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1 (1865) La crise philosophique. MM. Taine, Renan, Littré, Vacherot
ivers, il est en tout, et il est de plus en plus dans ce qui est plus parfait . Il est donc dans la vie plus que dans la matière
dériver l’âme des forces inférieures de la nature et composer le plus parfait avec le moins parfait, ce dont, pour le dire en p
es inférieures de la nature et composer le plus parfait avec le moins parfait , ce dont, pour le dire en passant, il devrait se
e, n’a jamais été mis en discussion : c’est qu’en Dieu l’infini et le parfait sont une seule et même chose. Démontrer l’existen
r l’existence de l’être infini, c’est démontrer l’existence de l’être parfait . L’être et le bien s’identifient par définition m
dans l’âme humaine une foi naturelle et irrésistible à l’infini et au parfait . Il y a un élan naturel qui, des choses relatives
tingentes, nous porte à l’affirmation d’un être absolu, nécessaire et parfait . Partout où quelque degré de réalité se présente
isme contemporain unissaient d’une manière si étroite, l’infini et le parfait . Ces deux idées sont profondément distinctes et a
ous pouvons percevoir l’imparfait sans affirmer nécessairement l’être parfait . Ici nous n’avons plus affaire qu’à un type, à un
parables, — l’être, l’infini, le nécessaire d’une part, de l’autre le parfait et le bien, — on le comprendra, je crois, pour pe
par soi-même, mais que rien ne nous assure à priori que cet être soit parfait . L’humanité a toujours affirmé un principe des ch
s elle n’a pas toujours affirmé que ce principe des choses fût bon et parfait . La perfection à l’origine des choses a besoin d’
t l’homme en soi, l’animal en soi, le feu en soi, modèles éternels et parfaits des réalités imparfaites, a été convaincue par Ar
en particulier ? Et s’il est un tel animal, comment pourrait-il être parfait  ? Tout individu peut toujours être supposé plus p
rrait-il être parfait ? Tout individu peut toujours être supposé plus parfait qu’il n’est, Les types et les idées de Platon son
’est-à-dire quelque chose de limité et par conséquent d’imparfait. Le parfait absolu implique donc contradiction. Ainsi il est
donc contradiction. Ainsi il est évident que pour M. Vacherot l’être parfait ne peut exister que dans la pensée, et non dans l
exister », M. Vacherot dirait volontiers au contraire : « Si Dieu est parfait , il est impossible qu’il existe, car aussitôt qu’
e. La métaphysique a pour objet l’être infini, et la théodicée l’être parfait . La métaphysique a un objet réel, la théorie un o
pures surfaces, de pures lignes, de purs points, s’il y a des cercles parfaits , des triangles inscrits ou circonscrits, si ce ne
herot fait une part dans ce scepticisme : il y consent pour l’idée du parfait , il s’en sépare pour l’idée de l’infini. Cette sé
us ne le pensons pas. Nous accordons à M. Vacherot que l’existence du parfait n’est pas, comme l’existence de l’infini, une vér
ion importante : il faut distinguer, ce nous semble, l’idée d’un être parfait tel qu’il est en soi et l’idée des diverses perfe
tion qu’il ne faut pas confondre. Je dis d’abord que Dieu est un être parfait , quelles que soient d’ailleurs ses perfections ;
che trop de ma propre image : s’ensuivrait-il que la notion d’un être parfait devrait succomber avec celle de tel ou tel attrib
par fait : voilà le point hors de doute. Je cherche ensuite si, étant parfait , il est en dehors du temps et de l’espace. Lors m
lui-même, je pourrais toujours affirmer qu’il y a un être absolument parfait , sauf à m’en rapporter à la foi ou à la vie futur
t connaître tous les anneaux par lesquels l’infini s’unit au fini, le parfait à l’imparfait ? Nous connaissons le fini et l’imp
-même, et du monde qui nous entoure ; nous connaissons l’infini et le parfait , parce que c’est la loi suprême de toute pensée.
uvons concevoir dans la Divinité ; je prends la pure notion d’un être parfait , et je demande à M. Vacherot en quoi elle est inc
t. Il suppose partout, comme un postulat évident par soi-même, que le parfait ne peut exister par cette raison que l’idéal ne p
peut pas être réel ; mais la question est précisément de savoir si le parfait est un idéal et un pur concept. On a pu contester
acune des choses finies qui m’entourent, et que je les conçoive comme parfaites , il y aura là une sorte de contradiction. Un homm
ve comme parfaites, il y aura là une sorte de contradiction. Un homme parfait , un état parfait, sont de pures abstractions ; ma
s, il y aura là une sorte de contradiction. Un homme parfait, un état parfait , sont de pures abstractions ; mais cela est tout
a dit ces paroles profondes : « Pourquoi l’imparfait serait-il, et le parfait ne serait-il pas ? Est-ce à cause qu’il est parfa
serait-il, et le parfait ne serait-il pas ? Est-ce à cause qu’il est parfait  ? Et la perfection est-elle un obstacle à l’être 
accusera pas d’être un théologien rétrograde, disait de même que « le parfait ne peut naître de l’imparfait », car d’où viendra
écisément cette question, n’avait pas hésité à répondre que l’idée de parfait n’implique pas contradiction, en d’autres termes
ée de parfait n’implique pas contradiction, en d’autres termes que le parfait est possible, qu’il n’est point un obstacle à l’ê
ce qu’il pourrait y avoir de contradictoire dans la notion d’un être parfait . C’est ici qu’il importe de distinguer profondéme
er profondément l’essence et les attributs. Pour démontrer que l’être parfait est une notion contradictoire, on met en oppositi
concilieraient la prétendue contradiction : il ne s’ensuit pas que le parfait lui-même soit contradictoire, car en quoi la noti
uoi la notion d’un être renfermant tout ce qu’il y a d’effectif et de parfait dans les êtres particuliers, et cela sous la rais
t il est la source. Admettons un instant la non-existence de cet être parfait , je demande avec Descartes comment nous en avons
ui dépasse, dit-on, toute réalité possible ? Sans doute, si l’idée du parfait n’est qu’une représentation confuse de l’imaginat
lligible que la première ? On me dit que je ne puis concevoir un être parfait , car, par cela seul que je fixe un degré de perfe
et par un progrès latent qui le conduit par degrés continus du moins parfait au plus parfait. Dans le monde tel que le compren
ès latent qui le conduit par degrés continus du moins parfait au plus parfait . Dans le monde tel que le comprennent Épicure et
sme géométrique de Spinoza. Dans cette théologie, la nature aspire au parfait . Ce parfait, dont elle est elle-même le germe, es
que de Spinoza. Dans cette théologie, la nature aspire au parfait. Ce parfait , dont elle est elle-même le germe, est son Dieu ;
’est ni un homme, ni une plante, ni une pierre. Il est l’infini et le parfait indivisiblement unis. De tous les symboles par le
2 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre VI : Difficultés de la théorie »
, et très différentes entre espèces proche-alliées. — V. Organes très parfaits ou très compliqués et moyens de transition. — VI.
VII. Organes peu importants. — VIII. Tout organe n’est pas absolument parfait . — IX. Résumé : La loi d’unité de type et celle d
Ainsi, dans la famille des Écureuils, nous trouvons la série la plus parfaite , depuis les espèces à queue légèrement aplatie, o
t toute chance de se propager, aient enfin produit un Écureuil volant parfait . Considérons maintenant le Galéopithèque, ou Lému
es degrés naturels au moyen desquels tous les oiseaux ont acquis leur parfaite puissance de vol actuelle ; mais ils servent au m
nsition entre cet état de haute perfection et un état antérieur moins parfait , ne peuvent que par exception avoir subsisté jusq
ur l’eau, avant que leurs organes du vol eussent atteint un état très parfait , capable de leur assurer un avantage décisif sur
nt au nombre des représentants des espèces dont la structure est plus parfaite et mieux caractérisée99. IV. Habitudes différent
et des Pétrels qui ont les habitudes des Pingouins. V. Organes très parfaits ou très compliqués et moyens de transition. — Au
r qu’il existe de nombreux degrés de transition, depuis l’œil le plus parfait et le plus compliqué jusqu’à l’œil le plus imparf
des conditions de vie changeantes ; dès lors la supposition qu’un œil parfait et compliqué puisse s’être formé par sélection na
s, on trouve deux séries parallèles d’organes visuels de plus en plus parfaits , séries entre lesquelles, selon Müller, il existe
avons encore l’adjonction d’appareils de concentration plus ou moins parfaits . Ainsi, dans l’œil du Meloé, les facettes de la c
recouvert d’une membrane transparente, en un instrument optique aussi parfait que puisse le posséder un représentant quelconque
orie de descendance modifiée. Ils admettront que même un organe aussi parfait que l’œil de l’Aigle peut s’être formé par sélect
s ont été les divers états transitoires de beaucoup d’organismes très parfaits , et plus particulièrement à l’égard de certaines
de rendre compte de la formation d’un organe aussi compliqué et aussi parfait que l’œil. D’abord, nous sommes beaucoup trop ign
ez les diverses formes de l’organisation. Pour acquérir la conscience parfaite de notre profonde ignorance à ce sujet, il suffit
mbleraient frivoles. VIII. Tout organe n’est pas toujours absolument parfait . — Plusieurs naturalistes ont protesté récemment
La sélection naturelle ne peut que rendre chaque être organisé aussi parfait , ou seulement un peu plus parfait que les autres
e rendre chaque être organisé aussi parfait, ou seulement un peu plus parfait que les autres habitants de la même contrée, qui
. Les productions indigènes de la Nouvelle-Zélande, par exemple, sont parfaites si on les compare entre elles : mais elles sont e
Nos autorités scientifiques les plus compétentes ne jugent pas encore parfaite la correction de l’aberration de la lumière dans
faite la correction de l’aberration de la lumière dans l’œil, le plus parfait cependant de tous les organes. Si le témoignage d
Pouvons-nous considérer l’aiguillon de la Guêpe ou de l’Abeille comme parfait , lorsque, grâce aux dentelures en scie dont il es
pouvons-nous considérer comme une combinaison ingénieuse et également parfaite , que nos Sapins élaborent chaque année des nuages
ien il est difficile, au premier abord, d’admettre qu’un organe aussi parfait que l’œil ait jamais pu se former par sélection n
au vol et peut-être servir de souche à des formes plus élevées, plus parfaites et beaucoup mieux organisées pour un milieu aérie
s, que l’accroissement de cet ordre et son adaptation de plus en plus parfaite à une vie à la fois aérienne et nautique, analogu
tant de mieux en mieux. Plus tard, enfin, le reptile terrestre devenu parfait entra en lutte avec ses congénères ailés, transfo
considérations, de rappeler que ce ne sont jamais les formes les plus parfaites de chaque groupe qui ont donné naissance aux form
arfaites de chaque groupe qui ont donné naissance aux formes les plus parfaites des groupes supérieurs, mais, au contraire, les t
tiles et de celle des oiseaux. De même, ce ne sont point les reptiles parfaits comme type qui les premiers montrèrent quelque te
s la concurrence, soit contre le poisson qui devenait de plus en plus parfait , relativement à ses habitudes aquatiques, et tel
venturer sur les côtes de son élément natal ; et que l’homologie plus parfaite des os du squelette des mammifères est l’héritage
qui quitta la mer pour les côtes n’eut pas du premier coup des pieds parfaits , mais des nageoires modifiées qui lui permirent s
combats. Il n’en résulte pas pour cela que cet organe soit absolument parfait , et l’observation de M. Darwin subsiste ; car on
3 (1823) Racine et Shakspeare « Chapitre premier. Pour faire des Tragédies qui puissent intéresser le public en 1823, faut-il suivre les errements de Racine ou ceux de Shakspeare ? » pp. 9-27
que l’illusion que l’on va chercher au théâtre n’est pas une illusion parfaite . L’illusion parfaite était celle du soldat en fac
on va chercher au théâtre n’est pas une illusion parfaite. L’illusion parfaite était celle du soldat en faction au théâtre de Ba
i, nous allons être d’accord. Il me semble que ces moments d’illusion parfaite sont plus fréquents qu’on ne le croit, en général
ectateur peut espérer de rencontrer ces instants délicieux d’illusion parfaite . Ces instants charmants ne se rencontrent ni au m
emarquables comme vers. Ces instants délicieux et si rares d’illusion parfaite ne peuvent se rencontrer que dans la chaleur d’un
dre : Qui te l’a dit ? Jamais on ne trouvera ces moments d’illusion parfaite , ni à l’instant où un meurtre est commis sur la s
econdes si délicieuses ; or, je dis que ces courts moments d’illusion parfaite se trouvent plus souvent dans les tragédies de Sh
es pétrifié par Laharpe, vous me nierez mes petits moments d’illusion parfaite . Et j’avoue que je ne puis rien vous répondre. Vo
rer, pour pouvoir se mettre en expérience pour les moments d’illusion parfaite dont nous parlons, il faut encore avoir l’âme sus
4 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre sixième. Genèse et action des idées de réalité en soi, d’absolu, d’infini et de perfection »
n les supposant élevés à l’infini, nous construisons l’idée d’un être parfait , d’un suprême idéal qui serait en même temps une
n même temps une suprême réalité. Il est donc inutile, pour l’idée du parfait comme pour celle d’infini, d’admettre en nous une
t imagination, sont suffisantes pour expliquer l’origine de l’idée du parfait . Cette idée est essentiellement complexe : c’est
e pour l’infini de l’espace et du temps), sans nous rendre réellement parfaits , ne suffit pas cependant à nous fournir l’idée de
’activité, d’intelligence, de béatitude. La pensée de la personnalité parfaite est la pensée de ma personnalité dont j’ôte les b
de Descartes est donc vicieuse. De ce que nous concevons des cercles parfaits , des triangles parfaits, etc., Platon concluait,
icieuse. De ce que nous concevons des cercles parfaits, des triangles parfaits , etc., Platon concluait, lui aussi, à l’existence
al. L’expérience, disait-il, ne nous montre aucune figure géométrique parfaite , ni, en général, aucune forme parfaite ; donc nou
ntre aucune figure géométrique parfaite, ni, en général, aucune forme parfaite  ; donc nous en prenons l’idée dans un monde supér
ant, que nous construisons par la pensée des figures d’une exactitude parfaite dont l’expérience ne nous montre jamais une compl
planes, comme celle de la mer. Au fond, toutes ces notions de figures parfaites sont des notions incomplètes, tenant à l’imperfec
xité merveilleuse d’actions et de réactions ? La mer serait-elle plus parfaite si elle était unie comme un miroir et si sa surfa
nveloppait pas la richesse incalculable de ses ondes ? Notre prétendu parfait ou achevé est précisément l’inachevé et l’incompl
5 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre VIII : Hybridité »
mier croisement. Des espèces pures ont leurs organes reproducteurs en parfait état ; néanmoins, quand on les croise, elles ne p
, les deux éléments sexuels qui concourent à former l’embryon sont en parfait état ; dans le second ils sont ou complétement ru
périences de Kœlreuter et nie que ce dernier ait obtenu une fécondité parfaite . Mais, pour prouver cette diminution de fécondité
ifficile que de déterminer pour un but pratique où finit la fécondité parfaite et où commence la stérilité. On ne saurait trouve
ne fécondation naturelle. » De sorte que nous avons ici une fécondité parfaite , ou même plus parfaite qu’à l’ordinaire dans un p
e. » De sorte que nous avons ici une fécondité parfaite, ou même plus parfaite qu’à l’ordinaire dans un premier croisement entre
iles sous l’action de leur propre pollen, et bien que celui-ci fût en parfait état et capable de féconder d’autres espèces. De
bascum). Bien que les plantes soumises à ces expériences parussent en parfaite santé, et que les ovules et le pollen de chaque f
es, se gradue insensiblement d’une complète stérilité à une fécondité parfaite . On est étonné de voir de combien de manières dif
de graines qui varie de manière à donner une série graduelle presque parfaite entre ce point de départ et une fécondité plus ou
sque parfaite entre ce point de départ et une fécondité plus ou moins parfaite , et même, ainsi que nous l’avons vu en certains c
nombre de graines de plus en plus considérable jusqu’à une fécondité parfaite . Les hybrides provenant de deux espèces très diff
sont croisées, leur fécondité croît depuis zéro jusqu’à une fécondité parfaite , et même, dans certaines circonstances, jusqu’à u
ulté d’unir deux espèces pures dont les organes reproducteurs sont en parfait état ; mais que, cependant, il y a un certain par
ns l’alliance de deux espèces pures les deux éléments sexuels sont en parfait état, tandis que chez les hybrides ils sont plus
escend d’une espèce originairement distincte. Néanmoins, la fécondité parfaite de tant de variétés domestiques, si profondément
quises par sélection. Conséquemment, des réversions soudaines au type parfait de l’un ou de l’autre parent doivent être plus fr
ements entre des espèces pures dont les organes reproducteurs sont en parfait état, dépende de circonstances très diverses, et
t affirmé, universellement féconds. Du reste, cette fécondité presque parfaite n’a rien de surprenant, si l’on songe combien nou
6 (1890) L’avenir de la science « I »
dualité de substance dans la personne humaine, mais qui demeure d’une parfaite vérité, si, élargissant convenablement le sens de
, aspirer l’infini par tous les pores, réaliser le beau, atteindre le parfait , chacun suivant sa mesure, c’est la seule chose n
, on l’eût proscrit sans pitié ; c’était une faiblesse à laquelle les parfaits renonçaient. Fatale distinction, qui a empoisonné
verte scientifique, une vie de science vaut une vie de vertu. L’homme parfait serait celui qui serait à la fois poète, philosop
in de l’homme n’est pas de savoir, de sentir, d’imaginer, mais d’être parfait , c’est-à-dire d’être homme dans toute l’acception
rsuite du vrai et du beau ne constitue qu’une jouissance, que l’homme parfait , c’est l’honnête homme, le frère morave par exemp
a perfection nous est donné par l’humanité elle-même ; la vie la plus parfaite est celle qui représente le mieux toute l’humanit
7 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250
icielles ; ou enfin, elles ont avec l’idéal lien intime et convenance parfaite , et alors elles sont impliquées dans sa notion. M
us grand poète comique287 ? Critique de l’idée a priori du comique parfait Monsieur Lysidas n’a pas encore formé de disci
ce profonde du théâtre comique nous suggère une idée telle du comique parfait , qu’elle puisse nous servir de criterium unique e
loin d’accorder que nous puissions avoir la notion d’un comique plus parfait que celui de Molière, de Shakespeare et d’Aristop
e d’un chef-d’œuvre, prétendent-ils, l’image de quelque chose de plus parfait surgit dans notre esprit ; nous comparons la réal
ieux pour être comique. Qu’est-ce donc dans leur idée que le Tartuffe parfait  ? Un Tartuffe qui ne nous ferait point passer par
ur. L’idéal que vous avez extrait de mes œuvres, est plus pur et plus parfait que mes œuvres mêmes ; car voici comment vous l’a
e. Voilà une idée positive, et non plus seulement négative du comique parfait . Mais que les théoriciens français ne s’avisent p
rcier, d’Étienne, nous font penser à celles de Molière, qui sont plus parfaites . Les comédies d’un maître nous remettent en mémoi
omédies, et des idées obscures, mais positives et a priori du comique parfait , comparables à ces idées créatrices que la métaph
e la critique pourrait avoir une idée a priori et positive du comique parfait , elle n’aurait pas encore trouvé sa pierre philos
j’entends un principe unique et absolu. Car une comédie pourrait être parfaite selon la définition, sans être belle, ou belle sa
tre parfaite selon la définition, sans être belle, ou belle sans être parfaite . M. Lysidas se souvient-il d’une remarque bien fi
ue, force nous serait bien de convenir que Le Roi de Cocagne est plus parfait que Le Misanthrope. Mais Le Roi de Cocagne n’en r
a priori de la comédie, il ne peut y avoir d’idée a priori du comique parfait . Mais, il y a sans doute, il doit y avoir des déf
tragique, confusément d’abord, puis avec une netteté de plus en plus parfaite , jusqu’au point où l’idéal entièrement éclairci a
la tête d’idées fausses, puériles, sur les conditions de la tragédie parfaite , et elle ajoutait foi à ces doctorales niaiseries
littéraires, ni des prétendues notions innées du beau, du comique, du parfait , et c’est précisément le défaut de cette dépendan
du prédicat de la beauté ; mais entre le concept du beau et celui du parfait , il y a plus qu’une différence logique ; il y a u
8 (1894) Propos de littérature « Chapitre II » pp. 23-49
eusement déduites et l’enchainement de théorèmes dont le type le plus parfait se trouve dans Spinosa ; l’œuvre de Spinosa est b
ble ; mais nous reconnaissons Brahma dans Maya lorsque la concordance parfaite de quelques formes nous présente un reflet de la
intime des formes à leur contenu n’est plus chez elle indissoluble et parfaite , car elles n’apparaissent plus comme le moyen d’e
lors il y a équation constante du fond et de la forme, leur union est parfaite et n’apparaît pas artificielle : le poème ou le t
mille nervures jointes comme des mains pour la prière. La cathédrale parfaite s’élève ainsi comme un immense symbole ; on peut
ailleur, par exemple, — par l’équilibre d’un rythme, par l’adaptation parfaite de ce rythme à son but, par un minimum d’effort p
tinue ; en sorte que l’œuvre, imparfaite en tant que poème, peut être parfaite selon l’art au sens restreint de ce mot. La même
. Nous le voyons parfois en certains recueils de vers : l’ordonnance, parfaite pour chacune des parties, fait défaut au livre en
ir, on y découvre sans peine une unité générale d’impression, l’unité parfaite du style, avec une certaine atmosphère morale qui
manière : ses œuvres éclairent souvent de vastes décors, en cohésion parfaite avec ce qu’ils contiennent et, comme dans les rêv
9 (1890) L’avenir de la science « VII »
présidait à l’ensemble et faisait concourir ces efforts isolés à une parfaite unité. En étudiant les origines de chaque science
. Bien qu’il ne soit pas nécessaire que l’ouvrier ait la connaissance parfaite de l’œuvre qu’il exécute, il serait pourtant bien
e tout cela ! Quelle est l’âme philosophique et belle, jalouse d’être parfaite , ayant le sentiment de sa valeur intérieure, qui
ence, j’y courrais. Comment se résigner à ce qu’on sait être le moins parfait  ? Comment se mettre soi-même au rebut, accepter u
e, si la science est conçue comme une simple série de formules, si le parfait amour est possible sans savoir. Si l’on met d’un
10 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre second. Poésie dans ses rapports avec les hommes. Caractères. — Chapitre XI. Le Guerrier. — Définition du beau idéal. »
s pourquoi le Tasse, en peignant des chevaliers, a tracé le modèle du parfait guerrier, tandis qu’Homère, en représentant les h
dans des formes qui n’étaient plus naturelles, mais qui étaient plus parfaites que la nature : les artistes appelèrent ces forme
r qu’il n’y a que l’homme qui soit susceptible d’être représenté plus parfait que nature, et comme approchant de la Divinité. O
nt l’homme barbare ou l’homme naturel : le christianisme lui donne le parfait héros. Ainsi, tandis que le Tasse est dans la nat
11 (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Le comte de Gisors (1732-1758) : Étude historique, par M. Camille Rousset. »
Anciens. Le comte de Gisors nous montre en action ce même modèle, ce parfait exemple d’une jeunesse sérieuse, appliquée, tourn
six ans en chargeant l’ennemi à Crefeld, on serait tenté de le croire parfait , trop parfait. C’est là un beau défaut, convenons
rgeant l’ennemi à Crefeld, on serait tenté de le croire parfait, trop parfait . C’est là un beau défaut, convenons-en, au milieu
ontient tous les préceptes militaires et moraux capables de former un parfait colonel. Le comte de Gisors en fit l’objet consta
des intentions honorables sur l’article de la probité, mais avec une parfaite incapacité en tant que chef militaire. On ne saur
ées de son pays ? On l’ignore ; on ne peut même le conjecturer. Cette parfaite culture à laquelle rien n’avait manqué et qui ava
ticulière pouvait être en lui, et s’il avait du génie ou seulement un parfait mérite ; car, quand on a tant de bon sens à vingt
ois pas que la poésie soit de trop pour ajouter à l’idée de son héros parfait une dernière auréole et pour projeter sur cette i
12 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 25, des personnages et des actions allegoriques, par rapport à la poësie » pp. 213-220
allegoriques que la poësie emploïe sont de deux especes. Il en est de parfaits et d’autres que nous appellerons imparfaits. Les
’autres que nous appellerons imparfaits. Les personnages allegoriques parfaits sont ceux que la poësie créé entierement, ausquel
er et de parler qu’ils n’ont pas, mais sans leur prêter une existence parfaite et sans leur donner un être tel que le nôtre. Ain
crois qu’on peut traiter dans la poësie les personnages allegoriques parfaits , comme nous les avons traitez dans la peinture. I
13 (1890) L’avenir de la science « XVIII »
réaliser la plus haute culture humaine possible, c’est-à-dire la plus parfaite religion, par la science, la philosophie, l’art,
ltivée. Tout homme a droit à la vraie religion, à ce qui fait l’homme parfait  ; c’est-à-dire que tout homme doit trouver dans l
aux hommes et à la politique d’avant février, vous trouverez la plus parfaite identité. Elle ne signifie qu’en tant que révolut
onneur à la France ; cela prouve qu’elle s’est fait une haute idée du parfait . C’est notre gloire d’être difficiles et méconten
membre à tout ce qui se fera chez les autres. Avec une moralité plus parfaite , des droits qui sont maintenant faux et dangereux
st-à-dire indépendante du bien-être des individus), la réalisation du parfait , la grande déification. La subordination des anim
leur taille ? L’égalité ne sera de droit que quand tous pourront être parfaits dans leur mesure. Je dis dans leur mesure ; car l
fin ; elle suppose la hiérarchie des parties. Mais chaque partie est parfaite quand elle est tout ce qu’elle peut être et qu’el
cellemment tout ce qu’elle doit faire. Chaque individu ne sera jamais parfait  ; mais l’humanité sera parfaite et tous participe
faire. Chaque individu ne sera jamais parfait ; mais l’humanité sera parfaite et tous participeront à sa perfection. Rien n’est
14 (1890) L’avenir de la science « II »
ins grande de ce qui est et approcher de sa fin, qui serait d’être en parfaite harmonie avec l’universalité des choses. Savoir
’elle ait dit : Audax Iapeti genus, qu’elle ait appelé la conquête du parfait un vetitum nefas. L’humanité avait alors le senti
’humanité tend sans cesse, à travers ses oscillations, à un état plus parfait  ; c’est qu’elle a le droit et le pouvoir de faire
comme tout être organique et qui, comme tout être organique, tend au parfait , c’est-à-dire à la plénitude de son être 19. Aprè
our pousser à bout la réflexion, en se tenant assuré que la réflexion parfaite reproduira les mêmes œuvres, mais avec un degré s
les matériaux le seraient à jamais. Ce qu’il faut, c’est chercher le parfait au-delà, c’est pousser la science à ses dernières
in encore. L’œuvre universelle de tout ce qui vit étant de faire Dieu parfait , c’est-à-dire de réaliser la grande résultante dé
humanité éternelle, je conclurais sans hésiter qu’elle atteindrait le parfait . Mais il est physiquement possible que l’humanité
en que ce soit la plus avancée que nous connaissions. Pour trouver le parfait et l’éternel, il faut dépasser l’humanité et plon
15 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — T — Tailhade, Laurent (1854-1919) »
rement, et cette Terre latine, prose d’une si émouvante beauté, pages parfaites et uniques, d’une pureté de style presque doulour
urait atteindre au biscornu cruel d’un octosyllabe ou d’un alexandrin parfait , et cette perfection leur confère la durée d’une
isons »… [La Vogue (1899).] Paul Léautaud Malgré tant de points parfaits où la modernité s’allie au grand passé que nous t
16 (1890) L’avenir de la science « XIX » p. 421
r des villes voit notre monde distingué, il sent que nous sommes plus parfaits que lui, il se voit condamné à vivre dans une fét
céleste. Alors ce serait réellement le règne de l’esprit, la religion parfaite , le culte du Dieu esprit et vérité. L’humanité a
bon pour l’éducation de l’humanité, mais il y a quelque chose de plus parfait encore. C’est qu’on ne pense plus à la chair, c’e
vement, et selon la face des choses qu’il s’agit d’esquisser. L’homme parfait serait celui qui serait tour à tour inflexible co
royais que l’humanité est appelée à une fin divine, la réalisation du parfait , je me ferais épicurien, si j’en étais capable, e
Elle est diverse de l’homme, mais non inférieure à l’homme. Une femme parfaite vaut un homme parfait. Mais elle doit être parfai
omme, mais non inférieure à l’homme. Une femme parfaite vaut un homme parfait . Mais elle doit être parfaite à sa manière, et no
’homme. Une femme parfaite vaut un homme parfait. Mais elle doit être parfaite à sa manière, et non en ressemblant à l’homme. El
17 (1936) Réflexions sur la littérature « 6. Cristallisations » pp. 60-71
otif de rêverie, c’est le monde et l’acte mêmes de la cristallisation parfaite , de sorte que Beyle, amoureux de second plan, sim
ésent tout au moins ce n’a pas été du tout la même chose. Un grand et parfait amour, un chef-d’œuvre sentimental, demandent des
vent que préparer des instants et jamais les relier. « Il est l’image parfaite de l’inanité de posséder. » Cette cristallisation
açon à former une série, à remplir harmonieusement une durée. L’amour parfait arrive à noyer les instants de la possession char
e Mauclair, du point de vue du purisme esthétique qui exige le couple parfait et nu, le défend ardemment contre la cristallisat
e en guerre sa lumière. Même l’amour… y a-t-il un couple amoureux, si parfait , si génial soit-il, dans lequel-sans aller jusqu’
18 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 33, que la veneration pour les bons auteurs de l’antiquité durera toujours. S’il est vrai que nous raisonnions mieux que les anciens » pp. 453-488
cas, et dont on ne sçauroit trop honorer les dépositaires, sont plus parfaites aujourd’hui qu’elles ne l’étoient du temps d’Augu
favorable à l’avancement de toutes les sciences, qui deviennent plus parfaites à mesure que les connoissances s’y multiplient, f
que la logique, que l’art de penser est aujourd’hui une science plus parfaite que ne l’étoit la logique des anciens, et il doit
u’il n’est pas bien certain que l’art de penser soit une science plus parfaite aujourd’hui qu’il ne l’étoit aux temps des ancien
t avoir faites les premiers. Quand même la logique seroit un peu plus parfaite aujourd’hui qu’elle ne l’étoit autrefois, les sça
Avila et Guichardin, qui sont venus quand la logique n’étoit pas plus parfaite qu’elle l’étoit du temps des anciens, n’ont-ils p
 ? Enfin, s’il étoit vrai que l’art de raisonner fut aujourd’hui plus parfait qu’il ne l’étoit dans l’antiquité, nos philosophe
19 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Quatrième partie. Élocution — Chapitre premier. Du rapport des idées et des mots »
alents. Le difficile, c’est d’atteindre ce dernier degré où l’idée se parfait dans le mot propre et définitif. L’expression n’e
e l’idée, et le mot et l’idée arrivent ensemble à leur forme juste et parfaite . La comparaison qu’on fait souvent de l’œuvre lit
, qu’il n’importerait guère : la création de l’artiste est entière et parfaite sur le papier ; il pouvait, s’il voulait, indique
20 (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Edgar Allan Poe  »
lyser l’œuvre d’Edgar Poe, discerner l’esthétique subtile, savante et parfaite , par laquelle il suscite, avec une certitude prév
et raisonnées dans les plus terrifiantes conjectures, font d’elles de parfaits mécanismes mus en leurs rouages par des courants
raison vacillante, portant l’aspect impérieux et défini des machines parfaites . À cette imagination minutieuse, qui conçoit avec
e dément la révélation allégorique de la fin. Et il n’est pas de plus parfait exemple de logique dans la démence que ces foudro
procède ni de Hegel, ni de Spinoza, ni des Alexandrins. Devant l’art parfait de la main-d’œuvre, ces mérites sont négligés par
e action complète sans excès ni défaut. Elles sont distillées avec la parfaite mesure des préparations pharmaceutiques modernes,
ection et sa masse, revêt l’aspect glacial d’un objet géométriquement parfait . D’éclatantes corolles aux nuances spectrales, se
xactement en leurs proportions, elles prennent le contour géométrique parfait d’un dessin linéaire. À cette régularité et cette
ne forme cristalline et géométrique, aiguë, et définie, qu’elles sont parfaites , glaciales et nettes. Il semble que l’artiste pou
ulté de dominer ces imanations, d’en faire éclore des œuvres froides, parfaites , et neutres. Il semble que le pouvoir même de se
21 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Les Saints Évangiles, traduction par Le Maistre de Saci. Paris, Imprimerie Impériale, 1862 »
timent que celui d’une approbation sans réserve pour une exécution si parfaite . M. Anselme Petetin avait trouvé dans l’Imprimeri
e le grand apôtre saint Paul, ne sont le moins du monde des écrivains parfaits , précis, observant la liaison des idées et soucie
on le voit, dans un de ses dialogues, se plaire à figurer en face du parfait hypocrite, honoré et triomphant, le modèle de l’h
stice, disait un des personnages du dialogue, et rendons le contraste parfait entre cet homme et l’autre : sans être jamais cou
plus harmonieuse de l’humanité avec Dieu : « Celui qui a dit : Soyez parfaits comme Dieu, et qui l’a dit non pas comme le résul
ion duquel s’est offerte aux yeux des hommes la manifestation la plus parfaite du sentiment, divin uni à la pitié et à la compon
22 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XIV : Récapitulation et conclusion »
ue dans les premiers croisements les organes des deux espèces sont en parfait état. Puisque l’on voit continuellement des organ
s gradations possibles entre les organes les plus simples et les plus parfaits  ; nous ne pouvons prétendre que nous connaissions
ractérisent les espèces du même genre. Des variétés nouvelles et plus parfaites supplanteront et extermineront inévitablement les
nt et extermineront inévitablement les variétés plus anciennes, moins parfaites et intermédiaires, et il en résultera que les esp
n plus si toutes les combinaisons de la nature ne sont pas absolument parfaites , pour autant que nous sommes capables d’en juger,
rmes anciennes doivent être supplantées par des formes nouvelles plus parfaites . Ni les espèces isolées ni les groupes d’espèces
que que les formes anciennes et éteintes, et elles sont en effet plus parfaites , à ce point de vue du moins, qu’étant les dernièr
planter dans la concurrence vitale les formes plus anciennes et moins parfaites  ; et elles ont aussi, en général, leurs organes p
son destiné à respirer l’air dissous dans l’eau à l’aide de branchies parfaites . Le défaut d’exercice, quelquefois aidé par la sé
tales ont-elles été créées à l’état d’œuf ou de graines ou à l’âge de parfait développement ? Les mammifères, entre autres, fur
montrent avec évidence qu’un ancêtre éloigné les a possédés à l’état parfait  ; et souvent un pareil cas implique une somme éno
23 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [1] Rapport pp. -218
réciations contemporaines. Ainsi, non seulement seraient montrées mes parfaites intentions d’impartialité, mais encore ne seraien
’elles. Bientôt de savants chanteurs en formèrent-ils des poèmes plus parfaits pour de plus délicates oreilles ? ou bien se sont
iaux du monde, ne contiennent rien de plus grand, ni les épopées plus parfaites de l’antiquité artiste — quelqu’un a pu dire, à p
que Jean de Meung, artiste d’ailleurs extraordinairement minutieux et parfait , souleva avec une égrillardise impartiale le conf
malins, fameux pour quatre épigrammes, illustres pour un rondeau jugé parfait , immortels pour deux ou trois « blasons ». C’étai
st mort ! une voix disait : Julia est vivante ! Oui, elle renaissait, parfaite , en le symbole d’une belle vierge exhumée, l’Anti
e, lorsque les plus énormes, même Dante, quoique théologue ; les plus parfaits , même Pétrarque, quoique amant ; les plus charman
ionale, notre véritable forme poétique ; Pierre de Ronsard a légué le parfait alexandrin à notre épopée et la strophe à notre o
s, épars, mouvants, de la Renaissance, s’érige enfin un monument à la parfaite ordonnance. Pourquoi la Renaissance devenue le cl
ille, plus grand poète que Racine, n’est pas, quant au Théâtre, aussi parfait que lui, c’est que, en son génie, comme solitaire
uste avenir, a dû ne pas voir en Corneille le plus définitif, le plus parfait de nos poètes dramatiques. Mais quel esprit un pe
n’aurais pas insisté sur cet acquiescement de Gautier, l’un des plus parfaits romantiques, à la légende du romantisme extravaga
e courut, par l’acceptation inspiratrice du génie hétérogène, le plus parfait danger de ne jamais plus se ressembler à soi-même
s que moi n’admire l’œuvre charmante d’André Chénier. Dans ses poèmes parfaits , surtout dans l’inachevé de ses poèmes finis et d
ut cas, son exemple ne pouvait en aucune façon faire triompher, en sa parfaite manifestation, le génie lyrique et épique de la F
alavisées pour attenter à des génies qui doivent demeurer l’intact et parfait rayonnement de notre race. Que si les panégyriste
lfred de Vigny avait été le premier des drames romantiques. C’est une parfaite erreur, qu’il a d’ailleurs reconnue et rétractée.
onsidérer Quitte pour la peur, comédie en trois scènes, comme un tout parfait chef-d’œuvre. Non seulement Alfred de Vigny y dev
; sans doute, du germe instinctif de la vocation à l’éclosion presque parfaite déjà de l’idéal et du verbe, son épanouissement f
ûr qu’il a instauré le lyrisme français en sa magnificence unanime et parfaite . Il est bien certain qu’il a créé le drame modern
sse ! Ô vaste cœur si doux ! Ô prodigieux esprit créateur ! Ô artiste parfait  ! Et, pour la joie de notre orgueil, il ne doit r
rre point Théophile Gautier total. Dans ces strophes incomparablement parfaites , écrites, dit-il, « Sans prendre garde à l’ouraga
ète en qui une erreur presque générale s’obstine à ne voir qu’un très parfait artiste. Artiste, certes, il l’était et parfait j
à ne voir qu’un très parfait artiste. Artiste, certes, il l’était et parfait jusqu’au prodige ! mais il n’était point que cela
s romans ; il donna l’incomparable exemple d’être un homme de lettres parfait , —  vir bonus, scribendi peritissimus , — en les
s fils ou les petits-fils. Ce reniement, ils l’enveloppèrent des plus parfaites apparences de respect et d’admiration envers l’œu
ous ses disciples, avec l’admiration toujours grandie de son vaste et parfait talent, gardent fièrement sa noble discipline tec
mes qui n’ont pu frayer avec ce poète s’expliquent mal, dans ses plus parfaits poèmes, des tournures de phrase, des expressions
eusement et douloureusement charmé d’une œuvre tentatrice, cruelle et parfaite , qui n’avait pas eu d’exemple, n’aura point de si
0. En réalité, Louis Bouilhet fut un vrai poète, c’est-à-dire un très parfait artiste en même temps qu’un ardent inspiré ; celu
eoises, où il consentit deux ou trois fois, — car nul, ici-bas, n’est parfait , — il gardait une fierté presque espagnole ou rom
on inné, puis développé par le travail, de communiquer dans une forme parfaite ce qu’on a ressenti, voilà ce qui est indispensab
t l’espoir, la haine du débraillé poétique et la chimère de la beauté parfaite . Et cette beauté, chacun de nous la conçut selon
sement de l’art et la probe recherche de l’expression de plus en plus parfaite , — quelque chose qui procède directement de Théop
cemment, M. Henri de Régnier a apprécié et remis à sa place, avec une parfaite justesse, Sainte-Beuve poète ; plus récemment enc
ui, si logiquement, s’accordaient chez Villiers de l’Isle-Adam en une parfaite harmonie. Je n’ai même pas parlé de son admirable
tre l’unique devoir des âmes poètes ! Dans les plus hautaines et plus parfaites œuvres de Silvestre, il y a des morceaux « lâchés
vers, le vers tout d’une venue, le vers définitif, le vers sublime et parfait où se réalise, total, un moment de l’âme divinisé
, l’extase de ma surprise. Incontestablement, un poète, rare, exquis, parfait , se révélait à moi. Bien évidemment, le talent de
rturbable. Il ne s’écarta, — car il demeurait un disciple exact et un parfait compagnon, — d’aucun de ses amis spirituels de la
ns émerveillés de mainte trouvaille précieuse et d’un talent toujours parfait . Oui, même les parties les plus obscures, les plu
, — car nos divergences intellectuelles n’interrompirent jamais notre parfaite intimité, — il s’agissait pour lui, et tout en ad
, ne mérite que la surprise, bientôt dispersée en indifférence. Mais, parfaite en son solide métal, une statuette vaut et garde
na à nous, ses contemporains, et il a légué à la jeunesse nouvelle un parfait exemple de ce qu’on pourrait appeler l’héroïsme l
et des brouillards de Rue à la fumée des Foyers ; Albert Mérat, très parfait artiste moderne, qui, à Bougival, se souvient de
s. Je crois bien que M. Frédéric Plessis est un des artistes les plus parfaits de notre époque, de toutes les époques ; il est a
résistance, sinon celle de l’éternelle et inévitable bêtise, le plus parfait moment de la Poésie française ; et ce fut, par-de
autres âmes si raffinées qu’elles soient, j’admire avec une franchise parfaite , sans nulle ironie, ce qu’on pourrait appeler la
ntraire, on peut proclamer, (je ne parle que de l’alexandrin, le plus parfait de nos vers, pour ne pas compliquer mes explicati
etées, se sont prises à la césure, mais la forme totale, la dimension parfaite de notre vers, comme une heureuse patrie, a gardé
aurait bientôt ressemblé. Tous ses poèmes, dont quelques-uns sont de parfaits chefs-d’œuvre, le font des nôtres, non des leurs 
u pays des fées, a chanté, depuis, les beautés et les héroïsmes de la parfaite Hellas en des strophes fières, vastes, lumineuses
mes de la parfaite Hellas en des strophes fières, vastes, lumineuses, parfaites . Plus sombre, à l’inspiration brutale, au rythme
à, elle eût étonné Baudelaire ou Flaubert, ces classiques, — les plus parfaits artistes dont s’honorent les lettres françaises ;
illes qui n’ont pas encore fait leur première communion : l’innocence parfaite n’est pas ce qui distingue les hommes et les femm
si touchants, si adorables, de François Coppée. Un délicat, subtil et parfait artiste, — tout en constatant, comme des dates le
, dans les Perles rouges, plusieurs sonnets, très personnels, presque parfaits , où la perfection ne ressemble presque pas à un p
sant, sonore, vaste, doué d’une âme si vraiment épique, et artiste si parfait , qu’on l’a pu comparer, non pas à cause d’une res
de notre langue est, en réalité, contre le hiatus ; et la preuve, la parfaite preuve en est que le latin, d’où naquit le frança
des Parnassiens continuateurs des romantiques. Et c’est, dans l’ordre parfait , la liberté infinie. Mais en même temps que par l
à cette admirable Georges de Peyrebrune, la plus généreuse et la plus parfaite sans doute des romancières contemporaines, quelle
que la tragédie romantique, proche d’un théâtre vraiment théâtre, et parfait  ; et cela provient justement de ce que, en notre
quelin vient de jouer le plus énorme, le plus extraordinaire, le plus parfait de ses rôles. Je ne suis pas sans objection quant
24 (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « La femme au XVIIIe siècle, par MM. Edmond et Jules de Goncourt. » pp. 2-30
nze premières années brillantes, et dont la duchesse de Lauzun est le parfait modèle, succèdent les femmes de la Révolution, Mm
l’épigramme que dans le compliment. Elle ne paraît pas avoir vécu en parfait accord avec Mme de Pompadour ; du moins on la voi
xilé à Chanteloup, elle y voulut aller, quoique n’étant pas en termes parfaits avec lui ni avec la duchesse de Choiseul auparava
oyante, ou si les hommes étaient moins ridicules, ils la trouveraient parfaite . » Ce qu’elle avait dit alors un peu par polites
-être même, à quelques égards, le dernier de ces salons était le plus parfait . Le tour de sévérité caustique et critique que j’
joui d’un léger embarras et d’une réplique indécise, était heureux et parfait . Elle excellait à déjouer d’un mot qui elle n’aim
a connus depuis : quelque chose de bref et de juste, jeté d’un air de parfaite insouciance. Dès lors il fut classé et compté. Ce
25 (1890) L’avenir de la science « XVII » p. 357
ets de la vie supérieure, peut-il espérer d’avoir part à ce culte des parfaits  ? Que si votre religion est pour un petit nombre,
lité est dans la nature et que la formule théologique conserve ici sa parfaite vérité : tous ont la grâce suffisante pour faire
ce sont des orgueilleux et des égoïstes. Pour moi, je ne comprends le parfait bonheur que quand tous seront parfaits. Je n’imag
s. Pour moi, je ne comprends le parfait bonheur que quand tous seront parfaits . Je n’imagine pas comment l’opulent peut jouir de
ent partager mon bonheur. Il n’y aura d’égalité que quand tous seront parfaits . Quelle douleur pour le savant et le penseur de s
eront ouverts. Mais il ne s’agit pas d’être heureux, il s’agit d’être parfait . Ils ont droit comme les autres à la noble souffr
ance. Mais du moment où elle est une religion, et la religion la plus parfaite , il devient barbare d’en priver une seule âme. Au
ennemis ! Mais le crime n’est crime que quand il est commis avec une parfaite conscience. Croyez-vous que ce misérable n’eût pa
lisation, a bien réellement droit de s’imposer et d’entraîner vers le parfait les masses plus lourdes. Honte à ceux qui n’ont d
triction ne sera nécessaire. Fichte a osé concevoir un état social si parfait que la pensée même du mal fût bannie de l’esprit
ur la réaliser au dehors, que je n’ai qu’à suivre avec ravissement et parfait acquiescement l’inspiration morale qui sort du fo
tte manière. La base de notre morale, c’est l’excellence, l’autonomie parfaite de la nature humaine ; le fond de tout notre syst
26 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Variétés littéraires, morales et historiques, par M. S. de Sacy, de l’Académie française. » pp. 179-194
n nous-mêmes les critiques, redresseurs de tous, nous ne sommes point parfaits ), je paraîtrais dénigrer des écrivains qui me val
dans leurs éditions les plus estimées, dans leurs conditions les plus parfaites et les plus irrépréhensibles ; pas trop de curios
sser aller de bonne foi, jusqu’à concevoir avec lui des doutes sur la parfaite convenance des deux portraits de Nestor et de Phi
ce grand homme, ne vous figurez jamais en avoir fini avec ces œuvres parfaites . Elles sont, si la comparaison est permise, comme
e voit assez, chez M. de Sacy, la personne et les écrits sont dans un parfait accord ; l’homme est d’une pièce. Aussi, sans vis
27 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Chefs-d’œuvre de la littérature française (Collection Didot). Hamilton. » pp. 92-107
remment à nous rendre l’impression et à nous montrer l’image de cette parfaite netteté. Il s’en rencontrerait sans doute des exe
torique sous Balzac, s’émancipa tout d’un coup et devint la langue du parfait honnête homme avec Pascal. Mais ce qu’avait fait
lat ; mais, pour l’usage habituel et général, je ne sais rien de plus parfait , rien de plus commode ni d’un meilleur commerce q
oulait ; sa bouche était pleine d’agréments, et le tour de son visage parfait . Un petit nez délicat et retroussé n’était pas le
ait ce qu’il fallait, et pas davantage. C’est ainsi, dans sa diction parfaite , qu’il m’apparaît lui-même. Ajouterai-je que, jus
28 (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre II. L’âme et le corps »
iendrions une solution de plus en plus approchée du problème — jamais parfaite , comme prétendent trop souvent l’être les solutio
rébral, je vais faire provisoirement comme si la correspondance était parfaite et comme s’il y avait équivalence ou même identit
ême l’éclosion de notre physiologie et de notre psychologie, la forme parfaite et définitive à laquelle se reconnaît une constru
nde. Ainsi, je crois que si notre science du mécanisme cérébral était parfaite , et parfaite aussi notre psychologie, nous pourri
e crois que si notre science du mécanisme cérébral était parfaite, et parfaite aussi notre psychologie, nous pourrions deviner c
et venues de son esprit et celles de son discours, correspondance si parfaite que, portées par la phrase, les ondulations de sa
ices, effectuées ou simplement naissantes, dont la justesse assure la parfaite insertion de l’esprit dans la réalité. Telle sera
t qui vise à un résultat définitif, imperfectible puisqu’il est censé parfait , et une observation patiente qui ne donne que des
29 (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre cinquième. »
ure du travail des servantes, celle de l’instant de leur réveil, sont parfaites . Dans la plupart des éditions, il y a une faute q
le est moins un apologue qu’une épigramme. Comme telle, elle est même parfaite , et elle figurerait très-bien parmi les épigramme
la moralité de cette fable sont excellens, et le dernier surtout est parfait . Le monarque prudent et sage, De ses moindres su
30 (1894) Propos de littérature « Chapitre IV » pp. 69-110
ue groupe, il passe de son en son, cherchant en la tonique la cadence parfaite que longtemps on élude. Ce courant magnétique des
ient soutenir à la césure. Voici un autre fragment exceptionnellement parfait  ; sur une basse continue de syllabes sombres et n
e sa pensée lorsqu’il écrit Eurythmie. En ce bel hymne, œuvre la plus parfaite je crois au point de vue de la forme, se trouvent
lle de la Poésie. Cependant la monotonie était née non pas de l’union parfaite de chaque membre de la phrase avec chaque membre
rs inflexions ont de la justesse, et un choix de mots d’une propriété parfaite dont la force n’a d’égale que la noblesse donne à
n’acquerra jamais la suprême beauté, celle qui naît de l’harmonie, du parfait équilibre, celle qui fait d’une statue ou d’un po
est la plus féconde et suppose d’ailleurs des lois, mais celle d’une parfaite Anarchie. L’Anarchie, en politique comme en litté
t régner sans dommage, il faudrait que le sentiment de la consistance parfaite des formes, de l’Eurythmie, de l’élément objectif
le l’apparie aux lignes de la norme et fait de l’œuvre d’art un monde parfait et distinct qui trouve désormais sa vie au profon
31 (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre quatrième. »
quolibets qui déparent beaucoup cette fable, dont le commencement est parfait . On se passerait bien aussi du grenier et de l’ar
moire des deux derniers vers. Fable IV. Voici une fable presque parfaite . La scène du déjeûné, les questions du seigneur,
nger, mauvaises rimes, c’est dommage. On voudrait que cette fable fût parfaite . V. 36. S’il n’a dit que cela….. Peut-on mettre l
32 (1890) L’avenir de la science « X » pp. 225-238
faits isolés, mais une tendance spontanée vers un but idéal ; que le parfait est le centre de gravitation de l’humanité comme
tre de Hegel à l’immortalité sera d’avoir le premier exprimé avec une parfaite netteté cette force vitale et en un sens personne
ses et qui, sans aucune coaction extérieure, par sa seule tendance au parfait , accomplit le plan providentiel. Autonomie parfai
seule tendance au parfait, accomplit le plan providentiel. Autonomie parfaite , création intime, vie en un mot : telle est la lo
és. Cela est si vrai que des pastiches des œuvres primitives, quelque parfaits qu’on les suppose, ne sont pas beaux, tandis que
vie indienne. Qu’admirons-nous dans le Télémaque ? Est-ce l’imitation parfaite de la forme antique ? Est-ce telle description, t
ci qu’un symbole : en Dieu seul, c’est-à-dire dans le tout, réside la parfaite beauté. Les œuvres les plus sublimes sont celles
’être soldat perdu dans l’année immense qui s’avance à la conquête du parfait . Transporté dans ces plains champs de l’humanité,
nt d’une petite méthode. Il faut prendre l’œuvre pour ce qu’elle est, parfaite dans son ordre, représentant éminemment ce qu’ell
bien plutôt que l’œuvre elle-même ; car tous ces grands auteurs sont parfaits à leur point de vue, et les critiques qu’on leur
33 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Lettres sur l’éducation des filles, par Mme de Maintenon » pp. 105-120
fait leur idéal des guerres civiles, et où les plus sages rêvaient un parfait amour ; dans cet âge des Longueville, des La Vall
ent que le champ lui est ouvert, elle a son idéal, c’est de former la parfaite novice et la parfaite dame de Saint-Louis, l’inst
st ouvert, elle a son idéal, c’est de former la parfaite novice et la parfaite dame de Saint-Louis, l’institutrice religieuse et
style simple, naturel et sans tour », des lettres courtes, un naturel parfait et précis. Elle faisait pour les élèves de petits
oujours y dominer plus que tout, c’est la justesse, la netteté et une parfaite exactitude, quelque chose que le terme d’ampleur
34 (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre douzième. »
ontaine ne laisse résoudre qu’au sentiment. Toute cette allégorie est parfaite d’un bout à l’autre : et quel dénouement ! Est-ce
rouve entre l’intérêt d’une société aimable et le charme d’une amitié parfaite . Il paraît que cette fable avait été laissée dans
n parlant du combat qu’il va livrer et de sa capitale : tout cela est parfait . La réponse du singe ne l’est pas moins, et le dé
pour en faire sentir l’importance. Tout le discours du solitaire est parfait , et ceux qui aiment les vers le savent par cœur.
oint, vous ne voyez personne. On pourrait finir par un Apologue plus parfait , mais non par de meilleurs vers.
35 (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre x »
onduisent à voir que sous cette poésie parfumée, joyeuse et d’un goût parfait , pareille aux chansons immortelles de Mistral, re
itudes au rêve, à la générosité, à la haute spiritualité. Jeune homme parfait  !‌ Léo Latil est tombé le soir du 27 septembre 19
« Notre devoir, c’est d’être des apôtres. Jésus l’a défini : « Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait ». Parfaits
res. Jésus l’a défini : « Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait  ». Parfaits en nous, cela signifie développer not
l’a défini : « Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait ». Parfaits en nous, cela signifie développer notre personnal
ire donner tout ce qu’elle peut donner, la pousser jusqu’à la stature parfaite du Christ. Et puis parfaits dans les autres (car,
eut donner, la pousser jusqu’à la stature parfaite du Christ. Et puis parfaits dans les autres (car, n’est-ce pas, nous croyons
36 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Raymond, Louis (1869-1928) »
rès une retraite profitable, Louis Raymond nous donne des poèmes plus parfaits et plus personnels que les précédents. Dans l’Aut
ses notes éteintes, obstinément, dans le silence. Voilà une strophe parfaite  : les syllabes sourdes s’unissent et s’allongent
37 (1890) L’avenir de la science « XV » pp. 296-320
nous présentent, dans la raison pure en action, le modèle de la plus parfaite logique. Mais je ne veux pas insister plus longte
ont le développement régulier de lois immuables comme la raison et le parfait . L’homme spontané voit la nature et l’histoire av
passage entre les deux, se défendant par là d’étudier la vie dans sa parfaite naïveté 126 ? On raconte d’étranges choses de l’i
de M. Biot ou la Chimie de M. Regnault : c’est l’objectivité la plus parfaite  ; l’auteur est complètement absent ; l’œuvre ne p
e après que les modernes se furent créé des moyens d’observation plus parfaits , il resta de nombreuses causes d’aberration, qui
au contraire, avec laquelle les modernes voient le monde est du plus parfait achromatisme. S’il y a d’autres intelligences que
logique où naissent les mythes. Jamais il n’est arrivé à cette clarté parfaite de la conscience qui est le rationalisme. L’Orien
on inférieure, en un sens, qui ne nous permettra jamais d’en avoir la parfaite intelligence. Que de fois, en réfléchissant sur l
, ni un poème didactique, blâmer Klopstock d’avoir pris un héros trop parfait , c’est méconnaître la liberté de l’inspiration et
la Judée, l’Égypte seront restituées, quand on aura définitivement la parfaite compréhension de tout le développement humain. Al
nauguré le règne de la critique. Car la critique ne marchera avec une parfaite sécurité que quand elle verra s’ouvrir devant ell
38 (1888) Revue wagnérienne. Tome III « VIII »
pour prétendre que Wagner a déclaré que Tristan est son œuvre la plus parfaite  ! Sur cette phrase écrite en décembre 1860, lorsq
tte entre la parole et la musique ; Siegfried est l’œuvre d’équilibre parfait , ce serait dans le sens ordinaire du mot l’œuvre
complète absence de tout effort visible, est peut-être due à une plus parfaite maîtrise chez l’auteur ; cela n’aurait rien que d
une image précise. Dans tout Wagner on ne trouvera pas d’exemple plus parfait de ce système que la phrase d’Isolde dans le prem
la première phrase d’Isolde : « Entartet Geschlecht, etc. ». C’est un parfait modèle d’accentuation puissante ; chaque mot esse
un style de récit, Mais avec cela d’une précision et d’une concision parfaites . On pourrait même les trouver trop parfaites, car
ision et d’une concision parfaites. On pourrait même les trouver trop parfaites , car dans soixante vers très courts, Isolde nous
e comment peu à peu la rime s’introduit et devient harmonieuse par la parfaite consonance de deux syllabes, et comment l’allitér
de ces situations, des mots ou des périodes entières avec une clarté parfaite , n’est qu’une preuve à l’appui de ce que j’avance
e Wagner est étroitement liée à celle de Tristan. Une antithèse aussi parfaite devait en effet séduire le maître. Tristan, qui «
lu pour moi — perdu pour moi.[NdA] 89. « L’honneur de Tristan : — la parfaite fidélité ! — Le malheur de Tristan : — la très té
39 (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 avril 1886. »
ssent les paroles, nous avions devant les yeux, en une correspondance parfaite , le tableau où les émotions, symbolisées dans une
ux a très finement le sens de la chose artistique : il veut une forme parfaite , et, dans son art spécial d’interprète, étant dir
d’interprète, étant directeur de musique, il veut une interprétation parfaite des musiques qu’il admet à ses concerts. Comment
nt naturel, franc, vrai, fort et grand, et qui à la fois dans la plus parfaite manifestation de son être est beau, digne et plei
et cependant idéale n’a pu être représentée d’une façon aussi vive et parfaite , et unie plus intimement à la pure expression de
fut rendu possible le plus haut élan de l’Art vers la représentation parfaite de l’homme idéal. Et cette représentation devait
vu. » De cette sympathie naît l’harmonie de l’œuvre d’art, et la plus parfaite expression de la sympathie c’est l’art d’harmonie
nement leur besoin d’artistes de se communiquer. Wagner représente la parfaite conciliation de ces deux artistes ; sa musique a
40 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Appendices de, la deuxième édition »
lativité restreinte 54. Le premier s’attachait seulement à établir la parfaite cohérence mathématique de la théorie, mais il con
Terre, qui quitte Paul et qui revient ensuite à Paul. La symétrie est parfaite  55 : nous avons affaire, en somme, à deux système
t représenté et qui n’atteint pas le Temps réel. La symétrie est donc parfaite entre S et S′, tant que S et S′ sont bien deux sy
ître, là où l’accélération semblait avoir apporté la dissymétrie, une parfaite réciprocité. Mais examinons de près le texte que
enait réel) et l’observateur réel en S″ la réciprocité est d’ailleurs parfaite . L’observateur fantasmatique en S, redevenu réel,
état de mouvement varié. Dans l’un et l’autre cas il y a réciprocité parfaite , — pourvu que l’on prenne comme tous deux référan
nt le rejoindre. Ainsi, encore une fois, il y a symétrie, réciprocité parfaite entre S et S′ référants, entre S′ et S référés. L
tée par M. Painlevé contre la théorie de la Relativité. 55. Elle est parfaite , nous le répétons, entre Pierre référant et Paul
41 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Histoire de l’Académie française, par Pellisson et d’Olivet, avec introduction et notes, par Ch.-L. Livet. » pp. 195-217
s plus achevés et les plus agréables de notre langue, un des rares et parfaits exemples qui montrent mieux que toutes les défini
las, c’est celle surtout de Pellisson qui y excelle, et qui en est le parfait modèle en son temps. Si, au sortir de quelque nat
ent ne pouvoir les rassembler et les rendre en toute correction et en parfaite élégance. Né à Béziers en 1624, originaire de Cas
gue française, pour la polir, l’orner, l’autoriser, la rendre la plus parfaite des langues modernes, lui transporter cet empire,
ence stagnante de Fleury, et pour arriver à se mettre en accord et en parfaite alliance avec les puissances littéraires et philo
l’objet des travaux de l’Académie ; l’espoir « que notre langue, plus parfaite déjà que pas une des autres vivantes, pourrait bi
42 (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « DU ROMAN INTIME ou MADEMOISELLE DE LIRON » pp. 22-41
’héroïne ne doit avoir qu’un goût ; qu’il doit être pour quelqu’un de parfait et ne jamais finir, mais le vrai est comme il peu
elle l’était ; car sa beauté va s’altérer avec sa santé jusque-là si parfaite , et quand Ernest la reverra après le terme prescr
peint : « Elle est assez grande, bien faite, agile ; elle a l’oreille parfaite  : l’empêcher de danser serait empêcher un daim de
lus attentif au chevet de son amie mourante ; Ernest en tout cela est parfait  : sa délicatesse touche ; il mérite qu’elle lui d
certainement ce langage ; toi, tu sais vraiment aimer ! » Ernest est parfait , mais il n’est pas idéal ; mais, après cette amèr
ement à force d’en échauffer sa pensée. C’est, au contraire, un trait parfait et bien naturel de la part d’une telle femme en n
43 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XIII : Affinités mutuelles des êtres organisés »
actères, à supplanter et à exterminer les formes plus anciennes moins parfaites et moins divergentes. Je prie le lecteur de voulo
Certaines plantes de la famille des Malpighiacées portent des fleurs parfaites et des fleurs dégénérées. À l’égard de ces derniè
étement distincts, ou même à des sous-familles. Le déguisement est si parfait , qu’à moins d’un examen soigneux on ne peut les d
, sont durant leurs premières phases de croissance d’une ressemblance parfaite , soit dans leur ensemble, soit par le mode de dév
le arrive, l’adaptation de la larve à ses conditions de vie est aussi parfaite et aussi admirable que chez l’animal adulte. Par
n. Cependant nul ne contestera probablement que le Papillon soit plus parfait que la chenille. En quelques cas pourtant, l’anim
articularités d’organisation de la chenille, du cocon ou de l’insecte parfait du Ver à soie, ou encore les cornes des Bœufs prè
accroissement chez la postérité hybride, ce qui montre que le pistil parfait et le pistil rudimentaire sont exactement de la m
e reste bien développé et garni de poils, comme dans les autres Heurs parfaites , et sa fonction consiste à frotter les anthères q
minés par leurs successeurs, pourvus de ce même organe à un état plus parfait et plus développé. L’aile du Manchot lui est fort
me raison, qui rend en nous un éclatant témoignage aux adaptations si parfaites de la plupart des organes à leurs fonctions, témo
est le plus grand obstacle qui existe à une classification absolument parfaite . En général, de l’ordre verbal résultent les clas
, qui tend à perpétuer les caractères acquis, un parallélisme presque parfait des deux éléments hostiles de toute classificatio
44 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre V. Premiers aphorismes de Jésus. — Ses idées d’un Dieu Père et d’une religion pure  Premiers disciples. »
qui soit sortie de la conscience humaine, le plus beau code de la vie parfaite qu’aucun moraliste ait tracé. Il ne parlait pas c
z que vos frères, qu’est-ce que cela ? Les païens le font bien. Soyez parfaits , comme votre Père céleste est parfait 248. » Un c
Les païens le font bien. Soyez parfaits, comme votre Père céleste est parfait  248. » Un culte pur, une religion sans prêtres et
istianisme cependant était fondé, et jamais sans doute il ne fut plus parfait qu’à ce premier moment. Jésus n’y ajoutera plus r
se bornait à quelques chapitres de Matthieu et de Luc, il serait plus parfait et ne prêterait pas maintenant à tant d’objection
45 (1694) Des ouvrages de l’esprit
r le ridicule. Il n’est pas si aisé de se faire un nom par un ouvrage parfait , que d’en faire valoir un médiocre par le nom qu’
de maturité dans la nature, celui qui le sent et qui l’aime a le goût parfait  ; celui qui ne le sent pas, et qui aime en deçà o
t dans nos péristyle. De même on ne saurait en écrivant rencontrer le parfait , et s’il se peut, surpasser les anciens que par l
beau. Quelle prodigieuse distance entre un bel ouvrage, et un ouvrage parfait ou régulier ! Je ne sais s’il s’en est encore tro
en donne l’idée. Je ne sais pas comment l’Opéra, avec une musique si parfaite et une dépense toute royale, a pu réussir à m’enn
, de vertu, de tendresse et de désintéressement, de si beaux et de si parfaits caractères, que quand une jeune personne jette de
46 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — V — Vielé-Griffin, Francis (1864-1937) »
ue le pratiquent quelques-uns des poètes de ce temps, exige un rythme parfait et rigoureusement adéquat à l’émotion que le poèt
n le troisième, familiers du charme original des Palais nomades, plus parfait des Chansons d’amant. M. Kahn, il faut bien le r
simple et la plus sincère inspiration rustique à un art d’autant plus parfait qu’il se dissimule. Que la Vie est sainte et bon
47 (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre IV Le Bovarysme des collectivités : sa forme imitative »
érale, une dépréciation de l’énergie collective, une production moins parfaite , une impuissance et jusqu’à une complète désagrég
udainement allégée. Ils se sont vu placer devant les yeux des modèles parfaits , mettre en main des méthodes — merveilleux instru
odèles de l’Attique et de Rome, des modèles italiens, des œuvres déjà parfaites en quelques ordres, dans la peinture notamment et
48 (1899) L’esthétique considérée comme science sacrée (La Revue naturiste) pp. 1-15
es mobiles, à tirer hors des blocs de marbre des groupes héroïques et parfaits  : il nous reste à donner un équilibre interne à u
statuaire réalisent des types absolus dont l’imitation rend les races parfaites . En pétrissant des substances brutes, en trempant
ieu. En étudiant Dieu, l’art le prouve. La révélation d’un monde plus parfait s’effectue par l’esthétique. La métamorphose des
cette justesse dans tous les sens de l’art. Certains ouvrages sont si parfaits que Dieu ne l’est pas davantage. Toutes les belle
49 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Œuvres de Frédéric-le-Grand Correspondance avec le prince Henri — I » pp. 356-374
ur moi. Je ne connais que votre éloignement, votre tiédeur et la plus parfaite indifférence qui fut jamais. Frédéric revient et
e vous embrasse. C’était la victoire de Lissa ou de Leuthen, la plus parfaite et la mieux gagnée de toutes celles de Frédéric.
bitent dans les cabanes, et qu’il y a par le monde de vrais sages, de parfaits philosophes. Frédéric, qui depuis longtemps a ren
i les habitent sont-ils sans passions ? voilà ce qui mène à une vertu parfaite , et ce qu’on trouve aussi peu dans les chaumières
a correspondance impériale, jusqu’à la ligne la plus brève et la plus parfaite simplicité ; différence de ton, de sonoréité et d
50 (1890) L’avenir de la science « XVI »
upérieure, et qui, réalisé dans un être humain, constituerait l’homme parfait . Je l’appelle volontiers synthèse, dans le sens s
itable : cette diversité se résoudra de nouveau en unité ; la science parfaite n’est possible qu’à la condition de s’appuyer pré
es les phases de l’humanité sont donc bonnes, puisqu’elles tendent au parfait  : elles peuvent seulement être incomplètes, parce
n qui caractérise l’analyse, sans cette belle unité qui résulte de la parfaite synthèse. Ce n’est qu’au second degré que les par
mme et femme, barbare et civilisé 155. » La science, de même, ne sera parfaite que quand elle sera à la fois analytique et synth
51 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre II : La littérature — Chapitre III : La littérature du xviiie et du xixe  siècle »
crivains, il en est deux que M. Nisard me paraît avoir jugés avec une parfaite justesse : c’est Voltaire et Buffon ; on lira ave
c le temps, et qu’en général il n’y a qu’un temps où se rencontre une parfaite harmonie entre la forme et le fond, que ce sont c
igneur ; qu’un certain classique n’est pas tout le classique ; que le parfait a toujours quelque imperfection qui permet de con
ujours quelque imperfection qui permet de concevoir un autre genre de parfait  ; que, par exemple, le classique du xviie  siècle
dide innocence qui lui faisait croire qu’il était le modèle Unique et parfait de la civilisation, de la littérature et du goût.
52 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Samuel Bailey »
robables : si nous les connaissions toutes, il y aurait une certitude parfaite . Les variations en probabilité sont entièrement d
ous n’en faisons pas moins ce qui nous plaît ; nous agissons avec une parfaite liberté. Je ne sais, ajoute-t-il, pourquoi on voi
ire. Les mêmes actions humaines peuvent être voulues avec une liberté parfaite par l’auteur, et prédites avec une certaine confi
53 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre second. Poésie dans ses rapports avec les hommes. Caractères. — Chapitre III. Suite des Époux. — Adam et Ève. »
este et naïf. Adam, quoiqu’à peine né et sans expérience, est déjà le parfait modèle de l’homme : on sent qu’il n’est point sor
raconter ses plaisirs. Cependant Milton n’a pas voulu peindre son Ève parfaite  ; il l’a représentée irrésistible par les charmes
pensées, et l’essai de leurs premières amours. Pour rendre le tableau parfait , Milton a eu l’art d’y placer l’esprit de ténèbre
54 (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Mes pensées bizarres sur le dessin » pp. 11-18
ue de représenter les êtres tels qu’ils sont. Plus l’imitation serait parfaite et analogue aux causes, plus nous en serions sati
sible dans son principe ne jettent pas la production de l’art la plus parfaite à mille lieues de l’œuvre de la nature. Si j’étai
que dans l’intervalle de ces deux âges, depuis le commencement de la parfaite adolescence jusqu’au sortir de la virilité, que l
55 (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre VI. La parole intérieure et la pensée. — Second problème leurs différences aux points de vue de l’essence et de l’intensité »
provisoires et de valeur médiocre ; le signe proprement dit, le signe parfait , est celui qui est un signe et rien autre chose,
légitime du genre tout entier : car, dira-t-on, autour de l’individu parfait d’un genre donné se groupent naturellement dans l
raient des signes, des signes tels qu’on n’en saurait trouver de plus parfaits . Malheureusement, il n’est aucune des proposition
ons cette tendance à représenter les genres par des types individuels parfaits , et ce langage de l’art n’est pas compris par tou
us les hommes puissent s’accorder. Or un signe ne saurait être appelé parfait s’il n’est pas à la portée de tous et capable d’o
ouvrage, inaccessible à la faveur ; telles sont les qualités du signe parfait  ; le mot seul les possède. II. Les onomatopées
ui peut être imité par les organes du corps, pour signe artificiel et parfait un phénomène audible qu’une convention arbitraire
xpliquons facilement comment l’impartialité est le caractère du signe parfait  : l’impartialité est, en effet, pour l’image qui
our l’image qui sert de signe à une idée générale, la condition d’une parfaite indépendance ; dans une idée phénoménale, il n’y
gène à ses concomitants, c’est-à-dire impartial, son indépendance est parfaite , et elle ne pourra cesser d’être parfaite. Vivaci
rtial, son indépendance est parfaite, et elle ne pourra cesser d’être parfaite . Vivacité relative, indépendance, impartialité, t
le mot intérieur ou extérieur est, sauf de rares exceptions, un signe parfait  ; car, comparé aux pensées qu’il exprime, il n’es
est-à-dire d’une idée, en est le signe ; l’organisation du groupe est parfaite quand une image étrangère à l’essence de l’idée l
e ces deux sortes d’associations que les bons écrivains arrivent à la parfaite clarté de l’expression : chaque idée serait impar
actions et réactions mutuelles des idées cessent de se faire avec une parfaite rigueur logique ; la possession d’un esprit par l
t d’analogie avec l’idée ; la disposition interne de l’idée est alors parfaite , c’est-à-dire conforme à la généralité que l’espr
56 (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXIIe entretien. L’Imitation de Jésus-Christ » pp. 97-176
 ; et vous devez surtout vous en rapporter à moi avec une résignation parfaite et me dire : Seigneur, vous savez ce qui est le m
ivre, non pour moi, mais pour vous ; faites que ce soit d’une manière parfaite et digne de vous. — Mon âme, dit l’homme, tu ne p
dit l’homme, tu ne pourras trouver une pleine consolation ni une joie parfaite qu’en Dieu, qui est le consolateur des pauvres et
, parce que c’est de moi que vient toute grâce excellente et tout don parfait . Si je vous envoie quelque peine ou quelque contr
orte toujours les bons à rechercher avec ardeur les qualités les plus parfaites , et à se rendre semblables au Fils de Dieu par le
velles influences, l’homme intérieur se reforme pour devenir une plus parfaite image de Dieu. Qu’est-ce que reposer en Dieu comm
iens, il soit avec Dieu. Alors aussi il comprend bien qu’une sécurité parfaite , une pleine paix, ne sont point de ce monde. Voy
endre de grandes choses, et il excite toujours à ce qu’il y a de plus parfait . L’amour aspire à s’élever, et ne se laisse arrêt
fort, plus élevé, plus étendu, plus délicieux ; il n’est rien de plus parfait ni de meilleur au ciel et sur la terre, parce que
57 (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série «  M. Taine.  »
roite et mesquine qu’on lui prête ; je suis fort tenté de croire à la parfaite liberté de son jugement comme à la sincérité de s
ours ce qui est en deçà. Vous pouvez concevoir (peut-être) la justice parfaite , non la parfaite félicité. Résignez-vous. Ce poèm
n deçà. Vous pouvez concevoir (peut-être) la justice parfaite, non la parfaite félicité. Résignez-vous. Ce poème du bonheur, c’e
les Offices de Florence. De même, pour nous donner l’idée des délices parfaites que Faustus et Stella goûtent par les oreilles, l
dhomme, la science faisait partie du bonheur idéal. Faustus, après le parfait contentement de ses sens, a la joie plus haute de
e doit nous échapper à jamais ? M. Sully-Prudhomme accorde la science parfaite à Faustus, et, dans le même temps, il lui interdi
lui interdit (forcément) la seule notion qui constituerait la science parfaite . A part cette inconséquence  d’ailleurs inévitabl
58 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Une Réception Académique en 1694, d’après Dangeau (tome V) » pp. 333-350
son royale emprunte quelques rayons de sa gloire ; son âge est mûr et parfait  ; le travail infatigable lui est devenu naturel…
as tout à fait juste, et il ne manque rien à ce discours pour être en parfait contraste avec le genre de l’évêque. Mettez-y les
songé au contraste, l’abbé de Caumartin nous est rendu dans sa grâce parfaite et son amabilité : « L’abbé de Caumartin est égal
ecommandable : la science de la religion en lui est accompagnée d’une parfaite connaissance des belles-lettres. » 62. [NdA] Car
M. de Vigny, par M. Molé, qui s’est passée sous nos yeux, a offert un parfait pendant à la réception de M. de Noyon, mais avec
59 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Histoire de la littérature anglaise, par M. Taine, (suite et fin.) »
tienne nul compte de l’art lui-même, et qu’on déprécie à ce point les parfaits ouvriers qui y excellent. Supprimez d’un seul cou
uelque sorte, dépouillés de leur nette et juste élégance : « Un juge parfait lira chaque œuvre de talent avec le même esprit d
se plaît à louer, avec la raison de son côté ? » Pour être un bon et parfait critique, Pope le savait bien, il ne suffit pas d
avec lui l’exemple. Il y a entre autres un passage célèbre et le plus parfait peut-être qui existe en son genre chez les modern
que je me plais à comparer avec eux, vous dont tout le monde sait le parfait désintéressement moral habituel et la perpétuelle
60 (1767) Salon de 1767 « Adressé à mon ami Mr Grimm » pp. 52-65
je te disois tout à l’heure est vrai, le modèle le plus beau, le plus parfait d’un homme ou d’une femme, seroit un homme ou une
partiel, comme elle produit tous ces ouvrages viciés ; comme les plus parfaits qui sortent de son attelier ont été assujettis à
imitateurs de ceux qui les ont précédés, ils étudient la nature comme parfaite , et non comme perfectible ; ils la cherchent, non
é la première pensée de réforme et qu’ils n’aient longtemps pris pour parfaites des natures dont ils n’étoient pas en état de sen
vous ne jouez que d’après vous-même, ou la nature subsistante la plus parfaite que vous connoissiez, vous ne serez que médiocre…
61 (1884) Cours de philosophie fait au Lycée de Sens en 1883-1884
choses, la raison satisfait de la manière la plus complète et la plus parfaite possible l’instinct de curiosité. Savoir que les
sir et la douleur ? On ne saurait donner à cette question une réponse parfaite . On peut seulement déterminer les caractères du p
as dans la nature de brusque solution de continuité ; depuis l’esprit parfait jusqu’à la matière inorganique, tout est esprit,
qui ont engagé cette genèse, M. Taine est celui qui a produit la plus parfaite et la plus systématique. Voici selon lui comment
la perfection. Il n’existe dans le monde ni un triangle, ni un cercle parfait . Ce caractère de perfection, qui caractérise préc
autres notions que l’on peut ramener à trois : l’absolu, l’infini, le parfait . Même, suivant Platon, ces idées seraient le pôle
il faut le rapporter à l’absolu. Le fini, à l’infini. L’imparfait au parfait . C’est la doctrine acceptée de tout temps par les
est l’absolu en qualité. Quand nous parlons d’une chose plus ou moins parfaite , nous ne distinguons ces divers degrés que relati
guons ces divers degrés que relativement à quelque chose d’absolument parfait . Mais la perfection en elle-même n’est rapportée
rase. De nos jours, en Angleterre, s’est construite la forme la plus parfaite de l’empirisme. Comme elle donne une place import
s ce mot peut être entendu dans des sens différents. D’abord on nomme parfaite une chose qui atteint exactement le but pour lequ
tation des moyens de la fin. Or, on peut voir qu’une pareille idée du parfait diffère bien peu de l’idée d’utile. Une chose par
areille idée du parfait diffère bien peu de l’idée d’utile. Une chose parfaite , dans ce sens, est une chose qui remplit bien l’o
ui lui soit adéquate. Il y a là chez lui une rupture de cet équilibre parfait qui définit la perfection, telle que nous l’avons
eille définition conviendrait à la littérature classique où règne une parfaite harmonie, mais ne conviendrait pas à la littératu
ien que très voisin de l’utile, de l’agréable, du bien, du vrai et du parfait , ne se confond donc avec aucune de ces idées. Che
ns en rien laisser échapper, et sans en atténuer la complexité. De la parfaite harmonie entre ces deux termes naîtra le beau. Se
’est la concentration de tous les éléments vers un même but. Elle est parfaite , si aucun d’eux n’est distrait de la fin commune.
monieux de la force et de la richesse. — Mais cet accord ne peut être parfait  : tantôt la richesse l’emporte au détriment de la
e forme concrète, et se rapprochant autant que possible de l’harmonie parfaite qui serait le beau idéal. Leçon 32 Le sublime
me, un heureux accident. Ce qui caractérise le joli, c’est une mesure parfaite entre les deux éléments du beau, l’unité, la vari
mange que par instinct, non pour vivre. 2. Perfection. L’instinct est parfait . Il y a une admirable corrélation des mouvements
presque aussi inconsciemment que l’instinct lui-même. L’instinct est parfait  ; l’habitude est bien plus parfaite que l’acte vo
’instinct lui-même. L’instinct est parfait ; l’habitude est bien plus parfaite que l’acte volontaire, car elle nous fait agir av
n plus, et ne sont pourtant égales qu’à l’infini. Si inconsciente, si parfaite , si immuable, si spéciale que soit l’habitude, el
ayle ne serait pas légitime, car elle suppose une concordance presque parfaite de nos désirs et des événements. Or, c’est presqu
pourtant sur ces sujets des solutions auxquelles ils donnent la plus parfaite certitude. C’est donc que les jugements ne porten
ui tourne autour d’un de ses côtés. Ce mode de définition est le plus parfait . En effet, quand nous savons comment la chose est
ion et l’induction. Nous allons étudier la première. La forme la plus parfaite du raisonnement déductif est le syllogisme. C’est
Rousseau, Jacobi, et surtout Adam Smith qui a donné sa forme la plus parfaite à la morale du sentiment. Sans doute, disent-ils,
nt être unis entre eux par l’amour fraternel qui est la forme la plus parfaite de l’amitié. Ce qui définit l’amitié, c’est une a
che que par la généralisation et l’induction ; elle arrive à son plus parfait développement chez Mill. Elle consiste à observer
le corps sont réglés de telle façon qu’il y ait toujours une harmonie parfaite entre ces deux vies parallèles. Suppose, dit Leib
te terre pour réaliser le bien, et nous tendons pourtant vers le bien parfait , complet. En un mot, notre nature dans toutes ses
Nous remarquons qu’il y a des êtres plus ou moins bons, plus ou moins parfaits . Or cela suppose qu’il y a une perfection idéale
ne perfection absolue. Or cette idée ne peut nous venir que d’un être parfait , de Dieu. Pour établir que la cause que cette idé
Dieu. Pour établir que la cause que cette idée est réellement un être parfait , Descartes part de ce principe que nous nous rése
araisons qualitatives : j’ai, dit-il, l’idée d’un être souverainement parfait  : or, la première et la plus nécessaire des perfe
pose d’abord une définition et on en tire une conséquence : Dieu est parfait  ; l’existence est une perfection, donc Dieu exist
peut être contradictoire. Il faudra donc démontrer d’abord que l’être parfait est possible, le syllogisme de St. Anselme ne ser
général de mécanisme et qui, sous sa forme la plus récente et la plus parfaite , s’est appelée l’évolutionnisme. Voici quel est l
st fait pour la lumière : mais c’est la lumière qui fait l’œil. Cette parfaite corrélation n’a donc rien qui doive étonner. Voyo
dès qu’il a paru au jour il se constitue de telle façon qu’il est en parfaite harmonie avec ce milieu nouveau. En second lieu,
onie sont imparfaits, on ne pourra conclure à l’existence d’une cause parfaite . Or, dit Kant, tout ce qui nous est donné dans l’
érience ne pourra nous donner l’idée de la sagesse et de la puissance parfaites . Sous le nom de preuves morales on réunit général
. [en grec dans le texte], absolutus ont d’ailleurs le double sens de parfait et d’absolu. 4. Immortalité. Dieu est immuable, c
buts moraux. Dieu est omniscient, afin de pouvoir juger les hommes en parfaite connaissance de cause. En outre il est omnipotent
de sa nature métaphysique. Pour rendre ses jugements avec une justice parfaite , il faut qu’il soit soustrait à l’action de toute
elles et possibles portées à leur maximum d’intensité. Mais pour nous parfait est presque synonyme d’absolu ; or, il n’y a null
de personnalité et celle de l’absolu ; tout au contraire la personne parfaite a pour idéal l’absolu. Leçon 79 Des rapports
ui devraient présider à la vie du monde. C’est la sagesse et la bonté parfaites de Dieu, préparant l’avenir des êtres qu’il venai
métaphysique il montre qu’étant des êtres créés, nous ne pouvons être parfaits  ; l’absolu seul peut posséder la perfection. Le m
ment leur analyse à un horizon limité. Le monde entier n’est donc pas parfait , mais il n’est pas non plus mauvais ; il est le m
62 (1861) La Fontaine et ses fables « Conclusion »
mais capable de donner aux siennes une sève exquise et une floraison parfaite , lorsque le cours des siècles amène la températur
uteur de l’arbre indique la profondeur des racines. Plus un poëte est parfait , plus il est national. Plus il pénètre dans son a
63 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre premier. Beaux-arts. — Chapitre III. Partie historique de la Peinture chez les Modernes. »
Ainsi, selon l’antiquité, une passion volage produisit l’art des plus parfaites illusions. L’école chrétienne a cherché un autre
re spirituelle et mystique, fournit à la peinture un beau idéal, plus parfait et plus divin que celui qui naît d’un culte matér
64 (1895) De l’idée de loi naturelle dans la science et la philosophie contemporaines pp. 5-143
l’induction. Telle est l’opinion de Stuart Mill. Avec une conséquence parfaite , H. Spencer soutient qu’il n’existe en réalité qu
n à entendre celles-ci d’une manière aussi voisine que possible de la parfaite intelligibilité. La logique syllogistique peut do
ation des lois logiques ? La logique est, à coup sûr, le type le plus parfait de la nécessité absolue, mais elle présente un mi
re, la notion du général vient embarrasser l’entendement, en quête de parfaite intelligibilité. En mathématiques, il y a plus. L
rapport au concept purement logique : c’est déjà une déviation de la parfaite intelligibilité. Il en est de même pour les démon
elles étaient connues entièrement a priori, elles présenteraient une parfaite intelligibilité. Or, elles impliquent des élément
u libre arbitre à des spéculations qui ne présentent pas une évidence parfaite . Mais une distinction importante nous paraît domi
r. La liaison mécanique, il faut le reconnaître, est la forme la plus parfaite du déterminisme, parce qu’elle représente la coïn
ence pour que ces lois soient, dans la pratique, l’exemplaire le plus parfait que nous possédions de la détermination nécessair
lètement abandonné : il demeura comme indiquant l’idéal de la science parfaite . Dans notre siècle, on tend de nouveau à éliminer
de la nature, et qu’ainsi, s’il existe une science dont la forme est parfaite , cette science doit être grosse de toutes les aut
mécanique, ou science du mouvement, possède cette forme relativement parfaite . C’est donc elle, espère-t-on, qui parviendra à t
cipes sont des entités métaphysiques, des types immuables, des formes parfaites agissant sur la matière comme causes finales, com
es des termes toujours modifiés. Il y a plus : elles relient le moins parfait au plus parfait. Ce sont des lois de progrès. Est
ujours modifiés. Il y a plus : elles relient le moins parfait au plus parfait . Ce sont des lois de progrès. Est-ce encore la né
les changements. Et ce fond des choses, c’était, selon eux, la forme parfaite et la cause finale. Rechercher la science de l’âm
’une grossière représentation. Mais, dira-t-on, les sciences les plus parfaites ne supposent-elles pas des artifices et des symbo
le, nécessité immanente aux choses, mais finalité, c’est-à-dire forme parfaite , type accompli, vers lequel tend le mouvement des
t la seconde ne peut rentrer dans la première : la science de l’être, parfaite et stable comme son objet, et la science du deven
ées irréductibles à la relation analytique qui est le seul type de la parfaite intelligibilité. Le concept, le jugement et le sy
écessité se retrouve-t-elle véritablement dans les choses ? La fusion parfaite des mathématiques et de l’expérience, objet de la
65 (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CIIIe entretien. Aristote. Traduction complète par M. Barthélemy Saint-Hilaire (1re partie) » pp. 5-96
Ce n’est même avoir encore rien fait que d’avoir trouvé cette mesure parfaite pour tous les citoyens ; le point important, c’es
d’ailleurs variable suivant la constitution ; et, dans la république parfaite , c’est l’individu qui peut et qui veut librement
aussi évident qu’il n’est point d’une justice absolue. « Dans la cité parfaite , la question est bien autrement difficile. La sup
ieur en talent et en vertu à tous les autres. La république ou l’État parfait doit participer du pouvoir absolu par la vigueur
s ménagements discrets pour la royauté. De là sa perte. Le philosophe parfait se retrouve dans des considérations merveilleusem
lon qu’elles sont meilleures ou moins bonnes, comparativement au type parfait que nous avons donné. Nécessairement elles seront
ce sujet. Il n’assigne même aucune cause spéciale de révolutions à la parfaite république, au premier gouvernement. À son avis,
Socrate s’appliquerait-elle à cette république qu’il nous donne comme parfaite , plus spécialement qu’à tout autre État, ou à tou
y sera compris comme les autres ! On peut demander encore pourquoi la parfaite république de Socrate passe en se changeant au sy
, que de tous les ouvrages politiques c’est incontestablement le plus parfait , et qu’il rend tous les autres ou dangereux ou in
66 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre VII : Instinct »
ues cas, certains instincts ne peuvent être regardés comme absolument parfaits  : mais comme des détails sur ce sujet et sur quel
irrégulière. À l’autre extrémité nous avons au contraire les cellules parfaites de l’Abeille domestique, construites sur deux ran
e trois cellules contiguës situées du côté opposé. Entre les cellules parfaites de l’Abeille domestique et la grossière simplicit
tes à telle distance les unes des autres, que, si les sphères étaient parfaites , elles interféreraient les unes avec les autres.
symétriquement sur deux rangs, il en résulterait une structure aussi parfaite que celle du rayon de l’Abeille domestique. J’en
ces planes. Le rayon de la Mélipone deviendrait ainsi peu à peu aussi parfait que celui de l’Abeille domestique. Mais la sélect
tout essaim particulier qui construisit des cellules de plus en plus parfaites , et qui consomma le moins de miel pendant la sécr
examiné des gradations semblables, et j’ai trouvé des séries presque parfaites . Mais il arrive souvent que les ouvrières les plu
évident, je crois, que les instincts ne sont pas toujours absolument parfaits , mais sont parfois susceptibles d’erreurs ; que n
plus que le plan général de construction était plus compliqué et plus parfait . La Mélipone peut encore errer selon son caprice
67 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Deuxième partie. Ce qui peut être objet d’étude scientifique dans une œuvre littéraire — Chapitre VIII. La question de gout ce qui reste en dehors de la science » pp. 84-103
nous permettront de juger par nous-mêmes. » Le malheur est que cette parfaite indifférence est. impossible. L’historien juge et
une contradiction cachée dans toute tentative pour donner une formule parfaite et définitive de la beauté artistique. Nos ancêtr
ire qu’une chose peut appartenir à un ordre inférieur, mais être plus parfaite que telle antre appartenant à un ordre supérieur.
uvons dire qu’elle aura une valeur plus haute que les œuvres les plus parfaites dont la beauté serait purement sensorielle, senti
littéraire est un secours qui n’est point à dédaigner. Elle n’est pas parfaite  ; elle a besoin d’être précisée perfectionnée, et
68 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre XI : M. Jouffroy moraliste »
ait des autres, et d’essai en essai, allant du plus imparfait au plus parfait , elle arriva à cette dernière création qui mit po
évidente par elle- même. « Il y a aux yeux de la raison une équation parfaite , absolue, nécessaire, entre l’idée de fin et l’id
elles que nos penchants primitifs puissent y recevoir un contentement parfait . III Voilà le bien défini, le devoir instit
son bien. Cela est géométrique, et voilà un morceau de morale presque parfait . « La destinée d’un être est appropriée à sa nat
cussions polies. Leurs amis considéraient avec curiosité l’opposition parfaite de leurs natures, et un soir, dans la petite mais
69 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre X : De la succession géologique des êtres organisés »
on des formes anciennes et la production des formes nouvelles et plus parfaites sont en connexion intime. L’ancienne hypothèse, s
ver, comme on l’observe en effet, un parallélisme de succession moins parfait chez les espèces terrestres que chez les espèces
vantes, soit les formes éteintes, les deux séries sont beaucoup moins parfaites que si nous les combinons ensemble dans un seul s
’organisation de chaque individu, et à la rendre sous ce rapport plus parfaite et plus élevée. Cela n’empêche pas qu’elle peut l
lle, aussi bien qu’au point de vue de la spécialisation plus ou moins parfaite des organes, les formes modernes, d’après la théo
s difficultés qu’on trouve à décider quelles sont les formes les plus parfaites , sous le rapport de l’organisation, se compliquen
able qu’il y a et qu’il y aura peut-être toujours à comparer avec une parfaite exactitude, à travers des rapports aussi complexe
ciennes ont été supplantées par des formes vivantes nouvelles et plus parfaites , produites en vertu des lois de variations, qui c
70 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Bataille, Henry (1872-1922) »
e est qu’on vient de jouir d’une œuvre entièrement originale et d’une parfaite harmonie. Le vers employé là est très simple, trè
la plus belle et la plus forte qu’il ait écrite. Des parties en sont parfaites , entre autres le deuxième acte tout à fait exquis
71 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 28, de la vrai-semblance en poësie » pp. 237-242
e fils le personnage du roi Tiberinus, à la faveur d’une ressemblance parfaite qui se trouvoit entre le roi et Agrippa. C’est le
e que la ressemblance du roi Tiberinus et d’Agrippa fut absolument si parfaite , même du côté de l’esprit, que l’amante d’Agrippa
72 (1830) Cours de philosophie positive : première et deuxième leçons « Deuxième leçon »
ue les sciences s’appliquent aux arts, du moins dans les cas les plus parfaits il existe entre ces deux ordres d’idées un ordre
des diverses sciences fondamentales. On voit, en effet, que, quelque parfaite qu’on pût la supposer, cette classification ne sa
hysiologie proprement dite. On pourrait aisément établir une symétrie parfaite entre la division de la physique organique et cel
doit avoir pour résultat nécessaire de nous procurer une connaissance parfaite de la méthode positive, qui ne pourrait être obte
l’étude d’une science unique, il faudrait sans doute choisir la plus parfaite pour avoir un sentiment plus profond de la méthod
r avoir un sentiment plus profond de la méthode positive. Or, la plus parfaite étant en même temps la plus simple, on n’aurait a
licité de leurs phénomènes, elles comportent un degré infiniment plus parfait de systématisation, qui a pu quelquefois faire mé
73 (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Sismondi. Fragments de son journal et correspondance. »
res, permettez-moi de vous le dire, nous pensions souvent à vous ; le parfait naturel de son style, la vivacité de toutes ses i
en semble ? cet observateur candide est arrivé assez vite à l’analyse parfaite du personnage et à l’explication la plus vraie co
rèrent qu’on pouvait être jeune et continuer l’esprit, les grâces, la parfaite amabilité du passé. Mais comment était-il jugé lu
mer ; ce nouvel attachement, où il rencontrait un accord intellectuel parfait , remplit bientôt son existence, et lui permit de
emps à vivre, et cette idée ne me trouble point. Ma confiance dans la parfaite bonté de Dieu, comme en sa justice, s’affermit to
eant peu à peu d’horizon, Sismondi porte, dans ses vues dernières, sa parfaite bonne foi, son bon sens, cette cordialité qui élè
74 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — C — Coppée, François (1842-1908) »
, il a, en 1873, quoique avec la simplicité et la tenue élégante d’un parfait gentleman, quelque chose de foncièrement romantiq
ssède tous les secrets du métier, ce n’est pas trop, en voyant une si parfaite simplicité, que de crier au prodige. Ce qu’il pei
aussitôt saisie. M. François Coppée garde presque toujours une mesure parfaite . Et comme il est vrai, il est touchant. Voilà pou
75 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Lettres d’une mère à son fils » pp. 157-170
en digne, du reste, d’un anthropomorphite comme lui : « Quand un être parfait — dit-il quelque part — en aura élevé un autre, o
du pouvoir de l’éducation. » On ne le saura donc jamais ; car d’êtres parfaits , il n’y en a point dans ce monde. Mais il y a des
parfaits, il n’y en a point dans ce monde. Mais il y a des doctrines parfaites à s’assimiler, un idéal de perfection à poursuivr
76 (1888) Revue wagnérienne. Tome III « V »
agnérienne après une telle provocation n’ait pas été d’une modération parfaite , que les sentiments personnels que dès-lors j’épr
s compliments les plus vifs sont dus spécialement aux chanteurs, tous parfaits musiciens et admirablement intelligents des œuvre
EIPZIG — Nous avons à signaler à Leipzig deux représentations presque parfaites des drames wagnériens : le 29 avril, on a donné l
eilleur Wotan que nous avons vu jusqu’ici : mimique et chant tout est parfait . Madame Sthamer-Andriessen représente Fricka avec
apparition déplorable de la coupure, cette représentation aurait été parfaite . De Tannhæuser, nous n’en parlons pas : après Nie
77 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Chansons de Béranger. (Édition nouvelle.) » pp. 286-308
tous, plus ou moins, ses faibles et ses faiblesses, au poète qui, si parfait qu’on le suppose, a aussi ses défauts, de lui pay
chansons, et mieux que des chansons : a-t-il fait pour cela des odes parfaites  ? Il y a ici une question littéraire qui n’a jama
r ma pensée. Le Roi d’Yvetot par où il débuta en mai 1813, me semble parfait  ; pas un mot qui ne vienne à point, qui ne rentre
re, enivrant ; c’est la meilleure peut-être, la plus belle et la plus parfaite de ses chansons que j’appelle désintéressées, et
enait de faire ce que j’appelle sa tournée pastorale. Béranger serait parfait s’il n’avait pas une petite prétention : laquelle
78 (1899) Esthétique de la langue française « Esthétique de la langue française — Chapitre VII »
e, tout d’un coup privé du latin, se soit développé et ait atteint sa parfaite virilité à l’abri de l’influence extérieure. Si l
gent »67 ; je ne saurais calculer ce que vaut — valeur marchande — la parfaite connaissance de l’anglais, de l’allemand ou de l’
79 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 36, de la rime » pp. 340-346
e qu’au bout du second vers. C’est la conformité de son plus ou moins parfaite entre les derniers mots des deux vers qui fait so
langues qu’ils parloient n’étoient pas susceptibles d’une poësie plus parfaite lors que ces peuples ont posé pour ainsi dire les
80 (1895) Nos maîtres : études et portraits littéraires pp. -360
renoncera au monde des apparences actuelles, même revêtues de l’unité parfaite . Il changera son habitude de créer ; et, au-dessu
t extraordinaire dominateur de la vie sensible, Hals, le type le plus parfait du peintre réaliste. Et le grand Velasquez fut, d
d’émotions affinées ; et elle a produit des œuvres d’une beauté moins parfaite . Son maître premier (après peut-être le céleste f
t, d’où naissent les mondes : il a superposé la philosophie idéaliste parfaite du Vrai à la science évolutionniste de l’Apparent
s du temps : nullement dans les écrits des littérateurs. Voltaire, ce parfait maître de style, Grimm, Helvétius, furent plutôt
t les notions dans un tourbillon confus ? Cette construction du roman parfait ne pourra se faire que par une habitude croissant
ncevoir et de recréer la vie : et elle aura besoin encore d’une forme parfaite , dont les plus belles œuvres des grands romancier
es âmes incultes, la mélodie, la chanson ; à beaucoup la mélodie plus parfaite de l’opéra ; à quelques-unes les complexes langag
ition renouvelée des esprits. Les œuvres de Joseph Haydn sont le plus parfait poème de l’émotion élégante, coquette et naïve. P
partout la délicate plaisanterie d’une âme ingénue. Mozart fut moins parfait  : contraint, par les exigences d’une vie misérabl
s ; par M. Verlaine, qui, séparé ensuite du Parnasse, fut toujours le parfait exemplaire de l’école : artisan prodigieux, ayant
te Villiers de l’Isle-Adam, le plus admirable des musiciens des mots, parfait dominateur des sonorités verbales, et dont les po
sa compréhensibilité. Mais ils n’en restent pas moins les productions parfaites d’un genre dépassé ; précieux surtout parce qu’il
nt de leur portée expressive. Je sais que la réalisation n’est point parfaite  ; que tels rythmes sont banals, telles métaphores
s peu de poètes qui, autant que M. Mallarmé, donnent cette impression parfaite de la nécessité artistique. Il n’est point l’ouvr
distingués aisément de la musique environnante. Il a cherché la forme parfaite du Livre ; et, comme sa recherche des symboles, j
la aux règles de la prosodie la plus stricte : de manière à former un parfait ensemble, et comme la transfiguration artistique
i avons eu le bonheur de l’approcher, M. Mallarmé restera toujours la parfaite incarnation du Poète idéal. L’homme est bien tel
t royales, alliant à la mystérieuse beauté de leurs chairs pâlies une parfaite et toute-puissante science. Des mages aux longues
ires artistes, s’acharnant à produire pour un public idéal des œuvres parfaites , souffraient de voir leurs efforts rendus impuiss
rendus impuissants, et par l’impossibilité d’atteindre à cette forme parfaite , et par l’impossibilité de trouver, autour d’eux,
té des assises et cette élégance des ornements qui les égale aux plus parfaits chefs-d’œuvre de l’architecture d’autrefois. Voye
d, quand il a cessé d’aimer Joséphine, ah ! comme nous sommes loin du parfait bourgeois de M. Lévy ! De quelle convoitise passi
a machine littéraire la plus compliquée, la plus harmonieuse, la plus parfaite qui se puisse imaginer. Mais les machines les plu
, la plus parfaite qui se puisse imaginer. Mais les machines les plus parfaites , quand un accident les a détruites, on peut encor
dans tout ce qu’il dit : chacune de ses phrases me ravit d’un plaisir parfait  ; et si même, par impossible, il en venait à écri
e depuis dix ans les ruines d’un vieux prieuré, où il goûte les joies parfaites du repos et de l’ignorance, dans la seule compagn
tualité passagère : et ainsi il nous a donné un petit livre exquis et parfait , un délicieux manuel de la consolation intérieure
fondément rabaissé l’esprit humain. Et je trouve l’expression la plus parfaite de cette philosophie anti-intellectualiste de M. 
stesse craintive. L’originalité naturelle des idées, et une ingénuité parfaite , ce sont encore les vertus de ce beau livre : les
rise. Pauvre Elsa ! Elle ne voit pas que ses charmes (de pensionnaire parfaite ) ne sont point de ceux qui plaisent aux âmes des
. Aujourd’hui comme autrefois, je pense toujours que la forme la plus parfaite du roman serait une biographie, le simple récit d
de la plus maigre des vaches, dans les champs, est tout de même plus parfait que celui que fabriquent, dans leurs laboratoires
livres de ces dernières années, aucun ne m’a apporté un plaisir aussi parfait que les Contes à la Reine de M. Robert de Bonnièr
cette admirable publication. On ne saurait imaginer un mélange aussi parfait de l’homme d’affaires et de l’apôtre, du reporter
ce matin, les Voyages de Gulliver ; c’est un livre admirable, le type parfait de ce qu’aurait dû être le roman réaliste. Ah ! c
, qui font de la Vie de Jésus, malgré tout, un petit roman à peu près parfait . Le style de M. Renan est la seule chose qu’il n’
ction des romans historiques. Je ne jurerais pas que ce soit un roman parfait  : peut-être faut-il au roman plus d’analyse et mo
isible ; nulle autre part je n’ai vécu des journées d’une sérénité si parfaite . Une beauté harmonieuse, pure, vraiment classique
i un dramaturge, ni un styliste : mais il est mieux que tout cela, un parfait conteur. Et ce n’est pas d’aujourd’hui qu’il l’es
e. 3. Les légendes et les mythes peuvent reparaître dans un art plus parfait , mais pour y acquérir une valeur de symboles, et
81 (1861) Cours familier de littérature. XI « LXIVe entretien. Cicéron (3e partie) » pp. 257-336
fasse la fortune, se tranquilliser. » « Toutes ses productions sont parfaites en leur genre, non seulement celles qui sont anim
l’aveugler, parvient à ce haut degré d’intelligence qui est la raison parfaite , à laquelle nous donnons le nom de vertu. Or, si
sentative offre aux publicistes modernes de plus rationnel et de plus parfait  ? Seulement les modernes instituent des rois héré
’égalité absolue des biens. Lisez encore : « Platon veut que la plus parfaite égalité préside à la distribution des terres et à
ns de soleil se seront accomplies, et que ces deux nombres, tous deux parfaits , mais chacun pour des raisons différentes, auront
aton en même temps ; lisez-les, jugez du fond des choses avec la plus parfaite indépendance, je n’y mets point d’obstacle ; mais
t en substance ce traité de la Vieillesse, l’un des ouvrages les plus parfaits de Cicéron, et dont la lecture justifie si bien c
temps modernes ? Aucun : c’est le plus vaste et en même temps le plus parfait des hommes de pensée ; ce n’est pas un littérateu
82 (1890) L’avenir de la science « III » pp. 129-135
ment digne de ce nom n’est donc possible qu’à la condition de la plus parfaite autonomie. La critique ne connaît pas le respect 
e épuisât le cercle entier de la beauté. Une épopée est d’autant plus parfaite qu’elle correspond mieux à toute l’humanité, et p
’elle correspond mieux à toute l’humanité, et pourtant, après la plus parfaite épopée, le thème est encore nouveau et peut prête
se plusieurs systèmes (c’est-à-dire plusieurs expressions inégalement parfaites de la vérité), cela n’a rien de contradictoire, c
sa nature, à la rectitude de son cœur, au droit qu’il a d’arriver au parfait , et vous secouez la tête sur ces consolantes véri
proclamerais encore que la nature humaine est droite et faite pour le parfait , que les malentendus se lèveront et qu’un jour vi
ntendus se lèveront et qu’un jour viendra le règne de la raison et du parfait . Alors on se souviendra de nous, et l’on dira : «
prit moderne : c’est de l’envisager comme un degré nécessaire vers le parfait  ; c’est-à-dire vers l’avenir. Et cet appel n’est
83 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Histoire de la littérature française à l’étranger pendant le xviiie  siècle, par M. A. Sayous » pp. 130-145
x noms qui se présentent d’abord quand on cherche des exemples de ces parfaits naturalisés. Ce ne sont plus vraiment des étrange
décrire les mécanismes organiques, physiques, psychologiques, dans un parfait détail ; ils regardent chaque pièce à la loupe et
ne Anne, grâce aux Pope et aux Addison, demeurent d’une singulière et parfaite justesse, et vont au fond du caractère de la nati
pres à être goûtées de tous les lecteurs. Saussure est de ces esprits parfaits qui unissent dans une haute et juste mesure les é
84 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Histoire des cabinets de l’Europe pendant le Consulat et l’Empire, par M. Armand Lefebvre. »
re, en son temps, a fait un admirable portrait du Plénipotentiaire ou parfait diplomate, portrait qui, à bien des égards, n’a p
celle de son ministre : cela est élémentaire ; il faut qu’il vive en parfaite harmonie et ne fasse qu’un avec lui, qu’il s’effa
n seule, qui est fort belle, ses escaliers ornés de statues d’un goût parfait , la beauté de ses tableaux, la profusion des dess
ations secondaires où, moins engagé de sa personne, on garde une plus parfaite clairvoyance, que la Restauration et le ministre
85 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Les cinq derniers mois de la vie de Racine. (suite et fin.) »
on estimait le meilleur poëte celui qui avait composé l’œuvre la plus parfaite , le plus beau poëme, le plus clair, le plus agréa
érit sur tout, elle n’aime guère les œuvres de poésie entourées d’une parfaite lumière et définitives ; elle n’en a que faire. L
evé, on a goûté un noble ou un fin plaisir ; mais tout est dit, c’est parfait , c’est fini, c’est définitif ; et après… Il n’y a
e canevas ; cela paraît bien court. Il semble même que les habiles et parfaits auteurs de ces chefs-d’œuvre l’aient compris tout
86 (1895) Histoire de la littérature française « Troisième partie. Le seizième siècle — Livre III. Poésie érudite et artistique (depuis 1550) — Chapitre II. Les tempéraments »
orme était en poésie. Il a essayé d’attraper cette forme-là, belle et parfaite . Il est loin d’y avoir réussi, et il nous est ais
ie : il a indiqué le but, qui est d’exprimer la nature dans une forme parfaite . Il a indiqué les moyens, qui sont l’étude et l’i
érées. Mais la forme des vers contraste avec la poésie : rien de plus parfait que certaines chansons de Desportes, par la vivac
ude de formes dont quelques-unes survivront, et deviendront les types parfaits , et stables pour un temps, de la poésie. 193.
87 (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre onzième. »
és, qui toutes et qui seules peuvent recevoir de la langue des formes parfaites , qu’on dit de certains modèles de l’art que la fo
ard. Comment la forme, par laquelle se manifeste le fond, serait-elle parfaite si la chose manifestée était fausse ? On cite tel
de la pensée. Tout ce qui, dans les Maximes de La Rochefoucauld, est parfait par l’expression, est vrai par le fond. Si l’on e
s lasse, nous leur imposons nos caprices. Il en est d’autres, sorties parfaites de notre esprit, que nous restituons pour ainsi d
88 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Madame, duchesse d’Orléans. (D’après les Mémoires de Cosnac.) » pp. 305-321
eux le héros de roman. Le comte de Guiche, à tous égards, en était un parfait . Monsieur, sans être amoureux, était jaloux, ce q
arences, le succès en fût indubitable ; mais perdre une si grande, si parfaite , si bonne princesse, une princesse qui pouvait ré
elle avait les yeux vifs sans être rudes, la bouche admirable, le nez parfait , chose rare ! car la nature, au contraire de l’ar
uiconque l’approchait demeurait d’accord qu’on ne voyait rien de plus parfait qu’elle. Je n’ai plus rien à dire de cette princ
89 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre V : M. Cousin historien et biographe »
de louer uniquement le dix-septième siècle. Il a dit partout : beau, parfait , sublime, et il n’a point décrit ni défini ce don
ture n’est point le modèle accompli : c’est une certaine littérature, parfaite en quelques genres, imparfaite ailleurs ; c’est l
actions héroïques, les amours nobles, les caractères grands, la piété parfaite , et que dans ce monde accompli Mme de Longueville
urs, nous fournit quelques détails dont nous ne garantissons point la parfaite exactitude, mais qu’il ne nous est pas permis de
90 (1862) Cours familier de littérature. XIV « LXXXIIe entretien. Socrate et Platon. Philosophie grecque. Deuxième partie. » pp. 225-303
e intérieur divin des choses, le beau, le bon, le juste, le saint, le parfait , l’absolu, l’idéal, comme nous disons aujourd’hui
ral en sous-œuvre, de renverser toutes les institutions plus ou moins parfaites de l’humanité, et de reconstruire idéalement une
ment. « En effet, la vieillesse est, à l’égard des sens, dans un état parfait de calme et de liberté. Dès que l’ardeur des sens
! Il veut que le magistrat accouple les hommes et les femmes les plus parfaits physiquement et moralement pour produire des enfa
perfectionnés : « Il faut, dit-il, élever les enfants de ces couples parfaits , et non ceux des couples viciés. » Il veut que l
habitants les dieux ou des enfants des dieux, est l’asile du bonheur parfait  ; il faut en approcher le plus possible ! » « La
us ferait l’Esprit de la nature humaine ; plus son plan social serait parfait , plus il s’éloignerait en tout de celui de Platon
91 (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre deuxième »
s d’intervalle, nous apprennent successivement le secret des ouvrages parfaits , c’est-à-dire de ceux qui sont les plus conformes
e ? En quoi consistera la beauté de leur art, sinon dans l’expression parfaite et définitive de cette vérité ? La méthode de Des
lon son jugement, a manqué à Sénèque, et qui consiste dans le rapport parfait des paroles aux pensées et dans le choix, parmi l
nt exclusivement pour l’idée ; elles sont nécessaires, par conséquent parfaites . Elles ne peuvent être ni plus fortes ni plus orn
e leur pays, ce naturel qui fait de l’esprit français l’image la plus parfaite de l’esprit humain dans les temps modernes. Et de
rfection. En même temps que Descartes donnait le premier une image parfaite de l’esprit français, il portait la langue frança
la seconde ; car comment concevoir la perfection d’une langue sans la parfaite conformité des idées qu’elle exprime avec le géni
92 (1858) Du vrai, du beau et du bien (7e éd.) pp. -492
ffisent point à elles-mêmes et supposent quelque chose d’infini et de parfait  ? Ôtez le principe, c’en est fait de l’idée d’inf
s où il parvient par un chemin différent. La notion de l’infini et du parfait est à Descartes ce que l’universel, l’Idée est à
de misères, et en même temps il conçoit quelque chose d’infini et de parfait . Il possède l’idée d’infini et de parfait ; mais
uelque chose d’infini et de parfait. Il possède l’idée d’infini et de parfait  ; mais cette idée n’est point son ouvrage à lui q
rès tout, ce procédé se réduit à conclure de l’idée de l’infini et du parfait à l’existence d’une cause de cette idée, adéquate
e idée, adéquate au moins à l’idée elle-même, c’est-à-dire infinie et parfaite . La première différence entre Platon et Descartes
oderne, que nos conceptions, parmi lesquelles celle de l’infini et du parfait occupe la première place ; la seconde différence,
et conclut, bien entendu sans syllogisme, de l’idée de l’infini et du parfait à une cause parfaite aussi et infinie47. Mais sou
endu sans syllogisme, de l’idée de l’infini et du parfait à une cause parfaite aussi et infinie47. Mais sous ces différences, et
i qui seul en peut être la substance, qui est l’auteur même infini et parfait de notre idée d’infinité et de perfection. C’est
s appartient à la famille de Platon et de Socrate. Une fois l’idée du parfait et de l’infini introduite dans la philosophie du
le tout ne soit plus grand que sa partie ; que le centre d’un cercle parfait , ne soit également distant de tous les points de
oint à moi, et elle ne fait point partie de moi-même. Cette règle est parfaite et immuable : je suis changeant et imparfait. Qua
et qui s’égare toujours en ne la suivant pas, n’est pas cette raison parfaite , universelle, immuable, qui le corrige malgré lui
L’autre est commune à tous les hommes, et supérieure à eux ; elle est parfaite , éternelle, immuable, toujours prête à se communi
quoiqu’elle se donne à tous ceux qui la veulent. Où est cette raison parfaite , qui est si près de moi et si différente de moi ?
es ! Il faut donc conclure invinciblement que c’est l’être infiniment parfait qui se rend immédiatement présent à moi, quand je
st-à-dire d’être toujours le même ; si, sans avoir aperçu un triangle parfait , nous l’entendons distinctement et en démontrons
a nature, et je puis m’assurer de n’en avoir jamais ni tracé ni vu de parfaites . Je n’ai pas besoin non plus de songer qu’il y ai
’imperfection de son intelligence qu’il y a ailleurs une intelligence parfaite . Dans le § 9, Bossuet met de nouveau en lumière l
proportions et leurs rapports ? Ou bien y en a-t-il d’autres, dont la parfaite justesse fasse cet effet ?… Y a-t-il quelque part
e ou hors du monde des triangles ou des cercles subsistant dans cette parfaite régularité, d’où elle serait imprimée dans mon es
ment, du visible à l’invisible, du fini à l’infini, de l’imparfait au parfait , et aussi des vérités universelles et nécessaires
sans mécomptes, sans borne à la fois et sans regret, à savoir l’être parfait qui seul ne craint pas la réflexion et qui seul a
nce, mais une puissance en acte, entendant par là que Dieu, pour être parfait , ne doit rien avoir en soi qui ne soit accompli.
é divine n’est pas l’unité abstraite, c’est l’unité précise de l’être parfait , en qui tout est achevé. Au faîte de l’existence,
ction. Par un scrupule insensé, il a craint que Dieu ne fût pas assez parfait s’il lui laissait toutes ses perfections ; il les
Une théorie célèbre et bien ancienne98 fait consister le beau dans la parfaite convenance des moyens relativement à leur fin. Ic
soit commodément, agréablement même, peut donner l’exemple de la plus parfaite convenance des moyens avec la fin : on ne dira pa
le principe de toutes choses doit être à ce titre celui de la beauté parfaite , et par conséquent de toutes les beautés naturell
ccroissement, ni le moindre changement !… Pour arriver à cette beauté parfaite , il faut commencer par les beautés d’ici-bas, et,
tistes, en rappelant celle de Phidias, c’est-à-dire du maître le plus parfait de l’époque la plus parfaite de l’art. « L’artis
e Phidias, c’est-à-dire du maître le plus parfait de l’époque la plus parfaite de l’art. « L’artiste109 qui, l’œil fixé sur l’ê
ssing a pu comparer, avec la justesse la plus exquise, Homère au plus parfait sculpteur, tant les formes que ce ciseau merveill
s, il est à son aise, et il les fait penser et parler avec une vérité parfaite relevée par un art exquis. Ne lui demandez ni Émi
t est idée et sentiment. Nulle recherche, nulle manière ; une naïveté parfaite  ; ses figures mêmes sembleraient quelquefois un p
du saint moine, avec tous les accessoires matériels, est d’un naturel parfait , car elle reste sur la terre ; tandis que sa figu
Il prie Dieu pour ses chères Carmélites. Cette tête est d’un naturel parfait , comme Champagne aurait pu la peindre, et d’une g
eligion et pleuré par la Patrie. Toute la personne est d’une noblesse parfaite , et la figure a la finesse, la sévérité, la suprê
r il n’est pas au pouvoir de la pensée de concevoir une religion plus parfaite . Artistes du xixe  siècle, ne désespérez pas de D
té, mais non pas l’humanité tout entière. L’homme vrai, c’est l’homme parfait dans son genre ; la vraie nature humaine, c’est l
ts, écartés, nous arrivons à la doctrine qui est à nos yeux la vérité parfaite , parce qu’elle n’admet que des faits certains, n’
me ce qu’on peut apercevoir et ce qu’il s’agit de connaître achevé et parfait  ? D’ailleurs il y a un grave péril à débuter par
ement unis ; et cet être à la fois triple et un, qui résume en soi la parfaite beauté, la parfaite vérité et le bien suprême, n’
être à la fois triple et un, qui résume en soi la parfaite beauté, la parfaite vérité et le bien suprême, n’est autre chose que
et le signe de la dignité de notre être, il est impossible que l’être parfait ne connaisse pas et ne respecte pas les droits de
onheur, ou, ce qui vaut mieux, à son perfectionnement, comment l’être parfait n’aurait-il pas, à un degré infini, cette tendres
rtient à la suprême justice ? Quoi de plus juste aussi que d’aimer la parfaite bonté et la source de tout amour ? L’adoration es
es et imparfaites que la nature nous offre, une beauté idéale, une et parfaite , sans modèle dans la nature et seul modèle digne
ent, nous suggère irrésistiblement l’idée confuse d’un être infini et parfait , nous remplit, à cette idée, d’une émotion inexpr
ée insuffisante ; vous verrez que ce qui nous révèle l’être infini et parfait , c’est précisément la raison elle-même269 et que
re suppose l’être nécessaire. Si toute perfection appartient à l’être parfait , Dieu possédera la beauté dans sa plénitude. Père
vrent la terre, avec la religion chrétienne, incomparablement la plus parfaite et la plus sainte. Tant que la philosophie n’est
asse de toute la différence qui sépare le créateur de l’être créé, le parfait de l’imparfait. Le monde est indéfini ; il n’est
grave et imposante. Le coloris n’est pas très fort ; mais il y a une parfaite unité de ton. Maintenant où est le véritable orig
te à Paris, le 29 mars 1850. C’était un Poussin ravissant, de la plus parfaite authenticité, provenant de la galerie d’Orléans,
s vaincues, la profondeur de l’art sans que l’art paraisse jamais, la parfaite unité et en même temps la diversité presque infin
la vérité s’y rencontre avec la beauté. La scène entière est du plus parfait agrément, et l’impression qu’on ressent est à la
aliste, à moitié illuminé, prétendait nous convertir au système de la parfaite clairvoyance de l’âme obtenue au moyen du sommeil
chercher la pensée platonicienne arrivée à son développement le plus parfait , et revêtue elle-même de toute la beauté du langa
seulement dans le temps, l’esprit humain en conclut, avec une rigueur parfaite , que le sujet des phénomènes extérieurs a le cara
mêmes qu’elles sont voilées à nos faibles yeux. Ce monde a un auteur parfait , parfaitement sage et bon. L’homme n’est point un
is Dieu n’est pas seulement la cause de l’univers, il en est la cause parfaite et infinie possédant en soi, non pas une perfecti
Le Baptême et L’Extrême-Onction sont les mieux conservés et les plus parfaits . La couleur en est encore très fraîche, et on y s
93 (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 juin 1886. »
Des amateurs ; mais n’est-ce pas chez les amateurs qu’on trouve cette parfaite bonne volonté, si rare ! et, quand les amateurs o
« l’âme du drame », est, elle, tout entière de la période de la plus parfaite maturité du maître, et d’un seul jet ; celui qui
inintelligible, barbare ; alors pourquoi traduire ?… Traduire en une parfaite exactitude le mot par le mot doit rester — mais c
nt d’où naissent les mondes ; il a superposé la philosophie idéaliste parfaite du Vrai à la science évolutionniste de l’Apparent
es, ou plus belles. Hermione — et maintes autres — est la restitution parfaite d’une âme spéciale, associant des motifs spéciaux
tions diverses. Il a fait, dans un genre précieux, des romans presque parfaits , déparés seulement par une composition parfois ga
ns dans un confus tourbillon tumultueux ? Cette construction du roman parfait se fera par une habitude croissante de concevoir
oncevoir et de recréer la vie : elle aura besoin, encore, d’une forme parfaite , dont les dernières œuvres de nos romanciers nous
19. Les légendes et les mythes peuvent reparaître, dans un art pías parfait mais elles n’y sont plus que des symboles, et ser
94 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « La princesse Mathilde » pp. 389-400
issante Française que lui renvoyait l’Italie. La famille régnante fut parfaite en ces années pour la fille des Napoléon : la pri
s propre à en profiter et à s’en inspirer : le moule en elle était en parfait accord avec le spectacle et avec les images. Elle
ement mystique, elle se refusait à comprendre qu’il fallût être aussi parfaite pour bien vivre et bien mourir : « L’un, disait-e
95 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre III. L’antinomie dans la vie affective » pp. 71-87
le. L’insatiabilité du désir fait que l’individu ne se sent jamais en parfaite harmonie avec son milieu et avec les satisfaction
rendent la sensibilité humaine évidemment impropre à une sociabilité parfaite ou même un peu perfectionnée. C’est pourquoi la s
nuée par une organisation sociale meilleure, par une intégration plus parfaite , par une éducation mieux comprise. Mais cette dés
96 (1811) Discours de réception à l’Académie française (7 novembre 1811)
ontinuons d’aller à la comédie sans espoir, si l’on veut, d’être plus parfaits , mais sans crainte aussi de devenir plus vicieux.
l’apparition de Molière. Son théâtre n’est-il pas le tableau le plus parfait des mœurs de son temps ? C’est un des privilèges
lle ; elle ne cessera d’exister que le jour où tous les hommes seront parfaits , et rien n’annonce encore qu’elle doive finir de
97 (1876) Romanciers contemporains
peint l’amour ingénu et naïf dans trois récits qui resteront ses plus parfaits chefs-d’œuvre : la Mare au Diable, la Petite Fade
l’acception la meilleure du mot. Jamais on n’a trouvé un accord plus parfait entre les plus suaves aspirations de l’âme humain
plicité des ressorts mis en jeu, tout concourt à assurer à ces livres parfaits l’estime des gens de goût. Que les écrivains qui
ampêtres de Mme Sand, lesquels resteront une des productions les plus parfaites de notre siècle, Flamarande doit occuper une plac
a entrevu le beau idéal, et qu’en célébrant tout ce qu’il y a de plus parfait dans l’homme, l’amour vrai et désintéressé ; le d
tige. De cette œuvre colossale que restera-t-il ? Un livre à peu près parfait , Eugénie Grandet, plusieurs parties vraiment admi
rder toujours. » Il y a chez les génies de premier ordre une harmonie parfaite entre les sentiments qu’ils étudient et les expre
érité, surtout en nous voyant conclure par ces mots : l’œuvre la plus parfaite de Dumas, c’est son fils. IV. Mérimée En pl
ait aussi d’eux en ce qu’il avait, au suprême degré, la compréhension parfaite , l’aversion profonde du ridicule, auquel il tourn
ait quelques-uns de ces dons qu’aucun effort ne procure : une entente parfaite de la mise en scène, l’art de placer face à face
st parce qu’il s’agit du chef-d’œuvre de Ferry et aussi d’un des plus parfaits romans d’aventures qui aient paru dans notre lang
t, peut-être sans y prendre garde, et, l’œuvre achevée, il l’a vue si parfaite que, désespérant sans doute d’en écrire une secon
ession de l’objet aimé. En créant, dans le Docteur Herbeau, un modèle parfait d’un genre que, seul de notre temps, il a illustr
es deux ouvrages en laissant, bien entendu, le premier rang à l’œuvre parfaite , sans tache, éternellement jeune qui place Le Sag
ncore rapprocher utilement le style des deux écrivains, leur sobriété parfaite , le naturel incomparable de leurs récits, l’absen
lène et Suzanne, Bambolin l’usurier, sont décrits avec une exactitude parfaite et sont vraiment vivants. On sent que si M. Marmi
C’est affaire de chroniqueur ? Le roman est œuvre d’art. Il n’y a de parfait , dans Tolla, que ce qui est le produit de l’imagi
t presque malpropre. Le Roi des montagnes est à la fois une narration parfaite et un modèle de fine satire. Jamais auparavant, j
e merveilleux récit peuvent être sans désavantage rapprochés des plus parfaits chefs-d’œuvre de notre langue. Là, comme d’ailleu
e province, est lue avec agrément. La Mère de la marquise est la plus parfaite de toutes, et elle a cela de particulier que l’hé
es extrêmes auxquelles peut toucher le peintre le mieux doué, le plus parfait , le plus expressif de l’école physiologique. Ce s
tribut à l’humaine faiblesse. Aucun des personnages de M. Fabre n’est parfait . Ce n’est pas un supplément à la vie des saints q
comme dans les livres de M. Fabre, il n’y a pas de prêtres absolument parfaits . Tandis qu’une vertu sublime les élève souvent bi
une usine, celle de la gare de Lyon, le soir, qui non seulement sont parfaites en soi, mais ont encore le mérite de se confondre
moins il y aurait bien peu à supprimer pour en faire un chef-d’œuvre parfait . Le titre ne nous plaît pas. Il ne se fixe pas ai
er sans nuire à l’ensemble de l’œuvre. Il a écrit un roman à peu près parfait et dans lequel il a révélé des qualités qu’on ne
éral de la transmission héréditaire. Quoi de plus touchant et de plus parfait que ce Silvère et cette Miette du premier volume,
techniques, M. Maxime Du Camp est de beaucoup dépassé. Par la vérité parfaite des personnages, par la simplicité, l’intérêt et
e temps de tout approfondir. Il n’est d’œuvres puissantes et vraiment parfaites que celles auxquelles leur auteur s’est livré tou
ins bien conçue, mais elle contient beaucoup plus de parties vraiment parfaites . Il y a deux sujets dans ce livre, deux sujets ab
cution. C’est parce que nous le savons capable de produire des œuvres parfaites , que nous lui avons reproché de n’avoir donné jus
rappellerions que Mme Caro a, dans le Péché de Madeleine, produit un parfait chef-d’œuvre, et que Fleurange, de Mme Craven, pe
me rang pour l’élégance de grand ton dans le dialogue, la distinction parfaite dans le style, pour ce don d’écrire qu’elles poss
nt littéraire. Netteté dans la description des caractères, correction parfaite dans le dessin, fermeté et sûreté dans le trait,
t ils sont aussi variés que vivants. Quoi de plus gracieux et de plus parfait que la description de cet intérieur d’une famille
les recommandent à tous les gens de goût. Leur langue est à peu près parfaite , et elles ont, sous divers aspects, décrit l’héro
our la dignité de sa vie, tout entière consacrée aux lettres, pour la parfaite honorabilité d’une carrière où le succès a été pr
uisqu’il est avant tout romancier d’aventures, mais son œuvre la plus parfaite , parce qu’elle est sortie tout entière de son cœu
u’il marche sans cesse, sans pouvoir s’arrêter un instant pour rendre parfaite une de ses œuvres. Son imagination féconde travai
t ce qui a été vu et décrit par d’autres, comment cette vraisemblance parfaite pour tout ce qui sort de l’imagination de l’inven
s peintures idéalisées du rêveur. Aucun de ses héros n’est absolument parfait , aucun d’eux n’est poussé au noir. Tous appartien
s personnages en les maintenant dans une région moyenne, l’exactitude parfaite des mœurs provinciales qu’il décrit, la variété d
98 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Massillon. — I. » pp. 1-19
urs diverses. Massillon, dans notre littérature, est l’auteur le plus parfait en ce genre de période harmonieuse. Mais il ne s’
r avoir des réminiscences de Racine. Si Bourdaloue était davantage le parfait sermonnaire selon le sévère Boileau, Massillon es
se, cette plainte humaine qui est comme un chant ? Il n’est point de parfait bonheur sur la terre, parce que ce n’est pas ici
ait adressé quelques-unes de ces paroles si justes, si flatteuses, si parfaites , et qui, amateur passionné du noble et bon langag
99 (1902) L’observation médicale chez les écrivains naturalistes « Chapitre IV »
e en son œuvre aiguë d’emploi très limité. Les crises de tabès, d’une parfaite orthodoxie clinique, décrites dans En rade, ne so
p prouver, l’auteur finit par ne rien prouver du tout, si ce n’est sa parfaite incompétence en clinique mentale. Chose bien rema
de tares essentielles, aboutissant, en une situation analogue, à une parfaite incohérence des symptômes décrits. On pourrait de
jamais pour lui qu’un point de départ, et leur assimilation tellement parfaite qu’il est impossible de retrouver en son œuvre le
100 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Lettres inédites de la duchesse de Bourgogne, précédées d’une notice sur sa vie. (1850.) » pp. 85-102
grand roi causer et raconter : langue excellente, tour net, exact et parfait , termes propres, bon goût suprême pour tout ce qu
rien dit ; c’est tout dire. Elle a la taille très belle, on peut dire parfaite , et une modestie qui vous plaira. Nous avons soup
on morale au milieu de toutes les grâces extérieures et de toutes les parfaites convenances qu’on y décrit, Louis XIV n’aurait pa
et auteur, que la duchesse de Bourgogne fût une personne accomplie et parfaite , et que cette éducation de Saint-Cyr l’eût réelle
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