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1 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Discours préliminaire, au lecteur citoyen. » pp. 55-106
t, il est aisé de faire voir, par de bons exemples, que les prétendus Philosophes du siecle, en se disant les zélateurs de l’humani
eureux. Feuilletons leurs Livres. Si, par exemple, devenu tout-à-coup Philosophe , je m’avisois de dire : La liberté est un présent
ts étoient assez corrompus pour goûter de pareilles maximes, comme ce Philosophe est assez insensé pour les débiter ? Qu’on ne lui
teur, l’Encyclopédiste, le Systématique, le Tolérant, le Coryphée des Philosophes , sont étranges, audacieux & coupables. Vous a
ercierois de vos soins.   Eh bien ! Lecteur Citoyen, les Ouvrages des Philosophes de ce siecle fourmillent de déclamations du genre
raignent même de leur applaudir ouvertement. J’aime à voir encore les Philosophes se dire les amis du genre humain, & se déchaî
t flatté d’entendre un de ces Messieurs s’écrier : Sages de la terre, Philosophes de toutes les Nations, c’est à vous seuls à faire
er Syst. social, Part. II, chap. 14. ? On pourroit dire cependant au Philosophe , qu’autant les gens sages sont prêts à condamner
oit pour la défense de l’Etat, soit pour le maintien de sa gloire. Le Philosophe , ne se donne point la peine de distinguer ; il su
es sociétés particulieres, sans rien perdre de l’estime publique, les Philosophes ont cru pouvoir s’en prendre à l’Espece humaine,
, & ces citations ne sont pas tirées d’Ouvrages désavoués par les Philosophes  : au contraire, les Philosophes se glorifient d’e
s tirées d’Ouvrages désavoués par les Philosophes : au contraire, les Philosophes se glorifient d’en être les Auteurs. Et cependant
lic léger & prévenu me reprochera de n’avoir pas assez ménagé les Philosophes dans les Trois Siecles ! Et cependant on m’accuse
amiliers & autres Valets de la Philosophie. Quoique les Ecrivains philosophes aient démérité de toutes les classes de la Sociét
ignification de ce terme. Je conviens que je me suis élevé contre les Philosophes , & que je n’ai négligé aucune occasion de rel
s du goût, pour la gloire de la Nation, c’est être partial contre les Philosophes , on avoue donc que les Philosophes sont les ennem
ion, c’est être partial contre les Philosophes, on avoue donc que les Philosophes sont les ennemis de toutes choses* ? J’ai été par
t, dans la rigueur du terme, existeroit dans mon Ouvrage, comment les Philosophes pourroient-ils s’en plaindre ? Jusqu’où n’ont-ils
e quelques hordes qui en seroient informées. Il en est de même de nos Philosophes  : ils se croient les Etres les plus importans de
usage qu’ils en ont fait ; je les ai vengés du ton de mépris que les Philosophes ont souvent employé en parlant de leurs Ecrits. Q
amp; ont protesté contre leurs usurpations. Je veux que les Ecrivains philosophes aient en leur faveur les cris de la multitude. Qu
i vu Strasbourg que sur la carte. Que le même Ecrivain & d’autres Philosophes , après lui, m’accusent d’avoir été ingrat envers
Ce n’est pas le désir de la célébrité qui m’a fait écrire contre les Philosophes  ; c’est l’amour des Lettres qu’ils dégradent, l’a
Europ. dans les deux Ind. tom. VIII, liv. XIX, pag. 254. *. Le même Philosophe dit formellement, que tout Ecrivain de génie est
st son talent. Ibid. pag. 249. Pendant l’exil des Parlemens, un autre Philosophe s’exprimoit ainsi sur celui de Paris : Les Assass
emps de la disgrace des Parlemens, ont été composés par des Ecrivains Philosophes , & que les cinq ou six premiers étoient de la
ommes stupéfiés d’orgueil & pétris de vices. Quel Prophete ! quel Philosophe  ! quel homme ! Tout le monde sait avec quel humeu
uel homme ! Tout le monde sait avec quel humeur, avec quel mépris les Philosophes du siecle parlent des Grands & des Gens en pl
oderne contre la puissance & la grandeur, n’empêchent pas que les Philosophes ne trouvent des Grands & des Gens en place qu
chap. 13. Hist. Polit. des Etabl. tom. 7, pag. 104. *. Ce sont des Philosophes qui ont mis Seneque au dessus de Cicéron, Lucain
i d’Athalie pour le style, Bélisaire à côté de Télémaque. Ce sont des Philosophes qui ont avancé que Perrault, Boindin, Lamothe &am
édie [Voyez, dans les Trois Siecles, l’article Perrault]. Ce sont des Philosophes qui ont décrié & réduit à fort peu de chose l
rs au seul mérite de la pensée [Voyez l’art. d’Alembert]. Ce sont des Philosophes qui ont substitué, dans le style, l’emphase au na
excepte M. de Voltaire, aucun Ecrivain de notre siecle, reconnu pour Philosophe , dans le sens qu’on attache à ce mot, n’a écrit a
avec génie dans aucun genre ; car il ne faut pas mettre au nombre des Philosophes , Montesquieu, qui a si bien parlé de la Révélatio
u Christianisme [Voyez son article], ni J. J. Rousseau, qui a dit des Philosophes du siecle, qu’ils ne s’accordoient & n’avoien
vingt Libelles, que j’étois payé par le Clergé pour écrire contre les Philosophes du siecle. Comme je ne puis douter que ce bruit c
s, aux places, aux récompenses, & même aux bénéfices, que par les Philosophes , & que, se déclarer contre eux, c’est se ferm
Provimce, & dans plusieurs autres Feuilles périodiques. *. Les Philosophes s’arrogent non seulement le privilége de diffamer
t la société & assurent la tranquillité des individus ; & les Philosophes leur ont fait beaucoup de bien, en déclamant cont
2 (1915) La philosophie française « II »
II Nous avons passé en revue un certain nombre de philosophes français, en tenant surtout compte de leur divers
ne puisse et ne doive s’exprimer dans la langue de tout le monde. Les philosophes français n’écrivent pas pour un cercle restreint
fondeur de leur pensée et pour la comprendre pleinement, il faut être philosophe et savant, néanmoins il n’est pas d’homme cultivé
s’exprimer en termes simples. Mais, à des degrés différents, tous les philosophes français ont eu ce don d’analyse. Le besoin de ré
t liée à la science positive. Ailleurs, en Allemagne par exemple, tel philosophe a pu être savant, tel savant a pu être philosophe
ne par exemple, tel philosophe a pu être savant, tel savant a pu être philosophe  ; mais la rencontre des deux aptitudes ou des deu
el et, pour ainsi dire, accidentel. Si Leibniz fut à la fois un grand philosophe et un grand mathématicien, nous voyons que le pri
fut un profond mathématicien, un physicien original, avant d’être un philosophe . La philosophie française du XVIIIe siècle se rec
ale, fut un des créateurs de la science physiologique. Ceux mêmes des philosophes français qui se sont voués pendant le dernier siè
n trait moins particulier, mais bien frappant encore, est le goût des philosophes français pour la psychologie, leur penchant à l’o
allemand qui ait été psychologue, au contraire il n’y a pas de grand philosophe français qui ne se soit révélé, à l’occasion, sub
d’édifier, quand il lui plaît, quelque grande construction. Mais les philosophes français semblent avoir eu généralement cette arr
lité. Pascal a dit que l’« esprit géométrique » ne suffisait pas : le philosophe doit y joindre l’« esprit de finesse ». Et Descar
travail accumulé de bien des siècles. En attendant, le rôle de chaque philosophe est de prendre, sur l’ensemble des choses, une vu
3 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « M. Athanase Renard. Les Philosophes et la Philosophie » pp. 431-446
M. Athanase Renard. Les Philosophes et la Philosophie [Le Constitutionnel, 1er sep
lui de Revelière, et aussi non moins ignoré… Ce livre s’appelle : Les Philosophes et la Philosophie, et il est d’un écrivain à peu
vait pensé dans sa main, ne demandant rien à son siècle… L’auteur des Philosophes et la Philosophie n’a pas eu, lui, cette indiffér
per de ce que les autres en penseront ?… Les autres, ici, ce sont les philosophes , les philosophes auxquels s’adresse plus particul
autres en penseront ?… Les autres, ici, ce sont les philosophes, les philosophes auxquels s’adresse plus particulièrement le livre
ela ne vient pas du livre. Elle vient de ce que les premiers sont des philosophes et les seconds des hommes politiques, et que la p
viril encore que la négation ! Ceux qui s’appellent actuellement les philosophes officiels, et qui font métier et marchandise de p
être inconsciente, mais qui n’en est pas moins de la profondeur : Les Philosophes et la Philosophie, mettant avec raison les hommes
ne humeur charmantes dans la gravité. Il n’est point pédant comme les philosophes qu’il combat, et dont quelquefois il se moque ave
e cela pour le salut et l’honneur de la pensée humaine ! L’auteur des Philosophes , qui a mesuré le danger qu’elle court et l’abaiss
térialisme dissout les philosophies, il dissout aussi la cervelle des philosophes . Charlemagne disait : « Que de fer ! » et moi, je
ar la réflexion, par l’expérience et par l’histoire. Aux systèmes des philosophes dont il écrit la triste chronique, il oppose le s
osophie. Je ne sache rien de moins philosophique dans le sens que les philosophes donnent à ce mot, et c’est bien quelque chose, ma
té que nous donnons à ce mot, nous qui nous vantons de n’être pas des philosophes  ? Il est vrai que, lui, ne s’en vante pas, le Dr
tre humbles parce qu’ils sont chrétiens. Il est chrétien, mais il est philosophe , mais il croit à la philosophie comme je suis ath
stes de cartésianisme dans sa pensée. Il est cartésien comme tous les philosophes qu’il admire, et qui, au xviie  siècle, l’étaient
re rigoureuse sous la plume d’un aussi fort chrétien que l’auteur des Philosophes et la Philosophie, n’oublions pas que partout ail
tifique, le Spiritualisme au Matérialisme de son époque. L’auteur des Philosophes et la Philosophie reprend la même thèse avec d’au
4 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 33, que la veneration pour les bons auteurs de l’antiquité durera toujours. S’il est vrai que nous raisonnions mieux que les anciens » pp. 453-488
sse faire voir qu’on ait l’obligation des nouvelles découvertes à des philosophes qui soient parvenus aux veritez naturelles les pl
derniers venus. Premierement, on ne me reprendra point de dénier aux philosophes et aux sçavans qui recherchent méthodiquement les
ntions dont ils ne sont pas reconnus les auteurs. Je puis refuser aux philosophes l’honneur de toutes les découvertes faites depuis
re il a l’obligation des moins importantes. Ainsi je puis refuser aux philosophes d’être les inventeurs des sas des écluses trouvée
emier inventeur de l’imprimerie, mais personne n’en fait honneur à un philosophe . D’ailleurs, cet inventeur est venu en des temps
raisonner, tel qu’on l’enseignoit alors dans les écoles, art que les philosophes modernes méprisent avec tant de hauteur. Il paroî
tes d’approche. Il semble que la destinée se soit plû à mortifier les philosophes modernes, en faisant arriver le hazard qui a donn
perfectionné les sciences naturelles que toutes les spéculations des philosophes , et cela préferablement à son pere et à son frere
s, est celle de la pesanteur de l’air. Cette découverte épargne à nos philosophes toutes les erreurs où sont tombez ceux qui l’igno
mme l’avoient fait ses prédecesseurs, et comme le feroient encore nos philosophes sans la découverte fortuite dont je vais parler,
e pere Mersenne minime de Paris, dont le nom est si célebre parmi les philosophes de ce temps-là, en fut informé par des lettres d’
lation. Les expériences en ont donné fortuitement la connoissance aux philosophes , et même ils avoient si peu imaginé que l’air fut
ter la verité, si ce sont les doutes éclairez et les spéculations des philosophes qui les aïent conduits de principe en principe, d
on préferoit les pierres de couleur aux diamans. Aucun d’eux n’étoit philosophe , même philosophe aristotelicien. On voit donc par
pierres de couleur aux diamans. Aucun d’eux n’étoit philosophe, même philosophe aristotelicien. On voit donc par ce que je viens
le que l’opinion contraire. La foi du monde pour les raisonnemens des philosophes , ne sçauroit aller plus loin, et soit par instinc
eu la même destinée que le dogme de la circulation du sang. Plusieurs philosophes anciens ont connu cette vérité, mais comme ces ph
Plusieurs philosophes anciens ont connu cette vérité, mais comme ces philosophes n’avoient pas en main pour la prouver les moïens
nduisent comme par la main à une infinité d’autres connoissances. Les philosophes qui ont du sens, emploïent alors utilement leur t
re certain que c’est souvent à tort que nous accusons d’ignorance les philosophes anciens. La plus grande partie de leurs connoissa
e. D’ailleurs nous n’avons pas les explications de ces regles que les philosophes donnoient à leurs disciples, et nous y trouverion
ce que nous nous flattons d’avoir inventé, comme il est arrivé à des philosophes célebres de trouver dans des manuscrits une parti
r fut aujourd’hui plus parfait qu’il ne l’étoit dans l’antiquité, nos philosophes seroient mieux d’accord entr’eux que ne l’étoient
nos philosophes seroient mieux d’accord entr’eux que ne l’étoient les philosophes anciens. Il n’est plus permis aujourd’hui, dit-on
uta jamais plus qu’on dispute aujourd’hui. Nos sçavans, ainsi que les philosophes anciens, ne sont d’accord que sur les faits, et i
t leurs amis, et qu’il faut regarder comme des gens qui ne sont point philosophes , comme des anciens, ceux qui ne sont pas encore d
5 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XII. MM. Doublet et Taine »
et qui, pour cette raison, mériterait d’être traduit ! L’autre : Les Philosophes français du dix-neuvième siècle (non y compris l’
ence, de M. Doublet, a été faite suivant une méthode, et le livre des Philosophes français nous donne, pour conclusion, la sienne,
croyons pas beaucoup aux ravages de la plaisanterie de M. Taine. Ses Philosophes français sont un éclat de rire dans l’eau. On n’e
ines. Il s’est jeté dans la psychologie, le puits de l’abîme pour les philosophes , « la cave de M. Maine de Biran », comme dit M. T
tion et de l’histoire, ou l’hypothèse scientifique et… chimérique des philosophes . Pour le malheur de sa pensée, c’est celle-là que
stion n’est pas la résoudre, et la Critique garde le droit de dire au philosophe  : « Vous reculez toujours, mais quand sauterez-vo
olution dans cette question de l’intelligence, mais ce moyen, dont un philosophe ne se serait jamais avisé, aurait été de relever
uffait Antée en l’arrachant à la terre, la religion aurait étouffé le philosophe dans le ciel ! M. Doublet n’en dit pas un mot. Il
occupation du moi. Timide dans sa conception de la vie comme tous les philosophes qu’il accuse justement de pusillanimité, il s’ima
nt de pusillanimité, il s’imagine, — idée vulgaire ! — comme tous les philosophes , que nos puissances se surajoutent les unes aux a
otre ignorance ! la besogne presse. Mais ce n’est point le compte des philosophes . L’un veut deviner comment l’œil voit, et il se c
ction met le monde en, poudre, on comprend que M. Taine, l’auteur des Philosophes français du dix-neuvième siècle, dise hardiment,
docteur ès lettres et l’élève de l’École Normale, avec son livre des Philosophes français au dix-neuvième siècle, tous psychologue
splendeur animée du monde catholique, où nous assistons à la vie, les philosophes nous semblent des ombres chinoises, des marionnet
e qu’elle n’était du temps de sa vie. Si on appliquait à l’auteur des Philosophes français un des procédés de son livre qui consist
morale, qui ne sont pas la vérité scientifique et sur lesquelles les philosophes ont pris l’avance, s’en iront un jour avec les vi
donné un jour de si beaux fragments. Aujourd’hui, après avoir lu les Philosophes français, nous l’avertissons qu’il est plus press
6 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — Y. — article » pp. 529-575
battent l'existence de Dieu. L'Auteur, par une ruse assez commune aux Philosophes , s'est plu à rassembler les objections les plus f
. l'Abbé Yvon, de meilleure foi que son Apologiste, en cessant d'être Philosophe , a senti la foiblesse de ce raisonnement. Il a pr
sse d'Ecrivains, qui, ayant secoué le joug de la Religion, se croient Philosophes pour avoir déclamé contre elle, y fait continuell
voir déclamé contre elle, y fait continuellement l'éloge de ces mêmes Philosophes  ; il y vante leurs lumieres, leurs connoissances
tion, le Polytéisme, la Loi Mosaïque, les divers systêmes des anciens Philosophes , & sur d'autres sujets semblables, traités av
diminuer, à détruire, s'il est possible, l'autorité que les prétendus Philosophes ont acquise sur l'opinion publique. Le plus sûr m
pendant ignorer que c'est-là le plus grand sujet de triomphe pour les Philosophes , le fondement sur lequel ils appuient leurs décla
elles étoient les vertus Païennes ; qu'on pese celles des plus grands Philosophes , & l'on conviendra que, malgré la continuelle
ématique à son tribunal ? C’est bien là la raison dont se piquent nos Philosophes  ; mais ce n’est certainement pas, & ce ne fut
re l’espace abandonné à son empire. Telle étoit la raison des anciens Philosophes , de ces Sages qui ont dominé quelque temps les es
. Platon, le divin Platon, n’a été distingué par ce surnom des autres Philosophes , que parce qu’il avoit vu de loin, comme à traver
e rompre, n’est plus une raison, c’est une phrénésie. Bayle, que nos Philosophes regardent comme l’honneur de la raison humaine ;
ouvent prévenus, mais toujours foibles & faillibles ? Puisque les Philosophes les plus habiles sont convenus de l’imperfection
ls n’étoient que les organes de l’Esprit divin qui les animoit. Quels Philosophes n’auroient pas tiré vanité des grandes vérités qu
er de point fixe & absolu pour bien voir les objets ; comment les Philosophes pourroient-ils en assigner un pour les objets qui
oirs de Citoyen ? Un Sauvage, qui n’auroit lu que les Ouvrages de nos Philosophes , qui apprendroit par eux la licence qu’ils permet
iplie ses sacrifices & ses privations, pour les soulager. L'Homme Philosophe , s'il est conséquent, se fait le centre de tout,
racteurs de la Religion, qu'on compare les mœurs & les temps. Les Philosophes ont eu grand soin de relever avec éclat quelques
mieux découvrir leurs ravages ? En détruisant de légeres erreurs, les Philosophes ont détruit les principes les plus utiles ; en pr
ux résultent en faveur de la Religion ! Fût-elle plus austere que nos Philosophes le prétendent, son joug n'est-il pas infiniment a
; toujours propre à lui mériter des récompenses éternelles. Le mal du Philosophe est un aiguillon pour sa malice, un sujet pour se
p; de paix, au dessus de tous les revers. Nous n’ignorons pas que les Philosophes incrédules traitent cette force, cette magnanimit
e été puiser des erreurs si sublimes & si magiques ? Mais, où les Philosophes ont-ils été puiser eux-mêmes ces sentimens qui le
est puls que suffisante pour dévoiler les motifs du déchaînement des Philosophes contre elle, & mettre dans le plus grand jour
r que les blasphêmes, la mauvaise foi, l’audace & la conduite des Philosophes sont autant d’aveux indirects en faveur des dogme
t. & c. *. S. Justin. Apolog. 1. ad Anton. Pium. n. 12. *. Les Philosophes , pour prouver que la Religion Chrétienne fait le
degrés des dépôts favorables à l'indifférence criminelle des parens. Philosophes , osez vanter encore les lumieres que vous avez ré
les ; il étouffe même les sentimens paternels. *. J'ai consulté les Philosophes , dit J. J. Rousseau, dont le jugement sur les Phi
onsulté les Philosophes, dit J. J. Rousseau, dont le jugement sur les Philosophes est d'un si grand poids, puisqu'il a été long-tem
a été long-temps leur partisan & leur confrere. J'ai consulté les Philosophes , j'ai feuilleté leurs livres, j'ai examiné leurs
7 (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « M. Taine » pp. 231-243
té dans le ventre en traduisant comme il sait traduire, et l’autre le philosophe Stuart Mill, dont Dupont White a, je crois, tradu
ie de la concrétion toute-puissante. Tandis que M. Stuart Mill est un philosophe comme on l’est en Angleterre quand on n’est que p
ill est un philosophe comme on l’est en Angleterre quand on n’est que philosophe . — et encore un philosophe qui n’est pas un chef
on l’est en Angleterre quand on n’est que philosophe. — et encore un philosophe qui n’est pas un chef de file, une première tête,
i n’a pas écouté ses facultés et qui, se croyant ou ne se croyant pas philosophe , a débuté par cette jolie risette, son livre des
oyant pas philosophe, a débuté par cette jolie risette, son livre des Philosophes français, lequel impliquait le plus impertinent s
u’il put jamais emboîter le pas derrière personne. Dans son livre des Philosophes français, il était apparu spirituel comme ce Scar
t apparu spirituel comme ce Scaramouche d’abbé Galiani, qui se disait philosophe et qui se moquait des philosophes, et comme Scara
mouche d’abbé Galiani, qui se disait philosophe et qui se moquait des philosophes , et comme Scaramouche, mi-parti de jaune et de no
querie n’y est pas, la moquerie qui m’était si chère et que, dans ses Philosophes français, M. Taine m’avait fait aimer. La concept
i l’artiste, comme j’en suis très sûr, ne dominait pas entièrement le philosophe en M. Taine, Stuart Mill, le positiviste, représe
qu’à l’Étude sur Stuart Mill, où il s’affirme davantage, l’auteur des Philosophes français, depuis qu’il avait renoncé au scepticis
u’un autre, aussi puissant qu’eux, vienne les modifier à son tour. Le philosophe en qui M. Taine a incarné le positivisme anglais
sophie. Ce sont des emprunteurs d’idées, lesquelles sont l’argent des philosophes . Pour nous, qui ne sommes ni les amis d’Hegel ni
ntre l’intérêt de ces deux notices, dans lesquelles je me détourne du philosophe pour ne voir et n’exalter que l’écrivain. M. Tain
yle. Nous les connaissions… Mais, puisqu’il n’est plus le moqueur des Philosophes français et qu’il s’est fait compréhensif et grav
8 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre IV. De la philosophie et de l’éloquence des Grecs » pp. 120-134
gloire, que la beauté de son langage et la noblesse de son style. Les philosophes grecs sont, pour la plupart, des orateurs éloquen
combien ils excitaient aux travaux nécessaires pour les acquérir. Les philosophes instituaient des sectes, moyen aussi utile alors
pes de morale ; toutes ces choses ajoutaient à l’effet des leçons des philosophes . À l’aide du merveilleux mythologique, on faisait
res. Les témoignages multipliés de cet intérêt général excitaient les philosophes à franchir les grandes difficultés que présentait
pour donner la force de soulever de si grands obstacles. Les anciens philosophes ont obtenu, dans leur temps, une réputation beauc
a morale et les sciences, sont infiniment supérieurs aux anciens. Les philosophes de l’antiquité ont combattu quelques erreurs ; ma
turel, inhérent à l’homme ; il faut que la nation fasse corps avec le philosophe contre de certaines terreurs, pour qu’il soit pos
hilosophe contre de certaines terreurs, pour qu’il soit possible à ce philosophe de les attaquer toutes. Les Grecs se sont livrés
ciences, moins ils reconnaissaient les bornes de l’esprit humain. Les philosophes se plaisaient surtout dans l’inconnu et l’inexpli
e prudence et d’habileté, qu’aux préceptes de la vertu. Plusieurs des philosophes grecs confondent de même les rangs dans la morale
t au perfectionnement de cette existence politique que les études des philosophes s’attachaient exclusivement. Platon, dans sa Répu
de chaque homme se trouvent concentrées dans l’intérêt personnel. Les philosophes grecs étaient en très petit nombre, et des travau
ppartient à une époque différente de l’esprit humain. L’éloquence des philosophes égalait presque, chez les Grecs, l’éloquence des
ien aux beautés simples ; néanmoins nous trouverions les discours des philosophes grecs sur les affections de l’âme trop monotones,
9 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « IV. Saisset »
es diacres de M. Cousin, qui proclamait, il y a peu d’années, que les philosophes « étaient désormais les seuls prêtres de l’avenir
trompe, suppléant de M. Cousin, lequel, lui, a donné sa démission de philosophe entre les mains des dames et est entré dans les p
yeux fermés et les mains jointes avec les airs de recueillement d’un philosophe en oraison, dans l’in-pace de la conscience, dans
e, dans le silence profond de la petite Trappe psychologique que tout philosophe porte en soi, pour y faire des retraites édifiant
Essais sur la religion et la philosophie au dix-neuvième siècle. Les philosophes ont bien parfois des velléités de transformation,
deux parties : la première est l’histoire discursive et critique des philosophes antérieurs et contemporains et de leurs systèmes,
partie négative, d’ailleurs, est toujours la meilleure chez tous les philosophes , ce qui, par parenthèse, est un cruel arrêt, impl
plicitement porté par les faits, contre la philosophie elle-même. Les philosophes ne sont vraiment forts que les uns contre les aut
la recherche libre de la philosophie. Il est professeur avant d’être philosophe . S’il était plus philosophe, il ne serait pas pro
ilosophie. Il est professeur avant d’être philosophe. S’il était plus philosophe , il ne serait pas professeur… De plus, quand on v
es, de n’avoir pas su conclure au général, et après avoir fait passer philosophes et systèmes par le creuset de l’analyse, de n’avo
nécessaires à la vie et à la pensée humaines, qu’on savait avant les philosophes , et auxquelles ils n’ont pas donné un degré de ce
— ôtez cela après l’avoir pesé, et dites-moi ce qui reste de tous ces philosophes et de toutes ces philosophies, même de ceux ou de
té à force de poésie, vous n’avez, prenez-y bien garde, dans tous ces philosophes , que des poëtes abstraits. Voyez ! ils sont presq
10 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre IV. Les tempéraments et les idées (suite) — Chapitre I. La lutte philosophique »
sion de la philosophie La défense est faible : on peut trouver aux philosophes bien des faiblesses, et leurs personnes comme leu
seau ont disparu, je cherche ce qui pourra opposer une résistance aux philosophes  : je ne trouve rien. Tout ce qui a l’esprit ouver
le ministre d’Argenson526, le magistrat La Chalotais, ne sont pas des philosophes  : ils travaillent à côté d’eux et dans le même se
’apothéose de 1778 : il n’allait pas seulement au poète, il allait au philosophe , au précepteur et au bienfaiteur de l’humanité. I
aisait échec à la royauté ; dans ces discordes, il était rare que les philosophes n’eussent pas quelqu’un avec eux. Voltaire avait
oquaient aussi le jansénisme de nos magistrats. Choiseul flattait les philosophes en s’appuyant sur les Parlements, et liguait pour
s généraux, des conseillers de Parlement étaient gagnés aux idées des philosophes , se faisaient protecteurs de leurs personnes, att
ésident Hénault, homme de confiance de la dévote reine, ménageait les philosophes sans les aimer, et ils le ménageaient en s’en déf
e plus de talent, qui marqua inexorablement toutes les petitesses des philosophes dans ses acres satires, Gilbert, obtint la faveur
éâtre : instrument d’une pieuse coterie, il fit jouer en mai 1760 ses Philosophes , où Diderot, Rousseau, Mme Geoffrin étaient perso
s, des gens du monde, tout ie ban et l’arrière-ban des écrivains, des philosophes , des savants, des économistes, gens à talent et s
ts en langage impartial : il est très vrai que l’Encyclopédie fit des philosophes un parti, et des idées individuelles un corps de
la raison est toute-puissante et doit être souveraine. 3. Quelques philosophes L’Encyclopédie s’ajouta aux efforts individuel
ême un silence prudent : critique étroit, fermé à l’art, à la poésie, philosophe intolérant, affolé de haine contre la religion et
rnisseur. D’Holbach534 vaut mieux. Ce baron allemand qui traitait les philosophes , peut n’être qu’un écho : c’est un écho intellige
ière la forte unité du fameux livre de d’Holbach. Condillac535 est le philosophe des philosophes. C’est un grand et lucide esprit
nité du fameux livre de d’Holbach. Condillac535 est le philosophe des philosophes . C’est un grand et lucide esprit qui ne prit poin
du pr. de Parme, 1769-1773, 13 vol. in-8. — A consulter : Taine, les Philosophes classiques du xixe  siècle, chap. I. 536. Je ne
ort de la morale avec la politique, 1763, in-12 ; Doutes proposés aux philosophes économistes, 1768, in-12 ; Observations sur le go
39. Le marquis de Condorcet (1743-1794), mathématicien, économiste et philosophe , éditeur des Pensées de Pascal (1776), auteur d’u
11 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Madame Therbouche » pp. 250-254
étresse, et l’on s’en tire comme on peut, avec le secours d’un pauvre philosophe , d’un ambassadeur humain et bienfaisant, et d’une
adeur humain et bienfaisant, et d’une souveraine généreuse. Le pauvre philosophe qui est sensible à la misère parce qu’il l’a épro
ophe qui est sensible à la misère parce qu’il l’a éprouvée, le pauvre philosophe qui a besoin de son temps et qui le donne au prem
qui a besoin de son temps et qui le donne au premier venu, le pauvre philosophe s’est tourmenté pendant neuf mois pour mendier de
endant neuf mois pour mendier de l’ouvrage à la prussienne. Le pauvre philosophe , dont on a mésinterprété l’intérêt, a été calomni
passé pour avoir couché avec une femme qui n’est pas jolie. Le pauvre philosophe s’est trouvé dans l’alternative cruelle ou d’aban
de la plus fâcheuse conséquence pour celle qu’il secourait. Le pauvre philosophe s’en est rapporté à l’innocence de ses démarches,
pos qui auraient empêché un autre que lui de faire le bien. Le pauvre philosophe a mis à contribution les grands, les petits, les
is, dont il ne restait pas une épingle au bout de six mois. Le pauvre philosophe a arrêté la prussienne vingt fois sur le seuil du
êté la prussienne vingt fois sur le seuil du fort-l’évêque, le pauvre philosophe a calmé la furie des créanciers de la prussienne
de la prussienne attachés aux roues de sa chaise de poste. Le pauvre philosophe a garanti l’honnêteté de cette femme. Qu’est-ce q
losophe a garanti l’honnêteté de cette femme. Qu’est-ce que le pauvre philosophe n’a pas fait pour elle, et quelle est la récompen
tête folle et le cœur dépravé. L’indigne prussienne a donné au pauvre philosophe une bonne leçon dont il ne profitera pas, car il
12 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXI. De Thémiste, orateur de Constantinople, et des panégyriques qu’il composa en l’honneur de six empereurs. »
resque tous les écrivains d’un pays et d’un siècle, poètes, orateurs, philosophes même, sont entraînés et formés par ce qui les ent
les historiens, Tacite ; parmi les moralistes, Montaigne ; parmi les philosophes , Bacon ; parmi les poètes, Corneille ; et, à la f
n caractère fort supérieur à l’esprit général de son temps ; c’est le philosophe Thémiste. Son père, philosophe lui-même, l’envoya
esprit général de son temps ; c’est le philosophe Thémiste. Son père, philosophe lui-même, l’envoya de bonne heure dans un petit p
pays, qui fait partie de la Géorgie, et qui instruisait autrefois des philosophes , n’est plus célèbre aujourd’hui que par la beauté
’était plus que la seconde ville du monde. Il retourna à Byzance. Les philosophes voyageaient pour venir l’entendre ; les princes é
eux, est un bienfait pour l’État. Instruit de la grande réputation du philosophe Thémiste, j’ai cru qu’il était digne de l’empereu
sprit humain, le respect et l’enthousiasme des princes pour les vrais philosophes . Il s’en faut beaucoup que notre Montesquieu, don
éritent de l’être. Je choisirai, dans tous, les idées éparses sur les philosophes et sur les princes ; car ce sont les deux objets
a province. » Valens irrité refusait la paix aux barbares ; c’est le philosophe qui fléchit l’empereur : l’éloquence donna la pai
l, que je ne suis pas venu ici pour te flatter : conviendrait-il à un philosophe en cheveux blancs, qui a familièrement vécu avec
ité, et il permettra plutôt au guerrier de cesser de combattre, qu’au philosophe de se taire. » Dans un discours à Théodose, il r
long, en citant encore un morceau où Thémiste implore la grâce, d’un philosophe , dont le crime était d’avoir été le favori de Jul
ôt maître de Constantinople et de presque tout l’Orient, il offrit au philosophe dans les fers, sa liberté, ses biens et des honne
té, ses biens et des honneurs, s’il voulait se déclarer pour lui : le philosophe refusa ; Thémiste ne manque pas de faire valoir à
13 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XXI. Philosophie positive »
pour le moment, dans quelque grenier. Non ! je ne veux parler que des philosophes , et non pas des prêtres positivistes, des philoso
parler que des philosophes, et non pas des prêtres positivistes, des philosophes qui prétendent tirer une grande doctrine des six
tte séparation très marquée entre les Talapoins du positivisme et ses philosophes , sinon plus positifs, au moins plus rassis et sur
e religion qui pourrait bien tout perdre, on le donne pour un immense philosophe , dont la philosophie doit être la seule religion
vous comprenez ? Le tour est fait. Laissons le mystagogue. Prenons le philosophe , et on l’a pris. Les brochures se sont multipliée
bonne distinction dans Auguste Comte, du fondateur de religion et du philosophe . Homme d’esprit, qui a le sentiment du ridicule,
oute cette biologie, toute cette science sociale, pour arriver à être philosophe , c’est-à-dire à savoir deux mots de morale, deux
 Comte ! Il a la rouerie d’être impartial. Il se distingue des autres philosophes qui traitent le passé avec l’insolence du présent
monyme un homme dont on a beaucoup parlé autrefois. Comme M. Comte le philosophe , cet autre. M. Comte faisait aussi de la science
ot : il escamotait. Eh bien ! voici qui a lieu d’étonner. M. Comte le philosophe , le grave, celui qui n’amuse pas, mais qui croit
d’escamotages. C’est très curieux. Ne vous récriez pas ! M. Comte le philosophe escamote littéralement, dans son système de philo
sciences physiques ! Rien de moins surprenant, du reste, M. Comte le philosophe , n’étant, à bien le prendre tout entier, qu’un ph
ie de l’histoire, et rien derrière, absolument rien, en sa qualité de philosophe positif ! Et vraiment, je ne voudrais pas rire da
! C’est avec cela que vous vous appelez ou qu’on vous appelle le seul philosophe des temps futurs, le démonstrateur, le positivist
14 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « I. Saint Thomas d’Aquin »
ire qui devra, dans un temps donné, ramener avec respect les yeux des philosophes officiels sur les idées et les systèmes honorés l
s du catholicisme, voilà bien ce qui gâte un peu l’Aristote !) fut un philosophe plus et mieux que Kant et Hegel, par exemple, les
nt quelques années ? Saint Thomas d’Aquin exalté dans une académie de philosophes , M. de Rémusat rapportant ! Publié aujourd’hui so
plus fleuri. Mais enfin le tout de sa petite culture est fort propre. Philosophe qui se surveille et qui se lave beaucoup les main
étranges et bons entre la philosophie de saint Thomas d’Aquin et les philosophes modernes, et poussant à ce qu’on se prenne la mai
M. Jourdain, ne nous y trompons pas, est de naissance comme d’état un philosophe . C’est un philosophe qui chasse de race, un philo
y trompons pas, est de naissance comme d’état un philosophe. C’est un philosophe qui chasse de race, un philosophe de père en fils
omme d’état un philosophe. C’est un philosophe qui chasse de race, un philosophe de père en fils, dont le père eut autrefois aussi
e saint Thomas, était un grand théologien, bien avant d’être un grand philosophe . La gloire de celui qui fut appelé l’Ange de l’éc
sentiellement théologiques. Si saint Thomas d’Aquin n’avait été qu’un philosophe , il nous aurait décalqué Aristote avec une telle
an de la Philosophie en détresse, a donné l’ordre d’aller chercher un philosophe , et M. Jourdain, ce terre-neuve de l’Académie, l’
sophie. Que gagnera-t-elle, en effet, à déclarer l’Ange de l’école un philosophe  ?… Elle lui aura ôté ses ailes. Même saint Thomas
15 (1782) Essai sur les règnes de Claude et de Néron et sur la vie et les écrits de Sénèque pour servir d’introduction à la lecture de ce philosophe (1778-1782) « Essai, sur les règnes, de Claude et de Néron. Livre second » pp. 200-409
usant avec lui d’un privilége dont il ne se départit avec aucun autre philosophe , j’oserai quelquefois le contredire. Quoique l’or
confirmant, quelquefois les réfutant ; ici, présentant au censeur le philosophe derrière lequel je me tiens caché ; là, faisant l
ntre nous pourraient profiter. « N’allez pas, à l’exemple de certains philosophes , moins curieux de faire des progrès que du bruit,
ces voies détournées pour arriver à la considération. Eh ! le nom de philosophe n’est déjà que trop odieux, avec quelque modestie
iration qu’elle me cause, et par l’espoir de l’indiquer à mes amis. «  Philosophe , où en es-tu ?… » Heureux celui qui s’est fait ce
onnera qu’à la mort : c’est toi ; tâche d’être ton meilleur ami. « Le philosophe Attalus préférait un ami à faire à un ami déjà fa
une de ces pensées, que je jette au hasard à mesure que la lecture du philosophe me les offre, ne plongera pas dans la méditation 
ieux rester seuls, que de s’occuper à retrouver un ami. Lorsque notre philosophe se demande à lui-même ce qu’il s’est promis en pr
pondit : Je m’entretiens avec moi-même. Prends garde, lui répliqua le philosophe , de t’entretenir avec un flatteur… » Le sot cesse
et vivre ensuite, si l’on peut, ou aimer la vertu avant la vie. Si le philosophe ne croyait pas que la périlleuse vérité qu’il va
tre de la vertu ; dans l’adversité, son martyr. » Pourquoi le sang du philosophe ne serait-il pas aussi fécond que celui des marty
t souvent la fin d’une misère, et le commencement d’une autre. » « Le philosophe a son ennemi et sa discipline comme le militaire 
eux qui ne sont méchants qu’à demi ; et celui qui jette de la boue au philosophe , est une espèce d’impie. » Non, non, Suilius, Ari
t est d’Epicure. Notre stoïcien, conduit à la porte des jardins de ce philosophe , y grave une inscription qui atteste l’austérité
e si Épicure vous regardait.  » C’est ainsi que Sénèque pensait de ce philosophe , si mal connu, et tant calomnié. On ne s’est pas
s sentiments d’Épicure, dont les ouvrages nous manquent, qu’un ancien philosophe , qu’un Sénèque, qui les avait sous les yeux ? Qu’
bien assez de condamner Épicure, sans lui associer aussi lestement le philosophe Sénèque, son apologiste ; Sénèque, que saint Jérô
folie sommeille. C’est dans une des Lettres qui suivent qu’il dit au philosophe  : « Que fais-tu là ?… » et que le philosophe lui
qui suivent qu’il dit au philosophe : « Que fais-tu là ?… » et que le philosophe lui répond : « Hélas ! couché dans une même vaste
vait aussi à Rome des hommes pervers qu’on se plaisait à associer aux philosophes en général, dans le dessein cruel de souiller la
ligne dans son Traité du Bonheur, qu’il ne l’ait ou prise dans notre philosophe , ou rencontrée par hasard, ce qui n’est et ne pou
par ignorance de l’art qu’il professait260. Je n’accorde le titre de philosophe qu’à celui qui s’exerce constamment à la recherch
c’est de là qu’il faut s’adresser aux hommes. Celui qui conseilla au philosophe de laisser un testament de mort261, eut une idée
près l’avoir instruit sans dissimulation de ce que les détracteurs du philosophe ont bien ou mal pensé de ses mœurs, nous allons l
, ce qu’il convenait de dire,, non pas seulement à un fils, mais à un philosophe  ; non pas seulement à un philosophe, mais à un st
as seulement à un fils, mais à un philosophe ; non pas seulement à un philosophe , mais à un stoïcien ; non pas seulement à une mèr
ein d’entendre Posidonius. En approchant du seuil de la maison que le philosophe habitait, il défend de frapper à la porte selon l
e orgueil de Posidonius ? Où sont ces cris épouvantables ? En quoi le philosophe a-t-il démenti et la dignité de son caractère et
ue les Anciens se donnent rarement. La plupart des autres ouvrages du philosophe sont des impromptus faits au courant de la plume
ns cesse sur ses pas. » On a répondu qu’il était question d’un ancien philosophe , et qu’ils citaient un grammairien du xviiie  siè
et d’où ils ne peuvent sortir sans y laisser de leur toison. « Qu’un philosophe n’a pas le droit d’être un mauvais écrivain. » J’
on, fût-elle moins harmonieuse, il ne balancera pas à la préférer. Le philosophe n’a pas le droit d’être un mauvais écrivain ; mai
ne dans les ouvrages de Sénèque, caractérise plutôt le rhéteur que le philosophe . » Penser fortement, s’exprimer d’une manière cla
le même goût du bon, du beau, du décent, de l’honnête, cela est d’un philosophe et de Sénèque, et non d’un rhéteur, pour qui il n
l’on trouve l’apologiste de Sénèque trop indulgent sur la conduite du philosophe à la cour de Néron, du moins on ne peut pas être
idum nobis dicunt. « Sénèque, je dirai hardiment de toi, qu’aucun des philosophes des siècles passés ne t’égala, qu’aucun des siècl
dam.  » Je rougis presque de défendre par des autorités la cause d’un philosophe . En effet, que signifient-elles ? Que tel savant
losophiques. » Si nous avons eu la témérité de préférer la manière du philosophe à celle de l’orateur, c’est du moins avec l’auteu
e trouvait que du vent dans Cicéron, c’est une gasconnade ridicule du philosophe de la Garonne. » Une gasconnade ridicule ! Il me
qu’aucun écrivain n’est plus concis, plus coupé, plus serré que notre philosophe . Un savant qui n’était pas inférieur à Bayle en é
goût. » Montaigne est riche en expressions, il est énergique, il est philosophe , il est grand peintre et grand coloriste. Il dépl
d’hommes connaissent leurs défauts ; les infirmités auxquelles notre philosophe était sujet ; la maison de Vatia, à l’entrée de l
ilà ce qui remplit l’espace de la Lettre XLIXe à la LXIIe , où notre philosophe se reproche d’avoir pleuré sans mesure la perte d
nce, si je niais la possibilité de ce prodige ; mais, mon respectable philosophe , les raisons que vous empruntez de la flexibilité
eux secs. Lettre LXIV, où il traite de la vénération pour les anciens philosophes  : « Tous, dit-il, ne sont pas dignes d’applaudir
ciens philosophes : « Tous, dit-il, ne sont pas dignes d’applaudir au philosophe . Quelle douceur trouverait-il à l’éloge de celui
ose grande, honnête, que le premier applaudissement est adressé… « Le philosophe a beaucoup perdu à s’être trop familiarisé…  » Je
, que la sagesse ne souffre point de délai ; et Lettre LXXIII, que le philosophe n’est point un séditieux, un mauvais citoyen. Et
ais citoyen. Et comment pourrait-on être de bonne foi, et regarder le philosophe comme un ennemi de l’État et des lois, le détract
us d’actions de grâces à Neptune. » Le magistrat rend la justice ; le philosophe apprend au magistrat ce que c’est que le juste et
e c’est que le juste et l’injuste. Le militaire défend la patrie ; le philosophe apprend au militaire ce que c’est qu’une patrie.
prêtre recommande au peuple l’amour et le respect pour les dieux ; le philosophe apprend au prêtre ce que c’est que les dieux. Le
prêtre ce que c’est que les dieux. Le souverain commande à tous ; le philosophe apprend au souverain quelle est l’origine et la l
homme a des devoirs à remplir dans sa famille et dans la société ; le philosophe apprend à chacun quels sont ces devoirs. L’homme
nt ces devoirs. L’homme est exposé à l’infortune et à la douleur ; le philosophe apprend à l’homme à souffrir. Si l’on attenta que
à souffrir. Si l’on attenta quelquefois à la vie du prince, fut-ce le philosophe  ? Si l’on écrivit contre lui un libelle, fut-ce l
t-ce le philosophe ? Si l’on écrivit contre lui un libelle, fut-ce le philosophe  ? Si l’on prêcha des maximes séditieuses275, fut-
 ? A-t-il été le précepteur de Bavaillac ou de Jean Châtel ? C’est le philosophe qui sent un bienfait ; c’est lui qui est prompt à
esprit, c’est éterniser le règne de l’ignorance et de la barbarie. Un philosophe disait un jour à un jeune homme qui avait rassemb
liberté du sage ? A ne craindre ni les hommes ni les dieux. » On est philosophe ou stoïcien dans toute la rigueur du terme, lorsq
combat de gladiateurs sans moi, et je n’oserai me transporter chez un philosophe  ! Sachez toutefois que, dans l’école où je vais m
connaître la délicatesse et la vigueur du pinceau de Sénèque. Ici le philosophe s’est complu à nous peindre d’une manière belle e
iolente contre Alexandre et les conquérants. Ce serait à tort que les philosophes modernes se glorifieraient du mépris qu’il ont je
opulariser282, ou se rendre meilleur, c’est la même chose. La voix du philosophe qui contrarie celle du peuple, est la voix de la
quand la raison des ordres que je reçois m’est connue. Lorsque notre philosophe dit ailleurs que les lois contribuent au bonheur
udence, que j’estime beaucoup plus la personne que les ouvrages de ce philosophe .  » Saint-Evremond, ainsi que la plupart de ceux
e faire une jolie phrase, il faut encore y mettre de la vérité. « Du philosophe et de l’écrivain je ne fais pas grand cas. » C’es
, Érasme, Montaigne et beaucoup d’autres, qui se sont illustrés comme philosophes et comme littérateurs. Il y a plus de saine moral
norgueillir ; une telle âme est l’image de la vertu, etc.. » Voilà le philosophe dont SaintEvremond a osé dire qu’il ne lisait jam
ëte tragique, sublime, et que le poëte comique ait de la finesse. Le philosophe se soutiendra par la grandeur des choses. Les Let
sités. Il enseigne, Lettre CVIII, la manière de lire et d’écouter les philosophes . Si le lecteur a eu la patience de me lire jusqu’
ut mou, négligé, lâche comme son vêtement. Sénèque ne veut pas que le philosophe , l’orateur même, s’occupe beaucoup de l’élégance
ier de Sénèque, comme Érasme de Socrate : Sancte Seneca ? Deux grands philosophes firent deux grandes éducations : Aristote éleva A
èque éleva Néron. Les deux hommes le plus sages, les deux plus grands philosophes , l’un d’Athènes, l’autre de Rome, sont morts d’un
oir rapport à l’incendie de Néron, postérieur à cette Consolation. Le philosophe débute avec une fermeté, une noblesse dont tout h
t celui de Livie après la mort de Drusus : il assied à côté d’elle le philosophe Aréus : ce qu’Aréus disait à Livie, il l’adresse
adresse au premier sur la limite de l’existence et du néant, est d’un philosophe instruit pour son siècle, et d’un orateur éloquen
se ; mais cette circonspection se concilie mal avec la franchise d’un philosophe et la roideur d’un stoïcien. Sénèque est ici gran
s les mets sont agréables à la table des rois… Et cette bassesse, mon philosophe , remplit votre âme de colère, votre bouche d’impr
ron monta sur le trône à dix-huit ans ; on voit en cet endroit que le philosophe avait découvert la bête féroce sous la figure hum
isait et Sénèque après Zenon : « Mais sans compassion ni pitié, notre philosophe fera tout ce que fait l’homme sensible et compati
montre au chrétien le ciel du doigt, et excuse au fond de son cœur le philosophe que ce spectacle ne convainc pas. LVI. Il n
sfait de mes bienfaiteurs ! Combien je l’étais encore davantage de ce philosophe qui disait des hommes puissants qui s’étaient res
u. LIX. Comment une nation marquera-t-elle sa reconnaissance au philosophe  ? Par la couronne civique, ob servatos cives. La
LX. Voici encore un endroit où je ne puis être de l’avis de notre philosophe . Alexandre fait don d’une ville à un simple parti
ien aurait sauvé la vie, et qui ne l’en aimerait pas davantage. Notre philosophe accuse l’homme d’ingratitude lorsqu’il ose reproc
rit que de solidité dans la raison qu’il en donne… « C’est, ajoute le philosophe , que les pères se voient revivre dans leurs enfan
s XXXII, XXXIII et XXXIV du même livre aux souverains : mais quand le philosophe leur aurait appris qu’un bien dont les plus grand
vous avez tant disputé, dans un moment il sera résolu pour moi. » Le philosophe qui l’accompagnait au lieu du supplice, lui ayant
gles lorsqu’il s’agit d’examiner en quoi consiste le bonheur. » Notre philosophe avait rencontré la vraie base de la morale. A par
inerve de la tête de Jupiter… Souvent il faudrait un long discours au philosophe pour démontrer ce que l’homme du peuple a subitem
ni tyrans sur la terre. Mais qu’est-ce que le bonheur, au jugement du philosophe  ?…* C’est la conformité habituelle des pensées et
j’ose l’avouer contre l’opinion de nos stoïciens, que la morale de ce philosophe est saine, et même austère pour celui qui l’appro
entendu, excita le murmure des hypocrites et des ignorants contre un philosophe moderne303. Des efféminés, des lâches corrompus,
ans l’art de découper les viandes, quelle figure font-ils autour d’un philosophe  ? Ajoutez, si vous voulez, pourquoi ces possessio
and on cite Sénèque, on ne sait ni où commencer, ni où s’arrêter. Les philosophes modernes pourraient dire à leurs détracteurs ce q
our ferons-nous mieux.  » LXXII. Il serait à souhaiter que les philosophes modernes, sourds aux cris de l’envie, et connaiss
ur méditer et pour agir ; mais lorsque les circonstances réduisent le philosophe à la vie contemplative, il est encore une gloire
plein d’âme et d’éloquence. Le beau génie et l’excellent caractère du philosophe s’y développent en entier. Il s’y montre sous une
e sous une multitude de formes diverses : il est érudit, naturaliste, philosophe , historien, moraliste, religieux, sans s’écarter
l à se déplacer… » Je ne le pense pas ; cette maxime contredit et les philosophes et les poètes, qui tous ont unanimement reconnu e
icius donne aux citoyens des leçons publiques de gourmandise, que les philosophes sont chassés de Rome… Apicius se trouve indigent
te laisses voler la tienne. « On ne me vole point ma vie, répondit le philosophe  ; je la donne : et qu’ai-je de mieux à faire que
p… » Certes, ce n’était pas un reproche à faire au plus laborieux des philosophes … « La vie serait assez longue, et suffirait pour
sivement aux travaux de ce grand homme, à justifier l’archiatre et le philosophe . N’en déplaise à Sénèque, quand on a comparé la d
multe ; si Paulinus fait mal son devoir, Sénèque manquera de pain. Le philosophe est un homme estimable partout, mais plus au séna
pas. « Il y a autant de différence entre les stoïciens et les autres philosophes , qu’entre l’homme et la femme… » Cela serait plus
e par un coup de poignard. En lisant ce que la raison dictait à notre philosophe sur l’affront, l’injure et la vengeance, je regre
prodigue à l’empereur : ce n’est point un poëte qui chante, c’est un philosophe qui disserte ; et je ne suis point étonné que dan
cé dans l’île de Corse, s’il eût moins considéré ce que l’on exige du philosophe , que ce que la nature de l’homme comporte, peut-ê
amment que je n’entendais qu’un mauvais écho de Sénèque. Cependant le philosophe avait conservé dans son exil toute la fermeté de
sifler impudemment et le secrétaire Polybe, et le César Claude, et le philosophe Sénèque, que l’on fait parler ainsi, je n’y enten
cence d’une manière plus adroite, à la vérité, mais plus indigne d’un philosophe , et d’un philosophe tel que Sénèque. Reconnaît-on
plus adroite, à la vérité, mais plus indigne d’un philosophe, et d’un philosophe tel que Sénèque. Reconnaît-on à ces traits l’homm
ni un poëte qui vous séduise, ni un malheureux qui vous touche, ni un philosophe qui vous instruise. Je crois qu’on peut s’en épar
nsolation à Polybe, d’entrer dans la satire la plus virulente. Quoi ! philosophe , vous adulez bassement le souverain pendant sa vi
vrage, dont il était bien en état déjuger, à titre de littérateur, de philosophe , et par l’étude réfléchie qu’il a faite des scien
comètes. Sur chacun de ces phénomènes, il rapporte les sentiments des philosophes  ; il les combat ou il les appuie, et substitue so
perbe patrimoine, mais trop étranger à son possesseur. » Sénèque, mon philosophe , mon sage, que faites-vous là ? Vous administrez
stupeur. Et puis, pour sceller ma page du cachet de Sénèque, comme ce philosophe scellait la sienne du cachet d’Épicure : « Si les
plusieurs endroits de ses ouvrages : il y est parlé d’un entretien du philosophe avec la courtisane Épicharis ; de sa présence à u
soit appliqué ; il a laissé des oraisons, des dialogues, des poésies. Philosophe peu exact341, aucun d’eux n’inspire une plus viol
ire344. Quintilien avoue qu’on lui soupçonnait de la haine contre le philosophe  ; il me semble que ce soupçon, qui en aurait cond
principes à l’âge de trente ans, combien j’aurais dû de plaisirs à ce philosophe , ou plutôt combien il m’aurait épargné de peines 
roposé de tourner en ridicule l’empereur et son ministre, d’avilir le philosophe aux yeux du peuple, d’en faire la risée de la cou
t la cause de la vertu ? Si l’auteur parle si vivement en faveur d’un philosophe auquel il n’est attaché par aucun lien personnel,
t profondément ; un grand nombre de morceaux annoncent le génie et le philosophe qui n’ont pu se cacher. Il voit toujours l’homme
n’y tienne par un fil plus ou moins délié. On n’écrit pas la vie d’un philosophe pour raconter des faits ; et quelle est celle de
la difficulté puérile, car c’est ainsi qu’il l’appelle, à laquelle le philosophe romain autrefois, et, de nos jours, le profond Le
et la reverse sur le magistrat injuste ? La ciguë valut un temple au philosophe d’Athènes… » Alors le vieillard m’enlaçant de ses
it encore de réserver tout ce qu’ils en pouvaient avoir pour le vieux philosophe , pour l’historien des deux Indes, et pour l’homme
dément ; un grand nombre de morceaux annoncent l’homme de génie et le philosophe qui ne peuvent se cacher… » Je connais l’auteur d
26°. « Que le premier éditeur de l’Essai sur Sénèque est un apprenti philosophe …401 » Cet homme de lettres402 nous est peu connu,
valeur du terme ; qu’il sait penser ; qu’il a profondément médité les philosophes des temps éloignés et du nôtre ; qu’il est occupé
t étrangers. Et j’ajouterai que, quand l’aristarque l’appela apprenti philosophe , il eut le sens commun, sans peut-être s’en doute
grands objets de la philosophie, quand cesse-t-on d’être un apprenti philosophe  ? Jamais. Jamais, non plus que le chrétien qui s’
ue ne cesse d’être un apprenti chrétien. Sénèque se confesse apprenti philosophe . Il n’en est pas tout à fait du christianisme et
lire à l’Académie de Berlin. Frédéric, apprenant qu’il était mort en philosophe , avait dit de lui : « J’en suis bien aise pour le
suicides est un des arguments dont on s’est le plus servi contre les philosophes au xviiie siècle. Il ne se tuait pas un porteur
aient adressées par les gladiateurs, les soldats, les généraux et les philosophes , que l’art de guérir en ces temps était redevable
avoir soulevé contre Néron à Cadix l’intendant du pays, et les autres philosophes n’en faisaient pas plus de scrupule que lui (n’y
is pas que, depuis plus de mille ans, il soit en droit d’insulter les philosophes . Les chrétiens et eux no s’en doivent guère les u
 Malesherbes est du 4 janvier 1762. 280. Dans Alciphron ou le Petit Philosophe , traduit de l’anglais de Berkeley, par de Joncour
lation à Polybe n’est pas de Sénèque, est d’autant plus forte, que ce philosophe était stoïcien longtemps avant l’époque où l’on p
toriquement : Et scio inveniri quosdam, etc. Ce n’est pas ainsi qu’un philosophe parle de la socte où il est engagé : l’expression
ffre d’abord à l’esprit en lisant ce jugement de Quintilien sur notre philosophe , c’est que, si tous ceux qui ont calomnié la vie,
sions malignes qui ont porté coup à la réputation littéraire de notre philosophe . Une foule d’ignorants Zoïles ont servi d’échos à
ie de Sénèque et de Cicéron, ne balance pas à préférer Sénèque, comme philosophe et comme moraliste, à l’orateur romain. Plus on a
utré des Anciens, lequel est le plus beau d’Homère ou de Virgile ? Le philosophe , sans attendre la décision du savant, répond avec
u que d’Holbach était le véritable auteur du Système de la Nature, ce philosophe bienfaisant est devenu l’objet de calomnies sans
à rassembler les matériaux qui doivent servir à venger la mémoire du philosophe de la patrie de Leibnitz ; et, dans l’ouvrage que
ris, 1790. On doit aussi à d’Holbach le dernier chapitre du Militaire philosophe , ou Difficultés sur la religion proposées au P. M
acteur littéraire, et on y « déchirait » aussi bien qu’ailleurs « les philosophes , les académiciens et les bons esprits », suivant
vait être loin de s’attendre à la voir portée contre lui par La Harpe philosophe  ; mais La Harpe dévot a sans doute pris ce passag
16 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « M. Funck Brentano. Les Sophistes grecs et les Sophistes contemporains » pp. 401-416
t coupante, et que je ne puis m’empêcher d’aimer quand elle me tue un philosophe . Lorsqu’on lit ce titre de Sophistes contemporain
se, le sophiste n’existe point en soi… Le sophiste, c’est toujours un philosophe dépravé qui déprave une philosophie antérieure, q
e est elle-même une vérité. Mais quand une philosophie est fausse, le philosophe de cette philosophie n’est-il pas alors un sophis
ureux dans ses expériences, selon la force personnelle et relative du philosophe comme du médecin ? II Il faut bien le dire 
artes et de Pascal, mais il les cite en bloc, pour les opposer, comme philosophes , aux sophistes nés d’eux et qui les ont suivis. S
k Brentano d’être un cartésien, comme le sont encore presque tous les philosophes modernes… Il toise très bien le cartésien Cousin,
une raison pour qu’il ne soit pas cartésien lui-même, comme Cousin, —  philosophe déraillé, qui, dans son déraillement, alla jusqu’
cartes, dans lequel, enfermés, piétinent encore pour l’heure tous les philosophes spiritualistes. Allez ! s’il avait un autre systè
ck Brentano, tout sophiste naît de la déjection, remuée par lui, d’un philosophe , il nous donne la généalogie intellectuelle des s
ation qui va à fond, M. Funck Brentano les a, comme beaucoup d’autres philosophes pourraient les avoir. Mais ce qui est rare chez l
utres philosophes pourraient les avoir. Mais ce qui est rare chez les philosophes , c’est l’agrément, la grâce, l’esprit enfin qu’il
il a en plus, et pour lequel je le glorifie. Cela sourit rarement, un philosophe  ! et en voici un qui aie sourire inaccoutumé à la
s ?… Car il est, intellectuellement, taillé comme personne, parmi les philosophes de cette heure, et capable de dégrader par le rai
17 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Ch. de Rémusat. Abélard, drame philosophique » pp. 237-250
ie moderne pouvait seule inventer ce titre-là. Charles de Rémusat, le philosophe , — qui n’était pas seulement qu’un philosophe, ma
Charles de Rémusat, le philosophe, — qui n’était pas seulement qu’un philosophe , mais un homme politique et un vaudevilliste, ce
n’était qu’une impuissance. Charles de Rémusat, qui, en sa qualité de philosophe , aurait dû plus que personne se préoccuper de l’o
octrines et l’histoire. Charles de Rémusat appartient à la troupe des philosophes de ce pauvre temps, stériles comme des architecte
, pour le dictionnaire de la Revue des Deux Mondes. Mais, de tous les philosophes à philosophie dont ce philosophe sans philosophie
des Deux Mondes. Mais, de tous les philosophes à philosophie dont ce philosophe sans philosophie s’est occupé, celui qui l’a tenu
in, qu’on peut appeler le grand Cousin quand on le compare aux petits philosophes dont il fut le père, s’est contenté de déterrer l
Sic et non d’Abélard, mais il n’a pas fait de drame sur ce romanesque philosophe , et il a laissé ce soin et ce sujet à l’admiratio
l’Église dans la majesté d’un Concile, et vous n’aurez plus le petit philosophe moderne qui n’a plus d’hérésie à oser, dans ce xi
ages qu’il mêle à sa vie. Ils disent tous qu’il est le plus grand des philosophes , mais lui ne leur prouve jamais qu’il le soit. La
diminué cette rage contre l’Église qu’ont tous, au fond du cœur, les philosophes , et que Cousin, lâche, mais indiscret, révélait e
moins vanté d’être un écrivain de libre examen et de libre pensée, un philosophe contre la théologie, un adversaire de l’autorité
18 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « M. Alaux. La Religion progressive » pp. 391-400
e religion qui va toujours, et qui postillonne, à son tour, comme les philosophes , sur le chemin sans bout de l’humanité ! Or, tel
ouvelle. Ce n’est pas là une idée avancée, comme disent messieurs les philosophes en leur patois, mais au contraire une idée en ret
en leur patois, mais au contraire une idée en retard. M. Alaux est un philosophe . C’est un éclectique de tendance, d’éducation et
au plus profond de l’esprit humain. Il dit comme Edgar Quinet, autre philosophe moderne, qu’il faut une religion aux peuples, mêm
ns le dogme, acceptent la morale chrétienne, qu’ils soient d’ailleurs philosophes , protestants, athées ! L’important, pour elle, c’
ui le repousse ; et c’est la contradiction la plus effroyable pour un philosophe qui devrait avoir l’habitude du raisonnement, que
fantillage et contradiction, tout ceci a cela de bon, pourtant, qu’un philosophe , de la grande bande des philosophes qui croient a
eci a cela de bon, pourtant, qu’un philosophe, de la grande bande des philosophes qui croient au progrès et qui y travaillent, décl
lus de religion possible pour les hommes, et que toutes les têtes des philosophes se mettraient-elles, bout à bout, les unes sur le
19 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 181-190
r que les erreurs attachées à la foiblesse de l’esprit humain. Il fut Philosophe , mais Philosophe Chrétien ; & l’on peut dire
attachées à la foiblesse de l’esprit humain. Il fut Philosophe, mais Philosophe Chrétien ; & l’on peut dire que ses lumieres
amp; n’exclut aucune des graces dont le sujet est susceptible. Jamais Philosophe ne sut mieux orner la raison, des richesses de l’
ine, si instructive, qu’on doit au moins les traiter avec respect. Le Philosophe , en se trompant, ressemble à ces Voyageurs, qui,
justifier d’une maniere aussi agréable qu’instructive, tout ce que le Philosophe avoit avancé dans la Recherche de la Vérité. Le D
derent plusieurs autres, qui prouvent également le génie fécond de ce Philosophe . Celui qui a pour titre, Entretiens métaphysiques
divertissemens d’enfant, & c’étoit par une raison très-digne d’un Philosophe , qu’il y cherchoit cette puérilité, honteuse en a
ur, qui n’étoit, pour ainsi dire, que le systême vivant. Aussi jamais Philosophe , sans en excepter Pythagore, n’a-t-il eu des sect
20 (1757) Réflexions sur le goût
ns incontestables sur notre manière de sentir. C’est jusque-là que le philosophe remonte, mais c’est là qu’il s’arrête, et d’où pa
st quelquefois contrainte de lui faire de légers sacrifices. Ainsi un philosophe dénué d’organe, eût-il d’ailleurs tout le reste,
els on ne pourrait répondre qu’en lui rendant l’ouïe et la vue. Notre philosophe croira n’avoir rien ôté à un ouvrage de poésie, e
hasard les sons dont il est composé ? Ce n’est pas ainsi que le vrai philosophe jugera du plaisir que donne la poésie. Il n’accor
avoir eu d’abord le préjugé contre eux. C’est ainsi qu’un littérateur philosophe conservera à l’oreille tous ses droits. Mais en m
ble et touchante des vérités utiles aux hommes. Il ne suffit pas à un philosophe d’avoir tous les sens qui composent le goût ; il
l’amour-propre qui craint d’échouer les ménage dans la pratique. Les philosophes font le contraire des législateurs ; ceux-ci se d
remarquent dans l’ensemble. Il est une autre espèce d’erreur dont le philosophe doit avoir plus d’attention à se garantir, parce
ns ceux qui posséderont d’ailleurs ces précieux dons de la nature. Le philosophe sait que dans le moment de la production le génie
e cours, et qu’elle marque d’avance ce qui doit être effacé ? Le vrai philosophe se conduit à peu près de la même manière pour jug
les, et ne devraient avoir de poids que dans la bouche des véritables philosophes  ; ce serait à eux seuls qu’il appartiendrait de f
21 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « IX. L’abbé Mitraud »
a plu. Il a ému leurs sympathies, mais il ne les a pas changées. Des philosophes ne se convertissent pas par la vertu des brochure
t remué, à son tour, le problème vainement agité si longtemps par les philosophes . Tant de mains que l’on croyait puissantes s’étai
encore. Le prêtre aujourd’hui n’a pas plus avancé la question que les philosophes . Seulement ce n’est pas l’infortune du résultat q
’embrassent, une petite île des Faisans quelconque où le prêtre et le philosophe passent leur traité des Pyrénées. Voilà ce que no
ées, un peu brumeuse encore, il est vrai, mais à travers laquelle les philosophes , qui ont la vue bonne, voient très clair. Si enve
ans ce piétinement de cadavres, par la très excellente raison que les philosophes ont le droit de se battre entre eux, comme Sganar
uvé qu’ils le reconnaissaient pour un des leurs, c’est-à-dire pour un philosophe , malgré sa foi et son titre de prêtre — et ils av
te, car, malgré tout cela, il en est un ! Oui, il en est un… C’est un philosophe . Sa fonction de prêtre ne l’a point préservé. Il
soumise ou ne l’est-elle pas à la loi du progrès indéfini, comme les philosophes la comprennent ?… M. Mitraud ne s’est pas expliqu
réalité, les idées enfin d’un prêtre catholique qui vient, après les philosophes , parler société à son tour ? Pourquoi M. l’abbé M
uprême réponse, à tous ces essais de société mécanique, rêvés par les philosophes du dix-neuvième siècle, en dehors du sociisme hum
ie dont M. l’abbé Mitraud ne se doute pas. Évidemment il y a pour les philosophes , dans cette théocratie que M. l’abbé Mitraud appe
22 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre VI. Du trouble des esprits au sujet du sentiment religieux » pp. 143-159
pouvait se consoler parce que ses enfants n’étaient plus. Les anciens philosophes formaient des écoles, qui étaient comme autant de
n’avaient rien de positif, ils pouvaient rester unis à la morale. Les philosophes modernes n’ont pu fonder d’école, et faire secte,
gieux que la conviction intime ; et l’on sentait trop que lorsque nos philosophes affirmaient, ils ne faisaient que douter. Ainsi l
uter. Ainsi leur grande erreur a été de se croire appelés, connue les philosophes anciens, à renverser des superstitions ; ils n’on
érité ; et c’est le sentiment religieux, toujours si respecté par les philosophes anciens, que les philosophes modernes ont tenté d
religieux, toujours si respecté par les philosophes anciens, que les philosophes modernes ont tenté d’ébranler, parce qu’ils parce
factice, car il n’a plus aucun fondement. On pense bien que c’est du philosophe que je parle, car c’est comme philosophe qu’il vi
. On pense bien que c’est du philosophe que je parle, car c’est comme philosophe qu’il vient de recevoir une nouvelle apothéose. S
sement du christianisme, le théisme était devenu le culte public. Les philosophes qui attaquaient le christianisme étaient donc en
le christianisme étaient donc en contradiction avec les sages et les philosophes de l’antiquité. Le christianisme, en outre, a mis
ne, à la partager en castes, à en condamner une partie à l’esclavage. Philosophes de nos jours, je vous en conjure, voyez à quel da
23 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XVIII. Lacordaire »
simple dominicain peu sympathique d’état et d’opinion à messieurs les philosophes éclectiques ou voltairiens qui avaient la bonté d
ieu. Les titres littéraires du P. Lacordaire ont donc fait passer les philosophes sur le moine et même le moine sur les philosophes
onc fait passer les philosophes sur le moine et même le moine sur les philosophes , car le P. Lacordaire n’a pas été nommé à l’Acadé
être qu’on pouvait craindre y est remplacé par la sentimentalité d’un philosophe , chrétien encore, mais d’un christianisme qui n’e
ne voie impie, que les livres de M. Renan, de M. Taine et de tous les philosophes du quart-d’heure, pour lesquels il n’y a plus dan
hrétiennes et faisant razzia d’elles, que manqueraient les livres des philosophes , s’ils étaient seuls, et les y poussant au profit
aser. Quand tes dogmes finissent, ainsi que le disent insolemment les philosophes , on ne les sauve pas en les découronnant de leur
en demandant bien pardon pour eux à l’orgueil humain et en priant les philosophes d’excuser qu’il y ait un Dieu dans Notre-Seigneur
qui demande grâce pour sa divinité et qui l’obtient de messieurs les philosophes (de si bons princes !), et des gens bien élevés,
nt de payer sa bienvenue dans la compagnie où il est entré entre deux philosophes , avec ce livre de Sainte Marie-Madeleine, sacrifi
s avoir peur de me tromper, si le P. Lacordaire n’a pas fait œuvre de philosophe complet encore, il n’a pas fait œuvre de prêtre :
24 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « M. Th. Ribot. La Philosophie de Schopenhauer » pp. 281-296
étrangers qui ont traduit Descartes n’ont jamais été accusés par les philosophes français de ne l’avoir pas compris, ni, en Anglet
emble-Nuages, et ses nuages versent une pluie d’ennui… Son plus grand philosophe , Hégel, est obscur à se cogner la tête dans ses œ
Revenons au plâtre de M. Ribot. Schopenhauer est, en Allemagne, le philosophe du moment. Il n’y a jamais que des philosophes du
r est, en Allemagne, le philosophe du moment. Il n’y a jamais que des philosophes du moment, en Allemagne. Les gloires de ces messi
om, on l’avouera, pour un misanthrope futur et le plus pessimiste des philosophes  ! C’était Schopenhauer. Son père, de race patrici
bla plus par les mœurs à celle d’un poète comme Byron qu’à celle d’un philosophe qui devait proclamer un jour la beauté de la cont
ime. L’idéalisme transcendantal de Kant avait créé en Schopenhauer le philosophe . Il l’avait, disait-il, opéré de la cataracte. Ma
ésister à l’horreur de la vie… La morale de Schopenhauer, — bien trop philosophe pour ne pas accrocher à la caisse de son système
pitié. Ici, le quart d’Indou que M. Ribot nous avait annoncé dans ce philosophe composé de quatre morceaux, va apparaître ! Nous
rt sur-le-Mein, et qui y a même trinqué avec M. Foucher de Careil (un philosophe de France) ; c’est de cet état contemplatif, abso
ne science orgueilleuse dont on démontre le néant par la force de ses philosophes … Ils servent à cela. Certes ! Schopenhauer a fait
25 (1782) Essai sur les règnes de Claude et de Néron et sur la vie et les écrits de Sénèque pour servir d’introduction à la lecture de ce philosophe (1778-1782) « Essai, sur les règnes, de Claude et de Néron. Livre premier. » pp. 15-203
ance du premier des orateurs, l’autre par la naissance du premier des philosophes romains. La sœur d’Helvia jouit de la réputation
énèque. Annæus Méla fut père du poëte Lucain, de cet enfant, neveu du philosophe Sénèque, qui devait un jour, dit Tacite, soutenir
lles, ou particuliers à celle des Sénèque  ; mais on remarque dans le philosophe un grand respect pour son frère Gallion, qu’il ap
propos qu’on traiterait d’insolence, s’il échappait à la fierté d’un philosophe de nos jours. Démétrius disait à un affranchi eno
etire-toi de mon soleil. Ce n’est pas sans dessein que j’ai peint ces philosophes . A présent, me sera-t-il permis de citer le vieux
rempe, un Attale, un Socion, un Fabianus Papirius, un Démétrius ? Les philosophes les plus savants, les plus rigides et les plus co
é, malgré l’avarice, la bassesse et l’hypocrisie de celui-ci ! que le philosophe qui rejeta avec tant de mépris les avances de son
Sénèque, ce fut de se présenter au barreau. (Lettre XLIX.) Lorsque le philosophe désespère de faire le bien, il se renferme, et s’
de quitter le barreau, de déparer par le laticlave la robe modeste du philosophe qu’il avait reprise, et de se montrer entre les c
té des courtisans d’envenimer par des applications particulières ! Le philosophe aura dit, je le suppose, que la débauche avilit,
le cœur de Julie, et qu’il y ait réussi : qu’en conclurai-je ? Que le philosophe a eu son moment de vanité, son jour de faiblesse.
euple, qui avait une haute opinion de la sagesse et des talents de ce philosophe  ; de mettre Domitius, dès son enfance, sous un a
dicieux éditeur de la traduction de Sénèque68, que cet ouvrage est du philosophe , en attendant que je puisse exposer les raisons t
ttus de la mer de Corse ne pouvaient être qu’un séjour ingrat pour le philosophe arraché subitement d’entre les bras de sa mère, a
tendus sur des coussins renflés par le duvet, lorsque nous jugeons le philosophe Sénèque : nous ne sommes pas en Corse, nous n’y s
le règne de Claude s’échappe : la scène va changer et nous montrer le philosophe Sénèque à côté du plus méchant des princes, dans
voir composé l’oraison funèbre. XXXVI. Cependant on sait que le philosophe s’était proposé d’attacher son élève à ses devoir
Sénèque et Rurrhus 89. » Il se présenta une autre circonstance où le philosophe , par sa présence d’esprit, tira de perplexité et
q premières années un excellent empereur. Ensuite je demanderai si le philosophe n’avait pas bien mérité du peuple romain, en lui
concilier avec la nation, et à qui toute la rigidité des principes du philosophe était mal connue, ou qui s’était promis de la bri
eille de sa mort. C’est ce que fit Sénèque. Mettez-vous à la place du philosophe , de l’instituteur et du ministre, et tâchez de vo
e n’a philosophé que par livres. Pour moi, je l’estime autant et plus philosophe d’effet que de nom… » Et ce n’est pas Montaigne q
de la vertu, le mépris de la vie, et à s’en dispenser soi-même ? » Le philosophe qui donne le précepte sans l’exemple, ne remplit
Les amis, les parents, les bons citoyens qui avaient été attachés au philosophe , ne furent persécutés qu’après sa mort. On s’écri
inieuse. » Il y eut autrefois à Tarente un petit génie, une espèce de philosophe , appelé Pythagore ; à Utique, un certain Caton ;
Burrhus, que de l’avoir enchaînée pendant cinq ans ? Interrogeons le philosophe avant que de le juger : « Sénèque, qu’as-tu fait
bien loin de cette prétention, lui répondisje. Lorsque j’exhumais le philosophe , j’entendais les cris que j’allais exciter. C’est
t des liaisons d’amitié avec un homme de cour. J’en conviens. Mais le philosophe approuvera-t-il la condescendance du courtisan ?
pant l’œil jaloux d’Agrippine, et l’œil curieux du peuple romain ; le philosophe , en prévenant un inceste par l’entremise de la fa
favorite. Il y a des circonstances où la conduite du courtisan et du philosophe peut être la même : alors, le courtisan est sage,
du philosophe peut être la même : alors, le courtisan est sage, et le philosophe est prudent ; le motif seul distingue leurs procé
istingue leurs procédés. Quel qu’il soit, le courtisan ne devient pas philosophe , non plus que le philosophe ne devient courtisan.
l qu’il soit, le courtisan ne devient pas philosophe, non plus que le philosophe ne devient courtisan. Mais voyons s’il serait si
t Burrhus ne sont-ils pas plutôt deux honnêtes gens que deux vertueux philosophes , lorsqu’ils se prêtent au vice, et qu’ils le cond
, trop aisément aux vertus sacerdotales ; et ce sera la méfiance d’un philosophe . Pour moi, qui n’ai l’honneur d’être ni philosoph
a la méfiance d’un philosophe. Pour moi, qui n’ai l’honneur d’être ni philosophe ni augure, je crois facilement aux vertus, et il
peut-être, est l’apanage d’une certaine profession, et Sénèque était philosophe . Et Démocrite, et Société, et Platon, et Cicéron,
lise ont rangé dans la classe des chrétiens de préférence à celle des philosophes , traité d’hypocrite, d’âme insidieuse, de vil usu
u’ils tiennent moins à l’honneur de leurs chefs qu’au déshonneur d’un philosophe . Il avait raison, l’honnête incrédule, qui répond
ais lieu. » Si le vice se couvrit quelquefois dans Rome de l’habit du philosophe , il y fut souvent enveloppé du vêtement sacerdota
i ? Semblable aux séminaires des augures, entre toutes les écoles des philosophes , celle de Zénon devait être la mieux pourvue d’hy
le vice commun de tous les individus qui la composent. Socrate était philosophe , Charles Borromée était prêtre ; et Socrate ne fu
ecclésiastique prussien publia, il y a quelques années, la vie de ce philosophe  : aussitôt des cris s’élevèrent ; l’on persuada a
alais, pour juger sainement une action de l’espèce dont il s’agit. Un philosophe païen n’a pu voir la conduite de Sérénus de l’œil
que n’est pas la seule où je me sois aperçu que, quelque parti que le philosophe , l’instituteur et le ministre eût pris, il n’aura
urent-ils du nombre des gratifiés ; et je m’étonne que les ennemis du philosophe , parmi tant de reproches, aient omis celui-ci. Ma
ter, regarderait mon refus comme une injure. — Non, Sénèque, non ; le philosophe a dû refuser les dons du tyran. Plus les dons son
des plus méchants. Personne ne doutait de l’innocence des liaisons du philosophe avec Julie ; cependant, lorsque ce Suilius le tra
une fausse accusation qui diffamait au moins également et César et le philosophe . La faute de Sénèque aurait été avérée, que l’acc
tude, ni grande importance, haïssent encore moins les prêtres que les philosophes  ; c’est que nombre de vieilles dévotes ont été, c
avec ses admirateurs. « Mais, après avoir vécu vingt années avec des philosophes , comment Jean-Jacques devint-il anti-philosophe ?
rs vertus ? L’enceinte du palais ne circonscrivait pas le district du philosophe  ; ce n’est point un précepteur qui a pris son élè
ecteur à méditer ces lignes, et à nous apprendre, si, consulté par le philosophe incertain s’il s’éloignera ou s’il restera, il ne
actère, ils prient, ils gémissent et se taisent. Exigera-t-on plus du philosophe païen que du prélat chrétien ? Et osera-t-il impu
it de l’histoire et du jugement des contemporains. Les détracteurs du philosophe lui reprochent, sur le témoignage de Dion Cassius
varicieux, usurier, ambitieux, lasche, voluptueux et contrefaisant le philosophe à faulses enseignes, sa vertu paroist si vifve et
usiasme et bigarrés de différents styles. La bassesse gagne jusqu’aux philosophes  : des hommes à longue barbe, d’une morale austère
spectateurs, et impute à Sénèque un rôle indigne, je ne dis pas d’un philosophe , mais de tout honnête homme à sa place. « Ils éta
a mémoire. Tacite ne nomme que Burrhus (Annal, lib. XIV, cap. xv). Le philosophe ne descendit point de la dignité de son caractère
rouve le second plus court. Le militaire n’eut pas l’inflexibilité du philosophe  : au théâtre, où le maître du monde, histrion et
aractère ! Cependant il y a cette différence entre le courtisan et le philosophe , que l’un épie l’occasion de flatter, et que l’au
n exige moins apparemment d’un militaire que d’un sage ; c’est que le philosophe ne s’occupe point à dénigrer l’homme vertueux de
ueux de la cour, et que l’homme de cour s’amuse souvent à dénigrer le philosophe . LXXXIV. Burrhus meurt (TACIT. Annal, lib. 
ter. Le crédit de Sénèque tombe à la mort de Burrhus161. Il arriva au philosophe , après la mort du militaire, ce qui serait arrivé
mort du militaire, ce qui serait arrivé au militaire après la mort du philosophe . Il perdit son autorité, et l’empereur se tourna
voilà comment un courtisan artificieux prépare de loin la perte d’un philosophe . Mais veut-on un exemple terrible de la scélérate
e168, en présence de Sénèque, de s’être réconcilié avec Thraséas ; Le philosophe ne balança pas à l’en féliciter, quoiqu’il vît da
es ai laissées. On se plaît à opposer le rôle du militaire à celui du philosophe , et l’on oublie que le premier entendit des repro
Sa mort suivit de près cette réforme. La disgrâce confirmée trouva le philosophe détaché de toutes ces importantes frivolités dont
de ne devait pas éprouver au souvenir de son instituteur, soit que le philosophe eût soupçonné l’attentat, il ne fut pas exécuté.
réduit à la condition indigente des animaux ! Dis-nous toimême, grand philosophe , homme véridique, quelles furent alors ta consola
t : il a entouré la maison de soldats ; il a communiqué ses ordres au philosophe , qui prenait un repas avec sa femme Pauline. Sénè
r et de l’entendre, en introduisant un des centurions, qui déclare au philosophe que son dernier instant est venu. Celui-ci, sans
la vertu n’est pas gratuite, et tant mieux. On fit un crime au vieux philosophe d’avoir pris une jeune femme. Et qu’importe, si c
femme. Et qu’importe, si cette jeune femme est honnête ? si le vieux philosophe en était tendrement aimé ? Vous qui entr’ouvrîtes
ue, prodigieuse pour un simple particulier, était exorbitante pour un philosophe  ; elle se montait environ à quarante millions de
nt exciter. On dira : le voilà donc ce stoïcien si frugal, ce modeste philosophe , à qui peu de chose suffit. Voyez et ses jardins
mmes le plus sévère, qui fut le contemporain et l’admirateur de notre philosophe  ! C. Mais ce n’est pas à Dion que nous avo
Sénèque auraient fait à sa place. J’oserais assurer que le mépris du philosophe pour sa propre richesse était plus vrai que celui
en peut-on conclure ? Que, si ce moderne avait possédé la richesse du philosophe , personne n’aurait ignoré l’excellent usage qu’il
chez les anciens, un Montausier chez les modernes, qui jugeassent le philosophe , à la rigueur on prendrait patience. Mais joignon
prendrait patience. Mais joignons-nous pour un moment aux ennemis du philosophe opulent, et interrogeons-le sur l’usage de sa ric
t toutes les autres conditions sont dispensées ? Ce qu’on interdit au philosophe , le noble le fera sans s’avilir ! Si telle est l’
istère de Sénèque, et qui disait, plus de trente ans après la mort du philosophe , à l’avare et crapuleux Virron : « On ne vous dem
ue ; ailleurs, il s’écrie : « Qui est-ce qui balancera de préférer le philosophe expirant dans un bain, à l’empereur qui lui fait
t de sa gloire de les lui conserver. » J’ai lu et relu le discours du philosophe à César, et je confesse mon peu de sagacité ; je
soit devenu plus libéral, c’est la faute des censeurs et non celle du philosophe , à qui ses concitoyens demandent et qui leur rend
conduite, les discours et les écrits de Sénèque, on voit un homme, un philosophe qui, affermi sur le témoignage de sa conscience,
randeurs humaines, le sage à qui elles n’en avaient point imposé ; le philosophe qui avait passé les jours et les nuits à converse
ux qui poursuit le vice avec la constance et l’âcreté de Sénèque ! Un philosophe qui passe ses journées à écrire, et qui n’écrit p
t aux morts est plus lâche ; parler de la vie publique et privée d’un philosophe décédé il y a près de deux mille ans, et dans une
rs, qui est-ce qui était présent, lorsque Néron imposa cette tâche au philosophe  ? Qui sait ce que celui-ci dit au tyran ? Qui ser
Tacite que l’âme de Sénèque. Beaucoup de braves Romains, avant notre philosophe , avaient su mourir dignement ; je ne me rappelle
Mais à quoi tendent toutes ces disputes pour et contre les mœurs d’un philosophe  ? Que nous importe la contradiction vraie ou faus
’instituteur de Néron, et son ministre ; il nous reste à connaître le philosophe , ou le précepteur du genre humain. Mais, avant qu
trer, par des autorités, que des personnages célèbres ont parlé de ce philosophe avec plus de dignité et de force que moi. On trou
e goût de la corruption, éloignèrent de vos yeux les graves leçons du philosophe . Si l’on eût autant exercé votre esprit à la médi
fondez l’ordre des faits. L’attentat du poison, et la vie inquiète du philosophe dans ses jardins, sont postérieurs à sa retraite
de l’auteur d’un libelle contre le sage ? « On dira que je traite ce philosophe un peu durement. » Et vous, jeune homme, qu’en p
s de soixante235. CXIX. Il faut convenir que les ennemis de nos philosophes ressemblent quelquefois merveilleusement aux détr
années qu’il a paru sous ce titre. CXX. « L’homme perce dans le philosophe Sénèque. » La philosophie n’anéantit pas l’homme.
dissimule pas à lui-même, ni à son élève. Qu’ont fait les ennemis du philosophe  ? Ils se sont associés aux détracteurs que le phi
s ennemis du philosophe ? Ils se sont associés aux détracteurs que le philosophe met en scène, et ils ont ajouté : « Voilà donc le
 : Le clément Néron. » Il est vrai, il l’a dit dans un ouvrage que le philosophe lui a dédié. Il y avait des épithètes d’usage qui
e, c’est à la sagacité d’Agrippine, c’est à ses vues que le rappel du philosophe ne fait pas infiniment d’honneur. Quelles seront
ai, c’est qu’un militaire convenait mieux à la scène dramatique qu’un philosophe  ; le vrai, c’est que, par ses opinions religieuse
et pieux évêque de Freisingen, Othon, regardé Sénèque moins comme un philosophe païen que comme un chrétien : Lucium Senecam non
t de tempêtes et naufrages, je ne sache, entre les païens, historien, philosophe , orateur, ni auteur quelconque que je voulusse pr
é que moi, sans qu’on se fût avisé de lui reprocher qu’il opposait un philosophe païen aux héros du christianisme. Pourquoi tant d
ur et ministre, un de nos meilleurs aristarques, le considérant comme philosophe et comme auteur, dit : « N’y a-t-il donc que le g
s présentée sous les fleurs d’une diction précieuse et recherchée. Ce philosophe m’a paru tantôt sublime, et tantôt ridicule ; aus
nt on peut opposer avec avantage l’estime seule à tous les ennemis du philosophe .  » « Je ne lis pas souvent Sénèque, je lui préfè
te avant la soixantième année de l’ère chrétienne et la mort de notre philosophe . Il ajoute qu’on montre à Cordoue la casa de Sene
roit, il erre au milieu des spectres du crime ; il plaint et bénit le philosophe , il maudit le tyran. Il est à croire que Sénèque
ntages qu’on attache au commerce des gens du monde pour un savant, un philosophe et même un homme de lettres, et bien que j’en con
la langue latine, ou d’un admirateur de la doctrine et des vertus du philosophe , jaloux de l’associer aux disciples de Jésus-Chri
faut les tenir d’une bonne éducation, ou les devoir à Sénèque. Que ce philosophe soit donc notre manuel assidu : expliquons-le à n
ie heureuse, et ailleurs, qu’il faut plutôt regarder Sénèque comme un philosophe éclectique, que comme un stoïcien rigide : il cit
nèque dans la supposition que la Consolation à Polybe fût celle de ce philosophe , j’ai exposé, et dans l’Avertissement imprimé à l
e Juste Lipse était tenté de rayer ce dernier du nombre des écrits du philosophe , comme la satire d’un ennemi aussi cruel qu’ingén
t à tort et à travers les lois rigoureuses de la parcimonie contre un philosophe païen, à côté d’augures qui affichaient sous une
s-là faisaient apparemment de leur opulence un meilleur emploi que le philosophe  ; il n’y a pas de doute là-dessus. (DIDEROT.) 1
cet infâme calomniateur de Sénèque suffit pour faire l’apologie de ce philosophe . Quand on n’a pour accusateurs et pour ennemis qu
ou Montesquieu, et il aurait eu honte de maltraiter un méchant petit philosophe obscur ! « Le témoignage de Dion (postérieur à Sé
TACIT. Annal, lib. XV, cap. LXII. — J’aime mieux lire avec l’écrivain philosophe auquel nous devons cet ouvrage : « Cujus si memor
là le langage d’un homme qui approuve un parricide : c’est celui d’un philosophe vertueux, qui a le courage de reprocher publiquem
t son silence sur ce point, joint à la teneur de la vie entière de ce philosophe , suffirait, je ne dis pas seulement pour le discu
stérité, et par respect pour la mémoire de Sénèque, le discours de ce philosophe . Car on ne peut pas raisonnablement accuser l’his
es, et auxquelles l’historien n’a pas osé toucher par respect pour le philosophe , elles ne nous sont point parvenues, et on ignore
a tiré cette anecdote ? et par quelle bizarrerie la mort obscure d’un philosophe occupo-t-elle un aussi long espace dans les annal
illé au barreau et dans l’école, qui s’était élevé de la condition do philosophe et d’avocat à la préture, de la préture au consul
contre . laquelle on ne pût élever de pareils doutes ? Si Sénèque le philosophe , le sage Sénèque, eût mérité sa disgrâce et son s
ir pris à tâche de calomnier Sénèque, et de ternir la réputation d’un philosophe qui fait honneur à la nature humaine par ses tale
andis que je faisais cause commune avec les méchants pour déprimer un philosophe vertueux, je m’unissais à des fous, pour élever u
a plupart des scélérats, et qu’avec l’extrême rigueur dont le modeste philosophe s’appréciait, il était impossible qu’il fût conte
cien, sans cesse il cite Épicure ; stoïcien, il fait l’apologie de ce philosophe . Sénèque n’a point le ton pédantesque de l’orguei
observe, avec raison, dans une de ses notes, que « les ouvrages de ce philosophe peuvent être regardés comme le cours de morale le
qui, toujours à la discrétion du moment, donnent la préférence sur le philosophe qui les éclaire, au sophiste éloquent qui les éme
26 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section III. Des ressources qu’on trouve en soi. — Chapitre II. De la philosophie. »
qu’une idée, parce qu’ils ne sont jugés que par un seul sentiment. Le philosophe , par un grand acte de courage, ayant délivré ses
’instant où la vieillesse commande une nouvelle manière d’exister, le philosophe seul sait supporter cette transition sans douleur
ait inconnue à l’homme insensible ; le monde lui convient mieux qu’au philosophe  ; il ne craint pas que l’agitation de la société
’agitation de la société trouble la paix dont il goûte la douceur. Le philosophe , qui doit cette paix au travail de sa pensée, aim
s les caractères d’une grande passion ; mais le bonheur que trouve un philosophe dans la possession de soi, est de tous les sentim
; et s’il est vrai que la solitude est un moyen de jouissance pour le philosophe , c’est lui qui est l’homme heureux. Non seulement
tination. La solitude, au contraire, est le premier des biens pour le philosophe . C’est au milieu du monde que souvent ses réflexi
nement de soi exige une main plus assurée ; mais dans la retraite, le philosophe n’a de rapports qu’avec le séjour champêtre qui l
27 (1862) Cours familier de littérature. XIV « LXXXIIe entretien. Socrate et Platon. Philosophie grecque. Deuxième partie. » pp. 225-303
. Une émanation du ciel a découlé sur la terre de cet holocauste d’un philosophe à la vérité, d’un homme de bien à la vertu, et d’
s dialogues sont puérils d’un bout à l’autre. La verbosité oiseuse du philosophe et de ses interlocuteurs ne les rend pas moins fa
capitales : les Grecs d’alors jouaient sur le mot dans la chaire des philosophes et dans l’académie présidée par Platon. Jamais pl
ocrate ; mais il est évident que c’est pour leur donner l’autorité du philosophe mort. Socrate était trop expérimental et trop log
hélas ! aussi renouvelé de nos jours par des hommes qui ne se croient philosophes que quand ils ont cessé d’être hommes : « Les ho
moins impudiques que ridicules. Oh ! que la nature est un plus grand philosophe que ces sophistes ! XVII Quant à la communa
nt pas charges exclusivement de gouverner les hommes ! « Tant que les philosophes ne seront pas rois, ou que ceux qu’on appelle auj
aujourd’hui rois et souverains ne seront pas vraiment et sérieusement philosophes  ; tant que la puissance politique et la philosoph
i, reprend le disciple, de tous les gouvernements, lequel convient au philosophe  ? « — Aucun. » Quel philosophe que celui qui ne
les gouvernements, lequel convient au philosophe ? « — Aucun. » Quel philosophe que celui qui ne peut s’accommoder d’aucune chose
se humaine ! XVIII Platon conclut de là qu’au lieu de plier le philosophe à la nature des choses, il faut contraindre la na
que Platon est jaloux de la divine sagesse du poète, mille fois plus philosophe et plus politique que lui. Il n’admet dans sa Rép
e Platon. Les supplices mêmes se ressemblent dans les deux visions du philosophe grec et du poète toscan ; on y retrouve jusqu’aux
troupeau de brutes esclaves : Voilà, encore une fois, ce délire d’un philosophe que l’on continue à appeler le divin Platon ! Si
ue est divin, Dieu n’est plus Dieu ! Car il n’y a pas une des lois du philosophe qui ne soit la négation des lois de la nature pro
ité ? Ces instincts nous disent précisément le contraire de ce que le philosophe institue dans ses prétendues lois ; suivons ces l
il serait en lui le suicide de l’espèce humaine ! XXIV D’autres philosophes de l’Orient ne se sont pas arrêtés devant ce suic
le miroir des institutions sociales du disciple rhétoricien, mais non philosophe , de Socrate, pour y contempler, avec leur propre
e au genre humain, depuis plus de deux mille ans ! C’est là ce que le philosophe , dans son préambule du livre des Lois de Platon,
ocher le plus possible ! » « La République de Platon, dit plus bas le philosophe français, est la conception d’un État fondé exclu
trée sous ses Corneille et ses Racine, théocratique sous ses Bossuet, philosophe et incrédule sous ses Voltaire, réformatrice et r
il faudra combattre. Sa puissance indestructible, aux yeux d’un vrai philosophe , est précisément de savoir se changer. Tout est t
nc un démenti perpétuel aux théories politiques de Platon. Si le vrai philosophe taille ses institutions sociales sur le patron de
plus sincère et plus littéral que Platon, parle de Socrate comme d’un philosophe aux yeux duquel les institutions sociales et poli
28 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « VII. Vera »
1860] I Ce sont les travaux de M. Vera, — un nom heureux pour un philosophe  ! — que nous tenons surtout à faire connaître dan
plus commune sur le compte de la destinée humaine que Schelling, — un philosophe comme lui pourtant, — ne pouvait expliquer sans l
dont Hegel tire tout, en forçant tout. C’est parce que M. Vera est un philosophe qu’il a commencé sa publication par cette traduct
onvictions, vouloir rendre hégélien, qu’à l’éducation toute faite des philosophes comme lui, il eût commencé par les autres œuvres
ne le suis ne pardonnerait point à M. Vera, moins habile qu’il n’est philosophe , et qui, en l’ennuyant par trop, doit rater son p
ennuyant par trop, doit rater son public. Il n’y a, en effet, que des philosophes à vocation déterminée, ou, pour mieux dire, à fri
ptés que par ceux-là pour qui on n’avait pas besoin de les faire. Les philosophes aborderont seuls cette dure « logique substance »
nts construits, disait Joubert, pour écraser des œufs d’autruche. Les philosophes seuls auront le courage de s’enfoncer dans les ta
it plus étonner ! » Il se trompait. Il y avait encore à s’étonner des philosophes . Mais, au fond, dans toutes ces stupides et éloqu
et fait craquer la création tout entière. Leibnitz aussi, — encore un philosophe  ! — qui crut un jour pouvoir forcer la porte du p
29 (1890) L’avenir de la science « I »
ie de vertu. L’homme parfait serait celui qui serait à la fois poète, philosophe , savant, homme vertueux, et cela non par interval
ration à tous les moments de sa vie, qui serait poète alors qu’il est philosophe , philosophe alors qu’il est savant, chez qui en u
s les moments de sa vie, qui serait poète alors qu’il est philosophe, philosophe alors qu’il est savant, chez qui en un mot, tous
composition de l’artiste ou du poète, la pénétration du savant et du philosophe , le sens moral du grand caractère, se réunissent
mme un délassement pour les moments perdus et les années inutiles. Le philosophe et l’homme religieux peuvent seuls à tous les ins
ui passe, sans rien remettre à l’avenir. Un homme disait un jour à un philosophe de l’antiquité qu’il ne se croyait pas né pour la
son sens véritable, celui-là est en effet un misérable qui n’est pas philosophe , c’est-à-dire qui n’est point arrivé à comprendre
t l’être dans toutes ses manifestations. C’est pour cela que le grand philosophe n’est pas sans être poète ; le grand artiste est
losophe n’est pas sans être poète ; le grand artiste est souvent plus philosophe que ceux qui portent ce nom. Ce ne sont là que de
30 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Préface. de. la premiere édition. » pp. 1-22
squels nous nous sommes élevés, on distinguera sur-tout les prétendus Philosophes de notre siecle. Ne doivent-ils pas s’y attendre,
nt des convulsions philosophiques, & faisoient retentir le nom de Philosophe , des Académies jusque dans les Coches. Chacun enf
ose si peu ménagée ne pouvoit manquer de faire ouvrir les yeux. Quels Philosophes , a-t-on dit, que ceux qui demandent grace à tout
les leur empire & leurs avantages ? Que pourroit-on attendre d’un Philosophe formé à une pareille école ? Abandonné à lui-même
Ancêtres, qui ont été supérieurs en tout, parce qu’ils n’étoient pas Philosophes . Eh ! que leur importoit de tant raisonner ? Ils
isie à son approche. Quel bouleversement dans les idées ! Ce sont des Philosophes qui ont mis Lucain au dessus de Virgile, Despréau
rasson au dessus de tous les Ecrivains du siecle dernier. Ce sont des Philosophes qui déclament contre l’imagination & la Poési
s, sur les vivans ou sur les morts.   Nous avons encore prévu que les Philosophes ne nous pardonneroient jamais de les avoir attaqu
contre l’oppression, nous aurions assez de courage pour leur dire : «  Philosophes , nous vous redoutons peu ; sans ambition, sans dé
31 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre IV : La philosophie — II. L’histoire de la philosophie au xixe  siècle — Chapitre II : Rapports de l’histoire de la philosophie avec la philosophie même »
un empire définitif. Ainsi Descartes semble vouloir oublier qu’aucun philosophe l’ait précédé ; il ne tient aucun compte de Plato
est très-injuste, a un grand inconvénient : c’est que chaque nouveau philosophe , en détrônant son prédécesseur, étouffe en même t
des opinions arbitraires et de fantaisie, nées dans l’imagination des philosophes , comme les épopées et les drames dans l’imaginati
s choses un très-grand inconvénient, c’est qu’un très-petit nombre de philosophes seulement est resté dans le vrai et que le plus g
é : conclusion beaucoup trop favorable au scepticisme, car si tant de philosophes se sont trompés, de quel droit supposerais-je qu’
ue j’ai précisément la chance de me trouver parmi ceux-là ? Et si ces philosophes privilégiés me paraissent échapper à mes critique
que dans Condillac, dans Malebranche que dans Spinoza. Les meilleurs philosophes sont très-piqués quand on touche à leurs idées ;
rédicateur qui vient de faire un sermon éloquent contre l’orgueil des philosophes serait de très-mauvaise humeur, si on lui disait
dans ce monde et à l’enfer dans l’autre, nous ne voyons dans tous les philosophes de bonne foi, quels que soient leurs principes, q
toutes les vérités, il faudrait être au centre de la vérité même. Le philosophe , qui mesure ses forces à son ambition et à son dé
emandent des lumières à leurs adversaires autant qu’à leurs amis. Les philosophes de génie sont les maîtres du monde qui font payer
qui font payer leurs bienfaits et leur gloire par le despotisme. Les philosophes de bon sens sont les magistrats d’un État libre q
Platon, Aristote sont les plus larges, les plus libéraux de tous les philosophes . Ils sont à la fois hardis et sages, et descenden
ères de leur raison, et jamais à un parti pris : vrais et inimitables philosophes , que Voltaire et Montaigne rappellent quelquefois
ate et de Platon. De ce défaut fondamental, commun à presque tous les philosophes modernes, naît une sécheresse et une sorte de pau
32 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Taine »
ici que la critique, animée, superficielle, mais épigrammatique, des Philosophes classiques du xixe  siècle en France. Ce n’est pl
ne d’esprits et de critiques, va paraître cruellement rude à avaler ! Philosophes , historiens, romanciers, tout le monde — dit Tain
abitude de l’admirer. Je savais bien que dans quelque élucubration du philosophe qui un jour s’est réclamé, comme beaucoup de bâta
pable de mettre de l’agrément dans un livre philosophique, c’était le philosophe qui s’était une fois si joliment moqué des philos
que, c’était le philosophe qui s’était une fois si joliment moqué des philosophes , et si c’était ainsi pour moi, si raisonnable, co
, au binocle, aux petits cochons, à la fantaisie, qui s’est changé en philosophe ardu et qui a pris pour nourrice la philosophie a
a été le père Mill, qui, en ce moment, fait son petit susurrement de philosophe parmi les amateurs, et qui lui-même est apparenté
us la formule définitive et hardie (ah ! ils se ressemblent tous, ces philosophes  !) que le bon Renan ne nie crânement la divinité
33 (1890) L’avenir de la science « VIII » p. 200
ractérise uniquement. Socrate, Diogène, Pascal, Voltaire sont appelés philosophes  ; Homère, Aristophane, Lucrèce, Martial, Chaulieu
l’éloquence, où commence la poésie 66 ? « Platon est-il poète, est-il philosophe  ? Questions bien inutiles sans doute, puisque, qu
On comprend le physicien, le chimiste, l’astronome, beaucoup moins le philosophe , encore moins le philologue. La plupart, interpré
69. Le champ du philologue ne peut donc être plus défini que celui du philosophe , parce qu’en effet l’un et l’autre s’occupent non
logue doit être à la fois linguiste, historien, archéologue, artiste, philosophe . Tout prend à ses yeux un sens et une valeur, en
lace plus élevée que tel spéculatif de second ordre, qui s’intitulait philosophe et n’a fait que bavarder sur le problème, sans fo
toires ? Mabillon, Muratori, Baluze, du Cange n’étaient pas de grands philosophes , et pourtant ils ont plus fait pour la vraie phil
toujours avantage à reprendre les choses ab integro, et après tout le philosophe peut toujours dire : Omnia mecum porto ; au lieu
philosophie de l’avenir que les trois quarts de ceux qui se posent en philosophes et en penseurs. Quand M. Hodgson découvrit dans l
u’en vue de la sévère discipline de l’esprit, je ferais peu de cas du philosophe qui n’aurait pas travaillé, au moins une fois dan
ollections savantes, où ils sont comme s’ils n’étaient pas, et que le philosophe , d’un autre côté, ne s’obstinât plus à chercher a
aussi actifs, aussi pénétrants que les nôtres ; le Moyen Âge a eu des philosophes , des savants, des poètes ; mais il n’a pas eu de
er sur les anciens. L’antiquité n’offre aucun beau type de philologue philosophe , dans le genre de Humboldt, Lessing, Fauriel. Si
es fins et excellents esprits, qui sont à un certain point de vue les philosophes du XIXe siècle 75 ? Que sont des questions comme
rcé une influence bien plus directe que ceux qu’on appelle proprement philosophes . Quand l’avenir réglera les rangs dans le Panthéo
n de s’exercer dans le monde des faits ? M. Cousin lui-même est-il un philosophe  ? Non ! c’est un critique qui s’occupe de philoso
convenablement mise en jour constitue la beauté. Est-ce en lisant tel philosophe que je me suis ainsi formulé les choses ? Est-ce
i placé, dit-il, le prince des poètes à côté de Platon, le prince des philosophes , et je suis obligé de me contenter de les regarde
34 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « M. Caro. Le Pessimisme au XIXe siècle » pp. 297-311
re foulé. Mais il a mieux aimé écrire tout un livre. Mais M. Caro est philosophe . Mais M. Caro est professeur et croit à la philos
ettes philosophiques, il ne s’agit plus uniquement d’être un charmant philosophe , adroit, poli et joli comme un cœur… Car, savez-v
uteur de l’Idée de Dieu, aurait dû comprendre, si, en vivant avec les philosophes , son spiritualisme ne s’était pas essuyé des dern
esogne que, par respect pour le bon sens humain, moi, qui ne suis pas philosophe , je dédaigne de recommencer… M. Caro, qui a charg
né et à la même minute. Serait-ce exquis ?… M. Caro, en sa qualité de philosophe , se garde bien de rire en discutant un tel sujet,
sujet, mais, français, il ne peut s’empêcher de couper sa gravité de philosophe par de petits sourires que je trouve spirituels.
st une inquiétude plus haute, plus nette et plus fondée… La pudeur du philosophe qui rougit de ces vésanies d’une ignominieuse ext
itionnent de le dominer le regard inquiet de l’homme pénétrant que le philosophe ne peut abuser… C’est ici le côté profond de cett
Je me demande encore ce qu’aurait dit Napoléon, qui n’aimait pas les philosophes , s’il avait vécu du temps de ces nouveaux après l
35 (1915) La philosophie française « I »
ate et intuitive. Or ce second courant dérive, comme le premier, d’un philosophe français. Pascal 3 a introduit en philosophie une
ant du cartésianisme. On devait y être porté par la tendance même des philosophes à mettre leur pensée sous une forme systématique,
amarck 5 la justice qui lui est due. Ce naturaliste, qui fut aussi un philosophe , est le véritable créateur de l’évolutionisme bio
, abordé dans un sens plutôt matérialiste, fut posé cependant par les philosophes français du XVIIIe siècle avec une précision tell
ercé une influence croissante : on peut se demander si la voie que ce philosophe a ouverte n’est pas celle où la métaphysique devr
on nous fait admirablement comprendre comment l’originalité de chaque philosophe français ne l’empêche pas de se relier à une cert
Et l’on pourrait ranger du même côté Édouard Le Roy, si l’œuvre de ce philosophe n’était animée, malgré certaines ressemblances ex
le génial. Moins célèbre que Nietzsche, Guyau avait soutenu, avant le philosophe allemand, en termes plus mesurés et sous une form
mettre ce penseur à sa vraie place, — une des premières, — parmi les philosophes du XIXe siècle. On pourrait maintenant, pour conc
t un éclectisme. Il n’y en eut pas moins, dans l’école de Cousin, des philosophes très distingués, tels que Saisset, Simon, Janet.
ulier, Évellin, Dunan, Paulhan, Weber. 35. 1818-1903. 36. Parmi les philosophes qui se rattachent à Renouvier, citons Pillon, Dau
36 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — C — article » pp. 23-32
au dessus des Eloges de Fontenelle, parce qu’il est d’usage parmi les Philosophes de ne louer que par comparaison & par intérêt
re les liens qui nous unissoient ? S’il eût interrogé sur ce point le Philosophe Géometre, dont il est le très-humble serviteur, i
es ordures. Convenez qu’il fait beaucoup d’honneur à la mémoire de ce Philosophe  ; il ne le taxe pas seulement d’avoir été athée &
ir occasion de se déchaîner contre les bons Ecrivains qui ne sont pas Philosophes , & d’élever à la sublimité du génie ceux qui
efusé le génie de l’invention à M. d’Alembert ; de n’avoir pas mis ce Philosophe au dessus de Descartes & de Newton ; de n’avo
léchissons pour ces penseurs qui pensent si peu ; raisonnons pour ces Philosophes qui raisonnent si mal ; c’est le but que je me su
37 (1753) Essai sur la société des gens de lettres et des grands
elle n’en était pas même plus à plaindre, si nous en croyons quelques philosophes , qui prétendent que la nature humaine se déprave
de lumières. Comme ce siècle corrompu est en même temps éclairé, ces philosophes en concluent que la corruption est l’effet et la
la peine de descendre quelquefois en eux-mêmes et de s’interroger en philosophes , ne conviennent de la vérité de ce que j’avance.
li, et comme la vanité y voit son avantage, elle en profite ; car les philosophes même fomentent les préjugés qui leur sont utiles,
lairée et tranquille, serait plus que suffisant pour consoler un vrai philosophe de la privation d’une multitude de suffrages friv
é de causer quelque dommage sur les frontières de ses États. Mais les philosophes , ou plutôt ceux qui portent ce nom, trop semblabl
dent à altérer son harmonie. Mais l’homme de lettres est-il assez peu philosophe pour se chagriner de ce qu’on ne lui rend pas jus
ris de la gloire, si souvent et si peu sincèrement recommandé par les philosophes . Je ne chercherai point à avilir des motifs, qui
nce de tenir secrète ; ces hommes si faibles se font pourtant appeler philosophes , comme si la philosophie, avant de régler à sa ma
re soit par le mérite, soit au moins par le grand nombre d’excellents philosophes qu’elle a produits, elle nous a communiqué peu à
endue qu’on ne pourrait se l’imaginer. Elle ressemble à ces sectes de philosophes anciens, qui, après avoir été en public au temple
n particulier des ridicules à Jupiter ; avec cette différence que les philosophes grecs et romains étaient forcés d’aller au temple
un remède infaillible contre la toux. Lucien avait commencé par être philosophe  : la réputation de ses ouvrages le fit rechercher
alors. On a dit que pour le bonheur des États les rois devraient être philosophes  ; il suffirait qu’ils fussent environnés de sages
er dans sa vieillesse les caprices d’un jeune tyran. En vain un autre philosophe , flatteur de ce même Denys, cherchait à s’excuser
que d’entreprendre de les guérir. S’il faut qu’il y ait à la cour des philosophes , c’est tout au plus comme il faut qu’il y ait dan
sorte avare de ces devoirs ; il les borne à l’extérieur, parce qu’un philosophe sait ménager et non pas encenser les préjugés de
n’a manqué que de la décence pour être le modèle des sages, a été le philosophe de l’antiquité le plus décrié, parce que sa vérac
plus décrié, parce que sa véracité intrépide le rendait le fléau des philosophes même ; il est en effet un de ceux qui ont montré
le monde. Malgré cette lumière générale dont se glorifie notre siècle philosophe , il est encore bien des gens, et bien plus qu’on
nce et de l’amitié un délassement nécessaire. À quoi serviraient à un philosophe nos conversations frivoles, sinon à lui rétrécir
que des jeux d’enfant, n’en est pas moins par son style le modèle des philosophes . Il n’en est pas de même de ceux qu’on appelle be
même en n’employant que des moyens honnêtes. On sait l’histoire de ce philosophe , à qui ses ennemis reprochaient de ne mépriser le
sputées que par ceux qui pourront les mériter ; et les écrivains, les philosophes , les artistes célèbres, trouveront d’ailleurs dan
Cette lettre, qui fait pour le moins autant d’honneur au prince qu’au philosophe , doit immortaliser Philippe aux yeux des sages, b
aquelle il prépara les chaînes de la Grèce ; il y a longtemps que les philosophes ne reçoivent plus de pareilles lettres, je ne dis
serait mettre vos ancêtres à votre place, et oublier que j’écris à un philosophe . L’accueil que vous faites aux gens de lettres ne
blic, et de toutes les vertus que notre siècle se contente d’estimer. Philosophe enfin dans vos sentiments et dans votre conduite,
38 (1862) Cours familier de littérature. XIV « LXXXIe entretien. Socrate et Platon. Philosophie grecque (1re partie) » pp. 145-224
ar saint Thomas d’Aquin, dans le moyen âge ; par Descartes et par les philosophes du dix-huitième siècle en France ; enfin par les
par les philosophes du dix-huitième siècle en France ; enfin par les philosophes allemands et anglais de ces derniers temps. Ce so
que et infaillible de l’esprit que par les expériences faillibles des philosophes de la matière ; car l’expérience, œuvre des sens,
espectons donc la parole, quand Dieu la met sur les lèvres des grands philosophes tels que Confucius, Socrate ou Platon ; ces philo
es des grands philosophes tels que Confucius, Socrate ou Platon ; ces philosophes sont les révélateurs de la raison ; ils ne comman
par la traduction, par les commentaires et par les leçons d’un jeune philosophe , M. Cousin, éloquent restaurateur du platonisme s
; ces sophistes, consommés dans le métier de l’éloquence, étaient aux philosophes et aux politiques ce que les comédiens sont aux h
it donc haïr Socrate ; il demandait un châtiment exemplaire contre ce philosophe . On peut remarquer, dans ce procès, que le peuple
et impénitent de vérité. Là, on retrouve l’éloquence de l’héroïsme du philosophe mourant. « Mais je n’ai pas besoin d’une plus lo
, et nous verrons comment elle est le sceau de cette admirable vie de philosophe . Le Phédon contient à lui seul plus de véritable
tre, que pressent Socrate et qui émeuvent Platon, ne permettent ni au philosophe ni à son disciple de perdre leur temps et le nôtr
de Socrate, était allé, avant d’écrire, consulter les prêtres et les philosophes égyptiens. XVII Ce livre est l’Hermès ou Me
pas à reconnaître dans ce livre la main d’un sage Égyptien. Les deux philosophes grecs, Timée et Pythagore, qui avaient voyagé aus
tieusement, heure par heure, parole par parole, la suprême journée du philosophe . Ce récit a dans la bouche de Phédon toute la poé
t à pleurer d’enthousiasme pour les idées : mais l’admiration pour le philosophe y sèche toujours les larmes au bord des yeux. Ent
 ; on la reconduit dans sa maison pour laisser la liberté d’esprit au philosophe . « Alors, dit Phédon, il se mit sur son séant, p
e corps de l’autre ? « Et ne penses-tu pas que l’objet des soins d’un philosophe ne doit point être son corps périssable, mais qu’
t si, au moment de cette purification, cet affranchissement, que tout philosophe doit désirer par-dessus tout, lui arrive par une
a privation de la vie. Ici, comme mille et mille fois dans Platon, le philosophe trompe ses auditeurs avec des apparences de raiso
de Cicéron et de Confucius, comme elle est en grande partie celle des philosophes chrétiens, indépendamment du dogme de la rédempti
jet de cette lumière venue de plus loin et répercutée sur l’âme d’un philosophe aussi saint que lumineux. C’est la sainteté de la
mes chers amis, dit Socrate après un moment de recueillement, le vrai philosophe s’exerce à la force et à la tempérance, et nullem
par mille autres citations d’Homère dans la bouche de Socrate, que ce philosophe était bien éloigné de l’opinion sophistique de Pl
cité de son modèle ; le dialogue est d’un sophiste, le récit est d’un philosophe . Cette mort, véritable transfiguration de l’être
39 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre III : La science — Chapitre I : De la méthode en général »
ivilisation. Rien n’est donc plus intéressant, non-seulement pour les philosophes et pour les savants, mais pour tous les esprits é
méthodologie composés par les savants, car, si je voulais parler des philosophes , cette énumération serait interminable. L’Anglete
ut à indiquer la tradition logique parmi les savants et non parmi les philosophes . De nos jours et parmi nous, les plus illustres s
e auquel je ne reprocherai qu’une chose : c’est de trop dédaigner les philosophes , car il pourrait retrouver parmi eux beaucoup de
es et les règles. Par une étude approfondie de ces divers travaux, le philosophe réussirait à se former ce que j’appellerai volont
rès-noblement de la philosophie, et il ajoute qu’il aime beaucoup les philosophes . Je lui répondrai que, pour ma part, j’aime infin
ants ; mais enfin il faut reconnaître que, tout en s’aimant beaucoup, philosophes et savants sont assez disposés à prendre leurs av
s à prendre leurs avantages un peu aux dépens les uns des autres. Les philosophes ont longtemps essayé, selon l’expression de M. Cl
e de l’esprit philosophique qui est en jeu. Il s’agit de savoir si le philosophe n’est jamais que la mouche du coche, résumant sou
les sciences expérimentales ne sont pas absolument neuves, et que les philosophes ont sur ce point précédé les savants. Je citerai,
gald Stewart rapporte les opinions d’un grand nombre de savants et de philosophes tels que Hooke, Hartley, S’Gravesande, Lesage, Bo
ence qu’il y a entre une opinion spéculative, comme celle de quelques philosophes qui n’ont pas pratiqué la science elle-même, ou e
40 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « VIII. Du mysticisme et de Saint-Martin »
nd lord Bacon, — c’est toujours donner des otages à la fortune. Entre philosophes , la dédicace d’un livre, n’est-ce pas comme un ma
isonne et ne conclut que du milieu d’elles, a le droit de demander au philosophe pourquoi, dans un livre où toutes les questions l
arer ; — et il a raison, s’il ne s’agit ici que de Saint-Martin, « le philosophe inconnu du xviiie  siècle », et du mysticisme hor
nt-Martin, pour l’apercevoir. De son vivant, il aimait à s’appeler le Philosophe inconnu, et il a bien manqué de sombrer sous ce n
érablement à une Mme de Krudner, nous produit bien moins l’effet d’un philosophe que d’un antiquaire, qui nous désenveloppe une mo
ésenveloppe une momie et nous fait compter ses bandelettes. Du reste, philosophe ou antiquaire, M. Caro s’est préoccupé, surtout e
cs de la Suisse. M. Caro, — et nous prenons acte de ceci, venant d’un philosophe , — nous les donne pour les précurseurs de Hegel.
e véritablement supérieure. Mais nous qui ne sommes ni professeur, ni philosophe , Dieu merci, nous à qui la suite des temps a trop
ons fort peu à ce débat entre Garat et Saint-Martin. À notre sens, le philosophe inconnu n’existe réellement que dans sa pensée re
tième siècle. — Essai sur la vie et les doctrines de Saint-Martin, le philosophe inconnu, par M. Caro.
41 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre V : La religion — Chapitre III : Le problème religieux »
à se faire une idée de la destinée religieuse de l’humanité. Pour les philosophes dont je parle, le problème se pose ainsi : Le fon
limité, entendue comme libre pensée, elle est accessible à tous. Les philosophes auront beau mettre tous les ménagements possibles
endant que la philosophie peut suffire à quelques-uns, et ce sont les philosophes de profession ; or je me retourne de ce côté et j
lité. La philosophie explique les faits, elle ne les remplace pas. Un philosophe n’est pas dispensé d’être patriote, citoyen, père
iblement différent de l’athéisme. Le déiste ne ressemble pas mal à un philosophe qui se contenterait de démontrer l’existence du b
sont nécessairement des actes sociaux, il faut une religion, même aux philosophes . On ne peut nier que l’affaiblissement de la forc
er artificiellement une langue, une société, une épopée. L’erreur des philosophes modernes, théophilanthropes, saint-simoniens, pos
se dépouillant successivement de toute superstition. De même que les philosophes ne peuvent pas fonder une société, mais peuvent r
re. Sur ce terrain élargi, les chrétiens pouvaient donner la main aux philosophes , et ceux-ci de leur côté n’ont pas de raison pour
42 (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Wallon »
e à laquelle Cousin ait prétendu toute sa vie, — il lui refuse d’être philosophe . En philosophie, il n’existe pas ! C’est un zéro
e d’impersonnalité et l’amour désintéressé du vrai qui constituent le philosophe . De nature, il ne l’est point. Et il y a plus, au
philosophie — dit Wallon à la page 8 de son livre — est l’opposé d’un philosophe . Il ne doute pas ; il enseigne et disserte quand
ais pris au dépourvu il affirme souvent ce qu’il ignore, le véritable philosophe nie même ce qu’il sait. Qu’on se figure Descartes
s’est donné pour but de déshonorer le fondateur de l’éclectisme comme philosophe en l’honorant comme écrivain, comme orateur, comm
enfant sublime, c’est le mot d’un poète sur un poète, et non pas d’un philosophe sur un philosophe. En l’écrivant, Wallon, qui rep
est le mot d’un poète sur un poète, et non pas d’un philosophe sur un philosophe . En l’écrivant, Wallon, qui reproche à Cousin de
43 (1903) La pensée et le mouvant
principalement sur la méthode que nous croyons devoir recommander au philosophe . Remonter à l’origine de cette méthode, définir l
Cette conception, commune alors à la plupart des psychologues et des philosophes , était l’effet d’une recomposition artificielle d
us absorbait. Passant en revue les systèmes, nous constations que les philosophes ne s’étaient guère occupés d’elle. Tout le long d
uelle du mouvement et du changement s’employa le principal effort des philosophes anciens et modernes. C’est ainsi que la métaphysi
elle est, consciemment ou inconsciemment, la pensée de la plupart des philosophes , en conformité d’ailleurs avec les exigences de l
ouveauté radicale et l’imprévisibilité. Je ne parle pas seulement des philosophes qui croient à un enchaînement si rigoureux des ph
ra de côté, dans l’univers, tout ce qui n’est pas calculable. Mais le philosophe , qui ne veut rien laisser de côté, est bien oblig
ne s’étaient-ils pas avancés, dans cette direction, plus loin que le philosophe  ? Peut-être ; mais c’était par endroits seulement
 intellectualiste ». — Méthodes d’enseignement. — L’homo loquax. — Le philosophe , le savant et « l’homme intelligent ». Ces cons
e, selon nous, de retrouver d’abord la durée vraie. Nombreux sont les philosophes qui ont senti l’impuissance de la pensée conceptu
ne se déduisent pas mathématiquement les unes des autres. Un éminent philosophe danois en a signalé quatre. Nous en trouverions,
e s’éclairer elles-mêmes. Encore faut-il leur en laisser le temps. Le philosophe n’a pas toujours cette patience. Combien n’est-il
tif dans la controverse philosophique. Écoutez discuter ensemble deux philosophes dont l’un tient pour le déterminisme et l’autre p
her le fond de la réalité. Nous rejetons les thèses soutenues par les philosophes , acceptées par les savants, sur la relativité de
ser entre elles ce rapport, selon l’habitude à peu près constante des philosophes , est faire du tort à l’une et à l’autre : à la sc
, elle traversa le moyen âge ; elle inspira, parfois à leur insu, les philosophes modernes. Ceux-ci étaient souvent des mathématici
ent verbale. On se demande comment ce point essentiel a échappé à des philosophes profonds, et comment ils ont pu croire qu’ils car
dessin qu’elle ne veut pas nous montrer. Autant vaudrait assigner au philosophe le rôle et l’attitude de l’écolier, qui cherche l
ndront ainsi à une idée générale. Mais la question importante pour le philosophe est de savoir par quelle opération, pour quelle r
ue fois rouvrir la fenêtre en tâchant de la mieux fermer. Et s’il est philosophe , il transposera intellectuellement l’hésitation d
ée qui a juste autant d’existence que celle d’un carré rond. Quand le philosophe parle de chaos et de néant, il ne fait donc que t
ofondir intuitivement l’esprit est peut-être plus pénible, mais aucun philosophe n’y travaillera longtemps de suite : il aura bien
si une vie n’y suffit pas ? Plusieurs vies en viendront à bout ; nul philosophe n’est maintenant obligé de construire toute la ph
construire toute la philosophie. Voilà le langage que nous tenons au philosophe . Telle est la méthode que nous lui proposons. Ell
vants comme une règle de méthode, était généralement acceptée par les philosophes comme un dogme scientifique. La liberté humaine é
isme, en utilisant les mêmes termes ; de sorte qu’il se créa chez les philosophes certaines habitudes d’esprit en vertu desquelles
priverait lui-même du droit de juger dans des cas où il n’est plus ni philosophe ni savant, mais simplement « intelligent ». Il ai
lèmes qui ne dépendent que d’elle : dans le choix de ces problèmes un philosophe peut se tromper, un autre philosophe le détromper
ans le choix de ces problèmes un philosophe peut se tromper, un autre philosophe le détrompera ; tous deux auront travaillé de leu
ue nous venons de le définir, et l’intuition que nous recommandons au philosophe . Dans la page qu’elle a choisie du grand livre du
, autre chose une maxime de conduite. On pourrait presque dire que le philosophe qui trouve la mobilité partout est seul à ne pas
indétermination même ? Si telle n’est pas l’opinion de la plupart des philosophes , c’est que l’intelligence humaine est justement f
ste n’a besoin d’analyser son pouvoir créateur ; il laisse ce soin au philosophe , et se contente de créer. En revanche, il faut qu
dmettons qu’on ne puisse prévoir le détail ; vous avez du moins, vous philosophe , une idée de l’ensemble. Comment concevez-vous, p
aux et comment la construction a été faite. Dans les problèmes que le philosophe a posés nous reconnaissons les questions qui s’ag
ne synthèse plus ou moins originale des idées au milieu desquelles le philosophe a vécu. Mais un contact souvent renouvelé avec la
esure que nous cherchons davantage à nous installer dans la pensée du philosophe au lieu d’en faire le tour, nous voyons sa doctri
e simple, d’infiniment simple, de si extraordinairement simple que le philosophe n’a jamais réussi à le dire. Et c’est pourquoi il
dont il disposait pour l’exprimer. Quelle est cette intuition ? Si le philosophe n’a pas pu en donner la formule, ce n’est pas nou
fuyante et évanouissante, qui hante, inaperçue peut-être, l’esprit du philosophe , qui le suit comme son ombre à travers les tours
nous y insérer, nous reverrons, dans la mesure du possible, ce que le philosophe a vu. Ce qui caractérise d’abord cette image, c’e
lez comment procédait le démon de Socrate : il arrêtait la volonté du philosophe à un moment donné, et l’empêchait d’agir plutôt q
aient passé jusque-là pour scientifiques, elle souffle à l’oreille du philosophe le mot : Impossible : Impossible, quand bien même
de la philosophie ? N’est-il pas visible que la première démarche du philosophe , alors que sa pensée est encore mal assurée et qu
de lieu dont elle semblait dépendre. Sans doute les problèmes dont le philosophe s’est occupé sont les problèmes qui se posaient d
on ne dure guère, car nous nous apercevons bientôt que, là même où le philosophe semble répéter des choses déjà dites, il les pens
inviter à toucher du doigt la nouveauté et la simplicité du fond. Un philosophe digne de ce nom n’a jamais dit qu’une seule chose
s son mouvement ; elle apparaît ainsi comme relative à l’époque où le philosophe a vécu ; mais ce n’est souvent qu’une apparence.
où le philosophe a vécu ; mais ce n’est souvent qu’une apparence. Le philosophe eût pu venir plusieurs siècles plus tôt ; il aura
t à laquelle se rattache la nouvelle théorie de la vision (quoique le philosophe ait jugé prudent de présenter celle-ci comme indé
garantisse l’existence d’une chose extérieure à nous. Ainsi, avec des philosophes déjà anciens ou même, si l’on ne veut pas remonte
’égard du dogmatisme mathématique et le désir, naturel chez un évêque philosophe , de réconcilier la raison avec la foi, mêlons et
nde thèse, à mesure qu’elle s’affirme plus nettement dans l’esprit du philosophe , se restreint plus évidemment à la négation des i
encore, furent-elles présentes toutes à la fois, suivant pas à pas le philosophe , en procession, à travers les évolutions de sa pe
te située entre l’homme et Dieu. Elle reste transparente tant que les philosophes ne s’occupent pas d’elle, et alors Dieu se montre
pas voir ». Mais il y a une autre comparaison, souvent évoquée par le philosophe , et qui n’est que la transposition auditive de l’
mieux, mais tâchons d’y mettre un peu de vie. Prenons tout ce que le philosophe a écrit, faisons remonter ces idées éparpillées v
erait supposer une certaine conception de l’histoire des systèmes. Le philosophe ne prend pas des idées préexistantes pour les fon
e est aussi l’opération par laquelle se constitue une philosophie. Le philosophe ne part pas d’idées préexistantes ; tout au plus
hique et l’ensemble des connaissances scientifiques de l’époque où le philosophe a vécu. Il y a une certaine conception de la phil
e certaine conception de la philosophie qui veut que tout l’effort du philosophe tende à embrasser dans une grande synthèse les ré
grande synthèse les résultats des sciences particulières. Certes, le philosophe fut pendant longtemps celui qui possédait la scie
mulation de toutes les connaissances humaines dans un seul esprit, le philosophe reste l’homme de la science universelle, en ce se
e commence ici, elle finit là ; telles sont mes conclusions » ; et le philosophe aurait le droit de lui répondre : « Fort bien, la
avez fait. » Étrange prétention, en vérité ! Comment la profession de philosophe conférerait-elle à celui qui l’exerce le pouvoir
uer leurs méthodes, que, dans ce sens particulier du mot, on les dise philosophes , que d’ailleurs chaque science puisse et doive av
ns la généralisation des mêmes faits. Une telle conception du rôle du philosophe serait injurieuse pour la science. Mais combien p
ités qui dépasse la généralisation scientifique, c’est vouloir que le philosophe se contente du plausible et que la probabilité lu
s moments, sur bien des points, l’esprit accepte des risques. Mais le philosophe ne court ces risques que parce qu’il a contracté
s été obtenue par une unification de l’expérience extérieure ; car le philosophe n’est pas venu à l’unité, il en est parti. Je par
, d’adopter vis-à-vis d’elle une attitude de défiance et de lutte, le philosophe la traite en camarade. La règle de la science est
cience est celle qui a été posée par Bacon : obéir pour commander. Le philosophe n’obéit ni ne commande il cherche à sympathiser.
e voir avec quelle profondeur et quelle originalité on étudie ici les philosophes anciens (récemment encore, un de vos maîtres les
e feu, qu’elles complétaient la sensation immédiate. Mais dès que les philosophes de l’école d’Élée, critiquant l’idée de transform
désormais, on devait expliquer les choses. Il est vrai que, pour les philosophes anciens, le monde intelligible était situé en deh
que c’est l’insuffisance de la perception naturelle qui a poussé les philosophes à compléter la perception par la conception, — ce
tion qui irait d’ailleurs s’élargissant, grâce à l’effort combiné des philosophes dans une direction commune. On dira que cet élarg
premier abord, il semble que ce soit fait depuis longtemps. Plus d’un philosophe a dit, en effet, qu’il fallait se détacher pour p
que spéculer était l’inverse d’agir. Nous parlions tout à l’heure des philosophes grecs : nul n’a exprimé l’idée avec plus de force
r l’absurdité de ce qu’il appelait mouvement et changement, amena les philosophes — Platon tout le premier — à chercher la réalité
e-ci aura eu le temps de marcher, et ainsi de suite indéfiniment. Les philosophes ont réfuté cet argument de bien des manières, et
épasser, il doit savoir, mieux que personne, comment il s’y prend. Le philosophe ancien qui démontrait la possibilité du mouvement
nclinons à nous représenter notre passé comme de l’inexistant, et les philosophes encouragent chez nous cette tendance naturelle. P
f de toute notre expérience, est la chose fuyante dont la plupart des philosophes ont parlé, si l’on n’y voit qu’une poussière d’ét
la métaphysique et les conceptions de l’absolu, on s’aperçoit que les philosophes s’accordent, en dépit de leurs divergences appare
erait jamais, pas plus les concepts que les images. L’unique objet du philosophe doit être ici de provoquer un certain travail que
orte, à des fragments de symbole. Telle est pourtant l’entreprise des philosophes qui cherchent à recomposer la personne avec des é
rrain, trouver derrière le mot une chose. Telle a été l’erreur de ces philosophes qui n’ont pu se résigner à être simplement psycho
nte, concrète, et distinguer Pierre de Paul ? Est-il étonnant que les philosophes qui ont isolé cette « forme » de la personnalité
ncepts et non plus des concepts à la réalité. Est-il étonnant que les philosophes voient si souvent fuir devant eux l’objet qu’ils
i la durée est d’essence psychologique, n’allons-nous pas enfermer le philosophe dans la contemplation exclusive de lui-même ? La
ns commun a raison sur ce point contre l’idéalisme et le réalisme des philosophes . II/ Cette réalité est mobilité 23. Il n’existe p
. De l’oubli de cette intuition procède tout ce qui a été dit par les philosophes , et par les savants eux-mêmes, de la « relativité
ur racine dans la métaphysique, c’est ce que pensèrent en général les philosophes anciens. Là ne fut pas leur erreur. Elle consista
plus dans une chose. Kant a pris pour une réalité ce rêve de quelques philosophes modernes 28 : bien plus, il a cru que toute conna
la métaphysique figée et morte dans des thèses, mais vivante chez des philosophes . Certes, les divergences sont frappantes entre le
n demi-siècle a surtout pour cause l’extraordinaire difficulté que le philosophe éprouve aujourd’hui à prendre contact avec une sc
e pédagogique qui se dégage de l’œuvre de Claude Bernard. Aux yeux du philosophe , elle contient autre chose encore : une certaine
l’être celle d’aucune théorie particulière. Longtemps, en effet, les philosophes ont considéré la réalité comme un tout systématiq
lois, l’œuvre entière de Claude Bernard proteste. Bien avant que les philosophes eussent insisté sur ce qu’il peut y avoir de conv
nie qui fut un des plus grands expérimentateurs de tous les temps, le philosophe qui aura été un des maîtres de la pensée contempo
est redondante et surabondante. Entre cette réalité et celle que les philosophes reconstruisent, je crois qu’il eût établi le même
les choses sont fluides. Il y a loin de là à cet univers sec, que les philosophes composent avec des éléments bien découpés, bien a
e s’épanouit, grâce à la conception de la réalité qui est propre à ce philosophe , en une théorie générale de la vérité. Qu’est-ce
ilosophie a cherché à nous donner satisfaction sur ce point. Pour les philosophes anciens, il y avait, au-dessus du temps et de l’e
esseur de philosophie fut M. Poret, un maître distingué, disciple des philosophes écossais dont il traduisit certains ouvrages, for
manda au ministre de faire les fonds d’un prix supplémentaire pour le philosophe Michelet de Berlin, comment M. Ravaisson refondit
cette affirmation qu’au lieu de diluer sa pensée dans le général, le philosophe doit la concentrer sur l’individuel. Soient, par
aite de négations, une forme circonscrivant du vide. Là s’en tient le philosophe qui reste dans l’abstrait. Par voie de généralisa
la contemplation d’un marbre antique pourra jaillir, aux yeux du vrai philosophe , plus de vérité concentrée qu’il ne s’en trouve,
s très vives et d’abstractions aux contours très nets, la langue d’un philosophe qui sut à la fois peindre et sculpter. Certes, le
comme pour l’allure du style, à ce qui a été écrit de meilleur par le philosophe allemand. Encore ne faudrait-il pas exagérer l’in
mmets. D’ailleurs, la conversation fut assez difficile entre les deux philosophes , l’un connaissant mal le français et l’autre ne p
rt, et que c’est la même intuition, diversement utilisée, qui fait le philosophe profond et le grand artiste. M. Ravaisson prit po
nté à l’Académie contenait de promesses. Plein d’estime pour le jeune philosophe , il l’admit pendant quelque temps à ces causeries
, tout semblait devoir rapprocher M. Ravaisson de M. Cousin. Les deux philosophes n’avaient-ils pas le même amour de la philosophie
uquel il n’a manqué peut-être, pour mériter plus pleinement le nom de philosophe , que de savoir supporter quelquefois le tête-à-tê
qui découragea M. Ravaisson de devenir, si l’on peut parler ainsi, un philosophe de profession, et qui le détermina à suivre une a
de Letronne. On ne peut se défendre d’un regret quand on pense que le philosophe qui avait produit si jeune, en si peu de temps, d
-il demander le rapport sur les progrès de la philosophie ? Plus d’un philosophe éminent, occupant une chaire d’Université, aurait
honneur. M. Duruy aima mieux s’adresser à M. Ravaisson, qui était un philosophe hors cadre. Et ce ministre, qui eut tant de bonne
. Ravaisson aurait pu se contenter de passer en revue les travaux des philosophes les plus renommés du siècle. On ne lui en demanda
nce, le même progrès s’observent, selon M. Ravaisson, chez tous ceux, philosophes ou savants, qui approfondissent la nature de la v
rir sur la matière rebelle, c’était l’âme même de la Grèce, et que le philosophe restait fidèle à l’esprit de sa doctrine en cherc
principales thèses de son Rapport. Il les retrouvait chez les grands philosophes de tous les temps. Il les vérifiait sur des exemp
t, aux biologistes que la vie ne se comprendra que par la pensée, aux philosophes que les généralités ne sont pas philosophiques, a
ues. Rien de plus contraire à la relativité telle que l’entendent les philosophes quand ils tiennent pour relative notre connaissan
ression « théorie de la Relativité » a l’inconvénient de suggérer aux philosophes l’inverse de ce qu’on veut ici exprimer. Ajoutons
l est question ici sont celles qui peuvent se présenter à l’esprit du philosophe quand il veut exposer sa pensée à autrui. Nous la
utrui. Nous laissons de côté l’image, voisine de l’intuition, dont le philosophe peut avoir besoin pour lui-même, et qui reste sou
44 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Frédéric le Grand littérateur. » pp. 185-205
peut dire que, chez Frédéric, si le grand roi était comme doublé d’un philosophe , il était compliqué aussi d’un homme de lettres.
n mieux avoir fait Athalie que toute cette guerre. » Il y a certes du philosophe dans cette manière de juger les triomphes militai
lices étaient de raisonner en toute matière, de suivre ses pensées de philosophe , et aussi de les jeter sur le papier, soit au sér
s sobre de réflexions. Frédéric jugeait bien encore des moralistes et philosophes anciens, ou même des poètes philosophes en qui la
bien encore des moralistes et philosophes anciens, ou même des poètes philosophes en qui la pensée domine, tels que Lucrèce : « Lor
Parmi les modernes, il faisait surtout cas de Locke, de Bayle, de ces philosophes à hauteur d’appui, qu’il était tenté de placer un
primitif et juvénilement enthousiaste a disparu ; il a fait place au philosophe , à l’homme supérieur expérimenté qui ne tâtonne p
a tout d’abord le caractère estimable, Frédéric se montre purement en philosophe  ; on le voit tel qu’il aurait aimé à être dans la
ne présidence d’Académie et une rose. D’Alembert reste sage, il reste philosophe et ami jusqu’au bout, et fidèle à Mlle de Lespina
aussi, ne l’oublions pas, a ses faiblesses ; nous savons déjà que les philosophes du xviiie  siècle n’aimaient guère la liberté de
Frédéric ; il le dénonce au roi. Ici, c’est Frédéric qui est le vrai philosophe , le vrai citoyen de la société moderne, et qui lu
sont les plus sensibles de toutes, et, malgré les belles maximes des philosophes , il n’y a que le temps qui les guérisse. L’homme
tout notre être. » Et il ajoute avec ce mélange de roi-guerrier et de philosophe , qui semblerait contradictoire s’il n’était ici t
45 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre VI : M. Cousin philosophe »
Chapitre VI : M. Cousin philosophe I Il y a deux philosophes dans M. Cousin :
Chapitre VI : M. Cousin philosophe I Il y a deux philosophes dans M. Cousin : celui d’autrefois, et celui d’au
e l’auteur. Vous voyez que tout s’accorde et s’explique. Il n’est pas philosophe , et il est poète : de là son histoire de la philo
jamais des impressions égales à celles qu’il m’a données. De tous les philosophes , il n’en est aucun qui soit monté à des hauteurs
hilosophie d’un orateur. II Quelle différence y a-t-il entre un philosophe et un orateur ? Un philosophe cherche à trouver e
Quelle différence y a-t-il entre un philosophe et un orateur ? Un philosophe cherche à trouver et à prouver des vérités généra
conformation d’esprit indestructible et toute-puissante contraint le philosophe à éclaircir et prouver sans cesse l’idée qu’il s’
indra, pour l’édification du lecteur, la plus étonnante préface qu’un philosophe ait jamais écrite. En voici le sens : Je ne suis
qu’un philosophe ait jamais écrite. En voici le sens : Je ne suis pas philosophe , je suis prédicateur. Je n’apporte ni une vue nou
itera de l’être, très-philosophe parce qu’il ne se donnera point pour philosophe , qui prendra la peine de mesurer le degré de cert
donc que l’âme est immortelle. Nous prendrons pour arguments ceux des philosophes qui nous ont précédés. Nous éviterons soigneuseme
46 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre premier. Sujet de ce livre » pp. 101-107
stoire fabuleuse des Égyptiens par une haute théologie naturelle, les philosophes grecs donnèrent à la leur une interprétation phil
rées d’un respect religieux ouvraient mille routes aux recherches des philosophes , et appelaient leurs méditations sur les plus hau
otif, assez puissant à lui seul, c’est la facilité que trouvaient les philosophes à consacrer leurs opinions par l’autorité de la s
qui a ordonné le monde civil, et un témoignage que lui rendaient les philosophes , même au milieu de leurs erreurs. Le troisième et
ces salutaires que permettait la Providence, afin qu’il se formât des philosophes capables de la comprendre et de la reconnaître po
poètes avaient d’abord senti relativement à la sagesse vulgaire, les philosophes le comprirent ensuite relativement à une sagesse
47 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « II. Jean Reynaud »
listes, panthéistes, éclectiques, voltairiens, toutes les variétés de philosophes qui se tiennent entre eux comme des crustacés, so
juste ! — c’est un coup de plus ! M. Jean Reynaud a un mérite que les philosophes doivent singulièrement apprécier, et qui ne tient
est d’être, — au dix-neuvième siècle, — bien plus un hérétique qu’un philosophe . Après Diderot qui voulait élargir Dieu, il veut
la main de toutes les propagandes, un tel langage a sa séduction. Les philosophes ont le verbe âpre et haut. Ils ne barbouillent pa
e et faussée. Et voilà justement ce qui a produit sous la plume de ce philosophe singulier, qui a le coup de marteau de la théolog
logie, un chaos également monstrueux pour les théologiens et pour les philosophes  ! Voilà pourquoi il a mutilé, au nom de la théolo
ivre de Terre et Ciel est une conversation, à bâtons rompus, entre un philosophe théologien de l’avenir, C’est moi-même, Messieur
e, mais qu’on n’impose pas… Ils savent très bien risquer le faux, les philosophes , mais ils ne sont jamais assez sûrs que le faux q
est la conclusion que les hommes pratiques tireront de la doctrine du philosophe . Assurément on doit espérer que de si dégradantes
48 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XXX. Saint Anselme de Cantorbéry »
u, que dans le plus faible resté le plus hardi, — puisqu’il est resté philosophe , — s’efforçant vainement, dans son interprétation
oint à faire un travail d’Hercule en sondant les reins ou le cœur des philosophes , ces étables d’Augias humaines. Mais toujours est
mment ne pas se préoccuper de cet homme qui, quoique saint, avait été philosophe , et qui, par Descartes, touchait à Hegel ? M. de 
siste dans la pensée, car, si elle n’y était pas, croyez-le bien, les philosophes modernes, plus ou moins issus de Descartes, aurai
là le grand côté de saint Anselme, qu’un historien, qui n’eût pas été philosophe , aurait fortement éclairé. Si M. de Rémusat s’en
avons dit de ce commentaire. Mais M. de Rémusat n’a pas seulement été philosophe dans son livre, il a essayé d’être historien. Il
que que l’opinion de l’Europe moderne, qui a la tête déformée par les philosophes , lui est, en ce moment, hostile, l’influence du m
 Rémusat ne cache pas autre chose que la vue mesquine et erronée d’un philosophe qui comprend tous les préjugés d’un siècle et d’u
fois encore, si les hommes doivent s’occuper longtemps de ce que les philosophes appellent des vérités éternelles, lesquelles n’on
49 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « L’abbé Gratry »
dans sa spécialité transcendante, il faut le dire, pour apprendre aux philosophes à être modestes, le xixe  siècle et la langue fra
e, qui a de si grandes parties d’artiste, n’est pas plus, au fond, un philosophe , qu’un somnambule, fût-il très lucide, n’est un o
e la philosophie française au xixe  siècle, il faut bien avouer qu’un philosophe un peu carré de base n’a pas besoin de l’être bea
ment il s’élèvera, et quelle place définitive il assignera au nouveau philosophe de cet Oratoire dont le nom fut illustré déjà par
toutes les philosophies, fait la contre-épreuve de l’histoire, et le philosophe arrive par son chemin couvert, par la route inter
nnante et qui l’a trempé dans les saintes tendresses de l’onction. Le philosophe n’a pas rongé le prêtre. C’est au contraire le pr
rongé le prêtre. C’est au contraire le prêtre que vous sentez dans le philosophe , lorsque vous lisez le traité de l’abbé Gratry. N
ortent, du reste, de telles objections ! Pour nous, qui ne sommes pas philosophe et qui ne nous vantons que d’être chrétien, le mé
nous disons, nous, — pour passer du fini à l’infini, comme disent les philosophes , — et soit que nous y allions sur les fortes aile
50 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 127-131
porte avec soi le caractere de l’évidence. Ces principes établis, le Philosophe ne marcha plus au hasard & selon le gré d’une
leçons. Descartes, malgré ses illusions, fut grand par lui-même ; le Philosophe Anglois ne le fut qu’avec le secours des lumieres
ns, aux rêveries de ce Commentaire ? Mais un genre de triomphe que le Philosophe Anglois ne partage point avec le nôtre, c’est la
jamais celui de la foi. En étendant les connoissances humaines, aucun Philosophe ne prouva mieux les vérités divines. L’existence
e succès, la même carriere ? Est-ce l’élévation de l’ame qui rend nos Philosophes si sensibles aux plus petites offenses, & si
51 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « VI. Jules Simon »
elle pas. M. Taine, qui l’avait signée, est l’auteur de ce livre, Les Philosophes français, dans lequel il n’est pas dit un mot de
Philosophes français, dans lequel il n’est pas dit un mot de ce grand philosophe français, M. Jules Simon, découvert aujourd’hui,
, M. Taine n’a pas eu l’illusion d’une même philosophie. Il n’est pas philosophe à la manière de M. Simon. Ce n’est pas un panthéi
son dans laquelle MM. Taine et Simon travaillent tous les deux ?… Les philosophes auraient-ils leurs expiations ou leurs pardons d’
e. Ce n’est pas lui qui aurait dit cette netteté, par exemple : « Les philosophes , voilà les seuls prêtres de l’avenir ! » Il n’aur
us mince et la plus diaphane, afin que cela devienne si facile d’être philosophe que naturellement tout le monde le soit ! Et tout
eaucoup la philosophie, mais je ne l’ai jamais méprisée autant que le philosophe français, M. Jules Simon. Dans son livre d’aujour
mon, nous le trouvons bien brave et bien franc, et presque bien grand philosophe , ce pauvre M. Saisset, qui du moins, lui, ne bais
52 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XXII. Philosophie politique »
ien entendu, des talents du gymnaste intellectuel que l’on appelle un philosophe , ni même de la dorure de bec de la Gloire, qui ré
nt Augustin est un prêtre chrétien, ce qui est tout le contraire d’un philosophe . Or Xénophon, Polybe, Cicéron, pèsent assez peu e
isseurs d’église contre Rome. Ils comptent comme prêtres et non comme philosophes , mais qu’est-ce que Languet et Hotman ? Qu’est-ce
Smith et Thomas Morus, et Sidney, et Nedham, et Milton, Milton, comme philosophe  ? qu’est-ce qu’Harrington et son Oceana ? qu’est-
es Progrès de la philosophie politique, est d’avoir confondu avec les philosophes les hommes qui ont développé et appliqué à leur f
simplifie tout en embrassant, par leur côté le plus général, tous les philosophes et toutes les philosophies, la preuve eût été suf
et sévèrement entendu, qui manque à M. de Beauverger. Il n’est qu’un philosophe de demi-teinte, de deuxième ou troisième degré, —
nous le voulons bien, — mais il faut être quelque chose de plus qu’un philosophe , même en taille-douce, pour juger la philosophie,
53 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre I. Les travaux contemporains »
cherches. Les physiologistes positifs ont l’habitude de reprocher aux philosophes de ne pas aborder ces questions avec assez d’impa
oints, comme une des sources les plus précieuses à consulter pour les philosophes physiologistes et les physiologues philosophes. N
s à consulter pour les philosophes physiologistes et les physiologues philosophes . Nous ne devons pas non plus oublier la Physiolog
sans préjugés systématiques. Le second volume surtout intéressera les philosophes par des analyses psychologiques fines et neuves s
usque sur les confins de la philosophie, il est juste de dire que les philosophes de leur côté essayaient une marche en sens invers
logie et la Phrénologie comparées, avait ouvert cette voie. De jeunes philosophes se sont mis sur ses traces : un surtout s’est sig
rieur, ce fin penseur la renvoie-t-il encore plus loin. Néanmoins les philosophes ont précisément la faiblesse d’aimer les question
54 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Platon, et Aristote. » pp. 33-41
Platon, et Aristote. Ces deux philosophes remplirent la Grèce du bruit de leurs divisions.
pe Génevois. Aristote, au contraire, n’avoit rien de l’austérité d’un philosophe . Il étoit ouvert, enjoué, séduisant dans la conve
l consuma tout son bien. Quant à la différence des talens de ces deux philosophes , il faut lire dans le père Rapin leur ingénieux p
istote ne pense qu’à bien penser ». On a surnommé Platon l’Homère des philosophes . Il tient véritablement d’Homère, dans les sujets
pour l’un & l’autre Philippe, en parlant de son fils, écrivoit au philosophe  : « Je rends moins grace aux dieux de me l’avoir
; le réveilloit au bruit qu’elle faisoit en tombant. On reproche à ce philosophe de s’être mêlé de quelques intrigues à la cour de
55 (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CIVe entretien. Aristote. Traduction complète par M. Barthélemy Saint-Hilaire (2e partie) » pp. 97-191
erions nos lecteurs en repassant avec eux pas à pas sur les traces du philosophe de Stagire. C’est un exercice de la vérité. C’est
c’est la chose la plus simple du monde et la plus indifférente qu’un philosophe législateur du goût, et que les exemples en sont
tre mis à son école ; car il est poète aussi, en même temps qu’il est philosophe . Aristote se proposait, ainsi qu’il l’annonce dès
incipe les régit. Telle est l’opinion de Barthélemy Saint-Hilaire, le philosophe traducteur du père des philosophes. V Il ne
ion de Barthélemy Saint-Hilaire, le philosophe traducteur du père des philosophes . V Il ne se fait point d’illusion sur les l
nt à celui dont ils portent le nom. À certains traits, l’empreinte du philosophe est reconnaissable ; et il n’y a que lui dans la
e dis que les germes de tout ce qui a suivi sont déjà dans l’œuvre du philosophe grec. En date, la Poétique est le premier monumen
riété des œuvres n’était pas moins grande que leur perfection ; et le philosophe n’avait pas besoin, quand même il l’aurait pu, de
’études voisines, mais différentes. Depuis Descartes, il n’est pas un philosophe qui puisse ignorer ni le chemin infaillible qui c
i, bien plus encore que dans la politique, à ce précepte donné par le philosophe lui-même : « Quand on veut étudier la nature, c’e
ote trouve qu’ils ne les ont bien expliquées ni l’une ni l’autre. Ces philosophes , trop peu instruits, ont cherché à définir le mou
prend pour des mouvements, ne sont donc pas proprement à elle. Si les philosophes antérieurs ont commis cette erreur, c’est qu’ils
e vaisseau qu’il gouverne. Voilà donc la définition de l’âme ; et le philosophe qui a fait sur la définition en général la grande
ne à conserver l’individu, l’autre à perpétuer la race. Il réfute les philosophes qui ont attribué au seul élément du feu ce grand
pour le principe suprême de toute philosophie. Quel est le devoir du philosophe  ? C’est de s’examiner soi-même ; c’est de conserv
erfectionner au péril même de sa vie. Mais le premier obstacle que le philosophe rencontre, c’est le corps qui l’empêche d’arriver
cures où elle est en proie au vice et à l’erreur. Il faut donc que le philosophe , s’il veut atteindre à la vertu et à la vérité, s
prendre aussi, dans toute son étendue, la loi qui lui est imposée. Le philosophe n’a plus, comme le vulgaire, qu’à interroger sa c
ne sait pas l’entendre aussi bien, et la suivre aussi docilement. Le philosophe n’a donc qu’à recueillir ces infaillibles oracles
i d’un principe identique, il en tire des conséquences morales que le philosophe moderne a passées sous silence, conséquences qui
escartes l’a plus tard entendu. De là vient que Platon déclare que le philosophe est le seul à posséder la dialectique, tout comme
ée de son disciple, et s’il y a fait quelque allusion en réfutant les philosophes ioniens. Mais Aristote, qui a certainement connu
e claire et précise. Nous voudrions que, dans cet essentiel sujet, le philosophe se fût prononcé plus résolument, et n’eût pas lai
ce et une vertu dignes de nous avoir rendu, dans Aristote, non pas un philosophe infaillible, mais le plus grand des philosophes d
s Aristote, non pas un philosophe infaillible, mais le plus grand des philosophes de l’antiquité. — C’est Barthélemy Saint-Hilaire 
iaux préparés pour son Histoire naturelle ou Histoire des animaux. Le philosophe nous quitte et le matérialiste nous envahit ; mai
56 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Μ. Ε. Renan » pp. 109-147
s la savate à la philosophie ; car c’est avec les livres vains de ses philosophes que cette grande vaniteuse de Philosophie est enc
le est, la Philosophie, incapable de découvrir la vérité absolue, les philosophes sont tenus, pour être quelque chose, d’être au mo
aboutissant, par tous ses rayons, qu’à un scepticisme inévitable, les philosophes ne sont guère plus que des gymnastes dans un exer
m de leurs inventeurs. Tel ne sera point le destin de M. Renan. Comme philosophe , il n’ajoutera point à sa renommée d’historien, à
Et nul ne sera Dieu que nous et nos amis. Voilà la prophétie de ce philosophe en train d’organiser Dieu pour plus tard ; de ce
rent académicien. Il fut officiellement classé, coté et paraphé comme philosophe et comme savant. Mais là où l’on avait entendu le
quand il s’agit de caractériser, sous sa double face d’écrivain et de philosophe , cet esprit sans force, sans décision, sans héroï
de terrible à leur physionomie ! Comparez, par exemple, M. Renan, aux philosophes du xviiie  siècle ; il ne paraîtra auprès d’eux o
firmé qu’une fois en sa vie, et encore, c’était une négation ! Tel le philosophe et tel l’écrivain dans M. Renan. Ils sont congénè
e philosophe et tel l’écrivain dans M. Renan. Ils sont congénères. Le philosophe ne sait pas affirmer quoi que ce soit, et pour êt
iment à se regarder passionnément l’ombilic, Marc-Aurèle, chez qui le philosophe étouffait l’empereur, facile du reste à étouffer,
si ridiculement épris, et qui, avec ses courtes idées de romain et de philosophe , ne comprit rien à ce bouillonnement religieux pu
rogrès tels que nous les entendons aujourd’hui. Si, au lieu d’être un philosophe comme M. Renan, Marc-Aurèle avait été un esprit r
t si, contre ce surnaturalisme vainqueur, le sang des persécutions du philosophe Marc-Aurèle n’a rien pu, ce n’est pas la bouteill
ce n’est pas la bouteille d’encre des écoles primaires de M. Renan le philosophe et de ses pareils qui, dans l’avenir, pourra dava
ils ont dit qu’il y avait un écrivain et un grand écrivain au fond du philosophe et que le sujet de l’Antéchrist prêtait à l’écriv
57 (1870) La science et la conscience « Chapitre II : La psychologie expérimentale »
’étude scientifique de l’esprit humain que cultivaient avec éclat les philosophes du continent. Aujourd’hui les choses ont changé,
bonheur l’étude de la psychologie15. » On peut croire que l’illustre philosophe anglais ne cède pas sans raison à un mouvement d’
e Biran, Jouffroy, Damiron, Garnier et d’autres encore portés par des philosophes vivants. Il y aurait à faire tout un livre d’anal
lus fait pour cette science, des profondes et larges descriptions des philosophes français, ou des ingénieuses observations, des su
français, ou des ingénieuses observations, des subtiles analyses des philosophes anglais. Nous nous bornerons, dans ce chapitre, à
aussi bien que le sentiment moral et le sentiment religieux. Tous les philosophes , depuis Aristote jusqu’à Hegel, ont remarqué la s
nous découvrions tout à coup des livres où tel esprit supérieur, tel philosophe , tel moraliste de ces races, eût essayé, même gro
bonne pour les deux espèces de réalité. C’est ce que veulent dire les philosophes anglais quand ils définissent la psychologie tant
mprunte le principe de sa théorie des phénomènes de la vie morale. Ce philosophe , en effet, est le premier qui ait essayé d’expliq
nalyses, des explications qui lui appartiennent. Que presque tous les philosophes de l’école expérimentale se soient rencontrés dan
auses internes des phénomènes. Cette interprétation de la méthode des philosophes anglais ne laisse aucun doute après leurs déclara
t le fruit de l’habitude17. » C’est une thèse démontrée pour tous les philosophes anglais de cette école ; ils n’imaginent pas qu’o
uit d’une sorte de faculté révélatrice qu’elle nomme raison. Un jeune philosophe de l’école expérimentale, qui porte dans les rech
r assigne bien à tort pour antécédents. Comme l’a fort bien montré un philosophe d’une tout autre école, Théodore Jouffroy, ce n’e
ès ces phénomènes26. » Ainsi, comme le remarque ici judicieusement un philosophe  : « Dans ce que nous appelons, par exemple, force
stes, ou même psychologues. Maine de Biran, Jouffroy et bien d’autres philosophes de l’école spiritualiste, après Platon, Aristote,
nsi qu’ont procédé les plus grands observateurs de la nature humaine, philosophes ou moralistes, analysant, décrivant et définissan
58 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » pp. 317-322
les défauts du Bel-Esprit, on ne peut s’empêcher de rendre justice au Philosophe . Le talent particulier qu’il a eu de mettre à la
te, le Médecin comme le Géometre, le Chimiste comme le Mécanicien, le Philosophe comme l’Homme d’Etat, y reconnoissent l’Homme sup
rconstance, doit servir de modele à tout Auteur raisonnable. Il étoit Philosophe dans toute l’étendue du terme, & cependant il
presque fanatique, qui fait le caractere dominant de ceux qui ne sont Philosophes que dans le sens actuel. S’il s’égara dans ses id
qu’on doit porter de M. de Fontenelle, comme Littérateur & comme Philosophe .  
59 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » pp. 439-450
amp; le style aussi piquant. Lorsqu’il donna, en 1760, sa Comédie des Philosophes , il se vit accablé de tout ce que les persécution
es superbes individus de la Cabale qu’elle démasquoit. Si le plan des Philosophes ressemble un peu trop à celui des Femmes Savantes
u tragique. M. Palissot a essayé de donner une suite à sa Comédie des Philosophes , en composant l’Homme dangereux. Cette Piece n’a
que cette nouvelle Comédie a des traits encore supérieurs à celle des Philosophes . Il ne manque au Poëme de la Dunciade, du même Au
n’est point inférieure à ses Vers. Ses petites Lettres sur de grands Philosophes , ses Lettres à M. de Voltaire, ses Mémoires Litté
e ; qui n’est ni pour Baal, ni pour le Dieu d’Israël ; qui combat les Philosophes , & qui se déchaîne avec fureur contre leurs a
60 (1799) Dialogue entre la Poésie et la Philosophie [posth.]
a poésie et la philosophie seraient-elles mal ensemble ? les premiers philosophes ont été poètes ; Horace est le bréviaire des phil
les premiers philosophes ont été poètes ; Horace est le bréviaire des philosophes  ; Molière, par sa connaissance des hommes et du c
ur humain, Corneille, par la force du raisonnement, étaient ou grands philosophes , ou faits pour l’être. Celui qui nous a donné la
. Celui qui nous a donné la meilleure poétique est un des plus grands philosophes de l’antiquité ; les vers du Virgile de nos jours
vu un roi, qui pour avoir gagné douze batailles n’en était pas moins philosophe et homme de lettres, avoir auprès de lui, sur la
, bien plus digne encore d’être compté parmi les poètes que parmi les philosophes . Je sais aussi que Pascal a dit qu’il n’y avait p
ers de son temps. Vous voyez que je vous abandonne de bonne grâce les philosophes qui ont eu des torts réels avec vous ; abandonnez
eront pas qu’il se dégrade ? LA PHILOSOPHIE. Alexandre, César, ce roi philosophe dont je viens de vous parler, tous d’aussi bonne
61 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Si j’avais une fille à marier ! » pp. 215-228
ableaux. Malheureusement, Weill, qui a parfois de l’aperçu, veut être philosophe , et il abandonne trop la délicieuse rêverie du se
ais ce qui domine le livre, ce qui lui donne sa physionomie, c’est le philosophe , et le philosophe qui ne doute pas une minute de
le livre, ce qui lui donne sa physionomie, c’est le philosophe, et le philosophe qui ne doute pas une minute de son fait et qui mo
l’être de doctrine et d’inspiration première, Weill, qui n’est pas un philosophe à une philosophie, mais un philosophe à plusieurs
emière, Weill, qui n’est pas un philosophe à une philosophie, mais un philosophe à plusieurs, n’est pas seulement matérialiste par
end être encore spiritualiste par l’intention et par le détail. Oui ! philosophe , mais n’ayant pas une philosophie ordonnée et con
ternissent la couleur quelquefois charmante. Moitié artiste et moitié philosophe , moitié Français et moitié Allemand, Weill est co
le à marier ! ne pouvait ni se couler ni se figer dans ce dur moule a philosophe qu’on appelle l’hégélianisme ; mais s’il ne le po
62 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Victor Cousin »
ment de la philosophie, vivant dès sa jeunesse dans l’accointance des philosophes et dans la préoccupation de leurs études et de le
ots d’ordre, ce qui frappe d’abord dans Cousin, le chef d’école et le philosophe , et ce qui sape, du premier coup, la prétention l
toute sa vie, c’est avec cela qu’il a fait illusion sur le talent de philosophe qui lui manquait, et dont l’absence a dû parfois
aveu de son ancien maître, à la page 75 de ses amusants et terribles Philosophes salariés, comme s’il avait voulu nous donner, à n
sans vérité, déshonorés, d’ailleurs, par l’aveu cynique et brutal du philosophe qui, à quatorze ans de là, se félicite d’avoir re
, se félicite d’avoir rencontré un complice de mensonge dans un autre philosophe comme lui. Oui ! voilà le succès et les causes du
littéraire, Cousin, le chef de la philosophie française, n’est pas un philosophe dans le sens créateur et imposant du mot. Dans ce
testable supériorité. C’est un lettré philosophique ; ce n’est pas un philosophe  ! C’est un exécutant sur la troisième corde d’un
63 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre IV : La philosophie — II. L’histoire de la philosophie au xixe  siècle — Chapitre I : Rapports de cette science avec l’histoire »
plus répandue contre l’histoire de la philosophie est celle-ci : les philosophes , dit-on, feraient beaucoup mieux de nous apprendr
ainsi l’historien de la philosophie n’est pas nécessairement un grand philosophe , ce n’est pas son objet. Sans doute il ne lui suf
nclusion sur le fond des choses, il cesse d’être historien et devient philosophe . Il est de toute évidence que la philosophie est
usser les systèmes, le second, c’est de rendre l’histoire inutile. Le philosophe qui étudie les idées des autres est trop enclin à
Hegel dans son Histoire de la philosophie, ouvrage éminent, mais d’un philosophe plus que d’un historien ; ou bien il les juge ave
stion me deviendront parfaitement indifférents. En un mot, un ou deux philosophes me suffiront pour épuiser toute la philosophie, c
un grand mal sans doute si dans un temps donné il n’y a pas de grand philosophe  ; mais ce n’est pas une raison pour qu’il n’y ait
es dans le jardin d’autrui. Que me font, dites-vous, les opinions des philosophes  ? Ce que je veux, c’est de savoir ce que je dois
ui de part et d’autre est l’objet de notre étude. Les conceptions des philosophes peuvent être plus ou moins arbitraires quant à le
des compilateurs sans génie et sans lettres, qui ne connaissaient les philosophes anciens que par de vicieuses traductions, et qui
64 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 140-155
e jusqu'à l’excès, une mémoire enrichie de tout ce que la lecture des Philosophes Grecs & Latins peut offrir de plus réfléchi &
tant de transports pour l’humanité ; ces sorties violentes contre les Philosophes , & cette manie à favoriser leurs sentimens. D
dès que l’esprit n’a plus de frein. Le comble de l’illusion dans les Philosophes , est de se croire réservés à des découvertes pour
es, une éloquence plus nerveuse ; mais il est aisé d’y reconnoître un Philosophe sombre, trop ardent à profiter de la dextérité de
e toutes ces attaques, sa contenance a toujours été la même. Vraiment Philosophe à cet égard, il a constamment dédaigné d’employer
ut qu’il ait été réellement dupe de ses idées. Mais que penser de ces Philosophes qui, aussi peu convaincus que zélés pour convainc
onneront jamais d'avoir dit, dans un de ses Ouvrages : « Que font les Philosophes , si ce n’est de se donner à eux-mêmes beaucoup de
65 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 312-324
domine ? C’est cependant ce que notre Siecle a vu. L’artifice de nos Philosophes s’est efforcé de suppléer au courage qui leur man
outes les institutions ; un réchauffé des délires de tous les anciens Philosophes  ; en un mot, un assemblage monstrueux d’inconséqu
r propre cœur qu’ils l’auroient étudiée ? Quel doit donc être un cœur philosophe , à en juger par l’odieuse morale qui en découle ?
n vrai pays de Lestrigons, dont il seroit dangereux d’approcher ? Ces Philosophes , eux-mêmes, ne se verroient-ils pas les premieres
e nouveaux orages prêts à éclater. Voilà les guides effrayans que les Philosophes osent substituer au flambeau de la Religion qu’il
les contraindre, mais pour les arrêter au moment de l’erreur ? Que le Philosophe incrédule murmure contre l’autorité de ses dogmes
66 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — H — article » pp. 489-496
re. On ne peut donc que le plaindre d’avoir eu le courage de paroître Philosophe , avec tant de risques ; & la foiblesse de n’o
appeler les anecdotes qu’il m’apprenoit chaque jour sur le compte des Philosophes , les plaisanteries que nous en faisions ensemble,
redoutable put bien imposer silence à son indignation, pendant que le Philosophe Géometre m’accabloit d’injures en style de Croche
ni l’empêcher de me dire le lendemain en propres termes : Ces vilains Philosophes dégradent perpétuellement les Lettres. Dès que le
n pieces après leur mort, vous aurez une idée de celle dont l’honnête Philosophe des Alpes a traité cet Ecrivain, jusqu’alors l’ob
67 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre premier. Des principes — Chapitre II. Axiomes » pp. 24-74
osophies solitaires. Au contraire nous admettons dans notre école les philosophes politiques, et surtout les Platoniciens, parce qu
l y a un droit naturel ; dispute que soutiennent encore les meilleurs philosophes et les théologiens contre Épicure et Carnéade, et
et d’alliance, commerce, voyages.) Le même axiome nous montre que les philosophes sont restés à moitié chemin en négligeant de donn
vérité qu’ils auraient tiré des raisonnements philosophiques. Si les philosophes et les philologues eussent évité ce double écueil
postulats, dont la démonstration se trouvera dans l’ouvrage. 21. Les philosophes grecs précipitèrent la marche naturelle que devai
atagons. Abandonnant les vaines explications que nous ont données les philosophes de leur existence, nous l’expliquerons par des ca
renverseront cette sublime théologie naturelle par laquelle ce grand philosophe interprète les mystères de l’Égypte. Dans les axi
ptiens enrichissaient le monde de leurs découvertes, ils étaient déjà philosophes , déjà capables de généraliser ? 50-62. Fable
furent trouvés dans les siècles poétiques, avant qu’il se formât des philosophes  : les arts ne sont qu’autant d’imitations de la n
ait en même temps un regret de ces premiers âges pendant lesquels les philosophes régnaient, ou les rois étaient philosophes. Dans
âges pendant lesquels les philosophes régnaient, ou les rois étaient philosophes . Dans la personne des premiers pères se trouvèren
cette sagesse n’était point la sagesse réfléchie (riposta) celle des philosophes , mais la sagesse vulgaire des législateurs. Nous
e entre le droit naturel des Hébreux, celui des Gentils, et celui des philosophes . Les Gentils eurent seulement les secours ordinai
de la division de tous les peuples anciens en Hébreux et Gentils. Les philosophes par leurs raisonnements arrivèrent à l’idée d’un
i que nous le démontrerons, est l’école publique d’où sont sortis les philosophes . (Voyez le livre IV, vers la fin.) Les six derniè
sans réfléchir qu’il fallut bien deux mille ans pour qu’il y eût des philosophes , et sans tenir compte de l’assistance particulièr
a seule doctrine de Platon nous présente le juste dans son unité ; ce philosophe pense qu’on doit suivre comme la règle du vrai ce
68 (1761) Apologie de l’étude
epterez-vous pas au moins de cette proscription générale, cinq ou six philosophes modernes, et par conséquent privilégiés ? Ne peut
s siens, comme on allait se tuer autrefois au sortir de l’école de ce philosophe mélancolique, qui décriait la vie au point d’en d
ui dévore le reste. Pénétrons dans un de ces asiles, consacrés par le philosophe à la solitude et aux réflexions. Interrogeons-le
de frivolité, d’erreur et d’ennui, j’ai distingué quelques historiens philosophes , quelques physiciens qui savent douter, quelques
stions, moitié creuses, moitié sublimes, l’écueil éternel de tous les philosophes passés, présents et futurs ? En repliant votre es
bibliothèque, vous auriez dit souvent vous écrier, à l’exemple de ce philosophe qui parcourait un palais rempli de meubles inutil
s les autres parties de la littérature, depuis le bel esprit jusqu’au philosophe  ; il faut l’encourager par les mêmes principes qu
rtitude de l’histoire, si elle ne devait pas être autre chose pour un philosophe que la connaissance aride des faits. Sans doute e
nce, qui se conserve par l’économie. Il se peut faire, me répondit le philosophe , que j’aie en effet à m’accuser moi-même ; mais n
69 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Correspondance de Voltaire avec la duchesse de Saxe-Golha et autres lettres de lui inédites, publiées par MM. Évariste, Bavoux et Alphonse François. Œuvres et correspondance inédites de J-J. Rousseau, publiées par M. G. Streckeisen-Moultou. — II » pp. 231-245
ncer plus fortement que jamais en faveur des tendances religieuses du philosophe , et qu’on peut le compter sans exagération parmi
ouer sur les mots que de dire qu’au milieu de son siècle et entre les philosophes ses contemporains, Rousseau a été relativement ch
rs jugements. Jouffroy, dans un récit moral célèbre, a fait parler le philosophe durant cette veille pleine d’angoisses, dans cett
t communsy ; — et il continue : À ce concours d’objets agréables, le philosophe , touché comme l’est toujours en pareil cas une âm
ens en moi ? Telle est la série de questions que s’adresse le premier philosophe . Il essaye, pour y répondre, d’hypothèses diverse
l’admiration qui le pénètre jusqu’au fond de l’âme et qui déborde, le philosophe , à ce moment, se prosterne la face contre terre e
Qu’a prétendu signifier Rousseau par cette distinction de ce que son philosophe voit en songe et de ce qu’il avait conçu durant s
s dans le songe que dans les pages de l’Émile, s’il n’éveille pas son philosophe pour tirer de lui un dernier mot, c’est qu’il n’a
je ne veux pas exagérer le mérite littéraire du morceau. Le songe du philosophe , dans lequel il se croit transporté au milieu d’u
l fallut quitter la rue Plâtrière pour Ermenonville, c’est lui que le philosophe chargea de vendre ses livres. Il y avait des note
70 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « [Chapitre 5] — III » pp. 132-153
ergiques à ce grand sens qu’il leur reconnaît : Ce sont des sauvages philosophes et avares ; leur profondeur en philosophie est mê
ques, des prédicateurs, etc. D’Argenson, on le voit de reste, est un philosophe , mais il l’est à sa manière, comme il convient qu
e : « Quel homme ! quel grand homme ! s’écrie-t-il ; avec cela il est philosophe et aime l’humanité. » Il prend sans objection Le 
la il est philosophe et aime l’humanité. » Il prend sans objection Le  Philosophe de Sans-Souci pour ce qu’il se donne. Ce qui est
ous, et ce qui d’ailleurs répond bien à l’idée qu’on doit se faire du philosophe et du solitaire de Segrès, c’est cette page qui e
il s’est éloigné de son bonheur, et est plutôt le juif errant que le philosophe Socrate, il est tout nerf et tout feu ; il est ma
-dessus de son autorité. Plus profond que sublime ; c’est le meilleur philosophe moral que nous ayons en français. Il a dit du ma
ns plus particulières de l’aimer : C’est mon auteur favori. C’est un philosophe de la bonne compagnie. Il écrit, dit-on, d’un sty
t sous une forme indirecte dans un portrait intitulé Goûts d’un vieux philosophe , et qui est de juin ou juillet 1755 : Le vieux D
et à la gloire. Il est vrai que c’est une folie, de là vient que les philosophes ne sont pas propres à la guerre, au lieu que les
gens, les sanguins, s’y dévouent légèrement et franchement, mais tout philosophe qui réfléchit mûrement trouve que le plus grand b
disent-ils, la vie plus mêlée, de maux que de biens, au lieu que les philosophes trouvent le contraire et ont raison, la vie leur
71 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 23, que la voïe de discussion n’est pas aussi bonne pour connoître le mérite des poëmes et des tableaux, que celle du sentiment » pp. 341-353
simple et sûre, au lieu qu’on se méprend tous les jours en operant en philosophe , c’est-à-dire, en posant des principes generaux e
ent, et de remonter jusqu’à la source de l’erreur. Enfin soit que les philosophes physiciens ou critiques posent mal leurs principe
auront bien mettre en évidence. Les deux plus illustres compagnies de philosophes qui soient en Europe, l’académie des sciences de
u’elle ne devroit pas y verser. On en croit l’homme préferablement au philosophe , parce que le philosophe se trompe encore plus fa
erser. On en croit l’homme préferablement au philosophe, parce que le philosophe se trompe encore plus facilement que l’homme. S’i
ilement que l’homme. S’il est un art qui dépende des spéculations des philosophes , c’est la navigation en pleine mer. Qu’on demande
72 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article » pp. 457-512
s genres de Poésie ont été de son ressort. Dans la Prose : Historien, Philosophe , Dissertateur, Politique, Moraliste, Commentateur
& la légéreté. Toujours fin, naturel & brillant, quelquefois Philosophe éclairé, une plaisanterie ingénieuse, des saillie
venime, les violente, pour les assujettir à son but, & croit être Philosophe , toutes les fois qu’il n’est qu’imposteur ou méch
avoir été Historien Romancier, M. de Voltaire a voulu être Romancier Philosophe . Pour s’épargner la peine d’imaginer, il a puisé
indécente & médiocre.   En qualité d’Ecrivain Moraliste & de Philosophe , il eût pu acquérir des droits sur la reconnoissa
’est pour y substituer tout le travers des opinions arbitraires. Quel Philosophe , que celui qui préconise tantôt la Religion, &
nie l’immortalité de l’ame, tantôt admet un Dieu Rémunérateur ! Quel Philosophe , qu’un Raisonneur toujours en opposition avec ses
eté, de la décence, & il a oublié jusqu’aux moindres égards. Quel Philosophe , qu’un Auteur qu’on ne peut ni définir ni suivre,
es ; & quel vaste champ n'y offre-t-il pas aux réflexions du vrai Philosophe  ! Jamais Homme fut-il plus le jouer de son amour-
aupertuis, la préférence éclairée d'un grand Roi le souleve contre ce Philosophe , & l'engage dans des démêlés, qui lui ont été
qu'elle éleve l'Homme au dessus de la classe ordinaire. La marche du Philosophe , quand il est ce qu'il doit être, est toujours lu
revenir ensuite après les désaveux les plus formels ? Le caractere du Philosophe est supérieur à toutes les foiblesses. Pourquoi c
ue annonce plutôt l'Histrion, que le Dissertateur éclairé ? Le but du Philosophe est de découvrir & de faire connoître la véri
cès de sa déraison & de sa mauvaise foi ? Le fruit des travaux du Philosophe est l'instruction & le bonheur des Hommes. Qu
73 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre IX. Suite des éloges chez les Grecs. De Xénophon, de Plutarque et de Lucien. »
rcenaires payés par des tyrans. Après Platon, un très grand nombre de philosophes ou d’orateurs, tels que Xénophon, Aristoxène, Dém
de Socrate. La plupart sont perdus ; ceux de Xénophon sont restés. Ce philosophe avait été, comme Platon, le disciple et l’ami de
, et continua d’offrir de l’encens aux dieux. Tour à tour guerrier et philosophe , il écrivit dans son exil plusieurs ouvrages de p
e. Il vainquit avec lui, et l’amitié la plus étroite unit ensemble le philosophe et le roi. Dans la suite il célébra les vertus do
rai que l’archevêque de Cambrai ne commanda point les armées comme le philosophe athénien, mais l’un fut le conseil et l’ami d’un
elles ne te quitteront plus. » Ce livre était Les Hommes illustres du philosophe de Chéronée. C’est là en effet que toute l’antiqu
en scène les dieux, les hommes, les rhéteurs, les courtisanes et les philosophes . Il attaqua comme La Bruyère les vices et les rid
74 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre II. De la métaphysique poétique » pp. 108-124
stupidité farouche où se trouvèrent les premiers hommes, que tous les philosophes et les philologues devaient prendre leur point de
uelle les modernes devraient désespérer d’atteindre, et dont tous les philosophes depuis Platon jusqu’à Bacon ont tant souhaité de
ordre social, et non point une sagesse mystérieuse sortie du génie de philosophes profonds. Aussi, comme on le voit déjà par l’exem
e providence ; elle s’acheva par la sagesse plus élevée (riposta) des philosophes qui démontrent la même vérité par des raisonnemen
r une raison développée, état dans lequel les nations ont produit les philosophes qui se sont élevés jusqu’à l’idéal de la justice.
traiter du droit naturel des gens, et non point du droit naturel des philosophes , et des théologiens moralistes. — Ensuite vient S
’abord ils croient que leur droit naturel, fondé sur les théories des philosophes , des théologiens, et sur quelques-unes de celles
eligions, il passe comme elles par différens âges, jusqu’à ce que les philosophes viennent le perfectionner et le compléter par des
75 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 230-234
judicieuse. M. Dutems se propose d’y démontrer que les plus célebres Philosophes du dernier temps, & les Philosophes actuels,
montrer que les plus célebres Philosophes du dernier temps, & les Philosophes actuels, doivent aux Anciens la plus grande parti
chez tous les peuples. Quelle démonstration humiliante pour ce Siecle philosophe  ! quel coup porté à l’orgueil de ces Esprits supe
t de vouloir assigner les rangs & fixer les réputations ; le vrai Philosophe enfin en tirera de nouveaux motifs de s’éclairer
76 (1874) Premiers lundis. Tome II « Doctrine de Saint-Simon »
t à vingt-trois ans. Il les avait adressées, les neuf premières, à un philosophe aux trois quarts convaincu, mais dont la raison,
gné sous prétexte que le siècle n’est pas mûr ; s’obstiner à demeurer philosophe , quand l’ère religieuse est déjà pressentie, se r
e progrès et être véritablement impie. Voilà ce qu’il avait à dire au philosophe . Quant au mystique, au millénaire, il avait surto
evra se constituer pleinement dans l’avenir saint-simonien. Auprès du philosophe il était besoin d’insister particulièrement sur l
du genre humain par Lessing, qui termine ce volume, montrera que des philosophes avaient pu pressentir et rêver déjà ce que le rév
a aimé parfois à en imaginer, — cet autre portrait d’un savant, d’un philosophe « austère et solitaire », qu’il a peint lui-même,
77 (1762) Réflexions sur l’ode
’est le peuple qui en fait la force. Versificateur, homme de lettres, philosophe même, on se fait tout à peu de frais ; et on se p
ieront avec satisfaction : Voilà à quoi s’expose le poète qui se fait philosophe . Ils devraient dire tout au plus : Voilà à quoi s
hilosophe. Ils devraient dire tout au plus : Voilà à quoi s’expose le philosophe qui n’a pas ce qu’il faut pour être poète ; ils d
ent jamais que les morts, ou les vivants que la mort fait oublier. Le philosophe de son côté, tout philosophe qu’on l’accuse d’êtr
les vivants que la mort fait oublier. Le philosophe de son côté, tout philosophe qu’on l’accuse d’être, reconnaîtra sans peine, qu
ade, c’est d’en avoir fait une. La seconde chose que les littérateurs philosophes oublient quelquefois, c’est que la vérité, quand
78 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » pp. 424-428
bien choisir ses matériaux. On en a de lui une intitulée, Esprit des Philosophes & Ecrivains célebres de ce siecle, à la tête
, pouvoir assigner à cet Auteur estimable la premiere place parmi les Philosophes de nos jours, non seulement de ma Nation, mais de
résenter un Esprit aussi volatil que celui de cet Extrait. Le premier Philosophe de l’Europe y paroît dans un raccourci qui étonne
nter sa Collection. Cet homme substantiel eût bientôt réduit tous nos Philosophes à rien. Il n’est pas plus heureux, lorsqu’il dit
79 (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « Préface »
on de nommer : — la Poésie. Sur ce sujet comme sur tant d’autres, les Philosophes , ces Quinze-Vingts superbes, n’ont vu goutte, et
e à la tête du premier volume des Œuvres et des Hommes (le volume des Philosophes et des Écrivains religieux), ou si elle l’avait l
re… Avec ce système, il y a des attentes, il n’y a pas d’oublis ! Tel philosophe , tel historien, tel poète, etc., ne sont pas dans
el historien, tel poète, etc., ne sont pas dans le premier volume des Philosophes , des Historiens, des Poètes. Ils seront dans le s
80 (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CIIIe entretien. Aristote. Traduction complète par M. Barthélemy Saint-Hilaire (1re partie) » pp. 5-96
ir, ni fables pour les dénaturer. La Providence n’a pas permis que le philosophe de la raison pure servît de texte aux erreurs de
qui laissa son fils, Aristote, dans les meilleures conditions pour un philosophe , absorbé dans les études universelles, libre, ais
, dans l’école de Platon, suivit, pendant seize ans, les leçons de ce philosophe ou plutôt de ce poète de l’immortalité. Mais, qua
uvre de sa vie. Alexandre avait emmené avec lui dans ses campagnes le philosophe Callisthène, neveu d’Aristote. Il contribua puiss
res parmi les Grecs et parmi les Macédoniens. Le neveu d’Aristote, le philosophe Callisthène, avait suivi le héros en Perse comme
urs équitable et juste ? » Par ces discours et autres semblables, ce philosophe allégea véritablement l’affliction du roi, mais i
et ils n’oublièrent rien pour desservir auprès de lui Callisthène. Ce philosophe perdit peu à peu son crédit, et il paraît que, se
entait-il, et croyait-il qu’en changeant de langage et de conduite le philosophe ferait oublier le courtisan. Mais une marche si r
ensé. C’est pourquoi j’ajoute foi sans peine à ceux qui disent que ce philosophe entra dans la conjuration des jeunes gens contre
rouve pourtant rien à la charge de Callisthène. Il assure même que ce philosophe était innocent de l’attentat contre la personne d
t sans rien prononcer, il paraît néanmoins s’intéresser beaucoup à ce philosophe . Il assure qu’Hermolaüs et ses complices, appliqu
de Clitus et de la conjuration qui causa la perte de Callisthène. Ce philosophe fut-il condamné sans avoir été entendu, comme il
né à la suite de l’armée et était mort de maladie. Suivant Charès, ce philosophe fut gardé sept mois aux fers, parce qu’Alexandre
emment Démosthène et les autres démagogues d’Athènes, Aristote et les philosophes . On voit ici, d’après les paroles mêmes d’Alexand
allisthène, dont la complicité n’était que morale. Il ne livra pas le philosophe aux bourreaux ; il se contenta de l’emprisonner e
as subsiste, et elle disculpe assez Alexandre du prétendu supplice du philosophe athénien, inventé par les calomniateurs macédonie
ta contre Aristote une accusation insensée au sujet d’un hymne que ce philosophe , quelquefois poète, avait adressé peu de temps av
ace. XIII Mais pendant qu’Athènes s’insurgeait ainsi à cause du philosophe de Stagire, l’armée d’Alexandre, irritée contre s
dans Aristote qui ne soit dans les mêmes termes aujourd’hui dans nos philosophes politiques. Où est donc le progrès de ces deux mi
d’avoir sacrifié, soit comme soldat, soit comme magistrat, soit comme philosophe , une partie de lui-même à cette nécessité de tous
Aristote des ménagements discrets pour la royauté. De là sa perte. Le philosophe parfait se retrouve dans des considérations merve
81 (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXIVe entretien. Littérature, philosophie, et politique de la Chine » pp. 221-315
l’organisation sociale. La sagacité, l’expérience et le génie de ces philosophes politiques dépassent les Machiavel, les Montesqui
ible chimère. Il en sort un monstre de bonne intention ; on estime le philosophe , on a pitié du législateur politique. Mirabeau s
iples qui confessent sa foi, disciples qui maudissent à bon droit les philosophes démocratiques de l’échafaud et de la Convention,
ittéraires et philosophiques du plus grand littérateur, du plus grand philosophe et du plus grand politique de la Chine que nous a
es sacrés commentés, réformés et élucidés sous sa main. Ce lettré, ce philosophe , ce politique, c’est Confucius (Konfutzée en chin
olume. Ce volume est à lui seul une bibliothèque. Connaissons donc le philosophe , nous connaîtrons mieux la philosophie. XVI
s de Confucius, gravés en Chine sur les portraits traditionnels de ce philosophe , le représentent assis sur un fauteuil à bras de
tait une des bases de la philosophie primitive de la Chine, et que le philosophe lui-même était un musicien accompli, c’est peut-ê
u sommet de cette coiffure sur un large bandeau qui ceint le front du philosophe comme une tiare. Cette tiare empêche de voir enti
cation de ce fils. À l’âge de sept ans elle le confia aux leçons d’un philosophe consommé en science et en sagesse, dont il devint
À dix-sept ans, sa mère le contraignit à quitter à regret l’école du philosophe , et à entrer dans les affaires comme mandarin de
devoirs, après la famille, c’est la patrie ! » Il visita surtout les philosophes les plus renommés par leur doctrine dans toutes l
ent à tous et l’opinion publique s’unissait en immense majorité à son philosophe pour les réformer ou pour les flétrir. C’était un
ait à un sage qui avait vu et entendu Confucius ce que c’était que ce philosophe  : « C’est un homme, répondit le sage, auquel auc
Tchang-Houng avait fait de lui. « Cet éloge est outré, répondit notre philosophe à ceux qui le lui rapportèrent, et je ne le mérit
s hautes affaires ce qu’il avait été dans la philosophie spéculative, philosophe et homme d’État à la fois. Son administration sév
ment de sa politique. Voyons d’abord la constitution politique que le philosophe législateur fait découler ou plutôt laisse découl
t le second. Pour s’acquitter à la fois de ce double devoir, le saint philosophe Fou-Hi établit avant moi les cérémonies envers le
reuve non équivoque de la tranquillité d’âme dont il jouit. « Le vrai philosophe cherche à se rendre utile à l’État n’importe de q
82 (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « M. Jouffroy »
avaient défailli ou s’étaient rétrécis et aigris à la tâche. Le plus philosophe et le plus réfléchi de tous, dans une de ces page
froy, et qui se déclare à la première observation, soit qu’on juge le philosophe sur ses pages lentes et pleines, soit qu’on assis
és. M. Leroux, dans un bien remarquable article109, a entamé, avec le philosophe et le psychologiste, une discussion capitale qu’i
uite de quelle méthode tout cela est embarqué. » Ce n’est donc pas le philosophe éclectique, le régulateur de la méthode des faits
la suite de M. Cousin, ce qui signifie tout simplement que ces jeunes philosophes n’étaient pas bonapartistes, et qu’ils acceptaien
ur son bâton, semblait aussi absorbé dans la grandeur des choses ; le philosophe en fut vivement frappé, et dit : « Il y a en cett
itude, l’entend, l’écoute, le sait autant et plus que le savant et le philosophe , autant que le poëte ! » Lorsque les amis voulure
t et s’enchaînent d’une manière si fatale, que la seule chose dont le philosophe puisse être tenté, c’est de se croiser les bras e
, on a vu ! » Ce capitaine voltairien, près du pâtre, dut paraître au philosophe le bon sens goguenard et prosaïque, à côté du bon
e qu’aurait eu de trop métaphysique et spéculatif le cours d’idées du philosophe . Leur santé à tous deux s’était fort altérée. M. 
22, M. Jouffroy fut destitué ; M. Dubois l’était déjà. En 1823, notre philosophe écrivait dans la solitude cet article, Comment le
ua bientôt. Au Globe, M. Jouffroy tint une grande place ; il était le philosophe généralisateur, le dogmatique par excellence, de
es Mélanges : l’introduction promise des œuvres de Reid n’a pas paru. Philosophe et démonstrateur éloquent encore plus qu’écrivain
ostile aux révélations, l’adversaire railleur du baron d’Eckstein, le philosophe qui ignore et supprime ce qui le gêne, comme Male
83 (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « XIX. M. Cousin » pp. 427-462
nguliers spectacles. L’un des plus inattendus n’est-il pas de voir un philosophe qui ne s’était guère occupé que de psychologie et
Spinoza, ni de Leibnitz, ni même de Maine de Biran, ni de tout autre philosophe dont la vie bien étudiée peut ouvrir comme un jou
mieux quand on aura lu M. Cousin. Pour peu qu’on ouvre le livre de ce philosophe , fasciné par un fantôme historique tout autant qu
thousiasme ! Au lieu de cela, M. Cousin a été froid… comme l’âme d’un philosophe . À la place du portrait enlevé par le sentiment q
ont un peu trop moqués du public ou de M. Cousin, ont prétendu que le philosophe , coupable d’infidélité à la Sagesse, était positi
efort, Mme de Chevreuse, que sont-elles ? Que furent-elles pour qu’un philosophe à cheveux blancs ne rougisse pas de s’arrêter ave
es marques des troubles profonds de l’esprit et de l’âme du ci-devant philosophe . La nuit y lutte avec le jour. La contradiction y
uel de M. Cousin ? Nous l’espérions pour l’honneur de la morale et du philosophe . S’il y avait eu, en effet, du talent dans le liv
femme qui pour tout Lovelace eut… Louis XIII ! Ce que c’est que les philosophes  ! Cette soi-disant vertu de Mme de Hautefort qui
c toujours les mêmes jusqu’à la fin ! En voilà un qui efface le grand philosophe , quand il s’agit de chanter Mme de Hautefort ! Es
tefort contre Richelieu et contre Mazarin. Laissons pour un moment le philosophe  : les philosophes sont sujets à caution… de sages
helieu et contre Mazarin. Laissons pour un moment le philosophe : les philosophes sont sujets à caution… de sagesse. Mais c’est un
livre sur Mme de Hautefort ! C’est ainsi que l’homme politique et le philosophe reparaissent tout à coup au moment où l’on devait
84 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre VI. Daniel Stern »
seulement en artiste et en femme de lettres, mais mieux que cela, en philosophe  ! II Car Daniel Stern est un philosophe, no
mais mieux que cela, en philosophe ! II Car Daniel Stern est un philosophe , non pas un philosophe français, ce qui serait dé
philosophe ! II Car Daniel Stern est un philosophe, non pas un philosophe français, ce qui serait déjà, un bon masque, mais
as un philosophe français, ce qui serait déjà, un bon masque, mais un philosophe allemand, ce qui en fait deux ! Tout, de même que
défaut à cette moraliste qui veut juger la société. Comme les autres philosophes de son sexe qui renoncent à leur sexe, elle jabot
t pas voulu, elle n’aurait point parlé de l’amour d’Héloïse, si cette philosophe du douzième siècle, au lieu d’écrire en latin ses
es dans l’ordre intellectuel et moral sont les plus savants, les plus philosophes , les plus puritains, elle se fait, à bras raccour
osophes, les plus puritains, elle se fait, à bras raccourci, savante, philosophe , puritaine. Savante, elle avale le hollandais, fâ
ophe, puritaine. Savante, elle avale le hollandais, fâcheuse pilule ! Philosophe , elle se beurre d’allemand jusqu’au nœud de la go
e. Chose à noter ! Mme Daniel Stern, malgré ses prétentions à être un philosophe , est surtout une rhétoricienne, mais sa rhétoriqu
85 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre II : M. Royer-Collard »
comme sous une magistrature bienfaisante et légitime. Le dernier des philosophes français, il écrivit simplement, sans mots abstra
vre Condillac est si malmené, qu’il fait pitié. D’ordinaire, quand un philosophe prête des sottises à ses rivaux, il est généreux,
ent la chose en disant qu’il est en fonds. Mais les plus libéraux des philosophes , comparés à M. Royer-Collard, sont avares. Ce qu’
t sa famille précipitée avec le reste, il n’y tint plus : il cria aux philosophes qu’il voulait la garder ; il ne voulut point adme
7 » Après quoi, ayant énuméré les croyances du vulgaire, il somma les philosophes de les recevoir comme règles. Le sens commun devi
, Malebranche, Leibnitz, Locke, Hume, Condillac, etc., bref, tous les philosophes modernes, ont admis des idées représentatives, so
ns point de démentir ces révélations. Voilà les sceptiques à bas, les philosophes tancés, le sens commun vainqueur, la science rédu
ure. Si on cherche autre chose, on est sûr de trouver autre chose. Un philosophe atteint toujours son but. Rien de plus pliant que
tout, peut-être rien. Peu lui importe ; il n’ôtera rien à la vérité. Philosophe immoral ! dites-vous. Eh bien, je prends vos maxi
riété représentative n’est point une supposition gratuite de quelques philosophes  ; c’est une découverte nécessaire que chaque homm
86 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre IV : M. Cousin écrivain »
nt. Je voudrais l’étudier tout entier, distinguer et relier en lui le philosophe , l’écrivain, l’orateur et le philologue. Il sembl
autres choses. C’étaient de grandes revues passées à tire-d’aile ; le philosophe , appuyé sur le fini, l’infini et leur rapport, se
ités durables, mais à exposer des idées probables, et qu’il est moins philosophes qu’orateur ? Aussi, lorsqu’on veut admirer son st
érité et l’amour de leurs semblables, et, pour être appelés seulement philosophes , c’est-à-dire amis de la sagesse, ont souffert la
té suppose une substance ; tout événement suppose une cause. Quelques philosophes ont douté que cette connaissance fût vraie. Un tr
té que cette connaissance fût vraie. Un très-bon moyen de réfuter ces philosophes , serait de transformer les connaissances de la se
se mettait à lui écrire en français. Un Français peut conclure qu’un philosophe commence à se tromper, lorsqu’il introduit en fra
s doctrines de M. Cousin ? C’est que, pour être orateur, on n’est pas philosophe . Socrate, il y a bien longtemps, démontrait à Pol
s rigoureux. Cet amour passionné de la démonstration pure qui fait le philosophe , ce scrupule inquiet sur le sens des mots, ces ha
87 (1874) Premiers lundis. Tome II « Revue littéraire et philosophique »
mprend les Pères des cinq premiers siècles ; 4° le moyen âge dans ses philosophes contemplatifs ou scolastiques. Ces deux dernières
nt, marchant sur les traces de Reid et redressant Locke. Mais ici, le philosophe , par une psychologie moins abstraite et moins exc
faut reconnaître, c’est l’agréable et instructif chemin par lequel le philosophe nous a menés ; c’est cette multitude de remarques
nature humaine, aplanies avec cette aisance particulière à l’aimable philosophe , et accompagnées de digressions bien assorties. T
tives et morales. Les personnes, auxquelles s’adressent les écrits du philosophe écossais, devront désirer connaître l’ouvrage d’u
88 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 293-297
avoit eu beaucoup de part, obtiendra ceux de quiconque les lira comme Philosophe & comme Littérateur. Ces Discours portent l'e
cieux qui caractérisent l'Homme bienfaisant, le Moraliste profond, le Philosophe conséquent, & le Législateur des Nations. Un
pable d'éclairer les autres. « J'ai vu, dit-il dans l'Exorde, que les Philosophes s'enorgueillissoient sur-tout de la prétendue sup
coups contre une cabale audacieuse, je respecterai toujours ces vrais Philosophes , ces sages Immortels qui honorent l'humanité en l
89 (1880) Goethe et Diderot « Diderot »
ue, pour dégriser d’elle ceux qui l’aiment trop, — sur laquelle trois philosophes étaient représentés, comme trois rois sur une méd
ement, mais à distance, craintif comme un lièvre devant ce bombardant philosophe . Quant à Janin, c’est autre chose. Tout bavard qu
er ! ni son séjour à la cour de Russie quand Catherine II, affolée de philosophes , malgré son bon sens d’homme d’État, l’y fit veni
a des analogies entre ces deux esprits inflammatoires, entre ces deux philosophes de bas lieu et quelquefois de mauvais lieu. Mais,
utation de l’ouvrage d’Helvétius intitulé l’Homme, — l Entretien d’un philosophe avec la maréchale de ***. Et au quatrième l’Essai
Staël, si profondément religieuse, quoique protestante. Il s’agit des philosophes eux-mêmes, de Royer-Collard, l’Écossais, de Cousi
n’est pas ampoulé et déclamateur. Ces Lettres, qui donnent de Diderot philosophe l’idée la plus juste, montrent à quel point ce di
perçu rapide mais exact, la philosophie de Diderot et sa valeur comme philosophe . Je suis de ceux qui ne croient point aux certitu
solu par la science humaine. L’absolu est ailleurs pour moi qu’où les philosophes l’ont placé. Mais, quelles que soient les impuiss
qui sont, certainement, de grandes choses intellectuelles. Il y a des philosophes qui sont de grands et formidables esprits. Il y a
e par l’enthousiasme et par l’expression, eut toujours la rage d’être philosophe . Il jouait à la philosophie encore plus qu’aux éc
rocope. Il mettait sa puissance artistique à cette belle œuvre d’être philosophe . Il s’y obstina, il s’y acharna, il s’y exaspéra,
re philosophie ! Encore une fois, c’est uniquement, exclusivement, le philosophe que j’ai voulu apprécier dans ce chapitre. L’arti
lu apprécier dans ce chapitre. L’artiste, qui, en Diderot, se mêle au philosophe , — heureusement pour le philosophe, — viendra plu
tiste, qui, en Diderot, se mêle au philosophe, — heureusement pour le philosophe , — viendra plus tard ; mais il est déjà ici, pour
ne nous l’a paru, dans les volumes précédents, comme penseur et comme philosophe . C’est toujours le même homme, qui se jette sur t
acques le fataliste, sous le personnage de ce valet insupportablement philosophe , c’est lui, Diderot, qui prêche contre le libre a
ent du libre arbitre ? Dans la Religieuse, c’est lui encore, c’est le philosophe Diderot, visible quoique moins dogmatique, moins
cques le fataliste, — parce qu’il a peur de la Bastille et que jamais philosophe ne fut aussi poltron que lui, — c’est le philosop
lle et que jamais philosophe ne fut aussi poltron que lui, — c’est le philosophe Diderot, enragé contre l’institution des vœux mon
nt par l’ennui de tous. Les drames de Diderot, malgré l’influence des philosophes , malgré les coteries de son temps, malgré le mons
partout et toujours, n’est que Diderot. C’est toujours et partout le philosophe du xviiie  siècle, le matérialiste, l’athée de so
de Saint-Lambert. Tous les hommes graves, occupés, vertueux, sages et philosophes , avaient des amies (et nous rions des Anglaises !
mme qu’on appelait et qui s’appelait lui-même si fastueusement : « le philosophe  », à cet inventeur qui avait écrit des romans et
les frères Garnier nous déroulent aujourd’hui… Doctrinaire attardé et philosophe débordé maintenant par des philosophies que Dider
M. Génin, ni à ceux de Villemain, son maître. Ces messieurs sont des philosophes  ; mais, de ces deux philosophes, il y en a un qui
n, son maître. Ces messieurs sont des philosophes ; mais, de ces deux philosophes , il y en a un qui pèse plus que l’autre, et celui
e dominait et l’entraînait. Il s’intitulait — avec quel orgueil ! — «  philosophe  », et il n’était qu’un enfant, un enfant robuste
90 (1932) Les deux sources de la morale et de la religion « La religion dynamique »
ce désintéressement. L’intelligence, à moins d’être celle d’un subtil philosophe utilitaire, conseillerait plutôt l’égoïsme. Par d
’azote. On voyait là de l’irréligion. Et l’on aurait eu raison, si le philosophe avait fait de la « révélation intérieure » un équ
endant un si grand nombre de siècles, n’a pas abouti, comme celui des philosophes grecs, à la connaissance indéfiniment développabl
toute l’humanité d’un divin amour. Ce n’est pas la fraternité que les philosophes ont recommandée au nom de la raison, en arguant d
tre civilisation le parfum enivrant que le mysticisme y a laissé. Les philosophes eux-mêmes auraient-ils posé avec une telle assura
se demander s’il a jamais existé ailleurs que dans l’imagination des philosophes , où il a surgi pour des raisons de symétrie. Fami
l prend la suite de l’ancien. Or l’ancien était d’une part ce que les philosophes grecs avaient construit, et d’autre part ce que l
nsent la plupart des hommes que si, Par miracle, et contre l’avis des philosophes , Dieu ainsi défini descendait dans le champ de l’
t que l’expérience mystique, laissée à elle-même, ne peut apporter au philosophe la certitude définitive. Elle ne serait tout à fa
tivement la métaphysique. Par elle s’établira une collaboration entre philosophes  ; la métaphysique, comme la science, progressera
ortent la réponse implicite à des questions qui doivent préoccuper le philosophe , et que des difficultés devant lesquelles la phil
e a de positif, je veux dire de perceptible aux yeux de l’âme, que le philosophe devra l’interroger. Cette nature, le philosophe a
yeux de l’âme, que le philosophe devra l’interroger. Cette nature, le philosophe aurait vite fait de la définir s’il voulait mettr
hose de Dieu : c’est Dieu lui-même. A cette indication s’attachera le philosophe qui tient Dieu pour une personne et qui ne veut p
amour qui est pour le mystique l’essence même de Dieu. En tout cas le philosophe devra penser à elle quand il pressera de plus en
eut donner d’une création de la matière par la forme, devra penser le philosophe , pour se représenter comme énergie créatrice l’am
oin de nous, sinon pour nous aimer ? Telle sera bien la conclusion du philosophe qui s’attache à l’expérience mystique. La Créatio
ées ensemble et solidairement. Dans ces conditions, rien n’empêche le philosophe de pousser jusqu’au bout l’idée, que le mysticism
où d’autres hommes pourront marcher. Ils ont, par là même, indiqué au philosophe d’où venait et où allait la vie. On ne se lasse p
phes à la Théodicée de Leibniz. Mais nous n’en avons aucune envie. Le philosophe peut se plaire à des spéculations de ce genre dan
sens, et de ce double point de vue, l’optimisme s’impose, sans que le philosophe ait à plaider la cause de Dieu. Dira-t-on que si
ement, des négations de celles de la matière. Telle est l’idée que le philosophe a trop souvent reçue toute faite de la société pa
91 (1890) L’avenir de la science « IX »
eusement compris cette haute et large acception de la philosophie. Le philosophe était pour elle le sage, le chercheur, Jupiter su
omme spectateurs dans le vaste amphithéâtre de l’univers. Ce sont les philosophes  87. » — Jamais la philosophie n’a été plus parfai
, Cuvier, les Humboldt, Gœthe, Herder n’avaient pas droit au titre de philosophes au moins autant que Dugald-Stewart ou Condillac ?
e de philosophes au moins autant que Dugald-Stewart ou Condillac ? Le philosophe , c’est l’esprit saintement curieux de toute chose
se ; c’est le gnostique dans le sens primitif et élevé de ce mot ; le philosophe , c’est le penseur, quel que soit l’objet sur lequ
la philosophie rationnelle, Thalès, ne serait plus aujourd’hui appelé philosophe . Nous nous croyons obligés de faire deux ou trois
92 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre XVII. Morale, Livres de Caractéres. » pp. 353-369
ucoup de vérités communes exprimées longuement ; quoiqu’on y sente un philosophe qui connoît le cœur humain ; un philosophe qui es
ent ; quoiqu’on y sente un philosophe qui connoît le cœur humain ; un philosophe qui est toujours chrétien. Cette connoissance si
uoient parmi le petit nombre des bons écrivains de son tems. Quelques philosophes du nôtre ont trouvé que le piétisme l’avoit empêc
sse & les autres écrits du même auteur, sont les productions d’un philosophe & d’un homme de bien, dont l’esprit étoit sol
lus avec plaisir ; ce sont les loisirs d’un homme d’esprit & d’un philosophe aimable. Enfin M. Marchand a fait part au public
êt ; mais Madame Grafigni, à qui nous les devons, ayant vêcu avec des Philosophes qui aimoient la métaphysique & la déclamation
93 (1929) Amiel ou la part du rêve
, il y en avait un dont la gloire attirait d’abord les jeunes Suisses philosophes  : c’était Schelling. Huit ans avant Amiel, le Vau
ling. Huit ans avant Amiel, le Vaudois Secrétan, qui avait entendu le philosophe à l’Université de Munich, avait tracé le portrait
e Vaudois avait rencontré en 1836 dans le cabinet du penseur. Un seul philosophe allemand a agi sur Amiel, par ses livres et non p
Schelling est une philosophie de la liberté, et que, des trois jeunes philosophes de langue française qui passent alors dans son om
e Léman d’Amiel, entre cette Académie de Calvin où va professer notre philosophe , et cette Académie de Lausanne où fut exposé le P
tourment tragique. Monologue, oui, mais il n’y a pas de monologue de philosophe , serait-ce celui de Descartes dans son poêle, qui
son poêle, qui ne tienne rang et ne fasse partie dans un dialogue des philosophes . Berlin, en ces quatre ans, fait d’Amiel un des p
en ces quatre ans, fait d’Amiel un des personnages de ce dialogue des philosophes , le philosophe auteur du Journal, celui que M. Lé
s, fait d’Amiel un des personnages de ce dialogue des philosophes, le philosophe auteur du Journal, celui que M. Léon Brunschvieg,
ne manière d’île coralienne où l’enfant qui sommeille au cœur de tout philosophe rêve et place ses Robinsonnades, comme il trouve
tion des matières, non l’élan primesautier qui engendre une force. Le philosophe et le professeur de philosophie, chez lui, ne con
phie. Son penchant et des triomphes oratoires ont fait tourner le pur philosophe que fut d’abord le jeune Cousin en un Pantalon de
erer, de Heim, son ami d’enfance et de toujours, d’Ernest Naville, le philosophe dont les hasards de la politique lui avaient donn
le remplacer, et du digne pasteur Elle Lecoultre. Tous théologiens ou philosophes , professeurs ou pasteurs, leur cercle ne paraît n
n jour un précieux contrôle ou parallèle à celui d’Amiel. Naville, le philosophe du dehors, ou plutôt de l’équilibre entre le deda
taient dans notre enseignement supérieur », et flétrissait en le doux philosophe une « individualité inamovible dans sa chaire et
té, sont naturellement sensibles aux travers quotidiens du professeur philosophe , qui, dans l’extérieur au moins de son caractère,
lieu de la Belgique, cet hymne suisse, écrit par le plus désarmé des philosophes , par le Genevois le plus ouvert et le plus sympat
L’auteur du Journal recule devant le mannequin d’osier que, pour les philosophes de cette rare espèce, toute femme contient en pui
été écrit sans doute à bien d’autres qu’à Amiel, et ces reproches, le philosophe les met simplement en vers. « Madame, dit don Jua
elle les pensées de l’oreiller ! Elle les partage d’ailleurs avec les philosophes  : « Je viens d’étudier quelques chapitres de Schl
concierge, l’escalier, c’est ce qui conduit vers Genève le grenier du philosophe . Genève bavarde. Quand Tartarin a envoyé à Bravid
les mariages des amis et connaissances, et sur un ton… Le silence du philosophe , alors, plaide coupable. Mais d’autre part la fam
perdrix. En Provence, l’olive de Cadolive ! À Genève l’olive mûre du philosophe , celle de Marc-Aurèle ! Voilà les belles vocation
s : un beau nom de paysage lunaire. Ou le cap d’où se détache pour le philosophe , ce jour des cinquante ans, la barque sentimental
rs milliards à l’Allemagne, payeront encore les frais de la guerre du philosophe contre lui-même. Le Parisien réfute Hegel ! Il ex
so. Qu’en savent-ils ? Ces bulles de savon partent de la chambre d’un philosophe . Leur tige de paille, est cousine du roseau qui c
un autre, si un autre le vaut. * Il en vaut un autre. Car il faut des philosophes . Il en faut même à Genève. Un philosophe, entre s
t un autre. Car il faut des philosophes. Il en faut même à Genève. Un philosophe , entre ses bulles, fait bien à une fenêtre si voi
). Il est fâcheux que la nature n’ait pas utilisé le cerveau de notre philosophe pour y installer un laboratoire de critique europ
nne, la critique d’un Sainte-Beuve lémanien, staélien, cosmopolite et philosophe , qui nous manque. Mais les architectes du Palais
sa ville haute. La Passerine est un lieu élevé. Du stoïcisme chez le philosophe , du calvinisme chez la puritaine, on pourrait dir
lacs. Il avait écrit au professeur, qui avait répondu. Le curé et le philosophe échangeaient leurs vers. Et le 13 avril Amiel not
ue deux mois. » C’était un de plus qu’il n’en restait à vivre au doux philosophe genevois. Le 29 avril il traça la dernière ligne
ages, on possède un de ces testaments, si rares depuis le Phédon : le philosophe devant la mort. « Ni le soleil ni la mort ne peuv
ort ne peuvent se regarder fixement » : ce mot n’est pas vrai pour un philosophe . Il y a un moment où la mort se confond avec le s
Des constellations des hautes latitudes… Comme le dit Renouvier, un philosophe ne croit pas à la mort. Et Amiel est un philosoph
dit Renouvier, un philosophe ne croit pas à la mort. Et Amiel est un philosophe . Mais quel genre de vie envisageait-il par-delà l
tre un homme, d’être un individu. Notre rôle est double. Seulement le philosophe est autorisé à développer surtout le premier, que
es ? Le monde Teste ne diffère pas en nature du monde Leibnitz, où le philosophe a poursuivi sa caractéristique universelle, ni mê
réelle. Nous avons fait allusion plus haut à un dialogue lémanien des philosophes et des philosophies. Mais depuis plusieurs pages
94 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Discours sur le système et la vie de Vico » pp. -
ns la langue des anciens Italiens, au génie des jurisconsultes ou des philosophes , au lieu de l’expliquer, comme il le fit plus tar
nt accordées la théorie et la pratique, les savants et les sages, les philosophes et les législateurs, la sagesse de réflexion avec
sophies solitaires. Au contraire, nous admettons dans notre école les philosophes politiques, et surtout les platoniciens, parce qu
rand problème de la sociabilité de l’homme, qui a tant embarrassé les philosophes  ; et si l’on ne trouvait point le nœud délié, nou
hie sans abstraction, toute d’imagination et de sentiment. Ce que les philosophes comprirent dans la suite, les poètes l’avaient se
’ait été dans le sens, les poètes furent le sens du genre humain, les philosophes en furent l’intelligence 6. Les signes par lesque
pre à cette langue imparfaite, loin qu’ils aient été inventés par les philosophes pour y cacher les mystères d’une sagesse profonde
philosophies grecques. Le dernier titre mérite une explication : les philosophes ne tirèrent point leurs systèmes d’Homère, quoiqu
ire du genre humain, ne seraient point appuyées par le témoignage des philosophes et des historiens, des grammairiens et des jurisc
omme a transmis ces détails, c’était un spectacle touchant de voir le philosophe jouer avec ses filles aux heures que lui laissaie
s qu’ils expliquent. Il vit dès lors dans les interprètes anciens les philosophes de l’équité naturelle ; dans les interprètes érud
ui suivirent cette époque. Ce n’est point ici un de ces romans où les philosophes exposent leurs idées dans une forme historique ;
ntion du législateur ; mais que la science du juste enseignée par les philosophes est fondée sur un petit nombre de vérités éternel
d’Aristote, il se mit à lire Platon, sur sa réputation de prince des philosophes . Il comprit alors pourquoi la métaphysique du pre
it aussi en correspondance avec le célèbre Gravina, avec Paolo Doria, philosophe cartésien, et avec ce prodigieux Aulisio, profess
, t. IV, p. 439, et t. V, p. 7. Vico n’a point laissé d’école ; aucun philosophe italien n’a saisi son esprit dans tout le siècle
t plus ou moins modifiées par l’esprit français du dernier siècle. Un philosophe de nos jours me semble mieux mériter le titre de
prudentis), c’est que j’y pars des idées de Platon et d’autres grands philosophes , pour descendre à l’examen des intelligences born
l’espoir d’une perfection stationnaire. Cette idée, que tant d’autres philosophes devaient reproduire, ne reparaît plus dans les éd
nt comme autant d’éloges. Dans le désir d’ajouter Vico à la liste des philosophes du 18e siècle, ils ont prétendu qu’il avait obscu
95 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250
le plus profond respect pour l’antiquité, surtout pour son plus grand philosophe , l’auteur de cette vénérable Poétique. Mais il ne
ncapable de le faire, c’est qu’au dix-huitième siècle a paru un grand philosophe allemand, auteur d’un ouvrage célèbre, qui n’est
dans l’esprit du commun des hommes, que celle de la beauté. Quant aux philosophes qui font définie, il faut, non les féliciter, mai
vres qui portent le nom de comédies, soient vraiment des comédies. Un philosophe m’affirme que le Tartuffe est une satire, Le Misa
Qui me garantit que j’ai raison de croire avec le sens commun que ce philosophe n’est qu’un fat ? William Schlegel a beaucoup de
les plus vraies définitions de la comédie sont après tout celles des philosophes allemands, non parce qu’on ne les entend pas, mai
e ne consulte pas ce qu’il devait être et l’idée d’après laquelle les philosophes le jugeront, mais ce qu’il est et l’impression qu
et l’exercice, elle s’est fait une esthétique plus fine que celle des philosophes . Il est un petit nombre d’œuvres qui, dans l’hist
tre est-elle une comédie avant d’avoir reçu le baptême des mains d’un philosophe , seulement parce qu’un public ignorant tout, parc
e savoir, tant d’esprit ; si, au lieu de l’orgueilleuse sommation des philosophes , Uranie recevait l’humble visite d’un pauvre maît
sa voix, elle en ferait sentir la beauté à cette âme simple. Mais aux philosophes , à ce qu’il paraît, il faut un commentaire ; ils
ison. Si elle avait invité à sa table quelques-uns de ses ennemis les philosophes , et qu’entre les convives la discussion tombât, c
a discussion tombât, comme il arrive souvent, même entre des convives philosophes , sur les qualités agréables d’un vin, Uranie arrê
al plus qu’utile. Au banquet offert à tous par les grands poètes, les philosophes pour qui la critique est une science apportaient
chait contre les grandes et souveraines maximes que nous tenons de ce philosophe . » (Préface du Cid.) Par une subtilité pleine de
çais dans la Ire partie. 288. Ces raffinés ne sont pas seulement nos philosophes allemands. « Peut-être pourrait-on souhaiter quel
Le comique n’est jamais entré qu’avec peine dans tes définitions des philosophes . Poétique, § 26. 300. Aristophane, Les Nuées,
302. Cours de littérature dramatique. — Douzième leçon. 303. Notre philosophe est ici le précurseur de l’école historique. Voye
96 (1884) Articles. Revue des deux mondes
lassique. Elle apparaît pour la première fois assez nettement chez le philosophe Anaximandre, dont les spéculations sur la nature
nt toujours après celle de l’action ? Partout les héros précèdent les philosophes , et les artistes les critiques. Malheur aux natio
e son vaste cerveau n’empêche pas sa main d’être pesante. De tous les philosophes du progrès, de Lasaulx est sans contredit celui q
omplexe, le plus complexe de tous ceux qui sollicitent l’attention du philosophe , pareil résultat n’a rien de surprenant. Peut-êtr
milieu du front, prodige qui mettait tous les Athéniens en émoi ; le philosophe montra, par l’anatomie du crâne, que ce fait n’av
, de ses dépouilles ; il serait un de ceux dont, au dire de Bacon, le philosophe de Stagyre aurait étouffé la gloire, « de même qu
utile. Au dire de Pline, le conquérant aurait mis à la disposition du philosophe quelques milliers d’hommes chargés de lui rapport
roire que ce chiffre est fort exagéré. Mettons qu’on ait abandonné au philosophe les soixante-dix talens qui, d’après Plutarque, n
« Signe de prospérité », répond l’oracle interrogé. « Mais, ajoute le philosophe , il y a aussi quelques hommes qui, après la puber
et assure le triomphe du mal dans l’univers, elle marque, aux yeux du philosophe grec, l’effort sublime de la nature vivante dans
ces pour peu qu’on sache remonter aux causes et qu’on soit réellement philosophe . Quelle contradiction et quelle folie ne serait-c
eu de la cuisine : “Entrez sans crainte, entrez toujours, leur dit le philosophe  ; les dieux sont ici comme partout.” De même dans
u transformisme. La tentation est d’autant plus forte, qu’ailleurs le philosophe grec semble pressentir la théorie de Kœlliker et
progrès dans la nature et peut-être la nature elle-même. Aux yeux du philosophe , la forme, seule intelligible, est, dans l’indivi
nale avec toute raison ce nouveau titre, un peu méconnu jusqu’ici, du philosophe grec. Les derniers chapitres de l’Histoire des an
leurs actions, ou encore de leurs caractères, de leurs parties, et le philosophe leur attribue la même valeur. C’est ainsi qu’il d
ttribué à Aristote des classifications assez différentes. Pourtant le philosophe grec a démêlé avec une singulière pénétration le
re réussi à conquérir l’adhésion de tous les savans. Et sans doute le philosophe grec a mieux servi la science par ses observation
97 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « De la retraite de MM. Villemain et Cousin. » pp. 146-164
es, quand M. Cousin en vient à des analyses particulières de certains philosophes ou moralistes. On s’expliquerait peu, en lisant c
l dans les opérations de l’esprit, de se soucier moins d’être un vrai philosophe (ce qui n’est donné qu’à peu d’hommes) que de vou
tisfaisait point d’ailleurs les savants et le petit nombre des libres philosophes  ; elle avait contre elle les croyants, et n’avait
s pour l’esprit humain, et nous énumérer les ambitieuses chimères des philosophes , que faire prévaloir à son tour une école de plus
grande, son incontestable et charmante supériorité, n’en déplaise au philosophe . Qui n’a lu ses écrits sur Pascal, sur la sœur de
ivé dans ces derniers temps à M. Cousin ce qui arrive quelquefois aux philosophes eux-mêmes : il est devenu amoureux. Il l’est deve
femme maigre était assez bonne pour les héros de Rossbach et pour les philosophes sensualistes du xviiie  siècle, tandis que les hé
nsi il ne paraît pas soupçonner ce qu’il y avait de charlatan dans le philosophe Campanella, et il louera Turgot à l’excès, sans f
bien et surtout le mérite du retour chrétien et du repentir ; car le philosophe éclectique, tant accusé, se montre simplement chr
98 (1856) Cours familier de littérature. I « IIIe entretien. Philosophie et littérature de l’Inde primitive » pp. 161-239
divin en parlant de la Divinité. II Nous sommes étonnés que les philosophes , en cherchant une définition de l’homme, n’aient
tion du vrai ; quand on ne peut pas prouver, on imagine. IV Les philosophes de l’Inde sont spiritualistes par excellence. Ils
de sont spiritualistes par excellence. Ils ne ressemblent en rien aux philosophes matérialistes du douzième siècle, ni aux philosop
lent en rien aux philosophes matérialistes du douzième siècle, ni aux philosophes terrestres de la perfectibilité indéfinie de l’ho
ot de cette théorie à propos de la philosophie de l’Inde. V Ces philosophes de la perfectibilité indéfinie et continue, à for
, qu’on nous permette de confesser nous-même et du même droit que ces philosophes , du droit de nos conjectures et du droit de l’his
sive et de ce perfectionnement prétendu ou vrai dans les espèces, ces philosophes ont conclu de la matière à l’âme, et de la pierre
rêves, nous aimerions mieux rêver avec les Brahmanes, ces théologiens philosophes de l’Inde primitive, ces précurseurs de la philos
ourt pour une pensée qui comporte et qui rêve l’immortalité. Mais les philosophes qui affirment le progrès de la vie humaine en dur
e, mais elle ne descend ni ne monte indéfiniment ; voilà l’erreur des philosophes de la perfectibilité indéfinie. Or, il n’est pas
és et des poèmes primitifs de ce premier des peuples littéraires. Les philosophes du progrès indéfini en théologie, en morale et en
ssions. « Poèmes épiques, continue le savant traducteur, systèmes de philosophes , théâtres, mathématiques, grammaire, droit, le gé
on juge par là de cette prétendue barbarie des âges primitifs que les philosophes de la perfectibilité indéfinie affirment, en balb
egarder et à sonder d’autres mondes. Il se nomme le baron d’Eckstein, philosophe , poète, publiciste, orientaliste ; c’est un brahm
n codes, sont un indice de cette prétendue barbarie primitive que les philosophes de la perfectibilité indéfinie et continue attrib
 Mais ce dépouillement de la forme infirme et mortelle », poursuit le philosophe divin, « ne peut s’accomplir dans l’inaction. Ce
teste la prétendue barbarie et la grossière superstition que certains philosophes ont besoin d’attribuer au vieux monde pour motive
99 (1912) L’art de lire « Chapitre II. Les livres d’idées »
tromper ; mais vous ne mécontenteriez pas Platon qui, comme tous les philosophes , écrit moins pour être admiré que pour être compr
moment, qu’importe ? Pour le moment, je n’apprends qu’à lire. Lire un philosophe , c’est le comparer sans cesse à lui-même ; c’est
auteur, nous l’aurons mieux compris ; nous l’aurons compris. Lire un philosophe , c’est le relire si attentivement qu’on l’analyse
s l’essentiel est de penser, le plaisir que l’on cherche en lisant un philosophe est le plaisir de penser, et ce plaisir nous l’au
l’égard d’un auteur est un innocent libertinage. Encore, en lisant un philosophe , il faut faire attention à ses contradictions. Le
le sophisme ne s’y mêle. Pour résumer, la lecture d’un auteur qui est philosophe est une discussion continuelle avec lui, une disc
qui constituera pour vous une bonne hygiène intellectuelle. Avec les philosophes , la lecture est une escrime où, quelques précauti
100 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre V : La religion — Chapitre II : Examen critique des méditations chrétiennes de M. Guizot »
che est celui que je viens d’indiquer, et qui est, je crois, pour les philosophes comme pour le public, son vrai sens. J’ai reproch
èmes, soit par la religion, soit par la philosophie. Par exemple, les philosophes spiritualistes admettent certains principes néces
ceux que l’on a déclarés impuissants quand ils sont employés par les philosophes . Enfin, il est vrai, la religion est surnaturelle
t aussi bien que l’apologétique philosophique. Entre M. Guizot et les philosophes il n’y a qu’une question d’opinion. Il a ses opin
ophes il n’y a qu’une question d’opinion. Il a ses opinions comme les philosophes ont les leurs. Les doctrines philosophiques ne le
es leurs. Les doctrines philosophiques ne le satisfont pas ; mais les philosophes ne sont pas satisfaits davantage par ses doctrine
it un critérium qui nous manque. Il n’y a pas lieu à établir entre le philosophe et le croyant une inégalité qui ne se fonde sur a
es problèmes pour les croyants, et la philosophie les résout pour les philosophes . Si l’on demande : quelle philosophie ? je puis d
plénitude, la richesse et la clarté des dogmes chrétiens. Il dit aux philosophes  : Vous êtes les ténèbres, et voici la lumière. Ce
e que cet esprit aime les situations tranchées, il comprendra que les philosophes n’acceptent pas aussi volontiers pour la philosop
ypothèses chimériques, obscures, contradictoires. Il déclare qu’aucun philosophe ne l’a jamais satisfait sur le problème du mal. A
e devient la responsabilité héréditaire ? M. Guizot porte un défi aux philosophes , c’est d’expliquer l’inégalité et la distribution
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