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1 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Essai, sur, les études en Russie » pp. 419-428
ie, la bonne culture, les meilleures écoles se sont établies dans les pays protestants, de préférence aux pays qui ont conse
écoles se sont établies dans les pays protestants, de préférence aux pays qui ont conservé la religion romaine, et qu’elles
é aux progrès des lumières et de là raison que tout favorise dans les pays protestants, et qu’il ne s’agit pas dans cette qu
’agit pas dans cette question d’examiner s’il n’a pas existé dans les pays catholiques de très-grands hommes depuis la renai
aire loi. Or on voit que, depuis l’époque de la réformation, tous les pays protestants ont fait des pas rapides vers une mei
iste pas un seul qui, respectivement, ne soit plus florissant que tel pays catholique qu’on voudra lui comparer ; proportion
ntages et de ce que chacun devrait être. On peut même ajouter que les pays catholiques ont profité du reflet des lumières qu
r que les pays catholiques ont profité du reflet des lumières que les pays protestants leur ont renvoyé ; qu’un tel préjugé,
es philosophes et des grands hommes d’Angleterre. C’est donc dans les pays protestants qu’il faut chercher les meilleures et
II. On a raison de dire qu’il faut trois sortes d’écoles dans un pays bien policé. III. Les premières écoles sont
il est bon que chacun sache lire, écrire et compter. Aussi, dans les pays protestants, il n’y a point de village, quelque c
ls sont vexés dans celle qu’ils avaient coutume de tenir. Or, dans un pays bien gouverné, aucune profession ne doit être exp
itique, c’est-à-dire des livrets où les premières notions des lois du pays , des devoirs des citoyens, fussent consignées pou
érêt de connaître, etc. Il n’est pas nécessaire d’ajouter que dans un pays où ces écoles ne seraient pas encore multipliées,
a seconde sorte d’écoles sont ce qu’on appelle en Allemagne, dans les pays protestants, gymnasia, ou écoles illustres, école
testants, gymnasia, ou écoles illustres, écoles supérieures. Dans les pays catholiques, ces écoles appartiennent déjà aux un
catholiques, ces écoles appartiennent déjà aux universités. Dans les pays protestants, ce n’est qu’après avoir parcouru tou
IX. Les universités jouissent en Allemagne, et surtout dans les pays protestants, de grands privilèges et de grandes i
mmunités. L’empereur seul a le droit de les accorder. Le souverain du pays a le soin de les fonder. Elles ont ordinairement
on sur lui. C’est cette importance qu’on a donnée ou laissée dans les pays protestants aux universités qui les a rendues si
ce cette charge un an, dans d’autres six mois. Il a conservé dans les pays protestants le rang de prélat, séance et voix par
pays protestants le rang de prélat, séance et voix parmi les États du pays . En Saxe, le recteur de l’université de Leipsick
e Leipsick est la cinquième personne après l’électeur. Dans plusieurs pays protestants, c’est l’héritier présomptif de la co
e forment les juges de tous les tribunaux supérieurs et inférieurs du pays . XI. Chaque faculté a des titres d’honneur
roit, ou en médecine, ou de maître ès arts en philosophie. Il y a des pays où l’on ne peut entrer dans aucune charge quand o
degré de perfection, n’a pas encore, dans les universités des autres pays , la considération qu’elle mérite. XIV. Les
gne pour se rendre en Russie, Diderot pouvait connaître assez bien un pays qu’il n’avait pas habité, il est vrai, mais que c
2 (1887) Discours et conférences « Appendice à la précédente conférence »
comparais cette frappante apparition au spectacle que présentent les pays musulmans en-deçà de la Perse, pays où la curiosi
n au spectacle que présentent les pays musulmans en-deçà de la Perse, pays où la curiosité scientifique et philosophique est
t : c’est que l’Afghanistan est de toute l’Asie, le Japon excepté, le pays qui présente le plus d’éléments constitutifs de c
écrit en arabe n’est pas un produit arabe ; tout ce qui s’est fait en pays chrétien n’est pas l’effet du christianisme ; tou
rétien n’est pas l’effet du christianisme ; tout ce qui s’est fait en pays musulman n’est pas un fruit de l’islam. C’est le
verroès n’a été traité par l’islamisme. Galilée a trouvé la vérité en pays catholique, malgré le catholicisme, comme Averroè
que, malgré le catholicisme, comme Averroès a philosophé noblement en pays musulman, malgré l’islam. Si je n’ai pas insisté
deviennent inoffensives. Cela est fait dans une moitié à peu près des pays chrétiens ; espérons que cela se fera pour l’isla
réussi, depuis cinq ou six cents ans, à la supprimer presque dans les pays qu’il détient ; ce qui est pour ces pays une caus
a supprimer presque dans les pays qu’il détient ; ce qui est pour ces pays une cause d’extrême faiblesse. Je crois, en effet
ause d’extrême faiblesse. Je crois, en effets que la régénération des pays musulmans ne se fera pas par l’islam : elle se fe
ra par l’affaiblissement de l’islam, comme du reste le grand élan des pays dits chrétiens a commencé par la destruction de l
vers, je ne croirais pas non plus faire un mauvais souhait à certains pays européens en désirant que le christianisme ait ch
reront de l’islam, comme nous nous séparons du catholicisme. Certains pays , avec le temps, rompront à peu près avec la relig
3 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxviiie entretien. Littérature germanique. Les Nibelungen »
MHILT « Il croissait en Burgondie une jeune fille si belle, qu’en nul pays il ne s’en pouvait rencontrer qui la surpassât en
, ils étaient démesurément forts et d’une audace extraordinaire. Leur pays s’appelait Burgondie : ils accomplirent des prodi
’appelait Burgondie : ils accomplirent des prodiges de valeur dans le pays d’Etzel. « Ils habitaient en leur puissance à Wor
indomptable courage. Par la force de son corps il chevaucha en maints pays . Ah ! quels rapides guerriers il trouva chez les
convenait. Mais que de qualités il sut tirer de son propre fond ! Le pays de son père en fut illustré, tant il se montra ac
de fête aux amis qu’il chérissait. La nouvelle en fut portée dans les pays d’autres rois ; il donnait aux étrangers et aux s
de ses pères, devait être chevalier, on l’invitait à la fête dans le pays  : depuis ils prirent l’épée avec le jeune roi. « 
leur main fit de grandes largesses, d’où il advint qu’on vit dans le pays beaucoup d’étrangers chevauchant avec eux. « Quat
ait rencontrés chez la jeune fille. Cela attirait beaucoup d’hôtes au pays de Gunther. « Quoiqu’on en vit un grand nombre so
e Sîfrit parla : « Je veux prendre Kriemhilt, la belle jeune fille du pays des Burgondes, pour sa beauté sans pareille. Il m
ir par la force de mon bras ; je crois que je soumettrai à la fois le pays et ceux qui l’habitent. » « Alors le seigneur Sig
la nouvelle en sera dite sur le Rhin, tu ne pourras pas chevaucher au pays de Gunther. Gunther et Gêrnôt me sont connus depu
unt, cela m’a été assuré. « Mais veux-tu néanmoins chevaucher dans ce pays avec des guerriers ? Si nous avons des amis, ils
 Mon bras seul saura bien l’obtenir ; je veux, moi douzième, aller au pays de Gunther. Vous voudrez bien m’aider en cela, ô
e n’ai nul souci de tous mes ennemis. « Venez en aide à mon voyage au pays des Burgondes ; que moi et mes guerriers nous ayo
fit faire un costume de chevalier, qu’il devait porter en quittant le pays de Sigemunt. Plus d’une cotte d’armes fut préparé
commençaient à se demander, soucieux, si jamais ils reviendraient au pays . Les héros firent mettre sur des bêtes de somme a
ec plus d’audace que Sîfrit et ses hommes. Il désirait partir pour le pays des Burgondes. « Tristement pleurèrent sur lui la
gnifiques, lorsqu’il chevaucha vers la cour, Sîfrit le hardi, dans le pays de Gunther. Jamais à des héros on ne vit un équip
nes dorées ; les housses étaient de soie. Ainsi ils entrèrent dans le pays . Partout le peuple les considérait d’abord bouche
efs étrangers, comme il était de droit, et reçurent les hôtes dans le pays de leur seigneur. Ils leur prirent des mains leur
’armes et un équipement superbe et que personne ne les connaissait au pays des Burgondes. « Le roi, étonné, aurait voulu sav
es et tout leur équipement lui plurent. Il ne les avait jamais vus au pays des Burgondes. « Il parla : « De quelque part que
ros qui s’avance si majestueusement. « Il apporte des nouvelles en ce pays . La main de ce guerrier a vaincu les hardis Nibel
rms ; une rixe s’élève entre lui et les chevaliers de Gunther, roi du pays . Elle est calmée, par l’intervention d’Hagene, le
s en être affligé. « Lorsque les rois puissants chevauchaient en leur pays , aussitôt les guerriers devaient les suivre et av
. « Ainsi il vécut auprès des chefs, — telle est la vérité, — dans le pays de Gunther une année tout entière, sans avoir vu
portaient l’épée à la main : telle était la suite de la cour dans le pays des Burgondes. « On voyait venir à eux Uote la tr
er ne servit mieux si belle princesse. » « Ceux qui étaient venus des pays d’autres rois, admirèrent tous Sîfrit et Kriemhil
vé sa force. Que Dieu éloigne à jamais de lui la pensée de revenir au pays de Tenemark. » « Partout on fit faire place sur l
gneur pourrait prendre, qui lui convînt pour épouse et qui convînt au pays . « Le chef du Rhin parla : « Je veux traverser la
j’en fais le serment, dit Gunther, que la belle Brunhilt arrive en ce pays , et je te donne ma sœur pour femme et puisses-tu
rs notre projet ne pourra jamais réussir. Nous voulons jouter dans le pays de Brunhilt. Il nous faut donc de beaux vêtements
ers et de bonne étoffe, afin que nous puissions revenir sans honte du pays de Brunhilt. » « Les seigneurs se retirèrent en p
veilles de ces splendides habillements. « Les meilleures soieries des pays de Maroc et de Lybie que jamais fils de roi eût p
lité et à votre merci mon bien-aimé frère ; que rien ne l’atteigne au pays de Brunhilt. » Le très-hardi en fit le serment en
ables routes de la mer me sont connues. » Ils quittèrent gaiement les pays des Burgondes. « Sîfrit saisit aussitôt un aviron
flait vers la mer. » VII Le douzième jour on aperçut le riche pays de Brunhilt. On convint que le roi Gunther passer
rla : « Qu’on m’apporte mon armure, si le fort Sîfrit est venu en mon pays pour obtenir mon amour, il y va de sa vie. Je ne
parla aux étrangers d’une façon courtoise : « Soyez le bienvenu en ce pays , seigneur Sîfrit ; quel est le but de votre voyag
elait des héros et nous devrions perdre la vie, et des femmes dans ce pays nous feraient périr ! « Cela me peine durement qu
elle vierge perdrait la vie. « — Certes nous quitterions librement ce pays , dit son frère Hagene, si nous avions nos armures
ompagnée de mille héros que Sîfrit était allé secrètement chercher au pays des Nibelungen, part avec eux pour le royaume de
je fusse son messager et que j’apportasse de ses nouvelles dans votre pays . « Songez promptement à me faire voir la reine et
us en demeurerai reconnaissante. « — Quand j’aurais à moi seul trente pays , dit-il, je recevrais encore avec plaisir des don
« La vierge Kriemhilt parla amicalement : « Soyez la bien-venue en ce pays , pour moi, pour ma mère et pour tout ce que nous
ourrait-il être ? Si nul ne survivait que lui et toi, il est vrai, ce pays pourrait en ce cas lui être soumis. Mais tant que
d’hui, que ta vassale marche, à la cour, devant tous les guerriers du pays burgonde. Je prétends être de plus haute dignité
disant que Liudgèr les avait envoyés vers le roi pour annoncer que le pays de Gunther demeurerait en paix. « Avec quels regr
bêtes tuées par la main de Sîfrit, et on les transporta à travers le pays . Tous ceux qui voyaient cela lui accordaient gran
t alla trouver Kriemhilt et dit : « Hélas ! malheur à ce voyage en ce pays  ! Qui donc a pu tuer avec tant de barbarie ton ép
rdon. Mais non jamais mon cœur ! il est ferme. On fit venir sa dot du pays de Nibelungen, huit mille cavaliers en étaient ch
Sîfrit définitivement pour y attirer sa belle veuve. Le roi Etzel, du pays de Hongrie, soumis à Attila, perd par la mort la
ria ceux qui n’étaient pas étrangers de prendre des logements dans le pays d’alentour. Je pense que sans cesse on trouvait p
igurer avec quelle puissance cette immense troupe chevauchait dans le pays . Et que de belles femmes aussi on allait trouver
lus absolue, que ne le fit Kriemhilt jusqu’à sa mort. « La cour et le pays vivaient si honorablement, qu’en tout temps on y
hrétienne. Il fut nommé Ortliep. Il y eut grande réjouissance dans le pays d’Etzel. « Toutes les bonnes vertus pratiquées pa
oup Helche. « La reine était bien connue des étrangers et des gens du pays qui disaient que jamais femme meilleure et plus d
pays qui disaient que jamais femme meilleure et plus douce ne posséda pays du roi. Ils tenaient cela pour certain. Elle méri
parviendrais, se disait-elle, si je pouvais seulement l’attirer en ce pays . » Elle rêva que souvent Gîselhêr, son frère, mar
épara de Gunther si amicalement, et qu’elle l’embrassa en quittant le pays des Burgondes. Souvent des larmes brûlantes mouil
i je m’afflige de ce qu’ils consentent si rarement à me visiter en ce pays . J’entends les gens m’appeler une exilée. » « Le
it pas trop loin, j’inviterais volontiers de par-delà le Rhin vers ce pays , ceux que vous voudriez voir. » La dame se réjoui
ent au cœur. Ainsi maints bons et nobles chevaliers se rendront en ce pays . » « Il reprit : « Tout ce que vous commanderez s
plaît, ma femme bien-aimée, j’enverrai avec plaisir vers vos amis, au pays des Burgondes, mes deux joueurs de viole. » Et au
ôté de la reine. Etzel leur dit qu’ils seraient ses messagers vers le pays des Burgondes, et il leur fit préparer force beau
ction et de bienveillance, et je les prie de vouloir se rendre en mon pays . Certes je n’ai guère connu d’hôtes qui me fussen
rère, que nul ne lui est plus dévoué que moi. Priez-le d’amener en ce pays nos meilleurs amis, afin qu’il m’en revienne de l
t de les accompagner, qui donc leur montrerait le chemin à travers le pays  ? Car depuis son enfance la route qui mène chez l
vec d’amicales salutations, ainsi que cela se faisait dans les autres pays de rois. Werbel trouva un grand nombre de héros p
Pour quel motif, Etzel le puissant vous a-t-il envoyés ainsi vers le pays des Burgondes ? » « Ils s’inclinèrent devant le r
ite il demanda : « Comment se portent Etzel et Kriemhilt, ma sœur, du pays des Hiunen ? » Le joueur de viole prit la parole 
ontiers. Et certes, vous n’auriez guère à craindre en restant dans ce pays . « — Nous comptons sur toutes sortes d’honneurs d
us sommes envoyés vers le roi, afin de le prier de chevaucher vers le pays d’Etzel. « Celui-ci nous a fortement commandé de
heureuse, ainsi que son époux Etzel ! « Avant que vous ne quittiez ce pays , faites-moi savoir quand vous avez l’intention de
Plusieurs se mirent à dire, qu’ils chevaucheraient volontiers vers le pays d’Etzel. Les meilleurs de ceux qui se trouvaient
, j’ai donné la mort à son époux. Comment oserions-nous aller dans le pays d’Etzel ? » « Le roi puissant reprit : « Ma sœur
puissant reprit : « Ma sœur avait oublié sa haine avant de quitter ce pays  ; elle a pardonné, — ses affectueux baisers l’ont
un enfant exposer votre vie. « Je vous conseille de rester ici, votre pays est riche. Il est plus facile de payer rançon, ét
si gracieusement adressée ? Qui ne désire y aller peut demeurer en ce pays . » « Hagene répondit : « Quoique vous décidiez, q
avis », dit aussitôt le roi. Il envoya des messagers au loin dans le pays , et trois mille guerriers et même plus encore acc
nfortunes allaient les atteindre. « Ils chevauchaient gaiement par le pays de Gunther. On fit donner des vêtements et des ch
nner des vêtements et des chevaux à tous ceux qui allaient quitter le pays des Burgondes. Le roi trouva avec bonheur parmi e
kêr : c’était un homme de haute lignée. Beaucoup de bons guerriers du pays des Burgondes lui étaient soumis. Comme il savait
l dit alors au roi : « Seigneur roi, laissez là ces présents en votre pays  ; car nous ne pouvons rien emporter ; notre maîtr
ur fit accepter son or et ses vêtements, qu’ils emportèrent depuis au pays d’Etzel. « Avant de partir, ils voulurent voir Uo
aient que bientôt les Burgondes viendraient des bords du Rhin dans le pays d’Etzel. La nouvelle en parvint aussi à l’évêque
e de joie. « Quand la reine apprit que ses frères viendraient dans ce pays , elle en fut toute heureuse. Elle récompensa les
la fête, parmi les meilleurs que nous avons invités à se rendre en ce pays  ? Dites-moi aussi ce qu’a dit Hagene, quand il a
4 (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXXXIXe entretien. Littérature germanique. Les Nibelungen »
’ai rêvé cette nuit d’une effroyable calamité: tous les oiseaux de ce pays étaient morts. « — Celui qui s’en rapporte aux so
rendent à la cour d’Etzel. « Nous chevaucherons avec plaisir vers le pays des Hiunen, où la main des vaillants guerriers se
avez pris la résolution de faire. Je vous accompagnerai volontiers au pays d’Etzel. » Depuis lors il brisa maints casques et
de vêtements ; on travailla jusqu’au soir. Bientôt ils quittèrent le pays très-joyeusement. On établit sur l’herbe de l’aut
in prompte. Il ajouta: « À qui comptez-vous laisser vos gens et votre pays  ? Personne ne peut-il donc, ô guerriers, vous dét
 ? L’invitation de Kriemhilt ne me paraît pas de bon aloi. « — Que le pays te soit confié et aussi mon petit enfant, répondi
pides Burgondes se mirent en marche, un cri de désolation traversa le pays  ; des deux côtés des monts, hommes et femmes pleu
ar il connaissait la route. Leur maréchal était Dancwart, le héros du pays burgonde. Tandis qu’ils chevauchaient de l’Osterf
leuve si large. Avant cela, plus d’un homme succombera par ma main au pays d’Etzel: j’en ai du moins la bonne volonté. « Vou
e chercher le long du fleuve les bateliers qui nous passeront dans le pays de Gelpfrât. » Et le fort Hagene saisit son excel
qu’il désirait savoir. Habdurc dit: « Vous pourrez bien chevaucher au pays d’Etzel. Je vous donne ma foi pour garant que jam
illeux, elles exposèrent au vrai ce que devait être le voyage dans le pays d’Etzel. L’autre femme des eaux prit la parole, e
Votre destinée est telle, vaillants héros, qu’il vous faut mourir au pays d’Etzel. Ceux qui s’y rendront ont la mort sur le
Roi. Nous le savons de source certaine, il retournera sain et sauf au pays de Gunther. » L’audacieux Hagene répondit en colè
rez-vous qu’il vous passe, accordez-lui bonne récompense. Il garde ce pays et il est dévoué à Gelpfrât. « S’il ne vient poin
C’est le nom d’un brave héros, qui, pour certaine inimitié, quitta ce pays . Aussitôt qu’il entendra ce nom, le nautonier vie
prendre, moi, Amelrîch. Je suis un des hommes d’Else qui ai quitté le pays par suite d’une grande inimitié. » Il lui présent
ont des ennemis, et pour ce motif, je ne mène aucun étranger dans ce pays . Si vous aimez à vivre, descendez vite de ma barq
u’on pût trouver sur les bords du Rhin. Oui, je vous passerai dans le pays de Gelpfrât, j’en ai la conviction. » Afin d’arri
ée. Hagene les dirigeait ; il conduisit ainsi à l’autre bord, dans le pays inconnu, maints beaux guerriers. Il transporta à
leuve, quand nous reviendrons chevauchant de chez les Hiunen vers les pays du Rhin ? » Hagene lui dit plus tard qu’ils n’y r
s m’avez presque enlevé la vie. » Ils emmenaient avec eux un homme du pays des Burgondes, un héros au bras vaillant. Son nom
re connaître une malencontreuse nouvelle, nous ne retournerons pas au pays burgonde. « Deux femmes des eaux m’ont annoncé ce
ondit Gîselher la bonne épée. « Qui conduira nos troupes à travers le pays  ? » — « Ce sera Volkêr, répondit-on, car ce brave
la cour. Ils s’avancèrent magnifiquement, suivant la coutume de leur pays . Maint brave guerrier parmi les Hiunen admirait l
e qu’on m’a dit, et c’est pourquoi je n’ai pas apporté avec moi en ce pays de présents pour vous. « — Eh bien ! maintenant v
s le savez très-bien. Voilà ce que vous auriez dû m’apporter, ici, au pays d’Etzel. « — En vérité, ma dame Kriemhilt, il y a
elle s’avance superbe, celle qui nous a invités traîtreusement en ce pays . Jamais je ne vis avec femme de roi marcher tant
armes brillantes ; mais je puis encore leur échapper et retourner au pays des Burgondes. « Maintenant, dites-moi, ami Volkê
Hagene, qui vous a envoyé quérir, que vous ayez osé chevaucher en ce pays , vous, qui savez bien tout le mal que vous m’avez
ersonne ne m’a envoyé quérir, répondit Hagene, mais on a invité en ce pays trois chefs qui sont mes maîtres. Je suis leur ho
lt dévorant du regard Hagene, froisse en passant les guerriers de son pays . Un tournoi commence sous les yeux du roi et de K
d’honneur, jusqu’à ce qu’il devienne homme. Et si quelqu’un en votre pays vous a offensés, il vous aidera à vous venger, qu
merveilles faites par son bras, bondirent à l’encontre du guerrier du pays burgonde. « Dieu veuille, dit Dancwart, que je pu
vos blessures vous souffrez grande douleur. Qui que ce soit, dans ce pays , qui vous les a faites, quand le mauvais démon lu
abat la main droite sur sa viole: « — Voilà pour ton message dans le pays des Burgondes. « — Hélas ! mes mains, s’écria Wer
Hagene de Troneje, que vous ai-je fait ? Je vins en toute loyauté au pays de vos maîtres. Et maintenant que j’ai perdu ma m
s retentir aux mains du héros. Ainsi faisait à l’intérieur, Volkêr du pays burgonde. Le brave ménestrel cria au-dessus des t
 Oui, Hagene verse la plus déplorable des boissons. » Le souverain du pays avait de grands soucis, il n’en pouvait être autr
ide, noble chevalier, sauvez-moi la vie au nom de tous les princes du pays des Amelungen, car si Hagene m’atteint, je serai
« Je le vois sur la table faire signe de la main. Amis et parents du pays burgonde, cessez le combat ; laissez-moi voir et
nnemis. Ceux-là resteront ici ; car ils m’ont fait trop de mal ici au pays des Hiunen. » Quand il entendit cela, Dietrîch pr
savoir. Une paix constante doit régner entre bons amis. » Gîselher du pays burgonde répondit: « Paix et concorde régneront e
un coup tel que sa tête vola aux pieds d’Etzel. Quand le souverain du pays fut enfin hors du palais, il se retourna, et cons
nt rapides, mais Hâwart devait succomber sous les coups de l’homme du pays burgonde. Quand les Tenen et les Duringen virent
là ce qu’avaient faits les bras puissants des hommes du Rhin. Ceux du pays burgonde s’assirent pour se reposer. Ils déposère
vez-vous à m’adresser ? Que vous avais-je fait ? Je suis venu vers ce pays en ami. « — Oui, répondirent-ils, c’est votre bon
u de Worms d’outre-Rhin. Hélas ! que vous avez fait d’orphelins en ce pays , vous et vos frères ! » L’âme irritée, Gunther, l
le extrémité, quand tu m’invitas à traverser le Rhin pour venir en ce pays . Comment ai-je mérité la mort de la part des Hiun
nous verrons venir vers nous la femme du roi Etzel. » Le souverain du pays croyait que ses hôtes étaient morts des suites du
répond de ma sincérité, que je chevaucherai avec vous jusqu’en votre pays . Je vous reconduirai avec honneur ou je souffrira
iemhilt. Elle s’écria: « Soyez le bienvenu, Gunther, vous le héros du pays burgonde. » — « Que Dieu vous récompense, Kriemhi
z me rendre ce que vous m’avez pris, vous pourrez encore retourner au pays burgonde. » Le farouche Hagene répondit: « Ta pri
rès lui avoir pris la vie, elle ne laissât retourner son frère en son pays . « Je pousserai les choses à bout », dit la noble
des ondines, vieilles superstitions allemandes au bord du Danube, au pays de Hagene, tout est naturel et historique dans ce
du génie teutonique s’est faite, grâce aux Nibelungen, dans tous les pays d’outre-Rhin. Kant, le plus penseur et le plus su
5 (1883) La Réforme intellectuelle et morale de la France
us voyons le monde régi par des jugements moins sévères ; beaucoup de pays ont pu être faibles et corrompus impunément. C’es
on ; il est évident que la Providence l’aime ; car elle la châtie. Un pays qui a joué un rôle de premier ordre n’a pas le dr
qu’il avait en partie faite. Cette dynastie, dont les racines dans le pays semblaient si profondes, n’eut pas le 4 septembre
ori. On ne remarqua pas que l’Angleterre, le plus constitutionnel des pays , n’a jamais eu de constitution écrite, strictemen
que l’idée abstraite de la chose publique suffirait pour maintenir un pays où les vertus publiques font trop souvent défaut.
t libéral de l’homme est un intérêt majeur pour tout gouvernement. le pays , d’un autre côte, était enchanté de ce gouverneme
étaient plutôt gênes dans leur activité que persécutés. La fortune du pays s’augmentait dans des proportions inouïes. À la d
règne et celui de sa dynastie eussent été assurés pour longtemps. Le pays s’enfonçait de plus en plus dans la vulgarité, ou
société qui renonce aux hautes visées ; mais il ne mourra qu’avec le pays , de la mort lente de ceux qui s’abandonnent au co
empereur Napoléon III. Il était supérieur en un sens à la majorité du Pays  ; il aimait le bien ; il avait un goût réel peu é
France, il le savait, ne la désirait en aucune sorte 4. En outre, un pays travaillé par les révolutions, qui a des division
r qui jouerait à la condition d’être fusillé s’il perd une partie. Un pays divisé sur les questions dynastiques doit renonce
tente dans l’esprit de Napoléon III, idée que les goûts pacifiques du pays l’obligeaient de dissimuler, et à laquelle il sem
ire qui substitue sa volonté à celle du mandant. Est-ce à dire que le pays ne soit pas responsable de ce qui est arrive ? Hé
nsable de ce qui est arrive ? Hélas ! nous ne pouvons le soutenir. Le pays a été coupable de s’être donné un gouvernement pe
nciales, n’hésitera pas à reconnaître que le mouvement qui emporte ce pays depuis un demi-siècle est essentiellement pacifiq
vai pas sur mon chemin un seul élément de l’ancienne vie militaire du pays . Un gouvernement à bon marché, peu imposant, peu
té, une grande soif d’égalité, une totale indifférence à la gloire du pays , la volonté arrêtée de ne faire aucun sacrifice à
à rallumer un feu presque éteint. Mais cela ne touchait nullement le pays . L’expérience de 1870 l’a bien montré ; l’annonce
bande d’étourdis peut donner le change sur les vrais sentiments d’un pays . La guerre prouva jusqu’à l’évidence que nous n’a
tout ce qu’il y avait en elle d’esprit militaire. Elle est restée un pays riche, considérant la comme une sotte carrière, t
otte carrière, très peu rémunératrice. La France est ainsi devenue le pays le plus pacifique du monde ; toute son activité s
mistes est loin de la passion des hommes de fer qui imposèrent à leur pays de si grandes choses ! L’opinion publique de l’An
a sorte un progrès du germanisme, et on entrevoit le jour où tous les pays de socialisme seront gouvernés par des Allemands.
invasion du IVe et du Ve siècle se fit par des raisons analogues, les pays romains étant devenus incapables de produire de b
de bons gendarmes, de bons mainteneurs de propriété. En réalité notre pays , surtout la province, allait vers une forme socia
ue d’éducation, de distinction, à ce vide que laisse toujours dans un pays l’absence de cour, de haute société, d’anciennes
hose, c’est qu’on les laisse tranquillement faire fortune. Seuls, les pays pauvres montrent encore de l’avidité pour les pla
trop superficiel, trop borné pour pouvoir conduire les destinées d’un pays . L’énorme sottise qu’il fit à son point de vue qu
s que la guerre avec l’Allemagne était une épreuve trop forte pour un pays aussi affaibli que la France ? Un entourage ignor
iginal se voyait condamné à une sorte de bannissement dans son propre pays . Le catholicisme restait la seule force organisée
ture, aussi peu parisienne que possible, du nouveau genre bouffon. Le pays , en attendant, s’enfonçait dans un matérialisme h
n. Ainsi nous nous sommes trouvés faibles, désavoués par notre propre pays . La France pouvait se désintéresser de toute acti
une racine qui n’a nullement disparu, la démocratie mal entendue. Un pays démocratique ne peut être bien gouverné, bien adm
arder comme un des plus pauvres personnels d’hommes d’État que jamais pays ait vus en fonction. Tout cela venait du suffrage
ue ne peut sortir qu’un complet obscurcissement de la conscience d’un pays . Le collège grand électeur formé par tout le mond
ment inférieur à celui du xviiie  siècle à ses plus mauvais jours. Un pays n’est pas la simple addition des individus qui le
entale, se forme une tête qui veille et pense pendant que le reste du pays ne pense pas et ne sent guère. Or la sélection fr
i ses mandataires qu’elle a été jetée dans la guerre. La chambre d’un pays ultra-pacifique a voté d’enthousiasme la guerre l
rance autant de gens de cœur et de gens d’esprit que dans aucun autre pays  ; mais tout cela n’est pas mis en valeur. Un pays
ue dans aucun autre pays ; mais tout cela n’est pas mis en valeur. Un pays qui n’a d’autre organe que le suffrage universel
up d’égards en Russie. L’Angleterre et le reste de l’Europe, ces deux pays exceptés, étaient engagés dans la même voie que n
es d’État comme la voie même de la civilisation. Mais il y avait deux pays où l’ambition dans le sens d’autrefois, l’envie d
tôt slavo-germanique du Nord, en d’autres termes, la Prusse, demeurée pays d’ancien régime, et ainsi préservée du matérialis
elles circonstances ? Quels sont les conseils qu’il peut donner à son pays  ? Nous allons essayer de le dire, non avec cette
Une chose connue de tous le monde est la facilite avec laquelle notre pays se réorganise. Des faits récents ont prouvé combi
e des Allemands ; l’inconvénient qu’il y a pour un État à détenir des pays malgré eux se révèlera de plus en plus ; la crise
est si naturelle à la France, que tout général qui aurait donné à son pays une éclatante victoire serait capable de renverse
institutions républicaines. La république ne peut exister que dans un pays vaincu ou absolument pacifié. Dans tout pays expo
peut exister que dans un pays vaincu ou absolument pacifié. Dans tout pays exposé à la guerre, le cri du peuple sera toujour
ours comme tête et souverain, et de réclamer l’obéissance du reste du pays  ; mais que Paris, en réclamant son privilège de c
remier pas est donc évidemment que la France reprenne sa dynastie. Un pays n’a qu’une dynastie, celle qui a fait son unité a
eux drapeau d’unité ; seulement, une déchirure funeste le dépare. Les pays dont l’existence est fondée sur la royauté souffr
rdre, des francs tireurs, des volontaires cherchant à faire croire au pays qu’ils se vouent à la mort pour lui, et n’ayant p
émocratie. On m’objectera l’Amérique ; mais, outre que l’avenir de ce pays est très obscur, il faut dire que l’Amérique, par
omparée. « Je ne conçois qu’une issue à ces hésitations, qui tuent le pays  ; c’est un grand acte d’autorité nationale. On pe
en contre la nation ni sans elle. Les dynasties ont des droits sur le pays qu’elles représentent historiquement ; mais le pa
des droits sur le pays qu’elles représentent historiquement ; mais le pays a aussi des droits sur elles, puisque les dynasti
i des droits sur elles, puisque les dynasties n’existent qu’en vue du pays . Un appel adressé au pays dans des circonstances
isque les dynasties n’existent qu’en vue du pays. Un appel adressé au pays dans des circonstances extraordinaires pourrait c
iques sont des réformes chimériques. La France, croyez-le, restera un pays de gens aimables, doux, honnêtes, droits, gais, s
a machine politique la plus grossière qui ait jamais été employée. Un pays se compose de deux éléments essentiels : 1º les c
le public plutôt que la Chambre et de faire servir le gouvernement du pays à l’agitation du pays. Si la France veut un aveni
a Chambre et de faire servir le gouvernement du pays à l’agitation du pays . Si la France veut un avenir de réformes et de re
ée au socialisme, à la guerre du riche et du pauvre, la conquête d’un pays de race inférieure par une race supérieure, qui s
opulos, voilà notre vocation. Versez cette dévorante activité sur des pays qui, comme la Chine, appellent la conquête étrang
éé deux maîtrises de la vie de l’esprit, l’Église, l’Université ; les pays protestants ont gardé ces deux cadres ; ils ont c
liberté dans l’Église, la liberté dans l’Université, si bien que ces pays peuvent avoir à la fois des Églises établies, un
La liberté de penser, alliée à la haute culture, loin d’affaiblir un pays , est une condition du grand développement de l’in
sorte une des conditions du progrès, le coup de fouet qui empêche un pays de s’endormir, en forçant la médiocrité satisfait
qui n’est autre chose que la démocratie socialiste, envahira-t-il les pays germaniques à leur tour ? Voilà la question qui d
le type social américain est celui de l’avenir, celui auquel tous les pays en viendront tôt ou tard. Mais il n’en est pas ai
fonde que celle de 1848 ; mais on peut craindre que le tempérament du pays ne prenne encore le dessus, que la masse de la na
es mieux raisonnes. Étrange, parfois lamentable, la destinée de notre pays n’est jamais vulgaire. S’il est vrai que c’est le
conde en grandes choses, et que le vrai moyen de relever notre pauvre pays , c’est de lui montrer l’abîme où il est. Souvenon
n-des-Prés, de Saint-Martin de Tours, qui faisait de lui le tuteur de pays riches et prospères. La bannière du roi capétien,
6 (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « Brizeux. Œuvres Complètes »
béralité du gouvernement de l’Empereur, il a pu être rapporté dans le pays qui l’a vu naître, et qui n’a pas seulement été s
é de Marie, il restait ce qui vaut mieux à aimer qu’une femme ; — son pays . Certes, Brizeux a aimé le sien. Qui en doute ? I
’avons dit au commencement de ce chapitre, malgré l’amour vrai de son pays , dont il eut encore plus pourtant la coquetterie
res et les batelières de l’Écosse, a toujours vécu sur le cœur de son pays , et il y a trouvé sa force et sa gloire. Une seul
ler à Londres, mais ce ne fut pas long ! Il revint bientôt à son cher pays , comme l’enfant qui saigne revient à sa mère. Bri
eules émotions de l’âme, aux habitudes du foyer, aux simples soirs du pays natal… mais combien pourraient dans la vie et dan
ton pour être le Burns de sa Bretagne, a laissé derrière lui, dans ce pays qu’il n’aurait jamais dû quitter, la seule poésie
fait pour rester sédentaire, est devenu nomade. Il y perd l’accent du pays . Cependant, il faut être juste, Primel et Nola et
it plus profonde ; car nous sommes en Bretagne, et la Bretagne est un pays de clair-obscur. Dans des poésies du genre de cel
ne, et puisqu’il était faible, appuyer sa faiblesse aux dolmens de ce pays , qui sont solides, qui ne bougent pas, et que l’h
e à ceux qui ont du génie, c’est de le mêler à la sainte poussière du pays , c’est de le faire rentrer, ce génie, dans cette
ssus les bords. Je ne suis pas Breton, mais je n’en suis pas moins du pays des buveurs de cidre, comme Brizeux. Or, dans mon
s pas moins du pays des buveurs de cidre, comme Brizeux. Or, dans mon pays , tout à côté du sien, quand le cidre, notre hydro
, en vers français, n’était pas, selon moi, assez profondément de son pays  ; je ne dis pas de cœur, mais de génie. Il y a bi
upart de ses poésies il a fui son idiome natal, comme il a quitté son pays . Quitter son pays ! Moi je crois qu’on l’emporte 
es il a fui son idiome natal, comme il a quitté son pays. Quitter son pays  ! Moi je crois qu’on l’emporte ! Le fameux mot de
— et surtout quand on ne peut revenir ! Il y a dans l’éloignement du pays des nostalgies toutes-puissantes à créer, sur la
é pour un Breton pur-sang et immaculé, aussi pur que l’hermine de son pays . L’hermine dans Brizeux n’est pas morte, mais ell
tion ne passe son agréable rouleau sur la terre vierge et âpre de son pays , et il se jette tête baissée dans cette civilisat
en poésie, et supérieures en morale, enfin malgré tous les détails du pays moins connu et moins classique de ce Breton qui s
té de composition, et qu’entre deux tableaux d’un amour naïf, dans un pays fruste, il nous tombe tout à coup sur la tête un
le pauvre Brizeux se trompait. Il ne savait pas que dans cet adorable pays qui n’était pas le sien, il ne faut jamais reveni
7 (1869) Cours familier de littérature. XXVII « CLVIIIe Entretien. Montesquieu »
qui fut un succès pour lui, mais non pas un grand soulagement pour le pays  ; car l’impôt ne tarda pas à reparaître sous une
défendu contre M. de La Boine. — Madame, je n’ai pu m’imaginer qu’un pays où vous régnez ne fût pas un grand pays. » Ce son
, je n’ai pu m’imaginer qu’un pays où vous régnez ne fût pas un grand pays . » Ce sont là de ces mots qui posent un homme dan
ophe, qui n’a point faussé les idées générales de son temps ni de son pays , qui s’est tenu toujours à la hauteur de son époq
res. « Je n’écris point pour censurer ce qui est établi, dans quelque pays que ce soit. Chaque nation trouvera ici les raiso
, sa patrie, ses lois, qu’on pût mieux sentir son bonheur dans chaque pays et dans chaque gouvernement, dans chaque poste où
font les lois civiles. « Elles doivent être relatives au physique du  pays , au climat, glacé, brûlant ou tempéré ; à la qual
upart du physique du climat, ont pu forcer les causes morales dans ce pays , et faire des espèces de prodiges. La Chine, comm
s ce pays, et faire des espèces de prodiges. La Chine, comme tous les pays où croît le riz, est sujette à des famines fréque
ple prodigieux manque de subsistances. Ce qui fait que, dans d’autres pays , on revient si difficilement des abus, c’est qu’i
raindra tout, parce qu’il sentira qu’il ne peut rien. Les peuples des pays chauds sont timides comme les vieillards le sont 
des pays chauds sont timides comme les vieillards le sont ; ceux des pays froids sont courageux comme le sont les jeunes ge
oin ; nous citerons bien que les peuples du Nord transportés dans les pays du Midi, n’y ont pas fait d’aussi belles actions
e nerf qui est remué, c’en est une partie infiniment petite. Dans les pays chauds où le tissu de la peau est relâché, les bo
exposés à la plus petite action des objets les plus faibles. Dans les pays froids, le tissu de la peau est resserré et les m
eparaître. « Cette observation confirme ce que j’ai dit, que dans les pays froids les houppes nerveuses sont moins épanouies
s objets extérieurs. Les sensations sont donc moins vives. « Dans les pays froids, on aura peu de sensibilité pour les plais
peu de sensibilité pour les plaisirs ; elle sera plus grande dans les pays tempérés ; dans les pays chauds, elle sera extrêm
es plaisirs ; elle sera plus grande dans les pays tempérés ; dans les pays chauds, elle sera extrême. Comme on distingue les
oins capables de dérangement que les fibres délicates des peuples des pays chauds ; l’âme y est donc moins sensible à la dou
du sentiment. « Avec cette délicatesse d’organes que l’on a dans les pays chauds, l’âme est souverainement émue par tout ce
même, et il est la cause unique du bonheur, il est la vie. « Dans les pays du Midi, une machine délicate, faible, mais sensi
s une plus grande indépendance, est exposé à mille troubles. Dans les pays du Nord, une machine saine et bien constituée, ma
sez de vertus, beaucoup de sincérité et de franchise. « Approchez des pays du Midi, vous croirez vous éloigner de la morale
tous les avantages qui peuvent favoriser ces mêmes passions. Dans les pays tempérés vous verrez des peuples inconstants dans
remarque non-seulement de nation à nation, mais encore, dans le même pays , d’une partie à une autre. Les peuples du nord de
t le long de l’Irtis, ils n’y cultivent rien ; qu’il ne vient dans ce pays que quelques petits sapins et arbrisseaux ; que l
pays que quelques petits sapins et arbrisseaux ; que les naturels du pays sont divisés en de misérables peuplades, qui sont
de Laponie sont des boulevards admirables qui couvrent de ce vent les pays du nord ; que cela fait qu’à Stockholm, qui est à
rtarie, qui est au midi de la Sibérie, est aussi très-froide ; que le pays ne se cultive point ; qu’on n’y trouve que des pâ
omme en Islande ; qu’il y a, auprès de la Chine et du Mogol, quelques pays où il croît une espèce de millet, mais que le blé
quasi toutes les grandes rivières de l’Asie aient leur source dans le pays , il manque cependant d’eau, de façon qu’il ne peu
ant du midi au nord, à peu près à proportion de la latitude de chaque pays , il y arrive que chaque pays est à peu près sembl
ès à proportion de la latitude de chaque pays, il y arrive que chaque pays est à peu près semblable à celui qui en est voisi
uples septentrionaux de l’Inde ? Les Romains n’ont-ils pas courbé les pays chauds ou froids sous leurs lois ? Les Espagnols
ses ? Les Espagnols n’ont-ils pas repoussé ces mêmes Français de leur pays  ? La supériorité des peuples et des lois tient à
8 (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. VINET. » pp. 1-32
ts tant de fois étudiés et connus. Vue hors de France, et pourtant en pays français encore de langue et de littérature, cett
ent à l’ensemble de la littérature elle-même. La Savoie, Genève et le pays de Vaud forment, littérairement parlant, une peti
stre, de Jean-Jacques et de Benjamin Constant, qui s’en détachent. Le pays de Vaud, pour m’y borner en ce moment, eut pourta
la langue romanes, qui remontaient par le Rhône, furent celles de ce pays . A défaut de chants héroïques perdus, on a plusie
rendre le dessus et de reléguer le roman à la condition de patois, le pays de Vaud paya son plein tribut à notre prose par l
rd. Par Du Perron, né en son sein, mais qu’il renvoya à la France, le pays de Vaud fut pour quelque chose dans l’établisseme
n sait, le célèbre cardinal pour patron3. Le xviie  siècle fit sur ce pays la même impression que par toute l’Europe : il y
taire et de quelques autres noms célèbres, il se trouve, de femmes du pays , plusieurs lettres qui rappellent heureusement la
eprésente pas mal, quoi qu’il en dise. Nulle part surtout, plus qu’au pays de Vaud, on n’avait la science de nos classiques 
’autres réminiscences. Les séjours de Voltaire, de Rousseau, dans ces pays , en rajeunirent à temps la littérature, et la fir
mpli. Un autre Bernois du siècle passé, qui tenait au français par le pays de Vaud, avait fait, dans un poëme intitulé Vue d
n’a pas cessé de nos jours, comme bien l’on pense. L’émancipation du pays de Vaud et sa nationalité constituée ont assuré a
bandonné8. Mais jusqu’ici j’ai dit plutôt en quoi la littérature du pays de Vaud suivait et reflétait la nôtre ; je n’ai p
rattache, est un Français de Paris et sans réserve9. Et cependant ce pays a produit des esprits qui, à un certain tour d’id
plus distingué, sans contredit, et le plus original des prosateurs du pays de Vaud passés et présents, chez M. Vinet. M. Vin
la jeunesse allemande et dédiés à des membres du gouvernement de son pays , il dit du siècle de Louis XIV notre littérature,
ction ne laissa pas d’étonner un peu les mœurs extrêmement timides du pays et, on peut le dire, celles de l’orateur lui-même
, celles de l’orateur lui-même. En 1815, époque bien critique pour le pays de Vaud, que Berne devait chercher à reprendre, m
rt un peu de la manière plus couramment démocratique des mœurs de son pays , il y rentre tout à fait par cette énergie et cet
toujours sans bruit à être des actions utiles, M. Vinet a eu dans le pays de Vaud un rôle plus animé, plus manifestement de
littérature, de langue ; il ne l’est pas de nation, et il professe en pays allemand. Mais quand il professerait, non pas à B
leusement. S’il fallait chercher quelque représentant de la poésie du pays de Vaud, de cette poésie que Rousseau a vue dans
ons chrétiennes, 1552. 3. On a droit de noter encore à l’avantage du pays de Vaud, qu’on lui devrait l’introduction dans la
on de Vaud : c’est qu’on trouve dans ce canton, comme dans les divers pays où l’on parle français hors de France, des restes
au xvie  siècle, comme un grand champ libre, soit en France, soit aux pays environnants (Savoie, Vaud, Liége, etc.), et donn
9 (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre I — Chapitre premier »
ns un langage parfait, c’est-à-dire parfaitement conforme au génie du pays qui le parle et à l’esprit humain ? Et qu’est-ce
te de changements cette perfection de l’art s’est réalisée dans notre pays . Trois époques en résument les circonstances les
s mœurs locales, des diverses circonstances de la formation, de notre pays en corps de nation ; c’est là que nous entrevoyon
épend tout le reste, je veux dire la nature même de l’esprit de notre pays  ? Outre que, par les caractères des écrits qu’il
iculté de la matière, l’amour même que cette étude m’a donné pour mon pays . J’ai voulu voir d’une vue claire et déterminer,
les œuvres littéraires. Et, de même, on n’est pas loin d’ignorer son pays ou de s’y tromper grossièrement, quand on a des i
quel intérêt n’est-il pas de ne se point tromper sur l’esprit de son pays , et, par exemple, pour caresser un de ses défauts
s les choses de la politique, l’habitude et comme le naturel de notre pays , et qui pourrait au besoin en appeler à la France
s privilèges extraordinaires d’imagination et de sensibilité, dans un pays où les hommes de génie sont ceux auxquels le plus
littérature française, c’est l’idéal de la vie humaine, dans tous les pays et dans tous les temps ou plutôt c’est la réalité
eux parler de cette passion exclusive, un peu sauvage, qui préfère le pays à tout, et au pays le lieu même de la naissance,
passion exclusive, un peu sauvage, qui préfère le pays à tout, et au pays le lieu même de la naissance, le premier horizon
ier tout le monde. Est-ce un effet des circonstances extérieures d’un pays admirablement tempéré, où, sous un ciel qui ne no
z nos voisins, comme autrefois dans la Grèce, son domaine propre, son pays de chimères ingénieuses et charmantes ? N’y a-t-i
vouloir nous compléter par l’éducation. Si l’imagination, dans notre pays , changeait de rôle, et si d’auxiliaire de la rais
mi-mot. Elle ne veut être bornée ni à l’individu qui s’en sert, ni au pays qui la parle. Elle n’est exclusivement ni individ
on des organes de la voix, déterminée par la constitution physique du pays  ; l’autre dépend du tour d’imagination propre à c
n physique du pays ; l’autre dépend du tour d’imagination propre à ce pays . Notre langue coule des lèvres sans contraction e
n ne s’y moque pas impunément des préceptes de Boileau. Dans ces deux pays , le public se prête à cette incertitude de la lan
llemagne, parce qu’il est, dans un certain ordre, la seule affaire du pays . On se garde bien de faire des conditions dures à
uit immédiatement son effet, celle qui donne à rêver. N’est-ce pas le pays où tel qui a assisté sans émotion visible à la re
it. Plus de ces termes vagues où le lecteur s’aventure comme dans des pays de découvertes ; plus de tours incertains et équi
se si fort le public allemand ? Plus d’images et quelle perte pour un pays où il s’en trouve jusque dans des ouvrages d’anat
oint de vue général. C’est ainsi que les choses se passent dans notre pays . On y préfère la pleine lumière à la pénombre, le
on. Il faut bien en conclure que notre langue a des destinées hors du pays qui la parle, et qu’à la regarder dans les ouvrag
our unir entre elles toutes les intelligences cultivées dans tous les pays  ? Jusqu’à ce jour on a vu invariablement, à part
10 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Dominique par M. Eugène Fromentin »
ec plus de recueillement. Il est ressaisi du désir de vivre dans « le pays céleste du bleu », comme il l’appelle. Il se prop
e et qui ont leur grandeur, il rencontre dans la vallée du Chéliff un pays , un lieu extraordinairement aride et qui réalise
i bien que dessiner : « Imagine (il s’adresse toujours à son ami) un pays tout de terre et de pierres vives, battu par des
seux et fétide, il décrit de la sorte l’impression qu’il reçoit de ce pays sans caractère et sans nom, qui n’est ni la vraie
passâmes presque tous à dormir sous la tente. Ce premier aspect d’un pays désert m’avait plongé dans un singulier abattemen
é dans un singulier abattement. Ce n’était pas l’impression d’un beau pays frappé de mort et condamné par le soleil à demeur
s. Je passai une heure entière couché près de la source à regarder ce pays pâle, ce soleil pâle, à écouter ce vent si doux e
des amandiers sans feuilles ». Il se demande pourquoi ces oiseaux du pays natal et de la même espèce que les nôtres, perdus
ûlant, mais n’y ayant pas encore atteint, il se prend à contempler ce pays qui, à cause de son élévation, garde quelque chos
res dans une action simple, exposées sur le ciel et dominant un vaste pays . Hélène et Priam, au sommet de la tour, nommaient
cherchait encore, il l’appelait dans son âpre nudité ; il voulait le pays du bleu, le pays de l’éternel azur, le royaume du
, il l’appelait dans son âpre nudité ; il voulait le pays du bleu, le pays de l’éternel azur, le royaume du soleil ; il le v
moi est grand ! Le silence est un des charmes les plus subtils de ce pays solitaire et vide. Il communique à l’âme un équil
e sur la hauteur, au pied de la tour de l’Est : l’aspect grandiose du pays , dans sa sévérité majestueuse et toute-puissante,
ier et s’y fait comprendre. On conçoit que les Sahariens adorent leur pays  ; que comme le Norvégien est attaché à son sol na
a relever, car ce poste n’est gardé que la nuit. A cette heure-là, le pays tout entier est rose, d’un rose vif, avec des fon
je ne sais quoi de presque chantant qui fait comprendre que tous les pays du monde ont le réveil joyeux. » C’est à ce mome
longé sans rayure, sans mélange ; ce sont quinze ou vingt lieues d’un pays uniforme et plat comme un plancher. Il semble que
t, vers l’Ouest, sans route tracée, sans inflexion, quel peut être ce pays silencieux, revêtu d’un ton douteux qui semble la
romentin ne se borne pas, dans ses Voyages, à l’expression directe du pays  ; il s’inquiète de l’historique, du passé, des mœ
duel de ceux qu’à première vue on est porté à confondre. Même dans ce pays de désolante ardeur où il n’y a plus lieu de dire
11 (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Louis Wihl »
qui la lui donna était Louis Wihl, l’auteur des Hirondelles 34 et du Pays bleu 35, le poète dont nous allons parler ; Louis
e revoir la patrie, Louis Wihl l’éprouve dans Les Hirondelles pour un pays qu’il n’a pas vu, mais qu’en sa qualité de poète
tte, et il en a mis l’écho dans des vers capables de donner le mal du pays aux âmes lâches qui ne l’éprouvent plus. Certes !
s années après Les Hirondelles (1860), ces oiseaux bleus, publier son Pays bleu (1865), — une œuvre de tout autre aspect de
génie, et qui, après le Juif, nous donnait l’Allemand. III Le Pays bleu, expression charmante pour dire la fantaisie
expression charmante pour dire la fantaisie ! C’est sous ce titre de Pays bleu, rêveur comme les lointains, que Louis Wihl
s chemins pierreux de Jérusalem à Jéricho ! IV Oiseaux bleus !! pays bleu ! — Les Hirondelles, Les Dieux scandinaves,
teurs auxquels il a droit et que je voudrais lui amener. Exilé de son pays , ce Louis Wihl, cet ami de Schelling, cet ami de
ant de Heine à sa dernière heure, n’a pas trouvé peut-être dans notre pays le calme qu’il faut pour largement produire, et i
lement le talent, le malheur et son ministère… 33. Oiseaux bleus, Pays bleu (Nain jaune, 29 septembre 1867). 34. Hache
12 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre II. Des livres de géographie. » pp. 5-31
ilateurs qui se copient les uns les autres, sans avoir vu un seul des pays dont ils parlent, il faut nécessairement se borne
appé que peu de fautes, & il y a des notices très-bien faites des pays qui nous intéressent le plus. On ne peut pas dire
t ce qu’il y a de plus remarquable & de mieux avéré dans tous les pays où les voyageurs ont pénétré, touchant leur situa
mœurs, de ses coutumes, &c. La description qu’il fait des autres pays orientaux qu’il a parcourus, n’est ni moins exact
isedech Thévénot, célébre voyageur françois, vit à peu-près les mêmes pays que Chardin. Dès sa jeunesse, il quitta Paris sa
peuples, le rendirent peut-être plus habile dans la connoissance des pays étrangers, que s’il y eût voyagé lui-même. Ses Vo
disette. Il n’en est pas ainsi des voyages. Dix hommes voyent le même pays & ne voyent pas les mêmes choses. Chacun a so
voyage des côtes d’Afrique, appellées Guinée, avec la description du pays & des mœurs des habitans, par Nic. Villault,
sur différentes contrées européennes, qui méritent d’être connus. Les pays qui nous intéressent le plus sont la France, l’An
que sur l’Italie ; mais au défaut d’un bon ouvrage particulier sur ce pays , on peut lire le Voyage de France, d’Espagne, de
mes in-12. 1770. Il est bon d’ajouter que quiconque veut connoître un pays , doit y voyager lui-même. Tous les voyageurs ress
as de ses propres yeux. Il faut donc, quand on le peut, parcourir les pays qu’on veut connoître. Les jeunes gens doivent sur
homme du monde, un homme qui veut approfondir les hommes de tous les pays , doit vivre avec eux ; & pour cela, il ne suf
13 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre V. La littérature et le milieu terrestre et cosmique » pp. 139-154
i encore Taine, poursuivant la « philosophie de l’art » en différents pays , n’a garde d’oublier que les habitants y furent e
primitif, apporté par les ancêtres lors de leur établissement dans le pays , et les couches successives qui, de génération en
raits essentiels qu’on retrouve en tout temps chez les habitants d’un pays et qu’on ne trouve que parmi eux, C’est l’œuvre d
lle autre s’est trouvée sur la route d’un courant d’idées venant d’un pays étranger : ainsi la Gascogne, à la fin du xvie  s
un temps la vertu créatrice, lorsqu’on a aussi délimité l’étendue des pays où se parle et s’écrit le français51, il est indi
stérieuses dont l’Islande s’enveloppe au début de l’automne, comme un pays de féerie qui veut se dérober sous un voile aux r
ait plus d’un écrivain vers l’humanité rude et fruste des âges ou des pays barbares. Ainsi Mérimée, pour n’en pas citer d’au
s et les rêves des écrivains et du public. Chaque époque a son ou ses pays de prédilection. Le xviiie  siècle se partage ent
entours de 1830, une orgie d’exotisme. Ce fut à qui se chercherait en pays étranger quelque patrie idéale ; on s’échappa par
follets ne sait plus où dérouler ses rondes nocturnes. A mesure qu’un pays est découpé en champs bien cultivés, sillonné dan
ux dépens de la pensée. Pour la France, ainsi que pour la plupart des pays d’Europe, le défrichement du pays, la multiplicat
ance, ainsi que pour la plupart des pays d’Europe, le défrichement du pays , la multiplication des villages et des villes ont
tagnard pur, non affiné et non gâté) appelle la montagne « le mauvais pays  », l’homme redoute et n’admire pas les torrents,
lgarisant les résultats acquis par le labeur humain, en décrivant les pays lointains, en chantant les exploits des découvreu
voitures qui l’emportent, au galop de quatre chevaux, vers de vagues pays à noms sonores. « Dans des chaises de poste, sous
14 (1861) Cours familier de littérature. XII « LXXe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins » pp. 185-304
ablir la souveraineté représentative du peuple ; faire prospérer leur pays sous la sauvegarde de tous les droits équitableme
ns ou de marche dans les situations diverses où se sont trouvés notre pays et notre temps. Je me reprocherais plutôt de n’av
ne de cette royauté sans avoir à offrir à sa place qu’une anarchie au pays , je vivais dans le vague et je parlais sans échos
bition patriotique de prendre une part platonique aux affaires de mon pays , je ne consultai pas cette ambition, très excusab
fausses popularités et ces fausses dépopularités pour le bien de son pays , c’est un des supplices tes plus méritoires, mais
à tous les excès ; il mourut à la peine, mais son cercueil arrêta son pays . Il mérite certainement la statue que les pays ju
on cercueil arrêta son pays. Il mérite certainement la statue que les pays justes élèvent à ceux qui les sauvent par un héro
dans l’Orient, mon impatience d’action sans emploi possible dans mon pays . À mon retour, je me trouvai nommé député du Nord
nt mon absence, grâce à ma sœur et à mon beau-frère, habitant ce cher pays et aux amis indépendants qui m’avaient protégé co
partis qui lui donnaient l’écho, la popularité et l’autorité dans le pays . Le parti de la royauté orléaniste ? Je ne voulai
i, représenter avec une digne gravité ce qu’il était lui-même dans le pays , c’est-à-dire le passé rallié au présent par la f
toute journée parlementaire des accès de fièvre avec redoublement au pays  ; voilà la position que ce grand parti devait pre
et seulement ainsi ; il fallait se restaurer soi-même par l’estime du pays avant de songer à une restauration d’Henri V par
aire au nom des aristocraties, de provocateur de l’Europe au nom d’un pays si intéressé à la paix ; se coaliser tour à tour
cueils et prendre ainsi la responsabilité des naufrages aux yeux d’un pays qui voulait à tout prix être sauvé ; former des a
ction avec sa nature et par conséquent de nullité d’influence dans le pays , le parti légitimiste se trouva-t-il à la fin de
faisant faction révolutionnaire, avait perdu sa nature nationale ; le pays alarmé, qui avait besoin de se rallier à quelque
l’honneur et ne gagnaient aucune popularité sérieuse dans le fond du pays . J’aimais mieux être seul et attristé sur mon ban
, à conquérir peu à peu l’estime froide et la confiance éventuelle du pays , à donner de temps en temps quelque preuve de rés
son inaction, comme un soldat assis qui fourbit son arme, afin que le pays se dise : J’ai un bon combattant de plus dans l’o
onseils qui me paraîtraient les meilleurs. On les doit au chef de son pays , pour son pays et non pour lui-même. Je ne réserv
paraîtraient les meilleurs. On les doit au chef de son pays, pour son pays et non pour lui-même. Je ne réserverais que ma pe
lternes que ne couvrait rien, pas même leur insuffisance, aux yeux du pays  ; enfin sa résolution de se rejeter tout entier s
e chambres, aux tactiques d’élections, aux bascules d’opinion dans un pays aussi mobile et aussi inattendu que la France. Eh
te de l’Assemblée ? Faut-il la braver, la dissoudre, et en appeler au pays dans une élection générale ? XLI Je me rend
ement pour la dissolution immédiate de la chambre et pour un appel au pays contre les odieuses manœuvres de la coalition, ma
e fond de mon discours était celui-ci : XLIII La France est un pays susceptible et passionné d’opposition, qu’il ne f
re de se retirer au premier signal de la volonté des chambres, que le pays , indigné de la déloyauté de vos adversaires et ef
es et ces groupes entre eux le jour où, leur hostilité satisfaite, le pays et le roi leur demanderont de leur présenter un m
impuissance de rien reconstruire, et menacer par cette impuissance le pays d’un long interrègne ou d’une éternelle anarchie.
l ne leur manquait que cette victoire pour les convaincre aux yeux du pays d’immoralité et de néant dans leur ligue. Hâtez-v
on de minorités n’est pas une majorité. Cette vérité, sur laquelle le pays a pu se faire illusion pendant la bataille, éclat
ouvable dans la chambre parmi les ligueurs qui vous ont renversés, le pays demandera lui-même à grands cris au roi de dissou
raire, vous conseillez au roi de dissoudre aujourd’hui la chambre, le pays , défié, ou croyant l’être, par la couronne, forme
te en ce moment la royauté, je sors d’ici l’esprit épouvanté pour mon pays des conséquences de la résolution que vous venez
iment tragique d’une révolution que je ne désirais nullement pour mon pays  ; je préférais, en bon Français, un règne désagré
15 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « L’Angleterre depuis l’avènement de Jacques II »
avènement de Jacques II. Traduction du baron Jules de Peyronnet. [Le Pays , 26 avril 1853.] Il est des livres qui entrent si
orrent des idées et la civilisation générale que, quels que soient le pays et la langue dans lesquels on les publie, ils tom
e qui rend les grandes œuvres justiciables de la critique de tous les pays et en fait une acquisition pour le monde, cette h
latives, qu’à part enfin le joug des partis si dur à secouer dans les pays fortement classés, il y aurait, du moins, dans l’
le un sujet de réflexion et d’enseignement dans les chroniques de son pays . Non ! il a obéi à quelque chose de moins personn
it anglaisées whigs diffèrent en ceci des révolutionnaires des autres pays qu’ils savent la force du passé dans les institut
re peut-être, ils affirment qu’on doit l’y chercher. Les luttes de ce pays qui a offert à lui seul presque autant de combats
es leçons aux femmes les moins vraies et les moins naturelles de leur pays  ! Et voilà pour le point de vue général du livre,
Ils étaient Écossais et catholiques, les deux vieilles antipathies du pays . Une prérogative qu’on n’eût pas songé à discuter
de la réparer. En se montrant juste, il aurait peut-être entraîné son pays à la justice, et il aurait accompli le plus bel a
stice à rendre à un homme qui mourut loin de son trône et loin de son pays , mais ferme dans sa conscience comme dans son pos
16 (1920) Enquête : Pourquoi aucun des grands poètes de langue française n’est-il du Midi ? (Les Marges)
le-ci : qu’il n’y a de grands poètes de langue française que dans les pays de langue française, de langue d’oïl. Il n’y en a
eille et pour Toulouse. Île-de-France, Touraine, Normandie, voilà les pays d’élection des Muses françaises. Pourtant le grec
mme aucune autre. Voilà ce qu’on oublie trop facilement peut-être, au pays du soleil, de l’indolence heureuse et des olivier
douteux, comme il n’est pas douteux que la seconde soit l’apanage des pays qui vécurent dans le rayonnement d’un centre de c
chansons avec ses grandes douleurs : il construit, dans ses vers, les pays heureux où il voudrait vivre… et ne point mourir.
use qui s’empare de nous dans les froides misères, cette nostalgie du pays qu’on ignore, cette angoisse de la curiosité » ?
leurs par quelques barbares d’outre-Rhin, envahirent et ravagèrent le pays d’oc, massacrèrent la fleur de ses fils, égorgère
à peu par les conquêtes et par les mariages. C’est en somme le Nord ( pays d’oïl au nord de la Loire), s’annexant le Midi (p
n somme le Nord (pays d’oïl au nord de la Loire), s’annexant le Midi ( pays d’oc au sud de la Loire). Le génie du Midi vaincu
il faudrait commencer par s’entendre sur une délimitation exacte des pays de langue d’oïl et des pays de langue d’oc. Parle
’entendre sur une délimitation exacte des pays de langue d’oïl et des pays de langue d’oc. Parler de pays au-dessus et au-de
exacte des pays de langue d’oïl et des pays de langue d’oc. Parler de pays au-dessus et au-dessous de la Loire est trop simp
’Allier au-dessus de La Palisse remonte vers Mâcon, qu’elle laisse au pays d’oc, se prolonge jusqu’à une petite distance au
, patrie de Lamartine, et Besançon, patrie de Victor Hugo seraient en pays d’oc. Et voilà que la loi de M. Jacques Chaumié s
rêt de la Braconne, se dirige vers le nord-est, laissant Confolens en pays d’oc, passe au-dessus de Bellac, contourne Guéret
que dès le xve  siècle on trouve de charmants poètes français nés en pays d’oc, et qui ne donnent déjà point l’impression d
poètes de langue française ont été, pour la plupart, élevés dans des pays de langue d’oïl. Que faut-il en conclure ? Évidem
e d’y voir autre chose qu’un pur hasard. En effet, l’on conçoit qu’un pays puisse être d’un caractère qui le rende absolumen
béarnais, était aussi un excellent poète français. Et enfin, dans les pays d’oc, il est naturel que la langue transligérienn
ugo : « C’est un mélange » diraient ces dames) — si l’on retranche le Pays Parigot, et les parties parisianisées de la Norma
ûte pour un violon étranger. En oubliant la langue, ils ont oublié le pays , et, en quittant leur vêtement, et ils se sont dé
17 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXXVII. Des éloges en Italie, en Espagne, en Angleterre, en Allemagne, en Russie. »
s, a perdu pour ainsi dire cette espèce d’intérêt de probité pour son pays , qui développe les talents et crée les efforts en
onserver les noms de tous les Italiens célèbres. Chaque ville, chaque pays a voulu avoir la liste de ses grands hommes. Poèt
s distribue en sonnets ; c’est pour la louange la monnaie courante du pays  : chacun la vend, la donne, l’achète ou la reçoit
’est un effet de l’habitude et de la mode ; c’est comme dans un autre pays , une révérence ou un geste de plus. En Espagne, o
agne, s’il n’avait point été inventé ailleurs. Il paraît fait pour le pays où il y a le plus de rangs, de titres, de grandes
’auraient mérités, ou des talents, ou des vertus. ‘ Enfin, il y a des pays ou les voix se réunissent aisément, parce que les
oue avec transport aujourd’hui ce qu’on oubliera demain. Mais dans un pays où des partis se choquent, où les opinions ont la
u un homme. Je ne parle pas non plus des poètes ; les poètes, en tout pays , sont une nation à part, et ils sont panégyristes
u viens de quitter ; élève l’esprit de ce bas univers ; préside à ton pays  ; ranime ses talents et corrige ses mœurs. Quoiqu
te d’être connu ; il est de M. Lomanosoff, écrivain original dans son pays , et qui jusqu’à présent a le plus honoré sa natio
énétré. À son retour, que penserait le voyageur, en trouvant dans son pays les arts établis, de nouveaux habillements, des m
sont tour à tour courbées sous le poids de ses flottes. Parcourez des pays innombrables ; partout vous trouverez des traces
18 (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « Xavier Eyma » pp. 351-366
Eyma La République américaine, ses institutions, ses hommes. [Le Pays , 29 mai 1861.] I Le titre est bon. Voyons l
Amérique, ses institutions et ses hommes, sur l’ensemble, enfin, d’un pays proposé depuis longtemps à l’admiration et à la s
mérique. Et cependant, si j’avais, moi, à faire un pamphlet contre ce pays , c’est dans son livre que j’irais le chercher et
rdise par le fait de ses indiscrets développements ? Et si, enfin, le pays qui a l’esclavage, le divorce, la loi de Lynch et
le divorce, la loi de Lynch et les initiatives de la flibuste, est un pays sain, vigoureux, normal, et dans lequel le pouvoi
démocrate, dans l’emploi de ce procédé aristocratique ; car, dans le pays qu’on appelle le plus le pays des institutions, i
e procédé aristocratique ; car, dans le pays qu’on appelle le plus le pays des institutions, il faut voir, comme partout, av
pères, et qui se développe avec le mouvement de tout le reste dans ce pays original, mais effrayant, dans ce pays qui n’est
ement de tout le reste dans ce pays original, mais effrayant, dans ce pays qui n’est pas un pays comme les nôtres, — qui n’a
dans ce pays original, mais effrayant, dans ce pays qui n’est pas un pays comme les nôtres, — qui n’a pas de frontières com
19 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre X. De la littérature italienne et espagnole » pp. 228-255
nécessaires. De là vient que la littérature a reparu d’abord dans ce pays , où l’on pouvait trouver les sources premières de
l’approbation des princes, étaient plus éloignés que dans tout autre pays du genre d’indépendance nécessaire à cette philos
t les arts, et ne haïssent que l’indépendance philosophique. Dans les pays où les prêtres dominent, tous les maux et tous le
s de la littérature italienne. La subdivision des états, dans un même pays , est ordinairement favorable à la philosophie : c
naturel ; le despotisme des prêtres, pesant sur toutes les parties du pays , a détruit la plupart des heureux résultats que d
chaire aurait dû exister en Italie plus qu’ailleurs, puisque c’est le pays le plus livré à l’empire d’une religion positive.
e pays le plus livré à l’empire d’une religion positive. Cependant ce pays n’offre rien de bon en ce genre, tandis que la Fr
z les Romains, par l’énergie des passions politiques. Enfin dans tout pays ou l’autorité publique met des bornes superstitie
itable ami. L’esprit national influe sur la nature de la langue d’un pays  ; mais cette langue réagit à son tour sur l’espri
réables que peuvent donner les beaux-arts et le soleil. Depuis que ce pays a perdu l’empire du monde, on dirait que son peup
t joué, comme Machiavel, un rôle au milieu des troubles civils de son pays , a montré, dans quelques morceaux de son poëme, u
e je viens de dire. L’émulation philosophique peut se communiquer des pays étrangers en Italie, et produire quelques écrits
it nationale ; elle ne peut avoir son mobile dans les institutions du pays . Une question me reste encore à examiner. Les Ita
20 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre IV. Des éloges funèbres chez les Égyptiens. »
rmes chez tous les peuples qui ont cultivé les arts. À la tête de ces pays civilisés, je vois d’abord l’ancienne Égypte, pay
. À la tête de ces pays civilisés, je vois d’abord l’ancienne Égypte, pays de superstition et de sagesse, fameux par ses mon
mps le berceau des arts, des sciences et des mystères. On sait que ce pays est un de ceux qui a eu le plus d’influence sur l
uses à une partie de l’Orient, ses colonies et ses usages à plusieurs pays de l’Asie et de l’Europe ; il n’eut presque sur t
aire toucher le voyageur aux premiers siècles du monde. C’est dans ce pays que l’on conçut une des idées les plus grandes et
rois mille ans, ces usages ne subsistent plus, et il n’y a dans aucun pays du monde, des magistrats établis pour juger la mé
21 (1875) Premiers lundis. Tome III «  La Diana  »
plir depuis des années dans le département de la Loire, dans ce vieux pays du Forez qui est le sien et où il s’est acquis un
moderne et ne cherche pas à le briser. On a pourtant souffert dans ce pays de Saint-Étienne autant et plus que dans d’autres
t doit se répartir à divers degrés entre tous les individus d’un même pays , une variante ingénieuse pour exprimer ce sentime
l n’y a plus d’aristocratie retranchée : nous tous, enfants d’un même pays , nous nous divisons inégalement et à l’infini en
ibliothèque de tous les livres ou manuscrits qui peuvent concerner le pays  ; une seconde bibliothèque de tous les ouvrages f
objets ; une collection de cartes géographiques et topographiques du pays , de plans, dessins, vues, portraits des grands ho
qu’un individu a peine à faire, une société composée des notables du pays le fera aisément. Toutes les clefs tourneront d’e
22 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Charles-Victor de Bonstetten. Étude biographique et littéraire, par M. Aimé Steinlen. — II » pp. 435-454
r visiter Gessner. Bonstetten, déjà aguerri au monde, qui avait vu du pays et beaucoup comparé, ne se laissa point prendre à
ui est le plus noir du monde…. Vous n’êtes donc pas libres dans votre pays  ? Portez-vous de l’or chez vous ? » — Ces femmes
laisse pas d’être singulier de voir un historien, et l’historien d’un pays libre, faire fi à ce point de la pratique politiq
le cours de vingt années, il eut à quitter Berne pour administrer des pays sujets de ce canton. Une première fois (1778), no
nt les instructions secrètes que recevait du premier magistrat de son pays ce bailli de trente-trois ans. Il racontait cela,
as moins sage. Bonstetten ne passa guère qu’une année dans ce curieux pays primitif où son ami Muller le vint voir et qu’ils
nistration et (si ce mot n’était trop pompeux) à la vice-royauté d’un pays sujet, qui voyait dans la Révolution d’un grand p
ice-royauté d’un pays sujet, qui voyait dans la Révolution d’un grand pays voisin un signal pour sa propre émancipation, Bon
i, leur prompte et loyale application. Aussi, pendant que le reste du Pays de Vaud se mettait en rumeur d’abord, puis en réb
appelés à vivre, et ne comprenaient jamais les hommes de leur propre pays . Les sentiments de regret de tout ce qu’ils avaie
faisait remarquer alors chez les hommes en place de presque tous les pays de l’Europe. Tous jugeaient mal la Révolution, to
rre de Valeyres près d’Orbe, il accepta la mission de syndic dans les pays italiens sujets, dans ce qui forme aujourd’hui le
e cantons ; mais on conçoit qu’un appel à douze souverains et à douze pays était à peu près illusoire. La plupart de ces jug
23 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Madame Necker. » pp. 240-263
ns sa terre natale. Mlle Suzanne Curchod était née vers 1740, dans le pays de Vaud, à Crassier, commune frontière de la Fran
Évangile ; sa mère, native de France, avait préféré sa religion à son pays . Elle fut élevée et nourrie dans cette vie de cam
it donc, à cette date de 1758, une des fleurs et des merveilles de ce pays de Vaud que Rousseau allait mettre à la mode dans
loïse. Rousseau pourtant a trouvé moyen d’être injuste envers ce doux pays , en même temps qu’il le peignait comme un cadre d
eux qui ont du goût et qui sont sensibles : Allez à Vevey, visitez le pays , examinez les sites, promenez-vous sur le lac, et
promenez-vous sur le lac, et dites si la nature n’a pas fait ce beau pays pour une Julie, pour une Claire et pour un Saint-
erchez pas. Et moi je dirai, et tous ceux qui ont connu et habité ce pays diront : Oui, cherchez-y sinon des Julie et des S
it chez les badauds de Paris, écrivait-il, que toute la Suisse est un pays sauvage ; on serait bien étonné si l’on voyait jo
ivement toutes les personnes qui la connaissaient ; et comme, dans ce pays de la Suisse française, il règne un grand goût po
iers, et qui sont aujourd’hui la tradition ou la légende consacrée du pays , pour faire sentir ce qui entra, dans la première
n compte, ses besoins de cœur commencent à la faire souffrir : « Quel pays stérile en amitié ! » s’écrie-t-elle. Mieux infor
altération dont on ne peut deviner la cause, mais qui tient au mal du pays , et aussi à la fatigue nerveuse qui ne fera qu’au
n autrement divers, varié et plein de nuances : « En arrivant dans ce pays -ci, dit-elle, je croyais que les lettres étaient
rendre des leçons comme pour tout le reste : « Le seul avantage de ce pays , écrivait-elle après un an de séjour, est de form
cher des considérations très fines sur ces rapports des esprits et du pays , au tome second, p. 1191, de l’ouvrage intitulé L
24 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « Gogol. » pp. 367-380
n a été le scandale. Les uns trouvent qu’il a hideusement calomnié le pays qu’il a voulu peindre ; les autres, qu’il l’a pei
our avoir tenté, satirique impie, de déshonorer si abominablement son pays  ?… II Les Ames mortes, en effet, sont le dé
ts. Malheureusement l’auteur, qui, comme tous les littérateurs de son pays , imite perpétuellement quelqu’un ou quelque chose
n talent russe, et peut-être le plus russe de tous les talents de son pays . Il a de l’humour et de l’observation, ce n’est p
alité parce qu’il en a deux ! Il n’a point de personnalité, comme son pays , du reste, qui les a toutes, et qui, pour cela, n
u’il n’a jamais été rayé par une influence étrangère ! Eh bien ! tel pays et tel homme. L’imitation est le génie de la Russ
rait de douter de la vérité et de la moralité de son livre contre son pays  ?… Il l’a dit un jour à Pouchkine : « Nous conna
tel a été ce Gogol. Sa rage d’ironiser, de ridiculiser, d’aplatir son pays , fut de l’imitation encore, mais elle fut surtout
affaibli : il voyagea pour se refaire Russe, pour se reprendre à son pays , pour le juger mieux ! et il s’en alla, singulier
25 (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Nicolas Gogol »
n a été le scandale. Les uns trouvent qu’il a hideusement calomnié le pays qu’il a voulu peindre ; les autres, qu’il l’a pei
our avoir tenté, satirique impie, de déshonorer si abominablement son pays  ?… II Les Âmes mortes, en effet, sont le d
s. Malheureusement, l’auteur, qui, comme tous les littérateurs de son pays , imite perpétuellement quelqu’un ou quelque chose
n talent russe, et peut-être le plus russe de tous les talents de son pays . Il a de l’humour et de l’observation, ce n’est p
nalité parce qu’il en a deux. Il n’a point de personnalité, comme son pays , du reste, qui les a toutes, et qui, pour cela, n
u’il n’a jamais été rayé par une influence étrangère ! » Eh bien, tel pays et tel homme ! L’imitation est le génie de la Rus
rait de douter de la vérité et de la moralité de son livre contre son pays  ?… Il l’a dit un jour à Pouchkine : « Nous connai
tel a été ce Gogol. Sa rage d’ironiser, de ridiculiser, d’aplatir son pays , fut de l’imitation encore, mais elle fut surtout
affaibli ; il voyagea pour se refaire russe, pour se reprendre à son pays , pour le juger mieux ! et il s’en alla, singulier
26 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XVI. De l’éloquence et de la philosophie des Anglais » pp. 324-337
fin sortie ; mais les lumières qui existaient déjà et dans les autres pays , et dans l’Angleterre même, s’opposèrent aux fune
rdinal de Retz, Montaigne, n’ont point d’égal en Angleterre. Dans les pays où la tranquillité règne avec la liberté, on s’ex
 ; et si, d’un côté, il y a moins de philosophie pratique dans un tel pays , de l’autre, les esprits sont nécessairement plus
latter en France d’influer par ses écrits sur les institutions de son pays , qu’on ne songeait qu’à montrer de l’esprit dans
ours et presque exclusivement au suffrage des premiers hommes de leur pays . On se livre en Angleterre aux systèmes abstraits
, leur vanité, l’importance que chacun attache à sa personne, dans un pays où l’intérêt public ne tient point de place. Mais
cette lecture, c’est l’admiration qu’on éprouve pour la liberté d’un pays où l’on pouvait attaquer ainsi les ministres et l
national. L’importance politique de chaque citoyen est telle dans un pays libre, qu’il attache plus de prix à ce qui lui re
27 (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Edmond About » pp. 63-72
Edmond About La Grèce contemporaine. Le Pays , 27 septembre 1854. Les productions les plus rar
la planète ! Tuée par la facilité des circulations, l’originalité des pays s’efface et l’univers n’est plus qu’un lieu commu
de sa montagne ou de sa mer, un homme qui avait voyagé rapportait des pays qu’il avait visités une valeur qui s’ajoutait à l
ar la très bonne raison qu’elle est l’opinion de tout le monde sur ce pays . En effet, après avoir été surfait longtemps dans
aître dupe, la seule peur qui soit française et dont les crânes de ce pays de Murats intellectuels ne rougissent jamais, il
Palikares — sont les vers d’album des demoiselles de Smyrne. Heureux pays , par parenthèse, où il y a de tels vers d’album !
ervations personnelles, se range du côté de l’opinion acceptée sur ce pays durement jugé ; Edmond About n’a plus qu’à la jus
28 (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Hebel »
e, de perdus, excepté pour Dieu seul, qui les écoute penser, dans ces pays silencieux où les neiges polaires semblent assour
on père, qui avait émigré, s’était marié dans cette douce contrée, le pays de la bonhomie vraie qu’on appelle l’Oberland bad
nt. Mais, puisque nous avons parlé de l’Écosse, il est un poète de ce pays qui se rapproche bien plus que Walter Scott du ta
s vrai, l’amer proverbe qui dit que nul homme n’est prophète dans son pays est le génie le plus purement et le plus exclusiv
’origine et de terroir, Hebel ne pourrait avoir ailleurs que dans son pays le succès et la sympathie qu’il mérite. C’est là
qu’on peut appliquer à Burns, ce poète des vestes rousses de tous les pays et des derniers tartans du sien ! À la profondeur
petits livres qui suffisent peut-être à la gloire d’un homme et d’un pays , mais derrière lequel la Critique voit l’idéal en
29 (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « César Cantu »
outeux, pourtant, qu’avec le sens droit et les besoins logiques de ce pays , un ouvrage écrit avec le manque de suite de ces
après son histoire, à quelle opinion politique il appartient dans son pays . Quoi donc explique l’estime faite d’un pareil ou
e française, et de telle façon que Cantu sera désormais lu dans notre pays , beaucoup moins pour lui que pour son interprète.
glorieux Empereur, et en cela on peut dire qu’il a bien mérité de son pays et de l’Histoire. 4. Histoire de Cent ans (Pay
bien mérité de son pays et de l’Histoire. 4. Histoire de Cent ans ( Pays , 6 novembre 1852 ; 14 juin 1853). 5. Didot frère
30 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre VIII. Jésus à Capharnahum. »
et il se fit l’application du proverbe : « Nul n’est prophète en son pays . » Cet échec fut loin de le décourager. Il revint
s petites villes environnantes. Les populations de ce beau et fertile pays n’étaient guère réunies que le samedi. Ce fut le
uction antique (Aïn-Medawara). À l’entrée de cette plaine, qui est le pays de Génésareth proprement dit, se trouve le miséra
us fonda son œuvre divine. Les arbres ont totalement disparu. Dans ce pays , où la végétation était autrefois si brillante qu
suivant lui, s’étant plu à rapprocher ici côte à côte les plantes des pays froids, les productions des zones brûlantes, les
ts moyens, chargés toute l’année de fleurs et de fruits 403   dans ce pays , dis-je, on calcule maintenant un jour d’avance l
le théâtre d’une prodigieuse activité. Josèphe, d’ailleurs, trouve le pays fort tempéré 407. Sans doute il y a eu ici, comme
’agitaient ses destinées. Dangereux compatriote, Jésus a été fatal au pays qui eut le redoutable honneur de le porter. Deven
. Une fois, enfin, il fait une course du côté de Tyr et de Sidon 411, pays qui devait être alors merveilleusement florissant
itude à comprendre les religions païennes ; le musulman jeté dans les pays polythéistes semble n’avoir pas d’yeux. Jésus san
31 (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « XVI. M. E. Forgues. Correspondance de Nelson, chez Charpentier » pp. 341-353
XVI. M. E. Forgues. Correspondance de Nelson, chez Charpentier [Le Pays , 26 juin 1860.] I Le titre de ce livre est
n individualité est plus compliquée… Ce héros, et presque ce saint du pays des Excentricités profondes, a des singularités q
t le jeta dans des bouderies d’enfant aux premières injustices de son pays . C’est sous le coup de ces découragements qu’on l
igieux, d’éducation et de nature, il fut puritain et adultère dans un pays puritain, avec un éclat près duquel l’éclat des d
r, après avoir aimé sa femme comme on aime sa femme en Angleterre, le pays conjugal, le pays de l’amour at home, il devint a
é sa femme comme on aime sa femme en Angleterre, le pays conjugal, le pays de l’amour at home, il devint adultère, et, une f
le sien envers un être auquel il brisa froidement le cœur, envers son pays dont il choquait les mœurs et dont l’opinion étai
tapisser ce cercueil, Nelson, le Mélancolique intrépide, est bien du pays de Shakespeare et méritait certes, le coup de pin
32 (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Nelson »
Nelson Correspondance de Nelson, publiée par M. Forgues. [Le Pays , 26 juin 1860.] I Le titre de ce livre est u
on individualité est plus compliquée… Ce héros et presque ce saint du pays des Excentricités profondes, a des singularités q
t le jeta dans des bouderies d’enfant aux premières injustices de son pays . C’est sous le coup de ces découragements qu’on l
ligieux d’éducation et de nature, il fut puritain et adultère dans un pays puritain, avec un éclat près duquel l’éclat des d
r, après avoir aimé sa femme comme on aime sa femme en Angleterre, le pays conjugal, le pays de l’amour at home, il devint a
é sa femme comme on aime sa femme en Angleterre, le pays conjugal, le pays de l’amour at home, il devint adultère, et, une f
le sien envers un être auquel il brisa froidement le cœur, envers son pays dont il choquait les mœurs et dont l’opinion étai
tapisser ce cercueil, Nelson, le Mélancolique intrépide, est bien du pays de Shakespeare et méritait, certes ! le coup de p
33 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Franklin. — II. (Suite.) » pp. 149-166
1757, Franklin y paraissait comme un homme des plus distingués de son pays , et déjà connu en Europe par ses expériences sur
qui étaient investis du droit exorbitant de nommer les gouverneurs du pays , prétendaient que leurs terres fussent exemptées
ne faisait dans l’administration coloniale, et qu’elle affranchît le pays de cette espèce de petite féodalité qui renaissai
constitué le fournisseur de l’armée sans autre motif que de sauver au pays des exactions militaires et de faire son devoir d
forts liens ne me tiraient ailleurs, je crois que l’Écosse serait le pays que je choisirais pour y passer le reste de mes j
e sagesse est très obligeant pour moi, mais un peu injuste pour votre pays . La valeur diverse de chaque chose dans chaque pa
t en si grande abondance qu’ils n’avaient pas plus de valeur dans son pays que les pierres dans la rue. Vous avez ici aujour
y laisse, sans un extrême regret, bien que ce soit pour aller dans un pays et chez un peuple que j’aime. Je vais partir du v
eutenant gouverneur Olivier. L’effet de ces lettres circulant dans le pays , puis produites dans l’Assemblée à Boston, et rec
le présentant comme l’incendiaire qui attisait le feu entre les deux pays . Il y mêla des sarcasmes et des railleries qui ti
nnemis les plus cruels et les plus malfaisants qu’avait jamais eus ce pays  ! Cette sortie fixa sur moi les regards d’un gran
34 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Montaigne en voyage »
e pêle-mêle des notes de voyage, des particularités sur les villes et pays qu’il traverse, avec des détails sur sa santé et
était très attentif à se conformer aux mœurs et usages des différents pays , à ne les choquer en rien ; il s’y pliait entière
de ne s’être pas donné pour compagnon de route quelque gentilhomme du pays , afin de ne pas se trouver tout à fait à la merci
’il ne l’aurait cru. Il allait jusqu’à préférer bien des usages de ce pays et à les trouver plus commodes que les nôtres. « 
sbourg, de se rendre remarquable par quelque façon opposée au goût du pays  : c’était en passant par une église ; comme il fa
ù il allait, le premier soin de Montaigne était d’observer la mode du pays , quelque difficulté et gêne qu’il y trouvât ; c’é
de notre côté, qui étions à main gauche de la rivière, et gagnant du pays à cultiver et à labourer dans la pente même des m
sa vie méfié du jugement d’autrui sur le discours des commodités des pays étrangers, chacun ne sachant goûter que selon l’o
Bâle, pour lui exprimer sa satisfaction de tout ce qu’il a vu dans le pays et le regret qu’il avait d’en partir si tôt, quoi
jamais, il serait presque tenté, s’il était seul, de tourner vers des pays moins connus et plus neufs, et débouchant sur cet
e le tour vers l’Italie ; mais le plaisir qu’il prenait à visiter les pays inconnus, lequel il trouvait si doux que d’en oub
orizons, les vastes contours, les ciels et les sommets dominants d’un pays , ne daignait y rien, regarder de plus. Montaigne
35 (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « L’empire russe depuis le congrès de vienne »
e par tout ce qui fait en réalité les forces vives et cohérentes d’un pays . Pour quelques penseurs en Europe, qui l’affirmen
igation, de comparaison et de critique, qu’on appelle l’histoire d’un pays . Cela dit du fond des choses, resterait le style,
ire dans sa partie intime, profonde, indiscrète, on l’ignore. Partout pays , mais principalement en Russie, ce ne sont pas le
ans les opinions, et les autres beaucoup d’ingratitude vis-à-vis d’un pays qui l’avait reçu avec une si coquette hospitalité
n restait pas moins le seul ouvrage où l’histoire de la Russie, de ce pays ouvert aux voyageurs, mais fermé à la pensée, cet
velles dues à la plume des écrivains russes les plus vantés dans leur pays . Deux surtout parmi eux semblent avoir fixé la re
bulletins et des pensées militaires de Souvarof, l’homme unique de ce pays dont la grandeur soit naïve, sauvage, tartare, et
é ne lui paraîtrait pas une ironie, et si le désappointement pour son pays n’enverrait pas un noble nuage de tristesse sur c
r de Russie pendant les règnes de Pierre le Grand et de Catherine II ( Pays , 25 février 1854 ; novembre 1852). 6. Amyot. 7.
36 (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « G.-A. Lawrence »
e-même, transformé les anciennes conditions du Roman dans ce glorieux pays du Roman, l’Angleterre, voici tout à coup un nouv
, que je ne veux point séparer, la tache d’un pédantisme qui, dans le pays du cant sous toutes les formes, est un véritable
ains, et surtout ceux-là (il faut le dire) qui se publient dans notre pays  ! Ici, dans ce livre, où tout palpite haut, que n
, les relations, tout ce qui s’ajoute à la force individuelle dans un pays où l’ordre social est si bien fait qu’un homme s’
teur de Guy Livingstone était, comme tous les grands écrivains de son pays , un fils de la Bible, qui est la magna parens de
gure à ces grandes figures aimées et hantées par l’imagination de son pays , que dans ce Byron dont il est l’enfant intellect
lation ici entr’aperçue, non pas d’un grand romancier de plus dans le pays des Richardson, des Walter Scott et des Fielding,
ter Scott et des Fielding, mais d’un grand romancier chrétien dans un pays littérairement hébraïque, et dont les Indiens cit
37 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « G.-A. Lawrence » pp. 353-366
e-même, transformé les anciennes conditions du roman dans ce glorieux pays du Roman, l’Angleterre, voici tout à coup un nouv
, que je ne veux point séparer, la tache d’un pédantisme qui, dans le pays du cant, sous toutes les formes, est un véritable
ains, et surtout ceux-là (il faut le dire) qui se publient dans notre pays  ! Ici, dans ce livre, où tout palpite haut, que n
, les relations, tout ce qui s’ajoute à la force individuelle dans un pays où l’ordre social est si bien fait, qu’un homme s
teur de Guy Livingstone était, comme tous les grands écrivains de son pays , un fils de la Bible, qui est la magna parens de
gure à ces grandes figures aimées et hantées par l’imagination de son pays , que dans ce Byron dont il est l’enfant intellect
élation ici entreperçue, non pas d’un grand romancier de plus dans le pays des Richardson, des Walter Scott et des Fielding,
ter Scott et des Fielding, mais d’un grand romancier chrétien dans un pays littérairement hébraïque, et dont les Indiens cit
38 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XVII. De la littérature allemande » pp. 339-365
esse. Il n’existe ni religion dominante, ni opinion dominante dans un pays ainsi partagé : les pouvoirs établis se maintienn
yant point d’influence par leurs écrits sur les institutions de leurs pays , ils s’abandonnent sans but positif au hasard de
ils ne peuvent employer que par la méditation. Mais il n’est point de pays où les écrivains aient mieux approfondi les senti
ter. Le caractère général de la littérature est le même dans tous les pays du Nord ; mais les traits distinctifs du genre al
que la mort. « Quoi ! lui dit-il, il est vrai que vous connaissez un pays où le fils peut être pour jamais séparé de celle
eut se voir enlever l’enfant sur lequel reposait tout son avenir ! un pays où cependant on connaît l’amour, où deux êtres se
croient écrivains. Comment la littérature peut-elle se former dans un pays où l’on publie près de trois mille volumes par an
au fond de leur âme tout ce qui peut émouvoir les hommes de tous les pays , mêlant ensemble la mythologie grecque et la gala
du ridicule finit toujours par ramener à la simplicité ; mais dans un pays , comme l’Allemagne, où le tribunal de la société
elles. Enfin, pour faire admettre des vérités philosophiques dans un pays où elles ne sont point encore publiquement adopté
39 (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Edgar Poe »
ier en un volume deux Nouvelles d’un homme récemment célèbre dans son pays , et dont la renommée commence de frapper l’opinio
egré moindre ; Novalis et d’autres, plus nombreux qu’ailleurs dans ce pays de l’Abstraction et du Rêve. Edgar Poe, qui s’app
enragé et d’activité matérielle. Elle est sortie de l’Angleterre, le pays de l’utilité, des mains et des pieds de l’Anglete
ces Histoires extraordinaires, publiées pour la première fois dans le Pays , en feuilletons éparpillés, produisirent — si on
eilli la virginité de la Nature américaine), tous les écrivains de ce pays vivent sur le fond commun des littératures de l’E
e, et dans un travail acharné, car il travailla comme un nègre de son pays à esclaves ; mais la sueur à laquelle nous devons
Poe est un spiritualiste refoulé et mutilé par le matérialisme de son pays et de son temps. À la matière morte il demande mi
ent mille drôles plus ou moins bâtards, plus ou moins chassés de leur pays , qu’ils menaçaient ou qu’ils ont troublé, Edgar P
ompatriotes démocrates, le Bohème de l’esprit aristocratique. Dans le pays de la plus cynique utilité, il ne vit que la beau
ntait le vide et qui le tuait. Au milieu des intérêts haletants de ce pays de la matière, Poe, ce Robinson de la poésie, per
n doute, et, pour l’expliquer, toutes les folies d’une époque et d’un pays matérialiste qui effraye autant qu’il attire. Tou
r des restes d’un homme de génie, sans les jeter à la tête de tout un pays qui, en définitive, ne l’a point volontairement a
ui fut moins le bourreau de ses vices que la victime des vices de son pays , apparaît dans une lumière plus juste. En fait, i
brables Revues et Journaux, usines industriellement littéraires de ce pays sans véritable littérature, et, chose incroyable
ut doublement victime de l’âme qu’il avait et de l’absence d’âme d’un pays qui n’en avait pas. Son pays, en effet, fut pour
e qu’il avait et de l’absence d’âme d’un pays qui n’en avait pas. Son pays , en effet, fut pour la moitié, sinon pour le tout
es ! Edgar Poe, le poète de la Beauté désintéressée, était né dans le pays le plus hideusement utilitaire. Edgar Poe, ce gén
ont. L’Edgar Poe de Morella, de Ligeia et du Corbeau, offrit, dans le pays le plus goulu de phénomènes, le spectacle phénomé
comme phénomène. Les Barnum, ces confectionneurs de renommée dans son pays , lui manquèrent. Et c’est ainsi que la Poésie fut
renommée solide, sur laquelle il eût établi sa fortune, dans un autre pays qu’un pays sans unité, sous les plis de ce drapea
lide, sur laquelle il eût établi sa fortune, dans un autre pays qu’un pays sans unité, sous les plis de ce drapeau menteur q
40 (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXLIIe entretien. Littérature cosmopolite. Les voyageurs »
ur moi, qu’un grand voyageur, parcourant le globe et rapportant à son pays , dans un style clair et précis, sans exagération
geurs français, le plus intéressant par le temps où il écrit, par les pays qu’il visite, par les récits de mœurs qu’il rappo
depuis le golfe Persique jusqu’au Pont-Euxin et à la Turquie, est le pays intermédiaire entre l’Europe et la terre des croi
ient les plus laids hommes du monde ; car ils sont originaires de ces pays , entre la mer Caspienne et la Chine, qu’on appell
si grand désordre, battu partout et toujours, et perdant de si grands pays . Mais j’ai toujours dit, au contraire, qu’assurém
ent même pour abominables. Si vous en exceptez les ecclésiastiques du pays , qui sont, comme partout ailleurs et peut-être en
Tout leur courroux, qui n’est pas pétulant et emporté comme dans nos pays , s’évapore en injures. Mais ce qu’il y a de fort
rêta à Tiflis, auprès du gouverneur envoyé là d’Ispahan pour régir ce pays tributaire de la Perse. C’est à Tiflis qu’il jeta
ce temps jusqu’à l’an 1672, il en est arrivé cent autres en ces mêmes pays , toutes pleines de turpitudes et d’inhumanité. Je
village à la vue de Scander, forteresse d’Imirette, où l’armée de ce pays et celle du prince de Mingrélie se rencontrèrent 
r ses ordres, résolut de les exterminer et de donner à d’autres leurs pays . Il avait entre ses mains le véritable et légitim
ier de Mingrélie ; car, lorsque Vomeki-Dadian fut établi prince en ce pays -là, la femme d’Alexandre, fils de Levan, ayant pe
iké résolut donc de mettre ce jeune prince en Mingrélie, parce que le pays lui appartenait de droit, comme on a dit, et parc
son espérance. Le pacha vint d’abord en Imirette, se rendit maître du pays et de la personne du roi Bacrat. La reine son épo
es. Cela n’arriva point ; ils vinrent, ils pillèrent et ils mirent le pays en plus de troubles qu’il n’était auparavant: car
uire. Des armées occupaient, disait-on, tous les passages d’Imirette, pays entre la Mingrélie et la Géorgie, par où il falla
s de Mingrélie. Cela était vrai ; elles avaient enlevé des barques du pays , et une, entre autres, où j’avais intérêt. L’indi
u’elle conjurait Sa Majesté de lui laisser achever ses jours dans son pays . En même temps, elle envoya au roi un présent de
iselle s’attendait fort d’être sa femme, étant une chose inouïe en ce pays -là de rompre un contrat de mariage. Lorsqu’elle s
enter à ce ministre l’ordre que j’avais eu du feu roi, d’aller en mon pays faire faire de riches ouvrages de pierreries et d
arrosses à l’indienne, fort jolis, attelés de bœufs, à la façon de ce pays -là, dont les cochers, aussi Indiens, étaient vêtu
-là, dont les cochers, aussi Indiens, étaient vêtus à la mode de leur pays . Au côté droit, il y avait deux gazelles (c’est u
ur des Lesqui: c’est une nation tributaire de la Perse, qui habite un pays de montagnes, aux confins du royaume, vers la Mos
rement dans des bassins plus grands que ceux dont on se sert dans nos pays , faits de bois laqué et peint fort délicatement,
vin ; on servit seulement à celui de Moscovie de l’eau-de-vie de son pays . Je m’étonnai qu’on ne donnât point de vin à cet
, mais d’une grandeur au-dessus de tous ceux dont on se sert dans nos pays . Il y a dans ces grands plats du pilo de cinq ou
veste, une surveste, une écharpe et un turban, qui est la coiffure du pays . Celles qui se donnent aux gens de considération,
gurait. Le roi donna congé ensuite à quantité de gens étrangers et du pays , qui étaient venus à la cour, et reçut divers pré
n’est en des cas extraordinaires et en faveur de quelque étranger de pays éloigné. Ainsi, l’an 1666, le roi Abas II me fit
41 (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « La Chine »
livre ennuyeux, dans l’état actuel des connaissances sur ce singulier pays , lesquelles ont tout juste le degré d’information
les d’un paravent, se mettaient à écrire de leur côté une histoire du pays qu’ils n’ont pas cessé d’habiter par l’étude et p
près pour nous au bord de son Fleuve Jaune ou de son Fleuve Bleu. Nul pays n’eut jamais une renommée plus équivoque, plus d’
a pas en nous montrant ce qu’il nous faut définitivement penser de ce pays , à fantasmagorie et à mirages, qui nous applique,
cés dans leur appréciation de la Chine. S’il y a des chauvins dans ce pays , — comme nous disons dans celui-ci, — de ces homm
rits les plus forts, les plus imposants, qui ont regardé sans rire ce pays qui semble exciter je ne sais quelle méprisante g
ns ont parlé de la révolution qui était à la veille d’éclater dans ce pays , et de la guerre civile qui le déchirait. Mais un
t à nous raconter ! 3. Pauthier. La Chine. Bazin. La Chine moderne ( Pays , 20 novembre 18539. 4. Firmin-Didot.
42 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XIV. De la plaisanterie anglaise » pp. 296-306
uer différents genres de plaisanterie dans la littérature de tous les pays  ; et rien ne sert mieux à faire connaître les mœu
e Tartufe, Le Misanthrope, qui peignent la nature humaine de tous les pays , il y a des plaisanteries délicates, des nuances
en exclut presque entièrement la vraisemblance. Le peuple de tous les pays est amusé par des plaisanteries grossières ; mais
ieté de l’esprit, du talent dont Molière est le modèle. Dans tous les pays , un écrivain capable de concevoir beaucoup d’idée
dre, et l’on n’a pas besoin d’un regard perçant pour l’apercevoir. Un pays qui tend à l’égalité, est aussi moins sensible au
rages au jugement et aux sentiments de toutes les classes ; enfin les pays libres sont et doivent être sérieux. Quand le gou
43 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Lapaire, Hugues (1869-1967) »
[Bibliographie] Vieux tableaux (1892). — L’Annette (1896). — Au pays du Berri (1896). — La Bonne Dame de Nohant, en co
crites en langage berrichon par M. Hugues Lapaire, sous ce titre : Au pays du Berri. Ce me fut comme un voyage à ce coin de
cœur que de mon oreille. Beaucoup sont touchantes, de ces chansons du pays , et M. Hugues Lapaire y a vraiment fait œuvre de
oise du paysan de sa province, et les croquis qu’il nous en donna (Au pays du Berri) ont autant de saveur et plus de vérité
44 (1932) Les idées politiques de la France
ôt lacs et tantôt filets, ces cours d’eau subsistent, et le visage du pays ne change que lentement. On distinguerait dans la
e fin), cela tient à ce que le Parlement est l’image, le délégué d’un pays politique où l’évolution vers la gauche répond à
me l’homme du mouvement pur ; âme même du fluide, il reste dans notre pays politique l’homme-drapeau de la marche à gauche.
droite équilibre au moins celui des personnes de gauche. Or, dans un pays centralisé, formé par une monarchie administrativ
en France comme un état de droit, mais comme un état de fait, dans un pays qui n’était pas républicain, qui ne l’avait jamai
ire quand il conserve la République telle qu’elle est. Enfin, dans un pays de peuplement et de régime aussi divers que la Fr
x de la victoire morale et politique. Mais elle a dégoûté à jamais le pays de toute expérience réactionnaire. Le jour où nou
, du danger actuel des nationalismes. Malgré ou pour cela, dans aucun pays un parti ne se proclame formellement nationaliste
ui-même, elle s’est réalisée, que la séparation a été acceptée par le pays , et, après une résistance, par l’Église, et qu’el
l du mois qu’il passait à Dinard à démontrer que la France est un des pays les moins libéraux de l’univers, que le libéralis
’est quelques royalistes, la France nous apparaît comme le seul grand pays de l’Europe continentale (je laisse de côté les p
ts désorganisés et précaires, et il ne se comporte pas mieux dans les pays germaniques et scandinaves. Cette classe moyenne
sa place et retrouve toujours son heure. Elle aura de l’écho dans un pays où, comme on l’a dit, si le cœur est à gauche, le
Intérêts, la presse dont M. Berl écrit : « Elle inculque peu à peu au pays l’idée que les idées ne comptent pas, que seuls c
tes les parties du corps social. L’héréditaire s’oppose au viager. Un pays vit d’autant plus dans l’héréditaire qu’il est pl
tion plus épaisse. Et l’on montrerait sans peine que la France est le pays de l’Europe le plus héréditaire qui soit. Si les
te de ce bellicisme contre l’Italie unifiée, qui fit passer auprès du pays pour un danger de guerre l’Assemblée conservatric
re Parole dans l’affaire Dreyfus, le clergé français a paru devant le pays un bloc noir d’action antirépublicaine. L’Église
blicaine. L’Église n’entendait pas courir une troisième fois, dans un pays républicain, pareille aventure. Elle y coupa cour
ti capable de jouer un rôle encore vague d’appoint, et qui, devant le pays , demeure d’assiette politique incertaine : les dé
i : alors la séparation est votée par les Chambres et acceptée par le pays , contre l’Église, dans l’atmosphère même où son i
oir sur l’Église de France. Aujourd’hui la France est presque le seul pays du monde où le Vatican ne rencontre pas de diffic
ture sainte, rappelle que Jésus a eu une pensée particulière pour son pays , et qu’il a pleuré en annonçant la ruine de Jérus
hal et Flaubert retrouveraient là, également, un grand sujet. Dans un pays catholique, une place évacuée par le clergé est a
n consiste à établir un rapport de solidarité et de fonction entre un pays et des idées, comme l’esprit de la monarchie étab
idées, comme l’esprit de la monarchie établissait ce rapport entre un pays et un roi. Théoricien du royalisme, Maurras n’a p
: « Nous ne voulons pas être les citoyens de la Révolution ». Dans un pays très conservateur, très idéologique, et qui tient
i à l’abandon de l’Alsace-Lorraine. Le radicalisme, alors, c’était le pays  : le pays à qui la politique coloniale a été, con
don de l’Alsace-Lorraine. Le radicalisme, alors, c’était le pays : le pays à qui la politique coloniale a été, contre sa vol
t remarquable que le ministre le plus impopulaire dans le parti et le pays socialistes ait été le créateur du ministère du T
t été la seule force locale organisée, pendant de longs mois, dans un pays centralisé où les fameux leviers étaient au premi
une idée juste de ce qu’étaient en Bourgogne (et en beaucoup d’autres pays ) les comités, sociétés et clubs de la première Ré
réseaux de sociétés de pensées qui fonctionnent à gauche, qui sont le pays de gauche, quelle pensée supposent-ils donc ? Car
quand ses idées sont passées dans l’inconscient et l’automatisme d’un pays , quand il a épuisé son programme ? Le pays républ
ient et l’automatisme d’un pays, quand il a épuisé son programme ? Le pays républicain a donné une preuve de sa sagesse et d
s nécessaire à la vie normale du parti radical qu’à la vie normale du pays radical. On dirait un produit de remplacement des
a, et son programme comportait : « Le référendum, comme dans le libre pays de Suisse ! » Aux électeurs de Voiteur, où il ten
ne réunion, ce mot parut insolite, et il dut s’expliquer. Le maire du pays , un brave homme, aujourd’hui sénateur, se tenait
isait Barrès, la France est probablement radicale, c’est que, dans un pays catholique, le jacobinisme trouve précisément aut
cisément autant de points d’attache que le bolchevisme en a trouvé en pays tsariste. L’un ne s’explique pas sans l’autre, l’
s à un idéal de la France qu’aux idées moyennes de la France dans ses pays de moyenne et de petite propriété, qui forment la
ans mandat. Un Proudhon, si Français moyen, si impossible en un autre pays que le nôtre, du seul fait qu’il a des idées orig
oyens de production était une doctrine claire pour l’ouvrier. Dans le pays même de Jaurès, la mine aux mineurs, la verrerie
évangile le livre écrit en Angleterre par Marx sous l’influence d’un pays , d’une époque, d’une politique industrialisés, le
rique. Contrepoids d’autant plus nécessaire que la France est le seul pays où (sauf Allemane) les chefs socialistes parlemen
u’on se reporte au dialogue de Barrès et de Jaurès dans l’Enquête aux Pays du Levant ! On se rendra compte de l’opposition s
is (car il y a, malgré l’Internationale, autant de socialismes que de pays ) doit être tenue pour un phénomène autonome, qui
Et alors, d’autre part nous le voyons, en France comme dans tous les pays , se prononcer énergiquement contre l’emploi de la
ieur à l’État capitaliste qu’il a remplacé. Réalisée partiellement en pays germanique, où la prolétarisation des classes bou
s, qui sont donnés dans la vie politique et par la vie politique d’un pays . Au lieu de chercher, au-dessus d’eux, l’impartia
sité politique, avec d’autres couleurs peut-être, juxtaposées dans le pays comme elles le sont sur son drapeau, les blancs,
d’équivoque avec un terme péjoratif, des militants. L’âme d’un vieux pays ne peut s’exprimer que par un pluralisme d’idées,
’a jamais connu ces totales vacances du libéralisme. Aujourd’hui tout pays en est menacé. La France est en somme la seule gr
ans la société, dans ce qu’on appelle la civilisation. Surtout, en un pays comme la France, il fait corps avec les valeurs q
a été le colonialisme, soit la création d’un empire colonial dont le pays ne se souciait pas. Des groupes puissants, des ho
vec les abandons monarchiques, montés en épingle, de Louis XV, larges pays de couleur française, parfois désertiques, mais q
périence fasciste et à l’expérience bolcheviste. La culture de chaque pays survivra-t-elle à chacune de ces expériences ? La
45 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre IV. Ordre d’idées au sein duquel se développa Jésus. »
essé dont parle l’histoire. L’opposition fait toujours la gloire d’un pays . Les plus grands hommes d’une nation sont ceux qu
u le Galiléen. De toutes les sujétions auxquelles étaient exposés les pays nouvellement conquis par Rome, le cens était la p
les rêves de la Galilée un tour idyllique et charmant. Le plus triste pays du monde est peut-être la région voisine de Jérus
re la région voisine de Jérusalem. La Galilée, au contraire, était un pays très vert, très ombragé, très souriant, le vrai p
traire, était un pays très vert, très ombragé, très souriant, le vrai pays du Cantique des cantiques et des chansons du bien
nt approcher de très près par l’homme et semblent l’appeler. En aucun pays du monde, les montagnes ne se déploient avec plus
l se montrait aux yeux de ses disciples déjà transfiguré 190. Ce joli pays , devenu aujourd’hui, par suite de l’énorme appauv
ans le style romain 192, la Galilée n’avait pas de grandes villes. Le pays était néanmoins fort peuplé, couvert de petites v
3 ; XVIII, i, 4. 188. Jos. R.J. III, iii, 1. L’horrible état où le pays est réduit, surtout près du lac de Tibériade, ne
it, surtout près du lac de Tibériade, ne doit pas faire illusion. Ces pays , maintenant brûlés, ont été autrefois des paradis
spect des grandes métairies s’est encore bien conservé dans le sud du pays de Tyr (ancienne tribu d’Aser). La trace de la vi
46 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Deuxième partie — Chapitre IV. L’unification des sociétés »
ts et nations n’apparaissent que dans certains temps et dans certains pays  ; et il est facile de voir que ce sont aussi les
ns pays ; et il est facile de voir que ce sont aussi les temps et les pays où l’idée de l’égalité s’est montrée. Tandis que
es des races les plus différentes un même droit de cité, exigeant des pays les plus disparates les mêmes impôts, rapprochant
e ne pouvait s’exercer. Mille petits gouvernements se partageaient le pays . Dans le seul duché du Bourbonnais, on comptait 2
ent au nouveau pouvoir central une certaine force de résistance ; les pays conservent un souvenir assez vivace de leurs cout
ocqueville se réduit à peu près à ceci : la France était, de tous les pays d’Europe, le plus unifié. Sous quel aspect se pré
tre du royaume, qui réglemente l’administration publique dans tout le pays  ; le même ministre dirigeant presque toutes les a
ropriétaires terriens, faisaient défaut en Amérique. Ainsi, « dans ce pays neuf et vierge, les maximes d’égalité et de liber
éjà examinées. Et, en effet, toutes choses égales d’ailleurs, dans un pays où les différents groupements coexistants sont un
lus de rapports sociaux entre des individus plus nombreux que dans un pays où les groupements demeurent scrupuleusement sépa
niformité. Si les Droits sont si divers au moyen âge c’est que chaque pays ou chaque classe s’est fait sa loi ou plutôt sa c
47 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxviie entretien. Un intérieur ou les pèlerines de Renève »
nciers d’ici à quelques mois. Enfin je m’adresse aux banquiers de mon pays pour leur demander de m’avancer environ 200,000 f
ouer que je rougissais dans mon cœur de vivre à si peu de distance du pays que vous habitez, Saint-Point, Milly, Monceau, sa
autes dignités, dans un âge plus mûr j’ai conquis la bienveillance du pays en vivant et en parlant à l’écart des partis pass
volution a été perdue elle-même. Un autre régime a été adopté par mon pays . Je suis rentré dans mon obscurité natale sans re
sidence ? — Monsieur, me dit-elle, tout le monde vous connaît dans ce pays -ci ; nous l’aurions demandé aux pierres qu’elles
retour, toutes les circonstances du voyage et toute la physionomie du pays . Nous partîmes par une belle matinée semblable à
e de la Lombardie italienne ; au pied de la fenêtre de la chambre, le pays que l’on voit tout entier, se creuse en larges va
haut de votre escalier, nous suffit ; quant au vin, nous sommes d’un pays où il n’y en a pas, nous n’en demandons pas. Agla
celui de Monceau ; il appartient à M. de Lamartine, fort aimé dans le pays parce que, bien qu’il ait un beau château pour de
dit-il ; cela n’est pas étonnant, on dit qu’il est connu bien loin du pays et qu’il a été un des maîtres de la France ; mais
a vallée basse. Saint-Sorlin, grand village riche, capitale rurale du pays  ; l’autre se détourne à gauche et gravit une mont
Vous comprenez, monsieur, qu’avec de pareilles gens et dans un si bon pays , notre bourse de voyage ne baissait pas vite ; mo
ferait de la peine ; vous ne voulez pas laisser une amertume dans le pays où vous êtes venues chercher de bons souvenirs. »
ressées, n’ayant que trois lieues à faire dans une longue journée. Le pays devenait charmant de plus en plus, mais toujours
us aime comme si nous étions des médecins ; il n’y en a point dans le pays , mais nous tâchons d’y suppléer. Mais puisque vou
II Tout d’un coup nous nous arrêtâmes et nous poussâmes un cri. Ce pays venait de nous découvrir une autre face. Ce n’éta
a famille. Mais, le château et le tombeau ne nous suffisaient pas, le pays tout entier était pour ainsi dire partie de la ma
48 (1922) Nouvelles pages de critique et de doctrine. Tome II
erprétée par les causes, n’est rien de moins que l’histoire même d’un pays . Vue profonde, qui a renouvelé la critique. Grâce
ir comment il y a, en effet, identité entre la mission propre à notre pays et l’esprit de cette œuvre littéraire. Ce sera ex
ique et géographique, sa fonction constante. C’est celle-là que notre pays vient de remplir encore, en sauvant l’univers civ
ure la bataille de la Marne à celle de Bouvines. La destinée de notre pays n’a pas changé avec les siècles, inscrite qu’elle
années durant, et malgré un destin si hostile, un si bon serviteur du pays . Janvier 1922. II. La maladie du journal inti
, la redoutable présomption de ces utopistes qui prétendent penser un pays a priori au lieu de le comprendre d’abord. Par In
ennemi du dehors, une paix de Brest-Litowsk et toutes les énergies du pays dépensées dans la fureur de la guerre civile. La
ar quel charlatanisme on a surpris son suffrage. » Et ailleurs : « Un pays qui n’a d’autre organe que le suffrage universel
terme d’aristocratie n’est synonyme de noblesse. L’aristocratie d’un pays , — prenons derechef ce mot dans son sens originel
derechef ce mot dans son sens originel, — ce sont les meilleurs de ce pays , « ἀριστοκράτεια », dit le dictionnaire, « gouver
entes. Il avait eu peur, en effet, mais pour la civilisation dans son pays . En présence des épouvantables forfaits commis pa
’histoire de France le conduit à des conclusions aussi sévères sur le pays actuel, mais qui n’aboutissent qu’à des directive
montrer la réciproque inintelligibilité de deux amants issus de deux pays différents, et que travaillent des nationalités,
ndu sur les champs de bataille ferait de l’Europe occidentale un seul pays , que la vieille et utopique formule : « un bon Eu
ute œuvre d’art ou de littérature, par exemple, une qualité propre au pays où elle a été conçue, une forme autochtone, commu
é conçue, une forme autochtone, communicable à des esprits d’un autre pays , mais jusqu’à un certain point seulement ? Ainsi,
ré de dire que l’effort pour l’appliquer à la France a été pour notre pays le principe des troubles les plus profonds ? D’au
ternational, rien qui ressemble moins à ce désir de n’être pas de son pays , véritable maladie mentale d’un âge dont la tare
ntrecoup de certaines erreurs politiques sur la vie intellectuelle du pays . Cette funeste action n’est pas directe. La parol
la pensée qu’il porte avec lui est moins répandue, — à l’intérieur du pays , et c’est une diminution, si petite soit-elle, de
le désespoir de la faim, s’avancera et mettra le pied sur le cœur du pays  ! » Le meilleur moyen d’empêcher cet attentat, qu
er cet attentat, qui serait un suicide, c’est, pour sauver le cœur du pays , de défendre d’abord son cerveau. Cette défense d
és à la terre, à leur terre, par suite à leur village, à leur coin de pays . Pénétrés des coutumes et des traditions locales,
es Origines de la France contemporaine, comme une des plaies de notre pays . Combien elle fortifie, combien elle affranchit l
kel l’a formulée. Mais si l’Allemagne est plus capable qu’aucun autre pays de réaliser ce programme, n’est-il pas de l’intér
e programme, n’est-il pas de l’intérêt universel qu’elle entraîne les pays arriérés à son stade plus avancé de culture, par
istes disent donc : « Un beau tableau n’est-il pas beau dans tous les pays , et pareillement un beau livre ? Un théorème de g
tir, qui allait et venait dans telle ou telle ambiance. Il était d’un pays , d’un temps, d’une classe sociale. C’était un moi
Les concevez-vous maniant une autre langue, grandissant dans un autre pays  ? Non. Pas plus que vous n’imaginez un Dante qui
lais. S’ensuit-il qu’une cloison étanche doive être dressée entre les pays , et que les génies les plus autochtones l’aient p
étendu défendre sa culture de tout rapport avec la culture des autres pays , comme d’une contamination, c’est la Chine. On sa
renforcement dit maintien. Cette prise de contact d’un écrivain d’un pays , par exemple, avec la littérature d’un autre pays
d’un écrivain d’un pays, par exemple, avec la littérature d’un autre pays n’est saine et bienfaisante que si elle ne dénati
s et Enfants justement, pour constater à quel degré il restait de son pays . Son Bazarof est une étonnante prophétie du bolch
qui est triste, c’est que cet hypnotisme l’ait détaché de son propre pays , et lui en ait caché les forces intimes et secrèt
même à un esprit très supérieur, le contact avec le génie d’un autre pays . III Il n’y a donc lieu ni de condamner ni
our nous maintenir au courant de la littérature et de la science d’un pays , les livres et les revues suffisent. Les rencontr
ter. Sur ce point, comme sur tant d’autres, nous constatons que notre pays souffre d’une crise d’autorité. En la dénonçant d
ou plutôt meurent, les cocaïnomanes. Ils croient être entrés dans le pays du caprice. Ils sont sous le coup de la plus sévè
e à une autre, plus large encore, celle du recrutement de l’élite. Un pays a beau professer avec une ardeur religieuse la fo
ce de moyens. Ce sont pourtant des valeurs, et que l’intérêt vital du pays est de ne pas les laisser se perdre, inutilisées.
tre esprit ces cinq terribles années et à nous demander comment notre pays a vaincu, sur quels points il s’est trouvé inféri
en plus accomplis du vrai type militaire. Le souvenir des malheurs du pays leur donnait ce sérieux dans la préparation qui a
, par l’identité du sacrifice, cette identité des âmes qui fait qu’un pays n’est pas seulement une collection d’individus, n
de la mêlée”, la parole la plus impie qui se puisse prononcer dans un pays envahi — bourgeois et aristocrates, si la démissi
 le professeur Ostwald, parler en novembre  1914 de la guerre que son pays vient de nous déclarer : « L’Allemagne, grâce à s
e — revenons-en toujours à cette vertu qui est le génie même de notre pays . Que fait d’autre saint Louis quand il affirme le
augmenté mon armée… » Et, pour finir, Louis-Philippe : « Le bien d’un pays ne consiste pas dans des conquêtes. » II C
de Napoléon n’a fait que continuer une entreprise dans laquelle notre pays a, pour un temps, perdu le sens de sa mission hér
éclaration qui a fait du bruit, que nous sommes à l’heure présente le pays le moins touché de désordre. C’est qu’en combatta
le maintien de l’armée apparaît comme une charge très dure imposée au pays par le malheur des temps, et qu’il s’agit de répa
L’armée doit donc être conçue, non seulement comme une charge pour le pays , mais aussi, mais surtout, comme une bienfaisante
me une bienfaisante éducation sans laquelle les jeunes énergies de ce pays n’atteindraient pas leur plein développement. Pou
paresse — on l’a dit trop justement — soit en train de passer sur le pays , alors que la réparation de nos ruines exigerait
clairement le danger qu’ils courent eux-mêmes en le faisant courir au pays , leur mentalité sera redressée. Août 1919. V.
on issue, ni chez nous, où il est plus figuratif que réel, ni même au pays du bolchevisme. Quel est le disciple de Darwin qu
urs, — un mortel danger aura été conjuré, qui menace non seulement le pays , mais la civilisation Européenne tout entière. Pe
tte destruction, système valable pour tous les moments, pour tous les pays . De là sa propagande, en Italie, en Suisse, en Al
première en France, n’a guère progressé chez nous. Il y a dans notre pays un principe conservateur contre lequel rien ne pr
rs : le sens de la mesure inscrit dans la configuration même de notre pays . Les marxistes d’outre-Rhin n’ont pas eu assez d’
arenthèse qui prouvera que ce faux esprit fonctionne de même par tout pays et à toute occasion. Nous en avons eu ces dernièr
de cet esprit de cruauté ? On dit couramment d’elle qu’entre tous les pays du groupement européen, elle reste la plus réfrac
politique. Comme il est familier avec l’histoire littéraire de notre pays , il se rappelle combien nos journalistes excellai
sants sont, au sud, au nord, à l’est, à l’ouest, au centre, de petits pays intimement engagés dans l’unité nationale. Ils n’
e train pour ce Paris, appelé par Baudelaire trop justement « le vrai pays de gloire ». II Elles existent pourtant, ce
is, le sentiment de la petite patrie dans la grande, de vitaliser les pays dont la somme constitue le pays. On n’obtiendra p
trie dans la grande, de vitaliser les pays dont la somme constitue le pays . On n’obtiendra pas ce résultat en prouvant, par
ment autre que verbal entre la situation de la bourgeoisie dans notre pays en 1920 et celle de la noblesse en 1789. Celle-ci
— respectons dans cet apparent abus un des facteurs du tonus vital du pays , et ne demandons à ces bénéficiaires de leur prop
la mission de la Bourgeoisie. Elle peut, elle doit être le cerveau du pays . C’est par elle qu’il doit se penser, se vouloir,
49 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre XVII. Rapports d’une littérature avec les littératures étrangères et avec son propre passé » pp. 444-461
veloppées antérieurement ou qui se développent simultanément dans les pays étrangers. Elle en soutient aussi à chaque époque
netteté qui ne permet aucune supposition d’influence s’exerçant d’un pays ou d’un siècle à un autre. Ainsi quand on voit, d
. Il faut, comme on l’a dit, une sorte d’harmonie préétablie entre le pays d’où elle arrive et celui où elle pénètre. Cette
épublique, de l’Empire et de la royauté restaurée ont promené en tous pays leur fidélité aux Bourbons, aux Bonapartes ou à l
ne époque déterminée. Il faut commencer par un dénombrement exact des pays étrangers qui peuvent avoir laissé quelque trace
its, étudiés dans les classes, quelles pièces venant des temps et des pays voisins ou lointains sont représentées devant un
 ; ainsi, pour quantité de Français, la Suisse demeure aujourd’hui un pays simple et patriarcal où l’on fabrique des montres
ose précise, solide et personnelle, se transporte moins aisément d’un pays à un autre que l’idée, qui est chose fluide, subt
otes exclusifs et craignant de voir amoindrie la personnalité de leur pays , combattaient à outrance tout ce qui provenait d’
out l’affaire des historiens étrangers de relever ainsi ce que chaque pays peut devoir à la civilisation française : il faut
cle ; il leur faut cependant un temps appréciable pour passer de leur pays natal dans les autres. Ce passage est rapide parf
50 (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre v »
e, je n’aurai acquitté qu’une toute petite part de ma dette envers le pays … »‌ Et là-dessus, ce morceau capital :‌ Chère, j
s saviez avec quelle simplicité on se considère et on se juge dans ce pays  ! J’ai réussi jusqu’à présent à me maintenir dans
rès desquels je dois vivre. Enfin, tout ce que je vois autour de moi, pays , ciel, forêt et scènes humaines, tout est si beau
’amour réel de leur patrie ou ne l’ont que par reconnaissance pour un pays où ils n’ont pas été martyrisés… Je me souviens d
de soldat, j’étais heureux sans calcul, heureux de me battre pour mon pays que j’aimais… Tous mes amis à qui j’ai dit au rev
du catholicisme).‌ » Ensuite, les juifs polonais qui encombrent notre pays et qui, pour manger, font tous les métiers (ces d
s il y a aussi les juifs croyants, sincères, aimant profondément leur pays , ne cherchant pas à éblouir les autres par leur f
nds ; comme Français et Juif, je dois le faire doublement. Il faut au pays en ce moment tous ses hommes valides pour la défe
côté de l’Alsace et quels souvenirs en pénétrant en uniforme dans ce pays de nos rêves ! Nos pauvres papas en tressaillirai
tendre et t’aident à supporter vaillamment la lourde contribution du pays que je t’ai imposée ainsi qu’à moi-même. Être de
re : Papa a aidé dans la mesure de ses forces à rendre ces deux beaux pays à la France, quelle plus belle récompense pour mo
51 (1869) Cours familier de littérature. XXVII « CLIXe Entretien. L’histoire, ou Hérodote »
voyages que vous avez entrepris pour observer, en philosophe, tant de pays divers est venue jusqu’à nous, j’ai le plus grand
lia de le purifier suivant le mode d’expiation établi par les lois du pays . Crésus y consentit, et le purifia. Le mode d’exp
aire, né dans l’Olympe Mysien et sorti de cette montagne, désolait le pays et ruinait tous les travaux champêtres. Plusieurs
nvoyer des jeunes gens et des chiens pour nous aider à délivrer notre pays de ce monstre. » Crésus, qui n’avait point oublié
ssaire, et je leur prescrirai de se réunir à vous pour délivrer votre pays du sanglier qui le dévaste. » « Telle fut la répo
de, de Dodone, d’Amphiaraüs, de Trophonius et des Branchides, dans le pays des Milésiens ; tous oracles renommés chez les Gr
spires, très-élevée, abonde en épaisses forêts ; tout le reste est un pays de plaine. Lorsque Mitradate, empressé de se rend
esprits, entretenait des liaisons particulières avec les premiers du pays , et leur persuada de déposer Astyage pour appeler
é. Maintenant, si vous m’en croyez, vous régnerez bientôt sur tout le pays où règne aujourd’hui Astyage. Il suffit, pour y r
stingué parmi les Mèdes, comptez sur un succès certain. Les grands du pays , déjà déclarés pour vous, se révolteront et ôtero
pour les plus instruits de tous les Égyptiens dans l’histoire de leur pays  ; mon intention n’est pas cependant de publier to
ographique de l’Égypte est plausible et admissible. Il suppose que ce pays , d’abord semblable au golfe de la mer Rouge, a pu
st délivré de tous les maux de la vie. « Les Thraces, qui habitent le pays au-dessus de Crestone, ont aussi quelques usages
observé de loin, parurent avec elle, et Darius ayant demandé de quel pays elle était, les jeunes gens, prenant la parole, r
sommes venus, dirent-ils, pour nous donner au roi ; la Péonie est un pays situé sur les bords du Strymon, et qui renferme p
voir écouté ces détails, Darius leur demanda encore : « si, dans leur pays , les femmes étaient toutes aussi laborieuses que
it laissé général de l’armée perse en Thrace, de faire sortir de leur pays tous les Péoniens, et de les lui envoyer avec leu
e les Péoniens s’étaient rassemblés et qu’ils défendaient l’entrée du pays vers la mer, prirent, avec le secours de leurs gu
de l’ennemi, elle se dispersa ; chacun se retira chez soi, et tout le pays finit par se soumettre aux Perses. Ainsi les Péon
us sous le nom de Siropéoniens et de Péoples, et ceux qui habitent le pays qui s’étend jusqu’au lac de Prasias, furent arrac
sait, jeune et sans expérience des maux qu’il pouvait attirer sur son pays , ne put se contenir ; et, dans l’indignation qu’i
, eut en connaissance de ce sentier, s’il avait beaucoup fréquenté le pays  ; mais je n’en persiste pas moins à établir que c
sentier de la montagne avait été jadis découvert par les naturels du pays , les Méliens, et ils y avaient fait passer les Th
vasion des Thessaliens, élevèrent le mur qui fermait l’entrée de leur pays . On voit donc que, déjà dans ce temps, les Mélien
52 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — T — Tailhade, Laurent (1854-1919) »
] Le Jardin des rêves (1880). — Un dizain de sonnets (1882). — Au pays du mufle (1891). — Vitraux (1894). — Venise sauvé
souvenir et témoins d’un voyage que nous faisons tous sans fruit, Au pays du mufle. [Le Livre des masques (1896).] Charl
’est pas ici du poète rare des Vitraux qu’il s’agit, mais de celui du Pays du mufle. Il prodigue la cocasserie d’un style en
rtout comme poète satirique que M. Laurent Tailhade est connu. Son Au pays du mufle, « qui n’a pas besoin d’être recommandé
53 (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXIIIe entretien. Fior d’Aliza » pp. 177-256
d’une naissance distinguée, alliée aux plus illustres familles de son pays . Son père, colonel d’un des régiments de milice l
vait de plus respectable, de plus brillant et de plus aimable dans le pays . C’est ainsi que j’avais connu celle qui devait ê
lle pourrait le faire sans affliger sa mère. Les personnes pieuses du pays , confidentes de son penchant pour moi, faisaient
général Pepe, qui avait pris le rôle de Lafayette napolitain dans le pays et dans l’armée, entraient dans cette capitale. J
voir des instructions de Paris. XII M. de Fontenay était de mon pays , gentilhomme des environs d’Autun, ami de mes ami
r de me faire deux patries et deux centres d’affection. L’Angleterre, pays de la famille par excellence, est aussi le pays d
ection. L’Angleterre, pays de la famille par excellence, est aussi le pays de l’adoption. Le cœur reconnaissant s’y partage
r, qu’il soit possible d’en concentrer dans une tête humaine, même au pays de Voltaire et du chevalier de Grammont. Il avait
omment une dynastie qui n’était qu’une première famille libre dans un pays libre, dont le gouvernement servait de modèle et
s de ce trône à deux. Princesses de Saxe, elles avaient apporté de ce pays lettré, dans cette terre des beaux-arts, l’instru
brage au mari. Le cavalier servant et l’époux, selon l’usage aussi du pays , s’entendaient pour adorer, l’un d’un culte conju
recueil d’invectives mal rimées et d’épigrammes sans dard, contre le pays , les hommes, les principes qu’il avait exaltés ju
ntion. J’achetai ses œuvres en douze volumes, et je voyageai par tous pays muni de ce viatique ; je fus longtemps avant de d
oir ma carrière diplomatique coupée et abrégée au moins en Italie, ce pays du monde dont j’aimais le plus à me faire une pat
ux te regrette et t’adore. « Et toi qui m’as vu naître, Albion, cher pays Qui ne recueilleras que les os de ton fils, Adieu
atrie ; il fit imprimer contre moi une brochure dont l’honneur de mon pays et l’honneur de mon poste ne me permettaient pas
ouvent avec toutes les expressions de la haine, il s’élançait vers un pays où son imagination désenchantée lui promettait de
e plus général, de plus exagéré, de plus vague, contre la chose ou le pays sur lesquels s’exerce la fureur poétique de son h
54 (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « JASMIN. » pp. 64-86
t des couplets burlesques chantés aux charivaris si fréquents dans le pays . Voilà une filiation poétique tout aussi établie
entué et pittoresque. Dans une pièce de lui à M. Laffitte, qui est du pays , il y a ce vers sur l’Adour : Oh ! l’Adour ! aqu
. Le poëme est précédé d’une belle ode à M. Dupront, avocat, homme du pays , de grand talent au barreau, et qui eût été poëte
e romance sentimentale de Jasmin, jouit d’un succès populaire dans le pays , et prouve qu’avec une âme assez peu rêveuse et p
u des grâces conservées d’une muse légère. Une tradition populaire du pays en a fourni le sujet au poëte ; mais il a su y él
usez, nous autres d’ici, d’être enfants de Du Bartas, et voilà que du pays de Du Bartas, tout à côté, naît à l’improviste un
morte et ne peut mourir. » La publication de l’Aveugle a mis, dans le pays , le comble à la gloire de Jasmin. Lors d’un voyag
euplier ou d’un frêne, trop heureux de devenir cheveux blancs dans le pays qui m’a vu naître. Sitôt qu’on entend, dans l’été
l aime, dit-on, la louange ; tous les poëtes l’aiment, et ceux de son pays plus encore que d’autres. Qu’elle ne soit pour lu
ue voulez-vous ? il est homme du peuple tout de bon. 48. Coutume du pays  : on va chercher au bois des branches d’arbres, e
55 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Le Livre des rois, par le poète persan Firdousi, publié et traduit par M. Jules Mohl. (3 vol. in-folio.) » pp. 332-350
é, il y a plus de huit cents ans, par un grand poète, l’Homère de son pays , et dont le nom frappe sans doute ici bien des le
est populaire dans sa patrie. Si jamais vous allez en Perse, dans ce pays de vieille civilisation, qui a subi bien des conq
rticulièrement sur la classe des propriétaires ruraux, qui, dans tout pays , sont naturellement attachés aux vieilles mœurs.
le temps semblait peu favorable aux récompenses. Tout poète, en tout pays , cherche son Auguste et son Mécène ; appelez ce M
n l’accusa d’être hérétique, accusation qui est la plus grave en tout pays . Après douze années de séjour à Ghaznin, et quand
s brillantes et légères, comme il convenait à un poète nourri dans le pays du pêcher et de la rose. Le plus célèbre épisode
oire qui a couru le monde, qui a refleuri dans mainte ballade en tout pays , et que bien des poètes ont remaniée ou réinventé
rtus. Un jour, il était allé seul à la chasse de l’onagre, du côté du pays des Turcs, monté sur son bon cheval Raksch, aussi
Le père n’a garde de refuser ; il accorde sa fille selon les rites du pays , qui paraissent avoir été assez faciles, et la be
r d’un lion. Quand il eut atteint l’âge de dix ans, personne dans son pays n’osait lutter contre lui. » Il se distinguait, à
56 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « II — Se connaître »
ation, leur avenir, leur richesse, ce ne sont là, après tout, que des pays vulgaires, sans gloire, sans tradition, sans lumi
France, — naturellement en dehors des exceptions (sans lesquelles un pays ne saurait subsister) — deux espèces d’opinions.
s ont pu constater qu’il y avait quelque chose de pourri dans le beau pays de France, et ils l’avouent parfois. Mais en même
ion dans le spirituel article d’un publiciste en vogue intitulé Notre Pays 52. L’auteur, prenant texte des déclarations pess
« inquiets des signes d’épuisement trop visibles » que présente notre pays , se propose de démontrer que ce pessimisme est to
i s’est toujours fait le champion du sentimentalisme chauvin en notre pays , a exprimé vers la même époque, de non moins étra
s les peuples. Le voyage est une illumination ; c’est en revenant des pays étrangers que nous prenons conscience de notre pr
venant des pays étrangers que nous prenons conscience de notre propre pays . Il est indispensable de consacrer à ce soin plus
57 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « La Femme et l’Enfant » pp. 11-26
onse Jobez. La Femme et l’Enfant, ou Misère entraîne oppression. [Le Pays , 4 avril 1853.] On dit que le xviiie  siècle est
r elle sait ce qu’elle est, surtout en France. Elle sait que, dans ce pays où la pensée, plus pratique qu’ailleurs, ne s’eni
dirons plus tard comment il entend la production, du moins pour notre pays , — produire encore, produire toujours, voilà la f
te, d’avoir sauvegardé la justesse de son coup d’œil en regardant son pays . Or, après l’erreur sur laquelle repose carrément
tion de la Hollande et de l’Angleterre ; et s’il nous cite ce dernier pays , c’est pour nous donner un exemple frappant de l’
beau sol, qui le ronge parcelle à parcelle, n’existe pas dans ce fort pays de droit d’aînesse, et que la grande propriété pe
a donner à la fois et des leçons et des exemples utiles à l’avenir du pays . » Et, plus loin, ajoute-t-il encore : « L’agglom
58 (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Le Sage » pp. 305-321
reprendre. Ce qui est acquis demeure acquis, en France surtout, en ce pays frivole et routinier, — et routinier justement pa
revient pas quand on a si lestement et si étourdiment passé. Dans un pays où le Mot est tout, les clichés sont indestructib
l’œuvre par trop étrangère, pour la faire mieux comprendre dans leur pays . Voilà — nous verrons les autres tout à l’heure !
e la gaîté française à la bouche. Il avait cherché la comédie dans le pays qui y prête le moins, dans le pays le plus grandi
l avait cherché la comédie dans le pays qui y prête le moins, dans le pays le plus grandiose, quand il n’est pas le plus tra
n « d’aventures », et auquel on pourrait donner pour théâtre tous les pays , parce que son infériorité est au niveau de l’esp
pays, parce que son infériorité est au niveau de l’esprit de tous les pays  !… Quand on est très grand, on échappe, par sa gr
59 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Jules De La Madenène » pp. 173-187
ée dans son Marquis des Saffras, pour son compte et pour celui de son pays . Provincial de naissance et d’éducation première,
M. de La Madelène sait que la nuance sociale du paysan varie avec le pays où cette nuance existe, et il le sait trop bien p
’individualité de son talent et de son langage l’individualité de son pays . Et d’ailleurs, si pour être vrai il faut être ca
ait de sa maison adossée à ces rochers de sable qu’on appelle dans le pays des saffras. « Le pic et le ciseau jouent à l’ais
trompette quand la bise se levait. Cette bicoque était connue dans le pays sous le nom du Château des Saffras, et de là le t
qui respire à pleines narines la civilisation qui s’en vient vers son pays et pour laquelle il est plus fait que les autres
ouverait-il par là une glorieuse voie, mais, d’un autre côté, dans un pays où le théâtre a une législation si étroite et si
60 (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « J.-J. Ampère ; A. Regnault ; Édouard Salvador »
t des connaissances générales et des aperçus sur l’Amérique, le grand pays en question, dont la solution déconcertera peut-ê
l’Amérique ; il ne nous l’apprend pas. Il exhibe les curiosités de ce pays , et, quand il n’en a plus à exhiber, il n’en inve
it pour nous l’empereur Napoléon ne les retient pas adhérents, sur ce pays , enfin, sans analogue dans l’histoire, et qui est
ue comme si elle était immortelle, donnent à un livre de voyage en ce pays un intérêt de hauteur d’histoire. A. Regnault l’a
connaît cette préoccupation de notre âge qui prend, selon nous, notre pays à rebours de son instinct et de son génie. La Fra
Amérique ; Voyage en Orient ; L’Orient, Marseille et la Méditerranée ( Pays , 8 novembre 1855). 19. Michel Lévy 20. Bertrand
61 (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Léon Cladel »
que dans ses livres il ne s’agit exclusivement que des paysans de son pays . Ce sont bien les siens, en effet. Ce sont bien l
tre, Cladel perdrait la moitié de sa palette s’il ne peignait pas son pays , ou si ce pays perdait lui-même ses mœurs, ses sa
drait la moitié de sa palette s’il ne peignait pas son pays, ou si ce pays perdait lui-même ses mœurs, ses saveurs séculaire
des Walter Scott, qui n’eurent pas besoin de s’en aller loin de leur pays chercher des inspirations pour en avoir… « Mes pa
des Paysans, lesquels, eux, n’étaient pas les siens, ni ceux d’aucun pays de France, excepté peut-être des environs de Pari
62 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Innocent III et ses contemporains »
de civilisation qui emporte le monde moderne, il y a pourtant dans ce pays des faits singuliers sur la nature desquels on pe
e l’Allemagne actuelle, l’homme le plus puissant sur l’opinion de son pays . Voilà, en somme, ce que Saint-Chéron n’a pas dit
cette différence, au moins apparente, entre l’Allemagne et les autres pays de l’Europe, entre la nation la plus forte par l’
brisés du Moyen Âge qu’à y rentrer par les croyances. Cet intelligent pays est trop mûr d’idées et trop jeune d’actes pour n
issance que l’amour-propre des nations. Quoiqu’on ait essayé, dans ce pays de la rêverie, qui est aussi la terre de la raiso
’ignorerait, quand il croirait que la plus chère préoccupation de son pays est la fusion du catholicisme et du protestantism
possible d’accepter les insinuations du parti de Saint-Chéron sur ce pays . Il y a là, comme partout, des écrivains à fantai
demandions pas son droit à notre respect, ce droit qui n’est d’aucun pays . Nous qui n’avons pas foi en l’infaillibilité du
chant par ses relations à ce qu’il y avait de plus distingué dans son pays et en Europe, il était cardinal trente ans, Pape
s’étonner encore de la grave injustice qu’il y a vis-à-vis de tout un pays libéral, éclairé, comme l’Allemagne, à le faire s
63 (1874) Premiers lundis. Tome II « E. Lerminier. Lettres philosophiques adressées à un Berlinois »
osophie politique qui avait entrepris la réforme et l’émancipation du pays au moyen des idées ; c’est-à-dire en répandant to
nastie parjure suscita contre elle par un coup insensé tout ce que le pays recélait de vigueur cachée et d’amertume dans ses
s, proclamant hautement, les uns (c’étaient les plus effrayés) que le pays d’au-delà était semé de périls, peuplé d’animaux
droite à la rive gauche, on était nécessairement, et tout d’abord, en pays de Cocagne. Quant au jeune groupe dont nous voulo
si persévérant et si droit n’aurait pu s’élever et grandir en France, pays de la mobilité, terre toujours remuée et toujours
64 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » p. 478
PAYS , [René le] de l’Académie d’Arles, né à Nantes en
t dans celle du Festin, ce Vers dans la bouche d’un Campagnard : Le Pays , sans mentir, est un Bouffon plaisant. Le Poëte
rent bons amis. On ne lit plus aujourd’hui les Vers ni la Prose de le Pays , quoiqu’on y rencontre des traits divertissans, p
65 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Souvenirs d’un diplomate. La Pologne (1811-1813), par le baron Bignon. (Suite et fin.) »
it, après un séjour de près de quatre ans, nous dit-il, cette France, pays privilégié du Ciel, à tant de titres, où la civil
aux bases des rapports sociaux et du commerce des hommes entre eux ; pays où le langage a une valeur mieux déterminée, où t
Senfft, devenu le ministre dirigeant les relations extérieures de son pays , s’il n’obtint pas tout le crédit qu’il avait rêv
principes, il avait une fatuité et une insolence qui allaient mal au pays où sa nouvelle destination l’appelait. Aussi n’y
it, il en explique à merveille et avec esprit les difficultés dans un pays si vaste et chez un peuple à imagination vive, do
pale tenait au caractère même de la nation polonaise. Il n’est pas de pays où l’on ait plus de peine à circonscrire l’essor
qu’un autre pour assister et pousser à cette œuvre militante dans un pays catholique, et comme devant aussi, par son caract
arquée, de tout ce qui aurait pu blesser le roi de Saxe, souverain du pays , ou gêner l’ambassadeur extraordinaire de l’Emper
66 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXXVIII et dernier. Du genre actuel des éloges parmi nous ; si l’éloquence leur convient, et quel genre d’éloquence. »
va la France, à Denain, déposé depuis près de quarante années dans un pays étranger, attend encore qu’on transporte ses dépo
, attend encore qu’on transporte ses dépouilles et ses restes dans le pays qu’il a sauvé. Catinat, le plus vertueux des homm
c plus difficile, et le succès plus incertain. D’ailleurs, il y a des pays et des siècles où l’éloquence, par elle-même, doi
et leurs principes ; les révolutions qu’ils ont éprouvées dans chaque pays  ; les pas qui ont été faits dans chaque carrière 
et de sa vigilance, l’idée de l’envie et de la haine, qui, dans tout pays , s’acharnent après les grands hommes. Il ne place
cle, dont les mœurs et les idées changent, mais la nature de tous les pays et de tous les temps, qui ne change pas. Il y a,
des cordes toujours tendues, qui frémissent de siècle en siècle et de pays en pays : c’est celles-là qu’il faut toucher. Qu’
es toujours tendues, qui frémissent de siècle en siècle et de pays en pays  : c’est celles-là qu’il faut toucher. Qu’ainsi, d
67 (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « VIII. M. de Chalambert. Histoire de la Ligue sous le règne de Henri III et de Henri IV, ou Quinze ans de l’histoire de France » pp. 195-211
pour la première fois en 1584, contre l’hérédité monarchique dans le pays , naturellement et politiquement, le plus monarchi
onal d’une confédération armée contre la descendance directe, dans un pays d’hérédité comme l’a toujours été la France. Auss
er, elle était bien, cette raison supérieure, dans le catholicisme du pays et dans sa conscience religieuse. Mais pour les h
faits et devant l’histoire. Quelque royaliste qu’ait été autrefois ce pays qui depuis a fait la Convention et qui ne craint
r les autres par leurs vertus ! Toujours il fut dans l’histoire de ce pays un moment suprême où l’indignité des gouvernement
scule allait remplacer cette forte organisation catholique de tout un pays , l’exemple du monde, que les Valois avaient compr
e moins française. La France n’est point au cabaret. La France est un pays de netteté : voyez sa langue, c’est la clarté mêm
68 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Madame de Maintenon » pp. 27-40
Lavallée, Histoire de la Maison royale de Saint-Cyr : 1686-1793. [Le Pays , 11 mai 1853.] Parmi ces travaux historiques que
« La France — a dit Sterne — n’a de salique que sa monarchie. » En ce pays , qui tient les femmes tient le fond même de la so
s femmes qui allaient devenir la tige en fleurs de la société de leur pays et de l’Europe. Sans doute — et pourquoi Lavallée
lle les deux plus fortes influences qui pussent agir sur la tête d’un pays comme la France : la Philosophie du xviiie  siècl
Philosophie, cette grande haine et cette longue rancune, que, dans un pays comme la France surtout, madame de Maintenon n’au
evait y échouer par la hauteur et le sérieux de ses qualités. Dans le pays des choses extérieures, où les grands hommes sont
69 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Discours préliminaire » pp. 25-70
ogrès, et pour observer le caractère dominant des écrivains de chaque pays et de chaque siècle. Que ne puis-je rappeler tous
les couleurs, est d’une telle puissance sur l’opinion, que, dans tout pays où la liberté de la presse est établie, aucun hom
s domestiques, et des services politiques qu’il pourrait rendre à son pays  ? Nous n’avons plus d’exemples de ces républiques
nt aussi sur la gloire ; car il n’y a point de gloire durable dans un pays où il n’existerait point de morale publique. Si l
la Grèce. Il faut, pour l’éclat même des guerriers illustres, que le pays qu’ils asservissent soit enrichi de tous les dons
st évident que les lumières sont d’autant plus indispensables dans un pays , que tous les citoyens qui l’habitent ont une par
Des institutions nouvelles doivent former un esprit nouveau dans les pays qu’on veut rendre libres. Mais comment pouvez-vou
ombattre efficacement les vieux préjugés. Les gouvernements, dans les pays devenus libres, ont besoin, pour détruire les ant
L’esprit militaire est le même dans tous les siècles et dans tous les pays  ; il ne caractérise point la nation, il ne lie po
ui soutiennent notre âme dans les revers. Les philosophes de tous les pays nous exhortent et nous encouragent ; et le langag
à dire, d’après les rapports qui existent entre l’état politique d’un pays et l’esprit dominant de la littérature. J’essaier
70 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XVIII. Pourquoi la nation française était-elle la nation de l’Europe qui avait le plus de grâce, de goût et de gaieté » pp. 366-378
nçaise, le bon goût français, avaient passé en proverbe dans tous les pays de l’Europe, et l’on attribuait généralement ce g
ar le charme de la grâce et de la gaieté, et nous saurons pourquoi ce pays offrait de l’une et de l’autre tant de parfaits m
qui n’étaient point infligées par les lois. Il y avait dans d’autres pays des gouvernements monarchiques, des rois absolus,
les faveurs, est l’objet de l’attention générale ; et comme dans les pays libres le gouvernement donne l’impulsion des vert
, quels nombreux sujets de comédies ne doit-on pas rencontrer dans un pays où ce ne sont pas les actions, mais les manières
71 (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « Paul Bourget, Études et portraits. »
 ! Ce qui pourrait m’arriver de mieux, ce serait justement de voir ce pays comme M. Daryl, M. Bourget et M. Taine. Je n’ai d
bible, armée du salut, dimanche anglais, hypocrisie anglaise, etc. ; Pays des antithèses. Antithèses étranges et profondes,
âpreté au travail et au gain ; Entre les masques et les visages, etc. Pays des bars, des cars, des outsiders-coachs et des b
ders-coachs et des bow-windows. (Rien comme chez nous, vous dis-je !) Pays où la rencontre d’une jeune fille des rues fait d
toute la nuit passée dehors. Notez qu’il pleuvait à torrents dans ce pays où il ne pleut jamais… Eh bien ! je me suis, sans
72 (1913) Le mouvement littéraire belge d’expression française depuis 1880 pp. 6-333
. En Belgique, vous n’avez pas de capitale décisive. Et pour un petit pays comme celui-là, c’est un très grand bien. L’absen
coles. Mais aucune n’est une croisée générale de toutes les routes du pays , comme l’est par exemple Paris pour l’Ile-de-Fran
s, chez Tite-Live, fut peut-être racontée avec plus d’intelligence du pays qu’elle ne le fut chez César lui-même), un ancien
t avoir préféré les maintenir, et laisser les sociétés suivre dans ce pays leur voie traditionnelle. Contrairement à ce qui
tique, ses communs, son horizon de forêts. Le lieu vraiment maître du pays , ce n’était pas la ville, c’était la résidence du
ute que l’héritière. Et sous les Gaulois, Ambiorix, qui a commandé au pays , a habité près de là, à Jupille peut-être, ou plu
est que plus durable, plus étroitement liée à la nature des choses du pays .   Cette Belgique primitive, romaine et préromain
la Belgique fourniront toujours quelque chose qui ne viendra pas des pays voisins. Elle donnera l’aspect propre de ses forê
lleurs, celui de ses terres basses de Bruges, de ses longs rochers du pays nervien ; elle donnera ce que j’ai constaté ici t
elui d’une conquête de la Germanie. Et depuis, tous les souverains du pays , jusqu’à l’avant-dernier roi, ont bien compris qu
d’une certaine maîtrise de la mer dépend le sort ou l’originalité du pays .   Tout cela fait que, même dans ses œuvres franç
ue ces tribus du Salland et du Hamland étaient les plus romanisées du pays rhénan, revendiquer les Francs pour la vraie Germ
i des éléments qui n’étaient ni romains ni francs, et qui venaient du pays même, des traditions, du sol, de l’horizon de Bel
les inclina à la poésie ou à la philosophie. Seulement, dans ce même pays , voilà que, vers 1880 et les années suivantes, un
t, à maintes occasions, le champ et le cimetière de l’Europe. Dans un pays que des fortunes aussi diverses, mais également m
s prosateurs créant des œuvres immortelles7 ? Et lorsque, en 1830, ce pays conquiert enfin la vie paisible, il reste nécessa
tention. En 1880, toute une génération de jeunes hommes, élevés en un pays prospère, enrichis des idées neuves qui, depuis l
dire plus civilisée que si Lemonnier ne s’était jamais éloigné de son pays . Les vers de Georges Rodenbach pleurent des impre
les conduisant vers l’Ouest, la vie s’annonçait plus facile en notre pays qu’ailleurs, c’est qu’à leur tempérament flamand
vous ; nous sommes des associés. Et il ne peut y avoir entre les deux pays que des sentiments de haute estime et d’affection
ns, Le Petit Homme de Dieu, deux romans qui chantent la vie intime du pays de Flandre, celui-là, les paysages chéris et les
e, où Lemonnier dépense, sans s’appauvrir jamais, en l’honneur de son pays , toute sa force et toute sa foi. Cet écrivain, qu
ingrate, parce qu’elle est pauvre et ingrate et que les habitants des pays riches la méprisent et qu’elle fait figure de déc
e, comme ces malheureux dont le visage émacié rebute. Et il peint son pays avec un acharnement rageur, féroce, pour le venge
tous les autres romanciers, plus que tous les autres écrivains de son pays , Demolder est peintre. Il transporte les musées d
père Barent où il illustrera sur ses toiles le décor réconfortant du pays et les mœurs de ceux qui l’entourent. Ainsi l’art
te avec indulgence, les célèbre avec amour. Tantôt il décrit le riant pays wallon et ses villes si cordiales « qu’elles se j
n chant discret mais fervent, et leurs livres sont autant d’hymnes au pays wallon, à ses coteaux, à ses vallées, à ses riviè
de jeunes Belges qui travaillent depuis quinze ans à créer dans leur pays un mouvement littéraire analogue au nôtre et qui
aris. Encore que n’ayant jamais accordé de très longs moments à notre pays , van Lerberghe est sans doute, parmi les écrivain
ntre vos bras ; Or, ces chansons bien les voici, Comme voilà bien mon pays , Où les cloches chantent aussi Entre les arbres
oix On le récite à l’heure brune L’Ave Maria dans les bois. C’est un pays avec des bois. Et de grands espaces de lune Et de
doxe attire bien d’autres talents ! Comme j’aime les Voyages vers mon pays de Paul Spaak ! Ô le livre souriant et clair ! Le
prègne ! Spaak, ayant visité l’Italie puis la Grèce, remonte vers son pays . En apercevant la chère terre de Flandre, il trou
dernières strophes sont d’une magnifique envolée : Oui ! Sois de ton pays  ! Connais l’idolâtrie De la terre natale ! Et por
es yeux À la réalité du monde spacieux, Et pour mieux te garder à ton pays fidèle, Qu’il ne réduise par l’ampleur de ton cou
ar le monde est plus beau que toutes les patries ! Oui ! Sois de ton pays  ! Mais que le monde est vaste ! Et comme les sple
aulin Brogneaux font revivre des coins de terre chéris et évoquent le pays natal avec une aménité persuasive. Nous goûtons l
s Héros 122, Les Villes à pignons 123, Les Plaines 124, glorifient le pays natal, non plus comme Les Flamandes à travers des
blement clarifié son esprit, assoupli sa forme. Aujourd’hui, tous les pays d’Europe, où existe un mouvement intellectuel, co
e règne ! Hélène Et que m’importe, à moi, que tu règnes ou non Sur ce pays funeste et désormais sans nom Dont les eaux des t
k recréent l’atmosphère saine et rafraîchissante des Voyages vers mon pays . L’auteur de Kaatje et de À Damme en Flandre sait
de sociologue (Les Soucis des derniers soirs), ou encore célèbre son pays dans La Belgique illustrée, ouvrage très attrayan
de parcourir l’Espagne en auto avec Eugène Demolder ou de visiter le pays de l’Ardenne en compagnie de Léon Dommartin. N’ou
t permanent s’est établi entre la Belgique et la France dont les deux pays profitent. Si nos maîtres, nos hommes de lettres
e n’importe quel libraire bruxellois ! Aussi bien, n’est-ce pas notre pays qui, parfois, révéla des auteurs belges à la Belg
solution de l’instinct sexuel. Bruxelles, Impr. Vve Féron, 1909. — Le Pays wallon. Bruxelles, Dechenne, 1910. — Les Carnets
littéraire. Bruxelles, Éd. de l’Idée libre, 1902. — Voyages vers mon pays . Bruges, Arthur Herbert, Ltd, 1907. — Kaatje. Bru
Bruxelles, Association des écrivains belges. 102. Voyages vers mon pays , « Communion », II, p. 169 et 170. 103. La Vall
73 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Le maréchal de Saint-Arnaud. Ses lettres publiées par sa famille, et autres lettres inédites » pp. 412-452
s. On a quelques lettres de lui datées de cette époque ; il y juge le pays et les hommes, et d’un ton qui est fait pour guér
ue dans l’automne suivant, on le voit employé en Bretagne à battre le pays et à faire la chasse aux chouans. L’horizon d’abo
ais eu quelques-uns. Ainsi, le jeudi et le samedi, je battais tout le pays , je fouillais partout, et le vendredi ils étaient
vec sang-froid pour la gloire et le roi que je crois nécessaire à mon pays . Je courrais sur le danger demain à le faire fuir
plus singulier ramassis qui se pût imaginer, des aventuriers de tout pays , parlant toutes les langues, ayant fait tous les
he prend le ministère ! écrivait Saint-Arnaud (juin 1839). Mon pauvre pays  ! je le sers de bien loin, mais je voudrais le vo
nt de le placer dans leur estime à la hauteur où la reconnaissance du pays l’a justement porté. Il avait des défauts qui sau
x bulletins qu’il pourrait rechercher, la poursuite d’un but utile au pays . Cet homme est admirable, frère ; on ne le connaî
r père cité au milieu de ceux des bons diables qui se battent pour le pays . » Le général Bugeaud, par une suite d’opérations
mène à bien l’expédition dans l’ouest, où l’on prend Mascara. Tout ce pays est décrit par Saint-Arnaud en quelques traits qu
tre les Arabes par les Arabes, de vouloir créer et fonder par tout le pays de petits forts de sûreté où les chefs amis, les
si l’on se bat en Europe, tout le monde en sera : « Ici, je sers mon pays , et je m’éloigne des mauvaises passions. » Le mar
mblait ne pouvoir pénétrer. Bou-Akkas, le dernier des grands chefs du pays , qui avait toujours refusé de se faire voir à Con
sser, je m’en sortirai ; mais j’avais rêvé une grande gloire pour mon pays , et le cœur me saigne en la voyant près de s’écha
moyens de faire : le choléra décimant mes troupes, et les fièvres du pays arrivant à grands pas. — Impossibilité de rester
vres du pays arrivant à grands pas. — Impossibilité de rester dans ce pays pestilentiel et d’y hiverner. — Nécessité de fair
74 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « De la poésie en 1865. (suite et fin.) »
éré plus. Mais il n’avait cessé d’être en vogue et de régner dans son pays et dans sa zone. Deux légères fautes qu’il avait
nus ; mais, à part ces productions d’une saveur et d’un sel propre au pays , on n’aurait à citer que des lambeaux disparates.
i conseiller, à lui ou à tout autre, de tenter pour les patois de son pays ce que Jasmin a fait pour les patois du Midi, c’e
littéraire poétique. Qui donc a pu avoir une pareille idée ? Dans ce pays de l’Est et aux abords du Jura, ce n’est nullemen
pour la Franche-Comté, cette circonstance de changer de patois, d’un pays et d’un clocher à l’autre, était vraie dans un te
granit, recouverte de chênes ! M. Luzel nous définit à son tour son pays de Bretagne, « le pays par nous tous tant aimé, m
chênes ! M. Luzel nous définit à son tour son pays de Bretagne, « le pays par nous tous tant aimé, mer tout autour, bois au
comme au temps du combat des Trente ; il paraît trop persuadé que son pays est, à tous égards, le premier du monde, sa langu
75 (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre II. Prière sur l’Acropole. — Saint-Renan. — Mon oncle Pierre. — Le Bonhomme Système et la Petite Noémi (1876) »
l’homme qui se consacre au bien public ou qui représente l’esprit du pays . Ces braves gens s’indignent contre la prétention
hie locale est sûrement la plus singulière. Quand on visite à pied le pays , une chose frappe au premier coup d’œil. Les égli
te du dimanche, ne diffèrent pas essentiellement de celles des autres pays . Que si l’on parcourt la campagne, au contraire,
apelles ; les saints auxquels elles sont dédiées sont trop maîtres du pays pour qu’on songe à les chasser ; mais on ne parle
s juste, on craignait une peste, quelque engloutissement de ville, un pays tout entier changé en marais, tel ou tel de ces f
ace idéaliste en ce qu’elle avait de plus authentique. Il y a dans le pays de Goëlo ou d’Avaugour, sur le Trieux, un endroit
ntra près du pont ; il te salua ; mais tu étais trop respecté dans le pays  ; il n’osa te parler, et je ne voulus pas te le d
nt avant que la vie qu’il menait l’eût épuisé. Il était adoré dans le pays , on se l’arrachait. Ce qu’il savait de contes, de
bes, d’histoires à faire mourir de rire ne peut se concevoir. Tout le pays le suivait. Avec cela, assez instruit ; il avait
ies, qu’il prenait dans les livres, mais qu’il accommodait au goût du pays .  » Nous avions alors une assez bonne bibliothèq
illard dont la vie, les idées, les habitudes formaient avec celles du pays le plus singulier contraste. Je le voyais tous le
on nom, et même je crois que personne ne le savait. Il n’était pas du pays et n’avait aucune famille. Sa paix était profonde
des écoles. Un temps fut où il avait eu des rapports avec les gens du pays , leur avait dit quelques-unes de ses idées ; pers
pes de jeunes gens pour la voir prier. Elle était trop belle pour nos pays , et elle était aussi sage que belle. Cela me tou
eu quelquefois à émettre des conseils pratiques dans l’intérêt de mon pays , ces conseils ont été au rebours de mes opinions
76 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » pp. 79-87
la honte & le ridicule. Extrait des Nouvelles de Ferney, dans le Pays de Gex. « Les Savans de France, justement alarmé
ission. Il part, accompagné d’un témoin irréprochable, arrive dans le pays de Gex, & se transporte au domicile du sieur
mais c’étoit dans des Extraits infideles, qu’on lui avoit fournis des pays étrangers. Vous venez, sans doute, Messieurs, dit
itations, de ne pas entendre ce dont vous voulez parler. Le Savant du pays de Gex étonné, se mit aussi-tôt à crier : Je sui
77 (1835) Critique littéraire pp. 3-118
illent au cœur de son héros ; il n’aurait pas épuisé la langue de son pays pour en extraire, avec tant de peine, tant d’imag
ent, gentilhomme éprouvé, il a osé défendre les vieilles croyances du pays , son vieux dogme politique, son vieil honneur, sa
s, d’ingénieux récits, de réflexions neuves et piquantes sur tous les pays où le bâtiment relâche, Sainte-Croix de Ténériffe
isseau du roi sur une terre étrangère, à quelques mille lieues de son pays , seul, absolument seul, avec tant de dangers, tan
vant compatriote un objet de curiosité très vive pour les naturels du pays , lesquels, en toute rencontre, lui rendent avec u
traverser Bénarès, la sainte ville, Mirzapoor, Callinger, et tout ce pays de sel et de salpêtre, au sol sablonneux, à l’atm
d’être la lumière du monde, ou la sagesse de l’État, ou l’ornement du pays  ; mais heureusement que j’en ai été quitte pour l
s tigres ? Mais Jacquemont ne vit pas un tigre. On eut beau battre le pays dans tous les sens, remuer tous les buissons, met
t de renverser la table où il s’appuie : « Dites que je suis dans un pays aussi salubre que l’Europe, mangeant des pommes e
Qu’avec leurs ennemis ! » C’est en effet chez les Tartares, dans le pays de Kanawer, sur les limites de la Chine, que Jacq
et de satisfaction de songer que les préjugés qui divisaient les deux pays sont presque entièrement effacés4. » Ainsi, le b
politesse et le génie de l’Europe, pour courir les aventures, dans un pays inconnu, à moitié barbare, sur la foi de la jeune
rte que, tandis que l’Indus et le Sutledge, au sud, entourent tout le pays comme avec deux bras immenses, l’Himalaya semble
uisinier à l’épreuve et les plus mauvaises mœurs du monde. Tel est le pays , peuple et roi, que va visiter Victor Jacquemont.
ascendant tel que la politique bien entendue des gouvernements de ce pays consiste surtout à nous en défendre la frontière 
près à moitié chemin entre Delhi et Bombay. « Là, dit-il, j’ai vu un pays dont les habitants, de temps immémorial, ne conna
e 500 000 francs, et qui s’accroîtra chaque année avec la richesse du pays . » C’est ainsi que procède la politique du gouve
onnage très peu extraordinaire et assurément fort peu comique dans ce pays -là. S’agit-il de religion ? c’est bien pis encore
’ajournement indéfini de tout projet d’amélioration politique dans un pays où le premier essai de l’émancipation serait la r
e, et de s’arrêter à Bombay, après avoir traversé le Rajepoutanah, le pays des Marattes, et séjourné dans plusieurs villes i
ccompagner encore, et le suivre pas à pas ! Ce nouveau voyage dans un pays à peine exploré, cette pointe hardie vers les tro
ontenta de prendre toutes les précautions prescrites par l’hygiène du pays . Voici sa recette : « Je me soigne bien, bois une
une température égale. Je crois qu’un grand nombre des maladies de ce pays proviennent d’un refroidissement, le plus souvent
e de Salsette, située au bas du versant occidental des Ghates, est un pays malsain, couvert de forêts empestées ou brûlées p
le gouvernement anglais le confia aux soins du plus habile médecin du pays . Jacquemont, qui était lui-même un médecin fort i
s de marche, on arrive à Monteregale, tout près de Milan, dans un bon pays , ma foi ! un pays de cocagne pour les secrétaires
rive à Monteregale, tout près de Milan, dans un bon pays, ma foi ! un pays de cocagne pour les secrétaires. Saint-Julien tro
j’appartiens, et qui vient de conquérir le pouvoir politique dans mon pays . Soyez persuadés que mes compatriotes, fiers comm
tagne, ces deux reines de la civilisation moderne, sera pour nos deux pays une source de prospérité, qu’elle encouragera tou
78 (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLIVe entretien. Examen critique de l’Histoire de l’Empire, par M. Thiers » pp. 81-176
ugent sur les réalités. Il faut, si l’on écrit surtout l’histoire des pays de liberté, avoir été mêlé aux assemblées populai
qui intéressent la dignité, la grandeur honnête et la sécurité de son pays  ; car, s’il ne connaît pas ces questions, comment
sans partialité, M. Thiers, par une prédestination heureuse pour son pays et pour lui-même, nous paraît avoir été doué par
venir, un juge pareil. Lorsque des hommes ont versé leur sang pour un pays souvent bien ingrat, quand d’autres pour ce même
ur sang pour un pays souvent bien ingrat, quand d’autres pour ce même pays ont consumé leur vie dans les anxiétés dévorantes
ses crimes. Dans l’action on doit combattre jusqu’à la mort pour son pays  ; dans le jugement historique on ne doit écrire q
ns doute à la vogue militaire de son livre dans son temps et dans son pays  ; mais cette noble faiblesse ne contribuera pas,
ouvoirs, la représentation telle quelle, la constitution libre de son pays , pour saisir la dictature consulaire ; supposez q
es à son caractère et à son autorité, aurait été forcé de répondre au pays de ses actes, au lieu de ne répondre qu’à lui-mêm
aire où son héros va bientôt agir. Bonaparte, pour répondre au vœu du pays , affecte un désir de paix qui ne pouvait pas être
urs harangues, affectant de préconiser la paix quand le salut de leur pays commandait la guerre d’Annibal à M. Pitt, ministr
la vertu civique et la vigueur indomptable du grand politique dans un pays de liberté. Nul cependant plus que M. Thiers n’av
ités presque inconciliables que dut exercer M. Pitt pour gouverner un pays libre depuis son adolescence jusqu’à sa mort. Ce
ept ans de domination, et d’une domination à peu près absolue dans un pays libre. Mais sa fortune était vieille, et celle du
Il était mort à l’âge de quarante-sept ans, après avoir gouverné son pays , pendant plus de vingt années, avec autant de pou
t exercer dans une monarchie absolue ; et cependant il vivait dans un pays libre, il ne jouissait pas de la faveur de son ro
nce, l’instabilité de la cour, et régner au nom de leur maître sur un pays asservi, quelle admiration ne doit-on pas éprouve
oignit aux talents d’un grand orateur politique l’amour ardent de son pays , la haine passionnée de la Révolution française.
giques avec une persévérance inébranlable, et maintint l’ordre de son pays sans en diminuer la liberté. Il le laissa chargé
Il usa et abusa des forces de l’Angleterre, mais elle était le second pays de la terre quand il mourut, et le premier huit a
79 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxive Entretien. Réminiscence littéraire. Œuvres de Clotilde de Surville »
où il va s’abîmer dans un horizon de lumière, emporte votre pensée au pays du soleil. Voilà le paysage à la fois rustique, f
considérable par son étendue, mais nous possédions en réalité tout le pays circonvoisin et toutes les familles rurales par l
s idées est plus mobile encore que celui des réalités. L’idéal est un pays où l’on se perd, comme les faits sont un pays où
éalités. L’idéal est un pays où l’on se perd, comme les faits sont un pays où l’on s’embrouille. Avis à ces réalistes que no
En ce temps-là, ma famille voyait souvent des émigrés rentrer dans le pays , et revendiquer leur domaine les uns de l’imparti
, apportant toutes ces qualités naturelles à ceux qui sortent de leur pays pour une cause politique. La fidélité méritoire à
s, sur une de ces montagnes qu’arrose et ravage l’Ardèche. C’était un pays de royalistes, d’hommes aussi fidèles à leur foi
romane, étaient à peu près illisibles pour lui. Un vieil arpenteur du pays , accoutumé par état de déchiffrer les registres e
lon, donna sa fille à Bérenger de Surville, jeune gentilhomme du même pays , engagé à la cause royale du brave et infortuné C
ronnant une si noble existence, toute cette vie de son aïeule dans ce pays reculé, sauvage, alpestre, au milieu des rochers,
e la tramettre ; Foy ne pitié ne treuvons maintenant. Errent par tout pays désastreuses phalanges, Quierrant butin, sans ar
ronné que d’ombres, Parents, amys, rien que n’eusse perdu ; Tout mon pays plus n’estoit que descombres, Et m’enfuyois solit
80 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Nouvelles lettres de Madame, mère du Régent, traduites par M. G. Brunet. — I. » pp. 41-61
que tout ce que m’apprête mon maître d’hôtel. Mais elle tenait à son pays , à sa souche allemande, à son Rhin allemand, par
électeur espérait, moyennant cette alliance, acheter la sûreté de son pays toujours menacé par les Français. En fille pieuse
re : « Je suis donc l’agneau politique qui vais être sacrifié pour le pays . » L’agneau, quand on la connaît, peut paraître u
que Madame concevait pour elle en France était donc de préserver son pays natal des horreurs de la guerre, de lui être util
eur. Elle devint même la cause innocente de nouveaux malheurs pour ce pays qu’elle chérissait, lorsqu’à la mort de son père
e cessa jusqu’à la fin de s’intéresser à la devinée de son malheureux pays et à sa résurrection après tant de désastres : « 
des tracasseries ou des persécutions religieuses introduites dans le pays , et de se sentir impuissante à intervenir pour pr
nce, car, en dépit de mes efforts, je n’ai jamais pu être utile à mon pays . Il est vrai que, si je suis venue en France, c’e
Louis XIV, Madame ne songeait qu’à une chose, servir et protéger son pays allemand auprès de la politique française ; et ce
81 (1866) Nouveaux lundis. Tome V « La comtesse d’Albany par M. Saint-René Taillandier (suite et fin.) »
égitime, ne craignit pas de faire en Angleterre, c’est-à-dire dans le pays où il semble qu’elle dût le moins aller. Visiter
ons qu’il avait de faire ce voyage, désirait aussi voir l’Angleterre, pays qui diffère si fort de tous les autres. » Arrivée
a machine sans le secours des deux autres, et pas assez pour nuire au pays  ; car, quoique le ministre ait la majorité dans l
es services qu’il a rendus à l’État le méritent. Mais il n’y a pas de pays où chaque ordre soit plus classé qu’en Angleterre
devant la loi. Si l’Angleterre avait eu un gouvernement oppressif, ce pays , ainsi que son peuple, serait le dernier de l’uni
cun goût ; il n’y a que la bonté de son gouvernement qui en a fait un pays habitable. Le peuple est triste, sans aucune imag
nt, ce qui est le caractère dominant des Anglais… » Ainsi parlait du pays , dont son défunt mari avait prétendu être le roi
ée, on n’est pas moins ultra-royaliste qu’elle. « Il faut avoir vu ce pays unique dans le monde », disait-elle encore de l’A
nuellement. Sa tête était toujours tendue à des objets sérieux, et ce pays ne fournit aucune distraction. Je me reproche tou
82 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre V. Des ouvrages d’imagination » pp. 480-512
te de la hardiesse. Si telle religion n’était pas en autorité dans un pays , il ne serait pas plus piquant de s’en moquer, qu
ance, et des abus révoltants qu’il peut entraîner. Les habitants d’un pays dans lequel ces abus n’existeraient pas, accorder
Les philosophes grecs ne se sont point mis, comme les philosophes des pays monarchiques, en opposition avec les institutions
es des pays monarchiques, en opposition avec les institutions de leur pays  ; ils n’avaient pas l’idée de ces droits d’hérita
ce dernier genre doivent être en beaucoup moins grand nombre dans les pays où l’égalité politique est établie ; les relation
telles que L’Avare, Le Tartufe, etc. qui peignent l’homme de tous les pays et de tous les temps ; et celles-là pourraient co
ils comptaient, comme compensation de la perte de l’estime. Dans les pays où les institutions politiques sont raisonnables,
ger parmi les faiblesses du plus misérable esprit. La littérature des pays libres a été, comme je l’ai dit, rarement célèbre
aux situations dont on n’a pas des exemples analogues dans son propre pays  ; mais néanmoins l’esprit philosophique qui doit
83 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre III. De l’émulation » pp. 443-462
s, il faut que l’émulation soit encouragée par l’espoir de servir son pays et d’influer sur la destinée de ses concitoyens.
ssaires, de modifier enfin les institutions et les lois. Mais dans un pays où la philosophie n’aurait point d’application ré
éfini. Comment néanmoins pourrait-on écrire philosophiquement dans un pays où les récompenses distribuées par un roi, par un
vie de tout avenir, mais pour se rendre propre aux magistratures d’un pays qui n’accorde la puissance qu’à la raison. Si le
son gouvernement. La gloire des grands hommes est le patrimoine d’un pays libre ; après leur mort, le peuple entier en héri
erté ; mais cet enthousiasme même n’a de suites funestes que dans les pays où diverses causes ont détruit l’admiration mérit
84 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Le comte du Verger de Saint-Thomas »
itaire de la race dans cette persistance de la coutume du duel, en un pays où la crânerie, en toutes choses, est la poésie d
aime à se moquer de tout pouvoir établi, et qui fait de la France le pays de la terre le plus facilement anarchique. Tel ét
u’entre ses batailles à la frontière et ses échafauds dans le cœur du pays elle était trop occupée pour penser au duel d’hom
nomisait pas sa vie, on ne la gardait pas pour le service exclusif du pays , et même en face de l’ennemi les officiers et les
On se battait pour son honneur à soi ; pas pour autre chose ! Dans ce pays , qui en avait fini avec cet abus des ancêtres, — 
des ancêtres, — qui se vantait de n’avoir plus d’ancêtres, — dans ce pays qui voulait tuer l’histoire du passé avec l’histo
85 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Jacques Cœur et Charles VII »
r et Charles VII Pierre Clément. Jacques Cœur et Charles VII. [Le Pays , 2 mai 1853.] La littérature vraiment utile de ce
mal étreindre. L’idéal de ces sortes d’esprits est en Angleterre, le pays du Fait par excellence. Pour cette raison, sans n
prises plus profond et plus fin que l’histoire même. L’Angleterre, ce pays pratique avant tout, aime cette manière de concev
» Ce fut le temps des Retondeurs et des Écorcheurs, plus terribles au pays que l’Anglais même… En l’an 1000, on avait cru gé
Tel, de réalité, était Charles VII. En France, qui l’ignore ? dans ce pays moitié soldat et moitié femme, là où la gloire et
, en versant une part de son immense fortune dans les finances de son pays . Diplomate, ambassadeur auprès d’Eugène IV, il eu
86 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Histoire des Pyrénées »
l’Espagne, depuis les temps les plus reculés jusqu’à nos jours. [Le Pays , 13 octobre 1854.] À l’époque où nous voici parve
e peuples intermédiaires étranglés, écrasés entre les portes des deux pays , — on se demande, quand on la lit ou qu’on l’a lu
forces respectives et jeter dans la balance des intérêts de ces deux pays le poids de leurs atomes orageux ; si, enfin, tou
ité et de l’originalité instructive du sujet qu’il traite. L’amour du pays a pu passionner sa pensée. Mais ses idées sur les
ter comme vers le plexus solaire de l’Histoire, Il n’aurait été ni du pays de Comminges, ni du pays de Foix, ni du Bigorre,
solaire de l’Histoire, Il n’aurait été ni du pays de Comminges, ni du pays de Foix, ni du Bigorre, ni du Roussillon, ni de l
87 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Entretiens sur l’histoire, — Antiquité et Moyen Âge — Par M. J. Zeller. (Suite et fin.) »
Les déserts ou les steppes, les montagnes même qui avoisinent ce beau pays , et surtout le vaste plateau de l’Iran, y amènent
ombiner : tout, à la fin, s’harmonise et concorde, tout se coordonne. Pays et race, et forme sociale, et histoire, c’est tou
Grèce, après l’Égypte, vérifie entièrement cette manière de voir, le pays de la liberté comme celui des castes et du despot
s les uns au-dessus des autres. En arrivant par mer en vue de ce beau pays , on peut contempler en terrasses successives tout
entre l’Orient et l’Occident, entre l’Asie et l’Europe. « Tel est le pays que les premiers rameaux de la race de Japhet (in
n formant l’arête de la Péninsule, il s’épanouit davantage, couvre le pays de sa masse, ménage des vallées et des plateaux q
» Il y a beau jour que ces fonctions propres et spéciales aux divers pays dans leur originalité première sont épuisées. C’e
e de renouveler et de rajeunir, s’il se peut, les fonctions de chaque pays , de chaque peuple, de les répartir et de les appr
88 (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Discours prononcé à la distribution des prix du lycée d’orléans. » pp. 223-229
ut de même ; que, en dépit des exils forcés, il n’y ait un coin de ce pays de Loire où est une part de mon cœur, et qu’ainsi
i vous parlerai-je donc, mes chers compatriotes, si ce n’est de votre pays , si ce n’est de vous-mêmes ? Chaque province de F
us du tout d’être modérés : c’est l’amour du bien et c’est l’amour du pays . Nous avons, nous autres, cet avantage qu’il nous
bsolument entre vos mains. Je vous ai parlé de votre esprit, de votre pays et de votre héroïne. Soyez fidèles au premier, ai
89 (1861) La Fontaine et ses fables « Troisième partie — Chapitre I. De l’action »
rcher et s’occupe de ce qu’ils ont en tête, « même quand ils vont par pays , gravement, sans songer à rien. »153 Il s’inquièt
e, marque le lieu, écrit l’épitaphe avec le style et l’orthographe du pays . Un manant lui coupa le pied droit et la tête, L
ns, lia la patte du rat à la sienne. Ils allèrent tout d’abord par le pays pour dîner ; puis, s’étant approchés du bord du m
re : Mille l’ont déjà fait, mille pourraient le faire. Mourir pour le pays est un si digne sort, Qu’on briguerait en foule u
es plus pesantes il charge à son col. Ainsi s’en va prélassant par le pays , faisant bonne trogne parmi les parochiens voisin
poules égarées, il sourit du bout du nez ; il va se prélassant par le pays , faisant bonne trogne parmi les parochiens et voi
les fatigues des voyages, et vous ne savez ce que c’est que d’être en pays étranger. Le voyage est un arbre qui ne donne pou
uyant au logis, Fut assez fou pour entreprendre Un voyage au lointain pays . L’autre lui dit : « Qu’allez-vous faire ? Voulez
er avec eux. »182 Elle est fort excusable, puisqu’elle ne quitte son pays que par misère et pour suivre ses amis. Il fallai
tortue était à la tête légère, Qui, lasse de son trou, voulut voir le pays . Volontiers on fait cas d’une terre étrangère, Vo
t pour lui faire des plaintes d’un certain censeur qui tourmentait le pays et exerçait toutes sortes de tyrannies. » (Trop f
ma langue de sorte que je ne puisse rien dire qui ne soit utile à mon pays , et ne vous serve à bien gouverner la république.
ir pour certain qu’il y a des dieux qui leur feront justice… En notre pays et par toute l’Allemagne, ceci passe pour constan
y gagnez ? C’est que, tous tant que nous sommes dans notre misérable pays , nous avons fait serment de ne plus habiter avec
couragés de mettre au jour des malheureux, Et de peupler pour Rome un pays qu’elle opprime.     Quant à nos enfants déjà né
90 (1895) Histoire de la littérature française « Première partie. Le Moyen âge — Livre I. Littérature héroïque et chevaleresque — Chapitre II. Les romans bretons »
mêmes avaient été promener leur curiosité en telle province ou en tel pays , une incroyable diversité de récits réclamait tou
qui sont la matière de la poésie celtique, ce ne sont que voyages au pays des morts, étranges combats et plus étranges frat
ndes subsista, dûment consacré et baptisé au nom de Jésus-Christ : le pays des morts fut le purgatoire de saint Patrice ; ma
uvenirs de leur race : de notre Bretagne, du pays de Galles, des deux pays plutôt que de l’un des deux, ils venaient pins no
s sangliers magiques, se couchent dans des barques qui les portent au pays fatal où s’accomplira leur destinée de joie ou de
ntre eux. Mais le roi reprend sa femme, et Tristan s’en va errant aux pays lointains : les années passent, il aime encore, m
signifiant, partant absurde. Ne lui demandez pas ce que c’est que ces pays d’où l’on ne revient pas, ces ponts tranchants co
uence de la poésie des troubadours, la vie féodale s’égayait dans les pays du Nord, où l’idéal chevaleresque s’ébauchait dan
précise et révoltante forme le type du parfait chevalier, qui laisse pays et femme pour courir le monde, et par folle vaill
res et de nos conteurs a conquis le monde. L’Italie, l’Allemagne, les pays scandinaves, nous empruntèrent la matière de nos
91 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre II. Enfance et jeunesse de Jésus. Ses premières impressions. »
ante. La population de Galilée était fort mêlée, comme le nom même du pays  106 l’indiquait. Cette province comptait parmi se
Les conversions au judaïsme n’étaient point rares dans ces sortes de pays mixtes. Il est donc impossible de soulever ici au
t présenter cet aspect sec et pauvre qu’offrent les villages dans les pays sémitiques. Les maisons, à ce qu’il semble, ne di
is se déroulent le double sommet qui domine Mageddo, les montagnes du pays de Sichem avec leurs lieux saints de l’âge patria
temps appliqué aux chrétiens, et qui les désigne encore dans tous les pays musulmans. 101. Le recensement opéré par Quirin
92 (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Tourgueneff »
nflexible exactitude, les institutions et les mœurs politiques de son pays . En soi, des choses si opposées ne sauraient être
e caractère du témoignage de l’aristocratie russe sur la situation du pays qu’elle domine. » Aveu plus forcé que naïf, et qu
e la traduction de M. Charrière, le secret politique ou social de son pays  : Le voilà donc connu, ce secret plein d’horreur
e caractère de témoignage de l’aristocratie russe sur la situation du pays qu’elle domine », qui semble être toute la questi
ni le partisan de la Russie. Nous ne nous sommes jamais soucié de ce pays , fait avec le bric-à-brac de Pierre le Grand, cou
93 (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Swift »
s que de son sang, car on le paye avec son immortalité. Même dans son pays et dans sa langue, l’astre de Swift a déjà pâli e
ter Scott sur un écrivain encore tout à l’heure réputé grand dans son pays , nous ne craignons pas d’avancer qu’on ne lira pa
gnifique espèce, poussé sur les plates-bandes de l’Hypocrisie dans un pays où la Loi sociale est si forte, que l’Indépendanc
fants des pauvres d’Irlande d’être à charge à leurs parents ou à leur pays et pour les rendre utiles au public. » Or, cette
de l’état de malheurs et de misère dans lequel ils tenaient ce pauvre pays , mais c’est le détail avec lequel elle est travai
94 (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre I — Chapitre deuxième »
li marchis Montferrat ot la tieste cooupée. Et envoierent les gens du pays le chief à Johannis, et che li fu une des greigno
e définitif. Ces exemples prouvent que les langues tiennent au sol du pays par d’antique racines, et que, dès leurs premiers
ient qu’à l’accroissement de la puissance maritime de Venise, le seul pays qui profita de cette guerre, et qui garda jusqu’a
livres. L’esprit et la langue en sont si conformes au génie de notre pays , que la lecture en est encore facile après tant d
aisant, il rencontre un chevalier qui lui raconte des histoires de ce pays . Il en « est tout rejoui », ayant si longtemps ch
patrie elle-même. Je n’en veux donc pas à Froissart de n’être d’aucun pays notre chroniqueur était un grand politique sans l
et la guerre, et qui sent les contentements et les souffrances de son pays . J’ajoute qu’il est d’un grand intérêt de voir po
et les nourrit. George Chastelain appartenait à une famille noble du pays . Après des études hâtées, il visita les pays étra
t à une famille noble du pays. Après des études hâtées, il visita les pays étrangers, et se fit donner le nom d’Aventureux à
nchallant de toutes ses affaires, ce qui tournoit à grand playe à ses pays et subjects, etc… » Ces grands traits, dont le s
fautes que ne rachètent pas leurs bonnes intentions. Nous sommes d’un pays où les meilleures intentions ne sauvent pas un éc
II. Voici la traduction de ce passage : « Après s’être avancé dans le pays , il lui fallut revenir mais les Bulgares s’étaien
nt avec lui furent tués et le marquis eut la tête coupée. Les gens du pays envoyèrent la tête Joannis, et ce lui fut une des
ne vîmes que le ciel et l’eau, et chaque jour le vent nous éloigna du pays où nous étions né. Est par là vous fais-je voir q
95 (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. BRIZEUX (Les Ternaires, livre lyrique.) » pp. 256-275
rai peut-être, puis qu’il a perdue de vue et qui s’est mariée dans le pays . Lui, de loin, il y repense, il remonte par elle
elques traditions de lieu, prétendent être venus de la Corne d’or, du Pays de l’été, où fut plus tard Byzance. Au moins, le
raits immortels. M. Brizeux a dérobé une abeille à Moschus. Les trois pays devenus classiques de l’idylle sont la Suisse, la
les années qui suivirent la publication de Marie, visita beaucoup ce pays de force et de grâce, comme il l’appelle ; il le
oud chante aux brouillards d’Arvor, Je dirai : Levez-vous devant moi, pays d’or ! Et la rouge Sabine et l’Italie entière Ébl
n langue celtique que M. Brizeux a composées, et qu’on chante dans le pays , avaient été quelque peu falsifiées et remaniées 
e Farcy : Un soir, en nous parlant de Naples et de ses grèves, Beaux pays enchantés où se plaisaient tes rêves, Ta bouche e
96 (1876) Du patriotisme littéraire pp. 1-25
portait son souvenir et sa pensée sur les beautés naturelles de notre pays qu’il avait parcouru en tous sens, depuis Marseil
u’André Chénier a laissé dans l’ombre. Néanmoins, pour rendre à notre pays un hommage fort bien placé dans la solennité qui
rs. Parmi ces titres d’excellence que je viens revendiquer pour notre pays , saluons d’abord ce merveilleux instrument dont l
es trois siècles classiques. Phénomène qui ne s’est vu que dans notre pays  ! La Prose naissant en plein moyen âge et ne cess
er un dernier tableau, celui de la domination intellectuelle de notre pays à diverses époques. Béranger s’écriait un jour, d
e non plus sur Versailles mais sur Paris. Des délégations de tous les pays venaient trouver ce châtelain de Ferney, toujours
vième siècle français dont nous sommes les enfants et qui, dans notre pays , s’est attesté par de tels monuments de prose éle
97 (1902) La politique comparée de Montesquieu, Rousseau et Voltaire
traction de ses intérêts de caste ; il faut qu’il ne considère pas le pays comme une ferme à exploiter. Il faut qu’il soit v
re patriote et la seule manière d’être républicain. Rousseau aime son pays à lui, profondément, et il en est fier. Il s’inti
Genève » avec une emphase qui est touchante. Il aime les mœurs de son pays avec une candeur un peu enfantine, quoique un peu
contre un cabotin ; mais aussi, quelque peu au moins, d’un enfant du pays qui aime que son pays garde les mœurs et les usag
ais aussi, quelque peu au moins, d’un enfant du pays qui aime que son pays garde les mœurs et les usages qu’il lui a connus.
riote. Remarquez, de plus, que Rousseau aime les gens qui aiment leur pays . C’est un signe, et très important. Son meilleur
bjet qui nous occupe, c’est qu’il n’aime pas les gens qui aiment leur pays . Cela lui semble un fanatisme aussi condamnable e
nce. Tous les gens sensés conviennent que la Pologne sera toujours le pays le plus malheureux de l’Europe tant que l’anarchi
l est bien honteux et bien fou qu’une trentaine de blancs becs de mon pays aient l’impertinence de vous aller faire la guerr
eux choses : d’abord que Voltaire n’aime pas les gens qui aiment leur pays et qui résistent à la force ; ensuite qu’il voit
uple ; enfin parce que Rousseau écrit toujours les yeux fixés sur son pays , comme Montesquieu écrit toujours les yeux fixés
et que la Suisse, encore que républicaine, n’était pas précisément un pays de liberté au XVIIIe siècle. Voltaire s’en aperçu
s ne sont pas du tout hospitaliers.  » C’est le regard attaché sur ce pays de liberté et en croyant fermement que c’en était
lusieurs chefs de famille, qui ont élevé de grandes fortunes dans les pays étrangers, sont prêts à retourner dans leur patri
gnités. Les catholiques n’en ont ni à Londres, ni en plusieurs autres pays .  » Enfin il s’efforce, très loyalement, de trace
r. — Un exemple. Il n’y a pas de liberté, ni même de sécurité dans un pays où les juges sont nommés par le gouvernement Quan
est absolument indépendant de la puissance exécutive et c’est le seul pays d’Europe où il en soit ainsi. Le pouvoir exécutif
us. Voilà comment les mots se retournent au gré des sophismes ; et le pays a été gouverné pendant une douzaine d’années par
lus souvent, à permettre au gouvernement d’en appeler du parlement au pays , de poser la question de manière à faire condamne
ssolution qui permet au pouvoir exécutif d’en appeler du parlement au pays , non sur une question, mais par maintien ou élimi
bien surprenant.] La démocratie ne semble convenir qu’à un très petit pays  ; encore faut-il qu’il soit heureusement situé. T
r sans payer.  » On se demande pourquoi, si la discorde règne dans ce pays , il n’y aura point de guerres civiles. Mais — sur
ur sa sûreté. Pourquoi donc ne sont-elles pas suivies dans les autres pays  ?… Pourquoi les cocos réussissent ils aux Indes e
vus détruire, souvent sans sentir les causes de leur destruction. Les pays désolés par le despotisme ou par les avantages ex
e regarder comme les chefs des hommes plutôt que comme les maîtres du pays . Ceux d’aujourd’hui s’appellent plus habilement r
xacte de la constitution et de l’organisation sociale de ce singulier pays  : « Voici la manière dont ce gouvernement, unique
roit : « Le Bachelier : Çà, dites-moi, qui a fait les lois dans votre pays  ? — Le Sauvage : L’intérêt public. — Le Bachelier
r avoir le droit d’en manger une partie. Tout ce que j’ai vu dans mon pays et dans le vôtre m’apprend qu’il n’y a pas d’autr
37 ans plus tard, et alors il ne dissimule pas qui’il penche pour les pays pauvres : « … Dans tous les pays où le culte de.
dissimule pas qui’il penche pour les pays pauvres : « … Dans tous les pays où le culte de. Plutus l’emporte sur celui de Min
 ; mais enfin il n’a jamais eu l’occasion, n’ayant jamais habité un «  pays d’Etats », de s’expliquer là-dessus8. En résumé,
pouvoir judiciaire. La liberté politique, la liberté générale d’un pays dépend essentiellement de deux choses : le vote d
eux conditions nécessaires suffisantes. Je ne dis pas que dans un tel pays l’homme soit libre. Pour que l’homme soit libre i
u de lui que cet étranger malencontreux ne fût impuissant à ruiner le pays . Il refusa d’enregistrer l’édit de mai 1718 sur l
las, et il ne cesse de dire que c’est la population de Toulouse et du pays de Toulouse qui a imposé au Parlement de Toulouse
en leurs sources mêmes l’agriculture, le commerce et l’industrie d’un pays  ; car les pays protestants « devant être » et « é
s mêmes l’agriculture, le commerce et l’industrie d’un pays ; car les pays protestants « devant être » et « étant en effet »
attache jamais à l’un que ce ne soit aux dépens de l’autre. Quant aux pays catholiques, non seulement la culture des terres
on. Rien n’est plus vrai. On pourrait même ajouter qu’il faut dans un pays plus de gens qu’il n’en faut pour l’agriculture,
ation et l’exploration et la découverte et l’expansion, en un mot, du pays en dehors de soi. Tout cela est juste ; mais il y
poids mort sur la communauté et deviennent des parasites sociaux. Les pays protestants sont précisément un exemple de cette
permette, non la colonisation proprement dite, mais l’exploitation de pays étrangers par des hommes peu nombreux toujours ra
son utilité sociale. Il n’est pas nécessaire que toute la terre d’un pays soit un champ de betteraves, et quelques jardins
qu’ils aient rendu d’autres service, et particulièrement signalés, au pays . Je n’en veux nullement à un savant, s’il a cru q
ments ont, cependant, au moins cette tendance ; mais surtout ceux des pays où l’esprit catholique a longtemps dominé et où c
ne contesterez pas que tout citoyen doit se conformer aux lois de son pays . Or, il y a des punitions établies par les législ
pour religion « s’introduisant » une religion qui n’a encore dans le pays que peu d’adeptes ? Alors où est la limite ? Où e
 Le mal incurable est quand la dépopulation vient de longue main… Les pays désolés par le despotisme et par les avantages ex
ait parler pour elles serait regardé comme un imbécile… Dans quelques pays d’Europe la considération des droits des seigneur
la multiplicité des religions est un bien pour les religions, pour le pays et pour l’Etat ; — voit dans les Eglises des corp
cial au premier chef ; comme mettant, par lui-même, par son dogme, le pays en état de guerre civile permanente. Dans tout pa
par son dogme, le pays en état de guerre civile permanente. Dans tout pays où s’est introduit le catholicisme, la guerre civ
prince, ni d’autres prêtres que les magistrats. Alors mourir pour son pays c’est aller au martyre ; violer les lois c’est êt
er en morceaux le roi Agag. Le Pentateuque nous dit que dans le petit pays de Madian, qui est environ de neuf mille lieues c
ts de la ville de Haï ; qu’il immola au Seigneur trente et un rois du pays , tous soumis à l’anathème, et qu’ils furent pendu
se importante, oserai-je vous représenter qu’un juif, n’étant d’aucun pays que celui où il gagne de l’argent, peut aussi bie
onc pas douter que la nature humaine ne soit parvenue, dans plus d’un pays , à ce dernier degré d’horreur, et il faut bien qu
erres civiles et ébranler les fondements des Etats… Il n’y a point de pays où la religion de Calvin et de Luther ait paru sa
religieuses est celle-ci : il faut un roi pape ; il faut, dans chaque pays , un roi qui gouverne les prêtres comme il gouvern
me intérêt que lui. Leur autorité augmente par leur nombre… Le roi du pays fait d’abord un marché avec eux pour être mieux o
omination des officiers par les soldats. Il est probable que dans les pays démocratiques on emploiera d’abord le second moye
éments chez un autre… C’est donc une règle générale que dans tous les pays où la loi accorde aux hommes la faculté de répudi
vorce.  » On ne peut pas mieux raisonner. Je dirai même que, par tout pays , la répudiation étant pour les hommes un amusemen
er que parce que la vie commune est un supplice intolérable, par tout pays les femmes doivent avoir le droit de répudiation,
nces.On sait, du reste, que Voltaire, bienfaiteur une fois de plus du pays qu’il habitait, avait réussi à faire mettre « en
qu’il avait gagné la veille en deçà. Je sus par lui qu’il y a dans le pays autant de codes différents que de villes. La conv
arrêts serait au moins une bonne précaution. «  La France est le seul pays où les arrêts ne soient pas motivés. Les Parlemen
cela n’a fait que blanchir, et la torture est en singulier honneur au pays de France. On torture à Paris à l’eau et aux brod
eux mille lieues [Russie] , et s’il n’y a pas plus de crimes dans ces pays que parmi nous, c’est une preuve que la torture e
un privilège de certaines provinces. Elle n’est point admise dans les pays de droit romain, le ressort du Parlement de Toulo
Toulouse excepté. Elle n’est point admise complètement dans certains pays de droit coutumier, Bourbonnais, Berry, Maine, Po
ue la seule organisation collectiviste qu’on ait connue dans un grand pays est celle du Paraguay. Seule la Compagnie de Jésu
Compagnie de Jésus était organisée assez despotiquement pour mener un pays en régime collectiviste. L’organisation collectiv
t un trait et c’est une conséquence de la décadence générale. Dans un pays où il n’y a presque plus d’industrie ni de commer
98 (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre deuxième »
erveilleux à-propos les hommes naissent comme tout exprès, dans notre pays , pour accomplir certains progrès pressentis par l
ux qui sont les plus conformes à l’esprit humain et au génie de notre pays . § II. Prodigieux génie de Descartes, et de qu
découvrirent qu’au bout de deux ans, il se fixa en Hollande, comme le pays qui entreprenait le moins sur sa liberté, et dont
t-être parce qu’il n’a pas peur d’être pris au mot. Car, même dans ce pays de choix, ou il séjourna vingt-trois ans, il chan
vôtre, avec les différences qu’elle reçoit du caractère de chacun, du pays , du temps, mais la raison universelle, impersonne
ndre invincible celle où il se fixera. Cette croyance ne dépend ni du pays , ni du temps, ni des religions établies, ni de la
itude, c’est ce qu’aurait cru un païen, c’est ce que croirait en tous pays et en tout temps un homme doué de raison, capable
séquences. Supposez cet homme rebelle par impuissance à la foi de son pays , ou entraîné vers l’incrédulité absolue ; Descart
s jusqu’à ce qu’on ait formé sa croyance, il faut, pour le lieu et le pays où l’on vit, adopter une conduite provisoire, afi
pratique et l’ardeur de la communiquer, c’est le génie même de notre pays . Nous avons donné le plus bel exemple, dans le mo
de toutes ses pensées, qui professe la doctrine que la langue de son pays en doit être la servante, et qu’où elle fait défa
eptième siècle ont appris de Descartes à connaître le naturel de leur pays , ce naturel qui fait de l’esprit français l’image
ans la parfaite conformité des idées qu’elle exprime avec le génie du pays qui la parle ? Ce n’est pourtant pas toute la lan
99 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre VII. La littérature et les conditions économiques » pp. 157-190
uestion : Des rapports de la littérature et de l’état économique d’un pays , on est tout d’abord tenté de se dire : Qu’import
t-il une liaison perpétuelle entre l’état plus ou moins prospère d’un pays et les œuvres auxquelles ce pays donne naissance.
e l’état plus ou moins prospère d’un pays et les œuvres auxquelles ce pays donne naissance. L’époque est-elle riche et heure
ndustrie ; il administre avec une habileté prudente les ressources du pays . C’est aussi le moment où la cour et la ville, co
se dissout, ; menaçant d’entrainer la France dans sa décrépitude. Le pays , envahi, ravagé par les Anglais, souffre à la foi
gens de cette malheureuse époque. § 2. — Si le degré de prospérité du pays influence ainsi la marche de la langue et la litt
n bonheur eût été d’être un fondateur d’Etat. Il chercha longtemps un pays où il pût créer « une république d’hommes vertueu
t au milieu de bocages de myrtes, de cyprès et de sapins. » L’heureux pays , n’est-il pas vrai ! Comme il ferait bon y vivre
es. C’est lui qui a porté le drapeau et la langue de la France en des pays lointains, restés dès lors de petites Frances exo
se ne doit pas ses peintures les plus éclatantes de la nature dans le pays du soleil et des bengalis à un poète créole, à Le
vivants de l’Islande glacée et de l’Afrique brûlée. Or, dans tous ces pays , qu’on ne l’oublie pas, explorateurs et commerçan
ttérature qui pourra passer sous silence le développement matériel du pays , s’il veut rendre compte, comme il le doit, de l’
une législation internationale commence à se créer pour empêcher d’un pays à l’autre les fraudes de la contrefaçon. Il n’est
100 (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre I. Les origines. — Chapitre II. Les Normands. » pp. 72-164
pure. Ce n’était qu’une bande, et à ce titre, épousant les femmes du pays , il faisait entrer dans ses enfants la séve étran
courageux et par tous les malheureux désespérés qui vaguaient dans le pays conquis80, et à ce titre il recevait dans sa prop
s voleurs et ceux qui leur donnaient assistance, des gens de tous les pays accoururent. La sécurité, la bonne et « roide » j
et prêts à voyager à Constantinople, à Antioche, mais pour prendre le pays ou rapporter de l’argent ; politiques déliés, hab
e-bannières ; c’est une ligue en vue du danger. En effet, ils sont en pays ennemi et conquis, et il faut bien qu’ils se sout
ut l’argent, les biens, la terre97. » Par exemple, « tous les gens du pays bas avaient grand soin de paraître humbles devant
sir John Mandeville105, le plus ancien prosateur, le Villehardouin du pays  ; son livre n’est que la traduction d’une traduct
oëte a trouvé ici pour soutien le sentiment de la campagne qui, en ce pays , est profond et national. D’autres, plus imitateu
riques. Bien entendu, il s’agit ici de dauber sur les moines. En tout pays français ou qui imite la France, le plus visible
ans, puis ici les tueries de la guerre des Deux Roses ; dans les deux pays , l’indépendance féodale aboutit à la guerre civil
on, si ce n’est par le jugement légal de ses pairs et selon la loi du pays . » Ainsi protégés, ils se relèvent et ils agissen
t se représenter quand on veut comprendre comment s’est établie en ce pays la liberté politique. Peu à peu ils voient se rap
anc cœur la guerre au shérif et à la loi142. Si jamais un homme en un pays fut populaire, c’est celui-là. « C’est lui, dit u
nt chaque assaut, se donnent amicalement la main ; on s’assomme en ce pays , honorablement, sans rancune, ni fureur, ni honte
iste. Après tout, la seule garantie permanente et invincible, en tout pays et sous toute constitution, c’est ce discours int
y a sous Édouard Ier de grandes bandes de malfaiteurs qui courent le pays et combattent quand on veut les prendre ; il faut
t, rançonnant les gens jusque dans leurs maisons, comme si c’était en pays ennemi, et quelquefois venant devant les juges au
est régie par une meilleure loi, et, à cause de cela, le peuple de ce pays n’est point dans une telle pénurie ; les gens n’y
pelé en justice, sinon devant les juges ordinaires et selon la loi du pays , ni saisi dans ses possessions ou dans ses biens-
our un crime, si grand ou si énorme qu’il soit, sinon selon la loi du pays et devant les juges susdits… C’est pourquoi les g
oi du pays et devant les juges susdits… C’est pourquoi les gens de ce pays sont bien fournis d’or et d’argent et de toutes l
reuse, chacun selon son état. » Tout cela vient de la constitution du pays , et de la distribution de la terre. Tandis que da
faire un jury dans la forme ci-dessus mentionnée. Car il y a dans ce pays plusieurs yeomen qui peuvent dépenser plus de six
uples du Nord, toute triste et morale. On n’est point à l’aise en ces pays  ; il y faut lutter à toute heure contre le froid,
aume d’Angleterre par dessus les autres royaumes, que le peuple ni le pays ne s’en détruit point, ny ne brulent, ny ne démol
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