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1 (1842) Discours sur l’esprit positif
ons fondamentales sur la nature et la destination du véritable esprit Philosophique  : appréciation sommaire de l’extrême importance s
monie avec nos vrais besoins. Même en un temps où le véritable esprit philosophique avait déjà prévalu envers les plus simples phénom
ndre, surtout de nos jours, l’efficacité historique d’un tel appareil philosophique , il importe de reconnaître que, par sa nature, il
uvent s’attribue encore le privilège presque exclusif des méditations philosophiques . Cette longue succession de préambules nécessaire
nces réelles, il importe de sentir, en outre, du point de vue le plus philosophique , que, si nos conceptions quelconques doivent être
lois naturelles ne commence réellement à acquérir quelque consistance philosophique que lorsque les premiers travaux vraiment scienti
intenant remplie chez les esprits les plus avancés, ce grand principe philosophique acquiert aussitôt une plénitude décisive, quoique
onstituent la première stimulation indispensable à nos divers efforts philosophiques , trop souvent attribués surtout aux impulsions pr
ie, se trouvent, en outre, spontanément solidaires. Ce grand résultat philosophique n’exige d’ailleurs d’autre condition nécessaire q
ience réelle de comporter, sous un autre aspect, une suffisante unité philosophique , équivalente à celles que constituèrent passagère
toute son importance, parce qu’elle indique en lui le vrai fondement philosophique de la sociabilité humaine, en tant du moins que c
ents, et une certaine convergence d’intérêts. La déplorable situation philosophique de l’élite de l’Humanité suffirait aujourd’hui po
e plus heureux résumé, tous les grands caractères du véritable esprit philosophique , aussi bien quant à la rationalité que quant à la
bien loin de tendre aucunement à restreindre les saines spéculations philosophiques , elle leur assignerait, au contraire, un office f
fondamentale qui rend la vie industrielle si favorable à l’ascendant philosophique de l’esprit positif lui imprime, sous un autre as
conduits à compléter enfin l’appréciation directe du véritable esprit philosophique par une dernière explication qui, quoique étant s
n partielle, ne pouvait convenablement formuler ses propres tendances philosophiques , à peine devenues directement sensibles pendant n
ilité des lois physiques d’acquérir enfin son indispensable plénitude philosophique . Car, la pensée continue d’une subite perturbatio
n une pareille appréciation doit s’étendre, avec une nouvelle énergie philosophique , à toutes les autres parties essentielles de la,
ractériser ici, sous tous les aspects principaux, le véritable esprit philosophique , qui, après une lente évolution préliminaire, att
mme tous les termes vulgaires ainsi élevés graduellement à la dignité philosophique , le mot positif offre, dans nos langues occidenta
chimérique : sous ce rapport, il convient pleinement au nouvel esprit philosophique , ainsi caractérisé d’après sa constante consécrat
au vague : ce sens rappelle la tendance constante du véritable esprit philosophique à obtenir partout le degré de précision compatibl
ation, en indiquant d’ailleurs une tendance continue du nouvel esprit philosophique , offre aujourd’hui une importance spéciale pour c
nsemble de sa situation. Le seul caractère essentiel du nouvel esprit philosophique qui ne soit pas encore indiqué directement par le
st surtout propre à déterminer cette, condensation du nouveau langage philosophique , dès lors pleinement constitué, d’après l’évident
de sentir que, sous tous les aspects essentiels, le véritable esprit philosophique consiste surtout dans l’extension systématique du
n question ce que celle-ci a vraiment décidé, les saines spéculations philosophiques doivent toujours emprunter à la raison commune le
scite souvent l’état continu d’abstraction indispensable à l’activité philosophique . Malgré leur affinité nécessaire, le bon sens pro
r préoccupé de réalité et d’utilité, tandis que l’esprit spécialement philosophique tend à apprécier davantage la généralité et la li
ves à la logique abstraite, où il s’agit d’apprécier la vraie méthode philosophique , isolément d’aucune application à un ordre quelco
physique, destiné, par sa généralité spontanée, à lui servir d’organe philosophique , pendant les siècles écoulés entre la préparation
esprit positif n’a-t-il pu manifester suffisamment sa propre tendance philosophique quand il s’est trouvé enfin conduit, par cette op
mentales, l’une, scientifique, émanée de Kepler et Galilée, l’autre, philosophique , due à Bacon et à Descartes. L’imparfaite unité m
onalité qui lui manquent encore, de manière à établir, entre le génie philosophique et le bon sens universel, une harmonie qui jusqu’
tout consister, de nos jours, la dernière épreuve du véritable esprit philosophique , dont l’extension successive à tous les autres ph
al, seul susceptible d’une active universalité. Tel est le double but philosophique de l’élaboration fondamentale, à la fois spéciale
ècle, la principale activité révolutionnaire dut passer, dans l’ordre philosophique , des docteurs proprement dits aux simples littéra
de dut ensuite déterminer une mémorable manifestation que nos lacunes philosophiques rendaient aussi indispensable qu’inévitable, afin
transformer une stérile agitation politique en une active progression philosophique , de manière à suivre enfin la marche prescrite pa
ésente aujourd’hui comme venant enfin d’acquérir l’entière généralité philosophique qui lui manquait jusqu’ici : dès lors, elle ose e
ité perturbatrice, en transformant l’agitation politique en mouvement philosophique . Sous le second aspect, il envisage toujours l’ét
positives qui a inspiré, il y a deux siècles, dans la célèbre formule philosophique de Pascal, la première notion rationnelle du prog
ste efficacité. Le dogme du progrès ne peut donc devenir suffisamment philosophique que d’après une exacte appréciation générale de c
lité remplit naturellement les conditions essentielles d’un vrai type philosophique , en caractérisant une limite déterminée, dont tou
plus d’inconséquence que de partialité, de rendre une exacte justice philosophique à toutes les coopérations quelconques. Quoique ce
restriction ne saurait changer la nature de cette grande construction philosophique , elle serait évidemment illusoire en un temps où
tion de notre intelligence, c’est surtout en vertu de l’ancien régime philosophique  ; car, à vrai dire, c’est à l’idée d’individu qu’
’heureuse corrélation qui s’établit naturellement entre un tel esprit philosophique et les dispositions, sages mais empiriques, que l
et à l’entière impossibilité d’apprécier réellement aucune conception philosophique . On sentira mieux, au reste, la gravité d’une tel
propres à y constituer la base indispensable de sa grande élaboration philosophique . Ces études préliminaires, naturellement dominées
spersive, de manière à lui faire acquérir peu à peu le vrai caractère philosophique , indispensable à sa principale mission. Cette voi
nécessaire d’un tel point d’appui général pour l’ensemble des travaux philosophiques devient, à mes yeux, le principal résultat social
nne. Il importe donc beaucoup que, dès son origine, la nouvelle école philosophique développe, autant que possible, ce grand caractèr
ialement instituer aujourd’hui avec les prolétaires la nouvelle école philosophique , sans toutefois que son enseignement doive jamais
les classes lettrées, je ne crains pas de tomber dans une exagération philosophique en affirmant qu’il en résulte, pour les esprits p
os explications antérieures, rattache directement le véritable esprit philosophique au bon sens universel, sa première source nécessa
enseignement universel, et une plus vive sympathie pour sa rénovation philosophique , quand elle pourra convenablement pénétrer dans c
condition indispensable à l’accomplissement graduel de la rénovation philosophique . C’est aussi chez eux que le caractère continu d’
surtout les intelligences populaires à seconder aujourd’hui l’action philosophique de l’école positive par leur ardeur continue pour
ns spéculatives, du mouvement politique actuel en un simple mouvement philosophique , dont le premier et le principal résultat social
caractère spontané de la doctrine sociale propre à la nouvelle école philosophique  ; nos explications antérieures doivent ici dispen
un libre zèle privé, inspiré et soutenu par de véritables convictions philosophiques . L’imparfaite conservation d’une grossière harmon
ositive, résultée d’un actif concours volontaire des esprits vraiment philosophiques , n’aura longtemps à demander à nos gouvernements
outera jamais de soutenir, même dès ce moment, une active concurrence philosophique envers les nombreux et puissants organes, même ré
ispensable point d’appui, à la fois mental et social, à l’élaboration philosophique qui doit déterminer graduellement la réorganisati
de tout le système théorique. Ce classement tire sa principale valeur philosophique , soit scientifique, soit logique, de l’identité c
trie, et la mécanique, on détermine enfin, avec la dernière précision philosophique , la véritable origine de tout le système scientif
e irréparable lacune, qui a quelquefois neutralisé d’éminents efforts philosophiques . Une telle marche doit donc devenir encore plus i
ction populaire, mais seulement d’imprimer convenablement l’impulsion philosophique qui doit y conduire. Dès lors, on reconnaît aisém
que de la positivité moderne, tendant ouvertement à un nouveau régime philosophique , est essentiellement résulté de la grande rénovat
e vraie positivité, devra marcher ensuite sous une nouvelle impulsion philosophique , directement émanée de la science finale, dès lor
2 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Victor Cousin »
es qui ne vous appartiennent pas n’est pas du tout la vraie fécondité philosophique , qui n’a, elle, que deux manières de produire : —
Cousin nous a toujours franchement produit l’effet d’un vrai Narsès… philosophique  ! Il a du talent cependant, nous le voulons bien,
phraseur, de flûteur, de musicien, de pousseur de son sur des sujets philosophiques , et, toute sa vie, c’est avec cela qu’il a fait i
t connu Hegel, ou du moins il avait picoré dans sa doctrine. Caméléon philosophique , il revenait avec cette nouveauté des reflets de
ais qu’elle ne peut jamais qu’agiter, quelle est réellement la valeur philosophique du livre de Cousin ? Faux comme il s’en est vanté
en, éclectique enfin, mais antiscientifique, n’ayant point de science philosophique mais une littérature philosophique, et c’est la r
ntifique, n’ayant point de science philosophique mais une littérature philosophique , et c’est la raison pour laquelle il a une peur b
l a une peur bleue de Hegel dès qu’il cesse de l’aimer, ce bel esprit philosophique à l’imagination infidèle ! Les notes qu’il a atta
avons laissé de côté le professeur de 1820, l’écrivain des fragments philosophiques , le dissertateur d’Abélard, l’annotateur et le tr
tré des facultés d’envahissement et de conservation qui n’ont rien de philosophique ou de littéraire, Cousin, le chef de la philosoph
ande aptitude, la nette, l’incontestable supériorité. C’est un lettré philosophique  ; ce n’est pas un philosophe ! C’est un exécutant
e, de sa grande et non sérieuse personnalité, n’est pas une influence philosophique . Descartes le solitaire en a eu une autre. Il a r
3 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Ch. de Rémusat. Abélard, drame philosophique » pp. 237-250
Ch. de Rémusat. Abélard, drame philosophique [Le Constitutionnel, 26 février 1877.] [I]
tinentes. Elles se permettent tout. Qu’est-ce que c’est qu’un « drame philosophique  ?… » Hélas ! dans un certain sens, tout a sa phil
ens, tout a sa philosophie dans le monde, même Athalie, dont un benêt philosophique disait pourtant : « Qu’est-ce que cela prouve ?… 
ique disait pourtant : « Qu’est-ce que cela prouve ?… » Mais un drame philosophique  ! La logomachie moderne pouvait seule inventer ce
Rémusat a voulu, par égard pour lui-même sans doute, que le mot de «  philosophique  » se retrouvât dans le titre d’un drame qu’il ava
paru de la préoccupation publique, et, certes ! ce n’est pas le drame philosophique que voici qui l’y fera rentrer. II D’abord,
osophique que voici qui l’y fera rentrer. II D’abord, ce drame ( philosophique ou non, d’ailleurs,) n’est pas un drame. Vous rap
bliée de Charles de Rémusat, tête, en somme, de peu de poésie, lettré philosophique à sang blanc et froid, et dont la froideur et la
espeare faisait des drames de génie, tandis que Rémusat fait un drame philosophique , juste-milieu, centre gauche, Faubourg Saint-Germ
omplaisance, et le français ne suffisant pas à la verve du dramaturge philosophique , il l’agrémente de latin, et quel latin ! Plus d
actère, de couleur franche, de traits hardis. Il manque même de haine philosophique , quoique de Rémusat doive avoir, tapies quelque p
4 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « M. Athanase Renard. Les Philosophes et la Philosophie » pp. 431-446
rchandise de philosophie, n’ont plus rien de la flamme des fanatismes philosophiques d’autrefois. Ils ont la lâcheté de leur rationali
stème n’a eu la force de se produire, et où ce qui reste de mouvement philosophique ne s’exprime plus que par de chétives monographie
dans le cœur de l’humanité ! II C’est cet état de débilitation philosophique que le Dr Athanase Renard nous a mis à même de vé
sant. Il est chrétien comme l’était Récamier, mais avec des aptitudes philosophiques d’une spécialité supérieure. Dans le livre qui to
classifications de ce temps, et comme s’il avait vécu dans le milieu philosophique où ces questions s’agitent le plus… Par ce côté,
la pensée par le Matérialisme, qui est à la fin de tout dans l’ordre philosophique  : Finis Poloniæ ! Le Dr Athanase Renard n’est poi
ujours, au fond, ce sont de pauvres hommes intellectuels dans l’ordre philosophique que Bacon, — grand de loin, petit quand on s’appr
phalange d’esprits — peu macédonienne — je ne vois pas une seule tête philosophique de valeur transcendante et qu’on puisse objecter
ga, qui sont la même lettre en philosophie. Je ne sache rien de moins philosophique dans le sens que les philosophes donnent à ce mot
ophes donnent à ce mot, et c’est bien quelque chose, mais cela est-il philosophique dans le sens de vérité que nous donnons à ce mot,
taient tous, plus ou moins. Pour qui croit comme lui aux nationalités philosophiques , le spiritualisme cartésien est la vraie philosop
5 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre IV. Les tempéraments et les idées (suite) — Chapitre I. La lutte philosophique »
Chapitre I La lutte philosophique 1. Les défenseurs de la tradition et du passé.
Rollin. Daguesseau. Faiblesse de la résistance. Diffusion de l’esprit philosophique . Le marquis de Mirabeau. Vauvenargues. — 2. La gr
embert, Marmontel, d’Holbach, Condillac, Turgot, Condorcet. La lutte philosophique prend, dans la seconde moitié du xviiie  siècle,
é ; ils savent souffrir pour le bien. Ils forceront l’estime du parti philosophique  : d’autant qu’ils sont trop justes, trop modérés,
d’influences, mais seulement des affinités de nature. 2. La lutte philosophique Deux journaux firent une guerre acharnée à la
nt attaqués dans leurs œuvres. Ce fut une grande clameur dans le camp philosophique  : mais Palissot avait eu l’adresse de cajoler Vol
âtrales, marque le moment où la lutte est le plus envenimée. Le parti philosophique s’est organisé, discipliné ; il a ses chefs, ses
ie anglaise de Chambers : mais ce fut Diderot qui conçut l’efficacité philosophique de l’entreprise. Il marqua dans son prospectus, q
. Diderot veilla à tout : il maintint l’unité générale de l’intention philosophique à travers la diversité des sujets particuliers, l
on œuvre, comme celle de Descartes au xviie  siècle, est l’expression philosophique du même esprit qui a produit la littérature du te
, industrie, commerce, éducation, il avait tout étudié avec un esprit philosophique , sans rechercher la nouveauté ni respecter la tra
tibilités d’humeur : ce qui lie le parti, et caractérise le mouvement philosophique , c’est la foi dans la raison. En ce sens, l’œuvre
l’homme, 1772, 2 vol. in-8. 533. L’abbé Raynal (1713-1796): Histoire philosophique et politique des établissements et du commerce de
6 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre VI. De la littérature latine sous le règne d’Auguste » pp. 164-175
a qu’un temps dans chaque pays ; elle précède ordinairement les idées philosophiques  ; mais lorsqu’elle les trouve déjà connues et dév
nt à travers toutes les prospérités, rétablissent une sorte d’égalité philosophique , à côté même de la flatterie. Ce n’est pas avec u
tre à jamais les éléments de l’art. Mais ce qu’il y a de tendre et de philosophique dans les poètes latins, eux seuls en ont la gloir
re de l’amour, est précisément ce qui leur manque en idées morales et philosophiques . Lorsque je parlerai de la littérature des modern
de la pensée. Il existe des histoires appelées avec raison histoires philosophiques  ; il en existe d’autres dont le mérite consiste d
e la vertu ; mais on ne trouve dans l’histoire ancienne, ni l’analyse philosophique des impressions morales, ni l’observation approfo
non la connaissance intime des secrets du cœur humain, ou des causes philosophiques des événements30. Comment les anciens auraient-il
île de Caprée, Caligula du fond de la Bretagne, etc. Que de questions philosophiques l’on pourrait faire aux meilleurs historiens de l
7 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre V : La religion — Chapitre II : Examen critique des méditations chrétiennes de M. Guizot »
ntaire à la pensée de l’auteur sur le rôle et la valeur de la science philosophique . Je prendrais un grand plaisir, monsieur et cher
ophes comme pour le public, son vrai sens. J’ai reproché aux systèmes philosophiques , non leur éternelle opposition, mais leur éternel
dmettre la parité que vous établissez entre l’opposition des systèmes philosophiques et celle des religions. Les systèmes philosophiqu
tion des systèmes philosophiques et celle des religions. Les systèmes philosophiques sont essentiellement divers et opposés. Toutes le
mêlant soit aux rêveries et aux passions humaines, soit aux systèmes philosophiques , l’ont prodigieusement altéré et corrompu ; deux
ente et développe heureusement quelques-uns des points de la doctrine philosophique de M. Guizot. Elle ne détruit pas, à notre avis d
elle est acceptée, a un caractère de confiance absolue qu’une opinion philosophique , quelle qu’elle soit, ne comporte pas. D’un côté
t exactement le même caractère de certitude relative que les opinions philosophiques . Ces raisons après tout ne sont que des raisons h
supériorité ne peut être prouvée que par des arguments historiques et philosophiques , du même ordre que ceux que l’on a déclarés impui
ont aucun caractère surnaturel, et sont de même ordre que les preuves philosophiques en général. En un mot, il n’y a que deux états d’
ne se fonde donc que sur l’opinion tout aussi bien que l’apologétique philosophique . Entre M. Guizot et les philosophes il n’y a qu’u
Il a ses opinions comme les philosophes ont les leurs. Les doctrines philosophiques ne le satisfont pas ; mais les philosophes ne son
ter l’illustre penseur. Quand il s’agit d’opinions humaines, d’écoles philosophiques , de partis politiques, je comprends très-bien que
n, ni même exclusivement religieux ; c’est en même temps une doctrine philosophique . On pourrait tout aussi bien compter l’existence
on s’étonne de voir au nombre des dogmes chrétiens une doctrine toute philosophique , on s’étonne aussi de certaines omissions singuli
on, je n’en disconviens pas ; mais c’est là précisément l’explication philosophique que l’on a déclarée insuffisante, et cette explic
ingénieux et réfléchi, qui a soutenu récemment à un point de vue tout philosophique la doctrine de la chute, M. Ernest Naville a très
ruine par la base les principes de toute croyance, soit morale, soit philosophique , car qui m’assurera qu’il n’y a pas aussi une vér
8 (1757) Réflexions sur le goût
et sur l’abus de la philosophie dans les matières de goût L’esprit philosophique , si célébré chez une partie de notre nation, et s
es productions du talent pourront être soumises. Ainsi le même esprit philosophique , qui nous oblige, faute de lumières suffisantes,
du raisonnement, son imagination se bornait à enfanter des hypothèses philosophiques , et le degré de sentiment dont il était pourvu, à
art, vient ou peut venir de plusieurs sources différentes ; l’analyse philosophique consiste donc à savoir les distinguer et les sépa
ne parler que des dieux et de l’amour. Et comment le véritable esprit philosophique serait-il opposé au bon goût ? il en est au contr
à ne point confondre les limites de chaque genre. Abuser de l’esprit philosophique , c’est en manquer. Ajoutons qu’il n’est point à c
it nombre de réflexions paraît devoir suffire pour justifier l’esprit philosophique des reproches que l’ignorance ou l’envie ont cout
seuls qu’il appartiendrait de fixer l’usage et les bornes de l’esprit philosophique , comme il n’appartient qu’aux écrivains qui ont m
ment arrivé ; ceux qui possèdent et qui connaissent le moins l’esprit philosophique , en sont parmi nous les plus ardents détracteurs,
9 (1890) L’avenir de la science « VII »
-être y chercherez-vous en vain une page directement et abstraitement philosophique . C’est une intime pénétration de l’esprit philoso
abstraitement philosophique. C’est une intime pénétration de l’esprit philosophique , qui se manifeste non par une tirade isolée, mais
ence une aussi grande influence que le dictionnaire très médiocrement philosophique par lequel Wilson a rendu possibles en Europe les
elles s’astreindraient difficilement des hommes travaillés de besoins philosophiques trop exigeants. Des esprits vifs et élevés auraie
xquels la science moderne doit ses progrès, eussent eu l’intelligence philosophique de ce qu’ils faisaient, s’ils eussent vu dans l’é
u lustre à un pays, etc. » Niaiserie que tout cela ! Quelle est l’âme philosophique et belle, jalouse d’être parfaite, ayant le senti
udits des temps modernes, qui n’étaient soutenus ni par une haute vue philosophique , ni par un motif immédiatement religieux, n’eusse
10 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XVII. De la littérature allemande » pp. 339-365
ils ont adopté, et consentent à la modification de quelques principes philosophiques . Ils respectent leur propre bonheur ; ils ménagen
nts de l’homme passionné, les souffrances de l’âme, et les ressources philosophiques qui peuvent aider à les supporter. Le caractère g
Les Allemands ont quelquefois le défaut de vouloir mêler aux ouvrages philosophiques une sorte d’agrément qui ne convient en aucune ma
dans les relations avec elles. Enfin, pour faire admettre des vérités philosophiques dans un pays où elles ne sont point encore publiq
ire, l’on se tromperait en croyant donner plus de piquant aux vérités philosophiques par le mélange des personnages et des aventures q
de Voltaire ont inspiré le désir de faire, à son exemple, des contes philosophiques  ; mais il n’y a point d’imitation possible pour c
ante et la grâce toujours variée. Il se trouve sans doute un résultat philosophique à la fin de ses contes ; mais l’agrément et la to
ureux. Il n’est point de nation plus singulièrement propre aux études philosophiques . Leurs historiens, à la tête desquels il faut met
une patrie politique ; mais ils se sont fait une patrie littéraire et philosophique , pour la gloire de laquelle ils sont remplis du p
conséquences que le maître tire de ses principes. Une secte, quelque philosophique qu’elle soit dans son but, ne l’est jamais dans s
t éminemment propres à la liberté, puisque déjà, dans leur révolution philosophique , ils ont su mettre à la place des barrières usées
11 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre III. De l’émulation » pp. 443-462
r consacrer toutes les forces de sa pensée à la recherche des vérités philosophiques , il faut que l’émulation soit encouragée par l’es
qu’en examinant ce qui est particulièrement nécessaire à l’émulation philosophique , on verra pourquoi l’esprit révolutionnaire, pend
ils répandent sourdement que les facultés de l’esprit, que les idées philosophiques ne peuvent appartenir qu’aux âmes efféminées, et
qui voulait souvent réunir les faveurs de la cour avec l’indépendance philosophique , fait sentir le contraste et la difficulté d’un t
l avait fait ; l’autre enfin, par le charme de son style, l’élévation philosophique dont ses lettres portent le caractère, se fit aim
est ne jamais faire entrer dans ses décisions aucun motif généreux ou philosophique . La république, discutant en commun un grand nomb
ns avoir une idée de plus que celles de leur métier. Rien n’est moins philosophique , c’est-à-dire, rien ne conduirait moins au bonheu
et des caractères. On voudrait appeler cette confusion une république philosophique  ; et ce ne serait, en effet, que des combats sans
lumières. La raison n’a rien à craindre de la raison, et les esprits philosophiques fondent leur force sur leurs pareils. Après avoir
12 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre IV : La philosophie — I. La métaphysique spiritualiste au xixe  siècle — Chapitre III : Le présent et l’avenir du spiritualisme »
de décrire pourrait bien se manifester dans le sein du spiritualisme philosophique , si certaines tendances contraires, enveloppées j
onforme à la nature de l’esprit humain, surtout dans l’ordre purement philosophique  ; avec le besoin de croire, ils éprouvent en même
héologie orthodoxe. Plus préoccupés des conclusions que de la liberté philosophique , ils attachent peu d’importance à la différence d
mes plus ou moins symboliques, les vérités dont se compose leur credo philosophique , ils sont disposés à une alliance avec les religi
leur liberté intellectuelle. Ils n’oublient pas que le spiritualisme philosophique a été considéré, lui aussi, par la théologie comm
ds des écoles nouvelles, il faut reconnaître que tout grand mouvement philosophique a sa raison d’être et sa légitimité. C’est un pri
monde en Dieu. Il n’est pas dans la nature des choses qu’une doctrine philosophique reste immobile et stagnante comme un dogme théolo
es points de vue semble être un des caractères essentiels de l’esprit philosophique  ; il faut enfin qu’elle prépare des matériaux à l
ond penseur qui vient de nous donner l’intéressant tableau des études philosophiques en France au xixe  siècle36. M. Félix Ravaisson,
13 (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « Madame Ackermann »
Madame Ackermann Poésies philosophiques . [Le Constitutionnel, 28 avril 1873.] I Ce
quetteries extérieures des livres, s’appelait fastueusement : Poésies philosophiques , comme si elles étaient d’Aristote ; — mais elles
pas ! Lucrèce lui-même, qu’en quelques endroits l’auteur des Poésies philosophiques rappelle ; Lucrèce, ce poète des choses, mais qui
i : c’est qu’elle fut l’amie de Proudhon, est l’auteur de ces Poésies philosophiques . Sa vie et sa jeunesse, qui n’est plus, je les ig
lle n’est pas, pour cela, très heureuse d’être athée. Cette nécessité philosophique du néant exaspère son âme, qui a soif d’infini pu
refois sur le cœur. Mais ici, dans ces Poésies si étrangement nommées philosophiques , il n’y a rien… que rien, et contre ce rien seul
tique de ce matérialisme qui fait mal au cœur et qui résume la pensée philosophique de cette fin du xixe  siècle. Elle est en un mot,
ajesté dans le mouvement de l’ascension lyrique. Le poète des Poésies philosophiques est une aigle, qui déplace beaucoup d’air autour
iration bien plus que par celle de ses facultés, l’auteur des Poésies philosophiques ne devait-il pas être forcément plus ou moins sté
14 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XI. De la littérature du Nord » pp. 256-269
s poètes anglais, pourra-t-on dire, sont remarquables par leur esprit philosophique  ; il se peint dans tous leurs ouvrages ; mais Oss
n’a réuni à ces sentiments ni des maximes de morale ni des réflexions philosophiques , c’est qu’à cette époque l’esprit humain n’était
, source de toutes les passions généreuses, comme de toutes les idées philosophiques , qu’inspire particulièrement la poésie du Nord. J
nt un rapport aussi immédiat avec les sentiments de l’âme ; les idées philosophiques s’unissent comme d’elles-mêmes aux images sombres
t l’effroi de l’homme s’en est accru. La religion chrétienne, la plus philosophique de toutes, est celle qui livre le plus l’homme à
’amour, dans tous les pays, peut être considérée sous un point de vue philosophique . Il semble que la peinture de ce sentiment devrai
n ce qui donne en général aux peuples modernes du Nord un esprit plus philosophique qu’aux habitants du Midi, c’est la religion prote
igion protestante est professée, elle n’arrête en rien les recherches philosophiques , et maintient efficacement la pureté des mœurs. C
15 (1890) L’avenir de la science « IX »
de 1828 et 1829, et de la préface à Tennemann. La nouvelle génération philosophique comprendra la nécessité de se transporter dans le
peut-être n’est-ce même pas celle qui fournit les résultats les plus philosophiques . La logique entendue comme l’analyse de la raison
oire de l’esprit humain ne donnent pas au penseur des résultats aussi philosophiques que l’analyse de la mémoire, de l’imagination de
seule est la méthode légitime, à la synthèse, qui seule a une valeur philosophique , pourrait le faire espérer. L’apparition d’un ouv
faire servir les sciences particulières à la solution d’une question philosophique . Je choisis le problème qui, depuis les premières
it nécessaire la connaissance de la géographie dans sa partie la plus philosophique , et surtout la science la plus approfondie des an
ychologie spontanée, haute habitude de la psychologie et des sciences philosophiques , étude expérimentale de l’enfant et du premier ex
à ce mot en France. (Voir son mémoire sur L’Organisation des sciences philosophiques .) 87. Cicéron, Tusculanae disputationes V, 3. C
16 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre V. De la littérature latine, pendant que la république romaine durait encore » pp. 135-163
t de la littérature, un grand nombre de lois, la plupart des opinions philosophiques , ont été transportés successivement de Grèce en I
fixe davantage l’intérêt sur tous les genres d’avenir : les lumières philosophiques sont nécessaires à la considération dans un corps
s. Il résultait de cette séparation presque absolue, entre les études philosophiques et les occupations de l’homme d’état, que les écr
s était déjà formé par plusieurs siècles, dans lesquels les principes philosophiques avaient été mis en pratique. L’art d’écrire ne s’
érieurs par la sagacité et l’étendue dans les observations morales et philosophiques . Les Romains avaient sur les Grecs une avance de
davantage tous les genres de réflexion. Leurs progrès dans les idées philosophiques sont extrêmement sensibles, depuis Cicéron jusqu’
urs perfectionnée progressivement. Les principales bases des opinions philosophiques des Romains sont empruntées des Grecs ; mais comm
gnité de l’homme, était la vertu des Romains. Ce sont les jouissances philosophiques , et non les idées douces d’une religion élevée, q
drissement. Ce ne sont ni les préjugés de la société, ni les opinions philosophiques qui disposent de notre cœur ; c’est la vertu, tel
essions personnelles, de porter toujours l’intérêt vers les principes philosophiques , donne de l’énergie, mais souvent aussi de la séc
ns après Numa, Pythagore avait été reçu bourgeois de Rome. Les sectes philosophiques de la grande Grèce avaient eu des rapports contin
thagoricienne ; et ce qui nous reste de ses poëmes contient des idées philosophiques beaucoup plus que des fables merveilleuses. La lé
17 (1865) La crise philosophique. MM. Taine, Renan, Littré, Vacherot
La crise philosophique et les idées spiritualistes Les idées spiritua
possession d’une nouvelle méthode, elle essaye d’organiser la science philosophique , elle propose une théorie nouvelle de la raison,
ncte de la physiologie, et qu’elle est la base de toutes les sciences philosophiques . Bientôt cependant, il faut le reconnaître, l’esp
sprit de recherche et de libre investigation, le goût des découvertes philosophiques , cédèrent la place à un autre goût, à une autre a
frein à la témérité de l’esprit métaphysique ; qu’enfin les systèmes philosophiques ne sont pas de pures fantaisies, qu’ils ont leurs
ne leur semblait donner qu’une satisfaction incomplète à la curiosité philosophique . En outre de nouvelles générations survenaient, m
de Dieu et ses nouveaux critiques, ouvrage qui a obtenu dans le monde philosophique un succès brillant et mérité1. On doit le louer d
; c’est celle-là surtout qui occupe la première place dans les débats philosophiques de notre temps. Les uns la nient, les autres l’al
égageant de tout malentendu, les idées fondamentales du spiritualisme philosophique . Dans ce livre que je goûte fort et que je trouve
sse et dextérité dans un livre qui nous donne en raccourci l’histoire philosophique de ces dix dernières années. C’est pour nous une
ent d’opinion qui appelle à tant de titres l’attention de la critique philosophique . Cependant, pour fixer les idées, et sans attache
uelles, jointes à ses cinq objections, composent jusqu’ici son budget philosophique . L’objection générale dirigée contre toute l’écol
cette transformation n’a pas eu lieu, parce qu’à côté de la recherche philosophique se trouvait chez eux la foi chrétienne. Cependant
pour guides que l’instinct, la routine ou la foi. A la vérité, la foi philosophique pas plus que la foi religieuse, ne doit devenir u
t ces idées ; je les constate, afin de bien démêler le genre d’esprit philosophique qui paraît vouloir reprendre faveur parmi nous. O
riser l’esprit général des doctrines de M. Renan. Quant à son système philosophique (si l’on peut appeler système une esquisse où l’i
, il tranche tellement sur le reste, qu’il faut un étrange parti-pris philosophique pour avancer avec le dogmatisme de nos critiques
cette philosophie unitaire que l’on nous oppose. Or est-il un esprit philosophique qui, par précaution scientifique, s’imposera de r
la quantité première (abstraite, concrète ou supprimée)6, quel esprit philosophique pourra se trouver satisfait par une pareille logo
’est que ce flot d’opinion, mobile et changeant, pour qui les combats philosophiques sont encore des combats politiques, ce flot, dis-
mes à la nature des choses, mais elles sont contraires à la tradition philosophique et même à la tradition du spiritualisme. Ni Plato
nous venons d’indiquer, il y a encore des raisons précises, et toutes philosophiques , qui recommandent de reprendre les problèmes méta
t leurs idées sur les corps, soit au sens commun, soit à la tradition philosophique  ; quelquefois, tant la nécessité est urgente, ils
nos jours aient trop abandonné les questions de physique générale et philosophique auxquelles se plaisaient les contemporains de Des
ologiques. Elle chercherait à tirer des sciences extérieures une idée philosophique et raisonnée des corps et une idée de la nature.
e secours des sciences positives, essaierait de s’élever à une notion philosophique de la matière, elle n’abandonnerait pas pour cela
ilosophie indépendante. Mais s’il est facile de proposer un programme philosophique , rien de plus difficile que de le réaliser. Ainsi
e tout le monde) ; après avoir, dis-je, tracé le plan de cette utopie philosophique , il faut se hâter de prévoir toutes les difficult
z n’ont cultivé profondément que les mathématiques. Dans les sciences philosophiques , ils se sont occupés presque exclusivement de mét
parlent avec exactitude et précision, ce sont alors les connaissances philosophiques qui leur font défaut. Ils croient introduire une
maine propre, deviennent confus, obscurs, inexacts dans les questions philosophiques proprement dites, et pour introduire dans la phil
tivisme doit se dégager, s’il veut compter parmi les sérieuses écoles philosophiques de notre temps. Le second point sur lequel cette
ps. Le second point sur lequel cette école me paraît manquer d’esprit philosophique est sa négation absolue et exclusive de toute mét
sitive se décompose en deux éléments hétérogènes : des considérations philosophiques qui ne sont point positives, et des notions posit
i ne sont point positives, et des notions positives qui ne sont point philosophiques . La philosophie positive obéit, comme toute philo
exactes et positives, et qui cependant éprouvent une sorte d’instinct philosophique . Ils ne peuvent satisfaire cet instinct qu’avec l
ves, d’où elles sont issues, et les autres iront retrouver la science philosophique , à laquelle elles appartiennent. Les positivistes
et sérieuse, moins elle est accessible à la foule ; mais si le mérite philosophique consiste dans la recherche sévère, abstraite, ent
ndu avec les athées, qu’il conserve la théodicée au rang des sciences philosophiques , et la place même en première ligne. Il la distin
nd cette doctrine, reconnaissons le service qu’elle rend à la science philosophique en provoquant l’attention des métaphysiciens sur
ous ont paru souvent plus prudentes que profondes, plus pratiques que philosophiques , plus dignes d’un théologien que d’un métaphysici
n’auraient aucune liaison avec celui-là. En outre admettre un mystère philosophique , si l’on y est contraint par le raisonnement, n’e
naturelles, historiques, qui touchent par tant de côtés à la science philosophique . » Rien de plus sensé que ces critiques et ces c
18 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XX. Du dix-huitième siècle, jusqu’en 1789 » pp. 389-405
progrès métaphysiques, des découvertes dans les sciences et des idées philosophiques ne se rompe pas encore entre leurs mains. La libe
une situation fondée sur l’erreur, et se parer eux-mêmes d’un esprit philosophique  ; ils voulaient dédaigner quelques-uns de leurs a
tion qu’il a préparée. Une république fondée sur un système d’égalité philosophique n’étant point dans ses opinions, ne pouvait être
ois pas. La littérature du dix-huitième siècle s’enrichit de l’esprit philosophique qui la caractérise. La pureté du style, l’éléganc
prit, a porté la réflexion sur une foule d’objets nouveaux. Les idées philosophiques ont pénétré dans les tragédies, dans les contes,
r ce qu’il éprouve, de se l’avouer, de l’exprimer ; et l’indépendance philosophique sert, au contraire, à mieux connaître, et la natu
on profonde ; et c’est encore sous ce point de vue que les réflexions philosophiques introduites par Voltaire dans ses tragédies, lors
es. L’enchaînement des idées et la progression croissante des vérités philosophiques fixent l’attention de l’esprit bien plus que les
19 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre V. Des ouvrages d’imagination » pp. 480-512
fiez les institutions, plus vous effacez les contrastes dont l’esprit philosophique sait faire ressortir des oppositions frappantes.
. Si la constitution de France est libre, et si ses institutions sont philosophiques , les plaisanteries sur le gouvernement n’ayant pl
les esprits doivent plutôt se tourner vers la haute comédie, le plus philosophique de tous les ouvrages d’imagination, et celui qui
des exemples analogues dans son propre pays ; mais néanmoins l’esprit philosophique qui doit résulter à la longue des institutions li
ne peut se les permettre, que s’ils servent directement à la peinture philosophique d’un grand caractère ou d’un sentiment profond. T
eur. Je ne sais si la gloire même, seule pompe de la vie que l’esprit philosophique puisse honorer, je ne sais si le tableau de la gl
à tout notre être par leur analogie avec la nature humaine. L’esprit philosophique qui généralise les idées, et le système de l’égal
fera plus de progrès en France : l’on mettra dans les vers des idées philosophiques , ou des sentiments passionnés ; mais l’esprit hum
la poésie doit suivre, comme tout ce qui tient à la pensée, la marche philosophique du siècle. Il faut étudier les modèles de l’antiq
les s’accordent mieux, comme j’ai tâché de le prouver, avec les idées philosophiques . L’imagination, dans notre siècle, ne peut s’aide
esser, ne peuvent atteindre à cet objet même qu’en remplissant un but philosophique . Les romans qui n’offriraient que des événements
d’animer, par des sentiments et des tableaux, les vérités morales et philosophiques , que peut-on puiser dans ces vérités qui convienn
20 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « M. Funck Brentano. Les Sophistes grecs et les Sophistes contemporains » pp. 401-416
nt bien, mais ils importent si peu. C’est presque là de l’archéologie philosophique , de la curiosité historique et déjà satisfaite, c
eux, en sophistes, quand il produisait Locke et cette grande canaille philosophique de Bacon ! Je sais bien que Locke et Bacon ne son
une vérité ? Il peut y avoir des parcelles de vérité dans un système philosophique , mais les erreurs foisonnent dans tous, et le gén
entano… Peut-être qu’au fond de sa pensée il conclut que tout système philosophique a droit au respect ou à l’admiration des hommes,
suprême ! le livre de M. Funck Brentano n’est ni un livre de principe philosophique nettement articulé, ni un livre de composition éq
cette discussion ; mais ce n’est pas là ce qui étonne. La compétence philosophique , la force logique, l’argumentation qui va à fond,
philosophe ! et en voici un qui aie sourire inaccoutumé à la gravité philosophique , et qui le fait luire au milieu des abstractions
parce qu’il ne reconnaissait pas les dieux de la Cité ». Dans l’ordre philosophique , M. Funck Brentano est le juge qui pourrait, s’il
21 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « VI. Jules Simon »
; il les empâte un petit. Il fait plus gras et plus pesant le beignet philosophique . Ce n’est pas lui qui aurait dit cette netteté, p
de gloire qui s’appelle en France, au dix-neuvième siècle, la gloire philosophique  ! M. Jules Simon, ce blond jeune homme qui n’a pa
, dont il est plus particulièrement question ici, d’ancien anecdotier philosophique , s’est fait moraliste pour son propre compte et p
s telle n’est pas l’opinion de M. Jules Simon. Si, selon lui, le Dieu philosophique n’est pas compréhensible même aux plus grands gén
eu philosophique n’est pas compréhensible même aux plus grands génies philosophiques , et si le Dieu de la révélation n’est pas digne d
nne, que seul le christianisme a trouvée, et qu’une doctrine humaine, philosophique ou naturelle, ne peut remplacer ! Mais qu’importe
a Révellière-Lépeaux, sans les fleurs. Il est, dans l’ordre laïque et philosophique , dans un ordre étendu et profond, ce que fut l’ab
22 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre X. De la littérature italienne et espagnole » pp. 228-255
efforts et le génie individuels à l’avancement indéfini des lumières philosophiques . Ajoutez à ces réflexions générales, que les long
t souvent les sciences et les arts, et ne haïssent que l’indépendance philosophique . Dans les pays où les prêtres dominent, tous les
té publique met des bornes superstitieuses à la recherche des vérités philosophiques , lorsque l’émulation s’est épuisée sur les beaux-
ux, et leur religion fataliste, les portaient à détester les lumières philosophiques . Cette haine leur fit brûler la bibliothèque d’Al
la superstition ? L’Espagne, aussi étrangère que l’Italie aux travaux philosophiques , fut détournée de toute émulation littéraire par
et par leurs prêtres dans tout ce qui pouvait avoir rapport aux idées philosophiques , n’ont pu que repasser sur les mêmes traces, et p
ite sagacité, est un travail qui pourrait conduire à toutes les idées philosophiques . Les Italiens n’ont pensé qu’à faire rire en comp
lleurs entièrement asservis. Mais ce n’est point sous un point de vue philosophique qu’ils attaquent les abus de la religion ; ils n’
’autres encore, font exception à ce que je viens de dire. L’émulation philosophique peut se communiquer des pays étrangers en Italie,
Ce n’est pas ce vague terrible qui porte à l’âme une impression plus philosophique et plus sombre. La mélancolie des Orientaux est c
23 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre IV : La philosophie — I. La métaphysique spiritualiste au xixe  siècle — Chapitre I : Principe de la métaphysique spiritualiste »
: Principe de la métaphysique spiritualiste De toutes les doctrines philosophiques qui se partagent les esprits au temps où nous som
effaçable, Ampère, a consacré plus de temps peut-être aux méditations philosophiques qu’à ses études de mathématiques et de physique,
ience du génie allemand, eût peut-être donné naissance à un mouvement philosophique aussi considérable dans l’histoire que l’a été le
de Maine de Biran, nous apprenions qu’Ampère était son collaborateur philosophique et qu’ils avaient une doctrine commune ; c’est d’
ue nous avons été mis en possession d’une partie de sa correspondance philosophique avec Maine de Biran ; encore ne possédons-nous ce
faisait jour que dans un cercle assez étroit, dans une petite société philosophique dont il était le président, et dont les habitués
Maine de Biran, il semble que le moment était déjà passé où le germe philosophique déposé dans ces œuvres eût pu fructifier. On sava
fession psychologique des plus attachantes, et trois volumes d’écrits philosophiques , parmi lesquels l’œuvre la plus complète et la pl
es replis où il est difficile de le suivre. Ajoutez que les problèmes philosophiques , toujours identiques dans le fond des choses, se
t a également, dans l’article Conscience du Dictionnaire des sciences philosophiques , développé avec beaucoup de force le point de vue
24 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Discours préliminaire » pp. 25-70
ception la plus étendue ; c’est-à-dire, renfermant en elle les écrits philosophiques et les ouvrages d’imagination, tout ce qui concer
je rappeler tous les esprits éclairés à la jouissance des méditations philosophiques  ! Les contemporains d’une révolution perdent souv
haient à obtenir de nouveau des succès dans la carrière littéraire et philosophique , ce serait un premier pas vers la morale ; le pla
raient obtenir une réputation immortelle, si les idées littéraires et philosophiques ne rendaient pas les hommes capables de sentir et
c’est que l’égalité politique, principe inhérent à toute constitution philosophique , ne peut subsister, que si vous classez les diffé
mi les divers développements de l’esprit humain, c’est la littérature philosophique , c’est l’éloquence et le raisonnement que je cons
i l’analyse, ni l’examen qui sert à découvrir et à propager les idées philosophiques . Celui qui voudrait énoncer une vérité nouvelle e
prévenir un tel péril que par les progrès des lumières et de l’esprit philosophique . Ce qui permet aux guerriers de jeter quelque déd
s. La première partie de cet ouvrage contiendra une analyse morale et philosophique de la littérature grecque et latine ; quelques ré
aque jour ajoute à la masse des lumières, que chaque jour des vérités philosophiques acquièrent un développement nouveau ! Persécution
de l’espèce humaine ? J’adopte de toutes mes facultés cette croyance philosophique  : un de ses principaux avantages, c’est d’inspire
it en opposant la philosophie aux idées religieuses, soit en appelant philosophiques des systèmes purement sophistiques. J’entends par
le produit de l’imagination, du cœur, ou de l’esprit. 12. Les idées philosophiques donnent lieu souvent à tant d’interprétations abs
25 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre III. Les tempéraments et les idées — Chapitre II. La jeunesse de Voltaire, (1694-1755) »
e Louis XIV. L’Essai sur les mœurs. Recherches et exactitude. Dessein philosophique  : élimination de la Providence ; guerre à la reli
n, l’instruisit à moraliser la tragédie, à y poser nettement la thèse philosophique . Mais il fut frappé plus encore du développement
V, écrit sa lettre à un Premier Commis, publie en anglais ses Lettres philosophiques , où étaient résumées les impressions de ses trois
date, Voltaire est formé. Le siècle l’avertit de se donner au combat philosophique , s’il veut rester maître de l’opinion. Mais, dès
ont la forte logique l’impose avec le dogme. Aussi le premier dessein philosophique de Voltaire sera-t-il de prendre Pascal corps à c
aire. Il est, au contraire, authentique et complet dans ses « Lettres philosophiques , politiques, critiques, poétiques, hérétiques et
et orthodoxes de traits meurtriers. Parmi les hardiesses des lettres philosophiques , on ne croirait guère aujourd’hui qu’une des plus
samment tranchante ; et il s’empressait de s’en escrimer. Ces Lettres philosophiques , qui étaient une attaque directe contre le despot
e Charles XII, que Voltaire publie en 1731, ne procède d’aucune pensé philosophique . Bien au contraire, l’intérêt de l’auteur s’est é
isive, rend compte du plan du Siècle de Louis XIV : c’est l’intention philosophique de l’auteur. La première édition du livre a paru
ait pas de conception de l’histoire qui fût plus juste, plus large et philosophique . Cette conception se précisa dans l’esprit de Vol
évreusement. L’ouvrage s’organisait de façon à manifester l’intention philosophique de l’auteur : vingt chapitres esquissaient l’hist
correspondent à une grave et déjà ancienne modification de la pensée philosophique de Voltaire. Mme du Châtelet n’aimait pas l’histo
26 (1900) Taine et Renan. Pages perdues recueillies et commentées par Victor Giraud « Renan — II »
il avait bâti sa vie morale. On se rappelle cet Examen de conscience philosophique où l’illustre vieillard revise les principes qui
s s’aventurer sans compétence dans les généralités ; il fut un esprit philosophique .‌ Cependant les circonstances le contraignaient à
ure cette attitude constante chez M. Renan d’être un croyant (au sens philosophique ) et un critique, un homme de foi et un analyste,
toires ?‌ Ce grand écrivain prétendait conserver Dieu dans le langage philosophique , parce que sa suppression déconcerterait l’humani
cond Empire, — de 1848 à 1875, car c’est là, ce me semble, la période philosophique où il faut le situer.‌ (Le Figaro, 3 octobre 1892
27 (1909) De la poésie scientifique
é sous le nom de « Poésie scientifique », représente  de son principe philosophique à sa technique prosodique et rythmique, — une Doc
de qui, dédaignant sans doute d’avoir été un précurseur dans la voie philosophique comme nous l’avons dit souvent 5 , le poète de Ju
vertement ou occultement patronné par des hommes d’étroite conception philosophique et artistique (qui donc, soutiennent encore dogma
logique. Mme de Saint-Point, elle, se hausse somptueusement au penser philosophique , près d’une « Métaphysique émue » : cette express
isent à l’exaltation trop simpliste de ta vie, sans précision de sens philosophique , spiritualisme vague et sentimental. M. Francis J
de sensation rendue en musicalité et spontanéité de Rythme, Tendance philosophique . M. John-L. Charpentier, toute particulière perso
le et sobre drame en vers : la mort de Zoroastre), atteste une pensée philosophique , très haute, très sûre, en un tempérament poétiqu
, de qui la Physiologie morale du poète doit être lue. Ses déductions philosophiques parties de la nécessité reconnue de la connaissan
ocateur en un sens évolutionniste. D’autres, Symbolistes, à tendances philosophiques  : MM. Jean Royère, Paul Drouot, André Ibels. … J’
telligence humaine à l’évolution universelle, tentant ainsi une unité philosophique qui dégageât son émotion  Métaphysique émue  tout
our la technique. Elle représente toute une doctrine, à développement philosophique , sociologique, et d’éthique, et supporte une méta
dont il était ainsi parlé en Poésie, pour la première fois. La partie philosophique , concurremment avec le plan complet de l’Œuvre »
compte alors, que, dénué d’idée directrice le concrétant en concepts philosophiques et sociaux, le « Symbolisme », de par son essence
tage la théorie qu’il assouplit comme musculairement. De concept plus philosophique en même temps qu’instinctivement ému, et de verbe
. Or, nous ne savons, en dehors de l’habitude spéculative des esprits philosophiques , (mais encore quelle superstition ne se veut sépa
nt ici, on l’a vu, une simple poétique : mais ma doctrine poétique et philosophique ordonnée et complexe  est une. Basées scientifiqu
ntendait ici non seulement la technique, mais plus encore, ma volonté philosophique . Bien qu’en ironisa un des protecteurs particuliè
et imagées de son aîné, opposé ; maintenant la nécessité de la pensée philosophique en Poésie, dans une expression méthodique de musi
ure habituelle de leur émotion inspiratrice en s’élevant à du concept philosophique  Nous avons dit Lucrèce, du Bartas, Hugo de la Lé
28 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « II. Jean Reynaud »
ant et de bien formidable, rien qui force le plus modeste des esprits philosophiques à se croire petit et à baisser les yeux. Seulemen
e de Terre et Ciel de M. Jean Reynaud est un coup porté, par une main philosophique de plus, au christianisme et à l’Église. Comment
tinée, pour revenir en plein dix-neuvième siècle, — après les travaux philosophiques de Hegel et de Schelling, — à ce risible système
de déduction irrésistibles ; fallait-il que la grandeur des facultés philosophiques sauvât la misère du point de vue que l’on ne crai
uelque puissante unité. Théologien de prétention malgré son caractère philosophique , théologien quiquengrogne en philosophie, il peut
ments ». Au lieu de ces longueurs indécises, de ces toiles d’araignée philosophiques , de cette mosaïque de filandreuses dissertations
iquées, diminueront un peu, dans l’opinion, l’importance que le parti philosophique anti-chrétien veut créer au livre de M. Jean Reyn
29 (1874) Premiers lundis. Tome II « Revue littéraire et philosophique »
établissement, mais encore à celui du grand nombre des enseignements philosophiques dans les collèges, et même d’une utilité applicab
uteur ou les auteurs n’affectent pas de se placer dans cette position philosophique indifférente, qui n’est pas pour cela une véritab
dernes. Le style de l’ouvrage est d’une belle clarté et d’une rigueur philosophique qui rappelle en certaines pages d’exposition l’au
qui présente l’ensemble complet de ses observations et de sa doctrine philosophique morale, développe ce qu’il n’avait fait qu’indiqu
marquables articles, Arianisme, Aristote, où l’on reconnaît la pensée philosophique profonde et la plume énergique de M. Pierre Lerou
30 (1915) La philosophie française « II »
e s’est toujours réglée sur le principe suivant : il n’y a pas d’idée philosophique , si profonde ou si subtile soit-elle, qui ne puis
l’âme que lorsqu’elle portait sur les choses physiques, géométriques, philosophiques . Condillac fut un psychologue autant qu’un logici
de tout le monde, elle n’a pas été le privilège d’une espèce de caste philosophique  ; elle est restée soumise au contrôle de tous ; e
parce que ces manifestations tendaient elles-mêmes à prendre la forme philosophique  ? Bien rares, en France, sont les savants, les éc
t généreux. En ce sens, l’esprit français ne fait qu’un avec l’esprit philosophique . H. BERGSON
31 (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « L’abbé Noirot »
pérer, où l’abbé Noirot aura groupé autour de lui une véritable école philosophique , et alors il sera obligé de donner aux hommes que
pas, ce compte rendu inspire une grande confiance dans les aptitudes philosophiques du professeur. Nous qui le signalons aujourd’hui,
craignons pas de l’avancer, si un tel phénomène a lieu, si la science philosophique reprend l’ascendant d’un enseignement qu’elle a p
les, sinon qu’il est temps enfin de changer tous les points de départ philosophiques , tournés si obstinément du côté de l’homme, et de
32 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « IV. Saisset »
naïve (ce n’est pas là pourtant son habitude, mais c’était la France philosophique , il est vrai) pour accepter comme une merveille e
la doit être certainement la théocratie à son usage, cette théocratie philosophique qui n’est pas rétrograde, celle-là, et qu’il a rê
u moins de la souplesse dans le talent de M. Saisset ? Si la question philosophique du temps présent est, comme l’a dit M. Saisset et
al solide, et s’achoppe assez tristement contre ces infiniment petits philosophiques  : — le déisme de la psychologie et ses conséquenc
ur… De plus, quand on vit eu intimité d’étude avec les grands esprits philosophiques , avec ces grands cerveaux, tous fausseurs ou corr
’expression vaut mieux que tout cela, et, je finirai par ce blasphème philosophique , fait plus véritablement que tous ces abstracteur
33 (1890) L’avenir de la science « XIII »
res qu’on ne lit plus. Quoi qu’il en soit, le progrès scientifique et philosophique est assujetti à des conditions toutes dif-férente
traire, avance par des procédés tout opposés. À côté de ses résultats philosophiques , qui ne tardent jamais à entrer en circulation, e
able habitude que l’on a parmi nous de regarder ce qui est général et philosophique comme superficiel et ce qui est érudit comme lour
’ai vanté la polymathie et la variété des connaissances comme méthode philosophique  ; mais je crois qu’en fait de travaux spéciaux on
apables des vues les plus élevées, ont pu se défendre de toute pensée philosophique anticipée et se résigner à n’être que d’humbles m
est là un léger sacrifice ; ils ont peu de mérite à se priver de vues philosophiques , auxquelles ils ne sont pas portés par leur natur
le but suprême de la science, tout en ressentant d’énergiques besoins philosophiques et religieux, se dévouent pour le bien de l’aveni
eussent le sentiment intime et vrai de leur œuvre et que les esprits philosophiques ne dédaignassent pas de s’adresser à l’érudition
les naturalistes tireraient de grandes lumières, pour le problème si philosophique de la classification et de la réalité des espèces
Bien loin donc que les travaux spéciaux soient le fait d’esprits peu philosophiques , ce sont les plus importants pour la vraie scienc
34 (1890) L’avenir de la science « XV » pp. 296-320
s que les sciences de la nature ne fournissent des données tout aussi philosophiques . Je ne crains pas d’exagérer en disant que les id
rigine du langage. Pourquoi débite-t-on sur cette importante question philosophique tant d’absurdes raisonnements ? Parce que l’on ap
lui-même, est notre grande découverte et a introduit dans la science philosophique des données profondément nouvelles. La vieille éc
ui seul en fait la valeur, l’esprit de la nation ? Les races les plus philosophiques sont aussi les plus mythologiques. L’Inde présent
science de l’humanité, aucune n’a autant d’importance que la théorie philosophique et comparée des langues. Quant on songe que cette
l’histoire primitive, pour les origines de l’humanité ! Quel résultat philosophique que la reconnaissance des lois qui ont présidé au
qu’une nourriture sèche, et cela est si vrai que toute grande pensée philosophique se combine d’un peu de mysticisme, c’est-à-dire d
te pour le progrès des sciences de l’humanité serait donc une théorie philosophique des religions. Or comment une telle théorie serai
st le rationalisme. L’Orient n’a jamais compris la véritable grandeur philosophique , qui n’a pas besoin de miracles. Il fait peu de c
s religions aient été chez les peuples en raison inverse des facultés philosophiques . La recherche réfléchie, indépendante, sévère, co
osophiques. La recherche réfléchie, indépendante, sévère, courageuse, philosophique en un mot, de la vérité semble avoir été le parta
elonnés aux divers degrés de son histoire ces systèmes, ces créations philosophiques , toujours et partout soumis aux lois constantes e
usiasme par un culte, une doctrine mystique, un livre révélé. L’école philosophique a sa patrie sous le ciel de la Grèce et de l’Inde
la raison. J’ai voulu montrer par quelques exemples à quels résultats philosophiques peuvent mener des sciences de pure érudition et c
est injuste le mépris que certains esprits, doués d’ailleurs du sens philosophique , déversent sur ces études. Que serait-ce si, abor
eçoit dans l’enfance, et qui demeurent trop souvent la seule doctrine philosophique de la vie, sont la négation même de la critique ?
ale qui résulte de ces deux livres ! 136. Voir dans le Dictionnaire philosophique de Voltaire le charmant article Gargantua, où il
Les Arabes, à s’en tenir aux mots reçus, ont offert un développement philosophique et scientifique ; mais leur science est tout enti
35 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 312-324
une Production aussi extravagante qu’odieuse ? Que penser de l’audace Philosophique , qui a osé lui attribuer l’assemblage de tous ses
ui subsiste entre les lumieres de cette Religion & les phosphores philosophiques  ! La fausse clarté de ceux-ci n’est que le produi
nt dégradé & corrompu les mœurs. Depuis qu’on est inondé d’Ecrits philosophiques , les vices semblent se multiplier & prendre u
individu. Et si un véritable amour de l’humanité dirigeoit les plumes philosophiques , les bienfaits continuels de cette Religion ne de
et, Fénélon, & de Huet, en attribuant à ces Prélats des sentimens philosophiques , dont ils auroient été les plus terribles fléaux.
36 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre II. Les formes d’art — Chapitre IV. Le roman »
Marivaux. L’abbé Prévost et Manon Lescaut. — 3. Le roman satirique et philosophique  ; le roman érudit. Le roman à thèse : la Nouvelle
guère une occasion d’égratigner Voltaire. Il n’a pas du tout l’humeur philosophique . Il n’en veut ni à la religion ni à la société ;
humanité. Il me semble qu’il faut prendre garde de trop louer l’idée philosophique qui a déterminé le caractère de Gil Blas. Ce n’es
escaut est plus innocente que celle du Paysan parvenu. 3. Le roman philosophique L’esprit philosophique ne manqua pas de s’empa
que celle du Paysan parvenu. 3. Le roman philosophique L’esprit philosophique ne manqua pas de s’emparer du roman et de le fair
es gens du monde, aucun genre ne convenait mieux. La recette du roman philosophique est assez simple : deux ingrédients, l’esquisse s
iption polissonne de la volupté sensuelle, servent à masquer la thèse philosophique . On peut dire que Montesquieu dans ses Lettres pe
es interprétations. La Nouvelle Héloïse 503 est, avant tout, un roman philosophique  : une foule de thèses sociales et morales sont po
, il dépasse ici le psychologue Marivaux. Enfin, parmi tant de romans philosophiques , la Nouvelle Héloïse a un caractère particulier :
37 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre III. Le naturalisme, 1850-1890 — Chapitre VI. Science, histoire, mémoires »
ition littéraire n’ont pas passé à leurs successeurs. C’est l’intérêt philosophique des idées qui a donné accès à quelques écrits sci
uvres d’érudition se mesure à deux caractères : la quantité de pensée philosophique impliquée ou suggérée ; l’intensité de vie concrè
controverses brûlantes comme de discuter abstraitement les questions philosophiques , M. Boissier s’est enfermé dans son rôle d’histor
synthétique qui se compare à ces deux ouvrages. Mais, ici, l’intérêt philosophique dépasse l’intérêt d’érudition ou d’histoire. Une
sie, études d’histoire, de critique ou de morale, dialogues ou drames philosophiques , et toutes ces allocutions, confidences, propos,
et libre qui représente une belle dépense d’énergie. Pour des raisons philosophiques , il a cessé de croire à la tradition catholique,
sont bonnes — quand on ne les applique qu’à leur office. L’idéalisme philosophique n’est pas à l’usage de-toutes les intelligences :
ux grands ouvrages : Questions contemporaines, 1868, in-8 ; Dialogues philosophiques , 1876, in-8 ; Nouvelles Études d’histoire religie
, 1884, in-8 ; Mélanges d’histoire et de voyages, in-8, 1878 ; Drames philosophiques (Caliban, l’Eau de Jouvence, le Prêtre de Némi, l
38 (1913) La Fontaine « VIII. Ses fables — conclusions. »
antes : les fables qui ne sont pas des fables, qui sont des causeries philosophiques ou des discours philosophiques ou, puisque La Fon
pas des fables, qui sont des causeries philosophiques ou des discours philosophiques ou, puisque La Fontaine parle le plus souvent en
isque La Fontaine parle le plus souvent en dialogues, des « dialogues philosophiques  », comme on en faisait dans l’antiquité et comme
iquité et comme Renan en a fait en France. Ces discours, ou dialogues philosophiques , ont toujours pour prétexte une petite anecdote,
le chercher. Mais cela ne fait rien à l’exposition de cette doctrine philosophique qui est quelque chose comme un milieu, un intermé
entre mille ; Ce sont des effets du hasard. Le caractère de discours philosophique est encore plus marqué dans l’Astrologue qui se l
. L’Astrologue qui se laisse tomber dans un puits est un pur discours philosophique . C’est… mais vraiment c’est un sermon sur la prov
plus de foi que ces gens. Vous savez que ce ne sont pas là banalités philosophiques ou oratoires. Vous savez qu’au dix-septième siècl
ter ces très dangereuses superstitions. A citer encore comme discours philosophique les Lapins, où il n’y a pas de fable du tout et q
enfin, dans le même ordre d’idées et dans la même catégorie de fables philosophiques , comme je les intitulerais si toutes les fables d
tulerais si toutes les fables de La Fontaine n’étaient pas des fables philosophiques , vous avez enfin le fameux Discours à Mme de La S
it œuvre de dialecticien dans ses fables, ou plutôt dans ses discours philosophiques . Le La Fontaine dialecticien est très intéressant
à discuter  on le sait par ailleurs  qu’il aime à exposer des thèses philosophiques ou scientifiques, et que peut-être il y avait un
mérite chez lui, la poésie dramatique, la poésie élégiaque, la poésie philosophique , il a touché à tout cela avec infiniment de talen
39 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XIII. Des tragédies de Shakespeare » pp. 276-294
eare, trouvent de plus profondes sources d’émotions dans la nécessité philosophique . Elle se compose du souvenir de tant de malheurs
minel ; mais il ne se dispense pas, par ce fatalisme, de la gradation philosophique des sentiments de l’âme. Cette pièce serait encor
les passions sont fortement agitées. Il y a toujours quelque chose de philosophique dans le surnaturel employé par Shakespeare. Lorsq
poètes anglais, Waller, Cowley, etc. Les guerres civiles et l’esprit philosophique ont corrigé de ce faux goût ; car le malheur, don
rté étant fondée sur l’orgueil national plus encore que sur les idées philosophiques , ils repoussent tout ce qui leur vient des étrang
son costume doit lui donner, détourne l’attention de ce qu’il y a de philosophique dans la conception de ce rôle. Une des beautés de
a mes malheurs, et j’aimai sa pitié. 47. Parmi la foule de traits philosophiques que l’on remarque dans les pièces de Shakespeare,
40 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre VII. Du style des écrivains et de celui des magistrats » pp. 543-562
crivains et de celui des magistrats Avant que la carrière des idées philosophiques excitât en France l’émulation de tous les hommes
ue des formes abstraites ; mais dès que vous traitez tout autre sujet philosophique , il faut rester dans cette région, où vous pouvez
rs avec des images qui doivent leur appartenir ; Bossuet, les pensées philosophiques avec les tableaux imposants qui leur conviennent 
l’expression figurée nécessaire au développement complet de l’aperçu philosophique  ; et l’on éprouve, en lisant les belles pages de
nsée ? Il ne faut rien exclure ; mais on doit convenir que les livres philosophiques qui n’en appellent jamais ni au sentiment, ni à l
et que les ouvrages de littérature qui ne sont point remplis d’idées philosophiques , ou de cette mélancolie sensible qui retrace les
rincipes du goût, sur la peinture, sur la musique, peut être un livre philosophique , s’il parle à l’homme tout entier, s’il réveille
41 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article » pp. 152-153
e naturel, mais diffus & très-négligé. Son ton est plus hardi que philosophique  ; ses plaisanteries plus indécentes qu’agréables 
Juives, les Lettres Cabalistiques, les Lettres Chinoises, les Songes philosophiques . Aujourd’hui on est assez généralement dégoûté de
d’observations communes & de déclamations ennuyeuses ; ses Songes philosophiques , un amas de chimeres & de visions ; ses Roman
42 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre VII. De la littérature latine, depuis la mort d’Auguste jusqu’au règne des Antonins » pp. 176-187
s ont conservé la force d’esprit nécessaire pour se livrer aux études philosophiques et littéraires. Le règne d’Auguste avait avili le
vaient pas encore atteint à la connaissance parfaite, à l’observation philosophique des caractères, telle qu’on la voit dans Montaign
permis ni possible de remuer le peuple par l’éloquence ; les ouvrages philosophiques et littéraires n’avaient point d’influence sur le
e entièrement leur attention de la destinée de leur pays. Les pensées philosophiques se rallient à tous les sentiments de l’âme ; les
ui pouvaient servir à l’instruction générale, la diversité des sectes philosophiques qui jetait dans les esprits de l’incertitude sur
43 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre premier. Idée générale de la seconde Partie » pp. 406-413
uisse amener de long temps ni une institution féconde, ni un résultat philosophique . Quoi qu’il en soit, cette seconde Partie contena
es causes modifierait les effets. Les nouveaux progrès littéraires et philosophiques que je me propose d’indiquer, continueront le dév
u par des calculs entièrement étrangers à l’immuable nature des idées philosophiques . C’est pour obtenir du crédit ou du pouvoir qu’on
ons-le donc cet avenir, dans les productions littéraires et les idées philosophiques . Un jour peut-être ces idées seront appliquées au
44 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre troisième. Découverte du véritable Homère — Argument » pp. 249-250
ropre histoire dans des chants nationaux. Chapitre Ier. De la sagesse philosophique que l’on attribue à Homère. La force et l’origina
tions sur la comédie et la tragédie. Chapitres V et VI. Observations philosophiques et philologiques, qui doivent servir à la découve
rvir à la découverte du véritable Homère. La plupart des observations philosophiques rentrent dans ce qui a été dit au second livre, s
45 (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Appendice — II. Sur la traduction de Lucrèce, par M. de Pongerville »
disparu ; M. Sainte-Beuve n’eût été occupé désormais que de la pensée philosophique . Son ancien article, qu’il faut relire, n’aurait
loyé, à propos de Lucrèce, toute sa profession de foi scientifique et philosophique  ; il eût pleinement justifié la définition qu’une
d’anarchie et de discordes civiles, troublé de doutes et de terreurs philosophiques à la manière de Pascal et de Boulanger, voyant l’
ée, les corrections arrêtées, il fallait prendre un parti sur le sens philosophique de ce poème tout philosophique. M. de Pongerville
l fallait prendre un parti sur le sens philosophique de ce poème tout philosophique . M. de Pongerville, qui ne voulait blesser person
stimable traducteur de Lucrèce appartient à une coterie littéraire et philosophique  ; il a un rôle, on l’a averti dans l’oreille de p
46 (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « Ernest Renan, le Prêtre de Némi. »
ques-unes des idées que M. Renan a exprimées déjà (dans les Dialogues philosophiques , dans Caliban, dans la Fontaine de Jouvence, dans
it de ressusciter cette vieille forme du conte, du dialogue, du drame philosophique , si fort en honneur au siècle dernier, et comme c
nous avons d’important à dire. Je me figure que le conte ou le drame philosophique serait le genre le plus usité dans cette cité idé
que des intelligences enfantines. Au contraire, le conte ou le drame philosophique est le plus libre des genres, et ne vaut, d’autre
toire des origines du christianisme elle-même tient beaucoup du conte philosophique . Revenons au Prêtre de Némi. C’est un étrange com
té, avec toutes les différences que vous devinez sans peine, un conte philosophique de vingt pages intitulé : Antistius, ou Toute vér
47 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « L’abbé Gratry »
s allons parler a été annoncé quand il parut comme une bonne nouvelle philosophique . Le temps qui s’est écoulé depuis cette époque n’
étendue de l’instrument logique dont il dispose, force-t-il la pensée philosophique à s’établir dans le terre-plein de l’humanité et
reprise en sous-œuvre d’un procédé qu’une intelligence véritablement philosophique a su presque métamorphoser, en le grandissant… L’
rapide, les points culminants d’un travail qui rétablit la tradition philosophique interrompue et jette la première arche du pont qu
temps de nous résumer. Le livre par lequel il débute dans l’invention philosophique est certainement un des plus substantiels que la
a nulle part cette froideur de caverne qu’ont parfois les méditations philosophiques , et l’on ne s’en étonnera pas. Dans le système de
48 (1890) L’avenir de la science « VIII » p. 200
outerraines, pour le plaisir d’en faire. Sa place dans l’organisation philosophique n’est pas encore suffisamment déterminée, les mon
nne, par exemple, l’école d’Alexandrie ; à part quelques spéculations philosophiques et théurgiques, tous les travaux de cette école,
ue esthétique qui se sont élevées au niveau des plus belles créations philosophiques  69. Le champ du philologue ne peut donc être plus
que la curiosité naturelle de l’esprit humain ait suppléé à l’esprit philosophique et soutenu la patience des chercheurs. Bien des g
t, qu’il n’est aucun de ces ouvrages où je n’aie puisé plus de choses philosophiques que dans toute la collection de Descartes et de s
au lieu que les recherches particulières, même destituées de l’esprit philosophique , peuvent être du plus grand prix, quand elles son
es ne plongent en ce terrain sacré, et je prétends qu’aucune création philosophique n’a fourni autant de parties vivantes à la scienc
s superposées, notre manière de concevoir la philologie est bien plus philosophique et plus féconde que celle de l’antiquité. La phil
sédait le corps complet du péripatétisme, c’est-à-dire l’encyclopédie philosophique de l’antiquité ; il y joignait de nombreux docume
ences de l’humanité ce que la physique et la chimie sont à la science philosophique des corps. C’est ce que n’a pas suffisamment comp
déclament contre le style et la beauté de la forme dans les sciences philosophiques et morales méconnaissent la vraie nature des résu
49 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre septième. L’introduction des idées philosophiques et sociales dans la poésie. »
Chapitre septième L’introduction des idées philosophiques et sociales dans la poésie. I. Poésie, science
érature à notre époque, c’est d’être peu à peu envahies par les idées philosophiques . La théorie de l’art pour l’art, bien interprétée
d’admirer78. Aussi est-il impossible de méconnaître le rôle social et philosophique de la poésie et de l’art. « Le poète a charge d’â
le l’Eternel à celui qu’on méprise. » On peut dire de la haute pensée philosophique et morale ce que Victor Hugo a dit de la nature m
lle pièce inspirée par une idée ou par un sentiment vraiment élevé et philosophique  : à mérite égal du poète, les vers purement descr
’est moins pas esthétique que la conception fausse des anciens.L’idée philosophique de l’évolution universelle est voisine de cette a
heureusement, a été dans notre siècle de plus en plus animée d’idées philosophiques , morales, sociales. Il importe de montrer cette s
en ont fourni l’ensemble et les détails ; mais vouloir que toute idée philosophique mise en vers par le poète lui appartienne toujour
ur Lamartine : quoique le sentiment soit vrai, trop souvent la pensée philosophique et religieuse, au lieu de projeter spontanément s
nsée et le mot. La vraie poésie est surtout dans les grands symboles philosophiques et même dans les mythes ; l’imagination poétique
qu’assez légèrement affecté encore par toutes ces questions morales, philosophiques et religieuses qui préoccuperont nos poètes conte
50 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Μ. Ε. Renan » pp. 109-147
Μ. Ε. Renan Dialogues philosophiques [Le Constitutionnel, 10 juillet 1876.] I
Constitutionnel, 10 juillet 1876.] I En abordant ces Dialogues philosophiques de M. Renan, on a pu se demander s’il en avait as
les autres, je le retrouve bien, dans ces Dialogues et ces Fragments philosophiques , tel qu’il fut d’abord en histoire quand il écriv
originalités spirituelles. Autrement, que seraient-ils ?… La science philosophique , ou ce qu’on appelle de ce nom, n’aboutissant, pa
eau d’écrire à la tête de son présent volume : Dialogues et fragments philosophiques , car le fond même de cette intelligence sans musc
faire, pour les tirer de leur engourdissement… L’auteur des Dialogues philosophiques d’ordinaire, le courage de la sottise et la bravo
Nous tenons l’important : les certitudes. Pour l’auteur des Dialogues philosophiques , c’est là le vrai. Les probabilités et les rêves
des déistes, et, à sa place, il met la science. Et non pas la science philosophique , — parce que la science philosophique raisonne et
science. Et non pas la science philosophique, — parce que la science philosophique raisonne et que la vraie science ne raisonne pas,
 Renan et le trouvent un grand esprit ! Madame Sand, cette forte jupe philosophique , comme on sait, avait fait à ce livre sa dernière
les ne sera plus ; — c’est sur ces déclarations du solennel Trissotin philosophique que fut Marc-Aurèle, que M. Renan a pris la mesur
51 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Portalis. Discours et rapports sur le Code civil, — sur le Concordat de 1801, — publiés par son petit-fils — II. » pp. 460-478
nt au dernier chapitre de son livre sur L’Usage et l’Abus de l’esprit philosophique . Il eût à prononcer au Conseil des Anciens un rap
ce. On était alors en Allemagne dans une grande occupation du système philosophique de Kant ; Portalis s’en faisait rendre compte ain
ié depuis sa mort sous le titre : De l’usage et de l’abus de l’esprit philosophique durant le xviiie  siècle. Ce traité a un défaut d
st également éloigné de tout extrême. En dénonçant l’abus de l’esprit philosophique , l’auteur ne fait ni comme Bonald, ni comme de Ma
orale et l’État. Le bon sens et la bonne foi sont les deux caractères philosophiques de Portalis. Et, pour commencer, il s’en remet à
ce qui nous environne et qui nous touche n’est peut-être pas la plus philosophique ni la plus profonde, mais c’est la plus raisonnab
qui ont fondé les sociétés et institué les peuples : « Le faux esprit philosophique est une lime sourde qui use tout. » Il distingue
s peuvent remédier, d’avec cette corruption subtile qu’un faux esprit philosophique a naturalisée dans la morale publique et dans la
52 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 169-178
ebutant ? Ce n’est pas l’obscurité qu’on peut reprocher à ses Pensées Philosophiques  ; elles sont très-claires. On pourroit dire encor
pprendre que des Ouvrages d’agrément ait été le prélude de ses Œuvres philosophiques  ? Et quels Ouvrages d’agrément ! Les Bijoux indis
ant les sentimens reçus, en se parant d’une morgue plus burlesque que philosophique  ; sera-t-il croyable que M. Diderot ait pu parven
siecles de la Littérure & de la saine raison, que quand l’esprit philosophique a commencé à égarer & à abrutir les autres ge
53 (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Du génie critique et de Bayle »
Bayle mort la plume à la main en les réfutant, a rempli un grand rôle philosophique dont le xviiie  siècle interpréta le sens en le f
opriation à chaque chose : ce génie, selon nous, domine même son rôle philosophique et cette mission morale qu’il a remplie ; il peut
st une véritable incapacité de mûrir. Il y a des natures poétiques ou philosophiques qui restent jusqu’au bout, et à travers leurs div
utre écrivain), est au revers du génie créateur et poétique, du génie philosophique avec système ; il prend tout en considération, fa
fut plus marquée que par des écrits, des controverses littéraires ou philosophiques  ; après ses disputes de plume avec Jurieu, Le Cle
rement le centre de ses mesures. Voltaire avait de plus son fanatisme philosophique , sa passion, qui faussait sa critique. Le bon Bay
droits voisins des précédents, nous le savons, l’expression est toute philosophique  ; mais avec Bayle, pour rester dans le vrai, il n
e en diverses classes d’artisans, cette belle page de son Commentaire philosophique , il la réalise dans sa république des livres, et,
ique, contre les persécutions de Louis XIV, préparait son Commentaire philosophique , et en même temps, dans une note qu’il rédigeait
se dédoubler, en quelque sorte, dans ce rôle à la fois littéraire et philosophique  ; il dut interrompre ses Nouvelles de la Républiq
54 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre IV : La philosophie — II. L’histoire de la philosophie au xixe  siècle — Chapitre I : Rapports de cette science avec l’histoire »
pal objet est d’exposer et de faire connaître les différents systèmes philosophiques , de les interpréter avec toute l’exactitude désir
évolution dans son développement, était reléguée parmi les hypothèses philosophiques . Il n’y avait aucune transition entre les science
du développement intellectuel de l’humanité. Sans doute les systèmes philosophiques ont en grande partie leurs causes dans l’état gén
ut pas exagérer le point de vue des origines extérieures des systèmes philosophiques . Ils ont surtout une filiation interne et toute s
entière, en revanche nous avons sur presque toutes les grandes écoles philosophiques des travaux étendus et approfondis où la force de
t de recherches, et c’est la partie la moins contestable de sa gloire philosophique . Par sa traduction et surtout par ses Arguments d
sur Kant, sur l’école écossaise, qui sont des travaux de controverse philosophique plutôt que de critique historique, mais qui n’en
55 (1853) Histoire de la littérature française sous la Restauration. Tome I
er le côté exclusivement littéraire de notre sujet. Quant à la pensée philosophique qui a présidé à cet ouvrage, la voici. L’histoire
puissance. C’est toujours le rationalisme d’abord religieux, ensuite philosophique , enfin politique. Arrivé à cette étape, il devien
dix-huitième siècle, à la négation de toutes les vérités religieuses, philosophiques et sociales, et à la subversion de toutes les loi
subi comme une longue éclipse pendant la marche ascendante de l’école philosophique et révolutionnaire du dix-huitième siècle, sortit
ns car, plus tard, ils prirent part aux luttes des idées religieuses, philosophiques , littéraires et politiques de cette époque : ce s
is de décembre 1794, à faire retentir au Lycée2, contre les doctrines philosophiques et politiques de la révolution, ses véhémentes in
entiments dont on avait ensemencé les esprits et les cœurs dans l’âge philosophique , devaient porter et avaient, en effet, porté leur
gentilhomme et novateur littéraire, un moment entraîné vers les idées philosophiques et politiques du dix-huitième siècle par le coura
éloges enthousiastes du parti religieux, les vives attaques du parti philosophique , enfin l’intérêt général. Il y avait dans cet ouv
dû son succès à l’esprit de parti. L’abbé Sicard, égaré dans ce monde philosophique , rappelait avec autant d’esprit que d’à-propos à
ient, les deux esprits qui se trouvaient en présence. Le rationalisme philosophique du dix-huitième siècle, et l’esprit chrétien rena
nt produire. Le livre de Chateaubriand, œuvre à la fois littéraire et philosophique , dramatique et didactique, qui réunissait tous le
lle qui offre aujourd’hui le moins d’intérêt. La partie historique et philosophique a conservé un tout autre attrait. Dans cette part
urope. La nation initiatrice était devenue une maîtresse d’égarements philosophiques  ; la reine des intelligences avait corrompu les i
re constatait dès 1796, en lisant dans le triomphe matériel des idées philosophiques du dix-huitième siècle leur défaite morale, et en
vers les idées de religion, de morale, de pouvoir, et tout l’édifice philosophique du dix-huitième siècle commença à craquer. On éta
e comte de Maistre porte la main sur tous les principes politiques et philosophiques qui, quelques années auparavant, avaient pris ran
on de la révélation primitive du langage, qui est son plus beau titre philosophique devant la postérité. « La solution du problème d
rité de la révélation primitive du langage est grosse de conséquences philosophiques et morales du plus haut intérêt ; elle détruit de
incible nature ait repris son empire. » C’est reconnaître, en langage philosophique , que la prétendue souveraineté de l’homme est ass
, et voici les résultats de ses recherches. Il a trouvé pour le monde philosophique cette synthèse qui résume tout, la cause, le moye
orte ; cette observation de fait n’ôte rien à la justesse de l’axiome philosophique appuyé par M. de Bonald, non seulement sur l’hist
le pouvoir est héréditaire et le ministère électif. De cette formule philosophique , éclairée par l’expérience de l’histoire, sort la
sa raison et le spiritualisme de toutes ses conceptions religieuses, philosophiques et sociales. L’objet constant des études de M. de
ivorce de la philosophie et de la religion, de prouver par les études philosophiques la nécessité des solutions religieuses, et de ram
us que dans tous les autres temps, un cours de principes littéraires, philosophiques , moraux et religieux, appliqué à une foule d’écri
e et un attrait universel. On crut voir d’ailleurs dans les principes philosophiques et politiques de quelques-uns de ceux qui obtinre
, put, pendant un certain temps, continuer le mouvement littéraire et philosophique que Chateaubriand, Bonald et de Maistre avaient c
ait un vice de situation. Il existe un document à la fois historique, philosophique et littéraire de cette époque, où l’on peut suivr
ne remarquable exactitude, les phases decette espèce de duel du parti philosophique et révolutionnaire contre le parti religieux et s
ance qui lève tous les voiles, les efforts prodigieux que fit l’école philosophique et révolutionnaire pour enlever à l’école religie
On voit en même temps la vive résistance opposée aux efforts du parti philosophique , et le désir de l’empereur de maintenir en équili
ant, M. Fiévée, lui représente cependant les tendances littéraires et philosophiques comme essentiellement propres à favoriser l’affer
les dénonciations recommencèrent, les agressions revinrent. Le parti philosophique et révolutionnaire, Fouché, qui était alors minis
ise, qui devient l’occasion d’une nouvelle escarmouche entre le parti philosophique et révolutionnaire et le parti religieux et socia
romettre par cette marque d’intérêt ou de curiosité22. Enfin le parti philosophique , si souvent battu, songea à prendre sa revanche à
ormer. » Au fond, les appréhensions qu’éprouvaient Fouché et le parti philosophique , dès le premier pas que l’on faisait sur le terra
et, quelque absolue que parût sa puissance, il y avait entre le parti philosophique et révolutionnaire et lui des liens qui ne pouvai
rit à la fin. M. Étienne, qui appartenait par ses tendances à l’école philosophique , et par son dévouement à l’empereur, fut, vers le
n influence littéraire et universitaire. — Enseignement littéraire et philosophique . Les détails qu’on vient de lire aideront à fa
es cadencées l’incident qui l’avait frappé dans la journée, la pensée philosophique qui avait saisi son esprit. D’autres fois, l’élég
gouvernement cherchait à équilibrer avec la force révolutionnaire et philosophique , de manière à se servir de toutes deux et à se dé
siècle29 : c’est qu’il y a une correspondance étroite entre les idées philosophiques dominantes dans une époque, et l’histoire politiq
forme est Dieu. Pendant les convulsions révolutionnaires, les études philosophiques , comme les autres études, s’étaient arrêtées. Les
iaire entre l’Institut et le public, qui recevait ainsi les solutions philosophiques de la bouche des adeptes qui faisaient rayonner a
faisaient rayonner au loin les idées du salon d’Auteuil. Ce mouvement philosophique se développa avec la double faveur du public lett
op pour méditer. Pendant cette espèce de suspension de l’enseignement philosophique , il se fit chez plusieurs des esprits les plus él
orce physique encore, on remontait peu à peu, dans les hautes sphères philosophiques , la pente d’un sensualisme qui s’épurait. Mais ce
n’est pas complétement atteint ou manqué. IV. Mouvement des idées philosophiques sur la fin de l’empire. — Royer-Collard. — Centre
n, Jouffroy. Vers la fin de l’empire il y eut, dans l’enseignement philosophique le plus élevé de l’université, un effort remarqua
ui donna le signal de cette réaction, mais à cause aussi du mouvement philosophique de la restauration, dont l’initiative prise par l
départ. L’empereur, en instituant trois cours consacrés aux sciences philosophiques dans la faculté des lettres de Paris, avait nommé
tion, sans entrer dans quelques détails et sur l’homme et sur l’école philosophique qu’il inaugura et qui devait, en se développant,
d n’avait point fait, jusque-là, de travaux spéciaux sur les sciences philosophiques  ; mais son esprit pénétrant et porté aux méditati
igine, son but, sa manière et sa raison d’être ; l’âme de sa doctrine philosophique comme de sa doctrine politique, était un spiritua
i suffit pour exercer une action puissante sur le mouvement des idées philosophiques . L’objet même de son enseignement, l’histoire de
ondérante en Angleterre. Le professeur s’affermissait dans ses études philosophiques par cet enseignement préliminaire, dans lequel il
r cette question, à partir de Descartes jusqu’à Condillac. La méthode philosophique qui devait prévaloir dans les temps qui suivirent
i elle ne les représente pas exactement. Comment juger si une théorie philosophique de la perception est vraie ou fausse, en quoi ell
perception, et il en sera de même de toute critique, de toute théorie philosophique , puisque toute théorie philosophique se rapporte
toute critique, de toute théorie philosophique, puisque toute théorie philosophique se rapporte à un fait de la nature morale et inte
nt nécessaire la psychologie. Mais de combien de manières une théorie philosophique de la perception peut-elle être fausse ? D’autant
eux de ces mystères que Dieu a posés comme des bornes dans la science philosophique et dans les sciences physiques, devant notre inte
mbien la compréhension humaine est bornée. Malheureusement les études philosophiques , ceci n’est pas une raison pour les proscrire, ma
s à la religion, cette loi des lois, même au prix d’une inconséquence philosophique . Ce fut, on le sait, la destinée de Descartes, au
remonte, avec tant de raison, comme au premier anneau de cette chaîne philosophique qui vient aboutir à Condillac. Descartes, cette g
ritable conséquence, en déclarant que la matière était un raffinement philosophique , et nia son existence, non seulement comme dénuée
dons par image » ; que tantôt il est égoïste, c’est-à-dire, en langue philosophique , qu’il ne croit pouvoir affirmer que sa propre ex
que l’orgueil est peu fait pour l’homme ! Que l’histoire des opinions philosophiques est fatigante, et que ce tableau de l’esprit huma
En effet, comme le fait observer M. Royer-Collard, il y a des erreurs philosophiques dangereuses, comme il y en a d’innocentes. Ainsi
les évidences naturelles. Les nombreux esprits que la grande réaction philosophique et religieuse conduite par Chateaubriand, Joseph
pressenti le talent destiné à jouer un si grand rôle dans les luttes philosophiques de la restauration : c’étaient MM. Cousin et Jouf
’exemples de la fragilité des choses humaines, et la vanité des idées philosophiques du dix-huitième siècle se révélait à leur esprit
sent à les prendre pour juges42 ». La jeunesse appartenant aux écoles philosophiques les plus opposées accourut avec ses préventions,
nseignement religieux de M. Frayssinous et la marche de renseignement philosophique de M. Royer-Collard, qui devient un symptôme rema
e dans la chaire de vérité. On voit ici à la fois la passion du parti philosophique et révolutionnaire qui s’effrayait du succès des
prendre la physionomie plus caractérisée de trois écoles littéraires, philosophiques et politiques. Le premier de ces courants d’idées
euse, qui a donné à la France les Martyrs, cette épopée historique et philosophique , chantée entre le monde romain qui s’écroule et l
de Maistre suit avec une anxiété visible, du haut de son observatoire philosophique , tous les symptômes précurseurs de ces événements
ictionnaire des synonymes avec une introduction consacrée à une étude philosophique de la langue française ; un peu plus tard, les Vi
l’Allemagne, et de frayer avec ses grands écrivains59. Un des esprits philosophiques les plus distingués de la restauration fait remar
littérature, l’on ne parviendra jamais à juger, sous un point de vue philosophique , le goût antique et le goût moderne. » Si l’on te
vois d’idées devaient arriver, et les premiers auditeurs de ces cours philosophiques de M. Cousin, qui allaient jeter tant d’éclat et
années de la restauration, on pourra étudier le mouvement des écoles philosophiques et littéraires sorties des trois courants d’idées
omposèrent les Méditations, M. de Lamartine publia un poëme à la fois philosophique , dramatique et élégiaque : la Mort de Socrate. Il
aites dans ce temps par un jeune professeur qui renouait sa tradition philosophique à l’école spiritualiste de Platon. C’est un des c
is sans pouvoir les retrouver. Les Harmonies ont surtout un caractère philosophique et religieux : elles reflètent ces luttes intelle
ein d’une époque sur laquelle la nuit du doute redescend. C’est l’âge philosophique du génie poétique de M. de Lamartine. Sa pensée a
avait un autre point de contact avec la révolution : par ses opinions philosophiques , il se rapprochait de l’école du dix-huitième siè
fois la religion par le déisme et par l’athéisme, par l’enthousiasme philosophique et par le scepticisme. Il tourna ses croyances en
é dans le fourreau les épées irritées d’être oisives. Avec la chanson philosophique , il a attaqué le côté religieux de la restauratio
rique. Le premier de ces types, c’est ce qu’on pourrait appeler l’ode philosophique . Le poëte met en vers énergiquement frappés et ci
e toutes les perfections de la Divinité, il n’en est qu’une que l’ode philosophique de Béranger lui laisse complétement : c’est la pa
resse qu’elles inspirent a un caractère sombre et fatal. Ses banquets philosophiques ressemblent au banquet d’Homère où les murs suaie
nd bien même on consentirait à ne pas prendre au sérieux les boutades philosophiques que quelques auteurs se sont permises, toujours e
cole intermédiaire, mais avec une tendance marquée vers les principes philosophiques et les doctrines politiques du dix-huitième siècl
égislation primitive, qui fut son point de départ, à la Démonstration philosophique , qu’il publia en 1830 et qu’il dédia aux rois, co
d la grande division entre l’école monarchique sortie du rationalisme philosophique et l’école monarchique sortie du catholicisme. Pu
nnée qui côtoyaient l’invective ; M. Royer-Collard, qui fut à l’école philosophique et monarchique ce que M. de Bonald était à l’écol
tour retentir toutes les questions sociales, politiques, religieuses, philosophiques , internationales, qui préoccupaient les esprits.
t le clergé comme un usurpateur dangereux qui disputait aux écrivains philosophiques leur influence légitime. Il était entré enfin dan
monde des idées. C’était un rendez-vous commun où chaque grande école philosophique , littéraire et politique tenait ses assises. Il s
Sismondi, de Rémusat, les yeux attachés sur un horizon littéraire et philosophique qui s’agrandissait sous leur regard. Madame de Mo
écrivait à M. de Bonald, en 1818, après la publication des Recherches philosophiques  : « Est-il possible que la nature se soit amusée
la moitié de ses forces. Aussi l’empire fut-il une époque de sommeil philosophique . Presque en tout on se contenta des idées du dix-
56 (1828) Préface des Études françaises et étrangères pp. -
ession, si ce n’est ceux qui se livrent à la haute étude des sciences philosophiques ou aux profondes recherches historiques : deux im
laissés nos poètes classiques : Voltaire se présente avec ses épîtres philosophiques , un poème héroï-comique qui est un péché mortel e
ls ont mille fois raison quand ils disent que les contes, les épitres philosophiques , les poésies légères, les poèmes didactiques ou h
dera. On convient généralement de la supériorité de notre jeune école philosophique et historique ; notre siècle est déjà si bon juge
ser, comme sur un écueil, contre le stoïcisme des têtes exclusivement philosophiques ou politiques. Elle était trop forte là-bas ; ici
ns un siècle comme le nôtre, où les sciences politiques et les études philosophiques sont portées à un si haut degré de perfection, le
âges moins éclairés ; les hautes renommées de Goethe au milieu de la philosophique Allemagne, et de Byron dans le pays natal de la p
riosité d’une jeunesse avide d’instruction et d’émotions. Les besoins philosophiques et historiques du siècle sont admirablement bien
monde, parce qu’il est le plus chevaleresque et en même temps le plus philosophique  ; à ce peuple changeant il est vrai, parce qu’il
se livrer tout entier aux combinaisons théâtrales et aux déclamations philosophiques qui étaient alors dans le goût du public ; il est
çus ; c’est le Paria de M. Casimir de la Vigne, œuvre essentiellement philosophique , qui peut-être n’a pas cet intérêt vulgaire que c
e de M. Lemercier est un poème non-seulement très intéressant et très philosophique , mais encore plein de beautés de style ; nous dir
57 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « IX. L’abbé Mitraud »
ance qui unissent si tendrement, pour le quart d’heure, les écrivains philosophiques de ce temps et M. l’abbé Mitraud, il faut donc qu
dire à un second volume qu’il nous faut attendre pour juger la valeur philosophique de M. Mitraud. Certes, pour notre compte, nous at
esprits une triste sonnette dans ce premier écrit, où sa personnalité philosophique , c’est-à-dire sa théorie, ne paraît pas encore, m
ée. Il est évident, en effet, qu’au-dessous de toute cette battologie philosophique , l’auteur de la Nature des sociétés humaines ne s
vrage est un vague immense sur toutes choses. Sorte de harpe éolienne philosophique , qui donne des notes et ne joue pas d’airs ! C’es
contre la souveraineté politique de l’homme et contre la souveraineté philosophique de la Raison, et tous ceux qui veulent et posent
58 (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « Henri Heine »
ions qu’il affecte, le siècle du scepticisme absolu, du touche-à-tout philosophique , — et de l’écroulement de tout sous ses mains tou
au judaïsme qu’au protestantisme, d’un pays où les châteaux de cartes philosophiques se succèdent avec la plus volubile rapidité et où
ingulières de Henri Heine, qui en a plusieurs, c’est la compréhension philosophique . Poète, c’est-à-dire tout le contraire d’un philo
’est plus puissante que quand il enlève, à bout de bras, ces haltères philosophiques comme des plumes, et qu’il les casse, en les lais
jamais plus. Qualité plus étonnante que les autres, que cette faculté philosophique , se retournant contre la philosophie, en cette ir
59 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XIX. De la littérature pendant le siècle de Louis XIV » pp. 379-388
d’œuvre de l’imagination ; mais ce n’était point encore une puissance philosophique , puisqu’un roi absolu l’encourageait, et qu’elle
n ; mais quel est l’auteur du siècle de Louis XIV dont l’indépendance philosophique peut se comparer à celle des écrits de Voltaire,
is XIV, pour que les pensées utiles se propagent, et que les ouvrages philosophiques soient en même temps des ouvrages classiques en l
spèce humaine entière, consolaient des hasards du sort ; et la raison philosophique opposerait moins de digues à la tyrannie, que l’i
60 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — J. — article » pp. 540-543
evêque, & de M. Bossuet, qu’ils avoient une façon de penser toute philosophique , & que s’ils étoient nés à Londres, ils auroi
es, que personne n’a bien connus, s’il n’avoit voulu grossir la Liste philosophique de deux noms, qui en seront toujours le fléau ? A
vons traités d’une maniere plus conforme à la vérité, dans le Tableau philosophique de l’Esprit de M. de Voltaire. Nous nous contento
61 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre neuvième. Les idées philosophiques et sociales dans la poésie (suite). Les successeurs d’Hugo »
Chapitre neuvième Les idées philosophiques et sociales dans la poésie (suite). Les success
iste. — III. Coppée. IV. Mme Ackermann. — V. Une parodie de la poésie philosophique  : les Blasphèmes. I On connaît le passage du
lui-même des exemples de la plus belle et aussi de la médiocre poésie philosophique , de celle qui est spontanée et de celle qui est u
comme des idées devenues des âmes. Par malheur, au lieu de ce lyrisme philosophique , nous trouvons bientôt un résumé abstrait de tout
un vain chaos ? Ces débats ont de longs et sonores échos ! La poésie philosophique et scientifique, pour avoir l’influence morale et
dépassé l’extase… Voici maintenant la vraie inspiration poétique et philosophique tout ensemble : Car de sa vie à tous léguer l’œu
s les prunelles. Dans les Danaides, rien de plus poétique et de plus philosophique tout ensemble que le tableau de la jeune Espéranc
te nouvelle Légende des siècles une conception d’un véritable intérêt philosophique et même social, puisqu’il s’agissait de faire rev
, certainement, s’y oublie. Mais à la description succède l’allégorie philosophique , un peu artificiellement amenée, peut-être, avec
s Blasphèmes si on n’avait point représenté ce livre comme un « poème philosophique  », et si, à l’étranger, on n’avait pas pris au sé
velle. Au reste, nous n’exigeons pas du poète l’originalité des idées philosophiques , mais nous lui demandons l’originalité du sentime
es philosophiques, mais nous lui demandons l’originalité du sentiment philosophique . Par malheur, chez M. Richepin, il n’y a de perso
sa voie, et, d’instinct, elle la cherche dans la direction des idées philosophiques , scientifiques, sociales. Elle trouvera sans dout
les matières à vers latins ? M. Richepin a beau viser à la profondeur philosophique , nous craignons que ses vrais titres ne soient du
62 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — T. — article » pp. 326-344
lui-même. A ce premier malheur, il s'en est joint un autre. La manie philosophique est venue renforcer la bonne opinion qu'il avoit
couronner, on a vu applaudir un pareil galimatias ; on a vu le Corps Philosophique s'empresser d'en adopter l'Auteur ; on a vu les C
crues n'ont point été heureuses. Les Femmes ont compris que le vernis philosophique étoit celui de tous qui leur convenoit le moins,
rs l'ennemi de ses talens, c'est-à-dire, à se défaire de cette morgue philosophique dont il ne paroît pas encore sentir assez les tra
René Descartes. *. Eloge de Maurice, Comte de Saxe. *. Réflexions philosophiques & littéraires sur le Poëme de la Religion nat
63 (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « M. Taine » pp. 231-243
inable s’est discipliné. Il s’est engagé pour de bon dans le régiment philosophique . Il a appris à marcher au pas. Il n’a plus été l’
e, cet esprit puissant et bizarre, et aussi parce que les préférences philosophiques qui me gâtent M. Taine y sont moins exprimées que
ill, le positiviste, représentant tant aux yeux de M. Taine la vérité philosophique , devrait saisir et animer beaucoup plus sa pensée
qui aurait dû, dans ce vieux puritain halluciné, répugner à la raison philosophique de M. Taine, a prodigieusement inspiré l’imaginat
rien de plus qu’un soldat de la compagnie du centre dans le régiment philosophique pour l’heure en marche, et quelque jour nous nous
64 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XXVI. Médecine Tessier »
nous croirions avoir fait assez. Les prétentions du temps actuel sont philosophiques . C’est dans ces prétentions qu’il faut le saisir
dans ces prétentions qu’il faut le saisir pour le redresser. L’Esprit philosophique a mis partout sa main insolente ; il faut partout
tromperait assurément. M. Tessier est, au contraire, une intelligence philosophique . C’est un métaphysicien d’un ordre élevé. Le livr
ances, en homme qui sait que, sans l’histoire, les plus grands génies philosophiques n’auraient jamais eu sur les premiers principes q
te de Bonald, qui, par parenthèse, traita Cabanis dans ses Recherches philosophiques comme plus tard M. de Maistre traita Bacon, le Ma
65 (1890) L’avenir de la science « XX »
antique : « Que nul n’entre ici s’il ne sait la géométrie. » L’école philosophique des modernes porterait pour devise : « Que nul n’
as le sien. Pour rendre intelligibles au vulgaire les hautes théories philosophiques , on est obligé de les dépouiller de leur forme vé
de moins analogue à la pensée populaire. Quant aux écrits sociaux et philosophiques , où la forme est moins exigeante qu’en littératur
sse, est de tous les pays civilisés le plus nul pour le développement philosophique de l’intelligence. Les nobles d’autrefois, croyai
66 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « M. Alaux. La Religion progressive » pp. 391-400
sa Religion progressive, ce doit être encore, celui-là, un postillon philosophique de ce temps, qui ne court pas seulement la poste
tout aussi bien qu’un autre, la coquetterie de sa plaque de postillon philosophique qu’ils lui ont délivrée, à quelque École normale
cune manière. Il plonge, comme eux, dans le torrent des lieux communs philosophiques qui nous déborde et nous submerge. Il est, comme
rit naturellement et exclusivement propre à l’analysent des doctrines philosophiques sans nouveauté et auxquelles on a deux cents fois
67 (1878) La poésie scientifique au XIXe siècle. Revue des deux mondes pp. 511-537
ards qu’un commencement. » C’est cette même pensée qui fait la beauté philosophique et l’éloquence singulière du dernier chapitre de
s générations nouvelles ! D’une part, ce sont les anciennes doctrines philosophiques ou religieuses, les vieilles institutrices de l’h
ntemporaines, de leurs applications, de leurs conséquences morales et philosophiques . Le public lettré est tout préparé. D’autre part
e, il rêvait, il pensait et cherchait plus haut ; il avait l’ambition philosophique  ; les grands espaces découverts par la science le
lité de la substance ? Sachons ne pas savoir, c’est la vraie démarche philosophique et la conclusion de cette ingénieuse dissertation
», je note le mot, il est caractéristique ; il trahit une disposition philosophique qui a sa raison d’être, puisqu’elle est celle de
e : « Sachons ignorer. » J’admire cette résignation et cette prudence philosophiques  ; c’est peut-être le dernier résultat de l’analys
mportance du sujet et l’étendue des développements donnés à la pensée philosophique méritent que la critique s’y arrête pour le signa
oitement unie à l’amour. » C’est donc bien d’un poème scientifique et philosophique qu’il s’agit. Il est divisé en deux parties d’iné
Nous ne pourrons donner qu’une idée bien incomplète de ce poème ; si philosophique qu’il soit, un poème ne s’analyse pas comme un tr
vol et de libre allure, seul capable de suivre dans son essor l’idée philosophique , comme s’il était amoureux de l’obstacle, il a ad
. 3. Voir, dans la Revue du 15 mai 1874, notre étude sur les Poésies philosophiques , de L. Ackermann.
68 (1890) L’avenir de la science « XXII » pp. 441-461
mer une opinion sur la morale, la religion, les questions sociales et philosophiques , ont la bonhomie de réfléchir sur les raisons obj
re l’apologie du christianisme en riant de tout ce qui est sérieux et philosophique . Il m’est impossible d’exprimer l’effet physiolog
, où Descartes est présenté comme un imbécile qui, pour tout problème philosophique , s’est demandé « si la raison n’est pas une chose
renoncent à ce moyen si peu scientifique. Il y a, je le sais, un rire philosophique , qui ne saurait être banni sans porter atteinte à
lle s’interdit les nuances délicates. Le premier pas dans la carrière philosophique est de se cuirasser contre le ridicule. Si l’on s
ontrôle l’héritage du passé. Nous aspirons à cette haute impartialité philosophique qui ne s’attache exclusivement à aucun parti, non
nation. C’est une erreur ; cela prouve un affaiblissement de l’esprit philosophique , de la spéculation, de la littérature ; cela prou
ances ; elles n’arrivent à une grande puissance que quand des esprits philosophiques leur ont donné la forme. Qui sait si le phalanstè
re d’un ordre plus élevé, n’est pourtant pas encore la grande manière philosophique et scientifique. 196. Actes des Apôtres, v. 38,
69 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre premier. De la première époque de la littérature des Grecs » pp. 71-94
ophie : du temps d’Alexandre, une étude plus approfondie des sciences philosophiques devient l’occupation principale des hommes supéri
s impressions ; les difficultés que présenterait une disposition plus philosophique dans les auditeurs, ne feraient pas que l’art des
est de même de la poésie d’images et de celle qui contient des idées philosophiques . La réflexion qu’exigent ces idées distrait, à qu
pour faire de beaux vers, il fallût de nos jours renoncer aux pensées philosophiques que nous avons acquises. L’esprit qui les conçoit
t des impressions nouvelles. Les progrès des Grecs, sous les rapports philosophiques , sont extrêmement faciles à suivre. Eschyle, Soph
; elle indique seulement combien les hommes avaient alors peu d’idées philosophiques  ; tout les détournait de la méditation, rien ne l
70 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre IV. Les tempéraments et les idées (suite) — Chapitre VI, « Le Mariage de Figaro » »
Chapitre VI « Le Mariage de Figaro » 1. Diffusion de l’esprit philosophique  : salons, gens du monde et femmes. Mélanges de do
image de l’état d’esprit de la société française après la prédication philosophique . Importance littéraire de la forme de Beaumarchai
e littéraire de la forme de Beaumarchais. 1. Diffusion de l’esprit philosophique La diffusion des doctrines philosophiques à tr
1. Diffusion de l’esprit philosophique La diffusion des doctrines philosophiques à travers la société française se fait avec une p
vote de Voltaire. Mais le plus célèbre et le plus influent des salons philosophiques fut celui de Mlle de Lespinasse573, l’ancienne le
dans les conditions, et il y a trouve le moyen de caresser les goûts philosophiques du public. Le sujet manqué par Voltaire dans Nani
le succès des Mémoires contre Goëzman. Il fait jouer en 1787 l’opéra philosophique de Tarare, en 1792 la Mère coupable. La Révolutio
71 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre XII : Pourquoi l’éclectisme a-t-il réussi ? »
eurs mains l’éclectisme ou spiritualisme est devenu de moins en moins philosophique et de plus en plus correct. Il est parfait à prés
e sanction de la morale. Ainsi accaparé, il a supprimé la philosophie philosophique , laissant entières les objections anciennes, répé
contente le besoin d’élévation et de grandeur. Composé d’expressions philosophiques , il semble introduire partout la philosophie. On
xactement comme on commande un habit ; de l’autre, l’amour des nuages philosophiques , la coutume de planer au haut du ciel, le goût de
scartes, et le public apprit avec joie que toutes les grandes vérités philosophiques avaient été prouvées pour la première fois par un
résister au charme ? Qui n’eût été ravi de respirer tant de bouquets philosophiques , si bien choisis, si bien formés, si éclatants, s
future, ou des hommes pleins d’imagination qui fabriquent des épopées philosophiques en prose. L’Ecosse flotte entre le scepticisme ér
72 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre III. Le naturalisme, 1850-1890 — Chapitre V. Le roman »
aine, tellement il a éliminé toute idée personnelle, toute conception philosophique , morale ou religieuse, qui eussent donné directio
de Flaubert : pourtant il est sûr que l’œuvre n’est ni symbolique ni philosophique , mais strictement historique. Flaubert n’a rien v
tion ni expansion de sympathie : c’est la dernière étape d’une pensée philosophique , qui n’a point voulu s’arrêter dans le scepticism
légorie, où plus ou moins confusément se déchiffre quelque conception philosophique , scientifique ou sociale, de mince valeur à l’ord
si de plus. Dans le développement de ses caractères, point d’outrance philosophique , point d’exclusion a priori de la psychologie. Ce
tes et paraissent exactes. Mais surtout il a eu le don de la causerie philosophique  : il excelle à faire dialoguer sur les questions
et le plus impitoyable pourtant des historiens. Amateur de curiosités philosophiques , érudit, bibliophile, il se promène de l’alexandr
ociété contemporaine (Mensonges), ce que peut produire telle doctrine philosophique dans une âme résolue à conformer sa pratique à so
73 (1898) Manuel de l’histoire de la littérature française « Livre II. L’Âge classique (1498-1801) — Chapitre III. La Déformation de l’Idéal classique (1720-1801) » pp. 278-387
; ou encore l’année 1734, qui est celle de la publication des Lettres philosophiques de Voltaire. Nous savons d’autre part que Voltair
nces ne pourrait-on pas, ne devrait-on pas signaler, de morales ou de philosophiques , et même de politiques, s’il ne fallait craindre
naire de l’Encyclopédie. « On abuse des meilleures choses. Cet esprit philosophique , si à la mode aujourd’hui, qui veut tout voir et
timent. » Et, en effet, de la manière qu’il définit lui-même l’esprit philosophique , c’est à savoir par le goût de « l’analyse » et d
ralement que toute cette littérature encyclopédique, — à force d’être philosophique , — ne manque de rien tant que de réalité, de subs
dèles » ; au fond, ils ne doutent pas que les « progrès » de l’esprit philosophique ne se soient étendus insensiblement de la manière
le. Le parlement de Paris répond en condamnant au feu le Dictionnaire philosophique , 1765. Mais, une fois encore, l’odieuse procédure
s Écrivains, 1756 ; son article Esprit des Lois dans son Dictionnaire philosophique , 1771 ; et Commentaire sur l’Esprit des lois, 177
735-1740 ; — l’Histoire d’une Grecque moderne, 1740 ; — les Campagnes philosophiques ou les Mémoires de M. de Montcal, 1741 ; — et les
l’eût un peu exagéré. L’Histoire de Charles XII, 1731, et les Lettres philosophiques . — D’où est venue à Voltaire l’idée d’écrire l’hi
t une partie de la valeur du livre. — Les commencements de l’histoire philosophique dans le Charles XII [Cf. l’Essai sur les guerres
e éprouve pour son héros. — Zaïre, 1732. — La publication des Lettres philosophiques , 1734. — Portée du livre et combien elle dépasse
é future ; — et sur la force de l’opinion. — Condamnation des Lettres philosophiques [juin 1734]. Le séjour de Cirey. — Liaison de Vol
amatique ; — en se faisant de la tragédie un instrument de propagande philosophique  ; — en conformant le choix de ses sujets aux exig
lle], Mémoires sur Diderot, 1787 ; — Naigeon, Mémoires historiques et philosophiques sur M. Diderot, Paris, 1821 ; — Rosenkranz, Dider
r le mérite et la vertu. — Son premier ouvrage original : les Pensées philosophiques , 1746 ; — et s’il est vrai qu’il l’ait écrit pour
fin, d’indifférente à son propre contenu, Voltaire a rendu l’histoire philosophique , ce qui implique : — la subordination des faits a
re ; — et que Voltaire n’y a pas lui-même échappé. En ce qu’elle a de philosophique , d’abord, — elle substitue dans le jugement des h
si rabaissé l’histoire à n’être plus que l’instrument de ses passions philosophiques . — L’histoire, comme la tragédie, veut être trait
Meslier, 1762, — achèvent de faire de lui le chef incontesté du parti philosophique . — L’Éloge de Crébillon, 1762 ; — le Commentaire
hior Grimm [Ratisbonne, 1723 ; † 1807, Gotha] Culture classique et philosophique de Grimm ; — ses débuts littéraires et sa tragédi
. 3º Philosophie. — Essai sur le mérite et la vertu, 1745 ; — Pensées philosophiques , 1746 ; — Lettre sur les aveugles, 1749 ; — Lettr
réplique de Marmontel. — Rupture définitive de Rousseau avec le parti philosophique . — Ses liaisons nouvelles, avec la maréchale de L
e, Origines, etc., t. I et III]. — Influence de Rousseau dans l’ordre philosophique , sur Kant [Cf. Diettrich, Kant et Rousseau, 1878 
Rousseau, 1878 ; et D. Nolen, « Les Maîtres de Kant », dans la Revue philosophique ] ; — et sur Fichte. — Son influence sur Jacobi et
764 ; — écrit sa Philosophie de l’histoire, 1765 ; — son Dictionnaire philosophique , 1765 [Cf., pour le discernement des parties succ
le 5 février 1778 ; — et arrive à Paris le 10 du même mois. L’Œuvre philosophique de Voltaire ; — et que sans vouloir en exagérer l
nts. — Trois idées maîtresses ressortent en effet de son Dictionnaire philosophique comme de ses tragédies ; — et de son Candide ou d
s Épigrammes, des Madrigaux, des Contes ; — des poèmes didactiques ou philosophiques  : tels que les Discours sur l’homme, le Poème sur
— et Les Oreilles du comte de Chesterfield, 1775. 5º Son Dictionnaire philosophique , 1764 ; — et ses Questions sur l’Encyclopédie, 17
es Si. On pourrait les diviser en Mélanges scientifiques ; — Mélanges philosophiques  ; — Mélanges historiques ; — Mélanges littéraires
— et ses suites [Cf. le Discours de réception de Ducis]. La tragédie philosophique  ; — et son évolution vers le mélodrame ; — la Mél
’a paru pour la première fois qu’en 1796. — Définition de la tragédie philosophique  ; — et qu’en tant qu’elle se borne « entièrement
’à l’exception de la première de ces directions, celle de la tragédie philosophique [Cf. pourtant les « Préfaces » de V. Hugo dans so
74 (1874) Premiers lundis. Tome II « La Revue encyclopédique. Publiée par MM. H. Carnot et P. Leroux »
i n’ont pas, ne nous paraît avoir aucun inconvénient dans une analyse philosophique , et peut même être commode pour manier, pour déga
édique conserve cette ligne avancée, ce poste honorable d’avant-garde philosophique , qu’il est toujours bon d’avoir essayé de tenir,
nte leurs conjectures à ce sujet, celui de M. Leroux, sur l’influence philosophique des études orientales ; ce sont des pages, sinon
it des idées générales dont ils sont les promoteurs. Avec la capacité philosophique éminente qui distingue les écrivains de cette éco
75 (1897) L’empirisme rationaliste de Taine et les sciences morales
lus que personne à introduire et à vulgariser en France une tradition philosophique qui, avant lui, ne comptait parmi nous que bien p
elle s’est répandue et est ainsi devenue un des facteurs de notre vie philosophique . Enfin et surtout il a eu le très grand mérite d’
nclusion d’un syllogisme dont telle ou telle théorie psychologique ou philosophique aurait fourni les prémisses. La morale est une ré
ris son maître. 1. Comte pourrait être rattaché à la même lignée philosophique . Mais je ne saurais dire dans quelle mesure Taine
76 (1900) Taine et Renan. Pages perdues recueillies et commentées par Victor Giraud « Taine — I »
convenance l’admiration que m’inspire cette incomparable imagination philosophique , et surtout de retracer avec l’ordonnance nécessa
volontaire qui voua un culte si fiévreux à la logique.‌ L’imagination philosophique , le don de rendre émouvantes les idées, de dramat
e de notre connaissance, ce don singulier qu’on appelle l’imagination philosophique . Et nous le remercions, parce qu’il nous a appris
77 (1828) Introduction à l’histoire de la philosophie
ite qu’elle soit, a jeté en France les fondements de l’étude vraiment philosophique de l’histoire de la philosophie ? Tous les systèm
non seulement de la philosophie allemande, mais de toute spéculation philosophique , et qui n’était qu’un renouvellement passager d’u
ans la pensée et de plus gracieux dans l’imagination. Mais un système philosophique , quel qu’il soit, peut-il être compris isolément 
us à découvert mon but, mes desseins, et pour ainsi dire cette étoile philosophique qui doit nous servir de lumière et de guide dans
l de l’humanité ; 5º que dans l’ordre de leur développement l’élément philosophique vient nécessairement le dernier ; 6º que s’il est
religieux de l’Inde. Il est reconnu aujourd’hui que tous les systèmes philosophiques indiens se divisent en deux grandes classes, les
’un autre côté, quand on lit avec attention les ouvrages poétiques et philosophiques de l’Inde, qui commencent à se répandre en Europe
ue de la civilisation de posséder la vérité sous cette forme libre et philosophique qui était réservée à la seconde. Dans l’Orient, n
grossières et bien éloignées de ce que furent depuis les explications philosophiques , mais enfin c’étaient des tentatives d’explicatio
un bien, c’était un développement plus riche de la seule vraie unité philosophique , celle de la libre réflexion. Dix siècles ont été
laient faire, et que c’était leur réflexion même, c’est-à-dire l’idée philosophique , qui les conduisait là où ils consentaient à alle
lat de Décius, par l’ordre de Justinien, fut fermée la dernière école philosophique dans cette même Athènes qui avait servi de bercea
est née ? Vous allez ici prendre sur le fait la jeunesse de l’esprit philosophique qui règne aujourd’hui dans l’Europe. Le grand-pèr
omme celle de Socrate, est d’avoir mis dans le monde moderne l’esprit philosophique , qui a produit et produira mille et mille système
le dernier comme le premier mot de tous ses écrits. Une fois l’esprit philosophique introduit dans le monde moderne en 1637 (et nous
car nous ne datons guère de plus loin, il me semble que les systèmes philosophiques n’ont pas manqué à l’Europe. Non, certes, ils ne
épart des grands mouvements, ce n’en est pas la fin. Les tracasseries philosophiques (passez-moi cette expression) contre ce qu’il y a
époques de l’histoire du monde. Ma foi inébranlable est que l’esprit philosophique est appelé à s’étendre indéfiniment, et que comme
si beaucoup aujourd’hui des progrès sans cesse croissants de l’esprit philosophique qui dissout, dit-on, et met en poussière les croy
isible de la nature humaine, renferme à toutes ses époques un élément philosophique , qui a son rôle aussi sur la scène du monde, un r
ence des prémisses que nous avons posées. S’il est vrai que l’élément philosophique dans la pensée soit supérieur à tous les autres é
remière leçon : que toute clarté est dans les idées. Les abstractions philosophiques n’ont pas cette réputation, je le sais : c’est pu
cle extraordinaire ; mais lisez seulement quelques pages d’un ouvrage philosophique de l’Inde, et aussitôt une lumière vaste et sûre
e existence. » Tel est, sous une forme un peu occidentale, le résumé philosophique de ce sublime épisode. Maintenant, ce flambeau à
 : cependant je ne suis pas bien sûr de ne pas emprunter à mes études philosophiques quelque chose de cette manière de la concevoir. E
ient aux assemblées politiques. Je ne prétends pas que sans l’élément philosophique le siècle de Périclès soit incompréhensible ; mai
a pas infidèle à elle-même, et qu’après être rentrée dans la carrière philosophique quelle a jadis ouverte aux autres nations, elle e
connaissances les plus diverses et une profonde érudition à des vues philosophiques supérieures ; un homme qui ne fût étranger à aucu
s dans l’histoire de la philosophie. Qu’est-ce en effet qu’une époque philosophique  ? C’est un certain nombre de systèmes et d’écoles
l’étude de l’humanité. L’étude de la conscience, dans le dictionnaire philosophique , s’appelle psychologie. Si l’homme résume le mond
st à ses propres yeux, et il l’est en effet dans un sens profondément philosophique . Remarquez aussi cet effet particulier de l’inspi
on histoire. L’étude de l’histoire est donc une étude essentiellement philosophique . » Nous ne savons pas ce que, dans ses principes,
a raison d’être, sa loi ; et toute loi est exprimable par une formule philosophique . Les formules philosophiques effrayent les sens,
toute loi est exprimable par une formule philosophique. Les formules philosophiques effrayent les sens, l’imagination, l’entendement
oire. Un homme qu’on n’accusera pas de s’être perdu dans des rêveries philosophiques , mais qui joignait à l’esprit le plus positif ces
s comme aux lois les plus grandes82. C’est là le triomphe de l’esprit philosophique . En effet, il n’y a pas de lacunes dans les chose
ient sur soi-même, dans sa généralité et sa profondeur, sous la forme philosophique . Or, quelles sont les formules philosophiques ? N
rofondeur, sous la forme philosophique. Or, quelles sont les formules philosophiques  ? Nous l’avons vu, c’est le contingent et le néce
ogues de l’industrie, des lois, des arts, des religions, des systèmes philosophiques . Lorsque la philosophie de l’histoire aura étudié
ié ainsi l’industrie, les lois, les arts, les religions, les systèmes philosophiques des différents peuples d’une époque, elle verra q
nie politique et militaire, et les autres comme les symboles du génie philosophique . N’écoutez pas plus les écoles que les partis ; é
t face à face avec nous-mêmes ; en même temps l’objet de la réflexion philosophique est ce qu’il y a de plus général dans la pensée,
aspect. Il en est de même en philosophie. La lutte des grands génies philosophiques , bien comprise, n’a rien d’affligeant, car elle t
grand défaut de Herder est d’avoir abordé l’histoire avec un système philosophique trop peu favorable à la puissance et à la liberté
mblable matière, il s’agit d’instruire et d’éclairer. Or les formules philosophiques , bien entendu quand elles ne sont pas arbitraires
es que le christianisme a rendus au genre humain. Il y a plus d’idées philosophiques dans ces deux discours que dans tous les ouvrages
et moderne. Enfin depuis un demi-siècle la connaissance des systèmes philosophiques a été comme renouvelée. Tel est l’état de la phil
prendre les livres des philosophes sans être versé dans les questions philosophiques . Ici surtout l’intelligence historique est en rai
e sera guère occupé de son histoire. Au contraire, un grand mouvement philosophique est la condition indispensable et en même temps l
ommes tous des enfants de Descartes, à ce double titre que l’autorité philosophique que nous acceptons tous est la raison, et que le
cceptons tous est la raison, et que le point de départ de toute étude philosophique est pour nous l’analyse de la conscience, de cett
s les conditions y étaient : immense intérêt répandu sur les matières philosophiques par une génération de grands hommes, méthode nouv
a fouillé ses parties les plus barbares pour y découvrir des vestiges philosophiques . On ne saurait avoir plus de respect pour la rais
e la Perse, de la Chaldée, de la Syrie, qu’il donne pour des systèmes philosophiques . On peut dire aussi que la critique de Brucker n’
caractère différent et décidé, il faut arriver à de nouvelles écoles philosophiques . L’esprit humain devait faire un nouveau pas ; la
ontente pas de donner des extraits plus ou moins étendus des systèmes philosophiques , il pénètre leur esprit, et c’est à faire connaît
opinion, que l’Orient, en général, est beaucoup plus mythologique que philosophique , et que c’est, mais il ne faut pas prétendre que
moins pas de ces systèmes qui embrassent l’universalité des questions philosophiques et en donnent une solution régulière et approfond
rieur et moins arbitraire, donne à l’ouvrage entier un caractère plus philosophique . En indiquant les idées qui ont dominé aux divers
t entière. Sans doute Tennemann a entrevu trop vaguement ce mouvement philosophique de l’histoire ; mais enfin il l’a entrevu, et c’e
générale de la philosophie. Que sa condition est un nouveau mouvement philosophique . — Détermination du caractère de ce nouveau mouve
uropéenne les seules lumières qu’elle possède encore sur les systèmes philosophiques des Indiens133. Le spirituel auteur du mémoire su
phie orientale, il a presque renouvelé la connaissance de l’antiquité philosophique , en y introduisant la critique. Parmi tant de nom
t Tennemann ; de même aujourd’hui c’est le souffle d’un nouvel esprit philosophique qui, en passant sur tous les résultats certains,
oire de la philosophie ; tout ce que peut produire un grand mouvement philosophique , le sensualisme l’a produit ; il ne reste qu’à l’
l’étude d’une seule partie si considérable qu’elle soit de la science philosophique , la psychologie, par exemple, serions-nous en éta
epuis presque un quart de siècle, n’a plus payé sa part de recherches philosophiques à la civilisation européenne : il n’est sorti de
nterprète célèbre dans M. Dugald Stewart144. Les deux grandes nations philosophiques de l’Europe sont aujourd’hui l’Allemagne et la Fr
la philosophie européenne. Or, s’il est vrai que le nouveau mouvement philosophique qui se fait sourdement en Europe soit un mouvemen
ique quand tout l’est autour d’elle, et si par conséquent la réforme, philosophique entreprise en 1816, et que je poursuivrai avec fe
n France ? L’éclectisme n’est si vivement attaqué par le double passé philosophique qui se débat encore au milieu de nous, que précis
vant-coureur de l’avenir. L’éclectisme est la modération dans l’ordre philosophique  ; et la modération qui ne peut rien dans les jour
jugement, dit-il, que le public américain puisse porter des doctrines philosophiques de M. Cousin, nous avons la confiance que tout le
philosophie est fondée en France. Il n’y a pas une époque, une école philosophique qui n’ait été sérieusement étudiée ; en particuli
rance par l’excellente traduction de M. Peisse, est intitulé : Essais philosophiques sur les vicissitudes de la philosophie. Mais, sel
enlevé à tant d’espérances. Il possédait au plus haut degré l’esprit philosophique et l’art d’exposer ses idées avec une lucidité, u
78 (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « VICTORIN FABRE (Œuvres publiées par M. J. Sabbatier. Tome Ier, 1845. » pp. 154-168
Fabre a eu ses dévots, et M. Sabbatier en est un. Les grandes causes philosophiques et politiques, les grands partis littéraires, une
ire croire ; mais surtout ils n’ont pas eu de postérité littéraire et philosophique digne d’eux, et ceux qui se sont portés comme hér
cations flétrissantes qu’il inflige à toutes doctrines littéraires et philosophiques qui ne sont pas les siennes. M. Sabbatier est de
vec Ginguené, il le visite tout d’abord et s’initie par lui au groupe philosophique et littéraire qui soutenait honorablement la caus
la catastrophe de 1814 et 1815 tout le libre mouvement de renaissance philosophique , historique et littéraire dont nous provenons, et
79 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « M. Victor Vousin. Cours de l’histoire de la philosophie moderne, 5 vol. ix-18. »
y saisit bien à son point de départ et à son origine la moderne école philosophique qui est devenue plus tard l’éclectisme, et qui n’
fortune avec les années, et son nom est devenu celui même de l’école philosophique moderne. J’ai paru regretter précédemment que ce
leçons où figurent successivement tant de noms célèbres dans l’ordre philosophique ou moral, Helvétius, Saint-Lambert, Hutcheson, Sm
ions trop spéciales, et qui sentaient l’école. Les premiers Fragments philosophiques n’étaient pas entièrement exempts de cette manièr
et comme à son torrent : s’il ne se préoccupe d’aucune démonstration philosophique trop spéciale, il trouvera d’emblée, il parlera o
80 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XV. De l’imagination des Anglais dans leurs poésies et leurs romans » pp. 307-323
oètes s’attachent à revêtir des couleurs de l’imagination les pensées philosophiques et les sentiments passionnés, ils entrent en quel
ce qu’ils éprouvent ; ils ont l’art d’unir intimement les réflexions philosophiques , aux sensations produites par les beautés de la c
es anglais ; ils ne fatiguent point en s’abandonnant à leur tristesse philosophique  : elle est d’accord avec la nature même de notre
oint un signe de bonheur pour la nation. Pour que l’état politique et philosophique d’un pays réponde à l’intention de la nature, il
ut être considéré seulement comme un roman. La plus féconde des idées philosophiques , le contraste des qualités naturelles et de l’hyp
81 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XXX. Saint Anselme de Cantorbéry »
passé bien vite par-dessus le Saint Anselme, de M. de Rémusat, sujet philosophique et qui ne peut intéresser qu’un très petit nombre
s ces idées, elle les pressentait. En effet, M. de Rémusat a un passé philosophique comme il a un passé politique, et on les connaît
afin de le purifier de tout spinozisme et de lui donner cette valeur philosophique que nous avons indiquée et qui serait si grande s
ocratie, que M. de Rémusat condamne dans son livre par la raison très philosophique que l’opinion de l’Europe moderne, qui a la tête
st du gouvernement aussi, en traitant de la résurrection des systèmes philosophiques au onzième siècle. Systèmes qui mourront et ressu
82 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 329-336
xciter une imagination péniblement exaltée, ou une vaine fermentation philosophique . Quoique M. Bossuet fût né avec les plus heureuse
ntre autres, n’a pas craint d’avancer que Bossuet avoit des sentimens philosophiques bien différens de sa Théologie. Mais cet Ecrivain
u’il étoit aussi peu fondé à insinuer que Bossuet avoit des sentimens philosophiques différens de sa Théologie, que nous le serions en
83 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre II. Les formes d’art — Chapitre III. Comédie et drame »
4. Comédie de genre : satire des mœurs mondaines. Essais de polémique philosophique et de satire aristophanesque. La comédie du xvii
tion et réaction réciproque. Ses journaux, où s’unissait la réflexion philosophique à la description pittoresque des mœurs, étaient d
vaux donna ses délicates comédies d’analyse, et toute sorte de pièces philosophiques , allégoriques, mythologiques. Déjà les mêmes comé
ir d’un homme qui n’en soupçonne pas la portée. C’est dans ces pièces philosophiques et dans la sentimentale féerie d’Arlequin poli pa
rmédiaires, et deux formes extrêmes : la farce bouffonne, et le drame philosophique . Il n’y a pas d’objection sérieuse à faire à cett
ison de les reconnaître. Il a raison aussi d’insister sur la capacité philosophique du genre dramatique : plus la forme devient réali
de caractère, comédie de mœurs, bouffonnerie, satire morale, sociale, philosophique , aristophanesque, tout cela se réunit dans l’œuvr
84 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre VI. Daniel Stern »
iliée des langages qu’on a osé lui tenir. Les coureuses de bal masqué philosophique ou littéraire n’ont peut-être pas autant de pudeu
nelle du progrès chantée aux bornes sur toutes les orgues de Barbarie philosophiques . C’est le mot de l’Italien qui avait tué son père
Main ! n’aurait pas, j’imagine, beaucoup de respect pour les culottes philosophiques que sa petite-fille s’obstine à porter. Elles son
phiques que sa petite-fille s’obstine à porter. Elles sont, en effet, philosophiques , ses culottes. Daniel Stern, qui, pour tout au mo
i je m’en souviens bien, elle a publié une histoire, à considérations philosophiques , sur la République de 1848, car elle est républic
être artiste ; qui trouve qu’il y a mieux que l’art, c’est la pensée philosophique , et qui croit l’avoir au fond de son creux, comme
isme de la Libre-Pensée et l’expression de ces misérables généralités philosophiques qui sont les vulgarités intellectuelles de ce tem
85 (1923) Les dates et les œuvres. Symbolisme et poésie scientifique
rmé, il montre ensuite comment le projet, d’essence poétique, devient philosophique , métaphysique et bientôt éthique dans les décenni
ute l’Humanité. Il. est « scientifique » avec sa résultante de pensée philosophique (toutes réserves apportées selon les temps, sur l
apologie de la science et de ses merveilles, non plus que les raisons philosophiques d’un sentiment personnel — en général spiritualis
ées d’images. Mais, par son spiritualisme qui s’en va religieux, qui, philosophique , se précise surtout négativement d’un sentiment c
nes, selon la science, sur l’avenir des mondes et de la Vie » : donc, philosophique et sociologique. La seconde, s’ouvrant du poème «
des années plus tard aussi, Mallarmé eût précisé lui-même en un sens philosophique ses premières conceptions, tout esthétiques disio
spirituelle. Evidemment, lui, à suivre le développement de ma pensée philosophique , moi à mieux connaître la sienne, devions-nous pa
a à une manière d’art spiritualiste, peut-on dire, plus qu’au concept philosophique nettement déterminé. Jeux suprêmes, si l’on veut,
un matérialisme sans grandeur, incompréhensive d’un sens nouvellement philosophique et comme religieux au sens de vérités naturelles,
is exquisement nuancés : très artiste, possédant une sérieuse culture philosophique et musicale. Il venait à l’instant de créer une R
qui même en le Mallarmé de 1885-86 n’a pas les précisions à tendances philosophiques que sa pensée acquiert progressivement. La « Revu
is sous l’appellation « d’Instrumentation verbale ». Si les tendances philosophiques de la « Revue Wagnérienne » ne pouvaient avoir pr
ns-nous dit en la Légende d’âmes et de sangs : c’est-à-dire ma pensée philosophique . Je m’en sentais trop peu en possession pour en p
mandant du Poète une évocation de la Vie toute, représentait la leçon philosophique , la vérité essentielle à amener hors des mille él
r simplement de la Poésie en général, pour entrer au domaine purement philosophique . Ce qui était personnel cependant à Moréas, c’éta
l instant, depuis que pour le soutien et la propagande de mon vouloir philosophique et poétique il créa les « Ecrits pour l’Art », n’
n l’édition du TRAITS de 88, et les détails et la portée et poétique, philosophique et sociocratique de mon Œuvre. Je lui montrai en
tant et se précisant par les travaux de Helmholtz, mais les principes philosophiques tirés de la théorie d’Evolution qui devaient être
e concevait pas que cette Poésie devint, selon ma pensée, une émotion philosophique née de la Connaissance, de rapports universels sa
i s’écria, qu’il n’avait pu trouver l’expression adéquate à sa pensée philosophique  : « Ah ! que n’ai-je d’un langage approprié à ce
livre des Notes dégageaient ou rendaient plus explicites mes volontés philosophiques prêtes à se pouvoir énoncer en principes qui péné
lles religions. » Je réservais ainsi l’énonciation complète de partie philosophique , ne la voulant précisément émettre que serrée et
tait plus possible l’association à ma technique poétique et ma pensée philosophique , de l’idée étrangère du Symbole alors que, de la
de vue de cet Absolu, a surgi en son Œuvre cette particulière cruauté philosophique qui est comme du dieu qui danse dans sa destructi
rigines propres, son départ sur des données science et ses directions philosophiques (« poète ne procédant d’aucun maître », selon le
tiles rêveries, nous disons vaines ou dangereuses toutes spéculations philosophiques prioristes et de raison pure, matérialistes ou id
e émanée de la nature et des musculatures en mouvement de la vie qui, philosophique plus tard, deviendra l’une des propriétés de son
demander d’en être désormais. De l’artiste romancier de qui la pensée philosophique du miracle de la Vie tremble d’émoi à de précieus
pense par les sons ! » Bonhomme, Francisque Sarcey parle de « l’Ecole philosophique instrumentif » en produisant également quelques v
iant, et mes dénégations à l’encontre du titre de « Maître de l’Ecole philosophique , ou évolutive-instrumentiste » prodigué pompeusem
ndances socialistes, humanitaires, Monsieur   Une partie de la pensée philosophique de M. René Ghil va à la sociologie, il est vrai,
e, marquent de pareilles tendances. Mais tout demeure dans le domaine philosophique  : nous ne nous occupons pas de politique  Bien. M
à la question. Bien que partant de la Science occidentale, sa pensée philosophique s’apparente aux philosophies orientales, et tel d
hommage à Sully-Prudhomme : mais en tant que précurseur d’une poésie philosophique se souciant de la Science, tout en s’en écartant
l’œuvre elle-même m’échappe. Même intelligible aux lettrés la poésie philosophique de M. René Ghil ne saurait être qu’un long et las
nératrices d’œuvre, d’esthétique générale, de plan et de construction philosophique , il n’en est nulle part, et il était caractéristi
usement relié à de multiples et caractéristiques extraits, le concept philosophique , matérialiste au principe et réduisant l’antinomi
lui hausse son importance, de l’assonance et du sentiment, au rappel philosophique de l’unité, au ressouvenir des concepts-thèmes, a
on avec nécessité de construction harmonieuse et de plan, la tendance philosophique et le recours premiers à la connaissance, à la Sc
sant et énorme poème, Du Bartas, et Strada, n’est-ce point de dessein philosophique , et n’est-ce point « poésie Scientifique » ? Si v
de d’âmes et de sangs et des premiers Traites du verbe, par la partie philosophique de la Poésie Scientifique — que n’avait pas accep
évocations de l’Histoire de l’Humanité et Anticipations, construction philosophique où résumer leur « Vision de la Terre ». Théâtre e
ntée à la harde préhistorique, pour en laisser émaner une haute leçon philosophique et sociale ! Le plan audacieusement complexe n’a
imprègne continuellement l’inspiration une rare culture biologique et philosophique , n’a sans doute point perdu de vue des parties du
our une année, au poète de verbe si délicatement musical et de pensée philosophique , Jean Royère… Je relèverai au troisième livre de
des traits quelconques de Nature, à quoi son Moi se réservera, devenu philosophique , d’attribuer valeurs idéales à son gré. Dispositi
e s’est trouvé éclairé sur lui-même ? La prestigieuse intellectualité philosophique du poète d’Euréka n’est saisie en somme que par l
t d’analogie — ou Symbolisme, entendu tel que privé de ses intentions philosophiques plus tard mises au point, ou empruntées. Nous com
aces en les Divagations, et sans, disions-nous, toutes les intentions philosophiques que lui prêtent Camille Mauclair et Albert Mockel
ite, eût peut-être construite et écrite, eût reproduit en son essence philosophique un idéalisme à notion du Moi incarnant l’Idée cré
ortion qui existe entre ce vaste plan d’une œuvre voulue complexement philosophique , et la manière d’art stérilisée à ne plus conteni
même pas de personnalité légendaire. Donc, c’est qu’ils devaient être philosophiques  : des états d’âme généraux et d’émotion universel
tamment muet sur les idées… Autant que nous en apercevions, sa pensée philosophique n’apportait rien de personnel, rien de nouveau… S
Moi » poétique d’une valeur nouvelle, qui tend à lui donner une unité philosophique . Fragment d’un Moi total, de l’Idée incréée et cr
e, sans en répudier ni adultérer les principes et surtout du Dualisme philosophique , s’est produite une évolution ? Pour répondre que
calité et de Rythme  encore qu’il n’en soit rapporté alors aucun sens philosophique ou généralement humain ? Joie de la vie, exaltati
Régnier. Instinctivement ému pour se grandir peu à peu et du concept philosophique tout en gardant le souple et le pittoresque très
evait et admettait les données de science de ma poétique, le principe philosophique qui s’en trouvait déduit, qu’en ce qui regardait
e « son art demeurerait pourtant en dehors et à côté de sa conviction philosophique , retenu qu’il était, par une puissance obscure de
trie et l’action des démocraties, tel qu’il résulte de l’émancipation philosophique et religieuse du nouveau monde, c’est Verhaeren !
d’où ressort elle-même, de rapports en rapports, une unité de concept philosophique  : suggestion totale d’un état d’âme social, puis
it-elle en somme que de l’extérieur : alors que ma pensée critique et philosophique avait vu sous cette « splendeur » non un progrès
e sur trois plans concentriques s’entrepénétrant (individuel, social, philosophique ), pour le total d’une Synthèse — où la science se
service, à quarante-six ans  et ne revint pas !). Mais sa conception philosophique il l’exprima et nous la trouvons succinctement en
xprime en l’Anthologie, s’est entièrement accordée aux principes tant philosophiques qu’éthiques et sociaux de la « Poésie-scientifiqu
ié d’apparaître à Nordau moi un peu plus sain  parce que constructeur philosophique à données de science. (Max Nordau revint-il par l
sent des théories des Correspondances, les rattachant à des ensembles philosophiques , et codifiant leurs emplois. Wagner en est un exe
« construction ». Les mêmes conclusions dans un sens de construction philosophique par matériaux de Vie, dans un sens de Synthèse —
ngle nouveau une revue d’exposition d’idées en les domaines poétique, philosophique et social, s’est maintenant imposée. Imposée auta
ct égotiste et social, en même temps en pleine réalité et sur le plan philosophique . Poète, Gabriel Brunet113 se double d’un critique
retrouverons en volume : un premier volume d’une série littéraire et philosophique qui, pouvons-nous dire, apportera révision des va
t parle de la Poésie, il dit : « Le poète est par excellence l’esprit philosophique et l’homme religieux. Peut-être l’esprit philosop
lence l’esprit philosophique et l’homme religieux. Peut-être l’esprit philosophique n’est-il en dernière analyse — que le sens du gén
harishi Kapila : sage védique considéré comme le fondateur du système philosophique Samkhya. 96. in Albert Mockel, Stéphane Mallarmé
86 (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Diderot »
re de destruction commençait alors à s’entamer au vif dans la théorie philosophique et politique ; la tâche, malgré les difficultés d
cle celui dont la personne résume le plus complétement l’insurrection philosophique avec ses caractères les plus larges et les plus c
issaient une des plus drôles imaginations qu’on pût avoir. La faculté philosophique du siècle avait donc besoin, pour s’individualise
evait être, au xviiie  siècle, l’homme fait pour présider à l’atelier philosophique , le chef du camp indiscipliné des penseurs, celui
il traduisit l’Essai sur le Mérite et la Vertu, qu’il fit les Pensées philosophiques , l’Interprétation de la Nature, la Lettre sur les
t détournés de leur but supérieur et rabaissés à servir de porte-voix philosophique ou d’arme pour le combat ; au milieu de telles co
s’abîmant sous une ruine commune. Diderot, dès ses premières Pensées philosophiques , paraît surtout choqué de cet aspect tyrannique e
hez Diderot un peu d’oubli peut-être de ses propres excès cyniques et philosophiques , mais aussi un dégoût amer, un désaveu formel du
odigalité de vie et de conversation, la camaraderie encyclopédique et philosophique , tout cela soutira continuellement le plus métaph
87 (1869) Cours familier de littérature. XXVIII « CLXVIe entretien. Biographie de Voltaire »
bbé de Chaulieu, récemment mort, l’Épître à Uranie, son premier poëme philosophique . L’Épître à Uranie ressemble à un fragment de Luc
erinage à Ferney. La composition de tragédies, de comédies, de romans philosophiques , tels que Candide, Zadig, et d’épîtres, de satire
de Zaïre et de Mérope ; mais le Siècle de Louis XIV, le Dictionnaire philosophique , l’Essai sur l’histoire et sur les mœurs des nati
trouvés sous des ruines, l’Orphelin de la Chine, Tancrède, les romans philosophiques , les contes en prose et en vers, les articles imp
gué nourrit les pensées et recueille les forces. Sa vie véritablement philosophique commença entre soixante et soixante-dix ans. Quel
ystèmes et dans leurs vices d’esprit pour les captiver dans son parti philosophique  ; il avait le respect humain de sa haute raison a
st l’affirmation de Dieu. Dans la plus anti-chrétienne de ses poésies philosophiques  : l’Épître à Uranie, il semble caractériser lui-m
doctrine C’est un bonheur encor d’être trompé par lui ! Les poésies philosophiques sont pleines de cette profession de foi du théist
suprême faute de pouvoir l’expliquer. Dans les pages du Dictionnaire philosophique , où il laisse courir sa pensée sur tous les objet
ésie légère ; tantôt enfin à rallier contre le christianisme un parti philosophique capable de contrebalancer la force alors régnante
réconciliés dans une philosophie chrétienne ou dans un christianisme philosophique . L’influence alternative de Voltaire sur l’esprit
88 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre troisième. Découverte du véritable Homère — Chapitre I. De la sagesse philosophique que l’on a attribuée à Homère » pp. 252-257
Chapitre I. De la sagesse philosophique que l’on a attribuée à Homère Nous accorderons
’Iliade. La constance d’âme que donne et assure l’étude de la sagesse philosophique pouvait-elle lui permettre de supposer tant de lé
s gens les plus violents. Il faut donc refuser à Homère toute sagesse philosophique . Voilà l’origine des doutes qui nous forcent de r
89 (1830) Cours de philosophie positive : première et deuxième leçons « Première leçon »
s générales précédentes. En effet, dans ce travail, dont le caractère philosophique est si éminemment positif ; les lois les plus imp
e fois il est arrivé à adopter pour tout le reste une nouvelle marche philosophique d’un caractère absolument opposé. (3) Tout se réd
utres. Si cette condition est une fois réellement remplie, le système philosophique des modernes sera enfin fondé dans son ensemble ;
il est bien difficile de sentir et impossible de juger les réflexions philosophiques dont ces sciences seront les sujets. En un mot c’
lement ma pensée à cet égard, je dois d’abord rappeler une conception philosophique de la plus haute importance, exposée par de Blain
l convient d’étudier. En un mot, ce n’est évidemment que par l’examen philosophique des sciences qu’il est possible d’y parvenir. La
e un peu approfondie, une seule science positive, même sans intention philosophique . C’est pour avoir méconnu ce fait essentiel, que
iori un véritable cours de méthode tout à fait indépendant de l’étude philosophique des sciences ; mais je suis bien convaincu que ce
e. Aussi Laplace n’a-t-il présenté cette idée que comme un simple jeu philosophique , incapable d’exercer réellement aucune influence
cation positive des phénomènes naturels, ce qui est, en effet, le but philosophique de la science, nous regarderons comme téméraire d
90 (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Lamennais — L'abbé de Lamennais en 1832 »
e consacrent aux travaux de la pensée et dont les sciences morales et philosophiques sont le domaine, rien de plus difficile à rencont
onie à nombreuses nuances, il séparait, en se l’exagérant, la faction  philosophique issue du xviiie siècle, la Révolution antagoniste
l lui faisait trop d’honneur sur un autre, en lui imputant une portée philosophique , une conception analogue à celle du dernier siècl
é, les théologiens gallicans et les personnes faites aux controverses philosophiques , qui le suivirent. Encore la masse scolastique du
acieux en religion, un hérétique sans le savoir ; et, au point de vue philosophique , comme ruinant toute certitude individuelle sous
on sur quelques points ; l’amour-propre se mit en jeu ; les arguments philosophiques qu’il avait lus lui revenaient en mémoire. Déjà,
enter des objections qu’il tirait de Rousseau ou même du Dictionnaire philosophique , et il voulait quelquefois qu’on lui répondît par
ville, dont on ne daigne même pas s’informer. » C’est au matérialisme philosophique qu’il rapporte particulièrement ces effets, et il
91 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — Y. — article » pp. 529-575
les, copiée presque mot à mot d'un petit Recueil de Pieces prétendues philosophiques , où l'on attaque avec déraison & sans pudeur,
te, il faut des remedes plus directs & plus efficaces. Les Ecrits philosophiques se sont si fort multipliés de nos jours, la Philo
plus sage des Hommes, que parce qu’il avoit su se dégager des erreurs Philosophiques & populaires de son temps, pour s’élever à la
ontenant, elle la fortifie ; en la guidant, elle l’éclaire. La raison Philosophique a beau murmurer & se plaindre, la raison Reli
s ? Tel est cependant le terme où vont aboutir toutes les méditations philosophiques . Raisonner beaucoup, chercher éternellement la vé
es Hommes qui leur sacrifient les leurs ? Est-ce parmi ces caracteres philosophiques , parmi ces ames enivrées d’elles-mêmes, concentré
atisme. Malgré cela, comparons les Siecles religieux avec les Siecles philosophiques  ; ou plutôt, sans remonter ici jusqu'aux principe
exemple ceux qui seroient tentés d'imiter ses forfaits ? Dans l'ordre philosophique , tout est permis, rien ne réclame, point de motif
92 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Monsieur de Bonald, (Article Bonald, dans Les Prophètes du passé, par M. Barbey d’Aurevilly, 1851.) » pp. 427-449
tion que la partie fructueuse et solide, et ce qui s’y mêlait déjà de philosophique et de libre ne l’atteignit pas. Il sortit de là p
ensée plus ou moins restauratrice, refoulée par le triomphe de l’idée philosophique et révolutionnaire, réagissait à son tour et fais
t en politique, les Saint-Lambert en morale, les Condillac en analyse philosophique , n’ont rencontré un jouteur plus serré et plus dé
nald, le dernier ouvrage ressemble au premier), dans sa Démonstration philosophique du principe constitutif de la société, il déduira
du principe constitutif de la société, il déduira d’une construction philosophique et presque grammaticale la nécessité de l’Homme-D
n-8º, qui est le tome premier des Mélanges littéraires, politiques et philosophiques (Paris, 1819), p. 258. Les mots soulignés en sont
naient vite le dessus, et qui se sont brisés depuis. 60. La question philosophique pour Bonald porte tout entière sur les origines,
93 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre VIII. De l’invasion des peuples du Nord, de l’établissement de la religion chrétienne, et de la renaissance des lettres » pp. 188-214
a superstition ; mais je considère chaque grande époque de l’histoire philosophique de la pensée, relativement à l’état de l’esprit h
quérants de l’ordre civil. Ils ont pour but et pour bannière une idée philosophique  ; mais leur éducation est à plusieurs siècles en
vions, comme à l’époque de l’invasion des peuples du Nord, un système philosophique , un enthousiasme vertueux, une législation forte
gération monacale pousse même cette vertu fort au-delà de l’austérité philosophique des anciens ; mais le principe de ce sacrifice da
s sur les ouvrages des anciens avaient pris la place des observations philosophiques  : il semblait qu’entre la nature et l’homme, il d
le perfectionnement des langues modernes, la régénération de l’esprit philosophique , et la création d’une méthode nouvelle pour la mé
94 (1889) Méthode évolutive-instrumentiste d’une poésie rationnelle
e, a maintenant publié le livre qui semble le dépositaire de son rêve philosophique  : Le Bonheur. Donc, nous avons vu que, malgré com
ondeur nécessaire d’idée, il n’a dit que peu de mots épars de l’œuvre philosophique (M. Stéphane Mallarmé ; en effet, a conçu une œuv
tel que le montre en ses essais M. Mallarmé lui-même ; l’autre étant philosophique , d’une philosophie à laquelle ceux-ci comme tous
nniste par sa fréquentation des peintres pointillistes, scientifique, philosophique , et même teinté du socialisme puéril qui court le
sormais ! dominera : et de même elle sera, synthétiquement savante et philosophique expérimentalement en une langue ailleurs inouïe,
ive. Ainsi travailla ma pensée ; Une proposition de tout le fatras philosophique ancien demeure vraie, et comme essence même du Tr
95 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre VIII : M. Cousin érudit et philologue »
bles et sur les platitudes incroyables dont la populace littéraire et philosophique obstrue les œuvres des grands hommes, c’est là un
Il n’a point trouvé en lui-même ni développé dans les autres l’esprit philosophique  ; il a la gloire d’avoir montré en lui-même et dé
s agitées entre les deux métaphysiciens, et surtout de la littérature philosophique de cette époque. » On lui a fait tort, on lui a p
mmes ont publié autant de documents nouveaux et utiles. Ses Fragments philosophiques  en sont remplis. Le cardinal de Retz, dom Robert
tyle vague et du style élevé ; il se dépouilla d’une certaine rouille philosophique qu’il avait contractée en théologie, et comprit q
élégantes et si mondaines, il ne fallait pas y apporter les habitudes philosophiques que la Sorbonne conservait dans ses argumentation
96 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « VIII. Du mysticisme et de Saint-Martin »
de sa pensée, l’auteur nie à Saint-Martin et au mysticisme la vérité philosophique et religieuse, — ces deux vérités qui pour nous n
té peut-être effrayait moins que la transparence ! Une vraie critique philosophique , si elle avait voulu mériter l’honneur de son épi
t très vif encore. Nous y avons trouvé ce qui vivifie tous les livres philosophiques , la verve de la discussion, la propriété du langa
La biographie intellectuelle de Saint-Martin n’était qu’une curiosité philosophique , mais, rattachée à l’histoire du dix-huitième siè
sur cette discussion, dans laquelle Saint-Martin déploya une aptitude philosophique véritablement supérieure. Mais nous qui ne sommes
97 (1880) Goethe et Diderot « Diderot »
traire d’une philosophie : la Promenade d’un sceptique et les Pensées philosophiques , de nom, mais, de fait, seulement hostiles au chr
teurs, doit être précédé d’une Notice sur Diderot et sur le mouvement philosophique au xviiie  siècle, qui n’y est pas et qui sera de
les inepties que je trouve, par exemple, dans les Pensées soi-disant philosophiques du premier volume de l’édition Garnier que j’ai l
t pour la vérité, a partagé en deux son gâteau empoisonné des Pensées philosophiques , et celles qui sont de par derrière sa tête il le
e qui vaut le mieux, peut-être, c’est ce qui a le moins de prétention philosophique , c’est ce qui a le plus de fantaisie et de légère
ne sont pas plus vraies dans leurs affirmations que les autres livres philosophiques de l’auteur ; mais elles ont au moins une valeur
discrets, porte, d’une manière éclatante, la peine de ce matérialisme philosophique qui, il a beau faire le fier, finit toujours par
e. Je l’ai dit plus haut. Il n’a point de système. Il a de la passion philosophique , mais il n’a point de philosophie. Il a des tenda
n’a point de philosophie. Il a des tendances, des élans, des fougues philosophiques qui le précipitent dans le matérialisme général d
ainsi que Rousseau écrivit la Nouvelle Héloïse, — une suite de thèses philosophiques soutenues avec la flexibilité de l’esprit le mieu
rge, et son front, qui paraissait vaste, était trop obstrué de fatras philosophique pour avoir la nette conception du roman. Il avait
x autres gravelures de ce livre, qui n’est au fond qu’une lapalissade philosophique relevée de grivoiseries, empêche de le rejeter av
s. Mais il a porté plus loin qu’aucun autre l’emphase et la jonglerie philosophiques . Plus tard, on eût pu lui donner pour théâtre et
ut regardé comme son chef-d’œuvre, dans un instant où les caricatures philosophiques étaient à la mode. Ce drame est tombé avec la phi
plus. L’Encyclopédie est, dans l’ordre de la pensée et de l’érudition philosophiques , ce que furent, dans l’ordre de l’art, les cathéd
e désoccupait aussi à la campagne, chez le baron d’Holbach, le Crésus philosophique du temps, chez qui on faisait journellement tronç
qui avaient jusque-là parlé de Diderot, pour les différentes raisons philosophiques ou littéraires chères à chacun d’eux, n’avait osé
jusqu’à cette honte de l’atomistique d’Épicure, jusqu’à cette vermine philosophique des atomes !… Mais les idées qui se bousculaient
l’affirmant. Opinion littéraire aussi dure à sa façon que son opinion philosophique . A quoi réduit-elle cet immense Diderot, qui semb
98 (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre V. Un livre de Renan et un livre sur Renan » pp. 53-59
sur la Tentation de saint Antoine, sur Amiel, l’Examen de conscience philosophique et la Préface, ces quatre morceaux diversement co
ontre les supercheries cléricales éventuelles. L’Examen de conscience philosophique rassemble sur l’univers connaissable, sur les inf
préoccupation systématisatrice et dogmatrice qui domine les cerveaux philosophiques . La pensée de M. Renan est celle d’un grand savan
99 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre IV. De la philosophie et de l’éloquence des Grecs » pp. 120-134
nt ; et je crois impossible de ne pas le sentir, en lisant les écrits philosophiques des Grecs, quel que soit le charme de leur langag
rcher en arrière, que de chercher dans l’antiquité toutes les vérités philosophiques  ; c’est porter l’esprit de découverte sur le pass
nt, de nos jours, à se garantir de toute parure poétique. L’éloquence philosophique des Grecs fait encore effet sur nous, par la nobl
du caractère des Romains. Les mœurs, les habitudes, les connaissances philosophiques , les succès militaires, tout semble, chez les Gre
100 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre XVII. Morale, Livres de Caractéres. » pp. 353-369
où l’on trouve des morceaux intéressans. Le meilleur livre de morale philosophique qui ait paru de nos jours, est celui que M. Duclo
tion de son ame & la force de son génie. L’auteur du Dictionnaire philosophique ou introduction à la connoissance de l’esprit hum
chacun d’eux a dit de mieux. Il ne faut pas confondre ce Dictionnaire philosophique , avec un autre publié sous le même titre, & d
res où il examine des sujets intéressans, il fait paroître cet esprit philosophique qui sait tout apprécier & tout approfondir, e
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