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1 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 38, que les peintres du temps de Raphaël n’avoient point d’avantage sur ceux d’aujourd’hui. Des peintres de l’antiquité » pp. 351-386
ne sçavons pas assez distinctement les détails de la mécanique de la peinture antique, pour en faire un paralelle avec la mécan
peinture antique, pour en faire un paralelle avec la mécanique de la peinture moderne. Par les peintres prédécesseurs des nôtre
rce reglé que depuis deux siécles. Un grand nombre des morceaux de la peinture antique qui nous reste, est executé en mosaïque,
ure antique qui nous reste, est executé en mosaïque, c’est-à-dire, en peinture faite avec de petites pierres coloriées, et des a
au palais Borghese. Il ne reste dans Rome même qu’un petit nombre de peintures antiques faites au pinceau. Voici celles que je m
de curieux, qui du moins n’en ait vû des estampes. En second lieu les peintures qui sont au palais Barberin dans Rome, et qui fur
grottes soûterraines lorsqu’on jetta les fondemens de ce palais. Ces peintures sont le paysage ou le nymphée dont Lucas Holsteni
pour être du Correge. On voit encore au palais Farnese un morceau de peinture antique, trouvé dans la vigne de l’empereur Adrie
n a trouvé depuis la premiere édition de cet ouvrage plusieurs autres peintures antiques dans la vigne Farnese sur le mont Palati
ore graver. On voïoit aussi il y a quelque tems plusieurs morceaux de peintures antiques dans les bâtimens qui sont compris vulga
otte di Roma . Cet auteur a donné dans ce livre plusieurs desseins de peintures antiques qui n’avoient pas encore été rendus publ
Quant à ce qui reste dans les thermes de Titus il n’y a plus que des peintures à demi effacées, le pere De Montfaucon nous a don
et le mont Vesuve, sur le bord de la mer, trouva un bâtiment orné de peintures antiques ; mais je ne sçache point que personne a
s ; mais je ne sçache point que personne ait publié le dessein de ces peintures , non plus que le dessein de celles de la vieille
dessein de celles de la vieille Capouë. Je ne connois point d’autres peintures antiques faites au pinceau et qui subsistent enco
de l’Italie ; mais je ne sçai par quelle fatalité, la plûpart de ces peintures sont peries, et il ne nous en est demeuré que les
le cabinet du roi d’Espagne, et qui contenoit le dessein de plusieurs peintures antiques, qui furent trouvées à Rome lorsqu’on co
valier Del Pozzo, dont le nom est si celebre parmi les amateurs de la peinture , le même pour qui le Poussin peignit ses premiers
remens, avoit fait aussi un très-beau recueil de desseins d’après les peintures antiques que le pape Clement XI a acheté depuis q
bibliotheque particuliere qu’il s’est formée. Mais presque toutes les peintures d’après lesquelles ces desseins furent faits, son
e Pontemole en 1674 ne subsistent déja plus. Il ne nous est resté des peintures de ce mausolée, que les copies coloriées qui fure
me. à peine demeuroit-il il y a déja trente ans quelques vestiges des peintures originales, quoiqu’on eut eu l’attention de passe
mêmes. Les antiquaires prétendent que c’est la destinée de toutes les peintures anciennes, qui durant un grand nombre d’années on
les redeviennent exposées à son action, au lieu qu’il n’endommage les peintures enterrées en des lieux où il avoit conservé un li
que comme il endommage tous les tableaux peints à fresque. Ainsi les peintures qu’on déterra il y a vingt ans à la vigne Corsini
et qui aimoit les antiquitez, n’aïant pu empêcher la destruction des peintures de la vigne Corsini sous le pontificat d’un autre
les proprietaires des lieux où l’on aura trouvé quelques vestiges de peinture antique, de démolir la maçonnerie où elles seroie
çoit bien qu’on ne peut sans temerité entreprendre un paralelle de la peinture antique avec la peinture moderne, sur la foi des
ans temerité entreprendre un paralelle de la peinture antique avec la peinture moderne, sur la foi des fragmens de la peinture a
nture antique avec la peinture moderne, sur la foi des fragmens de la peinture antique, qui ne subsistent plus qu’endommagez du
u tems des césars. On ne sçauroit donc asseoir sur les fragmens de la peinture antique qui nous restent, aucun jugement certain
e sçauroit même décider par ces fragmens du dégré de perfection où la peinture pouvoit être lorsqu’ils furent faits. Avant que d
rages médiocres, si, par exemple, nous voulions juger de l’état où la peinture étoit à Rome sous Auguste, par les figures qui so
e que les sculpteurs anciens ont surpassé les sculpteurs modernes. La peinture et la sculpture, il est vrai, sont deux soeurs, m
’exacte verité. Nous ignorons quelle part la nouveauté de l’art de la peinture peut avoir euë dans l’impression qu’on veut que c
uelle comparaison on pouvoit faire autrefois entre les fragmens de la peinture antique qui nous restent, et les beaux tableaux d
e qui ne subsistent plus. Les écrivains modernes qui ont traité de la peinture antique, nous rendent plus sçavans sans nous rend
tentez de ramasser les passages des auteurs anciens qui parlent de la peinture , et de les commenter en philologues, sans les exp
ous les jours, et même sans appliquer ces passages aux morceaux de la peinture antique qui subsistent encore. Je pense donc que
core. Je pense donc que pour se former une idée aussi distincte de la peinture antique qu’il soit possible de l’avoir, il faut c
rien de mieux dans ce genre que les bas reliefs, les médailles et les peintures qui nous sont demeurées, ils n’ont pas égalé les
idée du progrès que les anciens avoient fait dans cette partie de la peinture qui comprend le grand art des expressions, nous r
u’en disent les écrivains de l’antiquité. De toutes les parties de la peinture , la composition poëtique est celle dont il est pl
es. C’est celle qui se décrit le mieux. Pline qui nous a parlé de la peinture encore plus méthodiquement que les autres écrivai
n’a pas vû un grand nombre de tableaux riches dans cette partie de la peinture . D’ailleurs il falloit bien que des statuës où il
it traité latin que nous avons de lui sur l’usage qu’on doit faire en peinture des statuës antiques, ne doute point que les exer
eurs et confondu les nuances dans les fragmens qui nous restent de la peinture antique faite au pinceau, nous ne sçaurions juger
es grands maîtres de l’école lombarde dans cette aimable partie de la peinture . Il y a plus. Nous ignorons si la nopce de la vig
ont venus jusques au temps d’un historien qui parlera de l’état où la peinture se trouve de ses jours, sera cité par cet histori
lieu à cette digression sur la capacité des anciens dans l’art de la peinture . Après avoir parlé de l’avantage que les poëtes l
2 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 40, si le pouvoir de la peinture sur les hommes est plus grand que le pouvoir de la poësie » pp. 393-405
Section 40, si le pouvoir de la peinture sur les hommes est plus grand que le pouvoir de l
lus grand que le pouvoir de la poësie Je crois que le pouvoir de la peinture est plus grand sur les hommes que celui de la poe
e, et j’appuie mon sentiment sur deux raisons. La premiere est que la peinture agit sur nous par le sens de la vûë. La seconde e
a peinture agit sur nous par le sens de la vûë. La seconde est que la peinture n’emploïe pas des signes artificiels ainsi que le
mais bien des signes naturels. C’est avec des signes naturels que la peinture fait ses imitations. La peinture se sert de l’oei
’est avec des signes naturels que la peinture fait ses imitations. La peinture se sert de l’oeil pour nous émouvoir. Or comme le
t plus près de l’ame que l’oreille. En second lieu, les signes que la peinture emploïe pour nous parler, ne sont pas des signes
aires et instituez, tels que sont les mots dont la poësie se sert. La peinture emploïe des signes naturels dont l’énergie ne dép
ocurer notre conservation. Je parle peut-être mal quand je dis que la peinture emploïe des signes. C’est la nature elle-même que
que la peinture emploïe des signes. C’est la nature elle-même que la peinture met sous nos yeux. Si notre esprit n’y est pas tr
gination, et qu’elles y forment ces tableaux qui nous touchent et ces peintures qui nous interessent. Toutes ces operations, il e
pierre arrosée de sang ; les mots dont le poëte se sert pour faire sa peinture réveillent en nous les idées, et ces idées formen
s nous font seulement imaginer, et cela même en plusieurs instans. La peinture contenuë dans ces vers Ferus et Cupido semper ar
uoi nous sommes plus émus par un tableau que par un poëme, quoique la peinture ait plus d’empire sur nous que la poësie. L’espec
de faire n’est pas aussi rempli d’érudition que la comparaison de la peinture et de la poësie qui se trouve dans le sçavant liv
la poësie qui se trouve dans le sçavant livre de Dujon le fils sur la peinture des anciens ; mais je m’imagine que mes refléxion
3 (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 mai 1886. »
la musique mendelsohnnienne, compositeurs et public. Notes sur la peinture wagnériennex et le salon de 1886 Je croirai lo
s, des poêles, des peintres. Par un malheur, ce n’est pas au Salon de Peinture qu’ils peuvent chercher l’art wagnérien ni même u
ustice, et inintelligent de la destination que doit avoir le Salon de Peinture  ? Je n’ai jamais compris, les respectant fort, le
nt — mais par un calcul un peu bas, et pour les déprécier, — quelques peintures spécialement divertissantes, désireux d’enrichir,
ement ; et je dois évoquer, devant elles, la théorie artistique de la peinture wagnérienne : condamné, par leur présence, à omet
i les avoisinent, et l’intéressante boutique où elles sont. I La peinture étant une forme de l’Art, doit se rattacher à la
ue, par d’autres moyens que dans la vie réelle. A ce besoin répond la Peinture . Les moyens qu’elle emploie pour nous suggérer ar
d’une notion ou un son musical de l’émotion qu’il nous suggère. Et la Peinture , depuis que, au moyen-âge, glorieusement elle app
traordinaire dominateur de la vie. Mais, le Prince très vénérable des peintures . Et Vélasquez fut un réaliste scrupuleux, ayant s
es choses dans l’air qui les baignait. Dès lors, le vocabulaire de la peinture fut modifié : des signes nouveaux créèrent les se
ion d’une vie totale, les trois formes séparées de l’Art. II La peinture , la littérature, la musique, suggèrent seulement
l’émotion, ce besoin a, très tôt, pris les peintres. Et une nouvelle peinture fut essayée, rendue possible par de naturelles ci
ors certains peintres ont pu abandonner la destination première de la peinture , qui était à nous suggérer les sensations précise
e directement. Aujourd’hui ces couleurs et ces lignes, procédés de la peinture , peuvent servir à deux peintures très diverses, l
ouleurs et ces lignes, procédés de la peinture, peuvent servir à deux peintures très diverses, l’une sensationnelle et descriptiv
ressemblante à l’émotion suggérée par une œuvre de musique ? Aussi la peinture émotionnelle, à côté de la peinture descriptive,
r une œuvre de musique ? Aussi la peinture émotionnelle, à côté de la peinture descriptive, a-t-elle un droit légitime à exister
resses triomphales11. A lui nous avons dû l’absolu chef-d’œuvre de la peinture émotionnelle, cette biographie prétendue de Marie
eu vulgaires dans leur romantisme. Tous ces maîtres ont prouvé que la peinture pouvait, avec un égal bonheur, être descriptive d
s leur ignorant dédain des théories, s’acharnent à confondre les deux peintures . Us veulent être, ensemble, émouvants et descript
omission funeste : je pourrais résumer en ces deux termes le Salon de Peinture de 1886. Je n’y ai point trouvé une seule œuvre e
rement belle, capable d’être un exemple parfait à cette théorie de la peinture wagnérienne. Je noterai cependant plusieurs effor
ieux perçues, encore peu nettement, les destinations véritables de la peinture . Entre les peintures sensationnelles, ayant pour
peu nettement, les destinations véritables de la peinture. Entre les peintures sensationnelles, ayant pour objet la représentati
’ai vu l’effort d’une sincérité précieuse et originale, dans la sobre peinture de la robe et l’attitude simple et vraie du corps
nous fait voir ces aimables visions, en deux tableaux. A l’étude des peintures impressionnistes, assurément, M. Blanche a dû l’é
ouvert, au Palais de l’Industrie, d’autres modèles intéressants de la peinture sensationnelle. Les très belles épaules d’une dam
ut autant que les paysages des chromolitographes aimés.   IV La peinture émotionnelle, symphonique, doit reconnaître aujou
gnes trop frustes l’impression totale. Quelle précieuse et prévoyante peinture , en revanche, cette vision antique, une fantaisie
d poursuit la même fin artistique, la création désintéressée, par les peintures , de l’émotion passionnelle. Nul n’est respectable
c’est une surprenante conscience théorique, — il comprit qu’une autre peinture lui était destinée. Alors il nous montra des étud
du peintre : nulle n’est plus belle, plus conforme à la théorie de la peinture émotionnelle. Mais l’effort était trop superbe, e
a bientôt, à côté de M. Puvis de Chavannes, le poète exemplaire de la peinture moderne. Je constatais, au Salon de 1886, l’absen
joie de l’Art. M. Whistler est, expressément, un symphoniste dans la peinture . Mais cette symphonie de couleurs sombres, qu’il
Et j’ai cherché vainement, dans les étouffantes salles, quelque autre peinture qui pût être citée. J’ai vu le Nabuchodonosor de
ition donnerait une opinion désolante de l’état actuel et futur de la peinture française. Nous savons heureusement, que les maît
rception d’une âme noblement sentimentale. Et le maître parfait de la peinture moderne, M. Degas, nous avons vu par lui saisis,
Hals, les artistiques secrets du mouvement et de la vie. Cependant la peinture émotionnelle complique et modifie ses précédés sy
t être considérée par les esprits qui goûtent le symbolisme, comme la peinture d’une de ces luttes intestines, qui déchirent les
re sculpture, et par quelles raisons elle fut modifiée. [NdA] 10. La peinture grecque, ignorée, fut certes postérieure à la scu
rieure à la sculpture. Les documents historiques et le témoignage des peintures pompéiennes nous la montrent éminemment réaliste.
e de la Revue. Wyzewa commence ici une série de trois articles sur la peinture , la musique et la littérature wagnériennes. C’est
solément, ne peuvent exprimer la totalité de la vie. Chacun des arts, peinture , musique et littérature ne saisissent qu’un mode
i de la musique. Ces présupposés l’amènent à distinguer deux types de peinture , l’une sensationnelle et descriptive et l’autre é
es émotionnels et non pas descriptifs. Wyzewa voit le maître de cette peinture émotionnelle en Puvis de Chavannes. C’est sur cet
en Puvis de Chavannes. C’est sur cette opposition entre deux types de peintures qu’il explore les œuvres de ce salon de 1886. [Nd
4 (1868) Curiosités esthétiques « I. Salon de 1845 » pp. 1-76
cet être inoffensif qui ne demanderait pas mieux que d’aimer la bonne peinture , si ces messieurs savaient la lui faire comprendr
hure toute discussion, et sur les jurys en général, et sur le jury de peinture en particulier, et sur la réforme du jury devenue
e simple tête. Elle est peinte presque par hachures comme beaucoup de peintures de M. Delacroix ; les tons, loin d’être éclatants
l’un des spécimens les plus complets de ce que peut le génie dans la peinture . Cette couleur est d’une science incomparable, il
isse compromettre le génie en l’expliquant. Horace Vernet Cette peinture africaine est plus froide qu’une belle journée d’
ssent le prix de la vie et qui en jouissent avec tranquillité. Cette peinture a, selon nous, une qualité très-importante, dans
 Autre qualité énorme et qui fait les hommes, les vrais hommes, cette peinture a la foi — elle a la foi de sa beauté, — c’est de
, cette peinture a la foi — elle a la foi de sa beauté, — c’est de la peinture absolue, convaincue, qui crie : je veux, je veux
rions garantir la justice du public envers cet artiste. Du reste, sa peinture est assez osée pour bien porter les affronts, et
uelques objets trop bien faits, et le mélange minutieux et rusé de la peinture et du crayon — est, à cause même des intentions n
là surtout, répétons-le, le caractère principal et glorieux de cette peinture , qui, en somme, n’est ni du dessin, quoique M. Ro
composition habile, — c’est plutôt, il est vrai, un coloriage qu’une peinture , et par ces temps de critique picturale, d’art ca
e voir cette année un tableau allégorique représentant la Musique, la Peinture et la Poésie. Le jury, trop fatigué sans doute ce
danger, grâce aux qualités sérieuses et pour ainsi dire naïves de sa peinture . — Son Christ en croix est d’une pâte solide et d
et lui donne un faux air d’ex-voto de village ? Et pourtant c’est une peinture dont le faire a tout l’aplomb des grands maîtres.
e tableau de cette année, mais elle a les mêmes qualités sérieuses de peinture . Appert L’Assomption de la Vierge a des qu
Appert L’Assomption de la Vierge a des qualités analogues — bonne peinture — mais la couleur, quoique vraie couleur, est un
des sculpteurs et des mouleurs, contre tout ce qui ressemble à de la peinture  ; mais comment se fait-il que des artistes ne voi
simplicité même dans la couleur ? Il y a là je ne sais quel aspect de peinture espagnole et galante, qui nous a séduit tout d’ab
mour divin va la percer, est une des plus heureuses trouvailles de la peinture moderne. — Les mains sont charmantes. — L’attitud
au Jésus-Christ entouré des principaux fondateurs du christianisme Peinture sérieuse, mais pédante — ressemble à un Lehmann t
ôtres, — des apôtres, M. Gleyre ! — n’a pas pu triompher de sa propre peinture . Pilliard est évidemment un artiste érudit 
— c’est de ne rappeler, en aucune manière, les motifs convenus de la peinture actuelle, et les poncifs qui traînent dans tous l
— M. Auguste Hesse connaît évidemment tous les grands morceaux de la peinture italienne, et a vu une quantité innombrable de de
este. Mais nous n’avons pu y réussir. C’est certainement là une belle peinture . — Outre que le modèle est très-beau et très-bien
ulu marcher sur les traces de son père, et qui s’est fourvoyé dans la peinture sérieuse. Mlle Eugénie Gautier Beau coloris
Dyck ; — elle peint comme un homme. — Tous ceux qui se connaissent en peinture se rappellent le modelé de deux bras nus dans un
modelé de deux bras nus dans un portrait exposé au dernier Salon. La peinture de mademoiselle Eugénie Gautier n’a aucun rapport
La peinture de mademoiselle Eugénie Gautier n’a aucun rapport avec la peinture de femme, qui, en général, nous fait songer aux p
rt difficile à trouver ; mais il est d’une grâce exquise. — C’est une peinture d’une grande innocence, — apparente, du moins, ma
é dans le portrait de M. Chaix-d’Est-Ange. Ce n’est qu’un semblant de peinture sérieuse ; ce n’est pas là le caractère si connu
M. Flandrin l’a parfaitement réussi. Le modelé en est beau, et cette peinture a le mérite, rare chez ces messieurs, de paraître
queplan et de C. Boulanger. — Réfléchir devant ce tableau combien une peinture excessivement savante et brillante de couleur peu
essin, — dessin de vignette et d’illustration. A quoi bon faire de la peinture dite sérieuse, quand on n’est pas coloriste et qu
p de talent à soutenir une mauvaise cause ; — la cause de l’esprit en peinture . — J’entends par là envoyer à l’imprimeur du livr
Peresse La saison des roses. — C’est un sujet analogue, — une peinture galante et d’un aspect agréable, qui malheureusem
ù se voyaient trop clairement les habitudes récentes de l’Académie de peinture , M. Papety avait néanmoins trouvé des poses heure
and fabrique toujours du Delaroche, vingtième qualité. Roehn Peinture aimable (argot de marchand de tableaux). Rémon
aussi de Saint-Jean qui est de l’école de Lyon, le bagne de la peinture , — l’endroit du monde connu où l’on travaille le
de M. Saint-Jean sont des tableaux de salle à manger, — mais non des peintures de cabinet et de galerie ; de vrais tableaux de s
chasse, — à la bonne heure ! Voilà qui est beau, voilà qui est de la peinture et de la vraie peinture ; c’est large, — c’est vr
ure ! Voilà qui est beau, voilà qui est de la peinture et de la vraie peinture  ; c’est large, — c’est vrai, — et la couleur en e
dans le genre si ingrat de la miniature, les intentions viriles de la peinture sérieuse. Henriquel Dupont nous a procuré l
le soit, nous craignons qu’elle ne rende pas tout le parti pris de la peinture . — Nous n’oserions pas affirmer, mais nous craign
5 (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXVIe entretien. La littérature des sens. La peinture. Léopold Robert (1re partie) » pp. 397-476
XXXVIe entretien. La littérature des sens. La peinture . Léopold Robert (1re partie) I Vous vous
partie) I Vous vous étonnerez peut-être de voir comprendre la peinture dans la littérature, comme vous vous êtes étonnés
. Vous reviendrez de votre étonnement quand je vous aurai parlé de la peinture comme vous en êtes revenus quand je vous ai parlé
écrivent ces langues parfaitement intelligibles de la musique, de la peinture , de la sculpture, de l’architecture ? Est-ce que
ur éclaircir le sujet. Je lui demande donc aujourd’hui son mot sur la peinture . III Qu’est-ce que l’âme ? Je vais vous rép
quence, viennent les arts de l’oreille et des yeux : la musique et la peinture . L’un est l’art de multiplier les impressions de
d’assigner la prééminence entre ces deux arts de la musique ou de la peinture  ; cette prééminence me paraît même devoir être to
e paraît même devoir être toute personnelle dans celui qui préfère la peinture à la musique ou la musique à la peinture. Elle do
le dans celui qui préfère la peinture à la musique ou la musique à la peinture . Elle doit résulter, pour le musicien, d’un organ
it de moi personnellement, j’avouerais que je préfère la musique à la peinture , sans doute parce que la nature m’aura doué d’une
autres raisons de cette préférence personnelle pour la musique sur la peinture , j’en trouverais peut-être encore de plus motivée
vous exalte en croissant jusqu’au vertige, jusqu’au délire, et que la peinture est immobile et uniforme comme la matière inanimé
mobile et uniforme comme la matière inanimée. Je dirais encore que la peinture est une illusion du pinceau, une comédie sur la t
ique est une réalité. On me répondrait que la musique passe et que la peinture demeure, que la musique est un instant et que la
e et que la peinture demeure, que la musique est un instant et que la peinture est une éternité, et je ne saurais plus que dire.
r ; voilà la vraie préférence. VI Quels sont les procédés de la peinture sous la main des suprêmes artistes du pinceau ? E
Ne vous sentez-vous pas divinisés devant une poésie, une musique, une peinture , une statue, un temple dont la beauté vous élève
l’antiquité ; nous savons un peu plus, mais pas beaucoup plus, de la peinture  : le vent emporte le son, la poussière ronge la t
casion de la littérature en marbre, la sculpture. IX Quant à la peinture , nous n’avons point d’objet de comparaison entre
dans les mêmes siècles, il est probable que de très grandes écoles de peinture étaient contemporaines de ces grandes écoles de s
monde périt avec les édifices sacrés publics ou privés ; l’art de la peinture périt tout entier dans cette métamorphose de la t
x premiers siècles, quand on visite l’Orient dans ce qu’on appelle la peinture byzantine. Ces peintures, dont on voit les plus v
d on visite l’Orient dans ce qu’on appelle la peinture byzantine. Ces peintures , dont on voit les plus vieux vestiges à Sainte-So
n Asie, ce n’était pas en Égypte, ce n’était pas même en Grèce que la peinture devait renaître ; elle resta quatorze siècles dan
produire ces monuments populaires de la poésie, de la musique, de la peinture , de la sculpture, de l’architecture surtout. En v
qui soit capable de rendre un art universel et populaire. X La peinture moderne, née avec le christianisme oriental, suiv
ciel comme des montagnes de marbre pour y faire descendre un Dieu. La peinture ne faisait qu’imprimer sur ces murailles des dess
nce morale et de conquête universelle, régna à Rome sur l’univers. La peinture est réellement fille aînée de la papauté. Mais el
igences sur la catholicité, et, chose remarquable, la naissance de la peinture moderne à Rome coïncida avec la renaissance des l
ecture moderne avec Bramante, de la sculpture avec Michel-Ange, de la peinture avec Raphaël et avec son école. L’art entra dans
ec l’école des Rubens, des paysagistes et des peintres de marines. La peinture , dans chacune de ces villes ou de ces nations, pr
qui règne à Venise pendant une vie de quatre-vingt-quinze ans sur la peinture comme sur son empire, roi de la couleur qu’il fon
anscendantes ; Vaste manufacture de chefs-d’œuvre d’où le génie de la peinture moderne, émancipée de l’imitation, inonde la Fran
rémunère par son immense et glorieux travail. Voilà l’histoire de la peinture en quelques lignes. Nous étudierons peut-être ave
our, dans trois ou quatre Entretiens littéraires, ces dynasties de la peinture . Aujourd’hui nous ne voulons vous entretenir que
tier ; parce que Léopold Robert est à lui seul, selon nous, toute une peinture  : la peinture poétique, le point de jonction entr
ue Léopold Robert est à lui seul, selon nous, toute une peinture : la peinture poétique, le point de jonction entre la poésie éc
nchement sorti des routines de la mythologie, des lieux communs de la peinture historique, pour entrer hardiment, seul avec son
nture historique, pour entrer hardiment, seul avec son génie, dans la peinture de la pensée, du sentiment et de la nature. Il a
Le peintre David, qui régnait alors en France comme réformateur de la peinture , permit au jeune apprenti de venir dessiner d’apr
ie du tableau qui manquait entièrement à son maître. David était à la peinture ce que Calvin était à la religion, un rigide réfo
opold Robert en Romain. Il eut le vertige de l’Italie ; il conçut une peinture nouvelle, tout imprégnée de la pureté des lignes
nombre à Paris, il y a quelques années, chez un opulent Mécène de la peinture , M. Paturle, digne possesseur de ce reliquaire du
ouve des sujets et des modèles tout nouveaux pour ce nouveau genre de peinture . » « Cependant, ajoute-t-il dans la lettre suivan
ittoresque, comme en pleine vérité. Et puisque nous parlons ici de la peinture comme expression d’une littérature qui parle aux
6 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « I — La banqueroute du préraphaélisme »
isme En parcourant, l’an dernier, avec quelques amis, la section de peinture d’une exposition internationale, je fus frappé, c
our celui qui considère d’un œil attentif les origines mêmes de cette peinture intellectuelle et mystique, il n’est pas douteux
i tiennent le moins à la forme qui les revêt, et que la dignité d’une peinture , comme l’honneur dont elle est digne, s’élèvent e
et les Angelico, il a prouvé que l’énorme et capitale nouveauté de la peinture moderne, insoupçonnée du plus génial des Primitif
lleuses, n’a pas senti que son introduction dans la vieille et lourde peinture l’avait bouleversée de fond en comble. Il n’a pas
dre les choses et non les idées. Les idées n’ont rien à faire avec la peinture , étant du domaine exclusif de la métaphysique et
omaine religieux et philosophique. Les « intentions » et les idées en peinture ne dénotent que l’avortement d’une œuvre, car la
œuvre demeurera l’exemple de la plus extraordinaire aberration de la peinture , et j’imagine que l’avenir, s’il prend souci de c
ce que l’on ait pu, pendant de longues années, considérer comme de la peinture , ce qui n’en est le plus souvent que la parodie o
ation.     III « Le préraphaélisme contenait en germe toute la peinture contemporaine », déclare l’auteur de la Peinture
it en germe toute la peinture contemporaine », déclare l’auteur de la Peinture anglaise contemporaine. Les quelques pages qui pr
et ceux qui les suivirent demeurent pour nous à l’écart de la réelle peinture contemporaine, de celle que l’on peut hardiment q
s entre eux par une perception confuse des nouvelles nécessités de la peinture , est un art de réalité criante et crue, sans autr
la toile par l’air et la lumière le caractérise avant toute chose. La peinture ancienne, presque toute entière, quelqu’admirable
ngendrant la fausseté et l’irréalité des formes qu’elle enveloppe. La peinture a vécu jusqu’à nos jours, à de rares exceptions p
l’art moderne a fait entrer la lumière et l’air dans le royaume de la peinture , qui craignait jusqu’ici de voir son aristocratiq
lin, que la France ignore totalement ; mais qui est l’âme de la jeune peinture en Allemagne et en Suisse, Böcklin, le peintre de
entiellement rétrograde, un art de réaction, un art sans avenir. Leur peinture de rêve, privée de muscles, de chaleur et de sang
l’homme et la réalité de la nature. 26. Robert de la Sizeranne. La peinture anglaise contemporaine. 1. vol. in-16, Hachette.
proprement à cette école ; comme le dit M. Robert de la Sizeranne (La peinture anglaise contemporaine) « s’il n’a pas fait parti
ilsand, L’Esthétique anglaise. (NdA)‌ 34. Robert de la Sizeranne, La Peinture anglaise contemporaine. (NdA)‌ 35. Ibid (NdA)‌
ntemporaine. (NdA)‌ 35. Ibid (NdA)‌ 36. Robert de la Sizeranne, La peinture anglaise contemporaine. (NdA)‌ 37. M. Edouard Co
7 (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre XXI. Le littérateur chez les peintres » pp. 269-282
a laissé aux hommes de lettres la tradition d’écrire des choses de la peinture . Cette tradition flatte une de nos plus chères pr
cteurs de la Revue Bleue. Il n’y a que les peintres pour savoir de la peinture , et les écrivains de l’écriture. Nos appréciation
ter que les purs catalogues. Ils peuvent servir, pour se remémorer la peinture d’une année, aux historiens de l’art dont le trav
s rédacteurs modernes sont un commentaire agréable des expositions de peintures . Les enthousiasmes de M. Mirbeau, la finesse de M
énérales nous appellent. * * * L’institution même du ou des salons de peinture serait le premier point discutable, précisément p
d’aquarellistes ou de peintres-graveurs ; car il ne s’agit pas là de peinture à proprement parler, et de plus l’exposition n’es
élicats sont excusables d’être rebutés par les deux mille morceaux de peinture tombant à date fixe sur chaque salon, où les œuvr
peintres n’ont pas encore trouvé le moyen de vivre sans vendre de la peinture . Dans une démocratie bourgeoise le seul grand ach
pour Camille Doucet. On est toujours le communard pour quelqu’un. En peinture Manet est demi-classique, demi-révolutionnaire. O
utrec, les Anquetin, antérieurs aussi à nous, et jugés. Je ne sens de peinture contemporaine à notre jeunesse que chez les artis
stiques forcenés de la palette. Il y en a assez à côté qui font de la peinture littéraire. M. Édouard Vuillard n’a pas de sujets
amand. Ceux qui virent la seule exposition un peu considérable de ses peintures s’en souviennent : c’était Le Chocolat, La Coutur
un salon de damas rouge n’est pas le résultat définitif de siècles de peinture . Trois ou quatre modes me semblent plus intéressa
fait-divers ; 3º La fixation sur la toile d’impressions visuelles de peinture , sans apposition ménagère, conservée dans des châ
confier à des artistes auxquels je recommanderais personnellement la peinture sur maroquin qui nous a fait en d’autres siècles
8 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 13, qu’il est probable que les causes physiques ont aussi leur part aux progrès surprenans des arts et des lettres » pp. 145-236
es morales ne contribuent aux progrès surprenans, que la poësie et la peinture font en certains siecles. Mais les causes physiqu
professions qui avoient fleuri en même-temps que la poësie et que la peinture , sont encore déchuës avec elles. première réflexi
es sauvages, des versificateurs grossiers et de froids coloristes. La peinture et la poësie ne se sont point approchées du pole
teur de la Hollande. On n’a gueres vû même dans cette province qu’une peinture morfonduë. Les poëtes hollandois ont montré plus
riotes. Il semble que la poësie ne craigne pas le froid autant que la peinture . On s’est apperçû dans tous les temps que la glo
t les grecs eurent bien-tôt transplanté d’égypte en Grece l’art de la peinture , sans que ses souverains et ses republiques, enco
re à porter des arbres. Depuis deux siecles que les anglois aiment la peinture autant qu’aucune autre nation, si l’on en excepte
ondance les quinze premieres années de son regne, porta l’amour de la peinture jusqu’à une passion qui avoit tous les caracteres
eu plusieurs souverains magnifiques, et aussi épris des charmes de la peinture qu’aucun pape l’air jamais été ; cependant cette
nt de vûë. Quoique les égyptiens soient des premiers inventeurs de la peinture et de la sculpture, ils n’ont point la même part
ernes. Pline ne nous vante pas dans son livre aucun chef-d’oeuvre de peinture ou de sculpture fait par un ouvrier égyptien, lui
xique et celui du Perou. Depuis long-temps on y cultivoit l’art de la peinture . Les peuples d’une patience et d’une subtilité d
coupoles peintes par des artisans indiens. Les chinois si curieux des peintures de leurs païs, ont peu de goût pour les tableaux
sur ce qui s’est passé en France, par rapport à la poësie comme à la peinture . Les causes morales ont-elles attendu pour favori
. Les causes morales ont-elles attendu pour favoriser la poësie et la peinture , que Le Sueur, Le Brun, Corneille, La Fontaine et
sans laisser race. Ce roi genereux n’aima pas moins la poësie que la peinture , et lui-même il faisoit des vers. Sa soeur Margue
nt du dessein. Afin de donner aux jeunes gens nez avec le génie de la peinture , toutes les facilitez imaginables pour perfection
on peut dire que la sculpture ne demande point autant de génie que la peinture . Le souverain qui ne sçauroit trouver une certain
ein sont plus parfaits en France que par tout ailleurs. Mais comme la peinture ne dépend pas autant des causes morales que les a
pace, sautent de leur levant à leur midi. Dès le treiziéme siecle, la peinture renaquit en Italie sous le pinceau de Cimabué. Il
rance : on ne les recherche plus. En mil quatre cent quatre-vingt, la peinture étoit encore un art grossier en Italie, où depuis
t et les bourreaux laissoient vuide. à la fin du quinziéme siecle, la peinture qui s’acheminoit vers la perfection à pas si tard
on étoit comme imperceptible, y marcha tout-à-coup à pas de géant. La peinture encore gothique a commencé les ornemens de plusie
entrant et qui furent faites les premieres, sont ornées d’ouvrages de peinture et de sculpture d’un goût médiocre et qui tient e
e de Virgile. La destinée de la sculpture fut la même que celle de la peinture . Il sembloit que les yeux des artisans, jusques-l
uveaux prix. Les influences heureuses qui se répandoient alors sur la peinture , furent chercher Le Correge dans son village pour
de ces tableaux mettent bien en évidence le progrès surprenant que la peinture faisoit par tout où il y avoit des sujets capable
nfans. Il a tous les défauts que nous avons reprochez aux ouvrages de peinture faits avant Raphaël. Le second tableau, que son i
uis XIII le même évenement qui étoit arrivé en Italie en faveur de la peinture sous le regne de Jules II. On vit réluire subitem
re. Virgile avoit quarante ans lorsque cet évenement arriva. Voici la peinture qu’il fait lui-même des temps durant lesquels il
nce dégenererent et s’anéantirent en soixante ans. Il est vrai que la peinture se maintint à Rome en splendeur durant un plus gr
Rome, ne forma point d’éleve qui se soit acquis un grand nom dans la peinture , quoique ce grand homme fût aussi capable d’ensei
e. Cependant comme la sculpture dépend plus des causes morales que la peinture et la poësie, elle doit décheoir plus lentement q
que l’éloquence. Aussi voïons-nous par ce que Petrone nous dit de la peinture , que cet art baissoit déja dès le temps de l’empe
e Macedoine qui fut défait et pris prisonnier par Paul émile. Mais la peinture ne s’étoit pas soûtenuë jusqu’à lui. Elle avoit d
les et des roïaumes, qui seul amenât la perfection des beaux arts, la peinture devoit être en sa splendeur dans Anvers soixante
se perfectionna entre leurs mains au sortir du berceau, autant que la peinture se perfectionna dans les tableaux de Raphaël. Tou
rault et tant d’autres ont vû naître les chef-d’oeuvres de poësie, de peinture et de sculpture qui rendront notre siecle célebre
9 (1868) Curiosités esthétiques « V. Salon de 1859 » pp. 245-358
ose comme le récit d’une rapide promenade philosophique à travers les peintures . » Eh bien, vous serez servi à souhait ; non pas
des patines, des glacis, des frottis, des jus, des ragoûts (je parle peinture ), l’enfant gâté prend de fières attitudes, et se
’une journée ! » Vive ce paysan ! Sans s’en douter, il comprenait la peinture . L’amour de sa profession avait élevé son imagina
je ? » Cette race, en effet, artistes et public, a si peu foi dans la peinture , qu’elle cherche sans cesse à la déguiser et à l’
oût du Beau. Où il faudrait ne voir que le Beau (je suppose une belle peinture , et l’on peut aisément deviner celle que je me fi
d’elle et approprié à sa nature, cela est bien entendu. En matière de peinture et de statuaire, le Credo actuel des gens du mond
bon marché, de répandre dans le peuple le goût de l’histoire et de la peinture , commettant ainsi un double sacrilège et insultan
commettant ainsi un double sacrilège et insultant à la fois la divine peinture et l’art sublime du comédien. Peu de temps après,
trine, ennemie de l’art, prétendait être appliquée non seulement à la peinture , mais à tous les arts, même au roman, même à la p
côté de la nouvelle école littéraire, florissait la nouvelle école de peinture  : Delacroix, les Devéria, Boulanger, Poterlet, Bo
ie d’un homme qui s’instruit, ses préceptes si simples sur toutes les peintures qui tombaient sous mon regard, nous pourrons les
toutefois l’homme d’imagination a dû généralement se produire dans la peinture religieuse et dans la fantaisie, tandis que la pe
duire dans la peinture religieuse et dans la fantaisie, tandis que la peinture dite de genre et le paysage devaient offrir en ap
sie A chaque nouvelle exposition, les critiques remarquent que les peintures religieuses font de plus en plus défaut. Je ne sa
nous prouvaient pas suffisamment le contraire, et si l’histoire de la peinture ne nous offrait pas des artistes impies et athées
urvu que son imagination soit apte à s’élever jusque-là. Bien que les peintures plus importantes d’Eugène Delacroix nous attirent
e je n’ai pas la prétention d’être un connaisseur, les mystères de la peinture me sont lettre close, mais cependant », etc. (en
ésarmé l’opinion. À voir cet épanchement majestueux, intarissable, de peinture , il serait facile de deviner l’homme à qui j’ente
ra pas, et qu’il faut laisser dire aux âges futurs ? Pour revenir aux peintures religieuses, dites-moi si vous vîtes jamais mieux
les ! » Le Saint Sébastien est une merveille non pas seulement comme peinture , c’est aussi un délice de tristesse. La Montée au
e qu’il y a dans Ovide de délicatesse et de fertilité a passé dans la peinture de Delacroix ; et, comme l’exil a donné au brilla
ables, permettront au peintre d’esquiver toutes les difficultés d’une peinture riche et solide. Ainsi d’un côté le bric-à-brac (
suppléeront désormais à toutes les conditions requises pour la bonne peinture . Nous verrons donc des moutards antiques jouer à
ofessions et toutes les industries modernes, voilà, je pense, pour la peinture , un infaillible et infini moyen d’étonnement. L’h
rançaise de M. Gérome à chercher le succès ailleurs que dans la seule peinture , — il n’a été jusqu’à présent, et ne sera, ou du
i substitue l’amusement d’une page érudite aux jouissances de la pure peinture . La facture de M. Gérome, il faut bien le dire, n
sin : « Faisons Brutus César ! » Reste à expliquer, relativement à la peinture elle-même, quelque chose d’inexplicable. César ne
ps. Les victoires françaises engendrent sans cesse un grand nombre de peintures militaires. J’ignore ce que vous pensez, mon cher
intures militaires. J’ignore ce que vous pensez, mon cher M***, de la peinture militaire considérée comme métier et spécialité.
atriotisme commande le goût du faux ou de l’insignifiant. Ce genre de peinture , si l’on y veut bien réfléchir, exige la fausseté
titre de ce chapitre adopté le mot fantaisie non sans quelque raison. Peinture de genre implique un certain prosaïsme, et peintu
s quelque raison. Peinture de genre implique un certain prosaïsme, et peinture romanesque, qui remplissait un peu mieux mon idée
et de vulgarité, et, quand je m’approchai de cette riche et lumineuse peinture , je sentis mes entrailles crier : Enfin, nous voi
d’attitudes, est un des meilleurs rêves de bonheur parmi ceux que la peinture a jusqu’à présent essayé d’exprimer. Par ses dime
trêmes limites, sinon même au-delà de son art. M. Baudry, bien que sa peinture ne soit pas toujours suffisamment solide, est plu
st une des plus poétiques et des plus précieuses que je connaisse. Sa peinture proprement dite, sage, puissante, bien gouvernée,
sont travaillés comme les armes et les meubles des temps anciens. Sa peinture a le poli du métal et le tranchant du rasoir. Pou
es Capulets pour chercher sa fiancée Juliette, et la trouve inanimée. Peinture riche et minutieuse, avec des tons violents et un
ous avez le temps de retourner au Salon, n’oubliez pas d’examiner les peintures sur émail de M. Marc Baud. Cet artiste, dans un g
t dire que l’enseignement a été despotique, et qu’il a laissé dans la peinture française une trace douloureuse. Un homme plein d
ar MM. Flandrin et Amaury-Duval, qui, sous l’apparence fallacieuse de peinture , offraient d’admirables échantillons de modelé. J
blant de couleur. Ils croient ou feignent de croire qu’ils font de la peinture . Voici un autre reproche, un éloge peut-être aux
ranc et véritable artiste, est M. Ricard. On a vu quelquefois dans sa peinture un manque de solidité ; on lui a reproché, avec e
igny qu’aux dépens du fini et de la perfection dans le détail. Mainte peinture de lui, spirituelle d’ailleurs et charmante, manq
tion philosophique, mélancolique et raphaélesque. Ce malheur, dans la peinture de M. Millet gâte toutes les belles qualités qui
’injustice dans ce reproche, il faut remarquer que nos expositions de peinture ne sont pas propices à l’effet des bons tableaux,
araîtraient souvent gris et pâles s’ils étaient entourés de certaines peintures modernes plus criardes que des foulards de villag
diose) ; M. Paul Huet reste fidèle aux goûts de sa jeunesse. Les huit peintures , maritimes ou rustiques, qui doivent servir à la
des tableaux. Plus tard, sans aucun doute, il nous étalera, dans des peintures achevées, les prodigieuses magies de l’air et de
à un égal enthousiasme pour la solitude. Ce n’est pas seulement les peintures de marine qui font défaut, un genre pourtant si p
l’esprit civilisé ! Art, où ce qui doit être compté comme qualité en peinture peut devenir vice ou défaut, où la perfection est
vage, l’homme primitif, n’éprouvent aucune indécision ; tandis qu’une peinture , par ses prétentions immenses, par sa nature para
a moitié de son visage. Le singe, quelquefois surpris par une magique peinture de nature, tourne derrière l’image pour en trouve
vient calme, la tendresse sévère, le rêve ondoyant et brillanté de la peinture se transforme en méditation solide et obstinée. M
une patiente et vigoureuse sculpture. Elle fait à la fois penser à la peinture de Ribeira et à l’âpre statuaire espagnole. Mais
énormité ? Quel cerveau bien portant peut concevoir sans horreur une peinture en relief, une sculpture agitée par la mécanique,
cette arabesque générale de la composition, immobile et fixe dans la peinture , mobile et variable dans la sculpture comme dans
uant aux omissions ou erreurs involontaires que j’ai pu commettre, la Peinture me les pardonnera, comme à un homme qui, à défaut
e à un homme qui, à défaut de connaissances étendues, a l’amour de la Peinture jusque dans les nerfs. D’ailleurs, ceux qui peuve
10 (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Paragraphe sur la composition ou j’espère que j’en parlerai » pp. 54-69
éâtre. On n’a point encore fait, et l’on ne fera jamais un morceau de peinture supportable d’après une scène théâtrale ; et c’es
s en lacs d’amour, nos souliers pointus. Je défie le génie même de la peinture et de la sculpture de tirer parti de ce système d
i je dirai comme Fontenelle à la Sonate : figure, que me veux-tu ? La peinture a cela de commun avec la poésie, et il semble qu’
e les animer[,] de les agrandir ; l’ordonnance, en poésie ainsi qu’en peinture , suppose un certain tempérament de jugement et de
t des unes par les autres. Il me semble qu’il y a autant de genres de peinture que de genres de poésie : mais c’est une division
nture que de genres de poésie : mais c’est une division superflue. La peinture en portrait et l’art du buste doivent être honoré
ier principe qui lui donna naissance, la médecine par l’empirisme, la peinture par le portrait, la sculpture par le buste, le mé
e mérite au dernier degré. Le peintre de genre de son côté regarde la peinture historique comme un genre romanesque, où il n’y a
bourgeoise et de la comédie gaie. Il me semble que la division de la peinture en peinture de genre et peinture d’histoire est s
et de la comédie gaie. Il me semble que la division de la peinture en peinture de genre et peinture d’histoire est sensée, mais
. Il me semble que la division de la peinture en peinture de genre et peinture d’histoire est sensée, mais je voudrais qu’on eût
inie. Mais en laissant aux mots les acceptions reçues, je vois que la peinture de genre a presque toutes les difficultés de la p
vois que la peinture de genre a presque toutes les difficultés de la peinture historique ; qu’elle exige autant d’esprit, d’ima
ement qui sont ces gens-là. Qu’est-ce que cela signifie, sinon que la peinture d’histoire demande plus d’élévation, d’imaginatio
lévation, d’imagination peut-être, une autre poésie plus étrange ; la peinture de genre, plus de vérité ; et que cette dernière
trange ; la peinture de genre, plus de vérité ; et que cette dernière peinture , même réduite au vase et à la corbeille de fleurs
11 (1868) Curiosités esthétiques « II. Salon de 1846 » pp. 77-198
a raison à des hauteurs nouvelles. Stendhal a dit quelque part : « La peinture n’est que de la morale construite ! » — Que vous
nal avait, comme il est présumable, des prétentions à se connaître en peinture , le jeune Thiers dut lui paraître un peu fou. Pou
ore timide, que celui-ci en était presque confus. Ce fut devant cette peinture , ou quelque temps après, devant les Pestiférés de
MM. Thiers et Gérard. Depuis le tableau de Dante et Virgile jusqu’aux peintures de la chambre des pairs et des députés, l’espace
ujours respectueux de son idéal, est souvent, à son insu, un poëte en peinture . Quant au second préjugé, le préjugé du hasard, i
de plus important. Cette intervention du hasard dans les affaires de peinture de Delacroix est d’autant plus invraisemblable qu
des outils et la préparation des éléments de l’œuvre. — En effet, la peinture étant un art d’un raisonnement profond et qui dem
accouchement n’est point l’enfantement, et ces grands seigneurs de la peinture , doués d’une paresse apparente, déploient une agi
roule et consulte les feuilles avec un œil sûr et profond ; et cette peinture , qui procède surtout du souvenir, parle surtout a
beaucoup plus académique qu’il ne le croit lui-même, — appelait cette peinture  : peinture de cannibale ! A coup sûr, ce n’est po
us académique qu’il ne le croit lui-même, — appelait cette peinture : peinture de cannibale ! A coup sûr, ce n’est point dans le
au-dessus de ces choses-là. Je m’attache surtout à l’esprit de cette peinture . Il est impossible d’exprimer avec la prose tout
produits par des tons qui ne sont pas de niveau, pour ainsi dire ; la peinture de Delacroix est comme la nature, elle a horreur
u’il sait le mieux exprimer, mais surtout, — prodigieux mystère de sa peinture , — la douleur morale ! Cette haute et sérieuse mé
de mourir à ses pieds. La composition ne manque pas de majesté, et la peinture est accomplie avec une bonhomie assez audacieuse 
les journalistes à l’endroit de M. Catlin, c’est qu’il ne fait pas de peinture crâne, à laquelle tous nos jeunes gens les ont si
s nos jeunes gens les ont si bien accoutumés, que c’est maintenant la peinture classique. L’an passé, j’ai déjà protesté contre
cellents nourris des anciens maîtres ; sa Madeleine au désert est une peinture d’une bonne et saine couleur, — sauf les tons des
aisant leur partie ; mais au moins c’est de la belle et bien portante peinture , et qui indique dans l’auteur un homme parfaiteme
lais d’un gourmand, que les tableaux de M. Decamps pour un amateur de peinture . L’étrangeté de leur aspect vous arrêtait, vous e
ers et minutieux dont use souvent l’artiste, qui élucubre, dit-on, sa peinture avec la volonté infatigable d’un alchimiste. L’im
rochets. Le soleil et la lumière jouaient alors un grand rôle dans la peinture de M. Decamps. Nul n’étudiait avec autant de soin
une grande habileté dans l’ordonnance et la couleur générale de cette peinture décorative. C’est d’un ton moins fin peut-être, m
ne laissent pas de souvenir. Chacun a son rôle, dites-vous. La grande peinture n’est point faite pour tout le monde. Un beau dîn
de marmots des deux sexes, et initiant la jeunesse aux mystères de la peinture Couture. Grands mystères, ma foi ! — Une lumière
là que gît toute la difficulté. — Ce qu’il y a de terrible dans cette peinture , c’est qu’elle se fait voir ; on l’aperçoit de tr
hoix exquis du modèle, et peut certainement rajeunir et revivifier la peinture moderne, trop encline, comme tous nos arts, à se
n contour important. Voyez à côté les dessins de tous ces ouvriers en peintures , — souvent ses élèves ; — ils rendent d’abord les
cru et luisant, que M. Janmot est de Lyon. En effet, c’est bien là la peinture qui convient à cette ville de comptoirs, ville bi
c de l’esprit et des crayons minutieusement apointés qu’on fait de la peinture  ; car quelques-uns vous rangent, je ne sais trop
is sa couleur manque de consistance. C’est le malheureux défaut de la peinture anglaise, transparente à l’excès et toujours doué
eur aspect séduisant, que ses miniatures ont toute l’importance de la peinture . X. Du chic et du poncif Le chic, mot affre
es lui a fait faire. M. Horace Vernet est un militaire qui fait de la peinture . — Je hais cet art improvisé au roulement du tamb
visé au roulement du tambour, ces toiles badigeonnées au galop, cette peinture fabriquée à coups de pistolet, comme je hais l’ar
ression. Je hais cet homme parce que ses tableaux ne sont point de la peinture , mais une masturbation agile et fréquente, une ir
ant. M. Alfred Dedreux a cela pour lui qu’il sait peindre, et que ses peintures ont l’aspect vif et frais des décorations de théâ
me et du doute Nous sommes, comme on le voit, dans l’hôpital de la peinture . Nous touchons aux plaies et aux maladies ; et ce
utre, l’importation de la poésie, de l’esprit et du sentiment dans la peinture , toutes ces misères modernes sont des vices parti
’est pas le but immédiat du peintre ; quand elle se trouve mêlée à la peinture , l’œuvre n’en vaut que mieux, mais elle ne peut p
er. Elle doit venir à l’insu de l’artiste. Elle est le résultat de la peinture elle-même ; car elle gît dans l’âme du spectateur
ît dans l’âme du spectateur, et le génie consiste à l’y réveiller. La peinture n’est intéressante que par la couleur et par la f
la poésie qu’autant que celle-ci éveille dans le lecteur des idées de peinture . En second lieu, et ceci est une conséquence de c
iginalité médiocre, ont montré depuis longtemps au public de la vraie peinture , exécutée avec une main sûre et d’après les règle
es les plus simples de l’art : aussi s’est-il dégoûté peu à peu de la peinture invisible, et il est aujourd’hui, à l’endroit de
ngrat, comme tous les publics. Ma foi ! il fait bien. Du reste, cette peinture est si malheureuse, si triste, si indécise et si
u reste, quelques rapports. M. Rousseau est un paysagiste du Nord. Sa peinture respire une grande mélancolie : Il aime les natur
aysages de Rubens et de Rembrandt, qu’on y mêle quelques souvenirs de peinture anglaise, et qu’on suppose, dominant et réglant t
e plus en plus sa réputation. À mesure que le public voit de la bonne peinture , il se détache des artistes les plus populaires,
manger, qu’on se figure pleines de chasseurs affamés et glorieux. La peinture de M. Kiorboë est joyeuse et puissante, sa couleu
. Arondel, dont le mérite principal est une bonhomie réelle. Aussi sa peinture contient-elle quelques défauts évidents ; mais le
compte en peignant de tous les accidents nécessaires du Salon, de la peinture environnante, de l’éloignement du spectateur, et
es tailler fort adroitement des fétiches longtemps avant d’aborder la peinture , qui est un art de raisonnement profond et dont l
industrieusement tourné, restent stupides à l’aspect de la plus belle peinture . Il y a là un mystère singulier qui ne se touche
t ; il n’y a pas moyen de le regarder autrement que dans son jour. La peinture n’a qu’un point de vue ; elle est exclusive et de
rieusement des figures portatives, mais de s’associer humblement à la peinture et à l’architecture, et de servir leurs intention
rasse des temps, mais de l’unité, de l’unité profonde. Car une grande peinture vénitienne jure moins à côté d’un Jules Romain qu
le. Les singes sont les républicains de l’art, et l’état actuel de la peinture est le résultat d’une liberté anarchique qui glor
ument, on peut dire que pour le présent c’est le peintre qui a tué la peinture . XVIII. De l’héroïsme de la vie moderne Bea
de la vie moderne Beaucoup de gens attribueront la décadence de la peinture à la décadence des mœurs26. Ce préjugé d’atelier,
: — au lit, au bain, à l’amphithéâtre. Les moyens et les motifs de la peinture sont également abondants et variés ; mais il y a
car la contradiction est une invention humaine. 18. Histoire de la Peinture en Italie, ch. ci. Cela s’imprimait en 1817 ! 19
12 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 31, de la disposition du plan. Qu’il faut diviser l’ordonnance des tableaux en composition poëtique et en composition pittoresque » pp. 266-272
r la substance de l’ouvrage et le progrès du raisonnement. Quant à la peinture , je crois qu’il faut diviser l’ordonnance ou le p
qu’elles ne fassent toutes qu’un seul et même sujet. Les regles de la peinture sont autant ennemies de la duplicité d’action que
es de la duplicité d’action que celles de la poësie dramatique. Si la peinture peut avoir des épisodes comme la poësie, il faut
lequel il choisit ses acteurs. Monsieur De Piles grand amateur de la peinture , et qui lui-même manioit le pinceau, nous a laiss
est parvenu en chacune des quatre parties dans lesquelles l’art de la peinture peut se diviser ; et ces parties sont la composit
aque peintre est demeuré. Mais pour n’avoir pas distribué l’art de la peinture en cinq parties, ni divisé ce qu’on appelle en ge
ord que Paul Veronése n’est nullement comparable dans la poësie de la peinture au Poussin qu’on a nommé dès son vivant le peintr
13 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 29, qu’il est des païs où les ouvrages sont plûtôt apprétiez à leur valeur que dans d’autres » pp. 395-408
es romains naissent presque tous avec beaucoup de sensibilité pour la peinture , et leur goût naturel a encore des occasions fréq
trées-là que dans des païs froids et humides, rendent le goût pour la peinture si general à Rome, qu’il est ordinaire d’y voir d
si le public de Rome est presque composé en entier de connoisseurs en peinture . Ils sont, si l’on veut, la plûpart des connoisse
ge, dit ce peintre, par une de ces saillies qui font avec un trait la peinture du fond du coeur, qu’un ultramontain nous ait pré
, et les françois de leur hospitalité. Le public ne se connoît pas en peinture à Paris autant qu’à Rome. Les françois en general
beaucoup que nous ne cultivions autant qu’eux la sensibilité pour la peinture , commune à tous les hommes. Generalement parlant,
t par le tableau absent, il faut avoir été nourris dans le sein de la peinture . Il faut, principalement durant la jeunesse, avoi
vée dans l’école d’Anvers, où le public n’est pas plus connoisseur en peinture qu’à Paris. Avant que Vandyck eut travaillé en An
sie a eu plus d’occasions de s’y cultiver que le goût naturel pour la peinture . Si les beaux tableaux sont presque tous renferme
14 (1868) Curiosités esthétiques « III. Le musée classique du bazar Bonne-Nouvelle » pp. 199-209
s les nommer, — ne peuvent rien comprendre à ces sévères leçons de la peinture révolutionnaire, cette peinture qui se prive volo
comprendre à ces sévères leçons de la peinture révolutionnaire, cette peinture qui se prive volontairement du charme et du ragoû
lamentable horreur, et par un tour de force étrange qui fait de cette peinture le chef-d’œuvre de David et une des grandes curio
ux de 1845, de nous attendrir devant le chef-d’œuvre de David ? Cette peinture était un don à la patrie éplorée, et nos larmes n
t tableau qui a l’air, comme Hélène et Pâris, de vouloir jalouser les peintures délicates et rêveuses de Guérin. Des deux personn
ille a plus de mémoire que les yeux. Il est entendu et reconnu que la peinture de M. Ingres est grise. — Ouvrez l’œil, nation ni
. — Ouvrez l’œil, nation nigaude, et dites si vous vîtes jamais de la peinture plus éclatante et plus voyante, et même une plus
d dessinateur maladroit qui ignore la perspective aérienne, et que sa peinture est plate comme une mosaïque chinoise ; à quoi no
la Thamar, où M. H. Vernet a résolu un problème incroyable : faire la peinture à la fois la plus criarde et la plus obscure, la
15 (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Examen du clair-obscur » pp. 34-38
nature. Tous les possibles ne doivent point avoir aucun lieu en bonne peinture non plus qu’en bonne littérature ; car il y a tel
campagnes et qui les constituent. Pourquoi peut-on les mettre dans la peinture dont il s’agit et sur le champ du tableau ? Parce
la présence de la colonne soit donnée par l’histoire. Deux sortes de peintures  : l’une qui plaçant l’œil tout aussi près du tabl
les variétés les plus légères et les plus minutieuses. Voilà la belle peinture , voilà la véritable imitation de la nature. Je su
a vois moins à mesure que mon œil s’en éloigne. Mais il est une autre peinture qui n’est pas moins dans la nature, mais qui ne l
, on ne sait ce que c’est. Il ne faut pourtant pas blâmer ce genre de peinture , c’est celui du fameux Rembrand ; ce nom seul en
restriction. Elle est d’observation absolue dans le premier genre de peinture dont j’ai parlé dans l’article précédent ; elle n
16 (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Mon mot sur l’architecture » pp. 70-76
dorateur ; mais de vous convaincre que sans architecture, il n’y a ni peinture ni sculpture, et que c’est à l’art qui n’a point
royez-vous que dans toutes ces chaumières il y eût un seul morceau de peinture bonne ou mauvaise ? Certainement vous ne le croye
des hôtels, des maisons, deviendra meilleure ; et la sculpture et la peinture suivront ses progrès. J’en appelle à présent de c
re sculptée. Mais si c’est l’architecture qui a donné naissance à la peinture et à la sculpture, c’est en revanche à ces deux a
architecture grecque ou romaine proposée dans toute sa force. Mais la peinture n’offre-t-elle pas la même question à résoudre ?
ntre, je le demande ; mais qu’on commence d’abord par bien définir la peinture . Autre question. Si l’on a appauvri l’architectur
la variété infinie des convenances, n’aurait-on pas aussi appauvri la peinture , la sculpture et tous les arts enfants du dessin,
, notre ignorance et nos mauvais yeux ! Et puis, pour en revenir à la peinture d’où nous sommes partis, souvenons-nous sans cess
17 (1888) Préfaces et manifestes littéraires « Art français » pp. 243-257
Art français La Peinture à l’Exposition de 1855. Préface50 La peintur
rt français La Peinture à l’Exposition de 1855. Préface50 La peinture est-elle un livre ? La peinture est-elle une idée
Exposition de 1855. Préface50 La peinture est-elle un livre ? La peinture est-elle une idée ? Est-elle une voix visible, un
, le sens naturel dont elle vient, le sens naturel qui la perçoit. La peinture est-elle en un mot un art spiritualiste ? N’est-i
ne pas aspirer beaucoup au-delà de la récréation du nerf optique ? La peinture n’est-elle pas plutôt un art matérialiste, vivifi
outremer et du vermillon. Croit-on, au reste, que ce soit abaisser la peinture que de la réduire à son domaine propre, ce domain
18 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 24, des actions allegoriques et des personnages allegoriques par rapport à la peinture » pp. 183-212
actions allegoriques et des personnages allegoriques par rapport à la peinture Notre matiere nous conduit naturellement à trai
compositions et des personnages allegoriques, soit en poësie, soit en peinture . Parlons d’abord des allegories pittoresques. La
tres qui passent aujourd’hui pour avoir été les plus grands poëtes en peinture , ne sont pas ceux qui ont mis au monde le plus gr
D’ailleurs la vrai-semblance ne peut être observée trop exactement en peinture non plus qu’en poësie. C’est à proportion de l’ex
ment, on la laisse comme un vain galimatias. Il est des galimatias en peinture aussi-bien qu’en poësie. Je ne me souviens que d’
on sujet qui paroît plûtôt du ressort de la poësie que de celui de la peinture . Le roi paroît sur un char guidé par la victoire
s’égarer souvent, même en des professions bien plus serieuses que la peinture . Rien ne fait dire, rien ne fait faire autant de
ir de montrer de l’esprit. Pour nous renfermer dans les limites de la peinture , j’ose avancer que rien n’a plus souvent écarté l
t déja, les tableaux ne doivent pas être des enigmes, et le but de la peinture n’est pas d’exercer notre imagination en lui donn
tendre. On voit dans la galerie de Versailles beaucoup de morceaux de peinture dont le sens enveloppé trop misterieusement, écha
rimera quelque verité, qui ne sçauroit être renduë autrement, soit en peinture , soit en sculpture. Je consens donc que la foi et
faire attention que l’invention et la poësie sont de l’essence de la peinture  ? Vous voulez éteindre dans l’imagination des pei
19 (1856) Réalisme, numéros 1-2 pp. 1-32
ro 1 [1], 10 juillet 1856 1856 Notes sur l’art. Il faut qu’en peinture l’instinct ne soit rien, puisque le goût général
t que deux écoles de jugement ; c’est premièrement la comparaison des peintures entre elles, et secondement, la comparaison des p
araison des peintures entre elles, et secondement, la comparaison des peintures avec la nature. Par la première voie, on arrive à
ité de l’œuvre, on n’a rien appris. Au contraire, au milieu des mille peintures contradictoires d’un musée, l’œil se lasse et fai
oins par la nature que l’éducation des peintres. Quant à comparer les peintures avec la nature, il faut un amour du vrai que peu
le secret de ses aspects, et lorsqu’on y a été initié, de voir si les peintures en approchent ; mais voir les peintures avant d’a
a été initié, de voir si les peintures en approchent ; mais voir les peintures avant d’avoir compris la nature, c’est se fausser
êtres inconnus ; elle n’a que le goût des voyages et non celui de la peinture , et se demande en quelles terres habitent les per
ude, la réalité est fausse, le conventionnel est vrai ; en effet, les peintures renfermées dans les musées, et qu’on lui montre t
s dans les musées, et qu’on lui montre toujours comme types, sont des peintures rousses, noires, vertes, grises, des peintures id
comme types, sont des peintures rousses, noires, vertes, grises, des peintures idéalisées, arrangées, plus propres à détraquer u
ne peut pas peindre ce qu’on ne voit pas ; il n’y a pas de procédé en peinture , quoi qu’on en dise ; ce qu’on comprend, on le re
t que pour les autres esprits il y a un bonheur inouï à contempler en peinture des êtres qui n’existent pas, tels que les soldat
 », Ribera « cachait ses moines éventrés sous des flots d’ombre ». La peinture n’existe pas encore, Courbet datera la nouvelle é
isante. La sculpture se consume lentement. Plus absurde encore que la peinture , la sculpture se réfugie dans le nu et dans la dr
indrir ce qui est gros, sous prétexte de grandiose et d’ingénieux. La peinture a du moins quelque pudeur de sincérité ; la poési
ntagnes, le ciel et l’eau, là-bas, tout cela n’a-t-il pas l’air d’une peinture  ? » Et le banquier voyant l’ironie sur les lèvres
its, qui centuple la puissance de sa vision. Le roman, le théâtre, la peinture , sont les trois grands moyens d’action des observ
moyens d’effet, leurs ressources spéciales, le roman, le théâtre, la peinture . Rattacher à ces questions-artères, des études su
théâtre. Des gens qui ne savent pas au juste avec quoi on fait de la peinture ni ce que c’est que la poésie, cherchent de la po
plaisirs. Le public lettré joue en littérature le rôle des experts en peinture , aussi la poésie lui paraît-elle le triomphe de l
t du public, voici un exemple que j’en ai eu dernièrement à propos de peinture . Deux tableaux, à peu près aussi mal faits l’un q
leau, probablement un orage, des barques de pêcheurs en danger. Cette peinture était incomplète, vague et mal conçue, on le voit
dats, M. Biard des farces bourgeoises, et il met de la gaieté dans la peinture , M. Paul de Kock a fait un monde qui approche de
igant de lire un volume pour s’amuser quelquefois ? Je préférerais la peinture , la sculpture, la musique, la cuisine qui est un
ncier, il n’y aurait pas de romanciers ; si tout le monde faisait des peintures , il n’y aurait pas de peintres ; le roman et la p
faisait des peintures, il n’y aurait pas de peintres ; le roman et la peinture seraient rangés parmi les fonctions générales et
’à ces petites toiles, selon les messieurs doctes qui écrivent sur la peinture . Donc un peintre qui marcherait dans cette voie,
is les choses vivantes, mais je ne parle ici qu’au point de vue de la peinture , je n’oserais dire un mot sur la littérature, mes
pour un peintre, il est trop tard pour que je change. On a fait de la peinture une chose presque ridicule ; quand j’entends parl
maussades et sans intérêt. Je sais bien que, pour moi, dans toute la peinture , il n’y a peut-être pas cent tableaux que je cons
ommunion avec lui, il comprendrait, jugerait, et se passionnerait. La peinture deviendrait sociale et utile, elle servirait à la
bres dans leurs inventions. J’en conclus nettement, hardiment, que la peinture de la société du dix-neuvième siècle sera plus ha
manière d’être réaliste, puisqu’il y a deux manières de peindre ; la peinture de l’être extérieur, et la peinture de l’être int
y a deux manières de peindre ; la peinture de l’être extérieur, et la peinture de l’être intérieur, qui forment deux voies sépar
viendraient mieux ; je hais ces mots d’enflure. « L’éloquence est une peinture de la pensée, et ainsi ceux qui après avoir peint
Delaroche a beaucoup travaillé ; c’est un mauvais peintre ; toute sa peinture peut s’expliquer par l’étrange manière dont il co
e Saint-Eustache, où il a représenté l’Intercession de la Vierge ; la peinture catholique inspire toujours des idées tristes… su
que inspire toujours des idées tristes… sur le compte du peintre. Les peintures de M. Couture font bien, si elles ne sont pas bie
s nettement établi : Que le Réalisme proscrivait l’historique dans la peinture , dans le roman et dans le théâtre, afin qu’il ne
charme les stylistes et il ajoute : « Le plus souvent rejeté dans la peinture des mœurs populaires et rustiques par la nécessit
comme prenant leur source dans le goût exclusif du noble, des nobles peintures et des nobles personnages, goût qui ne veut pas d
les malins. Par suite de quoi, un homme très exactement imité par la peinture n’est en résumé que le cadavre d’un homme. Donc,
t hardis et nets, par exemple : Un homme très exactement imité par la peinture n’est que le cadavre d’un homme. (Avant tout que
la dénomination d’arts, la musique, l’architecture, la sculpture, la peinture et la littérature. La musique et la littérature s
station, mais encore comme résultat. L’architecture, la sculpture, la peinture , tiennent des deux. Tout ce qui affecte les sens
lodie est à la musique ce que le contour et la teinte plate sont à la peinture  ; la science a amené l’harmonie des couleurs comm
roisième établit l’accord, fait harmonie : n’en est-il pas de même en peinture  ? deux couleurs discordantes sont harmoniées par
re ? deux couleurs discordantes sont harmoniées par une troisième. La peinture , comme on le voit, se rattache à la musique par l
is n’en peuvent rendre que les costumes ; il sont donc incomplets. La peinture doit compléter l’œuvre des écrivains et des philo
ittérature diffère donc entièrement de la musique et se rattache à la peinture par un côté. En écoutant la musique on est passif
ique est l’art de l’imagination, l’art des sensations harmoniques. La peinture n’excite pas l’imagination comme la musique et ne
au milieu de ferrailles, de coquilles, de porcelaines, de bijoux, de peintures sans grande valeur absolue, mais qui résument apr
ts, capables de raisonner et de réfléchir ; beaucoup ont écrit sur la peinture de la manière la plus remarquable, comme Hogarth,
servateurs, hommes d’esprit, aimant la nature et le vrai, ils ont une peinture expressive qui fait penser, et où justement la pe
èbre et professait officiellement. » « Je sais que l’exécution de mes peintures est singulière, mais j’aime cette règle de Sterne
alheur est que le public n’est pas toujours capable de distinguer les peintures maniérées des peintures sincères. » (Ce public n
n’est pas toujours capable de distinguer les peintures maniérées des peintures sincères. » (Ce public nous paraît être notre pr
e préparation sincère, s’enthousiasment souvent pour le faux éclat de peintures que ce triomphe immérité ne sauvera pas d’un rapi
la nature, mon premier soin est d’oublier que j’aie jamais vu aucune peinture . » « Jamais je n’ai rien vu de laid dans la natur
rendre agréable. » « Il me semble que certains critiques exaltent la peinture d’une manière ridicule. On arrive à la placer si
nettes, claires, et en font-elles toucher au doigt les qualités. Ces peintures ou ces tentatives de peinture de l’époque émeuven
les toucher au doigt les qualités. Ces peintures ou ces tentatives de peinture de l’époque émeuvent si profondément qu’on entend
ait été fâcheux de conserver l’époque du 25 mars pour l’exposition de peinture . Dans cette saison où les jours sont courts et so
igent, M. Paturot, qui a de fort bonnes idées et qui se préoccupe des peintures vraies. Le système d’exposition permanente et de
20 (1855) Louis David, son école et son temps. Souvenirs pp. -447
faut dire aussi qu’il était peu propre à pratiquer et à enseigner la peinture . Avec sa tête légère et la paresse de son esprit,
ternatifs des jeunes gens et des terroristes. Quant au dessin et à la peinture , il n’en disait plus même un mot. Après la journé
e circonstances qui ne peuvent être rapportées ici, le jeune élève en peinture reprit le goût des études classiques et revit la
étudié plus particulièrement, on lui décerna le second grand prix de peinture en 1792, la même année que Landon eut le premier.
lieu de l’atelier. Aujourd’hui que les procédés et les mystères de la peinture à l’huile sont connus de tout le inonde, on aura
tous les procédés qui se rapportent plutôt au métier qu’à l’art de la peinture . Tout en recevant ces avis que les artistes trans
interrompait soigneusement lorsque quelque difficulté d’exécution en peinture le forçait à retenir son souffle pour être plus s
avid, il résolut de faire des stances adressées au restaurateur de la peinture , projet qu’il exécuta en effet tant bien que mal.
e de la haute société, qui prenait le parti d’étudier sérieusement la peinture dans un atelier situé dans le Louvre, dont on a e
s, ne pouvait être que bien faiblement accompli par un jeune élève en peinture , que son imagination vive et même un peu romanesq
it péri sur l’échafaud révolutionnaire et qui, dans son amour pour la peinture , ne voyait qu’un grand artiste en David ; enfin,
s mœurs des artistes et sur les différents modes d’enseignement de la peinture . Pour ne pas laisser ici la même lacune, nous sui
ajouta-t-il, en parlant à tous, à l’Académie on fait un métier de la peinture , et on l’apprend comme un métier à ceux qui la fr
onniers, si vous voulez, je ne m’y oppose pas, mais ici on fait de la peinture . » À la suite de cette allocution, écoutée avec
xcessivement fort de corps, et qui travaillait comme un galérien à la peinture pour se faire une profession et réparer les perte
l s’arrêtait sur la note, travaillant pendant une minute ou deux à sa peinture , puis, au moment où l’on s’y attendait le moins,
e queue. « Ah ! toi, c’est différent, disait-il en s’approchant de la peinture de Broc le Gascon, tu te crois du génie ; mais pr
vait servi aux armées, mais qu’un attrait invincible pour l’art de la peinture l’avait engagé à quitter sa première profession.
ession. Moriès avait ce qu’on appelle une passion malheureuse pour la peinture , car il n’y était nullement appelé par ses dispos
partagé, puis retournait tranquillement à sa place pour reprendre sa peinture . Il va sans dire qu’une âme de cette trempe avait
isposition et vous ne ferez aucun progrès ; ainsi quittez l’art de la peinture . » Après cette allocution, qui n’était pas la pr
allemande, tu préfères l’harmonie à la mélodie et tu fais de même en peinture  : tu fais passer le dessin après la couleur. Eh b
t le travail de Robin, qu’il n’y a rien de si traître que l’art de la peinture . Dans l’ouvrage se peint l’homme qui l’a fait. On
des fabricants de drap d’Elbeuf, faisait toujours effectivement de la peinture au métier, mais il calmait ses camarades par son
jet, il ne pouvait résulter des efforts de quelques pauvres élèves en peinture rassemblés dans l’entresol, en admettant même tou
e qui eût été à son gré le MICHEL-ANGE de la poésie ou l’OSSIAN de la peinture , tomba inconnue sur la terre, et les larmes de qu
es dispositions réelles et brillantes qu’il montrait pour l’art de la peinture . C’était Granet, qui a produit tant de bons ouvra
e et assiduité, M. le comte d’Houdetot, que l’étude approfondie de la peinture a fait devenir un protecteur si éclairé des arts 
uban, sa ville natale, où, dès l’enfance, il avait étudié l’art de la peinture sous la direction de son père. Relativement à sa
; tel est celui de rapin. On désigne par ce nom, dans les ateliers de peinture , les élèves qui ne font encore que copier d’après
s éclairs de succès, n’est arrivé, à se faire un nom dans l’art de la peinture . Et cependant, plus d’un a déployé une énergie ra
ans Ossian, mais surtout dans la Bible ; c’est dans les scènes et les peintures des peuples primitifs au milieu desquels ces livr
de la générosité de son caractère, l’éclat de ses premiers essais en peinture , et, il faut le dire, le don qu’il avait de persu
rié et entouré d’enfants à l’île Bourbon, il professe avec honneur la peinture et vit à l’aise, entouré de la considération géné
t-cinq ans et s’est toujours ressenti de ce retard dans l’étude de la peinture , où l’on ne profite que quand on commence très-je
pour son jeune camarade Mendouze, qui, bien qu’assez habile élève en peinture , changea tout à coup le but de ses travaux et se
e autres tentatives, essaya de retrouver l’usage de l’encaustique, ou peinture à la cire. Enfermé dans son atelier, il travailla
, qui, dans ses idées théoriques, était plus favorable à l’art que la peinture à l’huile. Grâce à ses longues et savantes expéri
a peinture à l’huile. Grâce à ses longues et savantes expériences, la peinture à la cire est employée aujourd’hui pour peindre s
osition d’un ouvrage en neuf volumes, intitulé : Traité complet de la peinture . Ce livre, auquel on peut reprocher son trop d’ét
la langue grecque. Ces études, combinées avec celles que l’art de la peinture les conduisit à faire sur la statuaire antique, d
ous a dit que nous étions un véritable tribunal révolutionnaire de la peinture  ; que tous les genres étaient bons. » Ces citati
it enfant, ce que l’on répète de tous ceux qui ont exercé l’art de la peinture avec éclat. Il couvrait, dit-on, ses livres de cl
igna de la répugnance pour cet art et plus d’amour que jamais pour la peinture . Cependant on lui faisait toujours continuer ses
sion à son peu de goût pour les lettres et à ses dispositions pour la peinture , ainsi qu’à un certain défaut de prononciation qu
èrent à l’idée de lui faire achever ses classes. Son penchant vers la peinture devint plus fort et si irrésistible même bientôt
r les élèves réunis dans son école, et sur ceux même de l’Académie de peinture , dont Vien était devenu membre en 1750. Le jeune
lleul dans le Louvre. C’est là que David tenta ses premiers essais en peinture . Après avoir étudié pendant plusieurs années sous
ébranlèrent et détruisirent même ses préjugés à cet égard, furent les peintures dont Corrége a orné la coupole de la cathédrale d
de Parme. David tomba dans une espèce d’enivrement à l’aspect de ces peintures , à ce point même que Vien fut obligé de calmer so
tôt devant un tableau de Raphaël ou de Michel-Ange, aille choisir une peinture de quatrième ordre, d’un peintre français tel que
ux que fait encore aujourd’hui (1805) Berthélemy, en y comprenant les peintures des Natoire, des Vanloo, et d’autres, c’est peut-
et des ombres. C’était la qualité absolument opposée au défaut de la peinture française, et ce rapport nouveau des clairs aux o
que, loin de pouvoir les exercer avec fruit en les dirigeant sur des peintures délicates comme celles d’Andrea del Sarto, du Tit
s recouvraient depuis dix-huit cents ans, et l’on possédait enfin des peintures antiques. Mengs fit des tableaux où il chercha à
étrusques, publiait la forme dessinée et mesurée de ces vases, et les peintures qui les ornent ; et, par ce genre d’étude, concou
té tentée par des praticiens habiles, tels que Mengs16 et Gessner, en peinture , et par Canova17 en sculpture. À force de vouloir
David en présentant cet homme comme le seul réformateur de l’école de peinture en Europe, vers la fin du xviiie  siècle, ses adm
iâtreté de ses études, à établir un nouveau mode d’enseignement de la peinture , appuyé sur les doctrines des anciens ; et enfin
lait jamais qu’avec modestie même de ce qu’il comprenait le mieux, la peinture , loin de chercher à faire parade des idées théori
et Gessner, et enfin adoptées de nouveau et appliquées à l’art de la peinture en France par David. Quant à l’influence de ces i
principes que David chercha à établir pour pratiquer et enseigner la peinture , et de déterminer le but que lui et son école se
mme homme politique lui ont laissé si peu d’instants à consacrer à la peinture , est cependant l’une des plus intéressantes lorsq
implicité dans ses ouvrages, une foule de productions monstrueuses en peinture et surtout en sculpture, dont il reste fort peu d
artement de la Drôme, déjà distingués par leur talent naturel pour la peinture , ont été confiés, par un décret du 15 janvier (17
on n’avait pas cessé de récriminer contre les académies, et celles de peinture et de sculpture étaient particulièrement en butte
qui se rattachait aux institutions monarchiques, l’académie royale de peinture et de sculpture existait toujours, et la Conventi
jour, David eut la dictature des arts en France. L’académie royale de peinture , menacée dans son existence par le mouvement révo
et. Cependant, la destruction de tout ce qui touchait à l’académie de peinture se poursuivait avec ardeur. Le 26 novembre, le dé
oulut que j’exprimasse mes sentiments et ma pensée par l’organe de la peinture , et non par les sublimes accents de cette éloquen
traction de ses quatre tableaux révolutionnaires, et ses souvenirs de peinture le ramenaient aux Horaces. « Peut-être, disait-il
ailles, qui d’ailleurs, recherchant la direction d’un homme habile en peinture , étudiait et commençait même à peindre dans l’ate
chappés des armées, à qui des dispositions réelles ou feintes pour la peinture donnaient accès près du maître de l’art. Selon to
arts s’était accru pendant qu’elle perfectionnait son talent pour la peinture , invita Étienne à venir chez elle peindre une étu
ges que le chanteur recevait avec assez d’impertinence. Les études de peinture furent, comme on le pense bien, troublées cette f
andit dans la ville, mais en passant d’abord par tous les ateliers de peinture du Louvre, ce qui lui fit prendre un coloris un p
des écoles rivales de celle de David, avait remporté le grand prix de peinture , et le mérite de l’ouvrage couronné avait fait co
la révolution, blâmaient de bonne foi ce nouveau mode de l’art de la peinture . Ils n’étaient pas fâchés de se venger d’un homme
opyles. 1800-1802. L’emploi systématique du nu en sculpture et en peinture est un accident trop grave dans l’histoire de l’a
ur maître de ne pas oser porter une réforme complète dans l’art de la peinture . David ne resta pas tout à fait indifférent à ce
l’ironie, si commune de son temps, et plus d’une fois, en parlant des peintures sacrées des maîtres antérieurs à Raphaël, il lui
né par les idées nouvelles que lui avait suggérées la vue de quelques peintures d’Herculanum et de Pompéi, par les descriptions d
s expressions de théâtre, auxquels les modernes ont donné le titre de peinture d’expression. À l’imitation des artistes de l’ant
nt pas les passions violentes, quand on ne pousse pas l’expression en peinture jusqu’à la grimace, on risque de n’être ni compri
ouvements que par les traits de leur visage. Les élèves des écoles de peinture se distinguaient entre tous, et dans l’atelier de
Vous plaisantez ; comment ? — Oui, je n’avais pas encore envisagé la peinture sous ce rapport. Vous avez raison, citoyen premie
fluence sur la réaction qui se déclara alors contre le mode sévère de peinture que David avait adopté ; et en effet, c’est parti
l’attention du public, dirigée presque exclusivement jusque-là sur la peinture de haut style. Toutefois David, qui possédait à u
en mieux, disait-il, faire de bons tableaux de genre que de médiocres peintures d’histoire. » Mais lui-même il n’échappa pas ent
udes et la grandeur du dessin. Cette précocité dans la pratique de la peinture est sans doute un fait remarquable, et qui expliq
les douleurs de l’enfantement, sans accoucher jamais… J’aime bien la peinture , assurément ; mais si on ne pouvait la faire qu’à
i, mon bon ami, il faut que je l’avoue ; je ne me connais pas à cette peinture -là ; non, mon cher Girodet, je ne m’y connais pas
t fou, Girodet !… il est fou, ou je n’entends plus rien à l’art de la peinture . Ce sont des personnages de cristal qu’il nous a
’ai dit ce que je pense : je ne connais absolument rien à ce genre de peinture  ; c’est lettres closes pour moi. » Malgré les él
Véronèse, on est content de soi ; ces gens-là vous font croire que la peinture est un art facile ; mais quand on voit ceux de Gi
empêché Girodet de goûter le moindre repos pendant toute sa vie : la peinture , le goût des vers et la gestion de sa fortune. No
France, on l’envoya jeune encore à Paris, pour y étudier l’art de la peinture , vers lequel son penchant le porta naturellement
, simple et nouveau, sous lequel Gérard envisageait alors l’art de la peinture  ; ce sont ceux de Mlle Brongniart, de la famille
), issu d’une famille sans fortune, s’adonna tout jeune à l’art de la peinture . Ses progrès furent aussi brillants que rapides à
pure et tant soit peu austère de l’art antique. Dans les ateliers de peinture , et parmi les jeunes élèves, cette peinture de Gr
que. Dans les ateliers de peinture, et parmi les jeunes élèves, cette peinture de Gros fut prise comme une innovation qui fit qu
artiste très-heureusement doué pour exercer, et même perfectionner la peinture , mais qu’une manie insensée de devenir législateu
la surveillance de son directeur des beaux-arts Denon, et qu’enfin la peinture de genre proprement dite fut remise en honneur et
n talent dans l’esprit railleur et méprisant de tous les apprentis en peinture . L’époque brillante du talent et de la vie de Gro
ècle, rien n’était si rare qu’un local propre à devenir un atelier de peinture . Ceux qui avaient été pratiqués anciennement dans
e titre à leur auteur pour entrer à l’Académie et ouvrir une école de peinture , mais ils n’exercèrent aucune influence sur la ma
t au-dessus de l’eau d’une fontaine est peut-être son chef-d’œuvre en peinture . En abusant des effets du clair-obscur, ce peintr
aient cependant pas cette femme courageuse de se livrer à l’art de la peinture , qu’elle exerçait non sans talent. Entièrement dé
genre, il revint à son goût naturel, aux études de toute sa vie, à la peinture qui a le nu et le beau pour objets, et se remit,
ue ce souverain prêtait réellement aux arts, et particulièrement à la peinture . Denon veilla à l’exécution des ordres de son maî
loppement de l’art considéré sérieusement. C’est surtout à ce mode de peinture , où l’imitation des accessoires finit par devenir
evenir l’objet principal, que l’on doit le développement excessif des peintures anecdotiques et comiques dont on a été inondé bie
0 au concours du prix décennal, avec le nom des auteurs ; la voici : PEINTURE . TABLEAUX D’HISTOIRE. Les Sabines par Davi
posée était devenue de jour en jour plus délicate ; aussi, quant à la peinture au moins, la commission fit un rapport évasif, da
numentale qui donne encore tant de prix, après plusieurs siècles, aux peintures religieuses ou historiques faites en Italie et da
tistes par M. de Marigny ont porté un coup fatal à ce que l’art de la peinture peut avoir d’action dans l’instruction morale et
ns au Louvre, créées dans l’intérêt de ceux qui font profession de la peinture , ont encore bien plus puissamment contribué à dim
eu près du même temps, ont anéanti l’effet moral que pouvait avoir la peinture sur les masses. Dans ces lieux, où l’on arrive ma
ions plus que douteuses lui firent prendre la résolution d’étudier la peinture chez David. Lorsqu’il entra dans cette école, il
spèce de travers qui se reproduit tous les dix ans chez les élèves en peinture , et se mit à prêcher de la morale et à commenter
éfaveur sur les doctrines professées par leur maître. Ces artisans de peinture étaient parvenus à réduire l’art à la perfection
e des sujets élevés qu’ils se proposaient de traiter. Ces faiseurs de peinture riaient des Hercule, des Apollon et des Junon don
orts, vœux inutiles ! le pauvre Moriez, que son amour stérile pour la peinture avait éloigné de la carrière des armes, où il se
yrique, s’il est permis d’appliquer cette qualification à l’art de la peinture . Mais, outre cette première incohérence, il s’en
es et des honneurs dus à ce titre ; allez à Berlin créer une école de peinture , soyez-en le directeur ; la reconnaissance du roi
ésolution, s’établit à Bruxelles et reprit le cours de ses travaux de peinture . L’ardeur nouvelle que mit David à produire penda
ui en ce moment s’apprêtaient à faire une révolution dans l’art de la peinture . Les admirateurs exclusifs des anciens ouvrages d
atisfaction intérieure d’artiste, peut-être n’a-t-il jamais exercé la peinture avec plus d’indépendance et d’agrément qu’à Bruxe
derniers mois de la vie de David prouvent combien sa vocation pour la peinture était irrésistible. Quand il s’aperçut que sa san
l’accompagnait était composé : 1° Des élèves de l’académie royale de peinture et de sculpture, portant des couronnes de laurier
Merlin de Douai, Ramel, Hennery, le directeur de l’académie royale de peinture , et Michel, ecclésiastique attaché à l’église de
nes restaurateurs de l’art qu’un matérialisme païen introduit dans la peinture , ou une imitation machinale des objets dont les p
nt de M. Hocace Vernet donna tant de popularité, parce que ce mode de peinture , considéré comme il doit l’être ici, ne fut réell
ppelés en France par Charles VIII et François Ier y introduisirent la peinture  ; ce fut en Italie et d’après les maîtres de ce p
s, en s’insinuant dans les autres arts, à renouveler les formes de la peinture . C’est de cette époque à peu près que date la nou
au mémoire. Ce mode littéraire, qui, ainsi que celui de Géricault en peinture , était au fond une marche rétrograde, fit cependa
ologues. Enhardie par la tentative de Géricault, la nouvelle école de peinture , travaillée bientôt par la triple influence du my
enfin leur intention a été de substituer absolument, dans l’art de la peinture , le beau moral au beau visible. S’il ne se fût pr
treprit. Dès ce moment, la réaction contre la direction romantique en peinture était commencée. La simplicité dans les lignes et
arras que causent incessamment la recherche et le choix des sujets de peinture . En lisant dans Vasari que l’intelligence de Péru
r l’idée de l’immortalité de l’âme, et que, d’autre part, on voit les peintures religieuses et vraiment angéliques du maître de R
ette dernière faveur, est enfin relégué dans un de ces hôpitaux de la peinture auxquels on donne le nom fastueux de musées. Tell
nom fastueux de musées. Telle était la direction donnée à l’art de la peinture , lorsque David exposa ses tableaux des Horaces et
ands hommes ont eu ce mérite suprême, qu’étant nés à une époque où la peinture italienne, en pleine décadence, servait cependant
diose, de primitif enfin, car c’était là le grand mot, comme dans les peintures des vases grecs, et séance tenante, David fut déc
l est bon que l’on sache que ces sobriquets, nés dans les ateliers de peinture , ont plus de vingt-cinq uns de date. Cependant D
cipes singuliers d’après lesquels ils entendaient exercer l’art de la peinture , il fut convenu entre eux que, pour se garantir p
, où mon jugement s’est formé par la comparaison d’un grand nombre de peintures , j’ai eu l’occasion de revoir les productions de
d’artiste. De même que dans l’art antique grec, il n’estimait que les peintures de vases, les statues et les bas-reliefs du plus
arres, originales même, qu’en est-il resté ? Rien ; pas un ouvrage de peinture , pas même une notice historique, une lettre du te
don Juan. Depuis 1824, tout ce qui a été fait en prose, en vers et en peinture , sur le théâtre ou dans les romans, l’aspect donn
omplétement barbu. Or, c’est en étudiant avec un amour désordonné les peintures des vases étrusques et la statuaire antique, que
la chevalerie, tous ceux-là donc, apprenant par les manuscrits et les peintures qui les ornent que les hommes qui vivaient dans l
temples de Sicile et de Pæstum, que les vases grecs comme modèles de peinture  ; les naïfs de nos jours étudient religieusement
fs de nos jours étudient religieusement la cathédrale de Cologne, les peintures de la première école allemande et les vignettes d
IER. 1. Poser le modèle, expression consacrée dans les écoles de peinture . Dans celle de David, on posait le modèle deux fo
re cet argot) n’étaient usitées et comprises que dans les ateliers de peinture . 4. Augustin D…, tourmenté tout à la fois par de
Vanloo, il fut membre de l’Académie et professeur, puis professeur de peinture à Saint-Pétersbourg sous le règne de l’impératric
ravure du temps avec ce titre « Coup d’œil exact de l’arrangement des peintures au Salon du Louvre, en 1785. » On y voit figurer
Mengs est né en 1728 et mort en 1779. Tous ses ouvrages capitaux, en peinture et en critique, étaient faits et écrits avant l’a
l’antique, qui se trouve dans le premier volume du Traité complet de peinture de Paillot de Montabert. 19. David a fait à la m
ès ce décret, le Conservatoire du Musée national fut composé, pour la peinture , de quatre membres : Fragonard, Bonvoisin, Lesueu
21 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 47, quels vers sont les plus propres à être mis en musique » pp. 479-483
ésenter tous les autres objets dont elle parle sous des images et des peintures . Nous avons exposé en parlant de la musique, qu’e
t très-propres à être mis en musique, et que ceux qui contiennent des peintures n’y sont pas bien propres. La nature fournit elle
si variez que la nature même est variée. Les vers qui contiennent des peintures et des images, et ce qu’on appelle souvent par ex
voudroit mettre en chant des vers tels que ceux où Corneille fait une peinture si magnifique du triumvirat. Le méchant par le pr
s premiers opera, que ses vers étoient dénuez de ces images et de ces peintures qui font le sublime de la poësie, se trouve un re
22 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 239-252
3. Deux excellens Poëmes Latins, l’un sur la Tragédie, l’autre sur la Peinture , lui ont mérité un nom distingué dans les Lettres
ons par lesquelles M. Clément s’efforce de prouver que le Poëme de la Peinture n’est qu’une amplification de quelques passages d
et égard, la supériorité à l’Abbé de Marsy. Du Fresnoy est en fait de Peinture , ce que Despautere est en fait de Grammaire ; il
M. Racine le fils, pour ceux qui veulent étudier les principes de la Peinture .*. D’après cette remarque, du Fresnoy auroit donc
On reconnoîtra facilement cette maniere dans l’Auteur du Poëme de la Peinture . Par-tout il a la même chaleur, la même fécondité
i est-ce par cette raison qu’un autre M. Clément * met le Poëme de la Peinture au dessus de celui de Lucrece. Le Critique de l’A
418. *. « Les deux Poëmes Latins de M. l’Abbé de Marsy, l’un sur la Peinture , l’autre sur la Tragédie, sont presque dignes de
23 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 18, que nos voisins disent que nos poëtes mettent trop d’amour dans leurs tragedies » pp. 132-142
en plusieurs fautes. Une des moindres est de faire souvent de fausses peintures de l’amour. L’amour n’est pas une passion gaie :
rniere scene du second acte d’Andromaque, où Monsieur Racine fait une peinture naïve des transports et de l’aveuglement de l’amo
sont déterminez par leur humeur à ne se contenter que d’images et de peintures faites veritablement d’après la nature, lisent ce
e, lisent ces endroits sans en être émus. Il n’en est pas de même des peintures de l’amour qui sont dans les écrits des anciens :
le vrai fait son effet dans tous les tems et dans tous les païs. Ces peintures trouvent par tout des coeurs qui ressentent les m
raduction de Longin, quels sont les symptômes de l’amour-passion. Les peintures de cette passion qui sont dans les poësies des ro
24 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 14, qu’il est même des sujets specialement propres à certains genres de poësie et de peinture. Du sujet propre à la tragedie » pp. 108-114
ême des sujets specialement propres à certains genres de poësie et de peinture . Du sujet propre à la tragedie Non seulement ce
ement certains sujets sont plus avantageux pour la poësie que pour la peinture , ou pour la peinture que pour la poësie ; mais il
sont plus avantageux pour la poësie que pour la peinture, ou pour la peinture que pour la poësie ; mais il est encore des sujet
des sujets plus propres à chaque genre de poësie et à chaque genre de peinture , qu’aux autres genres de poësie et de peinture. L
e et à chaque genre de peinture, qu’aux autres genres de poësie et de peinture . Le sacrifice d’Iphigenie, par exemple, ne convie
25 (1924) Intérieurs : Baudelaire, Fromentin, Amiel
es odeurs ne sont pas seules à posséder ce privilège : la musique, la peinture , — les Phares — aussi. Non la nature, qui, au sen
plus fréquemment et plus élogieusement. Cette estime allait même à sa peinture , qui nous laisse aujourd’hui assez froids. L’indi
e professionnelles, mais d’esprit borné et entier. Il avait étudié la peinture en même temps que la médecine, avait été à Paris
pour lui. Sur la fin de sa vie il en était sans doute de même pour sa peinture . La jeune femme se plaisait à ses entretiens, le
de 1842 il parle de Mémoires qu’il projette. Surtout il s’initie à la peinture , particulièrement au paysage, qui l’attire. De lo
e son père la permission de faire, en même temps que son droit, de la peinture un peu sérieusement. Seulement c’est le docteur F
choisit son maître, et comme il ne saurait imaginer pour son fils une peinture plus digne d’être cultivée que celle qui florissa
ses deux séjours antérieurs. Il ne retournera plus dans ce pays de sa peinture , vivra sur le capital amassé durant cette année s
vers la littérature, à y occuper une place dont puisse bénéficier sa peinture , et il se met à rédiger ses notes et ses souvenir
Fromentin avait compté sur cette activité littéraire pour produire sa peinture à la pleine lumière, son calcul avait été juste.
lombées. Il sentait que son originalité vraie était assez peu dans sa peinture , plus dans ses livres, et beaucoup plus dans cett
rts qu’il possédait. C’est précisément l’année de son grand succès de peinture qu’il commence Dominique. Il n’y avait eu qu’un r
l’Académie des Beaux-Arts. Mais il lui manquait d’avoir exécuté de la peinture religieuse et historique. Spécialiste d’Afrique,
dre son problème historique le plus d’intelligence et de lumières. En peinture Fromentin a pris avec élégance et correction, san
et, a des idées, — il a réfléchi non seulement sur l’Orient et sur sa peinture de l’Orient, mais sur l’orientalisme lui-même, su
conclusion est que l’incorporation de la nature orientale à la grande peinture reste à trouver. Rappelant une conversation avec
s ont eu tendance à donner (même Delacroix dans sa Noce juive) à leur peinture le vivant de l’anecdote originale. On voyait, il
ières ou badines entre curés, évêques, cardinaux. Cela donnait, comme peinture , ce que cela pouvait, mais le piquant de l’anecdo
ute de transformer en ce sens la réalité telle qu’il l’a vue. Mais la peinture , et ici la peinture orientaliste, lui paraît comp
n ce sens la réalité telle qu’il l’a vue. Mais la peinture, et ici la peinture orientaliste, lui paraît comporter le traitement
ature, risquera de devenir une fabrique, de se racornir en poncif. La peinture de Fromentin ne donne pas cependant une impressio
peintre, comme Théophile Gautier, qu’écrivain il ne voudrait faire de peinture littéraire, comme Paul Delaroche. Expert dans les
téraire, sur les rapports et les limites de l’art littéraire et de la peinture . Et l’expérimentation réussit : « J’en conclus av
spirituel et du lourd à l’impondérable. Il y a eu de grands poètes en peinture , et la perfection de la peinture n’est chez Léona
rable. Il y a eu de grands poètes en peinture, et la perfection de la peinture n’est chez Léonard que le seuil d’où partent, com
au et se prolonge en nous par une atmosphère sensible et pensante. La peinture orientale ne comporte pas cette musique lointaine
ges, de provoquer l’esprit à les produire de lui-même, au lieu que la peinture , tout au moins sa peinture à lui et celle des ori
à les produire de lui-même, au lieu que la peinture, tout au moins sa peinture à lui et celle des orientalistes, impose les sien
ons gardées, le livre, pour Fromentin, est le mouvement qui relaye la peinture , comme la musique du violon relayait pour Ingres
n à la Loti, qui songe si peu à faire un tableau ; mais notons que la peinture se déplace avec la littérature, et un peu dans le
tranchées de façon singulière dans un ordre irréversible. Le terme de peinture littéraire s’emploie toujours en mauvaise part, c
nne conscience et un estomac robuste à incorporer le plus possible de peinture et d’art plastique en général. Le goût fin et cla
ans le Sahara sont bien écrits sous le signe et dans la hantise de la peinture , mais aussi dans une liberté qui sait se dégager,
et de la réflexion, nous la trouvons jusqu’à un certain point dans sa peinture ingénieuse, mais plus encore dans son style écrit
à la Gautier, et, comme chez Gautier, la transposition possible de la peinture à l’écrit. Possible, parce que, plus que Gautier,
rts et des différences, un exercice de comparaison constant, entre la peinture et l’écriture ; — une idée analogue de rapports e
ieux ». À ce moment le sens passe de l’extérieur à l’intérieur, de la peinture à la poésie : les mots les plus ordinaires suffis
ais des Français qui pensent en français. Les vrais traducteurs de la peinture en écriture ne seront pas des peintres, mais des
alie ne montrent qu’une connaissance superficielle des procédés de la peinture . Un historien de l’art, M. Venturi, a relevé de f
sque ce livre nous fait regretter fort ceux que remplaça une œuvre de peinture tout ordinaire, dont la nécessité ne s’imposait p
itement intelligent, d’un excellent écrivain, à qui la pratique de la peinture , l’habileté technique qu’il y a acquise, donnent
is que le métier d’écrivain figure une forme. La comparaison entre la peinture de Fromentin et le roman ou la poésie de Sainte-B
bleaux selon votre désir. Ce seront encore des œuvres remarquables de peinture . Auront-ils conservé leur poésie ? En face de ces
n ces contemporains de nos maîtres classiques leurs correspondants en peinture . Non qu’il abuse, ni même qu’il use avec quelque
nt mettre un peintre dans le courant et le point de vue général de la peinture , mais placer la peinture elle-même dans l’ordre e
le courant et le point de vue général de la peinture, mais placer la peinture elle-même dans l’ordre et la sympathie des arts,
ours sur le mystère de Rembrandt, mais leur recherche serait comme la peinture même de ces peintres une œuvre de patience hollan
jusqu’au bout de l’ In pictura orator , et cherché, en un temps où la peinture était encore religieuse, l’essence commune de l’é
e sait plus, une vérité dont la méconnaissance amène l’ankylose de la peinture  : il ne s’agit pas seulement d’avoir l’idée nette
le jet qui s’en échappe, ces étincelles qui semblent en jaillir ». La peinture de Rubens est, comme le discours de Bossuet, un m
e sujet n’y dissipe pas toute l’ombre, et que cette ombre, comme à sa peinture , est incorporée au peintre lui-même : « Cet homme
tte ombre puissante qui demeure, chez un Rembrandt, aux limites de la peinture . Mais retenons que Fromentin, loué pour avoir por
t contentés de peindre, et les modernes qui ont incorporé à tort à la peinture une certaine quantité de pensée discursive. Cette
 ; il y a cent ans que cela dure. Depuis le jour où Greuze imagina la peinture sentimentale. » Or, c’est exactement le contraire
exactement le contraire dans l’art hollandais, aussi bien que dans la peinture d’aujourd’hui, qui a donné, à ce point de vue, sa
nt avec une grande hardiesse. D’une part, il paraît regretter dans la peinture hollandaise le manque d’intérêt humain et de trag
de distance, le même problème qui se posait pour Fromentin devant la peinture orientaliste se pose encore pour lui devant la pe
tin devant la peinture orientaliste se pose encore pour lui devant la peinture hollandaise, et toujours avec une solution aussi
ntelligence et l’art, ou, plus exactement, entre la littérature et la peinture . Fromentin était un scrupuleux qui a tout fait av
contentement qu’il se témoignait. » Il a porté cette sévérité dans sa peinture , sur laquelle il ne se faisait aucune illusion ;
ion sur ce qui a manqué, pour la répandre dans tout le registre de la peinture , à la nature plus délicate que vigoureuse de From
analyse, à exposer sa vie intérieure. Cela était beaucoup plus que la peinture sa vocation vraie, et cela était aussi la vocatio
s. Probablement l’équivalent en littérature de ce qu’est Fromentin en peinture . Celui-ci, en sa clairvoyante sincérité, n’a pas
une très haute idée de lui-même comme peintre ; mais il sait gré à la peinture d’avoir organisé sa vie, de l’avoir installé dans
n clarté, ils ressemblent ainsi chez Fromentin aux formes mêmes de sa peinture . Dominique offre néanmoins ce caractère de la vi
res des œuvres classiques, et je songe surtout à des classiques de la peinture , à un Lorrain et à un Poussin. L’artiste intérieu
cis et timide. J’imaginerais seulement de lui un second volume sur la peinture espagnole, qui eût été admirable. De sorte que la
26 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 17, s’il est à propos de mettre de l’amour dans les tragedies » pp. 124-131
aines passions qui aïent un rapport particulier avec nous, et dont la peinture ait des droits privilegiez sur notre attention. L
de Cinna, et qui ne touchera que foiblement le partisan d’Achile. Les peintures d’une passion que nous n’avons pas ressentie, ou
s pas trouvez, ne sçauroient donc nous émouvoir aussi vivement que la peinture des passions et des situations qui sont actuellem
ont été autrefois. En premier lieu l’esprit n’est gueres piqué par la peinture d’une passion dont il ne connoît pas les symptôme
point agité par l’objet même, pourroit-il être vivement touché par sa peinture  ? Comment un homme dont l’esprit est insensible à
27 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Léopold Robert. Sa Vie, ses Œuvres et sa Correspondance, par M. F. Feuillet de Conches. — II. (Fin.) » pp. 427-443
e et savamment réfléchie : ce sont de grandes idylles de Théocrite en peinture , reconstruites avec l’effort heureux et le sentim
es pas pour le système que préconisaient la plupart des classiques en peinture comme en littérature, lesquels recommandaient tou
r de l’Académie de Venise : « Nous avons naturellement beaucoup causé peinture , mais nous ne nous entendions pas parfaitement, e
et de l’absence de toute originalité. Il qualifie quelque part cette peinture des Italiens modernes d’un seul mot : « On dirait
ette peinture des Italiens modernes d’un seul mot : « On dirait de la peinture d’ennuyés. » Ici il en cherche la cause : J’y ai
Il me prend des envies terribles de voir du neuf. Il me semble que la peinture vieillit. Peut-être est-ce le défaut des peintres
ne sais si elle vous paraîtra juste. Ce qui frappe et touche dans la peinture est un caractère d’énergie, de force dans les hom
mi les classiques d’un ordre à part, et parmi les André Chénier de la peinture . Vers la fin, il semble avoir tenté quelque chose
ue chose. Je m’y livre entièrement et sans raison quelquefois, car la peinture doit être faite plus simplement. » On aurait pu l
mais ce n’est pas celui qui est connu à Paris. Tout en trouvant cette peinture ridicule, absurde et prétentieuse, il y a, à mon
28 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 4, du pouvoir que les imitations ont sur nous, et de la facilité avec laquelle le coeur humain est ému » pp. 34-42
gouverné les peuples dans tous les tems, ont toujours fait usage des peintures et des statuës pour leur mieux inspirer les senti
; le gouvernement ne laisse pas de mettre en oeuvre le pouvoir que la peinture a naturellement sur les hommes pour contribuer à
de la parole ; cependant Quintilien met en paralelle le pouvoir de la peinture avec le pouvoir de l’art oratoire. Le même auteur
icacement l’indignation des juges contre le coupable. On appelloit la peinture au secours de l’art oratoire en un tems où cet ar
émus. Enfin il est facile de concevoir comment les imitations que la peinture et la poësie nous présentent, sont capables de no
29 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Beaufort » pp. 308-316
ns sur les autres ; le strapassé, le groupe, la masse, le tumulte, en peinture , en sculpture, au théâtre. ô Guyart ! Ton monumen
ise, au défaut d’esprit, d’expression, et de toutes les parties de la peinture , c’est vous. Le bon Chardin que vous connaissez m
ge de peintre. Le bon Chardin ne sait pas que si j’avais seulement en peinture les connaissances de Descamp, tout pauvre artiste
es draperies qu’il faut voir. une femme de distinction qui secourt la peinture découragée.un grand seigneur qui ne dédaigne pas
Il y a de la couleur et de l’expression. La tête et la poitrine de la peinture sont comme d’un ancien maître. un saint Louis . e
ut aussi plat que le premier. Il y a des physionomies malheureuses en peinture , le Christ et st Louis ont tous les deux été port
bb, écrivain élégant et homme de goût, dit dans ses réflexions sur la peinture , que les sujets tirés des livres saints ou du mar
emanderait pourquoi Hercule étouffant le lion de Némée serait beau en peinture , et Samson fesant la même action déplairait ? Pou
30 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 3, que le merite principal des poëmes et des tableaux consiste à imiter les objets qui auroient excité en nous des passions réelles. Les passions que ces imitations font naître en nous ne sont que superficielles » pp. 25-33
te des peines réelles et des afflictions veritables ? La poësie et la peinture en viennent à bout. Je ne prétends pas soutenir q
es. Quoi qu’il en soit, ces phantômes de passions que la poësie et la peinture sçavent exciter en nous émouvant par les imitatio
réel agit sur nous. Voilà d’où procede le plaisir que la poësie et la peinture font à tous les hommes. Voilà pourquoi nous rega
tous les hommes. Voilà pourquoi nous regardons avec contentement les peintures dont le merite consiste à mettre sous nos yeux de
xcès. On cite aussi un bel esprit du dernier siecle qui, trop ému des peintures de l’Astrée, se crut le successeur de ces bergers
31 (1866) Nouveaux lundis. Tome V « Horace Vernet (suite.) »
vit le conseil et l’appliqua immédiatement en jugeant l’Exposition de peinture et de sculpture, comme il fit bientôt pour les œu
core que de malice, reconnaissons-le sans honte et sans confusion, sa peinture n’est que médiocre et ne possède guère que des qu
. » Puis, évoquant, selon son habitude, les plus grandes œuvres de la peinture , les toiles les plus diverses consacrées par l’ad
sa haute satisfaction et sa joie. F. de ceux qui ne cherchent dans la peinture que leur plaisir ! ce sont des sensuels qui ne l’
re mon apprentissage après eux. L’art est une convention, l’art de la peinture particulièrement. Horace Vernet aimait que ce fût
a appelé un trompe-l’œil, comme si ce n’était pas une rare qualité en peinture , la première dans un art d’imitation, que d’imite
n usage, et qui marquaient assez finement ce qu’il sentait. Devant la peinture trop travaillée, trop tripotée comme on dit, cell
t vu. Mais cela jurait ; c’était une tache blanche au milieu de cette peinture trop poussée de ton et d’effet. « Enfin, mon cher
e-toi une délicieuse décoration d’opéra, tout de marbre blanc, et des peintures de couleurs les plus vives d’un goût charmant, de
de Flandrin ; chaque mot marque bien la différence qu’il y a entre la peinture que j’appelle immédiate et la peinture réfléchie 
différence qu’il y a entre la peinture que j’appelle immédiate et la peinture réfléchie : « Ce qu’il faut louer encore, dit l’h
32 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre premier. Beaux-arts. — Chapitre III. Partie historique de la Peinture chez les Modernes. »
Chapitre III. Partie historique de la Peinture chez les Modernes. La Grèce raconte qu’une jeu
res de l’Église ne tarissent point sur les éloges qu’ils donnent à la peinture . Saint Grégoire s’exprime d’une manière remarquab
evons montrer, c’est en quoi le christianisme est plus favorable à la peinture qu’une autre religion. Or, il est aisé de prouver
chrétienne, étant d’une nature spirituelle et mystique, fournit à la peinture un beau idéal, plus parfait et plus divin que cel
33 (1896) Hokousaï. L’art japonais au XVIIIe siècle pp. 5-298
Shighénobou. Le style appelé Hokousaï-riou est le style de la vraie peinture Oukiyoyé, la peinture naturiste, et Hokousaï est
e appelé Hokousaï-riou est le style de la vraie peinture Oukiyoyé, la peinture naturiste, et Hokousaï est le vrai et le seul fon
einture naturiste, et Hokousaï est le vrai et le seul fondateur d’une peinture qui, prenant ses assises dans la peinture chinois
et le seul fondateur d’une peinture qui, prenant ses assises dans la peinture chinoise, est la peinture de l’école japonaise mo
e peinture qui, prenant ses assises dans la peinture chinoise, est la peinture de l’école japonaise moderne. Et son œuvre, lors
ier des maisons publiques, et qui peignait dans son établissement des peintures de 16 ken (32 mètres) chaque fois que Hokousaï fa
I-itsou. N’ayant pas eu assez de temps pour donner les modèles de la peinture à ses élèves, il en fit graver des volumes qui, p
ard, obtinrent beaucoup de succès. Il fut encore très habile dans la peinture dite Kiokou yé, peinture de fantaisie, faite avec
e succès. Il fut encore très habile dans la peinture dite Kiokou yé, peinture de fantaisie, faite avec des objets ou des servic
admirablement bien avec sa main gauche, ou bien de bas en haut. Et sa peinture faite au moyen des ongles de ses doigts était tou
re témoin soi-même du travail de l’artiste, sans quoi on eût pris ses peintures à l’ongle pour des peintures faites avec des pinc
de l’artiste, sans quoi on eût pris ses peintures à l’ongle pour des peintures faites avec des pinceaux. « Après avoir étudié
près avoir étudié, dit-il quelque part, pendant de longues années, la peinture des diverses écoles, j’ai pénétré leurs secrets e
cueilli tout ce qu’il y a de meilleur. Rien n’est inconnu pour moi en peinture . J’ai essayé mon pinceau sur tout, et je suis par
t, et publié d’après le manuscrit des Séances de l’Académie Royale de Peinture , provenant de la bibliothèque d’un portier, ramas
dépendant du passé ! Voici le peintre qui a victorieusement enlevé la peinture de son pays aux influences persanes et chinoises
re de son pays, dans une réalité échappant aux exigences nobles de la peinture de là-bas ; voici enfin le passionné, l’affolé de
s paysages d’arbres à fleurs, tenant sa pensée dans les beautés de la peinture , la route du pauvre dans des paysages désolés, au
upe de deux Japonais arrêtés devant un kakémono, dont l’un regarde la peinture et l’autre regarde les femmes. Un Japonais dans u
nos sur la vie japonaise, je crois bien que c’est la seule fois où sa peinture a été richement payée, car ses dessins pour l’ill
insi la préface : « Ceux qui ont rendu la beauté de ces paysages en peinture ou en poésie sont le dessinateur Hokousaï et le p
la plus rigoureuse, et qui fait tomber absolument l’allégation que la peinture japonaise n’a pas le sentiment de la perspective.
a suite du bruit qu’avait fait l’improvisation en public d’une grande peinture d’un Darma par Hokousaï, deux ans auparavant, il
tent à la fleur ; un style parent du style que nos vieilles écoles de peinture de l’Europe mettaient à la représentation de l’hu
animaux, il y a une dizaine d’années, de l’imposition d’un dollar. La peinture les représente d’habitude, sous un rayon de lune,
e, dessins d’un format relativement très petit, les adversaires de la peinture vulgaire déclaraient que les petites choses que p
t ses amis lui vinrent en aide pour exécuter en public une formidable peinture , — un Darma d’une bien autre proportion que celui
n 1804. Ce fut le cinquième jour du dixième mois de l’année que cette peinture eut lieu devant le temple de Nishighakéjo, et la
de largeur sur 180 de hauteur, ce qui faisait à l’artiste un champ de peinture de 194 mètres. Et, pour que le papier pût rester
’on put surélever l’échafaudage et accrocher complètement en l’air la peinture . Cette séance fit éclater le nom d’Hokousaï comme
on parfumée qui chasse le sommeil. Ce ne fut pas la seule grandissime peinture que peignit Hokousaï. Plus tard il peignit, à Hon
homme de Yédo, appelé Hokousaï, adonné depuis de longues années à la peinture , et qui remplit ces trois conditions. » Et la pré
dans mon étude sur Outamaro, a une œuvre érotique, a ses shungwa, ses peintures de printemps. Et je parlais alors de la peinture
a ses shungwa, ses peintures de printemps. Et je parlais alors de la peinture érotique de l’Extrême-Orient, « de ces copulation
insi que vous regarderiez des panneaux recouverts de la plus sérieuse peinture à l’huile. Non, rien ne peut donner une idée de l
temps passe rapide comme la flèche, et vous m’avez demandé que cette peinture vous soit livrée dans le second mois. Si le texte
ier volume, un moment, il nous entretient du procédé hollandais de la peinture à l’huile de l’Europe, disant : Dans la peinture
édé hollandais de la peinture à l’huile de l’Europe, disant : Dans la peinture japonaise, on rend la forme et la couleur, sans c
ôtéi, Hokkei, et où le préfacier fait ainsi l’éloge d’Hokousaï : « La peinture est un monde à part et celui qui veut y réussir d
énétré le mystère de l’art ; enfin c’est l’unique grand peintre de la peinture ancienne et de la peinture moderne. Depuis des an
; enfin c’est l’unique grand peintre de la peinture ancienne et de la peinture moderne. Depuis des années il a donné des albums
i comprend tout ce qui touche à l’encre de Chine ou à l’aquarelle, la peinture japonaise de son pinceau, je vais essayer de sign
 L. 52. Trois grandes lanternes posées l’une à côté de l’autre. De la peinture décorative enlevée rapidement. Non signé. H. 118.
Narihira, Ohtomo no Kouronoushi, Boun-ya no Yasouhidé, Sôjô Hénjô.   Peintures décoratives enlevées d’un pinceau rapide. Signé K
l injecté de sang, attachées par une cordelette à une tige de bambou. Peinture qu’on sent faite d’après nature, sur un morceau d
un morceau de soie entièrement recouverte de gouache, et qui joue la peinture à l’huile. Signé : Manji, vieillard de 88 ans (18
ation d’une queue de paon et sur laquelle neige un prunier en fleurs. Peinture à la gouache, jouant la peinture à l’huile, sur u
laquelle neige un prunier en fleurs. Peinture à la gouache, jouant la peinture à l’huile, sur une planchette destinée à être att
’encre rouge, sauf les yeux, et le trait serpentant de la bouche. Ces peintures sont, je crois, considérées au Japon comme des pr
saï. Collection Bing.   Diables s’abritant sous le chapeau de Shôki. Peinture aux anatomies fragmentées, et aux colorations bru
ons brutales non fondues, et ressemblant à des morceaux de mosaïque : peinture typique du faire des dernières années d’Hokousaï.
ion Gonse.   Hotei couché à terre, enfonçant les mains dans son sac. Peinture d’un grand relief, aux délicats détails du costum
son carquois et le manche d’un de ses deux sabres. Spécimen d’une des peintures les plus parfaites et les plus travaillées d’Hoko
qui dessine la molle et ressautante ligne de son dos. Très originale peinture où, dans la pénombre verdâtre de la moustiquaire,
due et projetée en bas comme s’il s’apprêtait à fondre sur une proie. Peinture au cruel dessin de la tête, au solide noir et au
nds efforts son arc. M. Anderson dit dans son catalogue que c’est une peinture d’une grande vigueur et très expressive dans les
e peinture d’une grande vigueur et très expressive dans les figures : peinture exécutée dans l’année où Hokousaï illustrait la s
kémono porte une inscription du petit-fils de Bakin, disant que cette peinture , conservée dans sa famille, avait été exécutée au
Okamé et la hideur du diable épouvanté, est une des plus remarquables peintures du maître en Angleterre. Il est signé Manji, et p
de douze, et formant les panneaux d’un paravent, ont pour titre : Les Peintures des six tamagawa (des six rivières du même nom, d
cédés d’aquarelle pareils aux dessous que nous faisons en Europe à la peinture à l’huile, dessous sur lesquels nous revenons ave
n qu’en a fait L’Art japonais. LVI. Éventails, écrans, paravents, peintures de pardessus Un album de douze dessins d’évent
enlevé d’un pardessus appelé haori au Japon, où l’on aime à avoir la peinture d’un homme célèbre dans le dos, et qui se voit se
là de la couleur qui met un peu du rêve dans une reproduction, par la peinture , d’un être. À Londres, chez M. S. M. Samuel, il y
ment bien avec sa main gauche, et de bas en haut. Il ajoute : « Et sa peinture , au moyen de ses ongles, était tout à fait étonna
tre témoin soi-même du travail de l’artiste, sans quoi on eût pris sa peinture à l’ongle pour de la peinture avec un pinceau. »
de l’artiste, sans quoi on eût pris sa peinture à l’ongle pour de la peinture avec un pinceau. » J’avoue que j’avais une certai
e Gonkin de Chicago. En outre, le musée de Chicago, indépendamment de peintures originales, renferme une nombreuse réunion de liv
ose), comme s’il voulait exprimer le regret de n’avoir fait que de la peinture depuis sa jeunesse ; il signe encore : Guetti rôj
à que l’exécution d’un beau dessin ne tient pas aux instruments de la peinture , à d’excellents pinceaux, mais est tout entière d
gne, Hokousaï l’a adopté un temps pour sa signature. 31. Rouleau de peinture qui, contrairement au kakémono, se déroule dans s
34 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 33, de la poësie du stile dans laquelle les mots sont regardez en tant que les signes de nos idées, que c’est la poësie du stile qui fait la destinée des poëmes » pp. 275-287
ion tragique. Nous avons déja dit que les églogues empruntoient leurs peintures et leurs images des objets qui parent la campagne
ouvoir, et qu’il faut pour nous émouvoir mettre sous nos yeux par des peintures les objets dont il nous parle. Un des plus grands
borne aux raisons concluantes. Ce discours est rempli d’images et de peintures , et c’est à notre imagination qu’il parle contre
un poëme vient de la convenance et de la continuité des images et des peintures que ses vers nous présentent. Le caractere de la
le tudesque ne dessine rien que d’imparfait et d’estropié. Toutes ses peintures sont des tableaux gothiques. De là vient le seul
35 (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Fervaques et Bachaumont(1) » pp. 219-245
a eu peu de peintres de l’art pour l’art, pour la vérité seule de la peinture . Un écrivain de plus d’expérience de la vie, du m
stre individuel avec le sentiment qu’ils auraient dû mettre dans leur peinture pour qu’une telle horreur fût sauvée par la beaut
eur peinture pour qu’une telle horreur fût sauvée par la beauté de la peinture et par l’impression, tragiquement morale, qu’elle
des sujets les plus dangereux par la passion et par l’accent de leur peinture . Or, c’est là ce qui manque à MΜ. Fervaques et Ba
n roman. Mais j’exige pourtant que l’on sente à quelque chose dans la peinture qu’une conscience morale s’agite dans le peintre 
différents à tout ce qui n’est pas la couleur et la plastique de leur peinture , et avec une impassibilité plus légère, mais auss
aussi positive que celle de Flaubert, le plus fieffé matérialiste de peinture qu’il y ait dans ce temps de matérialisme en tout
e qui passe, — qui demain sera passé, — voilà où gît l’intérêt de ces peintures , qui fixeront les modes, les manies, les engoueme
après en avoir été le parti jacobite, voulut nous en faire une forte peinture dans des romans qui portèrent hardiment ce nom. M
36 (1886) Quelques écrivains français. Flaubert, Zola, Hugo, Goncourt, Huysmans, etc. « De la peinture. A propos d’une lettre de M. J.-F. Raffaëlli » pp. 230-235
De la peinture A propos d’une lettre de M. J.-F. Raffaëlli
es soulèvent la question du but, c’est-à-dire de l’essence même de la peinture . Elles seront envisagées et discutées à ce point
on arrive à cette page d’un grand souffle sur la nécessité où est la peinture de travailler à représenter l’homme et toutes sor
lli et comment elle détermine une conception toute particulière de la peinture . M. Raffaëlli, dominé d’une sympathie humaine qui
37 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre II. L’époque romantique — Chapitre V. Le roman romantique »
me : Balzac. Caractère de l’homme. Lacunes de l’œuvre : sa puissance. Peinture de caractères généraux dans les conditions bourge
l’action littéraire, qui consiste à décrire son mal. Cette singulière peinture d’une volonté impuissante pour des raisons métaph
r : de récit apocryphe le roman historique devient ou prétend devenir peinture exacte, évocation : c’est l’éveil du sens histori
déal policier, Jean Valjean, l’idéal racheté, dégradent la pathétique peinture de la barricade. 2. Roman lyrique. George Sand
Héloïse ; il y a plus d’objectivité, de calme impersonnel dans cette peinture de l’amour matant, polissant, affinant une brute
sans scrupule toute cette existence : dans le Marquis de Villemer, la peinture d’un amour réciproque qui naît insensiblement, se
uent, dont le caractère se défait et se refait. Voyez dans Mauprat la peinture de ce brigand qui se civilise comme un cheval qu’
mancier : dans son domaine, rien ne l’égale ; et ce domaine, c’est la peinture des caractères généraux dans les classes bourgeoi
es. Il a pour principe que tous les hommes tendent au bonheur ; et la peinture de la vie, c’est pour lui la peinture des moyens
mmes tendent au bonheur ; et la peinture de la vie, c’est pour lui la peinture des moyens qu’ils choisissent pour s’y diriger. L
n ses éléments par une opération délicate et précise. Tout ce qui est peinture extérieure, description physique, paysage, ne tie
s laissent incrédules et étourdis. Cependant il y a dans ce roman une peinture fine et serrée de l’Italie après 1815, de ces pet
. Il publie, en 1817, Rome, Naples et Florence, et une Histoire de la peinture en Italie ; en 1822, son Essai sur l’Amour, et sa
38 (1763) Salon de 1763 « Peintures — Louis-Michel Vanloo » pp. 191-195
en que nous en dirions. Je suis aussi bien fâché que ces morceaux de peinture qui ont la fraîcheur et l’éclat des fleurs soient
ar l’acide de l’air. Cet acide est si puissant qu’il ternit jusqu’aux peintures de la porcelaine. L’art de donner à la peinture d
’il ternit jusqu’aux peintures de la porcelaine. L’art de donner à la peinture des couleurs durables est presque encore à trouve
umain, et que nous regrettons. Quelle a été la première origine de la peinture et de la sculpture ? ce fut une jeune fille qui s
39 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre II. Les formes d’art — Chapitre III. Comédie et drame »
e goût aux Entretiens de Fontenelle sur la pluralité des mondes, à la peinture de Watteau et de Lancret. Elle représente, dans l
istiques des mœurs du xviiie  siècle ne se reconnaissent pas dans ses peintures . Il efface la brutalité et la polissonnerie, qui
ur le sujet de sa comédie. Il l’avait employé à former le cadre de la peinture des mœurs ou des caractères ; ou bien il en avait
ce marchandage même, cette défense du moi, qui fait la réalité de la peinture . L’amour des comédies de Marivaux n’est en son fo
écution n’annulent point l’importance de l’idée première. Laissant la peinture du monde et des ridicules mondains, La Chaussée p
alité, la niaise psychologie, l’optimisme attendri. On conçoit que la peinture des mœurs mondaines lui échappe : il se complaît
revendiquant sa part de paternité : il écrivit sa Métromanie (1738), peinture trop chargée d’un travers trop spécial, et dont v
de la comédie de caractère. La comédie plaisante se renferme dans la peinture des ridicules mondains : cette peinture est à l’o
plaisante se renferme dans la peinture des ridicules mondains : cette peinture est à l’ordinaire sans largeur et sans couleur, s
40 (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « M. Émile Zola, l’Œuvre. »
est passionnément dévouée. Il l’aime un temps, puis est repris par la peinture , se détache de sa compagne, la fait horriblement
outrance bête, qui nous sont aujourd’hui insupportables. Ils parlent peinture ou littérature avec les mêmes cris, les mêmes tap
rrêtait par un bouton de son paletot en lui répétant que cette sacrée peinture était un métier du tonnerre de Dieu. » — « Ça y e
le père Ingres, tu sais s’il me tourne sur le cœur, celui-là, avec sa peinture glaireuse ? Eh bien, c’est tout de même un sacré
pas seulement un artiste amoureux de son art : c’est un possédé de la peinture , un fou, un démoniaque en qui la passion unique a
us sommes enchantés de voir se pendre enfin cet Arpin-Prométhée de la peinture impressionniste  De même, pour que Christine soit
quoi M. Zola a fait de son héros un peintre ? C’est sans doute que la peinture l’a toujours intéressé et que les théories, les v
, l’emporte comme une proie… Elle le force à blasphémer. « Dis que la peinture est imbécile  La peinture est imbécile. » Mais bi
e… Elle le force à blasphémer. « Dis que la peinture est imbécile  La peinture est imbécile. » Mais bientôt, quand Christine est
41 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Michel Van Loo » pp. 66-70
le. Carle est mort. Il y a de Michel deux ovales représentant l’un la peinture , l’autre la sculpture. Ils ont chacun 3 piés 8 po
s approuvez cette sculpture impératrice, vous blâmerez du moins cette peinture bourgeoise, qui lui fait pendant ? " cette premiè
perie lâche et moins arrangée et son regard attaché sur le buste ? La peinture de Michel est assise devant son chevalet ; on la
es sont grandes comme nature et louables par toutes les parties de la peinture . Celui-cy est l’inverse de La Grenée. Son talent
perdu un bon ami. cela vaut bien un bon tableau. Mais laissons-là la peinture , mon ami, et faisons un peu de morale. Pourquoi l
42 (1761) Salon de 1761 « Peinture — Pastorales et paysages de Boucher. » pp. 120-121
tistes qui voient jusqu’où cet homme a surmonté les difficultés de la peinture et pour qui c’est tout que ce mérite qui n’est gu
. Les autres n’en font nul cas. Au reste ce peintre est à peu près en peinture ce que l’Arioste est en poésie. Celui qui est enc
a un faire qui lui appartient tellement, que dans quelque morceau de peinture qu’on lui donnât une figure à exécuter, on la lui
43 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Léopold Robert. Sa Vie, ses Œuvres et sa Correspondance, par M. F. Feuillet de Conches. — I. » pp. 409-426
et qui le servit toujours, lui conseillèrent de ne pas abandonner la peinture , même en continuant de graver. Les événements de
elle il touchait presque avec certitude. Il se retourna alors vers la peinture , luttant contre les circonstances pénibles avec l
s sa bouche ; et puis, enfin, on voit le caractère des gens dans leur peinture  ; je trouve qu’elle n’a pas l’ombre de sentiment,
mme entièrement différent, par le ton, de ses camarades les élèves en peinture . Les premières de ses lettres, écrites de Rome à
pour rechercher dans ce qui a été fait le caractère et le type de la peinture historique ! tout est connu par lui, tout a été c
et comme un ami. Il y a dans Léopold Robert et dans sa théorie de la peinture , à mesure qu’il avance, quelque chose de Vauvenar
ux de la pensée et de ce qui donne à réfléchir ; il n’est pas pour la peinture qui parle moins au cœur qu’aux yeux. Il croit que
tyle. On a remarqué qu’à cet égard, il est de l’école de Despréaux en peinture  ; il efface, il corrige sans cesse, et n’est cont
44 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 25, du jugement des gens du métier » pp. 366-374
es tableaux. Quoi, me dira-t-on, plus on est ignorant en poësie et en peinture , plus on est en état de juger sainement des poëme
n sentiment a été émoussé par l’obligation de s’occuper de vers et de peinture , d’autant plus qu’il aura été souvent obligé à éc
on sans aucun égard aux parties de l’art qu’il n’a point. Un poëte en peinture tombera dans la même erreur en plaçant au-dessous
inairement d’être le premier de ses contemporains. En poësie comme en peinture , on a peine à souffrir l’ombre de l’égalité. Cesa
45 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Notes et éclaircissements. [Œuvres complètes, tome XII] »
qu’il a étendu la sphère des images poétiques, sans nous priver de la peinture des mœurs et des passions, telle qu’elle existait
Bataille d’Alexandre contre Darius. Trois Silènes. Genre grotesque et peinture à fresque. Ici Pline parle de Pyréicus, qui peign
urs des palais et des temples, des paysages et des marines. Parmi les peintures à fresque de ce genre, la plus célèbre était conn
t il soit fait mention dans l’antiquité, et encore n’était ce que des peintures à fresque. Nous reviendrons dans une autre note s
intures à fresque. Nous reviendrons dans une autre note sur ce sujet. Peinture encaustique. Pausanias de Sicyone. L’Hémérésios,
iquité n’offre pas un seul tableau de paysage, si l’on en excepte les peintures à fresque. Il se peut faire que quelques-uns des
m, on n’a rien trouvé qui pût porter à croire que l’ancienne École de peinture eût des paysagistes. On voit seulement, dans le T
raie nature. Les voûtes des thermes de Titus, dont Raphaël étudia les peintures , ne représentaient que des personnages. Quelques
es divinités, n’ont point su rendre la nature. Quelques-unes de leurs peintures que l’on voit encore sur les murailles de leurs t
46 (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Théophile Gautier (Suite et fin.) »
montrer en chaque toile par une reproduction des plus fidèles. Chaque peinture , chaque fresque, on croit la voir à la manière do
x grecs ; il faut les deviner. Au lieu d’appliquer le Quintilien à la peinture , que n’y a-t-on appliqué à temps le Théophile Gau
r d’argent. Et plaignez-vous ! II. Théophile Gautier s’est fait de la peinture une idée particulière qui n’est pas celle de tous
justice aux sentiments et aux intentions épurées de ce « poète de la peinture  » comme il l’appelle, il ne l’a loué en toute sin
our desquels sa plume s’est le plus jouée. En général, littérature ou peinture , Théophile Gautier est un Français légèrement rév
er que le chef-d’œuvre national. Cette manière de sentir se répète en peinture . Il y a une sorte de gris (c’est son mot) dans l’
f de l’art anglais, à le prendre depuis Reynolds jusqu’à Landseer. La peinture anglaise, à l’état d’école libre et individuelle,
e qu’on peut dire, tout ce que peut-être j’ai dit moi-même, sur cette peinture écrite. Il y a du trop ; il y a des jours où la c
47 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 9, des obstacles qui retardent le progrès des jeunes artisans » pp. 93-109
ilieu de la course. Un jeune homme ne sçauroit faire dans l’art de la peinture tout le progrès dont il est capable, si sa main n
ne sçaurions faire rien de bien, dit Du Fresnoi, dans son poëme de la peinture , si notre main n’est pas capable de mettre sur la
joûter une refléxion ; c’est que le génie de la poësie et celui de la peinture n’habitent point dans un homme d’un temperament f
s plus vives. L’histoire des grands artisans, soit en poësie, soit en peinture , qui n’ont pas fait naufrage sur les écueils dont
avoir été cause que l’évêque d’Alba se soit surpassé lui-même dans la peinture qu’il nous donne des inquiétudes et des transport
48 (1861) Questions d’art et de morale pp. 1-449
t le sujet de toutes les recherches théoriques sur la statuaire et la peinture comme sur la poésie, recherches qui constituent c
ilosophie de l’art. C’est-à-dire que l’architecture, la statuaire, la peinture et la musique doivent fournir leur contingent d’o
ource dans le sentiment exagéré de la supériorité de la poésie sur la peinture . Les arts de la parole régnaient alors si souvera
littérateurs et les artistes ne pouvait naître qu’à une époque où la peinture tiendrait plus de place dans les préoccupations d
derot, par ses articles si brillants sur les premières expositions de peinture , dirigea vers les tableaux et les statues l’atten
arts. L’origine sensualiste de cette faveur qui entoura chez nous la peinture et la musique depuis Rousseau et Diderot vicia dè
céder beaucoup de celle du public. Peut-être même l’importance de la peinture et de la musique dans la hiérarchie intellectuell
es autres, tendit dès lors à se produire et dans la poésie et dans la peinture et dans la musique. Notre époque l’a vu éclater j
doute la poésie avait beaucoup à gagner à vivre plus rapprochée de la peinture , et celle-ci à fréquenter la poésie et la philoso
onies. Sous prétexte qu’une pensée mystique était le support de toute peinture au moyen âge, et s’exagérant la part que la scien
nt tellement répudié, en faveur du symbolisme, le charme propre de la peinture , que leurs tableaux ont réalisé, pour nos yeux, l
temps que l’on se préoccupait si fort de l’idée et du symbole dans la peinture et dans la musique, on s’inquiétait beaucoup de l
n effet sur la vue et sur le toucher. La poésie luttait ainsi avec la peinture dans le monde de la sensation, comme la peinture
uttait ainsi avec la peinture dans le monde de la sensation, comme la peinture voulait lutter avec la poésie dans le monde de la
le résultat final de ces empiétements téméraires de la poésie sur la peinture . De leur côté, tout en affectant un genre de sign
ion d’émettre leurs idées dans les mêmes conditions que la parole, la peinture et la musique, sorties aussi de leur voie légitim
e est brusquement intervenue. L’histoire comparée de la poésie, de la peinture , de l’architecture, de la musique, en montrant co
nt de la réalité physique, un de ceux qu’on a nommés plastiques, à la peinture , et dans la peinture, au genre qui semble avoir p
ique, un de ceux qu’on a nommés plastiques, à la peinture, et dans la peinture , au genre qui semble avoir pour condition plus pa
rester, pour ainsi dire, les plus adhérents, sont la sculpture et la peinture . Ce n’est, en effet, qu’à des époques relativemen
générale de l’édification du temple, il ne se divisait pas encore en peinture et en statuaire. Les représentations des objets p
mps qu’on ne l’avait cru jusqu’aux récents travaux archéologiques. La peinture , art qui suppose un plus grand raffinement de l’a
et du culte primitif, bien avant que l’architecture, la statuaire, la peinture , se fussent séparées en trois rameaux distincts.
s l’un de l’autre, celui de l’art plastique, architecture, sculpture, peinture , symbole de la nature inorganique et de la nature
res arts enveloppés dans la synthèse génératrice ; la sculpture et la peinture ne s’exercent que sur ses constructions massives.
confiés aux mémoires profanes et qui s’effacent aujourd’hui avec les peintures et les bas-reliefs des cavernes mystiques, à part
uit de ses hymnes n’en a jamais franchi l’enceinte. Ainsi, en Égypte, peinture , sculpture, poésie, musique, philosophie même, l’
vancées et déjà pleinement historiques, nous trouvons dans ce pays la peinture et la statuaire encore dépendantes de l’architect
s peints indépendamment d’une destination monumentale. Jusqu’alors la peinture murale existait seule. La première mention de la
rs la peinture murale existait seule. La première mention de la vraie peinture , d’une peinture qui ne fût pas le bas-relief colo
urale existait seule. La première mention de la vraie peinture, d’une peinture qui ne fût pas le bas-relief colorié comme dans l
ylées. Quoique la Grèce ait, pour ainsi dire, créé la statuaire et la peinture comme arts distincts entre eux et séparés de l’ar
es arts telle qu’elle nous a été transmise : architecture, statuaire, peinture , musique, poésie. Au sein de la poésie même se di
l’épopée, est encore, au drame moderne, ce que la statuaire est à la peinture . Madame de Staël, la première, a, dans son roman
an de Corinne, développé cette idée : qu’entre les arts plastiques la peinture est l’art chrétien et moderne, tandis que la stat
t méritait d’être poursuivie plus profondément dans ses analogies. La peinture est, en effet, la forme appropriée au génie de l’
t aussi spiritualiste que Raphaël. Ce qu’il y a de vrai, c’est que la peinture est plus analytique, elle descend plus avant dans
à la réunion de diverses figures dans une scène un peu compliquée. La peinture groupe les sentiments et les figures ; c’est un a
n art à la fois plus analytique et plus collectif. C’est parce que la peinture analyse davantage les sentiments, c’est parce qu’
r s’imprimer dans la solidité du bronze et du marbre. Aussi, quand la peinture veut affecter le grand style, l’allure héroïque,
ent la statuaire. Le genre dramatique est dans la poésie ce qu’est la peinture entre les arts plastiques, le plus approprié à l’
dernière transformation en se faisant démocratique et vulgaire par la peinture et par le drame. Nous pourrions maintenant prendr
par la peinture et par le drame. Nous pourrions maintenant prendre la peinture et le drame à leur naissance, comme arts distinct
on ne voit pas la poésie cherchant à s’emparer de la plastique, et la peinture voulant être une philosophie, comme nous l’avons
lus clairs, plus révélateurs, plus propres à l’enseignement, comme la peinture et la poésie. Si, de son ancien rôle subordonné,
le ; mais, si les caractères qui lui sont propres s’insinuent dans la peinture et dans la poésie, elle fait perdre à ces arts le
sans idéal, de l’aspect matériel des choses. Prenons exemple dans la peinture . À l’époque où, sur les murs des temples de l’Égy
les lignes principales sont indiquées au ciseau, on peut dire que la peinture n’existe pas encore. À une autre extrémité des te
trémité des temps et des méthodes, lorsqu’au-delà du paysage et de la peinture de genre l’art de manier le pinceau s’applique à
e triomphe de l’esprit humain, n’est-ce pas en réalité l’agonie de la peinture  ? Parmi les artistes qui triomphent ainsi de la n
le commencement du seizième siècle comme l’époque de perfection de la peinture . L’état de l’art à cette époque sera donc pour no
la décrépitude. À ce moment classique qui porte le nom de Raphaël, la peinture de genre est inconnue, le paysage lui-même n’exis
bleau coexistent et se modifient par les qualités l’un de l’autre. La peinture murale a pris plus de mouvement et de variété, le
e de progrès. Que faisons-nous en France depuis soixante ans, dans la peinture , dans la poésie, et je puis ajouter heureusement
éal : à cette condition seulement, le but de l’art est atteint. Toute peinture qui n’a d’autre mérite que la ressemblance trivia
ne femme a toujours passé pour ce qu’il y a de plus difficile dans la peinture . Il est plus aisé d’imiter exactement des rides,
s plastiques ; elle se manifestait au milieu de la sculpture et de la peinture dans le temple dont elle était la voix. Les arts,
et la musique, le rythme, le nombre, la mesure, l’harmonie ; comme la peinture et la sculpture, elle employait les figures, les
le type de l’Être sous une forme plus générale que la statuaire et la peinture . Or, cette loi des rythmes qui préside à l’archit
du spectacle frappe l’homme et le rend sérieux. Le vrai poète dans la peinture des misères morales s’applique à tout ce qui peut
moins se maintient presqu’à la noblesse de l’épopée ; c’est encore la peinture des grandes et sérieuses passions et par conséque
, à mesure que le drame entre plus avant dans les faits vulgaires, la peinture du vice et des laideurs devient prédominante et l
ple, empiètent les uns sur les autres. On ne sait plus où commence la peinture et où finit la poésie. La musique a la prétention
me de l’écrivain. Le style est une condition commune à tous les arts, peinture , statuaire, architecture, musique ; mais c’est da
ler de sa libre fantaisie à l’observation des grandes lois. Ainsi, la peinture de Rembrandt est empreinte d’une personnalité ext
té extrêmement forte ; elle est certainement plus individuelle que la peinture de Raphaël ; on ne dira jamais, cependant, que Ra
outes ces qualités enfin qu’on retrouve dans les écrits comme dans la peinture et la statuaire des époques dont le style est pro
rien dans la création ne trouvera grâce devant son rire. II La peinture des difformités et du mal n’est admissible dans l
rt des génies ironiques, presque tous ceux qui se complaisent dans la peinture des travers et des ridicules, tombent vite dans c
ne pouvait écrire qu’à Athènes, Molière qu’à Paris. La comédie est la peinture des travers de toute espèce qui enlaidissent la n
uelle influence exerce l’ironie sur notre âme. Est-il bien sûr que la peinture des difformités d’autrui que la raillerie déverse
ce pas, au contraire, sous le charme sympathique d’une noble et digne peinture issue de l’amour et du respect ? La moquerie et l
ment de notre perfection ? Quel profit avons-nous donc à attendre des peintures moqueuses ? Un seul ; nous gagnons à les contempl
ourtant certaine crainte, certain désir que nous éprouvons devant les peintures comiques. Ce n’est pas la crainte du vice et le d
t moral serait encore bien faible à côté de celui que peut exercer la peinture du beau sérieusement et sympathiquement faite. La
ère, c’est précisément le contraire de la crainte, c’est l’amour. Les peintures ironiques, quand leur résultat serait de faire na
ion et de sceptique ironie. V Les arts et la poésie, dans leurs peintures les plus sublimes et les plus monstrueuses, ont t
Appartient à l’ordre ironique toute œuvre dans laquelle intervient la peinture du mal, quelle que soit la manière dont le poète
souvenir, de toute apparence du mal, que l’hilarité provoquée par des peintures fines et moqueuses ? Quoi de plus séduisant pour
humaine ; mais elle en parle avec tristesse. Dans cet art moderne, la peinture des difformités occupe sans doute une large place
christianisme qui a permis à l’art de faire un plus grand usage de la peinture du mal et des difformités, en lui révélant la man
nne de l’ironie, qui se confond presque avec l’enthousiasme, et où la peinture du mal ne sert qu’à donner un relief plus vigoure
ailleurs, en traitant cette question du comique chez les anciens, les peintures physiques des peintures morales, les arts plastiq
tte question du comique chez les anciens, les peintures physiques des peintures morales, les arts plastiques de la poésie. Dans l
l’art antique, les Grecs ont les premiers introduit dans la poésie la peinture de la difformité morale, en l’isolant de ce mélan
yen âge, tous les temps chrétiens, l’ont si bien compris, que dans la peinture et dans la poésie le rire est devenu le trait car
a scène tout seul ; qu’il est toujours avoisiné, souvent enveloppé de peintures sublimes. Ainsi, dans la pensée de l’auteur de Cr
la cathédrale, image du monde, les représentations difformes avec les peintures sublimes, les figures des diables et des damnés,
sceptique de la difformité ; il n’osait jamais aborder franchement la peinture du mal dans toute sa laideur, de peur d’être obli
araît comme irrévocablement condamné. Les Grecs ne poussent jamais la peinture du difforme jusqu’à l’horrible, jusqu’au terrifia
t réduisent la poésie à n’être plus qu’une impuissante écolière de la peinture . La combinaison de ces deux vieilleries ne saurai
erniers poètes latins, et, loin de remarquer chez eux l’absence de la peinture du travail, vous trouverez au contraire que c’est
fonctions industrielles seulement la place qu’elles méritent dans une peinture de la véritable destinée de l’homme, de sa destin
vient, au contraire, de jour en jour plus impropre à figurer dans les peintures soumises aux conditions de l’art, plus impropre à
’ils se refusent chaque jour davantage aux exigences éternelles de la peinture et de la statuaire et s’éloignent de plus en plus
cité et d’élégance dans les lignes, ne peut pas être reproduit par la peinture et la statuaire dans les conditions de l’art. 3º
de la forme et de la pensée ? C’est que l’art tout entier, statuaire, peinture , architecture, poésie, nous pourrions ajouter pol
L’idée de l’infini est du domaine de la poésie et de la musique ; la peinture , la statuaire, l’architecture elle-même, ont pour
comme tout mouvement mécanique, ne peuvent pas être reproduits par la peinture et la statuaire. Cela est si vrai, que l’expressi
doce industriel ? En résumé, l’industrie moderne est subversive de la peinture , de la statuaire et de l’architecture, dès qu’ell
ur sont communs, et ce sont ces principes, également applicables à la peinture de la beauté extérieure et à l’expression du beau
faire oublier au poète tous ces motifs usés de l’ancienne poésie, la peinture de l’homme moral, la contemplation de Dieu et de
e domaine du cœur une revanche toute pareille lui était réservée. Les peintures froidement licencieuses avaient disparu de notre
pur encens, dont les murailles sont couvertes de nobles et délicates peintures . Ce théâtre magnifique, il est destiné sans doute
49 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 30, de la vrai-semblance en peinture, et des égards que les peintres doivent aux traditions reçuës » pp. 255-265
Section 30, de la vrai-semblance en peinture , et des égards que les peintres doivent aux tradi
ivent aux traditions reçuës Il est deux sortes de vrai-semblance en peinture , la vrai-semblance poëtique et la vrai-semblance
es regles très-detaillées dans les livres qui traitent de l’art de la peinture . La vrai-semblance poëtique consiste à donner à s
un son air de tête, sa figure et son geste qui lui étoient propres en peinture . Raphael s’est bien servi de cette érudition dan
50 (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 juin 1885. »
l’exprimèrent, Hugo, en littérature, — Berlioz, en musique, — et, en peinture , Eugène Delacroix. C’est la démocratie envahissan
e journée dans la vie de notre Mage, nous en trouverions la meilleure peinture en l’une de ces merveilleuses œuvres musicales du
elatif aux Maîtres Chanteurs, et signé par le nom de C. Bellaigue. Peinture wagnériennebh Le Salon de 1885 L’œuvre de Ric
te étude, encore, le Maître leur fournit un sûr critère, donnant à la Peinture Wagnérienne comme à la Poésie et à la Musique, ce
dans le champ étendu de la vie, la part spéciale que doit produire la Peinture  ? Doit-elle nous donner, seulement, les sensation
émotions que nulle poésie, nulle musique, ne sauraient exprimer. Deux peintures sont ; l’une, immédiate, la peinture dite réalist
ue, ne sauraient exprimer. Deux peintures sont ; l’une, immédiate, la peinture dite réaliste, donnant l’image exacte des choses,
vision spéciale du peintre ; l’autre, médiate, comme une Poésie de la peinture , insoucieuse des formes réelles, combinant les co
t les sentiments, — un monde d’émotion vivante et bienheureuse : deux peintures sont, toutes deux également légitimes et sacrées,
is non pas, hélas, ce Marché annuel des Tableaux, qui est un Salon de Peinture comme les boutiques des perruquiers ou des bottie
, l’extraordinaire musique entendue. À dessein, pour achever l’exacte peinture , M. Fantin a tourné vers lui ces visages ; compre
ec : Notes sur la littérature wagnérienne (8 juin 1886), Notes sur la peinture wagnérienne et le salon de 1886, (8 mai 1886), No
es de l’art, et surtout pas à la seule musique. Wyzewa différencie la peinture réaliste et l’autre, « médiate », poésie de la pe
ifférencie la peinture réaliste et l’autre, « médiate », poésie de la peinture , « monde d’émotion vivante et bienheureuse ». Il
51 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 22, que le public juge bien des poëmes et des tableaux en general. Du sentiment que nous avons pour connoître le mérite de ces ouvrages » pp. 323-340
le tableau font sur lui. Puisque le premier but de la poësie et de la peinture est de nous toucher, les poëmes et les tableaux n
es vers et des tableaux sans sçavoir les regles de la poësie et de la peinture , car, comme le dit Ciceron. Tous les hommes, à l’
utres qu’il a parfaitement entendus. Le dessein de la poësie et de la peinture étant de toucher et de plaire, il faut que tout h
t bien sensible qu’aux peintres ou aux connoisseurs qui ont étudié la peinture autant que les artisans mêmes. Mais nous discuton
rétiées à leur juste valeur que par ceux qui sçavent les regles de la peinture .
52 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des recueils poétiques — Préface des « Rayons et les Ombres » (1840) »
a passion mêlée à la rêverie naît la poésie proprement dite. Quand la peinture du passé descend jusqu’aux détails de la science,
a peinture du passé descend jusqu’aux détails de la science, quand la peinture de la vie descend jusqu’aux finesses de l’analyse
nseignement des crimes royaux comme dans la tragédie antique, l’utile peinture des vices populaires comme dans la vieille comédi
l’espérance, la poésie, l’amour ; enfin il y mettrait cette profonde peinture du moi qui est peut-être l’œuvre la plus large, l
53 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 3, que l’impulsion du génie détermine à être peintre ou poëte, ceux qui l’ont apporté en naissant » pp. 25-34
palettes et pinceaux entre les mains d’un enfant doüé du génie de la peinture . Il se fait connoître aux autres pour ce qu’il es
il est, quand lui-même il ne le sçait pas encore. Les analistes de la peinture rapportent une infinité de faits qui confirment c
de soïe. Lanfranc étoit un enfant trouvé, à qui son génie enseigna la peinture , à peu près comme le génie de M. Paschal lui ense
ni peintre ni sculpteur. Du Fresnoy, dont nous avons un poëme sur la peinture , qui a mérité d’être traduit et commenté par M. d
54 (1868) Curiosités esthétiques « IV. Exposition universelle 1855 — Beaux-arts » pp. 211-244
r la somme d’idées ou de rêveries qu’il apportera dans mon esprit. La peinture est une évocation, une opération magique (si nous
n quelquefois salutaire. La providence qui préside aux affaires de la peinture leur donne pour complices tous ceux que l’idée ad
en ce monde ? Quel appendice nouveau apporte-t-il à l’évangile de la peinture  ? Je croirais volontiers que son idéal est une es
femme (un portrait par M. Delacroix est une rareté). Ces différentes peintures servent à constater la prodigieuse certitude à la
e une impression riche, heureuse ou mélancolique. On dirait que cette peinture , comme les sorciers et les magnétiseurs, projette
ystématique, dont actuellement les ravages sont déjà immenses dans la peinture et dans la sculpture ? Une autre qualité, très-gr
poëtes, c’est qu’il est essentiellement littéraire. Non seulement sa peinture a parcouru, toujours avec succès, le champ des ha
d’un ordre plus élevé, plus fines, plus profondes que la plupart des peintures modernes. Et remarquez bien que ce n’est jamais p
rs parlent, où les parfums racontent des mondes d’idées ? Eh bien, la peinture de Delacroix me paraît la traduction de ces beaux
55 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre troisième. Découverte du véritable Homère — Chapitre III. Du temps où vécut Homère » pp. 260-263
té, comme le prouve, entre autres exemples, le bouclier d’Achille. La peinture n’était pas encore trouvée, ce qui s’explique nat
t du graveur ou ciseleur en fait autant dans un sens opposé ; mais la peinture abstrait les superficies d’une manière absolue ;
rt de l’invention. Aussi, ni Homère ni Moïse ne font mention d’aucune peinture  ; preuve de leur antiquité ! — 3. Les délicieux j
56 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre II. Les formes d’art — Chapitre IV. Le roman »
tout où l’on trouve une fine satire des sottises humaines, de chaudes peintures des mœurs du temps, soyez sûr que les sources de
rcé de se tenir aux vérités moyennes de la vie de l’âme. Pour que ses peintures soient comprises, il faut qu’il soutienne la part
ait objectif. Mais la satire de Lesage est pittoresque ; elle est une peinture des hommes et de la vie ; et c’est par là que Les
ns de la vie réelle, et par conséquent à celles du roman réaliste. La peinture de mœurs, chez Marivaux, est d’une précision très
nt l’effet est exquis. Plus violente est, dans la Vie de Marianne, la peinture de la boutique de Mme Dutour. Mme Dutour, bruyant
ivaux nous est apparu dans son théâtre, il est aisé de deviner que la peinture des mœurs et des milieux ne l’occupera pas seule
forme d’art, la Nouvelle Héloïse est considérable. On a fait déjà des peintures de la vie intime et domestique : jamais on n’a re
57 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Jules Vallès » pp. 259-268
cabarets du Paris du xixe  siècle, il n’y a guères d’intérêt dans la peinture de Vallès que sa peinture. Or, cette peinture tro
 siècle, il n’y a guères d’intérêt dans la peinture de Vallès que sa peinture . Or, cette peinture trouve son cadre trop tôt. Qu
uères d’intérêt dans la peinture de Vallès que sa peinture. Or, cette peinture trouve son cadre trop tôt. Quand le grand Callot,
sa faute… mais c’est là peu de chose. Comme Callot, il a mis dans sa peinture ses souvenirs personnels, et il a raison. Je ne l
58 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre II : La littérature — Chapitre I : Une doctrine littéraire »
rd : les unes qu’il appelle simples ou philosophiques, par exemple la peinture des mœurs, des sentiments et des passions ; les a
les œuvres littéraires : elle y est essentielle, comme la couleur en peinture . Seulement, elle y entre dans des proportions div
sous une forme particulière et par cela même plus vivante ; c’est la peinture des lassitudes de la science et des ardeurs du dé
deurs du désir chez l’homme rassasié de doute, c’est Faust ; c’est la peinture de la tentation ironique et de l’égoïsme infernal
goïsme infernal du cœur humain, c’est Méphistophélès ; c’est enfin la peinture de l’innocence sacrifiée et vaincue, et de la dou
59 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 13, qu’il est des sujets propres specialement pour la poësie, et d’autres specialement propres pour la peinture. Moïens de les reconnoître » pp. 81-107
specialement pour la poësie, et d’autres specialement propres pour la peinture . Moïens de les reconnoître Non seulement le suj
eressant par lui-même, mais il faut encore le choisir convenable à la peinture , si l’on veut en faire un tableau, et convenable
e d’Iphigenie sa fille ; ce trait est toujours un chef-d’oeuvre de la peinture . Je dis toujours le Poussin conformement à l’usag
on. Il est facile de conclure après ce que je viens d’exposer, que la peinture se plaît à traiter des sujets où elle puisse intr
de ses morts. En continuant de comparer la poësie dramatique avec la peinture , nous trouverons encore que la peinture a l’avant
la poësie dramatique avec la peinture, nous trouverons encore que la peinture a l’avantage de pouvoir mettre sous nos yeux ceux
60 (1874) Premiers lundis. Tome II « Théophile Gautier. Fortunio — La Comédie de la Mort. »
eaient du moins à en modifier le développement. S’occupant d’abord de peinture , vivant avec plusieurs amis, poêles, peintres, sc
la forme gothique et romantique ; et elle s’apparente directement aux peintures d’Orcagna ou d’Holbein, aux moralités des xiv et
duit tout à fait la mythologie et le fantastique des moralités et des peintures du moyen âge, elle n’en est pas un simple pastich
61 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Lundberg » pp. 169-170
; le portrait de l’oculiste Demours , figure hideuse, beau morceau de peinture  ; et la figure crapuleuse et basse de ce vilain a
’est ni leur principal, ni leur seul mérite, toutes les parties de la peinture y sont encore. Le savant, l’ignorant, les admire
y voit tous les jours ; ce n’est pas de la poésie, ce n’est que de la peinture . J’ai vu peindre La Tour, il est tranquille et fr
62 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Saint-Simon considéré comme historien de Louis XIV, par M. A. Chéruel »
a flamme. Laissons les procès-verbaux pour ce qu’ils sont, prenons la peinture pour ce qu’elle est. Elle a sa manière de compose
teur de détail. Peste ! quel détail ! Nommez-nous-en des ensembles en peinture , des fresques immenses et grandioses, si ceci n’e
travaillé, pétri, cuit et recuit à la lampe, doré d’un ton sombre ses peintures chaudes et amères : ne vous repentez pas, Françai
oi vivant qui se nourrissait volontiers des prologues d’opéras et des peintures de sa galerie de Versailles. Avec tant de faveur
imon est outré ou incomplet, je l’accorde, mais non pas faux dans ses peintures . Il outrepasse le plus souvent, il force, mais ra
ui-ci a parlé. Saint-Simon a cette vertu de faire mieux ressortir des peintures vraies, mais qu’on remarquait moins avant qu’il f
on ose maintenant. Le simple crayon approché du foyer est devenu une peinture . Saint-Simon nous a initiés, nous a transportés d
63 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Idées et sensations : par MM. Edmond et Jules de Goncourt. »
de pétillement et de saillies, sont entrés dans la littérature par la peinture , par les arts : ne l’oublions pas, et eux-mêmes,
us minces, les plus légers, les plus piquants, les plus analogues aux peintures de genre. Mme d’Épinay et Galiani les ont plus at
nent et sont d’accord ; ils sont conséquents avec eux-mêmes. Comme la peinture est proprement leur sphère et leur centre, ils s’
phère et leur centre, ils s’attaquent au plus grand des classiques en peinture  ; ils louent Raphaël (si c’est là le louer) dans
formidable d’un art sur l’autre, sur cette invasion à outrance de la peinture pure dans la prose. On hésite, quand on lit ceux
ce que pour écarter et décourager les imitateurs et les disciples. La peinture est tellement l’art par excellence pour MM. de Go
e ne dit pas assez. On préférera toujours un sentiment mêlé à la pure peinture , quelque chose comme ce qu’ont fait Virgile et Lu
64 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre second. Poésie dans ses rapports avec les hommes. Caractères. — Chapitre III. Suite des Époux. — Adam et Ève. »
 » Cet hymen met le dernier trait au tableau de Milton, et achève la peinture des amours de nos premiers pères15. Nous ne craig
tre celles de deux époux. C’est ici le lieu de remarquer que, dans la peinture des voluptés, la plupart des poètes antiques ont
fatal secret, il se réjouit de leur malheur à venir ; et toute cette peinture de la félicité de nos pères n’est réellement que
ous descendez au contraire de la prospérité aux larmes, comme dans la peinture de Milton, vous serez plus triste, plus poignant,
65 (1859) Cours familier de littérature. VII « XXXVIIe entretien. La littérature des sens. La peinture. Léopold Robert (2e partie) » pp. 5-80
XXXVIIe entretien. La littérature des sens. La peinture . Léopold Robert (2e partie) I Nous avons
de ce mystère ; cela nous aidera à comprendre le prodigieux effet des peintures de ce jeune homme, dès qu’elles parurent aux rega
ne connaissons pas, dans toute la sculpture antique, ni dans toute la peinture moderne, de groupe pastoral plus simple et plus c
la fois dans le monde. Avions-nous tort, en commençant, de ranger la peinture dans la catégorie des littératures ? Quelle impri
ourir, un novateur, un initiateur, un inventeur d’un nouveau genre de peinture  : la peinture d’expression, la peinture spiritual
teur, un initiateur, un inventeur d’un nouveau genre de peinture : la peinture d’expression, la peinture spiritualiste, la peint
venteur d’un nouveau genre de peinture : la peinture d’expression, la peinture spiritualiste, la peinture qui vient de l’âme, qu
de peinture : la peinture d’expression, la peinture spiritualiste, la peinture qui vient de l’âme, qui s’adresse à l’âme, qui ém
sans passer par les sens. C’est un défaut, disent les savants ; cette peinture n’est qu’une sorte de gravure, cette peinture fai
ent les savants ; cette peinture n’est qu’une sorte de gravure, cette peinture fait penser et sentir, mais elle ne fait pas asse
omestique l’intérêt, la réalité, le pittoresque et le classique de la peinture héroïque ; il y en a qui, comme mademoiselle Rosa
mmunicatives de sentiment, comment distinguerez-vous, disons-nous, la peinture de la littérature, le dessinateur du poète, le pe
z-vous que j’aie fait entrer, pour la première fois, la musique et la peinture , et bientôt la statuaire, dans un cours de littér
66 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre septième »
mmage que l’hypocrisie rend à la vertu. Nous sommes les sujets de ces peintures , les originaux de ces portraits. Soit donc qu’il
portraits. Soit donc qu’il s’agisse de règles pour la conduite, ou de peintures de l’homme, nous sommes, au premier degré, juges
tres disciples ; il en est le plus attaché et le plus tendre. Quelles peintures de sa douceur et de sa bonté ! Comme le divin per
des vers de Racine leur cache sa vigueur et sa force. C’est dans ses peintures du Christ que le cœur du grand prédicateur se lai
s. Notre conscience croit se décharger en confessant la vérité de ces peintures . S’agît-il d’autrui, nous y prenons un double pla
s idées en avant, qui les rangeait comme des pièces, qui achevait les peintures ébauchées par la parole. Combien ne s’est-il pas
me notre vie. Nous pourrions en être touchés comme de la vérité d’une peinture historique ; mais il y aurait fallu un pinceau pl
faut en effet que sa parole soit aussi hardie que son sentiment. Ses peintures n’ont été vraies que pour ceux qui pouvaient les
vait, de même il avait plus d’imagination qu’il n’en laisse voir. Ses peintures sont plutôt des sentiments que des images. Il se
mble qu’avant de les peindre, il les éteigne. Sa langue est comme ses peintures , exacte en perfection, mais timide. Il ne rejetai
faut pas d’ailleurs chercher dans les sermons de Bourdaloue ces vives peintures des personnes divines dont Bossuet anime l’explic
aintes poignantes qu’exhale Pascal sur la misère de l’homme, dans les peintures que La Bruyère a tracées de nos ridicules, dans l
e descriptive de sa morale, que le temps a manqué à Vauvenargues. Les peintures de caractères ne se font pas de fougue : s’il y a
67 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre douzième »
palette et au ciseau ce qu’il faut laisser à la plume. Il veut de la peinture qui raconte et de la statuaire qui se pique de pe
et de polémique dans les Études de la nature a péri ; tout ce qui est peinture a survécu. Les devanciers de Bernardin de Saint-P
n », indique par le mot de merveilles, le caractère indistinct de ses peintures . Il ne songe pas à décrire. Il néglige les détail
au et de Buffon des beautés de bon aloi ; il a marqué la limite où la peinture des choses visibles cesse d’être un art pour deve
e leurs discours. Mais rien n’égale, pour la grâce et la pureté de la peinture , cet amour qui naît comme à l’abri de l’amitié fr
ombattues de Didon, ni les langueurs d’Épicharis n’ôtent du prix à la peinture de Virginie perdant la sérénité et le sourire, ga
s premiers troubles des deux amants ; mais elle est moins belle comme peinture de phénomènes inconnus à l’ancien monde, que par
rché l’effet de la fresque, l’artiste a manqué les tons solides de la peinture à l’huile. Mais combien qui sont restées belles,
68 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Nouveaux voyages en zigzag, par Töpffer. (1853.) » pp. 413-430
erses époques et dans les différentes races ; il a aussi traité de la peinture du paysage dans ses rapports avec l’étude de la n
rit particulières aux Grecs et aux Romains ne permettaient pas que la peinture de paysage fût pour l’art un objet distinct, non
r le pinceau est une jouissance toute moderne. À la renaissance de la peinture au xve  siècle, les paysages, comme fond, étaient
tantôt un torrent éternel ouvrait à mes côtés un abîme, etc. » Cette peinture est bien, mais elle n’est qu’une première vue un
des fois avant de ravir les richesses dans leurs replis75. Quant à la peinture proprement dite et par le pinceau, ce ne fut que
ssera ce que d’autres peindront, et, à chaque pas de plus que fera la peinture sincère à la conquête de ces rudes Alpes, il appl
69 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre III. Le naturalisme, 1850-1890 — Chapitre IV. La comédie »
Augier. Portée morale de l’œuvre. Relief des caractères ; vérité des peintures de mœurs. — 3. M. Dumas fils. Prédication morale 
toutes ses formes, vaudevilles drolatiques, copieuses bouffonneries, peintures réalistes des mœurs. 1. Vaudeville et opérette.
ais une comédie dramatique, enveloppant quelque thèse morale dans une peinture exacte des mœurs contemporaines, une comédie émou
ts qui forcent l’applaudissement, le génie des trucs et des ficelles. Peinture des mœurs, description des caractères, invention
70 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 5, que Platon ne bannit les poëtes de sa republique, qu’à cause de l’impression trop grande que leurs imitations peuvent faire » pp. 43-50
dont il regle la constitution avec tant de plaisir. Il craint que les peintures et les imitations qui sont l’essence de la poësie
nclinations corrompuës : il ne s’agit que d’en faire un bon usage. La peinture des actions vertueuses échauffe notre ame ; elle
ngager à les rendre. Enfin un bon poëte sçait disposer de maniere les peintures qu’il fait des vices et des passions, que ses lec
71 (1895) Journal des Goncourt. Tome VIII (1889-1891) « Année 1889 » pp. 3-111
e chaise a peine à tenir entre les murs de planches blanchies par une peinture à la colle, et j’ai devant les yeux un emmêlement
empruntés à Goya, avec Manet et les peintres à sa suite, est morte la peinture à l’huile, c’est-à-dire la peinture à la jolie tr
peintres à sa suite, est morte la peinture à l’huile, c’est-à-dire la peinture à la jolie transparence ambrée et cristallisée, d
me au chapeau de paille de Rubens est le type. C’est maintenant de la peinture opaque, de la peinture mate, de la peinture plâtr
de Rubens est le type. C’est maintenant de la peinture opaque, de la peinture mate, de la peinture plâtreuse, de la peinture ay
e. C’est maintenant de la peinture opaque, de la peinture mate, de la peinture plâtreuse, de la peinture ayant tous les caractèr
peinture opaque, de la peinture mate, de la peinture plâtreuse, de la peinture ayant tous les caractères de la peinture à la col
la peinture plâtreuse, de la peinture ayant tous les caractères de la peinture à la colle. Et aujourd’hui tous peignent ainsi, d
sitions de machines, et non pour des expositions de tableaux, mais la peinture depuis David jusqu’à Delacroix, me paraît la pein
bleaux, mais la peinture depuis David jusqu’à Delacroix, me paraît la peinture du même peintre, une peinture bilieuse, dont le s
s David jusqu’à Delacroix, me paraît la peinture du même peintre, une peinture bilieuse, dont le soleil est du triste jaune, qu’
ste jaune, qu’il y a dans les majoliques italiennes. Oui, vraiment la peinture contemporaine tient trop de place dans ce temps.
ontemporaine tient trop de place dans ce temps. Au fond il y a eu une peinture primitive italienne et allemande ; ensuite la vra
a eu une peinture primitive italienne et allemande ; ensuite la vraie peinture qui compte quatre noms : Rembrandt, Rubens, Velas
de mes mains, le trompe-l’œil le plus extraordinaire d’un morceau de peinture de Ribot, avec ses chairs aux ambres noirâtres, a
pte, découverts dans la nécropole d’El Fayoun. Promenade à travers la peinture étrangère. Allemagne. Hefner, un paysagiste de p
et du plus bel art. Autriche-Hongrie. Des Charlemont qui font de la peinture historique, jolie à la façon de la peinture histo
Charlemont qui font de la peinture historique, jolie à la façon de la peinture historique, qui se commande sur les vases de Sèvr
e qui sache être un féerique décorateur, dans de la vraie et sérieuse peinture . Italie. Carcano a exposé des vues panoramiques
s vu depuis des mois, m’apporte un catalogue qu’il vient de faire des peintures que Dumoulin a rapportées du Japon, et qui doiven
72 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre quatrième. Du Merveilleux, ou de la Poésie dans ses rapports avec les êtres surnaturels. — Chapitre premier. Que la Mythologie rapetissait la nature ; que les Anciens n’avaient point de Poésie proprement dite descriptive. »
nous attachons à ce mot. Ils nous ont sans doute laissé d’admirables peintures des travaux, des mœurs et du bonheur de la vie ru
u-dessus d’une forêt de chênes. Virgile a mis la même vérité dans ses peintures . Il donne au pin l’épithète d’harmonieux, parce q
elque progrès dans cette carrière, et l’on trouve dans la Pharsale la peinture d’une forêt et d’un désert qui rappelle les coule
73 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 12, des siecles illustres et de la part que les causes morales ont au progrès des arts » pp. 128-144
Auguste et les productions du même art dans le siecle de Gallien ! La peinture étoit-elle le même art, pour ainsi dire, dans les
es ont beaucoup favorisé les arts dans les siecles où la poësie et la peinture ont fleuri. Les annales du genre humain font ment
rendoit très-sensibles aux plaisirs de l’esprit, dont la poësie et la peinture font le charme le plus decevant. Ainsi la plûpart
nces. Les lettres et les arts firent donc des progrès merveilleux. La peinture se perfectionna dans peu d’années, cum expeteretu
74 (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « Paul de Saint-Victor » pp. 217-229
r, le peintre multiple du portrait, du tableau, de tous les genres de peinture . Ses commentaires, ses explications, ses analyses
t poétiques dans l’œuvre de Saint-Victor en s’y embrasant d’un feu de peinture qui ne cesse jamais et dont l’intensité, sous sa
es et des lointains ! Cette puissance du retrouvé et du rendu dans la peinture historique, personne parmi les écrivains modernes
nts bavardages du temps présent auront passé. Ce chef-d’œuvre de pure peinture historique n’est gâté (s’en étonnera-t-on ?) par
75 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Loutherbourg » pp. 258-274
Loutherbourg Il en est de la poésie ainsi que de la peinture . Combien on l’a dit de fois ! Mais ni celui qui l
ui me coûtent c’est le ton qui leur convient. En littérature comme en peinture ce n’est pas une petite affaire que de savoir con
la terre. Je passe sur beaucoup d’autres incidens. Voilà un genre de peinture où il n’y a proprement ni unité de temps, ni unit
e les sciences, les lettres et les arts. Il a un très beau cabinet de peinture , des statues, des vases, des porcelaines et des l
entes ; quel progrès n’en ferions-nous pas dans la connaissance de la peinture  ! En Italie plusieurs musiciens composent sur les
placés, bien ou mal peints. C’est qu’avant de se livrer à un genre de peinture , quel qu’il soit, il faudrait avoir lu, réfléchi,
t avoir lu, réfléchi, pensé ; c’est qu’il faudrait s’être exercé à la peinture historique qui conduit à tout. Tous les incidens
76 (1767) Salon de 1767 « Peintures — La Grenée » pp. 90-121
res figures avec satisfaction ; et j’y consens, si elle se connoit en peinture  ; car tout y est du plus beau faire ; mais peut d
s premières études. La troisième, c’est que le nu est si beau dans la peinture et dans la sculpture et que le nu n’est pas dans
ouces de haut. Si j’entreprens jamais le traité de l’art de ramper en peinture , le bel exemple d’insipidité et de contre-sens. à
qui estiment ton talent et qui t’en soufleroient. Je scais bien qu’en peinture , ainsi qu’en littérature on ne tire pas grand par
s. C’est Cochin qui l’a dit en gravure. C’est La Grenée qui le dit en peinture , d’après Mr De La Vauguyon qui lui avoit appris à
se doutent pas qu’il est encore plus vrai qu’(…). Ce qui fait bien en peinture fait toujours bien en poésie, mais cela n’est pas
ni monotonie, ni cacophonie, ni vuides, du moins à la manière dont la peinture l’entend. Il n’en est pas ainsi d’un art où le mo
infini la fécondité et la vie. Chaque art a ses avantages. Lorsque la peinture attaquera la poésie sur son pailler, il faudra qu
l’art d’imiter la nature. J’en appelle à vos réflexions mêmes sur la peinture . Je veux mourir s’il y a dans toutes ces têtes-là
nce qui n’est ni pour les poëtes ni pour les musiciens. En un mot, la peinture est-elle l’art de parler aux yeux seulement ? Ou
ate chose que la musique bien faite ! La plate chose qu’un morceau de peinture bien fait, bien peint. Concluez… concluez que La
les jouissances, ou les moyens infinis d’être heureux, la poésie, la peinture , la sculpture, la musique, les glaces, les tapiss
77 (1912) L’art de lire « Chapitre III. Les livres de sentiment »
nc les éléments nécessaires et suffisants pour juger de la vérité des peintures . Vous n’avez jamais vu le père Grandet ; mais vou
, très honnête homme : « Où prenez-vous donc la matière de toutes les peintures de vice que vous faites ? » Il répondit : « en mo
savait peindre ; pour reconnaître, du moins, la vérité de toutes les peintures de toutes les vertus et de tous les vices. Chacun
ittérature est plein de danger. La littérature proprement dite est la peinture de notre âme à tous et de nos mœurs à nous tous,
littérature, si romanesque ou si poétique qu’elle puisse être, ni la peinture , ni la sculpture, c’est l’architecture et la musi
ressé. Il était homme, par conséquent, à se tourner du côté des arts, peinture , musique, mais sans doute il n’avait point ces go
78 (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Bernardin de Saint-Pierre »
qu’inspire la nature, et aux tableaux qu’on en peut faire. Comme les peintures qu’on a données de ce genre de beautés naturelles
e des roses du jardin et de l’écume des flots. De tableau général, de peinture et de vue d’ensemble, il n’en faut pas demander à
e morale et à une poésie de plaisir ; il n’en est sorti aucune grande peinture naturelle. Au xvie  siècle, Marot, et après lui R
maint petit cadre riant à de fugitives pensées ; mais toujours pas de peinture . Ces jolis cadres ont même disparu, pour ainsi di
Boileau le petit nombre de vers qui peuvent passer pour des traits de peinture naturelle ; on ne trouverait guère que l’Épître à
de Port-Royal, et qui lui inspirait au déclin de sa vie cette aimable peinture des fleurs d’Esther. Mais les idées de goût qu’on
fils, plus tard, dans son Poème de la Religion, a fait de si tendres peintures des instincts et de la couyée des oiseaux, il se
oût, l’intervalle qui sépare Du Bartas de Delille. Mais, en véritable peinture , rien de direct ne s’était déclaré avant Rousseau
ersifiées : c’est la différence d’un léger pastel improvisé, et d’une peinture fine et attentive. Bien des pages de Paul et Virg
ies et de jours faux, et d’où il ne pouvait sortir autre chose que la peinture même qu’il en offrait, et l’impression enthousias
79 (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 juin 1886. »
ne (IV, mai 1886), quelques fautes à corriger dans les « notes sur la Peinture Wagnérienne » : page 103  3e ligne  lire : touffe
re bien plus poétiquement vrai que les laides, burlesques, écœurantes peintures qui en ont été faites avec un égal mauvais goût,
s modes divers d’une tâche commune. Par lui, l’Art n’est plus dans la peinture , ni dans la littérature, ni dans la musique, mais
par lequel nous pouvions concilier les deux tendances opposées de la peinture  : que les peintres, sans cesser être artistes, et
comme celle des sens. Mais la littérature, art des notions, comme la peinture , art des sensations, ont, sous le développement e
on des idées, produit des arts nouveaux, spécialement émotionnels. La peinture a produit les œuvres symphoniques des Vinci et de
ormes. Alors, sur le fondement d’une littérature enfin constituée, la peinture et la musique pourront ajouter leurs modes vitaux
naguère voulu éclairer, ici, par quelques exemples, une théorie de la peinture appuyée aux principes de l’esthétique wagnérienne
scriptions chaudes et précises, évidemment inférieures, pourtant, aux peintures précédentes du même écrivain. La psychologie est
. C.) [NdA] 18. Depuis les notes, publiées dans cette Revue, sur la Peinture Wagnérienne, une exposition impressionniste fut o
els de M. Degas, là, sont bien, assurément les chefs d’œuvre de toute peinture . J’ai admiré, encore, quelques images très légère
ram sa visite infructueuse au Pape. [NdE] ai. Après l’article sur la peinture wagnérienne, voilà donc la suite : la littérature
gnérienne. Wyzewa rappelle que depuis Wagner, l’art n’est pas dans la peinture , la musique ou la littérature mais dans l’union d
80 (1864) Physiologie des écrivains et des artistes ou Essai de critique naturelle
Et cette date n’est-elle pas la même qui se révèle également dans les peintures érotiques de Fragonard et de Boucher ? En fait d’
ce, par Regnier, par Boileau et par Buffon. Tout le monde connaît ces peintures d’une éternelle vérité ; je prie seulement le lec
le jour. Pour moi, je l’eusse bien deviné à la couleur blafarde de sa peinture . La nuit, quand l’inspiration lui venait, il se l
même sur les musiciens et sur la musique, sur les peintres et sur la peinture , sur les statuaires et sur la sculpture, sur les
nature. La musique a ce double caractère : étant, d’un côté, comme la peinture , un art qui s’adresse d’abord à la sensation et q
iologiques, produisent des effets nouveaux. De même qu’il se fait, en peinture , une combinaison du caractère et du tempérament d
pourrons toucher ce point, en passant, lorsqu’il sera question de la peinture et des influences réciproques des religions sur l
palachicola, ou du Mattawamkeag… Ouf ! « Les expositions annuelles de peinture à New-York suivent une marche progressive, mais e
et ce n’est peut-être pas du temps de Raphaël qu’on a le mieux parlé peinture . Vous imaginez ce qu’est la critique musicale à N
sical, mais plus haut de toute la hauteur de la musique par-dessus la peinture . Pérugin est à Raphaël ce que Haydn est à Mozart.
blond jusqu’à vingt-trois ans, — ne sont pas des génies bruns ? — En peinture , Raphaël d’un côté, Michel-Ange de l’autre, nous
mise aussi bien en musique qu’en littérature. Elle l’est également en peinture , en statuaire et en architecture, — ce que je fer
tatuaire et en architecture, — ce que je ferai voir rapidement. La peinture Selon Voltaire, « il n’en est pas de la peintu
rapidement. La peinture Selon Voltaire, « il n’en est pas de la peinture comme de la musique et de la poésie : une nation
partout, pour produire des œuvres extrêmement diverses, aussi bien en peinture , — quoi qu’il en dise, — qu’en littérature et en
prit de Voltaire, et celui de Stendhal. C’est dans son Histoire de la Peinture en Italie que celui-ci a bien touché ce point : «
moelle jusqu’aux ongles, épris de musique et de poésie autant que de peinture , mais, par-dessus tout, ardent coloriste ? Le mêm
bon contre l’invasion du gris. Excepté le gris, tout est légitime en peinture comme ton dominant ; mais le gris, c’est l’absenc
t de l’amour et doué de tous les talents, excellait à la fois dans la peinture , la sculpture, l’architecture, la musique, la poé
n élève favori, ce qu’on appelait alors son creato. L’historien de la Peinture en Italie dit à ce sujet : « Vinci, si beau lui-m
n’ont d’ailleurs pas beaucoup de pensée : effet d’un sang méridional. Peinture séduisante, mais molle et lâchée, qui paraît fait
r charmer les sens, comme les parfums et les fleurs. Ordinairement la peinture comme la poésie reflètent les pays qui les voient
goureusement rendu, vous n’aurez pas un penny. » Le génie anglais, en peinture , fut donc d’abord utilitaire, et ensuite réaliste
les complexions des peuples comme des individus, se marquent dans la peinture aussi bien que dans les autres arts. Et, dans cha
es races diverses se reconnaissent aisément, et c’est ce qui forme en peinture ce qu’on appelle des écoles. On dit l’école romai
s, sous les hautes digues de Hollande, commence la sombre et sérieuse peinture  : Rembrandt et Gérard Dow peignent où écrivent Ér
Ces influences diverses pourraient-elles ne pas se retrouver dans la peinture comme dans la musique et comme dans la littératur
rancher tout ce qui dépassait le nombre fixé par la loi54. Quant à la peinture et à la sculpture, le christianisme n’eut d’abord
ongea-t-elle d’abord qu’à le proscrire. Qu’était-ce d’ailleurs que la peinture et la sculpture ? C’était la glorification du cor
a religion chrétienne longtemps, par son esprit ascétique, éloigna la peinture des voies de la beauté. Il est intéressant de sui
nes, et continue l’œuvre de son maître Cimabue, la régénération de la peinture . Tout en restant dans le cercle des sujets sacrés
le nom de catholicisme, en un certain paganisme nouveau, pour que la peinture pût revenir à ce qui est son essence, à l’adorati
la Vierge. La religion catholique se fit gloire d’être la mère de la peinture moderne. La peinture, à son tour, fit mine de pro
on catholique se fit gloire d’être la mère de la peinture moderne. La peinture , à son tour, fit mine de propager la religion qui
des miracles. Stendhal dit à ce propos : « Il est plaisant de voir la peinture , un art frivole, faire la preuve d’un système rel
que Raphaël, Michel-Ange et les autres grands maîtres ont fait de la peinture religieuse, c’est parce qu’ils ont traité des suj
traité des sujets religieux ; mais, en réalité, leur oeuvre est de la peinture d’histoire. De toutes parts on revenait directeme
et n’a peint dans l’histoire sainte que l’histoire de l’humanité… La peinture , en accusant la vie dans toute sa plénitude, sort
vie dans toute sa plénitude, sort de la religion et n’est plus qu’une peinture historique se servant des sujets mythiques… Les m
s protestants, le nu est presque interdit par les mœurs, même dans la peinture et dans la sculpture. A la dernière exposition un
aractéristique ? C’est parce que l’art est naturellement païen que la peinture et le catholicisme, qui est le paganisme moderne,
ndant quelque temps, mais la compromit pour toujours. Au moment où la peinture mystique de l’école d’Ombrie, personnifiée d’abor
t qu’il ne s’aventura à suivre les libertés audacieuses du second. Sa peinture , toutefois, après avoir été d’abord uniquement re
Pendant qu’il travaillait à la Galathée, il abandonnait si souvent sa peinture pour aller chez la fornarina, qu’Agostino Chigi,
re humaine lui en offre d’inépuisables. Toujours est-il qu’il y a une peinture catholique et une peinture protestante : la premi
népuisables. Toujours est-il qu’il y a une peinture catholique et une peinture protestante : la première, plus préoccupée de la
l’idée et ne voulant regarder que le ciel. Au reste, c’est tantôt la peinture catholique qui l’emporte, et tantôt la peinture p
este, c’est tantôt la peinture catholique qui l’emporte, et tantôt la peinture protestante, selon le génie des artistes. Le Titi
la beauté. Nicolas de Pise ressuscite la sculpture, comme Cimabue la peinture . Michel-Ange, encore jeune, obtient du prieur de
rt ; mais il faut les connaître tous, pour exceller dans celui-là. La peinture et la sculpture, par exemple, se prêtent l’une à
tout au contraire, une sculpture essentiellement idéaliste, comme la peinture d’Ary Scheffer ? Un seul exemple suffira. La prin
critique physiologiste, que ne font la sculpture proprement dite, la peinture , la musique et la littérature. « Chaque oiseau a
plafond. Dans ce demi-jour que distinguait-on ? Des sculptures et des peintures étranges, des monstres de toute sorte, des lions
Nord, ce sont nos couchers de soleil qui donnèrent les modèles de la peinture sur verre. Chacun de nous, l’automne, au soleil c
uages les plus splendides effets de nos vitraux d’église. C’est notre peinture architecturale, comme la fresque est nationale po
us avons entrevu de l’esthétique américaine, en fait de musique et de peinture , doit nous faire assez pressentir que l’architect
nt morale : c’est une âme et quelquefois deux, — par exemple, dans la peinture , l’âme de l’artiste et celle du modèle, — lesquel
volent plus. L’Orcagna, comme le Giotto s’inspirent du Dante dans les peintures du Campo-Santo, qu’étudièrent tous les artistes d
rrige, l’épure, le recrée. Pour le plaisir de ses yeux, il invente la peinture , l’architecture, les arts plastiques, tout un mon
re encore Stendhal, lorsqu’il écrivait dans cette même Histoire de la Peinture en Italie : « Moi qui me nourris des mêmes anecdo
ux les asperges que les petits pois. » 50. Stendhal, Histoire de la Peinture en Italie. 51. Alfred Dumesnil, la Foi nouvelle
81 (1761) Salon de 1761 « Peinture —  Chardin  » p. 143
st homme d’esprit, et personne peut-être ne parle mieux que lui de la peinture . Il y a au salon de l’Académie, un tableau de réc
rdin a de l’originalité dans son genre. Cette originalité passe de sa peinture dans la gravure. Quand on a vu un de ses tableaux
82 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre premier. Beaux-arts. — Chapitre VII. Versailles. »
Chapitre VII. Versailles. La peinture , l’architecture, la poésie et la grande éloquence
, si des tableaux de miracles et de martyres y remplacent de profanes peintures , pourquoi l’ombre de Louis XIV s’en offenserait-e
83 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 27, que les sujets ne sont pas épuisez pour les poëtes, qu’on peut encore trouver de nouveaux caracteres dans la comedie » pp. 227-236
ouveaux caracteres dans la comedie Ce que nous venons de dire de la peinture se peut dire aussi de la poësie. Non seulement un
peints n’ennuieroient point, parce qu’ils sont dans la nature, et la peinture naïve de la nature plaît toujours. C’est donc par
les sçauroit demêler comme celui qui n’est pas né avec le genie de la peinture n’est pas capable de discerner dans la nature que
84 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 2, du génie qui fait les peintres et les poëtes » pp. 14-24
reur poëtique alloit jusques à la phrenesie. Le Tasse n’enfantoit ces peintures admirables, qu’il nous a faites d’Armide et de Cl
même des hommes d’esprit, qui avoient copié plusieurs fois ce que la peinture a produit de plus sublime, vieillir le pinceau et
leurs talens : c’est ce que nous allons discuter. La méchanique de la peinture est très-pénible, mais elle n’est pas rebutante p
85 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 7, que les genies sont limitez » pp. 67-77
es artisans, dont je parle, de connoître à quel genre de poësie et de peinture leurs talens les destinent, et de se borner au ge
qui lui a fait entreprendre de se rendre habile dans des genres de la peinture , pour lesquels il n’étoit point né, et qui lui a
uels il n’étoit point né, et qui lui a fait négliger les genres de la peinture ausquels il étoit propre. Les ouvrages qu’il a te
86 (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Léon Cladel »
à un tel degré qu’on est arraché à toute réflexion par la force de sa peinture . Cet homme, je ne dirai pas si naturel, mais si n
aller à la conquête de l’avenir, c’en serait fait à tout jamais de sa peinture , de l’originalité de ses modèles ; c’en serait fa
e moraliste républicain. Pour sa libre pensée, parlez-moi de sa libre peinture  ! Je ne crois pas plus au libre penseur qu’au mor
87 (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Molière »
actère est l’universalité, l’humanité éternelle intimement mêlée à la peinture des mœurs ou des passions d’une époque. Génies fa
nt en jeu dans la société. Molière est du siècle où il a vécu, par la peinture de certains travers particuliers et dans l’emploi
ystérieux aussi dans le talent dramatique et comique, c’est-à-dire la peinture des réalités amères moyennant des personnages ani
bonheur toujours, mais sans surpasser l’excellence de cette première peinture  : celui qui savait le plus fustiger et railler se
découvert et il est vôtre ; vous n’avez désormais qu’à y choisir vos peintures . Si vous imitez encore, ce sera que vous le voudr
re de poésie, qui n’est pas plus celle de Virgile et de Térence qu’en peinture la manière de Rubens n’est celle de Raphaël. Boil
usement à sa propre manière ; il y préconise, en effet ; Cette belle peinture inconnue en ces lieux, La fresque, dont la grâce,
ne, Les faux pas que peut faire un pinceau qui tâtonne ; Et sur cette peinture on peut, pour faire mieux, Revenir, quand on veut
elle chaleur de Molière pour la fresque, pour la grande et dramatique peinture , pour celle-là même qui agit sur les masses prost
ëme, disoit-il à M. Brossette, peut tenir lieu d’un traité complet de peinture , et l’auteur y a fait entrer toutes les règles de
ser, le caractère de ses poésies, en marquant ici la différence de la peinture à l’huile et de la peinture à fresque. Dans ce po
sies, en marquant ici la différence de la peinture à l’huile et de la peinture à fresque. Dans ce poëme sur la peinture, il a tr
peinture à l’huile et de la peinture à fresque. Dans ce poëme sur la peinture , il a travaillé comme les peintres à l’huile, qui
e son art eût remporté le prix, Si, moins ami du peuple en ses doctes peintures , Il n’eût pas fait souvent grimacer ses figures,
nie, il n’échappa point au malheur dont il avait donné de si folâtres peintures . Don Garcie était moins jaloux que Molière ; Geor
passion ou des circonstances, et qu’ils ne mêlent en apparence à ces peintures et à ces représentations fidèles rien de leur pro
88 (1856) Le réalisme : discussions esthétiques pp. 3-105
uvant être obtenue également par les contraires, il en résulte que la peinture du mal et même du laid a parfaitement le droit de
es politiques, la régénère : de quelle utilité peut-elle être pour la peinture et la statuaire ? Suffira-t-il de dire aux artist
. L’image du vice, comme de la vertu, est aussi bien du domaine de la peinture que de la poésie : suivant la leçon que l’artiste
Les danseuses nous ont dégoûtés de la statuaire et les modistes de la peinture . On fait maintenant, dans la patrie du goût, le l
sement abordée. Le romantisme a été un hymne, un chant, plutôt qu’une peinture et une analyse, et s’il a dépassé Rousseau, un aï
mal écrit ce qui charme les stylistes. Le plus souvent rejeté dans la peinture des mœurs populaires et rustiques par la nécessit
it durant l’exposition de 1853. Je n’ai jamais eu d’autres maîtres en peinture que la nature et la tradition, que le public et l
lume… Mais on a beau faire, la littérature ne peut ici lutter avec la peinture , et se ravale en étudiant les procédés de cet art
savoir ; il me suffit de voir aussi nettement leurs personnages qu’en peinture et d’être sûr qu’ils me resteront perpétuellement
yeux, mais pour le cerveau ; il en est de même de tous les arts : La peinture qui ne s’adresse qu’aux yeux, la musique qui ne s
À l’heure qu’il est, madame, on voit à deux pas de l’exposition de peinture , dans l’avenue Montaigne, un écriteau portant en
tons, puisqu’on a transporté la langue musicale dans le domaine de la peinture . L’impression de ses tableaux n’en sera que plus
vres en musique ne signifient pas plus que les tonalités bruyantes en peinture . On appelle maladroitement coloristes des maîtres
: « L’image du vice comme de la vertu est aussi bien du domaine de la peinture que de la poésie : suivant la leçon que l’artiste
s tant de scrupules. Le réalisme (selon M. Courbet) est un système de peinture qui consiste à exalter et à outrer un des côtés r
oduction matérielle des objets. Un homme très exactement imité par la peinture n’est, en résumé, que le cadavre d’un homme (oh !
ela ! On passerait encore par-dessus ces prétentions ridicules, si la peinture de M. Courbet signifiait quelque chose. Mais on s
rreurs de son client ! Il est bien évident que, quand ces qualités de peinture sont unies a des sujets qui ne blessent ni le goû
ne sauriez rencontrer autre part, ajoute un entrain particulier à ces peintures d’un ton cru, qui, loin de craindre la pleine lum
ppui solide de la réalité. Les Quatuors de l’île Saint-Louis sont une peinture de mœurs d’une vérité minutieuse et absolue. Tous
nous dire qu’une si large place donnée à l’élément poétique, dans la peinture de la vie humaine, tend à amoindrir la réalité au
mplification des moyens et de la vulgarisation de l’art. Partout, aux peintures cauchemardantes et désespérées, succède l’affirma
t ; Il n’y en a donc pas de secondaires. M. B. 4. Voir les curieuses peintures de l’église Saint-Étienne-du-Mont. 5. Les uns ai
89 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Richepin, Jean (1849-1926) »
Malgré l’osé, le cru, et même le cynique, à quelques endroits, de sa peinture , ce n’est nullement un réaliste de nos jours. Il
s les sentiments de la vie, et il les mêle — et fougueusement — à ses peintures . Il sait s’incarner dans les gueux qu’il peint Ma
aut bien le dire, le seul sentiment qui l’aurait mis au-dessus de ses peintures , le sentiment qui lui aurait fait rencontrer cett
e Pierrot, dans cette gamme de la concurrence vitale qui s’appelle la peinture des portraits, en démontrant la supériorité du mi
90 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 45, de la musique proprement dite » pp. 444-463
le secours du chant, de l’harmonie, et du rithme. C’est ainsi que la peinture fait ses imitations par le secours du trait, du c
pes de la musique, sont donc les mêmes que ceux de la poësie et de la peinture . Ainsi que la poësie et la peinture, la musique e
es que ceux de la poësie et de la peinture. Ainsi que la poësie et la peinture , la musique est une imitation. La musique ne sçau
omme les beautez de l’execution doivent servir en poësie, ainsi qu’en peinture , à mettre en oeuvre les beautez d’invention et le
91 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Ch. Bataille et M. E. Rasetti » pp. 281-294
nalytique des plus perçants, qui a introduit l’analyse jusque dans la peinture , sans que la peinture soit morte du coup ! M. Cha
çants, qui a introduit l’analyse jusque dans la peinture, sans que la peinture soit morte du coup ! M. Charles Bataille, au cont
s tous les deux ! Ils appartiennent tous les deux à cette École de la peinture , fausse même en peinture, en littérature, exécrab
artiennent tous les deux à cette École de la peinture, fausse même en peinture , en littérature, exécrable, que l’on appelle le R
92 (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « Edmond et Jules de Goncourt »
re de talent ne peut s’appliquer tout entier, on le comprend, qu’à la peinture des choses vues, de la vie moderne, surtout paris
la composition pourtant. Comme leur talent naturel allait plutôt à la peinture curieuse et trépidante des « milieux » qu’à l’inv
ar un singe dans un atelier n’était pas absolument indispensable à la peinture du monde des artistes. Mais, encore une fois, si
ir, aucune intention grossière, aucun esprit de banale irréligion. La peinture est délicieuse et d’une justesse exquise. Et pour
le reste de son attitude, qui rompt brusquement la délicatesse de la peinture  ? J’aimerais qu’elle continuât de souffrir silenc
n noble cœur. On inventait la flatterie des épithètes morales pour sa peinture  ; on disait qu’elle était « loyale et véridique »
crivent beaucoup pour l’oreille. MM. de Goncourt, au moins dans leurs peintures , écrivent uniquement pour les yeux. Stylistes, il
re où elle s’enfonce sans finir. » Ils écrivent tranquillement : « En peinture , il ne voyait qu’une peinture…48 » — Beaucoup de
r. » Ils écrivent tranquillement : « En peinture, il ne voyait qu’une peinture …48 » — Beaucoup de leurs périodes, si on les juge
et leurs nerfs pour n’être jamais démonté par les étrangetés de leur peinture écrite. De bons esprits, même d’assez fins lettré
93 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre IV. La fin de l’âge classique — Chapitre II. La Bruyère et Fénelon »
La Bruyère ; l’homme. — 2. Les Caractères : composition du livre. La peinture de l’homme et la peinture de la société. L’origin
. Les Caractères : composition du livre. La peinture de l’homme et la peinture de la société. L’originalité de La Bruyère : réal
antes ; cela ne l’embarrasse pas, puisqu’il juxtapose sans fondre. Sa peinture de l’homme est juste, un peu banale ; c’est l’hom
idées comme dans son vêtement. Plus serrée et plus personnelle est la peinture de la société. La Bruyère la voit fondée sur la n
, des sentiments faux, de la fade galanterie, et un abus monotone des peintures de l’amour ; mais il est à noter qu’il admet Phèd
étude des institutions et de leurs transformations, dramatique par la peinture des mœurs, des caractères, par la vraie et vive c
er un regard vers les beaux-arts, essayer d’intéresser son élève à la peinture , juger Raphaël, ou Titien, ou Poussin. Fénelon se
94 (1874) Portraits contemporains : littérateurs, peintres, sculpteurs, artistes dramatiques
dont il fallait peindre les décors, ce qui tournait mes idées vers la peinture . J’avais attrapé une huitaine d’années, et l’on m
cune idée de me faire littérateur, mon goût me portait plutôt vers la peinture , et avant d’avoir fini ma philosophie j’étais ent
s préféré la statue à la femme et le marbre à la chair. Mes études de peinture me firent apercevoir d’un défaut que j’ignorais,
avec l’école naturellement plus fréquentes. Peu à peu je négligeai la peinture et me tournai vers les idées littéraires. Hugo m’
critique d’art. Un de nos premiers articles fut une appréciation des peintures d’Eugène Delacroix à la Chambre des députés. Tout
t à un homme que de n’en pas être un autre. Si vous excellez dans les peintures riantes, dans les descriptions vives et chaudes,
he, le régent lui criait : « Vous ne faites rien, Lambert ! » A cette peinture si vive et si vraie des souffrances de la vie de
ey, les Quentin-Durward, etc. Jusqu’alors le roman s’était borné à la peinture d’une passion unique, l’amour, mais l’amour dans
se ou quelque vétille de ce genre ? Balzac excelle d’ailleurs dans la peinture de la jeunesse pauvre comme elle l’est presque to
encore pour de simples fictions romanesques et non pour de sérieuses peintures de la vie, étonnaient singulièrement les abonnés
e roman ne plurent pas tout d’abord  les analyses philosophiques, les peintures détaillées de caractères, les descriptions d’une
ttait à l’œuvre, ampliant toujours, ajoutant un trait, un détail, une peinture , une observation de mœurs, un mot caractéristique
ites-la aussi petite que possible, elle existe toujours, ne fût-ce en peinture que la perspective, en littérature que la langue.
sorte de coupole, repoussée par le plafond cintré d’un boudoir et la peinture fraîche des volets fermés. Quand on pénétrait dan
brèche jaune, avec bas-reliefs de stuc ; un boudoir en dôme, dont les peintures anciennes avaient été restaurées par Edmond Hédou
e longue haleine, intéressant, rempli de piquantes observations et de peintures curieuses. Nous avouons pourtant que ce que nous
e des plus curieuses, illuminée par la fantasmagorie de l’opium et la peinture des hallucinations les plus brillantes, les plus
t d’une sagacité parfaite, et il apportait dans l’appréciation [de la peinture une subtilité métaphysique et une originalité de
nt d’une couleur étrange et splendide, attire Bouilhet, et c’est à la peinture de tels sujets qu’est surtout propre son hexamètr
ypte, la Chine y figurent dans tout l’éclat de leur bizarrerie. A ces peintures exotiques se mêlent des pièces modernes, d’un sen
intenant Paul de Kock est devenu un auteur historique. Il contient la peinture de mœurs disparues en une civilisation aussi diff
e pas moins aux points les plus ardus et les plus transcendants de la peinture . Il y a quelques mois, je reçus une lettre de M. 
son ombre portée ; tous détails de végétation qui ne sont plus de la peinture , mais bien de la botanique  Et le cheval du docte
des peintes, des dessins à la plume, des travaux sur l’histoire de la peinture et les maîtres italiens, un séjour à Pise et un a
lternatives de mal et de pire, il continua à étudier l’histoire de la peinture , la propriété et la préparation des couleurs, et
des poëtes. Quant aux rafraîchissements, ils seront remplacés par des peintures murales qu’on demandera aux artistes amis ; cette
J’aurais peur d’être taxé d’exagération en disant que la vue de cette peinture me rendit malade et m’inspira la nostalgie de l’O
ma véritable patrie, et, lorsque je détournais les yeux de l’ardente peinture , je me sentais exilé ; je le vois encore cet énor
s frivoles et peut-être puériles qu’on vient de lire. Aujourd’hui les peintures du salon de la rue du Doyenné ont disparu sous un
ait si vite, que son ombre ne pouvait la suivre sur les murailles. La peinture avait ses Orientales comme la poésie. Une des glo
esque. Au salon de 1844, qui, si cette expression peut s’étendre à la peinture , fut le chant du cygne de Marilhat, il envoya hui
est peut-être le chef-d’œuvre du peintre, nous dirions presque de la peinture . Jamais l’art du paysagiste n’est allé plus haut
remplacés par des fresques. En quelques jours le salon fut couvert de peintures , et réellement nous faisions, sans le savoir, act
des Gaules, toile héroïque, suprême effort de l’artiste. Les grandes peintures murales de Chassériau : la chapelle de Sainte-Mar
le saint Luc peignant le portrait de la Vierge, grande et magistrale peinture , un peu trop systématiquement large peut-être, ma
ecommandait par un aspect mat de fresque et de véritables qualités de peinture murale. Cet hémicycle assure contre l’oubli le no
lieu, que faites-vous ici  Viennent ensuite les anges représentant la peinture , la sculpture, la gravure, la poésie : puis enfin
iciles. Sûr d’atteindre son but tôt ou tard, Ingres, quoiqu’il vît sa peinture peu goûtée ou méconnue tout à fait, s’obstinait à
rme abrupte, concise et bizarre, contiennent toute l’esthétique de la peinture . Son influence a été profonde et se continue. Hip
dans une salle à part, chapelle privilégiée de ce grand jubilé de la peinture , et les adorateurs du beau y vinrent de tous pays
e était la cause de cette aversion profonde ? Casimir Delavigne de la peinture , par de sages concessions, par de prudentes hardi
sans crainte de vous tromper : Cet homme, assurément, n’aime pas la peinture . Delaroche a beaucoup trop pensé à ces visiteurs
é ou le choix du fait. Là est le seul, le vrai, l’éternel sujet de la peinture . L’on a dans ces derniers temps confondu l’idée l
les fois qu’il lui laissa voir ses toiles. Il a mis le drame dans la peinture . Chacun de ses tableaux est un cinquième acte de
honneurs possibles, qu’il s’est trompé de vocation en choisissant la peinture qui lui a valu tant de renommée ; mais après troi
ent pas toujours l’art sérieux : il y a beaucoup d’adresse dans cette peinture  : la paille destinée à boire le sang de la victim
ic français que cette scène si émouvante ne constitue pas de la bonne peinture , et que la moindre esquisse d’un Vénitien de la d
eur bistrée des grands maîtres de l’école romaine ; il y a dans cette peinture d’éminentes qualités ; mais, comme nous l’avons d
rait dans l’hémicycle où se fait la distribution des prix : une vaste peinture murale se déroule sous la coupole, éclairée par u
re à toutes les mémoires pour qu’il soit nécessaire de la décrire. La peinture murale a cet avantage d’agrandir la manière des a
ndir la manière des artistes. Il semble qu’au contact de la pierre la peinture devienne plus robuste  Paul Delaroche, sans attei
nt, quelle sera la place de Paul Delaroche dans l’avenir ? il sera en peinture ce que Casimir Delavigne est en poésie. (L’Artist
précipitèrent du haut d’un rocher ; c’était là un beau sujet pour la peinture . Ary Scheffer le traita avec une fougue de colori
plus humanitaire que religieuse, pouvait fournir de beaux motifs à la peinture . Mais chez notre artiste, la main trahissait souv
ourtant sa place n’est pas à dédaigner. Il fut comme le Novalis de la peinture , et s’il n’eut pas le tempérament d’un artiste, i
ique, la recherche de l’idéal et du style, les dédains superbes de la peinture d’histoire pour la réalité, le goût de l’arrangem
llé de tout son éclat. Il y a dans ces toiles, d’une dimension que la peinture n’aborde pas ordinairement, quelque chose de l’il
te ne trouvent pas à s’y déployer aussi librement que dans ses autres peintures . Sa manière nette, rapide et facile ne suffit pas
é de cette fougue puissante, lui conseillait de ne pas exposer. Cette peinture , qui rompait si brusquement avec les traditions a
é. Quoi qu’en puissent dire ses détracteurs, il avait apporté dans la peinture française un élément nouveau, la couleur, à prend
apelle des Saints-Anges à Saint-Sulpice. Personne n’entendit mieux la peinture murale et décorative ; il y montra dans la compos
fonde. Chrétien d’une piété convaincue et pratique, il apportait à la peinture religieuse un élément bien rare aujourd’hui, la F
’il y déploya, qu’il n’avait pas encore trouvé sa véritable voie : la peinture murale et religieuse. La chapelle de Saint-Jean,
re, une sobriété magistrale et ce dédain des vains effets qu’exige la peinture associée à l’architecture et faisant corps avec e
s Prés a reçu des mains d’Hippolyte Flandrin un vêtement d’admirables peintures qui recouvrent son chœur et sa nef aux arcades ro
chin furent les Delacroix, les Decamps, les Marilhat, les Cabat de la peinture de théâtre. Ils y apportèrent l’invention, l’auda
se. Thierry était de cette époque où la décoration rivalisait avec la peinture et ne se faisait pas à grand renfort de clinquant
ères manifestations d’un talent qui a tenu ce qu’il promettait. Cette peinture s’écartait déjà du poncif académique et indiquait
e n’était pas là tout le talent d’Appert. Il entendait à merveille la peinture décorative, et il a peint dans la salle à manger
t et l’impression du moment. Il y en avait de tous les pays, mais les peintures faites en Espagne nous plaisaient surtout ; il no
anctuaires où son talent s’exerçait, s’était adonné de toute âme à la peinture religieuse. Élève et admirateur d’Orsel, il avait
, tant il semblait étranger aux subterfuges et au charlatanisme de la peinture moderne. Bien mieux et bien plus profondément qu’
sitions. Un Christ enfant au Salon de 1849, moment peu favorable à la peinture mystique, quelques portraits de l’Ange gardien co
de la vie, sont à peu près tout ce que le public a pu voir de lui. La peinture murale dans des églises ou des couvents éloignés
uses et séraphiques compositions, tendres et claires de ton comme les peintures à l’eau d’œuf ou les gouaches des missels sobreme
omme ils le sont de la poésie et comme ils l’étaient sans doute de la peinture . Déjà, dans l’atelier de Dupaty, le jeune Simart
95 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre premier. Beaux-arts. — Chapitre V. Sculpture. »
tiennent à la partie technique de l’art, ce que nous avons dit de la peinture s’applique également à la sculpture. La statue de
’Anne de Bretagne. 137. Comme au tombeau du duc d’Harcourt. 138. La peinture souffre plus facilement la représentation du cada
96 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « William Cowper, ou de la poésie domestique (I, II et III) — III » pp. 178-197
re citation que je veuille faire de Cowper : ne perdons rien de cette peinture perlée et finie, et toutefois si vivante et si na
n. » Une de ses dernières pièces de vers, intitulée Le Rejeté, est la peinture d’un matelot tombé en pleine mer pendant le voyag
Unwin, il écrivait à son ami Joseph Hill ; « Vous vous souvenez de la peinture que fait Rousseau d’une matinée anglaise ; telles
eille et comparable à celle des Anglais, je pensais moins encore à la peinture directe de la nature considérée en elle-même, pei
ns encore à la peinture directe de la nature considérée en elle-même, peinture dont notre prose élevée présente de si belles et
mais ! » Bernardin de Saint-Pierre, chez nous, a fréquemment mêlé aux peintures naturelles de vives images de la vie et de la fél
97 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Jules De La Madenène » pp. 173-187
é de paysan à laquelle il a consacré ses facultés d’observation et de peinture , — lui donc, l’auteur du Marquis des Saffras, sai
la manière, qui est essentiellement différente, la supériorité d’une peinture sans exagération et sans outrance, prise dans la
sure juste de son cadre et dans la réalité. Ce n’est pourtant pas une peinture sobre, c’est une peinture qui a, au contraire, so
dans la réalité. Ce n’est pourtant pas une peinture sobre, c’est une peinture qui a, au contraire, son opulence, mais fondue da
98 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Sur l’École française d’Athènes »
ois et venaient se combiner entre elles. On va d’ordinaire étudier la peinture et l’architecture en Italie, c’est bien : la pein
aire étudier la peinture et l’architecture en Italie, c’est bien : la peinture y vit tout entière dans ses chefs-d’œuvre les plu
En un mot, si Rome est justement le foyer tout trouvé d’une école de peinture , le centre le plus naturel pour l’architecture es
99 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 24, objection contre la solidité des jugemens du public, et réponse à cette objection » pp. 354-365
est des arts dont les productions tombent sous le sentiment, c’est la peinture , c’est la poësie. Ils n’operent que pour nous tou
leau, qu’on peut appeller le mérite étranger, mais c’est parce que la peinture et la poësie elles-mêmes sont incapables d’en déc
ux, c’est qu’ils ont d’autres connoissances que celles de l’art de la peinture et de l’art de la poësie. Quand il s’agit d’un de
100 (1765) Articles de l’Encyclopédie pp. 3665-7857
ux : elle en est un pour celui qui met l’essence de la poësie dans la peinture  : un troisieme donne le nom de poëme à la comédie
ut encore que tout ce qui se passe & se dit sur la scene soit une peinture si naïve de la société, qu’on oublie qu’on est au
les différentes modifications qu’on y observa successivement dans la peinture des mœurs. D’abord on osa mettre sur le théatre d
nissant du théatre toute imitation personnelle, borna la comédie à la peinture générale des mœurs. C’est alors que la comédie no
ours, comme les portraits de Vandeyk & de Latour, le mérite de la peinture , lors même qu’on ne sera plus en état de juger de
re sur lequel tous les traits du ridicule sont épuisés, & dont la peinture n’est plus qu’une école pour les jeunes gens qui
aux yeux des honnêtes gens. Le choix des objets & la vérité de la peinture caractérisent la bonne comédie. Le Malade imagina
, Mesure, Modulation, Mouvement , &c. Dans la Sculpture & la Peinture , c’est peu d’étudier la nature en elle-même, mode
la concevoir & celui qui la peint & celui qui en critique la peinture . La fausse éloquence est également facile à profe
nature une vie & une face nouvelle ; tantôt il l’embellit par ses peintures , tantôt il la trouble par ses prestiges & en
est absurde & barbare, qui tend à corrompre ou à mutiler dans la Peinture les beautés de l’original. Telle étoit la déclama
à la déclamation comique ; personne n’ignore qu’elle ne doive être la peinture fidele du ton & de l’extérieur des personnage
lle entente de ses vêtemens, aux chefs-d’oeuvre de Sculpture & de Peinture qu’il a sçavamment observés. La quatrieme enfin,
aesivit coelo lucem, ingemuitque reperta. L’actrice qui liroit cette peinture sublime, apprendroit à mourir sur le théatre. Dan
’objet, non dans la force de l’expression. Tout ce qui seroit beau en peinture , doit être beau sur le théatre. Et que ne peut-on
e parler lui-même, & cet artifice ne sert qu’à développer par une peinture plus animée le caractere & les desseins de ce
ent destinés. Le moine n’en est pas moins ridiculement placé dans ces peintures allégoriques. Rien de plus délicat, de plus ingén
me le reste des hommes ; cependant on écarte ces tristes images de la peinture de leur vie. Pourquoi ? parce qu’on se propose de
eau d’une condition digne d’envie, ne pourroit-elle pas être aussi la peinture d’un état digne de pitié ? en seroit-elle moins u
l & vrai, se fondent sur ce principe, que tout ce qui est beau en peinture , doit l’être en poésie ; & que les paysans de
’une sorte d’objets qui doivent être bannis de la Poésie, comme de la Peinture  : ce sont les objets dégoûtans, & la rusticit
ibulle, le portrait d’Apollon qu’il voit en songe ; dans Properce, la peinture des champs élisées ; dans Ovide, le triomphe de l
a pas besoin de l’exactitude philosophique, c’est donc vouloir que la Peinture puisse se passer de la correction du dessein. Or
u & de tems : il a sur elle le même avantage que la Poésie sur la Peinture . La tragédie n’est qu’un tableau ; l’épopée est u
beauté de la Poésie ; c’est la chaleur de la narration, la force des peintures , l’intérêt de l’intrigue, le contraste des caract
de hardiesse & de chaleur. Les discours répondent à la beauté des peintures  ; & si dans l’un & l’autre genre Lucain p
it aux harangues véhémentes ; les vers de sept, de six & cinq aux peintures les plus vives & les plus fortes. On trouve d
épopée. Voyez Tragédie. Mais la partie épique permet, exige même des peintures plus fréquentes & plus vives : ou ces peintur
t, exige même des peintures plus fréquentes & plus vives : ou ces peintures présentent l’objet sous ses propres traits, &
nt assez de bien peindre, il faut bien choisir ce qu’on peint : toute peinture vraie a sa beauté ; mais chaque beauté a sa place
un lecteur judicieux, est déplacé dans l’épopée. Il faut, dit-on, des peintures simples & familieres pour préparer l’imaginat
ertes, où le génie peut s’enrichir : c’est de-là qu’il peut tirer des peintures dignes de remplir les intervalles d’une action hé
t aussi rares que précieux. Le mérite le plus général des ouvrages de Peinture , de Sculpture, de Poésie, est dans l’exécution ;
écision du dialogue, dans la variété, la force, & la rapidité des peintures , en un mot dans le génie poétique, don précieux &
ni dans le familier, ni dans l’héroïque. Si ses réflexions & ses peintures l’emportent vers l’un, ses sujets le ramenent à l
n l’image & le sentiment qui lui est propre ; on le voit dans ses peintures , dans son dialogue, dans ses harangues. Qu’on lis
eintures, dans son dialogue, dans ses harangues. Qu’on lise, pour ses peintures , la fable d’Apollon & de Borée, celle du Chên
l’une & de l’autre dans ses récits, dans ses réflexions, dans ses peintures  ; plus il semble persuadé, pénétré de ce qu’il ra
ns étendu, la fiction est essentielle à tous les arts d’imitation. En Peinture , les Vierges de Raphael & les Hercules du Gui
ature spectatrice pour l’intéresser & l’émouvoir. Horace, dans la peinture des moeurs, laisse le choix ou de suivre l’opinio
tous les pays & de tous les siecles. La fiction doit donc être la peinture de la vérité, mais de la vérité embellie, animée
Poésie, dans sa course rapide, semble avoir tout moissonné ; mais la Peinture , dont la carriere est à-peu-près la même, en est
les Peintres ensemble. Il faut que les difficultés méchaniques de la Peinture donnent à l’imagination des entraves bien gênante
and toutes ces absurdités auront été bannies de la poésie & de la peinture , le génie & l’art n’auront rien perdu. En un
dans le fantastique. On en voit mille exemples en sculpture & en peinture  ; c’est une palme terminée en tête de cheval, c’e
, le prestige de la Poésie, le charme de la Musique, l’illusion de la Peinture , &c. ont du paroître des prodiges, dans les t
que & la Poesie civilisoient les hommes, où la Sculpture & la Peinture imprimoient à la terre le respect & l’adorati
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