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1 (1730) Des Tropes ou des Diférens sens dans lesquels on peut prendre un même mot dans une même langue. Traité des tropes pp. 1-286
en général Article 1, idée générale des figures Avant que de parler des tropes en particulier, je dois dire un mot de
ce de figures. On dit comunément que les figures sont des maniéres de parler éloignées de celles qui sont naturéles et ordinai
r, qui s’éloignent en quelque chose de la maniére comune et simple de parler  : ce qui ne veut dire autre chose, sinon que les
ne veut dire autre chose, sinon que les figures sont des maniéres de parler éloignées de celles qui ne sont pas figurées, et
figures. D’ailleurs, bien loin que les figures soient des maniéres de parler éloignées de celles qui sont naturéles et ordinai
u langage ordinaire des homes, ce seroient au contraire les façons de parler sans figures qui s’en éloigneroient, s’il étoit p
’y eut que des expressions non figurées. Ce sont encore les façons de parler recherchées, les figures déplacées, et tirées de
, et tirées de loin, qui s’écartent de la maniére comune et simple de parler  ; come les parures afectées s’éloignent de la man
l n’y a rien de plus comun que d’adresser la parole à ceux à qui l’on parle , et de leur faire des reproches quand on n’est pa
e autre figure qu’on apèle interrogation, qui est encore une façon de parler fort triviale dans le langage ordinaire. Dans l’A
on fils, que dis-tu le plus méchant de tous les homes ? ces façons de parler dans lesquelles il est évident qu’il faut supléer
dans le stile sublime : telle est la prosopopée, qui consiste à faire parler un mort, une persone absente, ou même les choses
gure. L’antithèse, par exemple, est distinguée des autres maniéres de parler , en ce que dans cet assemblage de mots qui formen
sente, ou absente, etc. Ce n’est que dans la prosopopée que l’on fait parler les morts, les absens, ou les êtres inanimés : il
s rhéteurs ayant fait des observations sur les diférentes maniéres de parler , ils ont fait des classes particuliéres de ces di
e plus d’ordre et d’arangement dans leurs réfléxions. Les maniéres de parler dans lesquelles ils n’ont remarqué d’autre propri
come tous les autres assemblages de mots, elles ont encore, si j’ose parler ainsi, l’avantage de leur habit, je veux dire, de
ormer cette définition des figures : les figures sont des maniéres de parler distinguées des autres par une modification parti
ou plus vives, ou plus nobles, ou plus agréables que les maniéres de parler , qui expriment le même fonds de pensée, sans avoi
es mots qui l’expriment : de quelque maniére que M. Flêchier eût fait parler M. de Montausier dans la prosopopée que j’ai rapo
le étoit composée de cent voiles ; c’est une figure de mots dont nous parlerons dans la suite ; voiles est là pour vaisseaux : qu
yllepse. J’ai traité ailleurs de ces sortes de figures, ainsi je n’en parlerai point ici. Il y a quelques figures de mots, dans
nification propre, telle est la répétition, etc. C’est aux rhéteurs à parler de ces sortes de figures, aussi bien que des figu
eur signification propre. Ce sont là les figures dont j’entreprens de parler dans cette partie de la grammaire. Article 4,
emarqué. Les tropes sont des figures, puisque ce sont des maniéres de parler , qui, outre la propriété de faire conoitre ce qu’
est la modification ou diférence générale, qui fait que ces façons de parler sont des tropes. Mais quelle espéce particuliére
aveugles, et non pas ceux qui le sont. Ainsi outre les tropes dont on parle ordinairement, j’ai cru qu’il ne seroit pas inuti
dre les auteurs, et pour avoir des conoissances exactes dans l’art de parler et d’écrire. au reste ce traité me paroit être un
teur même le plus facile, sans avoir recours aux conoissances dont je parle ici. Les livres que l’on met d’abord entre les ma
ance détaillée des tropes. Je conviens, si l’on veut, qu’on peut bien parler sans jamais avoir apris les noms particuliers de
s sont utiles et nécessaires à ceux qui ont besoin de savoir l’art de parler et d’écrire ; elles mettent de l’ordre dans les i
e n’avoit pas étudié lui-même les observations détaillées de l’art de parler et d’écrire, ses pièces n’auroient été que des pi
antécédent pour le conséquent, et les autres sortes de tropes dont je parlerai dans la suite. Come l’une de ces idées ne sauroit
ux autres ce que nous sentons nous-mêmes : delà viènent ces façons de parler , il est enflamé de colére, il est tombé dans une
r de plaisir, etc. Les tropes ornent le discours. Mr Fléchier voulant parler de l’instruction qui disposa Mr Le Duc De Montaus
st très véritable, Ciceron, Quintilien et Mr Rollin, qui pense et qui parle come ces grands homes, disent que c’est par empru
onversation. De plus, les idées accessoires ne jouent point, si j’ose parler ainsi, dans le langage des précieuses de Moliére,
qu’on a eue à les rechercher : elles ne sont pas, s’il est permis de parler ainsi, à l’unisson du bon sens, je veux dire qu’e
angères à la place des naturéles, qui sont sous la main, si l’on peut parler ainsi. Quoique ce soit là une pensée de Cicéron,
oit pas entendu en latin par (…) : au contraire, (…) est une façon de parler latine, qui ne seroit pas entendue en françois, s
ïr. Il en est de même de (…), et d’un grand nombre d’autres façons de parler que j’ai remarquées ailleurs, et que la pratique
ur ; ainsi on doit alors s’atacher à la pensée et non à la lettre, et parler come l’auteur lui même auroit parlé, si la langue
la pensée et non à la lettre, et parler come l’auteur lui même auroit parlé , si la langue dans laquelle on le traduit avoit é
n ou mal, etc., on ne se sert plus de ferre pour rendre ces façons de parler en latin : la langue latine a ses expressions par
 ; porter ou ferre ne sont plus alors dans l’imagination de celui qui parle latin : ainsi, quand on considère porter tout seu
il faut toujours distinguer les deux sortes de traductions dont j’ai parlé ailleurs. Quand on ne traduit que pour faire ente
mauvaise comission, d’un emploi dificile. mais lorsque la façon de parler latine est trop éloignée de la françoise, et que
in, à un participe ou adjectif ; ce sont des termes abstraits dont on parle come de choses réelles : (…), j’ai aimé, (…) ; ai
e un autre posséde sa montre. On est si fort acoutumé à ces façons de parler , qu’on ne fait plus atention à l’anciène signific
es plus comunes, et les plus intéressantes pour l’home : or les homes parlent toujours de tout par comparaison à eux mêmes ; de
avoir fait. De plus, les homes réalisent leurs abstractions ; ils en parlent par imitation, come ils parlent des objets réels 
réalisent leurs abstractions ; ils en parlent par imitation, come ils parlent des objets réels : ainsi ils se sont servis du mo
our, come nous l’avons remarqué ailleurs. Notre il dans ces façons de parler répond au res des latins : (…), la chose avoit ét
e veut pas bruler ; cette clé ne veut pas tourner, etc. Ces façons de parler figurées sont si ordinaires, qu’on ne s’aperçoit
culté que les homes trouvent à prendre les idées précises de ceux qui parlent , ils retranchent ou ajoutent presque toujours à c
arivé que les enfans se sont insensiblement écartés de la manière de parler de leurs péres, come ils se sont écartés de leur
nsi etc. : ce qui peut souvent être raporté à la métalepse, dont nous parlerons dans la suite. La seconde espéce de catachrèse n’
sert d’abord de la même figure ; mais voyant bien que cette façon de parler ne seroit point entendue en notre langue, il en a
chus pour le vin. On raporte à la même espèce de figure les façons de parler où le nom des dieux du paganisme se prend pour la
Et Virgile, (…) ; et encore au premier livre des géorgiques, voulant parler du vin cuit ou du résiné que fait une ménagère de
xprimer les pensées, manières qui doivent convenir aux sujets dont on parle , et que pour cela on apèle stile de convenance ;
s autres usages qui viènent par extension de ceux dont nous venons de parler . pinceau, outre son sens propre, se dit aussi que
pour la coupe, c’est la matière pour la chose qui en est faite, nous parlerons bientot de cette espèce de figure, ensuite la cou
Il y a aparence que c’est du nom de cette ville que les épées dont je parle , ont été apelées des olindes par abus. Le nom d’o
a peau est fleurie de façon qu’elle imite l’étofe dont nous venons de parler . Faïance est une ville d’Italie dans la Romagne 
, et de plus l’expression est métaphorique ; la victoire dont on veut parler est une victoire spirituèle. « à l’autel de Jupit
-dire, la faim, le besoin, a fait aprendre aux pies et aux corbeaux à parler . La cervèle se prend aussi pour l’esprit, le juge
un home de tête, c’est une bone tête, on veut dire que celui dont on parle , est un habile home, un home de jugement. la tête
voir la langue bien pendue, c’est avoir le talent de la parole, c’est parler facilement. Le nom du maitre de la maison se pr
ieu qu’à l’égard des autres espèces de métonymie, dont nous venons de parler , on se contente de dire métonymie de la cause pou
e partage, l’état de ceux qui les consultoient. On croit avant que de parler  ; je crois, dit le prophète, et c’est pour cela q
que de parler ; je crois, dit le prophète, et c’est pour cela que je parle  : il n’y a point là de métalepse : mais il y a un
point là de métalepse : mais il y a une métalepse quand on se sert de parler ou de dire pour signifier croire ; direz-vous apr
donez : cette signification vient de ce que quand quelqu’un veut nous parler et que nous parlons toujours nous mêmes, nous ne
fication vient de ce que quand quelqu’un veut nous parler et que nous parlons toujours nous mêmes, nous ne lui donons pas le te
er : écoutez-moi, nous dit-il ; hé bien je vous céde, je vous écoute, parlez  ; (…). Quand on veut nous doner quelque chose, no
our ce qui suit ; et voilà pourquoi on dit également cedo, soit qu’on parle à une seule persone, ou à plusieurs : car tout l’
mander pour soi, (…). On raporte de même à la métalepse ces façons de parler , il oublie les bienfaits, c’est-à-dire, il n’est
soires ont entre elles. On raporte aussi à cette figure ces façons de parler des poètes, par lesquelles ils prènent l’antécéde
Phaéton en peupliers qu’on croyoit voir ce changement. Ces façons de parler peuvent être raportées à l’hypotypose dont nous p
Ces façons de parler peuvent être raportées à l’hypotypose dont nous parlerons dans la suite. La synecdoque Le terme de sy
avec la porte, c’est-à-dire avec la cour ottomane. C’est une façon de parler qui nous vient des turcs : ils noment porte par e
fait de trois taureaux, c’est-à-dire, de trois cuirs. Cette façon de parler ne seroit pas entendue en notre langue. Mais il n
t en horreur aux méres, (…) ; je suis persuadé que ce poète n’a voulu parler précisément que des méres. Je vois une mére alarm
es s’oposent à ce qu’on les confonde sous le nom de méres ; mais pour parler plus sérieusement, j’avoue que lorsque je lis dan
et dans l’autre figure il y a une rélation entre l’objet dont on veut parler et celui dont on emprunte le nom ; car s’il n’y a
remier cas, on veut faire entendre que la persone ou la chose dont on parle excèle sur toutes celles qui peuvent être compris
nom comun : et dans le second cas, on fait entendre que celui dont on parle ressemble à ceux dont le nom propre est célèbre p
and ils disent le poète, ils entendent Virgile. Les grecs entendoient parler de Démosthène, quand ils disoient l’orateur, et d
ogiens disent le docteur angélique, ou l’ange de l’ecole, ils veulent parler de S. Thomas. Scot est apelé le docteur subtil, S
emeure. (…) en cet endroit veut dire la vile de Mantoue : ces bergers parlent par raport au territoire où ils demeurent. Mais q
ent par raport au territoire où ils demeurent. Mais quand les anciens parloient par raport à l’empire romain, alors par (…) ils e
e Scipion Emilien. Il en est de même des noms patronymiques dont j’ai parlé ailleurs, ce sont des noms tirés du nom du pére o
u fils bien aimé de Jacob. Comunication, paroles Les rhéteurs parlent d’une figure apelée simplement comunication ; c’e
nt comunication ; c’est lorsque l’orateur s’adressant à ceux à qui il parle , paroit se comuniquer, s’ouvrir à eux, les prendr
et par conséquent elle n’est pas de mon sujet. La figure dont je veux parler est un trope, par lequel on fait tomber sur soi-m
xemples n’est pas dans le sens propre, il ne renferme point celui qui parle . On ménage par ces expressions l’amour propre de
ges qu’on se done blessent toujours l’amour propre de ceux à qui l’on parle  : il y a plus de modestie à s’énoncer d’une maniè
signifient dans leur sens propre. Il en est de même de ces façons de parler , je ne puis vous louer, c’est-à-dire, je blame vo
correctif ; par exemple, en ajoutant, pour ainsi dire ; si l’on peut parler ainsi. « les esprits vifs, etc. », dit M. de La B
sprits vifs, etc. », dit M. de La Bruyère. Excepté quelques façons de parler comunes et proverbiales, nous usons très rarement
bleau. C’est lorsque dans les descriptions on peint les faits dont on parle , come si ce qu’on dit étoit actuèlement devant le
n épithalame, déplaisent dans une oraison funèbre ; la tristesse doit parler plus simplement, si elle veut nous intéresser : m
gure au rang des tropes, que parce qu’il y a quelque sorte de trope à parler du passé come s’il étoit présent ; car d’ailleurs
e fait que prendre les dehors d’home sincère, nous croyons qu’il nous parle sincérement. Quand on dit la lumière de l’esprit,
à portée d’entrer ensuite avec moins de peine dans le royaume dont on parle . Par la même raison l’on done le nom de clé en te
elque corectif : par exemple, en disant pour ainsi dire, si l’on peut parler ainsi, etc. « l’art doit être, pour ainsi dire, e
ue Galathée est pour lui plus douce que le thym du mont Hybla ; ainsi parle ce berger dans une églogue de Virgile : le mot do
st au figuré par raport à Despautère : l’auteur de l’épitaphe a voulu parler de la vue de l’esprit. Au reste cette figure joue
es expressions. Madame Des Houlières, sous l’image d’une bergère qui parle à ses brebis, rend compte à ses enfans de tout ce
upée des besoins de ses enfans, voilà ses brebis ; le chien dont elle parle , c’est son mari qu’elle avoit perdu : le dieu Pan
es allusions qui ne consistent que dans un jeu de mots, il vaut mieux parler et écrire simplement, que de s’amuser à des jeux
démérite personel de quelqu’un, et de la façon de penser de celui qui parle , servent plus à faire conoitre l’ironie, que les
que les paroles dont on se sert. Un home s’écrie, oh le bel esprit ! parle-t -il de Cicéron, d’Horace ? Il n’y a point là d’iro
Il n’y a point là d’ironie ; les mots sont pris dans le sens propre : parle-t -il de Zoïle ? C’est une ironie. Ainsi l’ironie fa
se exprimer la force de ce (…), je crois qu’il répond à ces façons de parler , cela va bien, cela ne va pas si mal que vous pen
qui toute simple exciteroit peut-être dans l’esprit de ceux à qui il parle , une image ou des sentimens peu favorables à son
e ce que c’étoit qu’une phrase : c’est une expression, une manière de parler , un arangement de mots, qui fait un sens fini ou
une espèce de comentaire : on reprend le discours de celui qui a dèja parlé , on l’explique, on l’étend davantage en suivant t
il étoit plus naturel de dire, à raconter les corps, c’est-à-dire, à parler des corps changés en de nouvèles formes. Vous voy
ien malheureuse : les rhéteurs disent que c’est aux grammairiens à en parler , (…) ; et les grammairiens la renvoient aux rhéte
un trope et doit être mise dans la classe des idiotismes ou façons de parler particulières à la langue latine : mais j’ai cru
gure très remarquable. Souvent la vivacité de l’imagination nous fait parler de manière, que quand nous venons ensuite à consi
es transpositions ; ainsi dans les anciens la transposition dont nous parlons est une figure respectable qu’on apèle hypallage,
s a souvent obligé les anciens poètes d’avoir recours à ces façons de parler , et il faut convenir qu’elles ont quelquefois de
). On peut aussi regarder come une sorte d’hypallage, cette façon de parler selon laquelle on marque par un adjectif, une cir
émèlé, que si l’on se fut servi de l’arangement ordinaire. On ne doit parler que pour être entendu par ceux qui conoissent le
l n’y a donc point d’hypallage dans (…), ni dans les autres façons de parler semblables ; je ne crois pas non plus, quoiqu’en
re. Ce sont les paroles du p. Sanadon, qui trouve dans cette façon de parler une vraie hypallage ou un renversement de constru
it des gros chiens. (…), aboyer, hurler, c’est le mot générique. (…), parler entre les dents, murmurer, gronder, come les chie
une note, il y a une métaphore et une synecdoque dans cette façon de parler . Il y a métaphore, puisque cette note n’est pas u
e marque réèle, ou un signe sensible, qui soit sur la persone dont on parle  ; ce n’est que par comparaison qu’on se sert de c
entre un auteur et son livre, qui est le fondement de cette façon de parler  : voilà une rélation, mais le livre subsiste sans
ions. Des tropes Come les figures ne sont que des manières de parler qui ont un caractère particulier auquel on a doné
nt être réduites sous quelqu’une des classes de tropes dont j’ai dèja parlé  : le sarcasme, par exemple, n’est autre chose qu’
éologique done à cette expression le nom de métathèse : les façons de parler semblables qu’on trouve dans les anciens sont ape
être employé dans le discours Outre les tropes dont nous venons de parler et dont les grammairiens et les rhéteurs traitent
qui marquent un tel roi et une telle reine en particulier ; ou, come parlent les philosophes, ces mots marquent alors un indiv
me qui est, pour ainsi dire, le crime même : (…) ? Le scélérat de qui parle-t -il ? (…) ? Où est ce scélérat qui m’a perdu ? Où
it alors selon le sens, c’est-à-dire, par raport à la persone dont on parle , et non selon le mot qui est neutre. carcer, pris
lement, come je l’ai remarqué en parlant des adverbes ; par exemple : parler haut, parler bas, parler grec et latin, (…) : pen
je l’ai remarqué en parlant des adverbes ; par exemple : parler haut, parler bas, parler grec et latin, (…) : penser juste, se
rqué en parlant des adverbes ; par exemple : parler haut, parler bas, parler grec et latin, (…) : penser juste, sentir bon, se
passif, quand il marque que le sujet de la proposition, ou ce dont on parle est le terme ou le patient de l’action d’un autre
, ni une passion, c’est-à-dire, qui ne marque pas que l’objet dont on parle soit le terme d’une action, ce verbe, dis-je, n’e
ait le même usage etc. Cette remarque sert à expliquer ces façons de parler (…), ces verbes neutres se prènent alors en latin
t lumineux, cette expression est dans un sens absolu ; celui à qui je parle n’atend rien de plus, par raport au sens de cette
rélatif ou respectif. Le sens rélatif ou respectif est donc lorsqu’on parle d’une chose par raport à quelqu’autre : c’est pou
s s’apèle aussi respectif, (…), regarder ; parce que la chose dont on parle , en regarde, pour ainsi dire, une autre ; elle en
a des mots rélatifs, tels que pére, fils, époux, etc. ; nous en avons parlé ailleurs. Sens collectif, distrib. Collect
tif vient de (…), qui veut dire distribuer, partager. la femme aime à parler  : cela est vrai en parlant des femmes en général 
e ; la nèteté et la précision sont la fin et le fondement de l’art de parler et d’écrire. Jeux de mots, paronomase Il y
ui ne consistent que dans un équivoque ou dans une allusion : j’en ai parlé dans l’allusion, et j’en ai doné des exemples. Le
ion deux autres figures qui ont du raport à celle dont nous venons de parler  : l’une s’apèle (…) ; c’est quand les diférens me
qu’aveugles, ce qui seroit le sens composé, ne voient pas. L’evangile parle d’un certain Simon apelé le lépreux, parce qu’il
dit que les idolatres n’entreront pas dans le royaume des cieux, il a parlé des idolatres dans le sens composé, c’est-à-dire,
ens litéral, c’est celui que les expressions figurées dont nous avons parlé présentent naturèlement à l’esprit de ceux qui en
bien se garder, dit S. Augustin, de prendre à la lettre une façon de parler figurée, et c’est à cela qu’il faut apliquer ce p
elon la seconde sorte de sens litéral qui réduit toutes ces façons de parler figurées à leur juste valeur, c’est-à-dire, au se
, c’est-à-dire, au sens qu’elles avoient dans l’esprit de celui qui a parlé , et qu’elles excitent dans l’esprit de ceux qui e
otre très-humble et très-obéissant serviteur. Cette dernière façon de parler , dont on se sert pour finir les lettres, n’est ja
ne fole : ces paroles ne marquent pas toujours que la persone dont on parle ait perdu l’esprit au point qu’il ne reste plus q
pas toujours maitresse de son imagination, que dans le tems qu’on lui parle elle est ocupée ailleurs, et qu’ainsi on ne sauro
liers dont il s’est servi, il faut encore bien entendre les façons de parler usitées dans la langue de cet auteur ; sans quoi,
ssance des hébraïsmes et des hellénismes, c’est-à-dire, des façons de parler de la langue hébraïque et de la langue grèque. Lo
ndus, sans la conoissance des idiotismes, c’est-à-dire, des façons de parler des auteurs originaux. Le mot hébreu qui répond a
mage d’une autre histoire, ou de quelqu’autre pensée. Nous avons dèja parlé de l’allégorie. L’esprit humain a bien de la pein
faire une aplication particulière qui convient au sujet dont on veut parler , mais qui n’est pas le sens naturel et litéral de
s, le texte du discours est pris ordinairement dans le sens dont nous parlons . M. Fléchier dans son oraison funèbre de M. de Tu
texte, et l’on cite le vers dans un sens absolu. On dit d’un home qui parle avec amphase, d’un stile ampoulé et recherché, qu
ausquelles on done un sens nouveau qui convient au sujet dont on veut parler  : dans le premier cas, il faut conserver le sens
fit à Adam et à Eve de manger du fruit défendu : Proba Falconia fait parler le Seigneur en ces termes, au chapitre XVI. (…).
suivies : en voici le comencement : (…). Les poèmes dont je viens de parler sont aujourd’hui au même rang que les acrostiches
s dans un sens abstrait, c’est considérer la chose sans le mode, come parlent les philosophes, (…). On peut au contraire consid
ujet particulier auquel elles soient atachées, (…). C’est ainsi qu’on parle de la blancheur, du mouvement, du repos, sans fai
exemple. Les noms que l’on done aux tropes ou figures dont nous avons parlé , ne représentent point des êtres réels ; il n’y a
sont les diférentes expressions métaphoriques et les autres façons de parler figurées qui ont doné lieu aux maitres de l’art d
au dessus des êtres purement corporels. Dans le langage ordinaire on parle des abstractions de l’esprit come on parle des ré
ns le langage ordinaire on parle des abstractions de l’esprit come on parle des réalités, les termes abstraits n’ont même été
enfin l’erreur de ceux qui croient savoir ce qu’ils ignorent, et qui parlent de leurs imaginations métaphysiques avec la même
maginations métaphysiques avec la même assurance que les autres homes parlent des objets réels. Les abstractions sont un pays o
me qu’il instruit, qu’elles le sont à lui même ; sur ce fondement, il parle toujours ; on ne l’entend point, il s’en étone ;
ar leur doner en abrégé le plan général de toute la philosophie ; qui parlent de science, de percéption, d’idée, de jugement, d
et en aïant égard à l’usage de la langue ; mais ce qui fait voir qu’à parler exactement ces mots ne sont pas synonimes, c’est
2 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 16, des pantomimes ou des acteurs qui joüoient sans parler » pp. 265-295
Section 16, des pantomimes ou des acteurs qui joüoient sans parler Les anciens non contens d’avoir réduit la musiq
en se servant des gestes qu’enseigne l’art de la danse ? C’étoit sans parler que les pantomimes se faisoient entendre communem
ns nous exposent, ils nous font entendre une fable ordinairement sans parler . En effet, il semble en lisant Lucien, qu’on chan
n sçait déja plusieurs termes, quand on vit au milieu d’un peuple qui parle cette langue. Le mot qu’on sçait fait deviner le
u corps d’un pantomime sont autant de langues, à l’aide desquelles il parle sans ouvrir la bouche. On conçoit bien comment le
e, a qui elle donnoit quelquefois de l’embarras, crut qu’il devoit en parler à Pylade et l’exhorter à bien vivre avec son conc
ien qu’Auguste ne trouva point à propos de repliquer à cette réponse. Parlons de la personne des pantomimes. L’auteur du traité
cile que de trouver un bon sujet pour faire un pantomime. Après avoir parlé de la taille, de la souplesse, de la legereté et
r m’exprimer ainsi, des trois recueils de gestes dont nous avons déja parlé , et qui servoient pour la tragédie, pour la coméd
ntomimes, qui consistoit à réciter une piece ou une scéne suivie sans parler , ce que Tite-Live appelle amitandorum carminum ac
t que ces comédiens qui entreprenoient de représenter des pieces sans parler , ne pouvoient pas s’aider des mouvemens du visage
e, est que les écrivains de l’antiquité qui ont vécu avant Apulée, ne parlent point, autant qu’il m’en souvient, de pieces dram
u’une partie de leur attention et de leurs forces, parce qu’alors ils parloient eux-mêmes, et qu’ils étoient obligez dans les mon
nt eux-mêmes, et qu’ils étoient obligez dans les monologues où ils ne parloient pas, à faire tomber en cadence leur jeu muet avec
, pour ainsi dire, une langue au bout de chaque doigt. Des hommes qui parloient en gardant le silence, et qui sçavoient faire un
théatre de Pompée aux depens de ce prince. Cassiodore après y avoir parlé des tragédies et des comédies qui se représentoie
thylle dans le tragique. Quand Seneque dit ce qu’on vient de lire, il parle de la difficulté qu’il y a de réussir dans plusie
s sont faciles à reconnoître lorsqu’on les revoit. Un romain qui veut parler en secret à son ami d’une affaire importante, ne
le sens des gestes des autres. On entend facilement un langage qu’on parle . Mais le langage des muets du grand seigneur, que
ns, et l’on n’aura pas de peine à comprendre que des comédiens qui ne parloient point pussent toucher infiniment des grecs et des
uteur ait sçu que les pantomimes des anciens se fissent entendre sans parler , cependant la chose lui a paru possible. C’est ce
enze en mil six cens seize. Je reviens aux auteurs de l’antiquité qui parlent du succès des représentations que faisoient les p
s combien de truchemens pour entretenir commerce avec mes voisins qui parlent plusieurs langues differentes que je n’entens poi
in, sont persuadées que l’on peut bien executer plusieurs scénes sans parler . Mais nous pouvons alleguer des faits qui prouver
en lisant les auteurs. Faute d’acteurs instruits dans l’art dont nous parlons , elle choisit un danseur et une danseuse, qui vér
ncore aujourd’hui des comédiens, qui comme les pantomimes joüent sans parler , et que les chinois aiment beaucoup ces comédiens
donc aussi de son côté, et toutes les factions du cirque, dont il est parlé si souvent dans l’histoire romaine, épouserent de
découvrit par les altérations qui survinrent dans la malade quand on parla d’un certain pantomime devant elle, que son mal v
3 (1912) L’art de lire « Chapitre IV. Les pièces de théâtre »
, à travers le couplet d’un acteur, surtout la figure de celui qui ne parle pas et à qui le couplet est adressé, et c’est sur
raison si Œnone est debout, parce qu’à une personne qui est debout on parle de plus près, plus directement, plus intimement,
te, ce nom réveille dans l’esprit de Phèdre l’idée de la nécessité de parler à Œnone confidentiellement et de très près. Dans
non pas à un geste. Pour qu’Abner dise « oui », il faut que Joad ait parlé . Joad, traversant le théâtre pour venir au-devant
parlé. Joad, traversant le théâtre pour venir au-devant d’Abner, doit parler , doit avoir parlé pour qu’on lui réponde « oui »,
sant le théâtre pour venir au-devant d’Abner, doit parler, doit avoir parlé pour qu’on lui réponde « oui », et, ne provoquant
ir Agamemnon à son chevet, ce qu’il est tout naturel qu’il fasse sans parler encore ; et il va parler, mais Agamemnon, très im
, ce qu’il est tout naturel qu’il fasse sans parler encore ; et il va parler , mais Agamemnon, très impatient, fiévreux, comme
a suite de la scène le montre, lui dit : « Oui, c’est moi ; j’ai à te parler  ». Il le lui dit plus solennellement : mais c’est
ont plusieurs styles et qu’il faut qu’ils en aient plusieurs, faisant parler les personnages les plus différents et devant avo
oit avoir un style à lui et qui se reconnaîtra toujours quand il fait parler le personnage qui le représente, ou toutes les fo
et circonstancielle, à l’usage des différents personnages qu’il fait parler , bourgeois, homme du peuple, paysan, valet, marqu
on les conditions et le style change selon les caractères. L’avare ne parle pas comme le prodigue, le timide comme le fanfaro
 Mon Guillaume le Taciturne m’embarrasse ; car de quel style le faire parler  ? Il ne suffit pas de lui donner un style laconiq
d de Shakespeare est assez injuste ; car précisément Shakespeare fait parler de la façon la plus différente du monde Falstaff
particulièrement trop grand poète lyrique pour ne pas, un peu, faire parler ses principaux personnages d’une manière qui ne l
uns des autres. Vous observerez que nos tragiques du XVIe siècle font parler leurs personnages tous de la même façon et qu’il
st marqué par des différences de style qui sont extrêmes. Quand Orgon parle à sa fille c’est de ce style tranchant et acerbe 
ompez pas la tête davantage. Et, quand c’est l’élève de Tartuffe qui parle , même non plus devant lui, mais répétant une leço
ucuns en aient cru, change de style, non seulement en ce sens qu’elle parle un tout autre langage, comme le lui fait remarque
t autre langage, comme le lui fait remarquer Tartuffe (« Madame, vous parliez tantôt d’un autre style ») ; mais aussi dans le s
le à lui et ne s’en sert, en effet, s’il a tout son art, que quand il parle en son nom et je veux dire quand il fait parler l
son art, que quand il parle en son nom et je veux dire quand il fait parler le personnage qui le représente ou le personnage
qu’il peint dans un de ses héros ; jamais ce n’est absolument lui qui parle par la bouche de l’un d’eux. Il ne faut pas dire
B réduit à quia c’est qu’il déclare et qu’il proclame que celui qui a parlé par la bouche de A est l’auteur lui-même. C’est p
u premier acte Chrysalde est en effet, l’homme raisonnable, et qui ne parle que raison, et qu’au quatrième, il est un bourgeo
e de l’auteur dramatique surtout à l’accent avec lequel un personnage parle . C’est ce qui trompe le moins. Personne ne doute,
est ce qui trompe le moins. Personne ne doute, à la façon dont Suréna parle , que Corneille ne soit avec Suréna, et que Suréna
personnage touche au lyrisme, doutez peu que ce ne soit l’auteur qui parle . Le lyrisme n’est pas tout entier littérature per
4 (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre premier. Aperçu descriptif. — Histoire de la question »
notes de cet ouvrage, ont été placés entre [ ]. A tout instant, l’âme parle intérieurement sa pensée1. Ce fait, méconnu par l
a solitude n’est pas seul, à vrai dire ; un livre est un ami qui nous parle et que nous écoutons avec attention ; le papier a
, soit par prudence, soit par fatigue, soit tout simplement parce que parler nous semble inutile ; parler est inutile en effet
fatigue, soit tout simplement parce que parler nous semble inutile ; parler est inutile en effet, car la parole, ce précieux
cesse nous pensons, et, à mesure que se déroule notre pensée, nous la parlons en silence ; mais presque toujours nous la parlon
re pensée, nous la parlons en silence ; mais presque toujours nous la parlons ainsi sans le savoir, comme nous ignorons nos hab
a détourner, pour l’éteindre, sur des objets indifférents. Quand nous parlons à haute voix, la parole intérieure n’est pas pour
e jamais, et, si elle n’exprime pas tout, elle exprime toujours. On a parlé quelquefois par métaphore de l’œil de la conscien
urs intérieur pendant la journée de chacun de nous ; mais, comme nous parlons toujours en nous-mêmes quand nous sommes étranger
ommes étrangers à toute parole extérieure, c’est-à-dire quand nous ne parlons pas à haute voix et que nous n’écoutons personne,
st évident qu’en général, et si l’on fait abstraction des gens qui se parlent tout haut à eux-mêmes [ch. III, § 12], l’importan
que le langage extérieur énoncé ou entendu. Déjà en effet l’homme qui parle six heures chaque jour est, de l’aveu de tous, am
re, à la parole intérieure. Que dire du méditatif, du taciturne, sans parler ici ni du berger, ni du chasseur à l’affût, ni du
de compte les heures du sommeil, pendant lesquelles nous continuons à parler presque toujours intérieurement, sauf à attribuer
ogos signifie primitivement la parole, puis, par extension, ce qui se parle , la pensée discursive, et même la pensée à l’état
rimer l’idée de penser, ils employaient un terme composé qui signifie parler avec son cœur 10. Dans leur écriture idéographiqu
angle même que le nom ne me revienne à l’esprit. Ainsi, soit que nous parlions aux autres, soit que nous nous parlions à nous-mê
’esprit. Ainsi, soit que nous parlions aux autres, soit que nous nous parlions à nous-mêmes, nous nous servons toujours de nos m
dont elle accompagnait ses actes intérieurs. On en vient donc jusqu’à parler le pur langage du cœur. Jusqu’à ce qu’on en soit
le pur langage du cœur. Jusqu’à ce qu’on en soit venu à ce point, on parle toujours en soi-même un langage humain et on revê
à un autre. Mais dans la pure contemplation, on en vient tellement à parler à Dieu qu’on n’aplus un autre langage que celui q
ulagement de notre mémoire, ce qui nous aide, pour ainsi dire, à nous parler en nous-mêmes26. » Leibnitz est encore plus conci
faut que la pensée soit une parole intérieure et cachée ; l’homme qui parle est donc l’homme qui pense tout haut… Que dans la
role extérieure : « Tout l’art de raisonner se réduit à l’art de bien parler  ; — une science bien traitée n’est qu’une langue
de la lecture. Voici les textes : « L’homme pense sa parole avant de parler sa pensée. » — Variante : « L’être intelligent co
a répétition et, pour ainsi dire, l’écho de la parole intérieure. » «  Parler une langue étrangère est traduire, puisque c’est
térieure. » « Parler une langue étrangère est traduire, puisque c’est parler avec certains mots ce qu’on pense sous d’autres m
autres une seule expression d’une même idée. De là l’impossibilité de parler une langue étrangère aussi couramment que sa lang
avoir en nous-mêmes la prononciation intérieure. » « Penser, c’est se parler à soi-même d’une parole intérieure. » — « Quand o
essité : « Il faut des mots pour penser ; — on ne peut penser sans se parler à soi-même ; — la parole intérieure est nécessair
e : Bonald aurait pu dire que le mot nous fait souvenir de l’idée. Il parle quelque part de la « présence des idées générales
me exagéré son rôle dans l’audition de la parole d’autrui. Quand nous parlons des lèvres, « sans produire de son, nous entendon
n, nous entendons distinctement » une parole intérieure. — Quand nous parlons à haute voix, nous répétons ce que nous dicte à m
cice « soutenu et bien dirigé » de la parole intérieure ; « pour bien parler aux autres, il faut avoir contracté l’habitude de
pour bien parler aux autres, il faut avoir contracté l’habitude de se parler à soi-même avec facilité70. » La parole intérieur
il cas, reste intérieure. « Réfléchir, méditer, penser, c’est donc se parler à soi-même… Toutes les opérations par lesquelles
e mystérieux, dans lequel l’homme, auditeur et orateur en même temps, parle , écoute, entend, disserte, discute et prononce to
ce de la mémoire active 84 ; puis, revenant sur cette question, il ne parle plus que de sa très grande utilité pour la mémoir
intérieure : il y en a qui sont obligés, pour lire ou pour écrire, de parler tout haut ; d’autres se laissent vite distraire d
, mieux instruit, n’ignorait pas que les sourds-muets, de même qu’ils parlent par gestes, pensent par des images de gestes. 4°
nérale de la parole intérieure en active et passive. — Dans l’acte de parler intérieurement, nous sommes tantôt passifs, tantô
ées vraies et des expressions justes ; « l’âme fait effort et pour se parler à elle-même », et pour bien entendre et comprendr
les intérieures, l’une que nous entendons en nous parce que nous nous parlons , l’autre que nous entendons en nous sans nous par
remémoration littérale, la récitation intérieure, dont Cardaillac ne parle pas, est souvent passive et machinale ; mais quel
abitudes par une association invétérée ; au lieu de vouloir fermement parler tout haut, « modérons l’action de la volonté » :
ermement parler tout haut, « modérons l’action de la volonté » : nous parlerons tout bas, le larynx restant immobile, et en même
nir des sons que nous aurions pu émettre au dehors ; si la volonté de parler est encore plus modérée, nous n’éprouverons, tand
. Les habitudes de la parole intérieure ont leur effet dans l’acte de parler à haute voix, et réciproquement ; il n’y a là que
andées par une seule habitude101. Mais comment se forme l’habitude de parler sans bruit ? Selon Cardaillac, elle se forme aux
itôt qu’elle est trouvée, l’expression de nos idées102. L’habitude de parler intérieurement serait donc une synthèse de deux h
loppe et n’assouplit que des facultés naturelles : naturellement nous parlons tout haut, et naturellement aussi nous parlons en
s : naturellement nous parlons tout haut, et naturellement aussi nous parlons en silence quand parler tout haut est inutile ou
rlons tout haut, et naturellement aussi nous parlons en silence quand parler tout haut est inutile ou dangereux. L’effort ment
ntimement unies, « fondues, incorporées » l’une à l’autre : penser et parler ne sont ainsi qu’un acte unique, gouverné par une
n spéciale à la parole intérieure ; il la cite à l’occasion, quand il parle du souvenir et de l’imagination117, mais sans la
irique de la constance du phénomène ? « Dès que l’homme a commencé de parler , dit-il, il pense rarement sans parler mentalemen
 Dès que l’homme a commencé de parler, dit-il, il pense rarement sans parler mentalement sa pensée » ; il refuse d’accorder da
mode ; mais, l’habitude une fois prise et invétérée, l’âme continue à parler , malgré elle, sans but et contre toute raison ; e
rement dire, un langage, mais seulement la traduction soit du langage parlé , soit du langage des gestes, est impropre à fourn
Lib. De l’Art indépendant, p. 303) de Louis Ménard (1822-1904). Egger parle de « sonnet bouddhiste » et d’aspiration au « nir
 … c’est cela que nous appelons juger ; ainsi juger, selon moi, c’est parler , et le jugement […] est un discours prononcé, non
te [c’est-à-dire le logos esô (discours intérieur)], dont nous allons parler , est la raison, et non la pensée discursive ; log
du passage cité, Platon admet, non par métaphore, semble-t-il, mais à parler rigoureusement, que le discours peut être vrai ou
écrit dans l’âme de celui qui étudie, discours qui peut se défendre, parler et se taire quand il le faut, discours vivant et
âme placée en face de lui. — Dans la langue polynésienne, penser est parler dans l’estomac (Max Müller, Nouv. leçons sur la s
xercer tous les jours devant plusieurs auditeurs ; mais il vaut mieux parler sans témoin que ne pas parler du tout ; « on peut
lusieurs auditeurs ; mais il vaut mieux parler sans témoin que ne pas parler du tout ; « on peut aussi s’exercer à traiter des
ns. Si l’on m’allègue contre cette opinion que les sourds naturels ne parlent point, je réponds que ce n’est pas seulement pour
que le sens de l’ouïe, duquel ils sont privés, se rapporte à celui du parler , et se tiennent ensemble d’une couture naturelle 
tiennent ensemble d’une couture naturelle ; en façon que ce que nous parlons , il faut que nous le parlions premièrement à nous
ure naturelle ; en façon que ce que nous parlons, il faut que nous le parlions premièrement à nous et que nous le fassions sonne
oratio vulgaris ; Bossuet pensait sans doute à ce P. Alvarez quand il parlait dans le Traité de la connaissance d’« esprits exe
e ; ch. II, note a. Ailleurs, Bonald soutient que les sourds-muets ne parlent pas naturellement par gestes : Législ. prim., Dis
nquérir » ; l’autre, à dix ans, ne prononce pas un seul mot ; on leur parle , ils comprennent, ils répondent par gestes ; ils
54. 72. Pages 308, 310-311, 355-356. Il ajoute à tort : l’écriture «  parle aux yeux » ; parler aux yeux, c’est éveiller des
310-311, 355-356. Il ajoute à tort : l’écriture « parle aux yeux » ; parler aux yeux, c’est éveiller des images visuelles. 7
0-281, 334. 81. Page 306. De là, page 359, ces équations inexactes : parler est penser, et, comme écrire est parler, écrire e
59, ces équations inexactes : parler est penser, et, comme écrire est parler , écrire est aussi penser. 82. Pages 206 à 218, o
é ne paraît pas adopter la description de Bain ; le mouvement dont il parle souvent (p. 89, 94, 315-316, 336, 344, 432) paraî
5 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 13, de la saltation ou de l’art du geste, appellé par quelques auteurs la musique hypocritique » pp. 211-233
ciens, où l’on imitoit l’action des gens qui ne sautent pas, et, pour parler à notre maniere, qui ne dansent point, n’étoit qu
se servent quelquefois pour donner leurs sentimens à comprendre sans parler . C’est ainsi que David dansoit devant l’arche en
ent de Paris, executée par des comédiens pantomimes qui joüoient sans parler , et dont le jeu s’appelloit saltatio. Lorsque cet
sans parler, et dont le jeu s’appelloit saltatio. Lorsque cet auteur parle de la démarche de ses acteurs sur le théatre, il
rangue de Scipion L’Emilien, dans laquelle le destructeur de Carthage parle avec chaleur contre des inconveniens qu’il n’étoi
ent signifier quelque chose intelligiblement, des gestes qui devoient parler . Or les gestes significatifs sont de deux especes
sert en parlant. Ce geste, qui, pour user d’une expression poëtique, parle aux yeux, donne bien plus de force au discours. I
lus de force au discours. Il anime à la fois, et la personne même qui parle , et celle qui écoute. Qu’on empêche un homme vif
te naturel signifie quelque chose distinctement quand on le fait sans parler . Cela n’arrive même qu’en deux cas. En premier li
e le plus souvent. Ainsi l’homme qui veut exprimer distinctement sans parler , une autre chose qu’une affection, est obligé d’a
es gestes dont se sert un homme qui ne veut pas, ou qui ne peut point parler , ne sont donc pas les mêmes précisément dont on s
gné dans les écoles comme un art qui montroit à s’exprimer, même sans parler . Ainsi l’on peut croire que les professeurs qui l
chose que Quintilien. Ciceron veut bien qu’un homme qui se destine à parler en public tâche d’acquerir la grace et l’air aisé
ore, ont appellé musique muette celui des arts musicaux, qui montre à parler sans ouvrir la bouche, à dire tout avec les geste
Cassiodore. Toutes les relations, principalement celles de la Perse, parlent de ces danses. Les états de l’Asie ont toujours é
rs. Aulugelle pour dire que dans les temps anterieurs à ceux dont il parle , l’acteur qui prononçoit faisoit aussi les gestes
cette espece de saltation. Enfin Aristides Quintilianus après avoir parlé de l’amitié de Ciceron pour Roscius, qui charmoit
siodore, que le mot grec avoit été latinisé. En effet quoique Roscius parlât souvent sur la scéne, c’est néanmoins par le gest
nous suivions la saltation dans tous les usages qu’ils en faisoient. Parlons encore de la saltation théatrale en particulier.
6 (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre III. Variétés vives de la parole intérieure »
parole intérieure est donc doublement impersonnelle : quand je crois parler , je parle, autant que je puis, le langage de tous
érieure est donc doublement impersonnelle : quand je crois parler, je parle , autant que je puis, le langage de tous ; puis, s
à nous. Dans quelle mesure sommes-nous dupes de l’illusion dont nous parlons  ? La question, assurément, est délicate ; mais el
ui. L’homme passionné sait cela ; il vit avec lui-même ; si sa pensée parle haut, il sait que c’est en lui, et qu’elle est ce
st l’illusion inverse de l’hallucination : il croira peut-être encore parler en lui-même, quand sa parole, devenue extérieure,
re ; quelquefois, comme dans les Nuits d’Alfred de Musset,25 le poète parle à son tour, et son dialogue avec la Muse est un d
ique), ou enfin une haute voix absolument impersonnelle, si la vérité parle en moi, c’est-à-dire si le sujet poétique est d’o
pollon. Quand la poésie est personnelle et que le poète n’imagine pas parler à autrui, mais se parler à lui-même, — ce qui est
st personnelle et que le poète n’imagine pas parler à autrui, mais se parler à lui-même, — ce qui est rare, — l’inspiration es
une nouvelle occasion se présente pour elle de rentrer en scène. Elle parle volontiers aussi haut que la passion, et, par sui
raisse extérieure. La loi morale a encore ceci de particulier qu’elle parle plus volontiers à la seconde personne qu’à la pre
n accompagne les jugements de la raison pratique : la loi morale nous parle comme un père à ses enfants ou comme un maître à
itié, nous aimerons sa présence et nous respecterons sa voix175. S’il parle comme notre conscience, fût-il sévère, il ne nous
, est unique et l’expression d’une même sagesse ; c’est toujours « le parler et le langage des anges » ; l’apparence visible q
t pour nous, Socrate n’a pas eu pour disciple un Aristote. Quand il a parlé de son démon, Socrate ne s’est pas décrit en psyc
s doute, il a joué au merveilleux. Dans les passages où Xénophon nous parle de l’oracle intérieur que s’attribuait son maître
ne reconnaissait pas comme sien : c’était là le signal divin dont il parlait fréquemment, son oracle personnel, la voix d’un d
n, mais un certain empêchement divin… Le dieu ne m’a pas permis de te parler jusqu’ici, afin que mes paroles ne fussent pas pe
formule authentique et rigoureusement exacte du phénomène dont il ne parle ailleurs qu’en termes abrégés : « Ce qui (m’a emp
a maison, ni quand je suis venu devant ce tribunal, ni, tandis que je parlais , quand j’allais dire quelque chose. Cependant, da
lait la mort de Socrate, il fut d’accord avec lui-même en le laissant parler ce jour là selon son inspiration ; cette inspirat
u, tout au moins, un phénomène analogue. La plupart du temps, Socrate parle d’un signe divin, sans spécifier que ce fût une p
sprit, soit qu’elle reste à l’état d’impulsion confuse, toujours elle parle haut dans l’âme, et comme elle est subite et vive
la prosopopée remplit le même office dans les ouvrages où l’écrivain parle en son nom propre ; le fait ne contenant qu’un pr
naires. La métaphore a donc pu s’introduire dans l’acception des mots parler , cri, langage, etc., par d’autres voies que celle
je suis homme. » Dans divers auteurs, les bienfaits, les hauts faits parlent , de même l’honneur, la gloire, la nature, l’amour
rgane sonore par excellence, le larynx, ne prend pas part au jeu ; on parle tout bas, ce qui n’est pas parler. Si l’orateur m
arynx, ne prend pas part au jeu ; on parle tout bas, ce qui n’est pas parler . Si l’orateur muet s’anime davantage, le larynx s
comme honteuse d’elle-même, ne s’élance pas hardiment au-dehors ; on parle entre ses dents. Enfin, toute contrainte disparaî
rs ; on parle entre ses dents. Enfin, toute contrainte disparaît ; on parle tout haut ; la parole, à peine audible un instant
’étonnement de ceux qui l’entourent, s’aperçoit non seulement qu’il a parlé mal à propos, mais encore qu’il pensait avec inte
solitude, médite en silence sur sa passion, pourrait tout aussi bien parler à haute voix ; un monologue audible, dans ces con
mber dans des oreilles malveillantes ou indiscrètes. Qu’un sot entêté parle à son bonnet à tout propos, cela est naturel ; ma
ureux se réveille ; il devine à l’effarement des voyageurs qu’il a du parler tout haut… « La race est plus nombreuse qu’on ne
 ; sa physionomie peu mobile garde longtemps la même expression. S’il parle tout haut, sa phrase n’aura pas l’air de s’adress
on est essentiellement objective ; il semble qu’elle devrait toujours parler extérieurement ; la passion, au contraire, est es
t uniquement par pudeur, par respect humain ; la logique l’invitait à parler . Si notre politique, sur le boulevard, gardait le
notre politique, sur le boulevard, gardait le silence, c’est qu’il se parlait à lui-même, à lui seul, c’est qu’il n’avait rien
rôle : peut-il le jouer dans sa vérité sans faire aucun geste et sans parler  ? Quand il éclate, il oublie la pudeur, mais il o
sacrificateur Héli : « Il observait le mouvement de ses lèvres ; elle parlait en son cœur ; elle ne faisait que remuer ses lèvr
» Mais Anne répondit : « Je ne suis point ivre, mon seigneur ; … j’ai parlé dans l’excès de ma douleur, et j’ai répandu mon â
e, le son spécifique. Si c’est un de mes semblables, je m’imagine lui parler , et il est difficile que je le suppose à la fois
surtout intellectuelle, un interlocuteur destiné à nous entendre bien parler du sujet qui nous anime et à se laisser convaincr
a Troyenne Ne souffre qu’à regret qu’une autre t’entretienne ; Tu lui parles du cœur, tu la cherches des yeux33 ; c’est-à-dir
’état de ton âme : tu t’imagines être en présence d’Andromaque et lui parler avec passion. » L’anecdote suivante est historiqu
in de son logis de mauvaise humeur et, comme c’était son habitude, il parlait seul entre ses dents… Il marchait dans la rue de
réoccupent, ils ont un interlocuteur préféré ; habitués à penser et à parler de telle chose avec tel compagnon, ils ne savent
hénomène se produit chez les hommes qui, en vertu de leur profession, parlent fréquemment en public ; mais, chez eux, l’ami att
s, mais rarement, l’auditeur imaginaire est indéterminé. Enfin, on se parle quelquefois à soi-même à la seconde personne avec
ces exemples au Dictionnaire (le M. Littré, articles Voix (14e sens), Parler (18e sens, en partie seulement), Cri (5e sens), C
s’agit d’un cri intérieur ou extérieur. Plusieurs acceptions des mots parler et dire font allusion à la parole intérieure calm
physionomie et de la parole, p. 166. 220. Si nous sommes en train de parler à haute voix, les mêmes phénomènes se produisent
te : Monvel, emporté par la passion, n’était pas ridicule. 225. Sans parler ici de l’ivresse, tous ces effets de l’imaginatio
onique, chez les aliénés. Les uns sont concentrés : sans doute ils se parlent très haut intérieurement ; les autres parlent ent
rés : sans doute ils se parlent très haut intérieurement ; les autres parlent entre leurs dents ou se parlent tout haut à eux-m
très haut intérieurement ; les autres parlent entre leurs dents ou se parlent tout haut à eux-mêmes. Mais tout différents sont
e grosse injure aux personnes qu’elle aborde, puis aussitôt elle leur parle en femme du monde. Je crois bien que ces paroles
alogue entre le poète et la Muse. Dans « Nuit de décembre », le poète parle puis « la Vision » lui répond. 26. Voir l’intérê
les êtres surnaturels ou même les êtres inanimés, et les faire agir, parler , répondre. 28. La prosopopée des Lois est dévelo
u’à regret qu’un autre t’entretienne » (et non « une autre »)/ Tu lui parles du cœur, tu la cherches des yeux. »
7 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Mademoiselle de Scudéry. » pp. 121-143
urs : Depuis le renversement de notre maison… « Vous diriez qu’elle parle du bouleversement de l’Empire grec », remarquait
it, où certainement elle faisait un retour sur elle-même. Après avoir parlé de la longue suite d’aïeux que pouvait compter so
n enfance : car elle fut si peu enfant, qu’à douze ans on commença de parler d’elle comme d’une personne dont la beauté, l’esp
sait si bien faire l’anatomie d’un cœur amoureux, s’il est permis de parler ainsi, qu’elle en sait décrire exactement toutes
ez fait autre chose toute votre vie que d’avoir de l’amour, vous n’en parleriez pas mieux. » — « Si je n’en ai eu, nous répondrai
urire, j’ai des amies qui en ont eu pour moi et qui m’ont appris à en parler . » Voilà de l’esprit pourtant, et Mlle de Scudéry
songe tellement à demeurer dans la bienséance de son sexe, qu’elle ne parle presque jamais que de ce que les dames doivent pa
sexe, qu’elle ne parle presque jamais que de ce que les dames doivent parler . Je laisse la faute de grammaire, ce qui en sera
qu’il était : « Ce Despréaux, disait Segrais, ne sait autre chose que parler de lui et critiquer les autres : pourquoi parler
sait autre chose que parler de lui et critiquer les autres : pourquoi parler mal de Mlle de Scudéry comme il l’a fait ? » Po
aborder un bel esprit de la même façon qu’une autre personne, et lui parler autrement qu’en haut style : Car enfin je vois d
qu’en haut style : Car enfin je vois des hommes et des femmes qui me parlent quelquefois, qui sont dans un embarras étrange, p
u’il ne me faut pas dire ce qu’on dit aux autres gens. J’ai beau leur parler de la beauté de la saison, des nouvelles qui cour
à leur point : et ils sont si persuadés que je me contrains pour leur parler ainsi, qu’ils se contraignent pour me parler d’au
e me contrains pour leur parler ainsi, qu’ils se contraignent pour me parler d’autres choses qui m’accablent tellement que je
he. Il est certain, disait Mlle de Scudéry, qu’il y a des femmes qui parlent bien, qui écrivent mal, et qui écrivent mal purem
eur insupportable à toutes les femmes, ajoute-t-elle, de vouloir bien parler et de vouloir mal écrire… La plupart des dames se
personne qui est obligée d’avoir du jugement jusques à la mort, et de parler jusques à son dernier soupir, on ne lui apprend r
dernier soupir, on ne lui apprend rien du tout qui puisse ni la faire parler plus agréablement, ni la faire agir avec plus de
n’en ont, elle ne veut pourtant jamais qu’elles agissent ni qu’elles parlent en savantes : Je veux donc bien qu’on puisse dir
it fort éclairé, qu’elle connaît finement les beaux ouvrages, qu’elle parle bien, qu’elle écrit juste et qu’elle sait le mond
tilien. C’est dommage qu’elle ne les ait pas mieux mises en pratique. Parler aujourd’hui des romans de Mlle de Scudéry et les
objet, mais se former un peu du tout : Je conçois, dit-elle, qu’à en parler en général, elle doit être plus souvent de choses
es lieux et les personnes avec qui l’on est ; et que le secret est de parler toujours noblement des choses basses, assez simpl
e haute convenance continuaient de respecter en elle, quand elles lui parlaient en face, une des admirations de leur jeunesse. Et
s lui concilièrent jusqu’à la fin une petite cour et des amis, qui ne parlaient d’elle que comme de la première fille du monde
primeur, sorte de considération qu’il ne faut jamais oublier quand on parle de Mlle de Scudéry. Elle ne se doutait point que
8 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxviiie entretien. Littérature germanique. Les Nibelungen »
ont partout des preuves et des exemples. Nous allons aujourd’hui vous parler de ce poëme chevaleresque, dont la date remonte d
lle les cloches convoquent les fidèles initiés au culte nouveau. On y parle de peuplades allemandes encore païennes vivant pa
r : aussi leur étaient soumis les meilleurs guerriers dont on ait ouï parler , très-forts et très-intrépides dans tous les comb
ux, que tu dois bientôt perdre, si Dieu ne te le conserve. « — Que me parles -tu d’un époux, ma mère bien-aimée ? Sans amour de
èle amour, de s’adresser à une femme qui lui convînt, le noble Sîfrit parla  : « Je veux prendre Kriemhilt, la belle jeune fil
puissante reine. » « Sigemunt apprit cette nouvelle : ses fidèles en parlèrent et ainsi il connut la volonté de son enfant. Ce l
fforça de détourner le héros de sa poursuite. « Alors le hardi Sîfrit parla ainsi : « Mon père bien-aimé, sans amour de noble
ngtemps. « Personne ne peut par force conquérir cette vierge. » Ainsi parla le roi Sigemunt, cela m’a été assuré. « Mais veux
leurer bien fort. « Sîfrit, le jeune chef, se rendit auprès d’elle et parla à sa mère avec bonté : « Ô dame, vous ne devez po
assez. » « Alors Sîfrit, le jeune homme, s’inclina devant la reine et parla  : « Pour mon voyage je ne veux prendre que douze
r lui la reine et le roi. Il les consola tous deux avec affection, et parla  : « Vous ne devez point pleurer à cause de moi ;
t lui plurent. Il ne les avait jamais vus au pays des Burgondes. « Il parla  : « De quelque part que ces guerriers soient venu
e. Elle commença par s’informer de ses jeunes frères, le messager lui parle de Sîfrit et vante ses exploits. Les jours de la
ster à la cour afin d’apercevoir Brunhilt. « Le favori du roi Gunther parla à ce prince et lui dit : « Voulez-vous que cette
me splendide maintes femmes charmantes. « Le chef Gêrnôt de Burgondie parla  : « À celui qui vous a si généreusement offert se
s soit acquise. » « Les parents du roi allèrent trouver le héros. Ils parlèrent ainsi au guerrier du Niderlant : « Le roi vous in
ne lui arriva rien d’aussi doux sur cette terre. « Le roi du Tenemark parla ainsi en ce moment : « Pour ces hautes salutation
qui lui convînt pour épouse et qui convînt au pays. « Le chef du Rhin parla  : « Je veux traverser la mer pour aller vers Brun
ir son amour. Puissiez-vous renoncer à ce voyage ! » « Le roi Gunther parla  : « Jamais ne naquit une femme si vaillante et si
ns un combat, je ne puisse la dompter avec cette seule main. » « — Ne parlez pas ainsi, dit Sîfrit, sa force vous est inconnue
a belle Kriemhilt devint la femme du hardi guerrier. « Le roi Gunther parla  : « Ô ma très-noble sœur, sans ton secours notre
sirez, je suis prête à le faire, et je le ferai avec plaisir. » Ainsi parla la belle vierge. « Nous voulons, sœur chérie, por
e volonté ne se départira pas de cette expédition. » « La jeune fille parla  : « Remarquez ce que je dis. J’ai, moi, de la soi
t terni par les larmes abondantes qui tombaient de leurs yeux. « Elle parla  : « Seigneur Sîfrit, laissez-moi recommander à vo
n fit le serment entre les mains de Kriemhilt. « Le puissant guerrier parla  : « Si je conserve la vie, soyez sans souci, ô da
rmes étaient emportés sur les flots du Rhin. Voilà que le roi Gunther parla  : « Qui sera le pilote ? « — Je le serai, dit Sîf
est par toutes ses qualités un guerrier brave et prompt. » « La reine parla  : « Qu’on m’apporte mon armure, si le fort Sîfrit
r siége, les héros hardis et fiers. « Quand la reine vit Sîfrit, elle parla aux étrangers d’une façon courtoise : « Soyez le
ainte, je saurai vous préserver par mes artifices. » « Le roi Gunther parla  : « Reine superbe, déterminez ce que vous exigez.
ait presque perdu la raison. « Le frère de Hagene, le brave Dancwart, parla  : « Je me repens intérieurement de ce voyage. On
t armés, cela m’est aussi égal que s’ils étaient là tout nus, — ainsi parla la reine. — Je ne crains la force d’aucun homme q
» pensa l’homme hardi. Il regarda partout et ne vit personne. L’autre parla  : C’est moi, Sîfrit, ton ami dévoué. Ne crains ri
her et Brunhilt ; tous deux sont heureux. » « Alors le jeune Gîselhêr parla  : « Vous irez vers elles. Vous avez inspiré de l’
lhêr, l’homme au corps gracieux, alla l’annoncer. « Gîselhêr le jeune parla à sa mère et à sa sœur quand il les aperçut toute
t du bon cœur, car il aimait tendrement la noble Kriemhilt ; elle lui parla avec grande bonté. « Soyez le bienvenu, seigneur
ue j’étais d’être jamais venue en ce monde. » « L’intrépide chevalier parla  : « Accordez-moi le pain du messager. Ô belle fem
er vous fait savoir avec ferme confiance. » « La vierge digne d’amour parla  : Je suis toute prête à le faire. Je ne refuserai
ur baiser ; elles le firent en toute affection. « La vierge Kriemhilt parla amicalement : « Soyez la bien-venue en ce pays, p
 Et les femmes s’embrassèrent à plusieurs reprises. Jamais on n’a ouï parler d’une réception aussi affectueuse que celle faite
elles pensaient aux héros si dignes d’admiration. La belle Kriemhilt parla  : « J’ai un époux, à la main duquel toutes les te
nne. » « La colère s’était emparée de l’âme de ces deux femmes. Ainsi parla alors la dame Kriemhilt : « Eh bien ! nous verron
e doit marcher devant la femme d’un roi. » « Alors la belle Kriemhilt parla  ; elle était animée de fureur : « Si tu avais pu
femmes étaient toutes deux animées d’une terrible colère. « Kriemhilt parla à son tour : « Je ne veux point passer pour voleu
Il fallait que Gunther l’apprît et tous ses hommes aussi. « La reine parla ainsi : « Appelez le souverain du Rhin. Je veux l
oi vint avec ses guerriers. Il vit là sa bien-aimée pleurant ; il lui parla avec douceur : « Dis-moi, femme chérie, qui donc
e cette grande honte, je ne t’aimerai plus jamais. » « Le roi Gunther parla  : « Qu’on appelle Sîfrit. Qu’il nous fasse savoir
sent avec les dames : ainsi ils me feront plaisir. » « Le fort Sîfrit parla d’une loyale façon : « S’il vous plaît d’aller ch
de chasse se tenaient attentifs. L’homme hardi, Sîfrit, le très-fort, parla  : « Guerriers braves et rapides, qui donc nous co
s chasseurs ne restèrent pas longtemps ensemble. « Le seigneur Sîfrit parla  : « Je n’ai nul besoin de chiens, sauf d’un seul
uvait trouver le noble prince à la halte. « Un des piqueurs de Sîfrit parla  : « J’entends par le son de la trompe que nous de
e chef avait aussi un cor magnifique d’or rouge. « Jamais je n’ai ouï parler d’un meilleur équipement de chasse. Il portait un
guerriers eussent été préservés de toute honte. « Le seigneur Sîfrit parla  : « Je m’étonne que, puisqu’on nous apporte tant
je veillerai à éviter chose semblable désormais ! » « Le Niderlander parla  : « Ah ! puissiez-vous en pâtir ! Sept bêtes de s
rit. « Comme ils se mettaient en marche vers le grand tilleul, Hagene parla  : « On m’a souvent dit que nul ne pouvait suivre,
vaient déloyalement conseillé sa mort. Sa suprême angoisse le faisait parler . « Le blessé dit : « Vous, lâches et méchants, à
anime ! « Le roi des Burgondes lui-même déplorait sa mort. Le mourant parla  : « C’est sans raison que celui qui a commis le c
é. » « Sous l’étreinte de la douleur, il se tordait affreusement ; il parla d’une voix lamentable : « Il se peut que plus tar
faisait retentir tout le palais de ses cris. « Quelqu’un de sa suite parla  : « Quel peut être cet étranger ? » Si grande éta
ne avait vengé bien cruellement l’offense de Brunhilt. « L’infortunée parla  : « Allez en toute hâte éveiller les hommes de Sî
leva et dit : « Quel est ce malheur de la belle Kriemhilt, dont tu me parles  ? » « L’autre répondit en pleurant : « Je ne puis
ruellement en leur grand désespoir. « Les guerriers du Nibelunge-lant parlaient entre eux : « Il faut que d’une ferme volonté nou
comme fait ses amis un ami fidèle. « Cette femme riche en infortunes parla  : « Mon seigneur Sigemunt, qu’allez-vous tenter ?
avaient été grandes ; elles le furent bien davantage. Le roi Gunther parla  : « Je veux que vous sachiez que des brigands ont
reine Helche, sa femme accomplie. Il cherche une autre épouse. On lui parle de Kriemhilt, veuve de Sîfrit, la plus belle des
r la mort de mon ami ! C’est avec peine que j’attends encore. » Ainsi parlait la femme d’Etzel. « Kriemhilt était aimée par tou
s avez réellement de l’attachement pour mes amis. » « Le puissant roi parla  ; son âme était loyale : « J’accède à votre deman
dont il les chargeait pour Gunther et ses hommes. Dame Kriemhilt leur parla aussi en secret. « Le puissant roi prit la parole
e de la parenté de ma femme. » « Le joueur de viole, le hardi Swemel, parla  : « Quand cette fête aura-t-elle lieu dans vos Ét
La reine fit amener secrètement les messagers dans sa chambre et leur parla . Depuis lors, maints guerriers en pâtirent. « Ell
ays des Burgondes ? » « Ils s’inclinèrent devant le roi. Puis, Werbel parla  : « Mon maître chéri vous offre ses loyaux servic
. Gîselhêr-l’enfant les vit avec plaisir, à cause de sa sœur, et leur parla gracieusement : « Messagers, vous êtes les très-b
que pour elle nulle joie au monde ne serait plus grande. » « La reine parla  : « Cela ne peut être. Quelque plaisir que j’euss
n de voir notre sœur ; n’ayez nul doute à cet égard. » Le roi Gunther parla  : « Pouvez-vous bien nous dire quand a lieu la fê
des dons magnifiques, car elle voulait les honorer grandement. « Elle parla  : « Maintenant dites-moi, vous deux, Werbel et Sw
ir parmi nous. » « La reine alla trouver le roi. Comme dame Kriemhilt parla gracieusement ! « Ces nouvelles vous plaisent-ell
9 (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « Division dramatique. » pp. 64-109
: au contraire, celui que les anciens nommaient prologue, était censé parler à des personnes présentes à l’action même, et ava
u’il a fallu la couper en deux scènes, ou l’interrompre, pour laisser parler les deux princes qui arrivent : et on la reprend
e l’exposition est de bien faire connaître les personnages, celui qui parle , celui à qui on parle et celui dont on parle, le
bien faire connaître les personnages, celui qui parle, celui à qui on parle et celui dont on parle, le lieu où ils sont, le t
s personnages, celui qui parle, celui à qui on parle et celui dont on parle , le lieu où ils sont, le temps où l’action commen
mps de la réflexion, et que le comble du ridicule serait de les faire parler comme s’ils avaient pu méditer à loisir l’ordre e
oète, que l’on fait le procès dans son récit : c’est à Racine faisant parler Théramène ; c’est à Théramène lui-même, qui ne pe
nt trouvé le terme de monologue chez les auteurs anciens qui nous ont parlé du théâtre, ni même dans le grand œuvre de Jules
Euripide, et un autre encore d’elle-même dans Sophocle, bien qu’elle parle en la présence du chœur. J’avoue qu’il est quelqu
 ; et que Térence n’a pas entièrement évité. 2º Quand celui qui croit parler seul est entendu par hasard de quelque autre, pou
st entendu par hasard de quelque autre, pour lors il doit être réputé parler tout bas ; d’autant qu’il n’est point vraisemblab
théâtre, c’est quand un autre acteur entend tout ce que dit celui qui parle seul : car alors nous voyons bien qu’il disait to
lement penser ; et bien qu’il soit quelquefois arrivé qu’un homme ait parlé tout haut de ce qu’il ne croyait et ne devait se
, il faut trouver une raison de vraisemblance qui oblige cet acteur à parler tout haut, ce qui est assez difficile ; car l’exc
aut sa passion, ou bien lui donner un confident avec lequel il puisse parler comme à l’oreille ; en tout cas, le mettre en lie
longs. Où trouverait-on, dans la nature, des hommes raisonnables qui parlassent ainsi tout haut, qui prononçassent distinctement
discoureurs ? On va me dire, sans doute, qu’ils sont supposés ne pas parler  : mais il faudrait alors que, par une supposition
lessé d’un monologue au théâtre, c’est que, quoique le personnage qui parle soit supposé seul, il y a cependant une assemblée
vec art. Cette faute de faire dire ce qui arrivera, par un acteur qui parle seul et qu’on introduit sans raison, était très c
le théâtre des personnages 96 nécessaires qui aient des raisons de se parler  ; qu’ils m’expliquent tout, sans jamais s’adresse
n monologue ne fait un bel effet que quand on s’intéresse à celui qui parle , que quand ses passions, ses vertus, ses malheurs
combat si noble, si attachant, si animé, que vous lui pardonnez de se parler à soi-même. C’est dans un opéra que les monologue
que chacun d’eux dise précisément ce qu’il doit dire ; que celui qui parle le premier dans une scène, l’entame par les chose
e soit, pour ainsi dire, un pas vers le dénouement. Le personnage qui parle le premier dans une scène, peut tomber dans plusi
son visage, pourvu que ses mouvements soient aperçus par l’acteur qui parle , et qu’ils lui deviennent une occasion de nouvell
elque chose d’important, et qu’elle a produit son effet sur celui qui parle  ; comme : Zaïre, vous pleurez. et dans Androma
; rien de tout cela ne dissipe la rêverie où elle est plongée. On lui parle de ses triomphes et des captifs qu’elle a faits ;
e l’aperçoive pas. Quoiqu’il y ait très peu de cas où un homme puisse parler sans être entendu de son voisin, on a admis cette
-ils dans la bouche du chœur, qui les dit après qu’un acteur vient de parler , pour donner à l’autre le temps de méditer sa rép
s peut échapper une parole qui n’est pas entendue de celui à qui l’on parle . Il est encore à propos, pour la vraisemblance, q
lance, qu’un des personnages paraisse s’être aperçu que l’autre avait parlé , et lui demande ce qu’il a dit, comme Harpagon qu
s de joie à le voler ! HARPAGON. Hé ? LA FLÈCHE. Quoi ? HARPAGON. Que parles -tu de voler ? LA FLÈCHE. Je dis que vous fouillez
st une des lois du théâtre, qu’il doit toujours y avoir quelqu’un qui parle . C’est un grand art de faire que l’aparté influe
10 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Première partie. Préparation générale — Chapitre VI. Utilité possible de la conversation »
rsation. Un grand changement s’est fait en France depuis cent ans. On parle beaucoup ; on ne cause guère. N’accusons pas trop
réée. On a profit aussi à écouter les autres, et plus sans doute qu’à parler soi-même. Mais l’essentiel ici est de démêler ce
ttraper l’art de tirer votre interlocuteur du lieu commun : faites-le parler de ce qu’il sait le mieux, de ce qu’il a pu senti
r la chose en soi ; mais en même temps se demander pourquoi celui qui parle parle ainsi, à quel sentiment il cède, à quel int
hose en soi ; mais en même temps se demander pourquoi celui qui parle parle ainsi, à quel sentiment il cède, à quel intérêt,
le parle ainsi, à quel sentiment il cède, à quel intérêt, si un autre parlerait de même, si lui-même n’a jamais parlé, ne parlera
à quel intérêt, si un autre parlerait de même, si lui-même n’a jamais parlé , ne parlera jamais autrement. En un mot, au lieu
érêt, si un autre parlerait de même, si lui-même n’a jamais parlé, ne parlera jamais autrement. En un mot, au lieu de se persua
ors. Liez donc entre elles toutes les idées de la personne à qui vous parlez  ; confrontez-les avec ses actes ; classez-les, fa
11 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 38, que les peintres du temps de Raphaël n’avoient point d’avantage sur ceux d’aujourd’hui. Des peintres de l’antiquité » pp. 351-386
urs. Nos peintres, pour ainsi dire, composent dans la même langue que parloient leurs prédécesseurs. En parlant des peintres les
parlant des peintres les prédécesseurs des nôtres, je n’entends point parler des peintres du tems d’Alexandre Le Grand et de c
t fait placer dans le temple de la fortune Prénestine, et dont il est parlé dans le vingt-cinquiéme chapitre du trente-sixiém
fut déterrée des ruines d’un temple de Serapis, qui devoit être, pour parler à notre maniere, une chapelle du temple celebre d
it imprimer son livre proenestes antiquae libri duo. La carte dont je parle étoit alors ensevelie dans les caves de l’évêché
qui subsistent encore aujourd’hui, que les morceaux dont je viens de parler . Il est vrai que depuis deux siecles on en a déte
quitaires, que les statues que nous avons sont les mêmes dont Pline a parlé . Ainsi nous sommes en état de juger si les ancien
pour un art naissant fait tomber aisément dans l’exageration ceux qui parlent de ses productions, et la tradition en recueillan
i les a faits, que par voïes de comparaison. Nous-mêmes, lorsque nous parlons à quelqu’un des tableaux d’un peintre qu’il ne co
ns se sont contentez de ramasser les passages des auteurs anciens qui parlent de la peinture, et de les commenter en philologue
nous sont demeurées, ils n’ont pas égalé les modernes. Pour ne point parler des autres défauts des compositeurs anciens, leur
ec des paroles. C’est celle qui se décrit le mieux. Pline qui nous a parlé de la peinture encore plus méthodiquement que les
couleurs les sentimens d’une figure muette, en un mot, qu’on pouvoit parler aux yeux. Pline parlant encore d’un tableau d’Ar
étoit facile de comprendre quelle pensée occupoit la mourante. On ne parle pas de l’expression aussi-bien que Pline et les a
on aussi-bien que Pline et les autres écrivains de l’antiquité en ont parlé , quand on n’a pas vû un grand nombre de tableaux
rt des loüanges que les auteurs anciens donnent aux tableaux dont ils parlent , font l’éloge de l’expression. C’est par-là qu’Au
nter d’exprimer la douleur du pere de cette jeune victime. Quintilien parle de cette invention, comme Pline, et plusieurs écr
ette invention, comme Pline, et plusieurs écrivains de l’antiquité en parlent comme Quintilien. vt fecit Timanthes… etc. c’est
ersonnes les moins attentives remarquent, en voïant la statuë dont je parle , que cet esclave qui se courbe et qui se montre d
t que de se laisser persuader, il faut faire refléxion que les hommes parlent ordinairement du coloris par rapport à ce qu’ils
utres coloristes qui seront venus jusques au temps d’un historien qui parlera de l’état où la peinture se trouve de ses jours,
on sur la capacité des anciens dans l’art de la peinture. Après avoir parlé de l’avantage que les poëtes latins avoient sur l
12 (1913) La Fontaine « II. Son caractère. »
la façon tout à fait égalitaire, quoique aimable et délicate, dont il parle à Fouquet. Cela ne l’abandonnera jamais, car vous
a ne l’abandonnera jamais, car vous savez déjà, puisque je vous en ai parlé un peu mercredi dernier, qu’à l’égard des princes
l a été chez lui — il ne faut guère se servir du mot profond quand on parle de La Fontaine — mais il a été presque profond ch
désespère, Un autre jour il croit que la chose ira bien. Pour vous en parler franc, nous n’y connaissons rien. (C’est-à-dire
re cette voix. J’en trouve l’éloquence aussi sage que forte ; Vous ne parleriez pas ni mieux, ni d’autre sorte : Serait-ce point
de vous qu’elle viendrait aussi ? Je m’avoue, il est vrai, s’il faut parler ainsi, Papillon du Parnasse, et semblable aux abe
éjà le premier mot n’est pas aimable   lourd, stupide, il ne sait pas parler ni raconter ce qu’il vient de voir. S’il se met à
voir. S’il se met à écrire, c’est le modèle des bons contes. Il fait parler les animaux, les arbres, les pierres… » Nous avo
utre idée que celle d’un homme fort malpropre et fort ennuyeux. Il ne parlait point ou voulait toujours parler de Platon, et da
t malpropre et fort ennuyeux. Il ne parlait point ou voulait toujours parler de Platon, et dans ses réflexions sur la poésie,
à la dispute, ce n’était plus cet homme rêveur ; c’était un homme qui parlait beaucoup et bien. » Et La Fontaine a dit, en son
bien le voir aussi Dans ces charmants détours que votre parc enserre, Parler de paix, parler de guerre, Parler de vers, de vin
si Dans ces charmants détours que votre parc enserre, Parler de paix, parler de guerre, Parler de vers, de vin et d’amoureux s
nts détours que votre parc enserre, Parler de paix, parler de guerre, Parler de vers, de vin et d’amoureux soucis, Former de v
s étendu. Remarquez, tout d’abord, les lacunes de sa sensibilité ; je parlerai ensuite des points réels de sa sensibilité. Remar
ai point là-dessus. Il n’a pas eu l’amour des enfants non plus, je ne parle pas seulement de celui qu’il avait, je parle des
enfants non plus, je ne parle pas seulement de celui qu’il avait, je parle des enfants en général. Il est un peu désobligean
donner de petits exemples de cette manière charmante dont La Fontaine parle aux femmes et qui est révélatrice d’une absence c
nt ; il ne signifie pas grand’ chose. Mais voulez-vous le ton dont il parle à Mlle Champmeslé, pour laquelle il a eu aussi un
uillon. La duchesse de Bouillon, dont je n’ai pas eu le temps de vous parler dans la biographie de La Fontaine, a été très aim
orneille a été amoureux toute sa vie et, jusqu’au dernier terme, il a parlé de l’amour de la façon la plus admirable. Le rôle
omme vous venez de le voir, est tout à fait différent. Le ton dont il parle , quand il se croit ou quand il se représente comm
absolument des insensibles, et, malgré toute leur légèreté quand ils parlent galanterie, ont, à un moment donné, un trait, un
and il s’agit de ce qu’il aime. C’est de ce ton-là que La Fontaine a parlé cent fois de l’amitié, et ici nous avons affaire
plus profond du monde. Personne, si ce n’est le grand Montaigne, n’a parlé de l’amitié comme La Fontaine et ne l’a sentie au
, de bonté rustique et populaire qui sont délicieux. Je pourrais vous parler encore du Bûcheron et Mercure, de la Mort et le B
je réserve pour plus tard, car c’est de la philosophie, et j’aurai à parler de la philosophie de La Fontaine, c’est le Discou
use de cela, pour les opprimés. Vous la connaissez tous1. « J’ai fait parler dans mes vers, a dit La Fontaine, toutes les créa
13 (1875) Premiers lundis. Tome III « Du point de départ et des origines de la langue et de la littérature française »
haut crédit et en faveur sous Adrien, et le maître d’Aulu-Gelle ; qui parlait disertement sur tous sujets, qui fit en plaisanta
ustifier la réputation des Gaulois, et leur prétention à bien dire, à parler avec hardiesse, subtilité et bel esprit. M. Ampèr
nné aux extrémités de l’Armorique. — Quant à la troisième langue dont parle César, Fauriel, qui la nomme proprement le gauloi
alors que, pour le rassurer et l’encourager, Posthumianus lui dit : «  Parle celtique, ou si tu l’aimes mieux « parle gaulois,
er, Posthumianus lui dit : « Parle celtique, ou si tu l’aimes mieux «  parle gaulois, pourvu que tu parles de Martin. » ( Ti v
Parle celtique, ou si tu l’aimes mieux « parle gaulois, pourvu que tu parles de Martin. » ( Ti vero… vel celtice, aut si mavis
urs de la Garonne et la moitié occidentale de la chaîne des Pyrénées) parlaient une langue qui se rapprochait fort de l’ibère ou
prochait fort de l’ibère ou de l’espagnol d’alors ; 2° les Celtes qui parlaient une autre langue très-distincte étaient principal
entre la Garonne et la Seine ; 3° les tribus belges ou gauloises qui parlaient une langue regardée comme distincte par César, ma
dministrative et dans le cercle de la haute société gallo-romaine, on parlait latin ; dans les cantons écartés et hors des gran
s idiomes du pays, qu’on sait être si tenaces, devaient persister. On parlait latin même dans les campagnes qui formaient le di
cette école, les paysans mêmes des Gaules apprirent presque partout à parler , à écorcher du moins le latin. La vanité s’en mêl
ui, de jour en jour et de plus en plus, s’évertuent à comprendre et à parler notre langue littéraire. Tel d’entre eux qui, ave
était obtenu ; l’homme du peuple n’avait plus besoin d’interprète, il parlait lui-même le latin ; il en jargonnait assez pour s
le latin et qui s’en excuse ; mais enfin estropier le latin, c’est le parler . On entendait, tant bien que mal, le beau latin,
endait, tant bien que mal, le beau latin, celui de la ville, et on en parlait un mauvais, un rustique. Sidoine Apollinaire, éta
is, selon le témoignage de Grégoire de Tours et de Fortunat, il ne se parlait déjà plus que dans quelques cantons au vie siècl
viie il avait entièrement disparu. Le celtique proprement dit ne se parlait plus que dans une partie de la Bretagne. Revenons
es, qui entendaient à la rigueur le latin raffiné de Sidoine, comment parlaient -elles le latin elles-mêmes ? avec quelles altérat
re littéraire, le latin de Cicéron et de Pline le Jeune, et celui que parlait la populace des faubourgs, le peuple des campagne
ent l’italien de cette espèce de dialecte vulgaire du latin qu’aurait parlé le gros de l’ancienne population romaine. Et pour
sque ou telle autre forme de langage italiote primitif étaient encore parlés dans des districts peu éloignés de la Ville étern
des Pyrénées. Dès le commencement du ixe le latin avait cessé d’être parlé , et n’était plus que la langue du culte, des lois
aule, que quatre différentes langues. Le francique était généralement parlé sur la rive gauche du Rhin, dans les portions de
ain, qui avait pris le nom de basque, aussi bien que le peuple qui le parlait . « Dans tout le reste du pays, les Gallo-Romain
ple qui le parlait. « Dans tout le reste du pays, les Gallo-Romains parlaient une langue en grande partie dérivée du latin, à l
avoir amenés au point où nous ayons à choisir entre les guides, vous parler de cette suite de travailleurs méritants, infatig
augelas, au pôle le plus opposé aux dialectes et aux patois. Qu’ai-je parlé tout à l’heure de baron féodal ? quand règne la l
réclamer encore en faveur d’un autre de mes compatriotes (il vient de parler de Ménage), qu’on s’habitue aussi à traiter un pe
s aient puisé à pleines mains dans ses ouvrages : on voit que je veux parler de Raynouard. Nous avons beau jeu, nous autres, p
n point du nom d’une province dans laquelle ils fussent exclusivement parlés , mais du nom de celle dans le langage de laquelle
ision était beaucoup trop générale ; quant à moi (c’est M. Burguy qui parle ), je n’ai rien trouvé qui pût justifier ce grave
xactitude aux limites politiques des provinces dans lesquelles on les parlait . » C’est là, après quinze ans d’intervalle et da
souvent. Quand une fois une idée l’a saisi, il n’en démord plus. Il a parlé de Fallot comme d’un homme qui s’égare et fait fa
haute période du bas-latin était une époque encore vivante. Quand je parle de l’accent latin déterminant le point essentiel
décadence politique et intellectuelle de l’Empire qui a réagi sur le parler et y a introduit toutes sortes de fautes contre l
ots d’autre sens que celui de langage grossier ; comme qui dirait : «  Parle nous patois, parle nous wetche, pourvu que tu nou
e celui de langage grossier ; comme qui dirait : « Parle nous patois, parle nous wetche, pourvu que tu nous parles de Martin.
i dirait : « Parle nous patois, parle nous wetche, pourvu que tu nous parles de Martin. » (Essai philosophique sur la formatio
Histoire des révolutions du Langage français (1848), avait très-bien parlé , avant Génin, de quelques épisodes où figure Rola
14 (1913) La Fontaine « V. Le conteur — le touriste. »
. Il y a un passage (dans le Voyage en Limousin) de La Fontaine où il parle de son sommeil « bigarré de rêves » et qui n’est
ui n’est jamais très profond. La Fontaine avait le sommeil léger ; il parle ici très véritablement. Je dormais tranquillemen
y a peu de choses qui me paraissent plus formelles que cette façon de parler  : « Les loisirs que le roi nous donne. » De même
s du château de Richelieu, des merveilles artistiques, et La Fontaine parle ainsi : « Ce ne sont peut-être pas les plus rema
en dans le domestique pris sur le fait, en quelque sorte. Il vient de parler , toujours à propos du château de Richelieu, de de
digression. Il m’est impossible de tomber sur ce mot… » Il vient de parler de deux esclaves de Michel-Ange qui étaient — je
sur ce mot d’esclave sans m’arrêter. Que voulez-vous ? chacun aime à parler de son métier, ceci soit dit, toutefois, sans vou
je me presse un peu. Vous avez encore, par exemple, le passage où il parle de sa famille. Vous allez voir que ceci est tout
aine, qui ne s’occupe guère de son fils, comme vous savez, qui n’en a parlé que deux ou trois fois peut-être dans toute sa vi
i n’en a parlé que deux ou trois fois peut-être dans toute sa vie, en parle dans ces lettres à sa femme, et il en parle même
tre dans toute sa vie, en parle dans ces lettres à sa femme, et il en parle même gentiment. « Cependant faites bien mes reco
relations, moi qui suis enfant du sommeil et de la paresse. Qu’on me parle après cela des maris qui se sont sacrifiés pour l
e Mme C… Il ne la nomme pas autrement. Vous savez que l’on a beaucoup parlé du sentiment de la nature chez les littérateurs d
elon, la plupart, presque tous les auteurs du dix-septième siècle ont parlé de la nature avec un sentiment de la nature tout
rant et fort. Or on a fait beaucoup remarquer que lorsque La Fontaine parle de la nature, il parle des jardins et l’on a cité
ait beaucoup remarquer que lorsque La Fontaine parle de la nature, il parle des jardins et l’on a cité souvent ces deux vers,
plée de véritables ténèbres ; il montrera encore cet amour, lorsqu’il parlera des jardins qui entourent le château de Richelieu
La Loire, non plus à Orléans, mais plus bas, vue de la levée (dont il parle du reste), de la levée continue qui va d’Orléans
endîmes, afin de soulager les chevaux. Tant que le chemin dura, je ne parlai d’autre chose que des commodités de la guerre : e
ent plaisant, plaisant je ne dirai pas avec un peu d’effort  quand on parle de La Fontaine on ne peut guère dire cela  mais a
en Limousin comme un guide Joanne ; de faire tout le trajet dont il a parlé , par les mêmes chemins, c’est-à-dire non pas par
e son mari : toutes qualités de bon augure [vous voyez dans quel sens parle La Fontaine] et j’y eusse trouvé matière de cajol
le bien faite, de la beauté, médiocrement, et n’étaient anges, à bien parler , qu’en tant que les autres étaient de véritables
mbla douce. Du reste, ne m’en demandez rien de particulier, car, pour parler franchement, je l’entretins peu, et de choses ind
itôt sa cale de cérémonie pour me la montrer. Passé Chavigny, l’on ne parle plus quasi français. Cependant, cette personne m’
ne le fit point, et je m’en passai. » Voilà de quel ton La Fontaine parle de ses rencontres féminines en voyage, et ce ton
sins et n’étaient point mari et femme. C’est encore de ce ton qu’il a parlé , quoique très peu, mais avec un intérêt qui, pour
e pas au Cheval Blanc que vous êtes descendu ? » Si La Fontaine a peu parlé de lui dans ces lettres familiales et domestiques
ses Fables, il est moraliste, et de premier ordre, c’est-à-dire qu’il parle avec infiniment de perspicacité, de grâce, de mal
15 (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre XXIV. Conférence sur la conférence » pp. 291-305
n’est plus imprévue que de m’y voir devant vous et de m’entendre vous parler . Comment, n’allant presque jamais au théâtre, dep
s relatives à l’histoire de son auteur. Méthode possible si j’avais à parler de Rotrou ou de Scarron. Mais allais-je vous cont
idences possibles de frère à frère ; l’autre tragi-comédie incitait à parler du divorce, ou de la fidélité, ou de la jalousie,
de, vivant, des objections et des répliques ; mais si l’on est seul à parler contre tous qui écoutent, est-il pas plus pratiqu
est trop paresseux. Après la paresse, la badauderie : « Tiens, Untel parle à tel endroit ; je ne serais pas fâché de voir ça
hâve ou rubicond, s’il grasseyé ou s’il a l’assent, surtout s’il sait parler ou s’il bafouille, s’il ira jusqu’au bout ou s’il
ni Villemain n’étaient des conférenciers. C’étaient des orateurs. Ils parlaient pour la gloire plus grande d’un dogme religieux,
gloire plus grande d’un dogme religieux, politique ou littéraire, ils parlaient pour dire quelque chose et le fond de leur pensée
chose et le fond de leur pensée leur importait plus que la forme, ils parlaient pour le plus grand nombre possible d’auditeurs à
à instruire, à entraîner ou à convertir. Le conférencier au contraire parle à un petit groupe, sur un petit sujet, et pour pe
s qu’il batailla contre le Muffle, je suis sûr que le conférencier ne parle pas pour instruire mais pour plaire. Mais nous vi
igne plus, on ne harangue plus, on ne plaide plus, mais simplement on parle . Un plaidoyer de M. Waldeck-Rousseau n’est plus q
a conscience ; il confessera, étonné peut-être tout le premier, qu’il parle beaucoup moins pour nous faire pénétrer sa théori
i polairement distants. Ces danois, ces norvégiens, ces slaves (je ne parle pas d’Ostrowski, d’Ibsen, de Bjornson, dont nous
16 (1913) La Fontaine « VII. Ses fables. »
VII.Ses fables. Je vous parlerai aujourd’hui des fables de La Fontaine. J’y arrive
la raison : c’est que je prévoyais, d’une façon certaine, que je vous parlerais des fables de La Fontaine à peu près dans toutes
les conférences que je ferais, puisqu’il est absolument impossible de parler des idées générales de La Fontaine, ou de son car
ables, et c’est ainsi que pendant six ou sept conférences, je vous ai parlé des fables de La Fontaine en vous parlant d’autre
évidente. Encore, La Fontaine a pris la fable comme son gibier, pour parler ainsi que Montaigne, parce qu’il a senti instinct
ies. Il y a les fables qui sont des contes, et quoique je vous en aie parlé trop brièvement à mon gré, je n’en reparlerai pas
successivement, défalcation faite de la première, puisque je vous ai parlé des fables qui sont des contes. Parlons donc des
la première, puisque je vous ai parlé des fables qui sont des contes. Parlons donc des fables zoologiques, et voici une nouvell
éros M’auraient acquis moins de gloire. Le loup, en langue des dieux, Parle au chien dans mes ouvrages : Les bêtes, à qui mie
ncor que mensongère, Contient des vérités qui servent de leçons. Tout parle en mon ouvrage, et même les poissons. Ce qu’ils d
t pas redevenir hommes. Mais cela dépend de la façon dont il les fait parler . Or, les fait-il parler d’une façon sotte ? Pas d
Mais cela dépend de la façon dont il les fait parler. Or, les fait-il parler d’une façon sotte ? Pas du tout ! Il les fait par
Or, les fait-il parler d’une façon sotte ? Pas du tout ! Il les fait parler d’une façon très raisonnable, très rationnelle. A
taine, à mon avis, ne l’est pas moins, car voyez un peu comme il fait parler les bêtes. Et d’abord Ulysse s’adresse à qui ? Au
en vois guère. Tu t’en viens me traiter de bête carnassière ; Toi qui parles , qu’es-tu ? N’auriez-vous pas, sans moi, Mangé ce
ste  le mulet est fat. Il est le fils de la jument et de l’âne, et il parle toujours, faisant sa généalogie, comme dit La Fon
tout à fait pathétiques. Il aurait pu aller plus loin ; il aurait pu parler , par exemple, de leur absence de rivalité et d’ém
e qui vous intéressera peut-être, c’est que là où La Fontaine n’a pas parlé , ou a peu parlé d’une qualité des animaux, c’est
essera peut-être, c’est que là où La Fontaine n’a pas parlé, ou a peu parlé d’une qualité des animaux, c’est Pascal qui vient
poule. » Vous me direz : « Mais vous ajoutez à La Fontaine, qui a peu parlé du dévouement à l’espèce chez les animaux, qui n’
parlé du dévouement à l’espèce chez les animaux, qui n’a presque pas parlé de leur patience, qui n’a parlé que de leur bonté
chez les animaux, qui n’a presque pas parlé de leur patience, qui n’a parlé que de leur bonté, de leur solidarité, de leur st
ris aussi bien le sublime stoïcisme du loup qui souffre et meurt sans parler , sous les six couteaux qui lui sont entrés dans l
ort a voulu t’appeler ; Puis, après, comme moi, souffre et meurs sans parler . Voilà un écho lointain et agrandi, je le reconn
œur et elles paraissent. Incontestablement il est difficile d’écouter parler les hommes pendant toute une journée sans croire
r un peu cette conférence sur la suivante. Dans la prochaine, je vous parlerai des fables de La Fontaine qui sont naturistes, co
17 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre XI. La littérature et la vie mondaine » pp. 273-292
mis sur un terrain de choix, un code très sévère de bienséances : peu parler de soi ; épargner l’amour-propre d’autrui ; flatt
siècle. Entrons chez les précieuses, et remarquons, en passant, qu’on parle toujours des précieuses et rarement des précieux,
st celui du plus grand nombre. C’est le suffrage universel à rebours. Parler comme tout le monde, comme les bourgeois, comme l
s que vous tuez se portent assez bien. Ils les employaient dans leur parler et dans leurs écrits. Ils empêchèrent ainsi que l
, des souris destructeur. Fontanes, dans la Maison rustique, voulant parler poétiquement de la ménagère qui fait des confitur
r tout ce qui n’était pas réputé assez noble. § 2. — Mais c’est assez parler de la langue et du style. L’influence du monde s’
sur un sonnet, sur un point de galanterie. Mais parfois aussi l’on y parle d’importants sujets qui passionnent le public, de
la conversation, dira-t-on, ressemble à ces feux d’artifice dont nous parlions tout à l’heure ; que reste-t-il de leur courte fé
qu’ils ont fait ruisseler dans le ciel ? Ce qui reste, le voici. Sans parler des écrivains qui causent leurs livres avant de l
la cour. Il est admis, en ce temps-là, qu’un prince ne marche pas, ne parle pas, ne meurt pas, comme un simple mortel. La sol
de partie à ce qu’elle offrait des tableaux de mœurs et des façons de parler qui pouvaient passer pour l’idéal de la société p
sous un voile de dentelle ; elle sourit, s’adoucit, se défait de son parler rude et de sa physionomie sévère ; elle a peur d’
e nom m’inspire, Que vous feriez fort bien, vos confrères et vous, De parler de la cour d’un ton un peu plus doux ; Qu’à le bi
out ce qui réclame peine et attention. Ils créent des dilettantes qui parlent de tout sans rien connaître à fond. Ils ont fait
ance d’un langage toujours aussi bien peigné que lui-même. Il ne leur parle qu’en madrigaux ; il met à leur service un fonds
ses sucreries ; vous n’y réussiriez pas. — « Tu peux te passer de me parler d’amour, dit Silvia. — Tu pourrais bien te passer
entendre, quand on lui vante une femme aimable, c’est comme si on lui parlait d’une charmante vipère. Le voilà, semble-t-il, bi
et voyez comme il le ménage, comme il a peur de l’égratigner. « Si je parlais (dit-il à une… vipère qu’il voit pour la première
s imitateurs ? Le langage, lui aussi, s’ennoblit à l’excès. Un enfant parle comme un maître des cérémonies. Le jeune Eliacin
ctateurs devront faire in petto un petit calcul généalogique. Il veut parler de la robe verte du prophète qu’on arbore chez le
’une teinte grisâtre qui efface et les caractères et les événements ! Parlerai -je de l’éloquence religieuse énervée par la crain
r avec précision les salons d’une époque. A côté d’eux existent, sans parler des assemblées qui ont, comme les Académies et le
18 (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Vaugelas. Discours de M. Maurel, Premier avocat général, à l’Audience solennelle de la Cour impériale de Chambéry. »
avoir été en son temps l’organe accrédité du meilleur et du plus pur parler de la France. Je m’arrêterai à ce dernier sujet,
t voilà qu’on la chasse avec un grand fracas A cause qu’elle manque à parler Vaugelas ! De ce que Vaugelas est nomme jusqu’à
nte, de celle qui devait être à peu près définitive. II. Cet homme au parler si pur était né non à Chambéry, comme on l’a cru
ègue. « Quelle destinée, disait Mme de Rambouillet, pour un homme qui parle si bien et qui peut si bien apprendre à bien parl
pour un homme qui parle si bien et qui peut si bien apprendre à bien parler , qu’être gouverneur de sourds et muets ! » Tallem
r, et on le comparait à un oiseau de nuit. Sa pension, dont on a tant parlé , lui était, à ce qu’il paraît, fort mal servie. P
autre autorité que Fréron, le premier, à ma connaissance, qui en ait parlé , et dont le témoignage est insuffisant. Revenons
47, Remarques sur la Langue française, utiles à ceux qui veulent bien parler et bien écrire, est un fort bon livre et qui dut
s raisonnements de grammaire, et la seule qu’il faut suivre pour bien parler . » L’Académie était encore fidèle en cela à la lo
le trivial, et il définit le bon de cette sorte : « C’est la façon de parler de la plus saine partie de la Cour, conformément
scrit, il les regrette. « De tous les mots et de toutes les façons de parler , dit-il, qui sont aujourd’hui en usage, les meill
Ce n’était pas trop, à ses yeux, pour acquérir la perfection du bien parler et du bien écrire, de ces trois moyens unis ensem
triple voie, et peut, jusqu’à un certain point, la communiquer. Il en parle avec modestie, mais aussi avec la conscience de c
et élégant. « C’est la beauté des langues, dit-il, que ces façons de parler qui semblent être sans raison, pourvu que l’usage
Histoire romaine, quoiqu’il y ait quelques mots et quelques façons de parler qui florissaient alors et qui depuis sont tombées
phrases si naturellement françaises, sans aucun mélange des façons de parler des provinces, qui corrompent tous les jours la p
e grand homme ; et encore aujourd’hui nous n’avons guère de façons de parler nobles et magnifiques qu’il ne nous ait laissées 
que j’ai remarqué, ce sera encore selon ces mêmes Remarques que l’on parlera et que l’on écrira autrement que ces Remarques ne
ailes. » A force d’aimer cette langue qu’il possède si bien et d’en parler avec tendresse et une sorte d’enchantement, il en
en marge le nom du plus parfait écrivain. Entendons-nous bien : je ne parle pas de la langue de Molière, plus riche, plus amp
19 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 7, nouvelles preuves que la declamation théatrale des anciens étoit composée, et qu’elle s’écrivoit en notes. Preuve tirée de ce que l’acteur qui la recitoit, étoit accompagné par des instrumens » pp. 112-126
encore rien. Antiope et Andromaque sont deux tragedies dont Ciceron parle en differens endroits de ses ouvrages. Ce qui sui
s continuoient et qu’ils accompagnoient l’acteur. Ciceron après avoir parlé des vers grecs, dont le métre n’est presque pas s
e maître du rithme ou du mouvement de sa prononciation, mais comme il parle en prose et sans être obligé de se concerter avec
rer plus long-temps les mesures, il obligeoit l’acteur qui recitoit à parler plus lentement, et il falloit que les instrumens
gnoient suivissent ce nouveau mouvement. Quintilien dit, après avoir parlé contre les orateurs qui déclamoient au barreau co
n ne lui veut pas même souffrir d’avoir jamais derriere lui lorsqu’il parle en public, un joueur d’instrument pour lui donner
exemple de Gracchus, puisque la flute qui servoit à l’usage dont nous parlons , avoit un nom particulier. Elle s’appelloit tonor
nfin nous voyons dans un des écrits de Lucien, que Solon, après avoir parlé au scythe Anacharsis des acteurs des tragedies et
noit aux fortunes les plus brillantes, mais elle y étoit encore, pour parler ainsi, le merite à la mode. Un jeune homme de con
é, la fine fleur de la cour, se piquoit de bien haranguer, et même de parler avec applaudissement devant les tribunaux dans le
au jeune homme bon officier. Enfin c’étoit la mode que les souverains parlassent souvent en public. Ils se piquoient de composer e
20 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre X. Des Livres nécessaires pour l’étude de la Langue Françoise. » pp. 270-314
C’est de ce mot qu’est venu celui de Grammaire, qui est l’Art de bien parler & de bien écrire. De toutes les langues qu’on
contient d’une maniere nette & précise les fondemens de l’art de parler . On y voit les raisons de ce qui est commun à tou
ondemens les plus solides & les plus durables du véritable art de parler . M. Duclos, Secrétaire de l’Académie françoise, e
veilles à un travail utile, mais pénible & ingrat. Tous ceux qui parlent en public doivent étudier son traité de la prosod
s différentes significations, & le choix qu’il en faut faire pour parler avec justesse. Il montre qu’il n’y a point de par
oire, de l’aveu même des éditeurs, y est totalement négligée ; on n’y parle d’aucun de ces faits qui piquent la curiosité, ou
mmaire, dont la connoissance est indispensable pour écrire & pour parler avec pureté. Outre tant d’omissions, on peut enco
cru qu’elle devoit se restreindre à la langue commune, telle qu’on la parle dans le monde, & telle que nos Poëtes & n
n chef-d’œuvre. § IV. Observations sur la langue. Pour bien parler une langue, il ne suffit pas de consulter les Dic
s s’il ignoroit l’art de penser, il apprit du moins à bien des gens à parler purement. Nous avons de lui, outre ses Entretiens
er. Delà, outre les mots nouveaux inventés sans besoin, les façons de parler extravagantes, & quelquefois incompréhensible
que les Princes sont quelquefois mal éduqués. Il paroît que ceux qui parlent ainsi, ont reçu eux-mêmes une fort mauvaise éduca
n prodigue les images, & les tours de la poésie, en physique ; on parle d’anatomie en style empoulé ; on se pique d’emplo
entendre plus nettement & plus précisément la pensée de celui qui parle , je ne vois pas quel inconvénient il y auroit à l
asconismes corrigés, ouvrage utile à toutes les personnes qui veulent parler & écrire correctement, & principalement a
és de la langue françoise. Il travaille moins à leur apprendre à bien parler , qu’à ne pas parler mal. Un miroir ne dit pas que
çoise. Il travaille moins à leur apprendre à bien parler, qu’à ne pas parler mal. Un miroir ne dit pas quels ajustemens il fau
veulent éviter ces petites humiliations auxquelles les personnes qui parlent mal sont exposées, surtout à Paris où ces express
s des Lexiques Lexiques particuliers où l’on interprête les façons de parler proverbiales. Le plus connu & le moins digne
s’humaniser avec le plus bas peuple, pour s’enrichir de ses façons de parler & de penser ; & d’employer ses veilles à
e nos proverbes, c’est qu’on s’arrête à expliquer certaines façons de parler , certains proverbes si intelligibles, qu’ils s’en
21 (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Edgar Quinet »
e des naïvetés de fillette ; il met des coquillages à ses oreilles et parle avec ses coquillages. Nous, nous laisserons les c
us, nous laisserons les coquillages, et c’est à ses oreilles que nous parlerons . Tout d’abord, dit-il au commencement de ces deux
iliarisé, ajoute-t-il, avec les jeux de l’abîme, ce grand joueur ! Il parle des pics qui racontent les empires souterrains du
ôtés ; mais c’est l’ivresse de cette lumière qui, sans doute, le fait parler avec cette stricte précision. Quand on veut donne
adar-Quinet, au nez de Moïse, qu’il ne cassera pas Ce n’est pas qu’il parle une seule fois, en le nommant, de Moïse, en ses d
te, trop avancée et trop sûre de son fait pour, à propos de création, parler de Dieu et de Moïse, ces grands bonshommes qui on
e d’être commune. Sur le premier homme, qui est une question quand on parle de la Création, ce naturaliste de quatre jours et
onde, que ce langage avait été révélé à l’homme par Dieu même, Bonald parlait bien de création, et non, comme Quinet, de chose
fatigante lecture. Le rire y commence aux oiseaux. Il y est doctement parlé du rouge-gorge et de son tiritittit, de l’oiseau-
ant. À tout bout de champ Quinet trouve le moyen de se citer, de nous parler de ses autres ouvrages, pressentiments justifiés
me livre de la Création écrit par le premier venu, on n’en aurait pas parlé . On aurait fait comme ont fait ceux qui l’ont lu,
probablement sans l’achever. On n’en eût dit mot, car personne n’en a parlé  ; et le livre coulerait en silence dans l’oubli…
ui le porte, et pour la même raison… L’occasion était donc bonne d’en parler pour en finir avec ce nom d’une célébrité immérit
22 (1891) Journal des Goncourt. Tome V (1872-1877) « Année 1872 » pp. 3-70
acle, sans pouvoir s’en arracher.” » Le général se sent écouté, et il parle , il parle beaucoup, et de beaucoup de choses et d
pouvoir s’en arracher.” » Le général se sent écouté, et il parle, il parle beaucoup, et de beaucoup de choses et de personne
e cherche à deviner, sur ses lèvres, les mots qu’elle me dit. Elle me parle de sa mort prochaine… qui ne fera pas de vide. So
de la mer, — le poète des fluides ! » Puis il me prend à part, et me parle longtemps et amoureusement du Dragon impérial, et
ut au moins une dizaine de mille francs, à l’heure qu’il est. Ziem me parle de sa santé, des chaleurs qui lui montent à la tê
vert sur ma table un album japonais. Le voici, aussitôt, qui se met à parler de la parenté de ces images avec Giotto, avec les
parler de la parenté de ces images avec Giotto, avec les primitifs, à parler d’une perspective commune à ces deux arts — obten
ront d’une tempe à l’autre, pareille à un sillon de charrue, avec son parler enfantin, dès la soupe, nous charme, nous enguirl
’un esprit personnel et par un savoir immense et cosmopolite. Il nous parle du mois de prison, qu’il a fait après la publicat
me semble que je ne suis plus un contemporain… je suis tout disposé à parler de moi, à la troisième personne, avec les aoriste
er, les pieds dans la vague, comme Socrate ou Platon. » Pendant qu’il parle , tour à tour, l’une de ses sœurs, de ces vieilles
ecevoir une affreuse raclée. » Samedi 16 mars Une sœur de Théo parlait de l’effet hallucinatoire produit chez elle par l
nsemble. » Mardi 26 mars Hugo disait, ces jours-ci, à Burty : «  Parler , c’est un effort pour moi, un discours, ça me fat
t le dîner, et vient me trouver. En homme d’intelligence polie, il me parle dès d’abord de la mort, qu’il considère comme n’é
fèrent à moi, me dérangent. Au fond il faudrait s’éloigner. » Puis il parle de sa famille, de sa généalogie lorraine, d’un Hu
de l’intelligence, mais comme un ensommeillement du cerveau. Quand il parle , il a toujours l’épithète peinte, le tour origina
toujours l’épithète peinte, le tour original de la pensée, mais pour parler , pour formuler ses paradoxes, on sent dans sa par
r, soulèvent avec effort leurs lourdes paupières, eh bien, Théo, pour parler , a besoin d’un effort physique semblable de tout
ièces. Mardi 21 mai Au dîner des Spartiates, le général Schmitz parle de la capitulation de Sedan, comme d’une chose ho
e chez moi des goûts qui m’attachaient à la vie. La littérature ne me parle plus. J’ai un éloignement pour les hommes, pour l
s dire : « Voyez le tremblement que j’ai dans les doigts ! » Et il me parle d’une maladie de cœur en germe, d’un commencement
beaucoup moins ému que moi ! » Dans le bruit des paroles des gens qui parlent ici pour ne rien dire, de bouches qui prudhommise
Sainte-Beuve. On y remue et on y agite les plus grosses questions. On parle des Troglodytes ; de fragments générateurs de mét
, comme moderne, l’introduction du hiératisme dans l’art égyptien. On parle de grandes civilisations ayant une littérature, e
civilisation brahmane, disparue sans laisser de trace matérielle. On parle de l’insénescence du sens intime et des trois moi
escence du sens intime et des trois moi de je ne sais quel savant. On parle des cerveaux de Sophocle, de Shakespeare, de Balz
ant. On parle des cerveaux de Sophocle, de Shakespeare, de Balzac. On parle enfin du refroidissement du globe, dans quelques
ur disais : Qu’ils prennent tout ce qu’ils veulent ; mais qu’on ne me parle de rien, j’aime mieux être volé qu’être agacé, et
é sur la traverse, où l’on fait queue pour prendre les billets, il me parle de son profond ennui, de son découragement de tou
e de lui-même qui épouvante, dans un anéantissement qui vous fait lui parler , pour être bien assuré que la vie intelligente es
s. » La conversation tombe sur Jules Simon, — c’est Ernest Picard qui parle , et on sent dans les sous-entendus, dans les réti
ont on vient de panser les jambes, cause avec moi, avant dîner. Il me parle , s’il lui était donné de vivre, et non de végéter
u roi Louis ; un vieil émigré français, qui ne s’est jamais abaissé à parler allemand, très aimable, très sourd, très dix-huit
En fumant, l’officier bavarois, qui a fait la campagne de France, me parle de notre printemps, comme d’une merveille extraor
nité farouche d’un barbare, ensommeillé dans le néant. Rien là, ne me parlait d’un mort moderne. Des ressouvenirs des figures d
23 (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre V. La parole intérieure et la pensée. — Premier problème : leurs positions respectives dans la durée. »
ue le langage vulgaire réunit sous le nom de comprendre : quand je me parle , je me comprends, c’est-à-dire que je mets des id
fournir par longues séries, que nous ne pouvons plus penser sans nous parler en nous-mêmes. Mais, si la mémoire verbale est to
erbale peut être consultée avec profit pour la pensée même : avant de parler , on ne savait pas au juste ce que l’on voulait di
r, on ne savait pas au juste ce que l’on voulait dire ; après qu’on a parlé , on s’admire, on s’étonne d’avoir si bien dit et
ette parole intempérante remplit plutôt les lacunes de sa pensée ; il parle quand il ne pense guère ; il se repose ainsi, il
uère ; il se repose ainsi, il joue ; quand il pense, au contraire, il parle peu ; c’est en silence qu’il fait ses notions et
l pense tout haut, nous le voyons hésiter ; et, quand il se hasarde à parler après un silence, bien souvent sa parole trahit s
rien n’est plus enfantin ; il n’y a là de précoce que la hardiesse à parler quand même ; chez les enfants timides, les mêmes
ais il les trouve de plus en plus facilement ; d’autre part, quand il parle pour parler, les mots éveillent des pensées de pl
trouve de plus en plus facilement ; d’autre part, quand il parle pour parler , les mots éveillent des pensées de plus en plus r
résoudre. Pour y parvenir, il faudrait avoir fait de la langue qu’on parle et qu’on écrit une étude approfondie, en connaîtr
sez grand nombre, et nous n’avons pas fini de les énumérer. Quiconque parle d’un sujet sans avoir l’habitude d’en parler cher
e les énumérer. Quiconque parle d’un sujet sans avoir l’habitude d’en parler cherche ses mots, parle lentement, hésite, tout e
parle d’un sujet sans avoir l’habitude d’en parler cherche ses mots, parle lentement, hésite, tout en sachant bien ce qu’il
ppelle rien au premier moment ; puis nous reconnaissons de qui l’on a parlé  ; nous reconnaissons, c’est-à-dire nous comprenon
ce qu’on en a retenu, et l’on comprend mieux [ch. VI, § 9] ; si l’on parle soi-même, comme il faut plus d’attention pour agi
la réflexion. Dans notre enfance, nous avons appris lentement à nous parler intérieurement, comme à parler tout haut, comme à
ce, nous avons appris lentement à nous parler intérieurement, comme à parler tout haut, comme à écrire. La parole intérieure n
eaux, septembre 1880. 256. Cf. La Bruyère, ch. XI : « Il pense et il parle tout à la fois ; mais la chose dont il parle est
h. XI : « Il pense et il parle tout à la fois ; mais la chose dont il parle est rarement celle à laquelle il pense ; aussi ne
chose dont il parle est rarement celle à laquelle il pense ; aussi ne parle-t -il guère conséquemment et avec suite. » [Il s’agi
onds, parleurs maladroits ; « les uns pensent leur parole, les autres parlent leur pensée… C’est la perfection quand le mot ne
24 (1805) Mélanges littéraires [posth.]
quelquefois faire l’éloge de certaines personnes, en disant qu’elles parlent comme un livre : si ce que ces personnes disent é
être supportable ; mais il me semble que c’est un grand défaut que de parler ainsi ; c’est une marque presque certaine, que l’
parlant ; on pourrait dire que ces personnes-là lisent toujours et ne parlent jamais. Ce qu’il y a de singulier, c’est qu’ordin
écrivains. La raison en est toute simple : ou ils écrivent comme ils parleraient , persuadés qu’ils parlent comme on doit écrire ;
oute simple : ou ils écrivent comme ils parleraient, persuadés qu’ils parlent comme on doit écrire ; et ils se permettent, en c
ls mettent, proportion gardée, le même soin à écrire qu’ils mettent à parler  ; et, en ce cas, l’affectation dans leur style es
rler ; et, en ce cas, l’affectation dans leur style est, si l’on peut parler ainsi, proportionnelle à celle de leur langage, e
s mon intention : je n’ai pas plus de sujet de haïr ceux dont je vais parler , que de les craindre ; il en est même plusieurs q
rce qu’ils craignent de s’opposer au torrent. La matière dont je vais parler intéresse le gouvernement et la religion, et méri
ler intéresse le gouvernement et la religion, et mérite bien qu’on en parle avec liberté sans que cela puisse offenser person
iage ce qu’on pourrait et ce qu’on devrait dire en deux lignes. Je ne parle point de ces figures de rhétorique, si chères à q
sophie. Après avoir passé sept ou huit ans à apprendre des mots, ou à parler sans rien dire, on commence enfin ou on croit com
 : elle ouvre pour l’ordinaire par un compendium, qui est, si on peut parler ainsi, le rendez-vous d’une infinité de questions
es particuliers : ici elle ne trouve qu’une tête à forcer, si on peut parler ainsi ; là elle en trouve mille. L’Université de
la jeunesse ne doit point être employé à de pareilles inepties. Je ne parle point ici des ballets où la religion peut être in
ignore toujours au sortir du collège, et qu’on ignore au point de la parler très mal. Une bonne grammaire française serait to
remier qui ait osé se faire un jargon bien différent de la langue que parlaient autrefois les Hersan, les Marin, les Grenan, les
es Marin, les Grenan, les Comire, les Cossart et les Jouvenci, et que parlent encore quelques professeurs célèbres de l’Univers
fesseurs célèbres de l’Université. Les successeurs du rhéteur dont je parle ne sauraient trop s’éloigner de ses traces. Je sa
modernes, je les plains d’être forcés à se donner tant de peine pour parler fort élégamment uné autre langue que la leur. Ils
érite de la difficulté vaincue : il est plus difficile d’écrire et de parler bien sa langue, que de parler et d’écrire une lan
 : il est plus difficile d’écrire et de parler bien sa langue, que de parler et d’écrire une langue morte ; la preuve en est f
regret qu’on ne les soutienne pas en français ; on serait obligé d’y parler raison, ou de se taire. Les langues étrangères da
ent, comme je l’ai dit, à faire changer la routine et l’usage ; qu’il parle , et il se trouvera assez de bons citoyens pour pr
éjà touché ceux qui en résultent par rapport aux mœurs ; mais je veux parler ici d’un autre qui n’est que trop commun, surtout
rtout dans les lieux où on élève beaucoup de jeune noblesse : on leur parle à chaque instant de leur naissance et de leur gra
y donner lieu. Il y a une autre espèce de contresens, dont on a moins parlé , et qui est pourtant plus blâmable encore, parce
 ; et ainsi des autres. Que de traducteurs sont dans le cas dont nous parlons , surtout dans la plupart de nos traductions. D
verons d’abord qu’un dictionnaire de langue est ou de la langue qu’on parle dans le pays où le dictionnaire se fait, par exem
traire dans le choix ; les mots de temps et de durée, dont nous avons parlé plus haut, suffiraient pour s’en convaincre. Il e
perception, et autres semblables. De plus, dans les tables dont nous parlons , il faudra observer de placer les mots suivant le
t en se contentant de lire et de relire assidûment les livres dont je parle , on apprendra le sens d’un grand nombre d’autres
le plus grand effort de l’esprit est celui qu’on fait en apprenant à parler  ; je le crois encore au-dessus de celui qu’il fau
se joignent, leur usage au sens propre, au figuré, etc. Nous n’avons parlé jusqu’à présent que de la signification des mots,
lé, choquent la justesse de son esprit ; il démêle dans les façons de parler nouvelles, ce qui enrichit réellement la langue,
. À l’exception des termes d’arts et de sciences, dont nous venons de parler un peu plus haut, tous les autres mots entreront
rne la nature des mots et la manière de les traiter ; il nous reste à parler de la quantité, de l’orthographe et de l’étymolog
merce assidu et raisonné avec des étrangers de toutes les nations qui parlassent bien : deux circonstances qu’il est encore fort d
ntières ? Ce que nous venons de dire de l’orthographe, nous conduit à parler des étymologies. Un bon dictionnaire de langues n
trangères d’une langue, et des racines philosophiques dont nous avons parlé plus haut, je crois qu’il serait bon d’insérer au
cas dont il est question dans l’auteur ; les enfants qui apprennent à parler , et qui le savent à l’âge de trois ou quatre ans
ger si on peut se servir du mot en question. Que ce soit un valet qui parle , il faudra être en garde pour employer l’expressi
e résoudre à en faire usage qu’après s’être assuré que cette façon de parler est bonne en elle-même, indépendamment et du pers
de fautes et de négligences qui nous échapperont toujours. Quand j’ai parlé plus haut des synonymes dans les langues mortes,
plus haut des synonymes dans les langues mortes, je n’ai point voulu parler de ceux qu’on entasse sans vérité, sans choix et
ude des bons auteurs dans cette langue, et le commerce de ceux qui la parlent bien, sont le seul moyen d’y faire de véritables
de lire des livres de grammaire, surtout si on ne veut pas écrire ou parler la langue, et qu’on se contente de lire les auteu
ons vers latins. Élocution2 Ce mot, qui vient du latin eloqui, parler , signifie proprement et à la rigueur le caractère
diction étant consacrés aux discours oratoires. On dit d’un homme qui parle bien, qu’il a une belle élocution ; que sa dictio
s rares, qui marquent le génie et le talent de celui qui écrit ou qui parle  : telles sont la propriété des termes, l’élégance
nction que nous venons d’établir, ne nous paraît pas moins réelle. On parlera plus au long, à la fin de cet article, des différ
t ? Si on se borne à la force du terme, ce n’est autre chose que bien parler  ; mais l’usage a donné à ce mot, dans nos idées,
san du Danube, s’ils sont capables de penser et de sentir ; car je ne parle point aux autres. Tout cela prouve suffisamment,
e ne sais par quelle raison un grand nombre d’écrivains modernes nous parlent de l’éloquence des choses, comme s’il y avait une
ndus latinistes modernes, qui prononcent le latin aussi mal qu’ils le parlent . Mais cette preuve suffit pour faire voir combien
dans l’endroit déjà cité des Dialogues sur l’orateur, où Cicéron fait parler Marc-Antoine, disertus semble avoir à peu près la
tude ne peut sentir la finesse ; car l’orateur doit se souvenir qu’il parle pour la multitude. Notre langue, par le défaut de
quelquefois aider à la clarté et sauver l’incorrection. Nous n’avons parlé jusqu’ici que de la clarté et de la correction gr
irer des règles générales d’harmonie pour toutes les langues. Nous ne parlerons point ici des figures, sur lesquelles tant de rhé
réceptions à l’Académie Française, un seul des deux académiciens qui parlent , savoir, le récipiendaire ou le directeur, se cha
25 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 14, de la danse ou de la saltation théatrale. Comment l’acteur qui faisoit les gestes pouvoit s’accorder avec l’acteur qui récitoit, de la danse des choeurs » pp. 234-247
. Je n’en sçais rien, mais la chorégraphie de Feuillée dont j’ai déja parlé , montre suffisamment que la chose étoit possible.
la comédie traite le plus communément. Dans le chapitre où Quintilien parle avec plus d’étenduë qu’ailleurs, du geste convena
es auditeurs sont déja tournez, quoiqu’il n’ait pas encore commencé à parler , doit tenir durant un temps avant que d’ouvrir la
, malgré la vitesse de la langue. Certainement Seneque n’entend point parler ici d’un homme qui parle et qui fait les gestes e
langue. Certainement Seneque n’entend point parler ici d’un homme qui parle et qui fait les gestes en même-temps. Il n’y a ri
ellement. Elle ne peut être admirable que lorsque c’est un acteur qui parle , et un autre acteur qui fait les gestes. Nous voï
ages des choeurs faisoient pour exprimer leurs sentimens, soit qu’ils parlassent , soit qu’ils témoignassent par un jeu muet combie
, n’ait point eu d’imitateurs. Enfin nous avons vû des choeurs qui ne parloient pas, et qui ne faisoient qu’imiter le jeu muet de
héatre les habitans des regions hyperborées. Les demi-choeurs dont je parle , qu’on excuse mon expression, donnoient un specta
geste sur les théatres des anciens. L’homme de génie dont je viens de parler avoit conçû par la seule force de son imagination
26 (1765) Articles de l’Encyclopédie pp. 11-15754
ha, d’habet. On ne met aucun accent sur a verbe. Dans cette façon de parler il y a, a est verbe. Cette façon de parler est un
verbe. Dans cette façon de parler il y a, a est verbe. Cette façon de parler est une de ces expressions figurées, qui se sont
s souvent encore notre à vient de la préposition latine ad, loqui ad, parler à. On trouve aussi dicere ad. Cic. It lucrum ad m
ques Grammairiens l’ont cru, quoiqu il entre dans plusieurs façons de parler adverbiales. Car l’adverbe n’a pas besoin d’être
bien entrer, comme toutes les autres prépositions, dans des façons de parler adverbiales : mais comme elle est toûjours suivie
i. Ils disoient aussi également loqui ad aliquem, & loqui alicui, parler à quelqu’un, &c. A l’égard des différens usa
ent pas par elles-mêmes la sorte de rapport particulier que celui qui parle veut faire entendre ; alors c’est à celui qui éco
x. L’usage abrege ensuite l’expression, & introduit des façons de parler particulieres auxquelles on doit se conformer, &a
a proposition, ni le terme de l’action du verbe ; & que celui qui parle veut dire, que quelques-uns des Savans soûtiennen
de l’action, n’est pas suivi de la préposition à. A en des façons de parler adverbiales, & en celles qui sont équivalente
on particuliere. Lumen solis, le génitif solis détermine lumen. Je ne parle , ni de la lumiere en général, ni de la lumiere de
ral, ni de la lumiere de la lune, ni de celle des étoiles, &c. je parle de la lumiere du soleil. Dans la phrase françoise
à-dire, qu’ils font connoître de quelle grandeur particuliere on veut parler  : c’est de la grandeur de Paris. Dans la seconde
ub te teste labor. Claud. IV. Cons. Honor. A l’égard de ces façons de parler , Deo duce, Deo juvante, Musis faventibus, &c.
si gratiam augent. Aussi a-t-on dit de cet Empereur que sa maniere de parler étoit facile & simple, & qu’il évitoit to
lu, puisque nous n’avons point de cas : mais nous avons des façons de parler absolues, c’est-à-dire, des phrases où les mots,
de façon qu’ils donnent la connoissance entiere de la chose dont ils parlent , & qu’ils sont ce qu’est un portrait en migna
étonner, à les décourager, & à les rebuter. En abregé, façon de parler adverbiale, summatim. Les jeunes gens devroient r
ous ont portés à en donner aussi aux concepts métaphysiques dont nous parlons  ; & ces noms n’ont pas peu contribué à nous f
ues des idées abstraites dont nous avons connoissance : ainsi nous en parlons comme nous faisons des objets réels. L’illusion,
tion, l’idée, &c. ne soient point des êtres existans ; & nous parlons du phénix, de la chimere, du sphinx, & de la
de la chimere, du sphinx, & de la pierre philosophale, comme nous parlerions du lion, de la panthere, du rhinoceros, du pactol
imple modification, lorsqu’il rend le son du ré ou celui du sol, nous parlons de ces sons comme si c’étoit autant d’êtres réels
ns comme si c’étoit autant d’êtres réels : & c’est ainsi que nous parlons de nos songes, de nos imaginations, de nos idées,
nous habitons, à la vérité, un pays réel & physique : mais nous y parlons , si j’ose le dire, le langage du pays des abstrac
taphysiques. Les noms physiques servent donc à faire entendreque nous parlons d’objets réels ; au lieu qu’un nom métaphysique m
ns d’objets réels ; au lieu qu’un nom métaphysique marque que nous ne parlons que de quelque concept particulier de notre espri
c toutes les modifications établies par l’usage de la Langue que l’on parle . Chaque nation, chaque peuple, chaque province, c
n excellent Traité de la Prosodie, appelle accent national. Pour bien parler une langue vivante, il faudroit avoir le même acc
les honnêtes gens de la capitale ; ainsi quand on dit, que pour bien parler françois il ne faut point avoir d’accent, on veut
amp; pas un ne ressemble parfaitement à un autre ; partout les hommes parlent , & chaque pays a sa maniere particuliere de p
ut les hommes parlent, & chaque pays a sa maniere particuliere de parler , & de modifier la voix. Voyons donc quelles s
amp; par ces intervalles, cette mesure, ce nombre, ils ne veulent pas parler ici de ce qui est déjà établi pour la facilité de
de l’Orateur, ni des notes ou signes des copistes : mais ils veulent parler de cette maniere de prononcer qui donne de l’ame
biles. Isidore, qui vivoit il y a environ douze cens ans, après avoir parlé des accens, parle encore de certaines notes qui é
i vivoit il y a environ douze cens ans, après avoir parlé des accens, parle encore de certaines notes qui étoient en usage, d
nt aussi élevement & abaissement de la voix dans notre maniere de parler , & cela indépendamment des autres mots de la
omme nous laissons tomber nos e muets ; au lieu que les personnes qui parlent bien françois prononcent ce mot, en toute occasio
tine, on ne donne le nom d’accent qu’aux trois signes dont nous avons parlé , le grave, l’aigu & le circonflexe, & ce
er, c’est-à-dire, qu’il a des inflexions de voix & une maniere de parler , qui n’est pas celle des personnes nées dans la c
ensiblement que l’e a eu les trois sons différens dont nous venons de parler . D’abord nos Peres conserverent le caractere qu’i
t, Sicul. p. 18. L’acception d’un mot que prononce quelqu’un qui vous parle , consiste à entendre ce mot dans le sens de celui
cas, la déclinaison, le nombre, qui est ou singulier ou pluriel, sans parler du duel des Grecs. Le nom adjectif a un accident
spece est aussi un accident des verbes ; ils sont ou primitifs, comme parler , boire, sauter, trembler ; ou dérivés, comme parl
. La premiere est celle qui fait le discours, c’est-à-dire, celle qui parle , je chante ; je est la premiere personne, & c
rs s’adresse ; tu chantes, vous chantez, c’est la personne à qui l’on parle . Enfin, lorsque la personne ou la chose dont on p
onne à qui l’on parle. Enfin, lorsque la personne ou la chose dont on parle n’est ni à la premiere ni à la seconde personne,
c. sont alors des prépositions inséparables, tirées du Latin. Nous en parlerons plus en détail au mot Préposition . A l’égard de
me objet. « Les cas ont été inventés, dit Varron, afin que celui qui parle puisse faire connoître, ou qu’il appelle, ou qu’i
re son repentir. Il vaut mieux pour un esclave d’être instruit que de parler , plus scire satius est quàm loqui hominem servum.
e de l’une & de l’autre Langue qu’il faut expliquer ces facons de parler , & non par les regles ridicules du que retran
nous font donner à ces objets les qualifications dont nous venons de parler , nous appellerons ces sortes d’adjectifs adjectif
mien : ces pronoms indiquent alors des objets certains dont on a déja parlé . Voyez Pronom . Ces réflexions servent à décider
de la valeur qu’on leur donne dans l’emploi qu’on en fait. Il reste à parler de la syntaxe des adjectifs. Ce qu’on peut dire à
rd du premier point, il faut se rappeller ce principe dont nous avons parlé ci-dessus, que l’adjectif & le substantif mis
particulieres sous lesquelles l’esprit considere la chose qualifiée. Parle-t -on d’un objet singulier : l’adjectif doit avoir l
angues mortes, & qui étoient sans doute très-sensibles à ceux qui parloient ces langues dans le tems qu’elles étoient vivante
llentes. Outre le genre, le nombre, & le cas, dont nous venons de parler , les adjectifs sont encore sujets à un autre acci
ositif, le second comparatif, & le troisieme superlatif : nous en parlerons en leur lieu. Il ne sera pas inutile d’ajoûter ic
s, id est, in tempore optato, &c. A l’imitation de cette façon de parler latine, nos adjectifs sont souvent pris adverbial
on de parler latine, nos adjectifs sont souvent pris adverbialement ; parler haut, parler bas, sentir mauvais, voir clair, cha
latine, nos adjectifs sont souvent pris adverbialement ; parler haut, parler bas, sentir mauvais, voir clair, chanter faux, ch
ces occasions sousentendre une préposition & un nom substantif : parler d’un ton haut, sentir un mauvais goût, voir d’un
t point trouver de nom substantif convenable & usité, la façon de parler n’en seroit pas moins elliptique ; on y sousenten
ajoûte quelque modification ou circonstance : il aime constamment, il parle bien, il écrit mal. Les dénominations se tirent d
avers ; il sent bon, il sent mauvais, il voit clair, il chante juste, parlez bas, parlez haut, frappez fort. (F) ADVERBIAL
ent bon, il sent mauvais, il voit clair, il chante juste, parlez bas, parlez haut, frappez fort. (F) ADVERBIAL, ALE AD
st-à-dire, à la maniere des adverbes. Par exemple, dans ces façons de parler , tenir bon, tenir ferme ; bon & ferme sont pr
’étoit point encore assez ; on chercha, & l’on trouva le moyen de parler aux absens, & de rappeller à soi-même & a
se défaire de leur ancien usage : mais enfin la distinction dont nous parlons étoit raisonnable, elle a prévalu. Il en seroit d
n l’un ou selon l’autre de ces alphabets : les alphabets dont je veux parler sont : 1°. Le romain, où l’a se fait ainsi a. 2°.
liroient pas moins les autres livres. III. Le nouvel alphabet dont je parle , ne détruiroit rien ; il ne faudroit pas pour cel
e entendre. On ne sauroit trop répéter aux jeunes gens, qu’on ne doit parler & écrire que pour être entendu, & que la
ogie est pour nous ce qu’est le témoignage des autres, quand ils nous parlent d’objets que nous n’avons ni vûs, ni entendus. Ce
19. & 20. où il paroît que S. Joseph garda la conduite dont nous parlons . En Grammaire l’analogie est un rapport de ressem
icitur des Latins, ou si dice des Italiens : ce sont-là des façons de parler propres & particulieres à chacune de ces lang
onstruction de ces mots n’est point analogue au tour, à la maniere de parler de ceux qui savent la langue. Dans la plûpart des
ANGLICISME, s. m. (Gramm.) idiotisme Anglois, c’est-à-dire, façon de parler propre à la langue Angloise : par exemple, si l’o
atin & Grec. On dit aussi un arabisme, c’est-à-dire, une façon de parler particuliere à l’Arabe. (F) ANOMAL ANOMAL
; ce mot vient de ἀντὶ, contre, & de φράσις, locution, maniere de parler , de φράζω, dico. L’anti-phrase est donc une expre
φράζω, dico. L’anti-phrase est donc une expression ou une maniere de parler , par laquelle en disant une chose, on entend tout
n augure ; mais que ce soit par ironie ou par euphémisme que l’on ait parlé , le mot n’en doit pas moins être pris dans un sen
anti-phrase. C’est ainsi que l’on dit à Paris de certaines femmes qui parlent toûjours d’un air grondeur, c’est une muette de h
ne connoissons d’autres figures de construction que celles dont nous parlerons au mot Construction . Le même fonds de pensée pe
déterminé par le nom de l’individu. Parmi ces différentes manieres de parler , si nous en rencontrons quelqu’une de celles que
par l’analogie de la langue. Enfin entre les différentes manieres de parler autorisées, nous devons donner la préférence à ce
qui est le cas du rapport & de l’attribution, c’est une façon de parler toute naturelle ; & Virgile ne s’en est servi
τὶ & de σῖγμα. Isidore, au liv. I. de ses Origines, ch. xx. où il parle des notes ou signes dont les auteurs se sont serv
ut ajoûter quelqu’autre mot qui détermine le tems où l’action dont on parle a été faite ; je fis hier, j’écrivis il y a quinz
s un tems que l’on considere comme tout-à-fait séparé du tems où l’on parle  ; car si l’esprit considere le tems où l’action s
où l’action s’est passée comme ne faisant qu’un avec le tems où l’on parle , alors on se sert du prétérit absolu : ainsi on d
atin ; car ce matin est regardé comme partie du reste du jour où l’on parle  : mais on dit fort bien je fis hier, &c. on d
e vocalis. Isidore, au liv. I. de ses origines, chapitre xviij. où il parle des figures ou signes dont on se sert en écrivant
, saint Matthieu, saint Jean, &c. étoient apôtres : ces façons de parler qui ne sont que des dénombremens, seroient donc d
ticulier que les circonstances du pays où je suis, ou du pays dont on parle , me font entendre : l’autre le qui précede peuple
Apollo. Ib. v. 479. hoec illa Charybdis. Ib. v. 558. Pétrone faisant parler un guerrier qui se plaignoit de ce que son bras é
tre parce que ces mots sont d’un usage plus fréquent : avant que d’en parler plus en détail, observons que 1°. Nous nous servo
e dit pour de les, des rois, des reines. Nos enfans, qui commencent à parler , s’énoncent d’abord sans contraction ; ils disent
composition, par exemple, si je veux rendre raison de cette façon de parler , du pain suffit : je commence par dire de le pain
manquent d’exactitude, quand ils disent que la préposition dont nous parlons , sert à marquer le nominatif lorsqu’on ne veut qu
res usages, marque un rapport d’attribution, donner son coeur à Dieu, parler à quelqu’un, dire sa pensée à son ami. Cependant
pace, César, de Bello Gall. 2. 3. des envoyés touchant la paix, pour parler de paix ; de argento somnium ; Ter. adelp. II. j.
reprendre de. 6. Enfin cette préposition sert à former des façons de parler adverbiales ; de integro, de nouveau. Cic. Virg.
ersonnel, soit universel, soit singulier, c’est-à-dire, quand on veut parler de tous les rois personnellement comme si l’on di
. Les Latins disoient également loqui alicui, & loqui ad aliquem, parler à quelqu’un ; afferre aliquid alicui, ou ad aliqu
e aux noms des mâles, quand il s’agit des animaux. Ainsi lorsque nous parlons du soleil, nous disons le soleil, plûtôt que la,
ine étoit encore une langue vivante, dit sur ce passage que Térence a parlé selon l’usage ; & que s’il a dit unam, une, a
est que telle étoit, dit-il, & que telle est encore la maniere de parler . Ex consuetudine dicit unam, ut dicimus, unus est
on complément en rapport : qu’ainsi il y a ellipse dans ces façons de parler  ; & l’analogie s’oppose à ce que des ou de so
rammaire générale me paroit bien au-dessous de sa réputation quand il parle de ce mot des à la page 55 : il dit que cette par
de bien comprendre, par rapport au sujet principal dont nous avons à parler . 1°. Le nom propre, c’est le nom qui n’est dit qu
ues des idées abstraites dont nous avons connoissance : ainsi nous en parlons comme nous faisons des objets réels ; en sorte qu
ce, la mort, la maladie, la santé, la peur, &c. cependant nous en parlons par imitation & par analogie, comme nous parl
ependant nous en parlons par imitation & par analogie, comme nous parlons des individus physiques. C’est le besoin de faire
applications individuelles. Les objets particuliers dont nous voulons parler , & qui n’ont pas de noms propres, se trouvent
avec les autres mots de la phrase, tirent l’objet particulier dont on parle , de l’indétermination du nom d’espece, & en f
laire n’avoit pas son nom propre soleil, & que nous eussions à en parler , nous prendrions d’abord le nom d’espece astre ;
prépositif qui conviendroit pour faire connoître que nous ne voulons parler que d’un individu de l’espece d’astre ; ainsi nou
, mon, ce, le, & ensuite par les adjoints ou mots ajoûtés, que je parle d’un tel livre, d’un tel individu de l’espece de
1°. ou une étendue universelle ; c’est le premier cas dont nous avons parlé  : 2°. ou une étendue particuliere ; c’est le seco
enfin une étendue singuliere, c’est le dernier cas. 1°. Si celui qui parle donne un sens universel au sujet de sa propositio
ême chose, la proposition est universelle : 2°. si l’individu dont on parle , n’est pas déterminé expressément, alors on dit q
ieres lorsque le sujet, c’est-à-dire, la personne ou la chose dont on parle , dont on juge, est un individu singulier détermin
ne nous écartons point de notre sujet. Remarquez ces trois façons de parler , tout homme est ignorant, tous les hommes sont ig
position est universelle affirmative. Dans les propositions dont nous parlons , nul & aucun étant adjectifs du sujet, doiven
ennent généralement, & sans exception, tous les individus dont on parle  ; & d’un autre côté, on ne peut pas dire non
es. III°. Quelque, un, marquent aussi un individu de l’espece dont on parle  : mais ces prénoms ne désignent pas singulieremen
et individu ; quelque homme est riche, un savant m’est venu voir : je parle d’un individu de l’espece humaine ; mais je ne dé
cette femme, cet enfant, &c. V°. Le, la, les, indiquent que l’on parle 1°. ou d’un tel individu réel que l’on tire de so
être en général, la substance, le néant, &c. C’est ainsi que l’on parle de l’espece tirée du genre auquel elle est subord
, l’homme est là un individu spécifique. C’est encore ainsi, que sans parler d’aucun objet réel en particulier, on dit par abs
, le loup & l’agneau, l’homme & le cheval, &c. on ne fait parler ni aucun loup ni aucun agneau particulier ; c’est
eau particulier ; c’est un individu spécifique & métaphysique qui parle avec un autre individu. Quelques Fabulistes ont m
ié des êtres abstraits ; nous avons une fable connue où l’auteur fait parler le jugement avec l’imagination. Il y a autant de
un nom d’espece, parce que le prénom le marqueroit que l’on voudroit parler d’un individu, ou d’un nom considéré individuelle
mme de vertu, &c. 4°. Mais quand on personifie l’espece, qu’on en parle comme d’un individu spécifique, ou qu’il ne s’agi
ussi des individus collectifs, ou plûtot des noms collectifs, dont on parle comme si c’étoit autant d’individus particuliers 
le annonce toûjours un objet considéré individuellement par celui qui parle , soit au singulier, la maison de mon voisin ; soi
magination, & suppose que cet objet est déjà connu, ou qu’on en a parlé auparavant. C’est ainsi que Cicéron a dit : quid
récede ; ce sont les cinq pains & les deux poissons dont on avoit parlé d’abord. Cet exemple doit bien faire sentir que l
fs désignent donc des individus déterminés dans l’esprit de celui qui parle  : mais lorsque cette premiere détermination n’est
Versailles, j’y ai vû le Roi, les circonstances font connoître que je parle de notre auguste monarque : mais si je voulois fa
auxquels on adresse la parole : on les voit ces êtres, puisqu’on leur parle  ; ils sont présens, au moins à l’imagination : on
qui êtes la belle fille, &c. vous qui êtes l’homme à qui je veux parler , &c. C’est ainsi qu’en Latin, un adjectif qui
e de fermeté, signifioit autrefois citadelle : ainsi quand on vouloit parler d’une citadelle particuliere, on disoit la Ferté
l, le blond, &c. & ces noms conservent leurs prénoms quand on parle de la femme ; madame le Blanc, c’est-à-dire, femm
 ; madame le Blanc, c’est-à-dire, femme de M. le Blanc. III. Quand on parle de certaines femmes, on se sert du prénom la, par
, ne probi- tatis quidem mica in eo est, Nicot ; & cette façon de parler est encore en usage en Flandre. Le substantif bri
si je crois que la véritable raison de la différence de ces façons de parler doit se tirer du sens individuel & défini, qu
e fait aussi souvent pour abréger, par ellipse, ou dans des façons de parler familieres & proverbiales ; ou enfin parce qu
s pas difficulté. Gedoyn. Gagner pays, gros. Mettre ordre, fin. Parler vrai, raison, bon sens, latin, françois, &c.
e qui ; le qui se rapporte au bon-homme. Se conduire par sentiment ; parler avec esprit, avec grace, avec facilité ; agir par
es ; & que si dans la construction usuelle on préfere la façon de parler elliptique. c’est que l’expression en est plus se
ts énonce une partition c’est un sens partitif, nous en avons souvent parlé . Mais dans l’une ou dans l’autre de ces deux occa
le substantif qui précede, c’est le sens spécifique indé fini ; on ne parle d’aucunes régles particulieres, c’est le sens de
eterminé, c’est-à-dire, pris dans le sens particulier dont nous avons parlé  ; ainsi je dois dire l’homme est le seul animal,
ceux qui veulent écrire en notre langue, & même dans ceux qui la parlent . Ainsi on dit absolument dans un sens indéfini, s
and’mere. Par le même principe, je crois qu’un de nos auteurs n’a pas parlé exactement quand il a dit (le P. Sanadon, vie d’H
d’un roi, d’un roi est pris dans le sens particulier dont nous avons parlé , c’est le fils de quelque roi ; 3. fils du roi, f
& ne donne aucun lieu à l’indétermination du sens. L’habitude de parler avec précision, de distinguer le sens individuel
mp; c’est ce que Virgile a fait en une occasion pareille à celle dont parle Ovide : mais alors le Latin perd le prétendu avan
us serrée, nuda pedem : mais il a donné lieu à une méprise. Virgile a parlé comme il auroit fait s’il avoit écrit en François
écision son les premieres qualités que le discours doit avoir : on ne parle que pour exciter dans l’esprit des autres une pen
s, sa maison est avant la mienne, cela voudra dire que celui à qui je parle arrivera à la maison de celui dont on parle, avan
a dire que celui à qui je parle arrivera à la maison de celui dont on parle , avant que d’arriver à la mienne. Avant se prend
voir, tout flattoit mon envie, dit Quinault, & c’est ainsi qu’ont parlé tous les bons auteurs de son tems, excepté en un
ire générale du P. R. avoit conseillée il y a cent ans, & dont il parle comme de la voie la plus naturelle pour montrer à
n voir que beta est la véritable prononciation de la lettre dont nous parlons . On divise les lettres en certaines classes, selo
 ; ce concours de voyelles est plus pénible à exécuter pour celui qui parle , & par conséquent moins agréable à entendre p
t appellé barbarisme. Il en est de même de tout idiotisme ou façon de parler , & de toute prononciation qui a un air étrang
au lieu de dire avant midi. 3°. Enfin en usant de certaines façons de parler , qui ne sont en usage que dans une autre langue.
m, ouvrage attribué à Cicéron : La latinité, dit l’auteur, consiste à parler purement, sans aucun vice dans l’élocution. « I
 ? On fait aussi venir ce mot d’un autre Battus, pasteur, dont il est parlé dans le II. livre des Métamorphoses d’Ovide, v. 7
eurs défauts, il y avoit des diseurs de rien ; & cette maniere de parler vuide de sens, étoit connue & avoit un nom ;
mp; les Hébreux [non reproduit]bitutote, pour répondre à une façon de parler futile. Festus dit que Noevius appelle butubata c
scribes sera encore plus prompte : à peine votre langue finit-elle de parler , que leur main a déjà tout écrit. Currant verba
cédille, ce qui pourroit bien être le même sigma dont nous avons déjà parlé , qui en lettre commune s’écrit ainsi ς, ςω, so, e
ue l’auteur du bureau typographique a mis en usage la méthode dont on parle au chapitre vj. de la Grammaire générale de P. R.
eres langues. Voyez Langue . Les hommes qui avoient la facilité de se parler en désignant les êtres palpables par des sons, po
nsi qu’un muet fait entendre sa pensée en montrant les objets dont il parle , & suppléant par des gestes aux choses qu’il
u’ils n’entendent pas la moindre syllabe les uns des autres quand ils parlent . Les premiers essais, & même les plus considé
xacte connoissance, & en avoir fait lui-même l’expérience : il en parle comme du plus excellent plan que l’on puisse se f
tin ; il tomba ensuite dans la derniere barbarie, dont nous venons de parler , sous le regne de Michel ; ensuite il alla toûjou
. Au reste, plusieurs des caracteres de Géométrie, dont nous avons parlé dans cet article, sont peu usités aujourd’hui : m
minatif, genitif, datif, accusatif, vocatif, ablatif. Nous avons déjà parlé de l’ablatif & de l’accusatif ; il seroit inu
’ablatif sert à ôter avec le secours d’une préposition. Nous en avons parlé fort au long. Voyez Ablatif . Il ne faut pas oubl
a phrase, c’est l’ordre successif des vûes de l’esprit de celui qui a parlé  ; c’est cet ordre qui est le fondement des relati
des mots, tel qu’il a été nécessairement dans l’esprit de celui qui a parlé lorsqu’il a voulu énoncer sa pensée par des mots 
leurs rapports & les différentes vûes de l’esprit de celui qui a parlé . Ainsi je dis 1°. que le Roi paroissant le premie
même ordre où ils auront été d’abord, dans l’esprit de celui qui aura parlé . Amusons-nous un moment à une fiction. S’il plais
n, sans qu’on sache qui est ce quelqu’un là. Ainsi les mots dont nous parlons n’excitent que l’idée de l’existence de quelque s
rammaire de Buffier, pag. 189. Ce, désigne un objet dont on vient de parler , ou un objet dont on va parler. Quelquefois pour
Ce, désigne un objet dont on vient de parler, ou un objet dont on va parler . Quelquefois pour plus d’énergie on ajoûte les pa
ier d’Allemagne : ainsi ces mots indiquent ou un objet dont on a déjà parlé , ou un objet dont on va parler. On ajoûte quelque
ts indiquent ou un objet dont on a déjà parlé, ou un objet dont on va parler . On ajoûte quelquefois les particules ci ou là à
n’est en usage parmi nous que par allusion & par figure, quand on parle de la méchanique du vers. La césure est un repos
qui font ensemble un sens inséparable, selon la maniere ordinaire de parler & de lire ; tels sont la préposition & so
de lui préter Quelque grain… pour subsister, &c. Au reste je ne parle ici que des vers de douze, de dix, de huit, &
ils confient l’instruction des jeunes gens : & les châtimens dont parle Quintilien ne sont presque plus en usage. Voyez C
rs que l’on explique dans les colléges ; les mots & les façons de parler de ces auteurs servent de modele aux jeunes gens.
insi lieu de voir le dedans ; de même les clés ou alphabets dont nous parlons donnent le moyen d’entendre le sens des lettres &
il est vrai que la Bruyere, par Ménalque, Philémon, &c. ait voulu parler de telle ou telle personne, la liste où les noms
ire ce que je dis ici sur la concordance, je les prie de songer qu’on parle en anatomiste à S. Cosme, en jurisconsulte aux éc
e à S. Cosme, en jurisconsulte aux écoles de Droit, & que je dois parler en grammairien quand j’explique quelque terme de
près que la phrase est finie l’esprit n’appercevoit l’ordre dont nous parlons . Serpentem vidi. La terminaison de serpentem anno
rit est assez peu philosophique pour desapprouver la pratique dont je parle , comme si cette pratique avoit d’autre but que d’
équent avec plus de goût : au lieu que sans les connoissances dont je parle , on n’a que des observations méchaniques qui ne p
quel on parloit de substance, de forme, de mode, de qualité, comme on parle des êtres réels ; sur quoi il faut observer que l
ent établis quand nous sommes venus au monde : on nous a accoutumés à parler des uns, de la même maniere qu’on nous feroit par
s a accoutumés à parler des uns, de la même maniere qu’on nous feroit parler des autres. Les philosophes ont abusé de ce langa
autres. Les philosophes ont abusé de ce langage, de sorte qu’ils ont parlé des qualités comme ils parloient des individus ré
abusé de ce langage, de sorte qu’ils ont parlé des qualités comme ils parloient des individus réels ; ainsi, comme le soufre &
mal raisonnable, l’homme est pris alors dans un sens concret, ou pour parler comme les Scolastiques, c’est ens habens humanita
t. Au reste, les philosophes même ne prennent pas assez garde qu’ils parlent des êtres abstraits, comme s’ils parloient des ré
nnent pas assez garde qu’ils parlent des êtres abstraits, comme s’ils parloient des réels. C’est ainsi qu’ils parlent de la matie
êtres abstraits, comme s’ils parloient des réels. C’est ainsi qu’ils parlent de la matiere, comme d’un individu particulier, a
uelle : car outre que ce mot rappelle & indique l’objet dont on a parlé , il joint encore & unit une autre proposition
ur ; c’est ce qui leur a fait donner les divers noms dont nous allons parler , sur quoi j’ai crû ne pouvoir mieux faire que de
ne alternative, une distinction ou séparation dans les choses dont on parle  ; ces conjonctions, dis-je, sont appellées plus c
ent duel : les terminaisons du duel sont destinées à marquer qu’on ne parle que de deux. Enfin il faut savoir ce qu’on entend
qui peuvent faire la matiere du discours sont 1°. ou la personne qui parle d’elle-même ; amo, j’aime. 2°. Ou la personne à q
s aimez. 3°. Ou enfin quelqu’autre objet qui n’est ni la personne qui parle , ni celle à qui l’on parle ; rex amat populum, le
u’autre objet qui n’est ni la personne qui parle, ni celle à qui l’on parle  ; rex amat populum, le roi aime le peuple. Cette
ne par rapport au discours. Ils appellent premiere personne celle qui parle , parce que c’est d’elle que vient le discours. La
ut ce qui est considéré comme étant l’objet dont la premiere personne parle à la seconde. Voyez combien de sortes de vûes de
rte de métaphysique d’instinct & de sentiment, s’il est permis de parler ainsi ; il n’est pas étonnant qu’on n’y trouve pa
isons, d’autres huit Masclef n’en veut que cinq, & il ajoûte qu’à parler exactement ces cinq devroient être réduites à tro
commun ; ensorte quel’on connoît par la terminaison du verbe, si l’on parle d’un nom masculin, ou d’un nom féminin ; mais dan
on qu’on se sert également de chacune de ces terminaisons, soit qu’on parle d’un nom masculin ou d’un nom féminin. Les Grecs
if & avec les deux noms verbaux ou participes dont nous venons de parler , que l’on conjugue les verbes Anglois, par le sec
voulu que donner ici une idée du génie de chacune des langues dont je parle par rapport à la conjugaison. Les Italiens, dont
différens genres d’écrire ; c’est tomber, dit-il, dans le défaut dont parle Horace au commencement de sa poétique : Humano ca
un lieu à un autre, nous voyons, nous regardons, nous entendons, nous parlons , sans avoir aucune connoissance des causes physiq
n medecin nommé Amman qui résidoit en Hollande, apprenoit aux muets à parler , à lire, & à écrire. Voyez l’art de parler du
apprenoit aux muets à parler, à lire, & à écrire. Voyez l’art de parler du P. Lamy, pag. 193. Et parmi nous M. Pereyre, p
ation, soit par l’action des autres organes de la parole de celui qui parle  ; & ces trémoussemens parvenus jusqu’à l’orga
à l’e long, & aux lettres aspirées. Les quatre sons dont je veux parler ici, sont le ch qu’on nomme che, le gn qu’on nomm
selon l’observation que M. Harduin a faite dans le mémoire dont j’ai parlé , c’est qu’elles peuvent se lier avec chaque espec
ccessifs que les mots ont entr’eux ; c’est pourquoi lorsque celui qui parle ou qui écrit s’écarte de cet ordre par des transp
it rétablit cependant tout dans l’ordre en vertu des signes dont nous parlons , & dont il connoît la destination par usage.
amp; les peuples les plus barbares mettent en oeuvre pour apprendre à parler à leurs enfans. C’est un art que la nature même e
une habitude que nous regardons comme un effet naturel. Que celui qui parle employe ce que l’art a de plus séduisant pour nou
herchent à faire connoître la pensée par la parole, l’ordre dont nous parlons est au fond uniforme partout ; & c’est encore
üé, il est blâmé. On observe la même pratique par imitation, quand on parle de noms abstraits & d’êtres purement métaphys
g usage commencé dès les premieres années de notre vie. Les façons de parler dont l’analogie est pour ainsi dire l’interprete,
r un usage particulier ; mais elle n’est pas conforme à la maniere de parler la plus réguliere, c’est-à-dire à cette construct
c’est-à-dire à cette construction pleine & suivie dont nous avons parlé d’abord. Par exemple, selon cette premiere sorte
ans disent, les ignorans s’imaginent, &c. telle est la maniere de parler générale ; le nominatif pluriel est annoncé par l
res qui sont d’un grand usage dans l’espece de construction dont nous parlons , & auxquelles on peut réduire toutes les autr
ce qu’il y a à suppléer. Mais quand la condition dont nous venons de parler peut aisément être remplie, alors nous faisons us
end l’expression de Racine bien plus vive, que si ce poëte avoit fait parler Hermione selon la construction pleine. C’est ains
nt il. C’est par l’ellipse que l’on doit rendre raison d’une façon de parler qui n’est plus aujourd’hui en usage dans notre la
our dire ce que je vous dis est si vrai que, &c. cette maniere de parler , dit Danet (verbo ainsi), se prend en un sens tou
t, voyons d’autres états, &c. L’ellipse explique cette façon de parler  : en voici la construction pleine, & afin que
ginent : quand je dis les savans disent, les ignorans s’imaginent, je parle de tous les savans & de tous les ignorans ; j
uand je dis des savans m’ont dit, designorans s’imaginent, je ne veux parler que de quelques-uns d’entre les savans ou d’entre
s-uns d’entre les savans ou d’entre les ignorans ; c’est une facon de parler abregée. On a dans l’esprit quelques-uns ; c’est
st de cette étendue ou généralité que l’on tire les individus dont on parle  ; quelques-uns de les savans. Il en est de même
ue chose de, une portion de, ou du, &c. Il y a dans ces façons de parler syllepse & ellipse : il y a syllepse, puisqu’
s avons à énoncer notre pensée, & à savoir celle de ceux qui nous parlent , est la cause de la suppression de bien des mots
’agit s’est passé dans un tems qui est bien antérieur au tems où l’on parle  : illud fuit gestum in annis multis ante hoc temp
aison de l’énergie qui a consacré le pléonasme en certaines facons de parler  : comme quand on dit, c’est une affaire où il y v
es formules autorisées dont on ne peut rien ôter. La figure dont nous parlons est appellée pléonasme, mot grec qui signifie sur
e ; par ex. une tempête orageuse. Il en est de même de cette façon de parler , il est vrai de dire que ; de dire est entieremen
qui est ici pris collectivement. On peut aussi résoudre ces façons de parler par l’ellipse ; car ce sont des hommes qui ont, &
lin ; parce qu’alors on a dans l’esprit l’homme ou les hommes dont on parle qui sont physiquement du genre masculin. C’est pa
l’ordre significatif ; car on ne doit jamais perdre de vûe, qu’on ne parle que pour être entendu : ainsi lorsque les transpo
. La cinquieme sorte de figure, c’est l’imitation de quelque façon de parler d’une langue étrangere, ou même de la langue qu’o
ue façon de parler d’une langue étrangere, ou même de la langue qu’on parle . Le commerce & les relations qu’une nation a
ser dans une langue non seulement des mots, mais encore des façons de parler , qui ne sont pas conformes à la construction ordi
ν λαῶν. Il y en a plusieurs autres exemples ; mais dans ces façons de parler greques, il y a ou un nom substantif sousentendu,
a rura. (l. II. od. vj. v. 11.) Ainsi quand on dit que telle façon de parler est une phrase greque, cela veut dire que l’ellip
qu’il a faim, &c. L’imitation a donné lieu à plusieurs façons de parler , qui ne sont que des formules que l’usage a consa
que ce pronom a passé ensuite par imitation dans plusieurs façons de parler , où il ne rappelle l’idée d’aucun individu partic
d’autres mots ; ainsi au lieu de dire régulierement ad-loqui aliquem, parler à quelqu’un, on change le d de la préposition ad
hes, &c. Je remarquerai seulement que les figures dont nous avons parlé , se trouvent souvent dans la construction usuelle
i, quoique dans l’état d’une langue formée, la construction dont nous parlons soit la premiere à cause de l’ordre qui fait appe
il y a une construction usuelle, où l’on suit la maniere ordinaire de parler des honnêtes gens de la nation dont on parle la l
la maniere ordinaire de parler des honnêtes gens de la nation dont on parle la langue, soit que les expressions dont on se se
tres habiles commencent par arranger les mots selon l’ordre dont nous parlons , & c’est ce qu’on appelle faire la constructi
ent, & à remonter en tout aux vrais principes, la méthode dont je parle est extrèmement utile. Je vais en exposer ici les
’incomplet. Ce mot phrase se dit plus particulierement d’une façon de parler , d’un tour d’expression, entant que les mots y so
à déterminer un mot d’une proposition précédente : mais avant que de parler de ces sortes de propositions, & de quitter l
; c’est le style coupé : c’est ce que Cicéron appelle incisim dicere, parler par incise. C’est ainsi, comme nous l’avons déjà
matin, ou l’homme que nous venons de rencontrer, ou dont vous m’avez parlé , est fort savant ; ces trois propositions sont dé
est sensible en latin : par exemple, dans le proverbe dont nous avons parlé , ne sus Minervam ; Minervam n’est à l’accusatif,
nom de la troisieme personne, puisqu’il ne marque ni la personne qui parle , ni celle à qui l’on parle ; ne point est la néga
ne, puisqu’il ne marque ni la personne qui parle, ni celle à qui l’on parle  ; ne point est la négation, qui nie du sujet l’ac
les considere : nous allons rassembler ici celles dont nous venons de parler , & que nous croyons qu’un Grammairien doit co
particulieres, qu’on appelle aussi partielles ou correlatives. Je ne parle point ici des autres sortes de propositions, comm
p;c. Quoique ces connoissances soient très-utiles, j’ai crû ne devoir parler ici de la proposition, qu’autant qu’il est nécess
r des signes établis, pour en marquer les divers rapports. Si je veux parler de la lumiere du soleil, je dirai en latin, lumen
uoi ? & à qui ? 3°. A l’égard de la préposition, nous venons d’en parler . Nous observerons seulement ici qu’une prépositio
nt de compassion : ce sentiment a ici pour objet la personne même qui parle  ; elle se croit dans un état plus malheureux que
rquent que c’est aux moutons que l’auteur adresse la parole ; il leur parle comme à des personnes raisonnables. Moutons, c’e
termine pas le lieu ; c’est un de ces mots incomplets dont nous avons parlé , qui ne font qu’une partie d’un sens particulier,
sprit l’ambition, l’honneur, l’intérêt, l’imposture, dont on vient de parler . Font tant de maux parmi nous, c’est l’attribut
à-dire que la rappelle l’idée de la personne ou de la chose dont on a parlé  ; trouble la, elle, la raison. Un enfant (l’Amou
oins qui sont de la classe des soins criminels. Sans cesse, facon de parler adverbiale, sine ulla intermissione. Par eux plu
nnoître la raison des regles de l’élocution, c’est-à-dire de l’art de parler & d’écrire, afin d’éviter les fautes de const
e ce mot crase n’est en usage que dans la Grammaire greque, lorsqu’on parle des contractions qu’on divise en crase & en s
mp; juste numeres. Martinius. D abréviation. Le D mis seul, quand on parle de seigneurs Espagnols ou de certains religieux,
ement dits : or aucun des mots exprimés dans les équivalens dont nous parlons , ne perd ni la valeur ni la dénomination qu’il a
rès, &c. Mais cette énonciation est indéterminée : celui à qui je parle en attend l’application individuelle. J’ajoûte, i
cer en latin ; mais je dis que celui qui sait assez bien le grec pour parler ou pour écrire en grec, n’a besoin que des cinq t
es mots entre eux, selon l’usage d’une langue, qui fait que celui qui parle excite dans l’esprit de celui qui l’écoute la pen
de chaque signe de rapport entre un mot & un mot. Celui qui veut parler ou écrire en arménien a besoin des dix terminaiso
exions, aussi bien que des autres signes de sa langue. Enfin ceux qui parlent une langue telle que la nôtre où les noms ne chan
inaison du verbe, si c’est d’un nom masculin ou d’un féminin que l’on parle . Verborum hebraicorum tria sunt genera, ut in no
un premier usage : il marque la personne à qui l’on donne, à qui l’on parle , ou par rapport à qui l’action se fait ; ou bien
m est au nominatif ou au génitif, ou à quelqu’autre cas : mais ils ne parlent ainsi, que parce qu’ils ont l’imagination accoûtu
près cette préposition, suivant l’usage de la langue dans laquelle on parle  ? Si nous disons pro patre, alors patre sera à l’
honneur à leur langue, en découvrant dans le latin quelques façons de parler imitées du grec. En un mot, dans les langues qui
es ont cette terminaison dans cette langue ; au lieu qu’on ne sauroit parler ainsi dans une langue où cette terminaison n’est
i le nom grec n’étoit pas aussi à l’ablatif. Je répons que Cicéron a parlé selon l’analogie de sa langue, ce qui ne peut pas
ue étrangere, chacun le construit selon l’analogie de la langue qu’il parle , sans qu’on en puisse raisonnablement rien infére
es établis en chaque langue, pour indiquer les rapports que celui qui parle met entre les mots dont il se sert ; sans quoi il
nstruit avec dare ou avec eripere. Je conclus de ces réflexions, qu’à parler exactement il n’y a ni cas ni déclinaisons dans l
lors le nom étoit au génitif, ne prenant pas garde que cette façon de parler nous vient de la préposition latine de, qui se co
arrive que dans la construction élégante l’ordre successif dont j’ai parlé soit interrompu par des transpositions ou par d’a
pport de détermination ; ce que j’explique page 14. & page 45. Je parle aussi de ces deux rapports au mot Concordance &
ser, &c. Διάλεκτος, ου, ἡ, maniere particuliere de prononcer, de parler  ; διαλέγομαι, dissero, colloquor. La dialecte n’e
-uin ti-l-ien, le mois de J-uin. On entend l’u & l’i nasal. Je ne parle point de Caën, Laon, paon, Jean, &c. parce qu
, ou l’exemple, leur donneront un meilleur avis : qu’en ces façons de parler l’esprit & l’oreille se portent au plurier pl
ppellé vers dissyllabes nos vers de dix syllabes. Mais cette façon de parler ne paroît pas avoir été admise ; sans doute parce
qui passent pour vraies dans le sens collectif, c’est-à-dire quand on parle en général de toute une espece ; & qui seroie
i n’est ni l’e tout-à-fait fermé, ni l’e tout-à-fait ouvert : nous en parlerons dans la suite. Les Grecs marquerent l’e long &
ation des caracteres ; ainsi il y a eu alors parmi nous la langue qui parle à l’oreille, & qui seule est la véritable lan
; qui joüiroit d’une bonne santé. Cependant les connoissances dont je parle sont très-utiles, non-seulement parce qu’elles sa
lusieurs années les fatigues & les rudes épreuves dont nous avons parlé , auroient vêcu bien plus long tems s’ils avoient
e bien. Les premiers acquiescemens sensibles de notre esprit, ou pour parler comme tout le monde, les premieres connoissances
ait pas encore qu’il y a des personnes qui ont l’ame assez basse pour parler contre leur pensée, & qui assûrent d’insignes
dit, précisément dans le sens qui est dans l’esprit de celui qui nous parle , & répondre relativement à ce sens. Si vous a
e en état de démêler la subordination des connoissances. Avant que de parler de dixaines, sachez si votre jeune homme a idée d
dixaines, sachez si votre jeune homme a idée d’un ; avant que de lui parler d’armée, montrez-lui un soldat, & apprenez-lu
gination se représentera cet assemblage de soldats & d’officiers, parlez -lui du général. Quand nous venons au monde, nous
t ainsi qu’en venant au monde nous avons les organes nécessaires pour parler & tous ceux qui nous serviront dans la suite
uite pour marcher ; mais dans les premiers jours de notre vie nous ne parlons pas & nous ne marchons pas encore : ce n’est
ndre certains principes & certaines vérités dont nos maîtres nous parlent  ; ils les entendent ces principes & ces vérit
férens dont cet Être chimérique est composé : tel est le tableau dont parle Horace au commencement de son art poétique ; la t
union dont le Créateur s’est reservé le secret. Le sentiment dont je parle ne sauroit être d’abord un sentiment refléchi, co
nach royal : & je crois cette pratique très utile. Il resteroit à parler des moeurs & des qualités sociales : mais nou
struction, ainsi appellée du grec ἔλλειψις, manquement, omission : on parle par ellipse, lorsque l’on retranche des mots qui
c. Il semble que l’éloignement & le peu d’usage où nous sommes de parler de ces pays lointains, nous les fasse regarder co
Ainsi la seule voie raisonnable est de réduire toutes ces façons de parler à la simplicité de la construction pleine, selon
linotte, un corbeau, une corneille, une souris, &c. soit que nous parlions du mâle ou de la femelle. Nous disons, un coq, un
culin, & l’épicene féminin garde l’article féminin, même quand on parle du mâle. Il n’en est pas de même du nom commun, s
de même du nom commun, sur-tout en latin : on dit hic civis quand on parle d’un citoyen, & hoec civis si l’on parle d’un
n dit hic civis quand on parle d’un citoyen, & hoec civis si l’on parle d’une citoyenne, hic parens, le pere, hoec parens
articule au mot Conjonction  ; cependant il ne sera pas inutile d’en parler ici plus particulierement. 1°. Notre & nous v
I. pag. 181.) que Coeffeteau & Malherbe ont use de cette façon de parler  : je l’entends dire tous les jours à la cour, pou
: je l’entends dire tous les jours à la cour, poursuit-il, a ceux qui parlent le mieux ; il observe cependant que c’est une exp
is XIV. dans son traité du bon & du mauvais usage des manieres de parler , dit qu’il y a bien des courtisans & quantité
méridionales, communément les personnes qui, au lieu de leur idiome, parlent françois, disent j’ai veu, j’ai creu, pourveu, se
quefois explétifs dans le style familier : on se sert de moi quand on parle à l’impératif & au présent : on se sert de vo
he, & lui dit : . . . . Ah, mon Dieu, je vous prie, Avant que de parler , prenez moi ci mouchoir ! & Marot a dit : F
s. On a aussi plusieurs exemples du vous explétif, dans les façons de parler familieres : il vous la prend, & l’emporte, &
moi, de me mêler de vos affaires ; il lui appartient bien, à lui, de parler comme il fait, &c. Ces mots enfin, seulement,
ération raisonnée de tout un peuple ; ainsi quand certaines façons de parler ont été autorisées par une langue pratique, &
p; décis. de l’acad. pag. 30. C’est la pensée habituelle de celui qui parle , qui attire cette négation : je ne veux pas que v
ce des particules explétives, c’est d’entrer dans certaines façons de parler consacrées par l’usage. Le second service, &
isqu’ils sont un effet du sentiment. C’est à vous à sortir, vous qui parlez . Moliere. Vous qui parlez, est une phrase explé
ntiment. C’est à vous à sortir, vous qui parlez. Moliere. Vous qui parlez , est une phrase explétive, qui donne plus de forc
xplétifs, & ne servent qu’à mieux assûrer ce que l’on dit : je ne parle pas sur le témoignage d’un autre ; je l’ai vû moi
Voyez Ortographe . Les Eoliens n’aimoient pas l’esprit rude ou, pour parler à notre maniere, le h aspiré : ainsi ils ne faiso
ion ; ce qui ne fait rien perdre du sens, qui est que l’homme dont on parle a une configuration, un teint, un coloris, une vo
ans les divers traités que nous avons de la poésie françoise. Nous en parlons au mot Rime . Le peuple de Paris fait du genre f
le de Paris fait du genre féminin certains mots que les personnes qui parlent bien font, sans contestation, masculins ; le peup
ette conformation particuliere qui les distingue des autres façons de parler . Donnons des exemples de chacune de ces figures d
les mots, ce sont les figures de construction ; quoique nous en ayons parlé au mot Construction , ce que nous en dirons ici
ou de ils, parce qu’on a dans l’esprit l’homme ou les hommes dont on parle . IV. La quatrieme sorte de figure c’est l’hyperba
ux, non-seulement des mots, mais encore des tours & des façons de parler qui ne sont pas analogues à la langue qui les ado
oëtis. On peut joindre à ces figures l’archaïsme, ἀρχαϊσμὸς, façon de parler à l’imitation des anciens ; ἀρχαῖος, antiquus : c
e contraire de l’archaïsme c’est le néologisme, c’est-à-dire façon de parler nouvelle : nous avons un Dictionnaire néologique,
odernes, qui veulent introduire des mots nouveaux & des façons de parler nouvelles & affectées, qui ne sont pas consac
commentateurs ; mais on doit les réduire à celles dont nous venons de parler . En voici quelques unes qu’on doit rapporter à l’
tibi visa est agere, &c. ou coepit, ou non cessat. Cette façon de parler par l’infinitif, met l’action devant les yeux dan
, & le citadin ne cessoit de dire, se mit à dire, &c. ou pour parler grammaticalement, le citadin fit l’action de dire
mme autant d’idiotismes consacrés par l’usage ; ce sont des façons de parler de la construction usuèle & élégante, mais qu
connurent une métaphore. Les principaux tropes dont on entend souvent parler , sont la métaphore, l’allégorie, l’allusion, l’ir
une explication suffisante. Nous renvoyons aussi au mot Trope , pour parler de l’origine, de l’usage & de l’abus des trop
e mots, qu’il ne faut point confondre avec celles dont nous venons de parler  ; les figures dont il s’agit ne sont point des tr
st que jeux de mots, qu’affectation pure, Et ce n’est point ainsi que parle la nature. Voici deux autres figures qui ont du
i deux autres figures qui ont du rapport à celles dont nous venons de parler  : l’une s’appelle similiter cadens, c’est quand l
’y a en ces figures, ni tropes ni figures de pensées. Il nous reste à parler des figures de pensées ou de discours que les maî
utres ; par exemple l’antithèse est distinguée des autres manieres de parler , en ce que les mots qui forment l’antithèse ont u
e présente ou absente : ce n’est que dans la prosopopée que l’on fait parler les morts, les absens, ou les êtres inanimés. Il
eillir ici les noms des principales de ces figures, nous reservant de parler en son lieu de chacune en particulier : nous avon
e la prosopopée. L’exclamation ; c’est ainsi que S. Paul, après avoir parlé de ses foiblesses, s’écrie : Malheureux que je su
mp; nous laissons au mot figure les autres acceptions dont nous avons parlé . (F) FINI FINI, FINIE FINI, FINIE
ne partie intégrante de l’infini, & que je puis entendre qu’on me parle de l’un, sans être obligé de penser à l’autre. Si
s avons de biens ou d’argent. A fond, c’est-à-dire pleinement ; il a parlé à fond de, &c. Connoître à fond, c’est connoî
en, lorsqu’il s’est appliqué aux connoissances qui regardent l’art de parler & d’écrire correctement. Mais s’il ne connoît
parole n’est que le signe de la pensée ; que par conséquent l’art de parler suppose l’art de penser ; en un mot s’il n’a pas
mplement. Voyez Esprit. Outre toutes les acceptions dont on vient de parler , les mots qui ont une signification générale, com
ferre invidiam ; au contraire, morem gerere alicui, est une façon de parler latine, qui ne seroit pas entendue en françois ;
nsi on doit alors s’attacher à la pensée & non à la lettre, & parler comme l’auteur lui-même auroit parlé, si la langu
ée & non à la lettre, & parler comme l’auteur lui-même auroit parlé , si la langue dans laquelle on le traduit, avoit
ou mal, &c. on ne se sert plus de ferre pour rendre ces façons de parler en latin ; la langue latine a ses expressions par
 ; porter ou ferre ne sont plus alors dans l’imagination de celui qui parle latin : ainsi quand on considere porter, tout seu
m alicui, écrire une lettre à quelqu’un. 2°. Mais lorsque la façon de parler latine, est trop éloignée de la françoise, &
de sur la détermination précise & individuelle des sujets dont on parle , des objets que l’on désigne. Que l’on dise, par
ont indéterminés à cet égard. IV. Sens absolu, sens relatif. J’en ai parlé ailleurs, & je n’ai rien à en dire de plus. V
qui seroit le sens composé), ne voyent pas. L’évangile, Mat. xxvj. 6. parle d’un certain Simon appellé le lépreux, parce qu’i
. que les idolatres n’entreront point dans le royaume des cieux, il a parlé des idolatres dans le sens composé, c’est-à-dire,
II. Sens littéral, sens spirituel. C’est encore M. du Marsais qui va parler . Ibid. art. ix. « Le sens littéral est celui que
ns littéral, c’est celui que les expressions figurées dont nous avons parlé , présentent naturellement à l’esprit de ceux qui
III. c. v. tom. III. Paris, 1685, de prendre à la lettre une façon de parler figurée ; & c’est à cela qu’il faut appliquer
on la seconde sorte de sens littéral, qui réduit toutes ces façons de parler figurées à leur juste valeur, c’est-à-dire, au se
, c’est-à-dire, au sens qu’elles avoient dans l’esprit de celui qui a parlé , & qu’elles excitent dans l’esprit de ceux qu
xvj. & au vin le nom de Bacchus, nous nous servons d’une façon de parler usitée en notre langue, & personne n’est asse
liers dont il s’est servi, il faut encore bien entendre les façons de parler usitées dans le langage de cet auteur ; sans quoi
nce des hébraïsmes & des hellénismes, c’est-à-dire, des façons de parler de la langue hébraïque & de la langue grecque
dus, sans la connoissance des idiotismes, c’est-à-dire, des façons de parler des auteurs originaux. Le mot hébreu qui répond a
faire une application particuliere qui convient au sujet dont on veut parler , mais qui n’est pas le sens naturel & littéra
s, le texte du discours est pris ordinairement dans le sens dont nous parlons . M. Fléchier, dans son oraison funebre de M. de T
& l’on cite le vers dans un sens absolu. 2. On dit d’un homme qui parle avec emphase, d’un style ampoulé & recherché,
s termes enflés, ni se servir de grands mots : il faut qu’ils fassent parler leur douleur d’un style simple & naturel, s’i
dans leurs perfections, qu’on peut leur rendre un culte agréable ; il parle ensuite de ce que les hommes se doivent les uns a
uxquelles on donne un sens nouveau qui convient au sujet dont on veut parler  : dans le premier cas, il faut conserver le sens
a, le, les, ils, eux, elles, leur ; parce que tous les objets dont on parle étant de la troisieme personne, il doit y avoir i
rche ce qui est caché sous les termes ou sous l’événement dont il est parlé dans l’histoire. Ainsi le mariage d’Abraham avec
sion du sabbat ou du repos qui étoit recommandé au peuple de Dieu, on parle du repos dont les saints jouissent dans le ciel.
tendas anagogia. On peut remarquer les cinq sens dons nous venons de parler dans le seul mot Jérusalem ; selon le sens gramma
hémorrhagies, ces plaies r’ouvertes, ces diarrhées, ces ictères, dont parlent les observations. Dans la terreur, cette passion,
ts à leurs causes, on trouvera que dans les passions dont on vient de parler , & dans toutes les autres, dont le détail nou
e propre existence ne peuvent résider en nous sans la mémoire. Wepfer parle d’un malade qui avoit perdu les idées des choses 
de choses différentes, existantes dans le cerveau de ces hommes dont parle Baillet, si fameux par leur mémoire, & qui se
vec la porte, c’est-à-dire, avec la cour ottomane. C’est une façon de parler qui nous vient des Turcs : ils nomment porte par
fait de trois taureaux, c’est-à-dire, de trois cuirs. Cette façon de parler ne seroit pas entendue en notre langue. Mais il n
s, bella matribus detestata ; je suis persuadé que ce poëte n’a voulu parler précisément que des meres. Je vois une mere allar
es s’opposent à ce qu’on les confonde sous le nom de meres. Mais pour parler plus sérieusement, j’avoue que lorsque je lis dan
e & l’autre figure il y a une relation entre l’objet dont on veut parler , & celui dont on emprunte le nom ; car s’il n
27 (1875) Premiers lundis. Tome III « De la loi sur la presse »
aucune réflexion sur les incidents qui se sont produits : le Moniteur parlera pour moi. M. le Président. Il y a encore des orat
que M. Rouland, je renonce à la parole, d’autant plus que je voulais parler dans le même sens que l’éloquent ministre d’État.
place. Je sens que c’est faire un grand acte d’humilité que de venir parler immédiatement après le discours éloquent qui vibr
ui vibre encore ; mais je m’y résigne. Un grand nombre de sénateurs. Parlez  ! Parlez ! — À la tribune ! M. Sainte-Beuve, à la
encore ; mais je m’y résigne. Un grand nombre de sénateurs. Parlez ! Parlez  ! — À la tribune ! M. Sainte-Beuve, à la tribune.
pour  ; mais la vérité est que j’avais d’abord demandé la parole pour parler sur la loi : car mes réserves à son sujet sont te
es réserves à son sujet sont telles, que je semblerai le plus souvent parler contre. En un mot, j’approuve la loi dans son pri
tée le commentaire extérieur le plus gratuitement illibéral : je veux parler du procès pour les comptes rendus. Quoique ce pui
À l’heure qu’il est, je ne me l’explique pas encore. Le Prince avait parlé  ; le ministère, le conseil d’État étaient occupés
bre de journaux et des plus répandus, des plus recommandables ? Je ne parle pas des spirituelles épigrammes qu’elle a values
ecteurs. À qui la faute encore une fois ? Les journaux auraient pu en parler sans péril, direz-vous ? Peut-être, en effet. Ils
e la loi, et j’y signalerai la plus grave lacune à mon sens : je veux parler de la juridiction. M. le président Bonjean m’a dé
la loi, à ce titre, me paraît profondément défectueuse, et, s’il faut parler franc, profondément viciée dans sa constitution m
nt ou qui me liront ; je les entends dire : « C’est affaire à vous de parler contre cet article ; bien vous eût pris qu’il eût
audrait prononcer la clôture. Voix diverses. Aux voix ! Aux voix ! —  Parlez  ! Parlez ! M. le vicomte de la Guéronnière. On ne
rononcer la clôture. Voix diverses. Aux voix ! Aux voix ! — Parlez ! Parlez  ! M. le vicomte de la Guéronnière. On ne peut pas
t entendre l’orateur. M. Sainte-Beuve. Permettez-moi. Je continue. Je parlerai donc de l’article il comme j’en ai pensé le jour
nt faire condamner Boileau pour contravention ; car, enfin, Boileau a parlé de la perruque de Chapelain, et qu’est-ce qui est
tende M. Sainte-Beuve pour savoir ce qu’il dit. On ne peut le laisser parler pendant une heure et mettre dans le Moniteur un d
de Nieuwerkerke et quelques autres sénateurs. Non, non, au contraire, parlez  ! M. Sainte-Beuve, poursuivant au milieu du bruit
une sphère à part, et comme à l’abri des orages. Si le livre pouvait parler et répondre, je ne sais s’il se trouverait aussi
ocès si elles l’osaient. Elles ne seraient satisfaites que si nous ne parlions d’elles et des leurs que dans les termes qu’elles
plement ; ce luxe de législation en telle matière, s’il est permis de parler ainsi d’une disposition non encore promulguée, pr
28 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 25, des personnages et des actions allegoriques, par rapport à la poësie » pp. 213-220
es personnages et des actions allegoriques, par rapport à la poësie Parlons présentement de l’usage qu’on peut faire en poësi
déja réellement, ausquels la poësie donne la faculté de penser et de parler qu’ils n’ont pas, mais sans leur prêter une exist
sentimens aux bois, aux fleuves, en un mot quand elle fait penser et parler tous les êtres inanimez, ou quand élevant les ani
e, qui n’est jamais si pompeuse que lorsqu’elle anime et qu’elle fait parler toute la nature. C’est en quoi consiste le sublim
pour instruire l’esprit en le divertissant, et dans lesquels le poëte parle en son nom et peut faire lui même l’application d
toucher par l’imitation des passions humaines. Comme l’auteur ne nous parle point directement dans ces sortes de poëmes, et q
on lui présente une action allegorique, il ne peut se résoudre, pour parler ainsi, à entrer dans les sentimens de ces personn
atyre qui sont du ressort de l’esprit. Or une piece de théatre qui ne parle qu’à l’esprit, ne sçauroit nous tenir attentifs p
29 (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre II. La parole intérieure comparée à la parole interieure »
le, tout en faisant entendre qu’il existe des différences : en effet, parler de modèle et d’imitation, c’est dire qu’entre les
articuliers, son alphabet, son vocabulaire et sa syntaxe. Personne ne parle le langage en général, car il n’y a pas de langue
le le langage en général, car il n’y a pas de langue universelle ; on parle toujours une langue particulière, qui est d’ordin
langue de la nation dont on fait partie ; et l’on fait ainsi quand on parle intérieurement comme quand on parle à haute voix.
tie ; et l’on fait ainsi quand on parle intérieurement comme quand on parle à haute voix. Les caractères que nous venons d’an
ertaines conditions, les unes physiologiques, les autres sociales : à parler trop vite, la langue s’embarrasse ; si l’on parvi
est mal compris par des auditeurs dont on surmène l’attention ; pour parler distinctement, se faire bien entendre et bien com
ler distinctement, se faire bien entendre et bien comprendre, il faut parler lentement ; puis il y a la nécessité toute physiq
suffisent, même isolées de tout contexte explicatif, quand nous nous parlons à nous-mêmes132; la parole extérieure ne les adme
arole extérieure ne les admet dans un pareil isolement que quand nous parlons tout haut pour nous-mêmes, dans le monologue : or
, il suffit que nous soyons compris de nous-mêmes : nous pouvons donc parler très bas, très vite, peu distinctement, abréger l
faut les traduire dans la langue de tous. De même, quand nous voulons parler une langue étrangère, nous commençons par penser
mentalement en français, dans la langue anglaise ou allemande. » Pour parler « réellement bien et sans gallicismes une langue
exprimer notre pensée ; c’est toujours notre voix, comme lorsque nous parlons tout haut ou tout bas dans la solitude, mais plus
uts de sa parole audible, si son attention se porte toujours quand il parle et quand il étudie, vers la prononciation normale
coexister en lui, l’une, involontaire et purement musculaire, de mal parler extérieurement, l’autre, volontaire et psychique,
mal parler extérieurement, l’autre, volontaire et psychique, de bien parler intérieurement. Tout dépend de la direction que l
ou, pour mieux dire, un couple de sensations. Sans doute, quand nous parlons notre attention porte uniquement sur le son ; san
parole intérieur l’image de cette dernière sensation ; quand nous ne parlons que des lèvres [ch. III, § 12], le phénomène exté
termination serait impossible. Dans l’état de veille, si, quand je me parle intérieurement, je pense au tactum buccal qui cor
u et qui n’usent guère de la parole intérieure que pour se préparer à parler , et à parler le plus distinctement possible, les
ent guère de la parole intérieure que pour se préparer à parler, et à parler le plus distinctement possible, les acteurs, les
parole d’autrui n’est pour nous qu’un son : quand l’enfant commence à parler , il n’invente pas la parole, il imite celle qui e
individus à l’habitude ; mais les premières générations humaines qui parlèrent durent parler très peu, et l’habitude, pour avoir
bitude ; mais les premières générations humaines qui parlèrent durent parler très peu, et l’habitude, pour avoir les effets qu
ifféremment pour exprimer les idées suivantes : manger, boire, crier, parler , méditer, connaître, juger, c’est-à-dire pour « t
empirique, mais très simple et très exacte, de la pensée : ce qui se parle ou peut se parler146 . Pour représenter aux yeux
e et se rapproche de la parole extérieure [ch. III]. — l’intention de parler plus ou moins prochainement la revivifie égalemen
e que nul, avant Cardaillac, n’avait su faire. Cardaillac lui-même ne parle que d’un « frémissement presque imperceptible »15
pas là ce que nous appelions tout à l’heure localisation, quand nous parlions de la parole extérieure ; la parole intérieure n’
monologue audible [ch. III, § 12] ; d’ordinaire, il est averti qu’il parle haut par le son de sa voix et par le tactum bucca
des définitions, comparant des arguments, le psychologue-logicien se parle intérieurement ; il s’observe, — si tant est qu’i
ur : « Qui l’eût pensé, se le disant intérieurement ? » Si les verbes parler et dire, avec un nom de chose pour sujet, ont si
source les expressions comme : « cela ne dit rien à l’esprit ; — cela parle au cœur » ; et chez les poètes : Tout parle de s
rien à l’esprit ; — cela parle au cœur » ; et chez les poètes : Tout parle de sa gloire.17 (Corneille.) Jusqu’au silence m
t parle de sa gloire.17 (Corneille.) Jusqu’au silence même, Tout me parle de ce que j’aime.18 (Quinault.) Venez, fuyez l
.18 (Quinault.) Venez, fuyez l’aspect de ce climat sauvage, Qui ne parle à vos yeux que d’un triste esclavage.19 (Racine,
(Racine, Mithridate Enfin, si, dans le langage littéraire, le cœur parle si souvent, c’est sans doute qu’il suggère, qu’il
d’ailleurs que l’idée de l’externe, dans le sens commun, n’est pas, à parler exactement, celle de l’étendue, mais seulement ce
xemples, comme les précédents, au Dictionnaire de M. Littré, aux mots Parler (18e sens, en partie), et Dire (IIe et 14e sens).
e qualité du son entendu ? […] N’a-t-on pas dit qu’entendre, c’est se parler à soi-même ? […]Comprendrait-on le pouvoir expres
eil Horace s’adresse à Valère) : « Dans les murs, hors des murs, tout parle de sa gloire, / Tout s’oppose à l’effort de ton i
vain les paisibles forêts :/ Hélas ! jusqu’au silence même, /Tout me parle de ce que j’aime » 19. Racine, Mithridate, début
de le suivre : « Venez, fuyez l’aspect de ce climat sauvage, / Qui ne parle à nos (et non vos) yeux que d’un triste esclavage
30 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Mémoires sur la mort de Louis XV »
du roi avait, depuis qu’il lui était attaché, pris l’habitude de lui parler avec une liberté qui tenait de la familiarité, et
ne idée de la manière brusque et souvent grossière dont La Martinière parlait au roi, je rapporterai que le roi, déterminé à su
n, M. le prince de Condé, qui, par le manège de M. d’Aumont dont j’ai parlé , n’avaient pas encore pu voir le roi de la journé
it encore presque personne de la chambre, et ceux qui en sortaient ne parlaient pas ; on ne disait rien. Cependant, la saignée du
a peur pour un homme de cette faiblesse et de cette pusillanimité. On parlait plus clair à ceux que l’on croyait moins honnêtes
roi entrait dans une grande maladie. Le roi, inquiet et souffrant, ne parlait que de lui quand il parlait, mais parlait peu. Il
maladie. Le roi, inquiet et souffrant, ne parlait que de lui quand il parlait , mais parlait peu. Il avait, vers les cinq heures
i, inquiet et souffrant, ne parlait que de lui quand il parlait, mais parlait peu. Il avait, vers les cinq heures, envoyé cherc
a bouche, dans l’état d’affaissement où il était, que pour geindre et parler de lui à la Faculté. La quantité de médecins dont
s l’étaient comme tout le monde, et leur silence l’annonçait ; ils ne parlaient qu’entre eux, et remettaient encore au lendemain
ait excité aussi peu qu’il l’a fait l’intérêt public. Les gens qui en parlaient se contentaient de dire que c’était bien, mais le
se contentaient de dire que c’était bien, mais les trois quarts n’en parlaient ni n’y pensaient ; et cette indifférence, ce froi
se, sans amour pour leur père. On fut persuadé que c’était pour faire parler d’elles, ou machinalement, qu’elles se soumettaie
ignorer. M. d’Aumont même se recordait à cet avis, car M. de Bouillon parlait plus fort, et c’est toujours ce qui entraîne les
sots. J’étais le plus jeune, et, outre le peu de désir que j’avais de parler , ma jeunesse m’interdisait de donner mon avis san
petite vérole, cette nouvelle ne fût pour lui le coup de la mort. Je parlai de sa peur, de sa faiblesse, que je donnai pour m
je fusse très-contrarié de le voir suivi. Il fut donc décidé qu’on ne parlerait point au roi du caractère de sa maladie, qu’on ne
es de tête, et l’agitation était excessive malgré l’abattement. Il ne parlait pas, et avait les yeux fixes et hagards. La fièvr
ue ce si bon maître, que ce pauvre M. de Bouillon aimait tant, ne lui parlait jamais, disait toujours que c’était une triste et
et sans courir le risque à peu près sûr d’une Bastille éternelle. On parlait déjà, quoique vaguement, des sacrements dans tout
dames en étaient persuadées, et avaient l’air de le désirer. Elles en parlaient ainsi, et attendaient le moment où la piété de le
31 (1912) L’art de lire « Chapitre IX. La lecture des critiques »
tion. Faut-il lire, concurremment avec les bons auteurs, ceux qui ont parlé d’eux ou qui en parlent ? Faut-il lire les critiq
ncurremment avec les bons auteurs, ceux qui ont parlé d’eux ou qui en parlent  ? Faut-il lire les critiques ? J’en suis très mod
us l’aimez toujours un peu : le lecteur aime celui qui lit et qui lui parle de lectures, et en vient même, par besoin de conf
s, quand faut-il lire les critiques ? A quel moment ? Le critique qui parle de Corneille, avant d’avoir lu Corneille lui-même
nsables sur le monde où vivait l’auteur, sur les hommes pour qui il a parlé , sur tout ce qui (son génie mis à part) l’a fait
ts, très lettrés, de beaucoup de goût, très décisionnaires aussi, qui parlaient sans cesse des ouvrages nouveaux. Je les avais pr
uvrages nouveaux. Je les avais presque toujours lus avant qu’ils n’en parlassent et j’écoutais ces messieurs avec un très vif inté
toujours avec le véritable besoin de relire le livre dont ils avaient parlé et de comparer mes impressions aux leurs. C’était
m’être utiles, parce que je m’aperçus que de tous les livres dont ils parlaient , ils n’avaient jamais lu une page, ce qui m’expli
ils avaient ajouté la faiblesse de lire les livres dont ils devaient parler , leurs décisions eussent été moins tranchantes et
t. L’auteur que vous avez lu personnellement, si vous me permettez de parler ainsi, l’auteur que vous avez lu personnellement,
eurs dont, dans ce cours d’histoire littéraire, il leur aura déjà été parlé . Les choses s’arrangeront, du reste, assez bien d
à lire tel ou tel auteur dont le nom l’aura frappé dans le cours. Je parle de la majorité des enfants qui, même en France, e
raire, incités par le cours à lire les auteurs dont il n’aura pas été parlé ou pas encore. Ma curiosité ayant été éveillée, e
32 (1896) Journal des Goncourt. Tome IX (1892-1895 et index général) « Année 1893 » pp. 97-181
ite à son sujet à la comtesse Greffulhe, devient bientôt expansif, me parle avec une horreur rétrospective de son enfance pas
argent, mais qu’il allégeait en les faisant manger avec lui, et il me parlait d’une de ses gentilles actrices, qu’il soupçonnai
maréchalerie. Mercredi 25 janvier Ce soir, le peintre Doucet me parlait des actrices anglaises, de leur aspect chaste, ép
yant pour fond une des portières à fleurs, que je viens d’acheter. Je parle à Carrière des choses homicides de ce temps, entr
ns que le traitement de ceux qui y mangent, ait augmenté d’un sou. Je parle à Carrière de la tristesse des pays, où la vie es
hez nos marchands de vin, patrons et domestiques, tout est morne. Je parle à Carrière de la dépopulation de la France. Il me
s jours-ci, dans une maison protestante, où je ne sais quoi l’amena à parler des Valois, de Charles IX, le maître de la maison
les IX, le maître de la maison l’interrompit, en lui disant : « On ne parle pas de ces gens-là, ici ! » Vendredi 17 févrie
, sous le coup de la salle de police ! » Mercredi 22 février Je parlais à une Américaine, en visite chez moi, du roman d’
mi-évanouissement. Dimanche 5 mars Une visite d’Hérédia, qui me parle de Taine, qu’il doit aller voir, en sortant de ch
rte, pour le mener chez lui — Taine mourait. Jeudi 9 mars On me parlait d’une fillette d’une douzaine d’années qui, dans
egrosse, Jean Lorrain tombe chez moi, de retour d’Alger, de Tunis. Il parle avec passion de ces pays, qui apportent une espèc
vient sur le procès du peintre avec le journaliste anglais, qui avait parlé de l’impertinence de demander mille guinées pour
aisse, dussent les belles cités — c’est de Paris, que les dynamiteurs parlent — être réduites en cendres. Jeudi 13 avril
r, une fourrure. Jeudi 20 avril Ce soir chez Daudet, Bauër nous parlait des neuf années, qu’il avait passées en Calédonie
ongue amenait l’état du condamné, disant qu’il était arrivé à ne plus parler , et qu’à sa rentrée en France, il était resté, pe
volume des lettres de son frère Cecil Standish. M. Henry Standish me parle du marquis de Herfort et de son fils Richard Wall
de bonheur. » Et de la collection du baron d’Ivry, il est amené à me parler de la belle collection de livres provenant du pri
tase complètement emparadisée. Samedi 17 Juillet À déjeuner, on parle jeunes filles de l’heure présente. Ma voisine me
queuses, et avec des varices, comme jamais on n’en avait vu. Et il me parlait de viciations organiques amenées par chaque état
on, à la distinction souffreteuse, au décolletage excitant. On vint à parler d’une de ses amies, toujours en traitement, sans
juillet Nadar, que je trouve, ce matin, dans le cabinet de Daudet, parle de souvenirs, qu’il veut publier sous le titre de
criait : « Non ! non ! » Mardi 18 juillet Aujourd’hui, Jeanne parlait d’une jeune femme de la société d’une ville du No
lques détails curieux sur les exécutions, auxquelles il a assisté. Il parle de la tête oscillante du condamné sur les épaules
ofit de l’école primaire. Vendredi 4 août Zola dîne ce soir. Il parle du théâtre, dont, dit-il, il est dégoûté, mais ce
critiques sur Les Deux Patries. Il reste coucher, et le soir, il nous parle de sa famille, de son père : son père, élevé au s
, Rattier, qui a été sous-préfet de Doullens sous Napoléon III, il me parle de la prison de Doullens, de ses détenus, du pavi
s. C’est le teint, dit Bauër, d’une seconde jeunesse. Un moment Sarah parle de son hygiène, des haltères qu’elle fait le mati
avais pas du tout. Samedi 21 octobre Abordé par Stevens, qui me parle du travail incessant, effréné, de son vieil âge,
espeare. Alors Rodenbach qui est là, prend la parole — et ce soir, il parle merveilleusement — déclarant que les vrais grands
tiques d’un temps, établissant que la supériorité de Beethoven est de parler à la cérébralité, tandis que Wagner ne s’adresse
e 12 novembre Réouverture du Grenier. Dans un coin, le vieux Rosny parle de Napoléon, et de temps en temps, à une phrase b
is le lever de la table jusqu’à sa sortie du salon, une suite d’échos parlés , une avalanche d’anecdotes, une succession de rac
nsigeant, après dîner, dans une réminiscence reconnaissante, se met à parler de son opération chez les frères Saint-Jean-de-Di
terminer un roman, en forme de mystère, sur la Bernadette de Lourdes, parle d’un malaise nerveux, qui l’a fait passer deux jo
teur en France, mais il ne doute pas d’en trouver en Amérique. Tissot parle d’un texte avec notules, donnant la vie intime de
À propos de l’encens qui joue un grand rôle dans le Talmud, il y est parlé comme d’un magicien, d’un prêtre célèbre, qui fai
vis lithographique. C’est un portrait de cette série, dont nous avons parlé , pendant qu’il faisait une esquisse de ma tête, e
mme facture. Aujourd’hui, au Grenier, quelqu’un demandant l’heure, on parle de la différence de l’heure, sur les montres tiré
des temps, et comme sortant du somnambulisme d’un être. Puis elle me parle du mariage de sa fille, qu’elle me dit se marier
33 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 37, des défauts que nous croïons voir dans les poëmes des anciens » pp. 537-553
ens. Homere n’est pas de ces premiers faiseurs de cantiques dont j’ai parlé . Il n’est venu qu’après eux. Mais on étoit encor
idélité aux aigles romaines qu’il abbatit ? Lorsque ces poetes auront parlé de son entrevûe sur les bords du Weser avec son f
ers. La maniere dont nous vivons avec nos chevaux, s’il est permis de parler ainsi, nous révolte contre les discours que les p
dresser par des hommes. Nous ne sçaurions souffrir que le maître leur parle à peu près comme un chasseur parle à son chien co
urions souffrir que le maître leur parle à peu près comme un chasseur parle à son chien couchant. Mais ces discours étoient c
oit la patrie de cet Hector qu’on voudroit faire interdire pour avoir parlé aux siens. j’observai dans la Bithynie que tout l
seurs. Il n’y a personne dans la république des lettres qui n’ait oüi parler de monsieur le chevalier d’Arvieux, si fameux par
de citer des témoins recusables pour montrer que bien des asiatiques parlent encore à leurs chevaux comme Hector parloit aux s
rs et des coutumes des arabes, sur la docilité, ou s’il est permis de parler ainsi, sur la débonnaireté de leurs chevaux, et d
angers, il faudroit encore avoir connoissance des choses dont ils ont parlé . Ce qui étoit ordinaire de leur temps, ce qui est
34 (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXIe entretien. Conversations de Goethe, par Eckermann (3e partie) » pp. 5-96
uait à marcher dans la chambre. J’étais désireux de l’entendre encore parler sur ce sujet important, je cherchais à ranimer sa
t congédie les Tyroliens, s’assied de nouveau à table avec nous. Nous parlons d’Obéron, et de la foule qui est arrivée à Weimar
oethe entre, nous faisons tous comme si rien ne s’était passé et nous parlons de choses indifférentes. — Goethe s’avance près d
es indifférentes. — Goethe s’avance près de la fenêtre avec moi et me parle des Tyroliens et du théâtre. « Vous allez aujourd
he le soir. Avant d’entrer dans la chambre, je l’entendis soupirer et parler tout haut. Il paraissait sentir qu’un vide irrépa
donne sur le jardin, et nous laissâmes les portes ouvertes. Il nous a parlé de diverses visites qu’il a reçues, de présents q
rtainement ferait plaisir. — Aujourd’hui, quand Goethe, à table, nous parla des divers présents qui lui avaient été envoyés à
e nuit, après une chasse dans les montagnes comme celles dont je vous parlais . Nous nous étions construit au pied d’un rocher d
l’aimait parce qu’il sentait que son cœur lui était dévoué. » Goethe parla alors des autres membres de la famille grand-duca
le, disant que chez tous brillaient de nobles traits de caractère. Il parla de la bonté du cœur de la régente actuelle, des g
détruire ! Il se livre de nouveau à ses travaux de naturaliste : il parle avec un grand éloge du talent transcendant de M. 
la efface d’avance les puériles négations de notre temps. IX Il parle de Béranger, dont il était précédemment un fanati
siaste, chose bien extraordinaire dans l’auteur de Marguerite : Nous parlâmes alors de l’emprisonnement de Béranger. Goethe dit
e vrai Béranger. X Le 20 novembre 1829, dîné avec Goethe. Nous parlâmes de Manzoni, et je demandai à Goethe si à son reto
ie le chancelier n’avait apporté aucune nouvelle de Manzoni. « Il m’a parlé de lui dans une lettre, dit Goethe. Il lui a fait
ière de vivre plus saine. » Et Manzoni vit encore ! XI Goethe parle à Eckermann de Lavater, l’auteur pieux de la Phys
eur pieux de la Physiognomonie : Dimanche, 14 février 1830. Goethe a parlé de Lavater et m’a dit beaucoup de bien de son car
Bientôt cependant notre conversation reprit un cours enjoué, et il me parla d’un livre écrit pour la justification de Hudson
endant commençaient à retentir ; madame de Goethe me regardait ; nous parlions à haute voix, pour éviter que ces sons de mort ne
parfaits. Vogel partit, nous reprîmes le dîner et la conversation. On parla du Chaos 6, et Goethe loua comme excellentes les
madame de Goethe et de ses enfants, je restai seul avec Goethe. Il me parla de sa Nuit classique de Walpurgis, me disant qu’i
re voisine, où nous nous mîmes à table. Nous étions contents, et nous parlâmes de divers travaux et projets. « Il n’est pas bon
ès des autres, tous les médaillons des jeunes poètes de la France. Il parla encore du talent extraordinaire de David, aussi g
vous. Oui, le peuple allemand promet un avenir, et a un avenir. Pour parler comme Napoléon : les destinées de l’Allemagne ne
es, ni de notre foi, ni des destinées réservées à notre patrie ; nous parlons du présent, et des circonstances au milieu desque
on est vaincu, complètement vaincu. Eh bien ! qu’arrivera-t-il ? Vous parlez du réveil du peuple allemand et vous croyez que c
ne sort de son repos que parce qu’on l’y force avec violence ? Je ne parle pas des quelques milliers d’hommes et de jeunes g
e pas des quelques milliers d’hommes et de jeunes gens instruits ; je parle de la masse, des millions. Qu’a-t-on obtenu ? qu’
d’Iéna, que l’on appelle le Paradis. Schiller nous rencontra. Je lui parlai alors pour la première fois. Il n’avait pas encor
tions semblables, la ressemblance des noms a un effet heureux. » Nous parlons ensuite de Faust, que le péché originel de son ca
s s’il ne serait pas bon de le dire quelque part expressément. » Nous parlâmes de la conclusion, et Goethe attira mon attention
s de la précision et de la fermeté. » XVI À la fin du mois, il parle mal de Victor Hugo, auquel il a rendu avant une e
érénité et de douceur. Après avoir causé de divers sujets, nous avons parlé de Carlsbad, et Goethe a plaisanté sur les divers
les et de leur adresser la parole. Elles étaient charmantes ! Je leur parlai et leur reparlai encore, elles me conduisirent à
armé derrière lui ; de plus, ni l’un ni l’autre n’étaient poètes, ils parlaient la langue de la prose à laquelle manque l’âme de
pas aussi divin ; Racine, moins philosophe et moins original. Nous ne parlons pas des vivants. En Angleterre, Shakespeare seul
35 (1882) Qu’est-ce qu’une nation ? « II »
rd, puis oubliée par la masse du peuple. Selon les politiques dont je parle , le groupement de provinces effectué par une dyna
ie est la plus embarrassée. Gaulois, Étrusques, Pélasges, Grecs, sans parler de bien d’autres éléments, s’y croisent dans un i
as. Les États-Unis et l’Angleterre, l’Amérique espagnole et l’Espagne parlent la même langue et ne forment pas une seule nation
mes pensées, aimer les mêmes choses en des langages différents ? Nous parlions tout à l’heure de l’inconvénient qu’il y aurait à
de comme des signes de race. Rien de plus faux. La Prusse, où l’on ne parle plus qu’allemand, parlait slave il y a quelques s
ace. Rien de plus faux. La Prusse, où l’on ne parle plus qu’allemand, parlait slave il y a quelques siècles ; le pays de Galles
u’allemand, parlait slave il y a quelques siècles ; le pays de Galles parle anglais ; la Gaule et l’Espagne parlent l’idiome
ues siècles ; le pays de Galles parle anglais ; la Gaule et l’Espagne parlent l’idiome primitif d’Albe la Longue ; l’Égypte par
le et l’Espagne parlent l’idiome primitif d’Albe la Longue ; l’Égypte parle arabe ; les exemples sont innombrables. Même aux
ibu proto-aryenne ou proto-sémite ; il s’y trouvait des esclaves, qui parlaient la même langue que leurs maîtres ; or l’esclave é
historiques, qui indiquent peu de choses sur le sang de ceux qui les parlent , et qui, en tout cas, ne sauraient enchaîner la l
d’infractions au droit fondamental, qui est la volonté des hommes. On parle de raisons stratégiques. Rien n’est absolu ; il e
36 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Troisième Partie. De la Poësie. — La déclamation. » pp. 421-441
de la séparation du chant & de la danse dont l’historien a voulu parler , & non de celle du chant & du geste. La d
z les anciens, ce n’a jamais été qu’en faveur de certains acteurs qui parloient mal leur langue & dont la prononciation étoit
une fiction ; mais que ce sont les héros mêmes qui agissent & qui parlent , & non pas les comédiens qui les représentent
ntend font évidemment sentir que tout est fiction ; & les acteurs parlent avec des tons si extraordinaires, si éloignés de
ur des hommes d’une autre nature que la nôtre. « On les voit marcher, parler tout autrement que nous, & avoir une contenan
mp; toujours il faisoit également bien. On lui reprochoit pourtant de parler du nez & de tourner le dos à ceux avec lesque
ux spectateurs eux-mêmes. Laissons la Chammelai & la Duclos, pour parler de la Le Couvreur, à laquelle le théâtre est si r
la plus grande vérité ; mais ils se gardent bien de réciter comme on parle . Il n’y a que mademoiselle Dumesnil qui soit sur
que l’emphase. On ne doit ni écrire ni déclamer précisément comme on parle . Dans la conversation, on se communique ses idées
lamer, qui sçachent modérer leur feu, prendre un air de vérité, & parler comme des hommes doivent parler à d’autres hommes
feu, prendre un air de vérité, & parler comme des hommes doivent parler à d’autres hommes, qu’il n’y a qu’eux qui soient
vous ne l’aimez pas, garder cet effet, & vous n’entendrez jamais parler de celui qui vous l’envoie. *. Tu es ille vir
37 (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « Le comte de Gobineau » pp. 67-82
est pas d’hier ; mais il sera de demain. Et voilà pourquoi je veux en parler aujourd’hui. Dans l’indigence de la pensée publiq
des Occidentaux. Quoique occidental par la verve, Gobineau, quand il parlait de lui, prétendait qu’il était devenu en Orient l
stricte tenue de ces Silencieux aux monosyllabes d’éclairs quand ils parlent , de ces Sphinx qui se font partners, les uns aux
, sans façon, sur les épaules, la tête de Sylla ou de Richard III, et parlent par leur bouche comme ils auraient parlé eux-même
ylla ou de Richard III, et parlent par leur bouche comme ils auraient parlé eux-mêmes, s’ils avaient voulu se faire comprendr
leur grandeur agrandir l’Italie, que le comte de Gobineau nous a fait parler , mais c’est toutes les personnalités éclatantes,
iers-là. Le charme est complet. Quand l’auteur de La Renaissance fait parler un de ces personnages dont on ne voit que l’actio
deux fois. L’imagination ne peut pas supposer une minute qu’il ait pu parler autrement. C’est le tour de force du poète dramat
la grandeur de l’expression, qu’il faut épique parfois, quand on fait parler , par exemple, des hommes comme Michel-Ange et com
ret dans le langage d’Alexandre VI. Ce n’est point comme Pape qu’il y parle , parce que, comme Pape, il n’avait pas besoin d’y
Pape qu’il y parle, parce que, comme Pape, il n’avait pas besoin d’y parler , puisque lui, Alexandre, comme Pape, doctrinaleme
ar, et non les excès et les vices de César, que Gobineau fait agir et parler . Or, si les moyens de cette ambition, — qui furen
38 (1895) Histoire de la littérature française « Première partie. Le Moyen âge — Introduction. Origines de la littérature française — 1. Éléments et développement de la langue. »
a prosodie ; elle livre à la masse populaire le rude, instable, usuel parler de ses soldats, de ses marchands et de ses esclav
organisation sur un nouveau plan ; un jour vient où les hommes qui le parlent s’aperçoivent qu’ils ne parlent plus latin : le r
 ; un jour vient où les hommes qui le parlent s’aperçoivent qu’ils ne parlent plus latin : le roman est né ; c’est-à-dire en Fr
langue gallo-romaine. Car, à peine maîtres du pays, ils se sont mis à parler le latin, comme l’Église, qui les baptisait. S’il
e, comme l’Auvergne et le Limousin, presque la moitié de la France ne parlait pas français, et ne produisit pas au moyen âge un
le littérature française. Au nord de la ligne idéale dont on vient de parler , toute la Gaule romaine à peu près appartient au
selon la grandeur du rôle politique qui échut aux pays où ils étaient parlés . Le français, langue du domaine royal, s’étendit
jusqu’aux Pyrénées et jusqu’à la Méditerranée. Le provençal resta le parler du peuple : mais la littérature provençale périt,
s compter Alexandre Dumas, fils d’un mulâtre de Saint-Domingue. Je ne parle point d’une expansion d’un autre genre : celle où
39 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Mémoires de madame Roland »
gements passionnés et contradictoires, les historiens eux-mêmes, — je parle des historiens amis, — se sont comportés comme de
d’un autre genre avaient existé entre Buzot et Mme Roland. Mme Roland parle souvent de Buzot dans ses Mémoires, mais la maniè
souvent de Buzot dans ses Mémoires, mais la manière même dont elle en parle me semble repousser cette idée. (Je le crois on a
où elle avoue son sentiment et où elle s’en fait gloire.) Buzot nous parle à son tour de ses relations d’amitié avec Roland,
evendique hautement au contraire. Qu’est-il arrivé ? Lorsqu’il a eu à parler de Mme Roland, comme s’il s’agissait avant tout d
x qui ne la voyaient pas sans prévention, s’ils sont d’honnêtes gens, parlent aussi en sa faveur et à son avantage ; ils sont t
ait quelque chose de noble et d’insinuant. Elle n’avait pas besoin de parler pour qu’on lui soupçonnât de l’esprit, mais aucun
n lui soupçonnât de l’esprit, mais aucune femme que j’aie entendue ne parlait avec plus de pureté et d’élégance. Elle avait dû
quand je l’entendis, l’illusion fut encore plus complète. Mme Roland parlait bien, trop bien. L’amour-propre aurait bien voulu
p sommaire. Dumont de Genève, dans ses Souvenirs sur la Révolution, a parlé d’elle très pertinemment aussi, avec bien de la d
els, joignait tout le mérite du caractère et de l’esprit. Ses amis en parlaient avec respect : c’était une Romaine, une Cornélie,
Il a manqué à son développement intellectuel (c’est encore Dumont qui parle ) une plus grande connaissance du monde, et des li
Jacobins, qui a entendu tous les jours Danton, Robespierre, les fait parler dans le style élégamment délayé de la tragédie cl
troisième ordre : c’est une troisième décoction de Campistron. Danton parle comme un traître de tragédie (passe encore si c’é
e elle a des gaietés, des élans et des entrains à ravir, — quand elle parle de la vie des champs, de ses occupations au Clos,
ces biais uniques. Supposez Porcie infidèle de cœur à Brutus, elle ne parlerait pas autrement. — Mais je ne puis tout dire cette
au : il mérite qu’on y insiste et qu’on y séjourne. J’ai d’ailleurs à parler de l’édition de M. Faugère, qui a ses avantages p
40 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Marie-Thérèse et Marie-Antoinette. Leur correspondance publiée par le chevalier d’Arneth »
M. ou de Mme de Noailles, et vous renverrez à eux tous ceux qui vous parleront de vos affaires, on leur disant honnêtement qu’ét
erai jamais inquiète des contes qui iront à Vienne tant qu’on vous en parlera  ; vous connaissez Paris et Versailles, vous avez
e départ de la jeune dauphine pour la France : « Mme l’archiduchesse parle aisément et assez passablement français. Elle s’e
d’effet des lettres de réprimande. Jamais mère n’eut tant de droit de parler avec autorité que l’impératrice ; je l’ai représe
nt rarement besoin. Il est bien vrai que Mme la dauphine m’a toujours parlé de ce qui l’intéressait le plus, comme à un servi
qu’elle a eu constamment pour les affaires dont j’ai cru pouvoir lui parler . » Tout cela créait une situation peu enviable.
eut prendre idée par les accusations grossies de Mme Campan : « Je ne parlerai pas à Votre Excellence, dit-il, de mille petites
e, on croirait sérieusement à une retraite prochaine de l’abbé. Il en parle souvent comme d’une chose résolue et presque fait
aimerait mieux ma présence, elle sent bien qu’elle ne peut plus m’en parler sans répondre aux motifs clairs et décisifs que j
gence : il n’est pas prévenant ; sa contenance est très-mauvaise ; il parle peu et mal, et reconnaît la supériorité de la rei
qualités séduisantes déployées dans l’intimité. L’observateur anonyme parle comme s’il y avait été admis ; rien de sa part ne
terne : « La reine est très-gaie et aimable dans les sociétés ; on y parle fort librement d’affaires d’État, de littérature,
ssée aller à passer une couple d’heures chez Mme de Guemené, où on ne parle que d’objets à sa portée, où il y a peu de person
 ; qu’y faire ? les pièces originales sont là, telles quelles ; elles parlent , ou elles se taisent ; elles font loi. Les condit
t tracé de lui : « Cet abbé de Vermond, dit-elle, dont les historiens parleront peu parce que son pouvoir était resté dans l’ombr
t, mais coupable, laissé son élève dans l’ignorance. Marie-Antoinette parlait la langue française avec beaucoup d’agrément, mai
fait à ce signalement, tracé par une griffe ennemie. 95. Mme Campan parle d’une lettre qu’écrivit alors l’abbé à la reine e
41 (1837) Lettres sur les écrivains français pp. -167
vous dater mes impressions de voyage, mon cher Monsieur, et pour vous parler de n’importe quoi, comme je vous l’ai promis. Les
ippe ; moi je voudrais vous entretenir de choses dont les journaux ne parlent pas. Vous savez combien les voyageurs nous exalte
-Potagères, à Bruxelles ! Je courus donc à l’Opéra. Les journaux vous parlent de ces magiques représentations et de leurs acteu
e leurs acteurs triomphants. Mais, je vous le répète, je ne vous veux parler que de choses dont les journaux ne vous entretien
e !! et quel salon !! Je laisse l’olive que Cambacérès a mangée et je parle du foyer de l’Opéra où j’étais, il y a huit jours
Un ami de mon auteur d’un acte de vaudeville, qui nous accosta, nous parla d’un marché que venait de conclure M. de Balzac a
à M. Sandeau un cheval blanc pour ses étrennes. Peu de jours après on parla du cheval blanc à M. Sandeau qui ne sut ce qu’on
i ne sut ce qu’on voulait lui dire. M. de Balzac continua pourtant de parler du cheval blanc, et, un peu plus tard, se trouvan
. Il ne reste pas deux minutes en plaCe ; il connaît tout le monde et parle à tout le monde. Après s’être éclipsé derrière M.
e mulâtre est aussi pour beaucoup dans la combinaison. Tous deux font parler du maître : c’est le chien d’Alphonse Karr ! c’es
ablement ce qu’ici on appelle la banque. Personne ne s’entend mieux à parler de soi, toujours et partout. Doué d’infiniment d’
s résister à vous offrir ici un petit échantillon de la façon dont il parle . D’abord, ayant appris que j’étais un jeune Belge
ue la contrefaçon faisait beaucoup de tort aux gens de lettres. Il me parla d’une commission qui s’occupait de cette grave qu
on cher Monsieur. L’auteur de Leone Leoni l’accueillit bien. Elle lui parla contrefaçon. Vous voyez qu’on nous parle beaucoup
l’accueillit bien. Elle lui parla contrefaçon. Vous voyez qu’on nous parle beaucoup contrefaçon à Paris, mais notez bien que
ommes deux enfants de Bruxelles, mon ami l’auteur, etc., et moi. Nous parler contrefaçon à nous, c’est parler saucissons à un
mon ami l’auteur, etc., et moi. Nous parler contrefaçon à nous, c’est parler saucissons à un Lyonnais ; pâtés à un Amiénois ;
y. J’ai demandé avec empressement à voir l’industriel qui a tant fait parler de lui et on me l’a montré en partie dérobé par s
suis trouvé dans un groupe d’hommes de lettres, dont l’un (et je vous parlerai de lui plus tard) tenait en main. que tenait-il,
s laissé M. Eugène Sue. Je crois cependant vous en avoir suffisamment parlé comme homme ; j’ai quelques mots à vous en dire c
era de cette histoire. Le roman est au-dessous d’un historien. M. Sue parle de faire des drames ; avec les idées morales qu’i
sistas dont le rideau était ouvert, et je reconnus Mlle Déjazet. J’en parlai à mon compatriote, qui m’ayant entraîné de nouvea
ra à Paris perdant 70 000 fr. de rentes, parce que Mlle Déjazet avait parlé un peu trop chaudement des retards qu’apportait l
t plus sérieuse quand M. Alphonse Royer y prit part. George Sand nous parla alors de M. de Lamennais qui était venu… Plus de
en sortions. Je ne sais pourquoi je ne me sens pas à mon aise à vous parler de ce nouveau collaborateur de M. de Lamennais, e
velles, le Croup, Rog, etc., où les larmes viennent aux yeux quand il parle des petites filles « moitié fruit, moitié chair »
tique. Mon compatriote y a fait quelques pas, il y a deux ans, et m’a parlé d’une chambre à coucher tendue en soie chamois, a
ore à la tête des femmes poètes de l’époque ; on m’a surtout beaucoup parlé de son dernier volume de vers : Les Pleurs, que j
enre des révélations qui m’ont été faites sur les hommes dont je vous parle . Pour la prochaine fois, j’essaierai de vous trad
te ramena la conversation sur quelques-uns des hommes dont je vous ai parlé , et remit en mémoire à mon compatriote, quelques
il a fort bonne mine, malgré cette tristesse inconcevable dont on m’a parlé . Vous savez, mon cher Monsieur, que Paul de Kock
re, il avait droit à exciter ma curiosité. Je n’ose, en vérité, vous parler de Mme la duchesse d’Abrantès, l’auteur de tant d
onnellier, et on me l’a montré par hasard chez un éditeur. Je vous ai parlé de M. Alfred de Musset, comme d’un original assez
uoique sa fortune, son air et ses façons le trahissent souvent. On me parlait un jour, à Bruxelles, d’un ci-devant jeune homme
tant, lorsqu’on lit l’histoire de Venise. Pendant une heure, Méry ne parla que de cadavres, de mares de sang, de trappes, de
i s’appelle véritablement : Éléonore. Dans ma sixième lettre, je vous parlerai de M. Jal, le littérateur maritime, qui, m’a-t-on
vous écris. N’est-il pas charmant, ce mot, mon cher Monsieur ? C’est parler pour parler ; écrire pour écrire. Papoter ; je pa
N’est-il pas charmant, ce mot, mon cher Monsieur ? C’est parler pour parler  ; écrire pour écrire. Papoter ; je papote avec vo
e ; c’est un titre qu’il s’est composé. J’ai vu M. Jal, et je puis en parler  ; nous nous sommes trouvés un matin dans le même
puis, il ne faut compter ni M. Jal, ni le Constitutionnel. Je vous ai parlé d’art et de critique, mon cher Monsieur, et je do
t ces mots se lient à la nautique vocation de l’écrivain dont je vous parle . M. Jal a encore une petite bosse, une contre-bos
r une trop large part relative à l’auteur de Paris à Naples, que d’en parler plus longtemps, je vous dirais, mon cher Monsieur
je vous dirais, mon cher Monsieur, combien M. Jal a pris le parti de parler de lui dans tout ce qu’il écrit, et de placer par
de M. Landais fut M. Bohain, le Bohain du Figaro dont je vous ai déjà parlé , et que ce même Figaro fit préfet peu de temps ap
leurs premières armes littéraires dans l’Europe, il faut que je vous parle de M. Louis de Maynard qui a écrit, il y a deux a
plus fort de France sur cette nouvelle science sociale ; et quand on parle Fouriérisme, on ne manque pas de dire : Ah ! si L
paru, qu’une foule de livres dûment imprimés. Peu à peu les critiques parlèrent de Volupté et reprochèrent sa lenteur à M. Sainte
diteur eût annoncé sous son nom le titre de l’ouvrage dont je vous ai parlé dans ma dernière lettre, et que je compte command
ma curiosité touchant l’un, ou le premier des écrivains français. Je parle de M. Victor Hugo. M. Victor Hugo a 34 ans. Il es
me, je vous l’adresserai encore par les voies ordinaires. Mais à vous parler franchement, je commence à être las de Paris, où
ourtant ! car je m’aperçois d’une chose assez bouffonne, c’est que je parle autant de moi dans ces lettres sur toutes les cél
ttres sur toutes les célébrités de la plume et de la pensée, que j’ai parlé des plus célèbres d’entre elles. On prétend que M
portier l’avait trahi, car on continua à cogner, et bien plus on lui parla du dehors ; au milieu de paroles confuses, il fut
es de contrefaçon… et voilà un pays observé ! Ils arrivent à Paris et parlent Belges et Belgique ; écrivent, grattent du papier
on dise de leur talent ou de leur personne, ils aiment mieux qu’on en parle que de se voir laissés dans l’oubli. Ainsi il pou
andes bizarreries sont jugées compatibles avec son humeur. Je ne vous parlerai guère de M. Félix Davin, mon cher Monsieur, puisq
, intitulé : Les deux Martyrs ; ce poète c’est M. Fulgence Girard. On parle d’un roman, Caroline Vauvert, qu’il va publier in
on ami et compatriote, l’auteur d’un acte de vaudeville, dont je vous parle si peu maintenant, et je l’ai quitté avec la pers
’auteur réel de Thomas Morus, qui a aidé Mme la princesse. Puisque je parle de dames, je dois vous dire quelques lignes de ma
aient plus sévères que frivoles, voilà tout. J’aurais fort désiré lui parler , ou me mêler à sa conversation, mais je n’osai en
raire, sa position s’établit ; on le connaît. Ainsi dans son monde on parle de lui, on le cite, on fait rebondir son nom de b
tait un ancien officier supérieur en retraite. Maintenant, si je vous parle de son épouse, ce n’est pas précisément à cause d
rai ici, en toutes lettres, que bon nombre des littérateurs dont j’ai parlé dans mes articles, m’ont rencontré à Paris, et me
lu), sont les individus que je n’ai fait qu’entrevoir ou dont on m’a parlé . D’ailleurs j’ai beaucoup interrogé à Paris, et i
e je n’ai pas lus). Amen donc, pour cette polémique dédalienne ; n’en parlons plus, pour en avoir trop parlé. Van Engelgom.
ur cette polémique dédalienne ; n’en parlons plus, pour en avoir trop parlé . Van Engelgom. 1. Malgré les lettres de l’î
42 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Henri IV écrivain. par M. Eugène Jung, ancien élève de l’École normale, docteur es lettres. — II » pp. 369-387
ets et d’auteur de vives harangues, il n’est point possible de ne pas parler un peu du roi et de l’homme. Sa réputation en Fra
pas à la comparaison, et alla même en s’exagérant avec les années. On parla insensiblement de son règne comme d’un âge d’or.
omme Gabrielle, au sortir de cette séance, s’étonnait qu’il eût ainsi parlé de se mettre en tutelle : « Il est vrai, répondai
indiqué la physionomie et les traits de l’orateur chez Henri IV. Sans parler des allocutions de guerre à Coutras et à Ivry, on
grise, je suis gris par le dehors, mais tout doré au-dedans. Et s’il parle en des termes si hauts au Clergé, il saura bientô
ns. Et s’il parle en des termes si hauts au Clergé, il saura bientôt parler non moins ferme à Messieurs de son parlement de P
ez donc à un chacun à faire son métier. » Il se mit à rire et ne m’en parla du depuis. — Henri IV, si différent en cela de L
originalité à côté des plus grands princes et capitaines qui ont bien parlé ou bien écrit. César, le premier des écrivains de
é ce qu’on appelle ses œuvres, ne saurait être appelé un écrivain. Il parle , il est vrai, la meilleure des langues, et comme
e vous doit une langue qui se perfectionne autant de fois que vous la parlez ou qu’elle parle de vous. » Louis XIV méritait en
ngue qui se perfectionne autant de fois que vous la parlez ou qu’elle parle de vous. » Louis XIV méritait en partie ce compli
éé un genre d’éloquence militaire et impériale ; ses histoires, et je parle surtout de sa relation de la campagne d’Égypte, o
rès bien saisi ce caractère du talent de Henri IV, si l’on peut ainsi parler , et ce mélange de saillie spirituelle, d’imaginat
e » ; et l’expression la plus naturelle est celle de Henri. Montluc a parlé quelque part de cette antique qualité de la noble
éant. Dès longtemps on est trop homme du monde dans l’Université pour parler ainsi. Dans une lettre du 16 novembre 1580, lorsq
urtout, le commencement des Mémoires de l’abbé de Marolles, où il est parlé des dernières années du règne de Henri IV : c’est
43 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre huitième »
s familiers et populaires sont Montesquieu, Voltaire et Buffon. Je ne parle que des prosateurs. Cependant, on n’admire pas de
on, comme si l’on craignait quelque piège. C’est pour cela qu’ayant à parler de leurs écrits, on me verra mêler les restrictio
el, qu’il a eu tort de ne pas nommer, et après Machiavel, Bossuet qui parle de la sagesse de cette assemblée auguste comme d’
la lutte où ils succombèrent. Il était pourtant sur la voie, quand il parlait de la puissance d’une république où l’on observe
priété de l’ancienne, et qui la rajeunit sans y mettre de fard. Je ne parlerais même pas de quelques fleurs mêlées parmi toutes c
ne sont pas leurs propres défauts qu’ils reprochent aux autres, et de parler avec ménagement des anciens. § III. L’Esprit d
ivre dans la société ; il retenait tout ce qui s’y rapportait ; il ne parlait qu’aux étrangers dont il croyait tirer quelque ch
tin et un plaisir d’épicurien. Point pressé, point impatient de faire parler de lui, sachant qu’il en coûte plus d’être trop f
re, il ne s’acharne pas à son livre, et il ne le quitte pas. Quand il parle du plaisir qu’il éprouve chaque matin, en s’éveil
ur lui-même. Il est son propre et presque unique spectacle. Si on lui parle des sociétés, il ne s’agit pas des sociétés polit
ite de l’esprit et de la vie, invité, exhorté par toutes les voix qui parlent de haut à s’étudier, à se savoir, à valoir mieux.
que ses devoirs s’en augmentent. Les vérités du siècle précédent lui parlaient d’obéissance et de déférence, des droits des autr
on lit au livre XIX80, est-il de Montesquieu ou de La Bruyère ? Qui a parlé si grandement d’Alexandre81? Est-ce Montesquieu o
ux qui l’avaient préparée, ne pensa pas d’abord à lui. Le premier qui parla de Montesquieu dans l’assemblée constituante le m
L’imagination ni la passion n’ont jamais été pour Montesquieu. Il ne parle pas à la passion comme les grands séducteurs ; il
ieu. Il ne parle pas à la passion comme les grands séducteurs ; il ne parle pas à l’imagination comme les grands hommes. Dans
leur cause principale. Ce service est si grand, qu’on ose à peine parler des erreurs de l’Esprit des lois. J’en parlerai p
rand, qu’on ose à peine parler des erreurs de l’Esprit des lois. J’en parlerai pourtant, mais avec la réserve que recommande Vol
ais avec trop peu de connaissance des affaires de celle-ci87. » Sans parler de la science de l’homme, qui est la plus grande
cusée de vouloir détruire et non régler les sentiments de l’homme, de parler à l’entendement et nom à l’âme88 ; critique injus
44 (1841) Matinées littéraires pp. 3-32
ire dépourvu de tous les talents que vous exigez, quand on vient vous parler de votre salut. » Ne devrais-je pas, à l’exemple
nger aux choses dont on s’occupe dans le monde et à la langue qu’on y parle . Le plus triste rôle à jouer parmi les hommes est
langage, pour que la pensée arrive pleine et entière, de l’homme qui parle à l’homme qui écoute. Nous aurons à étudier ce qu
s frais de son enseignement ? On se persuade généralement que l’homme parle comme il marche, et qu’il lui suffit, pour parler
ralement que l’homme parle comme il marche, et qu’il lui suffit, pour parler comme pour marcher, des leçons qu’il reçoit dans
nce de sa mère ou de sa nourrice. C’est là une grave erreur. L’art de parler est peut-être de tous les arts celui dans lequel
ngage et du jeu de la pantomime ? Pourquoi donc le talent de lire, de parler , de déclamer, ne pourrait-il pas s’acquérir et s’
ienfaits de la divinité, la parole ! Comment peut-on apprendre à bien parler  ! En apprenant à bien lire. Aussi est-ce par la l
rons nos études sur l’art de la parole. Assurément, le talent de bien parler mérite d’être placé au-dessus du talent de bien l
autres ! D’où vient qu’il est plus difficile de bien lire que de bien parler  ? Le voici : La lecture a deux buts principaux :
ils disent. Les vices de lecture deviennent des vices de langage. Ils parlent mal parce qu’on les a mal fait lire. Pourquoi le
e. Pourquoi le talent de bien lire peut-il conduire au talent de bien parler  ? Ce n’est pas assurément que les idées viendront
t une lecture dialoguée dont le livre est la pensée même de celui qui parle  : il lui importe donc que sa pensée soit revêtue
n’avons point destiné à l’enfance ces études sur l’art de lire et de parler , nous espérons cependant qu’elle en profitera par
un mouvement. Les rhumes même se taisaient, quand M. Andrieux allait parler . Et pourquoi ce privilège que réclament vainement
ait parler. Et pourquoi ce privilège que réclament vainement ceux qui parlent en publie ? Le voici. Des trois voix que l’homme
ux la puissance est égale… Un conseiller d’État, un président de cour Parlaient sans s’écouter, mais chacun à son tour Le Clergé,
’on est las enfin d’attendre et de se taire, Tout bas à son voisin on parle avec mystère. L’un dit : Il serait temps, je croi
ème dit : Voyez, il se fait tard ! Chacun se lève alors, on cause, on parle , on crie : On dirait un orage ou la mer en furie.
tonner, Le punit d’un retard sans doute involontaire. Celui qui doit parler est le seul à se taire ; Et, perdu dans la foule
’entend. « — Lui, madame ! en parlant il se perd dans sa phrase. « Il parle , il parle, il parle, et son débit écrase, « Comme
 — Lui, madame ! en parlant il se perd dans sa phrase. « Il parle, il parle , il parle, et son débit écrase, « Comme ces lourd
dame ! en parlant il se perd dans sa phrase. « Il parle, il parle, il parle , et son débit écrase, « Comme ces lourds grêlons,
45 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Mme de Caylus et de ce qu’on appelle Urbanité. » pp. 56-77
ppelle Urbanité. Lundi 28 octobre 1850. Il m’est souvent arrivé de parler de cet âge heureux de la langue et du goût qui, c
d’une La Vallière. On comprend déjà ce que j’ai voulu dire quand j’ai parlé de cette perfection de culture et de goût chez un
t pas sa vie que j’ai à raconter, et elle-même dans ses Souvenirs n’a parlé qu’à peine de ce qui a trait à elle. Mais Saint-S
t bien le roi digne de cette grande époque où l’on pensait et où l’on parlait si bien. Mme de Montespan, qui avait tant de piqu
Le roi ne savait peut-être pas si bien discourir qu’elle, quoiqu’il parlât parfaitement bien. Il pensait juste, s’exprimait
sse l’esprit qui donne de l’avantage sur les autres. Jamais pressé de parler , il examinait, il pénétrait les caractères et les
e que sa pénétration lui avait fait découvrir. S’il était question de parler d’affaires importantes, on voyait les plus habile
nfinies, un tour noble et fin que je n’ai vu qu’à lui. Voilà comment parlait Louis XIV, et comment il tenait encore son rang d
par le sens et le tour, était excellente et encore royale quand il la parlait . Sans flatterie, et à ne voir que la plénitude et
se guérir d’une passion qui ne pouvait faire son bonheur : « Vous me parlez , lui répondit-elle, de quitter une passion comme
« Vous me parlez, lui répondit-elle, de quitter une passion comme on parle de quitter un habit. » Cette fille sans esprit ét
re belle. Elle attaqua le roi et ne lui déplut pas6… » Voilà comme on parle quand on sait tout dire ; et, tout à côté, quel p
îtresse à sa manière dans l’art de cette ironie continuelle dont elle parle , et que les femmes étrangères les plus spirituell
été décidé ; mais insensiblement il la tira dans une fenêtre ; ils se parlèrent bas assez longtemps, pleurèrent, et se dirent ce
r bientôt un caractère de politesse qui n’était pas seulement dans le parler et dans l’accent, mais dans l’esprit, dans la man
us de chances de pénétrer. Voici une des plus jolies lettres, où elle parle d’elle-même sous le nom de la petite nièce, et où
dire que, jeune encore, elle prit du tabac : « Pour le tabac, je n’en parle point, quoiqu’il me paraisse une horreur : je ne
, a fort célébré Rémond dans ses Poésies latines ; on assure qu’il en parlait moins bien en prose. Ce que je puis dire seulemen
46 (1866) Nouveaux lundis. Tome V « Mémoires de l’abbé Legendre, chanoine de Notre-Dame secrétaire de M. de Harlay, archevêque de Paris. (suite et fin). »
ut chercher dans le Recueil de Maurepas et qu’on ne peut redire. Sans parler des dames qu’on y met sur le tapis, des d’Au-mont
r à Pontoise52 ; que sa dignité a fait recevoir dans L’Académie ; qui parle comme il écrit et qui écrit Comme il parle ; prél
voir dans L’Académie ; qui parle comme il écrit et qui écrit Comme il parle  ; prélat des plus qualifiés ; prélat Harlay-Quint
un amphithéâtre, ayant à droite et à gauche les docteurs qui devaient parler . Un d’eux proposait la question et l’agitait long
ves tirées de l’Écriture, des Conciles, des Pères et de Tite-Live. Il parlait avec tant de grâce, tant de feu, tant de majesté,
ux beaux portraits peints ou gravés qu’on a de M. de Harlay : je veux parler surtout de ceux de Nanteuil, de Van Schuppen et d
t de remplir les yeux. C’est bien l’homme de qui l’on a pu dire qu’il parlait de la sagesse avec magnificence. Dans l’Assemblée
grand nombre d’affaires qu’on traita dans cette Assemblée, quoiqu’il parlât et dît son sentiment après tous les autres, il tr
en corps dans son palais archiépiscopal le 22 mars suivant, et avait parlé par la même bouche de Pellisson avec le zèle, l’e
it visiblement, et il essayait en vain de le cacher. On a diversement parlé des ennuis qui auraient hâté sa fin. On a dit (et
inier, dit-on, était là qui passait le râteau derrière. On avait fort parlé , il y avait quelques années, et avec exagération
à ce spectacle ; on assure qu’elle est médiocrement affligée. L’on ne parle point encore du successeur… Il s’agit maintenant
y sera point ; il se jettera sur les auditeurs pour les exhorter ; il parlera de la surprise de la mort, peu du mort ; et puis,
et puis, Dieu vous conduise à la vie éternelle ! » Mme de Coulanges parle déjà comme si elle avait entendu le Père Gaillard
toufles en sortant précipitamment de l’abbaye des Andelys ; on a déjà parlé du cordon d’or perdu à Pontoise. — Il avait eu au
religion, de croyance religieuse proprement dite, il n’en faut point parler , il n’en avait pas. Le sérieux des autres en tell
esse de cette muse. L’abbé Legendre est plus sur son terrain quand il parle des ecclésiastiques et des chanoines, que quand i
47 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135
t fidèle doit être conforme aux mœurs et aux usages des temps dont on parle , et que c’est justement dans la juste expression
e aussitôt devient un feu terrible dans l’âme de l’auditoire. » Ainsi parlait un païen converti, un avocat de Rome devenu chrét
ierre, au nom des vingt-deux ou vingt-trois comédies de Molière, n’en parlez plus ! — Et comme je restais à regarder cet étran
allure quotidienne ! Non ! Monsieur est aussi calme que s’il avait à parler du début de quelque Ariane de province ou d’un mé
ête histoire au milieu de tout ce bruit que vous faites là ! Ainsi je parlai et je crus véritablement que moi aussi l’indignat
diras ? reprit Henri avec un de ces regards qui vont très loin. — Je parlerai , lui dis-je, et tout naturellement de L’École des
contre ses censeurs, une pareille comédie vaut bien la peine qu’on en parle . J’en aurais donc parlé comme il convient, et j’a
pareille comédie vaut bien la peine qu’on en parle. J’en aurais donc parlé comme il convient, et j’aurais fait remarquer, ta
 Moi, dit Henri, être de votre avis ? Rayez cela de vos papiers, pour parler comme votre Molière. Ah ! qu’il faut bien que la
ce pauvre Arnolphe…, elle se jette à la tête du premier venu qui lui parle . Tant que vous voudrez, Molière est un poète comi
mademoiselle Mars ! — Vous êtes tous des barbares, en vérité ! Ainsi parlait Henri ; ceux qui le connaissent comme je le conna
ait pas faite pour y faire apparaître des enfants frais et blonds. Il parla ainsi longtemps, et c’est à peine si je pus lui r
fant, la voyant la proie et la victime de votre admiration ! Ainsi il parla  ; et moi, l’entendant parler, j’écrivais sous sa
la victime de votre admiration ! Ainsi il parla ; et moi, l’entendant parler , j’écrivais sous sa dictée ; et plus d’une fois,
le reste ! Voilà comment devait se défendre un pareil homme. Ainsi il parle  ! Ces grands hommes, l’honneur de l’esprit humain
ridicules, malgré leur qualité ; de ces gens qui décident toujours et parlent hardiment de toutes choses, sans s’y connaître ;
croira peut-être que vous êtes d’habiles gens ! » Voilà qui est bien parler , et que celui-là entende qui a des oreilles pour
. » Ces gens-là, si l’opinion publique s’exprime avant qu’ils n’aient parlé , s’écrient à l’attentat ! Ils veulent être les pr
ignorants, et nous étourdissez tous les jours ! Il semble à vous ouïr parler que les règles de l’art soient les plus grands my
) : « J’ai remarqué une chose de ces messieurs-là, c’est que ceux qui parlent le plus de règles et qui les savent mieux que les
« Ne paraissez pas si savant, de grâce ; humanisez votre discours et parlez pour être entendu. » Qui voudrait avoir le secret
48 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 3, de la musique organique ou instrumentale » pp. 42-53
repeter les mêmes réflexions dont je me serois déja servi, si j’avois parlé ici de l’accompagnement. Je me bornerai donc à di
ans la forteresse, au lieu de se rendre sur la place d’armes. Longin parle de la musique organique, comme nous pouvons parle
ce d’armes. Longin parle de la musique organique, comme nous pouvons parler de notre musique instrumentale. Il dit que les si
soient que de simples imitations d’un bruit inarticulé, et s’il faut parler ainsi, des sons qui n’ont qu’une demi-vie, que la
" le pouvoir que le chant a sur nous est si grand, c’est Macrobe qui parle , qu’on fait jouër aux instrumens militaires un ai
n ordonne les purgations et la saignée. Aussi les auteurs anciens qui parlent des guerisons operées par la vertu de la musique
ciens qui parlent des guerisons operées par la vertu de la musique en parlent -ils comme de cures extraordinaires. Enfin comme i
t, parce qu’étant situées entre l’Italie et les païs dont je viens de parler , il est naturel que nous aïons des compatriotes q
49 (1788) Les entretiens du Jardin des Thuileries de Paris pp. 2-212
ils en sortoient, & au milieu de cette agitation, des inconnus me parloient comme s’ils m’avoient toujours fréquenté. Un abbé
amp; il n’y avoit pas jusqu’aux femmes qui, dans cette petite guerre, parloient avec transport. J’entendois à ma droite un auteur
es personnes. C’est-à-dire, s’écria une dame qui n’avoit point encore parlé , que l’honneur n’est pas dans la conduite, mais q
e, quand un Turc, qui s’offrit à nos yeux, nous fournit l’occasion de parler de la Turquie. Pauvre empire, s’écria le banquier
e & un luthérien, qu’entre un catholique & un Turc. On alloit parler des religions, quand je me retirai, ayant mille f
trop angustié, de ne pas laisser assez d’espace à ceux qui voudroient parler , & n’être point entendus. Pour peu qu’on disc
gouverner ; ceux même qui se disent vexés, & qui se plaignent, ne parlent de leurs malheurs qu’en faissant mousser le champ
érale rouloit alors sur les réformes, & je ne pus m’empêcher d’en parler comme les autres. On commença par rendre justice
étonnés de la justesse & de l’éloquence naturelle, avec laquelle parloient des petits hommes, qu’on eût jugé au vêtement, ai
; sans talens ; on eût dit qu’ils avoient vieilli à la cour, tant ils parloient bien des réformes qu’on devoit y faire ; ils plai
es mœurs comme le goût, & qui nuisent aux travaux. On ne cesse de parler d’Henri IV, & ce ne sont que des mots, car si
frugalité qui le retraceroit à nos yeux. Pour moi, qui voulois qu’on parlât des réformes qui ont l’éducation pour objet, je m
un livre ou sur un monument, il est admirable, & l’on ne doit en parler qu’avec la plus grande vénération. Chacun se mit
ous, s’approcha, pour nous dire qu’il étoit surpris de ce que nous ne parlions point des écoles de droit, & comme elles sont
dre de son zele & de ses lumieres un changement aussi heureux. On parla des écoles de médecine, & l’on fut d’accord s
aire tous les contrefacteurs, sans leur faire la moindre grace ; nous parlions encore lorsque nous nous trouvâmes seuls au milie
es Thuileries, que le lieu fournit tout naturellement l’occasion d’en parler . Les uns y vont esquisser des portraits, les autr
devant moi, va s’amuser à mes dépens quand il m’aura quitté. Vous ne parlez donc point, lui répondis-je, du temps qu’il a fal
une phrase, sur un terme qu’on prendra souvent à contre-sens. Vous ne parlez pas de l’importance avec laquelle un libraire vou
dès-lors le pauvre auteur aura perdu sa peine & son temps. Je ne parle point ici de la prévention du journaliste ; mais
qui vous l’ont demandé, & qui ne le liront pas, ou qui ne vous en parleront jamais. Ils s’exhaleront en actions de graces pou
ente pas. Alors c’est une chose merveilleuse, & l’on en est ravi. Parlons maintenant de ce qui couronne l’œuvre ; & de
iculisé, injurié ! La conversation changea tout-à-coup, & l’on ne parla plus que des satisfactions qu’on éprouvoit en écr
ille insensiblement l’homme de l’esprit social. Cela nous conduisit à parler des querelles littéraires, qui nous parurent n’av
our ainsi dire, à user de duplicité…. Je le veux ; mais leur ardeur à parler ne permet pas la dissimulation. La femme babille
vent été qu’un masque, ou qu’un prétexte pour en avoir de mauvais. On parle au libraire à l’oreille, & comme il est toujo
u’elle éprouve quelque satisfaction. Alors l’éventail est un être qui parle . Que ne dirois-je point ici des agréables cliquet
maniere à faire foule. Il n’y a que ce lieu dans l’univers où l’on se parle aussi facilement sans se connoître. La femme la p
étrangers qui vinrent à passer. Leur accoutrement nous donna lieu de parler de leurs usages, & après avoir fait l’analyse
meilleur assaisonnement. Encore dirois-je à ce sujet, si l’on vouloit parler sans prévention, que la cuisine allemande & p
er. Je suis convaincu, dit un de nos messieurs qui n’avoit pas encore parlé , que cette singularité leur plaît, & qu’ils s
rs trop longue sur de pareils sujets, nous conduisit insensiblement à parler du luxe, des noces, des enterremens des diverses
plus grande docilité, lorsque le dessert vient à paroître. On voulut parler des Turcs, mais comme ils font un peuple isolé re
nt beaucoup mieux, depuis qu’elles copient des usages de Paris. Je ne parle pas de ceux qui éloignent impitoyablement une fem
de se méprendre en s’établissant, & il n’entend qu’une seule fois parler une coquette dans cette allée plus coquette encor
i sûrement n’est pas postiche. D’ailleurs l’écriture sainte elle-même parle formellement des géans, & l’on n’a jamais con
qui puis les exprimer, je suis malade, & n’ai de courage ni pour parler , ni pour chanter :” Cela prouve bien que cet univ
fâchée, qu’elle le connoît trop de réputation pour avoir envie de lui parler , que d’ailleurs un homme décrépit n’est pas un be
en que je vous attraperois, & que je trouve rois le moyen de vous parler , parce que je connois vos originalités. Il vint i
’il est, sans contredit, le meuble le plus curieux de sa maison. Nous parlions encore de cet original, quand nous apperçûmes une
iant l’esprit & toutes les prétentions possibles, pour ne laisser parler que la gaieté. Elle chanta lorsqu’elle fut lasse
où ils se trouvent pour la meilleur part. Le monarque leur a toujours parlé , toujours ils ont les plus intimes relations avec
é la plus redoutable du côté l’esprit ; avec cela l’on a le talent de parler sans rien dire, du matin au soir. Pendant qu’on d
quand il y a des objets séduisans. C’est à merveille ; mais ici vous parlez en hérétique. Si l’on s’avisoit de vouloir seulem
sait si bien employer les charmes de la poésie, se délecte lorsqu’il parle des jardins anglais. Il les décrit de maniere à f
, ne servent qu’à rendre ces sentiers encore plus affreux. Je ne vous parle pas d’une multitude de villages, qui dès les prem
; qui vont désormais lui servir d’entrée. Je vois, monsieur, que vous parlez ici comme un membre du parlement, qui nomme ces b
ubtilité, & qui leur attirent des hommages…. Elle commença par me parler de deux voyages qu’elle devoit faire incessamment
angeable à vous offrir. La comtesse soutint qu’un domestique habile à parler plusieurs langues, pouvoit servir de truchement.
nous fait trouver du plaisir jusque dans la douleur ; mais vous ne me parlez pas de la satisfaction qu’on goûte à voir des mon
des calembourgs. Il est assez étonnant qu’aucun étymologiste n’en ait parlé , & que nous n’ayons sur cet article qu’une vi
p; des dépenses qu’il seroit souvent impossible d’apprécier, on n’ose parler de ce qu’on a vu ; car si ce sont des choses ordi
e à l’ennui. Des importans. Dixieme Entretien. L’occasion de parler de ces précieux personnages, se présente si souve
aire ; Pascal, qu’un fanatique ; Malbranche, qu’un visionnaire ; leur parle-t -on d’un ouvrage solide, ils le condamnent, &
ien se promener, il ne daignera pas écouter l’homme de mérite qui lui parle . Oh ! je sais, répliqua la dame avec qui nous éti
ies s’énorgueillit avec raison, nous vîmes de ces importans dont nous parlions . On les jugeoit tels à la maniere dont ils gestic
mp; l’on ne se trompoit pas. Nous en entendîmes sur-tout, qui osoient parler du sexe de la maniere la plus impertinente, comme
de toute communication avec des parens, dont ils n’entendent pas plus parler , que s’ils étoient morts…. On a sans doute exagér
us…. Cela seroit digne du regne de Louis XVI, ce regne sous lequel on parle tout haut, selon la remarque d’un maréchal de Fra
retien. LEs arbres du Jardin des Tuileries nous donnerent lieu de parler de l’agriculture ; après avoir observé la progres
ble ami du genre humain, si l’on étoit réduit à cette extrêmité. Nous parlâmes du gland, & mon habile cultivateur prétendit
mpagnes, afin de n’y semer que ce qui leur est analogue. On a souvent parlé de défricher les landes de Bordeaux, & l’on a
se joignit à nous, & qui bon connoisseur dans cette partie, nous parla savamment de la maniere de soigner les vignes, &a
’agronome, que ce vin fut autrefois celui de nos rois, & qu’on en parle dans l’histoire. On se plaignit de ce qu’on ne bu
étoit analogue au Jardin des Tuileries, qu’on ne peut fréquenter sans parler de quelque sensualité ; & pour réparer ce mal
vingt-quatre lettres de l’alphabet ont produit de mots, depuis qu’on parle & qu’on écrit. C’est comme la matiere qui est
’il fait, cela est si vrai, que si vous voulez juger de la maniere de parler & d’écrire dans un pays où vous ne faites que
pour modele. Après l’avoir lu, disoit du Clos, on n’ose ni écrire, ni parler , & il est certain que par son attachement à p
e cassolette entiere à lui seul, & il prétendoit qu’on devoit lui parler de tous les chapitres séparément. J’invoquai secr
-on pas plutôt les Suisses, qui coûtent tant à l’état ? On n’a jamais parlé d’une pareille réforme, quoique sans doute il ser
onarque, & je fus d’autant plus étonné de sa modération, qu’on ne parle guere de sang-froid de cet illustre conquérant. L
s toujours vraie, Voltaire avoit eu des torts irréparables ; celui de parler de sa personne sacrée, comme d’un homme qui eût é
mêmes raisons que les Parisiens, pour se livrer à la joie. J’en puis parler , répliqua-t-il, comme témoin. Si sous son regne l
) en fit plusieurs fois de grands éloges. Pourquoi ne nous a-t-on pas parlé de la correspondance qui s’établit entre ces deux
son sang pour sa patrie & pour son roi : mais une démangeaison de parler , le rend insupportable dans la société des hommes
le à mon avis, que de rire d’un mal qu’on ne peut empêcher. On nous a parlé de deux philosophes dont l’un pleura toujours sur
sujet, soit qu’ils nous eussent entendu, soit que quelque gazette eût parlé de la guerre qui se prépare…. On ne sauroit croir
. J’étois déjà parti quand un abbé me sépara de ma compagnie, pour me parler du livre qui roule sut l’importance des opinions
enade au Jardin des Tuileries offrit à ma vue. Ils étoient affamés de parler , & je me sentois le même appétit. On plaida l
r à varier leurs ordonnances, on ne peut rien gagner. En vain on leur parlera d’un remede efficace, qui dans une occasion sembl
qu’ils s’en vont sans la moindre défiance de ce qui leur arrive. Vous parlez ici, messieurs, de nos médecins élégans, qui n’ar
i reprocha d’avoir dupé le public, il répondit à Dieu ne plaise, j’ai parlé très-vrai… Il ne s’agit dans ce monde que de se f
mme modeste vit & meurt ignoré. A peine l’écoute-t-on ; lorsqu’il parle , son suffrage n’a pas le moindre prix ; & moi
s trompé…. Vous avez raison, & cela m’est arrivé plus d’une fois. Parlerons -nous maintenant de cette foiblesse qu’on a pour d
r de la médecine, n’étoient pas traitables, si quelqu’un s’avisoit de parler de leur art sans être de quelque faculté. Chose d
rez-vous donc, répondit-il avec humeur, que les journaux dont vous me parlez , sont écrits avec le même intérêt & la même i
e, pour les croire susceptibles de cette iniquité ; le journaliste ne parle point comme un homme isolé, mais comme un homme p
tes comme les censeurs doivent se dépouiller de toute animosité, pour parler au nom de la raison & de la postérité. Nous é
dicule gloriole, qui nous investit dès le moment même où nous pouvons parler . Scaron disoit plaisamment que les Dieux avoient
plus…. Je fuis courte de taille, & il ne m’appercevroit pas. Nous parlions encore, lorsqu’une voix glapissante retentit au m
pas le flanc au ridicule, & surtout aujourd’hui qu’on agit, qu’on parle , qu’on pense, qu’on écrit de maniere à s’en rendr
ronés…. Et vous ne dites rien du ridicule qu’on donne à quiconque ose parler de Dieu. C’est maintenant une capucinade de s’exp
ensée qu’elles mettent au jour, prêtent à rire. Ce sont ces gens dont parle la Bruyere, qui ne se présentent, ni ne se levent
croit, dans un repas, se faire admirer, parce qu’il n’y a que lui qui parle , se rend insupportable, sur-tout s’il parle bien.
e qu’il n’y a que lui qui parle, se rend insupportable, sur-tout s’il parle bien. On n’aime point ceux qui humilient ; on veu
dire son mot, d’autant mieux qu’il est presque impossible de beaucoup parler sans être fat ou babillard. Si j’étois méchant, q
le vulgaire. Je revins à mes chansons. Au moins disois-je, en faut-il parler . Il y en eut de si bonnes le siecle dernier, que
s maître. S’il écrit l’histoire, combien ne sera-t-il pas gêné ? S’il parle de la cour, autre embarras. Personne n’ignore que
aisonner. J’entendois un laquais qui disoit l’autre jour : mon maître parla hier à l’académie, & ma foi, son discours ne
iaison, & l’on quitte la table sans avoir joui du doux plaisir de parler . Il n’y a que des monosyllabes ou quelques phrase
dit appelons M. de***, il nous amusera, pourvu que nous le laissions parler . Il a quelque chose de la Bruyere dans les portra
qui brûle de se battre. Son plaisir consiste à fronder tous ceux qui parlent , & à leur prouver qu’ils ont tort. Cela ne lu
ne le sera-t-elle pas ? Grande question à résoudre. J’entends : vous parlez de cette veuve aux larges sourcils noirs que je v
e, gens par leur état incapables de ces petites discussions dont vous parlez . Ce sont des hommes pour voir tout en grand, &
étoient pas les auteurs. Il se recueillit, il se mit en posture de me parler à l’oreille, & alors il me dit : le voilà, le
erain, comme tout le reste…. Et les logemens, dont nous n’avons point parlé  ? Le monarque en seroit chargé. Dès-lors, il n’y
50 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Journal et Mémoires, de Mathieu Marais, publiés, par M. De Lescure  »
qui n’avait rien oublié, dans le tableau du règne de Henri IV, que de parler de la belle Gabrielle ; l’omission était piquante
 ; l’omission était piquante2. Lui, M. de Lescure, il a non seulement parlé de Gabrielle, mais il a trouvé de compte fait jus
gloire et dans l’intelligence de leur esprit, qu’il est impossible de parler d’eux au complet, sans parler un peu de lui. Et p
de leur esprit, qu’il est impossible de parler d’eux au complet, sans parler un peu de lui. Et pour commencer par Boileau, il
u, vieux, discourait volontiers à tout propos, un peu abruptement, et parlait seul à la façon d’un Royer-Collard ; mais les suj
dire que c’est moi qui ai fait connaître les Satires d’Horace. On ne parlait que de ses Odes ; dans les collèges, on ne lisait
pectacles dans un État pour purger les passions. Cette purgation dont parle Aristote n’est point une chimère. Tel homme qui a
Longin. » Le président Bouhier, dans une dissertation savante, avait parlé un peu légèrement de Despréaux et de Bayle, les d
lus de choses, on voit mieux. Le champ visuel du goût, si j’ose ainsi parler , s’est agrandi. On apprend, par cette même lettre
le Dictionnaire historique), et après en avoir lu une partie, il m’en parla avec une admiration qu’il n’accorde que très rare
, dans la Suisse française. Je l’ai éprouvé durant les années dont je parle (1843-1845). J’avais en ces pays un ami, un de ce
qui s’exprime en général assez librement. Mais gare ! Sorbière avait parlé d’elle tout autrement en effet ; c’est Pellisson,
auteur pauvre qui court après le libraire pour gagner. » Quand on lui parle Bayle, il répond Saint-Évremond. Il sasse et ress
uis-je à sa place ! » s’écriait Marais ; « je vous assure, madame (il parle à Mme de Mérigniac), qu’il n’y manquerait rien. »
toujours à Bayle dont l’idée ne le quittait pas : « Je voudrais qu’on parlât sérieusement dans des ouvrages sérieux, et il fau
s. Quand il fait cette dernière part, on ne sait trop sans doute s’il parle sérieusement ou s’il raille doucement et s’il est
ma première ni ma seconde édition. La première édition, celle dont il parle positivement, a trois volumes et non quatre. Aux
se trouve dans le De Oratore (II, 58). Il s’agit là de ceux qui ont à parler en public, et qui ont à faire usage parfois de l’
erg qui est relatif à la Bibliothèque Mazarine ; le voyageur vient de parler de la Bibliothèque de Saint-Victor qui était, dit
51 (1767) Sur l’harmonie des langues, et en particulier sur celle qu’on croit sentir dans les langues mortes
syriaque, le cophte ou copte, le persan, le chinois, etc., pensent et parlent de même, et par les mêmes raisons. La langue qu’i
u’à peine s’entendent-ils en le prononçant, et qu’à peine croient-ils parler la même langue ; tous y trouvent pourtant de l’ha
a de syllabes rudes ou sourdes, plus il faut d’attention à celui qui parle ou qui écrit, pour ne pas trop multiplier dans un
ces notes. Mais quelle différence de ce plaisir estropié, si je puis parler de la sorte, à celui que le même air ferait éprou
ple, de Virgile et d’Ovide, celle même de Virgile et de Lucain. Je ne parle ici que de l’harmonie ; je ne parle point du goût
me de Virgile et de Lucain. Je ne parle ici que de l’harmonie ; je ne parle point du goût qui différencie ces auteurs, et qui
ent s’élever jusqu’à nous faire saisir les nuances d’harmonie dont je parle . Ce doute révoltera vraisemblablement la plupart
s œuvres une esquisse de ce dialogue. Il y introduit Horace, qui veut parler français, et, qui pis est, faire des vers en cett
de vous dire mon petit avis. Voulez-vous donc, Messieurs, que je vous parle net ? vous devriez mourir de pure honte d’être ba
inismes aussi parfaitement qu’ils l’imaginent. Mais Molière dont nous parlions tout à l’heure, et qu’on ne saurait trop citer ic
rès au fait de la langue latine, et par conséquent très en état de la parler et de l’écrire. Plaisante raison ! Nous sentons,
des mots et des tours, connaissance absolument essentielle pour bien parler et bien écrire la langue ? Si nous savons que Cic
parler et bien écrire la langue ? Si nous savons que Cicéron a mieux parlé latin que les autres auteurs, c’est parce que tou
ien ; cependant il n’avait jamais été en Italie, et jamais il n’avait parlé que français aux Italiens qu’il avait vus. Je veu
l n’avait jamais été en Italie ; à la bonne heure : il n’avait jamais parlé que français aux Italiens qu’il avait vus ; cela
et qu’on ne les soutienne pas en français. D’abord on y apprendrait à parler sa propre langue, qu’on sait pour l’ordinaire trè
al au sortir du collège ; ensuite on serait obligé dans ces thèses de parler raison ou de se taire. Les spectateurs trouveraie
st-à-dire dans une langue qu’il n’est pas nécessaire en ces cas-là de parler élégamment, mais qui est familière à presque tous
nter le moins qu’il pourra ; de ne pas dire par exemple (page 167) en parlait d’un journaliste qu’il veut décrier, que c’est t
52 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre sixième »
de jouer. Bourdaloue, dans une peinture éloquente des ravages du jeu, parle de gens « que la nécessité des temps force d’appo
’est « le jeu effroyable, continuel, sans retenue, sans borne », dont parle la Bruyère, « où l’on expose sur une carte ou à l
me, ni assez joueur quand il joue. Je voudrais bien voir où le Joueur parle en vrai joueur. Serait-ce quand, après un coup qu
iques, c’est qu’ils ne veulent être que plaisants. Regnard avait fait parler Polichinelle avant de s’essayer à faire parler le
ts. Regnard avait fait parler Polichinelle avant de s’essayer à faire parler le cœur humain. Songea-t-il même jamais au cœur h
gne de l’admirer ? » Les mêmes juges qui goûtent la gaieté de Regnard parlent aussi de l’excellence de son style. C’est encore
halie soit une muse, ne refusent pas à Molière le nom de grand poète. Parlez -moi plutôt de la langue de Regnard que de son sty
de Turcaret. Turcaret est un caractère ; il est toujours de ce monde. Parlez au premier venu de Turcaret, le nom évoque l’homm
e connaît pourtant Turcaret. Voilà la vie et la gloire. Au contraire, parlez , même à un homme instruit, de Dorante et de Silvi
esquels ? dira-t-il. On en compte plusieurs, même dans Marivaux. Mais parlez de deux jeunes fiancés qui, pour s’éprouver, se f
tre le préjugé des grandes alliances. Mais ce qui au fond la pousse à parler , c’est l’amour. A la fin elle verra clairement da
fois encore, qu’il était capable de faire tout ce dont il excellait à parler . Il y aura toujours des spectateurs et des lecteu
de Baliveau. Molière n’eût pas désavoué cette apostrophe à Damis qui parle de chercher fortune « au Temple de mémoire » : O
mple de mémoire » : Où vas-tu la chercher ? Ce temple prétendu (Pour parler ton jargon) n’est qu’un pays perdu, Où la nécessi
ui te distingue, et non qui te singularise. Après Baliveau, ceux qui parlent le mieux, dans la Métromanie, sont les valets. Vr
de leurs maîtres, et ils y cherchent leur profit. Voilà pourquoi ils parlent avec vérité et gaieté. Les choses se passent de m
ersonne ne l’est ; On reçoit et l’on rend ; on est à peu près quitte. Parlez -vous des propos ? Comme il n’est ni mérite, Ni go
circule Par les préventions, les torts, le ridicule. Au reste, chacun parle et fait comme il l’entend. Tout est mal, tout est
st bien dit. L’Ariste de l’École des maris eût dit mieux ; mais, pour parler même un peu moins bien que son aîné, le nouvel Ar
r, c’est Diderot, qui a écrit tant de pages sans laisser un livre, et parlé de tant de choses sans rien dire de décisif sur q
s reconnaître, et la leçon qui se tire de la ressemblance est perdue. Parlez -moi de la condition pour produire cet effet ! Au
ieu de cela, le dialogue vif, pressé, coupé, tumultueux, où chacun ne parle que le temps qui lui est laissé par l’impatience
ravement pour se rapprocher, disent-ils, du langage de la nature, qui parle en prose ; pour se donner, disons-le, une facilit
ils sont tournés à demi vers le public, et ils lui donnent le mot. Je parle de leur père. C’est que nul auteur n’a été plus l
, par un juste sentiment du danger de laisser des langues si affilées parler librement de tant de choses, ne voulait pas de ce
la fois comme gens de notre espèce et comme gens de notre pays. Pour parler d’Almaviva, on en trouverait le caractère, moins
auf Figaro, qui déjà met trop de prix à tout ce qu’il dit, les gens y parlent plus simplement. La pièce est moins spirituelle ;
es de Beaumarchais, ils le reçoivent de la musique, quand, au lieu de parler , ils chantent ; mais cela même est à la gloire de
m’arrête, dit-il, pour ne pas mouiller de mes pleurs les pages où je parle du plus gai de mes ouvrages65. » La gaieté vraie
ants, que la Harpe prodigue à ses vers, pour les scènes où Mme Evrard parle la vraie langue de la comédie. C’est que Mme Evra
53 (1894) Journal des Goncourt. Tome VII (1885-1888) « Année 1887 » pp. 165-228
cs, lorsque dans un autre dîner chez Daudet, où se trouvait Porel, on parlait de la représentation du Théâtre-Français, tombée
livre. Ce soir, au dîner de quinzaine, Spuller, de retour d’Amérique, parle des écoles mixtes, et dit que dans les basses cla
me, le mari, et un ami. Et il arrivait, un moment, où les deux hommes parlaient de leurs anciennes amours. L’ami s’en allait, et
dés, tous les jours. Dimanche 30 janvier Zola était en train de parler aujourd’hui de la puissance du Figaro, avec une e
Paris, qu’il habite la campagne, pour ne pas les y rencontrer. Et il parle des gens de finance, à éclipse dans les prisons,
de morphine ! » Dimanche 27 février Aujourd’hui, au Grenier, on parlait , du beau port de corps, du style des égoutiers, d
e la rhinoplastie fut hautement affirmé. Dimanche 6 mars Rosny parle du curieux pesage qui se fait du calorique, produ
aubert et ailleurs. Ce sont des ecclésiastiques qui l’ont déterminé à parler en public, en lui disant que le don de la langue
it rien, Le Bilatéral est un maître livre. Jeudi 24 mars Daudet parlait , ce soir, d’un garçon de la littérature auquel il
mulation de ses impressions, de ses sensations, quand un antipathique parle . Et Mme Daudet revient élogieusement sur le compt
idante. Mercredi 13 avril On causait ce soir, rue de Berri, du parler spécial aux gens des clubs : parler ayant quelque
causait ce soir, rue de Berri, du parler spécial aux gens des clubs : parler ayant quelque chose du parler de l’acteur en scèn
du parler spécial aux gens des clubs : parler ayant quelque chose du parler de l’acteur en scène ; parler, que M. de la Giren
s clubs : parler ayant quelque chose du parler de l’acteur en scène ; parler , que M. de la Girennerie, je crois, inspectant l’
i et m’emmène dîner chez lui. Sur un emportement du petit Zézé, il me parle des colères des Daudet, légendaires dans le pays 
part demain pour le Japon, dont il reviendra, au mois de décembre. Il parle de trois mois de séjour au Japon, où il écrémera
s les marchands des petites villes de province, absolument comme nous parlons d’une partie de bibelotage à Versailles. En desce
eux comme un coq en pâte japonais. Grelet, qui déjeunait avec nous, a parlé du corps des femmes japonaises, de l’exquise déli
out le surnaturel, que la nuit met dans l’ombre des grands arbres. Il parle d’un rire ironique qui les a poursuivis, une part
er la première partie de Pascal Géfosse, parue dans La Lecture. Il me parle de son incertitude dans la bonté de ses œuvres, d
é, dans sa vie, à côté de Talleyrand, les deux fois, Talleyrand avait parlé de la mauvaise conformation physique de Mme de St
ambes en dehors. Vendredi 9 septembre Aujourd’hui, la princesse parlait de son adoration de Versailles, disant qu’elle vo
t soudain s’interrompant, elle reprend : « Enfin là, à Versailles, je parle bas comme dans une église ! » Et elle ajoute aprè
i tout le charme diffus et vague. Hier, c’était le divorce, dont nous parlions , le divorce, ce tueur du mariage catholique, ce r
i, avec cette lettre : Princesse, Je vous envoie un volume où il est parlé , plusieurs fois, de Votre Altesse. Je n’ai pas vo
et ouvrier ébéniste, qui a l’air de sortir d’un roman de Mme Sand, me parlait de la difficulté d’avoir des bois qui ne jouent p
n’en avait pas encore connaissance. Jeudi 24 novembre Pillaut parlait curieusement ce soir, du son de la voix des ancie
deux ou trois fois de suite le mot parce que, etc., etc. Un moment il parle , sans que nous puissions le comprendre, d’un alph
propos d’un rêve sur Balzac, donné dans notre Journal, et où il y est parlé de lacunes, comme il y en a dans le Satyricon : —
lui donne le besoin de son lit, au bout d’une heure de lecture. Il me parle de l’illustration des poésies de Baudelaire, qu’i
54 (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXXXIXe entretien. Littérature germanique. Les Nibelungen »
e rendre à cette grande fête ; que Dieu les protége ! » La noble Uote parla à ses enfants: « Ô bons héros ! demeurez ici. J’a
t nul autre mal. L’une de ces femmes des eaux, son nom était Habdurc, parla : « Noble chevalier Hagene, si vous nous rendez no
t alors de lui exposer plus clairement leur prédiction. L’une d’elles parla : « Il doit en être ainsi: nul d’entre vous n’en r
illeurs. » Il crut à la réponse qu’elle faisait à sa demande. L’autre parla encore au guerrier impatient: « Attends un moment
on fait nul n’a souffert aucun dommage. » Gêrnôt, le prince burgonde, parla : « Il me faudra en ce jour pleurer la mort d’amis
uta rien, qu’il n’eùt exécuté son projet. Gêrnôt, le prince burgonde, parla : « Hagene, à quoi vous sert maintenant la mort du
llant. Son nom était Volkêr. Quelles que fussent ses dispositions, il parlait toujours avec éloquence. Tout ce que faisait Hage
ingen ; c’était là que le nautonier d’Else avait été tué. Mais Hagene parla : « Puisque je me suis fait des ennemis sur la rou
e vers le Hiunen-lant. Le très-vaillant chevalier, le noble Ruedigêr, parla aux Burgondes: « Annonçons, sans plus tarder, la
quer quelles sont les intentions de dame Kriemhilt. » Ils se mirent à parler entre eux, les trois puissants rois, Gunther, Gêr
ous avez connu les dispositions de la Reine ? » Le seigneur de Vérone parla : « Que vous dirai-je ? J’entends chaque matin la
rit. « — Maintenant nous ne pouvons éviter les dangers dont vous nous parlez , dit l’homme hardi, Volkêr, le joueur de viole ;
mon épée en ma main ; voilà pourquoi je ne vous apporte rien. « Je ne parle pas de la sorte parce que je désire plus d’or. J’
était le seigneur Dietrîch et l’autre Hagene. Le héros très-magnanime parla courtoisement: « Votre arrivée chez les Hiunen m’
ée chez les Hiunen m’afflige véritablement, parce que la Reine vous a parlé de la sorte. » — Hagene de Troneje répondit: « No
s soucis aux guerriers. Quand elle vit sa troupe bien armée, la Reine parla aux héros rapides: « Maintenant, attendez encore.
oble Reine passa devant eux et leur fit un salut plein de haine. Elle parla : « Maintenant, sire Hagene, qui vous a envoyé qué
ir sous les coups de sa haine mortelle. Quand le Roi vit son fils, il parla affectueusement aux parents de sa femme: « Voyez,
, que je ne saurais les compter, dussé-je faire mon serment. » Hagene parla : « Frère Dancwart, garde-nous la porte et ne lais
-nous la porte et ne laisse pas sortir un seul de ces Hiunen. Je veux parler à ces guerriers, ainsi que la nécessité nous y ob
ait fait, c’est pour moi une peine très-amère. » Le seigneur Dietrîch parla : — « Il ne m’est rien arrivé. Laissez-moi sortir
ses blessures. Sa douleur était poignante. Le noble et brave guerrier parla ainsi devant ses parents: « Cessez vos plaintes,
son frère intercède auprès d’elle. Gîselher, le jeune, de Burgondie, parla : « Vous, héros d’Etzel, qui êtes encore vivants,
s. Nous n’avons pas mérité tout ce qu’Etzel nous fait subir. » Le roi parla à ses hôtes: « Mes maux et les vôtres ne sont pas
pour lesquels nul de vous ne doit revoir sa patrie ! » Le fort Gêrnôt parla au roi: « Que Dieu puisse nous inspirer de nous t
la vie ; car vous êtes mes frères et les enfants de ma mère. Alors je parlerai de réconciliation ainsi que tous ces guerriers qu
r je ne trahirai ma foi envers aucun de nos amis. » Le hardi Dancwart parla , — il ne lui convenait pas de se taire: « Mon frè
ans la mêlée tenir tête à plus d’un. » Le jeune Gîselher de Burgondie parla : « Je crois que le jour va venir ; un vent frais
ger sur nous de ses pertes, j’oserai rudement lui tenir tête. » Ainsi parla Hagene. Dietrîch et Hildebrant entendirent ces pa
répondu à mes guerriers que par des moqueries. » Le souverain du Rhin parla : « Ils prétendaient emporter d’ici le corps de Ru
a assez à dire sur votre propre compte à vous. » Le seigneur Dietrîch parla : « Il ne convient pas à des héros de s’adresser a
eux guerriers fut vraiment complète ! La reine alla trouver Hagene et parla avec haine au guerrier: « Si vous voulez me rendr
e contre lui, j’en suis vraiment affligé. » Alors le vieux Hildebrant parla : « Elle ne jouira pas de la joie d’avoir osé le t
55 (1874) Premiers lundis. Tome I « Ferdinand Denis »
particulièrement sous ce point de vue qu’il a étudié les pays dont il parle . De retour dans sa patrie, il est revenu sur ses
travaux. Il a consulté tous les voyageurs et jusqu’aux poêles qui ont parlé des lieux dont il avait à parler lui-même : non p
voyageurs et jusqu’aux poêles qui ont parlé des lieux dont il avait à parler lui-même : non pas qu’un étalage pédantesque d’ér
in il n’y a pas souvent cet autre danger non moins grave à éviter, de parler à la nation d’une nature qu’elle ne comprend pas,
que vous offrez ; jetez-y en votre place des personnages naturels qui parlent et agissent en leur propre et libre allure ; n’in
onnages de longs récits, M. Denis ne s’aperçoit pas que c’est lui qui parle bien souvent par leur bouche, que leurs idées si
ncienne patrie ; leurs yeux ont exprimé la douleur lorsque je leur ai parlé de mon aïeul ; mais le plaisir les entraînait, el
drait le retenir, comme on retient un aveu qui va s’échapper. » S’il parle des bouquets mystérieux qui racontent et les tend
ls récits ? Pourquoi s’imposer cette tâche pénible de faire dignement parler un grand homme ? Avec la connaissance approfondie
56 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 15, observations concernant la maniere dont les pieces dramatiques étoient représentées sur le théatre des anciens. De la passion que les grecs et les romains avoient pour le théatre, et de l’étude que les acteurs faisoient de leur art et des récompenses qui leur étoient données » pp. 248-264
es particuliers faisoient des frais immenses pour la contenter. Je ne parlerai donc ici que du païement des acteurs. Macrobe dit
obe dit qu’Aesopus, un célebre comédien tragique dont nous avons déja parlé , et le contemporain de Ciceron, laissa en mourant
moins lui auroit-on donné ce qu’on donne à Dyonisia. Nous avons déja parlé de cette actrice. Voilà comment la république rom
rs anciens doivent avoir égard, aussi-bien qu’à évaluer la somme dont parle leur auteur, métail par métail, parce que la prop
trouvassent ensuite plus de facilité à déclamer sur le théatre où ils parloient debout. Quand on est accoutumé une fois à faire u
soit une partie des occupations serieuses de toutes les personnes qui parloient ou qui récitoient en public. Je ne citerai ici qu
elques particularitez assez curieuses, au récit de Pline. Après avoir parlé du régime dont on usoit et des remedes dont on se
ce domestique que les romains tenoient auprès de leurs personnes pour parler pour eux dans les occasions où il falloit parler
leurs personnes pour parler pour eux dans les occasions où il falloit parler haut afin de se faire entendre. De tout temps un
57 (1894) Journal des Goncourt. Tome VII (1885-1888) « Année 1886 » pp. 101-162
aint-Georges. Jeudi 21 janvier Un échantillon de la langue, du parler simple de Gounod. Mme Strauss était encore une fi
pirituellement Mme Strauss. Mercredi 27 janvier Paul Bourget me parlait , ce soir, de son ambition de faire une série de r
et il était appelé un médecin, en présence duquel Baschet cherchait à parler , en regardant fixement un petit secrétaire. Mais
s qu’un critique relèvera cette réminiscence ? Les critiques, qui ont parlé du roman de Feuillet, ont tous cité, avec transpo
de trouvailles originales, arrive le premier au grenier, et se met à parler du charme de la voix des phtisiques, de cette voi
al, qui a fait tant de toqués, d’excentriques, de vrais fous. Il nous parle de la séduction à la Circé, de la séduction fasci
ulevard, et sur le nom d’Hetzel, prononcé à côté de nous, Huysmans me parle de ses débuts. Il me raconte que lorsque son Drag
pas foi dans son œuvre, il avait confiance dans son effort ». Puis il parle d’un logement glacial, d’une espèce de lanterne q
ne figure, ses yeux limpides d’enfant s’allumant de passion, quand on parlait d’individus ou de choses qu’il n’aimait pas : une
artis… on va mettre huit machines… C’est éreintant tout de même… J’ai parlé huit heures, aujourd’hui… je n’ai plus de voix ! 
quelque chose sur la souffrance, étudiée sur lui-même. Ce soir, il me parlait des intéressantes pages qu’il écrirait, il lui se
ette comparaison me trotte, toute la journée, dans la cervelle. Il me parle aussi de l’espèce de vacillement, que le bromure
emander de faire passer dans un journal, une petite nouvelle. Et nous parlons de la maison de la rue Franklin, et de la maison
freuses, que la pauvre femme a été entourée des affres de la mort. Il parle du cerveau de sa femme, comme vu à jour pendant l
uze personnes ! » Daudet qui s’est remis au travail, ces jours-ci, me parle de son livre, et m’en parle avec l’éloquence qu’i
s’est remis au travail, ces jours-ci, me parle de son livre, et m’en parle avec l’éloquence qu’il apporte au récit des chose
itut. Mardi 6 juillet Spuller, ce gros homme matériel, quand il parle de Gambetta, c’est avec une tendresse touchante,
oie. Je n’ai pu m’empêcher de lui dire, qu’il devrait écrire ce qu’il parlait , qu’il ferait quelque chose de très beau littérai
t, avec de l’humanité remuante et distrayante. Samedi 7 août On parlait d’un huissier, un enragé bonapartiste, qui se tro
4 août À Saint-Gratien, ce soir, au billard, le commandant Riffaut parlait de la campagne de 1870, d’une sortie désespérée q
Dimanche 12 septembre Aujourd’hui, un interne de Sainte-Périne parlait devant moi du corps de la vieille femme, mais de
le chemin de Henri IV. Dimanche 26 septembre Un architecte nous parlait aujourd’hui des tripotages de Cornélius Hertz, et
réduite par Porel à un duo d’amour. Jeudi 21 octobre Mme Daudet parle des étranges appartements qu’elle a visités, lors
le qui n’ose ni rire, ni applaudir. Des entractes où l’on n’entend ni parler , ni remuer, ni souffler même : une salle en pénit
t va trouver Porel et me le ramène. Il se montre charmant, caressant, parle de l’intention qu’il a de reprendre, dans le cour
ainsi : « Oui, cet homme me tue… me rend tout impossible… je ne vous parlais pas de ce journal, parce que je voulais en faire
eu de temps, il n’y ait plus de talent. Dimanche 12 décembre On parlait de titres de livres, et de la fascination des tit
nces aux amateurs de l’expression, une langue juste, précise, peinte, parle de cette voix artificielle, de cette voix de tête
58 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Les cinq derniers mois de la vie de Racine. (suite et fin.) »
Bien des années après ce coup du Ciel et dans le temps même dont nous parlons (1698-1699), il se passait, disait-on, des choses
t de l’auteur, qu’il a toujours très-constamment refusé. « La Gazette parle de lui en termes magnifiques : je les transcrirai
cadémie française, et sa réception donna lieu à un incident dont nous parlerons tout à l’heure. Dans une lettre du jeudi 14 mai,
au, et puisqu’on ne sépare guère les deux amis, et que, lorsqu’on a à parler de l’un, on est conduit inévitablement à s’occupe
fort poli. Il avait été reçu par M. de La Chapelle, directeur, qui ne parla pas mal non plus et qui dit même des choses assez
ions : il développa une pensée de l’historien Velleius Paterculus, et parla de cette sorte de fatalité qui fixe dans tous les
du choix de M. de Valincour, et qui l’avait demandé au roi. Laissons parler notre fidèle chroniqueur, M. Vuillart : « (9 jui
e, receveur général des finances de La Rochelle, est ce directeur. Il parle dignement et de M. Racine et de M. de Valincour,
fils du président Gilbert, que La Chapelle, ayant affecté de ne point parler de Despréaux, avait mis Despréaux en droit de par
ecté de ne point parler de Despréaux, avait mis Despréaux en droit de parler de La Chapelle. Comme il est sourdaud et qu’il ne
t d’Armide, de Bradamante ou de Clorinde, d’Angélique ou d’Herminie ? Parlez -moi de Faust, de Béatrix, de Mignon, de Don Juan,
extensibles en quelque sorte, perpétuellement changeants et muables ; parlez -moi de ce qui donne motif et prétexte aux raisonn
  107. Le grand M. Le Maître, c’est ainsi que les amis de Port-Royal parlaient volontiers de ce chef des pénitents. M. Le Maître
rellement sons la plume des auteurs originaux de Port-Royal quand ils parlent de lui. 108. J’ai bien peur, pour le goût de M. 
59 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « L’abbé de Choisy. » pp. 428-450
rop question des vents et des hauteurs ; mais les lettres où l’auteur parle de lui sont divertissantes et des plus naturelles
peine remis du mal de mer, il apprend le portugais, l’astronomie ; il parle marine, il jase latitude et longitude. Dès les pr
ordres sacrés ; je regarde dans la lune avec le père de Fontenai ; je parle du pilotage avec notre enseigne Chammoreau, qui e
et lui donne de nouveaux talents. Car enfin, nous le connaissons ; il parlait comme un autre dans les conférences au séminaire 
vent de votre méthode : une grande modestie, point de démangeaison de parler . Quand la balle me vient bien naturellement, et q
it à fond de la chose dont il s’agit, alors je me laisse forcer et je parle à demi-bas ; modeste dans le ton de la voix aussi
rable : et souvent, quand je ne dis mot, on croit que je ne veux, pas parler  ; au lieu que la bonne raison de mon silence est
iègle, éveillé ; mais ne lui demandez rien de grave ou de profond. Il parle gaiement des zéphyrs, et même très familièrement
Eh ! comment ferions-nous pour offenser Dieu sur ce vaisseau ? On n’y parle que de bonnes choses ; on n’y voit que de bons ex
texte de religion, et dans l’idée de s’en faire un appui. Après avoir parlé de ce M. Constance, qui ne négligea rien pour l’a
isy au nombre de ses membres en 1687 ; M. Bergeret, qui le reçut, lui parla d’abord de son trisaïeul le chancelier de L’Hôpit
sujet l’intéresse, il interrompt et laisse le précédent. Il promet de parler beaucoup du roi, et il nous parle aussi de lui-mê
laisse le précédent. Il promet de parler beaucoup du roi, et il nous parle aussi de lui-même : Je suis un peu jaseur la plu
ssement, dit-il, avec un air ingénu et de simple curiosité : Je fais parler M. Roze sur le temps du cardinal Mazarin ; j’entr
dans une joie solide, et même sensible, d’une pénitence austère. J’en parle ici avec plaisir : j’ai passé mon enfance avec el
ir : j’ai passé mon enfance avec elle… Ici Choisy a vu et senti, il parle de source et n’a eu besoin de personne pour s’ins
rave, il ne put jamais s’empêcher d’être amusant et aimable. Enfin il parla , il écrivit familièrement une langue excellente,
60 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 13, qu’il est des sujets propres specialement pour la poësie, et d’autres specialement propres pour la peinture. Moïens de les reconnoître » pp. 81-107
donner quelque idée de ses sentimens, et nous faire connoître qu’elle parle avec une grande dignité ; mais la pensée de cette
le fait dire de sublime, par rapport à la situation du personnage qui parle , il est très-rare que le peintre puisse l’exprime
Cette pensée devient sublime par le caractere connu du personnage qui parle , et par la procedure qu’il vient d’essuier, pour
ssi sensibles aux malheurs d’un prince, dont nous n’entendîmes jamais parler , qu’aux malheurs de Germanicus, et cela par le ca
u. Il est quelquefois pour eux une belle personne qui plaît, mais qui parle une langue qu’ils n’entendent point : on s’ennuïe
faire dire à ces figures indolentes ; c’étoit-là veritablement faire parler ces figures. Les rouleaux dont je parle se sont a
étoit-là veritablement faire parler ces figures. Les rouleaux dont je parle se sont anéantis avec le goût gothique : mais que
il effet sur un juif obstiné. La crainte d’être ennuieux m’empêche de parler davantage des personnages de ce tableau, mais il
rsonnages interessez à l’action. Tels sont les sujets dont nous avons parlé , et tels sont encore le meurtre de Cesar, le sacr
de mettre sur le théatre des évenemens tels que ceux dont nous avons parlé , le poëte sensé éviteroit toujours de les y mettr
seconde copie. Quoique l’action qu’on nous montre dans un recit, pour parler ainsi, soit très-touchante par elle-même, elle no
e peut faire autre chose que de les lui faire reconnoître. Nous avons parlé de l’indifference des spectateurs pour le tableau
ere de quelque livre ignoré des heros dont le monde n’entendit jamais parler , et d’en faire vos personnages. Que n’eut pas dit
61 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Adrienne Le Couvreur. » pp. 199-220
Lundi 24 décembre 1849. Il y a des noms qui vivent et dont on peut parler à chaque instant comme d’une chose présente. Pron
à l’égard de Mlle Le Couvreur, ce je ne sais quoi du charme dont j’ai parlé  ; il s’est mis à rechercher curieusement ce qui r
le). Les répétitions se firent chez un épicier de la rue Férou. On en parla dans le quartier. Adrienne jouait Pauline, et n’é
ostume de reine, elle en prenait aussi le ton, c’est-à-dire qu’elle y parlait au naturel, sans faste, sans se croire obligée, c
e toute sa personne et de son attitude expressive, tandis qu’un autre parlait . Il ne paraît pas que, hors de la scène, elle eût
conflit est si bien posé. Molière veut que, même dans la tragédie, on parle naturellement, humainement ; la difficulté est de
M. Régnier, prépare lui-même, pour la publication prochaine dont j’ai parlé , une étude sur le talent et l’invention dramatiqu
er Mme de Ferriol, et, l’accueil de celle-ci l’ayant peu encouragée à parler , elle lui écrivit une lettre noble de ton, admira
ais demandé mardi la permission de vous voir, dans le dessein de vous parler avec confiance et de vous demander vos ordres. Vo
me qu’obtenait Ninon. Racine, le tendre et autrefois amoureux Racine, parle de la Champmeslé, en apprenant sa mort, comme d’u
, écrit Mlle Le Couvreur, font trop peu d’honneur à celles dont elles parlent , pour oser mettre au grand jour ce que je pense d
raint toujours qu’un autre sentiment ne se glisse dessous, et elle en parle d’un ton à persuader sérieusement qu’elle en veut
tient qu’aux femmes de paraître encore jeunes, elle ne craint pas de parler des années qui approchent et de ce qu’elles amène
ant de police une lettre pleine de dignité et d’humanité : Je lui ai parlé et fait parler souvent et longtemps, disait-elle
une lettre pleine de dignité et d’humanité : Je lui ai parlé et fait parler souvent et longtemps, disait-elle de ce jeune hom
des amis de la duchesse, mais galant homme, l’abbé Aunillon dont j’ai parlé , ne nous donnait une autre voie d’explication. L’
62 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Œuvres de Barnave, publiées par M. Bérenger (de la Drôme). (4 volumes.) » pp. 22-43
qui eût plus que lui « la facilité de discuter, de lier des idées, de parler sur la question sans avoir écrit ». S’il fallait
i. En allant, nous chantâmes des airs tendres et mélancoliques ; nous parlâmes des talents de Saint-Huberty. La soirée, le vent,
de Saint-Huberty. La soirée, le vent, les nuages, la feuille volante, parlaient un langage attendrissant. Nous étions émus, et pe
n. — Ce vent m’attriste, dit-elle une fois. — Un moment après, je lui parlai , et elle ne me répondait plus ; elle était oppres
ranquille. Mais, pendant le reste de la promenade, nous ne pûmes plus parler , et l’objet qui avait fait son mal nous occupait
remplis de défauts, mais de probité, de caractère et de courage ». Il parle ainsi d’eux dans les écrits qu’il composa pour lu
parle ainsi d’eux dans les écrits qu’il composa pour lui seul ; il en parla de même devant ses accusateurs et en face de l’éc
té n’est qu’un jeu de théâtre. Voici maintenant le fait : Avant qu’on parlât dans l’Assemblée de cet événement, Desmeuniers me
Un moment après, M. de Lally fit sa dénonciation. On aurait cru qu’il parlerait de Foulon et de Bertier, de l’état de Paris, de l
e l’état de Paris, de la nécessité de réprimer les meurtres. Non ; il parla de lui, de sa sensibilité, de son père ; il finit
ou dans la captivité en 1792, il faut lui rendre cette justice qu’il parle surtout des choses et des événements généraux, et
ut des choses et des événements généraux, et très peu de lui. Il n’en parle guère que pour y joindre quelques aveux qui sont
n fait peu au narrateur lui-même, et, par un oubli étrange, celui qui parle n’a pas l’air de s’en douter. En présence de ces
ns une vraie perplexité ; car on se refuse à admettre que Barnave ait parlé simplement ici comme un avocat qui se croit en dr
t survivre, de sa mère, de ses sœurs, des amis qu’il n’ose nommer, il parle avec cet accent qui dénote l’intégrité morale con
C’est ainsi qu’un ancien, un ami de Cicéron ou de Thraséas, pouvait parler de sa fin prochaine au milieu des siens, et savai
63 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome I « Bibliotheque d’un homme de goût. — Chapitre VI. Des Livres qui traitent de la Rhétorique. » pp. 294-329
. M. Gibert ne prétend pas cependant avoir épuisé son sujet, ni avoir parlé de tous les Rhéteurs anciens & modernes. En c
dans ce dernier genre toutes les Rhétoriques qui ont précédé l’Art de parler du Pere Lami de l’Oratoire, & on pourroit mêm
seulement que l’auteur a dit des choses ingénieuses, & a souvent parlé en Orateur ; on ne peut presque rien reduire en p
réputation, n’est point un motif qu’on doive écouter ; qu’il ne faut parler que pour instruire ; ne louer un héros que pour a
an. Toutes les autres Rhétoriques sont bornées à l’éloquence & ne parlent point de la Poésie. On embrasse ici ces deux obje
art utile, puisqu’elle rend à faciliter l’énonciation, ou l’usage de parler de la maniere la plus propre à persuader, à conva
onner l’imagination ; elle présente de plus grands moyens à celui qui parle  ; elle étale de plus grands objets à ceux qui éco
& l’organe de la Religion. Il s’ouvre un plus grand théatre ; il parle dans le sanctuaire des Temples & à la face de
arquant en même tems toute l’estime qu’il en faisoit. Je vous ai déjà parlé des Dialogues de l’illustre Fénélon. Le troisiéme
i ressemble aux autres ouvrages sur l’éloquence chrétienne, dont j’ai parlé dans cet article. C’est un écrit systématique, où
l’agréable & l’utile. S’il ne joint un beau geste à L’art de bien parler , Si dans tout son dehors il ne sait se régler, Sa
gens ? Que votre œil avec vous me convainque & metouche ; On doit parler de l’œil autant que de la bouche. Que la crainte
&c l’espoir, que la haine &c : l’amour Comme sur un théatre y parlent tour-à-tour. Tels sont les préceptes que le Pere
donne aux Orateurs dans son Poëme sur les mauvais gestes de ceux qui parlent en public, & sur-tout dès Prédicateurs. Cet o
e du corps ou l’action du Prédicateur : ouvrage utile à tous ceux qui parlent ou qui se disposent à parler en public. Cette pro
icateur : ouvrage utile à tous ceux qui parlent ou qui se disposent à parler en public. Cette production réimprimée en 1761. i
64 (1913) La Fontaine « IV. Les contes »
IV.Les contes Et maintenant, nous ne parlerons plus absolument que du génie littéraire de La Fon
uite, peut devenir un peu monotone. J’en risque l’affaire, et je vous parlerai désormais du génie de conteur de La Fontaine, ou
son génie comme fabuliste. Aujourd’hui, c’est du conteur que je veux parler . Le conte est un des genres littéraires les plus
ieure à la publication du premier recueil des Contes. Je devrais donc parler des Contes avant Psyché ; mais comme les Contes o
re que la fleur et, de toute fleur, que le parfum. L’amour ne pouvait parler autrement. « … Pour ce qui me touche, je prends
ins du monde. J’ai fait allusion au vieillard sage lorsque je vous ai parlé de l’amour de La Fontaine pour la solitude. Voici
le voici tout entier : Psyché, à travers les épreuves dont je vous ai parlé , traversant les déserts, traversant les contrées
, reprit Psyché, est-ce un si grand bien que cette solitude dont vous parlez  ? Est-il possible que vous ne vous y soyez point
er et régner ailleurs que dans le désert. — Hélas ! mon père, vous me parlez de régner, et je suis esclave… » Ce petit épisod
ontaine n’est pas assez connu comme poète élégiaque lyrique. Quand on parle de La Fontaine élégiaque, on extrait des morceaux
oésie, mais La Fontaine y touche et y touche de très près. Je ne vous parlerai pas longuement du cadre dans lequel La Fontaine a
une sorte de préface, par une sorte de prologue où c’est l’auteur qui parle et qui se livre à sa fantaisie. Vous savez que ce
es, et quelquefois assez jolis, assez gracieux, prologues où Voltaire parle en son nom. 2° Et j’ai dit, secondement, un conte
peu lâche. Et encore le récit s’étend par ces réflexions dont je vous parlais tout à l’heure. Où il y a de la vivacité, c’est d
t rudoyée par le galant homme qui veut lui donner une leçon. Elle lui parle  ; elle s’exprime ainsi : Je ne sais pas ce que v
insi, Et songiez-vous qu’il faut qu’on vous réponde ? Et après avoir parlé quelque temps de lui, de sa paresse, de ses souci
, avec justice, a rendu à La Fontaine conteur. Il me resterait à vous parler des contes qui sont dans le recueil des Fables ;
leçon d’aujourd’hui déborde un peu sur là leçon prochaine, et je vous parlerai de ces fables qui sont des contes, et qui sont le
65 (1856) Cours familier de littérature. I « IIe entretien » pp. 81-97
qui lit ou qui écoute la pensée ou l’émotion de celui qui lit ou qui parle . C’est le phénomène moitié matériel, moitié intel
ut concevoir une humanité sans parole. Le jour où elle a vécu, elle a parlé . IV Quant à la parole écrite qui a produit
nte pour convenir de la signification de la parole, où le muet devait parler au sourd, et où le sourd devait entendre le muet 
sourd devait entendre le muet ! Aussi toutes les traditions antiques parlent -elles d’un inventeur ou de plusieurs inventeurs d
n inventeur ou de plusieurs inventeurs de l’écriture ; mais aucune ne parle de l’inventeur de la parole. V Or, du jour
es langues meurent avec les civilisations et avec les peuples qui les parlent . Les langues, comme des urnes brisées dont on tra
ormées de leurs débris. Des peuples nouveaux recommencent à penser, à parler , à écrire des choses dignes de mémoire. Ces livre
sition des langues, ces morts et ces ensevelissements des empires qui parlaient ces langues, ont donc fait disparaître, dans le p
poque, nous nous arrêterons avec prédilection sur ces œuvres, nous en parlerons avec impartialité. Notre critique est la recherch
66 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 5, des études et des progrès des peintres et des poëtes » pp. 44-57
e de longs raisonnemens ne le pourroient faire. Dans le temps dont je parle , Raphaël peignoit la voûte de la gallerie qui dis
chaque voussure à quatre faces, et Raphaël peignoit au temps dont je parle , une histoire de l’ancien testament, sur chacune
journées de l’oeuvre de la création, lorsque l’avanture dont je vais parler arriva. La figure qui représente Dieu le pere dan
stie consacrée, devenir sanglante entre ses mains. Le tableau dont je parle , s’appelle communément, la messe du pape Jules, e
dole. Mais le coloris de ce tableau, qui est cause que nous en avons parlé , est très-superieur au coloris des autres tableau
lerent dans l’art qu’il veut professer. Un homme de génie ne sçauroit parler des fautes que les grands maîtres ont commises, q
rès plusieurs éloges donnez aux beautez de leurs productions. Il n’en parle que comme un pere parle des défauts de son fils.
nez aux beautez de leurs productions. Il n’en parle que comme un pere parle des défauts de son fils. Cesar, né avec le génie
souvent rebattuës, que Lulli réchauffoit des sons de sa musique, pour parler avec Despreaux. Comme Quinault étoit l’auteur et
67 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
is faites, tant de zèle et de labeurs pour apprendre à l’écrire, à la parler cette langue française, mon ambition, mon orgueil
abord, s’élèvent des bruits confus ; ce sont des voix aimées qui vous parlent toutes à la fois ; bientôt encore on dirait que l
ôt encore on dirait que la confusion s’arrête et que chaque voix veut parler à son tour. Écoutez-les, et si chacune de ces voi
te espèce d’hommes qui ne sont bons que pour le plaisir. » Il voulait parler des poètes et des artistes en tout genre ; il aur
on l’eût fâché si l’on eût ajouté : Monseigneur, ces hommes dont vous parlez si légèrement, ces peintres, ces poètes, ces musi
! De quel droit, et comment ? et pourquoi ?… qui te l’a dit ? Ainsi parlent tous ces esprits impatients du joug et de la cont
le du monde intelligent, tu as régné, contrairement à ces tyrans dont parle Tacite2, plutôt par le raisonnement que par la co
un chemin tout nouveau ; encore une fois, je le trouve grand. » Qui parle ainsi ? un père de l’Église ; et mieux qu’un père
nde pour le génie et le talent de Molière) : — « En pensant bien, il parle mal. Il se sert des phrases les plus forcées et l
irréguliers. Mais en général, il me paraît, jusque dans sa prose, ne parler point assez simplement pour exprimer toutes les p
encore de couvrir d’insultes la magistrature française. Nul n’eût osé parler ainsi de Monsieur le premier Président. Molière s
ière aussi bien que le prince de Condé. Remarquez aussi comme Molière parle hardiment, au roi, du mécontentement de Paris. Le
que, espèce de Richelieu condamné à n’être qu’un éloquent apôtre et à parler comme parlait saint Jean-Chrysostome, quand il n’
e Richelieu condamné à n’être qu’un éloquent apôtre et à parler comme parlait saint Jean-Chrysostome, quand il n’eût pas mieux
ère qui, contre ma volonté, cause le scandale qu’elle cause ! » Ainsi parle-t -il, le brave homme ; en vérité, depuis la créatio
t attaqué, s’il n’est vaincu. » Encore une fois, Marivaux lui-même ne parlerait pas de l’amour avec plus de finesse, avec plus de
ces doux et invincibles penchants de l’inclination ! » Ce grand homme parle bien des choses et des personnes ! Ceci me rappel
où il dit : — Appartient-il à la langue qui n’aime pas elle-même, de parler d’amour ? Son passage sur les comédiennes n’est p
moins remarquable que tout ce qui précède. À coup sûr, pour qu’il en parlât ainsi, Bossuet trouvait mademoiselle Molière auss
in théâtre, avec tout l’attirail de la vanité, comme les sirènes dont parle Isaïe, qui font leurs demeures dans les temples d
rer le théatin d’abjurer ces exécrables doctrines, et vous jugez s’il parlait à un converti ! En résumé, on n’a rien écrit de p
ns pitié ! — Heureusement que Louis XIV fut l’ami de Molière ; il lui parlait souvent des choses de son art ; il lui permit de
devenu vieux avant l’heure, à aucun prix il n’aurait voulu qu’on lui parlât de repos. Le repos n’était pas fait pour lui. Il
es étaient brûlées, et le parterre s’amusait fort, entendant M. Argan parler de ses entrailles ! Entrait Toinette, Toinette br
violentée, l’avait saisi dès le second acte ; quand M. Argan se met à parler de testament, Molière pensa avec joie que son tes
tri est ferrago libelli. Qui que vous soyez, qui vous êtes chargé de parler longtemps au public français des belles choses de
il aime, avant tout, la nouveauté facile à saisir ; il veut qu’on lui parle , en courant, des chansons de la veille et des com
ue cette époque comprend à merveille ; plus le chef-d’œuvre dont vous parlez est accepté, plus c’est pour vous une nécessité d
us c’est pour vous une nécessité de ne copier personne, quand vous en parlez , et d’obéir tout simplement à votre goût particul
chaque matin, mais songez à plaire aux lecteurs sérieux ; alors vous parlerez comme des hommes, sinon vous gazouillerez comme d
ien : La fleur du panier. L’Étourdi. — Madame Menjaud Quand on parle de Molière, et même sans adopter l’ordre chronolo
mmencer par L’Étourdi, qui est sa première pièce, à moins que l’on ne parle de La Jalousie du Barbouillé, un informe canevas.
e et attentive ? Arrivez tout de suite, et montrez-vous, ça suffira ; parlez , et soudain vous allez trouver, sans vous en dout
Cid d’Andalousie madame Menjaud a poussé un de ces cris dont je vous parlais tout à l’heure, qui remuent toute une salle de fo
onne de la joie à tout le monde, et je fais rire tous ceux à qui j’en parle . Paraît alors Dorimène, belle et galante. Dame !
autre flatteur, à aller trouver ce grand magicien dont tout le monde parle tant et qui, par un art admirable, fait voir tout
plus que six mois dans le ventre. (Apercevant Sganarelle.) Ah ! nous parlions de vous, et nous en disions tout le bien qu’on en
jeune Adraste est naïvement amoureux de la belle Isidore, il ne lui a parlé encore que des yeux ; son valet Ali, qui est un t
aïf confident, conseille à son maître de chercher quelque moyen de se parler d’autre manière. Cet Ali est un homme simple et c
e grand seigneur servi avec tant de zèle, de dévouement et de fracas. Parlez -moi du jeune Adraste, parlez-moi d’Ali son humble
ant de zèle, de dévouement et de fracas. Parlez-moi du jeune Adraste, parlez -moi d’Ali son humble esclave ! Voilà des gens qui
e de Beaumarchais, c’est la façon dont Figaro, le valet du comte, ose parler de Rosine à Rosine elle-même : « Figurez-vous la
c. » — De bonne foi, est-ce donc ainsi qu’un messager d’amour oserait parler à une honnête fille que son maître veut épouser ?
aviva. Adraste, lui, est bien plus heureux ; il a toujours coutume de parler quand il peint, car il est besoin dans ces choses
à supporter les malheurs d’autrui. » Vous croyez peut-être que nous parlons du Philinte de Fabre d’Églantine ? non, c’est Jea
indigné, que tint Jean-Jacques Rousseau avec lui-même, quand il eut à parler du Misanthrope de Molière ! Pauvre Jean-Jacques !
Alceste cet avantage, il sait vivre avec les hommes, il sait comme on parle aux femmes du grand monde, et comment on juge les
e : ajouter cinq actes à une comédie de Molière, à son chef-d’œuvre ! Parler en vers, et scander son vers éloquent sur le patr
Heureusement, Alceste a du cœur ; il est éloquent comme Mirabeau ; il parle aux juges et il est écouté ; il arrache à ce vil
ène, il en reste un à peu près possible. De celui-là la critique peut parler sans honte ; de ceux dont elle ne parle pas, soye
De celui-là la critique peut parler sans honte ; de ceux dont elle ne parle pas, soyez sûr que vous n’aurez rien à regretter.
nnaître sa faiblesse ! En même temps, comme chacun de ces personnages parle le langage qu’il doit parler, comme la comédie co
me temps, comme chacun de ces personnages parle le langage qu’il doit parler , comme la comédie conserve tous ses droits d’un b
erre comme un de ces ouvrages sans défaut, dont l’Art poétique devait parler plus tard, et l’instant d’après hué à outrance, d
édaigne de s’assujettir aux précautions qu’on lui demande. » Ainsi il parle d’elle, ainsi il se plaint, ainsi il pleure sur c
e, lui, Molière, valet de chambre du roi, de ces gens qui ont gagé de parler à la cour il ne sait comment ; il se demande de q
L’épigramme, la satire, la médisance, la calomnie, la passion même y parlent chacune son langage. Le xviie  siècle ne nous a p
franc scélérat qui l’opprime ? Boileau n’a pas été plus loin quand il parle de ce coquin au visage essuyé. Savez-vous que l’é
de ce coquin au visage essuyé. Savez-vous que l’éloquence n’a jamais parlé un plus fier langage, que la morale n’a jamais fl
ous rappelez-vous, car de la comédienne, à jamais absente, on ne peut parler qu’à ceux qui l’ont vue, avec quelle grâce et que
and esprit était certes plus à l’aise dans le rôle de Célimène, aussi parlez -moi de mademoiselle Mars dans Le Misanthrope ! C’
esprit ! Si vous admettez que tout écrivain en ce monde, pourvu qu’il parle sa langue et qu’il obéisse à ce code inviolable,
it de créer son propre style, de faire la langue qu’il écrit ou qu’il parle , où trouverez-vous un style plus ingénieux, une f
te. Elle tient l’esprit en éveil, elle l’occupe, elle lui plaît, elle parle une langue à la fois claire et savante, et dont l
de sourires ; aimez-la pour sa vieillesse élégante et sage, pour son parler , pour son esprit, pour son langage ; aimez-la, pa
ne du Misanthrope. Je t’ai fait là un beau pont, ma chère. » Elle eût parlé ainsi, et se fût moquée à son aise, et mademoisel
le finit par y découvrir toutes sortes d’aspects inattendus. Qui veut parler longtemps au public doit s’habituer à tirer le me
ossible d’une idée heureuse, et c’est en ceci que Marivaux excellait. Parlez -moi, pour faire un journal qui soit durable, d’un
Marivaudage est resté, parce qu’en effet Marivaux est resté. » Ainsi parlait mon maître, au nom même de la nature ! La nature 
n nous charme et nous attire, n’allons pas faire comme cet amant dont parle Marivaux : Un jeune homme à l’humeur douce, aux t
68 (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME DE CHARRIÈRE » pp. 411-457
Lausanne ; rien ne l’est moins que l’auteur. C’est de lui que j’ai à parler . Au titre de l’ouvrage, on croirait l’auteur de L
eçon pour entretenir une Mme R… de moi. A peine puis-je me résoudre à parler à un médecin de mes maux ; et lorsque je parle à
puis-je me résoudre à parler à un médecin de mes maux ; et lorsque je parle à quelqu’un de ma tristesse, il faut que j’y sois
fait éprouver celle de ce premier chagrin. » Mlle de Zuylen lisait et parlait l’anglais, et possédait cette littérature. Elle f
t belle. Elle ne cesse pas de remarquer cette ressemblance, et m’en a parlé les deux fois que je l’ai vue. » On était alors,
 ! Pendant six semaines je n’ai pas vu deux personnes ensemble qui ne parlassent de la vente221 ; il serait trop long de t’expliqu
ses que les Neuchâtelois d’alors (c’est comme pour la Hollande, je ne parle qu’au passé) ne pardonnaient pas à Mme de Charriè
e demandais s’il fallait la saluer, et de quel air ; si je devais lui parler , si je pouvais la prier de danser avec moi. Le cœ
lus, et sans réfléchir, sans rien craindre, j’allai droit à elle, lui parlai du concert, de son ariette, d’autre chose encore 
plût, je te le céderais. Ne va pas croire que nous nous soyons encore parlé  ; je ne l’ai pas même revu depuis le concert. Mai
en prie, me feront bien la galanterie de l’y inviter. Alors nous nous parlerons sûrement, dussé-je lui parler la première. Je me
erie de l’y inviter. Alors nous nous parlerons sûrement, dussé-je lui parler la première. Je me trouverai près de la porte, qu
est Meyer qui raconte) un parent et sa femme sont venus veiller. On a parlé de nouvelles, et on a raconté, entre autres, le m
ait une de ses mains ; de l’autre elle essuyait ses yeux. Personne ne parlait . Au bout de quelques moments, elle est allée vers
rend ton propos ? — Eh ! ma chère maman, a dit sa fille, si nous n’en parlons plus, nous pouvons espérer qu’il sera oublié. — N
ongtemps. « Nous sommes sortis. Nous avons marché quelque temps sans parler . A la fin, le comte a dit : Si j’étais plus riche
grand jour et l’ordinaire indifférence223. Mlle de La Prise a donc à parler au long à Meyer, et elle le doit faire sans attir
ux qui me vissent. Le comte Max attendri et Mlle de La Prise émue ont parlé quelque temps de moi avec bienveillance. Cette hi
écrit régulièrement à une amie et parente du Languedoc ; elle ne lui parle que de cette chère enfant sans fortune, qui a dix
, déjà lancé, l’épée au côté, dans le grand monde de Bruxelles ; il y parle de la musique qu’il apprend, des airs qu’il joue,
fférente, et qu’elle l’allait rappeler au passé, il répondait peu. Il parlait d’elle légèrement, dit-on, comme un homme qui a q
Mme de Charrière connut Mme de Staël ; elles correspondirent ; on m’a parlé d’une controverse considérable entre elles, préci
tant de qualités, entre autres le courage d’esprit, n’a pas craint de parler avec éloge des Trois Femmes dans le Publiciste du
 Eh bien ! dit l’abbé, ai-je prétendu autre chose ?… Si je vous eusse parlé d’un de ces êtres comme j’en connais beaucoup, qu
hose être mal ; il faut voir en lui une moralité quelconque. » Ainsi parle à la jeune baronne de Berghen cet aimable et scep
après trente ans, qui n’a lu dans bien des intérieurs d’hommes, sans parler du sien, et qui n’a compris ? En littérature, si
atte en désespoir de cause et où l’on maintienne le drapeau. Ou, pour parler moins haut et plus à l’unisson de la nature, en f
es et judicieux ont au deuil qui couvre l’Europe : ils rougiraient de parler de leurs pertes particulières ; ils dissimulent d
cru manquer à une sorte de justice que de ne pas venir, tôt ou tard, parler un peu en détail d’une des femmes les plus distin
n à son cœur, que l’auteur rend hommage au début d’Adolphe, lorsqu’il parle de cette femme âgée, si remarquable, près de laqu
ire au Mari sentimental. 227. Dans tout ce qui précède, je n’ai pas parlé du style chez Mme de Charrière ; les citations en
69 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Le Chevalier de Méré ou De l’honnête homme au dix-septième siècle. »
ndroit où il discute la question de savoir s’il faut écrire comme on parle et parler comme on écrit 32. Il remarque finemen
il discute la question de savoir s’il faut écrire comme on parle et parler comme on écrit 32. Il remarque finement que les
on appelle prononcer ; on ne les doit pas écrire tout à fait comme on parle . » Pour preuve de cela, continue-t-il, si l’on vo
t pourtant bon, lorsqu’on écrit, de s’imaginer en quelque sorte qu’on parle , pour ne rien mettre qui ne soit naturel et qu’on
soit naturel et qu’on ne pût dire dans le monde ; et de même quand on parle , de se persuader qu’on écrit, pour ne rien dire q
point ses lettres comme il cause, et de plus même quand il cause, il parle un peu comme un livre ; on voit d’ici le renchéri
intervalles des connoissances solides34… M. de Méré en profitoit pour parler de haut en bas à M. Pascal. Il semble qu’il se mo
, les Hamilton, ces voluptueux rompus à l’art de plaire. Lui qui nous parle si souvent de Pétrone et de César, ces honnêtes g
enteur ? Le chevalier sait bien l’antiquité latine et grecque ; il en parle très-volontiers, d’une manière qui nous paraît bi
ier en date était Ulysse : « Il connoissoit le monde, comme Homère en parle , dit-il ; mais je crois qu’il n’avoit que bien pe
t avec raison de vrais honnêtes gens, et ce Ménon le Thessalien, dont parle Xénophon dans sa Retraite, personnage qui avait t
tombé évidemment dans la confusion. Il n’y était pas encore, quand il parlait de Pétrone et de César, et quoiqu’il y ait dans l
on mérite et sa grandeur aux plus petites choses qu’il dit, non pas à parler pompeusement, au contraire sa manière est simple
ses que nous admirons, et, parce qu’ils en sont peu touchés, ils n’en parlent que négligemment. Dans un endroit où il raconte q
crois qu’il y devroit être. » Il se trouve ainsi que Pétrone ne nous parle que de l’aimable Phryné et de Climène, au lieu de
ne nous parle que de l’aimable Phryné et de Climène, au lieu de nous parler d’autre chose ; mais ce n’est pas là un grave rep
otre chevalier, et, si habile de conduite que pût être ce maréchal au parler bègue44, je le soupçonne sans injure d’avoir été
Ha ! me répondit mon ami avec un profond soupir, de quoi m’allez-vous parler  ? En revenant de Rome, je passai par une ville de
eurs de la retraite. Je ne cherchois que des personnes qui me pussent parler d’elle, et j’en trouvois assez, parce que tout le
rant, que ses domestiques sont heureux qui peuvent la regarder et lui parler  ! mais n’en pourrois-je pas être en me déguisant 
ent inutile, mais encore nuisible, à cause que je m’étois accoutumé à parler dans les disputes sans entendre ni ce qu’on me di
’écriai d’une façon modeste et respectueuse : Ah ! monsieur, que vous parlez de bon sens et en habile homme ! Si vous vouliez
plaît toujours. La duchesse de Montbazon, qui s’avança vers elle, lui parla tout bas et lui fit ensuite des compliments mêlés
ecturer par l’emportement du sage ***, qui ne se contenta pas de nous parler des secrètes beautés de sa femme, et qui vouloit
conversation que j’eus avant-hier avec M. de La Rochefoucauld, car il parla presque toujours, et vous savez comme il s’en acq
res années sont insipides ; il baisse à vue d’œil, il se rouille ; il parle de la Cour en bel-esprit redevenu provincial ; il
Sablé, cette Sévigné de la génération précédente. Boileau lui-même ne parle de Voiture qu’avec égards et en toute révérence.
48e, etc.) Je serais étonné si ce n’était pas d’elle aussi qu’il veut parler  : « Une personne, la plus charmante que je connus
st bien, en effet ce qui constituait chez eux l’ honnête homme , pour parler le style de notre sujet. 41. Nourriture pour éd
araît aussi avoir fait grand cas de l’esprit du maréchal. Mme Cornuel parlait de lui plus légèrement. 45. La Jérusalem et l’As
ure. 54. On retrouve tout à fait ici cette pensée de derrière dont a parlé Pascal. 55. Je rétablis cette phrase telle qu’el
70 (1889) Ægri somnia : pensées et caractères
que dans ce qu’il dit de lui-même. * Tel qui croit voir dans le trop parler de soi la marque d’un sot, ne la voit pas dans le
une impatience douloureuse court après son frère, qui est en voyage. Parlerai -je de son argent ? De tous les amis qui nous quit
véritablement par le sens du divin que la raison, devenue alors, pour parler encore comme Platon, « divine », élève certains h
e voulait pas l’être trop. Ce n’est pas assez pour lui que chaque mot parle , il faut qu’il crie. Il ne croit être entendu que
es envers son pays, il en retenait l’escompte. Il laissait volontiers parler pour lui ses actions, mais en les soufflant. Trop
ilégiés de l’esprit ; si, comme l’auteur d’un discours naturel3, dont parle Pascal, ils ont fait montre, non de leur bien, ma
onnaissant l’homme depuis un demi-siècle, l’ayant ouï plus d’une fois parler et prêcher, ayant lu ses livres aussi longtemps q
si marquée de ne ressembler à personne, que n’y trouvant rien qui me parle de moi, je ferme un livre où l’auteur ne parle qu
y trouvant rien qui me parle de moi, je ferme un livre où l’auteur ne parle que de lui. — Le beau grief, va s’écrier quelque
politiques sont des gens qui, liés entre eux par une habitude de mal parler du prince, des ministres, des lois, des juges, de
. A n’y pas regarder de près, nous paraissions une manière d’amis. Il parlait de toutes choses sans savoir, la main dans la poc
texte pour rompre. La séance d’hier me l’a fourni. Asellus venait d’y parler . — Eh bien, me dit-il, que vous semble de ma hara
e rien ; peut-être d’un léger travers, comme de boire sans soif et de parler sans penser. * A voir la façon dont certains jour
ité infatigable des choses de la politique. Leur unique état est d’en parler  ; et comme ils y pensent sans cesse et ne pensent
de ces espérances, que du devoir de gouverner sa parole. 1869. * Bien parler est un don divin. J’y songe en entendant ceux qui
est un don divin. J’y songe en entendant ceux qui ne l’ont pas et qui parlent . * La nation française, qui a tant d’esprit, est
tous les jours, Montalembert, à la voix veloutée et mordante, qui ne parlait ni en professeur, ni en avocat, ni en journaliste
rtie de l’éloquence politique et c’est peut-être la plus efficace. Je parle , pour l’avoir connue, de cette contrariété saluta
urs, on ne vous permet qu’une immobilité de parti pris. Quand Berryer parlait , on pouvait se mettre à l’aise, et n’avoir pas de
dispenser de cette écriture et de cette lecture, et lui permettre de parler sans papier. Il avait raison. Le don de parler, o
e, et lui permettre de parler sans papier. Il avait raison. Le don de parler , où il ne fut pas surpassé, et l’action, où il n’
ommé. Talma, de taille moyenne, lui aussi, grandissait à mesure qu’il parlait , et le même acteur, qu’au lever du rideau on trou
débordé, comme il arrive au torrent après l’obstacle franchi. De quoi parlait -il ? Il s’agissait, s’il m’en souvient, de la que
e la justesse du mot de Buffon sur l’éloquence : « C’est le corps qui parle au corps. » Mon esprit était indifférent, mais t
ire sans cesse, il avait imaginé tout un plan de conduite. Soit qu’il parlât ou qu’il écrivit, il tenait son éloquence sur les
ce dans vos livres que vous êtes cet éloquent ? Est-ce à la tribune ? Parlons d’abord de vos livres. Y trouve-t-on la véritable
x soldats l’envie de se battre, le bruit de la parole vous poussait à parler  ? Enfin, le meilleur de l’éloquence, vous l’avez 
u’il croit plus fidèle, parce qu’il en est le plus récent. Le prôneur parle de tout à Quintius excepté de Quintius. Seulement
ésormais condamnée à n’avoir plus pour serviteurs que des courtisans. Parlez -moi d’une chose qui n’aurait pas trop de l’aide d
que le trône où elle s’assied est le plus chancelant des escabeaux ; parlez -moi de l’autorité, par qui tout subsiste et qui s
rateurs se disputent à qui prouvera le premier qu’il s’entend mieux à parler qu’à gouverner, il y a loin. Pour mon compte, je
urs s’évader à pas discrets par les deux portes de l’hémicycle. Il ne parlait pas pour la Chambre, qui se dérobait, mais pour l
ueurs malencontreux, j’étais resté à ma place, attendant le moment de parler au ministre d’une affaire que j’avais à cœur. Je
s pour apprendre quelque chose des dispositions du public auquel il a parlé par-dessus nos têtes, enfin parce qu’il y a toujo
leur tour, les dangereux appels aux répressions du pouvoir absolu. Il parlait en sage, désormais sans intérêt, et en homme d’Ét
cole, nous ne pensâmes ni l’un ni l’autre à nous éviter. M. Thiers me parla comme à une vieille connaissance, et moi je lui a
me défendre de sa séduction. L’air de confiance dont il venait de me parler m’avait d’autant plus touché que, plus de trente
été malheureux, et le roi Jean fut appelé Jean le Bon. Celui dont je parle , après dix-huit années d’une prospérité qui a été
ns refroidies et les blessures cicatrisées permettront à la vérité de parler . Ce temps viendra-t-il jamais pour le chef du sec
re que, pour être si court sur un tel sujet, autant valait n’en point parler , je me bornerai à rappeler deux ou trois traits d
de ce Lucullus. Son visage meurtri, ses yeux, cernés par des bleus ne parlaient que trop de l’étrange façon dont la République co
et pour de bonnes raisons : la politique du libre échange. Il nous en parla comme à des gens qui, pour en être très curieux,
son salon, du vote de la loi, et la mauvaise humeur avec laquelle on parlait de son triomphe. Il m’écouta d’un air d’indiffére
coupant court au sujet : — Et chez vous, dit-il (c’est du Sénat qu’il parlait ), qu’a-t-on fait aujourd’hui ? — On a discuté sur
, avec un soupir de regret ; que j’aurais voulu la traiter ! Et qui a parlé  ? — M. Forcade de la Roquette. — L’heureux homme 
Roquette. — L’heureux homme ! Quel beau sujet il avait là ! M. Rouher parlait d’abondance de cœur. Je crois sans peine, qu’en c
n’ai pas l’éloquence, ni ce qui mène tout aussi loin, la propriété de parler facilement de ce que j’ignore. Qui donc a fait de
entrer au milieu de masques, seul en habit de ville. Je ne sais point parler , si je ne parle de mon fond, ni écouter qui ne me
de masques, seul en habit de ville. Je ne sais point parler, si je ne parle de mon fond, ni écouter qui ne me parle pas du si
e sais point parler, si je ne parle de mon fond, ni écouter qui ne me parle pas du sien. La Rochefoucauld a dit : « La confia
vie parlementaire en 1842. J’avais eu cette chance, qu’au lieu de me parler de moi il me parlât de lui, et qu’il crût me témo
n 1842. J’avais eu cette chance, qu’au lieu de me parler de moi il me parlât de lui, et qu’il crût me témoigner plus d’estime
paroles ne sentaient pas l’orgueil. C’est ainsi, pensais-je, qu’il se parle à lui-même, quand, seul, sur son oreiller, il fai
remier de ma visite, du moins je n’eus pas un moment l’idée de lui en parler . Je pris congé sans lui en avoir dit un mot, mais
d’avoir affaire à un chef de service prévenu. Peut-être avait-il ouï parler de la réputation de critique rébarbatif qu’on me
s mes conférences à l’École normale supérieure. Il est vrai que, pour parler d’un sujet si en dehors des programmes, je choisi
bon usage qu’on peut faire de cette obligation. Il est vrai que j’en parlais fort à mon aise, ayant eu le bonheur, dans mes de
r de les voir par leurs bons côtés, s’ils ne sont pas préparés à leur parler obligeamment de leurs ouvrages, une démarche qui
et ces lettres ne sont pas au bout de la plume. Il y faut du soin. On parle des corvées du candidat ; n’en est-ce pas une pou
lus vrai que ce fauteuil les oblige et les stimule ? Comptez, pour ne parler que de ceux d’aujourd’hui, tout ce qu’ont produit
un souci. Dans les quelques jours qui précédèrent l’élection, j’avais parlé de M. Rousse à des confrères, mieux informés et m
nt il n’ait été assez proche pour en être immédiatement averti. Je ne parle pas des incidents où il est intervenu de sa perso
n’en fait pas profession, mais aux heures même où ce patriotisme lui parle le plus haut et lui commande le sacrifice, il ne
urs titres devant le comité dont M. Rousse fait partie. Tandis qu’ils parlent , le peintre qui « met pour la première fois le pi
stre chimiste de la seconde moitié de ce siècle, Louis Pasteur. Je ne parle pas de l’aide que j’ai reçue de lui dans la tâche
suspicions contre l’amour-propre humain. Plus d’une fois, quand il me parlait des résultats d’une expérience, m’imaginant avoir
son travail où l’illusion ne semblait plus à craindre, il n’osait pas parler tout haut de certitudes ; à peine s’en parlait-il
raindre, il n’osait pas parler tout haut de certitudes ; à peine s’en parlait -il à lui-même tout bas. C’est par un regard souri
les. A ce moment-là, il était dans la plénitude de cette joie dont je parlais tout à l’heure, et je me rappelle comment se peig
n de la vérité et le tranquille dédain de ses contradicteurs. Nous en parlions souvent. — Sans doute, me disait-il, si mes décou
es gens de travail à qui l’occasion fait du loisir, et qui peuvent se parler de toutes choses en toute confiance : — Que pense
orter modestement sa gloire25. Je ne puis quitter Claude Bernard sans parler d’une visite que je lui fis à quelques jours de s
ls descendent et se séparent sans se saluer. Je n’ai su quelle langue parlait l’un d’eux que par cette question qu’il m’a faite
, deux jeunes gens qui ne s’étaient jamais vus. Au premier relai, ils parlaient déjà des choses du jour ; au second, ils en étaie
e est bientôt rompue. Aux premiers mots, on se conte ses affaires, on parle des autres, et l’on ne se tait pas sur soi-même.
t pour la vérité J’osai pousser jadis30, le plus loin a porté, Et qui parla plus vrai, de la clameur servile Qui du triomphat
Je pense, je sens par son âme, dont une parcelle forme la mienne ; je parle , j’écris dans son admirable langue. Que j’essaye
ers gaulois, dont nous sommes, disent-ils, en train de nous corriger. Parlez pour vous, messieurs les beaux esprits, qui trava
e substance, ont mis près d’une demi-année à vaincre ! 1871. * Que me parle-t -on de la Commune ? On me distrait de ma haine con
ons tous les deux du même amour ; c’est cet amour de la patrie, qui a parlé en nous, et qui a fait taire tout le reste, le jo
usque-là comment dévorer le temps ? Il y a une minute à peine, je lui parlais … Serait-ce pour la dernière fois ?... Mais… Ah !
71 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 10, continuation des preuves qui montrent que les anciens écrivoient en notes la déclamation » pp. 154-173
n raisonnement fondé sur des possiblitez. Toutes les fois que Ciceron parle de la déclamation des vers dramatiques, il en par
fois que Ciceron parle de la déclamation des vers dramatiques, il en parle , non pas comme nous parlerions de la déclamation
la déclamation des vers dramatiques, il en parle, non pas comme nous parlerions de la déclamation des vers de Corneille qui est a
s de la déclamation des vers de Corneille qui est arbitraire. Ciceron parle de la déclamation des vers dramatiques comme d’un
ie constante, suivant laquelle on prononçoit toujours ces vers. Il en parle comme d’une beauté, pour ainsi dire, aussi inhere
des opera de Lulli. Ciceron dans plusieurs endroits de ses ouvrages parle des pieces de théatre de Livius Andronicus, d’Enn
prononciation qu’elles ont apprise durant l’enfance. Lorsque j’entens parler ma belle-mere Laelia, continuë Crassus, il me sem
ans leur païs. Il est comme impossible que le geste des personnes qui parlent une langue dont la prononciation est devenue plus
s, et les pas et les figures de ballets composez sur les airs dont je parle , étoient lents et simples. Les danseurs pouvoient
lui-même les entrées qu’il vouloit faire danser sur les airs dont je parle . Il fut obligé de composer lui-même les pas et le
72 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Monsieur Étienne, ou une émeute littéraire sous l’Empire. » pp. 474-493
en que M. Étienne ait été l’honneur de l’ancien Constitutionnel, nous parlerons de lui ici sans solidarité aucune et sans prétend
roises, cela revient presque au même pour la dose de l’intérêt. On en parle autant qu’on en peut parler, à toute heure et en
e au même pour la dose de l’intérêt. On en parle autant qu’on en peut parler , à toute heure et en tout lieu ; on en parle à sa
le autant qu’on en peut parler, à toute heure et en tout lieu ; on en parle à satiété et trop, on use le sujet58, et puis tou
à satiété et trop, on use le sujet58, et puis tout d’un coup on n’en parle plus, et à peine si l’on s’en souvient. Le présid
arda le silence tant qu’il put. Il y eut un moment pourtant où il dut parler  ; il écrivit dans les journaux, à la date du 5 dé
t de canevas de pièce que lui avait donné M. Lebrun-Tossa, et dont il parlait aussi négligemment que possible, n’était autre, à
e la mesure exacte du secours qu’il avait reçu, dont il n’avait point parlé jusque-là et dont il ne parlait même alors que le
qu’il avait reçu, dont il n’avait point parlé jusque-là et dont il ne parlait même alors que le moins possible. Une nature fran
. Mais dans les salons, dans les cafés, de Tortoni à l’Athénée, on ne parlait d’autre chose. Si au Palais-Royal on voyait un gr
vées, sans horizon, sans but social hautement placé. Son buste (et je parle ici du marbre, tout en me souvenant de la personn
avisé d’introduire le grand poète en personne et de vouloir le faire parler , ce qui est plus scabreux que de faire parler Bru
et de vouloir le faire parler, ce qui est plus scabreux que de faire parler Brueys ou Palaprat. Le langage qu’il lui prête, a
sa fin prochaine. Il mourut un an après (13 mars 1845). Quand on vous parle du littérateur de l’Empire dans sa perfection et
73 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. DE VIGNY (Servitude et Grandeur militaires.) » pp. 52-90
ien celui de quelques œuvres mystiquement exquises dont nous aurons à parler , l’encens lui-même n’est guère qu’une aberration
e, Shakspeare, Klopstock, Byron) : l’orphelin, rentré dans sa patrie, parle avec un très-bon accent, avec une exquise éléganc
te conversation que vous m’indiquiez, toute fine et pointillée ; tout parle en lui quand il vous décrit quelque objet : son g
lus ou moins de liberté et selon l’impression des lectures. J’en puis parler sciemment, ayant lu moi-même certaines de ces obs
des éloges, portait sa dose de vérité. Quant aux erreurs de fait dont parle De Vigny, elles étaient insignifiantes au point d
ne le laisserai pas non plus triompher : c’est quand il dit que, pour parler de lui, je le connaissais à peine. Cette assertio
ontrer l’inexactitude du mot de De Vigny m’accusant d’avoir, en 1835, parlé de lui à la légère et d’avoir porté l’analyse dan
à l’accompagner, lorsqu’il pourra passer un quart d’heure chez moi à parler de tout et de rien comme nous faisons ? J’irai vo
taine, 3 août 1828. « Je ne résiste pas à ce besoin que j’ai de vous parler de votre beau livre, et en vérité, comme je ne ce
versation. Oui vraiment, je ne peux quitter votre ouvrage que pour en parler et aller dire à tout le monde : Avez-vous lu Baru
e, si riche en dédales et en mystères. C’est donc lui qui continue de parler  : « Après la douce et forte et grave Étude que l
flexions qui les suivent : cela fait qu’on trouve tout de suite à qui parler du plaisir qu’on vient d’avoir. Et que de fois vo
l arrive à son tour, et ceci me gêne un peu. Je lui en veux de ne pas parler de vous, comme s’il devait vous sentir à son côté
r et de penser à autre chose qu’à ses vers : il faut bien que je vous parle de lui. Que d’impressions douloureuses, sombres e
n, du Globe, soit auprès de Paul Lacroix, le bibliophile, pour qu’ils parlassent des Poëmes dont une nouvelle édition venait de pa
s hommes. — Quoi ! vous avez pensé à cette misère ! Vous en avez même parlé  ! Un autre s’en est occupé aussi, il en pense que
lque étendue dans mes articles de la Revue de Paris : De Vigny qui en parlait de la sorte au début, et avec une complaisance in
ans vous rien dire de votre bel article sur Racine, et je venais d’en parler toute la matinée à quatre personnes de différente
que nous vous faisons souffrir ? Nous qui vous aimons tant ! nous qui parlons sans cesse de vous ! qui vous admirons, qui vivon
que je vous gronde, cher Sainte-Beuve, moi qui voulais seulement vous parler du bonheur de…, etc., etc. » L’intimité est cons
I des Causeries et Méditations. 24. Mai 1829. 25. Juillet 1826. —  Parlons tout à fait franchement : quoique nous nous repro
tina à voir longtemps sous cette figure idéale. Tous les échos en ont parlé , tous les témoins en ont souri. Il ne s’est révei
74 (1913) La Fontaine « VIII. Ses fables — conclusions. »
VIII. Ses fables — conclusions. Il m’était resté à vous parler , aujourd’hui, de deux catégories des fables de La
rand poète. Les deux catégories de fables dont je n’avais pas pu vous parler la dernière fois sont, comme je l’avais annoncé d
philosophiques ou des discours philosophiques ou, puisque La Fontaine parle le plus souvent en dialogues, des « dialogues phi
e vous en ai, non pas donné, mais omis un exemple, lorsque je vous ai parlé du poème du Quinquina. Je vous ai exposé ce poème
engageante et hardie. On l’appelle nouvelle : en avez-vous ou non Ouï parler  ? Ils disent donc Que la bête est une machine ; Q
seulement, ce sont des réalistes psychologues. Cette vérité dont ils parlent sans cesse, et La Fontaine l’a dit à propos de Mo
la fable avant La Fontaine, c’est-à-dire telle que Boileau en pouvait parler , puisqu’il ne parlait pas d’actualité, n’était ri
taine, c’est-à-dire telle que Boileau en pouvait parler, puisqu’il ne parlait pas d’actualité, n’était rien du tout ou si peu d
taine exclusivement, elle n’en avait pas, ni par sa forme ; et s’il a parlé du rondeau et du triolet, et du sonnet, c’est que
e, et je ne vous citerai que deux ou trois noms. Rousseau. Je vous ai parlé de Rousseau, qui a rendu hommage — et il aurait é
et poétique de La Fontaine. Mais il n’aime pas sa morale, je vous ai parlé de cela. Voltaire. Je vous étonnerais bien si je
absolument exquise. Chamfort ne m’aurait pas paru très bien doué pour parler de La Fontaine. Il y a là cependant, chez cet hom
ntisme a fait la guerre précisément à ces hommes de 1660 dont je vous parlais tout à l’heure, une guerre acharnée et très souve
e, elle n’était pas aristotélicienne (encore qu’Aristote n’ait jamais parlé de la fable). Il y a encore une raison : c’est qu
e poète, où l’auteur quel qu’il soit, nous fait ses confidences, nous parle de lui, si l’on dit que le romantique est un mons
nous parle de lui, si l’on dit que le romantique est un monsieur qui parle toujours de lui, La Fontaine est plus romantique
 vous allez voir quel est l’autre  l’un des deux hommes qui a le plus parlé de lui, qui s’est le plus versé, lui et ses senti
rand romantique du dix-septième siècle ce serait… Boileau ! Boileau a parlé infiniment de lui dans toutes ses œuvres, plus qu
our être toujours, pardonnez-moi l’expression, adéquat, et pour mieux parler , ajusté à son objet, c’est-à-dire à la nature qu’
la raison ! Allons donc ! la raison chez les poètes ! Il ne faut pas parler de raison, il faut parler de vérité. L’homme qui
la raison chez les poètes ! Il ne faut pas parler de raison, il faut parler de vérité. L’homme qui est doué comme un grand ro
t détruite, ne tombe pas en délabrement. Vous savez que La Fontaine a parlé pour sa maison ; eh oui ! il a dit : Les ruines
75 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 4, de l’art ou de la musique poëtique, de la mélopée. Qu’il y avoit une mélopée qui n’étoit pas un chant musical, quoiqu’elle s’écrivît en notes » pp. 54-83
que les anciens suivoient dans la construction de leurs vers, nous ne parlerons point ici du premier des arts compris sous le nom
quent une espece de melopée qui enseigne à bien faire la liaison dont parle Capella, c’est-à-dire à bien composer la déclamat
mais qui peuvent se ranger sous les trois genres dont il vient d’être parlé , quoique chacune espece ait son ton propre. Ce n’
ec le même secours qu’avoient, comme nous le verrons, les acteurs qui parloient sur le théatre. Martianus Capella dit, en faisant
encore dans les anciens auteurs des faits qui supposent l’usage dont parle Capella. On voit par exemple dans Plutarque que l
déclamation mesurée et assujetie. " or Philippe (c’est Plutarque qui parle ,) aïant gagné la bataille, … etc. " Diodore De S
Philippe, après avoir pris trop de vin la journée dont nous venons de parler , fit plusieurs choses indecentes sur le champ de
Vossius indique encore dans celui de ses livres dont nous avons déja parlé , plusieurs ouvrages des anciens où l’on peut voir
t de leur temps les chants musicaux s’écrivoient en notes. Meibomius parle encore de cette matiere en differens endroits de
e plus de ce que j’en ai dit. Quant à la melodie tragique, je vais en parler plus particulierement et même assez au long, pour
on, que les commentateurs ont si mal expliqué les auteurs anciens qui parlent de leur théatre. Ainsi je ne puis appuïer sur tro
76 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « L’abbé Galiani. » pp. 421-442
et de ces saillies de l’abbé, il s’en est retenu un grand nombre. On parlait des arbres du parc de Versailles, et l’on disait
e Diderot lui-même, sont restées à l’état de simple canevas : cela se parle , cela se joue et s’improvise, mais cela ne s’écri
contre se traitent également à la légère, et tout étonnés ensuite (je parle de ceux qui survécurent, comme l’abbé Morellet) s
rot l’ont jugé tout à fait avec admiration, avec enthousiasme, et ils parlent de lui comme d’un vrai génie. Galiani lui-même ne
isait que l’abbé resterait deux mois dans ce pays, qu’il n’y aurait à parler que pour lui, qu’il ne permettrait pas à un Angla
mit enfin à raisonner sur les blés. On oublia même les vignes pour ne parler que de froment et de seigle… Les blés et tout ce
ge du peuple le plus social de l’univers, le langage d’une nation qui parle plus qu’elle ne pense, d’une nation qui a besoin
nation qui parle plus qu’elle ne pense, d’une nation qui a besoin de parler pour penser, et qui ne pense que pour parler, doi
e nation qui a besoin de parler pour penser, et qui ne pense que pour parler , doit être le langage le plus dialoguant. » Quant
hevalier. Celui-ci répond : « C’est ce qu’il faut être lorsqu’on veut parler des hommes. Il faut les avoir bien étudiés pour s
t plus manger, lui friand ; mais surtout, ô malheur ! il ne peut plus parler , il balbutie : « Or, imaginez ce que c’est que le
lles pourraient faire sur un public plus étendu et moins initié. Il y parle trop de ses affaires d’intérêt, de ses ports de l
nce entre Carlin et Ganganelli, et tant d’autres. On n’a jamais mieux parlé de la France, on ne l’a jamais mieux jugée que l’
ité » ; comme quoi « à Paris il n’y a que l’à-propos » ; comment nous parlons si bien des arts et de toute chose, en n’y réussi
essence ; un mauvais tableau enfante une bonne brochure ; ainsi, vous parlerez mieux des arts que vous n’en ferez jamais. Il se
votre lot dans ce bas monde. Cela ne l’empêche pas un autre jour de parler bien sévèrement de la liberté de la presse que M.
77 (1895) Histoire de la littérature française « Troisième partie. Le seizième siècle — Livre V. Transition vers la littérature classique — Chapitre II. La langue française au xvie siècle »
u’il est bien difficile de pouvoir satisfaire à toutes oreilles et de parler à tous intelligiblement. Car nous voyons que ce q
cte une diction, l’autre la rejette et ne l’approuve pas. Le Français parle ainsi, le Picard autrement, le Bourguignon, le Xa
t, le Savoisien, le Lorrain, tous ont chacun sa particulière façon de parler , différentes les unes des autres. » C’était au m
s, philosophes, traducteurs, imitateurs, penseurs originaux, se mit à parler en langue vulgaire sur toutes les plus ardues et
nce politique ; elle nous insinue de ses manières et de ses façons de parler . De là l’extraordinaire extension de la langue fr
ar moyen, cogitation et présomption par pensée, locution par façon de parler , etc. C’est le résultat, de dix-huit années de tr
tien, François de Sales, Du Vair se réduisent à l’usage du peuple, au parler naturel et commun. Les composés à la mode grecque
aut à former des mots nouveaux. Du Perron, dans sa Rhétorique sacrée, parle de fixer la langue. Étienne Pasquier estime que l
78 (1896) Journal des Goncourt. Tome IX (1892-1895 et index général) « Année 1895 » pp. 297-383
t qui n’est jamais méchant, mais soutenu d’une pointe de malice. On a parlé de l’article de Strindberg sur l’infériorité de l
vements de corps, pour se retenir et ne pas tomber en bas. Et il nous parle d’une fête, où peignant au milieu des chants, des
alomon. Et le dessin est curieux, et je me rappelle que Pouthier m’en parla beaucoup dans le temps. C’est un dessin dédié à E
and plaisir, ne me cachant pas cependant la difficulté grande, à bien parler de vos pointes-sèches, à la fois si légères et si
s de Mme Charpentier, malgré l’engagement que nous avons pris de n’en parler à personne, je puis bien vous le dire. Eh bien, l
net de travail, pour le Matin, un dessin très artistement fait. Il me parle d’une série d’hommes de la Bourse qu’il est en tr
me rencontrer avec des orateurs de mon banquet, avec Hérédia qui doit parler à la place de Coppée, bronchité, de Régnier qui p
rédia qui doit parler à la place de Coppée, bronchité, de Régnier qui parlera au nom de la jeunesse. Et là-dessus, l’on m’appre
du Grand-Hôtel. Dimanche 24 février Daudet, aussitôt arrivé, me parle de l’importance qu’a prise le banquet, du bruit q
e M. Finot ; le directeur de la Revue des Revues, un Polonais, qui me parle aimablement du succès de ma littérature dans les
ollandais, venu à Paris pour faire une pointe sèche de ma tête. Il me parle d’un article fait sur moi, par un littérateur de
erdâtres d’une aquarelle de Morgue. Jeudi 25 avril Une mère me parlait , ce soir, du côté inamusable à la maison, des jeu
soir, avec une femme qui a une véritable passion du linge, et qui me parlait en artiste de l’oreiller, et de sa garniture à lo
seulement, avec un rien de gibier l’été. Et parmi les poissons, il me parle de l’un d’eux, le Kouzou, poisson peu estimé, mai
ra pas lu par toi, toute seule, moi, je veux le lire tout haut ! » On parle au Grenier de Mme Segond-Weber, et Armand Charpen
ne subsistait en lui, que sa prière d’enfant. Et alors cet homme, qui parle très mal le français, en sorte qu’il parle anglai
t. Et alors cet homme, qui parle très mal le français, en sorte qu’il parle anglais, quand il s’anime, avait été de la plus g
. Samedi 1er juillet Dans un dîner avec Geffroy et Descaves, on parle du talent, qu’a Rosny pour peindre le bonheur du
plantureux chez un être. Lundi 3 juillet Ce soir, Mme Sichel me parlait de ses relations à Honfleur, avec Mme Aupick, la
ur son esprit un vieil ami, regardant son fils comme un chenapan, qui parlait toujours de venir voir sa mère, ne venait jamais,
graphe décochée aux hommes : « Ils disent, qu’ils disent ! » Elle me parle d’un roman intitulé : Sarah Grand, qui a abordé l
die. Mercredi 19 juillet Rue de Berri, le prince Louis Napoléon parle des usages et des superstitions russes, nous appr
ils, et sur sa ruine, visite avec les Daudet à l’Ermitage. Nadar nous parle du besoin qu’il a de vendre l’Ermitage, de la ven
ui cause la brouille avec son fils : « Quant à moi, fait-il, il ne me parle plus, ne me salue plus… Dans ma jeunesse, j’étais
les mots répétés par les perroquets, sur la cime des arbres, et Finot parle de l’extinction d’une peuplade en Russie, dont il
é apôtre, et habillé de blanc, sur le besoin, que les théories ont de parler , pour ainsi dire, physiquement à l’imagination de
ouvé, avortait, ne réussissait pas. Mercredi 14 août Mme Daudet parle d’une vieille tante, qui couchait dans la chambre
érudition des cocasseries, tout cela mêlé au désir de plaire. Il nous parle de son jardinier japonais, parlant le français pa
umônes, à la bienfaisance active. Dimanche 22 septembre Rattier parle d’un médecin de Châlons, nommé Titon, qui l’a soi
upiscence… Vous avez connu cet abbé, qui se vantait de n’avoir jamais parlé à la femme, qui le servait… C’était comme ce vieu
Mercredi 30 octobre Je dîne, rue de Berri, avec un Russe qui me parle de Tolstoï, avec lequel sa famille était liée. I
où on les empote au Pérou, dans une jarre. Jeudi 7 novembre On parle chez Daudet, de cette maison Callias, de cette ma
Marx, Descaves, Toudouze, Daudet et sa femme. Lorrain est en train de parler en physiologiste, de la narine, retroussée, respi
lices auraient une qualité de férocité, dégotant ceux de la Chine. Il parle de cinq incisions faites au rasoir dans la main d
e gouvernement. Mercredi 27 novembre Tout le temps du dîner, on parle du mieux, de la résurrection de Dumas, de mots br
la laideur ! » un jeune homme s’approchant de moi, me dit : « Vous me parlez , monsieur ? »
79 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Contes — III. La tête de mort »
vu la tête d’un homme mort depuis sept ans. Et maintenant encore elle parle . — Ce n’est pas vrai ! réplique le chef. — Eh bie
est pas vrai ! réplique le chef. — Eh bien si tu constates qu’elle ne parle pas, tu pourras me tuer ! » Le chef envoie des ho
, leur dit-il. — Tête, demandent les envoyés, est-il vrai que tu aies parlé  ? » La tête ne répond rien. Deux fois, trois fois
étais entré dans le village sans me poser de questions, si tu n’avais parlé à personne, on ne t’aurait pas amené ici pour te
ut laisser libre le nouveau venu ». Il est sage de réfléchir avant de parler , sinon il en résulte des ennuis. La bouche est da
80 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215
eurs passions. C’est par l’éloquence qu’ils y parviennent. Faite pour parler au sentiment, comme la logique et la grammaire pa
eraient une lecture plus facile. Est-ce que j’ai besoin, moi qui vous parle , à mon réveil, de rencontrer de si beau style ? A
de tous les dieux d’un Olympe créé par lui ». — Ces écrivains dont je parle , ils faisaient de nos plus grands hommes une proi
it est profonde, il saura tirer parti des ténèbres ! Sachez cependant parler son langage à chacun de ces esprits dont se compo
où l’intérêt l’emporte sur tout le reste. Cette idée d’une statue qui parle et qui marche lui a paru en effet bien digne d’êt
is en leur montrant une statue qui boit, qui mange, qui marche et qui parle comme un bourgeois en colère ; oui, j’en suis sûr
e remarque dans tous leurs dis cours qu’une fausse capacité, ou, pour parler franchement, une vanité toute pure ; et pour fond
ien que ce n’était pas l’âne véritable de Sancho Pança. On a beaucoup parlé , de nos jours, et, Dieu merci, on n’en parle plus
cho Pança. On a beaucoup parlé, de nos jours, et, Dieu merci, on n’en parle plus, de la liberté que s’était donnée le drame m
Shakespeare, le spectateur ajoute toute croyance. Son imagination lui parle plus haut que sa raison. Le spectateur croit au f
s, faisons grand feu et grande chère, et vive la joie ! Voilà comment parlaient les bourgeois de 1665 ; car en 1665 il y avait dé
et conclu, aussitôt la France redeviendra sérieuse et calme ; elle ne parlera que des grandes choses, et non plus des futiles !
tablir la scène du pauvre, j’ai presque dit la scène du monstre (pour parler comme l’affiche de l’Opéra), telle qu’elle fut jo
mensonges ! On n’a pas voulu te croire ; il est vrai que tu n’as pas parlé assez haut et d’une voix assez ferme ; enfin, toi
bons préceptes valent mieux que les belles paroles ! » Sganarelle, tu parles bien, tu agis mal. Grand conseiller, malgré tes c
x, c’est le canevas d’une comédie, — une façon de menuet, dialogué et parlé  ; cherchez-y… Louis XIV et un peu Molière ; quant
de Brie et mademoiselle Molière jouent leur rôle ; est-il possible de parler un meilleur langage, qui sente plus, en même temp
eigneur accompli, et elle ne songe pas qu’il est tout-puissant ; elle parle du roi comme mademoiselle de Coëtlogon parlera de
est tout-puissant ; elle parle du roi comme mademoiselle de Coëtlogon parlera de Cavoye. Un soir, le roi entend la jeune fille
oëtlogon parlera de Cavoye. Un soir, le roi entend la jeune fille qui parle d’amour ; à ces propos d’amour son nom est mêlé,
st quelque chose de mieux que les sens, c’est presque le cœur qui lui parle , et de ce jour qui la devait plonger, vivante, da
dans les livres, ni au théâtre, et le duc de Saint-Simon lui-même en parle avec toute la considération que peut avoir un gra
Roquelaure apocryphe qui s’amuse à jouer avec les dames de la cour, à parler de l’enfant que le roi a fait à la duchesse de Ro
notre histoire, il m’a semblé qu’il ne serait pas hors de propos, de parler de la pièce de M. Bulwer. Mademoiselle de La V
aimée. » Et comme ce malheureux Bragelone se trouve fort ridicule de parler ainsi, il ajoute : « C’est l’amour qui m’a d’abor
e, un triste ricaneur sans esprit, sans beauté, sans jeunesse, qui ne parle que de ses créanciers, comme ferait un des cheval
non moins emphatique que Bragelone, déclame ces beaux vers : « Qui a parlé d’amour ? l’héliotrope, regardant le soleil, ne l
t il s’en va avec son démenti, en disant : — « Voilà ce qu’on gagne à parler à des gens qui ignorent le ton de la bonne compag
La Vallière au couvent. Grammont (à Lauzun). — « Je n’ai jamais ouï parler de filles d’honneur fuyant des rois. Lauzun. — «
, une chose étrange, qu’un poète anglais se permette de faire agir et parler , comme une folle, une des plus grandes dames de l
on d’avancer les choses, je ne la manquerai pas ! » C’est Bossuet qui parle , il ajoute (et voilà le drame) ! « Madame de La V
ausse éloquence ; il ressemble à cette femme ambitieuse et vaine dont parle Bossuet pour s’en moquer : « Elle croit valoir be
du roi et de M. de Lauzun. Écoutez maintenant comment M. Bulwer fait parler la mère Agnès qu’il appelle l’abbesse, car il n’a
n âme entière ?… Perdre ton amour (c’est la première fois qu’elle lui parle  !) doit être, non pas du chagrin, mais quelque ch
la terre n’est que l’esclave de Louis ! » Et cette folle, qu’on fait parler ainsi trois pages durant, c’est madame de Montesp
nsi trois pages durant, c’est madame de Montespan, cette superbe dont parle Racine dans Esther, et dont l’orgueil humilia mêm
acée ou diminuée depuis tant d’années. » Mais si madame de Montespan parle comme une bacchante à jeun, Louis XIV, de son côt
bataire ne répondrait pas à sa servante Babet : « Belle dame quand tu parles , je rêve ce que devrait être l’amour. Tu viens im
ndues ; nul ne voulut être complice d’une comédie où le roi Louis XIV parlait comme un valet de chambre, où M. de Lauzun se con
erie n’est pas nouvelle et voici tantôt six ans que M. de Lauzun nous parle de ses créanciers. Les plaintes de mademoiselle
de Vaujours, à un fripon. Que voulez-vous qu’elle réponde ? Vous lui parlez un langage qu’elle n’entend pas, vous lui faites
d’un roi ! Fi ! tu n’as pas de cœur ! » Mademoiselle de La Vallière parler ainsi ! Voilà pourtant où mène l’ignorance de tou
s’en va guère, car Bragelone insulte le roi de toutes les façons. Il parle ni plus ni moins, comme les plus acharnés pamphlé
Il parle ni plus ni moins, comme les plus acharnés pamphlétaires ont parlé de Louis XIV depuis sa mort. Il lui reproche d’av
en disant : — « Je ne veux pas t’entendre, — Ne me touche pas ! Ne me parle pas ! Vois ! — Vois ! — Je suffoque ! Ces larmes 
me parle pas ! Vois ! — Vois ! — Je suffoque ! Ces larmes !… qu’elles parlent pour moi ! Maintenant, maintenant ta main ! Ô mon
ême des Provinciales, cette langue correcte, incisive, railleuse, qui parle comme parle la comédie, quand la comédie le prend
inciales, cette langue correcte, incisive, railleuse, qui parle comme parle la comédie, quand la comédie le prend sur le ton
Le séducteur est seul, il marche seul, il vit seul, il aime seul, il parle seul ; — à Sganarelle lui-même, si Don Juan répon
omme un homme qui ne sait pas ce qu’on lui a dit, et si même on lui a parlé . Vous traversez donc tout ce premier acte, en le
, naïf celui-là dans sa rusticité villageoise. Ajoutez que ce Molière parle un patois vif, alerte et vrai ; même il parle tou
Ajoutez que ce Molière parle un patois vif, alerte et vrai ; même il parle tous les genres de patois, comme un digne enfant
it de ses bonnes fortunes en écoutant les pénibles amours de Pierrot. Parlez -moi de Pierrot le séducteur ! En voilà un qui se
le faux et le vrai, le juste et l’injuste, tout lui est égal, laisse parler Sganarelle avec ce dédain mêlé d’indifférence qui
tarder davantage ! Une invention qui ne réussit guère le jour dont je parle , ce fut, au prologue de cette reprise, de nous mo
blime. 16. Ceci soit dit à la louange de la Révolution de 1848 ; on parlait en ces termes d’un respect mérité, de S. M. la re
81 (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCVe entretien. Alfred de Vigny (2e partie) » pp. 321-411
red de Vigny (2e partie) I Vigny fut exalté. Voici comment il parle lui-même de cette soirée. Nous la voyons se renou
35 à la Comédie-Française.   « Ce n’est pas à moi qu’il appartient de parler du succès de ce drame ; il a été au-delà des espé
cile s’unit à celui du poète dramatique, et complète son œuvre. — Ils parlent , ils combattent pour lui, et offrent leur poitrin
t jamais ; cet amour de deux êtres si purs qu’ils n’oseront jamais se parler , ni rester seuls qu’au moment de la mort, amour q
e ses ruses et ses coquetteries naïves pour obtenir que le quaker lui parle de Chatterton. Elle est bonne et modeste jusqu’à
t fut complet, excepté la morale, dans cette œuvre. On aurait en vain parlé raison à ce public, on aurait en vain représenté
is de monter mon cheval quand il serait fatigué ; et, comme je ne lui parlais que gravement et avec simplicité de son équipage,
u’à mes talons. « Le bon chef de bataillon s’apprêta solennellement à parler , avec un plaisir d’enfant. Il rajusta sur sa tête
; il me tendit la main et devint plus pâle qu’à l’ordinaire. Elle lui parlait bas, et ses grands cheveux blonds s’en allèrent s
us les aviez vus ! c’était comme de l’or. Comme ils continuaient à se parler bas, le jeune homme lui baisant le front de temps
is le nez en l’air à regarder cette lettre, comme si elle allait nous parler . Ce qui me frappa beaucoup, c’est que le soleil,
au hors de son nid, et le regarda la bouche entrouverte, n’osant plus parler . « Enfin il lui dit : « — Eh, ma chère Laure ! à
en entendu de pareil. Elle lui fermait la bouche avec ses doigts pour parler toute seule. Elle disait, en jouant et en prenant
approchâmes du premier degré de latitude, nous commençâmes à ne plus parler . « Un beau matin je m’éveillai assez étonné de ne
t d’un air tout attendri. « Je fis signe à ce jeune homme de venir me parler sur le gaillard d’arrière. Elle se retourna. Je n
ais désolé de vous faire manquer à vos devoirs. Je voudrais seulement parler un peu à Laure, et vous prier de la protéger dans
ndre, cela m’ennuya, et je me mis à froncer le sourcil ; je lui avais parlé d’un air gai pour ne pas m’affaiblir ; mais je n’
suffit, lui dis-je, entre braves gens on s’entend de reste. Allez lui parler , et dépêchons-nous. « Je lui serrai la main en am
Ah çà ! si j’ai un conseil à vous donner, ajoutai-je, c’est de ne pas parler de ça. Nous arrangerons la chose sans qu’elle s’y
* * « Ici le vieux commandant fut forcé de s’arrêter. Je me gardai de parler , de peur de détourner ses idées ; il reprit en fr
ntinuâmes ainsi à marcher dans un grand silence. Je vis bien qu’il ne parlerait plus de lui-même, et qu’il fallait me résoudre à
arbe, cela m’était fort inutile. Mais il n’y tenait pas, c’était pour parler d’autre chose. Je m’aperçus cependant avec plaisi
emportèrent Laure avec eux, sans qu’elle eût le temps de crier et de parler . Oh ! voici une chose dont aucun honnête homme ne
n. — Ah ! quel temps il fait ! — Mon manteau est traversé. « Je vous parlais , je crois, encore de cette petite Laurette ! — La
au front, et s’assit dans le canot sans s’évanouir, sans crier, sans parler , et revint au brick quand on voulut et comme on v
t au brick quand on voulut et comme on voulut. J’allai à elle, je lui parlai longtemps et le mieux que je pus. Elle avait l’ai
omme il eût fait à son petit mulet. « — Eh bien, ma fille ! dis donc, parle donc un peu au lieutenant qui est là ; voyons, un
de se cacher comme une religieuse. — C’est drôle, hein ? « Comme il parlait d’elle de cette manière, nous l’entendîmes soupir
tait un devoir. Il y a longtemps que j’ai fait abnégation. « Et il me parla encore de Masséna. « Le lendemain, au jour, nous
san, mais il pouvait aspirer tout bas à un rôle historique. Je lui en parlai un jour chez moi, tête à tête, sans approbation n
82 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Première partie. Préparation générale — Chapitre II. De la sensibilité considérée comme source du développement littéraire »
timent ; on s’applique à ne pas employer son esprit, afin que le cœur parle tout seul. Ainsi son langage ne sera point fardé,
les moments où l’on sentie plus, qu’on a souvent le moins d’envie de parler . Surtout quand on veut séparer l’esprit du cœur e
r traduire ses sentiments, on est vite à court, et très embarrassé de parler ou d’écrire. Quand on a nommé l’émotion qu’on épr
ri de l’âme qui prie ou qui souffre. Même dans ces purs sanglots dont parle le poète, j’entends l’esprit qui parle et qui met
me dans ces purs sanglots dont parle le poète, j’entends l’esprit qui parle et qui met sans y songer toute sa puissance au se
en faire abstraction et s’en détacher pour laisser le cœur tout seul parler son pur et naturel langage. Cette erreur accrédit
a force aux effusions de la sensibilité ; alors on croira que le cœur parle tout seul.
83 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Histoire de la maison royale de Saint-Cyr, par M. Théophile Lavallée. » pp. 473-494
iie  siècle, que Mme de Maintenon avait amenée à sa perfection et que parlaient les premières élèves de Saint-Cyr. Il est arrivé
termes ont été recueillis par ses pieuses élèves, et après leur avoir parlé de tout ce qu’il y avait eu de peu médité et de n
oyauté. L’idée de la fondation de Saint-Cyr fut décidée, et le roi en parla au Conseil le 15 août 1684 ; deux années se passè
tant que lui : inutile désir ! la plus savante théologie ne peut vous parler de la Trinité autrement que votre catéchisme. Ce
de suite à une classe, y faisait observer l’ordre de la journée, leur parlait en général et en particulier, reprenait l’une, en
à d’autres les moyens de se corriger. Elle avait beaucoup de grâce à parler comme à tout ce qu’elle faisait : ses discours ét
rsonne un sentiment profond de la réalité. Elle voulait que les Dames parlaient hardiment à leurs élèves de l’état de mariage, et
mariage ; saint Paul n’avait pas cette fausse délicatesse, car il en parle très ouvertement. » Et elle était la première à e
e, car il en parle très ouvertement. » Et elle était la première à en parler comme d’un état honnête, nécessaire, hasardeux :
les verront qu’il n’y a pas de quoi rire. Il faut les accoutumer à en parler sérieusement, chrétiennement et même tristement,
s débuts et sur les incidents singuliers de sa fortune, pour la faire parler d’elle-même, ce sujet qui nous est toujours si re
e sujet qui nous est toujours si reposant et si doux. « Nous aimons à parler de nous-même, a-t-elle remarqué, dussions-nous pa
« Nous aimons à parler de nous-même, a-t-elle remarqué, dussions-nous parler contre. » Et elle ne parlait pas contre. S’il est
us-même, a-t-elle remarqué, dussions-nous parler contre. » Et elle ne parlait pas contre. S’il est pénible, comme elle l’a dit,
èles à l’intention de leur fondatrice en ce qu’elles ne firent jamais parler d’elles. Respectées de tous, peu aimées de Louis 
84 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « À M. le directeur gérant du Moniteur » pp. 345-355
Lundi, 20 février 1860. Mon cher directeur, Vous me permettez de parler de Catherine d’Overmeire que vient de publier not
ur vous dire comme quoi je n’ose, même après votre mot aimable, venir parler de Catherine. Oui, je suis effrayé, mon cher dire
ciel et d’un air de désolation : « Oh ! le succès de Fanny ! ne m’en parlez pas ! » Mais comme cet éloquent confrère est le m
te de cordialité jusque dans les réserves, Depuis, en effet, que j’ai parlé des deux romans qui, dans ces dernières années, o
e ne sont pas les salons tous seuls qui m’onts donné cette crainte de parler qui, de ma part, vous étonne ; ce sont nos confrè
sont mis de la partie avec une facilité incroyable. Il y avait (je ne parle que des morts) une petite revue littéraire66 très
ience d’écrivain y ont été incriminées… Pourquoi ?… Parce que j’avais parlé de Fanny. « Parmi les critiques, y disait-on, l’u
s impérieuses qui (sans compter qu’Édouard Thierry en avait très bien parlé d’abord) nous interdisaient d’en raisonner. Baude
e fais de son esprit fin, de son talent habile et curieux. Si j’avais parlé de son livre, il n’aurait pas échappé toutefois a
x à mes yeux et toute son honnêteté). Quoique je n’aie pas cru devoir parler de Daniel, quoique même, pour être franc, j’aie b
85 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XVI. Des sophistes grecs ; du genre de leur éloquence et de leurs éloges ; panégyriques depuis Trajan jusqu’à Dioclétien. »
es villes et les provinces ; ce qui les distinguait, c’était l’art de parler sur-le-champ avec la plus grande facilité. Cet ar
es ou dans les portiques du temple ; on leur donnait un sujet, et ils parlaient au bruit des applaudissements ; souvent ils comme
nuit ! disait-il, je t’invoque ; parmi toutes les divinités, nulle ne parle plus puissamment au cœur de l’homme que toi. » Un
richesses immenses ; mais il préférait à tous ces titres la gloire de parler sur-le-champ d’une manière éloquente : il reçut d
? » Mais par quel art ces hommes singuliers pouvaient-ils parvenir à parler sur-le-champ avec éloquence sur toutes sortes de
ongue, froide, fausse et médiocre. La coutume même et la nécessité de parler sur-le-champ, quelque piquante qu’elle dût être,
edescendre. Parmi ces orateurs ou sophistes grecs dont nous venons de parler , un très grand nombre composèrent des éloges de p
ysse a quitté ses lambeaux 48, dit-il ; poursuit, se fait connaître, parle avec la plus grande éloquence, apaise la sédition
négyrique, saint Jérôme et Sidoine Apollinaire dans leurs lettres, en parlent avec la plus grande estime. Ce qui prouve qu’il n
ant, je veux être aimé ; et loué, quand je ne serai plus. » Celui qui parlait ainsi méritait de vaincre en disputant le trône.
86 (1865) Cours familier de littérature. XX « CXIXe entretien. Conversations de Goethe, par Eckermann (1re partie) » pp. 241-314
ommes ? Ce serait enlever à l’humanité toutes ses améliorations. N’en parlons plus. II Aussi, pendant que le monde contem
sses ou vraies, intéressées ou désintéressées, selon qu’ils voulaient parler à leur chevet ou parler, comme on dit, par la fen
ées ou désintéressées, selon qu’ils voulaient parler à leur chevet ou parler , comme on dit, par la fenêtre. La Providence ména
critiques, qui creusent un sujet ou un homme avec une seule note, en parle ainsi : Il n’avait rien en lui de supérieur. C’é
’accroissaient journellement, si bien que je ne pouvais plus rêver ni parler d’autre chose. « Un grand écrivain, observe à ce
ières et la faculté de l’admiration. Il y a des gens qui ne sauraient parler de lui sans le faire quelque peu grotesque et rid
du l’éloquente ivresse de Diderot ; il semble la partager quand il en parle  : « Diderot, s’écrie-t-il avec un enthousiasme ég
d’un abbé Le Blanc qui, « tout médiocre qu’il était (c’est Goethe qui parle ), ne put jamais parvenir pourtant à être reçu de
es termes, qui sont à rapprocher de ceux dans lesquels Eckermann nous parle des mêmes entretiens : Goethe, écrivait M. Ampèr
, je ne savais presque rien ou rien lui dire. Il se mit aussitôt à me parler de mon manuscrit. « Je sors d’avec vous, dit-il ;
ta par le courrier, et demain j’envoie le paquet par la poste. » Nous parlâmes de mes projets de voyage. Je ne pouvais me rassas
aient la loyauté, la solidité, avec tant de calme et de grandeur ! Il parlait avec lenteur, sans se presser, comme on se figure
Il parlait avec lenteur, sans se presser, comme on se figure que doit parler un vieux roi. On voyait qu’il a en lui-même son p
t longue espérance, voit enfin exaucés ses vœux les plus chers. Il me parla de ma lettre, et me dit que j’avais raison en sou
ours-ci, plusieurs fois chez Goethe. Aujourd’hui nous n’avons presque parlé que de nos affaires. Je lui ai dit ce que je pens
té : on se tenait debout, on s’asseyait, on plaisantait, on riait, on parlait avec l’un, avec l’autre, chacun suivant sa fantai
l’autre, et il semblait qu’il aimât toujours mieux écouter et laisser parler les autres que parler lui-même. Madame de Goethe
t qu’il aimât toujours mieux écouter et laisser parler les autres que parler lui-même. Madame de Goethe venait souvent lui pre
aux, nous lisant les passages les plus saillants, et surtout ceux qui parlaient des progrès de la révolution grecque. On vint à d
ec une joie profonde, et chaque ligne confirmait les bruits dont j’ai parlé  ; cependant les premiers vers faisaient voir que
Et il se répandit en éloges sur son ancien maître. Je le priai de me parler de la jeunesse de Goethe, ce qu’il fit volontiers
nque pas de justesse. Est-ce ce passage ou un autre dont Napoléon m’a parlé , je préfère ne pas le dire. Mais, je vous le répè
’Empereur. Il se rendit au palais à onze heures du matin. Laissons-le parler  : « “Un gros chambellan polonais me dit d’attendr
’ailleurs versé dans la littérature latine, et avait édité Horace. Il parle de moi à peu près comme en parlent les personnes
re latine, et avait édité Horace. Il parle de moi à peu près comme en parlent les personnes de Berlin qui me sont favorables ;
ombien le théâtre français s’éloigne de la nature et de la vérité. Il parla aussi avec désapprobation des pièces dans lesquel
politique, voilà la fatalité ! « “Il se retourna alors vers Daru, et parla avec lui de la grande affaire des contributions.
87 (1875) Premiers lundis. Tome III «  À propos, des. Bibliothèques populaires  »
arqué de personnalités dans ce qu’a dit M. de Ségur d’Aguesseau. Il a parlé de certaines doctrines, mais il n’a nommé personn
ssemblée. « M. Sainte-Beuve (avec énergie). M. de Ségur d’Aguesseau a parlé de deux choses. Il y a un courant d’immoralité et
il est plus que temps que l’incident soit clos. « M. Rouland. Laissez parler l’orateur, on répondra. « M. le Président. Ne pro
on revienne à la question. « Voix diverses. Oui ! oui ! — À la loi. —  Parlez , monsieur de Ségur, continuez. « M. le Président.
de vous faire remarquer que lorsque, hier, M. de Ségur d’Aguesseau a parlé d’une nomination scandaleuse, il n’a parlé et pu
M. de Ségur d’Aguesseau a parlé d’une nomination scandaleuse, il n’a parlé et pu parler que de M. Renan, comme lui-même en e
d’Aguesseau a parlé d’une nomination scandaleuse, il n’a parlé et pu parler que de M. Renan, comme lui-même en est convenu au
st ce qui, malgré mon goût pour le silence, m’oblige à le rompre et à parler . Et cependant parler, je le sens, est bien diffic
goût pour le silence, m’oblige à le rompre et à parler. Et cependant parler , je le sens, est bien difficile ; venir contredir
it brodé, messieurs les sénateurs, pas plus que Rabelais. Croyez-moi, parlons -en peu ici ; ce n’est pas le lieu. — Et pourquoi
oyez-moi, parlons-en peu ici ; ce n’est pas le lieu. — Et pourquoi en parlez -vous vous-même ? me dira-t-on, — J’en parle parce
e lieu. — Et pourquoi en parlez-vous vous-même ? me dira-t-on, — J’en parle parce qu’ils sont déférés devant vous, parce qu’o
(Mouvement.) M. de Chabrier. Est-ce que l’empereur vous a chargé de parler en son nom ? M. Sainte-Beuve. Ah ! Celle-ci, vous
voyait compris. Ce n’est point au Sénat, messieurs, qu’il convient de parler comme les théologiens. Et laissez-moi vous rappel
livre de morale chagrine et excessive ; lui, c’est un Juvénal ; je ne parle pas du talent, mais je réponds au moins de la sév
faisant asseoir un avocat stagiaire qui s’émanciperait n’aurait point parlé autrement. « J’ai dû ne pas rester sous le coup d
l de l’Académie française, dans son Rapport lu en séance publique, en parlait comme il suit : « L’un (des deux ouvrages couron
88 (1863) Causeries parisiennes. Première série pp. -419
e me suis borné, en effet, à dire mon avis sur les choses dont chacun parlait autour de moi. Si je suis revenu à plusieurs repr
lance, et dont il n’a trop souvent que l’obséquieux despotisme. Je ne parle pas de la loquacité, puisqu’elle doit lui être co
un livre qui peut servir d’exemple du genre de vogue dont je viens de parler  : c’est le Grain de sable de M. Jules Noriac. Bie
feuillets, la charmante et irréprochable mère de famille dont je vous parlais tout à l’heure a pu suivre avec intérêt les enchè
a, Non veder, non sentir m’è gran yentura. Però non mi destar ; deh ! parla basso ! Ces vers prouvent que, sous de certains
ison qu’il faut bien dire quelques mots de gens qui ont fait beaucoup parler d’eux ces jours derniers. Oui, grâce au temps d’a
oir offert à M. le duc d’Aumale l’hospitalité du fauteuil ; bien qu’à parler strictement (le but de l’association étant de fou
e trois pages il traitait cinquante sujets en ayant l’air de toujours parler de la même chose. C’était superbe ! De la dernièr
ait son triomphe par ces mots : « Me voici naturellement amené à vous parler de… » C’était là son modeste Te Deum. Le pauvre h
mort à la peine. Si je songe aujourd’hui à lui, c’est que je voudrais parler des femmes, sans pourtant commencer par là, et qu
utrichienne, et voici ce qu’elle m’a répondu : « Vous commencerez par parler de la mort de M. de Cavour. — Impossible ! m’écri
z par parler de la mort de M. de Cavour. — Impossible ! m’écriai-je ; parler de cette mort qui est un deuil personnel pour tou
servir comme d’un moyen littéraire, je ne le ferai jamais ! — Vous en parlerez , répéta l’ombre avec l’inflexibilité d’une ombre
sérail, et vous voyez d’ici comment vous serez amené naturellement à parler des femmes. » II Quelqu’un que je ne veux p
ne voulait, ou qu’on n’osait rien dire de sérieux sur aucun sujet, on parlait de la Femme. Je croirais plutôt que si l’on en pa
ucun sujet, on parlait de la Femme. Je croirais plutôt que si l’on en parle , c’est tout bonnement parce qu’on y pense. Quant
i je ne suis pas, dans un certain sens, touché du sort des femmes (je parle de celles qui ne sont pas condamnées à vivre de l
le des séances littéraires de la rue de la Paix. Mademoiselle Royer a parlé devant un public fort nombreux, qui l’a écoutée a
ce rôle, il ne faudrait pas à une femme quelque chose de plus que de parler aussi bien qu’un homme, — s’il ne faudrait pas, p
e parler aussi bien qu’un homme, — s’il ne faudrait pas, par exemple, parler autrement. Mademoiselle Royer a insisté à plusieu
vent jamais se rencontrer, même dans une chaire de professeur. Elle a parlé avec autant de facilité, d’érudition et parfois m
comme cela ! Ceci dit, je reviens à mon argument principal. Que nous parle-t -on de Sapho, de Corinne, d’Aspasie, d’Hypatie ? c
plus triste encore, c’est de penser que si l’un des mobiles dont j’ai parlé réunit pour un temps deux êtres appartenant à ces
tous les pays, de ces hommes à leurs meilleurs moments, alors qu’ils parlaient de ce qu’ils savaient le mieux, de ce qui occupai
ment devant une assemblée d’hommes, si lettrés qu’ils soient, et leur parler avec autorité — non des femmes poètes ou philosop
temps. Elles pourront leur dire : « Depuis quatre mille ans (pour ne parler que de l’Europe) nous vous avons déchargés de tou
ofesseurs que se traduit la sollicitude, maternelle de la France ; on parle d’une nouvelle mesure qui montrerait mieux encore
e tuent ! Que faut-il donc pour leur bonheur ? Le maréchal commandant parle de « contrariétés, de peines de cœur » ; mais qui
ccupent depuis plusieurs années le monde savant ». V Maintenant parlons un peu chiffons. Ne craignez rien, il ne s’agit p
l’ignorais et que si, il y a un mois, un membre du Jockey-Club m’eût parlé de bonnes drilles, j’aurais cru à un néologisme i
je demande, comme l’archevêque de Grenade, qu’on m’avertisse. Mais ne parlons pas d’avertissements… Brrr ! VI Ne parlons
m’avertisse. Mais ne parlons pas d’avertissements… Brrr ! VI Ne parlons pas même avec trop de dédain des chiffonniers ; c
cette préoccupation qui se trahit dans la littérature actuelle. Entre parler politique et parler de la politique, il existe à
qui se trahit dans la littérature actuelle. Entre parler politique et parler de la politique, il existe à peu près la même dif
ler de la politique, il existe à peu près la même différence qu’entre parler d’amour et parler de l’amour ; or, le siècle se f
e, il existe à peu près la même différence qu’entre parler d’amour et parler de l’amour ; or, le siècle se fait vieux et se co
le sable l’empreinte d’un pied humain ! » Je voudrais maintenant vous parler de ce qui a occupé Paris ce mois-ci ; mais, hélas
Avec des livres, il y a toujours de la ressource, et j’en connais qui parlent d’histoires à côté desquelles les récits de la co
té religieuse, celui qui est responsable des massacres de septembre a parlé par la bouche de Carnot quand il a dit : « Il ne
sons, était absent, en mission à l’armée du Rhin, et il en a toujours parlé , dit son fils, avec horreur : « Il ne croyait pas
e cela, une lettre confidentielle où il eût été déploré. On aura beau parler de la souveraineté du but, du devoir envers le pa
s cette pression du dehors, elle eût probablement passé sous silence. Parler d’un livre, même pour en dire du mal, c’est, par
s-là qu’on écrit pour une idée. Aussi sens-je une grande répugnance à parler de Sylvie. Je me dis que tout en lapidant chacun
choses auxquelles le romancier peut pourtant légitimement aspirer, je parle au point de vue strictement littéraire. A-t-il vo
la…, il rêve qu’il est en classe, et, par une habitude criminelle, il parle , le malheureux ! tout en dormant. Aussi, quelle p
meil. Il est à la maison, il peut se rendormir ! Carnot, dont je vous parlais le mois dernier, a fait, si je ne me trompe, une
le réveil peut apporter de joies. Ajoutons que le moment est bon pour parler du collégien : il est à l’apogée de son bonheur,
r, d’un ton significatif, quand il retourne au collège ; enfin, on ne parle pas encore devant lui des plaisirs qu’on se donne
e de 1861, ne renferme rien qui ne soit déjà connu du public. Je veux parler des Œuvres complètes de madame Émile de Girardin,
dame Roland était « un mauvais bas-bleu éclaboussé de sang ! » Ne lui parlez même pas d’un autre peuple que le sien, il vous r
n instant, — ne crains rien, lecteur, je ne t’y laisserai pas, — pour parler d’un livre composé, pour ainsi dire, à l’ombre de
le, pour enlever un homme aux réalités d’une pareille existence. J’ai parlé de la vie de M. Arnould parce qu’une abnégation m
e de pudeur patriotique le retint, et il dit, un peu au hasard : « On parle beaucoup des affaires de Naples. — Ah oui ! les N
illusions au sujet de la cordialité parisienne. II Puisque nous parlons des rapports internationaux, félicitons-nous en p
sous ma plume le nom d’un chancelier anglais au moment où je voulais parler du nouveau roman de George Sand, Valvèdre. III
t affaire d’anatomiste, et quand on en vient là, il faut se décider à parler en professeur, en son propre nom, et renoncer à i
chons le mot, ce poète amoureux, qui sait parfois être très éloquent, parle ce jour-là comme un petit cuistre ; mais il falla
tinée, nul ne peut le sonder. Soumettons-nous au fait accompli, et ne parlons pas du reste. Vous voilà. On vous aime, et vous p
i auraient eu une pareille idée. Cette exposition, dont on a fort peu parlé , mérite pourtant de prendre sa place parmi les év
la puérilité d’une vieillesse précoce. Et maintenant laissez-moi vous parler de choses qui sont de tous les temps. II J’
impuissante à embrasser l’étendue d’une telle responsabilité. Pour ne parler que des poètes : évoquez devant ce tribunal ficti
ment, le plus splendide de tous, qu’elle vient de lui élever. Je veux parler de l’Inferno, publié avec les illustrations de Gu
use que de lui reprocher d’avoir mis des sacs d’or là où le poète n’a parlé que de fardeaux, pesi. L’ouvrage est orné en tout
le entre les chants dont se compose le poème. Il serait impossible de parler de toutes, je me bornerai donc à dire quelques mo
ée d’un respect aveugle et superstitieux, j’avais été sur le point de parler d’un petit mémoire que je venais de lire. Il s’ag
sur cette lamentable affaire, et j’étais curieux de voir, avant d’en parler , s’il était possible à l’art, — même à l’art du b
éressante, moins importante dans ses conséquences générales, que j’en parlerais encore, car elle nous est personnelle, à vous qui
e dix personnes recommandables attestent qu’elles l’ont vu et lui ont parlé ce jour-là, bien qu’aucun motif ne dût le pousser
toi, le Constitutionnel t’aidera ! » Par Hercule ! voilà qui est bien parlé , et l’on serait heureux de s’embourber, que dis-j
témoins ecclésiastiques ? Voltaire, Voltaire en personne n’aurait pas parlé autrement. » Ajoutons qu’alléché par cette critiq
autre sujet de conversation. En comptant bien, je m’aperçois que j’ai parlé de deux procès seulement (seulement !), tandis qu
te d’Augsbourg et l’Indépendance belge, entre autres. Il paraît qu’il parlait du gouvernement… LA MAÎTRESSE DE MAISON (interrom
de plus d’un avertissement. Si la politique était de mon ressort, je parlerais de la Pologne, de Rome, de tant d’autres question
ue signale M. le ministre se pratiquait assez largement. Puisque nous parlons de circulaires, ajoutons que si des ministres en
nte immortels, et le chiffre encore plus modeste des traitements ; je parlerais même des aides qu’on promettrait à la docte compa
queur risque le plus de se rendre coupable. À la rigueur, quand on ne parle pas de politique on peut éviter d’exciter à la ha
, qui étaient les esclaves de femmes très communes et très médiocres, parler de la position du mari de reine d’Angleterre comm
IV Je m’aperçois un peu tard que ma revue est bien lugubre. J’ai parlé de vieillesse, de mort, de prison et d’amendes, e
ucoup d’entre ceux qui les partagent avec nous. On devine que je veux parler des concerts du Cirque-Napoléon. La foule continu
e la démocratie serait là. Tant pis, dirai-je, pour la démocratie. On parle de « l’art libre dans une société libre », comme
progrès de l’art ait amené à sa suite la liberté ? Je n’entends point parler , il va sans dire, de l’art de l’orateur ou de l’é
euse, de l’art tel qu’on l’entend aujourd’hui. Les fervents dont j’ai parlé tout à l’heure invoquent volontiers le souvenir d
sions, elles mettraient leur influence au service de la liberté. Mais parlons un peu de l’article de M. Sainte-Beuve, qui a été
muet n’est pas une voix), sans avoir été mis préalablement à même de parler et de répondre, de dire ce qu’on pense, et de fai
exposé à être sifflé par des étudiants. Il Je n’aime pas trop à parler de la querelle de M. About avec le public, car je
a quelque chose de comique à voir des gens, si jeunes qu’ils soient, parler eux-mêmes de leur généreuse ardeur et de leurs en
ance, il ne faut pas de demi-mesures. Eh bien ! il me semble que nous parlons depuis trop longtemps de nos petites querelles pa
ion de M. Tourguénef en France ; mais l’ouvrage nouveau, dont je veux parler aujourd’hui, Une Nichée de gentilshommes, — titre
écit le plus touchant qui se puisse imaginer, pourquoi l’auteur avait parlé de l’allumette parfumée. Moi, je serais disposé à
yennant un pauvre salaire, une vieille fille, Suédoise d’origine, qui parlait tant bien que mal le français et l’allemand, joua
se pourrait être douteuse, si on ne se rappelait les femmes dont j’ai parlé tout à l’heure : ces femmes-là finissent toujours
a dû passer sous les fourches caudines. Le trône, tout d’abord, pour parler de chaque chose à son rang, semble s’en aller en
comme une vérité évidente, — à un de ces croyants académiques dont je parlais tout à l’heure ; seulement j’ajoutais que le malh
onné de faire du haut de sa nouvelle chaire a fait du bruit ! On en a parlé encore plus que de la Gaétana de M. About, et pre
dans les intervalles d’une valse : « Qui est donc ce M. Renan dont on parle tant ? » Les réponses, on le comprend, différaien
ue toujours un peu quand je le rencontre sous la plume d’un homme qui parle de soi. Le caractère pour les hommes, c’est comme
rtu pour les femmes, il faut toujours laisser aux autres le soin d’en parler . III Si la jeunesse des écoles ne tient pas
dire, rien qu’en lisant ce nom de Pelletan ? IV Comment ne pas parler de la Chine, quand à chaque instant quelque chose
ais vu sur une carte que Pékin, et à plus forte raison Nankin, — sans parler du Japon, — sont situés bien à l’est de l’extrémi
oût pour la musique, est un fat insupportable ? V Puisque j’ai parlé de l’Angleterre, disons quelques mots d’une petit
elle, il faut l’avouer, nous avons été vaincus. On devine que je veux parler du Comte de Boursoufle, cette prétendue comédie d
ît difficile, mais ce qui est à faire. C’est du fond même que je veux parler . Il n’y a pas de règle de perspective pour tous c
us voudrez, — traîne l’affaire en longueur, on pourra se dispenser de parler du résultat, quand enfin il sera acquis ; personn
ré jadis tant d’ingratitude dans le public et jusque chez la justice. Parlez de cela aujourd’hui au premier venu, à un de ces
is d’ici il y aura une séance annuelle, cela fait frémir ! — Bah ! ne parlons pas de cela. Que l’Académie nomme qui elle voudra
ut ce que cette histoire a d’extraordinaire, si M. Peabody veut qu’on parle encore de lui dans huit jours, il faut qu’il reco
ains, je ne saurais le décider. Il est certain que l’art de dire sans parler et l’usage des sous-entendus ont fait de grands p
lletan a eu lieu, en effet, à une époque qui se trouve, à strictement parler , dans le domaine de cette revue, dans les premier
e bravement le style niais et inconvenant des petits bons livres ; il parlera de « l’agneau qui paît parmi les lis », et sous s
eux. J’ai déjà dit qu’il ne trouvait pas M. Renan « joli » ; quand il parle de Gibbon, il a soin de dire qu’il n’avait pas l’
xprimer, la rougeur au front, leur stérile sympathie. Et puisque j’ai parlé de la Pologne, le seul terrain, je crois, sur leq
ès ordinaires, lorsqu’on juge un livre, c’est toujours la défense qui parle la première, et l’accusation n’a que la réplique.
cialiste ; c’est lui qui raconte, c’est lui qui décrit, c’est lui qui parle par la bouche de son évêque, de son forçat, de sa
se. Voici d’abord monseigneur Bienvenu, évêque de D…, dont je vous ai parlé tout à l’heure. On va faire défiler devant vous s
de entier ? Je pourrais pousser la comparaison beaucoup plus loin, et parler de l’équipage si actif, si docile à la manœuvre,
iers au premier rang parmi les peuples intelligents, et pourtant nous parlons et nous agissons tous comme si chaque Français, p
es représentants, avec cet « extrême Orient » dont nous aimons tant à parler . Mais que voulez-vous ? les moyens de communicati
s tout à fait de trop. Je n’ai pas la prétention, il va sans dire, de parler des merveilles que contient l’Exposition. Disons
tement un de ses membres pour avoir adressé au Times une lettre où il parlait de ses concitoyens comme ayant des droits à la ch
olutions ont jetés en Angleterre, il en est beaucoup qui ont appris à parler l’anglais avec une grande perfection, et si je vo
-là est-il trop payé. Cet oncle chanoine ne pense qu’à ses olives, ne parle , ne rêve que d’olives, et passe une moitié de l’a
n goût musical. À propos de cette Exposition, j’entends bien des gens parler avec espoir de la fusion des peuples, et se félic
 le maréchal Magnan accepte bravement la logique de sa nomination, et parle bien plus en fonctionnaire public qu’en grand maî
article consacré à l’examen de ce rapport de M. Delangle dont je vous parlais tout à l’heure ; cet article débutait ainsi : « A
ances dans les incidents et dans les caractères ne manquent pas. Sans parler de l’évêque improbable et du conventionnel imposs
me, ni de la condamnation à mort du forçat récidiviste dont j’ai déjà parlé , que dire du personnage de Fantine, de cette fill
monde nouveau. À l’occasion des premiers volumes des Misérables, j’ai parlé du style singulier de M. Victor Hugo, style à la
rait facile de prouver mon assertion par mille citations. Je pourrais parler des « forêts qui sont des apocalypses », et de « 
89 (1896) Journal des Goncourt. Tome IX (1892-1895 et index général) « Année 1892 » pp. 3-94
le. Causerie sur les ménages amis, où, nous tous, nous nous mettons à parler du charme du ménage Rodenbach : de l’homme à la c
uoi ne me donnez-vous pas à lire la pièce de Goncourt ? » et il lui a parlé de la donner avec la sienne, au moment où le succ
et que Noblet jouera le rôle du voleur. Vendredi 29 janvier On parlait hier d’une Parisienne, morte à près de cent ans,
c ces renversements de figure en arrière, d’une petite fille qui vous parle de bas en haut, et qui montrent, dans son plaisan
un meilleur metteur en scène de la passion que le livre. Comme je lui parle des obstacles, des empêchements qu’on rencontre a
ment, cette courbe en dehors d’un corps courant sur la glace. Stevens parlait dans un coin du salon, de l’effrayant avalement d
a vraie chair, et non pas du carton, comme Couture. » Puis Stevens me parle avec enthousiasme de Millet, me dit avoir de lui
tendait encore dans le grand escalier, je la revois, sans la force de parler , me mettant dans la main la main de mon frère, av
e fit enterrer aux pieds de son maître de philosophie. Et le voyageur parle de ces populations de Samarcande, de ces populati
abandonnant leurs choses à vendre, pour se mêler à la discussion. Il parle encore de son séjour, près d’un mois, sur les hau
au Grenier, il touche à un tas de questions anciennes et modernes, et parle spirituellement de la rapidité, à l’heure présent
résent. Puis çà et là, où badaudent des troupes d’ignares, l’histoire parle dramatiquement à l’historien de Marie-Antoinette.
croit plus tard, à un grand mouvement lyrique sur l’industrie, et il parle éloquemment des attitudes recueillies, de l’aspec
ose : oui, à la fois un dessin et une légende qui le satisfassent. Il parle des vingt, trente, quarante croquis, qu’il est ob
rviewe, à propos de la préface de La Vie artistique de Geffroy. Il me parle d’une année passée en Angleterre, où il était arr
t le temps, un sentiment d’effroi du silence des foules. Comme je lui parle du travail laborieux de son pinceau sur mon front
e étude peinte. Il est amusant, spirituel en diable, ce Carrière. Il parle du raté, disant toujours nous ; des poètes d’à pr
venant de Saint-Gratien, dans le chemin de fer, le docteur Blanche me parlait de cette loi de nature féroce, de l’espèce de cou
ons à Zoé, comme si elle était Mme Hase. Lavoix me le montre avec son parler , tout farci de mots latins et grecs, et quelques
olie des impressions japonaises chez quelques amateurs américains. Il parle d’un petit paquet de ces impressions, qu’il a ven
ngues occidentales. Dimanche 3 juillet Aujourd’hui, Ajalbert me parlait de la vie d’Antoine, au bord de la mer, à Camaret
monde, mais par un monôme. Il s’indigne de la langue horrifique, que parlent à l’heure présente les gens avec lesquels, il pre
les quelques tours, que fait Daudet à mon bras, avant déjeuner, il me parle de lettres de sa jeunesse retrouvées, et où, en 1
. Ce soir l’ironique, le gouailleur, le blagueur, est tout triste. Il parle , avec de l’amertume dans un coin de la bouche, de
ûre qu’elle reviendrait auprès de moi ! » Lundi 25 juillet Nous parlons avec Daudet, du mensonge, du mensonge cynique du
i 26 juillet Dîner avec les ménages Zola et Charpentier. Comme on parle à Zola, du livre, qu’il a annoncé être en train d
deux nuits entières, à écrire sur Lourdes. » Puis dans la soirée, il parle de son ambition de pouvoir parler, des essais qu’
r Lourdes. » Puis dans la soirée, il parle de son ambition de pouvoir parler , des essais qu’il fait de sa parole, jetant à sa
intelligence d’enfant. Enfin, c’est curieux : ma tante, je l’écoutais parler , formuler ses phrases, échappant à la banalité et
livres, plus de critique dans les journaux, et, si par hasard il est parlé de votre personne, c’est fait sans application, s
médecine : une poursuite moliéresque. Mercredi 21 septembre On parlait , ce soir, du père Césarin, un mendiant original d
ir 3 000 hommes dans le ventre… et il y en a un — ajoute-t-elle — qui parle toujours… si celui-là, au moins pouvait se taire 
e Scribe ! » Jeudi 8 décembre J’entendais aujourd’hui Hanotaux, parler intelligemment des futurs Américains, qui sont en
vitalité, mais légèrement privée de sens moral. À un moment, comme on parlait de la foi, il a dit que ce sentiment n’existait p
cette entorse me coûte 20 000 francs. » Et là-dessus, il se met à me parler de la crise qui sévit sur les théâtres, m’affirma
commandée, dans la journée, pour nos actrices. Là-dessus Méténier me parle de l’ennui qu’il a d’être forcé de dîner avec que
de Charles Demailly, où elle était à la première, et après m’en avoir parlé en bien, elle me donne ces tristes détails sur l’
très bien. — Et moi aussi, mais je n’osais pas le dire ! » Et elle me parle du mépris de Porel pour la presse, qui a éreinté
90 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « M. de Féletz, et de la critique littéraire sous l’Empire. » pp. 371-391
iens collaborateurs au Journal des débats, alors Journal de l’Empire. Parler un moment d’eux tous, c’est encore lui rendre hom
du point de vue où elles intéressaient si fort alors. Notez que je ne parle ici que de ces questions et de ces sujets qui sem
esprit d’un temps. L’essentiel pour la critique, pour celle dont nous parlons , tout active et pratique, est bien moins encore d
est ce qui se vérifia pour les écrivains distingués dont nous avons à parler  ; il s’agit des écrivains littéraires du Journal
les de peindre la bassesse de certaines choses dont je suis obligé de parler . Mes phrases ne sont pas le résultat d’un calcul,
le, du Démosthène ; et quelquefois, à la fin d’un dîner, se mettant à parler de ces dieux de sa jeunesse, il trouvait je ne sa
de se disculper sur les articles essentiels, il s’exalta lui-même, il parla avec emphase de ses ennemis : Jusqu’ici, s’écria
dit encore plus de bien de Mme de Genlis. Il est un peu de ceux dont parle Vauvenargues (dans le portrait de « Lacon ou le p
ouvent que Pascal a bien du talent, et que Nicole n’en manque pas. Il parlera bien de Rollin ; mais qui est-ce qui parlera mal
cole n’en manque pas. Il parlera bien de Rollin ; mais qui est-ce qui parlera mal de Rollin ? Dussault n’entre presque jamais d
ie, et finalement sur les Jésuites. Il lisait tout ce dont il avait à parler , condition essentielle et pourtant rare dans le m
sentiment élevé de la poésie. Il laissa voir ce défaut quand il eut à parler des Martyrs de M. de Chateaubriand, du Shakespear
l montre à quoi se réduit cette prétendue fidélité historique dont on parlait tant. La partie positive chez Hoffman mérite touj
ne première lecture. Ses connaissances classiques lui permettaient de parler des auteurs latins, des traductions alors à la mo
91 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Vauvenargues. (Collection Lefèvre.) » pp. 123-143
leur illustration à leurs écrits, revinrent l’enhardir. Son génie lui parla  ; un état médiocre ne lui parut point valoir asse
le redressant et en l’éclairant doucement sur quelques points, il ne parle tout d’abord à ce jeune officier de vingt-huit an
ur-propre ou que la société y perde moins qu’elle n’y gagne. Ayant à parler du sentiment de la pitié, il le définira admirabl
’homme, capable de raison, serait-il incapable de vertu ? » Il aime à parler , en toute rencontre, de l’homme bien né, de la be
, en soulignant au crayon tel ou tel passage : Ici c’est bien lui qui parle , c’est de lui-même qu’il a voulu parler. Quand il
ssage : Ici c’est bien lui qui parle, c’est de lui-même qu’il a voulu parler . Quand il traite de la grandeur d’âme, comme on s
lumières que l’adversité n’a pu éteindre. Ces passions aimables dont parle Vauvenargues, et qui, à son sens, dominent le Ver
ate et encore flatteuse : Vauvenargues reprend ses avantages quand il parle de La Fontaine, de Pascal ou de Fénelon. Dans ses
es qu’il emploie, de ces empreintes de justesse et d’acception. Je ne parle pas des morceaux où Vauvenargues prélude et où il
de grâce que la vertu naissante d’un jeune homme. Périclès, ayant à parler de guerriers morts pour la patrie, disait : « Une
t l’érudition. Ceux qui sont nés éloquents, dit encore Vauvenargues, parlent quelquefois avec tant de clarté et de brièveté de
s grandes choses, que la plupart des hommes n’imaginent pas qu’ils en parlent avec profondeur. Les esprits pesants, les sophist
doctrine chrétienne rigoureuse ; la seule manière dont Vauvenargues y parle de la mort qui ne doit pas être, selon lui, le bu
s une édition faite avec grand soin (2 volumes, Furne, 1857). J’en ai parlé au long dans trois articles du Moniteur des 24 et
92 (1891) Journal des Goncourt. Tome V (1872-1877) « Année 1873 » pp. 74-101
e bavard, très bavard, et a le bavardage d’un homme d’affaires. Il ne parle qu’argent, chiffres, recettes. Rien ne dénote che
. Tourguéneff, est à son ordinaire, parleur et expansif, et on laisse parler le géant, à la douce voix, aux récits attendris d
is XI, qu’il dit avoir fait au collège, drame, où il avait ainsi fait parler la misère des populations : « Monseigneur, nous s
ux, le long de ses joues, lui tombait dans les coins de la bouche. Il parle ensuite des savoureuses heures de sa jeunesse, de
te qui, arrivent à ne plus faire la distinction des gens auxquels ils parlent . 24 juin Je suis à Versailles, — toujours c
cée, disant que tout cela pour lui, n’a pas d’importance. Il se met à parler . Il parle de l’Institut, de cette admirable conce
que tout cela pour lui, n’a pas d’importance. Il se met à parler. Il parle de l’Institut, de cette admirable conception de l
n s’est beaucoup moqué de moi, à propos de cela, mais une tempête, ça parle  !… ça vous interroge !… ça a des intermittences !
té implacable monte à sa figure, allume le noir de ses yeux, quand il parle de l’Assemblée, de l’armée de Mac-Mahon. Ce n’est
montrer, dans les plus grands détails, leur exposition. On causa, on parla de la philosophie de la forme des objets, et on p
n. On causa, on parla de la philosophie de la forme des objets, et on parla de Dieu, auquel ils ne croient pas, ne croyant gu
De Béhaine, en attendant le dîner, et Stoffel qui est en retard, me parle de l’espèce de susceptibilité maladive de Bismarc
e reliure : voilà, ce qui dans ce moment, amuse ma cervelle. Comme on parle de l’action révolutionnaire, exercée dans les éle
d’autrefois. Quand j’entends ces blagueurs, ces enflés de la parole, parler de leurs travaux sur l’antiquité, je pense à notr
93 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 41, de la simple récitation et de la déclamation » pp. 406-416
mêmes. Telles sont la plûpart des operations de l’ame dont nous avons parlé , et la plûpart de celles dont nous devons parler
l’ame dont nous avons parlé, et la plûpart de celles dont nous devons parler encore. La récitation des vers est donc un plaisi
naturel nous l’apprend, en nous enseignant que ceux qui nous écoutent parler sans nous voir, ne nous entendent qu’à demi. En e
, est celui de se toucher lui-même. L’émotion intérieure de celui qui parle , jette un pathétique dans ses tons et dans ses ge
ir les autres, c’est de se mettre à la place de ceux qu’il veut faire parler . Tous les orateurs et tous les comédiens que nous
ions, étoient des personnes nées avec la sensibilité dont je viens de parler . L’art ne la donne point. Sans elle néanmoins le
de leur volonté, que la sensibilité des hommes, comme elles ont, pour parler ainsi, plus de souplesse dans le coeur que les ho
94 (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXIIe entretien. L’Imitation de Jésus-Christ » pp. 97-176
ée par lui jusqu’à la veille de son décès. Voici en quels termes il y parle de ses œuvres : « J’ai écrit en totalité notre Bi
e m’a toujours été si présent à l’esprit, le pasteur de campagne en a parlé deux fois dans mon poème pastoral de Jocelyn : L
ô mer sans bornes ! où je ne trouve rien de moi en résumé que néant ! Parlez ainsi en toute occurrence, dit le maître : Seigne
ont, et ils recevront ; vous demanderez, et vous n’obtiendrez pas. On parlera des autres avec de grands éloges, et l’on ne parl
tiendrez pas. On parlera des autres avec de grands éloges, et l’on ne parlera pas de vous ; on confiera aux autres telle ou tel
, ainsi que l’honneur et la gloire de Dieu ; elle ne veut point qu’on parle avantageusement d’elle ni de ce qui la touche ; m
rte tout ce qu’on dit sur les genres et sur les espèces ? Celui à qui parle le Verbe éternel est délivré de bien des opinions
de lui procède toute parole, il en est le principe, et c’est lui qui parle au-dedans de nous. Sans lui nulle intelligence ;
aisent, que toutes les créatures soient dans le silence devant vous : parlez -moi vous seul. Plus un homme est recueilli en lui
ue nous avons lu, mais ce que nous avons fait ; ni si nous avons bien parlé , mais si nous avons bien vécu. Dites-moi où sont
mblaient, pendant leur vie, être quelque chose, et maintenant on n’en parle plus. Oh ! que la gloire du monde passe vite ! Pl
e Seigneur Dieu dit en moi. Heureuse l’âme qui entend le Seigneur lui parler intérieurement, et qui reçoit de sa bouche la par
i passe ; ne cherchez que ce qui est éternel…… XXII La vérité parle au-dedans de nous sans aucun bruit de parole   P
I La vérité parle au-dedans de nous sans aucun bruit de parole   Parlez , Seigneur, parce que votre serviteur écoute. Je s
me une douce rosée. Les enfants d’Israël disaient autrefois à Moïse : Parlez -nous, et nous vous écouterons ; mais que le Seign
: Parlez-nous, et nous vous écouterons ; mais que le Seigneur ne nous parle point, de peur que nous ne mourrions. Ce n’est pa
ous implore, comme le prophète Samuel, avec un humble désir, disant : Parlez , Seigneur, parce que votre serviteur écoute. Que
: Parlez, Seigneur, parce que votre serviteur écoute. Que Moïse ne me parle point, ni aucun des prophètes ; mais vous plutôt
ue Moïse ne me parle point, ni aucun des prophètes ; mais vous plutôt parlez , Seigneur mon Dieu, vous la lumière de tous les p
ent l’oreille ; mais vous ouvrez l’intelligence. Que Moïse donc ne me parle point : mais vous, Seigneur mon Dieu, éternelle v
ne me parle point : mais vous, Seigneur mon Dieu, éternelle vérité ! parlez -moi, de peur que je ne meure, et que je n’écoute
sans être accomplie, comme sans être aimée, crue sans être observée. Parlez -moi donc, Seigneur, parce que votre serviteur éco
e votre serviteur écoute : vous avez les paroles de la vie éternelle. Parlez -moi pour consoler un peu mon âme, pour m’apprendr
oi pour consoler un peu mon âme, pour m’apprendre à réformer ma vie ; parlez -moi pour la louange, la gloire, l’honneur éternel
sse humaine, et lui dit avec une douce colère : Tais-toi donc, ne me parle plus ; je ne t’écouterai pas davantage, quoi que
95 (1895) Journal des Goncourt. Tome VIII (1889-1891) « Année 1890 » pp. 115-193
que j’ai même décrit dans mon livre sur lui. Et là-dessus comme il me parle d’un délicieux dessin qu’il vient d’acquérir, des
upées par cette phrase : « Vous les verrez, Monsieur, chez moi ! » me parle d’un Constable, d’un Constable qui tue toute la p
n de quatre ans au Japon, et qui vient d’y passer encore deux années, parlait du silence que gardaient les Japonais sur les évé
étion dans leurs paroles et leurs jugements, ne pouvaient se tenir de parler sur les affaires, où ils ont assisté. Vendredi
horrible couleur rouge de Saturne, rouge vilainement orangé. Et l’on parle du costume des peuples antiques, du drapement de
ontre chez les imbéciles. À ce propos Daudet raconte ceci : Belot lui parlait d’un certain dîner Dentu, dont faisaient partie,
une collection de ces images. Il y a quelques années Nieuwerkerke me parlait d’une série de tableaux érotiques, qui avaient eu
gt-cinq gouaches, dont Tissot fait le boniment à voix basse, comme on parle dans une église, avec parfois, détonnant dans sa
tations, on arrêtera, laissant les auteurs le bec dans l’eau. Elle me parle ensuite de reprendre Germinie Lacerteux, et peut-
ontré un auteur… Connaissez-vous Grenet-Dancourt ?… C’est lui… il m’a parlé d’une pièce pour moi… il l’avait sur lui… je l’ai
ritique n’en a signalé l’originalité. Jeudi 27 février Comme je parlais hier à Detaille, du récit des toilettes de condam
un monsieur à travers le Siège et la Commune… Au fond le livre qui me parle , qui a un charme pour moi, c’est le dernier, où j
nt le droit de voler. Vendredi 28 mars Dîner des Spartiates. On parle des usuriers, qui sont pour la plupart des valets
t pas trouver à se les faire prêter. Et c’est pour lui, l’occasion de parler de la partie du Cercle impérial, du temps où on p
qu’une belle phrase. Dimanche 27 février Aujourd’hui Rodenbach parle ingénieusement de la page imprimée du livre, qui,
re boire de l’eau, beaucoup d’eau. Jeudi 8 mai Un jeune médecin parlait , ce soir, du mal, mal dont on ne se doute pas, qu
ressembler une femme à un jeune mâle d’écurie. Mardi 13 mai Je parlais à une femme de la société, de la correction de la
propos du tombeau qu’on va élever à Métra, au compositeur de valses, parle de l’homme, du pochard, du récidiviste de la bois
porter Bourget à sa femme chic, et qu’elle n’a jamais porté, et l’on parlait d’un corset idéal, d’un corset coûtant 80 francs,
Dimanche 25 mai Visite de Margueritte de retour d’Alger, qui me parle de son état nerveux, asthmatique et de la difficu
à la mémoire toute fraîche et abondamment remplie, qu’il faut laisser parler , sans l’interrompre. Et vraiment il est très inté
ut avertie de l’arrestation qui devait se faire de son fils. Gavarret parle d’un discours sur Voltaire, que devait prononcer
le de papier qui est dans ce tiroir ? » et pour ses deux auditeurs il parla son discours à l’Académie, finissant par dire qu’
e réveil, c’est horrible ! » Vendredi 25 juillet Ce soir Daudet parle avec une exaltation un peu fiévreuse, et comme d’
e capitaine, un espace grand comme le canapé où nous sommes assis, il parle de son bien-être moral, tout le temps que dura la
parle de son bien-être moral, tout le temps que dura la traversée. Il parle de siestes au grand soleil sur les écueils, où to
monde se séchait à plat, comme des cloportes sous un pot de fleur. Il parle de bouillabaisses mangées sur des côtes sauvages,
speare, qui fait la fille Élisa. Vendredi 5 décembre Pélagie me parlait ce matin d’une pauvre famille bourgeoise d’ici, d
mystère en fuite dans la glace. Ces trois vers de Rodenbach, me font parler de la terreur, qu’a des glaces Francis Poictevin,
96 (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Collé »
on les connaît ! Ils ont tous, plus ou moins, le diable au corps. Je parle bien entendu des éditeurs littéraires… Les autres
au fond, il en avait une autre, qu’il a prouvée, et dont personne ne parle comme il faudrait, même M. Honoré Bonhomme, qui p
a été le Philémon de cette Baucis jusqu’à sa dernière heure. Il en a parlé toujours de la manière la plus touchante, et il e
de dire bravement, avec ce poltron de Sosie : Comme avec irrévérence Parle des dieux ce maraud ! M. Honoré Bonhomme, qui fa
sur l’histoire universelle ! tantôt, à un autre endroit, quand Collé parle de Rousseau comme un honnête homme a le droit de
t, quand Collé parle de Rousseau comme un honnête homme a le droit de parler d’un drôle, le drôle aurait-il du génie, M. Honor
. Collé, qui n’est pas seulement un moraliste de chanson épicurienne, parle de la flatterie en homme qui sait quel levier c’e
uel levier c’est, même dans des mains maladroites et imbéciles. Il en parle cruellement pour l’humanité, mais sans déclamatio
onnaissant pour son maître. Collé est peut-être le seul homme dont il parle dans son livre qui n’y soit pas flatté, tandis qu
97 (1854) Nouveaux portraits littéraires. Tome II pp. 1-419
eux sur une femme dont le nom est demeuré inconnu, dont il n’a jamais parlé ni dans ses œuvres italiennes ni dans ses œuvres
utait le chuchotement de sa voix. Parfois dominé par son illusion, il parlait à Laure comme si elle eût été près de lui, et il
nt les reproches de sa raison ; à peine la raison avait-elle cessé de parler , à peine avait-elle épuisé les arguments qu’elle
le choix des images, forment à peine la moitié de ceux où Pétrarque a parlé de son amour. D’ailleurs, il ne faut pas oublier
joue un rôle très important ; mais pour trouver les pages où le cœur parle seul, où les sentiments les plus délicats, les pl
plus d’une page remplie de purs jeux d’esprit. La plupart de ceux qui parlent de Pétrarque et le condamnent magistralement comm
onnets dans le Canzoniere méritent la même louange ! Combien d’autres parlent au cœur dans une langue qui n’a jamais été surpas
dre qui d’abord semblait si étroit. Mais, pour faire le choix dont je parle , le goût le plus sûr ne suffit pas ; le génie seu
e la donnée se trouvent très nettement rendues dans le sonnet dont je parle  ; l’ode ou l’élégie ne pouvaient rien ajouter qui
première des trois que se fait jour la pensée du suicide. Après avoir parlé de son ravissement et de ses souffrances, le poèt
e tribun, maître absolu de Rome, aux plus hardies entreprises. Il lui parle de tous les hommes illustres qui l’ont précédé da
phes de cette pièce sont animées d’un noble orgueil. Dès le début, il parle avec autorité, avec amertume. Bien qu’il désespèr
rement, lui dit la Gloire, il s’est rencontré un homme qui, entendant parler de moi, ne sentît en son cœur une étincelle, pour
nes se retrouve tout entier dans l’amour chanté par Tibulle. Le poète parle de sa maîtresse comme d’une belle chose qui lui p
t fermer, comme un livre écrit dans une langue inconnue, le livre qui parle d’un avenir meilleur, qui retrace en traits poign
ir impérieux, et je me défie volontiers de ces cœurs cosmopolites qui parlent sans cesse de l’humanité pour se dispenser d’aime
ourd’hui que ses vers sont tombés dans le domaine public, chacun peut parler de lui en toute liberté, en Italie comme en Franc
veux dire plus poétiquement, que le Brindisi de don Girella. Le poète parle à Moriani ; c’est du moins l’opinion généralement
applaudissements que chacun d’eux recueillait sur sa route. S’il lui parle de leur jeunesse tour à tour studieuse et gaie, c
ais jusqu’aux railleries les plus vulgaires. Vraiment poète lorsqu’il parlait des rues silencieuses de Pise, des flots de l’Arn
ne mérite pas ce reproche : il pense avant d’écrire, il sent avant de parler  ; mais il ne prend pas la peine de chercher pour
cueil offre à peu près les mêmes défauts et les mêmes qualités. Je ne parle pas du reproche que lui adressent en Italie ses p
ne pas nous aventurer dans cette question de pure philologie. Vouloir parler des locutions toscanes de Giusti serait de notre
e est la langue italienne par excellence. Cela est vrai, si l’on veut parler de la langue créée en Toscane par les trecentisti
par les trecentisti, c’est-à-dire au xive  siècle ; mais si l’on veut parler de la langue employée familièrement par les Flore
vres ne sera jamais sérieusement affirmé. Je sais qu’il faut toujours parler des poètes étrangers avec une grande réserve, que
e, je sens mon âme toute joyeuse qui me dit : Maintenant, pourquoi ne parles -tu pas à ton poète ? IV. Une tristesse sereine er
beauté morale. IX. Peut-être ne vois-je pas entière la beauté dont je parle , peut-être n’arrive-t-elle pas entière jusqu’à no
l’indignation du poète satirique ne va guère sans la fierté. Si j’en parle , ce n’est que pour appuyer ma pensée sur un fait
s, et que je n’ai pas besoin de rappeler. Dieu se met à la fenêtre et parle à saint Pierre de tout ce qu’il voit sur la terre
e style de l’Arioste rappelle tour à tour Horace et Régnier ; mais je parle de Parini à propos de Giusti, parce qu’il est plu
t la nuit offrent une suite de tableaux où la malice la plus mordante parle toujours le langage de la bonne compagnie. Cette
as laisser croire que j’admire sans réserve le talent de Parini. Sans parler des allusions mythologiques, beaucoup trop nombre
e de ses circonlocutions, on regrette souvent qu’il ne consente pas à parler plus simplement. On aimerait à voir sa pensée s’e
nt un blasphème contre la loi morale. S’abstenir au lieu d’agir et de parler , ne rien faire pour le bien, voir le mal sans le
rendre et pratiquer la foi catholique. Mais à quoi bon, me dira-t-on, parler si longtemps d’un poète dont le mérite ne justifi
enommées usurpées que de populariser les renommées légitimes. Si j’ai parlé de Giusti, c’est précisément parce qu’il y a dans
Mais je lui conseille, dans l’intérêt de son amour-propre, de ne plus parler de ses voyages. Ce n’est pas la peine de passer s
heureusement inventées que les trois personnages dont nous venons de parler . À quoi faut-il attribuer cette différence ? L’au
l donne au jeune poète italien des conseils pleins de sagesse. Il lui parle , en termes fort pertinents, de la difficulté de c
dont toutes les œuvres réunies ne valent pas un chapitre d’Ivanhoé d, parle de la vie littéraire comme on parlerait du bagne,
lent pas un chapitre d’Ivanhoé d, parle de la vie littéraire comme on parlerait du bagne, du pilori ou de l’enfer. À l’entendre,
ue chez l’écrivain la connaissance familière du vocabulaire ; mais, à parler franchement, c’est la négation même du style. C’e
France est tout à fait inexplicable. Lorsqu’il arrive à Louis XIV de parler fêtes et carrousels, cet épisode de la conversati
les trahisons ; mais son rôle tout entier se réduit à la vanterie. Il parle , et il n’agit pas ; et sa parole est de si mauvai
de tous les amants trompés et généreux, intéresserait peut-être s’il parlait plus simplement ; mais il fait une si abondante c
a légèreté des paroles de Lauzun, Bragelone devrait se souvenir qu’il parle à un homme de plaisir, et que les maximes de la c
la Duchesse de La Vallière soit écrite simplement. Lauzun et Grammont parlent une langue vulgaire fort au-dessous de la simplic
ent l’emphase pour la dignité. Quant à Louise de La Vallière, elle ne parle jamais le langage de la passion, mais bien celui
dus aux poètes dramatiques ; dans l’épilogue, le marquis de Montespan parle des voyages aérostatiques du duc de Brunswick, et
le colonel Damas un surveillant très incommode. Le colonel Damas veut parler italien au prince de Côme, et Claude Melnotte ne
de préparer leur fuite. Resté seul avec Pauline, Claude Melnotte lui parle de son amour en termes fleuris, et lui demande si
l est encore moins concluant ; car, si les personnages et le chœur ne parlent pas dans un rythme uniforme, du moins ils parlent
ages et le chœur ne parlent pas dans un rythme uniforme, du moins ils parlent toujours en vers, et la déclamation notée des act
it, sans doute, à cette variété de rythmes un charme dont le dialogue parlé ne peut nous donner l’idée. Si donc M. Bulwer veu
es langues grecque et latine, mais les quatre langues vivantes qui se parlent autour de nous, je veux dire les langues allemand
, italienne et espagnole. Il ne se contentait pas de les lire, il les parlait familièrement, si bien que dès son adolescence il
vre d’un esprit très peu familiarisé avec les secrets de l’art. Je ne parle pas des bévues dont le goût seul peut s’affliger.
lèvres. S’il est permis en effet d’ignorer, il n’est jamais permis de parler des choses qu’on ignore, et cette vérité est tell
uvre de Prométhée pour le type de la statuaire, et qu’il s’aventure à parler des choses dont il ne sait pas le premier mot, c’
ne l’ignore, ou du moins ceux qui ne le savent pas s’abstiennent d’en parler . Ce n’est pas là pourtant le seul sujet d’étonnem
ue me présente le salon de 1810, analysé par M. Guizot. L’auteur, qui parle avec tant d’assurance des secrets techniques auxq
mplé sa propre pensée que les tableaux et les statues dont il voulait parler . Vasari n’a de valeur que pour les renseignements
ignification personnelle, et d’ailleurs il lui arrive trop souvent de parler des œuvres qu’il n’a pas vues. Quant à Mengs, c’e
u, comme dans la Divine Comédie, de nombreux sujets de tableaux. Sans parler des dessins de Michel-Ange empruntés au poète flo
prouver cette théorie, et l’histoire nous répond que la peinture doit parler aux yeux avant de parler à l’esprit. Vainement ra
l’histoire nous répond que la peinture doit parler aux yeux avant de parler à l’esprit. Vainement rappellerait-on qu’Albert D
croule et se réduit en poussière. Aussi je ne m’étonne pas qu’ayant à parler de Raphaël, M. Guizot ait gardé les habitudes pur
écu dans les ateliers, il n’en connaît ni la langue ni le travail. Il parle de Raphaël comme un homme qui a plus d’une fois f
 Guizot n’a pas tenu compte de cette nécessité ; aussi, quand il nous parle de Raphaël, nous devinons sans peine que toutes s
du goût ni de l’analyse. Je n’ignore pas combien il est difficile de parler dignement de Raphaël. Après les pages sans nombre
eil de Boileau, il n’aurait pas ressuscité les pages dont je viens de parler , et qui certes ne méritaient pas de revivre. Tâto
igines du théâtre en Europe, nous oublions volontiers qu’il veut nous parler du théâtre anglais, et qu’il a choisi pour thème
re démontrée. Cependant M. Guizot paraît à peine l’avoir entrevue. Il parle avec tant de complaisance, je pourrais dire avec
s qu’un point dans la discussion. Et lorsqu’il se décide enfin à nous parler de Shakespeare, nous ne lui prêtons plus qu’une a
cette distinction ; il eût agi sagement en la développant. M. Guizot parle des tragédies de Shakespeare avec un discernement
dance de ses pensées, demeure bien au-dessous de lui. M. Guizot, sans parler du poète espagnol, a très nettement caractérisé l
d’hui de rencontrer un écrivain familiarisé avec les matières dont il parle , que nous saluons avec bonheur ceux qui marchent
et de Condillac les opinions de Hume et de Berkeleyl, comme s’il eût parlé devant des auditeurs incapables de redresser ses
e son auditoire ou de ses lecteurs, Je ne comprends pas que M. Guizot parle de l’immortalité de l’âme et de la philosophie fr
lution anglaise la place qui lui appartient dans l’histoire, ou, pour parler plus nettement, dans le développement de la raiso
cette tragédie, un rôle moins important que la politique. Et quand je parle de religion et de politique, je n’entends pas dés
olère, à l’approbation la forme d’une vive sympathie. S’il persiste à parler comme parlerait un esprit pur, sans témoigner ni
probation la forme d’une vive sympathie. S’il persiste à parler comme parlerait un esprit pur, sans témoigner ni joie ni colère,
le du clergé catholique dans l’avènement de la seconde race, ou, pour parler plus clairement, dans la seconde invasion, rôle q
vains habiles de notre temps. Cette étude serait incomplète, si je ne parlais pas du talent oratoire de M. Guizot. S’il a exerc
e qu’il a commencée dans la chaire : l’enseignement. Il ne semble pas parler à ses égaux, mais à ses disciples ; toutes ses pé
bats livrés depuis la mort de Louis XVI jusqu’à la chute de Napoléon. Parlerai -je de son livre sur le Prêtre et la Famille, de s
raux. Il n’était pas exposé, comme la plupart de ses prédécesseurs, à parler du passé d’après de vagues souvenirs, à mentionne
le montrer comme pourrait le faire le pinceau ; mais à quoi bon nous parler de mademoiselle Candeille, de sa passion pour Ver
. Je ne veux pas railler M. Michelet. Je le tiens pour sincère, et je parle sincèrement. Il s’est abusé sur la puissance de s
a confusion de la philosophie et de la poésie ; trop souvent l’auteur parlait en son nom, au lieu de laisser parler ses personn
poésie ; trop souvent l’auteur parlait en son nom, au lieu de laisser parler ses personnages, ou mettait dans leur bouche ce q
forme vivante, si, entraîné par un fol orgueil, il eût essayé de nous parler sans relâche sous des noms différents, l’ennui se
le premier ; le lecteur me comprend à demi-mot : si Ronciat n’eût pas parlé au premier acte, les soupçons de Sylvain nous éto
is en scène auraient à mes yeux une tout autre valeur, si, au lieu de parler la langue de Jeux-les-Bois, ils parlaient la lang
t autre valeur, si, au lieu de parler la langue de Jeux-les-Bois, ils parlaient la langue de tous. À quoi servent en effet ces lo
t d’évidence ? Serait-il impossible d’exprimer, dans la langue qui se parle autour de nous, les idées et les passions dont se
endra pas compte au poète de toutes ses pensées. La condition dont je parle n’est pas toujours respectée dans le Champi ; Cla
ns une langue plus rapide, placés dans un cadre moins étendu, ou pour parler plus exactement, développés d’une façon plus harm
hie des richesses si facilement acquises. Il a eu le bon sens de nous parler comme un homme qui aurait vécu familièrement avec
e antique, ramassées dans les écoles d’Athènes. Grâce à Dieu, Clinias parle de son ennui et de sa mort prochaine avec une sim
soler de sa défaite par l’héritage de Clinias. Toute la scène dont je parle est traitée de main de maître, et bien que cette
, tour à tour, chez Gabrielle toutes les facultés qu’elle possède, de parler tantôt à son imagination, tantôt à sa raison, d’a
de Gabrielle, comment comprendre qu’il renonce à elle dès qu’elle lui parle de mariage ? Gabrielle s’épouvante en mesurant le
user par le mensonge que Gabrielle appelle à son secours ? Quand elle parle d’oubli, Stéphane doit-il perdre toute espérance,
il est bien difficile d’admettre son empressement à s’alarmer. Je ne parle pas du repentir d’Adrienne, qui mériterait peut-ê
sans lui dire qu’il connaît son amour pour elle. Si la reconnaissance parlait chez lui plus haut que l’amour, Stéphane n’aurait
préférer son mari à son amant, affirmer en même temps que l’amant ne parlera jamais aussi bien que le mari ; car je ne puis do
nt à poursuivre la peinture des mœurs contemporaines, ou plutôt, pour parler plus franchement, une raison d’entreprendre avec
’elle veut acheter aujourd’hui ? La réponse ne saurait être douteuse. Parlerai -je de Psaumis, qui raconte comment il est devenu
dispenserait pas le poète de l’unité de style. Que chaque personnage parle selon son rang, selon son rôle ; qu’Agnès et Hora
et égard. Que chaque personnage demeure fidèle à son caractère, qu’il parle selon ses passions, ses intérêts ; qu’il garde en
te son courage et sa vigueur au spectacle de la France délivrée. Elle parle à son père, comme une fille qui sent couler dans
mener devant nous les chefs de la Montagne et de la Gironde. Quand je parle de les amener devant nous, ce n’est pas sans dess
savante ? Ne doit-elle pas interrompre Barbaroux, dès qu’elle le voit parler pour le plaisir de s’entendre bien plus que pour
irondin comme Charlotte Corday. Je consens à le croire ; toutefois, à parler franchement, cette opinion, qui se laisse deviner
parmi les Girondins. Il faut pourtant, me dira-t-on, que chaque parti parle son langage. Sans cette faculté accordée à tous d
s animent, il n’y a pas de vérité. Oui, sans doute, chaque parti doit parler son langage ; mais il faut, cependant, que le poè
a placé, avant la scène racontée par Horace, une scène dont Horace ne parle pas, et qui, à proprement parler, n’est qu’une so
hel. Cette double méprise, du poète et de la comédienne, nous amène à parler d’une méprise qui n’appartient ni à l’un ni à l’a
eule fois dans la composition de cette œuvre singulière, ou plutôt, à parler franchement, il n’y a là ni œuvre ni composition.
istent pas en tant que personnages dramatiques, mais la langue qu’ils parlent est une langue bariolée ; non seulement dans la c
résoudre cette question, il me suffira de rappeler la manière dont il parle des bacchantes. Les suivantes infidèles, pour exc
aie à relever ? Ulysse, rappelant à Pénélope la forme du lit nuptial, parle d’un olivier qu’il a taillé avec l’équerre. Ulyss
ysse ; je dis expliquer et non pas justifier. Minerve, à son tour, ne parle pas toujours comme la déesse de la sagesse et se
te, ou de brûler une maison réduite en cendres. Je regrette d’avoir à parler si sévèrement d’un homme qui a plus d’une fois mo
ors en possession de la faveur publique ; déclamer autrement qu’elle, parler au lieu de chanter, substituer la familiarité à l
il faut un rare bonheur. Pour inventer la passion dont l’histoire ne parle pas, pour trouver dans le grand capitaine l’étoff
des. Mais à quoi donc pensez-vous ? » L’abbé s’excuse de son mieux et parle de son amour. La duchesse l’écoute sans dépit, sa
enir remplit sa pensée, sans qu’il soit possible de deviner s’il veut parler des grands poètes qui ont fondé le théâtre, ou de
ne m’en étonne pas. Je serais bien surpris, au contraire, si Maurice parlait de La Fontaine comme de sa lecture familière. Le
ur madame d’Aumont, prennent une direction nouvelle dès qu’Adrienne a parlé . À l’embarras de Maurice placé près de la duchess
sette mystérieuse. Dans ce drame si habilement construit, personne ne parle , personne ne marche au hasard : tout est compté,
n’ajoute pas une ligne à l’histoire du talent de mademoiselle Rachel. Parlerai -je de la manière dont elle récite la fable des De
de la loi salique. Il est pourtant vrai que la plupart de ceux qui en parlent ne les ont pas lus. Il s’en faut de beaucoup que
, en effet, conforme aux lois d’une saine logique. Marguerite n’avait parlé ni des saints, ni du purgatoire, donc elle ne cro
Guillaume Briçonnet, et comme, dans cette correspondance, Marguerite parle toujours d’une faute à expier sans jamais la nomm
’obtenait de lui qu’une réponse dédaigneuse où l’orgueil et l’égoïsme parlent plus haut que l’orthodoxie, n’était-il pas inévit
ailleurs la cause de cette aversion. La lettre mystérieuse dont j’ai parlé nous dispense de toute conjecture. Marguerite ava
tous les esprits droits, une triste manière de recouvrer sa liberté. Parlerai -je de la générosité de François Ier ? Qui sans do
hose prosaïque et vulgaire qui s’appelle l’histoire. Charles-Quint, à parler franchement, est une espèce de moyenne proportion
ais qu’importe ? c’est un personnage librement imaginé, et bien qu’il parle sans accompagnement, bien que sa pensée ne soit s
si hardie, si nouvelle, si parfaitement inattendue, est-il permis de parler de l’histoire ? Opposer la réalité au souffle poé
sans doute cette gloire suffit à M. Scribe. L’histoire, il est vrai, parle d’un défi adressé à Charles-Quint par François Ie
veut le marier avec Éléonore de Castille. Peu importe que l’histoire parle de ce mariage comme d’un fait accompli avec le co
Éléonore de Castille, et Marguerite Henri d’Albret, dont je n’ai pas parlé , parce que son rôle se réduit aux proportions d’u
de l’invention. Je passe sur quelques menues phrases où Charles-Quint parle d’éteindre les occasions et les prétextes, je lai
asculines avec les désinences féminines. En un mot, la langue qu’elle parle n’est pas la langue de la bonne compagnie. Mademo
t on a si imprudemment rappelé le nom, sauf de très rares exceptions, parlait notre langue avec une irréprochable pureté ; si m
uand elle ne tournera plus la tête avant de lancer le mot, quand elle parlera purement, elle ne possédera pas encore son art to
e façon à montrer que rien ne lui échappe ; qu’elle épelle au lieu de parler , je ne saurais blâmer cet enfantillage ; mais ce
’une diction sage, intelligente, naturelle. C’est son esprit qui nous parle  ; son cœur ne nous dit rien. Arrivée sur le terra
ragique, ni surtout d’effrayer plus simplement. Le Pouvoir et Vulcain parlent du supplice qui s’exécute avec une brièveté qui a
e longanimité remarquable. Il feint de croire que l’avocat de Jupiter parle au nom de la justice et de la vérité ; il prête u
de répondre à celle curiosité empressée, la nomme par son nom et lui parle de ses fatales amours. Comment ce secret est-il v
ion et ne prend rien sur lui-même. Il vient de la part de Jupiter, il parle au nom du maître de l’Olympe et ne cherche pas à
ies bien différentes des théories impériales. Tandis que la monarchie parlait chaque jour des traditions de saint Louis, d’Henr
rtant que ceux de Shakespeare et de Goethe. Quant au Romancero, on en parlait à voix basse, comme du livre des livres, et ceux
u premier ordre s’est chargé de cette prophétie, et j’ai trop souvent parlé de ces romans pour avoir à m’en occuper aujourd’h
norance ou de présomption. Qu’est-ce aujourd’hui que le roman ? Je ne parle pas, bien entendu, des esprits qui poursuivent le
mpte des doctrines qui se propagent et s’appliquent autour d’eux ; je parle du roman pris dans son ensemble, c’est-à-dire d’u
’usage reçu, c’est la sobriété. L’auteur ne se croit jamais obligé de parler lorsqu’il n’a plus rien à dire. Dès qu’il a montr
précise, des pensées de quelque valeur ; il faut encore s’abstenir de parler quand on n’a rien à dire. Il est impossible de ca
érées comme une sottise ; la sobriété seule passe pour une niaiserie. Parler quand on a quelque chose à dire, le beau mérite v
arler quand on a quelque chose à dire, le beau mérite vraiment ! Mais parler sans avoir rien à dire, à la bonne heure, voilà q
e ne s’adresse pas seulement aux hommes d’étude, qu’elle veut surtout parler à la foule, que c’est en un mot la forme la plus
entir à mettre la parole sur la même ligne que le violon et la flûte. Parlez mélodieusement, à la bonne heure ; mais, avant de
et la flûte. Parlez mélodieusement, à la bonne heure ; mais, avant de parler , commencez par trouver quelque chose à dire. Si v
sensés ont voulu connaître à fond ces conceptions dont les novateurs parlaient avec un dédain si superbe, et, en fin de compte,
la vérité historique, avec la couleur locale, dont les novateurs ont parlé avec tant de fracas. Soyons justes envers l’Europ
tingués qui n’ont pas cédé à l’entraînement industriel. Je n’ai voulu parler que de la physionomie générale de notre littératu
sur la masse des inventeurs. Elle le pouvait, et ne l’a pas voulu. Je parle , bien entendu, de la critique prise dans son ense
ner aux meilleurs arguments plus de force et de vivacité. Après avoir parlé à la raison, il n’est pas hors de propos de s’adr
t autant d’intérêt que les œuvres d’histoire ou de philosophie. Je ne parle pas de la critique complaisante, dont personne ne
ée par faiblesse se disent bien élevés : qu’il soit permis à ceux qui parlent avec franchise de se dire seuls dignes d’être éco
s d’oublier, prouvent surabondamment que l’ami des Pisons n’avait pas parlé à la légère, et ce serait puérilité de notre part
vieillards qui se vengent de leur faiblesse en raillant l’énergie. Il parle d’une voix grave et convaincue. Bacon disait : « 
tes et moins élevées que les doctrines de la restauration, et même, à parler franchement, les tentatives de la génération nouv
térilité, n’obtiendrait que l’indifférence. À cet égard, nous pouvons parler avec une entière sécurité, nous n’avons pas à red
98 (1887) Journal des Goncourt. Tome II (1862-1865) « Année 1864 » pp. 173-235
ann. Desbarolles s’est mis à me conter, ce que ma main lui disait. Il parle doucement, lentement, par petites phrases qui fon
bulante, trottinante, fuyante à l’œil. C’était quelque chose qui vous parlait discrètement, passait, filait dans le lointain. P
une tête de La Tour achetée, un sou, à un étalage par terre, et nous parle avec désespoir d’une esquisse de Watteau, donnée
en fil de fer, qui l’a rendue méconnaissable pour tout le monde… Elle parle , avec une effusion charmante, du plaisir qu’elle
re heures par jour. 15 février Le père Barrière des Débats nous parlait du besoin de distractions grandioses, d’émotions
re sur ses dernières chaussettes. * * * — Souvent les honnêtes femmes parlent des fautes des autres femmes, comme de fautes qu’
s de Villemer aurait-il fait circuler son sang plus activement ? Elle parle , avec une certaine chaleur, des six cents cartes
i une jeunesse, une fraîcheur… Je ne puis croire à mon âge… » Puis il parle du profond ennui qu’il a toujours éprouvé, de ce
bés inopinément chez lui, et qui enlevèrent son article sur Fanny. Il parle encore fort spirituellement des trois décompositi
lle : sa figure Balzac, sa figure Hugo, sa figure Michelet, lorsqu’on parlait de ces trois individualités, qu’il abominait.
outes les amertumes de cette vanité des lettres, où le journal qui ne parle pas de vous, vous blesse, et celui qui parle des
es, où le journal qui ne parle pas de vous, vous blesse, et celui qui parle des autres, vous désespère. Et les vides que nous
e, à la tripoter, à la retourner dans tous les sens : « Je ne vous en parlerai pas précisément comme littérateur. Dans la sociét
e ans ! la postérité, ce sont les gens qui ont connu un homme, qui en parlent , qui le racontent… — Oui, quand il est mort et en
té. Sur cette déclaration il y a une mêlée générale, où tout le monde parle et crie, et l’on entend, sur cet orage de paroles
sins, et entremêlant son inspection de causeries sur Gavarni, dont il parle comme d’un ami qu’il n’aimerait pas, appuyant sur
trée à Paris par le dîner Magny, ce dîner dont l’INDÉPENDANCE BELGE a parlé l’autre jour, ainsi qu’on parlerait des soupers d
ce dîner dont l’INDÉPENDANCE BELGE a parlé l’autre jour, ainsi qu’on parlerait des soupers du baron d’Holbach. Taine proclamant
me cela a lieu dans les songes, j’oubliai ce qui m’amenait, et je lui parlai de ses livres, l’interrogeant sur ce qu’il faisai
rd. J’étais obligé de lui crier aux oreilles, et comme les sourds, il parlait si bas, si bas, que je n’entendais qu’une partie
gaillard, je sais à quoi vous faites allusion ! » Et je compris qu’il parlait des maisons de prostitution de la route de Vincen
nous lui demandons ses impressions, il nous fait signe qu’il ne peut parler avec une main exsangue, aux ongles encore jaunes
se voie pas, pendant que deux internes lui tenaient les bras, et lui parlaient … M. Dubois a pris un scalpel, il lui a fait, comm
r, nous cachent les fautes et les coquilles. Fin novembre On me parle aujourd’hui d’un homme sortant de Mazas, après un
uniforme au glorieux ton d’or bruni par le plein air et la poudre. Il parle de l’armée mexicaine et conte spirituellement la
omédie-Française, et le publiciste a des yeux de velours pour qui lui parle de sa pièce, de la distribution des rôles. 14
99 (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Maurice comte de Saxe et Marie-Josèphe de Saxe, dauphine de France. (Suite) »
ant pour les produire, et à peine l’agrément obtenu de sa Cour, il en parla au marquis d’Argenson, notre ministre des Affaire
ant lu la note, fit venir le comte de Vaulgrenant qui, naturellement, parla dans le sens de ce qu’il avait écrit et y abonda.
Mais le tort des Français, trop souvent, a été de se comporter et de parler devant l’étranger comme s’ils n’étaient point pat
e que Maurice, dans ces circonstances et dans les mois qui suivirent, parla en maître, que la paix et la guerre dépendaient d
yales dont il se voyait l’objet, le maréchal répondait : « Le roi me parle , il est vrai, mais il ne me parle pas plus qu’à l
e maréchal répondait : « Le roi me parle, il est vrai, mais il ne me parle pas plus qu’à l’Assemate (gentilhomme de la Véner
courtisan, je n’aurais pas sujet de me plaindre ; mais puisqu’il faut parler de soi, si l’on veut examiner ce que j’ai fait de
utant que je vous admire, et c’est beaucoup dire. » Mme de Pompadour parle de ce brevet du prince de Conti comme elle ferait
la guerre, le comte d’Argenson. On craignait qu’il ne se cabrât ; il parlait d’aller à Chambord. On s’avisa alors d’une satisf
ire. Le maréchal, dans ses lettres à la reine de Pologne, est amené à parler du trousseau et du détail de la toilette : on est
e familière, le maréchal, pour lui prouver qu’il ne le boude pas, lui parle à cœur ouvert de la Cour de France et des intrigu
monarchie. Vous voyez bien que je ne vous boude plus, puisque je vous parle comme cela. » Il le rassure sur le choix du duc
es en France, et il l’est à bon droit. L’ancien régime ou, pour mieux parler , la vieille France, lui a dû ses derniers beaux j
100 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « La Fontaine. » pp. 518-536
La Fontaine63. Parler de La Fontaine n’est jamais un ennui, même quand
même quand on serait bien sûr de n’y rien apporter de nouveau : c’est parler de l’expérience même, du résultat moral de la vie
li par les meilleurs sentiments, consolé surtout par l’amitié ; c’est parler enfin de toutes ces choses qu’on ne sent jamais m
oûte jamais si bien qu’après la quarantaine ; c’est ce vin vieux dont parle Voltaire et auquel il a comparé la poésie d’Horac
iasme qui l’enlevait souvent loin des humains ; le jour où il faisait parler dame Belette et où il suivait Jeannot Lapin dans
la conversation il n’était guère au-dessus des animaux qu’il faisait parler … L’abeille est admirable, mais c’est dans sa ruch
nd la sagesse primitive s’y déguisait sous d’heureuses paraboles pour parler aux rois, elle pouvait avoir son élévation et sa
pas plus que dans le monde moral, l’apparence ne le déçoit. A-t-il à parler du soleil, il dira en un langage que Copernic et
nos souhaits, et non point nos soupirs. Toutes les fois qu’il a eu à parler des maîtres de la terre et du Lion qui les représ
issance absolue et indéfinie. M. Racine s’appuyait sur l’Écriture qui parle du choix que le peuple juif voulut faire d’un roi
chef-d’œuvre en ce genre ; mais, toutes les autres fois qu’il a eu à parler de l’amitié, son cœur s’entrouvre, son observatio
i sur la page, me rebutaient. D’ailleurs, ces histoires d’animaux qui parlent , qui se font des leçons, qui se moquent les uns d
pliquer toute mon attention pour la saisir, tandis que La Fontaine me parle et me rit dès l’abord dans ses peintures :      
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