/ 3528
1 (1769) Les deux âges du goût et du génie français sous Louis XIV et sous Louis XV pp. -532
me semble assu- rée, puisque vous daignez permettre à cet Ouvrage de paraître sous vos auspi ces. Je voudrois qu’il pût vivre a
ecle dernier. Mais, enfin, la famille des Arts & des Sciences m’a paru mériter une généalogie plus complette. J’essaiera
regles & à un rithme particulier. En général, c’est la Poésie qui paraît toujours avoir précédé les autres arts. Deux caus
onnaissait pas encore & qu’elle a eu long-tems lieu d’oublier. Là parurent aussi les Hortensius, les Ciceron, les Jule César
la haine du tyran, mais ils échapperent à sa vengeance. Sous Trajan, parurent Pline le neveu, éloquent avec tant de graces ; Qu
es particuliers, & qui la placerent avec eux sur le trône. On vit paraître , dans le même tems, Galien à qui la Médecine doit
ès sa mort on retomba dans la premiere obscurité. La lumiere des Arts parut cependant se rallumer au sein de l’Asie. Les Arab
Prince, digne à tous égards des faveurs de la fortune qui, cependant, parut le croiser dans toutes ses entreprises. On sait,
imant, & revenait acquérir le reste du château”. Ces Troubadours parurent d’abord sous le regne de Louis le Débonnaire, &am
les premieres traces de cette naïveté qui plaira toujours, & qui parut être long-tems le seul caractere de notre Langue.
Gelais plus de douceur. On le surnomma l’Ovide Français. Un tel éloge paraît aujourd’hui bien outré. On se borne maintenant à
hassa, attendu l’indécence de leurs mœurs & de leurs jeux. Ils ne parurent plus sur les trétaux ; mais ils s’insinuerent jus
e Jodelle mit au jour ses Tragédies, les premieres qui eussent encore paru en France. On y remarque des vues plutôt que de l
galer un tel Disciple. Il y a des beautés dans Vinceslas ; mais il ne parut qu’après des chefs-d’œuvres faits pour l’éclipser
en avait pas dans notre Langue. Cette Langue, plus de cent ans après, parut même encore trop imparfaite au célebre de Thou po
rs avec décence. Nous devons à ce Roman ces volumineuses fictions qui parurent , coup sur coup, au commencement du siecle dernier
nsipides. Il faut placer avant cette époque l’Argénis de Barclai, qui parut peu de tems après l’Astrée. On croit que cet ouvr
découvrit la Boussole ; mais on ignore à qui on en est redevable. Il paraît , cependant, que les Français en firent usage des
pour les beaux Arts influa sur les progrès de l’Architecture. On vit paraître Jean Bullant, Louis de Foix & Philibert de Lo
ues vers la fin du regne de Henri IV, un intervalle où l’Architecture parut languir. Ce n’est pas au milieu des guerres civil
specte les monumens qui existent. Sous la régence de Marie de Médicis parut le fameux Jacques de Brosse. Il fut employé par c
méthode introduite par Callot a trouvé de célebres imitateurs, & paraît même avoir entiérement prévalu aujourd’hui. Il me
d’écrire la Musique. Il y joignit le contrepoint, que les anciens ne paraissent pas avoir connu. On nomme ainsi la réunion de plu
ançois I, Prince à qui nulle partie des Arts n’était indifférente. Il paraît qu’on dansait à sa Cour sur quelques airs de nos
progrès sensibles. Ce n’est que sous le regne de Louis XIV qu’elle a paru prendre une consistance nouvelle ; & mériter,
’étaient de simples lueurs ; mais elles présageaient un beau jour. Il parut , & peut-être, ne sommes-nous pas encore à son
hors d’œuvre. Passons au véritable objet de cette assemblée. Elle me parut des plus tumultueuses : la présence du Dieu, cell
le maintenir dans ses droits, Dans cette autorité suprême, Qui le fit paraître autrefois Tuteur de Corneille lui-même. Envain, d
ussant la main robuste à qui l’acier luisant, Malgré sa pesanteur, ne paraît point pesant. C’est envain que deux braves jumea
fois, l’esprit, le cœur, les yeux, Sous un attirail belliqueux Je vis paraître du Boccage. Elle qui, dédaignant de vulgaires tra
Emule ne se présenta ni pour la combattre, ni pour la seconder. Elle parut recevoir encore un nouveau lustre des lauriers do
ient de ce qu’il s’était souvenu d’eux ; les autres de ce qu’il avait paru les mettre en oubli. Du nombre des premiers étaie
nfin, les sublimes honneurs Et du Pinde & de l’Empirée. Lui-même parut , toutefois, douter de ce qu’il valait : il répéta
e sévere application : il était naturel que le Poëme de la Grace leur parût mauvais. Oui, disaient-ils, cet Auteur a frappé q
Auteur, étaient presque toutes le fruit de l’un & de l’autre. Là parut aussi, avec le plus grand éclat, un Cardinal qui
a point cette raison déplacée ; mais il n’eût pas la couronne. Je vis paraître alors un homme à qui je l’eusse décernée sans scr
sublime Rousseau. Il s’avançait suivi de quelques Disciples, & ne paraissait craindre aucun rival dans l’un ni dans l’autre si
quelques livres, & tant de fois couronné dans quelques Académies, parut aussi tenant à la main le recueil de ses Odes Phi
ceaux de ses Tragédies ; morceaux que le jeu de Baron avait sçu faire paraître excellens ; mais qui parurent tels qu’ils étaient
aux que le jeu de Baron avait sçu faire paraître excellens ; mais qui parurent tels qu’ils étaient dans la bouche de leur Auteur
Auteurs de Rhadamiste & d’Œdipe. Nul de ceux qui les suivaient ne parut leur disputer la prééminence ; mais chacun se l’a
punir, D’être par un ingrat quittée, Pour n’avoir pu le prévenir. Là parurent aussi divers Ecrivains qui ont parcouru plus ou m
une de l’autre, ayant leurs chefs en avant. Corneille & Racine me parurent envisager l’Auteur de Zaïre & celui de Radham
il doit encore davantage à l’ambition qu’eurent certains débutans de paraître sous un habit à la moderne & décorés d’un cor
ai, sans effort, leurs mâles sentimens : Je leur prêtai mon ame ; ils parurent trop grands. Mais il faut l’avouer ; Guerrier, ou
être mes Rivaux : Vous m’avez surpassé ; vous êtes mes égaux. Il me parut que tout le tribunal adoptait cette décision. Les
ce champ si fertile pour vous. Aucun de ceux à qui Racine parlait ne parut douter de ce que ce grand homme aurait pu faire ;
ces abus que par anticipation. Bientôt, disait-il, avec un ton qui me parut un peu trop caustique. Bientôt sur la tragique s
x pour que cet oracle n’eût pas si-tôt son effet. Heureusement, il me parut n’effrayer personne. Chacun, en son particulier,
re. Je vis alors s’avancer de part & d’autre, les Auteurs qui ont paru , avec plus ou moins d’éclat, sur la scene comique
s dans la route connue ; mais on lui savait gré sur-tout d’avoir fait paraître Thalie sous un aspect aussi nouveau, sans déguise
de l’autre un voile dont il se couvrait le visage. Cette modestie me parut outrée ; mais je ne craignis pas qu’elle devînt c
à son repentir. Le Peintre sévere & caustique des Philosophes me parut n’avoir ni repentir ni remords. On desirait qu’il
nglois à Bordeaux, des Mœurs du tems, de l’Impertinent, &c. Il me parut , enfin, que si quelques Ecrivains comiques du der
vent en produit de mauvais. Dans un leste équipage, orgueilleux de paraître , Le Médecin renonce à ses grands mots latins. Sa
on tonneau, Trouverait encor des émules. Comme il achevait ces mots, parut un jeune Poëte nouvellement couronné sur la scène
it-il, en affectant de bâiller, voici donc encore du Quinaut ! Je vis paraître , en effet, ce tendre Lyrique chargé de tous ses c
ique, excepté depuis quelques tems. Avouez, toutefois, que vos scenes paraissent longues, même dans la psalmodie de Lully. J’avoue
se, & plus d’agrément, & plus d’intérêt qu’il n’avait d’abord paru en être susceptible. Vadé prétendait avoir été en
rvint un homme qui l’avait parcourue presque en entier. Son aspect me parut déconcerter autant une partie de ses contemporain
& qui soutient à quelques égards cette flatteuse comparaison. Là parut aussi la Mothe qui dans ses fables voulut trop s’
t que redoutable. Je craignis, sur-tout, pour notre siecle, en voyant paraître Lafare, Chapelle & Chaulieu. Cependant, Cet
Au don plus heureux de sentir. Un des plus chers favoris du Génie me parut ne l’aborder qu’avec circonspection. Il était ram
. Aux yeux du vainqueur enflamé Qui la vengea d’un infidèle, Ariane parut moins belle Que dans le portrait animé Où ton heu
Mais les plaisirs sont faits pour nous. Je ne fus pas étonné de voir paraître encore ici l’Auteur de la Henriade ; mais il me s
On ne les connaissait gueres que par le vers de Despréaux. Fontenelle parut avec les siennes qu’on a tant blâmées & tant
tueux qui, moins riches que ceux à qui ils succedent, ont l’art de le paraître davantage, & chez qui le luxe extérieur couvr
e dans un tems où chacun s’arroge le titre de Philosophe. Ces raisons parurent assez plausibles. Cependant, on jugea qu’il eût m
où le Génie remplace la méthode, où l’on trouve plus que l’Auteur n’a paru y mettre ; ouvrage, enfin, qui force à penser ceu
es des exemples qu’il avait donnés comme Général. Le sage Puiségur ne parut point avoir dérogé à ce titre dans son Art de la
plus d’être éclairés, & eussent rougi de ne pouvoir, au moins, le paraître . Nos Philosophes étaient plus moralistes que leur
rincesse de Cleves, firent mettre à l’écart tous ceux qui venaient de paraître . On les regarda comme deux modeles de vraisemblan
érentes mains, & qui se trouvaient épars dans différens recueils, parurent au Génie dignes d’être rapprochés, comme on rappr
crire en Philosophe. Les Auteurs de la nouvelle Histoire de France(a) parurent la traiter d’une maniere nouvelle. Ils rectifioie
ouvrage d’un genre neuf & d’une exécution supérieure au genre. On parut un peu embarrassé de la volumineuse Histoire des
line ancien, dévoilait à nos yeux tous les secrets de la nature. Elle paraissait n’en avoir aucun de caché pour lui. Il fixait not
L’avantage resta à celui des modernes, & ni l’un, ni l’autre n’en parurent étonnés a-20. Un essain de traducteurs s’approcha
e encore ta patrie ; Par de nouveaux traités assure son repos. Il me parut , enfin, que de nos jours il y avait plus de lumie
s se faisaient honneur d’appuyer. Celle de la pluralité des mondes ne parut pas entiérement neuve : mais Fontenelle eut la gl
de n’avoir plus de systême universel à imaginer. Enfin, l’Astronomie parut être étudiée & cultivée avec plus d’ardeur qu
s ne détruirez pas. A l’instant même il en effectua quelques-unes qui parurent mériter l’attention des spectateurs, & même c
ils avaient perdus. Nollet imitait tous les effets de la nature & paraissait lui commander dans ses opérations. De Parcieux em
de se rendre utiles à une science qu’ils cultivaient avec éclat. Elle parut , grace à tant d’efforts, parvenue à un degré de p
peut-être jamais rien vu de Raphaël. Il devait tout à son génie & paraissait avoir été formé par les meilleurs maîtres de l’ar
ils mettre les siens au jour. Deux autres Artistes(a), plus modernes, parurent également lui en imposer, & ce n’était point
dis en paraissant ; les seconds plus sûrs encore d’être blâmés d’oser paraître . On avait jugé les premiers d’après eux-mêmes, &a
amp; une ame que cette exactitude ne peut remplacer a-29. A l’instant parut la troupe des Architectes. Elle était moins nombr
sion seule & non le génie, manquaient à leurs Auteurs. Cet art ne parut donc pas avoir dégénéré. Il parut même que ses no
quaient à leurs Auteurs. Cet art ne parut donc pas avoir dégénéré. Il parut même que ses nouveaux efforts avaient été suivis
mation de Lulli. On écouta Dumesni & Muraire avec intérêt. Chassé parut , & à l’instant on n’apperçut que lui seul. Il
& sachez vous connaître. Vous êtes toujours grands, mais osez le paraître . Après cette leçon morale qui, sans doute, ne co
lle avec éloge ; mais c’était avant qu’elle vît le jour. A peine elle parut qu’on n’en parla qu’avec mépris, &, sans les
e Poëte avec plus de douceur qu’on ne pourrait le présumer. L’ardeur parut en eux soudaine & mutuelle. Elle brûla pour l
ieux : jamais il ne devint l’agent de la faiblesse des hommes. Ce qui paraîtra encore plus étonnant, c’est que Saint Michel, en
t encore plus défectueux dans ce Poëme que les précédens. Ce Prince y paraît d’abord faible & absolument découragé, ou plu
faible rimeur accablé sous le poids de la sienne. L’Alaric de Scuderi parut quelque tems après la Pucelle, & l’Auteur se
ession. C’était la mode alors d’entreprendre un Poëme Epique. On vit paraître le Clovis de Desmarets en vingt-six chants. Un su
, la nouvelle maniere de penser, de sentir & de voir. La Henriade parut & enleva tous les suffrages. Cessons d’envier
lles ne soient supérieures aux difficultés. Nous avons, cependant, vû paraître le Poëme de l’Isle-Adam, ou de la Maltiade, sujet
sone qui ose combattre contre Achille, & qui, même en lui cédant, paraît digne de l’avoir combattu. Tels ont été dans le g
au Bain ; production légere où le sentiment est approfondi, où l’art paraît subordonné à la nature ; mais où la nature est si
itation, & le burlesque n’imite absolument rien. Toutefois, il ne paraît pas qu’aucun Poëte Grec & Latin ait jamais pr
ssi excellent ne pouvait manquer d’imitateurs bons ou mauvais. On vit paraître en vers l’Art de Prêcher, sujet qui semblait mieu
ite, être infiniment moins modestes. A peu près dans le même tems que parut l’Art de Prêcher on vit éclore un Poême sur le le
a le sublime tableau d’Athalie : en un mot, le fils du grand Racine y paraît digne de porter ce nom célebre. La texture de cet
, & qui, dans tous les tems méritera d’être lu & consulté. Il paraissait difficile d’y joindre un chant sur la danse ; les
re bien peu exercé nos Poëtes. M. Dorat a vaincu ces difficultés sans paraître même avoir eu à les combattre. Le dernier siecle
M. l’Abbé de Marsy de n’avoir pas écrit en Français aussi-bien qu’il paraît écrire en Latin. Son Poëme de la Peinture serait
e n’exige pas, comme lui, une gradation combinée avec art. Le Poëte y paraît inspiré dès son début, & cette chaleur ne doi
lui-même donné d’excellentes regles sur la Tragédie. Enfin, Rousseau parut , mais ce fut vers la fin du dernier siecle, ou, p
oir acquis toutes les formes qu’il pouvait prendre. Un nouvel athlète parut , & déploya de nouvelles ressources dans cette
Poëte en est redevable. Au milieu des triomphes de cet homme célebre parut la Didon de M. Lefranc, ouvrage qu’on serait tent
ue, outre l’art d’ajuster ingénieusement au théatre les sujets qui en paraissent le moins susceptibles. On y revoit souvent le Che
-être encore supérieurs. On voit que depuis Moliere il avait toujours paru des lueurs de génie & de talent ; mais l’obsc
u’il a produits, nous lui sommes en partie redevables de ceux qui ont paru depuis dans le même genre, & qui peuvent l’em
eu d’efforts pour le développer. La plûpart de ses autres Comédies ne paraissent être que les essais d’un homme de talent, des can
nt Quinaut fut toujours exempt. Voici une de ces occasions où Lamothe parut avec un éclat digne de la réputation qu’il eut de
dit que cette carriere allait être abandonnée. Deux Auteurs seulement paraissaient encore vouloir y figurer. Ce qu’ils avaient déja
les ne sont, le plus souvent, que des hors-d’œuvres. Un Opéra Comique paraît , au premier coup d’œil, un ouvrage très-facile. C
mp; donner continuellement des preuves d’esprit, sans que ces preuves paraissent lui coûter aucune recherche. Après le Sage, parur
ue ces preuves paraissent lui coûter aucune recherche. Après le Sage, parurent sur la scene Lyri-Comique deux Auteurs qui l’ont
anté aussi agréablement ses vers, jamais Phaon ne lui eût résisté. Il paraît , au surplus, que les Pieces mêlées d’ariettes ont
us loin dans quelques-uns que dans d’autres. L’Italie & la France paraissaient jouir exclusivement de cet avantage ; l’Allemagne
en France très-jeune. Il eut le tems de se plier au goût national. Il paraît , sur-tout, avoir singulierement étudié le génie &
pittoresque, plus saillant que tous ses prédécesseurs. Enfin, Rameau parut , & guidé par son génie il prit un essor jusqu
rcevoir que M. Dauvergne contraignait quelquefois son génie. Son goût paraît l’entraîner vers le genre Italien. Peut-être n’y
nt heureux. M. Philidor, à qui les succès brillans sont si familiers, paraît peu fait pour en avoir de médiocres. Il doit plei
nt, ni la naïveté. On a distingué ses Fables de toutes celles qui ont paru de nos jours, & c’est le plus grand succès qu
vrage dont le commencement fait desirer la suite. Le Conte en vers ne paraît pas avoir été connu des Grecs. Il ne l’a même été
surpassés par notre célebre la Fontaine. Il est inimitable lorsqu’il paraît les imiter le plus. Quelle piquante ingénuité ! Q
mples. Nous avons trop long tems ressemblé à ce pédant qui ne voulait paraître que revêtu de la robe d’Aristote. Poésies lég
sert que fécond, plus gracieux qu’animé. Ce fut dans ce même tems que parurent ces vers de Lingendes. Si c’est un crime de l’ai
t il met de l’enjouement ; & lorsqu’il a voulu être sérieux, il a paru triste. Sa prose est plus travaillée que ses vers
fession est avilie, dédaignée. Les Bergers, tels qu’on peut les faire paraître dans une Eglogue, sont pour nous des personnages
âmer, mais qu’on cessera encore plus tard de lire. Au reste, ce genre paraît , en quelque sorte abandonné. Ce qu’il faut attrib
moins du ressort de l’esprit que de celui du cœur. C’est lui-même qui paraît avoir dicté les regrets de la Lane sur la mort de
p; il serait difficile de s’en mieux acquitter. De son côté Lingendes parut avoir luté contre Ovide dans l’Elégie qu’il lui a
t de l’amour Je ne puis voir Tircis que je ne sois émue. Je rougis de paraître interdite à sa vue. En sa mine, en son air, en c
e. Nous sommes redevables à M. Colardeau du premier modèle qui en ait paru dans notre Langue. Sa Lettre d’Héloïse à Abailard
s dès-lors elles décelaient le germe du talent. D’autres Héroïdes ont paru en même tems & depuis, avec plus ou moins d’é
rent place à la lumiere la plus brillante. L’Eloquence de la Chaire y parut dans tout son éclat, & celle du Barreau secou
vait tous les suffrages de la Ville & de la Cour, lorsqu’on y vit paraître un homme qui ne s’était modèle sur aucun autre. C
obéit qu’à son imagination, l’autre commande à la sienne : Bossuet ne paraît jetter qu’un coup d’œil en grand sur les sujets q
ande réputation. Si l’on eût moins attendu de lui, sans doute, il eût paru donner davantage. On reconnaît le même pinceau da
re champ plus riche & plus vaste que le premier. Elle peut même y paraître avec plus d’éclat & de faste. On voit d’abord
ami d’Horace & de Virgile, & qu’enfin, Néron, lui-même, n’osa paraître barbare tant qu’il respecta Séneque ? J’oserai le
Mallebranche sur les idées innées, & sa victoire sur ce point ne paraît pas douteuse. On regarde son essai sur l’entendem
qui en soient jamais résultées. Il ne donne rien à l’imagination ; il paraît même n’avoir fait, à cet égard, aucune violence à
bre attribue à des causes physiques. Certains détails de ce livre ont paru dangereux. Son estimable Auteur n’a point réclamé
é. Jamais Philosophe ne connut mieux l’art de la persuasion, & ne parut moins le rechercher dans ses discours. L’aménité
ercher dans ses discours. L’aménité accompagne tous ses préceptes. Il paraît n’écrire que d’après son cœur, & c’est presqu
ipe est difficile à combattre. C’est dans le cœur humain que l’Auteur paraît l’avoir puisé. Il ne sort pas même de sa sphere p
sentimens y sont vrais & délicatement exprimés. Chaque événement paraît moins amené par l’Auteur que produit par le sujet
récieux. Il est superflu de rappeller ici quelques Romans oubliés qui parurent à peu près dans le même tems. Ceux de Mademoisell
précédés. Parmi les productions de Madame de Villedieu, celles qu’on paraît aujourd’hui préférer aux autres, sont les Annales
igue unique par-delà deux volumes. Les Mémoires d’un homme de qualité parurent & passerent de beaucoup ce nombre. M. l’Abbé
t l’avouer, jamais on ne posséda mieux que lui l’art d’être long sans paraître ennuyeux. Dans le même tems, parut un autre scrut
que lui l’art d’être long sans paraître ennuyeux. Dans le même tems, parut un autre scrutateur du cœur humain. Il en traçait
On pourrait même soupçonner qu’il prête souvent à la nature ce qu’il paraît emprunter d’elle ; mais il nous fait aimer cette
p; dignes de leur succès. Il faut laisser à l’Auteur sa maniere. Elle paraît lui être naturelle & pourrait ne sembler que
p; qui intéressent jusques dans les moindres détails. Ces deux émules parurent presque en même tems ; mais l’un ne s’est point m
; elle s’est bornée à consulter la nature. Mais que par la suite elle paraisse avoir tout oublié ; que Saint-Preux, lui-même, ne
c’est dans cette morale un peu trop périodique. Madame de Villedieu paraît à peu près la même dans ses Nouvelles que dans se
r, & la modestie de se tenir presque toujours caché. M. Marmontel parut , & fit prendre au Conte une consistance qu’il
orale est embellie par la gaieté & les graces légeres. L’Auteur a paru les négliger dans d’autres Contes pour donner pre
r ; entreprise non moins dangereuse que celle de lui succéder. Il m’a paru , cependant, que mes Contes avaient trouvé grace a
faveur du motif. J’ajouterai, sans intérêt, que le genre du Conte me paraît avoir acquis toute sa perfection. Il joint le piq
re. La balance ne peut pencher ni d’un côté ni de l’autre, sans faire paraître ces sortes d’ouvrages ou trop pesans, ou trop lég
ur succéda ne prouva pas mieux qu’il s’en fût occupé. Cependant, il a paru différentes Histoires de Louis XIV. Leurs Auteurs
ait époque, ou qui ont influé sur la forme constitutive des Etats. Il paraît que les Révolutions d’Angleterre par le P. d’Orlé
ai dans ses écrits, & ce reproche est grave pour un Historien. Il paraît , en effet, que M. l’Abbé de Vertot, sans altérer
’estimable Rollin se soit trop ressouvenu de sa place en écrivant. Il paraît n’avoir travaillé que pour ses éleves. Le devoir
ité. Le même Auteur a écrit l’Histoire Romaine sur le même ton, & paraît l’avoir transmis à son continuateur. A cela près,
ue dans un genre étranger au style de l’Histoire. La révolution qui a paru se faire dans les esprits, a nécessairement influ
fut à quoi s’occuperent beaucoup de Savans du dernier siecle. On vit paraître alors, entre une foule d’autres, les Vavasseur, l
geait de montrer aux curieux le trésor de Saint Denis. Dès ce tems-là parurent d’autres Savans qui joignaient le goût à l’érudit
ité. Peut-être en faut-il excepter les tems héroïques de la Grece. Il paraît y avoir quelque analogie entre Hercule, Thésée, P
onde pour chercher les périls & la gloire. De tels hommes doivent paraît bien singuliers à notre siecle philosophique. Ils
mœurs des anciens Peuples. Ce sont des tableaux dont le costume nous paraît souvent bisarre & nous est toujours étranger.
na une Grammaire complette. C’était la premiere qui, jusqu’alors, eût paru dans notre Langue, & l’Auteur est encore aujo
n tribunal propre à le faire respecter. Le Dictionnaire de l’Académie parut , & fit loi chez tous les vrais amateurs du la
u’à regret ses rayons. Elle y est accueillie & conservée. Elle ne paraît pas, non plus, devoir si-tôt s’éclipser à nos yeu
diaphragme se resserre à volonté. Il écrivit aussi sur la comete qui parut en 1665. Picart fit un utile usage du mécromettre
t à chaque case, c’est-à-dire soixante-quatre fois. Une telle demande parut au Roi fort au-dessous de sa magnificence. Il y c
ecles. Ce ne fut qu’au commencement du quinzieme de notre Ere qu’elle parut sortir du tombeau. On se retrouva au même point o
ent, en même tems, des hommes utiles à cette science. L’Allemagne vit paraître le fameux Kepler. Il introduisit l’usage de l’inf
’Algebre, & un des premiers renovateurs de la Géométrie. Elle vit paraître aussi dès le commencement du dix-septieme siecle,
s. On ne la chercha plus que dans Aristote où elle n’existait pas. Il parut en Hollande, dans le seizieme siecle, un Simon St
ssez vraisemblable. Cependant Hughens lui disputa cet avantage. Alors parut un troisieme concurrent. C’était Hook, célebre Ma
ue maniere que ce puisse être. En un mot, la théorie de la Méchanique paraît être entierement éclaircie. Ce qui reste à faire
de en pleine mer. La pendule de M. le Roi de l’Académie des Sciences, paraît avoir, à cet égard, un avantage marqué sur celle
amp; par sa naissance(a) nous a fait part de la même découverte qu’il paraît ne devoir qu’à son génie & à ses propres rech
es Médecins de nos jours, qui dans tous leurs traitemens ont toujours paru avoir tiré de la nature l’aveu tacite de ses beso
le P. Castel imaginer un clavecin oculaire. Il est vrai que lui seul parut en distinguer l’harmonie. La glace a fourni à M.
vait très bien réussi entre les mains de M. de Salo son inventeur. Il parut décheoir lorsqu’il fut dirigé par d’autres. Il ne
plus d’objets comme son titre l’annonce, & l’exécution a toujours paru répondre au titre. Il est une sorte de Journal tr
elui-ci languit parmi nous jusqu’au regne de Louis XIII. Alors on vit paraître le Vouet qui, sans atteindre au sublime de l’Art,
gures de ses tableaux les statues qui lui ont servi de modeles. Il ne paraît avoir copié la nature que dans ses paysages. Mais
ions, par une imagination féconde & un coloris frappant. Le Moine parut & fixa l’attention des amateurs comme de ses
amp; toute l’imagination de le Brun dans ses grandes compositions. Il paraît même l’avoir emporté sur ce Peintre dans ce qu’il
s difficile. Tous deux ont leurs secrets & leur magie ; mais l’un paraît être plus compliqué que l’autre. On a dû entrepre
t en France. Deux freres célebres, François & Michel Anguier, qui parurent un peu plus tard que Sarasin, partagerent avec lu
de l’Art se multipliaient avec le nombre des grands Artistes. On vit paraître alors Girardon & le Pujet, deux rivaux illust
mâle & décidé. Il anime le marbre & le rend flexible. Tel il paraît dans le Milon de Crotone & dans l’Andromede,
iple est bien digne d’un tel Maître. C’est peu d’animer le marbre, il paraît le faire sentir & penser. Il exprime, avec la
es donnant sur les jardins, & la superbe Eglise des Invalides. Il paraît cependant que le génie austère de François Mansar
es plans qu’elle couronne chaque année. Le soin que les jeunes Eleves paraissent prendre de se conformer à ces regles, est une pre
’Architecte qui a présidé à la construction du Portail de Saint-Roch, paraît lui avoir donné trop peu de consistance & d’é
gne de François I, elle y languit jusqu’au regne de Louis XIII. Alors parurent quelques Artistes Français dont le burin devint j
ur l’Invention ; le Clerc, pour les Monumens. Le fameux Gérard Audran parut être né pour étendre les limites de son Art. Il r
orte de milieu entre ces deux Artistes. M. Grendtz a un genre qui lui paraît propre & qu’il fera bien de conserver. D’autr
ier siecle qu’il en faut chercher les premiers modeles. Baptiste, qui parut au commencement de celui-ci, se distingua par un
s marquée. Cet Artiste célebre eût été encore mieux apprécié s’il eût paru quelques années plus tard. Il lui manquoit des au
re & précis, dévore toutes les difficultés, ou plutôt rien ne lui paraît difficile. Jamais on ne posséda mieux l’étendue &
a Français, fut Organiste de Saint-Honoré à Paris. Quelque tems après parurent les célebres Couperin & Marchand. On connaît
 ? N’est-il plus permis de les étendre ? Les succès de M. Balbâtre me paraissent une très-bonne solution de ce problème. Les succè
aron laissait le champ libre à ces Psalmodistes, Adrienne le Couvreur parut . Elle ramena le ton de Melpomene au niveau de la
les graces du jeu & le charme de l’organe. Cet organe enchanteur parut la séduire elle-même quelque tems. Elle fit d’abo
que toutes les ressources de l’Art. Son jeu fut noble & animé. Il paraît , cependant, n’avoir jamais atteint ni le degré d’
on de la Soubrette à celui de la Femme titrée ; en un mot, cet Art de paraître en effet tout ce qu’elle veut être par imitation.
it celui du Glorieux : avec quels applaudissemens son successeur(a) a paru dans ceux de l’Homme à bonnes fortunes, du Méchan
orces, & peut-être même a-t-il été porté plus loin qu’elle. Il ne paraît pas que du tems de Lully, aucune Actrice, aucun A
s sur la scene. C’est sous les successeurs de ce Musicien, qu’on a vu paraître les plus célebres Actrices, telles que les Rochoi
baguette une force, jusqu’alors peu connue sur la scene lyrique. Elle paraît avoir été encore surpassée par trois Actrices, qu
in qui devait lui sauver la vie. C’est aussi dans notre siecle qu’ont paru les plus grands Acteurs de la scene lyrique ; les
vérité de son expression. L’Acteur qui le remplaça immédiatement(***) parut l’avoir étudié avec fruit. Il anima tous les rôle
empêcherent pas ce nouveau genre de se naturaliser parmi nous. On vit paraître à l’Opéra Comique les Troqueurs ; premiere tentat
les plus susceptibles de détail. Il eût fait rire Héraclite, & ne paraît prendre aucun soin pour exciter le rire. On est s
onnue. Ce spectacle, au reste, a éprouvé bien des vicissitudes. Il ne parut pas même d’abord établi sur des fondemens bien so
& le Public s’en passerait aussi difficilement aujourd’hui, qu’il parut d’abord difficile à l’admettre. La Danse.
narque ne s’en offensa point, mais il se corrigea de lui-même ; il ne parut plus sur la scene, &, ce qui prouve encore da
urd’hui qu’il ne donna jamais. Sa Danse n’était point nue ; mais elle paraîtrait un peu trop simple. On veut plus d’essor, plus d’
out a ses bornes. Aller plus loin c’est passer le but, & la Danse paraît toucher aux dernieres limites que lui a tracé le
e l’Hôpital. (a). M. Duhamel du Monceau. (b). M. le Roi. Sa pendule paraît avoir bien rempli cet objet, & est reconnue f
2 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « VII » pp. 25-29
n majorité ; il était chez soi. Le troisième et le quatrième acte ont paru parfois languir à la scène. C'est moins une bonne
demandait avec cris je ne sais quoi, je ne sais qui. Madame Dorval a paru et est venue saluer ; mais ce n’était pas elle qu
t toujours tout en applaudissant. Les acteurs à tout hasard ont alors paru en masse ; mais il s’est trouvé que ce qu’on dema
ieu des nombreux amis, ne manquaient pas : un chat gris en personne a paru on ne sait d’où sur la scène. Ce chat a un peu in
eux expulsés hors de la ville ? car c’est dès le premier acte qu’il a paru . Ce chat parmi la famine de Béthulie : jugez des
t à la loi des sucres, elle est complétement oubliée et fondue. Il va paraître , le Voyage de M. de*** ; cela promet d’être curie
Il a visité dernièrement le lac de Genève du côté de la Savoie, et il paraît vouloir s’y fixer… Assez triste cadeau pour le pa
formation du dogme catholique de la princesse Belgiojoso viennent de paraître  : je ne les ai pas vus encore. — Le succès de Luc
3 (1920) Action, n° 4, juillet 1920, Extraits
au par la publicité, notamment pour le Voyage en autobus de Sauvage à paraître aux Éditions Action dont il est donné ici un extr
ître aux Éditions Action dont il est donné ici un extrait (le recueil paraîtra chez Liber, voir ci-dessous l’introduction du n°
urbanisme », mouvement dont nous n’avons pas trouvé trace et qui nous paraît marquer le goût de la blague dont témoigne Action
i proposais de le naturaliser Juif, il sursauta : cette hypothèse lui paraissait horrible. Avec piété il attesta les mânes de son
s’étonner de cette justice et ajoutait un peu douloureusement : « Il paraît que vous m’avez attaqué dans les Ecrits Nouveauxv
nt mort en 1915 est « Tardif envoi de fleurs » (et non de pleurs). Il paraît dans le Mercure de France, 27e année, t. CXVII, n
e poète pourrait être Paul Aeschimann. (NdE) l. Le Feu de Barbusse, paru en 1916, au plus fort de la bataille de Verdun, e
es lettres, 2e série (1919), op. cit., p. 34. (NdE) m. Kœnigsmark, paru en 1918 chez Émile-Paul grâce à la recommandation
, et les conditions matérielles discutées en août : en août, le roman paraît donc achevé, même s’il ne paraîtra à partir de dé
iscutées en août : en août, le roman paraît donc achevé, même s’il ne paraîtra à partir de décembre 1917. (NdE) n. Antinea est
ir de décembre 1917. (NdE) n. Antinea est l’héroïne de L’Atlantide, paru en 1919. (NdE) o. Il faut lire Tirésias. La pièc
ïque » est Cocteau bourgéticide ou Apollinaire sauvé, farce héroïque, parue dans Les Écrits nouveaux, t. I, n° 5, p. 57-68. L
lieu, Apollinaire se contentant d’une rétractation publique de Cravan parue dans Les Soirées de Paris et le Mercure de France
pas trouvé trace de cette anthologie. (NdE) v. Les Écrits nouveaux paraissent de novembre 1917 à décembre 1922. La revue devien
sa mort. À la demande d’Apollinaire, il écrit un article sur lui qui paraît quelques jours avant sa mort, le 15 octobre 1918,
ouvera le texte du manifeste de Pol Michels et d’Augustus Van Werveke paru en 1917 dans La Voix des jeunes : « Nous ! Manife
nt alors à la peinture traditionnelle, retour consacré par un article paru dans le numéro de novembre-décembre 1919 de Valor
am. « Le théâtre aérien futuriste », texte daté du 11 avril 1919, a paru en français dans Roma futurista, organe des futur
4 (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « M. de Sénancour — Note »
tait il y a vingt ans ; il est même beaucoup plus inquiétant qu’il ne paraissait alors devoir l’être.  « Avec une santé généraleme
ns cinquante. Les peines cachées sont innombrables. Beaucoup d’hommes paraissent assez heureux ; mais ce qu’ils se disent à eux-mê
s. Mes enfants, du moins, sont bien constitués, et leurs dispositions paraissent bonnes. Mon fils est dans un état qui ne me plaît
à le remplirrégulièrement. Tous les dix jours, par exemple, il aurait paru en une feuille ou en dix, selon les circonstances
mérite apparent, sur ce petit mérite commun qu’il est très-facile de paraître avoir, sur cette élévation qu’on affecte en vérit
nos inadvertances, nos tiédeurs, toutes nos faiblesses. La joie nous paraît un peu ridicule, mais non le contentement. — La p
it connaître davantage ; mais faire beaucoup de pas pour le succès me paraît peu digne des arts mêmes, à plus forte raison de
nt conduits quarante siècles de travaux : ce qu’ils me répondirent me parut étrange ; ne sachant que penser de tout le mouvem
retraite ignorée le songe incompréhensible. « Le lieu de la retraite paraîtrait fort difficile à choisir ; n’ayant pu vivre avec
s, dès que le vent du sud a régné durant quelques heures. « La vallée paraît fermée de toutes parts, mais les collines s’abais
qu’il est tel que nous eussions pu désirer un voisin, et parce qu’il paraît avoir besoin de ces distractions auxquelles, nous
c’est par le doute qu’on s’éloigne moins de la vérité.  « Mes écrits paraîtront sombres, et l’on ne manquera pas d’y voir un effe
avait vu l’Amérique, a écrit éloquemment dans ce genre ; Mmede Staël paraît avoir aussi senti l’étendue de nos pertes, mais l
5 (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre douzième. »
talent peu fait pour être apprécié par le roi, de petites pièces qui paraissaient successivement, ne pouvaient avoir l’éclat d’un g
-tu marcher droit ? Cette idée, qui fait le fonds de la fable, ne me paraît pas heureuse. Ce ne doit point être un défaut, au
vicieuse que sa fille imite. Cet Apologue, pour être d’Ésope, ne m’en paraît pas meilleur. Il a réussi, parce que cette image
s qualités qui n’ont qu’en vous, etc…. Tous ces éloges directs ne me paraissent ni ingénieux ni dignes de La Fontaine : et ce qui
ait se faire estimer joint à ce qui sait se faire aimer, tout cela me paraît d’un ton trivial et bourgeois. V. 33. Il ne m’ap
in, car nous y voilà. Je ne ferai aucune note sur cette fable, qui me paraît au-dessous du médiocre, et où l’on ne retrouve La
que fait l’animal mangé des mouches ; et sous ce rapport, le renard a paru mieux convenir. Fable XIV. V. 7. Comment l
p négligées. Et puis le firmament est presque un mot de théologie qui paraît ici déplacé. V. 38. Ceci soit dit sans nul soupç
tendre infiniment Pour ses amis, et non point autrement. Le reste me paraît faible. Je trouve aussi l’idée de la fable un peu
’intérêt d’une société aimable et le charme d’une amitié parfaite. Il paraît que cette fable avait été laissée dans le porte-f
ce qui eût été ridicule à l’âge où il était, quand ce douzième livre parut . Au reste, peut-être n’y regardait-il pas de si p
sur les faits. V. 19. Même les chiens de leur séjour. Voilà qui me paraît étrange ; mais à toute force peut-être les chiens
; mais ni Boileau, ni Racine ne se le sont permis. Toute cette fin me paraît dénuée de grâces, et le mot de Charles II à madam
6 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Mézeray. — II. (Fin.) » pp. 213-233
mais n’ayant jamais intention de les éteindre tout à fait ». Loin de paraître toujours trop catholique, il y a des instants où
mi-réforme, ne croit pas innover ; en religion comme en politique, il paraît croire qu’il suffit de revenir à une époque antér
ns de ses personnages au détriment des autres. Son Coligny ne nous en paraît pas moins ambitieux pour être une âme libre. C’es
stile à ceux de la religion réformée que la Cour, à ce quart d’heure, paraît leur être favorable. Vers ce temps du colloque de
 un historien qui écrirait, de nos jours, ces mêmes pages de Mézeray, paraîtrait avoir voulu faire des allusions aux personnages e
la Révolution française : et c’est en cela que le récit de Mézeray me paraît préférable à tous autres et d’un intérêt inappréc
t le règne de Henri III et les premières années de celui de Henri IV, parut en 1651, c’est-à-dire entre deux Frondes : jamais
tout le blâme de cette journée sur le front de ses ennemis. Mézeray paraît donc croire que la réponse tant citée du premier
près le triomphe. C’est ainsi qu’après l’assassinat de Blois, Mézeray paraît douter que Henri III, du moment que Guise est par
dire après l’avoir un peu contemplé : Mon Dieu, qu’il est grand ! il paraît encore plus grand mort que vif, ont, à ce que je
voie de fonder le premier journal littéraire et scientifique qui eût paru en France. La pièce est rédigée sous forme de pri
sera bon être les nouvelles lumières, connaissances et inventions qui paraîtront dans la physique, les mathématiques, l’astronomie
bientôt maille à partir avec les puissances. Son Abrégé chronologique parut en trois volumes (1667) ; il s’était fait aider,
u collège de Clermont, ayant lu le livre, en parla à son père, et lui parut singulièrement instruit, d’après cette lecture, d
non traduite dans un style modernisé. L’Histoire du père Daniel, qui parut cinquante ans après, est bien autrement approfond
7 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Saint-Martin, le Philosophe inconnu. — II. (Fin.) » pp. 257-278
t, avec une lessive de plus, aurait pu devenir un bijou. Saint-Martin paraît avoir eu une veine, une nuance de gaieté en causa
ournées suivantes ; il fut témoin des canonnades et des massacres, et paraît surtout sensible à la protection singulière dont
uter en ce genre un grand poids à nos prétentions : cette victoire me paraît un des plus beaux pas qu’ait faits la Révolution.
d’émigrés traqués de toutes parts et sans asile ne laisse pas de lui paraître véritablement lamentable : Moi-même, dit-il, j’a
au-delà de ce qu’il voyait : Le bien-être terrestre, disait-il, m’a paru si bien un obstacle au progrès de l’homme, et la
ussant que Condillac, mais encore cent degrés au-dessus. Condillac me paraît auprès de lui en philosophie, ce qu’en fait de ph
nemi. Garat, depuis cette contradiction à laquelle il était peu fait, parut rarement dans sa chaire. Les Écoles normales fini
comme Saint-Martin, et rendons toute justice à Garat. Lorsqu’en 1801 parut la nouvelle édition des Séances des Écoles normal
 ; il n’en faut point séparer l’Éclair sur l’association humaine, qui parut deux ans après (1797). On peut remarquer dans ces
ici-bas, quelles que soient les épreuves de la crise dernière, ne lui paraissent pas trop chèrement payés. — Lui, de tous les homm
ux à extraire : Bernardin de Saint-Pierre, de l’Institut, dit-il, me paraît un excellent homme. Nous avons dîné ensemble chez
es cordes sacrées. — La douleur, dans l’homme et hors de l’homme, lui paraissait le cri universel, et il eût dit volontiers avec l
de Pâques. Cette cérémonie me causa beaucoup d’attendrissement et me parut propre à opérer, même sur les gens âgés, de très
e. Il ajoute un post-scriptum daté de 1801 ou de 1802, dans lequel il paraît vouloir démontrer que partout où il s’est trouvé
c des Écoles normales, pour produire son effet de réfutation ? Ce qui paraît sûr, c’est que Saint-Martin, qui avait eu d’abord
-je joui de sa conversation que pendant le repas : car aussitôt après parut une visite qui le rendit muet pour le reste de la
8 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 26, que les sujets ne sont pas épuisez pour les peintres. Exemples tirez des tableaux du crucifiment » pp. 221-226
t, il l’enrichit de circonstances tirées de son imagination, qui font paroître l’action un sujet neuf. Or c’est l’invention de c
Rubens qu’on voit au maître autel des recolets d’Anvers. Jesus-Christ paroît mort entre les deux larrons qui sont encore vivan
it si bien en imposer à l’oeil par la magie de son clair-obscur, fait paroître le corps du larron sortant du coin du tableau dan
isis d’une peur mêlée d’étonnement à l’aspect du desordre nouveau, où paroît le ciel, sur lequel leurs regards sont attachez.
idens differens de la même passion, va jusques au sublime ; mais elle paroît si naturelle en même-tems, que chacun s’imagine q
pre de ces inventions sublimes que le genie seul fait trouver, que de paroître tellement liées avec le sujet, qu’il semble qu’el
9 (1799) Jugements sur Rousseau [posth.]
cet ouvrage peut avec justice être placé au nombre des bons : il m’a paru bien supérieur à tout ce que je connaissais jusqu
ton si libre ; c’est peut-être celui du véritable amour ; mais ce ton paraît affaiblir l’amour même dans la bouche d’une femme
a semés dans son ouvrage, me plaisent beaucoup en eux-mêmes, mais me paraissent refroidir un peu l’intérêt, parce que l’unité est
aisir. Cependant l’intérêt, c’est-à-dire l’intérêt de la passion, m’a paru si vif dans le livre de J. J. Rousseau, que peut-
e, sont encore pires ; il n’y en a qu’une seule, la dernière, qui m’a paru bonne ; et je ne l’ai trouvée telle, que parce qu
i ne s’embarrasse guère de leur en faciliter les moyens. Ce livre m’a paru , en général, plein d’éclairs et de fumée, de chal
aites-vous autant ? mais je dirai que la chaleur de J. J. Rousseau me paraît tenir plus aux sens qu’à l’âme. Il y a dans Virgi
st quelque chose. L’intérêt vif que J. J. Rousseau prend aux femmes, paraît surtout dans son quatrième volume : comme il est
lez, madame, mon jugement en détail sur chaque volume, le premier m’a paru le plus faible et le plus traînant ; le second le
10 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome I « Bibliotheque d’un homme de goût. — Chapitre I. Des poëtes anciens. » pp. 2-93
harles Perrault l’Auteur du Parallele des Anciens & des Modernes, parurent sur les rangs. Mais ce dernier adversaire paroiss
t terminer un procès sans pouvoir lire les pieces. D’autres Ecrivains parurent dans cette dispute ; mais ce fut pour se mocquer
e avec plus de feu, plus de poésie, plus de grace, que celles qui ont paru jusqu’à present. On sçait que la Motte ne se cont
é admis parmi nous à donner ses Farces à la Foire St. Laurent ; il me paroît beaucoup plus bas & beaucoup plus méprisable
nt la Philosophie.” Cette audace cynique fut réprimée, & l’on vit paroître la Comédie moyenne, & enfin la Comédie nouvel
le mérite des Poëtes Grecs étoit avili, ou ignoré. Il n’a encore rien paru de si raisonnable & de si profond sur ce suje
tant quelques taches dans ce Livre d’ailleurs excellent. Le P. Brumoi paroît faire trop de cas des plaisanteries fades & p
nce. La même année que M. Panckoucke fit ce présent au public, on vit paroître une nouvelle traduction de Lucréce à Paris en deu
ns, le Poëme de Lucréce ; mais j’ignore pourquoi sa version n’a point paru . On peut juger du soin avec lequel elle est faite
es, de la Cour d’Auguste, & des amis de Catulle. Cet ouvrage, qui parut en 1680., est plûtôt un Roman qu’une histoire, c’
n beau françois lui fit une harangue : Et comme à ce discours Segrais parut surpris, Si je sçais, lui dit-il, le fin de votre
ent d’ailleurs un homme accablé du poids de son entreprise, & qui paroît ne songer qu’à s’en délivrer promprement. Enfin S
egrais avoit aussi traduit les Georgiques, & cet ouvrage posthume parut en 1712. in-3°. ; mais notre Parnasse se glorifie
belle copie d’un beau tableau. Les Eglogues du Poëte latin ont aussi paru en vers françois avec moins de charmes ; mais plu
l n’en fait qu’une. Ici il enleve au Poëte plusieurs vers qui avoient paru sous son nom. Il change la distribution à laquell
faire sentir l’économie, la liaison & l’unité. Ce double objet a paru très-bien rempli. La traduction, dont j’ai confér
s, n’a presque rien perdu de son tour asiatique ; & le traducteur paroît trop souvent le paraphraste de son Auteur. L’Art
le ; & il faut bien s’en contenter toute foible qu’elle est. Elle parut à Lyon en neuf volumes in-12. 1697. Le premier vo
re où il trace les portraits des trois Satyriques latins. Juvenal y a paru d’ailleurs un peu trop maltraité & Perse trop
n oncle. “Concluons, que quand on a bien discuté Lucain, son mérite paroît se réduire à faire penser fortement quelques-uns
ensée, le traducteur demeure beaucoup au-dessous ; comme s’il vouloit paroître facile & naturel, où il lui seroit permis d’e
ux Ecrivains la Pharsale avoit été négligée, lorsqu’enfin en 1766. il parut deux traductions à la fois. La premiére celle de
, quant au détail, beaucoup d’interprétations dans lesquelles il nous paroît n’avoir pas saisi le sens de Lucain. Sénéque.
r est M. Mairault mort en 1746., deux ans après que sa traduction eut paru . Ausone a de beaux morceaux. Toutes ses œuvres o
i font des vers dans une langue morte, & la Latinité moderne leur paroît aussi au-dessous de l’ancienne, que le françois e
s-unes de nos Provinces. Ce préjugé peut être injuste ; mais comme il paroît avoir généralement gagné, nous nous étendrons for
us les critiques n’ont pas pensé comme lui. L’ouvrage de du Fresnoy a paru peu méthodique, & ses préceptes sont exprimés
succès. Il fut traduit en françois par Roger de Piles. Cette version parut en 1677. avec le texte & un grand nombre de r
n intitulé, la Callipédie, ou la maniere d’avoir de beaux enfans, qui parut en 1656. in-8°. Paris, avec une Epître dédicatoir
(*). Elle a été plusieurs fois imprimée en 2 vol. in-12. (*). Elle parut en 1728 en 1. vol. in-4°. sous le titre de Poésie
11 (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Delille »
d’abord nié, et de ce qu’il a, autant qu’il l’a pu, détruit. Il devra paraître à quelques-uns, je le sens, assez présomptueux d’
rsonne de condition, de la descendance du chancelier L’Hôpital. Il ne paraît pas pourtant que l’enfance du poète ait été assié
trouvai dans un cabinet au fond du jardin, seul avec son chien qu’il paraissait aimer extrêmement. Il me répète plusieurs fois co
r extrêmement. Il me répète plusieurs fois combien mon entreprise lui paraissait audacieuse. Je lis avec une grande timidité une t
élèbres poëtes ses prédécesseurs, il fut du moins pour eux, dès qu’il parut , comme un filleul gâté et caressant. Ses strophes
ie qui était comprise dans cette chaire. La traduction des Géorgiques parut à la fin de l’année 1769 ; elle était annoncée à
à la nation. Le poëme des Saisons et la traduction des Géorgiques me paraissent les deux meilleurs poëmes qui aient honoré la Fra
quer à madame d’Houdetot. On fit des cartons à ces endroits, le livre parut , et tout le monde lut Clément. Il disait de bonne
s les éditions suivantes, des critiques de Clément en ce qu’elles lui paraissaient renfermer de juste, et il rendit sa traduction pl
e de ce genre, je pensais à Delille et me disais combien ce qui avait paru si neuf de son temps était vieux sous le soleil.
iment, de noblesse et de folie, qu’elle ne lui laisse pas le temps de paraître laide. Il s’en occupe, mais seulement comme de to
rs, le poëme des Jardins, premier fruit raffiné de ce goût champêtre, parut en 1782, et n’eut pas de peine à fixer toute l’at
, en étant du parti des malheureux32. La critique la plus célèbre qui parut contre les Jardins est celle de Rivarol, c’est-à-
la dès lors, et par fragments toujours, à la plupart des ouvrages qui parurent ensuite coup sur coup à dater de 1800. M. de Choi
moment où c’était plutôt le cas de rester ; et, une fois parti, il ne parut occupé que de rentrer le plus tard possible et à
aparte. En regard du trophée poétique que lui dressaient ses amis, il parut une brochure intitulée Observations classiques et
l’embarras de se rétracter. A cela près, l’inspiration de la Pitié ne parut pas moins suffisamment royaliste et bourbonienne.
son style. De Styx et d’Achéron peindre les noirs torrents, ne lui paraissait pas du tout la même chose que s’il avait mis : Du
e et pour lui, ressemble, j’oserai dire, à ces digues de Hollande qui paraissent au niveau de la mer et qui pourtant n’en sont pas
le prestige de la renommée et l’idée de génie rachetaient tout. S’il paraissait à l’Académie pour y réciter quelque morceau ; si,
tifs, et qui n’atteignait Delille qu’indirectement et sans le nommer, parut presque un attentat. Il mourut d’apoplexie dans l
ul intérêt, monsieur, dans cette protestation posthume ; mais vous me paraissez digne de la vérité, et je viens de la dire. — Au
voir des marques d’une nature franche, dévouée, sincère, et il nous a paru très-concevable en effet que ceux qui ont connu m
mis littéraires du poète. Quant à l’anecdote des dix louis qui aurait paru presque odieuse, nous la réduirons à sa valeur en
ande ni large ; que souvent même elle est froide et pénible. La grâce paraît être son caractère distinctif, mais c’est la grâc
ce de l’Homme des Champs, M. de M., est Sénac de Meilhan  ; ce qui me paraît plus vraisemblable que M. de Mestre, qu’on lit da
t gestes de l’auteur et de son Antigone (Paris, 1803). L’anonyme, qui paraît avoir connu depuis longtemps Delille, s’attache,
12 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 28, de la vrai-semblance en poësie » pp. 237-242
. Les hommes ne sçauroient être gueres touché d’un évenement qui leur paroît sensiblement impossible. Il est permis aux poëtes
fait arriver. Ce qui est impossible en ces circonstances ne sçauroit paroître vrai-semblable. Je n’entens pas ici par impossibl
par impossible ce qui est au-dessus des forces humaines, mais ce qui paroît impossible, même en se prêtant à toutes les suppo
é, plus ou moins grande, de ceux pour qui le poëme est composé. Il me paroît trop difficile de placer ces bornes. D’un côté, l
r l’exageration qu’il renferme, qu’aucun trait de L’Arioste. Il ne me paroît donc pas possible d’enseigner l’art de concilier
r les faits, ce qui peut être contraire à leur déposition ne sçauroit paroître vrai-semblable. Or comme la verité est l’ame de l
13 (1762) Réflexions sur l’ode
es choses plus de peine et de soin qu’elles ne valent ; et que ce qui paraîtrait commun en prose, ne mérite pas l’appareil de la v
de la richesse et de l’harmonie des expressions. Les anciens surtout paraissent y avoir été fort sensibles. Horace parle de Pinda
disais-je à moi-même, si le français était une langue morte, ces odes paraîtraient excellentes ; il serait impossible d’y apercevoir
au hasard. Revenons à l’ode. Le public, soit lassitude, soit humeur, paraît aujourd’hui un peu dégoûté de ce genre ; il marqu
e, du poème, ou de l’épître. Elle a considéré cependant, que si l’ode paraissait chanceler sur son trône, ce n’était pas à l’Acadé
es qui lui restent. La faveur que l’ode semble avoir perdue, l’épître paraît l’avoir gagnée. Nos poètes d’ailleurs s’y trouven
ence, car il en a de toutes les espèces. Quoi qu’il en soit, l’épître paraît plus faite pour réussir aujourd’hui ; elle se pré
sur les anciens, quelque excès peut être permis, la liberté de penser paraît encore plus excusable que la superstition. Le tem
14 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Chapitre I. De l’intensité des états psychologiques »
rt de contenant à contenu ? Cette conception de la grandeur intensive paraît être celle du sens commun, mais on ne saurait l’é
ort entre deux étendues. Mais c’est la nature de cette opération, qui paraît malaisée à déterminer. La solution qui se présent
le nous le rattachons comporte difficilement la mesure. Ainsi il nous paraît évident qu’on éprouve une douleur plus intense à
mouvement ou d’un objet extérieur. Mais certains états de l’âme nous paraissent , à tort ou à raison, se suffire à eux-mêmes : tel
leur ; et voici que votre point de vue sur l’ensemble des choses vous paraît maintenant avoir changé. N’est-il pas vrai que vo
la même impression ? Toutes vos sensations, toutes vos idées vous en paraissent rafraîchies ; c’est comme une nouvelle enfance. N
maîtres. Comme nous devinons presque l’attitude qu’il va prendre, il paraît nous obéir quand il la prend en effet ; la régula
t non pas causé. On comprend alors pourquoi l’émotion esthétique nous paraît admettre des degrés d’intensité, et aussi des deg
nt nous venons de définir l’intensité sont des états profonds, qui ne paraissent point solidaires de leur cause extérieure, et qui
eux termes. Même, dans certaines de ses manifestations, la conscience paraît s’épanouir au dehors, comme si l’intensité se dév
posée de la série des faits psychologiques. S’il est un phénomène qui paraisse se présenter immédiatement à la conscience sous f
. William James a été de vérifier l’hypothèse sur des exemples, qui y paraissaient absolument réfractaires. Ainsi, quand le muscle d
saie en vain de tourner l’œil du côté droit ; pourtant les objets lui paraissent fuir à droite, et puisque l’acte de volonté n’a p
point, à une conclusion que M. James n’a pas formulée, mais qui nous paraît tout à fait conforme à l’esprit de sa doctrine. N
ions qui n’occupent point d’espace. Si la sensation plus intense nous paraît contenir la sensation de moindre intensité, si el
lumière demandent alors à se renforcer de notre effort qu’elles nous paraissent faibles. Inversement, nous reconnaissons la sensa
persistance avec laquelle elle revient. Ainsi le tic-tac d’une montre paraît plus sonore pendant la nuit, parce qu’il absorbe
descend dans d’autres. Il est incontestable que les notes aiguës nous paraissent produire des effets de résonance dans la tête, et
ace avec cette sensation elle-même. Le résultat de cet examen ne nous paraît pas douteux : on s’apercevra bien vite que la gra
e la grandeur de sa cause. La distinction du lourd et du léger pourra paraître aussi arriérée, aussi naïve que celle du chaud et
t un certain temps sans que l’éclairage de notre surface blanche nous paraisse changer : il ne paraîtra changer, en effet, que l
ue l’éclairage de notre surface blanche nous paraisse changer : il ne paraîtra changer, en effet, que lorsque l’accroissement ou
’observateur de lui dire si, à un moment donné, la teinte grise B lui paraît également éloignée des deux autres. Un moment arr
s, la psychophysique serait fondée. Mais c’est cette égalité qui nous paraît contestable : il est facile d’expliquer, en effet
at fondamental de l’opération entière. Or, c’est ce postulat qui nous paraît contestable, et même assez peu intelligible. Supp
té de M. Delbœuf a été de choisir un cas particulier où la conscience parût donner raison à Fechner, et où le sens commun fût
sensations correspondent à une cause dont l’influence nous a toujours paru étroitement liée à sa distance ; et comme cette d
raste d’une première teinte grise avec une seconde, par exemple, nous paraît à peu près égal au contraste de la seconde avec u
minue, de combien elle grandit. Et parce qu’une mesure de ce genre ne paraît pas directement possible, il ne s’ensuit pas que
15 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre II. Le cerveau chez les animaux »
s et nerveuses viennent se concentrer dans le cerveau, que le cerveau paraît être l’organe propre et immédiat de l’aine, c’est
cerveau soit l’organe de la pensée et de l’intelligence, c’est ce qui paraît suffisamment attesté par le fait que nous sentons
tème nerveux se perfectionne (c’est toujours Gall qui parle), lorsque paraît un petit cerveau au-dessus de l’œsophage, paraiss
qui parle), lorsque paraît un petit cerveau au-dessus de l’œsophage, paraissent aussi quelques instincts, quelques aptitudes inné
très satisfaisants, car s’il est un grand nombre d’animaux où la loi paraît se vérifier, il est des exceptions capitales et i
-t-elle une petite mine assez spirituelle. » Quelque rationnelle que paraisse cette méthode, elle me paraît devoir soulever que
irituelle. » Quelque rationnelle que paraisse cette méthode, elle me paraît devoir soulever quelques objections. Je comprends
question des localisations, disons seulement que ces circonvolutions paraissent liées au développement de l’intelligence. Un natu
es uns ajoutent : et de la profondeur des anfractuosités. M. Flourens paraît donner raison à cette opinion. Les rongeurs, nous
roy Saint-Hilaire. Mais l’opinion de celui-ci n’était pas, à ce qu’il paraît , aussi affirmative ; et cette corrélation entre l
et cette corrélation entre l’intelligence et la petitesse de l’animal paraît mériter confirmation. L’autre condition, à laquel
16 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre X. Des Livres nécessaires pour l’étude de la Langue Françoise. » pp. 270-314
smarais, Buffier, Girard, Restaut, de Vailli. La Grammaire du premier parut à Paris en 1706. in-4 . Le nom de l’auteur prévin
ur renvoyoit cette partie importante à un autre ouvrage qui n’a point paru . En un mot cette Grammaire, quoique semée de quan
n ouvrage renférme des préceptes solides & clairement exposés. Il parut pour la premiere fois en 1754. in-12. sous le tit
Le Dictionnaire de Furetiere, moins mauvais que celui de Richelet, ne parut pas pourtant un ouvrage parfait, lorsqu’il vit le
rentes propriétés, & les diverses significations des mots. Tout y paroît développé avec tant d’ordre & de clarté, que
oge doit recevoir beaucoup de restrictions. Il est vrai que lorsqu’il parut pour la premiere fois, c’étoit ce qu’on avoit vu
. Elle n’opposa à Furetiere que la modération & le silence. Il ne parut même contre le premier qu’une épigramme de la Fon
té ensuite jusqu’à sept volumes du même format. Quand ce Dictionnaire parut , disent les auteurs du Grand Vocabulaire, la nati
le Dictionnaire de l’Académie françoise, dont la quatriéme édition a paru en 1762. en deux vol. in-fol. Cette Compagnie s’e
de sa langue. On est étonné de voir dans quels embarras l’Académicien paroît quelquefois se jetter pour l’examen d’un mot ou d
firent beaucoup d’ennemis. Lorsque sa traduction du nouveau Testament parut , on ne l’épargna point. Il se plaignit à Boileau
va jusqu’à imprimer que les Princes sont quelquefois mal éduqués. Il paroît que ceux qui parlent ainsi, ont reçu eux-mêmes un
it été endommagée par des inondations. En un mot, Monsieur, la langue paroît s’altérer tous les jours ; mais le style se corro
r la différence du langage poétique, d’avec celui de la prose, qui me paroît un peu chimérique, pour ce qui concerne les regle
eut rien de parfait en ce genre jusqu’en 1694. Ce fut cette année que parut le Dictionnaire Etymologique, ou origines de la l
17 (1864) Histoire anecdotique de l’ancien théâtre en France. Tome I pp. 3-343
épuré et que la mise en scène du bon Dieu et du diable avait fini par paraître quelque chose d’assez inconvenant, on permit aux
e transition, sont : Fonteny, ancien confrère de la Passion, qui fit paraître , en 1587, le Beau Pasteur, la Chaste Bergère et G
ent chantés, il s’ensuivit une espèce de baccanale qui, de nos jours, paraîtrait fort innocente, et qui parut alors un attentat à
èce de baccanale qui, de nos jours, paraîtrait fort innocente, et qui parut alors un attentat à la religion. Ce fut à grand’p
du public était devenue telle aux représentations, qu’un seul théâtre parut insuffisant. La troupe de l’hôtel de Bourgogne se
é ; mais avant de parler de lui, disons un mot de Robert Garnier, qui parut après Jodelle et fut comme le trait d’union entre
ec lui, il lui défendit très-sérieusement, de son autorité privée, de paraître au théâtre. — Je t’interdis pour un mois, lui dit
is, lui dit-il. Deux jours plus tard, Cyrano étant à la comédie, voit paraître Montfleury en scène dans la pièce de Cloreste. Il
, comme on pense faire un sacrifice aux dieux, Qui verse plus de sang paraît le plus pieux. A côté de ces preuves de bon goût
rie, il vît ses brebis paître ; Soit que sa bonne grâce au bal le fit paraître , Je le suivais partout de l’esprit et des yeux. …
ntine, ou le Désespoir, dans laquelle se trouve la scène suivante qui parut aux spectateurs de cette époque, la chose du mond
le pauvre amoureux. L’ami se nommait Pierre Corneille. L’aventure lui paraît fort agréable, et si plaisante, qu’il en fait une
ndonné, et c’est par ce même rôle qu’il quitta la scène pour n’y plus paraître . Il était temps, car il ne put achever son rôle.
s-là, Danser et Phèdre et Cinna. Alors un acteur de la troupe du roi paraissait et, pour justifier le nouveau genre adopté par la
changer le costume de ville en costume de cour, c’est-à-dire qu’elle parut sur la scène en robe à queue traînante et à panie
étaient souvent applaudies et admirées. C’est donc ainsi attiffés que parurent sur la scène française les héros de Rotrou, de Co
es réformes à faire encore au costume. Ces réformes cependant ne nous paraissent pas urgentes. De même que les dandys de Louis XV,
ns dramatiques, non-seulement ne ressemblent pas à celles qui avaient paru jusqu’alors, mais nulle des siennes n’a d’analogi
du produit des représentations de Mélite : bonne farce. Mélite avait paru trop simple au public, Corneille s’en aperçut et
ues expressions un peu trop décolletées. Cette pièce, donnée en 1630, parut aux spectateurs préférable à Mélite ; mais Cornei
e quelques louanges l’invention de mon esprit, etc. » Bientôt après, parut la première tragédie de Corneille, Médée. C’était
représentées sur la scène à différentes époques. La muse tragique ne parut pas d’abord vouloir traiter aussi bien le poëte n
nna en 1639, Polyeucte en 1640. Lorsque la belle tragédie des Horaces parut au théâtre, le bruit se répandit que l’Académie f
s que je puisse haïr. Après les Horaces, et dans la même année 1639, parut la magnifique tragédie de Cinna. Deux chefs-d’œuv
re vivant la faim et la soif. Don Sanche d’Aragon, comédie héroïque, parut en 1651, après Andromède, ou si l’on veut, après
eautés, mais qui ne sont plus à la hauteur de ses belles conceptions, parut vouloir se relever par la tragédie de Nicomède, j
ue plusieurs scènes semblaient une allusion à cet événement. En 1653, parut Pescharite, roi des Lombards, tragédie qui n’eut
inachevée sur sa table, et Œdipe, avec les beaux vers qu’il renferme, parut radieux aux yeux du public qui retrouva avec joie
ous lui demanderez l’explication. Baron accepte, et dès que Corneille paraît , il lui saute au cou, l’embrasse et le prie de lu
orée dans la personne de ses descendants. Sur la fin de ses jours, il parut au théâtre où on ne l’avait pas vu depuis deux an
brillantes, elle produisit plus de 5, 000 francs. Longtemps après, il parut une ode de Lebrun à Voltaire, pour appeler l’atte
mps que lui, les plus belles productions dramatiques qui aient encore paru , étaient représentées sous le même nom que le sie
ce lui devînt profitable à lui-même. Ce fut en 1667 que cette comédie parut sur la scène, écrite par Corneille. Le succès qu’
cette pièce, l’auteur en expliquait le sujet à un grand seigneur qui paraissait peu le comprendre. « La scène, lui disait-il, est
il avait raison, car il échoua complétement. C’est ainsi qu’en 1678, parut Psyché, composée pour Louis XIV, et fort peu appr
d homme de guerre veut passer pour grand politique, le politique veut paraître poëte, l’historien a des prétentions à être habil
l’attribuât en grande partie au cardinal. Ainsi Roxane, tragédie qui parut en 1640, fut, dit-on, écrite par son Éminence. A
, approuvée, louée, acclamée comme la plus belle fille qui ait jamais paru au théâtre. Hélas ! le chef-d’œuvre, mis à la scè
strate (1663). Mademoiselle Beaupré, une des premières actrices qui parut sur la scène (car pendant longtemps les hommes ti
ageait ses loisirs entre le jeu, les femmes et la poésie, fit d’abord paraître en 1626 une tragédie de Marianne qui produisit à
ctoire ont fermé sa paupière. A peu près vers la même époque, il fit paraître la Chute de Phaéton, qui n’eut pas le succès de M
, des enfers, établissent les bornes ; C’est eux qui, des cocus, font paraître les cornes. On voit par ce dernier vers que le g
encore fort épuré, puisque cette tirade n’excita pas les murmures et parut toute naturelle. La Folie du Sage, tragi-comédie,
nt auprès d’un grand seigneur, Je me vis toujours pauvre et tâchai de paraître  ; Je vécus dans la peine attendant le bonheur, Et
ontrant la belle étoffe de son pourpoint : C’est du Silvandre. Il fit paraître en 1635, Mithridate, tragédie dont la première re
ge en 1642. Le comédien Montfleury la mit plus tard en vers et la fit paraître sous le titre de la Mort d’Esdrubal. En 1642, on
se fût occupé davantage de l’art dramatique. Mais au moment où il fit paraître sa première pièce : Iphigénie, Corneille était da
d : « Elle est mienne et non vôtre. » Mais aussitôt que l’ouvrage eut paru , Plus n’ont voulu l’avoir fait l’un ni l’autre.
ons étaient peu en rapport avec le langage. La Science Universelle ne parut jamais ; le monde fut déshérité de ce chef-d’œuvr
l ne manquât ni d’esprit, ni d’imagination, ni de facilité. Artaxerce paru en 1645, Josaphat et Séjames en 1646, Jeanne de N
vant de rien donner à la scène ; enfin, en 1646, il se décida à faire paraître une tragédie d’Hippolyte à laquelle plus tard Rac
grand poëte et communiqua son plan à Gilbert, qui s’empressa de faire paraître sa tragédie. Corneille, dont l’âme était pleine d
le plus grand des auteurs, Dans votre corps, Messieurs, à dessein de paraître  ; Puisqu’il a fait tant d’auditeurs, Pourquoi l’e
tirique Despréaux l’avait fait admettre, et les jugements du critique parurent longtemps sans appel. On ne les contrôlait même p
btenir que le neuvième de la recette sera alloué à Quinault. Ce moyen parut si ingénieux et si équitable, qu’à partir de ce m
un, continue à le prendre pour l’autre ? Deux ans plus tard, en 1663, parut Astrate, très-bien reçue du public et très-prônée
dramatique pût égaler le maître ; c’est cependant ce qui arriva quand parut Racine. Plus heureux que Corneille, Racine sut s’
reurs de la guerre, De sa vaste folie emplit toute la terre. En 1667 parut Andromaque, un des chefs-d’œuvre de Racine. Cette
n sortant du théâtre : « Il n’y a plus de Desœillets. » Cependant, il paraît que si la débutante avait plus de feu dans les tr
âtre qui ne donne la parodie de la grande pièce en vogue. Ce qui peut paraître étonnant, c’est que Racine se montra très-affecté
en disant : Mit Rome dans mon lit et Claude à mes genoux. Bérénice parut deux ans après Britannicus, en 1671, à l’époque o
l contraste divers, quand sous le même nom, L’orgueilleuse Montrose a paru sur la scène ! Aucun cœur n’a senti la moindre ém
excita l’impatience du public jusqu’au quatrième acte ; enfin, on vit paraître le vieux Poisson en Achille, et le jeune et beau
n’y a pas dix ans que M. Racine a fait sa tragédie ! » Phèdre, qui parut en 1677, laissa trois années d’intervalle entre e
dans lequel seraient développées toutes les passions. Celui de Phèdre parut parfaitement convenable pour cela, et Racine le t
squ’on sut que Racine travaillait à cette tragédie et allait la faire paraître , la célèbre madame Deshoulières, qui n’aimait ni
uvre dramatique en enlevant du drame le sentiment le plus dramatique, parut d’abord à Racine un tour de force dont il ne se s
de Montespan ; Esther, madame de Maintenon ; Aman, M. de Louvois. Il parut , à propos de cette tragédie, une ode, dans laquel
sérieuse, et qui, aujourd’hui, ne semble que ridicule. Lorsque Racine parut , au contraire, la route était déblayée, tracée dé
de faire comme tout le monde et de siffler à son tour. Le conseil lui paraît bon ; il se met de la partie. Un mousquetaire tro
dit, Ilion déplorable, Pallas a toujours un cheval. En 1697, il fit paraître Scipion, et son nouveau héros n’eut pas plus de c
ables qu’ils étaient pleins de finesse. Germanicus n’eut pas plus tôt paru , en 1694, qu’on vit poindre l’inévitable épigramm
ère représentation de cette pièce. Dans les deux premiers actes il ne paraît pas de femmes ; aussi commençait-on à dire, dans
ès à l’époque où Racine finit la sienne. Sa première pièce, Virginie, parut en 1683. Elle fut assez bien accueillie du public
onne position. En 1685, Campistron eut un véritable triomphe, lorsque parut son Andronic. Les comédiens furent obligés de dou
ulée la Fausse veuve, ennuya le public sans le faire rire. Alcibiade parut également en 1685, et Phraate en 1686. Cette dern
lui, offre cette particularité, que c’est la première où une actrice parut sur la scène vêtue en homme. On était déjà loin d
membre de l’Académie française, composa quelques tragédies qu’il fit paraître sous divers noms, en sorte que plusieurs de ses p
que le roi s’en était privé, vint à cette première représentation, et parut prendre un plaisir extrême à tous les applaudisse
elques anecdotes concernant ses premières tragédies : Athénaïs ayant paru , une allusion fut faite à cette pièce dans une le
, Il ne serait plus crime et deviendrait vertu. Lagrange-Chancel fit paraître , de 1706 à 1740, Érigone, tragi-comédie en cinq a
nnent du roman. Sous le Régent, il eut la malheureuse pensée de faire paraître les Philippiques, moins par animosité personnelle
cesse. Malheureusement, il ne put approcher de ses modèles, et quand parut son Electre, on dit que c’était une statue de Pra
ui avait plu au roi. On l’engagea à essayer une gazette en vers. Elle parut tous les huit jours et lui fit obtenir une pensio
à Boursault une jolie petite comédie en un acte et en vers, laquelle parut en 1694, sous le même titre. C’est une critique d
rièrent l’auteur de juger une difficulté, à savoir si les prêtres qui paraissent dans la pièce devaient danser ou marcher. — « Je
succès, puisqu’on la donna pendant quinze mois sans interruption. Il paraît que Lully, fatigué de l’acharnement de Boileau et
ravailler pour le théâtre ; ce ne fut qu’en 1705 et en 1718 qu’on vit paraître deux talents approchant du sien, Crébillon d’abor
oit qu’il ait préféré la tranquillité à la gloire. Du reste, le poëte parut dans de favorables circonstances, Racine avait ce
mme et sans être connue, elle fit la cour à une femme d’une façon qui parut blessante. Trois des amis de la dame l’appelèrent
d d’Apollon, Attendez que Melpomène Soit veuve de Crébillon. En 1726 parut Pyrrhus ; en 1748, Catilina. Crébillon mit plus d
à l’amour qu’à subjuguer l’amant. Qu’on vous laisse régner, tout vous paraîtra juste ; Et vous mépriseriez l’amant le plus augus
ltaire, les deux plus grands poëtes tragiques du dix-huitième siècle, parut Chateau-Brun, auteur des deux tragédies de Mahome
l garda quarante ans, sans la faire jouer, sa première tragédie. Elle parut en 1714. Sa seconde ne vit le jour qu’en 1754. Da
e siècle littéraire. Cet homme, le plus extraordinaire qui ait jamais paru dans la spécialité des lettres, vécut de longues
l’auteur fécond alors encore à l’aurore de sa vie littéraire : Zaïre parut et conquit tous les suffrages. Voltaire, très-vai
ne donna rien au théâtre après Zaïre, son chef-d’œuvre. Enfin, il fit paraître Adélaïde du Guesclin, en 1734, qu’il remit ensuit
éraire assez pillard. Voici la critique d’Alzire, faite à l’époque où parut cette tragédie, sur l’air du Menuet d’Exaudet :
ardinal Fleury, premier ministre, ordre avait été donné de la laisser paraître . Cependant la crainte du procureur-général arrêta
chez eux ; mais il tomba presque de suite. Un auteur ayant cru devoir paraître pour faire cesser le tumulte qui s’était élevé da
t habillée, Puis reviendra sur l’horizon, Pour nous en informer, sans paraître mouillée ; Et, par un dernier trait digne d’être
1744, Piron donna une troisième tragédie, Fernand Cortez. Cette pièce parut trop longue aux comédiens. Ils députèrent l’un d’
e grand Jasmin, n’est pas le premier perruquier de son espèce qui ait paru dans le monde littéraire. Un siècle avant lui, en
r quelques petits ouvrages, mais moins satiriques, mais qui n’ont pas paru … Comme je suis assez positif de mon naturel, il m
oi, qui furent enchantés, ravis, de cette lecture, tant la chose leur parut singulière et plaisante, mais qui furent unanimes
ait pousser les cheveux et la pâte qui fait tomber la barbe. La chose parut originale ; la première édition fut épuisée en pe
garda rancune à Morand de sa vivacité, et la tragédie de Mégare ayant paru , il se fit un malin plaisir de la siffler. Le Fr
Mademoiselle Clairon, jouant pour la première fois le rôle de Didon, parut sur la scène, au cinquième acte, les cheveux épar
ns cette pièce que le fameux Baron, âgé de près de quatre-vingts ans, parut en Misaël. Le parterre garda assez bien son sang-
ce salmigondis. On ne put lui fournir qu’Inès de Castro. Deux enfants paraissent dans cette tragédie. Cela fut trouvé fort ridicul
eilli, et ne cessa jamais de l’être sur les différents théâtres où il parut . De Lyon il se rendit à Strasbourg. Les mêmes suc
trouve dans son répertoire une comédie intitulée l’Obstinée. Elle n’a paru sur aucun théâtre ; cependant elle offre plusieur
. Phanazar était le titre d’une pièce de Morand. Régulus, tragédie parue en 1773, imprimée longtemps avant que d’être mise
rent. Le parterre le demanda avec acharnement ; mais il ne voulut pas paraître . Cette exhibition des auteurs était devenue une c
a plus de Suisses que d’argent. Voyez plutôt ? » Jusqu’au moment où parut M. de Belloy, les auteurs tragiques s’étaient cru
on disait alors). Il y avait montré une grâce merveilleuse. Il avait paru sur la scène masqué, selon la coutume, et magnifi
la salle. Lorsque la représentation fut terminée, cet arc de triomphe parut en feu avec un soleil au-dessus et la fameuse dev
médiens du Roi, comme on disait alors. Cette décoration, qui pourrait paraître bien mesquine aujourd’hui, consistait en une vast
pectateurs demandèrent à grands cris : Monsieur l’auteur ! De Belloy parut , et aussitôt sa présence fut accueillie par un im
tre ; on lui répond qu’on ne les a point vus. Elle les attend, ils ne paraissent pas ; alors elle s’en va chez elle. Tous les autr
s, et au milieu de ce bruit infernal, qui continue toujours, Préville paraît , et se jette, en robe de chambre, dans un fauteui
mière scène du Joueur. Ce comédien, l’idole du public, qui n’a jamais paru que pour en recevoir des applaudissements, en est
18 (1894) Propos de littérature « Chapitre IV » pp. 69-110
es ont une importance égale, mais M. de Régnier et même M. Griffin ne paraissent l’admettre qu’avec hésitation. À ce point de vue
point de mouvement propre. Il en est autrement des harmonies : elles paraissent , en effet, contenir une sorte de Rythme particuli
alaisée à saisir si le tissu sonore se complique, et pourtant elle me paraît demeurer parfaitement juste, car les suites d’acc
ou timbres, — on ne peut la réaliser que dans la durée, mais, cela me paraît acquis, elle en dépend moins exclusivement que le
igoureuses, il devient plus objectif16. L’harmonie proprement dite me paraît correspondre à ce que sont les rapports des « val
ne Mallarmé et, si je le compare à des poètes de sa génération, il me paraît certes dépassé par la richesse aux cent voix qui
plus nombreux chez M. de Régnier, et, je l’ai déjà dit, la musique ne paraît pas le préoccuper assez hautement. Souvent en ses
nfluence donc que le rythme, — et en vérité tous les éléments du vers paraissent se subordonner, en tant que musique, à la créatio
sit par réaction les coupes hardies des Romantiques. Si l’enjambement parut alors un si grave délit, c’est qu’il rompt cette
sément ces divisions de la durée ne sont utiles qu’en musique où l’on paraît en avoir gardé les signes pour faciliter la lectu
urs débuts, M. Fontainas entre autres et surtout M. Ferdinand Hérold, paraissent s’être définitivement ralliés. On peut regretter
met en scène — sans le vouloir, je le crois bien, — un narrateur qui paraît se confondre avec lui, et l’on aperçoit ses geste
simple, et non un réel conflit de sentiments humains. En ce livre qui parut peu de temps avant Joies, on discerne malaisément
le rythme réel de la plupart d’entre eux, les vers les plus spontanés paraissent eux aussi des mesures traditionnelles alternées e
ibre des proportions. M. Vielé-Griffin procède tout autrement ; il me paraît concevoir son vers comme une parole déclamée, ou
, s’amoindrir, se désagréger, au point qu’un grand nombre d’entre eux paraissent avoir oublié la force propulsive qu’il donne au v
e viens de parler l’entendent sans doute autrement ; car à ce mot ils paraissent attribuer la signification que lui donnent les fe
même mesure en contient souvent plusieurs à la fois. Le rythme ne me paraît se confondre avec la mesure que dans un cas parti
miques que par des comptes-rendus, mais un esprit actif et curieux me paraît s’y dessiner. 24. Détail qui amuse, il avait eu
étail qui amuse, il avait eu un prédécesseur à Verviers. En 1885 il y parut un livre de vers signé « Moi », dont l’auteur réc
19 (1772) Éloge de Racine pp. -
é, que celui qui aurait conçu tout l’art de la tragédie telle qu’elle parut dans les beaux jours d’Athènes, et qui en aurait
nir une tâche plus longue et plus pénible. Melpomène, chez les grecs, paraissait sur la scène, entourée des attributs de Terpsicho
mieux peint ? Il semble être poursuivi par une fatalité terrible : il paraît pressentir les crimes auxquels il est réservé : s
sprit que de sensibilité dans l’ame. C’est cette dernière qualité qui paraît prédominante dans Racine, et qui caractérise son
n’échappe pas au spectateur, la rend plus attendrissante ! Corneille paraît avoir ignoré ces nuances. Il a peu connu les femm
et posa la limite. C’est un genre de gloire bien rare. Corneille ne paraît pas avoir eu une juste idée de tout le travail qu
in. Son expression est toujours si heureuse et si naturelle, qu’il ne paraît pas qu’on ait pu en trouver une autre, et chaque
r une autre, et chaque mot de la phrase est placé de manière qu’il ne paraît pas qu’on ait pu le placer autrement. Le tissu de
vérité et au génie. Andromaque est le premier chef-d’oeuvre qui ait paru sur la scène française. On avait vu de belles scè
es qui attendaient Racine après Andromaque  ; et quand Britannicus parut , l’envie était sous les armes. L’envie, cette pas
un sujet qui n’offrait qu’une scène ; de faire une tragédie de ce qui paraissait devoir n’être qu’une élégie. Mais comment parler
vous deviez aimer Racine ! Combien vous deviez chérir l’écrivain qui paraissait avoir étudié son art dans votre coeur, qui sembla
lui laisse que ce qui doit vivre, et que, sortant de ses cendres, il paraisse devant la postérité, comme Hercule, s’élevant de
paraisse devant la postérité, comme Hercule, s’élevant de son bûcher, parut dans l’Olympe, ayant dépouillé tout ce qu’il avai
. Et ne suffit-il pas qu’on se souvienne que pendant un moment Pradon parut triompher de Racine ? Ce moment fut court ; mais
iècle le plus éclairé de tous les siècles. Le dirai-je ? Corneille me paraît ressembler à ces titans audacieux qui tombent sou
acieux qui tombent sous les montagnes qu’ils ont entassées. Racine me paraît le véritable Prométhée qui a ravi le feu des cieu
oin ; que c’est bien assez d’avoir un grand homme à admirer, et qu’il paraît un peu pénible d’en admirer encore un autre sur l
nées ; au lieu que la perfection continue, procurant un plaisir égal, paraît naturelle et simple, charme sans étonner, et a po
cine : opposez-leur ce grand axiome de son digne ami, ce principe qui paraît si simple et qui est si fécond, rien n’est beau q
20 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Une petite guerre sur la tombe de Voitture, (pour faire suite à l’article précédent) » pp. 210-230
e son auteur m’est chère, disait-il du livre de Voiture lorsqu’il eut paru , et je suis intéressé en sa réputation, parce que
recueillir ses lettres, et l’édition, qui demanda bien des soins, ne parut qu’en 1650, suivie presque aussitôt d’une seconde
énité d’intelligence. Dès que sa goutte était passée, son cerveau lui paraissait , dit-on, plus dégagé qu’auparavant, son imaginati
lus simple que le rôle de Costar : il n’avait qu’à relever ce qui lui paraissait peu juste dans la critique du savant ami de Balza
i. Il fit semblant de reculer devant la tâche qu’on lui proposait, il parut résister pendant plus d’un an et se laissa presse
tés, comptant bien sur l’indiscrétion de ce dernier, et que l’ouvrage paraîtrait imprimé comme à son insu, et avant que les observ
ard. La Défense des ouvrages de M. de Voiture, dédiée à M. de Balzac, parut avec une préface de Martin de Pinchêne, neveu de
l air de l’heureux génie de feu M. de Voiture. En un mot, la pièce me parut si belle que je ne consultai pas longtemps sur ce
poque, quelles que soient les réputations régnantes et les vogues qui paraissent tout envahir, il y a toujours dans la diversité d
n amplement à satisfaire sa principale passion, qui était le désir de paraître . Girac ne put se dispenser de répondre : il le fi
55 et 1657), et Girac par un seul qui fut arrêté à l’impression et ne parut qu’assez longtemps après35. Son adversaire avait
nt bien lui faire payer cher sa levée de boucliers contre Voiture. Il paraît en effet qu’un jour un capitaine bel esprit et du
ps déjà ils n’avaient plus de spectateurs36. Les Provinciales avaient paru dans l’intervalle, et l’on savait ce que c’était
à M. Costar ne put être imprimée à Paris qu’en 1664 ; elle avait déjà paru imprimée à Leyde en 1660. 36. [NdA] M. de Girac
21 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Mémoires du cardinal de Retz. (Collection Michaud et Poujoulat, édition Champollion.) 1837 » pp. 40-61
on.) 1837 Lundi, 20 octobre 1851. Les Mémoires du cardinal de Retz parurent pour la première fois en 1717, sous la régence de
urtive de ces Mémoires était livrée à l’impression et sur le point de paraître , le Régent demanda au lieutenant de police d’Arge
geait d’Argenson. C’est comme si l’on avait dit, la veille du jour où parurent Les Confessions de Jean-Jacques Rousseau, qu’elle
i quant à la pensée et à la langue, que, lorsque les Mémoires de Retz parurent , une des raisons qu’alléguèrent ou que bégayèrent
en ce qui les regardait : « Nous avions concerté, dit-il, de ne faire paraître sur le théâtre ces personnages que l’un après l’a
en ces scènes charmantes et si bien menées sous sa plume, il ne nous paraît pas tant faire la guerre à Mazarin que faire conc
t que de s’efforcer à tout amoindrir et à tout éteindre après lui, me paraît faire preuve d’un esprit de taquinerie et de chic
aient soumises, où les armées étaient victorieuses, où les compagnies paraissaient de tout point impuissantes, qui l’eût dit eût pas
é voir de près ; évidemment il aime mieux la voir que la guérir : Il paraît un peu de sentiment, dit-il en parlant du corps a
ur nous aujourd’hui, parce que nous savons sa vie et ses confessions, paraît un ecclésiastique des plus scandaleux, ne semblai
t ce qu’il fit pour l’entamer. Savant docteur ou assez habile pour le paraître , administrateur soigneux, toujours prêt à défendr
pesait pas ensemble. Il passait de l’une à l’autre : ainsi ce qui lui paraissait un jour plus léger, lui paraissait le lendemain p
l’une à l’autre : ainsi ce qui lui paraissait un jour plus léger, lui paraissait le lendemain plus pesant. La manière élevée dont
onnés ni aussi livrés à leur sens tout personnel et pervers qu’ils le parurent depuis, quand les passions et les cupidités de ch
22 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Léopold Robert. Sa Vie, ses Œuvres et sa Correspondance, par M. F. Feuillet de Conches. — II. (Fin.) » pp. 427-443
blement les Grecs, leurs fêtes et leurs usages : l’État pontifical me paraît avoir un aspect différent ; les Romains ont quelq
rtant dans des scènes qui ne touchent pas l’âme et qui, à la plupart, paraissent ridicules. Mais la noblesse peut être sentie même
miné l’autre : Ce à quoi je tiens beaucoup, disait-il, c’est à faire paraître mes deux tableaux en même temps, et je vous assur
si je les expose séparément ; car le caractère de celui qui m’occupe paraîtrait triste et monotone, si on ne pouvait faire de com
urnée d’automne. Ce moment me fournirait des épisodes, et l’idée m’en paraît philosophique ; car c’est dans l’automne de la vi
ence à faire les figures d’hommes et celles de femmes. La raison m’en paraît simple, et je veux chercher à vous l’expliquer ;
ple, et je veux chercher à vous l’expliquer ; je ne sais si elle vous paraîtra juste. Ce qui frappe et touche dans la peinture e
es dernières qualités que les premières : au moins pour moi, elles me paraissent bien plus faciles à voir, et c’est une observatio
maladie eût altéré sa faculté et sa puissance d’exécution (ce qui me paraît avoir dû être dans le courant de 1833), il avait
quer, pensait-il, comment on peut trouver dans ce monde des êtres qui paraissent n’éprouver aucun besoin de nourrir le cœur. » Il
e tout l’artiste, tout l’homme, et ne s’arrêtant qu’en deçà de ce qui paraîtrait redite et satiété. Accroissons le plus possible l
ntiment, quelque chose à y prendre. Ils cherchent, d’après ce qui m’a paru , une harmonie de tons : je trouve, d’après ce que
23 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Correspondance de Buffon, publiée par M. Nadault de Buffon » pp. 320-337
il ne vient à Paris que pour affaires, à son corps défendant : il ne paraît en aucun temps avoir pris plaisir à se plonger da
vec lesquels on le compare d’ordinaire, il en est peu avec qui Buffon paraisse avoir été en commerce habituel de lettres. Il n’e
revenir à ses jugements littéraires, après Voltaire poète, Buffon ne paraît guère estimer qu’un autre poète en son temps, Pin
hacun d’eux avait eue dans la rédaction de l’Histoire naturelle. Il a paru croire que Buffon ne leur avait pas fait toujours
elle que Buffon écrit, parlant de l’oncle et peut-être du mari : « Il paraît que MM. Daubenton seraient bien aises de vous voi
e la Correspondance, Buffon, qui n’a guère moins de soixante-six ans, paraît un peu amoureux de la jeune dame, si l’on ose bie
Mme Necker et tirées des archives de Coppet est sur un autre ton, et paraîtra des plus singulières, sinon des plus agréables. T
é un peu provincial, et jamais la distance de Montbard à Paris ne m’a paru plus grande. Il faudrait aller en Allemagne pour
e plus rempli de sollicitude. Ce fils, jeune officier aux Gardes, qui paraît avoir été assez aimable et gracieux, et d’un bon
rce de penser ». Puis, quand ce fils est marié à une jeune femme, qui paraît d’abord douée de simplicité et de candeur, mais q
à rougir de l’éclat de celle qui portait son nom, ni encore moins de paraître en profiter66. La Correspondance que nous annonç
8, tome i, page 269). Les mœurs privées, sur l’article des femmes, ne paraissent pas avoir été le beau côté de Buffon. Mais, quels
24 (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre dixième. »
pèche ici contre la première des règles, l’unité de dessein. L’auteur paraît l’avoir senti, et cherche à prendre un parti mito
e, Et non l’homme, on pourrait aisément s’y tromper.) Ce second vers paraît froid après le premier ; mais La Fontaine l’ajout
établir que c’est très-mal fait de manger les moutons ? tout cela me paraît vague et dénué d’objet. Fable VII. V. 7. E
supérieures : mais l’homme, à qui ces mêmes lois ont donné la raison, paraît la combattre au moment où elle est préjudiciable
l’amour-propre a son tour. V. 4. Devant les autres chiens oserai-je paraître  ? Un homme n’aurait pas mieux dit. Les six vers
t de l’histoire du serpent, formant une autre fable dans la fable, me paraît déplacé. Outre qu’il rentre dans l’Apologue du se
a Fontaine, blâmer les voies de la douceur et de la persuasion ! cela paraît plus extraordinaire et plus contre la nature, que
lis, mais n’obtiennent pas grâce pour le fond de cet Apologue, qui me paraît défectueux. Quel rapport y a-t-il entre Hercule a
r d’une telle aventure ? J’avoue que ce raisonnement du chevalier me paraît très-bon. V. 37. Il le prend, il l’emporte…. L’
ute cette période, qui contient l’éloge de M. de la Rochefoucault, me paraît longue et pesante. Fable XVI. V. 1. Quatre
25 (1897) Manifeste naturiste (Le Figaro) pp. 4-5
Variétés littéraires. Un manifeste Il paraît que le « dernier bateau » de la littérature, c’es
n-Jacques. Après les hallucinations et les névroses du symbolisme, il paraît que nous serions sur le point d’assister à une so
ine se communique de l’un à l’autre. Si des jeunes gens contemporains paraissent si avides de gloire et d’exploits, c’est que la v
re défigure l’esprit de la race. Toutes nos déroutes militaires ne me paraissent pas aussi effrayantes que cette conquête intellec
écrivains avec les délicieux dandys, de qui les esprits si confus ont paru naguère touchés, à la fois, par les grondantes te
réa Zola ! Les puissantes statues de Rodin, en qui la sève des terres paraît frémir encore, malgré leur force compacte et somb
a pensée de quelques jeunes poètes, les travaux quotidiens de l’homme paraissent mériter une consécration. De même que les exploit
26 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Réception de M. le Cte Alfred de Vigny à l’Académie française. M. Étienne. »
ir dans ces sortes de cérémonies lorsqu’elle est parée… Ce que je dis parut raisonnable, et d’ailleurs la plupart s’imaginère
eu près égale à celle d’un sermon de cet abbé. Garat, recevant Parny, parut long dans un discours de trois quarts d’heure. Ma
sse sous le titre général d’improvisateurs. Cette dernière classe m’a paru fort élargie, je l’avoue, et dans des limites pro
mps ; nous en parlerons très-brièvement en le montrant tel qu’il nous paraît avoir réellement été. Il possédait, dit M. de Vig
ièces, elles ne sont pas autant à mépriser qu’on est tenu de le faire paraître dans un Éloge public. Il résulte clairement du dé
lampe merveilleuse. Littérairement, cette pièce de l’Intrigante nous paraît faible, très-faible ; et ici, après avoir relu ce
s’il se peut, à la jeunesse ; qu’ils tâchent quelque temps encore de paraître jeunes à l’oreille et au cœur de ces générations
’Académie mettait dans certains choix, et l’espèce de quarantaine que paraissaient subir au seuil certaines renommées. M. de Vigny a
dis. L’éloge donné en passant à l’Histoire du Consulat de M. Thiers a paru une délicate et noble justice. En un mot, le tact
ermé. M. de Vigny, tel que nous avons l’honneur de le connaître, nous paraît une nature très-capable d’admiration, comme toute
s natures véritablement poétiques. Seulement, de très-bonne heure, il paraît avoir fait entre les hommes la distinction qu’il
et si intimes, un esprit poli et sensé qui, dans sa tendre jeunesse, parut grave avant d’entrer aux affaires, et qui toujour
27 (1921) Enquête sur la critique (Les Marges)
Deux conditions seulement, mais indispensables : ces notes critiques paraîtraient à jour fixe et immuablement à la même place. 3º N
copie, à moins d’être propriétaire du journal où il voudrait la voir paraître . 2º Les journaux devraient tous avoir un courrier
chaque rubrique, donnerait des analyses sérieuses des livres qui lui paraissent les plus importants, et remettrait à un critique
, je me range à l’avis ancien de Charles Maurras, dont la remarque me paraît plus que jamais actuelle : « Ce mot de liberté,
actère politique (chacun son domaine !) nos journaux et nos revues me paraissent avoir le souci d’exercer la critique exactement c
itique française, dans le sens large et plein du mot critique cela me paraît évident : les noms d’un Péguy, d’un Maurras, d’un
niversitaire » c’est que, pour des raisons aisées à comprendre, il me paraît bien difficile qu’il réunisse la moitié seulement
out de même passé certaines choses depuis cette époque symboliste qui paraît déjà vieille. On m’assure qu’une grande revue est
isfaction un ou plusieurs Sainte-Beuve. Le public d’aujourd’hui ne me paraît en rien inférieur à celui de 1850 ou 60. Quant à
actuelle, c’est précisément qu’elle ne s’occupe que du dernier livre paru . Par contre, nous avons eu à l’occasion du cinqua
ffort critique des écrivains contemporains, qui est sérieux et suivi, paraît intéresser les lecteurs des journaux et des revue
en même temps, indépendant et artiste. Naguère, M. Charles Maurras me paraissait assez bien répondre à cette préférence. Aujourd’h
e comparaison en règle : il estime, cependant, que journaux et revues paraissent , aujourd’hui, « exercer la critique exactement co
copie, à moins d’être propriétaire du journal où il voudrait la voir paraître . » Elle souhaiterait que les journaux eussent « u
ntre le critique « académique » ou « universitaire », c’est qu’il lui paraît « bien difficile qu’il réunisse la moitié seuleme
28 (1767) Sur l’harmonie des langues, et en particulier sur celle qu’on croit sentir dans les langues mortes
l. Cet enthousiasme qui n’est pas toujours d’aussi bonne foi qu’il le paraît , a sa source dans un amour-propre assez pardonnab
langue difficile, on ne veut pas avoir perdu son temps, on veut même paraître aux yeux des autres récompensé avec usure des pei
nie que les phrases de Cicéron nous font éprouver ; plaisir qui ne me paraît pas tout à fait chimérique, surtout quand on comp
e pour les différents peuples modernes ; que tel vers de Virgile doit paraître plus harmonieux à un Français, tel autre à un All
les, tirés de Cicéron même ; mais celui que nous venons de citer nous paraît plus que suffisant. Despréaux, quoique lié avec b
lu et relu Térence, et se l’était rendu si familier que sa traduction paraît être Térence même : à cela je n’ai qu’une questio
t ceux qui ne sont propres qu’au genre familier. Or voilà ce qu’il me paraît impossible de démêler quand la langue n’est pas v
ficile de montrer par des exemples, qu’un écrivain français, qui pour paraître bien posséder sa langue affecterait dans ses ouvr
est admirée d’un petit cercle de pédants, parce que le style leur en paraît cicéronien. Depuis qu’on a mis en français l’Élog
s modernes, il en est un assez peu connu, je ne sais pourquoi, qui me paraît avoir approché plus qu’aucun autre de la latinité
esseur a fait quelques épîtres dans le goût de celles d’Horace, où il paraît aussi, toujours autant qu’il nous est possible d’
en un mot de quelqu’un de nos bons auteurs. Je doute fort qu’il nous parût en avoir approché si heureusement. Ce qui est cer
. En voici un autre de cette dialectique, en faveur des moines, qu’il paraît chérir beaucoup. Il prétend (page 172) que des re
oquamur. Nous dirons aussi à cette occasion que le P. de La Rue nous paraît avoir assez bien imité, en apparence, la versific
ersification tient, ce me semble, à la fois de Virgile et d’Ovide, et paraît tenir plus du premier ; en tout l’imitation y sem
29 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre VI. Les localisations cérébrales »
s dirigées contre la phrénologie, il en est quelques-unes qui ne nous paraissent pas suffisamment démonstratives, et que l’on pour
fatalisme, qui est la plus répandue contre la doctrine de Gall, ne me paraît pas non plus très-fondée. Que l’on accepte ou non
imprudentes exagérations des adeptes. Cependant, si la phrénologie ne paraît pas avoir été atteinte par les objections à prior
urvu d’anatomie et de physiologie comparée. L’ouvrage de M. Combes me paraît encore au-dessous de celui de Spurzheim pour la r
t dans une boîte fermée, qui est le crâne, se replie sur elle-même et paraît se diviser en se rassemblant44. Aussi les anatomi
e seraient pas le siège spécial des facultés de l’entendement. Ce qui paraît avoir conduit à cette théorie, c’est ce fait de s
ile à déterminer par l’expérience. C’est ainsi que la moelle allongée paraît être le principe des mouvements de la respiration
la coordination des mouvements, et cette doctrine, quoique contestée, paraît de plus en plus autorisée dans la science. Les tu
ouissent tous des mêmes propriétés et sont tous homogènes ? Gratiolet paraissait incliner à l’opinion opposée. « Les sens, disait-
alité des sens du toucher n’est plus un doute pour personne. » Ce qui paraît du reste certain, c’est qu’il est impossible d’ad
30 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » pp. 115-120
on ne sait pas ce que Barnewelt seroit devenu, si on eût permis qu’il parût sur la Scène. Telle est l’histoire tragique des T
histoire tragique des Tragédies de M. Lemiére. Si son Hypermenestre a paru survivre au désastre de sa triste famille, c’est
tre égorgée, & qui, par un quart de conversion, ne l’est pas, ont paru , à des yeux avides de spectacle, un jeu d’optique
sprit qui a eu besoin de recourir à de si minces ressorts. M. Lemiére paroît avoir renoncé au Cothurne. On applaudiroit à sa p
e & de l’intérêt aux tableaux qu’on vouloit présenter. M. Lemiére paroît n’avoir pas senti qu’il manquoit de ce talent. Il
31 (1761) Salon de 1761 « Peinture — Vien » pp. 131-133
érité, de la simplicité, une grande sagesse dans ses compositions. Il paraît s’être proposé Le Sueur pour modèle. Il a plusieu
deux figures liées par des guirlandes sur un fond bleu. Le Zephire me paraît avoir de la légèreté. La Flore est une figure mue
ance, ni la grâce, ni la délicatesse qu’exigeait le sujet. L’Amour me paraît grimacer. Psyche n’est point cette femme qui vien
sfaction ce morceau, n’est pas digne d’admirer Le Sueur. Rien ne m’en paraît sublime, mais tout m’en paraît beau. Je n’y trouv
digne d’admirer Le Sueur. Rien ne m’en paraît sublime, mais tout m’en paraît beau. Je n’y trouve rien qui me transporte, mais
32 (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXIe entretien. Conversations de Goethe, par Eckermann (3e partie) » pp. 5-96
us tard, cette illumination intérieure, son bonheur, son étoile, tout paraît l’avoir délaissé. — Que voulez-vous ! répliqua Go
ureux, et, dans leur ensemble, ses traitements ne valent rien. — Vous paraissez , dis-je, nommer fécondité ce que l’on nomme ordin
plus que jamais. — Tout ce qu’il y avait de plus noble dans sa nature paraissait en mouvement ; les flammes les plus pures de la j
uelques Allemands haut placés auxquels, dans un âge avancé, n’avaient paru en aucune façon manquer ni l’énergie ni la dextér
reposes sur mon cœur », et nous en demandâmes les paroles, Goethe ne paraissait pas aussi enthousiasmé que nous. « Il faut demand
désirent peut-être aller au théâtre de meilleure heure. » Cette hâte paraît singulière à Goethe, puisqu’il était à peine quat
nnée le premier. Goethe ne comprenait pas l’air pressé de son fils et paraissait fâché. « Ne prendrez-vous pas votre café ? dit-il
ntrer dans la chambre, je l’entendis soupirer et parler tout haut. Il paraissait sentir qu’un vide irréparable s’était creusé dans
ques visites, accompagné de sa belle-fille et de son petit-fils. — Il paraissait très heureux ; il disait qu’il était très bien po
ces détails parce qu’ils se rattachent à une parole de Goethe qui me parut très curieuse, et qui peint sa situation et sa na
eusement fixée à jamais dans ce récit. — Là, comme toujours, Schiller paraît en pleine possession de sa haute nature ; il est
n nous-même. Nous sommes les esclaves des choses extérieures, et nous paraissons grands ou petits, suivant qu’elles diminuent ou é
it çà et là mes écrits. Encore aujourd’hui Knebel et Seckendorf ne me paraissent pas mal dessinés du tout, ainsi que le jeune prin
on Lowe, que Goethe justifie par l’embarras de sa situation : Goethe paraissait très chagrin ; il resta assez longtemps silencieu
nheur de millions d’hommes, la destinée, en se redressant contre lui, paraît encore avoir été très indulgente ; c’est une Némé
plus trace de l’excitation un peu forcée de la veille. Aujourd’hui il paraissait profondément ému du vide que la mort avait fait e
onnages intéressants. Je désirais surtout voir Mérimée ; la tête nous parut aussi énergique et aussi hardie que son talent, e
 ; nous parlons du présent, et des circonstances au milieu desquelles paraît votre journal. Vous dites, il est vrai : Des évén
t poétique. Après ces fils vinrent trois filles, et enfin Jérôme, qui paraît avoir été le moins bien doué de tous. Le talent,
pas encore terminé son Don Carlos et venait d’arriver de Souabe ; il paraissait être très malade et beaucoup souffrir des nerfs.
Christ, élévation d’une nature aussi divine que tout ce qui a jamais paru de divin sur la terre. « Dieu ne s’est pas du tou
r ne pas troubler par une trop grande excitation une fin qui dès lors paraissait inévitable. Le portrait de la comtesse de Vaudreu
ais ces portraits sont si surprenants et si fortement dessinés qu’ils paraissent des créations et non des images. Il faut avoir ét
téméraires, d’où doit sortir un ordre nouveau. Son prince et son ami paraît favoriser ces instincts d’une liberté régénératri
nesse ; il admet l’identité des tendances, mais les atermoiements lui paraissent une condition et une partie des améliorations. La
milliers d’innocents après lui pour se venger de l’aristocratie, lui paraissent ce qu’ils sont, des lâchetés cruelles contre des
33 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Le cardinal de Richelieu. Ses Lettres, instructions et papiers d’État. Publiés dans la Collection des documents historiques, par M. Avenel. — Premier volume, 1853. — I. » pp. 224-245
temps, à ce titre, ignoré ou méconnu. Lorsque son Testament politique parut en 1687, de bons juges y reconnurent le cachet du
source et la vraisemblance de tant et de si grands événements qui ont paru sous son administration : l’on y voit sans peine
e manuscrit s’était trouvé à sa mort parmi ses papiers. Mais comme il paraissait en plus d’un endroit du récit que le cardinal de
n le recueil de ses Lettres et papiers d’État, dont le premier volume paraîtra seulement dans quelques semaines, par les soins d
remières lettres de Richelieu, les entrailles d’un pasteur, mais il y paraît un esprit d’ordre et d’équité qui veut qu’autour
-dire étant un peu glorieux, je voudrais bien, étant plus à mon aise, paraître davantage, ce que je ferais plus commodément ayan
bonnes humeurs, et il me semble qu’ils ne m’en devraient point faire paraître d’autres. Si une mouche vous a piqué, vous la dev
la grandeur de la chose publique. Il y a un mot de Montesquieu qui me paraît un véritable contresens et que j’ai peine à compr
de salut : si les fautes commises envers les personnes publiques lui paraissent d’un tout autre ordre que celles commises contre
années de minorité, Richelieu souffrait donc et se demandait s’il ne paraîtrait pas un vengeur. La reine n’avait aucune vue suivi
ibérer en cette occasion, où la volonté d’une puissance supérieure me paraissait absolue, j’avoue qu’il y a peu de jeunes gens qui
e maréchal qui était vain et présomptueux avant tout, et qui tenait à paraître puissant plutôt qu’à l’être en effet, a bien marq
hangement de la fortune. » Il fut le seul de ce ministère que Luynes parut ménager d’abord et vouloir excepter de la disgrâc
34 (1875) Premiers lundis. Tome III « De la loi sur la presse »
t que je reproduis le compte rendu de la séance du Sénat, tel qu’il a paru au Moniteur. Je ne ferai aucune réflexion sur les
lus prompte, moins indécise et avec une largeur de concession qui eût paru de meilleure grâce. Il ne fallait pas qu’on pût d
s, jamais une pensée généreuse et spontanée, émanée du souverain, n’a paru servie plus à contre-cœur, — et chacun n’y allant
u’à son corps défendant ; — jamais liberté proclamée proprio motu n’a paru ensuite plus contrôlée, chicanée, retardée, ballo
de sénatus-consulte. Je dis que l’esprit de cette loi sur la presse a paru bien long et bien lent à se faire comprendre, jus
uiconque connaît le cœur humain (et le parquet, ce jour-là, n’a point paru le connaître), ces hommes ne sortent pas du tribu
-moi de le dire, je suis toujours étonné que les hommes de mon âge ne paraissent point se souvenir mieux de ce qui s’est passé sou
uel il ne faut jamais dire : Jamais. Que si la juridiction du jury me paraît nécessaire dans une bonne loi de presse, il me pa
tion du jury me paraît nécessaire dans une bonne loi de presse, il me paraîtrait surtout indispensable, dans certains cas où la lo
ul, dans ces sortes de cas, comme d’ailleurs en beaucoup d’autres, me paraît offrir toutes les garanties, y compris celle de l
te l’absence absolue de la seule juridiction de laquelle la presse me paraît devoir relever ; je déplore que, du moment qu’on
ous avaient léguées nos maîtres en politique : la loi, à ce titre, me paraît profondément défectueuse, et, s’il faut parler fr
mission, soutenu de MM. les ministres. Mais les arguments allégués ne paraissent point concluants à quelques-uns des hommes les pl
roduit comme in extremis dans la loi et qui, dans sa forme absolue, a paru porter particulièrement atteinte au libre exercic
culier qui l’a dicté, du moins dans les conséquences qu’il recèle) me paraît une garantie assurée sans doute contre l’indiscré
des actions. Aux yeux du moraliste, cet article inscrit dans une loi paraîtra un jour bien digne d’une époque où ceux qui respe
35 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Sénac de Meilhan. — I. » pp. 91-108
la France en ces années critiques et pour régénérer la monarchie. Il paraissait croire que, s’il avait été nommé contrôleur génér
ce qui se peut de plus sceptique sur la médecine et les médecins ; Il paraît être d’avis qu’ils se valent à peu près tous dans
d’une portée plus haute et d’embrasser tous les horizons. Le Hainaut paraît n’avoir eu qu’à se louer de lui. La ville de Vale
se supercherie : les Mémoires d’Anne de Gonzague, princesse palatine, parurent en 1786. C’est quelque chose en prose comme la su
ût du xviiie  siècle ne s’y laissèrent point prendre : l’ouvrage leur parut trop bien écrit pour être de la princesse Palatin
stration, il y a des vues d’homme politique et de philosophe : ce qui paraît manquer, c’est le lien exact et la cohésion de to
e qu’il s’agissait de conjurer. M. de Meilhan, sans trop s’expliquer, paraissait avoir un secret sûr pour cela. Recette à part, M.
s le genre, ce sont ses Considérations sur l’esprit et les mœurs, qui parurent aussi en 1787 ; l’auteur était en verve dans cett
mmes n’ont jamais vécu dans les cercles de la bonne compagnie ; ils y paraissent , mais les entraves dont elle accable l’homme supé
happer au danger de mourir d’ennui sans une révolution. M. de Meilhan paraît compter, pour varier la monotonie, sur quelques p
rois ou quatre banqueroutes ; mais ces accidents qu’il prévoit ne lui paraissent pas de nature à régénérer suffisamment le fond so
36 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Le maréchal de Villars — I » pp. 39-56
et se dégrade, en un mot regardez Villars au soleil, le même homme va paraître tout différent. Le charmant portrait que Voltaire
rtune des parents du maréchal n’était donc que relative, et en aurait paru une meilleure et très suffisante à d’autres moins
reprit Villars, à ce que, dans le même temps que plusieurs escadrons paraissent se retirer, plusieurs autres s’avancent dans les
ais le plus désiré de voir, le grand Condé l’épée à la main ! » Condé parut content du mot. Belle parole et noble désir en ef
ur vertu, sans rien laisser au hasard ; tantôt ils sont plus fiers de paraître tout devoir au hasard qu’à leurs qualités propres
campagne. Il se complaît à ces prémices de sa fortune. La sienne lui paraissait cependant trop lente à son gré. Il aspirait au gr
a fort au succès. En lisant cette partie de ses Mémoires, telle qu’il paraît l’avoir rédigée ou dictée lui-même, on est très s
orges, de Choiseul, de Joyeuse, toute cette monnaie de M. de Turenne, paraissent au-dessous des commandements supérieurs, auxquels
la « Bibliothèque elzévirienne » de Jannet. (Cette édition n’a point paru .) 7. [NdA] Depuis que ceci est écrit, on m’a fai
i 1653, dans la chapelle du couvent de la Visitation de Moulins. Il a paru résulter de cet acte assez grossièrement dressé,
ériale un Traité de la guerre par Villars. b. [1re éd.] et en aurait paru une très suffisante à d’autres moins ambitieux.
37 (1925) Feux tournants. Nouveaux portraits contemporains
premier tour de scrutin. Écrit sur de l’eau, le livre couronné, avait paru dans le Feu, une publication provençale2, et c’es
demment de son ministère. Sa flamme enfin, qu’on ne peut discuter, me paraît être une active reconnaissance du principe religi
oyen de s’enrichir de personnalités successives. Si cosmopolite qu’il paraisse aujourd’hui et qu’il soit d’origine (il est né d’
pour objet l’étude de cette contradiction. L’Homme dans le rang, qui parut en 1913, est un essai sur la matière psychologiqu
fort bien ! J’ai aussi fait un livre sur l’aviation26 ; hélas ! il a paru le 11 novembre 1918 et l’armistice a eu beaucoup
joint du Grammaire-Club !… » Quelle aventure pour Xavier ! Il fallait paraître content : « Ah ! messieurs, je suis confus de vos
ussi faut-il un milliardaire… » Le bulletin d’excommunication va donc paraître sans la collaboration de Toulet (c’est Xavier qui
ant Les gens les plus vivants, ce ne sont pas toujours ceux qui le paraissent . Eussiez-vous rencontré pour la première fois M. 
de ce dernier me touchent davantage, car ils sont personnels, ils ne paraissent point si patiemment travaillés, M. Brillant aime
me il pouvait, sous son uniforme. Les deux volumes de ce journal vont paraître . Le premier tome va du 2 août 1914 à la bataille
édit sur leur état, dont les ambitions commerciales ne devaient point paraître . Mais les temps ont changé, et les écrivains d’ap
ballots souvent volumineux qui contenaient toujours son dernier livre paru  ; il pouvait ainsi en faire l’hommage à ses visit
tion, la Sibylle d’Auxerre, les Turquoises gravées, nouvelles qui ont paru depuis l’armistice et auxquelles sera joint un Cl
aillard, qui surchargeait la Colline inspirée et en avait été retiré, paraît -il, sur les instances des frères Tharaud, entraîn
u Sang, de la Volupté, de la Mort ; l’Écho de Paris, le Lamartine qui paraîtra dans les Maîtres, mais en cherchant avec quelque
re. Comme Apollinaire, à qui Salmon, alors rédacteur à l’Éveil, avait paru indifférent à ses premiers essais poétiques, on l
blancs : il va partir, il prend de l’assurance. Mais, quand son livre paraît , il voudrait être le seul à le savoir ; or, on fa
ations, il devient l’auteur et le maître. Que le Diable au corps nous paraît alors mince, où l’instinct seul avait sa place !
surréalistes 81, organe officiel du Surréalisme international, et qui paraît sous la direction de M. Paul Dermée. Une vue supe
en juillet 1917 sous le nom de Dada I ; en décembre de la même année paraîtra Dada II. Ces numéros ne présentent pas une forme
s, il en a toujours fait, mais il convient de dire que sa psychologie paraissait plus rudimentaire dans ses premières pièces. Il e
s filles et souvenirs de classes, aussi bien que des livres qu’il fit paraître depuis 1914, en quelque sorte recréés par Benjami
ût naturel du mystère, à les mettre en concurrence. Historien, il fit paraître la Crise des Alliances 112 avant d’éditer la Vict
tres nations, ensuite. La Ville éphémère date de 1922. La même année paraissait la Crise des Alliances, histoire des relations de
e et à la culture une collaboration constante. Attirance de la Mort a paru peu de temps avant la Victoire. Il dit d’un de se
début d’Attirance de la Mort, avec un prieur, dans un couvent qui me paraît étrangement ressembler à celui des Bénédictins de
omme il déteste la tricherie, il a préféré s’abstenir. S’amuse-t-il à paraître dupe ? le jeu ne dure pas longtemps. Avec lui seu
ois pris les manières quand il a chanté la guerre. Interrogation, qui parut en 1917123, pressait de questions, sur un ton rog
e. Les Grecs et les Romains l’intéressent uniquement parce qu’ils lui paraissent des sportsmen. Quant au major Parker, qui prend s
la guerre leur donnait l’occasion de la redouter ! Ils ne veulent que paraître froids et patients. Les discours du docteur O’Gra
l sera interne à Châteauroux, Charles-Louis Philippe y fera justement paraître ses premières plaquettes, et c’est à l’auteur de
premier manuscrit à un de ses camarades, il a la surprise de le voir paraître dans Marseille Étudiant. Mais le Premier rêve sig
ha point de travailler ; il n’eut pas tort : L’École des indifférents parut avant l’indicateur, avant la ligne, qui me semble
e de garde d’Adorable Clio, où sont mentionnés les ouvrages qu’il fit paraître jusqu’en 1920, il a illustré, pour moi, chacun de
ui est l’exquise relation d’une mission en Amérique. L’année suivante paraît Elpénor 147. Homère a prétendu que ce matelot ne
sur un seul livre de Giraudoux et celui-là même qui, de prime abord, paraît le plus difficile et disons le mot, le moins sédu
surnom, à la fin de mes vacances, à la rentrée, au professeur qui me paraîtrait le plus ridicule. Aujourd’hui, je profile de mon
r nous-mêmes ; et le travail pour l’établissement de la paix, ne nous paraît pas du seul domaine littéraire. Mais qu’il est lo
es fit un moment appeler le Pressoir vaudois ! Sa Raison d’être 161 y parut , son manifeste littéraire. « Sentir, voilà un mot
n de la Guérison des maladies, qu’il a retravaillée avant de la faire paraître à Paris, le Grand Printemps et de nombreux livres
is juridique, je vois partout M. Poincaré. Mais le canton de Vaud m’a paru envahi par la Suisse allemande et par des boutiqu
romancier », Roman 20-50, n° 47, juin 2009, p. 91-103. 2. Le Feu a paru , à Aix-en-Provence, entre 1905 et 1937. (NdE) 3.
la duchesse de Clermont-Tonnerre. (NdE) 11. Ouvrage d’Anatole France paru en 1885. (NdE) 12. Alfred Poizat (1863-1936), éc
E) 19. Benjamin Constant avait écrit Le Cahier rouge en 1807, qui ne parut qu’en 1907. (NdE) 20. Grasset, 1923. (NdE) 21.
. de Traz avait d’abord dirigé, en 1906, La Voile latine qui cessa de paraître en 1910, puis Les Feuillets de 1911 à 1913. C’est
, novembre 1921, Les Mémorables, p. 170-175. (NdE) 73. Douze numéros parus entre novembre 1917 et décembre 1922. Le comité d
rtir de 1923. (NdE) 74. Revue satirique illustrée, bi-mensuelle, qui parut de 1907 à la fin des années vingt. (NdE) 75. Ill
écrivain, survenue le 12 décembre 1923. (NdE) 80. Un numéro unique, paru en octobre 1924, réunissait les signatures ici me
René Morand, Francis Picabia, Georges Ribemont-Dessaignes. (NdE) 82. Paru , en juin 1919, à la librairie Au Sans Pareil que
. (NdE) 85. Le Manifeste du surréalisme, suivi de Poisson soluble, a paru aux éditions du Sagittaire, chez Simon Kra, en oc
Aux Éditions de la Nouvelle Revue française, février 1924. (NdE) 88. Paru pour la première fois chez Calmann-Lévy en 1888 ;
d’« art social », L’Enclos, dirigée par Louis Lumet (1872-1923), qui parut d’avril 1895 à février 1899). (NdE) 136. Grasset
ut » et signé Jean-Emmanuel Manière, premier pseudonyme de Giraudoux, paru le 16 décembre 1904 ; republié sous le titre « Pr
0. (NdE) 138. « De ma fenêtre », première nouvelle des Provinciales, paru dans la revue L’Ermitage le 15 décembre 1906. (Nd
rpétuel de l’Académie française en 1923. (NdE) 153. À cette date ont paru chez Ollendorff deux volumes, Annette et Sylvie (
deux volumes, Annette et Sylvie (1922) et L’Été (1924) ; Mère et fils paraîtra chez Albin Michel en 1927. (NdE) 154. Plusieurs
NdE) 154. Plusieurs pièces inédites de M. Lenéru (1875-1918) avaient paru chez Grasset au début des années vingt ainsi que
38 (1923) Les dates et les œuvres. Symbolisme et poésie scientifique
loin des commotions prolongées au Subconscient, et des sens nouveaux parurent germer et palpiter où s’inscrivaient nouvellement
ration et d’expansion (selon la loi à double action il laquelle il me paraît devoir ramener les phénomènes de tous ordres), de
uis à mes recherches de Verbe musical  Son premier lire : Les Gammes, paru en 1887, devait en témoigner par son extraordinai
de persuasion, et peut-être moins encore pour Stéphane Mallarmé qu’il parut presque nous présenter à titre de curiosité. Verl
i avaient mal tourné. Et « l’Après-midi d’un Faune » n’avait-il point paru si indésirable qu’il ne trouva place en le Parnas
aux intentions d’un Mallarmé si inopinément révélé ? Deux mois après parut mon livre, qui me valut de passer son seuil  avec
ce, en 1885. Or, aux premiers numéros, la « Nouvelle Rive Gauche » ne paraît point avertie, ni pressentir les voies. Le poème
suivent… Mais, en un mois, que s’est-il passé ? que du volume qui ne paraîtra que dans un an, Jadis et naguère, deux extraits a
ire, Rachilde… Il tient ses assises aux Brasseries du Quartier, et il paraît aux Soirées de « Lutèce » et du « Procope » (Verl
, du Salon des Humoristes… Puis Verlaine donne des Poètes maudits qui paraîtront en 1884, les Etudes sur Mallarmé, Corbière, Rimba
à recevoir « Lutèce » ! Au numéro de mars 1884, à noter un poème qui paraît nouvellement s’inspirer de Mallarmé, participer à
venir de Valvins — Lettres et paroles. En Janvier de l’année 1885, parut mon premier livre : Légende d’âmes et de sangs, a
git et multiplia depuis ce premier livre ! Et pourtant c’était assez, paraît -il, pour une luttante agitation autour de lui, de
. Bien à vous, Stéphane Mallarmé17 Lettre merveilleuse ! dont il me parut émaner une vertu de consécration, lettre pénétran
ut se résume dans un beau soir comme celui-ci. Nous regardions. Il me parut que le Maître déterminait ainsi son art propre —
énétré les milieux littéraires en suscitant grand émoi, une Revue qui paraissait depuis novembre 84, « la Basoche », me demanda l’
tuitive et spontanée), avait été de donner une importance qui pouvait paraître excessive, au lieu que très secondaire, aux corre
anier m’apprend qu’un livre de vous où m’est dédié un long morceau va paraître . Agréez mon chaud remerciement. Je me propose fer
estion était le Traité du verbe, reprise des Articles qui venaient de paraître à la « Basoche », qu’édita non Vanier, mais Girau
s gestes terribles soudain, de son poème : « Art Poétique », qu’il me parut comprendre lui-même, surtout comme un acte d’irré
lque chose de composé, de coordonné ! C’est une leçon pour nous tous, paraît -il ? Eh bien ! moi aussi ! Moi aussi, une œuvre,
premier livre et la poétique, n’est-ce pas, ouvrent une voie… Il me parut vraiment, tant il émanait de prestige de ces deux
tone, il me parla et de moi et de lui : de la Légende et des Articles parus à la « Basoche » que Mallarmé à ses Mardis avait
ère de qui ils étaient d’ailleurs quelque peu tributaires. Les autres parurent au « Scapin »,35 cette même année, pour le plus a
amènes ! On les retrouvait partout. Le mois précédent, en mars, avait paru par les soins de Rodolphe Darzens, Pierre Quillar
s dans la Revue la « Pléiade », puis, la composition en étant gardée, paraître immédiatement en volume, Giraud, éditeur. Alors,
llet et Août que la « Pléiade » donna le Traité du verbe. Fin Août il parut . Qui peut prévoir le sort d’un livre ! « Tantôt l
ns avaient inventé cet enfantillage. C’est dans un livre qui vient de paraître , le « Traité du Verbe, de. M. René Ghil, qu’on tr
et du Symbolisme, semble les avoir grisés. En ces deux semaines, il a paru deux journaux décadents nouveaux. L’un de ces jou
 : le « Décadent », et le « Scapin ». Le « Scapin », revue mensuelle, paraissait depuis un an et demi selon un éclectisme très ave
é nécessairement sa place. Journal hebdomadaire, le « Décadent », qui parut en mars ou avril de 86, avait pour directeur et i
d’expliquer à ses élèves les Fleurs du mal, il nous arrivait, nommé, paraît -il, à Saint-Denis ! Il eut une vieille presse et
heure. Il publia vers et prose de presque tous ceux d’alors, et quand parut le Traité du verbe, il sortit capitales et caract
smes latents, où Rachilde droitement attaqua. Dans une lettre ouverte parue le 3 Oct. à « Lutèce », avec impétuosité et verve
ques explications supplémentaires. Cette nouvelle profession de foi a paru samedi dernier sous une signature qui m’était abs
ne, et, de tous les poètes qui font du bruit en cette époque, il nous paraît , sans conteste, le plus doué, le plus original, e
e Forme. Aussi, quand, pressé sans doute par ses lecteurs ainsi qu’il paraît , le « Figaro », en son supplément du 27 Novembre
e, couverture vert-tendre, fort bien imprimée chez Jouaust et Sigaux, paraît être le plus ancien des organes des néo-révolutio
endante végétait depuis quelques années. Transformée maintenant, elle paraît le 1er de chaque mois, en un petit volume à couve
poètes qui voudraient se grouper autour d’elles. Le premier numéro en parut le 7 janvier 1887… Je ne saurais mieux rappeler c
, cette théorie, en 87 : et il voulut, cette seconde édition, qu’elle parût aux dépens des « Ecrits pour l’Art » qu’il publia
avais exposé, dès lors, mon principe de Philosophie évolutive qui ne parut qu’en l’édition du TRAITS de 88, et les détails e
es un mode transitoire, pour quelque temps puisque Moréas et d’aucuns paraissaient innocemment découvrir tout à coup l’art du Symbol
ur donnera sa philosophie et sa religion. » Les « Ecrits pour l’Art » paraissaient mensuellement, à seize pages seulement : les Revu
gardait, et, à propos du premier livre de Stuart Merrill, Les Gammes, paru en février 87, un passage de mon étude était à re
cette verveine »… Le Maître grave et séduisant eut un sourire qui me parut un peu contraint et exprima sa gratitude quand il
commis à mes soins l’impression de son premier volume, Les Gammes qui parut en Février. Recueil de poèmes non relié par la pe
marquable étude pleine de documentation serrée, par Edouard Dujardin ( parue en volume en 1922).43 Or, en 87, les deux Maîtres
ffin en tête de son volume marque sa volonté de délivrance du Vers et paraît partir de Banville, en qui il a vu le Briseur d’e
andrin pur. La strophe s’équilibre en résultante euphonique. Et il me paraît que le Vers-libre de Kahn à cette heure, soit une
ait-on quoi de plus ! En Mai, par les soins des « Écrits pour l’Art » parut la seconde édition du Traité du Verbe. Le texte p
ymbolisme. Pierrre Quillard parlant de Louis Le Cardonnel dira : « Il paraît bien aussi que, comme M. Emile Verhaeren, Stuart
de ces six numéros en la publication collective « l’Idée évolutive », parue en 1893, Marcel Batilliat attribue cette disparit
avec un éclectisme très artiste par Albert Mockel et Pierre M. Olin, paraissait depuis près de deux ans, publiant et les Aînés et
ma méthode : le manuscrit remis à l’éditeur en Mars 88. Le volume ne parut pourtant qu’à l’hiver  Raison d’ailleurs, et l’au
ison d’ailleurs, et l’autre, de tirage de luxe, pour lesquelles il me parut meilleur de demander à M. Deman de rompre alors n
troisième Traité du verbe, qui, disions-nous, de retard en retard, ne parut qu’en décembre. Ecartée la complaisante digressio
ière pensante, la Vie…   Des extraits de cette partie Méthode avaient paru , et aussi du livre I de Œuvre, Le Meilleur Deveni
l le puisse au préalable communiquer à tous les adhérents, et en Juin paraît un unique numéro annonçant qu’à partir de Novembr
t aussi une réédition de l’Après-midi d’un faune. De Henri de Régnier paraissent les Sites en 87, etEpisodes en 88, où, tel qu’il
me »  et aussi « en tenant compte, écrit Gustave Kahn, ainsi qu’il me paraissait nécessaire, d’efforts intéressants de romanciers
et déclare que « l’esthétique du Groupe philosophique-instrumentiste paraît être qu’on pense par les sons ! » Bonhomme, Franc
rits pour l’Art » et les Revues amies étaient à ma disposition, il me paraissait plus intéressant — et plus ironique, disons-le  d
: il est presque impossible d’ouvrir une Revue dont les numéros aient paru entre 1890 et 1900, sans trouver une chronique ou
a presse, inquiet de certain hermétisme verbal et de l’allure qui lui paraissait étrange de quelques noms, le zélé gardien de la t
antinople ! Une Etude de mes théories et de mon œuvre alors en partie parue avait été présentée au préalable à la Censure, se
d’aise et d’approbation et séance tenante apposa le visa ! L’Article parut en la Revue « Dzaghik » (la Fleur) du 20 mars 190
du talent à l’auteur du noble et tendre poème Bonheur, qui venait de paraître . L’Article de « l’Indépendante », réduit en des p
e. »57   … Jetée en la mêlée sans desseins préconçus, cette année 89 parut la Revue la « Plume », qui, vaille que vaille, d’
olémique entre George Bonnamour et le directeur de la « Plume » il me parut équitable de prendre parti pour le premier. Or, d
pté, manquaient les noms du « Symbolisme. ») Et deux nouvelles Revues paraissaient cette même année : les « Entretiens politiques et
che » marquait de pareilles tendances tandis que « l’Art social » qui parut également en 1891, se dénonçait socialiste, tenda
Intellectuels véritables vinrent répondre d’ignorés agissements qui, paraît -il, nous mettaient en péril ! Je ne retrouve plus
Il avait un Roman, d’étude plutôt naturaliste, (Monsieur Babylas, qui parut plus tard. sous le titre Le Vierge) : une Revue,
perduraient. Je lui adressais personnellement toutes Réponses qui me paraissaient nécessaires aux attaques trop erronées ou trop vi
nce » ! Fidèle m’était également le poète de grande sincérité, qui ne paraîtra instable en ses directions que pour avoir eu souc
qu’aussi il a recueilli en ses vers, dans les poèmes dont quatre ont paru au même « Mercure », quelques-unes de mes attitud
us donne encore raison cet exubérant Germinal que nous venons de voir paraître . Zola, un prosateur vulgaire et terre à terre, al
entractes du Théâtre d’Art de Paul Fort, notre Oncle sans le vouloir paraître était exaspéré. La preuve en est, que le lendemai
n interviewer me demanda si je ne m’opposerais point à ce que mon nom parût sur l’affiche, si je ne répondrais point au prolo
l’indulgente nature. Le lendemain, on m’apporte l’interview qui avait paru dans le journal où écrit M. Fernand Xau. Que voul
avait également escompté, rien ne pouvait m’être plus désagréable que paraître user d’impolitesse et agir indirectement contre u
de Beethoven. On voit que M. Schumann se donne une peine infinie pour paraître original et profond. Après beaucoup d’efforts, il
 » dit M. Sarcey, en parlant des poètes de la Jeune-Ecole. Il ne nous paraît pas qu’il y ait aucun courage à accabler des cher
ncus », dit de son côté M. Ghil dans sa lettre à M. Sarcey. Ceci nous paraît plus noble et mieux pensé. Et il se trouvera que
, Gustave Kahn, Stuart Merrill, Edouard Dujardin, etc. Mais ce qui me paraît le plus symbolique — en ces agapes de triomphe Sy
l’antique Fatum, il allait le mettre en œuvre en la première partie ( parue en 1896) d’une tétralogie qu’il complètera sans d
pleine originalité, dire avec le passé les attaches de cet écrivain a paru nécessaire, puisqu’il est considéré comme étrange
se affabulation d’idées, qui lui sont chères, et de théories qui leur paraissent démontrées. Mais, si Ion admet que les hautes poé
L’En méthode A L’Œuvre qui était le titre ne varietur sous lequel en paraissait une quatrième édition, cette année 1891  exposaie
nombreuse et re-créante paraphrase des trois livres de l’Œuvre alors parus … En Novembre 92, à propos du tome II du Vœu de vi
 Moscou, 1904) propose une raison de cette prédilection qui, oui, me paraît émaner de quelque passé subconscient, Or, au Poit
la plupart de vos détracteurs ! nous vous avons goûté, parce que vous paraissez le plus personnel parmi les Jeunes, parce qu’enfi
uit d’hiver), que nous dirons également Shakespearien par le lyrisme   paru aux éditions de la « Plume » en 1890, réédité par
révélèrent sa voie à M. Jean Royères. Par une plaquette, Eurythmies, parue en 1904, il se révéla lui-même poète original, pé
i a été sa dernière page. Quoi qu’il en soit de cette remarque, il me paraît intéressant de la noter. Elle semble indiquer qu’
hode ? Non sans doute : car ce Prélude, peut-être non achevé, n’a pas paru , nul ne semble l’avoir connu après moi. Et quant
e, donc ? Mais, de quelle valeur cette idée ? dirons-nous. Une phrase paraît nous répondre, donnant un exemple : « Réalité mat
ar cette adaptation à large enveloppement à Hugo lui-même. Mais il me paraît que l’on doive dire de Verhaeren : un Barbare mys
re et ses directions, et qui devait être en lui tant expansive. « Il paraît bien, écrit Pierre Quillard à propos de Louis le
ienne, et comme imprégnée de cet atavisme qu’il accusait  De 87 à 91, paraissent les trois volumes en sorte de trilogie expressive
x mêmes raisons caractéristiques, plutôt de Verhaeren que de moi-même paraîtraient tenir les inspirations qui s’ouvrirent depuis à l
périssable, mais aucun effort n’est perdu. » Du Désir aux destinées parut en 1902  Si l’art d’appeler les images pourrait ê
étique « Scientifiques »… Pourtant un paragraphe du programme m’avait paru présenter des propositions, mi peu trop enveloppé
t prononçai les pages liminaires d’un long discours et qui d’ailleurs parut entièrement au « Bulletin du Congrès »  discours,
ut président. Une minorité cependant tenait pour un nom que d’aucuns, paraît -il connaissaient  Emile Boissier104. Je priai sim
en sourdine la grande pensée de demain : l’Ecole Française ! Et il me parut heureux de lever la séance… Elle se leva au chant
tre insolite, de l’Internationale ! Mais, paroles mises à part, il me parut pourtant que ce chant avait un sens en cette circ
s très sincèrement tourmentés de recherche en l’expression, et qui me paraît se réaliser surtout en son très haut livre récent
’en 1907, à l’Académie et à propos du Prix de Poésie, le Rapport (dû, paraît -il, à un « Maître », qu’il ne nommait pas) prônai
es des Russes. En 1904, dans la revue des nouveaux poètes « Viessy », parut son Etude sur la Poésie Scientifique. Insistant s
us d’un quarantaine de livres et d’études en les Revues spéciales qui paraissent sur la question, durant une quinzaine d’années. O
e sur plusieurs de ses verdicts ? En tout cas, lorsque de 1904 à 1909 parut l’édition revue de la première Partie de mon œuvr
cle qu’évolue en tous ses ordres le phénomène universel, mais, il m’a paru , selon un dessin elliptique — qui accuse régressi
dinaire. Sentir et comprendre simultanément, voilà ! »… La théorie me paraît peu heureusement mêler les vocables et leur sens.
larations récentes d’écrivains porte-parole d’un autre groupement, me paraît exister une vraie connexité: avec de plus amples
s reproches et les appels amoureux du Dieu chrétien ». La Raison qui, paraît -il, n’a pour mission que le mal « de réduire l’in
« Rythme et Synthèse ». Or, tout de suite cette particularité, qui ne paraîtra point sans doute de mauvaise augure : avec l’empr
s livres suivants publiés aux Revues et par le poème « Métabolisme ») paru à part hors de la Conquête du silence ; à quelle
première et valeureuse réalisation, le livre-poème du Vent de guerre, paru non encore à sa place (par nécessité de prise de
ster sur l’ampleur et l’unité de construction de cette œuvre dont ont paru d’ailleurs divers Fragments, nous remarquerons qu
’œuvre, nous renvoyons à l’édition savante de Jean-Pierre Bobillot, à paraître aux ELLUG en 2012. b. Qui ont, pour un temps au
il publia des contes humoristiques et gaulois. Le recueil ici évoqué parut en 1885 : Les Dessus du panier : Impressions et s
86) fondée par Léo Trézénik (pseudonyme de Léon Epinette), et d’abord parue sous le nom de La Nouvelle Rive Gauche (novembre
1895), La Mort de la Terre (1911)) 35. . Le Scapin, revue littéraire parue en 1885 et 1886, dirigée par Emile-Georges Raymon
itiques et littéraires, revue mensuelle fondée par Charles Vanor, qui parut de 1890 à 1893. 62. L’En dehors. Hebdomadaire d
chiste créé par Zo d’Axa (Alphonse Gallaud de la Pérouse), 91 numéros paraissent entre 1891 et 1893. Y contribuent en particulier
res », v. 21-24 et v. 35-36, Ibid., p. 11. 84. Article de Maupassant paru dans La Revue bleue, 19 et 26 janvier 1884. 87.
du théâtre, elle s’installa à Paris en 1912. Ses poèmes et chroniques parurent dans la presse française. A partir de 1934 elle v
39 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LXXVI » pp. 301-305
miques inspirent toujours un grand effroi, même aux hommes habitués à paraître ailleurs en public ; la quantité de femmes et de
adémie et du monde : ad usum sœculi. M. Royer-Collard, nous dit-on, a paru content ; c’est l’oracle en ces matières. Au lieu
à côté de M. Victor Hugo.  — L'Histoire du Consulat de M. Thiers doit paraître chaque matin ; les deux premiers volumes ont déjà
hiers doit paraître chaque matin ; les deux premiers volumes ont déjà paru en Amérique. On s’était arrangé avec un libraire
permettre de publier la traduction là-bas en même temps que l’ouvrage paraîtrait en France. Il a abusé de cette confiance et a pub
40 (1938) Réflexions sur le roman pp. 9-257
t où Taine s’est découragé de son roman est celui-là même où ce roman paraît à M. Bourget prendre son plus vif intérêt. « Rien
man deux matières très inégalement observables et fécondes. L’enfance paraît claire, limpide, spontanée, elle se livre, elle a
un et l’autre de conditions privilégiées : observation d’un sujet qui paraît si malléable et transparent, invention dont le re
e inventée, de la chose observée. Dans Le Moulin sur la Floss, qui me paraît l’œuvre la plus donnante et la plus saine, la plu
aire de l’amour, la pensée qui commence n’est pas dans son acte, elle paraît à celui qui l’a dépassée un état inchoatif, un ba
ume de Taine s’est découragée et cassée sur ce thème de roman qui lui paraissait si propice : « L’adolescent qui commence à penser
primer ses idées ou ses émotions par des personnages de roman lui eût paru un détour artificiel et peu loyal. Un certain sen
ti d’autre théâtre que ses quatre Drames. « La forme de Souvenirs m’a paru commode pour exprimer certaines nuances que mes a
alifier, peut-être serait-il d’une bonne méthode de distinguer. Il me paraît que l’on peut, de ce point de vue, classer les ro
pisode significatif. Il est cette œuvre de composition méthodique qui paraît à M. Bourget la forme supérieure du roman. Je ne
ortir d’une généralité inopérante, est peut-être moins clair qu’il ne paraît . « Une chose est parfaite et entière, dit Aristo
u hasard, est obligé d’en nommer deux qui sont du théâtre, et cela me paraît assez typique. Une texture de roman est toujours
errée, de temps, d’espace. La Princesse de Clèves et L’Échéance ne me paraissent pas moins des chefs-d’œuvre, mais des chefs-d’œuv
es et les gens existent comme des objets concrets » sans que l’auteur paraisse . C’était l’esthétique de Tourgueneff, de Flaubert
s abondamment comme ce genre mixte dont je parlais tout à l’heure. Il paraît ici intermédiaire entre les mémoires du romancier
it, mourut Flaubert. » Sur quoi la Revue critique répond : « Il nous paraît que M. Thibaudet trouve ici à louer dans Madame B
Testament. Mais l’essentiel est qu’une certaine forme d’art, qui nous paraît aujourd’hui inférieure, est donnée par ces ancien
en principe que la note d’art sera d’autant plus pure que le symbole paraîtra moins voulu par l’auteur, plus deviné, plus décou
détour qui n’était peut-être pas tout à fait nécessaire, mais qui m’a paru commode. Je voudrais en effet souligner ceci : qu
ois : La portée symbolique d’une œuvre est d’autant plus pure qu’elle paraît plus éloignée de la symétrie allégorique, qu’elle
que d’une œuvre est d’autant plus haute que la matière de cette œuvre paraissait , dans sa définition et son concept, comporter moi
it qu’enluminer un dessin social. Ce symbole distinct, plaqué et cru, paraît d’un art assez rudimentaire. Songez à un autre ro
fixé, vissé. II. — Des étiquettes comme le Romantisme des Classiques paraissent aujourd’hui fort puériles. Pourtant on pourrait a
serrer et vaincre, comme dans le fait de la rime, telle nécessité qui paraissait inéluctable. Considérez dans la littérature les g
t à une grande intuition symbolique, lorsque les paysans de Millet ne paraissent que la vibration humaine de la mystérieuse glèbe,
m, construire une colline inspirée, d’où ce qu’il écrivit et pensa ne parût élargir qu’un cercle, respirer que d’une haleine,
en révolte contre la lettre, l’ordre et la nécessité de l’Église, me paraît avoir versé de tout son poids de paysan dans un m
musical flotter l’hostie de l’élévation. Et à un Mâconnais Jocelyn ne paraît -il pas une colline inspirée dressée devant la mur
dense et qui faisait poids — ce poids de l’âme par lequel un couvent paraît affaisser le vallon qui l’enferme, — le lieu d’un
François est aussi parfait que la Léontine. La Léontine et Mouchefrin paraissent plus vrais et plus vivants que Sturel et Rœmerspa
plus vivants que Sturel et Rœmerspacher, comme François et Quirin le paraissent plus que Léopold et Thérèse. Vrais, vivants, et q
a tragédie. Cette présence active, à un technicien matériel du roman, paraît d’abord un défaut, jugeons-la seulement par ses f
embellie, ajustée par elle. Moins que jamais La Colline inspirée nous paraît alors l’aventure personnelle des Baillard. J’évoq
ssimement enthousiastes, lui-même futuriste. Et le journal de l’école paraissait avec cette grande manchette : Luigi Capuana futur
nom de Scribe, et que la seule comparaison entre Milton et Scribe lui paraîtrait un parallèle entre un sceptre et une paire de pan
r à ses premières croyances. Mais, à mesure qu’il avançait en âge, il paraissait aimer beaucoup les femmes, et il parlait d’elles
se d’Hélène, nous y laisse cette fois reconnaître sa figure à lui. Il paraît d’abord au lecteur que l’auteur a tout simplement
vous ferez votre Abbesse de Jouarre, à côté de laquelle la mienne ne paraîtra plus qu’une très petite sœur converse. » En tout
e, le Chateaubriand, si j’en tire une page dans ma tasse d’argent, me paraissent tout de suite d’une année inférieure (outre que,
s propres ramassés on ne sait où, et fort déplacé ? Ce que M. Bourget paraît avoir récemment acquis, de beaucoup plus solide e
l’église de L’Annonce faite à Marie et le symbolisme de M. Bourget me paraît ici, par sa source traditionnelle comme par le se
sphorescence de son symbole. Comme M. Bourget, M. Édouard Estaunié me paraît avoir écrit, dans les trois nouvelles, reliées pa
n des collèges de Jésuites et sur les déboires de l’ingénieur pauvre, paraissaient l’orienter vers une transposition littéraire de s
dans la campagne, de M. Edmond Jaloux, n’a rien d’un coup de sonde et paraît venir au monde dans un paysage harmonieux, attend
nt n’est pas celui qui raconte, Raymond. Et pourtant… Plutôt, il nous paraît le personnage le moins construit, parce qu’il a p
e M. Jaloux témoignent d’une belle et pleine valeur humaine, mais ils paraissent garder aussi toute la valeur de documents exacts
ssent ensuite que cette histoire neuve était très vieille, et d’avoir paru neuve n’en prenait que plus de valeur. Il est cer
cule. Sur un tel métal toute faiblesse, toute avance délicate d’amour paraît rouille, énerve l’œuvre d’art dans la même mesure
identée, implique du romanesque. Si le roman d’aventures anglais nous paraît appartenir à une nature vraiment différente du ro
me ingéniosité que dans les livres de M. Benoit, mais son orientation paraît très différente. M. Benoit est un charmant imagin
en apparence tout extérieure entre L’Atlantide et Le Maître du navire paraît assez typique. Tous deux sont les romans d’une îl
u. Une île mystérieuse où les choses ne se passent pas comme ailleurs paraît le lieu naturel du roman d’aventures, et la décou
jusqu’ici, tant chez les classiques que chez les romantiques, avaient paru une condition élémentaire de l’œuvre, s’est créé
is les nécessités du journalisme, et il m’est toujours loisible, s’il paraît un Cadet de Coutras, de relire Courpière ou Les G
s de Simon, si délicates, si tempérées, si musicales. Et si riche que paraisse un jour la diversité épanouie des romans que j’ap
e-même se plaît à en voir dans Tom et Maggie Tulliver. Autant Spencer paraît un mécaniste pur, mécaniste de la pensée et de la
t-être en France ses analogues les plus ressemblants), — autant Eliot paraît douée uniquement et exclusivement du génie de sen
rt. Comparez George Eliot à George Sand : les romans de celle-ci nous paraissent aujourd’hui d’un intérêt secondaire, bien qu’ils
es écrivains. Mais là s’arrête à peu près l’analogie. Autant Rousseau paraît un fiévreux et un malade, autant George Eliot, da
re de détails matériels, goûters à préparer ou bas à raccommoder, qui paraissent à une mère aussi essentiels que l’étaient autrefo
rice et la Sanseverina n’y sont jamais posés du dehors, mais l’auteur paraît les laisser construire par la durée qui les porte
avec une sorte de tour de main héréditaire. C’est qu’ici la durée ne paraît plus un flot qui nous porte ; mais au contraire u
a George Eliot l’a fait mieux encore que Thackeray, à un point qui ne paraît pas pouvoir être dépassé. Quand M. Bergson a voul
e Bob bataillonnaire, le roman de M. Pierre Mac Orlan, où Gus Bofa me paraît avoir dessiné sous un képi de joyeux cette goutte
qu’ils se relient, comme une de ses chaînes principales, à ce qui me paraît être depuis vingt ans le Massif Central de la cri
pas en effet d’explication plus juste que celle qui au premier abord paraît simplement une métaphore arbitraire. Si la vie in
blement ennuyeuses sont à ce point de vue typiques.) Mais cela nous a paru tellement naturel, cela comportait tellement d’an
le premier qui va jusqu’en 1800, et les souvenirs de cette lecture me paraissent apporter quelque réponse à cette question. Au pre
classification et de jugement dangereuses. Et cette histoire qui nous paraissait naguère si facile nous présente maintenant une di
l’absence de Vinet étonne un peu. Jusqu’à présent trois ouvrages ont paru , La Bibliothèque de mon oncle, de Töppfer, Mon vi
nées, avec un être qui naguère nous était presque étranger. » Adolphe paraît illustrer cette idée que l’amour est pour notre ê
s deux premiers étaient L’Immoraliste et La Porte étroite. Tous trois paraissent construits sur un certain modèle commun. C’est l’
par la porte étroite, elle a sacrifié sa vie à la vie éternelle et il paraît bien que le rétrécissement continu de la voie qu’
’une cécité plus générale, d’une ombre dans laquelle il baigne et qui paraît son élément comme l’est pour Gertrude la nuit mat
e, intelligente, éloquente, et les points de repère les mieux choisis paraissent ici artificiels parce que notre expérience ne nou
es devenus aveugles par accident sont parmi les mutilés ceux qui nous paraissent davantage à plaindre. C’est qu’un aveugle-né vit
té, cette facilité que Lamartine appelait la grâce du génie et qui en paraît la tentation et le danger : danger de l’art, dang
c’est que la contrainte qu’il a dû imposer à son cœur, à présent lui paraît bonne en elle-même ; il la souhaiterait voir impo
vient catholique comme celui qu’elle aime. Sans doute le catholicisme paraît -il à Jacques le vrai parce qu’il est plus diffici
cœur tout ce qui n’appartient pas à l’amour. » La Symphonie pastorale paraît conclure à l’erreur de la porte large (avec les c
de la Massière). Le Canard sauvage, Un ennemi du peuple, Rosmersholm paraissent de même impliquer des conclusions contradictoires
ène était pour lui un lieu de vie et non une chaire à thèses, il leur parut moins intéressant. Or les romans de Gide sont com
ste pas une image d’hommes, mais une réalité d’œuvres. Aucun d’eux ne paraît avoir eu d’existence en dehors de sa création, et
t de Lemaître sur cette « épopée pessimiste de la nature humaine » me paraît aujourd’hui encore très juste. Non seulement cett
Le Disciple, qui fut en son temps une tentative originale. Et le cas paraît typique. M. Bourget reçut alors de Taine une lett
tion artistique, le représenter comme une généralité vivante qui nous paraîtra absorber tous les hommes de génie comme Grandet a
ment, comme l’art consiste après tout à surmonter des difficultés qui paraissaient d’abord insurmontables, on tâchera d’user d’un bi
mour l’équation personnelle de l’intelligence et du génie. Or cela me paraît encore plus difficile que de les peindre. Aime-t-
ur cette vie à la fois spirituelle et romanesque, qui nous a toujours paru la plus belle de toutes ». À la bonne heure ! Mai
ymbolistes, nous en voyons à présent les parties artificielles. Quand parut Couronne de clarté, M. Maeterlinck écrivit dans l
ck écrivit dans le Mercure, très sincèrement sans doute, que cela lui paraissait un des plus beaux livres qui eussent jamais été é
u point de vue de l’art, Couronne de clarté et Le Voyage d’Urien nous paraissent aujourd’hui des mondes morts comme la lune. Le pr
er le dos. Bien qu’ils fussent alors très jeunes l’un et l’autre, ils paraissent avoir écrit ces voyages pour liquider un passé pl
me d’être connues, autant les formules de Rimbaud et de Mallarmé nous paraissent en plein courant de la littérature actuelle et en
du Nénuphar blanc n’a pas bougé, et comme le livre de M. Giraudoux me paraît se relier à cette veine, participer à cette natur
nne vient à sa place et en son temps dans l’œuvre de M. Giraudoux qui paraît maintenant dessiner une perspective aussi vivante
une ombre, Amica America, Adorable Clio ont cette originalité de nous paraître habillées de bleu et vivantes dans le bleu. Une o
égorique. Elle est, comme la nature, une vraie nature. Quand le livre parut débité en tranches minces dans la Revue de Paris,
est pas, ou plutôt un monde où chacun n’a pas son île. Ce livre qui a paru si bizarre à tant de lecteurs de la Revue de Pari
des héros œkistes d’un genre. Ce n’est pas un hasard si Walter Scott paraît en même temps qu’Arkwright et que Peel, et si la
mme. La poésie féminine est restée jusqu’ici très exceptionnelle, n’a paru que chez quelques poètes mineurs. L’art de la com
ir à son image. Le naufrage de tant d’œuvres grecques et latines nous paraît annoncer un destin pareil à nos littératures mode
vie avec l’énigme de la douleur. Il y a évidemment des êtres qui nous paraissent heureux, qui le sont peut-être, mais cela, pour M
série de phrases discontinues, pressées, et cependant uniformes, qui paraissent frapper comme des coups de doigt à la porte d’un
e un type de style de découverte, et enfin le style de M. Estaunié me paraîtrait , pour des raisons que l’on comprendra en relisant
n mystère et qui frappe à la porte sous laquelle des raies de lumière paraissent . À cette porte on peut d’ailleurs frapper tumultu
n pur amour menait vers la lumière un être terne qui avant d’aimer ne paraissait que le plus ordinaire des vaincus de la vie. Ce l
e réponse. Mais il fallait que l’auteur construisît, se bornât et pût paraître conclure. La conclusion est formulée par un prêtr
ccoutumés, mais qui n’est pas habituelle à un Occidental, et qui nous paraît chez M. Estaunié particulière et originale. Une v
a famille Manchon. La maladie a été inoculée ici par un homme, qui ne paraît qu’en une page, le père qui, convaincu par une ca
des. Il y a des hommes qui souffrent de la solitude et des hommes qui paraissent en jouir : les Pensées de Pascal nous donnent la
nnes et ses nouvelles Pages. Les deux volumes des premières Pages ont paru il y a dix ans, et j’ai déjà eu occasion de relev
qui fait oraison, le troisième qui paie. Je sais bien que nos oremus paraissent aux deux autres ordres de la fumée subtile et vai
. Tout sujet peut et doit se traiter en trois points, et s’il ne vous paraît en comporter que deux, c’est que vous ne savez pa
, ayant eu son temps de gloire en même temps que le grand Anglais, il paraissait faire avec le maître de l’impérialisme et de l’ac
e Flaubert ou de Mallarmé, aux temps du naturalisme et du symbolisme, parut quelque temps problème majeur. Mais au moment où
conservés dans l’ombre des chapelles, et qui, au moment de la guerre, parurent ensemble, d’un même mouvement, dans la grande nef
ale qui s’explicite et qui progresse. Le Baiser au lépreux, Génitrix, paraissent des coupes à la française sur ce grand sujet, des
chapitre magistral, pendant du Tableau de la France de Michelet, qui parut presque en même temps : Paris à vol d’oiseau. Et
t été exploitée par d’autres, et que Les Mystères de Paris avaient pu paraître une sorte de brouillon des Misérables. Dans Les M
sans viser à l’induction vraie. * * * Deux types de roman urbain ont paru particulièrement tentants depuis un demi-siècle :
à écrire ses mémoires, œuvre copieuse, lente et un peu confuse. Il a paru intéressant à M. Henri Lavedan chez Richelieu, à
ralement pas à rendre cette femme très vivante. Pour qu’un personnage paraisse vraiment symbolique, la première condition est qu
dans le livre uniquement les caractères et les aventures, son intérêt paraîtra probablement médiocre, et, comme M. Souday, on le
écrit (à la Stendhal) comme l’élégance doit avoir l’air non habillée, paraître une nudité civilisée. Le mot est bien celui-ci :
nts Il négligeait le reste ». La scène du chapeau, à la fin du livre, paraît le chef-d’œuvre de ce romanesque psychologique. U
dain de son roman à la manière de Proust. Et ce Proust qui l’inquiète paraît bien l’auteur qui a le plus agi sur lui. Mais not
n chez eux. * * * L’existence, l’avenir du roman catholique en France paraissent liés à une situation assez paradoxale de notre li
rée une nouvelle. Et à ce propos, qui diable a choisi pour celle où a paru le roman de M. Bernanos le titre hugolard et le-c
rs ce roman éloquent, élevé, à thèse conservatrice, dont l’initiateur paraît avoir été Octave Feuillet, avec l’Histoire de Sib
néo-kantien, jeux froids, semblait-il de philosophes professionnels, parût bien propre à en sauver les débris. M. Bourget me
mort d’une jeune fille, peut-être de celle de son jeune disciple, et paraissait fort embarrassé de la situation où M. Bourget l’a
mit une jeunesse dans son sillage. Les cigognes de Melchior de Vogüé parurent au ciel. Une bataille, qui ne manquait pas de com
morale. Cette atmosphère existe heureusement chez Amiel, mais il m’a paru que le déterminisme tainien en était dépourvu. Le
oman d’un « disciple » et d’un Maître. C’est pourtant un sujet qui me paraît dans l’air. Il y a deux romans de disciple qu’on
lité historique du miroir, la figure de ses prêtres, les premiers qui paraissent dans le roman, correspond authentiquement à des n
tique de la religion. Le meilleur et l’essentiel du christianisme lui paraît l’organisation catholique. Il adhère au catholici
moment où elle était condamnée à Rome était précisément celui où elle paraissait en France fatiguée et démodée, ayant déjà donné t
isie. Le populisme, lui, par un mouvement de compensation inévitable, paraît tendre à former une aile prolétarienne du roman s
jusqu’à la Troisième République, on n’a admis qu’un costume de prêtre parût sur le théâtre. Ce roman appartient au malheur de
ure de cénacle. Le roman-feuilleton-cinéma, c’est-à-dire le roman qui paraît par tranches dans un journal et qui est projeté a
t un enfant avec la préoccupation qu’il devînt romancier, le résultat paraîtrait peut-être plus propre à nous faire rire qu’à leur
être reprises. (Note de l’auteur.) 2. Ce Roman de la Vieillesse ne paraîtra peut-être pas ici tout à fait à sa place. D’abord
que pour jouer moi-même une partie de vieillesse, et me souvenir. Il parut dans la Nouvelle Revue française du 1er juillet 1
ne pas parler dans cet article, et dont Le Chant de l’équipage avait paru . Mais je n’avais pas lu Le Chant de l’équipage. O
des et des procédés d’avant-guerre. Les années qui ont suivi nous ont paru commencer à donner ce roman de l’action, qui en 1
il manque ce qui serait essentiel : une définition du romanesque. Il paraît délicat, mais non impossible, d’en trouver une sa
41 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « La princesse des Ursins. Lettres de Mme de Maintenon et de la princesse des Ursins — II. (Suite et fin.) » pp. 421-440
es premières à sentir et à nous indiquer. Mme de Maintenon affecte de paraître moins qu’elle n’est, et aime à laisser deviner pl
cadre de surintendante de l’intérieur royal, et elle ne craint pas de paraître en sortir, de laisser voir quelque chose de l’aut
l’autorité politique dont elle tient les ressorts. Elle veut être et paraître à la fois. Leur idéal d’avenir à toutes deux est
rideaux. Le plus grand acte de reine qu’elle tient à faire, c’est de paraître avoir abdiqué. Mme des Ursins, toujours en train
mbitions, l’une fait la modeste et est en réalité plus sage ; l’autre paraît plus sincère : après tout, ce ne sont que deux ma
e Sa Majesté vînt dire elle-même à la porte cette grande nouvelle, me paraît si naturel, que je crois vous avoir vue jeter vot
France et que l’ambition continua du côté opposé, était ce qui avait paru jusqu’alors, et depuis bien des siècles, de plus
l bien possible, madame, que tous les hommes que vous connaissez vous paraissent à bout, et qu’il n’y en ait point qui imaginent d
r a bien changé depuis que je suis sortie de France, car le roi ne me paraissait point de ce sentiment lorsque j’avais l’honneur d
que ses lettres fussent brûlées, et Mme de Maintenon, pour lui obéir, paraît en avoir détruit une partie. Ces lettres perdues,
me de Maintenon à son tour. Mais c’est bien à Mme des Ursins qu’il me paraît ressembler en effet dans les bons moments, au moi
ieu-là, Mme de Motteville ? 68. [NdA] Je ne voudrais pourtant point paraître rien dire qui infirmât le mérite du maréchal de B
42 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Avertissement sur la seconde édition. » pp. 23-54
foible, & suppléassent au défaut de raison. Les Libelles ont donc paru . Ce n’est pas ici le lieu d’en faire remarquer l’
etes, la seconde à M. le Duc de R**. Après la Lettre d’un Pere, en a paru une autre adressée à l’un des Quarante. Nous igno
it bien la plus mauvaise de toutes les Compagnies. Enfin, il vient de paroître un Extrait d’un Ouvrage nouveau *, avec ce titre,
urs à d’autres armes. Pour s’épargner les hasards d’une Réponse, il a paru plus sûr de travailler à faire arrêter le débit d
ient plus d’étendue, nous les avons augmentés : quelques-uns nous ont paru trop foibles, nous les avons changés ou refondus 
sans conséquence, nous nous sommes bornés à l’indiquer ; lorsqu’il a paru nuisible, nous avons tâché de le mettre en éviden
rages des Auteurs Jésuites, comme dans ceux des autres, ce qui nous a paru louable ; nous avons condamné de même ce qui nous
e qui nous a paru louable ; nous avons condamné de même ce qui nous a paru défectueux. On n’est pas mieux fondé à nous accus
on complette des Œuvres de M. de Voltaire, en 41 vol. in-8.° *. Il a paru , depuis cet Avertissement, une foule d’autres Ecr
43 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Conclusion »
de vue du sens commun. Nous dirons que la psychologie actuelle nous a paru surtout préoccupée d’établir que nous apercevons
lequel nous rendrait ainsi ce que nous lui avons prêté. A priori, il paraît assez vraisemblable que les choses se passent ain
considérés comme autant d’unités distinctes, les états psychologiques paraissent plus ou moins intenses. Envisagés ensuite dans le
nt qu’une certaine unité se conserve à travers leur multiplicité, ils paraissent se déterminer les uns les autres. — Intensité, du
ccéder, se distinguent, en ce sens que l’une n’est plus quand l’autre paraît . En dehors de nous, extériorité réciproque sans s
reur de Kant a été de prendre le temps pour un milieu homogène. Il ne paraît pas avoir remarqué que la durée réelle se compose
l’immobilité. C’est de quoi les Kantiens et même leurs adversaires ne paraissent pas s’être aperçus : dans ce prétendu monde phéno
ogène, de la durée vivante. Nous verrions que, si notre action nous a paru libre, c’est parce que le rapport de cette action
flexes, et il a restreint la liberté aux moments de crise. Mais il ne paraît pas avoir remarqué que le processus de notre acti
44 (1814) Cours de littérature dramatique. Tome I
imées, et nous avons ajouté un grand nombre d’articles que l’on avait paru regretter, surtout de ceux qui ont pour objet les
: autrefois les places de professeur étaient données au concours ; il paraissait utile d’examiner publiquement le savoir de ceux q
vint à s’éclaircir ; fatigués de leurs excès divers, tous les partis parurent reconnaître le besoin de la paix et la nécessité
brillantes espérances. Lafon et mesdemoiselles Duchesnois et Georges parurent au premier rang ; on dut remarquer au second mesd
suivent un autre système ; ils augmentent l’engouement que le public paraît avoir pour deux ou trois sujets, et ne manquent j
ent ne plus exciter la même curiosité, et où la question sur Voltaire paraissait épuisée, on imagina pour la réveiller de faire at
uvrages composés depuis Racine Mérope, Zaïre, Mahomet, Alzire, qui me paraissent les quatre chefs-d’œuvre de Voltaire. Il y a dans
habile de nos critiques, n’a rien perdu de sa gloire, si chaque jour paraît l’augmenter encore, s’il est constamment l’écriva
du clavecin. Enfin, dans un spectacle qui dure deux heures, ils n’en paraissent occupés qu’au moment où l’on exécute les morceaux
ses conclusions. Le théâtre du Vaudeville et les parodies surtout ne paraissaient pas indignes de son attention ; plusieurs de ses
s de son attention ; plusieurs de ses articles sur ce dernier théâtre paraissent rédigés avec autant d’attention que ceux qu’il pu
n ne devraient jamais être des auteurs eux-mêmes ; cette opinion nous paraît une grande erreur : il faudrait donc dénier les s
rsuit avec tant de courage, dans son amant, le meurtrier de son père, parut aux esprits délicats de ce temps-là une fille pre
notre scène et de nos mœurs ne supporterait pas aujourd’hui ce qui a paru intéressant du temps de Corneille, c’est une déli
est le résultat de la passion, l’autre l’effet du devoir ; ce devoir paraît triste, importun, rigoureux, dès qu’il s’oppose a
confondaient l’orgueil de l’Autriche et faisaient trembler l’Europe, paraissait bien petit quand il combinait péniblement l’intri
is bientôt il arbora ouvertement l’étendard de la révolte, en faisant paraître le Cid. La cour et la ville se soulevèrent en fav
oppositions de mots qui sent un peu le rhéteur ; le moule des phrases paraît plus latin que français ; le tour en est nombreux
illet 1807 Une des plus singulières critiques du Cid, est celle qui parut en 1637, sous ce titre : Le Jugement du Cid, comp
comte de Gormas, c’est à la vérité un fanfaron dont les rodomontades paraissent plus qu’espagnoles, parce que le spectateur n’a a
quement, d’une mort infâme, sur un échafaud. Avec sa douceur, elle me paraît encore plus enragée qu’Émilie ; elle a des idées
rs. Si la morale condamne Corneille, la littérature l’absout : ce qui paraît extravagant d’après les lois de l’honnêteté et de
 ; surtout il était prévenu en faveur de ces combats du cœur, qui lui paraissaient le chef-d’œuvre du pathétique. Ces combats ne son
rop rigoureuse, et sa rigueur va jusqu’à l’injustice. Le sujet du Cid paraît défectueux à l’aréopage académique, parce qu’il e
blance. Les juges pensent si bien de la nature humaine, qu’il ne leur paraît pas vraisemblable qu’une jeune fille très amoureu
premiers siècles de Rome ; le combat des Horaces et des Curiaces leur paraît une fable. Cependant il y avait à Rome d’anciens
ù nous allons chercher un asile contre les chaleurs de l’été, nousont paru jadis des conquêtes dignes de notre valeur, etc. 
vengea en faisant hommage au persécuteur de celui de ses ouvrages qui parut après le Cid. Le cardinal, ennemi du premier chef
as moins extraordinaire, c’est que des louanges outrées au point d’en paraître comiques, soient cependant au fond à peu près les
eux, on ne sentait pas le mérite de Cinna ; la délibération d’Auguste paraissait une froide déclamation politique : la révolution
xercer leurs écoliers. Le rhéteur Sénèque, cet écrivain si énervé, ne paraît pas digne d’avoir été choisi pour modèle par le p
quel charme le même homme, représenté au premier acte comme un tyran, paraît -il, dès qu’il se montre, un personnage respectabl
ur comme le sublime de la modération et du patriotisme : Auguste nous paraît digne de ce trône, qu’il est prêt à sacrifier au
torités, et je ne tiens pas Corneille pour battu. Ces critiques ne me paraissent pas envisager la tragédie de Cinna sous son vrai
de transporter à Maxime cette prétendue bassesse de Cinna, elle ne me paraît pas juste : par la raison même que Cinna joue le
bontés d’Auguste se font connaître, qu’il est absurde que Cinna n’en paraisse touché que dans l’acte suivant. Plus rigoureux en
e des sentiments plus humains et plus honnêtes ; cette conversion lui paraît extravagante, parce qu’il n’en voit pas le motif.
’une imagination ardente lui peignait des couleurs de l’héroïsme, lui paraît alors ce qu’il est en effet, la plus lâche des tr
’Auvergne : chacun doit faire son métier. Le Télémaque de Fénélon lui paraissait un tissu de rêveries harmonieuses ; il regardait
ses : il avait ouvert son épargne à plusieurs muses faméliques. Il ne paraît pas, dans l’épître, que Corneille eût déjà lui-mê
les vices y empruntent le langage du sentiment ; mais quand la vertu paraît , leur masque tombe, les prestiges de l’imaginatio
it à lui succéder dans la charge de souverain pontife : il aima mieux paraître recevoir un honneur que ravir une dépouille. Cett
sur le cœur humain. Ce tyran, peint comme un monstre au premier acte, paraît au second comme un sage, assez supérieur aux pass
de l’auteur, et quelquefois trop sur des fautes qui peuvent n’en pas paraître à tout le monde. » Ces paroles renferment la subs
es de la juger. Voici un autre principe du même philosophe, qui ne me paraît pas plus juste : « Un vivant, dit d’Alembert, qui
ait tuer lui-même ; tous ces gens-là font pitié au philosophe, et lui paraissent dignes des Petites-Maisons ; aussi les poètes tra
troisième siècle, c’est un chevalier du siècle de François Ier. S’il paraît romanesque, c’est qu’une vertu extraordinaire l’e
Le mari de Pauline n’est point un héros aux yeux de Voltaire ; il lui paraît même ridicule et bourgeois lorsqu’il résigne sa f
s’est imaginé que réellement Pauline n’aimait point son mari ; il en paraît si persuadé, que cette fausse supposition est la
son affection Tout ce que l’autre avait par inclination. « Rien ne paraît plus neuf, dit Voltaire, plus singulier, et d’une
ux  ; il tourne en ridicule quelques expressions de l’épître, qui lui paraissent trop pompeuses ; il eût voulu sans doute que Corn
qu’elle était bien plus heureuse quand elle était amoureuse . Cela me paraît assez grossier ; beaucoup de reines, sans être dé
ortune et la vie. Le grand Corneille, dans la simplicité de son cœur, paraît craindre qu’on ne lui reproche d’avoir péché cont
presque familier, qui sont précieux pour les connaisseurs, quoiqu’ils paraissent au-dessous de la dignité tragique : la simplicité
des scènes supérieures à quelques tragédies fort vantées. Pompée n’y paraît pas, mais il remplit la pièce : c’est la mort de
Mort de Pompée avec les yeux de l’auteur de Zaïre et d’Alzire ; il ne paraît pas avoir senti la distance de ces grandes infort
es ; il fait pleurer d’admiration plutôt que de pitié. Cet intérêt me paraît bien supérieur au pathétique ordinaire : il est s
ue le critique va lui donner la préférence sur Démosthène, lequel lui paraît dur, austère, dépourvu d’élégance et d’ornements,
répètent les petits échos. Qu’est-ce qu’une tragédie dont le héros ne paraît pas, attendu qu’il est mort dès le commencement d
t espagnol et français. Voltaire approuve lui-même ces vers du Cid : Paraissez , Navarrois, Maures et Castillans ! « Cet enthousi
grands tragiques sont entrés dans la carrière. Au moment où Corneille parut , les héroïnes de la cour d’Anne d’Autriche souten
femmes donnaient le ton au théâtre comme dans le monde : ce qui nous paraît aujourd’hui si plat et si niais, charmait alors t
a plus grande calamité et le plus terrible des fléaux. Thésée ne leur paraissait pas impertinent, lorsqu’il disait dans Œdipe : Q
haut la gloire de vos fers, S’il était quelque trône où vous pussiez paraître Plus hautement assise en captivant son maître, J’
utrefois pour le sublime de la galanterie ; aujourd’hui notre théâtre paraît s’affranchir de cette servitude ; les femmes se s
éateur. Avoir pu fonder l’intérêt d’une tragédie sur un héros qui n’y paraît pas, avoir rempli toute la pièce du seul nom d’un
de la femme du vaincu ne dégénérât pas en extravagance. Ces deux âmes paraissent faites l’une pour l’autre : Corneille a puisé dan
it plus dans ce caractère ni éclat, ni sublime, ni beau idéal. Ce qui paraît extravagant, d’après les règles ordinaires de la
nages, l’un appartient à l’histoire : César était réellement ce qu’il paraît dans la tragédie ; l’autre appartient à Corneille
e des Femmes. Quelle tragédie, dites-vous, que celle dont le héros ne paraît pas ! Vous ne voyez donc pas Pompée ? et moi je l
eille ne trouvait chez les anciens et chez les modernes rien qui lui parût comparable à cette comédie espagnole ; et lorsqu
mme il se prise. II 11 fructidor an 10 (29 août 1802) Peut-être paraîtra-t -il étrange que cette comédie soit espagnole d’ori
y a plus de force et de profondeur ; et quant à la doctrine, elle me paraît fort au-dessus d’un valet , qui n’est pas fait p
ue « rien à son gré, ni chez les anciens ni chez les modernes, ne lui paraît comparable à cette comédie de Lopez, et qu’il fau
térêt que Voltaire affecte de prendre à l’honneur d’un plagiaire ? Il paraît fort étrange à l’auteur du Commentaire de Corneil
e de tort que de n’en pas avoir assez dit. Les pièces de Corneille me paraissent de belles églises gothiques. Vale, et ama tuum Be
isemblance y est violée, presque à chaque scène, que ces tragédies me paraissent si inférieures à celles de Corneille et de Racine
avec les qualités qu’il n’avait pas ; mais enfin il faut croire qu’il paraissait quelquefois à la cour, puisqu’il dit que c’était
il en parle avec la chaleur d’un amant. Il se répand en éloges qui ne paraissent pas s’accorder avec sa modestie ordinaire, mais q
son auteur : il reconnaît la beauté du sujet ; mais les fictions lui paraissent plus absurdes que nouvelles, les vers plutôt ampo
raclius, si ce n’est pour avoir une occasion de dire qu’Héraclius lui paraît un mauvais ouvrage. Je ne conçois pas comment Vol
t est occupé , dit M. de La Harpe, moins le cœur est ému. Cela ne me paraît pas bien juste. M. de La Harpe n’établit ce dogme
e 10 octobre 1761) ? je vous avouerai d’abord que la pièce (Cinna) me paraît , d’un bout à l’autre, froide et sans intérêt ; qu
plutôt, que dirons-nous de Voltaire lui-même ? Ce chef des incrédules paraît doué de la plus pieuse crédulité quand on veut lu
r acquis le privilège exclusif de toucher les cœurs. Cette folie nous paraît aujourd’hui puérile, et le temps est passé où Boi
irement que des extravagances dont on est aujourd’hui rebattu, et qui paraissent aux gens raisonnables plus ridicules que pathétiq
ts sont passés de mode ; nous ne sommes plus aussi dupes. Ce qui nous paraît le plus indigne de la tragédie, ce sont les amour
de petites filles, mais peu touchante pour des hommes sensés. Rien ne paraît à présent plus froid et plus mesquin qu’une parei
est trop haut pour que l’outrage puisse l’atteindre ; personne ne lui paraît digne de sa colère, et les plus mortelles offense
érieure aux faiblesses communes : le seul inconvénient est que Pompée paraît petit devant sa femme ; mais Pompée a de la grand
ie, semble bien peu convenable à Sertorius et à Viriate ; les vers en paraissent aussi contraints que les sentiments. L’objet de
tte reine ; voici un exemple de ces sentiments et de ces vers qui paraissent à Voltaire si contraints  : Je ne veux point d’
ndant cet arrêt n’épouvanta point Racine, lequel n’avait point encore paru sur la scène, et ne donna que deux ans après la T
, et on a joué à peu près le Venceslas de Rotrou. Le public n’a point paru rebuté des vices de langage, des longueurs, des g
it bien précieuse, si elle pouvait convertir le plomb en or ; mais il paraît que ce talisman n’a de vertu que pour les ancienn
vil. Comment donc se fait-il que ce roi, quoique moins criminel, ait paru , depuis cette action, insupportable au parterre,
cœur ; mais je ne m’intéresse point pour eux, quelque contrits qu’ils paraissent  ; à plus forte raison suis-je fort indigné quand
Mérope et Mahomet au milieu du dix-huitième siècle : ces auteurs, qui paraissent aujourd’hui ridicules, ont reçu autant d’applaudi
saient alors rien de mieux : c’est ainsi que les opéras de Lulli, qui paraissent à présent si insipides, faisaient les délices d’u
érésie, et qu’il faut éviter si l’on veut conserver la foi. Ce qui me paraît fort singulier, c’est que les règles d’Aristote f
ués qui trompent des amantes trop faciles ; mais cette déloyauté nous paraît indigne des héros tragiques. Les Grecs n’avaient
; on y voit même une pantomime où le patron des magiciens, le diable, paraît en personne ; et cette pantomime a joui du plus g
s touchent, de combiner tellement sa passion avec son crime, que l’un paraisse l’effet presque nécessaire de l’autre, et par con
ne voyons pas qu’aucun magistrat leur ait alors imposé silence ; ils paraissaient même avoir le suffrage des honnêtes gens. Racine,
uvoir de la divinité. « Une magicienne, dit encore Voltaire, ne nous paraît pas un sujet propre à la tragédie régulière, ni c
la tragédie on parle d’ombres et de fantômes, mais même qu’une ombre paraisse quelquefois sur le théâtre. Il n’y a certainement
agiciens et approuve les revenants, par la raison que Dieu peut faire paraître une ombre pour convertir les pécheurs, et que les
n pas d’un logicien qui raisonne ; car l’Être suprême, qui peut faire paraître une ombre, peut aussi donner à un homme le pouvoi
ité. — Médée : Il suffit ; rentrez, et veillez sur mes enfants. » Il paraît cependant que les enfants ne quittent point la sc
hèdre ; il eût répandu sur ces deux traîtres un vernis qui les ferait paraître un peu moins odieux : le bon Thomas les a laissés
des et plus nobles que celle de la tragédie de Bérénice. Auguste nous paraît sublime lorsqu’il triomphe de la colère ; pourquo
r sa rivale, et dit qu’il … Faut du sang pour venger son injure, me paraît affaiblir la pitié qu’on pourrait avoir pour Aria
ensité des siècles ; son corps n’est pour lui qu’une prison. Caton ne parut pas fort étonné du matérialisme de César ; il en
’est le modèle de tous les roués qu’on a mis depuis sur la scène : il paraît même avoir fourni à Richardson l’idée de son Love
e Pierre Marcassus, ami de l’auteur. » Cette dernière circonstance a paru singulière à M. Cailhava. « Il est bon d’observer
le Festin de pierre est digne de son auteur, partout où la statue ne paraît pas. Il n’y a, dans toute la pièce, que trois scè
les égards de la justice et de l’humanité envers les vaincus. Molière paraît trop naturel dans un siècle aussi raffiné que le
nos poètes trois tragédies ; il était naturel que ce seigneur anglais parût d’abord sur le théâtre de son pays ; mais nos tra
t pas pour avoir pillé La Calprenède qu’il a échoué, c’est pour avoir paru quelques jours après Thomas Corneille, qui s’étai
érité. La bonne reine nous donne une plaisante idée de sa bonté : il paraît qu’elle avait mis le comte sur un pied à ne pas s
st avilissant pour Élisabeth, et jette, dès la première scène où elle paraît , un ridicule ineffaçable sur son rôle. La confide
aire an 11 (18 novembre 1802) Plusieurs petites pièces de Molière ne paraissent jamais sur la scène : le Mariage forcé, l’Amour M
e quoi les comédiens se sont avisés de remettre précisément celle qui paraît le moins digne de son illustre auteur ; c’est la
ef-d’œuvre. La morale était fort relâchée dans le temps où la pièce a paru  : il n’y a qu’à lire le livre de Fénelon sur l’éd
qui, selon lui, devrait faire le personnage le plus intéressant, ne paraît sur le théâtre que pour accoucher . C’est précisé
n’accouche pas sur le théâtre ; il est même très probable qu’elle ne paraît pas sur la scène ; on entend seulement les cris q
iter les passions, sont par là même aussi nuisibles au bonheur qu’ils paraissent favorables aux plaisirs. La liberté des femmes es
ette excommunication lancée contre le théâtre par un philosophe, doit paraître aujourd’hui fort étrange, et même fort extravagan
s qui sentent les beautés de cette pièce de Molière. Mais lorsqu’elle parut pour la première fois, il y a cent quarante-quatr
les alarmes des époux, sur les infidélités des femmes, tout cela nous paraît ressembler à des contes de nourrice. S’il revenai
Aujourd’hui les airs et les symphonies de l’incomparable Lulli nous paraîtraient insupportables ; tant il faut peu compter sur les
finesse, le bon ton, qui distinguaient alors la cour et la ville ? Il paraît que la fleur des agréables de Versailles, et la b
, la profondeur de la morale et l’excellence du style : la pièce doit paraître un peu froide à des spectateurs sans études et sa
ge pas qu’on pousse la politesse jusqu’à cet excès, et le Misanthrope paraît avoir raison d’être en colère contre son ami. Or,
clairs pour tout autre que pour un poète aveuglé par l’amour-propre, paraissent à Rousseau autant de mensonges. Si Philinte, à s
on croit pieusement : c’est ce que font aujourd’hui même les gens qui paraissent éclairés. Le préjugé une fois formé en faveur de
lus que sur les ressorts d’une intrigue, le principal personnage doit paraître le premier et s’annoncer lui-même. L’exposition d
cours : ces subtilités, ces distinctions entre l’amant et le mari, ne paraissaient pas dignes d’un roué tel que Jupiter, supérieur à
cela n’est bon que dans les parades. Le jeu de nuit du valet Colin me paraît aussi uniquement propre à réjouir la populace. Mo
ignité à des choses qu’elles n’entendent pas, et qui par là même leur paraissent au-dessus du commun ; elles sont pour la délicate
e trouver la plaisanterie excellente. Elle l’est en effet ; mais elle paraît scandaleuse à ce rigide moraliste : comme si Moli
st jamais riche assez, ni trop tôt ; on n’est heureux qu’autant qu’on paraît riche : petit code de doctrine qui renferme la qu
ette. M. de Voltaire fait un grand crime à Plaute de n’avoir pas fait paraître la fille ; mais, en conscience, l’auteur pouvait-
enté cette situation que pour la manquer. La preuve qu’il en donne me paraît très faible : « Qu’on en juge, dit-il, par ce seu
: « Qu’on en juge, dit-il, par ce seul trait : l’amant de la fille ne paraît que dans cette scène ; il vient sans être annoncé
ne ; il vient sans être annoncé ni préparé, et la fille elle-même n’y paraît point du tout. » J’ai déjà fait voir que Plaute n
J’ai déjà fait voir que Plaute n’avait point eu tort de ne pas faire paraître sur la scène une fille en mal d’enfant ; les autr
itué à parler très légèrement des anciens. Il est faux que l’amant ne paraisse que dans la scène avec l’avare ; car il paraît av
faux que l’amant ne paraisse que dans la scène avec l’avare ; car il paraît avec sa mère dans la scène septième du quatrième
action dans les trois scènes du cinquième acte ; ainsi ce personnage paraît de bon compte dans six scènes, et Voltaire préten
ge paraît de bon compte dans six scènes, et Voltaire prétend qu’il ne paraît que dans une seule : c’est ainsi que nos brillant
est si douce et si aimable, il a tant de sentiment, que sa lecture me paraît infiniment plus agréable que celle de Plaute : ce
e Phormion du poète grec Apollodore, traduit ou imité par Térence, me paraît supérieur aux Fourberies de Scapin ; on y remarqu
lles m’appartiennent. » Le raisonnement n’est pas aussi faux qu’il le paraît d’abord : deux bonnes scènes sont perdues dans un
des copies ridicules que l’on exposait au théâtre. Ces copies ne nous paraissent plus aujourd’hui que des caricatures qui sentent
laisser les moyens de vivre aux auteurs vivants. Ces deux ouvrages me paraissent les deux copies de Pourceaugnac qui approchent le
un artiste très important qui ne pouvait qu’honorer la compagnie. Il paraît que, du temps de Molière, les arts, tels que la d
voyelles et des diphtongues ; mais nos grammairiens-métaphysiciens me paraissent encore beaucoup plus ridicules. Nous en avons un
’apologie : c’est une idée ingénieuse et riante, qui aujourd’hui même paraît encore fraîche et neuve. Les mémoires et anecdote
leur convient si peu d’être savantes, que le bon ton leur prescrit de paraître ignorer même ce qu’elles savent ; la bienséance v
ui elles accordent de l’esprit. Mais la comédie des Femmes savantes a paru surtout grossière et scandaleuse à l’époque où un
homme d’avoir fait les Femmes savantes, parce que cette comédie leur paraît attaquer la philosophie moderne dans son plus for
n homme simple et débonnaire tel que Chrysale : ce bon bourgeois nous paraît aujourd’hui bien épais et bien grossier. On ne pa
les, des sentiments plus distingués, des expressions plus nobles : il paraît que, du temps de Molière, il y avait encore dans
été, les colonnes de l’État, les oracles de la raison éternelle, peut paraître aujourd’hui scandaleuse ; elle n’en est pas moins
que le reproche s’appliquerait avec plus de justice à M. Thomas, qui paraît , dans toute cette discussion, avoir mis le préjug
er de la dauphine, et un baiser de cette nature à un tel homme ! cela paraissait inconcevable. La princesse se justifia noblement,
ittérateur, pouvoir se tenir au courant des nouveautés théâtrales qui paraissaient par la voie de l’impression. Son jugement est que
trop d’esprit. La veuve d’un des plus grands génies qui jamais aient paru dans le monde, se hâta de se consoler avec un com
t du défaut d’esprit et de goût : ce qui est simple, naturel et vrai, paraît au vulgaire facile, commun, ignoble ; et cependan
es moins instruits, les moins nobles dans leur manière de penser, qui paraissent le plus scandalisés de ce genre de plaisanterie.
tre écrasée sous les ruines des collèges, et que l’Académie-Française paraîtrait alors tout aussi gothique que l’université. Thoma
les ridicules qu’il voyait ; et de son temps, nos agréables auraient paru aussi ridicules que ses Diafoirus. Il est bon d’a
s Français sous le rapport de la galanterie. « Au moment où Corneille parut , les héroïnes de la cour d’Anne d’Autriche souten
a plus grande calamité et le plus terrible des fléaux. Thésée ne leur paraissait pas impertinent lorsqu’il disait dans Œdipe : Que
45 (1900) Le rire. Essai sur la signification du comique « Chapitre I. Du comique en général »
e la musique, dans un salon où l’on danse, pour que les danseurs nous paraissent aussitôt ridicules. Combien d’actions humaines ré
nd un certain effet comique dérive d’une certaine cause, l’effet nous paraît d’autant plus comique que nous jugeons plus natur
le compliquons pas : c’est lui, au contraire, qui nous simplifie. Là paraît précisément résider, — comme nous essaierons de l
rire « châtie les mœurs ». Il fait que nous tâchons tout de suite de paraître ce que nous devrions être, ce que nous finirons s
estion n’a guère pu être résolue qu’arbitrairement. Si simple qu’elle paraisse , elle est déjà trop subtile pour se laisser abord
la personnalité serait absorbée à tout jamais. Il y a des visages qui paraissent occupés à pleurer sans cesse, d’autres à rire ou
ature, fait véritablement grimacer ce nez : désormais l’original nous paraîtra , lui aussi, avoir voulu s’allonger et faire la gr
onomie, imprimer enfin à toute la personne une attitude telle qu’elle paraisse enfoncée et absorbée dans la matérialité de quelq
des gestes et des mouvements. Énonçons tout de suite la loi qui nous paraît gouverner les faits de ce genre. Elle se déduit s
i qu’un certain mouvement du bras ou de la tête, toujours le même, me paraît revenir périodiquement. Si je le remarque, s’il s
tre certainement pour quelque chose). C’est plutôt que le geste saisi paraît plus franchement machinal quand on peut le rattac
us pensons distinctement à des marionnettes. Des fils invisibles nous paraissent relier les bras aux bras, les jambes aux jambes,
mode actuelle, nous y sommes tellement habitués que le vêtement nous paraît faire corps avec ceux qui le portent. Notre imagi
t nous, l’un après l’autre, tous les médecins de Molière. Si loin que paraisse d’ailleurs aller ici la fantaisie comique, la réa
choir et s’entrechoqueraient. Puis la vision se précisait. Les formes paraissaient s’arrondir, les corps se rouler et comme se ramas
plus grossière encore, ne fut pas moins instructive. Deux personnages parurent , à la tête énorme, au crâne entièrement dénudé. I
ci encore une gradation était observée. À chaque coup reçu, les corps paraissaient s’alourdir, se figer, envahis par une rigidité cr
coup de suggestions comiques, surtout dans le comique grossier, là où paraît s’accomplir sous nos yeux la transformation d’une
de le rendre acceptable. Et nous ne l’acceptons que parce qu’il nous paraît ou sortir d’un état d’âme ou s’encadrer dans les
46 (1799) Dialogue entre la Poésie et la Philosophie [posth.]
e plaisir quand je les ai trouvées bonnes, de pitié quand elles m’ont paru mauvaises. Mais bien loin d’en être offensée, je
s entendent dire de tous côtés, les vers m’ennuient ; et dès qu’il en paraît de bons, ils voient que tout le monde les lit avi
rois indispensablement nécessaire à notre poésie, qui sans cela ne me paraîtrait plus distinguée de la prose. LA POÉSIE. Il est vr
éfectueux, que les traductions même, toutes latines qu’elles sont, ne paraissent pas au-dessous de l’original. LA POÉSIE. Je vois
e vois qu’on m’avait donné une très injuste opinion de vous ; vous me paraissez dans les bons principes, et je suis prête à signe
aitement, je voudrais bien vous faire entendre quelques fables qui me paraissent devoir être tout à fait de votre goût, et où la p
st si ridicule que de vouloir attacher du ridicule aux talents, et de paraître dédaigner ce qu’on n’est pas en état de faire.
temps où le conte de Voltaire, sur l’éducation d’un prince, venait de paraître . 2. Le duc de Nivernais devait terminer par la l
47 (1814) Cours de littérature dramatique. Tome II
gienne comme une héroïne de vertu ; cet excès de grandeur leur aurait paru trop supérieur aux sentiments d’une femme élevée
ux. II 15 thermidor an 10 (3 août 1802) Chaque chef-d’œuvre qui paraissait dans le siècle de Louis XIV, ou bien était méconn
Le style de ce courtisan est aussi curieux que ses pensées : « Il me paraît qu’Andromaque a bien l’air des belles choses ; il
es personnages n’en sont pas polis, mais ils sont vrais : la nature y paraît grossière, mais c’est la nature : souvent même, l
ue en secret n’en sera pas jalouse ? Pyrrhus, violent et emporté, me paraît dans la nature beaucoup plus que Pyrrhus doucereu
autour de lui ; cette force avec tous les attributs de la faiblesse, paraissait , à des hommes simples, avoir quelque chose de div
content de Théodore, quoiqu’il fût capable de produire Rodogune, qui parut l’année suivante. Voltaire eut une grande affecti
au lecteur que de grossiers mensonges et de pitoyables anecdotes qui paraissent écrites par des laquais. Mais tout ce qui est de
rivale est Hermione : celle-ci est la femme légitime ; Andromaque ne paraît être que la concubine. Quel affront pour cette su
la famille d’Achille, comme peu favorisée des dons de la fortune. Il paraît aussi que Pyrrhus est fatigué des hauteurs d’Herm
e n’avait pas destiné cette pièce pour le Théâtre-Français ; elle lui paraissait appartenir de droit aux Italiens et à Scaramouche
de donner sa comédie au Théâtre-Français : elle ne devait pas lui en paraître plus digne depuis le départ de Scaramouche. Les a
ur le Théâtre-Français, et se le fit conseiller par ses amis, afin de paraître avoir été entraîné et même forcé par leurs instan
nts de l’amour. Quel était leur étonnement, de voir celui qui ne leur paraissait qu’un Albane ou qu’un Corrège, s’élever tout à co
plus de génie que de goût : il est très probable que Britannicus lui parut très inférieur à Othon ; mais la postérité a rete
Il rend une faible justice aux deux premiers actes ; le troisième lui paraît fort médiocre, et cependant la scène d’Agrippine
mps tenaient le même langage sur la fin de la monarchie : Racine leur paraissait froid, monotone, faible, surtout peu philosophe,
ce secoue plus fortement la foule. Ce genre de tragédie historique me paraît cependant celui qui mérite le plus d’être cultivé
la Grèce, imbue des mœurs grecques, idolâtre des arts scéniques, lui paraissait plus faite que Rome pour sentir tout son mérite.
pour prôner son talent : ils étaient divisés par compagnies. Quand il paraissait sur la scène, le théâtre retentissait de plusieur
la porte de son appartement, se joignant au peuple, demandèrent qu’il parût sur le grand théâtre. Cédant, malgré lui, à ce vœ
devaient exécuter des concertos de cithare, et disputer le prix ; il parut à son rang parmi les concurrents : les préfets du
e grande délicatesse, cette générosité, cet héroïsme de sentiments ne paraissent pas avoir un objet assez important : on ne croit
plan si bien dessiné, chef-d’œuvre de combinaison théâtrale, tout lui paraît petit et faux , et l’absurde roman de Zaïre est
mphe de l’amour et de la bonne foi, sur les plus grands intérêts, lui paraît une inconvenance ; et, parce que Bajazet s’est dé
en plus déplacée, bien plus inconvenante dans une tragédie. Ce qui me paraît surtout admirable dans Bajazet », c’est le troubl
 : cet entêtement est héroïque, et n’en est pas moins turc, quoiqu’il paraisse étrange au théâtre. Les caprices, les contradicti
ire lui-même convient, dans une autre lettre, qu’un vers détaché peut paraître faible, tandis qu’il produit un très bon effet da
au a dit, il est vrai : Et que l’amour, souvent de remords combattu, Paraisse une faiblesse et non une vertu. Il semble par là
oureux tragiques que les amoureux complètement fous ; la passion nous paraît faible lorsqu’on en triomphe, lorsqu’on la renfer
ontre sa patrie ; Émilie a soif du sang d’Auguste ; l’altière Pauline paraît avoir encore plus d’orgueil que de vertu ; la veu
ite ; c’est Mithridate lui-même qui pense, agit et parle. Le poète ne paraît jamais, on ne voit que le personnage. Des critiqu
eau vers lequel se tournait alors presque toute la France. Mithridate parut quelque temps après Pulchérie : Corneille put à p
vorable à Racine que l’histoire. L’entrée de Monime, au premier acte, paraît avoir peu de noblesse ; elle vient elle-même trou
és exactement comme les moines mendiants de l’ancien régime, qui nous paraissaient alors fort ridicules ? Puisque nos militaires, no
réparer les esprits à cette autre Iphigénie, qui, dans la fable même, paraît si fabuleuse : sans doute il appréhendait que le
ns doute il appréhendait que le mystère de la naissance d’Ériphyle ne parût incroyable au spectateur si on la lui jetait brus
nestre française cède à l’autorité, quoiqu’en murmurant ; l’ordre lui paraît injuste et cruel, mais elle reconnaît la compéten
4) La querelle d’Achille et d’Agamemnon, dans la tragédie de Racine, paraît au premier coup d’œil moins raisonnable et moins
tation ! semblables à ces actrices que la perspective du théâtre fait paraître belles de loin, mais qui, lorsqu’on s’en approche
inaison, une vigueur de sens dont les cerveaux de nos poètes modernes paraissent incapables. Ce n’est pas qu’il n’y ait encore en
chevalerie. Je vais parcourir seulement la première scène où Achille paraît  ; et l’on verra que ce personnage n’est théâtral
cause ; tandis que lui va songer à ses amours, le seul objet qui lui paraisse important dans le monde, suivant les principes de
ous lisez de trop loin dans les secrets des dieux, le reproche ne me paraît pas juste. Agamemnon et Ulysse ne lisent pas de
re cet enthousiasme d’une âme héroïque, ces transports de courage qui paraissent divins à des Français, mais que les Grecs auraien
avec la raison et la vérité qui président à la poésie dramatique ; il paraît surtout déplacé dans la bouche d’un guerrier que
peu l’esprit de la nation ; mais dans le temps où leurs chefs-d’œuvre paraissaient , le public n’avait encore pour les juger qu’une r
dans la pièce ; si c’est une faute, il y a plus d’un siècle qu’il n’a paru un homme capable d’en commettre une semblable, et
paru un homme capable d’en commettre une semblable, et peut-être n’en paraîtra-t -il pas encore de longtemps. Lamotte, qui n’avait
a tourné la tête au bon d’Olivet, et ce grave partisan des anciens me paraît ici bien jeune dans son style. II 22 thermid
lus galants que les jansénistes. L’amour d’Hippolyte et d’Aricie leur paraît indigne de la scène tragique, précisément parce q
ils peuvent le trouver en défaut. « Cette réflexion, dit Voltaire, me parut très judicieuse, ainsi qu’à M. de La Faye et à to
chose qui pouvait éclairer le père et justifier le fils. Cet oubli me paraît inexcusable : ni M. de Lassay, ni M. de Lamotte n
r écossais ; au contraire, les convenances et la vérité des mœurs lui paraissent mieux observées dans Phèdre. Cette décision ne fa
on des bienséances et des mœurs publiques : un tel spectacle leur eût paru choquant et monstrueux. Sénèque s’est avisé le pr
u qu’on évite l’adultère, l’inceste est légitime ; et ce raisonnement paraît à Phèdre fort sensé. Aricie témoigne aussi une gr
, parce qu’on n’entre point dans ses ressentiments et que le motif en paraît insensé. M. de La Harpe se condamne lui-même, lor
l’honneur du maître, que la Bible, éternel objet de ses sarcasmes, ne parût pas avoir fourni à Racine le sujet d’une tragédie
ls prétend que la pièce ainsi déclamée, sans apprêt et sans ornement, parut froide et ne produisit aucun effet. Madame de Cay
s poètes médiocres. Louis XIV se souvint d’Athalie, lorsque le public parut la traiter plus favorablement. En 1702, environ t
leur pâture, « Et sa bonté s’étend sur toute la nature. « Le plagiat paraît sensible, et cependant ce n’en est point un ; rie
tique ; parce que le mari revenant, souvent annoncé dans la pièce, ne paraît point sur la scène ; mais Quinault a considéré qu
nd avantage d’avoir précédé les chefs-d’œuvre de Molière. Lorsqu’elle parut , le théâtre de Thalie ne pouvait encore s’honorer
r les Amants brouillés de Quinault, à l’hôtel de Bourgogne, qu’on vit paraître au Palais-Royal les Amants brouillés du sieur Dev
mettre sa fille au couvent, et même de la faire religieuse, ce qui me paraît fort naturel ; tandis que la Mère coquette de Qui
tte mauvaise caricature sont les mêmes dans les deux auteurs. Rien ne paraît appartenir à Quinault, dans sa comédie de la Mère
nt à sa majesté, et qu’elle en fut importunée. Quoi qu’il en soit, il paraît démontré que l’un des auteurs avait volé l’autre 
ent à présent que ce comédien s’appelait Raisin. L’Ésope à la cour ne parut au théâtre qu’en 1701 ; Boursault était déjà mort
imaginé le premier de mettre sur la scène Ésope et ses fables : cela paraît directement contraire à la nature du poème dramat
te ; elle a du moins peu de goût, ou beaucoup d’ambition, puisqu’elle paraît aimer ce petit monstre et l’épouse à la fin de la
être aimé. La scène du vieux avare, qui veut être fermier-général, a paru très comique à La Harpe : peut-être les plaisante
artufe n’étaient-ils pas fâchés d’opposer à ce chef-d’œuvre, qui leur paraissait dangereux, un autre ouvrage dont le comique ne po
es d’une pareille licence. Il y a dans le Tartufe même des termes qui paraissent aujourd’hui d’une horrible grossièreté ; ils sont
hui de plaisanter sur un objet aussi important, ou bien la chose nous paraît -elle si simple, si naturelle et si commune, que n
eux, qui savaient très bien que les comédiens étaient excommuniés, ne paraissaient point à la comédie ; les gens graves, qui craigna
u des présents des grands seigneurs et joué la comédie à la cour ; il paraît qu’alors c’était la mode de faire de riches cadea
des prédicateurs affaiblirait beaucoup la doctrine. Quand le crime y paraît , il paraît effroyable. L’art dramatique consiste
teurs affaiblirait beaucoup la doctrine. Quand le crime y paraît, il paraît effroyable. L’art dramatique consiste, au contra
le singulier avantage d’être l’auteur de la meilleure comédie qui ait paru dans l’enfance de l’art, avant les premières prod
uteroche. C’est donc comme doyen des poètes comiques que Douville m’a paru mériter une attention particulière. Les premières
s surveillants, qui lui interdisent tous les plaisirs. Cela doit nous paraître aujourd’hui fort étrange ; c’est un attentat cont
ouvoir jouir, Que la plus chaste oreille aujourd’hui peut l’ouïr. Il paraît que le goût de la comédie s’augmentait alors beau
e gras, encor rompu par la moitié. Mais le dénouement de Douville me paraît plus animé, plus chaud, plus intéressant que celu
de nos mœurs est si raffinée, que ces tableaux naturels et vrais nous paraissent insipides, et même ne signifient plus rien pour n
r de la nouveauté. L’année suivante, un autre homme à bonnes fortunes parut sous le titre du Chevalier à la mode. Cette pièce
: les dames du siècle de Louis XIV riaient de ces équivoques qui nous paraissent si grossières, de ces plaisanteries ignobles qui
icaire, me disait encore ce matin, en me donnant un remède, que je ne paraissais pas quarante-cinq ans ; et sa fille Colombine lui
n escroc, qui ne fait la cour aux femmes que pour les dépouiller ; il paraît sur le théâtre avec une robe d’aveugle des Quinze
etc., etc. » À la fin de la conversation, des archers et des sergents paraissent pour arrêter Arlequin ; Colombine, sensible à son
s-là valent-elles bien deux cents pistoles ?… Voilà un diamant qui me paraît bien jaune. Écoutez, je vais porter tout cela che
ipide. » III 14 avril 1810 Un an après que cette comédie eut paru , Dancourt fit jouer le Chevalier à la mode : c’es
ue la forme des étoffes, des coiffures et des bijoux. Si le chevalier paraissait aujourd’hui sur la scène, équipé comme il l’était
emmes qu’il a séduites. Il en est de même du Chevalier à la mode, qui parut un an après l’Homme à bonnes fortunes : il est pe
de quelque grosse taxe. C’est un trait de mœurs très remarquable : il paraît que dans ce temps-là les financiers étaient, comm
seulement les endroits qui frappent ; on ne siffle que les traits qui paraissent choquants : quand on rit, on cède à l’envie de ri
, sont précisément ce qui fait rire. Ce comique doit aujourd’hui nous paraître ignoble ; les maisons de campagne sont des maison
je m’établis son compatriote et son contemporain, et jamais il ne me paraît plus piquant que lorsqu’il choque nos coutumes et
ouver entre elles si peu de différence. Si les actrices eussent voulu paraître sous le costume que portaient il y a un siècle le
ortant de l’entretien de M. Griffard : Quel animal ! il ne m’a jamais paru plus ridicule ! Et cependant elle vient de tirer
nous présente deux jeunes demoiselles, Angélique et Cidalise, qui me paraissent avoir des principes de coquetterie au-dessus de l
voudrez. L’amant ne tient pas contre ce témoignage d’amour ; mais il paraît encore s’en défier. Un des caractères du véritabl
u un accueil très favorable ; on a beaucoup ri. Mais les comédiens ne paraissaient pas avoir une haute idée de la pièce, si l’on en
t beaucoup parler de ce singulier personnage avant de le voir ; il ne paraissait qu’à la fin du second acte, annoncé et préparé av
. Le parterre, accoutumé aux Lisettes, aux Finettes, aux Toinettes, a paru surpris de ce nom de Catau, qu’il n’a pas trouvé
n avocat, nommé Fourcroi, qui, dans la péroraison d’un plaidoyer, fit paraître avec succès des enfants devant les juges, donna l
avec quelque justice, le personnage postiche de l’ambassadeur, qui ne paraît que pour faire une harangue. L’auteur du Cours de
ontre le conseil que tient le roi de Portugal. Cette délibération lui paraît un froid remplissage. Plût au ciel qu’il n’en eut
par un autre plus grand. Le fanatique qui obéit à de tels dieux nous paraît plus odieux, plus méprisable qu’intéressant. Les
emme qui a égorgé son mari et livré son fils au berceau. Électre nous paraît féroce et dénaturée : les Grecs l’admiraient comm
liale et fraternelle. Oreste, perçant le flanc qui l’a porté, ne leur paraissait que l’inflexible ministre de la justice des dieux
onquête d’Oreste. Cet Oreste est d’abord une espèce d’aventurier, qui paraît sous le nom de Tydée, fils de Palamède : il a d’a
n’est plus facile à ridiculiser qu’une vieille mode. Lorsque Électre parut en 1708, le goût romanesque dominait sur la scène
’éclatant ; l’Électre du même auteur, étant en possession du théâtre, paraissait plus digne d’enflammer l’ambition de Voltaire. Po
ais à peine aux autels je me fus prosterné, Qu’à mon abord fatal tout parut consterné. Le temple retentit d’un funèbre murmur
finiment moins d’esprit, moins d’adresse, moins d’éloquence ; mais il paraît avoir plus de sens et de vrai talent : voilà le p
ltaire, et Crébillon est toujours exclu du théâtre : son Rhadamiste y paraît à peu près une fois l’an ; Atrée, Électre, Pyrrhu
iste y paraît à peu près une fois l’an ; Atrée, Électre, Pyrrhus, n’y paraissent jamais. On a essayé l’Oreste de Voltaire sans auc
i que les vers mêmes de Racine. Voltaire, tout incrédule qu’il était, paraît avoir beaucoup de foi dans cette anecdote ; il la
t peindre la haine de ce monarque barbare contre les Romains ; Arsame paraît calqué sur Xipharès ; Zénobie, aimée du père et d
ce, disait qu’un homme capable de produire ces merveilleux effets lui paraissait aussi habile qu’un danseur de corde. L’Académie-F
dispenser d’aimer Rodrigue, elle peut du moins se dispenser de faire paraître cet amour si contraire à la bienséance. L’Académi
sur la scène ; mais on entend les cris du vieillard assassiné, et il paraît presque aussitôt qu’il a reçu le coup. Du Belloi,
ées après les premières représentations d’Atrée, l’abbé Pellegrin fit paraître , sous le nom de mademoiselle Barbier, une critiqu
athèmes philosophiques, Atrée n’est pas encore anéanti : le voilà qui paraît , je crois, pour la quatrième fois sur le Théâtre-
s fréquemment ; elle avait eu beaucoup de succès en 1721, lorsqu’elle parut pour la première fois ; mais nous nous sommes for
i n’avaient plus de ressources sur la terre. La plaisanterie du valet paraît aujourd’hui cruelle dans un pareil moment : on la
ire, les Ménechmes, le Distrait, les Folies amoureuses, ne cessent de paraître , et ne paraissent que pour recevoir de nouveaux a
es, le Distrait, les Folies amoureuses, ne cessent de paraître, et ne paraissent que pour recevoir de nouveaux affronts. Quand les
maître de Marivaux dans cette partie. Il a une comédie dont le titre paraîtrait aujourd’hui plaisant : la Fille inquiète, ou le B
e d’eux et de leur philosophie. Cependant ils acceptent son dîner, et paraissent bien disposés à juger de sa tête s’ils trouvent s
mme un docteur dont la sagacité merveilleuse devine la nature ; il ne paraît qu’un médecin ordinaire, qui prend pour de la fol
acteurs de même taille, avec l’habit et le masque d’arlequin, peuvent paraître au théâtre assez semblables pour qu’on s’y mépren
tel débauché eût été pour nous très choquant ; une courtisane ne peut paraître sur notre scène. Nous avons, il est vrai, beaucou
s fourberies d’ailleurs très condamnables. Le philosophe de Genève me paraît un peu pédant, quand il se fâche sérieusement con
ouvent des gens qu’on méprise ; on veut voir le succès d’une ruse qui paraît bien ourdie, sans pour cela se mettre à la place
izarrerie et de l’incertitude des jugements du public. Si le Distrait paraissait aujourd’hui pour la première fois, on ne peut pas
, c’est mal à propos qu’on l’imprime sous le nom de Regnard ; elle ne paraît plus au théâtre, et mériterait d’y paraître. Dufr
le nom de Regnard ; elle ne paraît plus au théâtre, et mériterait d’y paraître . Dufresny ne la réclama point comme le Joueur : i
Isabelle et de madame Argante. Il y a dans cette pièce, sans que cela paraisse , autant de morale que dans le Vieux Célibataire.
ut ; elle dénonce même à Léandre la trahison de son ami. Léandre n’en paraît pas extrêmement ému, et Julie est très scandalisé
n, dont on se servait pour se donner une contenance élégante. Crispin paraît ainsi devant Nérine, et lui dit :               
rit, n’est qu’une mauvaise copie de Desmazures. L’Homme singulier me paraît être une caricature du Misanthrope ; et de même q
dicule ; et ce personnage, qui est le fondement de toute la pièce, me paraît mal imaginé ; c’est là qu’on reconnaît que la piè
fants se moquent d’eux, ils n’ont garde de les menacer du bâton. Cela paraît horrible aujourd’hui ; autrefois c’était la mode 
e sont que très médiocrement affectés des désordres de leurs fils. Il paraît qu’en 1717 l’amour n’était pas en plus grand créd
s et de turlupinades, moins triviales dans ce temps-là qu’elles ne le paraissent aujourd’hui. Le Dissipateur I 25 brumai
du troisième ordre ; on la regarderait comme un chef-d’œuvre si elle paraissait de nos jours. Le caractère principal n’est pas co
ruiner. Mais, quelque bonne que soit son intention, son caractère me paraît étrange, et contraire à la bienséance de son sexe
lle des comédiens, et la sévérité des comédiens du dernier siècle, me paraissent également fondées. Le public était autrefois bien
aignirent que cette honnêteté, sous les livrées de la friponnerie, ne parût plus bizarre qu’intéressante ; peut-être l’héroïs
roïsme du valet Pasquin, et le désespoir tragique de son maître, leur parurent -ils peu convenables au bon genre de la comédie. S
n, récriés sur ce titre honnête friponne. Le rôle de Julie leur avait paru bizarre ; ils avaient insisté sur les invraisembl
s, qui lui ont reproché de priver le théâtre d’un ouvrage fait pour y paraître avec distinction ; ce sont toujours les amis qui
nnêtes fripons, ne se tua point cependant pour cela, quoique la chose parût en valoir la peine ; il aima mieux vivre pauvre,
es aperçus trop délicats sur la nature et sur la société. Ce qui nous paraîtrait surtout ridicule, ce sont des ballets allégorique
tait un des plus beaux acteurs, un des plus nobles qui jamais eussent paru sur la scène ; mais en même temps il était d’une
esprit philosophique : il voulait relever son métier ; Molière ne lui paraissait pas sans doute assez noble. On peut le regarder c
re dont je puisse me flatter, dit-il, c’est d’avoir pris un ton qui a paru nouveau, quoique après l’incomparable Molière, il
ttes à ne pas se brouiller avec leurs femmes de chambre. M. Raffle ne paraît que dans une scène, et cette scène est un chef-d’
ois est l’ouvrage de théâtre le plus hardi et le plus profond qui ait paru . Molière avait attaqué les dévots, Le Sage les fi
it à rien lors même qu’il l’exposa aux regards du public, et qui doit paraître aujourd’hui encore plus bizarre. Des situations p
de tout le monde, et jouet d’une petite fille. Les grâces du baron ne paraissent point, on les suppose ; ses sottises crèvent les
ues parures ; de là on le mène à une pièce nouvelle. Ce dernier trait paraît plus vrai, plus conforme au caractère du baron ;
is point les satires de Boissy, elles n’ont eu aucune réputation : il paraît qu’elles étaient sans sel et sans verve. Dans la
glaciale, vide d’action et pleine d’amplifications de rhétorique, lui paraissait un chef-d’œuvre digne de Corneille. Ce n’est pas
urais osé le faire moi-même. Assurément cette tragédie en totalité me paraît infiniment préférable aux harangues classiques de
et même j’avouerai que loin ce qui est avant la lettre dans Zaïre me paraît agréable et intéressant : il est vrai que tout ce
it-ce aussi parce que Rome et ses consuls, dans le premier siècle, ne paraîtraient pas aussi intéressants que Venise et son doge ? T
admis au nombre des conjurés, ce Rutile joue un rôle important : il y paraît comme un homme responsable au peuple du succès de
se de Servilius, qui découvre à sa femme le secret de la conjuration, paraît au censeur fort peu tragique . Ailleurs il préte
re ancien comique ; des pièces faites et jugées depuis longtemps leur paraissent meilleures à prendre que des bagatelles à la mode
ous ont mis dans la tête de nous constituer à l’anglaise. Le mal peut paraître moins grand quand la manie des nouveautés ne s’at
i savait régner, la comédie ne se serait point moquée du tabouret. Il paraît que dans ce temps-là on appelait espèces les dupe
48 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome I « Bibliotheque d’un homme de goût. — Chapitre V. Des orateurs anciens et Modernes. » pp. 223-293
ingués : Antoine Crassus, Cotta, César, Brutus ; mais lorsque Ciceron parut , on sentit qu’on n’avoit encore rien entendu de p
des cinquante-neuf harangues de Ciceron sans la traduire. Sa version parut en 1731. à Paris, chez Gandouin en huit vol. in-1
assez coulant ; il rampe même quelquefois ; dans d’autres endroits il paroît embarrassé. Je mets beaucoup au-dessus le style d
ant, qu’il n’approfondit pas toujours son sujet, & que le Rhéteur paroît trop à découvert dans ses discours. On l’avoit ob
élégance ; & un des hommes du monde qui possédoit le mieux l’art, paroît devoir tout à la nature. C’est par ce mérite qu’i
toire, qui ait fait briller ses talens à la Cour. Le Pere Massillon y parut presque en même tems que lui & y cueillit des
ateurs de ce nom, André & Gaspard ; les Sermons de celui-ci m’ont paru plus éloquens. La justesse, l’élégance, la pureté
’embrasoit. Tout dans ses Sermons annonce ce sentiment. La Religion y paroît avec ces charmes, que lui prête un cœur éloquent,
ssi entre le P. de Neuville & M. de Voltaire, & le premier me paroît , à plusieurs égards dans l’éloquence, ce que le s
commun, & on le met à la tête des Prédicateurs anglois ; mais il paroît qu’il ne seroit pas le premier des Orateurs franç
bé Trublet, si ingénieux lorsqu’il traite la morale philosophique, le paroît beaucoup moins dans ses Panégyriques des Saints,
s mérite à certains égards ; mais dans ce qu’on a vu de lui son style paroît trop manieré. Ce qui fera dégénérer l’éloquence p
ment. Nous lui devons plusieurs recueils de Sermons, dans lesquels il paroît plus Théologien qu’Orateur. Mais il est principal
quence vive & bouillante l’avoit rendu redoutable. Ses plaidoyers parurent à Paris en 1698. in-4°. Quelques éloges qu’on leu
amp; connoissant à fond le Droit Romain & les Loix du Royaume, il parut au commencement de sa carriere armé d’une éloquen
ude des juges en débutant par le moyen le plus décisif. Il le faisoit paroître sous différens jours dans toute la suite de son p
j’avois à nommer, dit l’Abbé Trublet, celui de tous les hommes qui me paroît avoir été le plus parfait dans sa profession, dan
-il, de douter de sa profonde capacité ou plûtôt de son ineptie. Elle paroît toute entiere dans ses Causes célébres, dont un a
si vous le retouchiez encore. Dans le tems que cet éloquent Magistrat parut , les seuls modèles étoient dans la capitale &
e de l’Académie des Sciences, ne l’imita pas servilement ; mais il ne parut pas loin de son modèle dans l’art délicat de dire
49 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) «  Œuvres et correspondance inédites de M. de Tocqueville — II » pp. 107-121
n but, lorsque les deux premiers volumes de La Démocratie en Amérique parurent . M. de Corcelles avait été frappé de cette sorte
vaises. C’est de la force, et la force, partout où elle se rencontre, paraît à son avantage au milieu de la faiblesse universe
hommes pourra vous rapprocher de ces malheureux ministres qu’il vous paraîtrait si fâcheux aujourd’hui de paraître appuyer. Dans
malheureux ministres qu’il vous paraîtrait si fâcheux aujourd’hui de paraître appuyer. Dans quelques rangs que vous vous placie
, et pour lequel, dans son zèle d’investigateur, il a fait le voyage, paraît se dérober. Il est évident qu’il arrivait là avec
is j’aime une philosophie moins fastueuse et moins guindée, et qui me paraît plus d’accord avec la faiblesse et la diversité h
esse et domine, son talent, dans ses lettres des dernières années, me paraît s’être sensiblement assoupli. Il n’avait pas eu j
visations dans lesquelles son génie, moins contraint qu’ailleurs, m’a paru heurté et presque sauvage, mais plus vigoureux en
ée de moralité dominait sa pensée, le nom de Poussin y prêtait. Il me parut que, dans cette théorie grave et un peu oppressiv
cqueville ne s’y opposait pas. Mais M. de Vidaillan avait, à ce qu’il paraît , dans une certaine page, parlé trop peu respectue
50 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — G — Ghil, René (1862-1925) »
anche, par exemple, on trouve deux vers, en caractères minuscules. Il paraît qu’il y a là une intention profonde. À son tour,
uart Merrill, et qui lui dédie les Gammes. Ces poètes hiéroglyphiques paraissent remplis de bons procédés les uns pour les autres.
Rod, alors, écrivit : « M. René Ghil ne sera jamais banal ». En 1886, parut pour la première fois le Traité du verbe, petite
aston Dubedat, en 1887, fonda les Écrits pour l’Art, petite revue qui parut jusqu’en décembre 1892 et où combattirent pour le
, en 1889, avec le Meilleur Devenir et le Geste ingénu, dont il était paru une édition d’essai en 1888, M. René Ghil commenç
51 (1894) Propos de littérature « Bibliographie » pp. 144-146
nom d’éditeur. Les Cygnes, nouveaux poèmes, (1890-1891) ; ce volume paru en 1892 chez Vanier contient le précédent, et de
ndiqués plus haut. La Chevauchée d’Yeldis et autres poèmes, (1892), paru en 1893 chez Vanier. Direction des Entretiens pol
oration à Lutèce, aux Écrits pour l’Art (1re série), à l’Ermitage (où parut « Swanhilde »), au Mercure de France, à la Wallon
e M. Vielé-Griffin et Contes à soi-même, prose, de M. de Régnier, ont paru lorsqu’on imprimait cette brochure.
52 (1875) Premiers lundis. Tome III « Profession de foi »
; car le Globe s’y lança sans hésiter dès que les besoins du pays lui parurent réclamer une pratique plus active ; mais ses tent
préoccupation naturelle des rédacteurs comme du public, notre journal parut se réduira au travail du principe de liberté joua
ublicaine : c’est assez désigner M. Dubois. L’unité pratique du Globe parut résider en lui ; nul en effet ne porta plus const
 ; nos pressentiments s’accumulèrent et s’éclaircirent. L’avenir nous parut avoir avancé d’un demi-siècle ; au lieu d’en gémi
vaient appris à ne plus désespérer du progrès, quelque lointain qu’il parût , et à croire au règne, tôt ou tard nécessaire, de
tous les désirs de notre cœur. Les moyens pour atteindre au but nous parurent loyaux autant qu’efficaces, pacifiques, persuasif
au lendemain. Voilà ce que dans notre position personnelle il nous a paru convenable d’expliquer au public, et ce que le pu
53 (1846) Études de littérature ancienne et étrangère
urs anciens ont quelque chose de naïf, il avait pensé que l’emploi en paraîtrait toujours naturel, et il écrivait artificiellement
êtres d’Héliopolis, qui lui racontent les traditions de l’Égypte ; il paraît prendre lui-même quelque chose de la gravité myst
n avait foi depuis longtemps, et quelques catastrophes de théâtre qui paraissaient des contes puérils aux hommes de notre siècle. Qu
clair, usuel, simple, court, accommodé aux choses, et où l’on ne voit paraître aucun arrangement artificiel. Une certaine fleur
par un philtre amoureux, qu’il avait reçu d’une maîtresse jalouse. Il paraît certain qu’il se donna lui-même la mort à l’âge d
pose si longuement les principes. Ce système, dans les vers du poète, paraît , il faut l’avouer, très logiquement absurde, en m
e poésie nouvelle par le mépris de toutes les croyances poétiques, il paraît grand de tous les appuis qu’il refuse, et semble
, qu’ayant à décrire les ravages de la peste sur les hommes, il avait paru , dans un sujet si voisin de nous, moins pathétiqu
autres écrits, parle souvent de Lucrèce avec une vive admiration. Il paraît même que, dans sa métaphysique peu sérieuse, il a
éron, alors âgé de vingt-six ans, fort de ses études et de son génie, parut au barreau, qui venait de s’ouvrir après une long
, il revint à Rome, véritable théâtre de ses talents. Il continua d’y paraître comme orateur, défendant les causes des particuli
voir qui effrayait les républicains éclairés, Cicéron, alors préteur, parut à la tribune pour appuyer la loi nouvelle de tout
u Capitole. Ce fut là que Catilina, qui dissimulait encore, ayant osé paraître comme sénateur, le consul l’accabla de sa foudroy
u corps entier des chevaliers et d’une foule de jeunes patriciens, il parut dans les rués de Rome, implorant le secours du pe
qu’après dix mois d’exil il revint en Italie avec une gloire qui lui parut à lui-même un dédommagement de son malheur. Le sé
ne modérait pas assez son penchant à l’ironie ; et, sur ce point, il paraît avoir souvent manqué de prudence et de dignité. A
dans l’Italie, gouvernée par Antoine, lieutenant de César. Ce retour parut peu honorable, et fut mêlé d’amertumes et de crai
l’éloge de son père, qui venait de mourir. Quelque singulier que nous paraisse ce fait, d’autres exemples le rendent vraisemblab
es Césars. Dans le triomphe célébré pour la victoire d’Actium, Tibère parut à cheval, à côté du char d’Auguste. Il présida au
qui avaient été affligées par un tremblement de terre ; enfin, ce qui paraît un augure plus remarquable, il remplit le rôle d’
avait vu la lumière de sa lampe baisser et s’éteindre d’elle-même. Il paraît qu’une fois son armée se trouva surprise dans un
omesses de Drusus. Tibère eut un pouvoir aussi vaste que paisible. Il parut d’abord en user avec modération, refusa les honne
de punir les libelles, et écarté les accusations de lèse-majesté ; il parut bientôt disposé à les accueillir. Ce fut surtout
vengeance. Le sénat leur fut ouvert. Tibère, dans un discours ambigu, parut laisser quelque espérance à Pison, pleura Germani
sonnement, fut accablé par la véhémence de ses adversaires, le prince parut si froid, si impénétrable, que Pison sortit du sé
ême temps Drusus dans le gouvernement, l’associait au consulat, et ne paraissait pas jaloux de son pouvoir. Cette même année, il q
otant des arcs de triomphe et des actions de grâces aux dieux. Tibère parut quelques moments tempérer la rigueur du pouvoir.
ns les premiers jours qui suivirent sa mort, Tibère ne cessa point de paraître au sénat. Il réprima les larmes réelles ou feinte
n n’en fut point affaibli. Tibère vieillissait ; et sans doute il lui paraissait pénible de changer sa confiance et l’ordre qu’il
latins ; mais dans son oisive retraite ce pédantisme augmenta. Tibère parut négliger même les affaires. Il laissa pendant plu
asile, même pour assister aux derniers moments de sa mère. Cette mort parut enlever une dernière protection aux Romains. Peu
se plaignit des sénateurs ; mais la perte de la famille de Germanicus parut quelque temps ajournée. C’est vers cette époque,
ctes dissidentes, les sociétés secrètes et nouvelles que cet empereur paraît avoir persécutées. Fidèle d’ailleurs à l’ancienne
t, dénoncé devant le sénat et renfermé dans la prison du Capitole. Il paraît qu’alors Séjan, à son tour, fut l’objet des soupç
montrent assez que la lecture des poètes avait rempli sa mémoire. Il paraît que, fort jeune encore, il fut employé par ses co
cun de ces voyages n’eut lieu depuis le règne de cet empereur. Ce qui paraît assuré, c’est que Plutarque revint, jeune encore,
anciens nous a transmis l’admirable histoire d’Éponine et de Sabinus, paraît avoir connu, dans toute sa pureté, le bonheur de
seulement dédié un ouvrage à ce prince. Mais un emploi que Plutarque paraît avoir rempli pendant longues années, c’est la prê
ce qu’il raconte. Ce n’est pas que tous les écrits de Plutarque nous paraissent avoir la même valeur, et, pour ainsi dire, renfer
le, qui cachait encore avec soin ses dogmes et ses livres sacrés ; il paraît même n’avoir eu que des notions fort superficiell
t copié ses plus beaux passages dans d’autres historiens. Le reproche paraît peu vraisemblable. Dans les occasions où Plutarqu
épendance des autres. Le zèle de ses partisans et de ses flatteurs en parut plus sincère. On chercha seulement à décréditer l
: crains-tu qu’il ne soit déshonorant pour toi, dans la postérité, de paraître avoir été notre ami25 ? » On a cent fois cité le
bliothèques Tite Live comme un infidèle et mauvais historien, cela ne paraît qu’un absurde caprice. Mais Caligula montrait plu
oignant au talent naturel le travail et la probité ; mais, à ce qu’il paraît , cette probité n’est pas celle d’une âme libre. Q
influence de la conquête macédonienne. La comédie, telle que Ménandre paraît l’avoir conçue, touche de trop près au roman mora
composé sous l’empire d’Auguste par un Grec, Parthénius de Nicée, qui paraît avoir puisé dans les récits de conteurs plus anci
quelques historiettes d’une origine vraiment milésienne, ce qui doit paraître d’un grand prix aux curieux amateurs de l’antiqui
e, et l’Arcadien Dinias. Cette histoire ressemblait assez, à ce qu’il paraît , au Recueil des voyages imaginaires et au roman d
x, que favorisait encore l’ignorance générale de la géographie. Aussi paraît -il certain que les récits de voyages fabuleux et
le sévère Lancelot dut presque lui pardonner. Quoi qu’il en soit, il paraît certain que cette première passion tant traversée
lleux avec lequel sa fable est conduite. » Ce dernier éloge doit nous paraître sans doute fort exagéré. La fable d’Héliodore est
levée si haut. Héliodore n’est point un Walter Scott ; son livre doit paraître toutefois un monument précieux, je dirai même res
ant Huet, qui a jugé son ouvrage avec une grande mais juste sévérité, paraît douter de cette circonstance ; et l’on doit croir
nne. Au reste, le roman d’Achille Tatius, épuré comme il doit l’être, paraîtra l’un des plus agréables ouvrages de la collection
n est frivole sans doute ; mais nulle part les différences n’auraient paru plus marquées et plus à l’honneur de la civilisat
t nationaux du poète anglais. Shakspeare La gloire de Shakspeare parut d’abord en France un paradoxe et un scandale. Plu
ameux poète et comme le premier romancier anglais de notre siècle. Il paraît que Shakspeare se trouva le fils aîné d’une famil
is le génie du poète était encore loin à l’époque de son mariage, qui paraît lui avoir laissé toutes les allures d’une vie ass
e de sir Thomas, condamné à la réprimande publique, peine qui pouvait paraître assez légère dans la rigueur des vieilles lois an
ines précieuses sillonner le même fonds. Le phénomène de son génie en paraîtra moins surprenant, mais il sera mieux compris. À c
aissait aussi. Une traduction des Jumeaux supposés de l’Arioste avait paru à la cour et à la ville ; et, dès 1578, la pièce
e ses contemporains, et l’esprit poétique déjà familier parmi eux, il paraît que Shakspeare ne se livra pas d’abord, ou du moi
se. » Ce retour humiliant sur lui-même n’est pas un jeu de poète, et paraît avoir tourmenté son âme : c’est pour remercier l’
ais il ne parle d’aucune de ses pièces de théâtre. Ce n’est pas qu’il paraisse toujours ignorant ou insouciant de sa gloire, com
mée ne s’était jamais étendue sur Black-Friars. Burbage et Shakspeare parurent à cet effet devant lord Ellesmere, l’ancien garde
oi qu’on a remarquée dans quelques-unes de ses pièces, lord Ellesmere paraît avoir donné raison aux comédiens contre la ville.
sociétaire, la somme considérable alors de 1,400 livres sterling. Il paraît qu’indépendamment de son influence sur le théâtre
nes de son protecteur, le comte de Lémos. Shakspeare, quoique la mort paraisse l’avoir surpris, laissait un testament écrit de s
e imitation des mœurs du temps, et de même qu’à la cour le fou du roi paraissait dans les plus graves cérémonies. Cette manière de
n revanche, quelle admirable vérité dans le rôle de Brutus ! Comme il paraît , tel que le montre Plutarque, le plus doux des ho
ries dans la tragédie d’Antoine et Cléopâtre. Le caractère romain n’y paraît guère ; mais le cynisme d’une gloire avilie, ce d
ffet. Dans ce mélange de prose et de vers, quelque bizarre qu’il nous paraisse , presque toujours une intention de l’auteur a dét
de nos critiques a le plus accablée de sa superbe raison. La Tempête paraît aux Anglais l’une des plus merveilleuses fictions
nuelle, un dialogue étincelant de verve et d’esprit, mais où l’auteur paraît plus que le personnage, voilà souvent ses effets
ensée, c’est que l’on retrouve cette pensée dans les écrits qu’il fit paraître à son retour, sur des sujets peu faits pour y pré
ats et des rois, où respirent toutes les violences du puritanisme. Il paraît qu’un grand projet d’étude l’occupait encore, et
royait patriotique. Aigri par les haines qu’il avait méritées, il fit paraître , en 1654, une nouvelle Défense du peuple anglais.
e ; ce fourbe, d’une conduite si haute et si ferme, cet imposteur qui paraissait si convaincu, ce Mahomet du Nord et de la scolast
esse. Alors seulement, et vers la fin de la dictature de Cromwell, il paraît qu’il commença son poème ; et, par un mélange ass
trouble les monarques de la crainte des révolutions . Enfin l’ouvrage parut  ; et ce poème, devenu l’orgueil de l’Angleterre,
ourut le 10 novembre 1674, à l’âge de soixante-cinq ans. Cette année, parut une seconde édition du Paradis perdu, avec quelqu
t devenu, sous sa main, sublime et nouveau. Ainsi considéré, ce sujet paraîtra le plus grand que l’imagination ait eu jamais à c
orance. Il invente hors des règles et des faits qu’il ne sait pas. Il paraît d’autant plus neuf qu’il est plus inculte. C’est
’il ne le fasse souvent dogmatiser en théologien. Enfin, et ce défaut paraîtra plus grave, son poème, qui n’offre que deux perso
avers le chaos, l’une des inventions où l’emploi de la langue humaine paraît le plus étonnant. L’inspiration s’élève et monte
ngères, il tient aux racines de la langue anglaise, qui nulle part ne paraît plus pompeuse et plus forte. Cette influence des
vers, du style d’un poète. Dupré de Saint-Maur, longtemps après, fit paraître une traduction on prose du Paradis perdu. Le sage
ccompagnée de notes instructives. D’autres traductions estimables ont paru de nos jours ; mais le monument qui a naturalisé
à Windsor. Il les entretenait de ses lectures et de ses vers ; car il paraît n’avoir eu guère d’autre pensée. Il étudiait sans
on par la lecture, et surtout en s’exerçant à composer des vers, Pope paraissait manquer de quelques-unes des connaissances que de
e homme, devint le détracteur et voulut être le rival de Pope. Il fit paraître , sous le nom d’un poète subalterne, une traductio
ui versifièrent à sa place. Il est superflu de dire que cette version parut fort inférieure à la précédente. On ne retrouve p
trop accessible à la colère et à la haine, connut aussi l’amitié. Il paraît avoir aimé, de l’affection la plus constante, le
d’années. Elle vint enfin, à la prière des amis du poète. Lorsqu’elle parut sur la petite terrasse du jardin au fond duquel P
broke, dont l’esprit supérieur et l’âme ardente, mobile, capricieuse, paraissent avoir éprouvé pour Pope une affection à peu près
où ces deux grands poètes ont traité des sujets analogues, l’avantage paraît du côté de l’auteur français. Sans comparer l’Art
timidité, de médiocrité ; et la nouvelle école littéraire, surtout, a paru le rejeter assez dédaigneusement. Il est à croire
r le continent, où il mourut à Valenciennes, en 1791. Lady Byron, qui paraît avoir eu dans le caractère beaucoup de passion et
ussi de vives amitiés de collège, que son âme chagrine et dédaigneuse paraît avoir assez longtemps conservées. Sa mère, empres
gination de Byron n’était nullement attristée par ce souvenir ; et il paraît avoir passé quelques jours heureux dans la famill
e, qu’il faisait secrètement imprimer dans le voisinage, à Newark. Il paraît que, dans ce premier essai, l’imitation mal chois
ortit, fier et humilié tout ensemble. Quelques jours après, sa satire parut , et le noble tuteur du jeune lord y recevait quel
sme, les Martyrs : elle attendait son poète. C’est à cette gloire que parut dès lors réservé Byron. Les juges les plus habile
oré, sa pensée s’était empreinte de réflexion et de force. Le progrès paraît immense des premiers vers de Byron à ceux qu’il r
plus remarquable de ses compagnons d’études, le jeune Mathews, qu’il paraît avoir tendrement aimé. Byron sortit de cet accabl
de Londres, dans laquelle il commençait à être admis et recherché. Il parut à la chambre des lords, et fit un discours éloque
é d’un libelliste. Cette irritabilité extrême, universelle, maladive, paraît avoir fait, en grande partie, le talent de Byron.
être consumé. On ne peut dire, en lisant ses lettres, que sa douleur paraisse bien vive, et qu’il n’ait pas été plus frappé du
vers au Libéral, que M. Hunt était venu rédiger en Italie et faisait paraître à Londres. Mais il eut le chagrin de voir cette p
s, si une assemblée nationale était convoquée, et s’il consentait à y paraître comme arbitre. D’autres chefs moraïtes, en propos
et la barbarie savante, la subtilité laborieuse de son temps, qui lui paraît tout claudien, dit-il. En rejetant sur l’humeur e
elle ne nous semble pas aussi ingénieuse qu’offensante. Le poète nous paraît tomber quelquefois dans le mauvais goût et les re
occasion d’une gloire immortelle a été manquée pour l’Europe, il n’en paraît pas moins assuré que la juste cause des Grecs tri
54 (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXLIVe entretien. Mélanges »
de sa province pour servir le roi, mais que les dons de Dieu, dont il paraissait comblé, ne tarderaient pas, malgré sa modestie, à
rs de moi, qu’il avait entendu réciter par hasard ; il en était ou en paraissait enthousiaste. Il me témoigna une bienveillance et
t pu avoir une autre idée que celle d’un montagnard de Savoie lui eût paru un blasphème impardonnable de notre risible orgue
agé de théologie, plutôt que d’un saint nourri de piété tolérante. Il paraissait plus haineux que sensible. Son costume de prêtre
contre une erreur qui ne venait que d’une complaisance, et ayant fait paraître moi-même alors les premières pages de mes poésies
le les deux volumes des Harmonies religieuses et poétiques. L’ouvrage parut au tocsin de la révolution de Juillet. Je n’étais
i voulu vous la soumettre. Soyez bien persuadé que pas une ligne n’en paraîtra avant d’avoir subi les retouches que ma conscienc
révolution durable, la révolution de la vertu ! » L’abbé de Lamennais parut convaincu, me promit de suivre ces conseils et me
embre, j’entendis beaucoup parler d’un nouvel écrit de lui qui devait paraître incessamment et dont on craignait l’effet incendi
s étant venu me voir le lendemain: « Eh bien, lui dis-je, votre livre paraît donc ? — Oui, me répondit-il avec un air d’embarr
barras et en détournant les yeux. — Mais vous m’aviez promis qu’il ne paraîtrait qu’après que vous me l’auriez fait relire à moi-m
onie puissante. Je ne comprenais pas pourquoi. L’abbé de Lamennais me paraissait un homme versatile et ambitieux de bruit, tout pr
réunir chez elle les deux membres du gouvernement provisoire qui lui paraissaient les plus capables de fonder un système mixte de r
conduire ; il se réfugia en Angleterre par une fausse porte, mais il parut de ce jour-là se retirer de la politique, et il v
nçais, que nos troupes s’étaient emparées de deux femmes errantes qui paraissaient être du parti de la duchesse de Berri, mais dont
55 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Réminiscences, par M. Coulmann. Ancien Maître des requêtes, ancien Député. »
s des Mémoires familiers, intimes, véridiques, il n’en a point encore paru  ; ils dorment en portefeuille, ils attendent. Ceu
, avec de l’esprit, de l’amabilité et de belles qualités sociales, me paraît être resté toujours dans des intervalles et des e
épendant », il va dans le monde ; il y a des succès et y est aimé. Il paraît bien (remarquez que je parle d’autant plus hardim
hardiment de lui que je n’ai nullement l’honneur de le connaître), il paraît bien, dis-je, qu’il était fort joli garçon, digne
comme bons mots nous arrive bien frelaté, bien éventé. Les traits qui parurent le mieux lancés ne portent plus. Décidément, il n
pur, du plus réputé classique et du plus lauréat des poètes d’alors, paraîtrait bientôt pâle, effacée et insuffisante de couleur 
isse faire, Ne sortez jamais de mon cœur ! Aimer follement lui avait paru de tout temps la seule manière raisonnable d’aime
istingué, avait de plus, en ces années, une amie du nom de Jenny, qui paraît avoir éprouvé pour M. Coulmann des sentiments ass
un jour : « Adieu, Jacques ; je ne sais pourquoi ce nom de Jacques me paraît maintenant si harmonieux. Pourquoi ? C’est que vo
elle qu’il publie. M. Coulmann, en abordant Mme Sophie Gay, avait, il paraît , quelques préventions, quelques craintes : il la
qu’il est resté fort au-dessous de ce qu’il pouvait être, mais il me paraît en même temps s’être élevé fort au-dessus de tous
oins un romantique décidé ; il est ballotté entre les deux. Byron lui paraît un grand poète, mais M. de Jouy reste pour lui no
56 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Grimm. — II. (Fin.) » pp. 308-328
ragédie des anciens et la nôtre. Shakespeare, malgré ses défauts, lui paraît souvent plus près des anciens que nous. Il le rec
lasse qu’il émeut et qu’il intéresse : « L’un (le théâtre anglais) ne paraît occupé qu’à renforcer le caractère et les mœurs d
ue à ses funérailles. Tous les grands ouvrages de Montesquieu avaient paru avant que Grimm commençât sa Correspondance. S’il
utes tôt ou tard inévitables. Ses idées sur l’origine des sociétés ne paraissent guère différer de celles de Hobbes, de Lucrèce, d
 Buffon m’a toujours étonné, dit Grimm, par l’intime conviction qu’il paraît avoir de la certitude de sa théorie de la terre.
ions, il ne pourrait en parler avec plus de confiance. » Rousseau lui paraissait dans le même cas pour son système sur l’état sauv
. Il y a des pages (telles que celles sur la mort de Voltaire) qui me paraissent trop emphatiques pour être de Grimm, et qui, dans
partir de Tancrède, tout ce que Voltaire produit pour le théâtre lui paraît marqué du signe de la vieillesse ; mais, à sa mor
principaux du caractère, et il a discuté de près les écrits. Lorsque parut , vers juillet 1780, le singulier écrit intitulé :
arole sévère. Les mauvais ouvrages d’Helvétius ou de d’Holbach ne lui paraissent avoir aucun danger pour la morale : « Je ne leur
nfaits que Catherine accorda en sa considération, il en est un qui me paraît touchant. Mme d’Épinay, dans les derniers temps d
t des caractères37. 37. [NdA] La Correspondance littéraire de Grimm parut pour la première fois en 1812, et acheva de se pu
57 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 328-330
ervation, & un discernement exquis, dont M. le Moine d’Orgival ne paroît pas assez abondamment pourvu. Ce seroit rendre un
édé celui que nous finissons. Une bonne Histoire des Ouvrages qui ont paru au commencement, au milieu, & vers la fin de
sont marquées au même coin, ont les mêmes travers que celles qui ont paru sur le déclin des Siecles de Périclès, d’Auguste,
e de remplir le but qu’on s’est proposé. C’est ce dont M. le Moine ne paroît pas s’être douté. Ajoutons que la négligence &
58 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Le baron de Besenval » pp. 492-510
pidité qui de tout temps a caractérisé sa nation ce feu de valeur qui paraît appartenir à la nôtre ; il avait une belle taille
intrigues galantes tramées vers 1753. Le roman de Clarisse venait de paraître , et comme il arrive pour tous les romans qui ont
eu à la gaieté. Besenval manque du sens qui l’avertirait que cela ne paraîtra pas du tout plaisant à d’autres que lui, et que l
. Besenval, qui ne regrettait pas les atrocités des temps féodaux, ne paraît pas se douter qu’il nous retrace là des atrocités
, je vous prie de ne pas rire. » Besenval, qui raconte le trait, n’en paraît sentir qu’à demi la portée. Avec le Régent, on en
M. de Maurepas, et la France livrée à un tel homme ; mais la chose me parut si ridicule, que je ne pus m’empêcher de rire aus
ntes et sublimes auxquelles l’infortune éleva ce noble cœur qui avait paru longtemps léger. M. de Lévis lui a supposé une in
i a supposé une influence sur la reine et un ascendant funeste qui me paraît exagéré : « La reine, avec un très bon cœur, avai
e destruction inévitable ». Il voulait les réformes par le roi, et ne paraît point s’être fait beaucoup d’illusions sur l’aven
retourner en Suisse. C’est à la première halte de ce voyage qu’ayant paru suspect, il fut arrêté dans un village près de Pr
de Mme Campan, qui, par le ton de morale exemplaire qu’elle y met, ne paraîtra peut-être pas exempt de quelque arrangement : En
59 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « II » pp. 21-38
sent des contusions dans tous ses membres. Cette dernière expérience paraît avoir été pour lui décisive, et après quelques sa
aire sur Corneille, il fut fort sincère ; là même où sa critique nous paraît excessive et trop peu intelligente de l’ancienne
guet veut expliquer à ses contemporains comment Voltaire a pu être et paraître si universel, et par quel enchaînement de circons
abondance et une facilité qui étonnerait moins aujourd’hui, mais qui parut phénoménale dans son siècle. Cette santé même don
ntre les majorités et les méprise ; en fait de raison, les masses lui paraissent naturellement bêtes ; il ne croit au bon sens que
pour lui si l’on parvient à grossir peu à peu le petit troupeau : Il paraît par la dernière émeute, écrivait-il à M. Bordes (
 : Je crois que rien ne pourra empêcher le factum de La Chalotais de paraître  ; le public s’amusera, disputera, s’échauffera ;
it été obligée de l'enfermer sous clef et de le cacher, pour qu’il ne parût pas un enfant. Ce que Voltaire aimait mieux que d
ière, que Voltaire, philosophe et berger, manufacturier et laboureur, parut reprendre une vie toute nouvelle. Le nouveau recu
avocat bénévole et zélé de plus d’une belle cause. Ce qui avait pu ne paraître qu’inquiétude fébrile devint à la fin une sollici
eil, il est allé tout droit dans sa modestie vers l’écrivain qui peut paraître , au meilleur titre, concilier en lui ces deux fil
60 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Charles-Quint après son abdication, au monastère de Saint-Just »
qu’il eût donné gain de cause aux ennemis de la foi catholique et eût paru céder au découragement moral, quand il ne se rend
’abord que par ses capitaines, il fit merveille dès qu’il y entra, et parut un chevalier intrépide, armé pour la défense de l
as exact de dire que celui-ci se montra ingrat ; mais, si Philippe II paraît toujours fils respectueux, il n’est jamais tendre
ce qu’on a à l’étranger pour ses désirs ; et le roi de Portugal ayant paru céder, dans une négociation de famille où il s’ét
ltative dans les négociations du dehors ; surtout il ne voulut jamais paraître se mêler en rien des affaires de l’intérieur du r
en voulaient aux Flamands, et Van Male, le favori de l’empereur, leur paraissait trop récompensé, ainsi que le médecin Mathys. Jal
ernelle histoire. Charles-Quint qui, vu du côté de la politique, nous paraît jusqu’à la fin si prudent, si ferme de conseil, s
s de sa race et de sa maison, ce même homme, vu du, côté, des moines, paraissait à ceux-ci tout pénitent, tout mortifié, tout appl
père Fray Juan Regia, son confesseur, et lui dit : “Fray Juan, il m’a paru à propos de faire faire les obsèques et funéraill
comprendre qu’on agite avec le désir d’y répondre négativement. Il me paraît clair que, s’il avait ces disciplines, ce n’était
faire semblant de le connaître. Cet enfant qui promettait un héros ne paraît pas avoir égayé un instant cette triste demeure.
61 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « La reine Marie Leckzinska (suite et fin.) »
ubans ou soutaches de la robe : c’est la note dominante. La reine n’y paraît point écrasée, et malgré cette gloire d’apparat e
dirai-je ? si la reine avait été plus souvent dans la vie ce qu’elle paraît sur cette toile de Tocqué, elle aurait eu plus d’
Après des œuvres d’art si distinguées, les portraits écrits vont nous paraître bien pâles et ternes. Voyons pourtant : commençon
eur père et de ses maîtresses. Un seul trait, dans ce rude crayon, me paraît tout à fait juste et caractéristique : la reine n
-souper en tiers entre elle et Mme de Mailly. La reine croit, et cela paraît certain, que Mme de Mailly l’examine sans cesse p
i lui répondit assez froidement : « Ce n’est pas la peine » ; et sans paraître vouloir entendre un plus long discours, il alla f
ment il lui avait demandé pardon, comme je l’ai marqué, mais il avait paru lui faire amitié. Depuis le séjour de Metz, les c
il avait paru lui faire amitié. Depuis le séjour de Metz, les choses paraissent bien changées, et le froid est aussi grand que ja
hâte de prendre sa revanche. Les amis de la favorite, voyant la reine paraître et espérer dans sa candeur reconquérir d’une seul
lui qu’on lui préparait dans l’intérieur du palais de la reine. Il en parut si mécontent que ces messieurs crurent ne pas lui
Thémire, on quitterait tout pour elle ; l’espérance de lui plaire ne paraît point une chimère. « Le respect qu’elle inspire t
62 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Marie-Thérèse et Marie-Antoinette. Leur correspondance publiée par le chevalier d’Arneth »
t on semble pris au dépourvu, et la place est enlevée avant qu’on ait paru en mesure de la défendre. Cette lenteur et cette
ble. Mais, je le dis à regret, on est dans une mauvaise voie, et l’on paraît vouloir s’y obstiner. Aujourd’hui, M. d’Arneth, d
ais rôle, et l’on évite de fournir des armes contre soi. Cependant il paraît bien ressortir de la correspondance de l’abbé de
plus lentement. Comme rien de ce qui peut être utile à S. A. R. ne me paraît étranger à mes devoirs, j’assiste souvent à ses é
tuelle à la suite de la Cour ; il allègue ses ennuis, ses dégoûts, et paraît résolu à se retirer (14 août 1773) : « Je suis d
lupart du temps on serait fort embarrassé à deviner les raisons. Elle paraît s’occuper assez soigneusement de sa parure et est
. Son maintien avec le roi est souvent un peu trop aisé et négligé et paraît annoncer qu’elle ne le regarde que comme un bonho
lui, et il serait difficile qu’elle en eût : mais, malgré cela, elle paraît sensible à sa complaisance et déférence pour elle
ets à sa portée, où il y a peu de personnes qui soient ou qui fassent paraître qu’elles sont plus instruites qu’elle, où on est
est pas pure négligence, c’est assez finement dit. L’observateur, qui paraît être un politique, se préoccupe de l’avenir et es
par qui que ce soit : c’est le point sur lequel toutes ses réflexions paraissent jusqu’à présent s’être concentrées. Hors de là, e
63 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « La comédie de J. de La Bruyère : par M. Édouard Fournier. »
’elles ne contiennent et qu’elles ne signifient. La Bruyère a été, il paraît bien, un élève de l’Oratoire ; il a dû même entre
ruyère en Normandie dut être de bien courte durée, et pourtant il lui parut assez long pour exciter sa mauvaise humeur, au po
ut extraire de ce commentaire très-subtil de M. Éd. Fournier ; ils me paraissent se rapporter tous à un coin du caractère et du gé
s avoir, avec tout son esprit, des défauts qui sautaient aux yeux. Il paraissait un peu brusque, inégal, forcé de ton ; il était c
sur lui. » Une telle interprétation est souverainement injuste et me paraît insoutenable. On se méprend du tout au tout sur B
voit en lui un pédant. L’homme de goût est tout le contraire, et s’il paraît décisif, c’est que le goût aussi, dans ses décisi
ollibus… « C’était, un bonhomme dans le fond, mais que la crainte de paraître pédant avait jeté dans un autre ridicule opposé,
uyère, en causant, sans jamais pouvoir être ennuyeux, pouvait parfois paraître un peu fatigant ; il avait la figure et tout le c
er. Vous avez, il est vrai, une interprétation bien à vous, et qui me paraît des plus cherchées et des plus tirées : il y a lo
ire critique de Biographie et d’Histoire de M. Jal n’avait pas encore paru et ne fut publié que l’année suivante (1807). Il
vains de la France, chez Hachette ; le premier volume du La Bruyère a paru .
64 (1904) Prostitués. Études critiques sur les gens de lettres d’aujourd’hui « Chapitre X. Les sociales »
leurs paroles, même quand plus rien de matériel ne les sanctionne, te paraissent dignes d’autre chose qu’un haussement d’épaules.
araissent dignes d’autre chose qu’un haussement d’épaules. Socrate te paraît -il moins honorable que Calas le réhabilité — et v
vanités éblouies de l’enfance. Les événements auxquels tu es mêlé te paraissent extraordinaires et le geste de ta main te cache l
geois qui, lui aussi, se sent diminué par « le déshonneur légal », te paraissent « admirables ». Tu t’écries : « Je ne connais pas
on du Christ ». Même la religion de l’innocent, innocent toi-même, te paraît singulièrement supérieure, car celle de Jésus fut
t l’important. Plus que les autres réformateurs, les antisémites vous paraissent approcher la vérité. Il vous arrive, ange vraimen
la fois, se pare de trop de strass différents, s’applique trop à nous paraître « quelque chose d’estomirande qui, tout d’abord,
opulace de Gothons en extase devant le caporal ignominieux. » Il y a, paraît -il, un parti politique « où les professeurs d’élé
che surtout « sa face d’égoutier » et une barbe « hospitalière » qui, paraît -il « consternera d’envie, parmi les bienheureux,
s elles appellent les applaudissements. De telles mœurs vaniteuses me paraissent de bonnes mœurs oratoires. Combien de bons yeux n
urent publiées dans la revue Les Partisans en mars 1901, au moment où paraissait La vérité en marche. Je les reproduis sans modifi
65 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Histoire du chancelier d’Aguesseau, par M. Boullée. (1848.) » pp. 407-427
apable d’être le précepteur de monsieur votre fils. » Tel d’Aguesseau parut de bonne heure et presque dès la jeunesse. En mêm
par un certain effet moral auquel on n’était pas accoutumé. On y voit paraître et reluire, après quelques pages de lecture conti
onnête et sûr, et salubre. Que vous dirai-je ? là où la rhétorique ne paraît pas trop, il y a de l’onction en lui, et l’impres
e homme ne se permet pas un sourire, c’est tout simple ; mais elle ne paraît pas non plus soupçonner le sourire qui pourrait b
le de choses déjà imminentes ou existantes, desquelles d’Aguesseau ne paraît pas se douter dans son honorable candeur. Et, par
de de ce caractère. L’estimable biographe de d’Aguesseau, M. Boullée, paraît croire que Saint-Simon, en jugeant l’illustre cha
eau ; on sent qu’il a dû passer bien du temps à limer, à polir ce qui paraît encore un peu traînant à la lecture, et qu’aussi
ait souvent d’Aguesseau à en prendre la défense. Là où d’Aguesseau me paraît supérieur et presque original par la combinaison
st guère une vertu de poète ; plus j’étudie son caractère, plus il me paraît singulier ; à le voir, à l’entendre parler, on ne
utre chose, sinon que Racine fils, qui faisait d’assez beaux vers, ne paraissait nullement un homme d’esprit. Ce goût cicéronien d
ier lieu le privilège de l’Encyclopédie, dont les premiers volumes ne parurent , il est vrai, qu’après sa mort. Il aida, sans s’e
66 (1862) Notices des œuvres de Shakespeare
Angleterre, non-seulement dans le public, mais sur le théâtre, car il paraît certain que six ou sept ans avant Shakespeare, en
Hamlet. Il ne reste sur la scène que les étrangers norvégiens, qui y paraissent pour la première fois et qui n’ont pris aucune pa
eare n’avait pas appris beaucoup de latin dans sa jeunesse ; comme il paraît au contraire avoir été singulièrement versé dans
N’est-ce pas un prestige de la magie que cette demi-intelligence qui paraît luire dans le grossier Caliban ? et ne semble-t-i
e lord Falkland, esprit éminemment élégant et remarquable, à ce qu’il paraît , par une finesse de tact qui, du moins dans la cr
ôle de Caliban. Du moins peut-on remarquer que le style de la Tempête paraît , plus qu’aucun autre ouvrage de Shakespeare, s’él
doit être fait ce Caliban qu’on prend si souvent pour un poisson ; il paraît qu’on le représente avec les bras et les jambes c
annoncé, dit Prospero, au moment où j’ai soulevé la tempête. » Ce mot paraîtrait même indiquer une intention que le poëte a voulu
sentir. On ignore où Shakespeare a puisé le sujet de la Tempête ; il paraît cependant assez certain qu’il l’a emprunté à quel
ient jusqu’alors retardé la consommation. Cette dernière circonstance paraît même assez clairement indiquée dans la scène où l
vie où nous le rencontrons, et où nous ne pouvons douter qu’il n’ait paru sous les traits que lui donne le poëte. Peut-être
rutus est demeuré plus grand que lui. Le caractère de César peut nous paraître un peu trop entaché de cette jactance commune à t
ros ; il a forcé les couleurs. Cependant son César, je l’avoue, ne me paraît pas plus faux que le nôtre ; Shakespeare me sembl
Jules César composée par lord Sterline, connue du public, à ce qu’il paraît , quelques années avant que Shakespeare composât l
ce troisième pilier de l’univers. On regrette que le jeune Pompée ne paraisse qu’un instant sur la scène ; peut-être oublie-t-i
couvrant entièrement pendant le flux, tandis que le reflux en laisse paraître quelques parties au-dessus de l’eau ». Ce désastr
rendre quelque métier pour vivre. Bien qu’ils ne tinssent, à ce qu’il paraît , à la haute noblesse d’Écosse que par des degrés
es qu’il rapporte et qui eurent lieu à la mort de Duffe. Le soleil ne parut point durant six mois, jusqu’à ce qu’enfin les me
oubli de la splendeur passagère de la vie. La vie de Timon d’Athènes parut d’abord dans l’édition in-folio de 1623. On ne sa
une idée originale qui n’appartient qu’à lui. Chaque fois que Launce paraît avec son chien, on est d’abord forcé de rire, qui
eare a composé sa tragédie ; elle fut d’abord représentée, à ce qu’il paraît , en 1595, chez lord Hundsdon, lord chambellan de
oucement de ce sommeil que les insensés appellent la mort, et la mort paraissait belle sur son beau visage. » Juliette aussi est
autant un lion serait hardi au milieu des agneaux, autant Mercutio le paraissait au milieu des jeunes filles timides. » Tel était
uvent entrevoir que le ton lui en était à charge. Le rôle de Mercutio paraît avoir coûté à son goût et à la justesse de son es
rice de Juliette offre également peu de ces subtilités que Shakspeare paraît , dans cet ouvrage, avoir réservées aux gens de la
’il le regardait plutôt comme un métaphysicien que comme un poëte. Il paraît que, dans cette pièce, Shakspeare avait pour but
More, pourquoi, après l’honneur que vous avez reçu de la Seigneurie, paraissez -vous si triste ? — Ce qui trouble ma joie, répond
a cherché tous ses moyens de saisir et d’émouvoir. La situation lui a paru posséder les conditions d’une grande scène dramat
moins considérables, Desdémona, Cassio, Émilia, Bianca : on les verra paraître , non sous des apparences vagues, et avec les seul
n caractère individuel, complet, indépendant des circonstances où ils paraissent . Ils ne vivent que par la passion et pour elle. H
de les trouver parfois ridicules, et cependant naturels. Hector, qui paraît d’abord digne de concentrer sur lui tout l’intérê
ide férocité avec laquelle il égorge Hector. Le vieux roi de Pylos ne paraît que pour nous montrer sa barbe blanche et recevoi
’une même chair, et pour qui elle doit quitter père, mère, etc. Il ne paraît pas qu’Ina ait désapprouvé le « sage dire » de sa
e de déterminer avec précision le moment où elle fut écrite ; mais il paraît probable que ce fut vers 1610 ou 1611. On a en ef
ant lui ne soient pas parvenus jusqu’à nous. Chaque fois qu’une scène paraît digne de remarque, on est tenté de se demander ce
imparfaite dans son ensemble et souvent faible dans ses détails, nous paraît un miroir où se réfléchit le véritable langage de
r parole, et exigea un nouvel acte de la vie du gros chevalier. Aussi paraît -il que les Joyeuses Bourgeoises ont été composées
de détruire entièrement l’effet de la seconde. Bien que cette raison paraisse suffisante, on en pourrait trouver plusieurs autr
euses Bourgeoises de Windsor la suite des Henri IV. Pressé à ce qu’il paraît par les ordres d’Élisabeth, il n’avait d’abord do
mari finit toujours par être dupe, et l’amant heureux. Cette comédie paraît avoir été composée en 1604. Notice sur Le Roi
pièce de Rowley, intitulée : The troublesome Reign of King John, qui parut en 1591, c’est-à-dire cinq ans avant celle de Sha
rt du roi Jean n’était qu’une refonte du premier ouvrage ; mais il ne paraît pas qu’il y ait eu aucune part. Selon sa coutume,
n de Faulconbridge ; et quant à la confusion des deux personnages, il paraît que Shakspeare ne s’en est pas fait plus de scrup
a déposition de Richard et l’avènement au trône de Henri de Lancastre paraît singulièrement d’accord avec ce que dit Hume au s
stence d’une autre tragédie sur le même sujet, antérieure, à ce qu’il paraît , à celle de Shakspeare, et traitée dans un esprit
se du comte d’Essex eut lieu en 1601, et la pièce de Shakspeare avait paru , à ce qu’on croit, dès l’an 1597. Malgré cette an
ntreprise factieuse contre Élisabeth. D’ailleurs la pièce en question paraît avoir été connue sous le titre de Henri IV, non s
e. Cette pièce est toute en vers, et en grande partie rimée. L’auteur paraît y avoir fait des changements depuis la première é
ucun autre ouvrage du théâtre anglais. La première partie de Henri IV parut , selon Malone, en 1597. Chalmers et Drake croient
que la prudence exigeait quelques délais, et ne punit point. Mais il paraît que l’opinion générale vengeait suffisamment le j
ui répondit :--Sire, à mon jugement et à celui de tout le monde, vous paraissiez mort. Donc, comme votre plus proche héritier conn
elles qui suivent entre Gascoygne et les princes. En tout, Shakspeare paraît avoir voulu racheter par des beautés de détail la
qu’il inspire ; et les personnages sur qui tombe le ridicule ne nous paraissent pas toujours valoir la peine qu’on en rie. Cepend
uand on le verra reparaître ailleurs. La seconde partie de Henri IV a paru , à ce qu’on croit, en 1598 ; avant cette époque,
es faits. En 1623, c’est-à-dire sept ans après la mort de Shakspeare, parut la première édition complète de ses œuvres. Quato
ant, et les trois parties de Henri VI n’étaient pas du nombre ; elles parurent en 1623, dans l’état où on les donne aujourd’hui,
ui, et toutes trois attribuées à Shakspeare, quoique déjà, à ce qu’il paraît , une espèce de tradition lui disputât la première
otre poëte qu’on croie pouvoir placer avant cette époque, la question paraîtrait à peu près résolue ; en même temps que la citatio
e, tandis que, dans le reste de la pièce, et dans les deux pièces qui paraissent destinées à lui faire suite, il ne se trouve pres
re, auront pu fournir, aux éditeurs de 1623, une raison qui leur aura paru suffisante pour ranger, au nombre des ouvrages d’
able, c’est que cette édition est sans date, bien qu’on sache qu’elle parut en 1619, ce qui pouvait être une petite habileté
tre une petite habileté du libraire pour laisser croire qu’elle avait paru du vivant de l’auteur dont il empruntait le nom.
mages, moins exempte peut-être de cet abus d’esprit que Shakspeare ne paraît pas avoir emprunté aux poëtes dramatiques de l’ép
ins retouché cette pièce-ci que la précédente, qui probablement lui a paru plus digne de ses efforts ; excepté le discours d
ame comprend un espace de quatorze ans, depuis 1471 jusqu’en 1485. Il paraît avoir été représenté en 1597 : on avait, avant ce
u moment de sa chute, se retrouve la touche du grand maître : mais il paraît que, pour les Anglais, le mérite de l’ouvrage est
croit, en 1601, à la fin du règne d’Élisabeth, et repris, à ce qu’il paraît , après sa mort, en 1613. Il y a lieu de croire qu
nd nom ! Certes, dépouillés de l’harmonie du rhythme, ces poëmes vont paraître plus fades encore qu’ils ne le sont réellement, e
 ; il est ridicule de montrer ainsi l’auteur quand le héros seul doit paraître au naturel mais ce défaut puéril était bien plus
67 (1912) Chateaubriand pp. 1-344
ien qu’il exagère, lorsqu’il dit : « J’étais surtout désolé, quand je paraissais déguenillé au milieu des enfants, fiers de leurs
it qu’il serait prêtre, mais bientôt il ne voulut plus. « Abbé, je me parus ridicule. » — « Je dis donc à ma mère que je n’ét
me les mains qu’il avait levées contre la société. Le bonnet rouge ne parut plus à son orgueil qu’une autre espèce de couronn
res (Santa-Cruz), aux îles de Saint-Pierre et de Miquelon. Il manque, paraît -il, de se noyer ou d’être mangé par un requin en
les mains dans ses poches. Comme il le dit avec une drôlerie qu’il ne paraît pas soupçonner : « Quels moyens avais-je d’exécut
cursion que tout Européen robuste pouvait accomplir. M. Joseph Bédier paraît avoir démontré dans ses Etudes critiques, en se s
ce départ soudain fut le résultat d’un débat de conscience, qu’il lui parut que c’était pour lui un devoir de revenir au seco
de la place, somment en vain Wimpfen, et disparaissent. Tout cela ne paraît pas très sérieux. On commence le siège, on fait q
r ; la nouvelle France, glorieuse de ses nouvelles libertés » (car il paraît y croire encore en 1816), « fière même de ses cri
ourri de Rousseau, qu’il considère comme un dieu, et dont l’Émile lui paraît un « livre sublime ». Et, d’autre part encore, s’
: « Le lyrique a eu le grand talent d’y mettre de l’enthousiasme sans paraître ampoulé » ; il rapproche enfin une chanson en l’h
appe ; un je ne sais quoi, caché je ne sais où, et ce je ne sais quoi paraît être la raison efficiente de toutes les révolutio
raitant le monde selon sa portée, lorsque la nécessité le forçait d’y paraître , il s’y présentait avec des idées communes et un
oup, sans qu’on s’y attende, sans que le dessein général de son livre paraisse l’y obliger, il se met à nous faire l’histoire du
e de l’admettre. D’ailleurs pourquoi désirerais-je l’immortalité ? Il paraît qu’il y a des peines mentales totalement séparées
que c’est la négation de l’utilité de toute l’œuvre humaine. L’Essai parut en 1797 ; les notes marginales sont probablement
l reprend (nous sommes en 1799) le manuscrit de 2.383 pages in-folio ( paraît -il) qu’il avait rapporté d’Amérique. Avec cela, i
ance et de la plus monstrueuse vanité. Malgré tant de difficultés, il paraît qu’on retrouva la rue, la maison, les enfants de
es « corrigea », on ne peut pas savoir dans quelle mesure, et les fit paraître dans l’édition de ses œuvres complètes (1836).  
er de René dès aujourd’hui : mais, si je le faisais, les Natchez vous paraîtraient ensuite d’un intérêt un peu languissant ; et, d’a
lettres du jeune Saint-Preux dans la Nouvelle Héloïse, et à Werther, paru en 1774. C’est d’ailleurs, quant aux événements,
t que d’Homère, avec des morts d’une pittoresque horreur, où le poète paraît se divertir effroyablement. Exemples : La hache
amours, nouant autour d’elle les crêpes de son écharpe, ne laissaient paraître qu’une de ses mamelles, semblable au globe de la
évèle la mystérieuse douleur qui empoisonna son existence ». (Et ici, paraît -il, se plaçait, dans le premier manuscrit des Nat
me vois obligé de la publier à part, avant mon grand ouvrage. Atala parut en avril 1801, et Chateaubriand entra soudainemen
ent été neuves à leur moment. Mais il est vrai qu’elles y sont. René parut pour la première fois en 1802, dans le Génie du c
z les Hébreux. » Ainsi, pour punir le crime intellectuel de René, il paraît qu’il n’y a pas de châtiment plus convenable, plu
pages, vraiment belles, vers le milieu du récit, le style de René me paraît plus ancien, plus rapproché du style habituel de
tion. Si nous ne savions pas que cela est de Chateaubriand, cela nous paraîtrait assez ordinaire. Et voilà pourquoi je pense que c
ans les Mémoires (1re partie, 3e livre). Ce troisième livre fait même paraître René assez pauvre. Il ne veut pas que ceux qui li
st considéré comme marqué à jamais pour une destinée unique. Il lui a paru que l’amour d’Amélie exigeait qu’il fût somptueus
i, même en n’aimant pas ? Ces solitudes que je rendais brûlantes vous paraîtraient glacées auprès d’un autre époux. Que chercheriez-
nui qui fait le fond de la vie humaine… » Et Fénelon : « Le monde me paraît une mauvaise comédie… Je me méprise encore plus q
u dire partout qu’il « bâille sa vie », ce n’est qu’une phrase. Il me paraît impossible qu’un homme d’un si fort tempérament,
n choix de mots et avec un éclat dont il se savait si bon gré ; il me paraît impossible que cet homme-là se soit ennuyé beauco
amais heureux (mais est-il possible et est-il nécessaire de l’être ?) paraît moins malheureux. Dire qu’on a besoin de l’infini
tes erreurs ont fait répandre à notre respectable mère, combien elles paraissent déplorables à tout ce qui pense et fait professio
pticisme de l’Essai à la certitude du Génie du christianisme. » Cela paraît assez vrai. Dans les plus grandes hardiesses de l
t de l’impiété des plus grands criminels de la Révolution. Il ne leur paraissait pas ragoûtant de continuer à penser comme ces gen
hristianisme ! » (Cité par V. Giraud.) Un certain Paul Didier faisait paraître en 1802 un livre intitulé Du retour à la religion
ndulgence vous avez déjà annoncé mon ouvrage. Mais cet ouvrage, quand paraîtra-t -il ? Il y a deux ans qu’on l’imprime, et il y a d
ales autorités. » (Thiers.) Et le même jour le Génie du christianisme parut , et M. de Fontanes en rendait compte dans le Moni
  Le livre qui eut une telle fortune était-il un chef-d’œuvre ? Il le parut et il devait le paraître. Il avait des parties à
telle fortune était-il un chef-d’œuvre ? Il le parut et il devait le paraître . Il avait des parties à la fois attendues et neuv
ec tout cela, la foi de Chateaubriand ne me satisfaisait pas. Elle me paraissait petite et fragile. Alors j’ai consulté un théolog
stes, à leurs disciples et à leurs lecteurs et qu’il ne veut pas leur paraître trop crédule, ni trop naïf (et cela est d’ailleur
 », comme il disait lui-même tout à l’heure, et ne voulait point leur paraître un petit esprit. Et il avait raison, et cela même
e autour du vice ». Cela reste d’ailleurs assez superficiel, et il ne paraît pas que Chateaubriand ait quelque part défini un
des rêveries du cœur. (Pan, Silène, Galatée sont plus vivants.) Il me paraît avoir un faible étrange pour le Paradis perdu de
rait aujourd’hui l’état de la société si le christianisme n’eût point paru sur la terre ? » Et le second chapitre me paraît
istianisme n’eût point paru sur la terre ? » Et le second chapitre me paraît aussi fragile que le premier.   Messieurs, je ne
ce qu’est devenue la France, jusqu’au moment où la Providence a fait paraître un de ces hommes qu’elle envoie en signe de récon
is que ce qu’il a inventé est d’une horreur indifférente et fade ! Il paraît que Satan est furieux de l’amour de la petite Cym
d’Hercule ? Et si vous saviez combien la chrétienne réponse d’Eudore paraît faible ! Cymodocée, en y mettant beaucoup de bonn
j’avais mal à propos employé. Effrayé de mes innovations, il m’avait paru impossible de me passer d’un enfer et d’un ciel (
it mort (sans avoir une seule fois écrit ou fait écrire à son maître, paraît -il) ; et Chateaubriand s’était abstenu de recherc
de cette folle. En tout cas, il a bien fait de la pleurer. Car il me paraît de plus en plus que c’est Lucile, la jolie Breton
uvaient échapper à la police impériale. » (À la vérité, ces allusions paraissent aujourd’hui lointaines.) Au Journal des Débats, H
« Jamais je n’ai fait un travail plus pénible et plus ingrat. » Il y paraît . Dans les Remarques sur le livre VIII (l’Enfer) :
pporté par Chateaubriand à madame de Custine ? » (A. Cassagne). « Il parut plus irrité qu’affligé », dit madame de Rémusat.
, la première partie exceptée, l’Itinéraire, si je ne me trompe, nous paraît , aujourd’hui, encore plus ennuyeux que les Martyr
ceau de la Beauce ou de la Brie. Tel petit port méditerranéen ne vous paraîtra rien de plus qu’un petit port avec de grosses bar
re… » Bref, il ne sent rien du tout. Un peu après, il croit décent de paraître ému, et voici ce qu’il trouve : « Nous parcourûme
n souvenir. Et, en ouvrant ce petit livre, je me méfiais… Or cela m’a paru charmant. Est-ce parce que je l’ai relu un jour d
iques. Au moment de l’article du Mercure (1807) l’empereur avait dit, paraît -il, de Chateaubriand : « Je le ferai sabrer sur l
vous des admirateurs et des amis. Il devra à cette religion, qui lui parut si méprisable dans les écrits de ceux qui la défe
de nombreux rapports, répondit « que le Génie du Christianisme avait paru défectueux quant au fond et au plan ; que néanmoi
la chute de l’empereur, que certains indices annonçaient, mais qui ne paraissait pas encore très proche. Alors, pour passer le tem
cle sur la terre ; la Corse est devenue française à l’instant où j’ai paru  ; je suis arrivé au monde vingt jours après Bonap
pas non plus si Napoléon est « le plus grand coupable qui ait jamais paru sur la terre » ; car c’est une chose très diffici
ressent, aujourd’hui encore, une diminution de force. Ceci encore ne paraît point négligeable. À propos du blocus continental
t ce qu’un très grand artiste en pouvait tirer. Ces simples lignes me paraissent prodigieuses : (Compiègne, avril 1814). Le roi p
facile à la Restauration, venant après le despotisme de l’Empire, de paraître donner assez de liberté.) Dans la Monarchie selon
fois par ses principes et par sa séparation du royaume de Louis XIV, paraissait être le vrai champ de bataille où nous pouvions,
ienfaisance des principes de la Révolution. La Terreur, le Directoire paraissaient de monstrueux ou vils accidents, mais des acciden
puissamment contribué. Dans les préparatifs de l’entreprise, son rôle paraît moindre que celui de Mathieu de Montmorency ou qu
it prévoir, il fallait pouvoir, il fallait réussir… Et ce Polignac ne paraît pas avoir été de force. Chateaubriand, devenu per
deux plus puissantes et dévorantes sensibilités (peut-être) qui aient paru dans les lettres françaises. Si Rousseau n’avait
enir et se sont exprimés directement, parce que rien au monde ne leur paraissait plus passionnant qu’eux-mêmes. Rousseau, pour êtr
ir de se montrer encore supérieur à sa destinée et, en même temps, de paraître détaché de lui-même par l’idée de la mort et d’ét
out méprisé ; qu’il a toujours été fort au-dessus des croyances qu’il paraissait avoir et qu’il défendait ; qu’il est vraiment uni
oir un homme d’un si grand génie si constamment préoccupé de ce qu’il paraît aux yeux des autres hommes, si entêté d’être touj
eaubriand fait d’ailleurs aussi quelquefois). Dans ses préfaces, Hugo paraît plutôt orgueilleux que vaniteux ; il ne dit pas :
ouvent très loin dans le temps, il nous donne, à la place, ce qui lui paraît le plus beau ou le plus avantageux. Il ne travest
re par le travail de son imagination, toujours subordonné au désir de paraître tel qu’il voudrait avoir été. C’est là, chez lui,
t comme une gageure, se soutient jusqu’au bout, ou même, en avançant, paraît plus surprenante. Peut-être y a-t-il, dans la par
u contre les atteintes de la vieillesse, ou pour que ces atteintes ne paraissent pas, une bien ingénieuse précaution. Il a écrit l
ui a mal tourné : … À peine a-t-il mis l’Italie sous ses pieds qu’il paraît en Égypte ; épisode romanesque dont il agrandit s
e les entasser, et d’en trouver encore, que cela lui devenait égal de paraître attribuer à son ennemi, tout en le maudissant, un
litude le prenait de temps en temps, et le plus grand de ses plaisirs paraît avoir été de voyager seul. Presque jusqu’à la fin
ent aimé Lucile et pour avoir voulu l’épouser ; 5° parce que ses vers paraissaient « d’argent » à Joubert et « lui donnaient la sens
sur Chateaubriand : « … Pauvre sans avilissement, riche sans qu’il y parût , tout puissant sans influence, chef de secte litt
touchante, dont nous avons déjà parlé. Il y a madame de Custine, qui paraît avoir été la plus passionnée. Elle succéda à Paul
même d’un terrible « bon ton », avec un fond d’idées libérales. Il ne paraît pas que Chateaubriand ait beaucoup déteint littér
il y a madame Récamier. La liaison de Juliette et de Chateaubriand me paraît un chef-d’œuvre de convenance : il était juste et
uvre de son mari, sinon à sa gloire. Elle l’aimait toutefois, cela ne paraît pas douteux ; elle lui était dévouée ; elle l’aid
uet, ne pouvant plus rien faire, faisait des vers, parce que cela lui paraissait plus facile qu’autre chose. Il en faisait chaque
et le même enfin qui, à soixante-quinze ans, écrivit la Vie de Rancé ( parue en 1844). C’était son directeur, l’abbé Seguin, q
qu’on avance dans les Mémoires d’outre-tombe. Tout le romantisme, qui paraît né de lui, a ajouté, par répercussion, à sa virtu
68 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Mme de Caylus et de ce qu’on appelle Urbanité. » pp. 56-77
de Villette, officier de mer distingué, et qui a laissé des Mémoires, paraît avoir tenu en quelque chose de son aïeul et pour
a l’esprit acéré, vif et mordant. C’est un Hamilton en femme. Elle ne paraît occupée d’abord que des plaisirs, des amusements
en habit du matin, soit en habit de cour, ou en habit d’hiver, elle y paraît fine, mince, grande, noble, élégante et jolie ; d
s est droite et prompte ; elle va au fond des caractères sans qu’il y paraisse . Faut-il peindre Mlle de Fontanges avec sa beauté
la finesse ; la vigueur et la fermeté qui y sont souvent au fond n’y paraissent que voilées. Mais il est des moments où le mot vr
Il restait cependant une difficulté : Mme de Montespan, ajoutait-on, paraîtra-t -elle devant le roi sans préparation ? Il faudrait
un seul homme capable d’être utile à la patrie. Cette remarque, qui paraîtra bien sévère si on l’étend à toute l’éducation, re
dans l’âme de ses convives, que tous les âges et tous les caractères paraissaient aimables et heureux. Tant est surprenante la forc
beauté de vos lettres, lui écrivait Mme de Maintenon(1716) ; je vous paraîtrais flatteuse, et, à mon âge, il ne faut pas changer
le prit du tabac : « Pour le tabac, je n’en parle point, quoiqu’il me paraisse une horreur : je ne le puis même souffrir au joli
Ce que je puis dire seulement, c’est que l’éloge de Mme de Caylus me paraît très délicat. 8. [NdA] C’est certainement une a
je m’accommode mieux de Mme de Caylus qu’autrefois, parce qu’elle me paraît revenue de l’entêtement qu’elle avait pour le jan
69 (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Première partie. Écoles et manifestes » pp. 13-41
n sur la règle.” Je ne veux pas discourir sur cette opinion qui ne me paraît pas dénuée de bon sens ; je me borne à constater
à coup une intelligence indéfiniment compréhensive. Nulle idée ne lui paraissait plus vraie ou fausse mais vraie et fausse tour à
fallait tout comprendre, partant tout admettre. Un seul état d’esprit paraissait intolérable ; c’est ce qu’on appelait entre initi
ont des amantes peu fécondes… en art surtout. Oui, comme cet art nous paraît suranné alors que les plus jeunes hommes tendent
re la discipline8. Venant après les excès du symbolisme, le naturisme parut en progrès ; en vérité, considéré dans le sens de
a fusion des Essais de jeunes avec Les Pages d’art. Le premier numéro parut en mars 1896. Il indiquait comme collaborateurs :
entuelle divinité. « Non ! nous voulons simplement dire ce qu’il nous paraît beau et nécessaire de dire. Et s’il nous arrive d
905) M. Fernand Gregh précise : — Oui, le nom rajeuni d’humanisme me paraît convenir, précisément, parce que, les nouveaux po
ges. Un tel classique a pu être un moment révolutionnaire, il a pu le paraître du moins, mais il ne l’est pas… il n’a renversé c
iste, ce qui est le pire en poésie. Il y a plus : il n’est pas bon de paraître trop vite et d’emblée classique à ses contemporai
alors de ne pas rester tel pour la postérité. Fontanes, en son temps, paraissait un classique pur à ses amis ; voyez quelle pâle c
une bonne volonté qu’on a trop oubliée. Le manifeste naturiste avait paru dans la Revue Naturiste (mars 1897) et le Figaro
70 (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « UNE RUELLE POÉTIQUE SOUS LOUIS XIV » pp. 358-381
c’est certainement Hesnault ; c’est lui aussi qui, de tout ce groupe, paraît avoir le mieux compris la position fausse où l’es
iècle de Louis XIV en poésie est d’ailleurs comme non avenu, et où il paraît que Fontenelle a mis la main, Saint-Pavin tient u
suffi, sans tant y prendre garde, de les lui attribuer, pour la faire paraître insipide. Elle vaut, elle valait beaucoup mieux q
t pour maître Hesnault, et Bayle prétend qu’on s’en aperçoit bien. Il paraît qu’Hesnault fut un peu amoureux d’elle, comme Mén
poésies, une mode qui pouvaît, dès les années finissantes du siècle, paraître un peu vieillie. Au plus plein milieu du règne de
ssompierre : tout ce qui survenait de nouveau, même à Versailles, lui paraissait peu poli ; elle ne s’y mêlait que malgré elle, et
ore aux murs nus : Sous le consulat de Plancus. Dès qu’il commence à paroître , Il fait cesser les froideurs ; Mais ce qu’il a d
e qui est fini, il est une femme poëte, plutôt nommée que lue, qui me paraît à certains égards de l’école dont j’ai parlé, et
l Rambouillet ? Les premières élégies de Mme Dufrénoy commencèrent de paraître dans les recueils poétiques aux environs de 89. S
Mme Dufrénoy, mais non pas absents dans l’autre muse. Toutes les deux paraissent avoir senti l’infidélité avec une douleur qui n’é
tant au hasard quelques petits in-12 oubliés, un reflet de soleil m’a paru éclairer et comme dessiner exactement cette traîn
es arrangements de famille déterminèrent cette conclusion précoce. Il paraît qu’elle ne rejoignit son mari dans les Pays-Bas q
devança l’âge. 186. On a dit qu’elle plut au prince de Condé, et il paraît bien qu’il y eut en effet quelque chose entre eux
71 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Mémoires sur la mort de Louis XV »
cette maîtresse. La santé du roi, le soin qu’il en avait, sa vigueur, paraissaient devoir éloigner cet événement, quand tout à coup
i ; il fit éveiller Mme Dubarry. Cependant cette inquiétude du roi ne paraissait encore point fondée, et Lemonnier, qui connaissai
 Beauvau et M. le duc d’Ayen, s’en formalisèrent d’une manière qui me parut ridicule ; car ce changement, en procurant plus d
nnes, dont chacune a le droit d’approcher et de visiter un malade, me paraissaient un vrai supplice. Mais le roi n’en jugeait pas ai
ais aussi la plus grande retenue dans mes propos, et de ne rien faire paraître de l’envie que j’avais de tout ce qui pouvait ame
t, et, malgré l’opinion qu’on avait de sa faiblesse et de sa peur, il paraissait bien évidemment qu’il commençait une grande malad
les médecins avaient annoncé à Mesdames la petite vérole du roi leur parut , non pas un présage, mais une assurance de guéris
lui qui était l’homme du monde le plus douillet et le plus penaud, me paraissaient la preuve la plus décisive du danger de son état
uatre ans auparavant, fait défendre, à la réquisition de son père, de paraître à la Cour, après en avoir dit tout le mal que l’o
mis, et quoiqu’en général ces messieurs ne disent pas leur avis, ils paraissaient peu contents. M. le duc d’Orléans, M. le prince d
e Dauphin, qui s’était montré triste et inquiet la veille au soir, le paraissait encore davantage le matin. Il s’était, ainsi que
ans blesser l’honneur, cacher ce qu’on pense, on ne peut pas le faire paraître sans étourderie et sans courir le risque à peu pr
ne suite, après avoir un instant pleuré, elle dit qu’elle verrait, et parut peu inquiète de la santé du roi. Ce que je rappor
72 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre premier. Mécanisme général de la connaissance — Chapitre II. De la rectification » pp. 33-65
des réducteurs antagonistes. — La représentation faiblit et cesse de paraître objet réel. — Même lorsque la représentation deme
ême lorsque la représentation demeure nette et colorée, elle cesse de paraître objet réel. — Mécanisme général de cette dernière
— Premier stade de la rectification, le souvenir. — L’image actuelle paraît sensation passée. — Le souvenir, comme la percept
phénomène nouveau : non seulement le fantôme pâlit, mais il cesse de paraître objet réel. Il était déclaré extérieur, il est dé
moire. À ce moment, et en vertu de la correction, l’image présente me paraît sensation passée ; c’est là proprement le souveni
s la série des réductions par lesquelles l’image passe pour arriver à paraître telle qu’elle est effectivement. — Au premier sta
une image actuelle, mais pour une sensation passée, et qu’ainsi elle paraît autre qu’elle n’est. Il est une connaissance, en
il nous met en communication avec notre passé. — Mais si cet acte lui paraît spirituel et pur, c’est qu’il est vide ; il l’a v
sont alors présentes. Si, conformément à sa tendance naturelle, elle paraissait sensation, il y aurait contradiction entre elle e
on devra coïncider en apparence avec le bout postérieur de l’image et paraître le plus éloigné possible du bout antérieur de l’i
ernier état de l’image, celui dans lequel elle cesse non seulement de paraître sensation actuelle, mais encore de paraître sensa
le cesse non seulement de paraître sensation actuelle, mais encore de paraître sensation passée ou future. À ce moment, nous la
dédoublons parce qu’elle a deux moments, le premier, dans lequel elle paraît objet extérieur ou événement passé, rideau de peu
on visuelle antérieure, le second, dans lequel, étant rectifiée, elle paraît événement interne et présent, fantôme optique act
73 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre III. Des Livres nécessaires pour l’étude de l’Histoire sacrée & ecclésiastique. » pp. 32-86
lein de profondes recherches sur cette nation. Aussitôt que l’ouvrage parut en 1707. M. l’Abbé Dupin l’accommoda à ses idées,
parut en 1707. M. l’Abbé Dupin l’accommoda à ses idées, & le fit paroître à Paris en sept vol comme si ce livre lui avoit a
ecclésiastique dont on a vingt volumes in-4°. & in-12. Le premier parut en 1690. & le dernier sur la fin de 1719. L’a
rmées entre deux crochets, soit pour concilier les choses qui peuvent paroître contraires, soit pour servir de liaison aux diffé
if, nous ne craignons pas d’assurer, dit Mr. Querlon, qu’il n’a point paru depuis long-tems un livre plus curieux, aussi ple
re des variations des Eglises Protestantes, par Bossuet ? Cet ouvrage parut pour la premiere fois en 1688. Quoique le titre n
été faites. Celles que nous devons à Lafitau, Evêque de Sisteron ont paru si insipides qu’on ne les lit plus. On a du même
cution sembloit suffire à la vie de plusieurs hommes. Le premier vol. parut en 1686., & fut réimprimé dans la suite avec
férence entre ces premiers siécles & les suivans. Ces derniers ne parurent pas travaillés avec autant de force, de soin &
ris, imprimée en 2. vol. in-4°. à Amsterdam 1736. Cette histoire, qui paroît être d’un Protestant déguisé, est encore plus dan
lieres de l’un & de l’autre sexe, en 8. volumes in-4°. Le premier parut en 1714., & les sept derniers furent donnés a
est le plus exact, le plus achevé & le plus utile qui ait encore paru en françois. Il est purgé de toutes les fables, d
Anglois, qui brillent par l’érudition & la critique. Il en a déja paru 7. vol. in-8°. Je ne vous citerai point les vies
Le plus estimé est celui de M. Racine, dont les deux premiers volumes parurent en 1758. Sous le titre d’Abrégé de l’Histoire Ecc
74 (1809) Quelques réflexions sur la tragédie de Wallstein et sur le théâtre allemand
tte classe de personnages la situation des personnages principaux m’a paru souvent ajouter à celle qu’en reçoivent les spect
t qui prenaient plus de vérité et plus de chaleur, parce qu’elles lui paraissaient suggérées par la conduite de ses chefs et par les
Il est pauvre, inconnu, laborieux, innocent comme eux. Comme eux, il paraissait n’avoir rien à craindre d’un pouvoir élevé si for
conséquence, tous leurs moyens extérieurs, quelque multipliés qu’ils paraissent , ne sont que des accessoires. Mais en France, où
ds l’assiègent ; il éprouve une crainte vague ; son bonheur lui avait paru longtemps attaché à la conservation de ce premier
mné, c’est celle de plusieurs scènes dans lesquelles Schiller faisait paraître de simples soldats, les uns au milieu de la révol
peu qu’Hermione lui donne quelque espérance. Ce meurtrier de sa mère paraît même avoir tout à fait oublié le forfait qu’il a
une mystérieuse signification ? Pourquoi cet ébranlement intime, qui paraît nous révéler ce que nous cache la vie commune, se
un à l’homme et à Dieu. Il en résulte que beaucoup de choses qui nous paraissent des inconvenances, parce que nous n’y apercevons
out à la fois quelque chose de plus calme et de plus fort : dès qu’il paraît , on sent qu’il domine tout ce qui l’entoure. Il p
base est la raison. Un sentiment sincère, complet, sans bornes, leur paraît non-seulement excuser ce qu’il inspire, mais l’en
rtons jamais en théorie. Le sentiment qui méconnaît un devoir ne nous paraît qu’une faute de plus ; nous pardonnerions plus fa
ur, sa sensibilité, son amour, sa mélancolie ; mais tout le reste m’a paru trop directement opposé à nos habitudes, trop emp
ns ses productions poétiques de l’originalité et de la profondeur, me paraît un mauvais calcul. La tragédie française est, sel
75 (1773) Discours sur l’origine, les progrès et le genre des romans pp. -
ns. La galanterie étoit si rare parmi eux, qu’Alcibiade, né galant, y parut comme un phénomene. L’histoire a daigné perpétuer
remieres traces de Romans qu’on apperçoive chez cette nation. Elle ne paroît même en avoir produit que depuis le regne d’Alexa
e aux François & de sa poésie & de l’invention des Romans. Il paroît de plus persuadé que l’Espagne leur doit les même
prunté à la France. Mais le plus ancien de nos Romans proprement dits paroît être celui qu’on attribue à Turpin, Archevêque de
son proche parent. Le goût des Romans de chevalerie se soutint & parut même s’accroître durant plusieurs siecles. Le onz
e ; elles prodiguent les crimes pour se venger de qui les offense. Il paroît même que les Fées ont toujours eu plus de crédit
, & même des traits de génie, que nul d’entre eux ne présente. Il paroît même faire la critique de tous ses aînés. C’est d
don & Silvandre. Par là, ils rendirent très ridicule ce qui avoit paru très agréable. Il faut pourtant avouer que l’imag
i se ruinent pour enrichir ce qu’ils aiment. Le dernier siecle ne vit paroître aucun autre Roman de la force des deux précédents
fois, les intéresser & les instruire. On vit quelque temps après paroître Séthos, autre Roman politique ; mais on vit parfa
on puisse le lire. Hamilton, dans les Memoires du Comte de Grammont, paroît n’avoir écrit qu’un Roman. Il est vrai que le car
aracteres qui circulent dans la société. Vint un autre scrutateur qui parut faire dans le cœur humain de nouvelles découverte
t heureusement un sujet qu’il n’eût peut-être point fallu traiter. Il parut dans le même temps, & même quelque temps aprè
l’agrément à l’instruction. Il doit promener ses Lecteurs plutôt que paroître les conduire, & eux-mêmes ne doivent point s’
76 (1920) Action, n° 2, mars 1920
st très discutée en France de 1921 à 1923, suite à un article de Gide paru dans la NRF en novembre 1921 : « Les rapports int
es comprennent, mais dans ce qu’elles devinent. Jeunes, celles qui le paraissent  ; qui, toujours neuves, semblent attendre l’événe
nant, la bouche plus empestée encore de rires grossiers et de jurons, paraît au Chevalier des Chevaliers la Béatrice de ce mon
, la cruauté et l’égoïsme étendent leur lèpre sur les âmes, des sages paraissent en qui tout est douceur et renoncement. Nulle bar
seul livre réellement grec, conçu et écrit comme par un grec qui soit paru en français. Il n’y a pas là traduction, mais tra
out en lisant Les Œuvres burlesques et mystiques de Frère Matorelac , parus à peu près en même temps que les deux ouvrages pr
leuse, violente et sonore du poète que nul pleutre n’asservit jamais. Paru après la disparition de l’auteur, ce beau livre p
11), Nous Sommes (1913), Les Uns les autres (1915). Il vient de faire paraître , en 1920, un nouveau volume intitulé Le jour de l
destiné pour écrire roman révolutionnaire, Le Sujet, terminé en 1914, paru en 1918 seulement, où l’ère wilhelminiennebn de l
ain. Son roman d’anticipation Les Pacifiques, refusé pendant dix ans, paraît en 1914. Pendant la guerre, son pacifisme se conf
fre une tribune hebdomadaire dans le Journal du Peuple, quotidien qui paraît de 1920 à 1922 où il contribue à faire libérer E.
unan acquiert la notoriété avec son premier roman, La Triple Caresse, paru chez Albin Michel et présenté au prix Goncourt en
ndividu dans une société libertaire. Il se suicide en 1925. Sa thèse, parue en 1912, porte sur l’Antinomie entre l’individu e
unanimistes et les fantaisistes. Son premier recueil, Quelques vers, paraît en 1906. Il publie ensuite plusieurs recueils, de
l’édition Gallimard de 1936 réunissant en un volume les trois textes parus chez Kahnweiler, les deux paragraphes de prose so
», est un drame. Le texte est daté de 1907, mais l’édition originale, parue en 1918, ne porte ni date, ni nom d’éditeur, seul
eur en chef des Nouvelles littéraires jusqu’à sa mort. Ces entretiens parus dans les Nouvelles littéraires sont publiés en si
rtinet, André Germain, Yvan Goll, Henri Colas, etc. La nouvelle série paraît sous le titre Les Cahiers idéalistes de février 1
urice Paz, elle rejoint la SFIO avec la rupture avec Trotsky. Femme, paru en 1919, est son premier livre. Fernand Vandérem
a rédaction d’Europe au début de la revue. Il est l’auteur d’un roman paru en 1919, Le Cadran solaire. (NdE) bd. Voir Acti
a plupart, les traductions et articles favorables à l’expressionnisme paraissent , en plus de Clarté, dans des revues d’avant-garde
s expressionnistes. (NdE) bk. Albert Ehrenstein (1886-1950). Il fait paraître en 1911 Tubutsch récit d’un homme « fatigué de la
de la société wilheminienne. Le Sujet (Der Untertan), écrit en 1914, paraît en 1918. (NdE) bn. Cette ère correspond au règne
donne dans son ouvrage L’Art du xxe  siècle dont la première édition paraît en 1926 une place importante au cubisme. Son ouvr
us important est cependant, sans aucun doute, La Sculpture nègre, qui paraît en 1915 : le livre constitue, comme le souligne L
is, Presses de l’université de Paris-Sorbonne, 2002, p. 104). En 1921 paraît l’étude La Sculpture africaine, plus ethnologique
0. Action publie des extraits de Bébuquin dans les n° 5 et 7 et fait paraître ensuite de plusieurs textes de Carl Einstein, not
par leur syntaxe torturée et leurs images violentes. En 1919, il fait paraître L’Expressionnisme dans la littérature dans la sér
öblin (1878-1957). Il est l’un des fondateurs de Der Sturm. Wang-Loun paraît en 1915 : un chef rebelle, dans la Chine du xviii
77 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 308-311
des Loix, des Usages, sur les Mœurs & la Politique ; en cela, il paroît s’être véritablement proposé l’instruction du Lec
seroit odieuse, & nous nous garderons bien de la lui imputer. Il paroît trop éclairé, pour ne pas savoir que dans tous le
s, les mêmes expressions. Avec un grand appareil de pensées, rien n’y paroît senti. C’est un Géometre qui parle, & non un
arle, & non un Orateur qui persuade. Il est certain que M. Millot paroît plus fait pour les Ouvrages d’analyse, que pour c
78 (1927) André Gide pp. 8-126
e Le premier ouvrage de M. André Gide, les Cahiers d’André Walter, parut en 1891, sans nom d’auteur, à la librairie de l’A
e besoin personnel un moment de sa pensée, et qui par la suite ne lui paraissent pas plus importantes que les paperasses jaunies o
Oscar Wilde, dans la critique et dans les provinces voisines qu’il me paraît supérieur. Mettons qu’il excelle dans l’essai, co
ulement, Bethsabé et le Retour de l’Enfant prodigue, n’avaient jamais paru en librairie, mais ils avaient été insérés dans V
profondément religieuse. Dans les Souvenirs de la Cour d’Assises qui parurent peu après, M. André Gide note les observations qu
é, épris de liberté avant tout, mais impulsif et excentrique. Il nous paraîtra manquer de la maîtrise de soi-même, quoiqu’il s’é
peut-être, mais on ne peut corriger ce qu’on a fait. C’est ce qui lui paraît si beau de la vie ; il y faut « peindre dans le f
enlevé, délivré Pie VII gratis, mais tout a renchéri). Cette histoire paraît extrêmement vraisemblable à la comtesse de Saint
ffets, ainsi que la chaleur qui caressait ses joues, et puisqu’il lui paraissait tout naturel que l’air chaud se mît à chanter, de
t pas de vous, mon Dieu, mais des hommes. Pour coupable que mon amour paraisse aux hommes, oh, dites-moi qu’aux vôtres, il est s
a propriété n’a, chez moi, jamais été bien vif, dit André Gide. Il me paraît que la plupart de nos possessions sur cette terre
romenade et couvre de coups de crayon, l’Education sentimentale ne me paraît pas moins admirable que dans cette première éditi
Un article de M. Henri Massis sur « l’Influence de M. André Gide », paru dans la Revue universelle, a fait quelque bruit.
les deux volumes de morceaux choisis de M. André Gide qui viennent de paraître , et dont l’un est spécialement à l’usage de cette
s préceptes sont extérieurs à nous-mêmes, comme ceux de la raison. Il paraît que tout ordre est nécessairement arbitraire et f
entions des claudéliens…, etc. » Le plaisant est que ces lignes aient paru dans le Mercure de France, dont les auteurs sont
« Je n’admets rien que je ne comprenne… » Conscience et lucidité lui paraissent les vertus cardinales de l’artiste. C’était aussi
ire du manichéen et apocalyptique William Blake, je conviens qu’il me paraît quelquefois un peu méphistophélique ; Je ne puis
ntion du public, que ses dons sont plus nombreux, plus divers… Tel ne paraît ici très riche que parce qu’il est très pauvre pa
ent ce qu’ils offrent de plus admirable. » C’est vrai, mais voici qui paraît plus douteux : « Les Qu’il mourût ! les II n’a pa
la politique est le champ des praticiens, des hommes d’action, et me paraît , de ce chef, un peu subalterne. Les servants de l
t pas tout. « Même la description des personnages, ajoute-t-il, ne me paraît point appartenir proprement au genre. Oui vraimen
e paraît point appartenir proprement au genre. Oui vraiment, il ne me paraît pas que le roman pur (et en art, comme partout, l
en mette si peu dans ses mœurs. Quant à celle du roman, elle ne nous paraît compromise ni par les dialogues, ni par les événe
aînéAmyntas Le Prométhée mal enchaîné et Amyntas n’avaient d’abord paru qu’à tirage restreint, l’un en 1889, l’autre en 1
histoires de famille et de collège n’ont pas grande portée en soi et paraissent un peu longues. Il ne fallait à Jean-Jacques que
xte de Fénelon : « Je ne puis expliquer mon fond. Il m’échappe, il me paraît changer à toute heure. Je ne saurais guère rien d
paraît changer à toute heure. Je ne saurais guère rien dire qui ne me paraisse faux un moment après. » C’est peut-être qu’il ava
querelleuse. (Je l’ai connu plus tard et beaucoup moins : il m’avait paru très doux, mais peut-être ne se déboutonnait-il q
sse de côté les traits de satire personnelle, il reste qu’après avoir paru adopter ou au moins côtoyer le symbolisme, et il
diable, dont M. Massis accuse M. Gide d’être un suppôt. M. Gide en a paru flatté. Lui aussi, il croit un peu au diable. Il
79 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « L’abbé Fléchier » pp. 383-416
ait vingt-huit ans. C’est ici que le littérateur pour nous commence à paraître . Il s’était exercé jusque-là dans de petites comp
suis de leur avis pour la publication de l’ouvrage, et quand il aura paru , il aura mon suffrage et mes éloges auprès de ceu
de Chapelain se termine par deux ou trois remarques de détail dont il paraît que Fléchier a tenu compte78. La pièce en elle-mê
recueil se compose de quelques pièces de vers et de prose qui auront paru trop galantes et trop légères pour entrer dans le
mis je ne sais quoi du sien dans ce portrait qui, tel qu’il est, nous paraît si charmant et de toute perfection, mais qui sera
plus tôt83. Cette production, aussi curieuse qu’agréable, ne pouvait paraître dans toute sa sincérité et son intégrité, comme a
e, n’était plus qu’une bagatelle de société, ce qui a pu continuer de paraître tel en effet jusqu’à la fin du xviiie  siècle, et
rs ; le Velay eut les siens, Limoges également. Mais ceux de Clermont paraissent avoir été les plus autorisés (pour parler avec Fl
. Il entre dans le détail de cette beauté qui, sans être achevée, lui paraît avoir de l’agrément : Ceux qui la connaissent pa
emporté plus de mille, s’est retirée de dépit qu’elle a eu qu’il n’y parût pas ». Par cette disposition de bel esprit qui s’
vallat, firent une grande impression dans les campagnes : à force d’y paraître appuyer les faibles, les Grands Jours rendirent t
le religieuse ; il n’y avait pas dix ans que Les Provinciales avaient paru  : Fléchier, on le sent, les a beaucoup lues, et s
. Chez Fléchier, au contraire, nous avons, aux endroits où elle nous paraît moins convenable, la plaisanterie innocente et fr
ussi corrompus et aussi furieux que l’étaient ceux-ci ; cependant ils paraissent apaisés ; ils ne tuent plus, ils ne brûlent plus,
fit l’éditeur en 1763 ; mais de cette édition, le tome premier seul a paru . Ce tome second dont il n’y a eu que le commencem
 Novion, devenu premier président du Parlement après M. de Lamoignon, parut un magistrat scandaleux : « Le premier président
80 (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « M. DE LA ROCHEFOUCAULD » pp. 288-321
ent un moment dans la vie où La Rochefoucauld plaît beaucoup et où il paraît plus vrai peut-être qu’il ne l’est. Les mécomptes
ord le jeune prince de Marsillac. Buckingham et ses royales aventures paraissent lui avoir fait un point de mire, comme Catilina a
e les emmener à Bruxelles. Quelque difficulté et quelque péril qui me parussent dans un tel projet, je puis dire qu’il me donna p
naient de la qualité de l’esprit. Elle tenait sur toute chose à faire paraître ce qu’elle en avait de plus fin, à se détacher du
commence, et le moraliste se déclare. M. de La Rochefoucauld va nous paraître tout sage, du moment qu’il est tout désintéressé.
centre, enfin trouvé, de sa vie138. Un léger signe très-singulier me paraît encore indiquer en M. de La Rochefoucauld cette d
ou du La Mennais139. Les Réflexions ou Sentences et Maximes morales parurent en 1665. Douze ans s’étaient écoulés depuis la vi
t glorieux. En 1665, il y avait neuf ans que les Provinciales avaient paru  ; les Pensées ne devaient être publiées que cinq
anséniste la rédemption, et vous avez La Rochefoucauld tout pur. S’il paraît oublier dans l’homme le roi exilé que Pascal relè
e les accepter qu’en les interprétant. Qu’importe si aujourd’hui j’ai paru y croire ? demain, ce soir, la seule vue d’une fa
é le paragraphe moins agréable. Le premier journal littéraire qui ait paru ne paraissait encore que depuis trois mois, et dé
agraphe moins agréable. Le premier journal littéraire qui ait paru ne paraissait encore que depuis trois mois, et déjà on y arrang
ssemblé dans les pages suivantes un certain nombre de pensées qui ont paru plus ou moins analogues de forme ou d’esprit aux
ts ; maintenant c’est en maximes. II. En entrant au bal masqué, tout paraît nouveau ; mais il vient un moment où l’on peut di
prit juste, à son jour et selon son humeur, puisse y prendre sa part, paraître se contredire et avoir raison. XXXIII. En appréci
r.154 15 janvier 1840. 126. M. de la Rochefoucauld ne nous a point paru pouvoir se séparer des deux femmes qui ont tenu u
81 (1920) Action, n° 3, avril 1920, Extraits
, puis The Egoist, le périodique devenant alors surtout littéraire. Y paraissent des auteurs comme Ezra Pound (qui contribuera à A
sous les sommaires des numéros précédents de la revue, les ouvrages à paraître et publie un article de Duthuit sur Matisse qui s
rticle de Duthuit sur Matisse qui se révèle un extrait d’un ouvrage à paraître aux éditions Action. L’Affaire Dada Alber
ctuelle c’est la décomposition de son cadavre. Le mouvement dont elle paraît encore douée, c’est le grouillement des vers qui
colonne fut différente, mais toutes furent nécessaires. Tout support paraît accidentel et fantastique, tout pilier, plein de
lement. Ce sont là raisons pour moi d’apprécier ce recueil d’articles parus à la Revue de Paris. J’y notai d’excellentes chos
e de Gandhi en France : il est ainsi l’auteur d’une Vie de Gandhi qui paraîtra en 1924. Rolland, comme « A. B. », est réservé pa
mes influencés par l’unanimisme dont le recueil : Nous… de la guerre, paru en 1918 avec une préface de Gaston Vidal, chez Fa
dats, écrit avec Paul Vaillant-Couturier, et La Révolution et la mort paraît aux Éditions Clarté, qui publiera l’année suivant
bois de Frans Masereel, qui sont repris pour l’illustration du volume paru chez Ollendorf en 1920. Sur les éditions du Sabli
nventions langagières. Son premier recueil, Trèfles-à-quatre-feuilles paraît en 1915. Le poète est un ami de Renée Dunan. Il c
pacifiste. Il a été anarchiste, socialiste puis communiste. Il a fait paraître des recueils de poèmes et des romans, a été criti
labore également aux Cahiers idéalistes français. Son premier recueil paraît en 1914 : Je respire. Henriette Charasson dans le
vain de langue allemande, connu pour son recueil Les Hommes en guerre paru en français chez Flammarion en 1920 dans une trad
raduction de Magdeleine Marx. La même traduit Les Hommes accusent qui paraît l’année suivante chez Flammarion. Andreas Latzko
e Gotton Connixlo, nouvelle de Camille Mayran, dédiée à Paul Bourget, parue chez Plon en 1918 : Gotton s’enfuit avec un homme
n originale des Animaux et leurs hommes, les hommes et leurs animaux, parue au Sans pareil en 1920, comporte cinq dessins d’A
82 (1870) Portraits contemporains. Tome IV (4e éd.) « PARNY. » pp. 423-470
xcellents : « Les traces des principes à la mode, dit M. Dussault170, parurent s’approfondir en lui par le progrès des ans ; et,
rendre bien compte. Il serait vraiment fâcheux pour nous que ce qui a paru une nuance si délicate et en même temps si vive a
e début de cette liaison, telle qu’elle se traduit même en poésie, ne paraît différer en rien de la marche de tant d’autres sé
ouvée : ce fut toute la punition du poëte. L’année suivante, en 1778, paraissaient les Poésies érotiques, petit in-8° de 64 pages, n
imitifs nous avertit de remarquer que les Études de la Nature avaient paru dans l’intervalle et cinq ou six ans après la pub
y fit successivement et qui atteignirent sa paresse indépendante, ne paraît , à aucun moment, l’avoir maudite, ni, comme tant
uccès de la Guerre des Dieux fut tel, que trois éditions authentiques parurent la même année, sans parler de deux ou trois contr
d’une opinion, sous prétexte qu’elle est la leur182. L’année même où parut la Guerre des Dieux, et qui fut celle où s’exhala
, et qui fut celle où s’exhalait le dernier soupir du Directoire, vit paraître une série de publications de même nature qui mont
dans divers chants restés inédits et dans d’autres petits poëmes qui parurent sous le titre de Portefeuille volé, en 1805. Pour
de trouver place dans les Œuvres choisies, où, ainsi détaché, il peut paraître comme un malicieux fabliau. Le grand écueil des é
’autres exemples185. Parny, au reste (et ceci achève le tableau), ne paraît pas s’être douté, sous le Directoire, de l’excès
n a-t-il fait la censure ? Tel a été son entortillage, que ce point a paru problématique à quelques personnes ; mais ce dout
imer. On le retrouvait déjà dans le petit poëme d’Isnel et Asléga qui parut d’abord en un chant (1802) et que l’auteur dévelo
osés à sa vraie manière. C’était un signe pour Parny de s’arrêter. Il parut le comprendre et ne fit à peu près rien depuis ce
rtout vers la fin, il restait assez volontiers silencieux, et pouvait paraître mélancolique, ou même quelquefois sévère. La mala
s quatre années le conduiraient à 1777 comme date du retour ; mais il paraît qu’il était revenu auparavant, vers la fin de 177
donc, par hasard, retourné à Bourbon vers 1778-1779, dans le temps où paraissaient à Paris les premières éditions de ses poésies ? C
83 (1865) Cours familier de littérature. XX « CXVIe entretien. Le Lépreux de la cité d’Aoste, par M. Xavier de Maistre » pp. 5-79
tiné depuis à être évêque d’une petite ville de Piémont, quand le roi parut à Turin après la restauration. Le troisième, offi
t produit sur les êtres sensibles quand le Lépreux de la cité d’Aoste parut , — l’évangile de la douleur. — Il lui manquait un
sous le poids de pensées trop lourdes ; sa taille mince et élevée en paraissait amoindrie. En tout, c’était la figure de Werther,
nnaissions le Voyage autour de ma chambre, aimable badinage qui avait paru entre 1795 et 1800 et dont les émigrés avaient fa
e lépreux dont nous allions lire les tristes aventures. Aucun site ne paraissait mieux choisi pour une pareille lecture. Louis de
t : La partie méridionale de la cité d’Aoste est presque déserte, et paraît n’avoir jamais été fort habitée. On y voit des ch
ème de l’ingratitude. LE LÉPREUX. Si quelques-unes de ces fleurs vous paraissent belles, vous pouvez les prendre sans crainte, et
e laisse. Enfin l’année s’écoule, et, lorsqu’elle est passée, elle me paraît encore avoir été bien courte.   LE MILITAIRE. Ell
araît encore avoir été bien courte.   LE MILITAIRE. Elle devrait vous paraître un siècle.   LE LÉPREUX. Les maux et les chagrins
vous paraître un siècle.   LE LÉPREUX. Les maux et les chagrins font paraître les heures longues ; mais les années s’envolent t
ne jouissance que le commun des hommes ne peut connaître, et qui vous paraîtra bien singulière, c’est celle d’exister et de resp
qui conduisait à son bosquet favori disparaît déjà sous l’herbe. Sans paraître s’occuper de moi, elle veillait sans cesse à ce q
s heures d’un sommeil tranquille.   LE MILITAIRE. Combien ont dû vous paraître tristes les premiers jours qui suivirent la mort
lorsque là-bas, vers ces deux bouleaux qui terminent la haie, je vis paraître deux jeunes époux qui venaient de s’unir depuis p
i mes regards, et je me précipitai dans ma cellule. Dieu ! qu’elle me parut déserte, sombre, effroyable ! C’est donc ici, me
t de paix indéfinissable. Tout ce qui s’était passé dans la soirée me paraissait un rêve. Mon premier mouvement fut de lever les y
r préservé du plus grand des malheurs. Jamais le firmament ne m’avait paru si serein et si beau : une étoile brillait devant
Elle avait à peine vingt-cinq ans ; mais ses souffrances la faisaient paraître plus âgée. Malgré la maladie qui l’a enlevée, et
84 (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Léonard »
immortels) que de devenir assez ancien déjà pour être hors de mode et paraître suranné d’élégance, et de n’être pas assez vieux
ramener encore, lorsqu’il expira. Léonard avait dix-huit ans lorsque parut en France (1762) la traduction des Idylles de Ges
Le pays était beau, les fonctions médiocrement assujettissantes ; il paraît les avoir remplies avec, plus de conscience et d’
e capter en tout honneur : une boîte d’or avec portrait de Sa Majesté paraît produire un effet merveilleux. A travers cela, et
u prince que M. Léonard ne pouvait la recevoir sans votre aveu. Il me parut peiné du délai qu’entraînerait cette délicatesse
prince aimable et léger, qui ne cherchait qu’à, s’amuser, et qui n’a paru favoriser un instant les belles-lettres et les ar
M. Ferd. Hénaux, 1847.) Cependant la chaîne dorée, si légère qu’elle parût , allait peu à l’âme habituellement sensible et rê
sciter des tentatives d’anarchie. Léonard faillit être assassiné ; il paraît même qu’il n’échappa que blessé. Dégoûté encore u
prince aimable et léger, qui ne cherchait qu’à, s’amuser, et qui n’a paru favoriser un instant les belles-lettres et les ar
85 (1936) Réflexions sur la littérature « 6. Cristallisations » pp. 60-71
ée ancienne, permanente, humaine, une image élégante et neuve. L’idée paraît alors une âme qui cherchant son corps l’a rencont
ix a bien raison. Trop de philosophes, d’historiens de la philosophie paraissent encore demeurer à un stade de leur science analog
sait quel cercle noble étrangement choisi la suite des noms qui leur paraissent compter. Dès qu’on nous parle d’une histoire de l
et compliquée, mais bien intéressante. S’il faut entendre, comme cela paraît raisonnable, par histoire de la psychologie, l’hi
e époque que Stendhal s’accoutume (héritier ici de Montesquieu qui ne paraît point, je crois, dans ses lectures) à rattacher i
les idéologues, s’accepte parfaitement. Il me semble qu’au risque de paraître moins transparent et moins complet, on pourrait a
vel n’est nullement représentée comme une dévote stupide, et Stendhal paraît ignorer que la formation d’une conscience religie
e certaine façon, et qui s’y donnent entières. Aucun grand artiste ne paraît avoir réalisé un de ces amours absolus : on ne sa
ici à brûler, à exiler l’amour. Depuis le livre de Stendhal rien n’a paru sur ce sujet de considérable qu’après la physiolo
86 (1837) Lettres sur les écrivains français pp. -167
ssé quelque argent et quelques vers, il se montre au soleil. Quand il paraît des vers de M. Musset quelque part, on peut être
e M. Musset quelque part, on peut être certain que M. Musset va aussi paraître  ; si M. Musset se montre le premier, ce sont ses
Monsieur, que Paris s’occupe bien davantage de M. de Musset lorsqu’il paraît et disparaît ainsi, avec son escorte de beaux ver
retta vivement l’absence de quelques poètes célèbres dont les noms me parurent lui être fort connus. Mais je n’ai pu les retenir
es de la première phase du talent de M. de Balzac ont déjà, je crois, paru chez nous, je me souviens particulièrement de Jan
fait qui peint assez bien apparemment l’humeur de M. de Beauvoir. Il paraît que l’auteur de l’Écolier de Cluny (son premier e
le monde à venir le visiter, et surtout à déjeuner sans façons ; (il paraît du reste qu’il a une salle à manger parfaitement
a derrière M. de Balzac et s’enfuit dans la salle. Mme George Sand me parut une petite femme d’un aspect assez délicat, de 30
l’a montré en partie dérobé par sa femme. C’est un jeune homme qui ne paraît pas avoir trente ans, bien qu’il soit député depu
assez distingué. Mon ami et cicérone m’a assuré que M. de Girardin ne paraissait pas au foyer. En face de moi un beau jeune homme
ut-être ne la connaissez-vous pas, tout en sachant qu’elle existe. Il paraît que pour l’auteur aussi bien que pour l’éditeur,
avant la publication de la Ire livraison, quelques fragments avaient paru dans les revues parisiennes : on les avait jugés.
, qu’il a publié il y a un ou deux ans, et dont on a fait tapage, m’a paru , je dois le dire, assez médiocre lorsque je l’ai
n cher Monsieur, que M. Méry est l’homme d’esprit par excellence ; il paraît que les salons regorgent de ses bons mots. Person
brun et vif ; un peu voûté, et dont la mise est assez négligée. lime parut avoir des gants de soie, ce qui est assez inusité
Janin qui attendait son maître. Sa livrée est marron et or ; M. Janin parut . Vous le connaissez, mon cher Monsieur ! un petit
, suivant l’ordre nouveau d’idées où va entrer cet écrivain, il ne me paraît pas devoir jamais composer des livres qui se ratt
ngagée à la Comédie-Française, me fut désignée. M. Alexandre Dumas me parut avoir 32 ou 34 ans, et cinq pieds sept à huit pou
entation de la pièce, le public enthousiaste redemanda l’actrice, qui parut et rentra bientôt dans la coulisse, si émue, que,
d’applaudissements enthousiastes les plus larges scènes de Paris. Il paraît que M. Dumas passe pour vouloir faire désormais c
squels deux : Jeanne Grey m et Carl Sand ont été réimprimés chez nous parut un instant dans la loge de M. de Vigny. C’est un
e avec succès de pièces de théâtre. J’avais lu Carl Sand, qui m’avait paru un livre remarquable, et je fus heureux d’en voir
l’aménité de ses manières et la respectable tenue de sa maison. Il ne paraît que fort rarement en public ; et le seul salon où
, où il s’est renfermé. Quand M. de Latouche vient en ville, et qu’il paraît au foyer de l’Opéra, il y fait sensation ; et on
elque récit terrible ; moi je vais vous accompagner au piano ! L’idée parut si étrange qu’on s’enthousiasma pour elle. Mme Ga
ay, en font souvent les honneurs. Son gendre, M. Émile de Girardin, y paraît fort peu. Mme Gay a un fils qui est-officier de c
s un jeune homme ; je l’ai rencontré dans un foyer du théâtre, il m’a paru fort maniéré, fort suffisant, tout ce que peut êt
dant, quelques classiques tragicides, pour ne pas dire tragédiens. Il parut cent romans de mérite et qui 1 montraient tout ne
. Jal n’ont pas été réimprimés chez nous. On m’a dit qu’il avait fait paraître depuis un nouvel ouvrage, dans lequel il avait mê
hadéus le ressuscité, M. Luchet annonce divers ouvrages qui tardent à paraître  ; il passe pour paresseux comme le sont, parmi le
uvrages nouveaux que Volupté , par Sainte-Beuve, sous presse, ou pour paraître prochainement. À force d’être imprimé, répété, fo
mé, répété, fourré partout, Volupté fut plus connu, sans avoir jamais paru , qu’une foule de livres dûment imprimés. Peu à pe
eau et Mme Dudevant se sont séparés, et Indiana, Valentine, etc., ont paru sous le pseudonyme devenu si retentissant. De son
harmant ; son éditeur annonce un autre roman qui ne doit pas tarder à paraître . Pour finir ma lettre, mon cher Monsieur, je vais
che, auquel M. Casimir Delavigne avait cédé le pas, qu’on le somme de paraître , que les huissiers s’en mêlent, M. Drouineau ne s
es d’un Renégat, Pierre, et le Château de Saint-Germain, qui vient de paraître à Bruxelles, est un pseudonyme sous lequel se cac
é sur elle une anecdote que je vous rapporterai. Le premier roman qui parut sous son nom était intitulé Thomas Morus. Le livr
de Craon a-t-elle essayé de voler de ses propres ailes. Pourtant il a paru sous son nom un troisième ouvrage, qu’on dit meil
, de El Abanico, de Savinie et autres romans dont la plupart ont déjà paru chez nous. Mme Jenny Bastide est une jeune et jol
os ait eu un sel qu’il peut perdre à être déplacé ; pourtant cela m’a paru drôle, et je vous le répète. Je ne vous ai rien d
ges farcis de lettres, de réclamations, d’attaques et de ripostes que paraissent avoir soulevées mes lettres à l’Indépendant sur l
87 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Fénelon. Sa correspondance spirituelle et politique. — II. (Fin.) » pp. 36-54
arce qu’aussitôt qu’on lui avait passé deux ou trois propositions qui paraissaient simples et qu’il faisait résulter l’une de l’autr
ar ses beaux prétextes ; elle est d’autant plus dangereuse qu’elle le paraît moins. Telle est la vie secrète d’un esprit curie
’Amiens, Fénelon retrouve à dire une partie des mêmes choses ; car il paraît que le fils tenait de son père ce goût de travail
es exemples dissolus d’alentour, avait pour inconvénient d’être ou de paraître trop triste, trop appliquée, trop particulière, c
u-dehors ; il manquait de décision et de vues dans le conseil ; il ne paraissait pas d’une valeur incontestable dans les occasions
nt qu’il le pourra, et de retrancher les scrupules sur des choses qui paraissent des minuties ». Ce que Fénelon écrit en cette ann
é6 ? Fénelon lui-même a été, comme son élève, une espérance ; il a pu paraître en politique une de ces lumières un peu flottante
cessivement présenté au public et préconisé. Le Fénelon qui, en 1711, paraît désirer et appeler de ses vœux une Assemblée des
du duc de Bourgogne son aïeul. Fénelon connaissait les hommes, et ne paraît pas avoir trop compté sur leur bonté ni sur leur
lettres par M. Léopold Monty (1844) : les conclusions seulement m’en paraissent trop positives. 7. [NdA] Je ne dois pas, en écri
88 (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Madame Swetchine. Sa vie et ses œuvres publiées par M. de Falloux. »
fines et d’excellentes, de bien vraies moralement : « Les êtres qui paraissent froids et qui ne sont que timides adorent dès qu’
ion des points de vue : « Jamais, dit-elle, disposition morale ne m’a paru plus étrangère au mouvement de la pensée ; aussi,
ion de la vie, et censé le mieux portant aux yeux du naturaliste, lui paraît , comme à saint Augustin, le grand malade qu’il s’
et de guérir. Tout ce qui est bon et facile aux yeux de la nature lui paraît , à elle, périlleux ou mauvais, vu des yeux de la
r bien des êtres, elle est plus brillante que le jour. » Voici qui me paraît un peu risqué et inexact : « La vieillesse est le
out cela, je l’avoue, mis en regard des pensées de Mme Swetchine, m’a paru plus vrai, plus naturel, plus vraisemblable, sans
teur. Ce traité de la Résignation, qui n’est qu’un Essai inachevé, me paraît représenter l’entière maturité et la perfection d
ésiré, pour que la promesse se réalisât plus sûrement, qu’on eût fait paraître en premier lieu la correspondance avec les person
la correspondance, désormais complète, avec Mlle Roxanne Stourdza me paraît devoir satisfaire à la plus exigeante curiosité p
ur Rancé, recueilli dans le volume intitulé Derniers Portraits, avait paru d’abord dans le Journal des Débats le 29 septembr
89 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Madame de Staël. Coppet et Weimar, par l’auteur des Souvenirs de Mme Récamier (suite et fin.) »
de Lavalette, peu avant le 20 mars, et l’Empereur, à qui j’en parlai, parut contrarié de son éloignement. J’ai même entendu d
era pas entièrement d’accord avec l’ensemble de la ligne suivie, peut paraître la chose la plus naturelle ; et, dans ce cas-ci,
e il faut qu’il y ait toujours quelque chose d’individuel dans ce qui paraît le plus indépendant, elle ajoutait : “Le retour d
e lettre du 23 avril pût être lue à Londres le 29. Le raisonnement me paraît peu probant. D’après les calculs même qu’on oppos
’anticipation de tendresse. Restent les sentiments. J’avoue qu’ils me paraissent très dignes de Mme de Staël : ils portent tous su
plus d’espérance même qu’elle n’en nourrissait au dedans.. Enfin, il paraît bien certain, d’après la lettre de M. Craufurd, e
des Cent-Jours, et il a singulièrement animé la conclusion qui lui a paru la plus probable. De ce qu’il a jeté comme un ray
ue si Mme de Staël avait pu, sans partager ses espérances de liberté, paraître approuver pourtant l’Acte additionnel, elle avait
elle, déjà mortellement atteinte et défaillante, une telle parole dut paraître admirable, et elle l’était ; mais c’est à la cond
n’a plus considéré que l’indépendance et l’honneur de la France. » Il paraît même qu’on en avait dit à Mme d’Albany plus qu’il
90 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Patru. Éloge d’Olivier Patru, par M. P. Péronne, avocat. (1851.) » pp. 275-293
eur à la mode, et ce roman pastoral, dont la conclusion n’avait point paru encore, passionnait tous ceux qui, en France et e
atru, en publiant les siens (1670), les a limés au point de les faire paraître comme usés. D’Aguesseau ne peut s’empêcher, en le
le que son Éloge du premier président de Bellièvre, ferait sourire et paraîtrait ridicule d’emphase, si l’on ne se rendait bien co
première phrase ; il y revint encore dans la seconde édition, qui ne parut que trente-deux ans après la première ; et, dans
s voyages de la reine Christine de Suède. Cette reine savante, qui ne parut pas comprendre que le plus bel et le plus haut us
que je n’eusse la tête encore passablement garnie ; mais la garniture paraissait un peu trop antique, et je craignais qu’elle ne b
ses ne me feront que de ces maux-là, je ne m’en plaindrai jamais. Il paraît que Christine, malgré la beauté de la harangue de
extraordinaire, la précipitation empêcha d’y songer. Dès que la reine parut , une question d’étiquette s’éleva tout d’abord, c
émie dès 1640. Il avait fait, en y entrant, un Remerciement qui avait paru si beau et si flatteur, qu’on en voulut encore, e
un comprit ; le courage revint aux timides, et le cas fut jugé. Il ne paraît point, pourtant, que les avis de Patru aient prév
91 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre II : La littérature — Chapitre III : La littérature du xviiie et du xixe  siècle »
seau. De ces quatre grands écrivains, il en est deux que M. Nisard me paraît avoir jugés avec une parfaite justesse : c’est Vo
Telle est la morale que je recueille dans Montesquieu, et elle ne me paraît pas sans application. Est-elle efficace ? direz-v
attaquait au bien comme au mal. Enfin il nous dit que « Montesquieu a paru plus près de vouloir le maintien des abus que le
tte idée, personne ne l’avait au xviiie  siècle. Montesquieu lui-même paraît avoir plutôt un sentiment juste des convenances q
t voir en Rousseau qu’un utopiste. En politique par exemple, il ne me paraît pas avoir été si utopiste que le dit M. Nisard. A
rogrès, le besoin de la stabilité et de la conservation. M. Nisard me paraît avoir très-bien exprimé ce compromis dans ce pass
erdu la plus grande part de leur faveur, et M. Nisard, en les louant, paraîtra plutôt au-dessus qu’au-dessous de l’admiration qu
éal. Tel est le fond de la théorie classique, et c’est là ce qui nous paraît incontestable dans la théorie de M. Nisard. Mais
vivacité française (que nous trouvons très-aimable) n’est pas loin de paraître de la folie aux flegmatiques habitants du Nord. E
vénalité détestable, la défendait cependant par cette raison. Il lui paraissait meilleur de recruter la magistrature par l’argent
92 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Le Chevalier de Méré ou De l’honnête homme au dix-septième siècle. »
n propre génie, à son cœur, tout en soignant le détail plus qu’il n’y paraît , et en songeant bien un peu au monde qui attachai
u’après Mme de La Fayette et après Boileau ? Les Lettres du chevalier parurent en 1682, quand le grand siècle n’attendait plus,
du C. de M. (du maréchal de Clérembaut et du chevalier de Méré) avait paru en 1669, l’année même des Pensées de Pascal. L’au
s loin, sur la division à l’infini : « Ce que vous m’en écrivez me paroît encore plus éloigné du bon sens que tout ce que v
eunes gens, par une impétuosité naturelle, vont d’abord à ce qui leur paraît le plus nécessaire, et le reste les touche fort p
tine et grecque ; il en parle très-volontiers, d’une manière qui nous paraît bien d’abord un peu étrange, car il l’accommode,
de l’idée subtile qu’il se faisait. En un sens, Pétrone et César lui paraissaient avec raison de vrais honnêtes gens, et ce Ménon l
me des êtres sans éducation 40 , ce Ménon si avancé en mœurs lui eût paru un faux honnête homme et un roué de ce temps-là
ici. La première est longue ; mais, je ne sais si je m’abuse, elle me paraît charmante, et elle a semblé telle à de bons juges
sdiguières48 s’y trouveroit, et, comme on ne s’y attendoit plus, elle parut , et nous la vîmes poindre avec cet air fin et bri
n air modeste et même timide en apparence, faisoit semblant de n’oser paroître auprès d’une si belle personne ; mais on sentoit
nt. La belle duchesse ne répondit qu’avec un doux sourire ; mais elle parut si aimable, qu’on s’attacha plus que devant à dir
d’observer si elle sied bien à toutes sortes d’égards ; et rien ne me paroît de si mauvaise grâce que d’être un sot ou une sot
e avec les idées de La Rochefoucauld. Et, en général, le chevalier ne paraît pas s’être bien rendu compte de la portée de cett
us introduire auprès des autres, de ceux qui valent mieux que lui. Il paraît s’être retiré à une certaine époque dans son mano
ts que j’avois remarqués, et cette dame, que toute la Cour admire, me parut encore admirable en cela qu’elle ne les eut pas p
iberté de penser, 15 février 1848) ; mais la conjecture qu’il émet me paraît très-sujette à contestation, et elle reste, à mes
sthumes.) 38. Ainsi, à travers les fatuités de cette lettre qui nous paraît si étrange de ton, il savait très-bien indiquer l
e, qui faisait qu’on lui restait attaché malgré tout : « Si cela vous paroît peu vraisemblable à cause que vous m’avez extrême
etraite, et encore dans la Conversation avec le duc de Caudale. Ninon paraît aussi avoir fait grand cas de l’esprit du marécha
de rupture, ne saurait se qualifier autrement que de brutale, et elle paraîtrait aujourd’hui indigne d’un honnête homme. Ces tache
quand le chevalier fit imprimer la lettre à la fin de 1681, et il ne paraît pas que cette profession, au fond si épicurienne,
93 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Marie-Thérèse et Marie-Antoinette. Leur correspondance publiée par. M. le Chevalier Alfred d’Arneth »
tation d’esprit, qu’il a perdue par quelqu’une de ses lettres qui ont paru dans le public et qui étaient peu honnêtes et trè
phrases, de bassesse et de fausseté ; malgré cela, j’ai cru devoir en paraître la dupe et croire à tout ce qu’il disait. Je lui
 Mettez un corset, crainte, comme on dit en allemand, d’élargir et de paraître déjà la taille d’une femme sans l’être. — Le mont
cheval gâte le teint, et votre taille à la longue s’en ressentira et paraîtra encore plus. — Les premières lettres sont remplie
4 ; ils sont bons, vertueux pour eux-mêmes, mais nullement faits pour paraître , donner le ton, ou pour s’amuser honnêtement, ce
et il y a des moments irrésistibles. Le choix des nouveaux ministres paraît à Marie-Thérèse, comme à tout le monde, très-conv
toutes ces folies, au contraire la simplicité de la parure fait mieux paraître et est plus adaptable au rang de reine ; celle-ci
tire parti de tout ; l’opinion est chose qui compte. Ce qu’une reine paraît être importe plus encore, humainement parlant, qu
chevaleresque. De ces deux nobles femmes je ne voudrais certes point paraître sacrifier l’une à l’autre ; il serait cruel et pr
de Marie-Thérèse. 62. Je faisais ici allusion à un article qui avait paru sous ce titre : l’Impuissance du roi. Louis XVI n
e m’amuse. » (Conversations du chancelier Pasquier.) 64. Ce reproche paraît s’adresser surtout à Mesdames, filles de Louis XV
94 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Œuvres de Barnave, publiées par M. Bérenger (de la Drôme). (4 volumes.) » pp. 22-43
c’est-à-dire cinquante années juste après la mort de Barnave, qu’ont paru ses Œuvres très authentiques recueillies par la p
qu’on ait fait assez d’attention à ces volumes dans le moment où ils parurent , et c’est une omission à réparer. Barnave avait v
compta dans toutes les délibérations importantes. Une fois ou deux il parut embarrasser Mirabeau, et il eut l’honneur de le t
et belle. Ses parents professaient la religion réformée ; mais il ne paraît y avoir rien puisé, en aucun temps, qu’une certai
e jeunesse, il voulut user d’abord de cette espèce d’influence qu’ils paraissaient lui accorder, pour tenter de les réunir : « Ainsi
’aide de camp de Mounier, il fit ce qu’il fallait pour se détacher et paraître lui-même. Selon lui, « Mounier et ses partisans s
e distinguer avec une grande précision, son maintien avec la reine me paraissait honnête, réservé, et la conversation ne me sembla
Jouarre. Barnave causa un instant avec la reine, mais, à ce qu’il me parut , d’une manière assez indifférente. Ce qui arriva
qu’il devint désormais l’homme de la monarchie constitutionnelle ; il paraît certain que Barnave, après le retour de Varennes,
haineux, rien de personnel. Je ne dirai pas que toutes les idées m’en paraissent également nettes, dégagées et venues à terme ; il
tes, qu’il ne l’avait jamais vue, etc. D’ailleurs, les communications paraissent avoir été rédigées d’une façon telle, et tellemen
95 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Monsieur de Bonald, (Article Bonald, dans Les Prophètes du passé, par M. Barbey d’Aurevilly, 1851.) » pp. 427-449
n regard charmant de la jeune et nouvelle reine Marie-Antoinette : il paraît que ce furent là les plus vifs souvenirs de ce je
ment profond, à la fois historique et religieux ; mais ce chapitre me paraît gâté encore et interrompu dans ce qu’il a de simp
il est temps de nous donner des vertus. La Législation primitive qui paraissait tout à côté du Génie du christianisme, et dans le
pierres d’un édifice non construit, ou comme une table de matières, a paru et paraîtra toujours d’une lecture difficile et i
d’un édifice non construit, ou comme une table de matières, a paru et paraîtra toujours d’une lecture difficile et ingrate. D’au
ui sont faites pour troubler les faibles, c’est là sa foi. Car il lui paraîtrait absurde et sacrilège de penser que Dieu a laissé
importe le xviiie  siècle et que Voltaire soit venu ? Voltaire ne lui paraît que le plus grand des beaux esprits . L’Esprit d
se lier à l’avenir. Philosophiquement (si j’ose avoir un avis), il me paraît bien supérieur à ce qu’il est comme politique. Da
tant se déclarèrent ; et la politique les fit éclater après 1815. Ils paraissaient plus unis que jamais pour la défense des mêmes pr
orta au brillant transfuge des coups acérés, directs, et qui auraient paru des blessures profondes si on y avait pris garde 
n citait un jour quelques vers dans une lettre à Bonald ; celui-ci en paraît un peu étonné : « Vous m’avez fait dire les plus
96 (1898) Impressions de théâtre. Dixième série
perdument. C’est d’une illusion optimiste de ce genre que Feuillet me paraît avoir été la dupe dans Montjoye. Non seulement, c
int à se réfugier, tout pleurant, dans l’universelle morale. Il lui a paru qu’avouer le contraire au théâtre serait scandale
s personnages influents la jugeaient avec faveur ; et elle avait même paru si bonne à un ministre qu’elle avait valu la croi
e notre âge romantique, qui lui ressemble pourtant à quelques égards, paraît auprès d’elle un âge de sagesse, de modération et
, jouant à la familiarité, leur offrent du madère et des gâteaux, m’a paru indiciblement fausse, non par l’idée, mais assuré
rtie de notre vie au moment où nous les jugeons : elle peut même nous paraître le fait le plus notable de notre journée, et, en
, sous prétexte qu’il avait dix ou douze ans lors de la défaite. Cela paraît un peu niais, s’il est évident que la secousse de
e joli garçon paresseux et quelconque, à qui sa chair agonisante dut, paraît -il, d’inimitables secousses, continue seul d’exis
eux scènes ou trois. Ce qui est autour de ces deux ou trois scènes me paraît , à cette distance, de moindre prix. Je revois, tr
et puissant. Je ne m’arrêterai un peu que sur la générosité d’âme qui paraît dans les Perses. On a rapproché parfois les tragé
t de Rodrigue ?) est empreint d’un sentiment tout religieux : « Enfin parut la douce clarté, le jour au blanc attelage, pour
de la beauté. Or, trois ou quatre scènes seulement de Peer Gynt m’ont paru ou vivantes ou belles. (Je n’en juge, bien entend
lle du sang, Lucienne, fort bien élevée par son père et son oncle, me paraît beaucoup moins en péril que telle jeune fille iss
t, à coup sûr, plus modifiable que l’hérédité physique. Le suicidé ne paraît pas plus régulièrement héréditaire que le vice. A
orique latine, Alfred de Musset, entre dix-huit et vingt-cinq ans, me paraît avoir été le seul byronien sincère et le seul sha
les romans célèbres sont d’ordinaire « mis en pièces ». Oui, cela me paraît vrai, quoique tout le monde le dise ; et le succè
qu’il fallait nous bien enfoncer dans la tête. À première vue, ce qui paraît convenable, sinon absolument nécessaire, à la cul
ier et Pierre, les discours et les actes qu’elle leur inspire ne nous paraissent qu’étranges, indiscrets, et ne nous touchent pres
he son histoire ; il s’éblouit lui-même de ses rêves financiers, sans paraître d’ailleurs s’occuper des moyens par lesquels il l
aussitôt comment il entend la vivre. Il ouvre la porte, et Mme Wilton paraît . Celle dame dit tranquillement : « Nous nous en a
uand nous voyons quels piètres personnages elle absout. La pièce nous paraît obscure, parce que, bénévolement, nous la jugions
son improbité, mais pour sa chute, et que personne, dans la pièce, ne paraît s’aviser que Borkman a peut-être agi comme un mal
ma plume, mais non pas du tout à leur nationalité. — Prétendre, comme paraît le faire M. Brandes, que M. Ibsen, à force d’être
imatias, une petite poésie de M. Ibsen (mais ce jeune homme n’a fait, paraît -il, que traduire une traduction allemande), M. Br
trés et incomplets. M. Georges Brandes est un critique européen. Il y paraît . Et, à cause de cela, quand il nous refuse le pou
t article de Cosmopolis, Jean-Gabriel Borkman m’eût très probablement paru meilleur. J’aurais sans doute pu penser que M. Ib
t ce qu’il veut, lui, c’est Simone divorcée et riche. Le rasta laisse paraître , assez naïvement, l’ignominie de son âme, et Mme 
étaient là. Ce que nous avons senti, par eux, de doux et de bon nous paraît inestimable, parce que nous ne le sentirons plus.
berné. — Oui, mais nous avons idée que ce brave homme nous eût alors paru quelque peu comique, et que cela nous eût désobli
ue tel grand-prêtre du spiritisme qu’il m’a été donné d’approcher m’a paru crédule et de peu de défense. M. Crookes lui-même
et de l’allemand en français, il n’est pas impossible quelles eussent paru à nos jeunes gens souverainement norvégiennes et
sions nous-mêmes au spiritisme : c’était assez que l’auteur y crût ou parût y croire, et que sa foi nous intéressât. Nous nou
ontre lui, de façon qu’il sentît sa jambe et son genou, et il n’a pas paru s’en plaindre. Ce soir-là donc, avec une audace a
gt-deux, qui se connaissent, je crois, depuis un mois et qui nous ont paru l’un et l’autre d’une extrême insignifiance. Tell
nier volume de vers, qui devait s’appeler le Paradis de l’Athée, a pu paraître sous ce titre plus hospitalier : Mes Paradis. Ce
i n’est point particulièrement un philosophe, et qui a bien raison, —  paraît le mieux sentir et qu’il a le plus fortement expr
sensations vives ou des sentiments tendres, et surtout de les laisser paraître , cela est on ne plus « mal élevé. » Il est, lui,
! Allez-vous-en ! » Yvonne est sauvée ; et le mouvement de l’archiduc paraît vrai ; mais peut-être le geste « bien parisien »
à sa façon, le théâtre de Meilhac et d’Halévy ; que leur « poétique » paraît procéder principalement de celle de Froufrou et d
t-on, les gens qui veulent tout comprendre ou, chose bien différente, paraître tout comprendre ; ce n’est pas encore suffisant.
et du vrai, et du moins accessible ; c’est le romancier snob. Ce type paraît être, pour une assez grande part, un type d’aujou
ésir « d’en être », Jacques Dangy l’est encore d’une autre façon, qui paraît , celle-là, avoir été tout à fait inconnue des écr
cédentes, entre Hélène et le duc, entre la duchesse et Jacques, m’ont paru assez faibles et sans grand accent. Le duc est pâ
us arrivons au quatrième tableau. Jacques a cru sa femme ; elle a eu, paraît -il, « cet accent qui ne trompe pas. » Ils vivent
itement claire dans l’ironie et les sous-entendus. En résumé, Snob me paraît le « comble » de la comédie « vie parisienne », d
pieux enthousiasme plusieurs chambrées de chrétiens. On voit d’abord paraître au prologue, la nuit, près du puits où viendra la
ffisance un peu béate à une condescendance qui, dans l’Évangile vrai, paraît simplement divine, Jésus leur explique qu’il a vo
eur et de sainteté à quoi rien ne ressemble. C’est en elles que Jésus paraît divin, et c’est en elles seules qu’il le peut par
elles que Jésus paraît divin, et c’est en elles seules qu’il le peut paraître . Elles sont augustes, elles sont uniques : n’y to
ès curieux. Vous savez, n’est-ce pas ? que, si la Dame aux Camélias a paru , dans son temps, profondément originale et passe
use nous ont semblé par trop modestes. Peut-être, là encore, a-t-elle paru moins vraie pour avoir voulu l’être trop. Il est
Rossetti ou Burne Jones, une démente, enfin, dont l’état d’esprit ne paraît pas différer essentiellement de celui d’un poète
ments où son ignorance même de l’artifice théâtral risque de la faire paraître artificielle par trop de modestie, nous devons à
e n’est pas brillant, non, mais c’est infini), l’œuvre de M. Capus me paraît beaucoup plus largement significative que quantit
entait chez l’auteur aucune intention de défi, aucune démangeaison de paraître « audacieux » (ce qui est d’ailleurs si facile !)
n, sans thèses, sans ambition de satire sociale, et qui tout de suite parut neuf. Il ne ressemblait en aucune façon à celui d
mas fils, ni des scrupules convenables de chrétien homme du monde qui paraissent dans les comédies d’Octave Feuillet. S’il est mor
au nirvâna égayé par des gestes d’Apsaras parisiennes. Et son théâtre paraît philosophique, — et l’est sans doute, — parce que
bilité plus délicate et plus capricieuse, et d’une intelligence qui a paru , jusqu’ici, moins créatrice que la nôtre ? Cela l
ement mieux être accusé d’un péché. Et, pourtant, que nos ouvrages ne paraissent pas aux autres ce qu’ils nous ont paru à nous, ce
ant, que nos ouvrages ne paraissent pas aux autres ce qu’ils nous ont paru à nous, ce n’est pas une si grande affaire. Ces «
Brunehaut, c’est-à-dire, justement, les deux épisodes où « la femme » paraît le mieux sous le monstre, et qui pouvaient donc n
on. Le théâtre a pour objet, non de reproduire le vrai, mais de faire paraître vrai ce qu’il nous montre, et cela, dans le momen
moi : je ne tenais pas non plus à Chambard. Ce qu’il me proposait me paraissait manquer de piment. Ce piment, tu me l’apportes et
rêve plus encore qu’on ne le fait, — elle a ce grand mérite de faire paraître la vertu distinguée et désirable. l’on Sang,
d’hôtel, parmi ces malles défaites, devant cette porte numérotée, ne paraissent presque plus des bonnes, mais font songer à un ch
un rêve de forme dialectique et volontiers oratoire. — Le dessein qui paraît dominer ce que M. Romain Coolus a donné jusqu’ici
e inquiète, s’est déclaré de nouveau, sans que Jean, qui devine tout, paraisse s’en soucier autrement. Et la pauvre petite, croy
ouvelle déception… Je te la confie. Adieu, mon ami. » — Puis Germaine paraît et tombe dans les bras de Jean. Il lui dit : « Oh
sant. Puis, ils semblent constamment préoccupés de se définir : et il paraît trop que c’est l’auteur, bon philosophe, bon psyc
nier acte, puisque, là, il est amoureux. — Bref, l’abnégation de Jean paraît invraisemblable du moment qu’il n’aime pas Germai
ean paraît invraisemblable du moment qu’il n’aime pas Germaine, et le paraîtrait plus encore s’il l’aimait. Voilà mon objection. L
nges. [Henry Mürger — La Vie de Bohème] La Vie de Bohème m’a paru , je l’avoue, à cette dernière reprise, une plate
és de mode. » Et ailleurs : « L’utilité morale de l’art dramatique me paraît absolument nulle, pour ne rien dire de plus. » Ce
Je m’établis son compatriote et son contemporain, et jamais il ne me paraît plus piquant que lorsqu’il choque nos coutumes et
esse et de frivolité. — Surtout, l’entrevue de Hoche et de Charette a paru fort belle. Chacun y dit ce qu’il doit dire, et l
e et s’unir, se croient des devoirs diamétralement opposés, cela fait paraître avec un éclat presque scandaleux combien une même
is filles de M. Dupont, est une remarquable comédie de mœurs. Elle me paraît , et de beaucoup, la meilleure qu’il ait faite jus
s qu’Antonin, avec une sorte d’humilité, méritoire à mon avis, et qui paraît l’indice d’un secret changement moral, supplie sa
nt sans effort des mythes immortels. Que si, dans le même temps où il paraissait ressusciter, en ses images magnifiques et flottan
pitié que, le rideau baissé, cette formidable histoire d’amour m’ait paru rendre le même son que la romance de M. Faure :
hoses qu’on dit et qui ne tirent pas à conséquence… Tristan et Yseult paraissent ici, pour la « poésie » du sentiment, de la force
t tranquille minutie. L’œuvre nouvelle de M. Fabre, le Bien d’autrui, paraît moins pleine, moins riche d’observation, mais d’u
utre, c’est plus « raide », beaucoup plus raide. À première vue, État paraît une entité ; et le tort fait à l’État semble donc
êtes, et de nous diminuer la profonde beauté de son action à force de paraître n’en pas souffrir — et même n’y rien comprendre,
patron. Et, d’abord, il est un peu surprenant que cet homme, qui nous paraissait original, répète ici la leçon d’un autre, n’y mêl
u’il était, soit devenu pathologique. Il faut dire que, dans le drame paru en brochure, il y a un cinquième acte, tout plein
ue, et nous en convenons ; mais ce second dessein de M. de Curel nous paraît beaucoup moins rare que le premier. C’est pourquo
vons su de lui que Cyrano est « le plus beau poème dramatique qui ait paru depuis un demi-siècle » ; qu’un grand poète s’est
ves et si sincères qu’elles soient, languiront auprès de celles-là et paraîtront à l’auteur des façons d’insultes détournées. Mais
nné et où les cadets de Gascogne semblent autant de Sigognacs. Cyrano paraît  ; et, comme il a la plus belle âme du monde avec
nie du père Dumas. Et voici où le beau Christian prend sa revanche et paraît soudainement égal à son ami en sublimité de senti
s, une poésie ensoleillée de poète méridional, si méridional qu’il en paraît presque persan ou indou. Des gens difficiles ont
 Porto-Riche, est une comédie que l’on devine supérieure à ce qu’elle paraît et qui, à cause de cela, n’est pas très facile à
, que chaque « réplique » y est précise et brève et que l’ensemble en paraît redondant et prolixe. — Dans la première de ces q
es coupant ainsi, en même temps qu’il en diminue l’effet, il les fait paraître longs, même quand ils ne le sont pas. Et avec tou
es poètes symbolistes, puisque l’assonance même en est absente ou n’y paraît que de loin en loin. C’est de la prose librement
à cause de cela l’histoire demeure étrangement lointaine : car ce qui paraît traduit paraît venir de plus loin. Cela se passe
l’histoire demeure étrangement lointaine : car ce qui paraît traduit paraît venir de plus loin. Cela se passe en un vague moy
ête Sur mes genoux, Et je lui avouerai la vérité. Et la vérité ne lui paraîtra pas terrible. La vérité, nous l’oublierons petit
toires comme la vie même, finissent, quand elles sont passées, par ne paraître presque plus réelles ; le désir de la mort, repos
tique. Je le reconnaissais avec empressement, et ainsi ce que j’avais paru refuser à l’auteur des Exilés et des Odes funambu
fait que les récentes banvilleries des « théâtres à côté » nous aient paru insupportables, et que les banvilleries de Banvil
97 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre I. De la sélection des images, pour la représentation. Le rôle du corps »
t du mouvement, avec cette seule différence, peut-être, que mon corps paraît choisir, dans une certaine mesure, la manière de
r des mouvements. D’où vient alors que « ma perception de l’univers » paraisse dépendre des mouvements internes de la substance
ement reçu ne se prolonge pas tout de suite en mouvement accompli, il paraît simplement en attendre l’occasion, et la même imp
nalyse lui-même en se dispersant. En d’autres termes, le cerveau nous paraît être un instrument d’analyse par rapport au mouve
complies ou éparpillés en actions naissantes. Ces mouvements nous ont paru intéresser l’action, et l’action seulement ; ils
ans la structure du système nerveux, et en vue de laquelle ce système paraît avoir été construit bien plutôt qu’en vue de la r
e ; et la distance entre ces deux termes, présence et représentation, paraît justement mesurer l’intervalle entre la matière e
un objet matériel ; j’en ai la représentation. D’où vient qu’elle ne paraît pas être en soi ce qu’elle est pour moi ? C’est q
t toujours, n’eût jamais été révélée. Les images qui nous environnent paraîtront tourner vers notre corps, mais éclairée cette foi
nent et qui intéresseraient cette activité, au lieu de les traverser, paraîtront revenir dessiner les contours de l’objet qui les
choix, comme, d’un autre côté, la portion des images extérieures qui paraît revenir sur elle-même pour constituer la percepti
le processus intracérébral, cette minime partie de la perception, lui paraît être l’équivalent de la perception entière. Suppr
étachent cette activité motrice du processus perceptif, et comme elle paraît survivre à l’abolition de la perception, ils en c
à d’insurmontables difficultés. Mais ce sont les lois elles-mêmes qui paraissent de plus en plus problématiques. Déjà Lotze en ava
dre un son à l’oreille 4 ». La vérité est que tous les faits allégués paraissent se ramener à un seul type : l’excitant unique cap
électrisation. Pour aucun sens la doctrine de l’énergie spécifique ne paraissait plus solidement établie que pour l’oreille nulle
de sorte qu’on comprendrait ainsi pourquoi chacun des nerfs sensitifs paraît vibrer selon un mode déterminé de sensation. Mais
de l’état représentatif, qui occupe de l’espace à l’état affectif qui paraît inétendu. De là on conclut à l’inextension nature
ommun la localise, l’en extraire, la rapprocher du cerveau, dont elle paraît dépendre plus encore que du nerf ; et on aboutira
. Mais on s’aperçoit bien vite que si elle n’est pas au point où elle paraît se produire, elle ne pourra pas davantage être ai
dans les choses, faculté attestée par la conscience et vers laquelle paraissent converger toutes les puissances du corps organisé
e de cette indétermination, notre perception suivra tout le détail et paraîtra exprimer toutes les variations de ces éléments ne
alisme : ce serait d’établir que la matière est absolument comme elle paraît être. Par là on éliminerait de la matière toute v
matière, et c’est pourquoi le sens commun croit à l’esprit. Il nous a paru que la philosophie devait adopter ici l’attitude
r des actions, force nous sera bien de rechercher pourquoi la mémoire paraît solidaire de ce corps, comment des lésions corpor
u’il doit conduire à la vérification psychologique de deux thèses qui paraissent invérifiables, et dont la seconde, d’ordre plutôt
98 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre VII. Des ouvrages périodiques. » pp. 229-243
e en est due à M. de Sallo, Conseiller au Parlement de Paris, qui fit paroître le Journal des Savans, l’an 1665. sous le nom de
ute s’il voudroit légitimer tous ses enfans. Depuis 1665., on en a vu paroître & disparoître plus de deux cens, écrits en di
té d’autres ouvrages, & sur toutes sortes de matieres, fit encore paroître la Bibliothèque ancienne & moderne, qu’il con
par l’âge il fut obligé de quitter la plume. De tous les Journaux qui parurent ensuite en Hollande, aucun ne fut mieux écrit que
onna la premiere idée vers l’an 1732. Son premier ouvrage en ce genre parut sous le titre de Nouvelliste du Parnasse. Il fut
années, une foule de journaux s’élever à l’envi ; tous n’ont fait que paroître . La Semaine, le Glaneur, le Conservateur, le Jour
99 (1928) Les droits de l’écrivain dans la société contemporaine
t les repères, nous avons gardé la pagination originelle de l’ouvrage paru aux Cahiers de la Quinzaine le 25 septembre 1928.
J’ajoute que sans croire à une harmonie universelle préétablie, il me paraît difficile d’imaginer que les intérêts véritables
aque jour de nouvelles propositions de lois, de nouvelles suggestions paraissent dans les journaux sur les diverses questions rela
s’enrichir, les scrupules moraux cèdent, le respect de la vie privée paraît insignifiant. La guerre a encore augmenté cet esp
e plus longue qu’aucune autre13 ? Il est certain que plus tard, quand paraîtront les œuvres complètes des écrivains contemporains,
s qui lui sont précieux ; et son retour dans les mains de leur auteur paraît toujours naturel à l’ami. Mais si l’on sépare la
de publier les lettres qu’il a reçues du vivant de son ami. Fera-t-il paraître le texte intégral ? Pas du tout. Il est de son de
s’opposer à ce que toutes sortes de livres d’étude et de biographies paraissent sur l’homme célèbre qui vient de disparaître. Cel
le France21. Et cependant ces divers « entretiens » avec lui, qui ont paru en volumes22, qui nous l’ont montré dans l’intimi
toujours des erreurs de détail, mais peu à peu, grâce aux livres qui paraissent successivement sur le même personnage, elles fini
actuelle. Cependant le délai de vingt ans est expiré et le Journal a paru . Qu’a fait Lord Alfred Douglas ? Se sachant vivem
n justice à propos des billets, cependant bien innocents, qui avaient paru sans autorisation27. Un autre éditeur a été conda
ne activité ordinaire. Il est bien fini ce temps où l’homme de pensée paraissait exceptionnel, vivait, somme toute, de la charité
le dénuement et soutiendrait la famille de Georges38 Ohnet24. S’il me paraît désirable que les revenus d’un livre soient attri
chose, mais l’instinct propriétaire de la propriété littéraire ne me paraît pas plus respectable, dans ses manifestations exc
re de grand écrivain, à moi adressée, quand une telle publication m’a paru nécessaire à mes analyses ; et alors sans demande
tées comme les précédentes par les Cahiers de la quinzaine. Elles ont paru à différentes dates dans des journaux ou dans des
ttres d’écrivains qui n’ont pas été ou ne sont pas des épistoliers me paraît exagérée ou dangereuse. Sauf dans des cas très pa
lles, dans l’Appendice de ce présent petit livre. [NdA] 4. Vient de paraître , juin 1927. [NdA] 5. Est-il utile de préciser qu
de M. Paul Souday, extrait d’un de ses feuilletons du Temps. Ce texte paraissait au moment même où j’écrivais ce petit livre : je
ra les lettres de M. Proust à R. Blum, B. Grasset et L. Brun (Comment parut du Côté de chez Swann, Paris, Kra, 1930), après a
Léon Pierre-Quint, sa bibliographie Comment travaillait Marcel Proust paraît , juste en 1928, aux éditions des Cahiers Libres.
dE] 24. Après la mort de Jules, neuf volumes du Journal des Goncourt parurent entre 1887 et 1889, par la volonté d’Edmond. Rest
écile il faudra attendre 1951. Une nouvelle édition du Journal intime paraît juste en 1928 (Paris, Albin Michel, achevé d’impr
publier un livre sur lui, Plon éditeur (voir la liste des ouvrages à paraître , ci-dessus). [NdE] 31. Dès la fin du xixe  siècl
L. Pierre-Quint sont annoncées en 1928 (voir la liste des ouvrages à paraître , ci-dessus) qui ne verront pas le jour. Le tout p
s ouvrages à paraître, ci-dessus) qui ne verront pas le jour. Le tout paraît confluer dans « Lautréamont, le sadisme et l’amou
paraît confluer dans « Lautréamont, le sadisme et l’amour », article paru dans le n. 115bis, d’octobre 1929, des Cahiers du
Faux-monnayeurs ? D’autant plus que son compte rendu du roman de Gide paraît dans la Revue de France du 15 février 1926, pp. 7
nt lui accorde une belle place dans son André Gide, annoncé dès 1928, paru en 1932 chez Stock (André Gide, sa vie, son œuvre
100 (1903) Légendes du Moyen Âge pp. -291
c en vue d’un public lettré et curieux, mais non spécial. Roncevaux a paru le 15 septembre 1901 ; le Paradis de la Reine Sib
eur, toujours fidèle aux mêmes règles. L’article sur le Juif Errant a paru en 1880, au tome VII de l’Encyclopédie des scienc
entendre, et on dit qu’il sonna si fort que Charles l’entendit. Cela paraît une grande merveille à quelques-uns ; mais c’est
s six heures. Huit heures pour faire environ 25 kilomètres, cela peut paraître long ; mais on s’arrête pour déjeuner à Luzaïde ;
assâmes à Roncevaux ; nous ne vîmes pas la moindre de ces brumes qui, paraît -il, couvrent souvent pendant des semaines tout le
s et les derniers moments d’un héros ennemi. Mais ce souvenir même ne paraît pas avoir existé. Les Basques n’ont ni légendes h
l’érection de cette chapelle. Un autre monument élevé par Charlemagne paraît se rattacher, sinon au désastre du 15 août, au mo
s ont conservé : la façon dont ils se représentent la scène du combat paraît aussi remonter à une connaissance directe des lie
oncevaux. « J’ai beau regarder, dit-il, je ne vois pas de pins… Il me paraît bien que le trouvère qui a rédigé la Chanson de R
ais voici qu’à cette autorité s’en oppose une autre qui, en l’espèce, paraît encore plus décisive. M. Wentworth Webster a bien
ient pour les Francs une grande infériorité. » Cela, nous l’avons vu, paraît écrit en partie pour atténuer l’effet moral qui d
les musulmans employèrent les Basques pour la première attaque, et ne parurent , pour achever la déroute, que quand ceux-ci avaie
nconnu à toutes les sources historiques, et de l’idée assez juste qui paraît subsister, dans les poèmes, de la configuration e
ort, on ne pouvait rien savoir, puisqu’aucun des témoins du combat ne paraît avoir survécu. Mais peut-être avait-on trouvé son
à « environ deux milles, qui sont deux tiers de lieue » ; la distance parut longue au bon La Sale, car elle n’est guère que d
t sur les parois que quelques noms de visiteurs modernes, sauf un qui paraît remonter au xviie  siècle. Mais si La Sale s’est
porte de métal, portant sur chacun de ses battants un démon peint qui paraît vivant, et qui tient une tablette avec cette insc
cie. Enea ne dit pas que cet endroit s’appelât le mont de Vénus et ne paraît même pas connaître la légende de la Sibylle. Ce n
age célèbre de fra Leandro Alberti, la Description de toute l’Italie, paru à Bologne en 1550. En parlant de la « Treizième r
aux sortilèges que Norcino était devenu synonyme de sorcier, — ce qui paraît injuste, car dans tous les récits ce sont des étr
rino, il prit celui d’Antoine de la Sale, bien préférable, à ce qu’il paraît . Il fit, de Montemonaco, deux visites à la Sibyll
ès avoir joui quelque temps — souvent pendant des siècles qui lui ont paru des jours — des voluptés du pays enchanté où il a
nde même du Tannhäuser. * * * Cette légende, en effet, ne lui a point paru suffisante pour lui fournir tout son drame. Il y
avec l’époque où vécut le Tannhäuser historique67. » Cet accord même paraît suspect : la légende ne connaît guère de telles p
Il n’est pas d’ailleurs aussi complet qu’il en a l’air. Le Tannhäuser paraît être né vers 1200, et nous n’avons aucune trace c
Allemagne antérieurement à la légende du Tannhäuser elle-même, et il paraît être simplement le produit d’une substitution du
bienveillant et fait absoudre par lui le héros de l’aventure. Cela ne paraît pas vraisemblable. Le récit de Guerino est bien p
r l’eterno amore, Mentre che la speranza ha fior del verde76. Ce qui paraît impossible aux hommes, Dieu peut le faire, voilà
aux idées chrétiennes d’un thème antérieur au christianisme. Ce thème paraît de formation celtique, et il a dû être apporté en
Judas, lu Juda-Marcu dans des chants populaires siciliens83. Il nous paraît probable que c’est cette même légende (où s’est i
et Jésus lui dit : « C’est toi qui m’attendras. » La seconde version paraît altérée ; pourquoi cette curiosité aurait-elle ét
e n’est sans doute là qu’une prétention du moine anglais, pour ne pas paraître avoir ignoré une chose si merveilleuse. Il est ce
qu’elle ait été publiée avant le commencement du xviie  siècle. Elle paraît être anonyme dans les premières éditions du livre
mourut le 25 février 159886. Le récit qu’on met dans sa bouche n’a dû paraître qu’après sa mort, et c’est bien à tort sans doute
ontemporains et sans doute aussi de gagner quelque argent. Il ne nous paraît pas douteux qu’il ait emprunté le fond de son his
Eitzen et autres, et s’asseoir à la table de ceux qui l’invitent ; il paraît faire à Hambourg et à Dantzig un assez long séjou
« critiques » en firent expressément deux personnages : une brochure parue en 1645, sous le titre de Relatio oder Kurtzer Be
 : il passa en hollandais, en danois et en suédois. En anglais, il ne paraît pas avoir été traduit, mais il a fourni le sujet
de naïveté et même à quelques endroits d’un certain charme pénétrant, paraît avoir été composée en Belgique. Elle met en scène
ussemaker dans les Chants populaires des Flamands de France 93 et qui paraît propre aux Pays-Bas. On a reconnu dans Laquedem l
ngeait, ne buvait ni ne dormait. Quant aux merveilleux cinq sous, ils paraissent provenir des deux escalins (dans d’autres version
e nom se retrouve ailleurs. Dans un livret populaire allemand dont il parut en 1640 une édition citée à cette date par un con
s : ce nom a donc dû jadis se trouver dans les livrets populaires. Il paraît aussi s’être conservé chez les Saxons de Transylv
bizarre qu’il ne soit donné à Ahasvérus qu’après son baptême (ce qui paraît d’ailleurs absolument exclure l’explication boute
 parce qu’ils ne savaient ce qu’ils faisaient ». Le châtiment de Malc paraît , il est vrai, justifié par son ingratitude, mais
ute la tradition populaire appelle le Juif Errant Boudedeo, et ce nom paraît aussi se retrouver chez les Saxons de Transylvani
ie populaire, changé en Espagne, en celui de Voto-a-Dios. M. Morpurgo paraît lui prêter l’hypothèse inverse, et en tout cas il
s les écrits du Moyen Âge (et même de temps plus proches), et Antonio paraît avoir rédigé ses souvenirs assez longtemps après
’on nous raconte de la première visite de Giovanni à Florence, qui ne paraît avoir été que d’un jour ; il revint une autre ann
e éloquent et des larmes. Mais il faut dire aussi que ces détails, on paraît les lui avoir fort peu demandés : les bons Toscan
tribué la rédaction à saint Jean de Damas (670-760 environ) ; maïs il paraît plus ancien : il a dû être écrit à Jérusalem au v
rolixe, est visiblement altéré en plus d’un point, mais qui cependant paraît indépendant des sources des deux autres versions,
vient de lire, qui n’apparaît qu’à une époque fort récente185. Il me paraît bien plus probable que ce dernier provient d’un m
ettant d’établir une coïncidence ou une divergence ; cependant, il me paraît probable que si l’auteur du lai avait eu cette ve
fournissait une rime avec once. Pour la seconde version, la question paraît compliquée : d’une part, elle ne peut avoir été l
on du rôle si original et si merveilleux qu’il a donné à l’oiseau. Il paraît donc probable que l’auteur du lai a connu la seco
là sans doute aussi une influence toute littéraire, dont l’origine ne paraît pas se trouver dans l’antiquité et est plutôt ori
t inséré dans leurs sermons pour porter les âmes à la piété ? Cela me paraît d’autant plus admissible qu’Eudes Rigaut était un
ble qu’Eudes Rigaut était un grand conteur d’histoires et avait même, paraît -il, composé des « livres de facéties », qui malhe
crit original perdu : ABD descendent de l’un, C représente l’autre, E paraît être le produit d’une fusion des deux. Ce qui dis
icard et que le français, dialecte dont plusieurs poèmes du moyen âge paraissent offrir des traces, mais qu’on n’a retrouvé jusqu’
: Fuori di detta Tema ad Occidenli quattro passi in circa , — ce qui paraît altéré. 10. Laffî raconte ici les derniers momen
intitulé Antoine de la Sale et la légende de Tannhäuser, qui vient de paraître dans le tome II des Mémoires de la Société néo-ph
une fleur dont on employait la poudre comme le dit La Sale, et a même paru connaître le nom de poliastro ; mais je l’avais i
envoie une fois pour toutes à l’excellente étude de M. Erich Schmidt, parue dans le numéro de novembre 1892 de la revue allem
res du prétendu espion turc, écrites en italien par Jean-Paul Marana, parurent en français à Paris en 1684 (et souvent depuis),
de la liste dressée par M. Neubauer (p. 70-71). Quoique cette édition paraisse être la seule conservée qui fasse mention de « Gu
mper habe. Le texte de Schmidt ajoute : si potes, mais cette addition paraît étrangère à l’original. 163. Petri Alfonsi Disc
to (Ristelhuber, les Contes et Facéties d’Arlotto, n° XXXVIII. p. 63) paraît avoir puisé à diverses sources. Je ne sais d’où p
/ 3528