uel nous nous détachons du présent pour nous replacer d’abord dans le
passé
en général, puis dans une certaine région du pass
er d’abord dans le passé en général, puis dans une certaine région du
passé
: travail de tâtonnement, analogue à la mise au p
il apparaît comme une nébulosité qui se condenserait ; de virtuel il
passe
à l’état actuel ; et à mesure que ses contours se
se colore, il tend à imiter la perception. Mais il demeure attaché au
passé
par ses racines profondes, et si, une fois réalis
présent, les seconds, — on ne sait pourquoi, — en représentations du
passé
. Mais la vérité est que nous n’atteindrons jamais
tations du passé. Mais la vérité est que nous n’atteindrons jamais le
passé
si nous ne nous y plaçons pas d’emblée. Essentiel
é si nous ne nous y plaçons pas d’emblée. Essentiellement virtuel, le
passé
ne peut être saisi par nous comme passé que si no
. Essentiellement virtuel, le passé ne peut être saisi par nous comme
passé
que si nous suivons et adoptons le mouvement par
découvrir, dans un état réalisé et présent, la marque de son origine
passée
, pour distinguer le souvenir de la perception, et
iproque n’est pas vraie, et l’image pure et simple ne me reportera au
passé
que si c’est en effet dans le passé que je suis a
pure et simple ne me reportera au passé que si c’est en effet dans le
passé
que je suis allé la chercher, suivant ainsi le pr
st sans doute exact. Plus je fais effort pour me rappeler une douleur
passée
, plus je tends à l’éprouver réellement. Mais cela
n vertu de la loi du plus fort. Mais il y a bien autre chose entre le
passé
et le présent qu’une différence de degré. Mon pré
i, et, pour tout dire, ce qui me provoque à l’action, au lieu que mon
passé
est essentiellement impuissant. Appesantissons-no
chercherait vainement, en effet, à caractériser le souvenir d’un état
passé
si l’on ne commençait par définir la marque concr
t ? Le propre du temps est de s’écouler ; le temps déjà écoulé est le
passé
, et nous appelons présent l’instant où il s’écoul
n présent idéal, purement conçu, limite indivisible qui séparerait le
passé
de l’avenir. Mais le présent réel, concret, vécu,
t que ce que j’appelle « mon présent » empiète tout à la fois sur mon
passé
et sur mon avenir. Sur mon passé d’abord, car « l
ent » empiète tout à la fois sur mon passé et sur mon avenir. Sur mon
passé
d’abord, car « le moment où je parle est déjà loi
e que j’appelle « mon présent » soit tout à la fois une perception du
passé
immédiat et une détermination de l’avenir immédia
on du passé immédiat et une détermination de l’avenir immédiat. Or le
passé
immédiat, en tant que perçu, est, comme nous verr
nt me paraît être chose absolument déterminée, et qui tranche sur mon
passé
. Placé entre la matière qui influe sur lui et la
térialisant ; mais à ce moment précis il cessera d’être souvenir pour
passer
à l’état de chose présente, actuellement vécue ;
nt à l’opération par laquelle je l’ai évoqué, virtuel, du fond de mon
passé
. C’est justement parce que je l’aurai rendu actif
avaient conférée implicitement ainsi à la sensation naissante. Si le
passé
, en effet, qui par hypothèse n’agit plus, peut su
on action imminente. Mon présent est donc bien sensori-moteur. De mon
passé
, cela seul devient image, et par conséquent sensa
titude, en un mot se rendre utile ; mais, dès qu’il devient image, le
passé
quitte l’état de souvenir pur et se confond avec
e souvenir pur. L’image est un état présent, et ne peut participer du
passé
que par le souvenir dont elle est sortie. Le souv
s antécédents immédiats de la décision et sur tous ceux des souvenirs
passés
qui peuvent s’organiser utilement avec eux ; le r
son véritable rôle : il n’y aura pas plus de raison pour dire que le
passé
, une fois perçu, s’efface, qu’il n’y en a pour su
andis que la ligne CI ne contient que ce qui a été déjà perçu. Or, le
passé
n’a plus d’intérêt pour nous ; il a épuisé son ac
oivent avoir les périodes actuel lement inaperçues de notre existence
passée
. Mais cette distinction, toute relative à l’utili
ainsi en réalités présentes, au contraire nos souvenirs, en tant que
passés
, sont autant de poids morts que nous traînons ave
toutes nos décisions, est bien la synthèse actuelle de tous nos états
passés
. Sous cette forme condensée, notre vie psychologi
s’y transporte ainsi d’un seul bond, toute la partie intermédiaire du
passé
échappe à ses prises. Les mêmes raisons qui font
la connexion est moins étroite, et la détermination du présent par le
passé
, laissant une large place à la contingence, n’a p
de l’inconscient une obscurité artificielle. Notre vie psychologique
passée
, tout entière, conditionne notre état présent, sa
re aussi elle se révèle dans notre caractère, quoique aucun des états
passés
ne se manifeste dans le caractère explicitement.
unies, ces deux conditions assurent à chacun des états psychologiques
passés
une existence réelle, quoique inconsciente. Mais
soit dans le corps, le corps dans l’air qui le baigne, etc. ; mais le
passé
, une fois accompli, s’il se conserve, où est-il ?
phénomène de sa conservation. Bien plus : admettons un instant que le
passé
se survive à l’état de souvenir emmagasiné dans l
tinuité d’existence que vous refusez à la conscience, et faire de son
passé
une réalité qui se survit et se prolonge dans son
états du monde matériel cette survivance indépendante et intégrale du
passé
que vous refusiez aux états psychologiques. Cette
ue vous refusiez aux états psychologiques. Cette survivance en soi du
passé
s’impose donc sous une forme ou sous une autre, e
forme des coupes instantanées que nous y pratiquons. Mais comment le
passé
, qui, par hypothèse, a cessé d’être, pourrait-il
le ? — Nous répondons que la question est précisément de savoir si le
passé
a cessé d’exister, ou s’il a simplement cessé d’ê
ésent, si vous entendez par là cette limite indivisible qui sépare le
passé
de l’avenir. Lorsque nous pensons ce présent comm
est pas encore ; et quand nous le pensons comme existant, il est déjà
passé
. Que si, au contraire, vous considérez le présent
cience, on peut dire que ce présent consiste en grande partie dans le
passé
immédiat. Dans la fraction de seconde que dure la
perception est déjà mémoire. Nous ne percevons, pratiquement, que le
passé
, le présent pur étant l’insaisissable progrès du
uement, que le passé, le présent pur étant l’insaisissable progrès du
passé
rongeant l’avenir. La conscience éclaire donc de
ce éclaire donc de sa lueur, à tout moment, cette partie immédiate du
passé
qui, penchée sur l’avenir, travaille à le réalise
andre un peu de sa lumière sur ceux de nos états plus reculés dans le
passé
qui s’organiseraient utilement avec notre état pr
niseraient utilement avec notre état présent, c’est-à-dire avec notre
passé
immédiat ; le reste demeure obscur. C’est dans ce
dans l’ombre. Notre répugnance à admettre la survivance intégrale du
passé
tient donc à l’orientation même de notre vie psyc
appropriées. Habitude plutôt que mémoire, elle joue notre expérience
passée
, mais n’en évoque pas l’image. L’autre est la mém
r conséquent lui marquant sa date, se mouvant bien réellement dans le
passé
définitif, et non pas, comme la première, dans un
ps, avec ses mécanismes qui symbolisent l’effort accumulé des actions
passées
, la mémoire qui imagine et qui répète planait, su
dans le vide. Mais si nous ne percevons jamais autre chose que notre
passé
immédiat, si notre conscience du présent est déjà
partie toujours présente, ou plutôt celle qui vient à tout moment de
passer
. Image lui-même, ce corps ne peut emmagasiner les
quoi l’entreprise est chimérique de vouloir localiser les perceptions
passées
, ou même présentes, dans le cerveau : elles ne so
é des souvenirs accumulés dans ma mémoire, la base AB, assise dans le
passé
, demeure immobile, tandis que le sommet S, qui fi
donc une mémoire quasi instantanée à laquelle la véritable mémoire du
passé
sert de base. Comme elles ne constituent pas deux
ctions se prêtent un mutuel appui. D’un côté, en effet, la mémoire du
passé
présente aux mécanismes sensori-moteurs tous les
if. Mais celui-là n’est guère mieux adapté à l’action qui vit dans le
passé
pour le plaisir d’y vivre, et chez qui les souven
llement, avec les mêmes gestes, d’un bout à l’autre 83. Mais si notre
passé
nous demeure presque tout entier caché parce qu’i
gard, à tout moment, la multitude infinie des détails de son histoire
passée
. Et celui, au contraire, qui répudierait cette mé
, des genres ainsi esquissés mécaniquement par l’habitude, nous avons
passé
, par un effort de réflexion accompli sur cette op
ologique qui s’en agrège d’autres au fur et à mesure que ces derniers
passent
à côté de lui. Tel est le point de vue de l’assoc
rception présente agit en vertu de sa similitude avec les perceptions
passées
, et il y a là aussi une association par contiguït
maintenant, d’un seul bond, à l’autre extrémité de notre vie mentale.
Passons
, selon notre méthode, de l’existence psychologiqu
achée de l’action, tiendrait ainsi sous son regard la totalité de son
passé
, n’aurait aucune raison pour se fixer sur une par
son passé, n’aurait aucune raison pour se fixer sur une partie de ce
passé
plutôt que sur une autre. En un sens, tous ses so
; et d’autre part cette mémoire elle-même, avec la totalité de notre
passé
, exerce une poussée en avant pour insérer dans l’
schéma. Ce sont là, disions-nous, autant de répétitions de notre vie
passée
tout entière. Mais chacune de ces coupes est plus
mmet ; et, de plus, chacune de ces représentations complètes de notre
passé
n’amène à la lumière de la conscience que ce qui
pondent les formes variées de l’association par ressemblance. Tout se
passe
donc comme si nos souvenirs étaient répétés un no
ini de fois dans ces mille et mille réductions possibles de notre vie
passée
. Ils prennent une forme plus banale quand la mémo
nches déterminées, et le mode de division ne sera pas le même si l’on
passe
d’un exemplaire à un autre, parce que chacun d’eu
eproduire purement et simplement les images consécutives de notre vie
passée
. Il est impossible d’entrer ici dans une étude ap
ate notre mémoire. Le processus de localisation d’un souvenir dans le
passé
, par exemple, ne consiste pas du tout, comme on l
ère, il la fera converger vers des actions où vous trouverez, avec le
passé
qui leur sert de matière, la forme imprévue que l
out et dont les extrémités se rapprochent sans doute quand le courant
passe
, voilà tout ce qu’on voit. Et voilà peut-être tou
on présente. Relâchez cette tension ou rompez cet équilibre : tout se
passera
comme si l’attention se détachait de la vie. Le r
qu’on revit jusque dans le moindre détail quelques instants de sa vie
passée
. L’illusion est parfois si complète qu’à tout mom
naissance, le souvenir illusoire n’est jamais localisé en un point du
passé
; il habite un passé indéterminé, le passé en gén
r illusoire n’est jamais localisé en un point du passé ; il habite un
passé
indéterminé, le passé en général. Ici, au contrai
is localisé en un point du passé ; il habite un passé indéterminé, le
passé
en général. Ici, au contraire, les sujets rapport
plètement l’actuel ; il ne sait dire au juste si c’est du présent, du
passé
ou même de l’avenir ; il se décidera pour le pass
est du présent, du passé ou même de l’avenir ; il se décidera pour le
passé
quand on lui aura suggéré cette idée par les ques
affirmation très nette d’une perception présente et d’une perception
passée
qui aurait été identique. N’oublions pas que beau
’accordent à décrire le phénomène comme un recommencement bien net du
passé
, comme un phénomène double qui serait perception
ire au recommencement intégral d’une ou de Plusieurs minutes de notre
passé
, avec la totalité de leur contenu représentatif,
u cours de la perception ou un peu avant, et rejetée aussitôt dans le
passé
. Pour rendre compte de cette image, on a supposé
de répétition intérieure ». — La psychologie cherche aujourd’hui à se
passer
de ces schémas anatomiques ; l’hypothèse d’une du
uer tout à la fois pourquoi l’une des deux images est rejetée dans le
passé
et pourquoi l’illusion est continue. Si l’on nous
i l’illusion est continue. Si l’on nous donne l’image rejetée dans le
passé
pour antérieure à l’image localisée dans le prése
l’illusion se comprend mieux, mais le rejet de l’une d’elles dans le
passé
appelle plus impérieusement encore une explicatio
tre perception du présent et nous faire croire à un recommencement du
passé
? Telle est l’idée émise par M. E. Bernard-Leroy
naissance du présent se fait le plus souvent sans aucune évocation du
passé
. Nous avions d’ailleurs montré nous-même que la «
el dans sa perception, ne sait trop s’il a affaire à du présent, à du
passé
, ou même à de l’avenir. M. Léon. Kindberg a repri
ment, des événements personnels et des situations tirées du fond d’un
passé
nébuleux 51 » Enfin, dans un travail approfondi q
i elle aboutit à nous faire prendre le présent pour une répétition du
passé
. Un simple relâchement de l’effort de synthèse ré
uloir, détachez-vous de la vie, désintéressez-vous : par là même vous
passez
du moi de la veille au moi des rêves, moins tendu
eption évanouie, et ce serait le souvenir. Mais, pour que la chose se
passât
ainsi, il faudrait que le cours de notre existenc
tout relatif à notre interprétation, diverse et changeante, de notre
passé
? Selon le point de vue où je me place, selon le
ent de la vie psychologique est continu. L’après-midi que je viens de
passer
à la campagne avec des amis s’est décomposé en dé
illissement même, en deux jets symétriques, dont l’un retombe vers le
passé
tandis que l’autre s’élance vers l’avenir. Ce der
nte un état fort et du souvenir ravivé un état faible, qui veut qu’on
passe
de cette perception à ce souvenir par voie de dim
nez, mais jamais l’état faible ne devient le souvenir, rejeté dans le
passé
, de l’état fort. Le souvenir est donc autre chose
iseur derrière l’hallucination provoquée, que nous localisons dans le
passé
la cause de ce que nous éprouvons. La sensation,
lle porte effectivement, puisque le souvenir doit nous représenter le
passé
sans l’altérer. Ce sera donc sur la quantité. Mai
sion de l’image ? Non, évidemment, car s’il ajoutait quelque chose au
passé
, il serait infidèle, et s’il en retranchait quelq
les mêmes centres, mettaient en jeu les mêmes mécanismes ? Mais nous
passons
outre, plutôt que de consentir à une distinction
e, car l’instant présent, toujours en marche, limite fuyante entre le
passé
immédiat qui n’est déjà plus et l’avenir immédiat
, quand il accomplira sa fonction normale, il nous représentera notre
passé
avec la marque du passé ; aperçu au moment où il
fonction normale, il nous représentera notre passé avec la marque du
passé
; aperçu au moment où il se forme, c’est avec la
e du passé ; aperçu au moment où il se forme, c’est avec la marque du
passé
, constitutive de son essence, qu’il apparaît. Que
ue du passé, constitutive de son essence, qu’il apparaît. Quel est ce
passé
? Il n’a pas de date et ne saurait en avoir ; c’e
l est ce passé ? Il n’a pas de date et ne saurait en avoir ; c’est du
passé
en général, ce ne peut être aucun passé en partic
e saurait en avoir ; c’est du passé en général, ce ne peut être aucun
passé
en particulier. À la rigueur, s’il consistait sim
uit. C’est, dans le moment actuel, un souvenir de ce moment. C’est du
passé
quant à la forme et du présent quant à la matière
du second : si l’un est, à n’en pas douter, un recommencement de mon
passé
, comment l’instant à venir ne le serait-il pas ég
es propres mouvements, à ses pensées, à ses actions 56. Les choses se
passent
comme si l’on se dédoublait, sans pourtant qu’on
le singulier état d’âme d’une personne qui croit savoir ce qui va se
passer
, tout en se sentant incapable de le prédire. « Il
évoqué est un souvenir suspendu en l’air, sans point d’appui dans le
passé
. Il ne correspond à aucune expérience antérieure.
u’on ne conçoit pas le souvenir autrement que comme une répétition du
passé
, qu’on n’admet pas qu’une représentation puisse p
é, qu’on n’admet pas qu’une représentation puisse porter la marque du
passé
indépendamment de ce qu’elle représente, enfin qu
’il reproduit. Mais on dit quelque chose d’approchant ; on parle d’un
passé
que nul intervalle ne séparerait du présent : « J
se produire en moi une sorte de déclenchement qui a supprimé tout le
passé
entre cette minute d’autrefois et la minute où j’
ompagne la perception présente, soit par l’évocation d’une perception
passée
que la perception présente semble répéter. Or, la
a perception ; mais il ne pourrait pas être rapporté à une expérience
passée
, parce que chacun de nous sait bien qu’on ne vit
le dans des cas extraordinaires. D’une manière générale, en droit, le
passé
ne revient à la conscience que dans la mesure où
leur propre fin, comme si nous étions de purs esprits, occupés à voir
passer
des idées et des images. La perception présente a
e les circonstances qui ont précédé, accompagné et suivi la situation
passée
jettent quelque lumière sur la situation actuelle
récise d’une certaine démarche à faire. C’est ainsi que les choses se
passent
probablement chez la plupart des animaux. Mais pl
fait plus corps avec la vie réelle. Cherchant, parmi nos expériences
passées
, celle qui lui ressemble le plus, c’est au rêve q
conscients comme pressant contre la conscience — celle-ci ne laissant
passer
, en principe, que ce qui peut concourir à l’actio
de la rectification, le souvenir. — L’image actuelle paraît sensation
passée
. — Le souvenir, comme la perception extérieure, e
mémoire. — Nous sommes tentés de prendre la connaissance de nos états
passés
pour un acte simple et spirituel. VI. Mécanisme d
térieur, l’autre postérieur. — Circonstances qui la rejettent dans le
passé
. — Circonstances qui la projettent dans l’avenir.
oyages apparents de l’image pour se situer plus ou moins loin dans le
passé
ou l’avenir. — Elle se situe par intercalation et
viduelles. — En ce cas, elles ne peuvent se situer nulle part dans le
passé
, ni dans le présent, ni dans l’avenir. — Cas où e
sont promptement exclues de leur place apparente dans le présent, le
passé
ou l’avenir. — Dans les deux cas, la répression c
re comme simple représentation et pur fantôme, tantôt comme événement
passé
ou futur, c’est-à-dire comme souvenir ou prévisio
, vif et prolongé ; de cette façon, il en verra mieux la nature. J’ai
passé
trois heures, il y a un mois, sur le port d’Osten
t, et en vertu de la correction, l’image présente me paraît sensation
passée
; c’est là proprement le souvenir. — Sans doute,
et dernier stade dans la série des réductions par lesquelles l’image
passe
pour arriver à paraître telle qu’elle est effecti
l’hallucination proprement dite et dans le rêve, mais comme sensation
passée
et située à une distance plus ou moins grande du
stitue est prise non pour une image actuelle, mais pour une sensation
passée
, et qu’ainsi elle paraît autre qu’elle n’est. Il
raît autre qu’elle n’est. Il est une connaissance, en ce que, dans le
passé
et justement à l’endroit convenable, il se rencon
us voyons de simples images actuelles être prises pour des sensations
passées
, mais, par un mécanisme aussi beau, correspondre
rdre. C’est ici le cas, puisque nous lui devons notre connaissance du
passé
et, par suite, nos prévisions de l’avenir. Cette
onnu, il se dit que dans le souvenir il y a deux termes, la sensation
passée
et la connaissance que nous en avons. S’il examin
et nu, dépourvu de tout caractère, sauf son rapport avec la sensation
passée
qui est son objet. Partant il est disposé à consi
consiste en cela seulement qu’il nous met en communication avec notre
passé
. — Mais si cet acte lui paraît spirituel et pur,
de mémoire, c’est l’image présente qu’a laissée en nous une sensation
passée
, image qui se trouve affectée d’un recul apparent
a deux faces. D’un côté, comme c’est en nous et présentement qu’il se
passe
, il est notre acte présent ; de l’autre côté, com
c’est seulement en apparence qu’il est chose extérieure ou événement
passé
. Tant qu’on n’a pas fait cette remarque, on le dé
comme un tonnerre ; je sursaute, c’est un train de chemin de fer qui
passe
; j’étais sans m’en douter à dix pas de la voie.
térieur, plus voisin des événements ultérieurs, le premier contigu au
passé
, le second contigu à l’avenir. Il en est d’un sim
t une note au piano, je me rappelle la note précédente, les choses se
passent
comme lorsque, considérant la journée d’aujourd’h
ésent dans leur rapport avec l’extrémité postérieure de l’image ou du
passé
. Le bout postérieur du passé coïncide avec le bou
l’extrémité postérieure de l’image ou du passé. Le bout postérieur du
passé
coïncide avec le bout antérieur du présent ; donc
a sensation actuelle. — Considérons maintenant les deux extrémités du
passé
dans leur rapport avec l’extrémité antérieure du
Le bout antérieur du présent coïncide avec l’extrémité postérieure du
passé
; donc ici la contradiction, partant la répulsion
. Mais il est à la plus grande distance possible du bout antérieur du
passé
; donc ici la contradiction, partant la répulsion
j’ai déjà vu cet homme. Au même instant, cette figure recule dans le
passé
et y flotte vaguement sans se fixer encore nulle
érieure, ses divers glissements en avant, en arrière, sur la ligne du
passé
; chacune des phrases prononcées mentalement a ét
eur des sensations présentes. À l’instant, au lieu de glisser vers le
passé
, elle glisse vers l’avenir. Tel est le cas lorsqu
me par lequel notre vue s’étend au-delà du présent, pour atteindre le
passé
et l’avenir. VII Il nous reste à considérer
ent de paraître sensation actuelle, mais encore de paraître sensation
passée
ou future. À ce moment, nous la déclarons simple
r, tel paysage, tels personnages, tels incidents, et, à mesure qu’ils
passent
devant l’œil intérieur, nous savons qu’ils sont i
les ont effacées20 ; l’image qu’alors je situais à tel endroit de mon
passé
a perdu les détails qui la situaient. Maintenant
, « fugace comme les hallucinations hypnagogiques. Quelque chose vous
passe
devant les yeux ; c’est alors qu’il faut se jeter
on plus comme des objets extérieurs ou comme des événements futurs et
passés
, mais comme des événements doués à tort de cette
mémoire comme le regard d’un œil intérieur appliqué sur un événement
passé
. Les métaphores y aident ; en effet, les psycholo
nts, le premier, dans lequel elle paraît objet extérieur ou événement
passé
, rideau de peupliers ou sensation visuelle antéri
ation ou négation par laquelle il est exclu du dehors, du futur et du
passé
. Nous pouvons maintenant saisir, par une vue d’en
les deux possèdent et de ce qui manque à chacun d’eux. Les Chants du
Passé
6, du comte de Gramont, sont un de ces livres qui
r nom mélancolique, et qui devraient l’illustrer. Tout y est effet du
passé
, tout, jusqu’au langage, jusqu’à la forme, qui es
t plus triste à mesure qu’il est plus résigné, oui ! cette chimère du
passé
, des réalités la plus terriblement réelle, cette
signalé déjà ; mais il faut insister et marquer le trait… Il y a deux
passés
dans ces Chants du Passé : le passé d’une forme é
t insister et marquer le trait… Il y a deux passés dans ces Chants du
Passé
: le passé d’une forme épuisée, retrempée stérile
et marquer le trait… Il y a deux passés dans ces Chants du Passé : le
passé
d’une forme épuisée, retrempée stérilement, hélas
mais il y en a un autre, plus intime et plus fécond que celui-là : le
passé
vécu par le poète. Gramont n’a point écrit ses so
qui, au lieu de guérir, s’envenime. Est-ce qu’on serait le chantre du
passé
, si on oubliait ? L’auteur des Chants du Passé es
n serait le chantre du passé, si on oubliait ? L’auteur des Chants du
Passé
est de cette époque qui a pesé sur nos jeunesses,
t d’un système, mais qui a aussi une valeur absolue, un mérite qui ne
passera
pas, c’est-à-dire la vérité presque maladive d’un
fière et pure de la fidélité du souvenir, nous dit dans ses Chants du
Passé
tous les veuvages de sa jeunesse : Je comptais r
lace d’autres d’une inspiration moins élevée, mais qui sont encore du
passé
pour lui. Seulement, autant, quand il reste le po
’une époque trop admirée et que le progrès serait d’oublier. Alors il
passe
dans la manière du poète un phénomène d’expressio
e vingt ans d’en réverbérer les rayons, le noble auteur des Chants du
Passé
(nous l’avons déjà dit) revient, vers la fin de s
que Dieu ait permise aux poètes ! Évidemment, l’auteur des Chants du
Passé
a compris qu’il devait se détourner de ses admira
, et qui sait ? pour y planer peut-être un jour ! 5. Les Chants du
Passé
(Pays, 20 juillet 1854). 6. Giraud.
ualité et l’idéalité ; comment le présent se distingue du futur et du
passé
. Est-il vrai que la représentation du temps soit
a part de la contradiction logique dans l’opposition du présent et du
passé
. II. Rapports du temps et de l’espace. L’ordre da
; de là la perception d’un rapport de succession. Il faut donc que le
passé
reste en partie présent, — présent par l’idée dan
apparent, d’un certain nombre de fractions de seconde, ayant déjà un
passé
. Tel est du moins le seul élément temporel que la
éterons à notre tour que cette complète séparation du présent avec le
passé
est une fiction mathématique. Le présent mathémat
fiction mathématique. Le présent mathématique est une limite entre le
passé
qui s’en va et l’avenir qui vient ; or, nous ne p
e que vous avez l’habitude de trancher le temps continu en parties de
passé
, présent et futur, et cela dans un but pratique ;
t qui rend possible la représentation de la durée même. Les images du
passé
qui restent dans la mémoire présente n’apparaisse
s approfondir la nature. II. — Le souvenir est le germe de l’idée de
passé
, l’attente est le germe de l’idée de futur, comme
ue dans chacun des trois états de conscience répondant au présent, au
passé
, à l’avenir. Dans la conscience du présent, nous
itution de l’image intense à l’objet. Nous ne regrettons plus l’objet
passé
, nous en jouissons encore, par la vivacité de son
omme distinct et de l’avenir comme distinct. Pareillement, du côté du
passé
, nous avons vu que l’image-souvenir a un caractèr
hose qu’on n’a pas encore dans sa bouche. Quand il s’agit d’une peine
passée
, il y a un sentiment de délivrance particulier, q
ition à la réalité. Mais, sauf ces cas de regret ou de délivrance, le
passé
n’offre pas le même intérêt que l’avenir et nous
isse plus contemplatifs, plus purement spectateurs. Le regret même du
passé
est au fond le désir que le passé redevienne futu
ment spectateurs. Le regret même du passé est au fond le désir que le
passé
redevienne futur. C’est du côté de l’avenir que n
té de l’avenir que notre activité est vraiment tournée, tandis que le
passé
est surtout un objet de vision passive. Aussi y a
e. Aussi y a-t-il encore une différence de sentiment entre l’image du
passé
et l’image anticipée de l’avenir. Cette différenc
différence est un des éléments qui servent à nous faire distinguer le
passé
de l’avenir. La distinction devient de plus en pl
présentations se groupent en séries, car alors nous avons, du côté du
passé
, une série d’intensités et de clartés décroissant
sous le rapport intellectuel, il est la projection dans le futur d’un
passé
déjà connu. On peut dire que, si le temps est une
nalyses abstraites, disent : Tout état de conscience, même l’image du
passé
ou de l’avenir, étant effectivement actuel, doit
ns-nous à distinguer de l’actuel quelque autre chose sous les noms de
passé
ou d’avenir ? — Mais l’animal qui se représente s
: voilà le futur. Il la laisse échapper et ne la tient plus, voilà le
passé
; il la ressaisit et la dévore, voilà le présent.
considérer l’appétition 126. De plus, au lieu de s’occuper d’abord du
passé
, il faut montrer la genèse du sentiment de l’aven
dans ce cadre représentatif, c’est l’appétit. Le passage perpétuel du
passé
au présent et du présent à l’avenir, à travers l’
apparaît-il comme un rapport de succession entre des représentations
passées
et des représentations présentes ? M. James recon
Aussitôt cette première connaissance faite, il pourrait concevoir le
passé
, et il subirait effectivement, grâce à la représe
onc bien par la tendance à l’avenir, non pas seulement par l’image du
passé
, que nous concevons d’abord le temps. Retournons-
ous concevons d’abord le temps. Retournons-nous maintenant du côté du
passé
. Quand nous reconnaissons un objet en le revoyant
ement de la série des objets de perception et forme la perspective du
passé
. Quant à l’ordre dans lequel les souvenirs se dis
image de la gravure au troisième degré d’intensité : c’est le côté du
passé
; d’autre part, du côté du futur, image intense d
ans mémoire proprement dite, en vivant dans un présent continuel sans
passé
et sans avenir127. C’est donc avec raison que nou
tur, c’est ce qui est devant l’animal et qu’il cherche à prendre ; le
passé
, c’est ce qui est derrière et qu’il ne voit plus
niche est maintenant derrière lui et qu’il ne la voit plus ; voilà le
passé
. » En somme, pour Guyau, la succession est « un a
s composée d’une suite de tableaux dans l’espace. L’animal revoit son
passé
sous la forme d’une série de scènes avec décors,
éalité de l’actualité présente, de l’idéalité future et de l’idéalité
passée
. Une théorie analogue à celle de Guyau est adopté
idus, qui varient à la fois en intensité et en distinction quand nous
passons
de l’un à l’autre129. Selon James Ward, ce sont c
rolongement, par l’appétit, vers l’avenir, et par la mémoire, vers le
passé
. Depuis que les pages précédentes ont été écrites
, ce qui revient à dire qu’on le soustrait à la durée. Le futur et le
passé
y coexistent avec le présent ; c’est donc de l’es
’est donc de l’espace. — Nous répliquerons que le souvenir présent du
passé
et la prévision présente de l’avenir, en nous per
ber dans l’espace. Car, d’abord, nous ne concevons pas le présent, le
passé
et le futur comme coexistants, mais toujours comm
sauf le fait de la succession même, conséquemment la transition entre
passé
, présent et futur. Nous n’avons pas fait pour cel
ns plutôt : c’est perdre tout sentiment de la durée, toute mémoire du
passé
comme distinct du présent, toute anticipation de
naissance, pour la classification des phénomènes présents, à venir et
passés
. Nous naissons sous la fascination de la durée, d
nt vos muscles qui se tendent et se relâchent, ce sont des images qui
passent
devant votre esprit, des mots et des phrases qui
pas plus que cette même idée du temps ne vous renseigne sur ce qui se
passe
dans Sirius ou Aldébaran. Vous serez obligé d’en
où elles sont situées et en relation réciproque. Les phénomènes ne se
passent
dans le temps que pour un observateur du dehors q
res d’adaptation se produisent : adaptation à l’avenir, adaptation au
passé
. Chez les êtres qui n’ont point l’idée du temps,
e direction vers l’avenir prévu, anticipé, actualisé. L’adaptation au
passé
, — par exemple l’imitation du passé par un être q
icipé, actualisé. L’adaptation au passé, — par exemple l’imitation du
passé
par un être qui le conçoit, — suppose aussi l’idé
it, — suppose aussi l’idée du temps avec son influence directrice. Le
passé
n’agit plus seulement par ses résidus bruts et in
ais par ce résidu conscient et intelligent qui est l’idée présente du
passé
. L’évolution est donc modifiée par l’idée même du
actuelle de la douleur comme en succession par rapport à une douleur
passée
. Plongez-le à chaque instant dans le fleuve du Lé
git par vision machinale des choses dans l’espace sans distinction de
passé
et de présent. Nous pouvons nous en faire une idé
le temps mathématique, vous tracez une ligne par l’imagination ; vous
passez
du temps dans l’espace. Il n’y a là aucune intuit
emps. Le temps étant un passé-présent-futur, comment peut-il, dans le
passé
et le futur, être un objet d’intuition ? Comment
jet d’intuition ? Comment l’esprit aurait-il la vision, même pure, du
passé
et de l’avenir ? Qu’on se figure en Dieu une intu
notre expérience actuelle de l’état présent avec tendance actuelle à
passer
à un autre état. Le temps est un objet partiellem
on est réflexe, choisis si l’action est volontaire. Tout doit donc se
passer
comme si une mémoire indépendante ramassait des i
de dispositifs moteurs seulement, qu’il peut emmagasiner l’action du
passé
. D’où résulterait que les images passées propreme
l peut emmagasiner l’action du passé. D’où résulterait que les images
passées
proprement dites se conservent autrement, et que
ous devons, par conséquent, formuler cette première hypothèse : I. Le
passé
se survit sous deux formes distinctes : 1º dans d
par conséquent ordinaire de la mémoire, l’utilisation de l’expérience
passée
pour l’action présente, la reconnaissance enfin,
ntôt elle impliquera un travail de l’esprit, qui ira chercher dans le
passé
, pour les diriger sur le présent, les représentat
l’inconscient et montré en quoi consiste, au fond, la distinction du
passé
et du présent. Mais, dès maintenant nous pouvons
vons parler du corps comme d’une limite mouvante entre l’avenir et le
passé
, comme d’une pointe mobile que notre passé pousse
vante entre l’avenir et le passé, comme d’une pointe mobile que notre
passé
pousserait incessamment dans notre avenir. Tandis
s le temps qui s’écoule, il est toujours situé au point précis où mon
passé
vient expirer dans une action. Et, par conséquent
mes cérébraux terminent à tout moment la série de mes représentations
passées
, étant le dernier prolongement que ces représenta
ec le réel, c’est-à-dire avec l’action. Coupez cette attache, l’image
passée
n’est peut-être pas détruite, mais vous lui enlev
e la mémoire. De là notre troisième et dernière proposition : III. On
passe
, par degrés insensibles, des souvenirs disposés l
çon a été apprise, et je me représente les phases par lesquelles j’ai
passé
tour à tour. Chacune des lectures successives me
aucune marque sur elle qui trahisse ses origines et la classe dans le
passé
; elle fait partie de mon présent au même titre q
précédé la leçon sue et récitée, la leçon une fois sue peut aussi se
passer
d’elles. En poussant jusqu’au bout cette distinct
re-pensée d’utilité ou d’application pratique, elle emmagasinerait le
passé
par le seul effet d’une nécessité naturelle. Par
remontons, pour y chercher une certaine image, la pente de notre vie
passée
. Mais toute perception se prolonge en action nais
ismes au moment où ils entrent en jeu, et cette conscience de tout un
passé
d’efforts emmagasiné dans le présent est bien enc
sise dans le présent et ne regardant que l’avenir. Elle n’a retenu du
passé
que les mouvements intelligemment coordonnés qui
nés qui en représentent l’effort accumulé ; elle retrouve ces efforts
passés
, non pas dans des images-souvenirs qui les rappel
uels s’accomplissent. À vrai dire, elle ne nous représente plus notre
passé
, elle le joue ; et si eue mérite encore le nom de
e ; mais cette reconnaissance implique-t-elle l’évocation d’une image
passée
et le rapprochement de cette image avec la percep
N’allons pas trop loin ! chez l’animal lui-même, de vagues images du
passé
débordent peut-être la perception présente ; on c
bordent peut-être la perception présente ; on concevrait même que son
passé
tout entier fût virtuellement dessiné dans sa con
sé tout entier fût virtuellement dessiné dans sa conscience ; mais ce
passé
ne l’intéresse pas assez pour le détacher du prés
sa reconnaissance doit être plutôt vécue que pensée. Pour évoquer le
passé
sous forme d’image, il faut pouvoir s’abstraire d
L’homme seul est peut-être capable d’un effort de ce genre. Encore le
passé
où nous remontons ainsi est-il glissant, toujours
dra de plus en plus impersonnel, de plus en plus étranger à notre vie
passée
. La répétition n’a donc nullement pour effet de c
s y adaptons. Ces mouvements, en se répétant, se créent un mécanisme,
passent
à l’état d’habitude, et déterminent chez nous des
essus de perception et d’adaptation qui aboutit à l’enregistrement du
passé
sous forme d’habitudes motrices, la conscience, c
me nous verrons, retient l’image des situations par lesquelles elle a
passé
tour à tour, et les aligne dans l’ordre où elles
nerveux à la situation présente, n’écartait toutes celles des images
passées
qui ne peuvent se coordonner à la perception actu
d’ordinaire à la seule impulsion initiale de la volonté. Mais que se
passe-t
-il pendant que nous les construisons ? Quand nous
fira provisoirement. Disons donc, pour résumer ce qui précède, que le
passé
paraît bien s’emmagasiner, comme nous l’avions pr
ndraient conscients par un véritable miracle, et nous ramèneraient au
passé
par un processus mystérieux. Quelques-uns, il est
ais d’autre part, en tant qu’images, ils reproduisent des perceptions
passées
. Or l’acte concret par lequel nous ressaisissons
rceptions passées. Or l’acte concret par lequel nous ressaisissons le
passé
dans le présent est la reconnaissance. C’est donc
ent, sans avoir la perception distincte des objets devant lesquels je
passe
. Or, entre ces deux conditions extrêmes, l’une où
entre l’impression actuelle et le mouvement concomitant pour y faire
passer
ses images. D’ordinaire, pour remonter le cours d
faire passer ses images. D’ordinaire, pour remonter le cours de notre
passé
et découvrir l’image-souvenir connue, localisée,
ci nous pousserait vers l’avenir ; il faut que nous reculions dans le
passé
. En ce sens, le mouvement écarterait plutôt l’ima
ain côté, il contribue à la préparer. Car si l’ensemble de nos images
passées
nous demeure présent, encore faut-il que la repré
sent la reconnaissance par images. En principe, le présent déplace le
passé
. Mais d’autre part, justement parce que la suppre
bien la condition primordiale de la reconnaissance. Mais nous devons
passer
maintenant de la reconnaissance automatique, qui
s perceptives centrifuges nous inclinerait à penser que les choses se
passent
régulièrement ainsi, et qu’à côté du processus af
fférentes du travail intellectuel. D’après la première, les choses se
passent
mécaniquement, et par une série tout accidentelle
esprit et son objet, c’est un circuit si bien fermé, qu’on ne saurait
passer
à des états de concentration supérieure sans crée
t localisés, et dont la série dessinerait le cours de notre existence
passée
, constituent, réunis, la dernière et la plus larg
de la mémoire acquiert une plus haute importance pratique. Les images
passées
, reproduites telles quelles avec tous leurs détai
st enfin en pousser plus ou moins loin l’interprétation : bref, c’est
passer
par tous les degrés de l’attention et exercer plu
elle chaque fois l’attention du corps sur un nouveau détail qui avait
passé
inaperçu ; elle fait qu’il divise et qu’il classe
pour la prononcer avec l’accent juste. Il s’en faut que les choses se
passent
aussi simplement. Je puis saisir une mélodie, en
st donc sur le « schème moteur » que pourrait porter la lésion. Qu’on
passe
en revue les cas, assez rares d’ailleurs, de surd
Nous abordons la seconde partie de cette étude : des mouvements nous
passons
aux souvenirs. La reconnaissance attentive, disio
ux, et attendant au passage les impressions sonores : ces impressions
passeront
sans être reconnues. Où est en effet la commune m
n intégrale des autres. En fait, ce n’est pas ainsi que les choses se
passent
. Tantôt c’est la totalité des souvenirs qui dispa
ésentations déterminées qui se sont effacés de la mémoire. Nous avons
passé
en revue un grand nombre de ces faits, et il nous
bolirait. Mais interrogeons notre conscience. Demandons-lui ce qui se
passe
quand nous écoutons la parole d’autrui avec l’idé
ns que c’est là une traduction, infiniment abrégée, de ce qui peut se
passer
en réalité. Les diverses aphasies sensorielles pr
ns psychiques et psychophysiques, montrer par quel progrès continu le
passé
tend à reconquérir son influence perdue en s’actu
té, p. 73). 12. Ne serait-ce pas quelque chose du même genre qui se
passe
dans cette affection que les auteurs allemands on
le premier qui ait étudié systématiquement l’aphasie sensorielle, se
passait
d’un centre de concepts. (Der aphasische Symptome
corps conserve des habitudes motrices capables de jouer à nouveau le
passé
; il peut reprendre des attitudes où le passé s’i
s de jouer à nouveau le passé ; il peut reprendre des attitudes où le
passé
s’insérera ; ou bien encore, par la répétition de
a répétition consciente de l’univers matériel qu’on a posé d’abord. —
Passerai
-je à l’idéalisme ? Je ne me donnerai alors que de
oire ? Elle a pour fonction première d’évoquer toutes les perceptions
passées
analogues à une perception présente, de nous rapp
tte conclusion. Mais si l’on réunissait tous les états de conscience,
passés
, présents et possibles, de tous les êtres conscie
alisme. Pourquoi échoue-t-il, comme nous le disions tout à l’heure, à
passer
de l’ordre qui se manifeste dans la perception à
idéalisme, et pour la même raison. L’idéalisme, disions-nous, ne peut
passer
de l’ordre qui se manifeste dans la perception à
imiter des corps distincts dans le milieu qui nous environne. Tout se
passera
comme si nous laissions filtrer l’action réelle d
au point où une conscience individuelle, prolongeant et conservant le
passé
dans un présent qui s’en enrichit, se soustrait a
it, se soustrait ainsi à la loi même de la nécessité, qui veut que le
passé
se succède sans cesse à lui-même dans un présent
c’est ce que nous ne pouvions établir par des faits, puisque tout se
passera
dans notre hypothèse comme si la perception résul
risées. Or, dans les amnésies où toute une période de notre existence
passée
, par exemple, est brusquement et radicalement arr
ivre dans toutes ses évolutions le mouvement progressif par lequel le
passé
et le présent arrivent au contact l’un de l’autre
re un état actuel plus faible que nous chercherions à rejeter dans le
passé
après avoir pris conscience de sa faiblesse : com
comment d’ailleurs, si nous n’avions pas déjà la représentation d’un
passé
précédemment vécu, pourrions-nous y reléguer les
la mémoire ne consiste pas du tout dans une régression du présent au
passé
, mais au contraire dans un progrès du passé au pr
régression du présent au passé, mais au contraire dans un progrès du
passé
au présent. C’est dans le passé que nous nous pla
mais au contraire dans un progrès du passé au présent. C’est dans le
passé
que nous nous plaçons d’emblée. Nous partons d’un
lus faible, dont on ne peut dire ni pourquoi nous la rejetons dans le
passé
, ni comment nous en retrouvons la date, ni de que
moteur ; — notre présent est avant tout l’état de notre corps. Notre
passé
est au contraire ce qui n’agit plus, mais pourrai
. Entre le plan de l’action, — le plan où notre corps a contracté son
passé
en habitudes motrices, — et le plan de la mémoire
ire dans son intégralité, un cercle assez large pour que ce détail du
passé
y figure. Ces plans ne sont pas donnés, d’ailleur
précédé et surtout ce qui a suivi, afin de profiter de son expérience
passée
. De toutes les associations qu’on pourrait imagin
sa ressemblance avec les situations antérieures. Mais à mesure qu’on
passe
des mouvements aux images, et des images plus pau
plan de notre mémoire, l’image extrême, la pointe mouvante que notre
passé
pousse à tout moment dans notre avenir, nous conf
Toute perception occupe une certaine épaisseur de durée, prolonge le
passé
dans le présent, et participe par là de la mémoir
ndépendants (d’où une indication pour subdiviser l’étendue), et qu’on
passe
par degrés insensibles de l’affection à la percep
le mouvement concret, capable, comme la conscience, de prolonger son
passé
dans son présent, capable, en se répétant, d’enge
riences déjà anciennes, cette conscience retient de mieux en mieux le
passé
pour l’organiser avec le présent dans une décisio
une multiplicité aussi grande qu’on voudra des moments de la matière,
passera
d’autant plus facilement à travers les mailles de
ement être abrégées. Ces mots dont on peut dire que « toute notre vie
passée
s’y renferme et se lève avec eux devant nous131 »
à notre usage, nous représenter des fragments considérables de notre
passé
, ou des vues d’ensemble sur notre avenir, par des
re comme image sonore, nullement sur l’image tactile. Le même fait se
passe
pour la parole extérieure, et c’est là entre les
états ; nous la suivons sans la connaître, esclaves aveugles de notre
passé
. Psychologue, je veux connaître cette habitude ;
rue sans nous refuser le sol où nos pieds s’appuient, les maisons qui
passent
sous notre regard, le but que notre œil aperçoit
on esprit comme le signe infaillible de l’extériorité ? Les choses se
passent
ainsi pour les sensations de la vue et du toucher
s’explique par des raisons analogues. L’homme passionné ou préoccupé
passe
facilement du monologue intérieur au monologue au
, ou encore : l’idée que notre état présent reproduit un de nos états
passés
. La reconnaissance, en effet, est un jugement, et
e est l’affirmation du temps ; — non pas du temps, dira-t-on, mais du
passé
seulement ; — du passé, en effet, c’est-à-dire du
temps ; — non pas du temps, dira-t-on, mais du passé seulement ; — du
passé
, en effet, c’est-à-dire du temps, du temps réel,
s les objets de l’expérience sont renfermés dans l’étendue et dans le
passé
; à proprement parler, il n’y a pas d’expérience
te, la mémoire avant l’oubli. Le contenu de l’espace et le contenu du
passé
sont les deux objets sur lesquels s’exerce l’acti
formes ou dans toutes les deux à la fois ; seulement, il distingue le
passé
immédiat du passé lointain ; il appelle le premie
tes les deux à la fois ; seulement, il distingue le passé immédiat du
passé
lointain ; il appelle le premier présent, le seco
ntain ; il appelle le premier présent, le second seul est pour lui le
passé
. Et, tandis que l’affirmation du passé est toujou
le second seul est pour lui le passé. Et, tandis que l’affirmation du
passé
est toujours explicite dans le jugement de reconn
itude ou produits de nos facultés d’innovation. Ces deux distinctions
passent
de la réalité objective dans la pensée, la premiè
x nouveaux groupes qui ne coïncident pas avec les deux premiers : mon
passé
et le présent. Tantôt l’esprit nie le moi en aper
en leur attribuant la forme de l’étendue ; — tantôt il recule dans le
passé
les phénomènes qui viennent de lui apparaître ; i
i apparaître ; ils sont présents, c’est-à-dire récents, immédiatement
passés
; mais il les nie du présent, il les reconnaît, c
du présent, il les reconnaît, c’est-à-dire qu’il les déclare anciens,
passés
depuis un certain temps ; — d’autres fois, il les
n temps ; — d’autres fois, il les déclare en même temps extérieurs et
passés
: « j’ai vu cela jadis », telle est la formule sy
’ont pas les caractères qui motivent la perception externe, et que le
passé
, étant minime, homogène quant à son contenu, limi
, en quelque sorte, négligeable ; alors il est, en effet, négligé, il
passe
inaperçu, il se confond avec sa limite, à laquell
nd avec sa limite, à laquelle il donne un contenu et une réalité ; le
passé
immédiat devient le présent empirique, le présent
t, un seul, ou tout au plus quelques événements simultanés. Les états
passés
qui, n’ayant pas encore été remplacés par d’autre
présent ; ce que je ne me refuse pas et que je ne recule pas dans le
passé
, c’est moi-même, en mon état actuel. Ni la durée
rent et elles s’obscurcissent en même temps : faute de situer dans le
passé
un de nos états, il est souvent aliéné sans réser
souvent aliéné sans réserve ; le moi présent peut s’ignorer ; le moi
passé
n’est jamais dissimulé à l’entendement, à moins q
i passé n’est jamais dissimulé à l’entendement, à moins que l’idée du
passé
, elle aussi, ne fasse défaut. C’est ce que les re
rons, ressortir clairement. D’une part, il est constant que l’idée du
passé
, — du moins cette idée du passé dont la reconnais
e part, il est constant que l’idée du passé, — du moins cette idée du
passé
dont la reconnaissance est l’affirmation159, — en
ce est l’affirmation159, — entraîne fatalement l’idée du moi. Un état
passé
et oublié qui revient à la conscience, s’il est r
n externe fait des phénomènes du non-moi, les uns sont situés dans le
passé
immédiat, les autres reproduits après un temps d’
ire quelque chose d’extérieur ; jadis, c’est donc un phénomène de mon
passé
; jadis entraîne je ; tandis qu’à un point de vue
même faiblement, à ces états du moi, rien ne les retenant au moi, ils
passent
facilement au non-moi : le poète croit entendre l
ères ; de là une synthèse naturelle, une association, entre l’idée du
passé
et l’idée du moi ; le moi implicite n’était assoc
l’être dont la manière d’être se reproduit, dont le présent répète le
passé
: à l’idée positive de la succession se joint une
de la répétition ou de l’habitude. Le moi est ce qui s’écoule, ce qui
passe
ou est passe, mais qui, une fois passé, souvent,
ion ou de l’habitude. Le moi est ce qui s’écoule, ce qui passe ou est
passe
, mais qui, une fois passé, souvent, redevient pré
oi est ce qui s’écoule, ce qui passe ou est passe, mais qui, une fois
passé
, souvent, redevient présent. Voilà comment la rec
ient présent. Voilà comment la reconnaissance, affirmation directe du
passé
, affirmation indirecte du moi, se trouve faire l’
ot a son histoire en nous ; son acquisition est un événement de notre
passé
; mais ce n’est pas là ce qui nous intéresse on l
ude négative. Comme fait psychique, ayant une date dans mon existence
passée
, le mot est sans valeur ; il ne vaut à mes yeux q
comme élément d’un fait psychique nouveau, en cours d’exécution ; son
passé
, ce par quoi il est explicitement mien, m’est ind
une parole extérieure répétée est nôtre, à titre d’événement de notre
passé
, en même temps qu’elle est extérieure. Ce n’est d
; l’idée seule m’intéresse : elle seule est reconnue, située dans le
passé
; l’expression silencieuse qui revient avec elle
econnaissance ; mais il n’en profite pas : l’affirmation du moi et du
passé
porte sur l’idée seule. X. Conséquence : pourq
ttention de la plupart des psychologues ; faute d’être reconnue, elle
passe
inaperçue ; elle est comme ces personnes actives
rcher à étendre cette habitude de reconnaître aux faits immédiatement
passés
, avant qu’ils aient subi les premières atteintes
dées, où s’amassent nos impressions et nos jugements. Toute notre vie
passée
s’y renferme et se lève avec eux devant nous. » (
c’est-à-dire si le spectateur succède à l’acteur, si l’on observe le
passé
au lieu du présent. L’observation de mémoire corr
prière écrite]. Je vais faire comme tu dis. »] 159. L’autre idée du
passé
, l’idée du passé qui n’est pas le mien, est l’ext
Je vais faire comme tu dis. »] 159. L’autre idée du passé, l’idée du
passé
qui n’est pas le mien, est l’extension ultérieure
sé qui n’est pas le mien, est l’extension ultérieure de l’idée de mon
passé
. Peu d’idées, ce me semble, sont plus difficiles
n continue », p. 113 plus loin : « le moi est ce qui s’écoule, ce qui
passe
ou est passé, mais qui, une fois passé, souvent,
p. 113 plus loin : « le moi est ce qui s’écoule, ce qui passe ou est
passé
, mais qui, une fois passé, souvent, redevient pré
oi est ce qui s’écoule, ce qui passe ou est passé, mais qui, une fois
passé
, souvent, redevient présent ». Sur le concept de
qui coule et le passage ne présupposant pas des états par lesquels on
passe
: la chose et l’état ne sont que des instantanés
mémoire personnelle, extérieure à ce qu’elle retient, distincte d’un
passé
dont elle assurerait la conservation ; c’est une
nt perçue, sans laquelle nous n’aurions aucune idée du temps. Comment
passons
-nous de ce temps intérieur au temps des choses ?
mpersonnel et universel, s’il existe, a beau se prolonger sans fin du
passé
à l’avenir : il est tout d’une pièce ; les partie
lent ; nous divisons le déroulé, mais non pas le déroulement. Comment
passons
-nous d’abord du déroulement au déroulé, de la dur
construire l’idée de temps mesurable. Il faudrait alors que sa vie se
passât
à la contemplation d’un mouvement extérieur se pr
acte indivisible. Maintenant, de la simultanéité de deux flux nous ne
passerions
jamais à celle de deux instants si nous restions
entendue n’est constatable entre moments de deux flux que si les flux
passent
« au même endroit ». Il est très vrai aussi que l
lu, qu’il y a seulement des rapports entre dimensions, et que tout se
passerait
de même dans un univers rapetissé à volonté si le
r parti la théorie de la Relativité. Nous voyons que, si notre esprit
passe
ici avec tant de facilité d’une petite distance à
instants, note des simultanéités, mais reste sans prise sur ce qui se
passe
dans les intervalles. Elle peut accroître indéfin
ps extérieur et mathématique pourrait devenir infinie, tous les états
passés
, présents et à venir de l’univers pourraient se t
raient ce qu’ils sont. Il est vrai qu’au moment précis où l’on aurait
passé
du déroulement au déroulé, il aurait fallu doter
es pourra encore devenir infinie, et d’un univers qui se déroule nous
passerons
encore à un univers déroulé, pourvu que nous soit
nous les posséderons ensemble ; mais d’un univers plat nous aurons dû
passer
à un univers volumineux. On comprend donc facilem
tendance à en vider le contenu dans un espace à quatre dimensions où
passé
, présent et avenir seraient juxtaposés ou superpo
qu’elle a parcouru pour l’obtenir. De la durée intérieure elle avait
passé
à un certain mouvement indivisé qui y était encor
ement, et qui est le trait d’union du mouvement avec la durée, elle a
passé
à la trajectoire du mouvement, qui est pur espace
ui est pur espace ; divisant la trajectoire en parties égales, elle a
passé
des points de division de cette trajectoire aux p
est toujours en voie d’écoulement ; nous ne saisissons de lui que le
passé
et le présent, lequel est déjà du passé ; l’aveni
s ne saisissons de lui que le passé et le présent, lequel est déjà du
passé
; l’avenir paraît fermé à notre connaissance, jus
de même le Temps tout entier : l’acte par lequel nous introduisons le
passé
et le présent dans l’espace y étale, sans nous co
ence, au fur et à mesure que nous les atteignons. Oui, c’est nous qui
passons
quand nous disons que le temps passe ; c’est le m
tteignons. Oui, c’est nous qui passons quand nous disons que le temps
passe
; c’est le mouvement en avant de notre vision qui
e seulement : l’acte, une fois commencé, par lequel nous déroulons le
passé
et abolissons ainsi la succession réelle nous ent
nception doit surgir de ce que nous n’avons aucun moyen de limiter au
passé
notre représentation spatiale du temps écoulé, il
la partie de l’univers qui est mathématiquement liée au présent et au
passé
— c’est-à-dire le déroulement futur du monde inor
plein midi, un peu plus élevée que le côté des cuisines. Du salon on
passait
dans la chambre conjugale, où couchait M. de Guér
fants, dont il était tout à la fois le père et la mère, pourraient se
passer
de lui ; son vrai séjour était au cimetière d’And
s genoux sur la pierre de sa femme. VII Le salon dans lequel il
passait
la soirée avec ses enfants, et quelquefois avec s
lointain et de gaieté que dans le reste de la demeure ; la famille y
passait
une partie du jour. Il y avait des livres sur la
être le fond des pensées de ces quatre ou cinq solitaires, riches de
passé
, dénués d’avenir ; condamnés à languir dans ce pe
Cayla : voilà l’éducation de mademoiselle de Guérin, éducation toute
passée
d’abord par l’âme du père, comme l’eau suspecte f
’aurait pas été plus sûre d’être obéie ; la jeune fille s’arrêtait et
passait
aux pages non interdites. Mais cette éducation, d
mécomptes dans la vie ! « Cet événement et tous ceux du jour se sont
passés
à la cuisine ; c’est là que je fais demeure toute
-je, maman m’aurait aimée davantage. Grâce à Dieu, cet enfantillage a
passé
, et je n’envie d’autre beauté que celle de l’âme.
matin ? Qui sait ? « La face du monde change si promptement ! « J’ai
passé
ma soirée à la cuisine… Walter Scott a été néglig
u le vide ; mais le temps m’a manqué pour m’asseoir. Je n’ai fait que
passer
dans ma chambrette depuis samedi ; à présent seul
tes sont si jolies ! ce sont les fleurs de cheminée. « Vraiment il se
passe
de charmantes choses sur la cendre, et, quand je
ruption de la vie. « Voici papa. » Le 7 décembre. « La soirée s’est
passée
hier à causer de Gaillac, des uns, des autres, de
oles. Je n’ai guère ouvert d’autre livre aujourd’hui ; le temps s’est
passé
à tout autres choses qu’à la lecture, de ces chos
re toute la journée ; mais il me faut faire autre chose, et le devoir
passe
avant le plaisir. J’appelle plaisir la lecture, q
rtant de sa coquille, s’il avait une âme. « Un pauvre aujourd’hui est
passé
, puis un tout petit enfant. — Est-ce la peine d’e
es c’en sera fait, nous commencerons l’an prochain. Oh ! que le temps
passe
vite ! Hélas ! hélas ! ne dirait-on pas que je le
heures sont sorties de cette vieille pendule, ce cher meuble qui a vu
passer
tant de nous sans s’en aller jamais, comme une so
ui se sent mourir sans avoir aimé ! XXIII Mais continuons. Noël
passe
, le jour de l’an renouvelle tout, excepté le cœur
l marche, finit ; voilà le mardi gras, avec ses grelots de folie, qui
passe
aussi en chantant. Voyez la jeune et sainte solit
voir dans ma chambre. Je n’en suis pas sortie ; tout mon temps s’est
passé
à coudre un peu, à lire, puis à réfléchir. « La b
sur la porte, se passant fort bien de soleil. Je puis donc bien m’en
passer
. « C’est qu’il faut quelque chose d’agréable aujo
ès un nouvel autel dans une église. Chacun va le voir et se promet de
passer
de douces heures et une longue vie devant ce foye
semble. » Le 8 mars. « J’ai fait cette nuit un grand songe. L’Océan
passait
sous nos fenêtres. Je le voyais, j’entendais ses
lors nous aurons même âge, car le brave homme a ses quatre-vingts ans
passés
. » XXVII Le 12 mars. « C’était pour moi u
qui siffle dans le vallon. C’est l’expression la plus gaie qui puisse
passer
sur les lèvres de l’homme. Ce sifflement marque u
assurer que la frayeur ne lui avait pas ôté la voix. « Un bouvier qui
passe
dans le chemin des Cordes chante aussi, menant sa
u’elle n’ennuie jamais. Voyez. Le 1er avril. « Voilà donc un mois de
passé
, moitié triste, moitié beau, comme à peu près tou
Ce triste anniversaire est consacré au deuil et à la prière. Je l’ai
passé
devant Dieu en regrets et en espérances ; tout en
ci à toute heure pour écrire, lire ou prier. J’y mets aussi ce qui se
passe
dans l’âme et dans la maison, et de la sorte nous
ans la maison, et de la sorte nous retrouverons jour par jour tout le
passé
. « Pour moi ce n’est rien, ce qui passe, et je ne
uverons jour par jour tout le passé. « Pour moi ce n’est rien, ce qui
passe
, et je ne l’écrirais pas ; mais je me dis : — Mau
mais nous l’en sortirons dès que le temps donné aux convenances sera
passé
. « De mon côté, il me tarde ; je m’ennuie de ma s
s ennuie, dites-lui qu’il vous ennuie. » Le 23 avril. « Je viens de
passer
la nuit à t’écrire. Le jour a remplacé la chandel
ller au lit. Oh ! si papa le savait ! » Le 24 avril. « Comme elle a
passé
vite, cette nuit passée à t’écrire ! l’aurore a p
pa le savait ! » Le 24 avril. « Comme elle a passé vite, cette nuit
passée
à t’écrire ! l’aurore a paru que je me croyais à
e me croyais à minuit ; il était trois heures pourtant, et j’avais vu
passer
bien des étoiles, car de ma table je vois le ciel
endre à devenir sage, d’une sagesse chrétienne. » Le 30 juin. « Je
passai
la journée d’hier à Cahuzac, et quelques heures s
ses meubles dérangés comme quand on déloge ; je vis son lit vide ; je
passai
partout où elle avait passé, et je me souvins de
and on déloge ; je vis son lit vide ; je passai partout où elle avait
passé
, et je me souvins de ces lignes de Bossuet : “Dan
passé, et je me souvins de ces lignes de Bossuet : “Dans un moment on
passera
où j’étais, et l’on ne m’y trouvera plus. Voilà s
est matière, la matière est dans le présent, et, s’il est vrai que le
passé
y laisse des traces, ce ne sont des traces de pas
l est vrai que le passé y laisse des traces, ce ne sont des traces de
passé
que pour une conscience qui les aperçoit et qui i
a lumière de ce qu’elle se remémore : la conscience, elle, retient ce
passé
, l’enroule sur lui-même au fur et à mesure que le
la mort, et, à supposer qu’elle en soit réellement distincte, tout se
passe
comme si elle y était liée inséparablement. Votre
argit pas. Arrivons au temps. Vous prétendez que l’esprit embrasse le
passé
, tandis que le corps est confiné dans un présent
un présent qui recommence sans cesse. Mais nous ne nous rappelons le
passé
que parce que notre corps en conserve la trace en
a vérité est que si nous pouvions, à travers le crâne, voir ce qui se
passe
dans le cerveau qui travaille, si nous disposions
e ou de mouvement se crée dans l’univers, et que, si les choses ne se
passaient
pas mécaniquement comme on vient de le dire, si u
rvations faites sur des phénomènes physiques ; elle exprime ce qui se
passe
dans un domaine où personne n’a jamais soutenu qu
ivalent du mental, qu’on pourrait lire dans un cerveau tout ce qui se
passe
dans la conscience correspondante. Un vêtement es
que s’est dit le savant ; et il s’en serait tenu là s’il avait pu se
passer
de philosophie. Mais on ne se passe pas de philos
serait tenu là s’il avait pu se passer de philosophie. Mais on ne se
passe
pas de philosophie ; et en attendant que les phil
n plus meilleure. Donnez-la pour ce qu’elle est, et n’allez pas faire
passer
pour un résultat de la science, pour une théorie
e qu’ils font, celui-là saurait sans doute quelque chose de ce qui se
passe
dans l’esprit, mais il n’en saurait que peu de ch
et parfaite aussi notre psychologie, nous pourrions deviner ce qui se
passe
dans le cerveau pour un état d’âme déterminé ; ma
ns de près notre pensée pour la saisir toute vivante et pour la faire
passer
, vivante encore, dans l’âme d’autrui. Les mots au
evons nous adresser, ainsi que nous le faisions prévoir. Mais comment
passer
en revue les états normaux et pathologiques dont
gistrés automatiquement par l’écorce cérébrale. Mais voyons ce qui se
passe
dans ces maladies. Là où la lésion cérébrale est
déposé dans la matière cérébrale altérée ou détruite ? Les choses se
passent
bien plutôt comme si le cerveau servait à rappele
be du mot, les deux premières ont été articulées déjà ; elles sont du
passé
par rapport à celle-là, qui devrait alors s’appel
el je l’ai émise, est décomposable en parties, et ces parties sont du
passé
par rapport à la dernière d’entre elles, qui sera
beau faire, vous ne pourrez tracer une ligne de démarcation entre le
passé
et le présent, ni par conséquent, entre la mémoir
précédente, et mon « présent » se fût dilaté encore davantage dans le
passé
. Poussons ce raisonnement jusqu’au bout : supposo
art coupée par des points. Et je crois par conséquent aussi que notre
passé
tout entier est là, subconscient — je veux dire p
de en avant ; elle ne se retourne en arrière que dans la mesure où le
passé
peut l’aider à éclairer et à préparer l’avenir. V
erveau dans l’opération de la mémoire : il ne sert pas à conserver le
passé
, mais à le masquer d’abord, puis à en laisser tra
de l’esprit ne peut pas être un effet de la vie du corps, que tout se
passe
au contraire comme si le corps était simplement u
veau se borne à traduire en mouvements une petite partie de ce qui se
passe
dans la conscience, alors la survivance devient s
stinguons sans peine la sensation présente du souvenir des sensations
passées
ou de la prévision des sensations futures ; mais
ntitatif ? 2° Pouvons-nous réduire à une même mesure des faits qui se
passent
dans des mondes différents ? III La premièr
nement un certain degré d’arbitraire. Les psychologues auraient pu se
passer
de cette définition ; les physiciens, les astrono
pour que l’horloge sidérale marque la même heure quand la même étoile
passe
au méridien. En d’autres termes, c’est le jour si
tulat ? Je m’explique ; je suppose qu’en un certain point du monde se
passe
le phénomène α, amenant pour conséquence au bout
ps l’effet α′. En un autre point du monde très éloigné du premier, se
passe
le phénomène β, qui amène comme conséquence l’eff
ent, j’aurais dû en parler d’abord. Deux phénomènes psychologiques se
passent
dans deux consciences différentes ; quand je dis
t-ce que je veux dire ? Quand je dis qu’un phénomène physique, qui se
passe
en dehors de toute conscience est antérieur ou po
en un sens, elle serait limitée en un autre, puisqu’elle n’aurait du
passé
qu’un souvenir imparfait ; et elle n’en pourrait
r elle. Et cependant quand nous parlons du temps, pour tout ce qui se
passe
en dehors de nous, n’adoptons-nous pas inconsciem
r tous les phénomènes physiques dans un même cadre. Mais cela ne peut
passer
pour une définition de la simultanéité, puisque c
pour deux faits physiques ? Mon présent n’est-il pas plus près de mon
passé
d’hier que du présent de Sirius ? On a dit aussi
tour cette même image en lisant la lettre. Bien que ces deux faits se
passent
dans des mondes impénétrables, je n’hésite pas à
s B se produire avant C. Ces deux phénomènes, quand on est témoin, se
passent
dans un certain ordre ; quand des phénomènes anal
odités et de simplicité, fort puissantes, il est vrai. XII Mais
passons
à des exemples moins artificiels ; pour nous rend
stellaire, que son télescope lui révèle en ce moment, s’est cependant
passé
il y a cinquante ans, je cherche ce qu’il veut di
s, les conclusions d’un travail antérieur. Je constate d’abord que je
passe
d’état en état. J’ai chaud ou j’ai froid, je suis
eilli d’un instant. Ma mémoire est là, qui pousse quelque chose de ce
passé
dans ce présent. Mon état d’âme, en avançant sur
hangement. C’est dire qu’il n’y a pas de différence essentielle entre
passer
d’un état à un autre et persister dans le même ét
t : il n’y aurait alors jamais que du présent, pas de prolongement du
passé
dans l’actuel, pas d’évolution, pas de durée conc
’évolution, pas de durée concrète. La durée est le progrès continu du
passé
qui ronge l’avenir et qui gonfle en avançant. Du
passé qui ronge l’avenir et qui gonfle en avançant. Du moment que le
passé
s’accroît sans cesse, indéfiniment aussi il se co
es, quand elle veut ou quand elle peut, tandis que l’amoncellement du
passé
sur le passé se poursuit sans trêve. En réalité l
e veut ou quand elle peut, tandis que l’amoncellement du passé sur le
passé
se poursuit sans trêve. En réalité le passé se co
cellement du passé sur le passé se poursuit sans trêve. En réalité le
passé
se conserve de lui-même, automatiquement. Tout en
lus des souvenirs de luxe arrivent-ils, par la porte entre-bâillée, à
passer
en contrebande. Ceux-là, messagers de l’inconscie
’en aurions pas l’idée distincte, nous sentirions vaguement que notre
passé
nous reste présent. Que sommes-nous, en effet, qu
tales ? Sans doute nous ne pensons qu’avec une petite partie de notre
passé
; mais c’est avec notre passé tout entier, y comp
sons qu’avec une petite partie de notre passé ; mais c’est avec notre
passé
tout entier, y compris notre courbure d’âme origi
ourbure d’âme originelle, que nous désirons, voulons, agissons. Notre
passé
se manifeste donc intégralement à nous par sa pou
ble part seulement en devienne représentation. De cette survivance du
passé
résulte l’impossibilité, pour une conscience, de
ar prévoir consiste à projeter dans l’avenir ce qu’on a perçu dans le
passé
, ou à se représenter pour plus tard un nouvel ass
sition, rien ne l’empêche de la reprendre. Un groupe d’éléments qui a
passé
par un état peut donc toujours y revenir, sinon p
pter des correspondances nouvelles, entre lesquelles pourra encore se
passer
tout ce qu’on voudra. Le sens commun, qui ne s’oc
supposer que le flux du temps prît une rapidité infinie, que tout le
passé
, le présent et l’avenir des objets matériels ou d
isonnements sur les systèmes isolés ont beau impliquer que l’histoire
passée
, présente et future de chacun d’eux serait déplia
nt, en quelque sorte, le pointillé des lignes sur lesquelles l’action
passerait
. Mais le corps qui exercera cette action, le corp
e peut rien y avoir de plus dans le présent de ce meuble que dans son
passé
, et que, s’il est fait de plusieurs pièces hétéro
s par cette loi simple : « le présent ne contient rien de plus que le
passé
, et ce qu’on trouve dans l’effet était déjà dans
re conscient pris à part, l’organisme qui vit est chose qui dure. Son
passé
se prolonge tout entier dans son présent, y demeu
je me transporte de haut en bas de l’échelle des êtres vivants, si je
passe
d’un des plus différenciés à l’un des moins diffé
notre existence consciente est mémoire, c’est-à-dire prolongation du
passé
dans le présent, c’est-à-dire enfin durée agissan
s ses dispositions intérieures, comme si une mémoire accumulatrice du
passé
y rendait impossible le retour en arrière. L’inst
implique un enregistrement continuel de la durée, une persistance du
passé
dans le présent, et par conséquent une apparence
que. L’état présent d’un corps brut dépend exclusivement de ce qui se
passait
à l’instant précédent. La position des points mat
u présent, importants pour la science sont calculables en fonction du
passé
immédiat. Rien de semblable dans le domaine de la
dans le moment immédiatement antérieur, qu’il faut y joindre tout le
passé
de l’organisme, son hérédité, enfin l’ensemble d’
ps, ne mettez-vous pas le système dans la durée ? Et d’autre part, ce
passé
qui, selon vous, fait corps avec le moment actuel
e renouvelle sans cesse, jamais dans la durée réelle, concrète, où le
passé
fait corps avec le présent. Quand le mathématicie
ue de la vie ? L’évolution, elle, implique une continuation réelle du
passé
par le présent, une durée qui est un trait d’unio
porte que sur l’extrémité. Continuité de changement, conservation du
passé
dans le présent, durée vraie, l’être vivant sembl
l une série de transformations comparables à celles par lesquelles on
passerait
, d’après l’évolutionnisme, d’une espèce à une aut
es. On aurait donc simplement transposé l’évolution. On l’aurait fait
passer
du visible dans l’invisible. Presque tout ce que
erme a un germe par l’intermédiaire d’un organisme développé. Tout se
passe
comme si l’organisme lui-même n’était qu’une excr
l’évolution organique se rapprocher de celle d’une conscience, où le
passé
presse contre le présent et en fait jaillir une f
reproduira jamais ? On ne prévoit de l’avenir que ce qui ressemble au
passé
ou ce qui est recomposable avec des éléments semb
ssé ou ce qui est recomposable avec des éléments semblables à ceux du
passé
. Tel est le cas des faits astronomiques, physique
er en éléments ou en aspects qui soient à peu près la reproduction du
passé
. Elle ne peut opérer que sur ce qui est censé se
. Et, autant que nous pouvons le pressentir, le procédé par lequel on
passerait
de la définition d’une certaine action vitale au
histoire. Aussi ne comprenons-nous pas que l’hypothèse évolutionniste
passe
, en général, pour être apparentée à la conception
des explications mécaniques est en effet de considérer l’avenir et le
passé
comme calculables en fonction du présent, et de p
sent, et de prétendre ainsi que tout est donné. Dans cette hypothèse,
passé
, présent et avenir seraient visibles d’un seul co
ger atome : rien ne serait incertain pour elle, et l’avenir, comme le
passé
, serait présent à ses yeux 18. » Et Du Bois-Reymo
acer derrière. Il substitue l’attraction de l’avenir à l’impulsion du
passé
. Mais la succession n’en reste pas moins une pure
ble des autres. Ce n’est pas en pulvérisant la finalité qu’on la fera
passer
plus facilement. Ou l’hypothèse d’une finalité im
commençons par nous proposer un but ; nous faisons un plan, puis nous
passons
au détail du mécanisme qui le réalisera. Cette de
pas plutôt surgi pour faire le présent qu’elle a déjà reculé dans le
passé
: à cet instant précis elle tombe sous le regard
ne pouvait être qu’un projet de recommencement ou de réarrangement du
passé
. Mécanisme et finalisme ne sont donc ici que des
s’est pas rétrécie à la forme spéciale de notre organisation et qui a
passé
en contrebande ? C’est donc là que nous devrons a
rise pour une anticipation sur l’avenir. C’est une certaine vision du
passé
à la lumière du présent. Bref, la conception clas
. C’est pourquoi nous devons indiquer tout de suite en gros, avant de
passer
au détail, pourquoi les explications qu’on tirera
de cellules différentes, dont chacune est une espèce d’organisme ?
Passons
donc à la seconde hypothèse, et voyons comment el
la direction que nous indiquions d’abord. Mais la vérité est que l’on
passe
subrepticement de l’un de ces deux sens à l’autre
lité de la plante, tout au moins, un luxe dont la nature aurait pu se
passer
22 ? Mais nous ne voulons pas nous appesantir sur
qu’il dégage de ses expériences est du plus haut intérêt. Les espèces
passeraient
par des périodes alternantes de stabilité et de t
alors que chacune d’elles, prises à part, n’était d’aucune utilité ?
Passons
donc à l’hypothèse des variations brusques, et vo
anisme pur quand on s’expliquera sur la nature des principes et qu’on
passera
de la science à la philosophie. On revient alors
l s’est de mieux en mieux adapté à l’influence de la lumière. Mais on
passe
plus ou moins inconsciemment du second sens au pr
nt et un œil compliqué comme celui des Vertébrés. — Mais, de ce qu’on
passe
par degrés d’une chose à une autre, il ne suit pa
lle subit l’influence. Mais c’est précisément de quoi l’on prétend se
passer
. On veut que la physique et la chimie nous donnen
rme de ces complications, admirablement coordonnées entre elles, pour
passer
de la tache pigmentaire de l’Infusoire à l’œil du
car certaines dispositions naturelles en voie d’accroissement ont pu
passer
du germen producteur du père au germen producteur
nt par la formation de ce poison convulsivant. Dans ce cas, la toxine
passerait
du Cobaye à son spermatozoïde ou à son ovule, et
u tel point particulier de l’organisme une fois évolué. Les choses se
passeraient
ici comme dans les expériences de Charrin, Delama
est détenteur. En pareil cas, il y a hérédité d’une tare, et tout se
passe
comme si le soma du parent avait agi sur son germ
othèse la plus naturelle n’est-elle pas de supposer que les choses se
passeront
dans ce second cas comme dans le premier, et que
rent. Il en sera comme de l’hérédité de la tare alcoolique : celle-ci
passe
sans doute du père aux enfants, mais elle peut pr
ême sens, qu’il faut supposer accumulées les unes sur les autres pour
passer
de la tache pigmentaire de l’Infusoire à l’œil du
empêcher de croire qu’elles sont le développement d’une impulsion qui
passe
de germe à germe à travers les individus, qu’elle
finalisme tiendrait compte de leur ordre. Mais mécanisme et finalisme
passeraient
, l’un et l’autre, à côté du mouvement, qui est la
t toujours plus ou moins dans la pratique. Le chimiste ne peut pas se
passer
de physique, le physiologiste ne peut pas se pass
te ne peut pas se passer de physique, le physiologiste ne peut pas se
passer
de chimie, et cependant la chimie n’est pas la ph
ut lui interdire de juger ; mais si d’un jugement rapide et concis il
passe
à la discussion, et si de la discussion elle-même
siennes : il se retrouve lui-même partout, il impose aux écrivains du
passé
les cadres artificiels de son propre système, com
tive ; il ne doit pas renoncer non plus à connaître l’histoire de son
passé
. Après tout, c’est un grand mal sans doute si dan
ent aujourd’hui. Et enfin que m’importe l’histoire ? que m’importe le
passé
? Je ne m’intéresse qu’au présent ou à l’avenir.
r. On le voit, le fond de toutes ces objections consiste à écarter le
passé
comme indigne d’être l’objet de la science, ou du
les faits, de quelque nature qu’ils soient, tout aussi bien les faits
passés
que les faits actuels, car, je le demande, de que
les faits actuels, car, je le demande, de quel droit exclurait-on le
passé
de la recherche scientifique, et sur quoi s’appui
s. Jusqu’à l’époque où la géologie positive a été fondée, l’idée d’un
passé
de la nature, d’une évolution dans son développem
losion des mondes et au développement du système planétaire. Ainsi le
passé
est entré comme objet dans les sciences de la nat
contraire une classe d’êtres où le changement est si visible et où le
passé
joue un rôle si considérable, que l’on a dû être
l’histoire ; de là l’histoire elle-même, qui a pour objet l’étude du
passé
de l’humanité. Maintenant, en laissant même de cô
umanité fussent moins dignes d’étude que ceux de la nature ? Et si le
passé
de notre globe est pour le géologue un légitime o
obe est pour le géologue un légitime objet de recherches, pourquoi le
passé
de notre espèce ne le serait-il pas également ? S
sur la crise que traverse aujourd’hui le protestantisme ? Et dans le
passé
qui peut nier l’action du platonisme sur le chris
es les plus éloignées en apparence de nos idées actuelles, le sens du
passé
, le discernement des vrais rapports entre les sys
nde source de la philosophie antique et nous rendre l’intelligence du
passé
en nous mettant en commerce intime avec le plus i
r d’aussi importants quand ils se présentent de front. Si je venais à
passer
sous silence ce Discours pour parler d’un livre d
eux sont des politiques qui ont commencé par être écrivains ; ils ont
passé
par la littérature, ils y reviennent au besoin, i
inexactes ou faibles, les imperfections d’une rédaction première ; il
passe
à un autre. Il pense au présent et au lendemain.
l’organiser. Son premier dessein, à travers ce vaste océan des choses
passées
, fut de saisir et de tracer une direction détermi
te certitude, les causes et les sources de sa propre histoire dans le
passé
: il a tant à faire pour la comprendre bien impar
r le même écueil. Le danger surtout est très réel pour quiconque veut
passer
de l’histoire à la politique. L’histoire, remarqu
enchaînements inévitables, des nécessités, comme on dit. Que si l’on
passe
ensuite de l’étude à la pratique, on est tenté d’
même, des produite nets comme on se figure qu’ils ont eu lieu dans le
passé
. On met le marché à la main à l’expérience. Dans
oir qu’une méthode artificielle et commode pour régler les comptes du
passé
. On supprime toutes les forces qui n’ont pas prod
ette force d’esprit étendue et ingénieuse qui refait, qui restaure du
passé
tout ce qui peut se refaire, qui y donne un sens,
je relève comme danger, ce serait l’habitude de vouloir conclure d’un
passé
ainsi refait et reconstruit, d’un passé artificie
tude de vouloir conclure d’un passé ainsi refait et reconstruit, d’un
passé
artificiellement simplifié, au présent mobile, di
and la chose est faite, on ne voit plus que l’événement. Ce qui s’est
passé
sous nos yeux en février est un grand exemple. La
les fait. On fait la grande route en élargissant le défilé où l’on a
passé
, et aux dépens des autres défilés où l’on aurait
é où l’on a passé, et aux dépens des autres défilés où l’on aurait pu
passer
. » Esprit positif, et qui savait combiner le but
i, la disposition turbulente des populations, et dites, vous qui avez
passé
par les affaires, et qui ne parlez plus sur le de
estin, qui gêne nos pensées, N’est pas toujours écrit dans les choses
passées
. Quelquefois l’un se brise où l’autre s’est sauvé
tâche si rude, ne les traite pas avec tant de rigueur qu’elle ne leur
passe
point de faiblesses, et qu’elle les renier ne lég
ne se contente pas de l’expliquer, il déclare qu’elle n’aurait pu se
passer
autrement. Il lui est habituel de dire : « Il éta
nsommée devrait en garantir, ce semble. Les hommes supérieurs qui ont
passé
par les affaires, et qui en sont sortis, ont un g
la sensation d’intensité supérieure à la condition seulement d’avoir
passé
d’abord par les intensités inférieures de la même
s l’appréciation de leur intensité ; ce sont là des phénomènes qui se
passent
à la surface de la conscience, et qui s’associent
osera donc que, tout le reste demeurant identique, un certain désir a
passé
par des grandeurs successives : comme si l’on pou
ents qualitatifs. Elle commence par n’être qu’une orientation vers le
passé
, un appauvrissement de nos sensations et de nos i
des sentiments plutôt qu’à les exprimer ; il nous les suggère, et se
passe
volontiers de l’imitation de la nature quand il t
science. — Mais on n’a pas tenu compte, répond M. James, de ce qui se
passe
dans l’autre œil : celui-ci reste couvert pendant
ra que la sensation d’effort, tout entière localisée dans votre main,
passe
successivement par des grandeurs croissantes. En
frayeur même : par eux la frayeur devient une émotion, susceptible de
passer
par des degrés différents d’intensité. Supprimez-
e cette étude, et les émotions aiguës ou violentes que nous venons de
passer
en revue. Dire que l’amour, la haine, le désir ga
ntensité de ces sensations varie comme la cause extérieure dont elles
passent
pour être l’équivalent conscient : comment expliq
ons dites affectives et les sensations représentatives. Sans doute on
passe
graduellement des unes aux autres ; sans doute il
laisir et la douleur, au lieu d’exprimer seulement ce qui vient de se
passer
ou ce qui se passe dans l’organisme, comme on le
, au lieu d’exprimer seulement ce qui vient de se passer ou ce qui se
passe
dans l’organisme, comme on le croit d’ordinaire,
, n’indiqueraient pas aussi ce qui va s’y produire, ce qui tend à s’y
passer
. Il semble en effet assez peu vraisemblable que l
à la conscience la tâche toute scientifique de nous renseigner sur le
passé
ou le présent, qui ne dépendent plus de nous. Il
z qui une excitation extérieure engendre une réaction déterminée sans
passer
par l’intermédiaire de la conscience. Si le plais
réaction à venir, plutôt qu’une traduction psychique de l’excitation
passée
. La différence est considérable cependant entre l
turation de couleur. Sans doute l’observation minutieuse de ce qui se
passe
dans l’ensemble de l’organisme quand nous entendo
À mesure, en effet, qu’une sensation perd son caractère affectif pour
passer
à l’état de représentation, les mouvements de réa
sans remuer les lèvres ; ce n’est là qu’une exagération de ce qui se
passe
chez chacun de nous. Comprendrait-on le pouvoir e
pour donner la note à son tour ? Comme l’effort par lequel votre voix
passe
d’une note à la suivante est discontinu, vous vou
ent sur ce point, en faisant table rase de tout ce que son expérience
passée
lui a appris sur la cause de sa sensation, en se
u pression, puis douleur, et que cette douleur elle-même, après avoir
passé
par plusieurs phases, s’est irradiée dans la régi
ite à la même hauteur et avec la même vitesse un poids plus lourd, je
passe
par une nouvelle série de sensations musculaires,
llant. Inversement, quand cette lumière s’éloigne, le bleu d’outremer
passe
au violet, le jaune au vert ; finalement le rouge
les cas simples, où un objet unique, une surface blanche par exemple,
passe
successivement par différents degrés de luminosit
l maintenant tout dire ? Nous avons été habitués par notre expérience
passée
, et aussi par les théories physiques, à considére
triques à éclat variable. Un dispositif ingénieux lui permet de faire
passer
chacun de ces anneaux par toutes les teintes inte
truire, selon M. Delbœuf, une échelle d’intensités lumineuses où l’on
passerait
de chaque sensation à la suivante par contrastes
re des nuances intermédiaires soit égal des deux côtés, bien que l’on
passe
de l’une à l’autre par des sauts brusques, nous n
e. Seulement il y a cette différence que, dans toute notre expérience
passée
, la succession des teintes grises s’est produite
ise donnée les teintes inférieures par lesquelles notre imagination a
passé
pour évaluer l’intensité objective de la source d
tre fonction de l’excitation à laquelle elle s’ajoute. — Mais comment
passer
, d’une relation entre l’excitation et son accrois
erons plusieurs artifices différents dans l’opération par laquelle on
passe
, des expériences de Weber ou de toute autre série
mbres pour obtenir la relation cherchée 23 : S=CTE OdE/T(E) ; Et l’on
passera
ainsi d’une loi vérifiée, où l’apparition de la s
une réalité ; il n’y a de réels que les états S et S′ par lesquels on
passe
. Sans doute, si S et S′ étaient des nombres, je p
récisément alors les moments successifs de l’addition par laquelle on
passe
de S à S′. Mais si S et S′ sont des états simples
ions soient de même nature, et que constamment, dans notre expérience
passée
, nous ayons assisté à leur défilé, pour ainsi dir
er d’une manière continue, nous avons dû noter, dans notre expérience
passée
, une innombrable multitude de nuances de sensatio
propose M. Delbœuf. Mais il ne faudra pas oublier que la conscience a
passé
par les mêmes intermédiaires que le psychophysici
lus d’importance pour nous que les états subjectifs par lesquels nous
passons
, nous avons tout intérêt à objectiver ces états e
; et peut-être encore plus l’autre. Le partisan peut à la rigueur se
passer
de la présence du patron. Quoi de plus doux pour
lancoliques. Comment ne le seraient-ils pas. Ai-je dit qu’ils avaient
passé
la quarantaine. L’un d’un an et de quelques mois,
end sur cette pente qui aboutit à un seul point, qu’importe qu’on ait
passé
de quelques mois ou de quelques années la ligne d
ue à deux heures du matin jusqu’au dernier crépuscule qui est presque
passé
neuf heures du soir, ainsi il voudrait continuer,
ondition même de l’homme. Des platitudes calculées pour que le destin
passe
par-dessus, ne pouvant nulle part accrocher sa pr
e que le capitaine… Il entrevoit à ces mots un sens redoutable. Ainsi
passe
son père, qu’il n’a pas même connu, passé sa mère
s un sens redoutable. Ainsi passe son père, qu’il n’a pas même connu,
passé
sa mère nul de sa race n’a jamais mis la main à l
ement, c’est-à-dire d’y avoir si longtemps totalement échappé dans le
passé
de sa race. Et il a l’impression que ce qu’il tie
illature il n’y a jamais quelque chose de commencé. Vous pouvez faire
passer
sur une surface grasse un million de gouttes d’ea
itions monumentaires, ces propositions de reconnaissance de ce qui se
passe
dans la réalité infiniment plus pertinentes qu’un
entaire de complémentation. Mais au point où nous en sommes il faudra
passer
par cette bassesse encore. Le problème que nous n
e printemps de la grâce. Et même cette première aube du printemps qui
passe
en espérance le printemps même et qui est comme u
âme habituée à la limite. Du bois mort est du bois trop bourré de son
passé
. Une âme morte est une âme trop bourrée de son pa
op bourré de son passé. Une âme morte est une âme trop bourrée de son
passé
. Du bois mort est du bois résiduel à la limite. U
ment ne donne son exactitude et son plein que pour une humanité qui a
passé
par la pensée bergsonienne. Et je vais plus loin.
é formés aux disciplines bergsoniennes, et à présent que l’humanité a
passé
par la pensée bergsonienne, et nous qui avons les
le et symétriquement complète. Dans ce système de pensée la bataille
passe
avant la victoire et la mort même n’est rien au p
e moderne, en regardant de ces jours où nous sommes vers les jours du
passé
, en regardant de ce point de regard que nous occu
s peuples, dit magnifiquement Halévy, (Quelques nouveaux maîtres), ne
passent
pas comme font les troupeaux, leur suite n’est pa
victoire et l’on peut dire le droit et le fait. Allons plus loin, et
passons
de l’autre côté. Passons la décision du fait. Pas
re le droit et le fait. Allons plus loin, et passons de l’autre côté.
Passons
la décision du fait. Passons la barre de l’événem
s plus loin, et passons de l’autre côté. Passons la décision du fait.
Passons
la barre de l’événement. Lequel vaut mieux : gagn
s grands. Nul ne sera diminué pour donner passage à d’autres. Et Dieu
passera
tout de même. Par où il doit passer. Telle est pe
nner passage à d’autres. Et Dieu passera tout de même. Par où il doit
passer
. Telle est peut-être la plus grande beauté de Pol
t le seul point par lequel nous puissions espérer que la grâce puisse
passer
jamais. C’est ainsi aussi notre seul point d’espé
et qui ride les plus grandes vies, à cette seule condition : qu’elles
passent
, qu’elles avancent. Que régulièrement elles se re
éparable mémoire. Rien de cette flétrissure que tout laisse de ce qui
passe
et pourvu et à cette seule condition que ça passe
ut laisse de ce qui passe et pourvu et à cette seule condition que ça
passe
. Rien de cette flétrissure que la sainteté même l
sse. Rien de cette flétrissure que la sainteté même laisse quand elle
passe
, (car elle ne peut pas ne pas être elle aussi une
moderne. En un mot les Évangiles ne sont pas les prophéties mises au
passé
, transportées telles quelles, transportées en blo
quelles, transportées en bloc, transportées en vrac du futur dans le
passé
par le ministère du présent. Il n’a pas fallu seu
ésent. Il n’a pas fallu seulement, il n’a pas suffi que Jésus les fît
passer
, les transportât dans le temps, les fît passées.
uffi que Jésus les fît passer, les transportât dans le temps, les fît
passées
. Il a fallu qu’il les réalisât, qu’il les accompl
ont les prophéties réalisées. Ce ne sont pas seulement les prophéties
passées
, ce sont les prophéties accomplies, c’est-à-dire
s Évangiles ne sont pas seulement un futur antérieur, un futur mis au
passé
. Les prophéties sont une annonce (et l’Annonciati
toutes les prophéties dans le futur et où elles sont et mettez-les au
passé
. Faites-en un récit, une narration, un compte ren
c’est ensemble le premier point de demain. C’est le dernier point du
passé
et c’est ensemble et dans un même présent le prem
int d’un immense futur. Dans l’ordre des prophéties, dans la série du
passé
, dans la catégorie de la promesse et de l’annonce
déjà là. Et dans l’ordre de la tenue de la promesse, dans la série du
passé
clos, dans la catégorie des Évangiles, dans la sé
érie du passé clos, dans la catégorie des Évangiles, dans la série du
passé
devenu présent et futur c’est le premier point d’
re. Et c’est le théorème des angles opposés par le sommet. Un immense
passé
n’a pu donner un plus immense et universel futur
e fécondité, par un certain point de génération du présent. Un public
passé
n’a pu donner un plus public et universel futur q
nt de pensée. Le ministère du présent n’est pas seulement de regarder
passer
. Il est de faire passer. Le ministère du présent
re du présent n’est pas seulement de regarder passer. Il est de faire
passer
. Le ministère du présent n’est pas seulement de r
de faire vieillir. Il n’est pas seulement le spectateur, qui regarde
passer
le temps. Il est le centre et l’agent même et le
arde passer le temps. Il est le centre et l’agent même et le point de
passée
du temps. Le point de passage est déjà en même te
ssée du temps. Le point de passage est déjà en même temps le point de
passée
. Le présent n’est point inerte. Il n’est pas se
ent spectateur et témoin. Il est un point d’une nature propre et tout
passe
par ce point et Jésus même, étant homme et tempor
t tout passe par ce point et Jésus même, étant homme et temporel, y a
passé
et l’advenue, l’événement, la survenue de Jésus s
idéré la singulière advenue, l’événement, la survenue du futur sur le
passé
par le ministère du présent. Ce qu’il y a de prop
tres, avant d’autres, tant que l’on considérerait le présent comme le
passé
d’aujourd’hui, comme le passé instantané, comme l
l’on considérerait le présent comme le passé d’aujourd’hui, comme le
passé
instantané, comme le instantanément passé, comme
ssé d’aujourd’hui, comme le passé instantané, comme le instantanément
passé
, comme la limite en par ici du passé, comme le pa
tantané, comme le instantanément passé, comme la limite en par ici du
passé
, comme le passé à la limite en par ici, comme le
e instantanément passé, comme la limite en par ici du passé, comme le
passé
à la limite en par ici, comme le plus récent et l
int qui n’a point encore les épaules prises dans les momifications du
passé
. Au lieu de considérer le présent lui-même, au li
de considérer le présent présent on considérait en réalité un présent
passé
, un présent figé, et fixé, un présent arrêté, ins
sidérait la figure que ferait le présent aussitôt qu’il serait devenu
passé
. On considérait l’inscription aussitôt qu’elle se
disait pas que la liberté paraissait liée parce que soi-même on était
passé
, on s’était mis de l’autre côté du lien, et qu’ai
pas que l’inscription paraissait inscrite parce que soi-même on était
passé
de l’autre côté de l’inscrit et qu’ainsi on la vo
. On ne disait pas que la vie était morte parce que soi-même on était
passé
de l’autre côté de la mort et qu’ainsi on la voya
le présent un instant avant qu’elle entre dans l’éternelle prison du
passé
, on la considérait aussitôt après, instantanément
ler vite on pouvait impunément prendre pour le présent un tout récent
passé
; et parler comme du présent d’un tout récent pas
nt un tout récent passé ; et parler comme du présent d’un tout récent
passé
; qu’on n’y verrait rien ; que ça revenait au mêm
glissement, à la même profonde paresse intellectuelle. Comme c’est le
passé
qui retient, et même comme il n’y a que le passé
elle. Comme c’est le passé qui retient, et même comme il n’y a que le
passé
qui retient, et comme on croit que retenir c’est
ir c’est (mieux) tenir et que retenir c’est savoir, c’est toujours au
passé
que l’on s’adresse. Seulement on croit qu’en le p
rande épaisseur, dans toute son épaisseur c’est bien effectivement le
passé
, tandis qu’en l’amincissant assez par le bord où
core la liberté. Ainsi on aboutit à un présent qui est une lamelle du
passé
à la limite du passé. (À sa limite comme présente
i on aboutit à un présent qui est une lamelle du passé à la limite du
passé
. (À sa limite comme présente, à sa limite du côté
elle de servitude. Au lieu que le présent est ce qui n’est pas encore
passé
, la connaissance du présent est ce qui n’est pas
autre être que l’écroué. Et eux comment s’étonner qu’ils trouvassent
passées
des lamelles de passé, historiques des lamelles d
. Et eux comment s’étonner qu’ils trouvassent passées des lamelles de
passé
, historiques des lamelles d’histoire, écrouées, d
ulaient. C’est le danger terrible, c’est le commandement terrible du
passé
. Lui seul peut tenir des registres. Et comme tout
isme. D’une part il ne peut y avoir enregistrement et histoire que du
passé
. D’autre part on pose, (plus ou moins expliciteme
et la même connaissance. C’est donc impliciter que le présent est un
passé
. Comment s’étonner après cela qu’on le trouve pas
le présent est un passé. Comment s’étonner après cela qu’on le trouve
passé
. Mais c’est peut-être, plus ou moins obscurément,
s obscurément, ce que l’on voulait. Car cette confusion du présent au
passé
, cette réduction du présent au passé était la col
ar cette confusion du présent au passé, cette réduction du présent au
passé
était la colle qui faisait tenir le déterminisme,
llectualisme. Et non seulement cela. Non seulement les registres du
passé
sont des registres, mais ils sont des registres d
parle. C’est même le moment d’en parler. Si seulement le présent est
passé
, tout s’apaise. On n’en entend plus parler. Et au
t qui est celle qui tombe toujours. Pour bien comprendre ce qui s’est
passé
il faut toujours penser à cette vieille règle de
té, et alors nous voyons, nous considérons le présent comme un récent
passé
, comme un dernier passé, mais comme un passé et n
, nous considérons le présent comme un récent passé, comme un dernier
passé
, mais comme un passé et nous le voyons lié, enreg
présent comme un récent passé, comme un dernier passé, mais comme un
passé
et nous le voyons lié, enregistré, mort. C’est la
l’être d’à présent comme l’être de tout à l’heure (j’entends dans le
passé
). En morale nous ne pensons qu’aux tranquillités
ure, et ainsi nous réduisons le vrai présent, l’être réel à l’état de
passé
. En morale nous sacrifions aujourd’hui à demain.
nologie, cette même descente d’un cran, cette même mise du présent au
passé
). Leur idéal, s’il est permis de parler ainsi, es
ous fait toujours sacrifier le présent à l’instant d’après. Ce qui se
passe
en psychologie et en métaphysique se codifie en m
aphysique se codifie en morale et se grossit en économique. Ce qui se
passe
en psychologie et en métaphysique se dessine en m
e, de prévoyance, d’infécondité, un temps mort et mortuaire, un temps
passé
. Deuxièmement nous voyons en économique, en civi
duleusement à cet instant d’après pour que le présent étant devenu un
passé
, le plus récent passé, nous y soyons tranquilles
ant d’après pour que le présent étant devenu un passé, le plus récent
passé
, nous y soyons tranquilles comme dans un passé. T
passé, le plus récent passé, nous y soyons tranquilles comme dans un
passé
. Tel est le mécanisme, tel est le secret de cette
en morale, en économique et civique. Comme on est tranquille dans le
passé
, puisqu’étant passé il est indéfaisable et défini
mique et civique. Comme on est tranquille dans le passé, puisqu’étant
passé
il est indéfaisable et définitif, il s’agit de fa
e le présent, tout mouvant, tout fécond, tout libre, soit lui-même un
passé
. Pour cela on se transporte à l’instant immédiate
’aussitôt après et de là on regarde le présent, où l’on est, comme un
passé
tranquille. Comme un passé stérile et comme un pa
regarde le présent, où l’on est, comme un passé tranquille. Comme un
passé
stérile et comme un passé lié. C’est toujours le
on est, comme un passé tranquille. Comme un passé stérile et comme un
passé
lié. C’est toujours le système du monde moderne d
is en même temps il veut être dans un futur pour que son présent soit
passé
. Quand il est passé, on est plus tranquille. Ava
eut être dans un futur pour que son présent soit passé. Quand il est
passé
, on est plus tranquille. Avant tout ils veulent j
rté, et le point de vie, et le point de fécondité. Ne pas en faire un
passé
anticipé, une tranquillité prématurée, un repos e
dire. Étant neutres ils ont l’air d’être vertueux. Et ils font ainsi
passer
la plus sordide avarice. Celui qui épargne, absol
le présent. Et pour être bien sûr de le mettre de côté on l’a mis au
passé
. L’antérieur a paru le latéral le plus sûr. On va
de vénalité. Une fois raidi, durci, une fois devenu un point raide du
passé
, une fois devenu un point inerte et lié, un point
t pas le mettre dans le commerce, il n’était pas négociable. Aussitôt
passé
, je veux dire aussitôt qu’on le faisait passé, au
as négociable. Aussitôt passé, je veux dire aussitôt qu’on le faisait
passé
, aussitôt qu’il était un résultat il devenait nég
raides. Il faut que préalablement ils aient été rendus organiquement
passés
. Il faut que le raidissement de la mort ait précé
de présence, de souples sont devenus raides, de présents sont devenus
passés
, quand ils sont devenus morts, quand ils sont dev
point d’origine d’empêchement. Alors, pour le négocier, on l’a mis au
passé
. Et aussitôt après on pouvait négocier tout le re
rigine de toute négociation. Il était la première porte qu’il fallait
passer
. C’est pour cela qu’on l’a fait passé. Instantané
a première porte qu’il fallait passer. C’est pour cela qu’on l’a fait
passé
. Instantanément après toute négociation devenait
Et on croyait considérer le présent. Et on considérait le plus récent
passé
. Et on croyait considérer le présent et on consid
ent. La mémoire du présent. L’habitude du présent. Un commencement de
passé
. Un point de commencement de passé. Un point de c
ude du présent. Un commencement de passé. Un point de commencement de
passé
. Un point de commencement d’histoire. Un point de
lassable mémoire, l’inlassable habitude en faisait inépuisablement du
passé
. C’est ici que l’on voit bien, et encore en un au
ent, l’histoire, la mémoire, l’habitude en faisait inépuisablement du
passé
. Comme un beau fleuve que l’on a capté pour alim
u fleuve que l’on a capté pour alimenter un canal et que l’on force à
passer
par-dessus un déversoir. Il a suffi de tracer le
oment tout ce que la source produit c’est pour le canal et c’est pour
passer
par-dessus ce déversoir. On sait bien que ce n’es
immenses et régulières et horizontales et calculables lames d’eau qui
passent
inépuisablement par-dessus le déversoir. Et on ne
ire, de l’habitude qui est plein. Plus le présent produit, plus il en
passe
par-dessus cet immense déversoir et plus ce déver
tation. Des nappes du présent il faisait instantanément des nappes de
passé
. De nappes de liberté il faisait instantanément d
la date du présent sera, deviendra dans un certain futur une date du
passé
, sous prétexte que la date d’aujourd’hui sera dem
l’être du présent était ce qui dans un certain futur sera un certain
passé
. Et que cette notion épuisait le présent, l’être
e si facilement dans un instant, tout de suite, aussitôt qu’il serait
passé
. Tout est là. Là, dans ce report, et dans cette p
est pas la peine de se donner tant de mal). Tout à l’heure il va être
passé
. Alors on le saisira avec toutes les tenailles qu
istoire nous a données pour l’appréhension et pour la connaissance du
passé
. Tout est là. Dans ce glissement. Dans ce glissem
oujours qu’elles sont devenues comme une immense usine. À triturer le
passé
. Et c’est même, sauf le respect que je vous dois,
étexte. Un homme vit que le présent n’était point l’extrême rebord du
passé
du côté de la récence, mais l’extrême rebord du f
aujourd’hui quand on en avait donné la date, (surtout la date dans le
passé
, la date à la date de demain). Et qu’on eût épuis
le présent quand on en avait épuisé la date (surtout la date dans le
passé
, la date à la date de demain). Et que le calendri
uoi il ne ressemble à rien d’autre. Et notamment aux encastrements du
passé
, fût-ce le plus récent. Et qu’il ne fallait pas s
et même en un certain sens non pas du tout ce qui tout à l’heure sera
passé
. Qu’aujourd’hui est aujourd’hui, un certain être
’il n’est pas un futur antérieur, un moyen terme entre le futur et le
passé
, entre l’ultérieur et l’antérieur. Que le présent
une bissectrice géométrique, mécanique, physique entre le futur et le
passé
, mais qu’il est le présent. Qu’il n’est pas non p
plus une combinaison de deux ingrédients qui seraient le futur et le
passé
. Qu’il n’est point un mélange qui aurait un peu d
nt un mélange qui aurait un peu de chaque, un peu du futur, un peu du
passé
. Mais qu’il est le présent. Qu’il n’est pas un fu
assé. Mais qu’il est le présent. Qu’il n’est pas un futur déjà un peu
passé
. Ni un passé déjà ou encore un peu futur. Qu’il e
’il est le présent. Qu’il n’est pas un futur déjà un peu passé. Ni un
passé
déjà ou encore un peu futur. Qu’il est le présent
ement un mélange ni une combinaison. Nullement un futur barbouillé de
passé
. Nullement un passé vaguement essuyé de futur. Nu
une combinaison. Nullement un futur barbouillé de passé. Nullement un
passé
vaguement essuyé de futur. Nullement une cote mal
nt entre la totale indécision du futur et le total ensevelissement du
passé
. Mais un certain passage propre. Et qu’il n’est n
t que de vouloir connaître le présent par ce qu’il sera quand il sera
passé
, c’est se dessaisir de l’être même qu’il s’agit d
t de sa race, mais trouve encore que c’est très bien, parce que ça se
passe
dans un cadre raide. Dans une morale raide. J’ava
tit son être même, et, dès le présent, l’enterre dans un irréfragable
passé
. Tout un peuple prépare tellement la tranquillité
d’inhumation et de mort, quand il nous arrache aux asservissements du
passé
, aux infécondités d’un temps mort, quand il nous
Pour parler le langage de la comptabilité, ce n’est point une affaire
passée
par l’histoire. C’est une affaire qui est constam
ou trente ans, avant l’apparition de Bergson : un grand saint dans le
passé
, un grand docteur dans le passé, un grand théolog
n de Bergson : un grand saint dans le passé, un grand docteur dans le
passé
, un grand théologien dans le passé. Respecté, rév
le passé, un grand docteur dans le passé, un grand théologien dans le
passé
. Respecté, révéré, vénéré. Sans prise dans le pré
ous le représenter. — Un se représente jusqu’à douze ans, vous savez.
Passé
douze ans on ne se représente plus rien. Passé do
douze ans, vous savez. Passé douze ans on ne se représente plus rien.
Passé
douze ans, on n’est plus poète. Tout ce que je ne
peut-être essayer de vous faire connaître… — Ne vous y fiez pas. J’ai
passé
l’âge où on fait des connaissances. — On pourrait
re du Petit Poucet, (encore une histoire que j’avais apprise avant de
passer
mes onze ou douze ans). — On dirait que c’est l’O
de passer mes onze ou douze ans). — On dirait que c’est l’Ogre qui a
passé
par là, ou le Petit Poucet, et qu’ils ont semé ce
blancs pour marquer les chemins, et pour reconnaître par où il aurait
passé
, était un nain, et ne pouvait naturellement jeter
lé sur une route. Je me charge, étant à Dourdan, je me charge de m’en
passer
. Je me charge, étant à Dourdan, et même étant à O
s les champs et des commères sur leur pas de porte qui vous regardent
passer
en ayant l’air de parler d’autre chose, et qui vo
indicateurs. On sait très bien où l’on va. On sait très bien où l’on
passe
. On sait très bien où l’on est Ubi, quo, unde, qu
va le dimanche dîner chez la veuve, mère de sa cousine, la journée se
passe
à parler de choses et d’autres et à s’asseoir inn
ent versé de quelques millions de ses pareils. Toutes les fois que je
passe
sur la place Vendôme et que je vois ces couronnes
pique du foyer. À présent que l’époque semi-fabuleuse de l’épopée est
passée
pour les nations, le roman est devenu presque la
décorations de tous les pays. Et sur la grande route il fallait voir
passer
les courriers, les estafettes, les convois de pou
ou ramasser le fumier des chevaux sur les grandes routes. Ils étaient
passés
commandants, colonels, généraux, un sur mille, à
rave homme ; pourvu qu’un boulet ne l’enlève pas de sitôt ! » Les uns
passaient
comme honteux de reconnaître leur nid, les autres
t rêveur : « Dis donc, Joseph, combien penses-tu que nous en avons vu
passer
depuis 1801 ! — Oh ! je ne sais pas, monsieur Gou
e mois de février jusqu’à la fin de mai, tous les jours nous ne vîmes
passer
que des régiments et des régiments : des dragons,
e, une centaine de dragons dont plusieurs portaient des torches ; ils
passèrent
avec un roulement et des piétinements terribles :
ue aussitôt une tête se pencha hors de la voiture pour voir ce qui se
passait
, une grosse tête pâle et grasse, une touffe de ch
» Je vis bien alors qu’il avait raison ; je mis ses gros souliers, je
passai
le cordon des moufles sur mes épaules, et je jeta
augmente à la nuit, et qu’une grande quantité de loups devaient avoir
passé
le Rhin sur la glace. Je n’étais pas encore devan
aque porte se trouvait une botte de paille, pour empêcher le froid de
passer
dessous. À la cinquième porte à droite je m’arrêt
ue tu m’arranges la montre, car je ne sais pas où la mettre. » Je lui
passai
la chaîne autour du cou, puis, nous étant assis,
i ! » Ces bonnes paroles ne pouvaient me rassurer. C’est ainsi que je
passai
toute une semaine dans des transes extraordinaire
st boiteux, toute la ville le sait, mais, dans la presse, on pourrait
passer
là-dessus. Voilà pourquoi j’irai les voir. Ainsi
heures et demi qui sonnent : Werner est venu me prévenir hier que tu
passerais
à dix heures… Ainsi, dépêche-toi. » Il me faut do
a un autre. Je ne faisais plus attention à rien… Quelqu’un m’aidait à
passer
les manches de mon habit. Tout à coup je fus sur
e fus sur l’escalier ; et comme Catherine me demandait ce qui s’était
passé
, je poussai un sanglot terrible ; je serais tombé
aussi bien triste et baissait la tête. Moi, je frémissais d’avance de
passer
devant chez nous. En arrivant là, mes jambes fléc
appel au coin de la Capougner Strasse ; tout s’agitait : on entendait
passer
des chevaux, des voitures et des gens. Mes pieds
X Le conscrit, devenu un brave soldat, est blessé à Leipzig ; il
passe
la nuit dans un fossé de la route, il rêve à sa s
fut quelque chose d’épouvantable ! c’était comme un spectacle qui se
passe
sous vos yeux : — je voyais leur étonnement et le
voyait Catherine dans la désolation. Puis, un matin, le facteur Rœdig
passait
aux Quatre-Vents, avec sa blouse et son petit sac
l’église à la grande retraite de Russie, et que je compris ce qui se
passait
dans leur âme !… Je pensais que Catherine irait b
dans l’étable voisine ; un grand chien de berger, la queue traînante,
passa
, regardant les morts ; le cheval en le voyant se
Ce n’est rien… Quand tu verras le clocher de Phalsbourg, tes fièvres
passeront
. Tu auras un bon air, Catherine te soignera… Tout
aite, et qu’ils étaient postés dans de grandes forêts où nous devions
passer
. Cette nouvelle me porta le dernier coup, parce q
esse : « Allons, mon garçon, dit-il, les voitures de l’ambulance vont
passer
dans une demi-heure… on te prendra. » Mais je sav
je me réveillai au bruit du canon et je vis une division de la garde
passer
sur la route au pas accéléré avec des fourgons et
!… prenez-moi !… » Mais personne ne faisait attention à mes cris… on
passait
toujours… et le bruit de la canonnade augmentait.
urs… et le bruit de la canonnade augmentait. Plus de dix mille hommes
passèrent
ainsi, de la cavalerie et de l’infanterie ; je n’
l des logis, et je reconnus Zimmer, mon vieux camarade de Leipzig. Il
passait
sans me voir. Mais alors de toutes mes forces je
vrée ce jour-là une grande bataille contre les Bavarois et qu’on leur
passa
sur le ventre. XI Le 15 janvier 1814, deu
, et je reconnus Catherine. Je reconnus aussi la chambre où je venais
passer
de si beaux dimanches, avant de partir pour la gu
e n’ai pas besoin de le dire ! Plus de douze cents charrettes étaient
passées
, je n’étais dans aucune. Des milliers de pères et
t chaque point de l’horizon, se demandant et demandant à son histoire
passée
et à tout ce qui l’entoure où elle va, d’où elle
e ; il saura déterminer, autant que cela nous est possible, la loi du
passé
et de l’avenir de l’humanité. On peut ainsi résum
ès quelques rapprochements ingénieux, quelques perspectives neuves du
passé
, il faut bientôt quitter ce point de vue trop has
a plus de religion possible, parce que le temps de l’inspiration est
passé
, et que désormais la raison seule domine. » Mais
essentiel d’une religion d’après lui, est de résoudre la question du
passé
et de l’avenir de l’homme, mais de son passé et d
résoudre la question du passé et de l’avenir de l’homme, mais de son
passé
et de son avenir en une autre vie, de son passé e
l’homme, mais de son passé et de son avenir en une autre vie, de son
passé
et de son avenir métaphysiques en quelque sorte.
e. Quand donc ces accompagnements ordinaires de l’inspiration dans le
passé
ne devraient plus se reproduire aujourd’hui, l’in
essages angéliques ou diaboliques qu’elle évoquait à sa suite dans le
passé
. Du moment que Dieu n’est plus conçu comme un êtr
on n’est donc pas un simple système de visionnaire sur l’avenir ou le
passé
métaphysique de l’homme, sur son avenir ou son pa
r l’avenir ou le passé métaphysique de l’homme, sur son avenir ou son
passé
dans une autre vie ; le fait essentiel de toute r
avail d’élaboration et de réalisation plus éclairé que dans les temps
passés
où l’instrument divin se sentait confirment sans
-il donc si indigne d’examen, et convenait-il à votre impartialité de
passer
outre avec ce mépris ? Quoi ! vous cherchez les t
d’anxiété. Il a professé d’abord que, sur la foi de l’observation du
passé
, il croyait fermement au progrès, et au progrès e
par deux motifs : 1° parce que, selon lui, les diverses religions du
passé
se sont produites à l’origine sous une forme popu
eut fort bien se figurer que, dans l’intervalle des entr’actes, il se
passe
quelques heures, d’autant mieux qu’il est distrai
mense ; vous convenez donc que le spectateur peut se figurer qu’il se
passe
un temps plus considérable que celui pendant lequ
st assis au théâtre. Mais, dites-moi, pourra-t-il se figurer qu’il se
passe
un temps double du temps réel, triple, quadruple,
e toute vraisemblance que le spectateur puisse se figurer qu’il s’est
passé
un an, un mois, ou même une semaine, depuis qu’il
feriez-vous pour savoir que le spectateur peut se figurer qu’il s’est
passé
vingt-quatre heures, tandis qu’en effet il n’a ét
rangers qu’ils soient, se figurent réellement que des mois entiers se
passent
, tandis qu’ils sont au théâtre. Le Romantique. —
me persuaderez, jamais que des spectateurs français croient qu’il se
passe
vingt-quatre heures, tandis qu’ils sont assis à u
. — Ne nous fâchons pas, et daignez observer avec attention ce qui se
passe
dans votre tête. Essayez d’écarter pour un moment
vez presque perdu le pouvoir de les suivre de l’œil et de les voir se
passer
. Entendons-nous sur ce mot illusion. Quand on dit
sion. Quand on dit que l’imagination du spectateur se figure qu’il se
passe
le temps nécessaire pour les événements que l’on
ction d’un homme qui croit véritablement existantes les choses qui se
passent
sur la scène. L’année dernière (août 1822), le so
p de fusil, et casse un bras à l’acteur qui faisait Othello. Il ne se
passe
pas d’années sans que les journaux ne rapportent
h bien ! ce soldat avait de l’illusion, croyait vraie l’action qui se
passait
sur la scène. Mais un spectateur ordinaire, dans
qui se sont écoulés pour Pierre entre le départ et le retour de Paul.
Passons
alors à Paul. Nous voulons savoir combien de temp
ivité n’ébranle pas l’idée admise et tendrait plutôt à la consolider.
Passons
alors au second point, la dislocation des simulta
acte unique de vision instantanée deux événements quelconques qui se
passent
respectivement aux points Hm et Hn quand ces deux
bservateur intérieur au système, il est clair que la même chose va se
passer
. Cet observateur prend S′ pour système de référen
omment l’un des deux observateurs, celui qui est en S, juge ce qui se
passe
en S′. Pour lui, S′ se meut et par conséquent les
simultanés entre eux. On peut donc continuer à imaginer, comme par le
passé
, des coupes instantanées d’un Temps unique et des
intuitif, en embrassant dans un acte de vision instantanée ce qui se
passe
en O′ et en A′, l’autre dérivé, en consultant les
ncordants. Je suppose maintenant que, rien n’étant changé à ce qui se
passe
dans le système, P n’apparaisse plus comme égal à
paraît alors que les deux systèmes sont interchangeables, et qu’il se
passera
en M′ exactement la même chose qu’au point corres
ment déterminé. Mais les événements contemporains de celui-là, qui se
passent
en M′ et P′, sont-ils déterminés aussi ? Non, d’a
u système S′. Donc, pour l’observateur extérieur au système, c’est du
passé
en M′, c’est de l’avenir en P′, qui entrent dans
observateur du dehors comme d’autant plus en arrière dans l’histoire
passée
du lieu M′, d’autant plus en avant dans l’histoir
es M′ H′ et P′ K′, et supposons que tous les événements de l’histoire
passée
du lieu M′ soient échelonnés le long de M′ H′, to
nts E′ et F′ situés, pour l’observateur extérieur au système, dans le
passé
du lieu M′ et dans l’avenir du lieu P′ à une dist
il appellerait tout un ensemble d’explications dont nous pouvons nous
passer
pour le moment), traduisons la pensée de Minkowsk
ns, nous dit-on, au-delà de E′ dans la direction E′ H′, une région de
passé
absolu, et au-delà de F′ dans la direction F′ K′
de F′ dans la direction F′ K′ une région d’avenir absolu ; rien de ce
passé
ni de cet avenir ne peut faire partie du présent
P′ F′ n’est absolument antérieur ni absolument postérieur à ce qui se
passe
en N ; tous ces moments successifs du passé et de
nt postérieur à ce qui se passe en N ; tous ces moments successifs du
passé
et de l’avenir seront contemporains de l’événemen
de choisir en conséquence le système de référence. Tout ce qui s’est
passé
en M′ dans un intervalle écoulé équation , tout
ur en N′ n’utilisera cette immanence, à son présent, de ce qui est du
passé
en M′ pour l’observateur en M′ ou de ce qui est d
t, dès que j’ai immobilisé S en système de référence, voici ce qui se
passe
. Dans le système S devenu immobile, et dont on av
croît la vitesse de S′, l’observateur en N rejette plus loin dans le
passé
du point M′ et projette plus loin dans l’avenir d
v augmente, notre physicien note comme de plus en plus reculé dans le
passé
du lieu M′, comme de plus en plus avancé dans l’a
représenter le personnage en N′ comme capable d’apercevoir ce qui se
passera
en P′ et d’en instruire les habitants du lieu. »
M′ et en P′, à côté d’événements que l’on consent à laisser dans le «
passé
absolu » ou dans l’« avenir absolu » pour l’obser
absolu » pour l’observateur en N′, tout un ensemble d’événements qui,
passés
et futurs en ces deux points, entreraient dans so
ra noté par le physicien comme situé plus ou moins en arrière dans le
passé
de M′, plus ou moins en avant dans l’avenir de P′
vement imprimé au système S′ rendait réellement simultané à ce qui se
passe
en N′ (et par conséquent à ce qui se passe en N,
ment simultané à ce qui se passe en N′ (et par conséquent à ce qui se
passe
en N, puisque la dissociation des deux systèmes s
ation instantanée, il annoncerait à l’habitant du lieu P ce qui va se
passer
en ce point, l’ayant vu en P′. Mais pas du tout.
rrespondant P′ il n’y a même de place pour quoi que ce soit : tout se
passe
comme si l’intervalle était nul. Et il est nul en
ps. Cette « vision de travers » fait que la ligne de simultanéité qui
passe
par les points M, N, P du système S paraît de plu
e duplicata de ce qui s’accomplit en M se trouve ainsi reculé dans le
passé
, le duplicata de ce qui s’accomplit en P se trouv
autour de N′, de sorte qu’une de ses extrémités s’attarderait dans le
passé
tandis que l’autre anticiperait sur l’avenir.
e de référence a été adopté et par là même immobilisé, tout ce qui se
passe
dans les autres systèmes doit être exprimé perspe
une expérience telle que celle de Michelson et Morley, les choses se
passent
comme si le théoricien de la Relativité pressait
uisse acquérir sa vitesse v instantanément, par un saut brusque, sans
passer
par les vitesses intermédiaires. Sur cet événemen
e ces lois permettrait sans doute de calculer et de prévoir ce qui se
passera
dans chacune de ces images, l’avenir des images d
aient exercer une influence mal déterminée sur la démarche finale. Je
passe
mes diverses affections en revue : il me semble q
ler purement et simplement ce que je sens et ce que je vois : Tout se
passe
comme si, dans cet ensemble d’images que j’appell
ée tous les nerfs afférents du système cérébro-spinal. Que va-t-il se
passer
? Quelques coups de scalpel auront tranché quelqu
èglent les autres images. Mais dès qu’il veut rattacher le présent au
passé
et prévoir l’avenir, il est bien obligé d’abandon
s croyons au second par cela seul que nous affirmons la continuité du
passé
, du présent et de l’avenir. Ainsi, dans l’idéalis
ctions du cerveau et l’activité réflexe du système médullaire. Que se
passe-t
-il, en effet, dans l’action réflexe ? Le mouvemen
rticulière d’une perception consciente ? Nous avons examiné ce qui se
passe
dans le corps organisé ; nous avons vu des mouvem
. D’où vient que cette perception est conscience, et pourquoi tout se
passe-t
-il comme si cette conscience naissait des mouveme
es de nos sens nous mêlons mille et mille détails de notre expérience
passée
. Le plus souvent, ces souvenirs déplacent nos per
n n’empêche de substituer à cette perception, toute pénétrée de notre
passé
, la perception qu’aurait une conscience adulte et
S’il y avait plus dans le second terme que dans le premier, si, pour
passer
de la présence à la représentation, il fallait aj
d’un impénétrable mystère. Il n’en serait pas de même si l’on pouvait
passer
du premier terme au second par voie de diminution
réaction égale et contraire, de n’être enfin qu’un chemin sur lequel
passent
en tous sens les modifications qui se propagent d
est bien là, mais toujours virtuelle, neutralisée, au moment où elle
passerait
à l’acte, par l’obligation de se continuer et de
isolées, deviendront « perceptions » par leur isolement même. Tout se
passera
alors pour nous comme si nous réfléchissions sur
ennent se réfléchir contre notre liberté. Quand un rayon de lumière
passe
d’un milieu dans un autre, il le traverse général
onque de l’univers, on peut dire que l’action de la matière entière y
passe
sans résistance et sans déperdition, et que la ph
ajoutent rien à ce qui est ; elles font seulement que l’action réelle
passe
et que l’action virtuelle demeure. Ce n’est pas l
formuler les données dont aucune théorie de la perception ne peut se
passer
. Nul psychologue, en effet, n’abordera l’étude de
ère d’où l’on était parti : quant à la matière même, on voudrait s’en
passer
, on ne le peut cependant, parce que ses phénomène
étendue de votre perception. Il ne faut donc pas s’étonner si tout se
passe
comme si votre perception résultait des mouvement
point P envoie à la rétine des ébranlements lumineux. Que va-t-il se
passer
? Si l’image visuelle du point P n’était pas donn
qu’on appelle le processus sensori-moteur ; et dès lors tout doit se
passer
comme si les rayons Pa, Pb, Pc étaient perçus le
nt accomplies. Si, pour une raison ou pour une autre, l’excitation ne
passe
plus, il serait étrange que la perception corresp
voir une saveur ou entendre un son. De ces faits très particuliers on
passe
à ces deux lois très générales que des causes dif
que nous voulions examiner. Ce troisième argument se tire de ce qu’on
passe
, par degrés insensibles, de l’état représentatif,
corps, devenir affection et plus particulièrement douleur. Ainsi, on
passe
insensiblement du contact de l’épingle à la piqûr
ne autre, d’abord l’extension, puis l’indépendance dont on voulait se
passer
. Mais, d’autre part, l’affection ne sera guère pl
ment déterminé, surgir de l’image. Nous comprendrons aussi comment on
passe
d’une perception, qui occupe de l’étendue, à une
iate, plus l’action virtuelle tend à se transformer en action réelle.
Passez
maintenant à la limite, supposez que la distance
lle le concerne lui-même et se dessine par conséquent en lui. Tout se
passera
donc enfin comme si, par un véritable retour des
lémentaire d’un point déterminé de l’espace, demeureront inexpliqués.
Passons
sur cette difficulté. Voici l’étendue visuelle co
érer au hasard. Ce choix s’inspire, sans aucun doute, des expériences
passées
, et la réaction ne se fait pas sans un appel au s
rise sur l’avenir sans une perspective égale et correspondante sur le
passé
, que la poussée de notre activité en avant fait d
d que si l’on pose la mémoire, c’est-à-dire une survivance des images
passées
, ces images se mêleront constamment à notre perce
ion plus faible, on méconnaît la différence essentielle qui sépare le
passé
du présent, on renonce à comprendre les phénomène
uvements qui la prolongent, et non dans sa plus grande intensité : le
passé
n’est qu’idée, le présent est idéo-moteur. Mais c
différence est abolie entre la perception et le souvenir, puisque le
passé
est par essence ce qui n’agit plus, et qu’en méco
ar essence ce qui n’agit plus, et qu’en méconnaissant ce caractère du
passé
on devient incapable de le distinguer réellement
lle que le réalisme la pose d’ordinaire, évolue de façon qu’on puisse
passer
d’un moment au moment suivant par voie de déducti
iplicité voulue de moments, d’éliminer toute mémoire, en un mot, pour
passer
de la perception à la matière, du sujet à l’objet
; La mémoire, pratiquement inséparable de la perception, intercale le
passé
dans le présent, contracte aussi dans une intuiti
ésents, actionnant nos organes et nos centres nerveux, et que tout se
passera
toujours par conséquent comme si nos perceptions
nous avons à suivre est donc toute tracée. Nous allons commencer par
passer
en revue les documents de divers genres, emprunté
ui d’ordinaire s’accomplissent dans le même temps, la connaissance du
passé
et une expérience assez longue de la vie sociale
ngue de la vie sociale pour appliquer au présent les enseignements du
passé
. Ce peuple aura une littérature le jour où il rec
r où il reconnaîtra en lui l’humanité elle-même par la comparaison du
passé
, du présent et de l’avenir. Cette comparaison n’e
ablissement ; il est trop au présent pour s’inquiéter de connaître le
passé
. Si quelques esprits le connaissent, c’est imparf
lus Français qu’Italien puisqu’il prit ses gradés à Paris, et qu’il y
passa
plusieurs années dans la prédication et l’enseign
éologiens avaient d’ailleurs dans un certain degré la connaissance du
passé
. Au xiie siècle, saint Bernard et Abélard écrive
ur les textes sacré. Toutefois, cette connaissance même imparfaite du
passé
leur donnait un avantage immense sur les écrivain
it. Quand une société n’a pas encore d’idées générales, faute d’avoir
passé
par les épreuves qui en sont le prix, s’il y naît
du moyen âge des idées générales nées de la connaissance profonde du
passé
et de la comparaison du passé avec le présent. Le
les nées de la connaissance profonde du passé et de la comparaison du
passé
avec le présent. Les matières dont ils s’occupent
particuliers que les humeurs des écrivains. Ce sont des souvenirs du
passé
, presque toujours plus forts que les esprits qui
e vulgaire, ils ont ce désavantage que, ne connaissant guère mieux le
passé
, ils observent le présent de moins près que ces n
générales a manqué à tous ces écrivains. Ils ne connaissent point le
passé
, ou ils le connaissent encore plus mal que les cl
guindent ainsi à réfléchir sur les événements, et à regarder dans le
passé
et dans l’avenir, ils semblent comme pris de vert
es. En la rendant impatiente du présent, ils l’ont rendue curieuse du
passé
; or c’est par l’effet de ce double esprit qu’ell
’esprit humain Vienne donc cette époque désirée où la connaissance du
passé
doit ajouter aux forces naturelles de l’esprit fr
image de la raison elle-même ! Qui nous donnera cette connaissance du
passé
? L’étude des monuments des deux antiquités profa
a critique. C’est un autre fait que cette époque appartient plutôt au
passé
qu’au présent, et que le seul critique qui soit r
ue tend à l’inventaire parce qu’elle porte sur la chose faite, sur un
passé
. Elle fut plus ou moins fondée, à Alexandrie, par
me d’inventaire porte surtout sur la critique appliquée aux œuvres du
passé
, sur l’histoire littéraire, et, en apparence, bea
ritique, l’une, celle des professeurs, est préposée à l’inventaire du
passé
, l’autre, celle des journalistes, au discernement
ique, aura toujours tendance à dépasser l’inventaire, à se libérer du
passé
, à s’en servir sans s’y asservir, à passer de l’u
inventaire, à se libérer du passé, à s’en servir sans s’y asservir, à
passer
de l’un à l’autre des plans de la durée, en philo
cle. Or elle est née en liaison avec l’histoire, avec le sentiment du
passé
. Posez ce principe mâle qu’est la critique de La
s mettent un accent différent sur la même réalité : un inventaire, un
passé
, l’inventaire et le passé chrétien et classique.
ent sur la même réalité : un inventaire, un passé, l’inventaire et le
passé
chrétien et classique. La critique paraît comme u
Il y a eu au xixe siècle une critique qui ne s’asservissait point au
passé
, qui rejetait le point de vue de l’inventaire, qu
est le libéralisme. Le père du libéralisme spirituel, Montaigne, peut
passer
pour le père de l’esprit critique. Faguet, écriva
elle-même. Et certains penseront qu’il en naîtrait un bien. On s’est
passé
assez longtemps de la critique. On peut s’en pass
un bien. On s’est passé assez longtemps de la critique. On peut s’en
passer
encore. Une partie de l’Europe cherche à s’en pas
ue. On peut s’en passer encore. Une partie de l’Europe cherche à s’en
passer
violemment et superbement. La critique est nourri
d’ordre, lequel ne s’accorde pas avec les deux autres ordres. Cela se
passe
comme aux États généraux de l’Ancien Régime, qui
salons (aussi bien dans les salons annuels où elles sont exposées et
passent
, que dans les salons particuliers où elles meuble
e fait en causant. Et en vérité, quand on regarde la critique dans le
passé
, on voit que toutes les fois qu’il y a quelque pa
, nous met fort passivement dans le courant de l’actualité, manque de
passé
, de tradition, d’arrière-plan, de tout ce que par
ue par Horace ! Mais la vérité, c’est que la critique des ouvrages du
passé
et celle des ouvrages du présent ne mettent pas e
s indifférent, et qui doit rester incorporé à l’œuvre. La critique du
passé
elle-même sera forcée de s’en occuper. Le fait qu
Bovary, ne saurait demeurer indifférent aujourd’hui aux critiques du
passé
qui s’occupent de Corneille et de Flaubert. Les c
importante, et dans le présent pour l’auteur, et, plus tard, dans le
passé
, pour l’historien. En 1831, c’est-à-dire près de
somme il n’eut pas tort, puisque c’est dans ce métier de critique du
passé
, de port-royaliste et de commentateur des classiq
ique universitaire, trop instruite, trop érudite, trop embarrassée du
passé
, devient un peu gauche et lourde devant les œuvre
la raison même de l’œuvre nouvelle, à savoir de ne pas ressembler au
passé
. Il faut ici précisément cette critique spontanée
er et de se mouvoir, qu’on est tourné vers l’étude et l’admiration du
passé
. Relisez la charmante préface que Jules Lemaître
uand ces hommes ont de l’esprit, du goût et une certaine prétention à
passer
pour littéraires, ils ont une ressource très simp
pêcher de répéter qu’à défaut des Pascal et des Bossuet — que je leur
passe
de ne point pratiquer — ce ne sont pas les Cornei
à vivre littérairement que lorsque certains détours lui permettent de
passer
dans l’écriture sans y perdre sa sincérité et sa
ire, font tourner la critique du présent à la louange et au regret du
passé
. La division du travail fonctionne ici fort bien.
papier gâché. Ces gens auront tort. Et leur tort sera de confondre le
passé
littéraire et le présent littéraire. Le passé lit
rt sera de confondre le passé littéraire et le présent littéraire. Le
passé
littéraire, c’est quelques livres qui subsistent.
vres, c’est un flot de livres, qui coulent. Mais, pour qu’il y ait un
passé
, il faut qu’il y ait un présent. Pour qu’il y ait
un passé, il faut qu’il y ait un présent. Pour qu’il y ait mémoire du
passé
, il faut que ce passé ait été du présent, du prés
l y ait un présent. Pour qu’il y ait mémoire du passé, il faut que ce
passé
ait été du présent, du présent dont peu a été con
ans le langage du jour, contribue donc à donner de l’être au jour qui
passe
. Et l’être d’une année est fait de l’être de troi
ritique classique. La critique classique concerne un monde littéraire
passé
, où le tri est fait. La critique journalière port
non de faire le tri dès maintenant ni de se placer au point de vue du
passé
. Le tri, il se fera tout seul. Il n’y a pas besoi
es romanciers modernes c’est une femme, un de ces grands esprits… (Je
passe
plusieurs lignes de pathos sur George Sand). Vien
s mauvais que la perspective du présent ne soit pas la perspective du
passé
. Notre présent, il a l’éternité entière pour être
pective du passé. Notre présent, il a l’éternité entière pour être du
passé
, il n’a que le moment actuel pour être du présent
leure que la copie définitive écrite sans brouillons. La vie, cela se
passe
dans le temps. Ce n’est pas en imposant aux jeune
gauche. Leur journal ne leur donne donc point la sagesse, dont ils se
passent
d’ailleurs fort bien, et qui n’est pas d’un si gr
alité. L’une, disions-nous, porte sur une littérature triée, celle du
passé
, et l’autre sur une littérature qui n’est pas tri
ler un sentiment extraordinaire de la curiosité. Non pas curiosité du
passé
comme à l’époque de la Renaissance, mais curiosit
grands avantages de notre siècle que ce nombre d’hommes instruits qui
passent
des épines des mathématiques aux fleurs de la poé
tique, critique littéraire. Saint-Simon, par une vue très juste qui a
passé
à Auguste Comte, distinguait dans l’histoire les
ire, il n’y aurait pas d’action possible si toute la mémoire de notre
passé
se conservait en nous ; il n’y aurait pas de livr
impliquer toute la mémoire réelle qui cristallise autour d’une œuvre
passée
. Tout livre suppose une part d’oubli volontaire,
oir et voir sont deux opérations fort distinctes. Savoir porte sur le
passé
et voir est l’acte du présent ! De là le dépaysem
e dépaysement de la critique spontanée quand elle se trouve devant le
passé
, et de la critique professionnelle quand elle s’a
paient également, que celui-là seul est capable de juger une œuvre du
passé
qui peut la replacer dans son milieu et la revivr
montrer son erreur en ne faisant appel qu’au bon goût. Les œuvres du
passé
ne sauraient être comprises et jugées que par ceu
assé ne sauraient être comprises et jugées que par ceux qui savent le
passé
. Voilà le domaine de la critique professionnelle.
sque, et c’est en faisant ces trois pas qu’elle conquiert le monde du
passé
, qu’elle bâtit ses monuments historiques, qu’elle
de la vie. La critique professionnelle, historique, avec son sens du
passé
, son besoin de chaînes, de continuité, écrase et
étoile, tandis que la critique professionnelle ne peut prévoir que le
passé
. Prévoir le passé, c’est la troisième de ses gran
la critique professionnelle ne peut prévoir que le passé. Prévoir le
passé
, c’est la troisième de ses grandes opérations, c’
morte la tragédie. Mais quand elle s’imagine que, sachant prévoir le
passé
, elle pourra, pour les mêmes raisons et par appli
t et doit enchaîner en une logique une fois qu’elles sont devenues du
passé
. Il faut de grandes illusions pour projeter cette
du passé. Il faut de grandes illusions pour projeter cette logique du
passé
en une logique d’avenir. L’expérience nous montre
historiens deviennent de médiocres politiques. Bien que la mémoire du
passé
doive toujours éclairer l’action présente, néanmo
néanmoins le sens du présent qui fait l’homme d’action et le sens du
passé
qui fait l’historien jouent sur deux registres qu
porter le poids des deux tâches, éclairer à la fois le présent et le
passé
. Le Sainte-Beuve interprète de la littérature con
du goût, et du goût vivant, alerte, jeune, pas ce goût tourné vers le
passé
et vers les morts dont Lemaître a fait paradoxale
logie dans sa préface sur les Vieux Livres. En matière de critique du
passé
, il faut surtout de la science, une science digér
st avoir un goût présent, au lieu d’un goût fondé sur la tradition du
passé
et sur l’autorité de la parole qui se lit en la c
critique professionnelle, c’est-à-dire à la critique qui vit dans le
passé
, — qui s’assimile une histoire, — qui sait. Même
elle d’hommes qui lisent et qui savent, qui vivent dans la forêt d’un
passé
, qui voient les œuvres sous l’aspect de la sociét
met cet ordre et ce mouvement, fournit au critique cette épaisseur de
passé
, cette réalité de durée, cette continuité, ce sol
la critique (il entend par là sa critique professionnelle) défend le
passé
contre l’oubli de la génération présente. Mais ce
e de la génération présente doit faire sentir à cette critique que le
passé
n’est pas tout. Exagérer le droit des morts qui p
’est besogne de critique, d’homme qui vit avec la série des écrivains
passés
, et qui a besoin d’organiser cette série. Or aucu
on point de vue professionnel de criticissime à un domaine où tout se
passe
selon les lois de la création esthétique, fort pa
ux œuvres. Cela produit la littérature de manifeste. Mais alors il se
passe
généralement ceci : ou bien cela reste du manifes
roirait, à les entendre, que nous manquons à une espèce de contrat.
Passez
-moi la casse et je vous passerai le séné, écrivai
us manquons à une espèce de contrat. Passez-moi la casse et je vous
passerai
le séné, écrivait jadis M. Zola à l’un de ses con
l s’agit de leurs propres écrits, de la critique des beautés. Cela se
passerait
-il à la cuisine de la critique comme à celle de l
on passage dans la maison des poètes, et dont une critique vivante se
passerait
aujourd’hui difficilement. Le grand secret de mél
ans le William Shakespeare de Victor Hugo. * * * William Shakespeare
passe
aux yeux des critiques professionnels pour une œu
orps, les noms, les œuvres. Et cet être, dans William Shakespeare, il
passe
devant nous comme l’esprit devant la face d’Ezéch
ue professionnelle, nous l’avons vue surtout dans son contact avec le
passé
, ou plutôt avec le courant de l’art éternel. Trou
t ni Lamartine, ni Mistral ne sont des gens d’atelier, d’école ; nous
passons
avec eux dans un monde homérique, et le Maçonnais
appréciables, cette publicité dont la littérature ne peut pas plus se
passer
que les autres professions. Mais les ateliers ten
adémicien, arme son flanc pacifique ? Le critique, s’il ambitionne de
passer
chancelier comme d’Aguesseau est mû par l’ambitio
ne jurisprudence littéraire, que certains jugements sur les œuvres du
passé
ont force d’usage, qu’il se produit dans l’humani
on du goût actif, utile, vivant. Il y a, dit-il, devant les œuvres du
passé
, trois sortes d’esprits : d’abord les indifférent
tenions. Mais les bons et louables esprits sont ceux qui ont dans le
passé
un goût bien net… Ce sont ceux enfin qui osent av
it, en vérité, pas le moins du monde. » Alors la critique des siècles
passés
avait ou aurait eu bien tort ! La patience et le
Beuve avait laissée dans l’ombre. C’est un fait que la littérature du
passé
est distribuée par genres ; c’est aussi un fait q
tant plus qu’elles étaient plus imprévisibles, moins inspirées par le
passé
, moins composées par les fragments de l’évolué. D
e sur le Léman. D’abord l’idée d’un pont franco-germanique par lequel
passerait
le meilleur du xixe siècle : c’est la tradition
moment celui-là même ; on nous évoque pendant un dîner ; ce feuillet
passe
à la postérité, toute habitée d’érudits, et nous
la création. Amitié et création deviennent de la critique quand elles
passent
à l’écrit et au discours, quand le rapport entre
alement sur un certain plan. Socrate, averti par le signe démoniaque,
passe
, pour refaire un troisième discours, sur un plan
Amour est dieu et que Lysias et lui n’en ont parlé qu’humainement, il
passe
sur le plan divin. D’autre part il passe du plan
ont parlé qu’humainement, il passe sur le plan divin. D’autre part il
passe
du plan de la rhétorique sur le plan de la dialec
t, ils n’ont pas d’histoire ; ils fondent des villes, des empires qui
passent
. « Voici, en Europe, des races d’hommes dont on i
l devient mûr pour connaître la vérité sans voile ; sa raison peut se
passer
de formes ; c’est le règne de la philosophie. « T
elle la combat : à cette époque elle a la foi de la destruction. Elle
passe
alternativement par des époques critiques et des
taines formes particulières. Or la raison est émancipée, elle peut se
passer
de ces formes. « Les prétentions d’une religion q
énérales. Nous féliciterons M. Jouffroy d’être sorti enfin de tout le
passé
dans lequel il se plongeait pour l’explorer, l’in
paisant les tourments excités dans son cœur par l’incertitude sur son
passé
et son avenir. Il réserve la religion pour l’huma
r la faire croire, pour lui donner de la foi à ses destinées. Dans le
passé
, je vois des hommes réunis en société par la reli
nous allons entrer ne sera pas autre chose que la religion chrétienne
passée
à l’état de philosophie, ou, comme il dit, ayant
bien compte du sentiment qu’il éprouve. Habitué à certaines formes du
passé
dans lesquelles il reconnaît le caractère religie
vérité, après le démenti donné le 29 juillet à tous ces prophètes du
passé
, nous concevons leur peu de foi en eux-mêmes et d
recherches futures, et nous avons droit de leur demander pourquoi ils
passent
outre à la recherche timide de ce problème social
par la canonnade, me donnent aujourd’hui une migraine qui me force à
passer
la journée au lit. Le bombardement, la famine, un
pas les aristocraties ? Mercredi 4 janvier Encore souffrant, je
passe
toute ma journée au lit, dans un état vague de de
ileau, rue La Fontaine. Sur le seuil des portes, les femmes regardent
passer
, moitié atterrées, moitié curieuses, les ambulanc
e plus à ma nuit de chaque jour, depuis le bombardement, qu’à la nuit
passée
à bord d’un bâtiment, pendant un combat naval.
visite aux quartiers bombardés a remplacé le théâtre. Cette nuit, je
passe
une partie de la nuit à ma fenêtre, empêché de do
lors, comme une croyance superstitieuse, qu’un peu de mon frère avait
passé
en cette petite bête ailée, en cet oiseau de deui
e presque, et fait rejaillir la boue contre la porte de ma maison. Je
passais
, à trois heures, à la barrière de l’Étoile. Les t
ge n’a pas fondu, empêche, costumé en garde national, les voitures de
passer
. De bonnes nouvelles circulent. Arrivent les pre
dans son cabinet aux oiseaux desséchés et garnis de bandages, et qui
passe
amoureusement, de temps en temps, la main sur le
s fraîches, et qu’on regarde longtemps par derrière, avec émotion. Je
passe
devant l’hôtel de la Princesse, à la grille ouver
opes. Rue de Rivoli, nous apprenons que tout est fini, et nous voyons
passer
, rapide dans une escorte de dragons et de chasseu
ns l’obscurité de cette Salle des Estampes, où mon frère et moi avons
passé
tant d’heures d’études, un employé est obligé de
is , dans une sonnerie de clairon et un roulement de tambour. J’ai vu
passer
derrière sa bière une jeune fille, ainsi qu’une o
t bien peu de dégât matériel, causé par cet ouragan de fer qui nous a
passé
sur la tête. Seule, une langue de terre entre le
’est beau le navrement qu’emporte sur toute sa personne, le marin qui
passe
, avec son paquet, sous le bras. On ne tarit pas s
x Petites-Maisons ? Dimanche 29 janvier Les mobiles rentrent et
passent
sous les fenêtres, engueulés par les gardes natio
n vieux fauteuil en bois de chêne, une chaise de paille, sur laquelle
passent
et s’étirent des chats maigres, des chats de fami
conque, durant le siège. Jeudi 23 février Bien des mois se sont
passés
, sans que mes doigts aient dérangé de sa case, un
s une ignorance plus entière de tous ses citoyens, sur tout ce qui se
passe
, sur tout ce qui se fait en leur nom. Mardi 28
ant ma maison, et en la regardant, un moment hacher de la paille… ils
passent
. Jamais les heures ne m’ont paru si longues, des
s une lumière aux fenêtres, et par les rues à l’aspect morne, je vois
passer
des Bavarois, qui se promènent, quatre par quatre
nt du petit hôtel Saint-Nicolas, cet hôtel, où mon frère et moi avons
passé
huit gais jours avec Marie, une femme est assise
tête nue, les cheveux blancs au vent, l’air délirant, crie à ceux qui
passent
: « Vous pouvez dire, que c’est les Prussiens qui
Je sors et ne rencontre qu’une indifférence singulière pour ce qui se
passe
là-bas. La population en a tant vu depuis six moi
érons sur cette France à l’agonie. Nous voyons presque dans ce qui se
passe
, dans les violences du jour, une chance donnée à
rtés par des voitures à bras, à défaut de chevaux. De temps en temps,
passe
un officier d’état-major fantaisiste du nouveau g
t à demi mis en place, à demi étalés à terre, et je pense qu’ils vont
passer
un mauvais quart d’heure, à l’assaut de la maison
ttérature. Mardi 28 mars Les journaux ne voient, dans ce qui se
passe
, qu’une question de décentralisation. Ce qui arri
té battus. Un de mes amis, de couleur très rouge, voit dans ce qui se
passe
, une ère nouvelle. Moi j’en ai assez des ères nou
ôté d’ouvriers reposant des grillages, avec la quiétude des printemps
passés
. C’est insupportable, cette incertitude, devant u
ont vous ne pouvez vous rendre compte. La réquisition est en train de
passer
des caisses publiques aux caisses des marchands.
doux amis de l’humanité. Jeudi 6 avril Un jeune garde national
passe
sur notre boulevard, pleurant, pleurant comme un
retrouve son petit rire fou, à propos de rien. Dans le ciel brillant
passent
, à tire-d’aile, en coassant, des volées de corbea
cause pas des événements de la journée, et je n’entends parler que du
passé
, du siège de Paris, des incidents de ce siège et
orter des arcs et des flèches de sauvages. En allant à Paris, je vois
passer
, entre cinq gardes nationaux, un pauvre diable de
terribles, dit l’un des jeunes gens, qui a des ciseaux et une pince,
passés
dans la première boutonnière de sa vareuse. Nous
trajet d’une balle de chassepot. « Tenez, un intéressant bonhomme qui
passe
là, avec sa calotte noire, — nous dit l’ami de Br
ns le rien, qui peut donner la victoire à l’un ou à l’autre parti, on
passe
par des alternatives terribles de crainte ou d’es
adéro, qui se bat, au-dessus de notre tête, avec le Mont-Valérien. Je
passe
devant le café du Helder, où mes yeux cherchent n
s qui n’ont pas réussi contre Vanves et Issy, et les fédérés semblent
passer
de la défensive à l’offensive, du côté d’Asnières
igts, ramassent de la terre, dont elles la recouvrent un peu. Cela se
passait
, au milieu des canonnades et des fusillades effro
urs froid, et il semble qu’on vous souffle sur la figure un air ayant
passé
sur de la neige. Je me réfugie dans un grand appa
sur sa perspicacité de Cassandre, et il nous parle de toute une nuit,
passée
à l’ambassade de Londres, pendant laquelle il ava
qualificatif ne saurait le caractériser ». Dimanche 23 avril Je
passe
une partie de la journée au Temps. Nefftzer ne ve
e, d’ardoise, recouvrant le trottoir. Entre-t-on dans les maisons, on
passe
devant la loge du concierge, casematée avec des m
nclut à la vente de ces bibelots au profit de la nation. Burty, qui a
passé
la journée avec les gens de La Ligue, me confirme
e regardant mourir, muette, sans une parole. Une femme de l’œuvre qui
passe
, entreprend de la consoler : « Ma pauvre femme… »
e s’esquive… Le dénouement se précipite. Un quart d’heure n’était pas
passé
, qu’un garçon de salle murmure à l’oreille de la
ssède plus de banlieue ; qui n’a plus de cafés-concerts en plein air,
passe
sa soirée au bas de l’avenue des Champs-Élysées,
ève, comme mû par un ressort : « Voyez-vous, une électricité vient de
passer
à côté de moi », — et il fait, avec sa bouche, l’
aucun écrivain de notre époque n’en a rencontrées. Quelques années se
passent
ainsi dans la lutte, au bout desquelles mon frère
ulier, comme il faut aux documents historiques un enfoncement dans le
passé
, pour me toucher. Ai-je, des fois, envié le bonhe
a femme. Intercaler là-dedans le souvenir angélique de nuits d’amour,
passées
à l’hôtel de Flandres, à Bruxelles, nuits semblan
a été vendu, après sa mort, par une sœur crapule de l’actrice, qui a
passé
sa vie à l’exploiter, et à vendre des autographes
du jour, à la poudrière du Champ-de-Mars. Les rues par lesquelles je
passe
, n’ont plus un seul carreau. On marche sur de la
bandonner les choses à la grâce de Dieu. Toute la journée, je l’avais
passée
dans la crainte d’un échec de Versailles, et dans
égulier de compagnies qui vont en relever d’autres, ainsi que cela se
passe
toutes les nuits. Allons, c’est un effet de mon i
tionaux, parmi lesquels est un enfant, aux doux yeux, qui a une loque
passée
en travers de sa baïonnette — un chapeau de genda
dre, au milieu de l’effarement, au milieu de l’hostilité de la foule,
passe
à cheval, la tunique déboutonnée, la chemise au v
naux ivres, jetant, à chaque minute, un qui-vive enroué à tout ce qui
passe
. Au jour, je m’endors d’un sommeil traversé de ca
ssés de notre observatoire de verre, par le sifflement des balles qui
passent
à côté de nous, faisant, dans l’air, comme des mi
resque aussitôt, devant les balles qui enfilent le boulevard, et leur
passent
sur la tête, ils abandonnent l’ouvrage. Nous les
sans peur, avec des fleurs, au milieu de la fusillade, et la faisant
passer
dans les environs de la Chapelle Expiatoire, par
éjà maîtres du Point-du-Jour, a brisé la poutre d’angle de la maison,
passé
par le pied du lit de Pélagie, traversé la porte
mestique dudit César, et comme quoi n’ayant rien à faire, toutes deux
passaient
les journées à jouer aux cartes, leurs yeux s’éta
nt la journée entière, le canon et le roulement des mitrailleuses. Je
passe
cette journée à me promener dans les ruines d’Aut
vent d’ouragan. ……………………………………………………………………………………………………… Des voitures
passent
faisant le trajet de Saint-Denis à Versailles, et
quelques-unes leurs coquetteries avec les soldats. Les chasseurs ont
passé
leurs carabines armées au dos, ont tiré leurs sab
oufflet de forge dans un foyer incandescent. Dimanche 28 mai Je
passe
en voiture dans les Champs-Élysées. Au loin, des
r. Mais dans toute la montée, des restes de barricades sur lesquelles
passe
, en nous cahotant, notre coupé. Des rues vides. D
de leurs gibernes. Nous traversons Charonne, l’avenue du Trône. Nous
passons
devant le Grenier d’abondance, qui remplit tout l
resté le même : — littérateur avant tout. Ce cataclysme semble avoir
passé
sur lui, sans le détacher en rien, de la fabricat
Un triste anniversaire. Il y a aujourd’hui un an qu’il est mort. Je
passe
la journée à réunir les articles nécrologiques qu
me Camille Marcille, lors de l’entrée des Prussiens à Chartres, avait
passé
, avec ses trois filles et deux nièces, deux jours
nte dans des capotes trop larges, et la déteinte du drap rouge, et le
passé
du drap gris qui habille ces hommes : enfin la mi
t qu’elle a été longtemps, sans pouvoir se rendre compte de ce qui se
passait
en elle, là-bas, mais qu’elle le sait maintenant
t singulier, j’avais les mâchoires si serrées par tout ce qui s’était
passé
en moi, que vraiment j’avais parfois comme de la
taisistes du sommeil, et comme les bizarreries qu’elles enfantent, se
passent
au milieu d’impressions, d’émotions d’une vie pre
cis. Triste ! triste ! triste ! 27 août J’ai couché hier, et je
passe
aujourd’hui la journée à Saint-Gratien. Maintenan
la religiosité. À ce sentiment se joint, chez cette travailleuse, qui
passe
trente-six heures d’une traite près d’une malade,
r, contre les ordres qui ne travaillent pas, contre les ordres qui ne
passent
pas la nuit, et même contre les curés, que la sai
rosse femme, d’une voix doucement dolente : « Oh ! chaque nuit que je
passe
, il faut que je renouvelle mon sacrifice ! » S
a chère cousine. Cette nouvelle me renfonce, toute la soirée, dans le
passé
de la famille, dans le souvenir de notre jeunesse
ions en soirée chez les rigides demoiselles de Villedeuil, sévèrement
passée
en revue par mon père, dans sa toilette, qui fut
aris, un envoi de Richard Wallace, qui avait couché avec elle dans le
passé
, et lui avait dit : « Tu verras, si je deviens ja
le on disait, en s’excusant : — « Ça doit bien vous étonner ce qui se
passe
ici dans le moment ? » — « Mais non, mais non… vo
il y a quelque temps, qu’il avait été très éprouvé. Il me dit qu’il a
passé
par de dures choses, qu’il avait été au moment de
dans lesquels tout le monde toussait à cracher ses poumons. Les jours
passés
là, s’écoulaient dans une vague inquiétude d’être
e monde avait des pantoufles, des calottes en ficelle. » « Nous avons
passé
trois mois dans la batterie, sans monter sur le p
a pendait terrible au-dessus de nous. Cette lueur tragique remplit le
passé
. Aujourd’hui elle est en pleine décroissance. Il
u’ils seront illustres et augustes. L’humanité, grandie, demande à se
passer
d’eux. La chair à canon pense. Elle se ravise, et
uls fondateurs ; leur série s’illumine et éclipse le reste ; comme le
passé
, l’avenir leur appartient ; et désormais ce sont
du Midi, ancien hospodar moldave, longtemps sujet turc, sent, quoique
passé
aux russes, qu’il ne déplaît point au czar Pierre
un chartiste ; êtes-vous sûr de sa probité ? Voici un républicain qui
passe
, prenez garde à vos poches. Cela est ingénieux. T
par l’idolâtrie et pair de France par le crachat sur l’idole. Que se
passe-t
-il au Louvre ? que se passe-t-il au Vatican ? que
ance par le crachat sur l’idole. Que se passe-t-il au Louvre ? que se
passe-t
-il au Vatican ? que se passe-t-il au Sérail ? que
. Que se passe-t-il au Louvre ? que se passe-t-il au Vatican ? que se
passe-t
-il au Sérail ? que se passe-t-il au Buen Retiro ?
? que se passe-t-il au Vatican ? que se passe-t-il au Sérail ? que se
passe-t
-il au Buen Retiro ? que se passe-t-il à Windsor ?
e se passe-t-il au Sérail ? que se passe-t-il au Buen Retiro ? que se
passe-t
-il à Windsor ? que se passe-t-il à Schœnbrünn ? q
e se passe-t-il au Buen Retiro ? que se passe-t-il à Windsor ? que se
passe-t
-il à Schœnbrünn ? que se passe-t-il à Potsdam ? q
que se passe-t-il à Windsor ? que se passe-t-il à Schœnbrünn ? que se
passe-t
-il à Potsdam ? que se passe-t-il au Kremlin ? que
que se passe-t-il à Schœnbrünn ? que se passe-t-il à Potsdam ? que se
passe-t
-il au Kremlin ? que se passe-t-il à Oranienbaum ?
? que se passe-t-il à Potsdam ? que se passe-t-il au Kremlin ? que se
passe-t
-il à Oranienbaum ? Pas d’autre question. Il n’y a
née. Qu’un homme ait « taillé en pièces » les hommes, qu’il les ait «
passés
au fil de l’épée », qu’il leur ait « fait mordre
e. Où est la pensée, là est la puissance. Il est temps que les génies
passent
devant les héros. Il est temps de rendre à César
ule ; une époque est une pensée exprimée. Après quoi, la civilisation
passe
à une autre. La civilisation a des phrases. Ces p
ands coups de sabre que des grands coups d’idée. Les faits de lumière
passeront
les premiers. Pythagore sera un plus grand événem
; la perspective, cette justice faite par la géométrie, s’emparera du
passé
, faisant avancer tel plan, faisant reculer tel au
es faits, l’histoire désormais est tenue de le reproduire. Changer le
passé
, cela est étrange ; c’est ce que l’histoire va fa
’était qu’un tableau, elle va devenir un miroir. Ce reflet nouveau du
passé
modifiera l’avenir. — L’ancien roi de Westphalie,
n d’abord capricieuse, donna un centre à ses études, en un mot le fit
passer
de la rêverie à la pensée. Le Rhin est le fleuve
te comme à l’œil du publiciste, sous la transparence de ses flots, le
passé
et l’avenir de l’Europe. L’écrivain ne put résist
ntation d’examiner le Rhin sous ce double aspect. La contemplation du
passé
dans les monuments qui meurent, le calcul de l’av
ssimule point, et l’on s’en apercevra d’ailleurs, que la recherche du
passé
l’occupait, non plus profondément, mais plus habi
ofondément, mais plus habituellement. Cela se comprend d’ailleurs. Le
passé
est là en ruine ; l’avenir n’y est qu’en germe. O
st qu’en germe. On n’a qu’à ouvrir sa fenêtre sur le Rhin, on voit le
passé
; pour voir l’avenir, il faut, qu’on nous passe c
r le Rhin, on voit le passé ; pour voir l’avenir, il faut, qu’on nous
passe
cette expression, ouvrir une fenêtre en soi. Quan
dans l’une et dans l’autre il y a Dieu ; ce sont tous les bruits qui
passent
, recueillis par l’oreille et commentés par la rêv
ait oublié de même celles qu’il avait écrites sur le Rhin quand, l’an
passé
, elles lui sont forcément revenues en mémoire par
ême et en lui-même ? Ne serait-il pas vraiment inexplicable qu’il eût
passé
, lui, devant ces cathédrales sans y entrer, devan
eresses sans y monter, devant ces ruines sans les regarder, devant ce
passé
sans le sonder, devant cette rêverie sans s’y plo
rme de son élargissement, le double et profond océan du présent et du
passé
, la politique et l’histoire. 14. L’auteur, à ce
lité. Puisqu’il en est à rectifier des erreurs, qu’on lui permette de
passer
des siennes à celles de son imprimeur. Un errata
e : et nous leur reprochions de tenir plutôt les yeux tournés vers le
passé
que vers l’avenir. Nous tenons à démontrer que te
st, tandis que ses yeux se promènent avec délices sur les tableaux du
passé
ou sur les scènes de la nature que ses romanciers
travers de grandes prophéties d’avenir, se déshéritent sans façon du
passé
, parlent de l’art de notre époque avec un mépris
ccession est le développement de l’art. Mais s’inspirer uniquement du
passé
, refaire ce qui a été fait, c’est imiter, c’est t
ant d’après nature et selon leur propre nature. Aussi ces tableaux du
passé
Walterscottisés, comme on dit, sont-ils la plupar
core petite et obscure, de l’avenir, cherchaient leur lumière dans le
passé
éteint, et se réfugiaient dans le stoïcisme, dans
erne, ils ont rêvé la restauration d’une foi fondée sur la science du
passé
. Ainsi s’explique la tendance rétrograde de beauc
e ne pas trouver appui et consolation dans ces débris fantastiques du
passé
; pour les autres, c’est purement affaire d’art.
antôme d’elle alors leur apparaît et pose devant eux, si une image du
passé
, se dérobant à la tombe, semble se relever et mar
s sentiments de gloire et de liberté de notre âge, et cette gloire du
passé
qui avait bien de quoi les séduire. Eux et M. de
mais aussi les hommes d’action et de courage de cette résurrection du
passé
qu’ils auraient voulu grande, glorieuse et popula
stauration, c’est-à-dire qu’il essaya de refaire le ciel religieux du
passé
. Victor Hugo fit principalement la terre de ce ci
e de la Restauration, dont le caractère général est un retour vers le
passé
, une exploration du passé, un enthousiasme vrai o
le caractère général est un retour vers le passé, une exploration du
passé
, un enthousiasme vrai ou faux pour le passé, sans
passé, une exploration du passé, un enthousiasme vrai ou faux pour le
passé
, sans élan, sans impulsion en avant : comme si, a
n fût nécessaire, afin que l’esprit humain, après avoir reconquis son
passé
, revu son héritage et sa vie antérieure, pût, ric
; et, dans son indépendance, il porta de rudes coups à ce fantôme du
passé
qu’il avait d’abord encensé. Et quand le fantôme
es encore, nous nous fondons pour le croire. Mais c’est de leur œuvre
passée
que nous nous occupons aujourd’hui ; c’est elle q
Byroniens, qui, n’ayant pas admis ce monde de convention, ce monde du
passé
, dont les deux termes étaient inégalité et malheu
eligieux avec une pensée sceptique et incrédule, ce culte idolâtre du
passé
avec un cœur bouillant d’avenir ? J’aime mieux la
et de construction nouvelle, qui va se loger dans les vieux débris du
passé
, dans les tours des seigneurs du Moyen-Âge ou dan
malheur à l’artiste qui, voyant son époque indécise flotter entre le
passé
et l’avenir, sans destinée, se déchire ainsi lui-
s et le paradis mystique des Chrétiens ; et quand les djinns funèbres
passent
en sifflant dans les airs, ton vers, comme une on
t pas su encore atteindre. Mais quand tu laisses les superstitions du
passé
, quand tu ne fais plus de la poésie sur l’histoir
omme lui à la terre ; et, devant l’ombre silencieuse de ton Napoléon,
passent
et repassent sans cesse les ombres silencieuses d
ue de religion que l’école Byronienne, mais qui, adoptant le monde du
passé
, ciel, terre et enfer, comme un datum, une conven
endant plus de quinze ans, à tel point que l’on a vu les mêmes poètes
passer
alternativement de l’une à l’autre, sans même se
llement, où tout a dû être mis en doute, parce que, sur les ruines du
passé
, l’Humanité va commencer l’édification d’un monde
par son retour au Christianisme, est pour ainsi dire l’inspiration du
passé
voulant vivre dans le présent, le résultat d’une
’une, constituent cette âme, ce principe spirituel. L’une est dans le
passé
, l’autre dans le présent. L’une est la possession
provise pas. La nation, comme l’individu, est l’aboutissant d’un long
passé
d’efforts, de sacrifices et de dévouements. Le cu
le plus légitime ; les ancêtres nous ont faits ce que nous sommes. Un
passé
héroïque, des grands hommes, de la gloire (j’ente
quel on assied une idée nationale. Avoir des gloires communes dans le
passé
, une volonté commune dans le présent ; avoir fait
êtes » est dans sa simplicité l’hymne abrégé de toute patrie. Dans le
passé
, un héritage de gloire et de regrets à partager,
a faits et de ceux qu’on est disposé à faire encore. Elle suppose un
passé
; elle se résume pourtant dans le présent par un
fera sourire les transcendants de la politique, ces infaillibles qui
passent
leur vie à se tromper et qui, du haut de leurs pr
Viens près de moi ». Ahmed obéit. Je sais, continue-t-elle, ce qui se
passe
dans ton cœur. Tu es pauvre et tu veux me tuer po
n au-dessus d’elle, tu demanderas à Allah ce que tu voudras avoir. Tu
passeras
de nouveau la bague à ton doigt et, le lendemain
très large et il fourmille d’animaux malfaisants. Personne ne peut le
passer
à cet endroit-là et jamais on n’a osé y risquer u
e comment il va faire pour se procurer de la nourriture. Une heure se
passe
dans ces angoisses. La guinnârou alors s’en vient
à la guinné. Arrivés au fleuve, le chat grimpe sur le chien qui va le
passer
à la nage mais, quand ils sont au milieu de l’eau
rigri pour retrouver le poisson qui a avalé l’anneau. Demain je ferai
passer
ce poisson près d’Ahmed. Celui qui sera tué par l
nârou a ainsi parlé au chien sans qu’Ahmed sache rien de ce qui s’est
passé
. Puis elle s’en est allée. Ahmed se réveille : «
devant tout le monde ». La femme et le kélé ont été bien forcés d’en
passer
par là. Ensuite Ahmed a fait venir ses captifs et
quelles nous nous placerions tout de suite si nous philosophions sans
passer
par les systèmes. Mais, entre ces questions et no
problème de l’origine, de la nature et de la destinée de l’homme, il
passe
outre pour se transporter à des questions qu’il j
eut manquer d’ampleur ; elle peut n’embrasser qu’une faible partie du
passé
; elle peut ne retenir que ce qui vient d’arriver
onscience n’y est pas. Une conscience qui ne conserverait rien de son
passé
, qui s’oublierait sans cesse elle-même, périrait
e ? Toute conscience est donc mémoire-conservation et accumulation du
passé
dans le présent. Mais toute conscience est antici
e. Cet instant n’est que la limite, purement théorique, qui sépare le
passé
de l’avenir ; il peut à la rigueur être conçu, il
ne certaine épaisseur de durée qui se compose de deux parties : notre
passé
immédiat et notre avenir imminent. Sur ce passé n
deux parties : notre passé immédiat et notre avenir imminent. Sur ce
passé
nous sommes appuyés, sur cet avenir nous sommes p
rait d’union entre ce qui a été et ce qui sera, un pont jeté entre le
passé
et l’avenir. Mais à quoi sert ce pont, et qu’est-
ons d’abord ; car si, comme nous le disions, la conscience retient le
passé
et anticipe l’avenir, c’est précisément, sans dou
uissance de calculer infinie, nous saurions par avance tout ce qui se
passera
dans l’univers matériel inorganisé, dans sa masse
isation de ce qui a été, la vie s’emploie dès le début à conserver le
passé
et à anticiper sur l’avenir dans une durée où pas
ut à conserver le passé et à anticiper sur l’avenir dans une durée où
passé
, présent et avenir empiètent l’un sur l’autre et
urri d’un animal qui s’est nourri d’une plante, etc., fait simplement
passer
dans son corps un explosif que la vie a fabriqué
ns longue dans une vision instantanée ? Plus grande est la portion du
passé
qui tient dans son présent, plus lourde est la ma
apparaîtrait au dernier, si la matière pouvait se souvenir, comme un
passé
infiniment lointain. Quand j’ouvre les yeux pour
e où il y a véritablement croissance — durée qui s’étire, durée où le
passé
se conserve indivisible et grandit comme une plan
qués l’un dans J’autre, instinct et intelligence. Bref, les choses se
passent
comme si un immense courant de conscience, où s’e
morale. L’homme, appelé sans cesse à s’appuyer sur la totalité de son
passé
pour peser d’autant plus puissamment sur l’avenir
ttendant qu’il nous plaise de le cueillir. Rappelez-vous ce qui s’est
passé
pour un autre au-delà, celui des espaces ultra-pl
de journée d’été tenait la terre endormie, et de grands nuages blancs
passaient
très haut avec lenteur. L’eau rougeâtre de la Res
ôt en marécages, tantôt en amas de sable crayeux. Un chemin fréquenté
passait
devant l’auberge. Auprès du perron se tenait une
n feutre blanc particulier à cette contrée, sortit d’une hutte, et le
passa
sur l’autre rive. La petite telega se mit à rampe
ir à chaque tour une de ses roues. Quand mes chevaux eurent mangé, je
passai
sur l’autre rive. Après avoir marché l’espace de
l’un d’eux. — Non, pas loin : trois verstes environ. » Deux heures se
passent
; nous marchions toujours. Enfin j’entends le gri
on naturelle de son âme ? Était-ce le résultat de sa vie incessamment
passée
dans les forêts face à face avec la triste et sév
up, comme obéissant à un ordre intérieur, je me rappelai toute ma vie
passée
. Voilà que je revis mon enfance bruyante et tranq
vres ! Ou bien peut-être que le bonheur, le vrai bonheur de ma vie, a
passé
tout près de moi, m’a souri de son sourire radieu
sur la hanche, et son bonnet enfoncé jusqu’aux sourcils. « Tu reviens
passer
quelques jours chez toi ? reprit Kondrate. — Quel
après, que je ne l’aie pas empêché de manger gras », car l’affaire se
passait
à la fin du carême de saint Philippe. Quant au St
rien faire, qu’avons-nous à regarder ? dit Yégor ; partons. — Par où
passer
? dit Kondrate. — Toujours en avant, reprit Yégor
? dit Kondrate. — Toujours en avant, reprit Yégor ; c’est le moyen de
passer
partout. » Nous suivîmes son conseil, et nous par
les chevaux eussent eu souvent à poser le nez contre terre. Là, nous
passâmes
une journée entière, et nous y fîmes une bien bel
des rues extérieures du chef-lieu du département d’O… (l’histoire se
passe
en 1842), étaient assises deux femmes, dont l’une
de son nom de fille, — avait perdu ses parents en bas âge. Elle avait
passé
plusieurs années dans une institution de Moscou,
ville qu’elle ne songea même plus à quitter O… Maria Dmitriévna avait
passé
, dans sa jeunesse, pour une jolie blonde ; à cinq
it cette même tante, sœur de son père, avec laquelle elle avait jadis
passé
quelques années solitaires à Pokrofsk. On l’appel
solitaires à Pokrofsk. On l’appelait Marpha Timoféevna Pestoff. Elle
passait
pour une femme singulière, avait un esprit indépe
plus humbles, les plus obscurs et les plus difficiles ; tout cela se
passait
dans les premières années du règne de l’empereur
t-il ? Ivan ne savait comment dissiper sa tristesse et son ennui ; il
passa
une année à la campagne, mais elle lui parut long
longue de dix ans. Il ne trouvait un peu de plaisir que chez sa mère,
passait
des heures entières dans ses appartements, bas et
es gens déterrèrent Ivan Pétrovitch et l’avertirent de tout ce qui se
passait
. Honteux, furieux, il jura de se venger de son pè
arpha, que nous connaissons déjà. Il leur raconta tout ce qui s’était
passé
, leur dit qu’il partait pour Pétersbourg, afin d’
des gens compatissants et bons, accédèrent aisément à sa prière ; il
passa
trois semaines chez eux, attendant en secret une
vretzky se leva. « Oui, dit-il lentement, qui peut deviner ce qui se
passe
dans le cœur d’une jeune fille ? » Et il fit mine
t les pies qui suivaient d’un œil bêtement soupçonneux l’équipage qui
passait
, et sur les longues raies semées d’armoise, d’abs
de torpeur mentale qui nous est si familière en voyage. Les images du
passé
continuèrent à monter lentement dans son âme, se
e lui, en proie à ce sentiment désagréable qu’éprouvent tous ceux qui
passent
une première nuit dans un endroit depuis longtemp
rte cochère qui crie sur ses gonds ou un cheval qui hennit. Une femme
passe
et prononce quelques mots d’une voix glapissante.
mplation de cette vie qui s’écoulait ainsi ; les tristes souvenirs du
passé
fondaient dans son âme comme la neige du printemp
bout de trois semaines il se rendit à cheval chez les Kalitine ; il y
passa
la soirée comme le vieux musicien s’y trouvait. I
épéter quelques passages, et, en partant, engagea le musicien à venir
passer
quelques jours chez lui, à la campagne. Lemm, qui
i un piano de la ville. Tous deux se rendirent chez les Kalitine et y
passèrent
la soirée, mais d’une manière moins agréable que
en bon ordre ici, et le jardin est en fleur. Si je l’invitais à venir
passer
une journée avec sa mère et ma vieille tante. Hei
ec sa romance manquée. Que la jeunesse se montre inhabile à produire,
passe
encore ; mais c’est toujours un spectacle pénible
sur le ciel, et brodaient d’une marge d’or le contour des nuages qui
passaient
à l’horizon. La fraîcheur de l’air humectait les
née par M. Édouard demandait confirmation. Il se rendit à la ville et
passa
la soirée chez les Kalitine. Il lui était aisé de
rigea lentement vers sa demeure. Quant à lui, il était obligé de la
passer
au travail, courbé sur de stupides paperasses. Il
à coup, la lumière reparut à l’une des fenêtres de l’étage inférieur,
passa
devant une seconde croisée, puis devant la troisi
tement ses yeux sur lui ; il semblait qu’elle comprît enfin ce qui se
passait
et où elle en était. Elle essaya de se lever, mai
ta-t-il. Et il s’agenouilla devant elle. Lise sentit un léger frisson
passer
sur ses épaules ; elle serra les doigts avec plus
ait son âme ; tous ses doutes étaient morts désormais. « Disparais, ô
passé
, sombre vision ! pensait-il. Elle m’aime, elle es
ans la terre froide et humide : mais la maison de Maria Dmitriévna ne
passa
point dans des mains étrangères, elle ne sortit p
e Maria Dmitriévna, récemment marié à Pétersbourg, venu avec sa femme
passer
le printemps à O*** ; la sœur de celle-ci, pensio
en doute. » Tout le monde se tut et se regarda. Un nuage de tristesse
passa
sur ces jeunes visages. — Matroska vit encore, di
» Il se fit soudain un profond silence. « Voilà l’ange du silence qui
passe
. » Telle est la pensée de tous. « Ne voulez-vous
première chose qui frappa sa vue, ce fut le banc sur lequel il avait
passé
avec Lise quelques instants de bonheur, qu’il n’a
dans sa tristesse, ce sentiment de vif regret qu’inspire la jeunesse
passée
, le bonheur dont on a joui autrefois. Il se prome
ns cette bienheureuse nuit, plongé Lavretzky dans l’ivresse. Celui-ci
passa
ensuite au salon, et il y resta longtemps : dans
irée Lise, et qu’il l’a revue. Elle se rendait dans le chœur ; elle a
passé
tout près de lui, d’un pas égal, rapide et modest
sentait vaguement que la société n’était que là, et qu’on ne pouvait
passer
pour un auteur vraiment français que quand on y a
principe dans l’égoïsme ; ce n’était en elle que le culte constant du
passé
; et, comme le lui disait délicatement Sismondi :
, et ce sentiment vous suffit encore. C’est le repos sur un sentiment
passé
et non sur l’insensibilité, qui fait pour vous le
six ans, a une vivacité de la première jeunesse, Mme de Groslier, qui
passe
au moins soixante-dix ans, et qui fait le centre
us éclairée des vieilles que j’ai trouvées ici ; avec M. Morellet qui
passe
quatre-vingt-six ans ; avec M. Dupont (de Nemours
ents d’une civilisation qui se détruit, on est tout étonné, lorsqu’on
passe
à une autre génération, de la différence de ton,
tre jeune et continuer l’esprit, les grâces, la parfaite amabilité du
passé
. Mais comment était-il jugé lui-même dans ces div
» — « Oh ! je connais bien cela, me répondit-il, car je vois ma mère
passer
bien du temps dans le sien. » — Ainsi, ma chère a
ris un peu sur ce pied-là ; il ne l’était pourtant pas au point de ne
passe
servir quelquefois de son air de bonhomie pour se
rôle. L’émotion d’une si grande catastrophe lui fit un peu oublier le
passé
. D’adversaire et d’ennemi de l’Empire, il lui red
vait-il (11 décembre 1814), de vous voir vous arrêter toujours sur le
passé
, tandis que c’est le présent seul qui importe. Qu
et hachés à tout moment, nous dirons à peu près comment les choses se
passèrent
. C’était le 3 mai. Napoléon, recevant Sismondi da
olente avec laquelle cette Constitution avait été accueillie. « Cela
passera
, dit Napoléon. Mon décret sur les municipalités e
et vous avez cela de commun avec tant d’autres, quoique vous vouliez
passer
pour original. » On sent l’amertume. Mme d’Alban
n ton fort digne, pas trop humblement, et sans faire son mea culpa du
passé
. Il n’aimait pas les palinodies, et il avait la c
é des impressions présentes, et l’autre à la vivacité des impressions
passées
; et dussions-nous pousser, chacun, notre manière
perte de sa mère qui mourut peu après. Le goût des voyages lui avait
passé
; il s’était attelé à cette longue et interminabl
siècle : ce fut une lutte et une crise par où il était nécessaire de
passer
. Il expose nettement, sans prétendre tout justifi
, le fanatisme antifanatique de l’école encyclopédique, si je n’avais
passé
une grande partie de ma vie en Italie, si je n’y
ler insensiblement à la veille des applications nouvelles. Il faisait
passer
le sort des populations bien avant le triomphe de
à six heures du matin, travaillait jusqu’à midi ; le reste du jour se
passait
en visites et dans le monde. Sa société était cel
nce des idées. — II. Conclusions sur révolution de la mémoire dans le
passé
et dans l’avenir. « Considérez, dit Kant, le ce
de vrai souvenir. En effet, tout reste présent, et le rapport avec le
passé
n’existe pas encore ; or, ce rapport est essentie
fice intérieur puis-je donc rapporter l’image présente à la sensation
passée
qui n’est plus ? — Nous sommes loin de l’époque o
eu, disait-il, de nous donner la connaissance directe et immédiate du
passé
. » Avec ce miracle trop opportun, Reid admettait
admettait une contradiction dans les termes. La présence immédiate du
passé
dans notre conscience est contradictoire, puisque
médiate du passé dans notre conscience est contradictoire, puisque le
passé
est, par définition même, ce qui n’est plus prése
e du firmament. N’apprenons-nous pas fort bien à distinguer ce qui se
passe
uniquement dans l’intimité du cerveau et ce qui n
ntraire, la familiarité est si grande que le présent fait renaître le
passé
avec tous ses détails et toutes ses circonstances
ents perpétuels et infiniment variés », comme un miroir devant lequel
passeraient
les choses les plus disparates, sans qu’il se pro
la coïncidence de la sensation nouvelle avec l’image de la sensation
passée
; son imagination se remplit, pour ainsi dire, de
isson et Louis Ferri, un pur esprit chargé de faire la comparaison du
passé
avec le présent et d’en reconnaître la similitude
lit-il tout seul entre la perspective d’images faibles constituant le
passé
et le tableau d’images vives constituant le prése
alité on n’avait pas connu antérieurement : on projette alors dans le
passé
ce qui n’est que présent ; on prend pour un souve
te de mirage, ces représentations consécutives sont projetées dans le
passé
. C’est une diplopie dans le temps. Quand on voit
nous arrivent parfois, dit James Sully, comme de brusques éclairs qui
passent
au milieu de nos sensations présentes, et ces écl
utes nos sensations, et la mémoire n’en est qu’une projection dans le
passé
, inséparable d’une projection symétrique dans l’a
la physiologie, Lewes, qui a dit excellemment : « Beaucoup de ce qui
passe
pour une explication physiologique des faits ment
nous permettent de marquer les divers stades de son évolution dans le
passé
et même dans l’avenir. Au premier moment, nous l’
de l’être et du bien-être86. Après l’évolution de la mémoire dans le
passé
, considérons son évolution probable dans l’avenir
. Elles nous paraissent contraires aux inductions qu’on peut tirer du
passé
même. Le résultat des lois de l’hérédité, chez le
uer dans l’animal une mémoire au sens psychique, qui a capitalisé son
passé
au profit de son avenir, une chance nouvelle de s
etien. Alfieri. Sa vie et ses œuvres (2e partie) I Alfieri va
passer
à Naples le temps de son exil volontaire ; il y é
Strozzi, auprès des Thermes de Dioclétien, faubourg isolé de Rome, il
passait
toutes ses soirées au palais de la Cancellaria, c
hir ses écuries. « Pendant qu’il court le monde, la comtesse d’Albany
passe
l’été et l’automne à Genzano, dans une retraite e
, à ce sujet, avec la comtesse d’Albany et le cardinal d’York. Que se
passa-t
-il dans ces conférences ? Quel fut le rôle du car
ille d’Italie, elle lui donna rendez-vous en Alsace. Elle était allée
passer
la chaude saison au pied des Vosges ; ce fut là,
a douleur quand la comtesse, encore soigneuse de sa renommée, revient
passer
l’hiver dans les États du pape, s’établit à Bolog
al entendus d’argent. La reine de Naples l’accueillit à Pise, où elle
passait
l’hiver avec le prince vieilli, mais heureux et h
s. Je reprends ma charmante et poétique route de Pistoja à Modène, je
passe
comme un éclair à Mantoue, à Trente, à Inspruck,
J’interrogeais tout le monde, et partout j’apprenais qu’elle y était
passée
environ deux mois auparavant. Souvent mon cœur to
mon mieux. J’arrivai le 16 août chez mon amie, près de qui deux mois
passèrent
comme un éclair. Alors me retrouvant de nouveau t
rice, je fondis en larmes, et aussitôt l’idée d’en faire une tragédie
passa
devant mes yeux comme un éclair. Il me sembla qu’
us que je ne saurais le dire le reste du temps déjà si court que nous
passâmes
ensemble ; et, à mesure que le terme approchait,
re. Dans le courant de novembre, je me transportai à Pise, décidé à y
passer
l’hiver, en attendant qu’un destin meilleur vînt
nion ne dura et ne pouvait guère durer que deux mois, mon amie devant
passer
l’hiver à Paris. Au mois de décembre, je l’accomp
s un autre genre, si toutefois j’en trouve la force et le moyen. « Je
passai
plus de cinq mois à cette maison de campagne, dan
ec le bonheur, puisqu’il allait à leur maison de campagne, en Alsace,
passer
les mois inoccupés de l’année dans l’intimité d’u
Didot, qui, nouvellement travestis en politiques et en hommes libres,
passaient
les journées entières à lire les journaux et à fa
et nous sommes malheureusement dans ce cas, mon amie et moi, doivent
passer
leur vie à craindre un dénouement qui ne peut tou
ut aimée par Horace Walpole, mesdemoiselles Berry, avec lesquelles je
passais
mes soirées à Rome en 1820, avaient reçu de leur
ormes, de ceux qui avaient autorité pour me le délivrer. Nous voulons
passer
, et par le ciel nous passerons.” L’échauffourée d
utorité pour me le délivrer. Nous voulons passer, et par le ciel nous
passerons
.” L’échauffourée dura plus d’une demi-heure ; je
e la France et les Anglais, nous pensâmes qu’il serait plus facile de
passer
en Angleterre qu’en Flandre, où la guerre se pous
, mon amie voulut se remettre un peu de la peur qu’elle avait eue, et
passer
un mois à la campagne, avec sa sœur et son digne
eurs, et nous partîmes pour l’Italie, le premier jour d’octobre. Nous
passâmes
par Aix-la-Chapelle, Francfort, Augsbourg et Insp
arder comme chose terminée. Le Salluste me sembla de nature à pouvoir
passer
, et je le laissai aussi ; mais non pas le Térence
de lui donner, avait été mis au net, corrigé, et me semblait pouvoir
passer
. J’avais ajouté à ces ouvrages de ma façon une to
sur le soir. Quoiqu’il fût d’abord tourmenté d’une envie de vomir, il
passa
la nuit sans trop grandes douleurs, et le lendema
à manger pour dîner ; cependant il ne put manger ce jour-là, et il en
passa
une grande partie à dormir. Il eut ensuite une nu
her. On lui fit prendre de l’opium, qui calma les douleurs et lui fit
passer
une nuit assez tranquille. Toutefois il ne se mit
quoique éveillé, il retrouvait comme en songe le souvenir des choses
passées
le plus vivement empreintes dans son esprit. Il s
ésultats au public. On a de la sorte la simple narration de ce qui se
passe
dans l’intérieur du laboratoire et de l’amphithéâ
ortant, c’est qu’en voyant les recherches expérimentales se dérouler,
passer
d’abord à l’état d’ébauche, et puis se perfection
opposés dos à dos. Le professeur de faculté voit la science dans son
passé
; elle est pour lui comme parfaite dans le présen
nous en servir, car dans une science quelconque il est impossible de
passer
d’un fait connu à un fait encore inconnu, sans l’
à gauche, chez notre lapin, a dû paralyser les actes chimiques qui se
passent
dans les capillaires de la tête, et la températur
e est faite depuis environ un quart d’heure ; constatons ce qui s’est
passé
sous le rapport de la modification de température
ns découvert est on ne peut plus facile à voir, et il était cependant
passé
inaperçu sous les yeux de beaucoup d’observateurs
ettre que, dans des conditions identiques, des phénomènes puissent se
passer
différemment ; ce serait absurde, cela équivaudra
les. Souvent, en effet, nous aurons occasion de vous prouver qu’il se
passe
, pendant la vie, des phénomènes physiques et chim
études médicales une science de luxe dont on pourrait parfaitement se
passer
, parce qu’il n’y a entre les phénomènes de la san
les seconds des premiers. Nous pourrions prendre des exemples dans le
passé
pour vous montrer l’heureuse influence qu’ont tou
iser ces preuves dans des faits qui datent d’hier, et que nous ferons
passer
sous vos yeux. Nous désirons donc, Messieurs, abo
r la physiologie et la pathologie comme deux domaines distincts où se
passent
des phénomènes de nature essentiellement différen
endie, et avec lui d’autres observateurs, avaient prouvé que le sucre
passe
physiologiquement dans le sang pendant l’absorpti
est parti pour établir sa théorie, en assimilant faussement ce qui se
passe
au contact du liquide sanguin faiblement alcalin,
bouillir ; vous voyez la liqueur se colorer, perdre sa transparence,
passer
par différentes nuances de jaunes, et laisser dép
à une dernière épreuve avec le liquide cupro-potassique. Que s’est-il
passé
dans cette réaction du liquide cupro-potassique s
ide cupro-potassique préparé depuis un certain temps, la potasse a pu
passer
à l’état de carbonate de potasse, probablement pa
ne, la gomme et toutes les matières albumineuses, tandis que l’alcool
passera
avec le liquide filtré. Il est utile d’ajouter en
et cette urine sanguinolente ; je jette sur un filtre, et le liquide
passe
parfaitement limpide, entraînant la matière sucré
une bouillie épaisse que l’on jette sur le filtre, et le liquide qui
passe
est incolore et débarrassé de toutes les matières
ajoute de l’eau à ce charbon, toute la matière sucrée est dissoute et
passe
dans un liquide parfaitement limpide. Les matière
nomènes y sont plus complexes, il est naturel de penser que ce qui se
passe
dans le végétal peut avoir lieu dans des êtres pr
bouillir avec un peu d’eau ; puis on jette le tout sur un filtre ; il
passe
un liquide opalin légèrement jaunâtre, que l’on d
décolore par le noir animal et que l’on filtre de nouveau. Le liquide
passe
alors parfaitement incolore ; nous en mettons dan
le tout sur un filtre, et recueillons, pour le doser, le liquide qui
passe
légèrement opalin. Mais dans les 169 centimètres
depuis ces premières recherches, qu’on pouvait, dans tous les cas, se
passer
de sous-acétate de plomb. Le charbon animal suffi
forme de crochet, le paquet des nerfs et des vaisseaux hépatiques, je
passe
au-dessous une forte ligature, à l’aide d’une aig
igestion, se détachent en blanc sur la teinte brune de l’intestin. Je
passe
aussitôt une ligature autour de la veine cave inf
sucrée, on jette le tout sur un nitre ; le liquide, comme vous voyez,
passe
parfaitement limpide. Nous mettons dans un tube p
ans l’estomac, où la sécrétion sucrée s’accumule sans qu’il semble en
passer
des quantités notables dans l’intestin. Lorsque l
ng n’est sucré que du foie au poumon ; pendant la digestion, le sucre
passe
dans tout le sang, mais ne sort cependant par auc
de l’animal on y trouvera du sucre en quantité notable. Que s’est-il
passé
là ? Il y a tout simplement eu endosmose du sucre
e des substances dont le pouvoir endosmotique est considérable et qui
passe
le plus aisément à travers les membranes. Fig.
nstate bientôt après le contact qu’il y a eu endosmose : le sucre est
passé
le premier dans la bile, et le liquide est monté
e est monté jusqu’en C dans le tube de verre ; réciproquement la bile
passe
ensuite au dehors et colore le liquide environnan
ir de son point d’origine. Sécrété par les cellules du foie, le sucre
passe
avec le sang des capillaires dans les veines sus-
rovenant de la veine cave supérieure. De l’oreillette droite, le sang
passe
dans le ventricule, qui l’envoie au poumon. Dans
a des instants, bien que toujours physiologiques, où les choses ne se
passent
pas complétement ainsi. Vous savez que toute sécr
e espèce, et que, d’un autre côté, le sucre qu’ils peuvent prendre ne
passât
dans les urines que par suite d’une suractivité d
ine digestion. Au point de vue de la circulation, les mêmes choses se
passent
: le sang chargé de ce sucre arrive comme à l’ord
tères rénales, mais en proportion trop peu considérable pour qu’il en
passe
dans les urines. Cependant nous verrons que, dans
nimal. Il y a cependant un liquide de l’économie dans lequel le sucre
passe
toujours, lors même qu’il arrive dans la circulat
ie, que le fluide céphalo-rachidien est un des liquides dans lesquels
passent
le plus facilement les substances introduites dan
uantité de sucre qui peut se trouver dans l’organisme, sans cependant
passer
au dehors, est déterminée par la droite e b. Main
ines seront tantôt normales, tantôt sucrées, et la courbe M m′ M m″ M
passera
alternativement au-dessus et au-dessous de e b. S
arrivant de la veine cave supérieure ; 2° Du sang artériel venant de
passer
à travers le poumon ; 3° Du sang veineux descenda
u’une partie de ce sucre a été détruite sans doute, mais qu’il en est
passé
dans le système artériel, et de là dans le systèm
ns actuellement à analyser les conditions diverses dans lesquelles se
passent
ces phénomènes de production et de destruction du
re organique entre le système circulatoire général et l’intestin, que
passent
la plupart des substances introduites dans le tub
s grasses. De ces trois ordres de substances, les dernières seules ne
passent
pas par le foie, et sont presque exclusivement ab
ont portées directement dans le poumon. C’est ainsi que les choses se
passent
chez tous les mammifères. Chez les oiseaux, les r
si l’on pousse une injection de graisse dans la veine porte, elle ne
passe
que très difficilement dans les veines sus-hépati
une bouillie grisâtre, que nous jetons sur un filtre. Le liquide, qui
passe
parfaitement limpide, est acide, et prend une col
’eau et nous jetons le tout sur un filtre. Le liquide transparent qui
passe
est neutre ou très légèrement alcalin, et ne donn
absorbe du sucre de fécule qui s’est produit dans l’intestin, et qui
passe
dans le sang de la veine porte, où l’on peut le r
avions donné du sucre soluble et directement absorbable, il aurait pu
passer
dans le sang de la veine porte, et arriver au foi
Mais il y a cependant une différence, et c’est un point qui pourrait
passer
inaperçu, si je n’y insistais pas d’une manière t
Nous jetons le tout sur un filtre, et le liquide limpide et acide qui
passe
ne contient ni sucre ni fécule. L’addition de la
6 janvier 1855. SOMMAIRE : Le sucre provenant de l’alimentation ne
passe
pas à cet état dans la circulation générale. — Rô
repos ; l’absorption va se faire, et voici les phénomènes qui vont se
passer
et les résultats que nous constaterons à la fin d
té de la même dissolution qui serait ainsi arrivée au cœur sans avoir
passé
par le foie. Il est clair que, dans ce mode d’opé
dire que chez le lapin injecté par la veine jugulaire le sucre aurait
passé
dans les urines avec le prussiate de potasse, et
lapin injecté par la veine porte le prussiate de potasse seul aurait
passé
dans les urines, où l’on ne retrouverait pas la m
’alimentation, il se change dans le foie en une matière laiteuse, qui
passe
ensuite dans le sang, accompagne le sucre, et se
r sa fonction. Il n’y en a jamais qu’une partie d’employée ; le reste
passe
sans avoir éprouvé d’altération. Il y a donc dans
nt les divisions périphériques de la veine porte. C’est là que se
passent
les phénomènes chimiques donnant naissance aux mé
ent excessivement larges, et permettent au sang venu de l’intestin de
passer
facilement dans la veine cave inférieure. On voit
a″, qui versent directement le sang dans la veine cave sans qu’il ait
passé
par aucun système capillaire. Quand on examine la
signaler, au moyen des injections qui, sur un cheval ou sur un chien,
passent
avec la plus grande facilité de la veine porte da
ciale. La proportion de sucre qui, dans les circonstances ordinaires,
passe
par le foie sans être modifiée, est trop peu cons
des proportions plus grandes que ne le comporte l’état normal, et il
passe
alors dans les urines où son apparition passagère
peu concentrée, 5 pour 100, par exemple, on ne verra jamais le sucre
passer
dans les urines, même chez l’animal en abstinence
onstances signalées, car il constate que chez le lapin, où le sucre a
passé
dans l’urine, celle-ci était claire et acide, ce
a eu dans ce cas simplement des phénomènes endosmotiques qui se sont
passés
entre les parois de l’intestin et les parois de l
a formation du bleu de Prusse indique que le prussiate de potasse y a
passé
. Maintenant, je traite l’autre portion par le tar
éduit abondamment, comme vous voyez. Donc, le sucre, dans ce lapin, a
passé
dans les urines comme le prussiate. Si nous extra
Le perchlorure de fer y forme du bleu de Prusse ; donc le prussiate a
passé
. Examinons au réactif cupro-potassique ; il n’y a
pro-potassique ; il n’y a aucune réduction. Donc, le prussiate seul a
passé
dans les urines de ce lapin. Le sucre a été détru
des cellules pour accomplir les phénomènes chimiques, soit qu’il ait
passé
par les communications directes qui existent entr
ions mécaniques et chimiques de la circulation du foie, nous devrions
passer
à l’influence du système nerveux, mais nous avons
u diabétique est pris d’une maladie aiguë ou chronique, les choses se
passent
de même : le sucre n’est plus sécrété du tout, ou
testins. De temps en temps les phénomènes de cette dernière affection
passaient
à l’état aigu, la malade avait des coliques et de
cure, à l’aide d’une petite planchette, à travers laquelle il pouvait
passer
la tête. La température ambiante était de 8 degré
xaminé les différentes fonctions organiques de nature chimique qui se
passent
dans le foie et les conditions dans lesquelles el
rouve en traversant le foie ; c’est pourquoi je vais faire rapidement
passer
sous vos yeux les résultats d’analyses qui ont ét
le foie, et le sang après sa sortie dans les veines hépatiques. Nous
passerons
successivement en revue les modifications qu’épro
ulement du sang. En même temps, à l’aide d’une aiguille de Cooper, on
passe
un fil au-dessous de la veine cave, immédiatement
veines hépatiques. Alors on serre sur la tige du thermomètre des fils
passés
au-dessous de la veine cave, de façon à empêcher
e avant son entrée dans le foie, en ayant soin préalablement aussi de
passer
des fils sous cette veine, de manière à empêcher
enait moins chaud au contraire que ce dernier dans le cœur. Ce qui se
passe
dans le foie nous rendra compte maintenant de cet
à plusieurs doubles pour éviter de couper le vaisseau. Puis alors on
passe
le doigt de la main gauche sous le tronc, on y fa
e crois, à jeter une vive lumière sur les phénomènes chimiques qui se
passent
dans l’organisme, dans leurs rapports avec les ac
t n’apparaîtra point au dehors. Mais il faut ici distinguer ce qui se
passe
suivant qu’on a affaire aux différentes, espèces
percevons la veine immédiatement sous la peau, et nous la dénudons et
passons
au-dessous d’elle une double ligature. On serre e
ainsi que nous l’avons indiqué dans la deuxième leçon, et en faisant
passer
les dissolutions sur des parties nouvelles, jusqu
de 1 gramme de glucose dissous dans 25 centimètres cubes d’eau, il en
passe
dans les urines où il apparaît d’autant plus vite
’est-à-dire une solution environ trois fois plus concentrée, le sucre
passerait
dans les urines bien qu’on n’en ait injecté sous
n liquide augmente avec son degré de concentration, de sorte qu’il en
passe
davantage dans le même temps. Ce n’est pas la mêm
. S’il était permis de comparer cette action sous la peau à ce qui se
passe
quand le sel marin se trouve dans le sang, on pou
l’iode dans certaines sécrétions, telles que la salive où ce métal ne
passe
pas à l’état d’autres combinaisons. Il faut encor
les phénomènes chimiques de l’organisme. Messieurs, Nous avons fait
passer
sous vos yeux, dans la dernière séance, une série
op considérable pour être détruite tout entière dans le poumon, il en
passe
alors une partie dans le sang artériel et même da
é et a, dès lors, versé dans le sang du sucre en excès, qui est alors
passé
dans tout le système circulatoire. On produira un
l’influence de mouvements violents produits par l’animal, le sucre a
passé
dans tout le système circulatoire, sans qu’on pui
vrissant l’air d’oxygène, etc., le sucre, n’étant plus alors détruit,
passerait
dans la grande circulation et devrait apparaître
les animaux à jeun, je suis parvenu tout au plus par ce moyen à faire
passer
du sucre dans le sang au-delà du poumon. Cependan
pur ; 2° de l’hydrogène préparé par le zinc, et purifié en le faisant
passer
dans le sulfate de cuivre ; 3° avec de l’hydrogèn
ssimiler à la réaction de la potasse caustique sur le sucre ce qui se
passe
dans le corps vivant, où les liquides sanguins, b
quelques détails, en vous montrant par quelles séries d’idées j’ai dû
passer
pour arriver aux résultats que j’ai à vous annonc
quelle manière, suivant quelle loi, et sous quelles conditions il se
passe
. Il nous importe peu de savoir pourquoi tel embry
ectue cette évolution, afin que, mis à même de prévoir ce qui doit se
passer
pour un être semblable, nous puissions réaliser l
iques, on n’avait pas une idée nette de la manière dont les choses se
passent
: on pensait que c’était la matière albuminoïde q
re composé de plusieurs feuilles de papier superposées, afin qu’il ne
passât
aucun globule, puis je séparais le liquide que j’
u’il faut reléguer parmi les errements de la métaphysique des siècles
passés
. La théorie d’une séparation tranchée dans les ph
ieu à la fermentation glycosique, qui est la condition commune. Il se
passe
donc dans les poumons et muscles du fœtus deux or
r lieu, et le sucre qui s’y trouve paraît s’éliminer à ce moment sans
passer
à l’état d’acide lactique. C’est ainsi que nous p
nimales et végétales doivent donc se développer dans un liquide où se
passent
des phénomènes de fermentation empêchant les mati
n que vous voyiez par vous-mêmes par quels tâtonnements l’esprit doit
passer
, à quelle diversité de points de vue il doit se p
ans l’histoire du foie, puisque les faits que nous vous annoncions se
passaient
en partie avant que cet organe opérât ses fonctio
susceptible d’être décelé par le tartrate cupro-potassique. Ce sucre
passerait
inaperçu, pour ne reparaître qu’après le foie, qu
t l’un à l’autre d’une manière indirecte, et dont la logique pourrait
passer
inaperçue ; je suis donc obligé de remplir les la
igestion il doit y avoir unité de lieu et unité d’agent ; que tout se
passe
dans l’estomac et par la puissance du suc gastriq
— Élimination par les reins, par la muqueuse stomacale. — Le sucre ne
passe
pas dans la salive. — Expériences chez les diabét
ques. — Limite de la quantité de sucre que peut contenir le sang sans
passer
dans l’urine. — Résultat d’une expérience sur la
crois, à jeter un jour tout nouveau sur les actions chimiques qui se
passent
d’abord dans le foie et même dans tout l’organism
venons de le faire, un point très limité de la moelle allongée. Pour
passer
du foie dans le rein, le sucre ne suit pas ici de
t la propriété d’excréter du sucre, et si cette substance ne peut pas
passer
dans d’autres sécrétions. Nous avons fait à ce su
et nous avons vu qu’il y a certaines sécrétions par lesquelles il ne
passe
jamais. Cette substance, en effet, quand elle exi
sucre ne peut pas s’éliminer par toutes les voies de sécrétion par où
passent
cependant d’autres substances telles que l’iodure
e ne contient aucune des substances que nous allons injecter et faire
passer
dans le sang. Je découvre maintenant la veine jug
ée, la coloration du liquide apparaît aussitôt. Le sucre n’a donc pas
passé
dans la salive. Si nous prenons la seconde portio
contenant du prussiate jaune : donc cette dernière substance n’a pas
passé
non plus dans la salive. Si maintenant nous preno
acide sulfurique pour mettre l’iode en liberté. L’iodure de potassium
passe
donc immédiatement dans la salive, tandis que le
u de son estomac coloré en bleu ; ce qui prouve que cette substance a
passé
, pour venir former du bleu de Prusse, avec la mat
ne sécrétion peuvent l’être, si on les combine avec une substance qui
passe
très facilement dans cette même sécrétion. Le fer
ns cette même sécrétion. Le fer, par exemple, à l’état de lactate, ne
passe
jamais dans la salive, tandis que l’iode est très
s combinons l’iode avec le fer, cette dernière substance pourra alors
passer
dans la sécrétion salivaire sous forme d’iodure.
ne 0,3 pour 100, et tant qu’il n’y aura pas cette proportion, il n’en
passera
pas dans les urines. Quand on voudra rendre un an
eût été général, l’animal serait mort. Dans ce cas seulement on a vu
passer
dans la salive un peu de ces deux substances inje
il y en a encore dans le sang une certaine quantité trop faible pour
passer
dans l’urine, mais pouvant cependant se manifeste
voyez une réduction abondante qui vous indique que le sucre y a déjà
passé
. Si nous mélangions avec de la levure de bière da
vons rechercher le sucre, c’est la lymphe. Beaucoup de substances qui
passent
dans le sang ne passent pas dans les vaisseaux ly
, c’est la lymphe. Beaucoup de substances qui passent dans le sang ne
passent
pas dans les vaisseaux lymphatiques, et le sucre,
s par les chylifères, tandis que les matières sucrées et albuminoïdes
passent
dans le système veineux de la veine porte, et, qu
escendait par le pneumo-gastrique pour arriver au foie. Les choses se
passent
autrement ; le pneumo-gastrique paraît conduire i
us les phénomènes de la vie de nutrition, et nous relierons ce qui se
passe
dans le foie avec ce qui s’opère pour toutes les
de sécrétion, ne sont pas sous la dépendance de la volonté ; elles se
passent
au sein des organes, sans que le cerveau en ait c
s de sucre dans son foie ; la sécrétion s’était arrêtée. Que s’est-il
passé
dans cette expérience ? Eh bien ! Messieurs, la f
our vous prouver que, normalement, c’est bien ainsi que les choses se
passent
, nous allons, au lieu de couper le pneumo-gastriq
coïncide toujours avec une accélération de circulation. Les choses se
passent
ainsi, et dans les organes de la vie de relation,
procédés à vous annoncer pour arriver au même résultat. Mais avant de
passer
outre, nous devons examiner un autre phénomène qu
continuent néanmoins à s’effectuer, mais comme elles ne sauraient se
passer
du contact de l’air, et que les mouvements respir
et, c’est ce qui arrive : le sucre, produit en plus grande abondance,
passera
d’abord dans le sang qui commencera par s’en satu
vais cru moi-même, à une certaine époque, que les choses pouvaient se
passer
ainsi, et je vous ai expliqué dans une précédente
oupant les nerfs sympathiques du foie. Revenons à l’expérience qui se
passe
sous vos yeux. Voilà notre animal qui a été empoi
cette leçon et vous verrez que le sucre qui n’y est pas encore y aura
passé
alors en grande quantité. L’action que vous voyez
bandonna l’animal à lui-même et on le laissa mourir d’asphyxie. Il se
passa
encore longtemps jusqu’au moment où la respiratio
s. La température, jusqu’à un certain degré, augmente leur action et,
passé
cette limite, l’activité diminue. Ainsi l’action
ment se pratique l’expérience, et quels sont les trajets par lesquels
passe
l’action nerveuse. Voici à ce sujet quelques-unes
ment cet effet, de plonger le foie dans l’eau bouillante, pour ne pas
passer
par une température intermédiaire pouvant détermi
pas encore, mais qui subit la transformation glycosique. Que s’est-il
passé
dans cette expérience, et comment pouvons-nous co
au ordinaire, puis qu’on eût filtré ce mélange, le liquide qui aurait
passé
n’eût décelé par aucun des moyens physiques, ou d
pothèse ; mais elle devient peu probable, lorsqu’on examine ce qui se
passe
chez l’animal vivant auquel on a fait la section
Vous savez, en effet, que les actions vitales chimiques ne peuvent se
passer
d’une certaine quantité de chaleur, et que, chez
ue l’excitabilité nerveuse paraisse alors plus intense, comme cela se
passe
justement sur nos lapins auxquels nous avons coup
oir. Nous vous avons déjà dit quelques mots sur les phénomènes qui se
passent
chez le fœtus pendant les premiers temps de la vi
il est très difficile de saisir l’intermédiaire sucré par lequel elle
passe
. C’est ce qui nous arrivait l’été dernier, lorsqu
et l’on se débarrasse par l’ébullition du reste de l’alcool. On fait
passer
alors dans la liqueur un courant d’hydrogène sulf
eau un rapprochement entre les végétaux et les animaux, dire qu’il se
passe
en réalité, dans le développement des tissus anim
essemblant, en cela, à toutes les autres glandes de l’économie. Il se
passe
, sans doute, ici d’autres phénomènes que nous ne
s il est clair, Messieurs, que ce n’est point ainsi que les choses se
passent
dans le foie et dans les tissus du fœtus, où nous
pas saisi alors la signification ; et, de plus, nous verrons qu’il se
passe
dans les différentes périodes de la vie intra-uté
doive étonner, puisque, comme je viens de vous le dire, les choses se
passent
exactement de même chez les animaux. Maintenant,
e, elle est emportée par la circulation dès que celle-ci s’établit et
passe
alors dans l’urine. Maintenant cette urine sucrée
ucre qui se forme dans les tissus, ainsi que nous l’avons dit, et qui
passe
dans la circulation et est porté de cette manière
nent naissance. Nous pourrons rapprocher cette hypothèse de ce qui se
passe
dans le foie chez l’adulte, où nous voyons le suc
issu du poumon s’infiltre, le liquide éprouve une grande difficulté à
passer
, il s’extravase dans les bronches, et bientôt la
n sait d’ailleurs que, à l’état de santé, le rein laisse parfaitement
passer
le sucre, pourvu qu’il y en ait une assez grande
foie, on détermine une plus grande sécrétion du sucre, qui peut alors
passer
dans les urines, ainsi que cela a lieu sous l’inf
s digérés impropres à l’assimilation. Quoi qu’il en soit, nous allons
passer
rapidement en revue les différents symptômes du d
me nous vous l’avons dit déjà, qu’une certaine quantité de sucre peut
passer
dans les urines ; mais on le trouve toujours à l’
qu’il peut accidentellement, et d’une manière tout à fait temporaire,
passer
du sucre, dans le cas de certaines alimentations,
es sans que l’on soit diabétique. On a dit, par exemple, que le sucre
passait
dans les urines chez les épileptiques pendant l’a
ne, ainsi que les hypothèses qui servaient à l’expliquer. Nous allons
passer
aux phénomènes qui se rapportent aux fonctions di
en conclure que la maladie primitive a disparu, car, sitôt la fièvre
passée
, le diabète reviendra. Si l’on trouble les foncti
ion énergique, le diabète disparaîtra, jusqu’à ce que ce trouble soit
passé
; il peut arriver alors que, pendant un certain t
médicament et la maladie revenait aussi intense qu’auparavant. Il se
passait
, dans ce cas, quelque chose de tout naturel : cha
r la matière organique qui restera sur le filtre, tandis que le sucre
passera
. C’est ce que vous voyez dans l’expérience que no
e et de sucre par le noir animal, le liquide parfaitement limpide qui
passe
présente avec le réactif une réduction parfaiteme
i radicale. Messieurs, nous avons encore quelques autres objections à
passer
en revue ; nous allons le faire rapidement. On no
oie. Vous avez vu par quelles séries d’hypothèses il faut quelquefois
passer
pour arriver à la découverte de faits nouveaux ;
100 de sucre. C’est ce qui arrive dans toutes les conditions qui font
passer
du sucre dans l’urine : par exemple, après la piq
ivores. Ce sang vient en partie du sang des artères mésentériques qui
passe
par les capillaires dans les rameaux de la veine
morphoses au contact de l’élément glandulaire, devient très sucré, et
passe
dans la veine hépatique HS. On a ainsi du sang qu
là le sang, qui ne contient plus de sucre d’une manière appréciable,
passe
dans le système artériel ou aortique AA, puis arr
apillaires généraux CG. Là le sang subit d’autres modifications, puis
passe
de l’état de sang artériel à l’état de sang veine
ur 100, que tout n’a pas été détruit dans le poumon, et qu’il ‘en est
passé
dans le sang artériel, qui l’apporte alors au rei
’il y a formation de sucre dans le foie. Mais comme cette fonction se
passe
dans l’organisme, il en résulte que cette product
ersonnelles de la réalité de cette fonction glycogénique, vous devrez
passer
successivement par cette série de faits que nous
eux heures la viande crue est digérée, et que le sucre des aliments a
passé
dans la veine porte. Si l’on y eût regardé de prè
coagulé par l’addition de trois fois son volume d’alcool. Le liquide,
passé
à travers un linge, a été rendu acide par quelque
imé par les convulsions de l’animal, le sucre que contient cet organe
passe
avec les dernières portions de sang, qui alors ne
ite on introduit le long du doigt, à l’aide d’un stylet, un fil qu’on
passe
au-dessous de la veine, on fait la ligature, et d
ou comme des propriétés de corps étrangers à nous. V. Nos événements
passés
, aussi bien que nos événements présents, apparais
loin dans la série totale. — Exemples. — Points éminents de notre vie
passée
. — Nous sautons d’éminence en éminence. — Effet d
hallucination sensorielle. — Cas où la série totale de nos événements
passés
, présents et possibles est remplacée par une séri
r et espérer quelque grand bonheur, pour observer à distance, dans le
passé
ou dans l’avenir, une série de nos émotions. — Ma
nstituer mon être, que mes événements et mes états, futurs, présents,
passés
. Ce qu’il y a d’effectif en moi, c’est leur série
corps et des autres corps. Et comme, visiblement, tous mes événements
passés
, futurs ou possibles sont plus ou moins analogues
irais, je voulais, comme en ce moment. Par conséquent, mes événements
passés
, comme mes événements présents, ont tous ce carac
nous apparaissent comme une ligne continue d’éléments contigus. Nous
passons
sans difficulté d’un chaînon à un autre ; selon l
e chacun de nous appelle je ou moi 67. — Comparé à ses événements qui
passent
tandis qu’il persiste, il est une substance ; il
roman inséré dans leur vie finit par composer à leurs yeux tout leur
passé
. — Une femme que j’ai vue à la Salpêtrière racont
que la partie immortelle de leur être non seulement se conserve, mais
passe
dans un meilleur monde, que l’homme assassiné qui
ai déjà raconté le cas de Théophile Gautier et comment, un jour qu’il
passait
devant le Vaudeville, une phrase imprimée sur l’a
le-même ; elle ne s’appelle plus Catherine ; il y a rupture entre son
passé
et son présent ; elle ne parle de soi qu’à la tro
os souvenirs présents correspondent presque toujours à des sensations
passées
; que presque toujours la place assignée à ces se
e un chaînon étranger ; que presque toujours le groupe des événements
passés
, présents et possibles dont nous composons notre
soit en effet le groupe des événements qui nous sont arrivés, qui se
passent
en nous et qui peuvent nous advenir ? Par quel aj
constitue le souvenir, c’est une image présente qui paraît sensation
passée
et qui, par la contradiction répressive des sensa
tiguës tendent à s’évoquer ; d’où il suit que l’image d’une sensation
passée
tend à évoquer les images des sensations antérieu
age ou sensation refoulante. Partant, lorsque l’image d’une sensation
passée
évoque l’image de la sensation postérieure et l’i
événements ; à chaque minute, nous en revoyons un morceau ; il ne se
passe
pas de journée où nous ne remontions plusieurs fo
associations ainsi répétées deviennent toujours plus tenaces ; notre
passé
est une ligne que nous ne nous lassons pas de rep
ctoire, la représentation de la bille paraît chose interne, événement
passé
; et, à ce titre, elle éveille d’autres représent
s une sensation, présente, avec son cortège d’images, refoule dans le
passé
les images abréviatives d’un grand fragment de no
sant au bord oriental du ciel. Si loin que nous remontions dans notre
passé
, la première ne s’est jamais présentée sans être
seconde sans être précédée de la première. En quelque point de notre
passé
que nous les considérions, nous les trouvons touj
vois qu’il me répondra. Dans tous ces cas, deux anneaux successifs du
passé
, tout en gardant leur situation réciproque, sont
as présent, mais il constate qu’elle vaut pour tous les cas présents,
passés
et futurs. Au moyen de signes, il extrait, note e
Macnish rêva qu’il était un pilier de pierre et voyait tout ce qui se
passait
autour de lui. — De Quincey, le fumeur d’opium, r
de renaissance. Le fait le plus remarquable en ce genre est ce qui se
passe
dans la littérature provençale et dans le Midi de
beaux esprits provençaux s’étaient dit qu’ils avaient, eux aussi, un
passé
et un avenir ; ils se mirent de parti pris à remo
et le même état de choses que dans le Midi ; il n’y a pas eu le même
passé
, des antécédents semblables, une belle langue rom
les villes, ont peu à peu centralisé ces divers patois, les ont fait
passer
à l’état de langue : mais cela n’empêche pas qu’i
ils ne réfléchiront plus les étoiles et le soleil béni ! »59 IV. Je
passe
à un Breton français et des plus français, à Boul
et prolongeant quelque amour, — un amour sur lequel la fidélité avait
passé
. Ame simple et droite, sans un repli, avec les in
d’être, est trop directe ou trop linéaire, si je puis dire ; elle ne
passe
point par une création : c’est une poésie qui a d
e j’aime et trouve sans pareille ; Oh ! je voudrais bien que le temps
Passât
vite sur son printemps ; Oui, je voudrais qu’elle
de chimère. Il se le disait à d’autres instants ; il savait que tout
passe
, que de nos jours tout poëte qui n’est pas souver
t que tout passe, que de nos jours tout poëte qui n’est pas souverain
passe
plus vite qu’autrefois, aussi vite que les plus f
fleurs Couronné de ramiers, au frémissement d’ailes, Que d’êtres ont
passé
dans tes reflets fidèles ! Où sont-ils ces passan
bliera mon passage ! Je serai comme si je n’avais pas été. D’autres y
passeront
sans y marquer leur place ; La mémoire de l’homme
de Mireïo, qui est, celui-là, un véritable poëte. Je crois que Jasmin
passera
et que Mireïo restera. » Évidemment, en jugeant a
me de Bisson (1828) ; il humait à pleine poitrine tous les sujets qui
passaient
dans l’air. En 1830 parurent ses Odes nationales,
s et ministres les plus laborieux et les plus fidèles. Son père avait
passé
sa vie dans les intendances, dans les ambassades,
lle était continuellement à m’ajuster. Elle m’avait eu à quarante ans
passés
; et comme elle voulait absolument encore être be
n’être point glorieux, ne voyez jamais que des gens de qualité. Allez
passer
l’après-dînée avec les petits de Lesdiguières, le
malgré qu’on en ait, je ne vois pas un homme de robe. Il faut que je
passe
ma vie à la Cour avec mes amis, ou dans mon cabin
nd il la quitta. La barbe ne lui était pas venue, car il l’avait fait
passer
de bonne heure, au moyen de je ne sais quelle eau
s dire de lui : « Il n’en a pas pour deux heures. » L’image de sa vie
passée
lui apparut sous son vrai jour ; rapproche des ju
ans l’épouvante. Il guérit, et ne quitta son lit de moribond que pour
passer
au séminaire des Missions étrangères, et du sémin
gère, allait vite en besogne, et qu’avec sa vivacité d’imagination il
passait
vite sur les intermédiaires, toujours en deçà ou
a facilité de mémoire d’un enfant. Du portugais, en un clin d’œil, il
passe
au siamois : il en est bientôt maître, et peut ja
qui a été près de trente ans à la Cochinchine ou au Tonquin : sa vie
passée
lui met sur le visage une gaieté perpétuelle. »
ncé pour ne pas, achever de même. Si nous n’arrivons pas à Siam, nous
passerons
l’hiver à Surate, à Bantam, dans de beaux pays ;
r en beau et de démontrer à son ami de France comme quoi les journées
passent
comme des instants, et qu’il est à bord le plus h
continue ; et si, de temps en temps, vous me trouvez à quelque coin,
passez
par-dessus moi. Tels quels, ces Mémoires sont tr
i prirent rang après la mort de Mazarin, sont admirablement saisis et
passent
même la portée ordinaire de l’écrivain : Choisy a
nt attiré sur elle tous les trésors de la miséricorde, en lui faisant
passer
une longue vie dans une joie solide, et même sens
sensible, d’une pénitence austère. J’en parle ici avec plaisir : j’ai
passé
mon enfance avec elle… Ici Choisy a vu et senti
eu besoin de personne pour s’inspirer. Tels étaient les écrivains qui
passaient
presque pour médiocres du temps de Louis XIV. Mai
sorte d’aspiration vague et confuse, mais puissante ; elle gardait du
passé
un souvenir triste et intelligent ; mais elle se
la réaction de 1800 ramenait vivement aux souvenirs et aux regrets du
passé
, aux magnificences du culte, aux prestiges de la
auguste né du loisir, de l’imagination, de l’étude, et consacrant un
passé
accompli ; groupe harmonieux en marbre de Carrare
ière à la façon de Montrose et de Sombreuil, elle se retourna vers le
passé
, l’adora, le chanta avec amour, et s’efforça dans
inées sociales encore incertaines, et se réfugie de désespoir dans un
passé
chimérique ; ce jeune homme, type fidèle de bien
lition qui s’achève, une ruine qui devient plus ruine encore ; que le
passé
finit de mourir, et que cette harmonie qu’il regr
royauté, même au sein des nations républicaines. L’art se souvient du
passé
qu’il a aimé, qu’il a compris, et dont il s’est d
t désormais ses vœux et ses efforts ; sûr de lui-même, intelligent du
passé
, il est armé et muni au complet pour son lointain
telle déjà, dans sa lenteur, au fond des spectacles philosophiques du
passé
, de l’atteindre et de la suivre à travers les âge
écomptes, de tâtonnements, de concession à la vogue et de démentis au
passé
. Le morceau que nous reproduisons exprimait, si l
d’une littérature avec les littératures étrangères et avec son propre
passé
Une littérature n’est pas isolée dans l’espace
aussi à chaque époque de son existence avec les œuvres de son propre
passé
. Il nous faut considérer maintenant ces deux caté
en présence de trois cas bien distincts : ou la littérature donnée a
passé
par les mêmes phases que ses sœurs sous l’influen
vient perpétuel d’hommes, de livres, de journaux. Tel fait, qui s’est
passé
à Paris ou à Londres, se propage et se répercute
enser et de sentir. Tout au contraire. Pour qu’une conception du beau
passe
d’un groupe d’hommes à un autre groupe d’hommes,
re un jour en contact avec notre civilisation. Vers le même temps, le
passé
de l’humanité, comme son royaume planétaire, est
t quiconque veut connaître tous les tenants et aboutissants (qu’on me
passe
cette expression familière) de la littérature fra
is que son portrait, une fois tracé, restait immuable et continuait à
passer
pour fidèle. Ainsi la Chine idyllique, telle que
longtemps disparue176. On ne saurait trop se défier de ces mirages du
passé
ou de l’éloignement : ils faussent à chaque insta
époque ; comme les coureurs dont parle le poète, ces nations se sont
passé
de ’une à l’autre le flambeau de la vie. Chacune
tte rupture même par des exemples traditionnels ; il cherche dans son
passé
des précédents aux innovations qu’il hasarde. Les
ans une époque donnée sans déterminer quelles sont les époques de son
passé
qui revivent alors d’une vie posthume, qui sont a
bliées, et quelque écrivain de jadis, sorti tout à coup de la nuit du
passé
, se trouve avoir sa place et son influence parmi
que la France, dans une grande débauche historique, se soit complu à
passer
en revue ses traditions les plus différentes et à
er les influences innombrables qui, de tous les points du globe et du
passé
ont agi sur son évolution. Au milieu de cette mas
te en notre siècle ; il leur faut cependant un temps appréciable pour
passer
de leur pays natal dans les autres. Ce passage es
t enterrer sa vie à Dusseldorf, il veut revenir en France, à Paris, y
passer
l’hiver, et il se fait arranger un hôtel dans le
s’en mêlant, cela ne l’empêche pas d’avoir l’œil aux jolis minois qui
passent
et d’en conter à Lisette, fille du jardinier. L’A
sa femme et pour l’enfant qu’elle lui a donné. Un mystère dérobe son
passé
aux yeux de la comtesse. En devenant le comte Her
ée et pour essuyer le premier choc : elles ignorent tout ce qui s’est
passé
, et que le duc Pompée est marié, et qu’il a nom d
ntamée à peine ; mais revoir Pompéa belle, jeune, ayant les droits du
passé
, dans la plénitude de la vie, à l’âge de vingt-si
, il aura tué trois oiseaux d’une seule pierre. Tout s’est assez bien
passé
d’abord : la comtesse s’est senti de la sympathie
ver trop tard ; hier je t’aurais cru, mais il ne fallait pas me faire
passer
la soirée avec ta belle-sœur. » Herman assure ne
r et brisait son courage ; l’air était embrasé, des nuages de pourpre
passaient
devant ses yeux ; on l’entourait, un prêtre de Ba
!… » Ce n’est plus la seule Pompéa, en effet, qui a parlé, c’est le
passé
tout entier, c’est toute sa jeunesse qui s’est ra
in l’on confond, et à qui l’on ne peut plus que dire avec le poète :
Passez
, passez, Ombres légères, Allez où sont allés vos
confond, et à qui l’on ne peut plus que dire avec le poète : Passez,
passez
, Ombres légères, Allez où sont allés vos pères Do
nes qu’innocentes. Dans cette course à vol d’oiseau sur les folies du
passé
, on laisserait bien vite avec dégoût ce qui n’est
s sous la rose, … un écouteur qui entend à demi-mot, qui court et qui
passe
, qui ne note que quelques traits rapides et charm
Herman, ou toujours à Pompée ! » Le moment de la grande épreuve est
passé
. Herman, aussi faible que possible, s’en est tiré
ais assuré, s’il sait être sage et s’il tient compte mieux que par le
passé
des conseils de Noirmont. Au milieu des vérités d
ing, régnaient sur la place ou l’encombraient, quand le Génie voulait
passer
?… Le Génie ne passait pas beaucoup, il est vrai,
place ou l’encombraient, quand le Génie voulait passer ?… Le Génie ne
passait
pas beaucoup, il est vrai, à cette heure, nulle p
ais en France : — des tragédies françaises, — mais le gros du lot qui
passa
sur ce théâtre fut des pièces de Destouches comme
éâtre de Hambourg, prit acte des pièces qu’on y jouait pour les faire
passer
, elles et le système dramatique dont elles étaien
questions qui y sont agitées, et sur le ventre desquelles nous avons
passé
pour ne plus jamais y revenir, les théories de Le
e, la plus crépue, la plus emmêlée des pièces de théâtre, et la faire
passer
, d’une main adextre et leste, à travers un démêlo
g, légère comme l’extrémité d’un fouet qui cingle sans appuyer et qui
passe
, aurait démoralisé Voltaire. Mais, heureusement p
ed Mézières. C’était trop de soin et de modestie ; ils pouvaient s’en
passer
. M. Mézières est un écrivain d’expression profess
çon qu’il croit donner. Comme la plupart des professeurs, M. Mézières
passe
sa vie à maçonner des livres sur des livres… Race
, hélas ! il y a des choses qui vieillissent et qui sont deux fois le
passé
. C’est comme les costumes dans les anciens portra
a Nature humaine étant les deux Captives de la Matière, et ne pouvant
passer
, comme tous les prisonniers, hélas ! qu’un bout d
nt ; les magnificences des poésies laborieuses finissent par pâlir et
passer
; mais où le Cri a vibré une fois avec énergie, i
dit mieux en disant davantage. Cette école en plastique, et, qu’on me
passe
le jeu de mots, quelquefois en plaqué, ne conçoit
’Ému ou le Rêveur, car la rêverie, c’est de l’émotion encore au temps
passé
ou au temps futur, l’Ému ou le Rêveur, voilà le v
r l’émotion ou de par la passion uniques, pour pouvoir entièrement se
passer
de la langue poétique et de sa visible beauté. Ic
de : Laissez pleuvoir, ô cœurs solitaires et doux ! Sous l’orage qui
passe
il renaît tant de choses ! Le soleil, sans pluie,
rps où l’âme se délie. Moi, j’ai retenu tout ce qu’elle songeait. Ne
passez
jamais devant l’humble chapelle Sans y rafraîchir
nfant que j’aime. S’il s’égare un jour, il sera pardonné. Voyez-vous
passer
dans sa tristesse amère Une femme seule et lente
moments, qui n’est pas un poète, mais une femme qui, pour le coup, a
passé
bien près de la poésie, en nous passant si près d
a famille dont la nature faisait tous les frais. Après le repas, nous
passâmes
en revue devant les dames, puis nous allâmes fair
en route au crépuscule pour atteindre et gravir le mont Colombier, y
passer
la journée et revenir le soir souper et coucher à
teur. Quand nous fûmes à la moitié à peu près du manuscrit, Vignet me
passa
les pages et me pria de continuer ; il n’y eut pa
ison président à ce partage. Les femmes sont belles, et pourraient se
passer
de l’être ; elles ont tout ce qui peut faire valo
reux où nous étions lors des moments aussi doux qu’innocents que j’ai
passés
auprès d’elles ! La première fut Mlle de Mellarèd
Lard ne laissait pas d’être exigeante ; et si dans la journée j’avais
passé
devant la boutique sans m’arrêter, il y aurait eu
bruit. Il fallait, quand j’étais pressé, que je prisse un détour pour
passer
dans une autre rue, sachant bien qu’il n’était pa
mère d’une de mes écolières, était une femme de beaucoup d’esprit, et
passait
pour n’avoir pas moins de méchanceté. Elle avait
Alpes, en l’année 1797, un militaire, se trouvant à la cité d’Aoste,
passa
un jour, par hasard, auprès du jardin du lépreux,
e d’un large feutre dont les bords rabattus lui cachaient le visage.)
Passez
, ajouta-t-il, ici, au midi. Je cultive un petit p
a campagne et les laboureurs dans les champs ; je vois tout ce qui se
passe
dans la prairie, et je ne suis vu de personne.
que le travail me laisse. Enfin l’année s’écoule, et, lorsqu’elle est
passée
, elle me paraît encore avoir été bien courte. L
us paraîtra bien singulière, c’est celle d’exister et de respirer. Je
passe
des journées entières de la belle saison, immobil
LE LÉPREUX. Vous m’encouragez à vous expliquer à mon tour ce qui se
passe
en moi. J’aime véritablement les objets qui sont,
outes les affections humaines n’est point encore accompli : ma vie se
passe
en combats continuels, et les secours puissants d
z vous figurer combien est longue et triste une nuit qu’un malheureux
passe
tout entière sans fermer l’œil, l’esprit fixé sur
uchant, ici, au même endroit où je vous parle, et je voyais son ombre
passer
et repasser sur mes fleurs. Lors même que je ne l
nts, vinrent aussitôt chez moi pour exécuter cet ordre cruel. Ils lui
passèrent
une corde au cou en ma présence, et l’entraînèren
ent qui m’animait alors, je ne puis encore y penser de sang-froid. Je
passai
toute la journée dans la plus grande agitation. C
is peu. Ils s’avancèrent le long du sentier, à travers la prairie, et
passèrent
près de moi. La délicieuse tranquillité qu’inspir
j’éprouvais un sentiment de paix indéfinissable. Tout ce qui s’était
passé
dans la soirée me paraissait un rêve. Mon premier
de la nuit à lire le livre de Job, et le saint enthousiasme qu’il fit
passer
dans mon âme finit par dissiper entièrement les n
e faire ses prières dans son bosquet de noisetiers : c’est là qu’elle
passait
la plus grande partie de la belle saison. « Je ve
yai sa tête contre mon sein ; je récitai la prière des agonisants : «
Passe
à l’éternité ! lui disais-je, ma chère sœur ; dél
u après la mort du chien, parce qu’il ne pouvait continuer à lire, me
passa
le manuscrit et je lus le reste. Le manuscrit s’é
e 2. Un voyage de notre domicile d’alors au bureau du journal, et qui
passait
en revue, d’une façon fantaisiste, les industries
cette poursuite, il s’agissait vraiment bien de littérature. Le Paris
passait
pour la continuation du Corsaire. M. Latour-Dumou
ans de prison5. Enfin on appela notre cause. Le président dit un : «
Passez
au banc », qui fit une certaine impression dans l
de presse, même en cour d’assises, n’avait valu à un journaliste de «
passer
au banc » ; il restait près de son avocat. Mais o
corset dans un journal (le second passage souligné au crayon rouge),
passa
à un article de notre cousin de Villedeuil, qui m
tait remise à huitaine. « C’est cela, disions-nous, ils veulent faire
passer
notre condamnation au commencement, aujourd’hui,
e table de pierre, et l’on dîne dans une salle à manger, où l’on vous
passe
beaucoup de bouteilles de toutes sortes de vins,
os d’un viol, le bon Dieu accusé d’avoir fait le printemps. — Accusé,
passez
au banc… Qui vous a poussé à faire le printemps ?
prochain, un chemin creux, et, couchés par terre, dans l’ombre, nous
passons
une partie des journées à l’entendre parler de Ja
on-sur-Saône… Cinq ans, il a été militaire… Au siège d’Anvers, il est
passé
en revue par le duc d’Orléans qui remarque l’inte
us sommes à Veules, un matin, tombe chez les Leroy, Jacques qui vient
passer
une journée avec nous. Il est en habit noir et en
e viande composés uniquement de gésiers et de pattes de canards… Nous
passons
là un mois, dans la mer, la verdure, la famine, l
ait, cette nuit, que, lorsqu’elle avait tenté de se noyer, elle avait
passé
la nuit, toute la nuit, jusqu’à quatre heures du
a-t-il ? » Le garçon de salle lui répondait : « Oh ! très bien, il ne
passera
pas la journée ! » * * * — Un beau mot dit à Lero
, comme je vous l’ai promis. Les journaux vous disent assez ce qui se
passe
aujourd’hui depuis la grippe ; moi je voudrais vo
aréopages du monde. D’abord, je dois vous prévenir que les célébrités
passées
ici en proverbe ne sont pas précisément celles qu
et qui, vous le savez du reste, mon cher Monsieur, faisait oublier le
passé
. Le foyer de l’Opéra se divise principalement en
de faire bien attention à M. de Lamartine qui sort d’une loge et qui
passe
à côté du groupe des poètes pour aller rejoindre
ue, et quelle distinction dans cette taille haute et élancée ! Il est
passé
! Maintenant c’est sur un jeune blondin, que sa c
l entra un dimanche dans le salon de Mme Sophie Gay, et cria qu’ayant
passé
huit jours sans sortir de son cabinet, il avait g
vanterie est un trait de l’homme. M. de Balzac aime par-dessus tout à
passer
pour gagner considérablement d’argent. Mais l’ane
ier de l’Observatoire, c’est-à-dire, hors de Paris ; que son mobilier
passe
pour être d’un luxe princier, qu’il n’a plus sa g
!… venez sans façons me demander à déjeuner un de ces matins !… J’ai
passé
la nuit au bal… excusez-moi si je me rendors ! et
venture, car on croirait qu’il fait la nique ou la grimace à ceux qui
passent
près de lui. J’avais lu deux jours auparavant dan
ières armes d’une foule d’écrivains fort estimés aujourd’hui. M. Karr
passe
et aime à passer pour un original. Il s’entoure d
e foule d’écrivains fort estimés aujourd’hui. M. Karr passe et aime à
passer
pour un original. Il s’entoure de toutes les chos
aisants ont appelé une fadaise, ni enfin Le Chemin le plus court, qui
passe
pour le procès-verbal de sa vie d’homme marié, ma
première lettre en vous parlant de M. Alphonse Karr. Je veux avant de
passer
à un autre, épuiser ce que j’ai appris sur cet éc
’un qui se noie, ou qui ne se noie pas. Lui-même a fait, dit-on, l’an
passé
, le récit d’un sauvetage au canal de l’Ourcq, je
n désapprouve formellement M. Karr d’avoir aussi scandaleusement fait
passer
dans le public les secrets de sa famille, mais le
ô M. Karr, dont le nom est sur tous les murs près desquels vous avez
passé
, n’en veuillez pas, pour toutes ces indiscrétions
de ses ouvrages. Elle accepta avec quelque plaisir, et dussé-je faire
passer
cette contrebande en ballon, je tiendrai parole.
lié, parce que c’est un écrivain fort estimé chez nous. Ici M. Soulié
passe
pour un homme d’imagination par-dessus tout. C’es
, une manie sans exemple peut-être, c’est celle de vouloir absolument
passer
pour ne pas manger. Ceci est, n’est-ce pas, mon c
dans le Figaro, des plaisanteries fort amusantes sur ce dernier, qui
passe
pour avoir composé des libretti de ballets pour l
nt d’aller aux renseignements. Un Monsieur qu’on appelle Jules Janin,
passa
près de nous et absorba toute ma curiosité, en sa
l voyage au long cours ; et que M. Jules Lecomte est en Italie, où il
passe
tous ses hivers, depuis sa fameuse campagne à la
mportance, auprès de ce dont le spirituel Marseillais est capable. Il
passait
sur le boulevard avec quelques amis dont l’un se
u un acte de vaudeville joué à l’Ambigu, m’a affirmé que M. Souvestre
passait
, dans le monde littéraire, pour n’être pas étrang
n dans sa tenue ni dans le choix de ses vêtements. Un jour, je le vis
passer
de ma fenêtre, rue Montagne-aux-Herbes-Potagères,
elle était fort simple ; et si simple même que beaucoup de son esprit
passait
inaperçu. Quand on eut apporté l’eau pour le thé.
es dépenses de la veille, qu’il est déjà si tard, qu’après une heure,
passée
je ne sais à quoi, sur les boulevards, il devient
ur M. Paul Lacroix, si connu sous le nom du bibliophile Jacob, et qui
passa
près de nous pour aller causer avec son frère, M.
oule s’est précipitée depuis en l’écrasant. Son roman, les Deux Fous,
passe
pour son meilleur livre ; mais en somme, c’est pl
Granier de Cassagnac, publiés dans le Journal des Débats, journal qui
passait
alors et passe encore pour être à la dévotion de
nac, publiés dans le Journal des Débats, journal qui passait alors et
passe
encore pour être à la dévotion de M. Victor Hugo,
enthousiastes les plus larges scènes de Paris. Il paraît que M. Dumas
passe
pour vouloir faire désormais comme M. Scribe ; il
travail contractée entre M. Dumas et M. Anicet-Bourgeois, le premier
passe
pour avoir toujours su distinguer les meilleures
particularités omises. Dans ma dernière lettre, mon cher Monsieur, je
passerai
en revue les précédentes, pour faire une sorte d’
lations, en commençant par M. Casimir Delavigne. M. Casimir Delavigne
passe
ici pour un de ces honorables caractères qui font
teur de tant de mémoires. C’est une chose si délicate qu’un grand nom
passé
aux mains d’une femme auteur, dont la vie est agi
le plus de monde, c’était celui où ses créanciers venaient chez elle.
Passons
! Mme d’Abrantès, comme quelques autres femmes qu
ne homme d’Anvers, qui, amoureux de la première chanteuse du théâtre,
passait
plusieurs fois par jour sous ses fenêtres, en pre
était le père de ce moyen de séduction économique. L’auteur de Lauzun
passe
pour bon musicien ; il joue de l’alto dans les qu
Méry que, pendant leur rencontre à Florence, deux ans auparavant, ils
passaient
souvent des soirées, qui, prolongées fort tard, s
M. de la Moskowa s’assit au piano ; Méry se leva…… Révéler ce qui se
passa
est impossible. Méry s’arma de sa voix la plus gr
t attaché sa barque à cet anneau de bronze, il a incontestablement dû
passer
devant lui en quittant le fond du port. Il reste
lui-même par ses écrits. De M. Jal, l’historiographe de la marine, je
passerai
à M. Napoléon Landais, le très célèbre auteur du
uscité, M. Luchet annonce divers ouvrages qui tardent à paraître ; il
passe
pour paresseux comme le sont, parmi les hommes de
son manuscrit qu’on ne put reproduire. Depuis cette époque, M. Luchet
passe
pour l’homme le plus fort de France sur cette nou
ant avec ce nom, je vous dirai que les livres de M. Théophile Gautier
passent
pour être de la plus scandaleuse immoralité. C’es
encore, quand je vous écrivais mes premières lettres, et que je ferai
passer
dans ce conclusum, comme dirait M. Thiers ; dans
ncier à la mode. M. Dumas trouve les comédiens bêtes et méchants ! Il
passe
ainsi bien facilement l’éponge de l’ingratitude e
mprimeur. Mais pendant la nuit, M. Dumas se ravisa. Tout Paris serait
passé
par le théâtre de la Porte Saint-Martin. M. Dumas
ne Que cause un pareil édredon. Comme un éléphant sur un arbre, J’ai
passé
ma première nuit ; À Gênes on fait tout de marbre
foule de chefs de division, parmi les hommes que mes huit lettres ont
passés
en revue. Voilà M. Loève-Veimars, premier secréta
nse Royer va l’être ; Jules Janin sera ministre, quand M. Guizot sera
passé
de mode. Ce que je vous dis là, mon cher Monsieur
de la France aux mains des hommes de plume. Le règne des soldats est
passé
; celui des financiers aussi, celui des avocats a
rochant sur le tout. Je sortirai de chez moi à 2 heures précises ; je
passerai
par la Puterie, la rue de la Madeleine, la montag
et de ses hommes littéraires pendant les deux mois d’absence que j’ai
passés
hors de Bruxelles, je me suis vu condamné, depuis
s et condamne leur matière, je m’en moque comme des hannetons de l’an
passé
et je ne me soucie nullement de me soumettre à so
ique. Aussi, après une première et rapide information de Shakespeare,
passa-t
-il vite à l’impatience et à la plaisanterie. Le T
que n’apprit-il pas durant les vingt premières années du siècle qu’il
passa
sans presque rien produire et accumulant sans ces
e Neuve-Sainte-Geneviève, chez un ancien oratorien, l’abbé Roche, qui
passait
pour janséniste. Bien des enfants d’hommes distin
t dans cette institution, qui n’en valait pas mieux pour cela. Ampère
passa
depuis, me dit-on, au collège Henri IV et plus ta
que, et qui planèrent sur sa jeunesse durant ces deux ou trois années
passées
entre le collège et le monde (1818-1820), je ne s
al, c’est que dans l’été ou l’automne qui suivit, et que Mme Récamier
passa
à la Vallée-aux-Loups, Ampère y passa également q
qui suivit, et que Mme Récamier passa à la Vallée-aux-Loups, Ampère y
passa
également quelques semaines en compagnie de son a
ndeurs de l’art ou de l’histoire, et vouées à toutes les religions du
passé
. Il était à Naples après les fêtes de Pâques 1824
r instamment. Il s’arracha avec douleur à la chère colonie qui devait
passer
un second hiver sur cette terre illustre. On raco
un peu maître d’une étude et qu’il l’avait pénétrée par l’esprit, il
passait
à une autre, croyant pouvoir chasser plus d’un li
ncipaux ; leur manière d’y marcher est sage et hardie. Tout ce qui se
passe
en France depuis quelque temps excite vraiment l’
Ampère et de ses amis, que le jeune homme, venant de Bonn où il avait
passé
quelques mois à germaniser, à suivre des cours, e
out d’abord un grand dîner en son honneur ; on y causa de tout ; on y
passa
en revue tout ce que la France d’alors possédait
mar on prit très-bien l’indiscrétion83. La dernière journée qu’Ampère
passa
avec Goethe, et que je lis racontée par lui dans
e donner pleine carrière. De Weimar Ampère alla à Berlin, et de là il
passa
en Suède. On peut se faire une idée parfaite de c
e tournée en Italie avec Adrien de Jussieu et M. Victor Le Clerc : il
passait
ainsi volontiers d’un climat à l’autre, il aimait
mpère, avec cette facilité multiple dont il disposait, ait eu tort de
passer
ailleurs. Il était bien alors dans le plein de sa
isposition de son esprit. Quelqu’un a dit : « Tout le feu d’Ampère se
passe
dans la recherche, et il ne lui en reste rien pou
me le prince de Broglie ou M. de Saulcy), qui estiment que tout s’est
passé
pour lui au mieux dans sa carrière errante, et qu
e ensuite, à recueillir, à revoir, à corriger et à compléter, à faire
passer
le travail de l’état de leçons à celui de livre,
pas mené à fin son œuvre dans cette voie. Mais, je le répète, tout se
passait
volontiers pour Ampère en préparations. Il se fai
ce premier travail, et arriver à l’exécution, à la composition. Vous
passez
votre vie, mon ami, à faire des projets, des plan
n ami, à faire des projets, des plans, à amasser des matériaux ; vous
passez
votre vie à vous préparer à vivre. Vous vous êtes
Orient, c’est bien ; mais prenez garde, au train que vous suivez, de
passer
le jour entier aux préparatifs et de ne livrer ba
redoublait de lenteur et marquait le pas au lieu de le doubler et de
passer
rapidement. Ce qui a fait dire à l’un de ses audi
qu’un savant, un sage : esprit clair, loyal, étendu, esprit allemand
passé
au filtre anglais, sans un trouble, sans un nuage
u déjeuner, le savant asiatique entrait après une matinée déjà longue
passée
à l’étude, et c’étaient des nouvelles de Berlin o
ent distingué, un peu plus jeune d’âge, avec M. Nisard, les choses se
passèrent
tout autrement. Ampère se trouvait en présence d’
sera, comme voyageur littéraire, le plus aimable renom. Tous ceux qui
passeront
après lui là où il a passé se plairont à lui rend
, le plus aimable renom. Tous ceux qui passeront après lui là où il a
passé
se plairont à lui rendre justice et à le saluer d
il réalisa pour Ampère le modèle d’amitié que celui-ci ne pouvait se
passer
d’avoir devant les yeux. La Correspondance de Toc
rité. Tocqueville malade, épuisé de fatigue après son ministère, alla
passer
à Sorrente une saison, et Ampère l’y accompagna f
r notre affection pour vous… » Et encore de Cannes, où il était allé
passer
son dernier hiver, et où il venait d’éprouver une
s pas en avoir éprouvé une pareille dans toute ma vie) est d’ailleurs
passé
. J’ai repris mes forces… » Mais les crises se su
plus agréable et où les anxiétés et les douleurs dans lesquelles j’ai
passé
l’hiver, étant moins violentes, rendraient mon dé
lacer Beaumont que je savais auprès de lui depuis quelque temps et de
passer
avec mon ami convalescent un mois agréable comme
re invoqués en témoignage. Le goût de l’Antiquité pure et le génie du
passé
n’étaient pas tout dans son inspiration : en appr
tion d’avoir été une première ébauche, une première épreuve de César,
passe
encore ; mais qu’il tienne à voir en lui un charl
te, et j’aimerais à ce qu’un vrai critique, la loupe à la main, y eût
passé
. En attendant, je jouis en mon particulier de lir
craint que ce ne soit encore trop vif, et pour plus de précaution, il
passe
sa manche dessus. » Ceci me rappelle à moi-même u
eune fille, lui murmurait à l’oreille : « Un peu d’absence, et « cela
passera
! » Il prit donc un grand parti, et le plus grand
re lui-même, pour couper court à toute velléité d’union, il s’en alla
passer
tout l’automne et tout l’hiver de 1826 à Bonn, et
runtant ces deux vers : … Où l’éternité réside On retrouve jusqu’au
passé
! « Oh ! que nous avons prié ce matin sur ta tomb
s encore, j’y crois en pleurant. Maurice, un torrent de tristesse m’a
passé
sur l’âme aujourd’hui. Chaque jour agrandit ta pe
fini. Je le suis dans les trois demeures, je m’arrête aux délices, je
passe
aux souffrances, aux gouffres de feu. Mon Dieu, m
Peut-être orage ce soir, ramassé par ces vapeurs. Qu’il tonne, qu’il
passe
des torrents d’eau et de vent ! je voudrais du br
i l’âme. Je me suis assise à l’ombre d’un cerisier, et là, pensant au
passé
, j’ai pleuré. Tout était vert, frais, doré de sol
à Paris, j’étais dans ses bras, place Notre-Dame-des-Victoires. Un an
passé
, mon Dieu ! — Que je fus frappée de sa maigreur,
prendre une fleur très jolie. Je l’ai laissée pour le retour, et j’ai
passé
par un autre chemin. Adieu ma fleur. Quand j’y re
nt soixante-six de mes jours presque uniformes, à voir, un an durant,
passer
des flots pareils ? La diversion fait l’intérêt d
ui sait depuis quand ? Je me le demande en revenant sur les printemps
passés
, sur les jours et les lieux où cette rose a fleur
d Dieu ne verrait pas tout, je lui ferais tout voir. Je ne saurais me
passer
de l’approbation divine en ma vie et mes affectio
mon Dieu, quel jour ! le jour de son mariage. À pareille heure, un an
passé
, nous étions à l’Abbaye-aux-Bois, lui, vous, moi,
de chants et d’orages. Comme le temps occupe peu d’espace ! Une fois
passé
, ce n’est rien. Dans ce peu d’espace on pourrait
e blé tout agité, bouillonnant, ondulant sous ces grands souffles qui
passent
en abaissant et soulevant si vite les épis par mo
s roulant par milliers l’une sur l’autre avec une grâce infinie. J’ai
passé
une demi-heure à contempler cela et à me figurer
es douleurs, comme le vrai attachement, sont au désert. XV Elle
passe
quelques heureux jours en Berry, au château de Sa
tingués, aussi remarquables de nature et d’art. On voit que Lenôtre a
passé
par là. Je vais partir avec les souvenirs les plu
jardin, au salon, qu’il n’ait fait aussi. Hélas ! nous ne faisons que
passer
sur le pas des morts. » Dernier décembre. « Mon
lus éloquents ; c’est l’huile onctueuse de cette lampe que le dieu du
passé
s’est allumée à lui-même dans les ruines de son s
mêle les œuvres du frère et de la sœur pour que le génie de l’une fit
passer
sur la médiocrité de l’autre, mais le volume de M
st le centre. Nulle part, pas même dans Chateaubriand, ce prophète du
passé
, la noblesse indigente de ces manoirs nobles n’es
ans soupçonner l’existence de l’électricité. Nous avons aussi bien pu
passer
, sans l’apercevoir, à côté de la télépathie. Mais
le du juge d’instruction. L’hallucination véridique remonte-t-elle au
passé
? vous étudiez les documents, vous les critiquez,
mon sens, le cerveau ne conserve pas les représentations ou images du
passé
; il emmagasine simplement des habitudes motrices
illeurs pressentir l’analyse psychologique de la mémoire. Que si nous
passons
aux autres fonctions de la pensée, l’hypothèse qu
e qu’ils font, celui-là saurait sans doute quelque chose de ce qui se
passe
dans l’esprit, mais il n’en saurait que peu de ch
s l’opération de la mémoire ? Bien des faits semblent indiquer que le
passé
se conserve jusque dans ses moindres détails et q
eu la vision panoramique, pendant un instant, de la totalité de leur
passé
. Je pourrais vous citer d’autres exemples, car le
oldat sur qui l’ennemi va tirer et qui se sent perdu. C’est que notre
passé
tout entier est là, continuellement, et que nous
mécanisme cérébral a précisément pour fonction ici de nous masquer le
passé
, de n’en laisser transparaître, à chaque instant,
arrière ; il y retrouve toute son histoire. La vision panoramique du
passé
est donc due à un brusque désintéressement de la
que les mécanismes cérébraux de la mémoire resserrent notre vision du
passé
. Or, si certains souvenirs inutiles, ou souvenirs
s jours. Telle ou telle d’entre elles pourrait cependant, ici encore,
passer
en contrebande, surtout quand les mécanismes inhi
regretter ce retard ? Je me suis demandé quelquefois ce qui se serait
passé
si la science moderne, au lieu de partir des math
rent, en fait, les principes fondamentaux de la mécanique), on aurait
passé
de l’esprit pur à la vie : la biologie se serait
soient là des qualités naturelles à l’intelligence. L’humanité s’est
passée
d’elles pendant fort longtemps ; et elles n’aurai
e. Il lui met une étoile au front, comme la lanterne à la gondole qui
passe
. Image juste ! car, sans le nom, le livre, inaper
ondole qui passe. Image juste ! car, sans le nom, le livre, inaperçu,
passerait
. C’est un livre qui, comme l’auteur, a des ancêtr
s azur sur le sien, quoiqu’elle n’en porte pas. Et en effet, qu’on me
passe
le mot : Eugénie de Guérin est le talent le plus
Guérin ressemble à ce portrait de sainte Germaine dans lequel on fait
passer
si gentiment et si chastement à la petite pastour
es lecteurs ! On trouve tout, hommes et choses du temps présent et du
passé
, dans ce livre qui semble un vomitorium de lectur
cornette, mais elle n’est pas piquante, et cela vaudrait mieux ! Elle
passe
toutes les thèses avec la même facilité. Les fort
ent littéraire qu’elle aurait dix raisons pour pouvoir très bien s’en
passer
; et d’ailleurs, ce n’est pas un si grand malheur
t-Germain, et qui se moque bien de tout cela, maintenant que la voilà
passée
comète et, dans son ascension à travers les astre
a un de feuillages, quand Eltha, écartant les branches d’un bosquet,
passe
« son pâle visage » dans cette cape de verdure, —
eu disserte majestueusement sur Spinosa ou sur Marc-Aurèle, ma pensée
passe
des jupes et il me trotte dans la tête des peigno
ur ne les avait pas, on les désirerait ! Quand on veut ressusciter le
passé
, le secret du miracle est dans les couleurs qu’on
aud : les premières impressions de la vie, l’enfance, la jeunesse, le
passé
! Tout le drame d’un cœur vierge qu’il nous retra
r flot de sa source ? Plus que personne, Dargaud a senti ce charme du
passé
qui est une saveur et un poison tout ensemble, et
te, que la plus profonde, la plus remuante poésie, c’est la poésie du
passé
! Il a compris que le front de l’humanité allait
tait bien la véritable couronne ! Il a compris enfin que, de tous les
passés
de l’homme, la première partie de l’existence, éc
, écoulée au sein d’une famille si vite dévorée par la mort, était le
passé
le plus touchant et le plus beau, et il nous a ra
dans nos âmes comme dans les horizons, impossibilité de ressaisir ce
passé
qui, pour l’homme, créature de contradiction, s’e
le souvenir, poésie de la famille qui s’ajoute encore à la poésie du
passé
, sentiments créés et développés par l’intimité do
! Dargaud, le peintre des premiers rayons et des premières nuées qui
passent
dans l’outremer du ciel de la vie, a des touches
qui a tant d’infini dans le cœur, et qui nous peint si bien (qu’on me
passe
le mot !) les premiers mouvements d’ailes de notr
74 1er janvier 1874 Je jette dans le feu l’almanach de l’année
passée
, et les pieds sur les chenets, je vois noircir, p
e m’intéressait, j’ai de ma poche acheté le cercueil. » Les années se
passent
, le peintre et le directeur d’hôpital voisinent,
passent, le peintre et le directeur d’hôpital voisinent, comme par le
passé
. Un matin, le directeur arrive chez Giraud, tout
nous racontait son enfance, une enfance hâtive et trouble. Elle s’est
passée
au milieu d’une maison sans argent, sous un père
ui se mouchât dans un mouchoir. Vendredi 13 février Hier, j’ai
passé
mon après-midi dans l’atelier d’un peintre, nommé
et les grandeurs n’ont rien changé au train de la maison. Et quand on
passe
dans la chambre à lit, qui sert de petit salon, o
en lui disant que si elle n’en faisait pas, on en ferait de faux qui
passeraient
pour vrais. Il ajoute : « Enfin elle s’y est mise
iales des constipés et des diarrhéiques, en littérature, et de là, on
passe
au mécanisme de la langue française. À ce propos,
10 mai Des journées de malaise, de détente morale, des journées
passées
au lit, dans une vague vie. Là dedans, de temps e
amour, chez un jeune homme distrait. Dimanche 17 mai Ma vie se
passe
à descendre au jardin voir fleurir des roses, pui
tte de la Parisienne, de ces années. Mercredi 8 juillet Je vais
passer
ma journée chez Alphonse Daudet, à Champrosay, le
pour la France. Mardi 11 août Le jeune comte de Balloy est venu
passer
deux ou trois jours ici, avant de se rendre en Pe
avant de se rendre en Perse, où il est nommé second secrétaire. Il a
passé
trois ans en Chine, et en cause très intelligemme
e tranquillité, de recueillement amoureux. S’il le fait voir, cela se
passe
à peu près ainsi : il invite un ami, un collectio
ne de malles et de sacs de nuit, une vieille calèche au velours rouge
passé
, des chaises à porteurs sur lesquelles étaient re
, ont fait renaître le souvenir, et m’ont rappelé que là, où j’allais
passer
aujourd’hui, j’y avais passé, il y a vingt ans, a
r, et m’ont rappelé que là, où j’allais passer aujourd’hui, j’y avais
passé
, il y a vingt ans, avec mon frère. Alors pendant
qu’il y a, cette année, quarante ans que je viens, tous les automnes,
passer
un mois dans cette maison de famille. Je me revoi
s peu remuant, presque triste, et qui, couchant dans la bibliothèque,
passait
ses nuits à lire les éditions stéréotypées avec l
its à lire les éditions stéréotypées avec les bons yeux de l’enfance,
passait
ses journées à rêvasser. * * * — Un mot de curé d
Lundi 28 septembre Aujourd’hui, toute la journée, nous l’avons
passée
chez un machabée. C’est le nom que le lieutenant
vons été inspectionner l’arrivage de deux envois du Japon. Nous avons
passé
des heures, au milieu de ces formes, de ces coule
is, de carton, de tout cet art capiteux et hallucinatoire. Nous avons
passé
des heures, tant d’heures, qu’il était quatre heu
t flave du gaz, mal allumé, je regardais la petite Charlotte Bernard,
passer
des coulisses sur la scène, avec sur sa peau des
et la voilà à barbouiller, à barbouiller. Une feuille couverte, elle
passe
à une autre, puis à une autre, inventant les fice
l giboule au dehors, elle me parle, dans le vent et la pluie, d’aller
passer
quinze jours à Nice, de voir en famille d’amis, c
hostie, en fit sceller une dans un coffret. Des années, des années se
passèrent
, au bout desquelles l’empereur fit ouvrir le coff
at, et que ce que nous faisons, tôt ou tard sera reconnu… et pourtant
passer
par des découragements, avoir les entrailles inqu
* * — Je me demandais comment était née la justice dans le monde ? Je
passais
aujourd’hui sur un quai. Des gamins jouaient. Le
cicule d’Honoré Fragonard, l’eau-forte : La Lecture. * * * — Comme le
passé
s’évapore ! Il arrive un moment dans la vie, où c
des yeux aux jeux des autres enfants. Jeudi 16 mars Nous avons
passé
la journée chez Burty, rue du Petit-Banquier, dan
rbe non faite, on lisait je ne sais quoi d’hostile, de rétracté, d’un
passé
de bohème qui fait amer. L’un surtout avait une t
ons d’argent l’or rond d’une orange, pendant que de grands bœufs roux
passent
sous la verdure, emportant sur leur croupe comme
t le nombre des lâches qu’il doit y avoir dans le monde. Tant de gens
passent
devant vous avec de mauvaises têtes, et qui ne co
ble pour son théâtre, avec un premier acte qui a l’inconvenance de se
passer
au bal de l’Opéra, et un coup de pistolet de déno
mariés ne sont pas arrivés. J’attends sous le péristyle de la mairie.
Passe
une lorette, riante et bouffant de la jupe, les y
audeville, qui nous promet une lecture après la pièce de Feydeau, qui
passe
ces jours-ci. Le soir, en allant à la soirée de N
tions de ces jours-ci nous donnent le brisement de beaucoup d’heures,
passées
en chemin de fer. Et c’est une fatigue qu’on ne p
és à notre fraternité. Puis il entame tout de suite le second acte et
passe
au troisième… En nos cervelles, pendant cette lec
rent presque la velléité de les plaindre. 20 mai Ce soir, nous
passons
la petite porte d’une barrière de bois enverdurée
chambre, une grande jeune fille qui s’en va dans le fond écouter, et
passe
la soirée à envoyer à son père le sourire de sa f
cinq ans : heureusement que c’était un lit de fer, et qu’elle pouvait
passer
les pieds et les jambes dehors. 16 juin Bar
in, du garçonnet du jardinier, on avait fait un petit curé, qui avait
passé
une chemise de nuit sur un jupon noir de la gouve
plusieurs voitures, à Saint-Gratien, où la princesse nous a invités à
passer
quelques jours. Autour de la table du déjeuner so
soutient mordicus, et contre tous, être un succès… Après déjeuner on
passe
dans la vérandah, et on attelle le vieux Giraud à
orterait une dot de 400 000 francs et 800 000 francs d’espérances… On
passe
dans l’atelier aux portières algériennes, au papi
le de ces campagnardes étrusques, où reste comme la marque d’un grand
passé
: femmes qui, tout peuple qu’elles sont, restent
ait. Il s’y est refusé. Singulier homme, vrai artiste, original qui a
passé
sa vie à faire des folies comme l’achat de cette
Au déjeuner, il est question des nominations de la Légion d’honneur,
passées
au Moniteur. À ce propos, Giraud trouve qu’il y a
nt. Quand on l’entend parler ainsi, l’estime vient pour cet homme qui
passe
pour un courtisan, et qui, dans cette maison, gar
son, gardant toutes les libertés de la discussion, fait à tout moment
passer
la voix de la vérité sous le couvert de la blague
portrait. Cela dure presque jusqu’à six heures et demie, où chacun va
passer
l’habit du dîner. Au second service, on annonce l
que je suis couchée et que j’ai la migraine », fait la princesse. On
passe
du champagne, et la princesse levant son verre :
irectement à l’Empereur, sans nous en parler, et nous avait invités à
passer
la fête chez elle, pour nous faire la surprise de
reçue. Ces histoires coupées d’esquisses drolatiques par Got des gens
passés
et présents du Théâtre-Français, et qui comparait
ine me témoigne un peu de mauvaise humeur d’avoir été ouvrier dans le
passé
de M. Maréchal. 13 septembre Il est pour le
revient, depuis deux mois… c’est comme une aiguille à tricoter qui me
passe
là — et il se touche la poitrine à l’endroit du c
s l’amour, mais l’attachement que j’ai pour vous… Nous déjeunions… Je
passais
là, quatre ou cinq heures… Elle s’en allait, je l
t à travers ce cadre transparent qui ouvre l’appartement sur la mort,
passe
et repasse, active et glissante, une sœur de Bon-
refermant les yeux, nous dit comme avec le dernier soupir de sa gaîté
passée
: « Castor et Pollux. » Rien de déchirant comme c
« C’est cela ! » — et le mouvement trouvé, une petite émotion de joie
passe
en vous comme une chaleur. On ne se doute pas de
ît pas notre nom, n’a jamais lu un livre de nous. Et il dit : « Si je
passais
au théâtre, peut-être que… » C’est bien là le mon
nt, la musique du jeu de ses acteurs, et la volupté de cela vous fait
passer
entre les épaules de petits frissons agréables. P
répétitions, avec ces délicieuses petites bouffées d’orgueil qui vous
passent
par le nez, aux bons moments de votre pièce, aux
stolet est tiré. La toile tombe dans la clameur d’une émeute. Je vois
passer
Mme Plessy qui sort de scène avec le courroux d’u
eurs peuvent un rien jouer, et c’est un vrai rayon que l’embellie qui
passe
sur la figure de Mme Lafontaine, toute joyeuse, d
s amis, les acteurs, et Thierry, nous disant un de ces soirs : « Vous
passez
des soirées bien cruelles ! » Je ne parle pas seu
olies d’une chambre d’hôtel. 31 décembre Des journées entières,
passées
à se promener sur une plage perdue dans le brouil
ne peux vous le dire ; cela me désole. Ah ! s’ils savaient ce qui se
passe
dans mon cœur ! Je tremble quelquefois de voir en
nir, direz-vous, c’est une souffrance. Oui, mais qu’y faire ? Il faut
passer
par là. Il a été nécessaire qu’à une époque on fû
n ami, quand je vous aurai exposé les épreuves par lesquelles j’ai dû
passer
, et celles qui me sont encore réservées. Je n’ent
inébranlable en venant à Saint-Sulpice était de rompre enfin avec un
passé
qui n’était plus en harmonie avec mes disposition
, et il n’y avait plus moyen de reculer. C’est alors, mon ami, que je
passai
les jours les plus cruels de ma vie. Figurez-vous
s pures et douces où je me croyais près de Dieu ; adieu à mon aimable
passé
, adieu à ces croyances qui m’ont si doucement ber
s qui m’ont si doucement bercé. Plus pour moi de bonheur pur. Plus de
passé
, pas encore d’avenir. Et ce monde nouveau voudra-
ère. Oh ! que j’en voulais à ma raison de m’avoir ravi mes rêves ! Je
passais
une partie de mes soirées dans l’église Saint-Sul
acilement poursuivre mes projets actuels ? Ceci est, mon ami, une des
passes
les plus singulières de ma vie ; j’aurais mille p
longues qu’il me plaît. Ce sont là mes vrais domiciles et ceux où je
passe
les moments les plus agréables. Cette vie me sera
laient encore bien des peines. Venez donc avec moi, cher ami, et nous
passerons
ensemble d’agréables moments. Je ne vous ai entre
le, et, en supposant qu’on n’y reste pas toujours, il faut au moins y
passer
longtemps, La philosophie seule me sourirait, enc
ne grande joie et un grand secours durant ces tristes vacances que le
passe
dans le plus pénible isolement qui se puisse imag
endrait un supplice. J’imagine que vous avez dû éprouver ceci : il se
passe
en nous, relativement au bonheur, une espèce de d
éclarer très positivement : « Je verrai toujours comme j’ai vu par le
passé
, et je ne verrai pas autrement. » Comment vivre u
de croyance à l’avenir, quelque certitude qu’on ait du présent et du
passé
. Donc… Moi aussi, autrefois, j’aurais juré, et po
nce ès lettres. Quant à l’examen du baccalauréat qu’il n’a pas encore
passé
, il s’en inquiète fort peu. Il a eu cependant de
t est reconnue, qui n’a d’ordinaire ni un objet extérieur ni un objet
passé
[ch. II, § 7, 8, 9], a toujours un objet idéal ;
ain genre de signification, qu’il signifie, bien que présent, un état
passé
? La reconnaissance est un jugement, ou du moins
able ; la parole intérieure est immédiatement comprise. Les choses se
passent
ainsi ordinairement, parce que, ordinairement, ou
immédiatement et sans effort, c’est que nous profitons de nos efforts
passés
: le mot et l’idée ont été peu à peu rapprochés p
t la moindre invention. La facilité actuelle résulte donc des efforts
passés
; ils ont créé des habitudes permanentes qui simp
tement leur expression ne sont nouvelles qu’en apparence ; la part du
passé
est plus grande en elles que celle du présent. Pr
où l’observation psychologique est devenue possible247, les choses se
passent
à peu près ainsi ; elles ne peuvent se passer de
ible247, les choses se passent à peu près ainsi ; elles ne peuvent se
passer
de même chez les enfants. En somme, ni l’état pri
tés dans l’analyse qui précède. Examinons donc de plus près ce qui se
passe
dans l’esprit de l’homme qui cherche l’expression
gâter sa conception primitive par cet apport importun de l’expérience
passée
. Ces esprits, chez lesquels les facultés d’attent
e la première, — et nous le montrons ici même, — elle suppose dans le
passé
de longs efforts de réflexion, dont nous profiton
grande part la qualité de nos jugements nouveaux ; et l’influence du
passé
ne se borne pas là : les jugements nouveaux suppo
mot leur corresponde, et si, faute d’une juste discrimination, ils ne
passent
pas inaperçus, ils doivent attendre un certain te
différentes périodes de la pensée ; il sert de médiateur entre le moi
passé
et le moi présent comme entre mes semblables et m
ans attention, sans discrimination, je ne gagne rien à ce réveil d’un
passé
sans valeur, et, si je les reçois passivement, je
indre sans se faire prier. »] provisa res représente les réflexions
passées
. 250. Voilà pourquoi leurs pensées sont d’un nu
; les grandes émotions humaines peuvent aider à comprendre ce qui se
passe
alors chez les mystiques. — Cf. aussi A. Lemoine,
que Moïse ait eu toutes les pensées que lui prête Alfred de Vigny. Il
passait
ensuite, dans sa lettre, à lui-même et à son aven
issez des règles ; vous ne travaillez que sur les froids monuments du
passé
. Qu’un homme de génie se présente, et il renverse
jeunesse de la Restauration se sentit désœuvrée. Comparant ce qui se
passait
autour d’elle à la chevauchée impériale à travers
e de faire son droit, dit-il de lui-même dans les Deux Maîtresses, il
passait
son temps à se promener aux Tuileries et au boule
outer. Musset ne cachait pas son goût pour le xviiie siècle, mais on
passe
à un échappé de collège d’aimer Crébillon fils et
t si fortement rendue qu’elle se communique au lecteur, et qu’on voit
passer
l’image chère à don Paez : Don Paez cependant, d
esse folle, Il ne pouvait fermer ses paupières sans voir Sa maîtresse
passer
, blanche avec un œil noir. Ailleurs, la sensatio
nimes Secouant le tabac de vos jabots usés, Avez toussé, — soufflé, —
passé
sur vos lunettes Un parement brossé pour les rend
profond : Lorsque la première eau qu’on y verse est impure, La mer y
passerait
sans laver la souillure ; Car l’abîme est immense
ir cédé à l’influence des Manfred et des « Lara » : On m’a dit l’an
passé
que j’imitais Byron ; Vous qui me connaissez, vou
s baisers du zéphyr trembler sur la fontaine, Et l’ombre des tilleuls
passer
sur mes bras nus ? Ma sœur est une enfant — et je
e n’ai rien volé À la Bibliothèque ; — et, bien que cette histoire Se
passe
en Orient, je n’en ai point parlé. Il est vrai qu
s-tu pas que changer sans cesse, Nous rend doux et chers les plaisirs
passés
? J’ai dit à mon cœur, à mon faible cœur : N’es
is-tu pas que changer sans cesse Nous rend doux et chers les chagrins
passés
? (1831) Le temps est passé de l’insouciance
Nous rend doux et chers les chagrins passés ? (1831) Le temps est
passé
de l’insouciance heureuse. Nous arrivons à la gra
es… » Tels furent les débuts de cette liaison fameuse, qu’on ne peut
passer
sous silence dans une biographie d’Alfred de Muss
moment de la rupture : « Je ne veux plus de toi, mais je ne peux m’en
passer
! » (Lettre à Musset, fév. ou mars 1835.) Et plus
onnément épris pour la première fois de sa vie, avait derrière lui un
passé
libertin, qui s’attachait à lui comme la tunique
des deux n’en était plus là, mais il ne pouvait en prendre son parti,
passait
son temps à essayer d’escalader le ciel et à reto
ageait par des soupçons jaloux, par des questions injurieuses sur son
passé
. « Un quart d’heure après l’avoir insultée, j’éta
tait pas à l’abri des faiblesses humaines et qui, comme lui, avait un
passé
. Entre les tourmentes, il y avait de beaux et cha
d’heureux jours ; ce n’est pas de ceux-là qu’il faut parler » ; et il
passe
. George Sand, elle aussi, se débattait entre une
, et les plus doux moments de notre vie seront ceux que nous pourrons
passer
ensemble. » Musset écrit à Venise de toutes les
soin de moi, et de qui voudrai-je prendre soin désormais ? Comment me
passerai
-je du bien et du mal que tu me faisais ?… « Je ne
de lui. » « … Je vis à peu près seule… P. vient dîner avec moi. Je
passe
avec lui les plus doux moments de ma journée à pa
n avoir eu la force. Elle l’a relevé ; elle l’a arraché à son mauvais
passé
; elle a ranimé la foi dans ce cœur qui ne savait
et lui écrit qu’il est perdu, que tout s’écroule autour de lui, qu’il
passe
des heures à pleurer, à baiser son portrait, à ad
tu ne me reprocheras jamais les deux heures si tristes que nous avons
passées
. Tu en garderas la mémoire. Elles ont versé sur m
te lettre était trompeur. Il part pour Bade (vers le 25 août ; il est
passé
à Strasbourg le 28), et ce sont aussitôt des expl
ent dans des alternatives harassantes. Musset, qui avait gardé de son
passé
moins d’illusions que George Sand, sentait la nau
e fois, son langage est amer. Elle avait prévu ce qui arrive : « … Ce
passé
qui t’exaltait comme un beau poème, tant que je m
qu’un cauchemar à présent que tu me ressaisis comme une proie… » : ce
passé
devait infailliblement le faire souffrir. Il faut
formé officiellement. Tout devrait être fini, et cependant les orages
passés
ne sont rien, moins que rien, auprès de ceux qui
il m’ouvrît sa porte ? Si je m’y couchais en travers jusqu’à ce qu’il
passe
? — Si je me jetais — non pas à ses pieds, c’est
sister et ne pas devenir fous. Ils s’obstinaient à ne pas accepter le
passé
, leur passé impur et ineffaçable, et à poursuivre
pas devenir fous. Ils s’obstinaient à ne pas accepter le passé, leur
passé
impur et ineffaçable, et à poursuivre le fantôme
Sainte-Beuve, un jour qu’ils avaient remué les cendres de ce terrible
passé
. Qu’il en soit ainsi. Paix et pardon à ces malheu
ui me tomba sous la main, je m’aperçus que tout avait changé. Rien du
passé
n’existait plus, ou, du moins, rien ne se ressemb
nous faut donc revenir un instant en arrière, car Rolla ne peut être
passé
sous silence. Aucun des poèmes de Musset n’a plus
n demande pas si long. L’homme n’écrit rien sur le sable À l’heure où
passe
l’aquilon. J’ai vu le temps où ma jeunesse Sur me
voir aimé. Le voilà de nouveau parmi ceux dont parle Bossuet, « qui
passent
leur vie à remplir l’univers des folies de leur j
une longue théorie de belles dames et de grisettes. Ce retour vers le
passé
produisit « La Nuit d’octobre » (15 octobre 1837)
faire une femme. Il commence avec assez de calme le récit de la nuit
passée
à attendre l’infidèle. L’approche de la tempête s
un amour insensé, Mystérieuse et sombre histoire Qui dormiras dans le
passé
! . . . . . . . . . . . . . . . . Pardonnons-nous
ent de leur constance un ciel qui n’est pas un instant le même ; tout
passait
en eux et autour d’eux, et ils croyaient leurs cœ
immortelle, Et je l’emporte à Dieu ! Les pièces que nous venons de
passer
en revue sont inséparables. Elles forment l’épilo
ont une sorte de prétention et de fatuité dont son talent pourrait se
passer
. C’est toujours de la réaction contre la rime et
erge adorable ; elles nous ouvrent son âme innocente : S’il venait à
passer
, sous ces grands marronniers, Quelque alerte beau
sible ». Il fit la bluette appelée « La Nuit vénitienne », qui aurait
passé
inaperçue dans un temps de paix littéraire, et qu
e Lorenzaccio germa dans l’esprit de Musset durant les heures rapides
passées
à Florence avec George Sand, tout à la fin de 183
irréparable dégradation de l’homme touché par la débauche : La mer y
passerait
sans laver la souillure. Lorenzo de Médicis est
humaine, au pouvoir magique des mots. Il avait vingt ans quand il vit
passer
le démon tentateur des rêveurs de sa sorte : « C’
Fortunio, moins le dénouement, lui est arrivée en 1828, pendant l’été
passé
à Auteuil. Jacqueline habitait aux environs de Pa
a cherchais, je la respirais, je vivais de l’ombre de votre vie. Vous
passiez
le matin sur le seuil de la porte, la nuit j’y re
Tout ce que vous aimiez, je l’aimais ; je m’enivrais de ce qui avait
passé
sur votre bouche et dans votre cœur. Hélas ! je v
encieuse n’a point été un mystère. Les longues soirées que nous avons
passées
ensemble sont comme de fraîches oasis dans un dés
aller le dire à la jeune princesse, et cette nouvelle incarnation ne
passe
pas pour une des moins ressemblantes. Il a été Fa
ai enfermé. Il y a au mur un guichet fort commode, par lequel on lui
passe
sa nourriture, et il s’en trouve bien, car il a l
littérature dramatique. Musset n’avait pas perdu son temps lorsqu’il
passait
les nuits à valser — pas toujours en mesure, m’af
auteur dramatique : « Un événement inattendu pour tout le monde s’est
passé
au Théâtre-Français, le succès complet, gigantesq
e Musset. Quoi qu’il en soit, la trouée était faite ; tout le reste y
passa
. Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée fut
depuis l’insurrection. Je ne vous dirai rien des horreurs qui se sont
passées
; c’est trop hideux. » « Au milieu de ces aimab
de Musset est le caprice d’une époque blasée et libertine. » Il faut
passer
un mouvement de dépit au critique dont l’arrêt vi
sse. Au printemps de 1831, les belles dames du faubourg Saint-Germain
passaient
leurs journées à coller des pains à cacheter en r
s déjà dégoûté. Et pourtant elle est éternelle, Et ceux qui se sont
passés
d’elle Ici-bas ont tout ignoré. Dieu parle, il
u’à d’anciens souvenirs devrait votre amitié. Détournons la tête et
passons
, Le cœur plein de pitié pour des maux inconnus, e
uelques petits voyages et beaucoup de passions pour rire. En 1845, il
passe
une partie de l’été dans les Vosges. A son retour
de plants de houblon, de chevaux vicieux et d’ânes éreintés qui m’ont
passé
devant les yeux… » « Je suis revenu avec une je
saderie ; il n’était plus au pouvoir de personne d’empêcher Musset de
passer
au premier rang, à côté de Lamartine et de Victor
l’Amour et son bienheureux sourire, tout l’essaim de visions divines
passe
à peine devant ses yeux, qu’on voit accourir parm
mal et alité. Sœur Marceline n’était pas là, mais son visage patient
passa
devant les yeux du mourant, lui apportant une der
ue « Musset a réussi à franchir les barrières de Paris », sir Francis
passe
ses ouvrages en revue. Il en trouve guère qu’à bl
n ? Le public les dédaigne, il les feuillette d’un doigt distrait, et
passe
outre pour aller à ses affaires ! » Puis le poëte
et se promettant d’acheter quelques fruits à la première paysanne qui
passera
, afin de calmer la faim à peine endormie. Quand u
rmant les yeux pour ne pas voir, ou nous obstinant à regarder vers un
passé
que rien ne doit nous faire regretter. On découvr
l’on peut lui tenir le même langage. En effet, en proie à l’amour du
passé
, regrettant toujours d’inutiles fadaises, antique
à garder, à conserver, à embaumer les momies rongées par les vers du
passé
. C’est un grand vestiaire où pendent pêle-mêle le
sont des écervelés mal vus de leur compagnie. Au reste, ce regret du
passé
n’est point rare non plus chez les autres nations
oujours en arrière ; en avant, jamais. En littérature, il est voué au
passé
; en politique, il est voué à la rancune ! À part
s’ils ne l’avaient pas insultée jadis ; ils parlent des gouvernements
passés
comme s’ils ne les avaient pas jetés dans l’abîme
utionnaire. Une bonne partie de cette société française qui pleure le
passé
en arrosant des lis et qui tient M. de Vigny en s
. Il dogmatisa longuement, houspilla le récipiendaire pour ses folies
passées
, lui donna l’absolution, et lui déclara que maint
la hauteur d’une mission quelconque, tourmentée par les regrets d’un
passé
illusoire, troublée par les angoisses d’une rénov
du nouveau-né de Bethléem ; il me semble qu’au milieu de nous j’ai vu
passer
des apôtres et que l’on entend parler dans les ai
ion violente d’une race à une autre race, pour substituer l’avenir au
passé
! Les conquêtes seront pacifiques et la guerre el
soit notre lanterne, tournons-la en avant pour éclairer l’avenir ; le
passé
a eu assez d’étoiles pour n’avoir pas besoin de n
rable citadelle. Pour arriver jusqu’à elle il fallait avoir le mot de
passe
qui faisait baisser la herse, il fallait connaîtr
raisons et des motifs ; nous devons dire : Pourquoi ? Les jours sont
passés
où l’on pouvait admirer cette devise qui a sa gra
mille atomes qui nous entourent et que nous ne soupçonnons pas. Il se
passe
parfois de planète à planète, de fer à aimant, de
s énigmes algébriques, ils ignorent la valeur de certains termes, ils
passent
des pages et même des chapitres, parce qu’ils y r
dans ce cas, en effet, osant du droit de légitime défense, elles lui
passeront
sur le corps et l’écraseront si bien qu’il n’en r
. La salle est énorme ; de larges feux l’éclairent au milieu desquels
passent
des hommes demi-nus, noirs, en sueur, actifs, mus
pour inventer un dieu et qui a assez de vanité bête pour pouvoir s’en
passer
, ne peut être qu’un misérable ou un imbécile. — Q
taine. Il me semble que les temps de l’école de l’art pour l’art sont
passés
à jamais ; on demande à un artiste maintenant aut
littéraire a fait fausse route ; il est revenu aux vieux errements du
passé
. Rien n’est encore perdu, rien n’est même comprom
dernier mot : les poëtes antiques, tourmentés déjà par les regrets du
passé
ont placé l’âge d’or derrière nous aux premiers t
é d’être assises devant son corps à visage découvert. » Les choses se
passent
plus correctement en ce qui est des évêques : « I
première, dix-huit mois auparavant, s’était assez distingué. Il ne se
passe
rien d’important dans celle-ci. Au lieu des chass
angeau qui ne le quitte pas rentre dans ses eaux. L’année suivante se
passe
mieux. Louis XIV part le 17 mars 1691 pour se met
it dresser de longue main les instructions, les études. Les choses se
passent
comme on l’avait prévu et à point nommé. Louis XI
umanité : « Jeudi 5 avril. — Le roi, en faisant le tour des lignes, a
passé
à l’hôpital pour voir si l’on avait bien soin des
mps, afin de contribuer davantage à la gloire du roi. » Ainsi tout se
passait
de part et d’autre en parfait honneur et en court
Dangeau et aux notes que Saint-Simon y joint, et qui n’ont pas toutes
passé
en substance dans son grand ouvrage. La mort soud
qu’à l’instant où il perd Louvois, Louis XIV se met en devoir de s’en
passer
. Son emploi étant donné un peu pour la forme et p
d il y a appartement, il s’accoutume à n’y point aller. Il finira par
passer
tous ses soirs chez Mme de Maintenon, à y travail
roi une relation fort ample de M. de Luxembourg de tout ce qui s’est
passé
au combat. Le roi nous a dit qu’il n’avait jamais
leau, datée du camp de Gévries, le 21 mai 1692, décrit une revue qu’a
passée
le roi. Mais quelle revue ! « Le roi, dit-il, fit
int que les Romains en aient vu un tel ; car leurs armées n’ont guère
passé
, ce me semble, quarante ou tout au plus cinquante
Je ne m’exagère point l’importance de ces détails dont la plupart ont
passé
dans la Vie de Racine écrite par son fils ; mais,
dont elles montrent l’injustice. « M. de Racine, disait Spanheim, a
passé
du théâtre à la Cour, où il est devenu habile cou
n’est plus à la mode ; mais, pour paraître plus honnête homme et pour
passer
pour spirituel, il n’est pas fâché qu’on le croie
pour mourir lui-même presque aussitôt, à l’âge de soixante-seize ans
passés
, on ressent une indignation profonde de ces iniqu
lait ainsi, le 30 janvier 1699, à la veille d’une rechute. Il s’était
passé
dans l’intervalle un grand événement domestique q
que M. Racine pensait à marier sa fille. Moi qui savais qu’elle avait
passé
six mois nouvellement auprès de sa grande tante l
int voir quelques jours après à son retour de la campagne. Il y avait
passé
deux mois, à un autre lieu près de Beaumont-sur-O
u jeune homme, de s’abstenir durant les trois premières nuits, de les
passer
à deux, à genoux, mains jointes, en continence et
ractère d’éternité. — La joie de la famille Racine dura peu : « Nous
passâmes
avant-hier l’après-dînée chez votre sœur. Elle es
né, alors à Versailles (30 janvier 1699). — Cette sœur chez qui on va
passer
une après-dînée n’est pas du tout, comme l’a cru
sa famille me souhaitant auprès de lui par amitié, je fus privé jeudi
passé
de la consolation de vous écrire. A jeudi prochai
qui s’était chargé de lire au roi l’Epître, eut soin en la lisant, de
passer
par dessus la tirade jugée périlleuse. En l’écout
’il voulait, avait répondu : « Un gigot et une femme ! » * * * — Nous
passons
la soirée chez Flaubert avec Bouilhet. Causerie s
uvèrent encore en contact, elle ne lui parla jamais de ce qui s’était
passé
entre eux, mais en toute occasion se montra pour
oir ce qu’étaient devenues ces trois femmes. La dernière fois qu’il y
passa
, se rendant à Tunis à l’occasion de son roman de
cles de Hugo. Ce qui le frappe surtout dans Hugo, qui a l’ambition de
passer
pour un penseur : c’est l’absence de pensée. Hugo
Elle ressemble à son regard qui n’est jamais en place, et dans lequel
passent
, brouillés en une seconde, les regards divers de
erre de leurs biceps ; les maîtres d’armes de régiment, une redingote
passée
sur leur veste de salle, la tenue martiale et aca
enté un personnage imaginaire, dans la peau et les manches duquel ils
passaient
, tour à tour, et les bras et leur esprit de blagu
aubert, les affolait même, que la charge consacrée, chaque fois qu’on
passait
devant la cathédrale de Rouen. L’un disant : « C’
bras de ma nourrice, un joujou, un joujou très cher. Un monsieur qui
passait
me l’a acheté ! * * * — L’ennui est peut-être un
un jour de police correctionnelle. Une salle blanchie à la chaux, où
passe
le tuyau d’un poêle, et où un Christ mal peint qu
ond. La petite fille en a pour quatre ans de maison de correction. On
passe
à une affaire d’outrage aux mœurs. Il y a deux fi
t : des dépositions baveuses, gluantes et qui s’embrouillent. Tout se
passe
en famille. Il y a une interruption d’audience, o
t Théophile Gautier. Un appartement, rue Taitbout, au cinquième, où a
passé
un tapissier de lorettes. Un salon capitonné de s
, sur ces têtes qui ont une raie qui va jusque dans le crâne. Puis on
passe
du Champagne, âgé de vingt-deux ans ; et il est q
g. Il m’a semblé voir l’œuvre de Victor Hugo, quand la postérité aura
passé
dessus, quand les mots seront rouillés, quand les
ts, semblent l’admirable image de la famille : Soir, Midi, Aube. — Le
Passé
dans l’ombre bénissant, par-dessus le Présent écl
cher, de cette voix qui semble sortir d’un trou, de cette voix de son
passé
, un murmure comme un cri de dessous la neige, me
llemands. 10 septembre Dresde… Assis sur sa malle, Saint-Victor
passe
toute la soirée à causer avec nous. Il dit de Gra
voilà où aboutiront la société et le peuple… De là une impression de
passer
là-dedans, ainsi qu’un voyageur. Je suis étranger
soin du fouet et du charme irritant de l’orgie, et qui semblent avoir
passé
beaucoup de leur vie avec des bourgeoises très ad
a foi, on trouvait tant de charme à la singulière villégiature, qu’on
passait
la nuit à causer : les deux hommes assis sur des
ue les autres. Quel abîme tout cela ! Dimanche 23 décembre Nous
passons
une partie de la nuit à l’hôpital. … Nous arrivon
nuit à l’hôpital. … Nous arrivons au lit d’un phtisique qui vient de
passer
à l’instant même. Je regarde et je vois un homme
oré, qui a composé une sorte de jugement dernier de tous les médecins
passés
et présents aux pieds d’Hippocrate ; par Français
présents aux pieds d’Hippocrate ; par Français, etc., etc. Puis nous
passons
dans la vraie salle de garde, une petite pièce ci
ux ans, nous venions tous les ans, tous les deux, chaque pas remue du
passé
qui fait lever des souvenirs. Ç’a été notre refug
rance, en 1849, lui avec sa mine si jolie, si rose, si imberbe, qu’il
passait
, dans les villages que nous traversions, pour une
n Abyssinie, quand un meurtre a été commis, la famille de l’assassiné
passe
sept jours et sept nuits à remplir de malédiction
hauts et les bas de l’espérance, par lesquels les nerfs de Paris ont
passé
, depuis le 6 août. Je suis frappé, en lisant les
vards, tous, — hommes et femmes, — interrogent de l’œil la figure qui
passe
, tendent l’oreille à la bouche qui parle, inquiet
s en temps, d’un cabas, le raisin noir de la vigne de là-bas, qu’elle
passe
à ses petits-enfants. Samedi 27 août Zola v
ns le sable — tête que flaire, comme dans un baiser, toute brebis qui
passe
. En les allées des calèches, des grands bœufs hag
nt que tout est là. Puis il se rapproche de la fenêtre, sous laquelle
passe
le va-et-vient insouciant de Paris, et me dit : «
ncore trois mois, j’étais assis à côté de celui qui est mort, je vois
passer
devant moi, sur des chevaux fourbus, des fantômes
ers le fort qui l’empêchera de bâtir la maison, où le vieillard qui a
passé
tant d’heures dans l’air vicié des salles de vent
egistre d’indignation. À l’entrée de la rue de Rivoli, des charrettes
passent
, laissant voir les quatre pieds de grands bœufs m
s de planches, le parquage de grands bœufs étonnés. Sur le chemin qui
passe
derrière le Marché aux chevaux, des blouses lisen
nuit d’un tunnel, des lignes de tentes blanches, des chemins creux où
passent
des canons, des berges de fleuves aux petits para
mente d’une manière formidable. Je descends au boulevard d’Ornano. Il
passe
au même instant, armé de pelles et précédé de cla
t une tapissière, où il y a trois zouaves blessés, et dont on ne voit
passer
que le haut des trois fusils, et des têtes jaunes
mise en scène et cette répétition des choses douloureuses qui vont se
passer
demain, dans ce local, cela frappe plus que s’il
’il est mort. Accoudé sur la grille, pendant que je m’enfonce dans le
passé
à deux, déjà si lointain, pendant qu’en toussant,
suppression de la Préfecture de Police, demande la levée en masse. —
Passe
sur une civière un blessé ou un mort, escorté par
a vues, en affirmant chacun de ses dires, d’un mouvement qui lui fait
passer
, à tout moment, un gros doigt devant le nez. On d
s, tout fraîchement peintes : Liberté, Égalité, Fraternité. J’en vois
passer
un autre, son pauvre mouchoir noué sur la tête, u
de ces deux derniers jours, rien du souvenir des blessés qu’on a vus
passer
. Le soleil d’un dimanche a tout emporté, et Paris
aie du pont-levis du Bois de Boulogne, et les êtres et les choses qui
passent
sur ce carré de feu, s’y détachent d’une manière
ume une courte pipe de bois. Vendredi 7 octobre Au moment où je
passe
la Seine sur le viaduc, la canonnière s’enveloppe
semble avoir mêlé le génie militaire au génie de la guerre des rues.
Passé
le rempart, passé l’enceinte palissadée, on march
le génie militaire au génie de la guerre des rues. Passé le rempart,
passé
l’enceinte palissadée, on marche entre des troncs
hon rouge, et même des petites bourgeoises, ne sachant en ce temps où
passer
la soirée. Soudain un coup de sonnette, cette son
onie nuée, comme des coups de pistolet de vermillon. Sur la route, il
passe
toutes sortes de véhicules : des trains d’artille
neufs un caractère de vieillesse, les reculent, les enfoncent dans le
passé
. On vague à travers des pierres obscures, sans le
’Auteuil, précédés d’un soldat tenant le cheval par la bride, je vois
passer
, à cacolet, deux lignards, le teint terreux, et l
luisantes sous le caoutchouc des manteaux mouillés, entre lesquelles
passe
et se déverse la foule montant l’escalier, la fou
étition de 92, de 93. On est humilié de trouver une copie si plate du
passé
, si servile, qu’on a été jusqu’à inscrire au fron
le long de chemins inconnus, à la porte du rempart de la Chapelle. Je
passe
entre des coins de champs bouleversés, des clôtur
Le rappel bat, la générale bat, un vieux garde national apoplectique
passe
son képi à la main, criant : « Les canailles ! »
hommes d’hier se nommaient eux-mêmes, et à leurs noms, pour les faire
passer
, ils ajoutaient quelque nom connu, quelque nom il
n dépenser 100 000, 200 000, que sais-je, un million ! » De Trochu on
passe
au général Guiod, que Berthelot rend responsable
à coup jambes en l’air, et le monde de courir sur le quai, où je vois
passer
, dans les acclamations de la foule et un cortège
glant de clarté, je me demandais si je n’étais pas dans le tunnel qui
passe
sous la Tamise. Samedi 5 novembre À dîner,
de de mioches vendeurs : de petits ébouriffés, dont le pan de chemise
passe
à travers la charpagne sur laquelle ils sont assi
i s’ouvrent et se referment, achetés à la faillite d’un dentiste. Je
passe
le pont-levis. Le soleil fondu dans le brouillard
audis, leur bat dans les jambes, avec un bruit de fer contre du bois.
Passé
l’église de Clichy, me voici au milieu de jardins
voit pas, et dont se détache une sentinelle, qui vous crie : « On ne
passe
pas ! » Je prends à droite un chemin noir de char
nelles ; de tous côtés, des murs percés de trous meurtriers, laissant
passer
de petits morceaux de ciel ; et tout au loin, par
qui la soutient, la fouette, la fait presque aimer : c’est l’émotion.
Passer
sous ces coups de canon, se risquer au bout du bo
tres de l’apoplexie. Vendredi 18 novembre Une nuit de cauchemar
passée
avec les absents, avec ceux que la mort ou l’exil
t spirituel, avec lesquels il faisait son entrée dans un salon, et il
passait
près de moi, en me jetant un regard, où je ne voy
es yeux, la pâleur des nombreux soldats malades, que je viens de voir
passer
sur des cacolets. Je vais, à travers le triste ab
es canons sont rangés sur sa pelouse, et les artilleurs font signe de
passer
au large. Du Pré Catelan, je pousse au Jardin d’A
uction de la population parisienne. Un vieil homme de la campagne qui
passe
par là, et qui aime les arbres, comme la vieilles
re ces rosses, se tient une population finaude et rougeaude, le fouet
passé
autour du cou. Maquignons octogénaires et maquign
blanche ; le berger au chapeau rond, au col nu, au sarrau sur lequel
passe
une grande corde en bandoulière ; ceux-ci, les ri
de fer d’un soufflet, maintenant rouge du charbon de terre allumé, et
passe
, à une espèce de monsieur en chapeau à haute form
homme en bonnet de laine, aux grandes bottes à entonnoir, un paletot
passé
sur sa blouse, fait très artistiquement, avec de
et les femmes du peuple ont comme un regard d’aveugle, pour ce qui se
passe
autour d’elle. La Seine est couverte de mouches q
vent regardés, et font effort pour être à la hauteur du spectacle. Il
passe
des blessés, assis sur le cul d’une charrette, le
adressés aux passants — des sourires qui donnent envie de pleurer… Il
passe
des blessés, qui portent sur l’inquiétude de leur
non-savoir de l’amputation, le non-savoir de la vie ou de la mort. Il
passe
des blessés, qui posent, dans des attitudes arran
là-bas. « Tiens, Ricord ! » fait quelqu’un qui se souvient, en voyant
passer
le chirurgien dans une voiture. Un garde national
es Châtiments à dire au théâtre, après des choses mystérieuses qui se
passent
dans l’antichambre, Hugo se laisse tomber sur une
ixé sur le dessin de ses détails. Il rappelle une nuit, tout entière,
passée
avec Arago à l’Observatoire. Il décrit les lunett
Chaque branche est comme enduite d’une mousse de neige, qu’on dirait
passée
au candi ; chaque ramure apparaît, ainsi qu’une v
de la prise de Rouen. Être pris d’un amour stupide pour des arbustes,
passer
des heures, un sécateur à la main, à nettoyer de
chez le marchand de tabac. Et dans les rangs, voletant sur l’épaule,
passent
rapides les revers rouges du manteau de la cantin
rentrer chez lui. Mercredi 21 décembre En allant au rempart, je
passe
par des campements de mobiles, où, sous des cèdre
avance l’entrée des Prussiens pour un de ces jours. Les choses qui se
passent
accusent en haut une telle incapacité, que le peu
e rendre compte de ce qu’il était devenu, il arrivait qu’au moment de
passer
la porte, — son adieu, le malheureux enfant se me
à face, je regardais Mlle *** réfléchissant : — « Qu’est-ce qui vous
passe
dans la tête ? — Oh ! cette pensée… je ne la dira
, du rire le plus humain. * * * — Je ne sais pas si décidément j’irai
passer
une année au Japon, mais au moins je m’amuserai d
lleuse beauté, et dans ses promenades et ses chasses aux environs, il
passait
et repassait souvent par là. Un jour qu’il était
nait, quelques instants, devant les murs de bois, au travers desquels
passaient
des bruits de paroles qu’il n’entendait pas, mais
obligé de la gagner absolument avec ma plume, moi j’ai été obligé de
passer
par toutes sortes d’écritures, oui d’écritures mé
Je suis chez Charpentier à faire mes envois, au milieu de commis qui
passent
, à tout moment, la tête par la porte, et jettent
us a poursuivis, mon frère et moi, toute la vie. Et à chaque tête qui
passe
, à chaque lettre qu’on apporte, j’attends toujour
te attirance d’un milieu d’art, et qui me pousse à venir m’asseoir, à
passer
des heures, dans une boutique de bibelots ou de t
lles pour tout le monde. Le marié est de la race héroïque, qui a fait
passer
d’Angleterre en Amérique, l’indépendance de la fo
a mariée se fait coiffer par Julie, le marié quitte son habit noir et
passe
un veston, et Burty, dont la paternité est arrivé
: un jeune, un vieux. L’adolescent qui semble de la race des Durham,
passe
le temps à s’éponger, avec son mouchoir, le derri
le long de la rivière, dans l’ombre des grands arbres. Lentes, elles
passent
détachées sur un champ d’avoine, tout ensoleillé.
serviteur des assemblées gouvernantes. Lundi 9 octobre Journée
passée
avec les Charpentier, à Champrosay, chez les Daud
es il faut ajouter trois heures de travail de sa femme. Sa fièvre est
passée
, et il a encore trois feuilletons à revoir. Son d
rd’hui, où c’est vraiment un devoir de voter, je m’abstiens… J’aurais
passé
toute ma vie, sans voter une seule fois ! Dima
croyaient entendre tout ce qu’on disait de lui et de son roman, et il
passe
la soirée à combattre, presque avec de l’effroi e
quand je rentre, et que je monte chez elle pour savoir comment elle a
passé
la journée. Vendredi 28 décembre Hier, chez
x, ces élégantes et efflanquées convalescentes, qui, dans un hôpital,
passent
devant vous, en le crépuscule de cinq heures, pou
e. — Effets rétroactifs du jugement vrai. — Mirage du présent dans le
passé
. — De l’histoire et des explications historiques.
t pas de plantes ni d’animaux, rien que des hommes ; où les hommes se
passeraient
de boire et de manger ; où ils ne dormiraient, ne
ophie de l’évolution, échappe aux mathématiques. Son essence étant de
passer
, aucune de ses parties n’est encore là quand une
bre t de simultanéités d’un certain genre. Entre les simultanéités se
passera
tout ce qu’on voudra. Le temps pourrait s’accélér
La théorie de l’espace et celle du temps se font ainsi pendant. Pour
passer
de l’une à l’autre, il a suffi de changer un mot
un autre encore. Objecte-t-on à l’entendement qu’entre ces points se
passe
quelque chose ? Vite il intercale des positions n
e ; elle se demande où le mobile est, où le mobile sera, où le mobile
passe
. Même si elle note le moment du passage, même si
n’est qu’un espace idéal où l’on suppose alignés tous les événements
passés
, présents et futurs, avec, en outre, un empêcheme
nsurmontable à sa réalisation. Mais de ce sens tout négatif du mot on
passe
, sans y prendre garde, à un sens positif : on se
t de s’accomplir, la réalité projette derrière elle son ombre dans le
passé
indéfiniment lointain ; elle paraît ainsi avoir p
sa propre réalisation. De là une erreur qui vicie notre conception du
passé
; de là notre prétention d’anticiper en toute occ
nt donc que rétrospectivement au présent d’autrefois, c’est-à-dire au
passé
; et ils n’avaient pas plus de réalité dans ce pr
ique avant l’apparition du romantisme que n’existe, dans le nuage qui
passe
, le dessin amusant qu’un artiste y apercevra en o
r ce nuage. Rétroactivement il a créé sa propre préfiguration dans le
passé
, et une explication de lui-même par ses antécéden
ital des temps modernes est l’avènement de la démocratie. Que dans le
passé
, tel qu’il fut décrit par les contemporains, nous
e attention considère et même dessine à la lumière de notre évolution
passée
, mais non pas ce que l’avenir aura rendu pour eux
cidées, car on ne les reconstituerait dans leur intégralité que si le
passé
avait pu être exprimé par les contemporains en fo
une logique de rétrospection. Elle ne peut pas ne pas rejeter dans le
passé
, à l’état de possibilités ou de virtualités, les
gement tout mécanique d’éléments préexistants) que le mirage, dans le
passé
indéfini, de la réalité une fois apparue. Si elle
sé indéfini, de la réalité une fois apparue. Si elle repousse dans le
passé
, sous forme de possible, ce qui surgit de réalité
ons dans le second, quand nous comparâmes le plan de l’action — où le
passé
se contracte dans le présent — au plan du rêve, o
du rêve, où se déploie, indivisible et indestructible, la totalité du
passé
. Mais s’il appartenait à la littérature d’entrepr
nnaissance de l’esprit vient précisément de là, et que dès lors, pour
passer
de l’intellection à la vision, du relatif à l’abs
sition, une croissance par le dedans, le prolongement ininterrompu du
passé
dans un présent qui empiète sur l’avenir. C’est l
e. Quelque chose de l’adoration et du respect que l’humanité lui voue
passe
alors au principe qu’on a décoré de son nom. Et d
es habitudes plus ou moins capables d’imiter l’acte instinctif. Qu’on
passe
maintenant à l’idée générale complète, je veux di
ules, « comportements » même des êtres vivants. — Maintenant, si nous
passons
de l’organisé à l’inorganisé, de la matière vivan
avec lui la ressemblance, celui-là l’identité. Nous devons maintenant
passer
à la troisième catégorie que nous annoncions, aux
le scepticisme antique et le criticisme moderne. Elle peut aussi bien
passer
à côté de la philosophie kantienne et des « théor
s parurent, quelques-unes sont aujourd’hui banales ; d’autres sont en
passe
de le devenir. Reconnaissons qu’elles ne pouvaien
lu le travail en commun : et ce travail sera possible si nous faisons
passer
d’un côté la stabilité absolument définitive du s
nous, la continuité indivisible et indestructible d’une mélodie où le
passé
entre dans le présent et forme avec lui un tout i
de durer et par conséquent de prolonger sans cesse dans le présent un
passé
indestructible, nous eût dispensé et même nous eû
ie ». Il n’est pas jusqu’à notre idée d’une conservation intégrale du
passé
qui n’ait trouvé de plus en plus sa vérification
tous, sur lequel est étalé, comme sur la base d’une pyramide, tout le
passé
de la personne, jusqu’au point, comparable au som
ur, laquelle se réduisait plus encore et devenait même inétendue pour
passer
de là dans la conscience : celle-ci, munie de l’E
un être sociable, et c’est lui qui enseigne : nécessairement il fait
passer
en première ligne tout l’ensemble de résultats ac
continuellement à pétrir, avec la matière qui nous est fournie par le
passé
et le présent, par l’hérédité et les circonstance
ouver des rapports, établir des relations stables entre des faits qui
passent
, dégager des lois : opération d’autant plus parfa
éel avec, en plus, un acte de l’esprit qui en rejette l’image dans le
passé
une fois qu’il s’est produit. Mais c’est ce que n
parfois des terribles inquiétudes du présent pour penser à ce qui se
passerait
plus tard, une fois la paix rétablie. L’avenir de
influe sur le présent, que le présent introduit quelque chose dans le
passé
, que l’action remonte le cours du temps et vient
ue en arrière ? » — Cela dépend. Qu’on puisse insérer du réel dans le
passé
et travailler ainsi à reculons dans le temps, je
, imprévisible et neuve, son image se réfléchit derrière elle dans le
passé
indéfini ; elle se trouve ainsi avoir été, de tou
la réalité apparue. Le possible est donc le mirage du présent dans le
passé
: et comme nous savons que l’avenir finira par êt
produire, nous nous disons que dans notre présent actuel, qui sera le
passé
de demain, l’image de demain est déjà contenue qu
us ouvrirez. Pourtant du sens tout négatif du terme « possible » vous
passez
subrepticement, inconsciemment, au sens positif.
rospective ? D’avant en arrière se poursuit un remodelage constant du
passé
par le présent, de la cause par l’effet. Nous ne
, des thèses qui paraissaient évidentes, des affirmations qui avaient
passé
jusque-là pour scientifiques, elle souffle à l’or
ir incapable de s’attacher à quoi que ce soit du reste, même à ce qui
passe
pour capital, même à la distinction entre la Subs
ombre d’aphorismes cueillis chez les néo-platoniciens : nous aurons —
passez
-moi l’expression — une salade qui ressemblera suf
idéalisme, comme je le disais, ne fait qu’un avec son nominalisme. —
Passons
maintenant, si vous voulez, à la théorie de Dieu
imultanéité à une simultanéité. Nécessairement elle néglige ce qui se
passe
dans l’intervalle ; ou, si elle s’en occupe, c’es
os sens à travers la continuité du réel sont celles par où la science
passera
, que la perception est une science naissante, la
s artificiel, nous nous apercevons dans l’instantané, nous parlons du
passé
comme de l’aboli, nous voyons dans le souvenir un
lement en surface, dans le moment actuel, mais en profondeur, avec le
passé
immédiat qui le presse et qui lui imprime son éla
rationalisme intégral et pragmatisme. Cette alliance du présent et du
passé
est féconde dans tous les domaines : nulle part e
rfait est celui qui connaît toutes choses intuitivement, sans avoir à
passer
par le raisonnement, l’abstraction et la générali
. Mais comment s’opère-t-elle ? — Remarquons que l’artiste a toujours
passé
pour un « idéaliste ». On entend par là qu’il est
ces éléments a réellement produit notre vie mentale. Si les choses se
passaient
ainsi, notre perception serait en effet inextensi
On le montrerait sans peine pour les opérations de la mémoire. Notre
passé
, ainsi que nous le verrons dans notre prochaine c
valle. » Ou bien encore : « à chaque instant de son trajet, le mobile
passe
en un certain point, donc on peut distinguer dans
omment l’objet qui se meut serait-il en un point de son trajet ? Il y
passe
, ou, en d’autres termes, il pourrait y être. Il y
l n’y a ni un substratum rigide immuable ni des états distincts qui y
passent
comme des acteurs sur une scène. Il y a simplemen
auxquels attacher la pensée et l’existence. Ils estiment que si tout
passe
, rien n’existe ; et que si la réalité est mobilit
est réel et même constitutif de la réalité, nous devons envisager le
passé
tout autrement que nous n’avons été habitués à le
hilosophie et par le langage. Nous inclinons à nous représenter notre
passé
comme de l’inexistant, et les philosophes encoura
ous, le présent seul existe par lui-même : si quelque chose survit du
passé
, ce ne peut être que par un secours que le présen
le serait de conserver exceptionnellement telles ou telles parties du
passé
en les emmagasinant dans une espèce de boîte. — E
t une portion aussi grande qu’on voudra de ce que nous appelons notre
passé
. La distinction que nous faisons entre notre prés
e passé. La distinction que nous faisons entre notre présent et notre
passé
est donc, sinon arbitraire, du moins relative à l
egard, aussitôt ce qu’elle abandonne du présent devient ipso facto du
passé
. En un mot, notre présent tombe dans le passé qua
t devient ipso facto du passé. En un mot, notre présent tombe dans le
passé
quand nous cessons de lui attribuer un intérêt ac
des individus comme de celui des nations : un événement appartient au
passé
, et il entre dans l’histoire, quand il n’intéress
ible, en arrière, la ligne de séparation entre notre présent et notre
passé
. Une attention à la vie qui serait suffisamment p
érêt pratique, embrasserait ainsi dans un présent indivisé l’histoire
passée
tout entière de la personne consciente, — non pas
térêt qu’elle prenait à la vie : aussitôt, comme par enchantement, le
passé
redevient présent. Chez des personnes qui voient
tôt, il n’y a pas de faculté spéciale dont le rôle soit de retenir du
passé
pour le verser dans le présent. Le passé se conse
t le rôle soit de retenir du passé pour le verser dans le présent. Le
passé
se conserve de lui-même, automatiquement. Certes,
eux à l’indivisibilité du changement, au fait que notre plus lointain
passé
adhère à notre présent et constitue, avec lui, un
c lui, un seul et même changement ininterrompu, il nous semble que le
passé
est normalement de l’aboli et que la conservation
ble que le passé est normalement de l’aboli et que la conservation du
passé
a quelque chose d’extraordinaire : nous nous croy
iner un appareil dont la fonction serait d’enregistrer les parties du
passé
susceptibles de reparaître à la conscience. Mais
ar conséquent de son indivisibilité, ce n’est plus la conservation du
passé
qu’il s’agira d’expliquer, c’est au contraire son
r notre attention dans la direction de l’avenir, pour la détourner du
passé
— je veux dire de cette partie de notre histoire
sion de la théorie qui veut que le cerveau serve à la conservation du
passé
, qu’il emmagasine des souvenirs comme autant de c
pour en choisir une, pourquoi et comment la rejetterons-nous dans le
passé
quand nous l’apercevrons ? — Passons encore sur c
omment la rejetterons-nous dans le passé quand nous l’apercevrons ? —
Passons
encore sur ces difficultés. Comment expliquera-t-
utres, concourent à prouver que le cerveau sert ici à choisir dans le
passé
, à le diminuer, à le simplifier, à l’utiliser, ma
es de ce biais si nous n’avions contracté l’habitude de croire que le
passé
est aboli. Alors, sa réapparition partielle nous
e cerveau, des boîtes à souvenirs qui conserveraient des fragments de
passé
, — le cerveau se conservant d’ailleurs lui-même.
emmagasine des souvenirs, nous n’échappons pas à la conclusion que le
passé
peut se conserver lui-même, automatiquement. Non
peut se conserver lui-même, automatiquement. Non pas seulement notre
passé
à nous, mais aussi le passé de n’importe quel cha
automatiquement. Non pas seulement notre passé à nous, mais aussi le
passé
de n’importe quel changement, pourvu toutefois qu
n changement unique et, par là même, indivisible : la conservation du
passé
dans le présent n’est pas autre chose que l’indiv
hangement est indivisible, et que, dans un changement indivisible, le
passé
fait corps avec le présent. Pénétrons-nous de c
termination nécessaire perd toute espèce de signification, puisque le
passé
y fait corps avec le présent et crée sans cesse a
losophie, nous pouvons nous habituer à ne jamais isoler le présent du
passé
qu’il traîne avec lui. Grâce à elle, toutes chose
ion simple ; mais extérieurement, pour moi qui le regarde, votre bras
passe
par un point, puis par un autre point, et entre c
que est cela même. La métaphysique est donc la science qui prétend se
passer
de symboles. Il y a une réalité au moins que nou
enroulement continuel, comme celui d’un fil sur une pelote, car notre
passé
nous suit, il se grossit sans cesse du présent qu
e aux mille nuances, avec des dégradations insensibles qui font qu’on
passe
d’une nuance à l’autre. Un courant de sentiment q
ue pour ne plus voir que le mouvement simple par lequel la conscience
passe
d’une nuance à l’autre. La vie intérieure est tou
plus ordinairement sur des concepts, et la métaphysique ne saurait se
passer
des autres sciences. Mais elle n’est proprement e
pas de sentiment, si simple soit-il, qui ne renferme virtuellement le
passé
et le présent de l’être qui l’éprouve, qui puisse
et d’ailleurs confuse, qui fournit à la science son objet, la science
passe
tout de suite à l’analyse, qui multiplie à l’infi
e vue, on ne fera une chose. Mais de l’objet, saisi par intuition, on
passe
sans peine, dans bien des cas, aux deux concepts
n état sans l’addition, au sentiment présent, du souvenir des moments
passés
. En cela consiste la durée. La durée intérieure e
La durée intérieure est la vie continue d’une mémoire qui prolonge le
passé
dans le présent, soit que le présent renferme dis
le présent renferme distinctement l’image sans cesse grandissante du
passé
, soit plutôt qu’il témoigne, par son continuel ch
rière soi à mesure qu’on vieillit davantage. Sans cette survivance du
passé
dans le présent, il n’y aurait pas de durée, mais
it le réel. Nous ne saurions trop le répéter : de l’intuition on peut
passer
à l’analyse, mais non pas de l’analyse à l’intuit
’appelle les positions du mobile ou les points par lesquels le mobile
passe
. Mais avec les positions, fussent-elles en nombre
st réellement en aucun des points ; tout au plus peut-on dire qu’il y
passe
. Mais le passage, qui est un mouvement, n’a rien
mouvement par voie de composition, ce qui est impossible, alors qu’on
passe
sans peine du mouvement au ralentissement et à l’
e la trajectoire au trajet, des positions immobiles à la mobilité, et
passer
de l’un à l’autre par voie de composition. Mais c
rce d’y prendre, comme dans un filet, quelque chose de la réalité qui
passe
. Ce n’est pas, sans doute, pour obtenir une conna
ns ainsi : « Il y a plus dans l’immuable que dans le mouvant, et l’on
passe
du stable à l’instable par une simple diminution.
té le plus volontiers leur regard. Plus ils considéraient ces résidus
passés
à l’état de symboles, plus ils attribuaient à tou
ar-dessus elle un pont élégant, mais que le fleuve mouvant des choses
passe
entre ces deux travaux d’art sans les toucher. Un
rs comprise et pratiquée comme elle devrait l’être. Cinquante ans ont
passé
sur son œuvre ; nous n’avons jamais cessé de la l
aractéristique du phénomène vital. Dans un être vivant, les choses se
passent
comme si une certaine « idée » intervenait, qui
machine et sa destruction ou son usure, entre la machine et ce qui se
passe
en elle, on aboutirait sans doute à restaurer sou
de gestes superflus, il n’y a guère de situations nettes ; rien ne se
passe
aussi simplement, ni aussi complètement, ni aussi
ffirmation « cette barre de fer se dilate » est la copie de ce qui se
passe
quand j’assiste à la dilatation de la barre de fe
es corps se comporteront en présence de la chaleur ; elle nous aide à
passer
d’une expérience ancienne à des expériences nouve
indépendant, à travers la diversité et la mobilité des apparences qui
passent
. Le premier qui s’avisa de croire à cette invaria
expérience intérieure nous montre dans l’habitude une activité qui a
passé
, par degrés insensibles, de la conscience à l’inc
s de meilleure que ce jour-là. M. Ravaisson aurait pu se contenter de
passer
en revue les travaux des philosophes les plus ren
es droites, puis des triangles, des rectangles, des carrés ; de là il
passera
au cercle. Plus tard il arrivera à dessiner les c
ans le Rapport sur la philosophie en France : du mécanique on ne peut
passer
au vivant par voie de composition ; c’est bien pl
s qui se déploient rend visible à l’œil un souffle d’enthousiasme qui
passe
sur une âme. Or, à mesure que M. Ravaisson entrai
qu’elle suggère. À beaucoup d’oreilles elle n’apporte que l’écho d’un
passé
disparu ; mais d’autres y entendent déjà, comme d
t des allées et venues de la pensée, chacune de direction déterminée,
passent
de l’esprit de Descartes au nôtre par le seul eff
re présente à elle-même, la durée réelle impliquant la persistance du
passé
dans le présent et la continuité indivisible d’un
xperience, « qui veut dire, non constater froidement une chose qui se
passe
en dehors de nous, mais éprouver, sentir en soi,
consenti à ce que son nom royal décorât le mausolée. Elle voulut bien
passer
pour Béatrice, qui n’avait que dix ans quand Dant
. Envoyé à l’université de Turin, comme toute la jeune noblesse, il y
passa
huit ans, qu’il raconte aussi puérilement que son
époque, et tant, tant, tant d’objets déplaisants qui, tous les jours,
passaient
devant mes yeux, sans compter le plus amer de tou
oute la cour se prit à rire ; le monarque lui-même daigna sourire, et
passa
outre pour se rendre à la messe qui l’attendait.
la France et au monde que celui des rois capétiens. » VIII Il
passe
son temps à Londres au métier de cocher amateur,
lement ramener à la vie par son domestique. Il repart pour Turin ; il
passe
six mois à la campagne chez sa sœur, lisant Volta
eux prend pour le sublime de la volonté ! Quand l’envie de sortir est
passée
, il se fait tranquillement démailloter par son co
nie. Alfieri s’y décida pour l’amour du toscan. Il commença par aller
passer
six mois à Florence, au milieu des académiciens d
Nil. Il revint à Turin ; il essaya quelques scènes de tragédie, alla
passer
quelques mois à Asti pour y cuver ses connaissanc
ide et véridique auteur, étaient autant d’aiguillons qui me faisaient
passer
outre, autant de raisons qui me criaient dans le
ais, pour peu que l’on y songe, il ne faut y être ni mari ni père. Je
passai
donc l’Arno, et me voici à Sienne. Je bénirai tou
sur toute chose, et ces accès se renouvelaient si fréquemment que je
passais
des journées entières, et même des semaines, sans
en fut. L’hiver arriva, et, me trouvant alors à Turin, un jour que je
passais
mes livres en revue, j’ouvris par hasard un volum
ctobre, je me décidai à aller à Florence, sans savoir au juste si j’y
passerais
l’hiver, ou si je m’en retournerais à Turin. Mais
lque chose de bon. « Pendant l’été précédent, que j’avais tout entier
passé
à Florence, comme je l’ai dit, j’y avais souvent
er l’œil. Aller, rester, revenir, ce fut l’affaire de douze jours. Je
passai
et repassai par Sienne, où je revis mon ami Gori,
as et par les deux jambes et l’ont enlevé de terre ; on lui a jeté et
passé
sur-le-champ un cordon de soie, qui lui a embrass
et serré les deux bras… Il s’est, dit-on, un peu trouvé mal ; on l’a
passé
ainsi par la porte du fond du cul-de-sac qui rend
aw, qu’il avait ramenée d’Écosse où elle s’était attachée à lui. Elle
passait
pour sa femme légitime, portait son nom, et avait
, eussent essayé en vain de le rappeler au sentiment de lui-même ; il
passait
des années entières sans leur donner signe de vie
re, espérant qu’il va venir d’un instant à l’autre. Une demi-heure se
passe
, l’heure s’écoule. Enfin le maréchal s’apprête à
Ses mœurs avaient la licence de ses principes. Ses excès en ce genre
passent
toute vraisemblance : il ne vit point le prétenda
ie. Il parle du Piémont et de ses souverains en Coriolan vengeur ; il
passe
son temps librement en sigisbé assidu et toléré d
inion dans ses œuvres, héroïsme de boudoir dans sa vie. Il commence à
passer
pour grand poète sur la foi de quelques essais d’
ronnées d’un meilleur succès. La scène que nous venons de raconter se
passait
dans la première semaine du mois de décembre 1780
oute bien que si je choisis Naples, c’est que pour s’y rendre il faut
passer
par Rome. « “Il y avait déjà plus d’un an que s’
beaucoup moins rigoureuse que la première, parce que notre expérience
passée
est une expérience individuelle et non plus commu
eplacer dans la durée pure, dont l’écoulement est continu, et où l’on
passe
, par gradations insensibles, d’un état à l’autre
sitions instantanées, puisque rien n’y saurait assurer la cohésion du
passé
et du présent. On pourrait donc, dans une certain
férence capitale qu’à une étape on s’arrête, au lieu qu’ici le mobile
passe
. Or le passage est un mouvement, et l’arrêt une i
passage ne fait qu’un avec le mouvement même. Quand je vois le mobile
passer
en un point, je conçois sans doute qu’il puisse s
la perception du mouvement réel. Le mouvement consiste visiblement à
passer
d’un point à un autre, et par suite à traverser d
de mouvement absolu. Mais les choses changent déjà d’aspect quand on
passe
des mathématiques à la physique, et de l’étude ab
d’un mouvement, cette sensation est une réalité, et quelque chose se
passe
effectivement, soit qu’un objet se déplace à mes
des perceptions qui occupent un moment donné, la raison de ce qui se
passera
au moment suivant. Et le mécanisme ne fait que fo
’arrête aussi la divisibilité. En vain notre imagination s’efforce de
passer
outre, de diviser les dernières parties à leur to
entre la chose et son entourage ne peut être absolument tranchée ; on
passe
, par gradations insensibles, de l’une à l’autre :
qualités sensibles l’écoulement continu des choses. Elle prolonge le
passé
dans le présent, parce que notre action disposera
ortion où notre perception, grossie par la mémoire, aura contracté le
passé
. Répondre à une action subie par une réaction imm
e et, en se l’assimilant, de la digérer en mouvements de réaction qui
passeront
à travers les mailles de la nécessité naturelle.
ce toujours, le mouvement renonce à cette solidarité du présent et du
passé
qui est son essence même. Et comme ces deux aspec
tingue en ce qu’il est, même alors, mémoire, c’est-à-dire synthèse du
passé
et du présent en vue de l’avenir, en ce qu’il con
a perception, et s’affirmant de plus en plus comme un prolongement du
passé
dans le présent, un progrès, une évolution vérita
er du rythme d’écoulement des choses, de retenir de mieux en mieux le
passé
pour influencer de plus en plus profondément l’av
la seconde, les rails se raccordent selon une courbe, de sorte qu’on
passe
insensiblement d’une voie sur l’autre. Mais y a-t
’imiterait pas déjà à sa manière. Si la matière ne se souvient pas du
passé
, c’est parce qu’elle répète le passé sans cesse,
la matière ne se souvient pas du passé, c’est parce qu’elle répète le
passé
sans cesse, parce que, soumise à la nécessité, el
s dont chacun équivaut au précédent et peut s’en déduire : ainsi, son
passé
est véritablement donné dans son présent. Mais un
ue chose de nouveau : c’est donc en vain qu’on chercherait à lire son
passé
dans son présent si le passé ne se déposait pas e
onc en vain qu’on chercherait à lire son passé dans son présent si le
passé
ne se déposait pas en lui à l’état de souvenir. A
eurs fois dans ce livre, il faut, pour des raisons semblables, que le
passé
soit joué par la matière, imaginé par l’esprit.
ment. Soit un mobile qui se déplace avec lune certaine vitesse et qui
passe
simultanément devant deux corps dont l’un est imm
oit restée jusqu’ici insensible pour nous, elle viendrait tout à coup
passer
près de nous. À coup sûr, elle produirait dans no
trajectoires rectilignes qui ne sont troublées que quand une molécule
passe
très près des parois du vase ou d’une autre moléc
ace et dans ces déplacements continuels, les figures qu’elles forment
passent
successivement par toutes les combinaisons possib
ourd’hui ? Qu’entend-on par là ? Ce que nous croyons savoir de l’état
passé
de notre globe, nous le déduisons de son état pré
re l’antécédent du conséquent, c’est-à-dire de conclure du présent au
passé
. L’astronome qui connaît la situation actuelle de
ruit des éphémérides ; et il peut également en déduire leur situation
passée
. Les calculs qu’il pourra faire ainsi ne pourront
ourront pas davantage lui apprendre qu’elle n’était pas vraie dans le
passé
. Encore en ce qui concerne l’avenir, ses éphéméri
îtront peut-être qu’elles étaient fausses. Mais en ce qui concerne le
passé
, le passé géologique qui n’a pas eu de témoins, l
t-être qu’elles étaient fausses. Mais en ce qui concerne le passé, le
passé
géologique qui n’a pas eu de témoins, les résulta
comme ceux de toutes les spéculations où nous cherchons à déduire le
passé
du présent, échappent par leur nature même à tout
rai pas ; il est aussi difficile de justifier ce principe que de s’en
passer
. Je veux seulement montrer comme les savants l’ap
points quelconques, si nombreux qu’ils soient, on peut toujours faire
passer
une courbe continue. Sans doute, si cette courbe
sentiel. C’est ce qui explique comment on voit les physiciens actuels
passer
sans aucune gêne du langage de Fresnel à celui de
e de Brest, composé de cent seize navires chargés à couler bas ; il a
passé
à vingt-cinq lieues de nous, le jour même où nous
Convention tout neuf, je l’ai dit, tout chaud et sincère, sans avoir
passé
par les épreuves et les manœuvres de la Législati
re un homme de gouvernement sous le Consulat et sous l’Empire. Que se
passa-t
-il pour lui de 1795 à la fin de 1801, et surtout
laissé peu de trace ! Il semble qu’un rideau y soit tiré sur tout le
passé
. J’en juge du moins d’après ce qui a été publié p
es de tapis qui tombaient en lambeaux, des licols dont la corde était
passée
dans la bouche de l’animal pour tenir lieu de bri
, telles étaient les idées que je me formais des moments que j’allais
passer
aux Sept-Tours jusqu’à l’époque de notre délivran
bin, sans le dire, dut faire quelques retours sur lui-même et sur son
passé
, et je ne doute pas qu’il n’en ait fait. Je ne ré
artout ailleurs les anciens fonctionnaires capables d’administrer ont
passé
en Allemagne, à la suite de la conquête ; — en se
es habitants. La plainte fut reçue plus que légèrement. La journée se
passa
; le préfet ne vit pas le maréchal. Mais le soir
me semble que tout cela marche lentement, et cependant les années se
passent
. Il ne faut point passer sur cette terre sans y l
arche lentement, et cependant les années se passent. Il ne faut point
passer
sur cette terre sans y laisser des traces qui rec
re et dont partie était déjà chargée sur le Rhin auront de la peine à
passer
. La consommation journalière dans les cantonnemen
ministre de l’intérieur : « Monseigneur, Par ma lettre du 30 du mois
passé
, j’ai eu l’honneur d’informer Votre Excellence de
. Saint-André est sur ce beau vaisseau, mais s’il y a une affaire, il
passera
sur l’excellente frégate la Gentille, capitaine C
ement unies, de six chaises de bois et de la lampe devant laquelle il
passait
souvent des nuits. Les autres appartements de l’h
rce pour chercher mon salut dans la fuite. Cette effroyable cavalerie
passait
ainsi au grand galop, passait toujours, en lançan
ns la fuite. Cette effroyable cavalerie passait ainsi au grand galop,
passait
toujours, en lançant sur moi des regards épouvant
rès dur où les étudiants gravaient alors les noms de leurs amis). J’y
passai
bien deux heures. Enfin, me sentant la tête lourd
el, sauf certaines lacunes d’idées par suite desquelles mes souvenirs
passent
d’une situation à l’autre sans avoir conscience d
épondit-il. Bref, nous arrivâmes le soir dans une hôtellerie ; nous y
passâmes
la nuit. Nous repartîmes le lendemain ; nous arri
; nous arrivâmes dans une ville, où nous allâmes au théâtre et où je
passai
, il me semble, plusieurs jours. Puis enfin, comme
années ; M. Philippe Gille, bien que ne changeant rien à ses opinions
passées
, a dû forcément supprimer, abréger et condenser.
. Le monde lui paraissait fini. Il était comme un mort sur lequel eût
passé
l’activité de Paris. Il cherchait dans tout ce qu
s kyrie eleison coururent comme un frisson dans cette sorte d’étable,
passée
à la chaux, au plafond plat, dont on voyait les p
elle eut un rire de volupté. Elle devait mourir avec les fleurs. Je
passe
deux pages merveilleuses : c’est le pillage des f
ralysée et vit absolument comme une morte ; étendue dans un lit, elle
passe
sa vie à regarder le ciel, sans pousser une plain
sourire de reconnaissance pour le jour qui se lève, pour l’oiseau qui
passe
devant ses yeux. Je ne sais pas de philosophie pl
uée à ne penser à rien, et bien mieux, à ne pas me souvenir. Le temps
passe
plus vite. Ce n’est pas tout ; la pauvre infirm
de ces privilégiées de la société, son fils, lui, innocent de tout le
passé
, n’aurait jamais à supporter le poids de ses faut
c’est que, jusqu’au jour où votre position sera régularisée, l’enfant
passera
ses congés, ses vacances même, dans notre maison,
t frappé juste. Naturellement voilà l’enfant rentré chez sa mère. Je
passe
une scène écrite de main de maître où les domesti
exemples que lui auront donné ses maîtres de Paris, des belles années
passées
auprès d’eux, de leurs soins infatigables et de l
tesse, et ses yeux fixes semblaient regarder loin, bien loin, vers le
passé
ou quelque patrie perdue. Était-ce l’absence du g
beau milieu des Champs-Élysées, et non dans ce terrible Dahomey. Je
passe
rapidement sur des chapitres épisodiques qui sont
ourant. On les avait laissées entrer, quoique l’heure des visites fût
passée
. Il est des cas où les consignes abaissent toutes
e justice ne soit pas toujours bien sévère, car dans le village où se
passe
l’action de la Justice des Paysans, les voleurs e
rd suspendue à son cou par un ruban rose flétri ; Stawrowski, un bras
passé
autour de la belle Juive, la forçait à danser une
r avec nous ? — Il fit crier sa guitare, et les bandits à l’intérieur
passèrent
à un nouveau couplet. Dans ce moment même, une pi
ple, rencontra un pauvre diable, un camarade d’atelier, qui lentement
passait
, frôlant la muraille, l’œil sur les pavés, et ten
a la tête, et l’autre s’inclina devant lui ; l’éclair même du couteau
passa
dans ses prunelles. Michel bondit vers le couteau
ches, les peintres à leurs paletots, sous lesquels de longues blouses
passaient
. Cette foule, de loin, gardait un effacement plât
l’octroi, en évitant les coulées d’ordures. Puis les employés étaient
passés
, soufflant dans leurs doigts, mangeant leur pain
ndonnées, ne pleurant plus, lorsque Lantier entra tranquillement. Je
passe
sur des détails trop vrais et j’arrive à ce table
ite et à gauche par de larges fenêtres claires. Un plein jour blafard
passait
librement, dans la buée chaude, dans la vapeur d’
voyage. Heureusement, l’omnibus de la rue Rochechouart à la Glacière
passait
près de l’Asile. Elle descendit rue de la Santé,
qu’ils ne s’rangent pas ? TITI. — Oh ! que d’monde ! Comment que nous
passerons
! LOLO. — On s’coule dans les jambes. Fais comme
que ça amuse le plus, elles disent comme ça qu’elles veulent les voir
passer
. TITI — Combien qu’ils sont de guillotinés aujour
eu. (Titi descend.) Dites donc, Monsieur au chapeau gris, laissez-moi
passer
. LE MONSIEUR. — Il n’y a pas de place. LOLO. — Si
LE MONSIEUR. — Il n’y a pas de place. LOLO. — Si, y en a. Laissez-moi
passer
, hein ? J’suis pas bien gros. LE MONSIEUR. — Pass
en a. Laissez-moi passer, hein ? J’suis pas bien gros. LE MONSIEUR. —
Passe
, et dépêche-toi. LOLO. — Laissez-moi passer avec
bien gros. LE MONSIEUR. — Passe, et dépêche-toi. LOLO. — Laissez-moi
passer
avec mon camarade, c’est la première fois qu’il v
de tant d’œuvres d’élite est un événement littéraire qu’on ne saurait
passer
sous silence, quelques réserves qu’il faille fair
ces atténuantes », de ce « Oui » redouté, mais non attendu — du froid
passe
dans tous les dos, et le frisson des spectateurs
l ne la lui fasse pas trop longue, car mieux vaudrait pour elle avoir
passé
le mauvais quart d’heure de la place de la Roquet
ère, étrangère aux choses présentes, sa pensée s’est reportée vers le
passé
, elle ne vit plus que là, et c’est à l’ombre du s
es premières années que vont s’éteindre ses derniers jours. Parmi le
passé
de son enfance dans lequel vivait actuellement to
du Val-d’Ajol. Voici le dénouement du drame : Il y a des années, je
passais
quelques semaines dans un château des environs de
sucrées. Commençons par le commencement. Le roman, si c’en est un, se
passe
à Pont-l’Évêque. Voici le portrait de Félicité :
us au milieu du gazon regardaient tranquillement ces quatre personnes
passer
. Dans la troisième pâture, quelques-uns se levère
rut. La bonne sœur avec un air de componction dit qu’« elle venait de
passer
». En même temps, le glas de Saint-Léonard redoub
connus dans ce portrait qui n’est pas flatté ; le nom d’Oblomovisme a
passé
dans la langue pour désigner cette apathie qui vi
. Toute la famille, pendant huit jours, est après le même os. L’habit
passe
et repasse du père au fils, et du fils au père. L
e splendeur doit lui apparaître déjà lointaine et dans un irrévocable
passé
. Il fallait un courage d’une trempe bien exceptio
ns délicates et soignées, le marquis de Monpavon pompait. L’autre lui
passait
les lettres déchirées, des paquets de lettres sat
outes les sortes, depuis le billet de l’aventurière : « Je vous ai vu
passer
au bois, hier, Monsieur le duc… » jusqu’aux repro
la cage, énervés par un tumulte inusité et très attentifs à ce qui se
passait
comme s’ils étaient en train de faire une étude r
ompagné de deux assistants. La vision avec son murmure de bise glacée
passa
vite devant Jansoulet, s’engouffra dans le grand
errassiers, tout blancs de cette blancheur crayeuse des os desséchés,
passaient
avec leurs outils et leurs besaces. Des deuils fu
si grande douleur. Elle appela un domestique et lui demanda ce qui se
passait
. Le domestique raconta que, depuis le commencemen
er cette dame, dit la mère après une minute de recueillement, et elle
passa
dans une autre chambre. Antoinette entra, se jeta
singulière, c’est pendant les jours d’été, pendant les mois de repos
passés
à la campagne, où l’habitant des villes peut trou
en soin de n’en pas aviser la presse, et si le hasard ne m’avait fait
passer
devant les vitres de Victor-Havard, j’ignorerais
du nouveau livre : Darthel est un jeune homme curieux des choses du
passé
; le hasard et un orage le conduisent dans un vie
s Étangs. Voici d’abord une partie de la description du château où se
passe
le roman : La porte s’ouvrit et nous aperçûmes u
et élégant et hardi, prélude des plus étonnantes variations ; sa main
passe
et repasse, s’allonge et se replie. Bientôt il se
us les côtés en même temps. Vingt fois elle revient sur sa route sans
passer
par le même chemin. On tremble, on a le vertige.
a signé. J’arrête là mes citations ; aussi bien la moitié du livre y
passerait
s’il fallait reproduire tous les traits délicats,
bretelles, ne tenait plus que par des ficelles rouges, dont les bouts
passaient
dans l’intervalle laissé entre son gilet trop cou
ant, le nez contre terre. Les dictionnaires qu’il portait sur son dos
passèrent
par-dessus sa tête et roulèrent près de lui sans
serein les vaines agitations des hommes et la chute des empires. Je
passe
pour le moment sur les péripéties des premières,
me feront destituer ; ils me réduiront à la misère. Et pourquoi ? Je
passe
rapidement sur les événements de la vie d’Etienne
m à Paris. On trouve les sultanes aux prises avec les Parisiennes. Je
passe
sur les péripéties les plus étranges qui résulten
et le vieux Têterol qu’une convention financière, elle refuse net. Je
passe
sur des pages charmantes du récit, et j’arrive à
r ? Je n’ai jamais rien demandé à personne, moi ; je me suis toujours
passé
de tout le monde, moi, et c’est bien le moins qu’
ernier. IX. Jean Aicard. Poèmes de Provence. — 1878. Je ne puis
passer
sous silence le beau livre que vient de publier M
uissante d’un éclat qui aveuglait les yeux. De temps en temps Vitalis
passait
la main sous la couverture pour tâter Joli-Cœur ;
paysans le tueraient ; les paroles d’adieu du général-gouverneur lui
passèrent
dans le cerveau comme une épée flamboyante : « C’
aient le linge et la couverture. — Le feu, vite ! cria quelqu’un. Je
passe
bien des épisodes intéressants et par le fond et
la guerre de 1870. Dans son régiment, le major Wolfgang Fressermann
passait
pour un joli garçon. Il avait trente ans, la face
ne veulent manger que la nourriture propre aux enfants du désert. Je
passe
le récit de mésaventures terribles pour le pauvre
nue ; les complications se multiplient dans la vie de l’Allemand, qui
passe
par des épreuves sœurs de celles des Mille et Une
t et qui rentre… quelques années plus tard, couverte de diamants ; je
passe
bien des titres et je trouve, vers la fin du volu
maître, Tobie a recruté suivant le programme les convives désirés. Je
passe
sur la description des convives et d’une salle à
ommes comme des pairs d’Angleterre, lord Angel invita tout le monde à
passer
dans la salle à manger, où les cinq hommes, parei
a maison donne l’exemple, il se raconte, et quand il a fini de parler
passe
la parole à un de ses convives. — Vous voyez en
était inondé comme une queue de paon. Messieurs, j’eus le courage de
passer
une nuit entière caché dans une armoire de cuisin
èce de pattes, et de les habiller chacune selon son tempérament ! Je
passe
les récits de quelques convives et je trouve le d
t reproduites avec une grande délicatesse de nuances. Mais le temps a
passé
, les idées ont changé. Philippe a regardé l’aveni
villiers. La marquise, bien que ne se rendant pas compte de ce qui se
passe
dans le cœur de Philippe, trouve qu’il met bien d
Mme de Talyas examine curieusement l’envoi de la jeune fille : Elle
passa
ensuite à l’ouverture de la caisse qu’elle avait
La Roche-Ermel se leva de son banc et parut attendre que la marquise
passât
devant elle et débarquât la première. — Ah ! mon
de Talyas, qui s’était levée de son côté et qui jouait avec une rame,
passez
donc… nous n’en sommes pas à nous faire des polit
n… pas encore… attendez… attendez… Mais, dites-moi, que s’est-il donc
passé
? Et ses yeux se portèrent comme malgré lui vers
distinguer le vrai du faux, de l’exagéré ; aujourd’hui les années ont
passé
, les recherches ont pu être faites sans passion s
s, comprenant bien par quels supplices, par quelles douleurs avait dû
passer
ce malheureux père, un honnête homme, pour en êtr
cuisine. Tous poussaient des cris confus ; un étranger qui aurait vu
passer
un convoi si bizarre, sans connaître la cause qui
C’est aussi dans cette ville, si mes souvenirs sont fidèles, que se
passa
un incident puéril, mais bien caractéristique ; o
’intervienne pas et qu’on les laisse faire « au nom de l’humanité ».
Passons
au portrait physique : — Mérimée est un gentilho
ultés expérimentales qui sont le fond et le meilleur de son talent ?
Passons
maintenant à cette curieuse correspondance et voy
n’est pas difficile de deviner la pensée qui le tourmente : Le temps
passe
assez vite, sinon d’une manière amusante, et je m
t désolé d’être remplacé auprès de vous. J’ai été fort malade le mois
passé
, et je ne suis pas encore parfaitement rétabli ;
ar parenthèse, m’inspiraient une telle horreur que je n’en voyais pas
passer
une sans mettre le pied dessus. Tout à coup, un d
ie en soldat qui a vécu et de la mort en homme qui l’a souvent sentie
passer
. Ceux que M. Ambert a vus à leurs derniers moment
hevalerie dans son héroïque grandeur, dans sa sublime simplicité. Je
passe
des scènes sanglantes où le prêtre trouve toujour
plus pour les victimes ; un commandant prussien apprit ce qui s’était
passé
et en faveur de l’héroïsme du prêtre, fit grâce a
té enlevée la nuit et expulsée du royaume. Quelques années s’étaient
passées
depuis cette époque, des complications de politiq
rits, mis dans un vase qui était sur la table d’Anckarstroëm (cela se
passait
chez lui). Le plus jeune, le comte de Horn, mit s
re, quelques petits appartements dans lesquels il avait l’habitude de
passer
le temps qui précédait l’heure de la représentati
te, c’est que vous vous êtes trompé, la chose ne s’est pas absolument
passée
comme cela, d’autant que je puis m’en souvenir. —
Napoléon et ce qui est uniquement celle de sa campagne d’Italie ; je
passe
sur des chefs-d’œuvre de description qui seront b
evelure. Au lieu d’avoir l’idée d’un homme d’esprit rempli de feu, on
passe
trop facilement à celle d’un homme qu’il ne ferai
nvenu, chez son père, de dire aux amis de la famille qu’il était allé
passer
quelque temps à Alby, près d’un cousin, de manièr
aira pas de faire à pied. Que de belles et touchantes pages je dois
passer
pour arriver aux dernières journées de cette gran
porte et conduit chez le commandant, qui le fit mettre en prison. Je
passe
sur des pages fort intéressantes sur les guerres
itié du temps. Le violoncelle et la contrebasse, placés derrière moi,
passaient
des mesures et faisaient une basse de contrebande
e silence, applaudirent avec l’expression de la joie la plus vive. Je
passai
dans l’appartement où se trouvaient ceux qu’on al
mmandai de n’avoir pas l’air de me connaître., M. d’Entrechaux se fit
passer
pour domestique. À midi, la commission leva sa sé
t pas ce que je lui disais ; son amie m’avait entendu et l’emmena. Je
passai
depuis midi jusqu’à quatre heures avec ceux qui v
ait été mal écrit sur le registre ; il n’y répondit pas ; le greffier
passa
aux autres. Il allait se retirer lorsque M. de N…
entendîmes la fatale décharge, et presque au même instant nous vîmes
passer
sous nos yeux les dépouilles sanglantes de nos am
n’y est dramatisé ; c’est le procès-verbal même des faits qui se sont
passés
qu’on va lire : L’état d’âme de Pépin était lam
it froid. Le ciel, triste et gris, roulait de gros nuages obscurs qui
passaient
au-dessus des arbres dépouillés ; le lugubre cort
sentent les moins nombreux vont se coucher, attendant que la majorité
passe
de leur côté le lendemain. Après tout, il serait
’achetai les quatre volumes du prophète scientifique de Berlin, et je
passai
quatre mois de l’été à lire. Je vous dirai plus l
r du Cosmos. Il naquit à Tégel, le 14 septembre 1769. Les deux frères
passèrent
leur heureuse enfance dans ce château. Plus tard,
s’élever à l’horizon, par une mer tranquille et un ciel pur. Humboldt
passa
souvent, avec son ami, une bonne partie de la nui
autre pays… c’est donc un événement qui saisit de joie, quand vient à
passer
un autre navire ; on se précipite sur le pont, on
t le siège principal de la mission, le couvent de Caripe, où Humboldt
passa
ces belles nuits de calme et de silence qui, dans
ès. Ses plus grands dangers furent les Mosquitos. Revenu à Cuba, il y
passe
plusieurs mois en repos et expédie en Europe les
Un navire espagnol le transporte à Carthagène et à Bogota. Neuf mois
passés
dans ces régions sont employés par Bonpland à her
avants issus du matérialisme le plus pur qui, n’osant pas le nier, le
passent
sous silence, ou qui disent : Dieu est une hypoth
is plutôt autant de dieux qu’il y a d’êtres existant dans les mondes.
Passer
Dieu sous silence, c’est le blasphème du sens com
nt de les accompagner dans leurs excursions à travers la ville, et de
passer
la soirée avec eux. Je fus particulièrement frapp
n jeune homme qui essaye la vie et la pensée. Les quinze jours que je
passai
dans cette société me permirent d’étudier en sile
ignes crépitantes et les arbres incendiés par l’haleine de feu ; nous
passâmes
la nuit et la matinée du jour suivant en présence
congrès de Vienne, et mourut peu d’années après à Tégel, où il avait
passé
son enfance. Homme naturel, grand de sa propre gr
iste qu’il affectait à Paris avec ses amis les libéraux de France. Il
passa
quelques mois à Tégel, dans la famille de son frè
, mais en vain. Elle reprit ses sens et put assister à tout ce qui se
passait
autour d’elle. Elle priait beaucoup… » La mouran
ns tous les châteaux royaux, une demeure lui est ouverte, et il ne se
passe
pas un jour, quand sa santé le lui permet, sans q
même le regarde attentivement, et dit à l’autre : “C’est Humboldt qui
passe
.” « Son accueil était toujours poli, quelquefois
vaux littéraires jusqu’à une heure où les autres dorment, parce qu’il
passait
les heures habituelles du travail en grande parti
sept heures du soir, il rentrait au logis où, jusqu’à neuf heures, il
passait
son temps à lire ou à écrire. Ensuite il retourna
ces, écrivit de lui le 1er décembre 1826 : « Alexandre de Humboldt a
passé
quelques heures, ce matin, avec moi. Quel homme !
moins aller. Visiter l’Angleterre pour elle, c’était abdiquer tout le
passé
de son rôle de reine, et en sacrifier désormais j
disait donc de l’Angleterre, en termes justes et excellents : « J’ai
passé
environ quatre mois en Angleterre et trois à Lond
e l’a trouvé. Aucune espèce de société, beaucoup de cohues… Comme ils
passent
neuf mois de l’année en famille où avec très peu
ant les vingt années qu’elle lui survécut. II. Les dix années qu’elle
passa
avec son ami furent tout entières consacrées par
ts96 : « C’est un grand plaisir, disait-elle (décembre 1802), que de
passer
son temps à parcourir les différentes idées et op
es, et toujours très-ignorantes. Il y a quelquefois des étrangers qui
passent
et qui sortent du commun, mais c’est encore bien
’est encore bien rare, et je puis vous assurer que les soirées que je
passe
seule avec le poète me paraissent bien plus court
avons lu, et le temps s’écoule sans y penser. » Et ailleurs : « Je
passe
ma journée, au moins une grande partie, au milieu
nt que chez soi, et plus respectueusement qu’à la Cour. » Tout ce qui
passait
en Italie d’illustre et de distingué allait à Flo
’on ne saurait cependant omettre dans la vie de Mme d’Albany, s’était
passé
en 1809. Elle fut tout à coup mandée à Paris parl
Mme d’Albany était traitée comme une puissance, elle s’en serait bien
passée
. Forcée ainsi de rentrer dans ce Paris, alors si
rallonge à sa vie ; mais la sensibilité n’a qu’un âge, et ce qui est
passé
, ce qui est perdu et véritablement irréparable, n
ont été de leur temps ; mais quand je rencontre quelque part, dans un
passé
encore voisin de nous et si aisé à vérifier, de c
a parfaitement acceptés et honorés. Et quand les choses se sont ainsi
passées
d’une manière presque semblable, dans des circons
ce brillante et active ; estimé des plus grands généraux, il était en
passe
d’une assez haute fortune militaire. Une longue l
s, et peut-être qu’elles font une espèce d’infidélité à leur sexe, de
passer
ainsi de leur naturelle condition aux vrais avant
i j’aimais tant à m’occuper de ces femmes aimables et spirituelles du
passé
, et à les remettre dans leur vrai jour. Sans comp
régence, où la légèreté de Ninon, encore excitée par celle du temps,
passa
toutes les bornes et fut sur le point d’amener un
abord, elle était allée au faubourg Saint-Germain où il paraît que se
passa
le temps de sa plus grande licence. Elle revint à
tint unis entre eux, ou pour le moins sans le moindre bruit. Tout se
passait
chez elle avec un respect et une décence extérieu
de la régence et de sa première légèreté, devenait Mlle de Lenclos et
passait
au personnage qu’elle a de plus en plus perfectio
as ses peines. Aujourd’hui que la fleur de votre grande jeunesse est
passée
(le mot est rude, mais vous me l’avez écrit tant
ès vieux l’un et l’autre, et leur plus grand plaisir est de parler du
passé
avec regret ou de badiner de la vieillesse avec a
regrette son ami et le voudrait près d’elle : « J’aurais souhaité de
passer
ce qui me reste de vie avec vous : si vous aviez
our donner l’avantage au leur : vous voilà maîtresse du présent et du
passé
… » ; malgré toutes ces belles paroles, Ninon viei
nt aux plus vives tendresses même de l’amitié : Que j’envie ceux qui
passent
en Angleterre, écrit Ninon, et que j’aurais de pl
ue vous pussiez penser de moi ce que vous dites ! écrit Ninon ; je me
passerais
de toutes les nations. Aussi est-ce à vous que la
). Toutes les deux en ce temps-là tenaient le sceptre de l’esprit, et
passaient
pour les arbitres des élégances… La dernière avai
nt vivait en ce temps-là un gentilhomme qui était au service ? Le roi
passait
les étés à la frontière, où l’on se battait rudem
ntière, où l’on se battait rudement ; il revenait ensuite d’ordinaire
passer
les hivers à Paris, et tous les divertissements é
e soin de le dresser, et lui de plaire à cette belle, que l’art avait
passé
la nature, et qu’il était bien plus honnête homme
attire cette réponse : « Ah ! madame, il ne tient qu’à vous que je ne
passe
pour être le plus honnête homme de France. » — Le
oulu faire tout ce que M. de Bussy a fait de propos délibéré, on doit
passer
le reste de ses jours dans la retraite, et souten
valeur des choses et s’en détache autant qu’il lui sied. Pourvu qu’il
passât
ses après-midi et ses soirs à entretenir Mme de M
rand siècle, les guerres de Flandre, celle de Franche-Comté qui vient
passer
presque sous ses fenêtres ; tous ses compagnons d
s ses fenêtres ; tous ses compagnons d’armes y seront : « Il vient de
passer
dix mille hommes à ma porte (à la porte de son ch
ne race et lui faire manger son cœur ; et c’est en effet à quoi Bussy
passa
le reste de sa vie. Avec Tallemant on est avec un
’est à l’époque de la révocation de l’Édit de Nantes. Il atteignit et
passa
peut-être l’âge de soixante-douze ans ; on n’a pa
lui du La Fontaine en prose et du Maucroix, en gaulois attique qui a
passé
par la place Maubert. On a bien parlé de M. de Mo
l gronde quelqu’un, il lui remet devant les yeux toutes ses iniquités
passées
. Jamais homme n’a tant servi à me guérir de l’hum
intes de Jean-Jacques et des reflets de Werther ; mais cela lui avait
passé
: il s’était rassis ; il était devenu vieux ; ver
ue de l’histoire ancienne. Comme d’autres, en se rappelant leur temps
passé
, disent naturellement : Quand j’étais jeune… lui,
é), n’hésita pas à sauter dans le jardin, malgré ses soixante-dix ans
passés
. M. Rossi n’avait jamais oublié la façon leste do
le présent, il ne voit pas l’avenir en noir, il ne loue pas le temps
passé
; il n’est nullement esclave des habitudes ; il r
ienveillantes et incorrigibles espérances. Après les premières années
passées
à Berne, dans un état de contrainte et de souffra
oit peu à la règle, il se fie beaucoup aux inclinations, il aime à se
passer
de discipline. Ces années d’heureuse adolescence
éable que peu connue : Dix-huit ans avant mon séjour à Nyon, j’avais
passé
quelques mois à Cambridge avec le célèbre poète G
s il ne me parlait de lui, il y avait chez Gray entre à présent et le
passé
un abîme infranchissable : quand je voulais en ap
Il est en action du matin au soir ; il n’a d’autre récréation que de
passer
d’une étude à l’autre ; il n’aime rien de ce qu’i
voit ici, et cependant il désire rester plus longtemps, quoiqu’il ait
passé
déjà toute une quinzaine avec nous. Sa lettre n’a
r le coup que mes soirées solitaires vont me paraître moins légères à
passer
qu’avant de l’avoir connu. Aussi c’est votre faut
des hommes, qu’il est décidé à quitter son pays, c’est-à-dire à venir
passer
le prochain hiver en Angleterre, qu’il ne peut su
cuté10. Le fait est qu’en nous présentant de Maistre diplomate, il le
passait
préalablement dans je ne sais quelle teinture de
ère. Nous avons ici les sept dernières années que le comte de Maistre
passa
à la cour de Russie. Ses débuts sont faits ; il e
bserver avec lui cette grande et unique année par le revers russe, de
passer
par toutes les vicissitudes d’émotions qui, là-ba
oscow, m’a fait peur à moi-même en me disant : « Lorsque je le voyais
passer
devant le front, mon cœur battait comme lorsqu’on
u du moins qu’il ne résout jamais que dans un sens exclusif, celui du
passé
. Il ne paraît pas supposer qu’il y ait des souver
ui fait souche à son tour. Et voilà que quelque chose de ce qui s’est
passé
dans les temps antiques recommence sous nos yeux,
hauteur de son intelligence ? pourquoi ne pas s’emparer de ce qui se
passe
sous nos yeux, pour se rendre compte de la manièr
s yeux, pour se rendre compte de la manière dont les choses ont dû se
passer
dans des temps hors de notre portée et qui nous f
t dont nous sommes les témoins intelligents, qui éclaire pour nous le
passé
; c’est la vie présente et que nous vivons, qui n
xact des faits, et même quand il a cette explication sous la main, il
passe
outre, il veut quelque chose au-delà ; il s’y com
qu’il parle, on l’entend de loin. Les dernières années que de Maistre
passa
en Russie furent moins heureuses que ne l’avaient
e déguiser en couleurs de carnaval ? 11. [NdA] Cependant l’éditeur a
passé
d’un extrême à l’autre, en n’indiquant même pas à
s avoir parlé, dit-il28, des états de conscience simples, nous devons
passer
aux états complexes. Mais tous ceux-ci impliquent
n et l’autre cas, la reconnaissance du souvenir, comme appartenant au
passé
, est une idée très complexe qui consiste en ces t
duit, et c’est par ce mouvement rapide qu’un fait nous apparaît comme
passé
, et par suite que la mémoire diffère de l’imagina
’y a que l’idée du moi présentée (moi qui se souvient), l’idée du moi
passé
(le moi dont on se souvient), et l’idée d’une sér
iment élémentaire du moi, l’origine et la base de cette idée. » Nous
passons
maintenant aux opérations qui nous donnent les no
événements ou existences réelles peut avoir pour objet le présent, le
passé
, le futur. 1° Commençons par la croyance qui a po
e titre de la mémoire ; ensuite une extension dans l’avenir des faits
passés
: on l’étudiera ci-après. 2° La croyance qui a po
sés : on l’étudiera ci-après. 2° La croyance qui a pour objet un fait
passé
se ramène à la mémoire. Quand je dis que je me ra
ans une simple association. « L’anticipation du futur par le moyen du
passé
, bien loin d’être un phénomène sui generis, est r
idée de rien. Quand nous parlons du futur, nous parlons en réalité du
passé
. Je crois qu’il fera jour demain, qu’il y aura de
la marée se fera sentir à London-Bridge, etc. Ce sont là des idées du
passé
. « Notre idée du futur et notre idée du passé, c’
Ce sont là des idées du passé. « Notre idée du futur et notre idée du
passé
, c’est la même chose, avec cette différence qu’il
iologie, pourrait lire, dans un cerveau qui travaille, tout ce qui se
passe
dans la conscience correspondante. » Ou enfin : «
Descartes, dégagée et poussée à l’extrême par ses successeurs, elle a
passé
, par l’intermédiaire des médecins philosophes du
me psychophysiologique implique un artifice dialectique par lequel on
passe
subrepticement d’un certain système de notation a
ible que si, par une inconsciente prestidigitation intellectuelle, on
passe
instantanément du réalisme à l’idéalisme et de l’
baguette magique tous les objets perçus sans rien changer à ce qui se
passe
dans la conscience, car c’est cet état cérébral c
on contradictoire : la partie est le tout. Mais la vérité est qu’on
passe
inconsciemment du point de vue idéaliste à un poi
cérébral n’équivaut à la représentation, puisqu’il en fait partie. —
Passons
maintenant au réalisme, et voyons si la thèse du
eraient, à qui saurait les déchiffrer, le détail complet de ce qui se
passe
dans la conscience correspondante. Mais comment n
ses propriétés et sa réalité. Vous ne le conservez que parce que vous
passez
subrepticement au système de notation idéaliste,
s lors, nous le répétons, celui de la partie au tout. De là vous avez
passé
brusquement à une réalité qui sous-tendrait la re
Alors, comme nos actions dérivent de nos représentations (aussi bien
passées
que présentes), il faut sous peine d’admettre une
ysique, qu’elle avait déjà au temps de Descartes. 3° L’idée que, pour
passer
du point de vue (idéaliste) de la représentation
ome ; nous avons une expédition française à Taïti, route égarée où ne
passe
aucune voile et qui ne mène à aucun but français
vite par la réaction naturelle de la liberté et de la paix. Tout cela
passe
successivement sous vos yeux comme un panorama pa
des races, des idées, des religions, des empires, par où l’humanité a
passé
, passe et passera avant de tarir, en faisant ce p
es, des idées, des religions, des empires, par où l’humanité a passé,
passe
et passera avant de tarir, en faisant ce petit br
dées, des religions, des empires, par où l’humanité a passé, passe et
passera
avant de tarir, en faisant ce petit bruit que les
ond avec tristesse : Non, l’humanité n’est que l’ombre d’un nuage qui
passe
sur ce petit globe, encore trop grand et trop per
taire de l’existence entre deux générations tranchées par la mort, du
passé
et de l’avenir de ce globe, qui n’a plus pour moi
bliothèque, soient devenues la photographie parlante du monde où nous
passons
sans le connaître, mais qui nous dira lui-même, p
sons sans le connaître, mais qui nous dira lui-même, pendant que nous
passons
, ce qu’il fut, ce qu’il est, ce qu’il sera ? Les
isant la distance, vous eût raconté en même temps tout ce qui s’était
passé
avant vous sur chacun de ces espaces circonscrit
ans cesse à travers des pays, villes et bourgades où il ne ferait que
passer
à la hâte, sans jamais se poser ; à une sorte de
iotisme et de piété, et pour demander pardon d’être la même plume qui
passe
d’un Casanova au livre des Pèlerins polonais… «
es, Tant d’oiseaux babillards panachés en soldats ? — Le steam-boat a
passé
: les vagues accourues Se dressant comme au bruit
é à la couleur et à l’image. C’est bien autre chose si de ses vers on
passe
à sa prose, à ses romans ; la forme y va encore p
aujourd’hui, même les plus brillantes, en regard des chefs-d’œuvre du
passé
. On a le talent, l’exécution, une riche palette a
eu trop commun et trop simple ; je demande la permission de n’y point
passer
. Les poëtes savent les sentiers par instinct ; il
attendre longtemps. En raisonnant ainsi, ou oublie même ce qui s’est
passé
chez les Latins. Pour trois ou quatre poëtes qui
’est-il pas un peu dur, un peu érudit, un peu obscur ? et pourtant il
passe
pour être du bon siècle, et il en est ; il imite
plaisir aussitôt en l’outre-passant. Je conçois un talent de peintre
passé
à la poésie, et s’en repentant, et par moments re
ême. Cette force se détruisit par l’excès du travail intellectuel. Il
passa
du tempérament athlétique à ce tempérament diminu
vêtu en hiver et sans aucune des précautions ordinaires à ceux qui ne
passent
pas pour délicats. Même en étudiant le corps, il
classifications exactes. Il ne s’en tint pas aux cours de l’École, il
passa
par tous les degrés de l’externat et de l’interna
tervalles de temps qu’il suppute et qu’il retrouve dans les ombres du
passé
. Grâce à ceux qui, comme dit Childe-Harold, ont r
re flambeau. N’appauvrissons pas la mémoire humaine et le Panthéon du
passé
d’une grande image. Si la figure d’Hippocrate se
lie au sacerdoce médical, il le porte écrit dans son cœur. À le voir
passer
si souvent tout près de l’éclat en l’évitant, et
le il expose la loi des religions, comme il l’entend depuis qu’il est
passé
, disait-il, de l’état sceptique à une doctrine pl
pose une postérité de plus en plus sérieuse et bien révérente pour le
passé
, et un passé de plus en plus digne du respect de
érité de plus en plus sérieuse et bien révérente pour le passé, et un
passé
de plus en plus digne du respect de l’avenir. Pou
blent bien ridicules, bien injustes, bien plats : témoin ce qui s’est
passé
hier dans le sujet qui nous occupe. Or, combien d
cessairement les plus justes par rapport à nous ni les meilleures. Je
passe
le plus vite que je puis, car chacune de ces étap
ré fut amené à s’occuper avec suite des origines de notre langue ; il
passa
décidément de l’antiquité grecque et latine à cet
lectuelle. Cependant un fait grave dans sa vie intellectuelle s’était
passé
en 1840, un fait auquel il accorde la valeur d’un
ir trouvé la formule précise de ce développement humain, tant dans le
passé
que dans le présent et l’avenir. Ici, on se heurt
re et de régularité dans l’étude qu’il a faite des éléments divers du
passé
, n’est-ce pas là une faute heureuse et préférable
uvetage dans le naufrage des mots de l’ancien latin, au moment où ils
passèrent
au roman ou vieux français. Je ne puis ici qu’ind
On me dira qu’il l’a trop organisée, que les choses ne se sont point
passées
en fait avec une telle régularité ; que, par exem
iéré humain qui s’amoncelle, en venir à des lois, à des règlements du
passé
, à des conceptions sommaires, fussent-elles un pe
nité et lors de la rénovation qui s’en est suivie, tout semble s’être
passé
, dans les contrées gauloise, espagnole, italienne
cher les termes et mots de la langue aussi loin qu’il se peut dans le
passé
et en les suivant par une série d’exemples ininte
qu’après avoir épuisé ces sens et acceptions de l’usage présent qu’il
passe
à l’historique du mot depuis les onzième ou douzi
Chaque année il s’accorde un mois, un seul mois de vacances, qu’il va
passer
avec sa famille au bord de la mer. Une personne d
Ne négligez pas de dire combien il est bon, simple, charitable. L’an
passé
, je l’ai vu à Saint-Quay, en Bretagne, établi ave
de Lamennais, n’est nullement désagréable quand il s’anime et qu’il y
passe
un rayon. Il excite des affections respectueuses,
agers des mondes, Et poursuivant en paix vos courses vagabondes, Vous
passez
devant nous. Que dis-je ! ce rayon, que tant de
acte quand elle prépare notre action sur les choses. De même que nous
passons
par l’immobile pour aller au mouvant, ainsi nous
n de l’une et de l’autre implique la présence des deux. Enfin si l’on
passe
outre, si, de parti pris, on ferme les yeux sur c
ieur de mon corps, avec les souvenirs que me laissent mes perceptions
passées
, avec l’impression même, bien positive et bien pl
? Je puis, à la rigueur, écarter mes souvenirs et oublier jusqu’à mon
passé
immédiat ; je conserve du moins la conscience que
C’est là une opération tout intellectuelle, indépendante de ce qui se
passe
en dehors de l’esprit. Pensons donc n’importe quo
conséquent pour en parler, tourner le dos à la réalité, qui coule du
passé
au présent, d’arrière en avant. C’est ce qu’on fa
tons cet esprit de mémoire et surtout du désir de s’appesantir sur le
passé
. Donnons-lui la faculté de dissocier et de distin
stinguer. Il ne notera plus seulement l’état actuel de la réalité qui
passe
. Il se représentera le passage comme un changemen
ce qui est. Et comme il n’y a pas de différence essentielle entre un
passé
qu’on se remémore et un passé qu’on imagine, il a
pas de différence essentielle entre un passé qu’on se remémore et un
passé
qu’on imagine, il aura vite fait de s’élever à la
chose a disparu, il ne suffit pas d’apercevoir un contraste entre le
passé
et le présent ; il faut encore tourner le dos au
ésent ; il faut encore tourner le dos au présent, s’appesantir sur le
passé
, et penser le contraste du passé avec le présent
dos au présent, s’appesantir sur le passé, et penser le contraste du
passé
avec le présent en termes de passé seulement, san
e passé, et penser le contraste du passé avec le présent en termes de
passé
seulement, sans y faire figurer le présent. L’idé
lition n’est donc pas une pure idée ; elle implique qu’on regrette le
passé
ou qu’on le conçoit regrettable, qu’on a quelque
, il n’y a « rien », — rien de ce qu’on voulait obtenir. Notre vie se
passe
ainsi à combler des vides, que notre intelligence
ulation ne peut s’empêcher d’en faire autant, et, naturellement, elle
passe
du sens relatif au sens absolu, puisqu’elle s’exe
me n’est pas nécessairement une réalité étrangère à la durée. Si l’on
passe
(consciemment ou inconsciemment) par l’idée du né
que notre activité saute d’un acte à un acte, il faut que la matière
passe
d’un état à un état, car c’est seulement dans un
d’un mouvement complexe ? nous voulons savoir, avant tout, ce qui se
passe
, ce que le mouvement fait, c’est-à-dire le résult
tiplicité indéfinie de devenirs diversement colorés, pour ainsi dire,
passe
sous nos yeux : nous nous arrangeons pour voir de
en même temps que plus efficace. C’est de prendre sur le régiment qui
passe
une série d’instantanés, et de projeter ces insta
ans une attitude immobile, il reconstitue la mobilité du régiment qui
passe
. Il est vrai que, si nous avions affaire aux phot
ellement. Nous prenons des vues quasi instantanées sur la réalité qui
passe
, et, comme elles sont caractéristiques de cette r
ec lui, de suivre la réalité dans ses détours, et voyons ce qui va se
passer
. Sur la continuité d’un certain devenir j’ai pr
tier sur la transition et, entre deux instantanés, chercher ce qui se
passe
. Mais, puisque j’applique la même méthode, j’arri
ut au plus doit-on dire qu’elle pourrait y être, en ce sens qu’elle y
passe
et qu’il lui serait loisible de s’y arrêter. Il e
? Comment, par exemple, de l’enfance une fois posée comme une chose,
passera-t
-on à l’adolescence, alors que, par hypothèse, on
vement de l’objet réel. Dans la seconde, « devenir » est un sujet. Il
passe
au premier plan. Il est la réalité même : enfance
e postulat — Il y a plus dans l’immobile que dans le mouvant, et l’on
passe
, par voie de diminution ou d’atténuation, de l’im
utres. Ce qui était détendu dans l’espace se retend en forme pure. Et
passé
, présent, avenir se rétractent en un moment uniqu
. Ainsi procède le philosophe en face de l’univers. L’expérience fait
passer
sous ses yeux des phénomènes qui courent, eux aus
le Dieu d’Aristote, — nécessairement immuable et étranger à ce qui se
passe
dans le monde, puisqu’il n’est que la synthèse de
…, etc., enfin de tout intervalle entre 10 et zéro. Mais notre esprit
passe
naturellement, ici, de la sphère de la quantité à
le isolera, mais toujours elle isolera des moments. Quant à ce qui se
passe
dans l’intervalle, la science ne s’en préoccupe p
c’est une différence de degré plutôt que de nature. L’esprit humain a
passé
du premier genre de connaissance au second par pe
elle assimile a des êtres organisés. Mais, quand on cherche ce qui se
passe
à l’intérieur d’une de ces périodes, en un moment
un autre moment exigerait le plus souvent un effort mathématique qui
passe
les forces humaines. Mais il nous suffit de savoi
spondre un arrêt virtuel de tous les autres mobiles aux points où ils
passent
. Et quand on dit qu’un mouvement ou tout autre ch
toire du mobile T soit donnée tout d’un coup, et que toute l’histoire
passée
, présente et future de l’univers matériel soit ét
rçoit tour à tour, parce qu’elle se représente toujours la succession
passée
sous forme de juxtaposition. Elle peut d’ailleurs
uxtaposition. Elle peut d’ailleurs le faire, précisément parce que le
passé
est du déjà inventé, du mort, et non plus de la c
ie. Alors, comme la succession à venir finira par être une succession
passée
, nous nous persuadons que la durée à venir compor
suadons que la durée à venir comporte le même traitement que la durée
passée
, qu’elle serait dès maintenant déroulable, que l’
quelle configuration un système prendra, par quel état un changement
passera
à n’importe quel moment : les moments du temps, q
if 106, et comme le temps a juste autant de réalité que le mouvement,
passé
, présent et avenir devraient être donnés de toute
ion, mais c’est la pensée qui est l’original, et celle-ci pourrait se
passer
de traduction, la traduction n’étant faite que po
concentré en Dieu la totalité du réel, il leur devenait difficile de
passer
de Dieu aux choses, de l’éternité au temps. La di
ue le mécanisme pourrait donner une traduction intégrale de ce qui se
passe
dans le monde, c’est opter pour une certaine méta
ur quelque intelligence surhumaine, de lire dans le cerveau ce qui se
passe
dans la conscience, se croit bien loin des métaph
L’univers ne peut donc être un système de lois que si les phénomènes
passent
à travers le filtre d’une intelligence. Sans dout
er. III. Moyens d’échapper au trivial —. Recul des événements dans le
passé
—. Esthétique du souvenir. — L’historique. — L’ant
a étonner le beau, c’est l’étonnant, disait Baudelaire), mais cet art
passera
vite. Car l’étonnant ne reste longtemps tel, qu’à
ignes extérieurs parfaitement coordonnés et correspondant à ce qui se
passe
au dedans. Il n’y a pas deux espèces de réalités,
usée par l’habitude. Il y a de la poésie dans la rue par laquelle je
passe
tous les jours et dont j’ai pour ainsi dire compt
III — Moyens d’échapper au trivial. 1° recul des événements dans le
passé
Il y a divers moyens d’échapper au trivial, d’
, la sympathie avec soi-même, la sympathie du moi présent pour le moi
passé
. L’art doit imiter le souvenir ; son but doit êtr
tion, et un jeu désintéressé, précisément parce qu’il a pour objet le
passé
, c’est-à-dire ce qui ne peut plus être. En outre
ivacité plus ou moins grande de ce rappel ? Ajoutons que les émotions
passées
se présentent à nous dans une sorte de lointain,
nfin et qu’elle vous sourit, on oublie d’un seul coup la longue heure
passée
dans la monotonie de l’attente ; cette heure ne s
la monotonie de l’attente ; cette heure ne semble plus former dans le
passé
qu’un point sombre, bientôt effacé lui-même : c’e
re, bientôt effacé lui-même : c’est là un simple exemple de ce qui se
passe
sans cesse dans la vie.Tout ce qui était gris, te
isirs, avec les douleurs qui les compensent, semblent remplir tout le
passé
, tandis qu’en réalité la trame de notre vie a été
is, essayant de retrouver en elles le printemps et la jeunesse. Notre
passé
est une neige qui tombe et cristallise lentement
, des séductions qui ne sont que de nouvelles illusions. Nos passions
passées
ne sont plus qu’un spectacle : notre vie nous fai
les souvenirs de telle période de son existence. Le peintre voit son
passé
à travers des couleurs et des formes, des coucher
t ces nœuds disposés de mille manières rappelaient par association un
passé
lointain ; en nous aussi se trouvent des points o
s son procédé ne consiste encore qu’à reporter les événements dans un
passé
abstrait. Les Grecs de Racine ne sont guère Grecs
lors. L’école historique, au contraire, reporte les événements sur le
passé
concret. Elle fait du réalisme, mais elle l’idéal
il ne reste en notre esprit, des objets replacés ainsi dans le temps
passé
, qu’une image simple, l’expression du sentiment p
sabre, c’est pour nous le pantalon rouge et trop large du soldat qui
passe
dans la rue, avec sa figure souvent rougeaude et
e même berceau, joue contre joue, poitrine contre poitrine, les mains
passées
mutuellement autour de leurs cous, et endormis da
e chose de toi que je ne puis te dire reste pour moi dans l’air où tu
passes
, sur l’herbe où tu t’assieds… Si je te touche seu
une plante ; la réalité est la même en Orient ou en Occident, dans le
passé
ou dans le présent ; or, c’est la réalité, la vie
et de tremblement, et la frayeur pénétra jusqu’à mes os. » Un esprit
passa
devant ma face, et le poil de ma chair se hérissa
e morne, engourdie dans son immobilité éternelle ! Un oiseau plongeur
passe
: il est petit, léger, mouvant comme un regard. I
es symboles de l’universelle transformation des choses, le poète peut
passer
quelques-uns des degrés insensibles de la vie, no
alzac, de Flaubert, un fait négligeable en apparence, un objet minime
passe
soudain au premier plan ; toute la perspective ha
t de la description consiste surtout à faire coïncider les images qui
passent
dans l’esprit de l’écrivain non avec des souvenir
utez, peuples éloignés. » C’est, dit M. Havet, « un chef-d’œuvre où a
passé
toute l’inspiration du texte ; cela est beau en f
bois était ténébreux… Quelques bruyères sèches, chassées par le vent
passaient
rapidement et avaient l’air de s’enfuir avec épou
e de directions divergentes, à apprécier l’importance de ce qui s’est
passé
sur chacune d’elles, en un mot à déterminer la na
œil jeté sur les espèces fossiles nous montre que la vie aurait pu se
passer
d’évoluer, ou n’évoluer que dans des limites très
l’appliquer. L’interprétation complète du mouvement évolutif dans le
passé
, tel que nous le concevons, ne serait possible qu
nos instruments de mesure, notre expérience et notre science. Tout se
passera
donc comme si l’effort visait simplement à utilis
s et les appareils moteurs qui lui servent d’appendices, tout doit se
passer
comme si le reste du corps avait pour fonction es
ents nerveux n’auraient aucune raison d’être si cet organisme ne leur
passait
pas, à eux-mêmes et surtout aux muscles qu’ils ac
dans cette accumulation de glycogène, il est aisé de voir que tout se
passe
comme si l’effort entier de l’organisme s’employa
d’énergie potentielle, comme si le reste de l’organisme était là pour
passer
de la force au système nerveux et aux muscles que
pourront pour lui amener de l’énergie potentielle. Or, les choses se
passent
précisément ainsi, comme le montrent en particuli
e l’organisme est à son service. Qu’on réfléchisse encore à ce qui se
passe
dans le jeûne prolongé. C’est un fait remarquable
r, de lui créer un milieu intérieur constant, enfin et surtout de lui
passer
de l’énergie potentielle à convertir en mouvement
réservoir d’indétermination. Que l’essentiel de la poussée vitale ait
passé
à la création d’appareils de ce genre, c’est ce q
rviraient qu’à faire ressortir l’harmonie fondamentale. Bref, tout se
passerait
dans la nature comme dans les œuvres du génie hum
rculaire. Comme des tourbillons de poussière soulevés par le vent qui
passe
, les vivants tournent sur eux-mêmes, suspendus au
s grandissante. Mais chacune des espèces, à travers lesquelles la vie
passe
, ne vise qu’à sa commodité. Elle va à ce qui dema
; mais l’inférence, qui consiste en un fléchissement de l’expérience
passée
dans le sens de l’expérience présente, est déjà u
uer lorsque nous en avons déjà perdu de vue la nouveauté. Un siècle a
passé
depuis l’invention de la machine à vapeur, et nou
sont en voie d’éclore. Dans des milliers d’années, quand le recul du
passé
n’en laissera plus apercevoir que les grandes lig
cipa des deux à la fois, et que, si l’on remontait assez haut dans le
passé
, on trouverait des instincts plus rapprochés de l
le plus de variations possible sur l’instinct, dont elle voudrait se
passer
. Elle ne prend tout à fait possession d’elle-même
ste attachée jusqu’au « vol nuptial » ; là, elle saisit l’occasion de
passer
du mâle à la femelle, et attend tranquillement qu
vision de nourriture et devient nymphe, puis insecte parfait. Tout se
passe
comme si la larve du Sitaris, dès son éclosion, s
, et aussi à supprimer le rival qui serait sorti de l’œuf. Et tout se
passe
également comme si le Sitaris lui-même savait que
où une infinité d’objets pourront trouver place tour à tour. Tout se
passe
comme si la force qui évolue à travers les formes
s de la nature, a pour objet principal le solide inorganisé. Si l’on
passait
en revue les facultés intellectuelles, on verrait
s positions actuelles ou futures, et non pas au progrès par lequel il
passe
d’une position à une autre, progrès qui est le mo
a structure. Il faut donc un langage qui permette, à tout instant, de
passer
de ce qu’on sait à ce qu’on ignore. Il faut un la
ment, reconquise sur elle-même. Mais encore faut-il que la virtualité
passe
à l’acte. Il est présumable que, sans le langage,
e chose et qui, dissimulé jusque-là, attendait le secours du mot pour
passer
de l’ombre à la lumière. Mais le mot, en couvrant
objet même, s’il le faut, un équivalent approximatif où les choses se
passeront
de cette manière. Mais que chaque instant soit un
le Bourdon et l’Abeille, par exemple, la distance est grande, et l’on
passerait
de l’un à l’autre par une foule d’intermédiaires,
e, la même science et la même ignorance se manifestent. Les choses se
passent
comme si la cellule connaissait des autres cellul
traînons derrière nous, sans nous en apercevoir, la totalité de notre
passé
; mais notre mémoire ne verse dans le présent que
trait pas qu’il fût possible de percevoir un objet distant sans avoir
passé
par la perception de tous les objets intermédiair
t trop pénétrée aussi d’intelligence, quelque chose de ce qui doit se
passer
dans la conscience d’un insecte agissant par inst
et de notre prochain chapitre. Mais déjà les faits que nous venons de
passer
en revue nous suggéreraient l’idée de rattacher l
ontre les actions possibles. Mais il faut remarquer que les choses se
passeraient
exactement de même si la conscience, au lieu d’êt
urer le réel, desserrerait ainsi l’étau, et laisserait plus librement
passer
la conscience. Dans cette seconde hypothèse, comm
ndamment de la perception actuelle. Il ne se borne pas à jouer sa vie
passée
, il se la représente et il la rêve. La modificati
s uns et des autres, et d’arriver à l’indépendance. Que les choses se
passent
bien ainsi, que la seconde des deux hypothèses so
encore qu’on ne puisse pas la subsumer à une véritable idée. Tout se
passe
comme si un large courant de conscience avait pén
le le déclanche, en lui assignant, il est vrai, sa direction. Tout se
passe
enfin comme si la mainmise de l’intelligence sur
xemple, des cas de dégradation et de régression où le système nerveux
passe
à l’arrière-plan. Et surtout il faut joindre au s
à Vézelise, le 16 décembre 1716. Il était gentilhomme et pauvre ; il
passa
sa première jeunesse au service et à Lunéville, à
alant et bien tourné : « Ce sont autant de myrtes dont une feuille ne
passe
pas l’autre », disait de lui Parny ou Boufflers,
rut que le 9 février 1803. Durant cette dernière moitié de sa vie, il
passait
la belle saison dans la vallée de Montmorency, à
point ; mais soyez très certain que c’est le seul de notre siècle qui
passera
à la postérité, parce que le fond en est utile, p
issance assez précise, il se demande comment M. de Saint-Lambert, qui
passe
une partie de sa vie à la campagne, n’a pas mieux
dans ce poème si fort vanté à sa naissance et aujourd’hui tout entier
passé
. Saint-Lambert manquait des sources vraies d’où s
sous son prunier en fleur, il a d’un côté Montaigne ouvert (je le lui
passe
, quoique ce ne soit pas le moment), mais de l’aut
ne dira-t-on pas de Delille ? C’est proprement le poète visiteur qui
passe
de jardin en jardin, de volière en volière : tous
captivité pendant les six mois brumeux, neigeux et pluvieux, qui ont
passé
sur ma tête en prison : ce même courage ne m’a po
idée précise et vive, par opposition aux divers noms que je viens de
passer
en revue. William Cowper est loin d’être parfait
déjà, ils puissent posséder enfin les jouissances qu’ils entrevoient,
passer
les années du déclin au sein de la quiétude, répa
ui soit sorti de ses mains, la femme mérite d’être aimée, non adorée.
Passez
donc sans retard à des scènes plus actives, rasse
x, aux bains de mer, et y portent avec elles leur frivole tourbillon,
passent
et posent devant lui tour à tour. Ainsi il énumèr
uivant pour un peu de temps ! Que l’éternité vous console du jour qui
passe
! Je vais annoncer le désespoir à vos pauvres par
la vie, lui sacrifiant à son insu la mienne. CCLIII Enfin elle
passa
; je n’osai pas, par mauvaise honte, m’approcher
s. CCLVI Moi, cependant, j’avais promis à Hyeronimo de revenir
passer
avec lui la dernière nuit, sans crainte d’être dé
lune qui éclaire la première ou la dernière heure de la nuit. Elle se
passa
ainsi ; mais enfin nous entendîmes quatre coups d
genoux la tête entre mes mains devant l’autel, comme un mourant qui a
passé
la nuit dans les larmes en pensant à ses péchés.
t la tante en filant sa quenouille, je vais vous dire comment cela se
passa
, grâce à la Providence et à la bonne duchesse. El
pour leur rapporter tout ce qui serait nécessaire à leur vie, et pour
passer
avec eux le dimanche à la cabane, seul jour de la
nsoler les pauvres galériens. Les sentinelles me laissèrent librement
passer
la grille de l’arsenal et entrer dans la cour int
sais rien ; le vent même ne le pourrait pas dire, car il n’aurait pu
passer
entre ma bouche et la sienne. Nous restâmes une p
avaient horreur de s’approcher de lui. Les sbires de Lucques, dont il
passait
pour avoir tué le chef par trahison, l’avaient re
our eux, et je revenais la nuit, sans peur et sans honte, à Livourne,
passer
la journée dans la cour, auprès de la loge de mon
la fièvre, et veillant quand il dormait. Que de mois, monsieur, nous
passâmes
ainsi : lui, toujours plus languissant ; moi, tou
en le tenant sur le rebord extérieur de la loge ; quelquefois même il
passait
ses petites mains à travers la grille et jouait a
e ; il les sait toutes, même celle des oiseaux. Je ne lui ai pas fait
passer
d’examen, mais ce que je veux, ce que le lecteur
s l’ordre moral et littéraire… qu’une Brinvilliers-Siraudin ! V
Passez
, passez, bonhomme ! on vous a donné ! Voilà tout
e moral et littéraire… qu’une Brinvilliers-Siraudin ! V Passez,
passez
, bonhomme ! on vous a donné ! Voilà tout ce que l
u’il fasse le bonhomme, et on lui a beaucoup trop donné. Mais il peut
passer
maintenant, — et il passera, — on ne lui donnera
on lui a beaucoup trop donné. Mais il peut passer maintenant, — et il
passera
, — on ne lui donnera plus ! L’introduction d’aujo
cela, croyez bien que, malgré sa vocation de gratte-papier, Renan ne
passerait
pas tout son temps à gratter et à sous-peser des
rotestante, cherchant avec sa lanterne individuelle — ce falot falot,
passez
-moi le mot ! — le sens réel des Livres Saints, qu
ment facile à reconnaître que le Jésus-Christ dans le temps. Celui-ci
passa
, — transiit, — le Thabor ne flamba qu’une minute,
mmes dans l’humanité, sur ce point de terre calciné, la Judée, virent
passer
l’adorable visage et en sentirent sur eux les ray
représentés, en tout, par quatre témoignages… Mais l’Église, elle, ne
passe
point. Elle demeure. Elle se tient, solide et imm
nt de Jésus-Christ : « Tout me serait aisé si je pouvais parfois voir
passer
sa robe bleue ». Elle ne pensait pas que l’Église
rist qu’elle demandait ; mais avec cette différence que cette robe ne
passait
point et qu’on pouvait la voir toujours ! Eh bien
ianisme ne disparaîtrait pas pour cela dans cette destruction : on se
passerait
des Évangiles et de leur lettre, et l’enseignemen
ns pas de rechercher, de remuer, de déployer pour la centième fois le
passé
. En même temps que l’activité industrielle et l’i
heureuse idée, et qui permettra de revoir au naturel une époque déjà
passée
pour plusieurs à l’état de roman. Voilà, si je co
que ce soit l’air du jour de leur être d’autant plus sévère qu’elles
passent
pour avoir été plus indulgentes, ne me paraissent
femmes, j’ai prononcé ce mot de siècle (terme bien injurieux), on me
passera
encore d’insister sur quelques distinctions que j
uf années de plus qu’elle a sans les paraître , que le temps qu’elle
passe
au couvent et avant son entrée à la petite cour d
Bastille, et qu’elle le trouve si différent de ce qu’il était par le
passé
: « Il étoit déjà fort mal, dit-elle, de la malad
aunay ; le trait des objets, dès qu’elle les a réfléchis, reste comme
passé
à une légère eau-forte. Grimm, dans sa Correspon
e, recherchée, brillante ; ce couvent de Saint-Louis à Rouen, où elle
passa
ses plus belles années, était « comme un petit Ét
es, irrécusables, à ajouter au chapitre des Femmes, de même qu’elle a
passé
plus de trente ans de sa vie à pratiquer et à com
finissantes. Il est un degré d’expérience et de connaissance du fond,
passé
lequel il n’y a plus d’intérêt à rien, pas même a
rner vivre à son petit couvent de Saint-Louis à Rouen ; où elle avait
passé
ses seules années de bonheur. Elle y fît un petit
es maux physiques de la nature. Eh bien, me dit alors M. L., si, pour
passer
ma vie avec elle, il avait fallu me résigner à ce
, sans qu’il puisse s’offrir dans l’avenir une chance de retrouver le
passé
, une raison même de ne pas cesser de souffrir, da
n qu’elle souhaite, agit fortement sur un attachement, qui ne peut se
passer
d’enthousiasme ; la grâce des manières, de l’espr
sa propre folie, pour éviter de juger le cœur de ce qu’on aimait ; le
passé
même ne reste plus pour faire vivre de souvenirs
int de sa volonté ; qu’en lui parlant, en le voyant, il ressentira le
passé
, il retrouvera ce qu’il a éprouvé ; que des cœurs
pitié par aucun malheur apparent ; seule en secret, tout votre être a
passé
de la vie à la mort. Quelle ressource dans le mon
suspendues dans les rapports des hommes avec les femmes ; ils peuvent
passer
pour bons, et leur avoir causé la plus affreuse d
la puissance humaine puisse produire dans une autre âme ; ils peuvent
passer
pour vrais, et les avoir trompées : enfin, ils pe
n’y a point de souvenirs profonds, si l’on ne croit pas aux droits du
passé
sur l’avenir, si quelque idée de reconnaissance n
mélancolie, quelle femme, toutefois, quand l’époque des passions est
passée
, ne s’applaudit pas de s’être détournée de leur r
gieux, mais politiquement, je crois que les républiques ne peuvent se
passer
du sentiment qui portait les Anciens à se donner
eux qui nous révèlent quelque chose d’un peu intéressant. L’homme qui
passe
une année à déterrer dans quelque village d’Itali
e-Dame de Paris. Le travail enragé de presque tous les érudits sur le
passé
n’aboutit la plupart du temps qu’à découvrir ou à
esogne la plus vaine, de l’érudit qui découvre les choses inutiles du
passé
, ou du « chroniqueur » qui raille l’érudit et qui
de respect pour les érudits parce que leur manie implique l’amour du
passé
, et que cet amour est une piété et une vertu. C’e
amour du passé, et que cet amour est une piété et une vertu. C’est le
passé
qui nous a faits : malheur à qui ne s’y intéresse
songé le songe de la vie — et de retrouver leur âme en moi. C’est le
passé
qui fait le prix du présent et qui donne au prése
it le prix du présent et qui donne au présent sa forme. C’est dans le
passé
qu’il faut vivre, fût-ce pour en avoir pitié : en
tre né si tôt, une terreur devant l’inconnu. Au contraire, le rêve du
passé
est plein de charmes secrets : il prolonge ma vie
e et il me fait éprouver que j’ai un bon cœur. Joignez que l’étude du
passé
est souvent une excellente leçon de sagesse et qu
serait une joie pour moi d’avoir été déjà glorieux bien loin dans le
passé
; mais, si nous ne sommes pas de haute lignée par
elle a fait perdre à nos aïeux l’amour et presque le souvenir de leur
passé
, il s’ensuit qu’aujourd’hui, bien que plus éloign
t Mercier du Tableau de Paris ! Des maîtres dans l’art d’écrire, nous
passons
aux badigeonneurs du carrefour ! Des rois et des
passons aux badigeonneurs du carrefour ! Des rois et des princes nous
passons
, aux valets de la garde-robe ! Eh bien ! à ces gr
ées à la curiosité publique et aux quolibets des marquis. Ces gens-là
passent
leur vie à se chercher sans se rencontrer, ignora
regard, de son visage ; infatigable, impénétrable, habile ? Ils sont
passés
à l’état des fossiles, ces courtisans, la honte d
ont le centre est partout, et la circonférence nulle part, La Bruyère
passe
à un autre pays, qui était quelque chose, au temp
à un autre pays, qui était quelque chose, au temps de La Bruyère, il
passe
ou plutôt il revient à la cour. La cour était un
monnaie ; où l’honneur, la vertu, la conscience, étaient des oripeaux
passés
de mode ; où l’on voyait, c’est toujours La Bruyè
n son temps, la grande étendue d’esprit qu’il faut aux hommes pour se
passer
de charges et d’emplois ; aujourd’hui ce sont les
naille ? » Et ceci dit, il rentre dans son repos ! Si maintenant nous
passons
au chapitre inépuisable, au chapitre des femmes,
inventait le billet à La Châtre ; ce bon billet devenait proverbe et
passait
facilement dans la sagesse des nations. Il n’y a
de mœurs nouvelles, étranges, incroyables, dont les salons du siècle
passé
ne pouvaient avoir aucune idée, pas plus que nous
gue elle-même, ce rebelle instrument, indocile aux plus habiles… elle
passe
, elle s’efface, elle meurt. La langue que je par
trouvons encore à contempler quelqu’un de ces frais pastels du siècle
passé
, à demi effacés par le soleil des printemps envol
e nos jours, elle était la seule qui pût raconter dignement ce qui se
passe
dans ces petits salons dorés, sur ces sofas qui p
e de sa voix, ou bien ornée de cet esprit si fin, ou tout au moins en
passe
de conquérir un peu de sa popularité européenne ;
Elle savait confusément que si, d’ordinaire, le comédien et l’artiste
passent
vite, la durée est un des caractères du grand art
lle est si bien le langage de la meilleure compagnie, même quand elle
passe
par la bouche de Frontin ou de Lisette, qu’il est
llons, disaient-ils en se séparant, allons voir aujourd’hui ce qui se
passe
à l’assemblée des notables, nous reprendrons dema
t pour elle que mademoiselle Mars était morte ! Le club des femmes !
Passez
, à mademoiselle Mars, son flacon d’éther et son é
ument le maître des esprits et des âmes ! Ah ! l’homme heureux qui se
passe
de moi, qui avais tant de peine à me passer de lu
h ! l’homme heureux qui se passe de moi, qui avais tant de peine à me
passer
de lui ! » Elle aimait M. Scribe à dater du jour
le était née pour ainsi dire sur le théâtre, au beau moment du siècle
passé
, à Versailles, au beau milieu du plus grand monde
n théâtre, mademoiselle Mars s’est sentie vivre ; elle vivait dans le
passé
, elle vivait dans le présent. — C’était elle enco
C’était elle encore ! on la saluait du regard ; on disait, la voyant
passer
: — La voici ! c’est mademoiselle Mars ! On la vo
érités, elle ne se croit pas dispensée de le louer pour ses triomphes
passés
. La critique ne dit pas : « Ce n’est rien, c’est
e rien ne revient, de ce qui est mort. Est-ce vivre, en effet, que de
passer
à l’état d’une langue morte, d’un chef-d’œuvre ou
exhale encore la suave odeur de nos saulées ; elle fut écrite, l’été
passé
, au bord de notre fleuve bien-aimé, ce diantre de
la porte bien close, La jeune nichée éclose Des saintetés de l’amour,
Passe
du lait de la mère Au pain savoureux qu’un père P
fin tous ses jours, Pour faire confluer, là-bas, en un seul cours Le
passé
, l’avenir, ces deux moitiés de vie Dont l’une dit
ux moitiés de vie Dont l’une dit jamais et l’autre dit toujours. Ce
passé
, doux Éden dont notre âme est sortie, De notre ét
e et les affaires politiques, d’accord pour me congédier de Paris. Je
passe
ce congé au centre de mes occupations de vendeur
le berceau de nous tous, les enfants de ce nid maintenant désert. Je
passai
devant la porte de ma cour sans y entrer ; je sui
s l’impossible passion de ce qui n’est plus !… Vouloir ressusciter le
passé
, ce n’est pas d’un homme, c’est d’un Dieu ; l’hom
ures douces ou amères, de visions apparues, embrassées et perdues qui
passèrent
devant mon esprit. Le soleil avait baissé sans qu
iens là-bas dans le grand jardin sous les tours, qu’on ne voyait plus
passer
les chevaux blancs qui portaient des dames et des
hèvres ? Depuis quand avez-vous perdu tout à fait la vue ? Et comment
passez
-vous le temps que Dieu vous a mesuré plus large q
er, les maisons qui fument, les bœufs qui pâturent, les voyageurs qui
passent
et qui devisent en passant sur la route, comme je
-il en souriant ; « j’en ai sur les mains, j’en ai sous les pieds. Je
passe
des heures entières à écouter près des ruches les
siècle, de retrouver dans une bruyère les traces d’un sentier où il a
passé
dans ses beaux jours, et qu’il croyait effacées p
es prés voisins accouraient au bruit de ses pas sur les pierres ; ils
passaient
leurs têtes au-dessus des haies qui bordent le se
tracent, causent ou pleurent comme les murs. C’est un abrégé de notre
passé
. J’y retrouvais toutes les heures au soleil ou à
J’y retrouvais toutes les heures au soleil ou à l’ombre que j’y avais
passées
, toutes les poésies de mes livres et de mon cœur
ion et du domaine de Saint-Point, cette nécessité ne fît pas du moins
passer
ce domaine des morts dans les mains d’une famille
té. J’y suis resté plus longtemps aujourd’hui et plus absorbé dans le
passé
et dans l’avenir, qu’à aucun autre de mes retours
fille, et je rentrai sans avoir osé regarder le pauvre père ! J’ai
passé
la soirée à vous écrire : ce cœur a besoin de cri
re99, sur cette Hollandaise si originale et si libre de pensée, qui a
passé
sa vie en Suisse et a écrit une foule d’ouvrages
in fuyant la maison paternelle, ou plutôt s’échappant de Paris, où il
passait
l’été de 1787, pour courir seul, à pied, à cheval
e refaire chez son indulgente amie à Colombier près de Neuchâtel ; il
passe
là six semaines ou deux mois de repos, de gaieté,
mêmes erreurs et les mêmes agitations, presque les mêmes idées, mais
passées
à une autre filière et reçues par un monde différ
mais nécessaires, elle avait vu ses espérances trompées, sa jeunesse
passer
sans plaisir, et la vieillesse enfin l’avait atte
liste, et qui ne doit pas avoir moins de quarante-cinq ans, est venue
passer
quelque temps à Paris dans la famille de M. Necke
envoie les lettres à la poste de quelque grande ville par laquelle je
passe
. « J’ai balancé comment je voyagerais ; je voulai
’air pauvre, il l’insulte ou le fuit. Mon seul échappatoire, c’est de
passer
, sans le dire, pour quelque journeyman qui s’en r
ir quelque chose comme lecteur ou chambellan de la duchesse ; mais il
passera
auparavant par le canton de Vaud et par Colombier
ent d’octobre 1787. Je crois bien qu’avant de se rendre à Lausanne il
passa
(et je lui en sais gré) par Colombier : il y arri
ore. Voltaire, à son retour de Prusse et avant de s’établir à Ferney,
passa
trois hivers à Lausanne (1756-1758) ; il s’y plut
), de tout ce qui vous entoure ; j’ai si bien contracté l’habitude de
passer
mes soirées auprès de vous, de souper avec la bon
à cause de vous que je l’aime. Je lui sais gré d’avoir su vous faire
passer
quelques moments agréables, je l’aime d’être une
du sur ma pénible manière d’être un charme qui l’adoucissait. J’avais
passé
trois mois seul, sans voir l’humeur, l’avarice et
e chez moi ne serait rien ; mais de chez vous ! de chez vous, où j’ai
passé
deux mois si paisibles, si heureux, malgré les de
joies mangées en une nuit par un renard. Si c’était des oies, encore
passe
! Mais cela est bien réparé par la force et la vé
étais plus épuisé par l’humeur des autres et par la mienne. Deux mois
passés
à Beausoleil, trop malade en général (quoique pas
l et j’irai à Colombier, — j’avais goûté le repos : deux mois ensuite
passés
près de vous, j’avais deviné vos idées et vous av
ne font jamais faute longtemps avec lui ; tout ce qui y prête et qui
passe
à sa portée est vite saisi. Et en même temps on n
pavanent et s’y étendent, vous pardonneriez aux monuments d’un amour
passé
d’avoir usurpé une place en si bonne compagnie.
qu’il n’en était plus depuis longtemps à ses premières armes. « J’ai
passé
mon après-dînée à faire des visites, et j’avais p
armes. « J’ai passé mon après-dînée à faire des visites, et j’avais
passé
ma matinée à acheter, angliser, arranger, essayer
ment pour avoir quelque chose à dire et un canevas sur lequel broder.
Passe
encore. Mon oncle et moi nous aimerions assez à n
de vous. Je vous avouerai que je trouve bien un peu dur que vous ayez
passé
tout d’un coup du charmant heural à une correspon
Eh ! qu’est-ce que j’y perdrai, je vous en prie ? J’espère ne jamais
passer
pour un imbécile ; mais, du reste, que m’importe
ui où je l’ai connu ! Que bénie soit l’influence perfide qui m’a fait
passer
deux mois à Colombier et quinze jours chez M. de
vous aurez des habitudes et des occupations avec lesquelles vous vous
passerez
très-bien de ces fréquentes lettres. Qu’est-ce, s
trompe pour mes menus plaisirs) très-malheureux. Mais enfin la vie se
passe
, et mourir après s’être amusé ou s’être ennuyé di
dolence et l’obscurité, voir jour après jour et semaine après semaine
passer
, Kammerjunker171, et quoi encore ? Kammerjunker,
et les 50 louis avec eux. Le moment de l’intérêt et de la curiosité a
passé
trop vite. Vous ne me paraissez pas démocrate. Je
eviens d’une paresse inconcevable, et c’est à force de paresse que je
passe
d’une idée à l’autre. Je voudrais pouvoir me donn
ourd’hui quand on doit crever demain. Thompson, l’auteur des Saisons,
passait
souvent des jours entiers dans son lit, et quand
ais pas, et que les démocrates prudents évitent de me voir de peur de
passer
pour jacobins, cet argument ferait peut-être moin
nde le bonheur. » Ces reprises heureuses, ces secousses de printemps
passent
vite ; ils retombent, et la fin de cette année 17
e de sensibilité qui ne sert qu’à me tourmenter, mobile au point d’en
passer
pour fol, sujet à des accès de mélancolie qui int
al des jours anciens ne se recommence jamais ; ce rapprochement ne se
passe
point sans des brouilleries nouvelles, des explic
le de M. Loève-Veimars. Benjamin Constant n’a pas vingt-neuf ans ; il
passe
au premier abord pour un jeune Suisse républicain
à Colombier et goûté par tous. Le salon d’ici lui va mieux. S’il n’y
passait
que deux heures par jour, il serait pour lui la m
s par jour, il serait pour lui la meilleure étude. Mais, hélas ! il y
passe
dix-huit heures, il ne vit plus que dans ce salon
était bâti sur l’amas de poussière et de cendre que nous avons vu. Il
passa
sa vie à faire de la politique libérale sans esti
reçues, et vous serez au-dessus de tous les beaux esprits présents et
passés
. C’est un conseil que j’ose donner à mon amie à l
’une manière pénible. » 110. Près de Neuchâtel ; Mme de Charrière y
passait
la plus grande partie de l’année. 111. Un des pr
e vous m’avez envoyés l’année dernière, ils ont duré jusqu’à la foire
passée
; à présent il ne me manque qu’un froc et de la b
dredis. Malgré tous les plaisirs que je me propose, je préférerais de
passer
quelques moments avec vous, ma chère grand’mère :
isir-là va au cœur, il me rend heureux, il m’est utile. Les autres ne
passent
pas les yeux ni les oreilles, et ils laissent un
aient quitté la France à la révocation de l’Édit de Nantes ; il avait
passé
des années à la cour d’Angleterre en qualité de g
8. Le célèbre philologue. 139. Il veut dire qu’il faut toujours leur
passer
quelques travers, en prendre son parti d’avance a
que je rève et que je subtilise pour tâcher de rattraper les plaisirs
passés
. C’est tout comme vous : j’aime à vous ressembler
sprit. J’ai écrit il y a longtemps au malheureux Knecht (un ami) : Je
passerai
comme une ombre sur la terre entre le malheur et
rière, la toilette n’avait guère été un article de rigueur ; elle lui
passait
volontiers le négligé. Lorsque plus tard elle le
é non pas douloureuse, mais d’une anxiété délicieuse : il me semblait
passer
par des épreuves maçonniques, dont je n’avais pas
émotion d’un péril d’où l’on serait sûr de sortir, et qui vous ferait
passer
dans le corps un frisson de plaisir peureux. * *
int la parole ; s’amuser du jour présent, juger le journal, remuer le
passé
, comme si l’on tisonnait l’histoire, faire jailli
ussion, le courant des natures et des tempéraments ; voir ses paroles
passer
sur l’expression des visages, et surprendre le ne
digné ; avoir la sensation de cette communication électrique qui fait
passer
votre idée dans les idées, qui vous écoutent ; jo
ique exerce une fascination. Car c’est incontestable, les costumes du
passé
, de grands noms vaguement entendus et le lointain
té ravi, — absolument, disons-le, comme le public des Français. Il se
passera
en effet encore bien du temps avant que le mot vr
r l’art d’une chose. Tous me rappellent toujours un peu celui-là, qui
passait
sa vie à étudier des dessins anciens. Il n’en ava
les paysages, la société, — cette société si impénétrable ; enfin le
passé
, le présent, l’avenir. Heureusement qu’il y a de
leurs d’une seconde, des diaphanéités d’un instant, à peine visibles,
passent
sur leur peau qui frémit ; suspendues sur le brui
ôt. — L’infirmité du bonheur de l’homme est faite de son sentiment du
passé
et de l’avenir. Son présent souffre toujours un p
ond que deux choses à envier en nous, deux choses dont nos envieux se
passent
parfaitement : notre affection et notre honorabil
rre dedans. » Puis ce sont des bribes de chansons ordurières, puis un
passé
d’hôpital : « J’y ai été deux fois aux Enfants-Tr
ment des coups de pied. — Ah ! au fait, aujourd’hui il y en a une qui
passe
à la Justice… C’est la dix-huitième fois, et elle
avait annoncé qu’elle irait seulement dans trois cabinets… qu’elle ne
passerait
pas au Palais… Des blagues… Viens-t’en, ma gosse…
e, d’une manière très intéressante, de longues heures de sa jeunesse,
passées
dans une chambre où il y avait un cent de fagots,
(qui avait élevé mon frère) mangeait avec nous. Oui, une habitude du
passé
, qui, certains jours, faisait entrer le domestiqu
là des souvenirs qui font tressaillir… Il faut, pour s’intéresser au
passé
, qu’il nous revienne dans le cœur. Le passé qui n
aut, pour s’intéresser au passé, qu’il nous revienne dans le cœur. Le
passé
qui ne revient que dans l’esprit, est un passé mo
ienne dans le cœur. Le passé qui ne revient que dans l’esprit, est un
passé
mort. * * * — On me racontait que des internes av
milièrement une pipe, se met à décrocher ses tableaux, et me les fait
passer
sous les yeux, sans me dissimuler ses admirations
s qui les frottent à un semblant de monde. Tous les hommes de lettres
passeraient
ici, que pas un n’irait figurer dans ce trémousso
e duc avait dit : Gendarmes, découvrez l’accusé ! » Puis Sainte-Beuve
passe
de Pasquier à Louis XVIII, à son mot à ses minist
art, c’est de la vie… Oui, une impression que nulle autre peinture du
passé
ne nous a donnée ailleurs… Stupéfiant musée de la
en train de travailler, et se laisse aller à retrouver, à revoir son
passé
. Elle parle de son mariage, de la Russie, de l’Em
is de mauvaise humeur.” Alors il se mit à me raconter qu’il venait de
passer
une revue. C’était en hiver et il avait vu, par u
es 36 ans, on nous appelle les enfants. Une maison où mon frère vient
passer
ses vacances depuis 1833, et où je l’accompagne d
au, une bayonnette, une petite glace de foire avec des plumes de geai
passées
derrière, deux faucilles, une corne pour appeler
ait voir que la vie est de l’histoire ! 2 décembre Tout un mois
passé
au vent, à l’air, à la pluie, à la gelée, les pie
l a fait quatre-vingts études d’après des filles. 6 décembre Je
passe
chez Pierre Gavarni. Je lui trouve une douleur en
semble, dit-il, que ce n’est pas arrivé… Je ne puis parler de lui au
passé
. » Pierre me raconte qu’il est arrivé à quatre he
les Giraud, et nous deux, comme hommes de lettres. 30 décembre
Passé
aujourd’hui devant l’ancienne maison de Gavarni,
losophique, il appartient tout entier à l’avenir, et ne s’enchaîne au
passé
par aucun préjugé d’école ; mais en même temps, c
îne au passé par aucun préjugé d’école ; mais en même temps, c’est au
passé
surtout étudié positivement et avec impartialité,
e d’esprits ardents, studieux, intelligents, qui, jeunes, après avoir
passé
déjà par des phases diverses, et avoir joint à un
veraine de l’accomplir : car le temps de ces découvertes magiques est
passé
; un fiat lux social n’est possible qu’à l’aurore
iement improvisé, de mémoire de jeune France. Le dernier mois s’était
passé
aux querelles politiques, à aiguiser ses épées, à
nts, les mêmes pratiques idolâtriques que l’adoration réchauffée d’un
passé
enseveli. Qui l’eût dit, quand une jeunesse arist
iolence Aux penchants naturels d’un invincible essor ! Assez pour ton
passé
de deuil et de silence ! à ton jeune avenir renai
dans sa personne. Le jury l’a compris de la sorte. Les choses se sont
passées
comme elles se passeront toutes les fois qu’on co
ry l’a compris de la sorte. Les choses se sont passées comme elles se
passeront
toutes les fois qu’on confrontera le génie, défen
mes de théâtre, il a, une ou deux fois, essayé d’un certain genre qui
passe
, avec raison, pour plus noble, plus sérieux et pl
eau du Théâtre-Français, de l'y lancer avec verve et largeur : cela a
passé
sans faire un pli. Le genre a fait son entrée dan
dans M. Dumas. Une fois le ton pris et accepté et applaudi, le reste
passe
; le sujet a beau être scabreux, graveleux même :
ourd’hui, on ne supporterait plus le mot si franc, si gros ; la chose
passe
toujours, et d’autant mieux, avec quelque ragoût
matérielle, serait classée par là même ; en amusant beaucoup, elle ne
passerait
jamais un étage secondaire ; un conte de La Fonta
alier ; allons donc ; sachez (mais ne le dites pas) que je n’ai point
passé
la nuit ici ; j’ai promis de ne pas dire où je s
nvraisemblable dont on lui sait mauvais gré. Sans dire même où elle a
passé
la nuit, il lui suffisait tout d’abord de protest
, il lui suffisait tout d’abord de protester qu’elle ne l’avait point
passée
dans l’appartement, pour tranquilliser le chevali
ui tendent à refaire un monde sans modèle, ces systèmes insulteurs du
passé
et que j’appellerais parricides, car ils mordent
stoire et d’y lire. Enveloppé dans la grande parole de Leibnitz : le
passé
est gros de l’avenir , comme dans un talisman de
de l’avenir , comme dans un talisman de vérité, il a cherché dans le
passé
la clef du difficile problème qu’on pose en ce mo
la condition humaine. Maîtrisé par l’idée spéciale de son livre, il a
passé
vite sur tous les caractères qui distinguent le m
France, d’une raison : qu’avec de telles idées on veut recommencer le
passé
. Recommencer le passé, voilà le grand mot ! Mais
qu’avec de telles idées on veut recommencer le passé. Recommencer le
passé
, voilà le grand mot ! Mais d’abord pourquoi pas,
encer le passé, voilà le grand mot ! Mais d’abord pourquoi pas, si ce
passé
fut intelligent, et en tant que cela soit possibl
n les acceptait comme on les donne, ne seraient pas seulement avec le
passé
une rupture haineuse et profonde, ils mèneraient
e de la triste production contemporaine, elle en donne acte, avant de
passer
outre, à l’éditeur qui se permet cette nouveauté,
ute son âme ! Il y plonge, il s’y baigne, il s’y berce et, qu’on nous
passe
le mot, il y pique d’épouvantables têtes, car ave
e plus haut ou de plus profond qu’un épiderme, rougissant ou pâle, ne
passe
dans cette langue ouvragée comme une cassolette p
ent et l’image, mais renversée du sérieux au burlesque : Un jour Ali
passait
, les têtes les plus hautes, etc. Un jour Dumas pa
: Un jour Ali passait, les têtes les plus hautes, etc. Un jour Dumas
passait
, les divers gens de lettres, etc. le livre des F
Muse, il y a bien plus important qu’un poète, fût-il charmant dans le
passé
et eût-il pu devenir grand dans l’avenir : il y a
séquence qui s’élève de ces vers baladins ! L’acrobatisme (qu’on nous
passe
le mot !) ne s’épuise point dans la conception du
arfait, près de se casser, près de se rompre, mais l’haleine pure qui
passe
dans les trous du misérable roseau semble mieux p
t se fût écriée : « C’est bien lui. » L’action du roman est censée se
passer
en 1793. Un jeune militaire émigré, le marquis de
publique n’était que leur écho. Là on voyait rassemblés les ministres
passés
, présents et futurs ; là étaient distribuées les
ion, affreux par sa contenance féroce et ses cris, mit trois heures à
passer
dans la rue Royale où j’étais (dit un spectateur
es que j’y trouvai, ou qui arrivèrent successivement : « Avez-vous vu
passer
le roi ? disait l’un. — Non, j’ai été à la Comédi
n’y a pas eu moyen d’en sortir avant neuf heures. — Vous avez donc vu
passer
le roi ? — Je n’ai pas bien distingué, il faisait
paraît résulter surtout de l’organisation des clubs. À la voir ainsi
passée
à l’état d’élément déchaîné, il n’estime pas qu’e
e partie, les gens riches ou aisés désiraient intérieurement, l’année
passée
(1792), le retour de la monarchie, pour assurer l
aurais guère profité de mes livres, si je n’avais appris d’eux à m’en
passer
. » Il ne la regrette que pour son jeune ami à qui
pour tout le reste, comme il sent qu’on a rompu à jamais avec tout un
passé
, et qu’on est entré sous l’invocation des tempête
i y recherchons, jusqu’à la minutie, les images et la reproduction du
passé
; elle a pourtant sa vérité incontestable et phil
il y faisait entrer les contraires. Ce Saint-Alban, dont la vie s’est
passée
dans un cercle de plaisirs et d’émotions agréable
nes recommandations précises et pratiques ; il lui dit en lui faisant
passer
un reste de fortune : Il faut avant tout se gara
lui fait l’effet d’être plus jeune qu’il ne l’était, et M. de Meilhan
passa
longtemps dans le monde pour être plus jeune que
consoler : « Vous êtes destiné, monsieur, lui disait-elle au début, à
passer
une vie douloureuse : vous voyez le jeu des machi
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