzès est la plus moderne des g
artes transparentes. Et j’ai sous la main le Sang, nouveau recueil de
phrases
de Barbey d’Aurevilly et de Guy de Maupassant, mi
us sommes dans un labyrinthe anglais, qui m’irriterait un peu, si les
phrases
éloquentes du guide et l’histoire passionnée qu’i
éshonorantes et leurs ignobles poignées de main. Je leur répète cette
phrase
de mon premier chapitre : « Hommes ou femmes, ceu
s notre langue. » André Chénier a voulu exprimer cela aussi, dans une
phrase
maladroite ; s’il ne l’a dit, il l’a fait. Horace
Ils se servent volontiers de tout ce qui a été sacré par l’usage, des
phrases
connues, riches de ferments émotionnels pour avoi
lle en des formes stylistiques de formation originale, il choisit des
phrases
qui, l’ayant ému lui-même, doivent encore, croit-
géométriques mêmes deviennent sentiments, a dit Pascal, en une de ces
phrases
prodigieuses que l’on a mis trois siècles à compr
reste très peu pour la vie et les passions profondes. L’un prend une
phrase
toute faite ou rédige une phrase facile, à laquel
s passions profondes. L’un prend une phrase toute faite ou rédige une
phrase
facile, à laquelle il suppose, trompé par sa prop
ut pétrie ; cependant le vulgaire ressentira plus d’émotion devant la
phrase
banale que devant la phrase originale ; et ce ser
gaire ressentira plus d’émotion devant la phrase banale que devant la
phrase
originale ; et ce sera la contre-épreuve : au lec
iver que le souvenir visuel passe inaperçu de la conscience et que la
phrase
surgisse toute faite des limbes où s’élaborent le
e et que la phrase surgisse toute faite des limbes où s’élaborent les
phrases
; ce ne sera pas un motif suffisant pour nier la
sera donc plastique ou émotif ; cela dépend de la construction de la
phrase
, encore bien plus que de sa sonorité, de sa raret
ique spéciale, et glaciale, où la ferveur de la foi se congèle en des
phrases
immobiles, en des épithètes paralysées. Que l’on
absurdes, ces vieilles locutions : « écrire avec amour — caresser ses
phrases
amoureusement ». Racine, dont le style est si rar
Chateaubriand est d’une sérénité sentimentale absolue. C’est dans ses
phrases
qu’il met son coeur. Il est tout en sensations ;
ors ni une certaine hardiesse ni une certaine nouveauté. On y lit des
phrases
ainsi ordonnées : « Cette vive imagination, si vi
ande pardon pour ces métaphores, écrit-il ; on a l’air d’arranger des
phrases
, et l’on ne fait que raconter ses sensations. » E
nfantines, et en même temps il joue avec les mots, combine d’adroites
phrases
; c’est un jongleur, comme on dira plus tard, mai
s’enfoncer en criant dans les trous des murailles » ! En citant cette
phrase
si simple, M. Albalat n’a démontré que la moindre
nie de l’homme paraît dans toute sa beauté transparente. Les quelques
phrases
où il imite Chateaubriand, pour l’avoir trop lu e
s folies. Qu’est-ce que les descriptions de Salammbô et leurs longues
phrases
cadencées vis-à-vis des brèves notations et des r
l’origine des clichés qu’elles sont devenues. Sans doute, il y a des
phrases
toutes faites dans Télémaque ; mais croit-on qu’i
es Mémoires d’Outre-Tombe, ou dans la Tentation de saint Antoine ? La
phrase
toute faite est là condition même de la clarté d’
de longues années elles n’ont rien perdu de leur netteté. Mais cette
phrase
: « C’est dans ce petit réservoir », et cette aut
ties nécessaires à soutenir un édifice. » Sans insister sur une brève
phrase
qui contient en trente mots toute la théorie de l
à votre sujet artificiel les procédés de facture vraie. » Comme cette
phrase
fait comprendre et aimer le dégoût de la littérat
de la rhétorique, ayant parcouru successivement : I. L’antithèse par
phrases
entières ; II. L’antithèse énumérative ; III. L’a
n’est rien de visible, de sensible, — qui n’entre volontiers dans une
phrase
claire formée de mots d’usage. C’est une question
é dans les choix de lectures. Le vrai Buffon rature toutes ces belles
phrases
, et, dédaigneux d’être ample, commence ainsi brus
e sa main qui paraisse dans l’oiseau mouche, de Bexon : il a rayé une
phrase
et ordonné de petits arrangements de style ». M.
quelque chose après avoir lu tout fraîchement un certain auteur, les
phrases
de cet auteur se présentaient à ma plume sans mêm
enir les mots favoris de l’auteur original et même certains débuts de
phrase
qui reviennent textuellement dans un style ; mais
rase qui reviennent textuellement dans un style ; mais aucunement des
phrases
entières. Ce serait alors, si l’imitation est avo
savant. On en vient enfin, vers l’avant-dernière page, à trouver une
phrase
sur le fond opposé à la forme : « Le fond des cho
orte. Un fait nouveau, une idée nouvelle, cela vaut plus qu’une belle
phrase
. Une belle phrase est belle et une belle fleur es
eau, une idée nouvelle, cela vaut plus qu’une belle phrase. Une belle
phrase
est belle et une belle fleur est belle ; mais leu
s deux mots sont réunis, à des moments divers de leur vie, dans cette
phrase
(1365) : « Henap esmaillié d’ancolyes et de lys.
de la nuance vibratoire par la fixité du nombre. Au poète de créer sa
phrase
poétique telle qu’elle s’ajuste parfaitement au n
ui est nouveau et d’en chercher la raison. A ce propos, il cite cette
phrase
de Renan : « L’esprit de l’homme n’est jamais abs
pendant être ému. « Absurde à plaisir », voilà le mot important de la
phrase
: il n’est guère d’artiste ou d’écrivain de ce te
érieuse. » Cependant, comment mettre au féminin le mot gai dans cette
phrase
de Jean-Jacques Rouseau, citée également par le D
ui peut être traitée comme une forme simple. Le latin, superposé à la
phrase
française, serait : Pœna quam ego habeo prensum (
ent des visuels plus peut-être que des auditifs. Je me souviens d’une
phrase
d’Adolphe Adam où l’on voit, dessinée comme avec
arabia de cheval d’outre-Rhin. J’avais recueilli quelques-unes de ses
phrases
les plus étranges ; mais faites vous-même l’épreu
que les bombes et les fusées de Ruggieri. » Et, croyez-moi, ces deux
phrases
, prises au hasard, sont encore parmi les plus pas
fort simple. Une seule idée dans un article ; que dis-je ? une seule
phrase
. L’article est généralement divisé en quatre para
irmant que Paris est le foyer des arts. » Et dans l’intervalle de ces
phrases
, rien, des mots. L’article est fait. Tel est le p
gés, mais qui a cependant des principes ! Savourez, je vous prie, ces
phrases
exquises où respire tout le libéralisme indulgent
el de la Révolution française dans le changement administratif, qu’il
phrase
tant qu’il pourra sur la taille, la corvée, l’exe
fois dans ce volume, maigre de raisons et enflé, ou plutôt soufflé de
phrases
, l’auteur de l’ancien Régime et la Révolution n’a
nt prétendu qu’il le ressuscite, Montesquieu ne lui a pas donné cette
phrase
courte, ingénieuse, imagée, qui sent l’épigramme,
lève par le trait à la monotonie. Tocqueville n’a jamais, lui, qu’une
phrase
longue, suffisamment arrondie pour rouler toujour
! Tocqueville, qui a de la propreté plus que de la propriété dans la
phrase
, est un écrivain de troisième ordre, et, pour emp
es du romantisme sont finies ; je pense que le public en a assez, des
phrases
en sucre filé ; je pense que la poésie est un bor
l reproduire, ils font cette gageure de les rendre sensibles avec des
phrases
écrites ; et c’est alors un labeur, un effort dés
re forme et couleur, une lutte du dictionnaire contre la palette, des
phrases
qui ont des airs de glacis, des substantifs qui s
angue, c’est-à-dire, en somme, ses habitudes. Tous deux, l’un dans sa
phrase
laborieuse et courte, l’autre dans sa période cop
s, les cacophonies, les ruptures d’équilibre dans la construction des
phrases
, écrivent beaucoup pour l’oreille. MM. de Goncour
une absence d’aliments à des appétits nouveaux25. » Ceci rappelle une
phrase
célèbre à l’École normale : « Messieurs, il y a d
les lignes, les mouvements ; et comme ils veulent leur donner dans la
phrase
la place d’honneur et les faire saillir uniquemen
tures. Ce qu’ils ont par surcroît, c’est, en un sens, le mépris de la
phrase
, le dédain de certaines petites règle d’euphonie,
ignorant de Saint-Simon. Ils n’ont vraiment souci que de peindre : la
phrase
va comme elle peut. Ils ignorent les scrupules de
rche harmonique qui dérogerait à leurs habitudes, dans cette première
phrase
de Sœur Philomène : « La salle est haute et vaste
s nécessaires, et, quant aux autres nouveautés, il faudrait voir. Les
phrases
ou fragments de phrases que j’ai cités ont sans d
aux autres nouveautés, il faudrait voir. Les phrases ou fragments de
phrases
que j’ai cités ont sans doute paru détestables à
, élégant, très étoffe de chez Liberty ; il y a des vers pâles et des
phrases
pour tous les goûts snobs. J’ai rencontré la phra
ers pâles et des phrases pour tous les goûts snobs. J’ai rencontré la
phrase
triste et sans raison de Maeterlinck, moins sa pr
it livre qui s’attarde ! Ses paroles sont murmurées ou minaudées, ses
phrases
emmaillotées par d’anciennes mains tendres de nou
s un assez beau langage, qui a de l’ampleur et sent son Louis XIV. La
phrase
, avec ses tours et ses longueurs, rappelle un peu
qu’on y sent l’esprit mou, la volonté molle, à la mollesse même de la
phrase
; le relâchement et l’indécision sont dans la par
roi. Attachez-vous surtout à ceux qui ont le talent de s’exprimer en
phrases
vagues, lourdes ou renversées. Vous ne ferez pas
e la haute main. Il y a, dans une des lettres du roi à ce moment, une
phrase
où il veut faire le soldat ; il essaye d’en prend
un sans-gêne excessif. C’est le ton d’un roi qui se laisse aller. La
phrase
à la Louis XIV, ou qu’on appelle de ce nom, est a
lanc, peu lui importe ! Les longueurs, les reprises, les rallonges de
phrases
sont inimaginables ; elles sont bien, je l’ai dit
d plus difficile, mais il me semble qu’il est impossible d’écrire une
phrase
telle que celle qu’on vient de lire, à la Louis X
uter et sans pouvoir faire autrement ! Il n’y aurait presque point de
phrase
que le crayon du dessinateur ne pût traduire : et
ant par une contagion semblable les autres idées réunies dans la même
phrase
, entourant l’image primitive d’images complémenta
it à elle-même, et le sens propre des mots qui sont assemblés dans la
phrase
et dérivent tous de la même image, contente l’esp
blâme l’incohérence des métaphores : tout le monde connaît la fameuse
phrase
: « Le char de l’État navigue sur un volcan. » Co
métaphoriques aux termes propres ? Peuvent-ils se mêler dans la même
phrase
? Tout réduire à la métaphore, c’est le procédé d
pas scabreux aussi, et souvent ridicule ? J’ai lu quelque part cette
phrase
: « Le sabre qui gouvernait (Napoléon Ier) ne s’i
nt d’être dépendante, avide de durer, ne laisse plus pénétrer dans la
phrase
que les idées qu’elle peut absorber et amalgamer.
s questions de la vie ou de la pensée, c’est toujours ou la mort sans
phrases
, ou la mort avec des phrases et des sursis, que n
a pensée, c’est toujours ou la mort sans phrases, ou la mort avec des
phrases
et des sursis, que nous agitons ! Vaultier, né po
our la rhétorique, sensible à ce bien dire si vain, dut être pour les
phrases
et les beaux parleurs de la Gironde, et il failli
teur devrait prévoir, ne fût-ce que pour organiser, — telle est, sans
phrases
, girondines ou autres, sans déclamation et sans h
core plus que philosophe. Le penseur est tenu de se préoccuper de ses
phrases
au moins autant que de ses idées. Il ne lui est p
s-entendus. L’ordre est rigoureux chez lui, mais il est caché, et ses
phrases
discontinues défilent, chacune à part, comme auta
périence ou de l’invention humaine se réduit ainsi sous sa main à une
phrase
ou à un vers. De l’énorme masse rugueuse et empât
de la conversation ordinaire et comme en se jouant, il met en petites
phrases
portatives les plus grandes découvertes et les pl
e à se représenter les êtres, non pas à travers le voile grisâtre des
phrases
générales, mais en eux-mêmes, tels qu’ils sont da
trempe qu’il n’a pas ailleurs. On n’a point vu depuis La Bruyère une
phrase
si pleine, si mâle, où la colère, l’admiration, l
duel, sur l’amour, sur le devoir, avec une logique, un talent et des
phrases
qui feraient honneur à un académicien moraliste.
ure, toute cette maladie sociale et morale que Rousseau flagellait en
phrases
d’auteur, étaient là sous leurs yeux, dans leurs
de bec et de soufflets, tout cela dans un style étincelant où chaque
phrase
scintille par toutes ses facettes, où les répliqu
its parrains. — Berquin, passim, entre autres L’épée. — Remarquez les
phrases
toutes faites, le style d’auteur habituel aux enf
Il s’approcha des hommes politiques, de M. Bignon, je crois, dont la
phrase
d’ailleurs, pleine et nombreuse et vraiment acadé
une main libre autour d’un sein neigeux… Voilà le vers. Retournez la
phrase
: au lieu de la main qui coule, vous avez le sein
a, dans ses développements, des habitudes littéraires qui font que la
phrase
domine un peu et amplifie et achève parfois l’idé
e froment dans sa mouture. Dans le milieu de son style, il y a de ces
phrases
, de ces paragraphes entiers qui me font l’effet d
réhabilitations, j’avoue ne pas en saisir le sens, et n’y voir qu’une
phrase
. Pourquoi, dans les littératures surtout, n’y aur
it trop incandescente ; le biographe a eu beau y employer beaucoup de
phrases
et mêler beaucoup d’eau dans son encre, il n’a pa
, c’était surtout le bien méconnaître que de l’aborder par ce côté de
phrase
sonore qui lui était certes le plus antipathique
gue si haut que faute d’oser le reléguer plus loin encore. Ses belles
phrases
, qu’accepte trop sincèrement le critique littérat
t le moule d’où sortent tous les discours, tous les écrits, jusqu’aux
phrases
et au vocabulaire de la Révolution. Or, quoi de p
t et se décolore : Vaugelas juge déjà qu’on a retranché la moitié des
phrases
et des mots d’Amyot357. Sauf chez La Fontaine, un
is le régime direct, enfin le complément indirect. De cette façon, la
phrase
est un échafaudage gradué, où l’esprit place d’ab
u de son édifice un support pour le morceau qui suit. Il n’y a pas de
phrase
qui demande une moindre dépense d’attention, ni o
l’attache ou l’incohérence des parties363 La méthode qui arrange la
phrase
simple arrange aussi la période, le paragraphe et
en raisonnements bien liés. Des gentillesses de salon s’allongent en
phrases
aussi concertées qu’une dissertation académique.
connu. Chez les écrivains, elle était tout à l’heure une serinette à
phrases
; pour les politiques, elle est maintenant une se
357. Vaugelas, ib. « Bien que nous ayons retranché la moitié de ses
phrases
et de ses mots, nous ne laissons pas de trouver d
mutilé est la meilleure leçon de style ; on y voit clairement et sans
phrases
ce que c’est que le génie : c’est comme si l’on c
’éloquence : ce mot ajouté est un accès de passion impatiente ; cette
phrase
retournée est un redoublement de logique victorie
es par Boèce, et qu’ainsi la philosophie scolastique est sortie d’une
phrase
de Porphyre traduite par Boèce. Vous voyez quelle
énophane, et, parmi des arguments de commentateur, vous tombez sur la
phrase
suivante : La partie du système de Xénophane qui
es livres et les connaissances que possédait Abailard, il arrive à la
phrase
de Porphyre qui contient le problème des genres e
ance sont assez fausses. Mais un souffle intérieur emporte toutes ces
phrases
; la pensée est noble, l’impression grande, et le
i, leurs entretiens avec lui, à la table du dîner Magny. Pourquoi les
phrases
qui lui sont attribuées, dans le célèbre Journal,
oignant commentaire sur la dernière sonate de Beethoven : « C’est une
phrase
d’une ligne, lente et d’une tristesse infinie, qu
rend qu’il existe de par le monde telle ou telle lettre de lui où des
phrases
impubliables affriolent de basses curiosités. Ah
, j’aurai porté une Société entière dans ma tête… » Traduisons cette
phrase
. Signifie-t-elle une simple évocation cinématogra
la queue. Enfin, variez vos plans, pour n’être jamais le même. » Les
phrases
que j’ai soulignées sont essentielles. L’action p
difficile, sinon impossible, d’emprunter à la Comédie humaine de ces
phrases
à mots bien choisis et à savantes cadences qui pe
ait soit-il, et il se prolonge durant cinquante lignes, c’est que ces
phrases
ne peuvent pas s’être prononcées dans le cerveau
ondition de la vitalité d’un roman nous est révélée dans cette simple
phrase
. Il est nécessaire que l’auteur se soit fait par
on sens de Sancho Pança. Daniel de Foë termine son Robinson par cette
phrase
; « Je suis en train de me préparer pour un plus
llectuel avec une complaisance pareille. Quand il écrivait (c’est une
phrase
des Poisons) : « Aujourd’hui, 13 septembre 1846,
mmencement qui est le contraire du progrès. Pascal écrivait, dans une
phrase
fameuse, que l’humanité « doit être considérée co
Un des généraux allemands a dit au cours de la dernière guerre cette
phrase
qu’il faudrait répéter inlassablement à tous nos
ulut d’abord pas croire. On a souvent cité, jamais assez, l’émouvante
phrase
de ce glorieux savant, âgé de plus de soixante-di
dissait, dirigé par son père, dont on jugera la valeur morale par des
phrases
comme celle que je vais citer et qu’il adressait
eux et raisonnables. » Et le janséniste n’aurait-il pas souscrit à la
phrase
de Renan définissant la gaieté « un singulier oub
ctives où l’individu joue précisément le rôle du flot dans la mer. La
phrase
empruntée à l’Avenir de la Science, que je citais
ette expression s’éclaire d’un jour singulier quand on ht cette autre
phrase
, prise celle-là dans la préface, tardivement écri
enan dut à Saint-Sulpice subir aussi cette règle. Le ton d’une de ses
phrases
les plus souvent citées n’indique pas qu’il l’ait
n termine son portrait de Néron, « ce pauvre jeune homme », par cette
phrase
: « Applaudissons. Le drame est complet. Une seul
mais touchées ! Chez Pascal, vraiment, pour rappeler une autre de ses
phrases
, nous trouvons, non pas un auteur, mais un homme.
, pour vous. « Et tu conversus confirma fratres tuos. » Il cite cette
phrase
du Sauveur à saint Pierre dans son émouvant Mystè
mme devant la réalité, sa terreur plutôt. Il faut comprendre ainsi la
phrase
célèbre de Lucrèce : Primus in orbe Deos fecit
st le plus grand des biens. » Examinez de près cette dernière petite
phrase
. Vous y saisirez à plein le passage du réalisme p
l se révolte également contre le pédantisme qui fignole à l’excès les
phrases
: « Quand, dans un discours, se trouvent des mots
», dit-il quelque part, « l’esprit a le sien », protestant contre la
phrase
de saint Jérôme : Amor ordinem nescit. Celui qui
sa prose. Il sera familier, direct, vivant, avant tout. De là, cette
phrase
aux attaques brusquées, aux raccourcis impérieux,
comme un élan lyrique. Et quelle virilité ! Tout est muscle dans ces
phrases
auxquelles s’applique le magnifique éloge que Riv
style, par l’espèce d’hésitation chercheuse qu’avait l’attaque de ses
phrases
. On l’écoutait tâtonner autour du vocable précis,
: l’Essor du sublime prolétarien. Quand Anatole France écrivait cette
phrase
que les journaux du parti affichent volontiers en
e en œuvre si heureuse des vertus héréditaires de notre langue que sa
phrase
proteste à son insu contre les erreurs qu’elle af
se monnayait pas en mots à la Chamfort ou à la Rivarol ; mais, d’une
phrase
, il silhouettait un ridicule, perçait à jour une
trouve Barrès supérieur au célèbre duc par la maigreur musclée de sa
phrase
, et aussi par la justesse de sa vision ? Mais, à
le 25 septembre 1915, avait jeté dans une de ses lettres cette noble
phrase
qui figure aujourd’hui sur son image mortuaire :
er chapitre de son premier livre et à propos d’un de ses aînés, cette
phrase
que je ne saurais relire sans le revoir, avec son
e Comte : « La cellule sociale est la famille et non l’individu ». La
phrase
des Roquevillard que M. Ferchat détache en face :
res humaines. « Quand une lecture », dirai-je en modifiant un peu une
phrase
célèbre de La Bruyère, « vous éclaire la vie et q
t l’évoquer, et, par suite, se représenter l’effet que lui feront les
phrases
que vous lui adressez. Votre pensée et votre émot
nce d’attitude, la complète insouciance d’un rôle à soutenir. Pas une
phrase
, qu’elle sorte de la plume du tout jeune étudiant
ngues des peuples chrétiens… » N’est-ce pas une illustration de cette
phrase
du Théoricien du pouvoir que nous donne M. Henry
ile n’ont jamais été séparés chez lui. Bourdaloue a, dans une de ces
phrases
simples et fortes où il excelle, ramassé toutes l
la valeur des vocables, par la sûreté logique de la construction des
phrases
, par la clarté du style et l’ordonnance de la com
ions du phénomène qu’ils représentent ; ils ne font pas tache dans la
phrase
sur les mots qui les entourent ; ils ont pour l’e
fois représentent aussi par analogie le phénomène que le reste de la
phrase
signifie par convention. Cette phrase : La forêt
le phénomène que le reste de la phrase signifie par convention. Cette
phrase
: La forêt s’agite sous l’effort du vent, est une
e ; il suffit qu’un des éléments du bruit réel soit reproduit dans la
phrase
pour que l’analogie frappe l’esprit. ; elle lui p
eux m’entretient, et, par politesse, je suis forcé de l’écouter ; une
phrase
prononcée ou par A ou par B arrive à mes oreilles
ct en moi, et, comme cette fois je leur donne toute mon attention, la
phrase
prend un sens, je la comprends sans effort ; il m
changer d’objet, je sois obligé de me répéter intérieurement la même
phrase
deux ou trois fois de suite ; d’abord, je suis en
je suis encore distrait, d’autres idées retiennent mon attention, la
phrase
est toujours dénuée de sens ; enfin, je la compre
s son esprit ; le rire de ses compagnons l’a invité à se remémorer la
phrase
qu’il avait entendue sans l’écouter, et alors seu
t d’abord entendu sans comprendre a pu s’apercevoir que le sens d’une
phrase
est à la conscience fort peu de chose ; la parole
Presque toujours, pour comprendre et pour comprendre parfaitement les
phrases
que nous entendons, il n’est aucun besoin d’une s
L’expérimentation peut ici venir en aide à l’observation. Voici deux
phrases
prises au hasard et composées de termes abstraits
assez souvent, dans certaines poésies modernes, qu’un des mots de la
phrase
n’a pas de sens connu du lecteur ou de l’auditeur
d’idées différentes, en éveille encore plusieurs dans le cours d’une
phrase
mal faite, tandis que, enchâssé dans une phrase à
s dans le cours d’une phrase mal faite, tandis que, enchâssé dans une
phrase
à la fois bien conduite et composée de termes cho
ime ; si son langage est brillant, on dit de lui qu’il est dupe de sa
phrase
et qu’il prend pour des idées nouvelles soit des
nelles, légères de sens, contre les idées à la mode que répandent les
phrases
à la mode, cette lutte n’a pas lieu dans tous les
un effort de souvenir pour être compris, ces mots font trait dans la
phrase
et disent bien ce qu’on veut leur faire dire ; ma
sa pensée demeure correcte. Mais le lapsus est toujours isolé dans la
phrase
de l’homme éveillé, tandis que, pendant le sommei
sse dans l’esprit d’un bon écolier qui, ayant fait le mot à mot d’une
phrase
grecque ou latine, n’est pas satisfait du sens qu
au magistrat irréprochable de la chanson et qui a si bon air dans sa
phrase
correcte, exacte, nette comme du français, une pe
dans sa phrase correcte, exacte, nette comme du français, une petite
phrase
despote qui nous plaît, et cette chose, la voici.
r du Louis XI, dont il ne parle pas !) et qu’on ne juge point sur une
phrase
tirée de l’Histoire d’Henri IV, et nous affirmeri
serie historique, des petits médaillons littéraires. Quoiqu’il ait la
phrase
claire et l’esprit ironique (voir ce qu’il dit de
e à son sujet. Il affecte ridiculement d’employer des tours & des
phrases
qu’on souffriroit à peine dans ces Romans bourgeo
& de belles-lettres ; celui de Trévoux, plus occupé à copier les
phrases
de nos bons auteurs, qu’à recueillir & à expo
entassés, fatiguent bien plus le lecteur qu’ils ne l’instruisent. Des
phrases
composées exprès pour rendre sensible toute l’éne
e & plus précise de la juste étendue de sa signification, que des
phrases
tirées de nos bons auteurs, qui n’ont pas eu ordi
certains ouvrages modernes, remplis d’expressions vicieuses & de
phrases
vuides & alambiquées, a produit en partie le
ramasseroit toutes les mauvaises expressions, les tours vicieux, les
phrases
singulieres qu’on se permet dans les différentes
r toute la force & sert à donner quelquefois plus d’énergie à une
phrase
en y faisant entrer ce mot à propos. Il est bon d
quand on lui parle en face. Il répète et rabâche amoureusement cette
phrase
: De la forme naît l’idée, une phrase que lui a d
et rabâche amoureusement cette phrase : De la forme naît l’idée, une
phrase
que lui a dite, ce matin, Flaubert, et qu’il rega
te, et qui, sous le bras, un plâtre d’un Chéops quelconque, expose en
phrases
solennelles son système de travail : se coucher à
n… Et puis, j’ai une syntaxe très en ordre dans la tête. Je jette mes
phrases
en l’air… comme des chats, je suis sûr qu’elles r
la moitié du quart de ce que je pense… et encore je risque, à chaque
phrase
, d’être traîné derrière les tribunaux. » * * * —
itôt s’ouvre une grande et bruyante discussion sur les métaphores. La
phrase
du nommé Massillon : « Ses opinions n’avaient pas
ugir de sa conduite », est acquittée par Flaubert et Gautier, mais la
phrase
de Lamartine : « Il pratiquait l’équitation… ce p
ent le plus sain, et la plus terrible lucidité jaillissant en petites
phrases
toutes simples, d’une voix qui est comme une care
, le monde sera en pleine désorganisation, pour avoir trop oublié une
phrase
du testament du cardinal de Richelieu : « Ainsi
nt avec sa voix cassée le bon temps de la famille, et rabâchant cette
phrase
: « Nous partions de Sommérecourt. Lapierre menai
it devoir faire son bonheur, et dont il disait les mérites dans cette
phrase
: « Il m’a très bien expliqué le baromètre ! »
Messieurs, nous travaillons comme des satyres ! » C’est l’originale
phrase
dont nous salue notre fermier Foissey des Gouttes
culte heureux qui, en échange de petites pensées arrangées en jolies
phrases
; leur vaut tous les avantages que le gouvernemen
e. Chacun s’empresse de proposer, pour terrasser le monstre, quelques
phrases
énergiques ; mais à la vérité elles appartiennent
vrai, pourquoi ne pas le dire en riant ? Je vois, messieurs, à cette
phrase
sur le ridicule, un nuage sombre se répandre sur
uvement. Consterné de cet aspect, je regarde mon jeune avocat : « Les
phrases
élégantes que vous nous débitez, me dit-il, sont
« Ah ! c’est bien vrai. » L’avocat reprend : « Comprenez donc que des
phrases
académiques sont officielles et partant faites po
l’exception du titre de mon pamphlet, je ne vous ai pas encore lu une
phrase
de mon cru ; et je ne vous en lirai point ; je vo
ir aux moins attentifs, en citant à mesure de la discussion plusieurs
phrases
de M. Auger. Me fera-t-on quelques reproches du t
Est-ce le Han d’Islande du bonhomme Hugo ? Est-ce le Jean Sbogar aux
phrases
retentissantes du vaporeux Nodier ? Est-ce ce fam
sciter pour courir après une petite fille de quinze ans, et faire des
phrases
d’amour ? Est-ce ce pauvre Faliero, si outrageuse
uffisant à M. le duc de R*** pour l’audacieux qui se fût permis cette
phrase
? Toutefois, monsieur le poète comique, si dans c
jeunes gens mettraient leur vanité à réciter, en perroquets, d’autres
phrases
que celles de La Harpe ; mais M. Cousin parle tro
un pamphlet littéraire destiné à fournir à la jeunesse française des
phrases
toutes faites. Si j’avais le bonheur de trouver q
rases toutes faites. Si j’avais le bonheur de trouver quelques jolies
phrases
bonnes à être répétées, peut-être cette jeunesse
re nouveaux qui donneraient la fatigue de penser, mais veut aussi des
phrases
toutes faites. Le genre dramatique, celui de tous
e doctrine saine, lumineuse, philosophique, et vous ferez oublier les
phrases
de La Harpe. — Pas du tout. La pauvre littérature
eur de mes lettres, et surtout pour la simplicité non piquante de mes
phrases
. J’ai rejeté, pour être clair, bien des aperçus n
défend pas d’y voir ». 34. « Ce n’est, rien que de faire de jolies
phrases
», disait M. de T...., après avoir entendu le jeu
annoncé n’est qu’un prétexte à tirer le beau feu d’artifice de leurs
phrases
, ni ceux que leurs matériaux écrasent et qui ne s
ités. Quand on veut s’en servir, on ne trouve dans sa mémoire que des
phrases
de commande et des jugements de convention. Comme
er un caractère dans un geste, à entendre une âme dans l’accent d’une
phrase
. On s’exercera ainsi à penser par le secours des
contraindront à une réflexion attentive : il faut prendre le morceau
phrase
par phrase pour démêler cet écheveau de vérités e
ont à une réflexion attentive : il faut prendre le morceau phrase par
phrase
pour démêler cet écheveau de vérités entrevues et
tes ajoutées et des notes retranchées à la partition ; des membres de
phrases
, même des mots, malheureusement coupés. L’exactit
duquel rayonne le très strict minimum des menus mots nécessaires à la
phrase
. « Erlæsung dem Erlosser. » chantent les élus du
musicale enseignant la puissance des mots et reflétant la couleur des
phrases
: et ils avanceront, plus grandement, dans l’inte
us fort de son paroxysme de désespoir, reprend en cherchant Vénus, la
phrase
de l’ouverture d’un brâme lamentable qui y amenai
s les notes, usant les cadences, les prolongements et les césures des
phrases
, à la façon de périodes mélodiques, destinées à c
confessions de l’anglais Quincey ; je l’admire surtout dans quelques
phrases
prestigieuses du comte de Villiers de l’Isle-Adam
l variait, aussi, la musique trop régulière, et un peu facile, de ses
phrases
. M. Joris Karl Huysmans n’est point davantage un
quent point l’une par l’autre : par instants, malgré ces défauts, une
phrase
surgit, qui bouleverse l’âme et la force à créer
ble et monstrueuse, l’exception. Que l’on invente un mot nouveau : la
phrase
sort des phrases habituelles et nous ne comprenon
se, l’exception. Que l’on invente un mot nouveau : la phrase sort des
phrases
habituelles et nous ne comprenons pas, faute d’un
enons pas, faute d’une syntaxe logique, assignant aux termes dans tes
phrases
la place même qu’ils occupent dans la pensée, — M
mis à un même sens, dans l’effacement de leur sens précis : de là des
phrases
d’une incohérence stupéfiante : « Il s’est oublié
int, ou prononce des mots qu’on ne peut comprendre. Mais parfois îles
phrases
intelligibles apparaissent : et elle sent une ébl
formellement. Gasperini, et après lui Jullien et d’autres, cite cette
phrase
de Tristan : « C’est moi-même qui suis le monde.
« Quand mon œil s’éteindra, alors je serai moi-même le monde. » Cette
phrase
, comme celles qui la précèdent et qui la suivent,
ent, et Wagner, avec un génie admirable, les a donc exprimés dans des
phrases
dont le sens est atténué au possible, pendant que
es les poésies. Dans Schopenhauer je n’ai pu trouver que cette unique
phrase
: « La nuit est en elle-même majestueuse », et ce
te unique phrase : « La nuit est en elle-même majestueuse », et cette
phrase
se trouve dans un fragment posthume (Nachlass, 36
renonce à vouloir ; etc… Notons aussi, dans Jésus de Nazareth, cette
phrase
, « la négation de l’univers » (IV, 404) ; elle es
de la musique, ainsi que la morale (comme on vient de le voir par la
phrase
citée). Je ne puis entrer ici dans une étude appr
tes chez lui en art. Qu’on me permette, pour terminer, de citer cette
phrase
de Schopenhauer : « Il est aussi indigne que sot
itude de peser sur les mots ; qu'il mettroit plus de liaison dans ses
phrases
, moins d'appareil dans ses réflexions, plus de no
ent à l'esprit qu'un Recueil de réflexions pleines d'enflure & de
phrases
si peu liées les unes avec les autres, qu'on pour
st continuellement distraite par les accessoires. Les métaphores, les
phrases
prétendues substantielles, les réflexions prodigu
primer au dedans, d'imprimer au dehors…… Si nous le suivons dans des
phrases
de plus longue haleine, il nous dira d'abord que
, traité de sublime, a péri moins par l’épée des Barbares que par les
phrases
et sous les phrases de la plus bavarde des civili
a péri moins par l’épée des Barbares que par les phrases et sous les
phrases
de la plus bavarde des civilisations. Ce n’est pa
que moi dans ses opinions religieuses, mais je lui sais gré de cette
phrase
écrite par lui : « Le catholicisme est au-dessus
pages du livre en question, la décadence de l’antiquité, livrée à la
phrase
et aux mots pour les mots, rappelait à l’auteur d
lertement, des hommes, des canons, des fusils, et a terminé par cette
phrase
: « Oh cette année, il n’est pas probable que Bis
eigneur pour un croquant. Et après l’injure de chaque commencement de
phrase
, jetée d’une voix sonore, la tête dressée vers la
de sa voix dans sa poitrine, pour le compliment banal de la queue des
phrases
, — et que personne n’entendait. Oui, il me sembla
crit, quand on emploie deux de qui se régissent ; exemple, la fameuse
phrase
faisant le désespoir de Flaubert : une couronne d
ers. C’est mal écrit, lorsqu’on place assez près de l’autre, dans une
phrase
, deux mots commençant, par la même syllabe. On a
. On a été plus loin, on a déclaré qu’on ne pouvait pas commencer une
phrase
par un monosyllabe : ces deux pauvres petites let
x pauvres petites lettres ne pouvant servir de fondation à une grande
phrase
, à une période. Cette recherche de la petite bête
les détourne, — occupés qu’ils sont de la sertissure à la loupe d’une
phrase
— de toutes les fortes, les grandes, les chaleure
ain derrière son dos ployé en deux, tortillant sa moustache, avec des
phrases
idiotes de son cru : — Oui, fait-il, après qu’il
ns diverses, un brouhaha d’a parte, d’où jaillissent et surnagent des
phrases
comme celles-ci : Du Mesnil. — Oui, le ministère
che à nous donner la jeune vie du monde naissant, palpitante dans les
phrases
, je suis frappé de la familiarité, en même temps
s si grossiers !… » Et comme on se récriait : « Oui, si grossiers ! »
phrase
qu’il fit suivre à peu près de ceci : « Vous dite
de rosée, sous le soleil du matin. Mercredi 27 octobre Voici la
phrase
textuelle, dite par Radowitz, le famulus de Bisma
ème volume de Regnard.” Et le volume apporté, je lus le mot, dans une
phrase
du Voyage en Laponie. Il ne faut pas me montrer p
» C’est ce motif même, haletant, entrecoupé, qui secoue les premières
phrases
du chant d’Eva quand elle s’élance au devant de W
motif sont les trois dernières du motif 2, et la seconde partie de la
phrase
est la répétition de la première où apparaît la n
t Walther fera son chant de maître ; il correspond bien à la dernière
phrase
de Sachs citée plus haut ; on ne lui trouve plus
expression hardie du désir de Walther ; c’est de lui qu’est formée la
phrase
« Eines zu fragen ! » Où Wagner fait chanter à un
ies devant sa timidité, et alors sous la forme du désir, la fin de la
phrase
se redresse comme aux motifs 12 et 22, — ou timid
ce qui s’ensuit. Remarquons le motif mi-si-ré qui termine la première
phrase
: il semble que même dans Beckmesser l’amour, ou
ntrons dans le chant si naïf et si frais de Walther ; il souligne les
phrases
; « wie Glockenhall ertoes’t des Jubels Gedrœnge
tif 75 (p. 97, 115, 116, 117, 143, 144). — Chant de Walther, dont les
phrases
réapparaissent plus tard avec l’odeur du lilas, s
terminant les couplets de Sachs au deuxième acte, et quelques autres
phrases
de style un peu déclamé. Motif 82 (p. 35, 36, 37,
par quelque lieu-commun apparent, par quelque lenteur de pensée et de
phrase
, vous paie à la longue de votre patience par un c
sens de lenteur de tempérament, d’absence de verve et de longueur de
phrases
, ce qui est incontestable quand on lit d’Aguessea
en diction, du Bourdaloue très assaisonné de Fléchier. Il caresse sa
phrase
, il soigne la cadence, il sacrifie au nombre. Aim
touchantes. Il me faut pourtant y faire une remarque critique sur une
phrase
souvent citée, et qui a fort étonné de la part d’
lus ; c’est un état qu’on n’embrasse que pour le quitter… » Or, cette
phrase
étrange sur les maîtres des requêtes, comparés au
à n’être plus, serait inexplicable chez un aussi bon esprit sans une
phrase
de saint Augustin qui dit cela, en effet, des dés
ns poètes) d’être, de huit, de douze ou de vingt-quatre syllabes, une
phrase
mélodique, limitée par le nombre même de ses syll
selon l’usage antique et solennel Pourquoi détacher chaque membre de
phrase
? Est-ce que Je viens dans son temple adorer l’É
mis pour Je viens adorer l’Eternel dans son temple ne forme pas une
phrase
« indéchirable », au triple point de vue grammati
alors de vouloir compter les syllabes. Nous sommes en présence d’une
phrase
coupée en fragments analytiques plutôt même que r
abat. Il serait encore assez laborieux de compter les accents en ces
phrases
mal déterminées ; cependant on se sent en présenc
n de M. Léon Gautier la séquence est une prose divisée en périodes ou
phrases
musicales212. Or il semble que le vers nouveau, l
ainsi sur tous les sujets qu’on nous propose des pensées reçues, des
phrases
faites, où nous n’avons aucun intérêt de cœur ni
e, non par timidité, mais parce qu’il est plus commode de répéter une
phrase
apprise que de créer pour une pensée personnelle
autrement, fût-on convaincu même que la vérité des faits y oblige, la
phrase
est là, si tentante, si facile à prendre ; il est
la Procession sont de belles pensées, de belles métaphores, de belles
phrases
. Ce sont des images, des images riches. Même aux
fonde, images se suivant, se culbutant, pour après s’éteindre sur des
phrases
en lesquelles ont passé des torrents d’harmonie.
; et, tout à coup, au brusque déclic d’une métaphore, à un détour de
phrase
, à un mot, on s’aperçoit qu’il s’agit au fond de
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