en général Article 1, idée générale des figures Avant que de
parler
des tropes en particulier, je dois dire un mot de
ce de figures. On dit comunément que les figures sont des maniéres de
parler
éloignées de celles qui sont naturéles et ordinai
r, qui s’éloignent en quelque chose de la maniére comune et simple de
parler
: ce qui ne veut dire autre chose, sinon que les
ne veut dire autre chose, sinon que les figures sont des maniéres de
parler
éloignées de celles qui ne sont pas figurées, et
figures. D’ailleurs, bien loin que les figures soient des maniéres de
parler
éloignées de celles qui sont naturéles et ordinai
u langage ordinaire des homes, ce seroient au contraire les façons de
parler
sans figures qui s’en éloigneroient, s’il étoit p
’y eut que des expressions non figurées. Ce sont encore les façons de
parler
recherchées, les figures déplacées, et tirées de
, et tirées de loin, qui s’écartent de la maniére comune et simple de
parler
; come les parures afectées s’éloignent de la man
l n’y a rien de plus comun que d’adresser la parole à ceux à qui l’on
parle
, et de leur faire des reproches quand on n’est pa
e autre figure qu’on apèle interrogation, qui est encore une façon de
parler
fort triviale dans le langage ordinaire. Dans l’A
on fils, que dis-tu le plus méchant de tous les homes ? ces façons de
parler
dans lesquelles il est évident qu’il faut supléer
dans le stile sublime : telle est la prosopopée, qui consiste à faire
parler
un mort, une persone absente, ou même les choses
gure. L’antithèse, par exemple, est distinguée des autres maniéres de
parler
, en ce que dans cet assemblage de mots qui formen
sente, ou absente, etc. Ce n’est que dans la prosopopée que l’on fait
parler
les morts, les absens, ou les êtres inanimés : il
s rhéteurs ayant fait des observations sur les diférentes maniéres de
parler
, ils ont fait des classes particuliéres de ces di
e plus d’ordre et d’arangement dans leurs réfléxions. Les maniéres de
parler
dans lesquelles ils n’ont remarqué d’autre propri
come tous les autres assemblages de mots, elles ont encore, si j’ose
parler
ainsi, l’avantage de leur habit, je veux dire, de
ormer cette définition des figures : les figures sont des maniéres de
parler
distinguées des autres par une modification parti
ou plus vives, ou plus nobles, ou plus agréables que les maniéres de
parler
, qui expriment le même fonds de pensée, sans avoi
es mots qui l’expriment : de quelque maniére que M. Flêchier eût fait
parler
M. de Montausier dans la prosopopée que j’ai rapo
le étoit composée de cent voiles ; c’est une figure de mots dont nous
parlerons
dans la suite ; voiles est là pour vaisseaux : qu
yllepse. J’ai traité ailleurs de ces sortes de figures, ainsi je n’en
parlerai
point ici. Il y a quelques figures de mots, dans
nification propre, telle est la répétition, etc. C’est aux rhéteurs à
parler
de ces sortes de figures, aussi bien que des figu
eur signification propre. Ce sont là les figures dont j’entreprens de
parler
dans cette partie de la grammaire. Article 4,
emarqué. Les tropes sont des figures, puisque ce sont des maniéres de
parler
, qui, outre la propriété de faire conoitre ce qu’
est la modification ou diférence générale, qui fait que ces façons de
parler
sont des tropes. Mais quelle espéce particuliére
aveugles, et non pas ceux qui le sont. Ainsi outre les tropes dont on
parle
ordinairement, j’ai cru qu’il ne seroit pas inuti
dre les auteurs, et pour avoir des conoissances exactes dans l’art de
parler
et d’écrire. au reste ce traité me paroit être un
teur même le plus facile, sans avoir recours aux conoissances dont je
parle
ici. Les livres que l’on met d’abord entre les ma
ance détaillée des tropes. Je conviens, si l’on veut, qu’on peut bien
parler
sans jamais avoir apris les noms particuliers de
s sont utiles et nécessaires à ceux qui ont besoin de savoir l’art de
parler
et d’écrire ; elles mettent de l’ordre dans les i
e n’avoit pas étudié lui-même les observations détaillées de l’art de
parler
et d’écrire, ses pièces n’auroient été que des pi
antécédent pour le conséquent, et les autres sortes de tropes dont je
parlerai
dans la suite. Come l’une de ces idées ne sauroit
ux autres ce que nous sentons nous-mêmes : delà viènent ces façons de
parler
, il est enflamé de colére, il est tombé dans une
r de plaisir, etc. Les tropes ornent le discours. Mr Fléchier voulant
parler
de l’instruction qui disposa Mr Le Duc De Montaus
st très véritable, Ciceron, Quintilien et Mr Rollin, qui pense et qui
parle
come ces grands homes, disent que c’est par empru
onversation. De plus, les idées accessoires ne jouent point, si j’ose
parler
ainsi, dans le langage des précieuses de Moliére,
qu’on a eue à les rechercher : elles ne sont pas, s’il est permis de
parler
ainsi, à l’unisson du bon sens, je veux dire qu’e
angères à la place des naturéles, qui sont sous la main, si l’on peut
parler
ainsi. Quoique ce soit là une pensée de Cicéron,
oit pas entendu en latin par (…) : au contraire, (…) est une façon de
parler
latine, qui ne seroit pas entendue en françois, s
ïr. Il en est de même de (…), et d’un grand nombre d’autres façons de
parler
que j’ai remarquées ailleurs, et que la pratique
ur ; ainsi on doit alors s’atacher à la pensée et non à la lettre, et
parler
come l’auteur lui même auroit parlé, si la langue
la pensée et non à la lettre, et parler come l’auteur lui même auroit
parlé
, si la langue dans laquelle on le traduit avoit é
n ou mal, etc., on ne se sert plus de ferre pour rendre ces façons de
parler
en latin : la langue latine a ses expressions par
; porter ou ferre ne sont plus alors dans l’imagination de celui qui
parle
latin : ainsi, quand on considère porter tout seu
il faut toujours distinguer les deux sortes de traductions dont j’ai
parlé
ailleurs. Quand on ne traduit que pour faire ente
mauvaise comission, d’un emploi dificile. mais lorsque la façon de
parler
latine est trop éloignée de la françoise, et que
in, à un participe ou adjectif ; ce sont des termes abstraits dont on
parle
come de choses réelles : (…), j’ai aimé, (…) ; ai
e un autre posséde sa montre. On est si fort acoutumé à ces façons de
parler
, qu’on ne fait plus atention à l’anciène signific
es plus comunes, et les plus intéressantes pour l’home : or les homes
parlent
toujours de tout par comparaison à eux mêmes ; de
avoir fait. De plus, les homes réalisent leurs abstractions ; ils en
parlent
par imitation, come ils parlent des objets réels
réalisent leurs abstractions ; ils en parlent par imitation, come ils
parlent
des objets réels : ainsi ils se sont servis du mo
our, come nous l’avons remarqué ailleurs. Notre il dans ces façons de
parler
répond au res des latins : (…), la chose avoit ét
e veut pas bruler ; cette clé ne veut pas tourner, etc. Ces façons de
parler
figurées sont si ordinaires, qu’on ne s’aperçoit
culté que les homes trouvent à prendre les idées précises de ceux qui
parlent
, ils retranchent ou ajoutent presque toujours à c
arivé que les enfans se sont insensiblement écartés de la manière de
parler
de leurs péres, come ils se sont écartés de leur
nsi etc. : ce qui peut souvent être raporté à la métalepse, dont nous
parlerons
dans la suite. La seconde espéce de catachrèse n’
sert d’abord de la même figure ; mais voyant bien que cette façon de
parler
ne seroit point entendue en notre langue, il en a
chus pour le vin. On raporte à la même espèce de figure les façons de
parler
où le nom des dieux du paganisme se prend pour la
Et Virgile, (…) ; et encore au premier livre des géorgiques, voulant
parler
du vin cuit ou du résiné que fait une ménagère de
xprimer les pensées, manières qui doivent convenir aux sujets dont on
parle
, et que pour cela on apèle stile de convenance ;
s autres usages qui viènent par extension de ceux dont nous venons de
parler
. pinceau, outre son sens propre, se dit aussi que
pour la coupe, c’est la matière pour la chose qui en est faite, nous
parlerons
bientot de cette espèce de figure, ensuite la cou
Il y a aparence que c’est du nom de cette ville que les épées dont je
parle
, ont été apelées des olindes par abus. Le nom d’o
a peau est fleurie de façon qu’elle imite l’étofe dont nous venons de
parler
. Faïance est une ville d’Italie dans la Romagne
, et de plus l’expression est métaphorique ; la victoire dont on veut
parler
est une victoire spirituèle. « à l’autel de Jupit
-dire, la faim, le besoin, a fait aprendre aux pies et aux corbeaux à
parler
. La cervèle se prend aussi pour l’esprit, le juge
un home de tête, c’est une bone tête, on veut dire que celui dont on
parle
, est un habile home, un home de jugement. la tête
voir la langue bien pendue, c’est avoir le talent de la parole, c’est
parler
facilement. Le nom du maitre de la maison se pr
ieu qu’à l’égard des autres espèces de métonymie, dont nous venons de
parler
, on se contente de dire métonymie de la cause pou
e partage, l’état de ceux qui les consultoient. On croit avant que de
parler
; je crois, dit le prophète, et c’est pour cela q
que de parler ; je crois, dit le prophète, et c’est pour cela que je
parle
: il n’y a point là de métalepse : mais il y a un
point là de métalepse : mais il y a une métalepse quand on se sert de
parler
ou de dire pour signifier croire ; direz-vous apr
donez : cette signification vient de ce que quand quelqu’un veut nous
parler
et que nous parlons toujours nous mêmes, nous ne
fication vient de ce que quand quelqu’un veut nous parler et que nous
parlons
toujours nous mêmes, nous ne lui donons pas le te
er : écoutez-moi, nous dit-il ; hé bien je vous céde, je vous écoute,
parlez
; (…). Quand on veut nous doner quelque chose, no
our ce qui suit ; et voilà pourquoi on dit également cedo, soit qu’on
parle
à une seule persone, ou à plusieurs : car tout l’
mander pour soi, (…). On raporte de même à la métalepse ces façons de
parler
, il oublie les bienfaits, c’est-à-dire, il n’est
soires ont entre elles. On raporte aussi à cette figure ces façons de
parler
des poètes, par lesquelles ils prènent l’antécéde
Phaéton en peupliers qu’on croyoit voir ce changement. Ces façons de
parler
peuvent être raportées à l’hypotypose dont nous p
Ces façons de parler peuvent être raportées à l’hypotypose dont nous
parlerons
dans la suite. La synecdoque Le terme de sy
avec la porte, c’est-à-dire avec la cour ottomane. C’est une façon de
parler
qui nous vient des turcs : ils noment porte par e
fait de trois taureaux, c’est-à-dire, de trois cuirs. Cette façon de
parler
ne seroit pas entendue en notre langue. Mais il n
t en horreur aux méres, (…) ; je suis persuadé que ce poète n’a voulu
parler
précisément que des méres. Je vois une mére alarm
es s’oposent à ce qu’on les confonde sous le nom de méres ; mais pour
parler
plus sérieusement, j’avoue que lorsque je lis dan
et dans l’autre figure il y a une rélation entre l’objet dont on veut
parler
et celui dont on emprunte le nom ; car s’il n’y a
remier cas, on veut faire entendre que la persone ou la chose dont on
parle
excèle sur toutes celles qui peuvent être compris
nom comun : et dans le second cas, on fait entendre que celui dont on
parle
ressemble à ceux dont le nom propre est célèbre p
and ils disent le poète, ils entendent Virgile. Les grecs entendoient
parler
de Démosthène, quand ils disoient l’orateur, et d
ogiens disent le docteur angélique, ou l’ange de l’ecole, ils veulent
parler
de S. Thomas. Scot est apelé le docteur subtil, S
emeure. (…) en cet endroit veut dire la vile de Mantoue : ces bergers
parlent
par raport au territoire où ils demeurent. Mais q
ent par raport au territoire où ils demeurent. Mais quand les anciens
parloient
par raport à l’empire romain, alors par (…) ils e
e Scipion Emilien. Il en est de même des noms patronymiques dont j’ai
parlé
ailleurs, ce sont des noms tirés du nom du pére o
u fils bien aimé de Jacob. Comunication, paroles Les rhéteurs
parlent
d’une figure apelée simplement comunication ; c’e
nt comunication ; c’est lorsque l’orateur s’adressant à ceux à qui il
parle
, paroit se comuniquer, s’ouvrir à eux, les prendr
et par conséquent elle n’est pas de mon sujet. La figure dont je veux
parler
est un trope, par lequel on fait tomber sur soi-m
xemples n’est pas dans le sens propre, il ne renferme point celui qui
parle
. On ménage par ces expressions l’amour propre de
ges qu’on se done blessent toujours l’amour propre de ceux à qui l’on
parle
: il y a plus de modestie à s’énoncer d’une maniè
signifient dans leur sens propre. Il en est de même de ces façons de
parler
, je ne puis vous louer, c’est-à-dire, je blame vo
correctif ; par exemple, en ajoutant, pour ainsi dire ; si l’on peut
parler
ainsi. « les esprits vifs, etc. », dit M. de La B
sprits vifs, etc. », dit M. de La Bruyère. Excepté quelques façons de
parler
comunes et proverbiales, nous usons très rarement
bleau. C’est lorsque dans les descriptions on peint les faits dont on
parle
, come si ce qu’on dit étoit actuèlement devant le
n épithalame, déplaisent dans une oraison funèbre ; la tristesse doit
parler
plus simplement, si elle veut nous intéresser : m
gure au rang des tropes, que parce qu’il y a quelque sorte de trope à
parler
du passé come s’il étoit présent ; car d’ailleurs
e fait que prendre les dehors d’home sincère, nous croyons qu’il nous
parle
sincérement. Quand on dit la lumière de l’esprit,
à portée d’entrer ensuite avec moins de peine dans le royaume dont on
parle
. Par la même raison l’on done le nom de clé en te
elque corectif : par exemple, en disant pour ainsi dire, si l’on peut
parler
ainsi, etc. « l’art doit être, pour ainsi dire, e
ue Galathée est pour lui plus douce que le thym du mont Hybla ; ainsi
parle
ce berger dans une églogue de Virgile : le mot do
st au figuré par raport à Despautère : l’auteur de l’épitaphe a voulu
parler
de la vue de l’esprit. Au reste cette figure joue
es expressions. Madame Des Houlières, sous l’image d’une bergère qui
parle
à ses brebis, rend compte à ses enfans de tout ce
upée des besoins de ses enfans, voilà ses brebis ; le chien dont elle
parle
, c’est son mari qu’elle avoit perdu : le dieu Pan
es allusions qui ne consistent que dans un jeu de mots, il vaut mieux
parler
et écrire simplement, que de s’amuser à des jeux
démérite personel de quelqu’un, et de la façon de penser de celui qui
parle
, servent plus à faire conoitre l’ironie, que les
que les paroles dont on se sert. Un home s’écrie, oh le bel esprit !
parle-t
-il de Cicéron, d’Horace ? Il n’y a point là d’iro
Il n’y a point là d’ironie ; les mots sont pris dans le sens propre :
parle-t
-il de Zoïle ? C’est une ironie. Ainsi l’ironie fa
se exprimer la force de ce (…), je crois qu’il répond à ces façons de
parler
, cela va bien, cela ne va pas si mal que vous pen
qui toute simple exciteroit peut-être dans l’esprit de ceux à qui il
parle
, une image ou des sentimens peu favorables à son
e ce que c’étoit qu’une phrase : c’est une expression, une manière de
parler
, un arangement de mots, qui fait un sens fini ou
une espèce de comentaire : on reprend le discours de celui qui a dèja
parlé
, on l’explique, on l’étend davantage en suivant t
il étoit plus naturel de dire, à raconter les corps, c’est-à-dire, à
parler
des corps changés en de nouvèles formes. Vous voy
ien malheureuse : les rhéteurs disent que c’est aux grammairiens à en
parler
, (…) ; et les grammairiens la renvoient aux rhéte
un trope et doit être mise dans la classe des idiotismes ou façons de
parler
particulières à la langue latine : mais j’ai cru
gure très remarquable. Souvent la vivacité de l’imagination nous fait
parler
de manière, que quand nous venons ensuite à consi
es transpositions ; ainsi dans les anciens la transposition dont nous
parlons
est une figure respectable qu’on apèle hypallage,
s a souvent obligé les anciens poètes d’avoir recours à ces façons de
parler
, et il faut convenir qu’elles ont quelquefois de
). On peut aussi regarder come une sorte d’hypallage, cette façon de
parler
selon laquelle on marque par un adjectif, une cir
émèlé, que si l’on se fut servi de l’arangement ordinaire. On ne doit
parler
que pour être entendu par ceux qui conoissent le
l n’y a donc point d’hypallage dans (…), ni dans les autres façons de
parler
semblables ; je ne crois pas non plus, quoiqu’en
re. Ce sont les paroles du p. Sanadon, qui trouve dans cette façon de
parler
une vraie hypallage ou un renversement de constru
it des gros chiens. (…), aboyer, hurler, c’est le mot générique. (…),
parler
entre les dents, murmurer, gronder, come les chie
une note, il y a une métaphore et une synecdoque dans cette façon de
parler
. Il y a métaphore, puisque cette note n’est pas u
e marque réèle, ou un signe sensible, qui soit sur la persone dont on
parle
; ce n’est que par comparaison qu’on se sert de c
entre un auteur et son livre, qui est le fondement de cette façon de
parler
: voilà une rélation, mais le livre subsiste sans
ions. Des tropes Come les figures ne sont que des manières de
parler
qui ont un caractère particulier auquel on a doné
nt être réduites sous quelqu’une des classes de tropes dont j’ai dèja
parlé
: le sarcasme, par exemple, n’est autre chose qu’
éologique done à cette expression le nom de métathèse : les façons de
parler
semblables qu’on trouve dans les anciens sont ape
être employé dans le discours Outre les tropes dont nous venons de
parler
et dont les grammairiens et les rhéteurs traitent
qui marquent un tel roi et une telle reine en particulier ; ou, come
parlent
les philosophes, ces mots marquent alors un indiv
me qui est, pour ainsi dire, le crime même : (…) ? Le scélérat de qui
parle-t
-il ? (…) ? Où est ce scélérat qui m’a perdu ? Où
it alors selon le sens, c’est-à-dire, par raport à la persone dont on
parle
, et non selon le mot qui est neutre. carcer, pris
lement, come je l’ai remarqué en parlant des adverbes ; par exemple :
parler
haut, parler bas, parler grec et latin, (…) : pen
je l’ai remarqué en parlant des adverbes ; par exemple : parler haut,
parler
bas, parler grec et latin, (…) : penser juste, se
rqué en parlant des adverbes ; par exemple : parler haut, parler bas,
parler
grec et latin, (…) : penser juste, sentir bon, se
passif, quand il marque que le sujet de la proposition, ou ce dont on
parle
est le terme ou le patient de l’action d’un autre
, ni une passion, c’est-à-dire, qui ne marque pas que l’objet dont on
parle
soit le terme d’une action, ce verbe, dis-je, n’e
ait le même usage etc. Cette remarque sert à expliquer ces façons de
parler
(…), ces verbes neutres se prènent alors en latin
t lumineux, cette expression est dans un sens absolu ; celui à qui je
parle
n’atend rien de plus, par raport au sens de cette
rélatif ou respectif. Le sens rélatif ou respectif est donc lorsqu’on
parle
d’une chose par raport à quelqu’autre : c’est pou
s s’apèle aussi respectif, (…), regarder ; parce que la chose dont on
parle
, en regarde, pour ainsi dire, une autre ; elle en
a des mots rélatifs, tels que pére, fils, époux, etc. ; nous en avons
parlé
ailleurs. Sens collectif, distrib. Collect
tif vient de (…), qui veut dire distribuer, partager. la femme aime à
parler
: cela est vrai en parlant des femmes en général
e ; la nèteté et la précision sont la fin et le fondement de l’art de
parler
et d’écrire. Jeux de mots, paronomase Il y
ui ne consistent que dans un équivoque ou dans une allusion : j’en ai
parlé
dans l’allusion, et j’en ai doné des exemples. Le
ion deux autres figures qui ont du raport à celle dont nous venons de
parler
: l’une s’apèle (…) ; c’est quand les diférens me
qu’aveugles, ce qui seroit le sens composé, ne voient pas. L’evangile
parle
d’un certain Simon apelé le lépreux, parce qu’il
dit que les idolatres n’entreront pas dans le royaume des cieux, il a
parlé
des idolatres dans le sens composé, c’est-à-dire,
ens litéral, c’est celui que les expressions figurées dont nous avons
parlé
présentent naturèlement à l’esprit de ceux qui en
bien se garder, dit S. Augustin, de prendre à la lettre une façon de
parler
figurée, et c’est à cela qu’il faut apliquer ce p
elon la seconde sorte de sens litéral qui réduit toutes ces façons de
parler
figurées à leur juste valeur, c’est-à-dire, au se
, c’est-à-dire, au sens qu’elles avoient dans l’esprit de celui qui a
parlé
, et qu’elles excitent dans l’esprit de ceux qui e
otre très-humble et très-obéissant serviteur. Cette dernière façon de
parler
, dont on se sert pour finir les lettres, n’est ja
ne fole : ces paroles ne marquent pas toujours que la persone dont on
parle
ait perdu l’esprit au point qu’il ne reste plus q
pas toujours maitresse de son imagination, que dans le tems qu’on lui
parle
elle est ocupée ailleurs, et qu’ainsi on ne sauro
liers dont il s’est servi, il faut encore bien entendre les façons de
parler
usitées dans la langue de cet auteur ; sans quoi,
ssance des hébraïsmes et des hellénismes, c’est-à-dire, des façons de
parler
de la langue hébraïque et de la langue grèque. Lo
ndus, sans la conoissance des idiotismes, c’est-à-dire, des façons de
parler
des auteurs originaux. Le mot hébreu qui répond a
mage d’une autre histoire, ou de quelqu’autre pensée. Nous avons dèja
parlé
de l’allégorie. L’esprit humain a bien de la pein
faire une aplication particulière qui convient au sujet dont on veut
parler
, mais qui n’est pas le sens naturel et litéral de
s, le texte du discours est pris ordinairement dans le sens dont nous
parlons
. M. Fléchier dans son oraison funèbre de M. de Tu
texte, et l’on cite le vers dans un sens absolu. On dit d’un home qui
parle
avec amphase, d’un stile ampoulé et recherché, qu
ausquelles on done un sens nouveau qui convient au sujet dont on veut
parler
: dans le premier cas, il faut conserver le sens
fit à Adam et à Eve de manger du fruit défendu : Proba Falconia fait
parler
le Seigneur en ces termes, au chapitre XVI. (…).
suivies : en voici le comencement : (…). Les poèmes dont je viens de
parler
sont aujourd’hui au même rang que les acrostiches
s dans un sens abstrait, c’est considérer la chose sans le mode, come
parlent
les philosophes, (…). On peut au contraire consid
ujet particulier auquel elles soient atachées, (…). C’est ainsi qu’on
parle
de la blancheur, du mouvement, du repos, sans fai
exemple. Les noms que l’on done aux tropes ou figures dont nous avons
parlé
, ne représentent point des êtres réels ; il n’y a
sont les diférentes expressions métaphoriques et les autres façons de
parler
figurées qui ont doné lieu aux maitres de l’art d
au dessus des êtres purement corporels. Dans le langage ordinaire on
parle
des abstractions de l’esprit come on parle des ré
ns le langage ordinaire on parle des abstractions de l’esprit come on
parle
des réalités, les termes abstraits n’ont même été
enfin l’erreur de ceux qui croient savoir ce qu’ils ignorent, et qui
parlent
de leurs imaginations métaphysiques avec la même
maginations métaphysiques avec la même assurance que les autres homes
parlent
des objets réels. Les abstractions sont un pays o
me qu’il instruit, qu’elles le sont à lui même ; sur ce fondement, il
parle
toujours ; on ne l’entend point, il s’en étone ;
ar leur doner en abrégé le plan général de toute la philosophie ; qui
parlent
de science, de percéption, d’idée, de jugement, d
et en aïant égard à l’usage de la langue ; mais ce qui fait voir qu’à
parler
exactement ces mots ne sont pas synonimes, c’est
Section 16, des pantomimes ou des acteurs qui joüoient sans
parler
Les anciens non contens d’avoir réduit la musiq
en se servant des gestes qu’enseigne l’art de la danse ? C’étoit sans
parler
que les pantomimes se faisoient entendre communem
ns nous exposent, ils nous font entendre une fable ordinairement sans
parler
. En effet, il semble en lisant Lucien, qu’on chan
n sçait déja plusieurs termes, quand on vit au milieu d’un peuple qui
parle
cette langue. Le mot qu’on sçait fait deviner le
u corps d’un pantomime sont autant de langues, à l’aide desquelles il
parle
sans ouvrir la bouche. On conçoit bien comment le
e, a qui elle donnoit quelquefois de l’embarras, crut qu’il devoit en
parler
à Pylade et l’exhorter à bien vivre avec son conc
ien qu’Auguste ne trouva point à propos de repliquer à cette réponse.
Parlons
de la personne des pantomimes. L’auteur du traité
cile que de trouver un bon sujet pour faire un pantomime. Après avoir
parlé
de la taille, de la souplesse, de la legereté et
r m’exprimer ainsi, des trois recueils de gestes dont nous avons déja
parlé
, et qui servoient pour la tragédie, pour la coméd
ntomimes, qui consistoit à réciter une piece ou une scéne suivie sans
parler
, ce que Tite-Live appelle amitandorum carminum ac
t que ces comédiens qui entreprenoient de représenter des pieces sans
parler
, ne pouvoient pas s’aider des mouvemens du visage
e, est que les écrivains de l’antiquité qui ont vécu avant Apulée, ne
parlent
point, autant qu’il m’en souvient, de pieces dram
u’une partie de leur attention et de leurs forces, parce qu’alors ils
parloient
eux-mêmes, et qu’ils étoient obligez dans les mon
nt eux-mêmes, et qu’ils étoient obligez dans les monologues où ils ne
parloient
pas, à faire tomber en cadence leur jeu muet avec
, pour ainsi dire, une langue au bout de chaque doigt. Des hommes qui
parloient
en gardant le silence, et qui sçavoient faire un
théatre de Pompée aux depens de ce prince. Cassiodore après y avoir
parlé
des tragédies et des comédies qui se représentoie
thylle dans le tragique. Quand Seneque dit ce qu’on vient de lire, il
parle
de la difficulté qu’il y a de réussir dans plusie
s sont faciles à reconnoître lorsqu’on les revoit. Un romain qui veut
parler
en secret à son ami d’une affaire importante, ne
le sens des gestes des autres. On entend facilement un langage qu’on
parle
. Mais le langage des muets du grand seigneur, que
ns, et l’on n’aura pas de peine à comprendre que des comédiens qui ne
parloient
point pussent toucher infiniment des grecs et des
uteur ait sçu que les pantomimes des anciens se fissent entendre sans
parler
, cependant la chose lui a paru possible. C’est ce
enze en mil six cens seize. Je reviens aux auteurs de l’antiquité qui
parlent
du succès des représentations que faisoient les p
s combien de truchemens pour entretenir commerce avec mes voisins qui
parlent
plusieurs langues differentes que je n’entens poi
in, sont persuadées que l’on peut bien executer plusieurs scénes sans
parler
. Mais nous pouvons alleguer des faits qui prouver
en lisant les auteurs. Faute d’acteurs instruits dans l’art dont nous
parlons
, elle choisit un danseur et une danseuse, qui vér
ncore aujourd’hui des comédiens, qui comme les pantomimes joüent sans
parler
, et que les chinois aiment beaucoup ces comédiens
donc aussi de son côté, et toutes les factions du cirque, dont il est
parlé
si souvent dans l’histoire romaine, épouserent de
découvrit par les altérations qui survinrent dans la malade quand on
parla
d’un certain pantomime devant elle, que son mal v
, à travers le couplet d’un acteur, surtout la figure de celui qui ne
parle
pas et à qui le couplet est adressé, et c’est sur
raison si Œnone est debout, parce qu’à une personne qui est debout on
parle
de plus près, plus directement, plus intimement,
te, ce nom réveille dans l’esprit de Phèdre l’idée de la nécessité de
parler
à Œnone confidentiellement et de très près. Dans
non pas à un geste. Pour qu’Abner dise « oui », il faut que Joad ait
parlé
. Joad, traversant le théâtre pour venir au-devant
parlé. Joad, traversant le théâtre pour venir au-devant d’Abner, doit
parler
, doit avoir parlé pour qu’on lui réponde « oui »,
sant le théâtre pour venir au-devant d’Abner, doit parler, doit avoir
parlé
pour qu’on lui réponde « oui », et, ne provoquant
ir Agamemnon à son chevet, ce qu’il est tout naturel qu’il fasse sans
parler
encore ; et il va parler, mais Agamemnon, très im
, ce qu’il est tout naturel qu’il fasse sans parler encore ; et il va
parler
, mais Agamemnon, très impatient, fiévreux, comme
a suite de la scène le montre, lui dit : « Oui, c’est moi ; j’ai à te
parler
». Il le lui dit plus solennellement : mais c’est
ont plusieurs styles et qu’il faut qu’ils en aient plusieurs, faisant
parler
les personnages les plus différents et devant avo
oit avoir un style à lui et qui se reconnaîtra toujours quand il fait
parler
le personnage qui le représente, ou toutes les fo
et circonstancielle, à l’usage des différents personnages qu’il fait
parler
, bourgeois, homme du peuple, paysan, valet, marqu
on les conditions et le style change selon les caractères. L’avare ne
parle
pas comme le prodigue, le timide comme le fanfaro
Mon Guillaume le Taciturne m’embarrasse ; car de quel style le faire
parler
? Il ne suffit pas de lui donner un style laconiq
d de Shakespeare est assez injuste ; car précisément Shakespeare fait
parler
de la façon la plus différente du monde Falstaff
particulièrement trop grand poète lyrique pour ne pas, un peu, faire
parler
ses principaux personnages d’une manière qui ne l
uns des autres. Vous observerez que nos tragiques du XVIe siècle font
parler
leurs personnages tous de la même façon et qu’il
st marqué par des différences de style qui sont extrêmes. Quand Orgon
parle
à sa fille c’est de ce style tranchant et acerbe
ompez pas la tête davantage. Et, quand c’est l’élève de Tartuffe qui
parle
, même non plus devant lui, mais répétant une leço
ucuns en aient cru, change de style, non seulement en ce sens qu’elle
parle
un tout autre langage, comme le lui fait remarque
t autre langage, comme le lui fait remarquer Tartuffe (« Madame, vous
parliez
tantôt d’un autre style ») ; mais aussi dans le s
le à lui et ne s’en sert, en effet, s’il a tout son art, que quand il
parle
en son nom et je veux dire quand il fait parler l
son art, que quand il parle en son nom et je veux dire quand il fait
parler
le personnage qui le représente ou le personnage
qu’il peint dans un de ses héros ; jamais ce n’est absolument lui qui
parle
par la bouche de l’un d’eux. Il ne faut pas dire
B réduit à quia c’est qu’il déclare et qu’il proclame que celui qui a
parlé
par la bouche de A est l’auteur lui-même. C’est p
u premier acte Chrysalde est en effet, l’homme raisonnable, et qui ne
parle
que raison, et qu’au quatrième, il est un bourgeo
e de l’auteur dramatique surtout à l’accent avec lequel un personnage
parle
. C’est ce qui trompe le moins. Personne ne doute,
est ce qui trompe le moins. Personne ne doute, à la façon dont Suréna
parle
, que Corneille ne soit avec Suréna, et que Suréna
personnage touche au lyrisme, doutez peu que ce ne soit l’auteur qui
parle
. Le lyrisme n’est pas tout entier littérature per
notes de cet ouvrage, ont été placés entre [ ]. A tout instant, l’âme
parle
intérieurement sa pensée1. Ce fait, méconnu par l
a solitude n’est pas seul, à vrai dire ; un livre est un ami qui nous
parle
et que nous écoutons avec attention ; le papier a
, soit par prudence, soit par fatigue, soit tout simplement parce que
parler
nous semble inutile ; parler est inutile en effet
fatigue, soit tout simplement parce que parler nous semble inutile ;
parler
est inutile en effet, car la parole, ce précieux
cesse nous pensons, et, à mesure que se déroule notre pensée, nous la
parlons
en silence ; mais presque toujours nous la parlon
re pensée, nous la parlons en silence ; mais presque toujours nous la
parlons
ainsi sans le savoir, comme nous ignorons nos hab
a détourner, pour l’éteindre, sur des objets indifférents. Quand nous
parlons
à haute voix, la parole intérieure n’est pas pour
e jamais, et, si elle n’exprime pas tout, elle exprime toujours. On a
parlé
quelquefois par métaphore de l’œil de la conscien
urs intérieur pendant la journée de chacun de nous ; mais, comme nous
parlons
toujours en nous-mêmes quand nous sommes étranger
ommes étrangers à toute parole extérieure, c’est-à-dire quand nous ne
parlons
pas à haute voix et que nous n’écoutons personne,
st évident qu’en général, et si l’on fait abstraction des gens qui se
parlent
tout haut à eux-mêmes [ch. III, § 12], l’importan
que le langage extérieur énoncé ou entendu. Déjà en effet l’homme qui
parle
six heures chaque jour est, de l’aveu de tous, am
re, à la parole intérieure. Que dire du méditatif, du taciturne, sans
parler
ici ni du berger, ni du chasseur à l’affût, ni du
de compte les heures du sommeil, pendant lesquelles nous continuons à
parler
presque toujours intérieurement, sauf à attribuer
ogos signifie primitivement la parole, puis, par extension, ce qui se
parle
, la pensée discursive, et même la pensée à l’état
rimer l’idée de penser, ils employaient un terme composé qui signifie
parler
avec son cœur 10. Dans leur écriture idéographiqu
angle même que le nom ne me revienne à l’esprit. Ainsi, soit que nous
parlions
aux autres, soit que nous nous parlions à nous-mê
’esprit. Ainsi, soit que nous parlions aux autres, soit que nous nous
parlions
à nous-mêmes, nous nous servons toujours de nos m
dont elle accompagnait ses actes intérieurs. On en vient donc jusqu’à
parler
le pur langage du cœur. Jusqu’à ce qu’on en soit
le pur langage du cœur. Jusqu’à ce qu’on en soit venu à ce point, on
parle
toujours en soi-même un langage humain et on revê
à un autre. Mais dans la pure contemplation, on en vient tellement à
parler
à Dieu qu’on n’aplus un autre langage que celui q
ulagement de notre mémoire, ce qui nous aide, pour ainsi dire, à nous
parler
en nous-mêmes26. » Leibnitz est encore plus conci
faut que la pensée soit une parole intérieure et cachée ; l’homme qui
parle
est donc l’homme qui pense tout haut… Que dans la
role extérieure : « Tout l’art de raisonner se réduit à l’art de bien
parler
; — une science bien traitée n’est qu’une langue
de la lecture. Voici les textes : « L’homme pense sa parole avant de
parler
sa pensée. » — Variante : « L’être intelligent co
a répétition et, pour ainsi dire, l’écho de la parole intérieure. » «
Parler
une langue étrangère est traduire, puisque c’est
térieure. » « Parler une langue étrangère est traduire, puisque c’est
parler
avec certains mots ce qu’on pense sous d’autres m
autres une seule expression d’une même idée. De là l’impossibilité de
parler
une langue étrangère aussi couramment que sa lang
avoir en nous-mêmes la prononciation intérieure. » « Penser, c’est se
parler
à soi-même d’une parole intérieure. » — « Quand o
essité : « Il faut des mots pour penser ; — on ne peut penser sans se
parler
à soi-même ; — la parole intérieure est nécessair
e : Bonald aurait pu dire que le mot nous fait souvenir de l’idée. Il
parle
quelque part de la « présence des idées générales
me exagéré son rôle dans l’audition de la parole d’autrui. Quand nous
parlons
des lèvres, « sans produire de son, nous entendon
n, nous entendons distinctement » une parole intérieure. — Quand nous
parlons
à haute voix, nous répétons ce que nous dicte à m
cice « soutenu et bien dirigé » de la parole intérieure ; « pour bien
parler
aux autres, il faut avoir contracté l’habitude de
pour bien parler aux autres, il faut avoir contracté l’habitude de se
parler
à soi-même avec facilité70. » La parole intérieur
il cas, reste intérieure. « Réfléchir, méditer, penser, c’est donc se
parler
à soi-même… Toutes les opérations par lesquelles
e mystérieux, dans lequel l’homme, auditeur et orateur en même temps,
parle
, écoute, entend, disserte, discute et prononce to
ce de la mémoire active 84 ; puis, revenant sur cette question, il ne
parle
plus que de sa très grande utilité pour la mémoir
intérieure : il y en a qui sont obligés, pour lire ou pour écrire, de
parler
tout haut ; d’autres se laissent vite distraire d
, mieux instruit, n’ignorait pas que les sourds-muets, de même qu’ils
parlent
par gestes, pensent par des images de gestes. 4°
nérale de la parole intérieure en active et passive. — Dans l’acte de
parler
intérieurement, nous sommes tantôt passifs, tantô
ées vraies et des expressions justes ; « l’âme fait effort et pour se
parler
à elle-même », et pour bien entendre et comprendr
les intérieures, l’une que nous entendons en nous parce que nous nous
parlons
, l’autre que nous entendons en nous sans nous par
remémoration littérale, la récitation intérieure, dont Cardaillac ne
parle
pas, est souvent passive et machinale ; mais quel
abitudes par une association invétérée ; au lieu de vouloir fermement
parler
tout haut, « modérons l’action de la volonté » :
ermement parler tout haut, « modérons l’action de la volonté » : nous
parlerons
tout bas, le larynx restant immobile, et en même
nir des sons que nous aurions pu émettre au dehors ; si la volonté de
parler
est encore plus modérée, nous n’éprouverons, tand
. Les habitudes de la parole intérieure ont leur effet dans l’acte de
parler
à haute voix, et réciproquement ; il n’y a là que
andées par une seule habitude101. Mais comment se forme l’habitude de
parler
sans bruit ? Selon Cardaillac, elle se forme aux
itôt qu’elle est trouvée, l’expression de nos idées102. L’habitude de
parler
intérieurement serait donc une synthèse de deux h
loppe et n’assouplit que des facultés naturelles : naturellement nous
parlons
tout haut, et naturellement aussi nous parlons en
s : naturellement nous parlons tout haut, et naturellement aussi nous
parlons
en silence quand parler tout haut est inutile ou
rlons tout haut, et naturellement aussi nous parlons en silence quand
parler
tout haut est inutile ou dangereux. L’effort ment
ntimement unies, « fondues, incorporées » l’une à l’autre : penser et
parler
ne sont ainsi qu’un acte unique, gouverné par une
n spéciale à la parole intérieure ; il la cite à l’occasion, quand il
parle
du souvenir et de l’imagination117, mais sans la
irique de la constance du phénomène ? « Dès que l’homme a commencé de
parler
, dit-il, il pense rarement sans parler mentalemen
Dès que l’homme a commencé de parler, dit-il, il pense rarement sans
parler
mentalement sa pensée » ; il refuse d’accorder da
mode ; mais, l’habitude une fois prise et invétérée, l’âme continue à
parler
, malgré elle, sans but et contre toute raison ; e
rement dire, un langage, mais seulement la traduction soit du langage
parlé
, soit du langage des gestes, est impropre à fourn
Lib. De l’Art indépendant, p. 303) de Louis Ménard (1822-1904). Egger
parle
de « sonnet bouddhiste » et d’aspiration au « nir
… c’est cela que nous appelons juger ; ainsi juger, selon moi, c’est
parler
, et le jugement […] est un discours prononcé, non
te [c’est-à-dire le logos esô (discours intérieur)], dont nous allons
parler
, est la raison, et non la pensée discursive ; log
du passage cité, Platon admet, non par métaphore, semble-t-il, mais à
parler
rigoureusement, que le discours peut être vrai ou
écrit dans l’âme de celui qui étudie, discours qui peut se défendre,
parler
et se taire quand il le faut, discours vivant et
âme placée en face de lui. — Dans la langue polynésienne, penser est
parler
dans l’estomac (Max Müller, Nouv. leçons sur la s
xercer tous les jours devant plusieurs auditeurs ; mais il vaut mieux
parler
sans témoin que ne pas parler du tout ; « on peut
lusieurs auditeurs ; mais il vaut mieux parler sans témoin que ne pas
parler
du tout ; « on peut aussi s’exercer à traiter des
ns. Si l’on m’allègue contre cette opinion que les sourds naturels ne
parlent
point, je réponds que ce n’est pas seulement pour
que le sens de l’ouïe, duquel ils sont privés, se rapporte à celui du
parler
, et se tiennent ensemble d’une couture naturelle
tiennent ensemble d’une couture naturelle ; en façon que ce que nous
parlons
, il faut que nous le parlions premièrement à nous
ure naturelle ; en façon que ce que nous parlons, il faut que nous le
parlions
premièrement à nous et que nous le fassions sonne
oratio vulgaris ; Bossuet pensait sans doute à ce P. Alvarez quand il
parlait
dans le Traité de la connaissance d’« esprits exe
e ; ch. II, note a. Ailleurs, Bonald soutient que les sourds-muets ne
parlent
pas naturellement par gestes : Législ. prim., Dis
nquérir » ; l’autre, à dix ans, ne prononce pas un seul mot ; on leur
parle
, ils comprennent, ils répondent par gestes ; ils
54. 72. Pages 308, 310-311, 355-356. Il ajoute à tort : l’écriture «
parle
aux yeux » ; parler aux yeux, c’est éveiller des
310-311, 355-356. Il ajoute à tort : l’écriture « parle aux yeux » ;
parler
aux yeux, c’est éveiller des images visuelles. 7
0-281, 334. 81. Page 306. De là, page 359, ces équations inexactes :
parler
est penser, et, comme écrire est parler, écrire e
59, ces équations inexactes : parler est penser, et, comme écrire est
parler
, écrire est aussi penser. 82. Pages 206 à 218, o
é ne paraît pas adopter la description de Bain ; le mouvement dont il
parle
souvent (p. 89, 94, 315-316, 336, 344, 432) paraî
ciens, où l’on imitoit l’action des gens qui ne sautent pas, et, pour
parler
à notre maniere, qui ne dansent point, n’étoit qu
se servent quelquefois pour donner leurs sentimens à comprendre sans
parler
. C’est ainsi que David dansoit devant l’arche en
ent de Paris, executée par des comédiens pantomimes qui joüoient sans
parler
, et dont le jeu s’appelloit saltatio. Lorsque cet
sans parler, et dont le jeu s’appelloit saltatio. Lorsque cet auteur
parle
de la démarche de ses acteurs sur le théatre, il
rangue de Scipion L’Emilien, dans laquelle le destructeur de Carthage
parle
avec chaleur contre des inconveniens qu’il n’étoi
ent signifier quelque chose intelligiblement, des gestes qui devoient
parler
. Or les gestes significatifs sont de deux especes
sert en parlant. Ce geste, qui, pour user d’une expression poëtique,
parle
aux yeux, donne bien plus de force au discours. I
lus de force au discours. Il anime à la fois, et la personne même qui
parle
, et celle qui écoute. Qu’on empêche un homme vif
te naturel signifie quelque chose distinctement quand on le fait sans
parler
. Cela n’arrive même qu’en deux cas. En premier li
e le plus souvent. Ainsi l’homme qui veut exprimer distinctement sans
parler
, une autre chose qu’une affection, est obligé d’a
es gestes dont se sert un homme qui ne veut pas, ou qui ne peut point
parler
, ne sont donc pas les mêmes précisément dont on s
gné dans les écoles comme un art qui montroit à s’exprimer, même sans
parler
. Ainsi l’on peut croire que les professeurs qui l
chose que Quintilien. Ciceron veut bien qu’un homme qui se destine à
parler
en public tâche d’acquerir la grace et l’air aisé
ore, ont appellé musique muette celui des arts musicaux, qui montre à
parler
sans ouvrir la bouche, à dire tout avec les geste
Cassiodore. Toutes les relations, principalement celles de la Perse,
parlent
de ces danses. Les états de l’Asie ont toujours é
rs. Aulugelle pour dire que dans les temps anterieurs à ceux dont il
parle
, l’acteur qui prononçoit faisoit aussi les gestes
cette espece de saltation. Enfin Aristides Quintilianus après avoir
parlé
de l’amitié de Ciceron pour Roscius, qui charmoit
siodore, que le mot grec avoit été latinisé. En effet quoique Roscius
parlât
souvent sur la scéne, c’est néanmoins par le gest
nous suivions la saltation dans tous les usages qu’ils en faisoient.
Parlons
encore de la saltation théatrale en particulier.
parole intérieure est donc doublement impersonnelle : quand je crois
parler
, je parle, autant que je puis, le langage de tous
érieure est donc doublement impersonnelle : quand je crois parler, je
parle
, autant que je puis, le langage de tous ; puis, s
à nous. Dans quelle mesure sommes-nous dupes de l’illusion dont nous
parlons
? La question, assurément, est délicate ; mais el
ui. L’homme passionné sait cela ; il vit avec lui-même ; si sa pensée
parle
haut, il sait que c’est en lui, et qu’elle est ce
st l’illusion inverse de l’hallucination : il croira peut-être encore
parler
en lui-même, quand sa parole, devenue extérieure,
re ; quelquefois, comme dans les Nuits d’Alfred de Musset,25 le poète
parle
à son tour, et son dialogue avec la Muse est un d
ique), ou enfin une haute voix absolument impersonnelle, si la vérité
parle
en moi, c’est-à-dire si le sujet poétique est d’o
pollon. Quand la poésie est personnelle et que le poète n’imagine pas
parler
à autrui, mais se parler à lui-même, — ce qui est
st personnelle et que le poète n’imagine pas parler à autrui, mais se
parler
à lui-même, — ce qui est rare, — l’inspiration es
une nouvelle occasion se présente pour elle de rentrer en scène. Elle
parle
volontiers aussi haut que la passion, et, par sui
raisse extérieure. La loi morale a encore ceci de particulier qu’elle
parle
plus volontiers à la seconde personne qu’à la pre
n accompagne les jugements de la raison pratique : la loi morale nous
parle
comme un père à ses enfants ou comme un maître à
itié, nous aimerons sa présence et nous respecterons sa voix175. S’il
parle
comme notre conscience, fût-il sévère, il ne nous
, est unique et l’expression d’une même sagesse ; c’est toujours « le
parler
et le langage des anges » ; l’apparence visible q
t pour nous, Socrate n’a pas eu pour disciple un Aristote. Quand il a
parlé
de son démon, Socrate ne s’est pas décrit en psyc
s doute, il a joué au merveilleux. Dans les passages où Xénophon nous
parle
de l’oracle intérieur que s’attribuait son maître
ne reconnaissait pas comme sien : c’était là le signal divin dont il
parlait
fréquemment, son oracle personnel, la voix d’un d
n, mais un certain empêchement divin… Le dieu ne m’a pas permis de te
parler
jusqu’ici, afin que mes paroles ne fussent pas pe
formule authentique et rigoureusement exacte du phénomène dont il ne
parle
ailleurs qu’en termes abrégés : « Ce qui (m’a emp
a maison, ni quand je suis venu devant ce tribunal, ni, tandis que je
parlais
, quand j’allais dire quelque chose. Cependant, da
lait la mort de Socrate, il fut d’accord avec lui-même en le laissant
parler
ce jour là selon son inspiration ; cette inspirat
u, tout au moins, un phénomène analogue. La plupart du temps, Socrate
parle
d’un signe divin, sans spécifier que ce fût une p
sprit, soit qu’elle reste à l’état d’impulsion confuse, toujours elle
parle
haut dans l’âme, et comme elle est subite et vive
la prosopopée remplit le même office dans les ouvrages où l’écrivain
parle
en son nom propre ; le fait ne contenant qu’un pr
naires. La métaphore a donc pu s’introduire dans l’acception des mots
parler
, cri, langage, etc., par d’autres voies que celle
je suis homme. » Dans divers auteurs, les bienfaits, les hauts faits
parlent
, de même l’honneur, la gloire, la nature, l’amour
rgane sonore par excellence, le larynx, ne prend pas part au jeu ; on
parle
tout bas, ce qui n’est pas parler. Si l’orateur m
arynx, ne prend pas part au jeu ; on parle tout bas, ce qui n’est pas
parler
. Si l’orateur muet s’anime davantage, le larynx s
comme honteuse d’elle-même, ne s’élance pas hardiment au-dehors ; on
parle
entre ses dents. Enfin, toute contrainte disparaî
rs ; on parle entre ses dents. Enfin, toute contrainte disparaît ; on
parle
tout haut ; la parole, à peine audible un instant
’étonnement de ceux qui l’entourent, s’aperçoit non seulement qu’il a
parlé
mal à propos, mais encore qu’il pensait avec inte
solitude, médite en silence sur sa passion, pourrait tout aussi bien
parler
à haute voix ; un monologue audible, dans ces con
mber dans des oreilles malveillantes ou indiscrètes. Qu’un sot entêté
parle
à son bonnet à tout propos, cela est naturel ; ma
ureux se réveille ; il devine à l’effarement des voyageurs qu’il a du
parler
tout haut… « La race est plus nombreuse qu’on ne
; sa physionomie peu mobile garde longtemps la même expression. S’il
parle
tout haut, sa phrase n’aura pas l’air de s’adress
on est essentiellement objective ; il semble qu’elle devrait toujours
parler
extérieurement ; la passion, au contraire, est es
t uniquement par pudeur, par respect humain ; la logique l’invitait à
parler
. Si notre politique, sur le boulevard, gardait le
notre politique, sur le boulevard, gardait le silence, c’est qu’il se
parlait
à lui-même, à lui seul, c’est qu’il n’avait rien
rôle : peut-il le jouer dans sa vérité sans faire aucun geste et sans
parler
? Quand il éclate, il oublie la pudeur, mais il o
sacrificateur Héli : « Il observait le mouvement de ses lèvres ; elle
parlait
en son cœur ; elle ne faisait que remuer ses lèvr
» Mais Anne répondit : « Je ne suis point ivre, mon seigneur ; … j’ai
parlé
dans l’excès de ma douleur, et j’ai répandu mon â
e, le son spécifique. Si c’est un de mes semblables, je m’imagine lui
parler
, et il est difficile que je le suppose à la fois
surtout intellectuelle, un interlocuteur destiné à nous entendre bien
parler
du sujet qui nous anime et à se laisser convaincr
a Troyenne Ne souffre qu’à regret qu’une autre t’entretienne ; Tu lui
parles
du cœur, tu la cherches des yeux33 ; c’est-à-dir
’état de ton âme : tu t’imagines être en présence d’Andromaque et lui
parler
avec passion. » L’anecdote suivante est historiqu
in de son logis de mauvaise humeur et, comme c’était son habitude, il
parlait
seul entre ses dents… Il marchait dans la rue de
réoccupent, ils ont un interlocuteur préféré ; habitués à penser et à
parler
de telle chose avec tel compagnon, ils ne savent
hénomène se produit chez les hommes qui, en vertu de leur profession,
parlent
fréquemment en public ; mais, chez eux, l’ami att
s, mais rarement, l’auditeur imaginaire est indéterminé. Enfin, on se
parle
quelquefois à soi-même à la seconde personne avec
ces exemples au Dictionnaire (le M. Littré, articles Voix (14e sens),
Parler
(18e sens, en partie seulement), Cri (5e sens), C
s’agit d’un cri intérieur ou extérieur. Plusieurs acceptions des mots
parler
et dire font allusion à la parole intérieure calm
physionomie et de la parole, p. 166. 220. Si nous sommes en train de
parler
à haute voix, les mêmes phénomènes se produisent
te : Monvel, emporté par la passion, n’était pas ridicule. 225. Sans
parler
ici de l’ivresse, tous ces effets de l’imaginatio
onique, chez les aliénés. Les uns sont concentrés : sans doute ils se
parlent
très haut intérieurement ; les autres parlent ent
rés : sans doute ils se parlent très haut intérieurement ; les autres
parlent
entre leurs dents ou se parlent tout haut à eux-m
très haut intérieurement ; les autres parlent entre leurs dents ou se
parlent
tout haut à eux-mêmes. Mais tout différents sont
e grosse injure aux personnes qu’elle aborde, puis aussitôt elle leur
parle
en femme du monde. Je crois bien que ces paroles
alogue entre le poète et la Muse. Dans « Nuit de décembre », le poète
parle
puis « la Vision » lui répond. 26. Voir l’intérê
les êtres surnaturels ou même les êtres inanimés, et les faire agir,
parler
, répondre. 28. La prosopopée des Lois est dévelo
u’à regret qu’un autre t’entretienne » (et non « une autre »)/ Tu lui
parles
du cœur, tu la cherches des yeux. »
urs : Depuis le renversement de notre maison… « Vous diriez qu’elle
parle
du bouleversement de l’Empire grec », remarquait
it, où certainement elle faisait un retour sur elle-même. Après avoir
parlé
de la longue suite d’aïeux que pouvait compter so
n enfance : car elle fut si peu enfant, qu’à douze ans on commença de
parler
d’elle comme d’une personne dont la beauté, l’esp
sait si bien faire l’anatomie d’un cœur amoureux, s’il est permis de
parler
ainsi, qu’elle en sait décrire exactement toutes
ez fait autre chose toute votre vie que d’avoir de l’amour, vous n’en
parleriez
pas mieux. » — « Si je n’en ai eu, nous répondrai
urire, j’ai des amies qui en ont eu pour moi et qui m’ont appris à en
parler
. » Voilà de l’esprit pourtant, et Mlle de Scudéry
songe tellement à demeurer dans la bienséance de son sexe, qu’elle ne
parle
presque jamais que de ce que les dames doivent pa
sexe, qu’elle ne parle presque jamais que de ce que les dames doivent
parler
. Je laisse la faute de grammaire, ce qui en sera
qu’il était : « Ce Despréaux, disait Segrais, ne sait autre chose que
parler
de lui et critiquer les autres : pourquoi parler
sait autre chose que parler de lui et critiquer les autres : pourquoi
parler
mal de Mlle de Scudéry comme il l’a fait ? » Po
aborder un bel esprit de la même façon qu’une autre personne, et lui
parler
autrement qu’en haut style : Car enfin je vois d
qu’en haut style : Car enfin je vois des hommes et des femmes qui me
parlent
quelquefois, qui sont dans un embarras étrange, p
u’il ne me faut pas dire ce qu’on dit aux autres gens. J’ai beau leur
parler
de la beauté de la saison, des nouvelles qui cour
à leur point : et ils sont si persuadés que je me contrains pour leur
parler
ainsi, qu’ils se contraignent pour me parler d’au
e me contrains pour leur parler ainsi, qu’ils se contraignent pour me
parler
d’autres choses qui m’accablent tellement que je
he. Il est certain, disait Mlle de Scudéry, qu’il y a des femmes qui
parlent
bien, qui écrivent mal, et qui écrivent mal purem
eur insupportable à toutes les femmes, ajoute-t-elle, de vouloir bien
parler
et de vouloir mal écrire… La plupart des dames se
personne qui est obligée d’avoir du jugement jusques à la mort, et de
parler
jusques à son dernier soupir, on ne lui apprend r
dernier soupir, on ne lui apprend rien du tout qui puisse ni la faire
parler
plus agréablement, ni la faire agir avec plus de
n’en ont, elle ne veut pourtant jamais qu’elles agissent ni qu’elles
parlent
en savantes : Je veux donc bien qu’on puisse dir
it fort éclairé, qu’elle connaît finement les beaux ouvrages, qu’elle
parle
bien, qu’elle écrit juste et qu’elle sait le mond
tilien. C’est dommage qu’elle ne les ait pas mieux mises en pratique.
Parler
aujourd’hui des romans de Mlle de Scudéry et les
objet, mais se former un peu du tout : Je conçois, dit-elle, qu’à en
parler
en général, elle doit être plus souvent de choses
es lieux et les personnes avec qui l’on est ; et que le secret est de
parler
toujours noblement des choses basses, assez simpl
e haute convenance continuaient de respecter en elle, quand elles lui
parlaient
en face, une des admirations de leur jeunesse. Et
s lui concilièrent jusqu’à la fin une petite cour et des amis, qui ne
parlaient
d’elle que comme de la première fille du monde
primeur, sorte de considération qu’il ne faut jamais oublier quand on
parle
de Mlle de Scudéry. Elle ne se doutait point que
ont partout des preuves et des exemples. Nous allons aujourd’hui vous
parler
de ce poëme chevaleresque, dont la date remonte d
lle les cloches convoquent les fidèles initiés au culte nouveau. On y
parle
de peuplades allemandes encore païennes vivant pa
r : aussi leur étaient soumis les meilleurs guerriers dont on ait ouï
parler
, très-forts et très-intrépides dans tous les comb
ux, que tu dois bientôt perdre, si Dieu ne te le conserve. « — Que me
parles
-tu d’un époux, ma mère bien-aimée ? Sans amour de
èle amour, de s’adresser à une femme qui lui convînt, le noble Sîfrit
parla
: « Je veux prendre Kriemhilt, la belle jeune fil
puissante reine. » « Sigemunt apprit cette nouvelle : ses fidèles en
parlèrent
et ainsi il connut la volonté de son enfant. Ce l
fforça de détourner le héros de sa poursuite. « Alors le hardi Sîfrit
parla
ainsi : « Mon père bien-aimé, sans amour de noble
ngtemps. « Personne ne peut par force conquérir cette vierge. » Ainsi
parla
le roi Sigemunt, cela m’a été assuré. « Mais veux
leurer bien fort. « Sîfrit, le jeune chef, se rendit auprès d’elle et
parla
à sa mère avec bonté : « Ô dame, vous ne devez po
assez. » « Alors Sîfrit, le jeune homme, s’inclina devant la reine et
parla
: « Pour mon voyage je ne veux prendre que douze
r lui la reine et le roi. Il les consola tous deux avec affection, et
parla
: « Vous ne devez point pleurer à cause de moi ;
t lui plurent. Il ne les avait jamais vus au pays des Burgondes. « Il
parla
: « De quelque part que ces guerriers soient venu
e. Elle commença par s’informer de ses jeunes frères, le messager lui
parle
de Sîfrit et vante ses exploits. Les jours de la
ster à la cour afin d’apercevoir Brunhilt. « Le favori du roi Gunther
parla
à ce prince et lui dit : « Voulez-vous que cette
me splendide maintes femmes charmantes. « Le chef Gêrnôt de Burgondie
parla
: « À celui qui vous a si généreusement offert se
s soit acquise. » « Les parents du roi allèrent trouver le héros. Ils
parlèrent
ainsi au guerrier du Niderlant : « Le roi vous in
ne lui arriva rien d’aussi doux sur cette terre. « Le roi du Tenemark
parla
ainsi en ce moment : « Pour ces hautes salutation
qui lui convînt pour épouse et qui convînt au pays. « Le chef du Rhin
parla
: « Je veux traverser la mer pour aller vers Brun
ir son amour. Puissiez-vous renoncer à ce voyage ! » « Le roi Gunther
parla
: « Jamais ne naquit une femme si vaillante et si
ns un combat, je ne puisse la dompter avec cette seule main. » « — Ne
parlez
pas ainsi, dit Sîfrit, sa force vous est inconnue
a belle Kriemhilt devint la femme du hardi guerrier. « Le roi Gunther
parla
: « Ô ma très-noble sœur, sans ton secours notre
sirez, je suis prête à le faire, et je le ferai avec plaisir. » Ainsi
parla
la belle vierge. « Nous voulons, sœur chérie, por
e volonté ne se départira pas de cette expédition. » « La jeune fille
parla
: « Remarquez ce que je dis. J’ai, moi, de la soi
t terni par les larmes abondantes qui tombaient de leurs yeux. « Elle
parla
: « Seigneur Sîfrit, laissez-moi recommander à vo
n fit le serment entre les mains de Kriemhilt. « Le puissant guerrier
parla
: « Si je conserve la vie, soyez sans souci, ô da
rmes étaient emportés sur les flots du Rhin. Voilà que le roi Gunther
parla
: « Qui sera le pilote ? « — Je le serai, dit Sîf
est par toutes ses qualités un guerrier brave et prompt. » « La reine
parla
: « Qu’on m’apporte mon armure, si le fort Sîfrit
r siége, les héros hardis et fiers. « Quand la reine vit Sîfrit, elle
parla
aux étrangers d’une façon courtoise : « Soyez le
ainte, je saurai vous préserver par mes artifices. » « Le roi Gunther
parla
: « Reine superbe, déterminez ce que vous exigez.
ait presque perdu la raison. « Le frère de Hagene, le brave Dancwart,
parla
: « Je me repens intérieurement de ce voyage. On
t armés, cela m’est aussi égal que s’ils étaient là tout nus, — ainsi
parla
la reine. — Je ne crains la force d’aucun homme q
» pensa l’homme hardi. Il regarda partout et ne vit personne. L’autre
parla
: C’est moi, Sîfrit, ton ami dévoué. Ne crains ri
her et Brunhilt ; tous deux sont heureux. » « Alors le jeune Gîselhêr
parla
: « Vous irez vers elles. Vous avez inspiré de l’
lhêr, l’homme au corps gracieux, alla l’annoncer. « Gîselhêr le jeune
parla
à sa mère et à sa sœur quand il les aperçut toute
t du bon cœur, car il aimait tendrement la noble Kriemhilt ; elle lui
parla
avec grande bonté. « Soyez le bienvenu, seigneur
ue j’étais d’être jamais venue en ce monde. » « L’intrépide chevalier
parla
: « Accordez-moi le pain du messager. Ô belle fem
er vous fait savoir avec ferme confiance. » « La vierge digne d’amour
parla
: Je suis toute prête à le faire. Je ne refuserai
ur baiser ; elles le firent en toute affection. « La vierge Kriemhilt
parla
amicalement : « Soyez la bien-venue en ce pays, p
Et les femmes s’embrassèrent à plusieurs reprises. Jamais on n’a ouï
parler
d’une réception aussi affectueuse que celle faite
elles pensaient aux héros si dignes d’admiration. La belle Kriemhilt
parla
: « J’ai un époux, à la main duquel toutes les te
nne. » « La colère s’était emparée de l’âme de ces deux femmes. Ainsi
parla
alors la dame Kriemhilt : « Eh bien ! nous verron
e doit marcher devant la femme d’un roi. » « Alors la belle Kriemhilt
parla
; elle était animée de fureur : « Si tu avais pu
femmes étaient toutes deux animées d’une terrible colère. « Kriemhilt
parla
à son tour : « Je ne veux point passer pour voleu
Il fallait que Gunther l’apprît et tous ses hommes aussi. « La reine
parla
ainsi : « Appelez le souverain du Rhin. Je veux l
oi vint avec ses guerriers. Il vit là sa bien-aimée pleurant ; il lui
parla
avec douceur : « Dis-moi, femme chérie, qui donc
e cette grande honte, je ne t’aimerai plus jamais. » « Le roi Gunther
parla
: « Qu’on appelle Sîfrit. Qu’il nous fasse savoir
sent avec les dames : ainsi ils me feront plaisir. » « Le fort Sîfrit
parla
d’une loyale façon : « S’il vous plaît d’aller ch
de chasse se tenaient attentifs. L’homme hardi, Sîfrit, le très-fort,
parla
: « Guerriers braves et rapides, qui donc nous co
s chasseurs ne restèrent pas longtemps ensemble. « Le seigneur Sîfrit
parla
: « Je n’ai nul besoin de chiens, sauf d’un seul
uvait trouver le noble prince à la halte. « Un des piqueurs de Sîfrit
parla
: « J’entends par le son de la trompe que nous de
e chef avait aussi un cor magnifique d’or rouge. « Jamais je n’ai ouï
parler
d’un meilleur équipement de chasse. Il portait un
guerriers eussent été préservés de toute honte. « Le seigneur Sîfrit
parla
: « Je m’étonne que, puisqu’on nous apporte tant
je veillerai à éviter chose semblable désormais ! » « Le Niderlander
parla
: « Ah ! puissiez-vous en pâtir ! Sept bêtes de s
rit. « Comme ils se mettaient en marche vers le grand tilleul, Hagene
parla
: « On m’a souvent dit que nul ne pouvait suivre,
vaient déloyalement conseillé sa mort. Sa suprême angoisse le faisait
parler
. « Le blessé dit : « Vous, lâches et méchants, à
anime ! « Le roi des Burgondes lui-même déplorait sa mort. Le mourant
parla
: « C’est sans raison que celui qui a commis le c
é. » « Sous l’étreinte de la douleur, il se tordait affreusement ; il
parla
d’une voix lamentable : « Il se peut que plus tar
faisait retentir tout le palais de ses cris. « Quelqu’un de sa suite
parla
: « Quel peut être cet étranger ? » Si grande éta
ne avait vengé bien cruellement l’offense de Brunhilt. « L’infortunée
parla
: « Allez en toute hâte éveiller les hommes de Sî
leva et dit : « Quel est ce malheur de la belle Kriemhilt, dont tu me
parles
? » « L’autre répondit en pleurant : « Je ne puis
ruellement en leur grand désespoir. « Les guerriers du Nibelunge-lant
parlaient
entre eux : « Il faut que d’une ferme volonté nou
comme fait ses amis un ami fidèle. « Cette femme riche en infortunes
parla
: « Mon seigneur Sigemunt, qu’allez-vous tenter ?
avaient été grandes ; elles le furent bien davantage. Le roi Gunther
parla
: « Je veux que vous sachiez que des brigands ont
reine Helche, sa femme accomplie. Il cherche une autre épouse. On lui
parle
de Kriemhilt, veuve de Sîfrit, la plus belle des
r la mort de mon ami ! C’est avec peine que j’attends encore. » Ainsi
parlait
la femme d’Etzel. « Kriemhilt était aimée par tou
s avez réellement de l’attachement pour mes amis. » « Le puissant roi
parla
; son âme était loyale : « J’accède à votre deman
dont il les chargeait pour Gunther et ses hommes. Dame Kriemhilt leur
parla
aussi en secret. « Le puissant roi prit la parole
e de la parenté de ma femme. » « Le joueur de viole, le hardi Swemel,
parla
: « Quand cette fête aura-t-elle lieu dans vos Ét
La reine fit amener secrètement les messagers dans sa chambre et leur
parla
. Depuis lors, maints guerriers en pâtirent. « Ell
ays des Burgondes ? » « Ils s’inclinèrent devant le roi. Puis, Werbel
parla
: « Mon maître chéri vous offre ses loyaux servic
. Gîselhêr-l’enfant les vit avec plaisir, à cause de sa sœur, et leur
parla
gracieusement : « Messagers, vous êtes les très-b
que pour elle nulle joie au monde ne serait plus grande. » « La reine
parla
: « Cela ne peut être. Quelque plaisir que j’euss
n de voir notre sœur ; n’ayez nul doute à cet égard. » Le roi Gunther
parla
: « Pouvez-vous bien nous dire quand a lieu la fê
des dons magnifiques, car elle voulait les honorer grandement. « Elle
parla
: « Maintenant dites-moi, vous deux, Werbel et Sw
ir parmi nous. » « La reine alla trouver le roi. Comme dame Kriemhilt
parla
gracieusement ! « Ces nouvelles vous plaisent-ell
: au contraire, celui que les anciens nommaient prologue, était censé
parler
à des personnes présentes à l’action même, et ava
u’il a fallu la couper en deux scènes, ou l’interrompre, pour laisser
parler
les deux princes qui arrivent : et on la reprend
e l’exposition est de bien faire connaître les personnages, celui qui
parle
, celui à qui on parle et celui dont on parle, le
bien faire connaître les personnages, celui qui parle, celui à qui on
parle
et celui dont on parle, le lieu où ils sont, le t
s personnages, celui qui parle, celui à qui on parle et celui dont on
parle
, le lieu où ils sont, le temps où l’action commen
mps de la réflexion, et que le comble du ridicule serait de les faire
parler
comme s’ils avaient pu méditer à loisir l’ordre e
oète, que l’on fait le procès dans son récit : c’est à Racine faisant
parler
Théramène ; c’est à Théramène lui-même, qui ne pe
nt trouvé le terme de monologue chez les auteurs anciens qui nous ont
parlé
du théâtre, ni même dans le grand œuvre de Jules
Euripide, et un autre encore d’elle-même dans Sophocle, bien qu’elle
parle
en la présence du chœur. J’avoue qu’il est quelqu
; et que Térence n’a pas entièrement évité. 2º Quand celui qui croit
parler
seul est entendu par hasard de quelque autre, pou
st entendu par hasard de quelque autre, pour lors il doit être réputé
parler
tout bas ; d’autant qu’il n’est point vraisemblab
théâtre, c’est quand un autre acteur entend tout ce que dit celui qui
parle
seul : car alors nous voyons bien qu’il disait to
lement penser ; et bien qu’il soit quelquefois arrivé qu’un homme ait
parlé
tout haut de ce qu’il ne croyait et ne devait se
, il faut trouver une raison de vraisemblance qui oblige cet acteur à
parler
tout haut, ce qui est assez difficile ; car l’exc
aut sa passion, ou bien lui donner un confident avec lequel il puisse
parler
comme à l’oreille ; en tout cas, le mettre en lie
longs. Où trouverait-on, dans la nature, des hommes raisonnables qui
parlassent
ainsi tout haut, qui prononçassent distinctement
discoureurs ? On va me dire, sans doute, qu’ils sont supposés ne pas
parler
: mais il faudrait alors que, par une supposition
lessé d’un monologue au théâtre, c’est que, quoique le personnage qui
parle
soit supposé seul, il y a cependant une assemblée
vec art. Cette faute de faire dire ce qui arrivera, par un acteur qui
parle
seul et qu’on introduit sans raison, était très c
le théâtre des personnages 96 nécessaires qui aient des raisons de se
parler
; qu’ils m’expliquent tout, sans jamais s’adresse
n monologue ne fait un bel effet que quand on s’intéresse à celui qui
parle
, que quand ses passions, ses vertus, ses malheurs
combat si noble, si attachant, si animé, que vous lui pardonnez de se
parler
à soi-même. C’est dans un opéra que les monologue
que chacun d’eux dise précisément ce qu’il doit dire ; que celui qui
parle
le premier dans une scène, l’entame par les chose
e soit, pour ainsi dire, un pas vers le dénouement. Le personnage qui
parle
le premier dans une scène, peut tomber dans plusi
son visage, pourvu que ses mouvements soient aperçus par l’acteur qui
parle
, et qu’ils lui deviennent une occasion de nouvell
elque chose d’important, et qu’elle a produit son effet sur celui qui
parle
; comme : Zaïre, vous pleurez. et dans Androma
; rien de tout cela ne dissipe la rêverie où elle est plongée. On lui
parle
de ses triomphes et des captifs qu’elle a faits ;
e l’aperçoive pas. Quoiqu’il y ait très peu de cas où un homme puisse
parler
sans être entendu de son voisin, on a admis cette
-ils dans la bouche du chœur, qui les dit après qu’un acteur vient de
parler
, pour donner à l’autre le temps de méditer sa rép
s peut échapper une parole qui n’est pas entendue de celui à qui l’on
parle
. Il est encore à propos, pour la vraisemblance, q
lance, qu’un des personnages paraisse s’être aperçu que l’autre avait
parlé
, et lui demande ce qu’il a dit, comme Harpagon qu
s de joie à le voler ! HARPAGON. Hé ? LA FLÈCHE. Quoi ? HARPAGON. Que
parles
-tu de voler ? LA FLÈCHE. Je dis que vous fouillez
st une des lois du théâtre, qu’il doit toujours y avoir quelqu’un qui
parle
. C’est un grand art de faire que l’aparté influe
rsation. Un grand changement s’est fait en France depuis cent ans. On
parle
beaucoup ; on ne cause guère. N’accusons pas trop
réée. On a profit aussi à écouter les autres, et plus sans doute qu’à
parler
soi-même. Mais l’essentiel ici est de démêler ce
ttraper l’art de tirer votre interlocuteur du lieu commun : faites-le
parler
de ce qu’il sait le mieux, de ce qu’il a pu senti
r la chose en soi ; mais en même temps se demander pourquoi celui qui
parle
parle ainsi, à quel sentiment il cède, à quel int
hose en soi ; mais en même temps se demander pourquoi celui qui parle
parle
ainsi, à quel sentiment il cède, à quel intérêt,
le parle ainsi, à quel sentiment il cède, à quel intérêt, si un autre
parlerait
de même, si lui-même n’a jamais parlé, ne parlera
à quel intérêt, si un autre parlerait de même, si lui-même n’a jamais
parlé
, ne parlera jamais autrement. En un mot, au lieu
érêt, si un autre parlerait de même, si lui-même n’a jamais parlé, ne
parlera
jamais autrement. En un mot, au lieu de se persua
ors. Liez donc entre elles toutes les idées de la personne à qui vous
parlez
; confrontez-les avec ses actes ; classez-les, fa
urs. Nos peintres, pour ainsi dire, composent dans la même langue que
parloient
leurs prédécesseurs. En parlant des peintres les
parlant des peintres les prédécesseurs des nôtres, je n’entends point
parler
des peintres du tems d’Alexandre Le Grand et de c
t fait placer dans le temple de la fortune Prénestine, et dont il est
parlé
dans le vingt-cinquiéme chapitre du trente-sixiém
fut déterrée des ruines d’un temple de Serapis, qui devoit être, pour
parler
à notre maniere, une chapelle du temple celebre d
it imprimer son livre proenestes antiquae libri duo. La carte dont je
parle
étoit alors ensevelie dans les caves de l’évêché
qui subsistent encore aujourd’hui, que les morceaux dont je viens de
parler
. Il est vrai que depuis deux siecles on en a déte
quitaires, que les statues que nous avons sont les mêmes dont Pline a
parlé
. Ainsi nous sommes en état de juger si les ancien
pour un art naissant fait tomber aisément dans l’exageration ceux qui
parlent
de ses productions, et la tradition en recueillan
i les a faits, que par voïes de comparaison. Nous-mêmes, lorsque nous
parlons
à quelqu’un des tableaux d’un peintre qu’il ne co
ns se sont contentez de ramasser les passages des auteurs anciens qui
parlent
de la peinture, et de les commenter en philologue
nous sont demeurées, ils n’ont pas égalé les modernes. Pour ne point
parler
des autres défauts des compositeurs anciens, leur
ec des paroles. C’est celle qui se décrit le mieux. Pline qui nous a
parlé
de la peinture encore plus méthodiquement que les
couleurs les sentimens d’une figure muette, en un mot, qu’on pouvoit
parler
aux yeux. Pline parlant encore d’un tableau d’Ar
étoit facile de comprendre quelle pensée occupoit la mourante. On ne
parle
pas de l’expression aussi-bien que Pline et les a
on aussi-bien que Pline et les autres écrivains de l’antiquité en ont
parlé
, quand on n’a pas vû un grand nombre de tableaux
rt des loüanges que les auteurs anciens donnent aux tableaux dont ils
parlent
, font l’éloge de l’expression. C’est par-là qu’Au
nter d’exprimer la douleur du pere de cette jeune victime. Quintilien
parle
de cette invention, comme Pline, et plusieurs écr
ette invention, comme Pline, et plusieurs écrivains de l’antiquité en
parlent
comme Quintilien. vt fecit Timanthes… etc. c’est
ersonnes les moins attentives remarquent, en voïant la statuë dont je
parle
, que cet esclave qui se courbe et qui se montre d
t que de se laisser persuader, il faut faire refléxion que les hommes
parlent
ordinairement du coloris par rapport à ce qu’ils
utres coloristes qui seront venus jusques au temps d’un historien qui
parlera
de l’état où la peinture se trouve de ses jours,
on sur la capacité des anciens dans l’art de la peinture. Après avoir
parlé
de l’avantage que les poëtes latins avoient sur l
la façon tout à fait égalitaire, quoique aimable et délicate, dont il
parle
à Fouquet. Cela ne l’abandonnera jamais, car vous
a ne l’abandonnera jamais, car vous savez déjà, puisque je vous en ai
parlé
un peu mercredi dernier, qu’à l’égard des princes
l a été chez lui — il ne faut guère se servir du mot profond quand on
parle
de La Fontaine — mais il a été presque profond ch
désespère, Un autre jour il croit que la chose ira bien. Pour vous en
parler
franc, nous n’y connaissons rien. (C’est-à-dire
re cette voix. J’en trouve l’éloquence aussi sage que forte ; Vous ne
parleriez
pas ni mieux, ni d’autre sorte : Serait-ce point
de vous qu’elle viendrait aussi ? Je m’avoue, il est vrai, s’il faut
parler
ainsi, Papillon du Parnasse, et semblable aux abe
éjà le premier mot n’est pas aimable lourd, stupide, il ne sait pas
parler
ni raconter ce qu’il vient de voir. S’il se met à
voir. S’il se met à écrire, c’est le modèle des bons contes. Il fait
parler
les animaux, les arbres, les pierres… » Nous avo
utre idée que celle d’un homme fort malpropre et fort ennuyeux. Il ne
parlait
point ou voulait toujours parler de Platon, et da
t malpropre et fort ennuyeux. Il ne parlait point ou voulait toujours
parler
de Platon, et dans ses réflexions sur la poésie,
à la dispute, ce n’était plus cet homme rêveur ; c’était un homme qui
parlait
beaucoup et bien. » Et La Fontaine a dit, en son
bien le voir aussi Dans ces charmants détours que votre parc enserre,
Parler
de paix, parler de guerre, Parler de vers, de vin
si Dans ces charmants détours que votre parc enserre, Parler de paix,
parler
de guerre, Parler de vers, de vin et d’amoureux s
nts détours que votre parc enserre, Parler de paix, parler de guerre,
Parler
de vers, de vin et d’amoureux soucis, Former de v
s étendu. Remarquez, tout d’abord, les lacunes de sa sensibilité ; je
parlerai
ensuite des points réels de sa sensibilité. Remar
ai point là-dessus. Il n’a pas eu l’amour des enfants non plus, je ne
parle
pas seulement de celui qu’il avait, je parle des
enfants non plus, je ne parle pas seulement de celui qu’il avait, je
parle
des enfants en général. Il est un peu désobligean
donner de petits exemples de cette manière charmante dont La Fontaine
parle
aux femmes et qui est révélatrice d’une absence c
nt ; il ne signifie pas grand’ chose. Mais voulez-vous le ton dont il
parle
à Mlle Champmeslé, pour laquelle il a eu aussi un
uillon. La duchesse de Bouillon, dont je n’ai pas eu le temps de vous
parler
dans la biographie de La Fontaine, a été très aim
orneille a été amoureux toute sa vie et, jusqu’au dernier terme, il a
parlé
de l’amour de la façon la plus admirable. Le rôle
omme vous venez de le voir, est tout à fait différent. Le ton dont il
parle
, quand il se croit ou quand il se représente comm
absolument des insensibles, et, malgré toute leur légèreté quand ils
parlent
galanterie, ont, à un moment donné, un trait, un
and il s’agit de ce qu’il aime. C’est de ce ton-là que La Fontaine a
parlé
cent fois de l’amitié, et ici nous avons affaire
plus profond du monde. Personne, si ce n’est le grand Montaigne, n’a
parlé
de l’amitié comme La Fontaine et ne l’a sentie au
, de bonté rustique et populaire qui sont délicieux. Je pourrais vous
parler
encore du Bûcheron et Mercure, de la Mort et le B
je réserve pour plus tard, car c’est de la philosophie, et j’aurai à
parler
de la philosophie de La Fontaine, c’est le Discou
use de cela, pour les opprimés. Vous la connaissez tous1. « J’ai fait
parler
dans mes vers, a dit La Fontaine, toutes les créa
haut crédit et en faveur sous Adrien, et le maître d’Aulu-Gelle ; qui
parlait
disertement sur tous sujets, qui fit en plaisanta
ustifier la réputation des Gaulois, et leur prétention à bien dire, à
parler
avec hardiesse, subtilité et bel esprit. M. Ampèr
nné aux extrémités de l’Armorique. — Quant à la troisième langue dont
parle
César, Fauriel, qui la nomme proprement le gauloi
alors que, pour le rassurer et l’encourager, Posthumianus lui dit : «
Parle
celtique, ou si tu l’aimes mieux « parle gaulois,
er, Posthumianus lui dit : « Parle celtique, ou si tu l’aimes mieux «
parle
gaulois, pourvu que tu parles de Martin. » ( Ti v
Parle celtique, ou si tu l’aimes mieux « parle gaulois, pourvu que tu
parles
de Martin. » ( Ti vero… vel celtice, aut si mavis
urs de la Garonne et la moitié occidentale de la chaîne des Pyrénées)
parlaient
une langue qui se rapprochait fort de l’ibère ou
prochait fort de l’ibère ou de l’espagnol d’alors ; 2° les Celtes qui
parlaient
une autre langue très-distincte étaient principal
entre la Garonne et la Seine ; 3° les tribus belges ou gauloises qui
parlaient
une langue regardée comme distincte par César, ma
dministrative et dans le cercle de la haute société gallo-romaine, on
parlait
latin ; dans les cantons écartés et hors des gran
s idiomes du pays, qu’on sait être si tenaces, devaient persister. On
parlait
latin même dans les campagnes qui formaient le di
cette école, les paysans mêmes des Gaules apprirent presque partout à
parler
, à écorcher du moins le latin. La vanité s’en mêl
ui, de jour en jour et de plus en plus, s’évertuent à comprendre et à
parler
notre langue littéraire. Tel d’entre eux qui, ave
était obtenu ; l’homme du peuple n’avait plus besoin d’interprète, il
parlait
lui-même le latin ; il en jargonnait assez pour s
le latin et qui s’en excuse ; mais enfin estropier le latin, c’est le
parler
. On entendait, tant bien que mal, le beau latin,
endait, tant bien que mal, le beau latin, celui de la ville, et on en
parlait
un mauvais, un rustique. Sidoine Apollinaire, éta
is, selon le témoignage de Grégoire de Tours et de Fortunat, il ne se
parlait
déjà plus que dans quelques cantons au vie siècl
viie il avait entièrement disparu. Le celtique proprement dit ne se
parlait
plus que dans une partie de la Bretagne. Revenons
es, qui entendaient à la rigueur le latin raffiné de Sidoine, comment
parlaient
-elles le latin elles-mêmes ? avec quelles altérat
re littéraire, le latin de Cicéron et de Pline le Jeune, et celui que
parlait
la populace des faubourgs, le peuple des campagne
ent l’italien de cette espèce de dialecte vulgaire du latin qu’aurait
parlé
le gros de l’ancienne population romaine. Et pour
sque ou telle autre forme de langage italiote primitif étaient encore
parlés
dans des districts peu éloignés de la Ville étern
des Pyrénées. Dès le commencement du ixe le latin avait cessé d’être
parlé
, et n’était plus que la langue du culte, des lois
aule, que quatre différentes langues. Le francique était généralement
parlé
sur la rive gauche du Rhin, dans les portions de
ain, qui avait pris le nom de basque, aussi bien que le peuple qui le
parlait
. « Dans tout le reste du pays, les Gallo-Romain
ple qui le parlait. « Dans tout le reste du pays, les Gallo-Romains
parlaient
une langue en grande partie dérivée du latin, à l
avoir amenés au point où nous ayons à choisir entre les guides, vous
parler
de cette suite de travailleurs méritants, infatig
augelas, au pôle le plus opposé aux dialectes et aux patois. Qu’ai-je
parlé
tout à l’heure de baron féodal ? quand règne la l
réclamer encore en faveur d’un autre de mes compatriotes (il vient de
parler
de Ménage), qu’on s’habitue aussi à traiter un pe
s aient puisé à pleines mains dans ses ouvrages : on voit que je veux
parler
de Raynouard. Nous avons beau jeu, nous autres, p
n point du nom d’une province dans laquelle ils fussent exclusivement
parlés
, mais du nom de celle dans le langage de laquelle
ision était beaucoup trop générale ; quant à moi (c’est M. Burguy qui
parle
), je n’ai rien trouvé qui pût justifier ce grave
xactitude aux limites politiques des provinces dans lesquelles on les
parlait
. » C’est là, après quinze ans d’intervalle et da
souvent. Quand une fois une idée l’a saisi, il n’en démord plus. Il a
parlé
de Fallot comme d’un homme qui s’égare et fait fa
haute période du bas-latin était une époque encore vivante. Quand je
parle
de l’accent latin déterminant le point essentiel
décadence politique et intellectuelle de l’Empire qui a réagi sur le
parler
et y a introduit toutes sortes de fautes contre l
ots d’autre sens que celui de langage grossier ; comme qui dirait : «
Parle
nous patois, parle nous wetche, pourvu que tu nou
e celui de langage grossier ; comme qui dirait : « Parle nous patois,
parle
nous wetche, pourvu que tu nous parles de Martin.
i dirait : « Parle nous patois, parle nous wetche, pourvu que tu nous
parles
de Martin. » (Essai philosophique sur la formatio
Histoire des révolutions du Langage français (1848), avait très-bien
parlé
, avant Génin, de quelques épisodes où figure Rola
. Il y a un passage (dans le Voyage en Limousin) de La Fontaine où il
parle
de son sommeil « bigarré de rêves » et qui n’est
ui n’est jamais très profond. La Fontaine avait le sommeil léger ; il
parle
ici très véritablement. Je dormais tranquillemen
y a peu de choses qui me paraissent plus formelles que cette façon de
parler
: « Les loisirs que le roi nous donne. » De même
s du château de Richelieu, des merveilles artistiques, et La Fontaine
parle
ainsi : « Ce ne sont peut-être pas les plus rema
en dans le domestique pris sur le fait, en quelque sorte. Il vient de
parler
, toujours à propos du château de Richelieu, de de
digression. Il m’est impossible de tomber sur ce mot… » Il vient de
parler
de deux esclaves de Michel-Ange qui étaient — je
sur ce mot d’esclave sans m’arrêter. Que voulez-vous ? chacun aime à
parler
de son métier, ceci soit dit, toutefois, sans vou
je me presse un peu. Vous avez encore, par exemple, le passage où il
parle
de sa famille. Vous allez voir que ceci est tout
aine, qui ne s’occupe guère de son fils, comme vous savez, qui n’en a
parlé
que deux ou trois fois peut-être dans toute sa vi
i n’en a parlé que deux ou trois fois peut-être dans toute sa vie, en
parle
dans ces lettres à sa femme, et il en parle même
tre dans toute sa vie, en parle dans ces lettres à sa femme, et il en
parle
même gentiment. « Cependant faites bien mes reco
relations, moi qui suis enfant du sommeil et de la paresse. Qu’on me
parle
après cela des maris qui se sont sacrifiés pour l
e Mme C… Il ne la nomme pas autrement. Vous savez que l’on a beaucoup
parlé
du sentiment de la nature chez les littérateurs d
elon, la plupart, presque tous les auteurs du dix-septième siècle ont
parlé
de la nature avec un sentiment de la nature tout
rant et fort. Or on a fait beaucoup remarquer que lorsque La Fontaine
parle
de la nature, il parle des jardins et l’on a cité
ait beaucoup remarquer que lorsque La Fontaine parle de la nature, il
parle
des jardins et l’on a cité souvent ces deux vers,
plée de véritables ténèbres ; il montrera encore cet amour, lorsqu’il
parlera
des jardins qui entourent le château de Richelieu
La Loire, non plus à Orléans, mais plus bas, vue de la levée (dont il
parle
du reste), de la levée continue qui va d’Orléans
endîmes, afin de soulager les chevaux. Tant que le chemin dura, je ne
parlai
d’autre chose que des commodités de la guerre : e
ent plaisant, plaisant je ne dirai pas avec un peu d’effort quand on
parle
de La Fontaine on ne peut guère dire cela mais a
en Limousin comme un guide Joanne ; de faire tout le trajet dont il a
parlé
, par les mêmes chemins, c’est-à-dire non pas par
e son mari : toutes qualités de bon augure [vous voyez dans quel sens
parle
La Fontaine] et j’y eusse trouvé matière de cajol
le bien faite, de la beauté, médiocrement, et n’étaient anges, à bien
parler
, qu’en tant que les autres étaient de véritables
mbla douce. Du reste, ne m’en demandez rien de particulier, car, pour
parler
franchement, je l’entretins peu, et de choses ind
itôt sa cale de cérémonie pour me la montrer. Passé Chavigny, l’on ne
parle
plus quasi français. Cependant, cette personne m’
ne le fit point, et je m’en passai. » Voilà de quel ton La Fontaine
parle
de ses rencontres féminines en voyage, et ce ton
sins et n’étaient point mari et femme. C’est encore de ce ton qu’il a
parlé
, quoique très peu, mais avec un intérêt qui, pour
e pas au Cheval Blanc que vous êtes descendu ? » Si La Fontaine a peu
parlé
de lui dans ces lettres familiales et domestiques
ses Fables, il est moraliste, et de premier ordre, c’est-à-dire qu’il
parle
avec infiniment de perspicacité, de grâce, de mal
n’est plus imprévue que de m’y voir devant vous et de m’entendre vous
parler
. Comment, n’allant presque jamais au théâtre, dep
s relatives à l’histoire de son auteur. Méthode possible si j’avais à
parler
de Rotrou ou de Scarron. Mais allais-je vous cont
idences possibles de frère à frère ; l’autre tragi-comédie incitait à
parler
du divorce, ou de la fidélité, ou de la jalousie,
de, vivant, des objections et des répliques ; mais si l’on est seul à
parler
contre tous qui écoutent, est-il pas plus pratiqu
est trop paresseux. Après la paresse, la badauderie : « Tiens, Untel
parle
à tel endroit ; je ne serais pas fâché de voir ça
hâve ou rubicond, s’il grasseyé ou s’il a l’assent, surtout s’il sait
parler
ou s’il bafouille, s’il ira jusqu’au bout ou s’il
ni Villemain n’étaient des conférenciers. C’étaient des orateurs. Ils
parlaient
pour la gloire plus grande d’un dogme religieux,
gloire plus grande d’un dogme religieux, politique ou littéraire, ils
parlaient
pour dire quelque chose et le fond de leur pensée
chose et le fond de leur pensée leur importait plus que la forme, ils
parlaient
pour le plus grand nombre possible d’auditeurs à
à instruire, à entraîner ou à convertir. Le conférencier au contraire
parle
à un petit groupe, sur un petit sujet, et pour pe
s qu’il batailla contre le Muffle, je suis sûr que le conférencier ne
parle
pas pour instruire mais pour plaire. Mais nous vi
igne plus, on ne harangue plus, on ne plaide plus, mais simplement on
parle
. Un plaidoyer de M. Waldeck-Rousseau n’est plus q
a conscience ; il confessera, étonné peut-être tout le premier, qu’il
parle
beaucoup moins pour nous faire pénétrer sa théori
i polairement distants. Ces danois, ces norvégiens, ces slaves (je ne
parle
pas d’Ostrowski, d’Ibsen, de Bjornson, dont nous
VII.Ses fables. Je vous
parlerai
aujourd’hui des fables de La Fontaine. J’y arrive
la raison : c’est que je prévoyais, d’une façon certaine, que je vous
parlerais
des fables de La Fontaine à peu près dans toutes
les conférences que je ferais, puisqu’il est absolument impossible de
parler
des idées générales de La Fontaine, ou de son car
ables, et c’est ainsi que pendant six ou sept conférences, je vous ai
parlé
des fables de La Fontaine en vous parlant d’autre
évidente. Encore, La Fontaine a pris la fable comme son gibier, pour
parler
ainsi que Montaigne, parce qu’il a senti instinct
ies. Il y a les fables qui sont des contes, et quoique je vous en aie
parlé
trop brièvement à mon gré, je n’en reparlerai pas
successivement, défalcation faite de la première, puisque je vous ai
parlé
des fables qui sont des contes. Parlons donc des
la première, puisque je vous ai parlé des fables qui sont des contes.
Parlons
donc des fables zoologiques, et voici une nouvell
éros M’auraient acquis moins de gloire. Le loup, en langue des dieux,
Parle
au chien dans mes ouvrages : Les bêtes, à qui mie
ncor que mensongère, Contient des vérités qui servent de leçons. Tout
parle
en mon ouvrage, et même les poissons. Ce qu’ils d
t pas redevenir hommes. Mais cela dépend de la façon dont il les fait
parler
. Or, les fait-il parler d’une façon sotte ? Pas d
Mais cela dépend de la façon dont il les fait parler. Or, les fait-il
parler
d’une façon sotte ? Pas du tout ! Il les fait par
Or, les fait-il parler d’une façon sotte ? Pas du tout ! Il les fait
parler
d’une façon très raisonnable, très rationnelle. A
taine, à mon avis, ne l’est pas moins, car voyez un peu comme il fait
parler
les bêtes. Et d’abord Ulysse s’adresse à qui ? Au
en vois guère. Tu t’en viens me traiter de bête carnassière ; Toi qui
parles
, qu’es-tu ? N’auriez-vous pas, sans moi, Mangé ce
ste le mulet est fat. Il est le fils de la jument et de l’âne, et il
parle
toujours, faisant sa généalogie, comme dit La Fon
tout à fait pathétiques. Il aurait pu aller plus loin ; il aurait pu
parler
, par exemple, de leur absence de rivalité et d’ém
e qui vous intéressera peut-être, c’est que là où La Fontaine n’a pas
parlé
, ou a peu parlé d’une qualité des animaux, c’est
essera peut-être, c’est que là où La Fontaine n’a pas parlé, ou a peu
parlé
d’une qualité des animaux, c’est Pascal qui vient
poule. » Vous me direz : « Mais vous ajoutez à La Fontaine, qui a peu
parlé
du dévouement à l’espèce chez les animaux, qui n’
parlé du dévouement à l’espèce chez les animaux, qui n’a presque pas
parlé
de leur patience, qui n’a parlé que de leur bonté
chez les animaux, qui n’a presque pas parlé de leur patience, qui n’a
parlé
que de leur bonté, de leur solidarité, de leur st
ris aussi bien le sublime stoïcisme du loup qui souffre et meurt sans
parler
, sous les six couteaux qui lui sont entrés dans l
ort a voulu t’appeler ; Puis, après, comme moi, souffre et meurs sans
parler
. Voilà un écho lointain et agrandi, je le reconn
œur et elles paraissent. Incontestablement il est difficile d’écouter
parler
les hommes pendant toute une journée sans croire
r un peu cette conférence sur la suivante. Dans la prochaine, je vous
parlerai
des fables de La Fontaine qui sont naturistes, co
mis sur un terrain de choix, un code très sévère de bienséances : peu
parler
de soi ; épargner l’amour-propre d’autrui ; flatt
siècle. Entrons chez les précieuses, et remarquons, en passant, qu’on
parle
toujours des précieuses et rarement des précieux,
st celui du plus grand nombre. C’est le suffrage universel à rebours.
Parler
comme tout le monde, comme les bourgeois, comme l
s que vous tuez se portent assez bien. Ils les employaient dans leur
parler
et dans leurs écrits. Ils empêchèrent ainsi que l
, des souris destructeur. Fontanes, dans la Maison rustique, voulant
parler
poétiquement de la ménagère qui fait des confitur
r tout ce qui n’était pas réputé assez noble. § 2. — Mais c’est assez
parler
de la langue et du style. L’influence du monde s’
sur un sonnet, sur un point de galanterie. Mais parfois aussi l’on y
parle
d’importants sujets qui passionnent le public, de
la conversation, dira-t-on, ressemble à ces feux d’artifice dont nous
parlions
tout à l’heure ; que reste-t-il de leur courte fé
qu’ils ont fait ruisseler dans le ciel ? Ce qui reste, le voici. Sans
parler
des écrivains qui causent leurs livres avant de l
la cour. Il est admis, en ce temps-là, qu’un prince ne marche pas, ne
parle
pas, ne meurt pas, comme un simple mortel. La sol
de partie à ce qu’elle offrait des tableaux de mœurs et des façons de
parler
qui pouvaient passer pour l’idéal de la société p
sous un voile de dentelle ; elle sourit, s’adoucit, se défait de son
parler
rude et de sa physionomie sévère ; elle a peur d’
e nom m’inspire, Que vous feriez fort bien, vos confrères et vous, De
parler
de la cour d’un ton un peu plus doux ; Qu’à le bi
out ce qui réclame peine et attention. Ils créent des dilettantes qui
parlent
de tout sans rien connaître à fond. Ils ont fait
ance d’un langage toujours aussi bien peigné que lui-même. Il ne leur
parle
qu’en madrigaux ; il met à leur service un fonds
ses sucreries ; vous n’y réussiriez pas. — « Tu peux te passer de me
parler
d’amour, dit Silvia. — Tu pourrais bien te passer
entendre, quand on lui vante une femme aimable, c’est comme si on lui
parlait
d’une charmante vipère. Le voilà, semble-t-il, bi
et voyez comme il le ménage, comme il a peur de l’égratigner. « Si je
parlais
(dit-il à une… vipère qu’il voit pour la première
s imitateurs ? Le langage, lui aussi, s’ennoblit à l’excès. Un enfant
parle
comme un maître des cérémonies. Le jeune Eliacin
ctateurs devront faire in petto un petit calcul généalogique. Il veut
parler
de la robe verte du prophète qu’on arbore chez le
’une teinte grisâtre qui efface et les caractères et les événements !
Parlerai
-je de l’éloquence religieuse énervée par la crain
r avec précision les salons d’une époque. A côté d’eux existent, sans
parler
des assemblées qui ont, comme les Académies et le
avoir été en son temps l’organe accrédité du meilleur et du plus pur
parler
de la France. Je m’arrêterai à ce dernier sujet,
t voilà qu’on la chasse avec un grand fracas A cause qu’elle manque à
parler
Vaugelas ! De ce que Vaugelas est nomme jusqu’à
nte, de celle qui devait être à peu près définitive. II. Cet homme au
parler
si pur était né non à Chambéry, comme on l’a cru
ègue. « Quelle destinée, disait Mme de Rambouillet, pour un homme qui
parle
si bien et qui peut si bien apprendre à bien parl
pour un homme qui parle si bien et qui peut si bien apprendre à bien
parler
, qu’être gouverneur de sourds et muets ! » Tallem
r, et on le comparait à un oiseau de nuit. Sa pension, dont on a tant
parlé
, lui était, à ce qu’il paraît, fort mal servie. P
autre autorité que Fréron, le premier, à ma connaissance, qui en ait
parlé
, et dont le témoignage est insuffisant. Revenons
47, Remarques sur la Langue française, utiles à ceux qui veulent bien
parler
et bien écrire, est un fort bon livre et qui dut
s raisonnements de grammaire, et la seule qu’il faut suivre pour bien
parler
. » L’Académie était encore fidèle en cela à la lo
le trivial, et il définit le bon de cette sorte : « C’est la façon de
parler
de la plus saine partie de la Cour, conformément
scrit, il les regrette. « De tous les mots et de toutes les façons de
parler
, dit-il, qui sont aujourd’hui en usage, les meill
Ce n’était pas trop, à ses yeux, pour acquérir la perfection du bien
parler
et du bien écrire, de ces trois moyens unis ensem
triple voie, et peut, jusqu’à un certain point, la communiquer. Il en
parle
avec modestie, mais aussi avec la conscience de c
et élégant. « C’est la beauté des langues, dit-il, que ces façons de
parler
qui semblent être sans raison, pourvu que l’usage
Histoire romaine, quoiqu’il y ait quelques mots et quelques façons de
parler
qui florissaient alors et qui depuis sont tombées
phrases si naturellement françaises, sans aucun mélange des façons de
parler
des provinces, qui corrompent tous les jours la p
e grand homme ; et encore aujourd’hui nous n’avons guère de façons de
parler
nobles et magnifiques qu’il ne nous ait laissées
que j’ai remarqué, ce sera encore selon ces mêmes Remarques que l’on
parlera
et que l’on écrira autrement que ces Remarques ne
ailes. » A force d’aimer cette langue qu’il possède si bien et d’en
parler
avec tendresse et une sorte d’enchantement, il en
en marge le nom du plus parfait écrivain. Entendons-nous bien : je ne
parle
pas de la langue de Molière, plus riche, plus amp
encore rien. Antiope et Andromaque sont deux tragedies dont Ciceron
parle
en differens endroits de ses ouvrages. Ce qui sui
s continuoient et qu’ils accompagnoient l’acteur. Ciceron après avoir
parlé
des vers grecs, dont le métre n’est presque pas s
e maître du rithme ou du mouvement de sa prononciation, mais comme il
parle
en prose et sans être obligé de se concerter avec
rer plus long-temps les mesures, il obligeoit l’acteur qui recitoit à
parler
plus lentement, et il falloit que les instrumens
gnoient suivissent ce nouveau mouvement. Quintilien dit, après avoir
parlé
contre les orateurs qui déclamoient au barreau co
n ne lui veut pas même souffrir d’avoir jamais derriere lui lorsqu’il
parle
en public, un joueur d’instrument pour lui donner
exemple de Gracchus, puisque la flute qui servoit à l’usage dont nous
parlons
, avoit un nom particulier. Elle s’appelloit tonor
nfin nous voyons dans un des écrits de Lucien, que Solon, après avoir
parlé
au scythe Anacharsis des acteurs des tragedies et
noit aux fortunes les plus brillantes, mais elle y étoit encore, pour
parler
ainsi, le merite à la mode. Un jeune homme de con
é, la fine fleur de la cour, se piquoit de bien haranguer, et même de
parler
avec applaudissement devant les tribunaux dans le
au jeune homme bon officier. Enfin c’étoit la mode que les souverains
parlassent
souvent en public. Ils se piquoient de composer e
C’est de ce mot qu’est venu celui de Grammaire, qui est l’Art de bien
parler
& de bien écrire. De toutes les langues qu’on
contient d’une maniere nette & précise les fondemens de l’art de
parler
. On y voit les raisons de ce qui est commun à tou
ondemens les plus solides & les plus durables du véritable art de
parler
. M. Duclos, Secrétaire de l’Académie françoise, e
veilles à un travail utile, mais pénible & ingrat. Tous ceux qui
parlent
en public doivent étudier son traité de la prosod
s différentes significations, & le choix qu’il en faut faire pour
parler
avec justesse. Il montre qu’il n’y a point de par
oire, de l’aveu même des éditeurs, y est totalement négligée ; on n’y
parle
d’aucun de ces faits qui piquent la curiosité, ou
mmaire, dont la connoissance est indispensable pour écrire & pour
parler
avec pureté. Outre tant d’omissions, on peut enco
cru qu’elle devoit se restreindre à la langue commune, telle qu’on la
parle
dans le monde, & telle que nos Poëtes & n
n chef-d’œuvre. § IV. Observations sur la langue. Pour bien
parler
une langue, il ne suffit pas de consulter les Dic
s s’il ignoroit l’art de penser, il apprit du moins à bien des gens à
parler
purement. Nous avons de lui, outre ses Entretiens
er. Delà, outre les mots nouveaux inventés sans besoin, les façons de
parler
extravagantes, & quelquefois incompréhensible
que les Princes sont quelquefois mal éduqués. Il paroît que ceux qui
parlent
ainsi, ont reçu eux-mêmes une fort mauvaise éduca
n prodigue les images, & les tours de la poésie, en physique ; on
parle
d’anatomie en style empoulé ; on se pique d’emplo
entendre plus nettement & plus précisément la pensée de celui qui
parle
, je ne vois pas quel inconvénient il y auroit à l
asconismes corrigés, ouvrage utile à toutes les personnes qui veulent
parler
& écrire correctement, & principalement a
és de la langue françoise. Il travaille moins à leur apprendre à bien
parler
, qu’à ne pas parler mal. Un miroir ne dit pas que
çoise. Il travaille moins à leur apprendre à bien parler, qu’à ne pas
parler
mal. Un miroir ne dit pas quels ajustemens il fau
veulent éviter ces petites humiliations auxquelles les personnes qui
parlent
mal sont exposées, surtout à Paris où ces express
s des Lexiques Lexiques particuliers où l’on interprête les façons de
parler
proverbiales. Le plus connu & le moins digne
s’humaniser avec le plus bas peuple, pour s’enrichir de ses façons de
parler
& de penser ; & d’employer ses veilles à
e nos proverbes, c’est qu’on s’arrête à expliquer certaines façons de
parler
, certains proverbes si intelligibles, qu’ils s’en
e des naïvetés de fillette ; il met des coquillages à ses oreilles et
parle
avec ses coquillages. Nous, nous laisserons les c
us, nous laisserons les coquillages, et c’est à ses oreilles que nous
parlerons
. Tout d’abord, dit-il au commencement de ces deux
iliarisé, ajoute-t-il, avec les jeux de l’abîme, ce grand joueur ! Il
parle
des pics qui racontent les empires souterrains du
ôtés ; mais c’est l’ivresse de cette lumière qui, sans doute, le fait
parler
avec cette stricte précision. Quand on veut donne
adar-Quinet, au nez de Moïse, qu’il ne cassera pas Ce n’est pas qu’il
parle
une seule fois, en le nommant, de Moïse, en ses d
te, trop avancée et trop sûre de son fait pour, à propos de création,
parler
de Dieu et de Moïse, ces grands bonshommes qui on
e d’être commune. Sur le premier homme, qui est une question quand on
parle
de la Création, ce naturaliste de quatre jours et
onde, que ce langage avait été révélé à l’homme par Dieu même, Bonald
parlait
bien de création, et non, comme Quinet, de chose
fatigante lecture. Le rire y commence aux oiseaux. Il y est doctement
parlé
du rouge-gorge et de son tiritittit, de l’oiseau-
ant. À tout bout de champ Quinet trouve le moyen de se citer, de nous
parler
de ses autres ouvrages, pressentiments justifiés
me livre de la Création écrit par le premier venu, on n’en aurait pas
parlé
. On aurait fait comme ont fait ceux qui l’ont lu,
probablement sans l’achever. On n’en eût dit mot, car personne n’en a
parlé
; et le livre coulerait en silence dans l’oubli…
ui le porte, et pour la même raison… L’occasion était donc bonne d’en
parler
pour en finir avec ce nom d’une célébrité immérit
acle, sans pouvoir s’en arracher.” » Le général se sent écouté, et il
parle
, il parle beaucoup, et de beaucoup de choses et d
pouvoir s’en arracher.” » Le général se sent écouté, et il parle, il
parle
beaucoup, et de beaucoup de choses et de personne
e cherche à deviner, sur ses lèvres, les mots qu’elle me dit. Elle me
parle
de sa mort prochaine… qui ne fera pas de vide. So
de la mer, — le poète des fluides ! » Puis il me prend à part, et me
parle
longtemps et amoureusement du Dragon impérial, et
ut au moins une dizaine de mille francs, à l’heure qu’il est. Ziem me
parle
de sa santé, des chaleurs qui lui montent à la tê
vert sur ma table un album japonais. Le voici, aussitôt, qui se met à
parler
de la parenté de ces images avec Giotto, avec les
parler de la parenté de ces images avec Giotto, avec les primitifs, à
parler
d’une perspective commune à ces deux arts — obten
ront d’une tempe à l’autre, pareille à un sillon de charrue, avec son
parler
enfantin, dès la soupe, nous charme, nous enguirl
’un esprit personnel et par un savoir immense et cosmopolite. Il nous
parle
du mois de prison, qu’il a fait après la publicat
me semble que je ne suis plus un contemporain… je suis tout disposé à
parler
de moi, à la troisième personne, avec les aoriste
er, les pieds dans la vague, comme Socrate ou Platon. » Pendant qu’il
parle
, tour à tour, l’une de ses sœurs, de ces vieilles
ecevoir une affreuse raclée. » Samedi 16 mars Une sœur de Théo
parlait
de l’effet hallucinatoire produit chez elle par l
nsemble. » Mardi 26 mars Hugo disait, ces jours-ci, à Burty : «
Parler
, c’est un effort pour moi, un discours, ça me fat
t le dîner, et vient me trouver. En homme d’intelligence polie, il me
parle
dès d’abord de la mort, qu’il considère comme n’é
fèrent à moi, me dérangent. Au fond il faudrait s’éloigner. » Puis il
parle
de sa famille, de sa généalogie lorraine, d’un Hu
de l’intelligence, mais comme un ensommeillement du cerveau. Quand il
parle
, il a toujours l’épithète peinte, le tour origina
toujours l’épithète peinte, le tour original de la pensée, mais pour
parler
, pour formuler ses paradoxes, on sent dans sa par
r, soulèvent avec effort leurs lourdes paupières, eh bien, Théo, pour
parler
, a besoin d’un effort physique semblable de tout
ièces. Mardi 21 mai Au dîner des Spartiates, le général Schmitz
parle
de la capitulation de Sedan, comme d’une chose ho
e chez moi des goûts qui m’attachaient à la vie. La littérature ne me
parle
plus. J’ai un éloignement pour les hommes, pour l
s dire : « Voyez le tremblement que j’ai dans les doigts ! » Et il me
parle
d’une maladie de cœur en germe, d’un commencement
beaucoup moins ému que moi ! » Dans le bruit des paroles des gens qui
parlent
ici pour ne rien dire, de bouches qui prudhommise
Sainte-Beuve. On y remue et on y agite les plus grosses questions. On
parle
des Troglodytes ; de fragments générateurs de mét
, comme moderne, l’introduction du hiératisme dans l’art égyptien. On
parle
de grandes civilisations ayant une littérature, e
civilisation brahmane, disparue sans laisser de trace matérielle. On
parle
de l’insénescence du sens intime et des trois moi
escence du sens intime et des trois moi de je ne sais quel savant. On
parle
des cerveaux de Sophocle, de Shakespeare, de Balz
ant. On parle des cerveaux de Sophocle, de Shakespeare, de Balzac. On
parle
enfin du refroidissement du globe, dans quelques
ur disais : Qu’ils prennent tout ce qu’ils veulent ; mais qu’on ne me
parle
de rien, j’aime mieux être volé qu’être agacé, et
é sur la traverse, où l’on fait queue pour prendre les billets, il me
parle
de son profond ennui, de son découragement de tou
e de lui-même qui épouvante, dans un anéantissement qui vous fait lui
parler
, pour être bien assuré que la vie intelligente es
s. » La conversation tombe sur Jules Simon, — c’est Ernest Picard qui
parle
, et on sent dans les sous-entendus, dans les réti
ont on vient de panser les jambes, cause avec moi, avant dîner. Il me
parle
, s’il lui était donné de vivre, et non de végéter
u roi Louis ; un vieil émigré français, qui ne s’est jamais abaissé à
parler
allemand, très aimable, très sourd, très dix-huit
En fumant, l’officier bavarois, qui a fait la campagne de France, me
parle
de notre printemps, comme d’une merveille extraor
nité farouche d’un barbare, ensommeillé dans le néant. Rien là, ne me
parlait
d’un mort moderne. Des ressouvenirs des figures d
ue le langage vulgaire réunit sous le nom de comprendre : quand je me
parle
, je me comprends, c’est-à-dire que je mets des id
fournir par longues séries, que nous ne pouvons plus penser sans nous
parler
en nous-mêmes. Mais, si la mémoire verbale est to
erbale peut être consultée avec profit pour la pensée même : avant de
parler
, on ne savait pas au juste ce que l’on voulait di
r, on ne savait pas au juste ce que l’on voulait dire ; après qu’on a
parlé
, on s’admire, on s’étonne d’avoir si bien dit et
ette parole intempérante remplit plutôt les lacunes de sa pensée ; il
parle
quand il ne pense guère ; il se repose ainsi, il
uère ; il se repose ainsi, il joue ; quand il pense, au contraire, il
parle
peu ; c’est en silence qu’il fait ses notions et
l pense tout haut, nous le voyons hésiter ; et, quand il se hasarde à
parler
après un silence, bien souvent sa parole trahit s
rien n’est plus enfantin ; il n’y a là de précoce que la hardiesse à
parler
quand même ; chez les enfants timides, les mêmes
ais il les trouve de plus en plus facilement ; d’autre part, quand il
parle
pour parler, les mots éveillent des pensées de pl
trouve de plus en plus facilement ; d’autre part, quand il parle pour
parler
, les mots éveillent des pensées de plus en plus r
résoudre. Pour y parvenir, il faudrait avoir fait de la langue qu’on
parle
et qu’on écrit une étude approfondie, en connaîtr
sez grand nombre, et nous n’avons pas fini de les énumérer. Quiconque
parle
d’un sujet sans avoir l’habitude d’en parler cher
e les énumérer. Quiconque parle d’un sujet sans avoir l’habitude d’en
parler
cherche ses mots, parle lentement, hésite, tout e
parle d’un sujet sans avoir l’habitude d’en parler cherche ses mots,
parle
lentement, hésite, tout en sachant bien ce qu’il
ppelle rien au premier moment ; puis nous reconnaissons de qui l’on a
parlé
; nous reconnaissons, c’est-à-dire nous comprenon
ce qu’on en a retenu, et l’on comprend mieux [ch. VI, § 9] ; si l’on
parle
soi-même, comme il faut plus d’attention pour agi
la réflexion. Dans notre enfance, nous avons appris lentement à nous
parler
intérieurement, comme à parler tout haut, comme à
ce, nous avons appris lentement à nous parler intérieurement, comme à
parler
tout haut, comme à écrire. La parole intérieure n
eaux, septembre 1880. 256. Cf. La Bruyère, ch. XI : « Il pense et il
parle
tout à la fois ; mais la chose dont il parle est
h. XI : « Il pense et il parle tout à la fois ; mais la chose dont il
parle
est rarement celle à laquelle il pense ; aussi ne
chose dont il parle est rarement celle à laquelle il pense ; aussi ne
parle-t
-il guère conséquemment et avec suite. » [Il s’agi
onds, parleurs maladroits ; « les uns pensent leur parole, les autres
parlent
leur pensée… C’est la perfection quand le mot ne
quelquefois faire l’éloge de certaines personnes, en disant qu’elles
parlent
comme un livre : si ce que ces personnes disent é
être supportable ; mais il me semble que c’est un grand défaut que de
parler
ainsi ; c’est une marque presque certaine, que l’
parlant ; on pourrait dire que ces personnes-là lisent toujours et ne
parlent
jamais. Ce qu’il y a de singulier, c’est qu’ordin
écrivains. La raison en est toute simple : ou ils écrivent comme ils
parleraient
, persuadés qu’ils parlent comme on doit écrire ;
oute simple : ou ils écrivent comme ils parleraient, persuadés qu’ils
parlent
comme on doit écrire ; et ils se permettent, en c
ls mettent, proportion gardée, le même soin à écrire qu’ils mettent à
parler
; et, en ce cas, l’affectation dans leur style es
rler ; et, en ce cas, l’affectation dans leur style est, si l’on peut
parler
ainsi, proportionnelle à celle de leur langage, e
s mon intention : je n’ai pas plus de sujet de haïr ceux dont je vais
parler
, que de les craindre ; il en est même plusieurs q
rce qu’ils craignent de s’opposer au torrent. La matière dont je vais
parler
intéresse le gouvernement et la religion, et méri
ler intéresse le gouvernement et la religion, et mérite bien qu’on en
parle
avec liberté sans que cela puisse offenser person
iage ce qu’on pourrait et ce qu’on devrait dire en deux lignes. Je ne
parle
point de ces figures de rhétorique, si chères à q
sophie. Après avoir passé sept ou huit ans à apprendre des mots, ou à
parler
sans rien dire, on commence enfin ou on croit com
: elle ouvre pour l’ordinaire par un compendium, qui est, si on peut
parler
ainsi, le rendez-vous d’une infinité de questions
es particuliers : ici elle ne trouve qu’une tête à forcer, si on peut
parler
ainsi ; là elle en trouve mille. L’Université de
la jeunesse ne doit point être employé à de pareilles inepties. Je ne
parle
point ici des ballets où la religion peut être in
ignore toujours au sortir du collège, et qu’on ignore au point de la
parler
très mal. Une bonne grammaire française serait to
remier qui ait osé se faire un jargon bien différent de la langue que
parlaient
autrefois les Hersan, les Marin, les Grenan, les
es Marin, les Grenan, les Comire, les Cossart et les Jouvenci, et que
parlent
encore quelques professeurs célèbres de l’Univers
fesseurs célèbres de l’Université. Les successeurs du rhéteur dont je
parle
ne sauraient trop s’éloigner de ses traces. Je sa
modernes, je les plains d’être forcés à se donner tant de peine pour
parler
fort élégamment uné autre langue que la leur. Ils
érite de la difficulté vaincue : il est plus difficile d’écrire et de
parler
bien sa langue, que de parler et d’écrire une lan
: il est plus difficile d’écrire et de parler bien sa langue, que de
parler
et d’écrire une langue morte ; la preuve en est f
regret qu’on ne les soutienne pas en français ; on serait obligé d’y
parler
raison, ou de se taire. Les langues étrangères da
ent, comme je l’ai dit, à faire changer la routine et l’usage ; qu’il
parle
, et il se trouvera assez de bons citoyens pour pr
éjà touché ceux qui en résultent par rapport aux mœurs ; mais je veux
parler
ici d’un autre qui n’est que trop commun, surtout
rtout dans les lieux où on élève beaucoup de jeune noblesse : on leur
parle
à chaque instant de leur naissance et de leur gra
y donner lieu. Il y a une autre espèce de contresens, dont on a moins
parlé
, et qui est pourtant plus blâmable encore, parce
; et ainsi des autres. Que de traducteurs sont dans le cas dont nous
parlons
, surtout dans la plupart de nos traductions. D
verons d’abord qu’un dictionnaire de langue est ou de la langue qu’on
parle
dans le pays où le dictionnaire se fait, par exem
traire dans le choix ; les mots de temps et de durée, dont nous avons
parlé
plus haut, suffiraient pour s’en convaincre. Il e
perception, et autres semblables. De plus, dans les tables dont nous
parlons
, il faudra observer de placer les mots suivant le
t en se contentant de lire et de relire assidûment les livres dont je
parle
, on apprendra le sens d’un grand nombre d’autres
le plus grand effort de l’esprit est celui qu’on fait en apprenant à
parler
; je le crois encore au-dessus de celui qu’il fau
se joignent, leur usage au sens propre, au figuré, etc. Nous n’avons
parlé
jusqu’à présent que de la signification des mots,
lé, choquent la justesse de son esprit ; il démêle dans les façons de
parler
nouvelles, ce qui enrichit réellement la langue,
. À l’exception des termes d’arts et de sciences, dont nous venons de
parler
un peu plus haut, tous les autres mots entreront
rne la nature des mots et la manière de les traiter ; il nous reste à
parler
de la quantité, de l’orthographe et de l’étymolog
merce assidu et raisonné avec des étrangers de toutes les nations qui
parlassent
bien : deux circonstances qu’il est encore fort d
ntières ? Ce que nous venons de dire de l’orthographe, nous conduit à
parler
des étymologies. Un bon dictionnaire de langues n
trangères d’une langue, et des racines philosophiques dont nous avons
parlé
plus haut, je crois qu’il serait bon d’insérer au
cas dont il est question dans l’auteur ; les enfants qui apprennent à
parler
, et qui le savent à l’âge de trois ou quatre ans
ger si on peut se servir du mot en question. Que ce soit un valet qui
parle
, il faudra être en garde pour employer l’expressi
e résoudre à en faire usage qu’après s’être assuré que cette façon de
parler
est bonne en elle-même, indépendamment et du pers
de fautes et de négligences qui nous échapperont toujours. Quand j’ai
parlé
plus haut des synonymes dans les langues mortes,
plus haut des synonymes dans les langues mortes, je n’ai point voulu
parler
de ceux qu’on entasse sans vérité, sans choix et
ude des bons auteurs dans cette langue, et le commerce de ceux qui la
parlent
bien, sont le seul moyen d’y faire de véritables
de lire des livres de grammaire, surtout si on ne veut pas écrire ou
parler
la langue, et qu’on se contente de lire les auteu
ons vers latins. Élocution2 Ce mot, qui vient du latin eloqui,
parler
, signifie proprement et à la rigueur le caractère
diction étant consacrés aux discours oratoires. On dit d’un homme qui
parle
bien, qu’il a une belle élocution ; que sa dictio
s rares, qui marquent le génie et le talent de celui qui écrit ou qui
parle
: telles sont la propriété des termes, l’élégance
nction que nous venons d’établir, ne nous paraît pas moins réelle. On
parlera
plus au long, à la fin de cet article, des différ
t ? Si on se borne à la force du terme, ce n’est autre chose que bien
parler
; mais l’usage a donné à ce mot, dans nos idées,
san du Danube, s’ils sont capables de penser et de sentir ; car je ne
parle
point aux autres. Tout cela prouve suffisamment,
e ne sais par quelle raison un grand nombre d’écrivains modernes nous
parlent
de l’éloquence des choses, comme s’il y avait une
ndus latinistes modernes, qui prononcent le latin aussi mal qu’ils le
parlent
. Mais cette preuve suffit pour faire voir combien
dans l’endroit déjà cité des Dialogues sur l’orateur, où Cicéron fait
parler
Marc-Antoine, disertus semble avoir à peu près la
tude ne peut sentir la finesse ; car l’orateur doit se souvenir qu’il
parle
pour la multitude. Notre langue, par le défaut de
quelquefois aider à la clarté et sauver l’incorrection. Nous n’avons
parlé
jusqu’ici que de la clarté et de la correction gr
irer des règles générales d’harmonie pour toutes les langues. Nous ne
parlerons
point ici des figures, sur lesquelles tant de rhé
réceptions à l’Académie Française, un seul des deux académiciens qui
parlent
, savoir, le récipiendaire ou le directeur, se cha
. Je n’en sçais rien, mais la chorégraphie de Feuillée dont j’ai déja
parlé
, montre suffisamment que la chose étoit possible.
la comédie traite le plus communément. Dans le chapitre où Quintilien
parle
avec plus d’étenduë qu’ailleurs, du geste convena
es auditeurs sont déja tournez, quoiqu’il n’ait pas encore commencé à
parler
, doit tenir durant un temps avant que d’ouvrir la
, malgré la vitesse de la langue. Certainement Seneque n’entend point
parler
ici d’un homme qui parle et qui fait les gestes e
langue. Certainement Seneque n’entend point parler ici d’un homme qui
parle
et qui fait les gestes en même-temps. Il n’y a ri
ellement. Elle ne peut être admirable que lorsque c’est un acteur qui
parle
, et un autre acteur qui fait les gestes. Nous voï
ages des choeurs faisoient pour exprimer leurs sentimens, soit qu’ils
parlassent
, soit qu’ils témoignassent par un jeu muet combie
, n’ait point eu d’imitateurs. Enfin nous avons vû des choeurs qui ne
parloient
pas, et qui ne faisoient qu’imiter le jeu muet de
héatre les habitans des regions hyperborées. Les demi-choeurs dont je
parle
, qu’on excuse mon expression, donnoient un specta
geste sur les théatres des anciens. L’homme de génie dont je viens de
parler
avoit conçû par la seule force de son imagination
ha, d’habet. On ne met aucun accent sur a verbe. Dans cette façon de
parler
il y a, a est verbe. Cette façon de parler est un
verbe. Dans cette façon de parler il y a, a est verbe. Cette façon de
parler
est une de ces expressions figurées, qui se sont
s souvent encore notre à vient de la préposition latine ad, loqui ad,
parler
à. On trouve aussi dicere ad. Cic. It lucrum ad m
ques Grammairiens l’ont cru, quoiqu il entre dans plusieurs façons de
parler
adverbiales. Car l’adverbe n’a pas besoin d’être
bien entrer, comme toutes les autres prépositions, dans des façons de
parler
adverbiales : mais comme elle est toûjours suivie
i. Ils disoient aussi également loqui ad aliquem, & loqui alicui,
parler
à quelqu’un, &c. A l’égard des différens usa
ent pas par elles-mêmes la sorte de rapport particulier que celui qui
parle
veut faire entendre ; alors c’est à celui qui éco
x. L’usage abrege ensuite l’expression, & introduit des façons de
parler
particulieres auxquelles on doit se conformer, &a
a proposition, ni le terme de l’action du verbe ; & que celui qui
parle
veut dire, que quelques-uns des Savans soûtiennen
de l’action, n’est pas suivi de la préposition à. A en des façons de
parler
adverbiales, & en celles qui sont équivalente
on particuliere. Lumen solis, le génitif solis détermine lumen. Je ne
parle
, ni de la lumiere en général, ni de la lumiere de
ral, ni de la lumiere de la lune, ni de celle des étoiles, &c. je
parle
de la lumiere du soleil. Dans la phrase françoise
à-dire, qu’ils font connoître de quelle grandeur particuliere on veut
parler
: c’est de la grandeur de Paris. Dans la seconde
ub te teste labor. Claud. IV. Cons. Honor. A l’égard de ces façons de
parler
, Deo duce, Deo juvante, Musis faventibus, &c.
si gratiam augent. Aussi a-t-on dit de cet Empereur que sa maniere de
parler
étoit facile & simple, & qu’il évitoit to
lu, puisque nous n’avons point de cas : mais nous avons des façons de
parler
absolues, c’est-à-dire, des phrases où les mots,
de façon qu’ils donnent la connoissance entiere de la chose dont ils
parlent
, & qu’ils sont ce qu’est un portrait en migna
étonner, à les décourager, & à les rebuter. En abregé, façon de
parler
adverbiale, summatim. Les jeunes gens devroient r
ous ont portés à en donner aussi aux concepts métaphysiques dont nous
parlons
; & ces noms n’ont pas peu contribué à nous f
ues des idées abstraites dont nous avons connoissance : ainsi nous en
parlons
comme nous faisons des objets réels. L’illusion,
tion, l’idée, &c. ne soient point des êtres existans ; & nous
parlons
du phénix, de la chimere, du sphinx, & de la
de la chimere, du sphinx, & de la pierre philosophale, comme nous
parlerions
du lion, de la panthere, du rhinoceros, du pactol
imple modification, lorsqu’il rend le son du ré ou celui du sol, nous
parlons
de ces sons comme si c’étoit autant d’êtres réels
ns comme si c’étoit autant d’êtres réels : & c’est ainsi que nous
parlons
de nos songes, de nos imaginations, de nos idées,
nous habitons, à la vérité, un pays réel & physique : mais nous y
parlons
, si j’ose le dire, le langage du pays des abstrac
taphysiques. Les noms physiques servent donc à faire entendreque nous
parlons
d’objets réels ; au lieu qu’un nom métaphysique m
ns d’objets réels ; au lieu qu’un nom métaphysique marque que nous ne
parlons
que de quelque concept particulier de notre espri
c toutes les modifications établies par l’usage de la Langue que l’on
parle
. Chaque nation, chaque peuple, chaque province, c
n excellent Traité de la Prosodie, appelle accent national. Pour bien
parler
une langue vivante, il faudroit avoir le même acc
les honnêtes gens de la capitale ; ainsi quand on dit, que pour bien
parler
françois il ne faut point avoir d’accent, on veut
amp; pas un ne ressemble parfaitement à un autre ; partout les hommes
parlent
, & chaque pays a sa maniere particuliere de p
ut les hommes parlent, & chaque pays a sa maniere particuliere de
parler
, & de modifier la voix. Voyons donc quelles s
amp; par ces intervalles, cette mesure, ce nombre, ils ne veulent pas
parler
ici de ce qui est déjà établi pour la facilité de
de l’Orateur, ni des notes ou signes des copistes : mais ils veulent
parler
de cette maniere de prononcer qui donne de l’ame
biles. Isidore, qui vivoit il y a environ douze cens ans, après avoir
parlé
des accens, parle encore de certaines notes qui é
i vivoit il y a environ douze cens ans, après avoir parlé des accens,
parle
encore de certaines notes qui étoient en usage, d
nt aussi élevement & abaissement de la voix dans notre maniere de
parler
, & cela indépendamment des autres mots de la
omme nous laissons tomber nos e muets ; au lieu que les personnes qui
parlent
bien françois prononcent ce mot, en toute occasio
tine, on ne donne le nom d’accent qu’aux trois signes dont nous avons
parlé
, le grave, l’aigu & le circonflexe, & ce
er, c’est-à-dire, qu’il a des inflexions de voix & une maniere de
parler
, qui n’est pas celle des personnes nées dans la c
ensiblement que l’e a eu les trois sons différens dont nous venons de
parler
. D’abord nos Peres conserverent le caractere qu’i
t, Sicul. p. 18. L’acception d’un mot que prononce quelqu’un qui vous
parle
, consiste à entendre ce mot dans le sens de celui
cas, la déclinaison, le nombre, qui est ou singulier ou pluriel, sans
parler
du duel des Grecs. Le nom adjectif a un accident
spece est aussi un accident des verbes ; ils sont ou primitifs, comme
parler
, boire, sauter, trembler ; ou dérivés, comme parl
. La premiere est celle qui fait le discours, c’est-à-dire, celle qui
parle
, je chante ; je est la premiere personne, & c
rs s’adresse ; tu chantes, vous chantez, c’est la personne à qui l’on
parle
. Enfin, lorsque la personne ou la chose dont on p
onne à qui l’on parle. Enfin, lorsque la personne ou la chose dont on
parle
n’est ni à la premiere ni à la seconde personne,
c. sont alors des prépositions inséparables, tirées du Latin. Nous en
parlerons
plus en détail au mot Préposition . A l’égard de
me objet. « Les cas ont été inventés, dit Varron, afin que celui qui
parle
puisse faire connoître, ou qu’il appelle, ou qu’i
re son repentir. Il vaut mieux pour un esclave d’être instruit que de
parler
, plus scire satius est quàm loqui hominem servum.
e de l’une & de l’autre Langue qu’il faut expliquer ces facons de
parler
, & non par les regles ridicules du que retran
nous font donner à ces objets les qualifications dont nous venons de
parler
, nous appellerons ces sortes d’adjectifs adjectif
mien : ces pronoms indiquent alors des objets certains dont on a déja
parlé
. Voyez Pronom . Ces réflexions servent à décider
de la valeur qu’on leur donne dans l’emploi qu’on en fait. Il reste à
parler
de la syntaxe des adjectifs. Ce qu’on peut dire à
rd du premier point, il faut se rappeller ce principe dont nous avons
parlé
ci-dessus, que l’adjectif & le substantif mis
particulieres sous lesquelles l’esprit considere la chose qualifiée.
Parle-t
-on d’un objet singulier : l’adjectif doit avoir l
angues mortes, & qui étoient sans doute très-sensibles à ceux qui
parloient
ces langues dans le tems qu’elles étoient vivante
llentes. Outre le genre, le nombre, & le cas, dont nous venons de
parler
, les adjectifs sont encore sujets à un autre acci
ositif, le second comparatif, & le troisieme superlatif : nous en
parlerons
en leur lieu. Il ne sera pas inutile d’ajoûter ic
s, id est, in tempore optato, &c. A l’imitation de cette façon de
parler
latine, nos adjectifs sont souvent pris adverbial
on de parler latine, nos adjectifs sont souvent pris adverbialement ;
parler
haut, parler bas, sentir mauvais, voir clair, cha
latine, nos adjectifs sont souvent pris adverbialement ; parler haut,
parler
bas, sentir mauvais, voir clair, chanter faux, ch
ces occasions sousentendre une préposition & un nom substantif :
parler
d’un ton haut, sentir un mauvais goût, voir d’un
t point trouver de nom substantif convenable & usité, la façon de
parler
n’en seroit pas moins elliptique ; on y sousenten
ajoûte quelque modification ou circonstance : il aime constamment, il
parle
bien, il écrit mal. Les dénominations se tirent d
avers ; il sent bon, il sent mauvais, il voit clair, il chante juste,
parlez
bas, parlez haut, frappez fort. (F) ADVERBIAL
ent bon, il sent mauvais, il voit clair, il chante juste, parlez bas,
parlez
haut, frappez fort. (F) ADVERBIAL, ALE AD
st-à-dire, à la maniere des adverbes. Par exemple, dans ces façons de
parler
, tenir bon, tenir ferme ; bon & ferme sont pr
’étoit point encore assez ; on chercha, & l’on trouva le moyen de
parler
aux absens, & de rappeller à soi-même & a
se défaire de leur ancien usage : mais enfin la distinction dont nous
parlons
étoit raisonnable, elle a prévalu. Il en seroit d
n l’un ou selon l’autre de ces alphabets : les alphabets dont je veux
parler
sont : 1°. Le romain, où l’a se fait ainsi a. 2°.
liroient pas moins les autres livres. III. Le nouvel alphabet dont je
parle
, ne détruiroit rien ; il ne faudroit pas pour cel
e entendre. On ne sauroit trop répéter aux jeunes gens, qu’on ne doit
parler
& écrire que pour être entendu, & que la
ogie est pour nous ce qu’est le témoignage des autres, quand ils nous
parlent
d’objets que nous n’avons ni vûs, ni entendus. Ce
19. & 20. où il paroît que S. Joseph garda la conduite dont nous
parlons
. En Grammaire l’analogie est un rapport de ressem
icitur des Latins, ou si dice des Italiens : ce sont-là des façons de
parler
propres & particulieres à chacune de ces lang
onstruction de ces mots n’est point analogue au tour, à la maniere de
parler
de ceux qui savent la langue. Dans la plûpart des
ANGLICISME, s. m. (Gramm.) idiotisme Anglois, c’est-à-dire, façon de
parler
propre à la langue Angloise : par exemple, si l’o
atin & Grec. On dit aussi un arabisme, c’est-à-dire, une façon de
parler
particuliere à l’Arabe. (F) ANOMAL ANOMAL
; ce mot vient de ἀντὶ, contre, & de φράσις, locution, maniere de
parler
, de φράζω, dico. L’anti-phrase est donc une expre
φράζω, dico. L’anti-phrase est donc une expression ou une maniere de
parler
, par laquelle en disant une chose, on entend tout
n augure ; mais que ce soit par ironie ou par euphémisme que l’on ait
parlé
, le mot n’en doit pas moins être pris dans un sen
anti-phrase. C’est ainsi que l’on dit à Paris de certaines femmes qui
parlent
toûjours d’un air grondeur, c’est une muette de h
ne connoissons d’autres figures de construction que celles dont nous
parlerons
au mot Construction . Le même fonds de pensée pe
déterminé par le nom de l’individu. Parmi ces différentes manieres de
parler
, si nous en rencontrons quelqu’une de celles que
par l’analogie de la langue. Enfin entre les différentes manieres de
parler
autorisées, nous devons donner la préférence à ce
qui est le cas du rapport & de l’attribution, c’est une façon de
parler
toute naturelle ; & Virgile ne s’en est servi
τὶ & de σῖγμα. Isidore, au liv. I. de ses Origines, ch. xx. où il
parle
des notes ou signes dont les auteurs se sont serv
ut ajoûter quelqu’autre mot qui détermine le tems où l’action dont on
parle
a été faite ; je fis hier, j’écrivis il y a quinz
s un tems que l’on considere comme tout-à-fait séparé du tems où l’on
parle
; car si l’esprit considere le tems où l’action s
où l’action s’est passée comme ne faisant qu’un avec le tems où l’on
parle
, alors on se sert du prétérit absolu : ainsi on d
atin ; car ce matin est regardé comme partie du reste du jour où l’on
parle
: mais on dit fort bien je fis hier, &c. on d
e vocalis. Isidore, au liv. I. de ses origines, chapitre xviij. où il
parle
des figures ou signes dont on se sert en écrivant
, saint Matthieu, saint Jean, &c. étoient apôtres : ces façons de
parler
qui ne sont que des dénombremens, seroient donc d
ticulier que les circonstances du pays où je suis, ou du pays dont on
parle
, me font entendre : l’autre le qui précede peuple
Apollo. Ib. v. 479. hoec illa Charybdis. Ib. v. 558. Pétrone faisant
parler
un guerrier qui se plaignoit de ce que son bras é
tre parce que ces mots sont d’un usage plus fréquent : avant que d’en
parler
plus en détail, observons que 1°. Nous nous servo
e dit pour de les, des rois, des reines. Nos enfans, qui commencent à
parler
, s’énoncent d’abord sans contraction ; ils disent
composition, par exemple, si je veux rendre raison de cette façon de
parler
, du pain suffit : je commence par dire de le pain
manquent d’exactitude, quand ils disent que la préposition dont nous
parlons
, sert à marquer le nominatif lorsqu’on ne veut qu
res usages, marque un rapport d’attribution, donner son coeur à Dieu,
parler
à quelqu’un, dire sa pensée à son ami. Cependant
pace, César, de Bello Gall. 2. 3. des envoyés touchant la paix, pour
parler
de paix ; de argento somnium ; Ter. adelp. II. j.
reprendre de. 6. Enfin cette préposition sert à former des façons de
parler
adverbiales ; de integro, de nouveau. Cic. Virg.
ersonnel, soit universel, soit singulier, c’est-à-dire, quand on veut
parler
de tous les rois personnellement comme si l’on di
. Les Latins disoient également loqui alicui, & loqui ad aliquem,
parler
à quelqu’un ; afferre aliquid alicui, ou ad aliqu
e aux noms des mâles, quand il s’agit des animaux. Ainsi lorsque nous
parlons
du soleil, nous disons le soleil, plûtôt que la,
ine étoit encore une langue vivante, dit sur ce passage que Térence a
parlé
selon l’usage ; & que s’il a dit unam, une, a
est que telle étoit, dit-il, & que telle est encore la maniere de
parler
. Ex consuetudine dicit unam, ut dicimus, unus est
on complément en rapport : qu’ainsi il y a ellipse dans ces façons de
parler
; & l’analogie s’oppose à ce que des ou de so
rammaire générale me paroit bien au-dessous de sa réputation quand il
parle
de ce mot des à la page 55 : il dit que cette par
de bien comprendre, par rapport au sujet principal dont nous avons à
parler
. 1°. Le nom propre, c’est le nom qui n’est dit qu
ues des idées abstraites dont nous avons connoissance : ainsi nous en
parlons
comme nous faisons des objets réels ; en sorte qu
ce, la mort, la maladie, la santé, la peur, &c. cependant nous en
parlons
par imitation & par analogie, comme nous parl
ependant nous en parlons par imitation & par analogie, comme nous
parlons
des individus physiques. C’est le besoin de faire
applications individuelles. Les objets particuliers dont nous voulons
parler
, & qui n’ont pas de noms propres, se trouvent
avec les autres mots de la phrase, tirent l’objet particulier dont on
parle
, de l’indétermination du nom d’espece, & en f
laire n’avoit pas son nom propre soleil, & que nous eussions à en
parler
, nous prendrions d’abord le nom d’espece astre ;
prépositif qui conviendroit pour faire connoître que nous ne voulons
parler
que d’un individu de l’espece d’astre ; ainsi nou
, mon, ce, le, & ensuite par les adjoints ou mots ajoûtés, que je
parle
d’un tel livre, d’un tel individu de l’espece de
1°. ou une étendue universelle ; c’est le premier cas dont nous avons
parlé
: 2°. ou une étendue particuliere ; c’est le seco
enfin une étendue singuliere, c’est le dernier cas. 1°. Si celui qui
parle
donne un sens universel au sujet de sa propositio
ême chose, la proposition est universelle : 2°. si l’individu dont on
parle
, n’est pas déterminé expressément, alors on dit q
ieres lorsque le sujet, c’est-à-dire, la personne ou la chose dont on
parle
, dont on juge, est un individu singulier détermin
ne nous écartons point de notre sujet. Remarquez ces trois façons de
parler
, tout homme est ignorant, tous les hommes sont ig
position est universelle affirmative. Dans les propositions dont nous
parlons
, nul & aucun étant adjectifs du sujet, doiven
ennent généralement, & sans exception, tous les individus dont on
parle
; & d’un autre côté, on ne peut pas dire non
es. III°. Quelque, un, marquent aussi un individu de l’espece dont on
parle
: mais ces prénoms ne désignent pas singulieremen
et individu ; quelque homme est riche, un savant m’est venu voir : je
parle
d’un individu de l’espece humaine ; mais je ne dé
cette femme, cet enfant, &c. V°. Le, la, les, indiquent que l’on
parle
1°. ou d’un tel individu réel que l’on tire de so
être en général, la substance, le néant, &c. C’est ainsi que l’on
parle
de l’espece tirée du genre auquel elle est subord
, l’homme est là un individu spécifique. C’est encore ainsi, que sans
parler
d’aucun objet réel en particulier, on dit par abs
, le loup & l’agneau, l’homme & le cheval, &c. on ne fait
parler
ni aucun loup ni aucun agneau particulier ; c’est
eau particulier ; c’est un individu spécifique & métaphysique qui
parle
avec un autre individu. Quelques Fabulistes ont m
ié des êtres abstraits ; nous avons une fable connue où l’auteur fait
parler
le jugement avec l’imagination. Il y a autant de
un nom d’espece, parce que le prénom le marqueroit que l’on voudroit
parler
d’un individu, ou d’un nom considéré individuelle
mme de vertu, &c. 4°. Mais quand on personifie l’espece, qu’on en
parle
comme d’un individu spécifique, ou qu’il ne s’agi
ussi des individus collectifs, ou plûtot des noms collectifs, dont on
parle
comme si c’étoit autant d’individus particuliers
le annonce toûjours un objet considéré individuellement par celui qui
parle
, soit au singulier, la maison de mon voisin ; soi
magination, & suppose que cet objet est déjà connu, ou qu’on en a
parlé
auparavant. C’est ainsi que Cicéron a dit : quid
récede ; ce sont les cinq pains & les deux poissons dont on avoit
parlé
d’abord. Cet exemple doit bien faire sentir que l
fs désignent donc des individus déterminés dans l’esprit de celui qui
parle
: mais lorsque cette premiere détermination n’est
Versailles, j’y ai vû le Roi, les circonstances font connoître que je
parle
de notre auguste monarque : mais si je voulois fa
auxquels on adresse la parole : on les voit ces êtres, puisqu’on leur
parle
; ils sont présens, au moins à l’imagination : on
qui êtes la belle fille, &c. vous qui êtes l’homme à qui je veux
parler
, &c. C’est ainsi qu’en Latin, un adjectif qui
e de fermeté, signifioit autrefois citadelle : ainsi quand on vouloit
parler
d’une citadelle particuliere, on disoit la Ferté
l, le blond, &c. & ces noms conservent leurs prénoms quand on
parle
de la femme ; madame le Blanc, c’est-à-dire, femm
; madame le Blanc, c’est-à-dire, femme de M. le Blanc. III. Quand on
parle
de certaines femmes, on se sert du prénom la, par
, ne probi- tatis quidem mica in eo est, Nicot ; & cette façon de
parler
est encore en usage en Flandre. Le substantif bri
si je crois que la véritable raison de la différence de ces façons de
parler
doit se tirer du sens individuel & défini, qu
e fait aussi souvent pour abréger, par ellipse, ou dans des façons de
parler
familieres & proverbiales ; ou enfin parce qu
s pas difficulté. Gedoyn. Gagner pays, gros. Mettre ordre, fin.
Parler
vrai, raison, bon sens, latin, françois, &c.
e qui ; le qui se rapporte au bon-homme. Se conduire par sentiment ;
parler
avec esprit, avec grace, avec facilité ; agir par
es ; & que si dans la construction usuelle on préfere la façon de
parler
elliptique. c’est que l’expression en est plus se
ts énonce une partition c’est un sens partitif, nous en avons souvent
parlé
. Mais dans l’une ou dans l’autre de ces deux occa
le substantif qui précede, c’est le sens spécifique indé fini ; on ne
parle
d’aucunes régles particulieres, c’est le sens de
eterminé, c’est-à-dire, pris dans le sens particulier dont nous avons
parlé
; ainsi je dois dire l’homme est le seul animal,
ceux qui veulent écrire en notre langue, & même dans ceux qui la
parlent
. Ainsi on dit absolument dans un sens indéfini, s
and’mere. Par le même principe, je crois qu’un de nos auteurs n’a pas
parlé
exactement quand il a dit (le P. Sanadon, vie d’H
d’un roi, d’un roi est pris dans le sens particulier dont nous avons
parlé
, c’est le fils de quelque roi ; 3. fils du roi, f
& ne donne aucun lieu à l’indétermination du sens. L’habitude de
parler
avec précision, de distinguer le sens individuel
mp; c’est ce que Virgile a fait en une occasion pareille à celle dont
parle
Ovide : mais alors le Latin perd le prétendu avan
us serrée, nuda pedem : mais il a donné lieu à une méprise. Virgile a
parlé
comme il auroit fait s’il avoit écrit en François
écision son les premieres qualités que le discours doit avoir : on ne
parle
que pour exciter dans l’esprit des autres une pen
s, sa maison est avant la mienne, cela voudra dire que celui à qui je
parle
arrivera à la maison de celui dont on parle, avan
a dire que celui à qui je parle arrivera à la maison de celui dont on
parle
, avant que d’arriver à la mienne. Avant se prend
voir, tout flattoit mon envie, dit Quinault, & c’est ainsi qu’ont
parlé
tous les bons auteurs de son tems, excepté en un
ire générale du P. R. avoit conseillée il y a cent ans, & dont il
parle
comme de la voie la plus naturelle pour montrer à
n voir que beta est la véritable prononciation de la lettre dont nous
parlons
. On divise les lettres en certaines classes, selo
; ce concours de voyelles est plus pénible à exécuter pour celui qui
parle
, & par conséquent moins agréable à entendre p
t appellé barbarisme. Il en est de même de tout idiotisme ou façon de
parler
, & de toute prononciation qui a un air étrang
au lieu de dire avant midi. 3°. Enfin en usant de certaines façons de
parler
, qui ne sont en usage que dans une autre langue.
m, ouvrage attribué à Cicéron : La latinité, dit l’auteur, consiste à
parler
purement, sans aucun vice dans l’élocution. « I
? On fait aussi venir ce mot d’un autre Battus, pasteur, dont il est
parlé
dans le II. livre des Métamorphoses d’Ovide, v. 7
eurs défauts, il y avoit des diseurs de rien ; & cette maniere de
parler
vuide de sens, étoit connue & avoit un nom ;
mp; les Hébreux [non reproduit]bitutote, pour répondre à une façon de
parler
futile. Festus dit que Noevius appelle butubata c
scribes sera encore plus prompte : à peine votre langue finit-elle de
parler
, que leur main a déjà tout écrit. Currant verba
cédille, ce qui pourroit bien être le même sigma dont nous avons déjà
parlé
, qui en lettre commune s’écrit ainsi ς, ςω, so, e
ue l’auteur du bureau typographique a mis en usage la méthode dont on
parle
au chapitre vj. de la Grammaire générale de P. R.
eres langues. Voyez Langue . Les hommes qui avoient la facilité de se
parler
en désignant les êtres palpables par des sons, po
nsi qu’un muet fait entendre sa pensée en montrant les objets dont il
parle
, & suppléant par des gestes aux choses qu’il
u’ils n’entendent pas la moindre syllabe les uns des autres quand ils
parlent
. Les premiers essais, & même les plus considé
xacte connoissance, & en avoir fait lui-même l’expérience : il en
parle
comme du plus excellent plan que l’on puisse se f
tin ; il tomba ensuite dans la derniere barbarie, dont nous venons de
parler
, sous le regne de Michel ; ensuite il alla toûjou
. Au reste, plusieurs des caracteres de Géométrie, dont nous avons
parlé
dans cet article, sont peu usités aujourd’hui : m
minatif, genitif, datif, accusatif, vocatif, ablatif. Nous avons déjà
parlé
de l’ablatif & de l’accusatif ; il seroit inu
’ablatif sert à ôter avec le secours d’une préposition. Nous en avons
parlé
fort au long. Voyez Ablatif . Il ne faut pas oubl
a phrase, c’est l’ordre successif des vûes de l’esprit de celui qui a
parlé
; c’est cet ordre qui est le fondement des relati
des mots, tel qu’il a été nécessairement dans l’esprit de celui qui a
parlé
lorsqu’il a voulu énoncer sa pensée par des mots
leurs rapports & les différentes vûes de l’esprit de celui qui a
parlé
. Ainsi je dis 1°. que le Roi paroissant le premie
même ordre où ils auront été d’abord, dans l’esprit de celui qui aura
parlé
. Amusons-nous un moment à une fiction. S’il plais
n, sans qu’on sache qui est ce quelqu’un là. Ainsi les mots dont nous
parlons
n’excitent que l’idée de l’existence de quelque s
rammaire de Buffier, pag. 189. Ce, désigne un objet dont on vient de
parler
, ou un objet dont on va parler. Quelquefois pour
Ce, désigne un objet dont on vient de parler, ou un objet dont on va
parler
. Quelquefois pour plus d’énergie on ajoûte les pa
ier d’Allemagne : ainsi ces mots indiquent ou un objet dont on a déjà
parlé
, ou un objet dont on va parler. On ajoûte quelque
ts indiquent ou un objet dont on a déjà parlé, ou un objet dont on va
parler
. On ajoûte quelquefois les particules ci ou là à
n’est en usage parmi nous que par allusion & par figure, quand on
parle
de la méchanique du vers. La césure est un repos
qui font ensemble un sens inséparable, selon la maniere ordinaire de
parler
& de lire ; tels sont la préposition & so
de lui préter Quelque grain… pour subsister, &c. Au reste je ne
parle
ici que des vers de douze, de dix, de huit, &
ils confient l’instruction des jeunes gens : & les châtimens dont
parle
Quintilien ne sont presque plus en usage. Voyez C
rs que l’on explique dans les colléges ; les mots & les façons de
parler
de ces auteurs servent de modele aux jeunes gens.
insi lieu de voir le dedans ; de même les clés ou alphabets dont nous
parlons
donnent le moyen d’entendre le sens des lettres &
il est vrai que la Bruyere, par Ménalque, Philémon, &c. ait voulu
parler
de telle ou telle personne, la liste où les noms
ire ce que je dis ici sur la concordance, je les prie de songer qu’on
parle
en anatomiste à S. Cosme, en jurisconsulte aux éc
e à S. Cosme, en jurisconsulte aux écoles de Droit, & que je dois
parler
en grammairien quand j’explique quelque terme de
près que la phrase est finie l’esprit n’appercevoit l’ordre dont nous
parlons
. Serpentem vidi. La terminaison de serpentem anno
rit est assez peu philosophique pour desapprouver la pratique dont je
parle
, comme si cette pratique avoit d’autre but que d’
équent avec plus de goût : au lieu que sans les connoissances dont je
parle
, on n’a que des observations méchaniques qui ne p
quel on parloit de substance, de forme, de mode, de qualité, comme on
parle
des êtres réels ; sur quoi il faut observer que l
ent établis quand nous sommes venus au monde : on nous a accoutumés à
parler
des uns, de la même maniere qu’on nous feroit par
s a accoutumés à parler des uns, de la même maniere qu’on nous feroit
parler
des autres. Les philosophes ont abusé de ce langa
autres. Les philosophes ont abusé de ce langage, de sorte qu’ils ont
parlé
des qualités comme ils parloient des individus ré
abusé de ce langage, de sorte qu’ils ont parlé des qualités comme ils
parloient
des individus réels ; ainsi, comme le soufre &
mal raisonnable, l’homme est pris alors dans un sens concret, ou pour
parler
comme les Scolastiques, c’est ens habens humanita
t. Au reste, les philosophes même ne prennent pas assez garde qu’ils
parlent
des êtres abstraits, comme s’ils parloient des ré
nnent pas assez garde qu’ils parlent des êtres abstraits, comme s’ils
parloient
des réels. C’est ainsi qu’ils parlent de la matie
êtres abstraits, comme s’ils parloient des réels. C’est ainsi qu’ils
parlent
de la matiere, comme d’un individu particulier, a
uelle : car outre que ce mot rappelle & indique l’objet dont on a
parlé
, il joint encore & unit une autre proposition
ur ; c’est ce qui leur a fait donner les divers noms dont nous allons
parler
, sur quoi j’ai crû ne pouvoir mieux faire que de
ne alternative, une distinction ou séparation dans les choses dont on
parle
; ces conjonctions, dis-je, sont appellées plus c
ent duel : les terminaisons du duel sont destinées à marquer qu’on ne
parle
que de deux. Enfin il faut savoir ce qu’on entend
qui peuvent faire la matiere du discours sont 1°. ou la personne qui
parle
d’elle-même ; amo, j’aime. 2°. Ou la personne à q
s aimez. 3°. Ou enfin quelqu’autre objet qui n’est ni la personne qui
parle
, ni celle à qui l’on parle ; rex amat populum, le
u’autre objet qui n’est ni la personne qui parle, ni celle à qui l’on
parle
; rex amat populum, le roi aime le peuple. Cette
ne par rapport au discours. Ils appellent premiere personne celle qui
parle
, parce que c’est d’elle que vient le discours. La
ut ce qui est considéré comme étant l’objet dont la premiere personne
parle
à la seconde. Voyez combien de sortes de vûes de
rte de métaphysique d’instinct & de sentiment, s’il est permis de
parler
ainsi ; il n’est pas étonnant qu’on n’y trouve pa
isons, d’autres huit Masclef n’en veut que cinq, & il ajoûte qu’à
parler
exactement ces cinq devroient être réduites à tro
commun ; ensorte quel’on connoît par la terminaison du verbe, si l’on
parle
d’un nom masculin, ou d’un nom féminin ; mais dan
on qu’on se sert également de chacune de ces terminaisons, soit qu’on
parle
d’un nom masculin ou d’un nom féminin. Les Grecs
if & avec les deux noms verbaux ou participes dont nous venons de
parler
, que l’on conjugue les verbes Anglois, par le sec
voulu que donner ici une idée du génie de chacune des langues dont je
parle
par rapport à la conjugaison. Les Italiens, dont
différens genres d’écrire ; c’est tomber, dit-il, dans le défaut dont
parle
Horace au commencement de sa poétique : Humano ca
un lieu à un autre, nous voyons, nous regardons, nous entendons, nous
parlons
, sans avoir aucune connoissance des causes physiq
n medecin nommé Amman qui résidoit en Hollande, apprenoit aux muets à
parler
, à lire, & à écrire. Voyez l’art de parler du
apprenoit aux muets à parler, à lire, & à écrire. Voyez l’art de
parler
du P. Lamy, pag. 193. Et parmi nous M. Pereyre, p
ation, soit par l’action des autres organes de la parole de celui qui
parle
; & ces trémoussemens parvenus jusqu’à l’orga
à l’e long, & aux lettres aspirées. Les quatre sons dont je veux
parler
ici, sont le ch qu’on nomme che, le gn qu’on nomm
selon l’observation que M. Harduin a faite dans le mémoire dont j’ai
parlé
, c’est qu’elles peuvent se lier avec chaque espec
ccessifs que les mots ont entr’eux ; c’est pourquoi lorsque celui qui
parle
ou qui écrit s’écarte de cet ordre par des transp
it rétablit cependant tout dans l’ordre en vertu des signes dont nous
parlons
, & dont il connoît la destination par usage.
amp; les peuples les plus barbares mettent en oeuvre pour apprendre à
parler
à leurs enfans. C’est un art que la nature même e
une habitude que nous regardons comme un effet naturel. Que celui qui
parle
employe ce que l’art a de plus séduisant pour nou
herchent à faire connoître la pensée par la parole, l’ordre dont nous
parlons
est au fond uniforme partout ; & c’est encore
üé, il est blâmé. On observe la même pratique par imitation, quand on
parle
de noms abstraits & d’êtres purement métaphys
g usage commencé dès les premieres années de notre vie. Les façons de
parler
dont l’analogie est pour ainsi dire l’interprete,
r un usage particulier ; mais elle n’est pas conforme à la maniere de
parler
la plus réguliere, c’est-à-dire à cette construct
c’est-à-dire à cette construction pleine & suivie dont nous avons
parlé
d’abord. Par exemple, selon cette premiere sorte
ans disent, les ignorans s’imaginent, &c. telle est la maniere de
parler
générale ; le nominatif pluriel est annoncé par l
res qui sont d’un grand usage dans l’espece de construction dont nous
parlons
, & auxquelles on peut réduire toutes les autr
ce qu’il y a à suppléer. Mais quand la condition dont nous venons de
parler
peut aisément être remplie, alors nous faisons us
end l’expression de Racine bien plus vive, que si ce poëte avoit fait
parler
Hermione selon la construction pleine. C’est ains
nt il. C’est par l’ellipse que l’on doit rendre raison d’une façon de
parler
qui n’est plus aujourd’hui en usage dans notre la
our dire ce que je vous dis est si vrai que, &c. cette maniere de
parler
, dit Danet (verbo ainsi), se prend en un sens tou
t, voyons d’autres états, &c. L’ellipse explique cette façon de
parler
: en voici la construction pleine, & afin que
ginent : quand je dis les savans disent, les ignorans s’imaginent, je
parle
de tous les savans & de tous les ignorans ; j
uand je dis des savans m’ont dit, designorans s’imaginent, je ne veux
parler
que de quelques-uns d’entre les savans ou d’entre
s-uns d’entre les savans ou d’entre les ignorans ; c’est une facon de
parler
abregée. On a dans l’esprit quelques-uns ; c’est
st de cette étendue ou généralité que l’on tire les individus dont on
parle
; quelques-uns de les savans. Il en est de même
ue chose de, une portion de, ou du, &c. Il y a dans ces façons de
parler
syllepse & ellipse : il y a syllepse, puisqu’
s avons à énoncer notre pensée, & à savoir celle de ceux qui nous
parlent
, est la cause de la suppression de bien des mots
’agit s’est passé dans un tems qui est bien antérieur au tems où l’on
parle
: illud fuit gestum in annis multis ante hoc temp
aison de l’énergie qui a consacré le pléonasme en certaines facons de
parler
: comme quand on dit, c’est une affaire où il y v
es formules autorisées dont on ne peut rien ôter. La figure dont nous
parlons
est appellée pléonasme, mot grec qui signifie sur
e ; par ex. une tempête orageuse. Il en est de même de cette façon de
parler
, il est vrai de dire que ; de dire est entieremen
qui est ici pris collectivement. On peut aussi résoudre ces façons de
parler
par l’ellipse ; car ce sont des hommes qui ont, &
lin ; parce qu’alors on a dans l’esprit l’homme ou les hommes dont on
parle
qui sont physiquement du genre masculin. C’est pa
l’ordre significatif ; car on ne doit jamais perdre de vûe, qu’on ne
parle
que pour être entendu : ainsi lorsque les transpo
. La cinquieme sorte de figure, c’est l’imitation de quelque façon de
parler
d’une langue étrangere, ou même de la langue qu’o
ue façon de parler d’une langue étrangere, ou même de la langue qu’on
parle
. Le commerce & les relations qu’une nation a
ser dans une langue non seulement des mots, mais encore des façons de
parler
, qui ne sont pas conformes à la construction ordi
ν λαῶν. Il y en a plusieurs autres exemples ; mais dans ces façons de
parler
greques, il y a ou un nom substantif sousentendu,
a rura. (l. II. od. vj. v. 11.) Ainsi quand on dit que telle façon de
parler
est une phrase greque, cela veut dire que l’ellip
qu’il a faim, &c. L’imitation a donné lieu à plusieurs façons de
parler
, qui ne sont que des formules que l’usage a consa
que ce pronom a passé ensuite par imitation dans plusieurs façons de
parler
, où il ne rappelle l’idée d’aucun individu partic
d’autres mots ; ainsi au lieu de dire régulierement ad-loqui aliquem,
parler
à quelqu’un, on change le d de la préposition ad
hes, &c. Je remarquerai seulement que les figures dont nous avons
parlé
, se trouvent souvent dans la construction usuelle
i, quoique dans l’état d’une langue formée, la construction dont nous
parlons
soit la premiere à cause de l’ordre qui fait appe
il y a une construction usuelle, où l’on suit la maniere ordinaire de
parler
des honnêtes gens de la nation dont on parle la l
la maniere ordinaire de parler des honnêtes gens de la nation dont on
parle
la langue, soit que les expressions dont on se se
tres habiles commencent par arranger les mots selon l’ordre dont nous
parlons
, & c’est ce qu’on appelle faire la constructi
ent, & à remonter en tout aux vrais principes, la méthode dont je
parle
est extrèmement utile. Je vais en exposer ici les
’incomplet. Ce mot phrase se dit plus particulierement d’une façon de
parler
, d’un tour d’expression, entant que les mots y so
à déterminer un mot d’une proposition précédente : mais avant que de
parler
de ces sortes de propositions, & de quitter l
; c’est le style coupé : c’est ce que Cicéron appelle incisim dicere,
parler
par incise. C’est ainsi, comme nous l’avons déjà
matin, ou l’homme que nous venons de rencontrer, ou dont vous m’avez
parlé
, est fort savant ; ces trois propositions sont dé
est sensible en latin : par exemple, dans le proverbe dont nous avons
parlé
, ne sus Minervam ; Minervam n’est à l’accusatif,
nom de la troisieme personne, puisqu’il ne marque ni la personne qui
parle
, ni celle à qui l’on parle ; ne point est la néga
ne, puisqu’il ne marque ni la personne qui parle, ni celle à qui l’on
parle
; ne point est la négation, qui nie du sujet l’ac
les considere : nous allons rassembler ici celles dont nous venons de
parler
, & que nous croyons qu’un Grammairien doit co
particulieres, qu’on appelle aussi partielles ou correlatives. Je ne
parle
point ici des autres sortes de propositions, comm
p;c. Quoique ces connoissances soient très-utiles, j’ai crû ne devoir
parler
ici de la proposition, qu’autant qu’il est nécess
r des signes établis, pour en marquer les divers rapports. Si je veux
parler
de la lumiere du soleil, je dirai en latin, lumen
uoi ? & à qui ? 3°. A l’égard de la préposition, nous venons d’en
parler
. Nous observerons seulement ici qu’une prépositio
nt de compassion : ce sentiment a ici pour objet la personne même qui
parle
; elle se croit dans un état plus malheureux que
rquent que c’est aux moutons que l’auteur adresse la parole ; il leur
parle
comme à des personnes raisonnables. Moutons, c’e
termine pas le lieu ; c’est un de ces mots incomplets dont nous avons
parlé
, qui ne font qu’une partie d’un sens particulier,
sprit l’ambition, l’honneur, l’intérêt, l’imposture, dont on vient de
parler
. Font tant de maux parmi nous, c’est l’attribut
à-dire que la rappelle l’idée de la personne ou de la chose dont on a
parlé
; trouble la, elle, la raison. Un enfant (l’Amou
oins qui sont de la classe des soins criminels. Sans cesse, facon de
parler
adverbiale, sine ulla intermissione. Par eux plu
nnoître la raison des regles de l’élocution, c’est-à-dire de l’art de
parler
& d’écrire, afin d’éviter les fautes de const
e ce mot crase n’est en usage que dans la Grammaire greque, lorsqu’on
parle
des contractions qu’on divise en crase & en s
mp; juste numeres. Martinius. D abréviation. Le D mis seul, quand on
parle
de seigneurs Espagnols ou de certains religieux,
ement dits : or aucun des mots exprimés dans les équivalens dont nous
parlons
, ne perd ni la valeur ni la dénomination qu’il a
rès, &c. Mais cette énonciation est indéterminée : celui à qui je
parle
en attend l’application individuelle. J’ajoûte, i
cer en latin ; mais je dis que celui qui sait assez bien le grec pour
parler
ou pour écrire en grec, n’a besoin que des cinq t
es mots entre eux, selon l’usage d’une langue, qui fait que celui qui
parle
excite dans l’esprit de celui qui l’écoute la pen
de chaque signe de rapport entre un mot & un mot. Celui qui veut
parler
ou écrire en arménien a besoin des dix terminaiso
exions, aussi bien que des autres signes de sa langue. Enfin ceux qui
parlent
une langue telle que la nôtre où les noms ne chan
inaison du verbe, si c’est d’un nom masculin ou d’un féminin que l’on
parle
. Verborum hebraicorum tria sunt genera, ut in no
un premier usage : il marque la personne à qui l’on donne, à qui l’on
parle
, ou par rapport à qui l’action se fait ; ou bien
m est au nominatif ou au génitif, ou à quelqu’autre cas : mais ils ne
parlent
ainsi, que parce qu’ils ont l’imagination accoûtu
près cette préposition, suivant l’usage de la langue dans laquelle on
parle
? Si nous disons pro patre, alors patre sera à l’
honneur à leur langue, en découvrant dans le latin quelques façons de
parler
imitées du grec. En un mot, dans les langues qui
es ont cette terminaison dans cette langue ; au lieu qu’on ne sauroit
parler
ainsi dans une langue où cette terminaison n’est
i le nom grec n’étoit pas aussi à l’ablatif. Je répons que Cicéron a
parlé
selon l’analogie de sa langue, ce qui ne peut pas
ue étrangere, chacun le construit selon l’analogie de la langue qu’il
parle
, sans qu’on en puisse raisonnablement rien infére
es établis en chaque langue, pour indiquer les rapports que celui qui
parle
met entre les mots dont il se sert ; sans quoi il
nstruit avec dare ou avec eripere. Je conclus de ces réflexions, qu’à
parler
exactement il n’y a ni cas ni déclinaisons dans l
lors le nom étoit au génitif, ne prenant pas garde que cette façon de
parler
nous vient de la préposition latine de, qui se co
arrive que dans la construction élégante l’ordre successif dont j’ai
parlé
soit interrompu par des transpositions ou par d’a
pport de détermination ; ce que j’explique page 14. & page 45. Je
parle
aussi de ces deux rapports au mot Concordance &
ser, &c. Διάλεκτος, ου, ἡ, maniere particuliere de prononcer, de
parler
; διαλέγομαι, dissero, colloquor. La dialecte n’e
-uin ti-l-ien, le mois de J-uin. On entend l’u & l’i nasal. Je ne
parle
point de Caën, Laon, paon, Jean, &c. parce qu
, ou l’exemple, leur donneront un meilleur avis : qu’en ces façons de
parler
l’esprit & l’oreille se portent au plurier pl
ppellé vers dissyllabes nos vers de dix syllabes. Mais cette façon de
parler
ne paroît pas avoir été admise ; sans doute parce
qui passent pour vraies dans le sens collectif, c’est-à-dire quand on
parle
en général de toute une espece ; & qui seroie
i n’est ni l’e tout-à-fait fermé, ni l’e tout-à-fait ouvert : nous en
parlerons
dans la suite. Les Grecs marquerent l’e long &
ation des caracteres ; ainsi il y a eu alors parmi nous la langue qui
parle
à l’oreille, & qui seule est la véritable lan
; qui joüiroit d’une bonne santé. Cependant les connoissances dont je
parle
sont très-utiles, non-seulement parce qu’elles sa
lusieurs années les fatigues & les rudes épreuves dont nous avons
parlé
, auroient vêcu bien plus long tems s’ils avoient
e bien. Les premiers acquiescemens sensibles de notre esprit, ou pour
parler
comme tout le monde, les premieres connoissances
ait pas encore qu’il y a des personnes qui ont l’ame assez basse pour
parler
contre leur pensée, & qui assûrent d’insignes
dit, précisément dans le sens qui est dans l’esprit de celui qui nous
parle
, & répondre relativement à ce sens. Si vous a
e en état de démêler la subordination des connoissances. Avant que de
parler
de dixaines, sachez si votre jeune homme a idée d
dixaines, sachez si votre jeune homme a idée d’un ; avant que de lui
parler
d’armée, montrez-lui un soldat, & apprenez-lu
gination se représentera cet assemblage de soldats & d’officiers,
parlez
-lui du général. Quand nous venons au monde, nous
t ainsi qu’en venant au monde nous avons les organes nécessaires pour
parler
& tous ceux qui nous serviront dans la suite
uite pour marcher ; mais dans les premiers jours de notre vie nous ne
parlons
pas & nous ne marchons pas encore : ce n’est
ndre certains principes & certaines vérités dont nos maîtres nous
parlent
; ils les entendent ces principes & ces vérit
férens dont cet Être chimérique est composé : tel est le tableau dont
parle
Horace au commencement de son art poétique ; la t
union dont le Créateur s’est reservé le secret. Le sentiment dont je
parle
ne sauroit être d’abord un sentiment refléchi, co
nach royal : & je crois cette pratique très utile. Il resteroit à
parler
des moeurs & des qualités sociales : mais nou
struction, ainsi appellée du grec ἔλλειψις, manquement, omission : on
parle
par ellipse, lorsque l’on retranche des mots qui
c. Il semble que l’éloignement & le peu d’usage où nous sommes de
parler
de ces pays lointains, nous les fasse regarder co
Ainsi la seule voie raisonnable est de réduire toutes ces façons de
parler
à la simplicité de la construction pleine, selon
linotte, un corbeau, une corneille, une souris, &c. soit que nous
parlions
du mâle ou de la femelle. Nous disons, un coq, un
culin, & l’épicene féminin garde l’article féminin, même quand on
parle
du mâle. Il n’en est pas de même du nom commun, s
de même du nom commun, sur-tout en latin : on dit hic civis quand on
parle
d’un citoyen, & hoec civis si l’on parle d’un
n dit hic civis quand on parle d’un citoyen, & hoec civis si l’on
parle
d’une citoyenne, hic parens, le pere, hoec parens
articule au mot Conjonction ; cependant il ne sera pas inutile d’en
parler
ici plus particulierement. 1°. Notre & nous v
I. pag. 181.) que Coeffeteau & Malherbe ont use de cette façon de
parler
: je l’entends dire tous les jours à la cour, pou
: je l’entends dire tous les jours à la cour, poursuit-il, a ceux qui
parlent
le mieux ; il observe cependant que c’est une exp
is XIV. dans son traité du bon & du mauvais usage des manieres de
parler
, dit qu’il y a bien des courtisans & quantité
méridionales, communément les personnes qui, au lieu de leur idiome,
parlent
françois, disent j’ai veu, j’ai creu, pourveu, se
quefois explétifs dans le style familier : on se sert de moi quand on
parle
à l’impératif & au présent : on se sert de vo
he, & lui dit : . . . . Ah, mon Dieu, je vous prie, Avant que de
parler
, prenez moi ci mouchoir ! & Marot a dit : F
s. On a aussi plusieurs exemples du vous explétif, dans les façons de
parler
familieres : il vous la prend, & l’emporte, &
moi, de me mêler de vos affaires ; il lui appartient bien, à lui, de
parler
comme il fait, &c. Ces mots enfin, seulement,
ération raisonnée de tout un peuple ; ainsi quand certaines façons de
parler
ont été autorisées par une langue pratique, &
p; décis. de l’acad. pag. 30. C’est la pensée habituelle de celui qui
parle
, qui attire cette négation : je ne veux pas que v
ce des particules explétives, c’est d’entrer dans certaines façons de
parler
consacrées par l’usage. Le second service, &
isqu’ils sont un effet du sentiment. C’est à vous à sortir, vous qui
parlez
. Moliere. Vous qui parlez, est une phrase explé
ntiment. C’est à vous à sortir, vous qui parlez. Moliere. Vous qui
parlez
, est une phrase explétive, qui donne plus de forc
xplétifs, & ne servent qu’à mieux assûrer ce que l’on dit : je ne
parle
pas sur le témoignage d’un autre ; je l’ai vû moi
Voyez Ortographe . Les Eoliens n’aimoient pas l’esprit rude ou, pour
parler
à notre maniere, le h aspiré : ainsi ils ne faiso
ion ; ce qui ne fait rien perdre du sens, qui est que l’homme dont on
parle
a une configuration, un teint, un coloris, une vo
ans les divers traités que nous avons de la poésie françoise. Nous en
parlons
au mot Rime . Le peuple de Paris fait du genre f
le de Paris fait du genre féminin certains mots que les personnes qui
parlent
bien font, sans contestation, masculins ; le peup
ette conformation particuliere qui les distingue des autres façons de
parler
. Donnons des exemples de chacune de ces figures d
les mots, ce sont les figures de construction ; quoique nous en ayons
parlé
au mot Construction , ce que nous en dirons ici
ou de ils, parce qu’on a dans l’esprit l’homme ou les hommes dont on
parle
. IV. La quatrieme sorte de figure c’est l’hyperba
ux, non-seulement des mots, mais encore des tours & des façons de
parler
qui ne sont pas analogues à la langue qui les ado
oëtis. On peut joindre à ces figures l’archaïsme, ἀρχαϊσμὸς, façon de
parler
à l’imitation des anciens ; ἀρχαῖος, antiquus : c
e contraire de l’archaïsme c’est le néologisme, c’est-à-dire façon de
parler
nouvelle : nous avons un Dictionnaire néologique,
odernes, qui veulent introduire des mots nouveaux & des façons de
parler
nouvelles & affectées, qui ne sont pas consac
commentateurs ; mais on doit les réduire à celles dont nous venons de
parler
. En voici quelques unes qu’on doit rapporter à l’
tibi visa est agere, &c. ou coepit, ou non cessat. Cette façon de
parler
par l’infinitif, met l’action devant les yeux dan
, & le citadin ne cessoit de dire, se mit à dire, &c. ou pour
parler
grammaticalement, le citadin fit l’action de dire
mme autant d’idiotismes consacrés par l’usage ; ce sont des façons de
parler
de la construction usuèle & élégante, mais qu
connurent une métaphore. Les principaux tropes dont on entend souvent
parler
, sont la métaphore, l’allégorie, l’allusion, l’ir
une explication suffisante. Nous renvoyons aussi au mot Trope , pour
parler
de l’origine, de l’usage & de l’abus des trop
e mots, qu’il ne faut point confondre avec celles dont nous venons de
parler
; les figures dont il s’agit ne sont point des tr
st que jeux de mots, qu’affectation pure, Et ce n’est point ainsi que
parle
la nature. Voici deux autres figures qui ont du
i deux autres figures qui ont du rapport à celles dont nous venons de
parler
: l’une s’appelle similiter cadens, c’est quand l
’y a en ces figures, ni tropes ni figures de pensées. Il nous reste à
parler
des figures de pensées ou de discours que les maî
utres ; par exemple l’antithèse est distinguée des autres manieres de
parler
, en ce que les mots qui forment l’antithèse ont u
e présente ou absente : ce n’est que dans la prosopopée que l’on fait
parler
les morts, les absens, ou les êtres inanimés. Il
eillir ici les noms des principales de ces figures, nous reservant de
parler
en son lieu de chacune en particulier : nous avon
e la prosopopée. L’exclamation ; c’est ainsi que S. Paul, après avoir
parlé
de ses foiblesses, s’écrie : Malheureux que je su
mp; nous laissons au mot figure les autres acceptions dont nous avons
parlé
. (F) FINI FINI, FINIE FINI, FINIE
ne partie intégrante de l’infini, & que je puis entendre qu’on me
parle
de l’un, sans être obligé de penser à l’autre. Si
s avons de biens ou d’argent. A fond, c’est-à-dire pleinement ; il a
parlé
à fond de, &c. Connoître à fond, c’est connoî
en, lorsqu’il s’est appliqué aux connoissances qui regardent l’art de
parler
& d’écrire correctement. Mais s’il ne connoît
parole n’est que le signe de la pensée ; que par conséquent l’art de
parler
suppose l’art de penser ; en un mot s’il n’a pas
mplement. Voyez Esprit. Outre toutes les acceptions dont on vient de
parler
, les mots qui ont une signification générale, com
ferre invidiam ; au contraire, morem gerere alicui, est une façon de
parler
latine, qui ne seroit pas entendue en françois ;
nsi on doit alors s’attacher à la pensée & non à la lettre, &
parler
comme l’auteur lui-même auroit parlé, si la langu
ée & non à la lettre, & parler comme l’auteur lui-même auroit
parlé
, si la langue dans laquelle on le traduit, avoit
ou mal, &c. on ne se sert plus de ferre pour rendre ces façons de
parler
en latin ; la langue latine a ses expressions par
; porter ou ferre ne sont plus alors dans l’imagination de celui qui
parle
latin : ainsi quand on considere porter, tout seu
m alicui, écrire une lettre à quelqu’un. 2°. Mais lorsque la façon de
parler
latine, est trop éloignée de la françoise, &
de sur la détermination précise & individuelle des sujets dont on
parle
, des objets que l’on désigne. Que l’on dise, par
ont indéterminés à cet égard. IV. Sens absolu, sens relatif. J’en ai
parlé
ailleurs, & je n’ai rien à en dire de plus. V
qui seroit le sens composé), ne voyent pas. L’évangile, Mat. xxvj. 6.
parle
d’un certain Simon appellé le lépreux, parce qu’i
. que les idolatres n’entreront point dans le royaume des cieux, il a
parlé
des idolatres dans le sens composé, c’est-à-dire,
II. Sens littéral, sens spirituel. C’est encore M. du Marsais qui va
parler
. Ibid. art. ix. « Le sens littéral est celui que
ns littéral, c’est celui que les expressions figurées dont nous avons
parlé
, présentent naturellement à l’esprit de ceux qui
III. c. v. tom. III. Paris, 1685, de prendre à la lettre une façon de
parler
figurée ; & c’est à cela qu’il faut appliquer
on la seconde sorte de sens littéral, qui réduit toutes ces façons de
parler
figurées à leur juste valeur, c’est-à-dire, au se
, c’est-à-dire, au sens qu’elles avoient dans l’esprit de celui qui a
parlé
, & qu’elles excitent dans l’esprit de ceux qu
xvj. & au vin le nom de Bacchus, nous nous servons d’une façon de
parler
usitée en notre langue, & personne n’est asse
liers dont il s’est servi, il faut encore bien entendre les façons de
parler
usitées dans le langage de cet auteur ; sans quoi
nce des hébraïsmes & des hellénismes, c’est-à-dire, des façons de
parler
de la langue hébraïque & de la langue grecque
dus, sans la connoissance des idiotismes, c’est-à-dire, des façons de
parler
des auteurs originaux. Le mot hébreu qui répond a
faire une application particuliere qui convient au sujet dont on veut
parler
, mais qui n’est pas le sens naturel & littéra
s, le texte du discours est pris ordinairement dans le sens dont nous
parlons
. M. Fléchier, dans son oraison funebre de M. de T
& l’on cite le vers dans un sens absolu. 2. On dit d’un homme qui
parle
avec emphase, d’un style ampoulé & recherché,
s termes enflés, ni se servir de grands mots : il faut qu’ils fassent
parler
leur douleur d’un style simple & naturel, s’i
dans leurs perfections, qu’on peut leur rendre un culte agréable ; il
parle
ensuite de ce que les hommes se doivent les uns a
uxquelles on donne un sens nouveau qui convient au sujet dont on veut
parler
: dans le premier cas, il faut conserver le sens
a, le, les, ils, eux, elles, leur ; parce que tous les objets dont on
parle
étant de la troisieme personne, il doit y avoir i
rche ce qui est caché sous les termes ou sous l’événement dont il est
parlé
dans l’histoire. Ainsi le mariage d’Abraham avec
sion du sabbat ou du repos qui étoit recommandé au peuple de Dieu, on
parle
du repos dont les saints jouissent dans le ciel.
tendas anagogia. On peut remarquer les cinq sens dons nous venons de
parler
dans le seul mot Jérusalem ; selon le sens gramma
hémorrhagies, ces plaies r’ouvertes, ces diarrhées, ces ictères, dont
parlent
les observations. Dans la terreur, cette passion,
ts à leurs causes, on trouvera que dans les passions dont on vient de
parler
, & dans toutes les autres, dont le détail nou
e propre existence ne peuvent résider en nous sans la mémoire. Wepfer
parle
d’un malade qui avoit perdu les idées des choses
de choses différentes, existantes dans le cerveau de ces hommes dont
parle
Baillet, si fameux par leur mémoire, & qui se
vec la porte, c’est-à-dire, avec la cour ottomane. C’est une façon de
parler
qui nous vient des Turcs : ils nomment porte par
fait de trois taureaux, c’est-à-dire, de trois cuirs. Cette façon de
parler
ne seroit pas entendue en notre langue. Mais il n
s, bella matribus detestata ; je suis persuadé que ce poëte n’a voulu
parler
précisément que des meres. Je vois une mere allar
es s’opposent à ce qu’on les confonde sous le nom de meres. Mais pour
parler
plus sérieusement, j’avoue que lorsque je lis dan
e & l’autre figure il y a une relation entre l’objet dont on veut
parler
, & celui dont on emprunte le nom ; car s’il n
aucune réflexion sur les incidents qui se sont produits : le Moniteur
parlera
pour moi. M. le Président. Il y a encore des orat
que M. Rouland, je renonce à la parole, d’autant plus que je voulais
parler
dans le même sens que l’éloquent ministre d’État.
place. Je sens que c’est faire un grand acte d’humilité que de venir
parler
immédiatement après le discours éloquent qui vibr
ui vibre encore ; mais je m’y résigne. Un grand nombre de sénateurs.
Parlez
! Parlez ! — À la tribune ! M. Sainte-Beuve, à la
encore ; mais je m’y résigne. Un grand nombre de sénateurs. Parlez !
Parlez
! — À la tribune ! M. Sainte-Beuve, à la tribune.
pour ; mais la vérité est que j’avais d’abord demandé la parole pour
parler
sur la loi : car mes réserves à son sujet sont te
es réserves à son sujet sont telles, que je semblerai le plus souvent
parler
contre. En un mot, j’approuve la loi dans son pri
tée le commentaire extérieur le plus gratuitement illibéral : je veux
parler
du procès pour les comptes rendus. Quoique ce pui
À l’heure qu’il est, je ne me l’explique pas encore. Le Prince avait
parlé
; le ministère, le conseil d’État étaient occupés
bre de journaux et des plus répandus, des plus recommandables ? Je ne
parle
pas des spirituelles épigrammes qu’elle a values
ecteurs. À qui la faute encore une fois ? Les journaux auraient pu en
parler
sans péril, direz-vous ? Peut-être, en effet. Ils
e la loi, et j’y signalerai la plus grave lacune à mon sens : je veux
parler
de la juridiction. M. le président Bonjean m’a dé
la loi, à ce titre, me paraît profondément défectueuse, et, s’il faut
parler
franc, profondément viciée dans sa constitution m
nt ou qui me liront ; je les entends dire : « C’est affaire à vous de
parler
contre cet article ; bien vous eût pris qu’il eût
audrait prononcer la clôture. Voix diverses. Aux voix ! Aux voix ! —
Parlez
! Parlez ! M. le vicomte de la Guéronnière. On ne
rononcer la clôture. Voix diverses. Aux voix ! Aux voix ! — Parlez !
Parlez
! M. le vicomte de la Guéronnière. On ne peut pas
t entendre l’orateur. M. Sainte-Beuve. Permettez-moi. Je continue. Je
parlerai
donc de l’article il comme j’en ai pensé le jour
nt faire condamner Boileau pour contravention ; car, enfin, Boileau a
parlé
de la perruque de Chapelain, et qu’est-ce qui est
tende M. Sainte-Beuve pour savoir ce qu’il dit. On ne peut le laisser
parler
pendant une heure et mettre dans le Moniteur un d
de Nieuwerkerke et quelques autres sénateurs. Non, non, au contraire,
parlez
! M. Sainte-Beuve, poursuivant au milieu du bruit
une sphère à part, et comme à l’abri des orages. Si le livre pouvait
parler
et répondre, je ne sais s’il se trouverait aussi
ocès si elles l’osaient. Elles ne seraient satisfaites que si nous ne
parlions
d’elles et des leurs que dans les termes qu’elles
plement ; ce luxe de législation en telle matière, s’il est permis de
parler
ainsi d’une disposition non encore promulguée, pr
es personnages et des actions allegoriques, par rapport à la poësie
Parlons
présentement de l’usage qu’on peut faire en poësi
déja réellement, ausquels la poësie donne la faculté de penser et de
parler
qu’ils n’ont pas, mais sans leur prêter une exist
sentimens aux bois, aux fleuves, en un mot quand elle fait penser et
parler
tous les êtres inanimez, ou quand élevant les ani
e, qui n’est jamais si pompeuse que lorsqu’elle anime et qu’elle fait
parler
toute la nature. C’est en quoi consiste le sublim
pour instruire l’esprit en le divertissant, et dans lesquels le poëte
parle
en son nom et peut faire lui même l’application d
toucher par l’imitation des passions humaines. Comme l’auteur ne nous
parle
point directement dans ces sortes de poëmes, et q
on lui présente une action allegorique, il ne peut se résoudre, pour
parler
ainsi, à entrer dans les sentimens de ces personn
atyre qui sont du ressort de l’esprit. Or une piece de théatre qui ne
parle
qu’à l’esprit, ne sçauroit nous tenir attentifs p
le, tout en faisant entendre qu’il existe des différences : en effet,
parler
de modèle et d’imitation, c’est dire qu’entre les
articuliers, son alphabet, son vocabulaire et sa syntaxe. Personne ne
parle
le langage en général, car il n’y a pas de langue
le le langage en général, car il n’y a pas de langue universelle ; on
parle
toujours une langue particulière, qui est d’ordin
langue de la nation dont on fait partie ; et l’on fait ainsi quand on
parle
intérieurement comme quand on parle à haute voix.
tie ; et l’on fait ainsi quand on parle intérieurement comme quand on
parle
à haute voix. Les caractères que nous venons d’an
ertaines conditions, les unes physiologiques, les autres sociales : à
parler
trop vite, la langue s’embarrasse ; si l’on parvi
est mal compris par des auditeurs dont on surmène l’attention ; pour
parler
distinctement, se faire bien entendre et bien com
ler distinctement, se faire bien entendre et bien comprendre, il faut
parler
lentement ; puis il y a la nécessité toute physiq
suffisent, même isolées de tout contexte explicatif, quand nous nous
parlons
à nous-mêmes132; la parole extérieure ne les adme
arole extérieure ne les admet dans un pareil isolement que quand nous
parlons
tout haut pour nous-mêmes, dans le monologue : or
, il suffit que nous soyons compris de nous-mêmes : nous pouvons donc
parler
très bas, très vite, peu distinctement, abréger l
faut les traduire dans la langue de tous. De même, quand nous voulons
parler
une langue étrangère, nous commençons par penser
mentalement en français, dans la langue anglaise ou allemande. » Pour
parler
« réellement bien et sans gallicismes une langue
exprimer notre pensée ; c’est toujours notre voix, comme lorsque nous
parlons
tout haut ou tout bas dans la solitude, mais plus
uts de sa parole audible, si son attention se porte toujours quand il
parle
et quand il étudie, vers la prononciation normale
coexister en lui, l’une, involontaire et purement musculaire, de mal
parler
extérieurement, l’autre, volontaire et psychique,
mal parler extérieurement, l’autre, volontaire et psychique, de bien
parler
intérieurement. Tout dépend de la direction que l
ou, pour mieux dire, un couple de sensations. Sans doute, quand nous
parlons
notre attention porte uniquement sur le son ; san
parole intérieur l’image de cette dernière sensation ; quand nous ne
parlons
que des lèvres [ch. III, § 12], le phénomène exté
termination serait impossible. Dans l’état de veille, si, quand je me
parle
intérieurement, je pense au tactum buccal qui cor
u et qui n’usent guère de la parole intérieure que pour se préparer à
parler
, et à parler le plus distinctement possible, les
ent guère de la parole intérieure que pour se préparer à parler, et à
parler
le plus distinctement possible, les acteurs, les
parole d’autrui n’est pour nous qu’un son : quand l’enfant commence à
parler
, il n’invente pas la parole, il imite celle qui e
individus à l’habitude ; mais les premières générations humaines qui
parlèrent
durent parler très peu, et l’habitude, pour avoir
bitude ; mais les premières générations humaines qui parlèrent durent
parler
très peu, et l’habitude, pour avoir les effets qu
ifféremment pour exprimer les idées suivantes : manger, boire, crier,
parler
, méditer, connaître, juger, c’est-à-dire pour « t
empirique, mais très simple et très exacte, de la pensée : ce qui se
parle
ou peut se parler146 . Pour représenter aux yeux
e et se rapproche de la parole extérieure [ch. III]. — l’intention de
parler
plus ou moins prochainement la revivifie égalemen
e que nul, avant Cardaillac, n’avait su faire. Cardaillac lui-même ne
parle
que d’un « frémissement presque imperceptible »15
pas là ce que nous appelions tout à l’heure localisation, quand nous
parlions
de la parole extérieure ; la parole intérieure n’
monologue audible [ch. III, § 12] ; d’ordinaire, il est averti qu’il
parle
haut par le son de sa voix et par le tactum bucca
des définitions, comparant des arguments, le psychologue-logicien se
parle
intérieurement ; il s’observe, — si tant est qu’i
ur : « Qui l’eût pensé, se le disant intérieurement ? » Si les verbes
parler
et dire, avec un nom de chose pour sujet, ont si
source les expressions comme : « cela ne dit rien à l’esprit ; — cela
parle
au cœur » ; et chez les poètes : Tout parle de s
rien à l’esprit ; — cela parle au cœur » ; et chez les poètes : Tout
parle
de sa gloire.17 (Corneille.) Jusqu’au silence m
t parle de sa gloire.17 (Corneille.) Jusqu’au silence même, Tout me
parle
de ce que j’aime.18 (Quinault.) Venez, fuyez l
.18 (Quinault.) Venez, fuyez l’aspect de ce climat sauvage, Qui ne
parle
à vos yeux que d’un triste esclavage.19 (Racine,
(Racine, Mithridate Enfin, si, dans le langage littéraire, le cœur
parle
si souvent, c’est sans doute qu’il suggère, qu’il
d’ailleurs que l’idée de l’externe, dans le sens commun, n’est pas, à
parler
exactement, celle de l’étendue, mais seulement ce
xemples, comme les précédents, au Dictionnaire de M. Littré, aux mots
Parler
(18e sens, en partie), et Dire (IIe et 14e sens).
e qualité du son entendu ? […] N’a-t-on pas dit qu’entendre, c’est se
parler
à soi-même ? […]Comprendrait-on le pouvoir expres
eil Horace s’adresse à Valère) : « Dans les murs, hors des murs, tout
parle
de sa gloire, / Tout s’oppose à l’effort de ton i
vain les paisibles forêts :/ Hélas ! jusqu’au silence même, /Tout me
parle
de ce que j’aime » 19. Racine, Mithridate, début
de le suivre : « Venez, fuyez l’aspect de ce climat sauvage, / Qui ne
parle
à nos (et non vos) yeux que d’un triste esclavage
du roi avait, depuis qu’il lui était attaché, pris l’habitude de lui
parler
avec une liberté qui tenait de la familiarité, et
ne idée de la manière brusque et souvent grossière dont La Martinière
parlait
au roi, je rapporterai que le roi, déterminé à su
n, M. le prince de Condé, qui, par le manège de M. d’Aumont dont j’ai
parlé
, n’avaient pas encore pu voir le roi de la journé
it encore presque personne de la chambre, et ceux qui en sortaient ne
parlaient
pas ; on ne disait rien. Cependant, la saignée du
a peur pour un homme de cette faiblesse et de cette pusillanimité. On
parlait
plus clair à ceux que l’on croyait moins honnêtes
roi entrait dans une grande maladie. Le roi, inquiet et souffrant, ne
parlait
que de lui quand il parlait, mais parlait peu. Il
maladie. Le roi, inquiet et souffrant, ne parlait que de lui quand il
parlait
, mais parlait peu. Il avait, vers les cinq heures
i, inquiet et souffrant, ne parlait que de lui quand il parlait, mais
parlait
peu. Il avait, vers les cinq heures, envoyé cherc
a bouche, dans l’état d’affaissement où il était, que pour geindre et
parler
de lui à la Faculté. La quantité de médecins dont
s l’étaient comme tout le monde, et leur silence l’annonçait ; ils ne
parlaient
qu’entre eux, et remettaient encore au lendemain
ait excité aussi peu qu’il l’a fait l’intérêt public. Les gens qui en
parlaient
se contentaient de dire que c’était bien, mais le
se contentaient de dire que c’était bien, mais les trois quarts n’en
parlaient
ni n’y pensaient ; et cette indifférence, ce froi
se, sans amour pour leur père. On fut persuadé que c’était pour faire
parler
d’elles, ou machinalement, qu’elles se soumettaie
ignorer. M. d’Aumont même se recordait à cet avis, car M. de Bouillon
parlait
plus fort, et c’est toujours ce qui entraîne les
sots. J’étais le plus jeune, et, outre le peu de désir que j’avais de
parler
, ma jeunesse m’interdisait de donner mon avis san
petite vérole, cette nouvelle ne fût pour lui le coup de la mort. Je
parlai
de sa peur, de sa faiblesse, que je donnai pour m
je fusse très-contrarié de le voir suivi. Il fut donc décidé qu’on ne
parlerait
point au roi du caractère de sa maladie, qu’on ne
es de tête, et l’agitation était excessive malgré l’abattement. Il ne
parlait
pas, et avait les yeux fixes et hagards. La fièvr
ue ce si bon maître, que ce pauvre M. de Bouillon aimait tant, ne lui
parlait
jamais, disait toujours que c’était une triste et
et sans courir le risque à peu près sûr d’une Bastille éternelle. On
parlait
déjà, quoique vaguement, des sacrements dans tout
dames en étaient persuadées, et avaient l’air de le désirer. Elles en
parlaient
ainsi, et attendaient le moment où la piété de le
tion. Faut-il lire, concurremment avec les bons auteurs, ceux qui ont
parlé
d’eux ou qui en parlent ? Faut-il lire les critiq
ncurremment avec les bons auteurs, ceux qui ont parlé d’eux ou qui en
parlent
? Faut-il lire les critiques ? J’en suis très mod
us l’aimez toujours un peu : le lecteur aime celui qui lit et qui lui
parle
de lectures, et en vient même, par besoin de conf
s, quand faut-il lire les critiques ? A quel moment ? Le critique qui
parle
de Corneille, avant d’avoir lu Corneille lui-même
nsables sur le monde où vivait l’auteur, sur les hommes pour qui il a
parlé
, sur tout ce qui (son génie mis à part) l’a fait
ts, très lettrés, de beaucoup de goût, très décisionnaires aussi, qui
parlaient
sans cesse des ouvrages nouveaux. Je les avais pr
uvrages nouveaux. Je les avais presque toujours lus avant qu’ils n’en
parlassent
et j’écoutais ces messieurs avec un très vif inté
toujours avec le véritable besoin de relire le livre dont ils avaient
parlé
et de comparer mes impressions aux leurs. C’était
m’être utiles, parce que je m’aperçus que de tous les livres dont ils
parlaient
, ils n’avaient jamais lu une page, ce qui m’expli
ils avaient ajouté la faiblesse de lire les livres dont ils devaient
parler
, leurs décisions eussent été moins tranchantes et
t. L’auteur que vous avez lu personnellement, si vous me permettez de
parler
ainsi, l’auteur que vous avez lu personnellement,
eurs dont, dans ce cours d’histoire littéraire, il leur aura déjà été
parlé
. Les choses s’arrangeront, du reste, assez bien d
à lire tel ou tel auteur dont le nom l’aura frappé dans le cours. Je
parle
de la majorité des enfants qui, même en France, e
raire, incités par le cours à lire les auteurs dont il n’aura pas été
parlé
ou pas encore. Ma curiosité ayant été éveillée, e
ite à son sujet à la comtesse Greffulhe, devient bientôt expansif, me
parle
avec une horreur rétrospective de son enfance pas
argent, mais qu’il allégeait en les faisant manger avec lui, et il me
parlait
d’une de ses gentilles actrices, qu’il soupçonnai
maréchalerie. Mercredi 25 janvier Ce soir, le peintre Doucet me
parlait
des actrices anglaises, de leur aspect chaste, ép
yant pour fond une des portières à fleurs, que je viens d’acheter. Je
parle
à Carrière des choses homicides de ce temps, entr
ns que le traitement de ceux qui y mangent, ait augmenté d’un sou. Je
parle
à Carrière de la tristesse des pays, où la vie es
hez nos marchands de vin, patrons et domestiques, tout est morne. Je
parle
à Carrière de la dépopulation de la France. Il me
s jours-ci, dans une maison protestante, où je ne sais quoi l’amena à
parler
des Valois, de Charles IX, le maître de la maison
les IX, le maître de la maison l’interrompit, en lui disant : « On ne
parle
pas de ces gens-là, ici ! » Vendredi 17 févrie
, sous le coup de la salle de police ! » Mercredi 22 février Je
parlais
à une Américaine, en visite chez moi, du roman d’
mi-évanouissement. Dimanche 5 mars Une visite d’Hérédia, qui me
parle
de Taine, qu’il doit aller voir, en sortant de ch
rte, pour le mener chez lui — Taine mourait. Jeudi 9 mars On me
parlait
d’une fillette d’une douzaine d’années qui, dans
egrosse, Jean Lorrain tombe chez moi, de retour d’Alger, de Tunis. Il
parle
avec passion de ces pays, qui apportent une espèc
vient sur le procès du peintre avec le journaliste anglais, qui avait
parlé
de l’impertinence de demander mille guinées pour
aisse, dussent les belles cités — c’est de Paris, que les dynamiteurs
parlent
— être réduites en cendres. Jeudi 13 avril
r, une fourrure. Jeudi 20 avril Ce soir chez Daudet, Bauër nous
parlait
des neuf années, qu’il avait passées en Calédonie
ongue amenait l’état du condamné, disant qu’il était arrivé à ne plus
parler
, et qu’à sa rentrée en France, il était resté, pe
volume des lettres de son frère Cecil Standish. M. Henry Standish me
parle
du marquis de Herfort et de son fils Richard Wall
de bonheur. » Et de la collection du baron d’Ivry, il est amené à me
parler
de la belle collection de livres provenant du pri
tase complètement emparadisée. Samedi 17 Juillet À déjeuner, on
parle
jeunes filles de l’heure présente. Ma voisine me
queuses, et avec des varices, comme jamais on n’en avait vu. Et il me
parlait
de viciations organiques amenées par chaque état
on, à la distinction souffreteuse, au décolletage excitant. On vint à
parler
d’une de ses amies, toujours en traitement, sans
juillet Nadar, que je trouve, ce matin, dans le cabinet de Daudet,
parle
de souvenirs, qu’il veut publier sous le titre de
criait : « Non ! non ! » Mardi 18 juillet Aujourd’hui, Jeanne
parlait
d’une jeune femme de la société d’une ville du No
lques détails curieux sur les exécutions, auxquelles il a assisté. Il
parle
de la tête oscillante du condamné sur les épaules
ofit de l’école primaire. Vendredi 4 août Zola dîne ce soir. Il
parle
du théâtre, dont, dit-il, il est dégoûté, mais ce
critiques sur Les Deux Patries. Il reste coucher, et le soir, il nous
parle
de sa famille, de son père : son père, élevé au s
, Rattier, qui a été sous-préfet de Doullens sous Napoléon III, il me
parle
de la prison de Doullens, de ses détenus, du pavi
s. C’est le teint, dit Bauër, d’une seconde jeunesse. Un moment Sarah
parle
de son hygiène, des haltères qu’elle fait le mati
avais pas du tout. Samedi 21 octobre Abordé par Stevens, qui me
parle
du travail incessant, effréné, de son vieil âge,
espeare. Alors Rodenbach qui est là, prend la parole — et ce soir, il
parle
merveilleusement — déclarant que les vrais grands
tiques d’un temps, établissant que la supériorité de Beethoven est de
parler
à la cérébralité, tandis que Wagner ne s’adresse
e 12 novembre Réouverture du Grenier. Dans un coin, le vieux Rosny
parle
de Napoléon, et de temps en temps, à une phrase b
is le lever de la table jusqu’à sa sortie du salon, une suite d’échos
parlés
, une avalanche d’anecdotes, une succession de rac
nsigeant, après dîner, dans une réminiscence reconnaissante, se met à
parler
de son opération chez les frères Saint-Jean-de-Di
terminer un roman, en forme de mystère, sur la Bernadette de Lourdes,
parle
d’un malaise nerveux, qui l’a fait passer deux jo
teur en France, mais il ne doute pas d’en trouver en Amérique. Tissot
parle
d’un texte avec notules, donnant la vie intime de
À propos de l’encens qui joue un grand rôle dans le Talmud, il y est
parlé
comme d’un magicien, d’un prêtre célèbre, qui fai
vis lithographique. C’est un portrait de cette série, dont nous avons
parlé
, pendant qu’il faisait une esquisse de ma tête, e
mme facture. Aujourd’hui, au Grenier, quelqu’un demandant l’heure, on
parle
de la différence de l’heure, sur les montres tiré
des temps, et comme sortant du somnambulisme d’un être. Puis elle me
parle
du mariage de sa fille, qu’elle me dit se marier
ens. Homere n’est pas de ces premiers faiseurs de cantiques dont j’ai
parlé
. Il n’est venu qu’après eux. Mais on étoit encor
idélité aux aigles romaines qu’il abbatit ? Lorsque ces poetes auront
parlé
de son entrevûe sur les bords du Weser avec son f
ers. La maniere dont nous vivons avec nos chevaux, s’il est permis de
parler
ainsi, nous révolte contre les discours que les p
dresser par des hommes. Nous ne sçaurions souffrir que le maître leur
parle
à peu près comme un chasseur parle à son chien co
urions souffrir que le maître leur parle à peu près comme un chasseur
parle
à son chien couchant. Mais ces discours étoient c
oit la patrie de cet Hector qu’on voudroit faire interdire pour avoir
parlé
aux siens. j’observai dans la Bithynie que tout l
seurs. Il n’y a personne dans la république des lettres qui n’ait oüi
parler
de monsieur le chevalier d’Arvieux, si fameux par
de citer des témoins recusables pour montrer que bien des asiatiques
parlent
encore à leurs chevaux comme Hector parloit aux s
rs et des coutumes des arabes, sur la docilité, ou s’il est permis de
parler
ainsi, sur la débonnaireté de leurs chevaux, et d
angers, il faudroit encore avoir connoissance des choses dont ils ont
parlé
. Ce qui étoit ordinaire de leur temps, ce qui est
uait à marcher dans la chambre. J’étais désireux de l’entendre encore
parler
sur ce sujet important, je cherchais à ranimer sa
t congédie les Tyroliens, s’assied de nouveau à table avec nous. Nous
parlons
d’Obéron, et de la foule qui est arrivée à Weimar
oethe entre, nous faisons tous comme si rien ne s’était passé et nous
parlons
de choses indifférentes. — Goethe s’avance près d
es indifférentes. — Goethe s’avance près de la fenêtre avec moi et me
parle
des Tyroliens et du théâtre. « Vous allez aujourd
he le soir. Avant d’entrer dans la chambre, je l’entendis soupirer et
parler
tout haut. Il paraissait sentir qu’un vide irrépa
donne sur le jardin, et nous laissâmes les portes ouvertes. Il nous a
parlé
de diverses visites qu’il a reçues, de présents q
rtainement ferait plaisir. — Aujourd’hui, quand Goethe, à table, nous
parla
des divers présents qui lui avaient été envoyés à
e nuit, après une chasse dans les montagnes comme celles dont je vous
parlais
. Nous nous étions construit au pied d’un rocher d
l’aimait parce qu’il sentait que son cœur lui était dévoué. » Goethe
parla
alors des autres membres de la famille grand-duca
le, disant que chez tous brillaient de nobles traits de caractère. Il
parla
de la bonté du cœur de la régente actuelle, des g
détruire ! Il se livre de nouveau à ses travaux de naturaliste : il
parle
avec un grand éloge du talent transcendant de M.
la efface d’avance les puériles négations de notre temps. IX Il
parle
de Béranger, dont il était précédemment un fanati
siaste, chose bien extraordinaire dans l’auteur de Marguerite : Nous
parlâmes
alors de l’emprisonnement de Béranger. Goethe dit
e vrai Béranger. X Le 20 novembre 1829, dîné avec Goethe. Nous
parlâmes
de Manzoni, et je demandai à Goethe si à son reto
ie le chancelier n’avait apporté aucune nouvelle de Manzoni. « Il m’a
parlé
de lui dans une lettre, dit Goethe. Il lui a fait
ière de vivre plus saine. » Et Manzoni vit encore ! XI Goethe
parle
à Eckermann de Lavater, l’auteur pieux de la Phys
eur pieux de la Physiognomonie : Dimanche, 14 février 1830. Goethe a
parlé
de Lavater et m’a dit beaucoup de bien de son car
Bientôt cependant notre conversation reprit un cours enjoué, et il me
parla
d’un livre écrit pour la justification de Hudson
endant commençaient à retentir ; madame de Goethe me regardait ; nous
parlions
à haute voix, pour éviter que ces sons de mort ne
parfaits. Vogel partit, nous reprîmes le dîner et la conversation. On
parla
du Chaos 6, et Goethe loua comme excellentes les
madame de Goethe et de ses enfants, je restai seul avec Goethe. Il me
parla
de sa Nuit classique de Walpurgis, me disant qu’i
re voisine, où nous nous mîmes à table. Nous étions contents, et nous
parlâmes
de divers travaux et projets. « Il n’est pas bon
ès des autres, tous les médaillons des jeunes poètes de la France. Il
parla
encore du talent extraordinaire de David, aussi g
vous. Oui, le peuple allemand promet un avenir, et a un avenir. Pour
parler
comme Napoléon : les destinées de l’Allemagne ne
es, ni de notre foi, ni des destinées réservées à notre patrie ; nous
parlons
du présent, et des circonstances au milieu desque
on est vaincu, complètement vaincu. Eh bien ! qu’arrivera-t-il ? Vous
parlez
du réveil du peuple allemand et vous croyez que c
ne sort de son repos que parce qu’on l’y force avec violence ? Je ne
parle
pas des quelques milliers d’hommes et de jeunes g
e pas des quelques milliers d’hommes et de jeunes gens instruits ; je
parle
de la masse, des millions. Qu’a-t-on obtenu ? qu’
d’Iéna, que l’on appelle le Paradis. Schiller nous rencontra. Je lui
parlai
alors pour la première fois. Il n’avait pas encor
tions semblables, la ressemblance des noms a un effet heureux. » Nous
parlons
ensuite de Faust, que le péché originel de son ca
s s’il ne serait pas bon de le dire quelque part expressément. » Nous
parlâmes
de la conclusion, et Goethe attira mon attention
s de la précision et de la fermeté. » XVI À la fin du mois, il
parle
mal de Victor Hugo, auquel il a rendu avant une e
érénité et de douceur. Après avoir causé de divers sujets, nous avons
parlé
de Carlsbad, et Goethe a plaisanté sur les divers
les et de leur adresser la parole. Elles étaient charmantes ! Je leur
parlai
et leur reparlai encore, elles me conduisirent à
armé derrière lui ; de plus, ni l’un ni l’autre n’étaient poètes, ils
parlaient
la langue de la prose à laquelle manque l’âme de
pas aussi divin ; Racine, moins philosophe et moins original. Nous ne
parlons
pas des vivants. En Angleterre, Shakespeare seul
rd, puis oubliée par la masse du peuple. Selon les politiques dont je
parle
, le groupement de provinces effectué par une dyna
ie est la plus embarrassée. Gaulois, Étrusques, Pélasges, Grecs, sans
parler
de bien d’autres éléments, s’y croisent dans un i
as. Les États-Unis et l’Angleterre, l’Amérique espagnole et l’Espagne
parlent
la même langue et ne forment pas une seule nation
mes pensées, aimer les mêmes choses en des langages différents ? Nous
parlions
tout à l’heure de l’inconvénient qu’il y aurait à
de comme des signes de race. Rien de plus faux. La Prusse, où l’on ne
parle
plus qu’allemand, parlait slave il y a quelques s
ace. Rien de plus faux. La Prusse, où l’on ne parle plus qu’allemand,
parlait
slave il y a quelques siècles ; le pays de Galles
u’allemand, parlait slave il y a quelques siècles ; le pays de Galles
parle
anglais ; la Gaule et l’Espagne parlent l’idiome
ues siècles ; le pays de Galles parle anglais ; la Gaule et l’Espagne
parlent
l’idiome primitif d’Albe la Longue ; l’Égypte par
le et l’Espagne parlent l’idiome primitif d’Albe la Longue ; l’Égypte
parle
arabe ; les exemples sont innombrables. Même aux
ibu proto-aryenne ou proto-sémite ; il s’y trouvait des esclaves, qui
parlaient
la même langue que leurs maîtres ; or l’esclave é
historiques, qui indiquent peu de choses sur le sang de ceux qui les
parlent
, et qui, en tout cas, ne sauraient enchaîner la l
d’infractions au droit fondamental, qui est la volonté des hommes. On
parle
de raisons stratégiques. Rien n’est absolu ; il e
de la séparation du chant & de la danse dont l’historien a voulu
parler
, & non de celle du chant & du geste. La d
z les anciens, ce n’a jamais été qu’en faveur de certains acteurs qui
parloient
mal leur langue & dont la prononciation étoit
une fiction ; mais que ce sont les héros mêmes qui agissent & qui
parlent
, & non pas les comédiens qui les représentent
ntend font évidemment sentir que tout est fiction ; & les acteurs
parlent
avec des tons si extraordinaires, si éloignés de
ur des hommes d’une autre nature que la nôtre. « On les voit marcher,
parler
tout autrement que nous, & avoir une contenan
mp; toujours il faisoit également bien. On lui reprochoit pourtant de
parler
du nez & de tourner le dos à ceux avec lesque
ux spectateurs eux-mêmes. Laissons la Chammelai & la Duclos, pour
parler
de la Le Couvreur, à laquelle le théâtre est si r
la plus grande vérité ; mais ils se gardent bien de réciter comme on
parle
. Il n’y a que mademoiselle Dumesnil qui soit sur
que l’emphase. On ne doit ni écrire ni déclamer précisément comme on
parle
. Dans la conversation, on se communique ses idées
lamer, qui sçachent modérer leur feu, prendre un air de vérité, &
parler
comme des hommes doivent parler à d’autres hommes
feu, prendre un air de vérité, & parler comme des hommes doivent
parler
à d’autres hommes, qu’il n’y a qu’eux qui soient
vous ne l’aimez pas, garder cet effet, & vous n’entendrez jamais
parler
de celui qui vous l’envoie. *. Tu es ille vir
est pas d’hier ; mais il sera de demain. Et voilà pourquoi je veux en
parler
aujourd’hui. Dans l’indigence de la pensée publiq
des Occidentaux. Quoique occidental par la verve, Gobineau, quand il
parlait
de lui, prétendait qu’il était devenu en Orient l
stricte tenue de ces Silencieux aux monosyllabes d’éclairs quand ils
parlent
, de ces Sphinx qui se font partners, les uns aux
, sans façon, sur les épaules, la tête de Sylla ou de Richard III, et
parlent
par leur bouche comme ils auraient parlé eux-même
ylla ou de Richard III, et parlent par leur bouche comme ils auraient
parlé
eux-mêmes, s’ils avaient voulu se faire comprendr
leur grandeur agrandir l’Italie, que le comte de Gobineau nous a fait
parler
, mais c’est toutes les personnalités éclatantes,
iers-là. Le charme est complet. Quand l’auteur de La Renaissance fait
parler
un de ces personnages dont on ne voit que l’actio
deux fois. L’imagination ne peut pas supposer une minute qu’il ait pu
parler
autrement. C’est le tour de force du poète dramat
la grandeur de l’expression, qu’il faut épique parfois, quand on fait
parler
, par exemple, des hommes comme Michel-Ange et com
ret dans le langage d’Alexandre VI. Ce n’est point comme Pape qu’il y
parle
, parce que, comme Pape, il n’avait pas besoin d’y
Pape qu’il y parle, parce que, comme Pape, il n’avait pas besoin d’y
parler
, puisque lui, Alexandre, comme Pape, doctrinaleme
ar, et non les excès et les vices de César, que Gobineau fait agir et
parler
. Or, si les moyens de cette ambition, — qui furen
a prosodie ; elle livre à la masse populaire le rude, instable, usuel
parler
de ses soldats, de ses marchands et de ses esclav
organisation sur un nouveau plan ; un jour vient où les hommes qui le
parlent
s’aperçoivent qu’ils ne parlent plus latin : le r
; un jour vient où les hommes qui le parlent s’aperçoivent qu’ils ne
parlent
plus latin : le roman est né ; c’est-à-dire en Fr
langue gallo-romaine. Car, à peine maîtres du pays, ils se sont mis à
parler
le latin, comme l’Église, qui les baptisait. S’il
e, comme l’Auvergne et le Limousin, presque la moitié de la France ne
parlait
pas français, et ne produisit pas au moyen âge un
le littérature française. Au nord de la ligne idéale dont on vient de
parler
, toute la Gaule romaine à peu près appartient au
selon la grandeur du rôle politique qui échut aux pays où ils étaient
parlés
. Le français, langue du domaine royal, s’étendit
jusqu’aux Pyrénées et jusqu’à la Méditerranée. Le provençal resta le
parler
du peuple : mais la littérature provençale périt,
s compter Alexandre Dumas, fils d’un mulâtre de Saint-Domingue. Je ne
parle
point d’une expansion d’un autre genre : celle où
gements passionnés et contradictoires, les historiens eux-mêmes, — je
parle
des historiens amis, — se sont comportés comme de
d’un autre genre avaient existé entre Buzot et Mme Roland. Mme Roland
parle
souvent de Buzot dans ses Mémoires, mais la maniè
souvent de Buzot dans ses Mémoires, mais la manière même dont elle en
parle
me semble repousser cette idée. (Je le crois on a
où elle avoue son sentiment et où elle s’en fait gloire.) Buzot nous
parle
à son tour de ses relations d’amitié avec Roland,
evendique hautement au contraire. Qu’est-il arrivé ? Lorsqu’il a eu à
parler
de Mme Roland, comme s’il s’agissait avant tout d
x qui ne la voyaient pas sans prévention, s’ils sont d’honnêtes gens,
parlent
aussi en sa faveur et à son avantage ; ils sont t
ait quelque chose de noble et d’insinuant. Elle n’avait pas besoin de
parler
pour qu’on lui soupçonnât de l’esprit, mais aucun
n lui soupçonnât de l’esprit, mais aucune femme que j’aie entendue ne
parlait
avec plus de pureté et d’élégance. Elle avait dû
quand je l’entendis, l’illusion fut encore plus complète. Mme Roland
parlait
bien, trop bien. L’amour-propre aurait bien voulu
p sommaire. Dumont de Genève, dans ses Souvenirs sur la Révolution, a
parlé
d’elle très pertinemment aussi, avec bien de la d
els, joignait tout le mérite du caractère et de l’esprit. Ses amis en
parlaient
avec respect : c’était une Romaine, une Cornélie,
Il a manqué à son développement intellectuel (c’est encore Dumont qui
parle
) une plus grande connaissance du monde, et des li
Jacobins, qui a entendu tous les jours Danton, Robespierre, les fait
parler
dans le style élégamment délayé de la tragédie cl
troisième ordre : c’est une troisième décoction de Campistron. Danton
parle
comme un traître de tragédie (passe encore si c’é
e elle a des gaietés, des élans et des entrains à ravir, — quand elle
parle
de la vie des champs, de ses occupations au Clos,
ces biais uniques. Supposez Porcie infidèle de cœur à Brutus, elle ne
parlerait
pas autrement. — Mais je ne puis tout dire cette
au : il mérite qu’on y insiste et qu’on y séjourne. J’ai d’ailleurs à
parler
de l’édition de M. Faugère, qui a ses avantages p
M. ou de Mme de Noailles, et vous renverrez à eux tous ceux qui vous
parleront
de vos affaires, on leur disant honnêtement qu’ét
erai jamais inquiète des contes qui iront à Vienne tant qu’on vous en
parlera
; vous connaissez Paris et Versailles, vous avez
e départ de la jeune dauphine pour la France : « Mme l’archiduchesse
parle
aisément et assez passablement français. Elle s’e
d’effet des lettres de réprimande. Jamais mère n’eut tant de droit de
parler
avec autorité que l’impératrice ; je l’ai représe
nt rarement besoin. Il est bien vrai que Mme la dauphine m’a toujours
parlé
de ce qui l’intéressait le plus, comme à un servi
qu’elle a eu constamment pour les affaires dont j’ai cru pouvoir lui
parler
. » Tout cela créait une situation peu enviable.
eut prendre idée par les accusations grossies de Mme Campan : « Je ne
parlerai
pas à Votre Excellence, dit-il, de mille petites
e, on croirait sérieusement à une retraite prochaine de l’abbé. Il en
parle
souvent comme d’une chose résolue et presque fait
aimerait mieux ma présence, elle sent bien qu’elle ne peut plus m’en
parler
sans répondre aux motifs clairs et décisifs que j
gence : il n’est pas prévenant ; sa contenance est très-mauvaise ; il
parle
peu et mal, et reconnaît la supériorité de la rei
qualités séduisantes déployées dans l’intimité. L’observateur anonyme
parle
comme s’il y avait été admis ; rien de sa part ne
terne : « La reine est très-gaie et aimable dans les sociétés ; on y
parle
fort librement d’affaires d’État, de littérature,
ssée aller à passer une couple d’heures chez Mme de Guemené, où on ne
parle
que d’objets à sa portée, où il y a peu de person
; qu’y faire ? les pièces originales sont là, telles quelles ; elles
parlent
, ou elles se taisent ; elles font loi. Les condit
t tracé de lui : « Cet abbé de Vermond, dit-elle, dont les historiens
parleront
peu parce que son pouvoir était resté dans l’ombr
t, mais coupable, laissé son élève dans l’ignorance. Marie-Antoinette
parlait
la langue française avec beaucoup d’agrément, mai
fait à ce signalement, tracé par une griffe ennemie. 95. Mme Campan
parle
d’une lettre qu’écrivit alors l’abbé à la reine e
vous dater mes impressions de voyage, mon cher Monsieur, et pour vous
parler
de n’importe quoi, comme je vous l’ai promis. Les
ippe ; moi je voudrais vous entretenir de choses dont les journaux ne
parlent
pas. Vous savez combien les voyageurs nous exalte
-Potagères, à Bruxelles ! Je courus donc à l’Opéra. Les journaux vous
parlent
de ces magiques représentations et de leurs acteu
e leurs acteurs triomphants. Mais, je vous le répète, je ne vous veux
parler
que de choses dont les journaux ne vous entretien
e !! et quel salon !! Je laisse l’olive que Cambacérès a mangée et je
parle
du foyer de l’Opéra où j’étais, il y a huit jours
Un ami de mon auteur d’un acte de vaudeville, qui nous accosta, nous
parla
d’un marché que venait de conclure M. de Balzac a
à M. Sandeau un cheval blanc pour ses étrennes. Peu de jours après on
parla
du cheval blanc à M. Sandeau qui ne sut ce qu’on
i ne sut ce qu’on voulait lui dire. M. de Balzac continua pourtant de
parler
du cheval blanc, et, un peu plus tard, se trouvan
. Il ne reste pas deux minutes en plaCe ; il connaît tout le monde et
parle
à tout le monde. Après s’être éclipsé derrière M.
e mulâtre est aussi pour beaucoup dans la combinaison. Tous deux font
parler
du maître : c’est le chien d’Alphonse Karr ! c’es
ablement ce qu’ici on appelle la banque. Personne ne s’entend mieux à
parler
de soi, toujours et partout. Doué d’infiniment d’
s résister à vous offrir ici un petit échantillon de la façon dont il
parle
. D’abord, ayant appris que j’étais un jeune Belge
ue la contrefaçon faisait beaucoup de tort aux gens de lettres. Il me
parla
d’une commission qui s’occupait de cette grave qu
on cher Monsieur. L’auteur de Leone Leoni l’accueillit bien. Elle lui
parla
contrefaçon. Vous voyez qu’on nous parle beaucoup
l’accueillit bien. Elle lui parla contrefaçon. Vous voyez qu’on nous
parle
beaucoup contrefaçon à Paris, mais notez bien que
ommes deux enfants de Bruxelles, mon ami l’auteur, etc., et moi. Nous
parler
contrefaçon à nous, c’est parler saucissons à un
mon ami l’auteur, etc., et moi. Nous parler contrefaçon à nous, c’est
parler
saucissons à un Lyonnais ; pâtés à un Amiénois ;
y. J’ai demandé avec empressement à voir l’industriel qui a tant fait
parler
de lui et on me l’a montré en partie dérobé par s
suis trouvé dans un groupe d’hommes de lettres, dont l’un (et je vous
parlerai
de lui plus tard) tenait en main. que tenait-il,
s laissé M. Eugène Sue. Je crois cependant vous en avoir suffisamment
parlé
comme homme ; j’ai quelques mots à vous en dire c
era de cette histoire. Le roman est au-dessous d’un historien. M. Sue
parle
de faire des drames ; avec les idées morales qu’i
sistas dont le rideau était ouvert, et je reconnus Mlle Déjazet. J’en
parlai
à mon compatriote, qui m’ayant entraîné de nouvea
ra à Paris perdant 70 000 fr. de rentes, parce que Mlle Déjazet avait
parlé
un peu trop chaudement des retards qu’apportait l
t plus sérieuse quand M. Alphonse Royer y prit part. George Sand nous
parla
alors de M. de Lamennais qui était venu… Plus de
en sortions. Je ne sais pourquoi je ne me sens pas à mon aise à vous
parler
de ce nouveau collaborateur de M. de Lamennais, e
velles, le Croup, Rog, etc., où les larmes viennent aux yeux quand il
parle
des petites filles « moitié fruit, moitié chair »
tique. Mon compatriote y a fait quelques pas, il y a deux ans, et m’a
parlé
d’une chambre à coucher tendue en soie chamois, a
ore à la tête des femmes poètes de l’époque ; on m’a surtout beaucoup
parlé
de son dernier volume de vers : Les Pleurs, que j
enre des révélations qui m’ont été faites sur les hommes dont je vous
parle
. Pour la prochaine fois, j’essaierai de vous trad
te ramena la conversation sur quelques-uns des hommes dont je vous ai
parlé
, et remit en mémoire à mon compatriote, quelques
il a fort bonne mine, malgré cette tristesse inconcevable dont on m’a
parlé
. Vous savez, mon cher Monsieur, que Paul de Kock
re, il avait droit à exciter ma curiosité. Je n’ose, en vérité, vous
parler
de Mme la duchesse d’Abrantès, l’auteur de tant d
onnellier, et on me l’a montré par hasard chez un éditeur. Je vous ai
parlé
de M. Alfred de Musset, comme d’un original assez
uoique sa fortune, son air et ses façons le trahissent souvent. On me
parlait
un jour, à Bruxelles, d’un ci-devant jeune homme
tant, lorsqu’on lit l’histoire de Venise. Pendant une heure, Méry ne
parla
que de cadavres, de mares de sang, de trappes, de
i s’appelle véritablement : Éléonore. Dans ma sixième lettre, je vous
parlerai
de M. Jal, le littérateur maritime, qui, m’a-t-on
vous écris. N’est-il pas charmant, ce mot, mon cher Monsieur ? C’est
parler
pour parler ; écrire pour écrire. Papoter ; je pa
N’est-il pas charmant, ce mot, mon cher Monsieur ? C’est parler pour
parler
; écrire pour écrire. Papoter ; je papote avec vo
e ; c’est un titre qu’il s’est composé. J’ai vu M. Jal, et je puis en
parler
; nous nous sommes trouvés un matin dans le même
puis, il ne faut compter ni M. Jal, ni le Constitutionnel. Je vous ai
parlé
d’art et de critique, mon cher Monsieur, et je do
t ces mots se lient à la nautique vocation de l’écrivain dont je vous
parle
. M. Jal a encore une petite bosse, une contre-bos
r une trop large part relative à l’auteur de Paris à Naples, que d’en
parler
plus longtemps, je vous dirais, mon cher Monsieur
je vous dirais, mon cher Monsieur, combien M. Jal a pris le parti de
parler
de lui dans tout ce qu’il écrit, et de placer par
de M. Landais fut M. Bohain, le Bohain du Figaro dont je vous ai déjà
parlé
, et que ce même Figaro fit préfet peu de temps ap
leurs premières armes littéraires dans l’Europe, il faut que je vous
parle
de M. Louis de Maynard qui a écrit, il y a deux a
plus fort de France sur cette nouvelle science sociale ; et quand on
parle
Fouriérisme, on ne manque pas de dire : Ah ! si L
paru, qu’une foule de livres dûment imprimés. Peu à peu les critiques
parlèrent
de Volupté et reprochèrent sa lenteur à M. Sainte
diteur eût annoncé sous son nom le titre de l’ouvrage dont je vous ai
parlé
dans ma dernière lettre, et que je compte command
ma curiosité touchant l’un, ou le premier des écrivains français. Je
parle
de M. Victor Hugo. M. Victor Hugo a 34 ans. Il es
me, je vous l’adresserai encore par les voies ordinaires. Mais à vous
parler
franchement, je commence à être las de Paris, où
ourtant ! car je m’aperçois d’une chose assez bouffonne, c’est que je
parle
autant de moi dans ces lettres sur toutes les cél
ttres sur toutes les célébrités de la plume et de la pensée, que j’ai
parlé
des plus célèbres d’entre elles. On prétend que M
portier l’avait trahi, car on continua à cogner, et bien plus on lui
parla
du dehors ; au milieu de paroles confuses, il fut
es de contrefaçon… et voilà un pays observé ! Ils arrivent à Paris et
parlent
Belges et Belgique ; écrivent, grattent du papier
on dise de leur talent ou de leur personne, ils aiment mieux qu’on en
parle
que de se voir laissés dans l’oubli. Ainsi il pou
andes bizarreries sont jugées compatibles avec son humeur. Je ne vous
parlerai
guère de M. Félix Davin, mon cher Monsieur, puisq
, intitulé : Les deux Martyrs ; ce poète c’est M. Fulgence Girard. On
parle
d’un roman, Caroline Vauvert, qu’il va publier in
on ami et compatriote, l’auteur d’un acte de vaudeville, dont je vous
parle
si peu maintenant, et je l’ai quitté avec la pers
’auteur réel de Thomas Morus, qui a aidé Mme la princesse. Puisque je
parle
de dames, je dois vous dire quelques lignes de ma
aient plus sévères que frivoles, voilà tout. J’aurais fort désiré lui
parler
, ou me mêler à sa conversation, mais je n’osai en
raire, sa position s’établit ; on le connaît. Ainsi dans son monde on
parle
de lui, on le cite, on fait rebondir son nom de b
tait un ancien officier supérieur en retraite. Maintenant, si je vous
parle
de son épouse, ce n’est pas précisément à cause d
rai ici, en toutes lettres, que bon nombre des littérateurs dont j’ai
parlé
dans mes articles, m’ont rencontré à Paris, et me
lu), sont les individus que je n’ai fait qu’entrevoir ou dont on m’a
parlé
. D’ailleurs j’ai beaucoup interrogé à Paris, et i
e je n’ai pas lus). Amen donc, pour cette polémique dédalienne ; n’en
parlons
plus, pour en avoir trop parlé. Van Engelgom.
ur cette polémique dédalienne ; n’en parlons plus, pour en avoir trop
parlé
. Van Engelgom. 1. Malgré les lettres de l’î
ets et d’auteur de vives harangues, il n’est point possible de ne pas
parler
un peu du roi et de l’homme. Sa réputation en Fra
pas à la comparaison, et alla même en s’exagérant avec les années. On
parla
insensiblement de son règne comme d’un âge d’or.
omme Gabrielle, au sortir de cette séance, s’étonnait qu’il eût ainsi
parlé
de se mettre en tutelle : « Il est vrai, répondai
indiqué la physionomie et les traits de l’orateur chez Henri IV. Sans
parler
des allocutions de guerre à Coutras et à Ivry, on
grise, je suis gris par le dehors, mais tout doré au-dedans. Et s’il
parle
en des termes si hauts au Clergé, il saura bientô
ns. Et s’il parle en des termes si hauts au Clergé, il saura bientôt
parler
non moins ferme à Messieurs de son parlement de P
ez donc à un chacun à faire son métier. » Il se mit à rire et ne m’en
parla
du depuis. — Henri IV, si différent en cela de L
originalité à côté des plus grands princes et capitaines qui ont bien
parlé
ou bien écrit. César, le premier des écrivains de
é ce qu’on appelle ses œuvres, ne saurait être appelé un écrivain. Il
parle
, il est vrai, la meilleure des langues, et comme
e vous doit une langue qui se perfectionne autant de fois que vous la
parlez
ou qu’elle parle de vous. » Louis XIV méritait en
ngue qui se perfectionne autant de fois que vous la parlez ou qu’elle
parle
de vous. » Louis XIV méritait en partie ce compli
éé un genre d’éloquence militaire et impériale ; ses histoires, et je
parle
surtout de sa relation de la campagne d’Égypte, o
rès bien saisi ce caractère du talent de Henri IV, si l’on peut ainsi
parler
, et ce mélange de saillie spirituelle, d’imaginat
e » ; et l’expression la plus naturelle est celle de Henri. Montluc a
parlé
quelque part de cette antique qualité de la noble
éant. Dès longtemps on est trop homme du monde dans l’Université pour
parler
ainsi. Dans une lettre du 16 novembre 1580, lorsq
urtout, le commencement des Mémoires de l’abbé de Marolles, où il est
parlé
des dernières années du règne de Henri IV : c’est
s familiers et populaires sont Montesquieu, Voltaire et Buffon. Je ne
parle
que des prosateurs. Cependant, on n’admire pas de
on, comme si l’on craignait quelque piège. C’est pour cela qu’ayant à
parler
de leurs écrits, on me verra mêler les restrictio
el, qu’il a eu tort de ne pas nommer, et après Machiavel, Bossuet qui
parle
de la sagesse de cette assemblée auguste comme d’
la lutte où ils succombèrent. Il était pourtant sur la voie, quand il
parlait
de la puissance d’une république où l’on observe
priété de l’ancienne, et qui la rajeunit sans y mettre de fard. Je ne
parlerais
même pas de quelques fleurs mêlées parmi toutes c
ne sont pas leurs propres défauts qu’ils reprochent aux autres, et de
parler
avec ménagement des anciens. § III. L’Esprit d
ivre dans la société ; il retenait tout ce qui s’y rapportait ; il ne
parlait
qu’aux étrangers dont il croyait tirer quelque ch
tin et un plaisir d’épicurien. Point pressé, point impatient de faire
parler
de lui, sachant qu’il en coûte plus d’être trop f
re, il ne s’acharne pas à son livre, et il ne le quitte pas. Quand il
parle
du plaisir qu’il éprouve chaque matin, en s’éveil
ur lui-même. Il est son propre et presque unique spectacle. Si on lui
parle
des sociétés, il ne s’agit pas des sociétés polit
ite de l’esprit et de la vie, invité, exhorté par toutes les voix qui
parlent
de haut à s’étudier, à se savoir, à valoir mieux.
que ses devoirs s’en augmentent. Les vérités du siècle précédent lui
parlaient
d’obéissance et de déférence, des droits des autr
on lit au livre XIX80, est-il de Montesquieu ou de La Bruyère ? Qui a
parlé
si grandement d’Alexandre81? Est-ce Montesquieu o
ux qui l’avaient préparée, ne pensa pas d’abord à lui. Le premier qui
parla
de Montesquieu dans l’assemblée constituante le m
L’imagination ni la passion n’ont jamais été pour Montesquieu. Il ne
parle
pas à la passion comme les grands séducteurs ; il
ieu. Il ne parle pas à la passion comme les grands séducteurs ; il ne
parle
pas à l’imagination comme les grands hommes. Dans
leur cause principale. Ce service est si grand, qu’on ose à peine
parler
des erreurs de l’Esprit des lois. J’en parlerai p
rand, qu’on ose à peine parler des erreurs de l’Esprit des lois. J’en
parlerai
pourtant, mais avec la réserve que recommande Vol
ais avec trop peu de connaissance des affaires de celle-ci87. » Sans
parler
de la science de l’homme, qui est la plus grande
cusée de vouloir détruire et non régler les sentiments de l’homme, de
parler
à l’entendement et nom à l’âme88 ; critique injus
ire dépourvu de tous les talents que vous exigez, quand on vient vous
parler
de votre salut. » Ne devrais-je pas, à l’exemple
nger aux choses dont on s’occupe dans le monde et à la langue qu’on y
parle
. Le plus triste rôle à jouer parmi les hommes est
langage, pour que la pensée arrive pleine et entière, de l’homme qui
parle
à l’homme qui écoute. Nous aurons à étudier ce qu
s frais de son enseignement ? On se persuade généralement que l’homme
parle
comme il marche, et qu’il lui suffit, pour parler
ralement que l’homme parle comme il marche, et qu’il lui suffit, pour
parler
comme pour marcher, des leçons qu’il reçoit dans
nce de sa mère ou de sa nourrice. C’est là une grave erreur. L’art de
parler
est peut-être de tous les arts celui dans lequel
ngage et du jeu de la pantomime ? Pourquoi donc le talent de lire, de
parler
, de déclamer, ne pourrait-il pas s’acquérir et s’
ienfaits de la divinité, la parole ! Comment peut-on apprendre à bien
parler
! En apprenant à bien lire. Aussi est-ce par la l
rons nos études sur l’art de la parole. Assurément, le talent de bien
parler
mérite d’être placé au-dessus du talent de bien l
autres ! D’où vient qu’il est plus difficile de bien lire que de bien
parler
? Le voici : La lecture a deux buts principaux :
ils disent. Les vices de lecture deviennent des vices de langage. Ils
parlent
mal parce qu’on les a mal fait lire. Pourquoi le
e. Pourquoi le talent de bien lire peut-il conduire au talent de bien
parler
? Ce n’est pas assurément que les idées viendront
t une lecture dialoguée dont le livre est la pensée même de celui qui
parle
: il lui importe donc que sa pensée soit revêtue
n’avons point destiné à l’enfance ces études sur l’art de lire et de
parler
, nous espérons cependant qu’elle en profitera par
un mouvement. Les rhumes même se taisaient, quand M. Andrieux allait
parler
. Et pourquoi ce privilège que réclament vainement
ait parler. Et pourquoi ce privilège que réclament vainement ceux qui
parlent
en publie ? Le voici. Des trois voix que l’homme
ux la puissance est égale… Un conseiller d’État, un président de cour
Parlaient
sans s’écouter, mais chacun à son tour Le Clergé,
’on est las enfin d’attendre et de se taire, Tout bas à son voisin on
parle
avec mystère. L’un dit : Il serait temps, je croi
ème dit : Voyez, il se fait tard ! Chacun se lève alors, on cause, on
parle
, on crie : On dirait un orage ou la mer en furie.
tonner, Le punit d’un retard sans doute involontaire. Celui qui doit
parler
est le seul à se taire ; Et, perdu dans la foule
’entend. « — Lui, madame ! en parlant il se perd dans sa phrase. « Il
parle
, il parle, il parle, et son débit écrase, « Comme
— Lui, madame ! en parlant il se perd dans sa phrase. « Il parle, il
parle
, il parle, et son débit écrase, « Comme ces lourd
dame ! en parlant il se perd dans sa phrase. « Il parle, il parle, il
parle
, et son débit écrase, « Comme ces lourds grêlons,
ppelle Urbanité. Lundi 28 octobre 1850. Il m’est souvent arrivé de
parler
de cet âge heureux de la langue et du goût qui, c
d’une La Vallière. On comprend déjà ce que j’ai voulu dire quand j’ai
parlé
de cette perfection de culture et de goût chez un
t pas sa vie que j’ai à raconter, et elle-même dans ses Souvenirs n’a
parlé
qu’à peine de ce qui a trait à elle. Mais Saint-S
t bien le roi digne de cette grande époque où l’on pensait et où l’on
parlait
si bien. Mme de Montespan, qui avait tant de piqu
Le roi ne savait peut-être pas si bien discourir qu’elle, quoiqu’il
parlât
parfaitement bien. Il pensait juste, s’exprimait
sse l’esprit qui donne de l’avantage sur les autres. Jamais pressé de
parler
, il examinait, il pénétrait les caractères et les
e que sa pénétration lui avait fait découvrir. S’il était question de
parler
d’affaires importantes, on voyait les plus habile
nfinies, un tour noble et fin que je n’ai vu qu’à lui. Voilà comment
parlait
Louis XIV, et comment il tenait encore son rang d
par le sens et le tour, était excellente et encore royale quand il la
parlait
. Sans flatterie, et à ne voir que la plénitude et
se guérir d’une passion qui ne pouvait faire son bonheur : « Vous me
parlez
, lui répondit-elle, de quitter une passion comme
« Vous me parlez, lui répondit-elle, de quitter une passion comme on
parle
de quitter un habit. » Cette fille sans esprit ét
re belle. Elle attaqua le roi et ne lui déplut pas6… » Voilà comme on
parle
quand on sait tout dire ; et, tout à côté, quel p
îtresse à sa manière dans l’art de cette ironie continuelle dont elle
parle
, et que les femmes étrangères les plus spirituell
été décidé ; mais insensiblement il la tira dans une fenêtre ; ils se
parlèrent
bas assez longtemps, pleurèrent, et se dirent ce
r bientôt un caractère de politesse qui n’était pas seulement dans le
parler
et dans l’accent, mais dans l’esprit, dans la man
us de chances de pénétrer. Voici une des plus jolies lettres, où elle
parle
d’elle-même sous le nom de la petite nièce, et où
dire que, jeune encore, elle prit du tabac : « Pour le tabac, je n’en
parle
point, quoiqu’il me paraisse une horreur : je ne
, a fort célébré Rémond dans ses Poésies latines ; on assure qu’il en
parlait
moins bien en prose. Ce que je puis dire seulemen
ut chercher dans le Recueil de Maurepas et qu’on ne peut redire. Sans
parler
des dames qu’on y met sur le tapis, des d’Au-mont
r à Pontoise52 ; que sa dignité a fait recevoir dans L’Académie ; qui
parle
comme il écrit et qui écrit Comme il parle ; prél
voir dans L’Académie ; qui parle comme il écrit et qui écrit Comme il
parle
; prélat des plus qualifiés ; prélat Harlay-Quint
un amphithéâtre, ayant à droite et à gauche les docteurs qui devaient
parler
. Un d’eux proposait la question et l’agitait long
ves tirées de l’Écriture, des Conciles, des Pères et de Tite-Live. Il
parlait
avec tant de grâce, tant de feu, tant de majesté,
ux beaux portraits peints ou gravés qu’on a de M. de Harlay : je veux
parler
surtout de ceux de Nanteuil, de Van Schuppen et d
t de remplir les yeux. C’est bien l’homme de qui l’on a pu dire qu’il
parlait
de la sagesse avec magnificence. Dans l’Assemblée
grand nombre d’affaires qu’on traita dans cette Assemblée, quoiqu’il
parlât
et dît son sentiment après tous les autres, il tr
en corps dans son palais archiépiscopal le 22 mars suivant, et avait
parlé
par la même bouche de Pellisson avec le zèle, l’e
it visiblement, et il essayait en vain de le cacher. On a diversement
parlé
des ennuis qui auraient hâté sa fin. On a dit (et
inier, dit-on, était là qui passait le râteau derrière. On avait fort
parlé
, il y avait quelques années, et avec exagération
à ce spectacle ; on assure qu’elle est médiocrement affligée. L’on ne
parle
point encore du successeur… Il s’agit maintenant
y sera point ; il se jettera sur les auditeurs pour les exhorter ; il
parlera
de la surprise de la mort, peu du mort ; et puis,
et puis, Dieu vous conduise à la vie éternelle ! » Mme de Coulanges
parle
déjà comme si elle avait entendu le Père Gaillard
toufles en sortant précipitamment de l’abbaye des Andelys ; on a déjà
parlé
du cordon d’or perdu à Pontoise. — Il avait eu au
religion, de croyance religieuse proprement dite, il n’en faut point
parler
, il n’en avait pas. Le sérieux des autres en tell
esse de cette muse. L’abbé Legendre est plus sur son terrain quand il
parle
des ecclésiastiques et des chanoines, que quand i
t fidèle doit être conforme aux mœurs et aux usages des temps dont on
parle
, et que c’est justement dans la juste expression
e aussitôt devient un feu terrible dans l’âme de l’auditoire. » Ainsi
parlait
un païen converti, un avocat de Rome devenu chrét
ierre, au nom des vingt-deux ou vingt-trois comédies de Molière, n’en
parlez
plus ! — Et comme je restais à regarder cet étran
allure quotidienne ! Non ! Monsieur est aussi calme que s’il avait à
parler
du début de quelque Ariane de province ou d’un mé
ête histoire au milieu de tout ce bruit que vous faites là ! Ainsi je
parlai
et je crus véritablement que moi aussi l’indignat
diras ? reprit Henri avec un de ces regards qui vont très loin. — Je
parlerai
, lui dis-je, et tout naturellement de L’École des
contre ses censeurs, une pareille comédie vaut bien la peine qu’on en
parle
. J’en aurais donc parlé comme il convient, et j’a
pareille comédie vaut bien la peine qu’on en parle. J’en aurais donc
parlé
comme il convient, et j’aurais fait remarquer, ta
Moi, dit Henri, être de votre avis ? Rayez cela de vos papiers, pour
parler
comme votre Molière. Ah ! qu’il faut bien que la
ce pauvre Arnolphe…, elle se jette à la tête du premier venu qui lui
parle
. Tant que vous voudrez, Molière est un poète comi
mademoiselle Mars ! — Vous êtes tous des barbares, en vérité ! Ainsi
parlait
Henri ; ceux qui le connaissent comme je le conna
ait pas faite pour y faire apparaître des enfants frais et blonds. Il
parla
ainsi longtemps, et c’est à peine si je pus lui r
fant, la voyant la proie et la victime de votre admiration ! Ainsi il
parla
; et moi, l’entendant parler, j’écrivais sous sa
la victime de votre admiration ! Ainsi il parla ; et moi, l’entendant
parler
, j’écrivais sous sa dictée ; et plus d’une fois,
le reste ! Voilà comment devait se défendre un pareil homme. Ainsi il
parle
! Ces grands hommes, l’honneur de l’esprit humain
ridicules, malgré leur qualité ; de ces gens qui décident toujours et
parlent
hardiment de toutes choses, sans s’y connaître ;
croira peut-être que vous êtes d’habiles gens ! » Voilà qui est bien
parler
, et que celui-là entende qui a des oreilles pour
. » Ces gens-là, si l’opinion publique s’exprime avant qu’ils n’aient
parlé
, s’écrient à l’attentat ! Ils veulent être les pr
ignorants, et nous étourdissez tous les jours ! Il semble à vous ouïr
parler
que les règles de l’art soient les plus grands my
) : « J’ai remarqué une chose de ces messieurs-là, c’est que ceux qui
parlent
le plus de règles et qui les savent mieux que les
« Ne paraissez pas si savant, de grâce ; humanisez votre discours et
parlez
pour être entendu. » Qui voudrait avoir le secret
repeter les mêmes réflexions dont je me serois déja servi, si j’avois
parlé
ici de l’accompagnement. Je me bornerai donc à di
ans la forteresse, au lieu de se rendre sur la place d’armes. Longin
parle
de la musique organique, comme nous pouvons parle
ce d’armes. Longin parle de la musique organique, comme nous pouvons
parler
de notre musique instrumentale. Il dit que les si
soient que de simples imitations d’un bruit inarticulé, et s’il faut
parler
ainsi, des sons qui n’ont qu’une demi-vie, que la
" le pouvoir que le chant a sur nous est si grand, c’est Macrobe qui
parle
, qu’on fait jouër aux instrumens militaires un ai
n ordonne les purgations et la saignée. Aussi les auteurs anciens qui
parlent
des guerisons operées par la vertu de la musique
ciens qui parlent des guerisons operées par la vertu de la musique en
parlent
-ils comme de cures extraordinaires. Enfin comme i
t, parce qu’étant situées entre l’Italie et les païs dont je viens de
parler
, il est naturel que nous aïons des compatriotes q
ils en sortoient, & au milieu de cette agitation, des inconnus me
parloient
comme s’ils m’avoient toujours fréquenté. Un abbé
amp; il n’y avoit pas jusqu’aux femmes qui, dans cette petite guerre,
parloient
avec transport. J’entendois à ma droite un auteur
es personnes. C’est-à-dire, s’écria une dame qui n’avoit point encore
parlé
, que l’honneur n’est pas dans la conduite, mais q
e, quand un Turc, qui s’offrit à nos yeux, nous fournit l’occasion de
parler
de la Turquie. Pauvre empire, s’écria le banquier
e & un luthérien, qu’entre un catholique & un Turc. On alloit
parler
des religions, quand je me retirai, ayant mille f
trop angustié, de ne pas laisser assez d’espace à ceux qui voudroient
parler
, & n’être point entendus. Pour peu qu’on disc
gouverner ; ceux même qui se disent vexés, & qui se plaignent, ne
parlent
de leurs malheurs qu’en faissant mousser le champ
érale rouloit alors sur les réformes, & je ne pus m’empêcher d’en
parler
comme les autres. On commença par rendre justice
étonnés de la justesse & de l’éloquence naturelle, avec laquelle
parloient
des petits hommes, qu’on eût jugé au vêtement, ai
; sans talens ; on eût dit qu’ils avoient vieilli à la cour, tant ils
parloient
bien des réformes qu’on devoit y faire ; ils plai
es mœurs comme le goût, & qui nuisent aux travaux. On ne cesse de
parler
d’Henri IV, & ce ne sont que des mots, car si
frugalité qui le retraceroit à nos yeux. Pour moi, qui voulois qu’on
parlât
des réformes qui ont l’éducation pour objet, je m
un livre ou sur un monument, il est admirable, & l’on ne doit en
parler
qu’avec la plus grande vénération. Chacun se mit
ous, s’approcha, pour nous dire qu’il étoit surpris de ce que nous ne
parlions
point des écoles de droit, & comme elles sont
dre de son zele & de ses lumieres un changement aussi heureux. On
parla
des écoles de médecine, & l’on fut d’accord s
aire tous les contrefacteurs, sans leur faire la moindre grace ; nous
parlions
encore lorsque nous nous trouvâmes seuls au milie
es Thuileries, que le lieu fournit tout naturellement l’occasion d’en
parler
. Les uns y vont esquisser des portraits, les autr
devant moi, va s’amuser à mes dépens quand il m’aura quitté. Vous ne
parlez
donc point, lui répondis-je, du temps qu’il a fal
une phrase, sur un terme qu’on prendra souvent à contre-sens. Vous ne
parlez
pas de l’importance avec laquelle un libraire vou
dès-lors le pauvre auteur aura perdu sa peine & son temps. Je ne
parle
point ici de la prévention du journaliste ; mais
qui vous l’ont demandé, & qui ne le liront pas, ou qui ne vous en
parleront
jamais. Ils s’exhaleront en actions de graces pou
ente pas. Alors c’est une chose merveilleuse, & l’on en est ravi.
Parlons
maintenant de ce qui couronne l’œuvre ; & de
iculisé, injurié ! La conversation changea tout-à-coup, & l’on ne
parla
plus que des satisfactions qu’on éprouvoit en écr
ille insensiblement l’homme de l’esprit social. Cela nous conduisit à
parler
des querelles littéraires, qui nous parurent n’av
our ainsi dire, à user de duplicité…. Je le veux ; mais leur ardeur à
parler
ne permet pas la dissimulation. La femme babille
vent été qu’un masque, ou qu’un prétexte pour en avoir de mauvais. On
parle
au libraire à l’oreille, & comme il est toujo
u’elle éprouve quelque satisfaction. Alors l’éventail est un être qui
parle
. Que ne dirois-je point ici des agréables cliquet
maniere à faire foule. Il n’y a que ce lieu dans l’univers où l’on se
parle
aussi facilement sans se connoître. La femme la p
étrangers qui vinrent à passer. Leur accoutrement nous donna lieu de
parler
de leurs usages, & après avoir fait l’analyse
meilleur assaisonnement. Encore dirois-je à ce sujet, si l’on vouloit
parler
sans prévention, que la cuisine allemande & p
er. Je suis convaincu, dit un de nos messieurs qui n’avoit pas encore
parlé
, que cette singularité leur plaît, & qu’ils s
rs trop longue sur de pareils sujets, nous conduisit insensiblement à
parler
du luxe, des noces, des enterremens des diverses
plus grande docilité, lorsque le dessert vient à paroître. On voulut
parler
des Turcs, mais comme ils font un peuple isolé re
nt beaucoup mieux, depuis qu’elles copient des usages de Paris. Je ne
parle
pas de ceux qui éloignent impitoyablement une fem
de se méprendre en s’établissant, & il n’entend qu’une seule fois
parler
une coquette dans cette allée plus coquette encor
i sûrement n’est pas postiche. D’ailleurs l’écriture sainte elle-même
parle
formellement des géans, & l’on n’a jamais con
qui puis les exprimer, je suis malade, & n’ai de courage ni pour
parler
, ni pour chanter :” Cela prouve bien que cet univ
fâchée, qu’elle le connoît trop de réputation pour avoir envie de lui
parler
, que d’ailleurs un homme décrépit n’est pas un be
en que je vous attraperois, & que je trouve rois le moyen de vous
parler
, parce que je connois vos originalités. Il vint i
’il est, sans contredit, le meuble le plus curieux de sa maison. Nous
parlions
encore de cet original, quand nous apperçûmes une
iant l’esprit & toutes les prétentions possibles, pour ne laisser
parler
que la gaieté. Elle chanta lorsqu’elle fut lasse
où ils se trouvent pour la meilleur part. Le monarque leur a toujours
parlé
, toujours ils ont les plus intimes relations avec
é la plus redoutable du côté l’esprit ; avec cela l’on a le talent de
parler
sans rien dire, du matin au soir. Pendant qu’on d
quand il y a des objets séduisans. C’est à merveille ; mais ici vous
parlez
en hérétique. Si l’on s’avisoit de vouloir seulem
sait si bien employer les charmes de la poésie, se délecte lorsqu’il
parle
des jardins anglais. Il les décrit de maniere à f
, ne servent qu’à rendre ces sentiers encore plus affreux. Je ne vous
parle
pas d’une multitude de villages, qui dès les prem
; qui vont désormais lui servir d’entrée. Je vois, monsieur, que vous
parlez
ici comme un membre du parlement, qui nomme ces b
ubtilité, & qui leur attirent des hommages…. Elle commença par me
parler
de deux voyages qu’elle devoit faire incessamment
angeable à vous offrir. La comtesse soutint qu’un domestique habile à
parler
plusieurs langues, pouvoit servir de truchement.
nous fait trouver du plaisir jusque dans la douleur ; mais vous ne me
parlez
pas de la satisfaction qu’on goûte à voir des mon
des calembourgs. Il est assez étonnant qu’aucun étymologiste n’en ait
parlé
, & que nous n’ayons sur cet article qu’une vi
p; des dépenses qu’il seroit souvent impossible d’apprécier, on n’ose
parler
de ce qu’on a vu ; car si ce sont des choses ordi
e à l’ennui. Des importans. Dixieme Entretien. L’occasion de
parler
de ces précieux personnages, se présente si souve
aire ; Pascal, qu’un fanatique ; Malbranche, qu’un visionnaire ; leur
parle-t
-on d’un ouvrage solide, ils le condamnent, &
ien se promener, il ne daignera pas écouter l’homme de mérite qui lui
parle
. Oh ! je sais, répliqua la dame avec qui nous éti
ies s’énorgueillit avec raison, nous vîmes de ces importans dont nous
parlions
. On les jugeoit tels à la maniere dont ils gestic
mp; l’on ne se trompoit pas. Nous en entendîmes sur-tout, qui osoient
parler
du sexe de la maniere la plus impertinente, comme
de toute communication avec des parens, dont ils n’entendent pas plus
parler
, que s’ils étoient morts…. On a sans doute exagér
us…. Cela seroit digne du regne de Louis XVI, ce regne sous lequel on
parle
tout haut, selon la remarque d’un maréchal de Fra
retien. LEs arbres du Jardin des Tuileries nous donnerent lieu de
parler
de l’agriculture ; après avoir observé la progres
ble ami du genre humain, si l’on étoit réduit à cette extrêmité. Nous
parlâmes
du gland, & mon habile cultivateur prétendit
mpagnes, afin de n’y semer que ce qui leur est analogue. On a souvent
parlé
de défricher les landes de Bordeaux, & l’on a
se joignit à nous, & qui bon connoisseur dans cette partie, nous
parla
savamment de la maniere de soigner les vignes, &a
’agronome, que ce vin fut autrefois celui de nos rois, & qu’on en
parle
dans l’histoire. On se plaignit de ce qu’on ne bu
étoit analogue au Jardin des Tuileries, qu’on ne peut fréquenter sans
parler
de quelque sensualité ; & pour réparer ce mal
vingt-quatre lettres de l’alphabet ont produit de mots, depuis qu’on
parle
& qu’on écrit. C’est comme la matiere qui est
’il fait, cela est si vrai, que si vous voulez juger de la maniere de
parler
& d’écrire dans un pays où vous ne faites que
pour modele. Après l’avoir lu, disoit du Clos, on n’ose ni écrire, ni
parler
, & il est certain que par son attachement à p
e cassolette entiere à lui seul, & il prétendoit qu’on devoit lui
parler
de tous les chapitres séparément. J’invoquai secr
-on pas plutôt les Suisses, qui coûtent tant à l’état ? On n’a jamais
parlé
d’une pareille réforme, quoique sans doute il ser
onarque, & je fus d’autant plus étonné de sa modération, qu’on ne
parle
guere de sang-froid de cet illustre conquérant. L
s toujours vraie, Voltaire avoit eu des torts irréparables ; celui de
parler
de sa personne sacrée, comme d’un homme qui eût é
mêmes raisons que les Parisiens, pour se livrer à la joie. J’en puis
parler
, répliqua-t-il, comme témoin. Si sous son regne l
) en fit plusieurs fois de grands éloges. Pourquoi ne nous a-t-on pas
parlé
de la correspondance qui s’établit entre ces deux
son sang pour sa patrie & pour son roi : mais une démangeaison de
parler
, le rend insupportable dans la société des hommes
le à mon avis, que de rire d’un mal qu’on ne peut empêcher. On nous a
parlé
de deux philosophes dont l’un pleura toujours sur
sujet, soit qu’ils nous eussent entendu, soit que quelque gazette eût
parlé
de la guerre qui se prépare…. On ne sauroit croir
. J’étois déjà parti quand un abbé me sépara de ma compagnie, pour me
parler
du livre qui roule sut l’importance des opinions
enade au Jardin des Tuileries offrit à ma vue. Ils étoient affamés de
parler
, & je me sentois le même appétit. On plaida l
r à varier leurs ordonnances, on ne peut rien gagner. En vain on leur
parlera
d’un remede efficace, qui dans une occasion sembl
qu’ils s’en vont sans la moindre défiance de ce qui leur arrive. Vous
parlez
ici, messieurs, de nos médecins élégans, qui n’ar
i reprocha d’avoir dupé le public, il répondit à Dieu ne plaise, j’ai
parlé
très-vrai… Il ne s’agit dans ce monde que de se f
mme modeste vit & meurt ignoré. A peine l’écoute-t-on ; lorsqu’il
parle
, son suffrage n’a pas le moindre prix ; & moi
s trompé…. Vous avez raison, & cela m’est arrivé plus d’une fois.
Parlerons
-nous maintenant de cette foiblesse qu’on a pour d
r de la médecine, n’étoient pas traitables, si quelqu’un s’avisoit de
parler
de leur art sans être de quelque faculté. Chose d
rez-vous donc, répondit-il avec humeur, que les journaux dont vous me
parlez
, sont écrits avec le même intérêt & la même i
e, pour les croire susceptibles de cette iniquité ; le journaliste ne
parle
point comme un homme isolé, mais comme un homme p
tes comme les censeurs doivent se dépouiller de toute animosité, pour
parler
au nom de la raison & de la postérité. Nous é
dicule gloriole, qui nous investit dès le moment même où nous pouvons
parler
. Scaron disoit plaisamment que les Dieux avoient
plus…. Je fuis courte de taille, & il ne m’appercevroit pas. Nous
parlions
encore, lorsqu’une voix glapissante retentit au m
pas le flanc au ridicule, & surtout aujourd’hui qu’on agit, qu’on
parle
, qu’on pense, qu’on écrit de maniere à s’en rendr
ronés…. Et vous ne dites rien du ridicule qu’on donne à quiconque ose
parler
de Dieu. C’est maintenant une capucinade de s’exp
ensée qu’elles mettent au jour, prêtent à rire. Ce sont ces gens dont
parle
la Bruyere, qui ne se présentent, ni ne se levent
croit, dans un repas, se faire admirer, parce qu’il n’y a que lui qui
parle
, se rend insupportable, sur-tout s’il parle bien.
e qu’il n’y a que lui qui parle, se rend insupportable, sur-tout s’il
parle
bien. On n’aime point ceux qui humilient ; on veu
dire son mot, d’autant mieux qu’il est presque impossible de beaucoup
parler
sans être fat ou babillard. Si j’étois méchant, q
le vulgaire. Je revins à mes chansons. Au moins disois-je, en faut-il
parler
. Il y en eut de si bonnes le siecle dernier, que
s maître. S’il écrit l’histoire, combien ne sera-t-il pas gêné ? S’il
parle
de la cour, autre embarras. Personne n’ignore que
aisonner. J’entendois un laquais qui disoit l’autre jour : mon maître
parla
hier à l’académie, & ma foi, son discours ne
iaison, & l’on quitte la table sans avoir joui du doux plaisir de
parler
. Il n’y a que des monosyllabes ou quelques phrase
dit appelons M. de***, il nous amusera, pourvu que nous le laissions
parler
. Il a quelque chose de la Bruyere dans les portra
qui brûle de se battre. Son plaisir consiste à fronder tous ceux qui
parlent
, & à leur prouver qu’ils ont tort. Cela ne lu
ne le sera-t-elle pas ? Grande question à résoudre. J’entends : vous
parlez
de cette veuve aux larges sourcils noirs que je v
e, gens par leur état incapables de ces petites discussions dont vous
parlez
. Ce sont des hommes pour voir tout en grand, &
étoient pas les auteurs. Il se recueillit, il se mit en posture de me
parler
à l’oreille, & alors il me dit : le voilà, le
erain, comme tout le reste…. Et les logemens, dont nous n’avons point
parlé
? Le monarque en seroit chargé. Dès-lors, il n’y
qui n’avait rien oublié, dans le tableau du règne de Henri IV, que de
parler
de la belle Gabrielle ; l’omission était piquante
; l’omission était piquante2. Lui, M. de Lescure, il a non seulement
parlé
de Gabrielle, mais il a trouvé de compte fait jus
gloire et dans l’intelligence de leur esprit, qu’il est impossible de
parler
d’eux au complet, sans parler un peu de lui. Et p
de leur esprit, qu’il est impossible de parler d’eux au complet, sans
parler
un peu de lui. Et pour commencer par Boileau, il
u, vieux, discourait volontiers à tout propos, un peu abruptement, et
parlait
seul à la façon d’un Royer-Collard ; mais les suj
dire que c’est moi qui ai fait connaître les Satires d’Horace. On ne
parlait
que de ses Odes ; dans les collèges, on ne lisait
pectacles dans un État pour purger les passions. Cette purgation dont
parle
Aristote n’est point une chimère. Tel homme qui a
Longin. » Le président Bouhier, dans une dissertation savante, avait
parlé
un peu légèrement de Despréaux et de Bayle, les d
lus de choses, on voit mieux. Le champ visuel du goût, si j’ose ainsi
parler
, s’est agrandi. On apprend, par cette même lettre
le Dictionnaire historique), et après en avoir lu une partie, il m’en
parla
avec une admiration qu’il n’accorde que très rare
, dans la Suisse française. Je l’ai éprouvé durant les années dont je
parle
(1843-1845). J’avais en ces pays un ami, un de ce
qui s’exprime en général assez librement. Mais gare ! Sorbière avait
parlé
d’elle tout autrement en effet ; c’est Pellisson,
auteur pauvre qui court après le libraire pour gagner. » Quand on lui
parle
Bayle, il répond Saint-Évremond. Il sasse et ress
uis-je à sa place ! » s’écriait Marais ; « je vous assure, madame (il
parle
à Mme de Mérigniac), qu’il n’y manquerait rien. »
toujours à Bayle dont l’idée ne le quittait pas : « Je voudrais qu’on
parlât
sérieusement dans des ouvrages sérieux, et il fau
s. Quand il fait cette dernière part, on ne sait trop sans doute s’il
parle
sérieusement ou s’il raille doucement et s’il est
ma première ni ma seconde édition. La première édition, celle dont il
parle
positivement, a trois volumes et non quatre. Aux
se trouve dans le De Oratore (II, 58). Il s’agit là de ceux qui ont à
parler
en public, et qui ont à faire usage parfois de l’
erg qui est relatif à la Bibliothèque Mazarine ; le voyageur vient de
parler
de la Bibliothèque de Saint-Victor qui était, dit
syriaque, le cophte ou copte, le persan, le chinois, etc., pensent et
parlent
de même, et par les mêmes raisons. La langue qu’i
u’à peine s’entendent-ils en le prononçant, et qu’à peine croient-ils
parler
la même langue ; tous y trouvent pourtant de l’ha
a de syllabes rudes ou sourdes, plus il faut d’attention à celui qui
parle
ou qui écrit, pour ne pas trop multiplier dans un
ces notes. Mais quelle différence de ce plaisir estropié, si je puis
parler
de la sorte, à celui que le même air ferait éprou
ple, de Virgile et d’Ovide, celle même de Virgile et de Lucain. Je ne
parle
ici que de l’harmonie ; je ne parle point du goût
me de Virgile et de Lucain. Je ne parle ici que de l’harmonie ; je ne
parle
point du goût qui différencie ces auteurs, et qui
ent s’élever jusqu’à nous faire saisir les nuances d’harmonie dont je
parle
. Ce doute révoltera vraisemblablement la plupart
s œuvres une esquisse de ce dialogue. Il y introduit Horace, qui veut
parler
français, et, qui pis est, faire des vers en cett
de vous dire mon petit avis. Voulez-vous donc, Messieurs, que je vous
parle
net ? vous devriez mourir de pure honte d’être ba
inismes aussi parfaitement qu’ils l’imaginent. Mais Molière dont nous
parlions
tout à l’heure, et qu’on ne saurait trop citer ic
rès au fait de la langue latine, et par conséquent très en état de la
parler
et de l’écrire. Plaisante raison ! Nous sentons,
des mots et des tours, connaissance absolument essentielle pour bien
parler
et bien écrire la langue ? Si nous savons que Cic
parler et bien écrire la langue ? Si nous savons que Cicéron a mieux
parlé
latin que les autres auteurs, c’est parce que tou
ien ; cependant il n’avait jamais été en Italie, et jamais il n’avait
parlé
que français aux Italiens qu’il avait vus. Je veu
l n’avait jamais été en Italie ; à la bonne heure : il n’avait jamais
parlé
que français aux Italiens qu’il avait vus ; cela
et qu’on ne les soutienne pas en français. D’abord on y apprendrait à
parler
sa propre langue, qu’on sait pour l’ordinaire trè
al au sortir du collège ; ensuite on serait obligé dans ces thèses de
parler
raison ou de se taire. Les spectateurs trouveraie
st-à-dire dans une langue qu’il n’est pas nécessaire en ces cas-là de
parler
élégamment, mais qui est familière à presque tous
nter le moins qu’il pourra ; de ne pas dire par exemple (page 167) en
parlait
d’un journaliste qu’il veut décrier, que c’est t
de jouer. Bourdaloue, dans une peinture éloquente des ravages du jeu,
parle
de gens « que la nécessité des temps force d’appo
’est « le jeu effroyable, continuel, sans retenue, sans borne », dont
parle
la Bruyère, « où l’on expose sur une carte ou à l
me, ni assez joueur quand il joue. Je voudrais bien voir où le Joueur
parle
en vrai joueur. Serait-ce quand, après un coup qu
iques, c’est qu’ils ne veulent être que plaisants. Regnard avait fait
parler
Polichinelle avant de s’essayer à faire parler le
ts. Regnard avait fait parler Polichinelle avant de s’essayer à faire
parler
le cœur humain. Songea-t-il même jamais au cœur h
gne de l’admirer ? » Les mêmes juges qui goûtent la gaieté de Regnard
parlent
aussi de l’excellence de son style. C’est encore
halie soit une muse, ne refusent pas à Molière le nom de grand poète.
Parlez
-moi plutôt de la langue de Regnard que de son sty
de Turcaret. Turcaret est un caractère ; il est toujours de ce monde.
Parlez
au premier venu de Turcaret, le nom évoque l’homm
e connaît pourtant Turcaret. Voilà la vie et la gloire. Au contraire,
parlez
, même à un homme instruit, de Dorante et de Silvi
esquels ? dira-t-il. On en compte plusieurs, même dans Marivaux. Mais
parlez
de deux jeunes fiancés qui, pour s’éprouver, se f
tre le préjugé des grandes alliances. Mais ce qui au fond la pousse à
parler
, c’est l’amour. A la fin elle verra clairement da
fois encore, qu’il était capable de faire tout ce dont il excellait à
parler
. Il y aura toujours des spectateurs et des lecteu
de Baliveau. Molière n’eût pas désavoué cette apostrophe à Damis qui
parle
de chercher fortune « au Temple de mémoire » : O
mple de mémoire » : Où vas-tu la chercher ? Ce temple prétendu (Pour
parler
ton jargon) n’est qu’un pays perdu, Où la nécessi
ui te distingue, et non qui te singularise. Après Baliveau, ceux qui
parlent
le mieux, dans la Métromanie, sont les valets. Vr
de leurs maîtres, et ils y cherchent leur profit. Voilà pourquoi ils
parlent
avec vérité et gaieté. Les choses se passent de m
ersonne ne l’est ; On reçoit et l’on rend ; on est à peu près quitte.
Parlez
-vous des propos ? Comme il n’est ni mérite, Ni go
circule Par les préventions, les torts, le ridicule. Au reste, chacun
parle
et fait comme il l’entend. Tout est mal, tout est
st bien dit. L’Ariste de l’École des maris eût dit mieux ; mais, pour
parler
même un peu moins bien que son aîné, le nouvel Ar
r, c’est Diderot, qui a écrit tant de pages sans laisser un livre, et
parlé
de tant de choses sans rien dire de décisif sur q
s reconnaître, et la leçon qui se tire de la ressemblance est perdue.
Parlez
-moi de la condition pour produire cet effet ! Au
ieu de cela, le dialogue vif, pressé, coupé, tumultueux, où chacun ne
parle
que le temps qui lui est laissé par l’impatience
ravement pour se rapprocher, disent-ils, du langage de la nature, qui
parle
en prose ; pour se donner, disons-le, une facilit
ils sont tournés à demi vers le public, et ils lui donnent le mot. Je
parle
de leur père. C’est que nul auteur n’a été plus l
, par un juste sentiment du danger de laisser des langues si affilées
parler
librement de tant de choses, ne voulait pas de ce
la fois comme gens de notre espèce et comme gens de notre pays. Pour
parler
d’Almaviva, on en trouverait le caractère, moins
auf Figaro, qui déjà met trop de prix à tout ce qu’il dit, les gens y
parlent
plus simplement. La pièce est moins spirituelle ;
es de Beaumarchais, ils le reçoivent de la musique, quand, au lieu de
parler
, ils chantent ; mais cela même est à la gloire de
m’arrête, dit-il, pour ne pas mouiller de mes pleurs les pages où je
parle
du plus gai de mes ouvrages65. » La gaieté vraie
ants, que la Harpe prodigue à ses vers, pour les scènes où Mme Evrard
parle
la vraie langue de la comédie. C’est que Mme Evra
cs, lorsque dans un autre dîner chez Daudet, où se trouvait Porel, on
parlait
de la représentation du Théâtre-Français, tombée
livre. Ce soir, au dîner de quinzaine, Spuller, de retour d’Amérique,
parle
des écoles mixtes, et dit que dans les basses cla
me, le mari, et un ami. Et il arrivait, un moment, où les deux hommes
parlaient
de leurs anciennes amours. L’ami s’en allait, et
dés, tous les jours. Dimanche 30 janvier Zola était en train de
parler
aujourd’hui de la puissance du Figaro, avec une e
Paris, qu’il habite la campagne, pour ne pas les y rencontrer. Et il
parle
des gens de finance, à éclipse dans les prisons,
de morphine ! » Dimanche 27 février Aujourd’hui, au Grenier, on
parlait
, du beau port de corps, du style des égoutiers, d
e la rhinoplastie fut hautement affirmé. Dimanche 6 mars Rosny
parle
du curieux pesage qui se fait du calorique, produ
aubert et ailleurs. Ce sont des ecclésiastiques qui l’ont déterminé à
parler
en public, en lui disant que le don de la langue
it rien, Le Bilatéral est un maître livre. Jeudi 24 mars Daudet
parlait
, ce soir, d’un garçon de la littérature auquel il
mulation de ses impressions, de ses sensations, quand un antipathique
parle
. Et Mme Daudet revient élogieusement sur le compt
idante. Mercredi 13 avril On causait ce soir, rue de Berri, du
parler
spécial aux gens des clubs : parler ayant quelque
causait ce soir, rue de Berri, du parler spécial aux gens des clubs :
parler
ayant quelque chose du parler de l’acteur en scèn
du parler spécial aux gens des clubs : parler ayant quelque chose du
parler
de l’acteur en scène ; parler, que M. de la Giren
s clubs : parler ayant quelque chose du parler de l’acteur en scène ;
parler
, que M. de la Girennerie, je crois, inspectant l’
i et m’emmène dîner chez lui. Sur un emportement du petit Zézé, il me
parle
des colères des Daudet, légendaires dans le pays
part demain pour le Japon, dont il reviendra, au mois de décembre. Il
parle
de trois mois de séjour au Japon, où il écrémera
s les marchands des petites villes de province, absolument comme nous
parlons
d’une partie de bibelotage à Versailles. En desce
eux comme un coq en pâte japonais. Grelet, qui déjeunait avec nous, a
parlé
du corps des femmes japonaises, de l’exquise déli
out le surnaturel, que la nuit met dans l’ombre des grands arbres. Il
parle
d’un rire ironique qui les a poursuivis, une part
er la première partie de Pascal Géfosse, parue dans La Lecture. Il me
parle
de son incertitude dans la bonté de ses œuvres, d
é, dans sa vie, à côté de Talleyrand, les deux fois, Talleyrand avait
parlé
de la mauvaise conformation physique de Mme de St
ambes en dehors. Vendredi 9 septembre Aujourd’hui, la princesse
parlait
de son adoration de Versailles, disant qu’elle vo
t soudain s’interrompant, elle reprend : « Enfin là, à Versailles, je
parle
bas comme dans une église ! » Et elle ajoute aprè
i tout le charme diffus et vague. Hier, c’était le divorce, dont nous
parlions
, le divorce, ce tueur du mariage catholique, ce r
i, avec cette lettre : Princesse, Je vous envoie un volume où il est
parlé
, plusieurs fois, de Votre Altesse. Je n’ai pas vo
et ouvrier ébéniste, qui a l’air de sortir d’un roman de Mme Sand, me
parlait
de la difficulté d’avoir des bois qui ne jouent p
n’en avait pas encore connaissance. Jeudi 24 novembre Pillaut
parlait
curieusement ce soir, du son de la voix des ancie
deux ou trois fois de suite le mot parce que, etc., etc. Un moment il
parle
, sans que nous puissions le comprendre, d’un alph
propos d’un rêve sur Balzac, donné dans notre Journal, et où il y est
parlé
de lacunes, comme il y en a dans le Satyricon : —
lui donne le besoin de son lit, au bout d’une heure de lecture. Il me
parle
de l’illustration des poésies de Baudelaire, qu’i
e rendre à cette grande fête ; que Dieu les protége ! » La noble Uote
parla
à ses enfants: « Ô bons héros ! demeurez ici. J’a
t nul autre mal. L’une de ces femmes des eaux, son nom était Habdurc,
parla
: « Noble chevalier Hagene, si vous nous rendez no
t alors de lui exposer plus clairement leur prédiction. L’une d’elles
parla
: « Il doit en être ainsi: nul d’entre vous n’en r
illeurs. » Il crut à la réponse qu’elle faisait à sa demande. L’autre
parla
encore au guerrier impatient: « Attends un moment
on fait nul n’a souffert aucun dommage. » Gêrnôt, le prince burgonde,
parla
: « Il me faudra en ce jour pleurer la mort d’amis
uta rien, qu’il n’eùt exécuté son projet. Gêrnôt, le prince burgonde,
parla
: « Hagene, à quoi vous sert maintenant la mort du
llant. Son nom était Volkêr. Quelles que fussent ses dispositions, il
parlait
toujours avec éloquence. Tout ce que faisait Hage
ingen ; c’était là que le nautonier d’Else avait été tué. Mais Hagene
parla
: « Puisque je me suis fait des ennemis sur la rou
e vers le Hiunen-lant. Le très-vaillant chevalier, le noble Ruedigêr,
parla
aux Burgondes: « Annonçons, sans plus tarder, la
quer quelles sont les intentions de dame Kriemhilt. » Ils se mirent à
parler
entre eux, les trois puissants rois, Gunther, Gêr
ous avez connu les dispositions de la Reine ? » Le seigneur de Vérone
parla
: « Que vous dirai-je ? J’entends chaque matin la
rit. « — Maintenant nous ne pouvons éviter les dangers dont vous nous
parlez
, dit l’homme hardi, Volkêr, le joueur de viole ;
mon épée en ma main ; voilà pourquoi je ne vous apporte rien. « Je ne
parle
pas de la sorte parce que je désire plus d’or. J’
était le seigneur Dietrîch et l’autre Hagene. Le héros très-magnanime
parla
courtoisement: « Votre arrivée chez les Hiunen m’
ée chez les Hiunen m’afflige véritablement, parce que la Reine vous a
parlé
de la sorte. » — Hagene de Troneje répondit: « No
s soucis aux guerriers. Quand elle vit sa troupe bien armée, la Reine
parla
aux héros rapides: « Maintenant, attendez encore.
oble Reine passa devant eux et leur fit un salut plein de haine. Elle
parla
: « Maintenant, sire Hagene, qui vous a envoyé qué
ir sous les coups de sa haine mortelle. Quand le Roi vit son fils, il
parla
affectueusement aux parents de sa femme: « Voyez,
, que je ne saurais les compter, dussé-je faire mon serment. » Hagene
parla
: « Frère Dancwart, garde-nous la porte et ne lais
-nous la porte et ne laisse pas sortir un seul de ces Hiunen. Je veux
parler
à ces guerriers, ainsi que la nécessité nous y ob
ait fait, c’est pour moi une peine très-amère. » Le seigneur Dietrîch
parla
: — « Il ne m’est rien arrivé. Laissez-moi sortir
ses blessures. Sa douleur était poignante. Le noble et brave guerrier
parla
ainsi devant ses parents: « Cessez vos plaintes,
son frère intercède auprès d’elle. Gîselher, le jeune, de Burgondie,
parla
: « Vous, héros d’Etzel, qui êtes encore vivants,
s. Nous n’avons pas mérité tout ce qu’Etzel nous fait subir. » Le roi
parla
à ses hôtes: « Mes maux et les vôtres ne sont pas
pour lesquels nul de vous ne doit revoir sa patrie ! » Le fort Gêrnôt
parla
au roi: « Que Dieu puisse nous inspirer de nous t
la vie ; car vous êtes mes frères et les enfants de ma mère. Alors je
parlerai
de réconciliation ainsi que tous ces guerriers qu
r je ne trahirai ma foi envers aucun de nos amis. » Le hardi Dancwart
parla
, — il ne lui convenait pas de se taire: « Mon frè
ans la mêlée tenir tête à plus d’un. » Le jeune Gîselher de Burgondie
parla
: « Je crois que le jour va venir ; un vent frais
ger sur nous de ses pertes, j’oserai rudement lui tenir tête. » Ainsi
parla
Hagene. Dietrîch et Hildebrant entendirent ces pa
répondu à mes guerriers que par des moqueries. » Le souverain du Rhin
parla
: « Ils prétendaient emporter d’ici le corps de Ru
a assez à dire sur votre propre compte à vous. » Le seigneur Dietrîch
parla
: « Il ne convient pas à des héros de s’adresser a
eux guerriers fut vraiment complète ! La reine alla trouver Hagene et
parla
avec haine au guerrier: « Si vous voulez me rendr
e contre lui, j’en suis vraiment affligé. » Alors le vieux Hildebrant
parla
: « Elle ne jouira pas de la joie d’avoir osé le t
particulièrement sous ce point de vue qu’il a étudié les pays dont il
parle
. De retour dans sa patrie, il est revenu sur ses
travaux. Il a consulté tous les voyageurs et jusqu’aux poêles qui ont
parlé
des lieux dont il avait à parler lui-même : non p
voyageurs et jusqu’aux poêles qui ont parlé des lieux dont il avait à
parler
lui-même : non pas qu’un étalage pédantesque d’ér
in il n’y a pas souvent cet autre danger non moins grave à éviter, de
parler
à la nation d’une nature qu’elle ne comprend pas,
que vous offrez ; jetez-y en votre place des personnages naturels qui
parlent
et agissent en leur propre et libre allure ; n’in
onnages de longs récits, M. Denis ne s’aperçoit pas que c’est lui qui
parle
bien souvent par leur bouche, que leurs idées si
ncienne patrie ; leurs yeux ont exprimé la douleur lorsque je leur ai
parlé
de mon aïeul ; mais le plaisir les entraînait, el
drait le retenir, comme on retient un aveu qui va s’échapper. » S’il
parle
des bouquets mystérieux qui racontent et les tend
ls récits ? Pourquoi s’imposer cette tâche pénible de faire dignement
parler
un grand homme ? Avec la connaissance approfondie
es particuliers faisoient des frais immenses pour la contenter. Je ne
parlerai
donc ici que du païement des acteurs. Macrobe dit
obe dit qu’Aesopus, un célebre comédien tragique dont nous avons déja
parlé
, et le contemporain de Ciceron, laissa en mourant
moins lui auroit-on donné ce qu’on donne à Dyonisia. Nous avons déja
parlé
de cette actrice. Voilà comment la république rom
rs anciens doivent avoir égard, aussi-bien qu’à évaluer la somme dont
parle
leur auteur, métail par métail, parce que la prop
trouvassent ensuite plus de facilité à déclamer sur le théatre où ils
parloient
debout. Quand on est accoutumé une fois à faire u
soit une partie des occupations serieuses de toutes les personnes qui
parloient
ou qui récitoient en public. Je ne citerai ici qu
elques particularitez assez curieuses, au récit de Pline. Après avoir
parlé
du régime dont on usoit et des remedes dont on se
ce domestique que les romains tenoient auprès de leurs personnes pour
parler
pour eux dans les occasions où il falloit parler
leurs personnes pour parler pour eux dans les occasions où il falloit
parler
haut afin de se faire entendre. De tout temps un
aint-Georges. Jeudi 21 janvier Un échantillon de la langue, du
parler
simple de Gounod. Mme Strauss était encore une fi
pirituellement Mme Strauss. Mercredi 27 janvier Paul Bourget me
parlait
, ce soir, de son ambition de faire une série de r
et il était appelé un médecin, en présence duquel Baschet cherchait à
parler
, en regardant fixement un petit secrétaire. Mais
s qu’un critique relèvera cette réminiscence ? Les critiques, qui ont
parlé
du roman de Feuillet, ont tous cité, avec transpo
de trouvailles originales, arrive le premier au grenier, et se met à
parler
du charme de la voix des phtisiques, de cette voi
al, qui a fait tant de toqués, d’excentriques, de vrais fous. Il nous
parle
de la séduction à la Circé, de la séduction fasci
ulevard, et sur le nom d’Hetzel, prononcé à côté de nous, Huysmans me
parle
de ses débuts. Il me raconte que lorsque son Drag
pas foi dans son œuvre, il avait confiance dans son effort ». Puis il
parle
d’un logement glacial, d’une espèce de lanterne q
ne figure, ses yeux limpides d’enfant s’allumant de passion, quand on
parlait
d’individus ou de choses qu’il n’aimait pas : une
artis… on va mettre huit machines… C’est éreintant tout de même… J’ai
parlé
huit heures, aujourd’hui… je n’ai plus de voix !
quelque chose sur la souffrance, étudiée sur lui-même. Ce soir, il me
parlait
des intéressantes pages qu’il écrirait, il lui se
ette comparaison me trotte, toute la journée, dans la cervelle. Il me
parle
aussi de l’espèce de vacillement, que le bromure
emander de faire passer dans un journal, une petite nouvelle. Et nous
parlons
de la maison de la rue Franklin, et de la maison
freuses, que la pauvre femme a été entourée des affres de la mort. Il
parle
du cerveau de sa femme, comme vu à jour pendant l
uze personnes ! » Daudet qui s’est remis au travail, ces jours-ci, me
parle
de son livre, et m’en parle avec l’éloquence qu’i
s’est remis au travail, ces jours-ci, me parle de son livre, et m’en
parle
avec l’éloquence qu’il apporte au récit des chose
itut. Mardi 6 juillet Spuller, ce gros homme matériel, quand il
parle
de Gambetta, c’est avec une tendresse touchante,
oie. Je n’ai pu m’empêcher de lui dire, qu’il devrait écrire ce qu’il
parlait
, qu’il ferait quelque chose de très beau littérai
t, avec de l’humanité remuante et distrayante. Samedi 7 août On
parlait
d’un huissier, un enragé bonapartiste, qui se tro
4 août À Saint-Gratien, ce soir, au billard, le commandant Riffaut
parlait
de la campagne de 1870, d’une sortie désespérée q
Dimanche 12 septembre Aujourd’hui, un interne de Sainte-Périne
parlait
devant moi du corps de la vieille femme, mais de
le chemin de Henri IV. Dimanche 26 septembre Un architecte nous
parlait
aujourd’hui des tripotages de Cornélius Hertz, et
réduite par Porel à un duo d’amour. Jeudi 21 octobre Mme Daudet
parle
des étranges appartements qu’elle a visités, lors
le qui n’ose ni rire, ni applaudir. Des entractes où l’on n’entend ni
parler
, ni remuer, ni souffler même : une salle en pénit
t va trouver Porel et me le ramène. Il se montre charmant, caressant,
parle
de l’intention qu’il a de reprendre, dans le cour
ainsi : « Oui, cet homme me tue… me rend tout impossible… je ne vous
parlais
pas de ce journal, parce que je voulais en faire
eu de temps, il n’y ait plus de talent. Dimanche 12 décembre On
parlait
de titres de livres, et de la fascination des tit
nces aux amateurs de l’expression, une langue juste, précise, peinte,
parle
de cette voix artificielle, de cette voix de tête
Bien des années après ce coup du Ciel et dans le temps même dont nous
parlons
(1698-1699), il se passait, disait-on, des choses
t de l’auteur, qu’il a toujours très-constamment refusé. « La Gazette
parle
de lui en termes magnifiques : je les transcrirai
cadémie française, et sa réception donna lieu à un incident dont nous
parlerons
tout à l’heure. Dans une lettre du jeudi 14 mai,
au, et puisqu’on ne sépare guère les deux amis, et que, lorsqu’on a à
parler
de l’un, on est conduit inévitablement à s’occupe
fort poli. Il avait été reçu par M. de La Chapelle, directeur, qui ne
parla
pas mal non plus et qui dit même des choses assez
ions : il développa une pensée de l’historien Velleius Paterculus, et
parla
de cette sorte de fatalité qui fixe dans tous les
du choix de M. de Valincour, et qui l’avait demandé au roi. Laissons
parler
notre fidèle chroniqueur, M. Vuillart : « (9 jui
e, receveur général des finances de La Rochelle, est ce directeur. Il
parle
dignement et de M. Racine et de M. de Valincour,
fils du président Gilbert, que La Chapelle, ayant affecté de ne point
parler
de Despréaux, avait mis Despréaux en droit de par
ecté de ne point parler de Despréaux, avait mis Despréaux en droit de
parler
de La Chapelle. Comme il est sourdaud et qu’il ne
t d’Armide, de Bradamante ou de Clorinde, d’Angélique ou d’Herminie ?
Parlez
-moi de Faust, de Béatrix, de Mignon, de Don Juan,
extensibles en quelque sorte, perpétuellement changeants et muables ;
parlez
-moi de ce qui donne motif et prétexte aux raisonn
107. Le grand M. Le Maître, c’est ainsi que les amis de Port-Royal
parlaient
volontiers de ce chef des pénitents. M. Le Maître
rellement sons la plume des auteurs originaux de Port-Royal quand ils
parlent
de lui. 108. J’ai bien peur, pour le goût de M.
rop question des vents et des hauteurs ; mais les lettres où l’auteur
parle
de lui sont divertissantes et des plus naturelles
peine remis du mal de mer, il apprend le portugais, l’astronomie ; il
parle
marine, il jase latitude et longitude. Dès les pr
ordres sacrés ; je regarde dans la lune avec le père de Fontenai ; je
parle
du pilotage avec notre enseigne Chammoreau, qui e
et lui donne de nouveaux talents. Car enfin, nous le connaissons ; il
parlait
comme un autre dans les conférences au séminaire
vent de votre méthode : une grande modestie, point de démangeaison de
parler
. Quand la balle me vient bien naturellement, et q
it à fond de la chose dont il s’agit, alors je me laisse forcer et je
parle
à demi-bas ; modeste dans le ton de la voix aussi
rable : et souvent, quand je ne dis mot, on croit que je ne veux, pas
parler
; au lieu que la bonne raison de mon silence est
iègle, éveillé ; mais ne lui demandez rien de grave ou de profond. Il
parle
gaiement des zéphyrs, et même très familièrement
Eh ! comment ferions-nous pour offenser Dieu sur ce vaisseau ? On n’y
parle
que de bonnes choses ; on n’y voit que de bons ex
texte de religion, et dans l’idée de s’en faire un appui. Après avoir
parlé
de ce M. Constance, qui ne négligea rien pour l’a
isy au nombre de ses membres en 1687 ; M. Bergeret, qui le reçut, lui
parla
d’abord de son trisaïeul le chancelier de L’Hôpit
sujet l’intéresse, il interrompt et laisse le précédent. Il promet de
parler
beaucoup du roi, et il nous parle aussi de lui-mê
laisse le précédent. Il promet de parler beaucoup du roi, et il nous
parle
aussi de lui-même : Je suis un peu jaseur la plu
ssement, dit-il, avec un air ingénu et de simple curiosité : Je fais
parler
M. Roze sur le temps du cardinal Mazarin ; j’entr
dans une joie solide, et même sensible, d’une pénitence austère. J’en
parle
ici avec plaisir : j’ai passé mon enfance avec el
ir : j’ai passé mon enfance avec elle… Ici Choisy a vu et senti, il
parle
de source et n’a eu besoin de personne pour s’ins
rave, il ne put jamais s’empêcher d’être amusant et aimable. Enfin il
parla
, il écrivit familièrement une langue excellente,
donner quelque idée de ses sentimens, et nous faire connoître qu’elle
parle
avec une grande dignité ; mais la pensée de cette
le fait dire de sublime, par rapport à la situation du personnage qui
parle
, il est très-rare que le peintre puisse l’exprime
Cette pensée devient sublime par le caractere connu du personnage qui
parle
, et par la procedure qu’il vient d’essuier, pour
ssi sensibles aux malheurs d’un prince, dont nous n’entendîmes jamais
parler
, qu’aux malheurs de Germanicus, et cela par le ca
u. Il est quelquefois pour eux une belle personne qui plaît, mais qui
parle
une langue qu’ils n’entendent point : on s’ennuïe
faire dire à ces figures indolentes ; c’étoit-là veritablement faire
parler
ces figures. Les rouleaux dont je parle se sont a
étoit-là veritablement faire parler ces figures. Les rouleaux dont je
parle
se sont anéantis avec le goût gothique : mais que
il effet sur un juif obstiné. La crainte d’être ennuieux m’empêche de
parler
davantage des personnages de ce tableau, mais il
rsonnages interessez à l’action. Tels sont les sujets dont nous avons
parlé
, et tels sont encore le meurtre de Cesar, le sacr
de mettre sur le théatre des évenemens tels que ceux dont nous avons
parlé
, le poëte sensé éviteroit toujours de les y mettr
seconde copie. Quoique l’action qu’on nous montre dans un recit, pour
parler
ainsi, soit très-touchante par elle-même, elle no
e peut faire autre chose que de les lui faire reconnoître. Nous avons
parlé
de l’indifference des spectateurs pour le tableau
ere de quelque livre ignoré des heros dont le monde n’entendit jamais
parler
, et d’en faire vos personnages. Que n’eut pas dit
Lundi 24 décembre 1849. Il y a des noms qui vivent et dont on peut
parler
à chaque instant comme d’une chose présente. Pron
à l’égard de Mlle Le Couvreur, ce je ne sais quoi du charme dont j’ai
parlé
; il s’est mis à rechercher curieusement ce qui r
le). Les répétitions se firent chez un épicier de la rue Férou. On en
parla
dans le quartier. Adrienne jouait Pauline, et n’é
ostume de reine, elle en prenait aussi le ton, c’est-à-dire qu’elle y
parlait
au naturel, sans faste, sans se croire obligée, c
e toute sa personne et de son attitude expressive, tandis qu’un autre
parlait
. Il ne paraît pas que, hors de la scène, elle eût
conflit est si bien posé. Molière veut que, même dans la tragédie, on
parle
naturellement, humainement ; la difficulté est de
M. Régnier, prépare lui-même, pour la publication prochaine dont j’ai
parlé
, une étude sur le talent et l’invention dramatiqu
er Mme de Ferriol, et, l’accueil de celle-ci l’ayant peu encouragée à
parler
, elle lui écrivit une lettre noble de ton, admira
ais demandé mardi la permission de vous voir, dans le dessein de vous
parler
avec confiance et de vous demander vos ordres. Vo
me qu’obtenait Ninon. Racine, le tendre et autrefois amoureux Racine,
parle
de la Champmeslé, en apprenant sa mort, comme d’u
, écrit Mlle Le Couvreur, font trop peu d’honneur à celles dont elles
parlent
, pour oser mettre au grand jour ce que je pense d
raint toujours qu’un autre sentiment ne se glisse dessous, et elle en
parle
d’un ton à persuader sérieusement qu’elle en veut
tient qu’aux femmes de paraître encore jeunes, elle ne craint pas de
parler
des années qui approchent et de ce qu’elles amène
ant de police une lettre pleine de dignité et d’humanité : Je lui ai
parlé
et fait parler souvent et longtemps, disait-elle
une lettre pleine de dignité et d’humanité : Je lui ai parlé et fait
parler
souvent et longtemps, disait-elle de ce jeune hom
des amis de la duchesse, mais galant homme, l’abbé Aunillon dont j’ai
parlé
, ne nous donnait une autre voie d’explication. L’
qui eût plus que lui « la facilité de discuter, de lier des idées, de
parler
sur la question sans avoir écrit ». S’il fallait
i. En allant, nous chantâmes des airs tendres et mélancoliques ; nous
parlâmes
des talents de Saint-Huberty. La soirée, le vent,
de Saint-Huberty. La soirée, le vent, les nuages, la feuille volante,
parlaient
un langage attendrissant. Nous étions émus, et pe
n. — Ce vent m’attriste, dit-elle une fois. — Un moment après, je lui
parlai
, et elle ne me répondait plus ; elle était oppres
ranquille. Mais, pendant le reste de la promenade, nous ne pûmes plus
parler
, et l’objet qui avait fait son mal nous occupait
remplis de défauts, mais de probité, de caractère et de courage ». Il
parle
ainsi d’eux dans les écrits qu’il composa pour lu
parle ainsi d’eux dans les écrits qu’il composa pour lui seul ; il en
parla
de même devant ses accusateurs et en face de l’éc
té n’est qu’un jeu de théâtre. Voici maintenant le fait : Avant qu’on
parlât
dans l’Assemblée de cet événement, Desmeuniers me
Un moment après, M. de Lally fit sa dénonciation. On aurait cru qu’il
parlerait
de Foulon et de Bertier, de l’état de Paris, de l
e l’état de Paris, de la nécessité de réprimer les meurtres. Non ; il
parla
de lui, de sa sensibilité, de son père ; il finit
ou dans la captivité en 1792, il faut lui rendre cette justice qu’il
parle
surtout des choses et des événements généraux, et
ut des choses et des événements généraux, et très peu de lui. Il n’en
parle
guère que pour y joindre quelques aveux qui sont
n fait peu au narrateur lui-même, et, par un oubli étrange, celui qui
parle
n’a pas l’air de s’en douter. En présence de ces
ns une vraie perplexité ; car on se refuse à admettre que Barnave ait
parlé
simplement ici comme un avocat qui se croit en dr
t survivre, de sa mère, de ses sœurs, des amis qu’il n’ose nommer, il
parle
avec cet accent qui dénote l’intégrité morale con
C’est ainsi qu’un ancien, un ami de Cicéron ou de Thraséas, pouvait
parler
de sa fin prochaine au milieu des siens, et savai
. M. Gibert ne prétend pas cependant avoir épuisé son sujet, ni avoir
parlé
de tous les Rhéteurs anciens & modernes. En c
dans ce dernier genre toutes les Rhétoriques qui ont précédé l’Art de
parler
du Pere Lami de l’Oratoire, & on pourroit mêm
seulement que l’auteur a dit des choses ingénieuses, & a souvent
parlé
en Orateur ; on ne peut presque rien reduire en p
réputation, n’est point un motif qu’on doive écouter ; qu’il ne faut
parler
que pour instruire ; ne louer un héros que pour a
an. Toutes les autres Rhétoriques sont bornées à l’éloquence & ne
parlent
point de la Poésie. On embrasse ici ces deux obje
art utile, puisqu’elle rend à faciliter l’énonciation, ou l’usage de
parler
de la maniere la plus propre à persuader, à conva
onner l’imagination ; elle présente de plus grands moyens à celui qui
parle
; elle étale de plus grands objets à ceux qui éco
& l’organe de la Religion. Il s’ouvre un plus grand théatre ; il
parle
dans le sanctuaire des Temples & à la face de
arquant en même tems toute l’estime qu’il en faisoit. Je vous ai déjà
parlé
des Dialogues de l’illustre Fénélon. Le troisiéme
i ressemble aux autres ouvrages sur l’éloquence chrétienne, dont j’ai
parlé
dans cet article. C’est un écrit systématique, où
l’agréable & l’utile. S’il ne joint un beau geste à L’art de bien
parler
, Si dans tout son dehors il ne sait se régler, Sa
gens ? Que votre œil avec vous me convainque & metouche ; On doit
parler
de l’œil autant que de la bouche. Que la crainte
&c l’espoir, que la haine &c : l’amour Comme sur un théatre y
parlent
tour-à-tour. Tels sont les préceptes que le Pere
donne aux Orateurs dans son Poëme sur les mauvais gestes de ceux qui
parlent
en public, & sur-tout dès Prédicateurs. Cet o
e du corps ou l’action du Prédicateur : ouvrage utile à tous ceux qui
parlent
ou qui se disposent à parler en public. Cette pro
icateur : ouvrage utile à tous ceux qui parlent ou qui se disposent à
parler
en public. Cette production réimprimée en 1761. i
IV.Les contes Et maintenant, nous ne
parlerons
plus absolument que du génie littéraire de La Fon
uite, peut devenir un peu monotone. J’en risque l’affaire, et je vous
parlerai
désormais du génie de conteur de La Fontaine, ou
son génie comme fabuliste. Aujourd’hui, c’est du conteur que je veux
parler
. Le conte est un des genres littéraires les plus
ieure à la publication du premier recueil des Contes. Je devrais donc
parler
des Contes avant Psyché ; mais comme les Contes o
re que la fleur et, de toute fleur, que le parfum. L’amour ne pouvait
parler
autrement. « … Pour ce qui me touche, je prends
ins du monde. J’ai fait allusion au vieillard sage lorsque je vous ai
parlé
de l’amour de La Fontaine pour la solitude. Voici
le voici tout entier : Psyché, à travers les épreuves dont je vous ai
parlé
, traversant les déserts, traversant les contrées
, reprit Psyché, est-ce un si grand bien que cette solitude dont vous
parlez
? Est-il possible que vous ne vous y soyez point
er et régner ailleurs que dans le désert. — Hélas ! mon père, vous me
parlez
de régner, et je suis esclave… » Ce petit épisod
ontaine n’est pas assez connu comme poète élégiaque lyrique. Quand on
parle
de La Fontaine élégiaque, on extrait des morceaux
oésie, mais La Fontaine y touche et y touche de très près. Je ne vous
parlerai
pas longuement du cadre dans lequel La Fontaine a
une sorte de préface, par une sorte de prologue où c’est l’auteur qui
parle
et qui se livre à sa fantaisie. Vous savez que ce
es, et quelquefois assez jolis, assez gracieux, prologues où Voltaire
parle
en son nom. 2° Et j’ai dit, secondement, un conte
peu lâche. Et encore le récit s’étend par ces réflexions dont je vous
parlais
tout à l’heure. Où il y a de la vivacité, c’est d
t rudoyée par le galant homme qui veut lui donner une leçon. Elle lui
parle
; elle s’exprime ainsi : Je ne sais pas ce que v
insi, Et songiez-vous qu’il faut qu’on vous réponde ? Et après avoir
parlé
quelque temps de lui, de sa paresse, de ses souci
, avec justice, a rendu à La Fontaine conteur. Il me resterait à vous
parler
des contes qui sont dans le recueil des Fables ;
leçon d’aujourd’hui déborde un peu sur là leçon prochaine, et je vous
parlerai
de ces fables qui sont des contes, et qui sont le
qui lit ou qui écoute la pensée ou l’émotion de celui qui lit ou qui
parle
. C’est le phénomène moitié matériel, moitié intel
ut concevoir une humanité sans parole. Le jour où elle a vécu, elle a
parlé
. IV Quant à la parole écrite qui a produit
nte pour convenir de la signification de la parole, où le muet devait
parler
au sourd, et où le sourd devait entendre le muet
sourd devait entendre le muet ! Aussi toutes les traditions antiques
parlent
-elles d’un inventeur ou de plusieurs inventeurs d
n inventeur ou de plusieurs inventeurs de l’écriture ; mais aucune ne
parle
de l’inventeur de la parole. V Or, du jour
es langues meurent avec les civilisations et avec les peuples qui les
parlent
. Les langues, comme des urnes brisées dont on tra
ormées de leurs débris. Des peuples nouveaux recommencent à penser, à
parler
, à écrire des choses dignes de mémoire. Ces livre
sition des langues, ces morts et ces ensevelissements des empires qui
parlaient
ces langues, ont donc fait disparaître, dans le p
poque, nous nous arrêterons avec prédilection sur ces œuvres, nous en
parlerons
avec impartialité. Notre critique est la recherch
e de longs raisonnemens ne le pourroient faire. Dans le temps dont je
parle
, Raphaël peignoit la voûte de la gallerie qui dis
chaque voussure à quatre faces, et Raphaël peignoit au temps dont je
parle
, une histoire de l’ancien testament, sur chacune
journées de l’oeuvre de la création, lorsque l’avanture dont je vais
parler
arriva. La figure qui représente Dieu le pere dan
stie consacrée, devenir sanglante entre ses mains. Le tableau dont je
parle
, s’appelle communément, la messe du pape Jules, e
dole. Mais le coloris de ce tableau, qui est cause que nous en avons
parlé
, est très-superieur au coloris des autres tableau
lerent dans l’art qu’il veut professer. Un homme de génie ne sçauroit
parler
des fautes que les grands maîtres ont commises, q
rès plusieurs éloges donnez aux beautez de leurs productions. Il n’en
parle
que comme un pere parle des défauts de son fils.
nez aux beautez de leurs productions. Il n’en parle que comme un pere
parle
des défauts de son fils. Cesar, né avec le génie
souvent rebattuës, que Lulli réchauffoit des sons de sa musique, pour
parler
avec Despreaux. Comme Quinault étoit l’auteur et
is faites, tant de zèle et de labeurs pour apprendre à l’écrire, à la
parler
cette langue française, mon ambition, mon orgueil
abord, s’élèvent des bruits confus ; ce sont des voix aimées qui vous
parlent
toutes à la fois ; bientôt encore on dirait que l
ôt encore on dirait que la confusion s’arrête et que chaque voix veut
parler
à son tour. Écoutez-les, et si chacune de ces voi
te espèce d’hommes qui ne sont bons que pour le plaisir. » Il voulait
parler
des poètes et des artistes en tout genre ; il aur
on l’eût fâché si l’on eût ajouté : Monseigneur, ces hommes dont vous
parlez
si légèrement, ces peintres, ces poètes, ces musi
! De quel droit, et comment ? et pourquoi ?… qui te l’a dit ? Ainsi
parlent
tous ces esprits impatients du joug et de la cont
le du monde intelligent, tu as régné, contrairement à ces tyrans dont
parle
Tacite2, plutôt par le raisonnement que par la co
un chemin tout nouveau ; encore une fois, je le trouve grand. » Qui
parle
ainsi ? un père de l’Église ; et mieux qu’un père
nde pour le génie et le talent de Molière) : — « En pensant bien, il
parle
mal. Il se sert des phrases les plus forcées et l
irréguliers. Mais en général, il me paraît, jusque dans sa prose, ne
parler
point assez simplement pour exprimer toutes les p
encore de couvrir d’insultes la magistrature française. Nul n’eût osé
parler
ainsi de Monsieur le premier Président. Molière s
ière aussi bien que le prince de Condé. Remarquez aussi comme Molière
parle
hardiment, au roi, du mécontentement de Paris. Le
que, espèce de Richelieu condamné à n’être qu’un éloquent apôtre et à
parler
comme parlait saint Jean-Chrysostome, quand il n’
e Richelieu condamné à n’être qu’un éloquent apôtre et à parler comme
parlait
saint Jean-Chrysostome, quand il n’eût pas mieux
ère qui, contre ma volonté, cause le scandale qu’elle cause ! » Ainsi
parle-t
-il, le brave homme ; en vérité, depuis la créatio
t attaqué, s’il n’est vaincu. » Encore une fois, Marivaux lui-même ne
parlerait
pas de l’amour avec plus de finesse, avec plus de
ces doux et invincibles penchants de l’inclination ! » Ce grand homme
parle
bien des choses et des personnes ! Ceci me rappel
où il dit : — Appartient-il à la langue qui n’aime pas elle-même, de
parler
d’amour ? Son passage sur les comédiennes n’est p
moins remarquable que tout ce qui précède. À coup sûr, pour qu’il en
parlât
ainsi, Bossuet trouvait mademoiselle Molière auss
in théâtre, avec tout l’attirail de la vanité, comme les sirènes dont
parle
Isaïe, qui font leurs demeures dans les temples d
rer le théatin d’abjurer ces exécrables doctrines, et vous jugez s’il
parlait
à un converti ! En résumé, on n’a rien écrit de p
ns pitié ! — Heureusement que Louis XIV fut l’ami de Molière ; il lui
parlait
souvent des choses de son art ; il lui permit de
devenu vieux avant l’heure, à aucun prix il n’aurait voulu qu’on lui
parlât
de repos. Le repos n’était pas fait pour lui. Il
es étaient brûlées, et le parterre s’amusait fort, entendant M. Argan
parler
de ses entrailles ! Entrait Toinette, Toinette br
violentée, l’avait saisi dès le second acte ; quand M. Argan se met à
parler
de testament, Molière pensa avec joie que son tes
tri est ferrago libelli. Qui que vous soyez, qui vous êtes chargé de
parler
longtemps au public français des belles choses de
il aime, avant tout, la nouveauté facile à saisir ; il veut qu’on lui
parle
, en courant, des chansons de la veille et des com
ue cette époque comprend à merveille ; plus le chef-d’œuvre dont vous
parlez
est accepté, plus c’est pour vous une nécessité d
us c’est pour vous une nécessité de ne copier personne, quand vous en
parlez
, et d’obéir tout simplement à votre goût particul
chaque matin, mais songez à plaire aux lecteurs sérieux ; alors vous
parlerez
comme des hommes, sinon vous gazouillerez comme d
ien : La fleur du panier. L’Étourdi. — Madame Menjaud Quand on
parle
de Molière, et même sans adopter l’ordre chronolo
mmencer par L’Étourdi, qui est sa première pièce, à moins que l’on ne
parle
de La Jalousie du Barbouillé, un informe canevas.
e et attentive ? Arrivez tout de suite, et montrez-vous, ça suffira ;
parlez
, et soudain vous allez trouver, sans vous en dout
Cid d’Andalousie madame Menjaud a poussé un de ces cris dont je vous
parlais
tout à l’heure, qui remuent toute une salle de fo
onne de la joie à tout le monde, et je fais rire tous ceux à qui j’en
parle
. Paraît alors Dorimène, belle et galante. Dame !
autre flatteur, à aller trouver ce grand magicien dont tout le monde
parle
tant et qui, par un art admirable, fait voir tout
plus que six mois dans le ventre. (Apercevant Sganarelle.) Ah ! nous
parlions
de vous, et nous en disions tout le bien qu’on en
jeune Adraste est naïvement amoureux de la belle Isidore, il ne lui a
parlé
encore que des yeux ; son valet Ali, qui est un t
aïf confident, conseille à son maître de chercher quelque moyen de se
parler
d’autre manière. Cet Ali est un homme simple et c
e grand seigneur servi avec tant de zèle, de dévouement et de fracas.
Parlez
-moi du jeune Adraste, parlez-moi d’Ali son humble
ant de zèle, de dévouement et de fracas. Parlez-moi du jeune Adraste,
parlez
-moi d’Ali son humble esclave ! Voilà des gens qui
e de Beaumarchais, c’est la façon dont Figaro, le valet du comte, ose
parler
de Rosine à Rosine elle-même : « Figurez-vous la
c. » — De bonne foi, est-ce donc ainsi qu’un messager d’amour oserait
parler
à une honnête fille que son maître veut épouser ?
aviva. Adraste, lui, est bien plus heureux ; il a toujours coutume de
parler
quand il peint, car il est besoin dans ces choses
à supporter les malheurs d’autrui. » Vous croyez peut-être que nous
parlons
du Philinte de Fabre d’Églantine ? non, c’est Jea
indigné, que tint Jean-Jacques Rousseau avec lui-même, quand il eut à
parler
du Misanthrope de Molière ! Pauvre Jean-Jacques !
Alceste cet avantage, il sait vivre avec les hommes, il sait comme on
parle
aux femmes du grand monde, et comment on juge les
e : ajouter cinq actes à une comédie de Molière, à son chef-d’œuvre !
Parler
en vers, et scander son vers éloquent sur le patr
Heureusement, Alceste a du cœur ; il est éloquent comme Mirabeau ; il
parle
aux juges et il est écouté ; il arrache à ce vil
ène, il en reste un à peu près possible. De celui-là la critique peut
parler
sans honte ; de ceux dont elle ne parle pas, soye
De celui-là la critique peut parler sans honte ; de ceux dont elle ne
parle
pas, soyez sûr que vous n’aurez rien à regretter.
nnaître sa faiblesse ! En même temps, comme chacun de ces personnages
parle
le langage qu’il doit parler, comme la comédie co
me temps, comme chacun de ces personnages parle le langage qu’il doit
parler
, comme la comédie conserve tous ses droits d’un b
erre comme un de ces ouvrages sans défaut, dont l’Art poétique devait
parler
plus tard, et l’instant d’après hué à outrance, d
édaigne de s’assujettir aux précautions qu’on lui demande. » Ainsi il
parle
d’elle, ainsi il se plaint, ainsi il pleure sur c
e, lui, Molière, valet de chambre du roi, de ces gens qui ont gagé de
parler
à la cour il ne sait comment ; il se demande de q
L’épigramme, la satire, la médisance, la calomnie, la passion même y
parlent
chacune son langage. Le xviie siècle ne nous a p
franc scélérat qui l’opprime ? Boileau n’a pas été plus loin quand il
parle
de ce coquin au visage essuyé. Savez-vous que l’é
de ce coquin au visage essuyé. Savez-vous que l’éloquence n’a jamais
parlé
un plus fier langage, que la morale n’a jamais fl
ous rappelez-vous, car de la comédienne, à jamais absente, on ne peut
parler
qu’à ceux qui l’ont vue, avec quelle grâce et que
and esprit était certes plus à l’aise dans le rôle de Célimène, aussi
parlez
-moi de mademoiselle Mars dans Le Misanthrope ! C’
esprit ! Si vous admettez que tout écrivain en ce monde, pourvu qu’il
parle
sa langue et qu’il obéisse à ce code inviolable,
it de créer son propre style, de faire la langue qu’il écrit ou qu’il
parle
, où trouverez-vous un style plus ingénieux, une f
te. Elle tient l’esprit en éveil, elle l’occupe, elle lui plaît, elle
parle
une langue à la fois claire et savante, et dont l
de sourires ; aimez-la pour sa vieillesse élégante et sage, pour son
parler
, pour son esprit, pour son langage ; aimez-la, pa
ne du Misanthrope. Je t’ai fait là un beau pont, ma chère. » Elle eût
parlé
ainsi, et se fût moquée à son aise, et mademoisel
le finit par y découvrir toutes sortes d’aspects inattendus. Qui veut
parler
longtemps au public doit s’habituer à tirer le me
ossible d’une idée heureuse, et c’est en ceci que Marivaux excellait.
Parlez
-moi, pour faire un journal qui soit durable, d’un
Marivaudage est resté, parce qu’en effet Marivaux est resté. » Ainsi
parlait
mon maître, au nom même de la nature ! La nature
n nous charme et nous attire, n’allons pas faire comme cet amant dont
parle
Marivaux : Un jeune homme à l’humeur douce, aux t
Lausanne ; rien ne l’est moins que l’auteur. C’est de lui que j’ai à
parler
. Au titre de l’ouvrage, on croirait l’auteur de L
eçon pour entretenir une Mme R… de moi. A peine puis-je me résoudre à
parler
à un médecin de mes maux ; et lorsque je parle à
puis-je me résoudre à parler à un médecin de mes maux ; et lorsque je
parle
à quelqu’un de ma tristesse, il faut que j’y sois
fait éprouver celle de ce premier chagrin. » Mlle de Zuylen lisait et
parlait
l’anglais, et possédait cette littérature. Elle f
t belle. Elle ne cesse pas de remarquer cette ressemblance, et m’en a
parlé
les deux fois que je l’ai vue. » On était alors,
! Pendant six semaines je n’ai pas vu deux personnes ensemble qui ne
parlassent
de la vente221 ; il serait trop long de t’expliqu
ses que les Neuchâtelois d’alors (c’est comme pour la Hollande, je ne
parle
qu’au passé) ne pardonnaient pas à Mme de Charriè
e demandais s’il fallait la saluer, et de quel air ; si je devais lui
parler
, si je pouvais la prier de danser avec moi. Le cœ
lus, et sans réfléchir, sans rien craindre, j’allai droit à elle, lui
parlai
du concert, de son ariette, d’autre chose encore
plût, je te le céderais. Ne va pas croire que nous nous soyons encore
parlé
; je ne l’ai pas même revu depuis le concert. Mai
en prie, me feront bien la galanterie de l’y inviter. Alors nous nous
parlerons
sûrement, dussé-je lui parler la première. Je me
erie de l’y inviter. Alors nous nous parlerons sûrement, dussé-je lui
parler
la première. Je me trouverai près de la porte, qu
est Meyer qui raconte) un parent et sa femme sont venus veiller. On a
parlé
de nouvelles, et on a raconté, entre autres, le m
ait une de ses mains ; de l’autre elle essuyait ses yeux. Personne ne
parlait
. Au bout de quelques moments, elle est allée vers
rend ton propos ? — Eh ! ma chère maman, a dit sa fille, si nous n’en
parlons
plus, nous pouvons espérer qu’il sera oublié. — N
ongtemps. « Nous sommes sortis. Nous avons marché quelque temps sans
parler
. A la fin, le comte a dit : Si j’étais plus riche
grand jour et l’ordinaire indifférence223. Mlle de La Prise a donc à
parler
au long à Meyer, et elle le doit faire sans attir
ux qui me vissent. Le comte Max attendri et Mlle de La Prise émue ont
parlé
quelque temps de moi avec bienveillance. Cette hi
écrit régulièrement à une amie et parente du Languedoc ; elle ne lui
parle
que de cette chère enfant sans fortune, qui a dix
, déjà lancé, l’épée au côté, dans le grand monde de Bruxelles ; il y
parle
de la musique qu’il apprend, des airs qu’il joue,
fférente, et qu’elle l’allait rappeler au passé, il répondait peu. Il
parlait
d’elle légèrement, dit-on, comme un homme qui a q
Mme de Charrière connut Mme de Staël ; elles correspondirent ; on m’a
parlé
d’une controverse considérable entre elles, préci
tant de qualités, entre autres le courage d’esprit, n’a pas craint de
parler
avec éloge des Trois Femmes dans le Publiciste du
Eh bien ! dit l’abbé, ai-je prétendu autre chose ?… Si je vous eusse
parlé
d’un de ces êtres comme j’en connais beaucoup, qu
hose être mal ; il faut voir en lui une moralité quelconque. » Ainsi
parle
à la jeune baronne de Berghen cet aimable et scep
après trente ans, qui n’a lu dans bien des intérieurs d’hommes, sans
parler
du sien, et qui n’a compris ? En littérature, si
atte en désespoir de cause et où l’on maintienne le drapeau. Ou, pour
parler
moins haut et plus à l’unisson de la nature, en f
es et judicieux ont au deuil qui couvre l’Europe : ils rougiraient de
parler
de leurs pertes particulières ; ils dissimulent d
cru manquer à une sorte de justice que de ne pas venir, tôt ou tard,
parler
un peu en détail d’une des femmes les plus distin
n à son cœur, que l’auteur rend hommage au début d’Adolphe, lorsqu’il
parle
de cette femme âgée, si remarquable, près de laqu
ire au Mari sentimental. 227. Dans tout ce qui précède, je n’ai pas
parlé
du style chez Mme de Charrière ; les citations en
ndroit où il discute la question de savoir s’il faut écrire comme on
parle
et parler comme on écrit 32. Il remarque finemen
il discute la question de savoir s’il faut écrire comme on parle et
parler
comme on écrit 32. Il remarque finement que les
on appelle prononcer ; on ne les doit pas écrire tout à fait comme on
parle
. » Pour preuve de cela, continue-t-il, si l’on vo
t pourtant bon, lorsqu’on écrit, de s’imaginer en quelque sorte qu’on
parle
, pour ne rien mettre qui ne soit naturel et qu’on
soit naturel et qu’on ne pût dire dans le monde ; et de même quand on
parle
, de se persuader qu’on écrit, pour ne rien dire q
point ses lettres comme il cause, et de plus même quand il cause, il
parle
un peu comme un livre ; on voit d’ici le renchéri
intervalles des connoissances solides34… M. de Méré en profitoit pour
parler
de haut en bas à M. Pascal. Il semble qu’il se mo
, les Hamilton, ces voluptueux rompus à l’art de plaire. Lui qui nous
parle
si souvent de Pétrone et de César, ces honnêtes g
enteur ? Le chevalier sait bien l’antiquité latine et grecque ; il en
parle
très-volontiers, d’une manière qui nous paraît bi
ier en date était Ulysse : « Il connoissoit le monde, comme Homère en
parle
, dit-il ; mais je crois qu’il n’avoit que bien pe
t avec raison de vrais honnêtes gens, et ce Ménon le Thessalien, dont
parle
Xénophon dans sa Retraite, personnage qui avait t
tombé évidemment dans la confusion. Il n’y était pas encore, quand il
parlait
de Pétrone et de César, et quoiqu’il y ait dans l
on mérite et sa grandeur aux plus petites choses qu’il dit, non pas à
parler
pompeusement, au contraire sa manière est simple
ses que nous admirons, et, parce qu’ils en sont peu touchés, ils n’en
parlent
que négligemment. Dans un endroit où il raconte q
crois qu’il y devroit être. » Il se trouve ainsi que Pétrone ne nous
parle
que de l’aimable Phryné et de Climène, au lieu de
ne nous parle que de l’aimable Phryné et de Climène, au lieu de nous
parler
d’autre chose ; mais ce n’est pas là un grave rep
otre chevalier, et, si habile de conduite que pût être ce maréchal au
parler
bègue44, je le soupçonne sans injure d’avoir été
Ha ! me répondit mon ami avec un profond soupir, de quoi m’allez-vous
parler
? En revenant de Rome, je passai par une ville de
eurs de la retraite. Je ne cherchois que des personnes qui me pussent
parler
d’elle, et j’en trouvois assez, parce que tout le
rant, que ses domestiques sont heureux qui peuvent la regarder et lui
parler
! mais n’en pourrois-je pas être en me déguisant
ent inutile, mais encore nuisible, à cause que je m’étois accoutumé à
parler
dans les disputes sans entendre ni ce qu’on me di
’écriai d’une façon modeste et respectueuse : Ah ! monsieur, que vous
parlez
de bon sens et en habile homme ! Si vous vouliez
plaît toujours. La duchesse de Montbazon, qui s’avança vers elle, lui
parla
tout bas et lui fit ensuite des compliments mêlés
ecturer par l’emportement du sage ***, qui ne se contenta pas de nous
parler
des secrètes beautés de sa femme, et qui vouloit
conversation que j’eus avant-hier avec M. de La Rochefoucauld, car il
parla
presque toujours, et vous savez comme il s’en acq
res années sont insipides ; il baisse à vue d’œil, il se rouille ; il
parle
de la Cour en bel-esprit redevenu provincial ; il
Sablé, cette Sévigné de la génération précédente. Boileau lui-même ne
parle
de Voiture qu’avec égards et en toute révérence.
48e, etc.) Je serais étonné si ce n’était pas d’elle aussi qu’il veut
parler
: « Une personne, la plus charmante que je connus
st bien, en effet ce qui constituait chez eux l’ honnête homme , pour
parler
le style de notre sujet. 41. Nourriture pour éd
araît aussi avoir fait grand cas de l’esprit du maréchal. Mme Cornuel
parlait
de lui plus légèrement. 45. La Jérusalem et l’As
ure. 54. On retrouve tout à fait ici cette pensée de derrière dont a
parlé
Pascal. 55. Je rétablis cette phrase telle qu’el
que dans ce qu’il dit de lui-même. * Tel qui croit voir dans le trop
parler
de soi la marque d’un sot, ne la voit pas dans le
une impatience douloureuse court après son frère, qui est en voyage.
Parlerai
-je de son argent ? De tous les amis qui nous quit
véritablement par le sens du divin que la raison, devenue alors, pour
parler
encore comme Platon, « divine », élève certains h
e voulait pas l’être trop. Ce n’est pas assez pour lui que chaque mot
parle
, il faut qu’il crie. Il ne croit être entendu que
es envers son pays, il en retenait l’escompte. Il laissait volontiers
parler
pour lui ses actions, mais en les soufflant. Trop
ilégiés de l’esprit ; si, comme l’auteur d’un discours naturel3, dont
parle
Pascal, ils ont fait montre, non de leur bien, ma
onnaissant l’homme depuis un demi-siècle, l’ayant ouï plus d’une fois
parler
et prêcher, ayant lu ses livres aussi longtemps q
si marquée de ne ressembler à personne, que n’y trouvant rien qui me
parle
de moi, je ferme un livre où l’auteur ne parle qu
y trouvant rien qui me parle de moi, je ferme un livre où l’auteur ne
parle
que de lui. — Le beau grief, va s’écrier quelque
politiques sont des gens qui, liés entre eux par une habitude de mal
parler
du prince, des ministres, des lois, des juges, de
. A n’y pas regarder de près, nous paraissions une manière d’amis. Il
parlait
de toutes choses sans savoir, la main dans la poc
texte pour rompre. La séance d’hier me l’a fourni. Asellus venait d’y
parler
. — Eh bien, me dit-il, que vous semble de ma hara
e rien ; peut-être d’un léger travers, comme de boire sans soif et de
parler
sans penser. * A voir la façon dont certains jour
ité infatigable des choses de la politique. Leur unique état est d’en
parler
; et comme ils y pensent sans cesse et ne pensent
de ces espérances, que du devoir de gouverner sa parole. 1869. * Bien
parler
est un don divin. J’y songe en entendant ceux qui
est un don divin. J’y songe en entendant ceux qui ne l’ont pas et qui
parlent
. * La nation française, qui a tant d’esprit, est
tous les jours, Montalembert, à la voix veloutée et mordante, qui ne
parlait
ni en professeur, ni en avocat, ni en journaliste
rtie de l’éloquence politique et c’est peut-être la plus efficace. Je
parle
, pour l’avoir connue, de cette contrariété saluta
urs, on ne vous permet qu’une immobilité de parti pris. Quand Berryer
parlait
, on pouvait se mettre à l’aise, et n’avoir pas de
dispenser de cette écriture et de cette lecture, et lui permettre de
parler
sans papier. Il avait raison. Le don de parler, o
e, et lui permettre de parler sans papier. Il avait raison. Le don de
parler
, où il ne fut pas surpassé, et l’action, où il n’
ommé. Talma, de taille moyenne, lui aussi, grandissait à mesure qu’il
parlait
, et le même acteur, qu’au lever du rideau on trou
débordé, comme il arrive au torrent après l’obstacle franchi. De quoi
parlait
-il ? Il s’agissait, s’il m’en souvient, de la que
e la justesse du mot de Buffon sur l’éloquence : « C’est le corps qui
parle
au corps. » Mon esprit était indifférent, mais t
ire sans cesse, il avait imaginé tout un plan de conduite. Soit qu’il
parlât
ou qu’il écrivit, il tenait son éloquence sur les
ce dans vos livres que vous êtes cet éloquent ? Est-ce à la tribune ?
Parlons
d’abord de vos livres. Y trouve-t-on la véritable
x soldats l’envie de se battre, le bruit de la parole vous poussait à
parler
? Enfin, le meilleur de l’éloquence, vous l’avez
u’il croit plus fidèle, parce qu’il en est le plus récent. Le prôneur
parle
de tout à Quintius excepté de Quintius. Seulement
ésormais condamnée à n’avoir plus pour serviteurs que des courtisans.
Parlez
-moi d’une chose qui n’aurait pas trop de l’aide d
que le trône où elle s’assied est le plus chancelant des escabeaux ;
parlez
-moi de l’autorité, par qui tout subsiste et qui s
rateurs se disputent à qui prouvera le premier qu’il s’entend mieux à
parler
qu’à gouverner, il y a loin. Pour mon compte, je
urs s’évader à pas discrets par les deux portes de l’hémicycle. Il ne
parlait
pas pour la Chambre, qui se dérobait, mais pour l
ueurs malencontreux, j’étais resté à ma place, attendant le moment de
parler
au ministre d’une affaire que j’avais à cœur. Je
s pour apprendre quelque chose des dispositions du public auquel il a
parlé
par-dessus nos têtes, enfin parce qu’il y a toujo
leur tour, les dangereux appels aux répressions du pouvoir absolu. Il
parlait
en sage, désormais sans intérêt, et en homme d’Ét
cole, nous ne pensâmes ni l’un ni l’autre à nous éviter. M. Thiers me
parla
comme à une vieille connaissance, et moi je lui a
me défendre de sa séduction. L’air de confiance dont il venait de me
parler
m’avait d’autant plus touché que, plus de trente
été malheureux, et le roi Jean fut appelé Jean le Bon. Celui dont je
parle
, après dix-huit années d’une prospérité qui a été
ns refroidies et les blessures cicatrisées permettront à la vérité de
parler
. Ce temps viendra-t-il jamais pour le chef du sec
re que, pour être si court sur un tel sujet, autant valait n’en point
parler
, je me bornerai à rappeler deux ou trois traits d
de ce Lucullus. Son visage meurtri, ses yeux, cernés par des bleus ne
parlaient
que trop de l’étrange façon dont la République co
et pour de bonnes raisons : la politique du libre échange. Il nous en
parla
comme à des gens qui, pour en être très curieux,
son salon, du vote de la loi, et la mauvaise humeur avec laquelle on
parlait
de son triomphe. Il m’écouta d’un air d’indiffére
coupant court au sujet : — Et chez vous, dit-il (c’est du Sénat qu’il
parlait
), qu’a-t-on fait aujourd’hui ? — On a discuté sur
, avec un soupir de regret ; que j’aurais voulu la traiter ! Et qui a
parlé
? — M. Forcade de la Roquette. — L’heureux homme
Roquette. — L’heureux homme ! Quel beau sujet il avait là ! M. Rouher
parlait
d’abondance de cœur. Je crois sans peine, qu’en c
n’ai pas l’éloquence, ni ce qui mène tout aussi loin, la propriété de
parler
facilement de ce que j’ignore. Qui donc a fait de
entrer au milieu de masques, seul en habit de ville. Je ne sais point
parler
, si je ne parle de mon fond, ni écouter qui ne me
de masques, seul en habit de ville. Je ne sais point parler, si je ne
parle
de mon fond, ni écouter qui ne me parle pas du si
e sais point parler, si je ne parle de mon fond, ni écouter qui ne me
parle
pas du sien. La Rochefoucauld a dit : « La confia
vie parlementaire en 1842. J’avais eu cette chance, qu’au lieu de me
parler
de moi il me parlât de lui, et qu’il crût me témo
n 1842. J’avais eu cette chance, qu’au lieu de me parler de moi il me
parlât
de lui, et qu’il crût me témoigner plus d’estime
paroles ne sentaient pas l’orgueil. C’est ainsi, pensais-je, qu’il se
parle
à lui-même, quand, seul, sur son oreiller, il fai
remier de ma visite, du moins je n’eus pas un moment l’idée de lui en
parler
. Je pris congé sans lui en avoir dit un mot, mais
d’avoir affaire à un chef de service prévenu. Peut-être avait-il ouï
parler
de la réputation de critique rébarbatif qu’on me
s mes conférences à l’École normale supérieure. Il est vrai que, pour
parler
d’un sujet si en dehors des programmes, je choisi
bon usage qu’on peut faire de cette obligation. Il est vrai que j’en
parlais
fort à mon aise, ayant eu le bonheur, dans mes de
r de les voir par leurs bons côtés, s’ils ne sont pas préparés à leur
parler
obligeamment de leurs ouvrages, une démarche qui
et ces lettres ne sont pas au bout de la plume. Il y faut du soin. On
parle
des corvées du candidat ; n’en est-ce pas une pou
lus vrai que ce fauteuil les oblige et les stimule ? Comptez, pour ne
parler
que de ceux d’aujourd’hui, tout ce qu’ont produit
un souci. Dans les quelques jours qui précédèrent l’élection, j’avais
parlé
de M. Rousse à des confrères, mieux informés et m
nt il n’ait été assez proche pour en être immédiatement averti. Je ne
parle
pas des incidents où il est intervenu de sa perso
n’en fait pas profession, mais aux heures même où ce patriotisme lui
parle
le plus haut et lui commande le sacrifice, il ne
urs titres devant le comité dont M. Rousse fait partie. Tandis qu’ils
parlent
, le peintre qui « met pour la première fois le pi
stre chimiste de la seconde moitié de ce siècle, Louis Pasteur. Je ne
parle
pas de l’aide que j’ai reçue de lui dans la tâche
suspicions contre l’amour-propre humain. Plus d’une fois, quand il me
parlait
des résultats d’une expérience, m’imaginant avoir
son travail où l’illusion ne semblait plus à craindre, il n’osait pas
parler
tout haut de certitudes ; à peine s’en parlait-il
raindre, il n’osait pas parler tout haut de certitudes ; à peine s’en
parlait
-il à lui-même tout bas. C’est par un regard souri
les. A ce moment-là, il était dans la plénitude de cette joie dont je
parlais
tout à l’heure, et je me rappelle comment se peig
n de la vérité et le tranquille dédain de ses contradicteurs. Nous en
parlions
souvent. — Sans doute, me disait-il, si mes décou
es gens de travail à qui l’occasion fait du loisir, et qui peuvent se
parler
de toutes choses en toute confiance : — Que pense
orter modestement sa gloire25. Je ne puis quitter Claude Bernard sans
parler
d’une visite que je lui fis à quelques jours de s
ls descendent et se séparent sans se saluer. Je n’ai su quelle langue
parlait
l’un d’eux que par cette question qu’il m’a faite
, deux jeunes gens qui ne s’étaient jamais vus. Au premier relai, ils
parlaient
déjà des choses du jour ; au second, ils en étaie
e est bientôt rompue. Aux premiers mots, on se conte ses affaires, on
parle
des autres, et l’on ne se tait pas sur soi-même.
t pour la vérité J’osai pousser jadis30, le plus loin a porté, Et qui
parla
plus vrai, de la clameur servile Qui du triomphat
Je pense, je sens par son âme, dont une parcelle forme la mienne ; je
parle
, j’écris dans son admirable langue. Que j’essaye
ers gaulois, dont nous sommes, disent-ils, en train de nous corriger.
Parlez
pour vous, messieurs les beaux esprits, qui trava
e substance, ont mis près d’une demi-année à vaincre ! 1871. * Que me
parle-t
-on de la Commune ? On me distrait de ma haine con
ons tous les deux du même amour ; c’est cet amour de la patrie, qui a
parlé
en nous, et qui a fait taire tout le reste, le jo
usque-là comment dévorer le temps ? Il y a une minute à peine, je lui
parlais
… Serait-ce pour la dernière fois ?... Mais… Ah !
n raisonnement fondé sur des possiblitez. Toutes les fois que Ciceron
parle
de la déclamation des vers dramatiques, il en par
fois que Ciceron parle de la déclamation des vers dramatiques, il en
parle
, non pas comme nous parlerions de la déclamation
la déclamation des vers dramatiques, il en parle, non pas comme nous
parlerions
de la déclamation des vers de Corneille qui est a
s de la déclamation des vers de Corneille qui est arbitraire. Ciceron
parle
de la déclamation des vers dramatiques comme d’un
ie constante, suivant laquelle on prononçoit toujours ces vers. Il en
parle
comme d’une beauté, pour ainsi dire, aussi inhere
des opera de Lulli. Ciceron dans plusieurs endroits de ses ouvrages
parle
des pieces de théatre de Livius Andronicus, d’Enn
prononciation qu’elles ont apprise durant l’enfance. Lorsque j’entens
parler
ma belle-mere Laelia, continuë Crassus, il me sem
ans leur païs. Il est comme impossible que le geste des personnes qui
parlent
une langue dont la prononciation est devenue plus
s, et les pas et les figures de ballets composez sur les airs dont je
parle
, étoient lents et simples. Les danseurs pouvoient
lui-même les entrées qu’il vouloit faire danser sur les airs dont je
parle
. Il fut obligé de composer lui-même les pas et le
en que M. Étienne ait été l’honneur de l’ancien Constitutionnel, nous
parlerons
de lui ici sans solidarité aucune et sans prétend
roises, cela revient presque au même pour la dose de l’intérêt. On en
parle
autant qu’on en peut parler, à toute heure et en
e au même pour la dose de l’intérêt. On en parle autant qu’on en peut
parler
, à toute heure et en tout lieu ; on en parle à sa
le autant qu’on en peut parler, à toute heure et en tout lieu ; on en
parle
à satiété et trop, on use le sujet58, et puis tou
à satiété et trop, on use le sujet58, et puis tout d’un coup on n’en
parle
plus, et à peine si l’on s’en souvient. Le présid
arda le silence tant qu’il put. Il y eut un moment pourtant où il dut
parler
; il écrivit dans les journaux, à la date du 5 dé
t de canevas de pièce que lui avait donné M. Lebrun-Tossa, et dont il
parlait
aussi négligemment que possible, n’était autre, à
e la mesure exacte du secours qu’il avait reçu, dont il n’avait point
parlé
jusque-là et dont il ne parlait même alors que le
qu’il avait reçu, dont il n’avait point parlé jusque-là et dont il ne
parlait
même alors que le moins possible. Une nature fran
. Mais dans les salons, dans les cafés, de Tortoni à l’Athénée, on ne
parlait
d’autre chose. Si au Palais-Royal on voyait un gr
vées, sans horizon, sans but social hautement placé. Son buste (et je
parle
ici du marbre, tout en me souvenant de la personn
avisé d’introduire le grand poète en personne et de vouloir le faire
parler
, ce qui est plus scabreux que de faire parler Bru
et de vouloir le faire parler, ce qui est plus scabreux que de faire
parler
Brueys ou Palaprat. Le langage qu’il lui prête, a
sa fin prochaine. Il mourut un an après (13 mars 1845). Quand on vous
parle
du littérateur de l’Empire dans sa perfection et
ien celui de quelques œuvres mystiquement exquises dont nous aurons à
parler
, l’encens lui-même n’est guère qu’une aberration
e, Shakspeare, Klopstock, Byron) : l’orphelin, rentré dans sa patrie,
parle
avec un très-bon accent, avec une exquise éléganc
te conversation que vous m’indiquiez, toute fine et pointillée ; tout
parle
en lui quand il vous décrit quelque objet : son g
lus ou moins de liberté et selon l’impression des lectures. J’en puis
parler
sciemment, ayant lu moi-même certaines de ces obs
des éloges, portait sa dose de vérité. Quant aux erreurs de fait dont
parle
De Vigny, elles étaient insignifiantes au point d
ne le laisserai pas non plus triompher : c’est quand il dit que, pour
parler
de lui, je le connaissais à peine. Cette assertio
ontrer l’inexactitude du mot de De Vigny m’accusant d’avoir, en 1835,
parlé
de lui à la légère et d’avoir porté l’analyse dan
à l’accompagner, lorsqu’il pourra passer un quart d’heure chez moi à
parler
de tout et de rien comme nous faisons ? J’irai vo
taine, 3 août 1828. « Je ne résiste pas à ce besoin que j’ai de vous
parler
de votre beau livre, et en vérité, comme je ne ce
versation. Oui vraiment, je ne peux quitter votre ouvrage que pour en
parler
et aller dire à tout le monde : Avez-vous lu Baru
e, si riche en dédales et en mystères. C’est donc lui qui continue de
parler
: « Après la douce et forte et grave Étude que l
flexions qui les suivent : cela fait qu’on trouve tout de suite à qui
parler
du plaisir qu’on vient d’avoir. Et que de fois vo
l arrive à son tour, et ceci me gêne un peu. Je lui en veux de ne pas
parler
de vous, comme s’il devait vous sentir à son côté
r et de penser à autre chose qu’à ses vers : il faut bien que je vous
parle
de lui. Que d’impressions douloureuses, sombres e
n, du Globe, soit auprès de Paul Lacroix, le bibliophile, pour qu’ils
parlassent
des Poëmes dont une nouvelle édition venait de pa
s hommes. — Quoi ! vous avez pensé à cette misère ! Vous en avez même
parlé
! Un autre s’en est occupé aussi, il en pense que
lque étendue dans mes articles de la Revue de Paris : De Vigny qui en
parlait
de la sorte au début, et avec une complaisance in
ans vous rien dire de votre bel article sur Racine, et je venais d’en
parler
toute la matinée à quatre personnes de différente
que nous vous faisons souffrir ? Nous qui vous aimons tant ! nous qui
parlons
sans cesse de vous ! qui vous admirons, qui vivon
que je vous gronde, cher Sainte-Beuve, moi qui voulais seulement vous
parler
du bonheur de…, etc., etc. » L’intimité est cons
I des Causeries et Méditations. 24. Mai 1829. 25. Juillet 1826. —
Parlons
tout à fait franchement : quoique nous nous repro
tina à voir longtemps sous cette figure idéale. Tous les échos en ont
parlé
, tous les témoins en ont souri. Il ne s’est révei
VIII. Ses fables — conclusions. Il m’était resté à vous
parler
, aujourd’hui, de deux catégories des fables de La
rand poète. Les deux catégories de fables dont je n’avais pas pu vous
parler
la dernière fois sont, comme je l’avais annoncé d
philosophiques ou des discours philosophiques ou, puisque La Fontaine
parle
le plus souvent en dialogues, des « dialogues phi
e vous en ai, non pas donné, mais omis un exemple, lorsque je vous ai
parlé
du poème du Quinquina. Je vous ai exposé ce poème
engageante et hardie. On l’appelle nouvelle : en avez-vous ou non Ouï
parler
? Ils disent donc Que la bête est une machine ; Q
seulement, ce sont des réalistes psychologues. Cette vérité dont ils
parlent
sans cesse, et La Fontaine l’a dit à propos de Mo
la fable avant La Fontaine, c’est-à-dire telle que Boileau en pouvait
parler
, puisqu’il ne parlait pas d’actualité, n’était ri
taine, c’est-à-dire telle que Boileau en pouvait parler, puisqu’il ne
parlait
pas d’actualité, n’était rien du tout ou si peu d
taine exclusivement, elle n’en avait pas, ni par sa forme ; et s’il a
parlé
du rondeau et du triolet, et du sonnet, c’est que
e, et je ne vous citerai que deux ou trois noms. Rousseau. Je vous ai
parlé
de Rousseau, qui a rendu hommage — et il aurait é
et poétique de La Fontaine. Mais il n’aime pas sa morale, je vous ai
parlé
de cela. Voltaire. Je vous étonnerais bien si je
absolument exquise. Chamfort ne m’aurait pas paru très bien doué pour
parler
de La Fontaine. Il y a là cependant, chez cet hom
ntisme a fait la guerre précisément à ces hommes de 1660 dont je vous
parlais
tout à l’heure, une guerre acharnée et très souve
e, elle n’était pas aristotélicienne (encore qu’Aristote n’ait jamais
parlé
de la fable). Il y a encore une raison : c’est qu
e poète, où l’auteur quel qu’il soit, nous fait ses confidences, nous
parle
de lui, si l’on dit que le romantique est un mons
nous parle de lui, si l’on dit que le romantique est un monsieur qui
parle
toujours de lui, La Fontaine est plus romantique
vous allez voir quel est l’autre l’un des deux hommes qui a le plus
parlé
de lui, qui s’est le plus versé, lui et ses senti
rand romantique du dix-septième siècle ce serait… Boileau ! Boileau a
parlé
infiniment de lui dans toutes ses œuvres, plus qu
our être toujours, pardonnez-moi l’expression, adéquat, et pour mieux
parler
, ajusté à son objet, c’est-à-dire à la nature qu’
la raison ! Allons donc ! la raison chez les poètes ! Il ne faut pas
parler
de raison, il faut parler de vérité. L’homme qui
la raison chez les poètes ! Il ne faut pas parler de raison, il faut
parler
de vérité. L’homme qui est doué comme un grand ro
t détruite, ne tombe pas en délabrement. Vous savez que La Fontaine a
parlé
pour sa maison ; eh oui ! il a dit : Les ruines
que les anciens suivoient dans la construction de leurs vers, nous ne
parlerons
point ici du premier des arts compris sous le nom
quent une espece de melopée qui enseigne à bien faire la liaison dont
parle
Capella, c’est-à-dire à bien composer la déclamat
mais qui peuvent se ranger sous les trois genres dont il vient d’être
parlé
, quoique chacune espece ait son ton propre. Ce n’
ec le même secours qu’avoient, comme nous le verrons, les acteurs qui
parloient
sur le théatre. Martianus Capella dit, en faisant
encore dans les anciens auteurs des faits qui supposent l’usage dont
parle
Capella. On voit par exemple dans Plutarque que l
déclamation mesurée et assujetie. " or Philippe (c’est Plutarque qui
parle
,) aïant gagné la bataille, … etc. " Diodore De S
Philippe, après avoir pris trop de vin la journée dont nous venons de
parler
, fit plusieurs choses indecentes sur le champ de
Vossius indique encore dans celui de ses livres dont nous avons déja
parlé
, plusieurs ouvrages des anciens où l’on peut voir
t de leur temps les chants musicaux s’écrivoient en notes. Meibomius
parle
encore de cette matiere en differens endroits de
e plus de ce que j’en ai dit. Quant à la melodie tragique, je vais en
parler
plus particulierement et même assez au long, pour
on, que les commentateurs ont si mal expliqué les auteurs anciens qui
parlent
de leur théatre. Ainsi je ne puis appuïer sur tro
et de ces saillies de l’abbé, il s’en est retenu un grand nombre. On
parlait
des arbres du parc de Versailles, et l’on disait
e Diderot lui-même, sont restées à l’état de simple canevas : cela se
parle
, cela se joue et s’improvise, mais cela ne s’écri
contre se traitent également à la légère, et tout étonnés ensuite (je
parle
de ceux qui survécurent, comme l’abbé Morellet) s
rot l’ont jugé tout à fait avec admiration, avec enthousiasme, et ils
parlent
de lui comme d’un vrai génie. Galiani lui-même ne
isait que l’abbé resterait deux mois dans ce pays, qu’il n’y aurait à
parler
que pour lui, qu’il ne permettrait pas à un Angla
mit enfin à raisonner sur les blés. On oublia même les vignes pour ne
parler
que de froment et de seigle… Les blés et tout ce
ge du peuple le plus social de l’univers, le langage d’une nation qui
parle
plus qu’elle ne pense, d’une nation qui a besoin
nation qui parle plus qu’elle ne pense, d’une nation qui a besoin de
parler
pour penser, et qui ne pense que pour parler, doi
e nation qui a besoin de parler pour penser, et qui ne pense que pour
parler
, doit être le langage le plus dialoguant. » Quant
hevalier. Celui-ci répond : « C’est ce qu’il faut être lorsqu’on veut
parler
des hommes. Il faut les avoir bien étudiés pour s
t plus manger, lui friand ; mais surtout, ô malheur ! il ne peut plus
parler
, il balbutie : « Or, imaginez ce que c’est que le
lles pourraient faire sur un public plus étendu et moins initié. Il y
parle
trop de ses affaires d’intérêt, de ses ports de l
nce entre Carlin et Ganganelli, et tant d’autres. On n’a jamais mieux
parlé
de la France, on ne l’a jamais mieux jugée que l’
ité » ; comme quoi « à Paris il n’y a que l’à-propos » ; comment nous
parlons
si bien des arts et de toute chose, en n’y réussi
essence ; un mauvais tableau enfante une bonne brochure ; ainsi, vous
parlerez
mieux des arts que vous n’en ferez jamais. Il se
votre lot dans ce bas monde. Cela ne l’empêche pas un autre jour de
parler
bien sévèrement de la liberté de la presse que M.
u’il est bien difficile de pouvoir satisfaire à toutes oreilles et de
parler
à tous intelligiblement. Car nous voyons que ce q
cte une diction, l’autre la rejette et ne l’approuve pas. Le Français
parle
ainsi, le Picard autrement, le Bourguignon, le Xa
t, le Savoisien, le Lorrain, tous ont chacun sa particulière façon de
parler
, différentes les unes des autres. » C’était au m
s, philosophes, traducteurs, imitateurs, penseurs originaux, se mit à
parler
en langue vulgaire sur toutes les plus ardues et
nce politique ; elle nous insinue de ses manières et de ses façons de
parler
. De là l’extraordinaire extension de la langue fr
ar moyen, cogitation et présomption par pensée, locution par façon de
parler
, etc. C’est le résultat, de dix-huit années de tr
tien, François de Sales, Du Vair se réduisent à l’usage du peuple, au
parler
naturel et commun. Les composés à la mode grecque
aut à former des mots nouveaux. Du Perron, dans sa Rhétorique sacrée,
parle
de fixer la langue. Étienne Pasquier estime que l
t qui n’est jamais méchant, mais soutenu d’une pointe de malice. On a
parlé
de l’article de Strindberg sur l’infériorité de l
vements de corps, pour se retenir et ne pas tomber en bas. Et il nous
parle
d’une fête, où peignant au milieu des chants, des
alomon. Et le dessin est curieux, et je me rappelle que Pouthier m’en
parla
beaucoup dans le temps. C’est un dessin dédié à E
and plaisir, ne me cachant pas cependant la difficulté grande, à bien
parler
de vos pointes-sèches, à la fois si légères et si
s de Mme Charpentier, malgré l’engagement que nous avons pris de n’en
parler
à personne, je puis bien vous le dire. Eh bien, l
net de travail, pour le Matin, un dessin très artistement fait. Il me
parle
d’une série d’hommes de la Bourse qu’il est en tr
me rencontrer avec des orateurs de mon banquet, avec Hérédia qui doit
parler
à la place de Coppée, bronchité, de Régnier qui p
rédia qui doit parler à la place de Coppée, bronchité, de Régnier qui
parlera
au nom de la jeunesse. Et là-dessus, l’on m’appre
du Grand-Hôtel. Dimanche 24 février Daudet, aussitôt arrivé, me
parle
de l’importance qu’a prise le banquet, du bruit q
e M. Finot ; le directeur de la Revue des Revues, un Polonais, qui me
parle
aimablement du succès de ma littérature dans les
ollandais, venu à Paris pour faire une pointe sèche de ma tête. Il me
parle
d’un article fait sur moi, par un littérateur de
erdâtres d’une aquarelle de Morgue. Jeudi 25 avril Une mère me
parlait
, ce soir, du côté inamusable à la maison, des jeu
soir, avec une femme qui a une véritable passion du linge, et qui me
parlait
en artiste de l’oreiller, et de sa garniture à lo
seulement, avec un rien de gibier l’été. Et parmi les poissons, il me
parle
de l’un d’eux, le Kouzou, poisson peu estimé, mai
ra pas lu par toi, toute seule, moi, je veux le lire tout haut ! » On
parle
au Grenier de Mme Segond-Weber, et Armand Charpen
ne subsistait en lui, que sa prière d’enfant. Et alors cet homme, qui
parle
très mal le français, en sorte qu’il parle anglai
t. Et alors cet homme, qui parle très mal le français, en sorte qu’il
parle
anglais, quand il s’anime, avait été de la plus g
. Samedi 1er juillet Dans un dîner avec Geffroy et Descaves, on
parle
du talent, qu’a Rosny pour peindre le bonheur du
plantureux chez un être. Lundi 3 juillet Ce soir, Mme Sichel me
parlait
de ses relations à Honfleur, avec Mme Aupick, la
ur son esprit un vieil ami, regardant son fils comme un chenapan, qui
parlait
toujours de venir voir sa mère, ne venait jamais,
graphe décochée aux hommes : « Ils disent, qu’ils disent ! » Elle me
parle
d’un roman intitulé : Sarah Grand, qui a abordé l
die. Mercredi 19 juillet Rue de Berri, le prince Louis Napoléon
parle
des usages et des superstitions russes, nous appr
ils, et sur sa ruine, visite avec les Daudet à l’Ermitage. Nadar nous
parle
du besoin qu’il a de vendre l’Ermitage, de la ven
ui cause la brouille avec son fils : « Quant à moi, fait-il, il ne me
parle
plus, ne me salue plus… Dans ma jeunesse, j’étais
les mots répétés par les perroquets, sur la cime des arbres, et Finot
parle
de l’extinction d’une peuplade en Russie, dont il
é apôtre, et habillé de blanc, sur le besoin, que les théories ont de
parler
, pour ainsi dire, physiquement à l’imagination de
ouvé, avortait, ne réussissait pas. Mercredi 14 août Mme Daudet
parle
d’une vieille tante, qui couchait dans la chambre
érudition des cocasseries, tout cela mêlé au désir de plaire. Il nous
parle
de son jardinier japonais, parlant le français pa
umônes, à la bienfaisance active. Dimanche 22 septembre Rattier
parle
d’un médecin de Châlons, nommé Titon, qui l’a soi
upiscence… Vous avez connu cet abbé, qui se vantait de n’avoir jamais
parlé
à la femme, qui le servait… C’était comme ce vieu
Mercredi 30 octobre Je dîne, rue de Berri, avec un Russe qui me
parle
de Tolstoï, avec lequel sa famille était liée. I
où on les empote au Pérou, dans une jarre. Jeudi 7 novembre On
parle
chez Daudet, de cette maison Callias, de cette ma
Marx, Descaves, Toudouze, Daudet et sa femme. Lorrain est en train de
parler
en physiologiste, de la narine, retroussée, respi
lices auraient une qualité de férocité, dégotant ceux de la Chine. Il
parle
de cinq incisions faites au rasoir dans la main d
e gouvernement. Mercredi 27 novembre Tout le temps du dîner, on
parle
du mieux, de la résurrection de Dumas, de mots br
la laideur ! » un jeune homme s’approchant de moi, me dit : « Vous me
parlez
, monsieur ? »
vu la tête d’un homme mort depuis sept ans. Et maintenant encore elle
parle
. — Ce n’est pas vrai ! réplique le chef. — Eh bie
est pas vrai ! réplique le chef. — Eh bien si tu constates qu’elle ne
parle
pas, tu pourras me tuer ! » Le chef envoie des ho
, leur dit-il. — Tête, demandent les envoyés, est-il vrai que tu aies
parlé
? » La tête ne répond rien. Deux fois, trois fois
étais entré dans le village sans me poser de questions, si tu n’avais
parlé
à personne, on ne t’aurait pas amené ici pour te
ut laisser libre le nouveau venu ». Il est sage de réfléchir avant de
parler
, sinon il en résulte des ennuis. La bouche est da
eurs passions. C’est par l’éloquence qu’ils y parviennent. Faite pour
parler
au sentiment, comme la logique et la grammaire pa
eraient une lecture plus facile. Est-ce que j’ai besoin, moi qui vous
parle
, à mon réveil, de rencontrer de si beau style ? A
de tous les dieux d’un Olympe créé par lui ». — Ces écrivains dont je
parle
, ils faisaient de nos plus grands hommes une proi
it est profonde, il saura tirer parti des ténèbres ! Sachez cependant
parler
son langage à chacun de ces esprits dont se compo
où l’intérêt l’emporte sur tout le reste. Cette idée d’une statue qui
parle
et qui marche lui a paru en effet bien digne d’êt
is en leur montrant une statue qui boit, qui mange, qui marche et qui
parle
comme un bourgeois en colère ; oui, j’en suis sûr
e remarque dans tous leurs dis cours qu’une fausse capacité, ou, pour
parler
franchement, une vanité toute pure ; et pour fond
ien que ce n’était pas l’âne véritable de Sancho Pança. On a beaucoup
parlé
, de nos jours, et, Dieu merci, on n’en parle plus
cho Pança. On a beaucoup parlé, de nos jours, et, Dieu merci, on n’en
parle
plus, de la liberté que s’était donnée le drame m
Shakespeare, le spectateur ajoute toute croyance. Son imagination lui
parle
plus haut que sa raison. Le spectateur croit au f
s, faisons grand feu et grande chère, et vive la joie ! Voilà comment
parlaient
les bourgeois de 1665 ; car en 1665 il y avait dé
et conclu, aussitôt la France redeviendra sérieuse et calme ; elle ne
parlera
que des grandes choses, et non plus des futiles !
tablir la scène du pauvre, j’ai presque dit la scène du monstre (pour
parler
comme l’affiche de l’Opéra), telle qu’elle fut jo
mensonges ! On n’a pas voulu te croire ; il est vrai que tu n’as pas
parlé
assez haut et d’une voix assez ferme ; enfin, toi
bons préceptes valent mieux que les belles paroles ! » Sganarelle, tu
parles
bien, tu agis mal. Grand conseiller, malgré tes c
x, c’est le canevas d’une comédie, — une façon de menuet, dialogué et
parlé
; cherchez-y… Louis XIV et un peu Molière ; quant
de Brie et mademoiselle Molière jouent leur rôle ; est-il possible de
parler
un meilleur langage, qui sente plus, en même temp
eigneur accompli, et elle ne songe pas qu’il est tout-puissant ; elle
parle
du roi comme mademoiselle de Coëtlogon parlera de
est tout-puissant ; elle parle du roi comme mademoiselle de Coëtlogon
parlera
de Cavoye. Un soir, le roi entend la jeune fille
oëtlogon parlera de Cavoye. Un soir, le roi entend la jeune fille qui
parle
d’amour ; à ces propos d’amour son nom est mêlé,
st quelque chose de mieux que les sens, c’est presque le cœur qui lui
parle
, et de ce jour qui la devait plonger, vivante, da
dans les livres, ni au théâtre, et le duc de Saint-Simon lui-même en
parle
avec toute la considération que peut avoir un gra
Roquelaure apocryphe qui s’amuse à jouer avec les dames de la cour, à
parler
de l’enfant que le roi a fait à la duchesse de Ro
notre histoire, il m’a semblé qu’il ne serait pas hors de propos, de
parler
de la pièce de M. Bulwer. Mademoiselle de La V
aimée. » Et comme ce malheureux Bragelone se trouve fort ridicule de
parler
ainsi, il ajoute : « C’est l’amour qui m’a d’abor
e, un triste ricaneur sans esprit, sans beauté, sans jeunesse, qui ne
parle
que de ses créanciers, comme ferait un des cheval
non moins emphatique que Bragelone, déclame ces beaux vers : « Qui a
parlé
d’amour ? l’héliotrope, regardant le soleil, ne l
t il s’en va avec son démenti, en disant : — « Voilà ce qu’on gagne à
parler
à des gens qui ignorent le ton de la bonne compag
La Vallière au couvent. Grammont (à Lauzun). — « Je n’ai jamais ouï
parler
de filles d’honneur fuyant des rois. Lauzun. — «
, une chose étrange, qu’un poète anglais se permette de faire agir et
parler
, comme une folle, une des plus grandes dames de l
on d’avancer les choses, je ne la manquerai pas ! » C’est Bossuet qui
parle
, il ajoute (et voilà le drame) ! « Madame de La V
ausse éloquence ; il ressemble à cette femme ambitieuse et vaine dont
parle
Bossuet pour s’en moquer : « Elle croit valoir be
du roi et de M. de Lauzun. Écoutez maintenant comment M. Bulwer fait
parler
la mère Agnès qu’il appelle l’abbesse, car il n’a
n âme entière ?… Perdre ton amour (c’est la première fois qu’elle lui
parle
!) doit être, non pas du chagrin, mais quelque ch
la terre n’est que l’esclave de Louis ! » Et cette folle, qu’on fait
parler
ainsi trois pages durant, c’est madame de Montesp
nsi trois pages durant, c’est madame de Montespan, cette superbe dont
parle
Racine dans Esther, et dont l’orgueil humilia mêm
acée ou diminuée depuis tant d’années. » Mais si madame de Montespan
parle
comme une bacchante à jeun, Louis XIV, de son côt
bataire ne répondrait pas à sa servante Babet : « Belle dame quand tu
parles
, je rêve ce que devrait être l’amour. Tu viens im
ndues ; nul ne voulut être complice d’une comédie où le roi Louis XIV
parlait
comme un valet de chambre, où M. de Lauzun se con
erie n’est pas nouvelle et voici tantôt six ans que M. de Lauzun nous
parle
de ses créanciers. Les plaintes de mademoiselle
de Vaujours, à un fripon. Que voulez-vous qu’elle réponde ? Vous lui
parlez
un langage qu’elle n’entend pas, vous lui faites
d’un roi ! Fi ! tu n’as pas de cœur ! » Mademoiselle de La Vallière
parler
ainsi ! Voilà pourtant où mène l’ignorance de tou
s’en va guère, car Bragelone insulte le roi de toutes les façons. Il
parle
ni plus ni moins, comme les plus acharnés pamphlé
Il parle ni plus ni moins, comme les plus acharnés pamphlétaires ont
parlé
de Louis XIV depuis sa mort. Il lui reproche d’av
en disant : — « Je ne veux pas t’entendre, — Ne me touche pas ! Ne me
parle
pas ! Vois ! — Vois ! — Je suffoque ! Ces larmes
me parle pas ! Vois ! — Vois ! — Je suffoque ! Ces larmes !… qu’elles
parlent
pour moi ! Maintenant, maintenant ta main ! Ô mon
ême des Provinciales, cette langue correcte, incisive, railleuse, qui
parle
comme parle la comédie, quand la comédie le prend
inciales, cette langue correcte, incisive, railleuse, qui parle comme
parle
la comédie, quand la comédie le prend sur le ton
Le séducteur est seul, il marche seul, il vit seul, il aime seul, il
parle
seul ; — à Sganarelle lui-même, si Don Juan répon
omme un homme qui ne sait pas ce qu’on lui a dit, et si même on lui a
parlé
. Vous traversez donc tout ce premier acte, en le
, naïf celui-là dans sa rusticité villageoise. Ajoutez que ce Molière
parle
un patois vif, alerte et vrai ; même il parle tou
Ajoutez que ce Molière parle un patois vif, alerte et vrai ; même il
parle
tous les genres de patois, comme un digne enfant
it de ses bonnes fortunes en écoutant les pénibles amours de Pierrot.
Parlez
-moi de Pierrot le séducteur ! En voilà un qui se
le faux et le vrai, le juste et l’injuste, tout lui est égal, laisse
parler
Sganarelle avec ce dédain mêlé d’indifférence qui
tarder davantage ! Une invention qui ne réussit guère le jour dont je
parle
, ce fut, au prologue de cette reprise, de nous mo
blime. 16. Ceci soit dit à la louange de la Révolution de 1848 ; on
parlait
en ces termes d’un respect mérité, de S. M. la re
red de Vigny (2e partie) I Vigny fut exalté. Voici comment il
parle
lui-même de cette soirée. Nous la voyons se renou
35 à la Comédie-Française. « Ce n’est pas à moi qu’il appartient de
parler
du succès de ce drame ; il a été au-delà des espé
cile s’unit à celui du poète dramatique, et complète son œuvre. — Ils
parlent
, ils combattent pour lui, et offrent leur poitrin
t jamais ; cet amour de deux êtres si purs qu’ils n’oseront jamais se
parler
, ni rester seuls qu’au moment de la mort, amour q
e ses ruses et ses coquetteries naïves pour obtenir que le quaker lui
parle
de Chatterton. Elle est bonne et modeste jusqu’à
t fut complet, excepté la morale, dans cette œuvre. On aurait en vain
parlé
raison à ce public, on aurait en vain représenté
is de monter mon cheval quand il serait fatigué ; et, comme je ne lui
parlais
que gravement et avec simplicité de son équipage,
u’à mes talons. « Le bon chef de bataillon s’apprêta solennellement à
parler
, avec un plaisir d’enfant. Il rajusta sur sa tête
; il me tendit la main et devint plus pâle qu’à l’ordinaire. Elle lui
parlait
bas, et ses grands cheveux blonds s’en allèrent s
us les aviez vus ! c’était comme de l’or. Comme ils continuaient à se
parler
bas, le jeune homme lui baisant le front de temps
is le nez en l’air à regarder cette lettre, comme si elle allait nous
parler
. Ce qui me frappa beaucoup, c’est que le soleil,
au hors de son nid, et le regarda la bouche entrouverte, n’osant plus
parler
. « Enfin il lui dit : « — Eh, ma chère Laure ! à
en entendu de pareil. Elle lui fermait la bouche avec ses doigts pour
parler
toute seule. Elle disait, en jouant et en prenant
approchâmes du premier degré de latitude, nous commençâmes à ne plus
parler
. « Un beau matin je m’éveillai assez étonné de ne
t d’un air tout attendri. « Je fis signe à ce jeune homme de venir me
parler
sur le gaillard d’arrière. Elle se retourna. Je n
ais désolé de vous faire manquer à vos devoirs. Je voudrais seulement
parler
un peu à Laure, et vous prier de la protéger dans
ndre, cela m’ennuya, et je me mis à froncer le sourcil ; je lui avais
parlé
d’un air gai pour ne pas m’affaiblir ; mais je n’
suffit, lui dis-je, entre braves gens on s’entend de reste. Allez lui
parler
, et dépêchons-nous. « Je lui serrai la main en am
Ah çà ! si j’ai un conseil à vous donner, ajoutai-je, c’est de ne pas
parler
de ça. Nous arrangerons la chose sans qu’elle s’y
* * « Ici le vieux commandant fut forcé de s’arrêter. Je me gardai de
parler
, de peur de détourner ses idées ; il reprit en fr
ntinuâmes ainsi à marcher dans un grand silence. Je vis bien qu’il ne
parlerait
plus de lui-même, et qu’il fallait me résoudre à
arbe, cela m’était fort inutile. Mais il n’y tenait pas, c’était pour
parler
d’autre chose. Je m’aperçus cependant avec plaisi
emportèrent Laure avec eux, sans qu’elle eût le temps de crier et de
parler
. Oh ! voici une chose dont aucun honnête homme ne
n. — Ah ! quel temps il fait ! — Mon manteau est traversé. « Je vous
parlais
, je crois, encore de cette petite Laurette ! — La
au front, et s’assit dans le canot sans s’évanouir, sans crier, sans
parler
, et revint au brick quand on voulut et comme on v
t au brick quand on voulut et comme on voulut. J’allai à elle, je lui
parlai
longtemps et le mieux que je pus. Elle avait l’ai
omme il eût fait à son petit mulet. « — Eh bien, ma fille ! dis donc,
parle
donc un peu au lieutenant qui est là ; voyons, un
de se cacher comme une religieuse. — C’est drôle, hein ? « Comme il
parlait
d’elle de cette manière, nous l’entendîmes soupir
tait un devoir. Il y a longtemps que j’ai fait abnégation. « Et il me
parla
encore de Masséna. « Le lendemain, au jour, nous
san, mais il pouvait aspirer tout bas à un rôle historique. Je lui en
parlai
un jour chez moi, tête à tête, sans approbation n
timent ; on s’applique à ne pas employer son esprit, afin que le cœur
parle
tout seul. Ainsi son langage ne sera point fardé,
les moments où l’on sentie plus, qu’on a souvent le moins d’envie de
parler
. Surtout quand on veut séparer l’esprit du cœur e
r traduire ses sentiments, on est vite à court, et très embarrassé de
parler
ou d’écrire. Quand on a nommé l’émotion qu’on épr
ri de l’âme qui prie ou qui souffre. Même dans ces purs sanglots dont
parle
le poète, j’entends l’esprit qui parle et qui met
me dans ces purs sanglots dont parle le poète, j’entends l’esprit qui
parle
et qui met sans y songer toute sa puissance au se
en faire abstraction et s’en détacher pour laisser le cœur tout seul
parler
son pur et naturel langage. Cette erreur accrédit
a force aux effusions de la sensibilité ; alors on croira que le cœur
parle
tout seul.
iie siècle, que Mme de Maintenon avait amenée à sa perfection et que
parlaient
les premières élèves de Saint-Cyr. Il est arrivé
termes ont été recueillis par ses pieuses élèves, et après leur avoir
parlé
de tout ce qu’il y avait eu de peu médité et de n
oyauté. L’idée de la fondation de Saint-Cyr fut décidée, et le roi en
parla
au Conseil le 15 août 1684 ; deux années se passè
tant que lui : inutile désir ! la plus savante théologie ne peut vous
parler
de la Trinité autrement que votre catéchisme. Ce
de suite à une classe, y faisait observer l’ordre de la journée, leur
parlait
en général et en particulier, reprenait l’une, en
à d’autres les moyens de se corriger. Elle avait beaucoup de grâce à
parler
comme à tout ce qu’elle faisait : ses discours ét
rsonne un sentiment profond de la réalité. Elle voulait que les Dames
parlaient
hardiment à leurs élèves de l’état de mariage, et
mariage ; saint Paul n’avait pas cette fausse délicatesse, car il en
parle
très ouvertement. » Et elle était la première à e
e, car il en parle très ouvertement. » Et elle était la première à en
parler
comme d’un état honnête, nécessaire, hasardeux :
les verront qu’il n’y a pas de quoi rire. Il faut les accoutumer à en
parler
sérieusement, chrétiennement et même tristement,
s débuts et sur les incidents singuliers de sa fortune, pour la faire
parler
d’elle-même, ce sujet qui nous est toujours si re
e sujet qui nous est toujours si reposant et si doux. « Nous aimons à
parler
de nous-même, a-t-elle remarqué, dussions-nous pa
« Nous aimons à parler de nous-même, a-t-elle remarqué, dussions-nous
parler
contre. » Et elle ne parlait pas contre. S’il est
us-même, a-t-elle remarqué, dussions-nous parler contre. » Et elle ne
parlait
pas contre. S’il est pénible, comme elle l’a dit,
èles à l’intention de leur fondatrice en ce qu’elles ne firent jamais
parler
d’elles. Respectées de tous, peu aimées de Louis
Lundi, 20 février 1860. Mon cher directeur, Vous me permettez de
parler
de Catherine d’Overmeire que vient de publier not
ur vous dire comme quoi je n’ose, même après votre mot aimable, venir
parler
de Catherine. Oui, je suis effrayé, mon cher dire
ciel et d’un air de désolation : « Oh ! le succès de Fanny ! ne m’en
parlez
pas ! » Mais comme cet éloquent confrère est le m
te de cordialité jusque dans les réserves, Depuis, en effet, que j’ai
parlé
des deux romans qui, dans ces dernières années, o
e ne sont pas les salons tous seuls qui m’onts donné cette crainte de
parler
qui, de ma part, vous étonne ; ce sont nos confrè
sont mis de la partie avec une facilité incroyable. Il y avait (je ne
parle
que des morts) une petite revue littéraire66 très
ience d’écrivain y ont été incriminées… Pourquoi ?… Parce que j’avais
parlé
de Fanny. « Parmi les critiques, y disait-on, l’u
s impérieuses qui (sans compter qu’Édouard Thierry en avait très bien
parlé
d’abord) nous interdisaient d’en raisonner. Baude
e fais de son esprit fin, de son talent habile et curieux. Si j’avais
parlé
de son livre, il n’aurait pas échappé toutefois a
x à mes yeux et toute son honnêteté). Quoique je n’aie pas cru devoir
parler
de Daniel, quoique même, pour être franc, j’aie b
es villes et les provinces ; ce qui les distinguait, c’était l’art de
parler
sur-le-champ avec la plus grande facilité. Cet ar
es ou dans les portiques du temple ; on leur donnait un sujet, et ils
parlaient
au bruit des applaudissements ; souvent ils comme
nuit ! disait-il, je t’invoque ; parmi toutes les divinités, nulle ne
parle
plus puissamment au cœur de l’homme que toi. » Un
richesses immenses ; mais il préférait à tous ces titres la gloire de
parler
sur-le-champ d’une manière éloquente : il reçut d
? » Mais par quel art ces hommes singuliers pouvaient-ils parvenir à
parler
sur-le-champ avec éloquence sur toutes sortes de
ongue, froide, fausse et médiocre. La coutume même et la nécessité de
parler
sur-le-champ, quelque piquante qu’elle dût être,
edescendre. Parmi ces orateurs ou sophistes grecs dont nous venons de
parler
, un très grand nombre composèrent des éloges de p
ysse a quitté ses lambeaux 48, dit-il ; poursuit, se fait connaître,
parle
avec la plus grande éloquence, apaise la sédition
négyrique, saint Jérôme et Sidoine Apollinaire dans leurs lettres, en
parlent
avec la plus grande estime. Ce qui prouve qu’il n
ant, je veux être aimé ; et loué, quand je ne serai plus. » Celui qui
parlait
ainsi méritait de vaincre en disputant le trône.
ommes ? Ce serait enlever à l’humanité toutes ses améliorations. N’en
parlons
plus. II Aussi, pendant que le monde contem
sses ou vraies, intéressées ou désintéressées, selon qu’ils voulaient
parler
à leur chevet ou parler, comme on dit, par la fen
ées ou désintéressées, selon qu’ils voulaient parler à leur chevet ou
parler
, comme on dit, par la fenêtre. La Providence ména
critiques, qui creusent un sujet ou un homme avec une seule note, en
parle
ainsi : Il n’avait rien en lui de supérieur. C’é
’accroissaient journellement, si bien que je ne pouvais plus rêver ni
parler
d’autre chose. « Un grand écrivain, observe à ce
ières et la faculté de l’admiration. Il y a des gens qui ne sauraient
parler
de lui sans le faire quelque peu grotesque et rid
du l’éloquente ivresse de Diderot ; il semble la partager quand il en
parle
: « Diderot, s’écrie-t-il avec un enthousiasme ég
d’un abbé Le Blanc qui, « tout médiocre qu’il était (c’est Goethe qui
parle
), ne put jamais parvenir pourtant à être reçu de
es termes, qui sont à rapprocher de ceux dans lesquels Eckermann nous
parle
des mêmes entretiens : Goethe, écrivait M. Ampèr
, je ne savais presque rien ou rien lui dire. Il se mit aussitôt à me
parler
de mon manuscrit. « Je sors d’avec vous, dit-il ;
ta par le courrier, et demain j’envoie le paquet par la poste. » Nous
parlâmes
de mes projets de voyage. Je ne pouvais me rassas
aient la loyauté, la solidité, avec tant de calme et de grandeur ! Il
parlait
avec lenteur, sans se presser, comme on se figure
Il parlait avec lenteur, sans se presser, comme on se figure que doit
parler
un vieux roi. On voyait qu’il a en lui-même son p
t longue espérance, voit enfin exaucés ses vœux les plus chers. Il me
parla
de ma lettre, et me dit que j’avais raison en sou
ours-ci, plusieurs fois chez Goethe. Aujourd’hui nous n’avons presque
parlé
que de nos affaires. Je lui ai dit ce que je pens
té : on se tenait debout, on s’asseyait, on plaisantait, on riait, on
parlait
avec l’un, avec l’autre, chacun suivant sa fantai
l’autre, et il semblait qu’il aimât toujours mieux écouter et laisser
parler
les autres que parler lui-même. Madame de Goethe
t qu’il aimât toujours mieux écouter et laisser parler les autres que
parler
lui-même. Madame de Goethe venait souvent lui pre
aux, nous lisant les passages les plus saillants, et surtout ceux qui
parlaient
des progrès de la révolution grecque. On vint à d
ec une joie profonde, et chaque ligne confirmait les bruits dont j’ai
parlé
; cependant les premiers vers faisaient voir que
Et il se répandit en éloges sur son ancien maître. Je le priai de me
parler
de la jeunesse de Goethe, ce qu’il fit volontiers
nque pas de justesse. Est-ce ce passage ou un autre dont Napoléon m’a
parlé
, je préfère ne pas le dire. Mais, je vous le répè
’Empereur. Il se rendit au palais à onze heures du matin. Laissons-le
parler
: « “Un gros chambellan polonais me dit d’attendr
’ailleurs versé dans la littérature latine, et avait édité Horace. Il
parle
de moi à peu près comme en parlent les personnes
re latine, et avait édité Horace. Il parle de moi à peu près comme en
parlent
les personnes de Berlin qui me sont favorables ;
ombien le théâtre français s’éloigne de la nature et de la vérité. Il
parla
aussi avec désapprobation des pièces dans lesquel
politique, voilà la fatalité ! « “Il se retourna alors vers Daru, et
parla
avec lui de la grande affaire des contributions.
arqué de personnalités dans ce qu’a dit M. de Ségur d’Aguesseau. Il a
parlé
de certaines doctrines, mais il n’a nommé personn
ssemblée. « M. Sainte-Beuve (avec énergie). M. de Ségur d’Aguesseau a
parlé
de deux choses. Il y a un courant d’immoralité et
il est plus que temps que l’incident soit clos. « M. Rouland. Laissez
parler
l’orateur, on répondra. « M. le Président. Ne pro
on revienne à la question. « Voix diverses. Oui ! oui ! — À la loi. —
Parlez
, monsieur de Ségur, continuez. « M. le Président.
de vous faire remarquer que lorsque, hier, M. de Ségur d’Aguesseau a
parlé
d’une nomination scandaleuse, il n’a parlé et pu
M. de Ségur d’Aguesseau a parlé d’une nomination scandaleuse, il n’a
parlé
et pu parler que de M. Renan, comme lui-même en e
d’Aguesseau a parlé d’une nomination scandaleuse, il n’a parlé et pu
parler
que de M. Renan, comme lui-même en est convenu au
st ce qui, malgré mon goût pour le silence, m’oblige à le rompre et à
parler
. Et cependant parler, je le sens, est bien diffic
goût pour le silence, m’oblige à le rompre et à parler. Et cependant
parler
, je le sens, est bien difficile ; venir contredir
it brodé, messieurs les sénateurs, pas plus que Rabelais. Croyez-moi,
parlons
-en peu ici ; ce n’est pas le lieu. — Et pourquoi
oyez-moi, parlons-en peu ici ; ce n’est pas le lieu. — Et pourquoi en
parlez
-vous vous-même ? me dira-t-on, — J’en parle parce
e lieu. — Et pourquoi en parlez-vous vous-même ? me dira-t-on, — J’en
parle
parce qu’ils sont déférés devant vous, parce qu’o
(Mouvement.) M. de Chabrier. Est-ce que l’empereur vous a chargé de
parler
en son nom ? M. Sainte-Beuve. Ah ! Celle-ci, vous
voyait compris. Ce n’est point au Sénat, messieurs, qu’il convient de
parler
comme les théologiens. Et laissez-moi vous rappel
livre de morale chagrine et excessive ; lui, c’est un Juvénal ; je ne
parle
pas du talent, mais je réponds au moins de la sév
faisant asseoir un avocat stagiaire qui s’émanciperait n’aurait point
parlé
autrement. « J’ai dû ne pas rester sous le coup d
l de l’Académie française, dans son Rapport lu en séance publique, en
parlait
comme il suit : « L’un (des deux ouvrages couron
e me suis borné, en effet, à dire mon avis sur les choses dont chacun
parlait
autour de moi. Si je suis revenu à plusieurs repr
lance, et dont il n’a trop souvent que l’obséquieux despotisme. Je ne
parle
pas de la loquacité, puisqu’elle doit lui être co
un livre qui peut servir d’exemple du genre de vogue dont je viens de
parler
: c’est le Grain de sable de M. Jules Noriac. Bie
feuillets, la charmante et irréprochable mère de famille dont je vous
parlais
tout à l’heure a pu suivre avec intérêt les enchè
a, Non veder, non sentir m’è gran yentura. Però non mi destar ; deh !
parla
basso ! Ces vers prouvent que, sous de certains
ison qu’il faut bien dire quelques mots de gens qui ont fait beaucoup
parler
d’eux ces jours derniers. Oui, grâce au temps d’a
oir offert à M. le duc d’Aumale l’hospitalité du fauteuil ; bien qu’à
parler
strictement (le but de l’association étant de fou
e trois pages il traitait cinquante sujets en ayant l’air de toujours
parler
de la même chose. C’était superbe ! De la dernièr
ait son triomphe par ces mots : « Me voici naturellement amené à vous
parler
de… » C’était là son modeste Te Deum. Le pauvre h
mort à la peine. Si je songe aujourd’hui à lui, c’est que je voudrais
parler
des femmes, sans pourtant commencer par là, et qu
utrichienne, et voici ce qu’elle m’a répondu : « Vous commencerez par
parler
de la mort de M. de Cavour. — Impossible ! m’écri
z par parler de la mort de M. de Cavour. — Impossible ! m’écriai-je ;
parler
de cette mort qui est un deuil personnel pour tou
servir comme d’un moyen littéraire, je ne le ferai jamais ! — Vous en
parlerez
, répéta l’ombre avec l’inflexibilité d’une ombre
sérail, et vous voyez d’ici comment vous serez amené naturellement à
parler
des femmes. » II Quelqu’un que je ne veux p
ne voulait, ou qu’on n’osait rien dire de sérieux sur aucun sujet, on
parlait
de la Femme. Je croirais plutôt que si l’on en pa
ucun sujet, on parlait de la Femme. Je croirais plutôt que si l’on en
parle
, c’est tout bonnement parce qu’on y pense. Quant
i je ne suis pas, dans un certain sens, touché du sort des femmes (je
parle
de celles qui ne sont pas condamnées à vivre de l
le des séances littéraires de la rue de la Paix. Mademoiselle Royer a
parlé
devant un public fort nombreux, qui l’a écoutée a
ce rôle, il ne faudrait pas à une femme quelque chose de plus que de
parler
aussi bien qu’un homme, — s’il ne faudrait pas, p
e parler aussi bien qu’un homme, — s’il ne faudrait pas, par exemple,
parler
autrement. Mademoiselle Royer a insisté à plusieu
vent jamais se rencontrer, même dans une chaire de professeur. Elle a
parlé
avec autant de facilité, d’érudition et parfois m
comme cela ! Ceci dit, je reviens à mon argument principal. Que nous
parle-t
-on de Sapho, de Corinne, d’Aspasie, d’Hypatie ? c
plus triste encore, c’est de penser que si l’un des mobiles dont j’ai
parlé
réunit pour un temps deux êtres appartenant à ces
tous les pays, de ces hommes à leurs meilleurs moments, alors qu’ils
parlaient
de ce qu’ils savaient le mieux, de ce qui occupai
ment devant une assemblée d’hommes, si lettrés qu’ils soient, et leur
parler
avec autorité — non des femmes poètes ou philosop
temps. Elles pourront leur dire : « Depuis quatre mille ans (pour ne
parler
que de l’Europe) nous vous avons déchargés de tou
ofesseurs que se traduit la sollicitude, maternelle de la France ; on
parle
d’une nouvelle mesure qui montrerait mieux encore
e tuent ! Que faut-il donc pour leur bonheur ? Le maréchal commandant
parle
de « contrariétés, de peines de cœur » ; mais qui
ccupent depuis plusieurs années le monde savant ». V Maintenant
parlons
un peu chiffons. Ne craignez rien, il ne s’agit p
l’ignorais et que si, il y a un mois, un membre du Jockey-Club m’eût
parlé
de bonnes drilles, j’aurais cru à un néologisme i
je demande, comme l’archevêque de Grenade, qu’on m’avertisse. Mais ne
parlons
pas d’avertissements… Brrr ! VI Ne parlons
m’avertisse. Mais ne parlons pas d’avertissements… Brrr ! VI Ne
parlons
pas même avec trop de dédain des chiffonniers ; c
cette préoccupation qui se trahit dans la littérature actuelle. Entre
parler
politique et parler de la politique, il existe à
qui se trahit dans la littérature actuelle. Entre parler politique et
parler
de la politique, il existe à peu près la même dif
ler de la politique, il existe à peu près la même différence qu’entre
parler
d’amour et parler de l’amour ; or, le siècle se f
e, il existe à peu près la même différence qu’entre parler d’amour et
parler
de l’amour ; or, le siècle se fait vieux et se co
le sable l’empreinte d’un pied humain ! » Je voudrais maintenant vous
parler
de ce qui a occupé Paris ce mois-ci ; mais, hélas
Avec des livres, il y a toujours de la ressource, et j’en connais qui
parlent
d’histoires à côté desquelles les récits de la co
té religieuse, celui qui est responsable des massacres de septembre a
parlé
par la bouche de Carnot quand il a dit : « Il ne
sons, était absent, en mission à l’armée du Rhin, et il en a toujours
parlé
, dit son fils, avec horreur : « Il ne croyait pas
e cela, une lettre confidentielle où il eût été déploré. On aura beau
parler
de la souveraineté du but, du devoir envers le pa
s cette pression du dehors, elle eût probablement passé sous silence.
Parler
d’un livre, même pour en dire du mal, c’est, par
s-là qu’on écrit pour une idée. Aussi sens-je une grande répugnance à
parler
de Sylvie. Je me dis que tout en lapidant chacun
choses auxquelles le romancier peut pourtant légitimement aspirer, je
parle
au point de vue strictement littéraire. A-t-il vo
la…, il rêve qu’il est en classe, et, par une habitude criminelle, il
parle
, le malheureux ! tout en dormant. Aussi, quelle p
meil. Il est à la maison, il peut se rendormir ! Carnot, dont je vous
parlais
le mois dernier, a fait, si je ne me trompe, une
le réveil peut apporter de joies. Ajoutons que le moment est bon pour
parler
du collégien : il est à l’apogée de son bonheur,
r, d’un ton significatif, quand il retourne au collège ; enfin, on ne
parle
pas encore devant lui des plaisirs qu’on se donne
e de 1861, ne renferme rien qui ne soit déjà connu du public. Je veux
parler
des Œuvres complètes de madame Émile de Girardin,
dame Roland était « un mauvais bas-bleu éclaboussé de sang ! » Ne lui
parlez
même pas d’un autre peuple que le sien, il vous r
n instant, — ne crains rien, lecteur, je ne t’y laisserai pas, — pour
parler
d’un livre composé, pour ainsi dire, à l’ombre de
le, pour enlever un homme aux réalités d’une pareille existence. J’ai
parlé
de la vie de M. Arnould parce qu’une abnégation m
e de pudeur patriotique le retint, et il dit, un peu au hasard : « On
parle
beaucoup des affaires de Naples. — Ah oui ! les N
illusions au sujet de la cordialité parisienne. II Puisque nous
parlons
des rapports internationaux, félicitons-nous en p
sous ma plume le nom d’un chancelier anglais au moment où je voulais
parler
du nouveau roman de George Sand, Valvèdre. III
t affaire d’anatomiste, et quand on en vient là, il faut se décider à
parler
en professeur, en son propre nom, et renoncer à i
chons le mot, ce poète amoureux, qui sait parfois être très éloquent,
parle
ce jour-là comme un petit cuistre ; mais il falla
tinée, nul ne peut le sonder. Soumettons-nous au fait accompli, et ne
parlons
pas du reste. Vous voilà. On vous aime, et vous p
i auraient eu une pareille idée. Cette exposition, dont on a fort peu
parlé
, mérite pourtant de prendre sa place parmi les év
la puérilité d’une vieillesse précoce. Et maintenant laissez-moi vous
parler
de choses qui sont de tous les temps. II J’
impuissante à embrasser l’étendue d’une telle responsabilité. Pour ne
parler
que des poètes : évoquez devant ce tribunal ficti
ment, le plus splendide de tous, qu’elle vient de lui élever. Je veux
parler
de l’Inferno, publié avec les illustrations de Gu
use que de lui reprocher d’avoir mis des sacs d’or là où le poète n’a
parlé
que de fardeaux, pesi. L’ouvrage est orné en tout
le entre les chants dont se compose le poème. Il serait impossible de
parler
de toutes, je me bornerai donc à dire quelques mo
ée d’un respect aveugle et superstitieux, j’avais été sur le point de
parler
d’un petit mémoire que je venais de lire. Il s’ag
sur cette lamentable affaire, et j’étais curieux de voir, avant d’en
parler
, s’il était possible à l’art, — même à l’art du b
éressante, moins importante dans ses conséquences générales, que j’en
parlerais
encore, car elle nous est personnelle, à vous qui
e dix personnes recommandables attestent qu’elles l’ont vu et lui ont
parlé
ce jour-là, bien qu’aucun motif ne dût le pousser
toi, le Constitutionnel t’aidera ! » Par Hercule ! voilà qui est bien
parlé
, et l’on serait heureux de s’embourber, que dis-j
témoins ecclésiastiques ? Voltaire, Voltaire en personne n’aurait pas
parlé
autrement. » Ajoutons qu’alléché par cette critiq
autre sujet de conversation. En comptant bien, je m’aperçois que j’ai
parlé
de deux procès seulement (seulement !), tandis qu
te d’Augsbourg et l’Indépendance belge, entre autres. Il paraît qu’il
parlait
du gouvernement… LA MAÎTRESSE DE MAISON (interrom
de plus d’un avertissement. Si la politique était de mon ressort, je
parlerais
de la Pologne, de Rome, de tant d’autres question
ue signale M. le ministre se pratiquait assez largement. Puisque nous
parlons
de circulaires, ajoutons que si des ministres en
nte immortels, et le chiffre encore plus modeste des traitements ; je
parlerais
même des aides qu’on promettrait à la docte compa
queur risque le plus de se rendre coupable. À la rigueur, quand on ne
parle
pas de politique on peut éviter d’exciter à la ha
, qui étaient les esclaves de femmes très communes et très médiocres,
parler
de la position du mari de reine d’Angleterre comm
IV Je m’aperçois un peu tard que ma revue est bien lugubre. J’ai
parlé
de vieillesse, de mort, de prison et d’amendes, e
ucoup d’entre ceux qui les partagent avec nous. On devine que je veux
parler
des concerts du Cirque-Napoléon. La foule continu
e la démocratie serait là. Tant pis, dirai-je, pour la démocratie. On
parle
de « l’art libre dans une société libre », comme
progrès de l’art ait amené à sa suite la liberté ? Je n’entends point
parler
, il va sans dire, de l’art de l’orateur ou de l’é
euse, de l’art tel qu’on l’entend aujourd’hui. Les fervents dont j’ai
parlé
tout à l’heure invoquent volontiers le souvenir d
sions, elles mettraient leur influence au service de la liberté. Mais
parlons
un peu de l’article de M. Sainte-Beuve, qui a été
muet n’est pas une voix), sans avoir été mis préalablement à même de
parler
et de répondre, de dire ce qu’on pense, et de fai
exposé à être sifflé par des étudiants. Il Je n’aime pas trop à
parler
de la querelle de M. About avec le public, car je
a quelque chose de comique à voir des gens, si jeunes qu’ils soient,
parler
eux-mêmes de leur généreuse ardeur et de leurs en
ance, il ne faut pas de demi-mesures. Eh bien ! il me semble que nous
parlons
depuis trop longtemps de nos petites querelles pa
ion de M. Tourguénef en France ; mais l’ouvrage nouveau, dont je veux
parler
aujourd’hui, Une Nichée de gentilshommes, — titre
écit le plus touchant qui se puisse imaginer, pourquoi l’auteur avait
parlé
de l’allumette parfumée. Moi, je serais disposé à
yennant un pauvre salaire, une vieille fille, Suédoise d’origine, qui
parlait
tant bien que mal le français et l’allemand, joua
se pourrait être douteuse, si on ne se rappelait les femmes dont j’ai
parlé
tout à l’heure : ces femmes-là finissent toujours
a dû passer sous les fourches caudines. Le trône, tout d’abord, pour
parler
de chaque chose à son rang, semble s’en aller en
comme une vérité évidente, — à un de ces croyants académiques dont je
parlais
tout à l’heure ; seulement j’ajoutais que le malh
onné de faire du haut de sa nouvelle chaire a fait du bruit ! On en a
parlé
encore plus que de la Gaétana de M. About, et pre
dans les intervalles d’une valse : « Qui est donc ce M. Renan dont on
parle
tant ? » Les réponses, on le comprend, différaien
ue toujours un peu quand je le rencontre sous la plume d’un homme qui
parle
de soi. Le caractère pour les hommes, c’est comme
rtu pour les femmes, il faut toujours laisser aux autres le soin d’en
parler
. III Si la jeunesse des écoles ne tient pas
dire, rien qu’en lisant ce nom de Pelletan ? IV Comment ne pas
parler
de la Chine, quand à chaque instant quelque chose
ais vu sur une carte que Pékin, et à plus forte raison Nankin, — sans
parler
du Japon, — sont situés bien à l’est de l’extrémi
oût pour la musique, est un fat insupportable ? V Puisque j’ai
parlé
de l’Angleterre, disons quelques mots d’une petit
elle, il faut l’avouer, nous avons été vaincus. On devine que je veux
parler
du Comte de Boursoufle, cette prétendue comédie d
ît difficile, mais ce qui est à faire. C’est du fond même que je veux
parler
. Il n’y a pas de règle de perspective pour tous c
us voudrez, — traîne l’affaire en longueur, on pourra se dispenser de
parler
du résultat, quand enfin il sera acquis ; personn
ré jadis tant d’ingratitude dans le public et jusque chez la justice.
Parlez
de cela aujourd’hui au premier venu, à un de ces
is d’ici il y aura une séance annuelle, cela fait frémir ! — Bah ! ne
parlons
pas de cela. Que l’Académie nomme qui elle voudra
ut ce que cette histoire a d’extraordinaire, si M. Peabody veut qu’on
parle
encore de lui dans huit jours, il faut qu’il reco
ains, je ne saurais le décider. Il est certain que l’art de dire sans
parler
et l’usage des sous-entendus ont fait de grands p
lletan a eu lieu, en effet, à une époque qui se trouve, à strictement
parler
, dans le domaine de cette revue, dans les premier
e bravement le style niais et inconvenant des petits bons livres ; il
parlera
de « l’agneau qui paît parmi les lis », et sous s
eux. J’ai déjà dit qu’il ne trouvait pas M. Renan « joli » ; quand il
parle
de Gibbon, il a soin de dire qu’il n’avait pas l’
xprimer, la rougeur au front, leur stérile sympathie. Et puisque j’ai
parlé
de la Pologne, le seul terrain, je crois, sur leq
ès ordinaires, lorsqu’on juge un livre, c’est toujours la défense qui
parle
la première, et l’accusation n’a que la réplique.
cialiste ; c’est lui qui raconte, c’est lui qui décrit, c’est lui qui
parle
par la bouche de son évêque, de son forçat, de sa
se. Voici d’abord monseigneur Bienvenu, évêque de D…, dont je vous ai
parlé
tout à l’heure. On va faire défiler devant vous s
de entier ? Je pourrais pousser la comparaison beaucoup plus loin, et
parler
de l’équipage si actif, si docile à la manœuvre,
iers au premier rang parmi les peuples intelligents, et pourtant nous
parlons
et nous agissons tous comme si chaque Français, p
es représentants, avec cet « extrême Orient » dont nous aimons tant à
parler
. Mais que voulez-vous ? les moyens de communicati
s tout à fait de trop. Je n’ai pas la prétention, il va sans dire, de
parler
des merveilles que contient l’Exposition. Disons
tement un de ses membres pour avoir adressé au Times une lettre où il
parlait
de ses concitoyens comme ayant des droits à la ch
olutions ont jetés en Angleterre, il en est beaucoup qui ont appris à
parler
l’anglais avec une grande perfection, et si je vo
-là est-il trop payé. Cet oncle chanoine ne pense qu’à ses olives, ne
parle
, ne rêve que d’olives, et passe une moitié de l’a
n goût musical. À propos de cette Exposition, j’entends bien des gens
parler
avec espoir de la fusion des peuples, et se félic
le maréchal Magnan accepte bravement la logique de sa nomination, et
parle
bien plus en fonctionnaire public qu’en grand maî
article consacré à l’examen de ce rapport de M. Delangle dont je vous
parlais
tout à l’heure ; cet article débutait ainsi : « A
ances dans les incidents et dans les caractères ne manquent pas. Sans
parler
de l’évêque improbable et du conventionnel imposs
me, ni de la condamnation à mort du forçat récidiviste dont j’ai déjà
parlé
, que dire du personnage de Fantine, de cette fill
monde nouveau. À l’occasion des premiers volumes des Misérables, j’ai
parlé
du style singulier de M. Victor Hugo, style à la
rait facile de prouver mon assertion par mille citations. Je pourrais
parler
des « forêts qui sont des apocalypses », et de «
le. Causerie sur les ménages amis, où, nous tous, nous nous mettons à
parler
du charme du ménage Rodenbach : de l’homme à la c
uoi ne me donnez-vous pas à lire la pièce de Goncourt ? » et il lui a
parlé
de la donner avec la sienne, au moment où le succ
et que Noblet jouera le rôle du voleur. Vendredi 29 janvier On
parlait
hier d’une Parisienne, morte à près de cent ans,
c ces renversements de figure en arrière, d’une petite fille qui vous
parle
de bas en haut, et qui montrent, dans son plaisan
un meilleur metteur en scène de la passion que le livre. Comme je lui
parle
des obstacles, des empêchements qu’on rencontre a
ment, cette courbe en dehors d’un corps courant sur la glace. Stevens
parlait
dans un coin du salon, de l’effrayant avalement d
a vraie chair, et non pas du carton, comme Couture. » Puis Stevens me
parle
avec enthousiasme de Millet, me dit avoir de lui
tendait encore dans le grand escalier, je la revois, sans la force de
parler
, me mettant dans la main la main de mon frère, av
e fit enterrer aux pieds de son maître de philosophie. Et le voyageur
parle
de ces populations de Samarcande, de ces populati
abandonnant leurs choses à vendre, pour se mêler à la discussion. Il
parle
encore de son séjour, près d’un mois, sur les hau
au Grenier, il touche à un tas de questions anciennes et modernes, et
parle
spirituellement de la rapidité, à l’heure présent
résent. Puis çà et là, où badaudent des troupes d’ignares, l’histoire
parle
dramatiquement à l’historien de Marie-Antoinette.
croit plus tard, à un grand mouvement lyrique sur l’industrie, et il
parle
éloquemment des attitudes recueillies, de l’aspec
ose : oui, à la fois un dessin et une légende qui le satisfassent. Il
parle
des vingt, trente, quarante croquis, qu’il est ob
rviewe, à propos de la préface de La Vie artistique de Geffroy. Il me
parle
d’une année passée en Angleterre, où il était arr
t le temps, un sentiment d’effroi du silence des foules. Comme je lui
parle
du travail laborieux de son pinceau sur mon front
e étude peinte. Il est amusant, spirituel en diable, ce Carrière. Il
parle
du raté, disant toujours nous ; des poètes d’à pr
venant de Saint-Gratien, dans le chemin de fer, le docteur Blanche me
parlait
de cette loi de nature féroce, de l’espèce de cou
ons à Zoé, comme si elle était Mme Hase. Lavoix me le montre avec son
parler
, tout farci de mots latins et grecs, et quelques
olie des impressions japonaises chez quelques amateurs américains. Il
parle
d’un petit paquet de ces impressions, qu’il a ven
ngues occidentales. Dimanche 3 juillet Aujourd’hui, Ajalbert me
parlait
de la vie d’Antoine, au bord de la mer, à Camaret
monde, mais par un monôme. Il s’indigne de la langue horrifique, que
parlent
à l’heure présente les gens avec lesquels, il pre
les quelques tours, que fait Daudet à mon bras, avant déjeuner, il me
parle
de lettres de sa jeunesse retrouvées, et où, en 1
. Ce soir l’ironique, le gouailleur, le blagueur, est tout triste. Il
parle
, avec de l’amertume dans un coin de la bouche, de
ûre qu’elle reviendrait auprès de moi ! » Lundi 25 juillet Nous
parlons
avec Daudet, du mensonge, du mensonge cynique du
i 26 juillet Dîner avec les ménages Zola et Charpentier. Comme on
parle
à Zola, du livre, qu’il a annoncé être en train d
deux nuits entières, à écrire sur Lourdes. » Puis dans la soirée, il
parle
de son ambition de pouvoir parler, des essais qu’
r Lourdes. » Puis dans la soirée, il parle de son ambition de pouvoir
parler
, des essais qu’il fait de sa parole, jetant à sa
intelligence d’enfant. Enfin, c’est curieux : ma tante, je l’écoutais
parler
, formuler ses phrases, échappant à la banalité et
livres, plus de critique dans les journaux, et, si par hasard il est
parlé
de votre personne, c’est fait sans application, s
médecine : une poursuite moliéresque. Mercredi 21 septembre On
parlait
, ce soir, du père Césarin, un mendiant original d
ir 3 000 hommes dans le ventre… et il y en a un — ajoute-t-elle — qui
parle
toujours… si celui-là, au moins pouvait se taire
e Scribe ! » Jeudi 8 décembre J’entendais aujourd’hui Hanotaux,
parler
intelligemment des futurs Américains, qui sont en
vitalité, mais légèrement privée de sens moral. À un moment, comme on
parlait
de la foi, il a dit que ce sentiment n’existait p
cette entorse me coûte 20 000 francs. » Et là-dessus, il se met à me
parler
de la crise qui sévit sur les théâtres, m’affirma
commandée, dans la journée, pour nos actrices. Là-dessus Méténier me
parle
de l’ennui qu’il a d’être forcé de dîner avec que
de Charles Demailly, où elle était à la première, et après m’en avoir
parlé
en bien, elle me donne ces tristes détails sur l’
très bien. — Et moi aussi, mais je n’osais pas le dire ! » Et elle me
parle
du mépris de Porel pour la presse, qui a éreinté
iens collaborateurs au Journal des débats, alors Journal de l’Empire.
Parler
un moment d’eux tous, c’est encore lui rendre hom
du point de vue où elles intéressaient si fort alors. Notez que je ne
parle
ici que de ces questions et de ces sujets qui sem
esprit d’un temps. L’essentiel pour la critique, pour celle dont nous
parlons
, tout active et pratique, est bien moins encore d
est ce qui se vérifia pour les écrivains distingués dont nous avons à
parler
; il s’agit des écrivains littéraires du Journal
les de peindre la bassesse de certaines choses dont je suis obligé de
parler
. Mes phrases ne sont pas le résultat d’un calcul,
le, du Démosthène ; et quelquefois, à la fin d’un dîner, se mettant à
parler
de ces dieux de sa jeunesse, il trouvait je ne sa
de se disculper sur les articles essentiels, il s’exalta lui-même, il
parla
avec emphase de ses ennemis : Jusqu’ici, s’écria
dit encore plus de bien de Mme de Genlis. Il est un peu de ceux dont
parle
Vauvenargues (dans le portrait de « Lacon ou le p
ouvent que Pascal a bien du talent, et que Nicole n’en manque pas. Il
parlera
bien de Rollin ; mais qui est-ce qui parlera mal
cole n’en manque pas. Il parlera bien de Rollin ; mais qui est-ce qui
parlera
mal de Rollin ? Dussault n’entre presque jamais d
ie, et finalement sur les Jésuites. Il lisait tout ce dont il avait à
parler
, condition essentielle et pourtant rare dans le m
sentiment élevé de la poésie. Il laissa voir ce défaut quand il eut à
parler
des Martyrs de M. de Chateaubriand, du Shakespear
l montre à quoi se réduit cette prétendue fidélité historique dont on
parlait
tant. La partie positive chez Hoffman mérite touj
ne première lecture. Ses connaissances classiques lui permettaient de
parler
des auteurs latins, des traductions alors à la mo
leur illustration à leurs écrits, revinrent l’enhardir. Son génie lui
parla
; un état médiocre ne lui parut point valoir asse
le redressant et en l’éclairant doucement sur quelques points, il ne
parle
tout d’abord à ce jeune officier de vingt-huit an
ur-propre ou que la société y perde moins qu’elle n’y gagne. Ayant à
parler
du sentiment de la pitié, il le définira admirabl
’homme, capable de raison, serait-il incapable de vertu ? » Il aime à
parler
, en toute rencontre, de l’homme bien né, de la be
, en soulignant au crayon tel ou tel passage : Ici c’est bien lui qui
parle
, c’est de lui-même qu’il a voulu parler. Quand il
ssage : Ici c’est bien lui qui parle, c’est de lui-même qu’il a voulu
parler
. Quand il traite de la grandeur d’âme, comme on s
lumières que l’adversité n’a pu éteindre. Ces passions aimables dont
parle
Vauvenargues, et qui, à son sens, dominent le Ver
ate et encore flatteuse : Vauvenargues reprend ses avantages quand il
parle
de La Fontaine, de Pascal ou de Fénelon. Dans ses
es qu’il emploie, de ces empreintes de justesse et d’acception. Je ne
parle
pas des morceaux où Vauvenargues prélude et où il
de grâce que la vertu naissante d’un jeune homme. Périclès, ayant à
parler
de guerriers morts pour la patrie, disait : « Une
t l’érudition. Ceux qui sont nés éloquents, dit encore Vauvenargues,
parlent
quelquefois avec tant de clarté et de brièveté de
s grandes choses, que la plupart des hommes n’imaginent pas qu’ils en
parlent
avec profondeur. Les esprits pesants, les sophist
doctrine chrétienne rigoureuse ; la seule manière dont Vauvenargues y
parle
de la mort qui ne doit pas être, selon lui, le bu
s une édition faite avec grand soin (2 volumes, Furne, 1857). J’en ai
parlé
au long dans trois articles du Moniteur des 24 et
e bavard, très bavard, et a le bavardage d’un homme d’affaires. Il ne
parle
qu’argent, chiffres, recettes. Rien ne dénote che
. Tourguéneff, est à son ordinaire, parleur et expansif, et on laisse
parler
le géant, à la douce voix, aux récits attendris d
is XI, qu’il dit avoir fait au collège, drame, où il avait ainsi fait
parler
la misère des populations : « Monseigneur, nous s
ux, le long de ses joues, lui tombait dans les coins de la bouche. Il
parle
ensuite des savoureuses heures de sa jeunesse, de
te qui, arrivent à ne plus faire la distinction des gens auxquels ils
parlent
. 24 juin Je suis à Versailles, — toujours c
cée, disant que tout cela pour lui, n’a pas d’importance. Il se met à
parler
. Il parle de l’Institut, de cette admirable conce
que tout cela pour lui, n’a pas d’importance. Il se met à parler. Il
parle
de l’Institut, de cette admirable conception de l
n s’est beaucoup moqué de moi, à propos de cela, mais une tempête, ça
parle
!… ça vous interroge !… ça a des intermittences !
té implacable monte à sa figure, allume le noir de ses yeux, quand il
parle
de l’Assemblée, de l’armée de Mac-Mahon. Ce n’est
montrer, dans les plus grands détails, leur exposition. On causa, on
parla
de la philosophie de la forme des objets, et on p
n. On causa, on parla de la philosophie de la forme des objets, et on
parla
de Dieu, auquel ils ne croient pas, ne croyant gu
De Béhaine, en attendant le dîner, et Stoffel qui est en retard, me
parle
de l’espèce de susceptibilité maladive de Bismarc
e reliure : voilà, ce qui dans ce moment, amuse ma cervelle. Comme on
parle
de l’action révolutionnaire, exercée dans les éle
d’autrefois. Quand j’entends ces blagueurs, ces enflés de la parole,
parler
de leurs travaux sur l’antiquité, je pense à notr
mêmes. Telles sont la plûpart des operations de l’ame dont nous avons
parlé
, et la plûpart de celles dont nous devons parler
l’ame dont nous avons parlé, et la plûpart de celles dont nous devons
parler
encore. La récitation des vers est donc un plaisi
naturel nous l’apprend, en nous enseignant que ceux qui nous écoutent
parler
sans nous voir, ne nous entendent qu’à demi. En e
, est celui de se toucher lui-même. L’émotion intérieure de celui qui
parle
, jette un pathétique dans ses tons et dans ses ge
ir les autres, c’est de se mettre à la place de ceux qu’il veut faire
parler
. Tous les orateurs et tous les comédiens que nous
ions, étoient des personnes nées avec la sensibilité dont je viens de
parler
. L’art ne la donne point. Sans elle néanmoins le
de leur volonté, que la sensibilité des hommes, comme elles ont, pour
parler
ainsi, plus de souplesse dans le coeur que les ho
ée par lui jusqu’à la veille de son décès. Voici en quels termes il y
parle
de ses œuvres : « J’ai écrit en totalité notre Bi
e m’a toujours été si présent à l’esprit, le pasteur de campagne en a
parlé
deux fois dans mon poème pastoral de Jocelyn : L
ô mer sans bornes ! où je ne trouve rien de moi en résumé que néant !
Parlez
ainsi en toute occurrence, dit le maître : Seigne
ont, et ils recevront ; vous demanderez, et vous n’obtiendrez pas. On
parlera
des autres avec de grands éloges, et l’on ne parl
tiendrez pas. On parlera des autres avec de grands éloges, et l’on ne
parlera
pas de vous ; on confiera aux autres telle ou tel
, ainsi que l’honneur et la gloire de Dieu ; elle ne veut point qu’on
parle
avantageusement d’elle ni de ce qui la touche ; m
rte tout ce qu’on dit sur les genres et sur les espèces ? Celui à qui
parle
le Verbe éternel est délivré de bien des opinions
de lui procède toute parole, il en est le principe, et c’est lui qui
parle
au-dedans de nous. Sans lui nulle intelligence ;
aisent, que toutes les créatures soient dans le silence devant vous :
parlez
-moi vous seul. Plus un homme est recueilli en lui
ue nous avons lu, mais ce que nous avons fait ; ni si nous avons bien
parlé
, mais si nous avons bien vécu. Dites-moi où sont
mblaient, pendant leur vie, être quelque chose, et maintenant on n’en
parle
plus. Oh ! que la gloire du monde passe vite ! Pl
e Seigneur Dieu dit en moi. Heureuse l’âme qui entend le Seigneur lui
parler
intérieurement, et qui reçoit de sa bouche la par
i passe ; ne cherchez que ce qui est éternel…… XXII La vérité
parle
au-dedans de nous sans aucun bruit de parole P
I La vérité parle au-dedans de nous sans aucun bruit de parole
Parlez
, Seigneur, parce que votre serviteur écoute. Je s
me une douce rosée. Les enfants d’Israël disaient autrefois à Moïse :
Parlez
-nous, et nous vous écouterons ; mais que le Seign
: Parlez-nous, et nous vous écouterons ; mais que le Seigneur ne nous
parle
point, de peur que nous ne mourrions. Ce n’est pa
ous implore, comme le prophète Samuel, avec un humble désir, disant :
Parlez
, Seigneur, parce que votre serviteur écoute. Que
: Parlez, Seigneur, parce que votre serviteur écoute. Que Moïse ne me
parle
point, ni aucun des prophètes ; mais vous plutôt
ue Moïse ne me parle point, ni aucun des prophètes ; mais vous plutôt
parlez
, Seigneur mon Dieu, vous la lumière de tous les p
ent l’oreille ; mais vous ouvrez l’intelligence. Que Moïse donc ne me
parle
point : mais vous, Seigneur mon Dieu, éternelle v
ne me parle point : mais vous, Seigneur mon Dieu, éternelle vérité !
parlez
-moi, de peur que je ne meure, et que je n’écoute
sans être accomplie, comme sans être aimée, crue sans être observée.
Parlez
-moi donc, Seigneur, parce que votre serviteur éco
e votre serviteur écoute : vous avez les paroles de la vie éternelle.
Parlez
-moi pour consoler un peu mon âme, pour m’apprendr
oi pour consoler un peu mon âme, pour m’apprendre à réformer ma vie ;
parlez
-moi pour la louange, la gloire, l’honneur éternel
sse humaine, et lui dit avec une douce colère : Tais-toi donc, ne me
parle
plus ; je ne t’écouterai pas davantage, quoi que
que j’ai même décrit dans mon livre sur lui. Et là-dessus comme il me
parle
d’un délicieux dessin qu’il vient d’acquérir, des
upées par cette phrase : « Vous les verrez, Monsieur, chez moi ! » me
parle
d’un Constable, d’un Constable qui tue toute la p
n de quatre ans au Japon, et qui vient d’y passer encore deux années,
parlait
du silence que gardaient les Japonais sur les évé
étion dans leurs paroles et leurs jugements, ne pouvaient se tenir de
parler
sur les affaires, où ils ont assisté. Vendredi
horrible couleur rouge de Saturne, rouge vilainement orangé. Et l’on
parle
du costume des peuples antiques, du drapement de
ontre chez les imbéciles. À ce propos Daudet raconte ceci : Belot lui
parlait
d’un certain dîner Dentu, dont faisaient partie,
une collection de ces images. Il y a quelques années Nieuwerkerke me
parlait
d’une série de tableaux érotiques, qui avaient eu
gt-cinq gouaches, dont Tissot fait le boniment à voix basse, comme on
parle
dans une église, avec parfois, détonnant dans sa
tations, on arrêtera, laissant les auteurs le bec dans l’eau. Elle me
parle
ensuite de reprendre Germinie Lacerteux, et peut-
ontré un auteur… Connaissez-vous Grenet-Dancourt ?… C’est lui… il m’a
parlé
d’une pièce pour moi… il l’avait sur lui… je l’ai
ritique n’en a signalé l’originalité. Jeudi 27 février Comme je
parlais
hier à Detaille, du récit des toilettes de condam
un monsieur à travers le Siège et la Commune… Au fond le livre qui me
parle
, qui a un charme pour moi, c’est le dernier, où j
nt le droit de voler. Vendredi 28 mars Dîner des Spartiates. On
parle
des usuriers, qui sont pour la plupart des valets
t pas trouver à se les faire prêter. Et c’est pour lui, l’occasion de
parler
de la partie du Cercle impérial, du temps où on p
qu’une belle phrase. Dimanche 27 février Aujourd’hui Rodenbach
parle
ingénieusement de la page imprimée du livre, qui,
re boire de l’eau, beaucoup d’eau. Jeudi 8 mai Un jeune médecin
parlait
, ce soir, du mal, mal dont on ne se doute pas, qu
ressembler une femme à un jeune mâle d’écurie. Mardi 13 mai Je
parlais
à une femme de la société, de la correction de la
propos du tombeau qu’on va élever à Métra, au compositeur de valses,
parle
de l’homme, du pochard, du récidiviste de la bois
porter Bourget à sa femme chic, et qu’elle n’a jamais porté, et l’on
parlait
d’un corset idéal, d’un corset coûtant 80 francs,
Dimanche 25 mai Visite de Margueritte de retour d’Alger, qui me
parle
de son état nerveux, asthmatique et de la difficu
à la mémoire toute fraîche et abondamment remplie, qu’il faut laisser
parler
, sans l’interrompre. Et vraiment il est très inté
ut avertie de l’arrestation qui devait se faire de son fils. Gavarret
parle
d’un discours sur Voltaire, que devait prononcer
le de papier qui est dans ce tiroir ? » et pour ses deux auditeurs il
parla
son discours à l’Académie, finissant par dire qu’
e réveil, c’est horrible ! » Vendredi 25 juillet Ce soir Daudet
parle
avec une exaltation un peu fiévreuse, et comme d’
e capitaine, un espace grand comme le canapé où nous sommes assis, il
parle
de son bien-être moral, tout le temps que dura la
parle de son bien-être moral, tout le temps que dura la traversée. Il
parle
de siestes au grand soleil sur les écueils, où to
monde se séchait à plat, comme des cloportes sous un pot de fleur. Il
parle
de bouillabaisses mangées sur des côtes sauvages,
speare, qui fait la fille Élisa. Vendredi 5 décembre Pélagie me
parlait
ce matin d’une pauvre famille bourgeoise d’ici, d
mystère en fuite dans la glace. Ces trois vers de Rodenbach, me font
parler
de la terreur, qu’a des glaces Francis Poictevin,
on les connaît ! Ils ont tous, plus ou moins, le diable au corps. Je
parle
bien entendu des éditeurs littéraires… Les autres
au fond, il en avait une autre, qu’il a prouvée, et dont personne ne
parle
comme il faudrait, même M. Honoré Bonhomme, qui p
a été le Philémon de cette Baucis jusqu’à sa dernière heure. Il en a
parlé
toujours de la manière la plus touchante, et il e
de dire bravement, avec ce poltron de Sosie : Comme avec irrévérence
Parle
des dieux ce maraud ! M. Honoré Bonhomme, qui fa
sur l’histoire universelle ! tantôt, à un autre endroit, quand Collé
parle
de Rousseau comme un honnête homme a le droit de
t, quand Collé parle de Rousseau comme un honnête homme a le droit de
parler
d’un drôle, le drôle aurait-il du génie, M. Honor
. Collé, qui n’est pas seulement un moraliste de chanson épicurienne,
parle
de la flatterie en homme qui sait quel levier c’e
uel levier c’est, même dans des mains maladroites et imbéciles. Il en
parle
cruellement pour l’humanité, mais sans déclamatio
onnaissant pour son maître. Collé est peut-être le seul homme dont il
parle
dans son livre qui n’y soit pas flatté, tandis qu
eux sur une femme dont le nom est demeuré inconnu, dont il n’a jamais
parlé
ni dans ses œuvres italiennes ni dans ses œuvres
utait le chuchotement de sa voix. Parfois dominé par son illusion, il
parlait
à Laure comme si elle eût été près de lui, et il
nt les reproches de sa raison ; à peine la raison avait-elle cessé de
parler
, à peine avait-elle épuisé les arguments qu’elle
le choix des images, forment à peine la moitié de ceux où Pétrarque a
parlé
de son amour. D’ailleurs, il ne faut pas oublier
joue un rôle très important ; mais pour trouver les pages où le cœur
parle
seul, où les sentiments les plus délicats, les pl
plus d’une page remplie de purs jeux d’esprit. La plupart de ceux qui
parlent
de Pétrarque et le condamnent magistralement comm
onnets dans le Canzoniere méritent la même louange ! Combien d’autres
parlent
au cœur dans une langue qui n’a jamais été surpas
dre qui d’abord semblait si étroit. Mais, pour faire le choix dont je
parle
, le goût le plus sûr ne suffit pas ; le génie seu
e la donnée se trouvent très nettement rendues dans le sonnet dont je
parle
; l’ode ou l’élégie ne pouvaient rien ajouter qui
première des trois que se fait jour la pensée du suicide. Après avoir
parlé
de son ravissement et de ses souffrances, le poèt
e tribun, maître absolu de Rome, aux plus hardies entreprises. Il lui
parle
de tous les hommes illustres qui l’ont précédé da
phes de cette pièce sont animées d’un noble orgueil. Dès le début, il
parle
avec autorité, avec amertume. Bien qu’il désespèr
rement, lui dit la Gloire, il s’est rencontré un homme qui, entendant
parler
de moi, ne sentît en son cœur une étincelle, pour
nes se retrouve tout entier dans l’amour chanté par Tibulle. Le poète
parle
de sa maîtresse comme d’une belle chose qui lui p
t fermer, comme un livre écrit dans une langue inconnue, le livre qui
parle
d’un avenir meilleur, qui retrace en traits poign
ir impérieux, et je me défie volontiers de ces cœurs cosmopolites qui
parlent
sans cesse de l’humanité pour se dispenser d’aime
ourd’hui que ses vers sont tombés dans le domaine public, chacun peut
parler
de lui en toute liberté, en Italie comme en Franc
veux dire plus poétiquement, que le Brindisi de don Girella. Le poète
parle
à Moriani ; c’est du moins l’opinion généralement
applaudissements que chacun d’eux recueillait sur sa route. S’il lui
parle
de leur jeunesse tour à tour studieuse et gaie, c
ais jusqu’aux railleries les plus vulgaires. Vraiment poète lorsqu’il
parlait
des rues silencieuses de Pise, des flots de l’Arn
ne mérite pas ce reproche : il pense avant d’écrire, il sent avant de
parler
; mais il ne prend pas la peine de chercher pour
cueil offre à peu près les mêmes défauts et les mêmes qualités. Je ne
parle
pas du reproche que lui adressent en Italie ses p
ne pas nous aventurer dans cette question de pure philologie. Vouloir
parler
des locutions toscanes de Giusti serait de notre
e est la langue italienne par excellence. Cela est vrai, si l’on veut
parler
de la langue créée en Toscane par les trecentisti
par les trecentisti, c’est-à-dire au xive siècle ; mais si l’on veut
parler
de la langue employée familièrement par les Flore
vres ne sera jamais sérieusement affirmé. Je sais qu’il faut toujours
parler
des poètes étrangers avec une grande réserve, que
e, je sens mon âme toute joyeuse qui me dit : Maintenant, pourquoi ne
parles
-tu pas à ton poète ? IV. Une tristesse sereine er
beauté morale. IX. Peut-être ne vois-je pas entière la beauté dont je
parle
, peut-être n’arrive-t-elle pas entière jusqu’à no
l’indignation du poète satirique ne va guère sans la fierté. Si j’en
parle
, ce n’est que pour appuyer ma pensée sur un fait
s, et que je n’ai pas besoin de rappeler. Dieu se met à la fenêtre et
parle
à saint Pierre de tout ce qu’il voit sur la terre
e style de l’Arioste rappelle tour à tour Horace et Régnier ; mais je
parle
de Parini à propos de Giusti, parce qu’il est plu
t la nuit offrent une suite de tableaux où la malice la plus mordante
parle
toujours le langage de la bonne compagnie. Cette
as laisser croire que j’admire sans réserve le talent de Parini. Sans
parler
des allusions mythologiques, beaucoup trop nombre
e de ses circonlocutions, on regrette souvent qu’il ne consente pas à
parler
plus simplement. On aimerait à voir sa pensée s’e
nt un blasphème contre la loi morale. S’abstenir au lieu d’agir et de
parler
, ne rien faire pour le bien, voir le mal sans le
rendre et pratiquer la foi catholique. Mais à quoi bon, me dira-t-on,
parler
si longtemps d’un poète dont le mérite ne justifi
enommées usurpées que de populariser les renommées légitimes. Si j’ai
parlé
de Giusti, c’est précisément parce qu’il y a dans
Mais je lui conseille, dans l’intérêt de son amour-propre, de ne plus
parler
de ses voyages. Ce n’est pas la peine de passer s
heureusement inventées que les trois personnages dont nous venons de
parler
. À quoi faut-il attribuer cette différence ? L’au
l donne au jeune poète italien des conseils pleins de sagesse. Il lui
parle
, en termes fort pertinents, de la difficulté de c
dont toutes les œuvres réunies ne valent pas un chapitre d’Ivanhoé d,
parle
de la vie littéraire comme on parlerait du bagne,
lent pas un chapitre d’Ivanhoé d, parle de la vie littéraire comme on
parlerait
du bagne, du pilori ou de l’enfer. À l’entendre,
ue chez l’écrivain la connaissance familière du vocabulaire ; mais, à
parler
franchement, c’est la négation même du style. C’e
France est tout à fait inexplicable. Lorsqu’il arrive à Louis XIV de
parler
fêtes et carrousels, cet épisode de la conversati
les trahisons ; mais son rôle tout entier se réduit à la vanterie. Il
parle
, et il n’agit pas ; et sa parole est de si mauvai
de tous les amants trompés et généreux, intéresserait peut-être s’il
parlait
plus simplement ; mais il fait une si abondante c
a légèreté des paroles de Lauzun, Bragelone devrait se souvenir qu’il
parle
à un homme de plaisir, et que les maximes de la c
la Duchesse de La Vallière soit écrite simplement. Lauzun et Grammont
parlent
une langue vulgaire fort au-dessous de la simplic
ent l’emphase pour la dignité. Quant à Louise de La Vallière, elle ne
parle
jamais le langage de la passion, mais bien celui
dus aux poètes dramatiques ; dans l’épilogue, le marquis de Montespan
parle
des voyages aérostatiques du duc de Brunswick, et
le colonel Damas un surveillant très incommode. Le colonel Damas veut
parler
italien au prince de Côme, et Claude Melnotte ne
de préparer leur fuite. Resté seul avec Pauline, Claude Melnotte lui
parle
de son amour en termes fleuris, et lui demande si
l est encore moins concluant ; car, si les personnages et le chœur ne
parlent
pas dans un rythme uniforme, du moins ils parlent
ages et le chœur ne parlent pas dans un rythme uniforme, du moins ils
parlent
toujours en vers, et la déclamation notée des act
it, sans doute, à cette variété de rythmes un charme dont le dialogue
parlé
ne peut nous donner l’idée. Si donc M. Bulwer veu
es langues grecque et latine, mais les quatre langues vivantes qui se
parlent
autour de nous, je veux dire les langues allemand
, italienne et espagnole. Il ne se contentait pas de les lire, il les
parlait
familièrement, si bien que dès son adolescence il
vre d’un esprit très peu familiarisé avec les secrets de l’art. Je ne
parle
pas des bévues dont le goût seul peut s’affliger.
lèvres. S’il est permis en effet d’ignorer, il n’est jamais permis de
parler
des choses qu’on ignore, et cette vérité est tell
uvre de Prométhée pour le type de la statuaire, et qu’il s’aventure à
parler
des choses dont il ne sait pas le premier mot, c’
ne l’ignore, ou du moins ceux qui ne le savent pas s’abstiennent d’en
parler
. Ce n’est pas là pourtant le seul sujet d’étonnem
ue me présente le salon de 1810, analysé par M. Guizot. L’auteur, qui
parle
avec tant d’assurance des secrets techniques auxq
mplé sa propre pensée que les tableaux et les statues dont il voulait
parler
. Vasari n’a de valeur que pour les renseignements
ignification personnelle, et d’ailleurs il lui arrive trop souvent de
parler
des œuvres qu’il n’a pas vues. Quant à Mengs, c’e
u, comme dans la Divine Comédie, de nombreux sujets de tableaux. Sans
parler
des dessins de Michel-Ange empruntés au poète flo
prouver cette théorie, et l’histoire nous répond que la peinture doit
parler
aux yeux avant de parler à l’esprit. Vainement ra
l’histoire nous répond que la peinture doit parler aux yeux avant de
parler
à l’esprit. Vainement rappellerait-on qu’Albert D
croule et se réduit en poussière. Aussi je ne m’étonne pas qu’ayant à
parler
de Raphaël, M. Guizot ait gardé les habitudes pur
écu dans les ateliers, il n’en connaît ni la langue ni le travail. Il
parle
de Raphaël comme un homme qui a plus d’une fois f
Guizot n’a pas tenu compte de cette nécessité ; aussi, quand il nous
parle
de Raphaël, nous devinons sans peine que toutes s
du goût ni de l’analyse. Je n’ignore pas combien il est difficile de
parler
dignement de Raphaël. Après les pages sans nombre
eil de Boileau, il n’aurait pas ressuscité les pages dont je viens de
parler
, et qui certes ne méritaient pas de revivre. Tâto
igines du théâtre en Europe, nous oublions volontiers qu’il veut nous
parler
du théâtre anglais, et qu’il a choisi pour thème
re démontrée. Cependant M. Guizot paraît à peine l’avoir entrevue. Il
parle
avec tant de complaisance, je pourrais dire avec
s qu’un point dans la discussion. Et lorsqu’il se décide enfin à nous
parler
de Shakespeare, nous ne lui prêtons plus qu’une a
cette distinction ; il eût agi sagement en la développant. M. Guizot
parle
des tragédies de Shakespeare avec un discernement
dance de ses pensées, demeure bien au-dessous de lui. M. Guizot, sans
parler
du poète espagnol, a très nettement caractérisé l
d’hui de rencontrer un écrivain familiarisé avec les matières dont il
parle
, que nous saluons avec bonheur ceux qui marchent
et de Condillac les opinions de Hume et de Berkeleyl, comme s’il eût
parlé
devant des auditeurs incapables de redresser ses
e son auditoire ou de ses lecteurs, Je ne comprends pas que M. Guizot
parle
de l’immortalité de l’âme et de la philosophie fr
lution anglaise la place qui lui appartient dans l’histoire, ou, pour
parler
plus nettement, dans le développement de la raiso
cette tragédie, un rôle moins important que la politique. Et quand je
parle
de religion et de politique, je n’entends pas dés
olère, à l’approbation la forme d’une vive sympathie. S’il persiste à
parler
comme parlerait un esprit pur, sans témoigner ni
probation la forme d’une vive sympathie. S’il persiste à parler comme
parlerait
un esprit pur, sans témoigner ni joie ni colère,
le du clergé catholique dans l’avènement de la seconde race, ou, pour
parler
plus clairement, dans la seconde invasion, rôle q
vains habiles de notre temps. Cette étude serait incomplète, si je ne
parlais
pas du talent oratoire de M. Guizot. S’il a exerc
e qu’il a commencée dans la chaire : l’enseignement. Il ne semble pas
parler
à ses égaux, mais à ses disciples ; toutes ses pé
bats livrés depuis la mort de Louis XVI jusqu’à la chute de Napoléon.
Parlerai
-je de son livre sur le Prêtre et la Famille, de s
raux. Il n’était pas exposé, comme la plupart de ses prédécesseurs, à
parler
du passé d’après de vagues souvenirs, à mentionne
le montrer comme pourrait le faire le pinceau ; mais à quoi bon nous
parler
de mademoiselle Candeille, de sa passion pour Ver
. Je ne veux pas railler M. Michelet. Je le tiens pour sincère, et je
parle
sincèrement. Il s’est abusé sur la puissance de s
a confusion de la philosophie et de la poésie ; trop souvent l’auteur
parlait
en son nom, au lieu de laisser parler ses personn
poésie ; trop souvent l’auteur parlait en son nom, au lieu de laisser
parler
ses personnages, ou mettait dans leur bouche ce q
forme vivante, si, entraîné par un fol orgueil, il eût essayé de nous
parler
sans relâche sous des noms différents, l’ennui se
le premier ; le lecteur me comprend à demi-mot : si Ronciat n’eût pas
parlé
au premier acte, les soupçons de Sylvain nous éto
is en scène auraient à mes yeux une tout autre valeur, si, au lieu de
parler
la langue de Jeux-les-Bois, ils parlaient la lang
t autre valeur, si, au lieu de parler la langue de Jeux-les-Bois, ils
parlaient
la langue de tous. À quoi servent en effet ces lo
t d’évidence ? Serait-il impossible d’exprimer, dans la langue qui se
parle
autour de nous, les idées et les passions dont se
endra pas compte au poète de toutes ses pensées. La condition dont je
parle
n’est pas toujours respectée dans le Champi ; Cla
ns une langue plus rapide, placés dans un cadre moins étendu, ou pour
parler
plus exactement, développés d’une façon plus harm
hie des richesses si facilement acquises. Il a eu le bon sens de nous
parler
comme un homme qui aurait vécu familièrement avec
e antique, ramassées dans les écoles d’Athènes. Grâce à Dieu, Clinias
parle
de son ennui et de sa mort prochaine avec une sim
soler de sa défaite par l’héritage de Clinias. Toute la scène dont je
parle
est traitée de main de maître, et bien que cette
, tour à tour, chez Gabrielle toutes les facultés qu’elle possède, de
parler
tantôt à son imagination, tantôt à sa raison, d’a
de Gabrielle, comment comprendre qu’il renonce à elle dès qu’elle lui
parle
de mariage ? Gabrielle s’épouvante en mesurant le
user par le mensonge que Gabrielle appelle à son secours ? Quand elle
parle
d’oubli, Stéphane doit-il perdre toute espérance,
il est bien difficile d’admettre son empressement à s’alarmer. Je ne
parle
pas du repentir d’Adrienne, qui mériterait peut-ê
sans lui dire qu’il connaît son amour pour elle. Si la reconnaissance
parlait
chez lui plus haut que l’amour, Stéphane n’aurait
préférer son mari à son amant, affirmer en même temps que l’amant ne
parlera
jamais aussi bien que le mari ; car je ne puis do
nt à poursuivre la peinture des mœurs contemporaines, ou plutôt, pour
parler
plus franchement, une raison d’entreprendre avec
’elle veut acheter aujourd’hui ? La réponse ne saurait être douteuse.
Parlerai
-je de Psaumis, qui raconte comment il est devenu
dispenserait pas le poète de l’unité de style. Que chaque personnage
parle
selon son rang, selon son rôle ; qu’Agnès et Hora
et égard. Que chaque personnage demeure fidèle à son caractère, qu’il
parle
selon ses passions, ses intérêts ; qu’il garde en
te son courage et sa vigueur au spectacle de la France délivrée. Elle
parle
à son père, comme une fille qui sent couler dans
mener devant nous les chefs de la Montagne et de la Gironde. Quand je
parle
de les amener devant nous, ce n’est pas sans dess
savante ? Ne doit-elle pas interrompre Barbaroux, dès qu’elle le voit
parler
pour le plaisir de s’entendre bien plus que pour
irondin comme Charlotte Corday. Je consens à le croire ; toutefois, à
parler
franchement, cette opinion, qui se laisse deviner
parmi les Girondins. Il faut pourtant, me dira-t-on, que chaque parti
parle
son langage. Sans cette faculté accordée à tous d
s animent, il n’y a pas de vérité. Oui, sans doute, chaque parti doit
parler
son langage ; mais il faut, cependant, que le poè
a placé, avant la scène racontée par Horace, une scène dont Horace ne
parle
pas, et qui, à proprement parler, n’est qu’une so
hel. Cette double méprise, du poète et de la comédienne, nous amène à
parler
d’une méprise qui n’appartient ni à l’un ni à l’a
eule fois dans la composition de cette œuvre singulière, ou plutôt, à
parler
franchement, il n’y a là ni œuvre ni composition.
istent pas en tant que personnages dramatiques, mais la langue qu’ils
parlent
est une langue bariolée ; non seulement dans la c
résoudre cette question, il me suffira de rappeler la manière dont il
parle
des bacchantes. Les suivantes infidèles, pour exc
aie à relever ? Ulysse, rappelant à Pénélope la forme du lit nuptial,
parle
d’un olivier qu’il a taillé avec l’équerre. Ulyss
ysse ; je dis expliquer et non pas justifier. Minerve, à son tour, ne
parle
pas toujours comme la déesse de la sagesse et se
te, ou de brûler une maison réduite en cendres. Je regrette d’avoir à
parler
si sévèrement d’un homme qui a plus d’une fois mo
ors en possession de la faveur publique ; déclamer autrement qu’elle,
parler
au lieu de chanter, substituer la familiarité à l
il faut un rare bonheur. Pour inventer la passion dont l’histoire ne
parle
pas, pour trouver dans le grand capitaine l’étoff
des. Mais à quoi donc pensez-vous ? » L’abbé s’excuse de son mieux et
parle
de son amour. La duchesse l’écoute sans dépit, sa
enir remplit sa pensée, sans qu’il soit possible de deviner s’il veut
parler
des grands poètes qui ont fondé le théâtre, ou de
ne m’en étonne pas. Je serais bien surpris, au contraire, si Maurice
parlait
de La Fontaine comme de sa lecture familière. Le
ur madame d’Aumont, prennent une direction nouvelle dès qu’Adrienne a
parlé
. À l’embarras de Maurice placé près de la duchess
sette mystérieuse. Dans ce drame si habilement construit, personne ne
parle
, personne ne marche au hasard : tout est compté,
n’ajoute pas une ligne à l’histoire du talent de mademoiselle Rachel.
Parlerai
-je de la manière dont elle récite la fable des De
de la loi salique. Il est pourtant vrai que la plupart de ceux qui en
parlent
ne les ont pas lus. Il s’en faut de beaucoup que
, en effet, conforme aux lois d’une saine logique. Marguerite n’avait
parlé
ni des saints, ni du purgatoire, donc elle ne cro
Guillaume Briçonnet, et comme, dans cette correspondance, Marguerite
parle
toujours d’une faute à expier sans jamais la nomm
’obtenait de lui qu’une réponse dédaigneuse où l’orgueil et l’égoïsme
parlent
plus haut que l’orthodoxie, n’était-il pas inévit
ailleurs la cause de cette aversion. La lettre mystérieuse dont j’ai
parlé
nous dispense de toute conjecture. Marguerite ava
tous les esprits droits, une triste manière de recouvrer sa liberté.
Parlerai
-je de la générosité de François Ier ? Qui sans do
hose prosaïque et vulgaire qui s’appelle l’histoire. Charles-Quint, à
parler
franchement, est une espèce de moyenne proportion
ais qu’importe ? c’est un personnage librement imaginé, et bien qu’il
parle
sans accompagnement, bien que sa pensée ne soit s
si hardie, si nouvelle, si parfaitement inattendue, est-il permis de
parler
de l’histoire ? Opposer la réalité au souffle poé
sans doute cette gloire suffit à M. Scribe. L’histoire, il est vrai,
parle
d’un défi adressé à Charles-Quint par François Ie
veut le marier avec Éléonore de Castille. Peu importe que l’histoire
parle
de ce mariage comme d’un fait accompli avec le co
Éléonore de Castille, et Marguerite Henri d’Albret, dont je n’ai pas
parlé
, parce que son rôle se réduit aux proportions d’u
de l’invention. Je passe sur quelques menues phrases où Charles-Quint
parle
d’éteindre les occasions et les prétextes, je lai
asculines avec les désinences féminines. En un mot, la langue qu’elle
parle
n’est pas la langue de la bonne compagnie. Mademo
t on a si imprudemment rappelé le nom, sauf de très rares exceptions,
parlait
notre langue avec une irréprochable pureté ; si m
uand elle ne tournera plus la tête avant de lancer le mot, quand elle
parlera
purement, elle ne possédera pas encore son art to
e façon à montrer que rien ne lui échappe ; qu’elle épelle au lieu de
parler
, je ne saurais blâmer cet enfantillage ; mais ce
’une diction sage, intelligente, naturelle. C’est son esprit qui nous
parle
; son cœur ne nous dit rien. Arrivée sur le terra
ragique, ni surtout d’effrayer plus simplement. Le Pouvoir et Vulcain
parlent
du supplice qui s’exécute avec une brièveté qui a
e longanimité remarquable. Il feint de croire que l’avocat de Jupiter
parle
au nom de la justice et de la vérité ; il prête u
de répondre à celle curiosité empressée, la nomme par son nom et lui
parle
de ses fatales amours. Comment ce secret est-il v
ion et ne prend rien sur lui-même. Il vient de la part de Jupiter, il
parle
au nom du maître de l’Olympe et ne cherche pas à
ies bien différentes des théories impériales. Tandis que la monarchie
parlait
chaque jour des traditions de saint Louis, d’Henr
rtant que ceux de Shakespeare et de Goethe. Quant au Romancero, on en
parlait
à voix basse, comme du livre des livres, et ceux
u premier ordre s’est chargé de cette prophétie, et j’ai trop souvent
parlé
de ces romans pour avoir à m’en occuper aujourd’h
norance ou de présomption. Qu’est-ce aujourd’hui que le roman ? Je ne
parle
pas, bien entendu, des esprits qui poursuivent le
mpte des doctrines qui se propagent et s’appliquent autour d’eux ; je
parle
du roman pris dans son ensemble, c’est-à-dire d’u
’usage reçu, c’est la sobriété. L’auteur ne se croit jamais obligé de
parler
lorsqu’il n’a plus rien à dire. Dès qu’il a montr
précise, des pensées de quelque valeur ; il faut encore s’abstenir de
parler
quand on n’a rien à dire. Il est impossible de ca
érées comme une sottise ; la sobriété seule passe pour une niaiserie.
Parler
quand on a quelque chose à dire, le beau mérite v
arler quand on a quelque chose à dire, le beau mérite vraiment ! Mais
parler
sans avoir rien à dire, à la bonne heure, voilà q
e ne s’adresse pas seulement aux hommes d’étude, qu’elle veut surtout
parler
à la foule, que c’est en un mot la forme la plus
entir à mettre la parole sur la même ligne que le violon et la flûte.
Parlez
mélodieusement, à la bonne heure ; mais, avant de
et la flûte. Parlez mélodieusement, à la bonne heure ; mais, avant de
parler
, commencez par trouver quelque chose à dire. Si v
sensés ont voulu connaître à fond ces conceptions dont les novateurs
parlaient
avec un dédain si superbe, et, en fin de compte,
la vérité historique, avec la couleur locale, dont les novateurs ont
parlé
avec tant de fracas. Soyons justes envers l’Europ
tingués qui n’ont pas cédé à l’entraînement industriel. Je n’ai voulu
parler
que de la physionomie générale de notre littératu
sur la masse des inventeurs. Elle le pouvait, et ne l’a pas voulu. Je
parle
, bien entendu, de la critique prise dans son ense
ner aux meilleurs arguments plus de force et de vivacité. Après avoir
parlé
à la raison, il n’est pas hors de propos de s’adr
t autant d’intérêt que les œuvres d’histoire ou de philosophie. Je ne
parle
pas de la critique complaisante, dont personne ne
ée par faiblesse se disent bien élevés : qu’il soit permis à ceux qui
parlent
avec franchise de se dire seuls dignes d’être éco
s d’oublier, prouvent surabondamment que l’ami des Pisons n’avait pas
parlé
à la légère, et ce serait puérilité de notre part
vieillards qui se vengent de leur faiblesse en raillant l’énergie. Il
parle
d’une voix grave et convaincue. Bacon disait : «
tes et moins élevées que les doctrines de la restauration, et même, à
parler
franchement, les tentatives de la génération nouv
térilité, n’obtiendrait que l’indifférence. À cet égard, nous pouvons
parler
avec une entière sécurité, nous n’avons pas à red
ann. Desbarolles s’est mis à me conter, ce que ma main lui disait. Il
parle
doucement, lentement, par petites phrases qui fon
bulante, trottinante, fuyante à l’œil. C’était quelque chose qui vous
parlait
discrètement, passait, filait dans le lointain. P
une tête de La Tour achetée, un sou, à un étalage par terre, et nous
parle
avec désespoir d’une esquisse de Watteau, donnée
en fil de fer, qui l’a rendue méconnaissable pour tout le monde… Elle
parle
, avec une effusion charmante, du plaisir qu’elle
re heures par jour. 15 février Le père Barrière des Débats nous
parlait
du besoin de distractions grandioses, d’émotions
re sur ses dernières chaussettes. * * * — Souvent les honnêtes femmes
parlent
des fautes des autres femmes, comme de fautes qu’
s de Villemer aurait-il fait circuler son sang plus activement ? Elle
parle
, avec une certaine chaleur, des six cents cartes
i une jeunesse, une fraîcheur… Je ne puis croire à mon âge… » Puis il
parle
du profond ennui qu’il a toujours éprouvé, de ce
bés inopinément chez lui, et qui enlevèrent son article sur Fanny. Il
parle
encore fort spirituellement des trois décompositi
lle : sa figure Balzac, sa figure Hugo, sa figure Michelet, lorsqu’on
parlait
de ces trois individualités, qu’il abominait.
outes les amertumes de cette vanité des lettres, où le journal qui ne
parle
pas de vous, vous blesse, et celui qui parle des
es, où le journal qui ne parle pas de vous, vous blesse, et celui qui
parle
des autres, vous désespère. Et les vides que nous
e, à la tripoter, à la retourner dans tous les sens : « Je ne vous en
parlerai
pas précisément comme littérateur. Dans la sociét
e ans ! la postérité, ce sont les gens qui ont connu un homme, qui en
parlent
, qui le racontent… — Oui, quand il est mort et en
té. Sur cette déclaration il y a une mêlée générale, où tout le monde
parle
et crie, et l’on entend, sur cet orage de paroles
sins, et entremêlant son inspection de causeries sur Gavarni, dont il
parle
comme d’un ami qu’il n’aimerait pas, appuyant sur
trée à Paris par le dîner Magny, ce dîner dont l’INDÉPENDANCE BELGE a
parlé
l’autre jour, ainsi qu’on parlerait des soupers d
ce dîner dont l’INDÉPENDANCE BELGE a parlé l’autre jour, ainsi qu’on
parlerait
des soupers du baron d’Holbach. Taine proclamant
me cela a lieu dans les songes, j’oubliai ce qui m’amenait, et je lui
parlai
de ses livres, l’interrogeant sur ce qu’il faisai
rd. J’étais obligé de lui crier aux oreilles, et comme les sourds, il
parlait
si bas, si bas, que je n’entendais qu’une partie
gaillard, je sais à quoi vous faites allusion ! » Et je compris qu’il
parlait
des maisons de prostitution de la route de Vincen
nous lui demandons ses impressions, il nous fait signe qu’il ne peut
parler
avec une main exsangue, aux ongles encore jaunes
se voie pas, pendant que deux internes lui tenaient les bras, et lui
parlaient
… M. Dubois a pris un scalpel, il lui a fait, comm
r, nous cachent les fautes et les coquilles. Fin novembre On me
parle
aujourd’hui d’un homme sortant de Mazas, après un
uniforme au glorieux ton d’or bruni par le plein air et la poudre. Il
parle
de l’armée mexicaine et conte spirituellement la
omédie-Française, et le publiciste a des yeux de velours pour qui lui
parle
de sa pièce, de la distribution des rôles. 14
ant pour les produire, et à peine l’agrément obtenu de sa Cour, il en
parla
au marquis d’Argenson, notre ministre des Affaire
ant lu la note, fit venir le comte de Vaulgrenant qui, naturellement,
parla
dans le sens de ce qu’il avait écrit et y abonda.
Mais le tort des Français, trop souvent, a été de se comporter et de
parler
devant l’étranger comme s’ils n’étaient point pat
e que Maurice, dans ces circonstances et dans les mois qui suivirent,
parla
en maître, que la paix et la guerre dépendaient d
yales dont il se voyait l’objet, le maréchal répondait : « Le roi me
parle
, il est vrai, mais il ne me parle pas plus qu’à l
e maréchal répondait : « Le roi me parle, il est vrai, mais il ne me
parle
pas plus qu’à l’Assemate (gentilhomme de la Véner
courtisan, je n’aurais pas sujet de me plaindre ; mais puisqu’il faut
parler
de soi, si l’on veut examiner ce que j’ai fait de
utant que je vous admire, et c’est beaucoup dire. » Mme de Pompadour
parle
de ce brevet du prince de Conti comme elle ferait
la guerre, le comte d’Argenson. On craignait qu’il ne se cabrât ; il
parlait
d’aller à Chambord. On s’avisa alors d’une satisf
ire. Le maréchal, dans ses lettres à la reine de Pologne, est amené à
parler
du trousseau et du détail de la toilette : on est
e familière, le maréchal, pour lui prouver qu’il ne le boude pas, lui
parle
à cœur ouvert de la Cour de France et des intrigu
monarchie. Vous voyez bien que je ne vous boude plus, puisque je vous
parle
comme cela. » Il le rassure sur le choix du duc
es en France, et il l’est à bon droit. L’ancien régime ou, pour mieux
parler
, la vieille France, lui a dû ses derniers beaux j
La Fontaine63.
Parler
de La Fontaine n’est jamais un ennui, même quand
même quand on serait bien sûr de n’y rien apporter de nouveau : c’est
parler
de l’expérience même, du résultat moral de la vie
li par les meilleurs sentiments, consolé surtout par l’amitié ; c’est
parler
enfin de toutes ces choses qu’on ne sent jamais m
oûte jamais si bien qu’après la quarantaine ; c’est ce vin vieux dont
parle
Voltaire et auquel il a comparé la poésie d’Horac
iasme qui l’enlevait souvent loin des humains ; le jour où il faisait
parler
dame Belette et où il suivait Jeannot Lapin dans
la conversation il n’était guère au-dessus des animaux qu’il faisait
parler
… L’abeille est admirable, mais c’est dans sa ruch
nd la sagesse primitive s’y déguisait sous d’heureuses paraboles pour
parler
aux rois, elle pouvait avoir son élévation et sa
pas plus que dans le monde moral, l’apparence ne le déçoit. A-t-il à
parler
du soleil, il dira en un langage que Copernic et
nos souhaits, et non point nos soupirs. Toutes les fois qu’il a eu à
parler
des maîtres de la terre et du Lion qui les représ
issance absolue et indéfinie. M. Racine s’appuyait sur l’Écriture qui
parle
du choix que le peuple juif voulut faire d’un roi
chef-d’œuvre en ce genre ; mais, toutes les autres fois qu’il a eu à
parler
de l’amitié, son cœur s’entrouvre, son observatio
i sur la page, me rebutaient. D’ailleurs, ces histoires d’animaux qui
parlent
, qui se font des leçons, qui se moquent les uns d
pliquer toute mon attention pour la saisir, tandis que La Fontaine me
parle
et me rit dès l’abord dans ses peintures :
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