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1 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section première. Des passions. — Chapitre VII. De l’esprit de parti. »
Chapitre VII. De l’esprit de parti . Il faut avoir vécu contemporain d’une révoluti
re, peuvent donner quelques idées légères de la nature de l’esprit de parti  ; mais il n’existe tout entier, mais il n’est l’a
fs d’enthousiasme ou de haine. On doit d’abord distinguer l’esprit de parti de l’amour propre, qui fait tenir à l’opinion qu’
lèbre, M. de Condorcet, avait précisément le caractère de l’esprit de parti . Ses amis assurent, qu’il aurait écrit contre son
mulation, la vengeance, la crainte, prennent le masque de l’esprit de parti , mais cette passion à elle seule est plus ardente
s intérêts de ce genre, toutes les passions se joignent à l’esprit de parti , et décident à suivre l’un ou l’autre étendard ;
d’un premier mot, qui, dans la classe commune, fait de deux hommes de parti , deux ennemis, ou deux complices. L’homme éclairé
s préjugés absurdes, alors qu’il embrasse une vérité avec l’esprit de parti , perd la faculté de raisonner, ainsi que le parti
prêcher l’athéisme avec l’intolérance de la superstition, l’esprit de parti commande la liberté avec la fureur du despotisme.
tes les passions, la plus uniforme dans ses effets, c’est l’esprit de parti . Elle s’empare de vous comme une espèce de dictat
à des hommes plus modérés qu’eux, et par conséquent plus agréables au parti populaire ; mais ils aimaient mieux perdre leur c
omphe acquis par une condescendance, est une défaite pour l’esprit de parti . Lorsque les Constitutionnels luttaient contre le
l’espoir de se défaire un jour de leurs alliés. Mais dans l’esprit de parti , l’on aime mieux tomber, en entraînant ses ennemi
importe davantage encore que les succès de la cause. Plus l’esprit de parti est de bonne foi, moins il admet de conciliation
icace de sa religion, que de recourir à l’art pour l’établir, dans un parti , l’on se rend suspect en raisonnant, en reconnais
de cet esprit impliable, dans chaque détail comme dans l’ensemble, le parti populaire aussi n’a-t-il pas donné ? Combien de f
ngeance même peut retarder, ou détourner sa marche ; mais l’esprit de parti est comme les forces aveugles de la nature, qui v
cu, ils ne savent plus avoir recours qu’à la persécution. L’esprit de parti unit les hommes entre eux par l’intérêt d’une hai
çoit, dans quelques circonstances, des secours d’un homme qui suit un parti contraire au sien, il semble que la confraternité
sont coupables aux yeux de celui même qui s’y abandonne. L’esprit de parti n’a point de remords. Son premier caractère est d
de ses agents ; mais cette affreuse idée était admise par l’esprit de parti lui seul, et l’on a dit, sans être un assassin, i
ssassin, il y a deux millions d’hommes de trop en France. L’esprit de parti est exempt de craintes, non pas seulement par l’e
ation, particulières la révolution de France, distinguent l’esprit de parti de ceux qui défendent les anciens préjugés, d’ave
parti de ceux qui défendent les anciens préjugés, d’avec l’esprit de parti de ceux qui veulent établir de nouveaux principes
parti de ceux qui veulent établir de nouveaux principes. L’esprit de parti des premiers est de meilleure foi, celui des nova
cependant, les caractères généraux sont toujours pareils. L’esprit de parti est une sorte de frénésie de l’âme qui ne tient p
n de comparer, de balancer, de modifier, d’excepter, dont l’esprit de parti délivre entièrement ; les violents exercices du c
opinions les plus extrêmes. Jamais il ne peut en coûter à l’esprit de parti , d’abandonner des avantages individuels dont on s
susceptible. Par cette analyse, on voit que la source de l’esprit de parti est tout à fait étrangère au sentiment du crime ;
déjà tracées. Or, quand la pensée est une fois saisie de l’esprit de parti , ce n’est pas des objets à soi, mais de soi vers
rte de cercle magique tracé autour du sujet de ralliement que tout le parti parcourt et que personne ne peut franchir ; soit
iner de plus fatigant, dès qu’on n’est pas susceptible de l’esprit de parti  ; et l’homme le plus impartial, témoin d’une révo
mment retrouver le vrai, au milieu des tableaux imaginaires où chaque parti croit montrer la vérité avec évidence. Les géomèt
es lumières, sont très longtemps à se relever du fléau de l’esprit de parti . Les réputations n’ayant plus de rapport avec le
aine, et la renommée elle-même est tellement investie par l’esprit de parti , que l’homme vertueux et grand peut ne pas obteni
jours renaissant ; cette carrière se referme à la voix de l’esprit de parti , et tous les désirs, comme toutes les craintes, v
têtes formées pour concevoir, découvrir et juger. Enfin, l’esprit de parti , doit être de toutes les passions celle qui s’opp
e l’éclaire point, quand il est entièrement de bonne foi. L’esprit de parti arrive souvent à son but par sa constance et son
stance et son intrépidité, mais jamais par ses lumières : l’esprit de parti qui calcule n’est déjà plus, c’est alors une opin
expliquer tous les effets par des idées générales, ni sur l’esprit de parti , ni sur toutes les autres passions humaines ; ce
le terme, combien en France, combien dans tous les temps, l’esprit de parti n’a-t-il pas entraîné d’actions coupables ? C’est
l’estime, à telle ou telle partie du pouvoir ; mais dans l’esprit de parti il n’y a rien que d’absolu, parce qu’il n’y a rie
isse être. Je me sers de l’expression temporel, parce que l’esprit de parti déifie la cause qu’il adopte, en espérant de son
on triomphe des effets au-dessus de la nature des choses. L’esprit de parti est la seule passion qui se fasse une vertu de la
ne, en préservant les individus de leurs propres fureurs, l’esprit de parti a trouvé le seul moyen de l’anéantir dans l’âme,
, sur les races futures, pour le détacher des individus ; l’esprit de parti efface les traits de sympathie pour y substituer
ttribuer leurs revers. Après avoir esquisse le tableau de l’esprit de parti , il entre dans mon sujet de parler du bonheur que
ns les jeux qui les enivrent de mouvement et de fatigue : l’esprit de parti peut très bien suppléer à l’usage des liqueurs fo
ais quand l’égarement a cessé, l’homme qui se réveille de l’esprit de parti , est le plus infortuné des êtres. D’abord l’espri
esprit de parti, est le plus infortuné des êtres. D’abord l’esprit de parti ne peut jamais obtenir ce qu’il désire ; les extr
mais point dans la nature des choses. Jamais il n’existe un esprit de parti , sans qu’il en fasse naître un autre qui lui soit
ue par le triomphe de l’opinion intermédiaire. Il faut de l’esprit de parti pour lutter efficacement contre un autre esprit d
l’esprit de parti pour lutter efficacement contre un autre esprit de parti contraire, et tout ce que la raison trouve absurd
s de ses adversaires ; mais ce n’est point par calcul que l’esprit de parti prend ainsi des moyens extrêmes, et leur succès n
ance toute d’impulsion, et il n’y a que de la guerre dans l’esprit de parti  ; car tous ces principes constitués pour l’attaqu
fensive, finissent avec la paix, et la victoire la plus complète d’un parti , détruit nécessairement toute l’influence de son
oint juste et possible, la puissance, la considération de l’esprit de parti est finie, le monde se rassoit sur ses bases ; l’
, point de repos sans accord, point de calme sans tolérance, point de parti donc qui, lorsqu’il a détruit ses ennemis, puisse
lleurs une autre observation, c’est que dans ces sortes de guerres le parti vaincu se venge toujours sur les hommes du triomp
t sous les attaques de leurs adversaires. Tout homme extrême dans son parti n’est jamais propre à gouverner, les affaires de
me dans son parti n’est jamais propre à gouverner, les affaires de ce parti , lorsqu’il cesse d’être en guerre ; et la haine q
us criminels défenseurs. Ce qu’ils ont fait pour faire triompher leur parti , a perdu leur réputation individuelle ; ceux même
urde cause, et les autres à leurs coupables chefs. Les triomphes d’un parti donc ne servent jamais à ceux qui s’y sont montré
ontrés les plus violents et les plus injustes. Mais quand l’esprit de parti , dans toute sa bonne foi, rendrait indifférent au
actions que donnent la puissance, la gloire, mais lorsque l’esprit de parti triomphe, par cela même il est détruit. Eh ! quel
u rôle d’Oreste le plus déchirant de tous les spectacles, l’esprit de parti peut la réaliser ; la main de fer du destin n’est
s’y abandonne ; c’est la fatalité, pour ces temps-ci, que l’esprit de parti , et peu d’hommes sont assez forts pour lui échapp
contraires ; celui qu’ils se sont montrés sous le joug de l’esprit de parti  ; celui qu’ils devaient être par les dons de la n
2 (1861) Cours familier de littérature. XII « LXXe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins » pp. 185-304
is et je voulais être étranger à ces trois mesures de renversement du parti orléaniste, qui, après avoir inauguré sur un faux
geoisie jusqu’à la fièvre. La révolution de 1848 fut le suicide de ce parti . Qu’il n’accuse pas les autres, et qu’il ne s’en
doxes courants prennent si souvent la place des vérités acquises, les partis arriérés ou avancés ont adopté depuis quelques an
que je n’ai jamais compris le sens de cet axiome de l’obstination des partis , quels qu’ils soient, en France : « Tu ne changer
célérat couler à torrents dans les rues de tes villes ; tu verras les partis populaires épuisés céder au parti soldatesque, pr
rues de tes villes ; tu verras les partis populaires épuisés céder au parti soldatesque, première forme de la tyrannie ; tu v
ut par l’effort de citoyens désintéressés, appelée, sans acception de parti ou de caste, à se gouverner elle-même, s’élever p
nigrements d’intentions, aux colères du respect humain, au mépris des partis et aux souffrances de considération qui suivent o
superficiel selon moi, une vogue de circonstance et une popularité de parti . Plus j’ai étudié les faits, les hommes, les évén
du peuple. » Du côté opposé, les historiens de la Révolution dans le parti royaliste, religieux, aristocratique, n’avaient é
ne me laissait pas la liberté de mes mouvements ; je n’étais d’aucun parti actif, et, par conséquent, j’étais en suspicion l
i actif, et, par conséquent, j’étais en suspicion légitime à tous les partis . L’éclectisme, qui est l’attitude de la vérité da
d de la mer. Il parlait aux flots qui étouffaient sa voix, et moi aux partis qui cherchaient à étouffer la mienne. La France s
à je fus roi d’une heure, c’est vrai. Placé, par mon indépendance des partis , entre tous les partis, les républicains se jetèr
e, c’est vrai. Placé, par mon indépendance des partis, entre tous les partis , les républicains se jetèrent à moi par inquiétud
sans doute, mais d’une femme exclue du gouvernement par la loi que le parti d’Orléans venait de se faire à lui-même ; régence
ais, dans les gardes-nobles de Louis XVIII, une cause très opposée au parti politique déjà dessiné du duc d’Orléans ; soit da
ince du sang dont les opinions me répugnaient, pour m’avancer dans un parti royaliste prédestiné à combattre ses intrigues ;
mais réservé, honorant la personne du prince, mais adversaire de son parti . Une circonstance accidentelle nous brouilla ouv
cès, la royauté engagée contre les royalistes, des règnes courts, des partis au lieu de nation, des républiques précaires, des
m’abstenir de paraître où je ne veux ni complimenter ni servir. » Je partis le lendemain pour l’Angleterre. XXVI L’intè
ires écrivent l’histoire ! Croyez maintenant à ces contre-vérités des partis qu’on appelle l’histoire ! Quant à moi, depuis qu
dmettre comme des vérités reçues à l’égard de certains hommes que les partis voulaient perdre ou grandir par intérêt ou par ig
n la royauté orléaniste, mais la société européenne assaillie par les partis de la guerre universelle et par les partis de la
ropéenne assaillie par les partis de la guerre universelle et par les partis de la turbulence anarchique au dedans, je m’absen
de me repentir d’avoir affronté la tribune sans appui dans aucun des partis qui lui donnaient l’écho, la popularité et l’auto
ui lui donnaient l’écho, la popularité et l’autorité dans le pays. Le parti de la royauté orléaniste ? Je ne voulais pas par
e, le nom d’apostat du malheur m’eût déshonoré à mes propres yeux. Le parti des légitimistes, fourvoyé dans toutes les impass
était le contresens le plus flagrant à la nature de ce grand et noble parti  ; il devait, selon moi, représenter avec une dign
de fièvre avec redoublement au pays ; voilà la position que ce grand parti devait prendre selon moi, celui de conservateur,
campagnes, sur les élections, sur le journalisme, sur les chambres ; parti ne voulant rien de la dynastie illégitime pour lu
chef parlementaire (intelligent des grandes crises) aurait dessiné au parti légitimiste dans le parlement, dans l’armée, dans
dans la rue. Être ce que l’on est, voilà la première force des vrais partis . La nature est la première des politiques. Une re
r un grand orateur de causes privées, illustrant mais illusionnant le parti qui l’applaudissait, fut, à mon sens, précisément
ds résultats d’opinion, jeter quelques imprécations retentissantes au parti du gouvernement, embarrasser les ministres dans t
er les ministres dans toutes les questions, se coaliser avec tous les partis de la guerre ou de l’anarchie dans la chambre ; s
bune toujours prêt à l’assaut, mais infidèle à la victoire ; faire du parti légitimiste un appoint de toutes les minorités, m
à, selon moi, la direction ou plutôt voilà l’aberration imprimée à ce parti , moelle de la France, qui réduisait les royaliste
uait, selon mes idées politiques, à cette parole. Capable d’orner son parti par ses succès de tribune et par son honnêteté, i
c sa nature et par conséquent de nullité d’influence dans le pays, le parti légitimiste se trouva-t-il à la fin de cette camp
ar la fausse stratégie de ses guides politiques ! Certes, si ce grand parti avait eu une autre attitude pendant les quinze an
moment suprême, ce nom ? C’est que la fausse direction imprimée à ce parti lui avait coupé le chemin. Chose étonnante ! on n
le chemin. Chose étonnante ! on n’en parla même pas. Certes, ce grand parti n’avait pas disparu, mais il avait perdu le terra
à sa place, et quand le sauvetage par la république fut accompli, le parti des Bourbons vota la monarchie sous le nom de Bon
eurs, la bonne direction seule sauve les dynasties. Malheur aussi aux partis politiques vaincus qui sont encore assez riches p
et ces flatteurs les mènent à leur perte. Telle était la situation du parti royaliste après 1830. Ce parti, en se faisant fac
eur perte. Telle était la situation du parti royaliste après 1830. Ce parti , en se faisant faction révolutionnaire, avait per
e bonapartisme, mais je le préfère encore à l’orléanisme. L’un est un parti fort comme un préjugé populaire, l’autre est un p
me. L’un est un parti fort comme un préjugé populaire, l’autre est un parti d’équivoques qui prête le flanc à tous les partis
aire, l’autre est un parti d’équivoques qui prête le flanc à tous les partis résolus. XXIX Il m’était impossible d’accep
partis résolus. XXIX Il m’était impossible d’accepter, pour le parti légitimiste libéral mais loyal dont je sortais, l
ernement antipathique mais nécessaire. XXX Il y avait un autre parti  : le parti La Fayette. Ce parti s’était laissé tr
tipathique mais nécessaire. XXX Il y avait un autre parti : le parti La Fayette. Ce parti s’était laissé très volontai
saire. XXX Il y avait un autre parti : le parti La Fayette. Ce parti s’était laissé très volontairement escamoter la r
afin de regagner un peu de popularité dans les factions extrêmes, ce parti , représenté par cinq ou six orateurs populaires d
, aucune conscience, aucune décence, aucun honneur à se jeter dans ce parti comme dans un asile de vaincu cherché parmi les v
ndis-je, car je ne vois de place politique pour moi dans aucun de ces partis . » XXXI Je m’assis en effet au sommet de la
oquence, puisque je ne pouvais pas encore fixer ma politique dans les partis . XXXII Je cherchai donc dans cette situati
’élever avec moi au lieu de m’abaisser avec elle, de ne prendre aucun parti vif et passionné dans les questions ministérielle
la monarchie d’Orléans, dont je me tenais soigneusement écarté, ni au parti conservateur, auquel je restais suspect tout en d
, auquel je restais suspect tout en défendant souvent sa cause, ni au parti de l’opposition radicale, dont je combattais la t
on radicale, dont je combattais la turbulence et les anarchies, ni au parti légitimiste, que je respectais dans son malheur,
faute de caractère et d’énergie, que je ne saurais jamais prendre un parti , et que, par conséquent, je ne serais bon ni à mo
ne à ce rôle de réserve, de ressource suprême, de salut pour tous les partis au jour des écroulements, qu’a-t-on à faire ? À p
ts, qu’a-t-on à faire ? À plaire et à déplaire tour à tour à tous les partis , à conquérir peu à peu l’estime froide et la conf
bition satisfaite. C’était au moment où les premiers démembrements du parti doctrinaire et orléaniste commençaient à s’opérer
dans les chambres et à faire chercher, hors des rangs compactes de ce parti déjà divisé, des ministères qui ne représentaient
is à cette conférence, qui pouvait faire mal interpréter par tous les partis mes relations délicates et confidentielles avec l
t les défis les plus insolents et les coups les plus mortels. Quelque parti qu’il essayât de prendre, il était perdu. S’adres
au sans chef, dépourvu de ces supériorités oratoires qui groupent les partis à leur voix, centre prompt à voter, incapable de
incapacité de génie et de volonté. Enfin le roi cherchait-il un tiers parti dans les chambres, il ne rencontrait que quelques
s honnêtes et diserts de second ordre, appoint inconsistant de grands partis , convoitant le pouvoir sans avoir l’audace d’y pr
appuya sa résolution d’un regard et d’une main qui convainquirent le parti radical et glacèrent d’effroi la majorité. Or, le
la liberté moderne. Sa situation si difficile au ministère devant le parti radical, devant le parti légitimiste et devant le
ituation si difficile au ministère devant le parti radical, devant le parti légitimiste et devant le parti des deux ministres
ère devant le parti radical, devant le parti légitimiste et devant le parti des deux ministres défectionnaires et acharnés, m
in, du moins dans l’opinion. Le public apprit à connaître mon nom. Le parti conservateur s’attacha à moi comme à une espéranc
s, crut bêtement que j’étais passé de mon isolement dans les rangs du parti conservateur orléaniste. Je ne laissai pas longte
e des discussions. XL Après cette longue lutte de M. Molé et du parti conservateur contre les deux ministres devenus ch
le roi était un habile noueur d’intrigues, un manœuvrier consommé des partis dans l’opposition et sur le trône ; certes M. Mol
assister officieusement à une conférence secrète des ministres sur le parti à conseiller à la couronne dans la décision urgen
débat, mais surtout pour écouter ses impressions personnelles sur le parti à prendre et pour nous éclairer de son opinion ;
éternelle anarchie. C’est là la situation de ces cinq ou six chefs de parti qui viennent, malheureusement pour eux, de triomp
citoyens, jusqu’à ce que les factions de la rue prennent la place des partis parlementaires et que les émeutes proclament à co
ient de nous faire apparaître. Je passe à son opinion, et, quoique le parti de la dissolution ait paru jusqu’ici avoir l’unan
3 (1932) Les idées politiques de la France
s, les familles politiques d’esprits, sont loin de coïncider avec les partis officiels et les groupes parlementaires. Il y a l
Il y a là deux systèmes de morcelage assez différents. Cependant les partis et les groupes doivent, dans leurs divisions et l
avoir l’opposition d’une ancienne France et d’une nouvelle, de grands partis contrastés en politique, en religion, en littérat
t transcender le corps ou la matérialité commander l’esprit. Quand un parti a réalisé le meilleur de son programme d’idées, i
re. Il remonte aux années qui suivent 1830, quand se forment les deux partis nommés partis de la résistance et parti du mouvem
aux années qui suivent 1830, quand se forment les deux partis nommés partis de la résistance et parti du mouvement. La résist
0, quand se forment les deux partis nommés partis de la résistance et parti du mouvement. La résistance apparaît bientôt comm
à partir de 1840, avec le prestige de Lamartine, s’identifie avec un parti des idées, ce parti des idées au nom duquel Lamar
vec le prestige de Lamartine, s’identifie avec un parti des idées, ce parti des idées au nom duquel Lamartine, au banquet de
elle contre un mouvement accidentel ; d’autre part la liaison avec un parti , la fidélité à des traditions non seulement famil
automatiquement, où le mot « conservation » a été rayé du langage des partis , comme, après la révolution de 1830, le costume e
nt, le mouvement, une sorte de création continuée (on comprend que le parti radical, qui vit sur cette idée, fournisse son ax
ger actuel des nationalismes. Malgré ou pour cela, dans aucun pays un parti ne se proclame formellement nationaliste. Ce suff
a pu être compensé par la faveur momentanée qu’ont obtenue, dans les partis d’ordre, d’abord, après le combisme, celle du lib
t, ont créé un quartier général du libéralisme. Il faut distinguer le parti libéral et les idées libérales. Il n’y a plus de
distinguer le parti libéral et les idées libérales. Il n’y a plus de parti dit officiellement libéral. La dernière forme qu’
e ligne de repli des catholiques après l’affaire Dreyfus. En tant que parti il n’a guère survécu à la Séparation. Mais il y a
déclare ne rencontrer en France le libéralisme nulle part et dans nul parti  : « Le Français, dit-il, est homme de parti avant
me nulle part et dans nul parti : « Le Français, dit-il, est homme de parti avant tout, et homme de parti très passionné, et
i : « Le Français, dit-il, est homme de parti avant tout, et homme de parti très passionné, et il ne souhaite rien au monde,
après le succès de ses affaires particulières, que le triomphe de son parti et l’écrasement des autres. » Faguet passe alors
et l’écrasement des autres. » Faguet passe alors en revue les quatre partis qui en ce temps se partageaient la Chambre, socia
, progressistes, nationalistes (notons ici que, depuis 1903, les deux partis de droite ont été réduits à chercher d’autres éti
réduits à chercher d’autres étiquettes, tandis que les noms des deux partis de gauche sont bon teint et défient le temps) et
ral, parce qu’il est dans l’opposition. « Le nationalisme est le seul parti libéral qui existe… Seulement il est composé uniq
t impossibles ? Or voici une remarque importante et curieuse. Dans ce parti national ou nationaliste qui était celui de Fague
bsurdes, parmi les troupes d’assaut de la dernière bataille des vieux partis contre la République. Dès lors la séparation dut
les derniers liens. Elle a pareillement réduit l’anticléricalisme. Le parti radical se trouva fort dépourvu quand la séparati
qui n’avaient plus les leurs, leurs nourritures terrestres. Quand le parti radical tenta de ressusciter la défense laïque, a
aie Société des Nations. Depuis l’époque où écrivait Faguet, tous les partis ont perdu ou atténué leur venin antilibéral. L’Ég
isparu à peu près, et presque en même temps, de toute l’Europe, comme parti politique, comme nuance d’opinion et d’attitude p
comme souhaitable, mais qu’il n’avait pas appliquée : le programme du parti avancé réalisé, le moment opportun venu, par le p
le programme du parti avancé réalisé, le moment opportun venu, par le parti conservateur. Ni avancé, ni conservateur, termes
ir soit trop longtemps exercé en son nom, mais, dans l’alternance des partis au pouvoir, elle trouve sa place et retrouve touj
et encore moins son avantage) c’est qu’automatiquement elle laisse au parti adverse l’élément spirituel, la catégorie de l’id
a été blessé les 11 mai 1924 et 8 mai 1932 ? Notons cependant que les partis radical et socialiste ne sont des partis d’idées
2 ? Notons cependant que les partis radical et socialiste ne sont des partis d’idées que dans une certaine mesure, que, s’ils
os » (et il ne nourrit point en effet l’intention de leur nuire), les partis de gauche se glorifient de représenter les intérê
, qui n’a pas d’autres idées que les idées politiques, c’est pour les partis de gauche un avantage que de représenter les idée
Paris. Paris ne demande pas ses idées au gouvernement, au régime, aux partis au pouvoir. Il les fait lui-même. Son élite litté
le n’en reçoit pas des politiques, mais en fournit aux politiques. Un parti politique chargé, comme les partis de gauche, d’u
mais en fournit aux politiques. Un parti politique chargé, comme les partis de gauche, d’un spirituel à figure provinciale pe
ince la gauche est la gauche, à Paris la gauche est gauche) devant un parti qui ne se soucie pas des idées, les laisse à d’au
s de Simon et petit-fils de Pierre, dont la peau est employée par les partis politiques à des comparaisons insultantes, et qui
Sous la Restauration et au temps de l’Assemblée nationale, les vrais partis conservateurs ont été agrariens. Les économistes
cteur parut froid, ce qu’on ne lui dissimula pas, et dont il prit son parti  : « Je vois bien que ce que j’ai écrit n’est pas
du spirituel français, qui a produit sur l’échiquier parlementaire un parti capable de jouer un rôle encore vague d’appoint,
6 mai rendit pareillement actuelle la séparation dans le programme du parti radical, où elle resta d’ailleurs inopérante, et
émocratie politique. Nous ne nous plaçons pas ici au point de vue des partis , mais des courants d’idées qui les portent. C’est
ent. C’est pourquoi nous ne nous demanderons pas quel est l’avenir du parti démocrate populaire, qui d’ailleurs ne comprend p
iques. Disons simplement que ce qui assurerait le mieux l’avenir d’un parti populaire à base et à sympathie catholiques, ce s
Mun de gauche, un Montalembert, un Jaurès catholique, ferait pour un parti catholique populaire précisément ce que Jaurès a
n parti catholique populaire précisément ce que Jaurès a fait pour le parti socialiste. Si aux yeux de Jaurès la supériorité
n homme. V. Le jacobinisme L’idéologie radicale Il y a un parti radical et un personnel radical, dont il est rema
ion anglaise, comme le reste de la vie parlementaire. La devise de ce parti , celui de Ledru-Rollin et de la Réforme, pourrait
Cette devise s’est maintenue avec une certaine constance. Mais si le parti radical a une doctrine, une politique, a-t-il une
tre nullement par le radicalisme. Pourquoi ? Parce que, disait-il, le parti socialiste a un idéal, tandis que le parti radica
? Parce que, disait-il, le parti socialiste a un idéal, tandis que le parti radical n’en a pas. À quoi le chef du parti radic
a un idéal, tandis que le parti radical n’en a pas. À quoi le chef du parti radical, René Goblet, répondit à Barrès : « Pardo
chef du parti radical, René Goblet, répondit à Barrès : « Pardon ! Le parti radical a un idéal : la séparation de l’Église et
la Cocarde vit alors que c’était sérieux. Le radicalisme n’est pas un parti traditionaliste. Mais il peut passer pour le plus
ti traditionaliste. Mais il peut passer pour le plus traditionnel des partis français. Il est en effet le parti de la Révoluti
ser pour le plus traditionnel des partis français. Il est en effet le parti de la Révolution française. Et la tradition vivan
lui des royalistes pour leur roi. À droite du radicalisme, il y a les partis qui tiennent la Révolution pour une chose passée,
e était encore à faire. À gauche du radicalisme il y a le socialisme, parti de la Révolution non politique, non propriétaire
internationale. En Saône-et-Loire le radicalisme a été long temps le parti des disciples de M. de Lamartine (qui d’ailleurs
rent dans la rue, continue à goutter tenacement dans les urnes. Le parti de la Révolution La Révolution française, dira
ns les autres. Justement ! Il ne faut pas mettre dans le radicalisme, parti et pensée et politique de la Révolution, plus de
nos radicaux, et s’affrontent dans leurs congrès. La psychologie des partis révolutionnaires joue toujours chez eux. M. Caill
acobinisme, c’était cela, et le radicalisme, c’est encore cela. Le parti et la doctrine de la nation Le nationalisme, d
s de la Révolution qui font apparaître automatiquement au-dessus d’un parti une sorte de disque blanc, lequel signifie la réa
de la politique, celle dont parlait M. Herriot. Le radicalisme est le parti du Français moyen. L’idée radicale la plus ancien
t tout ce qui lui restait, à lui, de religion. Traiter aujourd’hui le parti radical d’anti-France relève d’un comique excessi
et les rouges de la Montagne, Victor Hugo, en 1851, voulut fonder le parti des bleus, auquel il se proposait pour chef. Mais
e Lamartine serait bleu ciel), et, entre les blancs et les rouges, le parti radical reste le parti des bleus. De la Révolutio
ciel), et, entre les blancs et les rouges, le parti radical reste le parti des bleus. De la Révolution à la guerre de 1914,
eures. Il est remarquable que le ministre le plus impopulaire dans le parti et le pays socialistes ait été le créateur du min
doctrinal, est ensuite, peut-être surtout, ceci : les comités. Le parti et la doctrine des sociétés de pensée Le comit
conservateurs. Les comités radicaux et socialistes, à l’intérieur des partis , fonctionnent plus encore comme freins que comme
le d’individualité sans mandat : son milieu, c’étaient les congrès du Parti , la vie du Parti, les oreilles du Parti, le dialo
é sans mandat : son milieu, c’étaient les congrès du Parti, la vie du Parti , les oreilles du Parti, le dialogue avec le Parti
ieu, c’étaient les congrès du Parti, la vie du Parti, les oreilles du Parti , le dialogue avec le Parti, l’appel constant aux
du Parti, la vie du Parti, les oreilles du Parti, le dialogue avec le Parti , l’appel constant aux militants, les sollicitatio
it qu’il n’y a de vrais comités qu’à gauche, radicaux et socialistes. Partis des comitards, dit-on à droite. Soit ! Entendons
socialistes. Partis des comitards, dit-on à droite. Soit ! Entendons parti du raisin trop vert et bon pour les goujats. Les
s envoyés spéciaux, au congrès radical, tandis que les congrès du bon parti doivent, dès le second jour, passer en quatrième,
radicalisme des comités, appuyé par la province, par la tradition du parti , par les cadres, a de plus en plus expulsé de ce
a tradition du parti, par les cadres, a de plus en plus expulsé de ce parti , depuis la guerre, le radicalisme proconsulaire,
tel par les militants, tirant de là son prestige et sa force dans son parti , ait succédé, dans la mairie de Lyon, à un admini
« l’Empereur » : Augagneur. À mesure que se sont développés la vie du parti , le contrôle des militants, que les congrès ont a
es. Mais tout de même, peut-on parler bien sérieusement de crise d’un parti , quand ses idées sont passées dans l’inconscient
lutte anticléricale après la séparation, et voilà tout, dira-t-on. Le parti radical, l’infanterie victorieuse, n’a plus qu’à
ociétés de pensée, qui, en pensant, donnaient ses idées, son Idée, au parti radical, elles ont pu s’atténuer, pâlir, disparaî
moment, la figure d’un thomisme pour séminaires rationalistes. Que le parti radical ait des idées de politique sociale, une b
ches pleines. Mais en aucun de ces ordres il n’apporte d’originalité. Parti de gouvernement, il pratique un sage opportunisme
d’en haut, il semble qu’elle soit plus nécessaire à la vie normale du parti radical qu’à la vie normale du pays radical. On d
rim entre les luttes religieuses qui étaient hier la raison d’être du parti , et celles que des imprudences de droite et sa bo
je charge un peu. Retenons simplement un décalage entre les cadres du parti et les libres électeurs du parti, entre les idées
ment un décalage entre les cadres du parti et les libres électeurs du parti , entre les idées et les hommes. Les idées sont ce
ait la peine que la question fût posée devant l’opinion publique. Les partis de gauche le repousseront toujours, et, même si l
e manière de protestantisme de la politique. Si le radicalisme est le parti du Français moyen, si, comme me le disait Barrès,
ne Barrès de 1893 qui, dans son bureau de la Cocarde, écrivait : « Le parti radical n’a pas d’idéal », et le Barrès, toujours
on de dire, comme auraient pu le dire les jacobins : « Nous sommes un parti d’idées ». Mais aussi ces idées restent des idées
sommes un parti d’idées ». Mais aussi ces idées restent des idées de parti . Elles tirent leur valeur et leur efficace de l’a
e parti. Elles tirent leur valeur et leur efficace de l’adhésion d’un parti , et de leur adhérence à un parti. Elles constitue
et leur efficace de l’adhésion d’un parti, et de leur adhérence à un parti . Elles constituent pour des sociétés de pensée, p
e d’État, et par sa culture, et par son intégrité, — qu’il fournit au parti radical un homme-drapeau autant qu’un chef effect
ns sa place normale, utile, (en somme la place naturelle d’un chef du parti radical quand les radicaux sont au pouvoir) et qu
ble dans des sociétés de pensée entre égaux, clubs, cafés, syndicats, partis , quelle contrainte de police ou d’État lui fermer
général : aussi bien sentiment, désir, volonté. Le socialisme est un parti d’intérêts, comme les autres, plus que d’autres,
nous avons déjà appelé l’attention au sujet du radicalisme : ces deux partis sont, dans la démocratie française, les seuls par
lisme : ces deux partis sont, dans la démocratie française, les seuls partis qui vivent démocratiquement, c’est-à-dire sous le
x compte du détail de ce régime hétairocratique. Dans les deux grands partis de gauche, les chefs ne sont que les délégués et
légués et les hommes de confiance des militants. D’où la force de ces partis , et aussi une des forces de ces chefs. Que la con
mmes de valeur se trouve par là facilité. Mais ceux-là seuls qui sans parti restent quelqu’un peuvent transgresser cette loi
sera toujours reprochée durement. Deux exceptions : celle que fit le parti socialiste, dirigé par Jaurès, en faveur de Mille
éfense de la nation. La loi de gauche met la direction politique d’un parti entre les mains de ses militants, sur le forum de
aux congrès une prudence sans cesse éveillée pour que la situation du parti radical et du parti socialiste à une droite relat
ence sans cesse éveillée pour que la situation du parti radical et du parti socialiste à une droite relative ne soit pas clas
individuelle en propriété collective, le radicalisme est en France le parti de la petite propriété. Le socialisme est fondé s
out court au temps de Guizot. D’ailleurs, la grosse influence dans le parti appartenait à un doctrinaire pur du marxisme pur,
éviation, qu’un seul homme a employé et brandi, pour la police de son parti , autant que Guesde : Maurras. La socialisation de
, indépendant des importations étrangères, de la presse officielle du Parti , a maintenu une tradition ouvrière historique. Co
ourgeois qui le représentent au Parlement. L’esprit des congrès et du parti socialiste a été pénétré par celui du syndicalism
au début du siècle. Et pourtant le socialisme reste ou doit rester un parti d’idées. Il ne faudrait pas croire que son évolut
même radical-socialiste. On n’est pas socialiste parce qu’on est d’un parti . On est socialiste parce qu’on est du Parti : il
iste parce qu’on est d’un parti. On est socialiste parce qu’on est du Parti  : il n’y a que dans le socialisme qu’on dise le P
ce qu’on est du Parti : il n’y a que dans le socialisme qu’on dise le Parti . On est socialiste comme on est félibre, parce qu
osé au discours bourgeois. Jaurès n’a pas seulement occupe le cœur du parti socialiste, il a compris le cœur du public social
: « Le socialisme, c’est la recherche de la paix ». Le chef actuel du parti socialiste, M. Léon Blum, n’a encore publié qu’un
avec toutes ses conditions et toutes ses conséquences. Est-il donc un parti , y a-t-il donc un groupe de Français organisés qu
x. Peut-être faudrait-il faire une exception pour la frange gauche du parti radical, et à coup sûr il faut la faire pour son
ens accepté par l’opinion commune. La vérité est que, d’abord pour un parti politique responsable et organisé, ensuite pour u
yfus, il y a eu un socialisme patriote français, et que, même dans le Parti Ouvrier, certain internationalisme était mal port
hui. Peut-être. Mais alors la même raison devrait inspirer à tous les partis le même pacifisme, et s’il n’en est pas ainsi on
alisme et le problème de la paix Dès lors le socialisme demeure le parti , et la doctrine socialiste demeure la doctrine, d
ctrine, du pacifisme constructif, ouvert et résolu. Il réalise, comme parti , la paix, de même que le radicalisme réalise l’éc
. M. Herriot disait, dans un discours dominical, que l’originalité du parti radical consistait à être en même temps pour la p
de la connaissance de l’électeur, de l’aptitude a travailler pour un parti de gouvernement, d’une prudence louable chez un p
tation oratoire, plutôt que de l’originalité de pensée inventive d’un parti . Il va de soi que le parti socialiste, surtout du
de l’originalité de pensée inventive d’un parti. Il va de soi que le parti socialiste, surtout du fait qu’il est éloigné jus
plus difficilement qu’il ne le croyait. 3° Et surtout il y a ceci. Le parti socialiste n’est pas seulement le Parti. Un autre
3° Et surtout il y a ceci. Le parti socialiste n’est pas seulement le Parti . Un autre titre lui vaut autant de lustre que cet
italiste. On ferait même le tableau d’une Internationale libérale. Le parti radical, héritier des jacobins, ne va pas sans li
type ouvrier, soit l’Internationale d’Amsterdam, soit celle dont les partis socialistes nationaux sont théoriquement des sect
de ses membres qui ont accepté la démocratie politique. Puis dans le parti socialiste : et là seulement une Internationale e
plus haut), une Internationale constituera la formule et l’être d’un parti . Je laisse de côté l’Internationale communiste, q
onaux, l’idéologie socialiste tiendrait vis-à-vis de celle des autres partis une position d’avant-garde. Peut-être l’esprit so
ceux de ses chefs qui aiment le risque, mais les gros bataillons d’un parti prolétarien sont faits de ceux qui ont peu ou qui
ériode électorale, nous somment de ne pas oublier qu’ils incarnent le parti de la Révolution sociale par l’expropriation de l
n’y a plus de mythe, plus d’état mythique. Le communisme n’est pas le parti de la révolution différée, c’est le parti de la r
Le communisme n’est pas le parti de la révolution différée, c’est le parti de la révolution immédiate. Au mythe eschatologiq
arxisme comme en Russie » forment le système de références de tout le parti qui est à gauche du socialisme. Ici nous sortons
tée. Il y a en second lieu une critique politique positive, celle des partis , la plus répandue, la plus florissante, en somme
éralisme du critique est un libéralisme hyperbolique. L’un et l’autre parti peuvent se défendre, et à chacun la sophistique f
risme plus efficace qu’un Vivent les affaires ! Le radicalisme est un parti d’idées ; de là vient en partie sa force électora
t pourquoi il y a parfois plus d’hommes d’affaires dans les cadres du parti radical (le parti socialiste n’est pas plus exemp
parfois plus d’hommes d’affaires dans les cadres du parti radical (le parti socialiste n’est pas plus exempt) que dans les ca
al (le parti socialiste n’est pas plus exempt) que dans les cadres du parti des affaires, de même que la marchandise « donnée
s de clients qu’un avocat d’affaires de droite. Quel qu’il soit, tout parti politique risque de s’alourdir d’« affaires » dan
ans la mesure où s’étendra sa puissance parlementaire. C’est pourquoi parti des affaires ne veut pas dire parti des hommes d’
nce parlementaire. C’est pourquoi parti des affaires ne veut pas dire parti des hommes d’affaires. Encore moins parti d’idées
s affaires ne veut pas dire parti des hommes d’affaires. Encore moins parti d’idées ne signifie parti des hommes à idées... P
e parti des hommes d’affaires. Encore moins parti d’idées ne signifie parti des hommes à idées... Pour reprendre une image do
sant qu’elles sont aujourd’hui comprises, servies et défendues par le parti radical, liées à la psychologie et aux destinées
s par le parti radical, liées à la psychologie et aux destinées de ce parti , nous n’avons pas donné aux premières le nom d’id
salut public, et Poincaré n’a jamais été radical. Mais le nom même du parti radical le délègue dans une République au ministè
Waldeck-Rousseau, Poincaré, pratiquèrent cette dernière politique. Un parti jouait le rôle de Marie, l’autre parti le rôle de
t cette dernière politique. Un parti jouait le rôle de Marie, l’autre parti le rôle de Marthe. Mais dans l’Évangile c’est Mar
r rapport au socialisme que s’établissent les positions. C’est sur le Parti que se règlent les partis. Il n’y a de culture po
ue s’établissent les positions. C’est sur le Parti que se règlent les partis . Il n’y a de culture politique quelque peu analog
térieur de leur éducation bourgeoise. Dans la division du travail des partis , il nous a semblé que les problèmes de l’enseigne
istes. Il est normal et il est probable qu’entre ces problèmes et ces partis une endosmose se produira, par la gauche du parti
s problèmes et ces partis une endosmose se produira, par la gauche du parti radical, soit par ce qui vient après le trait d’u
leurs congrès. Mais l’abdication de la souveraineté nationale, par le parti de la Révolution Française, c’est une autre révol
le de l’enseignement, et cette solution garde évidemment la faveur du parti socialiste, d’abord à cause de son impérialisme n
4 (1865) Cours familier de littérature. XIX « CIXe entretien. Mémoires du cardinal Consalvi, ministre du pape Pie VII, par M. Crétineau-Joly (1re partie) » pp. 5-79
homme de bien aux prises avec l’infortune. De retour à Florence, j’en partis dans les vingt-quatre heures. « J’étais à Venise
rzan le laisse présumer sans l’affirmer ; on y renonce. Mattei et son parti , sans espoir pour eux-mêmes, ne songeaient désorm
ntendre avec Calcaquin pour le sonder avant de lui porter les voix du parti autrichien ; il le trouve insuffisant, obstiné, q
s’offre au choix, il le mérite par ses vertus ; mais il a déserté le parti Mattei dans le commencement, ce parti ne le lui p
s vertus ; mais il a déserté le parti Mattei dans le commencement, ce parti ne le lui pardonne pas et lui refuse son concours
n lui fit remarquer qu’il était impossible de trouver le Pape dans le parti Mattei, soit parce que cette faction était trop p
s de la majorité des électeurs, sans en excepter quelques-uns de leur parti , à cause de leur âge ou pour d’autres circonstanc
t chimérique l’espoir de réussir à leur sujet. Il comprit donc que le parti Mattei n’aurait qu’à choisir le nouveau Pape dans
le parti Mattei n’aurait qu’à choisir le nouveau Pape dans le sein du parti Bellisomi. « Ce second pas fait, il examina quel
ellisomi. « Ce second pas fait, il examina quel serait le cardinal du parti Bellisomi qui, après l’exclusion de Bellisomi et
« C’est alors qu’il apprécia que, de tous ceux qu’on comptait dans le parti Bellisomi, il s’en trouvait un qui, tout en prése
ces obstacles si puissants avait éloigné de l’esprit des cardinaux du parti Bellisomi, dont Chiaramonti était membre, et plus
dont j’ai parlé tout à l’heure conclut que Chiaramonti était celui du parti Bellisomi qui serait choisi et proposé avec chanc
opposée. La réussite était certaine, en effet, auprès de ceux de son parti  ; il semblait donc qu’elle ne devait pas l’être m
; il semblait donc qu’elle ne devait pas l’être moins près de ceux du parti contraire. Ce parti aurait le mérite de l’avoir d
u’elle ne devait pas l’être moins près de ceux du parti contraire. Ce parti aurait le mérite de l’avoir désigné, et ses membr
grand obstacle qui s’offrait aux cardinaux cherchant le pape dans le parti Mattei. Il ne s’agissait que de le prendre dans l
tait sa proposition, tous ou le plus grand nombre des électeurs de ce parti s’uniraient, par son intermédiaire, aux dix-huit
parmi les plus âgés. » Le prélat lui répondit qu’il n’y avait dans le parti Bellisomi que trois cardinaux au plus qui pourrai
er au cardinal Braschi le soin de réunir sur Chiaramonti les votes du parti Bellisomi, et que si Son Éminence le permettait,
chercha de son côté comment on parviendrait à faire goûter au chef du parti Mattei et le plan qu’il venait d’imaginer et Chia
conclaviste, un homme qui avait toujours possédé la faveur du chef du parti Mattei et qui jouissait de l’affection et de l’es
arti Mattei et qui jouissait de l’affection et de l’estime de tout ce parti . Cette circonstance nous fournit la plus opportun
servir de lui pour faire naître dans l’esprit du cardinal chef de ce parti les idées que nous venons d’expliquer tout à l’he
amonti pouvant faire arguer qu’en le patronnant auprès de ceux de son parti il cherchait plutôt à satisfaire son amitié et se
s, il entendait renoncer en une certaine façon à l’honneur de chef de parti . Braschi ne veut, devait-il ajouter, participer à
son vote, laissant au cardinal doyen Albani, — lui aussi dans le même parti , — le soin d’agir auprès des autres cardinaux de
de l’élection lui eût été faite dans un conclave moins avancé, par le parti adverse, ou tandis que l’espoir de nommer un des
rti adverse, ou tandis que l’espoir de nommer un des cardinaux de son parti subsistait encore. Mais, une fois convaincu de ce
sant comme inévitable la nécessité de choisir le nouveau pape dans le parti contraire, il accueillit admirablement l’heureuse
arti contraire, il accueillit admirablement l’heureuse pensée que son parti eût l’honneur du choix, et plus encore que cet ho
cles extrinsèques lui fissent tort près de plusieurs cardinaux de son parti . Il jugea en conséquence qu’avant de se mettre à
jugea en conséquence qu’avant de se mettre à recueillir les votes du parti Mattei, il était nécessaire de faire certaines re
vain, et de vérifier si l’empêchement qu’il appréhendait dans l’autre parti était oui ou non insurmontable. Il se transporta
les inutiles épreuves tentées pour l’élection des cardinaux des deux partis  ; l’urgence de terminer enfin et d’accorder à l’É
d’agir auprès des deux premiers compétiteurs et des cardinaux de son parti pour l’exaltation du cardinal Chiaramonti, dès qu
nti, dès qu’il compterait avec certitude sur l’actif appui de ceux du parti Bellisomi. Il fit remarquer en même temps quel ét
rêt à l’égard de Son Éminence, en choisissant comme Pape un membre du parti opposé au sien, lié par tant d’attaches au pape P
andant à Son Éminence si, sachant la manière de penser de ceux de son parti , elle croyait ces craintes tellement fondées qu’i
lors, conjointement avec Son Éminence, ils assureraient l’adhésion du parti opposé. « Le cardinal Braschi répondit qu’il lui
raschi, ne les croyait pas absolument invincibles près de ceux de son parti , tant à cause des mérites personnels du sujet qu’
conclave, l’inutilité des épreuves faites sur les candidats des deux partis que l’on ne pouvait parvenir à nommer, la lassitu
a plus petite initiative dans sa promotion, même à l’égard de ceux du parti dont il était le chef. Qu’il pensait devoir seule
s où les tentatives pour Chiaramonti aboutiraient près de ceux de son parti , il voulût bien alors s’aboucher avec le doyen ca
, et faire ensemble les démarches nécessaires auprès des cardinaux du parti Bellisomi, déjà invités à se concerter avec lui.
ellisomi, déjà invités à se concerter avec lui. « Le cardinal chef du parti Mattei fut on ne peut plus satisfait de cette rép
faction, Chiaramonti était incontestablement le plus capable dans le parti opposé ; qu’il fallait en conséquence se tourner
sonnements, qu’il assura aussitôt de son adhésion complète le chef du parti Mattei, le priant de commencer les démarches parm
on. « Ces démarches provoquèrent cependant près de quelques-uns de ce parti certaines objections que leur chef n’avait pas pr
onnée à la leur. « Ces difficultés surgirent chez les plus âgés de ce parti . On rencontra aussi chez les plus jeunes les obst
si chez les plus jeunes les obstacles que l’on redoutait dans ceux du parti opposé : mais la prudence de leur chef, et l’auto
n deux jours et peu d’heures les embarras qui furent suscités dans ce parti . « Tous consentirent d’autant plus volontiers qu’
er, — ce qui toutefois arriva. « Il n’y eut qu’un seul cardinal de ce parti qui, tout en rendant justice au mérite personnel
osition qu’on lui fît en faveur de cette élection. « Quand le chef du parti Mattei eut ainsi réuni sur Chiaramonti les votes
bani, afin de procurer, de concert avec lui, l’unanimité des votes du parti Bellisomi. Quant au cardinal Braschi, il s’abstin
on collègue, dans le but de recueillir les votes des cardinaux de son parti . On peut avancer très sincèrement que tout cela f
sa les événements marcher selon les vœux de la Providence. Le chef du parti Mattei, Herzan et tous les autres ne tardèrent pa
assurée par le baisement des mains. On raconte que deux cardinaux du parti de Bellisomi, et deux autres de la faction Mattei
5 (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Royalistes et Républicains »
moment encore, aurait eu son accomplissement et son triomphe sans les partis extrêmes qui à toutes les époques ont tout empêch
empêché, tout bouleversé, rendu tout impossible ; et c’est contre les partis extrêmes qu’il élève son livre. Et quand je dis l
contre les partis extrêmes qu’il élève son livre. Et quand je dis les partis extrêmes, entendez surtout le parti royaliste ! I
e son livre. Et quand je dis les partis extrêmes, entendez surtout le parti royaliste ! Il a bien mis, il est vrai, dans son
ce qui n’est qu’un trompe-l’œil, mais c’est particulièrement dans le parti royaliste qu’il a contemplé les partis extrêmes ;
c’est particulièrement dans le parti royaliste qu’il a contemplé les partis extrêmes ; c’est pour le parti royaliste qu’il a
parti royaliste qu’il a contemplé les partis extrêmes ; c’est pour le parti royaliste qu’il a été d’une sévérité implacable e
e, depuis que nous avons passé par des gouvernements d’Assemblées, le parti royaliste a, par l’inflexibilité de ses principes
difficulté politique ! Sous le Directoire et jusqu’au 18 Brumaire, le parti royaliste fut, par royalisme, le plus grand obsta
est que ce cri. Je l’ai dit : Ce n’est là qu’une accusation contre le parti royaliste et qu’une menace, et rien de plus, pas
e modéré, qui, en voyant l’impuissance fatale des modérés en face des partis extrêmes, ne se demande pas si cette impuissance
ure même des gouvernements parlementaires plus que de la faute de ces partis extrêmes qu’il est impossible à ces pauvres gouve
ait aborder. Mais Thureau-Dangin ne l’a pas même posée. Il accuse les partis extrêmes, mais il oublie, avec la grâce d’un étou
artis extrêmes, mais il oublie, avec la grâce d’un étourneau, que les partis extrêmes obéissent à la loi qui les régit. Ils on
isme qui ne voit pas les choses comme votre patriotisme, à vous ! Les partis extrêmes n’appartiennent pas au premier sermonnai
ujours été, imbécilles ou sublimes, mais obtus ! Depuis qu’il y a des partis , ils se sont toujours comptés avant la patrie, et
i. Vraiment, c’est ne connaître ni la nature humaine ni la nature des partis , que de croire les instruire en s’apitoyant sur l
s fidèlement dans son Étude historique est bien moins à la charge des partis qu’il ne croit, et bien plus à celle des gouverne
de l’impuissance radicale du gouvernement parlementaire vis-à-vis des partis extrêmes, et, disons-le, c’est cette impuissance,
tte institution byzantine de gouvernement parlementaire qui livre aux partis , avec une générosité si bête, tout son pouvoir à
a forme de ce gouvernement. Thureau-Dangin nous a tracé l’histoire du parti royaliste, selon lui si couvert de péchés ; mais
6 (1861) Cours familier de littérature. XII « LXXIIe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins (3e partie) » pp. 369-430
et injuste, la faction orléaniste, la faction démagogique et le haut parti légitimiste2 ont fait de concert tout ce qu’ils o
ce. Sa force lui revient par le contrecoup. Il s’élève entre tous les partis et au-dessus d’eux. Tous le détestent, parce qu’i
e ; ce qui suit l’est également : « On en vint à la redouter dans le parti de la Révolution. On est prompt à calomnier ce qu
on ; mais il était trop tard pour la susceptibilité des royalistes du parti de la reine. Je ne les accuse pas à mon tour d’av
ié par les sarcasmes, étouffé par les murmures, désavoué par tous les partis , disparaissant entre les grands athlètes qui fixa
on civile, moins ses abus, ses erreurs et ses vices). « Si chacun des partis ou des hommes mêlés dès le premier jour à ces gra
e sang à chaque ligne. » XVI L’accusation d’avoir présenté le parti tour à tour ambitieux et faible des Girondins pou
ésenté le parti tour à tour ambitieux et faible des Girondins pour un parti idéal de la Révolution n’est pas moins erronée. V
herchait à semer de nouveaux ombrages entre le trône et la nation. Un parti nombreux dans son sein voulait pousser les choses
conséquences et tendre la situation jusqu’à ce qu’elle se rompît. Ce parti avait besoin pour cela d’agitation ; le calme ne
nus, elle aspirait à conquérir tout ce qui lui manquait. « Ce dernier parti , dont Brissot était le publiciste, Pétion la popu
osait par portions inégales de trois éléments : les constitutionnels, parti de la liberté et de la monarchie modérée ; les Gi
nels, parti de la liberté et de la monarchie modérée ; les Girondins, parti du mouvement continué jusqu’à ce que la Révolutio
jusqu’à ce que la Révolution tombât dans leurs mains ; les Jacobins, parti du peuple et d’une impitoyable utopie. Le premier
ntrigue ; le troisième, fanatisme et dévouement. De ces deux derniers partis , le plus hostile au roi n’était pas le parti jaco
t. De ces deux derniers partis, le plus hostile au roi n’était pas le parti jacobin. L’aristocratie et le clergé détruits, ce
’était pas le parti jacobin. L’aristocratie et le clergé détruits, ce parti ne répugnait pas au trône ; il avait à un haut de
Si les Girondins, à leur avènement à l’Assemblée, s’étaient joints au parti constitutionnel pour sauver la constitution en la
Révolution en ne la poussant pas à la guerre, ils auraient sauvé leur parti et maintenu le trône. L’honnêteté, qui manquait à
l’âme et les vues d’un homme d’État ; trop insouciant pour un chef de parti , trop grand pour être le second de personne. Il f
pes comme Robespierre. Chaque cause y était personnifiée par ce qu’un parti avait de plus haut ou de plus tranché. Les victim
’était pousser fatalement le roi ou à la trahison ou à l’échafaud. Un parti absolu est le seul parti sûr dans les grandes cri
le roi ou à la trahison ou à l’échafaud. Un parti absolu est le seul parti sûr dans les grandes crises. Le génie est de savo
parti sûr dans les grandes crises. Le génie est de savoir prendre ces partis extrêmes à leur minute. Disons-le hardiment, l’hi
chie et la république. Entendons-nous : « La géographie n’est d’aucun parti  : Rome et Carthage n’avaient point de frontières,
princes exilés, mes partialités de cœur, mes égards de plume pour ce parti de ma jeunesse ; le croira-t-on que c’est par ce
plume pour ce parti de ma jeunesse ; le croira-t-on que c’est par ce parti , par ses organes, par ses courtisans, que j’ai ét
oire en 1830. Vous n’avez pas assez de prévenances pour ces hommes du parti d’Orléans, vous n’avez pas assez de dédain et d’i
7 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XII » pp. 100-108
à 1660. — La Fronde. — Mœurs de la cour durant la Fronde. — Mœurs du parti de la fronde. — Mœurs de la capitale. La périod
t et de mœurs, il est nécessaire de se faire une idée juste des trois partis opposés, à commencer par celui de la cour et de l
de Martinozzi. La galanterie régnait à la cour ; elle régnait dans le parti opposé. L’amour, dit Voltaire, faisait et défaisa
dans le parti opposé. L’amour, dit Voltaire, faisait et défaisait les partis . Turenne se laissa aller à la révolte, pour plair
ensuite Marie Martinozzi, nièce du cardinal Mazarin, et se rangea du parti de la cour. Le prince de Condé lui-même, après av
e duc d’Orléans, père de Mademoiselle, flotta toujours entre les deux partis  ; il passa plusieurs fois de l’un à l’autre. L’in
leur orgueil, leur turbulence, les poussaient alternativement vers le parti qui leur présentait le plus de chances pour acqué
uérir le pouvoir qui se dérobait toujours à leurs poursuites. Dans le parti de la Fronde, les sexes, les âges étaient mêlés e
ient pas s’assujettir bien strictement à celles de la bienséance ! Le parti de la cour n’en était pas plus esclave. Durant la
8 (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Armand Carrel » pp. 15-29
ée de gloire. Il a été important, désagréable au pouvoir, redouté des partis , même estimé d’eux, — quoi qu’on fût peut-être mo
Nous allons avoir l’exacte mesure d’un homme grandi par le besoin des partis  ; car les partis se font des hommes quand ils n’e
l’exacte mesure d’un homme grandi par le besoin des partis ; car les partis se font des hommes quand ils n’en ont pas, et Car
ne lui avait pas fait place, il n’eut pas la force que contenait son parti , parce qu’un tel parti est nécessairement l’excès
place, il n’eut pas la force que contenait son parti, parce qu’un tel parti est nécessairement l’excès même et qu’il en repou
fut jamais lui-même. Il oscilla toujours entre le mot d’ordre de son parti , et sa nature impatiente de le recevoir. Du moins
acceptant sans honte et sans embarras les transitions successives des partis qui expliquent tout par le progrès, — commode exc
t de l’action politique que les vaines agitations d’un journaliste de parti , — on peut sans danger lui établir une conscience
coup sûr, on ne rencontrait rien d’épique dans ce chef d’idées ou de parti , au front bas, à la tête presque crépue, chagrin,
mes, mais, comme nous l’avons dit, ennuyé du collier de force que les partis lui avaient bouclé, il ne tenait pas à la vie, et
on le mot qui blessait. En cela, inconséquent à ses idées comme à son parti lui-même, qui a inventé la fraternité ou la mort,
t laisser à Armand Carrel. La postérité, indifférente aux guerres des partis , que le temps extermine bien mieux qu’ils ne s’ex
9 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Émile Augier »
aprade, — qui fasse entendre la voix d’un courroux attardé ! Sans les partis vaincus, comme les a nommés la critique, avec cet
ens littéraires, on n’en parlerait déjà plus ! Oui ! ce sont eux, les partis vaincus, qui ont fait le succès d’Augier, avec le
n cocarde à votre œuvre : les taureaux, et même les bœufs de tous les partis , se mettront à meugler à l’unanimité, et feront c
se posant en Molière ? Vous l’avez voulu, Georges Dandins de tous les partis  ! Les cléricaux, comme on dit maintenant, — puisq
ôt scribouillée qu’écrite, l’aimable auteur a personnifié ce terrible parti catholique, qui doit avaler prochainement la civi
e tremplin du lieu commun, sa pirouette mélancolique en l’honneur des partis vaincus. Les partis vaincus, à leur tour, Goliath
ommun, sa pirouette mélancolique en l’honneur des partis vaincus. Les partis vaincus, à leur tour, Goliaths enchaînés ou sans
ridicule partout et le traiter avec une gaîté implacable ! Puis, des partis vaincus ! est-ce qu’il y en a ? Ils ne sont pas,
10 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XXIX » pp. 117-125
ptembre 184 un catéchisme, par m. cousin. — importance croissante du parti catholique. — ses relations dynastiques. — politi
éable par toutes les grossièretés qu’elle soulève de la part de notre parti prêtre et de ses écrivains, les plus injurieux de
avec son esprit rapide et impétueux, avait très-bien compris tout le parti qu’il y avait, pour le clergé, à tirer de la situ
peau de la liberté de l’enseignement : il voulut l’organiser en grand parti un peu démocratique à la manière du clergé belge.
lus que de conscience qu’il représente, ne soient plus qu’à l’état de parti . Mais ce sera un parti considérable, formidable m
u’il représente, ne soient plus qu’à l’état de parti. Mais ce sera un parti considérable, formidable même, qu’on aura longtem
ébut. Ce M. Louis Veuillot, qui est une des plus insolentes plumes du parti , a été d’abord le secrétaire intime du général Bu
un tel état des esprits, une foule de jeunes gens sont à la merci du parti qui les enrôlera et qui leur fournira carrière. L
11 (1874) Premiers lundis. Tome I « Mémoires relatifs à la Révolution française. Le Vieux Cordelier, par Camille Desmoulins ; Les Causes secrètes ou 9 thermidor, par Villate ; Précis du 9 thermidor, par Ch.-A. Méda, Gendarme »
9 thermidor, par Ch.-A. Méda, Gendarme 28 Juillet 1825 De tous les partis qui succombèrent tour à tour depuis le commenceme
quel on puisse s’intéresser sans remords. Jusque-là, en effet, chaque parti triomphant avait été pour le parti abattu un vain
mords. Jusque-là, en effet, chaque parti triomphant avait été pour le parti abattu un vainqueur, peut-être injurieux, mais no
de et louche de Robespierre en méditait silencieusement, un troisième parti s’isola d’eux, leur cria d’arrêter, qu’il était l
ive devait reposer après la victoire. C’était la première fois que ce parti parlait de modération et de fatigue ; Danton et s
lusions de jeunesse, et que le dernier, le seul acte honorable de son parti se rattache surtout à son souvenir, c’est le réda
ailleurs à remarquer, en ce qu’il fut commun à plusieurs hommes de ce parti , à Danton, à Phélippeaux, ainsi qu’à Desmoulins.
12 (1874) Premiers lundis. Tome I « M. A. Thiers : Histoire de la révolution française — I. La Convention après le 9 thermidor. »
e pour l’historien qui avait à la peindre, comme elle le fut pour les partis qui la subirent. Au 9 thermidor, la dictature rép
es pénibles et rebutantes, au milieu de ces convulsions furieuses des partis expirants, de ces révoltes populaires qui n’étaie
opres excès. Ne rencontrant sur la scène politique, après la chute du parti dominateur, que d’anciens partis déjà vaincus et
la scène politique, après la chute du parti dominateur, que d’anciens partis déjà vaincus et presque épuisés, il courait risqu
ffise de signaler quelques points. Le lendemain du 9 thermidor, trois partis étaient en présence dans la Convention. D’abord,
de la Montagne, de saluer d’un regret et d’une larme les hommes de ce parti , qui, à la fleur de l’âge et du talent, étrangers
n’y fallait pas du sang. Cependant on en répandit à flots : car aucun parti , même celui qui prend l’humanité pour devise, n’e
té. »Depuis le désastre de prairial, le jacobinisme perdit le rang de parti , et retomba à l’état de secte, jusqu’à l’affaire
eurs cendres et relevassent leur mémoire. Mais ils appartenaient à un parti extrême, et un tel parti n’a jamais deux règnes d
nt leur mémoire. Mais ils appartenaient à un parti extrême, et un tel parti n’a jamais deux règnes dans une même Révolution :
13 (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre troisième »
ux du calvinisme. La prédestination. — § IV. Lutte entre Calvin et le parti des libertins. Mort de Calvin. — § V. L’Instituti
rs de cette ville, si longtemps ville d’Église, la divisèrent en deux partis . Il y eut le parti de Calvin, lequel souscrivit à
i longtemps ville d’Église, la divisèrent en deux partis. Il y eut le parti de Calvin, lequel souscrivit à la confession qu’i
arti de Calvin, lequel souscrivit à la confession qu’il dressa, et le parti des anciennes mœurs, ou des libertins, comme on l
les portes avec éclat. Les libertins avaient abusé de leur succès. Ce parti s’appuyait sur Berne, où l’on n’avait adopté qu’u
s de la république à ceux de son allié. C’est ce qui fit retourner au parti de Calvin le peuple de Genève. Le 1er mars 1541,
l n’allume pas le bûcher de Servet. § IV. Lutte entre Calvin et le parti des libertins. Mort de Calvin. La dureté du go
dureté du gouvernement de Calvin rendit de la force et de l’audace au parti des libertins, et la lutte recommença entre eux e
autant plus gaie qu’elle était plus défendue. Il y eut entre les deux partis des alternatives de succès et de revers. Les libe
r. Il était le plus habile, le plus patient, et il avait affaire à un parti mal dirigé qui ne savait opposer à la force d’une
licence des anciennes mœurs, ou le regret de prérogatives abolies. Ce parti fit d’ailleurs la faute de tous les partis qui se
de prérogatives abolies. Ce parti fit d’ailleurs la faute de tous les partis qui se sentent les plus faibles : il voulut repre
stin, quelques-uns se prennent de querelle avec le guet, qui était du parti de Calvin. Deux frères sont arrêtés, et mis en pr
ail qu’il en donnait moins au soin du corps, et que la destruction du parti des libertins lui avait ôté tout souci du côté de
and homme dans la guerre et dans la politique, un moment chef de leur parti , Henri IV, la France ne soit pas devenue calvinis
s le bourreau n’a-t-il pas été chargé d’achever les raisonnements des partis  ? De là, dans notre histoire, des exemples de cru
ements ! Je reconnais là le logicien de la prédestination, le Caïn du parti de la vieille Genève, lequel, en se qualifiant de
14 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Agrippa d’Aubigné. — I. » pp. 312-329
en ligueur Jeannin : l’un, racontant plutôt les faits de guerre et de parti , l’autre, exposant les choses d’État et de consei
aît combien Henri IV fut un roi vraiment roi, supérieur à son premier parti , et d’un tout autre horizon. Mais l’historien et
retiré à Châtillon-sur-Loing avec ses frères et autres principaux du parti , hésitait encore : ce vieux capitaine trouvait le
soir sur la vanité des émeutes populaires, la douteuse entrée dans un parti non formé, les difficiles commencements (et il re
à Lyon, en 1574, rencontre le vieux baron, qui alors avait changé de parti , il prend sur lui de lui adresser trois questions
si peu convenable à sa grande valeur ? 2º pourquoi il avait quitté un parti dans lequel il était si accrédité ? et 3º pourquo
rquoi il avait été moins heureux à la guerre depuis son changement de parti  ? il ne trouve ici qu’une courte réponse qu’il fi
e fixer ce beau temps où l’épée de la noblesse était toujours pour le parti le plus juste ; dans les souvenirs de la fin de s
et aux dangers dont il est environné, et à reprendre son rang dans le parti , à la tête de ses affectionnés serviteurs. La rei
contre Henri III (1585), et où la division se mit ouvertement dans le parti catholique. Le roi de Navarre convoqua tous les c
i catholique. Le roi de Navarre convoqua tous les chefs de son propre parti à Guîtres près Coutras. L’assemblée fut convoquée
aussi les différentes leçons qu’ils apprennent en l’un et en l’autre parti  ? Là, ils deviennent mercenaires : ici, ils n’ont
de la Réforme simplement en France, et de la Réforme considérée comme parti politique. 64. [NdA] Se rappeler le discours de
15 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Le duc de Rohan — I » pp. 298-315
u’ait eu la Réforme en France, et c’est le droit des historiens de ce parti de l’étudier avec une complaisance et avec une ad
si sans doute une tête capable de maintenir et de conduire un jour le parti réformé, et de s’opposer dans un sens meilleur au
ies de sa propre conduite (et il en eut souvent besoin en un temps de partis ), soit même de considérations pour lui seul ; car
ed à pied et de chicane avec les siens et les orateurs envieux de son parti , de rébellion en face des armées et de la personn
ohan, plus jeune et plus actif, et qui doit le détrôner comme chef du parti protestant, est son principal adversaire. Au rest
de celui de Bouillon, semble plus fait pour embrasser les intérêts du parti en lui-même, et on entrevoit dans ses desseins, s
n énergique. Il lui arriva ce qui arrive le plus souvent aux chefs de parti  ; ce sont les partis et les assemblées qui les mè
arriva ce qui arrive le plus souvent aux chefs de parti ; ce sont les partis et les assemblées qui les mènent. L’assemblée des
des grands de la religion, qui avaient paru d’abord embrasser le même parti , firent peu à peu leur arrangement et se retirère
pas si prochaine qu’elle ne donne aux mécontents loisir de former des partis … Songez que vous avez moissonné tout ce que les p
onner les mains à des traités particuliers et de ne pas sacrifier son parti  ; c’est en cela autant que par ses talents de cap
bre 1622) qui sauve et maintient les points principaux nécessaires au parti , et où ses propres intérêts aussi ne sont pas tou
et de bonheur, estimés quoique souvent battus, et qui tirent tout le parti possible de causes morcelées et rebelles : il est
16 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Du docteur Pusey et de son influence en Angleterre »
ar l’acceptation et le maintien d’une religion nationale, on a vu des partis s’élever et déchirer cette unité désirée, qui, sa
lise anglicane est exposée aux coups de trois parricides. D’abord, le parti évangélique ou puritain (Low Church), qui profess
tion, méprise les Pères et interprète la Bible à son gré ; ensuite le parti de l’Église et l’État (Church and State), qui ten
emps donné, l’élément religieux à l’élément politique ; et, enfin, le parti anglo-catholique, celui de tous qui doit frapper
r lui, elle ressuscitera catholique, apostolique et romaine. C’est ce parti , chaque jour grossissant par le nombre comme il s
son esprit, il a accompli pour son propre compte le mouvement que le parti qu’il a dirigé accomplira un jour pour le sien. P
ers temps, est resté plus à la tête des idées que des passions de son parti , et dans une attitude si désarmée qu’on dirait qu
suprême résolution. C’est depuis 1820 surtout que les prétentions du parti anglo-catholique, inspirées par d’impérissables s
ou moins directe à la rédaction des Tracts, commença de jouer dans le parti anglo-catholique un rôle d’influence à la fois pu
of baptism), le mot Puséyste devint populaire et la désignation d’un parti . Il eut comme peur de son influence, peur de cett
otestantisme, et passa à la rédaction du British Magazine. En vain le parti du Church and State (l’Église et l’État) voulut-i
ce, ni la piété, ni les intentions élevées qui manquent aux hommes du parti anglo-catholique et surtout au Dr Pusey en partic
oquemment de mélancoliques regrets sur la perte immense qu’a faite le parti anglo-catholique lorsque Newman, laissant là ses
me, mais dominée par une question plus vaste : la question de tout le parti catholique lui-même. En effet, nous l’avons assez
nscience, à l’heure qu’il est, en Angleterre ? Qu’on examine les deux partis , on trouvera d’un côté l’effroi égal à ce que, de
tout, et dans la majestueuse résistance du Dr Pusey, et dans celle du parti qu’il représente, et parmi les anglicans eux-même
re comme un soldat dans sa consigne, attaqua fougueusement le nouveau parti qui s’élevait dans Oxford, et qui menaçait la Gra
17 (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « Le père Lacordaire. Les quatre moments religieux au XIXe siècle, (suite et fin.) »
, associations, fondations, etc., une remise sur le pied de guerre du parti religieux. Ce mouvement, favorisé bien plus que c
usieurs des inconvénients et des abus qui ont toujours marqué pour le parti l’heure de sa prospérité et de son quasi-triomphe
e sa prospérité et de son quasi-triomphe. C’est de là qu’est sorti le parti clérical actuel, nommé d’un nom dont il se glorif
ieuse, à l’invasion assez longtemps retardée et au triomphe absolu du parti en politique, vers l’année 1821. Mais, auparavant
nait à couvert et petit à petit ; mais ce ne fut qu’après la chute du parti modéré et à l’avénement du ministère Villèle que
Non, ce ne fut pas, comme l’ont dit et répété depuis des écrivains de parti , un pur fantôme et un épouvantail ; ce fut une ré
n faisait pas moins son chemin, grâce à l’Esther et à la Maintenon du parti dévots On ne se figure pas, dit le biographe naïf
XVIII, ainsi travaillé, faiblit à vue d’œil et baissa. Le triomphe du parti était complet, même avant l’avénement de Charles 
des modérés et des prudents, s’ils refusaient de donner des gages au parti dirigeant ; et ces gages étaient des actes indign
groupe de jeunes écrivains catholiques distingués, de doctrinaires du parti , qui, à l’envi du Globe, s’étaient essayés dans l
qu’après 1848 et dans la réaction qui suivit que toutes les forces du parti se déployèrent, imposantes et déjà formidables. O
s’est créé et il se crée tous les jours, sous nos yeux, un danger. Le parti dit clérical en est un, avec son organisation, se
nce pour tout régime qui n’est pas le leur et dans leur sens ; car ce parti a une maxime commode, invariable : il adopte tout
18 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Le président Jeannin. — I. » pp. 131-146
sés, car, en temps de révolution, les hommes ne choisissent guère les partis où ils entrent, ils y sont jetés. Mais dans tous
guère les partis où ils entrent, ils y sont jetés. Mais dans tous les partis , il y a place à la longue pour les bons avis, pou
remier duché-pairie de France, dut opiner le premier33 ; il appuya le parti de la modération et de la paix, de toutes les rai
’y avait plus à songer à le ramener et à le modérer. C’est ainsi que, parti de Dijon en conseiller royaliste d’un vaincu en v
ission, Jeannin se trouva dans la capitale le conseiller d’un chef de parti en révolte contre son roi. Henri III ne laissa pa
pouvait considérer comme libre jusqu’à un certain point de suivre le parti de Mayenne, tant que Henri IV ne se faisait point
ables à l’État, et de rester un bon conseiller jusque dans un méchant parti . Dans tous les actes de modération ou de sage vig
volontiers les conseils ; mais il les suit très peu. C’est un chef de parti qui n’était pas né pour l’être : il en avait les
ns d’esprit avec Henri IV ; il ne se considère engagé avec le mauvais parti qu’à bonne fin et en vue de ménager une négociati
tant de facilité que Villeroi. Il a souci que le duc de Mayenne et le parti catholique y trouvent nettement leurs avantages.
Savoie lui-même pour le voyage d’Espagne. Le président Jeannin fut du parti de Henri IV ce jour-là ; il s’opposa à ce que l’h
19 (1906) L’anticléricalisme pp. 2-381
ni, ce qui est peut-être plus important encore dans l’espèce, à aucun parti politique. Mon intention très arrêtée est d’étudi
térieure et intestine, le désir, soit de province à province, soit de parti à parti, d’écraser l’adversaire, sans se demander
et intestine, le désir, soit de province à province, soit de parti à parti , d’écraser l’adversaire, sans se demander très pr
de son père. Je crois que cela est « dans le sang ». Ce que sont les partis politiques au xxe  siècle, les partis religieux l
dans le sang ». Ce que sont les partis politiques au xxe  siècle, les partis religieux l’étaient au xvie et au xviie  siècle.
que les gains et les pertes finissent par se contrebalancer et que le parti religieux reste, en définitive, à très peu près s
et de ses disciples et aussi contre les manifestations religieuses du parti ecclésiastique pendant la Restauration. C’est ain
qu’athée : cela me paraît difficile à contester. Je ne tirerai aucun parti de la fameuse « scène du pauvre », qui fit scanda
il veut dire : « je te le donne gratis ». — Non, je ne tirerai aucun parti de la « scène du pauvre » dont on a abusé, ce me
t secondement à l’hypocrisie religieuse ; sinon, d’autre part, que le parti religieux se recrute parmi les Tartuffe, ce qui s
u’en même temps, il trouve le moyen de le faire entrer encore dans le parti religieux ; tant il est impossible à Molière de c
e ressortisse pas, en fin de compte, d’une manière ou d’une autre, au parti que Molière déteste ; et plus il a, comme forcé p
oute la mesure du possible. La France en fut affaiblie ; mais pour un parti il ne s’agit jamais de la France ; et Louis XIV,
ire, chose honteuse pour un roi, ne fut pas autre chose qu’un chef de parti . Il eut tout juste la largeur d’esprit et la port
aîtresse du gouvernement de cette époque. Que l’on combatte à mort un parti qui a été puissant, cela se comprend encore. Ce p
le croie encore vivant. Mais que l’on combatte une opinion qui comme parti n’a jamais existé, cela montre bien que c’est l’o
ce ne sont pas des gouvernements, mais des « factions ». Ce sont des partis qui ont besoin d’avoir des ennemis ; ce qui est p
ont besoin d’avoir des ennemis ; ce qui est précisément le propre des partis  ; et qui sentent continuellement ce besoin comme
en rien et n’avait nullement affaire, sous la secte religieuse, à un parti politique, surtout cela amenait comme naturelleme
la caserne : si elle y restait, elle ne serait pas une Église. » Deux partis , très différents du reste entre eux, ne compriren
omprirent pas cela ou ne voulurent pas y entendre ; c’est à savoir le parti purement gouvernemental et le parti révolutionnai
as y entendre ; c’est à savoir le parti purement gouvernemental et le parti révolutionnaire. Le parti gouvernemental, quoique
voir le parti purement gouvernemental et le parti révolutionnaire. Le parti gouvernemental, quoique s’appuyant sur la populat
ainsi, tiré et sollicité en divers sens, il était très embarrassé. Le parti révolutionnaire se serait accommodé à peu près d’
e. Aussi, c’est sous la Restauration que s’est créé définitivement le parti anticlérical, parce que c’est sous la Restauratio
est formée. — « Autrement dit, font remarquer les anticléricaux, le parti anticlérical s’est fondé sous la Restauration, pa
é sous la Restauration, parce que sous la Restauration s’est fondé le parti clérical. » Certainement, répondrai-je ; et une
dans un pays qui n’est pas tout entier religieux, ne peut être qu’un parti . Je serais assez curieux de savoir ce qu’elle pou
ez curieux de savoir ce qu’elle pourrait être. Toujours est-il que le parti anticlérical dénonçait avec fureur et à grands cr
rical dénonçait avec fureur et à grands cris l’immense péril que le «  parti prêtre » faisait courir à la France. Quel était c
parti prêtre » faisait courir à la France. Quel était ce péril ? Le «  parti prêtre » voulait répandre ses idées par la prédic
c eux ; forcez-nous à ne pas leur envoyer nos enfants. Nous sommes le parti libéral. » Le gouvernement, pour les raisons que
s que j’ai dites, accéda partiellement à ce désir. Le grand effort du parti religieux et de l’Église latérale portant du côté
e latérale portant du côté de l’enseignement et les récriminations du parti « libéral » portant principalement sur la même qu
l voyait de très mauvais œil et ce sur quoi il était d’accord avec le parti révolutionnaire et ce qu’il voulait enrayer. De l
ous Louis-Philippe. La Révolution de 1830 fut une victoire pour le parti religieux, quelque paradoxale que puisse paraître
à briser l’autel. » Et la Révolution de 1830 fut une victoire pour le parti religieux parce qu’elle inscrivit dans la Charte
rté de l’enseignement, ce qui autorisait toutes les revendications du parti religieux en ce sens, ce qui liait les mains au g
gieux, toute l’histoire de la monarchie de Juillet, c’est la lutte du parti religieux réclamant le droit d’enseigner en s’app
éclamant le droit d’enseigner en s’appuyant sur la Constitution et du parti révolutionnaire s’insurgeant contre la Constituti
er l’Église, la tenir en bride, la ménager et caresser. Les hommes du parti religieux en étaient toujours à leur erreur sécul
struction étaient en conformité avec l’esprit de la Constitution. Les partis avancés faisaient, de leur côté, une guerre achar
aisaient, de leur côté, une guerre acharnée à l’esprit clérical, au «  parti prêtre », au « jésuite » de robe longue ou de « r
n personnelle du prince-président désirant s’appuyer en France sur le parti conservateur. Quant à l’organisation de la libert
oués et trois ou cinq opposants, sentit le besoin de s’appuyer sur le parti clérical et de l’appuyer. Il était persuadé sans
ion dans la Péninsule et qui fut saluée avec enthousiasme par tout le parti anticlérical français, toujours plus soucieux, na
eptible de devenir l’alliée d’un de nos ennemis ; — à l’intérieur, le parti bonapartiste coupé en deux et par là sensiblement
point très difficile à soutenir et assez rémunératrice. Cependant le parti bonapartiste était bifurqué et ce lui était une f
la vitalité du sentiment religieux, et la multiplicité des écoles et partis politiques, philosophiques, économiques, prouve s
u’il a été constitué, le jour où cela a paru un crime de préférer son parti à la France, ou de préférer ses droits de caste à
et bon français ; chef de l’État, je serais soupçonné de n’être qu’un parti au pouvoir et de préférer ce parti à l’ensemble d
e serais soupçonné de n’être qu’un parti au pouvoir et de préférer ce parti à l’ensemble de la nation, si je restais protesta
rai, les « deux Frances » de 1850 à 1870. Voilà ce qui exaspérait les partis « avancés ». Et il n’y a pas de quoi s’exaspérer.
qu’un réquisitoire précis. Mais les journalistes et les historiens du parti sont entrés dans le détail de cette considération
pesé d’aucun poids dans les événements de cette époque. Pie IX et le parti clérical responsables de Sedan est quelque chose
la révocation de l’Édit de Nantes et qui est le Credo même de tout le parti démocratique : « Un seul troupeau sous un seul pa
le parti démocratique : « Un seul troupeau sous un seul pasteur. » Le parti démocratique et anticlérical français ne peut pas
oncordat congréganiste ». Mais ce qui était à prévoir, c’était que le parti antireligieux profitât précisément de cette occas
jet à une condamnation absolue de la seconde. On n’y manqua point. Le parti antireligieux ne voulut voir en M. Waldeck-Rousse
on, irritant autant qu’inefficace, dans lequel je vois avec regret le parti républicain s’engager. » Ces avertissements, comm
faire à de certaines gens, ne servirent qu’à pousser plus vivement le parti despotiste dans le « système de contrainte » et d
effrayait M. Waldeck — patrem suus conterruit infans — la majorité du parti républicain ne suivait plus que M. Combes, que mé
ale d’un tout autre genre avait commencé. Pendant quelques années, le parti anticlérical s’était tenu très ferme sur le terra
tion apparente entre ces deux démarches, puisqu’au fond le dessein du parti anticlérical était de combattre et de détruire en
ux. » Ce jour-là, et il fut très bien compris, M. Jaurès dirigeait le parti anticlérical vers la séparation de l’Église et de
ergé ; elle avait été réclamée en 1830 et en 1848 par une fraction du parti républicain ; et, sous l’Empire, surtout par espr
les troupes françaises, elle était à son rang dans les manifestes du parti démocratique. Sous la troisième République, un gr
paration des Églises et de l’État. Mais le temps n’était pas venu. Le parti anticlérical était alors concordataire ou affecta
’être, ayant appris quelque peu l’art de « sérier les questions ». Le parti radical resta insensible. M. Brisson, M. Trouillo
able pour la séparation. S’il n’avait pas été plus loin, c’est que le parti républicain, comme tous les autres, du reste, éta
cou ». Voilà quel est encore, voilà quel était en mai 1903 l’état des partis dans cette question. Il y avait donc hésitation u
vernement ; car M. Combes inspirait une extraordinaire confiance à un parti peu intelligent, peu réfléchi et que la violence
l fit cette déclaration importante qu’il croyait sincèrement « que le parti républicain, éclairé enfin pleinement par l’expér
rénovation et d’un magnifique rajeunissement. C’est ce que, selon le parti dont on est, il est possible, d’après cette loi,
le don seulement, comme un homme qui s’obstine à n’appartenir à aucun parti , je ne puis pas dire que je ne sois point relativ
même idéal que moi », était l’expression même de l’esprit général du parti républicain ; je n’ai pas besoin, après tout ce q
depuis une dizaine d’années l’esprit général et presque universel du parti républicain. Or, depuis ces échanges de vue, la
régime exceptionnel rigoureux. Cela ne peut aucunement satisfaire le parti républicain et, s’il l’a déjà inquiété au cours d
ains ont pensé. Donc, sur ce terrain encore, la bataille continue. Le parti républicain achèvera les congrégations, si tant e
ource électorale, et ils ne vivent que d’élections. Il s’agit pour le parti républicain, ou plutôt pour le syndicat des polit
e fera son effet et amusera les masses. Voilà les raisons pourquoi et partis politiques et gouvernements seront longtemps enco
dre ou de l’accepter, c’est ce qui peut être matière à discussion. Un parti , en France, la désirait, considérant que l’Allema
des affaires étrangères, peut-être du président de la République. Un parti la repoussait de toutes ses forces, considérant,
dangereux, absurde dans une démarche du gouvernement despotique ou du parti despotique, en est le principe intime, la raison
l’émigration des chefs protestants et des sommités intellectuelles du parti , c’est la décapitation de la faction protestante,
nous souhaitons ; car ce que nous voulons, c’est qu’il n’y ait pas de partis en France. Nous savons, par l’exemple de l’Anglet
e partis en France. Nous savons, par l’exemple de l’Angleterre, qu’un parti religieux est toujours un parti politique et que
par l’exemple de l’Angleterre, qu’un parti religieux est toujours un parti politique et que les partis politiques décapitent
rre, qu’un parti religieux est toujours un parti politique et que les partis politiques décapitent les rois quand ils le peuve
ent les rois quand ils le peuvent, et nous aimons mieux décapiter les partis quand nous le pouvons. Nous disons comme Bossuet,
rd le contribuable. Je ne crois pas qu’on puisse sortir de ces quatre partis . Or le premier est purement vain ; il ne rendrait
le revenu, que la taxation arbitraire qui soit pratique, que certain parti tient tellement à l’impôt sur le revenu. L’impôt
plaît. C’est justement ce qui en fait le mérite aux yeux d’un certain parti . Cela pourra avoir d’admirables conséquences élec
la mesure en est le principe pour ceux qui la proposent. Les idées du parti radical sur l’armée et l’organisation de l’armée
écisément l’esprit militaire est ce que déteste et redoute le plus le parti démocratique. Il est très embarrassé : il n’est p
s de village et des politiciens de sous-préfecture. Ainsi partagé, le parti démocratique est donc dans un certain embarras ;
ataille séculaire qui nous épuise, il faudrait qu’il se constituât un parti de modérés très énergiques, chose du reste qui ne
e modérés très énergiques, chose du reste qui ne s’est jamais vue. Ce parti ne serait ni clérical ni anticlérical et ne perme
e qu’on peut se demander où, bientôt, le patriotisme se réfugiera. Le parti libéral, et libéral par patriotisme, que je suppo
voilà la seule chose qui vous soit défendue. Allez, Messieurs. » Le parti libéral dirait enfin au gouvernement, quel qu’il
d’enseignement et même d’industrie et de beaux-arts, vous devenez un parti , et c’est au profit d’un parti, blanc, rouge ou n
trie et de beaux-arts, vous devenez un parti, et c’est au profit d’un parti , blanc, rouge ou noir, selon les saisons, que vou
neutre, véritablement neutre ; n’ayez pas d’opinion ; ne servez aucun parti . « N’imposez aucune doctrine à vos professeurs, n
s, encouragements, intimidation et autres influences, au service d’un parti , quelque bon que puisse être à vos yeux ce parti.
ces, au service d’un parti, quelque bon que puisse être à vos yeux ce parti . « Pour ce qui est de la masse des citoyens, qu’i
qu’ils sentent bien, tous, que vous ne voulez pas même savoir à quel parti ils appartiennent et que ce serait en vain que, p
is mille sur huit millions. Souffrez que je sois le gouvernement d’un parti , comme tous les gouvernements depuis 1789 ; et du
ernement d’un parti, comme tous les gouvernements depuis 1789 ; et du parti le plus fort. — Mais être le gouvernement d’un
s 1789 ; et du parti le plus fort. — Mais être le gouvernement d’un parti , c’est être gouverné par un parti. Omnia servilit
— Mais être le gouvernement d’un parti, c’est être gouverné par un parti . Omnia serviliter pro dominatione. — A qui le d
n’est pas si certain qu’on s’obstine à le croire. Un gouvernement de parti est vite dévoré par son parti même, dont il ne ré
obstine à le croire. Un gouvernement de parti est vite dévoré par son parti même, dont il ne réussit jamais à satisfaire tous
l est par définition et quelquefois en réalité, au-dessus de tous les partis  ; et, naturellement, c’est dans une République qu
re qu’un gouvernement de justice se créerait assez vite un très grand parti et pourrait ainsi être, lui aussi, un gouvernemen
rès grand parti et pourrait ainsi être, lui aussi, un gouvernement de parti , mais d’un parti juste. En tout cas, pour continu
t pourrait ainsi être, lui aussi, un gouvernement de parti, mais d’un parti juste. En tout cas, pour continuer un instant le
n parti juste. En tout cas, pour continuer un instant le dialogue, le parti libéral dit au gouvernement : « Soyez libéral. »
20 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « L’Angleterre depuis l’avènement de Jacques II »
leur vérité ou de leur erreur relatives, qu’à part enfin le joug des partis si dur à secouer dans les pays fortement classés,
el point il faut tenir haut sa pensée pour la préserver ! l’esprit de parti semble ici avoir bénéficié de tout ce qu’a perdu
ompensation terrible ! Et cela devait être, du reste. Qui songe à son parti en écrivant l’Histoire commence par s’y sacrifier
ensée à tout ce qui fut l’origine, la fondation et le triomphe de son parti . Quoique, dans le premier volume de son ouvrage,
rsonnel et de plus puissant. Il a cédé à la pression des idées de son parti , et il a cherché à en justifier toutes les préten
ication effroyable de ses droits de succession, l’entrechoquement des partis et les brouillards de tant de sang versé qui s’ét
féconde en contradictions politiques, et à travers lesquelles chaque parti peut voir ce qu’il aime ou désire le plus. À côté
protestantisme de Henri VIII, chargé de toutes les rancunes des vieux partis du temps de Cromwell. Tous les préjugés protestan
t ?… Macaulay n’a donc pas l’ambition de modifier les opinions de son parti  ?… Après s’être traîné à la suite de ses idées, i
21 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Le président Jeannin. — II. (Suite.) » pp. 147-161
épare les gens de bien ; il fait que les uns se mettent avec choix au parti qu’ils estiment le plus juste, et que les autres
ins respects et mouvements secrets, qui sont au-dessus d’eux, dans le parti qu’ils approuvent quelquefois le moins. Et le rô
fet : les Seize y perdirent désormais leur autorité et leur force, le parti des honnêtes gens reprit décidément courage ; les
ce qu’on appelait la conférence de Suresnes, où des envoyés des deux partis se réunissaient pour convenir d’une trêve et des
conclut en ces termes qui peignent au vrai sa situation comme chef de parti , « qu’il priait ses amis de plaindre plutôt sa co
s appellent un trimmer), qui se ménagent comme neutres entre les deux partis , temporisent, négocient, se rendent utiles des de
régularité administrative ; il lui fallut la connaissance directe des partis révolutionnaires et des hommes. Éclairés comme no
eux résumé les difficultés, les fautes et les faux-fuyants des divers partis en présence. C’en est assez sur le mérite de Vill
sortir de la faction où il avait été jeté, et qui, « sans trahir son parti , en défaisait la cause ». Le président était sinc
e », et qu’ils étaient portés à favoriser ce qui tenait à leur ancien parti . Pourquoi ne pas supposer que ces hommes sages et
22 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre III. Le naturalisme, 1850-1890 — Chapitre I. Publicistes et orateurs »
par une fausse manœuvre qui lui a coûté cher, s’était laissé lier aux partis politiques : elle apparaissait comme la grande en
son origine lui rendait la chose malaisée. Il eut contre lui tous les partis qui représentaient les formes antérieures du gouv
ublicité des débats furent rétablis. De 1860 à 1870, les orateurs des partis coalisés pour l’opposition ne donnèrent pas de ré
ie de paix et de bien-être. L’empire renversé, la lutte fut entre les partis , monarchistes contre républicains d’abord, et « c
ord, et « cléricaux » contre « anticléricaux ». Puis l’écrasement des partis monarchiques, la retraite de l’Eglise hors du cha
question religieuse ; il représentait l’opinion anticléricale dans le parti bonapartiste, et il combattit toujours vivement l
volonté, capable de voir plus haut que les intérêts et les haines de parti  : un véritable homme d’État. Je laisse son grand
la guerre de 1870 : l’orateur seul nous appartient. Il disciplina le parti républicain, en calma les impatiences, lui imposa
ns : Du rôle de la famille dans l’éducation, 1857, in-8 ; les Anciens Partis , 1860, in-8 ; Quelques Pages d’histoire contempor
23 (1874) Premiers lundis. Tome I « M. A. Thiers : Histoire de la Révolution française. IXe et Xe volumes »
e la nôtre. Ce n’est pas à l’abri de la puissance légale que tous les partis pouvaient venir se soumettre et se reposer ; il f
ibles dans les temps de révolution. »Le 18 fructidor tua en France le parti royaliste en tant que conspirateur, et il ne repa
et la loi des révolutions : « Les années seules, dit-il, épuisent les partis . Les passions ne s’éteignent qu’avec les cœurs da
ute une génération disparaisse, alors il ne reste des prétentions des partis que les intérêts légitimes, et le temps peut opér
une conciliation naturelle et raisonnable. Mais, avant ce terme, les partis sont indomptables par la seule puissance de la ra
vernement légal et modéré qui voulut faire subir le joug des lois aux partis que la Révolution avait produits et que vingt-cin
ci l’historien retrouve la même loi fatale que pour les querelles des partis à l’intérieur, des constituants et des girondins,
24 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Armand Carrel. — III. (Suite et fin.) » pp. 128-145
ce que c’est que l’heure de l’entraînement dans une nation, et sur le parti qu’on en peut tirer pour de grandes choses : Il
ie même à ses adversaires. Quand un homme a mérite d’être envié à son parti par ceux qui le combattaient, il a touché à la vé
temps en temps, mais il ne devait plus reculer. Les conspirations de parti , les insurrections et les émeutes allaient provoq
t, fut l’objet de témoignages publics unanimes, et de la part même du parti légitimiste adversaire, et de la part de tout ce
me je m’efforce d’être… (Lettre du 25 février 1833.) Dans l’état des partis , ce rôle personnel et d’isolement armé n’était pa
mettre hors de cause dans l’avenir. Le lendemain de chaque défaite du parti , il se croyait obligé, par point d’honneur, de ve
orsqu’elle n’exprimait que l’emportement, les passions et l’audace du parti  ; nous dépendons encore du procès d’avril ; quand
l ne partageait point les idées des diverses fractions socialistes du parti républicain : Lisez dans le supplément du Nation
sorte d’union et de transaction entre les violents et les modérés du parti , de couvrir les dissidences profondes de doctrine
trop à nu, et malgré ses habiletés d’intérieur, dont les gens de son parti avaient seuls le secret, il n’a plus paru au-deho
s une prudence et des précautions désormais stériles. Enfoncé dans un parti qui ne se composait que de rivalités et de diverg
25 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Le duc de Rohan — II » pp. 316-336
Le duc de Rohan sentit, dès le premier moment de cette mort, que son parti était relevé de tutelle ; les réformés perdaient
an, la position des réformés ; car ces princes, s’ils maintenaient le parti , en étaient maintenus et faisaient le plus souven
taient braves et très braves en effet : mais ils étaient les têtes du parti , et ils avaient à se réserver pour leur cause ; e
ait dit : « Cette fois enfin je ne suis plus un général ni un chef de parti , je ne suis qu’un soldat. » Ouvrons maintenant le
issaient moins de contentement, et ce traité si désavantageux pour le parti « mit les deux frères en tel désespoir, assure Ri
il est inutile d’en rechercher les prétextes ou les causes que chaque parti se rejette : elle devait immanquablement éclater,
’inconstance de nos peuples, l’infidélité des principaux d’iceux, les partis formés que le roi avait dans toutes nos communaut
e de croyance, se fit de plus en plus sentir après la décapitation du parti par Richelieu, et cette disposition des esprits,
r de Rohan, plus propre à être procureur dans un palais que chef d’un parti , les avantages duquel il faut procurer par courag
moins, ne leur ôta ni le courage ni le zèle accoutumé au bien de leur parti  ; et la mère manda au duc de Rohan, son fils, qu’
tion de sa misérable condition ne le fît relâcher au préjudice de son parti , quelque mal qu’on lui fît souffrir. Résolution v
rendre le mal plus irrémédiable, et affermir son fils et ceux de son parti dans la rébellion jusqu’à l’extrémité. » Telle ét
26 (1895) Histoire de la littérature française « Troisième partie. Le seizième siècle — Livre IV. Guerres civiles conflits d’idées et de passions (1562-1594) — Chapitre 2. La littérature militante »
loquence judiciaire. — 3. Les pamphlets. L’Apologie pour Hérodote. Le parti des politiques : Jean Bodin. La Satire Ménippée.
oète protestant. Sa gloire inquiéta Ronsard, d’autant que l’esprit de parti se plut à exalter l’auteur des Semaines aux dépen
és à la guerre par la persécution et par l’ambition des chefs de deux partis , ne sel contentèrent pas de discréditer leurs pri
nterprète qui les fit vivre dans une forme littéraire. Entre les deux partis extrêmes, un parti de modérés, amis de la paix, d
t vivre dans une forme littéraire. Entre les deux partis extrêmes, un parti de modérés, amis de la paix, de l’ordre et de l’u
c le roi légitime, le même esprit se montre ; et l’action de ce tiers parti , qu’on dit des politiques et qu’on devrait dire d
es politiques et qu’on devrait dire des patriotes, se fait sentir. Ce parti , qui n’avait ni les armes ni le nombre, avait les
ce petit gentilhomme breton qui forçait à tel point l’estime des deux partis , qu’en même temps il pouvait être envoyé du roi a
atholiques autant qu’aux protestants ; car l’union dépendait des deux partis , mais surtout de celui qui avait la majorité du p
arde des sceaux (1616), évêque de Lisieux (1617), fut un des chefs du parti des politiques, un des plus fermes et adroits adv
27 (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre onzième. »
pas pu être un bon courtisan, ni, malgré ses engagements, un homme de parti . Sa pratique était de sortir des affaires avec au
auld d’avoir voulu assassiner Retz. On crut à cette calomnie. Dans le parti du cardinal on l’appelait l’ami la Franchise, quo
utres bons mots sur le malheur de sa complicité dans les intrigues du parti de Condé. On disait que tous les matins il faisai
on honneur en a porté la peine. Au milieu des intrigues où s’agite le parti du prince de Condé, La Rochefoucauld n’est à l’ai
ite ; à ne se déterminer qu’au moment même où, sans le consulter, son parti venait de changer d’avis ; à haïr ses propres lum
é du récit. Que veut le parlement ? que veulent les deux Frondes ? le parti des princes ? chaque tête dans chaque parti ? Tou
ent les deux Frondes ? le parti des princes ? chaque tête dans chaque parti  ? Tout ou partie de la dépouille du Mazarin. Voil
? comment se diviser sans s’affaiblir ? Voilà la forme. Distribuez en partis toute cette foule d’ennemis de Mazarin, en factio
n partis toute cette foule d’ennemis de Mazarin, en factions tous ces partis , en rivalités personnelles toutes ces factions :
de la puissance publique, les illusions, les haines, les préjugés des partis , les entraînements des corps, les convoitises ; c
28 (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Granier de Cassagnac » pp. 277-345
style et de la pensée un acide qui perce et dissout. C’est ce dernier parti qu’a pris Granier de Cassagnac. C’est Tacite, dan
clier de la Victoire, c’est le silence et l’impénétrabilité. Pour les partis entre lesquels il vit et auxquels il ne se mêle p
tous les attirails, tous les oripeaux, toutes les mises en scène des partis , pour arriver jusqu’à l’homme exagéré ou menti, j
pierre, médailles vides, où l’imagination des poètes et l’intérêt des partis a gravé je ne sais quel fantôme de colossale fant
l a été toujours. Très peu connu, quoique très célèbre, parce que les partis qu’il a blessés, et souvent jusqu’au cœur, en les
les estime, pourquoi donc n’a-t-on jamais vu Cassagnac au service des partis révolutionnaires, plus populaires et plus puissan
répugnait. C’est qu’avant tout, intelligence autoritaire, en prenant parti pour les gouvernements, en choisissant cette caus
térêt de ce qu’on veut apprendre aux hommes, l’injure glorifiante des partis que par fierté peut-être on aimerait à y laisser.
de ce temps, et aussi de recueillir la haine, l’indomptable haine des partis qu’on démasque et qu’on déshonore, — Cassagnac ét
vre est assurément une œuvre considérable et haute, avec laquelle les partis et les idées vont être obligés de compter. Jamais
elles l’opinion est demeurée si longtemps en proie, et les différents partis dont l’action bruyante, turbulente et inepte, a c
pire a jailli tout à coup de huit millions de suffrages au-dessus des partis usés et de leurs fusions impuissantes, acclamé pa
omme Cassagnac, voudraient effacer à jamais ce mot d’accident que les partis désarmés jettent à l’Empire qui les a vaincus, n’
e Cassagnac est incontestable. À quelque famille d’idées ou à quelque parti qu’on appartienne, si on respecte un peu en soi l
nt parfois et surchargé dans ses premiers portraits des hommes et des partis de la Révolution, mais si vrais et si ressemblant
r rester au niveau de lui-même ; car l’appréciation des hommes et des partis est bien plus difficile quand on a été mêlé aux u
battre, ou derrière soi, pour les couvrir. Eh bien, ces hommes et ces partis , qui furent pendant un si grand nombre d’années d
e personne ne croyait aux autres ni même à soi ! Pouvoir, opposition, partis , gouvernements étrangers, personne ne croyait ass
n règne qui, en tout, manqua de grandeur, et sous lequel les chefs de parti , racornis en chefs de coterie, ne réalisaient mêm
s de coterie, ne réalisaient même pas le mot de Goethe : « Un chef de parti n’est guères plus à mes yeux qu’un bon caporal »,
les développements de cette thèse vigoureuse et simple pour savoir le parti qu’en a pu tirer un homme fait pour écrire l’hist
en pleine poitrine — qu’ils ne mordaient pas — tous les outrages des partis qu’il avait blessés, mais il avait l’héroïsme imp
’unité et à l’honneur de la vie de Granier de Cassagnac. La haine des partis , qui se bouche les yeux pour ne pas voir et les o
29 (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre vi »
tien du Pays de Galles créa une atmosphère qui nuisit au manifeste du parti . Comment ne s’est-il trouvé personne pour montrer
rwald et à Kienthal.‌ Un souvenir de Jaurès planait sur l’ensemble du parti et faisait barrage à cette manœuvre. On s’autoris
leurs équipes mobilisées, mais cela maintenait le mécanisme légal du parti . La majorité donna raison à l’union sacrée, à la
‌ Ces zimmerwaldiens et kienthaliens font la difficulté principale du parti socialiste. On a dépensé contre eux une énergie e
ent gagner. Mais à chaque fois qu’ils formulaient une proposition, le parti de défense nationale l’emportait. Si bien que le
d’une façon irréprochable qu’il y aurait le plus grave danger pour le parti socialiste à se séparer de l’âme française.‌ Pour
rs des munitions. Et c’est ainsi qu’à cette heure on peut voir sur le parti socialiste des fissures qui dessinent quatre comp
te pure, avec Longuet ;‌ Gauche de Kienthal. Les vieux tacticiens du parti (et par exemple Renaudel) croient fermement à l’u
les hauts et les bas d’une fièvre. Mais j’ai hâte d’aller au cœur du parti dont il fallait pourtant que je fisse comprendre
eur… (Lettre communiquée.)‌ Tout ce beau texte évidemment déborde un parti et c’est tous les Français qu’il décrit, mais il
s, inspirez-moi mieux. » A ce cri, je le comprends : il s’arrache aux partis , ce plébéien que la campagne vivifie, ce fils d’u
eux d’entre les socialistes, les moins disciplinés, mais ceux dont le parti dirigeant se méfiait le plus parce que la logique
ue la logique de leurs doctrines les entraînait à vouloir étendre aux partis de droite les libertés qu’ils réclamaient pour eu
30 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre IX. L’antinomie politique » pp. 193-207
er artificiellement des courants d’opinion, à l’aide de groupements : partis , comités, ligues, etc., où l’on pratique le compe
e les forces politiques qui se disputent le pouvoir (c’est-à-dire les partis , comités, etc.), on trouvera que le désir de conf
r dans la démocratie (suffrage universel, parlementarisme, action des partis , des ligues, des comités, etc.) tend tout entière
e sont pas posées devant le suffrage universel. La classification des partis s’impose à moi toute faite. Tant pis si aucun des
fication des partis s’impose à moi toute faite. Tant pis si aucun des partis ne répond à mes aspirations. C’est sur des questi
de Swift. M. Ostrogorski a bien raison de montrer que le système des partis « décourage, par le formalisme qu’il établit, l’i
décembre 1906). 94. Ostrogorski, La Démocratie et l’organisation des partis politiques. 95. Parlant d’un récent « Congrès de
31 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Agrippa d’Aubigné. — II. (Fin.) » pp. 330-342
re usage, surtout à l’égard de L’Hôpital qui avait depuis désavoué le parti  : « J’ai brûlé ces pièces, disait-il, de peur qu’
econd prince de Condé (1588), il exprime en ces termes les regrets du parti  : Longtemps après, le parti des réformés sentit
il exprime en ces termes les regrets du parti : Longtemps après, le parti des réformés sentit cette perte comme d’un prince
libéral, d’un courage élevé, imployable partisan (inflexible chef de parti ), et qui eût été excellent capitaine pour les arm
i conseille de ne point se soucier de ceux qui menacent de changer de parti si lui-même il ne change sur l’heure de religion 
altier et chagrin. Ayant pris part à toutes les menées et révoltes du parti qui signalèrent les premières années du règne de
s contradictions et les disparates, comme le représentant de ce vieux parti dont il avait le culte et dont il cherche à rehau
avec assez d’impartialité en général, avec assez de justice rendue au parti contraire, pour qu’on lui accorde à lui-même tous
32 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Œuvres de Barnave, publiées par M. Bérenger (de la Drôme). (4 volumes.) » pp. 22-43
i lui échappa, et sur laquelle nous reviendrons, le fit plus homme de parti qu’il n’aurait fallu. Il gagna vite en autorité m
e en changeant la personne du monarque : c’était la secrète pensée du parti d’Orléans. Le second système, qui ne réunissait e
les plaçant à l’abri de cette pièce principale ». C’est à ce dernier parti que Barnave se rallia franchement, sans arrière-p
ts de Foulon et de Bertier, dont Lally-Tollendal tirait politiquement parti en les dénonçant : « Le sang qui vient de se répa
ce discours, sortant du détail des récriminations, coupant court aux partis mitoyens et prenant les faits en masse, il envisa
s étrangères. Mais en ce qui est de la France, de la connaissance des partis , du jeu des divers éléments, de leur qualité et d
ité et de leur force relative, il est juge excellent. Ce qu’il dit du parti modéré, du parti constitutionnel d’alors, de cett
rce relative, il est juge excellent. Ce qu’il dit du parti modéré, du parti constitutionnel d’alors, de cette majorité saine
t l’honneur et qu’il connaissait si bien, est digne de remarque : Le parti modéré, qui, soit par le nombre, soit par la comp
révolutionnaire, à la suite de laquelle il se traîne à contrecœur. Ce parti a toujours lâchement abandonné ses chefs, tandis
œur. Ce parti a toujours lâchement abandonné ses chefs, tandis que le parti aristocratique ou populaire a toujours vaillammen
33 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Monsieur Théodore Leclercq. » pp. 526-547
e fièvre qui fit oublier la fatigue et qui embrasa les cerveaux ; les partis se retrouvèrent aux prises comme s’il n’y avait p
onnées. Pendant près de cinq ans le gouvernement lutta entre les deux partis extrêmes, et essaya avec plus ou moins d’habileté
c plus ou moins d’habileté d’une voie moyenne qui n’aboutit point. Le parti ultra fit invasion dans le pouvoir en 1820, et dè
820, et dès lors ne lâcha plus pied qu’il ne fût le maître absolu. Ce parti , qui se composait du groupe politique et du group
t aussi éminent et aussi prononcé, M. Théodore Leclercq n’avait qu’un parti à prendre, et il le prit sans avoir besoin d’y so
s cette époque que j’ai notée et à partir de 1820, quand les excès du parti ultra et de la Congrégation piquèrent au jeu les
a dans ce moment-ci, dit-il à un ancien ami qu’il veut séduire, deux partis très distincts dans le gouvernement, le parti rel
’il veut séduire, deux partis très distincts dans le gouvernement, le parti religieux qui mène, et le parti politique qui se
ès distincts dans le gouvernement, le parti religieux qui mène, et le parti politique qui se lasse d’être mené. Je suis de to
cette façon, nous pourrons toujours compter sur un protecteur dans le parti triomphant. M. Rutis. C’est cela même… Et il co
ature, il était plus inoffensif et plus paresseux. Nullement homme de parti d’ailleurs, se moquant des deux côtés, et sachant
34 (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXIIIe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins (4e partie) » pp. 1-63
entrait dans le droit rigoureux de disposer du pouvoir déserté. Trois partis s’offraient à elle : déclarer la déchéance et pro
t l’instrument de ses tortures et enfin de sa mort. « Des deux autres partis à prendre, le premier était le plus logique et le
édait lui donnait cette puissance d’impartialité, sous le fer même du parti qui le sacrifiait. Il adressait souvent la parole
ugement à mort du roi ! Ils auraient laissé la plus grande force d’un parti républicain à la postérité, une mémoire pure, non
édition probable, mais déjouée par de si formidables précautions. Les partis politiques, dans l’Assemblée et dans le gouvernem
isme au lieu de le rassurer ; les élections furent extrêmes comme les partis  ; la France oublia la liberté superflue des temps
de plus et qu’ai-je dit de moins que vous, hommes de bien de tous les partis  ? En morale, il n’y a pas de partis, il n’y a qu’
vous, hommes de bien de tous les partis ? En morale, il n’y a pas de partis , il n’y a qu’une conscience. La mienne me reproch
s convulsions de son pays, pour survivre aux crises, pour déjouer les partis déjà fatigués, pour satisfaire et pour amortir le
la conscience du genre humain et partage l’histoire elle-même en deux partis  : crime ou stoïcisme, selon le point de vue où l’
tendons pas dire par ces paroles qu’il n’y eût pas au-dessus des deux partis une moralité de la cause et des actes qui juge la
républiques ? Le vice et la vertu changent-ils de nom en changeant de parti  ? Les peuples sont-ils dispensés d’être magnanime
onscience des individus. L’histoire ne lit que dans la conscience des partis . L’intention seule fait le crime ou l’explication
eût une sinistre puissance dans cet échafaud. Ce fut la puissance des partis désespérés et des résolutions sans retour. Ce sup
l’Europe, ne fut qu’un gage de guerre à mort entre les peuples et les partis . Cette tête auguste entraîna en tombant jusqu’à c
35 (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXLIVe entretien. Mélanges »
s de Grenoble une éducation lettrée, dont elle espérait un jour tirer parti pour son avancement dans le monde. Elle ne s’étai
de la plupart des hommes de lettres de l’époque appartenant alors au parti religieux et royaliste, auquel sa mère lui avait
habileté politique, il ne se prononçait pas nettement encore avec le parti des saints de ses amis. Il se bornait à leur donn
uels il ne pardonnait pas le moindre dissentiment avec lui ou avec le parti dont il était alors ; puis il lançait, en regarda
nons à M. de Lamennais. V Il resta quelque temps le coryphée du parti légitimiste et ultra-religieux ; puis, après la r
a à Rome avec M. de Montalembert et quelques autres jeunes gens de ce parti , offrir au souverain pontife on ne sait quelle al
son retour de la campagne. Nous nous séparâmes en paix. VII Je partis pour l’Italie quelques jours après, et, à mon ret
mmençait à atteindre son nom. Mais, soit qu’il voulût trouver dans un parti contraire l’appui qu’il cherchait vainement dans
ciliabule de républicains extrêmes qui tâchaient de l’engager dans un parti opposé au mien, je sentis l’inconvenance de faire
estime de ceux qui étaient plus sensibles à l’amitié qu’à l’esprit de parti . Il me présenta à sa femme, que je trouvai charma
servé les sentiments d’une fille. J’y connus les hommes principaux du parti royaliste. Je restai jusqu’en 1830 respectueuseme
s s’étaient emparées de deux femmes errantes qui paraissaient être du parti de la duchesse de Berri, mais dont on n’avait pu
bien compris sont presque toujours plus humains que les passions d’un parti  ; il n’a personne à craindre et personne à flatte
36 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Nouvelle correspondance inédite de M. de Tocqueville (suite et fin.) »
déraisonnables et disproportionnées dont profite aussitôt l’esprit de parti . C’est l’histoire du Français. Tocqueville lui-mê
nt ces mauvais sentiments s’appuyant sur de bons instincts. Jamais le parti révolutionnaire n’eût renversé la branche aînée,
rsé la branche aînée, si celle-ci n’eût fini par armer contre elle le parti libéral. Ce même danger reparaît aujourd’hui sous
, mais qui n’intéresse pas l’action. Au sein d’une Chambre divisée en partis violents, Tocqueville juge admirablement l’ensemb
paraître dans notre Parlement, en matière d’affaires étrangères, deux partis extrêmes, également dangereux : l’un qui rêve de
public, mais le goût du bien-être matériel et la mollesse du cœur. Ce parti -là sacrifierait tout à la paix. Le gros de la nat
eu de représentants éminents dans le Parlement. Placés entre ces deux partis exclusifs, la position des hommes comme moi a été
de la nation contre cette faiblesse ; que des hommes qu’aucun lien de parti n’enchaîne encore, qui bien évidemment n’ont ni t
trop vite oublier ce qu’il a reconnu ailleurs, que ce ne sont pas les partis extrêmes qui ont renversé Louis-Philippe, mais qu
franchement l’état de choses nouveau et essaya d’en tirer le meilleur parti possible : il était pour la république modérée. N
effets qu’elles produisent. Je n’ai pas de traditions, je n’ai pas de parti , je n’ai point de cause, si ce n’est celle de la
exister sous Louis XIV, puisqu’il n’y avait pas lieu au mouvement des partis , qui a motivé l’introduction du mot ; il fallait
37 (1874) Premiers lundis. Tome I « M. A. Thiers : Histoire de la Révolution française — II. La Convention après le 1er prairal. — Le commencement du Directoire. »
es qui, pour la première fois depuis le 10 août, reparaissaient comme parti politique ? Sortaient-ils tous des cachots ou de
e nom de royaliste alors n’était plus qu’un mot vide de sens, que les partis se jetaient à la tête comme une injure et une men
ncontres. Ils gouvernaient les sections, y maintenaient l’autorité du parti thermidorien, et servaient la Convention de leurs
on de vendémiaire. Soit effroi réel, soit calcul d’ambition, l’ancien parti thermidorien, avec Tallien son chef, revint presq
 ? Les orages de la Révolution paraissaient calmés ; les murmures des partis retentissaient comme les derniers bruits de la te
est naturellement pittoresque. Par malheur, il n’en tire pas tout le parti possible. S’abandonnant à la facilité de son espr
38 (1874) Premiers lundis. Tome I « M. Laurent (de l’Ardèche) : Réputation de l’histoire de France de l’abbé de Montgaillard  »
les variations de son humeur se retrouvent dans ses opinions sur les partis et sur les hommes ; il réduit tout en personnalit
romaine. C’est particulièrement sur l’époque de la Terreur et sur le parti de la Montagne que M. Laurent a jeté le plus de v
oin et plus avant que MM. Thiers et Mignet. On conçoit en effet qu’un parti fort et compacte, qui, après avoir tout détruit e
ir tout détruit et tout dévoré, tenta de tout reconstruire, qu’un tel parti , malgré son aspect peu attrayant, excite une vive
ces, et s’il eût compris aussi bien qu’aujoud’hui quel devait être le parti libérateur pour la Révolution, il est présumable
39 (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Silvio Pellico »
n’est pas douteux, ce qui reste encore de l’espèce de gloire que les partis avaient arrangée à Silvio Pellico bien plus qu’il
e ? Et pour tous ceux qui savent s’élever au-dessus des rubriques des partis et de leurs hypocrites langages, la vraie et la s
eri aimait à monter. Il avait enfin appartenu à la jeune Italie, à ce parti de terrassés qui ne se croient jamais vaincus, et
e sourde ou bruyante aux gouvernements, enfin tous les crocodiles des partis , maîtres en larmes hypocrites, mais qui savent tr
ait rester, sans jamais en descendre, sur le piédestal où l’amour des partis et la pitié du monde l’avaient placé, c’est lui,
vivant, ils prononcèrent le mot d’hypocrite, la meilleure injure des partis , parce que c’est la seule dont on ne puisse démon
40 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XXVII. Silvio Pellico »
n’est pas douteux, ce qui reste encore de l’espèce de gloire que les partis avaient arrangée à Silvio Pellico, bien plus qu’i
e ? Et pour tous ceux qui savent s’élever au-dessus des rubriques des partis et de leurs hypocrites langages, la vraie et la s
eri aimait à monter. Il avait enfin appartenu à la jeune Italie, à ce parti de terrassés, qui ne se croient jamais vaincus, e
e sourde ou bruyante aux gouvernements, enfin tous les crocodiles des partis , maîtres en larmes hypocrites, mais qui savent tr
ait rester, sans jamais en descendre, sur le piédestal où l’amour des partis et la pitié du monde l’avaient placé, c’est lui,
vivant, ils prononcèrent le mot d’hypocrite, la meilleure injure des partis , parce que c’est la seule dont on ne puisse démon
41 (1869) Cours familier de littérature. XXVIII « CLXIVe entretien. Chateaubriand, (suite.) »
it l’agonie de sa fin. Chateaubriand comprit qu’il fallait changer de parti quand la fortune changeait de héros. Il écrivit c
le pamphlet. LI Il fonda le Conservateur, organe des colères du parti ultraroyaliste contre les monarchistes modérés ;
nseil en Coriolan, et déclara le lendemain une guerre de vengeance au parti qu’il servait la veille. Le Journal des Débats, d
déjà détrôné et asservi, par faiblesse, avant ses derniers jours, au parti ultraroyaliste de son frère. Chateaubriand tenta
re de Reims. Il affecta de s’unir à M. de Villèle pour réconcilier le parti modéré de cet homme d’État avec le parti royalist
 Villèle pour réconcilier le parti modéré de cet homme d’État avec le parti royaliste. Il devint un homme de manœuvres ambiti
la voix effrénée d’une opposition sans mission et sans prudence. Les partis ne cherchent pas la vertu, mais les services dans
l’inaction pendant cet accès de guerre civile ; il n’aurait su à quel parti se rallier pour combattre avec lui ; son amitié p
qui il avait sérieusement vécu : nul ne perdit à sa mort, excepté le parti du talent, mais ce talent prodigieux n’avait été
de Chateaubriand à la tête de la coalition des mécontents de tous les partis pour en former le parti de la ruine des royaliste
e de la coalition des mécontents de tous les partis pour en former le parti de la ruine des royalistes. Louis XVIII mourut en
faires étrangères, à Paris. Ce ministère neutre, et respecté des deux partis , servait de prétexte à Chateaubriand pour ne poin
ait la revue des ombres. Y avait-il une folie comparable à celle d’un parti éclipsé qui ne pouvait présenter en ligne de bata
42 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XXII. Machinations des ennemis de Jésus. »
imés de la bourgeoisie pieuse. Hanan était donc en réalité le chef du parti sacerdotal. Kaïapha ne faisait rien que par lui ;
de tous les actes qui vont suivre. Ce fut Hanan (ou, si l’on veut, le parti qu’il représentait) qui tua Jésus. Hanan fut l’ac
mot, quel que soit celui qui l’ait prononcé, fut la pensée de tout le parti sacerdotal. Ce parti était fort opposé aux séditi
lui qui l’ait prononcé, fut la pensée de tout le parti sacerdotal. Ce parti était fort opposé aux séditions populaires. Il ch
nnement, selon nous, détestable. Mais ce raisonnement a été celui des partis conservateurs depuis l’origine des sociétés humai
des partis conservateurs depuis l’origine des sociétés humaines. Le «  parti de l’ordre » (je prends cette expression dans le
43 (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « XV. M. Dargaud » pp. 323-339
ux et une tempête de discussions de toute espèce. C’était un livre de parti , disaient les uns ; c’était un livre de trop d’im
n livre fait, de sujet seul, pour retentir, et dont le titre pour les partis ressemble à une provocation d’amour ou de haine.
rigible, Dieu merci ! Il est chrétien comme on est sauvage ; mais son parti qui n’est pas chrétien, lui, et qui ne veut pas q
 Dargaud. Cette queue impérieuse qui commande à la tête dans tous les partis et qu’il a méprisée l’a, dit-on, accusé d’avoir f
gieuse l’expression qui doit contrister le plus les hommes étroits du parti qui boude en ce moment M. Dargaud, et toucher des
s ce que je crois savoir, c’est qu’on n’est pas au-dessus de tous les partis parce qu’on se met entre tous les partis, et ce q
st pas au-dessus de tous les partis parce qu’on se met entre tous les partis , et ce que je sais certainement, c’est que le por
44 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XLV » pp. 176-182
M. Berryer et à ses collègues. Personne dans le ministère ni dans le parti ministériel ne tenait à ce mot flétri qui excédai
de le retirer. De là, une singulière aigreur s’est ranimée entre les partis et a gagné de tous côtés dans la Chambre et dans
il est nécessaire, on le subit ; on ne l’aime point. Cette haine des partis a fait explosion. En résumé, M. Guizot avait mont
vement sont, pour le quart d’heure, dans le sens et dans l’intérêt du parti légitimiste, et que la jeunesse des écoles, par e
45 (1860) Cours familier de littérature. X « LIXe entretien. La littérature diplomatique. Le prince de Talleyrand. — État actuel de l’Europe » pp. 289-399
re tout nom historique, il n’a pas jugé, disons-nous, qu’aucun de ces partis contemporains fût assez impartial pour l’écouter,
 ! Quant à nous, que l’âge, la retraite, la distance, l’isolement des partis rendent, non indifférent, mais impartial, prenons
vec ménagement, les opinions et les croyances ruinées, pour passer au parti de la force et de l’avenir. Il avait senti qu’un
es sociétés les plus populaires, à l’exception des supériorités de ce parti , assez hommes d’État pour comprendre que la guerr
is il voulait faire apprécier bien haut ses services seulement par le parti législatif de la révolution. Il ne se précipitait
parti législatif de la révolution. Il ne se précipitait point dans le parti passionné et anarchique ; il voulait bien servir
intervention fut le salut de son pays. On l’a nié, comme l’esprit de parti nie tout, même le patriotisme. La moindre équité
ie ; l’œuvre de l’homme d’État, dans un pays libre et déchiré par les partis en lutte, commençait. C’était l’œuvre des orateur
yrand ? » demanda le nouveau roi à ses confidents avant de prendre un parti sur les affaires étrangères. M. de Talleyrand, fi
ur les sympathies de l’Europe. Malgré l’impopularité acharnée dont le parti de la guerre révolutionnaire, dans les journaux e
tir de son repos pour exposer sa personne et son nom aux outrages des partis bonapartistes, des partis royalistes, des partis
ser sa personne et son nom aux outrages des partis bonapartistes, des partis royalistes, des partis républicains et des partis
nom aux outrages des partis bonapartistes, des partis royalistes, des partis républicains et des partis perturbateurs du monde
bonapartistes, des partis royalistes, des partis républicains et des partis perturbateurs du monde, en défendant contre eux t
libéraux de circonstance, avaient d’immenses sympathies dans tous les partis de l’opposition en France. Refuser de les secouri
la séance à M. Casimir Périer, qui contenait à Paris la turbulence du parti de la guerre, que le prince de Talleyrand contena
que son gouvernement résiste à cet entraînement posthume qui porte le parti napoléonien aux champs de bataille. — Eh bien, re
s. Sa mémoire négociait encore, du fond de ce cercueil, avec tous les partis , compensant les offenses par des services, les in
46 (1856) Jonathan Swift, sa vie et ses œuvres pp. 5-62
éveloppement du gouvernement parlementaire. C’est aux destinées de ce parti qui, maître des dernières années de la reine Anne
nchait, faillit rappeler les Stuarts, c’est aux luttes ardentes de ce parti contre les défenseurs de la liberté religieuse et
un emploi fort modeste dans l’administration de l’Irlande, il prit le parti de le quitter et d’entrer dans l’Église. Il reçut
de cette puissance ; on n’y arrivait que par la main de l’un des deux partis , qui influaient tour à tour sur les destinées de
ne laissent subsister aucune église ; il porte aux adversaires de son parti des atteintes qui intéressent le genre humain. Ma
là même il échappe à la condition passagère des luttes d’église et de parti  ; la postérité l’écoute encore, et ce qui fut un
rieuses que Swift acquit sa première renommée en donnant des gages au parti qu’il devait abandonner plus tard. Au commencemen
ccordait avec le sentiment général aussi bien qu’avec les intérêts du parti Whig. L’antiquité est bien comprise dans cette ét
voirs commença de s’établir. S’élevant enfin contre la discipline des partis , si contraire à la liberté de la raison, il engag
attribué au célèbre Burnet puis-aux écrivains les plus distingués du parti Whig, et avoué par Swift, quand il crut pouvoir l
uche la conservation de l’Église, et peu éloigné de se joindre à leur parti pour la mieux défendre. La spirituelle Argumentat
our, et surtout le sommeil. Mais, dit-on, cela ferait disparaître les partis parmi nous, on ne parlerait plus de Haute et Bass
rre ce sentiment de résistance qu’y éveillent toujours les excès d’un parti , même le plus populaire. Les Tories étaient porté
t maltraité. » Swift ne songeait guère à s’associer à la défaite d’un parti qu’il avait inutilement servi dans sa puissance,
esse. Il établit plusieurs fois les différences qui séparent ces deux partis , leurs reproches mutuels : « Nous les accusons, é
papisme, le pouvoir absolu, le prétendant28. » Éternelle tactique des partis  ; certes les Whigs avaient derrière eux les ennem
prétendant. Mais la nation qui maintenait l’équilibre entre les deux partis , et qui leur prêtait tour à tour sa force, ne vou
ôt la reine Anne mourut le 1er août 1714, et tout changea de face. Le parti Whig revint au pouvoir avec la maison de Hanovre.
47 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Le duc de Lauzun. » pp. 287-308
t, d’élégance dans la tournure. Sa mauvaise tête l’a entraîné dans un parti qui ne devait pas être le sien. Dieu veuille qu’i
soit pas puni par ceux mêmes qui l’ont égaré ! Cela fait allusion au parti du duc d’Orléans où se jeta Lauzun avec tous les
ts qui montrent sa faiblesse de caractère. Il s’était donc attaché au parti du duc d’Orléans. Au commencement de 89, ce fut c
tions toutes royalistes, de la part encore du duc d’Orléans ou de son parti  : Le duc de Biron, dit M. de Bouillé, vint me vo
semblée constituante, ami du duc d’Orléans, constamment attaché à son parti , il ne fut jamais, à ce que je pense, le complice
avec intérêt sur celle du roi, avec mépris sur l’Assemblée et sur les partis qui la divisent ; il me témoigna un désir extrême
a conduite criminelle, mais que, constamment attaché à ce prince, son parti , il aurait dû l’abandonner, puisqu’il pensait ain
l’approuvait pas, mais qu’étant l’ami de ce prince et engagé dans son parti , il n’avait pas cru de son honneur de l’abandonne
à nu la légèreté, la faiblesse, l’imprévoyance et les illusions de ce parti d’Orléans, dont ils étaient si complètement l’un
48 (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Des avantages attachés à la profession de révolutionnaire. » pp. 200-207
evenus révolutionnaires que parce qu’ils étaient nés éloquents ; qui, partis du criticisme un peu timide du centre gauche, ne
, ni exceptionnellement charitables. Quand vous pourriez démontrer au parti que tous ses chefs vivent comme des bourgeois lux
être déduit que par l’optimisme le plus naïf — ou le plus avisé. Si, partis de principes « philosophiques » sensiblement anal
me ou cinquième avantage de la profession de chef révolutionnaire. Le parti n’étant encore qu’une minorité imposante, la disc
49 (1857) Cours familier de littérature. IV « XXIe Entretien. Le 16 juillet 1857, ou œuvres et caractère de Béranger » pp. 161-252
nous faisions des vœux d’honnête jeunesse pour que les incitations du parti militaire d’alors ne parvinssent jamais à semer l
, à l’heure où cela était nécessaire, dans Béranger. XIV Si le parti dut beaucoup au poète, le poète, il faut le recon
beaucoup au poète, le poète, il faut le reconnaître, dut beaucoup au parti . Heureux les poètes qui trouvent, à leur premier
, patronage, solde, honneurs, puissance dans les victoires futures du parti . Il n’accepta rien que la gloire. « Faites-moi de
aurait fallu louer des vers qu’il avait raillés sans doute, comme son parti les raillait pendant la bataille. Nous aurions ma
mobiles opinions des hommes, aux passions variables et fugitives des partis et des factions, des choses, en un mot, aussi int
faction oubliée, on ne l’écoute plus. C’est le malheur des poésies de parti  ; elles sont presque toujours aussi des poésies d
uent, pour ainsi dire, à son génie. La poésie politique, la poésie de parti surtout, est obligée de chanter souvent le sophis
sont des pamphlets amers et quelquefois sublimes à la gloire d’un des partis , à la confusion ou à la perte de l’autre ; chacun
de l’autre ; chacun de ses chants est une spirituelle Marseillaise de parti , non pas même une Marseillaise contre l’étranger,
voulut être alors que le premier des poètes populaires, des poètes de parti . Au lieu d’Homère ou de Racine, il ne fut qu’Anac
Les chansons de Béranger ont un but ; elles visent aux passions d’un parti , au cœur d’un peuple, au trône des rois ; le rega
dans les Bourbons la révolution raisonnable et la réconciliation des partis dans la liberté ; on lui présentait la contre-rév
résentait la contre-révolution insatiable, et la monarchie se faisait parti malgré elle. XXI Revenons au talent. Cette
n défaut grave dans un poète populaire, devenait, grâce à l’esprit de parti , un mérite de plus dans Béranger. Le buveur illet
it exactement comme nous. Mais alors il n’était encore qu’un homme de parti . On comprend qu’à cette époque de sa vie il ait f
que. Il sacrifiait ses intérêts de banque à ses affections d’homme de parti  ; il encourait, pour ses amis de l’aristocratie,
50 (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « VIII. M. de Chalambert. Histoire de la Ligue sous le règne de Henri III et de Henri IV, ou Quinze ans de l’histoire de France » pp. 195-211
ommes la haine et la vengeance des guerres civiles, mais ces rages de partis vivent ce que vivent les roses des roses sanglant
, en ses vers hypocrites, les accusations et les calomnies mortes des partis , et il en raviva les poisons. Nul plus que lui, l
peuple et tout va facilement s’expliquer… La Ligue, ce n’est plus un parti , c’est le peuple, c’est la défense jusqu’à la mor
est une véritable vacance du trône, car sa reconnaissance du chef du parti protestant, comme héritier présomptif de la couro
vait si grandement et si vaillamment représentée ! Après la Ligue, le parti protestant, politique, parlementaire, anti-romain
aire ce qui, plus tard, a perdu sa race, de la conciliation entre les partis et des fusions impossibles. Même son amour des fe
51 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « La Révolution d’Angleterre »
u’ils furent, parlementaires, niveleurs, cavaliers, appartenant à des partis contraires, ils firent leur œuvre, et, soldats tu
, celle d’Edmond Ludlow, l’un des fanatiques les plus indomptables du parti de ces Indépendants qui représentaient dans l’Ang
que Guizot lui reproche, ne sont que les iniquités et les crimes d’un parti auquel il resta fidèle pendant sa longue vie. Et
foi, même de la foi au mal qu’on veut, on ne trouverait pas dans les partis révolutionnaires de ces bronzes brûlants et rigid
Angleterre de 1620 à 1693, s’est ajoutée en France à l’immoralité des partis . C’est la différence qui marque les deux sociétés
52 (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « XIV. Vaublanc. Mémoires et Souvenirs » pp. 311-322
oins impuissantes, mais aussi plus ou moins éloquentes, des hommes de parti , vaincus par la sottise humaine ou la force des é
. Dès sa jeunesse, il avait été une des têtes les plus comptées de ce parti royaliste qui périt, après avoir jeté son dernier
différent. Il appartenait à ce groupe autoritaire, plus haut que les partis , des Joseph de Maistre et des Bonald. Seulement i
d’alors égarés, pas une ne lui échappe ; et même celles de son propre parti n’ont jamais eu de juge plus sévère et plus franc
pre parti n’ont jamais eu de juge plus sévère et plus franc. C’est le parti royaliste et ce sont les fautes de la Royauté qui
53 (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « Crétineau-Joly » pp. 367-380
ut-être été trop brûlant… On a craint d’y exposer ses doigts. Haï des partis extrêmes, parce qu’il est lui-même un homme extrê
te-puissante cloche de l’Empire qui a si bien sonné le couvre-feu des partis . Il n’a donc rencontré devant lui que des opinion
lit pendant dix-huit ans. On a dit que la plus grande corruption des partis , c’était l’espérance, et rien n’est plus juste… L
r rien sa grande Histoire des Jésuites, et qui devait appliquer à son parti le noble mot de Laurent Ricci : Sint ut sunt, au
lui le mordant du verbe, si désagréable aux Philintes caressants des partis , qui s’imaginaient étouffer l’Empire en s’embrass
54 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Conclusion »
ibles aux autres forces cosmiques. La sociologie n’a pas à prendre de parti entre les grandes hypothèses qui divisent les mét
coïncider exactement avec aucune de celles auxquelles s’arrêtent les partis . Mais le rôle de la sociologie à ce point de vue
e point de vue doit justement consister à nous affranchir de tous les partis , non pas tant en opposant une doctrine aux doctri
peut-être en popularité, Car tant qu’elle reste mêlée aux luttes des partis , tant qu’elle se contente d’élaborer, avec plus d
55 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « Eugène Sue » pp. 16-26
l s’y est perdu, D’un autre côté, est-ce défiance ou ingratitude ? le parti auquel M. Sue s’était donné et dont il fut longte
là pour la moitié de sa carrière ; l’autre moitié fut dévorée par les partis  ! mais là comme ailleurs et nulle part, il ne fut
ces convictions qui font les talents incontestables et impérissables. Parti du pessimisme le plus enragé, il finit par tomber
n homme comme lui a dû impatiemment porter. D’artiste devenu homme de parti , il attaqua l’Église, les gouvernements, les légi
et sévères, il n’aurait jamais donné à M. Sue la place à laquelle les partis l’ont élevé pendant quelques jours. Celle qu’il a
56 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Innocent III et ses contemporains »
exprime pas d’idée qui lui soit propre. Il a toujours été l’écho d’un parti ou de quelqu’un. C’est un homme en traduction per
erpétuelle, plus ou moins exacte, il est vrai. Grâce aux efforts d’un parti qui se croit l’Église militante, l’idée qu’exprim
rit doivent être immenses ; et il n’y a point de ces têtes-là dans le parti ultramontain, parmi ces hommes passionnés qui son
s proclament, c’est presque uniquement en Allemagne que les hommes du parti ultramontain vont les chercher, quoiqu’elles n’y
ux Goerres, et qu’à une certaine époque on a si fort glorifié dans le parti de Saint-Chéron. Enfin, on peut compter encore le
ement indiquée, il n’est plus possible d’accepter les insinuations du parti de Saint-Chéron sur ce pays. Il y a là, comme par
anité n’avait point été attaquée par les compatissantes flatteries du parti ultramontain. Hurter était un esprit fort calme a
circonstance et sur la circonstance n’en ont jamais su tirer le grand parti , depuis Grégoire VII lui-même jusqu’à Innocent II
57 (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Mémoires du général La Fayette (1838.) »
nir parler d’un homme avec qui la vogue, la popularité ou l’esprit de parti n’ont plus rien à faire, et qui est entré tout en
d’habileté sans doute, à l’aide surtout de toutes les fautes dont le parti opposé était capable et auxquelles il n’a pas man
me de leur sens, de leur caractère ; on tire par là d’eux tout le bon parti possible ; et si l’on y veut mettre cette louable
tranquillité intérieure a été rétablie sur les ruines de l’esprit de parti  ; et si l’on suivait les derniers résultats de l’
 cette année commençait l’ère des gouvernements représentatifs. » Les partis opprimés espéraient qu’il allait modifier la rigu
re son instrument. Il n’eut plus, dès lors, qu’à se décider entre les partis , leurs offres, ses promesses, et, parmi ceux qui
s : calculer, préparer, hasarder et attendre. Il a tiré le plus grand parti de circonstances singulièrement convenables pour
et le ton qui leur plaît ; enfin, de la situation des esprits et des partis qui laissait craindre aux uns la restauration des
dégradation des idées libérales et patriotiques, à l’avilissement des partis , des opinions et des personnes ; car celles qui s
la mesure et les bases, analyser et qualifier à merveille les divers partis qui s’y opposent et les hommes qui figurent pour
lgent de les celer. Il se trouve, en définitive, présenté, lui et son parti , comme le seul conséquent (c’est tout simple), et
uent (c’est tout simple), et lui-même comme le plus conséquent de son parti . Il s’en applaudit, c’est sa prétention de Grandi
bourg, désormais acquise à l’histoire89, après un vigoureux tracé des partis , continuait ainsi : « Voilà, mon cher ami, le mar
La Fayette en France après le 18 brumaire, son attitude au milieu des partis dès lors simplifiés, ses réponses aux avances du
être aussi fanatique de vos opinions et aussi exempte de l’esprit de parti . » En effet, jamais son attachement à notre doctr
dulgence, sa compassion, son obligeance pour les personnes d’un autre parti  ; jamais elle ne fut aigrie par les haines violen
emme La Fayette. Jamais cette femme, si indulgente pour les haines de parti , n’a laissé passer, lorsqu’elle était sous l’écha
et oserai-je ajouter que cette idée ne suffisait pas pour prendre son parti de me quitter ? Elle m’a dit plusieurs fois : « C
rien développer ici. Rentré à la Chambre élective en 1818, il vit le parti libéral se former, et, autant qu’aucun chef d’alo
pu ; son nom, vers la fin, de plus en plus affiché, tiraillé par les partis , a un peu déteint, comme son vieux et noble drape
bligé de subir une expérience, avant d’être en état de prendre un bon parti . Mais rarement les maux manquent de porter avec e
rd à 6, 000 livres par l’Assemblée constituante, il en avait pris son parti , et était resté patriote. Plus tard, réduit à 1, 
58 (1874) Premiers lundis. Tome I « M. A. Thiers : Histoire de la Révolution française. Ve et VIe volumes. »
semble, voulait que les choses se passassent dans cet ordre, que les partis se succédassent dans cette génération ; étant don
issement ; les individus s’usent vite en révolution : mais les divers partis qui se succèdent y suppléent ; le développement s
trocités, en venir à reconnaître les lois générales qui régissent les partis dans les temps de violence, sinon les énoncer en
parce qu’elle est la plus patriotique. Ce n’est, en effet, dans aucun parti , ni dans la Convention ni dans les départements,
59 (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « César Cantu »
parmi les causes désolantes du succès des mauvais livres, l’esprit de parti a le droit d’être bien bête sans aucun danger, ma
t une espèce de logique avec les passions ou les lieux communs de son parti . Mais Cantu, dans son histoire, n’a pas même d’es
de son parti. Mais Cantu, dans son histoire, n’a pas même d’esprit de parti  : il n’est d’aucune opinion, pas même de la sienn
60 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Les nièces de Mazarin et son dernier petit-neveu le duc de Nivernais. Les Nièces de Mazarin, études de mœurs et de caractères au xviie  siècle, par Amédée Renée, 2e éd. revue et augmentée de documents inédits. Paris, Firmin Didot, 1856. » pp. 376-411
rangères, est pour lui présenter une description fidèle de l’état des partis et de l’opinion (24 septembre 1762) : Comme, par
62) : Comme, par la constitution de ce pays-ci, l’état respectif des partis est la seule boussole qui puisse nous guider dans
de soin que de diligence, des intérêts, des vues, des forces desdits partis  ; et j’ose me persuader que ce détail pourra vous
erches. Suit une description claire et détaillée, à commencer par le parti du roi, qui n’est guère composé, dans sa totalité
nt la paix ; le reste du ministère la veut aussi, mais faiblement. Le parti opposé au ministère doit se décomposer en plusieu
us crient contre la paix, mais sans la haïr également : À la tête du parti qui crie contre la paix et qui veut la guerre, es
er comme l’idole du peuple et d’une partie du parlement. À la tête du parti qui n’aime pas la guerre, et qui travaille pourta
t revenir que par le bouleversement du ministère. Il y a un troisième parti qui tient des deux, autres, et qui a pour chef M.
la guerre, mais il n’entre pas dans toutes les manœuvres violentes du parti de M. Pitt, et pour la conduite il se rapproche d
violentes du parti de M. Pitt, et pour la conduite il se rapproche du parti du duc de Newcastle. Enfin, il y a le parti pruss
nduite il se rapproche du parti du duc de Newcastle. Enfin, il y a le parti prussien qui sert tous les autres, en ce qu’il in
la meilleure preuve. Le mauvais vouloir de la nation anglaise et des partis , les lenteurs et les prétentions de l’Espagne com
61 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Charles-Victor de Bonstetten. Étude biographique et littéraire, par M. Aimé Steinlen. — III » pp. 455-479
mples dépouillés de leurs richesses, et sur des provinces qu’un signe parti d’au-delà des monts pouvait lui ravir le lendemai
sans doute pour un gouvernement d’une autre nature de songer à tirer parti de ses propres ressources et de redemander à un s
rouver à Coppet une critique impartiale ; c’est aussi un art de tirer parti de la critique ; souvent je persiste dans mon opi
ral et nouveau ; il s’en faisait l’organe. Mais il y avait à Berne un parti d’ancien régime, incurable comme tous les partis
il y avait à Berne un parti d’ancien régime, incurable comme tous les partis d’ancien régime, qui ne rêvait que contre-révolut
un citoyen du monde. En ces années où Bonstetten prend décidément son parti et où, faisant une bonne fois son deuil de tous l
jà, l’absence de ces institutions était un bien. Le despote sut tirer parti des lumières d’un siècle nouveau, et comme il éta
es Médecins, 1857, t. ii, p. 441). 95. [NdA] Ceci est à l’adresse du parti méthodiste qui travaillait alors Genève et que Bo
diste qui travaillait alors Genève et que Bonstetten n’aimait pas. Ce parti et les écrivains qui s’y rattachent en Suisse lui
62 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Ramond, le peintre des Pyrénées — III. (Fin.) » pp. 479-496
d, dans ses Voyages au Mont-Perdu, publiés en 1801, prenait hautement parti pour Duperreux. Après avoir parlé lui-même de la
trop désarmée. Il lutta en première ligne contre les Girondins et les partis plus avancés. Si l’Assemblée législative n’avait
constamment sur la brèche et véritablement l’orateur principal de son parti , qui était celui des lois. Causeur excellent et p
es et fatales, et aussi pour ses propres fautes dont ils avaient tiré parti et qu’ils avaient tournées plus d’une fois à leur
ue renvoi de M. de Narbonne, ministre de la Guerre, Ramond, organe du parti constitutionnel, se chargea, dans la séance du 10
arole ne pouvait être proférée impunément devant les Girondins et les partis subversifs. Ils s’en emparèrent à l’instant, ils
tout individu prétendant à modérer ce que les événements seuls et les partis en masse décidaient et précipitaient. L’opinion d
63 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « La princesse des Ursins. Ses Lettres inédites, recueillies et publiées par M. A Geffrot ; Essai sur sa vie et son caractère politique, par M. François Combes » pp. 260-278
t de chaque moment, montré Mme des Ursins représentant dès l’abord le parti français, mais le parti français modéré qui tenda
ré Mme des Ursins représentant dès l’abord le parti français, mais le parti français modéré qui tendait à la fusion avec l’Es
nçais modéré qui tendait à la fusion avec l’Espagne, et combattant le parti ultra-français représenté par les d’Estrées : — c
pour le salut et l’intégrité de la couronne, rompt au-dedans avec le parti français, conjure au dehors la défection de Versa
agit de Mme de Maintenon, par exemple, qui évite de prendre hautement parti , qui s’abstient volontiers et se renferme dans un
l’intérêt de la France était principalement de détruire en Espagne le parti qui reste affectionné à l’empereur, et, par consé
enfants ; il y avait de quoi l’allécher que de lui montrer de grands partis , et sous air de railler on venait de glisser une
64 (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Maurice comte de Saxe et Marie-Josèphe de Saxe, dauphine de France. (Suite) »
Une sœur de la défunte, une autre infante, était fort proposée par un parti influent : mais une telle union eût choqué la dél
a situation : La dauphine est morte ! vive la dauphine ! Cependant le parti espagnol qui mettait en avant une infante, sœur d
ge. On tint la négociation secrète pour ne pas trop donner l’éveil au parti espagnol. La reine avait contre la Saxe l’éloigne
elle la vigueur du sang et la fécondité. Dès que le roi eut pris son parti , il eut la délicatesse d’en faire honneur au maré
uis retourné de tant de manières, que le roi m’écrit qu’il a pris son parti , et qu’après avoir vaincu ses ennemis, il faut bi
Votre Majesté, car, en vérité, monseigneur le Dauphin est un fort bon parti , et je voudrais vivre assez de temps pour voir no
a plus de judiciaire qu’eux tous, voit ce qui en est et ne sait quel parti prendre, car nous avons de la gloire. Pour moi, q
65 (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLIIe entretien. Madame de Staël »
n et sans dégoût des assemblées de mégères exaspérées par l’esprit de parti , par l’ardeur des factions, par les convoitises d
isquera les huées d’un parterre. Écrira-t-elle sur la politique ? Les partis , les factions, les journaux ameutés par ses opini
t son caractère comme son talent ; elle sera traînée dans l’arène des partis jusqu’à l’ignominie, peut-être jusqu’à l’échafaud
e personnelle qui s’appliquait à recruter des partisans dans tous les partis de la pensée, monsieur et madame Necker gardaient
a transformation de l’empire Romain par le christianisme. L’esprit de parti et l’esprit de secte sont parvenus à le décrédite
. XX Aucun remords généreux ne lui inspira dans sa déchéance un parti capable de sauver le roi qu’il avait perdu, ou d’
révolutionner l’Europe. Le second avait pour objet de convaincre les partis intérieurs de la nécessité d’une conciliation dan
e ou dans la mort violente. Madame de Staël restait seule de ces deux partis pour rendre une parole énergique à la liberté mod
voix et se groupa autour d’elle. Elle revint à Paris occuper, dans le parti des républicains d’ordre, la place que madame Rol
lace que madame Rolland égorgée par Robespierre avait occupée dans le parti des Girondins. Elle pouvait se flatter et elle se
que la faculté de l’analyser eux-mêmes. L’ambition d’être un chef de parti dans la république, la soif de la gloire, l’enivr
66 (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Benjamin Constant. Son cours de politique constitutionnelle, ou collection de ses divers écrits et brochures avec une introduction et des notes, par M. Laboulaye »
es félicitations même d’une députation d’écrivains, parlant au nom du parti ultra-thermidorien, et qui, le croyant des leurs,
é républicaine se trouvait fort embarrassée. Quand je causais avec le parti républicain qui était victorieux, je l’entendais
r sa conduite politique. L’astre de Mme de Staël décida absolument du parti qu’il prit à l’époque du Consulat et dans les ann
de le faire dans des termes tels qu’il était le seul peut-être de son parti qui ne put se rallier le lendemain à Napoléon, mê
est pas respectable, il n’est pas grand. Généraux d’armée ou chefs de parti , tous les Antoines qui changent de manœuvre au mi
hateaubriand, dans le déshabillé, fait terriblement bon marché de son parti et de ses amis ; Benjamin Constant se raille plut
dant, à deux pas de là, dans une nuance d’abord assez peu comprise du parti de l’Opposition, en dehors du libéralisme proprem
nstant ; mais cet article où le journaliste se représente, lui et son parti , comme si pressés par les événements, qu’on n’a p
67 (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Le général Jomini. [II] »
ure, toujours difficile à observer, peut-être a-t-il pris le meilleur parti . Les aides de camp ne s’en plaignaient pas ; ils
et l’on ne me permettait pas même de demander où je devais aller. Je partis donc avec mon fidèle cheval isabelle, que tant de
ient autrement37. Après la conquête de la Prusse, Napoléon avait deux partis à prendre : ou bien s’allier en Prusse avec le pa
léon avait deux partis à prendre : ou bien s’allier en Prusse avec le parti français, s’y appuyer, bien traiter cette puissan
prussienne en relevant la Pologne. Napoléon penchait vers ce dernier parti , et il commençait dès lors à entrer sans retour p
tances ; elle mérite donc d’être racontée avec quelques détails. « Je partis de Landsberg, le soir à neuf heures, dans un traî
même au pas, je savais l’impossibilité de faire aucune objection ; je partis . Heureusement j’avais vingt-cinq louis dans ma po
u maréchal : je ne pouvais pas risquer de tomber entre les mains d’un parti ennemi. Je ne connaissais pas les chemins, et il
68 (1869) Cours familier de littérature. XXVII « CLXIe Entretien. Chateaubriand »
i fermente dans la tête d’un homme ; le dé jeté à la tête de tous les  partis . Cela n’était ni chrétien ni impie. C’était souve
it de rentrer d’Égypte et de tenter le 18 Brumaire à demi réussi. Son parti était composé des dégoûts de tout le monde ; de l
ûts de tout le monde ; de là à une puissante réaction contre tous les partis il n’y avait pas loin. La Révolution sérieuse, do
ière victime de Robespierre, et avec quelques hommes alors modérés du parti thermidorien, il accueillit Chateaubriand comme u
s ce titre avant de paraître. J’ai regret de le dire, mais l’homme de parti se montre à chaque ligne dans cette Lettre. Nous
ébrité n’allait pas garantir de la persécution. Enfin il fut homme de parti , c’est tout dire. Dans la Préface d’Atala qui par
ques douceurs parmi beaucoup de calamités. Essayerai-je de montrer le parti qu’on peut tirer de la condition la plus misérabl
e sa vie de chasseur. Il part, s’égare dans les bois, est pris par un parti de Muscogulges et de Siminoles ; il confesse hard
69 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Œuvres de Condorcet, nouvelle édition, avec l’éloge de Condorcet, par M. Arago. (12 vol. — 1847-1849.) » pp. 336-359
est ce même homme qui, après 1791, ayant fait défection à son premier parti et entraîné par ses systèmes, supérieurs ici à se
e d’égalité et même de nivellement, et qu’il faille tirer le meilleur parti de la société moderne en ce sens-là, ce n’est pas
oses. » Turgot ici l’arrête tout court ; il semble deviner l’homme de parti et de propagande qui perce déjà, et il lui dit :
. Il commence par nier qu’il y ait dans l’Assemblée telle chose qu’un parti républicain, un parti ennemi de la Constitution,
qu’il y ait dans l’Assemblée telle chose qu’un parti républicain, un parti ennemi de la Constitution, ennemi de l’ordre et d
re côté de voir Mme Roland accueillir Condorcet, à son entrée dans le parti , avec méfiance malgré ses mérites, et l’estimer m
de s’être trop longtemps tenu pour absous de toutes les manœuvres de parti en vue du plus grand bonheur futur de l’espèce hu
désigné comme offrant au plus haut degré le caractère de l’esprit de parti , et elle a eu raison. Condorcet avait, je l’accor
70 (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Gabrille d’Estrées et Henri IV »
, un diplomate, sur le soir d’un beau jour, qui aurait pris enfin son parti sur la présence du vice dans les choses humaines,
a politique de Henri IV, aux difficultés de son temps, aux luttes des partis et aux impossibilités d’une situation connue et f
triste politique de Catherine de Médicis, qui consistait à réunir le parti catholique et le parti huguenot dans un centre co
therine de Médicis, qui consistait à réunir le parti catholique et le parti huguenot dans un centre commun et en s’éloignant
71 (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Proudhon et Couture »
usqu’à singer Monk. Malgré la puissance de niaiserie dont l’esprit de parti investit certains hommes, il est permis de douter
son histoire en revenant à la monarchie et aux Bonaparte. Et que les partis ne réclament pas devant ce grand nom ! Pour l’aut
en quelques mots, le système de Couture. Ce n’est point une thèse de parti qu’il a soutenue, son esprit vise plus haut que c
n’en est pas moins vrai qu’il a mis une grande force aux mains de son parti en établissant un pareil système. On le discutera
72 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XLI » pp. 167-171
iversitaire que celui de m. villemain. — article de m. forcade sur le parti légitimiste. — maladie de charles nodier. — sympa
es Deux Mondes du 1er janvier, nous avons un excellent article sur le parti légitimiste à Londres : voilà le vrai. — Quant à
nseignement religieux. Lisez et notez les nuances. — L'article sur le parti légitimiste de la Revue des Deux Mondes est attri
73 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LI » pp. 198-202
r le signal d’une révolution au sein de la docte compagnie : le vieux parti , dit académique, des rédacteurs du Constitutionne
etite révolution dans le journal même (le Constitutionnel) ; le vieux parti des Jay, des Étienne, battu à l’Académie, a été d
dont la première partie est des plus intéressantes ; il appartient au parti légitimiste et religieux ; on le loue comme écriv
74 (1861) Cours familier de littérature. XII « LXXIe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins (2e partie) » pp. 305-367
cette Critique dans le 70e Entretien : reprenons ce que je disais des partis parlementaires que l’on semble tant regretter. Ma
aristocrates de tribune. Lamartine. I Toutes ces alliances de partis antipathiques, toutes ces audaces de défection da
paix humiliante mais nécessaire à Paris et y retrouver la guerre des partis contre eux au lieu de la guerre étrangère éteinte
condition de mourir ; j’ai vu Charles X, pourchassé par la meute des partis parlementaires, ne trouver de refuge que dans un
ses partisans ; supplice que l’antiquité n’avait pas inventé et qu’un parti acharné contre la royauté exige d’elle comme une
r en lui un ordre légal. Une Convention nationale, formée de tous les partis extrêmes, est appelée à leur place par le tocsin
par lâcheté, mais par une très fausse et très criminelle politique de parti , qui croit sauver des milliers de têtes en en con
t de mon indépendance d’engagement avec tous les pouvoirs et tous les partis . Je pouvais donc dire ce qui me semblait la vérit
ans l’opposition. VIII L’opposition m’applaudit à outrance ; le parti conservateur s’étonna et s’affligea, sans toutefo
u dans leur mémoire l’impartiale lumière qui ne luit qu’après que les partis sont morts et que les ressentiments sont éteints.
75 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Le cardinal de Retz. (Mémoires, édition Champollion.) » pp. 238-254
ères semaines, on peut voir l’idée qu’il se faisait de l’état réel du parti par les conversations très belles et très sérieus
es engagements qu’il venait de prendre. Il était trop aisé d’en tirer parti contre lui à la Cour et de le présenter comme tra
machine compliquée et non moins désespérante à mouvoir, primé dans le parti par le prince de Condé, son ennemi alors et dont
s pourparlers, les expédients, les tentatives perpétuelles d’un tiers parti impuissant à naître et toujours avorté. Que de ma
e de coups d’œil perçants sur le vrai des situations et la misère des partis  ! Combien de fois n’a-t-il pas occasion de s’écri
ans sa jeunesse, avait cherché vainement à tenir la balance entre les partis , entre Monsieur, le Parlement et la Cour, et qui,
76 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LXXXI » pp. 323-327
tentement superbe qui était fait pour affliger les gens sensés de son parti . Les illusions de cette petite cour sont singuliè
es étaient au fond celles des quelques hommes sensés et modérés de ce parti  ; mais ils se contentaient de les dire à l’oreill
i, vers la fin, lorsqu’il accepta et subit les ultra-royalistes et le parti du comte d’Artois, il avait bien toute sa tête ;
77 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Les Femmes de l’Évangile » pp. 89-93
mes et le fourré des événements, il n’y a que cela dans le monde : le parti de Dieu ou le parti de l’homme ; et il faut chois
événements, il n’y a que cela dans le monde : le parti de Dieu ou le parti de l’homme ; et il faut choisir ! Mais, encore un
société de l’avenir ? Il y a un chapitre du livre intitulé : « Chaque parti périt par les femmes » ; un autre : « La réaction
78 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — Chapitre V »
de son capuchon. Il est l’âme damnée d’une coterie dévote qui mène le parti royaliste et ultra-montain, comme le Conseil des
ous le trouvons, au lever de la toile, en conférence avec l’Égérie du parti , qu’il crible de ses plus fines épigrammes. Ils j
 ; mais l’éloquence lui est interdite pour des raisons graves. Or, le parti clérical doit lancer prochainement son manifeste
là des règles du duel dramatique. Je passe sur l’invraisemblance d’un parti réduit, pour rédiger un discours, à emprunter la
ce Machiavel en corset. Elle est riche, belle, jeune encore, chef de parti , papesse in partibus ; le petit comte n’a pour lu
. Pour compléter son œuvre pie, la baronne brouille Maréchal avec son parti , en lui retirant son discours. Le comité vient de
de représenter une opinion comme un vice, et de tartufier en masse un parti . D’après la pièce, le royalisme religieux est un
79 (1859) Cours familier de littérature. VII « XLIIe entretien. Vie et œuvres du comte de Maistre » pp. 393-472
ns un temps de grande dissension de l’esprit humain, époque où chaque parti a besoin de champions éclatants pour embrasser, f
Ces deux conditions admises, c’est-à-dire la distance et l’esprit de parti , qu’arrive-t-il ? Le grand homme inconnu écrit ou
e quelques années se fait sur sa tombe ; mais tout à coup un des deux partis d’idées en lutte dans le monde intellectuel, reli
politique, éprouve le besoin de confondre, d’éblouir, de foudroyer le parti contraire par l’éclat d’un génie solidaire qui lu
mprime, on les exalte, on fait un bruit immense autour de son nom. Le parti opposé crie au scandale, lit ces livres, y cherch
usqu’à la justification du supplice comme argument de controverse. Le parti du grand inconnu s’irrite de cette contradiction 
ticles de foi, il divinise sa nouvelle école, il en fait un saint. Le parti adverse en fait un fou ou un scélérat. Le nom lon
issait que de visage ; il ne savait pas mon nom, quoique j’eusse pris parti pour lui dans sa querelle. Il craignait en ce mo
magination humaine ! tu ne vas jamais si loin que la bouffonnerie des partis  ! Si les ombres rient dans l’éternité, l’âme beau
ses pas. Il mourut le plus honnête et le plus éloquent des hommes de parti , au lieu de vivre et de mourir le plus honnête et
inateur et écrit avec du sang). Mais ce livre est un éclair de foudre parti des montagnes des Alpes pour illuminer d’un jour
uand la victoire révolutionnaire donne une chance à la fortune de son parti . Il est toujours honnête homme, sans doute, mais
’empereur Alexandre. Je me demande s’il n’y aurait pas moyen de tirer parti des circonstances en faveur du roi. Les hommes ex
80 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Avant-Propos. » pp. -
oint une satyre. Tout ce qui respire la haine, l’envie ou l’esprit de parti , ne mérite que de l’indignation. On ne se propose
à ces combats où l’on appelloit des seconds, & où l’on combattoit parti contre parti. *. Nullius addictus jurare in ve
où l’on appelloit des seconds, & où l’on combattoit parti contre parti . *. Nullius addictus jurare in verba magistri.
81 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 26, que les jugemens du public l’emportent à la fin sur les jugemens des gens du métier » pp. 375-381
ains du poëte, parvenir jamais à une grande réputation. Les livres de parti et les poëmes écrits sur des évenemens récens n’o
ois après leur naissance. Mais ceux de ces poëmes, ceux des écrits de parti , dont le public fait encore cas un an après qu’il
s hommes ne croïent point avoir un intérêt essentiel à choisir le bon parti , ils se laissent ébloüir par une raison qui peut
82 (1890) L’avenir de la science « XVIII »
onstitution a priori on pourra combler ce vide infini 170. L’homme de parti a besoin de croire qu’il a absolument raison, qu’
qu’il a en face de lui sont des scélérats et des pervers. L’homme de parti veut imposer ses colères à l’avenir, sans songer
smes du passé, et on est soi-même fanatique. On se barricade dans son parti pour ne pas voir les raisons du parti contraire.
tique. On se barricade dans son parti pour ne pas voir les raisons du parti contraire. Le sage n’a de colère contre personne,
e ne se passionne que pour la vérité incomplète. Il sait que tous les partis ont à la fois tort et raison. Les conservateurs o
pose le germe d’une autre révolution. De là la faveur assurée à tout parti qui n’a pas encore fait ses preuves. Mais, aussit
éir alors à de nouveaux besoins. Alors on sera critique pour tous les partis , et pour ceux qui résistèrent, et pour ceux qui s
s’opère ordinairement de la manière que voici. Il vient un jour où le parti rétrograde est obligé de se poser en persécuté et
83 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « M. Fiévée. Correspondance et relations avec Bonaparte. (3 vol. in-8º. — 1837.) » pp. 217-237
y a de bons défauts, et qu’il ne s’agit que de savoir en prendre son parti et s’en arranger pour y trouver du bonheur. Il pa
recueillir les débris de l’ancienne Université, et d’en tirer quelque parti à l’égard de la jeunesse qui est en proie aux cha
ive, il entra dans toutes les ardeurs et les agressions violentes des partis . Il y porta toujours beaucoup d’esprit, un ton de
e armée de gentilshommes de province. Mais à un moment, et lorsque le parti royaliste ultra, dont il était un des libres mene
la victoire. M. Fiévée fit donc comme plusieurs membres influents du parti royaliste, M. de Chateaubriand en tête : il se re
z, « qu’il faut souvent changer d’opinion pour rester toujours de son parti  ». Lui, au contraire, il changea de parti, appare
pour rester toujours de son parti ». Lui, au contraire, il changea de parti , apparemment pour rester fidèle au gros de ses op
84 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre IV. Les tempéraments et les idées (suite) — Chapitre I. La lutte philosophique »
obstiné ; ils savent souffrir pour le bien. Ils forceront l’estime du parti philosophique : d’autant qu’ils sont trop justes,
es théâtrales, marque le moment où la lutte est le plus envenimée. Le parti philosophique s’est organisé, discipliné ; il a s
mpartial : il est très vrai que l’Encyclopédie fit des philosophes un parti , et des idées individuelles un corps de doctrine.
jamais qu’une valeur extrinsèque, qu’ils empruntèrent aux passions de parti . Helvétius, très honnête homme et très bienfaisan
tre qu’un jeu intellectuel, réglé par des conventions arbitraires. Le parti encyclopédiste était assez vaste pour englober le
ergences de doctrine et les incompatibilités d’humeur : ce qui lie le parti , et caractérise le mouvement philosophique, c’est
85 (1785) De la vie et des poëmes de Dante pp. 19-42
s les affaires ; et cette absence avait prodigieusement affaibli leur parti . Les papes avaient toujours eu l’adresse de leur
es de deux familles puissantes, et ces intrigues avaient produit deux partis qu’on appela les Blancs et les Noirs, pour les mi
, Dante persuada à ses collègues d’envoyer en exil les chefs des deux partis  : ce qui fut exécuté. Après cet événement, il se
e moment Henri de Luxembourg était venu se faire couronner à Rome, ce parti avait repris vigueur, et l’Italie était dans l’at
six tirades, épuise ses ressources et lui dessèche ses palettes. Quel parti donc prendre ? Celui de ménager ses couleurs ; ca
le dixième siècle, l’Italie, remplie d’armées allemandes, et prenant parti pour ou contre, s’accoutumait à ces dénominations
86 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Le général Joubert. Extraits de sa correspondance inédite. — Étude sur sa vie, par M. Edmond Chevrier. — II » pp. 161-173
santes, et il se méfie de la Fortune « qui aime, dit-il, à changer de parti  ». C’est d’un titre tout pareil (« Tantôt pour l’
mencer. Faire son devoir, le faire avec distinction sans se mêler des partis , voilà le vrai patriote, l’homme estimable ; et v
ne me soucie guère d’une grande charge où l’on est entraîné dans les partis , ou du moins l’on est entraîné à des liaisons qui
larmez en vain. Peu m’importe qu’on parle bien ou mal de moi dans les partis  ! je ne suis jaloux que des suffrages des Françai
t cette paix achetée par tant de travaux et de victoires, l’esprit de parti , l’esprit royaliste continuait d’infester la Fran
87 (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Ranc » pp. 243-254
rité, aussi méconnue d’abord qu’elle est vraie. Même l’égoïsme de son parti , qui sentait bien de quelle ressource un tel homm
bête, de toutes les conspirations. Vieilles machines de guerre et de parti qui ratent toujours, et qui tuent ceux-là qui s’e
e semble qu’un prétexte pour lancer toutes les bordées d’un esprit de parti accumulé, exaspéré depuis des années au fond d’un
t actuellement son noble esprit plus haut que ses passions d’homme de parti  ? Je ne sache pas de plus triste spectacle. Seule
88 (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLIVe entretien. Examen critique de l’Histoire de l’Empire, par M. Thiers » pp. 81-176
ues se groupent et se dissolvent, dans une assemblée délibérante, les partis qui donnent ou qui retirent la majorité aux gouve
qui sont nécessaires au rôle d’historien : ministre, orateur, chef de parti assistant à toutes les péripéties du drame de son
ont toujours dominé en nous ces antipathies fugitives d’opinion ou de parti  ; ces deux choses sont l’attrait pour la justesse
it compris par l’avenir, nous en doutons. Évidemment il prend ici son parti , et il jette la révolution modérée, qui commençai
eur au dedans afin d’être redoutable au dehors était une amnistie aux partis vaincus, une négociation avec les partis encore e
ehors était une amnistie aux partis vaincus, une négociation avec les partis encore en armes. On clôt la liste des émigrés, on
retrouver le chemin de la patrie ou se faire une patrie nouvelle. Lui parti , tout changeait de face. Aussi la nouvelle de son
ix surtout, osèrent montrer d’autres sentiments. Dès lors on vit deux partis  : l’un s’appela le parti coloniste ; l’autre, le
r d’autres sentiments. Dès lors on vit deux partis : l’un s’appela le parti coloniste ; l’autre, le parti anticoloniste. Malh
s on vit deux partis : l’un s’appela le parti coloniste ; l’autre, le parti anticoloniste. Malheureusement Desaix était absen
a rentrée rapide des émigrés, la statistique profondément étudiée des partis dans l’opinion et dans les assemblées ; les portr
qui n’était ni celui de la vertu publique ni celui du dévouement à un parti  ; mais, tout en les méprisant, il les conseillait
non en historien impartial, mais en patriote français et en homme de parti . Le jugement de M. Pitt est une des rares prévent
que. Il y a là un tableau du ministre orateur et négociateur avec les partis dans un gouvernement d’assemblée souveraine qui n
i-même en traçant le portrait du ministre représentatif et du chef de parti dans les assemblées. Nous ne l’en blâmons pas ; i
89 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 12, qu’un ouvrage nous interesse en deux manieres : comme étant un homme en general, et comme étant un certain homme en particulier » pp. 73-80
s, comme citoïens d’un certain païs, ou comme sectateurs d’un certain parti , a des droits tout puissans sur nous. Combien de
tain parti, a des droits tout puissans sur nous. Combien de livres de parti doivent leur premiere vogue à l’interêt particuli
u bien il change les principales circonstances de cette action. Si le parti que le poëte choisit est celui d’embellir son act
90 (1861) Cours familier de littérature. XII « LXIXe entretien. Tacite (2e partie) » pp. 105-184
Vespasien, et Mucien son collègue, résolurent d’attendre que les deux partis de Vitellius et d’Othon, affaiblis par leur lutte
ellius, s’il veut abdiquer l’empire qui s’écroule ; il penche vers ce parti . XVII « Les avis courageux, dit Tacite, n
atin, ses troupes attaquent, malgré lui, le sénateur Sabinus, chef du parti de Vespasien, barricadé dans le Capitole ; le Cap
cernent la ville. L’assaut donné à Rome et le combat de rues des deux partis sont peints par Tacite en traits de plume qui déc
r de ses acclamations et de ses battements de mains. « Si un des deux partis venait à plier, si les vaincus se cachaient dans
tait, on se délectait. Indifférents à la victoire ou à la défaite des partis , on semblait se réjouir des malheurs publics. « R
ous Galba, pour y défendre Thraséa. « La délibération du sénat sur le parti à prendre après la mort de Vitellius le rappelle
furent ramenés par leurs partisans. La lutte s’engagea entre les deux partis  : d’un côté les hommes de bien, plus nombreux ; d
re. Il sévit seulement contre quelques hommes abandonnés par tous les partis , à cause de l’énormité de leurs forfaits ; il épa
91 (1874) Premiers lundis. Tome I « J. Fiévée : Causes et conséquences des événements du mois de Juillet 1830 »
n des motifs qui m’ont toujours porté du côté de l’opposition ; aucun parti arrivé au pouvoir n’ayant jamais compris que le s
aurait été qu’une cause de soupçons, d’agitation, que l’étendard d’un parti qui n’a que trop prouvé ses fureurs et son incapa
n, et la réputation du régent était à la merci des absolutistes et du parti prêtre ; et les idées de crime se répandaient ave
pas moins affaiblie pour plus ou moins de temps. Il faut prendre son parti à cet égard, ne pas croire que les titres exprime
92 (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Victor Hugo — Victor Hugo en 1831 »
auvais, Et je sais d’où je viens, si j’ignore où je vais. L’orage des partis , avec son vent de flamme, Sans en altérer l’onde,
ve des peuples et des grands hommes. Longtemps mêlée à ces orages des partis , à ces cris d’enthousiasme ou d’anathème, sa jeun
jaloux de prouver à son père qu’il pouvait se suffire à lui-même. Le parti dit royaliste arrivait aux affaires dès cette épo
… Dès 1824, lors de la retraite de M. de Chateaubriand, il avait pris parti pour l’opposition. La première marque éclatante q
reporte par la pensée vers l’année 1823, à cette brillante ivresse du parti royaliste, dont les gens d’honneur ne s’étaient p
avait que faire, comme bien l’on pense ; en proie aux irritations de parti , aux engouements grossiers, aux fureurs stupides,
auration, le public avait fait de grands progrès ; l’exaspération des partis , soit lassitude, soit sagesse, avait cédé à un dé
93 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « La Grande Mademoiselle. » pp. 503-525
da la raison : on lui dit que c’était à cause qu’ils avaient suivi le parti de Monsieur. Elle se mit aussitôt à pleurer et vo
: « Je ne prévoyais pas alors, dit-elle, que je me trouverais dans un parti considérable où je pourrais faire mon devoir et m
Il était de plus réclamé à Orléans, qui était de son apanage et où un parti assez considérable voulait ouvrir les portes à l’
ucelle, ayant commencé par chasser les Anglais ». Le prince de Condé, parti d’Agen incognito et déguisé, arriva heureusement
es que le roi de Suède (Gustave-Adolphe !) n’eût pu mieux prendre son parti , et que pour lui il l’aurait fait quand je ne l’a
e faire l’héroïne, et que l’on vous ait dit que vous l’étiez de notre parti  ; que vous l’aviez sauvé deux fois. Quoi qu’il vo
ent avec elle ; il balançait les avantages et les inconvénients de ce parti , se gardant bien de paraître deviner qu’il s’agis
94 (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « X. M. Nettement » pp. 239-265
cette œuvre personnelle, secouer le joug des petites réserves que les partis imposent à leurs serviteurs, et il était tenu plu
i eût complété et précisé le premier, le bilan du gouvernement et des partis . Il y eut des fautes de part et d’autre, nous dit
sont évanouies ; enfin qui sait ? peut-être encore à ces relations de parti conservées pendant des années avec des hommes don
e toutes choses, devant ces deux hommes d’une gloire surfaite par les partis , et qui ont attaqué, les uns après les autres, le
ment. Pour Courier, la tâche était moins difficile. Les illusions des partis n’en font plus l’espèce de colosse qu’il fut pour
upé de choses littéraires, et vous ne trouvez plus que le soldat d’un parti qui fait l’exercice, en douze temps, de l’embrass
, n’était pas un ennemi, celui-là ! et comment salue-t-il sa gloire ? Parti du royalisme pour s’élever jusqu’à la notion de l
95 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « M. Émile de Girardin. »
aiment nouveau qui ne se rangeait sous le drapeau d’aucun des anciens partis et qui cherchait à en former un à son image, ce à
s, à moins d’absolue nécessité, et de chercher bien plutôt à en tirer parti pour obtenir le plus de réformes possible, pour i
esse de son feu et de son tir contre les journaux, organes des divers partis  : — quelques-uns, les journaux de l’opposition pu
e l’idée de guerre ; il s’éleva très-courageusement surtout contre le parti des démocrates purs, des républicains de la veill
car personne n’était plus en vue ni désigné à plus de fureurs. » Le parti qu’il avait tant combattu se vengea de lui aussit
1850, 1851) où les questions, se déplaçant chaque jour au souffle des partis , n’offraient aucune prise bien déterminée, et où
96 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Jean-Bon Saint-André, sa vie et ses écrits. par M. Michel Nicolas. »
hommes, sut démêler dès le premier jour, dans les débris des anciens partis , tous les matériaux vivants, toutes les pierres o
n autre œil. Au lieu de cela, il resta dans sa province, à la tête du parti du mouvement, le chef de la Société populaire de
ormée, étaient emprisonnés et menacés d’être sacrifiés aux fureurs du parti contre-révolutionnaire. Cet événement avait soule
usse douloureuse, qui n’a sacrifié à aucune passion, n’a épousé aucun parti , n’a éprouvé aucun sentiment de haine ou de resse
n Saint-André, porté et véritablement bombardé à la Convention par un parti longtemps combattu et qui avait comme enlevé sa n
mélioration immédiate. Il s’étonna bientôt de se trouver au milieu de partis divisés, irrités et aux prises sur des questions
97 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Sur le Louis XVI de M. Amédée Renée » pp. 339-344
universelle et d’ivresse ; mais le lendemain on se retrouve divisé en partis , en présence des hommes, des intérêts et des pass
le jeu français de tout ou rien. Louis XVI ne sut jamais prendre un parti . M. Renée, dans un intéressant chapitre, a tracé
cette journée suprême pour sa royauté, où Louis XVI n’eût pu tirer un parti tout différent de la situation fatale qu’il s’éta
98 (1874) Premiers lundis. Tome I « Dumouriez et la Révolution française, par M. Ledieu. »
ificatives d’un syllogisme. Le général Dumouriez a-t-il dû suivre le parti de la Révolution ? le général Dumouriez a-t-il dû
parti de la Révolution ? le général Dumouriez a-t-il dû abandonner le parti de la Révolution ? M. Ledieu, après s’être posé c
t lucide, Dumouriez était fait pour comprendre à merveille les divers partis de la scène révolutionnaire, et, si l’on excepte
99 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 208-209
né à Grenoble, mort à Paris en 1772. Toutes les fois que l’esprit de parti ne le domine pas, ses talens méritent des éloges.
lité trop révoltante ; si les amis de l’Auteur, ou plutôt ceux de son parti , n’y étoient pas fêtés d’une maniere infiniment a
100 (1883) La Réforme intellectuelle et morale de la France
u bout de quelques jours aussi impopulaire que la dynastie déchue. Ce parti républicain, qui, plein des funestes erreurs qu’o
nsé. Ce qu’il y avait de plus sage était de tirer, du mal le meilleur parti possible, de faire comme les évêques du ve  siècl
es du vieil esprit qui se nourrit des souvenirs du premier empire. Le parti très peu nombreux qu’on peut appeler bonapartiste
, au sens propre, entourait l’empereur de déplorables excitations. Le parti catholique, par ses lieux communs erronés sur la
que le rebut de la jeunesse, jusqu’à ce que l’ancienne noblesse et le parti catholique aient commencé à la peupler, changemen
isme qui est l’âme des théories légitimistes et républicaines. Un tel parti , qui est celui de l’immense majorité des Français
actère national avec ses qualités et ses défauts. Malheureusement, le parti qui les professe n’est, comme tous les partis int
uts. Malheureusement, le parti qui les professe n’est, comme tous les partis intelligents, qu’une minorité, et cette minorité
ourront ; les difficultés intérieures de l’Allemagne reviendront ; le parti catholique et le parti démocratique des deux Inte
és intérieures de l’Allemagne reviendront ; le parti catholique et le parti démocratique des deux Internationales (comme on d
ure Louis XIV dans de pareilles conditions. En Prusse, la rivalité du parti féodal et du parti libéral, habilement conjurée p
de pareilles conditions. En Prusse, la rivalité du parti féodal et du parti libéral, habilement conjurée par M. de Bismark, é
e vertu que le monde ait connu jusqu’ici. »  Peut-être, en effet, le parti qu’a pris la France sur le conseil de quelques ho
si des pépinières d’aristocrates. Alors, l’espèce d’antipathie que le parti conservateur français nourrit contre la haute cul
iendront tôt ou tard. Mais il n’en est pas ainsi. La partie active du parti démocratique qui maintenant travaille plus ou moi
pour idéal la république américaine. À part quelques théoriciens, le parti démocratique a des tendances socialistes qui sont
oppement de l’instruction primaire sont ainsi devenus dans un certain parti des articles de foi politique ; mais la France a
t la France, même conservatrice, à reculer sur ces deux principes. Le parti conservateur français ne s’est pas trompe en pren
t pas trompe en prenant le deuil le jour de la bataille de Sadowa. Ce parti avait pour maxime de calquer l’Autriche des Mette
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