/ 1026
1 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre III : La science — Chapitre II : De la méthode expérimentale en physiologie »
. Les premières sont celles où le savant se contente de constater les phénomènes sans pouvoir les modifier : telles sont, par exem
le savant passe de l’observation à l’expérience, produit lui-même les phénomènes qu’il veut étudier, en change les conditions, les
ateur, selon l’expression de M. Claude Bernard, est « un inventeur de phénomènes , un véritable contremaître de la création ». L’ex
une science d’expérience, si elle peut agir artificiellement sur les phénomènes et se fournir à elle-même des sujets d’observatio
que des sciences naturelles. « Dans la première, on n’examine que des phénomènes dont on règle toutes les circonstances, pour arri
our arriver par leur analyse à des lois générales ; dans l’autre, les phénomènes se passent dans des conditions qui ne dépendent p
n tout, un cercle ; or, la méthode d’expérience consiste à isoler les phénomènes pour les mieux étudier séparément, pour détermine
l’échelle de l’organisation. Or, comme nous ne pouvons atteindre les phénomènes que par l’intermédiaire du milieu, si ces phénomè
ns atteindre les phénomènes que par l’intermédiaire du milieu, si ces phénomènes vitaux sont en dehors de tout milieu et indépenda
ieuse et surnaturelle, agissant arbitrairement, introduisant dans les phénomènes une irrégularité essentielle, pourvue enfin d’une
entation sont absolument les mêmes de part et d’autre. Seulement, les phénomènes étant plus complexes, la méthode y est plus diffi
s des autres : c’est la méthode qui est identique, ce ne sont pas les phénomènes . Il s’exprime à ce sujet avec une très-grande pré
voulaient simplement reconnaître que les êtres vivants présentent des phénomènes qui ne se retrouvent pas dans la nature brute, et
les manifestations vitales ne sauraient être expliquées par les seuls phénomènes physico-chimiques de la matière brute… Mais, si l
seuls phénomènes physico-chimiques de la matière brute… Mais, si les phénomènes vitaux ont une complexité et une apparence différ
sciences physico-chimiques la méthode expérimentale, mais garder ses phénomènes spéciaux et ses lois propres. » Arrivera-t-on un
iaux et ses lois propres. » Arrivera-t-on un jour à réduire tous les phénomènes vitaux aux phénomènes physico-chimiques, comme on
es. » Arrivera-t-on un jour à réduire tous les phénomènes vitaux aux phénomènes physico-chimiques, comme on l’a fait déjà pour qu
bilité du système nerveux ! Il pourrait donc se faire qu’il y eût des phénomènes élémentaires à jamais irréductibles et qui seraie
rience aurait alors précisément pour but de déterminer quels sont ces phénomènes élémentaires et à quelles conditions ils se produ
roduisent. Il faut bien distinguer deux opinions : l’une veut que les phénomènes vitaux ne soient que des cas particuliers des phé
veut que les phénomènes vitaux ne soient que des cas particuliers des phénomènes physico-chimiques, l’autre que les phénomènes phy
es cas particuliers des phénomènes physico-chimiques, l’autre que les phénomènes physico-chimiques soient la condition sine qua no
les phénomènes physico-chimiques soient la condition sine qua non des phénomènes vitaux. Dans la première hypothèse, on assimile e
ypothèse, on assimile entièrement l’une à l’autre les deux classes de phénomènes  ; dans la seconde, on les lie ensemble d’une mani
ans les confondre. La première hypothèse réduit la vie à n’être qu’un phénomène mécanique ; la seconde enchaîne la vie à des cond
science physiologique étudie, c’est, d’après M. Claude Bernard, « le phénomène vital avec ses conditions matérielles ». Le phéno
e Bernard, « le phénomène vital avec ses conditions matérielles ». Le phénomène vital n’est donc pas la même chose que ces condit
force vitale comme un deus ex machina qui dispenserait de l’étude des phénomènes , c’est retomber dans la scolastique, c’est ressus
e grande utilité. Elle représente une limite, à savoir l’ensemble des phénomènes irréductibles à la physique et à la chimie. Elle
tablir avec une parfaite rigueur qu’il y a un déterminisme absolu des phénomènes tout aussi bien dans l’ordre de la vie que dans l
des autres forces naturelles, devrait se manifester par une série de phénomènes rigoureusement liés, s’enchaînant les uns aux aut
ent ; de telle sorte encore que, telle condition venant à manquer, le phénomène ou se modifie ou disparaît, et qu’à telle autre c
ifie ou disparaît, et qu’à telle autre condition correspond tel autre phénomène  ; en un mot, rien n’est arbitraire, rien n’est la
inconnu, à la fantaisie. Il s’ensuit que l’expérience a prise sur les phénomènes , car elle peut écarter successivement toutes les
le peut écarter successivement toutes les conditions accessoires d’un phénomène jusqu’à ce qu’elle ait trouvé celle qui lui est e
tiellement liée ; quand elle l’a trouvée, elle produit ou supprime le phénomène à volonté, ce qui n’aurait pas lieu si la product
le phénomène à volonté, ce qui n’aurait pas lieu si la production des phénomènes était capricieuse ou arbitraire et dépendait du s
lorsqu’ils lui attribuent la faculté de troubler et d’embrouiller les phénomènes par son activité désordonnée ; ils le supposent d
ntal de sa logique, et nous n’hésitons pas à l’admettre. Admettre des phénomènes indéterminés, c’est admettre des phénomènes sans
l’admettre. Admettre des phénomènes indéterminés, c’est admettre des phénomènes sans cause. Par la même raison, il n’admet pas d’
une même cause dans les mêmes circonstances ne peut pas produire deux phénomènes contraires. Lorsque deux expérimentateurs arriven
saurait en être ainsi : ce qu’on appelle exception est simplement un phénomène dont une ou plusieurs conditions sont inconnues. 
oi de l’inertie se trouve partout vérifiée. Il suit de là que, chaque phénomène vital étant toujours lié à un phénomène antérieur
ée. Il suit de là que, chaque phénomène vital étant toujours lié à un phénomène antérieur, il est possible à l’expérimentateur de
ntateur de reproduire cette liaison, et de provoquer l’apparition des phénomènes en réalisant les conditions qui les précèdent et
vie. Quoi qu’il en soit, il est certain que dans l’être vivant aucun phénomène ne peut se produire sans certaines conditions phy
harmonie incontestable serait-elle un obstacle à toute analyse ? Les phénomènes seraient-ils tellement liés les uns aux autres qu
; comment en effet conjecturer la cause de la vie, si l’on ignore les phénomènes par lesquels elle se manifeste ? Résumons donc l’
sumons donc l’ensemble des idées émises par M. Claude Bernard sur les phénomènes de la vie ; on verra ensuite ce que la métaphysiq
il faut toujours arriver à une excitation externe, c’est-à-dire à un phénomène physico-chimique sans lequel aucun phénomène vita
terne, c’est-à-dire à un phénomène physico-chimique sans lequel aucun phénomène vital ne peut se produire. Il y a donc un circulu
ulier au célèbre principe de la raison suffisante ou déterminante. Un phénomène dont on ne pourrait donner la raison serait produ
à M. Claude Bernard ces deux propositions fondamentales : — Tous les phénomènes vitaux sont liés entre eux d’une manière détermin
sentiment, un acte de vertu, il n’a pas de peine à démontrer que ces phénomènes répugnent à la nature du marbre ; mais, lorsque d
servir de la force vitale comme d’un moyen pour expliquer tel ou tel phénomène en particulier, c’est faire appel aux qualités oc
cultes, à un deus ex machina. La force vitale ne peut expliquer aucun phénomène en particulier, parce qu’elle est au-delà des phé
arce qu’elle est au-delà des phénomènes27 ; elle est ce sans quoi les phénomènes ne seraient pas possibles. A quoi sert-elle donc 
ion physique et empirique : celle-ci consiste toujours à rattacher un phénomène à un autre ; de là vient que pour le physicien le
icien, car pour lui le problème est précisément de savoir comment les phénomènes sont possibles. Il ne comprend point un phénomène
savoir comment les phénomènes sont possibles. Il ne comprend point un phénomène sortant du néant tout seul, spontanément, uniquem
uement parce qu’il a été précédé d’un autre ; il ne comprend point un phénomène qui ne serait le phénomène de rien, ou qui ne ser
écédé d’un autre ; il ne comprend point un phénomène qui ne serait le phénomène de rien, ou qui ne serait produit par rien. Il lu
te ; mais elle répond à cette loi de l’esprit qui nous fait passer du phénomène à l’être, et qui est la raison d’être de la métap
-mêmes ? Ici nous n’avons d’autre mesure et d’autre critérium que les phénomènes eux-mêmes : autant de groupes irréductibles de ph
ium que les phénomènes eux-mêmes : autant de groupes irréductibles de phénomènes , autant de forces distinctes. — Mais, dira-t-on,
nt de forces distinctes. — Mais, dira-t-on, de ce que deux groupes de phénomènes sont actuellement irréductibles, s’ensuit-il qu’i
s le domaine de l’intelligible, correspond à cet ordre particulier de phénomènes qui est propre aux êtres organisés. J’avoue que c
t à fait vide de contenu quand nous essayons de la concevoir hors des phénomènes qui la manifestent : ce n’est pas cependant un pu
un pur rien, car c’est l’idée d’une activité qui dure, tandis que les phénomènes paraissent et disparaissent continuellement : c’e
ussi l’idée d’une activité identique dans son essence, tandis que les phénomènes changent sans cesse ; c’est enfin l’idée d’une ac
cesse ; c’est enfin l’idée d’une activité productrice, tandis que les phénomènes ne sont que des apparences produites. Quant à la
es produites. Quant à la réduction possible et ultérieure de tous les phénomènes vitaux aux phénomènes physico-chimiques, je me co
la réduction possible et ultérieure de tous les phénomènes vitaux aux phénomènes physico-chimiques, je me contenterai de rappeler
ard, les forces physiques et chimiques ne sont que les conditions des phénomènes vitaux, mais qu’elles ne les constituent pas esse
ent. La nutrition ne s’opère dans un animal qu’avec accompagnement de phénomènes physiques et chimiques, mais elle n’est pas dans
mènes physiques et chimiques, mais elle n’est pas dans son essence un phénomène de ce genre. Si l’on convient de cette loi, signa
ces moyens de manifestation physico-chimiques sont communs à tous les phénomènes de la nature, et restent confondus pêle-mêle comm
nsi que le fait M. Claude Bernard, comme un enchaînement déterminé de phénomènes tels que, l’un étant donné, l’autre s’ensuive tou
 : c’est donc tout l’opposé du déterminisme, qui admet la liaison des phénomènes suivant des lois fixes et rationnelles. Cette exp
es, de Collins, de Lamettrie. Dans le fatalisme géométrique, tous les phénomènes de l’âme humaine se déduisent de son essence auss
nt de la définition du triangle. Dans le fatalisme physique, tous les phénomènes de l’âme ne sont autre chose que des faits physiq
des faits physiques soumis aux mêmes lois de nécessité que les autres phénomènes physiques. Or, on conviendra aisément que, si les
ns un bon sens ; mais je fais observer que les causes efficientes des phénomènes physiques sont aussi des causes occultes, dont le
ause créatrice, jusqu’à la cause suprême, on doit croire que tous les phénomènes de la nature sont les produits d’une cause libre 
ns le domaine de sa propre science tout est déterminé, c’est qu’aucun phénomène ne se produit sans une condition précise, toujour
ne se produit sans une condition précise, toujours la même pour tout phénomène semblable, toujours différente pour tout phénomèn
la même pour tout phénomène semblable, toujours différente pour tout phénomène différent. Qu’il y ait un monde où les choses ne
drais que le comment de la pensée nous échappe également, mais que le phénomène de la pensée nous est parfaitement connu et qu’il
ons externes. Se représenter cette cause intérieure sous la forme des phénomènes externes, n’est-ce pas comme si on voulait change
r un cercle en carré ? L’observation extérieure ne vous donne que des phénomènes  ; dans la conscience, il y a tout à la fois le se
il y a tout à la fois le sentiment d’une activité productrice et des phénomènes produits ; c’est le sentiment de cette activité p
e règne de la liberté : le premier, où domine la nécessité, où chaque phénomène est déterminé par un phénomène antérieur, d’après
ier, où domine la nécessité, où chaque phénomène est déterminé par un phénomène antérieur, d’après un mécanisme rigoureux ; le se
vant le droit d’autrui, on peut dire que c’est la série mécanique des phénomènes de la nature qui vient se choquer contre une idée
es images, par les appétits, par les passions, en un mot par tous les phénomènes qui lui sont communs avec les animaux, et qui son
a quelque chose de solide ; mais ces formes ne changent rien dans ces phénomènes , et ne doivent pas être employées pour expliquer
2 (1865) Introduction à l’étude de la médecine expérimentale
et aux secours puissants des sciences physico-chimiques, l’étude des phénomènes de la vie, soit à l’état normal, soit à l’état pa
ie, la pathologie et la thérapeutique. La connaissance des causes des phénomènes de la vie à l’état normal, c’est-à-dire la physio
le de l’action physiologique des agents normaux qui entretiennent les phénomènes de la vie. Mais la médecine scientifique ne peut
i s’occupent des corps bruts. Mais, dans chaque genre de science, les phénomènes varient et présentent une complexité et des diffi
ont incomparablement plus difficiles à appliquer à la médecine et aux phénomènes des corps vivants qu’à la physique et aux phénomè
médecine et aux phénomènes des corps vivants qu’à la physique et aux phénomènes des corps bruts. Le raisonnement sera toujours ju
on veut constituer les sciences biologiques et étudier avec fruit les phénomènes si complexes qui se passent chez les êtres vivant
t notre raisonnement au milieu de l’étude expérimentale si variée des phénomènes de la nature. Il serait impossible de séparer ces
r dans leur application, à raison de la complexité toute spéciale des phénomènes de la vie. Nous envisagerons ces difficultés d’ab
IDe l’observation et de l’expérience L’homme ne peut observer les phénomènes qui l’entourent que dans des limites très restrei
ens variés, rendent accessibles à notre observation des objets ou des phénomènes qui sans cela nous seraient toujours demeurés inc
fectionnée, est donc destinée à nous faire découvrir et constater les phénomènes plus ou moins cachés qui nous entourent. Mais l’h
se borne pas à voir ; il pense et veut connaître la signification des phénomènes dont l’observation lui a révélé l’existence. Pour
D’après elle, l’observation serait la constatation des choses ou des phénomènes tels que la nature nous les offre ordinairement,
ffre ordinairement, tandis que l’expérience serait la constatation de phénomènes créés ou déterminés par l’expérimentateur. Il y a
et l’expérimentateur ; le premier étant passif dans la production des phénomènes , le second y prenant, au contraire, une part dire
observation est caractérisée par cela seul que le savant constate des phénomènes que la nature a produits spontanément et sans son
les citations de ce genre pour prouver que, dans la constatation des phénomènes naturels qui s’offrent à nous, l’esprit est tantô
’expérience est caractérisée par cela seul que le savant constate des phénomènes qu’il a provoqués artificiellement et qui naturel
doive toujours intervenir activement pour opérer l’apparition de ces phénomènes . On a vu, en effet, dans certains cas, des accide
rience parce qu’il est intervenu activement pour faire apparaître des phénomènes qui ne s’offraient pas naturellement à ses yeux.
mont, qui avait pris cet homme à son service, put étudier de visu les phénomènes de la digestion gastrique, ainsi qu’il nous l’a f
as, le physiologiste a agi en vertu de l’idée préconçue d’étudier les phénomènes digestifs et il a fait une expérience active. Dan
insi parler. Ces exemples prouvent donc que, dans la constatation des phénomènes qualifiés d’expérience, l’activité manuelle de l’
’expérimentateur n’intervient pas toujours ; puisqu’il arrive que ces phénomènes peuvent, ainsi que nous le voyons, se présenter c
me, ou par les mains d’un autre, ou par un accident, l’apparition des phénomènes , dès qu’il les considère sans les troubler et dan
s, observation, parce que dans les deux cas on a eu sous les yeux les phénomènes digestifs conformes à l’état naturel. La fistule
tentionnellement apportés par l’investigateur dans les conditions des phénomènes naturels. Cette définition répond en effet à un g
le modifiant, afin de connaître ainsi le rôle qu’il remplit dans les phénomènes de la nature. C’est même, comme nous le verrons p
qu’on peut faire varier ou qu’on décompose par une sorte d’analyse le phénomène qu’on veut connaître, elle lui ressemble cependan
entionnelle de l’expérimentateur dans la production de ce trouble des phénomènes . Or, il sera facile de montrer que souvent l’acti
ise l’expérience par une variation ou par un trouble apportés dans un phénomène , ce n’est qu’autant qu’on sous-entend qu’il faut
expérimental afin d’en faire ressortir la connaissance de la loi des phénomènes . Nous avons dit que le raisonnement expérimental
tateur ; non suivant qu’il est actif ou passif dans la production des phénomènes , mais suivant qu’il agit ou non-sur eux pour s’en
des moyens d’étude plus ou moins compliqués, selon la complexité des phénomènes qu’ils étudient. Ils peuvent, l’un et l’autre, av
e se distingue par la nature de ses problèmes et par la diversité des phénomènes qu’elle étudie. L’investigation médicale est la p
éation d’une méthode de recherche applicable avec fruit à l’étude des phénomènes de la vie, soit à l’état normal, soit à l’état pa
jamais à des généralisations vraiment fécondes et lumineuses sur les phénomènes vitaux, qu’autant qu’on aura expérimenté soi-même
plique les procédés d’investigation simples ou complexes à l’étude de phénomènes qu’il ne fait pas varier et qu’il recueille, par
complexes pour faire varier ou modifier, dans un but quelconque, les phénomènes naturels et les faire apparaître dans des circons
présentait pas. Dans ce sens, l’observation est l’investigation d’un phénomène naturel, et l’expérience est l’investigation d’un
tion d’un phénomène naturel, et l’expérience est l’investigation d’un phénomène modifié par l’investigateur. Cette distinction qu
esteront toujours pour nous des sciences d’observation, parce que les phénomènes qu’elles étudient sont hors de notre sphère d’act
ences d’observation pure ; ce n’est qu’en avançant dans l’analyse des phénomènes qu’elles deviennent expérimentales, parce que l’o
ation pour pénétrer dans les corps et faire varier les conditions des phénomènes . L’expérimentation n’est que la mise en œuvre des
connaître le mécanisme intérieur de la maladie, il aura affaire à des phénomènes cachés, alors il devra expérimenter ; mais il rai
xpérimentation proprement dite. Mais s’il lui faut aller observer des phénomènes dans l’estomac, il doit imaginer des procédés d’e
à précisément, dans cette puissance de l’investigateur d’agir sur les phénomènes , que se trouve la différence qui sépare les scien
expérimentation. « Sur la terre, dit Laplace, nous faisons varier les phénomènes par des expériences ; dans le ciel, nous détermin
t au même but. Toutes veulent arriver à la connaissance de la loi des phénomènes de manière à pouvoir prévoir, faire varier ou maî
hénomènes de manière à pouvoir prévoir, faire varier ou maîtriser ces phénomènes . Or, l’astronome prédit les mouvements des astres
notions pratiques, mais il ne peut modifier par l’expérimentation les phénomènes célestes comme le font le chimiste et le physicie
e, en analyse les propriétés et provoque à son profit l’apparition de phénomènes , qui sans doute se passent toujours suivant les l
ces sciences expérimentales actives, l’homme devient un inventeur de phénomènes , un véritable contremaître de la création ; et l’
que la vie était indivisible et qu’on devait se borner à observer les phénomènes que nous offrent dans leur ensemble les organisme
our but commun et immédiat d’établir et de constater des faits ou des phénomènes aussi rigoureusement que possible, et à l’aide de
des perturbations fonctionnelles qu’il produira, voir surgir quelque phénomène imprévu qui lui donnera une idée sur la direction
r. L’observateur, avons-nous dit, constate purement et simplement le phénomène qu’il a sous les yeux. Il ne doit avoir d’autre s
vation qui pourraient lui faire voir incomplètement ou mal définir un phénomène . À cet effet, il met en usage tous les instrument
observation plus complète. L’observateur doit être le photographe des phénomènes , son observation doit représenter exactement la n
nature et écrit sous sa dictée. Mais une fois le fait constaté et le phénomène bien observé, l’idée arrive, le raisonnement inte
onnement intervient et l’expérimentateur apparaît pour interpréter le phénomène . L’expérimentateur, comme nous le savons déjà, e
vertu d’une interprétation plus ou moins probable, mais anticipée des phénomènes observés, institue l’expérience de manière que, d
une observation provoquée ou préméditée. Il s’ensuit l’apparition de phénomènes que l’expérimentateur a déterminés, mais qu’il s’
nner, à la modifier ou à la changer, suivant ce que l’observation des phénomènes qu’il a provoqués lui enseignera. Il y a donc deu
conditions matérielles. 4º De cette expérience résultent de nouveaux phénomènes qu’il faut observer, et ainsi de suite. L’esprit
abord des idées sur ce qu’il voit, et il est porté à interpréter les phénomènes de la nature par anticipation, avant de les conna
une interprétation a posteriori établie sur l’étude expérimentale des phénomènes . C’est pourquoi on a aussi appelé la méthode expé
enfanta la scolastique. Enfin, l’expérience, c’est-à-dire l’étude des phénomènes naturels, apprit à l’homme que les vérités du mon
bsolues. Toutefois l’homme doit croire que les rapports objectifs des phénomènes du monde extérieur pourraient acquérir la certitu
n esprit pût embrasser complètement. C’est ainsi que dans l’étude des phénomènes les plus simples, la science expérimentale a sais
absolu. C’est pourquoi l’application de l’analyse mathématique à des phénomènes naturels, quoique très simples, peut avoir des da
sique et dans la chimie, et à plus forte raison dans la biologie, les phénomènes se compliquent de rapports tellement nombreux, qu
ons à la méthode expérimentale. De même quand le savant considère les phénomènes naturels qui l’entourent et qu’il veut les connaî
tre l’objectif et le subjectif10, c’est-à-dire entre le savant et les phénomènes qui l’environnent. Le raisonnement expérimental e
de d’une manière absolue. L’expérimentateur qui se trouve en face des phénomènes naturels ressemble à un spectateur qui observe de
r des aveux mensongers ou par de faux témoignages, il a affaire à des phénomènes naturels qui sont pour lui des personnages dont i
es des Corps vivants, le physicien et le chimiste qui déterminent les phénomènes de la matière brute ; tous sont dans le même cas,
’hypothèse expérimentale, c’est-à-dire l’interprétation anticipée des phénomènes de la nature. Toute l’initiative expérimentale es
idée des choses, il faut voir ces choses ; pour avoir une idée sur un phénomène de la nature, il faut d’abord l’observer. L’espri
ne peut concevoir un effet sans cause, de telle sorte que la vue d’un phénomène éveillé toujours en lui une idée de causalité. To
cause. A la suite d’une observation, une idée relative à la cause du phénomène observé se présente à l’esprit ; puis on introdui
important que dans les autres, par suite de la complexité immense des phénomènes et des causes d’erreurs sans nombre que cette com
on que doit remplir un savant qui se livre à l’investigation dans les phénomènes naturels, c’est de conserver une entière liberté
isme, au rapport absolu et nécessaire des choses, aussi bien dans les phénomènes propres aux êtres vivants que dans tous les autre
il parle, et d’autre part à l’absence du sentiment de complexité des phénomènes naturels. C’est pourquoi nous voyons quelquefois
des erreurs de ce genre ; ils simplifient trop et raisonnent sur les phénomènes tels qu’il les font dans leur esprit, mais non te
face des difficultés immenses que nous offre l’investigation dans les phénomènes naturels. Nous n’aurions donc rien de mieux à fai
jet de diriger l’idée qui s’élance en avant dans l’interprétation des phénomènes naturels et dans la recherche de la vérité. L’idé
ue des instruments intellectuels qui nous servent à pénétrer dans les phénomènes  ; il faut les changer quand elles ont rempli leur
arche de la science. Ils éclairent leur temps, soit en découvrant des phénomènes imprévus et féconds qui ouvrent des voies nouvell
connaît ; il se caractérise par des idées de génie qui illuminent des phénomènes restés obscurs et portent la science en avant. En
de l’esprit, et cela n’a plus rien de commun avec la constatation des phénomènes naturels, dans lesquels notre esprit ne doit rien
ar un sentiment délicat qui pressent d’une manière juste les lois des phénomènes de la nature ; mais, ce qu’il ne faut jamais oubl
avons dit ailleurs que le raisonnement expérimental s’exerce sur des phénomènes observés, c’est-à-dire sur des observations ; mai
; mais, en réalité, il ne s’applique qu’aux idées que l’aspect de ces phénomènes a éveillées en notre esprit. Le principe du raiso
ou dubitatif, le seul qu’on puisse employer quand on raisonne sur les phénomènes naturels ; si l’on voulait supprimer le doute et
nctionne toujours par un seul et même mécanisme ; seulement, quand le phénomène se passe dans d’autres conditions ou dans un mili
que. De même, quand l’expérimentateur déduira des rapports simples de phénomènes précis et d’après des principes connus et établis
e, seulement il partira d’un principe plus ou moins certain. Quand un phénomène quelconque nous frappe dans la nature, nous nous
dans sa première ignorance, supposa des divinités attachées à chaque phénomène . Aujourd’hui le savant admet des forces ou des lo
des forces ou des lois ; c’est toujours quelque chose qui gouverne le phénomène . L’idée, qui nous vient à la vue d’un phénomène,
chose qui gouverne le phénomène. L’idée, qui nous vient à la vue d’un phénomène , est dite a priori. Or, il nous sera facile de mo
e vérité absolue que pour les principes mathématiques ; pour tous les phénomènes naturels, les principes desquels nous partons, de
it posséder la certitude absolue sur rien, qui arrive à maîtriser les phénomènes qui l’entourent et à étendre sa puissance sur la
ir la vérité absolue, pourvu qu’il ait la certitude des relations des phénomènes entre eux. Notre esprit est, en effet, tellement
un principe scientifique absolu. Ce principe est le déterminisme des phénomènes , qui est absolu aussi bien dans les phénomènes de
st le déterminisme des phénomènes, qui est absolu aussi bien dans les phénomènes des corps vivants que dans ceux des corps bruts a
la preuve, mais seulement le rapport rationnel qu’il établit entre le phénomène et sa cause. C’est ce rapport qui est la vérité s
raisonnements sont tellement enveloppées dans la réalité complexe des phénomènes naturels qu’elles ne nous apparaissent que par la
s est un déterminisme nécessaire et conscient dans les conditions des phénomènes . De telle sorte qu’un phénomène naturel, quel qu’
et conscient dans les conditions des phénomènes. De telle sorte qu’un phénomène naturel, quel qu’il soit, étant donné, jamais un
ne pourra admettre qu’il y ait une variation dans l’expression de ce phénomène sans qu’en même temps il ne soit survenu des cond
et mathématiques. L’expérience ne fait que nous montrer la forme des phénomènes  ; mais le rapport d’un phénomène à une cause déte
fait que nous montrer la forme des phénomènes ; mais le rapport d’un phénomène à une cause déterminée est nécessaire et indépend
t dans les sciences expérimentales ces rapports sont entourés par des phénomènes nombreux, complexes et variés à l’infini, qui les
regards. À l’aide de l’expérience nous analysons, nous dissocions ces phénomènes , afin de les réduire à des relations et à des con
rouver la loi qui nous donnerait la clef de toutes les variations des phénomènes . Cette analyse expérimentale est le seul moyen qu
la vérité dans les sciences naturelles, et le déterminisme absolu des phénomènes dont nous avons conscience a priori est le seul c
lleurs nous saisissons, à l’aide de nos expériences, des relations de phénomènes qui, bien que partielles et relatives, nous perme
tre puissance sur la nature. De ce qui précède, il résulte que, si un phénomène se présentait dans une expérience avec une appare
is il ne pourra lui venir à l’idée de nier le déterminisme absolu des phénomènes , parce que c’est précisément le sentiment de ce d
re avec certitude qu’une condition donnée est la cause prochaine d’un phénomène , il ne suffit pas d’avoir prouvé que cette condit
d’avoir prouvé que cette condition précède ou accompagne toujours le phénomène  ; mais il faut encore établir que, cette conditio
mais il faut encore établir que, cette condition étant supprimée, le phénomène ne se montrera plus. Si l’on se bornait à la seul
ve qui juge si la relation de cause à effet que l’on cherche dans les phénomènes est trouvée. Pour cela, elle supprime la cause ad
tive invoquée dans les circonstances complexes afin de simplifier les phénomènes et de se prémunir contre les causes d’erreur impr
ns. Le plus souvent, quand en physiologie et en médecine on voit deux phénomènes marcher ensemble et se succéder dans un ordre con
res conclusions par des contre-expériences. Or, la seule preuve qu’un phénomène joue le rôle de cause par rapport à un autre, c’e
et. C’est la contre-épreuve qui prouve le déterminisme nécessaire des phénomènes , et en cela elle est seule capable de satisfaire
cherche à rattacher à l’aide du raisonnement et de l’expérience, les phénomènes naturels à leurs conditions d’existence, ou autre
Il arrive par ce moyen à la loi qui lui permet de se rendre maître du phénomène . Toute la philosophie naturelle se résume en cela
ute la philosophie naturelle se résume en cela : Connaître la loi des phénomènes . Tout le problème expérimental se réduit à ceci :
ut le problème expérimental se réduit à ceci : Prévoir et diriger les phénomènes . Mais ce double but ne peut être atteint dans les
nt les atteindre et les modifier à son gré. D’un autre côté, tous les phénomènes d’un corps vivant sont dans une harmonie réciproq
position avec les forces physico-chimiques, qu’elle dominait tous les phénomènes de la vie, les assujettissait à des lois tout à f
econnaître, ou bien qu’il n’y a pas de déterminisme possible dans les phénomènes de la vie, ce qui serait nier simplement la scien
decine expérimentale. Je me propose donc d’établir que la science des phénomènes de la vie ne peut pas avoir d’autres bases que la
nomènes de la vie ne peut pas avoir d’autres bases que la science des phénomènes des corps bruts, et qu’il n’y a sous ce rapport a
le est le même partout ; il consiste à rattacher par l’expérience les phénomènes naturels à leurs conditions d’existence ou à leur
s étant connues, le physiologiste pourra diriger la manifestation des phénomènes de la vie comme le physicien et le chimiste dirig
s phénomènes de la vie comme le physicien et le chimiste dirigent les phénomènes naturels, dont ils ont découvert les lois ; mais
y a un déterminisme absolu dans toutes les sciences parce que chaque phénomène étant enchaîné d’une manière nécessaire à des con
ions physico-chimiques, le savant peut les modifier pour maîtriser le phénomène , c’est-à-dire pour empêcher ou favoriser sa manif
des propriétés des corps vivants sont liées à l’existence de certains phénomènes physico-chimiques qui en règlent l’apparition
ermédiaire desquelles l’expérimentateur peut gouverner directement le phénomène minéral. Les corps vivants ne paraissent pas susc
onditions de chaleur et d’humidité nécessaires aux manifestations des phénomènes vitaux. De là résulte que le corps inerte subordo
tions viennent à manquer, la manifestation vitale cesse, parce que le phénomène physico-chimique qui lui est parallèle s’arrête.
ysico-chimique qui lui est parallèle s’arrête. Dans les végétaux, les phénomènes de la vie sont également liés pour leurs manifest
du milieu ambiant. De même encore pour les animaux à sang froid ; les phénomènes de la vie s’engourdissent ou s’activent suivant l
les qui provoquent, accélèrent ou ralentissent les manifestations des phénomènes physico-chimiques dans les corps bruts. De sorte
-chimiques, il faut, au contraire, constater entre ces deux ordres de phénomènes un parallélisme complet et une relation directe e
du milieu ambiant ; chez ces animaux, en effet, la manifestation des phénomènes vitaux ne subit plus les alternatives et les vari
rganique devient insuffisant dans des conditions données. III. Les phénomènes physiologiques des organismes supérieurs se passe
rentes fonctions dans le milieu cosmique général et commun à tous les phénomènes de la nature, il semble, jusqu’à un certain point
simplement à ce que nous nous faisons illusion sur la simplicité des phénomènes de la vie. Les phénomènes extérieurs que nous ape
nous faisons illusion sur la simplicité des phénomènes de la vie. Les phénomènes extérieurs que nous apercevons dans cet être viva
milieu extérieur qui est sous nos yeux. Mais l’explication réelle des phénomènes de la vie repose sur l’étude et sur la connaissan
étudier et connaître. Autrement, si nous nous bornons à l’examen des phénomènes d’ensemble visibles à l’extérieur, nous pourrons
ficultés que nous rencontrons dans la détermination expérimentale des phénomènes de la vie et dans l’application des moyens capabl
d’après ce qui précède, se faire une idée de la complexité énorme des phénomènes de la vie et des difficultés presque insurmontabl
dans la bonne voie. En effet, il y a un déterminisme absolu dans tout phénomène vital ; dès lors il y a une science biologique, e
gent. Son problème consiste à déterminer la condition élémentaire des phénomènes de la vie. La pathologie et la thérapeutique repo
organes. Il faut donc recourir à une étude analytique successive des phénomènes de la vie en faisant usage de la même méthode exp
expérimentale qui sert au physicien et au chimiste pour analyser les phénomènes des corps bruts. Les difficultés qui résultent de
s des corps bruts. Les difficultés qui résultent de la complexité des phénomènes des corps vivants, se présentent uniquement dans
êmes. IV. Le but de l’expérimentation est le même dans l’étude des phénomènes des corps vivants et dans l’étude des phénomènes
ême dans l’étude des phénomènes des corps vivants et dans l’étude des phénomènes des corps bruts Si le physicien et le physiolo
sicien et le physiologiste se distinguent en ce que l’un s’occupe des phénomènes qui se passent dans la matière brute, et l’autre
e des phénomènes qui se passent dans la matière brute, et l’autre des phénomènes qui s’accomplissent dans la matière vivante, ils
tre se proposent pour but commun de remonter à la cause prochaine des phénomènes qu’ils étudient. Or, ce que nous appelons la caus
nes qu’ils étudient. Or, ce que nous appelons la cause prochaine d’un phénomène n’est rien autre chose que la condition physique
s corps bruts ; il consiste à trouver les relations qui rattachent un phénomène quelconque à sa cause prochaine, ou autrement dit
dit, à déterminer les conditions nécessaires à la manifestation de ce phénomène . En effet, quand l’expérimentateur est parvenu à
périmentateur est parvenu à connaître les conditions d’existence d’un phénomène , il en est en quelque sorte le maître ; il peut p
tateur est atteint ; il a, par la science, étendu sa puissance sur un phénomène naturel. Nous définirons donc la physiologie : la
irons donc la physiologie : la science qui a pour objet d’étudier les phénomènes des êtres vivants et de déterminer les conditions
ule que nous pouvons arriver à cette détermination des conditions des phénomènes , aussi bien dans les corps vivants que dans les c
de cette espèce sont oiseuses et inutiles. Il n’y a pour nous que des phénomènes à étudier, les conditions matérielles de leurs ma
ée, nous ne pouvons connaître que les relations de ces choses, et les phénomènes ne sont que des résultats de ces relations. Les p
t là le but auquel s’arrête la science. Lorsqu’on possède la loi d’un phénomène , on connaît donc non seulement le déterminisme ab
s ses variations, de sorte qu’on peut prédire les modifications de ce phénomène dans toutes les circonstances données. Comme coro
ns parce qu’elles représentent à notre esprit l’apparence de certains phénomènes . Nous devons imiter en cela les physiciens et dir
le ou la vie, il ne la voit pas, il ne fait que prononcer un mot ; le phénomène vital seul existe avec ses conditions matérielles
cience est partout identique connaître les conditions matérielles des phénomènes . Mais si ce but est le même dans les sciences phy
re dans les dernières, à cause de la mobilité et de la complexité des phénomènes qu’on y rencontre. V. Il y a un déterminisme a
V. Il y a un déterminisme absolu dans les conditions d’existence des phénomènes naturels, aussi bien dans les corps vivants que d
ussi bien que dans les corps bruts les conditions d’existence de tout phénomène sont déterminées d’une manière absolue. Ce qui ve
re absolue. Ce qui veut dire en d’autres termes que la condition d’un phénomène une fois connue et remplie, le phénomène doit se
termes que la condition d’un phénomène une fois connue et remplie, le phénomène doit se reproduire toujours et nécessairement, à
cément admettre comme axiome que dans des conditions identiques, tout phénomène est identique et qu’aussitôt que les conditions n
dentique et qu’aussitôt que les conditions ne sont plus les mêmes, le phénomène cesse d’être identique. Ce principe est absolu, a
e cesse d’être identique. Ce principe est absolu, aussi bien dans les phénomènes des corps bruts que dans ceux des êtres vivants,
iffère essentiellement de celles qui président aux manifestations des phénomènes des corps bruts, peu importe, il faut néanmoins q
uts, peu importe, il faut néanmoins qu’il y ait déterminisme dans les phénomènes vitaux qu’elle régit ; car sans cela ce serait un
aveugle et sans loi, ce qui est impossible. De là il résulte que les phénomènes de la vie n’ont leurs lois spéciales, que parce q
i que nous l’avons souvent répété, que nous pouvons arriver, dans les phénomènes des corps vivants, comme dans ceux des corps brut
eux des corps bruts, à la connaissance des conditions qui règlent ces phénomènes et nous permettent ensuite de les maîtriser. Tout
nous occupe les idées les plus erronées. ils pensent que l’étude des phénomènes de la matière vivante ne saurait avoir aucun rapp
de la matière vivante ne saurait avoir aucun rapport avec l’étude des phénomènes de la matière brute. Ils considèrent la vie comme
xent de matérialistes tous ceux qui font des efforts pour ramener les phénomènes vitaux à des conditions organiques et physico-chi
nce infuse et indéterminable. Le sentiment du déterminisme absolu des phénomènes de la vie, mène au contraire à la science réelle
voulaient simplement reconnaître que les êtres vivants présentent des phénomènes qui ne se retrouvent pas dans la nature brute, et
les manifestations vitales ne sauraient être élucidées par les seuls phénomènes physico-chimiques connus dans la matière brute. (
co-chimiques en biologie, mais je veux seulement dire ici que, si les phénomènes vitaux ont une complexité et une apparence différ
sciences physico-chimiques la méthode expérimentale, mais garder ses phénomènes spéciaux et ses lois propres. Dans les corps viva
s vivants comme dans les corps brut : les lois sont immuables, et les phénomènes que ces lois régissent sont liés à leurs conditio
s pour exprimer la même idée. Le déterminisme dans les conditions des phénomènes de la vie doit être un des axiomes du médecin exp
ûr pour juger les apparences souvent variables et contradictoires des phénomènes vitaux. En effet, partant de ce principe qu’il y
a des lois immuables, l’expérimentateur sera convaincu que jamais les phénomènes ne peuvent se contredire s’ils sont observés dans
ou à l’interférence d’autres conditions qui masquent ou modifient ces phénomènes . Dès lors il y aura lieu de chercher à connaître
uniquement et nécessairement à des différences de conditions dans les phénomènes , qu’on puisse ou qu’on ne puisse pas les explique
ploie comme des approximations empiriques relatives à l’apparition de phénomènes dont nous ignorons encore plus ou moins les condi
tre ainsi ; ce qu’on appelle actuellement exception est simplement un phénomène dont une ou plusieurs conditions sont inconnues,
une ou plusieurs conditions sont inconnues, et si les conditions des phénomènes dont on parle étaient connues et déterminées, il
nt déterminée par l’expérimentateur. La certitude du déterminisme des phénomènes , avons-nous dit, doit également servir de base à
e usage pour soi-même, soit qu’on l’applique aux autres. En effet, un phénomène se manifestant toujours de même, si les condition
e manifestant toujours de même, si les conditions sont semblables, le phénomène ne manque jamais si ces conditions existent, de m
e que nous venons d’indiquer. VI. Pour arriver au déterminisme des phénomènes dans les sciences biologiques comme dans les scie
giques comme dans les sciences physico-chimiques, il faut ramener les phénomènes à des conditions expérimentales définies et aussi
onditions expérimentales définies et aussi simples que possible Un phénomène naturel n’étant que l’expression de rapports ou d
ra toujours à considérer : 1º un corps qui réagit ou qui manifeste le phénomène  ; 2º un autre corps qui agit et joue relativement
e complexité plus ou moins grande. Sous ce rapport, la complexité des phénomènes minéraux est beaucoup moins grande que celle des
exité des phénomènes minéraux est beaucoup moins grande que celle des phénomènes vitaux : c’est pourquoi les sciences qui étudient
sont parvenues plus vite à se constituer. Dans les corps vivants, les phénomènes sont d’une complexité énorme, et de plus la mobil
e l’évolution subordonnée et arriérée des sciences qui s’occupent des phénomènes de la vie. Mais si cette complexité des phénomène
qui s’occupent des phénomènes de la vie. Mais si cette complexité des phénomènes vitaux constitue de très grands obstacles, cela n
t scientifique que nous poursuivons, c’est-à-dire au déterminisme des phénomènes dans les êtres vivants. On ne peut arriver à conn
peut arriver à connaître les conditions définies et élémentaires des phénomènes que par une seule voie. C’est par l’analyse expér
nalyse expérimentale. Cette analyse décompose successivement tous les phénomènes complexes en des phénomènes de plus en plus simpl
analyse décompose successivement tous les phénomènes complexes en des phénomènes de plus en plus simples jusqu’à leur réduction à
est possible. En effet, la science expérimentale ne considère dans un phénomène que les seules conditions définies qui sont néces
himiques), il arrive aux conditions élémentaires ou irréductibles des phénomènes . De même le biologue doit analyser les organismes
ême le biologue doit analyser les organismes complexes et ramener les phénomènes de la vie à des conditions irréductibles dans l’é
n plus simples et de mieux en mieux définis. Ils ramèneront ainsi les phénomènes à leurs conditions matérielles les plus simples p
tte voie que les physiciens et les chimistes ont fini par ramener les phénomènes en apparence les plus complexes à des propriétés
ritables produits organiques qui jouent des rôles importants dans les phénomènes de la vie. Les principes immédiats organiques, qu
nis dans leurs propriétés, ne sont pas encore les éléments actifs des phénomènes physiologiques ; comme les matières minérales, il
manifestations complexes d’un organisme, on doit donc décomposer ces phénomènes complexes et les ramener à un certain nombre des
yse expérimentale successive, à déterminer l’élément irréductible des phénomènes dans l’état actuel de leur science, le problème s
d’obtenir, à savoir : la connaissance des conditions d’existence des phénomènes , et la détermination du rapport défini qui existe
’isoler autant que possible les conditions de manifestation de chaque phénomène . Nous ne pouvons avoir d’action sur les phénomène
festation de chaque phénomène. Nous ne pouvons avoir d’action sur les phénomènes de la nature qu’en reproduisant leurs conditions
tat de simplicité. La science réelle n’existe donc qu’au moment où le phénomène est exactement défini dans sa nature et rigoureus
VII. Dans les corps vivants, de même que dans les corps bruts, les phénomènes ont toujours une double condition d’existence
perficiel de ce qui se passe autour de nous, nous montre que tous les phénomènes naturels résultent de la réaction des corps les u
autres. Il y a toujours à considérer le corps dans lequel se passe le phénomène , et les circonstances extérieures ou le milieu qu
réunion de ces conditions est indispensable pour la manifestation du phénomène . Si l’on supprime le milieu, le phénomène dispara
le pour la manifestation du phénomène. Si l’on supprime le milieu, le phénomène disparaît, de même que si le corps avait été enle
le phénomène disparaît, de même que si le corps avait été enlevé. Les phénomènes de la vie, aussi bien que les phénomènes des corp
corps avait été enlevé. Les phénomènes de la vie, aussi bien que les phénomènes des corps bruts, nous présentent cette double con
ce. Nous avons d’une part l’organisme dans lequel s’accomplissent les phénomènes vitaux, et d’autre part le milieu cosmique dans l
trouvent les conditions indispensables pour la manifestation de leurs phénomènes . Les conditions de la vie ne sont ni dans l’organ
disparaît également, quoique l’organisme n’ait point été détruit. Les phénomènes nous apparaissent ainsi comme des simples effets
pports avec le milieu extérieur, nous multiplions ses propriétés. Les phénomènes sont donc des relations de corps déterminées ; no
quement à déterminer les circonstances matérielles dans lesquelles le phénomène apparaît. Puis, ces conditions étant connues, il
ditions étant connues, il peut, en les réalisant ou non, maîtriser le phénomène , c’est-à-dire le faire apparaître ou disparaître
uts ; c’est ainsi que le physiologiste pourra avoir un empire sur les phénomènes vitaux. Toutefois les corps vivants paraissent de
. Nous voyons les organismes supérieurs manifester uniformément leurs phénomènes vitaux, malgré la variabilité des circonstances c
résultat d’une analyse incomplète et superficielle des conditions des phénomènes vitaux. Là science antique n’a pu concevoir que l
ur les éléments histologiques qui sont les seuls agents effectifs des phénomènes de la vie, Néanmoins, ces éléments, quoique profo
eu intérieur, en contact avec les éléments organiques. En un mot, les phénomènes vitaux ne sont que les résultats du contact des é
ts organiques, le physiologiste et le médecin se rendront maîtres des phénomènes de la vie ; car, sauf la complexité des condition
es phénomènes de la vie ; car, sauf la complexité des conditions, les phénomènes de manifestation vitale sont, comme les phénomène
es conditions, les phénomènes de manifestation vitale sont, comme les phénomènes physico-chimiques, l’effet d’un contact d’un corp
s, quelles que soient les variétés que présentent ces trois ordres de phénomènes , que la nature de la réaction soit de l’ordre phy
ordre physico-chimique ou vital, elle n’a jamais rien de spontané, le phénomène est toujours le résultat de l’influence exercée s
relation est tellement intime, que l’on peut dire que l’intensité des phénomènes physico-chimiques qui se passent dans un être viv
passent dans un être vivant, peut servir à mesurer l’intensité de ses phénomènes vitaux. Il ne faut donc pas, ainsi que nous l’avo
as, ainsi que nous l’avons déjà dit, établir un antagonisme entre les phénomènes vitaux et les phénomènes physico-chimiques, mais
s déjà dit, établir un antagonisme entre les phénomènes vitaux et les phénomènes physico-chimiques, mais bien au contraire, consta
stater un parallélisme complet et nécessaire entre ces deux ordres de phénomènes . En résumé, la matière vivante, pas plus que la m
rôle du savant est de chercher à définir et à déterminer pour chaque phénomène les conditions matérielles qui produisent sa mani
on. Ces conditions étant connues, l’expérimentateur devient maître du phénomène , en ce sens qu’il peut à son gré donner ou enleve
nt à la matière. Ce que nous venons de dire est aussi absolu pour les phénomènes des corps vivants que pour les phénomènes des cor
e est aussi absolu pour les phénomènes des corps vivants que pour les phénomènes des corps bruts. Seulement, quand il s’agit des o
que le physiologiste et le médecin doivent étudier les excitants des phénomènes vitaux, mais bien dans les conditions organiques
s vivants. IX. La limite de nos connaissances est la même dans les phénomènes des corps vivants et dans les phénomènes des corp
ssances est la même dans les phénomènes des corps vivants et dans les phénomènes des corps bruts La nature de notre esprit nous
-dire au-delà de la cause prochaine ou des conditions d’existence des phénomènes . Sous ce rapport, les limites de notre connaissan
par une analyse successive, nous avons trouvé la cause prochaine d’un phénomène en déterminant les conditions et les circonstance
des choses. Nous ajouterons de plus, que le déterminisme relatif d’un phénomène étant établi, notre but scientifique est atteint.
t scientifique est atteint. L’analyse expérimentale des conditions du phénomène , poussée plus loin, nous fournit de nouvelles con
ssances, mais ne nous apprend plus rien, en réalité, sur la nature du phénomène primitivement déterminé. La condition d’existence
e du phénomène primitivement déterminé. La condition d’existence d’un phénomène ne saurait nous rien apprendre sur sa nature. Qua
avec les éléments nerveux cérébraux est nécessaire pour produire les phénomènes intellectuels, cela nous indique les conditions,
l’électricité. Il faut donc cesser, suivant moi, d’établir entre les phénomènes des corps vivants et les phénomènes des corps bru
suivant moi, d’établir entre les phénomènes des corps vivants et les phénomènes des corps bruts, une différence fondée sur ce que
s. Ce qui est vrai, c’est que la nature ou l’essence même de tous les phénomènes , qu’ils soient vitaux ou minéraux, nous restera t
ient vitaux ou minéraux, nous restera toujours inconnue. L’essence du phénomène minéral le plus simple est aussi totalement ignor
himiste ou du physicien que l’est pour le physiologiste l’essence des phénomènes intellectuels ou d’un autre phénomène vital quelc
le physiologiste l’essence des phénomènes intellectuels ou d’un autre phénomène vital quelconque. Cela se conçoit d’ailleurs ; la
illeurs ; la connaissance de la nature intime ou de l’absolu, dans le phénomène le plus simple, exigerait la connaissance de tout
xigerait la connaissance de tout l’univers ; car il est évident qu’un phénomène de l’univers est un rayonnement quelconque de cet
i a poussé l’analyse expérimentale jusqu’au déterminisme relatif d’un phénomène , voit sans doute clairement qu’il ignore ce phéno
me relatif d’un phénomène, voit sans doute clairement qu’il ignore ce phénomène dans sa cause première, mais il en est devenu maî
s atteindre que des vérités relatives ou partielles, et connaître les phénomènes seulement dans leurs conditions d’existence. Mais
nce sur la nature. Nous pouvons produire ou empêcher l’apparition des phénomènes , quoique nous en ignorions l’essence, par cela se
eu, de l’électricité, de la lumière, et cependant nous en réglons les phénomènes à notre profit. Nous ignorons complètement l’esse
ment l’essence même de la vie, mais nous n’en réglerons pas moins les phénomènes vitaux dès que nous connaîtrons suffisamment leur
de produire le sommeil ou de l’empêcher, et nous pourrons agir sur le phénomène et le régler à notre gré. Dans les connaissances
distinguer deux ordres de notions : les unes répondant à la cause des phénomènes , et les autres aux moyens de les produire. Nous e
les autres aux moyens de les produire. Nous entendons par cause d’un phénomène la condition constante et déterminée de son exist
t-à-dire la cause prochaine ou déterminante. Les moyens d’obtenir les phénomènes sont les procédés variés à l’aide desquels on peu
r à mettre en activité cette cause déterminante unique qui réalise le phénomène . La cause nécessaire de la formation de l’eau est
ume d’oxygène ; c’est la cause unique qui doit toujours déterminer le phénomène . Il nous serait impossible de concevoir de l’eau
au fond une cause identique, et un déterminisme unique engendrera le phénomène . Cette cause, c’est la fixation d’un équivalent d
hydratation de la fécule. Le déterminisme, c’est-à-dire la cause d’un phénomène est donc unique, quoique les moyens pour le faire
vrai, beaucoup plus difficiles à reconnaître et à déterminer dans les phénomènes des êtres vivants ; mais elles existent cependant
il ne fait qu’obéir aux lois de la nature Nous ne connaissons les phénomènes de la nature que par leur relation avec les cause
par leur relation avec les causes qui les produisent. Or, la loi des phénomènes n’est rien autre chose que cette relation établie
ort établi par l’observation, qui permet à l’astronome de prédire les phénomènes célestes ; c’est encore ce même rapport, établi p
hysicien, au chimiste, au physiologiste, non seulement de prédire les phénomènes de la nature, mais encore de les modifier à son g
Ceci veut dire, en d’autres termes, que nous ne pouvons gouverner les phénomènes de la nature qu’en nous soumettant aux lois qui l
ant aux lois qui les régissent. L’observateur ne peut qu’observer les phénomènes naturels ; l’expérimentateur ne peut que les modi
e. Nous avons souvent répété que l’expérimentateur n’agit pas sur les phénomènes eux-mêmes, mais seulement sur les conditions phys
ns physico-chimiques qui sont nécessaires à leurs manifestations. Les phénomènes ne sont que l’expression même du rapport de ces c
que, les conditions étant semblables, le rapport sera constant et le phénomène identique, et que les conditions venant à changer
, et que les conditions venant à changer, le rapport sera autre et le phénomène différent. En un mot, pour faire apparaître un ph
autre et le phénomène différent. En un mot, pour faire apparaître un phénomène nouveau, l’expérimentateur ne fait que réaliser d
en ne se crée dans la nature ; d’où il suit que toutes les formes des phénomènes de l’univers, variées à l’infini, ne sont que des
ux vérités qui précèdent sont universelles et qu’elles embrassent les phénomènes des corps vivants aussi bien que ceux des corps b
mènes des corps vivants aussi bien que ceux des corps bruts. Tous les phénomènes , de quelque ordre qu’ils soient, existent virtuel
smiques de notre planète et de notre atmosphère avec les êtres et les phénomènes dont elles permettent l’existence. D’autres condi
ent apparaître un autre monde dans lequel se manifesteraient tous les phénomènes qui y rencontreraient leurs conditions d’existenc
e pourraient s’y développer. Mais, quelles que soient les variétés de phénomènes infinis que nous concevions sur la terre, en nous
production de rapports différents et par suite création d’êtres et de phénomènes nouveaux. Quand un chimiste fait apparaître un co
façon modifier. Il n’est pas donné à l’homme de pouvoir modifier les phénomènes cosmiques de l’univers entier ni même ceux de la
ui permet cependant de faire varier et de modifier les conditions des phénomènes qui sont à sa portée. L’homme a déjà gagné ainsi
aux corps vivants doit avoir également pour résultat de modifier les phénomènes de la vie en agissant uniquement sur les conditio
phénomènes de la vie en agissant uniquement sur les conditions de ces phénomènes . Mais ici les difficultés se multiplient à raison
ficultés se multiplient à raison de la délicatesse des conditions des phénomènes vitaux., de la complexité et de la solidarité de
puissance du physiologiste ne résident point dans la nature même des phénomènes de la vie, mais seulement dans leur complexité. L
eur complexité. Le physiologiste commencera d’abord par atteindre les phénomènes des végétaux et ceux des animaux qui sont en rela
l’influence directe de ce milieu extérieur. Mais nous savons que les phénomènes vitaux chez l’homme, ainsi que chez les animaux q
sme des êtres vivants, il y a à considérer un ensemble harmonique des phénomènes Jusqu’à présent nous avons développé des consi
vants résidait seulement dans une complexité beaucoup plus grande des phénomènes , ce qui rendait l’analyse expérimentale et le dét
il existe dans les manifestations des corps vivants une solidarité de phénomènes toute spéciale sur laquelle nous devons appeler l
e but de la méthode expérimentale est d’atteindre au déterminisme des phénomènes , de quelque nature qu’ils soient, vitaux ou minér
éraux. Nous savons de plus que ce que nous appelons déterminisme d’un phénomène ne signifie rien autre chose que la cause détermi
use déterminante ou la cause prochaine qui détermine l’apparition des phénomènes . On obtient nécessairement ainsi les conditions d
mènes. On obtient nécessairement ainsi les conditions d’existence des phénomènes sur lesquelles l’expérimentateur doit agir pour f
ènes sur lesquelles l’expérimentateur doit agir pour faire varier les phénomènes . Nous regardons donc comme équivalentes les diver
hode scientifique expérimentale qui doit être appliquée à l’étude des phénomènes physiologiques et que, sous ce rapport, les scien
tion. Mais cependant il faut reconnaître que le déterminisme dans les phénomènes de la vie est non seulement un déterminisme très
terminisme qui est harmoniquement hiérarchisé. De telle sorte que les phénomènes physiologiques complexes sont constitués par une
phénomènes physiologiques complexes sont constitués par une série de phénomènes plus simples qui se déterminent les uns les autre
ur le physiologiste est de déterminer les conditions élémentaires des phénomènes physiologiques et de saisir leur subordination na
, mais un cercle qui a une tête et une queue, en ce sens que tous les phénomènes vitaux n’ont pas la même importance quoiqu’ils se
erminisme simple d’un dérangement organique, c’est-à-dire à saisir le phénomène initial qui amène tous les autres à sa suite par
d’Ariane qui dirigera l’expérimentateur dans le labyrinthe obscur des phénomènes physiologiques et pathologiques, et qui lui perme
e pouvant se placer en dehors de l’univers, étudient les corps et les phénomènes isolément pour eux-mêmes, sans être obligés de le
ent nous permet de voir et de mieux saisir les conditions intimes des phénomènes , afin de les poursuivre ensuite dans l’organisme
os absolu ou dans un état de fonction exagérée ; les deux extrêmes du phénomène étant connus, on saisit ensuite facilement tous l
aractère, Il faudra donc toujours, après avoir pratiqué l’analyse des phénomènes , refaire la synthèse physiologique, afin de voir
et la synthèse des propriétés des corps, c’est-à-dire la synthèse des phénomènes , cela devient beaucoup plus difficile. En effet,
eront mieux leur place ailleurs. Je rappellerai seulement ici que les phénomènes ne sont que l’expression des relations des corps,
ulte qu’en dissociant les parties d’un tout, on doit faire cesser des phénomènes par cela seul qu’on détruit des relations. Il en
urs procéder expérimentalement dans la synthèse vitale, parce que des phénomènes tout à fait spéciaux peuvent être le résultat de
uis persuadé que les obstacles qui entourent l’étude expérimentale de phénomènes psychologiques sont en grande partie dus à des di
ifestations, il est impossible, selon moi, de ne pas faire entrer les phénomènes cérébraux, comme tous les autres phénomènes des c
e ne pas faire entrer les phénomènes cérébraux, comme tous les autres phénomènes des corps vivants, dans les lois d’un déterminism
tails, sans jamais perdre de vue les conditions spéciales de tous les phénomènes particuliers dont la résultante constitue l’indiv
toutes les sciences, c’est la généralisation qui conduit à la loi des phénomènes et au vrai but scientifique. Seulement, il faut s
; le physiologiste considère les conditions générales d’existence des phénomènes de la vie ainsi que les diverses modifications qu
vent subir. Mais le médecin ne se contente pas de savoir que tous les phénomènes vitaux ont des conditions identiques chez tous le
ès être descendus aussi profondément que possible dans l’intimité des phénomènes vitaux à l’état normal et à l’état pathologique,
nt et parallèlement avec des conditions physico-chimiques propres aux phénomènes vitaux. C’est donc par l’étude des particularités
stinguons aujourd’hui trois ordres de propriétés manifestées dans les phénomènes des êtres vivants — propriétés physiques, proprié
les moyens de manifestation physico-chimiques sont communs à tous les phénomènes de la nature et restent confondus pêle-mêle, comm
t des déterminismes rigoureux, les conditions d’existence de tous les phénomènes de l’organisme vivant. II. De la pratique expé
expérimentation sont, ainsi que nous l’avons dit, identiques dans les phénomènes des corps bruts et dans les phénomènes des corps
avons dit, identiques dans les phénomènes des corps bruts et dans les phénomènes des corps vivants. Mais il ne saurait en être de
et à la fugacité des propriétés vitales, ainsi qu’à la complexité des phénomènes de la vie. Il ne s’agit en effet pour le physiolo
nts et de procédés empruntés à la physique et à la chimie, les divers phénomènes vitaux dont il cherche à découvrir les lois. Les
chimistes et des physiciens qui, au lieu de se borner à demander aux phénomènes des corps vivants de leur fournir des moyens ou d
ce, veulent encore absorber la physiologie et la réduire à de simples phénomènes physico-chimiques. Ils donnent de la vie des expl
nces est si puissant, que sans lui le développement de la science des phénomènes de la vie est impossible. La connaissance préalab
t l’emploi de leurs procédés comme instruments propres à analyser les phénomènes de la vie, offrent un grand nombre de difficultés
entes, ainsi que nous l’avons dit, à la mobilité et à la fugacité des phénomènes de la vie. C’est là une cause de la spontanéité e
re stable avec ce qui l’entoure. Dès lors toutes les modifications de phénomènes qu’il éprouvera proviendront nécessairement de ch
decin. En effet, les modifications sont toujours sollicitées dans les phénomènes des corps bruts, par un changement cosmique extér
ns la pression barométrique amène des changements importants dans les phénomènes des corps bruts. Mais les phénomènes de la vie, c
changements importants dans les phénomènes des corps bruts. Mais les phénomènes de la vie, chez l’homme et chez les animaux élevé
e ce sont les éléments histologiques de nos organes qui expriment les phénomènes de la vie ; or, si ces éléments ne subissent pas
t ce que nous avons dit précédemment, on voit qu’il y a dans tous les phénomènes naturels des conditions dé milieu qui règlent leu
nales. Les conditions de notre milieu cosmique règlent en général les phénomènes minéraux qui se passent à la surface de la terre 
l’avons dit souvent, que se trouve l’explication directe et vraie des phénomènes de la vie, de la santé, de la maladie et de la mo
appliquée aux corps vivants ? Ce qui veut dire que, pour analyser les phénomènes de la vie, il faut nécessairement pénétrer dans l
chimiques du milieu intérieur que nous trouverons le déterminisme des phénomènes extérieurs de la vie. La vie de l’organisme n’est
r à elle seule toute la méthode expérimentale appliquée à l’étude des phénomènes de la vie. La vivisection n’est qu’une dissection
ilité ni même la nécessité absolue de la vivisection dans l’étude des phénomènes de la vie ; je la déclare seulement insuffisante.
e l’organisme dans lesquelles siègent les propriétés élémentaires des phénomènes vitaux. Ces moyens sont les poisons que nous pouv
tude des organes morts que l’on a cherché la première explication des phénomènes de la vie, de même que c’est dans l’étude des org
it lui être subordonnée, au lieu de la dominer. Toute explication des phénomènes de la vie basée exclusivement sur des considérati
ort matériel à établir entre la structure du cerveau et la nature des phénomènes intellectuels. Donc, concluait de Blainville, le
its d’une glande, nous ne pouvons avoir aucune idée sur l’essence des phénomènes sécréteurs, et nous pouvons tout aussi bien dire
au point de vue physiologique expérimental en tant qu’explication des phénomènes de la vie. Mais, ainsi que nous l’avons dit plus
utre des organes qui l’obligent à manger de la chair. Mais, quant aux phénomènes intimes de la vie, ce sont deux animaux identique
de procéder de l’organe pour arriver à la fonction, il doit partir du phénomène physiologique et en rechercher l’explication dans
vitale active, parce qu’en déterminant les conditions d’existence des phénomènes de la vie, elle arrivera à s’en rendre maître et
e qu’il y avait une organisation normale qui devait rendre compte des phénomènes vitaux à l’état normal, il devait y avoir une org
l, il devait y avoir une organisation anormale qui rendait compte des phénomènes morbides. Bien que le point de vue anatomo-pathol
s. Mais on a voulu de plus mettre les altérations en rapport avec les phénomènes morbides et déduire, en quelque sorte, les second
je dirai seulement que cette anatomie pathologique dont on déduit les phénomènes pathologiques est sujette aux mêmes objections d’
e physico-chimique du milieu organique pouvant à elle seule amener le phénomène morbide à la manière d’un symptôme toxique qui su
opriétés physiologiques, ce qui a amené à sa suite la dislocation des phénomènes vitaux. Mais il faudrait, pour saisir les lésions
n ce sens qu’il est physiologique et qu’il comprend l’explication des phénomènes pathologiques par la physique et par la chimie au
t de toutes les sciences auxiliaires dont se sert l’investigateur des phénomènes biologiques. VI. De la diversité des animaux s
qu’on puisse toujours s’y replacer et reproduire à volonté les mêmes phénomènes . Nous avons dit ailleurs que cette condition fond
ie expérimentale. En effet, il faut admettre que, chez un animal, les phénomènes vitaux ne varient que suivant des conditions de m
giques expérimentales au lieu de faire des tableaux des variations de phénomènes , et de prendre des moyennes comme expression de l
ensable à toute manifestation vitale, comme à toute manifestation des phénomènes physico-chimiques. On peut distinguer, dans le mi
tité d’eau du sang, et l’on voit survenir alors des cataractes et des phénomènes convulsifs qui cessent dès qu’on restitue au sang
es inférieurs la soustraction d’eau ne fait que suspendre la vie. Les phénomènes vitaux réapparaissent dès qu’on rend aux tissus l
lement sur la vie. L’élévation de la température rend plus actifs les phénomènes vitaux aussi bien que la manifestation des phénom
plus actifs les phénomènes vitaux aussi bien que la manifestation des phénomènes physico-chimiques. L’abaissement de la températur
sico-chimiques. L’abaissement de la température diminue l’énergie des phénomènes physico-chimiques et engourdit les manifestations
ce qui amène les différences relatives à l’âge. Dès la naissance, les phénomènes de la vie sont peu intenses, puis ils deviennent
ésultats35. L’hibernation amène aussi de grandes différences dans les phénomènes de la vie, et ce n’est pas du tout la même chose
adie, amène aussi des modifications très grandes dans l’intensité des phénomènes de la vie, et par suite dans la résistance des an
es organismes. La taille des animaux amène aussi dans l’intensité des phénomènes vitaux des modifications importantes. En général,
des phénomènes vitaux des modifications importantes. En général, les phénomènes vitaux sont plus intenses chez les petits animaux
on le verra plus loin, qu’on ne peut pas rigoureusement rapporter les phénomènes physiologiques au kilogramme d’animal. En résumé,
nous l’avons déjà souvent exprimé, deux choses à considérer dans les phénomènes de la vie : les propriétés fondamentales des élém
ue ces différences ne reposent que sur des nuances, elles donnent aux phénomènes une expression essentiellement différente. C’est
stituera le problème de la science ; rechercher l’unité de nature des phénomènes physiologiques et pathologiques au milieu de la v
gestion faites chez les animaux sont évidemment comparables aux mêmes phénomènes chez l’homme, et les observations de W. Beaumont
le n’a en vue que de juger si la relation que l’on a établie entre un phénomène et sa cause prochaine est exacte et rationnelle.
on du fait et sur l’art de le dégager des circonstances ou des autres phénomènes avec lesquels il peut être mêlé. L’expérimentatio
lé la méthode par différence. Quand un expérimentateur est en face de phénomènes complexes dus aux propriétés réunies de divers co
à un, et voit par différence ce qui appartient à chacun d’eux dans le phénomène total. Mais cette méthode d’exploration suppose d
st le nombre des corps qui concourent à l’expression de l’ensemble du phénomène  ; et ensuite elle admet que ces corps ne se combi
toutes les conditions qui entrent dans l’expression d’un ensemble de phénomènes , et parce qu’ensuite, dans une infinité de cas, d
infinité de cas, divers organes du corps peuvent se suppléer dans les phénomènes qui leur étaient en partie communs, et dissimuler
liminer en bloc toutes les causes d’erreurs connues ou inconnues. Les phénomènes physiologiques sont tellement complexes, qu’il ne
el on opère. Mais heureusement il nous suffira de bien isoler le seul phénomène sur lequel doit porter notre examen en le séparan
effet, les différences sont plus difficiles à saisir à mesure que les phénomènes qu’on veut étudier deviennent plus mobiles et plu
s qui ne l’étaient pas. IX. De l’emploi du calcul dans l’étude des phénomènes des êtres vivants ; des moyennes et de la statist
de la statistique Dans les sciences expérimentales, la mesure des phénomènes est un point fondamental, puisque c’est par la dé
uantitative d’un effet relativement à une cause donnée que la loi des phénomènes peut être établie. Si en biologie on veut arriver
lois de la vie, il faut donc non seulement observer et constater les phénomènes vitaux, mais de plus il faut fixer numériquement
s uns par rapport aux autres. Cette application des mathématiques aux phénomènes naturels est le but de toute science, parce que l
els est le but de toute science, parce que l’expression de la loi des phénomènes doit toujours être mathématique. Il faudrait pour
, de manière à être sûr qu’on connaît complètement les conditions des phénomènes entre lesquels on veut établir une équation. Or j
s dans la plupart des phénomènes de la vie, précisément parce que ces phénomènes sont tellement complexes, qu’à côté de quelques-u
e. Ce n’est point que je condamne l’application mathématique dans les phénomènes biologiques, car c’est par elle seule que, dans l
ation générale est impossible pour le moment, l’étude qualitative des phénomènes devant nécessairement précéder leur étude quantit
t les chimistes ont déjà essayé bien souvent de réduire au calcul les phénomènes physico-chimiques des êtres vivants. Parmi les an
urs résultats de statistique incapables d’apporter la lumière sur les phénomènes intimes de la nutrition chez les êtres vivants. C
ion qu’il s’accomplit dans le milieu organique animal une infinité de phénomènes physico-chimiques très complexes qui donnent nais
de la vie ou aux diverses appréciations numériques que l’on donne des phénomènes physiologiques, ce ne sont certainement point les
live sur le poids de tout le corps pris en masse. L’appréciation d’un phénomène par kilos du corps de l’animal me paraît tout à f
y comprend des tissus de toute nature et étrangers à la production du phénomène sur lequel on calcule. Dans la partie de leurs re
audrait justifier ces interprétations quand il s’agit de préciser des phénomènes aussi complexes. En un mot, je considère que, si
considère que, si dans ces travaux de statique chimique appliqués aux phénomènes de la vie, les chiffres répondent à la réalité, c
ement relative à son application dans l’état actuel de complexité des phénomènes de la vie. Je suis d’ailleurs heureux de pouvoir
s chimiques qui se passent dans l’économie ; mais nous pensons que le phénomène est beaucoup trop complexe pour qu’il soit possib
ns les organes, il y a dégagement ou absorption de chaleur ; mais les phénomènes sont évidemment tellement complexes, qu’il est pe
l’acide carbonique a servi à transformer cet oxygène en eau41. » Les phénomènes chimico-physiques de l’organisme vivant sont donc
la nutrition en bloc, il importe d’abord de déterminer la nature des phénomènes physico-chimiques qui se passent dans un organe f
périphériques des centres nerveux42. Quand on aura ainsi analysé les phénomènes physico-chimiques propres à chaque tissu, à chaqu
pour cela ; mais le plus grand écueil de l’application du calcul aux phénomènes physiologiques, est toujours au fond leur trop gr
sse précision aux résultats en détruisant le caractère biologique des phénomènes . On pourrait distinguer, à notre point de vue, pl
luences de mouvement ou de repos ; tous ces caractères biologiques du phénomène disparaissent dans la moyenne. On fait aussi très
siologiques ou ce qu’on pourrait appeler les descriptions moyennes de phénomènes qui sont encore plus fausses. Je suppose qu’un mé
descriptions moyennes d’expériences, parce que les vrais rapports des phénomènes disparaissent dans cette moyenne ; quand on a aff
encore comme entachée de nombreuses causes d’erreurs la réduction des phénomènes physiologiques au kilo d’animal. Cette méthode es
les physiologistes depuis un certain nombre d’années dans l’étude des phénomènes de la nutrition (voy. page 187). On observe, par
forts. Il faut d’abord déterminer exactement les conditions de chaque phénomène  ; c’est là la véritable exactitude biologique, et
n particulier. Il faut reconnaître dans toute science deux classes de phénomènes , les uns dont la cause est actuellement déterminé
inée, les autres dont la cause est encore indéterminée. Pour tous les phénomènes dont la cause est déterminée, la statistique n’a
ront toujours sans exception et nécessairement, parce que la cause du phénomène est exactement déterminée. Ce n’est donc que lors
e du phénomène est exactement déterminée. Ce n’est donc que lorsqu’un phénomène renferme des conditions encore indéterminées, qu’
quelque chose qu’il faut déterminer, et alors on pourra agir sur ces phénomènes ou les reconnaître et les prévoir exactement ; al
atistique n’a rien appris ni ne peut rien apprendre sur la nature des phénomènes . J’appliquerai encore ce que je viens de dire à t
s grands nombres, semblent indiquer qu’il y a dans les variations des phénomènes une compensation qui amène la loi ; mais comme ce
actives et expérimentales, c’est-à-dire les sciences qui règlent les phénomènes d’après les lois déterminées. On obtiendra par la
constituer et plus difficile en médecine à cause de la complexité des phénomènes  ; mais le but du médecin savant est de ramener da
des cas dans lesquels il y a encore indétermination dans la cause du phénomène observé. Dans ces circonstances, la statistique n
arables entre eux, elle peut conduire à la connaissance de la loi des phénomènes . J’ai dit plus haut que jamais les faits ne sont
oint de vue que le médecin dit observateur. En effet, il suffit qu’un phénomène se soit montré une seule fois avec une certaine a
er sur l’indéterminé ; mais une science expérimentale n’admet que des phénomènes déterminés ou déterminables. Le déterminisme dans
et celui qui connaît la loi véritable n’est plus libre de prévoir le phénomène autrement. L’indéterminisme dans la statistique l
e cause occulte quelconque qu’on est obligé d’invoquer pour régir les phénomènes . Certainement nous n’arriverons jamais au détermi
pour chercher à comprendre, au moyen de l’analyse expérimentale, les phénomènes qu’il a observés dans la nature. Le sujet d’étude
faut pousser plus loin l’investigation et analyser sur le vivant les phénomènes élémentaires des corps organisés en comparant l’é
ré ailleurs l’insuffisance de l’anatomie seule pour rendre compte des phénomènes de la vie, et nous avons vu qu’il faut encore y a
compliqué de tous les laboratoires, parce qu’il a à expérimenter les phénomènes de la vie, qui sont les plus complexes de tous le
ter les phénomènes de la vie, qui sont les plus complexes de tous les phénomènes naturels. Les bibliothèques pourraient encore êtr
de travailler et de chercher à pousser plus loin l’investigation des phénomènes naturels. L’érudition mal comprise a été et est e
raie n’existe que lorsque l’homme est arrivé à prévoir exactement les phénomènes de la nature et à les maîtriser. La constatation
et à les maîtriser. La constatation et le classement des corps ou des phénomènes naturels ne constituent point la science complète
ire à des médecins que la physiologie, c’est-à-dire l’explication des phénomènes de la vie soit à l’état physiologique, soit à l’é
à des zoologistes que la physiologie, c’est-à-dire l’explication des phénomènes de la vie dans toutes leurs variétés, n’était qu’
n de son infirmité, est obligé de créer des catégories de corps et de phénomènes afin de mieux les comprendre en étudiant leurs qu
ni pathologie ; il n’y a que des corps qu’il s’agit de classer et des phénomènes qu’il s’agit de connaître et de maîtriser. Or la
e à l’homme le moyen d’analyser et de maîtriser expérimentalement les phénomènes est la science la plus avancée et la plus diffici
les actives par l’intermédiaire desquelles l’homme peut maîtriser les phénomènes des corps bruts. La physiologie est la science vi
iste ne connaîtra les animaux que lorsqu’il expliquera et réglera les phénomènes de la vie. En résumé, il ne faut pas devenir les
scientifique, parce que c’est elle qui doit donner l’explication des phénomènes morbides en montrant les rapports qu’ils ont avec
a jamais de science médicale tant que l’on séparera l’explication des phénomènes de la vie à l’état pathologique de l’explication
n des phénomènes de la vie à l’état pathologique de l’explication des phénomènes de la vie à l’état normal. C’est donc là que gît
logie distinctes, il n’y a qu’une science de la vie, il n’y a que des phénomènes de la vie qu’il s’agit d’expliquer aussi bien à l
ont dû apprendre sont des instruments qui les aideront à analyser les phénomènes de la vie à l’état normal et pathologique. Quand
onc simplement les principes de l’analyse expérimentale appliqués aux phénomènes de la vie à l’état sain et à l’état morbide. Aujo
d’une manière définitive la méthode expérimentale dans la science des phénomènes de la vie. Vers la fin du siècle dernier, la réno
e voie féconde d’expérimentation physico-chimique analytique pour les phénomènes de la vie. Magendie, mon maître., poussé dans la
nce, a consacré sa vie à proclamer l’expérimentation dans l’étude des phénomènes physiologiques. Toutefois l’application de la mét
sont admirablement dotés et organisés pour l’étude expérimentale des phénomènes de la vie. En Russie il en existe également et l’
n. Il faut que le physiologiste médecin analyse expérimentalement les phénomènes de la matière vivante, comme le physicien et le c
te, comme le physicien et le chimiste analysent expérimentalement les phénomènes de la matière brute. Le laboratoire est donc la c
’homme acquiert et de toutes les conquêtes réelles qu’il fait sur les phénomènes de la nature. C’est là en outre une excellente éd
ns empruntés aux sciences physico-chimiques que se fait l’analyse des phénomènes vitaux soit à l’état normal, soit à l’état pathol
roisième partieApplications de la méthode expérimentale à l’étude des phénomènes de la vie Chapitre IExemples d’investigation
facilement l’évolution du raisonnement expérimental. Quand on voit un phénomène qu’on n’a pas l’habitude de voir, il faut toujour
chez un lapin comme chez un carnivore. Je trouvai, en effet, tous les phénomènes d’une très bonne digestion dans les réactions int
n voit par les exemples précédents comment l’observation d’un fait ou phénomène , survenu par hasard, fait naître par anticipation
cipation une idée préconçue ou une hypothèse sur la cause probable du phénomène observé ; comment l’idée préconçue engendre un ra
manière une contre-épreuve bien nette qui me démontrât que c’était le phénomène sécrétoire par lui-même qui amenait cette modific
ent. Or, je trouvai chez les mammifères et chez les oiseaux les mêmes phénomènes que chez les grenouilles, et la disparition des p
de ce fait bien établi, je pus alors pousser plus avant l’analyse des phénomènes et déterminer le mécanisme de la mort par le cura
’ai instinctivement raisonné de la manière suivante : il n’y a pas de phénomène sans cause, et par conséquent pas d’empoisonnemen
le procède et réussit pour arriver à connaître la cause prochaine des phénomènes . D’abord je ne savais absolument rien sur le méca
phénomènes. D’abord je ne savais absolument rien sur le mécanisme du phénomène empoisonnement par l’oxyde de carbone. Je fis une
logie que je suis heureux de pouvoir citer. Ici la cause prochaine du phénomène empoisonnement est trouvée, et elle se traduit pa
qu’elle donne bien la cause physico-chimique réelle et déterminée des phénomènes , elle renferme non seulement les faits observés,
iables et imprévus, qui peuvent s’introduire dans les conditions d’un phénomène , que jamais dans les sciences expérimentales la l
s aliments et que ce sucre se détruit dans l’organisme animal par des phénomènes de combustion, c’est-à-dire de respiration. C’est
cience, mais on n’est point encore fixé sur une théorie plausible des phénomènes . Les faits nouveaux que j’ai fait connaître ont é
aits suffisants et qu’elle aura pénétré assez loin dans l’analyse des phénomènes pour en connaître la loi ou le déterminisme exact
pendant la vie, je voulus pousser plus loin l’examen de ce singulier phénomène , et c’est alors que je fus amené à trouver que le
es à faire des expériences sur l’influence du système nerveux sur les phénomènes de la nutrition et de la calorification. On avait
connues, et d’autre part, sur les théories régnantes relativement aux phénomènes de la nutrition et de la calorification. La paral
is-je, doit amener le refroidissement des parties en ralentissant les phénomènes de combustion dans le sang, puisque ces phénomène
n ralentissant les phénomènes de combustion dans le sang, puisque ces phénomènes sont considérés comme la cause de la calorificati
’un tronc nerveux mixte, agissent pour produire le ralentissement des phénomènes chimiques dans les vaisseaux capillaires, et c’es
emier signalées. Mais aucun de ces physiologistes n’avait remarqué le phénomène de calorification des parties dont je parle et ne
et ne l’avait rattaché à la section du grand sympathique, bien que ce phénomène eût dû se produire nécessairement sous les yeux d
aire découvrir des faits nouveaux. Aujourd’hui l’art de découvrir des phénomènes nouveaux et de les constater exactement doit être
l’expérimentation que ce rôle incombe, sa méthode est fixée, mais les phénomènes qu’elle doit analyser sont si complexes, que le v
r l’expérimentateur dans la constatation et dans l’interprétation des phénomènes de la nature. La critique expérimentale sera part
toutes les qualifications de forces minérales ou vitales données aux phénomènes de la nature ne sont qu’un langage figuré dont il
ne soyons pas les dupes. Il n’y a de réel que les manifestations des phénomènes et les conditions de ces manifestations qu’il s’a
urs le physiologiste peut se trouver entouré dans l’investigation des phénomènes de la vie. Je suppose qu’au lieu de réussir du pr
critique. Mais, en vertu du principe scientifique du déterminisme des phénomènes , nous devons affirmer a priori d’une manière abso
i d’une manière absolue qu’en 1822 et en 1839, Magendie n’a pas vu le phénomène dans des conditions identiques, et ce sont précis
er les deux résultats et de trouver ainsi la cause de la variation du phénomène . Tout ce que M. Longet aurait pu reprocher à Mage
s que gît précisément l’enseignement qui doit nous donner les lois du phénomène , puisque par là nous connaissons les conditions d
aux discussions de M. Longet, je voulus moi-même me rendre compte des phénomènes et juger les dissidences. Je répétai les expérien
r obtenir l’un ou l’autre résultat. Aujourd’hui que les conditions du phénomène sont connues, personne ne discute plus. M. Longet
de la critique expérimentale le déterminisme absolu et nécessaire des phénomènes . Ce principe, bien compris, doit nous rendre circ
toujours ; seulement l’éther activait cette absorption et rendait le phénomène plus apparent. Deuxième exemple. — Il avait été
ce serait prouver qu’il n’y a pas de déterminisme nécessaire dans les phénomènes , et dès lors la science se trouverait niée par ce
vivante. Toutes les fois, ajouta-t-il, que la vie intervient dans les phénomènes , on a beau être dans des conditions identiques, l
t été les mêmes ; ce qui ne pouvait pas arriver, pensait-il, pour les phénomènes des corps bruts, dans lesquels la vie n’intervien
vie ce qui devait être mis sur le compte de notre ignorance dans des phénomènes aussi complexes que ceux de la pathologie. Gerdy
Gerdy persista à soutenir que la vie avait pour effet de modifier les phénomènes de manière à les faire différer, chez les divers
osyncrasie. On croit avoir donné une explication quand on a dit qu’un phénomène est dû à l’influence vitale, à l’influence morbid
ie individuelle. Cependant il faut bien savoir que, quand nous disons phénomène vital, cela ne veut rien dire, si ce n’est que c’
ons phénomène vital, cela ne veut rien dire, si ce n’est que c’est un phénomène propre aux êtres vivants dont nous ignorons encor
res vivants dont nous ignorons encore la cause, car je pense que tout phénomène appelé vital aujourd’hui devra tôt ou tard être r
loient le mot d’affinité, mais en sachant qu’au fond il n’y a que des phénomènes et des conditions de phénomènes qu’il faut connaî
n sachant qu’au fond il n’y a que des phénomènes et des conditions de phénomènes qu’il faut connaître ; quand la condition du phén
conditions de phénomènes qu’il faut connaître ; quand la condition du phénomène sera connue, alors les forces vitales ou minérale
l ne faut pas se dissimuler que l’étude des causes premières dans les phénomènes que nous observons et que nous mesurons présente
assés : de même on attribue à la force catalytique64 une multitude de phénomènes fort obscurs et qui, selon moi, le deviennent dav
effet, de plus arbitraire que de placer les uns à côté des autres les phénomènes catalytiques qui dépendent de l’action ou de la p
ne sont pas, pour ainsi dire, partie prenante dans l’opération ? Ces phénomènes seront peut-être expliqués plus tard d’une manièr
physiques qui accompagnent la combinaison, et nous verrons combien de phénomènes mesurables, combien de rapprochements curieux s’o
se combiner dans telles ou telles circonstances définies. » Quand un phénomène qui a lieu en dehors du corps vivant ne se passe
n’est pas parce qu’il y a là une entité appelé la vie qui empêche le phénomène d’avoir lieu, mais c’est parce que la condition d
pêche le phénomène d’avoir lieu, mais c’est parce que la condition du phénomène ne se rencontre pas dans le corps comme au-dehors
s ces explications il n’y a que les conditions ou le déterminisme des phénomènes à trouver. En résumé, il faut savoir que les mots
umé, il faut savoir que les mots que nous employons pour exprimer les phénomènes , quand nous ignorons leurs causes, ne sont rien p
dans la scolastique. Dans les discussions ou dans les explications de phénomènes , il faut toujours bien se garder de sortir de l’o
rien par lui-même ; il nous rappelle seulement des caractères et des phénomènes . En étendant cet exemple à la médecine, nous verr
ignification par eux-mêmes. Quand on crée un mot pour caractériser un phénomène , on s’entend en général à ce moment sur l’idée qu
t il est si peu précis, même dans les sciences, que, si l’on perd des phénomènes de vue pour s’attacher aux mots, on est bien vite
ême idée pour tous. Concluons donc qu’il faut toujours s’attacher aux phénomènes et ne voir dans le mot qu’une expression vide de
énomènes et ne voir dans le mot qu’une expression vide de sens si les phénomènes qu’il doit représenter ne sont pas déterminés ou
e plus souvent, n’existent que dans la manière dont on interprète les phénomènes au lieu de porter sur l’existence des faits et su
apeutique. Ce qui veut dire que les méthodes d’investigation dans les phénomènes de la vie doivent être les mêmes à l’état normal
isme. Elle en sortira plus difficilement à cause de la complexité des phénomènes , mais c’est une raison pour redoubler d’effort et
physiologiste. On interprétera mieux les significations diverses d’un phénomène morbide, on lui donnera sa valeur réelle et on ne
nconvénient que Sydenham reprochait à certains médecins de mettre des phénomènes importants d’une maladie sur le même plan que d’a
des phénomènes importants d’une maladie sur le même plan que d’autres phénomènes insignifiants et accidentels, comme un botaniste
res d’une plante65. Il faut apporter du reste dans l’observation d’un phénomène pathologique, c’est-à-dire d’une maladie, exactem
es conditions d’esprit et la même rigueur que dans l’observation d’un phénomène physiologique. Il ne faut jamais aller au-delà du
particularités dans l’application suivant la complexité relative des phénomènes . Nous ne saurions trouver, en effet, aucune diffé
ons trouver, en effet, aucune différence radicale entre la nature des phénomènes physiologiques, pathologiques et thérapeutiques.
phénomènes physiologiques, pathologiques et thérapeutiques. Tous ces phénomènes dérivent de lois qui, étant propres à la matière
nce et ne varient que par les conditions diverses dans lesquelles les phénomènes se manifestent. Nous verrons, plus tard, que les
errons, plus tard, que les lois physiologiques se retrouvent dans les phénomènes pathologiques d’où il suit que la véritable base
ntre la médecine expérimentale résident dans la complexité énorme des phénomènes qu’elle étudie. Je n’ai pas à revenir sur ce poin
les. Le but d’une science d’observation est de découvrir les lois des phénomènes naturels afin de les prévoir ; mais elle ne saura
. Le type de ces sciences est l’astronomie ; nous pouvons prévoir les phénomènes astronomiques, mais nous ne saurions rien y chang
ger. Le but d’une science expérimentale est de découvrir les lois des phénomènes naturels, non seulement pour les prévoir, mais da
ous faire découvrir de manière à prévoir la marche et l’évolution des phénomènes vitaux à l’état sain ou malade, mais sans jamais
qui agit plus ou moins aveuglément, expérimente en définitive sur les phénomènes vitaux et, à ce titre, il se place dans la périod
de l’organisme sain et malade de manière non seulement à prévoir les phénomènes , mais aussi de façon à pouvoir les régler et les
int de science médicale possible. Les malades ne sont au fond que des phénomènes physiologiques dans des conditions nouvelles qu’i
te sorte d’analyse successive, qui ne s’avance dans l’application des phénomènes pathologiques qu’à mesure que les progrès de la s
sumé de tout ce que la physiologie expérimentale avait appris sur les phénomènes relatifs à la maladie dont on devait s’occuper. E
par l’observation de la maladie, puis analyser expérimentalement les phénomènes pathologiques en cherchant à en donner l’explicat
e, sur lesquelles nous ne pouvons rien encore expliquer parce que les phénomènes physiologiques qui leur sont relatifs nous sont i
e des observateurs décrire comme accidentels ou s’étonner de certains phénomènes calorifiques qui résultaient parfois de la lésion
physiologistes, ils auraient su quelle valeur il fallait donner à ces phénomènes morbides, qui ne sont en réalité que des phénomèn
lait donner à ces phénomènes morbides, qui ne sont en réalité que des phénomènes physiologiques. II. L’ignorance scientifique e
x forces occultes dans la médecine, repousse le déterminisme dans les phénomènes de la vie et admet facilement que les phénomènes
éterminisme dans les phénomènes de la vie et admet facilement que les phénomènes des êtres vivants sont régis par des forces vital
es forces vitales mystérieuses qu’on invoque à tout instant. Quand un phénomène obscur ou inexplicable se présente en médecine, a
omprendre que la science n’est que le déterminisme des conditions des phénomènes , et chercher toujours à supprimer complètement la
her toujours à supprimer complètement la vie de l’explication de tout phénomène physiologique ; la vie n’est rien qu’un mot qui v
t rien qu’un mot qui veut dire ignorance, et quand nous qualifions un phénomène de vital, cela équivaut à dire que c’est un phéno
s qualifions un phénomène de vital, cela équivaut à dire que c’est un phénomène dont nous ignorons la cause prochaine ou les cond
s chimistes invoquer parfois eux-mêmes la vie pour expliquer certains phénomènes physico-chimiques spéciaux aux êtres vivants. Ain
ter allumée pendant plusieurs années sans s’user. La croyance que les phénomènes des êtres vivants sont dominés par une force vita
ts, de bien s’assurer avant de commencer l’analyse expérimentale d’un phénomène , que ce phénomène existe, et de ne jamais se lais
rer avant de commencer l’analyse expérimentale d’un phénomène, que ce phénomène existe, et de ne jamais se laisser illusionner pa
ils empêchent par là qu’on ne cherche dans l’étude expérimentale des phénomènes un appui et un critérium que l’on croit posséder
cientifique expérimentale va aussi loin que possible dans l’étude des phénomènes de la vie ; elle ne saurait se borner à l’observa
e, doive s’arrêter à l’observation et à la connaissance empirique des phénomènes , ni se satisfaire de systèmes plus ou moins vague
ur. Pour lui, il faut pénétrer à l’aide de l’expérimentation dans les phénomènes intimes de la machine vivante et en déterminer le
t à l’état pathologique. Il faut rechercher les causes prochaines des phénomènes morbides aussi bien que les causes prochaines des
ines des phénomènes morbides aussi bien que les causes prochaines des phénomènes normaux qui toutes doivent se trouver dans des co
ides ou de tissus. Il ne suffirait pas de connaître empiriquement les phénomènes de la nature minérale ainsi que leurs effets, mai
même il ne suffit pas au physiologiste de connaître empiriquement les phénomènes normaux et anormaux de la nature vivante, mais il
me le physicien et le chimiste, remonter aux causes prochaines de ces phénomènes , c’est-à-dire à leur condition d’existence. En un
fait se rattachera alors à des conditions qui le relieront à d’autres phénomènes et nous serons conduits ainsi à la connaissance d
xpérimental répugne absolument à produire des effets et à étudier des phénomènes sans chercher à les comprendre. Il y aurait évide
e et consciente que donne la connaissance expérimentale de la loi des phénomènes . En un mot, il faut subir l’empirisme, mais voulo
ître tout aussi bien qu’un physicien ou un chimiste sont maîtres d’un phénomène de la nature minérale. Le médecin expérimentateur
plus difficilement que les sciences physico-chimiques, parce que les phénomènes organiques dont elle s’occupe sont beaucoup plus
entale, et que la connaissance du déterminisme simple ou complexe des phénomènes vitaux est la seule base de la médecine scientifi
est de découvrir et de saisir le déterminisme initial d’une série de phénomènes morbides obscurs et complexes ; il dominera ainsi
phénomènes morbides obscurs et complexes ; il dominera ainsi tous les phénomènes secondaires ; c’est ainsi que nous avons vu qu’en
acare qui est la cause de la gale, on maîtrise naturellement tous les phénomènes qui en dérivent. En connaissant le déterminisme i
et pour guérir, c’est toujours finalement au déterminisme initial des phénomènes qu’il faut remonter. La médecine est donc destiné
les autres sciences expérimentales, c’est le déterminisme absolu des phénomènes . Nous avons donné le nom de déterminisme à la cau
donné le nom de déterminisme à la cause prochaine ou déterminante des phénomènes . Nous n’agissons jamais sur l’essence des phénomè
déterminante des phénomènes. Nous n’agissons jamais sur l’essence des phénomènes de la nature, mais seulement sur leur déterminism
e saurait agir. Le fatalisme suppose la manifestation nécessaire d’un phénomène indépendamment de ses conditions, tandis que le d
nditions, tandis que le déterminisme est la condition nécessaire d’un phénomène dont la manifestation n’est pas forcée. Une fois
ation n’est pas forcée. Une fois que la recherche du déterminisme des phénomènes est posée comme le principe fondamental de la mét
spiritualisme, ni matière brute, ni matière vivante, il n’y a que des phénomènes dont il faut déterminer les conditions, c’est-à-d
nditions, c’est-à-dire les circonstances qui jouent par rapport à ces phénomènes le rôle de cause prochaine. Au-delà il n’y a plus
s toutes les sciences expérimentales, ne devant pas aller au-delà des phénomènes , n’a besoin de se rattacher à aucun mot systémati
implement la science qui cherche à remonter aux causes prochaines des phénomènes de la vie à l’état sain et à l’état morbide. Elle
, Mémoire sur le pancréas et sur le rôle du suc pancréatique dans les phénomènes digestifs. Paris, 1856. 46. Claude Bernard, Leç
es attractives et répulsives qu’on fait intervenir pour expliquer les phénomènes de caléfaction, de surfusion, les phénomènes élec
venir pour expliquer les phénomènes de caléfaction, de surfusion, les phénomènes électriques, etc. 65. Sydenham, Médecine pratiq
3 (1830) Cours de philosophie positive : première et deuxième leçons « Deuxième leçon »
cette dépendance, pour être réelle, ne peut résulter que de celle des phénomènes correspondants. II. Mais, avant d’exécuter,
iquement celui des conceptions fondamentales sur les divers ordres de phénomènes , qui fournissent une base solide à toutes nos aut
action de l’homme sur la nature, puisque la connaissance des lois des phénomènes , dont le résultat constant est de nous les faire
es déterminées sous l’influence desquelles s’accomplissent les divers phénomènes , quelques éléments modificateurs, qui, quelque fa
n fondamental qu’éprouve notre intelligence de connaître les lois des phénomènes . Pour sentir combien ce besoin est profond et imp
ous puissions éprouver est celle qui se produit toutes les fois qu’un phénomène nous semble s’accomplir contradictoirement aux lo
ntreprenons. (6) Il faut distinguer, par rapport à tous les ordres de phénomènes , deux genres de sciences naturelles : les unes ab
ur objet la découverte des lois qui régissent les diverses classes de phénomènes , en considérant tous les cas qu’on peut concevoir
ême la connaissance des lois générales relatives à tous les ordres de phénomènes . Ainsi, par exemple, non seulement l’étude spécia
ent dans la dernière partie de ce cours, celle relative à l’étude des phénomènes sociaux, en traitant du développement général de
ciences fondamentales, c’est dans la comparaison des divers ordres de phénomènes dont elles ont pour objet de découvrir les lois q
scientifiques. Or cette dépendance ne peut résulter que de celle des phénomènes correspondants. En considérant sous ce point de v
énomènes correspondants. En considérant sous ce point de vue tous les phénomènes observables, nous allons voir qu’il est possible
implicité, ou, ce qui revient au même, par le degré de généralité des phénomènes , d’où résulte leur dépendance successive, et, en
moins grande de leur étude. Il est clair, en effet, a priori, que les phénomènes les plus simples, ceux qui se compliquent le moin
circonstances propres à chaque cas séparé. C’est donc par l’étude des phénomènes les plus généraux ou les plus simples qu’il faut
s qu’il faut commencer, en procédant ensuite successivement jusqu’aux phénomènes les plus particuliers ou les plus compliqués, si
diverses sciences fondamentales par la dépendance successive de leurs phénomènes , fixe ainsi leur degré de facilité. En même temps
oter ici, et qui converge exactement avec toutes les précédentes, les phénomènes les plus généraux ou les plus simples, se trouvan
sidérations précédentes. Une première contemplation de l’ensemble des phénomènes naturels nous porte à les diviser d’abord, confor
en deux grandes classes principales, la première comprenant tous les phénomènes des corps bruts, la seconde tous ceux des corps o
contraire, n’en dépendent nullement. De la nécessité de n’étudier les phénomènes physiologiques qu’après ceux des corps inorganiqu
d’êtres, il est certain qu’on observe dans les corps vivants tous les phénomènes , soit mécaniques, soit chimiques, qui ont lieu an
ques, qui ont lieu ans les corps bruts, plus un ordre tout spécial de phénomènes , les phénomènes vitaux proprement dits, ceux qui
eu ans les corps bruts, plus un ordre tout spécial de phénomènes, les phénomènes vitaux proprement dits, ceux qui tiennent à l’org
s encore suffisamment fixées sur la manière générale de concevoir les phénomènes des corps vivants. Mais, quelque parti qu’on puis
permet à peine d’entrevoir l’état présent de la physiologie, que les phénomènes physiologiques sont toujours de simples phénomène
ysiologie, que les phénomènes physiologiques sont toujours de simples phénomènes mécaniques, électriques et chimiques, modifiés pa
moins. Car il reste toujours vrai, même dans cette hypothèse, que les phénomènes généraux doivent être étudiés avant de procéder à
de nature à se maintenir indéfiniment à cause de la subordination des phénomènes et par suite des études, quelque rapprochement qu
nous conformant toujours à l’ordre de généralité et de dépendance des phénomènes , qu’elle doit être partagée en deux sections dist
e partagée en deux sections distinctes, suivant qu’elle considère les phénomènes généraux de l’univers, ou, en particulier, ceux q
cette division est exactement semblable à celle de la précédente. Les phénomènes astronomiques étant les plus généraux, les plus s
auxquelles ils sont assujettis influent sur celles de tous les autres phénomènes , dont elles-mêmes sont, au contraire, essentielle
êmes sont, au contraire, essentiellement indépendantes. Dans tous les phénomènes de la physique terrestre, on observe d’abord les
et qui modifient les premiers. Il s’ensuit que, lorsqu’on analyse le phénomène terrestre le plus simple, non seulement en prenan
se le phénomène terrestre le plus simple, non seulement en prenant un phénomène chimique, mais en choisissant même un phénomène p
ulement en prenant un phénomène chimique, mais en choisissant même un phénomène purement mécanique, on le trouve constamment plus
mène purement mécanique, on le trouve constamment plus composé que le phénomène céleste le plus compliqué. C’est ainsi, par exemp
suppose évidemment la connaissance préalable de l’autre. Car tous les phénomènes chimiques sont nécessairement plus compliqués que
les phénomènes chimiques sont nécessairement plus compliqués que les phénomènes physiques ; ils en dépendent sans influer sur eux
ement que l’on regarde aujourd’hui comme tenant à l’hétérogénéité des phénomènes . (5) Telle est donc la distribution rationnelle d
des corps organisés. Tous les êtres vivants présentent deux ordres de phénomènes essentiellement distincts, ceux relatifs à l’indi
l’homme, que cette distinction est fondamentale. Le dernier ordre de phénomènes est évidemment plus compliqué et plus particulier
et la physique sociale, qui est fondée sur la première. Dans tous les phénomènes sociaux, on observe d’abord l’influence des lois
qui la suit. Il est donc évident que, pour étudier convenablement les phénomènes sociaux, il faut d’abord partir d’une connaissanc
a physique sociale un simple appendice de la physiologie. Quoique les phénomènes soient certainement homogènes, ils ne sont point
ncipe de classification que nous avons constamment suivi, puisque les phénomènes de la vie animale se présentent, en général du mo
ou à exagérer les analogies réelles ou les différences effectives des phénomènes . Or il est certain que la distinction entre la ph
stinction qui, d’ailleurs, s’efface de jour en jour, à mesure que les phénomènes sont étudiés d’une manière plus approfondie. Nous
toute opinion hypothétique, sur la simple comparaison approfondie des phénomènes correspondants ; c’est l’astronomie, la physique,
a physiologie et enfin la physique sociale. La première considère les phénomènes les plus généraux, les plus simples, les plus abs
; ils influent sur tous les autres, sans être influencés par eux. Les phénomènes considérés par la dernière sont, au contraire, le
mes, les degrés de spécialité, de complication et de personnalité des phénomènes vont graduellement en augmentant, ainsi que leur
près un grand développement des sciences antérieures, relatives à des phénomènes plus généraux, plus abstraits, moins compliqués e
n plus ou moins intime. Il est aisé de sentir, en effet, que plus des phénomènes sont généraux, simples et abstraits, moins ils dé
n même temps que leur coordination peut être plus complète. Ainsi les phénomènes organiques ne comportent qu’une étude à la fois m
ent qu’une étude à la fois moins exacte et moins systématique que les phénomènes des corps bruts. De même dans la physique inorgan
phénomènes des corps bruts. De même dans la physique inorganique, les phénomènes célestes, vu leur plus grande généralité et leur
u à une science bien plus précise et beaucoup plus liée que celle des phénomènes terrestres. Cette observation, qui est si frappan
aine, en montrant que la possibilité d’appliquer à l’étude des divers phénomènes l’analyse mathématique, ce qui est le moyen de pr
dination, se trouve exactement déterminée par le rang qu’occupent ces phénomènes dans mon échelle encyclopédique. Je ne dois point
nfermer ses conclusions dans le degré de précision que comportent les phénomènes correspondants, condition qui peut n’être pas tou
ut nécessairement s’être préparé par l’examen de celles relatives aux phénomènes antérieurs dans notre échelle encyclopédique, pui
de même pour les esprits qui veulent se livrer à l’étude positive des phénomènes sociaux, sans avoir d’abord acquis une connaissan
nt inférieur à ce que prescrit en effet la nature plus compliquée des phénomènes correspondants. Relativement à l’éducation généra
e, qui ne pourrait être obtenue d’aucune autre manière. En effet, les phénomènes naturels ayant été classés de telle sorte, que ce
enable, son application à toutes les diverses classes principales des phénomènes naturels. Une seule science ne suffirait point po
elles modifications essentielles elle doit subir pour s’adapter à des phénomènes plus compliqués. Chaque science fondamentale a do
orité naturelle, un esprit qui s’occupe de prime abord de l’étude des phénomènes les plus compliques, sans avoir préalablement app
liques, sans avoir préalablement appris à connaître, par l’examen des phénomènes les plus simples, ce que c’est qu’une loi, ce que
de réformer un plan d’études aussi vicieux. De même, relativement aux phénomènes Sociaux, qui sont encore plus compliqués, ne sera
d’avoir reconnu la nécessité logique de ne procéder à l’étude de ces phénomènes , qu’après avoir dressé successivement l’organe in
organe intellectuel par l’examen philosophique approfondi de tous les phénomènes antérieurs ? On peut même dire avec précision que
s esprits qui ne soient convaincus aujourd’hui qu’il faut étudier les phénomènes sociaux d’après la méthode positive. Seulement, c
nt que l’esprit humain puisse employer dans la recherche des lois des phénomènes naturels. Pour présenter à cet égard une concepti
philosophie naturelle, en considérant, autant que possible, tous les phénomènes de l’univers comme géométriques ou comme mécaniqu
autres, sur l’observation, quoique, par l’extrême simplicité de leurs phénomènes , elles comportent un degré infiniment plus parfai
e successive des sciences en résultat du degré d’abstraction de leurs phénomènes respectifs, qui nous a fourni la série encyclopéd
exigeait un examen spécial plus développé. On voit, en effet, que les phénomènes géométriques et mécaniques sont, de tous, les plu
st un préliminaire indispensable à celle de tous les autres ordres de phénomènes . C’est donc la science mathématique qui doit cons
eule logiquement conforme à la hiérarchie naturelle et invariable des phénomènes . Je n’ai pas besoin de rappeler l’importance de c
4 (1875) Revue des deux mondes : articles pp. 326-349
Pour lui, le poison devient un instrument qui dissocie et analyse les phénomènes les plus délicats de la machine vivante, et, en é
n nous pouvons être dans l’erreur relativement à l’interprétation des phénomènes naturels, tant que la science ne nous en a pas ap
ticules organiques élémentaires, de même que dans la nature brute les phénomènes ne sont aussi que des résultantes complexes des p
et de l’importance de ses rapports physiologiques avec l’ensemble des phénomènes de la vie. La chimie connaît aujourd’hui soixante
issus se manifestent plus particulièrement dans l’accomplissement des phénomènes de la vie nutritive. Nous placerons dans la secon
acte de l’économie, afin de les ramener à leur élément organique. Le phénomène de la respiration, malgré ses variétés apparentes
muler en lui. De même, quand nous voyons apparaître dans un animal un phénomène de sensibilité ou de mouvement, nous devons nous
rps dont la rapidité mesure l’intensité de la vie. Les conditions des phénomènes vitaux ne sont absolument constituées ni par l’or
ngée des mouvements respiratoires. Chez les animaux à sang chaud, ces phénomènes se passent en un temps beaucoup plus court, mais
s plus cachés de notre organisation, et nous a permis d’en saisir les phénomènes les plus délicats. En parcourant les diverses pha
conscience, et que dès que nous nous livrons aux interprétations des phénomènes qui sont en dehors de nous, nous ne sommes entour
et d’illusions. V La science s’arrête aux causes prochaines des phénomènes  ; la recherche des causes premières n’est pas de
rimentale successive, il est parvenu à rattacher la manifestation des phénomènes à des conditions matérielles exactement définies.
ches sont longues et entourées de difficultés innombrables ; mais les phénomènes de la vie ont leur déterminisme absolu, comme tou
les phénomènes de la vie ont leur déterminisme absolu, comme tous les phénomènes naturels. La science vitale existe, elle n’a d’en
nt ils étudient les propriétés. Seulement nous connaîtrons la loi des phénomènes de la substance vivante et organisée, et en nous
ns et les chimistes n’agissent pas autrement quand ils gouvernent les phénomènes des corps bruts. C’est par métaphore qu’ils se di
aire, à cause de l’état actuel encore si peu avancé de la science des phénomènes de la vie. Cependant la beauté de la question et
rsité de l’espèce animale et la variété de son alimentation. Dans les phénomènes extérieurs de la préhension des aliments, le zool
spécialement de fruits et de graines ; mais, quand on descend dans le phénomène intime de la nutrition, la physiologie générale n
e travaux extrêmement approfondis, et la science moderne a étudié les phénomènes de la circulation à l’aide de procédés graphiques
rrête aussitôt les battements de cet organe. Toutefois il y a dans le phénomène quelques variétés qui dépendent de la sensibilité
a cessation d’action du cœur amène très-rapidement la disparition des phénomènes cérébraux, et d’autant plus facilement que l’anim
le voir bientôt, tantôt par une émotion, tantôt par une syncope. Les phénomènes physiologiques suivent partout une loi identique,
e le physicien en calcule mathématiquement toutes les vibrations ? Un phénomène physiologique en est-il moins admirable parce que
ir ne sauraient être douloureux par eux-mêmes, mais seulement par les phénomènes qu’ils provoquent en nous. Quand on dit que le cœ
n nous. Quand on dit que le cœur est brisé par la douleur, il y a des phénomènes réels dans le cœur. Le cœur a été arrêté, si l’im
qui depuis longtemps est appliquée avec tant de succès à l’étude des phénomènes des corps bruts, tend de plus en plus aujourd’hui
uts, tend de plus en plus aujourd’hui à s’introduire dans l’étude des phénomènes des êtres vivants, mais beaucoup de savants doute
aux procédés ordinaires d’expérimentation. D’un autre côté, tous les phénomènes des animaux vivants sont reliés par la sensibilit
position avec les forces physico-chimiques, qu’elle dominait tous les phénomènes de la vie, les assujettissait à des lois tout à f
connaître ; ou bien qu’il n’y a pas de déterminisme possible dans les phénomènes de la vie, ce qui serait nier purement et simplem
e et de la médecine expérimentale. Je me propose de démontrer que les phénomènes des corps vivants sont, comme ceux des corps brut
t nécessaire. Dès qu’on entre dans l’étude des mécanismes propres aux phénomènes de la vie, on s’aperçoit bientôt que la spontanéi
ions viennent à manquer, la manifestation vitale cesse, parce que les phénomènes physico-chimiques qui lui sont parallèles s’arrêt
ce cas l’eau, restituée au corps, y a simplement fait reparaître les phénomènes chimiques, et a permis aux tissus de manifester l
tissus de manifester leurs propriétés vitales. Dans les végétaux, les phénomènes de la vie sont également liés quant à leurs manif
connaît. Il en est de même encore pour les animaux à sang froid ; les phénomènes de la vie s’engourdissent ou se réveillent chez e
se. Or l’eau, la chaleur, l’électricité, sont aussi les excitants des phénomènes physico-chimiques, de telle sorte que les influen
ns minérales, il faut au contraire constater entre ces deux ordres de phénomènes un parallélisme complet et une relation directe e
les fonctions de l’organisme et les conditions du milieu ambiant. Les phénomènes vitaux ne subissent plus dans leurs manifestation
onditions d’humidité et de chaleur nécessaires aux manifestations des phénomènes vitaux. L’organisme de l’animal à sang chaud, éta
poisons et des médicaments. Tous les jours nous pouvons modifier les phénomènes de la vie ou les éteindre en faisant pénétrer des
e de même à l’activité d’une force spéciale pour la manifestation des phénomènes de la vie ; mais les progrès des sciences physiol
’esprit de l’homme ne peut concevoir un effet sans cause, la vue d’un phénomène éveille toujours en lui une idée de causalité, et
es prochaines, qui sont relatives aux conditions de manifestation des phénomènes sont à notre portée et peuvent nous être connues
ables à l’aide de la méthode expérimentale. En résumé, il y a dans un phénomène vital, comme dans tout autre phénomène naturel, d
ale. En résumé, il y a dans un phénomène vital, comme dans tout autre phénomène naturel, deux ordres de causes : d’abord une caus
e à notre connaissance, — ensuite une cause prochaine ou exécutive du phénomène vital, qui toujours est de nature physicochimique
scientifique. Quand l’expérimentateur est parvenu au déterminisme des phénomènes , il ne lui est pas donné d’aller au-delà, et sous
rminisme qui donne la cause prochaine ou la condition d’existence des phénomènes . Ce que nous appelons le déterminisme d’un phénom
d’existence des phénomènes. Ce que nous appelons le déterminisme d’un phénomène n’est rien autre chose que la cause déterminante
prochaine, c’est-à-dire la circonstance qui détermine l’apparition du phénomène et constitue sa condition ou l’une de ses conditi
mot fatalisme. Le fatalisme suppose la manifestation nécessaire d’un phénomène indépendamment de ses conditions, tandis que le d
ns, tandis que le déterminisme n’est que la condition nécessaire d’un phénomène dont la manifestation n’est pas forcée. Le fatali
nous avons trouvé la cause prochaine ou la condition élémentaire d’un phénomène , nous avons atteint le but scientifique que nous
ques des milieux extérieur et intérieur de l’organisme. Mais dans les phénomènes vitaux pas plus que dans les phénomènes minéraux
de l’organisme. Mais dans les phénomènes vitaux pas plus que dans les phénomènes minéraux la condition d’existence d’un phénomène
s plus que dans les phénomènes minéraux la condition d’existence d’un phénomène ne saurait rien nous apprendre sur sa nature. Qua
ux cérébraux sont nécessaires pour manifester la pensée ainsi que les phénomènes nerveux et intellectuels, cela nous indique le dé
ela nous indique le déterminisme ou les conditions d’existence de ces phénomènes , mais cela ne saurait rien nous apprendre sur la
l’électricité, cela nous indique le déterminisme ou les conditions du phénomène , mais cela ne nous apprend rien sur la nature pre
e première de l’électricité. L’expérimentateur peut modifier tous les phénomènes de la nature qui sont à sa portée. Par une dispos
bservation pure. « Sur la terre, dit Laplace, nous faisons varier les phénomènes par des expériences ; dans le ciel, nous observon
que nous offrent les mouvements célestes10. » Parmi les sciences des phénomènes terrestres qui seules sont appelées à être des sc
ont été les premières, à cause de la plus grande simplicité de leurs phénomènes , à devenir accessibles à l’expérimentateur mais c
scientifique doit être fondée sur la connaissance du déterminisme des phénomènes , autrement l’expérimentation n’est encore qu’aveu
u quelques médecins. L’expérimentation peut être appliquée à tous les phénomènes naturels de quelque ordre qu’ils soient, et cela
nt, et cela se comprend, puisque l’expérimentateur n’engendre pas les phénomènes , mais agit seulement et exclusivement sur leur ét
100 degrés qui est la condition déterminante de l’explosion. Pour les phénomènes organiques, il en est absolument de même. Quand o
ête ou se manifeste. Si maintenant nous prenons nos exemples dans les phénomènes les plus élevés et les plus mystérieux des êtres
notre ignorance ; mais par habitude nous cessons de nous étonner des phénomènes vulgaires, parce que nous cessons d’y réfléchir.
a pensée. L’expérimentateur ou le déterministe doit donc observer les phénomènes de la nature uniquement pour trouver leur cause d
voiler son ignorance. Il faut cesser, on le voit, d’établir entre les phénomènes des corps vivants et les phénomènes des corps bru
, on le voit, d’établir entre les phénomènes des corps vivants et les phénomènes des corps bruts une différence fondée sur ce que
econds. Ce qui est vrai, c’est que la nature ou l’essence de tous les phénomènes , qu’ils soient vitaux ou minéraux, nous reste com
nt vitaux ou minéraux, nous reste complétement inconnue. L’essence du phénomène minéral le plus simple est aussi totalement ignor
du chimiste et du physicien que l’est du physiologiste l’essence des phénomènes intellectuels ou la cause première d’un autre phé
’essence des phénomènes intellectuels ou la cause première d’un autre phénomène vital quelconque. Cela se conçoit d’ailleurs : la
re intime des choses ou la connaissance de l’absolu exigerait pour le phénomène le plus simple la connaissance de l’univers entie
simple la connaissance de l’univers entier, car il est évident qu’un phénomène de l’univers est un rayonnement quelconque de cet
les générations successives dans leur ardeur passionnée à étudier les phénomènes de la nature. Le rôle particulier de la science e
avant qui a poussé l’analyse expérimentale jusqu’au déterminisme d’un phénomène voit clairement qu’il ignore ce phénomène dans sa
jusqu’au déterminisme d’un phénomène voit clairement qu’il ignore ce phénomène dans sa cause première, mais il en est devenu maî
eu, de l’électricité, de la lumière, et cependant nous en réglons les phénomènes à notre profit. Nous ignorons l’essence de la vie
us ignorons l’essence de la vie, mais nous n’en réglons pas moins les phénomènes vitaux dès que nous connaissons suffisamment leur
nt leurs conditions d’existence. La seule différence est que dans les phénomènes vitaux le déterminisme est beaucoup plus difficil
plaçant pas en dehors de l’univers, peuvent étudier les corps et les phénomènes isolément, sans être obligés pour les comprendre
organisé. Il faut reconnaître en un mot que le déterminisme dans les phénomènes de la vie est non seulement un déterminisme très
ue c’est en même temps un déterminisme harmoniquement subordonné. Les phénomènes physiologiques, si compliqués chez les animaux él
compliqués chez les animaux élevés, sont constitués par une série de phénomènes plus simples qui s’engendrent les uns les autres
éterminer par l’analyse expérimentale les conditions élémentaires des phénomènes physiologiques complexes et d’en saisir la subord
ermé, mais ce cercle a une tête et une queue, en ce sens que tous les phénomènes vitaux n’ont pas la même importance, quoiqu’ils s
ngement organique compliqué, c’est-à-dire à découvrir la condition du phénomène pathologique initial qui amène tous les autres à
us ou moins grand nombre de déterminismes simples. Le déterminisme du phénomène initial une fois saisi sera le fil d’Ariane qui d
oujours de se retrouver dans le labyrinthe en apparence si obscur des phénomènes physiologiques et pathologiques. Il comprendra dè
nismes subordonnés les uns aux autres engendre un ensemble logique de phénomènes se reproduisant toujours avec le même type comme
ppartenant à une espèce définie. À l’état physiologique, ces types de phénomènes constituent les fonctions ; à l’état pathologique
ite, dans les déterminismes secondaires, intervenir des conditions de phénomènes qu’on peut appeler vitales, parce qu’elles ne se
2. Enfin la connaissance du déterminisme physico-chimique initial des phénomènes complexes physiologiques ou pathologiques permett
iques permettra seule au physiologiste d’agir rationnellement sur les phénomènes de la vie et d’étendre sur eux sa puissance d’une
e manière aussi sûre que le font le physicien et le chimiste pour les phénomènes des corps bruts. Toutefois il ne faudrait pas nou
re au lieu de lui commander. Nous ne pouvons en réalité connaître les phénomènes de la nature que par leur relation avec leur caus
rt, établi par l’observation, qui permet à l’astronome de prédire les phénomènes célestes c’est encore ce même rapport, établi par
ysicien, au chimiste et au physiologiste non seulement de prédire les phénomènes de la nature, mais encore de les modifier à son g
Ceci veut dire, en d’autres termes, que nous ne pouvons gouverner les phénomènes de la nature qu’en nous soumettant aux lois qui l
xpérimentateur ne peut changer les lois de la nature. Il agit sur les phénomènes , quand il en connaît le déterminisme physicochimi
t ; il ne peut que les modifier. Les conditions physico-chimiques des phénomènes sont d’autant plus faciles à analyser et à précis
phénomènes sont d’autant plus faciles à analyser et à préciser que le phénomène est plus simple ; mais au fond et dans tous les c
t dans tous les cas, ainsi que nous l’avons dit, la cause première du phénomène reste entièrement impénétrable. L’expérimentateur
rs le même : déterminer les conditions matérielles dans lesquelles un phénomène apparaît ; puis, ces conditions étant connues, le
connues, les réaliser ou non, pour faire apparaître ou disparaître le phénomène . Pour produire un phénomène nouveau, l’expériment
, pour faire apparaître ou disparaître le phénomène. Pour produire un phénomène nouveau, l’expérimentateur ne fait que réaliser d
en ne se crée dans la nature ; d’où il suit que toutes les formes des phénomènes de l’univers, variées à l’infini, ne sont que des
que je viens d’énoncer sont universelles, et qu’elles embrassent les phénomènes des corps vivants aussi bien que ceux des corps b
bruts. Comme conséquence de ce qui précède, nous voyons que tous les phénomènes , de quelque ordre qu’ils soient, existent virtuel
smiques de notre planète et de notre atmosphère avec les êtres et les phénomènes dont elles permettent l’existence. D’autres condi
ent apparaître un autre monde dans lequel se manifesteraient tous les phénomènes qui y rencontreraient leurs conditions d’existenc
e pourraient s’y développer ; mais quelles que soient les variétés de phénomènes Infinies que nous concevions sur la terre, en nou
roduction de rapports différents, et par suite création d’êtres et de phénomènes nouveaux. Quand un chimiste fait apparaître un co
ntale a pour but de trouver le déterminisme ou la cause prochaine des phénomènes de la nature. Le principe sur lequel repose cette
e abord des idées sur ce qu’il voit et il est porté à interpréter les phénomènes de la nature par anticipation avant de les connaî
ne interprétation à posteriori, établie sur l’étude expérimentale des phénomènes . C’est pourquoi on a aussi appelé la méthode expé
tèmes ou la scolastique. Enfin l’expérience, c’est-à-dire l’étude des phénomènes naturels, apprit à l’homme que les vérités du mon
mplir pour un savant qui se livre à l’investigation expérimentale des phénomènes naturels, c’est donc de ne se préoccuper d’aucun
d’un côté nous avons la certitude de l’existence du déterminisme des phénomènes , parce que cette certitude nous est donnée par un
nt à la formule de ce déterminisme, parce qu’elle se réalise dans des phénomènes qui sont en dehors de nous. L’expérience seule do
on de Goethe13, la seule médiatrice qui existe entre le savant et les phénomènes qui l’environnent. Une fois que la recherche du d
ènes qui l’environnent. Une fois que la recherche du déterminisme des phénomènes est admise comme but unique de la méthode expérim
spiritualisme, ni matière brute, ni matière vivante, il n’y a que des phénomènes naturels dont il faut déterminer les conditions,
c’est-à-dire connaître les circonstances qui jouent par rapport à ces phénomènes le rôle de cause prochaine. Toutes les sciences q
implement la science qui cherche à remonter aux causes prochaines des phénomènes à l’état sain et à l’état morbide. Ce que nous ve
t guère réussi. C’est qu’en effet l’art d’obtenir le déterminisme des phénomènes à l’aide des procédés et des méthodes scientifiqu
t aux prises avec les problèmes de la nature. Quand on est en face de phénomènes dont il faut déterminer les conditions d’existenc
édés du raisonnement doivent varier à l’infini, suivant la nature des phénomènes dans les diverses sciences et selon les cas plus
il doit en être de même : il faut qu’il analyse expérimentalement les phénomènes de la matière vivante, comme le physicien et le c
te, comme le physicien et le chimiste analysent expérimentalement les phénomènes de la matière brute. En un mot, le laboratoire es
es que l’homme acquiert et de toutes les conquêtes qu’il fait sur les phénomènes de la nature. C’est là une excellente éducation p
gie moderne, parce qu’il a très-bien compris que les explications des phénomènes de la vie ne peuvent relever que des lois de la p
isse ramener la digestion, la respiration, la locomotion, etc., à des phénomènes de mécanique, de physique et de chimie ; mais on
dit-on, un abîme entre l’organe et la fonction, parce qu’il s’agit de phénomènes métaphysiques et non plus de mécanismes physico-c
e en effet qu’il soit donné au physiologiste de pouvoir expliquer les phénomènes qui s’accomplissent dans tous les organes du corp
s le cerveau ? De semblables distinctions ne peuvent exister dans les phénomènes de la vie. Ces phénomènes présentent sans doute d
es distinctions ne peuvent exister dans les phénomènes de la vie. Ces phénomènes présentent sans doute des degrés de complexité tr
stituer une exception parmi les autres organes du corps. II Les phénomènes métaphysiques de la pensée, de la conscience et d
me humaine, considérés au point de vue physiologique, ne sont que des phénomènes ordinaires de la vie, et ne peuvent être que le r
u acquérir un plus grand développement, et c’est chez l’homme, où les phénomènes intellectuels sont arrivés à leur expression la p
rnativement un état de repos et un état de fonction dans lesquels les phénomènes circulatoires sont essentiellement différents. De
, découvertes et étudiées seulement dans ces derniers temps. Dans les phénomènes de circulation générale, le sang ne fait en quelq
verser les parties pour passer des artères dans les veines ; dans les phénomènes de la circulation locale, qui est la vraie circul
iale. Le système nerveux, sensitif et vaso-moteur, préside à tous les phénomènes de circulations locales qui accompagnent les fonc
ation plus active. Le docteur Beaumont a observé sur son Canadien des phénomènes analogues. L’idée d’un mets succulent déterminait
ation duquel le sang doit plus ou moins concourir ; il s’agit là d’un phénomène général qui s’observe dans tous les organes, quel
la moelle épinière et le cerveau, qui servent à la manifestation des phénomènes de l’innervation et de l’intelligence, n’échappen
, ainsi que nous allons le voir. Les relations qui existent entre les phénomènes circulatoires du cerveau et l’activité fonctionne
s’opèrent au sein des tissus, ainsi qu’avec un accroissement dans les phénomènes caloriques qui en sont la conséquence nécessaire
on de chaleur en même temps qu’il se produit une suractivité dans les phénomènes circulatoires locaux. En est-il de même pour le s
mentation physiologique, nous verrons qu’elle parvient à analyser les phénomènes cérébraux de la même manière que ceux de tous les
es usages de l’organe d’après les troubles spéciaux apportés dans les phénomènes de la vie. Ce procédé de destruction ou d’ablatio
ou d’analyse élémentaire des propriétés organiques, le cerveau et les phénomènes dont il est le siège peuvent encore être atteints
ue du domaine de la nature brute ou vivante puisse être le siège d’un phénomène sans en être l’instrument ? On est évidemment inf
nous montre que, sauf la différence et la complexité plus grande des phénomènes , le cerveau est l’organe de l’intelligence au mêm
e antiquité, des philosophes ou des médecins célèbres ont regardé les phénomènes qui se déroulent dans les êtres vivants comme éma
la physique et la chimie fussent constituées, et que l’on connût les phénomènes de la matière brute, les tendances philosophiques
ques, en avance sur les faits, essayer d’établir l’identité entre les phénomènes des corps inorganiques et ceux des corps vivants.
il n’y avait pas d’âme. » Stahl comprit tout autrement la nature des phénomènes de la vie et les rapports de l’âme et du corps. D
l rejette toutes les explications qui leur seraient communes avec les phénomènes mécaniques, physiques et chimiques de la matière
, tels que Sylvius de Le Boë, Willis, etc., qui expliquaient tous les phénomènes de la vie par des actions chimiques : fermentatio
nt les forces chimiques sont différentes des forces qui régissent les phénomènes de la vie, mais qu’elles sont en antagonisme avec
de principes immatériels intelligents, les archées, qui réglaient les phénomènes du corps vivant. Van-Helmont, le plus célèbre rep
sang, respirer le poumon, sécréter les glandes. Si l’harmonie de ces phénomènes est troublée, si la maladie survient, c’est que l
losophe, la nature avait voulu par prudence soustraire ces importants phénomènes aux caprices d’une volonté ignorante. L’animisme
ptes étendirent et précisèrent les explications mécaniques des divers phénomènes vitaux. Parmi les plus célèbres de ces iatromécan
n de chaleur ont lieu dans le corps de l’homme et des animaux par des phénomènes de combustion tout à fait semblables à ceux qui s
vier Bichat, par une illumination du génie, comprit que la raison des phénomènes vitaux devait être cherchée non pas dans un princ
les propriétés de la matière, au sein de laquelle s’accomplissent ces phénomènes . Sans doute Bichat n’a pas défini les propriétés
nérale, lumineuse et féconde, qu’en physiologie comme en physique les phénomènes doivent être rattachés à des propriétés comme à l
comme à leur cause. « Le rapport des propriétés comme causes avec les phénomènes comme effets, dit-il dans la préface de son Anato
s physiciens et des chimistes, puisqu’il place comme eux la cause des phénomènes dans les propriétés de la matière ; c’est le cont
u chimistes, a été d’établir une ressemblance, une identité entre les phénomènes des corps vivants et ceux des corps inorganiques.
ns les propriétés des tissus et des organes les causes immédiates des phénomènes de la vie. Les idées de Bichat produisirent en ph
les propriétés vitales des tissus sains et altérés l’explication des phénomènes de la santé et de maladie. D’un autre côté les pr
icales que Bichat, ainsi que les vitalistes, avait cru voir entre les phénomènes organiques et les phénomènes inorganiques de la n
les vitalistes, avait cru voir entre les phénomènes organiques et les phénomènes inorganiques de la nature. C’est ainsi que nous t
iquité, à l’origine même de la science, l’une cherchant à réduire les phénomènes de la vie aux lois de la chimie, de la physique,
foule de variétés, on ne peut rien prévoir, rien calculer dans leurs phénomènes . D’où il faut conclure, dit Bichat, « que des loi
lois absolument différentes président à l’une et à l’autre classe de phénomènes  ». Telle est, dans ses grands traits et avec ses
elle est passible. Nous allons examiner brièvement si la division des phénomènes en deux grands groupes, telle que l’établit la do
tance se comble, et l’être se rétablit dans sa forme et son unité. Ce phénomène de reconstitution, de rédintégration, a profondém
haînées par les propriétés vitales, sont sans cesse retenues dans les phénomènes qu’elles tendraient à produire. » Il résultera lo
ge d’une combustion, et la combustion n’est elle-même qu’une série de phénomènes chimiques, auxquels sont reliées d’une manière di
’on vient à diminuer ou à augmenter la quantité du gaz comburant, les phénomènes vitaux aussi bien que les phénomènes chimiques de
a quantité du gaz comburant, les phénomènes vitaux aussi bien que les phénomènes chimiques de combustion seront exaltés ou atténué
roportion. Ce n’est donc pas un antagonisme qu’il faut voir entre les phénomènes chimiques et les manifestations vitales ; c’est a
d’elles-mêmes. Quand l’homme ou l’animal est saisi par le froid, les phénomènes chimiques de combustion organique s’abaissent d’a
vitales reprennent, mais toujours parallèlement à la réapparition des phénomènes chimiques. Quand la vie se suspend chez un infuso
riétés vitales, c’est parce que l’eau nécessaire à la réalisation des phénomènes physiques et chimiques fait défaut à l’organisme.
epuis trente ans, il a simplement fait reparaître dans leur corps les phénomènes physiques et chimiques qui s’y étaient arrêtés pe
es. En résumé, l’opposition, l’antagonisme, la lutte admise entre les phénomènes vitaux et les phénomènes physico-chimiques par l’
on, l’antagonisme, la lutte admise entre les phénomènes vitaux et les phénomènes physico-chimiques par l’école vitaliste est une e
à la physiologie, c’est expliquer par les lois des corps inertes les phénomènes des corps vivants. Or voilà un principe faux ; do
logique d’un système a dû fatalement y conduire. Reconnaître que les phénomènes vitaux ne sauraient être soumis à aucune loi préc
i précise, à aucune condition fixe et déterminée, et admettre que ces phénomènes ainsi définis constituent une science vitale qui
ence digne de ce nom est celle qui, connaissant les lois précises des phénomènes , les prédit sûrement et les maîtrise quand ils so
out également nous ne pouvons atteindre que les causes immédiates des phénomènes . Or ces causes immédiates, qui ne sont que les co
s. Or ces causes immédiates, qui ne sont que les conditions mêmes des phénomènes , sont susceptibles d’un déterminisme aussi rigour
es corps bruts. Il n’y a aucune différence scientifique dans tous les phénomènes de la nature, si ce n’est la complexité ou la dél
de toutes les autres manifestations vitales. L’universalité d’un tel phénomène , la constance qu’il présente, sa nécessité, en fo
été tentés de le prendre pour définir la vie elle-même. Toutefois ce phénomène n’est pas simple ; il importe de l’analyser, d’en
e destructive des agents extérieurs ; les autres, comprenant mieux le phénomène et appréciant la perpétuelle mutation de l’organi
tant latente et la désorganisation ayant pour signe sensible tous les phénomènes de la vie. Ici l’apparence nous trompe, comme pre
’apparence nous trompe, comme presque toujours ; ce que nous appelons phénomène de vie est au fond un phénomène de mort organique
esque toujours ; ce que nous appelons phénomène de vie est au fond un phénomène de mort organique. Les deux facteurs de la nutrit
rcelle de matière vivante qui a servi à le produire n’est plus. Si le phénomène reparaît, c’est une matière nouvelle qui lui a pr
iome physiologique la proposition suivante : toute manifestation d’un phénomène dans l’être vivant est nécessairement liée à une
ment liée à une destruction organique. Une telle loi, qui enchaîne le phénomène qui se produit à la matière qui se détruit, ou, p
 ; il nous offre simplement dans son organisme la pleine activité des phénomènes chimiques de combustion et de destruction organiq
que la vie brille de tout son éclat. Stahl a dit avec raison que les phénomènes physiques et chimiques détruisent le corps vivant
à la mort ; mais la vérité lui a échappé pour ne pas avoir vu que les phénomènes de destruction vitale sont eux-mêmes les instigat
à nos yeux dans l’intimité des tissus. En même temps en effet que les phénomènes de combustion se traduisent avec éclat par les ma
t se régénérât comme le flambeau vital. La combustion physique est un phénomène isolé, en quelque sorte accidentel, n’ayant dans
combustion vitale au contraire suppose une régénération corrélative, phénomène de la plus haute importance dont il nous reste à
mation des produits immédiats de la synthèse chimique, apparaître des phénomènes de mues ou de rénovations histologiques, tantôt c
rénovations histologiques, tantôt continues, tantôt périodiques. Les phénomènes de régénération, de rédintégration, de réparation
qui se montrent chez l’individu adulte sont de la même nature que les phénomènes de génération et d’évolution par lesquels l’embry
et par la nutrition ; il faut réunir et confondre ces deux ordres de phénomènes , et, au lieu d’en créer deux catégories distincte
ration, rédintégration et même cicatrisation sont des aspects du même phénomène , des manifestations variées d’un même agent, le g
s de chacun des éléments de nos tissus ou de nos organes. Lorsque des phénomènes de rédintégration naturels ou accidentels survien
ant identiquement les procédés de la formation embryonnaire. Tous les phénomènes si variés de régénération et de synthèse organiqu
ne pourrait soupçonner l’activité qui s’y déploie et l’importance des phénomènes qui s’y accomplissent ; c’est l’être nouveau qui
laboration silencieuse et profonde qui prépare les causes de tous les phénomènes . Il importe de ne pas perdre de vue ces deux phas
’est dans leur évolution cachée qu’il faut les atteindre ; lorsque le phénomène éclate, il est trop tard. Ici, comme partout, rie
e pouvoir les modifier et maîtriser ainsi l’apparition ultérieure des phénomènes . En résumé, nous distinguerons dans le corps viva
sumé, nous distinguerons dans le corps vivant deux, grands groupes de phénomènes inverses : les phénomènes fonctionnels ou de dépe
ans le corps vivant deux, grands groupes de phénomènes inverses : les phénomènes fonctionnels ou de dépense vitale, les phénomènes
ènes inverses : les phénomènes fonctionnels ou de dépense vitale, les phénomènes organiques ou de concentration vitale. La vie se
es tissus dans les organes en repos. Les agents de ces deux genres de phénomènes ne sont pas moins différents. La combustion vital
que pendant la vie continuent à le détruire après la mort lorsque les phénomènes de régénération se sont éteints dans l’organisme.
nération se sont éteints dans l’organisme. Il en résulte que tous les phénomènes fonctionnels accompagnés de combustion, de fermen
r ; c’est pourquoi leur mort définitive devient alors inévitable. Les phénomènes de rénovation organique, contrairement aux phénom
inévitable. Les phénomènes de rénovation organique, contrairement aux phénomènes de combustion fonctionnelle, ne peuvent se manife
ration organique, on se tromperait grandement, car les deux ordres de phénomènes sont tellement solidaires dans l’acte de la nutri
la vie exige leur double concours. IV. Nous avons poursuivi le phénomène caractéristique de la vie, la nutrition, jusque d
sme. Si au contraire nous voulions insister sur cette seconde face du phénomène de la nutrition, que la vie ne se maintient qu’à
tations vitales. Enfin, si nous voulions comprendre les deux faces du phénomène , l’organisation et la désorganisation, nous nous
t indiquer l’idée d’évolution et de succession qu’on observe dans les phénomènes vitaux. De telles définitions, tout incomplètes q
eur d’activité dans la matière vivante que dans la matière brute. Les phénomènes qui se passent dans les minéraux sont certainemen
ui mourra, ce qui est mort, c’est ce qui a vécu. Quand il s’agit d’un phénomène de la vie comme de tout phénomène de la nature, l
ce qui a vécu. Quand il s’agit d’un phénomène de la vie comme de tout phénomène de la nature, la première condition est de le con
onc pour nous de savoir quelle conception nous devons nous former des phénomènes de la vie aujourd’hui dans l’état actuel de nos c
vie. Aussi loin que nous descendions aujourd’hui dans l’intimité des phénomènes propres aux êtres vivants, la question qui se pré
ns l’impossibilité d’expliquer physiquement ou mécaniquement tous les phénomènes de la vie ; leurs adversaires ont toujours répond
est le point qu’il s’agit d’examiner. En analysant avec soin tous les phénomènes vitaux dont l’explication appartient aux forces p
circonscrit et dès lors plus facile à déterminer. Des deux ordres de phénomènes nutritifs qui constituent essentiellement la vie
e celles qui nous sont offertes par les corps inorganiques. Quant aux phénomènes de genèse organisatrice et de régénération nutrit
une apparence, et pour bien s’en rendre compte il faut considérer ces phénomènes sous le double aspect qu’ils présentent d’une syn
on organique qui s’accomplit. En effet, la genèse vitale comprend des phénomènes de synthèse chimique arrangés, développés suivant
e particulier qui constitue leur évolution. Il importe de séparer les phénomènes chimiques en eux-mêmes de leur évolution, car ce
t distinctes. En tant qu’actions synthétiques, il est évident que ces phénomènes ne relèvent que des forces chimiques générales ;
fluence du soleil dans les feuilles vertes des plantes, sont bien des phénomènes chimiques les mieux caractérisés. Si pour les mat
agents tout à fait exceptionnels. On pourrait, dire de même pour les phénomènes de désorganisation que les ferments sont aussi de
ivants. Je pense quant à moi que c’est là une loi générale et que les phénomènes chimiques dans l’organisme sont exécutés par des
spéciaux ; mais cela ne change rien à la nature purement chimique des phénomènes qui s’accomplissent et des produits qui en sont l
a synthèse chimique, arrivons à l’évolution organique. Les agents des phénomènes chimiques dans les corps vivants ne se bornent pa
i que nous comprenons les rapports nécessaires qui existent entre les phénomènes de la nutrition et ceux du développement. Il nous
re et de chaque organe, en sorte que, si, considéré isolément, chaque phénomène de l’organisme est tributaire des forces générale
un être vivant embrasse à la fois, ainsi que nous le savons déjà, les phénomènes de génération et de nutrition ; les uns et les au
ception ne sort pas du domaine intellectuel pour venir réagir sur les phénomènes pour l’explication desquels l’esprit l’a créée ;
5 (1878) Leçons sur les phénomènes de la vie communs aux animaux et aux végétaux. Tome I (2e éd.)
La physiologie est la science de la vie ; elle décrit et explique les phénomènes propres aux êtres vivants. Ainsi définie, la phys
des tentatives eussent été faites dans divers sens pour expliquer les phénomènes vitaux par des actions physico-chimiques, cependa
e de l’organisation animale n’était pas suffisante pour expliquer les phénomènes qui s’y accomplissent. L’anatomie headriptive est
e dedans. Il se passe en effet dans les tissus, dans les organes, des phénomènes vitaux d’ordre physico-chimique dont l’anatomie n
tre côté, Bichat, en fondant l’anatomie générale et en rapportant les phénomènes des corps vivants aux propriétés élémentaires des
nsisté dans une décentralisation du principe vital. Il a localisé les phénomènes de la vie dans les tissus ; mais il n’est pas ent
. Bichat a encore admis avec Stahl et les vitalistes l’opposition des phénomènes vitaux et des phénomènes physico-chimiques ; les
vec Stahl et les vitalistes l’opposition des phénomènes vitaux et des phénomènes physico-chimiques ; les travaux et les découverte
gagé dans la voie de cette physiologie moderne qui tend à ramener les phénomènes de la vie à des explications physiques et chimiqu
gendie est-il le premier physiologiste qui ait écrit un livre sur les phénomènes physiques de la vie. Magendie ayant été mon maîtr
ier et Laplace, la physique et la chimie ont pénétré dans l’étude des phénomènes de la vie, et les expérimentateurs ont dû faire u
jour par jour, mesurer la combustion et faire une statique exacte des phénomènes chimiques de la vie. L’Allemagne n’a pas seule ma
iologiste est nécessairement complexe, en raison de la complexité des phénomènes qui y sont étudiés. Il est disposé naturellement
élémentaires dont la connaissance nous explique le mécanisme réel des phénomènes vitaux. Porter l’investigation physiologique et p
ctitude que comportent les expériences physiologiques. Les études des phénomènes de la vie sont soumises à de grandes difficultés.
n a changé. Ce n’est donc point l’exactitude qui est moindre dans les phénomènes de la vie comparés aux phénomènes des corps bruts
exactitude qui est moindre dans les phénomènes de la vie comparés aux phénomènes des corps bruts ; ce sont les conditions expérime
elque agent capricieux qui intervient : c’est la complexité seule des phénomènes qui les rend plus difficiles à saisir et à précis
tique expérimentale et arriver à connaître toutes les conditions d’un phénomène physiologique, il faut avoir tâtonné longtemps, a
en un mot, vieilli dans la pratique expérimentale. Leçons sur les phénomènes de la vie dans les animaux et dans les végétaux
problème de la science de la vie ; il nous permettra de maîtriser les phénomènes de la vie, comme nous maîtrisons les phénomènes d
ttra de maîtriser les phénomènes de la vie, comme nous maîtrisons les phénomènes des corps bruts dont les conditions nous sont con
gner à être rapprochés. I. La physiologie étant la science des phénomènes de la vie, on a pensé que cette définition en imp
rit, la meilleure conception que nous puissions avoir aujourd’hui des phénomènes de la vie. Aristote dit : « La vie est la nutriti
conditions atmosphériques ou cosmiques extérieures, et il n’y a aucun phénomène que l’on puisse lui attribuer exclusivement. La s
ions extérieures : « La vie est, pour lui, l’uniformité constante des phénomènes sous la diversité des » influences extérieures. »
existence d’un principe vital comme cause d’une succession limitée de phénomènes dans les êtres vivants : « La vie, dit-il, est un
ènes dans les êtres vivants : « La vie, dit-il, est une collection de phénomènes qui se succèdent pendant un temps limité dans les
ime, une harmonie parfaite entre l’activité vitale et l’intensité des phénomènes physico-chimiques. En somme, la conception de Bic
tre la vie et la mort ; la seconde admettant une opposition entre les phénomènes vitaux et les phénomènes physico-chimiques. La de
a seconde admettant une opposition entre les phénomènes vitaux et les phénomènes physico-chimiques. La dernière partie est une err
i que des définitions insuffisantes, et cela devait être, puisque les phénomènes de la vie ne peuvent être connus qu’a posteriori,
ènes de la vie ne peuvent être connus qu’a posteriori, comme tous les phénomènes de la nature. La méthode a priori est ainsi frapp
. « Les corps inorganiques, dit Tiedemann, n’offrent absolument aucun phénomène que l’on puisse considérer comme effet de la régé
sa substance en le maintenant dans sa forme. L’universalité d’un tel phénomène chez la plante et chez l’animal et dans toutes le
ini, dans la plus complète inertie. Que conclure de là, sinon que les phénomènes vitaux ne sont point les manifestations de l’acti
considère qu’il y a nécessairement dans l’être vivant deux ordres de phénomènes  : 1° Les phénomènes de création vitale ou de synt
nécessairement dans l’être vivant deux ordres de phénomènes : 1° Les phénomènes de création vitale ou de synthèse organisatrice ;
s phénomènes de création vitale ou de synthèse organisatrice ; 2° Les phénomènes de mort ou de destruction organique. Il est néces
a seconde phase du grand acte vital. Le premier de ces deux ordres de phénomènes est seul sans analogues directs ; il est particul
chimiques de décomposition ou de dédoublement. Ce sont les véritables phénomènes de mort quand ils s’appliquent à l’être organisé.
ictimes d’une illusion habituelle, et quand nous voulons désigner les phénomènes de la vie, nous indiquons en réalité des phénomèn
lons désigner les phénomènes de la vie, nous indiquons en réalité des phénomènes de mort. Nous ne sommes pas frappés par les phéno
en réalité des phénomènes de mort. Nous ne sommes pas frappés par les phénomènes de la vie. La synthèse organisatrice reste intéri
s matériaux qui seront dépensés. Nous ne voyons point directement ces phénomènes d’organisation. Seul l’histologiste, l’embryogéni
une division ou une multiplication, une rénovation. Au contraire, les phénomènes de destruction ou de mort vitale sont ceux qui no
nise, se détruit et se consume. De sorte que toute manifestation d’un phénomène dans l’être vivant est nécessairement liée à une
ue, à fixer les conditions et les circonstances de ces deux ordres de phénomènes . Cette division des manifestations vitales que no
xpression même de la réalité ; c’est le résultat de l’observation des phénomènes . À cet avantage d’être une vérité de fait, elle j
e joint celui non moins appréciable d’être utile à l’intelligence des phénomènes , d’être profitable à l’étude, de projeter une viv
nétrer plus profondément. C’est pourquoi, à côté de l’observation des phénomènes , il y a toujours eu des hypothèses, des vues expr
s. Les spiritualistes animistes ou vitalistes ne considèrent dans les phénomènes de la vie que l’action d’un principe supérieur et
ment reconnu l’insuffisance de l’une et de l’autre pour expliquer les phénomènes de la vie. Ces doctrines spiritualistes et matéri
hysico-chimiques, ces conditions ne sauraient grouper, harmoniser les phénomènes dans l’ordre et la succession qu’ils affectent sp
ctent spécialement dans les êtres vivants. Nous resterons en face des phénomènes de la vie comme des hommes de science expérimenta
ercherons à déterminer exactement les conditions de manifestation des phénomènes de la vie, afin de nous en rendre maîtres comme l
ndre maîtres comme le physicien et le chimiste se rendent maîtres des phénomènes de la nature inorganique14. Tel est le problème d
irement inactive. L’idée d’une cause qui préside à l’enchaînement des phénomènes vitaux est sans doute la première qui se présente
ndéniable lorsque l’on considère l’évolution rigoureusement fixée des phénomènes si nombreux et si bien concertés par lesquels l’a
ne cause dirige le concert de ses parties et guide dans leur voie les phénomènes isolés dont il est le théâtre. C’est à cette caus
ravail organique. On l’a considéré comme l’agent exécutif de tous les phénomènes , l’acteur intelligent qui modèle le corps et mani
onditions physiques. Il y a un accord intime, une étroite liaison des phénomènes physiques et chimiques avec les phénomènes vitaux
e, une étroite liaison des phénomènes physiques et chimiques avec les phénomènes vitaux. C’est un parallélisme parfait, une union
es conditions physico-chimiques : elle reste absolument inerte, et le phénomène vital n’apparaît que lorsque les conditions physi
de le voir, les doctrines vitalistes ont méconnu la vraie nature des phénomènes vitaux, les doctrines matérialistes, d’un autre c
ns dans l’erreur, quoique d’une manière opposée. En admettant que les phénomènes se rattachent à des manifestations physico-chimiq
pas éclaircie pour cela ; car ce n’est pas une rencontre fortuite de phénomènes physico-chimiques qui construit chaque être sur u
rte peu, il suffit que la réalité du fait ne soit pas discutable. Les phénomènes vitaux ont bien leurs conditions physico-chimique
tre et de chaque organe, en sorte que si, considéré isolément, chaque phénomène de l’économie est tributaire des forces générales
ée, nous pourrions dire métaphoriquement : la force vitale dirige des phénomènes qu’elle ne produit pas ; les agents physiques pro
énomènes qu’elle ne produit pas ; les agents physiques produisent des phénomènes qu’ils ne dirigent pas. La force vitale n’étant
périmentale. Lorsque le physiologiste voudra connaître, provoquer les phénomènes de la vie, agir sur eux, les modifier, ce n’est p
st insaisissable par elle-même. Comme il en est de même pour tous les phénomènes de la vie, les sciences physicochimiques semblent
physicochimiques semblent comprendre dans leurs lois l’apparition des phénomènes des organismes vivants ; de là l’opinion matérial
là l’opinion matérialiste que la vie ne serait qu’une expression des phénomènes généraux de la nature. Quoi qu’il en soit, ce que
ue les conditions qui nous sont accessibles pour faire apparaître les phénomènes de la vie sont toutes matérielles et physico-chim
e sont ces conditions que nous appelons les conditions déterminées du phénomène . Nous ne pouvons connaître que les conditions mat
connaître que les conditions matérielles et non la nature intime des phénomènes de la vie. Dès lors, nous n’avons affaire qu’à la
ndre ; mais il y a des conditions matérielles qui font apparaître les phénomènes que l’on rapporte à l’électricité : la chaleur, l
ique à la physiologie. Elle revient à dire, en d’autres termes, qu’un phénomène vital a, comme tout autre phénomène, un détermini
à dire, en d’autres termes, qu’un phénomène vital a, comme tout autre phénomène , un déterminisme rigoureux, et que jamais ce déte
ubjectivement. Notre esprit saisit l’unité et le lien, l’harmonie des phénomènes , et il la considère comme l’expression d’une forc
nt du domaine où elles sont nées, et ne viennent point réagir sur les phénomènes qui ont donné à l’esprit l’occasion de les créer.
le on ne connaît autre chose que les conditions physico-chimiques des phénomènes  ; on ne travaille à autre chose qu’à déterminer c
eulement sur les conditions physiques ou chimiques qui entraînent les phénomènes . Le but de toute science de la nature, en un mot,
ute science de la nature, en un mot, est de fixer le déterminisme des phénomènes . Le principe du déterminisme domine donc l’étude
e des phénomènes. Le principe du déterminisme domine donc l’étude des phénomènes de la vie comme celle de tous les autres phénomèn
donc l’étude des phénomènes de la vie comme celle de tous les autres phénomènes de la nature. Depuis longtemps j’ai émis cette op
mulait le déterminisme philosophique. Cette doctrine soutient que les phénomènes de l’âme, comme tous les phénomènes de l’univers,
. Cette doctrine soutient que les phénomènes de l’âme, comme tous les phénomènes de l’univers, sont rigoureusement déterminés par
nomènes de l’univers, sont rigoureusement déterminés par la série des phénomènes antécédents, inclinations, jugements, pensées, dé
xpression d’un fait physique. Il consiste dans ce principe que chaque phénomène vital, comme chaque phénomène physique, est invar
Il consiste dans ce principe que chaque phénomène vital, comme chaque phénomène physique, est invariablement déterminé par des co
mmédiates ou prochaines. L’ensemble des conditions déterminantes d’un phénomène entraîne nécessairement ce phénomène. Voilà ce qu
es conditions déterminantes d’un phénomène entraîne nécessairement ce phénomène . Voilà ce qu’il faut substituer à l’ancienne et o
nérale, lumineuse et féconde, qu’en physiologie comme en physique les phénomènes doivent être rattachés à des propriétés inhérente
comme à leur cause. « Le rapport des propriétés comme causes avec les phénomènes comme effets est, dit-il, un axiome presque fasti
foule de variétés, on ne peut rien prévoir, rien calculer dans leurs phénomènes . D’où il faut conclure, ajoute-t-il, que des lois
es lois absolument différentes président à l’une et l’autre classe de phénomènes . » Bichat dit ailleurs18 : « La physique, la chi
ue, la chimie se touchent, parce que les mêmes lois président à leurs phénomènes  ; mais un immense intervalle les sépare de la sci
dans les termes les plus catégoriques. « Dire en physiologie que les phénomènes vitaux sont constamment identiques dans des condi
ns une voie qui établit de plus en plus le déterminisme rigoureux des phénomènes de la vie. Il n’y a pour ainsi dire plus de diver
oussent encore le déterminisme physiologique, et pensent que certains phénomènes de la vie lui échappent nécessairement : par exem
phénomènes de la vie lui échappent nécessairement : par exemple, les phénomènes moraux. Ils craignent que la liberté morale puiss
Les philosophes dont nous parlons ne refusent pas d’admettre que les phénomènes inférieurs de l’animalité pourraient être soumis
seraient réglés par lui ; mais ils exceptent de cette obligation les phénomènes supérieurs, les phénomènes psychiques. De sorte q
mais ils exceptent de cette obligation les phénomènes supérieurs, les phénomènes psychiques. De sorte qu’il faudrait distinguer da
mènes psychiques. De sorte qu’il faudrait distinguer dans l’homme les phénomènes de la vie soumis au déterminisme de ceux qui ne l
le déterminisme physiologique ne peut subir de restriction : tous les phénomènes qui surviennent dans les êtres vivants et dans l’
es phénomènes qui surviennent dans les êtres vivants et dans l’homme, phénomènes supérieurs ou inférieurs, sont soumis à cette loi
ette loi. « Toute manifestation de l’être vivant, disons-nous, est un phénomène physiologique et se trouve lié à des conditions p
sicochimique ; et c’est là un fait d’expérience toujours vérifié. Les phénomènes de l’âme, pour se manifester, ont besoin de condi
a des conditions matérielles déterminées qui règlent l’apparition des phénomènes de la vie ; 2° Il y a des lois préétablies qui en
on d’une définition de la vie. Nous ne pouvons qu’en caractériser les phénomènes . Il en est d’ailleurs ainsi dans toute science. L
imaginer qu’on la dépasse et qu’on puisse saisir l’essence de quelque phénomène que ce soit. Dans la seconde partie, nous avons m
it connaître les conditions par lesquelles nous pouvons atteindre les phénomènes , les supprimer, les produire ou les modifier. Ce
’ambition de la science, car au fond il révèle les rapports entre les phénomènes et leurs conditions, c’est-à-dire la seule et la
Enfin en caractérisant la vie et la mort par les deux grands types de phénomènes de création organique et de destruction organique
l’influence de la chaleur. — Expériences sur l’influence de l’eau. —  Phénomènes de vie latente dans les animaux : infusoires, kér
 Mécanisme du retour à la vie manifestée. — Succession nécessaire des phénomènes de destruction et de création organique. — II. Vi
fluence du milieu extérieur sur le milieu intérieur. — Diminution des phénomènes chimiques pendant la vie engourdie. — Mécanisme d
ndant l’engourdissement usent rapidement leurs réserves et meurent. —  Phénomènes de création et de destruction pendant l’engourdis
tervention de deux facteurs : 1° Les lois préétablies qui règlent les phénomènes dans leur succession, leur concert, leur harmonie
physico-chimiques déterminées qui sont nécessaires à l’apparition des phénomènes . Sur les lois, nous n’avons aucune action, elles
naissance des conditions extérieures qui déterminent l’apparition des phénomènes vitaux suffisent, ainsi que nous l’avons déjà dit
logique, puisqu’elle nous donne les moyens d’agir et de maîtriser ces phénomènes . Pour nous, en un mot, la vie résulte d’un confli
faits réputés mystérieux aujourd’hui. Les graines nous présentent les phénomènes de la vie latente. Si toutes ne se comportent pas
evée comme par une température trop basse. Ainsi la manifestation des phénomènes vitaux exige non seulement le concours de la chal
pour que la matière verte se montre dans les premières feuilles. Ces phénomènes de vie latente expliquent quelques circonstances
it, tout mouvement vital est suspendu. On a été tenté de chercher des phénomènes analogues dans les œufs de certains animaux, en l
ne illusion produite par la lenteur, l’atténuation ou l’obscurité des phénomènes qui s’y passent. Les œufs des vers à soie, par ex
déterminer le développement de l’œuf, le puisse faire maintenant. Ces phénomènes , résultant de l’influence des conditions physique
les froids de l’hiver en complétant lentement son développement. Des phénomènes analogues d’hibernation se passent sans doute dan
s doute dans les végétaux. Toutefois il ne faudrait pas attribuer ces phénomènes à des causes surnaturelles ou merveilleuses. L’in
de reprendre leur activité chimique, ne peut rappeler que de loin les phénomènes de vie latente. Les ferments figurés, au contrair
faculté de prolifération, de reproduction ; ce sont bien là de vrais phénomènes de vie latente. La levure de bière nous fournit u
uence des conditions extérieures se manifester sur les deux ordres de phénomènes auxquels nous avons rattaché la vie chez tous les
conséquence immédiate de faire disparaître, de rendre impossibles les phénomènes de destruction organique, c’est-à-dire les manife
ation de la substance organisée poussée trop loin. Viennent aussi les phénomènes chimiques de la destruction vitale, dont l’action
e arrêtée par le fait même de la dessiccation ; car les agents de ces phénomènes , les ferments, en se desséchant deviennent inerte
et recouvre ses propriétés perdues. La cornée transparente offre des phénomènes analogues. Desséchée, elle devient opaque : humec
son de l’eau qu’ils renferment. L’albumine d’œuf soluble présente des phénomènes très analogues à ceux que nous avons précédemment
ime non seulement les propriétés physiques des tissus, mais aussi les phénomènes chimiques qui s’y passent. Nous savons que ces ph
s aussi les phénomènes chimiques qui s’y passent. Nous savons que ces phénomènes ont pour agents principaux des ferments et qu’il
rend par ces exemples que la dessiccation abolisse les deux ordres de phénomènes physiques et chimiques de l’organisme. Ces phénom
deux ordres de phénomènes physiques et chimiques de l’organisme. Ces phénomènes caractérisant la destruction vitale étant empêché
’abord la destruction vitale qui redevient possible par le retour des phénomènes physiques et chimiques ; puis, la vie créatrice r
élasticité, de transparence, de fluidité, reparaissent. Le retour des phénomènes chimiques a lieu tout aussitôt : les ferments des
e des manifestations vitales n’est possible qu’à ce prix. Dès que les phénomènes de destruction vitale ont recommencé dans l’être
rs, et la vie se rétablit dans son intrégrité avec ses deux ordres de phénomènes caractéristiques. Il. Vie oscillante L’être
nt dans le sol ou dans l’air. Dans le règne animal, il se produit des phénomènes analogues. Tous les invertébrés et, parmi les ver
es conditions cosmiques produit d’abord la suppression incomplète des phénomènes physiques et chimiques de la destruction vitale.
principes immédiats qui constituent les réserves. Toutefois, certains phénomènes morphologiques, les cicatrisations, les réintégra
est due, dans le monde vivant comme dans le monde inorganique, à des phénomènes chimiques ; telle est la grande loi dont nous dev
it végétal, ne servent pas directement et d’emblée à la nutrition. Le phénomène nutritif s’accomplit en deux temps, et ces deux t
eptions contraires des vitalistes. Troisième leçon : Division des phénomènes de la vie. SOMMAIRE : I. Classification des ph
ivision des phénomènes de la vie. SOMMAIRE : I. Classification des phénomènes de la vie. — Deux grands groupes : destruction et
ent différent des machines vivantes. — Conclusion : la solidarité des phénomènes de destruction et de création organique prouve l’
et à ce point de vue nous les classons en deux grands ordres : L° Les phénomènes d’usure, de destruction vitale, qui correspondent
qui correspondent aux phénomènes-fonctionnels de l’organisme ; 2° Les phénomènes de création vitale, qui correspondent au repos fo
t caractérisée par la réunion et l’enchaînement de ces deux ordres de phénomènes . Cette division des phénomènes de la vie nous sem
t l’enchaînement de ces deux ordres de phénomènes. Cette division des phénomènes de la vie nous semble la meilleure de celles que
ant, aucune particule vivante même, sans le jeu de ces deux ordres de phénomènes . C’est la base physiologique sur laquelle se meuv
toutes les variétés de la vie dans les deux règnes. Les divisions des phénomènes de la vie qui ont été proposées jusqu’ici s’appli
alité. Une classification, en physiologie générale, doit répondre aux phénomènes de la vie, indépendamment de la complication morp
rée. C’est précisément à cette condition que satisfait la division en phénomènes de destruction et de création organiques. Avant d
troit qui unit indissolublement les deux termes de notre division des phénomènes vitaux. Cette division est l’expression de la vie
en un mot, concevoir autrement un être doué de la vie. En effet, ces phénomènes se produisent simultanément chez tout être vivant
que la destruction est la condition nécessaire de la rénovation. Les phénomènes de la destruction fonctionnelle sont eux-mêmes le
érale, plusieurs théories célèbres ont affirmé que les deux ordres de phénomènes vitaux, au lieu d’appartenir à tout être vivant,
où Lavoisier reconnaît l’existence dans les êtres vivants de ces deux phénomènes inverses par lesquels ils opèrent la synthèse de
hoses, et l’apparence nous a toujours trompé sur la nature réelle des phénomènes . Il y a en effet une distinction morphologique en
distinction n’est que dans la forme, à la surface et non au fond des phénomènes . Nous soutenons, quant à nous, qu’il y a identité
l de réduction, de formation, de synthèse. Il résultait de là que les phénomènes de destruction ou combustion vitale se trouvaient
on vitale se trouvaient absolument séparés dans les êtres vivants des phénomènes de réduction ou de synthèse organique. La créatio
l’un était un réservoir de forces, et l’autre un consommateur. « Les phénomènes les plus compliqués de la vitalité sont résumés,
e de la vie qui exige dans tout être animal ou végétal la réunion des phénomènes de création et de destruction organique. Nous ne
’y mettent en place chacun selon sa nature. L’étude physiologique des phénomènes prouve que rien de semblable n’a lieu, et que la
ns le végétal. Nous reviendrons sur ces faits à propos de l’étude des phénomènes de créations organiques. Concluons seulement ici
nimaux et végétaux que dans l’agent ou l’énergie qui est la cause des phénomènes chimiques et mécaniques qui se passent en eux C’e
est un point que nous traiterons avec plus de détail, en étudiant les phénomènes de création vitale34. Pour le moment il suffira d
les grands traits de la question. Il est admis aujourd’hui35 que les phénomènes de synthèse chez les végétaux et les animaux form
ne peut s’empêcher d’exprimer lorsqu’il se fait le centre des grands phénomènes cosmiques qui l’entourent : le règne minéral est
estables ne répondent pas à la véritable conception physiologique des phénomènes . En effet, l’identification de l’organisme animal
rganique implique la destruction organique. Ce qui s’observe dans les phénomènes intimes de la nutrition, dans la profondeur de no
ition, dans la profondeur de nos tissus, se manifeste dans les grands phénomènes cosmiques de la nature. Les êtres vivants ne peuv
résumé, la physiologie générale, qui ne considère la vie que dans ses phénomènes essentiels et généraux, ne nous permet pas d’adme
t d’appareils variés avec des modes de fonctionnement qui donnent aux phénomènes de leur existence des apparences fort différentes
’absolument nécessaire à la vie ; nous considérons, au contraire, les phénomènes généraux et communs qui sont indispensables à l’e
plémentaires l’un de l’autre. C’est en définitive dans l’intimité des phénomènes de la nutrition que se manifeste surtout la loi d
hez les végétaux. Mais pour saisir cette unité, il faut considérer le phénomène nutritif dans sa totalité ; car si on n’analyse q
tres vivants avec le milieu cosmique, on peut trouver parfois que les phénomènes de la vie animale et végétale revêtent des appare
cette explication. MM. Regnault et Reiset, tout en admettant que les phénomènes de calorification ne peuvent être, dans l’organis
nt être, dans l’organisme comme au dehors de lui, que le résultat des phénomènes de combustion, n’hésitent pas à considérer les no
es comme tout à fait fortuite. C’est qu’en effet il y a bien d’autres phénomènes dont il faudrait tenir compte si l’on voulait avo
trop les problèmes, et selon le mot spirituel de Mulder : déduire les phénomènes qui se passent dans l’organisme de l’analyse des
lesquelles le physiologiste doit se baser pour poursuivre l’étude des phénomènes intimes de la nutrition dans nos tissus. Mais la
ues fondées sur la comparaison du matériel d’entrée et de sortie. Les phénomènes de la nutrition sont trop complexes pour pouvoir
indirecte d’opérer, tandis qu’au contraire l’étude expérimentale des phénomènes de la nutrition poursuivie directement dans les o
e mystère de la nutrition intime et arriver à se rendre maître de ces phénomènes de la vie, ce qui est son but suprême. On voit ai
physiologiste et le chimiste peuvent différer quand ils étudient les phénomènes de l’organisme vivant. Conclusion De la dis
i précède, nous pouvons conclure que malgré la variété réelle que les phénomènes vitaux nous offrent dans leur apparence extérieur
eux règnes. En conséquence nous considérons notre grande division des phénomènes de la vie, destruction et création organique, com
rvira de cadre dans les leçons qui vont suivre. Quatrième leçon : Phénomènes de destruction organique SOMMAIRE : Phénomènes
Quatrième leçon : Phénomènes de destruction organique SOMMAIRE : Phénomènes de la création et de la destruction organique. — 
Phénomènes de la création et de la destruction organique. — Étude des phénomènes de destruction organique. — Fermentation, combust
s proposé, discuté et établi en physiologie générale, la division des phénomènes de la vie en deux grands groupes : phénomènes de
nérale, la division des phénomènes de la vie en deux grands groupes : phénomènes de création ou de synthèse organique, phénomènes
eux grands groupes : phénomènes de création ou de synthèse organique, phénomènes de destruction organique. Il faut maintenant pour
te division dans ses détails et étudier séparément les deux ordres de phénomènes vitaux qui s’y rapportent. Nous commencerons par
énomènes vitaux qui s’y rapportent. Nous commencerons par l’étude des phénomènes de destruction vitale, parce qu’ils se montrent d
origine de l’être et qu’ils débutent avec l’apparition de la vie. Les phénomènes de destruction organique ont pour expression même
le est nécessairement liée à une destruction organique. Quel sont ces phénomènes de désorganisation ? Lavoisier, dans le passage q
, dans le passage que nous avons précédemment cité, rattache tous les phénomènes de destruction organique à l’un de ces trois type
u fonctionnement vital, soit dans le cadavre après la mort. Ces trois phénomènes typiques présentent malheureusement encore beauco
pide et sommaire non pas l’état détaillé de nos connaissances sur ces phénomènes complexes, mais bien plutôt la place qu’ils doive
ues provoquées par un corps qui ne gagnait et ne perdait rien dans le phénomène , qui semblait n’intervenir que par sa présence. B
enir que par sa présence. Berzélius appelait actions catalytiques les phénomènes de ce genre. C’est ainsi que la mousse de platine
économie vivante où elles s’accomplissent ne sont pas comparables aux phénomènes que Berzélius appelait des actions catalytiques.
. Il ne faut donc pas, d’après cela, rapprocher les fermentations des phénomènes d’ailleurs obscurs et inconnus que l’on a rangés
fut surtout précisé par M. Pasteur. La fermentation alcoolique est un phénomène corrélatif de l’organisation, du développement, d
n sait suffit pourtant pour permettre de juger de l’importance de ces phénomènes . Les matières albuminoïdes sont rendues solubles
n alcoolique produite par la levure de bière. C’est dans ce groupe de phénomènes qu’il faudrait ranger les transformations du sucr
Combustions Nous n’avons pas l’intention d’entrer dans l’étude des phénomènes de combustion et de leur rôle dans la vie des org
on, un principe que nous soutenons depuis longtemps, à savoir que les phénomènes chimiques des organismes vivants ne peuvent jamai
organismes vivants ne peuvent jamais être assimilés complètement aux phénomènes qui s’opèrent en dehors d’eux. Ce qui veut dire,
pèrent en dehors d’eux. Ce qui veut dire, en d’autres termes, que les phénomènes chimiques de l’être vivant, bien qu’ils se passen
Lavoisier que la destruction, l’usure moléculaire qui accompagne les phénomènes vitaux consiste dans une sorte d’oxydation de la
une erreur, presque inévitable à leur époque, sur le mécanisme de ces phénomènes , erreur qui, encore aujourd’hui, a cours auprès d
au contraire, il n’y a peut-être pas dans l’organisme un seul de ces phénomènes de prétendue combustion qui se fasse par fixation
avait, par une intuition de génie, créé son système en comparant les phénomènes respiratoires avec les oxydations des métaux, ava
tion directe et extemporanée d’oxygène sur la substance du muscle. Le phénomène est beaucoup plus complexe. Il consiste en des dé
et à la fois chargé d’oxygène et d’acide carbonique, Ainsi, les deux phénomènes d’absorption et de dépense d’oxygène sont ici net
éritable synthèse, une combinaison d’éléments séparés ; tandis que le phénomène qui se produit est probablement au contraire un d
tion qu’il interviendrait immédiatement dans le plus grand nombre des phénomènes de la vie. On a dit que chez les animaux élevés,
dans les organismes, et la production d’acide carbonique, qui est un phénomène si général dans les manifestations vitales, est l
fermentation et de la combustion, la putréfaction. Il s’agit là d’un phénomène encore plus obscur que ceux de la fermentation et
. Et cependant il est possible, dans certaines circonstances, que des phénomènes de même nature s’y accomplissent réellement. Des
organique avec la putréfaction, je dirai pourtant que, selon moi, les phénomènes vitaux des plantes et des animaux, n’ont pas d’an
imination d’hydrogène ou de composés plus hydrogénés. Tous les autres phénomènes qui se produisent sont primés et conditionnés par
se produisent sont primés et conditionnés par celui-là : ce sont des phénomènes secondaires provoqués par l’hydrogène à l’état na
ue et ultérieure de l’oxygène contenu dans le milieu. Ce seraient des phénomènes de ce genre qu’accompliraient les organismes sign
tions directes. Les putréfactions sont en outre caractérisées par des phénomènes de dédoublement avec produits ultimes bien étudié
nt rigoureusement au domaine de la physiologie. Cinquième leçon : Phénomènes de création organique SOMMAIRE : Création orga
organique SOMMAIRE : Création organique comprenant deux ordres de phénomènes communs aux deux règnes : synthèse chimique, synt
nération, rédintégration, cicatrisation, sont des aspects divers d’un phénomène identique, la synthèse organisatrice ou création
ribue des propriétés spéciales qui sont les causes physiologiques des phénomènes que ceux-ci présentent. La physiologie ne devait
à cet élément, la cellule, que nous devrions maintenant rattacher le phénomène de création, de synthèse organique, aussi bien da
vise en deux parties qui vont rejoindre les masses polaires. Voilà un phénomène qui nous révèle une constitution très complexe du
nt parallélisme des végétaux et des animaux, en vertu duquel tous les phénomènes essentiels se retrouvent identiques dans les deux
un être vivant rudimentaire, on doit y retrouver les deux espèces de phénomènes essentiels de création organique et de destructio
nos propres observations, semblent localiser l’un et l’autre ordre de phénomènes dans une partie différente, dans le protoplasma d
le fonctionnement du tissu où elles se rassemblent et s’ajoutent. Les phénomènes fonctionnels ou de dépense vitale auraient donc l
bule lymphatique de seconde génération. R. Hertwig a constaté le même phénomène du bourgeonnement du noyau chez un acinète, le Po
nte, que nous devons chercher l’explication de la vie, aussi bien des phénomènes chimiques de la nutrition que des réactions vital
se amylacéo ou glycogénique. — Découverte de la glycogénie animale. —  Phénomènes de synthèse amylacée et de destruction amylacée.
st actif en tant que substance et non en tant que forme ou figure. Le phénomène fondamental de la création organique consiste dan
jusqu’aux formes les plus complexes ; en un mot, une complication du phénomène essentiel. Lavoisier avait donc raison lorsque, t
vironné d’un mystère impénétrable, il le réclamait cependant comme un phénomène chimique, phénomène dont les chimistes devaient d
impénétrable, il le réclamait cependant comme un phénomène chimique, phénomène dont les chimistes devaient d’ores et déjà entrep
, avons-nous dit, a eu raison de léguer à la chimie l’explication des phénomènes de l’organisation des êtres vivants. Depuis le mo
l’étude seule de l’être vivant peut nous édifier sur le mécanisme des phénomènes dont il est le théâtre et sur les agents particul
in du protoplasma qui n’a jamais cessé de fonctionner. En étudiant le phénomène de plus près on avait cru pouvoir dire que la chl
ules incolores. Ainsi dans les parties incolores s’accompliraient les phénomènes inverses exactement de ceux qui se produisent dan
Sous l’influence de quelle force, par quelle énergie s’exécutent ces phénomènes  ? Où la cellule à protoplasma vert prend-elle la
ans la radiation solaire. Le soleil est le premier moteur de tous ces phénomènes , la source de la force vive qu’ils utilisent.
que indiquent le sens général dans lequel l’esprit actuel conçoit les phénomènes . Mais leur mécanisme exact, nous l’avons déjà dit
montré que cette explication directe de la chimie de laboratoire aux phénomènes de la vie n’est pas légitime. Nous avons maintes
Cependant nous reconnaissons qu’il existe dans les êtres vivants des phénomènes vitaux et des composés chimiques qui leur sont pr
r une glande. Chaque laboratoire a donc ses agents spéciaux, mais les phénomènes chimiques sont au fond les mêmes : la transformat
isent dans les deux cas par un mécanisme chimique identique. Pour les phénomènes de création organique, il doit en être de même. L
remonter successivement et réussir à atteindre le déterminisme de ces phénomènes fondamentaux. Aujourd’hui on peut dire que la syn
dans les deux règnes, qu’elle comprend nécessairement deux ordres de phénomènes , la création organique et la destruction organiqu
r résultat la destruction du sucre par des procédés équivalents à des phénomènes d’oxydation. Nous trouvons ainsi dans la glycogen
s la glycogenèse végétale les deux phases caractéristiques des grands phénomènes de la vie : 1° Création organique : synthèse de l
ons. Malheureusement nous ne connaissons bien jusqu’à présent que les phénomènes de destruction des principes amylacés ; nous savo
ciaux à l’organisme. Nous savons de plus que dans les deux règnes ces phénomènes engendrent de la chaleur en s’accomplissant. Quan
fait important que les vivisections troublent, arrêtent aussitôt les phénomènes de synthèse glycogénique, tandis qu’ils n’empêche
andis qu’ils n’empêchent pas ou même accélèrent dans certains cas les phénomènes de destruction ou de transformation. C’est pourqu
tudier, post mortem, par les procédés d’analyse artificielle, que les phénomènes de destruction glycogénique, tandis que les phéno
ielle, que les phénomènes de destruction glycogénique, tandis que les phénomènes de synthèse correspondants, comme d’ailleurs tous
les phénomènes de synthèse correspondants, comme d’ailleurs tous les phénomènes des créations organiques, semblent exiger pour s’
e protoplasma animal ou végétal ; au contraire, la destruction est un phénomène chimique qui n’exige pas nécessairement l’interve
ité chez les animaux et les végétaux. — Expériences. — Anesthésie des phénomènes protoplasmiques de germination, développement et
veuses, mais seulement sur le protoplasma Le protoplasma, agent des phénomènes de création organique, ne possède pas seulement l
r il n’a en lui-même et par lui-même aucune faculté d’initiative. Les phénomènes de la vie ne sont pas les manifestations spontané
me étant de l’ordre le plus élevé, que dans celles qu’on rapporte aux phénomènes physico-chimiques. Cette continuelle relation ent
du monde extérieur. Cette faculté, condition essentielle de tous les phénomènes de la vie, chez la plante aussi bien que chez l’a
de l’irritabilité. La sensibilité, qui est, à son plus haut degré, un phénomène complexe, n’est au fond, comme nous le verrons, q
s autres facultés secondaires. Virchow professe la même opinion ; les phénomènes vitaux ont pour condition intime l’irritabilité,
gent de toutes les synthèses organiques, et par cela même de tous les phénomènes intimes de nutrition. Le protoplasma, en outre, s
eut, se contracte sous l’influence des excitants et préside ainsi aux phénomènes de la vie de relation. Par suite de l’évolution d
ure qu’elle soit et de quelque manière qu’elle se manifeste. Tous les phénomènes qui sont véritablement sous la dépendance de l’ir
bilité vitale sont suspendus ou supprimés définitivement ; les autres phénomènes , de nature purement chimique, qui s’accomplissent
s anesthésiques est générale, qu’elle ne s’adresse pas seulement à ce phénomène conscient qu’on appelle douleur ou sensibilité, m
que l’anesthésique porte d’abord son action, et ce sont en effet les phénomènes de la conscience et de la perception sensorielle
int que les éléments nerveux les plus délicats, qui sont le siège des phénomènes de sensibilité consciente, et cela suffit pour le
n se propose. Mais ici nous voulons démontrer que l’anesthésie est un phénomène général dans tous les tissus, et nous devons en d
vons en donner la démonstration sur les animaux et sur les végétaux. Phénomènes d’anesthésie du mouvement et de la sensibilité ch
ussi chez les plantes. Beaucoup de végétaux présentent, en effet, des phénomènes de réactions motrices en rapport étroit avec les
. Un arrêt et un départ nouveau déterminaient la répétition des mêmes phénomènes avec une intensité toujours décroissante. Nous av
les plantes comme les animaux peuvent être anesthésiées, et tous les phénomènes s’observent absolument de la même manière. On a p
la sensitive, nous la retrouverons ultérieurement dans bien d’autres phénomènes de la vie végétale. Maintenant, après une demi-he
l’épine-vinette, etc. Il reste à savoir si le mécanisme par lequel ce phénomène est réalisé est identique. C’est là une question
membranes cellulaires. Mais quel que soit le mécanisme intime de ces phénomènes , nous ne pouvons attribuer leur suppression qu’à
opaque et dans un état de semi-coagulation. On observe très bien ces phénomènes sur la grenouille en injectant de l’eau éthérée d
éments organiques qui agissent dans les synthèses chimiques, dans les phénomènes de germination, de fermentation, dans les phénomè
miques, dans les phénomènes de germination, de fermentation, dans les phénomènes de nutrition en un mot. Phénomènes d’anesthésie
ation, de fermentation, dans les phénomènes de nutrition en un mot. Phénomènes d’anesthésie du protoplasma dans les phénomènes d
utrition en un mot. Phénomènes d’anesthésie du protoplasma dans les phénomènes de germination, de développement de nutrition et
s expériences. Nous avons — dit que les anesthésiques distinguent les phénomènes vitaux d’organisation des phénomènes purement chi
es anesthésiques distinguent les phénomènes vitaux d’organisation des phénomènes purement chimiques de destruction. L’éthérisation
rnir un exemple frappant. Dans la germination en effet deux ordres de phénomènes ont lieu : 1° les phénomènes de création organiqu
s la germination en effet deux ordres de phénomènes ont lieu : 1° les phénomènes de création organique proprement dits, en vertu d
ne germe, pousse et développe sa radicelle, sa tigelle, etc. ; 2° les phénomènes chimiques concomitants, qui sont par exemple la t
ygène avec exhalation d’acide carbonique. Or, chez la graine dont les phénomènes vitaux de la germination sont suspendus par l’ane
n sont suspendus par l’anesthésie, on observe comme à l’ordinaire les phénomènes chimiques de la germination ; on constate que l’a
n des êtres vivants comme identique dans les deux règnes, et comme un phénomène de destruction caractérisé par l’absorption de l’
Ce fait est d’accord avec ce que nous avons vu précédemment : que les phénomènes chimiques de synthèse vitale sont seuls abolis pa
nthèse vitale sont seuls abolis par les anesthésiques, tandis que les phénomènes chimiques de destruction ne le sont pas. En effet
formation de l’acide carbonique par l’acte respiratoire n’est pas un phénomène vital, puisque, ainsi que l’a montré Spallanzani,
substance organisée, qui en sont le support. La sensibilité serait un phénomène complexe, spécial à certains, êtres, mais qui se
exe, spécial à certains, êtres, mais qui se ramènerait cependant à un phénomène général plus simple, l’irritabilité. Broussais, n
comme conséquence la sensibilité, la contractilité et tous les autres phénomènes secondaires. Virchow a, nous l’avons déjà vu, pro
ow a, nous l’avons déjà vu, professé la même opinion ; selon lui, les phénomènes vitaux ont pour condition intime l’irritabilité,
sables qui peuvent servir de base à une définition physiologique. Les phénomènes de la sensibilité sont, en réalité, des actes com
ent les éléments anatomiques d’être influencés par l’oxygène, etc. Le phénomène de sensibilité comprend l’ensemble des faits seco
el ou mécanique jusqu’aux centres nerveux, où elle se transforme ; 3° Phénomène psychique de la perception (qui peut manquer). L’
siologistes l’ont appelée sensation brute, sensation inconsciente. Le phénomène ne s’arrête pas là : l’ébranlement, qui fait entr
préciables (ictère, pâleur produite par une émotion, etc.). Ainsi, le phénomène de sensibilité chez l’homme même, en prenant l’ex
estation très complexe. On voit déjà qu’elle comprend deux espèces de phénomènes  : 1° des phénomènes purement matériels, réaction
xe. On voit déjà qu’elle comprend deux espèces de phénomènes : 1° des phénomènes purement matériels, réaction motrice ou autre, à
ce ou autre, à la suite de l’impression d’un agent extérieur ; 2° des phénomènes psychiques. Si donc nous laissons de côté le phén
ieur ; 2° des phénomènes psychiques. Si donc nous laissons de côté le phénomène psychique, il nous reste, pour caractériser la se
ique, il nous reste, pour caractériser la sensibilité, un ensemble de phénomènes organiques ayant pour point de départ l’impressio
ou motrice fait défaut, nous perdons toute possibilité d’apprécier le phénomène de sensibilité chez les animaux. En dehors de nou
l’impression, transmission, perception, sans réaction motrice. Aucun phénomène apparent ne la trahit, et elle échapperait au phy
uirait, on ne serait pas obligé de caractériser la sensibilité par le phénomène psychique de la sensation ; car il pourrait y avo
ture, trophique, sécrétoire ou autre. Lorsque l’on headend au fond du phénomène sensible, on ne trouve donc pas autre chose que c
es degrés différents de l’action du même agent, et par conséquent les phénomènes eux-mêmes sont des degrés différents d’un même ph
séquent les phénomènes eux-mêmes sont des degrés différents d’un même phénomène élémentaire. La manière identique dont ils sont i
res manières de juger, si ce n’est de considérer comme identiques les phénomènes qui présentent des caractères physiques identique
i nous voulions headendre encore plus profondément dans l’analyse des phénomènes que nous examinons, nous verrions qu’en réalité l
la de tangible. Seulement les interprétations que nous donnons de ces phénomènes physiques sont toujours métaphysiques parce que n
e seulement qu’il faut bien étudier son rôle dans nos conceptions des phénomènes du monde extérieur, pour ne pas être dupe des ill
s variées qui résultent de ces lois morphologiques donnent lieu à des phénomènes vitaux, très différents les uns des autres et qui
dividu distinct dans lequel recommence de nouveau le même procédé des phénomènes vitaux (voy. fig. 24). Quant à la division endogè
ière protoplasmique pour en former deux cellules nouvelles. Voilà des phénomènes complexes qui ont été observés chez les végétaux,
les idées philosophiques de Leibnitz. Leibnitz considérait tous, les phénomènes de l’univers comme la simple conséquence d’un act
n la période embryogénique, la plus longue, qui comprend la série des phénomènes par lesquels l’œuf fécondé est amené jusqu’au dév
noyau. Cette identité d’origine pour tous les êtres organisés est un phénomène bien essentiel et bien digne d’être mis en lumièr
La seconde période du développement de l’œuf est caractérisée par le phénomène de la fécondation et tous les faits secondaires q
il lent, acquiert des formes successivement compliquées. Les premiers phénomènes par lesquels débute l’évolution embryogénique son
Chacune des deux masses nouvelles subit une segmentation pareille. Ce phénomène , appelé fractionnement du vitellus, aboutit, par
crit son orbe elliptique en vertu d’une impulsion initiale ; tous les phénomènes qui s’accomplissent à la surface de cette planète
énomènes qui s’accomplissent à la surface de cette planète, comme les phénomènes vitaux dans l’organisme, manifestent le jeu des f
a cause qui lui a imprimé son impulsion initiale est en dehors de ses phénomènes actuels et liée seulement à l’équilibre cosmique
ologie n’est pas plus liée à la manifestation vitale actuelle que les phénomènes des agents physiques à la surface de la terre ne
ement les conditions extérieures ou cosmiques de leur existence., Les phénomènes de l’évolution s’exécutent, pourrait-on dire, par
lées dormantes ou expectantes, qui n’empêchent ni ne produisent aucun phénomène vital, qui n’agissent pas et sur lesquelles on ne
ntelligible. Les choses se passent, disent-ils, comme si la cause des phénomènes avait prévu l’effet qu’ils doivent amener. Cette
dans l’être organisé, et subordonnait à un effet futur déterminé les phénomènes qui se succèdent isolément. De sorte que cet effe
cèdent isolément. De sorte que cet effet final en vue duquel tous les phénomènes se coordonnent, devient rétroactivement la cause
t toujours présent sous forme d’anticipation idéale dans la série des phénomènes qui le précèdent et le réalisent ; il serait une
68, leurs conditions intellectuelles. Il voit l’ordre, le rapport des phénomènes , leur harmonie, leur consensus ; il reconnaît leu
ses physiques ou conditions ne suffisent pas à nous rendre compte des phénomènes , mais elles suffisent à nous en rendre maîtres. Q
alité particulière, de téléologie intra-organique : le groupement des phénomènes vitaux en fonctions est l’expression de cette pen
, cicatrisation, etc. — Formes diverses des manifestations vitales. —  Phénomènes vitaux. — Fonctions. — Propriétés. — III. Concept
logie comparée. — Problème de la physiologie : connaître les lois des phénomènes de la vie et agir sur l’apparition de ces phénomè
tre les lois des phénomènes de la vie et agir sur l’apparition de ces phénomènes . — La physiologie est une science active. — Son p
but que nous voulions atteindre ; nous avons esquissé l’ensemble des phénomènes de la vie en les considérant dans leur plus grand
si bien qu’il est illusoire de chercher à saisir l’essence de quelque phénomène que ce soit, physique ou chimique. Les diverses t
gents généraux de la nature physique capables de faire apparaître les phénomènes vitaux isolément n’en expliquent pas l’ordonnance
, l’intelligence, pourraient être considérées comme les résultats des phénomènes physico-chimiques de la nutrition ; mais il faudr
formes ou les principes de direction et de manifestation de tous les phénomènes de l’organisme de quelque nature qu’ils soient. T
minée. Aucun de ces deux facteurs, pas plus le principe directeur des phénomènes que l’ensemble des conditions matérielles de mani
o-chimiques déterminées, extérieures, qui gouvernent l’apparition des phénomènes  ; 2° Les conditions organiques ou lois préétablie
préétablies qui règlent la succession, le concert, l’harmonie de ces phénomènes . Ces conditions organiques ou morphologiques déri
al d’une manière générale.   Le conflit vital engendre deux ordres de phénomènes , que nous avons appelés : Phénomènes de création
it vital engendre deux ordres de phénomènes, que nous avons appelés : Phénomènes de création organique, Phénomènes de destruction
hénomènes, que nous avons appelés : Phénomènes de création organique, Phénomènes de destruction organique. Cette division, que nou
t caractérisée par la réunion et l’enchaînement de ces deux ordres de phénomènes . Cette division est conforme à la véritable natur
ale et de la classification simple et féconde qui en résulte pour les phénomènes de la vie. Il avait entrevu que la physiologie de
ces deux ordres d’actes, l’organisation et la désorganisation. 1° Les phénomènes de désorganisation ou de destruction organique co
ènes de désorganisation ou de destruction organique correspondent aux phénomènes fonctionnels de l’être vivant. Quand une partie f
ces organes se consume, l’organe se détruit. Cette destruction est un phénomène physico-chimique, le plus souvent le résultat d’u
la suite d’une illusion, nous sommes amenés à la caractériser. 2° Les phénomènes de création organique ou d’organisation sont les
sion phénoménale évidente. On pourrait dire que de ces deux ordres de phénomènes , ceux de création organique sont les plus particu
vant ; ils n’ont pas d’analogues en dehors de l’organisme. Aussi, les phénomènes que nous rassemblons sous ce titre de création or
complètement la vie. Nous rappellerons encore que ces deux ordres de phénomènes ne sont divisibles et séparables que pour l’espri
st-à-dire de ceux de la rénovation organique. Celui des deux types de phénomènes qui est pour ainsi dire le plus vital, le phénomè
es deux types de phénomènes qui est pour ainsi dire le plus vital, le phénomène de création organique, est donc en quelque sorte
réation organique, est donc en quelque sorte subordonné à l’autre, au phénomène physico-chimique de la destruction. Nous en avons
ort ou des produits de la destruction. C’est précisément parce que le phénomène plastique ou synthétique est subordonné au phénom
ent parce que le phénomène plastique ou synthétique est subordonné au phénomène fonctionnel ou de destruction, que nous avons un
ls, les moins vitaux. La distinction que nous avons établie entre les phénomènes de la vie fournit une division naturelle de la ph
lle de la physiologie qui doit se proposer successivement l’étude des phénomènes de destruction, puis celle des phénomènes de créa
successivement l’étude des phénomènes de destruction, puis celle des phénomènes de création. En physiologie générale cette divisi
stituée, ainsi que nous l’avons longuement établi70, à la division en phénomènes animaux et phénomènes végétaux que l’on a pendant
s l’avons longuement établi70, à la division en phénomènes animaux et phénomènes végétaux que l’on a pendant longtemps opposés les
règnes ne peut être fondée que sur les différences morphologiques des phénomènes , mais non sur leur nature essentielle. Tous les ê
’organisme végétal le plus simple, nous présentent les deux ordres de phénomènes de destruction et d’organisation avec les mêmes c
d’organisation avec les mêmes caractères généraux. Ces deux ordres de phénomènes peuvent être étudiés isolément, et c’est de cette
s linéaments généraux. Dans la leçon IV, nous nous sommes occupés des phénomènes de la destruction organique que nous avons ramené
dernière synthèse répond aux formes en quelque sorte accessoires des phénomènes de la vie ; elle n’est pas absolument nécessaire
lle est la conception qui nous permet de comprendre et d’analyser les phénomènes des êtres vivants, et nous donne la possibilité d
ité des parties élémentaires et que chacune reçoit le contre-coup des phénomènes qui s’accomplissent dans les autres. Les éléments
e faire une remarque essentielle relativement à l’accomplissement des phénomènes par lesquels l’organisme se répare et se rétablit
des phénomènes par lesquels l’organisme se répare et se rétablit. Ces phénomènes ne semblent pouvoir se manifester que lorsque les
ganes ou des parties séparées de l’organisme, nous n’obtenons que des phénomènes partiels, de la nature des phénomènes de décompos
anisme, nous n’obtenons que des phénomènes partiels, de la nature des phénomènes de décomposition organique ; mais les phénomènes
ls, de la nature des phénomènes de décomposition organique ; mais les phénomènes de synthèse organique ne peuvent plus être obtenu
observer tous les actes fonctionnels, la contraction du muscle et les phénomènes qui en sont la conséquence ; mais ce muscle ne se
mière fois, dans mes Leçons sur les substances toxiques 73 : tous les phénomènes physiologiques, pathologiques ou toxiques ne sont
e concert et l’harmonie. Formes diverses des manifestations vitales. Phénomènes vitaux. Fonctions. Propriétés. — La cellule est l
agérées, développées et concertées les unes avec les autres. Dans ces phénomènes complexes que nous allons voir chez les êtres sup
mbles de parties anatomiques. La fonction est une série d’actes ou de phénomènes groupés, harmonisés, en vue d’un résultat détermi
t ce résultat entrevu par l’esprit qui fait le lien et l’unité de ces phénomènes composants, qui fait la fonction. Ce résultat sup
vergences des physiologistes dans la classification des fonctions. De phénomènes vitaux tout à fait objectifs, tout à fait réels,
dépendants que possible de l’esprit qui les observe, il n’y a que les phénomènes élémentaires. Dès que l’on s’élève à la conceptio
sprit, et en tant que réalité objective, qu’une multitude d’actes, de phénomènes matériels, simultanés ou successifs éparpillés da
siologique réel, qui se traduit par l’action du physiologiste sur les phénomènes de la vie. C’est par le déterminisme appliqué à l
e de ces éléments organiques que nous pouvons arriver à atteindre les phénomènes de la vie, mais jamais en agissant sur les propri
ique La physiologie, avons-nous dit, est la science qui étudie les phénomènes propres à l’être vivant ; mais, ainsi comprise, c
à l’infini chez les êtres vivants, afin d’en déduire les lois de ces phénomènes , c’est l’œuvre de la physiologie comparée. Elle n
anisation vitale permettait d’étendre cette domination jusque sur les phénomènes vitaux, puisque ceux-ci obéissaient aux forces ph
la loi de son intelligence en cherchant à prévoir ou à maîtriser les phénomènes qui éclatent autour de lui. La prévision et l’act
physiologie comme de ces autres sciences ? La science qui étudie les phénomènes de la vie peut-elle prétendre à les maîtriser ? S
ière de la physique et de la chimie. Or, comment peut-on agir sur les phénomènes de la vie ? Arrivé au terme de notre étude, nous
problème physiologique, tel que nous l’avons posé en commençant. Les phénomènes de la vie sont représentés par deux facteurs : le
s conditions physico-chimiques qui les font apparaître. En un mot, le phénomène vital est préétabli dans sa forme, non dans son a
a forme, non dans son apparition. Nous devons donc comprendre que ces phénomènes de la vie ne peuvent être atteints que dans les c
déterminisme des conditions physico-chimiques qui font apparaître les phénomènes de la vie. En résumé, le déterminisme reste le gr
a toute son efficacité qu’à la condition de montrer les objets et les phénomènes qui en forment la matière. Pour ce qui est des sc
té tentés, dans le dessein de percer les ténèbres qui planent sur ces phénomènes . Le fruit de tant de travaux n’a point été, comme
’expliquer ce qui est inexplicable, mais seulement de prouver que les phénomènes de l’origine de la vie ne sont ni d’une autre ess
e ans. Pour mesurer le chemin parcouru, voyons le point de départ. Le phénomène de l’apparition d’un être nouveau, engendré ou cr
l’accomplissement d’un plan marqué d’avance. Le caractère de tous les phénomènes qui s’accomplissent est d’être la suite ou la con
nt de départ. Par là se trouve établie l’unité nécessaire de tous les phénomènes vitaux, qui en eux-mêmes sont la conséquence de l
aux contemporains ont eu précisément pour résultat de confondre « les phénomènes du développement de la chose née avec ceux de la
n sont tombées sous les efforts des hommes qui ont suivi les premiers phénomènes de l’apparition des êtres. Il a été dit que l’évo
nt la nécessité de ce même point de vue dans la physiologie, étude de phénomènes de la vie qui se développe, aussi bien que de la
transformer en combinaisons azotées les substances ternaires. Un tel phénomène projetterait une vive lumière sur le problème des
res, et par conséquent la valeur du potentiel, a une influence sur le phénomène , car la distance des deux cloches étant triple, a
don, est ainsi mise hors de doute. La lumière n’est pour rien dans le phénomène  ; les choses se passent de même dans l’obscurité
état actuel des choses, nous admettons une modalité spéciale dans les phénomènes physico-chimiques de l’organisme. — Sommes-nous p
e déterminisme. Il est illusoire de prétendre remonter aux causes des phénomènes par l’esprit ou par la matière. Ni l’esprit ni la
l’esprit ni la matière ne sont des causes. Il n’y a pas de causes aux phénomènes  ; et en particulier pour les phénomènes de la vie
s. Il n’y a pas de causes aux phénomènes ; et en particulier pour les phénomènes de la vie, et pour tous ceux qui ont une évolutio
de succession constante n’entraîne pas ici l’idée de dépendance. Les phénomènes de l’évolution s’enchaînent dans un ordre rigoure
de rapport ou de conditions. Le déterminisme fixe les conditions des phénomènes  ; il permet d’en prévoir l’apparition et de la pr
ophique. Il me suffira de dire, au point de vue physiologique, que le phénomène de la liberté morale doit être assimilé à tous le
e phénomène de la liberté morale doit être assimilé à tous les autres phénomènes de l’organisme vivant. — Si toutes les conditions
uand la compression cesse. J’ai, il y a bien longtemps, montré que ce phénomène se reproduit sur le vivant. Si avec l’extrémité d
tissus de réagir sous l’influence de leurs excitants ordinaires. Les phénomènes de la vie ne sont pas les manifestations spontané
me étant de l’ordre le plus élevé, que dans celles qu’on rapporte aux phénomènes physico-chimiques. 59. Cl. Bernard, Leçons sur
6 (1830) Cours de philosophie positive : première et deuxième leçons « Première leçon »
ilosophies, ou de systèmes généraux de conceptions sur l’ensemble des phénomènes , qui s’excluent mutuellement : la première est le
rappent, en un mot vers les connaissances absolues, se représente les phénomènes comme produits par l’action directe et continue d
monde, et conçues comme capables d’engendrer par elles-mêmes tous les phénomènes observés, dont l’explication consiste alors à ass
et la destination de l’univers, et à connaître les causes intimes des phénomènes , pour s’attacher uniquement à découvrir, par l’us
s réels, n’est plus désormais que la liaison établie entre les divers phénomènes particuliers et quelques faits généraux dont les
ité générale, la nature, envisagée comme la source unique de tous les phénomènes . Pareillement, la perfection du système positif,
jamais l’atteindre, serait de pouvoir se représenter tous les divers phénomènes observables comme des cas particuliers d’un seul
tension convenable, dans la partie de ce cours relative à l’étude des phénomènes sociaux. Je ne la considère maintenant que pour d
otre esprit a besoin d’une théorie quelconque. Si, en contemplant les phénomènes , nous ne les rattachions point immédiatement à qu
s moyens, la nature intime des êtres, l’origine et la fin de tous les phénomènes , soient précisément celles que notre intelligence
e positive, dont la plus haute ambition est de découvrir les lois des phénomènes , dont le premier caractère propre est précisément
entièrement destiné à notre usage, et comme présentant dans tous ses phénomènes des relations intimes et continues avec notre exi
oignés de ces dispositions premières, du moins quant à la plupart des phénomènes , que nous avons peine à nous représenter exacteme
est suffisamment excitée par le pur espoir de découvrir les lois des phénomènes , par le simple désir de confirmer ou d’infirmer u
dement aux premières théories positives de l’une et l’autre classe de phénomènes  ? Cette condition de notre développement intellec
es n’ont pas d’autre utilité réelle. En substituant, dans l’étude des phénomènes , à l’action surnaturelle directrice une entité co
’être plus, aux yeux de tout esprit droit, que les noms abstraits des phénomènes . Il est impossible d’imaginer par quel autre proc
ctère fondamental de la philosophie positive est de regarder tous les phénomènes comme assujettis à des lois naturelles invariable
n’avons nullement la prétention d’exposer les causes génératrices des phénomènes puisque nous ne ferions jamais alors que reculer
Ainsi, pour en citer l’exemple le plus admirable, nous disons que les phénomènes généraux de l’univers sont expliqués, autant qu’i
té, ce fait général nous est présenté comme une simple extension d’un phénomène qui nous est éminemment familier, et que, par cel
à connaître la nature intime des choses et le mode de génération des phénomènes , sont cependant tout ce que nous pouvons obtenir
e plus satisfaisant, en nous montrant comme identiques deux ordres de phénomènes qui ont été si longtemps regardés comme n’ayant a
ment positif ; les lois les plus importantes et les plus précises des phénomènes thermologiques se trouvent dévoilées, sans que l’
quant à présent, de savoir qu’il est conforme à la nature diverse des phénomènes , et qu’il est déterminé par leur degré de général
érations qui, bien que distinctes, concourent au même but. Ainsi, les phénomènes astronomiques d’abord, comme étant les plus génér
nts de tous les autres, et successivement, par les mêmes raisons, les phénomènes de la physique terrestre proprement dite, ceux de
a physique terrestre proprement dite, ceux de la chimie, et enfin les phénomènes physiologiques, ont été ramenés à des théories po
l’unité de méthode, conservât indéfiniment, pour une seule classe de phénomènes , sa manière primitive de philosopher, lorsqu’une
e si grande extension, embrasse-t-elle aujourd’hui tous les ordres de phénomènes  ? Il est évident que cela n’est point, et que, pa
ution définitive. En effet, dans les quatre catégories principales de phénomènes naturels énumérées tout à l’heure, les phénomènes
ries principales de phénomènes naturels énumérées tout à l’heure, les phénomènes astronomiques, physiques, chimiques et physiologi
es et physiologiques, on remarque une lacune essentielle relative aux phénomènes sociaux, qui, bien que compris implicitement parm
aux phénomènes sociaux, qui, bien que compris implicitement parmi les phénomènes physiologiques, méritent, soit par leur importanc
gorie distincte. Ce dernier ordre de conceptions, qui se rapporte aux phénomènes les plus particuliers, les plus compliqués et les
giques et métaphysiques qui, relativement à tous les autres genres de phénomènes , ne sont plus maintenant employées par personne,
usitées, sous l’un et l’autre rapport, pour tout ce qui concerne les phénomènes sociaux, quoique leur insuffisance à cet égard so
s conceptions que je tenterai de présenter relativement à l’étude des phénomènes sociaux, et dont j’espère que ce discours laisse
osophique des modernes sera enfin fondé dans son ensemble ; car aucun phénomène observable ne saurait évidemment manquer de rentr
rer dans quelqu’une des cinq grandes catégories dès lors établies des phénomènes astronomiques, physiques, chimiques, physiologiqu
de corps isolés. C’est à cette fin qu’avant de procéder à l’étude des phénomènes sociaux, je considérerai successivement, dans l’o
D’un autre côté, comment procéder avec sûreté à l’étude positive des phénomènes sociaux, si l’esprit n’est d’abord préparé par la
considération approfondie des méthodes positives déjà jugées pour les phénomènes moins compliqués, et muni, en outre, de la connai
iqués, et muni, en outre, de la connaissance des lois principales des phénomènes antérieurs, qui toutes influent, d’une manière pl
if, et spécialement tout être vivant, peut être étudié, dans tous ses phénomènes , sous deux rapports fondamentaux, sous le rapport
on puisse arriver à quelques notions rationnelles véritables sur les phénomènes intellectuels. On voit que, sous aucun rapport, i
intérieure, et dont la dernière est uniquement destinée à l’étude des phénomènes intellectuels. Ce n’est point ici le lieu d’entre
essité invincible, l’esprit humain peut observer directement tous les phénomènes , excepté les siens propres. Car, par qui serait f
ar, par qui serait faite l’observation ? On conçoit, relativement aux phénomènes moraux, que l’homme puisse s’observer lui-même so
c l’état d’observation. Mais, quant à observer de la même manière les phénomènes intellectuels pendant qu’ils s’exécutent, il, y a
n ensemble de conceptions positives sur toutes les grandes classes de phénomènes naturels. C’est un tel ensemble qui doit devenir
propre à tous les corps organisés, qui fait que, dans aucun de leurs phénomènes , il n’y a lieu à concevoir des nombres invariable
é, qu’à compléter la philosophie positive en y comprenant l’étude des phénomènes sociaux, et ensuite à la résumer en un seul corps
ble des connaissances acquises, relativement aux différents ordres de phénomènes naturels, il était loin de ma pensée de vouloir p
était loin de ma pensée de vouloir procéder à l’étude générale de ces phénomènes en les considérant tous comme des effets divers d
e, je considère ces entreprises d’explication universelle de tous les phénomènes par une loi unique comme éminemment chimériques,
parvenir, ce ne pourrait être, suivant moi, qu’en rattachant tous les phénomènes naturels à la loi positive la plus générale que n
ue nous connaissions, la loi de la gravitation, qui lie déjà tous les phénomènes astronomiques à une partie de ceux de la physique
ffectivement une conception par laquelle on pourrait ne voir dans les phénomènes chimiques que de simples effets moléculaires de l
’il faudrait ensuite tenter de rattacher à la même loi l’ensemble des phénomènes physiologiques ; ce qui, certes, ne serait pas la
nvaincre que le but de ce cours n’est nullement de présenter tous les phénomènes naturels comme étant au fond identiques, sauf la
le nombre des lois générales nécessaires à l’explication positive des phénomènes naturels, ce qui est, en effet, le but philosophi
ncyclopédique qu’il convient d’établir entre les diverses classes des phénomènes naturels, et par conséquent entre les sciences po
7 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre VI : Règles relatives à l’administration de la preuve »
ion de la preuve I Nous n’avons qu’un moyen de démontrer qu’un phénomène est cause d’un autre, c’est de comparer les cas o
t à établir des rapports de causalité, qu’il s’agisse de rattacher un phénomène à sa cause, ou, au contraire, une cause à ses eff
contraire, une cause à ses effets utiles. Puisque, d’autre part, les phénomènes sociaux échappent évidemment à l’action de l’opér
aisons, car pour pouvoir comparer les différentes formes que prend un phénomène social chez différents peuples, il faut l’avoir d
grande partie de son autorité, c’est qu’il l’appliquait également aux phénomènes biologiques, et même aux faits physico-chimiques
iques soient mieux fondées en ce qui concerne la sociologie ; car les phénomènes sociaux ne se distinguent des précédents que par
expérimental, n’est, pour ainsi dire, d’aucun usage dans l’étude des phénomènes sociaux. Outre qu’elle ne peut servir qu’aux scie
es, puisqu’elle suppose déjà connues un nombre important de lois, les phénomènes sociaux sont beaucoup trop complexes pour que, da
plus de même en sociologie par suite de la complexité trop grande des phénomènes , jointe à l’impossibilité de toute expérience art
diffèrent sous tous les rapports, sauf un. Les chances de laisser un phénomène se dérober sont bien supérieures à celles de n’en
s. Le simple parallélisme des valeurs par lesquelles passent les deux phénomènes , pourvu qu’il ait été établi dans un nombre suffi
ntrer qu’ils ne sont pas étrangers l’un à l’autre. La manière dont un phénomène se développe en exprime la nature ; pour que deux
constante est donc, par elle-même, une loi, quel que soit l’état des phénomènes restés en dehors de la comparaison. Aussi, pour l
de preuves une autorité qu’il ne peut avoir en sociologie. Quand deux phénomènes varient régulièrement l’un comme l’autre, il faut
t maintenir ce rapport alors même que, dans certains cas, l’un de ces phénomènes se présenterait sans l’autre. Car il peut se fair
pports de causalité. La concomitance peut être due non à ce qu’un des phénomènes est la cause de l’autre, mais à ce qu’ils sont to
e même cause, ou bien encore à ce qu’il existe entre eux un troisième phénomène , intercalé mais inaperçu, qui est l’effet du prem
des lois déjà démontrées, on se mettra à la recherche d’un troisième phénomène dont les deux autres dépendent également ou qui a
es fondamentales. Il ne saurait donc être sensiblement affecté par un phénomène aussi éloigné et d’un aussi faible retentissement
uffisent. Dès qu’on a prouvé que, dans un certain nombre de cas, deux phénomènes varient l’un comme l’autre, on peut être certain
e que celle des espèces animales. De plus, il existe une multitude de phénomènes sociaux qui se produisent dans toute l’étendue de
ui, de plus, soient d’une suffisante étendue. Car les variations d’un phénomène ne permettent d’en induire la loi que si elles ex
ode de temps suffisamment longue, des variations que présente le même phénomène suivant les provinces, les classes, les habitats
bes parallèles, à savoir celles qui expriment la marche historique du phénomène considéré et de la cause conjecturée, mais dans c
r celle des autres et voir si, chez chacun d’eux pris à part, le même phénomène évolue dans le temps en fonction des mêmes condit
e-même ne peut guère se suffire. Elle ne s’applique, en effet, qu’aux phénomènes qui ont pris naissance pendant la vie des peuples
si ne sauraient donc se comprendre si l’on n’a pas étudié d’abord ces phénomènes plus fondamentaux qui en sont les racines et ils
peler génétique, donnerait d’un seul coup l’analyse et la synthèse du phénomène . Car, d’une part, elle nous montrerait à l’état d
s religieuses et de tout traditionalisme ne pouvait jamais être qu’un phénomène passager de la vie des peuples, parce qu’il n’app
au début de chaque histoire soit dû non à ce fait qu’un recul du même phénomène ne peut jamais être que transitoire, mais aux con
de de leur développement. Ainsi, pour savoir dans quel sens évolue un phénomène social, on comparera ce qu’il est pendant la jeun
8 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre IV : La philosophie — I. La métaphysique spiritualiste au xixe  siècle — Chapitre I : Principe de la métaphysique spiritualiste »
e point de vue ontologique. Comme Kant, il distingue le noumène et le phénomène , ce qui est en soi et ce qui nous apparaît, et, s
ui nous apparaît, et, s’il reproche aux sceptiques de ne voir que des phénomènes , il reproche aux dogmatiques de prétendre connaît
terme moyen entre la chose en soi, inaccessible à l’expérience, et le phénomène , additionné et juxtaposé dans le temps et dans l’
surtout démêlé, ce sont les lois de la pensée. Entre le noumène et le phénomène , il a trouvé un intermédiaire, à savoir les forme
n se forme par l’application des lois de la pensée à la multitude des phénomènes intérieurs. Pour Biran, le sujet pensant et consc
moyen de passer du monde sensible au monde intelligible, du monde des phénomènes à celui des noumènes. Biran au contraire, en adme
tait le principal objet de la polémique de Reid. On peut dire que les phénomènes par lesquels se manifeste la chose externe sont d
est de l’essence d’une chose extérieure de n’être connue que par les phénomènes qui la manifestent, et par conséquent de n’être a
oi objectif, un moi qui ne serait pas moi. Comment, dans une suite de phénomènes , pourrais-je dire que ces phénomènes sont miens,
moi. Comment, dans une suite de phénomènes, pourrais-je dire que ces phénomènes sont miens, que ma douleur est mienne, que ma pas
ir est mien, si je n’étais pas intérieurement présent à chacun de ces phénomènes , à cette douleur, à cette passion, à ce plaisir ?
rs au lieu de me voir du dedans, si, en un mot, dans la conscience du phénomène qui m’affecte n’était impliquée d’une manière ind
ecté ? De plus, comment pourrais-je affirmer, non-seulement de chaque phénomène en particulier, mais de tous ensemble, qu’ils son
eurement, car je perçois d’abord ce qui fait que je m’attribue chaque phénomène séparément, et de plus ce qui fait que je me les
je l’appelle être. L’esprit humain ne connaît donc pas seulement des phénomènes , il connaît son propre être : il plonge dans l’êt
longe dans l’être, il en a conscience. Il sent en lui de l’être et du phénomène , du demeurer et du devenir, du continu et du dive
e, permanence, unité, continuité, — s’équivalent ; tous les autres, —  phénomène , devenir, diversité, pluralité, — s’équivalent ég
ce continue. L’expérience interne me donne non-seulement l’être et le phénomène , mais le passage de l’un à l’autre : ce passage e
phénoménale. Entre cet être vide et immobile et ce jeu superficiel de phénomènes flottants et fuyants, nul passage, nul moyen term
être, et encore une fois, si cet être n’est pas le mien, comment ces phénomènes seraient-ils miens ? Non, l’être que je sens en m
ant ne se perçoit donc pas à la manière des choses externes, comme un phénomène ou une collection de phénomènes ; mais ne l’oubli
manière des choses externes, comme un phénomène ou une collection de phénomènes  ; mais ne l’oublions pas, il ne se connaît pas no
nt lui-même, sujet qui ne se disperse pas et ne s’épuise pas dans les phénomènes , mais dont le fond substantiel aussi bien que l’o
? Ce n’est pas tout. Le sujet pensant, avons-nous dit, est plus qu’un phénomène , plus qu’une collection de phénomènes, c’est un ê
, avons-nous dit, est plus qu’un phénomène, plus qu’une collection de phénomènes , c’est un être ; mais quelle sorte d’être ? Un êt
ce point de vue on peut dire que cet être lui-même n’est encore qu’un phénomène  ; mais c’est un phénomène d’un ordre supérieur, p
re que cet être lui-même n’est encore qu’un phénomène ; mais c’est un phénomène d’un ordre supérieur, puisqu’il est le lien et le
rdre supérieur, puisqu’il est le lien et le centre de tous les autres phénomènes qui composent notre vie. Le sujet ou le moi est d
ujet ou le moi est donc, à proprement parler, un moyen terme entre le phénomène proprement dit et l’être proprement dit. Par rapp
le phénomène proprement dit et l’être proprement dit. Par rapport au phénomène , il est comme un tout ; par rapport à l’être, il
confondre avec l’infini ou se perdre dans la poussière de ses propres phénomènes . Cette situation mixte du moi fait que nous n’avo
e y a-t-il dans l’homme ? Il sent en lui tantôt plus, tantôt moins de phénomènes . L’intensité de sa vie intérieure semble varier à
eur ; son dernier fond est inaccessible. Il a bien conscience que ses phénomènes supposent une activité interne, que cette activit
Le regard intérieur, quand il se replie sur nous-mêmes, redescend des phénomènes à l’activité, de l’activité à l’être ; mais au-de
9 (1911) La valeur de la science « Première partie : Les sciences mathématiques — Chapitre II. La mesure du temps. »
rfaitement ce que nous voulons dire quand nous affirmons que, de deux phénomènes conscients dont nous avons conservé le souvenir,
vé le souvenir, l’un a été antérieur à l’autre ; ou bien que, de deux phénomènes conscients prévus, l’un sera antérieur à l’autre.
t les séparer sans les mutiler. L’ordre dans lequel nous rangeons les phénomènes conscients ne comporte aucun arbitraire. Il nous
tout ; dans cette forme nous voulons faire rentrer non seulement les phénomènes de notre conscience, mais ceux dont les autres co
stulat que nous admettons implicitement ? C’est que la durée de deux phénomènes identiques est la même ; ou, si l’on aime mieux,
e m’explique ; je suppose qu’en un certain point du monde se passe le phénomène α, amenant pour conséquence au bout d’un certain
t α′. En un autre point du monde très éloigné du premier, se passe le phénomène β, qui amène comme conséquence l’effet β′. Les ph
se passe le phénomène β, qui amène comme conséquence l’effet β′. Les phénomènes α et β sont simultanés, de même que les effets α′
ultanés, de même que les effets α′ et β′. À une époque ultérieure, le phénomène α se reproduit dans des circonstances à peu près
duit dans des circonstances à peu près identiques et simultanément le phénomène β se reproduit aussi en un point très éloigné du
ndeurs, Paris, Gauthier-Villars, 1897) : « Une des circonstances d’un phénomène quelconque est la vitesse de la rotation de la te
vitesse de rotation varie, elle constitue, dans la reproduction de ce phénomène une circonstance qui ne reste plus identique à el
récédente ; et même, logiquement, j’aurais dû en parler d’abord. Deux phénomènes psychologiques se passent dans deux consciences d
’ils sont simultanés, qu’est-ce que je veux dire ? Quand je dis qu’un phénomène physique, qui se passe en dehors de toute conscie
passe en dehors de toute conscience est antérieur ou postérieur à un phénomène psychologique, qu’est-ce que je veux dire ? En 15
erte de l’Amérique. Eh bien, quand je dis cela, quand je considère ce phénomène gigantesque qui n’a peut-être eu aucun témoin, pu
de cette étoile n’ont peut-être pas d’habitants, quand je dis que ce phénomène est antérieur à la formation de l’image visuelle
montre peut-être pourquoi nous avons cherché à faire rentrer tous les phénomènes physiques dans un même cadre. Mais cela ne peut p
u’il y a eu une décharge électrique ; je n’hésite pas à considérer le phénomène physique comme antérieur à l’image sonore subie p
le que nous suivons, et la seule que nous puissions suivre ; quand un phénomène nous apparaît comme la cause d’un autre, nous le
a cause de C, puisqu’on voit toujours B se produire avant C. Ces deux phénomènes , quand on est témoin, se passent dans un certain
es, quand on est témoin, se passent dans un certain ordre ; quand des phénomènes analogues se produisent sans témoin, il n’y a pas
ais qu’on y prenne garde ; nous ne connaissons jamais directement les phénomènes physiques B et C ; ce que nous connaissons, ce so
utre difficulté ; avons-nous bien le droit de parler de la cause d’un phénomène  ? si toutes les parties de l’univers sont solidai
les parties de l’univers sont solidaires dans une certaine mesure, un phénomène quelconque ne sera pas l’effet d’une cause unique
et la détermination des longitudes. Quand un astronome me dit que tel phénomène stellaire, que son télescope lui révèle en ce mom
puisque j’y ai longuement insisté plus haut. Ou bien ils observent un phénomène astronomique tel qu’une éclipse de lune et ils ad
omène astronomique tel qu’une éclipse de lune et ils admettent que ce phénomène est aperçu simultanément de tous les points du gl
10 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre III : Règles relatives à la distinction du normal et du pathologique »
doivent être et ceux qui devraient être autrement qu’ils ne sont, les phénomènes normaux et les phénomènes pathologiques. Nous avo
evraient être autrement qu’ils ne sont, les phénomènes normaux et les phénomènes pathologiques. Nous avons même vu qu’il était néc
s servir dans la vie ? Dira-t-on que, en nous révélant les causes des phénomènes , elle nous fournit les moyens de les produire à n
être dirigée par la réflexion ; et pourtant, ils ne voyaient dans les phénomènes , pris en eux-mêmes et indépendamment de toute don
uer scientifiquement la santé de la maladie dans les divers ordres de phénomènes sociaux, la science sera en état d’éclairer la pr
ien des états, comme la faim, la fatigue, la parturition qui sont des phénomènes purement physiologiques. Dirons-nous que la santé
f ? Du même point de vue, il faudra classer la menstruation parmi les phénomènes morbides ; car, par les troubles qu’elle détermin
absence ou la disparition prématurée constituent incontestablement un phénomène pathologique ? On raisonne sur cette question com
seule et même anomalie ; celle-ci se trouve ainsi isolée de tous les phénomènes concomitants et on peut, par suite, étudier la na
vent au milieu de l’ébranlement général des croyances religieuses, un phénomène morbide, tandis que, pour le croyant, c’est l’inc
ces définitions est de vouloir atteindre prématurément l’essence des phénomènes . Aussi supposent-elles acquises des propositions
ermette de reconnaître l’un de l’autre ces deux ordres de faits. Tout phénomène sociologique, comme, du reste, tout phénomène bio
x ordres de faits. Tout phénomène sociologique, comme, du reste, tout phénomène biologique, est susceptible, tout en restant esse
espace33. Nous sommes donc en présence de deux variétés distinctes de phénomènes et qui doivent être désignées par des termes diff
moyen, et que tout écart par rapport à cet étalon de la santé est un phénomène morbide. Il est vrai que le type moyen ne saurait
sible de trouver quelle est la forme la plus générale que présente un phénomène dans une espèce déterminée. On voit qu’un fait ne
à une définition de mots ; car nous n’avons rien fait que grouper des phénomènes suivant leurs ressemblances et leurs différences
te méthode. Puisque la généralité, qui caractérise extérieurement les phénomènes normaux, est elle-même un phénomène explicable, i
i caractérise extérieurement les phénomènes normaux, est elle-même un phénomène explicable, il y a lieu, après qu’elle a été dire
eux de savoir au juste quelle est cette cause. Le caractère normal du phénomène sera, en effet, plus incontestable, si l’on démon
monstration, du reste, ne consistera pas toujours à faire voir que le phénomène est utile à l’organisme, quoique ce soit le cas l
isme féminin ; mais c’est impossible. Par conséquent, la normalité du phénomène sera expliquée par cela seul qu’il sera rattaché
e par la force aveugle de l’habitude, elle n’est plus l’indice que le phénomène observé est étroitement lié aux conditions généra
toire. Le sociologue peut ainsi se trouver embarrassé de savoir si un phénomène est normal ou non, tout point de repère lui faisa
lles ont changé. Dans le premier cas, il aura le droit de traiter, le phénomène de normal et, dans le second, de lui refuser ce c
nces religieuses, si le développement des pouvoirs de l’État sont des phénomènes normaux ou non.40 Toutefois, cette méthode ne sa
e ; car elle implique, en somme, une explication presque complète des phénomènes , puisqu’elle suppose déterminées ou leurs causes
plication d’un remède, étant utile au malade, pourrait passer pour un phénomène normal, alors qu’elle est évidemment anormale, ca
uisqu’elle le contient. C’est pourquoi, une fois que la généralité du phénomène a été constatée, on peut, en faisant voir comment
sultats de la méthode précédente en faisant voir que la généralité du phénomène tient aux conditions générales de la vie collecti
coup plus facile qu’au sociologue d’apercevoir la manière dont chaque phénomène affecte la force de résistance de l’organisme et
autions, comme le prouvent les jugements contradictoires dont le même phénomène est l’objet de la part des partis. Pour bien mont
n s’expose quand on ne s’y astreint pas et sous quel jour nouveau les phénomènes les plus essentiels apparaissent, quand on les tr
lation, tendait à baisser, on pourrait croire que, tout en restant un phénomène normal, le crime, cependant, tend à perdre ce car
En France, l’augmentation est de près de 300 %. Il n’est donc pas de phénomène qui présente de la manière la plus irrécusée tous
adoxale. Car il ne faut pas s’y méprendre. Classer le crime parmi les phénomènes de sociologie normale, ce n’est pas seulement dir
mènes de sociologie normale, ce n’est pas seulement dire qu’il est un phénomène inévitable quoique regrettable, dû à l’incorrigib
a fonctionné jusqu’à présent chez tous les peuples connus, qui est un phénomène contre nature. Nous avons déjà vu que, pour M. Ga
ie soit vraiment une science de choses, il faut que la généralité des phénomènes soit prise comme critère de leur normalité. Notre
vec les milieux. 37. On peut se demander, il est vrai, si, quand un phénomène dérive nécessairement des conditions générales de
est qu’un cas particulier de la précédente. Car si la normalité de ce phénomène a pu être établie de cette façon, c’est que, du m
ées aujourd’hui que naguère, il n’y a rien que de normal à ce que les phénomènes qui en dépendent soient eux-mêmes amplifiés. Cett
n ce que les conditions qui expliquent et justifient la généralité du phénomène sont induites et non directement observées. On sa
la science qu’en s’appuyant sur elle. 42. De ce que le crime est un phénomène de sociologie normale, il ne suit pas que le crim
marche ascendante de la criminalité au cours du xixe  siècle était un phénomène normal. Rien n`est plus éloigné de notre pensée.
11 (1870) La science et la conscience « Chapitre II : La psychologie expérimentale »
sévérante analyse des problèmes, une aussi ingénieuse explication des phénomènes  ? En lisant de tels écrivains, on sent que l’espr
eligion. Leur terreur, quand ils en ressentent, sous l’impression des phénomènes de la nature, n’a aucun caractère religieux. C’es
es jusque dans le domaine de la conscience sur la réalité de certains phénomènes psychiques, on n’en rencontre jamais dans le doma
’un Papou a plus de prix pour la science que l’analyse abstraite d’un phénomène psychique, fût-elle faite par un Aristote ou un M
iment moral, elle a toujours le grave inconvénient de s’arrêter à des phénomènes qui ne sont que la manifestation d’un principe co
cience pour y saisir l’être humain lui-même, le sujet et la cause des phénomènes psychiques. Elle se borne à l’observer dans la su
nt l’homme sent, imagine, pense, veut, agit, c’est-à-dire quel est le phénomène organique ou psychique qui sert de condition à ch
hénomène organique ou psychique qui sert de condition à chacun de ces phénomènes de la vie morale, voilà ce que cette école cherch
is. Ici, comme dans les sciences physiques, les causes véritables des phénomènes restent cachées à l’observateur. La méthode de Ba
de Bacon, c’est à Hume qu’elle emprunte le principe de sa théorie des phénomènes de la vie morale. Ce philosophe, en effet, est le
que tout problème psychologique se réduit à constater la relation des phénomènes entre eux et à en dégager une loi, il n’y a plus
lus qu’une chose qui intéresse la science, à savoir si et comment ces phénomènes s’associent dans leur succession ou leur concomit
une psychologie qui ne prétend pas atteindre les causes internes des phénomènes . Cette interprétation de la méthode des philosoph
art Mill, que l’association est la théorie vraie de la production des phénomènes de l’esprit, et par conséquent qu’il serait antip
n chercher une autre explication. » Et ailleurs : « Il n’existe aucun phénomène de l’esprit, excepté ceux que l’association des i
possible, on ne saurait conclure qu’elle est véritablement celle des phénomènes dont nous venons de parler, à moins toutefois qu’
e savons que ceci : il y a fréquemment coexistence ou suite entre les phénomènes . Inférer de là l’existence d’une liaison nécessai
jeu de l’activité volontaire ? C’est toujours par une association de phénomènes dont l’un détermine fatalement l’autre, absolumen
Littré. La méthode consiste à étudier l’homme dans la succession des phénomènes de la vie morale et à en dégager les lois, abstra
produit nécessaire d’une telle méthode, est l’explication de tous les phénomènes moraux par une association de faits ou d’idées, t
ibre dans le domaine de la volonté. Toute espèce de rapport entre les phénomènes se réduit à un rapport de succession ou de concom
t expérimentale de l’homme, qui se borne à constater les rapports des phénomènes psychiques et à en déterminer les conditions. Tou
’il ne s’agit que de connaître les antécédents et les conditions d’un phénomène donné. De même que le système exposé dans le Trai
s intellectuels dont elle fait le caractère propre. D’autre part, les phénomènes de la sensibilité ne résistent pas moins à l’expl
ue certaines affections résultent de l’association habituelle de tels phénomènes sensitifs ; qu’on puisse expliquer tels mouvement
sensibilité est pourvue d’une variété d’instincts qui préexistent aux phénomènes sensitifs qu’on leur assigne bien à tort pour ant
rie de l’association et en a étendu les applications à l’ensemble des phénomènes psychiques, est forcé de reconnaître l’existence
t facile de voir que l’école expérimentale confond les conditions des phénomènes avec leurs causes. Quand elle a montré, par le ge
ns un acte intellectuel, tout n’est pas dit sur la cause véritable du phénomène dont elle a constaté la loi. Et alors même qu’il
c’est en cela que se trompe l’école expérimentale. L’observateur des phénomènes physiques, ne pouvant saisir que des apparences,
à en dégager la réalité. N’atteignant pas directement les causes des phénomènes , il ne peut qu’en rechercher les lois, lesquelles
douteux que tout obéit à une inflexible nécessité. L’observateur des phénomènes psychiques est dans une toute autre situation. S’
mme le font les psychologues de l’école expérimentale, à observer ces phénomènes du dehors, il sera toujours tenté de juger de la
ence. Mais si à ce genre d’observation qui lui fait voir les lois des phénomènes à travers leur succession, il joint cet autre gen
uelles il s’était laissé aller tout d’abord. Il sentira que les mêmes phénomènes peuvent se produire, les mêmes lois se manifester
ègne une telle constance, un tel ordre dans la succession de certains phénomènes moraux, qu’il est possible d’en prévoir le retour
xistence de quelque cause ou force productrice qui fait commencer les phénomènes , s’éloigne, s’obscurcit et se dénature de plus en
aucune idée de succession expérimentale ou de liaison quelconque des phénomènes . » Voilà pourquoi Maine de Biran répétait si souv
s faits de cet ordre, supérieurs à tout ce qui se présente à titre de phénomènes , antérieurs à tout procédé artificiel de raisonne
ntérieur, l’être libre dans son activité. Ce n’est plus simplement le phénomène , l’acte, la faculté qu’elle nous montre, c’est l’
elle-même, encore moins imaginée dans le comment de la production des phénomènes qui s’y rattachent ; aussi la langue des sciences
ssentielle de toute cause efficiente, manifestée actuellement par les phénomènes sensibles qu’elle produit, mais non constituée pa
onde, bien autrement compétente, bien autrement décisive sur certains phénomènes moraux que la science expérimentale de l’école do
hologie de la conscience revient l’intuition des causes. Les lois des phénomènes ne se laissent point observer directement, pas pl
u déterminisme, et rejette toute espèce de loi dans la production des phénomènes volontaires, c’est qu’elle prétend tirer la scien
12 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Introduction. Le problème des idées-forces comme fondamental en psychologie. »
oin la vitesse des chevaux. Mais la vérité, selon nous, c’est que les phénomènes mentaux ne sont point en eux-mêmes ni primitiveme
mieux entendue doit les étudier. C’est d’ailleurs parce que tous les phénomènes de l’univers sont essentiellement en action et ré
combinées. De même, la question de savoir si ma pensée représente les phénomènes extérieurs présuppose l’action combinée des mouve
et des facteurs de la réalité complète. Les mouvements, eux, sont des phénomènes abstraits du tout : ils sont l’aspect de la réali
omme le prétendent Maudsley et Spencer, nous concevons simplement des phénomènes concomitants, d’autres parties ou éléments du pro
elle est ; le son senti et ma sensation du son, c’est un seul et même phénomène , une seule et même phase de la réalité ; or, le s
ensations possibles de la vue et de l’ouïe, d’autres rapports du même phénomène , d’autres richesses qu’il renferme. On désigne au
tres richesses qu’il renferme. On désigne aussi des antécédents de ce phénomène plus ou moins éloignés ; bref on sort de la quest
t une sensation de son, quelque chose d’original et de spécifique, le phénomène se prenant lui-même sur le fait, réel et conscien
la sensation d’aiguille ; la douleur particulière de la piqûre est un phénomène qui n’existe que tel qu’il se sent : l’aiguille e
i encore on confond les antécédents avec les éléments constitutifs du phénomène réel et concret, qui ne peut se faire sentir qu’e
ne peut se faire sentir qu’en se sentant lui-même. La distinction des phénomènes internes et des phénomènes externes n’est donc qu
en se sentant lui-même. La distinction des phénomènes internes et des phénomènes externes n’est donc qu’une classification des con
nes n’est donc qu’une classification des conditions d’un seul et même phénomène en : 1° conditions représentables dans l’espace p
ditions non représentables dans l’espace. Si nous ne sentions pas les phénomènes directement, nous ne sentirions rien : notre sens
on sert à les constituer tels et non pas seulement à les refléter. Le phénomène dit externe est au fond identique au phénomène in
ent à les refléter. Le phénomène dit externe est au fond identique au phénomène interne. Ce dernier n’est pas un moyen terme inte
s d’un rapport, du problème que se posent les sciences physiques. Les phénomènes qu’étudient les sciences vraiment objectives — pe
ives — pesanteur, son, couleur, etc. — sont toujours, sans doute, des phénomènes pour un être sentant, pour un sujet auquel ils ap
bstrait la relation et qu’on la néglige. Dès lors, en distinguant les phénomènes physiques des phénomènes chimiques, etc., on dist
’on la néglige. Dès lors, en distinguant les phénomènes physiques des phénomènes chimiques, etc., on distingue simplement une clas
mènes chimiques, etc., on distingue simplement une classe générale de phénomènes d’une autre classe de phénomènes, indépendamment
ue simplement une classe générale de phénomènes d’une autre classe de phénomènes , indépendamment du fait d’être senti, perçu, pens
c. Mais, dans la psychologie, on ne peut plus prendre ainsi le nom de phénomène abstraction faite d’une relation quelconque à l’ê
une conscience actuelle ou virtuelle qui constitue et caractérise le phénomène comme psychique. Une douleur, une pensée, une vol
r, une pensée, une volition ne peuvent plus être considérés comme des phénomènes en l’air, simplement distincts l’un de l’autre à
bration sonore et la vibration lumineuse redeviennent elles-mêmes des phénomènes psychiques dès qu’on les considère en tant que fa
lème de la psychologie peut alors prendre cette forme : — Comment les phénomènes sont-ils donnés à une conscience ? qu’est-ce qu’u
e l’a été jusqu’ici trop exclusivement. On ne doit pas considérer les phénomènes mentaux comme formant une simple série linéaire,
vibrations sonores, calorifiques, lumineuses, etc. Le tout-un où les phénomènes sont sentis est toujours impliqué, et les phénomè
e tout-un où les phénomènes sont sentis est toujours impliqué, et les phénomènes doivent toujours être considérés synthétiquement
les pense, mais y ajoute ses émotions et sa réaction volontaire. Les phénomènes à étudier sont toujours concentriques. Sous ce ra
pour le psychologue, parce que, de fait, il étudie la façon dont les phénomènes arrivent à constituer une conscience possible, un
er une conscience possible, une individuation au moins virtuelle. Les phénomènes de l’univers parviennent à se sentir et même à se
e et des sciences physiques. Si le psychologue recherche les lois des phénomènes , ce sont surtout leurs lois de génération ou de g
vraiment psychologiques ne sont plus une pure coordination causale de phénomènes dans le temps ; nous ne nous contentons plus de r
phénomènes dans le temps ; nous ne nous contentons plus de ranger le phénomène A au premier moment, le phénomène B au second mom
e nous contentons plus de ranger le phénomène A au premier moment, le phénomène B au second moment, etc., et d’ajouter que, dans
. Nous voyons un pourquoi, un rapport de convenance interne entre les phénomènes se continuant l’un dans l’autre, parce qu’ils app
e comme une lutte de volontés ; elle est une manifestation externe de phénomènes tout psychiques en soi. S’il n’y avait dans la ré
onscience à des états de conscience, à des faits de conscience, à des phénomènes de conscience. Mais, d’abord, un terme général n’
nce n’est qu’une forme ; elle est le moi-sujet, simple spectateur des phénomènes qui se produisent, distinct du moi-objet, qui, lu
t, ni physiologiquement, le droit d’exclure la réaction du nombre des phénomènes psychologiques et physiologiques ; il n’est nulle
uoi d’ailleurs la perception d’un trouble, qui est, objectivement, un phénomène régulier et normal de la nature, nous causerait-e
’espace. En second lieu, nos plaisirs et nos douleurs ne sont pas des phénomènes détachés, des affections sans lien entre elles, q
lument identiques : par ce mot de conscience, nous n’entendons pas un phénomène nouveau, un acte nouveau, une fonction nouvelle q
umière interne éclaire ma jouissance ; ce sont, en quelque sorte, des phénomènes lumineux par eux-mêmes. Pour voir ces rayons de l
e de ma souffrance comme objet ; cette idée, si je l’ai, est un autre phénomène mental qui vient après ma souffrance et est lié à
déjà plus ma souffrance ; elle est une classification que je fais du phénomène actuel pour le ranger dans la classe des douleurs
ément vraiment interne, nous l’avons vu, est constitué, dans tous les phénomènes psychiques, par l’acte même de la discrimination
e conscience exprime simplement cette propriété originale de tous les phénomènes mentaux qui fait qu’ils sont éprouvés en même tem
re à ses partisans. S’il est vrai que l’acte réflexe, défini comme un phénomène de pure mécanique, soit vraiment l’origine de tou
ches positives, sont en même temps, dans tous leurs modes variés, des phénomènes mentaux et, au sens strict du mot, des idées, don
13 (1870) La science et la conscience « Chapitre I : La physiologie »
vant qu’elles n’aient découvert et formulé les lois qui régissent les phénomènes . Or c’est là précisément en quoi consiste ce que
s vrai que ces sciences tendent de plus en plus, par la réduction des phénomènes à des lois vers ce déterminisme qui fait le carac
tendance générale de l’esprit contemporain à appliquer à l’étude des phénomènes moraux, soit la méthode historique, soit la métho
cipes et sur les causes, deux ordres, on pourrait dire deux mondes de phénomènes ont été étudiés, décrits et classés. Si les mots
diateur plastique. Stahl fait de l’âme le principe unique de tous les phénomènes de la vie physique. Au siècle dernier, l’école de
arut exagéré dans quelques-unes de ses explications touchant certains phénomènes , comme le rêve, où il trouva un habile contradict
génieuse. On savait depuis longtemps que tout concourt et conspire au phénomène vital dans le système organique, depuis les organ
olonté, la faculté motrice de l’animal, ne l’est point pour les mêmes phénomènes et les mêmes actes chez l’homme ? Comment admettr
ée. M. Claude Bernard parle du déterminisme absolu qui régit tous les phénomènes , sans excepter ceux de relation. M. Lhuys, à prop
ine de la physiologie. » Et en effet, la manière dont il explique les phénomènes moraux, particulièrement les actes volontaires, f
physiologistes modernes, peuvent et doivent être envisagées comme des phénomènes d’actions réflexes5. » Cette analyse de la volont
énérale de l’auteur, qui, dit-il, pourrait montrer que la plupart des phénomènes de l’entendement se produisent par un mécanisme s
ys, essaye de la développer dans un système complet d’explication des phénomènes psychiques. On avait montré que tout acte de la v
r le travail même qui se fait au sein des organes pour y produire les phénomènes psychiques. Il semble que l’auteur ait assisté à
ieure. Voulez-vous voir sortir toujours de la même origine les autres phénomènes de l’entendement ? M. Lhuys vous décrira comment
ence6. Voilà comment l’école nouvelle entend l’explication des grands phénomènes de la vie psychique. Cette méthode, plus hypothét
festations, il est impossible, selon moi, de ne pas faire rentrer les phénomènes cérébraux (il entend psychologiques) comme tous l
phénomènes cérébraux (il entend psychologiques) comme tous les autres phénomènes des corps vivants dans les lois d’un déterminisme
 Vulpian et Lhuys, embrassé dans une doctrine générale l’ensemble des phénomènes de la vie psychique ; mais presque tous, même les
alisme les physiologistes qui cherchent les correspondances entre les phénomènes intellectuels et les opérations du cerveau, je cr
tre langage. La physiologie constate seulement des rapports entre les phénomènes organiques et les phénomènes psychiques ; mais el
onstate seulement des rapports entre les phénomènes organiques et les phénomènes psychiques ; mais elle se trompe quand elle les c
expérience d’une entité de ce genre. Il s’agit ici d’un composé, d’un phénomène à deux faces, psychologique d’un côté, physique d
e seule peut définir et expliquer les opérations de l’esprit, que les phénomènes psychiques se réduisent aux phénomènes cérébraux,
pérations de l’esprit, que les phénomènes psychiques se réduisent aux phénomènes cérébraux, que c’est la cellule qui pense et qu’i
ffirmations se ramènent à trois thèses principales : 1° confusion des phénomènes psychiques et des phénomènes cérébraux ; 2° subst
is thèses principales : 1° confusion des phénomènes psychiques et des phénomènes cérébraux ; 2° substitution de la méthode de stat
à la méthode d’intuition immédiate et directe dans la définition des phénomènes psychiques ; 3° explication du moral par le physi
ante des forces. En disant que certains physiologistes confondent les phénomènes psychiques avec les phénomènes cérébraux, nous ne
certains physiologistes confondent les phénomènes psychiques avec les phénomènes cérébraux, nous ne voudrions pas exagérer la port
site à leur attribuer une thèse aussi étrange. Comment identifier des phénomènes aussi différents par leurs caractères propres et
ents internes de l’organe cérébral. Alors même qu’il verrait dans les phénomènes physiques des phénomènes physiologiques transform
cérébral. Alors même qu’il verrait dans les phénomènes physiques des phénomènes physiologiques transformés, il lui serait impossi
ogistes lorsqu’ils appliquent aux faits de conscience l’expression de phénomènes cérébraux. Quelle est leur véritable thèse sous l
’organe est non-seulement la condition, mais le sujet et la cause des phénomènes psychiques. Ce ne sont pas les phénomènes qu’ils
is le sujet et la cause des phénomènes psychiques. Ce ne sont pas les phénomènes qu’ils confondent, ce sont les causes, lorsqu’ils
ou de faits cérébraux, et qu’ils s’efforcent d’expliquer comment les phénomènes de l’ordre physiologique se transforment en phéno
er comment les phénomènes de l’ordre physiologique se transforment en phénomènes de l’ordre psychique. Tout se réduit, selon eux,
ns de résumer la doctrine. Faire de l’organe le sujet et la cause des phénomènes psychiques, c’est confondre l’organe avec l’être
es vont bien vite dans leurs conclusions. Parce que, dans l’étude des phénomènes physiologiques, tout se réduit à la distinction d
e et de la fonction, ils ne voient pas autre chose dans l’analyse des phénomènes psychiques. L’expérience physiologique leur en do
te expérience ne va, ne peut jamais aller au-delà de la condition des phénomènes . Que tout phénomène psychique ait sa condition da
ne peut jamais aller au-delà de la condition des phénomènes. Que tout phénomène psychique ait sa condition dans l’organisme, c’es
conscience, l’individu, le moi, sujet et cause véritable de tous les phénomènes de la vie psychique, sinon de la vie physiologiqu
organique qui est l’être véritable, le sujet et la cause de tous les phénomènes biologiques. Nos physiologistes ne comprennent, n
ettra de confondre l’organe et l’être lui-même dans l’explication des phénomènes psychiques. Et voilà aussi pourquoi la physiologi
a conscience. Cette erreur capitale touchant la cause et le sujet des phénomènes psychiques fausse toutes les explications données
s’arrête aux signes physiques et aux caractères physiologiques de ces phénomènes  ; on ne pénètre pas jusqu’aux caractères intimes,
rsonnalité libre et responsable ? Que conclure de tout ceci ? Que ces phénomènes extraordinaires de la vie humaine appartiennent à
pas sans analogie avec cette nécessité qui est la loi universelle des phénomènes de l’ordre physique. Tel est l’aspect sous lequel
aîné à tel ou tel antécédent, et présente l’apparence extérieure d’un phénomène déterminé comme tous les autres. Qu’est-ce que ce
ournit. Confondant toujours et partout la condition avec la cause des phénomènes , elle explique tout être, inorganique ou organiqu
matérialiste, d’avoir supprimé le grand obstacle à l’explication des phénomènes psychiques que nous atteste la conscience. Non, l
14 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre cinquième. Genèse et action des principes d’identité et de raison suffisante. — Origines de notre structure intellectuelle »
ême ; ou scientifique, quand elle est un travail de la pensée sur les phénomènes réels ; ou philosophique et métaphysique, quand e
st proportionnelle à la fréquence avec laquelle la relation entre les phénomènes extérieurs corrélatifs s’est répétée dans l’expér
a, que le soleil qui s’est levé aujourd’hui se lèvera demain, que les phénomènes de la nature ont des raisons constantes, qui font
ale de l’existence et de l’action nous est révélée uniquement par les phénomènes extérieurs, ou si, faisant nous-mêmes partie du p
u moins ce que nous accordons au dernier des atomes et au dernier des phénomènes . Que répondrions-nous si on appliquait au cerveau
vident par soi-même, ou conclusion de quelque principe. Appliquée aux phénomènes ou changements que l’expérience nous révèle, la l
de raison suffisante ou de conditionnement universel demande que les phénomènes se suivent selon une règle capable de devenir le
u la conclusion d’un raisonnement. Pour cela, il faut d’abord que les phénomènes , par la proportion de leurs ressemblances et de l
soit rationnel ; ils pensent qu’il peut y avoir des commencements de phénomènes inexplicables par un changement antérieur, des ac
, l’universalité de la raison, c’est-à-dire son extension au-delà des phénomènes , est donc contestable, puisqu’elle est contestée
à la science. V Idée des lois de la nature En s’appliquant aux phénomènes ou changements que l’expérience nous révèle, le p
es lois de la nature contient deux affirmations principales : 1° tout phénomène succède à un autre phénomène ; 2° ce phénomène n’
deux affirmations principales : 1° tout phénomène succède à un autre phénomène  ; 2° ce phénomène n’est pas quelconque, mais déte
principales : 1° tout phénomène succède à un autre phénomène ; 2° ce phénomène n’est pas quelconque, mais déterminé, si bien que
° ce phénomène n’est pas quelconque, mais déterminé, si bien que tels phénomènes semblables succèdent toujours à tels phénomènes s
iné, si bien que tels phénomènes semblables succèdent toujours à tels phénomènes semblables. Examinons successivement ces deux aff
est attentif, il attend : « Que va-t-il arriver ? » La succession des phénomènes devient ainsi la loi même de la conscience. La co
e lumière. C’est le rythme naturel à l’esprit que d’aller toujours du phénomène présent en arrière par le souvenir et en avant pa
gements ; de là résulte déjà une tendance à chercher toujours quelque phénomène avant un autre phénomène. L’animal regarde derriè
éjà une tendance à chercher toujours quelque phénomène avant un autre phénomène . L’animal regarde derrière un miroir pour voir ce
ssoluble de ces deux idées n’est pas accidentelle, comme celle de tel phénomène particulier avec tel autre ; elle est la forme gé
la seconde affirmation contenue dans le principe des lois : les mêmes phénomènes succèdent aux mêmes phénomènes, les mêmes conséqu
dans le principe des lois : les mêmes phénomènes succèdent aux mêmes phénomènes , les mêmes conséquents aux mêmes antécédents. En
mêmes antécédents. En effet, tout changement qui se produit dans des phénomènes , par exemple un son subit au milieu du silence, e
mènes, par exemple un son subit au milieu du silence, est lui-même un phénomène  ; la différence, avec le choc qu’elle cause en no
elle cause en nous et le sentiment particulier qui en résulte, est un phénomène comme un autre, qui appelle immédiatement l’idée
st un phénomène comme un autre, qui appelle immédiatement l’idée d’un phénomène antérieur. Donc, tout changement actuel éveille l
le vieil axiome : ex nihilo nihil, selon lequel l’être, ou plutôt le phénomène ne peut sortir du néant. « Qu’il y ait un moment
au temps. Si nous concevons un temps abstrait, un ordre linéaire des phénomènes en tant que représenté par nous, il est clair que
ve, c’est la mort de Pierre, de Paul, de Jean ; et chaque mort est un phénomène particulier, seul de son espèce quand on le consi
es circonstances. Nous ne trouvons une parfaite similitude entre deux phénomènes que quand nous les réduisons par la pensée à un s
deux phénomènes que quand nous les réduisons par la pensée à un seul phénomène . Aussi le principe des lois est-il une constructi
rit, qui ensuite trouve son application dans la réalité. S’il y a des phénomènes semblables, ils auront nécessairement tels antécé
s à ce principe hypothétique et pourquoi attendons-nous, en fait, des phénomènes semblables dans la nature ? Est-il besoin pour ce
st ici, prétend-on, que rien ne nous assure la reproduction des mêmes phénomènes qualitativement. — Mais, en premier lieu, le seul
ement en nous-mêmes une continuation d’existence et une régularité de phénomènes , soit que nous considérions le domaine de la volo
autre part, l’expérience confirme cette attente, en nous révélant des phénomènes sensiblement les mêmes, c’est-à-dire produisant u
ipes et des conséquences est un cadre d’idées que nous appliquons aux phénomènes et dans lequel nous cherchons à les faire rentrer
que tout a une raison et une loi intelligible, puisque le nombre des phénomènes dont nous ignorons la raison surpasse infiniment
phénomènes dont nous ignorons la raison surpasse infiniment celui des phénomènes dont nous connaissons la raison. « Le nombre des
pas ou auraient une valeur toute subjective ? » Non. Ce qui, dans le phénomène saisi par nous, n’est pas purement mécanique, ce
En même temps, c’est un élément capital de la notion de cause. Par un phénomène de projection spontanée, nous transportons aux au
ements actifs et passifs que nous trouvons en nous-mêmes. La série de phénomènes extérieurs ne demeure donc pas pour nous une suit
enter, à notre image, les raisons explicatives qui nécessitent et les phénomènes et leur ordre. Elle est le schéma de la réalité i
utissant à une certaine unité et à une certaine permanence ; que tout phénomène est accompagné de phénomènes simultanés et plus o
é et à une certaine permanence ; que tout phénomène est accompagné de phénomènes simultanés et plus ou moins durables avec lesquel
connexion nécessaire, grâce à une communauté d’action réciproque. Un phénomène isolé serait un phénomène conçu, non réel ; il se
ce à une communauté d’action réciproque. Un phénomène isolé serait un phénomène conçu, non réel ; il serait de plus sans raison e
nscience, d’ailleurs, rien n’est isolé ; nous ne pouvons concevoir un phénomène isolé que par un artifice, et, malgré nous, nous
ifice, et, malgré nous, nous nous représentons immédiatement d’autres phénomènes simultanés, se conditionnant et le conditionnant,
lus ou moins durable. Si à chaque instant, dans l’univers, tout était phénomène nouveau ou ensemble nouveau de phénomènes sans qu
, dans l’univers, tout était phénomène nouveau ou ensemble nouveau de phénomènes sans que rien ne durât, si, à l’instant présent,
ors, où serait la cause ? La cause serait le monde de l’instant A, le phénomène universel A, qui cesserait d’être pour laisser pl
, qui cesserait d’être pour laisser place au monde de l’instant B, au phénomène universel B. La cause cesserait d’exister au mome
nt substance. Mais, si on entend par substance un être diffèrent des phénomènes , ultra-phénoménal, qui subsisterait sous les phén
diffèrent des phénomènes, ultra-phénoménal, qui subsisterait sous les phénomènes passagers comme leur soutien permanent, le princi
est senti et perçu, non pas seulement conçu ; or, dit-on, « plusieurs phénomènes ou, ce qui revient au même, plusieurs mouvements
notre sensibilité seule », — ajoutons : notre volonté, — « exige des phénomènes la finalité que nous leur attribuons, serait donc
e d’analogue à nos sensations et appétitions, et de supposer que tout phénomène a ainsi, outre une face extérieure par laquelle i
15 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. John Stuart Mill — Chapitre I : De la méthode en psychologie »
euvent être l’objet d’une science, dans le même sens que les êtres et phénomènes du monde extérieur. Cette opinion repose sur une
perfection de la science et son extrême imperfection. Par exemple, un phénomène peut résulter de deux sortes de causes : de cause
En pareil cas, nous pourrons rendre compte de la partie principale du phénomène , mais il y aura des variations et modifications q
était l’astronomie, lorsque ses calculs n’embrassaient encore que les phénomènes principaux et non les perturbations. » Cette scie
dividu, dès maintenant nous connaissons assez les lois primitives des phénomènes mentaux pour pouvoir prédire sa conduite dans un
II Ainsi le but de la psychologie est fixé : elle a pour objet les phénomènes de l’esprit. Son caractère est déterminé ; elle e
ndique pour les physiologistes seuls la connaissance scientifique des phénomènes intellectuels et moraux. Il rejette totalement, c
ement, nous pouvons l’observer directement70. » « Les successions des phénomènes mentaux ne peuvent être déduites des lois physiol
losophies consiste dans les théories différentes qu’elles donnent des phénomènes complexes de l’esprit humain. » L’expérience n’e
peut dire brièvement et en gros, que l’une des théories considère les phénomènes les plus complexes de l’esprit, comme étant les p
l’esprit en vertu de ses facultés propres. Le plus simple de tous les phénomènes , une sensation extérieure, a besoin, selon elle,
doctrines de la psychologie à posteriori la plus avancée : 1° Que les phénomènes les plus abstrus de l’esprit sont formés de phéno
e : 1° Que les phénomènes les plus abstrus de l’esprit sont formés de phénomènes plus simples et plus élémentaires. 2° Que la loi
d atout, — idées, émotions, désirs, volitions, etc. — mais combien de phénomènes mentaux elle est capable d’expliquer ; et comment
incomplète, progresse incessamment74. Cette manière d’interpréter les phénomènes de l’esprit, continue M. Mill, a été souvent flét
deux sortes d’investigations tout aussi nécessaires pour l’étude des phénomènes de l’esprit que pour celle des phénomènes matérie
écessaires pour l’étude des phénomènes de l’esprit que pour celle des phénomènes matériels : la première, dont la généralisation d
ont l’analyse chimique est le type, s’applique non aux successions de phénomènes , mais aux phénomènes complexes eux-mêmes, et les
e est le type, s’applique non aux successions de phénomènes, mais aux phénomènes complexes eux-mêmes, et les résout en éléments si
ue, qui suppose, comme science première, la connaissance générale des phénomènes de l’esprit. Toute science, dès qu’elle est solid
ncipes d’une science aussi enfoncée dans les faits, et relative à des phénomènes aussi complexes et aussi concrets que ceux de l’é
raite, fondée sur l’observation et l’expérience, ayant pour objet les phénomènes fondamentaux de l’esprit humain, — et une science
16 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Chapitre III. De l’organisation des états de conscience. La liberté »
s de toute nature, tantôt vibratoires, tantôt de translation ; et les phénomènes physiques, les actions chimiques, les qualités de
tomes de la substance nerveuse étaient animés antérieurement. Mais le phénomène inverse peut se produire ; et les mouvements molé
res de la personne à qui cet organisme appartient, comme on prédit un phénomène astronomique 28.   Nous ne ferons aucune difficul
ne ferons aucune difficulté pour reconnaître que cette conception des phénomènes physiologiques en général, et des phénomènes nerv
que cette conception des phénomènes physiologiques en général, et des phénomènes nerveux en particulier, découle assez naturelleme
régularité constatée du mouvement des planètes 31, ni surtout avec le phénomène de la division de la lumière 32. La question de l
de la qualité, cherche à s’étayer du même mécanisme qui soutient les phénomènes de la nature : celui-ci prêterait à celui-là son
ues les plus simples, en effet, viennent se poser d’eux-mêmes sur des phénomènes physiques bien définis, et la plupart des sensati
conservation de l’énergie paraît bien applicable à l’universalité des phénomènes physico-chimiques. Mais rien ne dit que l’étude d
té des phénomènes physico-chimiques. Mais rien ne dit que l’étude des phénomènes physiologiques en général, et nerveux en particul
ttons que l’absurdité soit purement apparente, et tienne à ce que les phénomènes physico-chimiques qui s’effectuent dans les corps
se bornerait à dire que la loi de conservation de l’énergie régit les phénomènes physiques en attendant que les faits psychologiqu
rincipe de la conservation de la force s’appliquera à la totalité des phénomènes tant que les faits psychologiques ne lui auront p
ive nous révèle parfois des effets qui précèdent leurs causes, et des phénomènes d’attraction psychique qui échappent aux lois con
autres. L’associationnisme a donc le tort de substituer sans cesse au phénomène concret qui se passe dans l’esprit la reconstitut
stres, les éclipses de soleil et de lune, et le plus grand nombre des phénomènes astronomiques ? L’intelligence humaine n’embrasse
, comme nous allons voir, les raisons qui font que la prédiction d’un phénomène astronomique est possible sont précisément les mê
s de l’univers d’aller deux fois plus vite. Rien ne serait changé aux phénomènes astronomiques, ou tout au moins aux équations qui
astronome aperçoit dans l’avenir. A vrai dire, si celui-ci prévoit un phénomène futur, c’est à la condition d’en faire jusqu’à un
ne futur, c’est à la condition d’en faire jusqu’à un certain point un phénomène présent, ou du moins de réduire énormément l’inte
e se trouvent ainsi conservés. On assistera alors, en imagination, au phénomène que l’on veut prédire ; on saura à quel point pré
à quel point précis de l’espace et après combien d’unités de temps ce phénomène se produit ; il suffira ensuite de restituer à ce
es termes, que les faits de conscience obéissent à des lois comme les phénomènes de la nature. Cette argumentation consiste, au fo
ogiques concrets, par la crainte instinctive de se trouver en face de phénomènes qui défient toute représentation symbolique, tout
ute prévision par conséquent. On laisse alors la nature propre de ces phénomènes dans l’ombre, mais on affirme qu’en leur qualité
de ces phénomènes dans l’ombre, mais on affirme qu’en leur qualité de phénomènes ils restent soumis à la loi de causalité. Or cett
ils restent soumis à la loi de causalité. Or cette loi veut que tout phénomène soit déterminé par ses conditions, ou, en d’autre
urait être question ni de prévoir une action future à la manière d’un phénomène astronomique, ni d’affirmer, une fois l’action ac
ive que nous nous en étions faite jusqu’à présent. Nous percevons des phénomènes physiques, et ces phénomènes obéissent à des lois
aite jusqu’à présent. Nous percevons des phénomènes physiques, et ces phénomènes obéissent à des lois. Cela signifie : 1° Que des
s, et ces phénomènes obéissent à des lois. Cela signifie : 1° Que des phénomènes a, b, c, d précédemment perçus sont susceptibles
ibles de se produire de nouveau sous la même forme ; 2° Qu’un certain phénomène P, qui avait paru à la suite des conditions a, b,
leurs celle du sens commun. Constater la succession régulière de deux phénomènes , en effet, c’est reconnaître que, le premier étan
ne suffit pas au sens commun. Il lui semble que, si l’idée du second phénomène est déjà impliquée dans celle du premier, il faut
omène est déjà impliquée dans celle du premier, il faut que le second phénomène lui-même existe objectivement, sous une forme ou
e objectivement, sous une forme ou sous une autre, au sein du premier phénomène . Et le sens commun devait aboutir à cette conclus
n, parce que la distinction précise d’une liaison objective entre les phénomènes et d’une association subjective entre leurs idées
représentera la relation causale comme une espèce de préformation du phénomène à venir dans ses conditions présentes. Or, cette
lles, toutes virtuellement contenues dans celle-là. Au contraire, les phénomènes physiques qui se succèdent et sont perçus par nos
s constitutifs des corps ; l’atome devient ainsi un mouvement, et les phénomènes physiques se réduisent à des mouvements réguliers
e du poids de ses propriétés sensibles, plus l’existence concrète des phénomènes de la nature tend à s’évanouir ainsi en fumée alg
t entière dans le moment présent. Et Spinoza voulait que la série des phénomènes , qui prend pour nous la forme d’une succession da
it ainsi, d’une part, que le rapport de causalité apparente entre les phénomènes se ramenait à un rapport d’identité dans l’absolu
inversement tout rapport de détermination nécessaire établi entre des phénomènes successifs doit provenir de ce qu’on aperçoit sou
it provenir de ce qu’on aperçoit sous une forme confuse, derrière ces phénomènes hétérogènes, un mécanisme mathématique. Nous ne p
ns y avoir en elles quelque incompréhensible raison qui fasse que les phénomènes paraissent se succéder, et non pas se déployer to
as moins évident que notre croyance à la détermination nécessaire des phénomènes les uns par les autres se consolide à mesure que
e, que la supposition d’un rapport d’inhérence mathématique entre les phénomènes extérieurs devrait entraîner, comme conséquence n
entre le monde extérieur et le monde interne, entre la succession des phénomènes objectifs et celle des faits de conscience. À vra
résentation. N’avons-nous pas dit, en effet, que si nous cherchons le phénomène B au sein même du phénomène A qui le précède régu
s dit, en effet, que si nous cherchons le phénomène B au sein même du phénomène A qui le précède régulièrement, c’est parce que l
ude d’associer les deux images finit par nous donner l’idée du second phénomène comme enveloppée dans celle du premier ? Il est n
poussions cette objectivation jusqu’au bout, et que nous fassions du phénomène A lui-même un état psychique où le phénomène B se
et que nous fassions du phénomène A lui-même un état psychique où le phénomène B serait contenu sous forme de représentation con
Nous nous bornons par là à supposer que la liaison objective des deux phénomènes est semblable à l’association subjective qui nous
ction, et de montrer que si l’on entend la succession des qualités ou phénomènes externes comme la succession de nos propres idées
tion de l’avenir au sein du présent. Tantôt on se représente tous les phénomènes , physiques ou psychologiques, comme durant de la
 ; car la première aboutirait à mettre la contingence jusque dans les phénomènes de la nature ; et la seconde, en attribuant la dé
nature ; et la seconde, en attribuant la détermination nécessaire des phénomènes physiques à ce que les choses ne durent pas comme
t mathématique. Tantôt on pense surtout à la succession régulière des phénomènes physiques et à cette espèce d’effort interne par
l’autre ; tantôt on fixe son esprit sur la régularité absolue de ces phénomènes , et de l’idée de régularité on passe par degrés i
de détermination nécessaire. La détermination toute mécanique de deux phénomènes extérieurs l’un par l’autre revêt maintenant à no
tion objective de causalité, et qu’un échange, comparable encore à un phénomène d’endosmose, s’opère entre l’idée dynamique d’eff
st purement dynamique, et n’a aucune analogie avec le rapport de deux phénomènes extérieurs qui se conditionnent. Car ceux-ci, éta
ce une fois, et ne reparaîtront jamais plus. Une analyse attentive du phénomène psychologique nous a amenés d’abord à cette concl
17 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre V : Règles relatives à l’explication des faits sociaux »
re ? I La plupart des sociologues croient avoir rendu compte des phénomènes une fois qu’ils ont fait voir à quoi ils servent,
de rien. Cette proposition est évidente tant qu’il ne s’agit que des phénomènes matériels ou même psychologiques. Elle ne serait
ut concourir, même dans cette mesure restreinte, à la production d’un phénomène nouveau que si elle est nouvelle elle-même, qu’el
rudimentaire. Car elle ne peut rien si les conditions dont dépend ce phénomène ne sont pas déjà réalisées, c’est-à-dire si les d
hez tous. En fait, quand on est entré quelque peu en contact avec les phénomènes sociaux, on est, au contraire, surpris de l’étonn
dérance qu’on leur attribue. Quand donc on entreprend d’expliquer un phénomène social, il faut rechercher séparément la cause ef
ion de préférence à celui de fin ou de but, précisément parce que les phénomènes sociaux n’existent généralement pas en vue des ré
orrespond à celui des faits. Il est naturel de chercher la cause d’un phénomène avant d’essayer d’en déterminer les effets. Cette
îne ce travail plus considérable64. Ainsi, bien loin que la cause des phénomènes sociaux consiste dans une anticipation mentale de
ction, elle ne laisse pas d’être nécessaire pour que l’explication du phénomène soit complète. En effet, si l’utilité du fait n’e
dans ce cas, il coûte sans rien rapporter. Si donc la généralité des phénomènes sociaux avait ce caractère parasitaire, le budget
intelligence satisfaisante, il est nécessaire de montrer comment les phénomènes qui en sont la matière concourent entre eux de ma
ert Auguste Comte pour caractériser sa méthode. « Puisque, dit-il, le phénomène social, conçu en totalité, n’est, au fond, qu’un
ar M. Spencer. Suivant lui, en effet, les deux facteurs primaires des phénomènes sociaux sont le milieu cosmique et la constitutio
chez l’homme, etc., etc. Mais une telle méthode n’est applicable aux phénomènes sociologiques qu’à condition de les dénaturer. Il
dont est formée la société sont des individus, l’origine première des phénomènes sociologiques ne peut être que psychologique. En
e. En raisonnant ainsi, on peut tout aussi facilement établir que les phénomènes biologiques s’expliquent analytiquement par les p
ir que les phénomènes biologiques s’expliquent analytiquement par les phénomènes inorganiques. En effet, il est bien certain qu’il
ls y sont associés et c’est cette association qui est la cause de ces phénomènes nouveaux qui caractérisent la vie et dont il est
st composé. L’association n’est pas, comme on l’a cru quelquefois, un phénomène , par soi-même, infécond, qui consiste simplement
les sciences physico-chimiques. Par conséquent, toutes les fois qu’un phénomène social est directement expliqué par un phénomène
outes les fois qu’un phénomène social est directement expliqué par un phénomène psychique, on peut être assuré que l’explication
si la société, une fois formée, est, en effet, la cause prochaine des phénomènes sociaux, les causes qui en ont déterminé la forma
raient prendre les formes définies et complexes qui caractérisent les phénomènes sociaux, si d’autres agents n’intervenaient. Quel
est arrivé très souvent d’assigner comme conditions déterminantes aux phénomènes sociaux certains états psychiques, relativement d
-psychique. La vie sociale doit donc varier quand ils varient, si les phénomènes psychologiques ont sur la société l’efficacité ca
’efficacité causale qu’on leur attribue. Or nous ne connaissons aucun phénomène social qui soit placé sous la dépendance incontes
e l’apport psychique est trop général pour prédéterminer le cours des phénomènes sociaux. Puisqu’il n’implique pas une forme socia
ion. On n’a même pas essayé si une explication sociologique des mêmes phénomènes n’était pas possible et nous sommes convaincus qu
et nous avons montré plus haut que les faits sociaux, comme tous les phénomènes naturels, ne sont pas expliqués par cela seul qu’
que les sociologues ont souvent méconnu cette règle et considéré les phénomènes sociaux d’un point de vue trop psychologique, que
Puisque les faits de morphologie sociale sont de même nature que les phénomènes physiologiques, ils doivent s’expliquer d’après c
ques un rôle prépondérant. En effet, si la condition déterminante des phénomènes sociaux consiste, comme nous l’avons montré, dans
ce milieu qui sont susceptibles d’exercer une action sur le cours des phénomènes sociaux. Jusqu’à présent, nous avons trouvé deux
, il n’y a pas de conditions concomitantes dont puissent dépendre les phénomènes sociaux ; car si le milieu social externe, c’est-
oit mesurer la valeur utile ou, comme nous avons dit, la fonction des phénomènes sociaux. Parmi les changements dont il est la cau
 ; car, seule, elle permet d’expliquer comment le caractère utile des phénomènes sociaux peut varier sans pourtant dépendre d’arra
de repère par rapport auquel on calcule l’utilité ou la nocivité des phénomènes sociaux. Il en résulte qu’il n’existe et ne peut
tions qu’on vient de lire se ramènent à cette idée que les causes des phénomènes sociaux ont internes à la société. C’est bien plu
males, 474. 76. Division du travail social, l. II, ch. I. 77. Les phénomènes psychiques ne peuvent avoir de conséquences socia
de conséquences sociales que quand ils sont si intimement unis à des phénomènes sociaux que l’action des uns et des autres est né
18 (1895) De l’idée de loi naturelle dans la science et la philosophie contemporaines pp. 5-143
au fond de nous-mêmes la propriété de joindre ensemble les idées des phénomènes suivant des rapports de ressemblance, de contiguï
ce des choses, ou régissent-elles seulement  le mode d’apparition des phénomènes  ? Sont-elles vraies absolument ou d’une manière s
arce qu’elles sont plus simples, ou plus commodes pour comprendre les phénomènes extérieurs. Comment l’idéaliste fera-t-il le dépa
pour lever autant que possible les contradictions que présentent les phénomènes . Selon d’autres, la substance des choses nous éch
e la force. C’est ainsi que Descartes crut pouvoir expliquer tous les phénomènes physiques par la seule loi de la conservation de
que chose de métaphysique et d’invisible, qui précède logiquement les phénomènes . Les mathématiciens s’en sont rendu compte. Aussi
ant que cette idée de loi causale nous est nécessaire pour penser les phénomènes , c’est-à-dire pour les ramener à l’unité dans une
nes, c’est-à-dire pour les ramener à l’unité dans une conscience. Les phénomènes sont, en eux-mêmes, hétérogènes. La notion de loi
d, est-il évident que nous ayons un besoin irrésistible de penser les phénomènes , de les ramener tous à l’unité, d’établir entre n
posons comme fondamentales des relations définies entre tels ou tels phénomènes , tandis que l’expérience nous donne une infinité
s ont leur histoire. Pourquoi les lois, ces types des relations entre phénomènes , ne seraient-elles pas elles-mêmes sujettes au ch
hématiques puissent s’unir à elle. Et l’événement prouve que certains phénomènes de la nature se prêtent à cette exigence, de tell
stant en soi et contenant les requisita de la mécanique. Ce sujet des phénomènes mécaniques est la force, c’est-à-dire une essence
science est le seul sentiment de l’être dont nous disposions. Or, les phénomènes qui, chez l’homme, affectent l’esprit dans son un
fectent l’esprit dans son union la plus intime avec le corps sont les phénomènes d’habitude, et il semble bien que les effets en a
se trouver les conditions de la science exactement réalisées dans les phénomènes . Reste une dernière question : les lois mécanique
un système ne détermine pas entièrement la marche que doit prendre le phénomène . Il y aurait alors des bifurcations plus ou moins
happer au déterminisme mécanique, c’est, tout en l’admettant pour les phénomènes extérieurs, de rompre le lien qui rattache à ces
pour les phénomènes extérieurs, de rompre le lien qui rattache à ces phénomènes les formes supérieures de l’existence. Une relati
savoir si ce déterminisme doit être transporté, de l’explication des phénomènes qu’il régit, aux êtres mêmes dont nous cherchons
les pense, mais les mouvements mécaniques ne peuvent être isolés des phénomènes physiques et organiques existant dans la nature.
relation numérique. Et, comme rien ne prouve que le support réel des phénomènes dits mécaniques soit lui-même mécanique et soumis
ils ne sont pas pour nous. La distinction des lois ou rapports et des phénomènes ou éléments, calquée sur celle des préceptes et d
inhérentes aux corps eux-mêmes ; il est clair qu’ainsi envisagés, les phénomènes physiques ne se peuvent ramener aux phénomènes mé
u’ainsi envisagés, les phénomènes physiques ne se peuvent ramener aux phénomènes mécaniques. Le changement, dans la doctrine dont
lles qui est en contradiction avec l’homogénéité et la continuité des phénomènes proprement mécaniques. Mais cette manière de voir
ri que l’étendue et le mouvement doivent suffire à expliquer tous les phénomènes de la nature. La physique, dès lors, ne sera qu’u
ombreux savants estiment que le mouvement suffit à expliquer tous les phénomènes physiques : heat is motion, dit Tyndall. Toutefoi
pas la nature de la chaleur, et de rechercher, non pas l’essence des phénomènes , mais simplement leurs lois. Dès lors, nous devon
e différence de complication et de degré. Le caractère essentiel d’un phénomène mécanique est la réversibilité. Dans la mécanique
nt empêche la réversibilité. Or cette différence est générale : aucun phénomène physique ne peut se reproduire d’une manière iden
toujours en diminuant, comme il résulte du principe de Clausius ; les phénomènes sont irréversibles, le résultat final est toujour
sychologue, ou au métaphysicien, la meilleure partie de l’essence des phénomènes physiques ; et les lois qu’il pose ne concernent
nent que les relations quantitatives que l’on peut découvrir dans ces phénomènes . Loin qu’il y ait transformation dans la producti
vons vu que les physiciens se défient aujourd’hui de la réduction des phénomènes au mouvement. Il est même des mathématiciens qui
loi de conservation, ni ne suffisent à déterminer avec précision les phénomènes . Déjà la forme négative du principe de Clausius e
ement et plus voisines des choses : elles laissent nécessairement les phénomènes en partie indéterminés. Il faut bien se garder, e
t ; le déterminisme exprime l’ensemble des conditions qui font que le phénomène doit être posé tel qu’il est, avec toutes ses man
’est pas légitime de prendre à la lettre le déterminisme qui, pour un phénomène physique, n’admet d’autre cause qu’un autre phéno
me qui, pour un phénomène physique, n’admet d’autre cause qu’un autre phénomène également physique, puisque de tels phénomènes ne
autre cause qu’un autre phénomène également physique, puisque de tels phénomènes ne sont que des abstractions, et que l’action, si
valence, suffisent, parleurs arrangements divers, à rendre compte des phénomènes chimiques. Mais ces différences, surtout la diffé
puyant sur l’expérience et l’induction, ils pensent pouvoir aller des phénomènes à l’être. Mais, pour pouvoir être considérée comm
1891.) D’autre part, pour expliquer par la combinaison des atomes les phénomènes de sensation et de pensée, certains métaphysicien
tif. La masse et l’énergie sont immuables, donc elles ne sont que des phénomènes . Nous concevons la permanence comme un état, ou c
ception. Dans une seconde période, qui comprend Haller et Bichat, les phénomènes vitaux sont bien distingués des phénomènes physiq
rend Haller et Bichat, les phénomènes vitaux sont bien distingués des phénomènes physiques ; mais on se propose moins de chercher
et compte comme principal représentant Claude Bernard. On s’élève des phénomènes à leurs principes ; on remonte des facultés vital
tion, évolution, nutrition, caducité, maladie et mort. Et il juge ces phénomènes inexplicables sans la vie. « La force vitale, dit
ènes inexplicables sans la vie. « La force vitale, dit-il, dirige des phénomènes qu’elle ne produit pas ; les agents physiques pro
énomènes qu’elle ne produit pas ; les agents physiques produisent des phénomènes qu’ils ne dirigent pas. » M. Marey écrit : « Pour
irigent pas. » M. Marey écrit : « Pour ma part, je ne connais pas les phénomènes vitaux ; je ne constate que deux sortes de manife
le bien que ce soit un principe de finalité inhérent, malgré tout, au phénomène vital le plus élémentaire. L’être vivant se rédui
on du sang entretient la contraction musculaire. Dans tous les grands phénomènes physiologiques se retrouve le cercle vicieux. Il
; l’autre, qui n’a pas d’analogue dans les objets de ces sciences. Un phénomène met en saillie cette différence, c’est la mort. E
ra-t-on, on distingue, dans l’étude des êtres vivants, d’une part des phénomènes physico-chimiques, d’autre part un je ne sais quo
nnaissable ; et la physiologie se constitue en ne considérant que les phénomènes physico-chimiques. Mais cette séparation, qui ét
inorganique nous offre des exemples de pouvoirs analogues. Tel est le phénomène de la surfusion. Le phosphore fond à 40°; on peut
ême fécondité du mécanisme, lequel, de proche en proche, explique les phénomènes pour lesquels on supposait des qualités occultes 
èce dans un genre ? Au fond, on suppose que tout est dans tout, qu’un phénomène donné contient toutes les lois de la nature, et q
choses à nos moyens de connaître et d’agir. Et ainsi, à mesure que du phénomène nous voulons nous élever à l’être, nous sommes ob
sme. Mais, dira-t-on, comment concevoir le rapport de la vie avec les phénomènes physico-chimiques ? Ou elle rompra la chaîne des
erminisme purement mécanique. Il est plus étroit, puisqu’il règle des phénomènes que les lois physico-chimiques laissaient indéter
éflexe, auquel la science contemporaine s’efforce de ramener tous les phénomènes physiologiques, est en quelque sorte un phénomène
e ramener tous les phénomènes physiologiques, est en quelque sorte un phénomène à double face : par un côté, il rentre bien dans
les pénétrer. Ce qui est possible et fructueux, c’est d’expliquer les phénomènes par les essences qui y sont immanentes, c’est de
rai de l’origine absolue de l’être, non de l’origine chronologique du phénomène , et c’est de cette dernière qu’il est ici questio
sés, rigoureusement observables, suffisent à expliquer entièrement un phénomène , l’explication est causale. Quand les faits passé
usalité physique, qui, en elle-même, ne se rapporte qu’à un couple de phénomènes se produisant dans un temps quelconque. Il introd
e » régissant la production, c’est-à-dire qu’elle doit enseigner quel phénomène il faut poser pour qu’apparaisse celui qu’on a en
qu’apparaisse celui qu’on a en vue. Rien ici ne commande que les deux phénomènes se ramènent l’un à l’autre pour l’esprit : ils pe
odes peut être scientifique dans le même sens que la connaissance des phénomènes sensibles. Cette connaissance se rapporte à la ph
uite elle soulève la question de savoir de quel droit on substitue au phénomène psychique proprement dit, c’est-à-dire à la modif
nt dit, c’est-à-dire à la modification dont nous avons conscience, un phénomène extérieur entièrement hétérogène. Pour résoudre c
sens commun. A la suite de Reid, Jouffroy croit apercevoir, sous les phénomènes , les facultés qui y président et, sous les facult
ois de la pensée, et fait appel au Moi. D’autre part, les liaisons de phénomènes psychiques que l’on peut découvrir par l’observat
roche, à la lumière de l’expérience, une série de relations entre les phénomènes physiques et les phénomènes psychiques considérés
érience, une série de relations entre les phénomènes physiques et les phénomènes psychiques considérés dans leur détail. Bain est
, selon lui, trouve dans le physique son explication, en tant que les phénomènes mentaux les plus compliqués se ramènent de proche
iologie, avec des processus physiologiques observables. En effet, les phénomènes de transmission nerveuse, qui sont, incontestable
phénomènes de transmission nerveuse, qui sont, incontestablement des phénomènes de mouvement matériel, ne sont pas connus par la
n visible correspondante, il est naturel d’admettre une continuité de phénomènes physiques. Le psychologue cherche dès lors à conn
ques observables. Il établit des relations de cause à effet entre des phénomènes physiques et des états de conscience, en attendan
fois, estime qu’il faut, pour le moment du moins, laisser de côté les phénomènes moraux et tout ce qui paraît le propre de l’homme
ce qui paraît le propre de l’homme, pour s’en tenir à considérer les phénomènes psychiques communs à l’homme et à l’animal. Il no
modèle dans la doctrine cartésienne, établissent un rapport entre un phénomène psychique et un phénomène physique. Placé à ce po
artésienne, établissent un rapport entre un phénomène psychique et un phénomène physique. Placé à ce point de vue, on espère, non
des cas où elles sont manifestement insuffisantes pour expliquer les phénomènes . Ce sont les cas, si nombreux certainement, et qu
ie vraiment scientifique à la psychologie descriptive, en étudiant le phénomène psychique dans la totalité de ses éléments et con
légitime que dans les sciences précédentes. Celles-ci portent sur des phénomènes très éloignés de l’esprit et sensiblement isolabl
santes de la non-intervention du libre arbitre dans la production des phénomènes . Ces preuves, il est vrai, on croit les posséder.
telle explication, il faudrait avoir expliqué mécaniquement tous les phénomènes psychiques, moins compliqués, que suppose le sent
’entendre de deux manières. Selon un premier sens, la loi rattache un phénomène mental à un phénomène physique, et relie par un r
ères. Selon un premier sens, la loi rattache un phénomène mental à un phénomène physique, et relie par un rapport de constance et
éduction serait réalisée de la manière suivante : montrer qu’à chaque phénomène psychique correspond un phénomène physique déterm
ière suivante : montrer qu’à chaque phénomène psychique correspond un phénomène physique déterminé, et que ce dernier s’explique
qu’une expression, une traduction, en un langage spécial, de certains phénomènes physiques. Pour opérer cette réduction, la psycho
ts de conscience, et cherche la loi de leur correspondance à certains phénomènes physiques. Mais, obligée de substituer aux sensat
tique, toutefois, n’est pas décisive. Il n’est pas nécessaire que les phénomènes psychiques soient traités comme des quantités, po
traités comme des quantités, pour qu’ils puissent être ramenés à des phénomènes physiques. Il suffit que chacun d’eux, si hétérog
n d’eux, si hétérogène qu’il soit à l’égard des autres, soit lié à un phénomène physique déterminé. Mais alors nous retombons dan
mpossible d’établir la correspondance de ces lois objectives avec les phénomènes subjectifs de l’âme. C’est que la psychologie phy
ment dans les explications en apparence mécaniques que l’on donne des phénomènes . En effet, les réactions que l’on attribue à l’êt
homini lupus. De là la guerre de tous contre tous. A l’occasion de ce phénomène , la raison humaine conçoit le bien général. Dès l
prement humaine, à la finalité consciente et réfléchie. Expliquer les phénomènes , déclare-t-on, c’est les conditionner sous la loi
s propose pour modèle. Il y a là une influence historique, plus qu’un phénomène nécessaire. Pourquoi la sociologie ne réclamerait
r ce qu’on se propose d’expliquer. Ce n’est pas tout. On veut que les phénomènes sociaux dérivent de conditions extérieures, ainsi
phénomènes sociaux dérivent de conditions extérieures, ainsi que les phénomènes physiques ; mais il est très difficile de montrer
deux pièces : la vérité, empire de l’éternel et du nécessaire, et le phénomène , matière instable, incapable de se fixer dans auc
n, en sociologie, l’action du milieu ne suffit pas pour expliquer les phénomènes  ; il y faut joindre l’homme, avec sa faculté de s
son investigation la meilleure partie et la plus caractéristique des phénomènes . Plus on veut saisir l’être dans sa réalité concr
ables de déterminer le détail et le mode de réalisation effective des phénomènes . Les secondes portent sur le détail et sur les re
s qu’elle lui montre que sa liberté peut être efficace et diriger les phénomènes . Des choses extérieures et intérieures, les secon
19 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre IX. La pensée est-elle un mouvement ? »
s : que saurons-nous de plus, si ce n’est qu’il y a là deux ordres de phénomènes constamment associés, qui même pourront être cons
la question à des termes précis, nous disons : La pensée est-elle un phénomène que la série des phénomènes matériels amène dans
récis, nous disons : La pensée est-elle un phénomène que la série des phénomènes matériels amène dans son développement ? Si nous
e dans son développement ? Si nous circonscrivons dans l’ensemble des phénomènes matériels de l’univers cette portion limitée que
te, nous dirions encore que la pensée a sa source en Dieu, et que les phénomènes corporels qui l’accompagnent n’en sont que les co
elque chose d’extérieur, la cause objective, quelle qu’elle soit, des phénomènes lumineux, cause qui subsiste pendant, avant, aprè
l’on en croit aujourd’hui les physiciens, cette cause extérieure des phénomènes lumineux, ce quelque chose qui subsiste dans l’ab
on du moi. — Mais, dira-t-on, la sensation de lumière est au moins un phénomène nerveux, un phénomène cérébral. Je réponds : Ne v
a-t-on, la sensation de lumière est au moins un phénomène nerveux, un phénomène cérébral. Je réponds : Ne voyez-vous pas que c’es
nt en chaleur. Si le mouvement, dit-on, peut se convertir en chaleur ( phénomène si différent du mouvement), pourquoi ne se conver
e sentie comme chaleur ; alors il se passe en dehors de nous un autre phénomène , qui est précisément l’équivalent de la chaleur p
, qui est précisément l’équivalent de la chaleur perdue, à savoir, un phénomène de mouvement. La machine qui absorbe une certaine
oduire tantôt la sensation de chaleur sur un sujet sentant, tantôt un phénomène de mouvement dans un corps qui ne sent pas. Tout
que chaleur, n’est déjà, suivant l’hypothèse la plus répandue, qu’un phénomène de mouvement, et les physiciens n’hésitent pas à
ujet sentant. La chaleur sentie est donc, comme la lumière sentie, un phénomène tout subjectif, qui implique la présence de la co
ète, ce qui est en question, et l’on retrouve toujours deux ordres de phénomènes irréductibles, dont les uns sont la condition des
it ? La pensée, en effet, de quelque manière qu’on l’explique, est un phénomène spirituel, qui ne peut être représenté sous aucun
qui est un organe matériel, peut produire la pensée, c’est-à-dire un phénomène essentiellement immatériel, ils répondent modeste
20 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Conclusion »
a psychologie sur ce point : elle montre que si l’on veut prévoir les phénomènes , on doit faire table rase de l’impression qu’ils
s libres. Or, de même que pour déterminer les rapports véritables des phénomènes physiques entre eux nous faisons abstraction de c
s les moments successifs de notre durée interne. Les simultanéités de phénomènes physiques absolument distinctes en ce sens que l’
n dynamique et indivisée du ressort. Ainsi se forme, par un véritable phénomène d’endosmose, l’idée mixte d’un temps mesurable, q
nc l’opérer encore, mais au profit de la durée, quand on étudiera les phénomènes internes ; non pas les phénomènes internes à l’ét
de la durée, quand on étudiera les phénomènes internes ; non pas les phénomènes internes à l’état achevé, sans doute, ni après qu
e compte, les a séparés et déroulés dans un milieu homogène, mais les phénomènes internes en voie de formation, et en tant que con
pour principal objet de prévoir et de mesurer : or on ne prévoit les phénomènes physiques qu’à la condition de supposer qu’ils ne
se reproduire dans les profondeurs de la conscience, comme les mêmes phénomènes physiques dans l’espace ; c’est du moins ce qu’il
s les choses en soi se réfractent : ainsi naîtraient d’un côté le moi phénomène , celui que la conscience aperçoit, et de l’autre
otre pensée empirique un fondement solide, et de nous assurer que les phénomènes , en tant que phénomènes, sont connaissables adéqu
fondement solide, et de nous assurer que les phénomènes, en tant que phénomènes , sont connaissables adéquatement. Même, nous pour
nes, sont connaissables adéquatement. Même, nous pourrions ériger ces phénomènes en absolu et nous dispenser de recourir à d’incom
s du temps, et élever une barrière infranchissable entre le monde des phénomènes , qu’il livre tout entier à notre entendement, et
d’autre part, précisément parce que cet absolu se mêle sans cesse aux phénomènes et, en s’imprégnant d’eux, les pénètre, ces phéno
sans cesse aux phénomènes et, en s’imprégnant d’eux, les pénètre, ces phénomènes ne seraient pas aussi accessibles qu’on le préten
en tranchés, capables de se reproduire dans le temps à la manière des phénomènes physiques, et auxquels la loi de détermination ca
ermination causale s’applique, si l’on veut, dans le même sens qu’aux phénomènes de la nature. Comme, d’autre part, le milieu où s
21 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre I : Qu’est-ce qu’un fait social ? »
précision. On l’emploie couramment pour désigner à peu près tous les phénomènes qui se passent à l’intérieur de la société, pour
e. Mais, en réalité, il y a dans toute société un groupe déterminé de phénomènes qui se distinguent par des caractères tranchés de
s s’imposent à lui. Par suite, ils ne sauraient se confondre avec les phénomènes organiques, puisqu’ils consistent en représentati
puisqu’ils consistent en représentations et en actions ; ni avec les phénomènes psychiques, lesquels n’ont d’existence que dans l
e social n’a de sens défini qu’à condition de désigner uniquement des phénomènes qui ne rentrent dans aucune des catégories de fai
Ainsi ce n’est pas leur généralité qui peut servir à caractériser les phénomènes sociologiques. Une pensée qui se retrouve dans to
es individuelles qui peuvent avoir quelque part dans la production du phénomène s’y neutralisent mutuellement et, par suite, ne c
ime, c’est un certain état de l’âme collective. Voilà ce que sont les phénomènes sociaux, débarrassés de tout élément étranger. Qu
articulières dans lesquelles il est placé. Elles ne sont donc pas des phénomènes proprement sociologiques. Elles tiennent à la foi
de la sociologie. On trouve de même à l’intérieur de l’organisme des phénomènes de nature mixte qu’étudient des sciences mixtes,
des sciences mixtes, comme la chimie biologique. Mais, dira-t-on, un phénomène ne peut être collectif que s’il est commun à tous
onnaître et à respecter. Or il est à noter que l’immense majorité des phénomènes sociaux nous vient par cette voie. Mais alors mêm
le domaine de la sociologie. Il ne comprend qu’un groupe déterminé de phénomènes . Un fait social se reconnaît au pouvoir de coerci
çons d’agir ou de sentir ou de penser. Mais, tout d’abord, ces divers phénomènes présentent la même caractéristique qui nous a ser
conséquent, il y aurait, tout au plus, lieu d’ajouter à la liste des phénomènes que nous avons énumérés comme présentant le signe
rant régulier des échanges et des migrations, etc. Sans doute, si les  phénomènes d’ordre morphologique étaient les seuls à présent
ne influence coercitive. Sous cette unique expression, on confond des phénomènes très différents et qui auraient besoin d’être dis
22 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Première partie — Chapitre III. Les explications anthropologique, idéologique, sociologique »
xplications anthropologique, idéologique, sociologique Expliquer un phénomène n’est pas seulement constater qu’il a été le plus
ne très grande affinité, alors et alors seulement, ayant décomposé le phénomène et énuméré les intermédiaires qui relient l’antéc
d’explication. Au contraire, quand bien même une relation entre deux phénomènes ne m’aurait été révélée que par des cas peu nombr
éduire d’une loi plus générale, elle appartient à la science. Que les phénomènes à expliquer soient chimiques ou, sociaux, ces pri
t l’étude des formes sociales peut-elle contribuer à l’explication du phénomène que nous venons de constater : le succès des idée
ires ? N’est-il donc pas, dira-t-on, pleinement expliqué déjà par des phénomènes autres que les phénomènes sociaux ? Que des facte
dira-t-on, pleinement expliqué déjà par des phénomènes autres que les phénomènes sociaux ? Que des facteurs tout physiques, comme
fait qu’emprunter un mot au vocabulaire naturaliste pour désigner des phénomènes sociaux. Ce mot cache nombre d’effets à expliquer
uations sociales, aux caractères, aux idées mêmes, que ces différents phénomènes varient en fonction de caractères anatomiques. L’
nit les individus, non de leur structure cérébrale, c’est-à-dire d’un phénomène social, non d’un phénomène biologique. Et ce sera
eur structure cérébrale, c’est-à-dire d’un phénomène social, non d’un phénomène biologique. Et ce serait à la sociologie qu’il fa
oit leur nature dernière, nos idées nous paraissent être, de tous les phénomènes , les plus capables d’être modifiés, et de modifie
ystère. Le succès de l’égalitarisme reste, après leurs tentatives, un phénomène surprenant, dont elles ne dévoilent pas la loi gé
elation constante entre l’expansion des idées égalitaires et certains phénomènes déterminés, montre aussi comment, suivant quelles
déterminés, montre aussi comment, suivant quelles lois générales, ces phénomènes peuvent contribuer au succès de cette idée, — nou
ser aussi loin qu’elle le pourra la recherche des actions propres aux phénomènes qui sont de son ressort. Seulement, par cela même
ion de l’égalitarisme dans nos sociétés antiques et modernes comme un phénomène unique, puisqu’on le regarde comme résultant de l
space, comme la République française et les États-Unis, sont bien des phénomènes distincts et comparables ; et il est permis de re
ires. Depuis quand d’ailleurs est-il impossible a priori, parce qu’un phénomène se reproduit rarement, de découvrir la loi de sa
23 (1884) Cours de philosophie fait au Lycée de Sens en 1883-1884
e les faits dont s’occupe cette science, on voit que ce sont tous des phénomènes ayant trait à l’homme, et, dans l’homme, à ce qui
e croit. La philosophie, selon elle, doit se contenter d’observer les phénomènes , de les classer, et de les généraliser. Elle doit
cette étude et dégager seulement les lois générales qui régissent les phénomènes . On ne saurait admettre des conclusions aussi abs
alisation qui en est le complément nécessaire ne fait que dégager des phénomènes leur caractère commun. Encore faut-il que ces car
jamais entièrement ce caractère : il est clair en effet que tous les phénomènes qui s’y rapportent ne sont pas observés, et il su
recours aux enseignements de la physiologie. Quand on spécule sur les phénomènes extérieurs il faut bien prendre pour base des rai
ue cet objet sera complexe : les états de conscience représentent des phénomènes de genres bien différents les uns des autres : po
cience et les réduire à un certain nombre de types généraux. Mais les phénomènes qu’étudie la psychologie ont de fréquentes relati
es qu’étudie la psychologie ont de fréquentes relations avec d’autres phénomènes dont il faut les distinguer. Sans se demander si
siologie et de la psychologie. Les faits physiologiques sont : 1. Des phénomènes qui ont lieu dans l’espace, qui occupent une cert
ue le résultat, la douleur. 4. Enfin, nous ne nous attribuons pas les phénomènes physiologiques, nous ne les rapportons pas au moi
e n’est que le résultat psychologique d’une lésion physiologique. Les phénomènes de ce dernier ordre, appartiennent non point à no
igère, et l’expression « je digère » n’est qu’un abus de langage. Les phénomènes psychologiques présentent les caractères exacteme
nt pas dans l’espace, on ne peut mesurer d’eux que leur durée. 3. Les phénomènes psychologiques sont tous conscients et ne nous so
naissance et à leur développement. 4. Nous rapportons au moi tous les phénomènes psychologiques. Le moi n’en est pas toujours caus
ode psycho-physique : elle méconnaît les conditions physiologiques du phénomène psychique. Fechner et Weber n’établissent de rela
ne psychique. Fechner et Weber n’établissent de relations qu’entre le phénomène psychique et son antécédent physique. Mais on oub
le phénomène psychique et son antécédent physique. Mais on oublie le phénomène physiologique qui se place entre deux, et qui est
onc fallu en tenir compte, et établir des relations d’abord entre les phénomènes physique et physiologique, puis entre les phénomè
’abord entre les phénomènes physique et physiologique, puis entre les phénomènes physiologique et psychique. La méthode psychophys
ique. Elle ne rattache plus immédiatement les états de conscience aux phénomènes physiques, mais aux phénomènes physiologiques. Ce
édiatement les états de conscience aux phénomènes physiques, mais aux phénomènes physiologiques. Ce sera donc, suivant ce système,
s la vie inconsciente du corps. Les antécédents immédiats de tous les phénomènes psychiques sont des phénomènes physiologiques. En
Les antécédents immédiats de tous les phénomènes psychiques sont des phénomènes physiologiques. En outre Wundt a montré que sans
r uniquement le corps ; 3. que chacune de ces sciences ait ramené les phénomènes qu’elle étudie à un ou plusieurs faits principaux
objet : le mouvement ; une science de la physique, ramenant tous les phénomènes physiques à un seul, le mouvement. C’est ainsi se
ement qu’on pourrait démontrer l’identité de ces deux sciences et des phénomènes qui les occupent. Il en est de même des phénomène
ux sciences et des phénomènes qui les occupent. Il en est de même des phénomènes psychiques et physiologiques. Ainsi donc, il faut
iquée : On a dit que ce genre d’observation était trop difficile, les phénomènes psychiques sont très fuyants, ne restent qu’un in
récision ? En l’employant on n’atteindra que les lignes générales des phénomènes , non leurs détails et leurs caractères essentiels
intérieur et de les fixer. Et d’ailleurs, s’il est vrai que bien des phénomènes psychologiques fuient, il est facile de les ressu
s, mais ils se produisent en nous sans que nous le voulions. Dans les phénomènes de ce genre nous sommes donc en majeure partie pa
nt trois caractères essentiels : 1. Le plaisir et la douleur sont des phénomènes affectifs, c’est-à-dire se produisent en nous san
Passivité, Nécessité, Relativité sont donc les trois caractères des phénomènes affectifs. Cherchons maintenant leur cause. Suiva
aisir et douleur sont des termes généraux ; les diverses variétés des phénomènes affectifs portent le nom d’émotions. Les émotions
affectifs portent le nom d’émotions. Les émotions sont donc comme ces phénomènes , tantôt agréables et tantôt désagréables ; comme
sière : elle n’a pas la finesse nécessaire à la classification de ces phénomènes au caractère ondoyant. Le mot de sensation d’autr
siologique et l’impression que nous en ressentons, mais seulement les phénomènes de connaissance concernant le monde extérieur. De
s son emploi. Aussi ne l’emploierons-nous que dans le sens général de phénomène sensible. Il y a donc lieu de ne point adopter ce
division des émotions. Il nous reste à étudier la dernière espèce des phénomènes sensibles, les passions. On a entendu par ce mot
e des phénomènes sensibles, les passions. On a entendu par ce mot des phénomènes sensibles bien différents les uns des autres. Bos
aussi à une seule, l’admiration. Mais pour lui, les passions sont des phénomènes semi-sensibles et semi-intellectuels, se produisa
que le monde extérieur existe.   Comment détermine-t-on la cause d’un phénomène  ? Voici une première manière de procéder, qui nou
manière de procéder, qui nous est offerte par la logique. Soient deux phénomènes , A et B. Si toutes les fois que A se produit, B s
t produit. L’empêchement n’aurait donc pu venir que du dehors. Que le phénomène D ait été produit par une cause extérieure, ou em
hode que l’on peut également employer pour cette démonstration. Si un phénomène B se produit sans être précédé par un autre phéno
stration. Si un phénomène B se produit sans être précédé par un autre phénomène A, A n’est pas la cause de B. Appliquons ce princ
n outre de sensibilité et d’intelligence. Il est évident qu’aucun des phénomènes que nous connaissons ne nous autorise à attribuer
nscience La conscience est la faculté qui nous fait connaître les phénomènes intérieurs. Examinons comme pour les phénomènes d
us fait connaître les phénomènes intérieurs. Examinons comme pour les phénomènes de la perception extérieure quelles sont les cond
eure. Il faut d’abord qu’il se produise une modification du moi. Tout phénomène est une connaissance. Pour qu’il y ait connaissan
conditions de la perception intérieure. On a dit que certains de nos phénomènes intérieurs ne présentaient pas toutes les conditi
osait selon lui de perceptions et d’aperceptions. Les derniers de ces phénomènes avaient seul le privilège d’être pleinement consc
osophie de l’inconscient. Il y a en effet dans le monde intérieur des phénomènes cités de tout temps par les partisans de la théor
es se produisent donc, et nous ne les percevons pas. Voilà un premier phénomène psychique inconscient. Sous l’influence de l’habi
omène psychique inconscient. Sous l’influence de l’habitude, certains phénomènes d’abord conscients, deviennent inconscients. Il e
Hartmann a systématisé tous les faits qui établissent l’existence de phénomènes inconscients. Il a montré que la mémoire supposai
it voir que l’instinct témoigne aussi manifestement de l’existence de phénomènes inconscients. En effet, si l’instinct était consc
animaux. Hartmann conclut de là que le fond du moi est formé par les phénomènes inconscients, et que les phénomènes conscients n’
le fond du moi est formé par les phénomènes inconscients, et que les phénomènes conscients n’en sont que les conséquences. Le mon
solide. Il n’est pas démontré par les exemples donnés qu’il y ait des phénomènes absolument inconscients. Tous s’expliquent aussi
réflexion prétendue inconsciente. En outre, comment se représenter un phénomène psychique inconscient ? il y a contradiction. Un
elligere nil abud est quam sentire se intelligere. Que deviendrait un phénomène psychique qui sortirait de la conscience, et comm
cordent pour assigner comme objet à la conscience la connaissance des phénomènes psychologiques. Mais la conscience ne nous fait-e
ogiques. Mais la conscience ne nous fait-elle connaître que ces seuls phénomènes  ? C’est ce qui nous reste à examiner. Dans l’état
e, le moi qui s’affirme sans cesse et auquel nous rapportons tous ces phénomènes . Le pronom Je ou Moi exprimé ou sous-entendu, est
pportée à son moi que si elle a conscience de son moi en dehors de ce phénomène . Sinon, il est impossible qu’il y ait sensation.
ait attaquer celui de M. Taine puisque vous démontrez seulement qu’un phénomène de ce genre ne peut être inconscient et n’existe
ercevons directement par l’œil de la conscience. En même temps que le phénomène , la conscience nous fait connaître le moi. L’idée
tion même, il n’est pas actif, car il donnerait alors naissance à des phénomènes qui tous tomberaient sous l’observation de la con
se que nous sommes ? Le monde extérieur nous fait voir uniquement des phénomènes , se succédant les uns aux autres. De cause, on n’
e seule. Il en serait ainsi si la conscience ne nous montrait que des phénomènes . Mais nous l’avons vu, elle nous fait connaître d
trement qu’ils ne le font. Voici maintenant une autre vérité : « Tout phénomène a une cause. » La contradictoire, dans ce cas-ci,
ent suivant ses lois. Dès qu’il pense, il rapporte nécessairement les phénomènes à des causes. Les vérités nécessaires sont à l’es
e : mis sous la machine pneumatique, la pression de l’air cesse et le phénomène cesse. C’est ainsi que nous apprenons leur indiss
le temps. Donc, dès que commence l’expérience, l’esprit répartit les phénomènes en deux groupes qu’il projette l’un dans l’espace
l’espace et l’autre dans le temps ; dès qu’il pensera, il pensera les phénomènes psychologiques comme durant et les phénomènes ext
pensera, il pensera les phénomènes psychologiques comme durant et les phénomènes extérieurs comme coexistant. D’où se déduisent le
suivants : Tous les états de conscience sont dans le temps, tous les phénomènes donnés par la sensation sont dans l’espace. Mais
relations. L’esprit est en effet nécessairement amené à concevoir les phénomènes comme les modifications d’un être, d’une réalité
n appelle la substance. D’où le principe rationnel suivant : Tous les phénomènes sont des modifications d’une substance. Voilà don
classement déjà plus complet. L’esprit forme alors, parmi les divers phénomènes des groupes au centre desquels est un être. Mais
upes au centre desquels est un être. Mais quels sont les rapports des phénomènes entre eux ? Il est nécessaire qu’ils soient dans
oient dans un ordre déterminé. L’esprit en effet ne peut concevoir un phénomène sans supposer un autre phénomène comme condition
esprit en effet ne peut concevoir un phénomène sans supposer un autre phénomène comme condition du premier. On nomme le premier c
le premier cause, le second effet. D’où le principe rationnel : Tout phénomène a une cause. Nous ne disons pas : tout effet a un
pas : tout effet a une cause. Ce serait trop évident. Mais l’idée de phénomène n’implique pas l’idée de cause comme ferait le mo
ue nous nous représentons le monde comme composé d’immenses séries de phénomènes où chaque terme est effet d’un côté, cause de l’a
ts à établir. L’esprit est ainsi amené à se représenter ces séries de phénomènes comme convergeant vers certains points qui en son
qui en sont la fin, le but commun. D’où le principe rationnel : Tout phénomène ou toute série de phénomènes a une fin. Quand nou
commun. D’où le principe rationnel : Tout phénomène ou toute série de phénomènes a une fin. Quand nous pensons le monde sous la fo
s dans les jugements rationnels. Tous ont un sujet commun, qui est le phénomène . Il suffit pour cela de se reporter aux définitio
nditions. Le type de tous les jugements rationnels est celui-ci : Les phénomènes de telle ou telle espèce sont soumis à telle ou t
l serait impossible d’y rattacher sans le concours de l’expérience le phénomène donné. Ce sont donc des idées a priori, qu’on app
ant les conçoit comme des « formes déterminées », des moules dont les phénomènes prennent les formes en étant perçus par nous. L’e
tain nombre de fois, il en tire un jugement de cette forme : Tous les phénomènes extérieurs sont subsumés sous le concept de l’esp
l’espace. C’est de là que l’on tire le principe rationnel : Tous les phénomènes extérieurs sont situés dans l’espace. Il faut rem
ont pas identiques. La raison par exemple nous oblige à rapporter les phénomènes à quelque chose d’autre qu’eux. Mais ce qu’est ce
se. On la conçoit alors simplement comme l’antécédent nécessaire d’un phénomène . Mais ce qu’est au juste une cause, c’est seuleme
dée de fin n’est que celle du point où convergent plusieurs séries de phénomènes . Cette idée est tout abstraite. Pour nous en form
s-nous, d’ailleurs, à la formule générale du principe rationnel : Les phénomènes de telle sorte sont soumis à telle condition. Pou
en construisant ce principe passe selon lui par deux moments : 1. Un phénomène A et un phénomène B se produisent plusieurs fois
e principe passe selon lui par deux moments : 1. Un phénomène A et un phénomène B se produisent plusieurs fois dans le même ordre
à croire que A précédera toujours B. 2. L’esprit observe deux autres phénomènes C, D. Entre ces phénomènes il constate la même co
oujours B. 2. L’esprit observe deux autres phénomènes C, D. Entre ces phénomènes il constate la même connexion qu’entre A et B. Il
onc à croire que C précédera toujours D. Passant à un autre couple de phénomènes , il arrive à la même conclusion. Ainsi, tous les
couple de phénomènes, il arrive à la même conclusion. Ainsi, tous les phénomènes se présenteront à nous comme formant des couples
t ce qu’on appelle la cause. Le conséquent est l’effet. Dire que tout phénomène a un antécédent invariable, c’est dire que tout p
re que tout phénomène a un antécédent invariable, c’est dire que tout phénomène a une cause. Examinons les défauts de cette théor
nage la centième, bien que l’expérience ne nous montre que le premier phénomène . L’expérience nous montre toujours une tête d’hom
oyons maintenant le second moment. On observe qu’un certain nombre de phénomènes sont précédés d’antécédents invariables. De quel
d’antécédents invariables. De quel droit étendrait-on cela à tous les phénomènes observables, futurs comme présents ou passés ? Qu
ession plusieurs fois constaté, il faut qu’on sache déjà que tous les phénomènes sont disposés en couples inséparables. En d’autre
ives, disions-nous, l’on ne peut rien construire d’objectif. Avec des phénomènes , on ne peut pas construire l’idée de substance. A
et perpétuelle identité. Les êtres qui nous paraissent si divers, les phénomènes que nous percevons comme si différents, l’évoluti
le veulent certains empiristes, ou qu’il ne soit qu’une collection de phénomènes , comme le prétendent les autres, peu importe. Le
ent aucune réalité, Kant le nomme le monde des choses apparentes, des phénomènes  : [Phrase en grec]. Kant ne nie pas pour cela l’e
emble de ces objets forme un monde qui sert de substratum à celui des phénomènes , c’est le tremplin d’où s’élance l’esprit pour fo
es, c’est le tremplin d’où s’élance l’esprit pour former le monde des phénomènes . Kant le nomme monde des noumènes, c’est-à-dire d
e la thèse se rapporte au monde des noumènes, l’antithèse à celui des phénomènes . Si l’on n’admet pas la distinction de ces deux m
isonnements scientifiques au moyen du calcul. Un astronome observe un phénomène , et par des calculs où préside le seul principe d
ar des calculs où préside le seul principe d’identité, conclut que ce phénomène se reproduira à telle époque — et le phénomène an
entité, conclut que ce phénomène se reproduira à telle époque — et le phénomène annoncé se produit. Les choses ont donc suivi la
trois moments : 1. L’état de conscience passé se reproduit. C’est le phénomène de reproduction ou de rappel. La mémoire peut s’a
t pas de se produire pour la première fois. C’est ce qu’on appelle le phénomène de reconnaissance. Il consiste seulement à rejete
nir complet comprend ces trois moments.   Voilà de quoi se compose le phénomène de la mémoire. Pour l’expliquer, nous allons expl
xpliquer, nous allons expliquer ces trois parties. Prenons d’abord le phénomène de la reproduction. Pour qu’un état de conscience
de la mémoire. À quoi reconnaissons-nous, dans cette théorie, que le phénomène s’est déjà produit ? M. Taine répond : L’état de
moi. Quelles seront maintenant les conditions de la reconnaissance du phénomène comme passé ? Tout souvenir peut s’exprimer ainsi
a point de sommeil psychologique. Le sommeil suivant lui n’est qu’un phénomène qui n’a rien de physique. Jouffroy invoque à l’ap
sensation forte. Cette genèse de Condillac confond les conditions du phénomène avec le phénomène. Sans doute nous ne faisons sou
Cette genèse de Condillac confond les conditions du phénomène avec le phénomène . Sans doute nous ne faisons souvent attention à u
’en restent pas moins distinctes, car la sensation n’est jamais qu’un phénomène affectif que l’esprit reçoit de la chose. L’atten
uvre de notre volonté. Voyons maintenant les différentes formes de ce phénomène . Il y en a deux essentielles : ou bien c’est l’ob
sans qu’il soit possible de les en détourner. L’obsession est ce même phénomène , transporté dans la vie intérieure. Son caractère
ifférentes qu’on peut se demander s’il n’y a pas lieu d’en faire deux phénomènes distincts. On pourrait réserver le nom d’attentio
er le nom d’attention à l’attention volontaire, et appeler le premier phénomène distraction. En effet, la distraction n’est qu’un
Nous allons intercaler à cet endroit du cours l’étude de certains phénomènes auxquels concourent à la fois la sensibilité et l
ls concourent à la fois la sensibilité et l’intelligence. Ce sont les phénomènes psychiques relatifs au beau. La science qui les é
s physiologique, ne se réduit pas à un mécanisme. C’est réellement un phénomène psychique. Condillac a voulu rendre compte de l’i
caractère et le définir une prédétermination naturelle de l’activité, phénomène propre et spécial. Leçon 34 L’habitude L’ha
l’examiner à son état normal, telle qu’elle se produit après un seul phénomène . Ainsi considérée, l’habitude présente un double
ombre de deux, et s’énoncent ainsi : 1. L’habitude tend à exalter les phénomènes actifs. 2. Elle tend à diminuer l’intensité des
alter les phénomènes actifs. 2. Elle tend à diminuer l’intensité des phénomènes passifs. Lorsqu’un phénomène psychologique est a
. Elle tend à diminuer l’intensité des phénomènes passifs. Lorsqu’un phénomène psychologique est actif, l’habitude l’excite, le
plus aisément, et tend davantage à se reproduire. Au contraire, si le phénomène dont il s’agit est passif, l’habitude l’affaiblir
ouvent l’intelligence est active ; et dès lors, l’habitude exalte les phénomènes dans lesquels elle entre. Plus nous avons l’habit
l’indique, point de place pour la passivité. L’habitude agit sur des phénomènes essentiellement actifs : elle ne fera que rendre
plus célèbre est Descartes. Cette explication ramène l’habitude à un phénomène purement physiologique. Selon ce philosophe10, le
comme ce mouvement est la condition de la pensée et de la volonté, le phénomène se reproduit ainsi. Mais cette théorie vient écho
istinction nettement tranchée. L’habitude est donc bien réellement un phénomène psychique. On a essayé d’assimiler l’habitude à l
me de la faculté générale qui consiste en une tendance des différents phénomènes psychologiques placés dans certaines conditions à
’attirer les unes les autres. Mais l’analyse que nous avons faite des phénomènes de l’habitude montre que cette explication ne ren
’habitude montre que cette explication ne rend pas compte de tous les phénomènes que l’on observe dans l’habitude. L’habitude est
t une faculté de conservation, et cette théorie ne rend compte que du phénomène de reproduction : où ont été conservés les actes
e général que « tout être tend à persévérer dans son être ». Quand un phénomène a pénétré en nous, est devenu nôtre, nous tendons
ns les raisons qui peuvent nous déterminer à agir ou ne pas agir : ce phénomène est la conception des motifs. 3. Parmi ces motifs
. Tandis que le premier terme des séries auxquelles appartiennent les phénomènes physiques nous échappe toujours, la volonté, au c
as pu l’acquérir par le spectacle du monde extérieur puisque tous les phénomènes qui s’y passent sont soumis à un déterminisme abs
rtir le moi de lui-même, où la volonté cherche à le retenir. Ces deux phénomènes sont donc bien distincts. En outre, quand bien mê
e action. Je sens que je remue mon bras, mais je ne sens pas tous les phénomènes organiques dont ce dernier n’est que la conséquen
ouvons atteindre. Si toutes les fois où nous ignorons les causes d’un phénomène , nous nous en attribuons la causalité, plus grand
on agit. En second lieu, nous ne nous attribuons pas la causalité des phénomènes dont nous ne connaissons pas la cause. Nous savon
udra que nous puissions troubler, interrompre à volonté ces séries de phénomènes . Supposez en effet que cela soit impossible, qu’i
ehors, mais encore qu’elle ne peut pas exister du tout. En effet, les phénomènes physiologiques de notre organisme sont déterminés
ante de celle du corps, c’est un fait constaté par la science que nul phénomène psychologique ne peut se produire sans être accom
phénomène psychologique ne peut se produire sans être accompagné d’un phénomène physiologique, tant l’âme est étroitement unie au
essaires. Mais ces modifications physiques font partie d’une série de phénomènes , sont donc déterminées. La volition qui leur est
e sont pas plus celles de l’intérieur que celles de l’extérieur ; les phénomènes intérieurs ne sont pas plus dans le temps que les
ur ; les phénomènes intérieurs ne sont pas plus dans le temps que les phénomènes extérieurs dans l’espace ; de même pour la causal
ans le monde phénoménal, la liberté dans le monde nouménal ; pour les phénomènes , la science est vraie ; la morale ne l’est pas mo
, enfermée dans le noumène, ne pourrait en sortir pour influer sur le phénomène . La liberté que Kant accorderait à l’homme serait
testable. Il est certain que les éléments qui composent les séries de phénomènes sont rigoureusement liés en chaînes. Si donc nous
ausalité, nulle contingence, point de liberté. Mais si la relation de phénomène à phénomène est bien déterminée, il n’en est pas
lle contingence, point de liberté. Mais si la relation de phénomène à phénomène est bien déterminée, il n’en est pas de même du s
insi formées. Le principe de causalité ne veut qu’une chose : que les phénomènes s’enchaînent rigoureusement. Mais la fin de chaqu
Puisqu’il en est ainsi, les buts assignés aux milliards de séries de phénomènes qui traversent le temps et l’espace pourront être
Nous verrons que la volonté et la sensibilité jouent un rôle dans les phénomènes spirituels. La logique doit donc être précédée de
e cas est la pesanteur de l’air. Il trouve ainsi une loi qui régit le phénomène dans les cas donnés. Le rapport de causalité cher
ésidus. 1. Méthode de concordance. Si dans tous les cas observés, le phénomène dont on cherche la cause est régulièrement précéd
une troisième de B, C11, D11. Il est donc toujours précédé d’un même phénomène B. C’est une forte présomption pour que B soit la
our que B soit la cause de A. Ainsi, quand il y a cristallisation, ce phénomène est toujours précédé du dépôt à l’état solide de
ce. Elle consiste à supprimer la cause présumée, et à constater si le phénomène observé disparaît aussi. Soit BCD, les phénomènes
et à constater si le phénomène observé disparaît aussi. Soit BCD, les phénomènes qui précèdent toujours A. Si B disparu, C et D ne
ion du son. C’est là la meilleure manière de déterminer la cause d’un phénomène . La première ne peut donner qu’une forte présompt
antes. Elle consiste à faire varier la cause présumée et à voir si le phénomène varie dans la même proportion. Ainsi, si les dila
r en ajouter une quatrième, celle des résidus. Si l’on retranche d’un phénomène donné tout ce qui, en vertu d’inductions antérieu
lle repose sur un principe rationnel : c’est celui de causalité. Tout phénomène a une cause. Il en résulte immédiatement qu’une m
cédent. Ainsi prendre pour cause de la mort d’un grand personnage, un phénomène astronomique qui coïncidait avec elle. 2. Une sec
tration de la loi. Invention de la loi Pour trouver les lois des phénomènes , il faut commencer par les observer : l’observati
nstatation des faits tels qu’ils se produisent. Avant d’expliquer les phénomènes , il faut les connaître exactement : c’est là le r
s. Enfin, il faut que l’observateur n’ajoute ni ne retranche rien aux phénomènes dont il est spectateur. Il faut qu’il se réduise
doit se montrer impartial ; il risquerait sans cela de voir dans les phénomènes qu’il considère non ce qui y est réellement mais
-t-on dit, est caractérisée par l’action de l’expérimentateur sur les phénomènes observés. Mais alors l’astronomie se trouverait e
rice de l’expérimentation. Peu importe que nous suscitions ou non les phénomènes artificiellement. Du moment où l’observateur a po
ssification sert à 2 fins : 1. Elle soulage la mémoire. Le nombre des phénomènes naturels est infini, et la mémoire la mieux douée
e. Comment alors les individus peuvent-ils communiquer ? Au moyen des phénomènes extérieurs qu’on appelle des signes. Un système d
s du mot naturel. Il y a des signes naturels en ce sens, que certains phénomènes matériels qui, plus tard, servent à communiquer n
soit capable avant toute éducation de comprendre le rapport entre un phénomène matériel et un phénomène psychologique qu’il n’a
éducation de comprendre le rapport entre un phénomène matériel et un phénomène psychologique qu’il n’a encore lui-même qu’imparf
rels, si l’on entend par là qu’il y a certains signes qui dérivent de phénomènes matériels spontanés. Mais ces mêmes phénomènes ne
signes qui dérivent de phénomènes matériels spontanés. Mais ces mêmes phénomènes ne peuvent être considérés à leur origine comme s
rions créer le langage, mais elle nous en fournit la matière dans les phénomènes physiologiques extérieurs qui accompagnent nos ph
re dans les phénomènes physiologiques extérieurs qui accompagnent nos phénomènes psychologiques. De plus, nous avons une intellige
ns une intelligence. En nous en servant, nous remarquons que certains phénomènes naturels peuvent servir de signes. Nous faisons c
on est d’autant plus facile qu’autrui exprime naturellement les mêmes phénomènes par les mêmes signes. Ces premiers signes se comp
fallu que Dieu fît comprendre à l’homme des relations entre certains phénomènes et certains sentiments. Mais s’il était capable d
flexion que les hommes ont remarqué cette relation entre l’idée et un phénomène organique. Le langage n’a pu être créé par un hom
se sont passées : certains hommes ont remarqué chez eux que certains phénomènes extérieurs accompagnaient toujours certains senti
r aux autres hommes leurs pensées ou leurs sentiments au moyen de ces phénomènes . Il leur a fallu, il est vrai, de longs efforts p
sentiment aussi intellectuel que possible, il n’en reste pas moins un phénomène de sensibilité, ce qui achève de prouver que l’ho
, mais sur un principe qu’on pourrait formuler ainsi : Deux ordres de phénomènes présentant des caractères contradictoires ne se r
ces exemples en général, on a cherché à déterminer quels étaient les phénomènes physiologiques qui produisaient la pensée, et l’o
utôt physiologique. La vie, selon Descartes, n’est que le résultat de phénomènes mécaniques. Pour lui, les animaux, le corps humai
lle de l’âme, et comment, il faudrait avoir ramené à un seul tous les phénomènes physiologiques d’une part et tous les phénomènes
é à un seul tous les phénomènes physiologiques d’une part et tous les phénomènes psychologiques de l’autre. Alors seulement on pou
ront donc montrer que le relatif ne se suffit pas à lui-même, que les phénomènes réclament pour s’expliquer autre chose qu’eux-mêm
ls. Toute preuve métaphysique aura donc pour objet de montrer que les phénomènes ne se suffisent pas à l’un de ces points de vue.
éfinition même en dehors de l’expérience. La raison lie, organise les phénomènes que nous percevons, mais Dieu est un absolu, hors
ombre, on peut pressentir que quelque chose doit exister en dehors de phénomènes . Tout ce qui est formé de parties est formé d’un
ervons pour cela du principe de causalité qui n’est fait que pour les phénomènes relatifs, nous tombons dans les absurdités signal
upposons, par exemple, que l’homme soit la fin du monde, que tous les phénomènes , que toutes les parties de l’univers, aient uniqu
lles n’en deviennent que plus nécessaires quand il faut expliquer les phénomènes de l’évolution et de la ségrégation. Leçon 77
Toute finalité suppose la conception de la fin. Or, cette conception, phénomène psychologique, comment serait-elle possible sans
omment serait-elle possible sans conscience ? Hartmann, qui admet des phénomènes psychologiques inconscients, n’est pas arrêté par
sme, enlève toute existence propre aux individus. Ils ne sont que les phénomènes divers d’une substance commune, Dieu. Le panthéis
Dieu et du monde en les ramenant au rapport d’une substance et de ses phénomènes . Il a revêtu des formes très différentes. Tantôt
r. Le premier tort des pessimistes est de traiter le plaisir comme un phénomène objectif et impersonnel. Il est éminemment indivi
24 (1842) Discours sur l’esprit positif
es, les causes essentielles, soit premières, soit finales, des divers phénomènes qui le frappent, et leur mode fondamental de prod
tendance à transporter partout le type humain, en assimilant tous les phénomènes quelconques à ceux que nous produisons nous-mêmes
intervention continue devient désormais la source directe de tous les phénomènes humains. C’est pendant cette phase caractéristiqu
rs presque insignifiant, de l’assujettissement nécessaire de tous les phénomènes naturels à des lois invariables. Sous des formes
ectement le mystère inaccessible du mode fondamental de production de phénomènes quelconques, et surtout envers ceux dont nous ign
table esprit philosophique avait déjà prévalu envers les plus simples phénomènes et dans un sujet aussi facile que la théorie élém
es, soit en vertu de leur complication supérieure, soit parce que les phénomènes correspondants, primitivement trop peu prononcés,
ination de toutes choses, le mode essentiel de production de tous les phénomènes  ; mais au lieu d’y employer les agents surnaturel
ne telle manière de philosopher, qui, encore prépondérante envers les phénomènes les plus compliqués, offre journellement, même da
n de la puissance surnaturelle, ou une simple domination abstraite du phénomène considéré. Ce n’est plus alors la pure imaginatio
te, c’est toujours de leur conformité, directe ou indirecte, avec les phénomènes observés que résulte exclusivement leur efficacit
es lois, c’est-à-dire des relations constantes qui existent entre les phénomènes observés. Qu’il s’agisse des moindres ou des plus
ion finale ; mais il importe, en outre, de sentir que cette étude des phénomènes , au lieu de pouvoir devenir aucunement absolue, d
ens important suffit pour nous cacher radicalement un ordre entier de phénomènes naturels, il y a tout lieu de penser, réciproquem
ive de toutes nos connaissances réelles, puisque, l’investigation des phénomènes ne pouvant s’y opérer que par un seul sens, il es
ions quelconques doivent être considérées elles-mêmes comme autant de phénomènes humains, de tels phénomènes ne sont pas simplemen
e considérées elles-mêmes comme autant de phénomènes humains, de tels phénomènes ne sont pas simplement individuels, mais aussi et
ux théories correspondantes, une aptitude indéfinie à représenter les phénomènes qui leur ont servi de base, du moins tant qu’on n
ent convenir à l’état naissant de l’Humanité. C’est dans les lois des phénomènes que consiste réellement la science, à laquelle le
sion, suite nécessaire des relations constantes découvertes entre les phénomènes , ne permettra jamais de confondre la science réel
é effective qu’à leur propre dignité ; car, l’exploration directe des phénomènes accomplis ne pourrait suffire à nous permettre d’
ns être encore, à beaucoup près, suffisamment étendu à l’ensemble des phénomènes , commence heureusement, depuis trois siècles, à d
les plus importants, à des volontés arbitraires. Dans chaque ordre de phénomènes , il en existe, sans doute, quelques-uns assez sim
l. Mais cette conviction partielle et précaire se borne longtemps aux phénomènes les moins nombreux et les plus subalternes, qu’el
manifester l’exactitude essentielle envers un ordre entier de grands phénomènes  ; ce qui ne pouvait suffisamment résulter que de
gme fondamental a tendu, sans doute, à s’étendre, par analogie, à des phénomènes plus compliqués, avant même que leurs lois propre
l’établissement des lois naturelles envers chaque ordre principal des phénomènes a été ensuite indispensable pour procurer à une t
parce qu’une irrésistible analogie applique alors d’avance à tous les phénomènes de chaque ordre ce qui n’a été constaté, que pour
pect, la destination directe des lois qu’elle découvre sur les divers phénomènes , et de la prévision rationnelle qui en est insépa
e. Les deux genres de relations contribuent également à expliquer les phénomènes , et conduisent pareillement à les prévoir, quoiqu
ison réelle, d’ailleurs statique ou dynamique, découverte, entre deux phénomènes quelconques, permet à la fois de les expliquer et
re intelligence aspire presque à pouvoir toujours lier entre eux deux phénomènes quelconques, simultanés ou successifs ; mais l’ét
l’état positif, a d’abord tenté de réduire tous les divers ordres de phénomènes à une seule loi commune. Mais tous les essais acc
catégories fondamentales que nous distinguerons ci-dessous entre les phénomènes naturels ne sauraient certainement être toutes ra
érances trop empiriques, qui ne sauraient se réaliser jamais pour les phénomènes plus compliqués, pas seulement quant à la physiqu
leine systématisation, par suite d’une inévitable diversité entre les phénomènes fondamentaux. En ce sens, nous ne devons chercher
la société, mais aussi envers celles qui concernent les plus simples phénomènes , les plus éloignés, en apparence, de cette commun
s de l’homme qu’afin d’y mieux revenir, après avoir étudié les autres phénomènes en tant qu’indispensables à connaître, soit pour
e naturel résulté, en chaque cas pratique, de l’ensemble des lois des phénomènes correspondants, doit évidemment nous être d’abord
véritable science, puisque nos lois ne peuvent jamais représenter les phénomènes qu’avec une certaine approximation, au-delà de la
re l’opposition radicale des deux ordres de conceptions, où les mêmes phénomènes sont tantôt attribués à des volontés directrices,
trouvé de plus en plus restreint, étant toujours consacré surtout aux phénomènes dont les lois restaient ignorées. Une telle incom
théologie conçoivent nécessairement la direction effective des divers phénomènes . Car une semblable prévision et la conduite qui e
out une naïve admission pour le mode d’accomplissement des principaux phénomènes qui constituent l’ordre effectif. Mais cette disp
haque cas, disposée de manière à permettre l’accomplissement de leurs phénomènes effectifs. En étudiant avec soin cette inévitable
ces vices naturels doivent être d’autant plus grands qu’il s’agit de phénomènes plus compliqués, les indications irrécusables que
à obtenir partout le degré de précision compatible avec la nature des phénomènes et conforme à l’exigence de nos vrais besoins ; t
lière de la vie active a toujours dû susciter, envers chaque ordre de phénomènes , une certaine ébauche des lois naturelles et des
s grandes questions de la saine philosophie se rapportent partout aux phénomènes les plus vulgaires, envers lesquels les cas artif
hilosophique, isolément d’aucune application à un ordre quelconque de phénomènes . En effet, les seuls principes vraiment généraux
appréciations que d’après une analyse spéciale à la nature propre des phénomènes considérés. La saine philosophie ne sépare donc j
versel par des conceptions purement abstraites, indépendantes de tous phénomènes déterminés ; les tentatives de ce genre indiquent
suivant un ordre déterminé, conforme à la complication croissante des phénomènes , et qui sera directement expliqué ci-dessous. La
e esprit philosophique, dont l’extension successive à tous les autres phénomènes fondamentaux se trouvait déjà assez ébauchée. Mai
t du progrès ; puisqu’il lui suffit, à cet effet, d’étendre jusqu’aux phénomènes sociaux une tendance pleinement conforme à sa nat
pées par l’appréciation scientifique proprement dite, qui, envers les phénomènes sociaux ainsi que pour tous les autres, représent
ention, entre des limites déterminées, d’autant plus écartées que les phénomènes sont plus élevés. Le sentiment élémentaire de l’o
ration doit constituer notre principale ressource : d’autre part, les phénomènes humains, individuels ou collectifs, étant de tous
que possible, entre les principes et les faits, aussi bien quant aux phénomènes sociaux qu’envers tous les autres. La réorganisat
tion nécessairement partielle, suivant la complication croissante des phénomènes étudiés, comme je l’indiquerai expressément ci-de
le consiste à classer les différentes sciences, d’après la nature des phénomènes étudiés, selon leur généralité et leur indépendan
qui existe entre tous ces divers modes de comparaison spéculative des phénomènes naturels, et d’où résultent autant de théorèmes e
e rapport actif, y ajoute cette importante relation générale, que les phénomènes deviennent ainsi de plus en plus modifiables, de
nde extérieur. On ne, saurait, en effet, étudier rationnellement les, phénomènes , statiques ou dynamiques, de la sociabilité, si d
t dans l’évolution collective, de commencer. par la seconde, dont les phénomènes , plus simples et plus indépendants, à raison de l
itivité, soit en tant que caractérisant le milieu général de tous nos phénomènes quelconques, et manifestant, sans aucune autre co
surtout dans la branche la plus complexe de la première, l’étude des phénomènes de composition et de décomposition, les plus émin
confond, pour ainsi dire, avec la précédente quant à ses plus simples phénomènes , et avec la suivante quant aux plus éminents. Cet
raie hiérarchie scientifique. Qu’attendre, en effet, soit envers, les phénomènes sociaux, soit même envers l’étude, plus simple, d
saine appréciation des méthodes et des doctrines relatives aux divers phénomènes moins compliqués et plus généraux, de manière à n
es lois naturelles devait, en effet, se développer d’abord envers les phénomènes les plus simples et les plus généraux, dont la ré
es. 1. Presque toutes les explications habituelles relatives aux phénomènes sociaux, la plupart de celles qui concernent l’ho
25 (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre V. Le souvenir du présent et la fausse reconnaissance »
levé une expression nouvelle : l’auteur nous dit que ce qui domine le phénomène est une sensation d’« inévitabilité », comme si a
ue de la fausse reconnaissance en général. Mais rien ne prouve que ce phénomène , quand on le trouve précis, complet, nettement an
convertir en fausse reconnaissance vague, comme en beaucoup d’autres phénomènes anormaux, l’insuffisance radicale dont ils souffr
ce qu’ils éprouvaient. Or, tous ces auteurs s’accordent à décrire le phénomène comme un recommencement bien net du passé, comme
rire le phénomène comme un recommencement bien net du passé, comme un phénomène double qui serait perception par un côté, souveni
t perception par un côté, souvenir par l’autre, — et non pas comme un phénomène à face unique, comme un état où la réalité appara
es, nous n’en aurons pas moins à chercher une explication spéciale du phénomène proprement dit de la fausse reconnaissance 21. Où
sieurs des auteurs qui la proposent 31. Elle s’applique en effet à un phénomène qui ressemble par certains côtés à la fausse reco
résentait quelques traits communs avec l’expérience actuelle. Mais le phénomène dont il s’agit ici est très différent. Ici les de
tiel) que cette confusion est une erreur comme les autres erreurs, un phénomène localisé dans le domaine de l’intelligence pure.
té dans les centres cérébraux », d’où naîtrait une « diplopie », « un phénomène maladif d’écho et de répétition intérieure ». — L
qu’il importe de déterminer. Resterait enfin à chercher l’origine du phénomène dans la sphère de l’action, plutôt que dans celle
ance. Pour M. Pierre Janet, cet abaissement produirait directement le phénomène en diminuant l’effort de synthèse qui accompagne
es de la fausse reconnaissance 52. MM. Dromard et Albès expliquent le phénomène par une diminution du « tonus attentionnel » qui
chose, et si les caractères positifs en apparence, qui donnent ici au phénomène anormal un aspect de nouveauté, ne se réduiraient
and on en approfondit la nature, à un vide intérieur, à un déficit du phénomène normal. On s’accorde à dire que la maladie est un
a réalité 54. C’est l’« attention à la vie » qui est diminuée, et les phénomènes nouveaux qui apparaissent ne sont que l’aspect ex
Si on l’accepte, en effet, il n’y aura pas lieu de chercher, pour le phénomène morbide ou anormal qui se présente avec des carac
vec des caractères spéciaux, une cause active qui le produise, car ce phénomène , en dépit des apparences, n’a rien de positif, ri
de la psychologie ne serait pas d’expliquer ici comment tels ou tels phénomènes se produisent chez le malade, mais pourquoi on ne
state pas chez l’homme sain. Déjà nous avons regardé de ce biais les phénomènes du rêve. On voit généralement dans les rêves auta
nous avons dit du rêve. Nous ne voudrions pas aborder l’étude de ces phénomènes avec des vues trop systématiques. Il est douteux
a fausse reconnaissance. On les trouve d’autant plus accentués que le phénomène est plus net, plus complet, plus profondément ana
minute où j’étais 60. » Là est bien, en effet, la caractéristique du phénomène . Quand on parle de « fausse reconnaissance », ou
ssance illusoire est l’imitation d’une connaissance réelle, et que le phénomène auquel nous avons affaire n’imite aucun autre phé
le, et que le phénomène auquel nous avons affaire n’imite aucun autre phénomène de notre expérience. Et c’est à peine si l’on peu
dont celle-ci serait l’exacte contrefaçon. En réalité il s’agit d’un phénomène unique en son genre, celui-là même que produirait
elques années, je trouve l’épithète shadowy appliquée à l’ensemble du phénomène  ; on ajoute que le phénomène se présente plus tar
ithète shadowy appliquée à l’ensemble du phénomène ; on ajoute que le phénomène se présente plus tard, quand on se le remémore, c
62. L’auteur ajoute avec raison que les théories courantes du premier phénomène n’expliquent pas pourquoi il s’associe au second.
décrit par les observateurs et d’induire expérimentalement en nous le phénomène . Nous n’y avons jamais réussi tout à fait ; nous
gan pensait que tout le monde y est sujet. Kraepelin dit que c’est un phénomène normal. Jensen prétend qu’il n’est presque aucune
l. XXXVII, 1894, pp. 208-210. 25. BOURDON, Sur la reconnaissance des phénomènes nouveaux, Rev. philos., vol. XXXVI, 1893, pp. 629
y for psychical research., vol. XI, 1895, p. 343. 42. LEMAÎTRE, Des phénomènes de paramnésie, Archives de psychologie, vol. III,
26 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « Conclusion »
e la psychologie, c’est de rassembler sous une forme systématique les phénomènes qui se produisent naturellement dans les esprits
eur Maudsley a développé avec beaucoup d’ardeur cette thèse : que les phénomènes ne diffèrent qu’en ce que les plus élevés sont pr
ession, et de n’être pas fondés sur une classification rigoureuse des phénomènes . Mais dans son Origine des espèces il a posé la q
te ou préconsciente, sur les résidas indestructibles considérés comme phénomènes fondamentaux de la mémoire, sur la statique et la
nière, mais pour la psychologie seulement. Elle est vraie de tous les phénomènes mentaux et n’est réductible à aucune autre loi me
ènes mentaux et n’est réductible à aucune autre loi mentale. Mais les phénomènes de l’esprit ne sont qu’une partie des phénomènes
oi mentale. Mais les phénomènes de l’esprit ne sont qu’une partie des phénomènes de la vie et la loi d’association n’est qu’un cas
rticulier, quoique très important d’une loi qui est vraie de tous les phénomènes de la vie, — la loi d’habitude. » Il considère au
e forment par une synthèse de faits simples. Elle ne s’occupe que des phénomènes . Ce qu’est l’âme ou l’esprit, elle l’ignore. C’es
ste : elle est expérimentale. Sa méthode est double : elle étudie les phénomènes psychologiques, subjectivement, au moyen de la co
ont un caractère esthétique. La loi la plus générale qui régisse les phénomènes psychologiques est la loi d’association. Par son
sultent la mémoire et l’imagination. L’association est le fond de ces phénomènes , quoiqu’elle ne les explique pas tout entiers. La
est une complication imaginaire, en tant qu’on s’en tient aux causes phénomènes , comme l’École entend le faire. L’ensemble des ra
qui lui servent de base ont toujours été sans exception. L’étude des phénomènes affectifs, émotions, sentiments, est assez incomp
ut tracer entre elles aucune ligne de démarcation, parce que certains phénomènes appartiennent à l’une comme à l’autre. Si la psyc
27 (1865) La crise philosophique. MM. Taine, Renan, Littré, Vacherot
nt chez les philosophes sérieux à l’état de croyance et de règle ? Ce phénomène ne s’est-il pas produit dans toutes les grandes é
expliquer la perception par l’hallucination, car celle-ci n’est qu’un phénomène dérivé de celle-là. J’ai des perceptions avant d’
s dans son curieux ouvrage sur le sommeil. Ainsi la perception est un phénomène primitif, l’hallucination un phénomène dérivé. Ex
il. Ainsi la perception est un phénomène primitif, l’hallucination un phénomène dérivé. Expliquer le premier par le second est un
ndillac et de Hume, il affirme qu’une substance est une collection de phénomènes , et qu’une cause est une relation de phénomènes.
est une collection de phénomènes, et qu’une cause est une relation de phénomènes . L’école de Maine de Biran assure-t-elle qu’il y
une volonté, une puissance d’effort et d’action qui fait jaillir les phénomènes de son sein, et qui est ainsi le principe de la r
ale, M. Taine enseigne avec Hume que la volonté n’est elle-même qu’un phénomène et non une puissance, un effet et non une cause.
s et sceptiques, ne veut admettre ni cause ni substance. Un groupe de phénomènes , voilà la substance ; une relation de phénomènes
stance. Un groupe de phénomènes, voilà la substance ; une relation de phénomènes ou une loi, voilà la cause. Et réduisant, comme D
ce sont des couleurs, des sons, des odeurs, c’est-à-dire un groupe de phénomènes , car tous ces phénomènes ont été par hypothèse ré
sons, des odeurs, c’est-à-dire un groupe de phénomènes, car tous ces phénomènes ont été par hypothèse réduits au mouvement seul.
ut. Cette chose n’est pas « un petit être spirituel », caché sous les phénomènes , comme sous des vêtements ; c’est l’être même, sp
me sous des vêtements ; c’est l’être même, spirituel ou non, dont les phénomènes sont les apparitions, les manifestations. De même
fuse à confondre la cause et la loi. Une loi n’est qu’une relation de phénomènes . Cette loi ne peut pas faire que les phénomènes s
st qu’une relation de phénomènes. Cette loi ne peut pas faire que les phénomènes soient, elle est seulement le mode suivant lequel
ient, elle est seulement le mode suivant lequel ils sont ; mais qu’un phénomène commence à être, c’est-à-dire sorte du néant, c’e
régit, c’est-à-dire par la relation constante qui l’unit à tel autre phénomène antécédent. Comme l’a dit ingénieusement le docte
é, c’est multiplier indéfiniment les miracles. L’apparition de chaque phénomène est un miracle ; c’est une succession indéfinie d
t une succession indéfinie de générations spontanées. Dire que chaque phénomène s’explique par le précédent, c’est confondre la r
elée abstraction immédiate. Ce qui est évident, c’est que l’idée d’un phénomène particulier est essentiellement différente d’une
deviner. Que dit en effet M. Taine ? Qu’il n’y a rien de réel que le phénomène , que le commencement de toute science est la sens
ans le génie, dans la vertu elle-même, qu’une sorte de combinaison de phénomènes dans des proportions qu’on ne peut qu’approximati
e n’est qu’un effet, il est le résultat et la combinaison de tous les phénomènes coexistant à un moment donné. Ce par quoi l’homme
assez loin, elle aurait son histoire comme l’humanité elle-même. Les phénomènes naturels se modifient sans cesse autour de nous,
qui nous environne ne reste jamais un instant immobile. Cependant ces phénomènes sont soumis à des lois, et ces lois semblent éter
s volontiers la philosophie du fait, et la seconde, la philosophie du phénomène . Quelle différence établissez-vous, me dira-t-on,
phénomène. Quelle différence établissez-vous, me dira-t-on, entre un phénomène et un fait ? Voici comme je l’entends. Un fait es
t un fait ? Voici comme je l’entends. Un fait est en quelque sorte un phénomène arrêté, précis, déterminé, ayant des contours que
siner : il implique une sorte de fixité et de stabilité relatives. Le phénomène , c’est le fait en mouvement, c’est le passage d’u
que M. Taine s’intéresse particulièrement aux faits, et M. Renan aux phénomènes . Le premier aime les descriptions accentuées, bur
il n’y a que des nuances, c’est-à-dire des passages insensibles d’un phénomène à un autre ; mais comme ces passages sont insaisi
utre ; mais comme ces passages sont insaisissables quand il s’agit de phénomènes particuliers, on ne peut les surprendre que sur u
rprendre que sur une assez vaste échelle : il faudra donc étudier les phénomènes généraux, les ensembles, les masses. De là le goû
deux facultés, la sensation et l’abstraction ; tout ce qui n’est pas phénomène perçu par les sens ou notion abstraite exprimée p
elquefois son imagination s’enflamme quand il pense à la totalité des phénomènes , et il parle de la nature avec l’enthousiasme de
ompons pas, la nature n’est ici qu’un mot qui représente la somme des phénomènes perçus ou imaginés. La philosophie que je viens d
de scepticisme empirique, acceptant comme loi suprême l’évolution des phénomènes , soit dans la nature, soit dans l’humanité. Rien
temps) est essentiellement différente de la transformation mobile des phénomènes . Il en est de même de la loi des antinomies ou de
me ne connaît rien d’absolu, qu’il est un relatif dans le relatif, un phénomène toujours en mouvement dans le monde éternellement
omène toujours en mouvement dans le monde éternellement changeant des phénomènes  ! Je viens de caractériser l’esprit général des d
ne inflexible qui, par des liens de fer, attache et resserre tous les phénomènes de l’univers, la philosophie de M. Renan se rédui
d’un absolu phénoménisme. Pour tous deux, la nature n’est qu’un grand phénomène qui se transforme sans cesse ; l’humanité, un des
ultante, c’est-à-dire le produit complexe d’un nombre incalculable de phénomènes antérieurs. Pour être juste, il faut reconnaître
uer, je me contenterai d’en choisir une. Dans cette chaîne infinie de phénomènes dont on ne comprend ni le pourquoi ni le comment,
d’où vient qu’il se produit à un moment donné un certain mécanisme de phénomènes , un certain système qui semble se détacher du tou
sa propre action ? Comment peut-il même avoir l’idée de l’action ? Un phénomène n’agit pas, il est agi, comme disait énergiquemen
ne n’agit pas, il est agi, comme disait énergiquement Malebranche. Un phénomène est le produit d’une action ; ce n’est pas l’acti
ne action ; ce n’est pas l’action elle-même. Si l’homme n’était qu’un phénomène ou un ensemble de phénomènes, il n’aurait jamais
ction elle-même. Si l’homme n’était qu’un phénomène ou un ensemble de phénomènes , il n’aurait jamais l’idée de l’action ; mais par
é ou objet de droit. Que sera-ce si cette rencontre ou combinaison de phénomènes que vous appelez un homme n’est que le résultat d
é, mais à l’immobilité universelle. Il ne suffirait pas de dire qu’un phénomène est lié à un autre, qu’il lui est semblable, qu’i
qui rend impossible toute diversité. Si vous dites que c’est le même phénomène , mais avec quelque chose de plus, je demande d’où
demande d’où vient ce surplus. Entre ce surplus, ce novum quid, et le phénomène antérieur, n’y a-t-il pas un hiatus, un saltus, q
brillante et féconde, mais pleine d’inexpérience. Il est pourtant un phénomène où il semble que la diversité puisse se concilier
bre arbitre ; ne saisissant pas le lien intérieur par lequel tous les phénomènes de la nature se rattachent nécessairement les uns
arbitre, cause première. Ce ne sont là que des noms qui laissent les phénomènes aussi inexpliqués qu’auparavant. Je fais observer
st très-forte que si l’on commence par supposer à priori que tous les phénomènes de la nature sont produits par une force unique e
vons-nous d’en constater l’existence que d’observer la différence des phénomènes qui les manifestent, et là où ces phénomènes para
server la différence des phénomènes qui les manifestent, et là où ces phénomènes paraîtront irréductibles, d’affirmer la séparatio
e, une philosophie idéaliste, ne pouvant consentir à trouver dans les phénomènes les derniers éléments de l’être et de la vie, pén
ra : âme est un mot qui désigne la cause inconnue et hypothétique des phénomènes de pensée, de sentiment et de volonté. Voilà quel
iquer ce mot, rentrait dans la métaphysique, et l’on a vu cet étrange phénomène , le scepticisme le plus hardi engendrant par la f
des choses, il ne s’ensuivrait pas qu’il fût forcé de s’en tenir aux phénomènes , car au-delà de ces phénomènes il peut y avoir de
pas qu’il fût forcé de s’en tenir aux phénomènes, car au-delà de ces phénomènes il peut y avoir des causes et des substances, qui
de, s’il n’y a pas dans l’esprit humain une idée qui dépasse tous les phénomènes possibles ? Ce penchant vers la généralité n’aura
science d’elle-même, que cette conscience n’atteint pas seulement les phénomènes , mais l’être et ses puissances essentielles, l’ac
par soi-même soit incapable d’atteindre à la perfection, et qu’un des phénomènes passagers dans lequel cet absolu se manifeste soi
l’hypothèse d’une force vitale, car on n’aurait pas encore atteint le phénomène primitif de la vie. Or, c’est seulement dans ce d
28 (1870) La science et la conscience « Chapitre IV : La métaphysique »
hensive tout à la fois où elle puisse enfermer la riche diversité des phénomènes et des êtres de la nature. Ni l’école critique ni
, l’unité absolue de l’être par la réduction au mouvement de tous les phénomènes de la vie universelle. Elle n’arrive à cette form
s. L’observation et l’expérience pour méthode, pour base les lois des phénomènes observés ou expérimentés, pour formule d’explicat
qui distinguent les divers règnes de la nature ; il ne nie aucun des phénomènes de conscience proprement dits, c’est-à-dire aucun
absolue, définitive. Derrière cette scène extérieure et apparente des phénomènes se cache l’action intime, profonde des véritables
e la psychologie met tant de soin à distinguer, à savoir, l’ordre des phénomènes affectifs et l’ordre des phénomènes volontaires ?
distinguer, à savoir, l’ordre des phénomènes affectifs et l’ordre des phénomènes volontaires ? N’est-ce pas supprimer les caractèr
té pour un véritable principe moral. L’amour, né du sentiment, est un phénomène d’un ordre bien supérieur ; pourtant, s’il réalis
te altère et dénature ces vérités en ramenant à un seul type tous les phénomènes de l’activité universelle. La spéculation panthéi
ènes de l’activité universelle. La spéculation panthéiste atteint les phénomènes de conscience non-seulement dans leurs caractères
unique source de nos connaissances. Or l’expérience n’atteint que des phénomènes . Les noumènes, autrement dit les choses en soi lu
et non purement psychologique. Ici, que saisit la conscience ? Un pur phénomène , c’est-à-dire le sentiment de notre liberté. Quan
s qu’elle perçoit. Or la conscience tout empirique que nous avons des phénomènes ne nous révèle rien à cet égard. Voilà pourquoi c
ssible. Entre le sentiment et la réalité, il y a toute la distance du phénomène au noumène. Kant ne se borne point à cet argument
n. Tandis que l’expérience montre partout l’enchaînement sans fin des phénomènes sous la loi de causalité, la raison pure affirme
dans les deux arguments suivants : 1° la conscience n’atteint que les phénomènes , et ne peut rien nous apprendre sur la cause : 2°
actes, mais de l’être qui les produit, du moi, sujet ou cause de ces phénomènes . A vrai dire même, il n’a conscience que du moi e
a cause de la sensation, et s’affirme elle-même. De là la conscience, phénomène inexplicable dans l’hypothèse de l’homme statue,
ge du sens intime cette distinction du subjectif et de l’objectif, du phénomène et du noumène, dont la philosophie critique s’est
on. Il est très-vrai que la loi de causalité régit toute la série des phénomènes dont se compose l’ordre de la nature ; mais il ne
ument contre l’existence d’une cause première, soit dans la série des phénomènes de la nature, soit dans la série des phénomènes d
oit dans la série des phénomènes de la nature, soit dans la série des phénomènes de la vie humaine. Cette cause première existe da
et à les ramener à des lois. Si le savant veut en outre expliquer ces phénomènes , en chercher, comme on dit, la cause, il n’y a po
ur lui qu’une cause intelligible : la succession de deux ou plusieurs phénomènes étant donnée, c’est le phénomène antécédent qui s
la succession de deux ou plusieurs phénomènes étant donnée, c’est le phénomène antécédent qui sert de condition aux autres. Conf
ert de condition aux autres. Confondre la condition avec la cause des phénomènes , telle est la méthode spéculative du savant qui s
révélé. Il reconnaît qu’en s’arrêtant aux lois et aux conditions des phénomènes , il n’en avait vu que la surface ; alors il fait
es êtres de la nature. C’est parce que l’homme sent son être sous les phénomènes qui le manifestent extérieurement, qu’il comprend
t de la moralité humaine. Tandis que les moralistes ne voient dans le phénomène mystique qu’un état de servitude et d’irresponsab
lue qui est la suprême loi de la nature. Ce mot ne convient point aux phénomènes de l’esprit, soit qu’il s’agisse de la conscience
é consciente d’elle-même, telle est la source initiale d’une série de phénomènes qui prendront le nom de moraux et qui constituero
29 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre II : Règles relatives à l’observation des faits sociaux »
its sociaux comme des choses. I Au moment où un ordre nouveau de phénomènes devient objet de science, ils se trouvent déjà re
ments de la physique et de la chimie, les hommes avaient déjà sur les phénomènes physico-chimiques des notions qui dépassaient la
n de choses, mais de concepts. Comte, il est vrai, a proclamé que les phénomènes sociaux sont des faits naturels, soumis à des loi
s pas que nous continuons à appliquer cette même méthode à l’ordre de phénomènes qui le comporte moins que tout autre, à cause de
néralité des hommes et dans la généralité des cas.   Et cependant les phénomènes sociaux sont des choses et doivent être traités c
sur leur nature, de discuter les analogies qu’ils présentent avec les phénomènes des règnes inférieurs. Il suffit de constater qu’
tout ce qui s’offre ou, plutôt, s’impose à l’observation. Traiter des phénomènes comme des choses, c’est les traiter en qualité de
qualité de data qui constituent le point de départ de la science. Les phénomènes sociaux présentent incontestablement ce caractère
e nous saurons d’où ils proviennent. Il nous faut donc considérer les phénomènes sociaux en eux-mêmes, détachés des sujets conscie
ut entière, sans qu’il y ait lieu de faire aucune exception. Même les phénomènes qui paraissent le plus consister en arrangements
de quelque chose qui ne dépend pas de nous. Donc, en considérant les phénomènes sociaux comme des choses, nous ne ferons que nous
mpiriques avaient, depuis longtemps, reconnu le caractère naturel des phénomènes psychologiques tout en continuant à leur applique
e de la science. Aussi ni Locke, ni Condillac n’ont-ils considéré les phénomènes psychiques objectivement. Ce n’est pas la sensati
s l’examen scientifique. Le seul fait de les soumettre, ainsi que les phénomènes qu’elles expriment, à une froide et sèche analyse
ve. Toute investigation scientifique porte sur un groupe déterminé de phénomènes qui répondent à une même définition. La première
. Pour qu’elle soit objective, il faut évidemment qu’elle exprime les phénomènes en fonction, non d’une idée de l’esprit, mais de
définition devra comprendre, sans exception ni distinction, tous les phénomènes qui présentent également ces mêmes caractères ; c
suivante : Ne jamais prendre pour objet de recherches qu’un groupe de phénomènes préalablement définis par certains caractères ext
upe particulier, auquel nous donnons un nom particulier ; ce sont les phénomènes de la vie domestique. Nous appelons famille tout
ar lui, nous sommes informés qu’il existe quelque part un ensemble de phénomènes qui sont réunis sous une même appellation et qui,
 ; même, comme il n’est jamais sans avoir eu quelque contact avec les phénomènes , il nous indique parfois, mais en gros, dans quel
endre dans la définition et de grouper sous la même rubrique tous les phénomènes qui ont les mêmes propriétés extérieures, on fait
la réalité de cette usurpation, à supposer qu’elle soit possible. Les phénomènes choisis ne peuvent avoir été retenus que parce qu
s être séparés radicalement des autres ; car les formes morbides d’un phénomène ne sont pas d’une autre nature que les formes nor
ogue n’est pas moins tenu de respecter. À moins d’admettre qu’un même phénomène puisse être dû tantôt à une cause et tantôt à une
définit pas, soit quand on définit mal. Mais, dira-t-on, définir les phénomènes par leurs caractères apparents, n’est-ce pas attr
és se retrouvent identiquement et sans aucune exception dans tous les phénomènes d’un certain ordre, on peut être assuré qu’ils ti
30 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Herbert Spencer — Chapitre II : La psychologie »
squelles elle repose, c’est qu’elle a pour objet non la connexion des phénomènes internes, non la connexion des phénomènes externe
objet non la connexion des phénomènes internes, non la connexion des phénomènes externes, mais la connexion entre ces connexions.
le sujet et l’autre l’objet. Prenons un exemple : soient A et B deux phénomènes externes : la couleur et le goût d’un fruit ; — s
n double procédé d’analyse et de synthèse, l’unité de composition des phénomènes de l’esprit et la continuité de leur développemen
e description des faits de conscience, d’une énumération complète des phénomènes , d’une revue où rien ne soit omis : ce serait là
ent la psychologie de M. Herbert Spencer : celle de la continuité des phénomènes psychologiques, celle du rapport intime entre l’ê
l’histoire, rien n’est isolé, tout s’enchaîne et forme série ; chaque phénomène découle de ceux qui précèdent et contient en germ
qu’à ce prix ; mais souvent cette délimitation est arbitraire, et les phénomènes ne se laissent pas emprisonner dans nos divisions
de ce fait : qu’on ne peut effectuer de séparation précise entre les phénomènes de l’intelligence et ceux de la vie en général. »
suite de ses idées correspondent à la nature et à l’enchaînement des phénomènes réels ; il faut que ce qui est en lui s’ajuste à
oir les conséquences futures, que leurs actions ne répondent qu’aux «  phénomènes les plus saillants et les plus fréquents des sais
n’est pas formée de facultés réellement indépendantes ; mais que les phénomènes les plus élevés sont les effets d’une complicatio
spéciale, il nous reste à aborder cette étude, à montrer comment les phénomènes psychologiques les plus complexes sortent des plu
loi de continuité ne souffre pas d’exceptions. « Les deux classes de phénomènes vitaux que la physiologie et la psychologie embra
classe renferme seulement des changements successifs. Tandis que les phénomènes qui sont l’objet de la physiologie, se produisent
a forme d’un nombre immense de séries différentes liées ensemble, les phénomènes qui sont l’objet de la psychologie, au contraire,
nt. Et c’est là une nécessité. Car le caractère le plus essentiel des phénomènes psychologique, c’est d’être conscients ; et comme
vent se produire sous la forme d’une simple série. Cette tendance des phénomènes psychiques à s’échelonner successivement n’est ce
etc. Bref, il n’y a qu’une seule loi d’association : c’est que chaque phénomène s’agrège avec son semblable dans le temps. Mais i
hésitation ; quand après la réception d’une impression complexe, les phénomènes de mouvement approprié naissent, mais ne peuvent
ser à l’action immédiate, à cause de l’antagonisme de certains autres phénomènes de mouvement, également naissants, et appropriés
ement à l’action, détermine ce que nous appelons une volition. » Les phénomènes de la vie affective sont donc la source du dévelo
us passons maintenant de l’étude synthétique à l’étude analytique des phénomènes de conscience, nous sommes conduits aux mêmes rés
e analytique de M. Herbert Spencer, c’est qu’il existe entre tous les phénomènes de l’intelligence une unité de composition149. Il
ive à ce résultat ; comment il établit cette unité de composition des phénomènes intellectuels ; et comment ce double processus, p
conduite d’une manière vraiment systématique, doit commencer par les phénomènes les plus complexes de la série à analyser ; elle
s de la série à analyser ; elle doit chercher à les résoudre dans les phénomènes les plus voisins sous le rapport de la complexité
e la complexité ; elle doit procéder de la même manière à l’égard des phénomènes moins complexes ainsi découverts ; et, par des dé
s décompositions successives, elle doit descendre pas à pas jusqu’aux phénomènes les plus simples et les plus généraux, pour attei
dont il est sorti. Dans notre marche régressive, nous descendons d’un phénomène intellectuel à celui qui en est la condition immé
r un acre de terrain. Maintenant l’état dans lequel se produisent ces phénomènes , est un état d’activité nerveuse exaltée ; état d
ous paraît plus longue que quand elle nous est devenue familière. Les phénomènes qui accompagnent certains états morbides du cerve
ligence développée découvre quelque distinction entre des objets, des phénomènes ou des lois qui étaient précédemment confondus en
e reconnaît comme étant essentiellement de la même nature des objets, phénomènes , ou lois qui étaient précédemment considérés comm
e c’est une mauvaise explication que celle qui assigne pour cause aux phénomènes des entités distinctes, — qu’il y a dans la natur
essayé d’expliquer la genèse du système nerveux et « de traduire les phénomènes nerveux (et par suite les phénomènes mentaux), en
ème nerveux et « de traduire les phénomènes nerveux (et par suite les phénomènes mentaux), en fonction de la redistribution de la
conscience peut continuer, alors s’élève cette question : comment les phénomènes statiques externes peuvent-ils être représentés p
es phénomènes statiques externes peuvent-ils être représentés par les phénomènes dynamiques internes ? Comment les non-changements
31 (1856) Leçons de physiologie expérimentale appliquée à la médecine. Tome I
ique expérimentale. Des faits contradictoires. — De la complexité des phénomènes physiologiques et des difficultés attachées à leu
ion d’avoir le sentiment exact de la complexité et de la mobilité des phénomènes de la vie, et d’être bien fixé sur l’importance r
isons, relativement aux causes ou au mécanisme de ces faits ou de ces phénomènes . Telle est, en effet, la marche inévitable que l’
uit dans l’étude de toutes ces sciences : 1° Établir les faits ou les phénomènes par l’observation et l’expérimentation jusqu’à ce
oyens peuvent lui fournir ; 2° s’élever par induction de ces faits ou phénomènes à leurs rapports généraux qu’il appelle des lois 
en présentant d’autres faces à cette même interprétation. Lorsque les phénomènes , ainsi que cela a lieu dans certaines parties des
faits nouveaux. Mais quand il s’agit des sciences biologiques où les phénomènes sont très difficiles à observer et à expérimenter
, en physiologie, ainsi que nous l’avons déjà dit, les conditions des phénomènes sont si compliquées, et souvent même si mal établ
faudra en même temps avoir l’esprit et les yeux attentifs à tous les phénomènes qui pourront naître intercurremment, qu’ils soien
réalisent d’autant mieux que les sciences sont plus avancées, que les phénomènes sont plus simples et les lois mieux établies, et
diriger les investigations et solliciter l’expérimentateur à voir des phénomènes qu’il n’aurait pas vus sans cela, quoique ceux-ci
cette expérience, dans laquelle je vérifiais comme tout le monde les phénomènes relatifs à cette théorie des mouvements de la pup
aux organes glandulaires, pour servir surtout à l’accomplissement des phénomènes chimiques que l’on regarde comme la source de la
du nerf sympathique avaient été détruits, et à ce que, par suite, les phénomènes chimiques, source de la chaleur, se trouvaient di
au contraire complétement en désaccord ou en opposition avec elle. Le phénomène que nous avons découvert est on ne peut plus faci
les plus vastes, ne peuvent pas faire l’impossible, et faire que des phénomènes complexes soient simples, et que des lois ou théo
st qu’on ne saurait admettre que, dans des conditions identiques, des phénomènes puissent se passer différemment ; ce serait absur
connaissons pas toutes les données qui entrent dans la production du phénomène . Mais nous n’en sommes pas moins forcés scientifi
t une circonstance particulière qui devait expliquer la différence du phénomène , et je cherchai à apprécier cette circonstance. J
a se voit chez les carnivores. Cette détermination de la condition du phénomène n’a pas détruit le fait que les urines des herbiv
ce la plus légère suffit quelquefois pour changer les apparences d’un phénomène , et lui donner l’aspect d’un fait contradictoire.
es expériences physiologiques, justement à cause de la complexité des phénomènes . Et à ce propos, permettez-moi de vous dire que l
tres vivants ne paraissent pas assez se douter de la complication des phénomènes qu’ils veulent observer, ni du soin et de l’exact
lus spécieuse que réelle ; on appliquera le calcul mathématique à des phénomènes où la complication des données ne comporte nullem
la chimie sont d’un secours absolument indispensable dans l’étude des phénomènes de la vie ; c’est là une vérité tellement banale
hysiologie toutes les fois que les études physiques ou chimiques d’un phénomène précéderont son étude physiologique. On commence
re chose à faire dans l’étude d’une fonction, c’est donc d’étudier le phénomène dans l’organisme vivant, en imaginant et institua
ucider dans des mesures diverses, selon la nature de la fonction, les phénomènes dont on aura déterminé d’abord les conditions phy
s aurons occasion de vous prouver qu’il se passe, pendant la vie, des phénomènes physiques et chimiques qu’il aurait été absolumen
dont on pourrait parfaitement se passer, parce qu’il n’y a entre les phénomènes de la santé et ceux de la maladie aucun lien néce
nt senti la relation intime qui existe entre les actes normaux et les phénomènes morbides, au point de manifester constamment la t
e doit être cherchée l’explication du symptôme pathologique, car tout phénomène morbide a sa racine dans un trouble de l’état phy
ogie et la pathologie comme deux domaines distincts où se passent des phénomènes de nature essentiellement différente. Si dans l’a
iabète non sucré. Aujourd’hui, tout en reconnaissant l’exactitude des phénomènes généraux indiqués par les anciens, on attache une
t sucrées. Nous verrons plus tard, en analysant physiologiquement les phénomènes du diabète, si ce symptôme unique est suffisant p
s le chauffions avec un alcali, nous obtiendrons exactement les mêmes phénomènes  ; la liqueur deviendra jaune, puis brune, et ce s
leçon 30 décembre 1854. SOMMAIRE : La production du sucre est un phénomène appartenant aux deux règnes des êtres vivants. — 
s cependant, comme la vie est plus élevée chez les animaux, comme les phénomènes y sont plus complexes, il est naturel de penser q
eut tenir à plusieurs causes. D’abord quand on cherche à pénétrer les phénomènes de la vie, on a toujours l’habitude de se tenir à
imique, ou physique, et l’on ne se place pas assez au point de vue du phénomène vital, qu’il faut cependant surtout considérer qu
n être vivant le mécanisme d’une fonction, conduit à la découverte de phénomènes qu’elle seule peut mettre en lumière, et que rien
uvaient se trouver là et intervenir pour une part quelconque dans les phénomènes de rotation observés. Cette objection n’est plus
rs. Quelle relation y a-t-il entre ces deux sécrétions ? Sont-ce deux phénomènes concomitants, en rapport l’un avec l’autre, ou n’
tensité de l’autre. Et d’abord, quand on veut suivre sur un animal le phénomène de la sécrétion biliaire, il faut pratiquer une f
le du sucre, apparaît d’une manière bien plus nette quand on suit les phénomènes de la digestion chez les animaux des classes infé
Nous avons de plus suivi, chez ces animaux, l’ordre de succession des phénomènes digestifs. Voici le résultat de nos observations 
ue de la digestion suivante, qui donne lieu de nouveau à la série des phénomènes que je viens de vous indiquer sommairement. Ainsi
. Leur production et leur déversement dans l’estomac constituent deux phénomènes successifs. Il y a donc là une séparation physiol
ux sécrétions en sens inverse. Toutes ces questions, qui touchent aux phénomènes les plus intimes de la fonction glycogénique, ser
ig. 4.   Ainsi que le représente la figure 4, on peut reproduire ce phénomène en prenant, sur un animal récemment mis à mort, l
lore le liquide environnant A. Il est intéressant de remarquer que ce phénomène n’a lieu qu’après la mort. Pendant la vie, il y a
peut influer sur la certitude des résultats. Les observations sur les phénomènes vitaux peuvent être aussi concordantes que les ex
enant le point où elle disparaît, de façon à comprendre l’ensemble du phénomène en le tenant, pour ainsi dire, par les deux bouts
es sucrées, s’en débarrasserait par les voies d’excrétion naturelles, phénomène que nous avons dit constituer le diabète. Étudion
ditions. Cependant quand on entre plus profondément dans l’analyse du phénomène de la distribution du sucre, et qu’on étudie, d’u
ans l’organisme, au moment de la digestion, amène à sa suite d’autres phénomènes très importants, et sur lesquels il est nécessair
radictoires, la physiologie les explique en montrant la filiation des phénomènes . En effet, qu’il y ait du sucre dans les veines s
ns l’intervalle de leurs repas, leurs urines ne sont plus sucrées. Ce phénomène peut-se rattacher, d’une manière toute naturelle,
entre l’état normal et le symptôme pathologique, sauf l’intensité du phénomène causé par une déviation de l’activité vitale. Si
ctivité vitale. Si nous voulions représenter graphiquement les divers phénomènes physiologiques d’oscillation glycogéniques que je
cité purement idéale, afin de vous faire comprendre la liaison de ces phénomènes normaux et pathologiques. Entre les images que no
nous donnons la direction générale, en creusant plus profondément le phénomène , on trouverait des oscillations de deuxième et tr
ences comparatives, qui ne sauraient vous laisser aucun doute sur les phénomènes que je vous ai annoncés. Nous prenons le premier
du sucre dans l’économie animale. Nous connaissons actuellement deux phénomènes que nous ne devons jamais perdre de vue ; savoir,
successives de son existence. Si l’on suit, par exemple, la série des phénomènes vitaux dans une betterave, on voit que, pendant l
cette matière se présente. On voit ainsi que dans ces deux règnes les phénomènes se ressemblent en ce qu’il y a production et dest
ent à analyser les conditions diverses dans lesquelles se passent ces phénomènes de production et de destruction du sucre, afin d’
ous aurons ainsi un point de comparaison qui nous servira à isoler le phénomène sur lequel doit porter l’expérimentation. Voici c
nte cette disparition du sucre hépatique en accélérant sans doute les phénomènes nutritifs. L’abaissement de température agit d’un
anger, pendant un temps considérable. Il était curieux d’observer les phénomènes de la nutrition chez ces animaux pendant leur som
ntes dont je vous indiquerai en passant les résultats principaux. Les phénomènes de l’hibernation chez les marmottes s’annoncent c
ervé Valentin, qui mourut au bout de deux mois, ne présentant que des phénomènes d’un sommeil incomplet, et dont le foie n’offrit
matière sucrée, qui ne peut pas être produite dans l’intestin par les phénomènes digestifs. L’expérience nous a, en effet, montré
mes propriétés chez tous les animaux, puisqu’il sert à entretenir des phénomènes fonctionnels identiques. C’est à l’examen de ce m
n au diabète. — Rôle de la circulation dans la production du sucre. —  Phénomènes mécaniques. Cas d’apparition accidentelle du sucr
ccidentelle du sucre dans les urines. — Production artificielle de ce phénomène . — Critique de quelques expériences. Messieurs,
intenant nos lapins en repos ; l’absorption va se faire, et voici les phénomènes qui vont se passer et les résultats que nous cons
e l’estomac sécrète le suc gastrique ; c’est en raison seulement d’un phénomène d’excitation qu’il reçoit, car nous savons que ce
rasse que l’on faisait prendre à un animal avec ses aliments, mais ce phénomène se produit chez des animaux qui ne prennent que d
sang mêlé à du chyle. C’est surtout au moment de la digestion que ce phénomène a sa plus grande intensité. Tous ces faits concou
te proposition que nous avons énoncée bien souvent, à savoir, que les phénomènes morbides ont toujours leurs représentants dans le
que les phénomènes morbides ont toujours leurs représentants dans les phénomènes normaux. D’un autre côté, quand nous analyserons
ions périphériques de la veine porte.   C’est là que se passent les phénomènes chimiques donnant naissance aux métamorphoses d’o
ent ces faits chez un animal soumis à l’alimentation féculente, et ce phénomène de production de la matière émulsive est détermin
s urines, sans pour cela constituer une maladie. Ce n’est alors qu’un phénomène passager, qui se manifeste, par exemple, quand, é
ouve exagérée, ainsi que nous vous l’exposerons bientôt. Du reste, ce phénomène n’est pas spécial pour le sucre, il a lieu pour t
ables des fonctions qu’on examine. M. J. de Becker a produit aussi un phénomène purement physique, au lieu d’un phénomène physiol
e Becker a produit aussi un phénomène purement physique, au lieu d’un phénomène physiologique. Il a injecté, par exemple, une sol
l’aorte et par l’artère rénale. Il y a eu dans ce cas simplement des phénomènes endosmotiques qui se sont passés entre les parois
ncentration considérable des liquides, et l’on doit reconnaître là un phénomène tout à fait différent de celui qui s’observerait
nt l’intestin n’aurait point été lié. Ce qui prouve que c’est bien un phénomène purement physique et qui n’a rien de vital, c’est
r avant tout à connaître exactement les conditions physiologiques des phénomènes vitaux. C’est là que se trouve la véritable préci
hépatique, l’une purement chimique, destinée à l’accomplissement des phénomènes de sécrétion ; l’autre, mécanique, destinée à fac
es vaisseaux, soit qu’il ait traversé des cellules pour accomplir les phénomènes chimiques, soit qu’il ait passé par les communica
tant, et qui doit éclairer la pathologie générale au point de vue des phénomènes de nutrition qui ont lieu pendant la maladie. Dan
e temps une altération chronique des intestins. De temps en temps les phénomènes de cette dernière affection passaient à l’état ai
’agir avec le froid, on soumet un animal à la chaleur, on produit des phénomènes un peu différents. Si l’on met un cochon d’Inde o
s globules du sang se crispent et se ratatinent. Ce serait donc là un phénomène en quelque sorte purement physique et auquel il n
dans cet organe, ne sauraient s’effectuer sans être accompagnées des phénomènes physiques de développement de chaleur auxquels do
toire de la chaleur animale, cependant, comme on a toujours relié les phénomènes de calorification avec la production des phénomèn
oujours relié les phénomènes de calorification avec la production des phénomènes chimiques, nous sommes obligés d’étudier cette qu
ropos des diabètes artificiels. Nous devons actuellement examiner les phénomènes de destruction du sucre dans l’organisme. Car, co
uveaux qui sont de nature, je crois, à jeter une vive lumière sur les phénomènes chimiques qui se passent dans l’organisme, dans l
une injection de glucose. J’avais pensé d’abord, quand j’observai ces phénomènes pour la première fois, que cela tenait à une acti
fait s’est reproduit. Vous voyez donc, Messieurs, comme de semblables phénomènes sont compliqués, puisqu’il faut tenir compte et d
rend alors quelle difficulté présente l’application des calculs à des phénomènes physiologiques en apparence simples, mais qui dép
trop grande quantité à la fois. Quand nous viendrons à l’analyse des phénomènes du diabète, nous verrons que chacun de ces faits
de la présence du sucre dans l’urine des fœtus. — Circonstances de ce phénomène . — Il devient inexplicable dans la théorie de la
a production de l’alcool dans le système circulatoire. — Vues sur les phénomènes chimiques de l’organisme. Messieurs, Nous avons
perdre ces faits de vue, car ils sont la clef d’un certain nombre de phénomènes qui se rattachent au diabète. Le foie est, en eff
ne qui contient du sucre et qui l’injecte peu à peu dans le sang. Les phénomènes que nous produisons avec une seringue chargée de
rra apparaître rapidement dans tout ce sang, et même dans l’urine. Le phénomène peut être produit d’une façon tout à fait mécaniq
nt, a posteriori, d’accord avec un fait nouveau. Mais, en étudiant ce phénomène de la présence du sucre dans l’urine des fœtus de
cre ; on ne saurait donc lui attribuer l’influence spécifique dans le phénomène de la disparition de cette substance dans l’organ
une autre théorie qui me paraît rendre mieux compte de l’ensemble des phénomènes observés, en vous rappelant ce que je vous ai dit
mentation. Nous venons de voir que l’oxydation ne rend pas compte des phénomènes  ; nous devons donc, nous rejeter sur la fermentat
ènes ; nous devons donc, nous rejeter sur la fermentation, qui est un phénomène que nous voyons s’opérer dans une foule de transf
sur l’autre ; mais, au bout d’un certain temps, l’animal présente les phénomènes d’une maladie grave ; il en résulte une espèce de
use, liquide, ou solide. Nous ne pensons pas, en un mot, qu’aucun des phénomènes soit de composition, soit de décomposition, s’opè
pement. — Cette production n’a pas lieu dans les autres tissus. — Ces phénomènes rentrent dans l’ordre des fermentations. — Germin
imale. — Rapprochement des animaux et des plantes au point de vue des phénomènes de développement. — Phénomènes de fermentation do
aux et des plantes au point de vue des phénomènes de développement. —  Phénomènes de fermentation donnant lieu aux principales acti
, par conséquent, le maintien de la température semblait dépendre des phénomènes de formation de matières, dans lesquels le systèm
’investigation. Elle montre que les théories que nous faisons sur les phénomènes réels ne sont jamais que relatives à la masse de
uivre ainsi les variations que subissent nos manières de voir sur les phénomènes physiologiques, à mesure qu’il s’en présente de n
ses espèces d’organes et de tissus. Or, partout où se manifestent des phénomènes vitaux, il y a deux choses à considérer, l’être o
se borner à constater les faits, en recherchant non pas pourquoi tel phénomène s’opère, mais de quelle manière, suivant quelle l
emps que la fermentation alcoolique s’opérait. Je pouvais étudier ces phénomènes en mettant un peu de ces liquides dans un petit g
soler jusqu’à présent, continue néanmoins, mais alors comme un simple phénomène chimique. Et ce qui prouve que cette matière sucr
t ce qui prouve que cette matière sucrée est bien en rapport avec les phénomènes de développement, c’est que cette propriété, que
tissus se forment, car, lorsque leur évolution est achevée, les mêmes phénomènes n’ont plus lieu. Une fois que le tissu est dévelo
vivants, de telle façon que le foie représenterait la continuation de phénomènes embryonnaires. L’animal a donc en lui tous les ma
que des siècles passés. La théorie d’une séparation tranchée dans les phénomènes de nutrition, entre les deux règnes de la nature
les. C’est cette mobilité des éléments qui entretient constamment les phénomènes de la vie, en permettant aux matières de se group
se grouper de mille façons et d’une manière non interrompue. Tous les phénomènes de fermentation introduisent dans les liquides an
égétales doivent donc se développer dans un liquide où se passent des phénomènes de fermentation empêchant les matières de tomber
es que l’acide cyanhydrique, l’arsenic, etc. ; on voit alors tous ces phénomènes de développement s’arrêter aussitôt. Mais, Messie
ng. — Époque de cette découverte. — Conditions de la production de ce phénomène . — Théories de la dépuration du sang par le foie.
ose, il est de mon devoir d’y répondre. En physiologie, en effet, les phénomènes sont tellement complexes, et pour décider une que
ral ce qui n’est qu’un cas particulier, et l’on a cru à une fixité de phénomènes qui ne se rencontrent pas. Il ne faut jamais oubl
d il n’a pas tenu compte avant tout des conditions physiologiques des phénomènes . Ainsi, Messieurs, la théorie avait besoin de con
toute nature, on torture pour le besoin de théories l’explication des phénomènes . Maintenant, Messieurs, achevons les expériences
ue, sur la manière suivant laquelle doit s’opérer un certain ordre de phénomènes , puis on fait des expériences, non pas pour vérif
le aurait dû l’être, on sera heureux de n’avoir pas vu se produire le phénomène qui contrarie, et l’on déclarera qu’il n’existe p
n exemple de cette double source des idées à priori dans l’étude d’un phénomène  : car, d’une part, on a fait parler la nature, on
qu’elle ne lui suffit plus. Les lois qu’il établit viennent après les phénomènes constatés, les raisonnements après l’expérience.
nisme, et sur l’espèce d’action que le système nerveux exerce sur ces phénomènes . Nous avons donc à examiner successivement trois
e troisième antérieure. La couche postérieure est en rapport avec les phénomènes de la sensibilité, et sa section ne produit que d
u moment où on la traverse. La couche antérieure, en rapport avec les phénomènes de mouvement, n’a aucune espèce d’action sur le f
cre ; mais le point que j’ai limité précédemment m’a paru celui où le phénomène s’opère avec le plus d’intensité. Du reste, nous
ur l’apparition du sucre dans les urines. Mais constatons d’abord les phénomènes . Vous allez voir comment j’opère. Voici un lapin
nt pas à la cause à laquelle on l’a rapporté. Cela ne doit être qu’un phénomène de même nature que ceux que M. Magendie a observé
l y a donc encore là, Messieurs, un rapprochement à établir entre les phénomènes de la maladie et les faits physiologiques, et com
ique que dans les urines. Il est rare en particulier de rencontrer ce phénomène chez le chien. Le suc gastrique peut aussi entraî
ses en grande considération, parce que c’est dans ces limites que les phénomènes s’accomplissent. Nous voyons, en résumé, que le r
ces deux substances injectées ; mais ce n’était plus là qu’un simple phénomène exceptionnel. Si le rein est l’organe le plus sen
out autre organe. Cette sensibilité de la glande salivaire produit un phénomène très intéressant au point de vue pathologique, et
s avons dit qu’il faut souvent attendre une heure ou deux pour que ce phénomène se soit manifesté et pour que l’animal soit deven
oduire sous vos yeux, par une simple lésion de la moelle allongée, le phénomène du diabète. Par quel mécanisme physiologique ce p
llongée, le phénomène du diabète. Par quel mécanisme physiologique ce phénomène s’est-il produit ? C’est ce que nous aurons à vou
s la prochaine séance, cette importante théorie qui touche à tous les phénomènes de la vie de nutrition, et nous relierons ce qui
cogénique. Nous avons aujourd’hui à vous expliquer comment s’opère ce phénomène , et par quel mécanisme l’irritation portée sur le
us savez que les actions chimiques de l’organisme qui constituent les phénomènes de la vie de nutrition, comme tous les phénomènes
qui constituent les phénomènes de la vie de nutrition, comme tous les phénomènes de sécrétion, ne sont pas sous la dépendance de l
r un autre système de nerfs, vers l’organe dans lequel s’accomplit le phénomène vital, phénomène qui se traduit par un mouvement,
e de nerfs, vers l’organe dans lequel s’accomplit le phénomène vital, phénomène qui se traduit par un mouvement, si c’est un musc
es se rendent aux éléments mêmes du tissu hépatique, et président aux phénomènes chimiques. Quant à la manière dont les nerfs se t
açon la piqûre d’un point de la moelle allongée agit pour produire ce phénomène singulier auquel nous avons donné le nom de diabè
la moelle allongée. Nous vous avons montré, en effet, que ce dernier phénomène se produit aussi d’autant plus facilement que les
mple que nous vous montrons, sans vouloir entrer dans le mécanisme du phénomène , vous prouve que l’on peut exagérer d’une manière
abète spontané et artificiel. — Réflexions sur la complication de ces phénomènes . Résultat de l’expérience faite à la leçon précéd
e résultat. Mais avant de passer outre, nous devons examiner un autre phénomène qui est presque toujours lié à l’apparition du su
r davantage d’urine. Cependant il ne faudrait pas croire que ces deux phénomènes soient nécessairement liés l’un à l’autre, de man
leurs urines de traces de matière sucrée. L’indépendance de ces deux phénomènes avait déjà été si bien constatée, que les patholo
apparence de matière sucrée. J’ai donc dû chercher à isoler ces deux phénomènes , et à déterminer le point où il fallait piquer l’
semble possible d’arriver à produire isolément l’un ou l’autre de ces phénomènes , suivant qu’on viendrait à piquer tel ou tel poin
seulement en piquant la moelle allongée que nous pouvons produire ce phénomène  : nous avons été conduit dans nos recherches à co
s violentes. Nous avons voulu vous rendre témoins d’une partie de ces phénomènes . Voici un chien sous la peau duquel nous avons pl
r la présence qu’environ dans deux heures. Comment se produit donc ce phénomène que vous voyez ici ? Eh bien, Messieurs, ce n’est
portées sur le système nerveux ; nous pouvons encore produire le même phénomène en agissant d’une manière directe sur le tissu mê
produisait par un défaut d’oxygénation. Au lieu de placer la cause du phénomène dans une suractivité vitale de la fonction hépati
même quantité. D’abord, relativement à l’éther et au chloroforme, le phénomène est complexe, parce que, indépendamment de l’acti
épileptiques ; mais on comprend que dans toutes ces circonstances les phénomènes sont complexes, et que, pour qu’il fût bien prouv
La lésion de cette partie des centres nerveux réagit en effet sur les phénomènes de la respiration, et même les arrête complètemen
diabète, on ne doit pas se fixer à une seule explication, puisque les phénomènes physiologiques prouvent qu’on peut produire le mê
dans les urines à la suite de l’intoxication par le curare. — Autres phénomènes . — Réflexions sur la distinction entre l’excitati
nuel opératoire de l’expérience. — Hypothèses sur la production de ce phénomène . — Part de l’action nerveuse. — Part de la fermen
rrespond pas toujours un résultat proportionnel. Il y a dans tous ces phénomènes des limites dans lesquelles l’accroissement de l’
ans des conditions de santé diverses. Ce n’est pas seulement dans les phénomènes vitaux par excellence dans lesquels intervient le
saisissons à dessein toutes les occasions de vous montrer combien les phénomènes de la vie sont complexes et combien il faut redou
iaphragmatiques, qu’on tue l’animal le lendemain, on observe alors un phénomène très singulier : au moment même où l’on extrait l
fois cette expérience, toujours avec le même résultat ; seulement ces phénomènes peuvent se manifester avec plus ou moins d’intens
pas alors observé ces effets se produire. Si l’on voulait analyser le phénomène plus profondément et rechercher comment il peut s
nerveux peut exercer sur les actions chimiques. Nous rapprochons ces phénomènes d’autres faits que nous avons découverts cette an
s tard, dans l’état adulte, les tissus cessent d’être le siège de ces phénomènes , et c’est le foie qui, désormais, devient le seul
quels on coupe la moelle épinière au-dessus du renflement brachial. —  Phénomènes singuliers produits sur le foie. — Hypothèses sur
l. — Phénomènes singuliers produits sur le foie. — Hypothèses sur ces phénomènes . — Découverte de la production de la matière sucr
achial, comme nous l’avons pratiquée sur un deuxième lapin, ces mêmes phénomènes n’ont plus lieu, le sucre disparaît du foie, mais
ntation, est certainement l’un des plus étonnants au point de vue des phénomènes chimiques qui s’accomplissent dans l’organisme. N
ous l’avons sacrifié, n’est pas suffisante pour l’accomplissement des phénomènes en question. Vous savez, en effet, que les action
us si nous ne trouverions pas, dans les animaux, d’autres exemples de phénomènes analogues et d’autres cas dans lesquels il se for
ation semblable. Nous avons trouvé des conditions dans lesquelles des phénomènes tout à fait analogues ont lieu, et dans lesquelle
it cru fondé à y voir. Nous vous avons déjà dit quelques mots sur les phénomènes qui se passent chez le fœtus pendant les premiers
dans divers tissus. Vous vous rappelez sans doute qu’en étudiant les phénomènes chimiques qui accompagnent le développement de l’
résente toutes les propriétés physiques de l’acide lactique. Tous ces phénomènes dont nous venons de parler sont très intéressants
utérine ; car, du moment que les fonctions du foie sont établies, les phénomènes que nous venons d’indiquer cessent peu à peu d’av
il se passe en réalité, dans le développement des tissus animaux, des phénomènes chimiques tout à fait analogues à ceux de la germ
s à l’état naissant. Du reste, Messieurs, la connaissance de tous ces phénomènes est loin d’être complète. Nous n’avons pas encore
s autres glandes de l’économie. Il se passe, sans doute, ici d’autres phénomènes que nous ne connaissons pas encore, mais sur lesq
ucre dans l’urine des fœtus. — Dans l’allantoïde. — Explication de ce phénomène . — Propriétés du sucre des muscles. — Transformat
ère se produit dans la gangue des tissus et qu’il y a là une sorte de phénomène de germination animale sur lequel je n’ai pu enco
il se passe dans les différentes périodes de la vie intra-utérine des phénomènes que nous ignorons encore complètement. Je vous ai
ns une des séances précédentes, que le sucre ne se détruit pas par un phénomène de combustion en rapport avec la quantité d’oxygè
ions du foie, qui ne sécrète plus alors une matière indispensable aux phénomènes de nutrition des organes. Le sucre qui était form
formation du sucre dans l’organisme animal, et vous voyez combien de phénomènes intéressants nous ont dévoilés ces études, combie
aratif des connaissances que nous a fournies la physiologie, avec les phénomènes pathologiques que nous avons eu pour but d’éclair
urnies jusqu’ici la physiologie pour éclairer autant que possible les phénomènes de la maladie connue sous le nom de diabète. C’es
us compliquées, et sous ce rapport, quoique la physiologie étudie des phénomènes excessivement complexes, ceux de la pathologie le
mort imprègne de cette matière toutes les parties du corps. C’est un phénomène purement cadavérique, et qui d’ailleurs peut être
us deux diabétiques, et que, au moment de la plus grande intensité du phénomène qu’a produit la piqûre de la moelle allongée, on
exe sur le foie lui-même, sans que l’individu en ait conscience ; ces phénomènes pathologiques sont produits par des troubles des
oulimie et polydipsie. — Absence de la sueur. — Théorie à ce sujet. —  Phénomènes nerveux accompagnant le diabète. — Influence des
e les différents symptômes du diabète, et voir leur relation avec les phénomènes normaux de la fonction glycogénique. Examinons d’
ans cette circonstance, soit changé de nature. C’est sans doute à des phénomènes de ce genre que sont dus les résultats obtenus pa
ant l’urine d’une femme qui avait présenté pendant l’accouchement des phénomènes d’éclampsie, et qui avait en même temps de l’albu
ucre est beaucoup plus abondant, mais se présente accompagné d’autres phénomènes . Il y a ici à faire pour le diabète la distinctio
ts, de sorte qu’il faut renoncer tout à fait à admettre comme réel ce phénomène , ainsi que les hypothèses qui servaient à l’expli
ue les hypothèses qui servaient à l’expliquer. Nous allons passer aux phénomènes qui se rapportent aux fonctions digestives. On a
limie, c’est-à-dire l’appétit exagéré, ainsi qu’une soif ardente. Ces phénomènes existent sans doute dans beaucoup de cas, et dans
idérable, la soif et l’appétit n’ont rien d’exagéré, de sorte que ces phénomènes seraient plutôt en rapport avec la quantité des e
la polydipsie simple. On a expliqué aussi cette exagération dans les phénomènes digestifs par une propriété d’absorption plus gra
a sueur est arrêtée, il y en a un grand nombre aussi dans lesquels ce phénomène n’a pas lieu. Toutefois l’apparition du diabète l
elatives au système nerveux. Jusqu’à présent on a peu insisté sur ces phénomènes . Nicolas et Gueudeville considèrent que le tempér
eux. Tantôt ce sont des désordres de sensibilité, de mouvement ou des phénomènes intellectuels, mais le plus souvent ces troubles
s’est précipité d’abord se redissout dans un excès de matière sucrée, phénomène qui a fait illusion à des expérimentateurs peu ex
étement et rapidement de l’organisme ? Il y a donc là, d’une part, un phénomène de production ou de sécrétion, et, d’autre part,
art, un phénomène de production ou de sécrétion, et, d’autre part, un phénomène d’expulsion ou d’excrétion, que l’on doit disting
r montrer que les recherches chimiques appliquées à l’explication des phénomènes de la vie ne sauraient être instituées vaguement
igneusement étudié les conditions de l’expérience pour reproduire les phénomènes toujours dans des conditions identiques. Quand on
même question n’aboutissent au même résultat. 1. Leçons sur les phénomènes physiques de la vie. Paris, 1842, 4 vol., in-8.
32 (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre II. La parole intérieure comparée à la parole interieure »
le intérieure est comme ma parole. Telles sont les analogies des deux phénomènes . III. Différences : 1° La parole intérieure es
c’est-à-dire la volonté, donne ou néglige de donner à l’habitude. Un phénomène analogue, mais intermittent, se produit quand la
sensation ; quand nous ne parlons que des lèvres [ch. III, § 12], le phénomène extérieur, purement tactile, est complété par l’i
par l’image du son que nos oreilles n’entendent pas138 ; mais si tout phénomène extérieur, tout état fort, a disparu, si nous nou
rieure ; bien plus, à prendre à la lettre les expressions de Bain, le phénomène de la parole intérieure serait essentiellement un
oupe, de ne pas susciter tout spécialement à la conscience, parmi les phénomènes qui le composent, celui d’entre eux qui, à ce mom
ir le même effet sur les deux paroles : la parole extérieure étant un phénomène physique, les deux éléments qui la composent sont
habitude que nous invoquons. Aux origines de la parole intérieure, le phénomène intérieur est certainement double, comme son modè
un effet de l’attention constante que nous portons à cette partie du phénomène (habitude positive) ; chez tous les hommes, l’att
itude, que chez l’enfant, l’image tactile et l’image sonore sont deux phénomènes naturellement associés ; mais cette association n
s une série de fins et moyens, l’attention porte de préférence sur le phénomène final. L’enfant grandit et perfectionne son langa
but. Ainsi, l’habitude tendant toujours à affaiblir la conscience des phénomènes qui se répètent incessamment, l’attention toujour
localisation ne se comprend que si la parole intérieure lui paraît un phénomène buccal, en d’autres termes si elle est pour lui u
qui se parle ou peut se parler146 . Pour représenter aux yeux un tel phénomène , les créateurs de l’écriture hiéroglyphique ont f
ent et d’une manière inconsciente dans nos esprits : la pensée est un phénomène céphalique, le sentiment est un phénomène cardiaq
esprits : la pensée est un phénomène céphalique, le sentiment est un phénomène cardiaque149 ; ce sont deux croyances naturelles,
elles subissent en général plus de changements que les consonnes ; ce phénomène nous invite à accorder à l’image tactile une inte
intérieure et doive, en conséquence, entrer dans la définition de ce phénomène  ; d’ordinaire, elle est absente, et cette absence
découvrir l’image accessoire derrière l’image principale, observer le phénomène avec une attention persévérante, ce que nul, avan
léchie ; ils considèrent la parole extérieure, au contraire, comme un phénomène physique. Des deux paroles, l’une nous est intéri
’elle ne contient rien de nouveau : ces quatre termes, état faible et phénomène intérieur, état fort et phénomène extérieur, ne s
: ces quatre termes, état faible et phénomène intérieur, état fort et phénomène extérieur, ne sont point unis deux à deux par des
que sorte, nous traçons une ligne de démarcation dans la totalité des phénomènes présents à notre conscience. Son expression adéqu
é, et la perception externe serait la conclusion d’un syllogisme : Ce phénomène est étendu ; — or tout étendu m’est étranger ; —
Ce phénomène est étendu ; — or tout étendu m’est étranger ; — donc ce phénomène n’est pas mien. Resterait seulement à expliquer l
oi le privilège d’être jugé mien n’appartient-il pas au contraire aux phénomènes étendus ? pourquoi l’étendue est-elle considérée
ocalisation est incertaine : un son que nous venons d’entendre est un phénomène du non-moi, nous n’en doutons pas, et, par suite,
it donc pas été donné avec la sensation, et si nous avons jugé que le phénomène était extérieur, notre jugement a dû être motivé
moi à la spatialité ; il fait un syllogisme inverse du précédent : Ce phénomène m’est étranger ; — or tout ce qui m’est étranger
tout ce qui m’est étranger a une situation dans l’espace ; — donc ce phénomène doit avoir une situation dans l’espace. Le rappor
donc elle fait partie de mon corps tactile ; 3° Elle provoque divers phénomènes de la classe des états imprévus : de la part de l
’intensité du son explique comment j’ai pu, malgré mon expérience des phénomènes hypnagogiques, avoir l’idée d’un bruit extérieur 
, par exception, un état fort, et elle est confirmée par l’imprévu du phénomène et l’absence de toute relation avec la série anté
termination du temps est obscurément enveloppée dans l’expérience des phénomènes que nous ne jugeons pas anciens et dans ce fait q
ption externe, par sa présence ou son absence, partage l’ensemble des phénomènes en deux groupes, les phénomènes extérieurs et mes
u son absence, partage l’ensemble des phénomènes en deux groupes, les phénomènes extérieurs et mes phénomènes : la reconnaissance,
mble des phénomènes en deux groupes, les phénomènes extérieurs et mes phénomènes  : la reconnaissance, par sa présence ou son absen
assé et le présent. Tantôt l’esprit nie le moi en apercevant dans les phénomènes ou en leur attribuant la forme de l’étendue ; — t
tribuant la forme de l’étendue ; — tantôt il recule dans le passé les phénomènes qui viennent de lui apparaître ; ils sont présent
tre part, parmi les états étendus dont la perception externe fait des phénomènes du non-moi, les uns sont situés dans le passé imm
; cela, c’est-à-dire quelque chose d’extérieur ; jadis, c’est donc un phénomène de mon passé ; jadis entraîne je ; tandis qu’à un
ssé ; jadis entraîne je ; tandis qu’à un point de vue je me refuse le phénomène , à un autre point de vue je le retiens. — Si, au
reconnaît leurs paroles, eux-mêmes ne les reconnaissent pas ; le même phénomène se produit à tout âge, mais il est moins fréquent
spécifiques [§ 5]. Telles sont les différences intrinsèques des deux phénomènes . Ils sont aussi caractérisés par certaines associ
général et les paroles en particulier presque toujours associés à des phénomènes spatiaux, visa et tacta. La parole intérieure n’e
33 (1881) La psychologie anglaise contemporaine «  M. Georges Lewes — Chapitre II : La Psychologie »
truistes, humains. La psychologie humaine, c’est-à-dire la science du phénomène psychique, doit donc chercher des données dans la
ombiner les données de l’observation interne avec l’interprétation du phénomène nerveux. Le biologiste qui suit la vraie méthode
la psychologie, comme section de la biologie, c’est de tirer tous les phénomènes psychiques du processus fondamental d’un tissu vi
l sensoriel, d’un travail cérébral et d’un travail musculaire. Chaque phénomène ne tire son caractère individuel ou spécifique qu
corps continue à manifester sa propriété spécifique de névrilité. Ces phénomènes prouvent que ce que choque partie fait dans l’org
des activités vitales particulières ; elle n’est point la source des phénomènes , mais leur personnification. L’action de la vie e
ée de son sens solennel, si on essaie de l’associer même de loin, aux phénomènes inorganiques. Mais cette crainte naît d’une vue é
ature n’a pas été bien cultivé ; parce que notre familiarité avec les phénomènes inorganiques a émoussé en nous le sentiment de le
e dans les animaux inférieurs, doués d’un système nerveux simple, les phénomènes sensitifs sont simples et qu’à mesure que l’organ
nt simples et qu’à mesure que l’organisation croit en complexité, les phénomènes sensitifs deviennent nécessairement plus complexe
organes des cinq sens. La conscience de la pensée renferme toutes ces phénomènes de pensée et d’émotion qui regardent plutôt le ps
ons sont en grande partie arbitraires, par suite de la continuité des phénomènes  ; que l’homme distingue ce que la nature mélange,
aine bien plus large que la psychologie ordinaire. Elle pense que ces phénomènes obscurs, où la vie psychique commence à peine à p
n réflexe est un processus de groupement qui fait le fond de tous les phénomènes psychiques. Ses genres les plus élevés sont la se
des moyens. Nous pouvons distinguer dans l’organisme trois ordres de phénomènes  : 1° ceux qui sont absolument nécessaires, comme
e de l’ouvrage est consacré aux sens et sensations, au sommeil et aux phénomènes d’hérédité. « Combien de sens avez-vous ? » deman
intenant266 sous quelles divisions principales peuvent se grouper les phénomènes psychiques, nous trouverons que la classification
e. Sous le titre de « nouvelle théorie du rêve » M. Lewes explique ce phénomène comme il suit268 : Les centres nerveux sont mis c
est entièrement isolée des excitations externes. Ainsi s’explique le phénomène du rêve et la croyance à la réalité objective de
r de preuves en faveur de la loi d’évolution, et de la continuité des phénomènes naturels. En finissant, au risque d’élargir un pe
e bien concevoir que la distinction logique entre les conditions d’un phénomène et le phénomène lui-même, est simplement un artif
que la distinction logique entre les conditions d’un phénomène et le phénomène lui-même, est simplement un artifice. Il y a là n
, quelle qu’elle soit, de l’existence de cet agent. De plus, comme le phénomène de conscience varie avec le phénomène nerveux, ou
de cet agent. De plus, comme le phénomène de conscience varie avec le phénomène nerveux, outre ces deux quantités qui sont en fon
le mouvement se transforme en sensation, sans spécifier où le nouveau phénomène se produit ; il le laisse flottant dans le vague
34 (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre IV. Comparaison des variétés vives et de la forme calme de la parole intérieure. — place de la parole intérieure dans la classification des faits psychiques. »
s délicates en lesquelles il faut viser à marquer les différences des phénomènes sans les exagérer, et à les désigner par des noms
n elle. Les différentes variétés vives ne diffèrent guère que par les phénomènes qui les provoquent ou les accompagnent. Quant à l
formes ; si l’imagination est pour quelque chose dans la vivacité du phénomène , ce qui est le cas le plus fréquent, l’apparence
mot la réflexion, c’est-à-dire l’état psychique où l’internité de nos phénomènes est apparente et déclarée, où l’âme, se connaissa
ieure. Or l’épithète, ici, a plus d’importance que le substantif ; le phénomène le plus original est le plus intérieur des deux ;
tude a pour effet de faire évanouir peu à peu jusqu’au néant tous les phénomènes de conscience ; pour arracher ses phénomènes à ce
jusqu’au néant tous les phénomènes de conscience ; pour arracher ses phénomènes à cette mort naturelle, l’âme n’a qu’une ressourc
ginaire comme une forme imparfaite et d’importance secondaire du même phénomène , et l’intérêt spécial qu’elle présente comme à pe
tion à son maximum et pénétrant les couches les plus profondes de nos phénomènes , la mémoire est comme une couche infinitésimale,
l’idée toute métaphysique du phénomène-atome, élément indivisible des phénomènes divisibles ; mais je puis tout aussi bien conveni
nation proprement dite, si souvent décrite par les aliénistes, est un phénomène intermittent, toujours anormal, presque toujours
lucinations ; d’ailleurs, dans la classe des paroles intérieures, ces phénomènes sont exceptionnels, et nous tenons, autant que po
les souvenirs sensibles et les imaginations sensibles, mais aussi des phénomènes tout différents, comme les opérations du sens com
ce terme semble devoir s’appliquer surtout à une espèce du genre, les phénomènes d’ordre visuel ; nous l’emploierons pourtant, fau
au terme idéal d’une telle régression, cette âme ne serait plus qu’un phénomène unique incessamment répété, d’une durée nulle et
abitude corrigée par l’attention, associée à l’attention, produit des phénomènes fréquents, mais toujours vifs et nets à la consci
ience, d’une intensité comme d’une durée sensiblement fixes ; de tels phénomènes , dont la répétition n’est pas compensée par l’aff
struits, et tant ils sont habitués à s’enchâsser sans heurt entre des phénomènes de même nature aux côtés desquels ils se sont déj
n est à la fois une portion du monde extérieur et un frère de l’âme ; phénomène mixte, hybride, intermédiaire entre les phénomène
un frère de l’âme ; phénomène mixte, hybride, intermédiaire entre les phénomènes évidemment extérieurs et les phénomènes évidemmen
ride, intermédiaire entre les phénomènes évidemment extérieurs et les phénomènes évidemment intérieurs241, il obtient successiveme
e de l’âme, et la parole intérieure est bientôt pour la conscience le phénomène principal de la pensée [ch. VI], non le phénomène
ur la conscience le phénomène principal de la pensée [ch. VI], non le phénomène essentiel assurément, mais le plus évident, et co
35 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. James Mill — Chapitre III : Sentiments et Volonté »
ale d’Angleterre sur la psychologie des sentiments, des émotions, des phénomènes affectifs en général, ne semblent pas aussi préci
e qu’il y a chez les philosophes une certaine tendance à négliger les phénomènes affectifs, et à s’inquiéter de la psychologie de
-il pas penser que c’est plutôt la complexité, l’hétérogénéité de ces phénomènes qui en rend l’analyse si difficile ? Un jugement,
n, comprennent le plus souvent des éléments très divers : d’abord des phénomènes physiologiques, variables selon l’organisation, l
t affectif proprement dit ; enfin une idée, une connaissance ; car le phénomène sensible ne peut absolument point être séparé et
ent jusqu’à un fait irréductible ; ou bien au contraire de partir des phénomènes affectifs les plus simples, et de montrer comment
question complexe par une formule nette, prétendre embrasser tous les phénomènes et éclaircir toutes les obscurités, il y a sagess
largement comblées. II On a longtemps divisé, dit l’auteur, les phénomènes de la pensée en deux classes : facultés intellect
succéder suivant certaines lois. Jusque-là donc les deux, classes de phénomènes s’accordent. Il nous reste maintenant à recherche
associent avec les idées de nos plaisirs et de nos peines propres. Ce phénomène a été justement nommé sympathie (σύν, πάθος). Or
iennent aussi des motifs57. « Nous pouvons expliquer maintenant les phénomènes classés sous les titres de sens moral, facultés o
eine : le mot n’y est pas même prononcé. Sans doute une « analyse des phénomènes de l’esprit humain » doit s’en tenir aux faits ;
l’habitude des philosophes anglais de comprendre, dans leur étude des phénomènes affectifs, celle des plaisirs et peines que nous
36 (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre III. Variétés vives de la parole intérieure »
nation se donne à elle-même, serait incomplète sans la présence de ce phénomène , associé constant de l’état fort que nous avons l
un spectateur sceptique. Ce n’est pas le lieu d’analyser en détail ce phénomène , il nous suffit de l’indiquer sommairement : dans
parole intérieure vive devient alors une véritable hallucination. Ce phénomène est propre au caractère imaginatif. L’âme passion
as d’imagination sans quelque passion. Mais la proportion de ces deux phénomènes est très variable ; dans certains cas extrêmes, c
re à l’inspiration d’en haut. Qu’elle soit ou non considérée comme un phénomène surnaturel, l’inspiration consiste dans une exalt
z Socrate ; car Jeanne d’Arc n’était qu’une toute jeune fille, et les phénomènes hallucinatoires avaient chez elle bien plus de fr
fois des hallucinations du toucher et peut-être de l’odorat. Tous ces phénomènes simultanés et successifs étaient parfaitement coo
mission dans le cas contraire, sentiment dramatisé du démérite, aucun phénomène moral ne manque au tableau, si ce n’est peut-être
révélations ; mais, si le cas de Jeanne d’Arc se rapproche par là des phénomènes véritablement anormaux, il n’en est que plus vrai
me folie de la jeune fille. IX. Suite : le démon de Socrate Les phénomènes attribués par Socrate à son démon182 sont assurém
ieux que décisifs avec la doctrine générale de Socrate, il a donné du phénomène démonique une explication qui paraît, à peu de ch
-il être, sinon une manifestation sensible de la suprême sagesse ? Ce phénomène spécial confirmait la théorie de la Providence, e
iait l’apparence et l’expliquait. Mais en quoi consistait au juste ce phénomène extraordinaire ? Séparons avec soin dans les text
t courts ; nous y trouvons d’abord plusieurs définitions générales du phénomène , définitions plus ou moins explicites, mais conco
plus à y revenir, la formule authentique et rigoureusement exacte du phénomène dont il ne parle ailleurs qu’en termes abrégés :
ens, c’est cette chose dont vous m’avez si souvent entendu parler, ce phénomène divin et démonique que Mélétus, pour plaisanter,
spiration était bien divine. Il est impossible de ne pas voir dans le phénomène démonique habituel à Socrate une manifestation or
ulièrement vive de la parole intérieure morale, ou, tout au moins, un phénomène analogue. La plupart du temps, Socrate parle d’un
u pour les paroles qu’il allait prononcer ; alors le nom véritable du phénomène était l’empêchement divin, […] ; mais est-il poss
ment, ne fût-ce que par un monosyllabe comme notre mot non ? Tous les phénomènes de conscience ont leur expression intérieure, qua
les caractères d’une voix étrangère, et, n’étant accompagnée d’aucun phénomène spatial, elle ne paraissait pas avoir un lieu d’o
parce qu’il avait réellement entendu quelques mots ; tantôt, quand le phénomène avait été silencieux, il pouvait encore l’appeler
bien interpréter. On le voit, ramené à ses proportions véritables, le phénomène socratique est beaucoup moins anormal que celui d
fausse interprétation d’un fait réel, les idées préconçues ont sur ce phénomène une influence décisive. Socrate ne croyait guère
l’hallucination par d’autres images que celles de l’ouïe ; encore le phénomène , pour ne pas éveiller son ironie, devait-il être
paration de son apologie. 3°Socrate eut de ces hallucinations, ou des phénomènes analogues, depuis son enfance jusqu’à la veille d
la marche régulière de la pensée214. On peut donc reconnaître dans le phénomène démonique une manifestation anormale, mais fidèle
ée 27 fut, en quelque mesure, sincère ; il représenta à sa manière le phénomène qu’Homère avait décrit en poète, et le même insti
e, ne parut point étrange à leurs interlocuteurs ; ils reconnurent un phénomène qui leur était familier ; l’allusion étant compri
rieure proprement dite et la parole extérieure. Elle est également un phénomène de transition en un autre sens, si nous nous plaç
autre sens, si nous nous plaçons au point de vue de la succession des phénomènes  : succédant à la parole intérieure calme, elle pr
intérieure continue à croître, l’état de l’âme doit s’exprimer par un phénomène qui lui soit égal en intensité ; alors la parole
qu’elle se donne, elle se crée un milieu artificiel en accord avec le phénomène dominant et exclusif qui la possède ; elle est to
suscite à sa place la parole extérieure, il n’y a d’étrange dans ces phénomènes que l’éveil de l’imagination à une heure et dans
nsi plus ou moins volontairement leurs conversations futures. Le même phénomène se produit chez les hommes qui, en vertu de leur
que pour lui l’extériorité apparente. Il dit pourtant lui-même que le phénomène socratique était une « erreur de jugement » ; or
166. 220. Si nous sommes en train de parler à haute voix, les mêmes phénomènes se produisent sous l’influence des mêmes causes :
achant qu’on sait qui elle est et qu’on lui pardonnera. En ce cas, le phénomène pourrait être défini un aboiement choréique artic
37 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Armand Pommier » pp. 267-279
l’écueil. Du moment, en effet, où, au lieu de mêler la lumière ou le phénomène physiologique aux faits humains pour en éclairer
uand on se circonscrit et qu’on enferme son sujet tout entier dans le phénomène , il faut prendre garde, car le passage est danger
t c’est cette facilité d’invention dans l’anormal à outrance, dans le phénomène physiologique, devenu pathologique, et devant leq
sais quel parti ce foudroyant intuitif avait su tirer dans Macbeth du phénomène somnambulique, de ce phénomène obscur encore aujo
ntuitif avait su tirer dans Macbeth du phénomène somnambulique, de ce phénomène obscur encore aujourd’hui, et qui de son temps l’
an a expiré, perdu dans la curiosité pathologique d’un descripteur de phénomènes inouïs, qui, s’ils contractaient un jour l’éterne
discrétion d’artiste consommé qu’il faut avoir quand on touche à des phénomènes qui peuvent emporter ou défigurer votre œuvre, co
ra-t-il, cet homme-là ?… cet homme assez fort pour se mesurer avec ce phénomène étrange du somnambulisme, en restant un artiste h
n restant un artiste humain, réel, et d’un effet aussi nouveau que le phénomène dont il saura le faire jaillir ?… J’ai pris le so
ai pris le somnambulisme comme exemple des facilités misérables qu’un phénomène physiologique peut offrir aux esprits abaissés ve
i n’est pas limitée à un seul point, n’est pas étranglée dans un seul phénomène  : c’est la question du roman physiologique avec t
38 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Introduction »
e, nous risquons de ne pas la voir à sa vraie place dans la série des phénomènes sociaux : instinctivement nous lui prêterons les
en moins que la science parfaite et complète de toutes les séries des phénomènes sociaux pour nous donner la formule de la vraie p
s retenir que les problèmes proprement scientifiques. * ** Avec quels phénomènes l’idée de l’égalité des hommes, là où elle se mon
analytiquement les circonstances de leur apparition, à découvrir les phénomènes avec lesquels leur rapport est constant, et d’aut
; toutes les sciences qui, directement ou indirectement, touchent aux phénomènes sociaux auraient sans doute leur mot à dire. Les
de ses antécédents, il faudrait passer en revue toutes ces espèces de phénomènes , et peser l’efficacité propre à chacune d’elles.
urquoi nous ne nous proposons pas d’épuiser les causes diverses de ce phénomène historique qui est le succès des idées égalitaire
nte, pour mesurer l’influence qui lui revient ; et c’est la série des phénomènes proprement sociaux. — En un mot, des problèmes sc
mes diverses ? — Autant de questions que les différentes sciences des phénomènes historiques n’abordent pas directement, et, qui m
éritent cependant d’être traitées à part. Indépendamment en effet des phénomènes physiques ou psychiques qui se déroulent à l’inté
les relations qu’elles peuvent soutenir avec les différents ordres de phénomènes historiques, de fixer ainsi les faits qui les pré
39 (1911) La valeur de la science « Troisième partie : La valeur objective de la science — Chapitre XI. La Science et la Réalité. »
a loi s’énoncerait alors : si toutes les conditions sont remplies tel phénomène aura lieu. Mais on ne sera sûr de n’avoir oublié
rs peuvent en effet exercer une influence plus ou moins grande sur le phénomène qui doit se produire à l’instant t + dt. Or il es
pourra pas dire : si telles et telles conditions sont réalisées, tel phénomène se produira ; on pourra dire seulement : si telle
i telles et telles conditions sont réalisées, il est probable que tel phénomène se produira à peu près. Prenons la loi de la grav
il est très improbable qu’ils ne se compensent pas ; de sorte que les phénomènes observables suivent des lois simples, telles que
pas directement mis en défaut. De plus, parmi les circonstances d’un phénomène , il y en a que nous regardons comme négligeables,
l’état des corps éloignés ne peut avoir d’influence sensible sur les phénomènes terrestres, et cela en effet semble s’imposer, ma
nouveau. Supposons que nous puissions embrasser la série de tous les phénomènes de l’univers dans toute la suite des temps. Nous
non par un hasard d’un jour. De même la science nous révèle entre les phénomènes d’autres liens plus ténus mais non moins solides 
her existe, c’est dire qu’il y a une parenté naturelle entre tous les phénomènes optiques, et les deux propositions n’ont évidemme
, les vents alizés, que sais-je encore ? Pour le Ptoléméien, tous ces phénomènes n’ont entre eux aucun lien ; pour le Copernicien,
ar une même cause. En disant, la Terre tourne, j’affirme que tous ces phénomènes ont un rapport intime, et cela est vrai, et cela
dire de sa révolution autour du Soleil. Ici encore, nous avons trois phénomènes qui pour le Ptoléméien sont absolument indépendan
c’est répondre non ; c’est affirmer qu’il y a un lien entre les trois phénomènes et cela encore est vrai bien qu’il n’y ait pas d’
rapports intimes que la Mécanique Céleste nous révèle entre tous les phénomènes célestes sont des rapports vrais ; affirmer l’imm
40 (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre III. “ Fantômes de vivants ” et “ recherche psychique ” »
ai malheureusement pas mérité. Je ne connais que par des lectures les phénomènes dont la Société s’occupe ; je n’ai rien vu, rien
, de patience, de ténacité, à l’exploration de la terra incognita des phénomènes psychiques m’a toujours paru en effet admirable.
tat obtenu, le second aux procédés par lesquels on l’obtient. Or, les phénomènes dont vous vous occupez sont incontestablement du
ois physiques, chimiques, biologiques. Je suppose, un instant, que ce phénomène soit dû à l’action de l’une des deux consciences
on vouloir du ciel et le spectacle d’une scène d’orage. Voilà donc un phénomène qui semblerait, en raison de sa nature, devoir êt
la chimie, on conclut qu’elle n’est pas scientifique ; et comme le «  phénomène psychique » n’a pas encore pris la forme simple e
éunion mondaine à laquelle j’assistais, la conversation tomba sur les phénomènes dont vous vous occupez. Un de nos grands médecins
c’est le grand savant qui avait tort. Il fermait les yeux à et que le phénomène avait de concret. Il raisonnait ainsi : « Quand u
e devait donc être de chercher si l’on ne pourrait pas substituer aux phénomènes de l’esprit certains phénomènes qui en fussent le
i l’on ne pourrait pas substituer aux phénomènes de l’esprit certains phénomènes qui en fussent les équivalents et qui seraient me
ement un organe sensori-moteur) : vous verrez qu’ils se réduisent aux phénomènes de mémoire, et que c’est la localisation des apha
d’une symphonie, que les mouvements du bâton du chef d’orchestre. Les phénomènes cérébraux sont en effet à la vie mentale ce que l
alité de leur passé. Je pourrais vous citer d’autres exemples, car le phénomène n’est pas, comme on l’a prétendu, symptôme d’asph
pourraient s’accomplir à chaque instant des échanges, comparables aux phénomènes d’endosmose. Si cette inter-communication existe,
alors retenu avec empressement, au lieu de les écarter a priori, des phénomènes comme ceux que vous étudiez : peut-être la « rech
r l’intermédiaire de la mécanique, embrassait un plus grand nombre de phénomènes de la matière. L’habitude d’apporter à l’étude de
41 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre IV : La Volonté »
ont agir et que l’on peut classer sous les titres suivants : Tous les phénomènes de plaisir et de douleur dérivant du système musc
guent des actions réflexes par l’intervention d’une conscience, et le phénomène est très remarquable, en ce qu’il nous introduit,
ue la prédominance d’une uniformité ou d’une loi dans cette classe de phénomènes , en supposant toutefois une complication de nombr
e, c’est la complète impropriété du mot ou de l’idée pour exprimer le phénomène en question. » Nous pouvons produire tout un myst
de la gravitation explique d’une manière complète et scientifique les phénomènes naturels ; mais à l’idée de gravité substituez un
et intelligible ; mais le terme Liberté a été amené de force dans un phénomène avec lequel il n’a rien de commun. Une métaphore
ne consiste pas en quelque fonction ou organe corporel, ou en quelque phénomène mental déterminable. » Quant à l’appel qui a été
science certaine. — Remarquons d’abord que la conscience est pour les phénomènes internes-ce que l’observation est pour les faits
toute généralisation est vide et vaine, sans une ample collection de phénomènes qui lui serve de point de départ et de vérificati
fondé, comme son titre l’indique, sur une méthode qui subordonne les phénomènes aux causes, les faits aux facultés, embarrassé, d
. Je regrette, pour ma part, que l’auteur ait été si sommaire sur les phénomènes qui font la transition de la psychologie normale
fréquente de l’idée de progrès, d’où par suite l’étude dynamique des phénomènes a été quelquefois négligée. « Cet ouvrage, dit M
42 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre septième. Les altérations et transformations de la conscience et de la volonté — Chapitre deuxième. Troubles et désagrégations de la conscience. L’hypnotisme et les idées-forces »
ux impressions, tandis que toutes les autres portes sont fermées. Aux phénomènes vaso-moteurs sont liés, dans le cerveau, des phén
fermées. Aux phénomènes vaso-moteurs sont liés, dans le cerveau, des phénomènes d’innervation, sous leurs deux formes principales
directions. La première consiste à chercher les explications dans des phénomènes extraordinaires et plus ou moins merveilleux, tel
n’est qu’une conséquence particulière, explique psychologiquement les phénomènes caractéristiques de l’hypnose. Le sommeil hypnoti
répétée finit par user l’odorat ; de même pour le goût. On connaît le phénomène de la crampe. La concentration de la volonté et d
elconque amène la fatigue de l’attention, la crampe de la volonté. Le phénomène est encore plus manifeste quand l’idée fixe est c
de Heidenheim (arrêt des fonctions du cerveau), et celle de Lehmann ( phénomènes vaso-moteurs de l’attention)176. Ces deux théorie
es lucides de l’hypnotisme, principalement, sont caractérisés par des phénomènes musculaires et par des phénomènes d’hyperesthésie
palement, sont caractérisés par des phénomènes musculaires et par des phénomènes d’hyperesthésie ou d’anesthésie qu’on ne remarque
ernheim, c’est l’action de l’idée sur le corps qui détermine tous les phénomènes  ; ces phénomènes ne sont pas d’ordre pathologique
action de l’idée sur le corps qui détermine tous les phénomènes ; ces phénomènes ne sont pas d’ordre pathologique, mais d’ordre ps
toute comparaison de l’hypnose avec le sommeil et n’y veut voir qu’un phénomène de physiologie pathologique. Elle considère l’hyp
p de la conscience. On ne peut donc savoir s’il ne se produit pas des phénomènes vraiment analogues à l’aimantation d’un objet. No
rs paroles des mouvements analogues à ceux d’une machine. L’oubli des phénomènes hypnotiques pendant la veille, qui est un des eff
r la suggestion, qu’il exécute ainsi en une sorte de rêve. Le premier phénomène prouve combien nous sommes portés à nous faire il
ormale et aussi l’idée-force morale. III. — En somme, loin d’être un phénomène exclusivement mécanique, l’hypnotisme est essenti
ience où se réalise, dans sa plénitude, le règne des idées-forces. Le phénomène de la catalepsie est celui qui manifeste le mieux
bien, dit avec raison M. Pierre Janet, Condillac n’a point deviné le phénomène principal que cette sensation allait produire : i
t se remuer. « La plus simple expérience nous montre tout de suite ce phénomène important. Que, dans une conscience vide, survien
ssitôt il y aura un mouvement. » Telle est la loi que manifestent les phénomènes les plus simples de la catalepsie. Soulevez le br
ions admettre entièrement l’explication que M. Pierre Janet donne des phénomènes cataleptiques. En premier lieu, nous ne croyons p
elon nous, qu’une certaine affection de cet appétit ; ce n’est pas un phénomène suspendu en l’air et détaché, c’est la vibration
ue. Après la continuation d’une attitude ou d’un mouvement, le second phénomène remarquable que présente la catalepsie est l’imit
bli et la paralysie, ne sont, dit M. Pierre Janet, qu’un seul et même phénomène considéré de deux côtés différents, comme l’image
acé sur la carte, et qui est devenu le noyau de l’hallucination » Ces phénomènes hypnotiques prouvent que des images toutes cérébr
rminée sur ce mal et, conséquemment, a facilité la guérison même. Les phénomènes électriques d’induction prouvent que tel ou tel m
fait une sorte de chaîne avec plusieurs personnes intermédiaires, le phénomène n’est plus aussi constant. Une expérience favorit
autre doigt, jamais il ne le rendait insensible ou rigide. Tel est le phénomène de « l’électivité ». Même pendant la veille, chez
re cette idée dans le cerveau de la personne qui l’aime. Ce serait un phénomène d’induction nerveuse analogue à ceux de l’inducti
gie fait appel trop tôt aux décompositions du moi, pour expliquer des phénomènes dont une bonne partie rentre dans les lois ordina
x pôles, l’un propre à attirer, l’autre à repousser. De même, en tout phénomène physiologique et psychologique, il y a la directi
cords, liée cependant à la première par des relations déterminées. Un phénomène analogue se passe dans la conscience de l’hypnoti
dominante, groupes dont la synthèse est mal opérée par le cerveau. Un phénomène d’éclairage intérieur fait monter à la lumière le
ctait jadis votre vision. Il y a des réactions chimiques et aussi des phénomènes de vie végétative qui sont sous la dépendance des
t, par conséquent, dans la nature des images qui servent à former les phénomènes psychologiques complexes, en particulier le langa
les complications dans l’organisme qu’il faut toujours considérer les phénomènes absolument parallèles ou en connexion immédiate.
e. » M. Danville, l’Idée et la force (Revue phil., octobre 1891). Les phénomènes d’induction à distance sont cependant bien connus
43 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « Introduction »
usion qu’il peut produire. Un homme qui décrit, analyse et classe les phénomènes de la pensée comme MM. H. Spencer et A. Bain, est
ent les dépassent : telles sont les hypothèses qui expliquent tant de phénomènes , résument tant de lois, ont résisté à tant de vér
ue la biologie trouve aussi son Newton. Laissez-nous espérer dans les phénomènes de la pensée quelque généralisation qui les ratta
les fécondes qui traduisent les lois de l’univers et d’où le flot des phénomènes s’échappe comme d’une source indéfectible. De là
gue communément une psychologie expérimentale qui ne s’occupe que des phénomènes et une psychologie rationnelle qui ne s’occupe qu
finitions c’est qu’elles confondent deux choses fort différentes, les phénomènes psychologiques et leur substratum ; ou, comme dir
omènes psychologiques et leur substratum ; ou, comme dirait Kant, les phénomènes et les noumènes. Sans rechercher ici si nous avon
nclure que le plus net de notre connaissance consiste encore dans les phénomènes . Le tort de la définition courante, c’est donc de
qu’en dernière analyse, la psychologie, au lieu d’être la science des phénomènes psychiques, a pris simplement pour objet l’homme
à l’abstraction. Elle a été cause que les philosophes ont étudié les phénomènes de l’esprit plutôt en logiciens qu’en psychologue
ermes chaleur, magnétisme, lumière, désignent les causes inconnues de phénomènes connus. Mais le danger presque inévitable de cett
une étude verbale (celle des facultés) à une étude réelle (celle des phénomènes ). Un second résultat, c’est de faire naître des q
Un troisième résultat, c’est de dissimuler l’unité de composition des phénomènes psychologiques. La vie mentale a ses degrés et po
t que les faits soient non-seulement différents mais indépendants des phénomènes très différents, opposés même, comme l’ascension
e. Mais ce caractère d’indépendance, on le cherche vainement dans les phénomènes psychologiques ; on les voit se confondre, se mêl
ici sera donc purement expérimentale : elle n’aura pour objet que les phénomènes , leurs lois et leurs causes immédiates ; elle ne
ur base de ses recherches le type idéal de l’animalité. On traite les phénomènes psychologiques comme la mécanique pure traite les
t d’autres procédés à suivre que la réflexion, on ne peut étudier les phénomènes psychiques des diverses races animales. Il est vr
sable, puisqu’il est clair que la psychologie doit embrasser tous les phénomènes psychologiques. Ainsi entendue, elle perdra ce ca
ttacher qu’au fond invariable11, tandis que la psychologie étudie les phénomènes et les facultés dans leur origine, leur développe
La psychologie, comprise dans son sens large, embrassant tous les phénomènes de l’esprit chez tous les animaux et les considér
rie des marées : quand on ne considère que les causes générales de ce phénomène , on peut le prédire avec certitude ; mais les cir
comprendre d’abord sous le nom de psychologie descriptive l’étude des phénomènes de conscience, sensations, pensées, émotions, vol
ien l’étude des déviations est utile pour l’intelligence complète des phénomènes  ; mais ce qui est remarquable, c’est l’insoucianc
e les suivre dans leur évolution. Tel pourrait être, à s’en tenir aux phénomènes , et sans parler de la métaphysique de la psycholo
44 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Préface de la seconde édition »
ubstantiel, mais seulement un ensemble, plus ou moins systématisé, de phénomènes  sui generis, on nous taxa de réalisme et d’ontolo
n quelques pages ou en quelques phrases, atteindre l’essence même des phénomènes les plus complexes. C’est dire que de semblables
ns vivement discutée que la précédente : c’est celle qui présente les phénomènes sociaux comme extérieurs aux individus. On nous a
ques, en se combinant, dégagent, par le fait de leur combinaison, des phénomènes nouveaux, il faut bien concevoir que ces phénomèn
combinaison, des phénomènes nouveaux, il faut bien concevoir que ces phénomènes sont situés, non dans les éléments, mais dans le
individus ; et pourtant il est, de toute évidence, impossible que les phénomènes caractéristiques de la vie résident dans des atom
de, cette synthèse sui generis qui constitue toute société dégage des phénomènes nouveaux, différents de ceux qui se passent dans
orte de philosophie du fait social. On a dit que nous expliquions les phénomènes sociaux par la contrainte, de même que M. Tarde l
très différent. Il ne faut pas s’étonner, d’ailleurs, que les autres phénomènes de la nature présentent, sous d’autres formes, le
s d’autres formes, le caractère même par lequel nous avons défini les phénomènes sociaux. Cette similitude vient simplement de ce
en effet, ne pouvait naître que le jour où l’on eut pressenti que les phénomènes sociaux, pour n’être pas matériels, ne laissent p
même pas la perception confuse que la conscience peut nous donner des phénomènes intérieurs. 6. Le pouvoir coercitif que nous lu
ons permises est limité. Il est nul ou très faible dans le cercle des phénomènes religieux et moraux ou la variation devient aisém
45 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre sixième. Genèse et action des idées de réalité en soi, d’absolu, d’infini et de perfection »
nous, il se réduit à une vibration de l’air plus ou moins rapide. Le phénomène extérieur et objectif qui constitue le son n’est
xtérieur et objectif qui constitue le son n’est donc pas identique au phénomène intérieur et subjectif qui constitue la sensation
ensation de son. Mais le fait extérieur lui-même n’est encore qu’un «  phénomène  », et il est toujours formé pour nous d’éléments
que par rapport à nous et en nous. Donc ces objets sont toujours des phénomènes , des façons d’apparaître, des apparences. Sous to
es phénomènes, des façons d’apparaître, des apparences. Sous tous les phénomènes nous cherchons des phénomènes plus durables ; sou
paraître, des apparences. Sous tous les phénomènes nous cherchons des phénomènes plus durables ; sous ceux-là d’autres encore, com
ion à l’être pour nous, d’une réalité indépendante par opposition aux phénomènes dépendants de notre cerveau. Comme cette réalité,
intelligible. C’est le mystère fondamental. L’opposition kantienne du phénomène au noumène, de l’être pour nous à l’être en soi,
r nous. Il y a donc de l’inconnu connaissable ; c’est tout ce qui est phénomène ou loi de phénomènes. Mais l’intelligence en vien
de l’inconnu connaissable ; c’est tout ce qui est phénomène ou loi de phénomènes . Mais l’intelligence en vient à se demander s’il
e en vient à se demander s’il n’y a pas de l’inconnu qui ne serait ni phénomène ni loi de phénomènes, et qui, à ce titre, serait
nder s’il n’y a pas de l’inconnu qui ne serait ni phénomène ni loi de phénomènes , et qui, à ce titre, serait inconnaissable en ver
tive de nos catégories ou formes de pensée. Dès lors, la totalité des phénomènes , ou objets en rapport avec nos moyens de connaîtr
au contraire, il ne faut s’arrêter jamais, parce qu’aucun ensemble de phénomènes , aucun objet de l’expérience ne peut satisfaire n
mais à la même relativité, subirait les mêmes relations et les mêmes phénomènes . Cette relativité, nous l’universalisons. Nous di
46 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Herbert Spencer — Chapitre I : La loi d’évolution »
de montrer comment M. Herbert Spencer l’applique aux divers ordres de phénomènes . Après avoir vu ce qu’il faut entendre par progrè
continents, mers, différences de climats ; bref, une telle variété de phénomènes que les géographes, géologistes, minéralogistes e
t est suivi de plusieurs changements. » L’interprétation complète du phénomène de l’évolution, présentée sous une forme systémat
eux les diversités de constitution et de mouvements des planètes, les phénomènes cométaires, les anomalies dans la distribution et
suppose le vulgaire. Ceux qui considèrent comme légitime d’arguer des phénomènes aux noumènes, peuvent à bon droit soutenir que l’
e celui-ci l’est au fétiche du sauvage132. » III Appliquée aux phénomènes sociaux et politiques, l’idée d’évolution a pour
chements qui vont suivre, qu’une illustration, un éclaircissement des phénomènes sociaux par les phénomènes biologiques. Le corps
u’une illustration, un éclaircissement des phénomènes sociaux par les phénomènes biologiques. Le corps social, comme le corps viva
Voilà, en quelques mots, comment la loi d’évolution rapproche les phénomènes sociaux des phénomènes biologiques. Si nous entro
mots, comment la loi d’évolution rapproche les phénomènes sociaux des phénomènes biologiques. Si nous entrons dans un autre domain
t de la prévision quantative. Il n’y a vraiment science que là où les phénomènes sont mesurables. L’espace est mesurable, de là la
n comprendre, c’est que l’idée d’évolution, soit qu’elle explique les phénomènes cosmiques et biologiques, soit qu’elle pénètre da
le futur, il ne peut assigner aucune limite à la grande succession de phénomènes qui se développent toujours devant lui. S’il rega
a pensée, et jamais pendant qu’il passe. S’il va de la succession des phénomènes externes ou internes à leur nature essentielle, i
47 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre III : La science — Chapitre I : De la méthode en général »
nt les faits limitrophes, qui sont sur les confins de deux classes de phénomènes , et servent de passage de l’un à l’autre. On sait
re avec certitude qu’une condition donnée est la cause prochaine d’un phénomène , il ne suffit pas d’avoir prouvé que cette condit
d’avoir prouvé que cette condition précède ou accompagne toujours le phénomène  ; mais il faut établir encore que, cette conditio
mais il faut établir encore que, cette condition étant supprimée, le phénomène ne se montrera plus. » N’est-ce pas là une des ma
à-dire précisément de supprimer la cause supposée, afin de voir si le phénomène aura lieu encore ? N’est-ce pas lui qui, dans ses
r observé ? Soit ; mais qu’est-ce qu’observer, si ce n’est penser les phénomènes que l’on a devant les yeux ? On peut voir mille f
énomènes que l’on a devant les yeux ? On peut voir mille fois le même phénomène sans l’observer. Observer, c’est choisir, car cel
ui regarde tout à la fois n’observe pas. Observer, c’est idéaliser le phénomène qui est devant nous, c’est le changer en pensée.
s et pour son imagination ; pour un Galilée, pour un Newton, ces deux phénomènes ne sont que les signes des lois générales et univ
des oscillations égales dans des temps égaux. Cet esprit qui dans le phénomène aperçoit la loi, et dans le particulier le généra
a loi, et dans le particulier le général, ne serait-il lui-même qu’un phénomène particulier, ou, ce qui serait plus étrange encor
lier, ou, ce qui serait plus étrange encore, la rencontre fortuite de phénomènes accidentels ? Quoi qu’il en soit, on peut se dema
48 (1889) L’art au point de vue sociologique « Préface de l’auteur »
Le système nerveux n’apparaît plus aujourd’hui que comme le siège de phénomènes dont le principe dépasse de beaucoup l’organisme
u autre, que d’y circonscrire de la chaleur ou de l’électricité ; les phénomènes intellectuels ou physiques sont essentiellement e
difs, qui sont les plus faciles à connaître, on passera peu à peu aux phénomènes d’influence normale entre les divers cerveaux et,
ysique et l’astronomie. Les sentiments sociaux se révéleront commedes phénomènes complexes produits en grande partie par l’attract
l’attraction ou la répulsion des systèmes nerveux, et comparables aux phénomènes astronomiques : la sociologie, dans laquelle rent
ciabilité universelle ; elle anime tout, 1° pour expliquer les grands phénomènes terribles ou sublimes de la nature, ou même la na
49 (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXIIIe entretien. La Science ou Le Cosmos, par M. de Humboldt (2e partie). Littérature de l’Allemagne. » pp. 289-364
’il doit sentir qu’il lui reste encore bien peu de temps. « Un second phénomène qui provoquait nos muettes observations, ce fut l
nce, le plus grand héros de génie de ce siècle, dans la recherche des phénomènes de la nature et des signes sensibles de l’âme. So
peine dans sa correspondance une certaine honte de son ignorance des phénomènes évidemment intellectuels des hommes. « Hier, écr
combinent ou se combattent dans leur juxtaposition pour produire ces phénomènes de la voûte céleste. Relativement à l’infini, cel
nt dans ces études un but plus élevé. Je désirais saisir le monde des phénomènes et des forces physiques dans leur connexité et le
si que le naturaliste avide d’instruction est conduit d’une sphère de phénomènes à une autre sphère qui en limite les effets. La g
r mon courage, et m’exciter à rapprocher, dans un ouvrage à part, les phénomènes terrestres de ceux qu’embrassent les espaces céle
s les Tableaux de la nature, que la description exacte et précise des phénomènes n’est pas absolument inconciliable avec la peintu
ute mon entreprise, un tableau de la nature présentant l’ensemble des phénomènes de l’univers depuis les nébuleuses planétaires ju
énéral, de constant, d’éternel, parmi les apparentes fluctuations des phénomènes de l’univers. » Potsdam, au mois de novembre 1844
t le Cosmos lui-même, c’est-à-dire l’analyse anticipée et abrégée des phénomènes et des principes que M. de Humboldt va successive
pé, lui semble résider dans les espaces célestes et diriger de là ces phénomènes . Il examine ensuite l’écorce de notre planète et
ne, qui partout a conduit les hommes à une explication semblable d’un phénomène identique. Un grand nombre de mythes, sans liaiso
caractère manifeste de la fiction, c’est qu’elle prétend expliquer un phénomène en dehors de toute expérience, celui de la premiè
etit nombre d’immigrants plus forts et plus civilisés, ont produit un phénomène qui se remarque à la fois dans les deux continent
ont surtout contribué à créer dans l’histoire ce double et singulier phénomène . « Le langage est une partie intégrante de l’hist
charme dans la profondeur des sentiments, la description générale des phénomènes de la nature au sein de l’univers. Depuis les néb
ces. Des lois connues partiellement nous ont servi à classer tous ces phénomènes  ; d’autres lois, d’une nature plus mystérieuse, e
euses et dégagée de fausses apparences, nous a appris à connaître des phénomènes et des lois de l’univers. Mais ce spectacle de la
Pour embrasser l’ensemble de la nature, il ne faut pas s’en tenir aux phénomènes du dehors ; il faut faire entrevoir du moins quel
travaux. Ce contraste, ces vues générales sur l’action réciproque des phénomènes , ce retour à la puissance invisible et présente q
aïque. Il y a autant de charme pittoresque dans la peinture de chaque phénomène que d’art dans la composition didactique de l’ens
50 (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre V. Les contemporains. — Chapitre V. La philosophie. Stuart Mill. »
ue que nous approuvons l’action d’honorer. Toutes ces choses sont des phénomènes ou états d’esprit suivis ou accompagnés de faits
ées isolées et transitoires : une chose n’est pour nous qu’un amas de phénomènes . Ce sont là les seuls éléments de notre science :
nt scientifique dans la distinction que l’on fait entre la cause d’un phénomène et ses conditions… La distinction que l’on établi
giques, et cherchons simplement, sous le nom d’effet et de cause, les phénomènes , qui forment des couples sans exception ni condit
est la cause, et comment l’a-t-on trouvée ? « D’abord, nous avons des phénomènes analogues dans la moiteur qui couvre un métal fro
. —  Comparant tous ces cas, nous trouvons qu’ils contiennent tous le phénomène en question. Or, tous ces cas s’accordent en un p
r appliquer la méthode de différence, c’est de comparer des cas où le phénomène se rencontre avec d’autres où il ne se rencontre
aste montre évidemment que la substance a une grande influence sur le phénomène . C’est pourquoi faisons varier autant que possibl
ont toutes décomposantes et éliminatives, ne peuvent servir contre un phénomène qui par nature exclut toute élimination et toute
dernière clef de la nature, la méthode de déduction. Nous quittons le phénomène , nous nous reportons à côté de lui, nous en étudi
ands triomphes. Nous lui devons toutes les théories qui ont réuni des phénomènes vastes et compliqués sous quelques lois simples. 
’état expérimental à l’état déductif. La première a pour province les phénomènes décomposables et sur lesquels nous pouvons expéri
sur lesquels nous pouvons expérimenter. La seconde a pour domaine les phénomènes indécomposables, ou sur lesquels nous ne pouvons
ans les premières démarches de toute science, et aussi partout où les phénomènes sont médiocrement compliqués, proportionnés à not
stoire, dans les dernières démarches de toute science, partout où les phénomènes sont fort compliqués, comme la vie animale et soc
et d’après les lois physiques et chimiques qu’on pourra expliquer les phénomènes physiologiques. C’est par déduction et d’après le
par déduction et d’après les lois mentales qu’on pourra expliquer les phénomènes historiques1509. Et ce qui est l’instrument de ce
l’autre à un mouvement. Nous pouvons bien ramener l’un à l’autre des phénomènes de degré différent, mais non des phénomènes d’esp
amener l’un à l’autre des phénomènes de degré différent, mais non des phénomènes d’espèce différente. Nous trouvons les sensations
e ; mais « dans les parties lointaines des régions stellaires, où les phénomènes peuvent être entièrement différents de ceux que n
ar la notion de type. Nous travaillons à transformer chaque groupe de phénomènes en quelques lois, forces ou notions abstraites. N
s principes aux effets ; il fait communiquer les définitions avec les phénomènes . Il porte sur toute l’échelle de la science l’abs
ide, ni la cristallisation n’existent en soi. Ce sont des portions de phénomènes , des extraits de cas complexes, des éléments simp
déductions pourrait seule combler. Voilà la portion inexplicable des phénomènes , et voilà ce que les métaphysiciens d’outre-Rhin
e l’être, du néant, et tous les matériaux de la métaphysique ; car un phénomène quelconque, intérieur ou extérieur, suffit pour l
ordance : sa règle fondamentale est que « si deux ou plusieurs cas du phénomène en question n’ont qu’une circonstance commune, ce
thode de différence ; sa règle fondamentale est que « si un cas où le phénomène en question se rencontre et un cas où il ne se re
e rencontre pas ont toutes leurs circonstances communes, sauf une, le phénomène a cette circonstance pour cause ou pour effet. »
de la méthode des résidus. Sa règle est que « si l’on retranche d’un phénomène la partie qui est l’effet de certains antécédents
omène la partie qui est l’effet de certains antécédents, le résidu du phénomène est l’effet des antécédents qui restent. » 1496.
la lune et le mouvement des marées. Pour joindre directement ces deux phénomènes l’un à l’autre, il faudrait pouvoir supprimer le
ssible. Alors nous employons une voie indirecte pour joindre les deux phénomènes . Nous remarquons que toutes les variations de l’u
es variations concomitantes : sa règle fondamentale est que : « si un phénomène varie d’une façon quelconque toutes les fois qu’u
un phénomène varie d’une façon quelconque toutes les fois qu’un autre phénomène varie d’une certaine façon, le premier est une ca
a pour fondement, que tout ce qui ne saurait être éliminé est lié au phénomène par une loi. La méthode de concordance a pour fon
pour fondement, que tout ce qui peut être éliminé n’est point lié au phénomène par une loi. » La méthode des résidus est un cas
un autre cas, avec cette distinction qu’elle opère, non sur les deux phénomènes , mais sur leurs variations. 1498. We must separa
51 (1864) Le positivisme anglais. Étude sur Stuart Mill
ue que nous approuvons l’action d’honorer. Toutes ces choses sont des phénomènes ou états d’esprit suivis ou accompagnés de faits
ées isolées et transitoires : une chose n’est pour nous qu’un amas de phénomènes . Ce sont là les seuls éléments de notre science :
nt scientifique dans la distinction que l’on fait entre la cause d’un phénomène et ses conditions… La distinction que l’on établi
giques, et cherchons simplement, sous le nom d’effet et de cause, les phénomènes qui forment des couples sans exception ni conditi
n est la cause, et comment l’a-t-on trouvée ? D’abord, nous avons des phénomènes analogues dans la moiteur qui couvre un métal fro
e. — Comparant tous ces cas, nous trouvons qu’ils contiennent tous le phénomène en question. Or, tous ces cas s’accordent en un p
r appliquer la méthode de différence, c’est de comparer des cas où le phénomène se rencontre avec d’autres où il ne se rencontre
aste montre évidemment que la substance a une grande influence sur le phénomène . C’est pourquoi faisons varier autant que possibl
ont toutes décomposantes et éliminatives, ne peuvent servir contre un phénomène qui par nature exclut toute élimination et toute
dernière clef de la nature, la méthode de déduction. Nous quittons le phénomène , nous nous reportons à côté de lui, nous en étudi
ands triomphes. Nous lui devons toutes les théories qui ont réuni des phénomènes vastes et compliqués sous quelques lois simples. 
’état expérimental à l’état déductif. La première a pour province les phénomènes décomposables et sur lesquels nous pouvons expéri
sur lesquels nous pouvons expérimenter. La seconde a pour domaine les phénomènes indécomposables, ou sur lesquels nous ne pouvons
anique, dans les premières démarches de toute science, partout où les phénomènes sont médiocrement compliqués, proportionnés à not
stoire, dans les dernières démarches de toute science, partout où les phénomènes sont fort compliqués, comme la vie animale et soc
et d’après les lois physiques et chimiques qu’on pourra expliquer les phénomènes physiologiques. C’est par déduction et d’après le
par déduction et d’après les lois mentales qu’on pourra expliquer les phénomènes historiques38. Et ce qui est l’instrument de ces
l’autre à un mouvement. Nous pouvons bien ramener l’un à l’autre des phénomènes de degré différent, mais non des phénomènes d’esp
amener l’un à l’autre des phénomènes de degré différent, mais non des phénomènes d’espèce différente. Nous trouvons les sensations
e ; mais « dans les parties lointaines des régions stellaires, où les phénomènes peuvent être entièrement différents de ceux que n
ar la notion de type. Nous travaillons à transformer chaque groupe de phénomènes en quelques lois, forces ou notions abstraites. N
s principes aux effets ; il fait communiquer les définitions avec les phénomènes . Il porte sur toute l’échelle de la science l’abs
ide, ni la cristallisation n’existent en soi. Ce sont des portions de phénomènes , des extraits de cas complexes, des éléments simp
déductions pourrait seule combler. Voilà la portion inexplicable des phénomènes , et voilà ce que les métaphysiciens d’outre-Rhin
e l’être, du néant, et tous les matériaux de la métaphysique ; car un phénomène quelconque, intérieur ou extérieur, suffit pour l
ordance : sa règle fondamentale est que « si deux ou plusieurs cas du phénomène en question n’ont qu’une circonstance commune, ce
thode de différence ; sa règle fondamentale est que « si un cas où le phénomène en question se rencontre et un cas où il ne se re
e rencontre pas ont toutes leurs circonstances communes, sauf une, le phénomène a cette circonstance pour cause ou pour effet. »
de la méthode des résidus. Sa règle est que « si l’on retranche d’un phénomène la partie qui est l’effet de certains antécédents
omène la partie qui est l’effet de certains antécédents, le résidu du phénomène est l’effet des antécédents qui restent. » 25. P
la lune et le mouvement des marées. Pour joindre directement ces deux phénomènes l’un à l’autre, il faudrait pouvoir supprimer le
ssible. Alors nous employons une voie indirecte pour joindre les deux phénomènes . Nous remarquons que toutes les variations de l’u
des variations concomitantes : sa règle fondamentale est que « si un phénomène varie d’une façon quelconque toutes les fois qu’u
un phénomène varie d’une façon quelconque toutes les fois qu’un autre phénomène varie d’une certaine façon, le premier est une ca
a pour fondement, que tout ce qui ne saurait être éliminé est lié au phénomène par une loi. La méthode de concordance a pour fon
pour fondement, que tout ce qui peut être éliminé n’est point lié au phénomène par une loi. » La méthode des résidus est un cas
un autre cas, avec cette distinction qu’elle opère, non sur les deux phénomènes , mais sur leurs variations. 27. "We must separat
52 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre VIII. La mécanique cérébrale »
me semble qu’elle représente d’une manière bien peu satisfaisante les phénomènes de la mémoire. Je ne puis retrouver dans ces phén
sfaisante les phénomènes de la mémoire. Je ne puis retrouver dans ces phénomènes ces oscillations, ces alternatives, ces va-et-vie
dans ma mémoire les notes de la gamme ou les couleurs du spectre, les phénomènes ne se déroulent dans mon imagination que dans un
lète ; mais il n’y a rien là qui m’oblige à repasser par une série de phénomènes antérieurs. Il semble même qu’il faut que l’organ
tendance à la reproduction des actes. Mais quelle est la cause de ce phénomène que nous ne rencontrons pas dans le monde inorgan
jet. Au reste, lors même qu’on croirait expliqué physiologiquement le phénomène de la mémoire, on n’aurait pas encore atteint jus
ne savons rien, absolument rien, des opérations du cerveau, rien des phénomènes dont il est le théâtre lorsque la pensée se produ
53 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre III : Les Émotions »
e. Le défaut de l’ouvrage nous paraît être dans sa classification des phénomènes affectifs. Au reste, à notre place nous laisseron
ne classification naturelle suppose deux choses : une comparaison des phénomènes , et une analyse rigoureuse qui, sans s’arrêter au
e vue objectif, il s’en réfère au langage naturel des émotions et aux phénomènes sociaux qui en résultent. Au point de vue subject
ividuel, rendraient plus facile une analyse vraiment scientifique des phénomènes affectifs. L’ordre d’évolution des émotions donne
ination fondamentale qui en soit la source et les explique ? Tous les phénomènes affectifs ne peuvent-ils pas se ramener à une loi
affectifs ne peuvent-ils pas se ramener à une loi dernière, comme les phénomènes intellectuels se ramènent à un mode particulier d
a méthode expérimentale, très bonne quand elle s’applique aux simples phénomènes psychiques, ne nous paraît pas aussi heureuse ici
galement quoique autrement insuffisante : elle se borne à l’étude des phénomènes internes, c’est-à-dire des effets que le beau pro
n est la nature ? quels en sont les caractères ? Ainsi, constater des phénomènes , les analyser et les décrire, voilà toute sa tâch
eine détacher, et il semble qu’au moins dans un traité analytique des phénomènes de conscience, on ne peut l’entendre autrement. T
est plus fermement appuyé sur sa grande doctrine de la continuité des phénomènes naturels, en vertu de laquelle il n’y a que des t
ent, mais parce que les perceptions des hommes, dans cette région des phénomènes , sont uniformes lorsqu’on les compare. Quand cett
54 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. John Stuart Mill — Chapitre II : La Psychologie. »
le mot esprit veut dire quelque chose, il signifie ce qui sent. » Les phénomènes qui le manifestent sont les sensations, les idées
e, qui sont faillibles et demandent vérification. Y a-t-il, outre les phénomènes dont nous avons conscience, des modifications men
notion de l’espace plein ou de l’étendue. L’idée d’espace dérive d’un phénomène qui est non pas synchronique, mais successif. Si
on. La loi dissociation est pour lui la plus générale qui régisse les phénomènes psychologiques. « Ce que la loi de gravitation es
u plus tard, pouvoir expliquer au moyen des lois de l’association les phénomènes les plus complexes. Mais ce qui rend sa tâche trè
difficile de retrouver les éléments constitutifs. En effet, lorsqu’un phénomène complexe est le résultat de plusieurs causes, il
des deux autres, soit séparément, soit prises ensemble. Les lois des phénomènes de l’esprit sont analogues tantôt aux lois mécani
hysiques, à des causes entendues uniquement au sens où l’on dit qu’un phénomène est la cause d’un autre ; ce que sont les causes
sée à ses dernières conséquences, elle aboutirait à donner à tous les phénomènes un substratum éternel dont les causes et les effe
risme, tandis que M. Mill ne reconnaît que des causes empiriques. Les phénomènes de la nature, dit-il, sont les uns à l’égard des
de santé, état de l’atmosphère, etc.) et la totalité des conséquents ( phénomènes qui constituent la mort). Dans le langage exact q
e de nécessité. » Nécessité signifie inconditionalité. La cause d’un phénomène peut donc être définie : l’antécédent ou la réuni
donc être définie : l’antécédent ou la réunion d’antécédents dont le phénomène est invariablement et inconditionnellement le con
t remarquer que « cette théorie est renversée par ce fait qu’entre le phénomène de mouvement corporel dont nous avons conscience,
a parcouru deux périodes ; l’une empirique, chez les anciens, où les phénomènes étaient prédits en gros et approximativement ; l’
55 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre premier. L’idée force du monde extérieur »
ns et autres choses semblables sont des faits de conscience ; que les phénomènes de la nature nous sont connus seulement sous form
s enlève, nous fait faire tout de suite connaissance avec un ordre de phénomènes qui dépend si peu de nos désirs qu’il les contrar
au début la conscience est une collection de sensations multiples, de phénomènes et de représentations de toutes sortes, un panora
conscience : selon eux, ces autres consciences ne peuvent, comme les phénomènes matériels encore inconnus, devenir pour nous obje
tions comme les miennes ; l’imagination n’a pas pour unique objet des phénomènes dans l’espace : elle roule aussi sur les phénomèn
unique objet des phénomènes dans l’espace : elle roule aussi sur les phénomènes dans le temps et sur les sujets conscients de ces
sur les phénomènes dans le temps et sur les sujets conscients de ces phénomènes . Vous concevoir, pour moi, c’est simplement vous
hologique qui, chez les romanciers, devient la faculté dominante. Vos phénomènes de conscience sont simplement les miens affectés
56 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « Hartley »
sont : 1° La théorie des vibrations par laquelle Hartley explique les phénomènes nerveux et tous les phénomènes physiques en génér
ions par laquelle Hartley explique les phénomènes nerveux et tous les phénomènes physiques en général. 2° La théorie de l’associat
ie de l’association qui explique le mécanisme de l’esprit et tous les phénomènes psychologiques sans exception. Hartley déclare qu
hypothèses courantes de son époque. Au xviiie  siècle, la plupart des phénomènes physiques s’expliquaient par des fluides : la cha
ejetant toutes ces hypothèses n’admet partout que des vibrations. Les phénomènes lumineux, caloriques, électriques, tout aussi bie
aits, est impuissant tout seul à débrouiller l’inextricable lacis des phénomènes psychiques. Hartley, James Mill, et à beaucoup d’
57 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. John Stuart Mill — Chapitre III : Théorie psychologique de la matière et de l’esprit. »
résent sont les suivantes : Il y a une tendance à penser ensemble des phénomènes semblables. Il y a une tendance à penser ensemble
des phénomènes semblables. Il y a une tendance à penser ensemble des phénomènes qui ont été éprouvés ou conçus comme contigus dan
x idées deviennent inséparables dans la conscience, mais les faits ou phénomènes qui correspondent à ces idées en viennent finalem
it admettre à la rigueur que le monde extérieur est une collection de phénomènes sans substratum ; car il reste encore un esprit q
une certaine façon propre à l’esprit humain de lier et d’agréger les phénomènes  : il ne niait point d’ailleurs l’existence possib
naccessible, sorte d’étoffe mystérieuse sur laquelle se dessinent les phénomènes  ; mais ici le phénoménisme est absolu. En fait, d
qu’on n’a besoin de la substance qu’à titre de support et de lien des phénomènes . Laissez-nous donc simplement faire disparaître p
lement faire disparaître par la pensée ce support et supposer que les phénomènes restent, et forment les mêmes groupes et les même
58 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre IV. La folie et les lésions du cerveau »
l’on veut connaître les conditions qui déterminent la production des phénomènes , on fait ce que l’on appelle des expériences : on
ntiment et la raison. C’est ce qui a lieu dans ce cruel et mystérieux phénomène que l’on appelle la folie, ce désordre si étrange
t le changement de coloration. N’est-il pas étrange cependant que des phénomènes de nature si diverse soient employés à expliquer
nges et l’aberration des facultés intellectuelles ? Le premier de ces phénomènes nous conduira-t-il à nous faire une idée plus exa
térogènes, mais rien qui ressemble à une explication. La folie est un phénomène essentiellement psychologique, de quelques accide
lois d’association ou de répulsion qui président au développement des phénomènes moraux. Je sais ce que l’on peut répondre, et M. 
urs de l’âme elle-même. J’avoue maintenant volontiers qu’une suite de phénomènes moraux peut avoir sa répercussion dans l’organism
récompense ou une tasse de café ; mais le trouble de l’esprit est un phénomène du même ordre que l’excitation de l’esprit, et il
59 (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre VI. La parole intérieure et la pensée. — Second problème leurs différences aux points de vue de l’essence et de l’intensité »
pas d’être des mots de la langue parce que ce sont des imitations du phénomène qu’ils représentent ; ils ne font pas tache dans
l’homme en soi ou de la rose en soi ; mais une image est toujours un phénomène particulier, différent par quelques caractères in
ier, différent par quelques caractères individuels de tous les autres phénomènes du même genre, incapable par conséquent de bien r
bruit qu’elle émet de temps à autre ; vingt-sept désignent de simples phénomènes  ; sur ces vingt-sept phénomènes, dix sont visible
tre ; vingt-sept désignent de simples phénomènes ; sur ces vingt-sept phénomènes , dix sont visibles ou tangibles en même temps que
ale. On peut même ajouter que les mots, par cela même qu’ils sont des phénomènes sonores, expriment mieux l’élément sonore, soit d
e sens est tout conventionnel, on peut représenter analogiquement des phénomènes sonores : c’est ce que les poétiques et les rhéto
ar convention trois et quatre fois représentent aussi par analogie le phénomène que le reste de la phrase signifie par convention
l’enfance » ; la preuve qu’il y a là une illusion, c’est que le même phénomène se produit chez tous les peuples : « les étranger
naissante, de la littérature descriptive, de peindre par des mots les phénomènes visibles. On voit que, au point de vue où nous so
urs. Néanmoins, quand, par exception, l’élément visible-tangible d’un phénomène est négligeable, par exception aussi le signe son
sare, par exemple, en latin, signifie directement peser ; ce nom d’un phénomène sensible a été étendu à son analogue empirique, m
is le phénoméniste considère ces prétendus êtres comme des classes de phénomènes successifs. Un phénomène déterminé dans l’espace
re ces prétendus êtres comme des classes de phénomènes successifs. Un phénomène déterminé dans l’espace et dans le temps, voilà c
avec le plus de vivacité ; en d’autres termes, le signe naturel d’un phénomène , c’est son élément le plus important et le plus d
e imité par les organes du corps, pour signe artificiel et parfait un phénomène audible qu’une convention arbitraire associe à se
acles arrêtaient le développement des signes extérieurs visibles, les phénomènes assez peu nombreux où l’image sonore est la princ
ntion du mélange qui l’enveloppait et comme située à part à l’état de phénomène indépendant ; et à mesure que le langage audible
érales. Ce qui est vrai, c’est que, au sein d’un groupe quelconque de phénomènes analogues, il y a toujours un élément dont l’inte
signes impartiaux. En vertu de quelle loi psychologique un groupe de phénomènes analogues, une fois formé et devenu une habitude
acte sa généralité, elle doit prendre son expression dans un ordre de phénomènes qui lui soit hétérogène. Une intelligence subitem
’intention généralisatrice de notre entendement. Avant d’expliquer ce phénomène , il faut en préciser les limites et le rendre sen
temps, qui respecte les mots, use peu à peu leurs significations. Ce phénomène , bien connu des linguistes, et qui explique le re
attention et, avec mon attention, sa signification ; la soudaineté du phénomène ne saurait mieux se comparer qu’à l’aimantation b
e M. Chevreul sur la baguette divinatoire nous aident à comprendre ce phénomène  ; elles nous montrent qu’un antécédent très faibl
e que par son effet, où la connaissance de la loi qui réunit les deux phénomènes , jointe à la conscience distincte du second, pour
. 49-50 : « Un homme qui cause sérieusement, s’il observe sur soi les phénomènes intellectuels, saisira toujours une image matérie
, 3° ébahir, 4° zigzag. 266. Le nom de chose est cric ; les noms de phénomènes mixtes sont : bâfrer, lapper, bouffer, bouffir, c
r, bouffir, croquer, humer, toper, claque, tic, fanfare ; les noms de phénomènes sonores sont : croasser, miauler, japper, babille
es et les imitations savantes, n’y a-t-il pas lieu de reconnaître des phénomènes intermédiaires ? L’instinct populaire n’a-t-il pa
signifiaient ? L’analogie n’est-elle pas la cause finale de certains phénomènes linguistiques, et ne concourt-elle pas avec les a
veille ne passent plus à l’acte, et de nouvelles habitudes, dont les phénomènes du rêve seraient la matière, ne se forment pas. P
uvenir » (Principes de la nature et de la grâce, n° 4). 297. Le même phénomène , amplifié et plus saillant, se passe dans l’espri
e d’incontestablement psychique, partant de psychologique ; — soit un phénomène nerveux non accompagné de conscience, mais que, p
sur de nombreux exemples. Notre expérience ne nous en fournit pas du phénomène contraire : un suscité faible révélé par un susci
60 (1856) Leçons de physiologie expérimentale appliquée à la médecine. Tome II
s une méthode arrêtée d’avance pour arriver à connaître les lois d’un phénomène dont la nature est déterminée clairement. Dans l’
cas, au contraire, l’observateur se trouve comme plongé au milieu de phénomènes complexes et en apparence contradictoires ; il do
ours du dernier semestre1 à vous exposer expérimentalement les divers phénomènes de la fonction glycogénique du foie, que l’invest
conséquence de l’investigation physiologique. Nous avons poursuivi un phénomène , celui des diverses mutations du sucre dans l’org
moyens destinés seulement à localiser et à expliquer à posteriori les phénomènes que l’expérimentation nous avait fait voir d’abor
c’était de les voir fonctionner et d’analyser expérimentalement leurs phénomènes sur le vivant. Et du reste, Messieurs, il suffit
priori entre la nature d’un corps entièrement inconnu pour nous et le phénomène auquel il donnera lieu, cependant une fois que ce
ous et le phénomène auquel il donnera lieu, cependant une fois que ce phénomène a été constaté par nos sens, expérimentalement il
es conditions semblables, nous admettons qu’il donnera lieu aux mêmes phénomènes , parce que nous avons scientifiquement conscience
cessaire et constant entre l’identité de la matière et l’identité des phénomènes , que, l’un des deux nous étant connu, nous pouvon
nces qui s’occupent de la vie, les éléments de la matière et ceux des phénomènes sont si complexes, que souvent nous pouvons être
point de vue physiologique ou fonctionnel, d’après lequel on suit un phénomène dans l’organisme vivant sans aucune localisation
véritable place de l’anatomie est dans l’explication à posteriori des phénomènes découverts par l’expérimentation physiologique. L
on mécanisme pour une part plus ou moins large, suivant la nature des phénomènes étudiés. Ainsi, dans tout ce qui concerne la stat
rgane pour en chercher les propriétés ou les usages, elle constate un phénomène vital et en poursuit les modifications à travers
résultent de leur action mutuelle ; et, à mesure qu’il rencontre des phénomènes nouveaux, il cherche à les rattacher à des organe
lisés. En un mot, tandis que dans la méthode anatomique on cherche un phénomène pour utiliser l’organe, dans la méthode physiolog
nature du problème posé, et l’on cherche l’organe pour y rattacher le phénomène qu’on suit et qu’on a en vue de localiser. La der
oie, c’est par le point de vue physiologique, c’est en poursuivant le phénomène de la disparition du sucre dans l’organisme, que
er sur une fonction retentit ordinairement sur les autres, et que des phénomènes généraux viennent plus ou moins modifier ou compl
n a déterminées. On peut alors, si l’on n’est pas prévenu, prendre le phénomène secondaire pour le fait principal, le phénomène p
s prévenu, prendre le phénomène secondaire pour le fait principal, le phénomène pathologique pour l’état normal. Ce sont des caus
physique, les autres d’une manière chimique, à l’accomplissement des phénomènes de la digestion. Les agents mécaniques de la dige
les actions chimiques, présentant une très grande généralité dans les phénomènes , et peu de variations dans les organes qui les ef
, et dont nous allons commencer immédiatement l’étude. Les agents des phénomènes chimiques de la digestion se composent d’une foul
de ces glandes, nous verrons qu’on peut les grouper autour des trois phénomènes physiologiques de gustation, de mastication et de
née produit le sentiment de la soif. Je dois signaler encore un autre phénomène qui a lieu chez les chevaux munis de fistules par
tomique, mise en rapport avec l’expérience sur le vivant, explique le phénomène physiologique lui-même exceptionnel.   Chez le
r mouiller un linge en très peu de temps. M. Ph. Bérard a observé ces phénomènes chez son père dont le canal de Sténon avait été o
e liquide salivaire emprisonné s’altère et devient visqueux. Tous ces phénomènes s’accomplissent dans l’espace de six semaines à d
t dans l’espace de six semaines à deux mois ; je n’ai pas examiné les phénomènes ultérieurs. Par suite de cette tendance des fistu
soluble. Cette dernière particularité a déterminé Lehmann à donner du phénomène une explication différente de celle que nous avon
moins abondant. C’est principalement dans la salive du cheval que ce phénomène s’observe. La commission d’hygiène admet 20 à 24
rtants et qui serviront à grouper les appareils salivaires autour des phénomènes physiologiques auxquels ils sont liés. D’abord la
— Rôle physiologique de la salive sous-maxillaire en rapport avec le phénomène de la gustation. — Influence des nerfs sur cette
ns l’un des actes qui s’accomplissent dans la cavité buccale, dans le phénomène de l’imbibition des aliments secs ou solides. Nou
de la bouche, et est lancée par jets à la vue d’un mets succulent. Ce phénomène nous fait déjà pressentir son rôle. En effet, la
n rôle. En effet, la sécrétion sous-maxillaire est intimement liée au phénomène de la gustation. Si, après avoir fait une fistule
érience devant vous ; vous comprendrez mieux ensuite l’explication du phénomène . Nous avons découvert ici sur ce chien le conduit
que la sécrétion salivaire sous-maxillaire. Quant à l’explication du phénomène , elle paraît bien simple : en galvanisant le bout
eux substances dans l’estomac, on les injecte dans le sang, les mêmes phénomènes ne se montrent plus. On constate toujours dans la
nne aux liquides qu’elles sécrètent leurs propriétés distinctives. Le phénomène physiologique de la sécrétion consisterait donc à
c à créer dans la glande la matière qui caractérise la sécrétion ; le phénomène mécanique de la sécrétion consisterait à la disso
cette salive. La glande sous-maxillaire se comporta à l’égard de ces phénomènes d’absorption exactement comme la glande parotide.
que des essais semblables, qui sont, du reste, applicables à certains phénomènes physiologiques, ne sont ici propres qu’à donner d
lo. De pareils calculs sont nécessairement inexacts et défigurent les phénomènes physiologiques. En effet, on ne tient compte que
tipliant par 24 heures la sécrétion d’une heure, et l’on considère ce phénomène de sécrétion essentiellement intermittent et vari
nt chacune des salives simples qui se versent dans la bouche. Mais le phénomène de l’insalivation s’opère avec un liquide mixte q
cédé dans l’étude de ces matières organiques, et d’une autre part aux phénomènes d’altération très variés que subit la salive mixt
les veines des chiens les faisait périr rapidement en déterminant les phénomènes de l’hydrophobie. Mais il est prouvé aujourd’hui
s avons signalé l’influence que la sécrétion de cette glande a sur le phénomène mécanique de la déglutition. Je vais rappeler ici
ents d’un bout à l’autre du conduit. Du reste, il faudrait étudier ce phénomène de plus près qu’il ne l’a été, et c’est uniquemen
aire en se plaçant au point de vue physiologique et en poursuivant un phénomène dans les différentes phases qu’il subit au contac
ous arriva à propos du pancréas. Nous faisions des recherches sur les phénomènes de la digestion comparée chez les animaux carnivo
s étudié les propriétés de ce liquide, et surtout son action dans les phénomènes de la digestion. Depuis cette époque il a été fai
s un coin du laboratoire, où il resta tranquille sans présenter aucun phénomène fâcheux. La petite vessie fut appliquée au tube à
e du nerf lombaire en faisant la fistule pancréatique, on observa les phénomènes suivants : La plaie reconnue et l’animal abandonn
e d’argent avait été placé. Voici par quel mécanisme se produisait ce phénomène . Les muscles abdominaux avaient été en partie par
hiens chez lesquels l’opération ne produisit pas de troubles dans les phénomènes de la sécrétion pancréatique. L’un de ces chiens
dans la physiologie une fausse précision, en ce qu’ils dénaturent les phénomènes physiologiques, et masquent leur physionomie géné
ysionomie générale en prenant comme point de départ régulier fixe des phénomènes soumis à toutes les variations que comporte la vi
démie des sciences mit au concours la question suivante : Étudier les phénomènes physiologiques et chimiques de la digestion. À pr
t Gmelin ; mais ces expérimentateurs n’ont pas su à quoi attribuer ce phénomène . Nous avons vu, dans les très nombreuses recherch
onnaît un grand nombre de matières organiques qui se colorent par des phénomènes d’oxydation : telle est, par exemple, la matière
s avons vu alors que l’acide sulfurique pur ne produisait pas le même phénomène que nous obtenions avec l’acide sulfurique impur 
possède une réaction alcaline. La production de ces butyrates est un phénomène secondaire et limité ; elle n’influe évidemment e
s excréments du même chien, avant l’opération, ne présentaient pas ce phénomène , bien qu’il fût soumis au même régime alimentaire
par quelques stries sanguinolentes. Toutefois, par l’ensemble de ces phénomènes , on voyait que l’animal avait de la tendance à re
prenait l’alimentation des matières grasses. Après la disparition des phénomènes fébriles, cet homme put reprendre son travail ; m
tomac avec une sonde œsophagienne, on constate que par cette voie les phénomènes d’éthérisation se produisent assez difficilement,
la graisse, restent sans valeur même au point de vue de la réalité du phénomène mis en avant. L’action du suc pancréatique sur le
en sucre par les glandules duodénales. Nous avons constaté les mêmes phénomènes sur des pigeons privés de pancréas. Voici comment
Blondlot, dans la thèse qu’il a fait paraître tout récemment, sur les phénomènes de la digestion, soutient aussi que le suc pancré
posant le réactif se manifeste avec d’autant plus d’intensité que les phénomènes de la digestion sont eux-mêmes plus intenses ; qu
ns animaux, perd cette propriété qui revient ensuite au moment où les phénomènes de la digestion se rétablissent. Il existe donc,
us apparaître comme précédemment de coloration rouge. La raison de ce phénomène peut dépendre de deux causes, soit que la matière
’ai remarqué que le sérum, aussi bien que le caillot, donne lieu à ce phénomène , et j’ai cru voir que le sang veineux est plus ap
tude qui nous conduira naturellement à passer en revue rapidement les phénomènes de la digestion, nous la commencerons dans la séa
ors de l’individu, constituaient un moyen excellent pour analyser les phénomènes de la digestion, et constater exactement les prop
isolément ; mais c’est là une méthode insuffisante pour apprécier le phénomène dans son ensemble. Si l’on voulait s’en contenter
e. Si l’on voulait s’en contenter, on n’aurait pas de cette façon les phénomènes tels qu’ils se passent réellement dans l’intestin
fications chimiques appréciables. Ce n’est que dans l’estomac que les phénomènes chimiques de la digestion commencent réellement.
pas encore parlé, et dont nous devons cependant tenir compte dans les phénomènes ultérieurs, et à propos de l’action finale du suc
it pratiqué des fistules aux estomacs de ces animaux pour étudier les phénomènes de la rumination.   Fig. 56. E, estomac ; — D, d
sous la muqueuse colorée par une forte vascularisation. Tels sont les phénomènes que l’on a observés chez l’homme, chez les chiens
que, et retrouvé dans cette opération une analogie frappante avec les phénomènes qui se produisent dans la distillation du suc gas
: mais comme le suc gastrique n’a qu’une action très limitée dans les phénomènes de la digestion, on ne saurait remédier ainsi à l
nous pourrions citer, que, lorsqu’il s’agit de conclusions tirées de phénomènes physiologiques, il faut non seulement tenir compt
ais non d’opérer leur digestion proprement dite. Avant de quitter les phénomènes de la digestion stomacale, et d’examiner l’action
bile sur les matières azotées. — Influence du système nerveux sur les phénomènes digestifs. Messieurs, Vous nous avez vu, dans u
Les expériences physiologiques ont permis aujourd’hui de constater le phénomène . Quand on met du suc gastrique en contact avec de
us devons maintenant examiner les propriétés ; et il arrive alors des phénomènes de digestion tout à fait différents de ceux de la
esterait à examiner l’influence du système nerveux sur l’ensemble des phénomènes physico-chimiques de la digestion. Il est importa
e savoir quelle idée on se fait de l’action du système nerveux sur un phénomène chimique. Nous examinerons successivement l’actio
hée ; ce qui prouverait que cette suspension de la respiration est un phénomène réflexe qui arrive par suite d’une sensation prod
e en pratiquant l’expérience qui suit. Pour étudier quels étaient les phénomènes que produit sur l’estomac la section des pneumo-g
l’intestin grêle s’arrêter. On constata à plusieurs reprises ce même phénomène . Ensuite on agit sur le ganglion thoracique du cô
mogastriques ou la section de la moelle. Quant aux influences que les phénomènes chimiques reçoivent de l’action nerveuse, elles s
e en mouvement des liquides qui par leur rencontre donnent lieu à des phénomènes chimiques qui sont le résultat de leurs propriété
veux, ainsi que cela se voit dans les organismes embryonnaires où les phénomènes chimiques ont lieu avant que les phénomènes nerve
smes embryonnaires où les phénomènes chimiques ont lieu avant que les phénomènes nerveux soient développés. Dix-huitième leçon
moment de la suppression de la circulation placentaire. — Résumé des phénomènes digestifs. Messieurs, Jusqu’à présent nous avon
ns étudié la digestion stomacale, nous devons maintenant examiner les phénomènes de la digestion intestinale. Lorsque la bile a im
es alimentaires, elle a, comme nous l’avons déjà dit, arrêté tous les phénomènes digestifs, elle a précipité les parties alimentai
géré dans le suc intestinal mixte de chien.   On constate les mêmes phénomènes lorsqu’on place dans l’intestin de l’animal vivan
e analyse des actions différentes des liquides, sur l’explication des phénomènes qu’on observe chez les animaux auxquels on a enle
énients, est le pancréas. Quand on enlève les glandes salivaires, les phénomènes chimiques de la digestion ne sont pas troublés ;
e qui remplissait la cavité du péritoine, tandis que chez d’autres ce phénomène n’avait pas lieu. J’avais cru d’abord que cela te
la tenait à des contusions de foie, mais je m’aperçus bientôt que ces phénomènes ne se rencontraient que chez les plus jeunes fœtu
estin.   Nous pouvons maintenant, Messieurs, résumer l’ensemble des phénomènes physico-chimiques de la digestion (fig. 65). Nous
tion mixte. 1° De la bouche à l’estomac, il ne se passe guère que des phénomènes physiques de trituration ou d’imbibition, et leur
agrégation ; — c, molécules granulaires.   Sans me prononcer sur ce phénomène , je me bornerai à vous dire que ce n’est pas dans
ue un rôle indispensable et très important dans l’accomplissement des phénomènes digestifs. Il s’agit actuellement de savoir si da
e forment pas l’acide urique ni l’urée. Ce n’est qu’un déplacement du phénomène d’excrétion qu’il ne faut pas confondre avec la s
mammifères, elle les doit à son mélange avec le suc pancréatique. Les phénomènes chimiques de la digestion devront donc s’effectue
qui coïncide avec un ralentissement remarquable dans tous les autres phénomènes physiologiques. Pendant ce temps, auquel on donne
ir que cette propriété du tissu pancréatique revient au moment où les phénomènes de l’hibernation vont cesser. De sorte que, indép
certain temps, pour reparaître ensuite lorsque l’accomplissement des phénomènes de la vie nécessite leur existence : telle est la
elle est la présence du sucre dans le foie, qui disparaît lorsque les phénomènes de la nutrition s’éteignent ; telle est la membra
en le comparant dans l’ensemble des animaux. Il existe deux ordres de phénomènes digestifs : les uns purement mécaniques, qui n’en
is le plus ordinairement l’acte digestif se compose de deux ordres de phénomènes physiques et chimiques accomplis par deux apparei
et parfaitement connus ; nous n’avons pas à nous en occuper ici. Les phénomènes chimiques sont effectués par les liquides intesti
peuvent apporter dans la digestion, il faudra toujours considérer les phénomènes d’une manière générale, et non les limiter à tell
limentaire serait fautif de la même manière. C’est donc à un ordre de phénomènes digestifs, et non pas à une classe d’aliments, qu
rapporter le pancréas. Nous voyons, en effet, que c’est à l’ordre des phénomènes chimiques que répond le développement plus ou moi
éas très développé : tels sont les chevaux, les bœufs, etc., etc. Les phénomènes chimiques de la digestion s’accomplissent égaleme
pancréas ne devrait donc être considéré que comme le représentant des phénomènes chimiques digestifs, et, pour justifier le rôle q
lui attribuons, il s’agirait de prouver son existence partout où des phénomènes chimiques de la digestion se manifestent. Chez le
ndant, au point de vue physiologique, il est permis de penser que les phénomènes chimiques, qui sont si évidents chez les mollusqu
; car, quel que soit le degré de l’organisation d’un animal, quand un phénomène semblable s’y retrouve, il y est toujours accompl
gane spécial. De même, dans toutes les variétés d’organisation, si le phénomène disparaît, on voit l’organe correspondant dispara
n, ou nutrition. — Quelques considérations sur le parallèle entre les phénomènes de nutrition chez les animaux et les végétaux.
de l’œuf ; le passage de cette substance dans les urines est le seul phénomène observé. Toutes ces expériences prouvent donc que
us savons aussi que, lorsque cette fonction cesse de s’accomplir, les phénomènes de la vie deviennent languissants, et que la mort
ditions d’excitation et de nutrition nécessaires pour l’entretien des phénomènes de la vie. C’est ainsi qu’on doit comprendre l’en
hénomènes de la vie. C’est ainsi qu’on doit comprendre l’ensemble des phénomènes nutritifs, qui sont loin d’être aussi simples qu’
ntaires. Tout ce que nous avons dit précédemment ne s’applique qu’aux phénomènes de la nutrition chez les animaux ; il s’agirait m
et les animaux. On admet généralement qu’il y a antagonisme entre les phénomènes nutritifs dans le règne végétal et dans le règne
bien qu’il existerait une espèce d’harmonie entre les produits de ces phénomènes dans les deux règnes : que, par exemple, les végé
rmation des principes immédiats ; mais on se rend compte très bien du phénomène par lequel ces matières organiques, puisées dans
re cette comparaison plus loin, et prouver qu’il y a beaucoup plus de phénomènes semblables que de dissemblables dans les animaux
s organes. C’est pendant ces mutations incessantes que se passent les phénomènes chimiques de l’organisme, auxquels concourt l’oxy
es de l’organisme, auxquels concourt l’oxygène. Mais la nature de ces phénomènes nous est elle-même très peu connue ; et si nous c
l en sort de l’acide carbonique, nous ne pouvons pas juger par là des phénomènes intermédiaires, pas plus, ainsi que l’a dit un cé
par la connaissance de ce qui y entre et de ce qui en sort. Tous les phénomènes intermédiaires nous sont par conséquent inconnus,
e manquent pas à ceux d’entre vous qui voudront explorer cet ordre de phénomènes . 1. Leçons de physiologie, etc. Paris, 1855
61 (1911) Psychologie de l’invention (2e éd.) pp. 1-184
, un nouvel équilibre s’établit dans l’esprit, comment un ensemble de phénomènes  : idées, images, tendances, s’harmonise et se coo
on un mode inconnu ou plus ou moins mal connu jusque-là. La nature du phénomène reste moins évidente chez le peintre qui conçoit
nt ont été comparés à la fécondation et à l’évolution de l’ovule. Ces phénomènes frappent, en effet, par certaines analogies. Cepe
de cet esprit, c’est-à-dire des tendances qui le constituent, et des phénomènes qui ont manifesté ces tendances. Les circonstance
es tendances plus générales à l’observation et à l’interprétation des phénomènes naturels, qui devait y trouver son achèvement. Da
nie, à l’existence, sont fort instructifs. En prolongeant la durée du phénomène , en en séparant les phases, en en isolant les élé
uparavant, j’avais lu une étude qui montrait que, au fond de tous les phénomènes physiques où l’on commençait à voir clair, on déc
nce de la lumière et de la chaleur aussi bien que du son, de tous les phénomènes ondulatoires, en un mot, à rayonner sphériquement
sée ou presque organisée est de beaucoup le plus important facteur du phénomène  ; c’est d’elle, et presque, d’elle seule, que tou
ue par une sensation lumineuse, et elle crée en même temps le nouveau phénomène , la forme concrète qui est une incarnation d’elle
es qui la précèdent. Elle détermine l’association qui unit ces divers phénomènes et fait succéder à l’état latent de la tendance e
la force de ce choc. Alors l’invention se rapproche singulièrement de phénomènes qui, au point de vue psychologique, sont assez él
la nature de l’excitation paraît sans influence marquée sur celle du phénomène provoqué. L’excitation de la tendance intellectue
s tendances qui sont déjà organisées en lui et qui s’incarnent en des phénomènes nouveaux à certains égards. Seulement, autant qu’
a partout de la routine. Chapitre III. Création intellectuelle et phénomènes affectifs C’est un caractère de l’invention,
esque essentiel, que d’être précédée, préparée et accompagnée par des phénomènes affectifs plus ou moins vifs et plus ou moins net
rit souvent très forts. De plus, par cela même que l’invention est un phénomène nouveau, encore inexpérimenté, encore mal associé
ouveau, encore inexpérimenté, encore mal associé avec tous les autres phénomènes de l’esprit, elle est particulièrement susceptibl
ble, par ce désordre plus ou moins grave qui est la condition même du phénomène affectif, du fait émotionnel. En outre, les inven
n des raisons pour que la création intellectuelle soit accompagnée de phénomènes qui ne peuvent pas être rattachés à l’intelligenc
théorie, s’exprime ainsi : « Dans l’Amérique du Sud, trois classes de phénomènes firent sur moi une vive impression… Je n’oubliera
ous pouvons constater que l’éclosion de ces idées entretient avec les phénomènes affectifs en général les rapports divers que je v
atteigne pour cela un certain degré. Il est aisé de comprendre que le phénomène affectif et l’invention soient assez étroitement
, la crise plus ou moins grave que décèle, par sa seule existence, le phénomène affectif. Mais cela n’arrive guère que pour les p
’elle rencontre dans l’esprit. Entrons un peu plus dans le détail des phénomènes et nous comprendrons mieux comment s’opère la syn
générale, une sorte de possibilité permanente de tel ou tel genre de phénomènes . Elle consiste en un ensemble de manières d’être
ler contre certaines idées admises un peu légèrement — que le premier phénomène perceptible dans la préparation d’une œuvre soit
tre une idée abstraite. En somme c’est surtout la forme extérieure du phénomène de l’invention qui diffère dans les deux cas, le
gaud prétentieux. Mais surtout il y a quelque invention dans tous les phénomènes psychologiques — et biologiques aussi sans doute 
identiques. La seule différence se trouve dans la nature concrète des phénomènes , et si faible parfois qu’elle devient imperceptib
ns d’idées ordinaires et créer une conception neuve, il se produit un phénomène spécial plus ou moins net et plus ou moins marqué
caractères faibles et suggestibles, et des êtres de volonté. Dans le phénomène de la volonté comme dans celui de l’invention, no
mine le plus nettement. Mais déjà, d’une manière moins forte, le même phénomène s’était produit. La surprise de Darwin en remarqu
r de la tendance à régulariser après coup le processus psychique, les phénomènes qui n’y ont pas tenu une place essentielle sont a
rs suffisamment aperçues. L’être vivant se développe par une série de phénomènes physico-chimiques, qui se ressemblent les uns aux
ent par là que l’auteur n’invente pas. Nous avons d’ailleurs certains phénomènes qui nous montrent en effet l’invention renouvelan
la forme d’une série de raisonnements, — l’enchaînement rigoureux de phénomènes de conscience auquel on pense le plus aisément, —
emples. Mozart, dans une lettre célèbre et souvent citée, a exposé ce phénomène avec beaucoup de clarté45. « Quand je me sens bie
actes habituels, devenus organiques et comme instinctifs. Et tous ces phénomènes ne diffèrent pas essentiellement de ceux qu’on le
associations fournies par les plus importants et les plus communs des phénomènes qui nous intéressent et dont les idées sont toujo
urs, par la rareté de l’intrusion, dans la trame du développement, de phénomènes parasites, ces évolutions régulières sont loin de
qu’il y a, au fond, d’artificiel et de contingent dans des séries de phénomènes qui ne sont pas, après tout, moins conditionnées
ent les modes de transformation, de changement de tous les groupes de phénomènes qui peuvent faire l’objet de nos études, et à évi
atière primitive, et, en tout cas, elle respecte une bonne partie des phénomènes qui constituent la tendance inspiratrice, cette t
l ne faut pas, bien entendu, ne voir que de l’invention dans tous les phénomènes qui se produisent ainsi ; l’invention est partout
ion paraît bien s’accomplir régulièrement, sans déviation notable. Ce phénomène , assez aisément explicable, des déviations à peu
auses en soient multiples, nous donne une idée de cette déviation des phénomènes sociaux, c’est la discordance qu’on a si souvent
qui fournit à l’une de ces séries, pour qu’elle se les assimile, des phénomènes dont l’autre série a été l’occasion, mais qu’elle
abord. Mais si nous considérons l’attention, avec tout son cortège de phénomènes psycho-organiques, comme étant une partie intégra
e la déviation pour développer ses idées, se rattache à une classe de phénomènes très nombreux et très fréquents, dans laquelle pr
able à l’invention au sens le plus général du mot, à la nouveauté des phénomènes qui se produisent. Réciproquement un esprit inven
offrir le second, dans lequel la tendance créatrice donne lieu à des phénomènes qui peuvent paraître analogues aux impulsions de
» prend dans certaines bouches une acception qui indique nettement ce phénomène . Autre fait : les idées fausses des esprits fécon
ci dans l’intelligence seulement, se retrouve dans tous les ordres de phénomènes psychiques. On « invente » des impressions, des s
invention dans l’esprit, et il s’en faut, mais il est une qualité des phénomènes psychiques qui paraît spécialement en rapport ave
la vie, la nécessité d’adapter l’esprit à des séries discordantes de phénomènes et spécialement de phénomènes sociaux, à relâcher
r l’esprit à des séries discordantes de phénomènes et spécialement de phénomènes sociaux, à relâcher les éléments psychiques, à me
es abatages d’arbres, des percements de montagnes, et une quantité de phénomènes physiques qu’il est inutile d’énumérer, en outre
ivres », p. 298. 5. Mémoires de Hector Berlioz, I, 301, 302. 6. Le phénomène de la création intellectuelle, si on le considère
oute sa complexité, synthétise souvent une masse très considérable de phénomènes sociaux, physiques ou psychiques représentés plus
62 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « I — L’avenir du naturalisme »
‌ Ce dernier avait dit : « Je me propose d’établir que la science des phénomènes de la vie ne peut avoir d’autres bases que la sci
phénomènes de la vie ne peut avoir d’autres bases que la science des phénomènes des corps bruts, et qu’il n’y a, sous ce rapport,
ficultés que nous rencontrons dans la détermination expérimentale des phénomènes de la vie et dans l’application des moyens capabl
vie et dans l’application des moyens capables de la modifier… Si les phénomènes vitaux ont une complexité et une apparente différ
rs, il y a un déterminisme absolu dans les conditions d’existence des phénomènes naturels, aussi bien pour les corps vivants que p
. Il appelle « déterminisme » la cause qui détermine l’apparition des phénomènes . Cette cause prochaine, comme il la nomme, n’est
tion physique et matérielle de l’existence ou de la manifestation des phénomènes … Les corps vivants… sont tour à tour ramenés et r
là ce qui constitue le roman expérimental : posséder le mécanisme des phénomènes chez l’homme, montrer les rouages des manifestati
ans les lettres que dans les sciences, est en train de déterminer les phénomènes naturels, individuels et sociaux, dont la métaphy
s quelques lignes citées plus haut nous permettent de l’entrevoir. Le phénomène vital se résout pour lui dans matière. Point n’es
de l’esprit et cela n’a plus rien de commun avec la constatation des phénomènes naturels, dans lesquels notre esprit ne doit rien
et chaotique. Parallèlement à cette étude de la matière, l’étude des phénomènes psychologiques est venue peu à peu ruiner l’antiq
e ? Pourra-t-il faire entrer ce « quid proprium » dans l’ensemble des phénomènes physico-chimiques de l’être intra-organique ? Je
té, a une existence aussi réelle que la chimie ou tout autre ordre de phénomènes  ; et la gloire des savants consiste en cela qu’il
63 (1911) La valeur de la science « Deuxième partie : Les sciences physiques — Chapitre VIII. La crise actuelle de la Physique mathématique. »
du moins ne pas se concilier avec elle sans un certain effort. Si les phénomènes physiques étaient dus exclusivement aux mouvement
mutuelles ne dépendraient que de la distance, il semble que tous ces phénomènes devraient être réversibles ; si toutes les vitess
initiales de son mouvement avaient été renversées. À ce compte, si un phénomène physique est possible, le phénomène inverse doit
té renversées. À ce compte, si un phénomène physique est possible, le phénomène inverse doit l’être également et on doit pouvoir
araîtront plus pouvoir se séparer. Ainsi voici quel serait le type du phénomène physique irréversible : cacher un grain d’orge da
ension ; c’est le mouvement brownien. Il a cru d’abord que c’était un phénomène vital, mais il a vu bientôt que les corps inanimé
rte, puisque nous n’avons aucun moyen de nous en apercevoir. Tous les phénomènes qui se produiront en A par exemple seront en reta
t que les nouvelles théories faisaient bon marché de ce principe. Les phénomènes électriques, d’après la théorie de Lorentz, sont
64 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre II : L’intelligence »
ester, pour quelque temps au moins, le dernier mode d’explication des phénomènes psychiques, elle jouerait ainsi, dans le monde de
le, en apparence, que de remarquer que cette loi d’association est le phénomène vraiment fondamental, irréductible de notre vie m
s. L’usage le plus répandu consiste, comme on le sait, à répartir les phénomènes intellectuels en classes, à séparer ceux qui diff
ité, pesanteur, désignent les causes inconnues de certains groupes de phénomènes . Si l’on ne perd point de vue que les diverses fa
e que les diverses facultés ne sont aussi que des causes inconnues de phénomènes connus, qu’elles ne sont qu’un moyen commode de c
la même différence, selon nous, qu’entre la physique qui attribue les phénomènes à cinq ou six causes, et celle qui ramène la pesa
sque chacune d’elles n’est qu’un flatus vocis qui ne vaut que par les phénomènes qu’il renferme, et ne signifie rien de plus que c
ar les phénomènes qu’il renferme, et ne signifie rien de plus que ces phénomènes . La théorie nouvelle, au contraire, montre que le
de l’idée à se réaliser : la fascination causée par un précipice, les phénomènes produits par les idées fixes, par le sommeil magn
65 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Samuel Bailey »
nfiniment loin jusqu’à l’infiniment petit ; mais l’analyse exacte des phénomènes de conscience, la distinction entre les différenc
les moyens physiques ou mécaniques qui engendrent ou influencent les phénomènes psychologiques, ce n’est pas en pénétrer la natur
much importance to matter.) (Tom. I, lett. 6.) La voici : Classe. Les phénomènes de conscience.   Ier Ordre : Affections sensitive
la causalité, une dissertation ayant pour objet de faire rentrer les phénomènes volontaires sous la loi commune. Voici la substan
at de notre propre connaissance ; et cela est également vrai pour les phénomènes physiques et pour les phénomènes moraux. En somme
et cela est également vrai pour les phénomènes physiques et pour les phénomènes moraux. En somme, deux faits incontestables, dit
66 (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Le Marquis Eudes de M*** »
au bout de vingt ans, à la science souffletée de toutes parts par des phénomènes qui la déshonorent, puisqu’elle ne peut les expli
ne peut les expliquer, que les seules explications qu’il y ait à ces phénomènes c’est la Foi qu’on croyait décrépite, l’antique F
garantir l’authenticité de chaque fait, il commence l’histoire de ces phénomènes qui ne sont pas d’hier dans le monde, mais qu’une
dante. Le livre des Esprits est divisé en deux parties, l’une sur les phénomènes subjectifs (internes), l’autre sur les phénomènes
ties, l’une sur les phénomènes subjectifs (internes), l’autre sur les phénomènes objectifs (externes), et l’intérêt de cette secon
polémique, c’est la meilleure histoire qu’il y ait à cette heure des phénomènes mystérieux qui tiennent en éveil le monde tout en
tionale ». Nul livre dans la littérature contemporaine n’est, sur les phénomènes magnétiques à l’ordre du jour, plus renseigné que
67 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XI : Distribution géographique »
é de leur migration successive d’un de ces points à l’autre. C’est un phénomène vraiment remarquable, que de voir tant de plantes
ifique, où le climat est aujourd’hui si différent, on a suivi le même phénomène jusqu’à 46° de latitude ; on a trouvé aussi des b
éologique. Nous avons aussi d’excellentes raisons pour penser que les phénomènes glaciaires ont duré un temps considérable sur cha
int du globe que sur l’autre ; mais il ressort de la longue durée des phénomènes sur chaque point, ainsi que de leur contemporanéi
longtemps, semblerait autrement inexplicable. Il est certain que les phénomènes de convergence des caractères doivent se présente
convergence des caractères doivent se présenter plus rarement que les phénomènes contraires de divergence, parce qu’ils exigent un
formes vivantes à travers toute la série des temps écoulés, tous les phénomènes s’expliquent aisément et comme d’eux-mêmes. Ainsi
st dans le cas de telles migrations qu’il doit souvent y avoir eu des phénomènes de variations convergentes, par suite de réversio
en d’autres plaines étendues au pied d’autres montagnes, les moindres phénomènes de réversion au type des aieux auront donné à une
, une telle hypothèse n’expliquerait pas encore complétement tous les phénomènes de la période glaciaire, et, d’ailleurs, elle ren
ns deux directions très différentes, sinon même opposées, la durée du phénomène ne saurait égaler la longueur d’une période géolo
sur la surface de la terre aucun refroidissement appréciable, et les phénomènes de la période glaciaire supposent une période de
e demande où les types des genres actuels se seraient réfugiés si les phénomènes glaciaires avaient été simultanés sur la surface
ne saurait avoir des effets assez puissants pour expliquer les divers phénomènes glaciaires. Mais connaissons-nous bien tous les m
ar toute la terre. Ce qui apparaît avec toute évidence, c’est que les phénomènes glaciaires ont tous les caractères de phénomènes
dence, c’est que les phénomènes glaciaires ont tous les caractères de phénomènes polaires. L’existence des glaciers, leurs effets,
omplète de la vie organique, n’est-il pas plus simple d’y chercher un phénomène régulier et naturel qui s’est produit constamment
re, cette fixité des mêmes mouvements et ce retour constant des mêmes phénomènes dans les mêmes lieux est certainement mieux d’acc
n allemande. (Trad.) 155. D’après l’hypothèse de la périodicité des phénomènes glaciaires se renouvelant circulairement autour d
t et présenter des conditions de vie analogues. (Trad.) 156. Si les phénomènes glaciaires sont constants à la surface du globe e
rattachant au déplacement périodique et lent des pôles ; mais, comme phénomènes isolés et locaux, elle est appuyée sur les faits
ait, il y aurait toute raison de croire à la périodicité régulière du phénomène , qui d’ailleurs peut aider à expliquer une foule
sés des deux parallèles où se manifesteraient dans le même moment les phénomènes glaciaires. C’est ainsi que les Pyrénées et les A
68 (1881) La psychologie anglaise contemporaine «  M. Georges Lewes — Chapitre I : L’histoire de la philosophie »
ice de la science, c’est la systématisation de notre connaissance des phénomènes , considérés comme phénomènes. L’office de la phil
ystématisation de notre connaissance des phénomènes, considérés comme phénomènes . L’office de la philosophie, c’est la systématisa
a vérité est la correspondance entre l’ordre des idées et l’ordre des phénomènes , de telle façon que l’un réfléchisse l’autre ; le
sont arrangées dans un ordre qui ne correspond point avec l’ordre des phénomènes , il y a erreur. Atteindre cette correspondance en
sée. De plus, dans l’hypothèse de la table rase, comment expliquer le phénomène d’idiotie ? Pourquoi l’esprit des brutes, qui ont
nt la fleur est composée. En d’autres termes, les sens perçoivent les phénomènes , mais n’observent ni ne peuvent observer les noum
. Nous entendons le tonnerre : notre sensation n’est pas une copie du phénomène  ; elle exprime simplement un effet produit en nou
nce d’une substance, c’est-à-dire d’un noumène existant sous tous les phénomènes , d’un substratum qui supporte toutes les qualités
ec les deux, dit : Votre matière n’est qu’une succession flottante de phénomènes  ; votre esprit, une succession flottante d’idées.
t le premier qui ait tenté d’expliquer le mécanisme physiologique des phénomènes psychologiques224. Il explique les sensations par
onnues des corps vibratoires, nous pouvions déduire l’explication des phénomènes mentaux encore inexpliqués ; mais ou n’a encore r
isme, c’est à tort ; car il a plusieurs fois déclaré « s’en tenir aux phénomènes  » et n’avoir jamais compris dans ses recherches r
us devons chercher nos idées et nos connaissances, en partie dans les phénomènes du monde extérieur et dans leur emploi raisonné,
69 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre III : M. Maine de Biran »
t-ce pas ? l’écriteau est clair ? on découvre du premier coup de quel phénomène il a parlé ? Indiquez-le-moi, si vous pouvez. Et
ations17. La première n’étudie que les modifications, les effets, les phénomènes  ; la seconde étudie la substance et l’être qui so
eurer la superficie des choses ; le fond leur échappe. Souverains des phénomènes , ils n’ont point de prise sur les substances ni s
fréquent et vaste. Quoi qu’ils découvrent, ils ne font que passer du phénomène particulier au phénomène général. Tout leur effor
qu’ils découvrent, ils ne font que passer du phénomène particulier au phénomène général. Tout leur effort est de réduire le nombr
des faits, et leur science sera parfaite quand, au lieu de cent mille phénomènes , ils en auront un. Pour nous, nous pénétrons et n
ute l’essence est la force active. Dès lors l’étendue n’est qu’un pur phénomène relatif à notre manière de nous représenter les e
loin d’être une substance, elle est la propriété d’une propriété, le phénomène d’un phénomène. Choisissez à présent. Voilà les t
e substance, elle est la propriété d’une propriété, le phénomène d’un phénomène . Choisissez à présent. Voilà les trois sens entre
e. Pour ne pas vous embarrasser, je retiens la partie inutile, le pur phénomène , l’étendue, c’est-à-dire les habits, les gibernes
70 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre I : Des sens, des appétits et des instincts. »
e psychologique, il faut remonter à la source, et montrer comment les phénomènes de l’activité mentale viennent se greffer sur les
De ce début tout physiologique, nous passons à la première classe de phénomènes appartenant proprement à l’esprit. Ce n’est point
ait le croire d’abord, l’étude de nos diverses sensations. Il y a des phénomènes plus généraux, négligés jusqu’ici par la psycholo
faits qui caractérisent la véritable étude expérimentale. Ce sont les phénomènes d’activité spontanée à nous connus par le sens mu
passer en revue, d’une manière aussi complète que possible, tous les phénomènes qui sont la matière brute de l’intelligence et de
tinct prête à l’équivoque. On peut croire d’abord qu’il s’agit de ces phénomènes curieux propres aux animaux inférieurs dont l’ori
yons-nous, qu’en est la source. C’était dans cette obscure région des phénomènes primitifs de la vie affective, qu’il fallait cher
the Intellect., p. 65. 160. C’est une loi psychologique que dans un phénomène complexe comme une sensation, la connaissance est
71 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre IV : La philosophie — I. La métaphysique spiritualiste au xixe  siècle — Chapitre II : Partie critique du spiritualisme »
en soutenant que l’intuition du sujet par lui-même va au-delà du pur phénomène et atteint la force active et continue qui consti
tant dans l’espace, quelles que soient d’ailleurs ces choses (atomes, phénomènes ou monades) ; — on peut affirmer qu’une telle plu
arées. Supposez l’être infini, un et homogène, supposez-le affecté de phénomènes multiples, supposez enfin qu’il ait conscience de
nité primitive, s’il y a une telle unité, et la multitude infinie des phénomènes , il doit y avoir des principes d’unité distincts,
dit peut-être trop pour ce mode d’existence qui tient encore tant au phénomène  ; peut-être enfin l’être est-il substantiellement
propositions suivantes : 1° une pluralité quelconque (atomes, forces, phénomènes ) ne peut être le principe d’une unité consciente,
, comme on l’a vu, du sujet relatif ou du moi, nous en sortons par le phénomène de l’obstacle ou de la résistance pour remonter d
enveloppe tout au point que la personne-moi n’en serait qu’un mode ou phénomène  ? Est-ce au contraire la personne-moi qui serait
72 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre quatrième. Éléments sensitifs et appétitifs des opérations intellectuelles — Chapitre deuxième. Les opérations intellectuelles. — Leur rapport à l’appétition et à la motion. »
é des traits. L’attention est donc, au point de vue physiologique, un phénomène d’innervation motrice. C’est pour cela qu’elle pr
rfs, que le sang doit réparer. De là combustion et chaleur à la tête, phénomènes d’électricité, etc. L’effet sur les muscles n’est
rélatifs et les tendances corrélatives ; de plus elle suscite, par un phénomène d’induction, les autres idées qui ont des liaison
plutôt qu’elle est une connaissance limitée à un point du temps, à un phénomène mort-né. Déjà une brûlure vive dans mon pied, qui
eur, qui est une seconde piqûre. La représentation dans l’avenir d’un phénomène particulier semblable à un autre phénomène partic
ntation dans l’avenir d’un phénomène particulier semblable à un autre phénomène particulier n’en est pas moins déjà un commenceme
nerf de l’induction. Induire c’est : 1° supposer un principe dont le phénomène est la conséquence (loi de raison suffisante) ; 2
ns la détermination des causes véritables, des vrais antécédents d’un phénomène  ; cette détermination a lieu par l’expérimentatio
cette raison déterminante est ce qu’on nomme la cause empirique d’un phénomène . La notion de cause ainsi entendue, ou, ce qui re
est pour dégager les causes véritables et vraiment déterminantes d’un phénomène qu’on répète et qu’on varie les expériences. Alor
e expérience peut suffire pour déterminer l’antécédent véritable d’un phénomène , si l’on est certain que cet antécédent est la se
e mercure ; donc c’est ce sel qui a produit immédiatement la série de phénomènes aboutissant au précipité. Dès lors, si je recomme
st la causalité, mais la causalité est un enchaînement nécessaire des phénomènes , et pour que cet enchaînement soit nécessaire, il
déduire d’autre lois physiques plus générales. On savait que ces deux phénomènes s’accompagnent toujours dans l’expérience, et que
uement nécessaire et on ne connaissait pas la vraie raison logique du phénomène . Mais la physique moderne a déduit les lois du pe
ogiquement nécessaire, en vertu du principe de contradiction, que les phénomènes du pendule se produisent. Les variations correspo
n objet quelconque. Reste, il est vrai, le côté purement subjectif du phénomène , qui consiste à avoir conscience ; c’est ce côté
er de reproduire les associations réelles des choses, les lois et les phénomènes réels de l’univers. Elle est alors la science en
ne sorte de romancier construisant un roman selon les vraies lois des phénomènes mentaux. Quant aux métaphysiciens, poètes à leur
plus ou moins extrinsèques à l’être intime, le relatif à l’absolu, le phénomène à la réalité. Mais cette infériorité de la représ
73 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Préface »
fait sont plutôt contraires que favorables à l’étude scientifique des phénomènes sociaux et, par conséquent, qu’il se mette en gar
d’avoir voulu absoudre le crime, sous prétexte que nous en faisons un phénomène de sociologie normale. L’objection pourtant serai
l’essence du spiritualisme ne tient-elle pas dans cette idée que les phénomènes psychiques ne peuvent pas être immédiatement déri
s phénomènes psychiques ne peuvent pas être immédiatement dérivés des phénomènes organiques ? Or notre méthode n’est en partie qu’
74 (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre I. Le Bovarysme chez les personnages de Flaubert »
r départi à l’homme de se concevoir autre qu’il n’est. — Mécanisme du phénomène . — II. Principe de toute la comédie et de tout le
ttachera aussi à montrer son universalité, et ce caractère général du phénomène contraindra l’esprit à reconnaître son utilité, s
n jeu qui décide de la catégorie tragique ou comique sous laquelle le phénomène va se classer. Le personnage en effet mettra touj
exposer avec détail les circonstances et les motifs qui entourent le phénomène , qui composent son extériorité et son déterminism
ogique dans tout le cours de son œuvre. Avec elle, il a semblé que le phénomène apparaissait sous son aspect le plus universel et
ite, par la nature des apparitions qui le hantent, symbolise un autre phénomène et d’une autre grandeur. On voit résumé en son dé
ent l’homme moderne : à celui-ci, la vulgarisation de l’enseignement, phénomène propre à notre temps, ouvre des perspectives illi
utes les sciences. Or cet examen tend à montrer que l’observation des phénomènes de tout ordre a donné lieu à des interprétations
rs la certitude par une autre voie : il a recours à l’observation des phénomènes et se fie à l’enchaînement causal pour en obtenir
causes s’enchaînent sans fin, il prend patience, met des noms sur les phénomènes , des noms sur les sciences diverses qui s’y appli
tes les conclusions scientifiques dès qu’elles touchent à un ordre de phénomènes quelque peu complexe. Aussi Flaubert avait-il bea
75 (1899) Musiciens et philosophes pp. 3-371
ec sérénité ; ils divaguent avec importance, compliquant à l’excès un phénomène naturel et nécessaire, tirant de principes erroné
nts au moyen de la parole, du son ou de la couleur. De tout temps, le phénomène esthétique a attiré l’attention des philosophes.
is de l’Art ou du Goût ; elle n’a pas d’autre objet que d’analyser le phénomène artistique et de chercher à formuler les lois sou
ur celles de ces autres sciences. Celles-ci ont pénétré le secret des phénomènes physiques et physiologiques dont le rôle est si g
est résulté une conception infiniment plus large et plus profonde du phénomène artistique. En ce qui concerne la musique plus pa
produit la fleur et son fruit, par une nécessité organique. C’est un phénomène normal et fatal chez lui. Il ignore même, le plus
logue à celle du rêve. Bien entendu, le rêve éveillé, pour devenir le phénomène artistique, doit passer par différents stades, de
due définition de l’Art, le comte Tolstoï ne tient aucun compte de ce phénomène primordial. Il écrit ceci : « L’Art n’est point,
de ce problème délicat, et, n’ayant analysé que superficiellement le phénomène qui l’occupe, il en donne une définition erronée.
r le sentiment, il explique par l’image, il renouvelle et accentue le phénomène normal de la perception, de l’apercevance des cho
matérialiste ou poétique et spiritualiste, elle n’est toujours qu’un phénomène de la même faculté mentale, de cette activité art
issance supérieure, créatrice et directrice du Monde, régulatrice des phénomènes de la nature morale et physique, reconnaît cepend
ent à une doctrine constamment suivie jusqu’ici, que dans l’ordre des phénomènes psychiques ce n’est point l’Art qui dérive de la
es ? Elles ne sont pas autre chose qu’une interprétation poétique des phénomènes naturels. À mesure que l’observation devient plus
re que l’observation devient plus pénétrante, que la connaissance des phénomènes se répand et se fait plus générale, les symboles
le, établit des relations entre ces divers symboles à l’imitation des phénomènes que notre esprit a observés. Les symboles, qui ét
combien est profondément différente leur façon d’envisager les mêmes phénomènes . Dans l’Art s’exprime et se révèle véritablement
s donc conclure que cette symphonie appartient au mauvais art. Par un phénomène curieux, le poème de Schiller introduit dans la d
les, nous ne voyons pas et nous ne comprenons plus. Nous étudions les phénomènes de la morbidité plutôt que les manifestations de
s arts plastiques, ne voyons-nous pas constamment se produire le même phénomène  ? Par exemple, le dessin est en soi un art parfai
acte créateur, que toute séparation des deux arts est impossible. Le phénomène très exceptionnel que Wagner présente dans l’hist
lement jamais eu le loisir ou l’occasion d’approfondir les mystérieux phénomènes dont je viens de parler, Tolstoï se fait de l’art
, et qui définit avec simplicité et clarté, d’une façon populaire, le phénomène artistique ailleurs expliqué au moyen de formules
uteur de Qu’est-ce que l’Art ? est lui-même un exemple frappant de ce phénomène fréquent, disons même constant dans l’histoire de
ter sur ces points, afin de bien déterminer la portée et l’étendue du phénomène qu’il analyse. Il n’en fait rien, de même, du res
de la Volonté ; elle est en quelque sorte la métaphysique de tous les phénomènes physiques du monde, elle représente la chose en s
nomènes physiques du monde, elle représente la chose en soi de chaque phénomène . Et Schopenhauer conclut « que le monde n’est lui
Nietzsche admettait avec Wagner que cette définition philosophique du phénomène musical était la plus claire et la plus profonde
l’idée poétique. » C’est précisément ce que nous retrouvons dans le phénomène lyrique de l’antiquité qui nous montre l’union na
ns les chants populaires qu’on voit le plus clairement se produire le phénomène de la parole cherchant à imiter, à traduire la mu
e la parole cherchant à imiter, à traduire la musique. Nous voyons un phénomène analogue s’accomplir encore aujourd’hui, par exem
ient souvent divergentes et même incohérentes ou contradictoires ; le phénomène n’en reste pas moins constant. Même en se reporta
ant plus la portée que la mélodie est plus analogue au sens intime du phénomène auquel elle s’ajoute. Voilà qui explique aussi co
n certain sens dégagée complètement de tout rapport avec la forme des phénomènes  ; elle constitue elle-même une forme abstraite, a
sée sur le texte. C’est le contraire qui a lieu généralement, mais le phénomène n’en reste pas moins tel que Schopenhauer l’analy
Tondrama de R. Wagner. Quel exemple plus complet et plus frappant des phénomènes ici analysés pourrions-nous proposer, sinon Richa
sche se place tout à fait en dehors de cette conception bourgeoise du phénomène . Pour lui, la jouissance esthétique de la tragédi
tragédie grecque, trouve sa confirmation pratique dans le surprenant phénomène que nous montre Wagner. Wagner est un véritable p
é de l’art wagnérien avait eu la compréhension absolue et complète du phénomène esthétique dont il est l’attestation. À quelles a
ue chez les Hellènes, dans le sens de son objectivation plastique. Un phénomène qui reste plein de mystères et difficile à expliq
et s’extériorise en paroles. Nous comprendrons maintenant pourquoi ce phénomène , accru jusqu’à la reconstitution de la tragédie,
conçoit pas l’un sans l’autre. Ils constituent une parfaite unité, un phénomène indivisible, exceptionnel par là même. Le poète d
ouble. Le mystère de cette dualité dans l’unité demeurera toujours un phénomène insondable. Déterminer la part exacte qui revient
tion est différent ; le sentiment créateur se rapporte à une série de phénomènes destinés à être réalisés, qui demandent par consé
t de philosophe et d’analyste, qui dut chercher à se rendre compte du phénomène hautement intéressant qu’il avait sous les yeux,
ui, avant lui, était resté muet dans la nature, pénétrant au fond des phénomènes de l’aurore, de la forêt qui bruit, du nuage qui
euse. Nietzsche, d’ailleurs, se borne à noter d’une façon générale le phénomène qu’il constate chez Wagner, sans chercher à en ex
ns de citer. Non, la puissance de l’art de Wagner ne résulte pas d’un phénomène exclusivement physiologique, encore que toute mus
liens du xviie  siècle, pour retrouver très exactement l’analogue des phénomènes que l’on croit trop généralement spéciaux aux œuv
it être sourd, ou privé totalement de toute sensibilité à l’égard des phénomènes sonores, pour ne pas être touché par elle. Mais e
vue différent, dans ses Considérations inactuelles. Là, il analyse le phénomène physiologique qui est l’accompagnement naturel et
caressante, tantôt donnant seulement des ordres. » Cette analyse du phénomène artistique est assurément nouvelle et intéressant
ntanée, la plus directe de ces vibrations dont parle Herder. Voilà le phénomène primordial. Pour passer de cet état primaire à la
ortance d’insister sur la place que le rythme occupe dans l’ordre des phénomènes constitutifs de la musique. Notre art actuel souf
tous les peuples n’ont-ils pas la même gamme ? Mystère ! Cet étrange phénomène n’a pas été jusqu’ici expliqué. Il tient, sans do
lle encore que la mélodie, est l’harmonie, bien qu’elle soit aussi un phénomène naturel. Il n’y a pas, on le sait, de son isolé d
sons accessoires, ou harmoniques, dont il est le centre attractif. Ce phénomène est la base et la source de l’harmonie, mais il n
tion de la race par la fusion des espèces et le mélange des sangs. Ce phénomène n’est pas à prévoir ; il est, pour le moment tout
inct. Là, Nietzsche a dit vrai, tout en se méprenant sur la nature du phénomène . L’usage, la mémoire et la comparaison nous mette
lle ! Il en est de même en ce qui concerne la musique. Et c’est de ce phénomène , tout simple et tout naturel, que les chants popu
ourquoi nous ne créons plus de chants populaires. L’explication de ce phénomène est dans ce qui précède. Il n’y a plus de créatio
76 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre premier. La solidarité sociale, principe de l’émotion esthétique la plus complexe »
iété avec les êtres de la nature. — Un paysage est un état d’âmes, un phénomène de sympathie et de sociabilité. — L’émotion esthé
harmoniques. Il n’est que logique de supposer dans le monde moral des phénomènes analogues de vibration sympathique ou, pour parle
électrique qui précipite deux courants l’un au-devant de l’autre ; ce phénomène est grossi dans le contact entre deux êtres de se
s léger contact d’un être aimé. Ce n’est là que le grossissement d’un phénomène qui se produit, infiniment moindre, toutes les fo
es primitives. Si, aujourd’hui, son importance s’est effacée dans les phénomènes psychiques conscients, elle a dû persister dans l
ns les phénomènes psychiques conscients, elle a dû persister dans les phénomènes inconscients ; elle se manifeste encore plus ou m
. La morsure même peut être encore une caresse. Il se produit ici des phénomènes mentaux très analogues au phénomène physiologique
e caresse. Il se produit ici des phénomènes mentaux très analogues au phénomène physiologique qui nous fait trouver du plaisir da
on unité apparente, est elle-même une société, une harmonie entre des phénomènes , entre des états de conscience élémentaires, peut
de monstruosité, qui permet pourtant de voir dans un grossissement le phénomène habituel de sympathie ou d’antipathie pour l’arti
77 (1881) Le roman expérimental
ure et garder toujours sa liberté d’esprit. Il accepte simplement les phénomènes qui se produisent, lorsqu’ils sont prouvés. Ensui
rs, il y a un déterminisme absolu dans les conditions d’existence des phénomènes naturels, aussi bien pour les corps vivants que p
. Il appelle « déterminisme » la cause qui détermine l’apparition des phénomènes . Cette cause prochaine, comme il la nomme, n’est
tion physique et matérielle de l’existence ou de la manifestation des phénomènes . Le but de la méthode expérimentale, le terme de
s corps bruts : il consiste à trouver les relations qui rattachent un phénomène quelconque à sa cause prochaine, ou, autrement di
dit, à déterminer les conditions nécessaires à la manifestation de ce phénomène . La science expérimentale ne doit pas s’inquiéter
’organisme des êtres vivants, à considérer un ensemble harmonique des phénomènes . Il traite ensuite de la pratique expérimentale s
atoires, du choix des animaux, de l’emploi du calcul dans l’étude des phénomènes , enfin du laboratoire du physiologiste. Puis, dan
ique les procédés d’investigations simples ou complexes à l’étude des phénomènes qu’il ne fait pas varier et qu’il recueille par c
complexes pour faire varier ou modifier, dans un but quelconque, les phénomènes naturels et les faire apparaître dans des circons
sages suivants : « L’observateur constate purement et simplement les phénomènes qu’il a sous les yeux… Il doit être le photograph
les phénomènes qu’il a sous les yeux… Il doit être le photographe des phénomènes  ; son observation doit représenter exactement la
ure, et il écrit sous sa dictée. Mais une fois le fait constaté et le phénomène bien observé, l’idée arrive, le raisonnement inte
nnement intervient, et l’expérimentateur apparaît pour interpréter le phénomène . L’expérimentateur est celui qui, en vertu d’une
ertu d’une interprétation plus ou moins probable, mais anticipée, des phénomènes observés, institue l’expérience de manière que, d
n solide sur lequel vont marcher les personnages et se développer les phénomènes . Puis, l’expérimentateur paraît et institue l’exp
la succession des faits y sera telle que l’exige le déterminisme des phénomènes mis à l’étude. C’est presque toujours ici une exp
sme des faits, il faut que nous produisions et que nous dirigions les phénomènes  ; c’est là notre part d’invention, de génie dans
périmentales, un critérium ou un principe absolu, le déterminisme des phénomènes , qui est absolu aussi bien dans les phénomènes de
u, le déterminisme des phénomènes, qui est absolu aussi bien dans les phénomènes des corps vivants que dans ceux des corps bruts. 
d’un homme qui accepte les seuls faits conformes au déterminisme des phénomènes . Il est parti du doute pour arriver à la connaiss
naît du doute où ils se placent en face des vérités mal connues, des phénomènes inexpliqués, jusqu’à ce qu’une idée expérimentale
icable partout. « Je me propose, dit-il, d’établir que la science des phénomènes de la vie ne peut avoir d’autres bases que la sci
phénomènes de la vie ne peut avoir d’autres bases que la science des phénomènes des corps bruts, et qu’il n’y a, sous ce rapport,
le est le même partout ; il consiste à rattacher par l’expérience les phénomènes naturels à leurs conditions d’existence ou à leur
ficultés que nous rencontrons dans la détermination expérimentale des phénomènes de la vie et dans l’application des moyens capabl
xent de matérialistes tous ceux qui font des efforts pour ramener les phénomènes vitaux à des conditions organiques et physico-chi
ssi bien que dans les corps bruts, les conditions d’existence de tout phénomène sont déterminées d’une façon absolue. » Je me bo
e qu’il y a des lois fixes, grâce à l’analyse ; on se rend maître des phénomènes . Puis, un nouveau pas est franchi. Les corps viva
la matière. La science prouve que les conditions d’existence de tout phénomène sont les mêmes dans les corps vivants que dans le
tous mes arguments dans Claude Bernard. Après avoir expliqué que des phénomènes tout à fait spéciaux peuvent être le résultat de
is persuadé que les obstacles qui entourent l’étude expérimentale des phénomènes psychologiques sont en grande partie dus à des di
festations, il est impossible, selon moi, de ne pas faire rentrer les phénomènes cérébraux, comme tous les phénomènes des corps vi
moi, de ne pas faire rentrer les phénomènes cérébraux, comme tous les phénomènes des corps vivants, dans les lois d’un déterminism
qu’on peut dire, c’est qu’il y a un déterminisme absolu pour tous les phénomènes humains. Dès lors, l’investigation est un devoir.
e complexité plus ou moins grande. Sous ce rapport, la complexité des phénomènes minéraux est beaucoup moins grande que celle des
exité des phénomènes minéraux est beaucoup moins grande que celle des phénomènes vitaux ; c’est pourquoi les sciences qui étudient
sont parvenues plus vite à se constituer. Dans les corps vivants, les phénomènes sont d’une complexité énorme, et de plus la mobil
mentale, et que notre but est très net, connaître le déterminisme des phénomènes et nous rendre maîtres de ces phénomènes. Sans me
onnaître le déterminisme des phénomènes et nous rendre maîtres de ces phénomènes . Sans me risquer à formuler des lois, j’estime qu
, dont on doit tenir compte, si l’on veut trouver le déterminisme des phénomènes chez les êtres vivants. Eh bien ! dans l’étude d’
ime, comment il va de la raison à la passion et à la folie ; mais ces phénomènes , ces faits du mécanisme des organes agissant sous
s lors pour nous, romanciers, ce milieu social modifie sans cesse les phénomènes . Même notre grande étude est là, dans le travail
ous verrons qu’on peut agir sur le milieu social, en agissant sur les phénomènes dont on se sera rendu maître chez l’homme. Et c’e
là ce qui constitue le roman expérimental : posséder le mécanisme des phénomènes chez l’homme, montrer les rouages des manifestati
chimiques du milieu intérieur que nous trouverons le déterminisme des phénomènes extérieurs de la vie. » Mais quelles que soient l
es que soient les complexités qui se présentent, et lors même que des phénomènes spéciaux se produisent, l’application de la métho
l’application de la méthode expérimentale reste rigoureuse. « Si les phénomènes vitaux ont une complexité et une apparence différ
-dire au-delà de la cause prochaine ou des conditions d’existence des phénomènes . » Plus loin il donne cet exemple : « Si nous ne
thode expérimentale, en physiologie et en médecine, est d’étudier les phénomènes pour s’en rendre maître. Claude Bernard, à chaque
ute la philosophie naturelle se résume en cela : connaître la loi des phénomènes . Tout le problème expérimental se réduit à ceci :
ut le problème expérimental se réduit à ceci : prévoir et diriger les phénomènes . » Plus loin, il donne un exemple : « Il ne suffi
fait se rattachera alors à des conditions qui le relieront à d’autres phénomènes , et nous serons conduits ainsi à la connaissance
otre but est le leur ; nous voulons, nous aussi, être les maîtres des phénomènes des éléments intellectuels et personnels, pour po
tent en un mot des forces mystérieuses, en dehors du déterminisme des phénomènes . Claude Bernard répondra encore pour moi : « Ce q
it posséder la certitude absolue sur rien, qui arrive à maîtriser les phénomènes qui l’entourent et à étendre sa puissance sur la
jamais à des généralisations vraiment fécondes et lumineuses sur les phénomènes vitaux qu’autant qu’on aura expérimenté soi-même
erminisme simple d’un dérangement organique, c’est-à-dire à saisir le phénomène initial… Nous verrons comment une dislocation de
rte avant tout sur lui, parce qu’il s’agissait de se rendre maître du phénomène de cette passion pour la diriger ; admettez qu’on
donné le nom de déterminisme à la cause prochaine ou déterminante des phénomènes . Nous n’agissons jamais sur l’essence des phénomè
déterminante des phénomènes. Nous n’agissons jamais sur l’essence des phénomènes de la nature, mais seulement sur leur déterminism
e saurait agir. Le fatalisme suppose la manifestation nécessaire d’un phénomène indépendant de ses conditions, tandis que le déte
nditions, tandis que le déterminisme est la condition nécessaire d’un phénomène dont la manifestation n’est pas forcée. Une fois
ation n’est pas forcée. Une fois que la recherche du déterminisme des phénomènes est posée comme le principe fondamental de la mét
piritualisme, ni matière brute, ni matière vivante ; il n’y a que des phénomènes dont il faut déterminer les conditions, c’est-à-d
nditions, c’est-à-dire les circonstances qui jouent par rapport à ces phénomènes le rôle de cause prochaine. » Ceci est décisif. N
tes qui, expérimentalement, cherchent à déterminer les conditions des phénomènes , sans jamais sortir, dans notre investigation, de
ent où nous pouvons agir, et où nous agissons sur le déterminisme des phénomènes , en modifiant les milieux par exemple, nous ne so
ouver personnellement : telle est la vérité, tel est le mécanisme des phénomènes  ; c’est à la société de produire toujours ou de n
s ; c’est à la société de produire toujours ou de ne plus produire ce phénomène , si le résultat en est utile ou dangereux. On ne
raticiens, nous devons nous contenter de chercher le déterminisme des phénomènes sociaux, en laissant aux législateurs, aux hommes
lateurs, aux hommes d’application, le soin de diriger tôt ou tard ces phénomènes , de façon à développer les bons et à réduire les
canisme de l’utile et du nuisible, nous dégageons le déterminisme des phénomènes humains et sociaux, pour qu’on puisse un jour dom
humains et sociaux, pour qu’on puisse un jour dominer et diriger ces phénomènes . En un mot, nous travaillons avec tout le siècle
e terrain du médecin expérimentateur est le corps de l’homme dans les phénomènes de ses organes, à l’état normal et à l’état patho
ique, notre terrain à nous est également le corps de l’homme dans ses phénomènes cérébraux et sensuels, à l’état sain et à l’état
et plus difficile à obtenir en médecine, à cause de la complexité des phénomènes  ; mais le but du médecin savant est de ramener da
dans l’indéterminé. Si Claude Bernard confesse que la complexité des phénomènes empêcheront [sic] longtemps de constituer la méde
tat scientifique, que sera-ce donc pour le roman expérimental, où les phénomènes sont plus complexes encore ? Mais cela n’empêcher
enfanta la scolastique. Enfin l’expérience, c’est-à-dire l’étude des phénomènes naturels, apprit à l’homme que les vérités du mon
le déclare : « Il ne faut admettre rien d’occulte ; il n’y a que des phénomènes et des conditions de phénomènes. » Nous, écrivain
tre rien d’occulte ; il n’y a que des phénomènes et des conditions de phénomènes . » Nous, écrivains naturalistes, nous soumettons
t le mieux est donc de commencer par le commencement, par l’étude des phénomènes , au lieu d’espérer qu’une révélation subite nous
ulté de convenir qu’au chevet d’un malade, lorsque le déterminisme du phénomène pathologique n’est pas trouvé, le mieux est encor
de cette espèce sont oiseuses et inutiles. Il n’y a pour nous que des phénomènes à étudier, les conditions matérielles de leurs ma
a nature et tout l’homme nous appartiennent, non seulement dans leurs phénomènes mais dans les causes de ces phénomènes. Je sais b
nent, non seulement dans leurs phénomènes mais dans les causes de ces phénomènes . Je sais bien que c’est là un champ immense dont
de l’esprit et cela n’a plus rien de commun avec la constatation des phénomènes naturels, dans lesquels notre esprit ne doit rien
pontanée de l’esprit, qui n’a rien de commun avec la constatation des phénomènes naturels. » Sans doute, il songe à la poésie lyri
ar tout fait croire, et Claude Bernard le reconnaît lui-même, que les phénomènes cérébraux peuvent être déterminés comme les autre
que les phénomènes cérébraux peuvent être déterminés comme les autres phénomènes . Il est vrai que Claude Bernard peut nous dire qu
érimentale. L’homme a commencé par risquer certaines explications des phénomènes , les poètes ont dit leur sentiment et les savants
puyer pour nous élancer dans de nouvelles hypothèses. En un mot, tout phénomène déterminé détruit l’hypothèse qu’il remplace, et
prouvés, qui montre dans l’homme et dans la société le mécanisme des phénomènes dont la science est maîtresse, et qui ne fait int
resse, et qui ne fait intervenir son sentiment personnel que dans les phénomènes dont le déterminisme n’est point encore fixé, en
ans les lettres que dans les sciences, est en train de déterminer les phénomènes naturels, individuels et sociaux, dont la métaphy
qu’il appelle le déterminisme, c’est-à-dire la liaison inflexible des phénomènes , sans que nul agent extra-naturel intervienne jam
e le jour où ils se sont avisés de partir de l’étude des corps et des phénomènes , de se baser sur l’expérience, de procéder par l’
’histoire de ces cent cinquante dernières années le prouve, et un des phénomènes les plus typiques est la déviation momentanée des
ts ; et il s’en tient là parce que s’il voulait s’avancer au-delà des phénomènes , il entrerait dans l’hypothèse ; ce seraient des
un autre au violet, un troisième au vert. Pour les formes, les mêmes phénomènes se produiront ; tel arrondit les objets, tel autr
in la communique, rende ce qu’il a vu et retenu. Alors a lieu tout un phénomène , la création d’une œuvre originale. C’est d’abord
a ville, par sa province ; et, dès lors, nous ne noterons pas un seul phénomène de son cerveau ou de son cœur, sans en chercher l
les gros mots de bêtise et de mauvaise foi. Mettons qu’il y ait là un phénomène de la vue. Par exemple, dit-on assez de sottises
e ne faisais donc que constater un fait. Et, par suite de cet étrange phénomène de la vue dont j’ai parlé, voilà qu’on a lu en to
pées, la France du dix-neuvième siècle écrit des romans ; ce sont des phénomènes logiques de production qui se valent. Il n’y a pa
siste pas à aligner des mots dans un certain ordre ; il n’y a que des phénomènes humains, venant en leur temps et ayant la beauté
Mais il avait beau dire blanc, on lui faisait dire noir. C’est là un phénomène stupéfiant qui se produit toujours. La chose écri
a de talent, moi seul ai inventé la musique. » Explique qui pourra ce phénomène , il a lieu chaque fois qu’un artiste convaincu pa
solide le gouvernement qu’elle voulait détruire. L’explication de ce phénomène est très simple. Un grand courant républicain s’é
78 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre quatrième. Les conditions physiques des événements moraux — Chapitre II. Rapports des fonctions des centres nerveux et des événements moraux » pp. 317-336
e cet organe, qui nous permettrait de passer par le raisonnement d’un phénomène à l’autre. Ils se produisent ensemble, mais nous
faits de la conscience ? L’abîme qui existe entre ces deux classes de phénomènes serait toujours intellectuellement infranchissabl
ues, éveille en nous les sensations de son. Récemment encore156 « les phénomènes de chaleur, d’électricité, de lumière, assez mal
le et unique raison : c’est que la perception de ces divers ordres de phénomènes s’opère en général par des organes différents, et
dissemblances de l’effet à la cause, on aurait en réalité classé les phénomènes médiateurs par lesquels nous avons conscience des
la matière, plutôt que l’essence même de ces modifications… Tous les phénomènes physiques, quelle que soit leur nature, semblent
lyse, depuis les plus hautes opérations des lobes cérébraux jusqu’aux phénomènes les plus élémentaires de la physique, on ne trouv
ard et Robin, Éléments de physiologie, II, 65. Saigey, De l’unité des phénomènes physiques, passim. 161. Voir, pour compléter ce
79 (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre IX. Inquiets et mystiques » pp. 111-135
compréhensive que le croit M. Pottecher. C’est elle qui étudiera ces phénomènes mêmes dont il s’arme pour l’étourdir. Elle désocc
est la partie du spiritisme que la science commence à s’annexer. Les phénomènes que M. Lazare englobe sous le nom de néo-spiritua
ans contact. Deux puissances opposent leur autorité à l’étude de ces phénomènes  : 1º Les esprits théologiens nantis de théories s
mmuable ? M. Lazare repousse cette définition : « Un miracle est tout phénomène qui sort des lois que nous connaissons actuelleme
un caractère surnaturel à, par exemple, la production par Franklin de phénomènes électriques. Mais il suffit de comprendre par sur
nclusion : « Les vérités demeurent derrière les formes-symboles. Tout phénomène est le symbole d’une vérité. Son seul devoir est
« tout ce qui paraît ». C’est exactement ce que les savants appellent phénomène . Ils reconnaissent aussi que tout phénomène justi
que les savants appellent phénomène. Ils reconnaissent aussi que tout phénomène justifie une loi, ce que M. Gide dénomme une véri
80 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Résumé et conclusion »
ù le passé s’insérera ; ou bien encore, par la répétition de certains phénomènes cérébraux qui ont prolongé d’anciennes perception
isme et dans l’idéalisme, viennent de ce que l’on considère, dans les phénomènes de perception et de mémoire, le physique et le mo
nscience-épiphénomène ? Je ne comprends pas du tout pourquoi certains phénomènes cérébraux s’accompagnent de conscience, c’est-à-d
ue mon univers visuel s’évanouisse), la science m’assure que tous les phénomènes doivent se succéder et se conditionner selon un o
lle nos sensations paraissent se succéder au déterminisme qui lie les phénomènes de la nature ? Précisément parce qu’il attribue à
qu’en moi. Elle n’est pas relative, parce qu’il n’y a pas entre le «  phénomène  » et la « chose » le rapport de l’apparence à la
ns cette théorie, que le souvenir naisse de la répétition atténuée du phénomène cérébral qui occasionnait la perception première,
de cet objet lui-même, notre représentation de l’objet absent sera un phénomène de tout autre ordre que la perception, puisqu’il
, par une étude attentive de la reconnaissance des mots ainsi que des phénomènes de l’aphasie sensorielle, nous avons essayé d’éta
avec un mécanisme corporel. C’est ainsi que nous avons pu assister au phénomène de l’association des idées, et à la naissance des
81 (1911) La valeur de la science « Deuxième partie : Les sciences physiques — Chapitre VI. L’Astronomie. »
uite de l’univers autre chose que le caprice ; il attribuait tous les phénomènes à l’action d’une multitude de petits génies fanta
res, quelques esprits hardis auraient peut-être cherché à prévoir les phénomènes physiques ; mais leurs insuccès auraient été fréq
la Nature, au moins ici-bas, ne déterminent que les grands traits des phénomènes . Combien la précision toujours croissante des pré
à la simplicité de cette loi qui ne soit une leçon pour nous ; que de phénomènes compliqués contenus dans les deux lignes de son é
te science ; et alors il est permis d’espérer que la complication des phénomènes physiques nous dissimule également je ne sais que
82 (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre premier. Aperçu descriptif. — Histoire de la question »
le intérieure sans la voir. Il ne l’a pas reconnue davantage dans les phénomènes attribués par Socrate à son démon : là pourtant,
eût remarquée, sans doute il eût préféré n’en rien dire et laisser au phénomène socratique le caractère mystérieux que Socrate lu
rammairiens, jamais avec l’esprit et la méthode de la psychologie. Un phénomène analogue à l’extension du sens du mot logos s’éta
xviie  siècle pour trouver la parole intérieure nettement dégagée des phénomènes qui l’accompagnent ou qui lui ressemblent. Deux c
se, aucun nominaliste n’a, que nous sachions, dégagé de la théorie le phénomène psychologique sans l’existence duquel elle eût ét
en psychologue l’existence de la parole intérieure. Pour envisager ce phénomène selon l’esprit de la psychologie, il fallait d’ab
ose sur une description inexacte et sur une interprétation fautive du phénomène de la parole intérieure. Les écrits de Condillac
pas autre chose31 » A ces courts passages se borne la description du phénomène . En revanche, Bonald signale à tort des faits ana
nald, la même propriété qui appartient, dans le système de Platon, au phénomène sensible : Bonald aurait pu dire que le mot nous
par la parole extérieure [ch. III, § 12] ; cette association avec des phénomènes sensibles lui est profitable : une pensée qui s’e
ssi ; « elle a pris quelque chose de l’allure et des caractères » des phénomènes corporels. Telle est pour Damiron, toute l’influe
Biran, comme il l’avait été déjà par Montaigne ; — la description du phénomène de l’audition, que nous retrouverons presque iden
à ce qu’il semble, par J.-J. Rousseau et par Dugald Stewart, que les phénomènes sensibles peuvent être pensés sans langage intéri
trui ne pouvait être directement comprise ! Cardaillac a pris pour un phénomène distinct une simple loi, une forme, l’association
d’anéantissement graduel sur la parole intérieure que sur les autres phénomènes de l’âme ? L’écriture est liée comme la parole à
psychique le rôle principal118. Rien plus : il dénature l’essence du phénomène  ; dans un des rares passages qu’il lui consacre11
ononce-t-il aussi contre la loi purement empirique de la constance du phénomène  ? « Dès que l’homme a commencé de parler, dit-il,
ur Ed. Fournié124. On jugera de l’importance que l’auteur attribue au phénomène par cette remarquable définition de l’acte de pen
une de la science psychologique par une description consciencieuse du phénomène , et par un examen des principaux problèmes que so
s la seconde partie (livre I, ch. I, § 5), elle est signalée comme le phénomène normal dont l’hallucination est l’exagération ; à
(1817-1892), Le Sommeil et les rêves : études psychologiques sur ces phénomènes et les divers états qui s’y rattachent, suivies d
pement de l’instinct et de l’intelligence dans leurs rapports avec le phénomène du sommeil (Paris, Didier, 1861). Egger renvoie à
83 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Première partie. Plan général de l’histoire d’une littérature — Chapitre II. Pourquoi il faut préférer la méthode inductive » pp. 13-14
u’elle produit à son tour, nous pourrions, pour dérouler la série des phénomènes qui nous occupent, recourir à la méthode déductiv
qui l’entoure. Nous savons, par conséquent, que toutes les causes des phénomènes littéraires se rangent en trois grandes catégorie
façon. Elles fournissent, en attendant mieux, le moyen d’ordonner les phénomènes . Elles me paraissent devoir, jusqu’à nouvel ordre
84 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre I. De la sélection des images, pour la représentation. Le rôle du corps »
boutit n’est pas de ceux qui pourraient rigoureusement se déduire des phénomènes antérieurs comme un mouvement d’un mouvement, et
t les rayons lumineux de poursuivre leur chemin. La perception est un phénomène du même genre. Ce qui est donné, c’est la totalit
ble de l’être vivant sur eux. La perception ressemble donc bien à ces phénomènes de réflexion qui viennent d’une réfraction empêch
même, on voudrait s’en passer, on ne le peut cependant, parce que ses phénomènes présentent entre eux un ordre si rigoureux, si in
jet a disparu tandis que le cerveau subsiste, on conclut de là que le phénomène cérébral suffit à la production de l’image. Mais
ent des représentations, on ne comprend pas davantage comment le même phénomène , qui était donné d’abord comme perception, devien
plutôt qu’un autre ? et quelle est la raison spéciale qui fait qu’un phénomène dont je n’étais d’abord que le spectateur indiffé
pourquoi, à tel moment déterminé, une diminution d’intensité dans le phénomène lui confère un droit à l’extension et à une appar
e un monde matériel où des effets sont enchaînés à des causes, où les phénomènes obéissent à des lois. Nous nous trouvons donc enf
toujours, échangent toujours quelque chose de leurs substances par un phénomène d’endosmose. Le rôle du psychologue serait de les
r pur que la perception pure, à ne plus connaître qu’un seul genre de phénomène , qu’on appellera tantôt souvenir et tantôt percep
sentielle qui sépare le passé du présent, on renonce à comprendre les phénomènes de la reconnaissance et plus généralement le méca
e de la matière.   Pour le réalisme, en effet, l’ordre invariable des phénomènes de la nature réside dans une cause distincte de n
ces perceptions sont le tout de la réalité, et l’ordre invariable des phénomènes de la nature n’est que le symbole par lequel nous
senties, comme autant de phosphorescences qui suivraient la trace des phénomènes cérébraux dans l’acte de perception. La matière,
issons plus que la vaine apparence, pourrait aussi bien engendrer les phénomènes de la pensée que les autres. La vérité est qu’il
nerait de la matière toute virtualité, toute puissance cachée, et les phénomènes de l’esprit auraient une réalité indépendante. Ma
e de la matière. Si donc l’esprit est une réalité, c’est ici, dans le phénomène de la mémoire, que nous devons le toucher expérim
tance cérébrale la propriété d’engendrer des représentations. Or, les phénomènes de la mémoire, où nous prétendons saisir l’esprit
e la perception et le souvenir, puisqu’ils seront l’un et l’autre des phénomènes de représentation qui se suffisent à eux-mêmes. Q
85 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre VII. Les hommes partagés en deux classes, d’après la manière dont ils conçoivent que s’opère en eux le phénomène de la pensée » pp. 160-178
classes, d’après la manière dont ils conçoivent que s’opère en eux le phénomène de la pensée Qu’il me soit permis de réclamer
s’agit point de mes propres expériences. J’ai cru m’apercevoir que le phénomène de la pensée ne s’opérait pas de la même manière
it être admise, il en résulterait une explication simple de plusieurs phénomènes sur lesquels on se dispute fort inutilement, puis
s phénomènes sur lesquels on se dispute fort inutilement, puisque ces phénomènes se manifestent de différentes manières chez les d
t de la parole, admise par moi comme moyen d’explication de plusieurs phénomènes , et surtout comme moyen de conciliation entre les
rme même de leur intelligence, dans la manière dont s’opère en eux le phénomène de la pensée. » Je dirais aux archéophiles : « Vo
86 (1911) La valeur de la science « Deuxième partie : Les sciences physiques — Chapitre VII. L’Histoire de la Physique mathématique. »
, et c’est de ce changement d’exposant que sort tout la diversité des phénomènes physiques, la variété des qualités et des sensati
s, ce n’est plus cela du tout ; c’est une relation constante entre le phénomène d’aujourd’hui et celui de demain ; en un mot, c’e
réaction ; Le principe de la relativité, d’après lequel les lois des phénomènes physiques doivent être les mêmes, soit pour un ob
n. L’application de ces cinq ou six principes généraux aux différents phénomènes physiques suffit pour nous en apprendre ce que no
87 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Conclusion »
qu’on lui accorde, c’est que le principe de causalité s’applique aux phénomènes sociaux. Encore ce principe est-il posé par elle,
’est alors seulement qu’on éprouve le besoin de les démontrer. Si les phénomènes sociologiques ne sont que des systèmes d’idées ob
méthode d’être exclusivement sociologique. Il a souvent paru que ces phénomènes , à cause de leur extrême complexité, ou bien étai
sui generis qui les caractérise à celle, déjà complexe pourtant, des phénomènes psychologiques ; à plus forte raison nous sommes-
88 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre II. De la reconnaissance des images. La mémoire et le cerveau »
ouvenir modèle, et ne plus voir dans le souvenir spontané que ce même phénomène à l’état naissant, le commencement d’une leçon ap
gne disparaissait ». Au dire de l’un d’eux, « il y avait à la base du phénomène une représentation d’ensemble, une sorte d’idée c
eté originelle, à se couler l’un dans l’autre, on ne considère que le phénomène mixte qui résulte de leur coalescence. Ce phénomè
considère que le phénomène mixte qui résulte de leur coalescence. Ce phénomène , étant mixte, présente par un côté l’aspect d’une
age plus ou moins consciemment localisée. Mais on veut que ce soit un phénomène simple. Il faudra donc supposer que le mécanisme
duits à croire que l’effet de la répétition porte sur un seul et même phénomène indivisible, qui se renforcerait simplement en se
ivisible, qui se renforcerait simplement en se répétant : et comme ce phénomène finit visiblement par n’être qu’une habitude motr
familiarité ? À la base de la reconnaissance il y aurait donc bien un phénomène d’ordre moteur. Reconnaître un objet usuel consis
ans les mouvements décrits par Th. Ribot que la condition négative du phénomène . À supposer, en effet, que les mouvements concomi
roissant de choses. Mais on peut aller plus loin, et soutenir que les phénomènes d’inhibition ne sont qu’une préparation aux mouve
qui s’y accrochent : alors, comme il n’y a pas de raison pour que le phénomène , mécanique au début, change de nature en route, o
ncore être entièrement conservée 45. Dira-t-on, avec Bastian, que ces phénomènes témoignent simplement d’une paresse de la mémoire
ous ferons d’ailleurs une place, ne nous paraît pas rendre compte des phénomènes si curieux d’écholalie signalés depuis longtemps
tre intermédiaire entre ces deux hypothèses : il y a, dans ces divers phénomènes , plus que des actions absolument mécaniques, mais
e nous dispenserait pas de chercher l’interprétation psychologique du phénomène . Par hypothèse, en effet, les souvenirs auditifs
x se préparent et se décident, comme nous le faisions pressentir, les phénomènes caractéristiques de la reconnaissance intellectue
enre, nous ne pouvons nous empêcher de trouver une analogie entre ces phénomènes et les scissions de la personnalité que M. Pierre
örung (Arch. f. Psychiatrie, 1893). Nous rapprocherions encore de ces phénomènes les cas si singuliers de surdité verbale ou le ma
89 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. James Mill — Chapitre I : Sensations et idées. »
par trois choses : l’impression, l’idée et la liaison des idées21. Le phénomène primitif est l’impression, ou, comme on dit d’ord
aiblie ; puis les idées s’associent, s’unissent, et il en résulte des phénomènes complexes ou agrégats. M. James Mill n’admet de m
iation des idées. Chez tous les philosophes qui nous occupent ici, le phénomène de l’association est considéré comme l’une des lo
ie comparée. Cette théorie de l’affirmation, dit-il, est conforme aux phénomènes de la famille de langues connues sous le nom d’In
; l’imagination est le nom d’une suite de sentiments ou idées. « Les phénomènes classés sous ce titre sont expliqués par les phil
« L’anticipation du futur par le moyen du passé, bien loin d’être un phénomène sui generis, est renfermée dans une des lois les
notre ignorance — ils ne montrent que leur impuissance à ramener les phénomènes de l’esprit à la grande loi compréhensive de l’as
90 (1896) Psychologie de l’attention (3e éd.)
s états affectifs : faits à l’appui. — Ses manifestations physiques : phénomènes vaso-moteurs, respiratoires, moteurs ou d’express
fectifs. Ces traits sont les meilleurs, parce qu’ils nous montrent le phénomène dans toute sa force. Les grandes attentions sont
ession pour les comparer. Certaines erreurs dans l’enregistrement des phénomènes astronomiques sont aussi dus à ces oscillations d
mitants physiques de l’attention peuvent se ramener à trois groupes : phénomènes vaso-moteurs, phénomènes respiratoires, phénomène
tention peuvent se ramener à trois groupes : phénomènes vaso-moteurs, phénomènes respiratoires, phénomènes moteurs ou d’expression
à trois groupes : phénomènes vaso-moteurs, phénomènes respiratoires, phénomènes moteurs ou d’expression. Ils dénotent tous un éta
cations respiratoires qui accompagnent l’attention se rapprochent des phénomènes moteurs proprement dits et entrent pour une part
nse qui profite. Les mouvements ainsi produits ne sont pas de simples phénomènes mécaniques agissant sur le milieu extérieur ; ils
n cérébrale, etc., la réaction consciente ou inconsciente de tous ces phénomènes sur le cerveau ; ce qui reste du tout primitif, a
e nous étudierons le sentiment d’effort qui l’accompagne et enfin les phénomènes d’arrêt ou d’inhibition qui, selon nous, jouent u
surtout caractérisée par la suspension momentanée de la respiration, phénomène qui saute aux yeux lorsqu’on est habitué à la res
et pratiquent le stantem oportet mori. L’attention volontaire est un phénomène sociologique. Quand on la considère comme telle,
spinal. Beaucoup d’auteurs, dans ces derniers temps, ont rapporté les phénomènes hypnotiques à une inhibition corticale. Enfin, d’
peut admettre que des vues théoriques ». Quoique la théorie, que les phénomènes d’arrêt se passent dans des appareils particulier
n activité qui se traduira par une secousse du muscle ; mais outre ce phénomène , le plus apparent et le mieux étudié, il se produ
tre pas sans profit de chercher des éclaircissements dans un ordre de phénomènes analogues, mais plus simples. Les mouvements réfl
oujours absorbé dans son idée dominante. Il faut noter dans ce cas un phénomène très singulier : par suite de la tension continue
otilité, des vaso-moteurs, des fonctions sexuelles, insomnie, etc. Le phénomène psychique de l’idée fixe n’est que l’effet, entre
une catalepsie de l’intelligence. On pourrait aussi la comparer à un phénomène d’ordre moteur, la contracture. Celle-ci est une
ation, de la tête, des membres, etc., sont sans vigueur ; si tous ces phénomènes moteurs sont, ainsi que nous le soutenons, non de
qué du merveilleux qui l’entourait, réduit toute la psychologie de ce phénomène à une « concentration de l’attention » : ce qui a
rariés. Ils ne représentent que la portion superficielle et finale du phénomène , la seule qui entre dans la conscience. Ils sont
plaisir et de la douleur », et qui par conséquent regardent ces deux phénomènes comme les caractères essentiels, ne descendent pa
la position du plaisir et de la peine ; ceux-ci ne sont donc que des phénomènes indicateurs, des signes que les besoins, quels qu
ts) réels ou à l’état naissant. Elles rentrent ainsi dans l’ordre des phénomènes moteurs ; en d’autres termes, un besoin, une incl
uvement à l’état naissant. La tendance se trouve ainsi rattachée à un phénomène physiologique qui lui donne un corps. Ce n’est pl
rmation de l’énergie n’ont une valeur et un sens que dans l’ordre des phénomènes physiques : l’état de conscience, l’événement int
91 (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre II. Le Bovarysme comme fait de conscience son moyen : la notion »
’existence de son objet. Il est malaisé de décider si le monde est un phénomène de pur idéalisme ou s’il comporte une réalité obj
ique origine nos sensations s’élevant de nous-mêmes et engendrant les phénomènes , ou si elles se forment à l’occasion d’un objet e
e méthode et de la mettre à profit en l’appliquant à divers ordres de phénomènes , on peut rechercher à quelles conditions mentales
lle est la réalité sans cause. Mais il est possible de distinguer les phénomènes les plus généraux qui l’accompagnent. À première
n sentimentale, a dit Flaubert, désignant sous ce titre, un groupe de phénomènes où sa vision d’artiste s’est exercée dans un cham
92 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Lépicié » pp. 275-278
ger, sûrement préparée par des qualités naturelles, et fondée sur des phénomènes et des expériences dont la mémoire ne nous est pa
s et des expériences dont la mémoire ne nous est pas présente. Si les phénomènes nous étaient présens, nous pourrions sur-le-champ
gement, et nous aurions la science. La mémoire des expériences et des phénomènes ne nous étant pas présente, nous n’en jugeons pas
êve, il se promène, il se rappelle ou les modèles qu’il a vus, ou les phénomènes de la nature, ou les passions du cœur humain, en
93 (1894) Dégénérescence. Fin de siècle, le mysticisme. L’égotisme, le réalisme, le vingtième siècle
d’un art nouveau, les hérauts des siècles à venir. Ce n’est pas là un phénomène indifférent. Les livres et les œuvres d’art exerc
terre rampent des ombres de plus en plus épaisses qui enveloppent les phénomènes d’une obscurité mystérieuse, détruisant toutes le
ntanés, et ne comprennent pas que d’autres s’en formalisent. Quand ce phénomène apparaît à un haut degré, on parle de « folie mor
ébranlement moral, a affaiblies temporairement. En tout cas, c’est un phénomène qui manque rarement chez le dégénéré. Il rit jusq
ssimisme, d’une crainte vague de tous les êtres humains et de tout le phénomène du monde, ou le dégoût de soi-même. « Ces malades
égénéré. Il est torturé par les doutes, demande la raison de tous les phénomènes , tout particulièrement de ceux dont les causes de
ncontrons tous les traits que nous a fait connaître l’observation des phénomènes de l’époque, particulièrement la rage d’imiter, à
iolet démontre simplement la débilité nerveuse des peintres. Un autre phénomène est encore caractéristique à un haut degré de la
afin de se retrouver eux-mêmes plus facilement dans la diversité des phénomènes . Mais ces divisions sont presque toujours arbitra
La base organique commune de ces différentes formes d’un seul et même phénomène , de la « folie à deux », de l’association des gen
étrie des mouvements se retrouvait sous l’influence de la fatigue. Un phénomène qui se montre bien marqué chez les grands hystéri
, à un processus physiologique unique : la fatigue, la dépression des phénomènes vitaux57 ». Cette cause qui, d’après Féré, trans
ule. La maladie de l’époque se manifeste encore par beaucoup d’autres phénomènes qui peuvent être mesurés et comptés, c’est-à-dire
ujourd’hui dans une unité de temps donnée. A cette cause générale des phénomènes pathologiques contemporains s’ajoute encore en Fr
époque y apparaissent seulement comme un badigeon extérieur. C’est un phénomène observé dans tout délire, qu’il reçoit sa colorat
and Fédéroff, qui mentionne le délire religieux et l’extase parmi les phénomènes accompagnateurs de l’attaque hystérique, en fait
cevoir ou pressentir des rapports inconnus et inexplicables entre les phénomènes , où l’on reconnaît dans les choses des indication
eçoivent d’elles leur tendance et leur coloris particuliers. Tous les phénomènes du monde et de la vie se présentent au mystique a
Alors le mystique ne se borne pas à soupçonner ou à deviner, dans les phénomènes et derrière eux, quelque mystère, mais il entend
ules voisines auxquelles elle est reliée par des trajets fibreux ; le phénomène s’étend dans tous les sens comme une onde circula
excitation périphérique, mais toujours par beaucoup à la fois. Chaque phénomène du monde extérieur a, en règle générale, non une
présumée d’une excitation sensorielle donnée, cela veut dire que les phénomènes s’adressent habituellement à plusieurs sens à la
sité et de coloration, entendus avec des timbres différents, etc. Les phénomènes peu nombreux qui n’ont qu’une seule qualité et pa
beaucoup de gradations, — apparaissent eux-mêmes accompagnés d’autres phénomènes  : ainsi, avec le tonnerre, pour nous en tenir à c
pluie. Notre cerveau est donc habitué à recevoir à la fois de chaque phénomène plusieurs excitations qui émanent en partie des d
usieurs excitations qui émanent en partie des différentes qualités du phénomène lui-même, en partie des phénomènes qui apparaisse
partie des différentes qualités du phénomène lui-même, en partie des phénomènes qui apparaissent habituellement en même temps que
sociation d’idées. Une seule et même qualité appartient à beaucoup de phénomènes . Il y a toute une série de choses qui sont bleues
contraste est la troisième cause d’association des idées. Beaucoup de phénomènes apparaissent dans le même espace collatéralement
t en conséquence, d’après Wundt, les quatre conditions auxquelles les phénomènes sont liés dans notre conscience par l’association
is-à-vis les autres choses, où et quand il a déjà été perçu, de quels phénomènes il était accompagné, etc. La connaissance ainsi a
ssociation d’idées appelle à la conscience sont, il est vrai, avec le phénomène qui a envoyé une excitation dans le cerveau et a
st si lâche, qu’il ne prête aucun secours utile à l’interprétation du phénomène . Nous ne devons pas oublier que toutes nos percep
ène de son côté la représentation associée. Nous savons de plus qu’un phénomène n’exerce jamais une excitation unique, mais plusi
ngères, en un mot, plus sera étendue et exacte notre connaissance des phénomènes et de leur véritable rapport. La civilisation, la
ions, des suites de son absence. Les fausses idées sur le rapport des phénomènes naissent de l’observation défectueuse de ceux-ci
cessairement, est absurde, et ne peut exprimer les rapports réels des phénomènes . Le manque ou la faiblesse d’attention conduit do
eurs sur les marécages ; dans lequel on s’imagine percevoir entre des phénomènes nets et des ombres ambiguës et informes des rappo
bleau du monde d’une incomparable luminosité, et découvrent entre les phénomènes des rapports réels qui restent nécessairement cac
perceptibles leurs contours. Le mystique dissout le dessin arrêté des phénomènes , il étend sur eux des voiles et les enveloppe d’u
éminiscences mélancoliques, etc., c’est-à-dire des représentations de phénomènes qui habituellement arrêtent ou gênent la respirat
insi il en arrive à soupçonner des rapports mystérieux entre tous les phénomènes possibles de la réalité, entre un train de chemin
ité générale donne ces natures maladivement sensitives qui tirent des phénomènes les plus indifférents les impressions les plus ét
lques groupes de cellules de l’écorce cérébrale donne lieu à d’autres phénomènes . Dans la portion du cerveau ébranlée soit par une
ère nutritive nerveuse. La sensation de volupté est un exemple de ces phénomènes accompagnateurs de désagrégations extraordinaires
puisqu’au lieu de conduire à la connaissance du véritable rapport des phénomènes , elle en éloigne. Nulle mauvaise plaisanterie n’a
ose qu’une modification de l’élaboration des impulsions motrices. Les phénomènes moteurs rendent sensible au profane, de la façon
mbiguës, et, règle générale, ils ne voient bien distinctement que les phénomènes journellement renouvelés de leur vie personnelle
hoc vigoureux de la critique. Beaucoup d’interprétations erronées des phénomènes naturels, la plus grande partie des fausses hypot
labore des aperceptions nébuleuses, parce qu’il est excité non par le phénomène lui-même, mais seulement par un mot, et que cette
n horizon intellectuel, chacun de nous est donc mystique. De tous les phénomènes qu’on n’a pas observés soi-même, chacun se fait d
ention le rend incapable de reconnaître le véritable enchaînement des phénomènes même les plus simples et dont les rapports sont l
t entendre ce qu’il veut, l’allusion au moyen âge marque seulement le phénomène le plus extérieur du préraphaélisme et ne touche
redisaient leurs explications hâtives, et il y eut toute une série de phénomènes que le système négligeait entièrement, qu’il ne c
ec son activité cérébrale, en les observant et en les comprenant, les phénomènes du monde, et qui, avec la satisfaction de soi-mêm
x. Il a de tout temps recherché le « pourquoi » et le « comment » des phénomènes , et témoigné une reconnaissance et un intérêt pas
ès le commencement du viie  siècle, la soif ardente de s’expliquer le phénomène du monde dévorait les Anglo-Saxons. Or, cette bel
licité, ce jeu de bébé dans les mots et les attitudes, ce sont là des phénomènes fréquents chez les débiles d’esprit, et nous les
ible et le vraisemblable, le concret et non l’abstrait. Retrancher du phénomène certains traits comme non essentiels et accidente
retenir les autres comme essentiels et nécessaires, c’est réduire le phénomène à un schéma. Mais la tâche de l’art n’est pas de
e, d’établir un rapport subjectif entre nos divers états d’âme et les phénomènes , de voir dans le monde extérieur un reflet de nos
de extérieur, conformément au mécanisme de l’attention, seulement les phénomènes qui s’accordent avec notre disposition d’esprit,
et la renforcent, et nous ne remarquons ni ne percevons même pas les phénomènes contradictoires. Une sombre gorge de montagne au-
arde la mer aux bords de laquelle il est assis, et ne perçoit que les phénomènes qui s’accordent avec ses émotions et leur donnent
uper plus à fond de ces deux tendances. III. Les symbolistes Le phénomène que nous avons observé chez les préraphaélites se
phie instantanée, etc., permettent de décomposer et d’enregistrer des phénomènes non directement observables pour les sens humains
ais promis autre chose que d’observer loyalement et attentivement les phénomènes , et, si possible, de déterminer les conditions da
teur voulue. En attendant, elle ne parle pas de la cause première des phénomènes , tant qu’elle a encore un si grand nombre de caus
ie et la métaphysique. Quand celles-ci affirment pouvoir expliquer le phénomène cosmique, la science montre que ces prétendues ex
veaux faits qui les aideront à éclaircir les ténèbres angoissantes du phénomène cosmique. Ce serait là une preuve de véritable so
M. Paul Janet sur la double personnalité offre une explication de ce phénomène de la vie psychique. « Tout homme, dit-il, présen
é même des observateurs qui ne connaissent pas la signification de ce phénomène . « Il est », dit M. Anatole France, « tour à tour
question l’autorité, est M. Stéphane Mallarmé. Il est le plus curieux phénomène de la vie intellectuelle de la France contemporai
Mendoza135, résume toutes les observations relatives à ce soi-disant phénomène et croit pouvoir le définir de la façon suivante 
de son ». Suarez est probablement dans le vrai, quand il dit : « Les phénomènes de pseudo-photesthésie dépendent tantôt d’une ass
sont perçus différemment. Les sens différenciés traduisent l’unité du phénomène dans la diversité de la perception. Mais même au
leurs, et confondons ainsi les propriétés acoustiques et optiques des phénomènes . Lignes et tons « durs » et « mous », voix « douc
plus profondes, fait de nouveau abstraction de la différenciation des phénomènes par les différents sens, de ce perfectionnement o
la conscience renonce aux avantages des perceptions différenciées du phénomène et confond négligemment les rapports, des différe
avec laquelle un dégénéré mystique envisage le monde et en décrit le phénomène . Nous savons que ce qui constitue la particularit
e, c’est le manque d’attention. C’est celle-ci qui, dans le chaos des phénomènes , fait le choix et les groupe de façon qu’ils rend
émotion intérieure du peintre. La photographie reflète sans choix le phénomène entier avec tous ses détails, de sorte qu’elle ne
respond l’émotivité du dégénéré. Celui-ci aussi fait un choix dans le phénomène , non d’après la loi de l’attention consciente, ma
ité et d’une pénétration sans pareilles pour l’étude scientifique des phénomènes de la vie. Il a la vue nette, prompte, analytique
accouplement : celui qui y parviendra expliquera toute la Russie… Ces phénomènes qui lui offrent un terrain si sûr quand il les ét
tout que notre vie a un but déterminé, et comme notre vie n’est qu’un phénomène particulier dans la vie générale de la nature, da
quent aussi aucune conscience universelle. En vertu de cette loi, les phénomènes du présent ont leur racine dans le passé, non dan
moment, la vie lui donne des satisfactions. La « foi simple » est un phénomène accidentel accompagnant cet optimisme naturel. Sa
possibles de celui-ci. « L’incompréhension, dit-il, les nomme (les «  phénomènes originaux » de l’espèce de Tolstoï) des originaux
, qui aborde sans la préparation la plus élémentaire le jugement d’un phénomène exigeant, pour être compris, beaucoup plus que qu
utorisent à se former et à exposer avec assurance une opinion sur des phénomènes psychologiques qui frappent comme exceptionnels l
ns fin sur ces sujets. Seulement, Griesinger était peu au courant des phénomènes de dégénérescence, et regardait par conséquent so
rescence et d’hystérie chez les nations civilisées où l’on observe le phénomène du Crépuscule des Peuples. V. Le culte de Rich
amille avec les parents restés là-bas, l’Allemagne enfanta un nouveau phénomène qui, il est vrai, ne put être élevé qu’avec beauc
ndant de longues années, que de peu d’attention et d’estime ; mais ce phénomène finit, néanmoins, par constituer sur la grande fo
d’attraction incomparablement plus puissante que tous ses rivaux. Ce phénomène est le Richard-Wagnérisme. C’est la contribution
lâtrie qui avait son foyer à Bayreuth. Les Bayreuther Blætter sont un phénomène sans précédents. Pour ma part, du moins, je ne co
uleur agréable (dynamogène)171. Mais, d’abord, on peut interpréter ce phénomène ainsi : c’est que l’impression visuelle accroît l
se sent poussé à se faciliter ce travail, à simplifier la variété des phénomènes et à les rendre ainsi plus sommaires, à ramener t
ivre. Parfois il fait composer des demi-pages en lettres espacées. Ce phénomène est expressément constaté par Lombroso chez les g
u’il transforma plus tard si étrangement dans son esprit dégénéré. Ce phénomène en vertu duquel continuent à subsister, au milieu
orance, par paresse de pensée, par imitation, nous n’observons pas ce phénomène . Il peut prendre une représentation absurde pour
s émotions, le corps du Christ et son sang rédempteur, et comment les phénomènes supra-terrestres, le rayonnement pourpré du Graal
’essentiel, et de montrer ainsi d’une façon convaincante, derrière le phénomène énigmatiquement déconcertant, la loi qui le régit
que les moyens d’imitation de la musique se limitent normalement aux phénomènes purement acoustiques et tout au plus à ceux des p
lement aux phénomènes purement acoustiques et tout au plus à ceux des phénomènes optiques qui habituellement sont accompagnés par
tié et au lettré seuls une aperception donnée. Ici nous retrouvons ce phénomène qu’à plusieurs reprises déjà nous avons indiqué c
s arts, conformément à leurs moyens et à leurs buts particuliers, des phénomènes différents. Qu’on se rappelle ce qu’est la mélodi
is, acoustiques en eux-mêmes, ou, par un parallélisme acoustique, les phénomènes optiques des mouvements de la danse de formes fém
pour fournir à ses théories et à son art un riche sol nourricier. Le phénomène constaté et expliqué ici à diverses reprises, que
ns, les romans en France n’ont plus de débit, mais des livres sur les phénomènes obscurs de la vie nerveuse s’écoulent brillamment
dernières années en France sur la magie se rattachent directement aux phénomènes de l’hypnotisme et de la suggestion : par exemple
ue à la croyance au merveilleux. Jadis, on n’avait pas pris garde aux phénomènes obscurs, ou l’on avait fermé à dessein les yeux d
n de forces ultra-terrestres, mais on les classe avec tous les autres phénomènes naturels accessibles à l’observation des sens et
a, car il sait qu’on ne va pas loin dans la prétendue explication des phénomènes , et que le plus souvent nous devons nous contente
par ces découvertes. Si donc maintenant tant de gens interprètent les phénomènes de l’hypnose comme surnaturels et nourrissent l’e
des organes. Le malade se sent oppressé et inquiet, et il impute aux phénomènes qui l’entourent un aspect menaçant et sinistre po
actes criminels, etc., ceux-là ne verraient évidemment qu’un côté du phénomène et ne tiendraient pas compte des autres. Tel ou t
tions bigarrées d’une activité cérébrale maladive, pour s’en tenir au phénomène capital qui gît au fond de toutes les « phobies »
re part, que chez certains dégénérés prédomine nettement un groupe de phénomènes morbides, sans que pour cela manquent chez eux le
question qu’il fallait répondre, et, tout en sacrifiant le monde des phénomènes tout entier, l’idéalisme de Berkeley, comme l’idé
mation de l’idée d’un « non-moi ». Qu’une certaine conscience soit le phénomène accompagnateur de chaque réaction du protoplasma
série d’évolution des organismes et est jusqu’à présent le plus haut phénomène vital dont nous ayons connaissance. Elle naît peu
entes. Les unes apparaissent imprévues, les autres précédées d’autres phénomènes . Nul acte de volonté ne précède les excitations d
trent constamment en lui, le transforment, produisent en lui tous les phénomènes de la vie et de la conscience. Toutes les lignes
ocessus organiques intérieurs l’occupent beaucoup plus encore que les phénomènes du monde extérieur qui lui sont transmis par les
établir d’étroites relations avec les autres êtres, les choses et les phénomènes . Auguste Comte et, après lui, Herbert Spencer, on
citation ou émotivité particulière qui constitue, nous l’avons vu, le phénomène fondamental de la vie intellectuelle des dégénéré
représentations comme la marche de ses idées, est la conséquence des phénomènes qui ont lieu dans ses nerfs, ses vaisseaux et ses
ale, et d’attacher ses centres supérieurs à la poursuite attentive du phénomène du monde. Le résultat nécessaire de ces condition
onde extérieur. L’égotiste, conséquemment, ne connaît ni ne saisit le phénomène du monde. La conséquence de ceci est le manque d’
e les objectiver sous forme artistique. Dans la multitude infinie des phénomènes s’écoulant uniformément devant ses sens, l’artist
seul fait que nous avons cru trouver des lois est une preuve que les phénomènes qui répondent aux lois reconnues, et par suite no
uite nous sont agréables, doivent être beaucoup plus nombreux que les phénomènes contradictoires de ceux-ci, et par suite, laids ;
positifs et négatifs, suffit pour établir ce fait. Nous retrouvons ce phénomène chez les êtres vivants les plus inférieurs. Certa
strident, de la dissonance, contre les effets mécaniques de certains phénomènes physiques, et les centres cérébraux supérieurs ré
impressions de goût et d’odorat nuisibles, la peur des animaux et des phénomènes naturels dangereux, etc., sont devenues en lui un
nt organique. La conscience n’a l’occasion de constater le danger des phénomènes et de défendre contre lui l’organisme, que si ces
nger des phénomènes et de défendre contre lui l’organisme, que si ces phénomènes sont ou tout nouveaux ou très rares, de sorte qu’
ujours une connaissance instinctive ou consciente de la nocivité d’un phénomène . Son contraire, le plaisir, n’est pas seulement,
égénéré, est l’état permanent. Alors il offre naturellement les mêmes phénomènes que nous avons constatés chez celui-ci, mais à un
ions, acquiert connaissance, c’est-à-dire forme une aperception, d’un phénomène quelconque qui implique un mouvement grossier (le
r l’aperception en un mouvement semblable, par conséquent à imiter le phénomène , naturellement dans la forme que cet être peut ré
s d’inhibition en bon ordre, ce mouvement ne répond donc pas à chaque phénomène , mais seulement à ceux qui le frappent fortement,
on visuelle quelconque. l’excitation n’est pas causée par la vue d’un phénomène extérieur, mais par un état organique intérieur (
et le beau intellectuel. Comme sensoriellement beaux nous sentons les phénomènes dont la perception par les centres sensoriels est
une observation et une compréhension plus aiguës de toute la série de phénomènes en rapports avec l’émotion. Ensuite, l’œuvre d’ar
d’art permet de pénétrer du regard les lois dont l’expression est le phénomène , car l’artiste sépare dans sa création l’essentie
ue veut dire Hegel, quand il nomme le beau « la présence de l’idée en phénomène limité ». Par sa propre compréhension profonde de
de l’artiste, mais une aperception n’est jamais le reflet exact d’un phénomène du monde extérieur ; chaque phénomène éprouve au
est jamais le reflet exact d’un phénomène du monde extérieur ; chaque phénomène éprouve au contraire, avant de pouvoir passer dan
s qui forment l’aperception modifient à leur tour le rapport réel des phénomènes entre eux, accentuant les uns plus fort et en nég
ntive. Par le simple fait de l’attention, elle fait choix de certains phénomènes et leur donne une importance qu’ils n’ont pas dan
le malade présente cependant déjà depuis sa première enfance certains phénomènes de dégénérescence qui ne permettent pas, même à l
s’occupe que de lui, et nullement de sa femme ! Ici se renouvelle le phénomène constaté au sujet des vues d’Ibsen sur la moralit
l le saisit bien et le reproduit nettement. Mais ses rapports avec le phénomène entier, il ne les comprend pas, et son organe vis
es il donne un sens propre s’écartant de l’usage habituel, est un des phénomènes les plus fréquents chez les malades d’esprit. Gri
qu’a la pensée mystique de soupçonner des rapports obscurs entre les phénomènes . Elle cherche précisément à s’expliquer l’enchaîn
raisonnables, et il rapporte tout ce qui passe par la conscience à un phénomène quelconque qu’il perçoit à l’instant même ou dont
s, c’est le « dégoût des gens » et le « tædium vitæ » des aliénistes, phénomènes qui ne sont jamais absents des formes dépressives
llement quelque chose en soi ; le rejet de ce qui est usé n’est qu’un phénomène d’accompagnement de la susception de matières nou
vint véhicule exclusif de l’un ou de l’autre des concepts opposés. Ce phénomène n’a pas le plus léger rapport avec une modificati
i les caractérisaient comme dégénérés, c’est-à-dire comme infirmes ou phénomènes ataviques, non comme développements et floraisons
encore existé. Mais celui qui considère Nietzsche en rapport avec les phénomènes analogues de l’époque, reconnaît que ses prétendu
ins en leur contraire. Il commet toutefois, dans l’interprétation des phénomènes en lesquels se manifeste l’aberration, une erreur
en citent de curieux exemples396. Quant à son penser rapide, c’est un phénomène qui ne fait jamais défaut dans la folie furieuse.
tique. En philosophie, il désigne la manière de voir pour laquelle le phénomène du monde est l’expression d’une réalité matériell
d’origine externe, il emploiera pour l’œuvre d’art principalement les phénomènes du monde extérieur, les expériences sensorielles
mmer réalistes les œuvres qui résultent d’une émotion suscitée par le phénomène du monde, et idéalistes celles dans lesquelles s’
e ou un sculpteur ne peut jamais avoir l’idée de se placer en face du phénomène et de le reproduire sans choix, sans accentuation
ct en question, et son œuvre, en conséquence, ne représentera plus le phénomène tel qu’il était réellement, mais tel qu’il l’a vu
onc de nouveau qu’un témoignage de son émotion, et non le cliché d’un phénomène . Travailler absolument à la façon de la chambre o
e, cela ne serait possible qu’à un manœuvre obtus qui, en présence du phénomène du monde, n’éprouverait rien de rien, ni plaisir,
er. Et si le réalisme véritable, l’imitation entièrement objective du phénomène , est interdit même aux beaux-arts par leur nature
e composer, il lui reste toujours encore la possibilité de copier les phénomènes qui sont inscrits dans les limites de son champ v
est plus représentée que par le cadre, qui le coupe, non parce que le phénomène a réellement là son terme, mais parce que l’œil d
ême où il faut qu’il les saisisse et qu’il les laisse, où commence le phénomène qu’il veut utiliser dans son œuvre, et où il fini
réalisme ». L’œuvre du peintre s’adresse en outre au même sens que le phénomène du monde lui-même, et le reproduit à l’aide des m
es couleurs et les lignes du peintre ne sont pas exactement celles du phénomène réel, et ce n’est que par suite d’une illusion qu
t ce n’est que par suite d’une illusion que l’on croit reconnaître le phénomène dans son imitation ; mais cette illusion est l’œu
et de jugements. Il n’a pas de moyens pour reproduire directement le phénomène sensible lui-même, mais il doit d’abord traduire
ment le phénomène sensible lui-même, mais il doit d’abord traduire le phénomène en concepts, et il ne peut nous présenter que ces
L’individualité du poète est la seule chose décisive ; l’un reçoit du phénomène du monde, l’autre de ses processus organiques int
sens à la fois et à rendre en paroles les traits caractéristiques du phénomène , l’impressionnisme montre l’état d’âme d’un être
leur essence, l’impressionnisme le travail d’un cerveau qui reçoit du phénomène seulement les éléments sensoriels — et sensoriels
sme. Le poète se donne l’air d’être peintre, il prétend non saisir le phénomène comme concept, mais le sentir comme simple excita
rer lourdement les uns à la suite des autres les éléments optiques du phénomène , on lui présentait le phénomène tout élaboré en u
e des autres les éléments optiques du phénomène, on lui présentait le phénomène tout élaboré en un concept. M. Zola a assez exact
me et de la fureur descriptive. L’impressionniste se place en face du phénomène comme un simple sens, comme photo= ou phonographe
u contraire, attribue systématiquement l’importance principale non au phénomène , mais à ses rapports de causalité ; il n’est pas
té. C’est la tâche de l’homme de science de rechercher les causes des phénomènes . Parfois il les trouve, fréquemment elles lui éch
ces du penser humain, de lier causalement les uns aux autres tous les phénomènes qui se présentent simultanément ou successivement
té reste vrai, il doit conserver son rapport exact avec l’ensemble du phénomène , et c’est ce qui n’arrive jamais chez M. Zola. Qu
e celui-ci est foncièrement romantique dans sa manière d’envisager le phénomène du monde et dans sa méthode artistique. Il pratiq
Victor Hugo, que les romantiques de second rang, M. Zola voit chaque phénomène monstrueusement grossi, mystérieusement menaçant,
orte en elle ses dispositions d’esprit. Il dispose arbitrairement les phénomènes , de sorte qu’ils semblent exprimer une représenta
sations organiques désagréables, aperçoit dans le monde seulement les phénomènes qui concordent avec sa disposition fondamentale o
a est malade. Sa prédilection aussi pour les choses malpropres est un phénomène morbide bien connu. « Ils (les imbéciles), dit So
e présentent pas à lui, ainsi qu’aux individus normaux, d’abord comme phénomènes optiques et acoustiques, mais comme aperceptions
s et des jugements logiquement enchaînés, pour lui faire concevoir le phénomène du monde, les changements de celui-ci et les caus
lesquels se trouvent maintes fortes natures d’écrivains, sont un des phénomènes les plus surprenants et les plus affligeants dans
aquelle j’ai observé jusqu’ici, d’après une méthode scientifique, les phénomènes donnés. J’éprouve, comme écrivain allemand, une h
oute que le réalisme allemand peut avoir pour l’Allemagne même, comme phénomène local, une triste importance, mais qu’il n’existe
uâtre. « Ses pupilles vitreuses remuaient incessamment ». C’est là un phénomène que personne encore n’a aperçu. « Les troncs des
journaux même respectables. Son influence s’étend jusqu’à l’étranger, phénomène fréquemment observé dans les formations de bandes
lus violente encore, gagner encore en largeur et profondeur, certains phénomènes que, dès maintenant, l’on aperçoit comme des exce
à-dire l’introduction d’interprétations personnelles erronées dans le phénomène du monde, est de plus en plus refoulé par la comp
our suivant est la continuation de celui qui précède ; chaque nouveau phénomène est engendré par un plus ancien et conserve sa re
lus haut développement intellectuel, à voir et à rendre exactement le phénomène du monde. Mais la foule réclamera également sans
fois santé, suivant le moment où il apparaît. Le bec-de-lièvre est un phénomène régulier et sain sur le fœtus humain dans la sixi
Tonnini en Italie, ont apporté à un vaste public la compréhension des phénomènes obscurs de la vie de l’esprit et répandu des conn
r complètement le terrain de l’érotisme, qui renferme précisément les phénomènes les plus caractéristiques et les plus frappants r
red Binet, Les altérations de la personnalité, p. 83, 85. 226. « Les phénomènes organiques, cardiaques, vaso-moteurs, sécrétoires
mpagnent presque tous, sinon tous les états affectifs, … précèdent le phénomène conscient, loin de le suivre ; ils n’en restent p
e la vérité et de la vie ; il veut dire qu’il doit distinguer dans le phénomène l’essentiel et, par cela même, le durable du cont
nce des choses… de laquelle les accessoires accidentels troublants du phénomène extérieur tombent comme des feuilles mortes, de f
g, 1892. 344. Robert Schellwien, Max Stirner et Frédéric Nietzsche : Phénomènes de l’esprit moderne et essence de l’homme. Leipzi
94 (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXVe entretien. La Science ou Le Cosmos, par M. de Humboldt (4e partie) » pp. 429-500
Science ou Le Cosmos, par M. de Humboldt (4e partie) I « Les phénomènes de l’année et de ses subdivisions constituent dan
entier de l’année, et on n’y observe ni hiver ni été ; on y voit les phénomènes de la vie animale et végétale se reproduire régul
inventer que des mythes et de grossières théories pour expliquer les phénomènes de la nature. Le curupira est un être mystérieux
oi effacer toutes les impressions désagréables que causent ces divers phénomènes , et notamment l’énergie effrénée de la végétation
de lianes parasites ; absence de fleurs ; retour invariable des mêmes phénomènes dans leur cycle annuel, mensuel et diurne ; ombra
i lui-même et la preuve indirecte de son insuffisance à expliquer les phénomènes de la vie, par la matière, c’est-à-dire par la su
sive d’un agent de la vie. « Ramenons donc tous les êtres et tous les phénomènes de la vie, de ces abstractions matérialistes et m
ré, c’est-à-dire dans tous les actes chrétiens. « Mais, au-dessus des phénomènes physiologiques qui m’affirment un principe vital
j’observe, dans une région supérieure de mon être, un autre ordre de phénomènes parfaitement distincts des précédents, les phénom
autre ordre de phénomènes parfaitement distincts des précédents, les phénomènes psychiques, source de tout idéal en moi, qui m’af
is Dieu lui-même jusqu’aux lois physiques et intellectuelles dans les phénomènes qui composent, en découlant de lui, son véritable
95 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Deuxième partie — Chapitre I. La quantité des unités sociales : nombre, densité, mobilité »
est, dans les êtres sociaux comme dans tous les êtres composés, qu’un phénomène superficiel, et qui n’affecte pas leur constituti
d’un point, remarquée incidemment. Ici encore, c’est le spectacle des phénomènes d’ordre économique qui donne l’éveil : il est tro
oins, ont vu leur population se multiplier avec une rapidité inouïe ; phénomènes relativement récents et qu’on peut dire caractéri
prédisposait, plus que toutes les autres, à l’égalitarisme. Un autre phénomène multiplie d’ailleurs les effets dus au grand nomb
là même qu’elle les éloigne forcément de l’idée de l’égalité. Un même phénomène peut fort bien augmenter à la fois et l’intensité
l’augmentation de leur densité ou de la mobilité de leurs éléments, —  phénomènes qui se rencontrent justement, nous l’avons vu, da
Que prouvent de telles paroles ? Que vous vous rendez compte que des phénomènes proprement sociaux, comme le fait d’être interné,
oi81 ». L’union de la ville et du monde, Urbis et Orbis, tel était le phénomène singulier qui conviait l’humanité à prendre, par
96 (1897) L’empirisme rationaliste de Taine et les sciences morales
eux extrêmes. Avec les rationalistes, il admet qu’il existe entre les phénomènes des relations logiques, que les choses sont intel
, en même temps, il a un sentiment très vif de la réalité du fait, du phénomène concret, de l’être individuel. Le sensible, avec
rand mérite d’appliquer ces idées générales à un ordre particulier de phénomènes , je veux dire aux phénomènes psychologiques. Car
dées générales à un ordre particulier de phénomènes, je veux dire aux phénomènes psychologiques. Car la psychologie expérimentale,
97 (1904) En méthode à l’œuvre
e devient : qui intégrale et possessoirement ne s’aimera, que si, des phénomènes d’attraction, elle tend à prendre sensation d’ell
lutôt à une loi à double-action du plus ou du moins de pesanteur, les phénomènes de tous ordres : condensation et expansion. De qu
et remettent en activité* D’autre part, du même principe s’entend le phénomène d’amassement concentré et pesant des vitalités, s
étractive reprise : et ainsi, n’exprime pas, nous le verrons, tout le phénomène de l’évolution qui n’est pas égal et continu. Tou
ement elle vient en possession de Soi-même. *** Mais disions-nous, le phénomène de l’Évolution n’est pas égal et continu. Fatalem
ervation, primordial et perdurant aux organismes les plus élevés, aux phénomènes les plus complexes). — Loi immanente à la Vie, qu
utes les images des sens associées et intermuantes qu’elle traduit en phénomènes de conscience…   Or, l’instrumentation-Verbale (a
otivité instinctive, d’imitation (phonétique, graphique, colorée) des phénomènes extérieurs, — et de sentiment et de pensée. Tripl
ntrer appliqué primitivement à exprimer les sensations perçues et les phénomènes extérieurs, ainsi qu’en les décrivant. De même qu
raliser et à l’état normal des individus. Il se peut que la rareté du phénomène ait pu provenir du peu d’aptitude ou de l’inatten
98 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre septième. Les altérations et transformations de la conscience et de la volonté — Chapitre premier. L’ubiquité de la conscience et l’apparente inconscience »
u moi central, qui se désorganise. Examinons successivement ces trois phénomènes  : diminution, déplacement, désintégration de la c
conscience plus forts et plus distincts. Et cette association est un phénomène qui se produit sans cesse dans la vie normale. Qu
e attitude de résolution. » M. Binet fait remarquer l’analogie de ce phénomène avec tous ceux qui ont été étudiés par M. Chevreu
iente de son âge : il n’a pas la représentation de ce qu’il écrit. Le phénomène « idéo-moteur » est conscient dans sa première mo
est invitée par des sensations sourdes à exprimer la pensée. Tous ces phénomènes confirment ce principe que chaque état psychique
99 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre quatrième. Les émotions proprement dites. L’appétit comme origine des émotions et de leurs signes expressifs. »
. Non, c’est en vertu d’un déterminisme absolument nécessaire que tel phénomène intérieur se traduit par telle expression extérie
doit avant tout chercher les raisons mécaniques et physiologiques des phénomènes d’expression. Par exemple, les disciples de Darwi
plaintes, l’agitation cérébrale se trouve par cela même diminuée. Ces phénomènes de diversion ne sont que des cas particuliers de
st causée par un relâchement momentané de l’innervation vaso-motrice, phénomène compensateur qui accompagne l’émotion cardiaque.
r définition même un rapport avec le mental ? Il faut donc partir des phénomènes mentaux élémentaires. Or, dans toute passion, il
nquer d’amener bientôt la prostration. Pendant l’effort se produit ce phénomène expressif de la contraction des sourcils qui a do
aussi, selon nous, une contagion psychologique et, conséquemment, un phénomène social. L’organisme, en effet, est un composé d’o
t sympathique, elle est défensive et active. L’expression est donc un phénomène social de sympathie et de synergie qui est d’abor
ralysie produite par la peur, ou la cataplexie, n’est pas non plus un phénomène « utile ». Quand on pousse un long cri dans l’ore
vi. » Les pleurs, selon Darwin, « semblent venir d’une succession de phénomènes analogue à la suivante. L’enfant, réclamant sa no
erreur, les poils ou plumes des animaux se hérissent-ils ainsi ? « Ce phénomène , prétend Darwin, concourt, avec certains mouvemen
à s’épancher au dehors au moyen des nerfs moteurs et à se traduire en phénomènes mimiques. Dans bien des cas, il suffit de ne pouv
100 (1886) Quelques écrivains français. Flaubert, Zola, Hugo, Goncourt, Huysmans, etc. « Les romans de M. Edm. de Goncourt » pp. 158-183
moire à retenir, un ordre de faits particulier, un caractère dans les phénomènes , un moment dans les physionomies, les gestes, les
tyle de M. de Goncourt. Il a dû recourir au néologisme pour noter des phénomènes qu’il a bien vus le premier. Le frisson même que
s mais infiniment sensibles de la physique moderne qui saisissent des phénomènes et permettent des approximations inconnues aux an
ects mouvementés des êtres et des choses, ému par ce qu’il y a en ces phénomènes de joli, de délicat, de rare, de bizarre, d’un pe
ités ; l’habitude de l’observation, son ouverture d’esprit à tous les phénomènes de la vie, le garde de tomber dans la mièvrerie o
es choses basses, des personnages laids ou nuls, limite sa vision des phénomènes psychologiques, l’éloigne de concevoir des caract
/ 1026