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1 (1900) Le rire. Essai sur la signification du comique « Chapitre I. Du comique en général »
i que l’émotion. Je ne veux pas dire que nous ne puissions rire d’une personne qui nous inspire de la pitié, par exemple, ou mêm
est tombé, et c’est de quoi les passants rient. Voici maintenant une personne qui vaque à ses petites occupations avec une régu
udrait trouver la souplesse attentive et la vivante flexibilité d’une personne . Il y a entre les deux cas cette seule différence
e est donc accidentel ; il reste, pour ainsi dire, à la surface de la personne . Comment pénétrera-t-il à l’intérieur ? Il faudra
r sur la réalité présente. Le comique s’installera cette fois dans la personne même : c’est la personne qui lui fournira tout, m
. Le comique s’installera cette fois dans la personne même : c’est la personne qui lui fournira tout, matière et forme, cause et
raux s’effacent, et que nous ne pensons plus du tout à eux, mais à la personne qui les absorbe ; c’est pourquoi le titre d’un dr
t que le vice comique a beau s’unir aussi intimement qu’on voudra aux personnes , il n’en conserve pas moins son existence indépen
par lequel le comique s’installe de plus en plus profondément dans la personne , sans cesser pourtant de nous rappeler, dans ses
éliminer elles-mêmes dans ce qu’on a appelé la lutte pour la vie), la personne peut vivre, et vivre en commun avec d’autres pers
our la vie), la personne peut vivre, et vivre en commun avec d’autres personnes . Mais la société demande autre chose encore. Il n
itions fondamentales de cet équilibre : un accord tout fait entre les personnes ne lui suffit pas, elle voudrait un effort consta
ependant puisque le comique naît au moment précis où la société et la personne , délivrés du souci de leur conservation, commence
égager la loi suivante : Peut devenir comique toute difformité qu’une personne bien conformée arriverait à contrefaire.   Ne ser
grimace unique et définitive. On dirait que toute la vie morale de la personne a cristallisé dans ce système. Et c’est pourquoi
s à une cause profonde, à une certaine distraction fondamentale de la personne , comme si l’âme s’était laissé fasciner, hypnotis
es expressions mouvantes de la physionomie, imprimer enfin à toute la personne une attitude telle qu’elle paraisse enfoncée et a
, comme par transparence, un mécanisme démontable à l’intérieur de la personne . Mais il faut aussi que la suggestion soit discrè
l faut aussi que la suggestion soit discrète, et que l’ensemble de la personne , où chaque membre a été raidi en pièce mécanique,
sinateur est d’autant plus consommé, que ces deux images, celle d’une personne et celle d’une mécanique, sont plus exactement in
nes. La vision d’une mécanique qui fonctionnerait à l’intérieur de la personne est chose qui perce à travers une foule d’effets
t nous ne songions pas à rire, deviennent risibles quand une nouvelle personne les imite. On a cherché des explications bien com
st dégager la part d’automatisme qu’il a laissée s’introduire dans sa personne . C’est donc, par définition même, le rendre comiq
st appelée alors sur le costume, nous le distinguons absolument de la personne , nous disons que la personne se déguise (comme si
me, nous le distinguons absolument de la personne, nous disons que la personne se déguise (comme si tout vêtement ne déguisait p
. Tout à l’heure, le vêtement habituel avait beau être distinct de la personne  ; il nous semblait faire corps avec elle, parce q
mique tout incident qui appelle notre attention sur le physique d’une personne alors que le moral est en cause. Pourquoi rit-on
de ses souliers trop étroits ou de sa ceinture trop serrée, etc. Une personne que son corps embarrasse, voilà l’image qui nous
la timidité un peu ridicule. Le timide peut donner l’impression d’une personne que son corps gêne, et qui cherche autour d’elle
ivant. L’être vivant dont il s’agissait ici était un être humain, une personne . Le dispositif mécanique est au contraire une cho
Ce qui faisait donc rire, c’était la transfiguration momentanée d’une personne en chose, si l’on veut regarder l’image de ce bia
i conduiront à cette nouvelle loi : Nous rions toutes les fois qu’une personne nous donne l’impression d’une chose. On rit de Sa
nt il veut créer l’hallucination. C’est ainsi qu’il arrive à bien des personnes , quand elles vont s’endormir, de voir ces masses
ssier, là où paraît s’accomplir sous nos yeux la transformation d’une personne en chose. Mais il y a d’autres procédés plus disc
e d’effets amusants, — tous ceux qu’on obtient en s’exprimant sur des personnes comme on le ferait sur de simples choses. Cueillo
est pas nécessaire d’aller jusqu’au bout de l’identification entre la personne et la chose pour que l’effet comique se produise.
’on entre dans cette voie, en affectant, par exemple, de confondre la personne avec la fonction qu’elle exerce. Je ne citerai qu
2 (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Auguste Vacquerie  »
onnaître, dans le livre de Vacquerie, sous le déguisement de son nom. Personne donc, personne, dans ce Paris d’esprit, n’a recon
le livre de Vacquerie, sous le déguisement de son nom. Personne donc, personne , dans ce Paris d’esprit, n’a reconnu le front imm
s façon, en homme qui peut tout prendre pour son service particulier. Personne , parmi les plus malins, ne s’est douté de ce que
e faire raconter ses Mémoires par ses quatre secrétaires parlant à sa personne  : « Vous avez fait cela, Monseigneur ! Vous avez
e, — le Wagnière de Victor Hugo, — ni seulement non plus à la seconde personne , comme le vieux Sully ; mais il les a fait dire p
x Sully ; mais il les a fait dire par Vacquerie lui-même à la seconde personne et, rinforzando, à la troisième ! La seconde pers
me à la seconde personne et, rinforzando, à la troisième ! La seconde personne , c’est royalement bon ; c’est, comme je l’ai dit
x, qui fait de sa queue une éblouissante révérence. Mais la troisième personne  !!! Oh ! la troisième personne ! Écoutez !,., cel
ouissante révérence. Mais la troisième personne !!! Oh ! la troisième personne  ! Écoutez !,., cela se goûte, mais c’est incompar
une sensation indicible. Croyez-vous qu’il y ait au monde une seconde personne qui vaille la troisième que voici : … Pour moi,
idolâtre qu’on puisse le moduler, qui vaille cette brusque troisième personne … « C’était surtout Hugo ! » Et quand il tient cet
C’était surtout Hugo ! » Et quand il tient cette ingénieuse troisième personne en parlant de lui-même, comme il la tient ! comme
t ! comme il en exprime tout ce qu’il y a, en cette juteuse troisième personne  ! Mes monuments, mes parcs, mes princes et mes f
et de ses romans, mais n’oserait peut-être pas le dire à la première personne  ; seulement, comme Figaro, qui dit : « Ce qu’on n
3 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre septième. Les altérations et transformations de la conscience et de la volonté — Chapitre deuxième. Troubles et désagrégations de la conscience. L’hypnotisme et les idées-forces »
e les hypnotiser par téléphone, comme l’a fait M. Liégeois ? Quelques personnes s’hypnotisent sous le chloroforme avant d’être ch
ations et premiers mouvements du réveil. Le vertige se dissipe, et la personne se retrouve. Il y a alors un tel changement à vue
exagération. M. Ochorowicz déclare avoir plusieurs fois endormi « des personnes qui ont résisté de toute leur énergie. » C’est qu
mo-gastrique. Et il est difficile de soutenir qu’une aliénation de la personne qui rappelle ou la folie, ou le somnambulisme nat
tat presque « monoïdéique ». M. Delbœuf a montré qu’en réveillant une personne endormie au milieu même de l’accomplissement de q
ptiques. En premier lieu, nous ne croyons pas que la conscience de la personne cataleptique puisse être proprement déclarée « vi
gétative et animale, et qui ne peuvent cesser qu’avec la vie même. La personne en catalepsie conserve toujours le « vouloir-vivr
de toutes les parties du corps qui dépendent du système nerveux. Une personne est menacée d’une bronchite : elle ressent des ch
nt la toux ; mais cette exploration est vague et incomplète ; la même personne est-elle hypnotisée : à l’instant, dit M. Delbœuf
ue l’hypnotiseur emploie la suggestion de l’idée : qu’il déclare à la personne , dans un certain nombre de séances, que telle irr
laissées par les relations que l’hypnotisme a établies entre les deux personnes . Le cerveau de l’hypnotisé conserve l’idée de l’h
ujet est souvent aveugle ou sourd à la présence et à la voix de toute personne autre que l’hypnotiseur ; il ne voit et n’entend
nation ne se produit que si M. Janet lui touche la main. Si une autre personne que lui la touche, rien ne se produit ; mais si M
, rien ne se produit ; mais si M. Janet touche lui-même cette seconde personne , même à l’insu de la somnambule, l’hallucination
tion quelconque exercée par lui avait passé au travers du corps de la personne qu’il touche. Si on fait une sorte de chaîne avec
personne qu’il touche. Si on fait une sorte de chaîne avec plusieurs personnes intermédiaires, le phénomène n’est plus aussi con
, M. Gurney, en touchant un doigt, le rendait insensible ; les autres personnes , non. En admettant donc qu’il y eût suggestion, e
pensée, mais on peut, par la même force, faire des suggestions à une personne déjà endormie. M. Gibert suggère mentalement à Mm
patientes et très minutieuses sur la transmission de la pensée à des personnes hypnotisées et même non hypnotisées. Ces résultat
entre fortement sa volonté sur l’idée d’endormir à distance une autre personne se met artificiellement lui-même dans un état de
ons qui, d’ordinaire, aboutissent à l’idée du sommeil voulu par telle personne . Comme l’hypnose est précisément la dépression de
eilleux et encore mal exploré. Selon MM. Gurney et Myers, beaucoup de personnes ont éprouvé des impressions de diverses sortes re
onnes ont éprouvé des impressions de diverses sortes représentant une personne éloignée qui, au même moment, était ou mourante o
eillies par une minutieuse enquête, consistaient dans la vision de la personne absente ou dans l’audition de sa voix : c’étaient
ication à distance, dans des circonstances exceptionnelles, entre des personnes qui sont reliées par les liens de l’affection. Ce
inations complotes ; parfois, c’est seulement l’idée de la mort d’une personne aimée qui surgit tout d’un coup dans l’esprit, sa
out d’un coup dans l’esprit, sans aucune apparition sensible de cette personne . M. Gurney explique la chose par ce fait que le m
pathie à distance fait se reproduire cette idée dans le cerveau de la personne qui l’aime. Ce serait un phénomène d’induction ne
llucinations collectives, où la même apparition est vue par plusieurs personnes . On nous raconte aussi des histoires peu convainc
, l’auteur anglais de livres de voyages, il y avait eu promesse de la personne qui mourut et apparut ensuite. Une hallucination
s, et même de ces hallucinations de la mémoire qui font que certaines personnes s’imaginent avoir vu ce qu’elles n’ont point vu.
uments sur le miroir magique. Depuis l’antiquité, il existe certaines personnes qui aperçoivent des visions dans un miroir, et ce
éroché, par un diamant, en un mot, par un objet brillant. En fait, la personne nerveuse et exaltée qui consulte le miroir ou le
eflets de la flamme, apercevait des figures et des scènes. Il est des personnes douées du pouvoir de se donner à elles-mêmes des
hypnotisés ; celle des « hallucinations négatives ». On suggère à une personne hypnotisée que, revenue à l’état normal, elle ne
essés de conclure : — Pour que l’objet présent cesse d’être vu par la personne normale, il faut qu’il soit reconnu par un autre
n vrai, d’ailleurs, qu’une somnambule réveillée ne voie aucunement la personne qu’on lui a suggéré de ne pas voir ? Elle ne veut
e sphérique, solidité, odeur et saveur. De même, pour reconnaître une personne , il faut faire une série de synthèses, qui rattac
y a après le réveil la forte persuasion de l’absence nécessaire d’une personne , jointe à l’exaltation de toutes les autres sensa
ble de la synthèse, qui rejette dans la pénombre l’image réelle de la personne présente, l’efface même par une sorte de paralysi
e les deux serait inconcevable ; on ne voit pas comment, parce que la personne inconsciente verrait l’objet qu’on a suggéré de n
sonne inconsciente verrait l’objet qu’on a suggéré de ne pas voir, la personne consciente pourrait cesser de l’apercevoir : de c
e le voir. On est donc obligé d’expliquer l’absence de vision dans la personne consciente elle-même, à laquelle il faut toujours
ermanent d’individualité. Enfin, ce qui change l’individualité en une personne consciente, c’est la synthèse des images diverses
s’il n’était pas. C’est ce qui produit une apparente mutilation de la personne , parallèle à la scission du mécanisme cérébral. D
connaître tous les deux prouve encore qu’il y a un lien dans une même personne entre les deux sous-personnalités. Les seuls cas
rsonnalités. Les seuls cas de vrai dédoublement sont ceux où les deux personnes sont entièrement ignorées l’une de l’autre, si bi
e temps, suivant le signal convenu avec la partie subconsciente de la personne , avec celle qui avait été précisément en action d
elle voit tel objet ; adressez-vous à Adrienne, second nom de la même personne , elle répondra qu’elle ne voit pas cet objet. C’e
u « type visuel » au « type moteur » et réciproquement ; dès lors, la personne qui pensait tout au moyen des signes fournis par
4 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Le marquis de Lassay, ou Un figurant du Grand Siècle. — II. (Fin.) » pp. 180-203
moi avec évidence, c’est que Mme de La Fayette, qui savait mieux que personne ce que c’était que crédit et considération, n’en
grande envie de bien faire, il est difficile qu’on fasse bien mal, et personne dans le monde n’a tant de bonne volonté que moi.
d et respecté, n’est le propre que de bien peu. On ne sait rien de la personne à laquelle il s’adressait alors, sinon qu’elle ét
point aux autres femmes, et je me flattais de retrouver en vous cette personne que j’ai tant aimée, et qui, toute morte qu’elle
uarante-deux ans (1694) lorsqu’il s’éprit plus au sérieux d’une jeune personne jolie, spirituelle et très capricieuse, fille nat
onde le caractère de bizarrerie et d’excentricité qui tenait plus aux personnes auxquelles il s’était lié, qu’à lui-même. Il lui
t victime : On est trop heureux, lui disait-il, de trouver une seule personne sur qui l’on puisse compter, et vous l’avez trouv
ette versatilité, et il faisait tout pour l’en guérir : « Une honnête personne qui a tant fait que d’aimer et de le dire, ne doi
le que le vôtre diminue. » Mlle de Châteaubriant paraît avoir été une personne romanesque qui voyait avant tout dans la passion
ssible de résister ; je comptais de passer des jours heureux avec une personne qui m’aimait, et que j’aimais plus que ma vie : v
uvez moyen de faire que c’est un malheur d’aimer et d’être aimé de la personne du monde la plus aimable ; il y a bien de l’art à
mal ; si bien qu’il ne regarde jamais les choses, mais simplement les personnes qui les ont faites ; et, si c’est quelqu’un qui l
dépense a toujours été en espions ; il ne peut pas souffrir que deux personnes parlent bas ensemble, il s’imagine que c’est de l
il trouve le moyen de ne jouir de rien de tout cela et d’empêcher que personne n’en jouisse… Il aime mieux y vivre sans aucune c
encore. Il l’y montre avec toutes ses grâces dans l’esprit et dans la personne , avec sa douceur charmante dans l’humeur et son s
pour l’esprit de connaissance et de discernement, il croit que peu de personnes l’ont plus que lui : Et cela, conclut-il, m’a fa
ne. Il avait retrouvé une amie sincère, véritable et tendre, dans une personne bien plus jeune que lui, dans Mme de Bouzols, fil
e ans, il put se dire une dernière fois avec amertume : Je n’ai plus personne qui m’aime par préférence à tout ce qu’il y a dan
je puisse dire tout ce que je pense et les jugements que je fais des personnes et des choses qui se présentent à mes yeux et à m
ns une lettre à Mme de Villette (lady Bolingbroke), a parlé mieux que personne de Lassay arrivé à la grande vieillesse, et il en
, et parfaitement naturelle, que continuent de parler et d’écrire les personnes de goût de l’époque qui succède, le président Hén
sur le même thème. 50. [NdA] Quand j’ai dit qu’on ne connaît pas la personne à qui ces lettres sont adressées, j’ai peut-être
t, et ce sont les seules raisons qui peuvent engager à vivre avec des personnes à la mauvaise humeur et aux fantaisies desquelles
ment, et qui croient que tout leur est dû et qu’ils ne doivent rien à personne . Ils exigent des autres mille soins ; ils trouven
5 (1887) Discours et conférences « Rapport sur les prix de vertu lu dans la séance publique annuelle de l’Académie française »
ment habiles à deviner ce qui mène à la fortune ; or jamais on n’a vu personne prendre la vertu comme une carrière avantageuse,
emple, votre première récompense, deux mille cinq cents francs, à une personne admirable, qui a pris pour tâche d’aller chercher
lus effacée. Madame Gros, institutrice libre à Lyon, est peut-être la personne de notre temps qui possède le mieux l’art exquis
regardés se débattre. » Un an après, ce petit misérable sauvait trois personnes en danger ; c’est maintenant un excellent soldat.
ne jeter qu’un nombre de cailloux fixé, avec promesse de n’atteindre personne . Ils ont tous fini par se corriger, et ils y ont
’humanité, en effet, aime l’idéal ; mais il faut que l’idéal soit une personne , un fait, un récit ; elle n’aime pas une abstract
nécessaire au soutien de leur famille, ils ont arraché plus de vingt personnes à la mort. Dans un de ces sauvetages, Édouard tom
u une pensée délicate. Messieurs ; vous n’avez pas voulu séparer deux personnes si intimement unies par le sang et par le cœur. V
ang et par le cœur. Vous les avez considérées comme une seule et même personne , et vous avez décidé que les noms d’Édouard et de
à quinze ans ; je vous présente maintenant la vertu centenaire, en la personne de Marie Coustot, de Condom. Oui, elle a cent deu
d’initiés. Francilie Laquinte est peut-être le premier exemple d’une personne née dans la condition de l’esclavage à laquelle a
hilanthropie de M. de Montyon a trouvé, en effet, des imitateurs. Des personnes bienfaisantes ont voulu, comme lui, consacrer leu
n. Les sommes que vous ont léguées MM. Souriau, Gémond, Laussat et la personne charitable qui a voulu rester anonyme, vous ont a
re porion aux mines de Liévin (Pas-de-Calais), a sauvé la vie à seize personnes , surprises par des éboulements ou atteintes par l
nt-Martin-de-Mâcon (Deux-Sèvres) ; vous donnez les mille francs de la personne charitable à Rose Mélanie, de Pontorson (Manche),
t empreints d’une dignité et d’une délicatesse qui feraient envie aux personnes les mieux nées. Enfin, un reliquat vous permet de
ieurs, une sœur dans le bien, digne d’être associée à Emmeline, en la personne d’Euphrosine Almiès, au Pompidou (Lozère), née in
rop savoir ses origines. Les origines de la vertu !… Mais, Messieurs, personne n’en sait rien, ou plutôt nous ne savons qu’une s
ue. Le digne exécuteur testamentaire, ne sachant trop où chercher une personne qui remplît ces conditions, eut l’idée de s’adres
etit ménage, auquel elle tenait tant, passerait entre les mains d’une personne partageant toutes ses idées et toutes ses vertus.
6 (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME DE LONGUEVILLE » pp. 322-357
a Princesse sa mère ne le souffrit pas, et prit la chose du ton d’une personne toute fière d’être entrée dans la maison de Bourb
avoit en elle un charme particulier, la rendoit une des plus aimables personnes de France. » M. de Grasse se croyait plus fidèle
des caractères qu’y grave la divine Miséricorde, pour faire lire aux personnes qui ont trop aimé leur teint que c’est une fleur
ce je ne sais quoi qui s’appelait bon air, air galant, dans toute la personne , et de tout point une façon suprême. Personne, en
r galant, dans toute la personne, et de tout point une façon suprême. Personne , en l’approchant, n’échappait au désir de lui pla
162. Attachons-nous au caractère. La Rochefoucauld, qui eut plus que personne qualité pour la juger, nous a dit déjà, et je rép
ment, qu’il sembloit que la nature avoit pris plaisir de former en sa personne un ouvrage parfait et achevé ; mais ces belles qu
moins brillantes, à cause d’une tache qui ne s’est jamais vue en une personne de ce mérite, qui est que, bien loin de donner la
t ensevelie sous mes passions, se renouvela ; je me trouvai comme une personne qui, après un long sommeil où elle a songé qu’ell
u Mazarin, rachetait ce sang suspect par de hautes vertus : ces trois personnes devinrent bientôt à l’envi des émules dans les vo
et de ne les régler que sur une volonté préférée, elle avait plus que personne besoin d’un guide très-ferme. Elle écrivait de Ro
nsi conçue (car, selon moi, tous les détails ont du prix touchant des personnes si élevées, si délicates, et finalement si respec
aira. S’il lui plaît de venir dîner, on le mettra dans une chambre où personne ne le verra qui le conncisse, et il est mieux, ce
ne grande joie, je vous l’avoue ; il me semble que je serai comme ces personnes qui voient leur amie pourvue et qui n’ont plus qu
s qu’à se tenir en repos pour elles. C’est que, dans la vérité, cette personne se fait d’étranges peines, qu’elle n’aura plus qu
bien. C’est aussi pourquoi l’on m’a définie comme si j’eusse été deux personnes d’humeur même opposée, ce qui a fait dire quelque
idérable. Je vous conseille cependant de faire en sorte qu’il ne voie personne  : il ne faut pas le laisser parler. » Tel était a
mois après sa mort, l’archevêque de Paris, M. de Harlay, se rendit en personne à cette abbaye pour signifier, par ordre du roi,
ux dernières années la grâce, la finesse, et comme dit Bossuet de ces personnes revenues du monde, l’insinuation dans les entreti
sprit très-fin et très-délicat sur la connoissance des caractères des personnes , mais qu’il étoit très-petit, très-foible, et qu’
estimables selon Dieu et selon le monde : elle ne médisoit jamais de personne , et elle témoignoit toujours quelque peine quand
revenoit le moins étoit l’air décisif et scientifique, et je sais des personnes très-estimables d’ailleurs, qu’elle n’a jamais go
, chrétienne et agréable, je ne laisse pas de croire que l’état d’une personne qui n’auroit rien de tout cela, et qui seroit san
Odes, I, xix.) Un teint de perle. 161. Après ces témoignages d’une personne aussi véridique que Mme de Motteville, et d’un co
’il y a vingt-cinq ans de différence dans l’âge de ces deux illustres personnes  : Mme de La Vallière est une contemporaine exacte
l’Éternité d’où l’on ne revient jamais… Des morts de cette nature des personnes qui tiennent un grand rang parmi le monde, et sur
einture de fer. Et pour ce qui est de l’esprit, je sais ce que peu de personnes savent sur cela, qui étoit bien humiliant pour un
e peu de personnes savent sur cela, qui étoit bien humiliant pour une personne comme elle. Ce n’est pas que je voulusse la faire
7 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIV » pp. 126-174
n le prenant dans le sens qui s’accordait avec l’idée qu’il avait des personnes . Entre les gens du monde, les uns applaudissaient
eu le courage de dépouiller quatre écrits du temps qui concernent les personnes ainsi qualifiées : travail fastidieux à l’excès,
bitent, leur rang, leur qualité. Son écrit plat et grossier n’épargne personne  : il met tout en pièces. Ce sont les ciseaux de s
ns ces paroles, mais elle s’évanouit par l’énoncé même qui suppose la personne tenant ruelle, exposée à la vue de tonie sa socié
Baron, et publiée en 1705, l’affirme. Il n’a été alors contredit par personne . Bret, le plus ancien commentateur de Molière, le
cien commentateur de Molière, le confirme. Voltaire n’en doutait pas. Personne entre ceux qui le nient aujourd’hui ne donne la m
e trop facilement démenti, et parce qu’il n’était bon à rien ni bon à personne de l’inventer. Il n’en est pas de même de la déné
fois celui de prude ou de feuillantine, et qui s’applique à certaines personnes du beau sexe qui ont su se tirer du prix commun,
l devint, et, en apprenant le sort du mot, nous apprendrons celui des personnes qu’il désigne. En 1656, l’abbé de Pure fit jouer
tivé. Ce titre se donne, dit de Pure dans La Précieuse, page 26, aux personnes du beau sexe qui ont su se tirer du prix commun d
plement Les Précieuses, si ce mot n’eut désigné dans le monde que des personnes ridicules. Voici, au reste, d’autres exemples de
blanchir. Il n’importe ; votre vertu n’est point farouche, et jamais personne n’a mieux accordé Dieu et le monde que vous ne fa
que la morale des précieuses est d’attirer dans leur parti toutes tes personnes de qualité, pour primer sur les autres cercles. C
ar la conversation ; et quelle conversation ; ce n’était pas celle de personnes de deux sexes qui désirent de se plaire : c’était
me elles font profession d’être sur l’amour ; car elles n’en ont pour personne . Elles ont la bonté de souffrir celle des autres,
rouvent à redire à tout ce qu’on dit… Ce sont les plus insupportables personnes du monde. » Mademoiselle de Montpensier fait une
de l’esprit le plus distingué. Certes, il ne viendra dans l’esprit de personne que cela regarde la maison de Rambouillet Molière
’étaient bornés à dire : « Il en voulait indistinctement à toutes les personnes , à toutes les coteries où l’on faisait profession
vengeances par des phrases de précaution, par des protestations dont personne ne serait dupe que ceux qui les auraient rendues
te. Il avait pu croire aussi l’autorité de l’exemple si puissante que personne n’y ait échappé, et qu’ainsi toute apparence cont
orité pour mettre en crédit leurs fastidieuses répétitions contre les personnes à qui cette maison doit sa célébrité. Remarquez d
e rire un moment à leurs dépens, et qu’il ne viendrait dans l’idée de personne de rire aux siens ; et en effet, elle et ses vieu
au goût et aux opinions de madame de Rambouillet, loin d’effleurer sa personne  ; à moins qu’on n’aime mieux croire nos biographe
adelon des plaintes contre l’incongruité de demander tout crûment une personne en mariage ; lorsqu’il lui fait dire que le maria
vains qui donnent pour une adroite précaution contre les plaintes des personnes de cette société la préface où Molière déclare qu
avail est le seul moyen d’enseigner les usages du monde où les jeunes personnes sont destinées à vivre, le seul moyen de donner à
8 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Une monarchie en décadence, déboires de la cour d’Espagne sous le règne de Charles II, Par le marquis de Villars »
es et règlements de Louvois, et que ce ministre dut briser, était une personne du meilleur esprit et du plus fin. Elle avait été
disait-elle à sa fille, des relations qui font la joie de beaucoup de personnes . M. de La Rochefoucauld en est curieux : Mme de V
réable dans cette branche de littérature du xviie  siècle. Quant à la personne même qui les a écrites, Saint-Simon, si sévère, s
vanter au roi tant qu’il pourrait, mais de jamais ne parler de soi à personne . » Le glorieux Villars, remarque-t-on, ne manqua
les petits discours qu’elle commence et qui ne sont entendus que des personnes qui la connaissent. » On possède donc maintenant
ra pour lui : devenu à son tour premier ministre (1677), maître de la personne du roi et du gouvernement de l’État, il ne sut pa
de la Cour ; son dernier malheur fut d’être devenu enfin la première personne de l’État. Jamais personne ne monta au premier po
alheur fut d’être devenu enfin la première personne de l’État. Jamais personne ne monta au premier poste avec tant d’avantage ;
nquiétudes, à le remplir de préventions, et à multiplier autour de la personne royale les barrières de l’étiquette, pour que rie
sous un régime tout nouveau. Les Espagnols, devenus les maîtres de sa personne , voulurent, dès les premiers jours, l’assujettir
Louis XIV, on avait complètement négligé de placer auprès d’elle une personne prudente, une bonne tête pour la guider dans les
plus en plus dans l’esprit du roi cette idée que « la reine étant une personne jeune et vive, élevée dans les manières libres de
ce qu’elle ait fait son entrée et qu’elle soit logée dans le palais, personne , homme ni femme, ne la verra. On envoya à la cama
r ; elle répondit qu’elle n’en ferait rien et que la reine ne verrait personne tant qu’elle serait au Retiro. Nous fîmes savoir
ci nous fait la petite description suivante : « Comme je n’y connais personne , je m’y suis beaucoup ennuyée, et je crois qu’ell
plus de deux fins de gages, « Les rations que l’on donne à toutes les personnes du palais, jusqu’aux femmes de la reine, manquère
9 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre deuxième. Les mœurs et les caractères. — Chapitre I. Principe des mœurs sous l’Ancien Régime. »
utiles ; ils représentent autour du roi qui représente, et, de leurs personnes , ils contribuent à son décor. I. Aspect physiqu
-neuf jardins et quatre terrasses, grand-commun habité par deux mille personnes , maisons et hôtels dits des Louis où le roi assig
un grand état de maison ; son cortège et son décor font partie de sa personne il se manque à lui-même s’il ne les a pas aussi a
usdit, la maison de la jeune princesse se montera encore à près de 80 personnes destinées au service unique de sa personne royale
ntera encore à près de 80 personnes destinées au service unique de sa personne royale149 ». La maison civile de Monsieur en comp
bout et tournés vers le roi « pour avoir de toutes parts l’œil sur sa personne  ». Voilà pour sa sûreté. — Étant gentilhomme, il
mmes ordinaires, les huissiers et secrétaires de cabinet, en tout 198 personnes pour le service intime, comme autant d’ustensiles
me, comme autant d’ustensiles domestiques pour tous les besoins de la personne ou de meubles somptueux pour la décoration de l’a
rotteurs, taupiers, gruyers, gardes à cheval et à pied, plus de 1 000 personnes . Naturellement il entretient, plante et bâtit ; à
’on veut passer, prendre la poste d’avance ». Au total, près de 4 000 personnes pour la maison civile du roi, 9 000 à 10 000 pour
re, 2 000 au moins pour celles de ses proches, en tout près de 15 000 personnes avec une dépense de 40 à 45 millions, qui en vaud
, puisqu’ils sont « ses gens166 » et font le service domestique de sa personne . Ajoutez-y leurs pareils, aussi nobles et presque
seigneur veut-il que je l’éveille demain  À dix heures, s’il ne meurt personne cette nuit171 ». On trouve encore de ces vieux co
t pas… La presse est telle, qu’on ne peut parler qu’aux deux ou trois personnes avec lesquelles on joue ». Aux réceptions d’ambas
maître de maison, surtout quand, à l’ordinaire, on reçoit cinq cents personnes  ; on est obligé de passer sa vie en public et en
oute une aristocratie, par conséquent de se montrer et de payer de sa personne à toute heure, même aux heures les plus intimes,
e d’avance176, le premier valet de chambre l’éveille : cinq séries de personnes entrent tour à tour pour lui rendre leurs devoirs
e cérémonial prodigieux des grands repas, les quinze, vingt et trente personnes occupées autour du verre et de l’assiette du roi,
r éclatant qui sert peu ou qui ne sert pas. V. Divertissements des personnes royales et de la cour. — Louis XV. — Louis XVI.
coutumé, il n’a pas même rencontré les agréments que se procurent les personnes aisées », il lui semblera que sa couronne a perdu
in : j’omets la moitié de ces résidences. Au Palais-Royal, toutes les personnes présentées peuvent venir souper les jours d’opéra
s du lundi rassemblent cent cinquante convives. Quarante ou cinquante personnes , disait la duchesse du Maine, sont « le particuli
d’une princesse194 ». Le train des princes est si inséparable de leur personne , qu’il les suit jusque dans les camps. « M. le pr
nait presque tous les jours des audiences particulières. Il n’y avait personne à la cour ni à la ville qui ne lui rendît des dev
femme les a suivis, elle s’ennuie et « végète au milieu de cinquante personnes , ne disant que des lieux communs, faisant des nœu
e sont deux des châteaux les mieux habités. « Il y vient de Paris des personnes considérables, des hommes de lettres distingués,
s de la mairie). 143. Waroquier, État de la France (1789). Liste des personnes présentées de 1779 à 1789, 453 hommes et 414 femm
assim. 157. Waroquier, t. I, passim. Maison de la reine, chapelle 22 personnes , faculté 6. Maison de Monsieur, chapelle 22, facu
s de Berry et d’Angoulême, 700 000 l. ; les traitements conservés aux personnes qui ont servi les princes montent à 228 000 l. To
Quand on obtient de nous une démarche qui la blesse, je suis boudée ; personne ne vient à mon jeu ; le coucher du roi est solita
oins douze couverts, qui pourtant n’était préparée que pour une seule personne … La reine s’assit et aussitôt les douze courtisan
ctueux silence. Sa Majesté commence à manger fort vite, sans regarder personne , tenant les yeux baissés sur son assiette. Ayant
hambre. 180. La reine déjeune dans son lit, et « il y a dix ou douze personnes à cette première entrée… ». Les grandes entrées f
at avant que le roi en mange. De même pour la boisson  Il faut quatre personnes pour servir au roi un verre d’eau et de vin. 185
ib., 253, et Arthur Young, I, 215. 193. État des pensions payées aux personnes de la famille royale en 1771. Duc d’Orléans, 150 
10 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Mme de Caylus et de ce qu’on appelle Urbanité. » pp. 56-77
re venue. Aujourd’hui, je voudrais montrer ce moment parfait dans une personne agréable et distincte qui nous le peignît avec vi
l’écrivain. Ici, au contraire, en nous arrêtant un instant avec cette personne d’une plume si fine et si légère, nous ne serons
et que Mme de Maintenonréclamait aussi pour les convertir. Ces jeunes personnes , décidées à la résistance, sont aussi étonnées qu
quets que toute son innocence ne pouvait pas justifier, c’eût été une personne accomplie. À propos de ce rapprochement avec la
tes âmes innocentes. » Mme de Caylus passe pour avoir été la dernière personne , la dernière actrice qui ait conservé la déclamat
e quand j’ai parlé de cette perfection de culture et de goût chez une personne qui, à l’âge de quinze ans, vit naître Esther, qu
es jusqu’à la mort de Louis XIV (1715) ; mise de côté alors comme une personne de la vieille Cour, elle revint demeurer à Paris,
elle. Cette plume légère touche tout à point ; elle prend dans chaque personne le trait dominant et saisit ce qu’il faut faire v
t ce qu’il y avait de mieux à dire selon les temps, les choses et les personnes . Il avait bien plus que sa maîtresse l’esprit qui
n voit encore dans le caractère, dans la physionomie et dans toute la personne de Mme la duchesse d’Orléans, des traces de ce co
y joindre un éloge de Mme de Caylus, en remarquant que, de toutes les personnes qu’il avait connues, il n’en était aucune qui ren
l’accent, mais dans l’esprit, dans la manière et dans tout l’air des personnes . Puis, avec l’usage et le temps, il en vint à exp
, qui est celui des honnêtes gens, c’est ne pas s’en croire plus qu’à personne , c’est ne prêcher, n’injurier personne au nom des
t ne pas s’en croire plus qu’à personne, c’est ne prêcher, n’injurier personne au nom des mœurs. Les esprits durs, rustiques, sa
olie, si vous voulez ; mais, après cela, elle vous est donnée par une personne qui, quand elle sera à votre côté, voudrait bien
ylus, pour cette jolie amie qu’elle appelle « une des plus charmantes personnes du monde ». Ces lettres de Mme de Maintenonet de
. 5. [NdA] Sa santé se perdit de bonne heure ; sa taille se gâta. La personne conservait tout son agrément. « Mme de Caylus est
t que par la figure… Vous trouveriez en elle des ressources infinies, personne n’ayant plus d’esprit, et n’étant plus amusante s
11 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Mademoiselle de Scudéry. » pp. 121-143
ne » et d’assez grand air, n’avait aucune beauté : « C’est une grande personne maigre et noire, et qui a le visage fort long »,
la reine de Pont), je ne pense pas que toute la Grèce ait jamais une personne qu’on puisse comparer à Sapho. Je ne m’arrêterai
i peu enfant, qu’à douze ans on commença de parler d’elle comme d’une personne dont la beauté, l’esprit et le jugement étaient d
parler de Sapho comme de la plus merveilleuse et de la plus charmante personne de toute la Grèce, il ne faut pourtant pas vous i
u’on peut dire que ce qu’elle ne comprend pas ne peut être compris de personne , et elle a une telle disposition à apprendre faci
en une conversation générale que des choses qu’on peut croire qu’une personne de grand esprit pourrait dire sans avoir appris t
n a le cœur noble et qu’on a quelque naissance. » Elle sent mieux que personne tous les inconvénients d’un bel esprit (surtout f
oint qu’on puisse aborder un bel esprit de la même façon qu’une autre personne , et lui parler autrement qu’en haut style : Car
, était le défaut auquel il fallait remédier d’abord. L’éducation des personnes de qualité, à cette date de 1641-1654, était des
ord entre la manière de causer et celle d’écrire. Elle fit rougir les personnes de son sexe de cette inconséquence. Écrire par pr
uellement ce qu’elle ne doit faire que cinq ou six ; et, à cette même personne qui est obligée d’avoir du jugement jusques à la
lles parlent en savantes : Je veux donc bien qu’on puisse dire d’une personne de mon sexe qu’elle sait cent choses dont elle ne
voie leurs portraits ; car il n’y faut chercher que le caractère des personnes , leurs actions n’y sont point du tout. Il y en a
elle doit être libre et diversifiée selon les temps, les lieux et les personnes avec qui l’on est ; et que le secret est de parle
et royale qu’une vertu, car la magnificence ne convient qu’à quelques personnes , tandis que les vertus doivent convenir à tout le
ée et qui ne laisse pas de déplaire un peu. En effet, cette estimable personne , longtemps maltraitée par la fortune, s’était de
igné et Mme de Maintenon adressaient à Mlle de Scudéry vieillie : ces personnes de bonne grâce et de haute convenance continuaien
uantité de traits qui ont du rapport à tout ce qu’il y avait alors de personnes illustres en France. M. Cousin a su donner de no
12 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Mémoires touchant la vie et les écrits de Mme de Sévigné, par M. le baron Walckenaer. (4 vol.) » pp. 49-62
iger aucun ami absent ou présent, se multipliant de sa plume et de sa personne pour suffire à tout. En vain Mme de Sévigné essay
le bras à Mme de Sévigné, mais il s’arrête à chaque pas, avec chaque personne qu’il rencontre, car il connaît tous les masques,
mme elle disait de l’autre quand elle le voyait se prodiguer pour des personnes du dehors : « Il est, en vérité, un peu étendu da
lle ne l’aima point avec passion. Cette passion, elle ne la porta sur personne jusqu’au jour où ces trésors accumulés de tendres
ention, un léger ridicule (si un tel mot peut s’appliquer à de telles personnes ), une naïveté d’indiscrétion et une plénitude qui
ses qu’on voudra. Il y avait de la joie en elle. Elle vérifiait de sa personne le mot de Ninon : « La joie de l’esprit en marque
que ce charmant esprit avait tous les tons et savait s’accommoder aux personnes . Toujours est-il que, même au milieu des tristess
et tout à fait neuf, que me suggère M. Walckenaer lui-même. Parmi les personnes qu’il rencontre sur son chemin, dans son quatrièm
amants ; elle a laissé des lettres écrites à ce même amant. C’est la personne la moins semblable au moral à Mme de Sévigné, mai
’il y allait de ma gloire de ne point paraître entêtée d’un homme que personne n’estimait, et je donnai un si libre cours à mon
en suis jamais servie sans succès. Pour de l’esprit, j’en ai plus que personne  ; je l’ai naturel, plaisant, badin, capable aussi
, si je voulais m’y appliquer. J’ai des lumières et connais mieux que personne ce que je devrais faire, quoique je ne le fasse q
aisaient si peu moi-même, que je voyais bien qu’ils ne persuaderaient personne . Dans cet embarras, dont je ne savais par où sort
13 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre deuxième. Les images — Chapitre II. Lois de la renaissance et de l’effacement des images » pp. 129-161
. — Deux vies et deux états moraux peuvent se rencontrer dans la même personne . — Exemples. — En quoi consiste la personne moral
e rencontrer dans la même personne. — Exemples. — En quoi consiste la personne morale. — Deux personnes morales pourraient se su
e personne. — Exemples. — En quoi consiste la personne morale. — Deux personnes morales pourraient se succéder dans le même indiv
se succéder dans le même individu. — Ce qui fait la continuité d’une personne morale distincte, c’est la renaissance continue d
qui remontent à vingt, trente, quarante ans et davantage. Je sais une personne née dans une petite ville de province qui peut ra
son de sa voix, revoir ses gestes, sa physionomie, les attitudes des personnes chargées de la complimenter, et bien d’autres cho
froide, tremblotante, à une distance qui semblait infinie. Certaines personnes gardent, sans le vouloir, des lambeaux ressuscita
a qu’elle parlait une langue étrangère que, pendant un certain temps, personne ne comprit. Enfin on s’assura que c’était le gall
uent pas leur blessure, et celui des extatiques, des somnambules, des personnes hypnotisées. — Tous ces exemples authentiques et
, se répètent plusieurs fois. J’ai causé, il y a six mois, avec telle personne  ; je pouvais, en la quittant et même le lendemain
t, celle des objets permanents qui nous entourent, de vingt ou trente personnes , meubles, monuments, rues, paysages, reçoivent de
flit, comme les corps s’usent par leur frottement. Si nous voyons une personne huit ou dix fois, le contour de sa forme et l’exp
ermanente, s’effacent mutuellement. Pareillement quand je songe à une personne que je connais, ma mémoire oscille entre vingt ex
à épeler, à lire, à écrire, à calculer, à connaître les objets et les personnes qui l’entouraient. Quelques mois après, elle fut
l état. Elle a aussi peu conscience de son double personnage que deux personnes distinctes n’en ont de leurs natures respectives.
posent ce groupe qu’en langage littéraire et judiciaire on appelle la personne morale. Si deux groupes sont bien tranchés, de te
autre, on aura, ainsi que le montre la malade citée par Macnish, deux personnes morales dans le même individu. Si dans l’un des d
ions prennent un autre degré et un autre tour, non seulement les deux personnes morales seront distinctes, mais il y aura entre e
ctions monstrueuses. — Sans doute, quoique, chez les somnambules, les personnes hypnotisées et les extatiques, des contrastes sem
transformant chez eux, amènent tour à tour sur la scène deux et trois personnes morales dans le même individu : dans la chrysalid
sformées que celles du ver devenu papillon, la rupture entre nos deux personnes morales serait visiblement aussi forte chez nous
14 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « La princesse des Ursins. Lettres de Mme de Maintenon et de la princesse des Ursins — I. » pp. 401-420
ses les plus petites et les plus indifférentes, que je n’ai jamais vu personne en approcher, soit dans le corps, soit dans l’esp
urs fort amusante par tout ce qu’elle avait vu et connu de pays et de personnes  ; une voix et un parler extrêmement agréables, av
avec un air de douceur ; elle avait aussi beaucoup lu, et elle était personne à beaucoup de réflexion. Un grand choix des meill
ttention à ne s’avancer qu’avec dignité et discrétion. D’ailleurs, la personne du monde la plus propre à l’intrigue, et qui y av
toutes ces cours du Midi et ceux qui y figuraient. On jugea donc que personne aussi bien que Mme des Ursins n’était en état de
 des Ursins travaille à s’établir complètement dans l’esprit des deux personnes royales ; elle écarte les influences rivales, les
’être vue et entendue à Marly et à Versailles. Là, sur ce terrain, en personne , elle reconquiert son influence, en même temps qu
yais qu’on ne pouvait leur refuser. » Selon elle, cette nation, en la personne de ses grands, ne s’était donnée à un fils de Fra
t tout juste ses quatorze ans accomplis, avait elle-même besoin d’une personne pour la gouverner, « pour lui donner de bons cons
lui donner de bons conseils et du courage ». Mme des Ursins fut cette personne essentielle. Usa-t-elle toujours de cette influen
e des Ursins était de ce côté : « la galanterie et l’entêtement de sa personne fut en elle la faiblesse dominante et surnageante
e l’esprit. Mme de Maintenon, Mme des Ursins, et Louis XIV, ces trois personnes furent quelque temps sous un même charme : Je ra
trouvait quelqu’un qui avait peu à faire pour être naturellement une personne d’autorité et de gouvernement, et qui ne cessait
e même avec Mme de Maintenon s’en trouvait tout rajeuni. De ces trois personnes , si j’ose dire, Mme des Ursins était celle encore
sé un plan fait pour séduire : c’était que la reine vînt se mettre en personne à la tête de son armée, qu’elle lançât de là des
us distinctifs du caractère de Mme des Ursins que d’avoir su être une personne aussi tranquille au fond, sous une forme aussi ac
15 (1900) Le rire. Essai sur la signification du comique « Chapitre III. Le comique de caractère »
mique exprime avant tout une certaine inadaptation particulière de la personne à la société, qu’il n’y a de comique enfin que l’
entiel de la vie. Tout cela est sérieux, parfois même tragique. Où la personne d’autrui cesse de nous émouvoir, là seulement peu
iente ; le geste échappe, il est automatique. Dans l’action, c’est la personne tout entière qui donne ; dans le geste, une parti
sonne tout entière qui donne ; dans le geste, une partie isolée de la personne s’exprime, à l’insu ou tout au moins à l’écart de
emble, ou, pour mieux dire, les événements font partie intégrante des personnes , de sorte que si le drame nous racontait une autr
on aurait beau conserver aux acteurs les mêmes noms, c’est à d’autres personnes que nous aurions véritablement affaire. En résumé
t de ce qu’il fait, s’il est comique, c’est qu’il y a un aspect de sa personne qu’il ignore, un côté par où il se dérobe à lui-m
lige de regarder autour de soi et surtout en soi : comment modeler sa personne sur celle d’autrui si l’on ne commence par faire
ait le comique de caractère. En résumé, si on laisse de côté, dans la personne humaine, ce qui intéresse notre sensibilité et ré
ndition d’entendre par caractère ce qu’il y a de tout fait dans notre personne , ce qui est en nous à l’état de mécanisme une foi
quelque chose de comique. Nous pouvons avoir fréquenté longtemps une personne sans rien découvrir en elle de risible : si l’on
ments les plus intérieurs, étant la loi vivante, variable avec chaque personne , de sa dépression et de son exaltation, de ses re
, mais on passera alors, consciemment ou non, du tragique au comique. Personne ne lui ressemble, parce qu’il ne ressemble à pers
que au comique. Personne ne lui ressemble, parce qu’il ne ressemble à personne . Au contraire, un instinct remarquable porte le p
’on s’ennuie », etc., autant de rendez-vous pris sur la scène par des personnes diverses reproduisant un même type fondamental. I
les trouverait pas : nous ne sommes risibles que par le côté de notre personne qui se dérobe à notre conscience. C’est donc sur
s’installant à la surface, elle n’atteindra plus que l’enveloppe des personnes , ce par où plusieurs d’entre elles se touchent et
e conclusion qui s’est dégagée au cours de notre étude. D’un côté une personne n’est jamais ridicule que par une disposition qui
la correction atteigne du même coup le plus grand nombre possible de personnes . Voilà pourquoi l’observation comique va d’instin
onséquent, ne sont pas indissolublement liées à l’individualité de la personne , des singularités communes, pourrait-on dire. En
un petit homme qui se baisse pour passer sous une grande porte ; deux personnes , l’une très haute, l’autre minuscule, qui marchen
dernière image, vous trouverez, je crois, que la plus petite des deux personnes vous paraît faire effort pour se hausser vers la
ée apparaisse tout de suite comme une espèce de cadre, où beaucoup de personnes pourront s’insérer. Mais il y a des cadres tout f
gnifications bizarres, et que vous reproduisez ainsi, vis-à-vis de la personne qui parle, la scène de Petit-Jean et du Souffleur
allusion ici à l’étrange fusion que le rêve opère souvent entre deux personnes qui n’en font plus qu’une et qui restent pourtant
, avant tout, une correction. Fait pour humilier, il doit donner à la personne qui en est l’objet une impression pénible. La soc
plus ou moins orgueilleusement lui-même, et tendrait à considérer la personne d’autrui comme une marionnette dont il tient les
16 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVI » pp. 413-441
société. Dès 1674, il sentit qu’il lui convenait de se rapprocher des personnes dont on avait pu le croire éloigné. Dans cette an
ciété que favorisait chaque jour plus hautement une des plus notables personnes qui en avaient fait partie ; je parle de madame d
uelque rapport avec la maison de Rambouillet, dont il n’existait plus personne , lorsque les sociétés de Nevers et de ses parente
i pour se dévouer au cardinal. Cette femme était madame Deshoulières, personne de beaucoup d’esprit et de talent. Lorsque les de
e admirer le savoir de Pradon ! On suit que cette épitre ne désigne personne comme admirateur de Pradon. La dixième satire de
sir. Toujours est-il certain que ces vers ne peuvent être appliqués à personne de l’ancien l’hôtel de Rambouillet, puisque l’hôt
istait plus à l’époque où a paru Phèdre, puisque ce ne sont point les personnes de l’hôtel de Rambouillet que Molière a diffamées
que Molière a diffamées d’un coup de son art, puisqu’enfin toutes les personnes qui avaient eu jadis des relations avec l’hôtel d
nes élèves de cette maison. Elle écrivait à madame de Grignan : « Les personnes innocentes qui chantent les malheurs de Sion (dan
t de Boileau à la place d’historiens, Voltaire était plus capable que personne den sentir la justesse ; Racine et Boileau eux-mê
anges fort ridicules qu’on disait avoir été données par eux au roi en personne à l’armée, et elle finit avec beaucoup de raison
Molière, La Fontaine et Boileau. Mais sans considérer que toutes ces personnes n’avaient pas besoin d’un bien grand discernement
ls savaient indubitablement de la bouche des auteurs mêmes le nom des personnes qui avaient servi de modèle à leurs tableaux, et
pour en bien connaître le résultat, de savoir comment et par quelles personnes elle fut terminée. 126. La date de l’épître est
ère dont je parle : sachez que je suis toujours sur mes gardes et que personne n’observe mieux que moi les longues et les brèves
17 (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre I. Le broyeur de lin  (1876) »
our le siège vacant. De pareilles choses arrivent tous les jours… Les personnes pieuses de Tréguier étaient très fières du pontif
blessé de ce soupçon, ne bougeait pas, et, par la faute du mécréant, personne n’était béni. Un clergé sérieux, désintéressé, ho
ais dans l’étude avec rage, et je n’y pensais plus. Dans la bouche de personnes en qui j’avais une confiance absolue, ces saintes
connaissance de la vie, il y avait parmi les pauvres de l’hôpital une personne devant laquelle nous ne passions jamais sans quel
mélancolie obstinée, n’avait pas cette popularité. Elle ne parlait à personne , personne ne songeait à elle, son histoire était
e obstinée, n’avait pas cette popularité. Elle ne parlait à personne, personne ne songeait à elle, son histoire était évidemment
connaissait tous les proverbes des marins et une foule de choses que personne au monde ne sait plus aujourd’hui. Tout était peu
it-elle. Il n’y avait nulle honte à y être ; car on y avait connu les personnes les plus respectées. Sous le premier Empire, avan
apercevaient venir de loin les acquéreurs des biens de leur famille, personnes relativement grossières et bourgeoises, roulant é
eux castels qui étaient habités avant la Révolution par une classe de personnes dont il est maintenant impossible de se figurer l
chaque paroisse : ils étaient les têtes de colonne de la population ; personne ne leur contestait ce droit et on leur rendait de
traversait le chœur, seul, sans perdre une ligne de sa haute taille. Personne n’allait à la communion que quand il était de ret
ravail auquel le pauvre Kermelle crut pouvoir se livrer sans déroger. Personne ne le voyait, l’honneur professionnel était sauf 
c les autres. Il revint de bonne heure, trouva sa vieille maison, que personne n’avait voulu occuper, dans l’état où il l’avait
ces manières réservées qu’ont nos ecclésiastiques bretons avec les «  personnes du sexe », comme ils disent. Il la saluait, lui d
heureuse s’éprenait de lui de plus en plus. Le vicaire était la seule personne de son rang qu’elle vit, s’il est permis de parle
est permis de parler de la sorte. Ce jeune prêtre était avec cela une personne très attrayante. À la pudeur exquise que respirai
e fille dépérissait, son œil s’égara, mais elle s’observait ; au fond personne ne voyait son secret, elle se rongeait intérieure
on du vol, une pareille idée eût semblé extravagante ; elle ne vint à personne . Restait la porte de la sacristie ; il parut évid
lie n’était qu’intérieure. Avant cela, il n’était venu à la pensée de personne que la fille de Kermelle fût folle. Extérieuremen
e l’espièglerie aurait dû la faire cesser plus tôt, dès qu’une tierce personne en était victime. La malheureuse fut arrêtée et c
ur elle, seraient occupés d’elle ; communier encore une fois avec les personnes pieuses avant de descendre sous la terre, quelle
18 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Adrienne Le Couvreur. » pp. 199-220
ement, et aussi de quelques lettres inédites qui font honneur à cette personne remarquable par l’esprit et la droiture comme par
leurs maisons pour l’entendre. La demoiselle Le Couvreur était de ces personnes extraordinaires qui se créent elles-mêmes. À l’â
et je ne sais quoi d’expressif dans l’air du visage et dans toute sa personne , qui ne laissait rien à désirer. » Elle excellait
scènes muettes, l’art de bien écouter et de jouer encore de toute sa personne et de son attitude expressive, tandis qu’un autre
. Tout nous le dit déjà : Mlle Le Couvreur n’était pas simplement une personne de talent, elle était une personne distinguée par
ouvreur n’était pas simplement une personne de talent, elle était une personne distinguée par l’intelligence, par le cœur et les
une dame, c’est la Beauval. » Toute part faite à la singularité de la personne qui disait ce mot, on a là une mesure vraie du pr
s jours où elle n’était pas trop envahie par les duchesses et par les personnes de bel air, Mlle Le Couvreur se plaisait à recevo
lle, ne trouve point que le grand nombre dédommage du mérite réel des personnes  ; je ne me soucie point de briller ; j’ai plus de
t elle-même que le philosophe qu’elle savait si bien apprécier : Les personnes ignorées, écrit Mlle Le Couvreur, font trop peu d
e annonce d’abord son esprit : un air du monde, répandu dans toute sa personne , le rend aimable dans toutes ses actions. Les agr
rt des dangers, c’est qu’elle attend avec impatience un retour : Une personne attendue depuis très longtemps, écrivait-elle le
r, on sera ici. Il n’est pas difficile d’imaginer quelle était cette personne si attendue : le comte de Saxe revenait, à cette
hiltre qui éloignerait d’elle le comte de Saxe ; que, là-dessus, deux personnes masquées, à qui il avait eu affaire pour le détai
ruits de poison, quoiqu’il fût certainement peu vraisemblable que les personnes soupçonnées depuis plusieurs mois eussent choisi
ense qu’une dame de la Cour qu’il a en vue et qu’il ne nomme pas, une personne de considération, jalouse et sans doute rivale de
19 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 12, qu’un ouvrage nous interesse en deux manieres : comme étant un homme en general, et comme étant un certain homme en particulier » pp. 73-80
en general. En second lieu il est interessant par rapport à certaines personnes seulement, c’est-à-dire que tel sujet qui n’est c
’attire cependant une attention très-serieuse de la part de certaines personnes . Par exemple, un portrait est un tableau assez in
est un tableau assez indifferent pour ceux qui ne connoissent pas la personne qu’il répresente ; mais ce portrait est un tablea
te ; mais ce portrait est un tableau précieux pour ceux qui aiment la personne dont il est le portrait. Des vers remplis de sent
i les sujets qu’ils entreprennent de traiter interessent beaucoup les personnes devant lesquelles ils doivent produire leurs ouvr
premiere vogue à l’interêt particulier que prennent à ces livres les personnes attachées à la cause pour laquelle ils parlent. I
urant plusieurs siecles l’attention particuliere d’un grand nombre de personnes . Tel est l’interêt que prend une nation au poëme
20 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Lettres de la marquise Du Deffand. » pp. 412-431
z librement. Ses parents ne lui envoyèrent pas moins que Massillon en personne pour la réduire. Le grand prédicateur l’écouta, e
lutôt qu’elle ne dut qu’à la nature et à l’expérience, fit d’elle une personne plus originale et plus à part. On n’aurait pas su
si elle n’avait pas tout tiré d’elle-même. De tout temps, elle fut la personne qui demanda le moins à son voisin ce qu’il fallai
ur à elle. Elle s’accommodait finalement de lui, comme l’eût fait une personne sensée dans un mariage de raison. Vers ce temps (
si de Montesquieu, d’Alembert. Elle les connaît et les juge dans leur personne , dans leur caractère, plus volontiers encore que
de son esprit était de saisir la vérité, la réalité des choses et des personnes , sans illusion d’aucun genre. « N’est-il pas insu
e je ne sais quel instinct qui cherchait vainement son objet. Une des personnes de sa société qu’elle appréciait le plus était la
le plus était la duchesse de Choiseul, femme du ministre de Louis XV, personne bonne, vertueuse, régulière à la fois et charmant
lettres à son adresse, le contredit, n’est bigote ni pour lui ni pour personne , et se rit à la fois du clergé et des philosophes
jours trop précipités, et qu’enfin je n’avais parfaitement bien connu personne  ; que je n’en avais pas été connue non plus, et q
re telle ou telle forme ; vous auriez tout l’esprit que vous avez, si personne n’en avait eu avant vous. Oh ! nous ne sommes pas
ne, c’est qu’il avait un ami et qu’il croyait à l’amitié. Ainsi cette personne , incrédule à tout, dans l’extrême vieillesse étai
iècle. Je n’insisterai pas ici sur les portraits qu’elle a tracés des personnes de sa société. Elle excellait dans le portrait et
e en dit, à la manière de La Rochefoucauld : « Il n’y a pas une seule personne à qui on puisse confier ses peines sans lui donne
s Walpole ; j’en ai le plus grand soin. Il est très doux ; il ne mord personne  ; il n’était méchant qu’auprès de sa maîtresse. »
21 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIII » pp. 109-125
dre, comme nous l’avons vu, il s’en forma de nouvelles de l’élite des personnes qui la composaient ; il s’en forma de son rebut,
s d’un homme méprisable. Ici l’ordre des faits amène sur la scène une personne dont le nom rappelle les plus agréables souvenirs
lle d’un fils de 31 ans arrivées à un an de distance, fut la première personne dont madame de Sévigné, belle, brillante de jeune
ue je vous dise, madame, que je ne pense pas qu’il y ait au monde une personne si généralement estimée que vous… On s’accorde à
it connue chez son mari. » La maréchale d’Albret était une excellente personne de peu d’esprit, très dévote ; mais sa bonté join
moiselle de Montpensier. Huet, évêque d’Avranches, était attaché à sa personne ainsi que Segrais. Ils nous apprennent que « dans
princesse de Paphlagonie renferment les portraits d’une multitude de personnes célèbres par leur esprit. Mademoiselle affectionn
utte, réunissait chez lui, au moins quand la goutte l’y retenait, des personnes de son affection particulière, avec celles qui fr
essamment Des plus honnêtes gens l’élite. » Voici ce qu’il dit de sa personne  : « Dans ses mœurs quelle politesse ! Quel tour,
ter aux femmes de bonne compagnie de cette période madame de Scudéry, personne si différente de sa belle-sœur Madeleine et de Ge
22 (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre cinquième. De l’influence de certaines institutions sur le perfectionnement de l’esprit français et sur la langue. »
lier ; c’est un esprit de discipline, de règle, de choix. On voit des personnes instruites se réunir en compagnie, non pour amuse
enu d’en suivre les sentiments. Il fut résolu « que l’on n’obligerait personne à travailler au-dessus de ses forces, et que ceux
lleurs dans le second rang : c’est Vaugelas57. Vaugelas est moins une personne , un esprit individuel et original, qu’un esprit,
que celle de l’oreille, à qui il est très aisé d’imposer59. » Si ces personnes avaient des doutes, il condamnait ce qu’elles n’a
sa modestie. » Du reste, il n’affectait point la louange de certaines personnes , si le sujet ne les avait présentées62. Le même t
. Le même trait caractérise, en Vaugelas, l’homme et le critique ; la personne ne se montre pas plus dans l’un que dans l’autre.
e l’élocution, la gloire d’en traiter est réservée tout entière à une personne qui médite depuis longtemps notre Rhétorique, et
ait le fond de la vie des solitaires, leur rendait ce sacrifice de la personne plus facile qu’aux esprits mondains dont se compo
vérité. Ces sacrifices nous font horreur comme des mutilations de la personne , et nous en souffrons, pour ainsi dire, dans notr
stant à tous, rien de donné à l’humeur ni au caprice ; le génie de la personne approprié, comme le meilleur outil, à l’œuvre qui
ternelle à méconnaître. Quelle place y a-t-il là pour le talent de la personne  ? Il n’y faut que des qualités appropriées, la mé
ourrait distraire le lecteur de l’objet traité, pour l’attirer sur la personne de l’écrivain ou sur son art. Sa méthode est tout
it là aucun de ces artifices de style où ne brille que l’esprit de la personne . Le premier ouvrage dans lequel Arnauld tint la p
i de Port-Royal, et, de 1643 jusqu’à 1694, ils poursuivirent, dans la personne de celui qui avait tenu la plume au nom de la com
belles plumes de l’Europe. C’est la même langue, la même méthode ; la personne n’y paraît pas plus, quoique Nicole fût tout l’op
sure doit-on résister ou déférer aux opinions établies, respecter les personnes d’autorité ou ceux qu’elles, accréditent, prétend
à l’amour-propre selon le monde, l’esprit de charité chrétienne. Mais personne n’a le droit de se faire de ces difficultés mêmes
contre les autres, et si dupe de soi-même. Il avait souffert plus que personne de l’esprit de dispute ; et quoiqu’il n’en laisse
son écrit, où la sévère discipline de Port-Royal n’a pas permis à la personne de se montrer, cette sagacité qui pénètre dans le
une langue individuelle, et comme le don n’en a été accordé qu’à des personnes extraordinairement douées, ces personnes imprimen
n’en a été accordé qu’à des personnes extraordinairement douées, ces personnes impriment à leurs écrits une marque qui les fait
la perfection du style est dans l’absence même de cette marque de la personne . Si, par des artifices de composition, ou des orn
Il existe deux ouvrages où cet esprit collectif, ce sacrifice de la personne qui faisaient le fond de la doctrine de Port-Roya
mœurs…74 » Cet éloge comprend tout en quelques paroles, le mérite des personnes , celui de la communauté, les grands exemples qu’i
hose que nous estimons meilleure que nous, c’est la destruction de la personne . Par cette foi notre raison devient la raison de
23 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Première partie — Chapitre I. Définition des idées égalitaires »
ême de l’objet, — sa réalité. Par le second j’exprime son rapport aux personnes , les sentiments qu’il leur inspire, ou peut, ou d
es de toutes valeurs et valeurs elles-mêmes absolues, nous posons les personnes humaines comme seules véritables causes et fins :
t pourquoi nous déclarons que les choses sont « utilisables », et les personnes « respectables » : la notion de à valeur des chos
prétentions et de nos pouvoirs sur elles ; la notion de la valeur des personnes entraîne celles de nos devoirs envers elles. C’es
ne saurait les égaliser sans tenir compte de ce fait qu’ils sont des personnes , c’est-à-dire des centres d’activité indépendants
t originaux. Et c’est justement le sentiment de la valeur propre à la personne qui interdit de parquer les personnes en des grou
ntiment de la valeur propre à la personne qui interdit de parquer les personnes en des groupes d’inégale valeur. On admet d’autan
24 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « La Grande Mademoiselle. » pp. 503-525
de Corneille et aussi d’après ceux de Mlle de Scudéry. Mademoiselle, personne d’imagination, de fantaisie et d’humeur, mais de
elieu dominait et « où la tyrannie régnait si hautement, même sur les personnes royales », elle garda en elle le culte intact et
divertissement, dans les bals, les comédies, les collations, sans que personne fût là pour l’avertir qu’il y avait au monde quel
itées, et de la part de quelqu’un qui avait de la bonté au fond, mais personne , encore une fois, pour l’éclairer et l’avertir. L
mours de ce prince avec Mme de Hautefort. Énumérant toutes les jeunes personnes qu’elle-même avait à sa suite : « Nous étions tou
me paraient pas moins que toutes les richesses qui brillaient sur ma personne . On dansa sur un grand théâtre éclairé ; au mili
sée à être sage et sensée dans ces troubles naissants qu’aucune autre personne de la Cour. La première Fronde, celle de 1648, ne
t la cohue de cette cour de Saint-Germain sont peints à ravir par une personne aussi légère et frivole que pas une, mais qui est
e inclination plus grande que celle qu’ils ont ordinairement pour les personnes de ma qualité. » Il résultait de cette exception
it l’ennemi maître des positions. Mademoiselle s’offrit pour aller en personne à Orléans et pour maintenir la ville. Son père se
peuple, et en un clin d’œil maîtresse de la place : Car, lorsque des personnes de ma qualité sont dans un lieu, dit-elle au gouv
onique, avait un je ne sais quoi qu’elle n’avait encore remarqué dans personne . La première fois qu’il fit son service de capita
 ; il faisait toujours semblant de croire que c’était à quelque autre personne que je m’adressais, et me faisait cependant de pr
lle était pour la centième fois sur le point de nommer à Lauzun cette personne qu’elle avait choisie pour la rendre heureuse, et
en raison du respect et de la véritable tendresse qu’il avait pour la personne du roi. Au moment où le mariage est décidé, on le
utres, naïvement, hautement, et selon qu’il lui vient à l’esprit. Les personnes de bon sens qui les lisent, et qui jouissent, com
25 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Mademoiselle Aïssé »
histoire toute réelle et où la fiction n’a point de part, comment une personne qui semblait destinée par le sort à n’être qu’une
inua d’être une créature ravissante, en même temps qu’elle devint une personne accomplie. Une grave, une fâcheuse et tout à fait
uand le caractère d’ailleurs est bien connu, et qu’on a affaire à une personne d’esprit et de cœur, qui va tout à l’heure résist
uchante, se reproche ses fautes, ce n’est que par rapport à une seule personne trop chère, et il n’y paraît aucune allusion à un
héritiers des traditions et des souvenirs de la famille Calandrini ; personne alors ne le contesta70. L’Année littéraire, parla
soupçonne fort que vos conseils, et peut-être le procédé d’une autre personne , lui ont inspiré un goût pour la campagne, que je
quelques années de moins. »— Quel est ce procédé ? et de quelle autre personne s’agit-il ? Nous chercherons tout à l’heure. — Un
avant. La phrase qu’on a lue plus haut sur le procédé d’une certaine personne , lequel était de nature, selon Bolingbroke, à fai
ôt à son gré et ne douta point de réussir ; il chercha à plaire de sa personne , en même temps qu’il fit faire sous main des offr
et l’année précédente il s’était passé un événement dont bien peu de personnes avaient eu le secret. Mlle Aïssé, sentant qu’elle
’énergie à ses paroles. Il n’emprunte les idées ni les expressions de personne  ; ce qu’il voit, ce qu’il dit, il le voit et il l
ais il se sépare d’eux sans peine, et l’on serait tenté de croire que personne n’est absolument nécessaire à son bonheur. En un
ux premiers volumes de Mélanges, Mme du Deffand consulta les diverses personnes de sa société ; elle alla, pour ainsi dire, aux v
a Régence. Mme de Calandrini était à la fois une femme aimable et une personne vertueuse ; elle s’attacha à l’intéressante Aïssé
les mériter ; mais, une fois qu’elles avaient passé quarante ans, ces personnes -là avaient toute leur valeur d’expérience, de rai
préservatifs et, comme elle disait, des parapets dans la présence des personnes qui la pouvaient désennuyer. » Jamais on n’a mieu
c’est Aïssé elle-même et son tendre chevalier ; la noble et discrète personne suit tout d’abord, en parlant d’elle et de ses se
elle se diminue plutôt. À la manière dont elle parle d’elle et de sa personne , on serait par moments tenté de lui croire des ch
œur : « Car vous qui devez me connaître, vous savez bien, madame, que personne ne m’a jamais aimé que je ne le lui aie bien rend
lités aussi solides. C’était aussi une très-grande dame dans toute sa personne . Dans toute autre famille elle eût passé pour for
que son cœur s’ouvrait sans effort pour s’entretenir d’elle avec les personnes qui l’avaient connue. Cela dit, et cette justice
t une de ces lectures que volontiers on conseille et l’on procure aux personnes qu’on aime, à tout ce qui est digne d’apprécier c
’ai su l’outrage qu’on faisoit, à l’occasion de cet ouvrage, aux deux personnes du monde que j’honore le plus. Il y a deux mille
ison, mais comme il s’agit de la suspression des actes injurieux à ma personne et au caractère dont j’ay l’honneur d’estre revêt
uel, se voyant le maître avec le chevalier Gesson, se saisirent de ma personne le 27e, me mirent en prison dans une chambre, cha
nt de mes papiers et de mes effects, ne me donnant la liberté de voir personne que quelques religieux affidés. J’ay été dans ce
attestation des médecins sont des actes injurieux non-seulement à ma personne , mais encore à l’honneur du caractère dont je sui
, je me remets à ce qu’il plaira à Sa Majesté d’en ordonner. Les deux personnes dont j’ay le plus à me plaindre sont les sieurs M
er la mémoire. Les Lettres de Mlle Aïssé se lisent avec plaisir ; les personnes dont elle parle, les sociétés célèbres qu’elle ra
ux des autres, et ce seroit dommage. Laissez au monde l’exemple d’une personne qui sait aimer avec fidélité et se faire toujours
qu’il me faut : je veux le portrait de tout le caractère, de toute la personne ensemble, de la figure, de l’esprit et surtout du
Mais elle croit que cela lui donne de la considération dans le monde. Personne ne s’adresse à elle pour demander des grâces au v
général que par ce que Mlle De Launay dit de la duchesse du Maine : «  Personne , dit-elle, n’a jamais parlé avec plus de justesse
26 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Lettres de Mlle de Lespinasse. » pp. 121-142
enue la révéler sous un aspect tout différent, et montrer non plus la personne aimable et chère à la société, mais la femme de c
ite des éditeurs qui déshonoraient ainsi, disait-on, la mémoire d’une personne jusque-là considérée, et qui livraient son secret
action7. Aujourd’hui la postérité, indifférente aux considérations de personnes , ne voit plus que le livre ; elle le classe dans
tingués. Mme Du Deffand n’eut de cesse qu’elle n’eût tiré cette jeune personne de sa province, et qu’elle ne l’eût logée avec el
tinuelle. La famille n’avait qu’une crainte : c’était que cette jeune personne ne profitât de sa position nouvelle et des protec
lité pour ainsi dire que d’avoir du génie, et vous ne trouvez pas une personne du temps qui ne prononce ce mot à son sujet. « Un
Staël, devait avoir de ces qualités vives, animées, qui tiennent à la personne , qui donnent le change sur les œuvres tant que le
st aimé, l’occupe peu. La pauvre Mlle de Lespinasse s’intéresse à ces personnes , à l’une surtout, et elle essaie de se glisser en
-la-moi un peu bonne. Je ne voudrais point celle de cette malheureuse personne , elle est mécontente de vous ; et je ne voudrais
tente de vous ; et je ne voudrais point non plus celle de cette autre personne , vous en êtes mécontent. Je ne sais pas où vous m
t les deux volumes, il n’y a plus une page qui ne soit de flamme. Des personnes scrupuleuses, tout en lisant et goûtant ces Lettr
Ce n’est pas un reproche que je fais (Dieu m’en garde !) aux aimables personnes de notre nation : c’est une simple remarque que d
bon Condorcet, sur le chevalier de Chastellux, sur Chamfort, sur les personnes de la société ! que de grâce ! Les sentiments éle
nerre, empêchements et retards de toute sorte. En arrivant à Aix, les personnes qui étaient dans la voiture trouvèrent les gens d
ie et l’accablement augmentaient, et la toux est revenue hier. Peu de personnes ont été plus maltraitées, et l’ont moins mérité. 
27 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Le cardinal de Richelieu. Ses Lettres, instructions et papiers d’État. Publiés dans la Collection des documents historiques, par M. Avenel. — Premier volume, 1853. — I. » pp. 224-245
écit que le cardinal de Richelieu parlait en son nom et à la première personne , on imagina de supposer que Mézeray dans sa jeune
bureaux : Richelieu, dit M. Avenel, avait jour et nuit auprès de sa personne quelques secrétaires intimes, mais n’avait point
eu était porté à faire seul la besogne des autres plutôt qu’à laisser personne empiéter sur la sienne et sur sa direction absolu
llut bien des instances pour obtenir les bulles ; lui-même il alla en personne à Rome, et y fut sacré le 17 avril 1607. À son re
e, en ces rôles. Les lettres de consolation qu’il adresse à certaines personnes qui ont perdu de leurs proches sont alambiquées,
des instruments publics de salut : si les fautes commises envers les personnes publiques lui paraissent d’un tout autre ordre qu
ordre que celles commises contre des particuliers, les fautes de ces personnes publiques elles-mêmes lui semblent aussi plus gra
ère page de son Testament politique : « Beaucoup se sauveraient comme personnes privées, qui se damnent en effet comme personnes
se sauveraient comme personnes privées, qui se damnent en effet comme personnes publiques. » Permis à Voltaire de rire de ces ma
pourtant la seule moralité supérieure qui serve de garantie dans les personnes publiques, qui les sauve du pur machiavélisme ; e
nait pas tant de générosité et de courage, remarque Richelieu, qu’une personne de sa condition devait avoir. » C’est alors que
ux ennemi du maréchal d’Ancre, parce qu’il l’était moins encore de sa personne que de sa fortune, et « qu’il lui portait une hai
i portaient la tristesse peinte en leur visage : « Il n’y avait guère personne , se plaît-il à faire observer, qui eût si peu de
e multitude de peuple qui était amassé pour la voir passer : « Que de personnes , dit-elle, sont assemblées pour voir passer une p
e c’est la vérité seule qui l’oblige à parler ainsi, « vu qu’il n’y a personne si odieuse qui, finissant ses jours en public ave
28 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Madame de Maintenon. » pp. 369-388
e, ce charme ne tient pas, et l’on reprend de la prévention contre sa personne . Je ne sais si je rends bien l’impression des aut
omme un roman, le plus étrange roman qui pût arriver, en effet, à une personne avant tout raisonnable. Petite-fille de l’illustr
misérablement avare, la laissait manquer de tout. Cependant la jeune personne commençait dans ses voyages à Paris à voir le mon
des précieuses, sont assez persuadés que c’est une des plus enjouées personnes d’Athènes. » Et elle-même, vers la fin de sa vie,
ui elle vivait, quels qu’ils fussent, et qu’on dît d’elle : C’est une personne unique. Sa grande coquetterie est là, c’est une c
e pour un autre, elle le fera. Quand, plus tard, elle sera devenue la personne indispensable de l’intérieur de Versailles, la co
ait, à la porte de ses amis du beau monde, car il fallait d’abord que personne ne se doutât de son éclipse. Peu à peu pourtant l
n dut faire quelque effort pour rompre la glace et pour initier cette personne de son choix auprès du roi ; on peut juger plus t
ent du roi à une date qu’on croit être 1685. Il y eut trois ou quatre personnes , y compris son confesseur, qui l’appelèrent Votre
ne chez les Montchevreuil, les Heudicourt, les Richelieu. Elle fut la personne essentielle, conseillante et consolante, raisonna
t à un roi qui n’eût pas sacrifié la moindre de ses habitudes pour la personne même qu’il aimait et considérait le plus. Vieille
permettaient trop au xviie  siècle. Mme de Maintenon aida autant que personne et tint la main à cette réforme dont le xviiie  s
’opinion de son esprit, peu d’estime de son cœur, et nul goût pour sa personne  ; mais, je le dis, je persiste à ne la pas croire
qu’elle eut jusqu’à la fin, même dans son austérité ; qui tenait à sa personne , à son désir de plaire en présence des gens, mais
29 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Madame Sophie Gay. » pp. 64-83
a société. Mme Sophie Gay, morte à Paris le 5 mars dernier, a été une personne de trop d’esprit et trop distinguée dans les Lett
oujours sans ennui. Mais Mme Gay était bien autre chose encore qu’une personne qui écrivait, c’était une femme qui vivait, qui c
e gênera pas, répondit-elle, car tu n’as ni queue ni tête. » Toute la personne même de Mlle de Lavalette était celle d’une jolie
précisément qui répond à la fin du Directoire et au Consulat ; jeune personne sous le Directoire et femme sous l’Empire, voilà
» Arrivée chez son père, Léonie voit une tante, Mme de Nelfort, bonne personne , mais très exagérée, et qui a pour fils un Alfred
les airs doucereux et flatteurs des courtisans de Mme de Rosbel, que personne ne se serait trompé sur le genre d’intimité qui e
au milieu de ce qu’il y avait de plus actif et de plus animé dans sa personne . On les retrouve plus distinctes quand on la lit.
e s’écrier assez militairement devant Léonie : « Ah ! la jolie petite personne  ! » — Dans ma simplicité, remarque Léonie, je cr
elle le sait, il est trop tard, elle l’aime ; mais, comme bien peu de personnes ont le secret de cet amour, on la croit près d’ép
le cachet des époques diverses, et, si l’on voulait désigner en leurs personnes les périodes successives de Louis XVI, du Directo
ôle d’Elmire des remarques pleines de vérité et d’analyse morale. Les personnes qui, comme Mme Gay, vivent jusqu’à la fin et viei
t lui accorder, en choisir quelques-uns qui parussent incontestables. Personne éminemment sociable, si elle menait de front trop
ue dans le monde ; elle y avait tout son esprit, et de plus celui des personnes qu’elle recevait. Elle les faisait valoir avec un
rait multiplier font assez voir à quel point Mme Sophie Gay était une personne de vigueur et de nature, une de celles qui payère
30 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 21, de la maniere dont la réputation des poëtes et des peintres s’établit » pp. 320-322
ais il a la facilité de se laisser troubler dans son jugement par les personnes qui font profession de l’art auquel l’ouvrage nou
qui font profession de l’art auquel l’ouvrage nouveau ressortit. Ces personnes sont sujettes à faire souvent un mauvais rapport
, je ne prétens pas soutenir qu’il ne se rencontre dans le public des personnes que l’amitié séduit en faveur des auteurs, et d’a
homme de ce caractere d’esprit violent, pour lequel il n’est point de personnes indifferentes, se figure qu’une grande ville, qu’
eurs et pour les empereurs, lorsque réellement il n’y a pas cinquante personnes qui aïent pris parti pour ou contre lui, et qui s
31 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre IV : La philosophie — I. La métaphysique spiritualiste au xixe  siècle — Chapitre II : Partie critique du spiritualisme »
branche, l’être sans rien ajouter, dit Fénelon. Ce n’est point là une personne . Ainsi la doctrine cartésienne aboutissait de tou
de l’un dans l’autre. Ce sont les deux pôles de Maine de Biran : « la personne -moi, d’où tout part ; la personne-Dieu, où tout a
rapports ? Est-ce la personne-Dieu qui enveloppe tout au point que la personne -moi n’en serait qu’un mode ou phénomène ? Est-ce
onne-moi n’en serait qu’un mode ou phénomène ? Est-ce au contraire la personne -moi qui serait la réalisation effective de la per
n principe de l’examen et du doute, que Descartes a bien mérité de la personne humaine ; mais ce n’est là pour lui qu’un moyen d
e qu’avant cette grande époque on n’ait eu à aucun degré l’idée de la personne humaine. Partout où il y a une législation, on di
e. Partout où il y a une législation, on distingue à quelque degré la personne et la chose. Le christianisme ne doit pas être su
et la chose. Le christianisme ne doit pas être suspect d’amoindrir la personne humaine, puisqu’il l’a jugée digne d’être racheté
du travail, droits de la propriété, toutes ces formes légitimes de la personne humaine étaient méconnues, altérées ou opprimées.
bien à quel point il est difficile à l’esprit humain de distinguer la personne de la chose. Cette distinction fut la conquête de
possible de fonder une vraie morale et une vraie politique, car si la personne n’est, comme la chose elle-même, qu’une collectio
32 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre deuxième. Les images — Chapitre premier. Nature et réducteurs de l’image » pp. 75-128
ux, l’expression de son regard, son costume et tous les détails de sa personne . Je le vois sourire, parler, prêcher ; je note mê
tion de nature, pourvue de tous les caractères qui appartiennent à la personne réelle, ou, plus exactement, de tous les caractèr
aractères qui appartiennent à la sensation éprouvée en présence de la personne réelle. — On peut donc affirmer avec certitude qu
e sa saveur, et avant de toucher les lèvres. Pareillement encore, une personne chatouilleuse que l’on menace de chatouiller, et
emps-là, la persuasion de leur existence réelle ». C’est pourquoi les personnes qui ont des images très vives emploient, pour les
ne plus longue séance ; j’enlevais la toile et je passais à une autre personne . Lorsque je voulais continuer le premier portrait
plusieurs reprises qu’il n’avait qu’à se rappeler ou à concevoir une personne ou une chose, pour qu’aussitôt cette chose ou cet
voir une personne ou une chose, pour qu’aussitôt cette chose ou cette personne lui parussent douées d’une apparence d’extériorit
connaissais comme intérieure ; tel bout de forêt, telle maison, telle personne que j’imaginais vaguement en fermant les yeux, m’
nt fréquents après de grandes fatigues d’un sens32. « On sait que les personnes qui se servent habituellement du microscope voien
it une foule d’objets qui lui apparaissaient ». Il suffit à certaines personnes d’être dans une chambre obscure pour avoir des ha
uettes couleur de pois verts et de culottes de la même couleur. Cette personne , étant d’un esprit supérieur et connaissant la ca
t un fruit sain, le trouvent infect et empoisonné, qui, regardant une personne , la prennent avec persistance pour une autre, qui
l’explication cherchée, et j’essayai de me représenter aussi d’autres personnes , par la mémoire. Et de fait, celles-ci également
s, elles avaient aussi une couleur de cadavre. — Du reste, toutes les personnes que je voulais voir ne m’apparaissaient pas à l’é
indéterminés de couleur. — Je cherchai alors comment les fantômes des personnes se comportaient par rapport au champ visuel envir
ession est beaucoup plus lente. M. Baillarger rêva une nuit que telle personne était nommée directeur d’un certain journal ; le
journal ; le matin, il croyait la chose vraie et en parla à plusieurs personnes , qui apprirent la nouvelle avec intérêt ; toute l
effacée et ne faisait plus son office habituel. À chaque instant, les personnes d’imagination vive sont obligées de faire les réd
e des fantômes, finissent par les croire réels, au même titre que les personnes et les objets qui les entourent, avec une convict
avais tort, qu’il y avait parmi eux de très honnêtes gens et même des personnes d’un rang élevé, et il me cita le ministre de la
dait d’un air singulier, et que j’entendais mes camarades et d’autres personnes chuchoter que j’allais être guillotiné ». Ce soir
l se lève, n’ayant pas dormi, et part pour la manœuvre, sans parler à personne de la voix qu’il avait entendue, « et croyant tou
Ces voix lui répondaient à ses questions mentales comme une deuxième personne , mais toujours dans le sens de ses désirs. » « No
laï. 40. Brierre de Boismont (ibid., 240) cite le récit d’une autre personne qui, pendant une pneumonie, eut des hallucination
Sleep, 289. 46. Brierre de Boismont, ibid., 200. Récits de plusieurs personnes qui avaient pris du haschich. — Ibid., 374. 47.
33 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Le marquis de Lassay, ou Un figurant du Grand Siècle. — I. » pp. 162-179
euilles. À la longue, c’est absolument comme si l’on causait avec les personnes de ce monde-là. Profitons de cette facilité et do
en songeant qu’ils étaient perdus, et en les comparant avec ceux des personnes à qui je voyais occuper les premières places. En
un mouvement de joie que me donnait la pensée de ne plus dépendre de personne . Il ne faut peut-être point chercher ailleurs la
Gaston duc d’Orléans. Les grâces et les qualités rares de cette jeune personne , sa distinction naturelle, l’avaient mise, même d
iner, dit Lassay, l’effet que fît une telle proposition sur une jeune personne dont l’âme était noble et élevée ; elle regarda u
d’amour, et crut pourvoir au bonheur de toute sa vie en épousant une personne accomplie, mais qui était restée dans une positio
d’indépendance, d’union parfaite, de bonheur sans nuage auprès de la personne distinguée qui (autant qu’on peut l’entrevoir) lu
la terre… Quand on a connu le plaisir d’aimer et d’être aimé par une personne qui ne vivait que pour vous, et pour qui seule on
e tous les hommes de me donner un moment de plaisir ; la plus aimable personne du monde n’est plus ; une personne qui ne vivait
oment de plaisir ; la plus aimable personne du monde n’est plus ; une personne qui ne vivait que pour moi, que la perte de la vi
milieu de tout cela je suis heureux, sans perdre rien de ma douleur. Personne ne saurait connaître la douceur qu’il y a à s’aff
l en revenait au roman : « Vivre en paix dans un beau séjour avec une personne qui ne vit que pour vous, y avoir une compagnie d
uvau, les père et mère de Marianne sont ainsi désignés : « très noble personne Claude Pajot, et Élisabeth Souard, demeurants au
34 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177
eux saints ! et tous les fronts rougissent devant moi,             Et personne ne pleure186 ! De son côté, l’impiété de Créon
nquête du monde, et devant son char militaire ils prosternaient leurs personnes et leurs affections de famille. V L’individ
nt aussi s’unir avec Dieu196, et l’importance infinie conquise par la personne humaine est le trait le plus profond et le plus g
s profond mépris, et que la couronne ne rend pas sacré à ses yeux. La personne d’Hamlet est seule pathétique, sa noblesse, sa mé
midi par l’orage. L’intérêt romanesque, qu’inspirent la passion et la personne des amoureux, a remplacé l’intérêt plus élevé et
e se compose donc, en somme, de trois éléments : 1º L’absurdité de la personne humaine, en lutte contre le Divin ; 2º La félicit
insi, le dénouement du drame comique me montre le triomphe réel de la personne humaine dans sa destruction apparente, et le déno
de divinités différentes et même contradictoires, qui sont autant de personnes morales, et comme l’antiquité païenne ne conçoit
sonnes morales, et comme l’antiquité païenne ne conçoit pas encore la personne morale sous la forme de l’esprit immatériel, ces
, non plus comme société politique seulement, mais comme individu, la personne humaine revêtit pour la première fois une dignité
’antique guerre des Dieux. Mais il ne faut pas exagérer ce prix de la personne humaine, au point de supposer que l’homme put dès
oute, bien davantage que la rivalité des Capulet et des Montaigu ; la personne de Wallenstein m’intéresse plus encore que son en
lté contre l’ordre social de son époque, nous montre dans sa curieuse personne la synthèse de l’un et de l’autre. IX Shake
uchés. Ils sont indépendants, et leur âme affranchie promène sur leur personne et sur le monde un regard philosophique. Falstaff
chappé à la potence ! » En nous faisant pénétrer jusqu’au fond de la personne de ses héros comiques ou tragiques, Shakespeare n
de mauvais goût qu’on appelle l’humour. L’humour est l’invasion de la personne de l’auteur dans son œuvre, à la place de son obj
t en scène non son objet, mais les grâces un peu lourdes de sa propre personne , cherchant à étonner le lecteur par des rapproche
lan, et par leur antagonisme divin font l’intérêt du drame : c’est la personne humaine, avec ses faiblesses et sa grandeur. Mont
ue des Dieux, témoins impassibles et souriants de l’escarmouche de la personne humaine contre leur majesté. Ici Molière est en d
nchir de ses passions basses par le baptême de l’esprit, et élever sa personne à une hauteur infinie au-dessus du rôle injuste e
voici, et il n’y en a point d’autre. Dans la tragédie romantique, la personne même périt, enveloppée dans la ruine de ses entre
rs étaient simples. « Pour se procurer l’ordinaire soutien de la vie, personne , parmi les hommes n’avait d’autre peine à prendre
on sa propre inspiration. Le général d’armée, impatient de couvrir sa personne de gloire, ne peut mener ses soldats au feu sans
à bonne fin, c’est-à-dire à faire du bien à fous, à ne faire du mal à personne . Si celui qui pense ainsi, qui agit ainsi, qui s’
uvre individuelle qui leur appartient, et ne peut se détacher de leur personne . T. Ier, p. 162. 195. Être exclusivement Roma
ivement Romain dans le sens abstrait du terme, ne représenter dans sa personne et par son énergie propre, que l’État romain, c’e
on cruelle et malheureuse. C’est la félicité et la satisfaction de la personne qui, sûre d’elle-même, peut supporter de voir éch
rivaux dans l’art ; quelquefois même il livre publiquement su propre personne et les particularités de sa vie. T. V, p. 124. 2
35 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Nouvelles lettres de Madame, mère du Régent, traduites par M. G. Brunet. — I. » pp. 41-61
certain moment aux soins de sa tante Sophie, l’électrice de Hanovre, personne de mérite, pour laquelle elle conserva toujours l
teau où est mon appartement ; rien de mieux ne saurait se rencontrer. Personne mieux que moi ne peut comprendre, ma chère Louise
velle Madame est « tout étonnée de sa grandeur », et qu’elle parle en personne qui n’est pas accoutumée à un si grand entourage.
e lire la Bible en allemand. Elle remarque qu’alors en France presque personne , même parmi les fidèles, ne lisait la sainte Écri
e, était et sera ainsi le contraire de bien des choses et de bien des personnes autour d’elle : elle était originale du moins, et
pour seconde femme à Monsieur, à ce prince si mou et si efféminé, une personne qui par ses goûts ressemblait le plus à un homme
le chercher dans ce superbe palais qu’il remplissait de l’éclat de sa personne et de ses vertus, dire souvent qu’il y manquait,
: Lorsqu’il répugnait au roi de dire quelque chose directement à une personne , c’était à moi qu’il adressait la parole ; il sav
élevé qui l’attirait et la charmait en Louis XIV. Elle aida plus que personne à le consoler ou à le distraire de la mort de la
pute à celle qu’elle considère comme un mauvais génie et le diable en personne , à Mme de Maintenon. Et ici nous arrivons à la gr
cédé froid, prudent, discret, mystérieux, poli et inattaquable, d’une personne à qui elle supposait mille projets plus noirs et
tes, de lui verser à boire. Tout fut donc mis sens-dessus-dessous, et personne ne savait plus quelle était sa place ni ce qu’il
, et je ne l’ai jamais servie, ni à table, ni à la toilette. Quelques personnes me conseillaient de faire comme la Dauphine et le
es, que Madame n’écrivait pas plus mal en français que la plupart des personnes de qualité de son temps. Je n’ai pas reproduit le
36 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Lettres de lord Chesterfield à son fils. Édition revue par M. Amédée Renée. (1842.) » pp. 226-246
on, et lui demanda s’il n’avait pas d’abord appris notre langue d’une personne de cette province ; ce qui était vrai en effet. A
rançais m’a fait le plus grand compliment qu’il croit pouvoir faire à personne , qui est : Monsieur, vous êtes tout comme nous. J
lui montrer qu’on revenait de loin. Il fait les honneurs de sa propre personne pour l’enhardir et pour mieux l’attirer jusqu’à l
ait fait l’occupation et le but de sa vie : En scrutant à fond votre personne , lui disait-il, je n’ai, Dieu merci, découvert ju
n et de l’indifférence, défauts qui ne sont pardonnables que dans les personnes âgées, qui, sur le déclin de leur vie, quand la s
vouerai naturellement qu’il n’est pas légitime ; mais sa mère est une personne bien née, et qui a eu des bontés pour moi que je
on, puisque je crois que l’étoffe y est, mon idée est de réunir en sa personne ce que jusqu’ici je n’ai jamais trouvé en la même
unir en sa personne ce que jusqu’ici je n’ai jamais trouvé en la même personne , je veux dire ce qu’il y a de meilleur dans les d
vaut lire un homme que dix livres : « Le monde est un pays que jamais personne n’a connu au moyen des descriptions ; chacun de n
connu au moyen des descriptions ; chacun de nous doit le parcourir en personne , pour y être initié. » Voici quelques préceptes
cquiert jamais sans une grande attention, et je connais bon nombre de personnes âgées qui, après avoir été fort répandues, ne son
ur, et observez les divers effets de la même passion dans différentes personnes . Et quand vous aurez trouvé la passion dominante
pour lui, n’en était pas un, de ces lettres, qu’il comptait bien que personne ne lirait, et qui sont aujourd’hui le fonds de sa
es, et où le gros lot d’un bonheur continuel n’a été encore gagné par personne . Votre philosophie n’a jamais été dérangée par de
37 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Lettres de la mère Agnès Arnauld, abbesse de Port-Royal, publiées sur les textes authentiques avec une introduction par M. P. Faugère » pp. 148-162
M. Prosper Faugère, si connu par son édition originale de Pascal, la personne ou les personnes qui avaient préparé le recueil e
ère, si connu par son édition originale de Pascal, la personne ou les personnes qui avaient préparé le recueil et qui ne se nomme
gnès a été sinon une grande, du moins une aimable figure. C’était une personne d’infiniment d’esprit plutôt que de grand caractè
a carrière du bel esprit et de la galanterie honnête, ne l’eût cédé à personne de l’hôtel de Rambouillet. Toutes ses vertus et t
en se contentant de les présenter adoucies et comme attrayantes en sa personne . Tout en elle conviait au divin Maître et semblai
forte pour moi, je m’accommode mieux de la mère Agnès », disaient les personnes du monde qui s’adressaient d’abord à l’une et à l
njecture, qui, de ma part, n’implique pas un blâme, cette respectable personne que nous nous représentons toujours à genoux, en
lettres de la mère Agnès tirent une bonne partie de leur intérêt des personnes à qui elle les adresse. Celles qu’elle écrit à Mm
a dévotion du retardement, et elle la conseille en toute occasion aux personnes qui lui font part de leurs peines et des obstacle
tude si j’avais eu l’honneur de voir Mme de Sévigné, puisqu’une seule personne qui lui ressemble tient lieu d’une grande compagn
38 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 24, objection contre la solidité des jugemens du public, et réponse à cette objection » pp. 354-365
est tombé dans tous les temps et dans tous les païs sur le mérite des personnes qui remplissent les grandes dignitez, ou qui exer
ier lieu le public se trompe rarement quand il définit en general les personnes qu’on vient de citer comme un exemple de ses inju
conduire des entreprises ou des affaires pareilles à celles dont les personnes desquelles il s’agit ici, auront été chargées. Un
. Le joueur de trictrac, qui de vingt parties qu’il joüe avec la même personne en gagne dix-neuf, passe constamment pour sçavoir
auvais capitaine. Le cardinal Mazarin, qui connoissoit aussi-bien que personne , quelle part peut avoir la capacité dans ces éven
spéculatives, son mérite ne tombe point sous le sentiment. Ainsi les personnes qui ont acquis le sçavoir nécessaire pour connoît
el point il plaît et il attache ceux qui le lisent. Véritablement les personnes qui ne sçavent point l’art, ne sont pas capables
39 (1788) Les entretiens du Jardin des Thuileries de Paris pp. 2-212
as celui des gens instruits ; là on prétendoit que plus il y avoit de personnes rassemblées, plus il y avoit de lumieres, que les
s ; mais ce n’est que trop souvent d’après leur exposé qu’en juge les personnes . C’est-à-dire, s’écria une dame qui n’avoit point
tout ce qu’on voudra ; car telle est la maniere de discourir chez les personnes qui s’échauffent. Ils fut alors question des amba
coup qu’on peut ainsi qualifier, & que le matin comme le soir des personnes occupées de la littérature, ou versées dans les a
l’esclave ; car à prendre depuis le duc, jusqu’à l’artisan, il n’y a personne qui ne donne aujourd’hui dans la prodigalité, si
ons, qu’on eût arrêté le cours de tous ces libelles qui ne respectent personne , qu’on eût empêché toutes ces critiques indécente
t que cela, l’humiliation d’avoir fait présent de votre ouvrage à des personnes mêmes qui vous l’ont demandé, & qui ne le lir
Aussi les auteurs bien avisés, n’offrent-ils jamais leurs ouvrages à personne . D’ailleurs on ne lit gueres le livre d’un auteur
e en avouant qu’il est bien fâcheux pour une famille d’avoir la jeune personne qu’on va décrier. La conversation s’engage toute
aleur, que toute femme a des ruses qu’on peut deviner ; mais bien des personnes en sont la duppe. Qu’est-ce qui penseroit, par ex
server tous les trois pour amans…. Cela me donna lieu de lui dire que personne ne pouvoit mieux que le sexe même deviner les fem
mode au Jardin des Tuileries. Pour peu qu’on apperçoive deux ou trois personnes discourir avec chaleur, on les entoure ; & da
faisoit beau jeu, quand je trouvai le Jardin des Tuileries rempli de personnes de tout sexe & de tout âge, qui profitoient d
le vint à les séparer. Le terrein fut bientôt à moi, ainsi qu’à trois personnes aimables, dont la conversation me plut infiniment
des, qui répandent un air d’aisance & de propreté, jusque sur les personnes du plus bas étage, car il est inconcevable combie
verné. Mais, me répliqua mon ami, il faudroit l’avoir vu à Ferney. Sa personne renfermoit deux hommes, l’un qui disoit les chose
a dans ses jardins une dame singuliere, qui dit beaucoup de mal de sa personne . A ces mots il s’écrie, allez vîte la prier d’ent
ontre quelqu’un, dans la crainte de souhaiter le bon jour, disant que personne sur la terre ne mérite l’honneur d’un pareil souh
& qu’il en donna une partie aux Magdelonettes ; plus capables que personne de prier Dieu pour le défunt. Je vous raconterai,
marchandise. Enfin après bien des heures comptées, le jour arrive, la personne paroît. Il commençoit à faire nuit ; mais quelle
s toutes les couleurs. Outre que les modes sont son ouvrage, il n’y a personne qui ne lui doive beaucoup, quoiqu’elle se fasse b
ition les faveurs qu’il en a reçues, & la voilà comtesse sans que personne puisse lui disputer sa qualité. La duchesse de***
même nos petits maîtres à gros bouquets ; mais Moliere reviendroit en personne , que nos chevaliers d’industrie n’en seroient pas
ont-ils donc si merveilleux ? Je ne les trouve agréables que pour une personne seule, car il est impossible de s’y promener en c
est pas supportable pour un français qui aime à voir à ses côtés des personnes aimables. Nos jardins sont grands, magnifiques, a
ommez Houille, elle n’est qu’à trois lieues de Paris ; je crus que ma personne & ma chaise y resteroient à jamais. On me dit
soit animé. Une affluence qu’on ne peut se figurer, vint déranger nos personnes & notre conversation. C’étoit une jeune indie
p; des usages, occupe certainement l’ame & la désennuie. Il n’y a personne qui ne retire un grand avantage d’avoir voyagé. T
perçut trois têtes de singe sur un potage, & partit sur-le-champ. Personne n’ignore qu’on en mange à Surinam. Et les société
s, je ne trouve l’étymologie de ce mot dans aucun dictionnaire, & personne ne peut me l’apprendre. Eh bien ! messieurs, le v
ment à vous faire une question. Vous voici trois qui pouvez mieux que personne me la résoudre. Par quel hasard, ou par quelle in
re conversation se termina par une réflexion qui dégoûteroit bien des personnes de voyager ; c’est qu’après des fatigues, & d
la femme qui nous avoit joint, c’est qu’il prêtent le flanc plus que personne à la critique. Oui, pour peu qu’on les analyse, o
uelque ministre, & qui n’est jamais sortie de leur porte-feuille. Personne n’aime autant à faire illusion que les importans.
avoir des approbateurs. L’homme honnête, l’homme timide n’en impose à personne  ; il n’y a que le bon sens qui le goûte, mais la
à leur destination par quelqu’officier de police, ou même par quelque personne qualifiée, selon les personnes aux quelles la let
officier de police, ou même par quelque personne qualifiée, selon les personnes aux quelles la lettre s’adresse. Le plus ancien e
chent, que la maniere de les signifier. Pourquoi ne pas annoncer à la personne qu’on arrête, le délit dont on l’accuse, & la
nt on est accusé. Un ministre ou un magistrat, selon la qualité de la personne , ou la nature du délit, vient vous interroger au
, mais doucement, mais sans haine pour le siecle, sans aigreur contre personne , de ce qu’on perdoit trop de terrein à faire des
n’y vont-ils presque jamais, & les tient-on fermés de maniere que personne n’en jouit. Il faudroit au moins placer l’impôt t
me avec hérétique, & telle est l’impression que cela fait sur les personnes qui ne sont pas instruites…. Je sais que la langu
etit particulier, je l’ai autant blâmé, qu’admiré. Il y avoit dans sa personne de quoi faire la plus cruelle satyre & le plu
aie, Voltaire avoit eu des torts irréparables ; celui de parler de sa personne sacrée, comme d’un homme qui eût été à ses gages,
nquoit à l’amour du prochain, déclamant avec fureur contre toutes les personnes en place. On eût réellement dit que c’étoient les
as l’esprit de parti ? les dévots mêmes en sont plus susceptibles que personne . Oui, quelquefois j’ai osé soutenir qu’un livre d
n ouvrage, qu’il n’y a pas une belle action. Les intentions même, que personne ne connoît ; ne sont point à l’abri de leur fureu
yaumes, afin d’exercer leur satyre : car il faut que vous sachiez que personne ne feroit mieux le portrait des frondeurs que moi
ne se permet jamais ni un seul mot, ni un seul trait de plume contre personne , devient souvent l’objet de leur aversion, &
est une critique honnête qui, sans être fade, instruit & n’irrite personne . Mais vous ne dites pas qu’aujourd’hui l’on veut
mp; par l’envie, dans les jugemens défavorables qu’on portoit sur les personnes & sur les écrits. Heureux celui qui, ne conno
trompé…. Eh comment fera-t-il ? En ne livrant sa marchandise qu’à des personnes sûres, dont il connoît l’honneur & les facult
u’on les voit quelques années après courant en cabriolets, jouant les personnes de qualité, & ne se refusant rien des agrémen
se, outre cela, plus à Paris qu’ailleurs, de louer long-temps la même personne , & que la malignité toujours portée pour la c
tte variation. Aussi l’auteur de l’esprit des lois, disoit-il, qu’une personne , qu’un livre, quelque bien qu’on en pût dire, n’a
; sans intérêt. Ce fut le sujet d’une longue conversation avec quatre personnes de ma connoissance, qu’une promenade au Jardin de
int-Pierre prétendoit que les diverses nations, comme les différentes personnes , ne se ressemblant point, il faudroit des médecin
res… La plupart des médecins ne sont aujourd’hui appelés que chez des personnes qui se meurent à toute heure, & qui vivent to
t qu’elle iroit dans l’autre monde pour y dîner, & que les jeunes personnes qu’elle laisseroit après soi, viendroient y soupe
ge d’une feuille périodique, ne s’accorde, pour l’ordinaire, qu’à des personnes capables de remplir cette tâche. Il n’est pas néc
n ouvrage en entier… Eh bien ! qu’en voulez-vous conclure, s’il a des personnes qui l’aident, & qui suppléent à son travail.
alebranche disoit raisonnablement, qu’il ne se battoit point avec des personnes qui font un livre toutes les semaines, ou tous le
sorte que les gens d’imagination aiment les saillies, pendant que les personnes flegmatiques les ont en aversion. Il est sans dou
à tout le sort des orages, & que s’il est bien reçu chez quelques personnes qui l’accueillent avec plaisir, il y en a mille a
onversoit si bien. Asseyons-nous, me répondit-elle, & ne manquons personne de ceux & de celles qui viendront à passer. L
cule. C’étoit réellement un plaisir de voir aller & venir tant de personnes bizarres, qui se pressoient, qui se partageoient,
poëte qui lit là-bas ses vers, est bien plus risible. Il ne rencontre personne , qu’il n’ouvre son porte-feuille, & qu’il ne
nement & le murmure qui se font entendre, lorsque des milliers de personnes conversent en se promenant ; c’étoit une femme fu
Oh ! madame, mettez-en davantage, ou convenez du moins qu’il y a des personnes qui ont tant de bizarreries, qu’on peut les compt
aroit de l’éloquence à la mode ; mais sa diction est pesante comme sa personne , & il est l’homme le plus volumineux de Paris
onne qu’un commencement d’ariette si difficile & si compassé, que personne ne pourroit le répéter. Malheureusement nos bons
devoit fêter. Mais du moins n’eût-il pas dû les faire imprimer…. Les personnes célébrées ne lui auroient jamais pardonné, s’il e
ombien ne sera-t-il pas gêné ? S’il parle de la cour, autre embarras. Personne n’ignore que Moliere ne put prendre le temps qu’i
acchus, on disoit trois mots d’amour, mais de maniere à n’effaroucher personne …. Eh ! comment ce charmant usage a-t-il donc pu c
qu’il lui donne de l’or ; il est bien juste qu’il paye la façon de sa personne , qu’on peut dire être l’assemblage des ridicules.
on, me dit notre homme à portraits ; mais ici le torrent entraîne les personnes les plus raisonnables. Sans cela verriez-vous cet
vois avec son fidele. Il en veut du moins à ses écus, & la bonne personne s’imagine que c’est à ses charmes. Elle tâtonne,
n gros revenu, n’est ni prodigue, ni avare. S’il est vrai qu’il n’y a personne dans le monde qui ne fasse une folie, celle-ci se
Ici du moins tout n’est pas censurable. Il y a, peut-être, autant de personnes honnêtes & charmantes, que de personnes suspe
y a, peut-être, autant de personnes honnêtes & charmantes, que de personnes suspectes & maussades. Tout jardin public a l
ez raison, si les assemblées provinciales n’étoient composées que des personnes du peuple, qui se jurent ordinairement des haines
rera tous les citoyens, & l’on sera charmé d’y voir concourir les personnes les moins prévenues & les plus qualifiées…. J
hoses qui sont soumises à l’arbitre & à l’examen de deux ou trois personnes , ont presque toujours un plus heureux succès ; la
outes les parties du monde, referment plus d’hommes infortunés que de personnes heureuses ; & d’après ce coup-d’œil jeté sur
profite de ma besogne ; il n’est que trop souvent arrivé de voir des personnes qui, comme les frélons, mangeoient le miel des ab
i vous sera nécessaire ; car, selon mon plan, il n’y aura jamais pour personne du superflu…. Mais, monsieur, entendons-nous… Je
iniers seroient chargés de ce détail, & ils auroient la liste des personnes & leur numéro, afin qu’on les servît à l’heur
t payés à tant par jour, selon le tarif proportionné à la qualité des personnes  ; les seconds seroient aux frais de celui qui vou
40 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Marie-Antoinette. (Notice du comte de La Marck.) » pp. 330-346
tout « une grande bonté de cœur et un désir persévérant d’obliger les personnes qui s’adressaient à elle ». Elle avait un grand b
grand besoin d’amitié et d’intimité, et elle chercha aussitôt quelque personne avec qui elle pût se lier comme il n’est point d’
t je ne craindrai pas de toucher le point le plus délicat. Il est des personnes dont la préoccupation consiste à nier absolument
s assez bien informés, il est très permis de penser qu’en effet cette personne affectueuse et vive, tout entière à ses impressio
n sentiment profond d’amitié, et peut-être distingué pour une ou deux personnes (je lui laisse son style de grand seigneur), et u
de Marie-Antoinette, reste, je crois, la plus vraisemblable. Ces deux personnes qu’elle a particulièrement distinguées en des tem
r également à ceux qui se croient si sûrs de ces fautes d’autrui dont personne jamais n’est témoin44. La beauté de la reine dans
e Virgile : Incessu patuit dea. Ce qu’il y avait de plus rare dans sa personne était l’union de la grâce et de la dignité la plu
is formé le mien ; je ne sais pas s’il sera suivi, vous connaissez la personne à laquelle j’ai affaire (le roi) : au moment où o
e fois plus de fautes que n’en put commettre aux années légères cette personne de grâce et d’élégance, et pour consacrer dans la
té, de ceux des autres, et elle se montre attentive à ne compromettre personne inutilement dans sa cause. Le dernier jour, le jo
41 (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre septième »
 ; non que le gouvernement ne portât en toutes choses la marque de la personne , mais parce que ces deux influences ont eu des ef
s distincts, celle du gouvernement ayant été générale, et celle de la personne individuelle. Depuis le temps des Périclès, des A
chait le roi tomba, et l’idéal rêvé par tout le monde apparut dans la personne d’un jeune prince qui, comparé aux autres hommes,
son de sa voix, l’adresse et la grâce naturelle et majestueuse de sa personne , faisaient distinguer jusqu’à sa mort comme le ro
me le roi des abeilles189 ; c’est ainsi que tous les yeux voyaient la personne de Louis XIV. Les poètes, non les Benserade, mais
ntredisaient pas. Quelle taille, quel port a ce fier conquérant ! Sa personne éblouit quiconque l’examine ; Et quoique par son
ât de la crainte192 », et plus tard, dans la guerre de Flandre, quand personne ne souhaitait la bataille de meilleur cœur, et ne
. C’est là le dernier trait, et la perfection même des qualités de la personne , la majesté unie au naturel. Les témoignages du t
ien au hasard et voit tout d’un œil sain202 . Sur les qualités de la personne , comme sur l’esprit de Louis XIV, on n’en est pas
és de l’esprit, c’est le goût, comme la perfection des qualités de la personne , dans un rang si élevé et au sein même de la maje
lais de Versailles, qui porte une si sensible empreinte du grand roi. Personne n’en a fait un plus bel éloge que Saint-Simon, pa
donc à Versailles qu’il faut aller chercher l’image du génie et de la personne de Louis XIV. C’est là qu’on y sent, pour ainsi d
éserve, et de dire que, pour donner tout à Louis XIV, je n’ôte rien à personne  ? Sans doute les écrivains de son temps avaient n
iraient je ne sais quelle grandeur de sa jeunesse, de la beauté de sa personne , de l’éclat de ses victoires, de la dignité royal
cette faute, et, dans la facilité des mœurs d’alors, il ne se trouva personne pour s’indigner qu’un prince jeune, charmant, ado
et la protégea contre leurs cabales ; il fit amitié avec elle dans la personne du grand poète qui la personnifie. Molière. Avant
qui la grandeur est toujours accompagnée du naturel, on reconnaît la personne même de Louis XIV. Louis XIV est dans presque tou
la royauté. Puis, après douze ans de silence, c’est à la prière de la personne la plus chère au roi, c’est pour le roi lui-même
rna ; il lui persuada de rester dans le monde, et de s’y marier à une personne pieuse. Catherine de Romanet fut la madame de Mai
t où l’idée qu’on avait de la royauté mettait hors de toute mesure la personne royale. La disgrâce du roi était insupportable au
quelqu’un parmi nous qui, après avoir « passé sa vie à penser » à une personne illustre, « à s’informer de ses grandes actions »
ageux. Témoigner tout haut quelque intérêt, soit aux choses, soit aux personnes qui y touchaient, c’était courir au devant d’une
prendre parti dans les querelles, afin de garder le droit d’aimer les personnes . C’est par ce trait que se distingue, entre tant
qu’elle gardât la déférence qui ne messied à aucune vérité ni devant personne . Il avait, autant qu’homme de son temps, cette dé
actitude des descriptions du prédicateur, qu’il passa pour mettre les personnes dans ses sermons, et que chacun put craindre d’êt
jamais être tentée de dépasser ce juste degré où la leçon faite à une personne , dans un temps, profite éternellement à tous. Cet
erme de comparaison pour connaître la vie dans tous les siècles ; les personnes particulières ne furent que des indications vivan
au génie de Louis XIV. Ce prince ne lui offrit pas seulement dans sa personne une image vivante de la grandeur que respirent se
ue de Condom, il imagina cette manière inouïe de déplorer la mort des personnes royales, qui devait surpasser toutes les merveill
l’occasion de faire un chef-d’œuvre. Cette sorte d’intimité avec les personnes royales, qui permit à Bossuet de voir de si près
ème siècle ont senti l’influence du gouvernement plus que celle de la personne  : ainsi La Rochefoucauld, Mme de Sévigné, La Bruy
ta peu ceux d’entre ces écrivains que leur condition approchait de sa personne  ; pour les autres, il ne les connut pas. Les souv
42 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Charles-Victor de Bonstetten. Étude biographique et littéraire, par M. Aimé Steinlen. — III » pp. 455-479
encouragé Bonstetten à écrire en français ; elle était faite plus que personne pour goûter ce qu’il y avait de nouveau, d’origin
t de la cuirasse chez Mme de Staël : « Elle est d’une extrême bonté ; personne n’a plus d’esprit ; mais tout un côté est fermé c
age dans le Latium, disait-il, je les aurais faits tous les quatre. » Personne , en effet, n’était plus que lui capable de rompre
un concert ; l’ennui lui paraissait tenir à un manque d’unité : Une personne très spirituelle verra d’un coup d’œil le ton et
ve, fera éprouver le charme de ce que j’appelle harmonie à toutes les personnes qui l’écoutent. L’esprit brillant s’annonce par u
r un doux frémissement, qui anime à la fois toutes les idées chez les personnes bienveillantes qui l’entendent. Une personne spir
utes les idées chez les personnes bienveillantes qui l’entendent. Une personne spirituelle est le musicien habile, qui, des sons
vait beaucoup rencontré dans le monde et vu dans l’intimité une jeune personne d’un mérite solide sous le brillant de la jeuness
votre lettre. Mes domestiques ont pleuré notre amie97. Je n’ai connu personne qui ait su se faire aimer à Genève comme madame W
e savoir ; peu voient l’esprit et le bon esprit qu’il y a, et presque personne ne veut rendre justice au style français, parce q
es voir au dehors de moi dans le miroir d’une autre âme. Vous êtes la personne qui me comprendrait, et si nous sommes assez long
rapprochera davantage, et je crois que vous me comprendrez mieux que personne . Puis, quel plaisir de penser avec vous et d’en r
t le sourire sur les lèvres, L’auteur du Latium et de La Scandinavie. Personne ne vécut jamais mieux avec la solitude et ne regr
, qui arrivaient de, Paris par toute espèce de sources, ne trouvèrent personne qui fût plus avide de les accueillir plus empress
ir décisives, plus triomphant quand la conclusion en fut proclamée, —  personne qui fût tout cela plus que Bonstetten, à moins to
43 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Madame de Motteville. » pp. 168-188
dix ans, en Normandie, où elle acheva de l’élever avec soin. La jeune personne gardait toujours une pension de 600 livres de la
e comme femme de chambre (elle en avait le titre) que comme l’une des personnes de sa conversation et de son intimité. Sage, secr
bité : femme en bien des points, mais la plus raisonnable des femmes, personne essentielle et aimable tout ensemble. Elle ne par
conte ce qu’elle a été à même de voir par ses yeux ou d’apprendre des personnes les mieux informées. Et très sensée et très sûre
nt de grandes machines », nous est rendu avec fidélité et vie par une personne qui, sans avoir à se louer de lui, a le mérite d’
eur beauté. Elle s’habillait avec le soin et la curiosité permise aux personnes qui veulent être bien sans luxe, sans or ni argen
agérations quand ils en parlaient, qu’elle devint enfin ennuyeuse aux personnes modérées dans les paroles ». Mme de Motteville ét
personnes modérées dans les paroles ». Mme de Motteville était de ces personnes modérées, et elle nous donne là le ton de son âme
turellement esclaves de la fortune ; et je puis dire n’avoir guère vu personne à la Cour qui ne fût flatteur, les uns plus, les
ville sans même qu’il y eût intimité, et on lui parlait « comme à une personne qui était en réputation de savoir se taire ». C’é
compagnie, toute la honte de cette journée tomba sur moi. » Pour une personne de cet intérieur, elle comprend très bien du prem
joignit plus tard la reine et la quitta encore quelquefois, car cette personne distinguée n’était pas, elle nous le dit humbleme
t ne renonçait point à s’orner raisonnablement et à s’embellir. Cette personne rare, cette honnête femme de tant de jugement et
44 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Introduction, où l’on traite principalement des sources de cette histoire. »
e point de départ au culte nouveau ; il est rempli tout entier par la personne sublime du fondateur. Le second traiterait des ap
chaque assertion ou chaque conjecture s’appuie. Je sais que pour les personnes peu initiées à ces sortes d’études, bien d’autres
it et bien fait. Pour ne citer que des livres écrits en français, les personnes qui voudront bien se procurer les ouvrages suivan
ue de théologie, faisant suite à la précédente, depuis 1858. 5. Les personnes , dis-je, qui voudront bien consulter ces excellen
s études. Des dates si récentes exciteront quelques craintes chez les personnes habituées à n’accorder de valeur à un document qu
pleins de miracles et de surnaturel ; mais il y a légende et légende. Personne ne doute des principaux traits de la vie de Franç
François d’Assise, quoique le surnaturel s’y rencontre à chaque pas. Personne , au contraire, n’accorde de créance à la « Vie d’
fut attentif toute sa vie à recueillir ce qu’on pouvait savoir de la personne de Jésus 21. Après avoir déclaré qu’en pareille m
ument lui-même, d’une façon qui ne laisse rien à désirer. Et d’abord, personne ne doute que, vers l’an 150, le quatrième évangil
rel. Nos souvenirs se transforment avec tout le reste ; l’idéal d’une personne que nous avons connue change avec nous 49. Consid
aux voies obscures. Mais une expérience capitale est celle-ci. Toute personne qui se mettra à écrire la vie de Jésus sans théor
contexte et les rend pour le critique facilement reconnaissables. La personne qui s’est donné la tâche de faire avec l’histoire
sprit même de Jésus. Les contradictions sur les temps, les lieux, les personnes étaient regardées comme insignifiantes ; car, aut
e expressive et parlante, élevée à la hauteur d’une idée. Je prie les personnes qui trouveront que j’ai accordé une confiance exa
ieurs centaines d’années après les docteurs dont il s’agit. Quant aux personnes qui croient, au contraire, que l’histoire doit co
e miracles que dans les temps et les pays où l’on y croit, devant des personnes disposées à y croire. Aucun miracle ne s’est prod
ommes capables de constater le caractère miraculeux d’un fait. Ni les personnes du peuple, ni les gens du monde ne sont compétent
ommission composée de physiologistes, de physiciens, de chimistes, de personnes exercées à la critique historique, serait nommée.
que le pouvoir de les produire appartient ou est délégué à certaines personnes . Mais qui ne voit que jamais miracle ne s’est pas
et absurde calomnie par laquelle on a tenté de décréditer auprès des personnes superficielles un livre commode, exact, spirituel
sèphe qui sont parvenus jusqu’à nous. 13. Judæ Epist., 14. 14. Les personnes qui souhaiteraient de plus amples développements
45 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 22, que le public juge bien des poëmes et des tableaux en general. Du sentiment que nous avons pour connoître le mérite de ces ouvrages » pp. 323-340
é ; comme on reconnoît sans raisonner si le peintre a peint une belle personne , ou si celui qui a fait le portrait de notre ami
etc. Voilà pourquoi des artisans éclairez consultent quelquefois des personnes qui ne sçavent point les regles de leurs arts, ma
dans l’ouvrage qu’on leur montre ou qu’on leur lit. Ainsi quoique ces personnes ne soient point capables de contribuer à la perfe
et Moliere mettoient même leurs servantes de cuisine au nombre de ces personnes ausquelles ils lisoient leurs vers, pour éprouver
el dégré ils sont excellens. Le mot de public ne renferme ici que les personnes qui ont acquis des lumieres, soit par la lecture,
mi les autres poëmes. Le public dont il s’agit ici est donc borné aux personnes qui lisent, qui connoissent les spectacles, qui v
r constant qu’il a mal harangué, sans qu’on songe à s’informer si les personnes que son discours a jettées sur le côté sçavoient
et ils s’en tiennent à sa décision dès qu’ils le connoissent pour une personne sensée. Quand même un des spectateurs d’une tragé
46 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « La Margrave de Bareith Sa correspondance avec Frédéric — I » pp. 395-413
ausant, n’était en reste de mots excellents ni avec Voltaire, ni avec personne  ; mais à la lecture, et eu égard au genre et à la
re moqueur et caricaturiste de sa famille, mais bien plutôt comme une personne passionnée, aimante, et, quand il le faudra, héro
t ornée de grâces naturelles, elle fut pourtant dès l’enfance une des personnes les plus malheureuses, les plus cruellement maltr
u’elle employait auprès de son estimable gouvernante Mme de Sonsfeld, personne de mérite qu’un coup du ciel lui donna pour rempl
t du ridicule que de malice amère ; elle ne chercha jamais à rendre à personne le mal qu’elle en avait reçu. Elle ne paraît pas
e et désira la marier. Or, elle n’avait obtenu du feu roi cette jeune personne qu’à la condition expresse et sur sa parole d’hon
our. Une compassion mal placée, et une trop grande faiblesse pour une personne que je me croyais entièrement attachée, m’ont fai
cle a produit de plus fameux. Il ne manque uniquement que votre chère personne pour couronner l’œuvre… » À défaut de la princess
es, écrit-il à sa sœur (29 décembre 1751), on en revient toujours aux personnes de mérite : Il n’y a que la vertu de solide, mais
ic ; celui-ci en parle en des termes si naturels, qu’on croit voir la personne même dans sa modestie de grand géomètre, et quand
des uns que leurs livres, et, pour plus de sûreté, se priver de leur personne  ; — des autres, ne connaître que la personne, en
ûreté, se priver de leur personne ; — des autres, ne connaître que la personne , en évitant soigneusement leurs livres : la recet
47 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « La princesse des Ursins. Lettres de Mme de Maintenon et de la princesse des Ursins — II. (Suite et fin.) » pp. 421-440
ds. Mme des Ursins se met en avant volontiers et s’engage de toute sa personne . On sent à tout moment qu’elle excède son cadre d
les sujets ? Il n’y a rien que j’aime tant que de faire raisonner les personnes qui font une figure distinguée dans le monde, et
ouvent ? Est-ce que vous voulez vous priver d’avoir commerce avec une personne d’esprit et de mérite, et qui peut vous entreteni
vie étroite et particulière : c’est comme un reste de prude dans une personne de si parfait agrément. Mme des Ursins, entière e
ansénistes, et le parti contraire, d’empêcher qu’on envoie à Rome des personnes qui soient ou ne soient pas dans leurs opinions ?
e-ci était si attentive et si initiée, comme on sent chez l’autre une personne qui prend naturellement le dessus, et qui mène le
vous en faites une peinture que je ne pourrai m’empêcher de lire aux personnes qui y ont pris part. Dans toutes ses lettres de
oie et fait tenir au ministère français des plans de finances que des personnes habiles en Espagne ont imaginés ; mais on les rej
des Ursins et de Mme de Maintenon, il ne s’agit pourtant de sacrifier personne . Ces deux femmes célèbres sont belles, à certains
it feu à ces dernières paroles, et répondit qu’elle n’avait besoin de personne auprès du roi ; qu’il était impertinent de lui fa
onnaît bien la duchesse de Bourgogne, Mme de Caylus, et bien d’autres personnes d’aimable renom, que lorsqu’on les a vues revenir
cienne, une simple spectatrice de cette belle comédie de la Cour, une personne qui n’a eu en rien le génie de l’intrigue et de l
48 (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre II. Prière sur l’Acropole. — Saint-Renan. — Mon oncle Pierre. — Le Bonhomme Système et la Petite Noémi (1876) »
pas jaloux des nobles, c’étaient des marins aisés et ne dépendant de personne . Mon grand-père, l’un d’eux, fit une étape de plu
va venir m’arracher cette cocarde. » On l’aimait dans le quartier. «  Personne , capitaine, personne », lui répondit-on, et on le
cette cocarde. » On l’aimait dans le quartier. « Personne, capitaine, personne  », lui répondit-on, et on le ramena doucement par
nt ? Aucun d’eux ne naquit riche et aucun d’eux n’a pillé ni rançonné personne . En ce temps-là, il n’y avait de riches que le cl
s qu’on fût averti, ni que rien préparât le trait, que je n’ai vues à personne . Je n’oublierai jamais le soir où l’on vint m’ave
ssaient : « Ma petite, lui disaient-elles, votre grand’mère était une personne bien recommandable, nous l’aimions beaucoup ; soy
nne maman l’eut en horreur, et bientôt elle fut à la tête des pieuses personnes qui cachaient les prêtres insermentés. La messe s
la ville, dans un endroit désert, et dédiée à saint Roch. Beaucoup de personnes pieuses s’y rencontrèrent. Un signal devait les a
l était pauvre, sans être précisément dans la misère. Il ne parlait à personne  ; mais son œil timide avait beaucoup de douceur.
rlait à personne ; mais son œil timide avait beaucoup de douceur. Les personnes que des circonstances tout à fait exceptionnelles
, de sa haute raison. Je n’ai jamais su son nom, et même je crois que personne ne le savait. Il n’était pas du pays et n’avait a
ts avec les gens du pays, leur avait dit quelques-unes de ses idées ; personne n’y comprit rien. Le mot système, qu’il prononça
eussent jeté des pierres. En vrai sage, il se tut, ne dit plus mot à personne et eut le repos. Il sortait tous les jours pour a
s petits profits que lui rapportait le prêt de ses volumes à quelques personnes qui lisaient. C’était là pour le clergé une sorte
m’était donnée ait empêché pour moi les liaisons de jeunesse avec des personnes d’un autre sexe, j’avais des petites amies d’enfa
ures faibles et jolies, soumises, pour le gouvernement de leur petite personne , à des règles qu’elles acceptaient. Toutes celles
, puisqu’elle rassemble, non dans une œuvre hors d’elle, mais dans sa personne même, comme en un vase myrrhin, tout ce que le gé
— Mais, comment donc, lui dis-je, le cabotage, qui n’a jamais enrichi personne , a-t-il pu faire un millionnaire ? — Mon Dieu, Er
les gens frivoles qui ont raison. Enthousiaste, je le suis autant que personne  ; mais je pense que la réalité ne veut plus d’ent
s ; mais la vie bien prise et bien pratiquée, dans un petit cercle de personnes qui se comprennent, est à elle-même sa propre réc
49 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Seconde Partie. De l’Éloquence. — Éloquence de la chaire. » pp. 205-232
près les fleurs & après l’esprit. On ne distingue point assez les personnes devant qui l’on parle. Le moindre prédicateur, de
ien Dubois, il eut, en France, quelques partisans de son systême. Des personnes , qui n’avoient guère lu Cicéron ni Démosthène, qu
uré. L’archevêque de Cambrai, Fénélon, s’est élevé plus fortement que personne contre l’usage de ces divisions. Il les condamne
p; d’y lire d’excellentes choses, que d’être au moins rassuré par une personne dont l’emploi seroit de suggérer ce qui ne s’offr
é plus d’une fois combien l’exécution en seroit utile, & il n’est personne qui n’éprouve la même chose en certains momens. M
ersuadés. Mais ce raisonnement ne prouve rien. Les incrédules, ou les personnes qui ont perdu les premières idées du catéchisme,
érudition avoit desséché son génie. Il sacrifie tout au raisonnement. Personne n’étoit plus propre que lui à battre en ruine les
Bossuet & Fléchier n’ont excellé que dans le panégyrique. Enfin, personne ne touche plus que Massillon : personne n’a mieux
e dans le panégyrique. Enfin, personne ne touche plus que Massillon : personne n’a mieux rempli l’objet de la chaire, ni pratiqu
ès-fortes & très-vives ; à désigner, dans son zèle satyrique, les personnes devant qui l’on parloit ; & surtout à raconte
50 (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME DE LA FAYETTE » pp. 249-287
de France qui avait le plus d’esprit et qui écrivait le mieux. Cette personne n’écrivit pourtant qu’assez peu, à son loisir, pa
ambouillet, à en montrer l’héritière accomplie et triomphante dans la personne de Mme de Maintenon ; un mot de Segrais tranchera
d’elle et enveloppaient des mêmes louanges, leur porta coup plus que personne par la Princesse de Clèves. Et ce qu’elle fit, bi
mes : telle est la vie de Mme de La Fayette et le rapport exact de sa personne à son roman. Ce peu d’illusion qu’on remarque en
La Vergne eut de bonne heure plus de lecture et d’étude que bien des personnes , même spirituelles, de la génération précédente n
nesses de la poésie ; mais Mme de La Fayette les entendoit bien. » La personne qui préférait à tout et sentait ainsi les poëtes
ur l’ïambe103. Elle avait perdu son père à quinze ans. Sa mère, bonne personne , nous dit Retz, mais assez vaine et fort empressé
ées brillantes de cette princesse, parlant d’elle-même à la troisième personne , elle se juge ainsi : « Mlle de La Trimouille et
a Trimouille et Mme de La Fayette étoient de ce nombre (du nombre des personnes qui voyaient souvent Madame). La première lui pla
e l’étoit tellement, qu’on n’entendoit plus que le bruit que font des personnes qui pleurent… Lorsque le roi fut sorti de la cham
et n’avait d’ailleurs été remarquée dans le temps que d’assez peu de personnes . Zayde portait le nom de Segrais, et ce ne fut pa
e toujours dans la même persuasion. Depuis lors, il n’a pas manqué de personnes qui ont voulu maintenir à Segrais l’honneur de la
nnables que j’en ai envie, et qu’elles me persuaderont que toutes les personnes de bon sens ne sont pas si persuadées de la corru
lus ne lui allait pas. S’il lui avait fallu parler devant cinq ou six personnes un peu solennellement, la force lui aurait manqué
avaient un charme plus grand et plus de prix, on le conçoit, dans une personne si judicieuse et avec un esprit si reposé. Son at
vait la migraine. On voit même reparaître un jour M. de La Fayette en personne , qui arrive tout exprès je ne sais d’où, comme mo
op supérieur à tout ce qu’il a jamais écrit pour permettre d’hésiter. Personne , au reste, ne s’y méprit cette fois ; les lecture
il ne vous reste rien qu’une réputation dont vous comprenez mieux que personne la vanité. « Jusqu’ici les nuages dont vous avez
comme on est vu par son Juge. Cette vue est accablante même pour les personnes les plus déclarées contre le déguisement. Elle no
et qui finit par ces mots : « Croyez, ma très-chère, que vous êtes la personne du monde que j’ai le plus véritablement aimée. »
n’est-elle pas la plus heureuse femme du monde ? Mais je disois à ces personnes si précipitées dans leurs jugements : Mme de La F
51 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Madame de Staël. Coppet et Weimar, par l’auteur des Souvenirs de Mme Récamier »
« Pourquoi voulez-vous vous occuper de ma mère ? me disait un jour la personne la plus respectable et la plus charmante, bien qu
lors, parce qu’il me semble que je la sens et la comprends autant que personne  ; et bien que sorti de terre à un tout autre endr
l s’agit en ce moment. L’auteur des Souvenirs de Madame Récamier, une personne de beaucoup d’esprit et d’exactitude, Mme Lenorma
ises dans l’ordre des dates et complètes. Mme de Staël est une grande personne  ; et le lecteur curieux, admis à l’entendre cause
ici était de stricte convenance, sinon de nécessité. Je ne blâme donc personne , et tout au contraire je remercie de ce qui nous
oudre, brillante, causante, interrogeante, représentant si bien de sa personne cette nation que William Cowper appelle « la nati
’une fois par semaine, j’ai la guerre. Elle est d’une extrême bonté ; personne n’a plus d’esprit ; mais ce que vous avez de meil
et le beau qui n’est pas esprit et éloquence n’existe pas pour elle. Personne n’a autant de sagesse pratique, moins pour elle,
où j’ai tant appris de choses ! Ma vie est douloureusement changée ; personne peut-être à qui je dusse plus qu’à elle !… » Tel
nsuite pour lui dans son Memorandum : « Elle était la bonté même, et personne au fond n’était plus spirituel et plus aimable qu
un ensemble et une spontanéité d’impressions qui n’était que dans la personne et sur son théâtre ? La couleur, qui flottait bri
52 (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « La comtesse de Boufflers. »
plir un devoir de politesse et d’honneur comme de justice, envers des personnes rares, si brillantes à leur heure, si fêtées et m
n maint couplet, des impromptus de société, des épigrammes, et peu de personnes , nous dit La Harpe, ont mis dans ces sortes de ba
llement l’Idole du Temple ou, par abréviation, l’Idole. Parmi tant de personnes qui avec de l’esprit, de la naissance ou de la fo
s on ne lui en donnait que trente et qu’elle avait la fraîcheur d’une personne de vingt. Le prince de Conti, qui sut l’apprécier
nti et du Temple, a raconté le fait pour en avoir été informé par des personnes de la maison : « Le jeune prince, dit-il, avait
de rédiger les avis, prendre la plume et, au milieu de cent cinquante personnes , aussi recueilli que dans son cabinet, nous lire
société ; il en remplissait lui-même les devoirs plus exactement que personne . Si quelqu’un de ceux qu’il aimait était malade,
’elle avait même espéré, à un moment, épouser. La voulez-vous voir en personne dans cette petite Cour dont elle faisait les honn
s ? c’était la question qu’on agitait dans toute la société, mais que personne n’agitait plus qu’elle dans l’anxiété de son dési
au monde suffiraient pour expliquer la répugnance d’un grand nombre. Personne n’a été plus généralement connue que vous, et dan
tres de la ville, de Paris, et qui y a gagné d’être mieux informé que personne sur ces points de naissance, de mort ou de mariag
comprend guère autrement ces sortes de liaisons. 25. L’opinion d’une personne du monde, sage et de bon esprit, Mme de Verdelin,
53 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LX » pp. 231-236
un succès d’Antigone que l’on coure à Donon-Cadot ? Sont-ce les mêmes personnes  ? Enfin le fait est manifeste et le goût public d
ic déclaré. Ce qui n’est pas moins grave, c’est que ce sont ces mêmes personnes émues qui jugent, qui jugent par la personne des
t que ce sont ces mêmes personnes émues qui jugent, qui jugent par la personne des jurés. Ainsi, à ce procès Donon, il y a eu, d
utées saintes : elle souleva de nombreuses réclamations. Une foule de personnes , qui donnent dans la réaction religieuse du jour,
Sainte-Chapelle, à l’insu de tout le monde, gardant un incognito que personne ne pouvait violer. — On voit qu’avec un peu d’aid
54 (1874) Premiers lundis. Tome II « La Comtesse Merlin. Souvenirs d’un créole. »
éole. 1er avril 1836. Les Souvenirs, quand ils sont écrits par des personnes du monde, sans prétention littéraire, ont toujour
elille, d’une joyeuse abondance de talent, active à tout peindre, les personnes , les cascades, l’arc-en-ciel de Tivoli, ses grâce
aient quelques-uns de ces portraits durables qu’on aime à revoir. Une personne , qui n’en est aux Souvenirs qu’autant qu’elle le
éritablement de votre âme, et le chagrin vous est plus contraire qu’à personne du monde. » Ninon écrivait encore à Saint-Évremon
e nous nous plaisions à composer son image, nous paraissait ainsi une personne chez qui la joie, une joie qui n’exclut nullement
55 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « L’abbé Prevost et les bénédictins. »
chez vous, dans l’espace de huit ans, ma santé, mes yeux, mon repos, personne ne l’ignore ; c’est être assez puni d’y avoir dem
avait manqué et qu’il se trouvait dans la situation d’un fugitif que personne ne protégeait, il songea à sa sûreté personnelle
ai l’avantage d’être vu aussi de fort bon œil de tout ce qu’il y a de personnes de distinction. On y attend impatiemment votre Or
’après son départ, et je fus très-affligé d’entendre dire à plusieurs personnes qu’il étoit parti avec l’opinion que j’avois évit
out à l’entraînement. On trouve d’assez curieux renseignements sur sa personne et sur sa situation vers cette époque de sa vie,
e, je défie la calomnie la plus envenimée de faire impression sur les personnes de bon sens dont j’ai l’honneur d’être connu. S’i
ort d’être le général de la Congrégation de Saint-Maur, dom Alidon en personne . Les autres portraits qui suivent, plus fins, plu
avait précipité du haut d’un escalier le bonhomme, qui, sans accuser personne , était mort des suites de sa chute : on prétendai
é survivait sans doute chez lui aux autres traits et dominait dans sa personne . C’est dans ses ouvrages (et je l’ai fait ailleur
56 (1861) La Fontaine et ses fables « Première partie — Chapitre II. L’homme »
t de malheureux dans le monde. Il voit la laideur aussi nettement que personne , et la marque, mais il ne s’y arrête pas. Il pein
ation l’oppresse. Il a beau baisser les yeux, il voit aussi clair que personne . Il comprend ce qu’est l’égoïsme royal aussi bien
les par le portrait du roi. Et ce portrait-là ne nuit pas aux autres. Personne n’a parlé moins respectueusement « des puissances
la pitié le prend pour les pauvres dupes. Jamais il n’a fait de mal à personne  ; il ne semble pas qu’il en ait dit de personne,
il n’a fait de mal à personne ; il ne semble pas qu’il en ait dit de personne , sinon en général et en vers.11 Du moins il n’en
ventures de Mlle de La Force, il le supplie de ne montrer sa lettre à personne . « Mlle de La Force est trop affligée, et il y au
; mais son sentiment suffisait à l’acquitter. « Ne montrez ces vers à personne , écrivait-il à Racine, car Mme de La Sablière ne
s les Français, c’est lui qui le plus véritablement l’a été. Plus que personne , il en a eu les deux grands traits, la faculté d’
 Savez-vous bien que, pour peu que j’aime, je ne vois les défauts des personnes non plus qu’une taupe qui aurait cent pieds de te
57 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVI » pp. 279-297
toire de madame Scarron ; tâchons donc de l’expliquer clairement. Les personnes qui, jusqu’au 24 mars 1670, avaient parlé à madam
duc de Vivonne était son frère, madame de Thianges était sa sœur. Ces personnes n’avaient proposé que l’éducation d’enfants nés d
equel le jeune roi se montrait, cette grandeur empreinte sur toute sa personne , manifestaient en lui cette passion de gloire, ce
orable dans une société honorée. Elle était une des plus remarquables personnes de cette société d’élite qui avait remplacé la so
les dangers de la contagion, et contre les soupçons qu’encourent les personnes qui s’y exposent. Elle avait besoin de cette gara
, et à faire de délicieuses retraites à la campagne, à voir plusieurs personnes de nom et de distinction s’intéresser à sa vie, à
directeur, comme beaucoup de gens d’esprit prennent pour conseil des personnes qui leur sont fort inférieures en mérite. Ce n’es
pour se mieux consulter soi-même. On se consulte mieux avec une autre personne que tout seul. Elle avertit des choses que vous a
retien, répondant à une amie qui la plaignait de ne pouvoir consulter personne à la cour dans les occasions délicates, répondit 
58 (1761) Apologie de l’étude
e que donnent les lumières, si c’en est un, est de n’envier l’état de personne , sans en être plus content du sien. N’imaginons p
quille, qui nourrit, doucement l’amour-propre, saut effrayer celui de personne , qui permet de se croire quelque chose sans trop
putation, d’une fortune bornée, mais très suffisante pour eux, et que personne ne leur dispute, ils se piquent, entre autres qua
ffamé de la fable ! Que de moyens d’être heureux sans avoir besoin de personne  ! J’ai passé mes plus belles années à épuiser cet
n coup d’essai : j’en ai fait une ou je m’exprimais librement sur des personnes redoutables : car on m’avait assuré que les trait
s ridicules. Le public, me suis-je dit pour me consoler, le public en personne me vengera ; je me présenterai à lui sur la scène
’ai fait enfin un livre dont on a dit du bien, mais qui n’a été lu de personne . Ce genre de succès, pire que toutes mes disgrâce
aibli sans avoir produit rien de bon, et blasé sans avoir rien goûté. Personne , répondis-je à ce détracteur de l’étude, n’a plus
tes des éloges et peu de lecteurs. Dans ces sciences on n’a besoin de personne pour se juger : dans les matières de goût on n’es
59 (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Madame Récamier »
car c’est là leur vrai titre : Souvenirs sur Madame Récamier, par une personne qui l’a bien connue, mais qui n’a pas voulu y met
uancée et profonde, — dans toute sa vérité morale et historique, — la personne qu’on a suppléée dans des Souvenirs qu’elle n’écr
une difficulté si grande en montrant qu’il a profondément compris la personne dont il prend la place, et il doit au moins la pe
ier n’est pas remplacée, parce qu’elle n’est pas peinte, parce que la personne qui tient le dé pour elle dans ce livre de Souven
Madame de Staël. Vraie supériorité de femme que chacun sentit et que personne ne jugea, parce qu’elle charmait trop ceux qui se
malheurs réels, c’était aussi la sœur de charité des amours-propres. Personne ne faisait plus vite et d’une main plus douce Une
absolument comme les détails que Garat nous donnait sur Suard, et que personne ne lit plus, paraissaient très importants au pauv
n’est pas d’un intérêt dévorant et qu’il n’ajoute rien à la gloire de personne , pas même à celle de la femme pour laquelle il a
a pas été, ne viendra jamais. Madame Lenormant était mieux placée que personne pour nous le donner, mais pour cela il fallait un
60 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « La marquise de Créqui — III » pp. 476-491
 que tous les jours elle trouve le monde plus bête ». Mais cette même personne , qui sait très bien regimber contre ceux qui ne v
Créqui est la même que j’adresserais à Mme Du Deffand et à toutes ces personnes d’autrefois, d’un goût exquis, d’un esprit exact,
milièrement, crûment, comme chez elles, sans demander la permission à personne , et tout à fait comme des vieilles d’Athènes. Cel
aient été un moment atteintes. La langue du monde, telle que ces deux personnes d’une raison si charmante et leur ancienne 483 am
uée un moment ; on le dirait du moins, à voir son vif intérêt pour la personne de Rousseau et pour ses écrits. Mais il semble au
e lire une très agréable et fidèle description de ce monde-là par une personne plus jeune et qui en avait reçu dès le berceau le
avait reçu dès le berceau les dernières et intimes élégances, par une personne de notre temps, et qui n’a disparu que d’hier. La
vie, et son caractère ne subit pas plus de modification. C’était une personne toute de mouvement ; je n’ai jamais rien vu de si
le lui prête peut-être un peu de ce rajeunissement qui était en elle, personne du xvie  siècle et qu’avaient caressée les souffl
anque pas du moins de caractère, qu’on peut se représenter de loin la personne respectable, aujourd’hui remise dans son vrai jou
61 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Madame, duchesse d’Orléans. (D’après les Mémoires de Cosnac.) » pp. 305-321
ouvoir, tous les soirs qu’il passait à Paris, demander à dix ou douze personnes en particulier : « Eh bien ! n’ai-je pas bien du
mies, que Mme de La Fayette, qui en était, nous énumère : Toutes ces personnes , dit l’aimable historien, passaient les après-dîn
rès, combien il avait été injuste en ne la trouvant pas la plus belle personne du monde ». Ici le roman commence, ou plutôt mill
trop de soin. Il n’y avait point de cabale ; mais Madame, parmi les personnes attachées au prince son mari, avait distingué un
e doit, et nourrie présentement à me haïr. Contentez-vous d’aimer les personnes qui en sont aussi reconnaissantes que je le suis,
rouvai (en apprenant la nouvelle de cette mort). Puisqu’il y a eu des personnes qui sont mortes de douleur, il m’est honteux d’av
nversation une douceur qu’on ne trouvait point dans toutes les autres personnes royales : ce n’est pas qu’elle eût moins de majes
ait bien aise de plaire à tout le monde et d’engager toutes sortes de personnes . Pour les traits de son visage, on n’en voit pas
e je ne sais quoi tant rebattu, donné si souvent en pur don à tant de personnes indignes, ce je ne sais quoi qui descendait d’abo
nner de ses propres qualités : « il la rendit en peu de temps une des personnes du monde les plus achevées ». Dans les quelques j
62 (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « I »
d’autre but. On les donne aux élèves, les professeurs s’en servent : personne n’en parle. Nos livres paraissent ; aussitôt gran
Ceci est beau, sublime ; cela est mauvais goût, détestable, etc. » Et personne ne dit à l’apprenti écrivain pourquoi ceci est su
t à l’apprenti écrivain pourquoi ceci est sublime et cela détestable. Personne ne pense à exposer la méthode et à préciser comme
ses résultats. « Toute la crititique est à refaire, disait Flaubert. Personne n’a étudié l’anatomie du style. » C’est cette cri
ssé leurs remerciements, n’est-il pas significatif que, non seulement personne ne se soit vanté d’avoir appris à écrire au bout
soit vanté d’avoir appris à écrire au bout de vingt leçons, mais que personne ne nous ait reproché de lui avoir menti en promet
beaucoup plus difficile qu’ils ne pensaient, et si cela n’a découragé personne , c’est évidemment parce que nous avons dit ce qu’
vaise grâce à me plaindre. Mais qu’un livre uniquement littéraire, où personne n’est attaqué, provoque de la colère et même des
bruit qu’on trouve nos livres à treize sous sur les quais, où jamais personne n’en vit un seul. Un autre s’en prend à notre phy
des professeurs qui ne passent point pour des prosateurs de génie, et personne , que je sache, n’a jamais trouvé cela singulier.
63 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre V. Mme George Sand jugée par elle-même »
nous déclarent qu’elle a jugé ses propres œuvres avec une liberté que personne n’oserait se permettre… Et pourquoi donc pas, Mes
eptent, pour le leur, ses déclarations du moment… très peu héroïques. Personne , dans aucun camp d’idées, je l’espère bien, ne cr
es si peu ce que vous dites, que vous, — vous écrivez toujours et que personne ne vous arrête ! IV Du reste, il n’y a pas,
rgueil qui parle aujourd’hui. L’opinion n’a certainement jamais grisé personne comme elle a grisé Mme Sand. Je l’ai dit plus hau
ur elle et est devenues ! forte, si incontestée et si tranquille, que personne ne s’étonne et ne réclame maintenant quand les pl
avoir pas d’originalité. Ah ! elle est bien heureuse ! Elle ne choque personne par ce grand côté de l’esprit que les forts seuls
e sont là des locutions consacrées. M. Thiers est, en effet, la seule personne du siècle à qui le succès ait été aussi facile qu
sses plutôt… D’ailleurs, Mme Sand, dont on a fait une femme de génie, personne n’a jamais pensé à en faire une femme d’esprit. M
d’esprit. Mme Sand ne l’est point, et comme elle ne l’est pas et que personne n’a jamais prétendu qu’elle le fût, je n’ai pas à
crivain volontaire et travailleur qui avait émancipé la femme dans sa personne , et qui, vaillante dans le faux, mais vaillante,
64 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Le Chevalier de Méré ou De l’honnête homme au dix-septième siècle. »
it alors, bien mieux que le chevalier de Méré ne le sut faire dans sa personne , et lui-même, parmi les gens de sa connaissance,
ement moins d’esprit comme homme, et peu ou point de discernement des personnes . « Cet homme, qui faisoit de si belles lettres, d
omme on parle. » Pour preuve de cela, continue-t-il, si l’on voit une personne à qui l’on vient d’écrire une lettre, fût-elle ex
colière. Les rôles sont complètement renversés. Après avoir nommé les personnes les plus considérables qui étaient de l’intimité
rmes : « C’étoit là toute sa société, si on ose y ajouter encore une personne illustre dont le nom emporte toutes les idées les
maître, l’esprit s’insinue et se communique insensiblement parmi les personnes qui l’ont bien fait. Il ne faut point douter que
eune Mlle de Saint-Germain chez Hamilton, qui avait tout bien dans sa personne , hormis les mains  : « Et la belle se consoloit d
comme aujourd’hui, tantôt plus, tantôt moins, selon les cours et les personnes  ; car le monde ne va ni ne vient, et ne fait que
ûter le repos et les douceurs de la retraite. Je ne cherchois que des personnes qui me pussent parler d’elle, et j’en trouvois as
uvent rôder de ce côté-là, non pas en espérance de voir cette aimable personne  ; mais, comme je ne me sentois malheureux que par
que la respiration. Je ne pouvois vivre en l’absence de cette aimable personne , et je ne l’osois aborder ; j’avois tant d’amour
ment la langue italienne, et faisoit cas de ces deux livres comme une personne de bon goût, de sorte qu’elle aimoit à s’en entre
’ordre et de propreté ; mais j’admirois principalement qu’une si rare personne y fût cachée. Que je serois heureux, disois-je en
***, qui est probablement Mme de Clérembaut, fille de M. de Chavigny, personne d’esprit et qui passait pour extrêmement savante 
anter, on se mit à discourir. Il y avoit sept ou huit des plus belles personnes de la Cour, entre lesquelles la duchesse de Montb
apparence, faisoit semblant de n’oser paroître auprès d’une si belle personne  ; mais on sentoit bien, à la regarder, que ces fa
ndre à ces dames que je n’étois pas chimérique et que je n’imposois à personne . Un de mes amis fit voir à Mme la marquise les en
! Mais, après avoir ri, on remarque pourtant cet accord singulier des personnes les plus spirituelles d’alors, de Mme de Sévigné,
s contemporains, surtout, dans la société, s’attachent bien plus à la personne qu’aux œuvres du talent ; là où ils voient une so
i sont fort bons, et dont il est presque impossible de se passer. Les personnes qui en usent trop souvent, et d’ordinaire pour ne
erais étonné si ce n’était pas d’elle aussi qu’il veut parler : « Une personne , la plus charmante que je connus de ma vie… » (Pa
e paraît pas que cette profession, au fond si épicurienne, ait choqué personne , ni même qu’on l’ait seulement remarquée. 57. Vo
é et de grand mérite, quelque passion que j’eusse pour cette illustre personne , je souffrois volontiers qu’elle vous aimât plus
65 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Madame de La Vallière. » pp. 451-473
ond bien à l’idée qu’on s’en fait de loin et à travers l’auréole ; la personne ressemble de tout point à la réputation charmante
t à venir à toutes les heures. On voulut prendre jusqu’à trois de ces personnes de parade pour mieux cacher le jeu, Mlle de Pons,
ureux. Mais, tandis qu’il ne songeait ainsi, en affichant cette jolie personne , qu’à donner le change au monde et à éblouir d’el
mariait en elle harmonieusement. La tendresse, qui était l’âme de sa personne , s’y tempérait d’un fonds visible de vertu. La mo
vue du camp, malgré la défense expresse que la reine avait faite que personne ne la précédât, Mme de La Vallière n’y put tenir,
t, écrit-elle (11 janvier 1671), et je ne trouve nul secours dans les personnes dont j’en pouvais attendre : il faut que j’aie la
temps si décidées (accordez cette opposition qui est en moi), que les personnes à qui j’ouvre mon cœur admirent de plus en plus l
es cheveux, « autrefois l’admiration de tous ceux qui ont parlé de sa personne  ». L’arbre charmant ne voulut pas attendre le ter
n juge de l’attente en pareille occasion : Cette belle et courageuse personne , écrit Mme de Sévigné, fit cette action comme tou
avait d’abord commencé par plaisanter là-dessus comme les meilleures personnes du monde ne peuvent s’empêcher de faire : « On di
gnan) si bien, si à propos, tout ce qu’elle dit était si assorti à sa personne , que je ne crois pas qu’il y ait rien de mieux.
allière est une de ces figures vivantes qui nous l’expliquent en leur personne et qui nous le commentent le mieux. 41. [NdA] V
66 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « La Harpe. Anecdotes. » pp. 123-144
dit Collé dans son Journal, m’a déjà été confirmée par deux ou trois personnes , et je n’ai encore vu qui que ce soit qui ait con
a à l’âge de cinquante-huit ans (9 août 1797) avec une jeune et jolie personne de vingt-trois ans ; mais, cette fois, ce fut cet
ie personne de vingt-trois ans ; mais, cette fois, ce fut cette jeune personne qui demanda le divorce, et qui se retira après tr
ôle auquel il visait, était sa taille. Ces qualités qui tiennent à la personne physique ont beaucoup plus d’influence au moral q
nt du moins favorisés, aidés et protégés ; surtout ils n’ont laissé à personne l’occasion et la gloire d’en trouver de sanglants
gé de la critique et se promettant bien de ne l’exercer jamais contre personne  : « Voilà, monsieur, dans un homme de lettres un
et veuf, venait de se remarier le 9 août 1797 avec une jeune et jolie personne (Mlle de Hatte-Longuerue), et presque aussitôt qu
s temps, avait essayé de se porter médiatrice : Vous savez mieux que personne , lui écrivait La Harpe, combien, dans cette malhe
j’ai entendu plus d’une fois raconter de la bouche même de l’aimable personne qui en avait été témoin et un peu complice. On y
la reconduisant poliment. Le lendemain il ne parla de cette visite à personne dans le château, et personne aussi ne lui en parl
lendemain il ne parla de cette visite à personne dans le château, et personne aussi ne lui en parla. Il y avait pourtant quelqu
s un confesseur ? » — « Non, madame, vous s’en aurez pas, ni vous, ni personne . Le dernier supplicié qui en aura un par grâce, s
67 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 7, nouvelles preuves que la declamation théatrale des anciens étoit composée, et qu’elle s’écrivoit en notes. Preuve tirée de ce que l’acteur qui la recitoit, étoit accompagné par des instrumens » pp. 112-126
parences, au bruit que fait un homme qui déclame. Car le bruit qu’une personne fait en déclamant, est un bruit moins fort et moi
mant, est un bruit moins fort et moins éclatant que celui que la même personne feroit si elle chantoit. Premierement, on n’ébran
qui ont écrit ce qu’ils voïoient tous les jours. Ciceron dit que les personnes sçavantes en musique connoissoient dès qu’elles a
mais comme il parle en prose et sans être obligé de se concerter avec personne , il est encore le maître de changer à son gré la
ne haleine qu’autant de sillabes qu’il en peut prononcer commodement. Personne n’ignore que Roscius, le contemporain et l’ami de
e passeront point pour les bizarreries de quelques rêveurs auprès des personnes qui ont connoissance de l’ancienne Grece et de l’
68 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Mémoires sur la mort de Louis XV »
i qui a l’apparence de la faveur. Cependant il était trois heures, et personne n’avait encore pu pénétrer chez le roi. On n’en s
M. d’Aumont s’y prêtait de toute sa bassesse, et n’avait même mandé à personne l’état du roi, pour faciliter à cette femme le pa
pinion qu’ils avaient de sa faiblesse et de sa peur ; et il n’y avait personne à Trianon ou à Versailles qui imaginât encore que
pressement, parce que je voulais voir, avant de partir de Paris, une personne qui me tenait plus au cœur que le roi et toute l
n’avaient aucun moyen de s’en procurer. Il ne sortait encore presque personne de la chambre, et ceux qui en sortaient ne parlai
t aussi de reculer les entrées, c’est-à-dire de ne laisser entrer les personnes qui avaient droit d’entrer dans une chambre que d
hirurgien qu’il allait se trouver mal, se faisant soutenir par quatre personnes , et donnant son pouls à tâter à la Faculté, et fa
avait, dans le commencement de la journée, apitoyé pour lui. Quatorze personnes , dont chacune a le droit d’approcher et de visite
indifférent, l’avait empêché de s’en choquer, et j’avais usé plus que personne de cette facilité que l’on admirait en lui pour l
le roi était en bon état, puisqu’il avait la petite vérole. Quelques personnes de l’intérieur prirent aussi part à cette joie, e
ût, et voulaient que nous décidassions. M. d’Aumont, plus verbeux que personne , faisait plus de phrases ; mais, plus timide et p
it par ses contes et par sa gaieté, et avait alors plus de crédit que personne sur son esprit. C’est encore assez le propre des
ui était d’année en 1774. 286. Premier chirurgien du roi. 287. Une personne , c’est-à-dire une maîtresse. Les plus vertueux o
69 (1875) Premiers lundis. Tome III «  À propos, des. Bibliothèques populaires  »
gur d’Aguesseau. Il a parlé de certaines doctrines, mais il n’a nommé personne . « Voix nombreuses . À l’ordre l’interrupteur !
rlé de deux choses. Il y a un courant d’immoralité et d’obscénité que personne ne défend et qu’on réprouve avec mépris ; mais il
nt de nature à troubler le calme habituel des délibérations du Sénat. Personne n’avait songé à M. Renan ; c’est vous qui, en le
ai pour vous et, laissez-moi ajouter, l’affection que m’inspire votre personne ne m’interdisent point cependant de vous faire re
aussitôt après, à moi parlant. Il n’est donc point exact de dire que personne n’avait songé à M. Renan ; car il était clairemen
je, que le prince Napoléon fût présent, car ce serait à lui plus qu’à personne qu’il appartiendrait de venger le grand écrivain,
eren, sénateur, et M. de Reinach, député, de s’entendre avec les deux personnes que vous désignerez pour les suites naturelles de
e billet, recevra aussi votre réponse, c’est-à-dire les noms des deux personnes de votre choix. « B. Lacaze. »   M. Sainte-Beu
z de désigner deux amis pour régler de concert avec vous et une autre personne ce que vous voulez bien appeler « cette pénible a
moi comme l’agresseur. « Je n’accepte pas du tout cette situation, et personne parmi les lecteurs des deux séances ne voudra cro
affaire avec messieurs vos témoins : si honorables que soient quatre personnes choisies à cette fin et dans ces conditions, je n
evant lequel on aurait exposé et débattu directement, c’est-à-dire en personne , ses griefs et ses raisons. Dans la situation si
le grand public, tout le monde, ce quelqu’un qui a plus d’esprit que personne et qui a autant d’honneur que qui que ce soit, — 
70 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « André Chénier, homme politique. » pp. 144-169
ges en scène : il pourra porter quelques-uns de ces jugements sur les personnes tout à la fin et après l’expérience faite ; mais
de tout son pouvoir ; par laquelle chaque citoyen respecte sa propre personne dans autrui, et ses droits dans ceux d’autrui ?…
ue le roi était tout, et que le parterre, qui représente le peuple en personne , applaudit et fait répéter toutes les maximes adu
ardiment à ceux qui voulaient établir une solidarité entre lui et les personnes à côté de qui il écrivait : « Il n’existe entre n
le langage des courtisans sera toujours inconnu ; aussi passionné que personne pour la véritable égalité, mais qui rougirait de
és ; car, ainsi que lui-même le remarque tout à côté, « le nombre des personnes qui réfléchissent et qui jugent est infiniment pe
en face de ces bêtes brutes et de ces sans-culottes ignares, n’avait personne à qui il pût adresser les paroles touchantes qu’a
uniquié par le citoyent Genot ne soit remplie mais ne trouvant pas la personne dénomé dans ledit ordre, nous lavons gardé jusqua
ou il est aresté, mais il dit avoir mangé quelque foy avec les mêmes personnes apparis chez eux A lui demandé sil na pas de corr
ivres et auttre effest laissé en Anglaitaire et du genre de celle que personne ne conserve A lui demandé quel sorte de genre que
celle que personne ne conserve A lui demandé quel sorte de genre que personne ne conserve et surtout des lettre portant son int
oit avec son père et sa mère et son frère ainée A lui demandée sil na personne pour le service Il y à un domestique commun pour
é, une visite domiciliaire, et qui prirent sur eux de s’assurer de sa personne , sans ordre et par mesure de précaution. 12. Ils
71 (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Sismondi. Fragments de son journal et correspondance. »
d’eux ; s’ils sont liés intimement avec des Français, c’est avec des personnes de la haute société et de l’aristocratie, qui dem
l’histoire moderne ait jamais présenté, un intérêt qui s’attache aux personnes et qui ne se perd jamais dans les masses et les n
ouveaux, venus de Paris à cette date, Sismondi est informé autant que personne  ; il se tient au courant et il nous y met. Il nou
ances fort justes les divers degrés de mérite et d’amabilité chez les personnes qu’il rencontre, et en même temps il recommence p
d’ouvrages qui ont demandé tant de travail et de lectures ! C’est une personne à qui je puis parler de mes roses, et qui, sans s
haleureuse, prompte à l’espérance, plus occupée des principes que des personnes , il prit feu à l’idée d’un réveil de la France, d
à paraître ; maître absolu de la ville, j’y pouvais faire pendre cent personnes si c’eût été mon bon plaisir. » Durant cet entre
rs 1815 ; « Notre dissentiment tient à ce que vous vous attachez aux personnes , et moi aux principes. Nous sommes, chacun, fidèl
arant ces deux manières de fidélité, l’une aux principes, l’autre aux personnes , je remarquerai, quoi que vous en puissiez dire,
que j’ai pensé et écrit dans cette année. Notre jugement sur quelques personnes historiques est différent, notre jugement sur les
de la continuité de ses misères. Si j’avais à conseiller à une jeune personne sérieuse, à une lectrice douée de patience, un li
tique, du droit et du devoir que de l’à-propos. Il sentait autant que personne que toutes ces guerres intestines de Genève étaie
de cas, et dans lequel, à la vérité, on ne prend d’intérêt bien vif à personne . Mais l’analyse de tous les sentiments du cœur hu
tion, figure, esprit. Ni les circonstances de la vie, ni celles de la personne n’ont aucune identité ; il en résulte qu’à quelqu
72 (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre VI. Premiers pas hors de Saint-Sulpice  (1882) »
el ; on l’appelait toujours « l’hôtel de Mlle Céleste », du nom de la personne recommandable qui en avait l’administration ou la
jà honorée, de descendre au degré le plus humble. Je savais mieux que personne en France, après M. Le Hir, la théorie comparée d
a règle que j’ai choisie m’ait mené au bonheur, je ne conseillerais à personne de la suivre. Je suis maintenant trop vieux pour
s défauts. Quand je suis très content de moi, je suis approuvé de dix personnes . Quand je me laisse aller à de périlleux abandons
française, je veux dire celle qui s’exerce, non seulement envers les personnes que l’on connaît, mais envers tout le monde sans
doit être tenue pour bonne et traitée avec bienveillance. Beaucoup de personnes , surtout en certains pays, suivent la règle juste
nnêteté d’autrefois, ce serait jouer le rôle d’un véritable niais, et personne ne vous en saurait gré. Dès qu’on se sent poussé
qualités d’un seul et vous ferme les yeux sur les qualités, d’autres personnes plus dignes peut-être de votre sympathie. Je me d
ienveillance générale, de voir l’attachement particulier qui lie deux personnes  ; je suis tenté de m’écarter d’elles comme de jug
en fait pour lui. Dans une circonstance, je votai contre lui pour une personne qui s’était montrée malveillante à mon égard. « R
; il n’aura après ma mort aucune surprise ; je n’ai rien réservé pour personne . Ayant ainsi préféré par instinct tous à quelques
ient ainsi m’arrêter tout court dans mon zèle. Je n’ai obligé presque personne  ; je n’ai pas su comment l’on réussit à faire don
ut-on écrire des lettres quand on a la facilité de parler à tous ? La personne à qui vous écrivez vous rapetisse ; vous êtes obl
la même écriture : « Si pourtant il y avait un enfer ! » Sûrement la personne pieuse qui m’écrit cela veut le salut de mon âme
73 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 34, que la réputation d’un systême de philosophie peut être détruite, que celle d’un poëme ne sçauroit l’être » pp. 489-511
r. Qu’arrive-t-il ? Les curieux reçoivent comme une verité ce que les personnes en faveur desquelles ils sont prévenus par des mo
ent leurs dogmes philosophiques. Les disciples sont persuadez que ces personnes connoissent la verité mieux que les autres, et qu
nt, sont d’accord sur les choses qui se jugent par voïe de sentiment. Personne ne reclame contre ces décisions. Que la transfigu
ue vulgaire, on parloit de ce poëte avec autant de veneration que les personnes les plus prévenuës de son mérite en peuvent parle
s poëtes anciens, les poëmes composez en sa propre langue. Toutes les personnes qui entendent les poësies des anciens, tombent d’
n’étoient pas en état de leur sçavoir gré de cette prévarication. Les personnes dont je parle ne sçauroient s’être trompées de bo
ien tournez, et ils paroissent concluans. Cependant ils ne persuadent personne . Ses contemporains, sans se mettre en peine de dé
’excite gueres la curiosité des contemporains. Si l’auteur écrit mal, personne n’en parle. S’il écrit bien, on dit qu’il a expos
74 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Lettres de m. l’Abbé Sabatier de Castres ; relatives aux trois siecles de la littérature françoise.ABCD » pp. -641
casions, & dus à tout Littérateur. Telles sont celles de quelques Personnes de Geneve, au sujet de l’article de feu M. Abauzi
qu’ils le font entendre. Comment, en effet, aurois-je pu attaquer la personne d’un Ecrivain qui m’étoit inconnu, moi qui me sui
e ne me suis vanté nulle part des bontés que vous m'avez témoignées ; personne n'a vu vos Lettres, ni les Livres en question. C'
re Altesse Royale, a été composé pour être inséré dans la Galerie des Personnes célebres actuellement vivantes chez toutes les Na
de paix, que trois ans avant la mort de ce Vicaire, j’ai déclaré que personne n’avoit eu part à mon travail, & défié tout L
dira pas que ce défi, contre lequel M. l’Abbé Martin, ni aucune autre personne n’a réclamé, ait été fait secrétement ; il a été
pose ses Pieces entre les mains, non d’un Officier public, mais d’une personne dont les lumieres & la probité reconnues rend
'elles ont été adressées. Et moi, je prouverai incontestablement à la personne qu'on aura choisie pour m'entendre : 1°. Que ces
usage ; & s'il craint de s'en rapporter à la décision d'une seule Personne , qu'il les remette à la Société de Théologiens &a
e je n'ai point faits. Il n'a pas tenu au zele charitable de quelques Personnes , non Philosophes, mais pires, de persuader à l'Ar
a dit très-exacte), pourvu qu'elles réussissent à me nuire auprès des personnes dont l'estime m'est précieuse. Quantùm mortalia p
ombeau, si mes Ennemis ne s'en étoient servis pour me persécuter. Les Personnes qui s'occupent des querelles des Auteurs, savent
us, non seulement pour attaquer vos nouvelles Productions, mais votre personne . Il publie à présent que les Articles que vous av
e réflexion sur cette Lettre, dont je n'ai cité que la fin : il n'est personne qui ne sente combien il est honorable d'avoir de
e, par les nombreux panégyriques publiés de nos jours en son honneur. Personne ne conteste qu'il n'ait eu de grands talens : il
és religieux. Lucien, à cet égard, n'est qu'un écolier auprès de lui. Personne n'a mieux manié l'arme du ridicule, & vous sa
vaise foi. Après l’examen de leurs Ouvrages, j’ai voulu juger de leur personne . J’ai imité les Païens superstitieux, qui alloien
75 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Mémoires de madame de Staal-Delaunay publiés par M. Barrière »
être célébrées et proclamées par Bossuet ? Pourtant comme, en fait de personnes du sexe, la force et la grandeur ne sont pas tout
lorsqu’elle entre chez la duchesse du Maine, et qu’elle est déjà une personne faite qui pourra souffrir de sa condition nouvell
trop de parti d’un trait avant tout spirituel. Mme de Staal était une personne vraie, et son livre est un livre vrai dans toute
qui échappe ; c’est être bien fin. Mais de quelque utilité que cette personne d’esprit ait pu être dans un autre temps à l’abbé
tyle dont Mme de Staal nous offre la perfection ? En ce qui touche la personne , l’illustre critique s’est montré plus sévère ; i
menter toujours quelqu’un auprès de soi, comme cela est naturel à une personne qui a lu l’Histoire de l’Académie des Sciences, e
ême qui s’y dénonce à plaisir et qui fait gaiement les honneurs de sa personne . Plus d’un lecteur, à ces endroits, n’a pas vu qu
chacun y est pour soi, et le fait à sa guise. Je suis étonnée qu’une personne si vénérable ne regarde pas les passions comme de
Ces Mémoires, en effet, sont une image fidèle de la vie. Nous n’avons personne été élevés au couvent, nous n’avons pas vécu à la
76 (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CVIIe entretien. Balzac et ses œuvres (2e partie) » pp. 353-431
bitées, s’il ne rencontrait tout à coup le regard pâle et froid d’une personne immobile, dont la figure à demi monastique dépass
nage s’assied à sa porte, y déjeune, y dîne, s’y dispute. Il ne passe personne dans la rue qui ne soit étudié. Aussi, jadis, qua
nt les causes et les effets ne seront pas entièrement compris par les personnes qui n’ont point vécu en province. M. Grandet, enc
côté maternel : trois successions dont l’importance ne fut connue de personne . L’avarice de ces trois vieillards était si passi
établissait-on sa fortune visible. Quant à ses capitaux, deux seules personnes pouvaient vaguement en présumer l’importance : l’
quieuse considération dont il était l’objet. Il n’y avait dans Saumur personne qui ne fût persuadé que M. Grandet n’eût un tréso
pectueuse à laquelle avait droit un homme qui ne devait jamais rien à personne , qui, vieux tonnelier, vieux vigneron, devinait a
illement, comme le serpent qui digère, impassible, froid, méthodique. Personne ne le voyait passer sans éprouver un sentiment d’
pendant les soirées dans les conversations de la ville. Pour quelques personnes , la fortune du vieux vigneron était l’objet d’un
ait en affaires son paravent le plus commode. Il n’allait jamais chez personne , ne voulait ni recevoir ni donner à dîner ; il ne
e dont l’entrée se trouvait sous la voûte de la porte cochère. Peu de personnes connaissent l’importance d’une salle dans les pet
À l’âge de vingt-deux ans, la pauvre fille n’avait pu se placer chez personne , tant sa figure semblait repoussante ; et certes
ts hygiéniques que procurait le régime sévère de la maison, où jamais personne n’était malade. Puis la Nanon faisait partie de l
en juin prochain aux eaux de Baden. Charles comptait rencontrer cent personnes chez son oncle, chasser à courre dans les forêts
la vieille et vulgaire société de son père ; elle inspire à la jeune personne un sentiment qui n’est pas encore de l’amour, mai
à se rapetisser encore pour mieux entrer dans la sphère vitale de la personne autour de laquelle ils gravitent. La flatterie so
aquelle ils gravitent. La flatterie sous-entend un intérêt. Aussi les personnes qui venaient meubler tous les soirs la salle de M
ident de Bonfons était le héros de ce petit cercle, où son esprit, sa personne , son instruction, son amabilité, sans cesse étaie
Mais, en route, il trouve une famille d’émigrés qui ramène une jeune personne dont le père, aimé de Charles X, peut leur promet
77 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Gabrielle d’Estrées. Portraits des personnages français les plus illustres du XVIe siècle, recueil publié avec notices par M. Niel. » pp. 394-412
bien rendues dans l’Histoire des amours de Henri IV, composée par une personne et un témoin du plus haut rangh, Mlle de Guise, d
princesse, et présentée dès 1596 aux plus graves magistrats comme une personne à qui l’on devait hommage : Le jeudi 10 octobre 
nce dont s’environnait Gabrielle tant dans son ameublement que sur sa personne . Quand elle était en habit de cheval, elle aimait
l ne fut question pour le roi que d’avoir près de lui une amie, « une personne confidente pour lui pouvoir communiquer ses secre
bonnes parties, sept conditions principales, à savoir : beauté en la personne , pudicité en la vie, complaisance en l’humeur, ha
e royaume ». Cela posé, il énumère et parcourt la liste de toutes les personnes royales et d’extraction souveraine qui sont à mar
faveur dangereuse à un sexe impérieux soutenait chacun et n’opprimait personne  ; et plusieurs s’éjouissaient de la grandeur de s
e succès, selon lui, ne serait pas tel que se l’imaginaient certaines personnes . Il faut avoir l’esprit singulièrement fait pour
est dommage qu’on puisse écrire de ces charmantes choses à plus d’une personne en si peu de temps : car les lettres à la marquis
. g. [1re éd.] ne fut pas long à s’en repentir h. [1re éd.] par une personne du temps i. [NdE] Sainte-Beuve a écrit « gauffré
78 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Œuvres de Voiture. Lettres et poésies, nouvelle édition revue, augmentée et annotée par M. Ubicini. 2 vol. in-18 (Paris, Charpentier). » pp. 192-209
air de rêverie et rehaussé d’un grain de caprice, faisaient de lui la personne la plus agréable et la mieux accueillie, et en pa
s pour cela. Ce que je puis vous dire, mademoiselle, c’est que jamais personne ne fut si haut que moi, et que je ne croyais pas
années 1632-1633. Cet homme, qui « passait sa vie entre dix ou douze personnes , en cinq ou six rues et deux ou trois maisons »,
nt le plus en vous étaient celles que vous y estimez le moins, et que personne ne juge d’un tiers avec moins de passion que vous
erceviez pas tous. Mais vous m’apprîtes qu’il n’y avait rien en votre personne ni à l’entour que vous ne connussiez avec une cla
nt. Dès ce moment, monsieur, je vous mis au nombre de trois ou quatre personnes que j’aime et que j’honore sur tout le reste du m
jamais rien vu qu’il ait pu imiter, et je pense même pouvoir dire que personne ne l’imitera jamais qu’imparfaitement ; car enfin
utôt se nommer caprice que délicatesse, tant elle était excessive. Sa personne n’était pas extrêmement bien faite : cependant il
e universelle, puisqu’il est vrai que l’on peut dire qu’il a aimé des personnes de toute sorte de conditions. Il avait pourtant u
donné. On dirait que, selon l’usage des romanciers, mêlant plusieurs personnes en une, Mlle de Scudéry ait ici prêté à la prince
79 (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « La comtesse de Boufflers (suite.) »
omme une qualité nécessaire et flatteuse à trouver dans les amis. Les personnes si modérées, si désintéressées et si justes dans
le, l’opinion qu’on a de sa magnanimité et de sa bienfaisance, et les personnes comme vous ont des droits naturels sur une âme co
t des lettres de recommandation pour vous, Monsieur, et pour d’autres personnes de mes amis. Je m’acquitte de ma promesse, et je
les plus vives instances. Nul scrupule ne doit vous arrêter avec une personne capable de sentir le prix de cette faveur et qui
comprendre le bienfait, plus délicate et plus élevée ? — Telle est la personne qui, pour avoir lié Jean-Jacques avec Hume, l’avo
fit par une lettre tardive du 15 juillet, à laquelle elle répondit en personne plus peinée que piquée. Faisant équitablement et
tait à Pougues) contribuaient à la faire regarder comme telle par les personnes qui concluaient, ainsi que moi, que le baron d’Ho
chef-d’œuvre ; c’est en ces termes qu’en parlaient le petit nombre de personnes qui en avaient eu la confidence ; le mot n’est pa
ces de l’épisode que nous venons de toucher, on trouvera que les deux personnes de Paris qui jugèrent le plus sainement alors de
eprise. Il eût fait l’acte le plus philosophique de sa vie. Parmi les personnes de la galerie et du public qui jugèrent de cette
un bruit terrible ici. Les gens de lettres sont pour M. Hume, et les personnes sensées ne le soupçonnent point d’avoir tort. Un
80 (1866) Nouveaux lundis. Tome V « La comtesse d’Albany par M. Saint-René Taillandier (suite et fin.) »
es contemporains rapprochés et contrôlés, et surtout si l’on a, de la personne qu’on étudie, des lettres ou toute autre producti
Comme ils passent neuf mois de l’année en famille où avec très peu de personnes , ils veulent, lorsqu’ils sont dans la capitale, s
u’on prétende qu’il est acheté aux élections, son choix tombe sur des personnes qui ne voudraient pas se déshonorer en soutenant
ris la peine de les mettre sur le papier. C’est le seul plaisir d’une personne raisonnable à un certain âge ; car les conversati
it des hommes, soit des livres. Mme d’Albany était, je le répète, une personne de son siècle ; sa forme d’esprit, si agréablemen
ours fermé et comme sacré ; il y avait de même une place au moral que personne n’occupa97. Fabre, d’ailleurs, tenait son rang, e
et par l’accent de son esprit. Il n’était, après tout, la doublure de personne . Paul-Louis Courier, en le mettant en scène comme
e ou si elle vous élevait au sien, tant il y avait de naturel dans sa personne . » Vous avez lu Chateaubriand, vous venez de lir
qu’elle était devenue et que l’expérience l’avait faite, c’était une personne toute pratique, sachant jouir des dédommagements
ntinuait d’aller et les années de courir, elle avait dû y pourvoir en personne sensée, et il lui avait bien fallu, elle-même, me
e faisait que peu de visites. Elle n’invitait à dîner que fort peu de personnes , jamais plus de deux à la fois. Ses réceptions ét
81 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Lettre sur l’orthographe » pp. 427-431
eux. L’idée donc me paraît excellente ; et je me figure très bien une personne , une femme élégante, qui fait son courrier dans s
viie  siècle, en manquaient, et Mme de Bregy en est une bonne preuve. Personne , certes, ne les voudrait imiter en ce point. Ducl
ter les moins susceptibles, à effrayer les moins timides, et il n’est personne qui ne s’écriât : « Dieu nous garde d’être jamais
écriât : « Dieu nous garde d’être jamais beaux esprits à ce point ! » Personne , aujourd’hui, ne veut donc se passer d’orthograph
ur les fils de princes ou de grands seigneurs, pour Mgr le Dauphin en personne , on les a pour lui. On lui épargne toutes les dif
82 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 4, objection contre la proposition précedente, et réponse à l’objection » pp. 35-43
s enfans de génie, nez dans les villes, tombent entrent les mains des personnes capables de les instruire. Quant à la campagne, d
ntage. L’esprit qu’elles lui donnent lieu de montrer, engage d’autres personnes à l’aider, et lui-même il court au devant des sec
clesiastiques ; et toutes les communions chrétiennes sont remplies de personnes charitables qui se font un devoir de procurer l’é
fester. Il apprendra à lire à vingt ans, pour joüir indépendemment de personne du plaisir sensible que font les vers à tout homm
ouve une occasion de cultiver son talent ? Ce talent ne frappera-t-il personne , qui le menera dans une ville voisine, où, sous l
83 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Racine, et Pradon. » pp. 334-348
ronologie. Quant à Racine, voici de nouvelles particularités sur sa personne . Il naquit à la Ferté-Milon en 1639. C’est l’élèv
ois de l’abbaye, un Euripide à la main, malgré la défense de quelques personnes dont il dépendoit, & qui lui en brûlèrent con
nombre des couplets qu’il fit contre beaucoup d’académiciens & de personnes distinguées, est considérable. On jugera de ce qu
fauteuil doré, Phédre tremblante & blême, Dit des vers où d’abord personne n’entend rien, &c. Mais il ne parut point s
om : on ne fit que le répandre dans le public, & mettre certaines personnes dans la confidence : celles qui n’y étoient point
ans un palais doré, Damon jaloux & blême, Fait des vers où jamais personne n’entend rien. C’étoit aussi peu rendre justice
84 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 15, observations concernant la maniere dont les pieces dramatiques étoient représentées sur le théatre des anciens. De la passion que les grecs et les romains avoient pour le théatre, et de l’étude que les acteurs faisoient de leur art et des récompenses qui leur étoient données » pp. 248-264
a scéne. J’ai vû en Italie des opera représentez de cette maniere, et personne ne les trouvoit un spectacle ridicule. Les opera
vement. Il faut donc se défier de ce premier mouvement autant que les personnes sages se défient de celui qui porte à désapprouve
parce que la valeur du comédien excedoit de bien loin la valeur de la personne de l’esclave. La personne de Panurgus, ajoute Cic
édien excedoit de bien loin la valeur de la personne de l’esclave. La personne de Panurgus, ajoute Ciceron, ne vaut pas trente p
x. Ce soin faisoit une partie des occupations serieuses de toutes les personnes qui parloient ou qui récitoient en public. Je ne
t appeller par ce domestique que les romains tenoient auprès de leurs personnes pour parler pour eux dans les occasions où il fal
85 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 18, reflexions sur les avantages et sur les inconveniens qui resultoient de la déclamation composée des anciens » pp. 309-323
d’une piece qui auroit été composée d’un bout à l’autre par une seule personne , devroit être et mieux conduite et mieux ménagée
emps dès qu’ils manquoient à la mesure, il y avoit un petit nombre de personnes qui sçussent l’art et qui eussent pû dire précise
voie de sentiment. Dans une assemblée de spectateurs, combien peu de personnes y a-t-il, qui sçachent à fonds la musique ? Cepen
sans ame et les airs de ballet nous laissent presque tranquilles. Ces personnes alleguent comme une preuve de ce qu’elles disent
irs de violon que Lulli faisoit jouer deux fois. Cela vient selon ces personnes , car je ne suis garant de rien, de ce qu’on n’obs
exposition de cet usage. Je répondrai en premier lieu, que plusieurs personnes dignes de foi m’ont assuré que Moliere guidé par
86 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Première partie. Préparation générale — Chapitre VI. Utilité possible de la conversation »
n regarde volontiers les idées comme erreurs ou vérités absolues, les personnes comme des êtres simples, sans alliage, bons ou ma
de cette inclination : il faut ne recevoir ou ne rejeter rien pour la personne qui le dit, et regarder la chose en soi ; mais en
it ni n’entend ; on tâchera par elle de deviner ce qu’est l’invisible personne qui ne se laisse jamais atteindre que par le deho
indre que par le dehors. Liez donc entre elles toutes les idées de la personne à qui vous parlez ; confrontez-les avec ses actes
87 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome IV pp. -328
n y soit libre : on l’a définie un corps où tout le monde obéit & personne ne commande. On voit par-là, combien elle diffère
’ambition de règner sur les ames & de gouverner les consciences ; personne n’étoit plus en état que lui de remplacer Arnauld
ctin, Gerberon, un prêtre nommé Brigode, & trois ou quatre autres personnes de confiance composoient sa société. Tous les res
& protecteurs, ou leur en faire de nouveaux ; rendre neutres les personnes puissantes qu’il ne pouvoit se concilier ; entret
& eût bien voulu l’attirer auprès de lui, dans la persuasion que personne , à Rome, n’étoit capable d’écrire ainsi. C’est un
ffrir. On a parlé si diversement du cardinal de Noailles, que bien de personnes ne sçavent qu’en penser. Il seroit plus raisonnab
rgogne, enfin à son alliée madame de Maintenon, & n’est écouté de personne . Madame de Maintenon se contenta de donner au roi
t d’agir pour celui dont elle estimoit les vertus & chérissoit la personne . « Ce n’est point à moi, lui mandoit-elle, à juge
d, ils rejettent la bulle : leur respect est un ménagement pour votre personne . L’archevêque de Paris, ayant défense de paroître
ailles, acquit une nouvelle considération dans le public. Beaucoup de personnes de tous les corps de l’état se joignirent à lui c
gent & le peu régulier Dubois négocioient pour la religion, & personne n’ignore quelle étoit la leur. Le ridicule qu’ils
aris ; mais on observa qu’il étoit alors avancé en âge, & que des personnes attachées à la cour le gouvernoient totalement(*)
a retraite fut une énigme, & l’est encore pour bien du monde. Des personnes bien instruites assurent qu’il vivoit obscurément
d’y avoir fait glisser ces mots. Benoît XIV lui-même, selon certaines personnes , a donné créance à ce bruit. Quelques évêques se
Ceux qui les ont un peu suivies doivent avoir connu frère Augustin : personne ne les a plus décréditées que lui. C’étoit un con
prosternations sont encore en usage, lorsqu’on salue, à la Chine, les personnes constituées en dignité. Il est établi de rendre,
vèrent à la Chine : le pape les avoit nommés & envoyés. Parmi ces personnes revêtues de caractère, étoit un prêtre des missio
is qui scandalisoient en Europe, & de les éclaircir sur ce point. Personne ne méritoit plus d’être consulté que l’empereur C
sions étrangères, l’évêque de Conon, le pape, l’Europe entière : mais personne ne crut aux jésuites. On les soupçonna d’en avoir
mède renfermoit une propriété purgative. L’observateur & quelques personnes ausquelles il fit part de son secret, l’employère
ouble autorité du parlement & de la faculté de médecine, quelques personnes employoient ce médicament. Il fit même la réputat
it plus un corps que de l’étendre & d’en faciliter l’entrée à des personnes du commun. Sur ce principe de politique, la facul
s, celui de Henri II, qui porte que, sur la plainte des héritiers des personnes décédées par la faute des médecins, il en sera in
multiplier, en prolongeant la maladie, à préférer aux malheureux les personnes en crédit ou qui ont de l’opulence. Aux bons mots
ur la société. Une pareille attention ne devoit par elle-même nuire à personne  : mais l’éloge étoit malheureusement à côté de ce
t & sans titre un tribunal où tout le monde est appellé, sans que personne y paroisse, prononcent, d’un ton de maître &
nelle. Après avoir porté son jugement sur l’Encyclopédie & sur la personne de plusieurs encyclopédistes, il termine sa criti
n pasteur en particulier ; qu’ils fussent tous tranquilles, & que personne ne seroit compromis. Enfin parut la réfutation si
t peut-on même juger sur la déclaration d’un tiers contre celle de la personne intéressée ? Qui sçait mieux que moi ce que je cr
rédacteurs, il propose de soumettre l’ouvrage à l’examen de quelques personnes éclairées, aimant la religion & l’état, &
geux & sévère fut chargé d’écouter les plaintes faites contre les personnes soupçonnées de luthéranisme. Son premier soin est
l’abstinence des viandes. Cette transgression, vis-à-vis d’une telle personne , ne sembloit pas devoir être d’aucune conséquence
e Marot, fut charmé de trouver l’occasion de faire un exemple sur une personne célèbre. L’inquisiteur le fit comparoître devant
avoit rien de mieux, pour obtenir sa liberté, que de s’adresser à la personne même qui la lui avoit ravie. Il écrivit en ces te
antre sauvage, Les secrets les plus beaux de leur divin langage ; Et personne ne mêle, avec plus de beauté, La pompe, la douceu
amp; les déchire impitoyablement. Au portrait qu’il en fait, quelques personnes , entr’autres, le Laboureur, ont cru qu’il avoit é
nt tous les jours, que six ans sans boire du vin…. Aussitôt ayant, en personne désespérée, donné congé à ses médecins, il se fit
t ; il fait une double apologie, celle de son poëme & celle de sa personne . Dans cette seconde partie, il se justifioit des
d’aimer le Tasse, allèrent, avec un grand nombre de prélats & de personnes de toutes conditions, le recevoir à un mille de R
l avoit obtenues le 7 décembre, la surveille de la sentence. Bien des personnes intervinrent dans cette cause ; le chancelier, le
les samedis, on s’assemble aux écoles à ce sujet. Il y a de plus des personnes députées dans chaque paroisse pour la visite des
t vendre, achette & s’adjuge à tel prix qu’il veut sous le nom de personnes interposées ; & il est lui seul la partie, le
pouvoit être trop sévère ; qu’il n’étoit pas sans exemple de voir des personnes capables, par le seul bon sens, après beaucoup de
lorsqu’il a défini un homme docte, par opposition à un docteur. « Une personne humble qui est ensevelie dans le cabinet, qui a m
lui-même ; mais son ouvrage ne sortit point de son cloître. D’autres personnes entrèrent alors dans cette dispute. On fit courir
surchargé de mille correspondances : il dirigeoit un grand nombre de personnes de qualité. Les lettres qu’il écrivoit continuell
la terre. Il se mêla d’écrire contre Fénélon, archevêque de Cambrai. Personne ne l’a mieux caractérisé que Philippe, duc de Nev
aints. Il examina tout avec la plus grande attention. Il consulta les personnes les plus habiles dans cette partie : mais toutes
e dictionnaire auquel elle travailloit depuis tant d’années. Il n’est personne qui n’ait entendu parler de l’accusation de ce vo
it que des termes des arts ». Le jour est pris. Furetiere invite deux personnes qui lui étoient dévouées, & les met dans sa c
trois ou quatre ensemble. Quand un bureau est composé de cinq ou six personnes , il y en a un qui lit, un qui opine, deux qui cau
our le burlesque, elles le réjouirent ainsi que le public. Il n’y eut personne qui ne s’égayât sur le compte de l’académie Franç
es castes est ce dont on est le plus jaloux. Il seroit affreux qu’une personne de la caste des nobles en épousât une autre de la
la communion. « On chassoit honteusement, de l’église des nobles, les personnes de la caste des parréas ou des ignobles. On refus
sage chez les Indiens ; à leur éloignement pour manger avec certaines personnes certains mêts qui sont en aversion dans leur pays
’usage qu’on feroit un jour de ses portraits. Celui qu’il trace de la personne du père Norbert, dans une lettre à M. Dumas, alor
forcer à se taire, il s’imagina de faire signer son manuscrit par des personnes de considération. Plusieurs signèrent en effet :
. Il y a même fait exécuter le portrait du roi & ceux de quelques personnes de la famille royale ; mais ils ont été mal rendu
cheliers l’avoient attaquée sur les impiétés qu’elle contenoit : mais personne n’avoit encore soupçonné qu’elles y fussent réell
rprise, ou qu’ils l’eussent donnée avec connoissance de cause, ce que personne ne croyoit, le scandale, dans le public, étoit le
France, ne fut pas plutôt à Berlin, qu’il y donna son apologie : mais personne ne voulut le croire capable de l’avoir faite. On
de Montauban : il en envoya trois exemplaires, chacun à l’adresse des personnes qu’on lui avoit marquées. Il écrivit à l’évêque d
Hébreu. Il parla successivement, en différentes langues, aux diverses personnes qui se présentèrent. L’érudition de cet homme éto
88 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Les nièces de Mazarin et son dernier petit-neveu le duc de Nivernais. Les Nièces de Mazarin, études de mœurs et de caractères au xviie  siècle, par Amédée Renée, 2e éd. revue et augmentée de documents inédits. Paris, Firmin Didot, 1856. » pp. 376-411
. Elle était née avec toutes les qualités qui peuvent recommander une personne de son sexe dans le monde ; elle avait le don de
harité peut faire dire sur la plus grande de toutes les affaires à la personne du monde à qui elle importe le plus et que l’on a
en perfection. Elle revint souper chez elle au logis avec cinq ou six personnes , du nombre desquelles était Pradon. On ne parla d
un fauteuil doré, Phèdre tremblante et blême Dit des vers où d’abord personne n’entend rien, etc. Ce sonnet fut retenu et mêm
e une plus longue jouissance de vos talents, mais elle donne en votre personne un exemple propre à réveiller dans notre jeune no
ocité martiale. Le duc de Nivernais était, en effet, plus propre que personne à servir d’exemple ; à une époque où l’on se piqu
son général, son conseil ; qui délibère, qui détermine sans consulter personne , et même sans communiquer à personne. On a donc
re, qui détermine sans consulter personne, et même sans communiquer à personne . On a donc un portrait du roi tel que Nivernais
e gentilshommes à gentilhomme, les égards particuliers que toutes les personnes de distinction témoignaient à l’ambassadeur, n’em
ciation est trop fatigante ici pour moi : Il faut négocier avec vingt personnes également accréditées ou également à craindre ; i
ices tels que ceux que l’Angleterre a obtenus de nous. Je ne persuade personne , mais j’espère que je serai plus heureux cet été
l’y montrer. Dans l’été qui suivit la conclusion de la paix, quelques personnes du beau monde français voulurent voir l’Angleterr
nais, et ce qui donne le plus l’idée d’un Chesterfield français en sa personne . D’ailleurs, des vers faciles, ce qu’on appelait
ue sa voix est flûtée : l’une semble être faite pour l’autre. Mais sa personne est aimée et justement aimée, et l’on a fort appl
uses et distinguées dans la sienne ; on était prévenu pour lui, et sa personne agréait toujours. Ses opinions étaient modérées,
nais. z. [1re éd.] et depuis ce temps-là elle appartient à tous et à personne . aa. [1re éd.] si on la demande ab. [1re éd.] e
89 (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME GUIZOT (NEE PAULINE DE MEULAN) » pp. 214-248
la botanique de Jean-Jacques. Ainsi toute rencontre de société, toute personne devient pour lui matière à remarque, à distinctio
si essentiels, aussi effectifs que MM. De Vaines et Suard ; les mêmes personnes qui, plus tard, la plaignaient si charitablement
re de jolies remarques sur les gens qui font les nécessaires, sur les personnes dénigrantes. Voici un trait bien fin sur les évas
ette, qui finit par remplacer Charlotte dans le cœur du héros, petite personne de vingt-quatre ans, assez grasse et très-fraîche
, clair, sans mauvaises locutions ; une fois pourtant il s’agit d’une personne qu’on n’aurait jamais connue sous un semblable ra
vidence, a un grain de raillerie douce et fine qui ne saurait choquer personne , mais qui n’est pas fait non plus pour exalter. L
s du talent et à l’imprévu de l’art ; mais, à chaque mot, on sent une personne d’idées, de goût sain et ingénieux, sans préjugés
rité ; mais que la raison et la vérité n’ont presque jamais convaincu personne . » Cet esprit si expérimenté et si sûr, qui début
e à l’écrivain, on se rejetait sur les convenances particulières à la personne . Ces amis qu’on a dans le malheur, et qu’elle a s
conté, presque romanesque, autant du moins qu’il était possible entre personnes d’ordre et d’intelligence, et qui eut des conséqu
rité ; mais que la raison et la vérité n’ont presque jamais convaincu personne . » Elle disait encore que « la raison, par malheu
ens excellent. Celle qui, à vingt-cinq ans, avait débuté par se faire personne d’un certain âge ou même douairière du Marais, en
ent, très-pieux ; son amour maternel fut au delà de tout, comme d’une personne mariée tard, s’attachant d’une force sans pareill
es représentations ou lectures, et de n’en pouvoir supporter l’effet. Personne de réalité, de pratique et d’épreuves, elle ne se
ire quelque bonne lecture ; il lui lut une lettre de Fénelon pour une personne malade, et, l’ayant finie, il passa à un sermon d
nies funèbres ne contrarient pas cette croyance simple qu’elle avait. Personne de vérité jusqu’au bout, elle ne voulut mêler, mê
90 (1864) Cours familier de littérature. XVII « XCVIIIe entretien. Alfieri. Sa vie et ses œuvres (3e partie) » pp. 81-152
l n’est pas du tout prouvé, disent les défenseurs de la comtesse, que personne ait remplacé Alfieri dans son cœur. Qu’était-ce q
une grâce, aucune finesse, nulle expression délicate et poétique. Les personnes qui ont vu à Montpellier le portrait de Fabre tel
, ou si elle vous élevait au sien, tant il y avait de naturel dans sa personne .” « Ici les défenseurs de la comtesse d’Albany, q
ique, la sublime diction de la tragédienne ; mais la tragédie ? Non ; personne n’a été tenté de traduire pour nous ces drames av
e. Vous savez par expérience quel malheur affreux c’est de perdre une personne avec qui on a vécu pendant vingt-six ans, et qui
vénients, mais il faut bien prendre son parti. En général, toutes les personnes qui ont la poitrine délicate se plaignent beaucou
des liens bien plus forts que ceux de la société ; ses amis, quelques personnes chères à son cœur, et qui seules peuvent l’entend
tre compris par une femme, jadis souveraine. Fabre l’accompagnait. En personne prudente, elle n’eut garde de se montrer à Genève
i, avec son énergique bon sens, tient à ce que vous vous attachez aux personnes , tandis que je m’attache aux principes. Nous somm
arant ces deux manières de fidélité, l’une aux principes, l’autre aux personnes , je remarquerai, quoi que vous en puissiez dire,
nsée ; elle leur commandait. Son regard était toujours approprié à la personne qu’elle regardait, comme s’il y avait eu un secre
était, et en enlevant par la pensée trente ans de vie agitée à cette personne , on ne pouvait s’empêcher de lui restituer une vi
is vue, on désirait la revoir par amitié. Le caractère dominant de sa personne et de son esprit était la bonté, la sérénité, et
esse et l’honneur de son trône évanoui ! — Elle ne devait plus rien à personne qu’à elle-même ; elle ne sacrifiait rien de ses d
ze chevaux anglais, son seul souci sur la terre, il ne fait de bien à personne , et il meurt en rimaillant des épigrammes contre
la fille de M. de Montmorin, Mme de Beaumont. On sait que cette noble personne , dont l’influence fut si vive et si douce dans le
91 (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXIe entretien. Mémoires du cardinal Consalvi, ministre du pape Pie VII, par M. Crétineau-Joly (3e partie) » pp. 161-219
toujours été honorés et honorables, et qui ne firent jamais de mal à personne . Je l’espère, et tandis que je nourris de cet esp
ec le cardinal Pacca, pro-secrétaire d’État, sans un domestique, sans personne des siens, — on ne permit ensuite qu’à un petit n
s l’intérieur des États pontificaux la division et la haine contre la personne auguste du Souverain. « J’ai été assez heureux po
es passées n’ont rendue que plus touchante. Nous ne conspirons contre personne , encore moins contre le représentant de Dieu sur
« Je n’ai pas osé interrompre les premiers moments de votre douleur. Personne ne sent plus que moi, je l’atteste à Votre Éminen
II. « Quelle conversation ! Jamais, dit le Pape, nous n’avons eu avec personne de communications plus instructives, plus substan
dérant que, vu la mort de mon bien-aimé frère André et celle d’autres personnes qui m’étaient chères, vu encore le changement des
aide de M. Jean Giorgi, mon trésorier, et Jean Luelli, mon majordome, personnes qui me sont très attachées, de consulter les curé
ttes ; puis, par un touchant souvenir, le cardinal pense aux âmes des personnes qui lui furent chères et qui le précédèrent dans
tairerie d’État, et ne pouvant disposer d’assez d’objets pour tant de personnes , je me propose de laisser à chacun d’eux quelques
l laisse à ses neveux ; mû par mon dévouement et mon attachement à sa Personne sacrée, inspiré par la reconnaissance que je lui
 ; il parlait peu et à demi voix ; ce n’était pas sa voix, c’était sa personne qui était éloquente. Tel était tout jeune le card
omain. Elle était déjà d’un certain âge, et l’on voyait dans toute sa personne , aussi délicate que majestueuse, les traces plutô
d’artistes ou d’hommes politiques étrangers, composée de cinq ou six personnes agréables au cardinal. Il s’y reposait encore une
92 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « La marquise de Créqui — II » pp. 454-475
loin nous échappe, mais les auteurs contemporains ont ainsi, pour les personnes qui les connaissent et qui les aiment, toutes sor
. Oh ! c’est l’impossible, monsieur, pour des gens qui ont résolu que personne n’a le sens commun depuis le siècle de Louis XIV.
trouve à Paris dans aucune bibliothèque publique ; je ne connaissais personne qui l’eût jamais lu ni vu, lorsqu’un ami a eu la
ne pouvait renoncer à la jouissance d’un grand crédit, était une des personnes qui avaient le plus d’empire dans le monde. Sa ma
conduite. Ce qui paraîtra surprenant, c’est que la maréchale était la personne la plus infatuée de l’avantage d’une haute naissa
de la manière la plus comique. J’avais dîné chez elle avec plusieurs personnes dévouées au parti de Necker, et ardentes à souten
cté des mêmes sentiments ; mais écoutez les dialogues interrompus des personnes que j’y trouvai, ou qui arrivèrent successivement
otale subversion de ce gouvernement » ; mais ce caractère de quelques personnes étant donné, et la faiblesse de l’opposition qu’e
être moins avide de succès qu’il voit prodiguer à un grand nombre de personnes , et souvent à des hommes méprisables. Il en doit
ue la Révolution vienne le prendre au collet, et l’atteignant dans sa personne le soumettre à une série d’épreuves cruelles et d
fortement pour être surpris de n’avoir embrassé qu’un nuage. Il n’est personne à qui l’on doive confier des secrets dont la publ
93 (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Maurice comte de Saxe et Marie-Joséphine de Saxe dauphine de France. (Suite et fin.) »
ons : et certes il y a des moments où il faut toute l’assurance d’une personne formée pour soutenir avec dignité ce rôle. Il y e
aisant non plus d’attention à ce peuple de Cour que s’il n’y avait eu personne dans la chambre. Je lui dis, en l’approchant, que
énorme. » Le maréchal de Saxe, qui à cet instant du règne a plus que personne l’oreille du roi, travaille de son côté auprès du
olères même dont elle sait très bien profiter, et elle passe pour une personne habile, parmi les femmes : ce qui est un cours de
que spectacles, comédies et fêtes. Louis XV ne devait paraître de sa personne et se mettre à la tête des troupes que lorsqu’on
tous ces titres par bon goût comme par politique, agréé aussi pour sa personne , je le veux bien, et avec une sorte d’affection,
tituerait ses plans et ses projets à ceux du général en chef : « Les personnes d’esprit, écrivait-il à ce propos, et surtout les
 : « Les personnes d’esprit, écrivait-il à ce propos, et surtout les personnes éloquentes sont très dangereuses dans une armée,
La petite Chantilly (comme on l’appelait) ne fut point d’abord cette personne si rebelle qu’on prétend. Elle avait su si bien s
tre ami de Mme Favart et du mari, l’abbé de Voisenon, initié plus que personne au ménage Favart, a parlé de cette aventure un pe
 de Lauraguais fut témoin comme bien d’autres et ce qu’il raconte : «  Personne n’ignore que Favart, sa femme et l’abbé de Voisen
94 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « La duchesse du Maine. » pp. 206-228
nction encore, et se distribua comme en brillantes parcelles, dans la personne de plus d’un rejeton. La duchesse du Maine fut à
lvain de Châtenay, la Nymphe d’Aulnay, lui vinssent rendre hommage en personne  ; et il n’était pas jusqu’au Plessis-Piquet qui n
us tard, dans les premiers temps de Sceaux, de former une société des personnes qui avaient le plus souvent l’honneur d’y venir,
ent à Sceaux. On brigua fort cette marque de distinction. Trente-neuf personnes furent nommées et firent le serment voulu : on ju
ents de lettres qui seraient décisifs. Ce cardinal, si agréable de sa personne et si bel-esprit, semblait fait exprès pour cette
mot, pour reprendre une comparaison précédente, elle ressembla à une personne qui est tombée un jour par mégarde du premier éta
son service, dans l’automne de 1711, à titre de femme de chambre, une personne de mérite qui n’eût été au-dessous d’aucun rang,
a lui donnais tout entière et sans effort, a dit Mlle de Launay ; car personne n’a jamais parlé avec plus de justesse, de nettet
est complet et achevé, et tant elle y résume l’espèce entière dans la personne du plus curieux individu. C’est une pièce de phys
Elle dit ingénument qu’elle a le malheur de ne pouvoir se passer des personnes dont elle ne se soucie point. Effectivement elle
trouvé d’elle-même : Elle (la duchesse du Maine) a fait dire à une personne de beaucoup d’esprit que les princes étaient en m
95 (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Préface »
ra. X… intrigue pour avoir l’affaire ; je n’en ferai mon compliment à personne . M. R…, bouffi, est inabordable ; et puis qu’est-
la plupart, de ces questions de presse et de Moniteur dès l’origine, personne n’a jamais daigné me demander un avis que j’eusse
rfaitement délié envers la nouvelle administration ; je ne déserterai personne , mais j’irai où il me plaira : c’est bien le moin
icile, et une bonne information n’eût pas été, je crois, inutile. Une personne qui eût pu être consultée encore plus utilement q
ouvoir faire cette concession : « Je ne veux blesser la conscience de personne , dit-il ; je l’ai toujours évité ; mais ici ce n’
l littéraire, il ne trouve d’autre Revue que des Revues d’opposition. Personne n’a eu à demander compte à M. Sainte-Beuve des ar
alement singuliers que M. le ministre d’État doit connaître mieux que personne . Il serait trop pénible d’être amené à devoir les
de l’après-midi, dans sa maison de la rue Montparnasse, n° 11. — Les personnes présentes au moment de sa mort, et qui l’entourai
e de plus sur les autres cabarets, que l’on pouvait être bien sûr que personne n’écoutait aux portes. Faut-il répéter encore apr
96 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre V : M. Cousin historien et biographe »
Chapitre V : M. Cousin historien et biographe I Personne n’a plus étudié le dix-septième siècle que M. Cou
ute un peu si j’avais raison, il y a deux jours, de disputer avec une personne de vos amies, que vous aviez vu Mlle de Bourbon s
ut le contraire de ce que je veux faire ; car il est vrai qu’il n’y a personne que j’honore plus que vous, et j’ai si bienfait q
semblaient intéressants ; aujourd’hui ils répandent un mortel ennui. Personne ne peut lire Boileau, sinon à titre de document h
er. Lorsque dans une société la loi consacre des conditions inégales, personne n’est exempt d’insulte ; le grand seigneur, outra
une société de seigneurs. Il est vrai que je n’ai le droit d’insulter personne , mais j’ai le droit de n’être insulté par personn
e droit d’insulter personne, mais j’ai le droit de n’être insulté par personne . Je salue M. Jourdain, mais je suis salué par Dor
ires vont entrer en ligne. Mme de Longueville connaissait beaucoup de personnes  ; M. Cousin attache bout à bout les histoires de
personnes ; M. Cousin attache bout à bout les histoires de toutes ces personnes , et raconte celle de son frère, de ses amis, de s
97 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préface du « Roi s’amuse » (1832) »
jà jugé et gagné. Et ici l’auteur doit remercier hautement toutes les personnes graves et indépendantes de la littérature et des
osé, la première question qui se présente est celle — ci, et il n’est personne qui ne se la soit faite : ― Quel peut être le mot
e, je défends de parler de ces matières, mais avec le petit nombre de personnes respectables et consciencieuses qui, sur des ouï
. L’auteur accepte pour juges de la sévérité austère de son style les personnes mêmes qui s’effarouchent de la nourrice de Juliet
, si son talent peut être contesté de tous, son caractère ne l’est de personne . C’est un honnête homme avéré, prouvé et constaté
sition des théâtres allait être illégalement rétablie, est allé de sa personne , en compagnie de plusieurs autres auteurs dramati
eux scandales historiques. Nous épargnerons autant que possible à une personne haut placée les conséquences de cette étourderie
idera son droit fermement, avec gravité et simplicité, sans haine des personnes et sans crainte aussi. Il compte sur le concours
98 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — M. de Voltaire, et M. de Maupertuis. » pp. 73-93
grande qu’il ait eue lui vient en effet de son acharnement contre la personne & les écrits d’un grand homme*. Maupertuis, a
: « J’étois uniquement occupé de mon étude. Je ne connoissois presque personne des ministres & de tout ce qu’il y avoit à la
plus indispensables. J’avois mangé souvent à la table du roi avec des personnes dont j’ignorois le nom. Mais quelques attentions
de parler. On se souvient encore quel étoit l’extérieur bisarre de sa personne . Le docteur Akakia se moque surtout de l’idée d’é
critique, en disant à l’ennemi juré de Kœnig, « qu’il ne compromette personne dans une querelle de néant que la vanité veut ren
t tirer quelques exemplaires & les avoir distribués à différentes personnes , du nombre desquelles étoit M. de Voltaire, avoit
is tout le reste pour elle. *. On a entendu dire à la Beaumelle : Personne n’écrit mieux que M. de Voltaire. D’où vient, lu
99 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « E. Caro »
c’est ce qui est le plus poli ! Il l’est, vraiment, comme je n’ai vu personne l’être pour personne ! L’auteur de l’Idée de Dieu
plus poli ! Il l’est, vraiment, comme je n’ai vu personne l’être pour personne  ! L’auteur de l’Idée de Dieu appelle quelque part
pas l’être, l’orgueil anarchique des esprits étant monté si haut que personne bientôt ne voudra plus être le disciple de person
monté si haut que personne bientôt ne voudra plus être le disciple de personne , et qu’un homme à qui vous direz qu’il est d’une
ent les choses d’expérience. » Il n’oublie donc pas Kant, il n’oublie personne , pas même les poètes, pas même Goethe, pas même H
gueur de ton, parce qu’ici, au lieu d’idées, nous avons affaire à des personnes , et à des personnes qui sont sorties comme l’aute
qu’ici, au lieu d’idées, nous avons affaire à des personnes, et à des personnes qui sont sorties comme l’auteur de l’Université.
100 (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Béranger — Note »
demander franchement en quoi et comment j’ai pu avoir tort envers une personne que j’ai toujours fait profession d’honorer autan
de plainte sur mon compte et le disiez assez volontiers à beaucoup de personnes . On ajoutait que vous vous étiez reconnu dans un
onnaissable. Mais vous n’êtes pas ce troisième, et même, à vrai dire, personne ne l’est, puisque les traits sont assez généraux
puisque les traits sont assez généraux pour convenir à deux ou trois personnes dont aucune ne serait vous. Quant au paragraphe q
, s’il y avait à rougir de demander un éclaircissement d’amitié à une personne comme vous. Hors ce point, je ne sais en quoi vou
, quoique j’en aie été étonné un peu, surtout de la part de certaines personnes  : on a beau se croire une grande expérience des h
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