Section 38, que les
peintres
du temps de Raphaël n’avoient point d’avantage su
mps de Raphaël n’avoient point d’avantage sur ceux d’aujourd’hui. Des
peintres
de l’antiquité Nos poëtes françois sont donc à
nt que s’il pouvoit le bâtir avec de la pierre et avec du marbre. Nos
peintres
sont en cela bien plus heureux que nos poëtes. Le
rbre. Nos peintres sont en cela bien plus heureux que nos poëtes. Les
peintres
qui travaillent aujourd’hui emploïent les mêmes c
loïent les mêmes couleurs et les mêmes instrumens qu’ont emploïez les
peintres
, dont on peut opposer les ouvrages à ceux qu’ils
t on peut opposer les ouvrages à ceux qu’ils font tous les jours. Nos
peintres
, pour ainsi dire, composent dans la même langue q
dans la même langue que parloient leurs prédécesseurs. En parlant des
peintres
les prédécesseurs des nôtres, je n’entends point
peintres les prédécesseurs des nôtres, je n’entends point parler des
peintres
du tems d’Alexandre Le Grand et de ceux du tems d
faire un paralelle avec la mécanique de la peinture moderne. Par les
peintres
prédécesseurs des nôtres, j’entends parler seulem
les peintres prédécesseurs des nôtres, j’entends parler seulement des
peintres
qui se sont produits depuis le renouvellement des
. Je ne sçache point qu’il soit venu jusques à nous aucun tableau des
peintres
de l’ancienne Grece. Ceux qui nous restent des pe
n tableau des peintres de l’ancienne Grece. Ceux qui nous restent des
peintres
de l’ancienne Rome, sont en si petite quantité, e
lui qui represente l’arrivée de la sainte famille en égypte. Ce grand
peintre
vivoit encore quand cette superbe mosaïque fut dé
Rome sur les murailles, n’a été fait que long-tems après la mort des
peintres
celebres de la Grece. Or il paroît par les écrits
elebres de la Grece. Or il paroît par les écrits des anciens, que les
peintres
qui ont travaillé à Rome sous Auguste et sous ses
egne de cet empereur. Nous ignorons quel rang pouvoit tenir entre les
peintres
de son tems l’artisan qui les fit, et ce qui se p
er . J’avoüerai après cela qu’il seroit imprudent de soûtenir que les
peintres
de l’antiquité grecque et romaine aïent surpassé
que les peintres de l’antiquité grecque et romaine aïent surpassé nos
peintres
, parce que les sculpteurs anciens ont surpassé le
eaux ne font point ces effets prodigieux que les tableaux des anciens
peintres
ont fait quelquefois : suivant les apparences, le
i disposez à se passionner que l’étoient les compatriotes des anciens
peintres
de la Grece, plusieurs tableaux de Raphaël, de Ru
e les ont pas vûs absolument, et qui ne connoissent pas la maniere du
peintre
qui les a faits, que par voïes de comparaison. No
aison. Nous-mêmes, lorsque nous parlons à quelqu’un des tableaux d’un
peintre
qu’il ne connoît pas, nous sommes poussez par l’i
ct à nous servir de cette voïe de comparaison. Nous donnons l’idée du
peintre
inconnu en le comparant aux peintres connus, et c
mparaison. Nous donnons l’idée du peintre inconnu en le comparant aux
peintres
connus, et cette voïe est la meilleure voïe de de
mpose comme l’autre. Or nous n’avons pas sur les ouvrages des anciens
peintres
de la Gréce, le sentiment de personne qui ait vû
de la Gréce, le sentiment de personne qui ait vû les ouvrages de nos
peintres
modernes. Nous ne sçavons pas même quelle compara
ns de la peinture antique qui nous restent, et les beaux tableaux des
peintres
de la Gréce qui ne subsistent plus. Les écrivains
nous rendre plus capables de juger la question de la superiorité des
peintres
de l’antiquité sur les peintres modernes. Ces écr
ger la question de la superiorité des peintres de l’antiquité sur les
peintres
modernes. Ces écrivains se sont contentez de rama
mmenter en philologues, sans les expliquer par l’examen de ce que nos
peintres
font tous les jours, et même sans appliquer ces p
de certain sur la composition, sur l’expression et sur le coloris des
peintres
de l’antiquité. Nous avons crû à propos de divise
ttoresque, il faut avoüer que dans les monumens qui nous restent, les
peintres
anciens ne paroissent pas superieurs, ni même éga
ne un grand nombre de faits et plusieurs détails qui prouvent que les
peintres
anciens se piquoient d’exceller dans l’expression
ns se piquoient d’exceller dans l’expression, du moins autant que les
peintres
de l’école romaine se sont piquez d’y exceller. L
oit pas bien difficile à comprendre, et il seroit à souhaiter que les
peintres
modernes n’eussent jamais inventé d’allegorie plu
poëte diroit que le dieu de l’himen se crut obligé de récompenser le
peintre
qui avoit célebré si galamment un de ses triomphe
moins aussi-bien que nous dessiner élegamment et correctement. Leurs
peintres
avoient même plus d’occasions que les notres n’en
re antique faite au pinceau, nous ne sçaurions juger à quel point les
peintres
de l’antiquité ont excellé dans le coloris, ni s’
C’étoit apparemment de cette distance qu’il étoit vû sur le mur où le
peintre
l’avoit fait. Il semble que les recits de Pline e
ens n’égalassent du moins dans cette partie de l’art, les plus grands
peintres
modernes. Les passages de ces auteurs que nous ne
es passages de ces auteurs que nous ne comprenions pas bien quand les
peintres
modernes ignoroient encore quels prestiges on peu
s depuis que Rubens, ses éleves, Michel Ange de Caravage, et d’autres
peintres
les ont expliquez bien mieux les pinceaux à la ma
sque aussi-bien que Raphaël, Rubens, Paul Veronése et quelques autres
peintres
modernes. Le lecteur se souviendra de ce qui a do
oëtes latins avoient sur les poëtes françois ; j’avois avancé que les
peintres
des siecles précedens n’avoient pas eu le même av
ntres des siecles précedens n’avoient pas eu le même avantage sur les
peintres
qui travaillent aujourd’hui, ce qui m’a mis dans
ecessité de dire les raisons pour lesquelles je ne comprenois pas les
peintres
grecs et les anciens peintres romains dans ma pro
our lesquelles je ne comprenois pas les peintres grecs et les anciens
peintres
romains dans ma proposition. J’y reviens donc et
tres romains dans ma proposition. J’y reviens donc et je dis, que les
peintres
qui ont travaillé depuis que les arts sont sortis
s pittoresques. La composition allegorique est de deux especes. Ou le
peintre
introduit des personnages allegoriques dans une c
igenie, et c’est ce qu’on appelle faire une composition mixte : ou le
peintre
imagine ce qu’on appelle une composition purement
iques sont des êtres qui n’existent point, mais que l’imagination des
peintres
a conçus et qu’elle a enfantez en leur donnant un
n leur donnant un nom, un corps et des attributs. C’est ainsi que les
peintres
ont personifié les vertus, les vices, les roïaume
genre humain. Les personnages allegoriques modernes sont ceux que les
peintres
ont inventez depuis peu et qu’ils inventent encor
rs cadets qui depuis une centaine d’années sont sortis du cerveau des
peintres
, sont des inconnus et des gens sans aveu, qui ne
on esprit, quand il l’occupe à donner le jour à de pareils êtres. Les
peintres
qui passent aujourd’hui pour avoir été les plus g
iques. Il est vrai que Raphael en a produit de cette espece ; mais ce
peintre
si sage ne les emploïe que dans les ornemens qui
e de Marie De Medicis à Marseille, est une composition historique. Le
peintre
a voulu répresenter l’évenement suivant la verité
eine, et d’autres un peu mortifiées de voir un dauphin en France. Les
peintres
sont poëtes, mais leur poësie ne consiste pas tan
ue j’ose critiquer dans le tableau de Rubens. Mais, me dira-t-on, les
peintres
ont été de tout-tems en possession de peindre des
istoire obligeoit d’y mettre. Je réponds que cette licence donnée aux
peintres
et aux poëtes, doit s’entendre, comme Horace l’ex
telle attitude qu’il auroit voulu. Ce n’est point que je dispute aux
peintres
le droit qui leur est acquis de peindre des siren
ine à la croïance qui avoit cours dans les tems où l’évenement que le
peintre
et le poëte répresentent est arrivé. Ainsi je reg
ces tems-là, parce que les hommes croïoient alors leur existence. Le
peintre
qui répresente les avantures d’un heros grec ou r
rons de ceux qui faisoient peindre des sujets de devotion, et que les
peintres
plaçoient autrefois dans des tableaux plus devots
ion est la répresentation d’une action qui n’arriva jamais, et que le
peintre
invente à plaisir pour répresenter un ou plusieur
ne veut point traiter en s’assujetissant à la verité historique. Les
peintres
font servir encore ces compositions à peu près au
r composition que de ces personnages simboliques éclos du cerveau des
peintres
et des poëtes. De ce genre sont deux tableaux du
en détrempe et qu’on peut voir dans le cabinet du roi. Dans l’un, le
peintre
a répresenté l’homme tyrannisé par les passions,
Les compositions allegoriques de la seconde espece sont celles où le
peintre
mêle des personnages historiques avec les personn
, sont une composition mixte. L’action du tableau est feinte, mais le
peintre
introduit dans cette action qui est le type de l’
i IV et plusieurs autres personnages historiques. Il est rare que les
peintres
réussissent dans les compositions purement allego
être mise en oeuvre que dans une necessité urgente, et pour tirer le
peintre
d’un embarras dont il ne pourroit sortir par la r
sion un excès de complaisance, et déferant trop à l’art, il permit au
peintre
d’alterer l’élegance et la simplicité de sa pensé
de nous instruire, de nous attacher, et même de nous interesser. Les
peintres
tirent de grands secours de ces compositions alle
e. Il seroit superflu de prendre beaucoup de peine pour persuader aux
peintres
qu’on peut faire quelquefois un bon usage des com
la peinture, j’ose avancer que rien n’a plus souvent écarté les bons
peintres
du veritable but de leur art, et ne leur a fait f
spectateurs dont l’imagination n’est point du même étage que celle du
peintre
. Ce sens misterieux est placé si haut que personn
qu’elles ne devineroient pas le quart de ce qu’a voulu répresenter ce
peintre
trop ingenieux, sans l’explication de ces tableau
ien la mit par écrit et l’insera dans ses entretiens sur les vies des
peintres
. Toutes les nations et les françois principalemen
incipalement, se lassent bientôt de chercher le sens des pensées d’un
peintre
qui l’enveloppe toujours. Les tableaux de la gale
quelque chose qui pique son goût particulier dans des tableaux où le
peintre
a répresenté un point d’histoire dans toute sa ve
tableaux est des plus élegantes, chacun dis-je voudroit bien que les
peintres
n’y eussent point introduit un si grand nombre de
e parler de ces figures qu’on appelle communement des grotesques. Les
peintres
doivent emploïer l’allegorie dans les tableaux de
’application qu’il en falloit faire. Mais c’est assez d’honneur à nos
peintres
que d’être admis à répresenter historiquement ceu
servir à leur gré, pour exposer de pareils sujets. Ce que je dis des
peintres
je le pense des poëtes, et je n’approuve pas plus
senter le merite de l’intercession des saints. Vous reduisez donc les
peintres
à la condition de simples historiens, m’objectera
’essence de la peinture ? Vous voulez éteindre dans l’imagination des
peintres
ce feu qui merite qu’on les traite quelquefois d’
’un annaliste scrupuleux ? Je réponds que l’enthousiasme qui fait les
peintres
et les poëtes ne consiste pas dans l’invention de
ne furent jamais pensées, qu’à copier la nature, ainsi que fait votre
peintre
, qui excelle dans l’expression des passions ? Je
mettre, et c’est dans cet état qu’il le faut peindre. Il faut que le
peintre
applique encore à la tête qu’il fait ce que les l
n veut le traiter en vers. Il est des sujets plus avantageux pour les
peintres
que pour les poëtes, comme il en est qui sont plu
comme il en est qui sont plus avantageux pour les poëtes que pour les
peintres
. C’est ce que je vais tâcher d’exposer, après avo
e plus intelligible. Un poëte peut nous dire beaucoup de choses qu’un
peintre
ne sçauroit nous faire entendre. Un poëte peut ex
exprimer plusieurs de nos pensées et plusieurs de nos sentimens qu’un
peintre
ne sçauroit rendre, parce que ni les uns, ni les
e, l’exemple que tu dois periroit avec toi. Ne peut être rendu par un
peintre
. Il peut bien, en donnant à Cornelie une contenan
on fils pouvoit faire seul contre trois combattans : qu’il mourût. Un
peintre
peut bien faire voir qu’un homme est ému d’une ce
pport à la situation du personnage qui parle, il est très-rare que le
peintre
puisse l’exprimer assez intelligiblement pour êtr
enir. La compassion du public sera du côté de pareils accusateurs. Un
peintre
ne sçauroit exprimer la plûpart de ces sentimens
épresente une action, ne nous fait voir qu’un instant de sa durée, le
peintre
ne sçauroit atteindre au sublime que les choses q
ent rien. Il est encore plus facile, sans comparaison, au poëte qu’au
peintre
de nous affectionner à ses personnages, et de nou
rieures comme la beauté, la jeunesse, la majesté et la douceur que le
peintre
peut donner à ses personnages, ne sçauroient nous
onnera au heros inconnu qu’il voudra nous rendre cher. Voilà ce qu’un
peintre
ne sçauroit faire : il est réduit à se servir pou
étoit D’Andeli en Normandie. Je me suis étonné plusieurs fois que les
peintres
qui ont un si grand interêt à nous faire reconnoî
irs, où l’esprit ne prend point de part, est bien courte. Le sens des
peintres
gothiques, tout grossier qu’il étoit, leur a fait
l’intelligence de ses sujets qu’il avoit tirez de l’éneïde. Déja les
peintres
dont on grave les ouvrages commencent à sentir l’
après leurs tableaux. Le poëte arrive encore plus certainement que le
peintre
à l’imitation de son objet. Un poëte peut emploïe
ait qui jamais ait été mis sur le théatre. Il n’en est pas de même du
peintre
qui ne peint qu’une seule fois chacun de ses pers
ntour n’est point précisement la ligne qu’il falloit tirer, l’idée du
peintre
avorte ; et le personnage, au lieu d’exprimer une
u lieu d’exprimer une passion, ne fait plus qu’une grimace. Ce que le
peintre
fait de mieux dans les autres parties du visage,
pression qu’il veut imiter. Ainsi quoiqu’il soit des caracteres qu’un
peintre
ne puisse pas exprimer, moralement parlant, il n’
us allons voir aussi qu’il est bien des beautez dans la nature que le
peintre
copie plus facilement, et dont il fait des imitat
le secours du jeu muet des acteurs. On conçoit facilement comment un
peintre
varie par l’âge, le sexe, la patrie, la professio
il faut les exposer aux yeux. Au contraire rien n’est plus facile au
peintre
intelligent que de nous faire connoître l’âge, le
expressions sont les mêmes, ne fut jamais fait d’après la nature. Le
peintre
ne trouve donc aucune opposition du côté de la mé
ue expression un caractere particulier. Il arrive même souvent que le
peintre
, en operant comme poëte, se suggere à lui-même co
soit possible de pousser l’invention poëtique plus loin que ce grand
peintre
l’a fait dans les tableaux de son bon tems. Une a
é sur des veritez dont il avoit depuis long-tems une idée confuse. Le
peintre
oppose à ces philosophes des jeunes gens et des f
valet. Susanne y comparoît devant le peuple accusée d’adultere, et le
peintre
la represente dans l’instant où les deux vieillar
’abord l’accusée qui se présenteroit avec une pareille contenance. Le
peintre
a varié le temperament des fameux vieillards, l’u
uelle on leur fait joüer un rôle, sont froids à l’excès en poësie. Le
peintre
au contraire peut faire intervenir à son action a
ement des sujets est extrêmement important, et l’on peut adresser aux
peintres
comme aux poëtes les vers qu’Horace écrivit pour
e, comme nous avons déja dit, les rendre interessans. Au contraire le
peintre
à qui ces moïens manquent, ne doit jamais entrepr
, ait entendu parler. Il faut que ce monde les connoisse déja, car le
peintre
ne peut faire autre chose que de les lui faire re
pectateurs pour le tableau dont ils ne connoissoient pas le sujet. Le
peintre
doit avoir cette attention sans cesse, mais elle
du merite de ces ouvrages, lui apprend en même-tems l’histoire que le
peintre
y peut avoir traitée. Il est des sujets generalem
Lombardie. Saint Martin coupant son manteau, action dans laquelle les
peintres
et les sculpteurs le répresentent ordinairement,
s parler, et d’en faire vos personnages. Que n’eut pas dit Horace aux
peintres
s’il leur avoit adressé la parole.
homme excelle en des ouvrages d’un genre different… etc. . Ceux des
peintres
qui ont excellé à peindre l’ame des hommes, et à
ue les ouvriers médiocres de l’école romaine. Nous avons vû plusieurs
peintres
hollandois, doüez d’un talent merveilleux pour im
, quand ils voïent leurs efforts avorter plusieurs fois de suite. Ces
peintres
flegmatiques ont donc eu la perseverance de cherc
nt pas mieux fonduës dans la nature que dans leurs tableaux. Mais ces
peintres
ont mal réussi dans les autres parties de l’art,
e, ou la cuisine d’un païsan : leurs heros sont des faquins. Ceux des
peintres
hollandois, dont je parle, qui ont osé faire des
es expressions de ces personnages sont encore basses et comiques. Ces
peintres
peignent Ulisse sans finesse, Susanne sans pudeur
ndois, au nombre desquels on voit bien que je ne comprens pas ici les
peintres
de l’école d’Anvers, ont bien connu la valeur des
urs locales, mais ils n’en ont pas sçû tirer le même avantage que les
peintres
de l’école venitienne. Le talent de colorier, com
la même chose. On peut mettre en quelque façon Teniers au nombre des
peintres
dont je parle, quoiqu’il fût né en Brabant, parce
arce que son génie l’a déterminé à travailler plûtôt dans le goût des
peintres
hollandois que dans le goût de Rubens et de Vandi
bens et de Vandick ses compatriotes, et même ses contemporains. Aucun
peintre
n’a mieux réussi que Teniers dans les sujets bas
bleaux. On appelle communément des pastiches les tableaux que fait un
peintre
imposteur, en imitant la main, la maniere de comp
, en imitant la main, la maniere de composer et le coloris d’un autre
peintre
, sous le nom duquel il veut produire son ouvrage.
aussi-bien que Le Bassan, il ne seroit pas moins admirable parmi les
peintres
, que Jules Cesar l’est parmi les heros. C’est cel
d on étudie un art pour lequel on est né. … etc., dit Quintilien. Tel
peintre
demeure confondu dans la foule qui seroit au rang
en. Tel peintre demeure confondu dans la foule qui seroit au rang des
peintres
illustres, s’il ne se fût point laissé entraîner
s mieux être un des premiers parmi les païsagistes que le dernier des
peintres
d’histoire ? Ne vaut-il pas mieux être cité pour
onner davantage. Ainsi le travail et l’experience font bien faire aux
peintres
, comme aux poëtes, des ouvrages plus corrects, ma
les idées par-dessus les images, ni un écrivain… littéraire. C’est un
peintre
, — un peintre à la plume, et à une plume trempée
dessus les images, ni un écrivain… littéraire. C’est un peintre, — un
peintre
à la plume, et à une plume trempée dans le vermil
ublicain en politique soit fier comme un paon d’avoir de tels aïeux !
Peintre
à la Rubens et à la Rabelais, peintre de grande n
un paon d’avoir de tels aïeux ! Peintre à la Rubens et à la Rabelais,
peintre
de grande nature, peintre de kermesses, de foules
eux ! Peintre à la Rubens et à la Rabelais, peintre de grande nature,
peintre
de kermesses, de foules, de ruées, de batailles,
ande nature, peintre de kermesses, de foules, de ruées, de batailles,
peintre
du tempérament physique le plus impétueusement dé
impétueusement débordé, Cladel s’est trouvé républicain comme il est
peintre
, et pour les mêmes raisons. La République, pour c
mme il est peintre, et pour les mêmes raisons. La République, pour ce
peintre
genuine, c’est un tableau, une suite de tableaux
e l’objet en le regardant, et le républicain, chez lui, est tellement
peintre
, qu’il rajeunit et splendifie par la couleur les
la teigne de son Pouilleux. III Ah ! il est bien heureux d’être
peintre
. S’il ne l’était pas, que serait-il ?… Mais il l’
orceau de terre sacrée pour être fort… Malgré son talent herculéen de
peintre
, Cladel perdrait la moitié de sa palette s’il ne
’enfance, il est de cette religion qu’on peut appeler la religion des
peintres
, et d’où sont sortis Michel-Ange et Raphaël. Clad
jeu vous-même sur son livre, et voyez si Cladel est autre chose qu’un
peintre
; mais un peintre d’une force infinie ! Dans ce l
son livre, et voyez si Cladel est autre chose qu’un peintre ; mais un
peintre
d’une force infinie ! Dans ce livre, le républica
out entière, ou du moins la grande Commune de France ! L’esprit de ce
peintre
, qui comprend la diversité, ne veut pas de la mon
que l’ennemi peut avoir ajoûtée à la charge de ce vaisseau. Comme les
peintres
parlent tous, pour ainsi dire, la même langue, il
angue, ils ne peuvent pas emploïer les traits célebres, dont un autre
peintre
s’est déja servi, lorsque les ouvrages de ce pein
s, dont un autre peintre s’est déja servi, lorsque les ouvrages de ce
peintre
subsistent encore. Le Poussin a pu se servir de l
ce peintre subsistent encore. Le Poussin a pu se servir de l’idée du
peintre
grec qui avoit représenté Agamemnon la tête voilé
vec les mains dans le tableau de la mort de Germanicus. Le tableau du
peintre
grec ne subsistoit plus, quand le peintre françoi
e Germanicus. Le tableau du peintre grec ne subsistoit plus, quand le
peintre
françois fit le sien. Mais Le Poussin auroit été
action avec d’autres personnages, on est loüé de l’avoir fait. Qu’un
peintre
se serve donc de l’Apollon de Belveder pour rep
ur la placer dans un tableau telle qu’elle est dans sa niche. Que les
peintres
donnent donc la vie à ces statuës, avant que de l
ratiqué dans ses ouvrages les leçons qu’il donne dans cet écrit ! Les
peintres
qui font de l’antique le même usage que Raphaël,
poësies anciennes par rapport au temps où ils composoient, comme les
peintres
illustres que j’ai citez, se sont servis des stat
tres que j’ai citez, se sont servis des statuës antiques. Quant à ces
peintres
sans verve, qui ne sçavent faire autre chose en c
. Il y a bien de la difference entre emporter d’une gallerie l’art du
peintre
, entre se rendre propre la maniere d’operer de l’
des personnes intelligentes, il est vrai qu’ils peuvent empêcher les
peintres
et les poëtes de faire des fautes ; mais comme il
cismes, dont ses premiers thêmes ont été remplis certainement. Si les
peintres
et les poëtes ont le malheur de faire leur appren
mment. Il ne fait pas une élegie ni un tableau, sans devenir meilleur
peintre
ou meilleur poëte ; et il surpasse enfin ceux qui
raconté, que Le Poussin avoit été jusques à la fin de sa vie un jeune
peintre
du côté de l’imagination. Son mérite avoit survéc
ntions. à cet égard, il n’en est pas tout-à-fait des poëtes comme des
peintres
. Le plan d’un long ouvrage, dont la disposition p
[autres
peintres
] Michel Van Loo, directeur de l’école. Il a du
traits de lui. Hallé. Pauvre homme. Vien. Sans contredit le premier
peintre
de l’école pour le technique, s’entend ; pour l’i
pour les tableaux de chevalet et pour la grande machine. La Grenée.
Peintre
froid, mais excellent dans les petits sujets ; c’
lent diminue. Belle. Belle n’est rien. Bachelier, fut autrefois bon
peintre
de fleurs et d’animaux. Depuis qu’il s’est fait m
tits tableaux sont déjà recherchés comme s’il n’était plus. Excellent
peintre
de genre, mais il s’en va. Vernet. Homme excelle
Vernet. Homme excellent dans toutes les parties de la peinture. Grand
peintre
de marine et de paysage. Millet. Nul. Lundberg.
neau, fut quelque chose autrefois dans le pastel. La Tour. Excellent
peintre
en pastel. Grand magicien. Roslin. Assez bon por
. Il y a de bonnes choses d’elle en fleurs et en animaux. Machy. Bon
peintre
de bâtimens et de ruines modernes. Drouais. C’es
sans talent, mais il faut attendre. Guérin. Rien. Robert. Excellent
peintre
de ruines antiques. Grand artiste. Mme Therbouch
fera-t-il un second ? Je n’en sais rien. Monnet. Rien. Taraval. Bon
peintre
et dont le talent est à peu près ce qu’il sera. I
e de st Cloud, mais surtout par sa coupole de st Roch, c’est un grand
peintre
. Il dessine bien, mais sèchement ; il ordonne ass
ison de qui un homme du monde qui peint par amusement ou par goût, un
peintre
du pont notre-dame, même un académicien de st Luc
Section 27, qu’on doit plus d’égard aux jugemens des
peintres
qu’à ceux des poëtes. De l’art de reconnoître la
es peintres qu’à ceux des poëtes. De l’art de reconnoître la main des
peintres
Le public écoute avec plus de prévention les pe
e la main des peintres Le public écoute avec plus de prévention les
peintres
qui font le procès à un tableau, que les poëtes q
ture, mais ils ne sont point capables pour cela de juger du mérite du
peintre
. Pour être capable de juger de la loüange qui lui
aire. Voilà ce que les gens du métier sçavent. Ainsi la réputation du
peintre
, dont le talent est de réussir dans le clair-obsc
e, et dont il juge par lui-même. Nous voïons aussi par l’histoire des
peintres
que les coloristes sont parvenus plus tard à une
es coloristes sont parvenus plus tard à une grande réputation que les
peintres
célebres par leur poësie. On voit bien qu’en suiv
s’en rapporter, quand on veut sçavoir autant qu’il est possible, quel
peintre
a fait le tableau, mais elles ne sont point pour
e la premiere classe, parce qu’il est décidé qu’il est l’ouvrage d’un
peintre
des plus illustres. Quoique l’expérience nous ens
de s’égarer, même quand il opere de bonne foi. On sçait que plusieurs
peintres
se sont trompez sur leurs propres ouvrages, et qu
é son trait pour le rendre plus semblable au trait naturel d’un autre
peintre
. On est maître en peignant de repasser à plusieur
donner lieu à des comparaisons mortifiantes. Quand les poëtes et les
peintres
les mieux inspirez donnent, ou des poëmes compose
re assez bien une vierge avec l’enfant sur ses genoux sans être grand
peintre
, la difference du simple ouvrier et de l’artisan
étenduë. Il est quelques vierges de Carle Maratte, que les amis de ce
peintre
soûtiennent approcher assez de la beauté de celle
outrée. Quelle difference entre les grandes compositions de ces deux
peintres
, et qui s’avisât jamais de les mettre en paralell
e les mettre en paralelle ! Quoique la présomption soit familiere aux
peintres
presque autant qu’aux poëtes, Carle Maratte, lui-
cat d’Alexandre VII. Carle Maratte aïant été choisi comme le premier
peintre
de Rome pour mettre la main au plafond dont je pa
comme un autre, ainsi qu’on peut apprendre à prononcer comme lui. Le
peintre
médiocre qui voudroit contrefaire une grande comp
geon ou du Titien. Il faudroit avoir un génie presque égal à celui du
peintre
qu’on veut contrefaire, pour réussir à faire pren
ntrefaire, pour réussir à faire prendre notre ouvrage pour être de ce
peintre
. On ne sçauroit donc contrefaire le génie des gra
s leur temps. On est surpris en voïant ces tableaux, mais c’est qu’un
peintre
, qui ne manquoit pas de talens, ait si mal emploï
Chapitre XXI. Le littérateur chez les
peintres
Denis Diderot, qui fut homme de lettres à un d
avec des anecdotes, aux lecteurs de la Revue Bleue. Il n’y a que les
peintres
pour savoir de la peinture, et les écrivains de l
utant la technique du vers moderne. Resterait à faire rédiger par des
peintres
des propos touchant leur art. Mais, las, la plume
ts, et puis osent-ils dire des camarades ce qu’ils pensent ? (Car les
peintres
avec infiniment de raison préfèrent la pratique d
né de spirituels comptes rendus ; mais n’est-il pas plus écrivain que
peintre
? — Alors quoi ? Rien, peut-être. Renoncer. S’abs
gas, de Pissarro, de Meissonnier, de Toulouse-Lautrec, de Sisley, des
peintres
symbolistes, etc. Des gons de goût préfèrent au d
on jour, dans des salles aérées ; en même temps l’effort réalisé d’un
peintre
durant un certain nombre d’années est mis sous le
ent les œuvres des artistes au public à qui elles sont destinées. Les
peintres
n’ont pas encore trouvé le moyen de vivre sans ve
quand nous déplorons : « Ce sont des halles. » Eh, tant mieux pour le
peintre
s’il y peut débiter ses produits sans aller faire
Salons, les négliger, les faire tomber en désuétude, c’est mettre les
peintres
dans la triste position sociale des musiciens. «
voir, proposer une symphonie de génie à Lamoureux ou à Choudens. Les
peintres
ont ce privilège que tout Paris, une fois l’an, s
du talent, il faut ouvrir les portes. Et ils viendront. La réserve de
peintres
novateurs à l’égard des salons est moins de l’org
ison qui ne vous loge point au bout de la table. * * * J’ai nommé les
peintres
novateurs. En temps que novateurs, je les aime. À
peintres novateurs. En temps que novateurs, je les aime. À propos des
peintres
de la venue la plus récente, une seule question s
que symbolistes, appeler des harmonistes. * * * Subsidiairement, les
peintres
révolus, du Pont des Arts et du quai Malaquais, m
s souverains et les applaudissemens des contemporains qui forment des
peintres
et des poëtes illustres ? Ne sont-ce pas plûtôt l
us les païs sont-ils propres à produire de grands poëtes et de grands
peintres
? N’est-il point des siecles stériles dans les pa
’élevation où ils étoient montez comme d’eux-mêmes. Enfin les grands
peintres
furent toujours contemporains des grands poëtes,
uver fort au long, qu’il est des païs où l’on ne vit jamais de grands
peintres
ni de grands poëtes. Par exemple, tout le monde s
hollandois ont montré plus de vigueur et plus de feu d’esprit que les
peintres
leurs compatriotes. Il semble que la poësie ne cr
e nation, si l’on en excepte l’italienne, il ne s’est point établi de
peintre
étranger en Angleterre, qui n’ait gagné trois foi
usqu’ici cependant aucun anglois n’a mérité d’avoir un rang parmi les
peintres
de la premiere, et même parmi ceux de la seconde
de bons musiciens et d’excellens poëtes, mais il n’a point produit de
peintres
qui tiennent parmi les peintres célebres le même
poëtes, mais il n’a point produit de peintres qui tiennent parmi les
peintres
célebres le même rang que les philosophes, les sç
es nations qui se sont distinguez dans la même profession qu’eux. Les
peintres
anglois se reduisent à trois faiseurs de portrait
. Les peintres anglois se reduisent à trois faiseurs de portrait. Les
peintres
qui fleurirent en Angleterre sous Henri VIII et s
leurirent en Angleterre sous Henri VIII et sous Charles I étoient des
peintres
étrangers qui apporterent dans cette isle un art
Ceux mêmes qui de nos jours ont passé en Angleterre pour les premiers
peintres
du païs n’étoient pas anglois. Vario étoit napoli
s, et même en grands poëtes tant en vers qu’en prose, n’a point eu de
peintre
de la premiere classe, à peine compte-on deux esp
été obligez d’emploïer, pour travailler à l’Escurial et ailleurs, des
peintres
étrangers. Les arts liberaux ne sont jamais sorti
r grec qui se sera diverti à faire des figures égyptiennes, comme nos
peintres
se divertissent quelquefois à imiter dans leurs o
t encore. Petrone écrit que les égyptiens ne formoient que de mauvais
peintres
. Il dit que les égyptiens avoient nui beaucoup à
e servir des pinceaux et des couleurs, mais sans pouvoir en faire des
peintres
intelligens. Les indiens qui ont si bien appris l
est des païs où les causes morales n’ont jamais fait éclore de grands
peintres
ni de grands poëtes, mais ce qui prouve encore d’
plaît. Avant Jules II l’Italie avoit eu des papes liberaux envers les
peintres
et les gens de lettres, sans que leur magnificenc
largesses aïent procuré à leurs regnes, l’honneur d’avoir produit un
peintre
ou un poëte françois dont les ouvrages fussent mi
aisoit faire à Raphaël. Ses liberalitez et son accüeil attirerent les
peintres
en France ; mais bien que continuées durant un re
durant un regne de trente-trois ans, elles ne purent former de grands
peintres
parmi ses sujets. Les peintres qui s’établirent a
ans, elles ne purent former de grands peintres parmi ses sujets. Les
peintres
qui s’établirent alors en France y moururent sans
nte années de soin et de dépenses ont à peine produit trois ou quatre
peintres
, dont les ouvrages soient bien marquez au coin de
ien marquez au coin de l’immortalité. On observera même que les trois
peintres
françois qui firent un si grand honneur à notre n
là. Elle n’a pas voulu produire dans son siecle la quantité d’habiles
peintres
qu’elle produisit d’elle-même dans le siecle de L
cellens dans la sculpture et dans la gravure, au lieu de produire des
peintres
excellens. C’est précisement ce que nous avons vû
it en Italie sous le pinceau de Cimabué. Il arriva bien que plusieurs
peintres
se rendirent illustres dans les deux siecles suiv
ecles suivans, mais aucun ne se rendit excellent. Les ouvrages de ces
peintres
, si vantez de leur temps, ont eu en Italie le sor
e dans l’élegance des contours et dans le beau jet des draperies. Les
peintres
sçavoient arranger les figures d’un tableau, mais
yre d’un saint n’émouvoit aucun des spectateurs. Les assistans que le
peintre
introduisoit à cette action tragique, n’étoient l
acle. Un poëte diroit que chaque nouvel ouvrage de Raphaël faisoit un
peintre
. Cependant les causes morales ne faisoient rien a
les éleves de leur propre génie. Venise se vit riche tout-à-coup en
peintres
excellens, sans que la republique eût fondé depui
epublique eût fondé depuis peu de nouvelles academies, ni proposé aux
peintres
de nouveaux prix. Les influences heureuses qui se
e, furent chercher Le Correge dans son village pour en faire un grand
peintre
d’un caractere particulier. Il osa le premier met
s figures véritablement en l’air, et qui plafonnent, comme disent les
peintres
. Raphaël en peignant les nopces de Psyché sur la
la peinture faisoit par tout où il y avoit des sujets capables d’être
peintres
. Le premier de ces tableaux, qu’une inscription m
oris. Il y a même plus d’intelligence du clair-obscur, que les autres
peintres
n’en avoient en ces temps-là. On y remarque des i
es ancêtres poëtiques de La Fontaine ? Pour dire quelque chose de nos
peintres
, Freminet et Vouet, qui travailloient sous Louis
nature avoit produit liberalement et sans secours extraordinaire, les
peintres
fameux du siecle de Leon X les recompenses, les s
du siecle dernier on y voïoit même encore de grands maîtres. Mais ces
peintres
étoient des étrangers, tels que Poussin, les élev
t formé dans le cours de dix ou douze années une école de cinq ou six
peintres
, dont les ouvrages font encore une partie de la g
s des cohortes prétoriennes n’ont pas empêché qu’il n’y eut de grands
peintres
, de grands sculpteurs, de grands orateurs et de g
l semble du moins que Quellins, qu’on peut regarder comme son dernier
peintre
, doive mourir sans éleves dignes de lui. On n’en
erniers efforts pour les soutenir. troisième refléxion.que les grands
peintres
furent toujours les contemporains des grands poët
ïs, ont presque tous été contemporains. Non-seulement les plus grands
peintres
de toutes les écoles ont vécu dans le même temps,
ificats de Jules II de Leon X et de Clement VII si fertiles en grands
peintres
produisirent aussi les meilleurs architectes et l
les novateurs entreprennent de faire des proselites de bonne foi. Le
peintre
qui travaille dans Rome, parvient donc bien-tôt à
pensent pas de même sur les beaux arts. Tout italien devient donc un
peintre
pour les tableaux d’un peintre étranger. Il plain
aux arts. Tout italien devient donc un peintre pour les tableaux d’un
peintre
étranger. Il plaint même, pour ainsi dire, les id
t porté ce tableau, le fit voir à Carle-Maratte. Quel dommage, dit ce
peintre
, par une de ces saillies qui font avec un trait l
e, il s’étoit trouvé des hommes assez ennemis de la réputation de nos
peintres
françois pour déchirer les estampes gravées d’apr
gravées d’après Le Sueur, Le Brun, Mignard, Coypel et quelques autres
peintres
de notre nation, que les chartreux de cette ville
reux de cette ville ont placées avec des estampes gravées d’après des
peintres
italiens dans la gallerie qui regne sur le cloîtr
aissassent plus ouverte à tous venans la gallerie où les estampes des
peintres
françois sont exposées. Le préjugé des françois e
au qu’on expose sous nos yeux approche de la perfection où les autres
peintres
ont atteint, et dans quelle classe il est digne d
qu’à Paris. Avant que Vandyck eut travaillé en Angleterre, les autres
peintres
lui donnoient des rivaux que le public abusé croï
prix qu’on proposoit se presenta pour les faire tous. Mais les autres
peintres
firent suggerer à ces bons peres de partager l’ou
s tableaux plus curieuse, et que l’émulation obligeroit encore chaque
peintre
à se surpasser lui-même dans un ouvrage destiné p
Comme nous avons vû en France plus de poëtes excellens que de grands
peintres
, le goût naturel pour la poësie a eu plus d’occas
raînée par Junon. C’est une faute indigne d’un artiste aussi sage. Le
peintre
n’a qu’un instant, et il ne lui est pas plus perm
e. Il me faut un plaisir pur et sans peine ; et je tourne le dos à un
peintre
qui me propose un emblème, un logogriphe à déchif
stiges de la passion qui passe, il peut aussi rester au moment que le
peintre
a choisi, soit dans les attitudes, soit dans les
e cite sans rougir une épigramme de Ferrand. Je pardonne au poète, au
peintre
, au sculpteur, au philosophe même un instant de v
ou de Chardin ! C’est sous ce point de vue surtout, que le travail du
peintre
d’histoire est infiniment plus difficile que celu
vail du peintre d’histoire est infiniment plus difficile que celui du
peintre
de genre. Il y a une infinité de tableaux de genr
tableau de bataille qui pût supporter le regard du roi de Prusse ? Le
peintre
de genre a sa scène sans cesse présente sous ses
Le peintre de genre a sa scène sans cesse présente sous ses yeux ; le
peintre
d’histoire ou n’a jamais vu ou n’a vu qu’un insta
pauca ex industria, plurima ex animo. L’immensité du travail rend le
peintre
d’histoire négligent dans les détails. Où est cel
le peintre d’histoire négligent dans les détails. Où est celui de nos
peintres
qui se soucie de faire des pieds et des mains ? I
trait et du buste annonce la décadence des deux arts. Point de grands
peintres
qui n’aient su faire le portrait : témoins Raphae
a commencé. Pierre disait un jour : Savez-vous pourquoi, nous autres
peintres
d’histoire nous ne faisons pas le portrait. C’est
us ne faisons pas le portrait. C’est que cela est trop difficile. Les
peintres
de genre et les peintres d’histoire n’avouent pas
rait. C’est que cela est trop difficile. Les peintres de genre et les
peintres
d’histoire n’avouent pas nettement le mépris qu’i
ne sont rien quand ils n’ont pas porté ce mérite au dernier degré. Le
peintre
de genre de son côté regarde la peinture historiq
nsulté la nature des choses dans cette division. On appelle du nom de
peintres
de genre indistinctement et ceux qui ne s’occupen
niere, Wowermans, Greuze, Chardin, Loutherbourg, Vernet même sont des
peintres
de genre. Cependant je proteste que le Père qui f
pensent. La ligne était tracée de toute éternité : il fallait appeler
peintres
de genre les imitateurs de la nature brute et mor
ppeler peintres de genre les imitateurs de la nature brute et morte ;
peintres
d’histoire, les imitateurs de la nature sensible
çue, est facile à compter. Un mot encore, avant que de finir, sur les
peintres
de portrait et sur les sculpteurs. Un portrait pe
je pourrais trouver le public disposé à accueillir cette histoire du
peintre
Louis David et de son école. L’admiration pour le
s il s’est trouvé aux prises pendant sa vie. En effet, L. David, déjà
peintre
et maître célèbre à la fin du règne de Louis XVI,
e l’industrie, cet homme appartient de droit à l’histoire. Tel fut le
peintre
Louis David, dont la vie, comme on sait, a été si
ans conseil et sans guide, il copiait de faibles gravures d’après les
peintres
académiciens dont la renommée durait encore, les
l’admiration de tous. On s’efforçait de séparer l’homme politique du
peintre
, et ceux surtout qui, comme Étienne, étaient jeun
Horaces et du Brutus, éprouvaient une vive curiosité de rencontrer ce
peintre
célèbre. C’était l’une des idées fixes d’Étienne.
i préoccupait l’assemblée en ce moment. Le représentant du peuple, le
peintre
David, était à la tribune, où il balbutiait quelq
r des tableaux des Horaces et de Brutus, il savait que David était le
peintre
le plus renommé de l’époque ; aussi, malgré les c
r en lui la curiosité plus vive que jamais de voir les ouvrages de ce
peintre
. Mais les Horaces et le Brutus, les deux tableaux
e honnêteté parfaite, ne manquant pas d’esprit, c’était d’ailleurs un
peintre
plus propre à faire des croquis et des compositio
ce que la pénétration. C’était Alexandre, le fils de Mme C., femme du
peintre
de batailles. À l’arrivée d’Étienne, Alexandre se
in et lui dit : « Vous savez sans doute que le dernier entré chez les
peintres
fait le ménage ? Tenez, ajouta-t-il en montrant l
aient, à proprement parler, des meubles d’atelier, puisqu’en effet ce
peintre
les a copiés dans ses ouvrages. C’est ce dont on
osition. Tel était encore cependant le mystère dont s’entouraient les
peintres
dans leurs ateliers, que l’espoir qu’eut Étienne
ncouragements avec bienveillance. Cette visite, ces paroles reçues du
peintre
le plus renommé de France mirent la joie au cœur
nce avec les artistes voisins. Il se faisait journellement, entre les
peintres
habitant le palais du Louvre, des échanges de men
au concours décennal, l’excellent Taillasson, homme très-spirituel et
peintre
de talent, et Valenciennes, qui ramona le bon goû
ait fait, en le regardant comme faisant partie de l’école. L’apprenti
peintre
, tout vif et étourdi qu’il fût, et tout mauvais é
que ses appartements étaient décorés des tableaux de plusieurs jeunes
peintres
de l’école nouvelle. Mais quelles pouvaient être
On eût dit que Mme de Noailles connaissait la vie d’atelier comme un
peintre
, et elle poussa même la gentillesse avec Étienne,
lupart des écrivains qui nous ont transmis des détails sur la vie des
peintres
et sur l’histoire de leurs écoles ont omis de fai
r conséquent à gauche en entrant, était un espace vide que les élèves
peintres
occupaient avec leurs chevalets, et entre ceux-ci
ux républicain incorrigible, un peu moins bavard que son condisciple,
peintre
médiocre, écrivain de pamphlets politiques, et pa
plus ordinairement par David pour visiter et corriger ses élèves. Le
peintre
s’occupait alors du tableau des Sabines déjà ébau
lui servait de texte pendant la revue de toutes les études des élèves
peintres
et dessinateurs. « Eh bien ! disait-il au plus v
riers de ce genre pour ceux qui sont plus ou moins adroits. Mais être
peintre
médiocre, mauvais ! oh ! non, messieurs, je vous
tu sens, copie comme tu vois, étudie comme tu l’entends, parce qu’un
peintre
n’est réputé tel que par la grande qualité qu’il
t Philippe de Champagne. » Le maître corrigea encore quelques élèves
peintres
, sur lesquels il ne trouva rien de particulier à
peler ici les noms. Le maître avait achevé de corriger les études des
peintres
et des dessinateurs d’après nature, lorsqu’en tir
iller si vous vous trouvez dans l’embarras. » Au nombre des apprentis
peintres
auxquels ces paroles s’adressaient se trouvaient
her quelle était la constitution de cette petite démocratie de jeunes
peintres
, on fera connaître les noms de quelques-uns des é
était boiteux, sa figure était laide, il n’avait ni disposition comme
peintre
, ni esprit comme homme, et il exigeait de l’argen
ment part. Au milieu de ces tempêtes bouffonnes se trouvait Langlois,
peintre
froid et de peu d’imagination, mais imitateur fin
t avec lui pour faire en commun une vigoureuse résistance, si quelque
peintre
osait encore exiger d’eux, par la force, d’humili
ché d’eux en cas d’attaque. Ces précautions ne furent pas vaines. Les
peintres
, et Roland tout le premier, se le tinrent pour di
’il se trouva encore de jeunes élèves qui fissent les commissions des
peintres
, ce ne fut que parmi les plus paresseux ou les go
un nom dans les arts, et encore l’un est-il devenu architecte et non
peintre
: Huyot, qui a rapporté de si précieux travaux de
me, et qu’elles germent et fructifient dans le cœur de l’homme. Comme
peintres
, tous nos efforts ne doivent donc tendre qu’à le
e David, d’un âge déjà mûr lorsqu’il entra dans l’école, assez habile
peintre
, mais entraîné invinciblement à s’occuper de la t
qu’il a conservé toute sa vie : Je vois bien que vous serez meilleur
peintre
qu’orateur. Ce mot, que l’on peut regarder aujour
des modèles plus purs et plus sévères que ceux qu’avaient adoptés les
peintres
français qui l’avaient immédiatement précédé, exe
nfin la couronne. David avait alors vingt-sept ans. On raconte sur ce
peintre
une anecdote qui prouve avec quelle opiniâtreté i
nait alors en France, et n’était nullement persuadé que le mérite des
peintres
italiens pût même égaler celui des artistes de no
mière composition capitale. Il peut sembler étrange aujourd’hui qu’un
peintre
français qui fait le voyage de Rome pour étudier
u de Michel-Ange, aille choisir une peinture de quatrième ordre, d’un
peintre
français tel que le Valentin8. Mais Étienne qui,
e ce modèle. « Lorsque l’on considère, disait David, les ouvrages des
peintres
français depuis les plafonds de Lemoine jusqu’à c
de Valentin. Il faut même ajouter que la qualité de Français chez le
peintre
dont je copiai l’ouvrage fut un moyen de réprimer
rtiste les louanges du vieux Pompeo Battoni9, alors le patriarche des
peintres
en Italie. La composition en est bien ordonnée :
t de retour à Paris, exécuta le Bélisaire 10. Pierre11, alors premier
peintre
du roi, l’assista de ses conseils pendant qu’il t
ur relever les arts tombés en défaveur, de commander des tableaux aux
peintres
d’histoire, et des figures en marbre aux statuair
jet. Jusqu’à l’époque où David montra ses Sabines, la célébrité de ce
peintre
reposait surtout sur le tableau du Serment des Ho
s, pourrait passer pour une faute de composition pittoresque ; que le
peintre
en mettant d’un côté l’amour exclusif de la patri
ement, mais sans détruire l’unité, des sentiments très-contraires, le
peintre
, tenu surtout d’établir et de conserver l’unité p
C’est un sujet bien senti, heureusement développé, et où le talent du
peintre
est encore fort remarquable après les grandes qua
que lui présentait le bourreau ; mais ce fut André Chénier qui dit au
peintre
: « Non, non, Socrate, tout entier aux grandes pe
’Hélène. Les sujets de ce genre ne s’adaptaient guère au talent de ce
peintre
. Il aurait fallu y mettre de la passion et de la
e bas-relief, représentant Rémus et Romulus allaités par la louve, le
peintre
s’est efforcé de figurer de la sculpture très-gro
e-t-elle attention. Telle est la première grande période de la vie du
peintre
, de David. Mais avant de passer à la seconde, cel
ord quelle est l’origine du projet de réforme dans les arts auquel le
peintre
a obéi depuis 1775 jusqu’en 1789, et de détermine
mportance pendant cet espace de temps. Si la France n’a pas manqué de
peintres
très-habiles dans la pratique de leur art depuis
vrages, mais seulement avec l’intention vague de venir au secours des
peintres
, comme on soigne des ours et des perroquets au Ja
publié en 1763, lorsque Mengs, né en Allemagne, érudit, antiquaire et
peintre
habile, vint aussi en Italie vers ce temps. Le no
ceau et ses écrits, contribua à montrer la fausseté de la manière des
peintres
qui l’avaient précédé immédiatement, et à réconci
ait que, dominé par l’importance des événements terribles auxquels le
peintre
prit malheureusement part plus d’une fois, son es
ar les personnes de la haute société. Mais cette espèce de mission de
peintre
révolutionnaire, qui lui était réservée, ne tarda
, et déjà les événements se précipitaient trop rapidement pour que le
peintre
, au moment de l’installation de l’Assemblée légis
art à deux jeunes enfants que la nature semble avoir destinés à être
peintres
, mais à qui la fortune refusait les moyens d’obte
extraordinairement, pour choisir, à la pluralité des voix, un artiste
peintre
d’histoire, en remplacement du directeur de l’éco
le mouvement révolutionnaire, et voulant essayer de ramener à elle le
peintre
David, qui s’en était séparé dès 1789, l’avait no
r des scélérats… Tu t’en apercevras, David !… — Jamais », répondit le
peintre
. En effet, son erreur se prolongea ; elle se chan
de réorganiser la commission du Muséum, dont les membres étaient des
peintres
qui n’en avaient que le nom, ou que la faveur des
et serrant contre son cœur la cocarde tricolore. Cet ouvrage, que le
peintre
n’a jamais achevé, est, sans contredit, un des pl
a poudre les beaux ouvrages de Raphaël, du Dominiquin, du Corrége, du
peintre
philosophe Poussin, et d’une infinité d’autres. D
urgeoisie parisienne. Ce ne fut donc pas sans étonnement que le jeune
peintre
vit, en entrant dans les appartements de Mme de N
t ceux dont l’atelier des Horaces était décoré. Plusieurs tableaux de
peintres
vivants et célèbres alors37 achevaient de décorer
Alexandre s’entretint pendant quelques instants à voix basse avec le
peintre
, qui dit en lui donnant la main : « Je ne tardera
nne heure dans l’émigration, rentrant en France sous la protection du
peintre
David, ayant, comme on vient de le voir, des vell
qui s’était emparé de Paris, et modifier encore une fois les idées du
peintre
David. Après une suite de victoires qu’il serait
David avait cherché à voir le général Bonaparte, et, en sa qualité de
peintre
, la pureté des traits et la profondeur de physion
On assura que Julien, un de ses aides de camp, fut chargé de faire au
peintre
la proposition de venir au camp du général, pour
mense, ce petit événement n’eut de retentissement que dans l’école du
peintre
David, qui se remit bientôt à travailler à son ta
e entreprises audacieuses et folles avaient occupé cette tête, que le
peintre
David trouvait, non sans raison, si profondément
onné d’une foule immense pendant les trois mois d’exposition, mais le
peintre
fut l’objet d’une suite d’ovations et de triomphe
imaient point David et son école ne virent pas sans plaisir surgir un
peintre
dont la gloire semblait devoir contre-balancer, é
ut donc dire qu’il avait raison de profiter de sa grande célébrité de
peintre
qui ne lui avait guère rapporté jusque-là que des
ouvrage, il assurait, en cas de réussite, une ressource nouvelle aux
peintres
qui suivraient son exemple. Le goût des ouvrages
édait plusieurs des plus rares qualités qui constituent réellement un
peintre
; il avait un sentiment vrai et fort du naturel d
ité antique, d’intéresser le spectateur, non pas comme l’ont fait les
peintres
depuis le xviie siècle, en sacrifiant tout à l’e
n souriant la permission de garder l’esquisse dans ses cartons. David
peintre
, on ne saurait trop le répéter, était d’une bonho
onstante de bien faire qui distinguaient ce grand artiste de tous les
peintres
de son temps. « Mon ami, lui dit-il un jour, lors
des Thermopyles que voilà, d’en tracer une vue perspective. Vous êtes
peintre
, vous composez assez bien pour connaître les conv
Étienne, il faut que je vous dise le secret de notre métier. Pour un
peintre
, une idée n’est qu’une intention, un projet vague
pas. Aussi, malgré l’opinion des gens d’esprit, est-il certain qu’un
peintre
comme Mazaccio, par exemple, qui n’a guère fait a
entes études peintes ou des portraits, était réellement un plus grand
peintre
, un plus grand artiste, qu’une foule de composite
dont deux ou trois seulement, bien rendues, feraient de vous un grand
peintre
. « Les Grecs, continuait David, qui certes n’é
ée, lors des troubles qui précédèrent la journée du 18 fructidor ; le
peintre
des Horaces fut également un des personnages célè
ent cette fois, à faire faire son portrait par David. Il fit venir le
peintre
et l’entretint en présence du ministre de l’intér
mier consul manifesta à David le désir qu’il peignît son portrait. Le
peintre
attendait depuis longtemps l’occasion de s’occupe
eignait, il voudrait être représenté calme sur un cheval fougueux. Le
peintre
combina cette idée avec le passage des Alpes par
le premier consul organisait le nouveau gouvernement, il fit venir le
peintre
pour le consulter sur le costume que porteraient
nsable que je fasse au moins un ouvrage… « David a refusé la place de
peintre
du gouvernement : je pense qu’il s’est piqué. Cet
signifiante ; il aurait voulu être déclaré ministre des arts, premier
peintre
de France, surintendant des bâtiments, etc., ou p
à l’heure du déjeuner, on avait eu soin de mettre à la disposition du
peintre
toutes les pièces de l’habillement que Bonaparte
ités déliées. Cette remarque, qui pouvait s’appliquer heureusement au
peintre
, fut vivement approuvée par ses élèves, dont l’un
an, tandis qu’il nomma le collègue, l’ami de Robespierre, son premier
peintre
; car peu après que Napoléon eut été proclamé emp
couronnement eût eu lieu, l’impatient Napoléon fit venir son premier
peintre
et lui commanda quatre grands tableaux destinés à
érature du moyen âge et un dictionnaire de la langue romane ; Révoil,
peintre
, antiquaire, et son ami Fleury Richard, qui se vo
ette époque que le genre anecdotique, traité avec talent par quelques
peintres
, commença à détourner l’attention du public, diri
sitions de son élève Gros sur des sujets contemporains. Évidemment le
peintre
de la Peste de Jaffa avait frayé une route nouvel
d. — Écoles rivales. — 1805-1810. Depuis Poussin et Lesueur, aucun
peintre
français célèbre n’a aimé et cultivé son art avec
e et le cardinal Caprara… J’avoue que j’ai longtemps envié aux grands
peintres
qui m’ont précédé des occasions que je ne croyais
re, la Cananéenne et le Marius, il reste encore dans la famille de ce
peintre
quelques études, un Philoctète éventant sa plaie
erse ; aussi, sans préjuger indiscrètement de l’avenir possible de ce
peintre
, mort à la fleur de l’âge, doit-on le considérer
de l’âge, doit-on le considérer tel que nous le connaissons, comme un
peintre
qui n’était encore qu’un très-habile imitateur de
. Ce ne fut que vers 1795 qu’il rentra en France, où sa réputation de
peintre
fort habile était solidement établie par les deux
alors dans les mœurs. Parmi un assez grand nombre de portraits que ce
peintre
avait faits depuis son retour en France, il expos
ques pièces de théâtre, entre autres de la Belle Fermière. Quoique le
peintre
eût mis tous ses soins à la perfection et même à
action blâmable ne lui soit échappée en quelque sorte malgré lui. Ce
peintre
a toujours eu le grand défaut de ne consulter per
toutes les difficultés matérielles de l’art ont été surmontées par le
peintre
, avec une patience et un talent inconcevables, es
des artistes ; son Ossian porta quelque atteinte à sa réputation. Ce
peintre
passait, non sans raison, pour se creuser inutile
ient avoir, non-seulement pour Girodet lui-même, mais pour les jeunes
peintres
qui, séduits par sa manière, cherchaient à l’imit
de ses disciples, faisait allusion à la manière tendue et pénible du
peintre
d’Hippocrate. « Girodet est trop savant pour nous
de maître ; cependant le travail excessif, la tension perpétuelle du
peintre
en achevant ces tableaux, labeur dont la trace pr
par ses lettres, était un homme bon, aimable, heureusement doué comme
peintre
et fort bien partagé quant aux dons de l’esprit.
en vers des odes d’Anacréon, et un poëme en six chants, intitulé : le
Peintre
, précédé d’un discours préliminaire et suivi de n
peindre Girodet, et qu’il n’était pas étonnant que les ouvrages de ce
peintre
fussent si parfaits, puisqu’il les corrigeait jus
es corrigeait jusqu’au dernier moment. C’est la petite comédie que ce
peintre
a jouée lorsqu’il laissa voir en 1819 sa Galatée,
biographe de Girodet55 a été discret sur les affections tendres de ce
peintre
. On sait que dans ses fantaisies passagères, le d
nta successivement les écoles de Pajou, habile statuaire, de Brennet,
peintre
en grande réputation alors et rival de Vien, enfi
vrage qui fit retentir le nom de Gérard à Paris56. Déjà célèbre comme
peintre
en miniature, et très-répandu dans le monde par l
yant revendu le Bélisaire plus cher qu’il ne l’avait acheté, l’habile
peintre
en miniature restitua à l’auteur du tableau d’his
artie des résultats qu’il avait droit d’en attendre. Sa réputation de
peintre
de portraits s’établit, mais le tableau de Psyché
its s’établit, mais le tableau de Psyché n’ayant point été acheté, le
peintre
devint moins entreprenant et n’osa pas commencer
monde, où il fut toujours recherché, elles lui firent obtenir, comme
peintre
de portraits, des succès qui le firent longtemps
ortraits, des succès qui le firent longtemps dévier de sa carrière de
peintre
d’histoire. Le portrait de Mme Bonaparte, exposé
position sociale, avait eu l’idée de se faire peindre par le premier
peintre
de son temps, par David. Le portrait fut même con
a mode du temps, était représentée à moitié étendue sur un canapé. Le
peintre
, dans son ébauche, avait montré les deux pieds sa
sans doute blessa les susceptibilités du modèle. On dit aussi que le
peintre
, distrait par d’autres occupations, travailla tro
oignirent successivement, et à mesure que le talent et la renommée du
peintre
s’accrurent, tout ce que la société de Paris et d
ent dans toute la sincérité de leur âme « que Gérard était le roi des
peintres
, comme il était le peintre des rois », lui, Gérar
de leur âme « que Gérard était le roi des peintres, comme il était le
peintre
des rois », lui, Gérard, profitait de cet engouem
hé, il n’avait réellement rien produit ; c’est parce qu’il se sentait
peintre
au fond de l’âme. Les succès de David, de Girodet
t. En 1808 il exposa les Quatre Âges. L’ouvrage était faible, mais le
peintre
ne se découragea pas, et deux ans après (1810), a
était une disposition naturelle de son talent. Mais la réputation de
peintre
de portraits a pesé fatalement sur cet artiste pe
s qu’il obtint sous la restauration, entre autres le titre de premier
peintre
du roi, parurent l’attacher à ce gouvernement d’u
, conduite par Bonaparte, vint conquérir l’Italie, en 1796. Le jeune
peintre
français était avec l’armée, près d’Arcole, lorsq
égislateur a interrompue, troublée et flétrie ; Girodet également, né
peintre
, se met dans l’esprit qu’il est poëte et perd la
’imitation de ceux de l’abbé Delille. Gérard, non moins naturellement
peintre
que ses rivaux, sacrifie sa gloire d’artiste au t
ention générale, et c’est à compter de ce moment que la réputation du
peintre
alla en croissant. Malgré les observations, assez
aris, où l’on négligeait trop le coloris. Girodet, Gérard et tous les
peintres
en renom furent unanimes pour vanter le mérite de
cours que leur imagination des objets qu’ils n’avaient jamais vus, le
peintre
de la Peste de Jaffa, d’Aboukir et d’Eylau, impro
miration sincère qu’excita cette composition fut si générale, que les
peintres
de toutes les écoles en réputation alors se réuni
un de ses disciples. Il est hors de doute qu’après David, Gros est le
peintre
qui a exercé le plus d’influence sur les doctrine
de son pinceau enhardirent et protégèrent les talents d’une foule de
peintres
qui, accablés jusqu’à lui sous les difficultés qu
peu de nu et beaucoup d’accessoires, faisaient parfois produire à des
peintres
secondaires des tableaux très-satisfaisants pour
III du château des Tuileries, étaient des sujets bien tristes pour le
peintre
brillant et fougueux de la Peste de Jaffa et de l
mpositions, soutenues quelque temps par le talent et la popularité du
peintre
, ne purent vaincre cependant l’indifférence du pu
a monarchie, les années qui commençaient à s’accumuler sur la tête du
peintre
et les critiques déjà amères d’une nouvelle génér
is sans instruction et peu disposé à en acquérir, Gros était artiste,
peintre
par instinct. Il composait au bout du pinceau et
la durée de ce papier-monnaie, devint un des points sur lesquels les
peintres
et même quelques statuaires vinrent se rassembler
que celle habitée par M. Ingres, se trouvait l’atelier de Granet. Ce
peintre
, qui devait se rendre célèbre en imitant des inté
établi dans ce lieu, le régime changea complétement. En sa qualité de
peintre
de l’armée d’Italie, le jeune artiste recevait sa
rin et M. Hersent. Quant à Vincent, homme instruit, fort spirituel et
peintre
très-habile, de la grande quantité d’ouvrages qu’
l dont le nom et les ouvrages soient connus ; c’est M. Horace Vernet,
peintre
original dont le rare mérite et l’influence seron
était grande, leurs yeux profondément enchâssés et couverts, mais le
peintre
, qui avait soin de faire tomber la lumière de hau
n chef-d’œuvre en peinture. En abusant des effets du clair-obscur, ce
peintre
sacrifia souvent la vérité d’imitation pour expri
pour obtenir la faveur d’être placé au nombre de ce qu’on appelle les
peintres
d’histoire. Cette dernière production fait sans d
’art antique, qu’ils fussent artistes ou amateurs, il passait pour un
peintre
de mauvais goût, que l’on comparait aux artistes
posés les uns sur les autres. Plusieurs compositions laissées par le
peintre
à l’état d’ébauches fournissent l’occasion de sui
é à augmenter l’éclat de son école. Mais il n’en fut pas de même d’un
peintre
de la même époque à peu près, dont les ouvrages f
érin62, formé à l’école de Regnault. Lauréat à l’Académie en 1794, ce
peintre
exposa au Salon, quatre ans après, le tableau de
lités et les défauts du talent de Guérin, homme de pure réflexion. Ce
peintre
présenta successivement : à l’exposition fameuse
apoléon, crut pouvoir, sans faire tort à la réputation de son premier
peintre
, ordonner un concours décennal où figureraient le
talent de David, ainsi qu’à l’unité de doctrine en fait d’art que ce
peintre
avait établie en France et presque dans toute l’E
au monarque désigna un jour pour se rendre à l’atelier de son premier
peintre
. Ce jour venu, l’empereur Napoléon, l’impératrice
our surtout critiquaient l’attitude de l’empereur, et reprochaient au
peintre
d’avoir fait de l’Impératrice l’héroïne du tablea
isposition, déprécierait par cela seul toute l’économie de l’œuvre du
peintre
. Il est assez difficile de comprendre comment les
vait tout prévu, tout calculé, tout arrangé d’avance avec son premier
peintre
. Le vrai programme donné à David et scrupuleuseme
d’une voix très-élevée : « David, je vous salue. — Sire, répondit le
peintre
, qui se sentit ému, je reçois votre salut au nom
remontait en voiture, tous les courtisans s’empressèrent de faire au
peintre
des félicitations sur son ouvrage, et chacun se r
ent les sujets d’expression et de mouvement ne convenaient point à ce
peintre
, dont l’imagination était bien plus propre à rend
ers les marches de l’estrade d’où Napoléon distribue ses drapeaux, le
peintre
n’a été préoccupé que du mouvement isolé des pers
fin, le salut tant soit peu théâtral donné par Napoléon à son premier
peintre
dans son atelier, suffisent pour faire apprécier
ce qui appartenait aux arts, comme le fond des sujets traités par les
peintres
ne pouvait prêter à aucune allusion politique, le
in. Matin de la bataille d’Austerlitz Carle Vernet. De tous les
peintres
d’histoire, les deux seuls qui entrèrent réelleme
acile de comprendre l’effet que produisit sur l’esprit d’une foule de
peintres
, las de chercher des sujets et embarrassés depuis
efs antiques. Depuis l’apparition des ouvrages de Gros et de quelques
peintres
traitant des sujets tirés de l’histoire moderne,
toriques. Ce qui explique assez bien pourquoi les compositions de ces
peintres
étaient si roides, si inanimées, c’est la disposi
de l’exécution, il ne fût pas inférieur aux meilleures productions du
peintre
de la Peste de Jaffa, Gros, qui avait tant de res
eurs de se montrer sous un jour favorable, et l’âme mobile du premier
peintre
de Napoléon s’était assez enivrée d’images monarc
pression n’étaient point encore entièrement arrêtées dans l’esprit du
peintre
que déjà le reste du tableau était presque entièr
e ses guerriers inquiète trop ceux qui en sont instruits, pour que le
peintre
n’ait pas fait quelques efforts afin de la rendre
t, le chef de la cavalerie et plusieurs autres figures du fond, où le
peintre
cette fois avait rendu et imité la nature simple,
me Bonaparte, alors roi de Westphalie, se sent de la contrainte où le
peintre
s’est trouvé, obligé qu’il était de donner à son
e de la nuit. Le jour paraît, et pour exprimer cette circonstance, le
peintre
a eu soin de laisser fumer plusieurs bougies qui
fait, et qu’après l’avoir attentivement regardé, il dit à son premier
peintre
: « Vous m’avez deviné, mon cher David ; la nuit
rté à l’homme une affection sincère. Parlant un jour avec son premier
peintre
, l’Empereur lui dit « qu’il avait conçu le projet
mille francs, il ne put l’obtenir. « Ce refus me flatte, dit alors le
peintre
, mais je dois insister ; j’en ai l’ordre de Napol
e la gravité des circonstances commandait. Bien qu’en entrant chez le
peintre
, il lui eût dit qu’il connaissait le tableau avan
Quoi qu’il en soit, l’Empereur témoigna sa satisfaction à son premier
peintre
, et lui dit au moment de le quitter : « Continuez
us de leur état. » Cette visite de Napoléon dans le malheur faite au
peintre
rappelait celle dont il avait honoré l’artiste da
eux résultats que sa conduite pourrait avoir pour lui, homme célèbre,
peintre
habile, qui ne renonçait point à participer aux t
s voir habiter sa capitale… Quel était votre traitement comme premier
peintre
de Napoléon ? — Douze mille francs. — Oh ! le roi
uvrages qu’il a achevés en exil, on remarque plusieurs parties que le
peintre
a traitées avec une audace et une verve qui n’app
art de la peinture. Les admirateurs exclusifs des anciens ouvrages du
peintre
des Sabines et des Horaces ne purent lui pardonne
fois à rendre la nature avec cet instinct fort qui a dirigé plusieurs
peintres
hollandais et flamands. Cet effort tenté à l’âge
contraire, un tel effort mérite d’être consigné dans l’histoire de ce
peintre
. Toutes les autres productions, même les plus fai
ées en exil, ont au moins ce grand mérite, qu’elles témoignent que le
peintre
s’est aventuré chaque fois dans une voie nouvelle
r Vénus peut être considérée comme le retour et le dernier hommage du
peintre
à ses idées, à ses rêves de prédilection pendant
Parisiens ne fut pas moins vivement excitée par ce dernier ouvrage du
peintre
de l’empereur Napoléon, et si l’exposition que l’
qu’eût pu être l’accueil que le roi de Prusse aurait fait au premier
peintre
de Napoléon, David n’eût pas vécu au milieu de p
nt à Bruxelles qui ne s’empressât d’aller rendre hommage au talent du
peintre
de Napoléon. Le roi des Pays-Bas lui-même, Guilla
s ses États, et souvent, à la promenade, il prévenait la politesse du
peintre
en lui faisant un salut affectueux. Ses élèves be
e, et qu’après quelques civilités réciproques, l’étranger témoigna au
peintre
le plaisir, le bonheur même qu’il ressentait de s
gouvernement des Bourbons, pendant les dernières années de l’exil du
peintre
, pour le faire rentrer en France. Mme de Genlis,
. Tels furent les derniers témoignages d’admiration que l’on donna au
peintre
David sur la terre d’exil. En France, ses élèves
ntestée, puis niée, et devint enfin un sujet de sarcasmes. Les jeunes
peintres
se révoltèrent contre la longue tyrannie de David
duit dans la peinture, ou une imitation machinale des objets dont les
peintres
d’alors ne pénétraient pas le sens. De la critiqu
que relatif, convient à des moyens que Géricault avait empruntés aux
peintres
de l’école des Carraches et à quelques artistes f
qui voulaient détrôner David et renverser son école. On reprochait au
peintre
des Sabines le choix des sujets pris dans les tem
énergique de son système, occasionna une levée de boucliers contre le
peintre
exilé. De ce moment, les jeunes artistes se ruère
t de style qui donnent lieu de croire qu’il était appelé à devenir un
peintre
très-distingué. Les ouvrages laissés par Géricaul
enet, en sorte que l’on est amené à conclure que l’effort de ce jeune
peintre
fut dirigé dans un sens rétrograde, et qu’il est
r avait été si fatal, fut cause que le système religieux des nouveaux
peintres
allemands ne fut reçu avec quelque calme en Franc
prédilection de la jeune école française, qui, à l’instar des jeunes
peintres
allemands, traita des sujets modernes et nationau
éorie du laid opposée systématiquement à celle du beau, et depuis, ce
peintre
n’a cru devoir modifier ni ses idées ni sa manièr
antique que des athlètes de la force et du mérite de ces trois jeunes
peintres
, le danger n’eût été ni de longue durée ni redou
es barbouillées sur la toile par les mille et un imitateurs des trois
peintres
à qui l’école allemande, Byron ou Walter Scott av
eut pas de formes gauches et désagréables, d’infirmités même que ces
peintres
ne recherchassent avec soin pour les représenter
leur talent. C’est ainsi que la partie était engagée parmi les jeunes
peintres
de la nouvelle école, lorsque les ouvrages d’un é
es, et par une certaine pureté de dessin qui trahissait l’école où le
peintre
avait été enseigné. M. V. Schnetz, car c’est lui
t il est question, fut, depuis l’exil de son maître et l’invasion des
peintres
romantiques, le premier qui eut le privilége de r
quoique élève de David, prit une place à part au milieu des nouveaux
peintres
, et se forma un groupe d’admirateurs que ses autr
rt parut bientôt après. On sait la glorieuse carrière qu’a fournie ce
peintre
, et certes ses beaux et nombreux ouvrages n’ont p
en lui-même un sujet, le spectateur l’accepte avec plaisir lorsque le
peintre
a mis en œuvre toutes les ressources réelles de s
é et la vigueur du talent de Léopold Robert imposèrent le respect aux
peintres
romantiques dès 1824, lorsqu’il exposa son Improv
t précieuse qualité, cet instinct presque créateur au moyen duquel le
peintre
poursuit l’âme jusque dans les plus légères ondul
XVIII, de Gros, en fournissaient des preuves irrécusables. Quant aux
peintres
plus jeunes que ceux-ci, formés par David, la plu
u’à un certain point, le besoin impérieux que ressentaient les jeunes
peintres
de produire des choses absolument différentes et
oite et à sa gauche sont rangés les orateurs, historiens, statuaires,
peintres
et savants les plus fameux de la Grèce ; et conti
et leur temps rapprochent d’Homère. Non-seulement M. Ingres se montra
peintre
supérieur en cette occasion, mais, eu égard à la
’histoire, Sophocle, Hérodote et Phidias, comme aurait pu le faire un
peintre
de l’antiquité, il peignit avec toute l’exactitud
pour la première fois, il apprécia à leur juste valeur les œuvres des
peintres
de son temps. L’esprit se débarrasse plus facilem
serait impossible, si l’on n’était pas prévenu, de croire que le même
peintre
a exécuté ces tableaux à six ou huit ans de dista
id sous leurs différents aspects, il reste à indiquer la place que ce
peintre
mérite d’occuper parmi les artistes ses contempor
l’on ne fait pas assez d’attention à l’immense avantage qu’ont eu les
peintres
de la Renaissance en n’éprouvant pas, ainsi que c
écise pour les ouvrages d’art, cette espèce de loterie à laquelle les
peintres
sont forcés de jouer continuellement pour éveille
rt. Pleurez, dit Horace, si vous voulez que je pleure ; et, en effet,
peintres
ou écrivains, nul ne fera naître une émotion fort
rnier groupe, outre l’art du dessin qui y est si savamment traité, le
peintre
a répandu sur tout cet ouvrage un charme, une vén
actérise particulièrement le talent de Léonard de Vinci et des grands
peintres
de la Renaissance. Cet amour, cette interprétatio
l-Ange un monde de géants. La qualité éminente de David est d’être un
peintre
vrai. Il ne composait ni ne peignait à la manière
anciens maîtres italiens, et terminons en considérant L. David comme
peintre
français, afin de lui assigner la place qui lui e
lors, se corrigea patiemment des défauts que sa première éducation de
peintre
lui avait fait contracter. Poussin s’abstint de r
nt l’essor du génie, échappa aussi à la triste influence des derniers
peintres
italiens transmise en France par Simon Vouet ; ta
geux et si rare, qu’il faut remonter jusqu’à nos deux premiers grands
peintres
, Poussin et Le Sueur, pour en retrouver l’exemple
s des compositions des anciens maîtres italiens et de nos deux grands
peintres
français. À plus forte raison l’embarras s’accroi
t Perroquet. Bourgeot. Bourgeois, paysagiste. Bourgeois. Bosio, aîné,
peintre
. Bouché. Bouchet. Bouchot ¤. Broc ¤. Bruslard (le
Cathelineau. Cayer. Chaix (deux de ce nom). Chéry. Clesse. Cochereau,
peintre
de genre. Collet. Collot. Colombet. Colson. Const
Roux (Mlle). Lavit, professeur de perspective. Lebel (C. J.). Lebrun,
peintre
. Le Brun (Topino). Lebrun, architecte. Le Cerf. L
ilon. Mongetz (Mme). Moll, Belge. Monrose, frère de l’acteur. Moreau,
peintre
. Moreau (C), archit. et peintre. Moriez. Mourette
. Monrose, frère de l’acteur. Moreau, peintre. Moreau (C), archit. et
peintre
. Moriez. Mourette, fameux joueur d’échecs. Mouron
rois. Cet ouvrage n’a jamais été même ébauché. Toutefois Agamemnon le
peintre
était fort laborieux, contre l’usage de tous les
uctions de ce jeune homme, et il est certain qu’elles promettaient un
peintre
. Ce fut lorsqu’il se déclara chef de secte et qu’
eur voulut que le nom d’Euripide échappât de ma bouche, à ce mot, mon
peintre
Agamemnon se leva et, furieux, il s’écria avec l’
t de leur temps en extase devant les vases étrusques, car ils étaient
peintres
aussi, s’embrouillaient particulièrement l’esprit
de l’époque d’Alexandre ou même de Périclès qu’avait été prendre mon
peintre
primitif, mais celui d’Agamemnon, de Calchas. Que
s celui d’Agamemnon, de Calchas. Quelle honte pour les écrivains, les
peintres
, et même pour un certain nombre de fashionables d
n, craignit d’en retrouver l’inflexible caractère dans l’atelier d’un
peintre
ou la mansarde d’un publiciste. La mort, qui l’a
ui vous sépare du monde ? — Pour me séparer du monde », répondit le
peintre
. Et le consul lui tendit cette main de fer qui ne
e. 6. Boucher (François), né à Paris en 1704, mort en 1768, était un
peintre
de talent, dont le goût fut perverti par celui qu
en petit du Bélisaire. Elle est à la galerie du Louvre. 11. Pierre,
peintre
d’histoire, né à Paris en 1715, mort en 1789. 12
personnage n’a jamais été que dessiné au crayon blanc. L’intention du
peintre
était de représenter le général tenant le traité
église de Cluny, près de la Sorbonne, à la disposition de son premier
peintre
, pour y achever le tableau du Couronnement. 49.
en 1810, sur l’état des arts, disait (prophétiquement) à propos de ce
peintre
: « Il n’a ni froideur, ni roideur, ni appareil t
s noms des principaux artistes qui ont exposé au Louvre cette année :
peintres
, David, Girodet, Gérard, Gros, Guérin, Prudhon, C
union qui existait dans le groupe romantique entre les poètes et les
peintres
tourna vite au profit de la critique qui dès lors
? Loin de là, nul, en nous faisant pénétrer dans le talent de chaque
peintre
, dans la nature et dans l’intention de chaque œuv
rès tout, dans cette tâche dont il s’acquitte si en conscience, qu’un
peintre
et un poète dévoyé, il est juste qu’il se ménage
le petit tableau que finissait le premier article57. Lui aussi if est
peintre
, et il le sait. Il a toute raison de dire avec un
en son genre, qui me revient en mémoire, est dans le compte rendu des
peintres
anglais, à propos d’un tableau de Hook qui a pour
rêve. Ici le poète prend la parole et semble prier pour un moment le
peintre
de lui céder la place ; car, pour ces poètes décl
ant de lui sous peine de tout confondre. Il ne ferait pas de cas d’un
peintre
qui se contenterait de prendre, fût-ce le plus de
voilà des pensées comme en trouvent dans le spectacle des choses les
peintres
de tempérament, les peintres nés. » Aussi, tout e
rouvent dans le spectacle des choses les peintres de tempérament, les
peintres
nés. » Aussi, tout en rendant justice aux sentime
nner plus de vie à la vérité. Théophile Gautier, dans sa critique des
peintres
, n’apporte donc aucun des préjugés de l’homme de
des égards de confrère. Il se met à la place des autres. Ainsi sur le
peintre
belge M. Leys, à qui il était si aisé, pour sa ma
a pas imitation, mais similitude de tempérament et de race ; c’est un
peintre
du xvie siècle venu deux cents ans plus tard, vo
jugements ou définitions pittoresques que Gautier a donnés de tant de
peintres
d’hier, hommes de mérite dans les seconds, et de
il donne à son propre style quelques-uns de ces agréables défauts du
peintre
, s’inquiétant peu, pourvu qu’il les exprime, qu’o
s nous prennent et sont les plus forts : il n’éclate jamais. III. Les
peintres
anglais, lors de l’Exposition universelle de 1855
té, ne le séduit pas prodigieusement. Je ne suis pas très-sûr que des
peintres
comme Horace Vernet, des écrivains comme Voltaire
ins comme Voltaire (horresco referens) lui fassent l’effet d’être des
peintres
ou des écrivains. Le ragoût le tente. Il aime enf
ry et à son admirateur, M. Cousin, qui n’est qu’éloquent et nullement
peintre
, ne sont plus de mise aujourd’hui. Le mot indicib
’un jour, étant allé à Fontainebleau pour assister aux funérailles du
peintre
Decamps, Théophile Gautier, peintre lui-même, s’o
pour assister aux funérailles du peintre Decamps, Théophile Gautier,
peintre
lui-même, s’oublia un peu ; il fut comme saisi du
être un historien littéraire. Il prend aujourd’hui sa revanche comme
peintre
. En exécutant enfin ce Capitaine Fracasse dont il
celle dont le coup d’oeil fait un grand effet suivant l’intention du
peintre
et le but qu’il s’est proposé. Il faut pour cela
ni d’autres parties du corps, lesquelles il convient au sujet que le
peintre
fasse voir. Il faut enfin que les grouppes soient
ec le sujet, et que l’unité d’action soit conservée dans l’ouvrage du
peintre
comme dans le poëme. Il faut encore que les perso
a composition pittoresque sont tellement separez, que nous voïons des
peintres
excellens dans l’une, être grossiers dans l’autre
tie de l’ordonnance que nous appellons composition pittoresque. Aucun
peintre
n’a sçu mieux que lui bien arranger dans une même
es loüanges qui sont dûës aux livres originaux : c’est sa balance des
peintres
. On y apprend distinctement à quel point de merit
es peintres. On y apprend distinctement à quel point de merite chaque
peintre
dont il parle est parvenu en chacune des quatre p
atteindre en chacune de ces parties : il nous dit à quel degré chaque
peintre
est demeuré. Mais pour n’avoir pas distribué l’ar
s la poësie de la peinture au Poussin qu’on a nommé dès son vivant le
peintre
des gens d’esprit, éloge le plus flatteur qu’un a
18 mai 1863. La France a perdu, le 17 janvier 1863, un de ses grands
peintres
, un de ses talents supérieurs et populaires comme
t de certitude dans la voie qui l’avait conduit à la grande renommée.
Peintre
de l’armée française, peintre d’histoire d’une gr
i l’avait conduit à la grande renommée. Peintre de l’armée française,
peintre
d’histoire d’une grande époque et de tous les gén
ace : de quelque côté qu’on remonte dans ses origines, on ne voit que
peintres
et dessinateurs. Joseph Vernet, l’illustre peintr
s, on ne voit que peintres et dessinateurs. Joseph Vernet, l’illustre
peintre
de marines, était son grand-père ; son père Carle
de calembours, était l’homme des chasses, des cavalcades, un charmant
peintre
d’élégances, et il avait merveilleusement saisi l
maternel, tout avait contribué à faire d’Horace l’homme du crayon, un
peintre
involontaire, irrésistible : sa main fine, mince,
urs de croyance dans l’art, on admire cette disposition chez quelques
peintres
anciens et pieux qui ont rendu dévotement ce qu’i
mes de l’Histoire de la Révolution. S’il n’avait été que cela, que le
peintre
de ce moment de 1815-1824, il mériterait encore u
voie principale jusqu’à ce qu’il soit devenu vers 1840 le plus grand
peintre
, non plus d’épisodes et d’anecdotes, mais le plus
grand peintre, non plus d’épisodes et d’anecdotes, mais le plus grand
peintre
d’histoire militaire que nous ayons eu. La salle
tor, des Ulysse, des fleuves Scamandre, comme le faisaient encore les
peintres
chers aux anciennes écoles et amis de l’ennuyeux
son imagination si mobile et si heureuse ; aussi est-il éminemment le
peintre
de la France et du xixe siècle, par la manière d
ou Jouy) se représente comme ayant une lettre d’introduction pour le
peintre
en renom. Il se persuadait, disait-il, que la sol
étaient nécessaires aux méditations du talent. Il se figurait donc le
peintre
comme devant être absorbé dans l’étude de son art
gé scolastique, nous sommes toujours tentés de faire plus de cas d’un
peintre
qui, pour peindre, s’enferme, regarde moins la na
re, étudie les vieilles toiles et peut-être même les livres, que d’un
peintre
vif, avisé, extérieur, tourné à l’action, avide d
ces de travail et de production ; l’atelier d’un Poussin, d’un de ces
peintres
méditatifs « qui ne sauraient peindre en sifflant
nt poussé à bout leur vocation, ils ont rempli toute leur destinée de
peintres
; ils ont fait rendre à leur palette tout ce qu’e
ture en viennent à bout. Je ne prétends pas soutenir que les premiers
peintres
et les premiers poëtes, ni les autres artisans, q
dans certaines maladies : de même les premiers poëtes et les premiers
peintres
n’ont songé peut-être qu’à flater nos sens et not
us présentent, satisfont au besoin où nous sommes d’être occupez. Les
peintres
et les poëtes excitent en nous ces passions artif
sur nous est du même genre que l’impression que l’objet imité par le
peintre
ou par le poëte feroit sur nous : comme l’impress
urables, comme en auroit une impression faite par l’objet même que le
peintre
ou le poëte ont imité. On conçoit facilement la r
ec horreur, nous les voïons avec plaisir imitez dans les ouvrages des
peintres
.mieux ils sont imitez, plus nous les regardons av
e fait la poësie. Le plaisir qu’on sent à voir les imitations que les
peintres
et les poëtes sçavent faire des objets qui auroie
s nous entretiennent de leurs infortunes par le moïen du pinceau d’un
peintre
, ou dans les vers d’un poëte ; mais, comme le rem
repugnance s’ils déploroient eux-mêmes leurs malheurs devant nous. Le
peintre
et le poëte ne nous affligent qu’autant que nous
dont l’écho lui parvint. Un de ses amis eut l’occasion de visiter le
peintre
J.-F. Raffaëlli à Jersey ; l’entretien vint à por
ne ; ils se résumaient en somme en une prédilection marquée pour les
peintres
émotifs, si l’on peut dire ainsi, les peintres do
ction marquée pour les peintres émotifs, si l’on peut dire ainsi, les
peintres
donnant une émotion de couleur, et pour leur repr
’éloge de M. Whistler. C’est dans son œuvre, en général, un excellent
peintre
et un des dix plus beaux d’aujourd’hui. Mais est-
que ce roman est appelé à peindre l’hallucination criminelle, mais le
peintre
qui entoure d’une pareille hallucination indiffér
iasme admiratif par amour, ou caricatural par haine. Tous les maîtres
peintres
sont là pour affirmer ce que j’avance ; voyez l’e
e Sèze. Nous avions dit : « M. Raffaëlli devient de mieux en mieux un
peintre
exact de types et d’expressions, un portraitiste
é que toute œuvre d’art ne vaut que par l’émotion qu’elle produit, ce
peintre
désire exciter la sympathie de ses spectateurs pa
le marbre ne sont pas les lettres à l’aide desquelles le musicien, le
peintre
, le sculpteur, l’architecte écrivent ces langues
volontairement dès qu’on le nomme ? En ne parlant aujourd’hui que des
peintres
, par exemple, est-ce que, quand vous parcourez de
dulations des sons dans la nature sonore ; elle doit résulter pour le
peintre
d’un organe plus perfectionné de l’œil, qui lui f
u reproduire aux yeux. Ce n’est pas tout, car ce n’est pas assez ; un
peintre
n’est pas seulement un copiste, c’est un créateur
d’un chaudron sur le chenet ou du marteau sur une enclume, de même un
peintre
ne serait pas un créateur s’il se bornait, comme
de l’atelier de la Fornarina ! Le photographe ne destituera jamais le
peintre
: l’un est un homme, l’autre est une machine. Ne
e comparons plus. VII Le beau est donc l’objet poursuivi par le
peintre
, soit dans la figure, soit dans le paysage. Or qu
e le plus dans la langue des formes et des couleurs est le plus grand
peintre
ou le plus grand sculpteur. L’école matérialiste
landre et en Hollande avec l’école des Rubens, des paysagistes et des
peintres
de marines. La peinture, dans chacune de ces vill
célestes dans leur paradis chrétien ; Éblouissante avec Rubens, moins
peintre
que décorateur sublime, Michel-Ange flamand, roma
, qui peint la pensée à travers les traits ; Familière avec les mille
peintres
d’intérieur, ou de paysage, ou de marine, holland
nu. L’âme n’est-elle pas le modèle divin, le type éternel ? Soyons le
peintre
de l’âme placée dans le milieu sensitif de la nat
de son père, disent ses biographes, M. de Lécluse, le Winckelmann des
peintres
français, et M. Feuillet de Conches, son ami, la
rentis pour l’amener avec lui dans son atelier de graveur à Paris. Le
peintre
David, qui régnait alors en France comme réformat
courait à cette splendeur restaurée de Rome ; c’était la capitale des
peintres
, des sculpteurs, des musiciens, des poètes, des s
on de toiles ou de fresques magiques sous le pinceau de dix écoles de
peintres
de toutes les nations, presque tous hommes d’un e
rcice de l’entretien. Personne ne cause avec plus d’originalité qu’un
peintre
). On sortait de ces ateliers, ouverts dès le mati
XIII Cette transfiguration du jeune artiste français et suisse en
peintre
, en poète, en philosophe du pinceau italien, ne f
tion, que deviendraient les chefs-d’œuvre ? XXIV M. de Lécluse,
peintre
et écrivain français de notre temps, qui a illust
factice au lieu d’être calquées sur l’éternelle et simple nature. Le
peintre
français Gérard l’avait déjà exécuté en homme d’e
eur de Neuchâtel de commander l’exécution de ce même sujet à un jeune
peintre
de ses montagnes ; c’était une grande audace au p
et à un jeune peintre de ses montagnes ; c’était une grande audace au
peintre
d’accepter le défi. Aussi Léopold Robert, malgré
qu’il fût possible d’imaginer pour un poète et de reproduire pour un
peintre
: la taille élevée, les membres dispos, les fière
femme et de plus mâle dans l’homme. Jamais, depuis Salvator Rosa, le
peintre
des brigands, brigand lui-même, on ne fit poser l
tait libre, et elle posait comme modèle de beauté tragique devant les
peintres
étrangers ; le peintre français Schnetz, ami de L
it comme modèle de beauté tragique devant les peintres étrangers ; le
peintre
français Schnetz, ami de Léopold Robert, directeu
rer la madone. Le caractère méditatif, recueilli et sauvage du jeune
peintre
étranger se complaisait dans la contemplation de
ssait son cœur comme tous les premiers amours des artistes sensibles,
peintres
ou poètes. Elle devait bientôt mourir, afin de la
e ne voit le monde que dans ses yeux. L’impatience saisit à la fin le
peintre
; il efface d’une main résolue toutes ces ébauche
ncore qu’il faut admirer l’instinct naturel réfléchi ou irréfléchi du
peintre
. Comme il s’agit, pour ces auditeurs, d’un plaisi
, pour ces auditeurs, d’un plaisir oisif d’imagination et de cœur, le
peintre
les a tous choisis dans l’âge de l’imagination ou
ure qui glisse, les soucis qui poignent, les peines qui attendent. Le
peintre
vous donne ce qu’il y a de meilleur à un certain
. Enfin cet amour ressembla aussi à l’attachement intime et mutuel du
peintre
Fabre de Montpellier et de la belle comtesse d’Al
vie, aux œuvres, au génie, à la mort du jeune Robert, ce Werther des
peintres
. Nous allons retrouver son amour d’abord naissant
Section 30, de la vrai-semblance en peinture, et des égards que les
peintres
doivent aux traditions reçuës Il est deux sorte
r plus de force qu’il est vrai-semblable qu’ils en puissent avoir. Un
peintre
pecheroit contre ces loix, s’il faisoit lever par
un tableau de Jules Romain qui répresente le martyre de ce saint. Le
peintre
y exprime parfaitement bien la difference qui est
leurs coûtumes qui ont du rapport avec l’action du tableau. Ainsi le
peintre
qui fera un tableau de la mort de Britannicus ne
s tems éloignez de celui de l’action, est une erreur grossiere où nos
peintres
ne tombent plus. On ne voit plus un saint Françoi
horter le bon larron. Enfin la vrai-semblance poëtique demande que le
peintre
donne à ses personnages leur air de tête connu, s
pas bien certainement comment saint Pierre étoit fait, néanmoins les
peintres
et les sculpteurs sont tombez d’accord par une co
l’école d’Athenes. Nous apprenons aussi de Quintilien que les anciens
peintres
s’étoient assujettis à donner à leurs dieux et à
e dans le projet d’un poëme ou d’un tableau. La regle qui enjoint aux
peintres
comme aux poëtes de faire un plan judicieux, et d
omédien qui ne se connaît pas en peinture est un pauvre comédien ; un
peintre
qui n’est pas physionomiste est un pauvre peintre
auvre comédien ; un peintre qui n’est pas physionomiste est un pauvre
peintre
. Dans chaque partie du monde, chaque contrée ; da
e, s’éteint, languit, s’égare, se fixe ; et une grande imagination de
peintre
est un recueil immense de toutes ces expressions.
nne ici de l’action et de la réaction du poète sur le statuaire ou le
peintre
, du statuaire sur le poète, et de l’un et de l’au
: car après tout, le poète n’avait [rien] révélé ni fait croire ; le
peintre
et le sculpteur n’avaient représenté que des qual
notre religion n’était pas une triste et plate métaphysique ; si nos
peintres
et nos statuaires étaient des hommes à comparer a
; si nos peintres et nos statuaires étaient des hommes à comparer aux
peintres
et aux statuaires anciens : j’entends les bons, c
ton ombragé d’un duvet léger : vous verriez ce qu’il en serait de nos
peintres
, de nos poètes et de nos statuaires ; de quel ton
Grâce à Raphael, au Guide, au Baroche, au Titien et à quelques autres
peintres
italiens, lorsque quelque femme nous offre ce car
t blême ne messied pas aux poètes, aux musiciens, aux statuaires, aux
peintres
. Ces hommes sont communément bilieux ; fondez dan
e lui et l’infortuné auquel il prête son ombre les jours de fête. Les
peintres
ne manquent pas ces grossières analogies ; mais s
conduits dans le choix délicat de leurs accessoires. Presque tous les
peintres
de ruines vous montreront autour de leurs fabriqu
le terme de la vie, et qui chantent au loin. Je ne parle ici que des
peintres
de ruines. Les peintres d’histoire, les paysagist
qui chantent au loin. Je ne parle ici que des peintres de ruines. Les
peintres
d’histoire, les paysagistes, varient, contrastent
Section 3, que l’impulsion du génie détermine à être
peintre
ou poëte, ceux qui l’ont apporté en naissant En
finité de faits qui confirment ce que j’avance. La plûpart des grands
peintres
ne sont pas nez dans les atteliers. Très-peu sont
eintres ne sont pas nez dans les atteliers. Très-peu sont des fils de
peintre
, qui, suivant l’usage ordinaire, auroient été éle
iecles, le seul Raphaël, autant qu’il m’en souvient, fut le fils d’un
peintre
. Le pere du Georgeon et celui du Titien, ne manie
aux ni cizeaux, Leonard De Vinci, et Paul Veronése, n’eurent point de
peintres
pour peres. Les parens de Michel-Ange vivoient, c
ni attelier ni boutique dans sa maison. Le pere de Vandick n’étoit ni
peintre
ni sculpteur. Du Fresnoy, dont nous avons un poëm
iocre, avoit étudié pour être medecin. Les peres des quatre meilleurs
peintres
françois du dernier siecle, Le Valentin, Le Sueur
ecle, Le Valentin, Le Sueur, Le Poussin et Le Brun, n’étoient pas des
peintres
. C’est le génie de ces grands hommes qui les a ét
la maison de leurs parens, afin de les conduire sur le Parnasse. Les
peintres
montent sur le Parnasse, aussi-bien que les poëte
Section 26, que les sujets ne sont pas épuisez pour les
peintres
. Exemples tirez des tableaux du crucifiment On
xemples tirez des tableaux du crucifiment On plaint quelquefois les
peintres
et les poëtes qui travaillent aujourd’hui, de ce
un sujet neuf sous sa plume ou sous son pinceau. Il est pour un grand
peintre
une infinité de joïes et de douleurs differentes
moïens. Comme un tableau ne répresente qu’un instant d’une action, un
peintre
né avec du genie, choisit l’instant que les autre
en peinture. Combien a-t-on fait de crucifimens depuis qu’il est des
peintres
? Cependant les artisans doüez de genie, n’ont pa
éanmoins tellement propres au sujet, qu’on est surpris que le premier
peintre
qui a medité sur la composition d’un crucifiment,
ujet du crucifiment a été traité plusieurs fois. Cependant ce dernier
peintre
a rendu sa composition nouvelle. Son tableau répr
Section 5, des études et des progrès des
peintres
et des poëtes Le génie est donc une plante, qui
tête d’un homme : Raphaël l’a traitée dans le goût des têtes que les
peintres
font pour les christs, et l’on n’y trouve d’autre
oit fait, et devinant par la force de son génie, la façon d’operer du
peintre
qu’il admiroit, il approcha de son modele. Raphaë
mains durant l’élevation, paroît penetré de terreur et de respect. Le
peintre
a très-bien conservé à chacun des assistans son c
n le miracle avec attention, mais il n’en paroît pas beaucoup ému. Le
peintre
suppose que le souverain pontife fut trop persuad
qui n’étoit pas encore sorti de son état, quoiqu’il fut déja un grand
peintre
, étoit si rempli de ce qu’il entendoit dire de Ra
e de leurs fortunes. Enfin Le Correge parvint à voir un tableau de ce
peintre
si célebre : après l’avoir examiné avec attention
aiter le même sujet que Raphaël avoit traité, il s’écria : je suis un
peintre
aussi-bien que lui. La même chose arriva peut-êtr
sée et l’expression naissent presque toûjours en même-temps. Le jeune
peintre
qui a du génie, commence donc bien-tôt à s’écarte
es apprennent avec peine, et ils les font de mauvaise grace. Ainsi le
peintre
éleve, dont l’esprit s’abandonne aux idées qui on
s le désert n’est qu’un tableau très agréable. C’est bien la faute du
peintre
qui pouvait avec peu de chose le rendre sublime.
nt-elles que cet effet, elles seraient bien mauvaises. Il est du même
peintre
; et il a 5 pieds de haut sur 4 de large. Il y a
de à l’Amour. Ce devait être un madrigal en peinture ; mais le maudit
peintre
, toujours peintre et jamais homme sensible, homme
evait être un madrigal en peinture ; mais le maudit peintre, toujours
peintre
et jamais homme sensible, homme délicat, homme d’
point où il soit en sûreté. Le peuple fait grand cas de cette idée du
peintre
. C’est une misère à mon sens. Il a fallu que le m
quelques lignes. Je ne sais, mon ami, si vous aurez remarqué que les
peintres
n’ont pas la même liberté que les poètes, dans l’
fois que vous rencontrerez sous vos yeux, la Saison de l’Albane où ce
peintre
a fait descendre Jupiter dans les antres de Vulca
bien la physionomie de leur espèce capripède [?] Il me semble que nos
peintres
sont devenus coloristes. Les années passées, le S
paraison est singulière, mais elle est juste, et je vous jure que nos
peintres
n’en seraient pas mécontents. La couleur est dans
n morceau de littérature. Il y a des auteurs qui pensent ; il y a des
peintres
qui ont de l’idée. Il y a des auteurs qui savent
e. Il y a des auteurs qui savent distribuer leur matière ; il y a des
peintres
qui savent ordonner un sujet. Il y a des auteurs
y a des auteurs qui ont de l’exactitude et de la justesse. Il y a des
peintres
qui connaissent la nature et qui savent dessiner.
a couleur d’un morceau de peinture passe, et la réputation d’un grand
peintre
ne se transmet à la postérité que par les qualité
Section 2, du génie qui fait les
peintres
et les poëtes Je conçois que le génie de leurs
. J’ai supposé que le sang de celui qui compose s’échauffât ; car les
peintres
et les poëtes ne peuvent inventer de sang froid :
est celui d’être né avec du génie. Le génie est ce feu qui éleve les
peintres
au-dessus d’eux-mêmes, qui leur fait mettre de l’
’effet de plusieurs causes qui nous sont comme inconnuës. Heureux les
peintres
et les poëtes, qui ont plus d’empire sur leur gén
que tous les hommes ne naissent pas avec un génie propre à les rendre
peintres
ou poëtes : nous en voïons qu’un travail continué
ù son talent pût se déploïer. Mais les hommes nez pour être de grands
peintres
ou de grands poëtes, ne sont point de ceux, s’il
que celle de les avoir eu pour éleves. Ainsi Raphaël instruit par un
peintre
médiocre, mais soûtenu par son génie, s’éleva for
e d’Annibal Carache, de Rubens, du Poussin, de Le Brun, et des autres
peintres
dont nous admirons le génie. Quant aux poëtes, le
Louis-Michel Vanloo Ce
peintre
était attaché à la cour d’Espagne. J’ignore pourq
et travaillant au portrait de son père, est une très belle chose. Le
peintre
occupe le milieu de la toile. Il est assis. Il a
ère de faire qui double l’effet du tableau pour le moment. Lorsque le
peintre
a presque achevé son ouvrage, il le glace. Glacer
oins, selon qu’il a été peint plus ou moins franchement. On dit qu’un
peintre
peint à pleines couleurs ou franchement, lorsque
yer les parties délicates et fragiles sur des parties solides ; et le
peintre
, préparer et broyer lui-même ses couleurs, et exc
te faut-il de plus que ton propre suffrage et le nôtre ? Tant que les
peintres
portraitistes ne me feront que des ressemblances,
ur intéresser, il faut une action, alors ils auront tout le talent du
peintre
d’histoire, et ils me plairont indépendamment du
sans originalité, sans fantaisie, sans accent. Bien qu’une partie des
peintres
représentés à cette Exposition ne se rattachât pa
et les idées. Nous dirons même plus. En vérité il a été trahi par les
peintres
. Un critique récent28 n’a pas craint de l’affirme
t vrai, un retour sincère et réel à la nature et à la vérité ; et les
peintres
dont il se fit le champion passèrent pour mettre
iasme, malgré leur amour sincère de l’art et leur austère labeur, les
peintres
préraphaélites sont, à presque tous les points de
t ce que nous entrevoyons pour l’avenir. Semblable a été l’erreur des
peintres
préraphaélites et de tous ceux qui, de près ou de
ains admirablement dessinées, lasses et comme incapables d’action. Le
peintre
a donné à son modèle l’attitude d’un rêveur malad
carrière : Hélas ! un plus malade nous retient au passage ! C’est le
peintre
anglais Burne-Jones, le préraphaélite, le peintre
passage ! C’est le peintre anglais Burne-Jones, le préraphaélite, le
peintre
intellectuel (nous y voilà !) le peintre qui exci
-Jones, le préraphaélite, le peintre intellectuel (nous y voilà !) le
peintre
qui excite chez les jeunes nigauds de la littérat
. Cette sévère apostrophe, ne vise en vérité qu’une mauvaise toile du
peintre
; cependant si nous l’appliquons à l’art de Burne
t, tel qu’il se dégage des efforts et des réalisations d’une élite de
peintres
, aussi différents que reliés entre eux par une pe
ée se tiennent isolés de leur milieu. Il semblerait qu’entre l’œil du
peintre
et son modèle, l’air ait été préalablement absorb
qui ne produisirent ainsi que des ébauches informes. J’entends que le
peintre
moderne ne détournant plus son regard des mille c
ompris l’art moderne. Je nommerai tout d’abord le groupe glorieux des
peintres
français, mal nommé Impressionnistes, les Claude
est l’âme de la jeune peinture en Allemagne et en Suisse, Böcklin, le
peintre
de la joie ; c’est encore l’école de Worpswede, o
le vrai reproche à lui faire. Vous avez vu un Gavarni représentant un
peintre
courbé sur sa toile ; derrière lui un monsieur, g
surtout des éclectiques, — doit entrer comme ouvrier au service d’un
peintre
à tempérament. C’est ce que je démontrerai dans u
les brouillards ; Venise elle-même trempe dans les lagunes. Quant aux
peintres
espagnols, ils sont plutôt contrastés que coloris
iste. « Aucun tableau ne révèle mieux à mon avis l’avenir d’un grand
peintre
, que celui de M. Delacroix, représentant le Dante
ue. « L’auteur a, outre cette imagination poétique qui est commune au
peintre
comme à l’écrivain, cette imagination de l’art, q
rs de ses qualités presque originales, complimenta si fort le nouveau
peintre
, encore timide, que celui-ci en était presque con
érard lui-même, qui, à ce qu’il semble, était plus homme d’esprit que
peintre
, s’écria : « Un peintre vient de nous être révélé
e qu’il semble, était plus homme d’esprit que peintre, s’écria : « Un
peintre
vient de nous être révélé, mais c’est un homme qu
Delacroix à Victor Hugo. On avait le poëte romantique, il fallait le
peintre
. Cette nécessité de trouver à tout prix des penda
p attentif aux superficies de la nature, M. Victor Hugo est devenu un
peintre
en poésie ; Delacroix, toujours respectueux de so
alités plus générales encore. — Un des caractères principaux du grand
peintre
est l’universalité. — Ainsi le poëte épique, Homè
es grands maîtres, un mélange admirable de science, — c’est-à-dire un
peintre
complet, — et de naïveté, c’est-à-dire un homme c
brée dans le langage de chacun, — s’il connaît la douleur et s’il est
peintre
. Je me rappelle qu’un de mes amis, garçon de méri
iment, — et maintenant universalité de science ! Depuis longtemps les
peintres
avaient, pour ainsi dire, désappris le genre dit
, esquive les difficultés. Sous Louis XIV, Louis XV et Louis XVI, les
peintres
firent des décorations à grand fracas, mais qui m
bibliothèque du Luxembourg est une œuvre plus étonnante encore, où le
peintre
est arrivé, — non seulement à un effet encore plu
rculaire, qui embrasse un espace énorme, est peint avec l’aplomb d’un
peintre
d’histoire, et la finesse et l’amour d’un paysagi
et logiques, d’où résulte un aspect saisissant. Dans presque tous les
peintres
qui ne sont pas coloristes, on remarque toujours
t de passion joyeuse. Cette attitude insolite, — car presque tous les
peintres
collent les bouches des amoureux l’une contre l’a
jà dit ailleurs, — que Delacroix est populaire, quoi qu’en disent les
peintres
, et qu’il suffira de ne pas éloigner le public de
s éloigner le public de ses œuvres, pour qu’il le soit autant que les
peintres
inférieurs. Marguerite à l’église appartient à c
Delacroix, la plus remarquable de toutes, et qui fait de lui le vrai
peintre
du xixe siècle : c’est cette mélancolie singuliè
ouleur. Delacroix affectionne Dante et Shakspeare, deux autres grands
peintres
de la douleur humaine ; il les connaît à fond, et
dont j’ai eu le tort grave de ne pas assez parler l’an passé, est un
peintre
du plus grand mérite, et dont le talent s’appliqu
d’être classé, — c’est une grande joie de rencontrer un franc et vrai
peintre
, comme M. Debon. Peut-être son Concert dans l’ate
eurs personnages avaient l’air breton. M. Hédouin est certainement un
peintre
de mérite, qui possède une touche ferme et qui en
es rapinades à ses heures perdues ; mais il paraît que ce n’est qu’un
peintre
. VII. De l’idéal et du modèle La couleur ét
au : or l’imitation exacte gâte le souvenir. Il y a de ces misérables
peintres
, pour qui la moindre verrue est une bonne fortune
us, car un moule donne plusieurs épreuves ; mais il y a dans l’âme du
peintre
autant d’idéals que d’individus, parce qu’un port
l ? « Dans les scènes touchantes produites par les passions, le grand
peintre
des temps modernes, si jamais il paraît, donnera
moignée pour les œuvres franches et abondantes. Quel breuvage MM. les
peintres
ont-ils versé cette année dans son vin, ou quelle
uns vous rangent, je ne sais trop pourquoi, dans la noble famille des
peintres
. Vous avez beau appeler vos femmes Fatinitza, Ste
lement en décadence. — M. Lépaulle est toujours le même, un excellent
peintre
parfois, toujours dénué de goût et de bon sens. —
rances à tous les connaisseurs. Mais M. Haffner n’était pas encore un
peintre
de genre, cherchant à réunir et à fondre Diaz, De
l’auteur d’une immense allégorie de l’Europe, est certainement un bon
peintre
, doué d’une main ferme ; mais l’artiste qui fait
bouche, mobile et irritable, est d’une malice et d’une finesse que le
peintre
a oubliées. M. Granier de Cassagnac a l’air plus
pu égarer. Que dirai-je de M. L. Cogniet, cet aimable éclectique, ce
peintre
de tant de bonne volonté et d’une intelligence si
heffer s’est aperçu, — un peu tard sans doute, — qu’il n’était pas né
peintre
. Dès lors il fallut recourir à d’autres moyens ;
le pour deux raisons : d’abord la poésie n’est pas le but immédiat du
peintre
; quand elle se trouve mêlée à la peinture, l’œuv
sujet du tableau intitulé Saint Augustin et sainte Monique. Un brave
peintre
espagnol eût naïvement, avec la double piété de l
e d’un artiste est d’examiner son public. E. Delacroix a pour lui les
peintres
et les poëtes ; M. Decamps, les peintres ; M. Hor
E. Delacroix a pour lui les peintres et les poëtes ; M. Decamps, les
peintres
; M. Horace Vernet, les garnisons, et M. Ary Sche
ur aurait subitement préoccupé. M. Brune rappelle les Carrache et les
peintres
éclectiques de la seconde époque : manière solide
s a montré des paysages mexicains, péruviens et indiens. Sans être un
peintre
de premier ordre, il a une couleur brillante et f
ton, qui s’est voué exclusivement à l’Orient, est depuis longtemps un
peintre
des plus habiles ; ses tableaux sont gais et sour
s mauvais chanteurs dont on dit qu’ils sont de grands acteurs, et des
peintres
poétiques. M. Jules Noël a fait une fort belle ma
ous les noms nouveaux. * M. Kiorboë est un de ces anciens et fastueux
peintres
qui savaient si bien décorer ces nobles salles à
lle de Lyon, n’obtiendra jamais qu’un médiocre succès dans un pays de
peintres
. Cette minutie excessive est d’une pédanterie ins
nsupportable. — Toutes les fois qu’on vous parlera de la naïveté d’un
peintre
de Lyon, n’y croyez pas. — Depuis longtemps la co
couleur et d’éclat, est dans un progrès sérieux. C’était un excellent
peintre
, il est vrai ; mais maintenant il regarde la natu
int de vue ; elle est exclusive et despotique : aussi l’expression du
peintre
est-elle bien plus forte. C’est pourquoi il est a
asse des singes, même des plus habiles, n’est et ne sera jamais qu’un
peintre
médiocre ; autrefois, il eût fait un excellent ou
le livre a tué le monument, on peut dire que pour le présent c’est le
peintre
qui a tué la peinture. XVIII. De l’héroïsme de
é bien entendue, ils y verront que ce grand philosophe, à propos d’un
peintre
qu’on lui avait recommandé, parce qu’il avait du
re pour des raisons restées inconnues, il va prendre la succession du
peintre
Tawaraya-Sôri, et se fait reconnaître pour le suc
eintre Tawaraya-Sôri, et se fait reconnaître pour le successeur de ce
peintre
. Depuis, il change son style, en crée un tout nou
ne fortune, non seulement d’exciter l’admiration de ses confrères les
peintres
, mais encore de séduire le gros public, tant il é
ustrations, romans où il signe comme écrivain Tokitaro-Kakô, et comme
peintre
Gwakiôjin-Hokousaï. Et ce fut grâce à ses pinceau
entrèrent dans son atelier, et, dans ce temps où il y avait bien des
peintres
dans les villes de Nagoya, de Kiôto, d’Ohsaka, au
des dessins innombrables. Bientôt (c’est l’habitude là-bas, pour les
peintres
, de changer perpétuellement de noms), le maître l
ssable » 5 ! Hokousaï eut trois filles, dont la plus jeune devint un
peintre
très habile. Elle épousa Minamisawa, mais divorça
lus grand artiste de l’Extrême-Orient. Pour la biographie de ce grand
peintre
de l’Extrême-Orient, complètement inconnue en Eur
aponais I-ijima Hanjûrô : Katsoushika Hokousaï dén, une biographie du
peintre
, illustrée de dessins et de portraits, contenant
crois, que chez Hayashi qui, depuis nombre d’années, collectionne son
peintre
favori. C’est donc sur cette œuvre, contenant les
nc la même injustice pour tout talent indépendant du passé ! Voici le
peintre
qui a victorieusement enlevé la peinture de son p
jeunie, l’a renouvelée, l’a faite vraiment toute japonaise ; voici le
peintre
universel qui, avec le dessin le plus vivant, a r
, l’oiseau, le poisson, l’arbre, la fleur, le brin d’herbe ; voici le
peintre
qui aurait exécuté 30 000 dessins ou peintures7 ;
le peintre qui aurait exécuté 30 000 dessins ou peintures7 ; voici le
peintre
qui est le vrai créateur de l’Oukiyô yé 8, le fon
e », c’est-à-dire l’homme qui ne se contentant pas, à l’imitation des
peintres
académiques de l’école de Tosa, de représenter, d
son art, qui signe ses productions : « fou de dessin »… Eh ! bien, ce
peintre
— en dehors du culte que lui avaient voué ses élè
e du Lever du Soleil. Et ce mépris, dont m’entretenait encore hier le
peintre
américain La Farge, à la suite des conversations
suite des conversations qu’il avait eues autrefois au Japon avec les
peintres
idéalistes du pays, a continué jusqu’à ces dernie
aï n’a pas rencontré près du public la vénération accordée aux grands
peintres
du Japon, parce qu’il s’est consacré à la représe
té de la Soumida, touchant à la campagne, quartier affectionné par le
peintre
et qui lui a fait un temps signer ses dessins : l
une forme personnelle à ses imaginations, a l’ambition de devenir un
peintre
. Et il entre à l’âge de dix-huit ans dans l’ateli
galant, tout est permis , roman que ni Hayashi, ni les biographes du
peintre
japonais n’ont rencontré, et dont le texte, à l’é
manciers de la réputation de Kiôdén. Selon Hayashi, la littérature du
peintre
a un autre mérite : l’esprit railleur de l’artist
de dessinateur ne dure guère que jusqu’en 1804, où il n’est plus que
peintre
. IV En cette année 1789, où le jeune peintr
il n’est plus que peintre. IV En cette année 1789, où le jeune
peintre
a vingt-six ans, une circonstance particulière le
ec la résolution de ne plus s’inspirer que de lui-même, de devenir un
peintre
indépendant des écoles qui l’ont précédé et, en c
ure de Mougoura, qui signifie « buisson », et disait au public que le
peintre
portant ce nouveau nom n’appartenait à aucun atel
e à côte, l’exposition de deux vies comme aimait à les représenter le
peintre
Hogarth. La première planche représente le lavag
ourimono du Jour de l’An représente un énorme rat en neige, auquel un
peintre
peint l’oeil dans un attroupement d’hommes et de
saï, dans le Katsoushika, en le temps où Toyokouni n’était pas encore
peintre
, mais fabricateur de poupées. Un paysage tout bla
ussi bien qu’à lui laisser un rouleau à 75 rios. Mais la somme que le
peintre
devait toucher était déjà escomptée pour payer de
uments qu’il avait réunis sur Hokousaï, il existait la demande par le
peintre
à un éditeur d’un emprunt d’un riô (25 francs), l
eau , un petit livre dont les dessins et le texte sont fournis par le
peintre
. Il est curieux, ce petit livre, par la figurati
ochaine. Maintenant si l’on veut avoir une idée de la littérature du
peintre
, voici un bout de traduction du livre jaune : Da
isine improvisée , une histoire de ménage éditée en 3 volumes dont le
peintre
fournit encore une fois et l’illustration et le t
ironique où le texte et l’illustration, qui sont tous deux encore du
peintre
, semblent se moquer des affirmations mathématique
inventer des revenants, avait l’idée de s’adresser à l’imagination du
peintre
pour qu’il lui dessinât un être de l’autre monde
à la figuration d’une scène dans son théâtre. Et l’acteur invitait le
peintre
à venir le voir, ce que se gardait bien de faire
ter sa couverture de voyage sur laquelle il saluait Hokousaï. Mais le
peintre
froissé ne se retournait pas, continuait à dessin
i déplut du visiteur à Hokousaï, mais on sait que, dans ce moment, le
peintre
était à prendre, en plein soleil, des poux sur sa
t ses romans sont pleins d’apparitions. Or l’artiste appelé là-bas le
peintre
des fantômes, le peintre qui a dessiné ces têtes
d’apparitions. Or l’artiste appelé là-bas le peintre des fantômes, le
peintre
qui a dessiné ces têtes des Cent contes qui vous
contes qui vous laissent dans la mémoire un souvenir d’épouvante, le
peintre
auquel les directeurs de théâtres venaient demand
s de théâtres venaient demander des maquettes de visions d’effroi, le
peintre
près duquel les conférenciers macabres sollicitai
ne montée d’un pittoresque charmant : palais né dans l’imagination du
peintre
au fond de son atelier. Et, à côté de cette archi
e ce dissentiment entre Hokousaï et Bakin, il entra dans la pensée du
peintre
de publier des dessins se passant du texte d’un l
et que j’ai eu l’idée de faire traduire par Hayashi : « Hokousaï, le
peintre
d’un talent si extraordinaire, dit Hanshû, après
r une feuille de papier, une œuvre qui n’a pas de pareille chez aucun
peintre
de l’Occident ! La Mangwa, ces milliers de reprod
coins de paysages, et des modèles de canons et de pistolets, et deux
peintres
peignant la jambe d’un Niô sculpté, d’une dimensi
la Soumida, de ce quartier maraîcher et plein de salines aimé par le
peintre
, Hokousaï dessine, près de deux pêcheurs au jupon
vie humaine comme la vie éphémère de ces insectes d’un jour. III. Un
peintre
de tori-i. Un homme, la tête en bas, une brosse d
ne dislocation toute-puissante. Ces deux dessins, le philosophe et le
peintre
de tori-i, ont une parenté extraordinaire avec le
lanche. XXVI En 1817, pendant un voyage d’Hokousaï à Nagoya, le
peintre
recevait la commande de nombreuses illustrations
ui blessaient Hokousaï et qui lui faisaient dire que, si le talent du
peintre
consistait dans la grande dimension et les grosse
lation illustrée d’après un récit avec dessins de Yénko-an, un ami du
peintre
. Au milieu de la cour du nord du temple, défendue
bassin de bronze avec lequel ils accompagnaient, là où il allait, le
peintre
peignant. Tout d’abord Hokousaï prit un pinceau d
alent. La préface dit : « Les anciens ont dit que pour faire un grand
peintre
, il fallait trois conditions : L’élévation de l
solument particulière à Hokousaï, mais presque générale chez tous les
peintres
japonais, il est une explication. Le Japon est le
il existe un curieux fac-similé d’Hokousaï d’après Tori-i Kiyonobou,
peintre
du xviie siècle, représentant un fameux marchand
le Paysage à cent ponts est un témoignage du tempérament poétique du
peintre
, et la biographie de Kiôdén affirme en effet que
Or dans cette société il y avait des gens de service, ignorant que le
peintre
et le poète étaient le même homme, et il arriva q
appeler la Vague et qui en est comme le dessin un peu divinisé par un
peintre
sous la terreur religieuse de la mer redoutable e
aller voir dessus la floraison des iris du marais. XXXIII Tout
peintre
japonais, disais-je, dans mon étude sur Outamaro,
oici le faiseur de petites boîtes en lames de bois roulées ; voici le
peintre
de kakémonos ; voici le sculpteur spécialiste des
l. Dans ce second volume, ce renversement a fourni à l’imagination du
peintre
un motif tout à fait joli. Un Japonais qui va boi
Vers la fin de 1834 de graves ennuis tombèrent dans la vie du vieux
peintre
. Hokousaï avait marié sa fille Omiyo, qu’il avait
t marié sa fille Omiyo, qu’il avait eue de sa première femme, avec le
peintre
Yanagawa Shighénobou. Du mariage naquit un vrai v
1839, nous a valu la publication de quelques lettres intéressantes du
peintre
à ses éditeurs. Ces quelques lettres nous font en
ns, il entrera dans le nombre des vrais dessinateurs. Alors le vieux
peintre
signe longuement : l’ancien Hokousaï, le vieillar
donneriez au pauvre vieillard qui n’a plus bien loin à aller. (Ici le
peintre
se dessine, sous l’aspect d’un vieillard marchant
cependant, quelques dessins, et dans ce cas-là je compte sur… Ici, le
peintre
dessine une main tenant une pièce d’argent. Une
les dégradations. Car, si ça va tout seul au bout du pinceau, pour le
peintre
, l’ouvrier tireur des planches peut à peine faire
lettre, écrite à propos du Jour de l’An, a en tête un croqueton où le
peintre
en costume officiel, entre deux branches de sapin
marée pour laisser passer son armée. Sur la dernière page se voit un
peintre
qui élève en l’air, d’une seule main, une masse f
e, que sa main en donne des modèles. C’est ainsi qu’en 1836, le vieux
peintre
qui signe : le vieillard fou de dessin, publie le
au dans le quartier Honjô, le quartier campagnard, affectionné par le
peintre
, qu’un incendie brûle sa maison, détruit un grand
ris tous les jours de sa vie, — et de la maison où brûle son œuvre le
peintre
n’emporte que son pinceau. L De 1840 à 1849
e, au-dessus d’un petit rapin japonais préparant l’encre de Chine, le
peintre
dans une espèce de danse de Saint-Guy picturale,
uillante, et laisser reposer la dissolution : c’est un secret que les
peintres
ne communiquent pas. Hokousaï ajoute : Pour les
nd volume du Traité du coloris devait être la dernière publication du
peintre
. Un second livre, où Hokousaï professe longueme
nte ainsi : En aimant le style prétentieux de Hé-ma-mousho-Niûdô, le
peintre
Yama mizou Téngou, de Noshi-Koshi yama, s’est app
s mots au-dessus des sujets dessinés, la première image représente le
peintre
qui a signé la préface du second volume Téngou Té
e, le préfacier Sakaudô, se faisant l’interprète des conversations du
peintre
, s’exprime dans ces termes : « Il n’est pas diffi
observer, d’étudier les choses et les êtres qui vous entourent, qu’un
peintre
représente un oiseau qui a l’air de voler, un hom
adopté par Hokousaï, vient à la suite d’une discussion avec un ami du
peintre
, qui soutenait que la physionomie d’un être humai
o, et dans lequel le préfacier Shokousan-jïn, traduisant la pensée du
peintre
, dit : « Dans la calligraphie il y a trois formes
ois répétée, est comme la confirmation de l’idée un peu paradoxale du
peintre
. Ainsi l’album Hokousaï Gwashiki, Méthode de dess
ure, et il a pénétré le mystère de l’art ; enfin c’est l’unique grand
peintre
de la peinture ancienne et de la peinture moderne
de la médecine japonaise et dont la composition était laissée par le
peintre
à l’ami Tosaki, avec, dans la marge de l’ordonnan
ki, avec, dans la marge de l’ordonnance, des croquetons de la main du
peintre
représentant le citron, le couteau à couper le ci
ensée du mourant fou de dessin, toujours toute à l’ajournement que le
peintre
sollicitait de la Mort pour le perfectionnement d
amenée par la mort ou le divorce ; seulement on a la certitude que le
peintre
vivait seul à partir de 52 ou 53 ans. De sa premi
lles, ce sont : Omiyo qui devint la femme de Yanagawa Shighénobou, le
peintre
, morte quelque temps après son divorce, et qui av
bulations pour son grand-père ; et Otétsou, douée d’un vrai talent de
peintre
, qui mourut toute jeune. De sa seconde femme Hoko
nt : Onao, qui mourut dans son enfance, et Oyei, qui se maria avec un
peintre
nommé Tômei, mais divorça et vécut, comme nous l’
nceau, tandis qu’un enfant lui prépare l’encre de Chine ; l’autre, le
peintre
peignant à l’encre de Chine sur un kakémono des o
ng. Un vieillard, fait avec le lavage brutal des vieilles années du
peintre
. Signé : Hokousaï, — bien certainement une signat
émon, à l’âge de 85 ans, a, en tête, une lettre d’envoi autographe du
peintre
, avec un croqueton de salutation semblable à ceux
publicité autour de ce qu’il possède, et le catalogue de l’œuvre d’un
peintre
est très difficile à établir en ce pays artistiqu
e tombée dans ses mains ; et, contre le pot de saké, Hiromaro. Chaque
peintre
dessiné et signé par lui. H. 38. — L. 39. Une rép
Chine très délavée, avec dans des parties un ton rougeâtre, et où le
peintre
a mis comme de la volupté dans le dessin des yeux
a, que le xviiie siècle français appelait les premières pensées d’un
peintre
. Voici, dans un album, des études de femmes resse
le haut d’un temple de Yédo un petit morceau de papier sur lequel le
peintre
a ajouté des grues. Comme Watteau, comme Gavarni,
anseur, qui a été dessiné de manière que la personne qui regardait le
peintre
dessiner le vît dans son sens. En effet il est si
. Gavard au Japon. LIX C’est vraiment curieux, dans la vie d’un
peintre
japonais, les changements de noms et de signature
, chez lequel ces changements sont plus fréquents que chez tout autre
peintre
du Japon, de les indiquer, de les signaler. De 17
qui, à la fin, fut si charmé, si séduit par son talent, qu’il devint
peintre
, et se fit son élève. Teisai Hokouba. Son nom vu
bien voulu rédiger la bibliographie des livres et des albums du grand
peintre
japonais33. Catalogue des livres et albums de Hok
effroy, ou à MM. Revon, Focillon Louis Aubert, au groupe serré de nos
peintres
et de nos dessinateurs. Car, vis-à-vis de la pail
textuellement : « Qu’on me permette un mot sur ce fameux Hok’saï, le
peintre
japonais « fou de dessin » dont M. de Goncourt es
et de Kano. Grave injustice à l’égard d’un semblable historien, d’un
peintre
aussi parfaitement distingué de la femme, de l’oi
l incessant ! Hokousaï est le résumé d’une foule. On me désignera des
peintres
plus élégants, plus coloristes : il n’en est pas
courante, la vie telle qu’elle se présente rigoureusement aux yeux du
peintre
». 11. Les Japonais mangent le ou du nom et le p
encore, les Japonais aspirent très fort l’H du commencement du nom du
peintre
, et il faudrait peut-être, pour conserver au nom
est formée par les mots Yama (montagne) et Mizou (eau), et la tête du
peintre
par une réunion de caractères faisant hé-ma-mou-s
imens qu’ils prétendent exciter. Horace auroit dit la même chose aux
peintres
. Un poëme, ainsi qu’un tableau, ne sçauroit produ
, ainsi que le plus grand mérite des tableaux. C’est à l’intention du
peintre
ou du poëte : c’est à l’invention des idées et de
comme les dessinateurs les plus réguliers ne sont pas les plus grands
peintres
. On n’examine pas long-temps les ouvrages des gra
l convient donc de traiter ici du génie et des études qui forment les
peintres
et les poëtes. Si cet enthousiasme divin, qui ren
t les peintres et les poëtes. Si cet enthousiasme divin, qui rend les
peintres
poëtes, et les poëtes peintres, manque à nos arti
i cet enthousiasme divin, qui rend les peintres poëtes, et les poëtes
peintres
, manque à nos artisans, s’ils n’ont pas, comme le
utres métiers. Les esprits les plus communs, sont capables d’être des
peintres
et des poëtes médiocres. On appelle génie, l’apti
confiance du lecteur : je ne dois parler ici que du génie qui fait le
peintre
et le poëte.
e. Un homme de cette trempe, que les conjonctures engagent à se faire
peintre
, imite servilement plûtôt qu’exactement le goût d
nt de produire et l’art d’inventer, qui font le plus grand mérite des
peintres
et des orateurs. Le peintre peut donc faire part
enter, qui font le plus grand mérite des peintres et des orateurs. Le
peintre
peut donc faire part des secrets de sa pratique,
l étoit éleve. On ne trouve rien de nouveau dans les compositions des
peintres
sans génie, on ne voit rien de singulier dans leu
idée de ce qu’ont peint les autres. C’est la premiere qui s’offre aux
peintres
qui cherchent la composition, et les figures des
ouvrages qu’il fait dans les temps de sa maturité. Nous avons vû des
peintres
sans génie, mais devenus célebres pour un temps,
cette capitale de beaux arts, en avoit mieux profité, que beaucoup de
peintres
qui se glorifioient d’un sejour de plusieurs anné
Les frères Le Nain,
peintres
sous Louis XIII, par M. Champfleury Chansons po
ière moitié du xviie siècle, qui lui ont paru chez nous les premiers
peintres
en date de ce qu’il appelle la réalité. I. A la m
ans déjà (1850) que M. Champfleury avait commencé de publier sur ces
peintres
de sa prédilection un premier Essai, une brochure
dessins si variés et si amusants du spirituel Denon ; — Passavant, le
peintre
historien, n’était pas plus voué à Raphaël ; — le
ge est dédié à l’un des critiques d’art qui ont le mieux parlé de ces
peintres
, à William Burger, c’est-à-dire le consciencieux
nde et hollandaise, et il nous en arriva quelque chose. Le plus grand
peintre
français de cette époque intermédiaire, et qui lu
dernier et qui survécut longtemps à ses frères, devint une espèce de
peintre
de cour qui jouissait de la faveur des grands. Il
nées, retiré leur nom à cette toile, sans pouvoir indiquer auquel des
peintres
flamands ; ou peut-être italiens, on l’attribuera
’appellation que leur donne M. Champfleury d’avoir été proprement les
peintres
des paysans et des pauvres gens : « Les Le Nain,
, légumes, qui se trouvent souvent sur le premier plan… « Ce sont des
peintres
de pauvres gens. » Théorie vraie, mais un peu ab
splendeur du règne académique diminua. Au xviiie siècle, l’excellent
peintre
de genre, Chardin, semble avoir voulu renouer à e
supérieure et une pensée. C’est bien assez de Philippe de Champaigne,
peintre
également loyal et sincère, pour le rapprocher de
s, après deux siècles ils sont restés et seront toujours trois grands
peintres
, les frères Le Nain. » J’honore le critique qui
distinctement, il n’aurait fait que réparer envers ces bons et dignes
peintres
un long arriéré d’oubli et d’injustice, leur rend
t entière ; car, selon que La Bruyère l’a remarqué, — et ces honnêtes
peintres
, aujourd’hui remis en honneur, en sont la meilleu
rt et d’autre ou les mêmes, ou dans les mêmes rapports. La scène d’un
peintre
peut être aussi étendue qu’il le désire ; cependa
ar rapport à ce tableau ce que je suis par rapport à la nature que le
peintre
a prise pour modèle. Je la vois mieux à mesure qu
, pour ainsi parler, imitatrice que dans un point : c’est celle où le
peintre
n’a rendu vivement et fortement que les détails q
récédent ; elle n’est pas de même nécessité dans le second genre : le
peintre
y néglige tout ce qui ne s’aperçoit dans les obje
, plus la figure aurait la figure d’un homme de bois. Outre ce que le
peintre
perdrait du côté de la variété des formes et des
e en la remerciant : Vous n’avez rien fait qui vaille, ni vous, ni le
peintre
. Je vous avais demandé mon père de tous les jours
arade le philosophe le plus austère et le plus pauvre de la Grece. Le
peintre
n’a pas conçu combien la vertu et l’innocence prê
me maniere que les pieds et les mains en contractent. D’ailleurs, les
peintres
et les poëtes s’occupent des imitations comme d’u
die et les expressions du tableau, font une impression legere sur les
peintres
et sur les poëtes sans génie, qui sont ceux dont
nos poëtes examineroient le Cid si la piece étoit nouvelle. Mais les
peintres
et les poëtes, sans enthousiasme, ne sentent pas
ention, ces beautez ne sont que d’un foible poids dans sa balance. Un
peintre
qui de tous les talens necessaires pour former le
emens generaux que les gens du métier portent sur un ouvrage. Que les
peintres
soient plus capables que tous ceux qui ne le sont
hapitre de cet ouvrage. On voit bien que j’ai parlé seulement ici des
peintres
et des poëtes qui se trompent de bonne foi. Si je
l’égalité. Cesar consentoit bien d’avoir un égal, mais la plûpart des
peintres
et des poëtes, aussi altiers que Pompée, ne sçaur
embarquement, je n’ai pu éviter les honneurs rendus par l’armée à son
peintre
. J’ai été forcé de passer devant la troupe au por
nçu en ces termes : « Ordre Supérieur. M. Horace Yernet, notre grand
peintre
de batailles, arrive demain à Djemmâa-el-Ghazaoue
léro dansé sur place, et d’un combat de taureaux. Il y parle du grand
peintre
Murillo dont il a les types présents sous les yeu
le soin que vous avez mis à lui plaire… » Horace était d’avis qu’un
peintre
doit exposer, que c’est un devoir surtout pour un
tenir ferme dans la foule, j’y marcherai. » (18 mai 1843). C’est un
peintre
soldat : il en a le propos, la vanterie ; il en a
lettre de date postérieure, également adressée à Delaroche, c’est le
peintre
, l’artiste qui reparaît, et avec un sérieux, un b
lui fut donné d’être, au moins au début et pour la mise en train, le
peintre
de notre armée de Crimée et d’attacher son nom à
e muraille couverts par d’éclatants rivaux. Ce fut un jury composé de
peintres
appartenant à toutes les nations de l’Europe qui
dans l’opinion des étrangers, et tout récemment Landseer, le célèbre
peintre
anglais, se trouvant à une réunion d’artistes et
e de lui-même et de l’observation de la nature ; chez tous les autres
peintres
, et dans toutes leurs œuvres sans exception, vous
oie la croix de grand-officier de la Légion d’honneur, comme au grand
peintre
d’une grande époque. J’espère que ce témoignage d
Il tombe dans un embarras de voitures ; le cabriolet est renversé. Un
peintre
d’attributs, qui était occupé au haut de son éche
tre dans la main une pièce d’or. — « Oh ! monsieur Vernet, s’écrie le
peintre
qui l’avait reconnu ; pour un confrère ! vous oub
il lui rend les armes. — « Monsieur Vernet, lui dit solennellement le
peintre
, en les recevant, ce pinceau et cette palette ser
je l’efface. » — « Eh bien ! ne l’effacez pas » dit le roi. Un jeune
peintre
qu’il ne connaissait pas entre un jour dans son a
qu’on se le disputait. Pour un autre de ses élèves qui est devenu un
peintre
d’animaux de quelque réputation, et que la conscr
as encore vu l’autre. Une fois, devant un tableau de bataille de deux
peintres
amis, dont l’un avait fait le paysage et l’autre
ons originales qu’il exprimait d’un mot. Il disait un jour à un jeune
peintre
à propos d’un tableau où je ne sais quel de ses c
it vainement des talents français en France. Pas trop de poètes on de
peintres
métaphysiques, je t’en conjure ; pas trop de mess
Un
peintre
écrivain : Fromentin1 Tout le monde sait qu’E
d’avoué de Me Denormandie ; qu’il a été vaguement poète avant d’être
peintre
, et peintre en même temps qu’écrivain ; qu’il est
Me Denormandie ; qu’il a été vaguement poète avant d’être peintre, et
peintre
en même temps qu’écrivain ; qu’il est mort en 187
nterait parfaitement aujourd’hui Pierre Loti paysagiste, Paul Bourget
peintre
d’intérieur et de portraits, Daudet aquarelliste,
ombre d’enthousiastes qu’il aurait aujourd’hui. Il fut un précurseur.
Peintre
, il a voulu appliquer à la composition du livre l
tes les autres chances pour lui, ce Fromentin. Non seulement il était
peintre
, mais encore il était homme du monde. Ce n’est pa
un peu de littérature, comme il convenait. Mais cela ne dure pas. Le
peintre
l’emporte. Il trouve cette comparaison superbe :
fait jaune, ni bistré, mais exactement couleur de peau de lion. » En
peintre
également il étudie l’ombre saharienne et le sile
dans le Sahel, il serait aujourd’hui oublié : on parlerait encore du
peintre
; l’écrivain n’aurait pas de nom. Mais il a écrit
qu’il ne décrit jamais un costume de femme ? Il n’a pas indiqué, lui
peintre
, la couleur d’une seule robe de Madeleine. Il a r
culté d’entendre jusqu’au silence du désert ? Il n’a rien entendu. Du
peintre
, de l’artiste, de l’homme même il semble que rien
oie de l’auteur ; il nous apprend que celui qu’on savait être déjà un
peintre
délicat, un voyageur intéressant, un romancier pé
l’idéal poursuivi, le procédé, le métier dont chacun a usé. C’est un
peintre
, qui juge, avec toute la science d’un peintre et
chacun a usé. C’est un peintre, qui juge, avec toute la science d’un
peintre
et toutes les ressources d’un écrivain. Double co
nde, d’où est sortie l’originalité de ce livre. Qu’est-il arrivé ? Le
peintre
pensait et sentait en peintre. Les mots de la lan
lité de ce livre. Qu’est-il arrivé ? Le peintre pensait et sentait en
peintre
. Les mots de la langue usuelle le servaient mal.
on méridionale aux rêves d’un idéal qui n’avait pas changé. Il dit du
peintre
Van Orley : « Vous trouvez en lui du gothique et
l’auteur. Les vues hardies sur la fin propre de l’art, sur le rôle du
peintre
, sur sa formation, sur la science des couleurs et
La justification de la peinture d’imagination, l’affranchissement du
peintre
qui peut se dégager du modèle, et qui n’est pas e
n effet, dans le talent, trois facultés distinctes et réunies. Il est
peintre
de paysages, peintre de mœurs, et écrivain. C’est
nt, trois facultés distinctes et réunies. Il est peintre de paysages,
peintre
de mœurs, et écrivain. C’est le peintre de paysag
. Il est peintre de paysages, peintre de mœurs, et écrivain. C’est le
peintre
de paysages qui a été aperçu d’abord, — qui a été
, croyez-nous ! il y a mieux que cela dans cet homme. Si le talent de
peintre
est le chaton d’or de la bague de sa renommée, le
ou que ce soit par torrents ! Et l’écrivain, l’écrivain seul ; car le
peintre
de mœurs n’est pas, dans Topffer, l’égal du paysa
mœurs n’est pas, dans Topffer, l’égal du paysagiste. Il s’en faut. Le
peintre
de mœurs, chez Topffer, manque de repli, de profo
nt point, qui ne pénètre pas. Mais ce qui va bien au paysage et à son
peintre
: la vapeur, les traits indistincts, les lointain
cts, les lointains fuyants, mal accusés, noyés, perdus, ne va plus au
peintre
de l’âme, au moraliste, à l’observateur de la nat
Tableaux d’histoire Delacroix M. Delacroix est décidément le
peintre
le plus original des temps anciens et des temps m
endide, magnifique, sublime, incompris. — Un critique connu a fait au
peintre
un grand éloge d’avoir placé Commode, c’est-à-dir
L’un est M. Daumier, le caricaturiste ; l’autre, M. Ingres, le grand
peintre
, l’adorateur rusé de Raphaël. — Voilà certes qui
emblable et égal à lui-même, c’est-à-dire un très-bon et très-curieux
peintre
. — Sans avoir précisément un mérite éclatant, et,
ès en avoir perdu tant d’autres — c’est le poëte qui a fait tomber le
peintre
dans la fosse. Et pourtant M. Boulanger peint con
ment (voyez ses portraits) ; mais où diable a-t-il pris son brevet de
peintre
d’histoire et d’artiste inspiré ? est-ce dans les
Il est à regretter que M. Boissard, qui possède les qualités d’un bon
peintre
, n’ait pas pu faire voir cette année un tableau a
celui de M. Chasseriau, il y a tout lieu d’espérer qu’il deviendra un
peintre
, et un peintre éminent. Debon Bataille d’Ha
sseriau, il y a tout lieu d’espérer qu’il deviendra un peintre, et un
peintre
éminent. Debon Bataille d’Hastings Encore u
ncère de la vérité, et la facilité hardie de composition qui fait les
peintres
d’histoire. Victor Robert Voilà un tableau
t délicat et caressant pour les yeux. La sainte Thérèse, telle que le
peintre
l’a représentée, s’affaissant, tombant, palpitant
ins, comme M. Decamps — c’est pour cela que nous le classons dans les
peintres
d’histoire ; il ne s’agit pas ici de la matière a
Horace Vernet, comme portraitiste, est inférieur à M. Horace Vernet,
peintre
héroïque. Sa couleur surpasse en crudité la coule
lement de couleur, mais de lignes et de modelé. — C’est l’erreur d’un
peintre
de genre qui prendra sa revanche. IV. Tablea
es épaules. Serait-il donc aujourd’hui embarrassé de sa réputation de
peintre
? Rudolphe Lehmann Ses Italiennes de cette
à Wattier, comme Wattier fait songer à Watteau. De Dreux est un
peintre
de la vie élégante, high life. — Sa Châtelaine es
— mais c’est déjà moins naïf, plus rusé — cela sent beaucoup plus son
peintre
— aussi est-ce plus facile à comprendre. — Le soi
nciens tableaux de chasse ou de nature morte que faisaient les grands
peintres
, — et ils sont tous habilement composés. Phili
est réellement faire des natures mortes, librement, en paysagiste, en
peintre
de genre, en homme d’esprit, et non pas en ouvrie
s gens qui se cramponnent à la vérité microscopique et se croient des
peintres
vissent ce petit tableau, et qu’on leur insufflât
mais aussi il est un peu dur et sec, et ressemble peu au dessin d’un
peintre
. Antonin Moine Toutes ces fantaisies ne peu
tion excessive du métier absorbe aujourd’hui nos sculpteurs comme nos
peintres
; — or c’est justement à cause des qualités un pe
est affreuse. — Le petit Caïn est le mieux réussi. Debay est un
peintre
qui a fait un groupe charmant, le Berceau primiti
les sujets ni les couleurs qui manquent aux épopées. Celui-là sera le
peintre
, le vrai peintre, qui saura arracher à la vie act
couleurs qui manquent aux épopées. Celui-là sera le peintre, le vrai
peintre
, qui saura arracher à la vie actuelle son côté ép
plus fier de notre avis, que nous le savons partagé par un des grands
peintres
de l’école moderne.
re que la nature se soit enrichie depuis Raphaël Au contraire, les
peintres
qui travaillent aujourd’hui tirent plus de secour
depuis Raphaël la nature s’est embellie. Expliquons ce paradoxe. Nos
peintres
connoissent presentement une nature d’arbres et u
sie orientale et l’Amerique n’étoient pas encore découvertes pour les
peintres
. Un païs n’est découvert pour les gens d’une cert
st qu’après lui que ces parties du monde ont été découvertes pour les
peintres
, et qu’on en a rapporté les desseins des plantes,
nombre gagner les pardons ; mais les uns et les autres n’étoient pas
peintres
, et ce qu’ils pouvoient raconter des animaux de c
sera vrai de dire que la nature considerée dans les portefeüilles des
peintres
et des sculpteurs, ira toujours en se perfectionn
fectionne pas en même-temps que son imagination. Il ne suffit pas aux
peintres
de concevoir des idées nobles, d’imaginer les com
énoüée. Il en est de l’oeil comme de la main. Il faut que l’oeil d’un
peintre
soit accoûtumé de bonne heure à juger par une ope
continuée durant plusieurs années. On sçait la maxime qui défend aux
peintres
de laisser écouler un jour entier sans donner que
ent froid et d’une humeur indolente. La même constitution qui le fait
peintre
ou poëte, le dispose aux passions les plus vives.
le succès ne sçauroit répondre toujours à la précipitation d’un jeune
peintre
, il peut bien se dégoûter de temps en temps d’un
st donc à souhaiter qu’un jeune homme, que son génie détermine à être
peintre
, se trouve dans une situation telle qu’il lui fai
urée même de ce travail. Quand la force du génie ramenera notre jeune
peintre
à une étude plus sérieuse de son art, parce que l
s poëtes dont l’apprentissage n’est pas aussi difficile que celui des
peintres
, se rendent toujours capables de remplir leur des
iocres, il est parmi nous bien plus de mauvais poëtes, que de mauvais
peintres
. Toutes les personnes qui ont quelque lueur d’esp
jours la couleur et l’harmonie qui conviennent. Voici, si j’avais été
peintre
, le tableau qu’Homere m’eût inspiré. On aurait vu
e l’artiste. Mais le génie y est, et le jugement viendra sûrement. Ce
peintre
sait ordonner, et imaginer. Sa machine est grande
Apollon auraient eu de cette nature, plus on aurait été satisfait. Le
peintre
a fait sagement de s’écarter ici du poète. Dans l
re pas le tour de l’horizon, enjambant de montagne en montagne. Si le
peintre
eût gardé cette proportion entre ses figures, les
age de la grandeur à ses héros sur ses dieux, que vouliez-vous que le
peintre
fît de ceux-ci, sinon des génies, des ombres, des
etc… Avec tout cela ; excepté Deshays, je ne crois pas qu’il y ait un
peintre
à l’Académie en état de faire ce tableau. La Jeun
Horace Vernet (suite.) Lundi 1er juin 1863. Assez parlé du
peintre
: je m’attache au voyageur, au narrateur pittores
nés : il a retrouvé ses vingt ans. Il est né voyageur tout autant que
peintre
, et, dès qu’il se met en route, il nage dans son
Chateaubriand, qui feraient le régal d’un Scarron, et qui sentent le
peintre
de troupes. J’en passe. Mais l’aventure de Gaza p
n qui croyait en être quitte. Aussi, qui que nous soyons, moralistes,
peintres
, auteurs de portraits ou d’analyses, si nous voul
reux représentés à la romaine ; Raphaël, Poussin et les autres grands
peintres
ont peuplé les imaginations et meublé la mémoire
ourg. C’était pourtant une situation délicate que de se trouver, lui,
peintre
militaire, peintre de l’armée française et appelé
ant une situation délicate que de se trouver, lui, peintre militaire,
peintre
de l’armée française et appelé comme tel, au mili
ompagnant dans ses voyages à l’intérieur, traité par lui non comme un
peintre
, mais comme un ami, comme un fils, comme un enfan
restige de notre gloire militaire qui se réfléchissait jusque sur son
peintre
! En vérité, Horace aurait été un ancien aide de
eul ; il aurait fallu, pour cela, qu’il allât poser dans l’atelier du
peintre
. Cependant les choses politiques suivirent leur c
ue c’est que le combat de plusieurs idées dominantes dans une tête de
peintre
: chacune veut sortir la première ; le bec d’une
stre. 17. Il demeurait alors au n° 58 de la rue Saint-Lazare. pas du
peintre
; il observe du coin de l’œil plus de choses au m
air : Après l’orage, etc. 22. Ce n’est plus à Mme Vernet, c’est à un
peintre
de ses élèves, à l’un de ses meilleurs amis, M. M
ot qui est bien caractéristique de sa manière et de son procédé comme
peintre
. Les retouches, en général, ne lui allaient pas ;
uches, en général, ne lui allaient pas ; il était le contraire de ces
peintres
comme nous en connaissons, qui ne font jamais mie
rs laideurs et de leurs crimes. Il faut donc que le statuaire, que le
peintre
, de même que le chanteur, parcoure un vaste diapa
ux attributs de ce protestantisme littéraire et artistique. Lorsqu’un
peintre
s’en va dans la campagne esquisser une étude, il
nd respect du vrai amène des conséquences bien plus graves encore. Un
peintre
ou un romancier ne se croira pas obligé de mettre
le ou laide, mais le romancier a des moyens bien supérieurs à ceux du
peintre
. Il fait connaître le moral de son héros, il le f
tableaux de son œuvre. C’est une exhibition à la manière anglaise. Un
peintre
, dont le nom a fait explosion depuis la révolutio
’est montré avare de place à l’exposition universelle pour les jeunes
peintres
: l’hospitalité était si grande vis-à-vis des hom
. Non content de faire bâtir un atelier, d’y accrocher des toiles, le
peintre
a lancé un manifeste, et sur sa porte il a écrit
hées. Voilà pourquoi M. Courbet est, à mes yeux, un homme nouveau. Le
peintre
lui-même, dans son manifeste, a dit quelques mots
t intéressante5. On m’accordera peut-être ceci, mais on dira : Votre
peintre
manque d’idéal. Je répondrai à cela tout à l’heur
aits dans l’esprit et le pinceau de M. Courbet. Avant tout, il est né
peintre
, c’est-à-dire que nul ne peut contester son talen
aladroites, mais chacun de ses tableaux est peint ; j’appelle surtout
peintres
les Flamands et les Espagnols. Véronèse, Rubens,
lamands et les Espagnols. Véronèse, Rubens, seront toujours de grands
peintres
, à quelque opinion qu’on appartienne, à quelque p
place. Aussi je ne connais personne qui songe à nier les qualités de
peintre
de M. Courbet. M. Courbet n’abuse point de la son
ux Enterrement à Ornans, qui fut le premier coup de canon tiré par le
peintre
, regardé comme un émeutier dans l’art. Il y a prè
t comme une mouche persistante dans ses bourdonnements ? L’Atelier du
peintre
, qui sera fortement discuté, n’est pas le dernier
me, sans qu’il soit nécessaire de l’embrouiller encore davantage6. Le
peintre
est au milieu de son atelier, près de son chevale
le poser dans ce paysage ? c’est ce qui semble bizarre. À deux pas du
peintre
est un petit paysan qui tourne le dos au public,
res nouvelles d’un maître avec ses anciennes. Ceux qui, aux débuts du
peintre
, auront le plus crié contre l’Enterrement, seront
é que partage le fossoyeur, un type grandiose et philosophique que le
peintre
a su reproduire dans toute sa beauté d’homme du p
Vive le laid ! le laid seul est aimable ! qu’on met dans la bouche du
peintre
; il est surprenant qu’on ose ramasser de pareill
celles relatives à la littérature. J’ai un peu critiqué l’Atelier du
peintre
, quoiqu’il y ait un progrès réel dans la manière
artiennent au domaine de la convention, quelles enjambées de géant le
peintre
a faites depuis cette époque pour quitter ce pays
e peintre a faites depuis cette époque pour quitter ce pays chéri des
peintres
du quartier Bréda ! Assurément il eût obtenu des
n’établissait dans ma pensée aucune solidarité entre l’écrivain et le
peintre
, car vous n’ignorez pas qu’il y a réaliste et réa
matière, au détriment d’un autre non moins réel, qui est l’esprit. Le
peintre
a donc grandement raison, dans la préface qui ser
ue de la sorte, c’est le style, qui est l’homme. (Ne confondez pas le
peintre
avec le portrait.) Ce qui lui manque encore, c’es
l’esprit, que cet esprit soit objectif ou subjectif, qu’il vienne du
peintre
ou du modèle. La beauté pouvant dans certaines li
stes qui ont assez de bon sens pour ne s’inspirer que d’elle. Mais un
peintre
qui se dit l’élève de la nature seule n’y regarde
plus plaisantes qui y sont exprimées est que M. Courbet veut être le
peintre
du siècle. « Les mœurs, les idées, l’aspect de no
ennemis ont fait à M. Courbet je ne sais quelle renommée hybride, ce
peintre
est, de l’aveu de tout le monde, l’apôtre du laid
de, jamais son zèle né s’est ralenti. Avant lui, on avait vu bien des
peintres
, hommes de talent du reste, se livrer, sans systè
Vive le laid ! le laid seul est aimable, qu’on met dans la bouche du
peintre
; il est surprenant qu’on ose ramasser de pareill
ils m’ont toujours donné une haute idée de l’esprit de M. Courbet. Ce
peintre
a très bien compris, dès le principe, que les bea
ur jouir en paix du fruit de ses injures et de ses calomnies, — Qu’un
peintre
, peu soucieux des nobles destinées de l’art, reno
mais. Vous l’avez dit, il est impossible d’avoir raison. L’Atelier du
peintre
est le dernier coup de canon de M. Courbet. Allég
on de M. Courbet. Allégorie réelle, telle est la qualification que le
peintre
réaliste donne à son œuvre. Allégorie réelle, voi
e, l’œuvre est parlante, ce n’est ni plus ni moins que l’apothéose du
peintre
. S’il prenait fantaisie à M. Ingres, qui est le p
’apothéose du peintre. S’il prenait fantaisie à M. Ingres, qui est le
peintre
des apothéoses, de nous gratifier de la sienne, o
on qu’on lise sur sa physionomie inerte, c’est la bêtise. À gauche du
peintre
, grouille et s’étale avec orgueil un bataillon de
sonnification de notre époque. À droite, sont rangés tous les amis du
peintre
, y compris M. Ch……y, qui, de la chaise où il est
si dure, si rugueuse et si négligée, qu’on croirait volontiers que le
peintre
ne s’est servi, en guise de pinceau, que de son c
aurait un moyen de le rendre tel. Ce serait de n’en conserver que le
peintre
à son chevalet et d’en supprimer impitoyablement
oires, qui ne servent qu’à le rendre ridicule. Ce groupe formé par le
peintre
à son chevalet est, je le reconnais de bon cœur,
ion en serait superflue et qu’ils paraissent être de ceux auxquels le
peintre
et ses amis attachent le moins d’importance. De t
viennent d’autres figures, et comme M. Champfleury est avant tout un
peintre
de portraits, ces portraits valent à eux seuls bi
la même heure où M. Champfleury accomplissait sa découverte, un jeune
peintre
, d’un très grand talent ma foi ! d’une sûreté de
vie humaine, sans quoi elle n’est pas le réalisme. Pour être un grand
peintre
de portraits, il ne suffit pas d’attraper la ress
ter l’âme dans les lignes et les contours du visage. (L’âme de qui ?)
Peintre
, observateur et poète, il faut ces trois petites
Louis XIV. — Le chanteur Nourrit, qui se jette par la fenêtre, et le
peintre
Gros qui se jette à la rivière, parce qu’un rival
en lui mille charmantes idées musicales. Qu’une symphonie captive un
peintre
et un romancier, et l’émotion du premier prendra
dmiré, est lourd, incommode ; il engonce les personnages. Ce sont les
peintres
amis de la vérité, et non pas M. Mélingue, qu’il
s beaux jours, M. de Boisdhyver, les contes posthumes d’Hoffmann, les
Peintres
de Laon et Saint-Quentin. Total : 13 volumes. 1
vez su nous traduire tous les ouvrages, même les plus communs, de nos
peintres
modernes. » Voilà bien l’éloge, et qui, selon que
s sa manière de juger les tableaux, on s’en aperçoit tout d’abord. Un
peintre
a représenté Télémaque chez Calypso : la scène se
ttise, et que Télémaque a bien plus d’esprit que la nymphe et que son
peintre
, car il continue le récit de ses aventures sans p
frappantes de vérité, et qu’il exprime encore moins en critique qu’en
peintre
. S’adressant à M. Vien, par exemple, qui a fait u
lampe à la main, et venant surprendre l’Amour endormi : Oh ! que nos
peintres
ont peu d’esprit ! dira-t-il ; qu’ils connaissent
. Mais là où Diderot est surtout excellent à entendre, même pour des
peintres
, c’est quand il insiste sur la force de l’unité d
et de Greuze. Greuze est l’idéal de Diderot comme artiste ; c’est un
peintre
sincère, affectueux, de famille et de drame, touc
mes à propos et en regard des tableaux. Diderot dit volontiers de ses
peintres
: « Il peint large, il dessine large » ; lui, il
ucun mélange de l’apprêt que la réflexion met à tout ; c’est l’âme du
peintre
qui se répand librement sur la toile. La plume du
vague, plus l’imagination est à l’aise. Voilà le Diderot critique et
peintre
pris sur le fait dans ses vives ébauches. Il a di
s de Diderot vivent également. Sur Vernet et les sept tableaux que le
peintre
exposa au Salon de 1767, Diderot a fait tout un p
blic. On m’a raconté que David, le grand chef d’école, sinon le grand
peintre
, ne parlait de Diderot qu’avec reconnaissance. Le
les ateliers, arrive dans celui de David : il voit un tableau que le
peintre
achevait ; il l’admire, il l’explique, il y voit
iel : il voit déjà la nature à travers l’atelier et par la lunette du
peintre
. Je l’en louerais plus si l’on n’en avait tant ab
Deshays J’avais bien de l’impatience d’arriver à Deshays. Ce
peintre
, mon ami, est à mon sens le premier peintre de la
e d’arriver à Deshays. Ce peintre, mon ami, est à mon sens le premier
peintre
de la nation. Il a plus de chaleur et de génie qu
jamais on ne les a vues dans la nature. Où donc en est modèle ? où le
peintre
les trouve-t-il ? qu’est-ce qui me détermine, moi
nt de la scène. Ma foi, ou il faut brûler tout ce que les plus grands
peintres
de temples ont fait de mieux, ou compter Deshays
l, malgré la défaillance de ses forces. Je demande s’il est permis au
peintre
de l’avoir fait aussi droit, aussi ferme sur ses
acés autour de la nef de Notre-Dame ; et l’on sent tout à coup que le
peintre
de ce dernier a mieux entendu l’effet des ténèbre
Deshays Deshays est sans contredit le plus grand
peintre
d’église que nous ayons. Vien n’est pas de sa for
se lasse pas de regarder. À droite du grand-prêtre et de l’autel, le
peintre
a jeté des assistants témoins de la cérémonie ; i
eur caractère, prétendent qu’elles sont un peu contournées, et que le
peintre
a serré les cuisses de l’un avec une large bande,
est frappé. La couleur en est forte, et plus peut-être que vraie. Le
peintre
n’a rien fait encore à mon sens, ni de si beau, n
mais plus encore le dépit que l’amour, se montrent sur son visage. Le
peintre
y a répandu des traits qui, sans la défigurer, dé
ssonants ut, mi, sol, ut, sol#, si, ré, ut, en est venu là ; celui du
peintre
n’y viendra jamais. C’est que le musicien vous en
is. C’est que le musicien vous envoie les sons mêmes et que ce que le
peintre
broie sur sa palette, ce n’est pas de la chair, d
De là la palette particulière, un faire, un technique propre à chaque
peintre
. Qu’est-ce que ce technique ? L’art de sauver un
la connaissance de l’état qui a précédé et du bienfait rendu, que les
peintres
ne manquent jamais de donner à leur ressuscité ?
réellement. Il semble même que l’oeil ébloüi par l’ouvrage d’un grand
peintre
, croïe quelquefois appercevoir du mouvement dans
e ne les avoit pas encore frappez autant qu’elle les frappe alors. Le
peintre
s’est servi de cette image pour faire le fond d’u
ns prétendoient que leurs divinitez eussent été mieux servies par les
peintres
et par les sculpteurs, que par les poëtes. Ce fur
en second lieu, qu’une tragédie renferme une infinité de tableaux. Le
peintre
qui fait un tableau du sacrifice d’Iphigenie, ne
durant un temps qu’elle soit échappée au coûteau du sacrificateur. Un
peintre
qui representeroit l’instant où l’on va plonger l
lus à un personnage de tragédie, que les qualitez extérieures dont un
peintre
peut orner le personnage d’un tableau, ne nous af
ble les differens objets qu’on voit par son ouverture. Enfin quelques
peintres
des plus modernes se sont avisez de placer dans l
les déterre pas. Mais il n’en est pas de même des hommes qui naissent
peintres
ou poëtes, et c’est d’eux qu’il est ici question
. Le temps que la nature a donné aux enfans destinez à être de grands
peintres
, pour faire leur apprentissage, dure jusques à vi
ur apprentissage, dure jusques à vingt-cinq ans. Or le génie qui rend
peintre
ou poëte, prévient dès l’enfance l’asservissement
es à perfectionner son talent. L’enfant né avec le génie qui fait les
peintres
, craïonne avec du charbon, dès l’âge de dix ans,
assant. Telle fut la destinée du Correge, qui se trouva être un grand
peintre
avant que le monde eut entendu dire qu’il y avoit
ils n’étoient pas nez pour être d’illustres artisans. L’histoire des
peintres
, des poëtes et des autres gens de lettres, est re
éodose, par une loi spéciale de excusatione artificium, déchargea les
peintres
et leurs familles de tout tribut et du logement d
sacrifice d’Abraham. Saint Basile va plus loin, car il assure que les
peintres
font autant par leurs tableaux que les orateurs
Les persécutions furent poussées si loin, qu’elles enveloppèrent les
peintres
eux-mêmes : on leur défendit, sous peine de mort,
t il était le suppliant128, digne sans doute de devenir le patron des
peintres
et d’être reconnu de cette famille sublime que le
emier architecte, Nicolas le premier sculpteur, et Cimabou le premier
peintre
, qui tirèrent le goût antique des ruines de Rome
Section 6, de la nature des sujets que les
peintres
et les poëtes traitent. Qu’ils ne sçauroient les
bjets capables de nous interresser : la plus grande imprudence que le
peintre
ou le poëte puissent faire, c’est de prendre pour
capable de le faire. Les sujets que Teniers, Wowermans et les autres
peintres
de ce genre ont répresentez, n’auroient obtenu de
l’imitation, mais elle ne sçauroit nous toucher. Nous loüons l’art du
peintre
à bien imiter, mais nous le blâmons d’avoir chois
comme il ne nous touche gueres, il ne nous attache pas beaucoup. Les
peintres
intelligens ont si bien connu, ils ont si bien se
ncore vu personne posséder à un degré égal : il a deux muses ; il est
peintre
en deux langues ; il n’est pas amateur dans l’une
dans toutes deux. Son éducation première ne l’avait destiné ni à être
peintre
, ni à être précisément écrivain : c’est une doubl
le Sahara, le désert. Tous ces voyages furent féconds ; il devint le
peintre
algérien, le paysagiste qu’on sait et que tous ad
la Revue des Deux Mondes 26, ont charmé tous les lecteurs. Doublement
peintre
et par des procédés différents, il ne confond poi
ines. Quelques citations nous familiariseront vite avec la manière du
peintre
; outre qu’elles sont agréables, elles sont néces
’après la préférence de leur esprit. » Je remarque à la fois chez le
peintre
écrivain et sa répugnance à employer un ton cru,
Chéliff, s’offre à nous avec son caractère d’aridité surprenante ; le
peintre
ici se montre tout à nu et nous rend le terrain d
eau de lion. » Après de telles pages, on n’a plus rien à demander au
peintre
pour le technique de son art : il s’est traduit e
ntaire, avec cette antique civilisation patriarcale ; sa sensation de
peintre
vient, bon gré, mal gré, à la traverse de sa doct
omentin est dans cette alliance intime et cette combinaison même : le
peintre
, l’homme de goût, l’homme de sentiment alternent
ts et dévotes. Pourquoi ? La curiosité d’un voyageur, le pinceau d’un
peintre
, ont-ils donc de ces scrupules ? Oui, nous dit-il
articulière, et qu’il excelle à exprimer : c’est celle du silence. Le
peintre
, avec son pinceau, peut rendre bien des choses, e
, en quelque sorte, du livre, le point culminant, c’est la station du
peintre
sur la hauteur, au pied de la tour de l’Est : l’a
la vocation artistique, et qui peuvent déterminer un homme à se faire
peintre
ou sculpteur plutôt qu’à exercer tout autre métie
amais carrière ne fut annoncée avec plus d’éclat. Jamais peut-être un
peintre
de notre école n’eut à ce degré le don de la visi
s’agit de Meissonier. L’auteur s’efforce d’expliquer comment l’œil du
peintre
, par une merveilleuse alliance de qualités en app
à la fois myope et presbyte. Corot maintenant : « Corot fut un grand
peintre
, parce qu’il reçut de la Providence l’œil le mieu
ces expériences : toujours on trouvera, dans la biographie des grands
peintres
, quelques détails destinés à montrer l’excellence
rdant l’ouïe, Beethoven n’a rien perdu de son génie. De même pour les
peintres
. Je doute qu’ils aient quoi que ce soit de partic
icat et très exercé. Mais rien de plus. Je me refuse à croire que les
peintres
se distinguent du commun des hommes en ce qu’ils
d’industries ; il aura tout ce qu’il faut pour devenir un bon ouvrier
peintre
, un bon tapissier décorateur, un bon chromo-litho
ément reconnaître au faire d’un tableau le véritable tempérament d’un
peintre
: il n’est pas de manière qu’on n’arrive à prendr
innocente manie, par quelque singularité de costume. Aujourd’hui nos
peintres
et nos sculpteurs sont corrects. Ils portent les
e moyen dans un sens déterminé. Voici une collection de portraits des
peintres
contemporains. J’ai beau faire appel à cet esprit
es natures mortes, les portraits et quelques paysages réalistes où le
peintre
n’a fait évidemment que reproduire le plus fidèle
complète. Nous n’avions pas reconnu, dans l’œuvre du sculpteur ou du
peintre
, une création de leur esprit, parce que, par un e
erve de soutien et comme d’armature à l’image. Le plus imaginatif des
peintres
ou des sculpteurs, avant de se mettre à l’œuvre,
ette voie ? Est-elle particulièrement développée chez les plus grands
peintres
? Ne peut-on que l’abandonner à elle-même, ou bie
ste en est certainement doué. Il serait aussi difficile de trouver un
peintre
qui n’ait pas la mémoire des formes et des couleu
de suivre cet effet à mesure qu’il se modifie ? Cela rappellerait ce
peintre
réaliste qui copiait un champ au grand soleil. Vo
s lui furent d’un réel secours4. » Nul doute qu’avec de l’exercice un
peintre
n’arrive à retrouver dans ces notations abstraite
e, plus il se pourra contenter de brèves indications. Il est même des
peintres
qui dédaignant tout aide-mémoire s’en iront aux c
e. La mémoire pittoresque ne sera pas moins utile aux animaliers, aux
peintres
de genre, à tous les artistes qui dans leurs œuvr
comme on peut s’y attendre, seront partagés. Il va sans dire que les
peintres
qui la possèdent au plus haut degré l’emploieront
i encore, comme artiste ayant pratiqué et conseillé cette méthode, un
peintre
éminemment imaginatif, Arnold Bœcklin. « L’artis
samment contrôlé. Dans le même esprit Meissonier répondait à un jeune
peintre
qui aurait désiré se mettre à son école : « À quo
ont pas du tout les mêmes. À première vue l’on reconnaîtra l’œuvre du
peintre
qui regarde beaucoup : elle sera plus réaliste, p
run assez lourd. C’est ainsi qu’avec ses couleurs mates et opaques le
peintre
arrivera à nous rendre le lustre de la soie, l’éc
croire que le statuaire a moins besoin d’imagination visuelle que le
peintre
. Il faut pourtant que lui aussi il commence par é
’on indique les formes, et pourtant nous ne les voyons pas ressortir.
Peintres
, ils représenteront la profondeur sans nous en do
développement de l’imagination visuelle a quelques inconvénients. Un
peintre
ainsi doué aura parfois de terribles partis pris.
n préjugé, et ne verra dans un visage qu’une tache blafarde. Certains
peintres
, comme Carrière, semblent ne voir les choses qu’à
C’est bien l’impression que nous éprouvons devant certaines toiles de
peintres
trop imaginatifs. Le tableau est admirablement pr
l’aurait fait le seul aspect des choses l’impression de nature que le
peintre
voulait nous rendre. On pourrait faire des analys
les Breton. Sans doute, quand la figure humaine prend dans l’œuvre du
peintre
une telle importance, la nature passe au second p
que nous devons l’admirer et pour des qualités littéraires ; mais en
peintres
, et pour la manière dont elle est peinte. Avec le
premier ordre. Gardons d’encourager, en nous prêtant à leur jeu, ces
peintres
intentionnistes, poètes fourvoyés dans l’art, qui
pas nous qui l’ajoutons comme par grâce à l’œuvre du sculpteur ou du
peintre
. L’artiste entendait bien l’y mettre lui-même, il
a une tendance à les estimer beaucoup trop. J’admets qu’avant tout un
peintre
doit être rompu à la technique de son art. Mais q
t les discréditer singulièrement. Aux poètes, dit-on, la poésie ! Aux
peintres
la peinture ! C’est encore là ce principe de la s
r. Mais peut-on raisonnablement soutenir que lorsque l’imagination du
peintre
ou du sculpteur est émue, son talent fléchit ? To
est simplement l’art de représenter une chose par une autre. Quand le
peintre
nous, montre une femme serrant dans ses bras, ave
la question semble de mince importance. Quand on verra quel parti le
peintre
peut tirer de ce symbolisme élémentaire, on crain
à fond dans ces quelques pages9. Au moyen des sensations colorées, le
peintre
pourra nous suggérer des sensations de toute autr
urra nous suggérer des sensations de toute autre espèce. Supposons un
peintre
qui n’aurait pas seulement l’œil juste et la main
de la nature ; ou, pour résumer d’un seul mot toutes ces qualités, un
peintre
qui serait quelque peu poète. Nous avons vu que c
avons vu que cela peut être suspect, mais n’est pas défendu. Quand un
peintre
ainsi doué s’installera devant son chevalet, sa p
ète descriptif ne manquerait pas de nous les rendre. Mais comment les
peintres
peuvent-ils y réussir ? Quelques-uns estiment qu’
la nature ou de leur chercher une expression dans un art étranger, le
peintre
s’efforcera de les exprimer de quelque manière pa
st ici que commence le symbolisme. Entre la couleur des objets que le
peintre
peut reproduire littéralement, et leurs diverses
lent acides ; certain rouge groseille agacera les dents. Pourquoi les
peintres
parlent-ils de couleurs chaudes et de couleurs fr
it le charme poétique de cette indécision. On voit déjà quel parti le
peintre
peut tirer de ces correspondances pour exprimer,
s ombres jusqu’à les rendre glaciales. Supposons que, par gageure, un
peintre
essaie de nous rendre les sensations d’un jeune F
sissions du premier coup ! De la théorie passons aux applications. Le
peintre
s’inspirera de ces analogies de la sensation pour
ntrera nous donnera une impression plus satisfaisante que celle où le
peintre
n’en aurait pas tenu compte. On se rappelle ces v
correspondante. Et c’est en effet par de véritables métaphores que le
peintre
s’exprime, quand par exemple il représente par de
isquerait de nous tromper. Les ressources expressives dont dispose le
peintre
sont bien plus limitées. Quand un critique nous d
métaphore, pour être trop appuyée, sera devenue inintelligible. Qu’un
peintre
se contente d’étaler sur sa toile du bleu, du ver
r d’être entendu. Je serai tout prêt à me représenter des sons, et le
peintre
n’aura plus qu’à colorer cette rêverie ; de simpl
intermédiaires : on voit de quel répertoire d’équivalents dispose le
peintre
pour caractériser une impression sonore ou une se
par des éclats de couleur ses joyeux tintements. Il va de soi que le
peintre
devra éclaircir sa palette pour nous rendre les r
me œil et nous ne le verrons pas tout à fait du même ton. Demandez au
peintre
pourquoi, voulant représenter cette matinée d’hiv
dominical ! Toutes ces correspondances que nous exprime le poète, le
peintre
pourra les exprimer tout aussi bien dans un table
même image, sur une même impression. Dans les scènes expressives, le
peintre
coloriste ne manquera pas d’établir une harmonie
dans son Naufrage de don Juan. « Avant même de connaître la pensée du
peintre
, on est préparé à la comprendre par une sorte de
e pâle : ce n’est pas question de teint, mais de caractère. C’est aux
peintres
, si leur modèle n’a pas le sentiment de cette har
fois l’expression de la couleur devient franchement métaphorique : le
peintre
ne nous suggère plus directement le sentiment, il
faudrait évidemment pas voir du symbolisme partout, et faire dire aux
peintres
des choses dont ils ne se sont jamais avisés. La
e qu’elle ne prend une telle valeur que par exception. D’ordinaire le
peintre
se propose uniquement de nous mettre devant les y
ons. Si subtiles que soient les raisons qui ont déterminé le choix du
peintre
, le symbole n’y est pour rien. La couleur ainsi e
u pâlies à l’excès, tout doit vous avertir que vous avez affaire à un
peintre
poète, dédaigneux de la simple réalité, épris de
n frémir dans le creuset ; nous sentons des odeurs sulfureuses. Si le
peintre
ne nous a rien rendu de ce qui, dans la chimie, p
médiocre, ne peut en être dépourvu. Sans le don de vision mentale, le
peintre
, nous l’avons reconnu, serait vraiment aveugle, e
ans la perfection de leurs formes et l’harmonie de leurs attitudes. —
Peintres
, vous vous absorbez en une profonde méditation de
it ; voilà quelle était sa physionomie ; et vous la regardez comme le
peintre
l’a regardée lui-même, cherchant à la pénétrer ju
vant vous la vie elle-même, quelque chose de la vie du modèle, que le
peintre
lui aurait retiré peu à peu dans sa contemplation
rti. Le réalisme au contraire est une école sévère. Il est bon que le
peintre
, que le sculpteur s’exerce à reproduire son modèl
modèle consulté par l’artiste ; certaines figures, imaginées par nos
peintres
, ont une beauté saisissante que nous n’avons jama
cédés connus, que d’autres ont inventés pour lui. On peut supposer un
peintre
ou un sculpteur qui serait tout à fait dénué d’in
ude à inventer n’exclut pas le sens du réel. Dans les compositions du
peintre
ou du sculpteur le plus imaginatif, vous trouvere
du pinceau je m’ingénierai à rendre le sens de ce mouvement. Un autre
peintre
trouverait d’autres équivalents. Quand après avoi
ice imaginé pour donner à l’œil des sensations inédites. Les premiers
peintres
qui ont systématiquement employé cette méthode on
ention. Et ce travail n’est pas achevé. On cherche toujours. Certains
peintres
font sur les couleurs de véritables expériences d
L’imitation la plus littérale, celle à laquelle pourrait se vouer le
peintre
le plus inféodé aux doctrines réalistes, suppose
ue les lignes, et se combinent avec elles en parfaites harmonies. Les
peintres
spécialement coloristes auront une tendance à mon
ement aux exigences de l’imitation littérale ; ne disposant, comme le
peintre
sur faïence ou le mosaïste, que d’une palette ass
se manifester encore dans les procédés matériels d’exécution. Chaque
peintre
a les siens. Ce sera une certaine façon de faire
justement parce qu’elle n’est pas particulière aux sculpteurs et aux
peintres
; elle est aussi littéraire qu’artistique. Nous l
nature a été pour ainsi dire absorbée et assimilée par l’esprit : le
peintre
l’a fait entrer dans son idée. Victor Prouvé cons
déal, finirait par la complètement déformer. C’est ainsi que certains
peintres
et sculpteurs finissent par nous présenter, sous
casion, bons comme on dit pour les débutants, sur lesquels les jeunes
peintres
feront leurs études de nu. C’est leur enlever le
onies physiologiques, l’artifice devrait sauter aux yeux. Si quelques
peintres
de portraits contemporains en usent de même avec
d’occasions de rencontrer ces types presque parfaits qui sont pour le
peintre
et le sculpteur une véritable révélation de la be
ns l’art moderne, tel semble bien avoir été l’idéal de Raphaël et des
peintres
formés à son école. Pour représenter la divinité
ntaisiste d’objets réels ou l’image réelle d’objets de fantaisie. Les
peintres
et les sculpteurs, par une sorte de respect humai
du décorateur. Avec des qualités qui suffiraient pour faire de lui un
peintre
ou un sculpteur de premier ordre, il n’arrivera j
erdite aux artisans du décor. On convie parfois les sculpteurs et les
peintres
à délaisser l’art pur, carrière trop encombrée, p
comme il en est parfois tenté, il se mettait humblement à l’école des
peintres
et des sculpteurs. Il a tout autant de leçons à l
milieu d’une place ne représente pas un géant. Les sculpteurs et les
peintres
n’usent d’ordinaire de ce droit qu’avec une discr
choses en une synthèse plus brève. C’est lui, non le sculpteur ou le
peintre
, qui de la complication des formes individuelles
par lui se différenciera, à première vue, d’une figure tracée par un
peintre
. Le coup de crayon n’est pas le même : il est plu
ur lui-même imprévus sur la couverture maculée de son livre. Certains
peintres
très imaginatifs ont d’instinct recours à ce proc
de curieux détails et une ample documentation dans la Psychologie du
peintre
, par L. Arréat, Alcan, 1892, p. 55 et suivantes.
livre de critique d’art, l’un sur ses contemporains, l’autre sur les
peintres
des Pays-Bas. Amiel nous indique l’emplacement d’
ée, le second dans celui d’un magasin d’antiquités ou d’un atelier de
peintre
. En passant de tous ces poètes romantiques à Baud
singulier J’avais banni de ces spectacles Le végétal irrégulier. Et,
peintre
fier de mon génie, Je savourais dans mon tableau
ge épuré et d’une nature pacifiée. Fromentin Eugène Fromentin,
peintre
de son métier, a écrit trois ouvrages (dont un en
raire de l’artiste. Lui-même n’a jamais surfait beaucoup sa valeur de
peintre
, et, avec le bon sens lucide de son analyse, s’es
jeunesse et où lui-même pensa exceller, il le place, en 1843, chez un
peintre
de paysage académique, nommé Rémond. Cela n’avait
poque il a choisi décidément, pour en faire sa carrière, le métier de
peintre
. Il est décidé par des misons très positives bien
n démon intérieur. Il se sent capable, avec du travail, d’égaler tels
peintres
en renom, d’arriver aux succès officiels qui font
ve et au pays sur lequel il compte pour lui fournir une spécialité de
peintre
. Au printemps de 1846, il a fait le voyage d’Algé
re. Au printemps de 1846, il a fait le voyage d’Algérie avec un jeune
peintre
, Charles Labbé, dont la famille y habitait, et av
elà de mes espérances, mon père est converti, je suis libre ; je suis
peintre
; mon avenir est entre mes mains. » Cet avenir,
on père, de cette année, il exprime l’intention de se consacrer comme
peintre
à la nature méridionale et de partir pour l’Algér
helle sont de bien meilleur travail, parce que les frais de voyage du
peintre
sont moindres. « S’il faut que je me passe de tou
omme un nom de malheur. » Cette mésentente, à laquelle les succès de
peintre
de Fromentin, et surtout son mariage, mettent, su
e auprès du public qui ne lui vint que peu à peu. Mais sa renommée de
peintre
et d’écrivain valait à Fromentin une place offici
peindre un zouave. Le dignus intrare ne fut pas prononcé, et Pils, un
peintre
qui réunissait à, souhait tous ces mérites, fut é
t qu’il lui donnât des articles de critique, qu’il étudiât les grands
peintres
dans la Revue des Deux Mondes. Il s’y décide, et
r Rembrandt. Des professionnels de la critique d’art considérèrent ce
peintre
comme un intrus dangereux et sa compétence techni
ui se dépouille et une classe moyenne qui s’établit. Fromentin fut le
peintre
d’un Orient sans romantisme. Et critique il eut à
eu ce qui manqua — et manque encore — aux Alpes et à l’Amérique : des
peintres
. Dans la mesure où il a été un « mouvement » lié
ntreprise est irréalisable. » Le problème est parfaitement posé. Les
peintres
ont été attirés vers l’Orient par ce qu’il offrai
re bien encore dans l’un des deux Salons officiels, des tableaux d’un
peintre
qui avait choisi pour spécialité les scènes famil
in. » Fromentin rêve d’une idéalisation de la nature orientale, et le
peintre
parfait qui serait au bout de ce rêve, on peut l’
elligence de critique dépasse de beaucoup ses moyens et sa volonté de
peintre
, et le peintre n’a pas réalisé grand’chose de ces
itique dépasse de beaucoup ses moyens et sa volonté de peintre, et le
peintre
n’a pas réalisé grand’chose de ces ambitions. La
t parfait, nous donnent la mesure de cet écart entre l’écrivain et le
peintre
. Au commencement de son second et plus important
, tirer un double parti de ce voyage : d’abord faire mon éducation de
peintre
dans ce long et étroit contact avec la nature. Mo
. Mes observations porteront sur tout à la fois, car l’éducation d’un
peintre
ne saurait se faire d’une manière complète dans u
té fraîche et une intelligence instruite. Ce mélange d’indications de
peintre
, d’impressions très fines, de pensées vigoureuses
it penser. Harmonie qui n’est pas confusion, qui exclut la confusion.
Peintre
, Fromentin ne fera pas plus de la littérature de
a confusion. Peintre, Fromentin ne fera pas plus de la littérature de
peintre
, comme Théophile Gautier, qu’écrivain il ne voudr
qui parle à l’esprit. Et le livre est là, non pour répéter l’œuvre du
peintre
, mais pour exprimer ce qu’elle ne dit pas. » Ains
ec limpidité, un homme désireux de clarté, précis dans ses ambitions,
peintre
de son métier, mais qui se sait assez de soupless
ui convenait à l’un, ce qui convenait à l’autre. Je le fis. Le lot du
peintre
était forcément si réduit, que celui de l’écrivai
ire. » Il met son élégance à être un écrivain et non pas seulement un
peintre
qui écrit. Il sent parfaitement que l’œuvre propr
ces à plus de spiritualité, et joue avec les éléments moraux comme le
peintre
avec les éléments matériels. « Nos tentes, très v
pictural, après l’avoir à la fois copié « sur nature » et idéalisé en
peintre
classique, en marque les limites, fait sentir le
plastique non. Ut pictura poesis n’a jamais été retourné par aucun
peintre
(sinon par ceux qui ne peignent que dans les airs
ittérairement par le spectateur plutôt que donnée consciemment par le
peintre
. Les peintres qui ont voulu faire de la poésie, c
par le spectateur plutôt que donnée consciemment par le peintre. Les
peintres
qui ont voulu faire de la poésie, comme les artis
nir l’intelligence et en créer l’idée. Il nous fait penser à un grand
peintre
— peut-être impossible — qui eût été dans la lumi
rvient, à un moment donné, sur un tableau pur et presque technique de
peintre
. « Il faisait chaud, l’air était orageux ; le ci
besogne a toujours été faite par des littérateurs, et jamais par des
peintres
, c’est évidemment qu’elle appartient au métier d’
s. Les vrais traducteurs de la peinture en écriture ne seront pas des
peintres
, mais des écrivains, de même que les traducteurs
s lui. Si Fromentin n’avait pas eu besoin de gagner la vie large d’un
peintre
coté, si son âge mûr avait réalisé son rêve litté
u’il y a acquise, donnent une compétence hors pair. Mais le métier de
peintre
figure ici une matière tandis que le métier d’écr
d’autrefois sont l’œuvre d’un homme qui sait non seulement mettre un
peintre
dans le courant et le point de vue général de la
d’action chez qui l’action et la pensée ne faisaient qu’un. Il était
peintre
comme il eût été homme d’épée ; il faisait des ta
ur, à une préoccupation d’analyste et de psychologue, au portrait des
peintres
. Il éprouve devant les tableaux le sentiment de c
sion, la dimension vivante, que donne l’homme vu derrière l’œuvre. Le
peintre
, s’il s’essaye à la critique, sera curieux de l’œ
vec scrupule ces deux éléments qui l’intéressent également. Parmi les
peintres
hollandais, il distingue ceux dont la vie est à p
e Rembrandt, mais leur recherche serait comme la peinture même de ces
peintres
une œuvre de patience hollandaise. Pour un Fromen
’un monde injuste et magnifique. « Il faut trouver, dit Fromentin du
peintre
orateur, dans le monde du vrai celui qu’il parcou
idéologue et un orateur comme Taine. Mais si ce critique est aussi un
peintre
, comme Fromentin, il sera intéressé plus spéciale
mouvement de cette main, la qualité et le rythme de ce mouvement. Le
peintre
est l’homme qui assume sur le plan le plus haut t
u des dessins d’Ingres, le moulage de sa main. Fromentin rappelle aux
peintres
une vérité que l’art académique ne sait plus, une
lui, n’est pas une fin, mais un moyen de remonter à la psychologie du
peintre
lorsqu’il peignait ce tableau, et celle-ci un moy
de tout l’homme. Un portrait par Rembrandt, qui fait le désespoir des
peintres
, encourage les écrivains à la transposition d’art
e l’ombre, et que cette ombre, comme à sa peinture, est incorporée au
peintre
lui-même : « Cet homme des bas-fonds, de vol si h
r avoir porté dans la critique d’art le point de vue professionnel du
peintre
, cherche toujours, en dernier ressort, dans le gé
intre, cherche toujours, en dernier ressort, dans le génie des grands
peintres
, les idées qui les ont occupés ou qu’ils ont réal
ettre aucune idée, il voit le danger que présente, entre les mains de
peintres
moins riches en sève et en génie que Rembrandt, c
nt les yeux, mais la pensée. D’une façon générale il parle des grands
peintres
de son temps avec beaucoup de froideur et même de
nstitue une comparaison ingénieuse — et peut-être fragile — entre les
peintres
hollandais dont aucun, à l’exception miraculeuse
hollandaise le manque d’intérêt humain et de tragique quotidien : un
peintre
hollandais peint, fait un tableau parfait, mais i
u de Brouwer ; comme homme, il a de quoi les faire rougir tous, comme
peintre
les vaut-il ? » Et il se défend de conclure, tout
et cela était aussi la vocation de son Dominique. Si l’un s’est voulu
peintre
et l’autre patron d’un coin de terre provinciale,
ait eu l’élégance suprême d’écrire son roman en musicien plutôt qu’en
peintre
. On y a souvent l’impression d’une suite musicale
toire douloureuse. De même Fromentin a varié dans une composition de
peintre
ses trois figures de l’amour brisé, dont l’une, J
le même sens très fin de la composition et des valeurs, naturel à un
peintre
, lui a fait disposer autour de Dominique Olivier
clairvoyante sincérité, n’a pas une très haute idée de lui-même comme
peintre
; mais il sait gré à la peinture d’avoir organisé
l’arrière-boutique du brocanteur ; mais cela est à demi-effacé, et le
peintre
a eu tort de s’arrêter à moitié chemin. Voici que
un mauvais orateur, un mauvais poëte, un mauvais musicien, un mauvais
peintre
, un mauvais sculpteur, un plat amant. le jugement
es dans les sujets tranquilles. Pierre a dit qu’il n’y avait pas deux
peintres
dans l’académie capables de sentir le mérite de c
un coup d’œil sur l’ouvrage du sculpteur, vous cracherez sur celui du
peintre
. Je vous reconnais, beau masque ; c’est de vous,
us. Je vous avais conseillé, il y a deux ans, de ne plus peindre ; un
peintre
de son côté vous avait conseillé de ne plus écrir
ns papiers de ma poche, et de lui dire : tenez, voilà de l’ouvrage de
peintre
. Le bon Chardin ne sait pas que si j’avais seulem
ir pratiqué ; et comme je les leur remontrerais ! M. Descamp, pauvre
peintre
, littérateur ignoré, a mis devant une table à caf
ant quel est l’état actuel de notre école, et revenons un peu sur les
peintres
qui composent notre académie. Remarquez d’abord,
quelques érudits, et même quelques poëtes dans nos provinces : aucun
peintre
, aucun sculpteur. Ils sont tous dans la grande vi
, ne mettent sur le papier que des niaiseries harmonieuses, comme des
peintres
dont je viens de parler. Le public ne fait jamais
ser le public de rigueur envers les poëtes et d’indulgence envers les
peintres
. Il est tout autrement difficile d’être bon color
une imitation précieuse des beautez de la nature dans les tableaux du
peintre
qui ne sçait que bien colorier. Nous y retrouvons
facile de concevoir combien le choix du sujet est important pour les
peintres
et pour les poëtes. Ils ne peuvent le choisir tro
pour le poëte né avec le genie de la comedie. Tous les portraits des
peintres
mediocres sont placez dans la même attitude. Ils
placez dans la même attitude. Ils ont tous le même air, parce que ces
peintres
n’ont pas les yeux assez bons pour discerner l’ai
sonne, et pour le donner à chaque personne dans son portrait. Mais le
peintre
habile sçait donner à chacun dans son portrait l’
ir et l’attitude qui lui sont propres en vertu de sa conformation. Le
peintre
habile a le talent de discerner le naturel qui es
n umbris, et in eminentia, quae nos non videmus. combien de choses un
peintre
n’observe-t-il pas dans un incident de lumiere qu
e nos yeux n’apperçoivent point, dit Ciceron. Je conclus donc que les
peintres
et les poëtes qui tiennent leur vocation aux arts
? Mercredi 4 janvier Aujourd’hui la princesse est allée voir un
peintre
de ma connaissance… Tout à coup, elle s’est mise
tre excessif. * * * — Ah ! la belle étude, qu’il y aurait à faire du
peintre
bohème de l’heure actuelle, du peintre bohème de
ude, qu’il y aurait à faire du peintre bohème de l’heure actuelle, du
peintre
bohème de 1850, de l’Anatole que j’ai pourtrait d
ème de 1850, de l’Anatole que j’ai pourtrait dans Manette Salomon. Le
peintre
bohème du jour affiche un chic, fait de réaction
x vins, et Tourguéneff avec ce joli art du récit à petites touches de
peintre
qu’il possède, comme pas un de nous, fait le réci
voudrais trouver des touches de phrases, semblables à des touches de
peintre
dans une esquisse : des effleurements et des care
Ledoyen avec les ménages Daudet, Zola, Charpentier. Tout un monde de
peintres
et de femmes de peintres en représentation, et fa
Daudet, Zola, Charpentier. Tout un monde de peintres et de femmes de
peintres
en représentation, et faisant des effets avec des
de de l’art, et à faire tout dissemblable de Manette Salomon, avec un
peintre
de l’avenue de Villiers, un peintre-bohème, vivan
erribles que le romancier. Dimanche 28 mai Visite, ce matin, du
peintre
Tissot, qui vient me voir pour une illustration d
auseur, où dans la divagation loquace de la parole, une expression de
peintre
ou d’observateur, vous repince l’attention, et vo
uarelle, représentant Fleuret dans le rôle de Marcasse, offert par le
peintre
à l’acteur. Mercredi 14 juin ……………………………………
Tout le paysage qui a une valeur, à l’heure qu’il est, descend de ce
peintre
, lui emprunte ses ciels, ses atmosphères, ses ter
je n’ai constaté que chez lui. Vendredi 27 octobre Dîner entre
peintres
et littérateurs. Le peintre. — 6 039, c’est bien
. Vendredi 27 octobre Dîner entre peintres et littérateurs. Le
peintre
. — 6 039, c’est bien cela, 6 039… oui, j’ai couch
j’ai couché avec 6 039 femmes. Le littérateur. — Oh ! oh ! oh ! Le
peintre
. — Vraiment, vous trouvez cela étonnant… le chiff
es 700. Mais vous savez, le nombre de don Juan est : Mille e tre. Le
peintre
. — Don Juan, je ne sais pas… Et puis c’est peut-ê
enne dénomination, et s’appeler de son nouveau nom. * * * — Quel joli
peintre
en paroles de la vie parisienne, que ce Forain. C
aluminium. Vendredi 29 décembre Dîner hier chez Daudet, avec le
peintre
Beaulieu, le peintre des feux de Bengale dont j’a
i 29 décembre Dîner hier chez Daudet, avec le peintre Beaulieu, le
peintre
des feux de Bengale dont j’ai donné l’atelier dan
es se rencontrent dans un morceau de peinture par hasard, sans que le
peintre
ait eu la pensée de les y introduire, sans qu’il
ortir de son état. J’en dis autant de tous les autres personnages. Le
peintre
a donné à la fiancée une figure charmante, décent
ne, et peut-être sans le savoir elle-même. C’est une idée délicate du
peintre
. La mère est une bonne paysanne qui touche à la s
Il serait plus aisé de retrouver les scènes et les personnages de ce
peintre
; mais il y a plus d’élégance, plus de grâce, une
oup plus de fécondité. C’est d’ailleurs un grand paysagiste, un grand
peintre
d’arbres, de forêts, d’eaux, de montagnes, de cha
ce que Greuze a fait de mieux. Ce morceau lui fera honneur, et comme
peintre
savant dans son art, et comme homme d’esprit et d
ment particulier. Il n’en est pas de même du public quand il loüe les
peintres
et les poëtes, parce qu’ils ne sont jamais heureu
onduite, que l’est le public de juger des poëmes et des tableaux. Les
peintres
et les poëtes, continuera-t-on, sont du moins les
condamnation. Je ne pense pas que ce fut un si grand bonheur pour les
peintres
et pour les poëtes de n’être jugez que par leurs
re et la poësie elles-mêmes sont incapables d’en décider. En cela les
peintres
et les poëtes n’ont aucun avantage sur les autres
poëtes n’ont aucun avantage sur les autres hommes. S’il se trouve des
peintres
et des poëtes capables de déceler sur ce que nous
i ne prétens-je pas que l’ignorant puisse dire précisement en quoi le
peintre
ou le poëte ont manqué, et moins encore leur donn
dedans, le moral, le spirituel de la créature ? Autrement, qu’est le
peintre
? — Un esclave de la chimie, un homme de lettres
immortelles : Véronèse, Titien, Rubens, Rembrandt, Vélasquez, grands
peintres
, vrais peintres ! flamboyants évocateurs des seul
éronèse, Titien, Rubens, Rembrandt, Vélasquez, grands peintres, vrais
peintres
! flamboyants évocateurs des seules choses évocab
chair ! — ce soleil et cette chair que la nature refusa toujours aux
peintres
spiritualistes, comme si elle voulait les punir d
aujourd’hui, dans ce livre, de faire connaître à la France son grand
peintre
de mœurs. Edmond et Jules de Goncourt. Auteuil,
pour les développer. Ne vous étonnez donc pas que la banalité dans le
peintre
ait engendré le lieu commun dans l’écrivain. D’ai
ge de gracieux chaos panthéistiques ; avec Cattermole, l’aquarelliste
peintre
d’histoire, et avec cet autre, si étonnant, dont
ir par sa patience les privilèges de sociétaire. Et l’enfant gâté, le
peintre
moderne se dit : « Qu’est-ce que l’imagination ?
reste est inutile. Il y avait un paysan allemand qui vint trouver un
peintre
et qui lui dit : « — Monsieur le peintre, je veux
allemand qui vint trouver un peintre et qui lui dit : « — Monsieur le
peintre
, je veux que vous fassiez mon portrait. Vous me r
estion est la grande ressource des gens qui ne sont pas naturellement
peintres
. Quelquefois même, mais toujours en France, ce vi
angé en ragoût. Je ne puis vraiment pas supposer que l’imagination du
peintre
soit allée jusqu’à adapter un carquois, des ailes
é commune, de celle qui peut s’acquérir par la patience. Chez nous le
peintre
naturel, comme le poëte naturel, est presque un m
Cazotte. Comme l’industrie photographique était le refuge de tous les
peintres
manqués, trop mal doués ou trop paresseux pour ac
respect de lui-même, se prosterne devant la réalité extérieure, et le
peintre
devient de plus en plus enclin à peindre, non pas
loin même, jusqu’à montrer en quoi péchaient les plus forts parmi les
peintres
de la plus récente célébrité ; que lui, Alexandre
r successivement, comme une pierre de touche, sur quelques-uns de nos
peintres
. IV. Le gouvernement de l’imagination Hier
dictionnaire comme une composition dans le sens poétique du mot. Les
peintres
qui obéissent à l’imagination cherchent dans leur
la banalité, qui est plus particulièrement propre à ceux d’entre les
peintres
que leur spécialité rapproche davantage de la nat
rce de contempler, ils oublient de sentir et de penser. Pour ce grand
peintre
, toutes les parties de l’art, dont l’un prend cel
le condamne bien des papillotages et bien des crudités, même chez les
peintres
les plus illustres. Il y a des tableaux de Rubens
ition lui-même n’implique pas l’imagination universelle, ainsi un bon
peintre
peut n’être pas un grand peintre. Mais un grand p
magination universelle, ainsi un bon peintre peut n’être pas un grand
peintre
. Mais un grand peintre est forcément un bon peint
ainsi un bon peintre peut n’être pas un grand peintre. Mais un grand
peintre
est forcément un bon peintre, parce que l’imagina
être pas un grand peintre. Mais un grand peintre est forcément un bon
peintre
, parce que l’imagination universelle renferme l’i
822, et que depuis cette époque, toujours exact au rendez-vous, notre
peintre
nous a donné à chaque exposition plusieurs tablea
mélancolie a revêtu de son vernis enchanteur le plantureux paysage du
peintre
. Il m’est impossible de dire : Tel tableau de Del
rs teintes pâles obtenues par des frottis impalpables, permettront au
peintre
d’esquiver toutes les difficultés d’une peinture
et le pittoresque, d’autres, spirituels et nobles dans la petitesse,
peintres
du boudoir et de la beauté légère, augmentaient i
e. Dans de plus fortes proportions aujourd’hui, M. Chaplin, excellent
peintre
d’ailleurs, continue quelquefois, mais avec un pe
sont splendides, toutes ces femmes avec leurs compagnons, ces maîtres
peintres
qui se connaissent en beauté, s’engouffrant dans
st celle de M. Fromentin. Il n’est précisément ni un paysagiste ni un
peintre
de genre. Ces deux terrains sont trop restreints
atorze ans à peu près, ces sauvages du Nord-Amérique, conduits par le
peintre
Catlin, qui, même dans leur état de déchéance, no
en qu’il les peint, avec un style qui n’est pas celui d’un autre. Les
peintres
anciens aimaient aussi à avoir le pied dans deux
même passion rétrospective, portaient le nom de Leys. Presque le même
peintre
, presque le même nom. Cette lettre déplacée resse
pittoresque et variée. Ce penseur a voulu dire qu’il n’aimait pas un
peintre
qui traitait tous les sujets avec le même style.
et mal apprécié, déploie des qualités surprenantes, celles d’un vrai
peintre
. Pour tout dire, en un mot, il peint grassement l
le décor même, tout doit servir à représenter un caractère. De grands
peintres
, et d’excellents peintres, David, quand il n’étai
ervir à représenter un caractère. De grands peintres, et d’excellents
peintres
, David, quand il n’était qu’un artiste du dix-hui
n, en ont comme moi éprouvé du regret. Le second, qui est un fort bon
peintre
, a de plus toutes les qualités littéraires et tou
llants, et souvent même une preuve de supériorité. À des instincts de
peintre
tout à fait remarquables M. Ricard unit une conna
s du talent, ajoute du moins un charme au talent. Mais combien peu de
peintres
pourraient rendre, par une exécution mieux approp
Töpffer, c’est le cas de bien expliquer la nature de son talent comme
peintre
des Alpes, et de bien fixer le genre de son inven
e de découverte réelle du charmant artiste genevois. Töpffer était né
peintre
, paysagiste, et son père l’était ; mais, forcé pa
n disciple des Flamands. Et ne venez pas lui dire que ces merveilleux
peintres
des choses naturelles ne font que copier minutieu
ne seraient que beaux, que touffus, que splendides ». Et revenant aux
peintres
flamands, il s’attache à montrer que leur faire n
es et touchantes. Mais en Suisse, il y avait des paysages et point de
peintres
. Il fallut attendre jusqu’au siècle suivant, et c
ndus tout scientifiques qu’il a donnés de ses voyages, Saussure a été
peintre
par endroits : en présence du spectacle extraordi
atients et humbles tout ensemble. Il faut ici du pâtre jusque dans le
peintre
. Il a fallu monter lentement, pied à pied, s’y re
öpffer commença ses voyages pédestres en 1823. Vers le même temps, un
peintre
de Neuchâtel, Meuron, osait, le premier, tenter d
s’enhardira ; et lui qui, au fond de son cœur, peut se dire : Je suis
peintre
aussi ! ne pouvant l’être par les couleurs, il ou
foule agenouillée le jour de la fête du couvent l’a pris au cœur. Le
peintre
en lui et le chrétien se sont rencontrés : Oh !
de l’art wagnérien dans les œuvres des littérateurs, des poêles, des
peintres
. Par un malheur, ce n’est pas au Salon de Peintur
gnations. Sous les nécessités croissantes d’une lutte pour vivre, les
peintres
ont dû renoncer le souci de l’art, ils ont obéi,
emple, elle serait à tenir nettement ce Salon pour un magasin, et les
peintres
exposants pour des industriels ; puis à établir,
t du réalisme ; le corps humain, naguère ignoré, avait apparu, et ces
peintres
témoignèrent la vision éblouie qu’ils en avaient
uie qu’ils en avaient reçue. Des réalistes merveilleux, ce furent les
peintres
flamands, jusque cet extraordinaire dominateur de
mode de la vie. Or la vie est l’union intime de ses trois modes. Aux
peintres
bientôt, comme aux littérateurs, leur art dut par
dés de leur art, la vie de l’émotion, ce besoin a, très tôt, pris les
peintres
. Et une nouvelle peinture fut essayée, rendue pos
comme les notes de la musique, des signes émotionnels. Alors certains
peintres
ont pu abandonner la destination première de la p
lle pas à traduire toute l’émotion ? En aucune façon. Les poètes, les
peintres
symphonistes, créent bien des émotions comme les
s. Chacun des éléments a, ici, la valeur d’un accord harmonique : ces
peintres
, pour ne pas représenter une vision réelle, sont
nécessité d’un choix s’impose encore plus vivement. Et cependant nos
peintres
, dans leur ignorant dédain des théories, s’acharn
chise. Je ne sais pas si M. Bartholomé est Français ; mais voici deux
peintres
qui, à coup sûr, ne le sont point et ainsi je m’e
leur adjoignit. J’ai regretté les vains tâtonnements où s’attarde ce
peintre
, autrefois hardi et sincère. J’ai déploré, encore
onnaître aujourd’hui pour maître M. Puvis de Chavannes. Récemment, ce
peintre
nous a montré, dans le portrait au pastel d’une f
lissement prestigieux de nuances. Telle fut, je pense, l’intention du
peintre
: nulle n’est plus belle, plus conforme à la théo
astellistes, M. Besnard a fait voir des œuvres plus achevées — que ce
peintre
deviendra bientôt, à côté de M. Puvis de Chavanne
e magnifique portrait sombre, le portrait d’une dame anglaise, que le
peintre
nous montrait, en 1885. Mais surtout ce portrait
es couleurs couchées sur une superficie pour de veritables fruits. Un
peintre
peut donc passer pour un grand artisan, en qualit
Poussin. Les tableaux de l’école lombarde sont admirez, bien que les
peintres
s’y soïent bornez souvent à flater les yeux par l
ns de son école aux talens de l’école romaine. Le tableau de ce grand
peintre
qui répresente saint Pierre martyr, religieux dom
rs locales ; cependant de l’aveu du cavalier Ridolfi, l’historien des
peintres
de l’école de Venise, c’est celui qui est le plus
agination, avec l’arbre jaune qu’il a sous ses yeux ? Soyez sûr qu’un
peintre
se montre dans son ouvrage autant et plus qu’un l
l donc l’harmonie d’une composition sera d’autant plus durable que le
peintre
aura été plus sûr de l’effet de son pinceau, aura
hair, a fait un grand pas ; le reste n’est rien en comparaison. Mille
peintres
sont morts sans avoir senti la chair ; mille autr
re ce que la basse fondamentale est en musique ; et je doute qu’aucun
peintre
entende mieux cette partie qu’une femme un peu co
e ou une bouquetière qui sait son métier. Mais je crains bien que les
peintres
pusillanimes ne soient partis de là pour restrein
, quel art que celui de la peinture ! J’achève en une ligne ce que le
peintre
ébauche à peine en une semaine ; et son malheur,
eintures avec la nature. Par la première voie, on arrive à classer un
peintre
, déclarer que son modelé est supérieur à celui de
trop dans les musées, encore moins par la nature que l’éducation des
peintres
. Quant à comparer les peintures avec la nature, i
peintures idéalisées, arrangées, plus propres à détraquer une tête de
peintre
qu’à l’assainir, car la vérité en est presque gén
erdu dans la grande teinte. Voilà pourquoi l’école, la tradition, les
peintres
de genre et les peintres historiques ont inventé
e. Voilà pourquoi l’école, la tradition, les peintres de genre et les
peintres
historiques ont inventé leurs farces de kaléidosc
es appellent voir et comprendre, sont des questions intimes pour tout
peintre
, et qu’il ne lui est pas donné de résoudre. Le vr
are un livre curieux. Ce sont eux qui sont parvenus à persuader à nos
peintres
, gens crédules, de ne jamais produire que des vis
portrait, « ce genre inférieur », comme vous cornent aux oreilles les
peintres
de genre et d’histoire, il n’a pas fait des chefs
culières à ses conditions sociales. C’est mesquin et laid, disent les
peintres
, cet habit est étriqué, pas de plis, pas de coule
parler de tournure, de type, d’idéal et de convention. Et lorsque les
peintres
et les versificateurs disent que nous sommes mesq
n que Balzac, comme sentiment, comme observation, vaut n’importe quel
peintre
actuel, je pense ; à chaque instant Balzac y parl
mpériaux. Le vrai embrasse tout ce qui vit et pense ; et il donne aux
peintres
peu reconnaissants « le caractère » chose qu’ils
tacle, comme objet de contemplation puisqu’on intéresse. Pourquoi les
peintres
n’ont-ils pas suivi la littérature, ou n’ont-ils
’était le grand secret de Balzac : copiez, c’est le secret des grands
peintres
. Réalisme, si le mot est nouveau, la chose ne l’
voulu faire de ce mot une arme contre MM. Champfleury et Courbet. Ce
peintre
et ce romancier, confondus au début dans la foule
urs. Il faut donc : 1º Rechercher dans les œuvres des romanciers, des
peintres
, des dramaturges d’à présent, ce qui est contrair
brosse, autant l’autre est nuisible à tout le monde, à l’écrivain, au
peintre
, au sculpteur, au public. Le sens critique n’exis
de canards, et s’ils ne parviennent pas à l’y découvrir, traitent le
peintre
de ganache et s’empressent d’aller s’extasier dev
les sentiments du public, si on constate que M. Horace Vernet est le
peintre
de la foule, que M. Biard a des succès, que M. Pa
nciers ; si tout le monde faisait des peintures, il n’y aurait pas de
peintres
; le roman et la peinture seraient rangés parmi l
superficiels par la même raison. Edmond Duranty. Confession d’un
peintre
âgé de quarante-cinq ans Un peintre m’a dit l’
nd Duranty. Confession d’un peintre âgé de quarante-cinq ans Un
peintre
m’a dit l’autre jour : Je suis fatigué de voir qu
ux sur la couleur et sur la ligne. Cela tient, je crois, à ce que les
peintres
sont des esprits avortés. Il n’y a que les paysag
arrangé comme si le monde avait été fait simplement pour la joie des
peintres
. Je me suis senti un dégoût profond pour les Haml
rand pédantisme et un grand manque d’intelligence dans tout cela. Ces
peintres
veulent paraître instruits, bien élevés, et les c
les, selon les messieurs doctes qui écrivent sur la peinture. Donc un
peintre
qui marcherait dans cette voie, irait avec une fe
a couleur est tapageuse. Voilà où j’en suis et comme je passe pour un
peintre
, il est trop tard pour que je change. On a fait d
lace et de faire dessous des choses de pédantisme ou de puérilité. Un
peintre
n’a besoin ni d’esprit, ni d’intelligence, il ne
bien la vie générale d’un pays. Il y en aurait d’ailleurs pour mille
peintres
avec un travail pareil ; les uns spécialiseraient
et au deuxième ou troisième rang, sont presque toujours beaucoup plus
peintres
dans leurs portraits, que les peintres célèbres d
presque toujours beaucoup plus peintres dans leurs portraits, que les
peintres
célèbres dans leurs inventions. J’en conclus nett
diverses M. Paul Delaroche a beaucoup travaillé ; c’est un mauvais
peintre
; toute sa peinture peut s’expliquer par l’étrang
nture catholique inspire toujours des idées tristes… sur le compte du
peintre
. Les peintures de M. Couture font bien, si elles
ser des noirs à des jours qui vont en dégradation, aspects chéris des
peintres
; — mais pourquoi les noyés vont-ils exclusivemen
e mauvais et qui joue le rôle de ces teintes neutres qu’emploient les
peintres
pour passer insensiblement de l’ombre à la lumièr
pas, on les sent passer, mais on ne peut les saisir, et si l’œuvre du
peintre
est parfaite on se prend à douter de leur existen
ux que, s’il fait un tableau de femme nue, une baigneuse, comme votre
peintre
Courbet, il fasse voir à chacun une femme et pas
ésie, la réalité humaine est double ; pour être réaliste il faut être
peintre
, observateur et poète, ne l’est pas qui veut. (Ce
ns indéterminées par des mots qui ont toujours un sens déterminé. Les
peintres
doivent se garder de faire comme les poètes, de v
alté soi-même. On ne peut rendre exactement que ce que l’on voit ; le
peintre
donc doit seulement reproduire les usages et les
’était le grand secret de Balzac : copiez, c’est le secret des grands
peintres
. Réalisme, si le mot est nouveau, la chose ne l’
ent plus humbles ils feraient mieux ce qu’ils ont à faire ; ce que le
peintre
anglais a dit restera éternel : « Il faut aborder
mais trop circonscrite. Dans Eugénie Grandet la vie est prise plus en
peintre
, moins en philosophe qui fait des déductions géné
tices curieuses au catalogue. Edmond Duranty. Idées de Constable,
peintre
anglais La plupart, des peintres anglais sont
nd Duranty. Idées de Constable, peintre anglais La plupart, des
peintres
anglais sont ou ont été des hommes vraiment intel
ion de 1855 on a pu le voir. Les idées de Constable particulièrement,
peintre
lutteur, qui a combattu trente ans au nom de la v
endre donner le nom de sage aux gens rusés.” Les maniéristes sont des
peintres
rusés, et le malheur est que le public n’est pas
t, pour le paysagiste, ce que l’écorché et le squelette sont pour les
peintres
de figures. » Mais voici le plus important. LA
t arrogant ne verra jamais la nature dans toute sa beauté. » Que les
peintres
y songent, et s’ils en veulent davantage qu’ils l
deux mois de moins pour faire un tableau auraient empêché beaucoup de
peintres
d’être prêts pour l’époque indiquée. En reportant
tre 4ou 500 000 fr. pour produire unpeintre par an, si ce sont là des
peintres
. Le budget des achats et des encouragements se tr
faut qu’elles soient belles et cependant qu’elles inspirent l’effroi.
Peintres
modernes, abandonnez ces simboles à la fureur et
qui suit ne se trouve pas déjà dans un de mes sallons précédents. Un
peintre
italien avoit imaginé ce sujet d’une manière très
naturelle, qu’on ne s’apercevait que de réflexion, de l’intention du
peintre
, et de l’indécence de la figure ; si toutefois il
e tous ces sujets allégoriques empruntés de la mitologie payenne. Les
peintres
se jettent dans cette mitologie, ils perdent le g
n’étions pas des pelotons de contradictions, c’est qu’on accorde aux
peintres
une licence qu’on refuse aux poëtes. Greuze expos
ancs, mais on sent qu’il a été dessiné d’après la statue de Pigal. Le
peintre
lui a planté encore ici deux ailes à la tête qui
de son front, c’est une Magdelaine qu’il en fera quand il voudra. Ce
peintre
n’a que deux ou trois têtes qui roulent dans la s
on casque dans lequel les pigeons ont fait leur nid. J’entens, dit le
peintre
; on verra quelques brins de paille sortir de des
tion d’une imagination réglée devroit se tirer de la facilité dont le
peintre
peut faire un beau tableau de la chose que le lit
s grand tableau de poésie que je connoisse seroit très ingrat pour un
peintre
, même de plats-fonds ou de galerie. Lucrèce a dit
elle comparaison entre ces globes du poëte, et ces petites étoiles du
peintre
. Comment rendra-t-il la majesté de la déesse ? Qu
faire, s’il ne m’émeut point, s’il me laisse froid comme un terme. Un
peintre
, vous le scavez mieux que moi, c’est celui-là seu
garde de près et par parties. On est toujours tenté de demander où ce
peintre
prend-il son beau rouge, un outremer aussi brilla
véritable imitation de nature, ou raporterons-nous les productions du
peintre
à leur vrai but ? à leur vraie raison ? Y a-t-il
du peintre à leur vrai but ? à leur vraie raison ? Y a-t-il pour les
peintres
une indulgence qui n’est ni pour les poëtes ni po
bien fait, bien peint. Concluez… concluez que La Grenée n’est pas le
peintre
, mais bien maître La Grenée. Diderot. Est-ce que
rimm. J’entends ; qu’il supprime les fermiers généraux pour avoir des
peintres
, des poëtes, des sculpteurs, des musiciens. Est-c
es, les tapisseries, les dorures, les porcelaines et les magots ? Les
peintres
, les poëtes, les sculpteurs, les musiciens et la
es Bellengé, les Voiriot, les Brenet, les mauvais poëtes, les mauvais
peintres
, les mauvais statuaires, les brocanteurs, les bij
es à payer ? » Rira qui voudra de M. de Balzac. J’ignore quel est le
peintre
qui a eu l’honneur de faire vibrer, conjecturer e
au-dessus des mésaventures de la Grèce et de Rome. * L’Exposition des
peintres
anglais est très-belle, très-singulièrement belle
e et à expliquer. J’ai osé tout à l’heure, à propos de ces malheureux
peintres
illustres, prononcer irrespectueusement le mot :
pouvait se dire. En effet, il faut l’avouer tout de suite, le célèbre
peintre
, révolutionnaire à sa manière, a des mérites, des
il se rapproche, quelque énorme que paraisse ce paradoxe, d’un jeune
peintre
dont les débuts remarquables se sont produits réc
plus grands, ses plus légitimes succès. Mais il n’est point un de ces
peintres
à l’heure, un de ces fabricants banals de portrai
ussi qu’emporté par cette préoccupation presque maladive du style, le
peintre
supprime souvent le modelé ou l’amoindrit jusqu’à
pas M. Ingres qui a cherché la nature, mais la nature qui a violé le
peintre
, et que cette haute et puissante dame l’a dompté
s il a été plus délicat, quelquefois plus singulier, quelquefois plus
peintre
, mais toujours il a été grand. Devant une destiné
istait pas des chevaux légèrement rosés, et comme si, en tout cas, le
peintre
n’avait pas le droit d’en faire. Mais le tableau
cord parfait des tons, et à l’harmonie (préétablie dans le cerveau du
peintre
) entre la couleur et le sujet. Il semble que cett
-grande, très-vaste, du talent de M. Delacroix, et qui fait de lui le
peintre
aimé des poëtes, c’est qu’il est essentiellement
princesse ; elle devait tuer un jour, bien involontairement, le jeune
peintre
qui aurait pu devenir le Raphaël de son siècle et
par anticipation sur sa gloire. Être compris, pour un artiste, poète,
peintre
, musicien, statuaire, c’est être obligé. L’admira
nifique tableau, et en entrant, par tous les pores, dans la pensée du
peintre
, c’est la poésie du bonheur, c’est l’idéal de la
ux chanté ? qui est-ce qui a été le plus poète de ces poètes ou de ce
peintre
? Nous ne craignons pas de répondre : C’est le pe
oètes ou de ce peintre ? Nous ne craignons pas de répondre : C’est le
peintre
, c’est Robert, c’est le grand lyrique des Moisson
la terre nourricière, Alma parens ! Admirez la profonde réflexion du
peintre
, qui pouvait être tenté par un beau chêne aux bra
aux de Léopold Robert. On voit que le costume, cet écueil de tous les
peintres
modernes, et l’homme sont sortis du même jet de s
e du travail heureux, le Te Deum de la vie domestique. On sent que le
peintre
fut paysan comme nous, dans le champ paternel de
dée plus que cette gravure de Mercuri ? Quel poète a soupiré comme ce
peintre
? XXVI C’est surtout dans les yeux et dans
de n’est plus une révolution ; c’est un progrès dans l’ordre. Mais le
peintre
raisonnait en politique comme Platon : c’est le d
, on comprend tout ce qu’a dû sentir, dans la moelle de ses nerfs, le
peintre
capable d’avoir exprimé ainsi les deux pôles extr
e voulons pas louer un genre par ses défauts, ni donner à deux grands
peintres
quelques qualités de métier qui peuvent leur manq
t il y a, aujourd’hui surtout, en France, où une génération de grands
peintres
prépare un second siècle de Léon X, en deçà des A
res prépare un second siècle de Léon X, en deçà des Alpes, il y a des
peintres
qui peignent, comme Géricault, ou dessinent, comm
llu de réflexion, de sensibilité, de création mentale et manuelle, au
peintre
de ces deux grandes scènes de la vie humaine, pou
sons-nous, la peinture de la littérature, le dessinateur du poète, le
peintre
du philosophe, le tableau du livre ? Est-ce que l
ais-je pas choisi, pour cette innovation, un des plus littéraires des
peintres
de ce temps, Léopold Robert ? Car c’est véritable
âme avec des formes et des couleurs sur une toile. Ce ne sera pas un
peintre
si vous voulez, dirai-je à ces critiques, mais ce
, je n’ajouterai rien à ce que notre spirituel collaborateur a dit du
peintre
; il l’a jugé en le peignant à son tour : « La mo
ssant ouvrage de M. Feuillet de Conches a rassemblé sur l’homme et le
peintre
tout ce qu’on peut désirer, mais, de plus, l’obli
jour par jour dans un tableau sincère et involontaire. Il y a eu des
peintres
excellents écrivains ; sans remonter plus haut, s
rellement à côté du recueil des lettres du Poussin, celui de tous les
peintres
de qui Léopold Robert relevait le plus, et dont i
le sur l’ensemble, leur a fait sacrifier peut-être, au poète comme au
peintre
, certains traits crus et saillants. Raphaël a pou
une conception plus haute. Il n’est dans le principe qu’un excellent
peintre
de caractère et d’imitation ; il creuse son uniqu
surtout par les prétentions à l’enthousiasme, et qui paraît avoir été
peintre
, si ce n’est poète, il ne put jamais, malgré son
leaux de Robert attirèrent l’attention du roi. Ce fut pour lui que le
peintre
se hâta de terminer une tête, de grandeur naturel
e suis quelquefois réellement à plaindre quand je me classe parmi les
peintres
, et je sens que je ne puis faire de grands progrè
rale de Rouen. L’identité du sujet, si diversement interprété par le
peintre
et par le romancier, n’aurait pas suffi sans dout
disparu. Sous quel aspect est-elle donc apparue au romancier, puis au
peintre
? Se basant sur la quasi-subsistance de l’âme méd
tout ressouvenir, de tout culte et de toute tradition religieuse, le
peintre
n’a considéré l’édifice que comme un fragment de
me époque mais l’âme du romancier n’est pas contemporaine de celle du
peintre
. Voyez combien profondément diffèrent leur vision
e a édifié de grand et de durable s’y rattache de près ou de loin. Le
peintre
des Cathédrales en est sorti. Agiter ces graves
consacrées105, — un art qui se rattache à la pensée d’aujourd’hui, le
peintre
des cathédrales en est, à tous les points de vue,
un mot, le romancier a considéré la vie sous un aspect illusoire ; le
peintre
a pris la vie pour elle-même dans son intégrité.
ssent librement devant les choses, la supériorité de Claude Monet, le
peintre
de la Cathédrale, nous apparaît indiscutable. Il
terité équitable s’est soulevée en leur faveur. Il en est de même des
peintres
. Aucun d’eux ne parviendroit que long-temps après
lui est dûe, si sa destinée demeuroit toujours au pouvoir des autres
peintres
. Heureusement ses rivaux n’en sont les maîtres qu
ui se sont assemblées s’entrecommuniquent bien-tôt leur sentiment. Un
peintre
qui peint des coupoles et des voûtes d’église, ou
coutume de se rassembler, est plûtôt connu pour ce qu’il est, que le
peintre
qui travaille à des tableaux de chevalet destinez
n siècle, tel que Mercier le représente, n’était pas digne d’avoir un
peintre
ou un moraliste plus grands que lui. C’était un s
nait à ce triste mot) ; mais voilà peut-être pourquoi il est bon. Tel
peintre
, tel modèle, est encore la meilleure théorie de l
i niait tout et qui croyait que nier tout c’était vivre, aurait eu un
peintre
doué de ce don merveilleux de la vie. Voyez le xi
retrouvée. Le siècle se sentait… Eh bien, ce moment de vie trouva son
peintre
, doué du don de la vie dans des proportions plus
la nature. Ce sens est le sens même qui auroit jugé de l’objet que le
peintre
, le poëte ou le musicien ont imité. C’est l’oeil
hant et s’il l’a bien imité ; comme on reconnoît sans raisonner si le
peintre
a peint une belle personne, ou si celui qui a fai
visage de notre ami et les comparer aux proportions du portrait ? Les
peintres
mêmes diront qu’il est en eux un sentiment subit
ëmes et des tableaux est de nous plaire. C’est le dernier but que les
peintres
et les poëtes se proposent quand ils prennent tan
. Ainsi lorsqu’il s’agit de juger de l’effet general d’un ouvrage, le
peintre
et le poëte sont aussi peu en droit de recuser ce
eau, par exemple la perfection du dessein, n’est bien sensible qu’aux
peintres
ou aux connoisseurs qui ont étudié la peinture au
ls n’en sont que les éblouissants chroniqueurs. Ils n’en sont que les
peintres
, et encore dans la manière des peintres de ce xvi
queurs. Ils n’en sont que les peintres, et encore dans la manière des
peintres
de ce xviiie siècle qui les a faits ce qu’ils so
ie siècle, dans lesquels ils rappellent si bien, littérairement, les
peintres
de cette époque, dont ils fondent la couleur et l
impossible même à MM. de Goncourt de ne pas voir… En leur qualité de
peintres
, d’ailleurs, et de peintres recherchant des effet
ncourt de ne pas voir… En leur qualité de peintres, d’ailleurs, et de
peintres
recherchant des effets de peinture, ils ont peut-
je la vois, moi, cette abjection, je n’en suis pas surpris. Ils sont
peintres
bien plus que moralistes, MM. de Goncourt. Le côt
tout ressemble à ce qu’on a vu ou à ce qu’on peut se figurer, et les
peintres
sincères vous diront tout ce qu’il y a, sous cett
raire, dans ce beau portrait de Napoléon III par Flandrin, comment le
peintre
s’y est pris avec le pantalon rouge de l’auguste
e11. Horace n’y mettait pas tant de façon ; il voyait avec son œil de
peintre
et rendait à l’instant son effet. Il prenait le p
leau de la Liberté, d’Eugène Delacroix, voyez la blouse du gamin : le
peintre
n’a pas cherché à reproduire la couleur exacte de
e et la dorer. Il n’aimait en rien les tons de convention. Un jour un
peintre
habile avait à peu près terminé une marine dans u
t passés, des jugements qui ne seraient pas tous à reproduire ici. Le
peintre
aussi se réveille ; sans plus attendre, et à la v
devoir et de probité percent à tout moment à côté des impressions du
peintre
guerrier ; si Horace aime les soldats, il les aim
es qui ont ajouté qu’il était à peu près inutile, pour le juger comme
peintre
, d’étudier sa vie, ne conviendront-ils pas qu’ils
le théâtre comme la tactique a changé. Lui, il est bien désormais le
peintre
par excellence de cette guerre d’Afrique, où tout
te proportion des hommes et des combattants entre eux. Il est bien le
peintre
de l’armée même, de tous les chasseurs d’Afrique,
touffe de lis, et qui allaient se perdre vers un bouton de rose ? Le
peintre
n’a pas connu ces beautés. Celle des Grâces qui o
i les cache-t-elle si scrupuleusement ? avec un peu de délicatesse le
peintre
eût senti qu’elle manquait son but, si je le devi
bon coloriste. Avec tous ces défauts, je ne serais point étonné qu’un
peintre
me dît : Le bel éloge que je ferais de toutes les
r placé sur le devant et qui se chausse, est isolé et mal dessiné. Un
peintre
sent un vide dans sa composition. Il imagine que
enfers pour en ramener Euridice. Quel sujet pour un poète et pour un
peintre
! Qu’il exige de génie et d’enthousiasme ! Ah ! m
ompirent le silence éternel, et percèrent la nuit du Tartare. Mais le
peintre
en a choisi un autre. Pluton va prononcer, et son
ize pouces de large sur neuf pieds de haut. Ce n’est pas un repas, le
peintre
a mal dit ; c’est un grand couvert qui attend des
forme bizarre du tableau peut avoir forcé la composition, ou bien le
peintre
a été fort sage de cacher des figures qu’il n’éta
Vernet Que ne puis-je pour un moment ressusciter les
peintres
de la Grece et ceux tant de Rome ancienne que de
bjets et de scènes particulières. L’un est un paysagiste ; l’autre un
peintre
d’histoire, et de la première force, dans toutes
ouve ni le conte, ni le tableau bien merveilleux. Les deux figures du
peintre
n’arrêtent, ni n’intéressent. On se récrie beauco
ses Raphaels, de ses Correges et de ses Carraches. C’est vraiment un
peintre
étonnant. Le Bas et Cochin gravent de concert ses
e sujet du tableau, et pour l’effet de l’art. On se doute bien que le
peintre
n’a pas manqué de le peindre largement. Chacun ic
. Cette observation n’est pas si fondée qu’elle le paraît d’abord. Le
peintre
a voulu que son paralytique reçût un secours marq
nt qu’ils demandent est un moment commun, sans intérêt ; celui que le
peintre
a choisi, est particulier. Par hasard il arriva c
e son Paysan qui fait la lecture à ses enfants… D’accord ; mais si le
peintre
l’a voulu ainsi ? S’il a suivi l’histoire de la m
l s’est bien corrigé de ce défaut. Quoi qu’on en dise, Greuze est mon
peintre
. Je n’aime pas son portrait du duc de Chartres. I
camarades d’indiscipline et de débandade ?… En d’autres termes, si le
peintre
est dans ces Réfractaires, le peintre amer, âpre
de ?… En d’autres termes, si le peintre est dans ces Réfractaires, le
peintre
amer, âpre et féroce, qui nous les a faits si cru
i pas, certes ! que Vallès a les immenses qualités pittoresques de ce
peintre
de réfractaires, ou sa noblesse inouïe quand l’ob
non plus qu’il ait la tragique impassibilité d’Hogarth, de cet autre
peintre
de vices et de misères, qui fut un moraliste comm
elève-t-il l’âme de cette boue, et n’est-il pas un peu trop un de ces
peintres
dont parle Chamfort, qui, dans un palais, choisis
, — car l’enlumineur de L’Illustre Docteur Mathéus a cédé la place au
peintre
dans les nouveaux Contes, — quand il aura passé s
d’opium comme ce frénétique, sombre et froid d’Edgar Poe ; comment ce
peintre
de genre littéraire, attendri souvent malgré sa g
ur, a-t-il pu se croire ou voulu être un fantastique, c’est-à-dire le
peintre
du sinistre, du mystérieux, du morbide et de l’in
ait jamais attestée dans les meilleures pages d’Erckmann-Chatrian. Ce
peintre
d’école hollandaise levant des paysages allemands
ise levant des paysages allemands vus par la fenêtre d’un cabaret, ce
peintre
de genre encore trop heurté de couleur et qui att
s ouvrages de poids, qu’ils sont devenus à leur tour des habiles, des
peintres
et témoins fidèles, des experts de première quali
prend un aspect tout neuf et bien vivant ; ils en adorent surtout les
peintres
. Watteau, Chardin, Latour, jusqu’à Greuze et Frag
ls traiteront incomparablement moins bien les gens de lettres que les
peintres
. Voici une page que je trouve d’une grande dureté
t si bien la part à chaque individualité, grande ou petite, parmi les
peintres
? Une autre de leurs pensées est celle-ci : « Ma
rt, un soin, une ciselure, une miniature des plus achevées ; mais les
peintres
écrivains ont beau faire, ils ont beau dire, ils
tend le moins d’un littérateur : elle semble détachée de l’album d’un
peintre
, d’un Troyon consciencieux, sincère, qui ne march
absent. On voit en quoi le poëte peut rivaliser véritablement avec le
peintre
et prendre à son tour ses avantages sur lui. Autr
et prendre à son tour ses avantages sur lui. Autrement, en faisant le
peintre
pur, en essayant de jouter à armes inégales, c’es
qui n’ont pour peindre que des mots et des syllabes. Tout est bon au
peintre
écrivain pour arriver, non au fac-similé direct d
itique seulement se réserve quelques droits. M. de Balzac fut bien un
peintre
de mœurs de ce temps-ci, et il en est peut-être l
t n’en est point sorti. La société est comme une femme, elle veut son
peintre
, son peintre à elle toute seule : il l’a été ; il
int sorti. La société est comme une femme, elle veut son peintre, son
peintre
à elle toute seule : il l’a été ; il n’a rien eu
tion, ces femmes de trente ans, et qui, déjà venues, attendaient leur
peintre
avec une anxiété vague, tellement que, quand lui
e est la loi assez ordinaire dans ces influences réciproques entre le
peintre
et ses modèles : le romancier commence, il touche
Balzac a le don de la couleur et des fouillis. Par là il a séduit les
peintres
, qui reconnaissaient en lui un des leurs transpla
s débuts. » Ce dernier trait peut être vrai d’un artiste sculpteur ou
peintre
qui, au lieu de se mettre à l’œuvre, passe son te
de Balzac ; elle ne tâtonne jamais dans l’expression. C’est un grand
peintre
de nature et de paysage. Comme romancier, ses car
de se recomposer dans un ordre quelconque, et de présenter à d’autres
peintres
, d’une inspiration plus fraîche, des tableaux ren
avantageusement Port-Royal ! Assurément, Amédée Renée, qui se sentait
peintre
, dut se demander comment il s’y prendrait pour te
sent plus, sur cette place, qu’on ne pense. Sismondi, qui n’était pas
peintre
et qui était économiste et philosophe, n’eût pas
car la lumière qui tombe sur un objet ne le profane pas ! Il a été le
peintre
à fond de ce triste roi ; mais en le peignant res
non plus à faire peur, mais à faire pitié, il a agi comme les grands
peintres
qui, à force d’art, savent idéaliser les réalités
de faire tomber sur de la vermine un jour d’or ! V C’est que le
peintre
, en effet, domine tout dans cette histoire. Il y
différemment là ou là ; mais, par-dessus ces divers hommes, il y a le
peintre
de plume, l’écrivain d’imagination et de style, l
certains hommes comme à certains tems, d’autant qu’il est facile aux
peintres
et aux poëtes de connoître si les sujets qu’ils e
il se trouve, et qui par là sont propres à toucher tout le monde. Les
peintres
et les poëtes, je l’ai déja dit, n’en doivent tra
ujets qui tirent tout leur pathétique de l’invention de l’artisan. Un
peintre
, et principalement un poëte qui traite un sujet s
fiction n’est pas permise en poësie, non plus qu’en peinture. Que les
peintres
et les poëtes examinent donc serieusement si l’ac
s rendu à Saint-Simon l’éclatante justice que ce grand observateur et
peintre
mérite à tant d’égards, et particulièrement pour
moins encore aux historiens proprement dits qu’aux moralistes et aux
peintres
de la nature humaine, sous quelque forme qu’ils e
tout aussi bien que Tacite. Or, ce mélange intime du moraliste et du
peintre
avec l’historien constitue l’originalité de Saint
la main, tout cela est rendu avec un tour et un relief de maître. Le
peintre
est déjà dans le plein de sa veine et dans la lar
t par moments, à cette comédie perpétuelle et qui ne cesse pas. Grand
peintre
d’histoire, Saint-Simon excelle à rendre les indi
e historique dont la scène se passe dans la galerie de Versailles. Le
peintre
abonde et surabonde ; il nage et s’en donne parto
orte ne sort pas de certaines bornes ; il y reste encore moraliste et
peintre
avant tout, et il ne s’y montre pas, comme dans l
de Saint-Simon comme homme, de même qu’une partie de sa gloire comme
peintre
, est de s’être livré avec passion et flamme à tou
s’en étonnent, ou qui en gémissent. S’il continue de se montrer grand
peintre
et observateur implacable, il l’est moins innocem
une un préjugé. Les lions ne sont pas plus des métaphysiciens que des
peintres
, et voilà pourquoi les arpenteurs de l’esprit hum
s choses, et il s’était rencontré tour à tour, mais exclusivement, le
peintre
de mœurs et de guerre que des ouvrages ultérieurs
pes généraux du cavalier arabe 23 ont définitivement classé. Oui ! un
peintre
! un Horace Vernet littéraire ! voilà ce qu’est l
e ! voilà ce qu’est le général Daumas. Comme Horace Vernet, il est le
peintre
lumineux des déserts, des tentes, des smalas, des
ngt fois, et que personne, d’ailleurs, n’a oubliées. En sa qualité de
peintre
littéraire, Daumas va plus au fond des hommes et
ce, et il les éclaire plus intimement sous tous leurs aspects, que le
peintre
plastique avec lequel il a une si grande analogie
). — Jeanne (1887). — La Vie d’un artiste, art et nature (1890). — Un
peintre
paysan, souvenirs et impressions (1895). OPINI
ent des procédés, des termes particuliers, il est curieux de voir les
peintres
entrer dans le domaine de la poésie avec cet éter
s ignoré, dit-il, le poète qu’absorbait en moi l’opiniâtre travail du
peintre
. » Il adorait la poésie, il lisait avec enthousia
Section 21, de la maniere dont la réputation des poëtes et des
peintres
s’établit Je m’acquitte de la promesse que j’ai
e, d’examiner avant que de le finir la maniere dont la réputation des
peintres
et la réputation des poëtes s’établissent. Ce que
e leur prévention n’a gueres d’influence dans le suffrage general. Un
peintre
, et encore plus un poëte, qui tient toujours une
es poètes, ces grands spirituels ; il faut, enfin, être beaucoup plus
peintre
que poète, et c’est malheureusement l’histoire de
poète, et c’est malheureusement l’histoire de M. le Conte de L’Isle,
peintre
, de facultés, auquel la toile a manqué. Or, quand
L’Isle, peintre, de facultés, auquel la toile a manqué. Or, quand les
peintres
, trahis par l’éducation ou les circonstances, se
Mais quel triste destin pour un poète d’être comparé même à de grands
peintres
dont il n’est jamais avec les mots que le pâle re
e l’auteur des Poèmes antiques et indiens, qui se croit un bien autre
peintre
que Delille, parce qu’il a le naturalisme de l’éc
d’un effet tranquille et doux qui rappellent la manière et le goût du
peintre
Fiers. Ce sont des bras de rivières bordés de sau
ule rejetée, et pourquoi il ne pourrait pas mettre, comme les anciens
peintres
, son portrait dans un coin de la toile L’on ne c
rvations qui contribuèrent puissamment au succès de ses ouvrages. Des
peintres
se mêlaient aux poëtes : Gérard, Girodet, Isabey,
a est ainsi, comment se fait-il que Monnier ne soit pas le plus grand
peintre
, le plus grand écrivain et le plus grand acteur d
cientes. Son dessin arrêté et repassé à la plume, comme font certains
peintres
pour ne pas perdre leurs contours, Béranger le re
ingote grise ; chose difficile en pleine civilisation, le poëte et le
peintre
surent trouver la légende dans l’histoire et dess
chant toujours davantage de son tracé intérieur, choisissant comme un
peintre
parmi trois ou quatre contours la ligne définitiv
ustre et des candélabres. Les convives étaient le marquis de B***, le
peintre
L. B. : quoique très-sobre et abstème d’habitude,
norgueillir. « Du Doucher, n’en fait pas qui veut », disait David, le
peintre
sévère, en entendant dénigrer ce peintre facile p
qui veut », disait David, le peintre sévère, en entendant dénigrer ce
peintre
facile par de faux dédaigneux. Le feuilleton ! c’
me qu’un décor nouveau a été commandé pour ce petit acte à Cheret, le
peintre
des bois ombreux, des clairières ensoleillées, de
ouvrage que prospère cette belle forêt de Fontainebleau, si aimée des
peintres
; c’est par lui que les chênes prennent ces dimen
rapport de la théorie, beaucoup plus attentivement que la plupart des
peintres
même les plus exercés. Le dernier papier qu’il me
i était fort en vogue en ce temps-là. En 1828, il alla chez M. Picot,
peintre
d’histoire, l’auteur de l’Amour et Psyché. Ces de
, pour être improvisés, n’en étaient pas moins finis, et que bien des
peintres
à grande prétention seraient embarrassés de faire
e qui vous plaît, le sourire qui vous a charmé. Ceci est l’affaire du
peintre
. L’illustrateur, qu’on nous permette ce néologism
r la nature qu’à travers les chefs-d’œuvre des hommes. Sans doute les
peintres
de pure race qui n’ont besoin que d’un contour po
es et comme pénétrées par des jours mystérieux : sous les couleurs du
peintre
on entend bruire les strophes du poëte ; pour les
x d’or, exécuta une naïade romantique : l’un était Adolphe Leleux, le
peintre
des Bretons et des Aragonais ; l’autre Célestin N
nt que l’art était perdu. Le public comprit tout de suite qu’un grand
peintre
était né. Sur le sable rouge du terrain, la bross
lors la royauté, se turent sur cette triste fin, et la tombe du grand
peintre
mort si jeune ne reçut pas même ces banales couro
eur de l’âge et du talent, ce voyage qui l’a rendu un des plus grands
peintres
de paysage de ce temps-ci et de tous les temps, i
été perdues depuis. Une foule de détails sont omis, car Marilhat, en
peintre
qu’il était, se fiait plus au crayon qu’à la plum
ué son armée, et il y a là une collection de types à faire devenir un
peintre
fou de joie. Les Cophtes, tels encore que les cou
superposées. C’est un admirable spectacle, fait pour enthousiasmer un
peintre
. » Ensuite il ajoute, en parlant de son projet de
A son retour au Caire, il lui arriva un malheur très-sensible pour un
peintre
: sa boîte à couleurs, embarquée avec d’autres ba
usement, il se trouva là un amateur qui, touché du désespoir du jeune
peintre
, lui céda une boîte assez bien garnie qu’il avait
Marilhat eut pu acquérir comme écrivain le nom qu’il a conquis comme
peintre
; son style est net, coloré, rapide ; ses descrip
ur bien écrire un voyage, il faut un littérateur avec des qualités de
peintre
ou un peintre avec un sentiment littéraire, et Ma
un voyage, il faut un littérateur avec des qualités de peintre ou un
peintre
avec un sentiment littéraire, et Marilhat remplit
e, quoique le compliment l’ait touché au vif : « Isabey est un habile
peintre
, et je ne suis qu’un jeune croûton ! » Revenu à P
L’exécution, excellente chez tous deux, l’emporte en finesse chez le
peintre
enlevé si jeune à sa gloire et au long avenir qui
e, etc. Le Souvenir des bords du Nil est peut-être le chef-d’œuvre du
peintre
, nous dirions presque de la peinture. Jamais l’ar
ur crépusculaire à tromper les chauves-souris. » Comme la plupart des
peintres
, Marilhat eut trois manières : la première, qui s
œuvre complète, tableaux, dessins, études, et l’on verrait quel grand
peintre
la France a perdu dans ce jeune homme mort si dép
us fut plus sympathique ; nous aimions chez lui l’homme autant que le
peintre
, et le peintre autant que l’homme. L’amour du bea
pathique ; nous aimions chez lui l’homme autant que le peintre, et le
peintre
autant que l’homme. L’amour du beau, l’horreur du
s du Louvre, et qui servait alors de nid à une couvée de poëtes et de
peintres
; manquant du nécessaire, nous avions jugé à prop
omans à péripéties singulières, si fréquents parmi les existences des
peintres
du seizième siècle. Tout le drame est dans le cer
i à ce premier rayonnement de l’art. Ainsi qu’il arrive à beaucoup de
peintres
, Ziegler donna là comme la fleur de son talent ;
pe angélique entièrement neuf et demeure la plus heureuse création du
peintre
. Vers cette époque à peu près, il arriva à Ziegle
ée, un Phidias et Phryné, vous aurez à peu près tout l’œuvre connu du
peintre
Nous ne parlons pas de quelques tableaux officie
ient une légende, un roman, ou tout au moins une histoire ; celle des
peintres
et des sculpteurs célèbres de notre temps peut se
e ; la tête, de trois quarts, regarde le spectateur. On dirait que le
peintre
se recueille dans sa foi et sa volonté avant d’at
’estampes à copier ; il apprit aussi la musique et à jouer du violon.
Peintre
ou musicien ! cet avenir n’effrayait nullement ce
t dire, pour expliquer ce phénomène, qu’il était lui-même musicien et
peintre
; Le jeune Ingres fut mis à l’atelier chez un M.
ne telle misère est glorieuse, et l’on peut en parler. A Florence, le
peintre
dont maintenant les toiles se couvrent d’or fut o
evaient durer toujours. Dans le public l’on est porté à croire que le
peintre
du Vœu de Louis XIII, du Plafond d’Homère, de la
s de l’antiquité L’Odalisque fut trouvée gothique, et l’on accusa le
peintre
de vouloir remontera l’enfance de l’art. Nous n’i
lla trois ’ans, força enfin l’admiration rebelle. En effet, depuis le
peintre
d’Urbin, jamais plus noble et plus fière madone n
yen, et jamais il n’en exista de plus élevé. Tout poète, statuaire ou
peintre
qui met sa plume, son ciseau ou sa brosse au serv
reux temps Qui se passionne aujourd’hui pour ou contre un poëte, un
peintre
, un compositeur ? ces belles colères et ces chaud
e inédite, pour la plupart des visiteurs à qui les œuvres récentes du
peintre
sont assurément inconnues, s’ils ont vu ou se rap
nces qui ne doivent pas être encouragées. Paul Delaroche n’est pas né
peintre
; il n’a pas le don comme l’ont eu la plupart des
rme, encore moins celui de la couleur, ni ce tempérament impérieux du
peintre
, qui se trahit dès les premiers barbouillages de
e sens chrétien : les œuvres seules ne sauvent pas. Contrairement aux
peintres
nés, à qui le thème de composition fut presque in
ien lui avait été accordée, il serait devenu indubitablement un grand
peintre
. Il y a quelque chose de touchant dans cette opin
incertitudes laborieuses, quelles anhélations pénibles la volonté du
peintre
se fraye sa route à travers les obstacles. La seu
gne, avec lequel Paul Delaroche avait du reste plus d’un rapport ; le
peintre
et le poëte pouvaient se prêter des sujets de tra
; mais, comme nous l’avons dit déjà, ces sujets, excellents pour des
peintres
de race, ne conviennent pas à Delaroche ; ils ne
ent les taches de boue des bottes impériales. Qui faut-il blâmer ? Le
peintre
ou M. Prud’homme ? Les derniers tableaux de Paul
re devienne plus robuste Paul Delaroche, sans atteindre au style des
peintres
dont il a si énergiquement groupé les portraits s
èce combattant pour conquérir son indépendance ; chaque poëte, chaque
peintre
, par un chant ou par un tableau, témoignait de ce
que pas de rapport avec la seconde, et pourrait appartenir à un autre
peintre
Dans cette première manière, il cherchait la cou
e comprenait plus clairement autrefois que de nos jours, un véritable
peintre
romantique ; il avait déchiré les vieux poncifs e
ns l’hérésie. Ce qui le distinguait de ses rivaux, plus exclusivement
peintres
que lui, c’est qu’il ne prenait pas la palette, e
ardant aux portes de la ville défiler l’armée où manque son amant. Le
peintre
, sans doute dans l’intérêt du costume, s’était pe
artiste souverain. La Marguerite sortant de l’église, montra chez le
peintre
jusque-là romantique, une netteté un peu sèche de
dans une galerie de tableaux. On est surpris de voir combien peu les
peintres
illustres de tous les temps et de tous les pays d
qu’ils sont, fussent-ils beaux, glorieux et sublimes. Il faut donc au
peintre
qui se consacre à la reproduction fidèle des fait
s semblent ne pas avoir existé pour lui. On ne peut le rapprocher des
peintres
de batailles ses prédécesseurs. Il ne ressemble n
Salvator Rosa, ni au Bourguignon, ni à Van der Meulen, ni à Gros, le
peintre
épique d’Aboukir et d’Eylau. A ses commencements,
une armée qu’à imiter le profil d’une médaille syracusaine. Pour être
peintre
de batailles, il faut savoir faire les chevaux ;
la difficulté n’existe plus. À toutes ces qualités indispensables au
peintre
de batailles, il joignait un fin sentiment topogr
résume assez bien ce caractère multiple. Elle représente l’atelier du
peintre
: dans un coin, un cheval occupe une box ; des ar
e temps, un autre bat du tambour ; un modèle pose sur la table, et le
peintre
, tranquille à son chevalet, travaille au milieu d
l’illusion et de l’effet magique que produisent les panoramas, et le
peintre
y pousse très-loin la science du trompe-l’œil, mé
lé sous les pieds des chevaux, offrait la plus excellente occasion au
peintre
de varier au moyen de piquants contrastes la régl
spirable ; il y voguait d’une aile accoutumée et confiante. Aussi nul
peintre
moderne ne s’est plus approché des vieux maîtres
adone de Raphaël, la Vierge au voile, la Vierge à la chaise ! Le doux
peintre
, au nom d’ange, s’il revenait au monde, signerait
seizième siècle, princesse, courtisane, maîtresse de grand-duc ou de
peintre
, qui ne nous ait légué son image divinisée par l’
s, il faudra consulter dans l’avenir les portraits faits par certains
peintres
fashionables, qui ont eu plutôt pour but de satis
, ce qui n’arrive pas toujours sous les draperies pseudo-antiques des
peintres
d’histoire ; car, nous l’avons dit plus haut, Gav
l pour effacer l’antique carnaval de Venise, a trouvé dans Gavari son
peintre
et son historien. Pendant qu’au bruit d’un orches
r un corps moderne, et ce n’est pas là chose facile : demandez-le aux
peintres
de high life. Humann l’admirait. Sous cet habit,
a Comédie-Française, n’était ni un écrivain, ni un compositeur, ni un
peintre
dans le sens rigoureux où l’on entend le mot ; c’
qui demandent tant de talent, d’imagination et de science. Le moindre
peintre
ayant exposé au Salon un ou deux petits tableaux
r comme on l’entend de nos jours ! La perspective, que la plupart des
peintres
ignorent, les décorateurs la savent mieux que Pao
genté. On dirait que le décorateur a fait le voyage d’Hildebrandt, le
peintre
prussien, et que le Céleste Empire lui est aussi
ierry avait aussi le talent de rendre avec un ragoût à faire envie au
peintre
le plus habile, les maisons aux étages surplomban
telier de David d’Angers, profitable préparation qui devait servir au
peintre
. Hébert cependant ne devint pas sculpteur, et, pr
qu’on pouvait à Rome faire autre chose que des copies. Chacun de ces
peintres
exprima l’Italie à sa manière : Schnetz, robuste,
beaux corps nonchalamment étendus, nous fit pressentir dans le jeune
peintre
le coloriste délicat qu’il s’est montré depuis. S
e, solide et gaie dont il avait le secret. En dehors de son talent de
peintre
, Appert était un homme d’un esprit vif et charman
Dauzats Né en 1808 — Mort en 1868 Dauzats est un des premiers
peintres
voyageurs de notre école ; il erra pendant bien d
gardant l’empreinte magnifique ou pittoresque du passé ; car dans ce
peintre
il y avait un architecte, et dans l’architecte un
avait complété, après la mort de cet artiste délicat et pur comme un
peintre
de l’école ombrienne, cette délicieuse chapelle d
. Orsel, Hippolyte Flandrin et Gabriel Tyr morts, il ne reste plus de
peintre
religieux, dans le vrai sens du mot, que M. Périn
profondément qu’Overbeck, il s’était empreint de la naïve poésie des
peintres
primitifs, mais sans imitation d’imagerie. Il n’é
attention qu’on apporte à suivre dans sa carrière un statuaire ou un
peintre
, toujours quelque production vous échappe ; et no
té de conscience, lui reprocher sa laideur comme on reprocherait à un
peintre
une faute de dessin (la question de pitié pour le
de Périclès. Ce sont plutôt des modèles pour le sculpteur que pour le
peintre
; leur beauté tient plutôt à la finesse ou à la s
son embonpoint, potelé et soutenu, aux avalanches de chair humaine du
peintre
d’Anvers ; son teint, blanc, délicat, avec quelqu
ire, nous lui conseillons de confier cette tâche à Lehmann : c’est un
peintre
fait tout exprès pour le modèle. A défaut de Lehm
guère les décrire sans trembler sur toutes ces choses comme celle du
peintre
Van Dick sur le sein de la princesse Brignolle. I
auchait à main levée, en traits légers, hardis et primitifs comme les
peintres
des vases grecs, une figure aux longues draperies
ayon pâle à l’autre, et cette teinte, l’artiste, avec son instinct de
peintre
, la maintenait dans chaque rôle comme teinte loca
femme du monde, nul ne saurait le dire, excepté peut-être Balzac, le
peintre
de ces nuances insaisissables, le profond analyst
rait l’écolier de Doyen en poésie. Avec de la patience et du tems, le
peintre
des ardents peut acquérir ce qui lui manque, l’in
plans, les vrais effets de l’ombre et de la lumière. Car il y a cent
peintres
décorateurs, pour un peintre de sentiment. Mais o
ombre et de la lumière. Car il y a cent peintres décorateurs, pour un
peintre
de sentiment. Mais on n’apprend jamais ce que le
urs, pour un peintre de sentiment. Mais on n’apprend jamais ce que le
peintre
de Denis ignore. Pauvre d’idées, il restera pau
esque nécessairement, en avaient peut-être donné la première idée aux
peintres
. Si mes pensées sont justes, vous les fortifierez
jà couvert de gloire. Il étoit écrit au livre du destin, chapitre des
peintres
et des roix, que trois bons peintres feraient un
au livre du destin, chapitre des peintres et des roix, que trois bons
peintres
feraient un jour trois mauvais tableaux pour un b
ra la réputation de l’immortel Montesquieu. Vous dites que trois bons
peintres
ont fait trois mauvais tableaux, et que je me fai
ce tableau un artiste, et un homme de goût. Le beau tableau, dira le
peintre
! La pauvre chose, dira le littérateur ! Et ils a
agique les sujets grotesques et les compositions les plus riantes des
peintres
galands. Un poëme, dont le sujet principal est la
eureux. Un charme secret nous attache donc sur les imitations que les
peintres
et les poëtes en sçavent faire, dans le tems même
ble que la plûpart d’entre eux aïent tant de peine à prévoir. Que les
peintres
et les poëtes me pardonnent de les désigner souve
psychologues, tous idiots ou charlatans, et en physiologistes, seuls
peintres
du vrai. Au fond, il y a de bons et de mauvais ro
ue, grandiose et tout matériel. L’histoire, la voici en deux mots. Le
peintre
Claude Lantier, génie novateur et incomplet, renc
chevé Le milieu où se déroule le drame, c’est le monde des artistes (
peintres
, sculpteurs, hommes de lettres) L’époque, c’est
-t-il rencontrés ? Je le préviens que ce n’est plus cela du tout, les
peintres
d’à présent. Son roman est d’un homme qui n’a pas
ssion unique a étouffé tout sentiment humain. Il torture sa femme. Ce
peintre
qui, le pinceau à la main, est hanté de l’image d
Claude. Voyez-vous maintenant pourquoi M. Zola a fait de son héros un
peintre
? C’est sans doute que la peinture l’a toujours i
jours intéressé et que les théories, les vues, les pressentiments des
peintres
du « plein air » valaient la peine d’être exprimé
u de sa toile, en plein paysage parisien. Double duel à mort entre le
peintre
et cette image qui résiste, qui ne veut pas se la
perfection des arts, la condition heureuse où se trouve la patrie des
peintres
et des poëtes lorsqu’ils fournissent leur carrier
ans plûtôt, s’il eût été l’éleve d’un autre Raphaël ? Croit-on qu’un
peintre
françois, qui auroit pris son essort au commencem
llustre dans la Grece, se rendoit pour juger quel étoit le plus grand
peintre
, le poëte le plus touchant et le meilleur athlete
s portiques publics où les poëtes venoient lire leurs vers, et où les
peintres
exposoient leurs tableaux, étoient les lieux, où
e étoit dûë à tous les citoïens. Qu’on juge donc de l’ardeur que les
peintres
et les poëtes avoient alors pour perfectionner le
la poésie d’Eschyle, de ce tragique religieux, idéal et terrible ! Le
peintre
est partout chez Saint-Victor, le peintre multipl
eux, idéal et terrible ! Le peintre est partout chez Saint-Victor, le
peintre
multiple du portrait, du tableau, de tous les gen
haut degré que Saint Victor, si ce n’est Michelet. Saint-Simon est un
peintre
aussi, je le sais bien, — un peintre formidable,
est Michelet. Saint-Simon est un peintre aussi, je le sais bien, — un
peintre
formidable, mais il est exclusivement un grand pe
ais bien, — un peintre formidable, mais il est exclusivement un grand
peintre
de portraits, qu’il peint moins encore qu’il ne g
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