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1 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 22, que le public juge bien des poëmes et des tableaux en general. Du sentiment que nous avons pour connoître le mérite de ces ouvrages » pp. 323-340
general. Du sentiment que nous avons pour connoître le mérite de ces ouvrages Non seulement le public juge d’un ouvrage sans
nnoître le mérite de ces ouvrages Non seulement le public juge d’un ouvrage sans interêt, mais il en juge encore ainsi qu’il
nture est de nous toucher, les poëmes et les tableaux ne sont de bons ouvrages qu’à proportion qu’ils nous émeuvent et qu’ils no
ges qu’à proportion qu’ils nous émeuvent et qu’ils nous attachent. Un ouvrage qui touche beaucoup doit être excellent à tout pr
che beaucoup doit être excellent à tout prendre. Par la même raison l’ ouvrage qui ne touche point et qui n’attache pas ne vaut
’y trouve point à reprendre des fautes contre les regles, c’est qu’un ouvrage peut être mauvais sans qu’il y ait des fautes con
être mauvais sans qu’il y ait des fautes contre les regles, comme un ouvrage plein de fautes contre les regles peut être un ou
gles, comme un ouvrage plein de fautes contre les regles peut être un ouvrage excellent. Or le sentiment enseigne bien mieux si
t être un ouvrage excellent. Or le sentiment enseigne bien mieux si l’ ouvrage touche et s’il fait sur nous l’impression que doi
l’ouvrage touche et s’il fait sur nous l’impression que doit faire un ouvrage , que toutes les dissertations composées par les c
ne à la verité, lorsqu’il s’agit de trouver les causes qui font qu’un ouvrage plaît ou qu’il ne plaît pas, mais cette voïe ne v
pas celle du sentiment lorsqu’il s’agit de décider cette question. L’ ouvrage plaît-il ou ne plaît-il pas ? L’ouvrage est-il bo
de décider cette question. L’ouvrage plaît-il ou ne plaît-il pas ? L’ ouvrage est-il bon ou mauvais en general, c’est la même c
les on connoît s’il est bon. Il en est de même en quelque maniere des ouvrages d’esprit et des tableaux faits pour nous plaire e
touchant. Il est en nous un sens destiné pour juger du mérite de ces ouvrages , qui consistent en l’imitation des objets touchan
e assez refléchi quand il mit sur le papier, que ceux qui jugent d’un ouvrage par les regles, sont à l’égard des autres hommes,
méditation lui auroit fait expliquer, car on sçait bien que celui des ouvrages de Monsieur Pascal que je cite, est composé d’idé
dans l’état où il les avoit laissées. Lorsqu’il s’agit du mérite d’un ouvrage fait pour nous toucher, ce ne sont pas les regles
e ne sont pas les regles qui sont la montre, c’est l’impression que l’ ouvrage fait sur nous. Plus notre sentiment est délicat,
leur manque bien souvent, ne jugent pas aussi sainement du mérite des ouvrages excellens, que les esprits du premier ordre en ju
nciens seroient aussi surpris d’apprendre sur quels endroits de leurs ouvrages le commun des commentateurs se récrie davantage,
onnoît donc suffisamment s’ils ont bien réussi, quand on connoît si l’ ouvrage touche ou s’il ne touche pas. Il est vrai de dire
si l’ouvrage touche ou s’il ne touche pas. Il est vrai de dire qu’un ouvrage où les regles essentielles seroient violées, ne s
c’est ce qu’on reconnoît mieux en jugeant par l’impression que fait l’ ouvrage qu’en jugeant de cet ouvrage sur les dissertation
x en jugeant par l’impression que fait l’ouvrage qu’en jugeant de cet ouvrage sur les dissertations des critiques, qui convienn
ir les regles, si les productions des arts sont de bons ou de mauvais ouvrages , et si le raisonnement qu’ils entendent conclut b
le raisonnement qu’ils entendent conclut bien. Quintilien dit dans l’ ouvrage que nous avons cité tant de fois, quoique nous ne
qu’il mérite de l’être : ce n’est point en raisonnant qu’on juge des ouvrages faits pour toucher et pour plaire. On en juge par
qui sont capables néanmoins de donner des décisions sur l’effet d’un ouvrage composé pour toucher les hommes, parce qu’elles s
à connoître distinctement si le mérite principal manque ou non dans l’ ouvrage qu’on leur montre ou qu’on leur lit. Ainsi quoiqu
personnes ne soient point capables de contribuer à la perfection d’un ouvrage par leur avis, ni même de rendre methodiquement r
de nos poëtes dramatiques. Mais il est des beautez dans ces sortes d’ ouvrages , dira-t-on, dont les ignorans ne peuvent sentir l
r le rang des poëmes et des tableaux, quoiqu’il se rencontre dans les ouvrages excellens des beautez capables de se faire sentir
’obliger à se récrier. Mais comme il est sans connoissance des autres ouvrages , il n’est pas en état de discerner à quel point l
eur en faisant attention aux temps, aux lieux, comme à la nature de l’ ouvrage dont il sera particulierement question, comprendr
e public qui peut juger de l’éneïde. Le public se restraint suivant l’ ouvrage dont il est question de juger. Le mot de public e
et des villes où les connoissances necessaires, pour bien juger d’un ouvrage par son effet, sont plus communes et plus répandu
Mithridate, c’est que le public ne fait pas le procès en un jour aux ouvrages qui réellement ont du mérite. Avant que d’être ju
un temps, pour ainsi dire, sur le bureau. Or, dès que le mérite d’un ouvrage attire l’attention du public, ces beautez que le
s étage du public. Il en tient compte à l’auteur quand il définit son ouvrage en general. Les hommes ont du moins autant d’envi
avent pas. D’ailleurs je ne pense point que le public jugeât mal d’un ouvrage en general, quand bien même quelqu’unes de ces be
oivent faire. Ainsi lorsqu’il s’agit de juger de l’effet general d’un ouvrage , le peintre et le poëte sont aussi peu en droit d
2 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre III. Des Livres nécessaires pour l’étude de l’Histoire sacrée & ecclésiastique. » pp. 32-86
plus d’étenduë & d’exactitude est le Pere Calmet, Bénédictin. Son ouvrage est intitulé : Histoire sainte de l’ancien &
de l’Ecriture-sainte ; & son érudition se fait sentir dans tout l’ ouvrage . Il raconte les faits dans une juste étenduë. Son
guerre des Juifs & quelques autres morceaux intéressans. Tous ces ouvrages réunis forment cinq vol. in-12. “Il est peu d’Ecr
“Il est peu d’Ecrivains dans l’antiquité, dit Dom Ceillier, dont les ouvrages ayent été si généralement estimés que ceux de Jos
e se font pas moins remarquer dans ses livres des antiquités, & l’ ouvrage seroit inestimable, s’il y eût exactement suivi l
ouge, & porte un mantelet blanc sur une robe couleur de rose. Cet ouvrage eut le sort de toutes les nouveautés, qui piquent
s qui renferment une critique vive, des peintures choquantes dont cet ouvrage est rempli. Celles des amours des Patriarches, de
, y sont relevées comme étant toutes des écueils pour l’innocence. Un ouvrage semblable à celui-là pour le plan, le systême &am
de Juda jusqu’à la mort de J. C. Amsterdam 1729. six volumes in-12. , ouvrage très-sçavant & plein de discussions profondes
ocques & Beausobre, avec de belles figures, in-fol. la Haye 1727. Ouvrage curieux, mais aussi recherché pour les figures qu
uple après la venuë du Messie. Vous satisferez votre curiosité dans l’ ouvrage de M. Basnage qu’il donna sous le titre d’Histoir
f, est plein de profondes recherches sur cette nation. Aussitôt que l’ ouvrage parut en 1707. M. l’Abbé Dupin l’accommoda à ses
ire, qui avoit diminué les profits de l’auteur sans perfectionner son ouvrage . C’est sans doute ce qui engagea cet illustre réf
ns un de l’histoire des Juifs par M. Charbui 1759. in-8°. Quoique cet ouvrage soit bon & assez bien fait, on aime mieux lir
ulter aux approbateurs de livres, que de trouver des erreurs dans des ouvrages dont le ministère public à permis l’impression, a
e évangelique par le P. Paul Pezron, in-12. Paris 1696. deux vol. Cet ouvrage , qui n’est pas commun, est estimable en ce que l’
ement aux questions de chronologie. Il y fait des extraits exacts des ouvrages des Peres touchant la doctrine, la discipline &am
ornée pour en entreprendre la lecture. Ce célébre Ecrivain laissa son ouvrage au vingtiéme volume. Il étoit question de trouver
. L’auteur ne cherchoit qu’entasser volume sur volume pour allonger l’ ouvrage . On ne trouve dans cette continuation aucun de ce
uation aucun de ces discours admirables, qui donnent tant de prix à l’ ouvrage de M. Fleuri. Le seul qui y soit est de M. l’Abbé
études ecclésiastiques. Ce savant Ecrivain s’étoit chargé de revoir l’ ouvrage du P. Fabre son ami. Il auroit bien dû l’avertir
Des recherches plus savantes, un style plus précis auroient rendu cet ouvrage digne de la postérité ; mais on ne l’imprime plus
d’art, mais avec plus de simplicité & d’exactitude. D’ailleurs l’ ouvrage de M. Godeau n’est point fini. Voulez-vous un liv
gie, par M. de Tillement. On sçait comment ce savant composa ce grand ouvrage . Il lisoit les Auteurs ecclésiastiques & prof
page du livre d’où il les a tirés. Il n’y a de lui dans le corps de l’ ouvrage que quelques courtes réfléxions renfermées entre
uvres de St. Clément d’Alexandrie, quelques traités de Tertullien ; l’ ouvrage d’Origéne contre Celse, les Œuvres ou les Lettres
1762. Ce Dictionnaire ne doit pas être confondu dans la multitude des ouvrages de ce genre, dont on est surchargé. Nous avons qu
lui-ci. Le discours préliminaire, composé de 272. pages, fait seul un ouvrage complet, qui est regardé comme un chef-d’œuvre. C
n ne peut donner qu’une idée très-générale & très-imparfaite d’un ouvrage dont il faudroit détacher plus d’un article, pour
icat des ruelles. Puisque je suis sur cet historien, je dirai que ses ouvrages les plus recherchés font l’Histoire du Pontificat
l’histoire des variations des Eglises Protestantes, par Bossuet ? Cet ouvrage parut pour la premiere fois en 1688. Quoique le t
es y sont discutées avec tant de solidité, que l’on peut regarder cet ouvrage comme une histoire, & en même tems comme une
contre les Albigeois, par le P. Langlois, Jésuite, in-12. Paris 1703. Ouvrage fait avec élégance & écrit avec plus de soin
depuis 1521. jusqu’en 1536. par le P. Catrou, Jésuite, in-4°. Paris : ouvrage curieux mais d’une élégance un peu affectée. L’Hi
atisme de notre tems, par Brueis 1692. & 1709. deux vol. in-12. : ouvrage plein de particularités intéressantes, & qui
roubla la vieillesse de Louis XIV. dont il étoit confesseur. Mais cet ouvrage est écrit avec assez de modération, pour penser q
n, alors retiré en Hollande, & qui depuis est mort en France. Cet ouvrage renferme beaucoup de recherches ; mais il n’est p
lles, & ils ne furent imprimés qu’après la mort de ce Prélat. Cet ouvrage , qui a plu aux uns & déplu aux autres, est ex
de leur vie, le catalogue, la critique & la chronologie de leurs ouvrages , un abrégé de ce qu’ils renferment, un jugement s
n ; mais il n’en fut point effrayé. Il ne se borna pas même à ce seul ouvrage , dont l’exécution sembloit suffire à la vie de pl
ompierre, Evêque de Saintes, eût fait les six premiers siécles de cet ouvrage , que l’Abbé du Pin alors fort jeune avoit eu de s
ui resta possesseur tranquille de la gloire que lui avoit procuré son ouvrage , dont le plan étoit excellent. Ce plan a été perf
ie, l’analyse & le dénombrement des différentes éditions de leurs ouvrages  : ce qu’ils renferment de plus intéressant sur le
, in-4°. vingt-trois volumes, publiés depuis 1729. jusqu’en 1763. Cet ouvrage ne va que jusqu’à St. Bernard, & ne comprend
avail ; mais il est à craindre que le dégoût du public pour les longs ouvrages , & le goût dominant de ce siécle pour la friv
auteur avoit d’abord écrit en latin les trois premiers volumes de son ouvrage , & qu’il ne les publia en françois qu’à la pr
; cet air de facilité qu’on remarque dans du Pin. Ceux qui n’ont ni l’ ouvrage de ce Docteur, ni celui de Dom Ceillier peuvent s
enferme l’histoire abrégée de leur vie, l’analyse de leurs principaux ouvrages , les endroits les plus remarquables de leur doctr
les plus belles sentences spirituelles contenues dans leurs écrits : ouvrage utile à M. M. les Ecclésiastiques & même à to
e St. Nicolas du Chardonnet, à Paris chez Lotin en 9. vol. in-8°. Cet ouvrage , le plus considérable de tous ceux de cet auteur
les matieres ecclésiastiques ; avec le catalogue de leurs principaux ouvrages  ; le sommaire de ce qu’on trouve de remarquable d
ecclésiastiques ; & l’indication des meilleures éditions de leurs ouvrages  : le tout suivi d’une table chronologique pour l’
analyse. L’auteur du Journal encyclopédique en rendant compte de cet ouvrage , en parle comme d’un livre bien fait, dont les ar
Concile de Trente, Paris 1758. in-8°. par M. Alletz, vaut mieux que l’ ouvrage d’Hermant ; mais la partie historique est trop ab
and schisme d’Occident, qui affligea si long-tems l’Eglise. Ces trois ouvrages , écrits avec beaucoup de modération, pourroient ê
sa une autre bien plus exacte & plus détaillée que la sienne. Son ouvrage , composé sur les Archives mêmes du Château St. An
ne traduction françoise dans le dernier siécle, qui fut arrêtée par l’ ouvrage du fameux le Noir, Théologal de Seez, intitulé :
diculement inventée ; mais Vignoles donna une nouvelle édition de son ouvrage en 1736. en deux vol. in-12., avec des augmentati
Leti en françois, in-12. Paris 1685. deux vol. C’est un des meilleurs ouvrages de cet auteur, qui mêle à des anecdotes vraies de
st au Pere Héliot, Religieux Picpus que nous en avons obligation. Son ouvrage est intitulé : Histoire des Ordres Monastiques, R
derniers furent donnés après la mort de l’auteur. Nous n’avons aucun ouvrage dans notre langue qui s’étende autant sur les Ord
élégant. On prétend que de savans Religieux de Paris travaillent à un ouvrage du même genre qui éclipsera celui du P. Héliot. Q
prit Jérusalem, & changea la face de ces pays pour toujours. Cet ouvrage est beaucoup plus complet que les Vies des Peres
rdre de St. Benoit, en deux vol. in-4°. 1684. On voit dans le premier ouvrage l’origine de l’Etat monastique qu’il ne fait pas
le si brillant. Le P. Héliot en parle avec assez d’étendue ; mais son ouvrage ne vous dispensera point de lire l’Histoire des C
4. L’auteur avoit plus de soixante & dix ans, quand il acheva cet ouvrage qui a terminé sa carriere littéraire. On a préten
ire dont il parle avec éloge dans sa préface. Quoi qu’il en soit, son ouvrage inférieur à ses Révolutions Romaines, n’est pas p
Adrien Baillet, dont les Vies des Saints sont très-connues. Ce grand ouvrage fut imprimé pendant l’année 1700. en 12. gros vol
e suite fut imprimée en cinq vol. in-8°. & en un vol. in-fol. Cet ouvrage a plu à bien des gens & déplu à quelques autr
ire douter. Adulateur perpétuel des auteurs protestans, il copie leur ouvrages avec peu de discernement, sans savoir démêler le
che d’un pas sûr, tandis qu’il a pour guide les Bollandistes dans les ouvrages desquels il a puisé presque tout ce qu’il a de bo
enveloppe dans un dangereux pyrrhonisme.” Cette censure est outrée. L’ ouvrage de Baillet, malgré un assez grand nombre d’erreur
& le rendît plus coulant & plus pur. La derniere édit. de cet ouvrage est en 10. vol. in-4°. La vie des Saints de M. Ba
des Saints, in-8°. Paris chez Roulland & Robustel 1683. 4. vol. : ouvrage de M. Fontaine, disciple de Mr. de Saci & dig
mp; Goujet deux volumes in-4°. & abrégées en deux vol. in-12. Cet ouvrage étant tiré presque mot pour mot de l’Histoire Ecc
uite, & il publia successivement treize volumes. Le mérite de cet ouvrage est assez connu. On a cependant reproché à l’aute
; en voulant en faire un livre d’agrément, il l’a rendu ridicule. Son ouvrage est fort superficiel ; il y mêle trop d’histoire
rop souvent ces traits vifs & agréables qui sont déplacés dans un ouvrage sérieux. Il n’y faut chercher ni l’analyse exacte
vrage sérieux. Il n’y faut chercher ni l’analyse exacte des meilleurs ouvrages , ni l’exposition fidéle du dogme & de la disc
est très-mal traitée. Elle n’est pas plus ménagée dans le corps de l’ ouvrage où l’auteur se livre à cette excessive liberté de
3 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 31, que le jugement du public ne se retracte point, et qu’il se perfectionne toujours » pp. 422-431
doit atteindre. Un auteur qui a trente ans quand il produit ses bons ouvrages , ne sçauroit vivre les années dont le public a be
les années dont le public a besoin pour juger, non-seulement que ses ouvrages sont excellens, mais qu’ils sont encore du même o
es sont excellens, mais qu’ils sont encore du même ordre que ceux des ouvrages des grecs et des romains toujours vantez par les
s hommes qui les ont entendus. Jusqu’à ce que le public ait placé les ouvrages d’un auteur moderne dans le rang dont j’ai parlé,
tre un siecle pour en connoître tout le mérite, supposé qu’il soit un ouvrage du premier ordre dans son espece. Voilà pourquoi
vant de Virgile. Or, tout le monde sçait bien que l’éneïde est de ces ouvrages qu’on appelle posthumes, parce qu’ils ne sont pub
’ils ont fait. Les contemporains jugent très-bien du mérite réel d’un ouvrage , mais ils sont sujets à se tromper quand ils juge
nonçant sur ce point-là. La premiere erreur est d’égaler trop tost un ouvrage à ceux des anciens. La seconde est de le supposer
iens. La seconde est de le supposer plus éloigné de la perfection des ouvrages des anciens qu’il ne l’est en effet. Je dis donc
de la postérité, que ces productions sont du même genre que ceux des ouvrages des grecs ou des romains, qu’on appelle vulgairem
des ouvrages des grecs ou des romains, qu’on appelle vulgairement des ouvrages consacrez, et que ses contemporains leurs auteurs
de Virgile et d’Homere ont ainsi l’air original. Les beautez dont ses ouvrages sont parsémez, étoient donc très-capables de plai
nt encore composé correctement. Nous avons donc quitté la lecture des ouvrages de Ronsard pour faire notre lecture et notre amus
s ouvrages de Ronsard pour faire notre lecture et notre amusement des ouvrages de ces derniers. Nous les plaçons avec raison for
t ne sont pas surpris que ses contemporains se soient plûs à lire ses ouvrages malgré le goût gothique de ses peintures. Je fini
poete ne se tromperent pas dans le jugement qu’ils porterent sur ses ouvrages et sur ceux qu’ils avoient déja entre les mains.
à côté des auteurs grecs et romains, dont on dit communément que les ouvrages sont consacrez, parce qu’ils sont de ceux que Qui
d lieu, que le public fait quelquefois une autre faute en jugeant les ouvrages des contemporains plus éloignez qu’ils ne le sont
esies qu’il en peut lire, rend alors trop difficilement justice à ces ouvrages excellens qui se produisent, et pendant un temps
dant un temps assez long, il les place à une trop grande distance des ouvrages consacrez. Mais chacun fera de lui-même toutes le
réjugez sur lesquels on peut, non pas attribuer, mais promettre à des ouvrages publiez de nos jours et de ceux de nos peres, la
lez aux anciens par la posterité. Un augure favorable pour un de ces ouvrages , c’est que sa réputation croisse d’année en année
4 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre IV. Des Livres nécessaires pour l’étude de l’Histoire. » pp. 87-211
mpartial. L’Abbé Terrasson nous a donné une traductiona fidéle de son ouvrage . Quoiqu’il n’épargne pas les éloges à son auteur
e histoire s’étend depuis la création du monde jusqu’à l’an 1253. Cet ouvrage est aussi défectueux par les fables dont il est r
Le Jésuite Turselin écrivit une histoire en latin élégant, & son ouvrage qui a été traduit en françois en quatre vol. in-1
si bien rempli dans certains chapitres, est manqué dans d’autres. Cet ouvrage qui n’étoit d’abord qu’une brochure, & qui a
’est à d’autres un tableau fini ; & on pourroit le dire de tout l’ ouvrage , s’il avoit été fondu d’un seul jet & qu’il n
es, sa diction est trop symétrique. On ne peut nier cependant que cet ouvrage ne vienne d’un homme de beaucoup d’esprit & d
commencement du monde jusqu’à nos jours, par Dom Calmet. Mais si cet ouvrage n’est pas écrit d’une maniere brillante, ce n’est
d’histoire, dépouillé des circonstances essentielles, qui rendent un ouvrage agréable & utile. “Qu’on prenne la peine, dit
ture, & d’abréger le tems qu’il faut employer à l’étude de tant d’ ouvrages si longs, si chers, si rares, & de les donner
borner quelquefois à abréger les historiens modernes ; & que son ouvrage fût imprimé avec plus de soin. Dom Calmet avoue q
ue l’Allemand. On a dit qu’il n’en étoit que plus propre à corriger l’ ouvrage d’un Compilateur ; mais c’est une mauvaise plaisa
laisanterie qui ne doit pas diminuer l’estime qu’on doit avoir pour l’ ouvrage de ce sçavant Bénédictin qui écrit avec beaucoup
goût pour la littérature. Il est dommage qu’il n’ait pas fini ce bon ouvrage . Son continuateur a de quoi nous consoler, c’est
riens, & c’est par lui que vous devez commencer vos lectures. Son ouvrage s’étend depuis Cyrus, premier Roi de Perse, jusqu
usqu’à la bataille de Mantinée. Xenophon donna aussi plusieurs autres ouvrages sur des sujets historiques. Ciceron disoit qu’il
avons obligation au Pape Nicolas V. de la premiere publication de cet ouvrage , traduit en françois par Dom Tuillier, Bénédictin
yloniens, des Médes, des Perses, des Macédoniens & des Grecs. Cet ouvrage a eu beaucoup de succès parce que c’est la premie
n son projet, se borner à six ou sept volumes ; & il a poussé son ouvrage jusqu’à treize. L’auteur ne vouloit rien perdre d
de la même histoire par M. Lacombe, en un seul vol. in-8°. Ce dernier ouvrage n’embrasse pas un trop grand nombre d’objets, &am
es choses dignes d’attention ; il est bien fait, ainsi que les autres ouvrages du même auteur. M. Lacombe a beaucoup profité de
s le déluge jusqu’à J. C., en douze vol. in-12. par M. l’Abbé Guyon : ouvrage plus méthodique, plus exact, plus concis, & e
re punique, & Ennius versifia les annales de Rome. Mais comme les ouvrages de ces Ecrivains n’existent plus, il faut vous pa
ier son disciple. Cette production de la vieillesse de Rollin, est un ouvrage assez défectueux. Il y a des répétitions sans nom
s preuves & des éclaircissemens, composée par l’Abbé Prevot sur l’ ouvrage anglois de M. Midleton 1743, 5. vol. in-12. Cette
u luxe des Dames romaines, par M. l’Abbé Nadal, in-12., Paris 1725. : ouvrage délicat & curieux. L’excellent traité de M. d
e vous recouriez aux originaux. Les annales de Tacite sont le premier ouvrage qui se présente à moi. Il y avoit décrit les regn
faisoit honneur de descendre de cet homme célébre. Il ordonna que ses ouvrages fussent répandus dans toutes les Bibliothèques, &
s aux modernes. Vous ne pourrez vous dispenser de parcourir le savant ouvrage de M. de Tillemont, intitulé : Histoire des Emper
rcir les principales difficultés de l’histoire, en 6. vol. in-4°. Cet ouvrage va jusques vers le milieu du VIme. siécle. L’aute
tôt un peu hazardées, & d’inductions quelquefois arbitraires. Son ouvrage prend trop souvent l’air de dissertation, parcequ
Beau dans son Histoire du Bas Empire en commençant à Constantin. Cet ouvrage forme un tableau bien dessiné ; un ensemble où to
t joindre la Vie de l’Empereur Jovien, avec la traduction de quelques ouvrages de l’Empereur Julien, en 2. vol. in-12. par le mê
ui en avoit voulu faire un Dieu. Vous pouvez mettre aussi au rang des ouvrages bien faits l’histoire de l’Empereur Théodose le G
cependant pallier ses défauts. Il faut ajouter à ces livres quelques ouvrages propres à faire connoître la décadence de l’Empir
ple. Qu’on ne s’imagine pas que ce soit ici une traduction ; c’est un ouvrage qui est sorti de la plume de l’Abbé Guyon, &
Constantinople, 1750. trois vol. in-12. M. de Burigni, auteur de cet ouvrage , l’a travaillé avec soin. Les divers morceaux de
teur écrive languissamment & d’une maniere diffuse, cependant son ouvrage a été autrefois lu & est encore recherché par
une suite de Mezerai qu’on pourroit aussi consulter pour supplé r à l’ ouvrage de Daniel. Ce sont deux vol. in-4°. de supplément
mort l’ayant surpris lorsqu’il travailloit au huitiéme volume de cet ouvrage , M. Villaret, Secrétaire de la Pairie, se chargea
; qu’il aimoit les réfléxions, il auroit allongé considérablement cet ouvrage , s’il avoit eu le tems de le finir. Il travailloi
ie à un corps sec & aride par lui-même ; & voilà proprement l’ ouvrage de l’esprit de M. le Président Hénault. L’ordre c
L’ordre chronologique qui isole les objets, empêche aussi de lire cet ouvrage de suite ; mais si vous vouliez un livre où les m
rise de Rome par les Gaulois, par M. Simon Pelouttier, in-12. 1740. : ouvrage plein de recherches profondes, & un des meill
adémie françoise, 1743. deux vol. in-4°. & quatre vol. in-12. Cet ouvrage a séduit beaucoup de gens, dit le Président de Mo
tin de la Congrégation de St. Maur, in-fol. Paris 1729. cinq vol. Cet ouvrage amuse l’imagination du lecteur par un grand nombr
de faits curieux & bien discutés. Le savant Dupuy avoit donné un ouvrage sur la même matiere dont le style est encore plus
 VII. deux vol. in-12. ; celle de Louis XI. 6. vol. in-12. Ce dernier ouvrage , quoique publié après l’histoire de Louis XI. de
, mais l’auteur a peu de ce coloris lumineux qui fait l’agrément de l’ ouvrage suivant. Histoire de François Ier., Roi de Franc
ions & Belles-Lettres. L’auteur a partagé toute la matiere de son ouvrage en plusieurs branches historiques. L’Histoire Ecc
autant de parties distinctes, & la plus considérable portion de l’ ouvrage entier. C’est l’Histoire civile, politique &
e privée de François Ier., forment les quatre derniers vol. de ce bon ouvrage . Les faits y sont suffisamment approfondis &
ire cette belle histoire. L’historien a également bien parlé dans son ouvrage de la politique, de la guerre & des lettres.
amp; qu’il ne destinoit point à voir le jour. M. de V. a désavoué cet ouvrage comme un énorme fatras de dates, auquel il n’a pu
es guerres d’Italie, depuis 1550. jusqu’en 1559. in-8°. Paris 1630. : ouvrage estimé pour les anecdotes curieuses qu’il renferm
., nouvelle édition in-4°. Londres (Paris) 1743. six volumes in-4°. : ouvrage curieux & instructif, & qui est dans les
. jusqu’au regne d’Henri III. in-8°. Middelbourg 1578. trois vol. Cet ouvrage , connu sous le nom de Mémoires de Charles IX., re
de Bouillon, depuis l’an 1560. jusques en 1586. in-12., Paris 1666. : ouvrage peu commun. Mémoires de M. le Duc de Nevers, par
c de Nevers, par M. de Gomberville, in-fol. Paris 1665. deux vol. Cet ouvrage , dont le style vaux mieux que celui des précédens
gne d’Henri IV. depuis 1589. jusqu’en 1598. in-8°. Paris 1608. Ce bon ouvrage , du Docteur Caiet, avoit été précédé par la Chron
ines françois, par M. de Bourdeilles, sieur de Brantome, & autres ouvrages , in-12. la Haye 1741. quinze volumes. Cet auteur
rançois de Mezerai, in-4°. & in-12. Amsterdam 1730. deux vol. Cet ouvrage , très-mal écrit, renferme pourtant des choses dig
grand air de sincérité. Ils sont écrits avec noblesse. Une partie des ouvrages précédens roulant sur les guerres de la fronde, n
Lieutenant-général des Armées navales de Louis XIV. in-12. 1740. Cet ouvrage a été beaucoup lu & l’est encore par ceux qui
e des particularités curieuses sur la Régence, & nous avons peu d’ ouvrages écrits avec autant d’agrément & de finesse. O
que s’est permise l’auteur de tout écrire, contribua au succès de cet ouvrage autant que son style saillant & énergique. Il
lan. Mr. le Régent nomma Antoine Urbain Couttelier pour imprimer leur ouvrage  ; mais ce dernier étant mort avant que d’avoir pu
tuellement vingt-six volumes. Du Castre d’Auvigni, qui a commencé cet ouvrage , ne vouloit qu’être éloquent. Il peint à grands t
, à Paris, chez Vincent, rue St. Severin, 1767. en 3. vol. in-8°. Cet ouvrage , où l’on a mis à contribution l’Histoire de Franc
s la Bibliothèque historique de la France, contenant le catalogue des ouvrages tant imprimés que manuscrits, qui traitent de l’h
n-fol. qui s’impriment actuellement. La premiere édition de ce savant ouvrage parut en 1719. en un seul vol. in-fol. ; & to
chose à y ajouter, avoit laissé, après sa mort, un exemplaire de cet ouvrage chargé de notes, de corrections & d’additions
ites excédent deux ou trois fois le fond sur lequel il a travaillé. L’ ouvrage du Pere le Long contient environ dix-huit mille a
le sont point. Les inégalités qui défigurent souvent les plus petits ouvrages , ne se trouvent point dans une si longue histoire
uelques particuliers, & renvoie son principal sujet à la fin de l’ ouvrage . Il n’est pas même exempt de partialité, & il
. sous le titre d’Histoire des Provinces-Unies des Pays-bas. C’est un ouvrage d’un grand travail & d’une lecture immense ;
& Sellius, 1755. & années suivantes 5. vol. in-4°. ; mais cet ouvrage n’est pas encore achevé, & l’on en désire la
qui ait traité ce sujet en notre langue d’une maniere distinguée. Son ouvrage est en seize vol. in-4°. & il y en a un bon a
aturels d’un pays sur les étrangers, dans l’histoire nationale. Leurs ouvrages ne se ressemblent que par le titre. M. Smolett ex
le, fatigue le lecteur en l’instruisant. M. Targe a qui a traduit son ouvrage en françois, y a ajouté une suite jusqu’à nos jou
uchanam, a de la réputation, & elle en mérite, La latinité de cet ouvrage est digne du siécle d’Auguste, mais la vérité y m
des guerres civiles d’Angleterre ausquelles il a eu tant de part. Cet ouvrage est écrit avec beaucoup de force & de dignité
faire, dit M. de V. que quelques personnes osent comparer un si petit ouvrage avec l’histoire de notre illustre de Thou ? En pa
ngleterre réimprimée en 1727. en deux volumes in-12., est le meilleur ouvrage de cet auteur. Vous lirez encore avec plaisir l’h
rd, par M. M. Fieron & l’Abbé de Marsy 1742. trois volumes in-12. Ouvrage écrit d’un style pur & coulant & avec ass
éritable ornement de l’histoire, n’est point le caractère de ces deux ouvrages . §. X. Histoire d’allemagne et de Hongrie
nse ;” & c’est dans cette immensité que l’auteur s’est perdu. Son ouvrage est très-fautif, & quoiqu’on réimprime tout c
deux vol. in-8°. Il n’est personne qui ne sente la supériorité de cet ouvrage sur le précédent. Faits militaires, traités polit
ne idée juste de son légitime gouvernement, in-12. six vol. 1739. Cet ouvrage n’est pas supérieurement écrit ; mais il y a de l
e l’Empereur, in-12. cinq vol. avec les plans des batailles. Tous ces ouvrages ne sont pas grand chose à l’exception des Mémoire
Marc a traitée. Le titre d’abrégé chronologique, le plan général de l’ ouvrage & sa distribution par colonnes sont empruntés
riere dans laquelle il étoit entré, & l’on est fâché qu’un si bon ouvrage exécuté par un écrivain si laborieux, n’ait pas é
p; on la traduit en françois à mesure que les volumes paroissent. Cet ouvrage est écrit avec cet art qui prouve un homme d’espr
mais sans élégance & presque sans exactitude. On ne lit plus cet ouvrage depuis qu’on a l’histoire de la République de Ven
; propres. Ce défaut est pourtant rare chez lui, & en général son ouvrage est bien fait & intéressant. Nous n’avons rie
rise Machiavel dans son histoire, & qu’il n’a pas dans ses autres ouvrages où son esprit l’emporte sur le jugement. Le Royau
e Burigni dans son Histoire générale de Sicile 1745. deux vol. in-4°. ouvrage soigné & exact ; & M. d’Egli dans son His
Deux-Siciles, de la maison de France, en quatre vol. in-12. 1741. Cet ouvrage manquoit à notre littérature. On y voit trois mai
12., ne comprend pas, à beaucoup près, toute l’histoire helvétique. L’ ouvrage est plein de faits habilement discutés, de piéces
ais le style n’ayant pas ces graces qui plaisent à l’imagination, cet ouvrage a été plus acheté que lu. L’Histoire de Genève, p
Savoye, avec une description historique de cet Etat, in-12. 1697. Cet ouvrage est assez superficiel ; mais tel qu’il est il peu
ronologique & de plusieurs autres. L’avantage qu’ont ces fortes d’ ouvrages , dit M. Lacombe, est de concentrer les faits, ave
e la plus grande érudition. C’est ce qu’a prouvé Mr. Lacombe dans cet ouvrage , où il a fallu rapprocher laborieusement toutes l
offre l’ensemble de cette partie de l’Europe. Quant à l’intérêt de l’ ouvrage , il résulte & des circonstances actuelles, &a
ion agréablement menagée. Les derniers volumes de l’Histoire moderne, ouvrage que je ferai connoître ailleurs, retracent les tr
e I. par M. de V. On s’est plaint que l’auteur avoit employé dans cet ouvrage les principaux faits de son histoire de Charles X
part de ses anecdotes renferment tout ce qui devoit être banni de ses ouvrages , suivant le systême qu’il s’étoit sagement propos
que qui a fait deux gros volumes in-4°. maussadement écrits. C’est un ouvrage mal digéré dans lequel on trouve trop de petits f
ont un savant Allemand a surchargé la littérature. Si l’auteur de cet ouvrage a eu pour but de faire connoître cette Princesse,
aguerris aux lectures rebutantes, qui n’ont pu soutenir celle de son ouvrage , ni dévorer paisiblement ce fatras d’érudition &a
able dans son histoire de Christine, Reine de Suede, 1762. in-12. Cet ouvrage offre un récit suivi & détaillé ; il est bien
générale de Pologne, en cinq vol. in-12. 1750. Il est dommage que cet ouvrage qui joint au mérite du style & des réfléxions
torien de ses Etats. L’honneur qu’on veut me faire d’avoir part à son ouvrage , ne m’est point dû ; je n’ai servi qu’à lui appla
oire ; je n’ai été que son grammairien.” On sent en effet en lisant l’ ouvrage du Roi de Prusse qu’il est écrit de génie, &
ndiens, des Persans, des Turcs, des Russiens, &c. L’auteur de cet ouvrage a suivi la méthode observée par M. Rollin dans le
. Il est malheureux que la mort l’ait prévenu, avant que de finir son ouvrage . M. Richer le continue avec succès. L’histoire mo
sauroit tenir lieu des histoires particuliéres. Nous avons plusieurs ouvrages sur la Chine, & il faut commencer par celui d
écrit sur le même sujet, par le Pere Charlevoix, in-12. six vol. Cet ouvrage est estimé. Le principal but de l’auteur est la r
une curiosité religieuse & profane. Il faut avouer pourtant que l’ ouvrage de ce dernier est cité plus souvent que celui de
 vol. in-4°., & il en faudra encore cinq ou six pour l’achever. L’ ouvrage a été imprimé à Strasbourg, au lieu de l’être à P
5 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 8, des plagiaires. En quoi ils different de ceux qui mettent leurs études à profit » pp. 78-92
’élevation, et à la stérilité de son génie, en transplantant dans ses ouvrages les beautez qui sont dans les ouvrages des grands
nie, en transplantant dans ses ouvrages les beautez qui sont dans les ouvrages des grands maîtres ? Les conseils de ses amis ne
point en plagiaire. Ce qui constituë le plagiaire, c’est de donner l’ ouvrage d’autrui comme son propre ouvrage. C’est de donne
tuë le plagiaire, c’est de donner l’ouvrage d’autrui comme son propre ouvrage . C’est de donner, comme étant de nous, des vers e
ans le nôtre. Je dis que nous avons transplanté sans peine dans notre ouvrage , car lorsque nous prenons les vers dans un poëte,
faisant imprimer, par forme de commentaire mis au bas du texte de ses ouvrages , les vers d’Horace et de Juvenal qu’il a enchasse
vec tant d’adresse, et qu’il a si bien rendus la partie homogene de l’ ouvrage , où il les insere, que tout paroît pensé de suite
oissoit créer les pensées d’autrui. C’est même donner une grace à ses ouvrages que de les orner de fragmens antiques. Des vers d
ls pas dédaigné d’ajoûter quelquefois cette espece d’agrément à leurs ouvrages . étoit ce la stérilité d’imagination qui contraig
Ovide de suite dans le second acte du misantrope. On peut s’aider des ouvrages des poëtes qui ont écrit en des langues vivantes,
ux des grecs et des romains ; mais je crois que lorsqu’on se sert des ouvrages des poëtes modernes, il faut leur faire honneur d
gloise de Monsieur Otwai, intitulée, Venise preservée, sans citer l’ ouvrage dont il avoit tant profité. Tout ce qu’on peut al
traits célebres, dont un autre peintre s’est déja servi, lorsque les ouvrages de ce peintre subsistent encore. Le Poussin a pu
roit à souhaiter que ce puissant génie eût toûjours pratiqué dans ses ouvrages les leçons qu’il donne dans cet écrit ! Les peint
rier a fait. Il le voit travailler, pour ainsi dire, en regardant son ouvrage et saisissant sa maniere, c’est dans l’imaginatio
ur corriger les fautes, et principalement pour rectifier le plan d’un ouvrage de quelque étenduë, supposant que les auteurs fas
ent tant de fois utiles. Que peut gagner en effet un poëte qui lit un ouvrage , lequel a déja reçû sa derniere main, que d’être
le lecture, donner un bon avis à l’artisan sur la conformation de son ouvrage  : seroit-il assez docile pour s’y rendre ? Seroit
sez docile pour s’y rendre ? Seroit-il assez patient pour refondre un ouvrage déja terminé, et dont il se tient quitte ? Les gé
même route qu’un autre tient avec succès, ne fassent d’abord que des ouvrages médiocres. Ce sont des aînez indignes ordinaireme
n’a point eu le temps de cabaler, font bien un autre progrès que des ouvrages attendus long temps, qui trouvent les rivaux sur
ans la jeunesse. D’ailleurs, comme dit Ciceron, prudentia… etc. . Ces ouvrages précipitez demeurent ; mais il est injuste de les
eur maître pour s’en faire une nouvelle. Par maître, j’entens ici les ouvrages aussi bien que les personnes. Raphaël, mort depui
est pas tout-à-fait des poëtes comme des peintres. Le plan d’un long ouvrage , dont la disposition pour être bonne, veut être f
6 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Appendice. [Rapport sur les primes à donner aux ouvrages dramatiques.] » pp. 497-502
Appendice. [Rapport sur les primes à donner aux ouvrages dramatiques.] J’ajoute à ce volume, ainsi que
Le Moniteur de cette date : La commission des primes à décerner aux ouvrages dramatiques, nommée cette année conjointement par
Maison de l’Empereur et M. le Ministre de l’Intérieur de désigner les ouvrages dramatiques, dont les auteurs lui paraîtraient di
saine morale et la littérature dramatique. L’année dernière, quarante ouvrages avaient été envoyés pour concourir au prix ; cett
ent ont été envoyés et admis. Et en effet il ne suffit pas pour qu’un ouvrage prétende à un renom et à une récompense de morali
ion présente, c’est que la pensée morale préexiste dès l’origine de l’ ouvrage , qu’elle en domine la conception, qu’elle le pénè
ministériel propose une prime de cinq mille francs « à l’auteur d’un ouvrage dramatique en cinq ou quatre actes, en vers ou en
même arrêté propose une prime de trois mille francs « à l’auteur d’un ouvrage en moins de quatre actes, en vers ou en prose, ég
s pièces sur le Théâtre-Français durant l’année 1853 n’ayant envoyé d’ ouvrage au concours. Ce résultat négatif qui se produit p
but moral qu’elle réclame avant tout puisse tomber d’accord, dans les ouvrages dramatiques d’un ordre élevé, avec toutes les aut
premier feu de ses conceptions, ne songe point à faire directement un ouvrage moral ; il pense à faire un ouvrage vrai puisé da
onge point à faire directement un ouvrage moral ; il pense à faire un ouvrage vrai puisé dans la nature, dans la vie ou dans l’
our, dans ces concours annuels, les juges rencontraient quelque jeune ouvrage digne de ces époques fortunées, nous ne croyons p
du chef-d’œuvre. À défaut de si grandes choses, désirons du moins des ouvrages touchants et émouvants à bonne fin, divertissants
Dieu et à l’immortel génie de la France, elles existent encore ; des ouvrages sentant, pour tout dire, une habitude de bonnes m
ie. La Commission n’a pas eu à examiner si les auteurs qui ont eu des ouvrages représentés en 1853 sur la scène française ne se
première ligne à l’examen de la Commission ; il s’y présentait par un ouvrage déjà connu de tous et d’un but moral avoué. C’éta
s qui semblaient la désigner dès l’abord au choix de la Commission. L’ ouvrage de M. Ponsard a été examiné avec l’attention part
ète de la pièce, et l’auteur n’aurait pas à s’en plaindre puisque son ouvrage en est sorti triomphant. Je ne puis que toucher i
a prime que l’article quatrième de l’arrêté « réserve à l’auteur d’un ouvrage en cinq ou quatre actes, en vers ou en prose, rep
écerner qu’une prime de trois mille francs destinée « à l’auteur de l’ ouvrage en moins de quatre actes, en vers ou en prose, re
onditions morales du concours. Or, cette année, il s’est trouvé que l’ ouvrage de ce genre qui, après celui de M. Ponsard, a fix
cette fois d’attribuer cette seconde prime de trois mille francs à un ouvrage qui a plus de quatre actes, qui par conséquent es
7 (1694) Des ouvrages de l’esprit
Des ouvrages de l’esprit. Tout est dit, et l’on vient trop
ait homme délié et pratique dans les affaires ; il a fait imprimer un ouvrage moral, qui est rare par le ridicule. Il n’est pas
rare par le ridicule. Il n’est pas si aisé de se faire un nom par un ouvrage parfait, que d’en faire valoir un médiocre par le
d’en faire valoir un médiocre par le nom qu’on s’est déjà acquis. Un ouvrage satirique ou qui contient des faits, qui est donn
ur merveilleux ; l’impression est l’écueil. Si l’on ôte de beaucoup d’ ouvrages de Morale l’Avertissement au Lecteur, l’épître dé
on n’a guère vu jusques à présent un chef-d’œuvre d’esprit qui soit l’ ouvrage de plusieurs : Homère a fait l’Iliade, Virgile l’
es, on les presse, on en tire le plus que l’on peut, on en renfle ses ouvrages  ; et quand enfin l’on est auteur, et que l’on cro
mple : il tire la raison de son goût particulier, et l’exemple de ses ouvrages . Il avoue que les anciens, quelque inégaux et peu
ils sont suspects et semblent juger en leur propre cause, tant leurs ouvrages sont faits sur le goût de l’antiquité : on les ré
le goût de l’antiquité : on les récuse. L’on devrait aimer à lire ses ouvrages à ceux qui en savent assez pour les corriger et l
riger et les estimer. Ne vouloir être ni conseillé ni corrigé sur son ouvrage , est un pédantisme. Il faut qu’un auteur reçoive
ec une égale modestie les éloges et la critique que l’ont fait de ses ouvrages . Entre toutes les différentes expressions qui peu
effort. Ceux qui écrivent par humeur, sont sujets à retoucher à leurs ouvrages  ; comme elle n’est pas toujours fixe, et qu’elle
oit écrire raisonnablement. L’on m’a engagé, dit Ariste , à lire mes ouvrages à Zoïle , je l’ai fait, ils l’ont saisi d’abord,
e, n’est en état de se livrer au plaisir que donne la perfection d’un ouvrage . Le plaisir de la critique nous ôte celui d’être
r la multitude. Ils disent alors qu’ils ont les premiers approuvé cet ouvrage , et que le public est de leur avis. Ces gens lais
, trouver bon ce qui est bon, et meilleur ce qui est meilleur. Un bel ouvrage tombe entre leurs mains, c’est un premier ouvrage
st meilleur. Un bel ouvrage tombe entre leurs mains, c’est un premier ouvrage , l’auteur ne s’est pas encore fait un grand nom,
urs langues ; il n’est plus temps. Quelques-uns de ceux qui ont lu un ouvrage en rapportent certains traits dont ils n’ont pas
; et tout le monde convient qu’ils sont mauvais : mais l’endroit de l’ ouvrage que ces critiques croient citer, et qu’en effet i
savent penser, savent écrire, doivent écrire ; il n’y a point d’autre ouvrage d’esprit si bien reçu dans le monde, et si univer
ceux qu’il croit ne le valoir pas : le hasard fait que je lui lis mon ouvrage , il l’écoute ; est-il lu, il me parle du sien : e
e-t-il ? je vous l’ai déjà dit, il me parle du sien. Il n’y a point d’ ouvrage si accompli qui ne fondît tout entier au milieu d
ient donné un autre tour. Il y a un terme, disent les uns, dans votre ouvrage , qui est rencontré et qui peint la chose au natur
applications que l’on peut faire au sujet de quelques endroits de son ouvrage , et encore moins de les supprimer. Il est convain
une période tout un chapitre : leur avez-vous lu un seul endroit de l’ ouvrage , c’est assez, ils sont dans le fait et entendent
droit de l’ouvrage, c’est assez, ils sont dans le fait et entendent l’ ouvrage . Un tissu d’énigmes leur serait une lecture diver
quittent du bon et du beau. Quelle prodigieuse distance entre un bel ouvrage , et un ouvrage parfait ou régulier ! Je ne sais s
n et du beau. Quelle prodigieuse distance entre un bel ouvrage, et un ouvrage parfait ou régulier ! Je ne sais s’il s’en est en
nts nobles et courageux, ne cherchez pas une autre règle pour juger l’ ouvrage  ; il est bon, et fait de main d’ouvrier. Capys
intelligible. Un auteur cherche vainement à se faire admirer par son ouvrage . Les sots admirent quelquefois, mais ce sont des
la manquer pour toujours et n’y plus revenir. Il est étonnant que les ouvrages de Marot, si naturels et si faciles, n’aient su f
nt, il peut être le mets des plus délicats. Deux écrivains dans leurs ouvrages ont blâmé Montaigne, que je ne crois pas, aussi b
Le H** G** est immédiatement au-dessous de rien. Il y a bien d’autres ouvrages qui lui ressemblent. Il y a autant d’invention à
es de faire, chacun dans leur genre et selon leur génie, de très bons ouvrages . D’où vient que l’on rit si librement au théâtre,
de plus propre et par ce qui éclate le plus ordinairement dans leurs ouvrages  : peut-être qu’on pourrait parler ainsi. Corneill
e ? ou plutôt le naturel et le délicat ne sont-ils pas le sublime des ouvrages dont ils font la perfection ? Qu’est-ce que le su
ement, doit se mettre à la place de ses lecteurs, examiner son propre ouvrage comme quelque chose qui lui est nouveau, qu’il li
t d’être moins incertains de la pensée d’un auteur, qu’ennuyés de son ouvrage . Si l’on jette quelque profondeur dans certains é
doctrine, ou d’un fait contesté se font une querelle personnelle. Ces ouvrages ont cela de particulier qu’ils ne méritent ni le
a fois étonné de leur lecture et ennuyé de leur entretien ou de leurs ouvrages . Ce sont ceux que les grands et le vulgaire confo
d’après quelqu’un, de ne se choisir pour exemplaires que ces sortes d’ ouvrages où il entre de l’esprit, de l’imagination, ou mêm
8 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre X. Des Livres nécessaires pour l’étude de la Langue Françoise. » pp. 270-314
rut à Paris en 1706. in-4 . Le nom de l’auteur prévint en faveur de l’ ouvrage  : mais on ne tarda pas à s’appercevoir que l’Abbé
lieu d’une méthode courte & facile, on fut fâché de ne voir qu’un ouvrage extrêmement prolixe. Il pouvoit bien être de quel
de la syntaxe. L’auteur renvoyoit cette partie importante à un autre ouvrage qui n’a point paru. En un mot cette Grammaire, qu
e que le public en avoit conçu. On critiqua l’auteur, on déprécia son ouvrage , & il est aujourd’hui assez peu consulté. C’e
icatesse de notre langue, & qui a sçu faire un très-bon usage des ouvrages les plus estimés sur cette matiere. Sa Grammaire
gue françoise, par l’Abbé Girard, in-12. Deux vol. 1747. Le fond de l’ ouvrage est bon, mais il n’est pas bien fait. L’auteur su
onnoissions, n’est tombé dans aucun des défauts de l’Abbé Girard. Son ouvrage renférme des préceptes solides & clairement e
itoit cette distinction. Mais si vous deviez vous contenter d’un seul ouvrage sur la langue, je vous conseillerois le Dictionna
lus, les remarques & observations des plus habiles Grammairiens : ouvrage très-utile aux jeunes gens, aux étrangers & a
ces du Royaume, en deux vol. in-8°. , à Paris, chez Vincent 1768. Cet ouvrage remplit son titre. Il est très-bien fait, & c
n arrange les regles dans la méthode la plus commode. Ce qui rend cet ouvrage précieux aux provinciaux, c’est qu’on fixe la pro
e que Claude Lancelot donna en 1664. Sous le nom du Sieur Trigny. Cet ouvrage , auquel l’illustre Docteur Arnaud a eu beaucoup d
iations des auteurs, par Charles le Roi. On croiroit en lisant ce bon ouvrage , imprimé à Poitiers in-8°. 1739., que c’est le fr
ans une même langue, par du Marsais. L’auteur expose d’abord dans cet ouvrage , à peu-près comme il a fait depuis dans l’Encyclo
, & les différens noms qu’on leur a donnés. Enfin pour rendre son ouvrage complet, il traite encore des autres sens dont un
fiches de province, qu’un Dictionnaire de synonymes renversé ; mais l’ ouvrage du Barnabite est bien supérieur au lexique de Lyo
où ils ont cours, mais qu’on ne doit jamais écrire, au moins dans un ouvrage poli. J’y ai remarqué de plus quelques méprises.
dont on ne donne point les différentes acceptions. Enfin l’idée de l’ ouvrage est bonne ; mais il auroit pu être mieux exécuté.
c raison, les licences qu’il s’est données dans son Dictionnaire. Cet ouvrage passa dans l’esprit de bien des personnes sensées
etiere, moins mauvais que celui de Richelet, ne parut pas pourtant un ouvrage parfait, lorsqu’il vit le jour en 1690. en trois
s. Tout y paroît développé avec tant d’ordre & de clarté, que cet ouvrage est très-propre à instruire ceux qui savent le mo
ctionnaires & plus étendus & mieux exécutés. On sçait que cet ouvrage procura des chagrins à son auteur. L’Académie fra
quel on bâtit le grand Dictionnaire de Trévoux qu’on annonça comme un ouvrage universel fait sur un plan nouveau, contenant tou
ettres, en dix-neuf ou vingt volumes in-4°. Ce qui distingue ce grand ouvrage de tous ceux que nous avons en ce genre, c’est qu
ois négligées. On s’est plaint aussi que les auteurs pour rendre leur ouvrage volumineux, multiplioient trop les alinea, n’empl
res remarques. J’ai réservé pour le dernier article celui de tous les ouvrages sur la langue, que j’estime le plus. C’est le Dic
s métiers, qu’un homme de lettres est dans le cas de trouver dans des ouvrages où l’on ne traite pas expressément des matieres a
cution sur lesquels il ne reste point à présent le moindre doute. Son ouvrage , d’ailleurs, n’a pas toute la perfection qu’il po
lecture de la critique, ceux qui avoient été le plus favorables à cet ouvrage , rabbatirent bien de l’opinion trop avantageuse q
ider. Aussi le P. Bouhours décide-t-il en effet plus souvent dans cet ouvrage , qu’il ne propose. Il censure même plus ordinaire
e ridicule utile que son Dictionnaire néologique a jetté sur certains ouvrages modernes, remplis d’expressions vicieuses & d
raits assurément trop piquans. Il seroit à souhaiter pourtant que cet ouvrage fût réimprimé avec des additions, & l’on auro
imprimer tous les ans des complimens, elle faisoit imprimer les bons ouvrages du Siécle de Louis XIV. épurés de toutes les faut
rvice qu’on pourroit rendre aux Provinciaux, ce seroit de composer un ouvrage où l’on ramasseroit toutes les mauvaises expressi
ofesseur au Collège royal de Toulouse, dans ses Gasconismes corrigés, ouvrage utile à toutes les personnes qui veulent parler &
’est point encore formée, à Toulouse, in-8°. 1766. L’auteur de ce bon ouvrage ne se propose pas de composer une Grammaire, ni d
; de cet habile Imprimeur Henri Etienne, aussi fameux par ses propres ouvrages , que par le lustre que ses presses donnerent à ce
omans, où l’on voit les monumens du vieux langage, dans l’extrait des ouvrages de cent vingt-sept Poëtes, qui tous avoient écrit
p; en prose, des actes publics, des ordonnances de nos Rois, & c. ouvrage utile aux Légistes, Notaires, Archivistes, Généal
ique, burlesque, libre & proverbial. Mais dans la vérité, c’est l’ ouvrage le plus licencieux que l’on ait pu faire. Il n’es
mployer ses veilles à puiser tout ce qu’il y a de plus libre dans les ouvrages qui sont réprouvés de quiconque n’a pas encore pe
n’a pas encore perdu toute pudeur. On ne souffre pas l’impression des ouvrages qui traitent de certains dogmes pernicieux, &
9 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre VII. Des ouvrages périodiques. » pp. 229-243
Chapitre VII. Des ouvrages périodiques. §. I. Des Journaux Littéraire
aucun extrait ; mais peu à peu le Journal est devenu annalitique. Cet ouvrage est aujourd’hui entre les mains d’une société de
s ; mais son style étoit un peu trop libre. Il s’étoit flatté que son ouvrage ne seroit pas défendu en France ; cependant il le
eptembre de la même année. Il les publia sous le titre d’Histoire des ouvrages des Savans, & les poussa jusqu’au mois de Jui
erselle & historique. Mais après le vingt-cinquiéme volume de cet ouvrage savant & curieux, il lui donna celui de Bibli
ol. en 1715. M. le Clerc qui enfantoit en même tems quantité d’autres ouvrages , & sur toutes sortes de matieres, fit encore
. Hyacinthe, y travaillerent successivement. Les auteurs lisoient les ouvrages avec réfléxion ; leurs jugemens étoient exacts &a
’Abbé Desfontaines donna la premiere idée vers l’an 1732. Son premier ouvrage en ce genre parut sous le titre de Nouvelliste du
ante il donna de nouvelles feuilles sous le titre de Jugemens sur les ouvrages nouveaux. Il explique lui-même à la tête de son N
livres nouveaux ; nos lettres sont destinées à des réfléxions sur les ouvrages d’esprit, & sur d’autres, lorsqu’ils amenent
résent à l’Abbé Desfontaines, qui lui écrivit : “Je fais cas de votre ouvrage , j’en ferai un extrait comme il faut. Vous me par
ux, l’autre sous celui d’Observations sur la Littérature moderne. Ces ouvrages écrits d’une maniere attrayante, ne furent contin
titre d’Année littéraire. Il en donne huit volumes chaque année. Son ouvrage comprend la belle littérature, les productions ag
es romans, les brochures, les piéces d’éloquence & de poésie, les ouvrages dramatiques, particuliérement la musique, la pein
ts. La liberté qu’a l’auteur de dire naturellement ce qu’il pense des ouvrages nouveaux, la critique piquante qui caractérise se
Lacombe. Son origine remonte à l’an 1672. M. de Vise en avoit fait un ouvrage purement agréable. Ses successeurs en ont fait un
tant de finesse & écrit avec tant de précision, que, quoique son ouvrage soit particuliérement destiné à la province, il a
de Toulouse & ses parens M. M. Castillon, sont les auteurs de cet ouvrage , auquel on fait en France, comme dans les pays ét
s quelques-uns de leurs extraits. Nous avons un grand nombre d’autres ouvrages périodiques, qui ont chacun leur utilité. Le Jour
arts qui en dépendent. Le zéle du bien public a suggéré l’idée de cet ouvrage . Le Journal Ecclésiastique embrasse toutes les co
nouveautés en tout genre à l’instant même qu’elles paroissent. Tant d’ ouvrages périodiques ne peuvent être en vogue, sans une gr
aussi simple que correct, & c’est un bon modèle pour ces sortes d’ ouvrages . Rien de plus ridicule que de prendre un ton empo
10 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 26, que les jugemens du public l’emportent à la fin sur les jugemens des gens du métier » pp. 375-381
cassez par ceux du public, dont la voix fit toujours la destinée des ouvrages . C’est toujours le sentiment du public qui l’empo
de l’art et lui sont d’avis differens sur une production nouvelle. un ouvrage , dit Monsieur Despreaux, a beau être approuvé d’u
. La même chose arrive lorsque le public donne son approbation à un ouvrage blâmé par les connoisseurs. Le public à venir, qu
bien qu’elle puisse en abandonner la lecture pour s’occuper d’autres ouvrages encore meilleurs que ces poëmes-là. Nous ne voïon
fautes que les gens du métier s’obstinent à faire remarquer dans les ouvrages estimez du public retardent bien leur succès, mai
ëme ou un tableau peuvent avec de mauvaises parties être un excellent ouvrage . Il seroit inutile d’expliquer au lecteur, qu’ici
laissent point d’avoir beaucoup de part à la premiere réputation d’un ouvrage nouveau. En premier lieu, s’ils ne peuvent pas fa
uvrage nouveau. En premier lieu, s’ils ne peuvent pas faire blâmer un ouvrage par ceux qui le connoissent, ils peuvent empêcher
nse durant un temps qu’ils aïent meilleure vûë que lui. Ainsi comme l’ ouvrage auquel ils veulent bien rendre justice, parvient
res. L’erreur dans laquelle ils jettent ainsi le public sur un nouvel ouvrage , est long-temps à se dissiper. Jusqu’à ce que cet
r un nouvel ouvrage, est long-temps à se dissiper. Jusqu’à ce que cet ouvrage vienne à être connu generalement, le prejugé que
entiment des personnes de goût et désintéressées, principalement si l’ ouvrage est d’un auteur dont la réputation n’est pas enco
en établie. Si l’auteur est déja connu pour un excellent artisan, son ouvrage est tiré d’oppression beaucoup plûtôt. Tandis qu’
que les peintres et les poëtes sement dans le monde contre un nouvel ouvrage , vient de ce que les personnes qui parlent d’un p
nt de gens qui n’ont pas mis l’enseigne de la profession à laquelle l’ ouvrage ressortit. En ces sortes de choses où les hommes
11 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre XV. Des ouvrages sur les différentes parties de la Philosophie. » pp. 333-345
Chapitre XV. Des ouvrages sur les différentes parties de la Philosophie.
it, dit-il, une immense carriere à fournir que la lecture de tous les ouvrages qui se rapportent à la Philosophie, & parmi c
tous les ouvrages qui se rapportent à la Philosophie, & parmi ces ouvrages , il y en a beaucoup qui sont fort au-dessus de la
a fait quelque étude de la Géométrie, pourroit orner son cabinet des ouvrages des Philosophes les plus célébres de ces derniers
rs siécles. Tels sont Descartes, Gassendi, Newton, & Wolff. Leurs ouvrages ont été traduits en françois. Il est bon de remar
ilosophie, par M. Bruker, en latin, cinq vol. in-4°. à Leipzig, est l’ ouvrage le plus achevé que nous ayions dans ce genre. L’a
t d’irréligion s’y montre trop à découvert. Je n’indiquerai que trois ouvrages principaux pour la Métaphysique : le premier est
’idées lumineuses ; mais il y a quelques principes dangereux, & l’ ouvrage est trop diffus. On en a fait un abrégé in-12. La
utre ont bien mérité du public. M. Basin a donné des abrégés du grand ouvrage de M. de Reaumur, qui sont faits de main de maîtr
ités. Le Traité des Sens de M. le Cat est très-bon ; & les autres ouvrages du même chirurgien décélent un métaphysicien prof
on Art de faire les expériences, trois vol. in-12., 1769., le dernier ouvrage & le plus utile peut-être de ceux de cet habi
s de Physique, tels que M. de Maupertuis dont on a recueilli tous les ouvrages en quatre vol. in-8°. à Lyon 1754. C’est la meill
Institutions physiques de Mme. du Chatelet, en deux volumes in-4°. : ouvrage qui étonne par l’immensité des calculs, & par
ans interruption depuis l’an 1699. Ces mémoires, avec quelques autres ouvrages qui y appartiennent, sont une des plus belles col
l. in-12., à Avignon, chez Niel 1769., sont estimés. Il y a de grands ouvrages sur l’histoire naturelle qui décoreroient bien un
toire naturelle, en six vol. in-8°., par M. de Valmont de Bomare. Cet ouvrage intéressant a été très-bien accueilli du public.
ses dans la partie mathématique, & dans la partie physique de cet ouvrage , lorsque les points qu’on y traite n’ont aucun ra
xposés, viennent les détails du livre qui sont comme il convient à un ouvrage élémentaire, bien présentés, dégagés de toute dis
12 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre II. Des livres de géographie. » pp. 5-31
ent ; mais il y a des fautes & des omissions dans les petits. Cet ouvrage perfectionné seroit très-utile. La Géographie mod
p; si l’on excepte ce qui regarde l’Allemagne, c’est un assez mauvais ouvrage . La Méthode pour étudier la Géographie par l’Abb
écle de la lexicomanie, on ait cherché à la mettre en Dictionnaire. L’ ouvrage le plus complet en ce genre est le Dictionnaire g
e Pere Charlevoix. Mais les derniers éditeurs ont tellement refondu l’ ouvrage que cette critique seroit aujourd’hui injuste. No
t peut facilement se corriger, & il ne nuit point à la bonté de l’ ouvrage de M. Expilly. §. II. Voyages dans toutes l
vérifié dans toutes les rélations des différentes Nations du monde : ouvrage d’abord traduit de l’anglois, & continué depu
gée d’inutilités & quelquefois peu agréable à lire. Le reste de l’ ouvrage est de l’Abbé Prevot & vaut beaucoup mieux. M
lon, si connu par sa vaste littérature, s’est chargé de continuer cet ouvrage , & l’on a ouvert une souscription pour cette
;c. omises dans celle de feu M. l’Abbé Prevot, ou publiées depuis cet ouvrage  ; 2°. des voyages par terre, faits dans toutes le
rs arts, leurs sciences, leur commerce, leurs manufactures, &c. : ouvrage enrichi de Cartes géographiques nouvellement comp
dix vol. in-12. qui ont été accueillies d’une maniere distinguée. Cet ouvrage remplit très-bien son objet ; il est exact, curie
l’Amérique, à laquelle il renvoye plusieurs fois dans le cours de son ouvrage & sur laquelle on ne trouve rien. On a dit qu
Paris chez Vincent 1765. en plusieurs volumes in-12. L’auteur de cet ouvrage (M. l’Abbé de la Porte) a cru qu’une histoire abr
ions naturelles, &c. &c. Toutes les Lettres qui composent cet ouvrage dont nous avons déjà une douzaine de volumes, son
goce, passe encore pour plus sincére que Tavernier. Le recueil de ses ouvrages traduit en Anglois, en Flamand & en Allemand,
s observations sur diverses productions de la nature & de l’art : ouvrage traduit de l’Anglois, à Paris 1763. quatre vol. i
ue qui mérite le plus d’être connue. Nous n’avons rien de mieux que l’ ouvrage de l’Abbé le Mascrier intitulé : Description de l
es réfléxions & par des peintures singulieres. Voilà le fond de l’ ouvrage . A l’égard de la forme, je vous dirai qu’en appro
qu’ils soient écrits. Ainsi je ne crains point de vous citer quelques ouvrages sur l’Egypte & sur quelques autres parties d’
lême. Cette description est in-4°. Paris 1667. trois vol. Quoique cet ouvrage soit fort historique, il y a néanmoins bien des c
vince, traduit de l’Arabe, par Pierre Vattier, in-12. Paris 1666. Cet ouvrage est le meilleur & le plus judicieux que nous
érique depuis sa découverte, 1769. 14. vol. in-12. On trouve dans cet ouvrage l’histoire naturelle, ecclésiastique, militaire,
ns point de livre où l’on en traite ex professo. Mais il y a quelques ouvrages sur différentes contrées européennes, qui mériten
Lettres de M. l’Abbé le Blanc sur les Anglois en trois vol. in-12. : ouvrage plusieurs fois réimprimé, & qui le sera encor
les Italiens, par deux gentilshommes Suedois. On peut appliquer à cet ouvrage les éloges que nous avons faits du précédent. On
aussi riches sur l’Espagne que sur l’Italie ; mais au défaut d’un bon ouvrage particulier sur ce pays, on peut lire le Voyage d
13 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 24, objection contre la solidité des jugemens du public, et réponse à cette objection » pp. 354-365
’autant qu’ils ont mérité de l’être. Quand le public décide sur leurs ouvrages , il porte son jugement sur un objet, qu’il connoî
faces. Toutes les beautez et toutes les imperfections de ces sortes d’ ouvrages sont sous les yeux du public. Rien de ce qui doit
tinuera-t-on, sont du moins les plus malheureux de tous ceux dont les ouvrages demeurent à découvert sous les yeux du public. Vo
ugez que par leurs pairs. Mais répondons plus sérieusement. Lorsqu’un ouvrage traite de sciences ou de connoissances purement s
es personnes qui ont acquis le sçavoir nécessaire pour connoître si l’ ouvrage est bon ou mauvais sont les seules qui puissent e
ls naissent avec le sentiment. Ils ne sçauroient juger du mérite d’un ouvrage de physique ou d’astronomie qu’en vertu de leurs
e laissent pas de les sçavoir, sont les seuls qui puissent juger d’un ouvrage qui traite de leur science. Mais tous les hommes
de la peinture et de l’art de la poësie. Quand il s’agit d’un de ces ouvrages mixtes qui ressortissent à plusieurs tribunaux di
à des jugemens opposez, et néanmoins équitables sur le mérite du même ouvrage . Ainsi les poëtes loüent avec raison le poëme de
poëtes loüent avec raison le poëme de Lucrece sur l’univers, comme l’ ouvrage d’un grand artisan, quand les philosophes le cond
re qu’il lui faille apprendre des critiques ce qu’il doit penser d’un ouvrage composé pour toucher, quand on peut lire cet ouvr
doit penser d’un ouvrage composé pour toucher, quand on peut lire cet ouvrage , et quand le monde est rempli de gens qui l’ont l
s que l’ignorant ne puisse juger par l’impression que fait sur lui un ouvrage composé pour lui plaire et pour l’intéresser, si
et jusqu’à quel point il y a réussi. L’ignorant peut donc dire que l’ ouvrage est bon ou qu’il ne vaut rien, et même il est fau
cun plaisir en regardant le tableau qu’il refuse d’estimer. C’est aux ouvrages à se défendre eux-mêmes contre de pareilles criti
fet tous les raisonnemens des critiques ne sçauroient persuader qu’un ouvrage plaise lorsqu’on sent qu’il ne plaît pas, comme i
qu’il ne plaît pas, comme ils ne peuvent jamais faire accroire que l’ ouvrage qui interesse, n’interesse pas.
14 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre XVIII. Des Livres sur l’Art Militaire & sur les sciences qui y ont rapport. » pp. 370-378
ce militaire & de celle des fortifications. Il y a de grands ouvrages dans lesquels ont peut puiser comme à la source t
s de Mars, en exécutant avec toutes les beautés typographiques le bel ouvrage intitulé l’Art de la Guerre, par M. le Maréchal d
conque veut se distinguer dans son genre, ne sauroit trop méditer cet ouvrage . Il y a un art de fortifier, d’attaquer & de
éfense même format & même année. Belidor est connu par plusieurs ouvrages , en particulier par la Science des Ingénieurs dan
oires d’artillerie, deux vol. in-4°. Il y a plusieurs éditions de cet ouvrage fait par un des meilleurs Officiers du regne de L
vol. in-4°., à la Haye 1737., est de main de maître. On a traduit cet ouvrage en allemand par ordre du Roi de Prusse, pour l’us
usieurs éditions fort augmentées à Paris & à Dresde, c’est un bon ouvrage . §. II. Des Ouvrages sur les Mathématiques.
entées à Paris & à Dresde, c’est un bon ouvrage. §. II. Des Ouvrages sur les Mathématiques. Ces sciences sont si
ométres. M. d’Alembert mérite le même éloge, & nous citerions ses ouvrages avec plaisir ; mais, quoique dignes de tous les é
ont un livre qui a eu beaucoup de cours ; mais on publie à présent un ouvrage sous le même titre, qui éclipsera le sien. Le Dic
e Physique, par M. Saverien 1752., deux vol. in-4°. §. III. Des ouvrages sur la Méchanique & sur l’Architecture navale
ts & métiers, par M. le Camus, à Paris 1472 in-12. C’est un petit ouvrage très-propre à donner une Idée distincte de toutes
le a augmenté, à Paris 1760. in-8°. Tout ce qui est répandu dans les ouvrages précédens se trouve réuni dans le Dictionnaire de
e de Marine, par M. Saverien, 1757. deux vol. in-8°. §. IV. Des ouvrages sur l’Architecture. L’Architecture a été trè
15 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Appendice. — [Rapport sur les primes à donner aux ouvrages dramatiques.] » pp. 518-522
[Rapport sur les primes à donner aux ouvrages dramatiques.] On lit dans Le Moniteur du 27 fé
oniteur du 27 février 1853 : La Commission des primes à décerner aux ouvrages dramatiques, composée de MM. Lebrun, Scribe, Méri
onsieur le ministre,   La Commission chargée par vous de désigner les ouvrages dramatiques dont les auteurs lui paraîtraient dig
ticle de cet arrêté propose une prime de 5 000 francs à l’auteur d’un ouvrage dramatique en cinq ou quatre actes, en vers ou en
e succès, s’il lui avait été demandé seulement de désigner lequel des ouvrages représentés dans le cours de l’année au Théâtre-F
e en aurait certainement fait un. Elle avait sous les yeux, parmi les ouvrages qui se présentaient à son examen, des études de l
le ministre, a donc le regret de n’avoir à désigner cette année aucun ouvrage dramatique en quatre ou cinq actes, qui réunisse
à placer la seconde prime de 3 000 francs proposée « à l’auteur d’un ouvrage en moins de quatre actes, en vers ou en prose, re
u 12 octobre 1851 propose une prime de 5 000 francs « à l’auteur d’un ouvrage en cinq ou quatre actes, en vers ou en prose, rep
i y sont représentées, sans qu’on fût obligé de les comparer avec des ouvrages d’un genre et souvent d’un ordre tout différent.
le quelquefois avec bonheur. L’avis de la Commission, c’est que, si l’ ouvrage n’a pas atteint complètement le but, il est dans
cher, parmi les pièces qui ont réussi sur des théâtres populaires, un ouvrage qui réunît à quelque degré les conditions morales
de vérité possible, il agrandira et passionnera ses effets. Parmi les ouvrages que la Commission a eu à examiner, elle a disting
t par les termes de l’arrêté où elle était circonscrite, à réunir des ouvrages fort différents et même disparates, la Commission
uelle proportion la récompense doit être décernée à chacun. Quant aux ouvrages en moins de quatre actes, représentés pendant l’a
permis d’en opérer et d’en graduer la répartition selon le mérite des ouvrages qui sortiront de l’examen avec honneur. Aujourd’h
16 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome I « Bibliotheque d’un homme de goût. — Chapitre II. Des poëtes étrangers. » pp. 94-141
piéces de vers de ce Poëte ; mais elles sont répandues çà & là. L’ ouvrage où vous en trouverez le plus est celui que M. l’A
avec des notes ou dissertations, & les piéces justificatives. Cet ouvrage renferme non-seulement la vie littéraire & la
trarque ; on y a fait entrer une version en vers de la plupart de ses ouvrages , imitation qui tient plus de l’exactitude de la t
titua à celui de Troye. Il étoit avec raison, charmé de la beauté des ouvrages du Poëte grec, & cependant sa grande faute es
sont par la religion des Anciens, ne font pas un tout, ne font pas un ouvrage régulier. Comment donc y placeroit-on l’Arioste,
lui en italien une espêce de Pastorale intitulée Arcadie. Ce genre d’ ouvrage mêlé de vers & de récits en prose, a quelque
ccasion de plusieurs fautes répandues dans la premiere édition de cet ouvrage  ; tantôt il supprimoit entiérement tout ce qui n’
sa seconde édition il se permit beaucoup moins de liberté, & son ouvrage acquit un mérite plus solide avec de nouvelles gr
avec de nouvelles graces. Après la Jérusalem délivrée, il n’y a aucun ouvrage du Tasse qui soit plus célébre que son Aminte, qu
ucoup d’applaudissemens devant ce Prince. Il a sçu conserver dans cet ouvrage la naïveté de l’Eglogue en y joignant la richesse
eur. C’est un Poëme héroïque, suivant ses admirateurs. Ce n’est qu’un ouvrage de caprice & de fantaisie selon beaucoup d’au
es Poëtes qui ont été entre ces deux Ecrivains, n’ont pas produit des ouvrages dignes d’être connus ; ou du moins, on ne s’est p
uet nous a donné son Théatre Espagnol, en 4. volumes in-12. 1770. Cet ouvrage est fait avec beaucoup plus de goût que celui de
Poëme héroïque sur la découverte des Indes orientales. Le fond de cet ouvrage n’est ni une guerre, ni une querelle de héros, ni
’on fait de leur langue, le zéle de nos Ecrivains pour traduire leurs ouvrages , sont autant de voies qui nous ont facilité la co
s en françois par le P. de Mareuil, Jésuite, à Paris 1742. in-42. Cet ouvrage est bien inférieur au Paradis perdu. La fable de
çois en 1756. en trois volumes in-12. Il s’appelle Hudibras. C’est un ouvrage tout comique, & cependant le sujet est la gue
de l’esprit. La satyre menippée n’en approche pas ; elle n’est qu’un ouvrage très-médiocre. Mais à force d’esprit, l’auteur d’
es les nations.” Il a été traduit en effet, & nous avons tous ses ouvrages en françois, imprimés en Hollande en 7. vol. in-1
te régularité méthodique qu’on eût exigée d’un Ecrivain en prose. Cet ouvrage a été traduit en françois par M. de Silhouette qu
de la maniere dont il est traité. Nous avons trois traductions de cet ouvrage . Celle de M. de Silhouette est estimable par la f
ire lire par les François qui exigent l’ordre & la clarté dans un ouvrage traduit, que de laisser à son auteur l’air étrang
que nous avons indiquée. On y trouvera aussi un grand nombre d’autres ouvrages dont il est inutile de faire le détail, parce que
de de quelques fictions, cette action héroïque a fourni le sujet de l’ ouvrage de M. Glover. Ce n’est pas proprement un Poëme ép
1737. in-12., & cette version a eu moins de succès à Paris, que l’ ouvrage original n’en avoit eu en Angleterre. Young.
à mieux connoître ces auteurs & on lira même une partie de leurs ouvrages dans le Théâtre Anglois que M. de la Place donna
tre Anglois que M. de la Place donna en 1748. en huit vol. in-12. Cet ouvrage fait sur le modèle du Théâtre des Grecs du P. Bru
Il a fait de la piéce angloise le même usage que Virgile faisoit des ouvrages d’Ennius ; il a imité de Shakespear les deux dern
er l’original. Autres Poëtes Anglois. Il est difficile dans un ouvrage aussi ferré que celui-ci d’entrer dans un long dé
ns que le traducteur a fait à beaucoup de piéces, rend la lecture des ouvrages anglois beaucoup moins désagréable ; mais cette r
coup d’écrits particuliers qu’on a fait passer dans notre langue. Les ouvrages poétiques de M. Haller ont paru en 1752. en un vo
, par M. Huber, in-12. 1760. Tout est admirable ici, l’auteur & l’ ouvrage . L’auteur est un Imprimeur de Zurich en Suisse, q
ateur, & des Idiles qui ont été aussi mises en françois. Tous ses ouvrages sont remarquables par ce caractère de vérité, de
oses, Poëme héroï-comique, traduit de l’Allemand de M. Zacarie, est l’ ouvrage de la jeunesse & le coup d’essai d’un Poëte d
a joint une piéce de vers sur le Thé, composée par le même Empereur. Ouvrage traduit en françois par le P. Amiot, Missionnaire
17 (1875) Premiers lundis. Tome III « Instructions sur les recherches littéraires concernant le Moyen Âge »
e ; on pourrait, parmi ces traductions de l’arabe, retrouver quelques ouvrages inédits que les Arabes eux-mêmes auraient traduit
ètes provençaux, plusieurs s’occupèrent de mathématiques ; mais leurs ouvrages ont été perdus. Ce furent les premiers essais de
ues, physiques, cosmographiques et naturelles se rencontrent dans des ouvrages en vers, qui étaient des espèces de répertoires e
Provins, est le passage célèbre sur la boussole. On cite, d’un autre ouvrage en vers, un passage sur les antipodes. D’autres t
jusqu’à Ambroise Paré. Existe-t-il, en français ou en latin, quelque ouvrage sur l’algèbre, antérieur au xvie  siècle ? Léonar
ît être le premier introducteur de l’algèbre parmi les chrétiens. Ses ouvrages existaient encore manuscrits dans le siècle derni
t, selon toute vraisemblance. On a publié, il y a quelques années, un ouvrage mathématique de Descartes, qu’on ne s’attendait p
ssi à cette époque un maître célèbre dont il n’a été publié que peu d’ ouvrages . Enfin, en lisant la description fidèle que Jean
e et xve  siècles. On a donc moins à espérer de retrouver beaucoup d’ ouvrages inédits des maîtres de ces époques ; cependant, i
art des autres maîtres, dont leurs ordres ont recueilli avec soin les ouvrages . Nous signalons Occam, bien qu’il n’appartienne p
a étudié et professé longtemps à Paris. On sait qu’il y a deux grands ouvrages de Roger Bacon qui, réunis à l’Opus majus, compos
l’article concernant chaque auteur se termine par une énumération des ouvrages inédits et même des ouvrages réputés perdus. On t
uteur se termine par une énumération des ouvrages inédits et même des ouvrages réputés perdus. On tirera de là des indications e
des traductions et commentaires que Louis Leroy a donnés de plusieurs ouvrages de Platon et d’Aristote. On se garderait de les n
es de compilations scientifiques, comme l’Image du monde ; aux grands ouvrages allégoriques du genre du Roman de la Rose ; aux g
t les indications et descriptions que vous réserveriez aux plus longs ouvrages . Des écrits, en apparence très étrangers à l’hist
ture, et qui sont désormais maîtres reconnus en pareille matière. Les ouvrages en langue trouvère qui ont été composés dans un d
le avoir tout épuisé. Des copies peut-être plus complètes de certains ouvrages célèbres, des correspondances jusqu’ici négligées
tains ouvrages célèbres, des correspondances jusqu’ici négligées, des ouvrages même que les circonstances ont empêché d’imprimer
18 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre VIII. Des romans. » pp. 244-264
Chapitre VIII. Des romans. Je voudrois bien exclure de mon ouvrage cette partie de notre littérature ; j’en connois
i importantes que solides sur les productions romanesques. Ce genre d’ ouvrages a souvent changé de forme. La mode influe autant
tures bizarres & extravagantes. Il y a pourtant des choses dans l’ ouvrage d’Urfé qui sont dans la perfection du genre pasto
dernier siécle que les énormes volumes n’étoient point faits pour des ouvrages de toilette. On se mit donc à imprimer de petits
se signala le plus en ce genre. Ses Romans firent perdre le goût des ouvrages de galanterie volumineux ; mais ils n’inspirerent
ent de ses mœurs. Elle vêcut & elle écrivit en femme galante. Ses ouvrages sont peu lus aujourdhui, quoique recueillis à Par
crits avec décence, dans Zaïde & la Princesse de Cleves. Ces deux ouvrages sont estimables par la délicatesse des sentimens,
s estimables, connoissoit mieux le monde que l’Abbé Prévot, & ses ouvrages en sont le portrait ou la satyre. Son Gilblas est
e trouvent dans Gilblas, sont reproduites quelquefois dans ses autres ouvrages . Au auteur vraiment original dans sa façon de tra
Tout le monde connoît les Confessions du Comte de**. par M. Duclos : ouvrage écrit avec une légéreté, une précision & une
e déplaire aux personnes vertueuses. Quelqu’estimablès que soient les ouvrages de M. Duclos, on sait qu’il est encore au-dessus
ut avouer que la plûpart y font très-peu de chose. Parmi les derniers ouvrages de ce genre, on vante avec raison les ouvrages su
se. Parmi les derniers ouvrages de ce genre, on vante avec raison les ouvrages suivans. Julie, ou la Nouvelle Heloïse de J.J. R
lui épargne des travers & les malheurs, suite de ces travers. Cet ouvrage unit à la vigueur singuliere des idées & des
es du siécle ; il y a pourtant un but de morale moins marqué dans ses ouvrages que dans ceux de Madame de Beaumont, dont le styl
e Fielding, autre romancier anglois, dont nous avons presque tous les ouvrages traduits en françois ; mais il posséde ce talent
silence. Je n’aurois pas dû oublier pourtant la Comtesse de Gondez : ouvrage intrigué avec art & écrit avec délicatesse. N
-lors nous devons abréger les éloges que nous aurions pu donner à cet ouvrage . Les Contes de feu Guillaume Vadé vinrent à la su
pour remplir les vivans de ses plaisanteries contre la religion. Cet ouvrage est un phénomène de la vieillesse de l’auteur ; i
voua, & pour qu’on ajoutât foi à ce désaveu, il réfuta son propre ouvrage dans une assez plate production intitulée : l’His
19 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 25, du jugement des gens du métier » pp. 366-374
des gens du métier Après avoir parlé des jugemens du public sur un ouvrage nouveau, il convient de parler des jugemens que l
jugemens que les gens du métier en portent. La plûpart jugent mal des ouvrages pris en general, par trois raisons. La sensibilit
s capables que le commun des hommes de porter un bon jugement sur les ouvrages de leur art. Ce sont les artisans nez avec le gén
d’être émus si foiblement, qu’ils ne s’apperçoivent presque pas si l’ ouvrage les touche ou s’il ne les touche point. Leur atte
re sur l’execution mécanique, et c’est par là qu’ils jugent de tout l’ ouvrage . La poësie du tableau de Monsieur Coypel, qui rep
nt leur suffrage par voïe de discussion, ils louent ou ils blâment un ouvrage en general, ils le définissent bon ou mauvais sui
juges de la partie de l’ invention, qui fait le principal mérite des ouvrages , et qui distingue le grand homme du simple artisa
s des personnes qui jugeroient très-sainement si elles jugeoient d’un ouvrage par voïe de sentiment, se méprendre en prédisant
écision. C’est d’avoir trop d’égard dans l’apprétiation génerale d’un ouvrage à la capacité de l’artisan dans la partie de l’ar
u que tout poëme dont les rimes sont négligées ne sçauroit être qu’un ouvrage médiocre, quoiqu’il soit rempli d’invention, et d
l’ai dit des jugemens generaux que les gens du métier portent sur un ouvrage . Que les peintres soient plus capables que tous c
n doute et nous le dirons même dans le vingt-septiéme chapitre de cet ouvrage . On voit bien que j’ai parlé seulement ici des pe
’ils commettent tous les jours de propos déliberé, en définissant les ouvrages de leurs concurrens. Dans les autres professions
20 (1773) Discours sur l’origine, les progrès et le genre des romans pp. -
intéressant par ses détails. C’est celui de Théagene & Chariclée, ouvrage d’Héliodore, Evêque de Tricca en Thessalie. On di
on Roman. Cela voudroit dire qu’il estimoit moins un évêché qu’un bon ouvrage  ; & sans doute que le sacrifice d’un bon ouvr
évêché qu’un bon ouvrage ; & sans doute que le sacrifice d’un bon ouvrage doit coûter à son auteur. On voit pourtant aujour
s sacrifices beaucoup plus grands ; ils s’exposent à faire de mauvais ouvrages dans l’espérance d’obtenir une petite chapelle. R
Roman dont le vainqueur fit la critique en plein Sénat. J’ignore si l’ ouvrage de Pétrone est un Roman, ou si c’est uniquement u
d’or, qu’il méritoit le titre de Philosophe cynique. A cela près, cet ouvrage a le mérite qui lui est propre. Il offre d’ailleu
ngénieux la Fontaine, qui embellit tout ce qu’il imite. C’est ce même ouvrage que M. l’Abbé Aubert a mis agréablement en vers d
t le Blanc, & Palmerin d’Angleterre. Ce dernier passe pour être l’ ouvrage d’un Roi de Portugal, & l’on sait l’éloge que
’heureux expédient dont se servent les bons Romanciers Anglois. Leurs ouvrages sont traduits dans notre langue, & chacun de
ésenter sous un aspect intéressant. Voici ce qu’on lit dans un de ses ouvrages , plein de découvertes utiles & de réflexions
t ne se les être jamais assez dites. On trouvera, sans doute, aussi l’ ouvrage un peu trop long ; mais il faut avouer que de tou
plan de l’Auteur, supposé qu’on puisse entrevoir aucun plan dans son ouvrage . Ce n’est pas sans effort, que le bon goût parvie
l faut pourtant avouer que l’imagination brille dans presque tous ces ouvrages  ; mais c’est presque toujours aux dépens de la vr
ême génie ; car, quoi qu’on en puisse dire, chaque genre a le sien. L’ ouvrage de Furetiere fut goûté dans son temps, & n’es
art, sans que l’art se fasse trop sentir. Les uns attribuent ces deux ouvrages à Madame de la Fayette, les autres à Ségrais. Le
édents, à moins qu’on ne place le Télémaque au nombre de ces sortes d’ ouvrages . Alors il faudroit lui assigner une classe à part
de douceur dans l’expression & tant de force dans les idées ? Cet ouvrage semble n’avoir été fait que pour les Princes, &am
s empêche de juger s’il auroit aussi bien terminé le plan de ces deux ouvrages . L’Auteur des Egarements du cœur & de l’espri
prouvé par d’autres écrits, qu’un dénouement ne l’embarrassoit pas. L’ ouvrage dont nous parlons maintenant suffiroit seul pour
tée : il détaille moins que ne fait M. de Crébillon. Le fond des deux ouvrages differe aussi à bien des égards. On dit, toutefoi
ns enleva à celui des Egarements le seul dénouement qui convînt à son ouvrage . Ce ne peut être que l’effet d’une rencontre ; ma
assez pur, n’a point cette couleur vive & fraîche qu’exigent les ouvrages d’imagination. Le sombre de ses tableaux en fait
n’est pas, du moins, un Roman fort d’intrigue. Le grand mérite de cet ouvrage consiste dans les fines observations de Ricca, &a
ir général. On distingua dans ce nombre les Lettres d’une Peruvienne, ouvrage d’une Dame Françoise* qui avoit cultivé avantageu
man est, sur-tout, de ce nombre. L’amour fait la base de ces sortes d’ ouvrages , & celles qui le font naître semblent devoir
otre siecle a ses La Fayette, auxquelles même on ne dispute point les ouvrages qui peuvent leur mériter ce titre. Quelques Ecriv
os Romans, pas même au Télémaque. Il n’approuve, il ne tolere que les ouvrages solides. Mais qu’entend-il par un ouvrage solide 
ouve, il ne tolere que les ouvrages solides. Mais qu’entend-il par un ouvrage solide ? L’histoire est de ce nombre, sans doute 
il n’est plus Historien. Il faut donc supprimer aussi tous ces grands ouvrages destinés par leur suprême mérite à se perpétuer a
cal & les traits qu’il veut rendre. Tout ce qu’il produit est son ouvrage . Il n’en est comptable qu’envers le goût, qu’il f
e terme, du milieu de la route. A ce prix, le Roman cessera d’être un ouvrage frivole. Il y en aura moins, sans doute ; mais on
ue nul état ne donne exclusion à la vertu. J’aurois pu semer dans cet ouvrage (car enfin tout écrit est un ouvrage) plus de dig
ertu. J’aurois pu semer dans cet ouvrage (car enfin tout écrit est un ouvrage ) plus de digressions qu’il n’en offre ; mais j’av
int absolument rien à force de tout travestir. On croit avoir fait un ouvrage brûlant, on n’a fait qu’une sublime caricature. E
oit traduit de l’Allemand. Peu importe, vu le mérite intrinseque de l’ ouvrage  ; mais quelques nouvelles productions de la Germa
21 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome I « Bibliotheque d’un homme de goût. — Chapitre VI. Des Livres qui traitent de la Rhétorique. » pp. 294-329
tre VI. Des Livres qui traitent de la Rhétorique. §. I. Des ouvrages des Anciens sur la Rhétorique, & des traducti
parties. C’est le sentiment du P. Rapin & tous ceux qui ont lu l’ ouvrage d’Aristote ont applaudi à l’éloge que ce savant J
gante. Il joignit des remarques pour éclaircir quelques endroits de l’ ouvrage même, l’un des plus difficiles que nous ayions &a
& plus agréable ; c’est Longin. Son traité du Sublime n’est pas l’ ouvrage d’un pédant froid & sec. En traitant des beau
de Ciceron avec ses Entretiens sur les Orateurs illustres. Ce dernier ouvrage est une espêce d’application des préceptes conten
tingués dans cet art. Il porte un jugement sain & précis de leurs ouvrages  ; il en découvre les beautés comme les défauts. L
se trouve parmi les œuvres de Tacite. Ce Dialogue ne peut être que l’ ouvrage d’un grand maître. On y trouve des caractères sou
se les rendre propres. Je commencerai la liste de leurs écrits par l’ ouvrage que M. Gibert a publié sous ce titre : Jugement d
r dans sa Rhétorique ou Regles de l’Eloquence, Paris 1730. in-12. Cet ouvrage est divisé en trois Livres. L’auteur traite dans
arties qui manquent à M. Gibert. On sçait que le second volume de son ouvrage est entiérement consacré à la Rhétorique. “Il pei
les épithètes, les faux brillans. La Maniere de bien penser dans les ouvrages d’esprit, Paris 1688. in-12. par le P. Bouhours,
aisonnemens qui ayent le même caractère. Ce qui choque le plus dans l’ ouvrage du P. Bouhours, ce sont des retours sur lui-même
variété des objets. Mais peut-être n’est-ce pas là faire l’éloge d’un ouvrage d’instruction. L’auteur avoit voulu en faire en m
arde tous les traités des anciens sur la Rhétorique, plûtôt comme des ouvrages propres à occuper agréablement l’esprit, qu’à don
t nous apprendre l’art d’être simple. Les Dialogues sur l’Eloquence, ouvrage posthume de M. de Fénélon, parurent la même année
e de Cambrai dans ses Dialogues. Mais plus il y a d’agrémens dans cet ouvrage , plus on doit être en garde contre ce qu’il renfe
u cabinet & de la société, ne peuvent se dispenser de lire ce bon ouvrage . L’ Art du Poëte & de l’Orateur, publié en 17
e, n’a point été destiné aux Demoiselles. L’auteur l’annonce comme un ouvrage classique ; mais, quoique cette Rhétorique soit f
on se propose moins de former des Poëtes que des lecteurs éclairés. L’ ouvrage du P. Papon parut dans une mauvaise circonstance.
Mr. de Querlona a dit des Regles de l’Eloquence par Gibert. “C’est l’ ouvrage le plus complet que nous connoissions en ce genre
e lui-même dans plusieurs des défauts que ces critiques ont repris. L’ ouvrage du Pere de Foix est encore mieux écrit, plus soli
rimées avec un laconisme dont l’énergie ne nuit point à la clarté. Un ouvrage si bien digéré, & dont toutes les parties tie
utiles. Ces observations n’ont presque rien qui ressemble aux autres ouvrages sur l’éloquence chrétienne, dont j’ai parlé dans
mposer un bon plaidoyer, & des talens extérieurs de l’Avocat. Son ouvrage est en forme de maximes ; & j’en ai peu trouv
s de ceux qui parlent en public, & sur-tout dès Prédicateurs. Cet ouvrage dont la Poésie est foible, offre des maximes util
profondi intitulé : l’Eloquence du corps ou l’action du Prédicateur : ouvrage utile à tous ceux qui parlent ou qui se disposent
& ne prenant que la fleur de la plus pure antiquité, on feroit un ouvrage exquis.” L’auteur a rempli ce dessein par rapport
traite diverses questions qui y sont relatives, & il couronne son ouvrage par l’Art de prêcher de l’Abbé de Villiers, &
22 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 11, des ouvrages convenables aux gens de génie et de ceux qui contrefont la maniere des autres » pp. 122-127
Section 11, des ouvrages convenables aux gens de génie et de ceux qui cont
de leur réputation ne devroient du moins mettre au jour que de grands ouvrages , puisqu’il ne leur a pas été possible de dérober
simple ouvrier et de l’artisan divin, ne se fait pas sentir dans des ouvrages si bornez, de la même maniere qu’elle se fait sen
uvrages si bornez, de la même maniere qu’elle se fait sentir dans des ouvrages plus composez, et qui sont susceptibles d’un plus
i d’associer son pinceau avec celui de Raphaël, il puisse effacer mon ouvrage pour y substituer le sien. Vander Meulen auroit
seroit superflu d’expliquer ici en quel sens je prend le mot de petit ouvrage , car un tableau de trois pieds peut être quelquef
ouvrage, car un tableau de trois pieds peut être quelquefois un grand ouvrage . Un poëme de trois cens vers peut être un grand p
tre un grand poëme. J’ajoûterai encore une consideration touchant les ouvrages qui ne demandent pas beaucoup d’invention, c’est
e les contrefont bien plus aisément qu’ils ne peuvent contrefaire les ouvrages où toute l’imagination de l’artisan a eu lieu de
du peintre qu’on veut contrefaire, pour réussir à faire prendre notre ouvrage pour être de ce peintre. On ne sçauroit donc cont
pas donner lieu aux faussaires à venir, d’imputer à leur mémoire des ouvrages qu’ils n’auront pas faits. C’est assez que d’avoi
23 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des romans — Préfaces de « Han d’Islande » (1823-1833) — Préface d’avril 1823 »
Librairie Ollendorff, 1910, p. 7-13. On a affirmé à l’auteur de cet ouvrage qu’il était absolument nécessaire de consacrer sp
e idéale perfection qu’il n’atteindra pas, est intimement ravi de son ouvrage à faire ; il était, disons-nous, dans cette heure
teur ; il lui en présenta même plusieurs modèles empruntés à quelques ouvrages très en faveur, les uns commençant par ces mots :
s uns commençant par ces mots : Le succès immense et populaire de cet ouvrage , etc. ; les autres par ceux-ci : La célébrité eur
it pas assez d’humilité et d’indifférence paternelle pour exposer son ouvrage au désenchantement et à l’exigence du lecteur qui
e les marquises et les capucins eussent un rapport très direct avec l’ ouvrage qu’il publie. Il eût pu, à la vérité, emprunter d
tières ne se rattachaient pas encore très visiblement au sujet de cet ouvrage , et il eût été fort embarrassé de trouver une lia
angements dont l’importance extrême a été mesurée sur celle même de l’ ouvrage . Un impertinent conseiller désirait qu’il mît au
on de toutes les phrases latines que le docte Spiagudry sème dans cet ouvrage , pour l’intelligence — ajoutait ce quidam — de ce
re briller isolément sur le dos de la couverture imprimée, comme si l’ ouvrage qu’il revêt, loin d’être le seul monument du géni
à remercier les huit où dix personnes qui ont eu la bonté de lire son ouvrage en entier, comme le constate le succès vraiment p
e cette trop longue note, lorsque son libraire, au moment d’envoyer l’ ouvrage aux journaux, est venu lui demander pour eux quel
nder pour eux quelques petits articles de complaisance sur son propre ouvrage , ajoutant, pour dissiper tous les scrupules de l’
ne jamais croire qu’à demi tout ce que les journaux lui diront de son ouvrage . 1. M. C. Nodier. Quotidienne du 12 mars. 2. O
24 (1855) Louis David, son école et son temps. Souvenirs pp. -447
Avertissement. Il y a plusieurs années que l’ ouvrage que je présente aujourd’hui au public est composé
istoire du peintre Louis David et de son école. L’admiration pour les ouvrages de cet illustre artiste a été si exclusive jusqu’
nduisit dans la voie qu’il a suivie en produisant ses deux plus beaux ouvrages , le tableau des Sabines et le Couronnement de Nap
souvent contraires qu’a reçues l’artiste ont été reproduites dans les ouvrages qu’il a successivement achevés sous Louis XVI, pe
er, nous nous sommes efforcé de faire ressortir. On trouvera dans cet ouvrage des détails anecdotiques sur les liaisons ou les
de suite par le même témoin. Aussi les faits variés contenus dans cet ouvrage reposent-ils sur les témoignages de trois autorit
id, et d’exciter en lui la curiosité plus vive que jamais de voir les ouvrages de ce peintre. Mais les Horaces et le Brutus, les
uis et des compositions faciles qu’à mettre à bonne fin le plus léger ouvrage . L’une des premières questions que lui adressa Ét
duite de Fréron. Il fallut donc qu’Étienne renonçât encore à voir les ouvrages de David, dont Godefroy, pour le consoler, lui fa
me, qui, outre les précieuses qualités de son cœur, avait le goût des ouvrages excellents et a appris à Étienne à connaître et à
ler sous un maître digne de sa confiance, qu’il verrait à son gré les ouvrages de David, et qu’enfin ce célèbre artiste, ayant e
, le tableau des Horaces, et à droite celui de Brutus. Outre ces deux ouvrages de David, principal ornement de cet atelier, on v
s meubles d’atelier, puisqu’en effet ce peintre les a copiés dans ses ouvrages . C’est ce dont on pourra s’assurer en confrontant
paroles que laissa échapper David en résumant ses observations sur l’ ouvrage excitèrent l’attention du jeune écolier. « Il fau
re avait au fond témoigné plus d’indulgence pour son élève que pour l’ ouvrage . Comme David se disposait à sortir, il s’approcha
yen, il arrivait à pénétrer dans l’atelier des artistes et à voir les ouvrages auxquels ils travaillaient. Le petit flatteur n’a
lles. » À ce nom qu’Étienne connaissait bien, il remit le nez sur son ouvrage sans proférer un mot. « Je n’ai pas besoin, Étie
, de Rome, Serangeli (de Milan) avait terminé son Orphée et Eurydice, ouvrage dont le succès fut bien plus grand que le mérite 
ens parlaient entre eux, célébraient déjà la perfection présumée de l’ ouvrage , et, sans exprimer aucun désir, laissaient devine
obin, qu’il n’y a rien de si traître que l’art de la peinture. Dans l’ ouvrage se peint l’homme qui l’a fait. On ne saurait pas
qui fissent prévoir la vogue, passagère il est vrai, qu’eurent leurs ouvrages quelques années plus tard ; aussi David en corrig
ssinateurs d’après l’antique qu’il s’adressait alors, je verrai votre ouvrage un autre jour. Dites à ceux qui peignent de vous
u des Sabines, et se sentant plus que jamais entraîné par le goût des ouvrages de l’antiquité, en était venu à restreindre son a
œuvres modernes, au point de ne plus se proposer pour modèles que les ouvrages grecs que l’on supposait faits à l’époque de Phid
pour l’art de la peinture. C’était Granet, qui a produit tant de bons ouvrages et dont le nom est resté célèbre ; Granet, qui av
s de penser à la mort ! » Cet aimable et brave homme n’a laissé aucun ouvrage qui puisse consacrer sa mémoire, et c’est ce qui
recommandations que faisait David à ses élèves, de se guider sur les ouvrages de l’art grec, et particulièrement sur ceux du st
s haut but de l’art par l’effet seul d’une contemplation poétique des ouvrages de l’antiquité, S… dépassa bientôt, sans avoir ri
jeune enfant si turbulent, si gai, si spirituel, et dont les premiers ouvrages , exposés ensuite au Salon de 1808, donnaient de s
Il exposa, en 1797, un tableau représentant Ossian chantant ses vers, ouvrage qui sans doute n’était pas sans énergie, mais don
analyse, explication et développement de leurs principaux phénomènes, ouvrage écrit avec une élégante simplicité, et témoignant
e Montabert travailla depuis 1799 jusqu’en 1829 à la composition d’un ouvrage en neuf volumes, intitulé : Traité complet de la
ivre de ce genre. Mais il n’est pas inutile de faire observer que cet ouvrage si sagement combiné, dont les nombreuses division
ient eue sur les poëmes d’Ossian avec Maurice, qui ne connaissait ces ouvrages que par la traduction de Letourneur et les mettai
son ami du danger de la séduction que pourraient exercer sur lui les ouvrages pleins de beautés, mais dans le goût moderne, de
républicain plus que vif, venait d’exposer les Fureurs d’Oreste. Cet ouvrage , qui fut jugé détestablement mauvais par les nouv
s c’est particulièrement lorsqu’il conçut et acheva le premier de ces ouvrages , de 1795 à 1800, qu’il poursuivit avec le plus de
ntes, et la diversité d’intention et de but, soit dans l’ensemble des ouvrages mêmes de David, soit dans ceux bien plus nombreux
de peine. L’année qui précéda celle de sa victoire, il paraît que son ouvrage était décidément si faible, que les juges avaient
té tout à fait dans le goût de Boucher, en ajoutant que la vue de cet ouvrage lui était toujours doublement agréable, car il lu
e égaler celui des artistes de notre pays. Il paraît que les premiers ouvrages qui ébranlèrent et détruisirent même ses préjugés
onnait alors toutes les copies que l’on essayait de faire d’après les ouvrages de l’antiquité et des grands maîtres. Parmi tous
ions précisément d’après les principes des anciens, on trouverait nos ouvrages froids. » Outre ces études dessinées, faites pen
é dans les quatre suivantes quelques études d’après nature, puis deux ouvrages peints : l’un, la copie de la Cène d’après Valent
avait fait de ce modèle. « Lorsque l’on considère, disait David, les ouvrages des peintres français depuis les plafonds de Lemo
habiles, ils ne saisissaient vraiment et ne comprenaient bien que les ouvrages brutalement exécutés, mais pleins de mérite d’ail
e ajouter que la qualité de Français chez le peintre dont je copiai l’ ouvrage fut un moyen de réprimer la révolte intérieure de
l’école française. » L’exécution de cette copie de la Cène, fort bon ouvrage en son genre, et où David déploya une fermeté de
h, tableau qui orne aujourd’hui la Santé du lazaret de Marseille. Cet ouvrage , terminé et exposé à Rome en 1779, y obtint des a
e le saint invoque la Vierge. On ne peut refuser un mérite réel à cet ouvrage , largement peint, fortement coloré relativement à
porte que les camarades de David ayant été invités par lui à voir cet ouvrage , lorsqu’il était à peine achevé, hésitaient à exp
tre du roi, l’assista de ses conseils pendant qu’il travaillait à cet ouvrage , dont le style et le coloris sont déjà fort diffé
oque, une amélioration si bien caractérisée, que l’on conçoit que cet ouvrage ait dû produire une grande sensation lorsqu’il pa
tefois de la clause la plus importante pour l’art, la destination des ouvrages . C’est en effet depuis l’adoption de cette mesure
conçut la composition à Paris, et partit pour Rome où il l’exécuta. L’ ouvrage eut le plus grand succès dans cette ville, et le
fournirait amplement les moyens. Malgré le succès et le mérite de cet ouvrage , M. d’Angivilliers, alors directeur général des b
is en bonne conscience, doit-on être si rigoureux pour la mesure d’un ouvrage remarquable, lorsqu’on ne lui a pas affecté d’ava
p de critiques, sans parler de celles que David exerça sur son propre ouvrage , lorsque ses idées sur l’art se furent modifiées.
e couleur, et détruisant la beauté et la grandeur du ton local. « Cet ouvrage , continuait-il, se sent du goût et des monuments
anière la plus heureuse à la condition d’unité si impérieuse dans les ouvrages d’art. Socrate en prison, assis sur son lit, est
sans égaler toutefois celui des Horaces. Dans l’un et l’autre de ces ouvrages , le dessin, le coloris et la composition présente
spectatrices de la scène sanglante qui occupe le fond du tableau. Cet ouvrage offre quelques particularités qui jettent du jour
e fit sentir à l’instant même. C’est à compter de l’apparition de cet ouvrage que l’on commença à reprendre l’habitude de porte
ux, désignant des sujets, sans indiquer ni prévoir la destination des ouvrages , mais seulement avec l’intention vague de venir a
Mengs fit des tableaux où il chercha à imiter le style de ces anciens ouvrages , et il fut un des premiers qui, par son pinceau e
anciens, ainsi que les livres où ces nouveautés étaient exposées. Un ouvrage curieux pour l’histoire de l’art à cette époque e
eu de Paume, les Sabines, le Couronnement de Napoléon et le Léonidas, ouvrages dans chacun desquels, outre les progrès et les te
t pas de proclamer hautement, en 1779, que le Saint Roch était un bel ouvrage , eut une influence très-salutaire sur la marche q
étails prouvent la vive ardeur avec laquelle on recherchait alors les ouvrages de l’antiquité, et l’espèce de culte qu’on leur r
moment même où David revenait au naturel et à la simplicité dans ses ouvrages , une foule de productions monstrueuses en peintur
ileries, et une souscription fut ouverte pour subvenir aux frais de l’ ouvrage . La gravure, faite d’après l’esquisse dessinée, e
’avez vue hier, lorsqu’il a été porté au Panthéon. Je demande que cet ouvrage soit mis au concours. » Le buste fut offert le 2
tier, et la date de la mort de ce dernier : 20 janvier 1793. Mais cet ouvrage , malgré son mérite, le cède cependant au tableau
de la salle des séances celui de Lepelletier, afin d’exposer ces deux ouvrages chez lui aux regards du public, ce qui lui fut ac
nu sur la terre et serrant contre son cœur la cocarde tricolore. Cet ouvrage , que le peintre n’a jamais achevé, est, sans cont
nde qu’il soit fait mention honorable, dans votre procès-verbal, de l’ ouvrage de ces artistes. Je demande aussi que la Conventi
nt, venge-toi par tes travaux ; embellis le Muséum, rentres-y par tes ouvrages . » Oui, citoyens, ne vous y trompez pas, le Muséu
les ils étaient confiés, ont laissé s’abîmer dans la poudre les beaux ouvrages de Raphaël, du Dominiquin, du Corrége, du peintre
bitants d’une ville, tandis que ceux-ci lui offrent de la nourriture, ouvrage plein de charme ; et enfin, c’est au Luxembourg q
aux Horaces. « Peut-être, disait-il, ai-je trop laissé voir dans cet ouvrage mes connaissances en anatomie. Dans celui des Sab
rec. » Ce fut sous l’influence de cette idée qu’il commença ce nouvel ouvrage lorsqu’il sortit de prison, au moment où le gouve
lier, pour exécuter son tableau des Sabines. Les commencements de cet ouvrage furent lents et pénibles. Dans la première esquis
ves un grand sujet de curiosité que de savoir à quel point en était l’ ouvrage du maître, et chacun briguait la faveur d’être ad
se passèrent assez silencieusement, à surmonter les difficultés d’un ouvrage que l’on commence. Jusque-là, les études ne furen
aient au Salon la Psyché de Gérard et les Sabines de David, quand ces ouvrages seraient exposés. Mais, vers le troisième jour, d
David, vinrent vers Étienne et, se penchant près de lui pour voir son ouvrage , inondèrent sa figure des longs cheveux qui s’éch
ailles et les dames de Bellegarde furent précisément admises à voir l’ ouvrage du grand artiste au moment où cette difficulté l’
es préparatifs, nécessaires pour recevoir son modèle et commencer son ouvrage . L’atelier des Horaces fut choisi pour les séance
comparaison immédiate ne fît reconnaître l’infériorité de ses propres ouvrages . D’autres pensèrent qu’une autre espèce de jalous
t considérés que comme des richesses curieuses. La place qu’occupe un ouvrage , la distance que l’on parcourt pour l’aller admir
re la plus simple composition tirée d’un vase étrusque, au-dessus des ouvrages nouvellement apportés d’Italie. Toutes ces exagér
s avec amertume par les penseurs, qui ne tardèrent pas à signaler cet ouvrage comme fort peu avancé par son style moderne. C’es
nstance remarquable n’accompagna les derniers soins qu’il donna à cet ouvrage si longtemps attendu par les artistes et le publi
chant à la politique, suspendit pour quelque temps la curiosité que l’ ouvrage de David faisait naître. La réaction du parti roy
de David, avait remporté le grand prix de peinture, et le mérite de l’ ouvrage couronné avait fait concevoir de hautes espérance
e ; et, bien que son exécution manque de soudaineté et d’énergie, cet ouvrage fut accueilli par le public avec des applaudissem
ans exception suivirent l’impulsion donnée, et admirèrent également l’ ouvrage et l’intention présumée du jeune artiste. Non-seu
jouissait David et la curiosité extrême que faisait naître son nouvel ouvrage , pour que l’on se conformât à un usage qui répugn
sponsabilité l’essai si peu populaire de faire payer pour montrer son ouvrage , il assurait, en cas de réussite, une ressource n
ssource nouvelle aux peintres qui suivraient son exemple. Le goût des ouvrages antiques, des recherches sur les mœurs des Grecs
inte la plus forte et la plus pure du goût qu’il avait puisé dans les ouvrages de l’antiquité. En effet, les artistes lui surent
ui surent gré des efforts qu’il avait tentés dans cette partie de son ouvrage , mais la masse du public montra sa préférence pou
a composition des Sabines, la partie la plus vulnérable en effet de l’ ouvrage . Tout en rendant justice à la supériorité avec la
cinquante-quatre ans personne ne conteste aujourd’hui. Ce magnifique ouvrage , exceptionnel comme les événements, comme les goû
das aux Thermopyles. Alors, comme on l’a déjà dit, les publications d’ ouvrages sur l’art et les monuments de l’antiquité se succ
ne partie de la grandeur et de la majesté qu’ils ont imprimée à leurs ouvrages . Pendant qu’il méditait sur son sujet de Léonidas
réforme qu’il s’efforça d’apporter dans la composition de son nouvel ouvrage , le Léonidas. Déjà, dans ses Sabines, il s’était
évérité de style qu’il comptait mettre dans l’exécution de ce dernier ouvrage . Ce fut à cette époque que, voulant exciter ses é
gravée sur une pierre antique. Lorsqu’il commença l’exécution de cet ouvrage , il prit pour l’aider dans ce travail Langlois, l
e dessus. « Je veux au moins, disait-il quand il était content de son ouvrage , montrer mon patriotisme sur la toile. » C’était
er exclusivement. D’ailleurs, les places passent, et j’espère que mes ouvrages resteront. » Le pouvoir du premier consul était
Le peintre attendait depuis longtemps l’occasion de s’occuper de cet ouvrage  ; il accepta avec empressement, témoigna l’intent
de son Léonidas, tableau qui lui tenait au cœur, non-seulement comme ouvrage d’art, mais aussi comme expression des sentiments
le fruit. Or pour cela il est indispensable que je fasse au moins un ouvrage … « David a refusé la place de peintre du gouverne
personne que vous savez. Qu’il se contente d’être le premier par ses ouvrages , et qu’il ne se charge pas de gouverner même la r
dans sa maison. Ce pauvre musicien, désirant assurer le succès de son ouvrage , avait mis à la disposition de David un assez gra
aire à la destruction. C’était sans doute un grand malheur que tant d’ ouvrages eussent été enlevés aux églises de France, pour l
e qu’il éloigna de sa pensée ses premiers systèmes et le souvenir des ouvrages de l’antiquité, quand il résolut de faire, comme
étendu le cercle de ses idées. Nous laisserons David achever ce grand ouvrage . Les détails de son exécution n’apprendraient rie
échauffé et soutenu sa verve, chaque fois qu’il a exécuté l’un de ses ouvrages importants. Les Horaces et Brutus, Bailly, Mirabe
de tout son talent. Il employa trois ans à l’exécution de cet immense ouvrage . David était alors à l’apogée de son talent, joui
ute la célébrité qu’il s’était acquise, non-seulement par ses propres ouvrages , mais encore par l’éclat toujours croissant qu’av
te école célèbre. De tous les disciples de David dont les noms et les ouvrages sont restés, Drouais est le plus ancien49. À l’âg
t des leçons pour ma vie. J’ai perdu mon émulation. » Outre les deux ouvrages de Drouais exposés au Louvre, la Cananéenne et le
ai dit, commencer à ébaucher votre tableau53, où il y aura beaucoup d’ ouvrage . J’y mets tous mes soins. Le change hausse tous l
on retour d’Italie, demeura toujours maladif. Entre les deux premiers ouvrages de sa jeunesse, faits à l’académie de Rome et les
x premiers ouvrages de sa jeunesse, faits à l’académie de Rome et les ouvrages vraiment importants qu’il acheva ensuite à Paris,
re eût mis tous ses soins à la perfection et même à l’ornement de cet ouvrage , car il peignit des camées allégoriques sur les a
e et de n’écouter ni conseils ni critiques pendant l’exécution de ses ouvrages . C’était, comme on en a pu juger par les lettres
contreuse affaire, Girodet resta près de deux ans sans produire aucun ouvrage important. Vers 1801, Fontaine, architecte du pre
ujets qu’ils traiteraient, s’accordèrent pour les tirer des prétendus ouvrages du barde écossais. Gérard n’attacha qu’une import
ence et un talent inconcevables, est cependant un de ses plus faibles ouvrages , et en somme, une composition aussi peu agréable
une attention qu’il porta successivement sur toutes les parties de l’ ouvrage . Girodet, placé un peu en arrière, observait son
rdinaire que l’artiste avait déployée dans l’exécution difficile de l’ ouvrage . À plusieurs reprises, il renouvela cet éloge en
; c’est lettres closes pour moi. » Malgré les éloges prodigués à cet ouvrage par les amis et les élèves de Girodet, devenu alo
naître la nature. Dans la Scène de Déluge, dans l’Atala, son meilleur ouvrage peut-être, il y a toujours une recherche savante,
nce calculée, une perfection égale dans les plus petites parties de l’ ouvrage , qui ne laissent pas à l’aise celui qui le consid
ion d’art. Aussi David résumait-il on ne peut mieux ce qui manque aux ouvrages de son élève, quand il disait : « En regardant le
es excès de travail qu’il avait faits pour terminer ces quatre grands ouvrages , semblent avoir porté quelque atteinte à ses facu
le Peintre, précédé d’un discours préliminaire et suivi de notes. Ces ouvrages , qui furent commencés vers 1807, le poëme en part
r de lampes préparées pour ce genre de travail ; et ses quatre grands ouvrages , le Déluge, l’Atala, Napoléon à Vienne, la Révolt
ues artistes dans son atelier. Girodet n’était pas homme à montrer un ouvrage sans l’avoir revu et corrigé plutôt vingt fois qu
les avaient vu peindre Girodet, et qu’il n’était pas étonnant que les ouvrages de ce peintre fussent si parfaits, puisqu’il les
édie que ce peintre a jouée lorsqu’il laissa voir en 1819 sa Galatée, ouvrage dont il sentait vraisemblablement la faiblesse, p
ssant une succession qui, tant en biens-fonds que par la vente de ses ouvrages , a produit 800,000 francs à son unique héritière,
ils écarts. Son ami, son rival Girodet avait déjà envoyé de Rome deux ouvrages qui le plaçaient au nombre des hommes appelés à s
sieurs portraits en pied, faits d’après ses amis, furent les premiers ouvrages sur lesquels l’attention du public se fixa. Dans
ppèrent à personne. Le portrait de son camarade Isabey fut le premier ouvrage qui fit retentir le nom de Gérard à Paris56. Déjà
force de travail, et aidé encore par M. Isabey, qui acheta et paya l’ ouvrage d’avance, il entreprit un tableau d’histoire, et
serpent, et le charmant portrait de Mlle Brongniart. Le succès de ces ouvrages fut complet. Dès ce moment les deux noms de Girod
ne par la nature de son talent, n’eût pas acheté et payé d’avance cet ouvrage à son ami. Mais le noble cœur d’Isabey ne s’en ti
de gloire, Gérard, sans s’inquiéter de la destination incertaine de l’ ouvrage qu’il voulait faire, composa et exécuta le tablea
, le peintre devint moins entreprenant et n’osa pas commencer d’autre ouvrage de haut style. Les hommes de talent et les femmes
r un homme déjà célèbre, forcèrent Gérard à employer son talent à des ouvrages d’un ordre inférieur. Il partagea à cet égard le
’esprit de Gérard en l’irritant. En 1808 il exposa les Quatre Âges. L’ ouvrage était faible, mais le peintre ne se découragea pa
leurs qu’il ait faits, il présenta au Salon la Bataille d’Austerlitz, ouvrage remarquable et le meilleur de ceux qu’il a achevé
es figures, Gérard a peut-être exprimé mieux que dans tous ses autres ouvrages ce grandiose vers lequel son esprit le portait et
nt toutes les forces de son imagination et de son talent pour faire l’ ouvrage que l’on regarde généralement comme son chef-d’œu
emment ; l’idée de ce nouvel effort, le peu de succès de ses derniers ouvrages , l’affaiblissement de sa vue et quelques atteinte
à l’achèvement des quatre pendentifs de l’église de Sainte-Geneviève, ouvrage peu digne de lui. Le Bélisaire, la Psyché, la Bat
ignaler l’extravagance, tourmenté par la faiblesse de certains de ses ouvrages , inquiet même sur le mérite réel de ceux qui avai
t traverser en affrontant la mitraille des Autrichiens, et le premier ouvrage de Gros, que l’on vit au Salon (1799), est un bea
drapeau d’Arcole à la main, et franchissant le pont. Jusqu’alors les ouvrages qui représentaient le vainqueur de l’Italie étaie
tistes. David lui-même ne craignit pas de dire en plein Salon que cet ouvrage , avec ses qualités solides, produirait un bon eff
rocher de Leucade dans la mer, en tenant sa lyre entre ses bras. Cet ouvrage , qui parut faible alors et qui l’est réellement,
Jaffa, d’Aboukir et d’Eylau, improvisant en quelque sorte ces grands ouvrages , sans préjugés et sans peine, eut un avantage imm
qu’y avait-il de plus flatteur pour le maître que de voir couronner l’ ouvrage d’un disciple dont le mérite était si grand, et s
blés jusqu’à lui sous les difficultés que présente la composition des ouvrages du style le plus élevé, purent marcher plus à l’a
et une disposition très-forte aux études sérieuses, pour produire un ouvrage passable et même médiocre ; tandis que les scènes
ait concevoir l’idée d’une réaction contre l’admiration exclusive des ouvrages de l’antiquité, quand l’apparition des trois ou q
rages de l’antiquité, quand l’apparition des trois ou quatre premiers ouvrages de Gros la déterminèrent. C’est en effet de 1803
s ouvrages58. » Ainsi, on le voit, cet homme regardait ses meilleurs ouvrages avec dédain ; il se reprochait même en quelque so
et de la vie de Gros a commencé et fini avec Napoléon. Ses meilleurs ouvrages sont la Peste de Jaffa, la Bataille d’Eylau et ce
à la Restauration. Sous les Bourbons, Gros fit encore quelques grands ouvrages exécutés avec verve, mais conçus faiblement et co
ment oubliées, Gros ne produisit donc, pendant la restauration, qu’un ouvrage vraiment digne de lui, la Coupole de l’église de
t le moindre effort pour faire ressortir les parties excellentes d’un ouvrage ou en corriger les défauts. Cette disposition, qu
on peut observer dans les batailles d’Eylau et d’Aboukir, car le seul ouvrage de Gros exempt de ces disparates est la Peste de
s artistes, qui dirigeaient alors les efforts de leurs études sur les ouvrages des artistes italiens de la renaissance, formaien
t aimé de tous, il causait amicalement avec chacun, laissait voir ses ouvrages à tous ceux qui l’approchaient, les consultait mê
s dont quelques écrivains l’abreuvèrent en critiquant indignement ses ouvrages , portèrent le découragement dans l’âme de cet hom
es arts, mais bien plutôt par les élèves qu’ils formèrent que par les ouvrages qu’ils produisirent. Tous deux étaient d’habiles
la direction d’un génie supérieur qui les eût vivifiés. Les meilleurs ouvrages de Regnault sont l’Éducation d’Achille, charmante
ceau qui feraient honneur à un bon élève de l’école des Carrache. Ces ouvrages furent loués comme ils méritaient de l’être, serv
truit, fort spirituel et peintre très-habile, de la grande quantité d’ ouvrages qu’il a achevés, on n’a guère conservé le souveni
a formés pour ces combats, il n’en est qu’un seul dont le nom et les ouvrages soient connus ; c’est M. Horace Vernet, peintre o
1790, pendant que la plupart des artistes s’efforçaient d’imiter les ouvrages de l’antiquité, formait, lui, son talent dans la
llé, et dont le succès devint populaire. Le charme particulier de ces ouvrages résultait d’une certaine atmosphère d’amour, si l
mer le genre de poésie qu’il cherchait à répandre avant tout dans ses ouvrages  ; mais soit que l’on aime ou que l’on réprouve so
e sentiment qui l’animait en peignant était toujours fort, et que ses ouvrages portent toujours un caractère bien décidé. Ce fut
caractère bien décidé. Ce fut à la fameuse exposition de 1810, où les ouvrages de David, de Girodet, de Gérard et de Gros se tro
uration, ainsi que par Paul Véronèse et Poussin dans leurs plus beaux ouvrages , est celui que David s’efforça de remettre en vig
s inquiets et cherchant les moyens de le soulager. C’était le dernier ouvrage qu’il dût faire ; et dans cette scène, si différe
n de bonté et de tendresse comme Prudhon aimait à les rendre dans ses ouvrages , devint, par son dévouement et son attachement in
re sa manière, et qu’elle l’aidait souvent dans la préparation de ses ouvrages . Il ne nous est resté aucune lettre, aucun témoig
n fut pas de même d’un peintre de la même époque à peu près, dont les ouvrages firent grand bruit, et qui eut pour élèves des ho
t retrouvant chez lui sa femme morte et sa fille dans les larmes. Cet ouvrage dont le succès, comme on l’a vu, fut immense, et
st particulièrement théâtral. En effet, la conception première de ses ouvrages tend toujours à surprendre et à émouvoir, et l’ar
déjà chancelante, s’affaiblit encore après l’exécution de ces divers ouvrages . Depuis la Didon il ne fit plus rien d’important,
e ayant exercé de 1806 à 1818 une immense influence sur les arts, les ouvrages de David n’étaient plus exclusivement admirés ; e
peintre, ordonner un concours décennal où figureraient les meilleurs ouvrages faits pendant les dix années précédentes par les
les droits plus ou moins bien fondés des principaux artistes dont les ouvrages furent mis en concurrence avec ceux de David.
apoléon envoyait souvent chez lui pour savoir à quel point en était l’ ouvrage . Lorsque l’artiste crut avoir épuisé toutes les r
urtisans s’empressèrent de faire au peintre des félicitations sur son ouvrage , et chacun se retira bien persuadé que le couronn
lgré les imperfections qu’une critique sévère peut découvrir dans cet ouvrage , la plus grande partie des figures placées sur le
pté de 1783 à 1790. Au surplus, ce maître, dont l’admiration pour les ouvrages de Gros était aussi vive que sincère, sentit qu’i
ne seraient pas tous exécutés, il ne compta plus sur les deux grands ouvrages qui restaient à faire et qui, en effet, ne furent
yage dans la haute Égypte pendant les campagnes du général Bonaparte, ouvrage dont les planches se sentent tout à la fois de la
on et Guérin, étaient formés et avaient produit leurs plus importants ouvrages avant que Napoléon fût empereur ; et que la natur
nts et les rois, l’important est qu’il se fasse à leur époque de bons ouvrages , abstraction faite du choix des sujets. Le Saint
ion d’instituer des prix décennaux ; son intention était que tous les ouvrages scientifiques, littéraires et toutes les producti
tés à des concours, jugés par l’Institut, et que l’auteur du meilleur ouvrage en chaque genre fût couronné et reçût une récompe
inture au moins, la commission fit un rapport évasif, dans lequel les ouvrages de tous les concurrents reçurent une dose de loua
règne de Napoléon67. Quand on considère avec attention les meilleurs ouvrages d’art faits depuis 1800 jusqu’à 1810, décade pend
hermopyles, on sent qu’il s’est bercé, en travaillant à chacun de ces ouvrages , de l’espoir d’avoir trouvé des sujets, des événe
cette valeur historique et même morale dont ne peuvent se passer les ouvrages d’art les plus habilement travaillés. Aussi, malg
décennaux, sans compter que les comparaisons critiques faites sur les ouvrages présentés, ainsi que le refus d’un jugement défin
énéralement, les Sabines et le Couronnement de Napoléon sont les deux ouvrages , l’un du genre élevé, l’autre du genre tempéré, d
ment des statues ou des bas-reliefs antiques. Depuis l’apparition des ouvrages de Gros et de quelques peintres traitant des suje
enti qui se forme à son métier, qui brosse sa figure et va livrer son ouvrage . Pour l’étude de la composition, le mode qu’ils e
sus faisant manger le cadavre de ses ennemis par ses chevaux. Par cet ouvrage , indignement traité alors par la critique, bien q
rodiguait les conseils ; les plus habiles lui eussent même achevé ses ouvrages , s’il eût été possible de partager avec lui des f
chétive profession vers 1812, à Saint-Germain en Laye, exécutant ses ouvrages avec conscience, et supportant sa pauvreté avec u
prit son Léonidas, l’admiration excessive que l’on avait eue pour les ouvrages antiques s’était affaiblie parmi le public et che
peut s’en convaincre en regardant le Léonidas avec attention, que cet ouvrage , considéré sous le rapport de la composition et d
ond, ont été dessinés et entièrement peints lorsque David termina cet ouvrage  ; en effet, l’œil le plus faiblement exercé ne po
ëmes d’Homère ou de ses successeurs ; mais j’ai cru remarquer que les ouvrages des artistes de notre temps qui en ont agi ainsi
bines, à laquelle on peut la comparer. Pendant que David achevait cet ouvrage (1812-13), les événements politiques commençaient
projet d’un tableau, ou pour le prier de venir donner ses avis sur un ouvrage commencé ou auquel il fallait mettre la dernière
ette faveur, et pendant les expositions au Louvre, il n’y avait pas d’ ouvrage , quelque faible qu’il fût, s’il renfermait toutef
matin que lui faisaient ses élèves, il leur montrait la gravure de l’ ouvrage de quelque grand maître, dont il faisait ressorti
tation qui prouve que son âme n’était pas sans grandeur. Les derniers ouvrages de David où il ait imprimé nettement le sceau de
, en apprenant qu’il avait été commandé par un Anglais, voulut voir l’ ouvrage . On rapporte qu’il en parut très-satisfait, et qu
rois qu’il est impossible aujourd’hui de former cette collection. Mes ouvrages sont trop dispersés ; ils sont entre les mains d’
à l’auteur pour lui témoigner la satisfaction que l’on avait eue de l’ ouvrage . Cependant, malgré les offres qui furent faites à
ui répondit-on, et je vous prie de dire à Napoléon que j’estime votre ouvrage au-dessus de toute offre. Si je lui faisais ce sa
a furie, fit transporter loin de la capitale menacée tous ceux de ses ouvrages dont il put disposer. Ils furent déposés sur les
vait entendu faire un grand éloge, cependant, après avoir considéré l’ ouvrage , lui qui s’était toujours attendu à la représenta
uel de ses tristes pensées. Ils s’entretenaient sur les arts, sur les ouvrages de l’antiquité, vers lesquels David se sentait al
on talent ; le tableau des Thermopyles devait passer pour le meilleur ouvrage qu’il eût encore fait, et on pouvait attendre de
le fussent. Si, dans l’estime qu’ils ont témoignée pour les derniers ouvrages de leur maître, ils ont été, ainsi que beaucoup d
efforts de son talent dans des sujets de genres différents. Quant aux ouvrages qu’il acheva en exil, quoique dans tous on retrou
r ensemble, ce que David a peint à Bruxelles est inférieur aux grands ouvrages qu’il acheva plusieurs années avant son exil. Quo
ndant, de faire observer que dans le premier et le dernier des grands ouvrages qu’il a achevés en exil, on remarque plusieurs pa
r le naturel, même sans choix, copié immédiatement sur le modèle. Cet ouvrage , lorsqu’il fut exposé à Paris, vers 1823, valut l
tion dans l’art de la peinture. Les admirateurs exclusifs des anciens ouvrages du peintre des Sabines et des Horaces ne purent l
et de l’énergie d’exécution qui brillent en plusieurs parties de cet ouvrage de sa vieillesse. Lorsqu’il parut à Bruxelles, il
iosité des Parisiens ne fut pas moins vivement excitée par ce dernier ouvrage du peintre de l’empereur Napoléon, et si l’exposi
car, outre les sommes que lui valut l’exhibition de plusieurs de ses ouvrages (celle de Mars et Vénus, notamment, rapporta 45 0
résentant la Colère d’Achille. L’ardeur avec laquelle il commença cet ouvrage et en acheva une partie tient du prodige, ou plut
re, il disait en souriant à ceux qui le regardaient s’acharnant à cet ouvrage  : « Voilà mon ennemi ; c’est lui qui me tuera. »
’empêcha de continuer ; mais, ayant désigné M. Stapleaux pour finir l’ ouvrage , il l’y fit travailler sous ses yeux, dictant en
Sur chacune des bannières étaient inscrits les titres des principaux ouvrages de David, tels que Léonidas, les Sabines, Brutus,
France, ses élèves et les personnes qui continuaient d’apprécier ses ouvrages et ses principes avaient conservé pour lui et pou
et étaient même parvenus à ternir momentanément la réputation et les ouvrages de David. Mais cet événement tient une place trop
avait imposé son goût au public et aux artistes ; à les entendre, ses ouvrages n’étaient que la copie de statues antiques colori
ule dans son application chez les modernes, et il fut reconnu que les ouvrages de la statuaire antique, uniquement faits pour pl
principes qu’ils avaient reçus et qui les mit en état de produire des ouvrages qui calmèrent l’effervescence de quelques novateu
ue tourné en ridicule à Paris, parurent à l’exposition du Louvre deux ouvrages qui attirèrent particulièrement l’attention : le
, ainsi que le but qu’il se proposait, on ne peut disconvenir que son ouvrage ne soit remarquable et ne mérite de grands éloges
tre une circonstance inévitable, puisqu’il était inhérent au sujet. L’ ouvrage présentant des qualités incontestables, et faisan
de croire qu’il était appelé à devenir un peintre très-distingué. Les ouvrages laissés par Géricault, si on les considère relati
apale, les scènes de Lara et du Corsaire, son Samaritain et sa Médée, ouvrages empreints de talent, offrent cependant des scènes
la vérité des expressions et le fini des détails de plusieurs de ses ouvrages , sa Jeanne Gray, entre autres. Tel est le caractè
itée, on pourra se former une idée juste de la cacophonie de tous ces ouvrages discordants et du désordre profond qui régnait da
t engagée parmi les jeunes peintres de la nouvelle école, lorsque les ouvrages d’un élève de David, qui, sans avoir obtenu le pr
nouveaux peintres, et se forma un groupe d’admirateurs que ses autres ouvrages rendirent chaque jour plus nombreux. L’ami de M. 
use carrière qu’a fournie ce peintre, et certes ses beaux et nombreux ouvrages n’ont pas peu contribué, pendant le temps de l’an
ouvant des incertitudes et du découragement à l’idée de compléter son ouvrage . Frappé de la beauté de la Vierge, Étienne pressa
le grandiose des personnages sacrés ou héroïques introduits dans les ouvrages de la renaissance ou de l’antiquité, on a peine à
ve s’était fait sentir, et après l’Entrée de Henri IV, le dernier bon ouvrage de Gérard, maître et disciples, tous avaient décl
ue cette jeunesse eut senti sa première ivresse calmée par la vue des ouvrages de M. Schnetz et de Léopold Robert, et qu’enfin,
rreur. Il n’était pas possible de faire plus spirituellement, dans un ouvrage d’ailleurs si élevé et si grave, la critique des
’arrête pour nous l’histoire de l’école de David. Par ce grand et bel ouvrage , M. Ingres ayant fait justice de ce que plusieurs
’au Couronnement de Napoléon, terminé en 1810. Dans le premier de ces ouvrages , on aperçoit encore l’empreinte du vieux style ac
iger son talent selon sa volonté et son goût. Quelques parties de cet ouvrage peuvent soulever des critiques ; mais aucun table
es Horaces, la plus parfaite peut-être que David ait conçue. Dans cet ouvrage , l’artiste se montre plus original par l’étude he
passions politiques les plus violentes que David produisit ce dernier ouvrage , dont lui-même, il l’a dit bien des fois, ne reco
un degré supérieur à celui qu’il a atteint. Quant à son dernier grand ouvrage , le Couronnement de Napoléon (1810), si la nature
, que l’on peut affirmer que David a abondamment fait preuve dans cet ouvrage de toutes les belles qualités dont il avait montr
les Sabines et le Couronnement de Napoléon. Après avoir considéré les ouvrages et le talent de David sous leurs différents aspec
reils tableaux dans leur enceinte. Qu’arriva-t-il donc ? que les deux ouvrages de David, malgré leur mérite et leur grande céléb
Louvre, où ils sont encore. Ce défaut de destination précise pour les ouvrages d’art, cette espèce de loterie à laquelle les pei
lent, de produire des choses réellement grandes, parce que les grands ouvrages ne sont que la haute expression des idées et des
t. Jusqu’à la composition du Jeu de Paume et du tableau de Marat, les ouvrages de David peuvent être considérés comme de nobles
ment le chef-d’œuvre du maître, doit-il être regardé comme le premier ouvrage de sa main où percent toute la puissance et l’ori
le hasard qui le fit tomber à Rome précisément lorsque la passion des ouvrages de l’antiquité, surexcitée par la découverte réce
la Renaissance, les savants et les artistes, loin de faire entre les ouvrages de l’antiquité des distinctions de temps, de goût
Vinci, Raphaël et Michel-Ange, et tel que nous le retrouvons dans les ouvrages de David. Dans le petit nombre de tableaux authen
ssin qui y est si savamment traité, le peintre a répandu sur tout cet ouvrage un charme, une vénusté, pour rappeler un mot lati
que encore, est aussi ce qui donne tant de puissance et d’attrait aux ouvrages de Raphaël. Moins exact, moins correct que Léonar
peintre lui avait fait contracter. Poussin s’abstint de regarder les ouvrages des artistes modernes, ne fixa son attention que
hesses d’art, E. Le Sueur, guidé seulement par les copies gravées des ouvrages de Raphaël et de quelques grands maîtres, pauvre
t-il, si à ces appréciations on cherche à ajouter celle de ce que les ouvrages de David renferment de poétique. Ces trois siècle
une vie intellectuelle propre à chacun d’eux, et à chaque époque les ouvrages d’art en ont fidèlement conservé et transmis le r
tat le plus brillant, et presque complet, est le tableau des Sabines, ouvrage puissant, plus original qu’on ne le pense encore,
t élèves ainsi que moi, venait d’exposer son tableau des Sabines. Cet ouvrage , qui excita l’admiration du public, n’eut pas l’a
sujet de Patrocle renvoyant Briséis à Agamemnon, le roi des rois. Cet ouvrage n’a jamais été même ébauché. Toutefois Agamemnon
ans ma mémoire. En le remerciant, et de m’avoir fait connaître ce bel ouvrage , et de me l’avoir lu d’une manière si touchante,
sations bizarres, originales même, qu’en est-il resté ? Rien ; pas un ouvrage de peinture, pas même une notice historique, une
au goût dépravé qui régnait dans toute l’Europe, lord Byron, par ses ouvrages , l’arrêta court, en refit une autre, et imposa au
tte volonté puissante, il est vrai, mais satanique, qui a imprimé aux ouvrages de lord Byron leurs beautés sublimes et leurs tri
a déjà prouvé la vérité de ce que j’avance ; car, de l’imitation des ouvrages de ce poète, où il s’est plu à dépeindre les rêve
u) ; on n’a pas tardé, dis-je donc, à se jeter dans les pastiches des ouvrages du moyen âge. On a fait des chroniques des xiie ,
Agamemnon et ses cosectaires n’ont rien produit, n’ont transmis aucun ouvrage qui témoigne de leur passage en ce monde, tandis
, ne laissent pas cependant d’avoir leur mérite et nous ont donné des ouvrages qui, bien que pour ne pas être à la mode, ont fai
t sous celui de Paul Ier, qui fut toujours favorable à cet artiste. L’ ouvrage le plus connu et le plus important de Doyen est l
77, 2 vol. in-4°. 16. Mengs est né en 1728 et mort en 1779. Tous ses ouvrages capitaux, en peinture et en critique, étaient fai
ent du Jeu de Paume. 20. Voici la liste des portraits et de quelques ouvrages qu’il exécuta à cette époque. Les portraits de M.
Mort de Caïus Gracchus, exposé au Louvre l’année suivante. Après cet ouvrage , qui obtint quelque succès, il entreprit le Siége
37. L’Abel tué, de Fabre, élève de David ; le Triomphe de Paul-Émile, ouvrage que Carle Vernet, père d’Horace, fit pour son mor
l’an VIII, 1799, par l’Institut national de France, et résolue par un ouvrage couronné, intitulé : Recherches sur l’art statuai
aris en 1774, mort dans la même ville en juillet 1834. Ses principaux ouvrages sont : Marcus Sextus, Phèdre, Orphée, les Révolté
a été donné au Musée du Louvre par M. Isabey père. Il fait partie des ouvrages d’élite placés dans la salle des Sept-Cheminées.
mes nobles et régulières ; elle s’appuiera sur des exemples tirés des ouvrages de son maître. » 59. Le couvent des Capucins et
s galeries historiques de Versailles, fondées par Louis-Philippe, cet ouvrage , dont la composition est si simple quoique si sol
1. Étienne a conservé l’esquisse de Léonidas. 72. Voici la liste des ouvrages faits par David, pendant son exil de 1816 à 1825 
par la ville de Gand, en reconnaissance des expositions de plusieurs ouvrages dont le produit fut consacré au soulagement des p
rle Vernet et de Pierre Guérin. 75. Voy. la Notice sur la vie et les ouvrages de Léopold Robert, par Étienne Delécluze. Paris,
25 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Discours sur le système et la vie de Vico » pp. -
el et du sens commun, se trouvait dès lors dans une route à part. Les ouvrages qu’il a publiés depuis, n’ont plus un caractère p
ologie, 1721. Peu après (1722) il fit paraître des notes sur ces deux ouvrages , dans lesquels il appliquait à Homère la critique
pas un même corps de doctrine ; il entreprit de les fondre en un seul ouvrage qui parut, en 1725, sous le titre de : Principes
a les matériaux à la science du vrai, à la philosophie. Mais le réel, ouvrage de la liberté de l’individu, est incertain de sa
ils s’en épouvantèrent eux-mêmes, et tombèrent tremblants devant leur ouvrage . ( Fingunt simul creduntque. Tacite.) C’est pour
elques mots pour faire connaître quel fut le sort de l’auteur et de l’ ouvrage . La Science nouvelle eut quelque succès en Italie
plus distingués de l’Italie. Mais dans le reste de l’Europe le grand ouvrage de Vico ne produisit aucune sensation. Leclerc, q
e sévère, n’est qu’amour et que bonté. Depuis que j’ai fait mon grand ouvrage , je sens que j’ai revêtu un nouvel homme. Je n’ép
être, mais je voudrais bien ne pas me tromper : la composition de cet ouvrage m’a animé d’un esprit héroïque qui me met au-dess
me dans un fort inexpugnable, il méditait, il écrivait quelque nouvel ouvrage , et tirait une noble vengeance de ses détracteurs
cours Cet appendice renferme la vie de Vico, la liste de tous ses ouvrages et celle des auteurs qui l’ont imité, attaqué, ou
attaqué, ou simplement mentionné ; enfin l’indication des principaux ouvrages qui ont été écrits sur la philosophie de l’histoi
ent Cicéron et Boccace, Dante et Virgile, Horace et Pétrarque. Chaque ouvrage était lu trois fois ; la première pour en saisir
e ; mais il ne le pouvait, ignorant la chute du premier homme. » Les ouvrages philosophiques de Platon, d’Aristote et de Cicéro
de discours d’ouverture, les idées qu’il devait réunir dans son grand ouvrage (1699-1720). Ce sont toujours des sujets généraux
ui lui-même a fourni les matériaux de La Science nouvelle. Le premier ouvrage considérable de Vico, est le traité : De antiquis
nétisme. Le livre De antiquissimâ Italorum sapientiâ, est de tous les ouvrages de Vico celui dont il a le moins profité dans la
plus éloquent de l’esprit du dix-huitième siècle. La traduction de l’ ouvrage dont nous venons de parler entrerait dans cette n
ilier le respect dû aux princes avec celui que réclame la vérité ». L’ ouvrage parut en un volume, 1716, et concilia à l’auteur
i les lettres. Pour se préparer à écrire cette vie, Vico lut le grand ouvrage de Grotius. Nous avons vu quelle révolution cette
 réfléchissant qu’il convenait peu à un catholique d’orner de notes l’ ouvrage d’un hérétique9 ». Lorsque Vico eut fait paraître
l’ouvrage d’un hérétique9 ». Lorsque Vico eut fait paraître ses deux ouvrages , De uno universi juris principio, et De constanti
le cardinal Corsini qui n’a pas eu le moyen de m’aider à imprimer mon ouvrage . Ce refus m’a forcé de penser à ma pauvreté. Il a
je portais au doigt, à payer l’impression et la reliure. J’ai dédié l’ ouvrage au seigneur cardinal, parce que je l’avais promis
les livres De uno juris principio et De constantiâ jurisprudentis, l’ ouvrage , dit-il lui-même, n’éprouva qu’une critique, c’es
à l’auteur une lettre flatteuse, et témoigna une haute estime pour l’ ouvrage , dans la Bibliothèque ancienne et moderne, 2e par
de Vico s’étendirent, et qu’il sentit la nécessité de réunir les deux ouvrages pour les appuyer l’un par l’autre, il entreprit d
nt l’invraisemblance de tout ce qu’on avait dit sur le même sujet ; l’ ouvrage devait avoir deux volumes in-4º. Mais il sentit l
es ses facultés dans la méditation la plus profonde pour donner à son ouvrage une forme positive, et le réduire à de plus étroi
s n’ayons point traduit le morceau considérable, intitulé : Idée de l’ ouvrage , et que nous ayons abrégé de moitié la Table chro
se trouve placé ailleurs, et plus convenablement. Quant à l’Idée de l’ ouvrage , Vico avoue lui-même, en tête de l’édition de 173
3-4.   Nous avons mentionné, à l’époque de leur publication, tous les ouvrages importants de Vico. 1708. De nostri temporis stud
(Voy. l’avant-dernière page du discours.) — Lettre fort belle sur un ouvrage qui traitait de la morale chrétienne, à Mgr Muzio
comme ressuscité après une longue maladie, par la lecture d’un nouvel ouvrage de Vico ; le duc de Laurenzano, auteur d’un ouvra
cture d’un nouvel ouvrage de Vico ; le duc de Laurenzano, auteur d’un ouvrage sur le bon usage des passions humaines ; enfin l’
ire la science considérée dans son ensemble et dans son harmonie. Cet ouvrage , qui semble porter l’empreinte d’une composition
auteur avait cependant soixante-quatre ans. Ajoutez à cette liste des ouvrages latins de Vico, un grand nombre de belles inscrip
en 1712, mort en 1769). N’ayant pu me procurer que deux des nombreux ouvrages de ce disciple illustre de Vico (les Institutions
— Dicéosine, ou science des droits et des devoirs de l’homme, 1767 ; ouvrage inachevé. C’est surtout dans le troisième volume
dans cette liste. À l’époque de sa mort prématurée, il méditait deux ouvrages  ; le premier eût été intitulé : Nouvelle science
lement ce fragment. Cuoco (mort en 1822). Voyage de Platon en Italie. Ouvrage très superficiel et qui exagère tous les défauts
employé à la bibliothèque royale de Naples, qui a publié, en 1817, un ouvrage intitulé : Essai sur la nature et la nécessité de
orsque nous n’étions pas sûr d’indiquer avec exactitude le titre de l’ ouvrage , nous avons rapporté seulement le nom de l’auteur
en 1793, publié en 1799. — Mme de Staël, passim, et surtout dans son ouvrage sur la Littérature considérée dans ses rapports a
1786. — Meiners. Histoire de l’humanité, 1786. Voyez aussi ses autres ouvrages passim. — Carus. Idées pour servir à l’histoire d
second (écrit en français). Ajoutez à cette liste un nombre infini d’ ouvrages dont le sujet est moins général, mais qui n’en so
Italorum sapientiâ ex originibus linguæ latinæ cruendâ. 1711. 3. Cet ouvrage est le seul dont Vico n’ait point transporté les
ème principe de la science nouvelle, relatif à l’origine du langage ; ouvrage dans lequel on montre par des preuves tirées tant
cipe sont fausses et erronées, 1749. — Dans la préface de son premier ouvrage , il reconnaît que Vico a mérité l’immortalité ; d
ouveau, et dans cette partie, malgré la diffusion et le pédantisme, l’ ouvrage est assez curieux, en ce qu’il rapproche de Vico
26 (1757) Réflexions sur le goût
onner. Mais il n’étend pas son ressort sur toutes les beautés dont un ouvrage de l’art est susceptible. Il en est de frappantes
ent l’objet du goût, qu’on peut définir le talent de démêler dans les ouvrages de l’art ce qui doit plaire aux âmes sensibles et
es, et ce qui en est une suite nécessaire, il ne doit point y avoir d’ ouvrage de l’art dont on ne puisse juger en y appliquant
la sorte, ne manquer d’aucun des sens qui composent le goût. Dans un ouvrage de poésie, par exemple, on doit parler tantôt à l
ocure est un plaisir d’opinion, qu’il faut se contenter, dans quelque ouvrage que ce soit, de parler à l’esprit et à l’âme : il
ndant l’ouïe et la vue. Notre philosophe croira n’avoir rien ôté à un ouvrage de poésie, en conservant tous les termes et en le
t il est esclave lui-même sans le vouloir, l’espèce de langueur que l’ ouvrage lui paraît avoir contractée par ce nouvel état. I
ux jugements en matière de goût. Le plaisir que nous fait éprouver un ouvrage de l’art, vient ou peut venir de plusieurs source
isir à une cause qui ne l’ait point produit. C’est sans doute sur les ouvrages qui ont réussi en chaque genre, que les règles do
 ; mais ce n’est point d’après le résultat général du plaisir que ces ouvrages nous ont donné : c’est d’après une discussion réf
l’imagination échauffée par quelques beautés du premier ordre dans un ouvrage , monstrueux d’ailleurs, fermera bientôt les yeux
dispensent des lois qu’ils imposent, ceux-là se soumettent dans leurs ouvrages aux lois qu’ils condamnent dans leurs préfaces. L
qui est l’effet du véritable enthousiasme, elle proscrit ce qui est l’ ouvrage de la fougue, et c’est ainsi qu’elle fait éclore
se met en état par cette analyse de porter un jugement sain de tout l’ ouvrage . On peut, ce me semble, d’après ces réflexions ré
agitée, si le sentiment est préférable à la discussion pour juger un ouvrage de goût. L’impression est le juge naturel du prem
’appartient qu’aux écrivains qui ont mis beaucoup d’esprit dans leurs ouvrages , de parler contre l’abus qu’on en peut faire. Mai
27 (1707) Discours sur la poésie pp. 13-60
qui en doit être toujours l’objet ; et enfin comme une partie de cet ouvrage consiste en des imitations des anciens poëtes lyr
avec le respect que nous devons à nos maîtres, que le but de tous ces ouvrages n’a été que de plaire par l’imitation. Soit que l
a comédie et la satyre. Mais encore une fois, dans tous ces différens ouvrages , je pense qu’on n’a eu communément d’autre dessei
Pour moi j’avoüe que je ne regarde pas les poëmes d’Homere comme des ouvrages de morale, mais seulement comme des ouvrages où l
oëmes d’Homere comme des ouvrages de morale, mais seulement comme des ouvrages où l’auteur s’est proposé particuliérement de pla
d’imiter. Voilà ce que je pense aussi à proportion de la plûpart des ouvrages de poësie qui nous sont restés. Les auteurs y ont
aire, et ils ont atteint leur but. Ce n’est pas que dans ces sortes d’ ouvrages on ne pût mettre le vice et la vertu dans tout le
ent solide : elle vient sans doute comme mille autres erreurs sur les ouvrages d’esprit, de ce qu’on a pris pour l’essence de l’
out, et qui n’entre jamais dans aucun détail, croit d’ordinaire que l’ ouvrage qui lui plaît le plus dans un genre, est la perfe
t plus de véritables beautés les uns que les autres ; ils rendent les ouvrages plus ou moins estimables, quoiqu’ils n’en changen
ages. Le poëte y est poëte de profession, au lieu que dans les autres ouvrages , il emprunte, pour ainsi dire, un esprit et des s
es beautés. Il n’y auroit ni commencement, ni milieu, ni fin dans son ouvrage  ; et cependant l’auteur le croiroit d’autant plus
endamment des exemples, qu’il faut de la méthode dans toutes sortes d’ ouvrages  ; et l’art doit régler le désordre même de l’ode,
icieux, on y promet toujours des miracles. Dira-t-on que ces sortes d’ ouvrages n’ont point d’exorde ? Ils en ont la plûpart, si
 ? Ils en ont la plûpart, si l’on appelle exorde le commencement d’un ouvrage , lorsqu’on peut l’en séparer, sans en tronquer le
e raison tombe encore ; car le poëte épique ne donne pas non plus son ouvrage comme un travail humain, mais comme la révélation
raison de la différence dont il s’agit ; c’est que le poëme étant un ouvrage de longue haleine, il est dangereux de commencer
lecteur, qui n’aura pas le tems de se refroidir par la longueur de l’ ouvrage . Ainsi un homme qui auroit à faire une longue cou
oient rechercher un peu plus la nouveauté, au péril de donner moins d’ ouvrages . Ils pensent que pour copier ce qu’ont dit de gra
on oreille même n’est plus flatée de ce qu’il sent d’oisif dans votre ouvrage . Les epithétes dans les poëtes médiocres contribu
e soûmets également à la décision des sçavans, et les réflexions et l’ ouvrage . Je dois présentement parler des auteurs que j’ai
versité, en rendant raison des moyens que j’ai pris pour imiter leurs ouvrages . Du caractére dont Anacréon se peint dans ses ode
éon se peint dans ses odes, on ne devoit pas attendre de lui d’autres ouvrages que ceux qu’il nous a laissés. Il aimoit passionn
t conséquemment, ne se fatiguoit pas à méditer ni à arranger de longs ouvrages  ; il se contentoit de mettre en oeuvre quelques i
e ne remonterai que jusqu’à Ronsard ; peut-être est-ce déja trop. Ses ouvrages ne sont plus lûs, et je ne crois pas que beaucoup
ur. Quoique nourri des beautés des anciens, il en a rarement paré ses ouvrages  : content de s’en être servi à se perfectionner l
e à leurs maitresses sur l’aurore et sur le soleil ; presque tous les ouvrages de poësie rouloient sur cette seule idée ; et je
re ; ils jouissent d’avance de l’admiration de la postérité, et leurs ouvrages ne craignent que les ruïnes du monde. Cela est pr
rgueil soit une bienséance de la poësie. S’il met quelque feu dans un ouvrage , et s’il fait regarder à de certaines gens les po
cellent qu’ils ont eu sans autre secours ; et enfin la perfection des ouvrages pourroit être de notre côté, que l’avantage du mé
sant honneur auprès du public, du succès qu’ont déja eu plusieurs des ouvrages que je lui offre. Le Parnasse, les fanatiques, As
ependant d’être l’exception de cette régle. Je mets à la suite de mes ouvrages deux odes françoises où l’on me louë, et quelques
i j’évitois de m’en faire honneur. Peut-être même jugera-t-on sur ces ouvrages , que j’ai eu moins à combatre la crainte de paroî
28 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Préface de la seconde édition » pp. 3-24
J’ai cru devoir répondre, dans les notes de la seconde édition de mon ouvrage , à quelques faits littéraires allégués contre les
ont bien voulu lui accorder. J’ai cité, dans les notes ajoutées à cet ouvrage , les autorités sur lesquelles j’ai fondé les opin
a appelé cette opinion une poétique nouvelle. C’est mal connaître mon ouvrage que de supposer que j’aie eu pour but de faire un
ectée n’a que des rapports très indirects avec le plan général de mon ouvrage  ; et celui qui aurait des opinions tout à fait co
rts dans une campagne. Pourquoi donc désavouerions-nous le mérite des ouvrages que nos bons auteurs ont souvent imités ? Sans do
ans avoir étudié les auteurs anciens, sans connaître parfaitement les ouvrages classiques du siècle de Louis XIV. Mais l’on reno
penseur ne pourra jamais s’élever. J’ai distingué avec soin, dans mon ouvrage , ce qui appartient aux arts d’imagination, de ce
stoire du Danemarck. Enfin, dans une note de la seconde partie de mon ouvrage , j’essaie d’indiquer quelles sont les règles sévè
avant que Voltaire en eût parlé. 4. J’ai soutenu que, dans les bons ouvrages modernes, l’expression de l’amour avait acquis pl
n citerai deux pour exemple, le reste se trouvera dans les notes de l’ ouvrage . On a demandé si l’expression de l’amour avait fa
l’on trouvera cités dans ce livre, si l’on examine avec soin tous les ouvrages de l’antiquité, l’on verra qu’il n’en est pas un
me crois obligée d’indiquer le sens précis que je lui donne dans mon ouvrage . Premièrement, en parlant de la perfectibilité de
tous les produits des peuples antérieurs. 7. Godwin aussi, dans son ouvrage sur la justice politique, soutient le même systèm
une autorité. L’on a prétendu que j’avais pris quelques idées de mon ouvrage , où il n’est question que de littérature, dans la
par une dénégation simple. Je défie qu’on cite une seule idée de cet ouvrage que j’aie mise dans le mien, excepté le système d
ès avoir réfuté les diverses objections qui ont été faites contre mon ouvrage , je sais fort bien qu’il est un genre d’attaque q
29 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre V. Histoire littéraire. » pp. 212-219
res dans la république des lettres, par le P. Niceron, Barnabite. Cet ouvrage est trop volumineux ; & l’auteur n’auroit pas
mportans qui caractérisent le plus un écrivain, avec une liste de ses ouvrages & des éditions qu’on en a faites. L’auteur s’
du peu d’élégance de la diction par l’érudition qui regne dans tout l’ ouvrage . Peut-être eût-il été à souhaiter que les savans
vans & des artistes du dernier siécle, avec un catalogue de leurs ouvrages . Ce titre étoit le seul convenable ; & l’aute
vante, capable de tout connoître & de tout apprécier. Pour un tel ouvrage , il faudroit réunir les plus illustres Membres de
ne laisse rien à désirer sur cet objet. Mais l’auteur n’a conduit son ouvrage que jusqu’à Cyrus. S’il avoit continué dans le mê
re des connoissances humaines, nous pourrions nous flatter d’avoir un ouvrage aussi intéressant qu’approfondi. Mr. Goguet trop
chapitre des Orateurs, à l’article des discours académiques. Un autre ouvrage qui peut servir de guide à quiconque voudra conno
; c’est à présent un Dictionnaire en deux vol. in-8°. Paris 1769. Cet ouvrage contient la liste des Académies établies à Paris
’égarent point, M. M. Palissot & Castillon les consignent dans un ouvrage digne des encouragemens du public. Le Necrologe d
30 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Discours préliminaire, au lecteur citoyen. » pp. 55-106
amp; vous remercierois de vos soins.   Eh bien ! Lecteur Citoyen, les Ouvrages des Philosophes de ce siecle fourmillent de décla
efforcés de la rendre vile & méprisable à ses propres yeux. Que d’ Ouvrages ils ont enfantés pour prouver à l’Homme que l’Hom
pas là de fausses citations, & ces citations ne sont pas tirées d’ Ouvrages désavoués par les Philosophes : au contraire, les
ondement ; c’est une prévention décidée qui ne permet de voir dans un Ouvrage que les défauts ou les bonnes qualités ; c’est ju
mp; morales. Je dirai plus : j’ai souvent regretté que le plan de mon Ouvrage ne me permît pas de donner plus d’étendue à mes c
es Lecteurs, avec autant d’honnêteté que de zele : Ne lisez point des Ouvrages où l’on ne gagne que des vertiges ; ne vous laiss
d même cet acharnement, dans la rigueur du terme, existeroit dans mon Ouvrage , comment les Philosophes pourroient-ils s’en plai
tir ? La gloire du génie François est établie, dans l’Europe, par des Ouvrages dignes de plaire à tous les Peuples éclairés : le
font honte à leurs Auteurs, ne m’aideront jamais à perfectionner mon Ouvrage  ; & si elles m’affligeoient, elles ne serviro
s qu’on voudroit leur donner. Comme je ne me suis pas borné, dans mon Ouvrage , à combattre les dogmes dangereux de la Philosoph
autres, ne sauroient être de la même main qui a rédigé le reste de l’ Ouvrage , comme s’il y avoit d’autre différence que celle
rticle de M. Condorcet, attribue judicieusement les morceaux de notre Ouvrage sur la Comédie * & contre les Drames bourgeoi
les lumieres, mais que je n’avois pas seulement consultés. Enfin, mon Ouvrage est, comme le vaisseau des Argonautes, construit
tre ; & ceux de nos Auteurs vivans qui ont ajouté par de nouveaux Ouvrages , soit à la gloire qu’ils s’étoient déjà faite, so
i respecté & je respecterai toujours leurs personnes : mais leurs Ouvrages sont au public ; & en critiquant ceux qui m’o
ctions sans nombre qu’on en a faites, nous avons lieu de croire que l’ Ouvrage en lui-même lui a paru & honnête dans ses vue
oltaire, p. 346. Le Prophete Philosophe, Part. I, pag. 7. *. Si les Ouvrages d’esprit ont une influence marquée sur le génie &
plus heureux, lorsqu’ils n’auront ni Prêtres, ni Maîtres : ces trois Ouvrages , & beaucoup d’autres non moins licencieux, so
crois devoir déclarer que je ne le regarde point comme l’Auteur de l’ Ouvrage qui m’a fourni cette citation, & qui n’a paru
ombreux, souvent élégant & toujours fleuri. 2.° On trouve, dans l’ Ouvrage posthume, des traits de la plus grande indécence
cres & pleins de morgue, qu’il n’estimoit d’aucune façon. 3.° Cet Ouvrage fourmille de sarcasmes & d’imprécations contr
t, tout le temps de sa vie, son séjour ordinaire, & l’Auteur de l’ Ouvrage posthume déclare n’y avoir séjourné qu’un certain
s Diderot, Thomas, &c.], qui ont les premiers introduit, dans les Ouvrages polémiques, les épithetes de Gredin, de Cuistre,
a manie des sentences & des déclamations. *. Ces Lettres sont l’ Ouvrage d’un Abbé presque octogénaire, qui me dit beaucou
nner d’un peu d’esprit. Croira-t-on que, pour procurer du débit à son Ouvrage , qui n’en avoit point sous son premier titre, il
et de se plaindre de moi : il n’est question de lui dans aucun de mes Ouvrages  ; je ne le connois même point, & je puis assu
s liaisons d’amitié], il l’est au moins des meilleurs morceaux de cet Ouvrage , ainsi qu’il l’a donné lui-même à entendre à plus
31 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre XVII. Morale, Livres de Caractéres. » pp. 353-369
plus légeres. Il peint en grand maître. Si son Emile & ses autres ouvrages offrent de choses dangereuses, on a réduit ce qu’
lui de M. Rousseau & de tant d’autres. En tirant de ces différens ouvrages , ce qui a pu blesser la Religion ou le goût, on a
traits d’esprit. Mais il y a des lecteurs difficiles qui n’aiment un ouvrage , que lorsqu’il renferme un grand nombre de choses
rai y est exposé avec cette aimable liberté qui sied si bien dans les ouvrages , où l’esprit ne fait que suivre les sentimens du
xeintiern ont été trop souvent réimprimées, pour n’en pas parler. Cet ouvrage est parsemé de réfléxions fort bonnes, qui dédomm
lles que l’angloise & la françoise s’accordent sur le mérite d’un ouvrage , le critique de plus mauvaise humeur n’a plus rie
n’a plus rien à dire. L’Angleterre nous a donné l’idée d’une sorte d’ ouvrages dont les copies se sont multipliées, le Spectateu
avec de l’esprit, n’a pas pu égaler l’ancien ; le Monde, par le même, ouvrage périodique de morale critique, où l’on trouve des
sous le titre de Considérations sur les mœurs de ce siécle ; c’est l’ ouvrage d’un honnête homme, qui pense finement & fort
teur n’y a pas nui. L’Abbé Terrasson, connu par son Sethos, laissa un ouvrage utile sous le titre de Philosophie applicable à t
on. M. de la Baumelle donna en 1751. Mes Pensées ou quand dira-t’on ? Ouvrage attribué d’abord au Président de Montesquieu, par
p; la solidité d’un homme dans les réfléxions. L’Homme aimable, petit ouvrage de M. Marin, est le portrait de l’honnête homme u
s choses communes, plusieurs lecteurs les prefèrent à tous ses autres ouvrages , ou il y a trop de répétitions. Il faut pourtant
p plus loin. Nos Moralistes sont extrêmement multipliés, soit que les ouvrages de ce genre soient faciles à faire, soit qu’on n’
32 (1759) Observations sur l’art de traduire en général, et sur cet essai de traduction en particulier
ire des règles, ils ont donné des exemples. Étudions l’art dans leurs ouvrages , et non dans quelques décisions mal assurées, sur
ès de la littérature, doit s’étendre, ce me semble, non seulement aux ouvrages originaux, mais aux ouvrages d’imitation même, te
étendre, ce me semble, non seulement aux ouvrages originaux, mais aux ouvrages d’imitation même, tels que sont les traductions.
es distingue : mais si toutes sont également propres à chaque genre d’ ouvrage , elles ne le sont pas également à exprimer une mê
res sans âme et sans physionomie, représentent de la même manière les ouvrages les plus disparates ? C’est là, si on ose le dire
pas ce nom ; ce ne sont point les fautes, c’est le froid qui tue les ouvrages  ; ils sont presque toujours plus défectueux par l
qu’ils traduisissent avec le même succès les fables de La Fontaine, l’ ouvrage peut-être le plus original que la langue français
ôté, c’est une copie ressemblante, mais faible ; de l’autre, c’est un ouvrage sur le même sujet, plutôt qu’une copie. Mais que
t propre des idées qui ne sont pas à nous, c’est presque uniquement l’ ouvrage de l’art, et cet art est d’autant plus grand qu’i
s toujours qu’il y en a eu, et c’est pour cela que nous préférons les ouvrages originaux aux ouvrages d’imitation. La nature ne
eu, et c’est pour cela que nous préférons les ouvrages originaux aux ouvrages d’imitation. La nature ne perd jamais ses droits
avantage considérable à traduire ainsi par morceaux détachés certains ouvrages qui renferment assez de beautés pour faire la for
rait-il pas infiniment plus avantageux de choisir dans les différents ouvrages de chaque auteur ce qu’ils contiennent de plus ex
le enthousiaste d’Homère, qui, ayant entrepris de souligner, dans les ouvrages de ce grand poète, tout ce qu’il y trouverait d’a
ent. Cependant je ne prétends pas avoir extrait, à beaucoup près, des ouvrages de Tacite, tout ce qui est digne d’être remarqué.
le connaissance des hommes, qu’on peut acquérir par la lecture de ses ouvrages . On l’accuse, je le sais, d’avoir peint trop en m
ter tout à la fois la froideur et la négligence du style dans quelque ouvrage de goût que ce puisse être, il est nécessaire et
qu’en matière de traduction, elle ne suffirait pas. On peut juger un ouvrage libre, en se bornant à exposer dans une critique
les autres, les bonnes critiques sont encore plus rares que les bons ouvrages . Et comment ne le seraient-elles pas ? la satire
33 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 7, que les genies sont limitez » pp. 67-77
il est comme impossible, dit Platon, que le même homme excelle en des ouvrages d’un genre different… etc. . Ceux des peintres q
guliere, laquelle leur permettoit de se clouer long-temps sur un même ouvrage sans être dégoûtez par ce dépit qui s’excite dans
nt je parle, qui ont osé faire des tableaux d’histoire, ont peint des ouvrages admirables pour le clair-obscur, mais ridicules p
e coloris d’un autre peintre, sous le nom duquel il veut produire son ouvrage . On voit à Bruxelles dans la gallerie du prince D
fait négliger les genres de la peinture ausquels il étoit propre. Les ouvrages qu’il a tenté de faire sont, si l’on veut, d’une
t d’apprétier un artisan en general, on fait autant d’attention à ses ouvrages médiocres qu’à ses bons ouvrages. Il court le ris
al, on fait autant d’attention à ses ouvrages médiocres qu’à ses bons ouvrages . Il court le risque d’être défini comme l’auteur
propre à faire appercevoir les bornes du génie d’un artisan, que des ouvrages d’un genre, dans lequel il n’est point né pour ré
l et l’experience font bien faire aux peintres, comme aux poëtes, des ouvrages plus corrects, mais ils ne sçauroient leur en fai
produire de plus sublimes. Ils ne sçauroient leur faire enfanter des ouvrages d’un caractere élevé au-dessus de leur portée nat
d’aigle. Comme le dit Montagne, on n’acquiert gueres, en étudiant les ouvrages des autres, le talent qu’ils avoient pour l’inven
34 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre I. Les travaux contemporains »
la physiologie de la pensée, et il a publié récemment un intéressant ouvrage sur ce sujet, suivi de quelques mémoires spéciaux
sujet, suivi de quelques mémoires spéciaux pleins de faits curieux. L’ ouvrage de la Physiologie de la pensée est écrit dans un
té du système nerveux, où nous avons puisé beaucoup de faits ; mais l’ ouvrage le plus riche et le plus complet sur la matière q
riche et le plus complet sur la matière qui nous occupe est le grand ouvrage de MM. Leuret et Gratiolet, intitulé : Anatomie c
faire une appréciation impartiale5. N’oublions pas toute une classe d’ ouvrages qui doivent être encore lus et étudiés par ceux q
e grand problème des rapports du cerveau et de la pensée. Ce sont les ouvrages relatifs à la folie. Il serait trop long de les é
rès à la psychologie, le Traitement moral de la folie, par M. Leuret, ouvrage très contesté par les praticiens, mais qui indiqu
n de la thèse spirituelle soutenue par le docteur Lélut dans ses deux ouvrages du Démon de Socrate et de l’Amulette de Pascal. E
ignes du plus haut intérêt. Nous n’avons voulu mentionner ici que les ouvrages et les écrivains qui se sont placés au double poi
système nerveux, M. Flourens a publié sous forme populaire plusieurs ouvrages qui se rapportent à notre sujet : De la vie et de
1805. 5. Depuis la publication de ces lignes, je dois signaler deux ouvrages importants à consulter sur la question qui nous o
Vulpian (leçons faites au Muséum et rédigées par M. Ernest Brémond), ouvrage d’une ordonnance excellente, d’une exposition lum
35 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome I « Bibliotheque d’un homme de goût. — Chapitre IV. Des Ecrits sur la Poétique & sur divers autres genres de Littérature. » pp. 216-222
quence. Il y auroit donc de la folie à faire passer en revue tous ces ouvrages calqués les uns sur les autres, & qui pour la
eurs. Les savans se sont un peu refroidi depuis quelque tems pour cet ouvrage . M. Dorat dit de lui, qu’il discute longuement to
Cours de Belles-Lettres en 4. vol. in-12. par M. l’Abbé Batteux. Cet ouvrage embrasse les Belles-Lettres françoises, latines &
s par une application suivie à des exemples sensibles. A la tête de l’ ouvrage , on trouve le traité des Beaux-Arts réduits à un
s choses qu’on sent mieux, qu’on ne les exprime. La diction de tout l’ ouvrage est digne d’un Académicien, pure & concise, m
les préceptes de nos plus grands maîtres réunis dans un seul corps d’ ouvrage  ; & comme on n’a pas touché au style des morc
d’un homme d’esprit, qui n’a pas des idées communes. Il y a dans cet ouvrage de la netteté, de la précision, & le style es
ore la Poétique de M. de Voltaire, ou Observations recueillies de ses ouvrages , par M. Lacombe 1766., deux parties in-12. Cet ou
illies de ses ouvrages, par M. Lacombe 1766., deux parties in-12. Cet ouvrage n’est pas une compilation informe ; il est fait a
36 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 5, des études et des progrès des peintres et des poëtes » pp. 44-57
’aide d’une longue étude. Quintilien, un autre grand maître dans les ouvrages d’esprit, ne veut pas même qu’on agite la questio
elle sur la nature. Elle consiste dans une refléxion sérieuse sur les ouvrages des grands maîtres, suivie d’observations sur ce
e de grandeur, de fierté et de divinité qu’il venoit d’admirer dans l’ ouvrage de son concurrent. Racontons le fait historiqueme
, qu’on voit en differens endroits de la chapelle de Sixte, faisant l’ ouvrage de la création : il condamna sa maniere sur ce po
e des jeunes gens qui sont nez poëtes : les beautez qui sont dans les ouvrages faits avant eux les frappent vivement. Ils se ren
ement la façon de tourner les vers et la mécanique des auteurs de ces ouvrages . Je voudrois que des mémoires fidéles nous appris
ffat et s’enrichit, lorsqu’il lut l’iliade pour la premiere fois. Les ouvrages des grands maîtres ont encore un autre attrait po
r leur amour propre. Un jeune homme qui a du génie, découvre dans ces ouvrages des beautez et des graces, dont il avoit déja une
augure la critique d’un jeune homme qui remarque des défauts dans les ouvrages des grands maîtres : il y en a véritablement, car
inséparables du génie, il seroit tellement saisi par les beautez des ouvrages consacrez, qu’il jetteroit sa balance et son comp
es hommes en ont toûjours jugé, je veux dire par l’impression que ces ouvrages feroient sur lui. La balance est peu propre à déc
sies bucoliques de Virgile. Le génie se fait sentir bien-tôt dans les ouvrages des jeunes gens qui en sont doüez, ils donnent à
s ne sçavent point encore la pratique de leur art. On voit dans leurs ouvrages des idées et des expressions qu’on n’a point vûës
37 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Avertissement sur la seconde édition. » pp. 23-54
econde édition. Q uand nous avons donné la premiere édition de cet Ouvrage , il étoit aisé de prévoir en partie sa destinée.
nt par des niaiseries. L’Auteur d’un Pamphlet, intitulé, Addition à l’ Ouvrage des Trois Siecles, s’est consumé en petites remar
de toutes les Compagnies. Enfin, il vient de paroître un Extrait d’un Ouvrage nouveau *, avec ce titre, des Dictionnaires de Ca
ponse, il a paru plus sûr de travailler à faire arrêter le débit de l’ Ouvrage . L’idée étoit noble, & demandoit un grand cou
ns pris le parti de nous critiquer nous-mêmes. Jaloux de donner à cet Ouvrage le degré de perfection & d’utilité dont il es
eux que nous avons loués. On eût desiré, par exemple, voir dans notre Ouvrage moins d’Auteurs Jésuites, & qu’on n’eût pas t
mens des bons Ecrivains de tous les siecles, nous avons loué dans les Ouvrages des Auteurs Jésuites, comme dans ceux des autres,
c obligés de tout connoître & de parler de tout ? Le but de notre Ouvrage l’exigeoit-il ? Combien même d’Auteurs médiocres
ienne, après cela, se plaindre* que nous n’ayons pas indiqué tous les Ouvrages de ceux dont nous parlons, & que nous ayons o
une idée des talens des Auteurs, & d’appuyer cette idée sur leurs Ouvrages les plus connus ou les plus caractéristiques. Qua
de se déclarer les nôtres. Combien d’autres moyens pour décrier notre Ouvrage  ! Ils ont semé des bruits artificieux pour nous ô
ent été seulement obligés de corriger nos fautes ou les épreuves de l’ Ouvrage  : rien n’a enfin été épargné pour prévenir &
es honnêtes gens, que la preuve la plus certaine de la bonté de notre Ouvrage étoit l’acharnement qu’on témoignoit contre lui.
fection même, nous ne craindrons pas de l’avouer, nous avons vu notre Ouvrage accueilli & défendu par les personnes les plu
ours préliminaire de cette quatrieme édition & dans le corps de l’ Ouvrage , à l’article de M. de Condorcet. *. Nous l’avons
dique, Juillet 1773. *. Voyez la page 6 de la prétendue Addition à l’ Ouvrage intitulé, les Trois Siecles, ou Lettre critique à
38 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 34, que la réputation d’un systême de philosophie peut être détruite, que celle d’un poëme ne sçauroit l’être » pp. 489-511
blit par voïe de sentiment. Ainsi comme l’opinion que ce poëme est un ouvrage excellent, ne sçauroit prendre racine ni s’étendr
aux philosophes qui soutiennent que la recherche de la verité est un ouvrage qui enseigne la verité. Si tous les philosophes r
contraire de tout ce que nous dit celui qui veut nous persuader qu’un ouvrage qui nous plaît infiniment, choque toutes les regl
us plaît infiniment, choque toutes les regles établies pour rendre un ouvrage capable de plaire. Si nous ne sommes point assez
iquera-t-on, est presque aussi capable de nous séduire en faveur d’un ouvrage en vers, qu’en faveur d’un systême. Par exemple,
oueroient ce préjugé dès qu’ils seroient capables d’entendre ces deux ouvrages . Les fausses opinions de philosophie que nous avo
es de Despreaux et des fables de La Fontaine dans la nouveauté de ces ouvrages . Ainsi ce fut l’impression que l’éneïde faisoit s
ples qui habitent aujourd’hui l’Europe, aucune nation n’a préferé aux ouvrages de ces poëtes anciens, les poëmes composez en sa
la plûpart morts dès long-temps ne leur étoient connus que par leurs ouvrages , et cela pour faire honneur à des auteurs grecs e
s les hommes qui l’ont lû et qui le lisent, et leur veneration pour l’ ouvrage , sont ce qu’est une démonstration en geométrie. O
e ne soient changez. Les poëmes de nos auteurs ne leur paroîtront des ouvrages d’un mérite médiocre, que lorsque les organes de
e les compatriotes de ces grands poëtes devoient connoître dans leurs ouvrages bien des fautes que nous ne sommes plus capables
fautes que nous ne sommes plus capables aujourd’hui de remarquer. Ces ouvrages étoient écrits en langue vulgaire, et ces compatr
z ces fautes, dont il est toujours un grand nombre dans les meilleurs ouvrages . Les anciens ne doivent pas être plus responsable
t sous son nom. Tout ce qu’on peut dire contre la réputation des bons ouvrages de l’antiquité a été écrit, ou du moins il a été
ngt ans, qui arrive à Rome pour étudier, ne voit pas d’abord dans les ouvrages de Raphaël un mérite digne de leur réputation. Il
39 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — H — article » pp. 507-511
mie Françoise, mort à Paris, sa patrie, en 1742. La réputation de son Ouvrage de la Vérité de la Religion, prouvée par les fait
le pouvoir de le réhabiliter. Pour y réussir, il eût fallu refondre l’ Ouvrage en entier. Plan, style, choix des matieres, rien
ressorts peuvent éblouir les esprits faciles, dans une Brochure ou un Ouvrage de Philosophie. La Religion dédaigna toujours de
Académie Françoise, né à Caen en 1632, mort à Paris en 1721. Tous ses Ouvrages abondent en une érudition qui étonne l’esprit &am
autres titres. La Démonstration évangélique est d’un autre genre. Cet Ouvrage , le plus riche, le plus complet, le plus décisif
prit juste & dégagé du préjugé des passions. C’est par-là que son Ouvrage est devenu classique dans toutes les Théologies d
vingt dernieres années de sa vie. On a encore de cet Auteur plusieurs Ouvrages de Géométrie, de Philosophie, de Morale, de Polit
la gloire de la Réligion, & mourut dans des sentimens dignes des Ouvrages qu’il avoit publiés pour la défendre.
40 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — J. — article » pp. 540-543
en Velay en 1719. Il est connu dans la République des Lettres par un Ouvrage qui a excité de justes murmures : cet Ouvrage a p
ique des Lettres par un Ouvrage qui a excité de justes murmures : cet Ouvrage a pour titre : Querelles littéraires, & pour
ui a fait dire à quelques personnes, qu’il avoit eu grande part à cet Ouvrage . Quoi qu’il en soit, le style n’en est pas toujou
& son Discours sur l’Histoire universelle, sont les seuls de ses Ouvrages qui méritent l’immortalité, s’il n’eût eu intenti
tention, à l’exemple de son Mécène, de déprimer tout ce qui éleve les Ouvrages de controverse de ce Prélat, au dessus des miséra
nçoit ? Nous ne relevons pas mille autres mensonges répandus dans cet Ouvrage , & surtout dans les articles qui regardent le
s écrivent.   *. Ceux qui doutent que le Lutrin ne soit un meilleur Ouvrage que la Henriade, considérée comme Poëme, n’ont qu
ëme, n’ont qu’à lite l’excellent Parallele qui a été fait de ces deux Ouvrages .
41 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 169-178
cre, Philosophe enthousiaste, Littérateur enfin qui a fait beaucoup d’ Ouvrages , sans qu’on puisse dire que nous ayons de lui un
moderne a fait le même serment. Ce n’est pas qu’on ne trouve dans ses Ouvrages des étincelles de lumieres, des maximes fortes, d
aux. Nous répéterons d’abord, d’après une foule de Critiques, que cet Ouvrage n’a été pour lui qu’un enfant adoptif dont Bacon
on a mis le nom de M. Diderot, ne sont que la compilation de quelques Ouvrages médiocres qu’il n’a fait qu’altérer & abréger
-on douté que cet Auteur philosophe eût daigné s’abaisser jusqu’à des Ouvrages d’agrément ? ou, pour parler selon l’ordre histor
selon l’ordre historique, ne sera-t-on pas étonné d’apprendre que des Ouvrages d’agrément ait été le prélude de ses Œuvres philo
d’agrément ait été le prélude de ses Œuvres philosophiques ? Et quels Ouvrages d’agrément ! Les Bijoux indiscrets. Ceux qui ont
r-tout l’obscénité, qui y regnent, ne l’excluroient pas du nombre des Ouvrages frivoles qui peuvent amuser quelquefois les honnê
retirer. Tel est le jugement que nous avons cru devoir porter sur les Ouvrages de M. Diderot. Nous ne craignons d’être accusés d
phie n’est-elle pas déjà venue au point de se décrier par ses propres Ouvrages  ? & ses Zélateurs ne sont-ils pas à la veille
42 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Appendice » pp. 511-516
Le Moniteur de cette date : La Commission des primes à décerner aux ouvrages dramatiques était composée, cette année, de MM. L
, La commission que Votre Excellence a chargée de désigner, parmi les ouvrages dramatiques envoyés au concours et représentés da
arrangé, la commission s’est sentie particulièrement attirée vers un ouvrage qui lui était signalé par un succès vif, dû à un
monsieur le ministre, exprimer une conclusion positive en faveur de l’ ouvrage . Parmi les pièces représentées sur un autre théât
ivers ; mais elle ne pouvait ne point se préoccuper, avant tout, d’un ouvrage qui lui était désigné par le plus brillant succès
eaucoup de choses très fines et très ingénieuses sur les mérites de l’ ouvrage en ce sens ; ample justice a été rendue à ces qua
génie de la raillerie et du rire. Ces jugements, tout favorables à l’ ouvrage , et dans lesquels on s’appuyait de l’aversion non
e comme correctif et au point de vue où la commission avait à juger l’ ouvrage , qu’il ne paraissait point du tout certain que la
vient de voir si spirituellement retracé et si vivant ; que, dans les ouvrages déjà anciens, ces sortes de peintures refroidies
e cinq mille francs pourra être accordée chaque année à l’auteur d’un ouvrage en cinq ou en quatre actes, en vers ou en prose,
mission, à l’unanimité, n’a eu qu’à passer outre. Il restait quelques ouvrages encore qui avaient appelé son attention au premie
de naïves vertus ignorées de ceux qui les pratiquent. Mais ce dernier ouvrage , fondé, comme presque tous ceux du même genre, su
43 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome I « Bibliotheque d’un homme de goût. — Chapitre I. Des poëtes anciens. » pp. 2-93
vieil Auteur comme le père & même comme le Dieu de la Poésie. Ses ouvrages sont plus connus que sa personne. On sçait seulem
es d’Ulisse, petit Roi d’Itaque, après la ruine des Troyens. Ces deux ouvrages ont fait regarder Homere comme la Divinité du Par
les Actrices & la leur donnoit à baiser en réparation de tous les ouvrages faits à Homere. Il y eut aussi une estampe dans l
t ou après Homere, je le placerai ici. Nous avons de lui le Poëme des Ouvrages & des Jours & la Théogonie ou Généalogie
e Comédie, je ne sçais que le seul Aristophane dont il nous reste des Ouvrages entiers, encore n’en avons-nous que la moindre pa
ez simple ; les métaphores hardies, qui ne doivent se trouver dans un Ouvrage que comme les dissonances dans un morceau de musi
bord quatre Comédies ; mais quelques mois après, quand elle relut son ouvrage , & qu’elle le compara à son original, elle tr
té si contraire à l’enthousiasme, rend fatigante la lecture d’un long ouvrage , qui n’a d’autre variété que celle des sujets lié
un chef-d’œuvre ; nous ne connoissons rien de cette force dans aucun ouvrage de l’antiquité.” Plusieurs écrivains se sont exe
ayes ou fausses, de la Cour d’Auguste, & des amis de Catulle. Cet ouvrage , qui parut en 1680., est plûtôt un Roman qu’une h
de cette compagnie ; mais ce n’est pas parce qu’il en étoit, que son ouvrage est mauvais. Publius syrus. Si Catulle cor
r dans les traductions, que les georgiques sont les plus parfaits des ouvrages de Virgile, comme tous les connoisseurs en convie
t qu’il est impossible, & qu’il ne convient pas même dans un long ouvrage que tout soit également beau. Supposé qu’il y eût
able ; mais uniquement du tems qui a manqué à l’auteur pour finir son ouvrage . On peut dire même qu’il n’y a rien à retrancher,
t en souffrir. Segrais avoit aussi traduit les Georgiques, & cet ouvrage posthume parut en 1712. in-3°. ; mais notre Parna
rut en 1712. in-3°. ; mais notre Parnasse se glorifie peu d’un pareil ouvrage . On préfére généralement la traduction que M. l’A
arron, il semble convenir lui-même qu’il avoit un peu de honte de son ouvrage  : c’est dans l’endroit où en parlant de champs de
nimées dans la copie. Plusieurs pensent qu’on ne devroit traduire les ouvrages en vers qu’en vers ; mais il n’y a qu’un grand Po
ifficile. Nous avons encore une traduction séparée des Odes d’Horace, ouvrage posthume de l’Abbé des Fontaines, imprimée en 175
, qu’elle n’a pas besoin d’être prouvée. Il semble avoir ignoré qu’un ouvrage n’est jamais plus parfait, que quand on ne peut r
s Fables sont divisées entr’elles, & comme détachées du fond de l’ ouvrage  ; ce qui détruit l’unité du Poëme ou en fait perd
le Scudery des traducteurs, en donna une mauvaise version en 1660. L’ ouvrage reste encore à faire ; en attendant qu’on l’exécu
échantillon bien accueilli est un garant qu’une version entiere de l’ ouvrage d’Ovide n’auroit pas manqué d’être bien reçue. Le
lées de flatteries qui prouvent une ame basse & sans énergie. Cet ouvrage d’Ovide a été traduit en françois par le Pere de
vol. in-12. L’auteur dit qu’il a poussé l’ambition jusqu’à ôter à son ouvrage l’air de traduction, pour lui donner celui d’un o
’à ôter à son ouvrage l’air de traduction, pour lui donner celui d’un ouvrage de premiere main. Je ne crois pas que l’on puisse
teur digne des charmes de ce Poëme ; & ce n’est pas un malheur, l’ ouvrage pouvant être très-dangereux pour les mœurs. Il es
ange que nous n’ayons point de bonne traduction complette de tous les ouvrages d’Ovide, il n’y a que celle de Martignac qui soit
p; sixiéme, les quinze Livres des Métamorphoses, avec l’abrégé de cet ouvrage , en latin par Guillaume Canterus, & en franço
t ceux qu’il appelle vers libres. Le goût romanesque qui regne dans l’ ouvrage de la Chapelle caractèrise aussi, à peu de chose
ir donné la vie de Tibulle, publia celle de Properce. C’est encore un ouvrage de sa jeunesse, pour lequel il lui revint, dans u
sies de Properce. Et comme c’est le même goût qui regne dans ces deux ouvrages , vous pouvez appliquer au second le jugement que
. Nous avons aussi une traduction en vers françois par M. Denise de l’ ouvrage de Phedre. Elle fut publiée en 1708. in-12. La ve
rencontre ; mais il faut bien précautionner les jeunes gens contre un ouvrage qui se ressent trop de la jeunesse de l’auteur, &
reur, sur une fausse accusation, l’auroit condamné. Nous avons divers ouvrages sous le nom de ce célébre voluptueux. Le plus fam
ique & voluptueuse d’un Empereur ? Quel homme sensé en lisant cet ouvrage licencieux, ne jugera pas qu’il est d’un jeune ho
tte, & plusieurs autres remarques servant à l’intelligence de cet ouvrage . M. du Jardin, peu content de cette version, où i
dont l’amitié étoit déshonorante. Ses Epigrammes sont en général des ouvrages médiocres. Il couroit après l’esprit & n’atte
a gloire de son auteur, dit M. de Querlon, s’il n’eût traduit que les ouvrages qui méritoient de l’occuper, comme le Poëme de la
Vie de Mignard, mais tous les critiques n’ont pas pensé comme lui. L’ ouvrage de du Fresnoy a paru peu méthodique, & ses pr
’entendent ou ne goûtent point le latin, a traduit en leur faveur son ouvrage en prose françoise. Ceux qui sont versés dans les
uteur exprime aussi heureusement qu’il décrit savamment les differens ouvrages de Verrerie. Le Pere Brumoi a aussi traduit ce Po
ignac racontoit volontiers ce qui lui avoit fait naître l’idée de cet ouvrage . En revenant de Pologne il s’arrêta quelque tems
44 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article » pp. 516-521
lerie, & de mille autres objets aussi curieux qu'intéressans. Cet Ouvrage est d'ailleurs écrit avec méthode, noblesse, simp
eux dans cette Collection. Nous connoissons encore de Vulson un autre Ouvrage à peu près dans le même genre, intitulé, de l'Off
raphique, & l'état actuel de sa constitution politique. Comme cet Ouvrage , qui suppose autant de connoissances que d'applic
on obligeante que vous avez bien voulu me marquer en m'envoyant votre Ouvrage . Je ne dois pas vous laisser ignorer la satisfact
oissance exacte de ce vaste Corps. Je ne doute pas, Monsieur, que cet Ouvrage n'obtienne l'approbation de tous les Connoisseurs
lic & de la constitution de cette partie de l'Europe : dans votre Ouvrage , tout rentre à sa place ; l'ordre qui en facilite
t avec un vrai plaisir, Monsieur, que je donne ce témoignage de votre Ouvrage , très-flatté d'avoir cette occasion de rendre jus
articuliere qu'il fait de son Atlas : il le regarde comme le meilleur Ouvrage de Géographie & d'Histoire Politique qui ait
45 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 13, qu’il est probable que les causes physiques ont aussi leur part aux progrès surprenans des arts et des lettres » pp. 145-236
udierent jamais les sciences dont elles font une partie, que dans ses ouvrages . Il ne faut point alleguer que la raison pour laq
ce de ces deux souverains fit tripler dans toute l’Europe le prix des ouvrages des grands maîtres. Les tresors de l’art devinren
y furent faites sous Charles II et sous Jacques II sont d’assez beaux ouvrages , mais celui qui les fit étoit un étranger. C’étoi
s voïons même que le goût de dessein est mauvais communément dans les ouvrages d’Angleterre qui en demandent. S’ils sont admirab
quelque sphinx d’une beauté merveilleuse, on peut croire qu’il soit l’ ouvrage de quelque sculpteur grec qui se sera diverti à f
s, comme nos peintres se divertissent quelquefois à imiter dans leurs ouvrages , les figures des bas-reliefs et des tableaux des
un ouvrier égyptien, lui qui nous fait de si longues énumerations des ouvrages des artisans célebres. Nous voïons même que les s
r revenir au silence de Pline, cet auteur vivoit dans un temps où les ouvrages des égyptiens subsistoient encore. Petrone écrit
s pittoresque que le goût de dessein et de coloris qui regne dans ces ouvrages . On a traduit plusieurs compositions poëtiques de
bienfaiteurs des beaux arts à Milan. Personne ne parut alors dont les ouvrages puissent tenir un rang parmi ceux qui se sont fai
s, l’honneur d’avoir produit un peintre ou un poëte françois dont les ouvrages fussent mis en paralelle par la posterité avec ce
omposé dans la sphere de son génie, qui n’étoit pas propre aux grands ouvrages , ils ne nous empêcheroient pas aussi de lire les
temporains ne sçavoient pas les langues anciennes qu’ils ont fait des ouvrages dont le goût ressemble si peu au goût des bons ou
ont fait des ouvrages dont le goût ressemble si peu au goût des bons ouvrages grecs et romains ? Au contraire, le plus grand de
et de dépenses ont à peine produit trois ou quatre peintres, dont les ouvrages soient bien marquez au coin de l’immortalité. On
s necessaire pour mériter ce titre, d’avoir mis au jour de ces grands ouvrages dont nous avons parlé dans la premiere partie de
se joüent dans des seps de vigne mêlez d’épis de bleds, est encore l’ ouvrage d’un sculpteur françois. Les cinq meilleurs grave
dans les deux siecles suivans, mais aucun ne se rendit excellent. Les ouvrages de ces peintres, si vantez de leur temps, ont eu
n gauche en entrant et qui furent faites les premieres, sont ornées d’ ouvrages de peinture et de sculpture d’un goût médiocre et
ussent ouverts par quelque miracle. Un poëte diroit que chaque nouvel ouvrage de Raphaël faisoit un peintre. Cependant les caus
anciers, qui n’en avoient sçû faire usage. Si l’on déterroit quelques ouvrages antiques que ces dévanciers n’eussent pas vûs, co
nnoissoient pas leur propre goût dans le Marc-Aurele et dans tous les ouvrages de sculpture et d’architecture qui étoient hors d
lire à des enfans. Il a tous les défauts que nous avons reprochez aux ouvrages de peinture faits avant Raphaël. Le second tablea
ableaux et il en avoit profité, ainsi que Raphaël profita en voïant l’ ouvrage de Michel-Ange. Le rétable d’autel, qui représent
ens vingt-sept. Ces huit tableaux peuvent être comparez aux meilleurs ouvrages des éleves de Raphaël pour la poësie, et leur êtr
ierre Corneille est le premier des poëtes françois prophanes, dont un ouvrage de quelque étenduë ait été traduit dans la langue
rbe avoit plus d’oreille que de génie, la plûpart des strophes de ses ouvrages , ne sont recommandables que par la mécanique et p
depuis Corneille, mais ceux qui entreprennent la lecture entiere des ouvrages de ces deux poëtes sur la foi de quelques fragmen
rs de dix ou douze années une école de cinq ou six peintres, dont les ouvrages font encore une partie de la gloire du maître. En
rit ait écrit, il y a déja plus de quarante ans, en parlant des beaux ouvrages que ce siecle a produit. il en faut convenir de b
avoir enseigné les premiers la morale aux hommes encore féroces. Les ouvrages de ces anciens poëtes qui furent un des premiers
ivent encore mériteroient que je fisse une mention honorable de leurs ouvrages , mais comme dit Velleius Paterculus, en un cas à
le moïen des médailles sont confirmées par ce qu’on remarque dans les ouvrages de sculpture dont on connoît le tems et qui subsi
nt dans la capitale de l’empire un sculpteur capable d’entreprendre l’ ouvrage . Malgré le respect qu’on avoit à Rome pour la mém
ent pas le progrès des lettres et des arts. La mort de Domitien fut l’ ouvrage d’un complot de valets, et le lendemain de sa mor
cun combat. Le meurtre de Galba et l’avenement d’Othon au trône fut l’ ouvrage d’une matinée, et le tumulte ne coûta point la vi
n tresor pour son maître, soit qu’il voulut vendre la personne ou les ouvrages de cet esclave. Or les voïes qu’on peut emploïer
oit regarder avec veneration les écrits de ces deux grecs. Ils sont l’ ouvrage d’historiens judicieux qui nous racontent avec se
où le nom de l’ouvrier se trouve gravé quelquefois dans ces sortes d’ ouvrages . Or Pline et d’autres nous aprennent que ces exce
ait par une inscription gravée sur un des marbres du gros mur, être l’ ouvrage du C. Posthumius fils de Caius et de l’architecte
hédre, Cornelius Gallus et plusieurs autres dont nous avons perdu les ouvrages , mais qui furent autant admirez de leur temps que
temporains avoient entre les mains lorsqu’il écrivoit, une infinité d’ ouvrages que nous n’avons plus. La plûpart sont perdus auj
46 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » pp. 453-457
sagacité merveilleuse pour saisir les beautés & les défauts d’un Ouvrage  ; un Ecrivain correct, zélé pour les vrais princi
. C’est ce qui fait regretter qu’il n’ait pas continué d’enrichir cet Ouvrage du fruit de son travail. Nous ignorons les motifs
cependant nier que le Gouvernement ne soit interessé à multiplier les Ouvrages capables de rappeler les Littérateurs aux princip
e de raison, tout se réduit à l’arbitraire ; le plus grand nombre des Ouvrages d’agrément annoncent l’oubli des regles, l’amour
gles, l’amour des systêmes, le renversement des principes reçus ; les Ouvrages de morale ne sont le plus souvent que le fruit d’
à ses caprices les sentimens, les devoirs, les bienséances ; dans les Ouvrages de raisonnement, le sophisme triomphe, la Philoso
rit de parti ? Peut-on ignorer, ce qu’on a répété cent fois, que tout Ouvrage livré au Public, par la voie de l’impression, De
t, le conserver dans toute sa pureté, & faire avorter une foule d’ Ouvrages qui ne peuvent que déshonorer la Littérature &
47 (1739) Vie de Molière
AVERTISSEMENT. Cet ouvrage était destiné à être imprimé à la tête du Molière
éférence à un nommé La Serre. C’est de quoi on a plus d’un exemple. L’ ouvrage de l’infortuné rival de La Serre fut imprimé très
aux qu’insipides. On y ajoute souvent des critiques injustes de leurs ouvrages . C’est ce qui est arrivé dans l’édition de Racine
u’on a cru vrai et digne d’être rapporté ; et on ne hasardera sur ses ouvrages rien qui soit contraire aux sentiments du public
e Monchrétien, ou de Balthazar Baro. Ces auteurs leur vendaient leurs ouvrages dix écus pièce. Pierre Corneille tira le théâtre
e le Docteur amoureux, les Trois Docteurs rivaux, le Maître d’école : ouvrages dont il ne reste que le titre. Quelques curieux o
e que les ridicules des provinciales. Mais il se trouva depuis, que l’ ouvrage pouvait corriger et la cour et la ville. Molière
joint avec les malignités du public, suffit pour faire tomber un bon ouvrage . Voilà pourquoi Britannicus et les Plaideurs de M
pe n’en eut qu’une de sept. La fortune qu’il fit par le succès de ses ouvrages le mit en état de n’avoir rien de plus à souhaite
e fausse et mauvaise histoire qu’on a mise jusqu’ici au devant de ses ouvrages  : Tu réformas et la ville et la cour ; Mais quel
ucoup de fautes contre la langue. Non seulement il se trouve dans les ouvrages de cet admirable auteur, des vices de constructio
laquelle il est si difficile d’éviter la fadeur et l’affectation. Ses ouvrages , où il se trouve quelques vraies beautés avec tro
prits du temps, châtia le sien davantage. Le grand succès de ce petit ouvrage lui attira des critiques, que l’Étourdi et le Dép
gés et des moins heureux de Molière. Cette pièce eut le sort des bons ouvrages , qui ont et de mauvais censeurs et de mauvais cop
pièce de caractère et d’intrigue. Quand il n’aurait fait que ce seul ouvrage , il eût pu passer pour un excellent auteur comiqu
instabilité des fortunes de cour. Les Fâcheux ne sont pas le premier ouvrage en scènes absolument détachées, qu’on ait vu sur
, sur le théâtre du Palais-Royal,  le 1er Juin 1663. C’est le premier ouvrage de ce genre qu’on connaisse au théâtre. C’est pro
nt plus grand tort de saisir ces petits défauts pour condamner un bon ouvrage . Boursault crut se reconnaître dans le portrait
1663 et à Paris le 4 Novembre de la même année. Molière fit ce petit ouvrage en partie pour se justifier devant le roi de plus
au milieu de tant de plaisirs, ne pouvait critiquer avec sévérité un ouvrage fait à la hâte pour embellir la fête. On a depuis
ièces de Molière, et elle dut lui donner de l’émulation. Rarement les ouvrages faits pour des fêtes réussissent-ils au théâtre d
, qui est l’une des premières compositions de Lulli. C’est le premier ouvrage dans lequel Molière ait joué les médecins. Ils ét
e sur le théâtre du Palais-Royal le 4 juin 1666. L’Europe regarde cet ouvrage comme le chef-d’œuvre du haut comique. Le sujet d
représentation les applaudissements qu’elle méritait. Mais c’était un ouvrage plus fait pour les gens d’esprit que pour la mult
la comédie pour rire, que pour être instruit. Le Misanthrope était l’ ouvrage d’un sage qui écrivait pour les hommes éclairés ;
s. Le public n’a point regretté que l’auteur ait négligé de finir cet ouvrage  : il est dans un genre qui n’était point celui de
rès : le public, qui à la longue se rend toujours au bon, donna à cet ouvrage les applaudissements qu’il mérite. On comprit alo
lic le 5 février 1669. On sait toutes les traverses que cet admirable ouvrage essuya. On en voit le détail dans la préface de l
e n’était pas la première fois que Louis XIV, qui sentait le prix des ouvrages de Molière, avait voulu les voir avant qu’ils fus
er président ne veut pas qu’on le joue. Pendant qu’on supprimait cet ouvrage , qui était l’éloge de la vertu et la satire de la
on goût reprochèrent à l’auteur d’avilir trop souvent son génie à des ouvrages frivoles qui ne méritaient pas d’examen ; mais Mo
ais il cherchait par ce divertissement plutôt à réjouir qu’à faire un ouvrage régulier. Lulli fit aussi la musique du ballet,
e qu’on puisse faire des mauvais poètes, c’est de donner d’excellents ouvrages  ; Molière et Despréaux n’avaient pas besoin d’y a
t galantes. Molière servit le roi avec précipitation. Il mit dans cet ouvrage deux personnages qu’il n’avait point encore fait
Ils étaient honorés dans Athènes, où ils représentaient de moins bons ouvrages . Il y a de la cruauté à vouloir avilir des hommes
48 (1833) De la littérature dramatique. Lettre à M. Victor Hugo pp. 5-47
celui où les tribunaux retentissent encore du bruit de votre dernier ouvrage  ? D’ailleurs, la question littéraire n’est qu’acc
De cette puissante voix qui se fait entendre tout à la fois dans vos ouvrages , dans les journaux, dans les salons vous avez dit
ou d’éprouver de vives émotions à la représentation de leurs anciens ouvrages , il n’y a de vrai beau que la nature, moi seul je
j’ai brisé ma plume… Quoique fatigué d’avoir écrit plus de cinquante ouvrages , je sentais pourtant encore le désir d’offrir au
oré l’étendard du romantisme, pouvaient-ils ramener le public par des ouvrages simples, intéressants ou gracieux ? Sans doute il
e française n’avait acquis sa réputation que par le choix éclairé des ouvrages qui se recommandaient d’eux-mêmes par la pureté d
de moi de les faire rentrer dans la bonne voie et de les appuyer d’un ouvrage nouveau qui pût, comme cela m’est arrivé plus d’u
omme on ne doit, classiquement parlant, à vos nouvelles muses que des ouvrages indignes de l’attention publique, j’ai dû profite
en suivant la route que vous avez prise, vous ne ferez jamais un bon ouvrage dramatique. Vous ne voulez pas croire qu’une acti
je compte autant de succès qu’il a d’années, et que plusieurs de mes ouvrages , plus âgés que lui, n’ont point été engloutis dan
olytechnique qui jouait à croix ou pile le sort de nos pièces10. Si l’ ouvrage était repoussé, après deux ou trois représentatio
ue. Tout Paris vous en attestera la vérité. Maintenant parlons de vos ouvrages et de l’effet qu’ils ont produit sur le public. P
ue voyons-nous ! Examinons d’abord, Monsieur, si, dans l’un des trois ouvrages que vous avez donnés au théâtre, vous avez suivi
ous avez employé un viol et deux prostitutions dans vos deux derniers ouvrages . Tout vieux que je suis, je ne me suis point trou
n compte j’en trouve six (en y comprenant Cromwell) dans trois de vos ouvrages . Cette manie de ramener si souvent des personnage
vous donner des conseils que je n’en ai pour faire la critique de vos ouvrages  ; et si j’ai pris cette liberté, c’est que j’ai c
ous avez agi dans votre intérêt, et en prouvant aux comédiens que mes ouvrages et ceux de mes confrères n’avaient pas le sens co
coup moins d’égards pour nous ; ils savaient très bien abandonner nos ouvrages , même après un succès. Il suffisait pour cela qu’
t terminer le procès en attestant que la première représentation de l’ ouvrage les dispensait bien d’en donner une seconde, qu’e
n temps où peut-être vous n’étiez pas né. Comme vous, j’avais fait un ouvrage qui avait alarmé le gouvernement sur l’effet poli
rent au consul beaucoup d’humeur, et dès le soir même il proscrivit l’ ouvrage et l’auteur. Tout innocent que j’étais je fus don
r, où une année d’exil me punit beaucoup trop du tort d’avoir fait un ouvrage moral, intéressant, et qui, selon toutes les prob
abitudes ». Votre éloquent défenseur, qui sans doute connaît tous vos ouvrages , a vu peut-être une grande réalité de nature dans
e d’une nombreuse société : « Vous ne savez pas la composition, votre ouvrage ne vaut rien ; cependant j’entrevois dans certain
ce qui est bon, ce qui est beau, nous inspire ces grands et généreux ouvrages qui conduisent leur auteur à la gloire et à l’est
6. Autrefois, les comédiens n’auraient jamais eu le front de jouer un ouvrage sifflé aux dix premières représentations. Ce n’es
rame nouveau, et que la grande actrice a porté la peine du genre de l’ ouvrage . Aussi pourquoi les auteurs romantiques n’imitent
49 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LXXII » pp. 286-290
lement latine. Il en est d’assez piquants : Autrefois on faisait ses ouvrages soi-même, On portait sur ce point le scrupule à l
lumière Sont combinés par Jean et sont écrits par Pierre. …………….. Un ouvrage , à présent, c’est l’enfant de Ninon, Equivoque pr
nous dit-on, a déjà publié beaucoup de recueils de vers et plusieurs ouvrages , le Livre de sang, les Océanides, etc., dans lesq
ce de Descartes dans la littérature française. C'est un chapitre de l’ ouvrage qui paraît en même temps : Histoire de la littéra
larté, etc. Ce morceau même sur Descartes déclare assez l’esprit de l’ ouvrage , et bien qu’on puisse craindre qu’il n’y ait dans
t de soi-même et de sa propre littérature, on recherchera justement l’ ouvrage de M. Nisard qui comble une lacune dans l’enseign
e 25 mars de l’année 1836, j’ai signé le contrat pour la vente de mes ouvrages avec M. Delloye… Rien depuis n’a été changé ni ne
faits, je l’ignore. Je n’ai jamais eu qu’une idée, c’est que tous mes ouvrages posthumes parussent en entier, et non par livrais
50 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Lettres de m. l’Abbé Sabatier de Castres ; relatives aux trois siecles de la littérature françoise.ABCD » pp. -641
, Rigoley de Juvigny, &c. avoient fourni plusieurs articles à cet Ouvrage . On l'a même insinué dans un Journal* où les absu
re ; mais employer de petits détours pour affoiblir le bon effet d’un Ouvrage , dont les demi-Philosophes ont été forcés de reco
oir l’avertir qu’il y a actuellement sous presse deux Editions de mon Ouvrage , les seules que j’avoue : l’une est en trois volu
à l’avantage de M. Abauzit, par la comparaison que j’ai faite de ses Ouvrages avec les sentimens de son Admirateur. Mais s’ensu
és dans l’Edition de ses Œuvres (deux volumes in-8°. à Londres 1771), Ouvrages où le Mystere de la Trinité & la Divinité de
une maniere insidieuse ; a-t-il pu paroître étonnant, dis-je, que ces Ouvrages , rejetés même par la Censure de Geneve, m’aient a
libertinage, au moins mon zele à proscrire dans les Trois Siecles les Ouvrages licencieux, pourroit-il être regardé comme l'effe
rvice de me les attribuer, dès la premiere publication de mon dernier Ouvrage . Je me plaignis aussitôt de cette indignité ; &am
s ; vous décrierez sans retour la cause qu'il défend. Il désavouera l' Ouvrage  ; mais avant que le Livre soit parvenu à sa conno
bonté de me prêter. J'ajouterai même que, depuis la publication de l' Ouvrage où j'ai maltraité, selon vous, tant d'honnêtes ge
pendant la vie est un but honnête, & le plus digne prix des bons Ouvrages . Après la mort, elle est peut-être quelque chose
j'ose présenter à Votre Majesté, a été fait pour être inséré dans un Ouvrage intitulé Galerie des Hommes célebres de toutes le
tous les Souverains. J’ose joindre à cet hommage, Madame, celui d’un Ouvrage que je viens de mettre au jour, & que les Hom
Coopérateurs. C’est ce que j’ai fait dans une nouvelle Edition de cet Ouvrage , qui paroîtra dans moins de six semaines, & q
et de se plaindre de moi : il n’est question de lui dans aucun de mes Ouvrages  ; je ne le connois même point, & je puis assu
ur des Trois Siecles, il l’est au moins des meilleurs Morceaux de cet Ouvrage , ainsi qu’il l’a donné lui-même à entendre à plus
t un seul Article des Trois Siecles ; aucune, qu’il ait coopéré à cet Ouvrage , autrement que par des conseils & des correct
blication des Trois Siecles, un seul Article, une seule phrase de cet Ouvrage , écrite de la main de cet Abbé, ou qui m'ait vu é
ns le Libelle, ne sont que des brouillons informes ou des matériaux d' Ouvrage , que je dois avoir laissé égarer ou qui m'ont été
n s'efforce, d'un côté, de m'enlever le peu de bon qu'il y a dans mes Ouvrages , on s'occupe, de l'autre, à m'attribuer ceux que
e. Il publie à présent que les Articles que vous avez ajoutés à votre Ouvrage depuis la mort de l'Abbé Martin, sont d'un vieux
; tantôt il affirme la création du monde & de la matiere. Dans un Ouvrage , il écrit en faveur de la spiritualité & de l
acréon, Lucrèce, Virgile, Horace, & les deux Plines. Graces à ses Ouvrages , notre Langue deviendra classique, comme celle de
; contre les Trois Siecles, & contre leur Auteur. En publiant cet Ouvrage , j’étois assuré qu’il exciteroit de la contrariét
Rapsodie, le cri d’un Energumene. L’Abbé Sabatier n’a point fait son Ouvrage  : c’est Fréron, la Beaumelle, Linguet, Palissot,
tre qu’une seule main, on se retourne d’un autre côté ; on attribue l’ Ouvrage à un Habitué de Paroisse, qui, malheureusement po
cher Ami, que le Clergé ne m’a pas donné de quoi acheter un seul des Ouvrages dangereux que j’ai réfutés. Je n’ai ni Bénéfice,
nation contre l’audace & la mauvaise foi. Après l’examen de leurs Ouvrages , j’ai voulu juger de leur personne. J’ai imité le
& quoiqu'il en guérisse, On en verra du moins la cicatrice. *. Ouvrages que j'ai publiés avant les Trois Siecles. *. Voy
e Ordonnateur des Guerres, Auteur du Tableau du Ministere de Colbert, Ouvrage où presque tous les principes de l’administration
51 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 28, du temps où les poëmes et les tableaux sont apprétiez à leur juste valeur » pp. 389-394
à leur juste valeur Enfin le temps arrive où le public apprétie un ouvrage non plus sur le rapport des gens du métier, mais
le rapport des gens du métier, mais suivant l’impression que fait cet ouvrage . Les personnes qui en avoient jugé autrement que
eaux maîtres dans les arts qui jugent sans intérêt et avec équité des ouvrages calomniez. Ces maîtres désabusent le monde méthod
même, que ceux qui lui avoient promis quelque chose de meilleur que l’ ouvrage dont le mérite a été contesté, ne lui ont pas ten
parole. Les contradicteurs obstinez meurent d’un autre côté. Ainsi l’ ouvrage se trouve géneralement estimé à sa valeur veritab
is, nous n’en trouverons pas qui ne doive au public la fortune de ses ouvrages . Les gens du métier ont été long-temps contre lui
i l’on me demande quel temps il faut au public pour bien connoître un ouvrage et pour former son jugement sur le mérite de l’ar
ps d’incertitude dépend de deux choses. Elle dépend de la nature de l’ ouvrage et de la capacité du public devant lequel il est
52 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » pp. 104-107
ison lui a été mortelle : il n’a pu finir son premier cours. Ce digne Ouvrage mourut à sa troisieme apparition, malgré les effo
des Opuscules, des Opéra-comiques, des Contes moraux, & d’autres Ouvrages qui n’eussent jamais vu le jour, s’il ne les eût
donné une Critique des Trois Siecles, sous ce titre : « ADDITION à l’ Ouvrage intitulé les Trois Siecles de notre Littérature o
que ce n’est pas assez de savoir coudre les lambeaux étrangers à son Ouvrage , & dont on reconnoît d’abord la friperie ; de
ves du Mercure ; de nous reprocher habilement d’avoir omis quantité d’ Ouvrages qui étoient sous presse, & qu’il ne nous étoi
gentillesses qui répandent, à la vérité, beaucoup d’agrément sur son Ouvrage , mais que les honnêtes gens ne goûtent plus, depu
Dictionnaire Géographique ; ce dont il eût pu s’instruire dans notre Ouvrage même. La premiere de ces fautes est d’un homme qu
53 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Deuxième cours des études d’une Université » pp. 489-494
emière classe du second cours d’études (La métaphysique.) Il y a l’ ouvrage de Clarke. Son traité de l’Existence de Dieu pass
ai déjà recommandé. On imprime à présent à Amsterdam sous ce titre un ouvrage où je suis sûr qu’il y aura d’excellentes choses8
faut un Abrégé de l’Ancien Testament, un Abrégé du Nouveau. Ces deux ouvrages sont faits. Le Petit Catéchisme historique de Cl
(La morale civile, ou le droit national.) C’est vraisemblablement un ouvrage à faire en Russie. Et puis feuilleter la nuée des
is, les mœurs, les usages bizarres, les productions naturelles et les ouvrages des arts. L’Anglais Martin87 a ébauché cette tâc
géographie ancienne, Strabon, Ptolémée, Pomponius Mêla et surtout les ouvrages modernes de Cluvier, de Cellarius et de notre d’A
éments du Commerce considéré relativement au Gouvernement  ; c’est un ouvrage simple, clair et précis. Et nous voilà sortis du
ambule a été, comme on le pense bien, supprimé par M. Guizot. 82. L’ ouvrage de d’Holbach, la Morale universelle, qui parut en
liam Martin, d’abord acteur, puis naturaliste, a écrit plusieurs bons ouvrages de géologie. 88. Le duc de Parme. 89. Le plus
rages de géologie. 88. Le duc de Parme. 89. Le plus estimé de ces ouvrages est la Mythologie elles Fables expliquées par l’H
54 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre V. Des ouvrages d’imagination » pp. 480-512
Chapitre V. Des ouvrages d’imagination Il est facile de signaler les déf
r les défauts que le bon goût fait toujours une loi d’éviter dans les ouvrages littéraires ; mais il ne l’est pas également d’in
çus sur les ressources nouvelles qui peuvent encore se découvrir. Les ouvrages d’imagination agissent sur les hommes de deux man
sitions frappantes. Voltaire est de tous les écrivains celui dont les ouvrages servent le mieux à démontrer combien un ordre pol
jours par la religion de l’espérance. Il existe sans doute, dans les ouvrages d’esprit, un autre genre de gaieté que celle qui
t se tourner vers la haute comédie, le plus philosophique de tous les ouvrages d’imagination, et celui qui suppose l’étude la pl
on n’agrandit pas davantage la pensée et le sentiment. Il y a dans un ouvrage allemand une observation qui me paraît parfaiteme
a philosophie s’étend à tous les arts d’imagination, comme à tous les ouvrages de raisonnement ; et l’homme, dans ce siècle, n’a
teraient à leurs tableaux l’énergie, la nuance et la vérité. Dans les ouvrages des anciens même, combien ne préfère-t-on pas ce
er du goût et du genre simple, mais non pour alimenter sans cesse les ouvrages modernes des idées et des fictions des anciens :
isparate avec elles. À quelque perfection que l’on portât l’étude des ouvrages des anciens, on pourrait les imiter ; mais il ser
enthousiasme fait aimer66. Un nouveau genre de poésie existe dans les ouvrages en prose de J. J. Rousseau et de Bernardin de Sai
e dans les idées, un but d’utilité doit se faire sentir dans tous les ouvrages d’imagination. On ne veut plus de mérite relatif,
force et la direction de la multitude. On n’est donc curieux que des ouvrages qui peignent les caractères, qui les mettent en a
i de dire qu’on ne peut produire aucun effet très remarquable par les ouvrages d’imagination, si ce n’est en les dirigeant dans
i la raison ne les a pas encore fait triompher. Pour réussir par les ouvrages d’imagination, il faut peut-être présenter une mo
ons de l’esprit, et réunir à la fois dans un même sujet, dans un même ouvrage , les délices de l’émotion et l’assentiment de la
sur le cœur humain que l’histoire même. On vous dit dans ces sortes d’ ouvrages , sous la forme de l’invention, ce qu’on ne vous r
iter Caliste, Claire d’Albe, Adèle de Sénanges, et en particulier les ouvrages de madame de Genlis ; le tableau des situations e
55 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 38, que les peintres du temps de Raphaël n’avoient point d’avantage sur ceux d’aujourd’hui. Des peintres de l’antiquité » pp. 351-386
mes instrumens qu’ont emploïez les peintres, dont on peut opposer les ouvrages à ceux qu’ils font tous les jours. Nos peintres,
la clarté des flambeaux. Ainsi M. Suarez n’a pu nous donner dans son ouvrage que la description de quelques morceaux que le ca
auprès de S. Gregoire. On a trouvé depuis la premiere édition de cet ouvrage plusieurs autres peintures antiques dans la vigne
en mil sept cens cinq, c’est-à-dire, une année avant l’édition de son ouvrage . La figure de femme peinte sur un morceau de stuc
re lorsqu’ils furent faits. Avant que de pouvoir juger sur un certain ouvrage de l’état où l’art étoit lorsque cet ouvrage a ét
oir juger sur un certain ouvrage de l’état où l’art étoit lorsque cet ouvrage a été fait ; il faudroit sçavoir positivement en
rage a été fait ; il faudroit sçavoir positivement en quelle estime l’ ouvrage a été dans ce tems-là, et s’il y a passé pour un
lle estime l’ouvrage a été dans ce tems-là, et s’il y a passé pour un ouvrage excellent en son genre. Quelle injustice, par exe
grand nombre d’artisans médiocres. Il s’y fait encore plus de mauvais ouvrages que de bons. Or nous courerions le risque de pron
ons. Or nous courerions le risque de prononcer sur la foi d’un de ces ouvrages médiocres, si, par exemple, nous voulions juger d
s nous apprend suffisamment que la cabale fait distribuer souvent les ouvrages les plus considerables à des artisans très-inferi
me, et nous sommes certains d’avoir encore aujourd’hui les plus beaux ouvrages qui fussent dans cette capitale du monde après qu
ateurs. Les premiers tableaux, quoique grossiers, ont dû paroître des ouvrages divins. L’admiration pour un art naissant fait to
omme celui-là ; il compose comme l’autre. Or nous n’avons pas sur les ouvrages des anciens peintres de la Gréce, le sentiment de
anciens peintres de la Gréce, le sentiment de personne qui ait vû les ouvrages de nos peintres modernes. Nous ne sçavons pas mêm
r execution, c’est qu’elle est très hardie. Ces morceaux paroissent l’ ouvrage d’artisans, autant les maîtres de leurs pinceaux
très-bien colorier en peignant à fresque. La messe du pape Jules, un ouvrage de Raphaël dont nous avons déja vanté le coloris,
ger de leur coloris, mais que nous connoissons suffisamment par leurs ouvrages , supposé que nous aïons les meilleurs, que les an
56 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 290-291
u les plus grands services à l'Histoire de l'Eglise, par les profonds Ouvrages dont il l'a enrichie. Débrouiller la Chronologie,
a Chronologie, faire revivre plusieurs Auteurs ignorés, commenter des Ouvrages obscurs, les rendre intelligibles, faire naître,
ans le style. L'homme de Lettres se fait sentir dans presque tous ses Ouvrages  ; qualité rare & propre à venger l'Erudition,
nd eut deux neveux, Antoine Sirmond, de la même Société, connu par un Ouvrage , intitulé Défense de la Vertu, dans lequel il ose
révoltante, & condamnée par les Jésuites même, qui désavouerent l' Ouvrage & punirent l'Auteur. M. Nicole n'a pas laissé
ettres & la Poésie, sans qu'on s'en ressouvienne aujourd'hui. Ses Ouvrages , très-médiocres en eux-mêmes, croupissent dans un
57 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 120-124
es difficultés qu’il avoit à vaincre, qu’il eût pu en recueillir d’un Ouvrage de son invention. En général, il paroît animé du
, mais un peu trop séveres ; car si, comme il le dit lui-même dans un Ouvrage qu’il a donné depuis, les anciens Poëtes ne sauro
. Peut-être a-t-il cru donner, par ce titre, une recommandation à son Ouvrage , très-éloigné de faire honneur à la Philosophie*.
ture, qu’il fit paroître un an après la premiere publication de notre Ouvrage . Il est bon de transcrire ce sublime morceau, pou
gros volumes, sous le titre des Trois Siecles de notre Littérature ; Ouvrage sans esprit, quoique ce soit un Libelle, & tr
déchire tous nos Grands Hommes ». C’est au Public à décider si notre Ouvrage , où nous nous sommes interdit toute personnalité,
t point empêchés d’être sensibles aux désagrémens que lui a attirés l’ Ouvrage même dans lequel il se les est permises. Les Phil
58 (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Appendice à l’article sur Joseph de Maistre »
sa confiance sans l’avoir jamais vu, qu’il aimait à consulter sur ses ouvrages , et dont, bien souvent, il suivit docilement les
té de la presse. M. Deplace prêtait souvent sa plume aux idées et aux ouvrages de ses amis ; pour lui, il ne chercha jamais les
vrai. Vous diriez qu’une confiance illimitée a mis entre vos mains l’ ouvrage d’un auteur que vous ne connaissez pas, ce qui es
u pape Honorius, en me chicanant un peu sur sa personne ? En vérité l’ ouvrage est à vous autant qu’à moi, et je vous dois tout,
e vous le répète, vous êtes au pied de la lettre co-propriétaire de l’ ouvrage , et en cette qualité vous devez être co-partagean
; on a posé en principe commode que c’était assez de se corriger d’un ouvrage dans le suivant. M. de Chateaubriand et M. de Mai
appuierait particulièrement la main sur ce livre V (qui est devenu l’ ouvrage sur l’Église gallicane). Je ferai tous les change
ur les myopes. Il en faut (j’entends de l’impertinence) dans certains ouvrages , comme du poivre dans les ragoûts. » Ceci rentre
uraient voulu : « (11 décembre 1820.) A Rome on n’a point compris cet ouvrage au premier coup d’œil, écrit M. de Maistre ; mais
ie élevée et variée duquel l’auteur écrivait : « Les Soirées sont mon ouvrage chéri ; j’y ai versé ma tête  : ainsi, monsieur,
Pétersbourg ont paru en 1821 ; vingt ans et plus d’intervalle entre l’ ouvrage et sa réfutation, c’est un peu moins de temps que
avait lu dès lors dans une séance publique un chapitre détaché de son ouvrage . Il avait choisi un chapitre à effet, et nous pré
59 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Despréaux, avec le plus grand nombre des écrivains de son temps. » pp. 307-333
ses belles épîtres, à son Lutrin, & sur-tout à son Art poëtique ; ouvrages admirables, où la poësie est portée à son plus ha
amp; quelle harmonie ! Le génie & le travail ont épuisé, dans ces ouvrages , toutes leurs ressources. Le père de notre Horace
atagême qu’employa le cardinal de Richelieu pour accréditer un de ses ouvrages . Il emprunta le nom de Chapelain. Il ne fallut ri
morable par les ridicules qu’on y a jettés, & qui cependant est l’ ouvrage de trente années d’un travail assidu. Montmaur fi
ar une ouvrière du Marais. Un de leurs frères alla voir où en étoit l’ ouvrage , & s’endormit, la tête sur le métier ; elle y
tion douce & brillante, cette fleur de poësie qu’on aime dans les ouvrages des Chaulieu, des Saint-Aulaire, des Gresset, &am
ntre l’un & l’autre, a contribué surtout à la perfection de leurs ouvrages . Ceux qui font la musique ou les paroles des opér
s une épigramme : Tourmente-toi moins Pour faire ôter ton nom de mes ouvrages . Si tu veux du public éviter les outrages, Fais e
tracasseries que nous devons Alceste, Thésée, Atys, Phaeton, Armide ; ouvrages bien supérieurs à tout ce que l’Italie avoit prod
uvent. Quinault mettoit à profit cette liaison pour perfectionner ses ouvrages  : il consultoit Despréaux, toutes les fois qu’il
toit contre toutes les loix humaines & divines. Il fit courir des ouvrages infâmes sous le nom du grand poëte qu’il abhorroi
y avoit même déjà quelques feuilles d’imprimées. Un auteur ; dans un ouvrage sérieux, mais que plusieurs anecdotes hasardées d
ité de mœurs, cette disette de sentimens qu’on remarque dans tous ses ouvrages  ; de-là, sa Satyre contre les femmes, ses traits
oit pas le corps. Dans le jugement que les journalistes portèrent des ouvrages de la vieillesse de Despréaux, ils avoient sans d
ls aucun égard ? Le secret de Boileau consistoit à limer beaucoup ses ouvrages , à faire des corrections fréquentes, à retrancher
60 (1799) Jugements sur Rousseau [posth.]
ai que le meilleur livre est celui dont il y a le plus à retenir, cet ouvrage peut avec justice être placé au nombre des bons :
et j’avoue que la vérité est ce dont je fais le plus de cas dans les ouvrages comme dans les hommes : dans celui-ci ce n’est pl
de la campagne, sur l’éducation, etc., que l’auteur a semés dans son ouvrage , me plaisent beaucoup en eux-mêmes, mais me parai
rouvé la préface mauvaise ; elle m’avait même un peu prévenu contre l’ ouvrage  : on voit que l’auteur ne pense pas un mot de ce
ère et de contradiction, de logique et d’écarts ; en mille endroits l’ ouvrage d’un écrivain du premier ordre, et en quelques-un
c encore plus de fondement, qu’il n’y a pas un écrivain qui, dans ses ouvrages , montre à ses lecteurs l’esprit qu’il a : les uns
mes avant d’être bien sûr qu’ils sont à leur place. La préface de cet ouvrage est peut-être ce qui doit y surprendre le plus ;
 ; c’est là, selon l’opinion publique, le caractère distinctif de ses ouvrages , c’est là ce qui en fait le succès, c’est là ce q
es, et pas assez pour se déplaire trop à lui-même. Voilà le véritable ouvrage du philosophe, quand il a réellement pour but d’ê
iel, et n’est là que pour amener un extrait sec et déplacé d’un autre ouvrage du même écrivain sur le Contrat social. Un des en
ophique ; le troisième, le plus usuel ; le quatrième, le plus égal. L’ ouvrage est un magasin de diamants que peut-être l’auteur
61 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 202-207
s en 1772. Malgré tant d’honneurs littéraires & un grand nombre d’ Ouvrages , nous doutons que cet Auteur, estimable à quelque
Baronne de Lus, les Confessions du Comte de ***, sont réellement des Ouvrages bien écrits, pleins d’esprit & de sagacité ;
; le dernier principalement passera pour un Roman original ; mais ses Ouvrages ne seront, après tout, que des Romans qu’on ne re
un meilleur sort ? Nous pensons encore qu’elle n’est point un de ces Ouvrages capables d’assurer une réputation. Le style qui y
ux qui ont voulu mettre la Philosophie en belles phrases.   *. Cet Ouvrage prouve que, si M. Duclos eut des liaisons avec le
pour être tranquilles. L’empressement avec lequel on lit ces sortes d’ Ouvrages , ne doit pas flatter les Auteurs qui d’ailleurs a
rend le nom que par le crime & le supplice ». Il dit dans le même Ouvrage  : « Il n’y a malheureusement que les fripons qui
62 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 29, qu’il est des païs où les ouvrages sont plûtôt apprétiez à leur valeur que dans d’autres » pp. 395-408
Section 29, qu’il est des païs où les ouvrages sont plûtôt apprétiez à leur valeur que dans d’au
des occasions fréquentes de se nourrir et de se perfectionner par les ouvrages excellens qu’on rencontre dans les églises, dans
e comparaison, qui donnent le moïen de juger sainement à quel point l’ ouvrage nouveau qu’on expose sous nos yeux approche de la
esprit n’est gueres moins necessaire pour sentir toute la beauté d’un ouvrage que pour le composer. Pour être bon spectateur il
is les autres peintres firent suggerer à ces bons peres de partager l’ ouvrage et d’emploïer douze des éleves de Rubens, qui par
tion obligeroit encore chaque peintre à se surpasser lui-même dans un ouvrage destiné pour être comparé perpetuellement avec le
me dans un ouvrage destiné pour être comparé perpetuellement avec les ouvrages de ses concurrens. Des quinze tableaux Vandyck n’
ûtenir les bonnes contre la cabale. La justice que le public rend aux ouvrages qui se publient par la voïe de l’impression, peut
autant qu’elle le mérite. Il ne sçauroit concevoir tout le prix de l’ ouvrage qu’après l’avoir vû plusieurs fois, ni lui donner
un temps le plaisir qu’il lui fait, avec le plaisir que lui font ces ouvrages excellens qu’une longue approbation a consacrez.
63 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — I. Faculté des arts. Premier cours d’études. » pp. 453-488
uère d’auteur de mécanique qui n’en ait fait les préliminaires de son ouvrage . Ce sont les premières propositions de l’Introduc
’Alembert28. Pour les élèves les Éléments de mécanique de Trabaud29 ; ouvrage à l’usage de nos écoles. (L’hydraulique.) Les Élé
it beaucoup l’Hydraulique de Mariotte32 ; mais peut-être que tous ces ouvrages ont vieilli et qu’on en a publié de meilleurs qui
Keill, traduite, commentée, et pas toujours entendue par Le Monnier, ouvrage qui, malgré ce défaut, n’est pas sans mérite. L’
s44, etc. (La physique expérimentale.) Le Cours de l’abbé Nollet45, l’ ouvrage de Muschenbrœck46, les Traités de Haies, l’Optiqu
le théologien Melchior Canus a fait le traité des Lieux théologiques. Ouvrage de la plus grande importance dont il n’y a pas en
Recherche de la Vérité, par Malebranche. La Méthode de Descartes. L’ ouvrage de Crouzas50. Mais surtout le petit livre de l’En
e petit livre de l’Entendement ou de la Nature humaine, par Hobbes51, ouvrage court et profond, antérieur à tous les auteurs qu
’est un chef-d’œuvre de logique et de raison. (La critique.) Il y a l’ ouvrage de Le Clerc52, je n’en connais point d’autres. (L
n connais point d’autres. (La grammaire générale raisonnée.) C’est un ouvrage à faire. Elle suppose une érudition profonde, une
langue, sont remplis d’excellentes observations communes à toutes. L’ ouvrage de M. le président de Brosses sur l’Origine et la
d’une fermeté de style et de raison qui surprend ; on croirait que l’ ouvrage est de deux mains. Ses Synonymes 57 sont un petit
i c’est l’énergie, c’est autre chose. Presque point de milieu dans un ouvrage français, il est bien, très-bien ou très-mal écri
nt guère plus en état de saisir le fond des choses contenues dans les ouvrages sur lesquels on lès exerce. Je renvoie sur ce poi
ondants à nos mœurs, à nos lois, à nos usages, à nos fonctions, à nos ouvrages , à nos inventions, à nos arts, à nos sciences, à
ison latine, de la prosodie, etc. Il faudrait faire traduire tous ces ouvrages . Il serait important de se procurer les meilleure
mille qu’il avait commandés, l’Education de Cyrus et quelques autres ouvrages moraux. C’est le manuel d’un militaire et d’un ho
et des Romains. Denys d’Halicarnasse, l’Histoire romaine et quelques ouvrages de grand goût et de peu de lecteurs. Philon et Jo
s il est sale, et il y a du choix à faire entre ses dialogues. Et les ouvrages de Platon, abrégés de la science universelle, son
e et clair, mais encore faut-il être en état de suivre la marche d’un ouvrage dramatique pour en profiter. Eschyle est épique e
avance, on n’en rencontrera pas les noms avec plus d’intérêt dans les ouvrages qui en parleront ; si l’on n’en interprétera pas
es qui en parleront ; si l’on n’en interprétera pas plus aisément ces ouvrages , si l’on n’en sentira pas mieux le charme, et si
ues sur ces préliminaires de l’éloquence et de la poésie. Il y a l’ ouvrage de l’abbé Batteux, intitulé les Beaux-Arts réduit
surtout Du choix et de la place des mots, par Denys d’Halicarnasse77, ouvrage profond. On s’occupera ensuite de l’harmonie. D
adrigal, de la chanson ou vaudeville et de l’épigramme. Les meilleurs ouvrages dans tous ces genres sont les auteurs mêmes avec
ses épîtres, sa finesse dans sa satire, son goût exquis dans tous ses ouvrages . La douceur de Tibulle, la naïveté de Catulle, la
éométrie pour apprendre à raisonner juste. » (Le même, Supplément à l’ ouvrage de Pénélope.) — Par antithèse, un des professeurs
6 ; 3e , 1760. 23. 1re édition, 1741. Souvent réimprimés. 24. Cet ouvrage est de Bernoulli (Jacques), mais il est précédé d
icam, 1702, in-8°, non traduit. 27. Nouvelle Mécanique ou Statique, ouvrage posthume (Paris, 1725) dont l’esquisse avait été
. 33. A cet égard, Diderot mérite bien d’être blâmé. Il désigne les ouvrages auxquels il renvoie par un titre de fantaisie qui
française durerait. 58. Voyez là-dessus les dernières pages de cet ouvrage , où j’expose les raisons d’une opinion qui peut ê
64 (1769) Les deux âges du goût et du génie français sous Louis XIV et sous Louis XV pp. -532
onseigneur, me semble assu- rée, puisque vous daignez permettre à cet Ouvrage de paraître sous vos auspi ces. Je voudrois qu’il
ue d’après lui-même, sûr moyen de peindre au moins quelque chose. Son ouvrage est le tableau de son caractere, &, en généra
ans le style du Pantagruel. Rien ne prouverait mieux que ces fortes d’ ouvrages sont presque toujours de simples amusemens de l’e
is de Barclai, qui parut peu de tems après l’Astrée. On croit que cet ouvrage n’est qu’un emblême, & qu’il y avait une clef
emblême, & qu’il y avait une clef. Cette clef est perdue, & l’ ouvrage se fait encore lire. C’était, dit-on, le seul Rom
leaux, peints à fresque, la chambre des poëles de Fontainebleau ; les ouvrages du second servaient d’ornement à la petite galeri
du vieux Louvre, ceux de l’Hôtel de Carnavalet ; en un mot, tous ses ouvrages , sont encore des objets d’admiration pour les con
rmain Pilon. Plusieurs Eglises de cette Capitale sont décorées de ses ouvrages , & l’œil du connaisseur va les y chercher soi
s les notes, ou plutôt dans les dissertations rejettées à la fin de l’ ouvrage , tout ce qui regarde chaque genre, & que le t
uronne reconquise ; car, Le projet en fut grand, plus grand en fut l’ ouvrage (b) ; L’enfer mit contre i ruse & force en us
resté trop au-dessous d’une telle entreprise. Divers morceaux de son ouvrage furent lus avec applaudissement : on regretta, ce
e la pourpre Romaine(a). C’était l’éloquent Auteur de l’anti-Lucrece, ouvrage où Lucrece est si heureusement combattu dans sa p
lamaient Rousseau comme leur contemporain. Il l’est par ses meilleurs ouvrages , disaient-ils, & il n’appartient au siecle su
rsonnage ne dit que ce qu’il doit dire : & l’Auteur de Philodete, Ouvrage où le Poëte ne sacrifie qu’à des beautés réelles
de l’Abbé de Saint-Réal mise en vers, quand le Génie l’arrêta. Votre ouvrage m’est connu, lui dit-il : c’est un drame admirabl
ins qui les reconnaissaient pour leurs chefs : Dufresny, qui dans ses ouvrages comme dans sa conduite, offre un caractere d’orig
en opposés, mais également faits pour la scene. Le mérite de ces deux ouvrages suppléait au silence de l’Auteur. L’ingénieux Mar
uisant Auteur de l’Oracle, des Graces, du Sylphe, des Hommes, &c, ouvrages d’un genre neuf & qui sera difficilement imit
ins comiques du dernier siecle avaient produit un plus grand nombre d’ ouvrages excellens, notre siecle avait vu naître un plus g
chevaux, vante ses équipages ; Adopte un plat Auteur, siffle les bons ouvrages , Et trop souvent en produit de mauvais. Dans u
cours à l’art que pour mieux le cacher, Et de mon cœur le reste fut l’ ouvrage . Oui, reprit Cahusac, vous avez prodigué, épuisé
es. Quelques-autres fabulistes tenaient en main des recueils de leurs ouvrages qui, entr’eux tous, pouvaient fournir la matiere
l’Auteur le prix qu’il reclamait. Je vis mettre à l’écart une foule d’ ouvrages grossierement licencieux. Peignez la volupté, dis
uvent comme des Bouviers d’Auvergne. Il faut songer à plaire dans les ouvrages qui ne sont pas faits pour instruire, & même,
ue des sujets dignes d’elle, & d’avoir eu souvent à couronner des ouvrages dignes du sujet proposé. Il approuva encore plus
encore un vain répertoire d’insipides complimens, étaient devenus des ouvrages utiles, des productions vraiment académiques. On
i rendait propre ; qu’emprunter ainsi c’était acquérir, & que son ouvrage renfermait une infinité d’autres principes qu’il
cause commune. Elle trouva un puissant appui dans l’Esprit des Loix ; ouvrage sublime & profond, où le Génie remplace la mé
lace la méthode, où l’on trouve plus que l’Auteur n’a paru y mettre ; ouvrage , enfin, qui force à penser ceux même qu’il n’inst
n qui existât parmi nous. Il cessa de le croire à l’aspect d’un autre ouvrage du même genre, plus étendu, plus varié, plus util
ureusement impraticable, mettoit lui-même au jour son contrat social, ouvrage propre à dissoudre toute société. On rendit justi
Gilblas, qu’elle était fondée. L’Auteur de Cleveland offrait dans cet ouvrage , comme dans quelques autres, un caractere sombre,
ï & le Sopha. Une chaste Muse eût pu chicaner sur le fonds de ces ouvrages . Un Génie est moins susceptible ; il fit grace au
e marquait la plus grande prédilection pour les Essais sur Paris (b), ouvrage d’un genre neuf & d’une exécution supérieure
e des Voyages ; mais, & la réputation de l’Auteur, & ce que l’ ouvrage offrait d’utile, firent tolérer ce qu’il renferma
ait comme s’il n’eût jamais calculé. On plaçait au rang des meilleurs ouvrages sa préface de l’Encyclopédie ; préface bien supér
, le traité complet de Mathématiques qu’il venait de répandre dans un ouvrage devenu lui-même un traité général de tous les art
vaux & ses succès dans le même genre(b) ; Pigal, qui dans un seul ouvrage éternise la vie & la mort d’un héros(a) ; Fal
ragédie, mais non terminer un Poëme Epique. Le dénouement d’un pareil ouvrage doit être heureux, & tout à l’avantage du hér
es chants ? C’est, je pense, Dunois qui va les remplir. Il achevera l’ ouvrage commencé, comme l’histoire nous dit qu’il l’achev
ligence De sa mâle beauté rehausse l’excellence, Et par ses ornemens, ouvrages du hasard, Rend la nature en lui plus puissante q
pas, dumoins, traiter ce sujet sérieusement. On voit dans ce dernier ouvrage l’homme de génie qui se joue de sa matiere, &
prit, tout y trouve sa place. Tel est le ton qui regne dans tout cet ouvrage , inférieur encore à la Pucelle & par le choix
uis surnommé le visionnaire, & par dérision, le Prophete : mais l’ ouvrage où il pouvait le plus donner carriere à son imagi
J’en appelle à la définition que Boileau nous donne lui-même d’un tel ouvrage . Si dans son Lutrin il a prétendu luter contre Ho
veau, source des richesses actuelles de l’ancien. La Colombiade est l’ ouvrage d’un génie mâle & courageux, fait pour les pl
es idées mêmes, & ce que les connoisseurs ont déja entendu de cet ouvrage  ; tout annonce que Pierre le Grand trouvera dans
oloris brillant, ce fini gracieux qui distinguent sa touche. Ces deux ouvrages sont deux miniatures qui réunissent l’effet &
ûté, dans un autre langage. L’Art Poétique de Boileau fut le premier ouvrage de cette nature qui enrichit notre langue. Il imi
t pour le lecteur un moment de repos & un ornement de plus pour l’ ouvrage . Un modele aussi excellent ne pouvait manquer d’i
and Racine y paraît digne de porter ce nom célebre. La texture de cet ouvrage n’est pas seulement d’un Théologien, elle est d’u
oésie. C’est une sœur qui en instruit une autre. M. Watelet, dans cet ouvrage , déploie toutes les connoissances de l’Artiste, &
e. Il donne plus à l’exemple qu’au précepte. En un mot, le but de son ouvrage est moins d’éclairer l’art dans ses procédés, que
nu des Savans que des Artistes. C’est ce qui arrivera toujours à tout ouvrage écrit dans une Langue morte. Jamais Auteur Latin
; ne rampant jamais quand il s’abaisse : tel est Racine dans tous les ouvrages qu’il fit succéder aux deux premiers. Il fit pass
avant lui pour la même cause. Mais c’est le style qui fait vivre les ouvrages de Poésie, & ni Campistron, ni Thomas Corneil
lieu des triomphes de cet homme célebre parut la Didon de M. Lefranc, ouvrage qu’on serait tenté de prendre pour une production
ndigne d’un héros. C’est ce qu’a fait le Poëte moderne. Enée dans son ouvrage ne fuit que parce que tout se réunir pour l’y con
omédie. Ce Vieillard avait-il par lui-même l’idée du vrai genre, ou l’ ouvrage de Moliere lui fit-il naître cette idée ? Dans le
des meilleures qui existe au théatre. On trouve dans presque tous ses ouvrages une vivacité d’expression & de saillie qui le
upérieur à Moliere ? Cette prétention ridicule prouve, autant que ses ouvrages , qu’il n’avait pas même l’idée du bon genre de la
droit à notre reconnoissance que la critique n’en peut avoir sur ses ouvrages . Il nous ouvrit une nouvelle source de plaisirs a
er une scene, art difficile & peu commun. Disons plus, outres les ouvrages qu’il a produits, nous lui sommes en partie redev
lui de l’Europe Galante. On applaudit à la forme & au mérite de l’ ouvrage . Ce genre, très-agréable par lui-même, prête beau
e Tancrede, du Ballet des Fêtes Vénitiennes & de plusieurs autres ouvrages que les meilleures Epigrammes ne feront pas oubli
s furent effacées par celle de Castor & Pollux de M. Bernard. Cet ouvrage est un modele, un chef-d’œuvre pour la coupe, la
preuves dans Daphnis & Chloé, dans Eglé, dans Silvie. Ce dernier ouvrage offre même une marche nouvelle, moins uniforme &a
des hors-d’œuvres. Un Opéra Comique paraît, au premier coup d’œil, un ouvrage très-facile. Cependant il exige & beaucoup d’
ent jusqu’à l’énergie. Omphale & Tancrede sont ses deux meilleurs ouvrages . Ce dernier Poëme, sur-tout, lui offrait la matie
plus de goût : ses chants son plus gracieux. Il composa son meilleur ouvrage (la Pastorale d’Issé) sans savoir la composition.
bre manquent, souvent, il est vrai, de cette clarté si nécessaire aux ouvrages de toute espece, particuliérement à ceux qui ont
lus on l’a goûté. Le génie, le talent & le goût ont présidé à cet ouvrage . L’Auteur d’Ernelinde enchérit encore sur ce qu’o
ous trois ont un caractere qui leur est propre. On reconnaît dans les ouvrages de M. Duni l’Artiste & l’homme de goût. Un gr
resques, & certains morceaux de chant répandus dans ses différens ouvrages , annoncent qu’il possede également le gracieux &a
ns la Musique de Georget & Georgette, & dans plusieurs de ses ouvrages , a satisfait les connoisseurs par la délicatesse,
sans nul apprêt ; en un mot, un certain charme que la lecture de ses ouvrages fait mieux éprouver qu’on ne peut le définir : te
plutôt qu’ingénieux, a dit l’Auteur du Spectacle des beaux Arts (a) ; ouvrage dont le commencement fait desirer la suite. Le Co
-bel esprit ; mais cette prétention n’est pas moins affichée dans ses ouvrages que celle d’être l’amant des plus belles femmes n
ns célebre La différence des tems influe beaucoup sur la destinée des ouvrages d’esprit : leur multiplicité divise l’attention d
nom soit cité. Le génie de Chapelle se retrouve le même dans tous ses ouvrages . C’est, par-tout la même légéreté, le même agréme
es les plus stériles. Enfin, il est peu de nos Poëtes, connus par des ouvrages plus étendus, qui ne se soient exercés avec succè
y figurer l’une & l’autre, mais toujours en raison du genre de l’ ouvrage & du ton qu’exige ce genre. Celui de l’Epître
M. le Miere. On y trouve ce vers qui pourrait servir d’Epigraphe à l’ ouvrage , & qui serait admirable même dans un Poëme Ep
ent Despréaux s’est moqué de celles de Ronsard, qui Dans un grossier ouvrage Fait parler ses Bergers comme on parle au Village
sous ses doigt habiles Le jonc & l’osier plus dociles Forment des ouvrages nouveaux. Il les présente à sa Bergere ; Mais n’o
la traduction que feu M. l’Abbé du Resnel a faite en vers de quelques ouvrages de Pope. On dit que ce fameux Poëte Anglais aimai
rouver qu’on est par soi-même en état de produire. Il existe un autre ouvrage de Pope, que M. l’Abbé du Resnel a cru devoir, sa
eux ronds, peu ou point de sourcils, & des traits mal indiqués. L’ ouvrage fini, tout habitant de la Chine dira que telle de
s les sermons du P. de la Roche, qu’il n’en trouvait dans ses propres ouvrages . Que n’eût-il donc pas dit après avoir entendu Ma
e. C’est, de tous ceux qui ont couru la même carriere, celui dont les ouvrages subsisteront le plus long-tems, & satisferont
décourageantes. On fait, d’ailleurs, que le grand nombre d’excellens ouvrages dans un genre, est un obstacle à de nouvelles pro
nt pas tous injustes ; mais on le deviendrait soi-même en plaçant cet ouvrage dans la classe des productions ordinaires. On jug
errasson, Pageau, & sur-tout l’éloquent Erard, perfectionnerent l’ ouvrage commencé. Tous ces Avocats, célebres dans leur te
tion à l’Epître que lui adressa Despréaux, bien plus qu’à ses propres ouvrages . Mais, enfin, son discours avait un objet. Celui
concours ni de questions minutieuses, ni de maximes rebattues. Chaque ouvrage couronné est un monument qu’on érige à la gloire
Ainsi, grace à cette révolution, nous comptons de plus parmi nos bons ouvrages cinq à six discours éloquens, & parmi nos Ecr
t au choix des sujets qu’elles proposent, & souvent au mérite des ouvrages qu’elles couronnent. Celui qui commença la réputa
& par conséquent persécuté. Son Traité des Passions est plutôt un ouvrage d’Anatomie que de Métaphysique, & l’Auteur y
ses lecteurs. Il les séduit lors même qu’il ne les persuade pas. Ses ouvrages de Métaphysique sont abstraits comme le sont &
e la délicatesse de l’autre. Elle donna aussi un Traité de l’amitiê : ouvrage qui, comme le dit M. de Voltaire, fait voir que l
ule de maximes propres à lui former le cœur & l’esprit. Un pareil ouvrage semblait donc ne devoir intéresser que les Prince
ouceur inconnues jusqu’alors dans la Prose Française ; tout, dans cet ouvrage , contribue à l’illusion, tout y soutient l’intérê
; s’exprime avec dignité ; mais puisque l’Auteur voulait donner à cet ouvrage la forme du Roman, ne pouvait-il pas mieux combin
uverains missent à profit la plûpart des préceptes renfermés dans cet ouvrage . Bélisaire aveugle deviendrait souvent pour eux u
onstitutions. Quelle est celle qui ne trouvera point à puiser dans un ouvrage qui, malgré ses défauts, a fait l’étonnement de n
cette opinion. Un plus grand nombre la contredisent. Mais si dans cet ouvrage le Philosophe a pu se tromper, l’homme d’Etat &am
trois n’est une imitation des deux autres. Il existe encore d’autres ouvrages estimables dans le même genre, & un bien plus
p; l’art le plus difficile est d’intéresser. La Princesse de Cleves, ouvrage du même Auteur, mérite, à peu près, les mêmes élo
des Gaules dont il s’agit dans cette lettre ; & c’est à un autre ouvrage du même genre que Boileau fait allusion dans sa d
intéressantes. Ce reproche peut s’étendre au plus grand nombre de ses ouvrages d’imagination. Exceptons-en, toutefois, l’Histoir
e & pourrait ne sembler que ridicule dans tout autre. Ce genre d’ ouvrage a pris encore un ton différent chez deux célebres
ect des plus piquans, & sait la rendre comme il la voit. Ces deux ouvrages , enfin, seront pour les siecles futurs un tableau
our avec des couleurs plus vives & plus vraies. Ce fut le premier ouvrage de l’Auteur. Il était encore très-jeune. On s’en
critique de nos mœurs une intrigue sur laquelle porte l’intérêt de l’ ouvrage . C’est le style du cœur & du sentiment. L’esp
tiles ; s’il eût cherché à séduire plutôt qu’à surprendre, à faire un ouvrage de goût plutôt qu’un long ouvrage. Quelques-unes
plutôt qu’à surprendre, à faire un ouvrage de goût plutôt qu’un long ouvrage . Quelques-unes de ses Lettres sont admirables par
as du même privilege. On lui dispute, sur-tout, celui d’apprécier ses ouvrages . Mais, puisqu’il s’agit ici de Contes, je parlera
l fallait, dis-je, que mes fictions remplaçassent les siennes dans un ouvrage qu’elles avaient tant de fois enrichi. Ce fut pou
pencher ni d’un côté ni de l’autre, sans faire paraître ces sortes d’ ouvrages ou trop pesans, ou trop légers. L’Histoire.
re siecle, & qui eût encore ajouté à l’éclat du sien C’est dans l’ ouvrage qui a pour titre le Siecle de Louis XIV, qu’il fa
is, & le sujet qu’il retrace, & la main qui l’érige. Un autre ouvrage , sous le simple titre d’Abrégé Chronologique de l
nt pas même les Histoires les plus détaillées. C’est encore un de ces ouvrages qui prouvent que le devoir d’un Historien ne cons
u’ils ont eux-mêmes tirés de la sphere commune. Ce ne peut être que l’ ouvrage du génie : les lumieres seules de l’érudition ne
en particulier, l’Histoire Ecclésiastique de M. de Fleuri. C’était l’ ouvrage le plus considérable & le plus épineux qu’un
ons d’Angleterre par le P. d’Orléans en furent le premier modele. Cet ouvrage est écrit d’un style éloquent & rapide. On ac
lles de Suede, celles de la République Romaine. L’Histoire de Malthe, ouvrage du même Auteur, n’offre pas la même élégance &
assez précise. Elle lui fut, cependant, plus utile que ses meilleurs ouvrages . On n’a point abandonné de nos jours le genre des
e genre l’Histoire dee Révolutions de Russie, par M. de la Combe. Cet ouvrage ne fut pas moins accueilli chez l’Etranger que pa
ue, sont d’un Historien Philosophe, & completent le mérite de cet ouvrage . On avait traduit dans le dernier siecle quelques
p; noble. Moins de morale & plus de philosophie eussent rendu cet ouvrage bien supérieur à ce qu’il est. On regrette que l’
nous devons l’Histoire de Charles XII en donna le premier signal. Cet ouvrage est un tableau vivant & animé du héros qui en
devrait engager M. le Chevalier d’Arcq à finir le premier de ces deux ouvrages déjà si avancé. Elle ne lui laisse que peu d’espé
e aucun d’inutiles. On y admire la même vigueur de pinceau que dans l’ ouvrage de Bossuet, jointe à une touche moins austere, à
rd que traduire. Bientôt il fut contraint de poursuivre sans guides l’ ouvrage qu’ils avaient abandonné. On doit regretter même
e aucun d’inutiles. On y admire la même vigueur de pinceau que dans l’ ouvrage de Bossuet, jointe à une touche moins austere, à
rd que traduire. Bientôt il fut contraint de poursuivre sans guides l’ ouvrage qu’ils avaient abandonné. On doit regretter même
ôtre. On sent qu’il s’agit de l’Histoire naturelle du Cabinet du Roi, ouvrage profond, sublime, qui assure à M. de Buffon la re
st, cependant, à croire qu’on traduirait encore mieux aujourd’hui les ouvrages de Pline. Son genre d’éloquence est plus analogue
vons une traduction des Philippiques de Démosthene, & de quelques ouvrages de Platon. Nous devons celle des Lettres de Cicér
ur, de Baltasar Gracian ; le Prince, de Nicolas Machiavel. Ce dernier ouvrage , l’opprobre du cœur & de l’esprit humain, l’é
x, & c’est l’imagination qui doit, surtout, présider à ce genre d’ ouvrages . Notre siecle n’a pas été lui-même dépourvu de Tr
. Une foule d’Auteurs Anglais ont appris à parler notre Langue. Leurs ouvrages y ont même acquis une forme, un intérêt qui leur
lleurs Poëtes qu’ait produit l’Allemagne nous étaient inconnus. Leurs ouvrages nous sont devenus familiers, grace aux soins de n
as envoyé un Evêque qui ait fait ses études ? Il a fait, entre autres ouvrages , une Démonstration évangelique & un Traité de
esprit. On sait quelle sagacité, quel goût l’Abbé du Bos mit dans ses ouvrages de littérature & de recherches. Ses Réflexion
Chevalerie a fourni à M. de la Curne de Sainte-Palaye la matiere d’un ouvrage piquant & neuf. Il rappelle à notre esprit ce
pes de notre Langue ; principes qu’il n’observe pas toujours dans ses ouvrages  ; mais dans ses Remarques il a souvent rectifié V
. On connaît le mérite du Traité des Synonimes, par M. l’Abbé Girard, ouvrage dont le but est de prouver qu’il n’y a point de s
autre. La Prosodie Française de feu M. l’Abbé d’Olivet, est aussi un ouvrage dont nos Orateurs, nos Auteurs, &, sur-tout,
l ne lui en ait pas fourni la matiere. Il donna aussi lieu à d’autres ouvrages de même forme & qui différaient seulement par
erfection, mais ils faciliterent les moyens de faire mieux. C’est à l’ ouvrage de Moreri que nous devons en partie celui de Bayl
aussi la forme du Dictionnaire à sa Bibliotheque Orientale. C’est un ouvrage purement historique. C’est, en même tems, la meil
ation de l’Oratoire, s’était aussi rendu utile à l’Astronomie par ses ouvrages , & même par ses méprises. Le P. de Pardies ca
le célebre M. de Vaucanson imiter la hardiesse de Prométhée, animer l’ ouvrage de ses mains, & rendre, en quelque sorte, de
dans un pareil instrument. Nous devons aussi à M. Saverien plusieurs ouvrages , tous estimés, sur les Sciences & la Philosop
s. Jean Riolan le fils se distingua par le netteté qu’il mit dans ses ouvrages sur cette matiere. M. de Vieussens, Auteur de la
plet d’Anatomie. C’est ce qu’effectua en 1732 feu M. Winslou, dans un ouvrage qui a pour titre Exposition anatomique de la stru
toire exacte de toutes les parties qui composent le corps humain. Cet ouvrage peut faire le pendant du premier. Il donne plus a
structure du cœur, de son action & de ses maladies, est un de ses ouvrages où l’on admire à la fois la pénétration du Philos
ur la pierre, en seront de solides monumens. On attend de M. Tenon un ouvrage qui confirmera nécessairement à quel point il réu
ltiplié cette double preuve & par d’heureuses cures & par des ouvrages marqués au coin d’une sagacité singuliere. Il a c
nguliere. Il a consigné toute la théorie de l’Art chirurgical dans un ouvrage qui les renferme tous. Il a su réunir la Philosop
’harmonie. La glace a fourni à M. de Mairan la matiere d’un excellent ouvrage & quelques découvertes. On en doit dire autan
D’accord, mais il écrivit en Français, & honora sa Patrie par ses ouvrages , comme Sertorius honorait la sienne par ses explo
es. Il ne reprit même faveur que par intervalles. C’est aujourd’hui l’ ouvrage d’une société de Savans choisis ; c’est un Journa
nt dirigé par M. l’Abbé Aubert. Un Auteur qui a fait lui-même de bons ouvrages , pourrait-il ne pas bien juger de ceux d’autrui ?
ces feuilles périodiques où l’on s’épargne une rigoureuse analyse des ouvrages trop sérieux & trop abstraits, où ces sortes
jugés, mais où l’on décompose d’une maniere piquante & légere les ouvrages de littérature & de goût : ces feuilles, enfi
produire. On s’accoutume trop aisément à croire qu’un Journal est un ouvrage facile, & même n’est pas un ouvrage. Il exige
à croire qu’un Journal est un ouvrage facile, & même n’est pas un ouvrage . Il exige des connaissances plus étendues qu’aucu
rter son tribunal. Il faut ajouter à la classe des grands Journaux un ouvrage unique dans son objet & dans sa forme. C’est
nt redevables au sage Ministre(a) qui préside à la manutention de cet ouvrage . Il a puisé dans le produit même du fruit des tal
s. C’est le sage, le savant Poussin. L’érudition caractérise tous ses ouvrages  : tous sont remarquables par la correction du des
é il maîtrisait la grande machine. Tout est noble & vrai dans ses ouvrages . Les passions y sont exprimées avec autant de nat
e du Val-de-Grace & la superbe Galerie de Saint Cloud. Ce dernier ouvrage est son chef-d’œuvre & en est même un de l’Ar
nit beaucoup de feu & d’invention ; mais il négligea de finir ses ouvrages . Ils n’en sont pas moins recherchés, & le tem
endre & délicat, un goût voluptueux, caractérisent les principaux ouvrages de Santerre. Ceux d’Antoine Coypel se sont remarq
neveu & l’éleve de Jouvenet (feu M. Restout) fit passer dans ses ouvrages l’énergie & la grande maniere de son Maître.
à toute sa théorie, à toute sa métaphysique. On doute, en voyant ses ouvrages , de ce qui doit l’emporter ou de la pensée, ou de
erfectionné ses talens en Italie, & embelli cette contrée par ses ouvrages . On admirera toujours ceux dont il a décoré la Fr
rent avec lui les éloges de l’amateur. On doit à l’aîné, entre autres ouvrages , le tombeau du Cardinal de Bérule dans l’Eglise d
ns ses caracteres, exact & fier dans le dessein, donne à tous ses ouvrages un ton mâle & décidé. Il anime le marbre &
i en fait le pendant. Il mérite également notre estime par ses autres ouvrages . De l’Ecole des Coustou & des Coysevox, sont
descendans. Le goût même de cet habile Maître s’est retrouvé dans les ouvrages du célebre Bouchardon, le plus exact & le plu
cet homme supérieur, ne lui fait pas moins d’honneur que ses propres ouvrages , & était digne d’achever ceux que la mort ne
n, la beauté des formes, la vérité de l’expression, & dans tout l’ ouvrage une sagesse convenable au lieu comme au sujet. On
-dessous même des proportions naturelles ; défaut réel dans un pareil ouvrage , & qu’un Artiste pénétré des vrais principes
uelle ame dans Pygmalion ! Quelle correction, quel fini dans tous ces ouvrages  ! Il n’entend pas moins supérieurement la grande
elles proportions ; il faut imiter jusqu’à la vie qu’elle donne à ses ouvrages . L’Architecture. n-30 L e premier qui se c
, très-louable, n’empêcha point Mansard de terminer quantité de beaux ouvrages , parmi lesquels on compte plusieurs chefs-d’œuvre
galanterie & de magnificence qu’on retrouve dans presque tous ses ouvrages  ; témoin Marli & Trianon. Il sçut en même tem
er siecle vit l’Architecture atteindre au degré de la perfection. Les Ouvrages des Perrauts & des Mansards peuvent balancer
e ont prévenu l’exemple de la Métropole. On admire, avec justice, les Ouvrages dont M. Soufflot a décoré la Ville de Lyon. Renne
e(a) qui en a donné le plan, & qui dirige la conduite de tous ces Ouvrages . L’Académie d’Architecture semble, depuis quelque
r dans un Temple. J’en excepte toutefois le Portail de Saint-Sulpice, Ouvrage majestueux, imposant, mais dont on n’a gueres moi
e. n-31 O n a comparé la gravure d’un tableau à la traduction d’un ouvrage  ; mais on traduisait longtems avant que de graver
e route, & a su, quelquefois, allier plus d’un genre dans un seul ouvrage . Sa magnifique estampe, d’après un des meilleurs
rendre justice. Ils firent plus, ils adopterent & exécuterent ses ouvrages  ; maniere de louer, bien supérieure à toute autre
s après parurent les célebres Couperin & Marchand. On connaît les ouvrages du premier ; ils sont encore exécutés aujourd’hui
ême aurait suffi pour le rendre célebre. On exécute, on applaudit ses Ouvrages dans les Concerts, & l’on vient en foule appl
n-33 L’art de déclamer fait partie de l’Art Dramatique ; il acheve l’ ouvrage du Poëte. On a beaucoup écrit sur la Déclamation,
à la nature qu’il lui reste peu de chose à faire pour completter son ouvrage . L’autre, (Mlle Sainval) doit beaucoup à ses prop
qui le remplace d’une maniere si avantageuse, achevera, sans doute, l’ ouvrage commencé. Nul n’a jamais porté aussi loin le méch
rs, que tel Artiste ou tel Ecrivain, qui n’est pas même cité dans cet ouvrage , méritera, peut-être, quelque jour à lui seul un
le d’étaler l’un, que de déterrer l’autre. On n’a du trouver dans cet ouvrage ni le ton du panégyrique, ni celui de la satyre.
. Thomas. (a). Lettres d’Osman par M. le Chevalier d’A… (b). Dans l’ ouvrage qui a pour titre la Noblesse Militaire. (a). MM.
Mirabeau. (d). M. l’Abbé d’Olivet. (a). M. l’Abbé le Batteux dans l’ ouvrage qui a pour titre les Beaux Arts réduits à un même
Cette Statue de l’amour si célebre, le groupe de Pigmalion, d’autres ouvrages dans le plus haut genre de la Sculpture. (c). Le
e Portail de Saint Sulpice. (a). La nouvelle Eglise de la Madeleine, ouvrage de M. Contant. (b). M. Perronet, Chevalier de l’
d’estimer. (a). Paul Ambroise Slodtz, frere du précédent. Parmi ses ouvrages on doit, sur-tout, distinguer le Mausolée du Marq
aint Michel. (a). M. Soufflot. (a). M. Content. (b). Ces différens ouvrages sont de M. Gabriel, premier Architecte du Roi. (
65 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 12, qu’un ouvrage nous interesse en deux manieres : comme étant un homme en general, et comme étant un certain homme en particulier » pp. 73-80
Section 12, qu’un ouvrage nous interesse en deux manieres : comme étant un
t beaucoup les personnes devant lesquelles ils doivent produire leurs ouvrages . Je me contenterai donc de faire deux reflexions
êts de rapport qui subsistent long-tems et qui peuvent concilier à un ouvrage durant plusieurs siecles l’attention particuliere
de ses lecteurs que par ce que lui-même en raconte. Mais l’éneïde, l’ ouvrage du poëte le plus accompli qui jamais ait écrit, a
assez pour nous attacher : mais un poëte ne sçauroit promettre à ses ouvrages une fortune pareille à celle de l’éneïde, qui est
e mensonge ce que disent les anciens du succès prodigieux de certains ouvrages , et cela parce qu’on ne fait pas attention à l’in
’on ne fait pas attention à l’interêt particulier que prenoient à ces ouvrages ceux qui leur ont tant applaudi. Par exemple, ceu
discernement, en une décision tellement importante au succès de leurs ouvrages . Avant que de s’affectionner à leurs sujets, avan
66 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 6, des artisans sans génie » pp. 58-66
versifie si correctement, et sur tout, il rime si richement, que ses ouvrages nouveaux ne laissent pas d’avoir un certain cours
s reminiscences mal placées : il se conduit dans la production de ses ouvrages comme dans leur composition : il affronte le publ
oëtique, ses tableaux sont très-défectueux dans ces deux parties. Ses ouvrages ne sont beaux que par endroits, parce que n’aïant
u qu’ils ont promis, on devine la plus grande partie des figures de l’ ouvrage . L’habitude d’imiter les autres nous conduit à no
Le Bassan, se livrent de bonne foi à une repetition sincere de leurs ouvrages . Les autres en voulant cacher les larcins qu’ils
rendent ainsi leurs larcins encore plus odieux. Le public regarde un ouvrage dont il est en possession, comme un bien qui lui
oît plus. Ses premiers essais se trouvent souvent aussi beaux que les ouvrages qu’il fait dans les temps de sa maturité. Nous av
s qu’ils n’ont plus été à portée de rencontrer à point nommé dans les ouvrages des grands maîtres, la tête, le pied, l’attitude,
67 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — L’abbé d’Aubignac, avec Ménage, Pierre Corneille, Mademoiselle de Scudéri et Richelet. » pp. 217-236
e rendre à des propositions de paix, à ne laisser subsister, dans ses ouvrages , aucune marque de ressentiment. Il est inflexible
od scripsi, scripsi  : ce qui est écrit est écrit ! En conséquence, l’ ouvrage de l’abbé d’Aubignac parut sans aucun changement.
ur le dramatique. On sçait que la Pratique du théâtre est le meilleur ouvrage de l’abbé d’Aubignac. Personne avant lui n’avoit
tre les deux Corneilles. L’abbé Goujet n’a pas osé la mettre dans son ouvrage , « parce que, dit-il, je ne veux pas donner une n
e, & la vengeance la plus douce pour un auteur, celle de voir les ouvrages de son ennemi sifflés par le public. Jamais pièce
ge, l’amour excessif de l’étude dans une femme, la singularité de ses ouvrages , ses liaisons avec un bel-esprit* tout aussi laid
le pouvoir. Je hais mes traits dans mon miroir ; Je les aime dans son ouvrage . Enfin, l’abbé d’Aubignac, après avoir eu disput
instruction de son élève, le jeune duc de Fronsac. Mais le titre de l’ ouvrage n’est pas rempli. L’auteur, au lieu d’y présenter
ni le goût, ni l’imagination nécessaires pour réussir en ces sortes d’ ouvrages . Cependant plusieurs de ses amis vantèrent le sie
loué . Richelet loua son ami, sans néanmoins trop se récrier sur son ouvrage . Cette conduite offensa d’Aubignac. Il en est des
est à tort que tu te plains de moi ;             N’ai-je pas loué ton ouvrage  ?             Pouvois-je plus faire pour toi     
qu’il fut ajourné Pour consommer son mariage. Ah ! dit-il, le pénible ouvrage  ! Et que je suis infortuné ! Moi qui fais de bell
68 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » pp. 397-399
ssé avec distinction les Humanités pendant plus d’un demi-siecle. Les Ouvrages qu’il a publiés ont été fort loués par les Journa
acilement à des éloges exclusifs ? Un Littérateur instruit qui lira l’ Ouvrage de M. Gibert, n’y trouvera tout au plus qu’une co
’érudition, beaucoup de citations, beaucoup d’observations ; mais les Ouvrages didactiques, surtout de cette espece, exigent enc
rt d’insinuer ce qu’il enseigne. Ceux qui ont donné la préférence à l’ Ouvrage de M. Gibert, sur tous les autres du même genre,
emens des Savans sur les Auteurs qui ont traité de la Rhétorique. Cet Ouvrage , quoiqu’imité de celui de Baillet, est infiniment
paroît capable de bien écrire, quand il est animé. Pourquoi ces deux Ouvrages sont-ils moins connus que le premier ? C’est un d
69 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 140-155
lus sublime de ce Siecle. Jamais Auteur ne s’est mieux peint dans ses Ouvrages . Pour peu qu’on les lise avec attention, on y tro
t de nous ravir le bonheur présent, sous l’espoir de cette chimere. L’ Ouvrage par lequel Rousseau s’est annoncé, est le fameux
mœurs qu’à les épurer. Personne n’ignore combien de réclamations cet Ouvrage excita dès qu’il fut répandu dans le Public. Les
des soins qui seroient plus utilement consacrés à perfectionner leurs Ouvrages  ; se révolter contre les Critiques, & néglige
rien de commun avec les regles qu’on doit observer dans ces sortes d’ Ouvrages  ; plan mal ordonné, intrigue vicieuse, développem
us tendre, de plus pittoresque, & de plus élégant. C’est dans cet Ouvrage où l’Auteur s’est le plus souvent abandonné à sa
ilanthropie & de causticité. Il décele encore plus que les autres Ouvrages de J. J. Rousseau, un Auteur doué d’un génie féco
isonnemens, exprimés plus foiblement encore*. Nous ne parlons pas des Ouvrages polémiques de M. Rousseau. Il est seulement à pro
pardonné & ne lui pardonneront jamais d'avoir dit, dans un de ses Ouvrages  : « Que font les Philosophes, si ce n’est de se d
oissy sur cette matiere, où l’on trouve une Histoire très-curieusedes Ouvrages pour & contre les Théatres. Ces Lettres, qui
70 (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre cinquième. De l’influence de certaines institutions sur le perfectionnement de l’esprit français et sur la langue. »
t de la langue dans leur perfection, vient l’honneur d’avoir, par des ouvrages de doctrine, initié le gros de la nation aux rais
roductions, mais pour se mettre d’accord sur ce qu’il faut penser des ouvrages d’esprit, et sur l’art d’en composer de durables.
es de cette censure publique. Ils s’engagent à examiner leurs propres ouvrages , le sujet, la manière de le traiter, les argument
s sage. Gombauld avait demandé si un académicien, faisant examiner un ouvrage par la compagnie, serait tenu d’en suivre les sen
ravailler au-dessus de ses forces, et que ceux qui auraient mis leurs ouvrages au point qu’ils seraient capables de les mettre,
réformer, d’abolir des mots ou d’en faire ; et il avait intitulé son ouvrage sur la langue, Remarques, et non Décisions, afin
es imposer, également ferme entre l’archaïsme et le néologisme. Peu d’ ouvrages ont eu une action plus directe et plus salutaire
esprit, par le goût. « Il y a, dit Pellisson, dans tout le corps de l’ ouvrage , je ne sais quoi d’honnête homme, tant d’ingénuit
ormer l’éloquence judiciaire, dont il avait appris le secret dans les ouvrages de Cicéron, il ne fut guère moins versé que Vauge
uer l’esprit de choix, dont le purisme n’est que l’exagération, à des ouvrages d’un fond assez attachant pour que le lecteur y f
cteur y fût plus occupé des choses que des mots. Tels furent quelques ouvrages de théologie, de grammaire et de logique que publ
-Royal. On avait poussé le devoir de l’abnégation jusqu’à effacer des ouvrages le nom de l’auteur, et l’œuvre n’y portait pas la
soit sans nom d’auteur, qui virent le jour dans le même temps que les ouvrages de Vaugelas, et après lui. Et de même que l’espri
plus exactement mesurée au mérite ; mais ce nom n’est attaché à aucun ouvrage durable, et, chose plus étonnante, aucun des écri
e, voilà des traits qui auraient dû laisser quelques marques dans ses ouvrages . On les y chercherait vainement. Il ne paraît d’A
tifices de style où ne brille que l’esprit de la personne. Le premier ouvrage dans lequel Arnauld tint la plume de Port-Royal e
1668 ; il ne fit rien désormais pour la troubler. Parmi ses nombreux ouvrages , celui qui porte le plus la marque de son caractè
si grandes autorités que Mme de Sévigné et Voltaire, de revenir à cet ouvrage , plus négligé qu’oublié. L’impression en est si b
s plus marquants. Je n’approuve pas cette mutilation. Nous lisons les ouvrages avec une disposition d’esprit particulière, et le
ire générale raisonnée et la Logique de Port-Royal. Il existe deux ouvrages où cet esprit collectif, ce sacrifice de la perso
 : ce sont la Grammaire générale et raisonnée et la Logique. En aucun ouvrage du même genre on n’a poussé plus loin l’art de s’
sorte d’indiscrétion à le chercher. Les auteurs n’ont pas signé leurs ouvrages  ; pourquoi vouloir y mettre des noms, au risque d
s gens qui faisaient le bien sans vouloir être connus. Il n’est pas d’ ouvrages où l’on ait mieux traité, ni plus à fond, de ce q
de Chevreuse, élevé à Port-Royal, et ce fut le premier modèle de ces ouvrages d’éducation qui, dans les mains de Bossuet et de
’esprit peut se glisser dans le cœur. C’est principalement à ces deux ouvrages que Saint-Simon fait allusion, à l’endroit de ses
s disciples, et à qui les chrétiens seront à jamais redevables de ces ouvrages fameux qui ont répandu une si vive et solide lumi
on du public. A partir de cette époque, il fut d’obligation, dans les ouvrages de l’esprit, d’être vrai, solide, naturel ; de ch
’Académie française. 56. Réflexions critiques sur Longin, 57. Deux ouvrages excellents, la traduction de Quinte-Curce et les
71 (1714) Discours sur Homère pp. 1-137
inal qu’ils ont choisi ; et ils recommandent en même tems leur propre ouvrage , où ils se flatent d’avoir fait passer les mêmes
r tout dans notre siecle, a décidé superficiellement du mérite de ses ouvrages , sur des beautés ou des défauts que d’ingénieux é
onnance, pensées, sentimens, expression, tout est inimitable dans ses ouvrages  ; c’est l’homme de tous les talens : mémoire prod
ussion ; je hazarderai mon jugement particulier sur Homere et sur son ouvrage . J’aurai besoin sans doute de l’indulgence des de
ces qui la gouvernoient. Les premiers ont pour eux le titre même de l’ ouvrage , et toutes les choses qui en font la matiere : ca
e colere et de vengeance. Les derniers enfin qui reconnoissent dans l’ ouvrage d’Homere l’expression unique et distincte d’une v
ouvé par Aristote et par Horace. Ces conséquences ne sont-elles pas l’ ouvrage du préjugé, plutôt que de la raison ? Ce qui a pl
que l’iliade ; et supposant d’ailleurs toutes choses égales dans ces ouvrages , on aura droit de se plaire à l’un plus qu’à l’au
s, en seroit une matiere raisonnable. à quel titre condamneroit-on un ouvrage qui seroit le modele de toute la vie, la morale d
est en peignant les passions qu’il a tâché d’y réussir. Il a semé son ouvrage de ce que les sentimens naturels ont de plus touc
aminoit la nature de l’homme, au lieu d’examiner la constitution de l’ ouvrage d’Homere, on feroit un raisonnement tout opposé.
ssante, selon qu’on les a plus ou moins prévûs : donc il faut dans un ouvrage dont le but est de toucher, ménager aux événemens
doit décrire. C’est encore sur la nature de l’homme, plutôt que sur l’ ouvrage d’Homere, qu’il faut établir quel doit être dans
sur cet article, s’il ne faisoit une partie trop considérable de ses ouvrages  ; mais le moyen de convenir qu’un auteur qu’on s’
qui me paroît plus importante. Sur les opinions établies en matiere d’ ouvrages d’esprit, les hommes forment d’ordinaire deux sor
sobligeant que ce soupçon puisse être, qu’Homere aimoit à grossir son ouvrage de ce qui ne lui coutoit plus rien, et que le pla
aussi plus souvent, et que par-là, elles ne déparent pas moins tout l’ ouvrage que les plus longues. Rien n’est plus ennuyeux, p
ur un grand peintre : et en effet, il y a plusieurs morceaux dans ses ouvrages , qui ne font pas beaucoup rabattre des louanges q
mant un pareil choix dans le peintre, je puis encore admirer dans son ouvrage , la ressemblance parfaite avec les objets qu’il a
urs esprits devoient s’en sentir, et que par conséquent les meilleurs ouvrages étoient encore très-imparfaits. Hector dans un c
rée comme elle l’est, ne fît penser trop désavantageusement de tout l’ ouvrage . Des comparaisons On employe les comparaiso
charger. Ainsi le poëte habile ne manque pas de les répandre dans son ouvrage , et de les revêtir, autant que la raison le perme
t au bon sens et à la nature ; si l’expression ne vient animer tout l’ ouvrage , les autres beautés y demeureront presque sans ef
e sans effet, et pour ainsi dire, en pure perte. Il n’y a jamais eu d’ ouvrage fait pour plaire, qui se soit soutenu long-temps
sans une beauté d’expression convenable à la matiere ; et quoique les ouvrages dogmatiques puissent s’en passer, puisque l’auteu
et d’envisager les choses. Je conclus de ces principes, que puisque l’ ouvrage d’Homere a réussi de son temps et dans les siécle
ue langue que ce puisse être. Nous en pouvons juger par nos meilleurs ouvrages françois : où ne trouveroit-on pas des fautes ? O
résent de nos passions ne nous aveugle pas, nous ne goûterions pas un ouvrage , s’il n’étoit conforme à ce jugement naturel du c
l’iliade même. Car il faut bien se garder de confondre l’auteur et l’ ouvrage dans le même jugement, puisqu’on ne doit pas les
ts, eu égard à la grossiereté de son siécle ; et il faut juger de son ouvrage , par les beautés et les défauts qui s’y trouvent,
’ont surpassé. J’avoue que je pense bien différemment de l’iliade ; l’ ouvrage me paroît aussi éloigné de la perfection, que l’a
r le prix. D’où vient donc encore aujourd’hui la haute réputation des ouvrages d’Homere ? Découvrons-en s’il se peut les raisons
si l’on veut, la prononciation du poëte même, qui farde toûjours son ouvrage , ne fût-ce qu’en ne laissant pas le loisir de la
ême ses vers ; qu’il alloit de ville en ville, amuser la Grece de son ouvrage  ; et qu’ainsi l’impression que devoient faire en
irer moins ; car comme leur goût n’étoit pas encore formé par de bons ouvrages , la médiocrité leur eût toûjours tenu lieu de la
le ; mais cette admiration ne conclut rien pour le mérite réel de ses ouvrages . Voyons à présent sur quoi sont fondés les suffra
sa depuis Homere jusqu’à Licurgue qui apporta le premier en Gréce les ouvrages de ce poëte, et par conséquent ils y dûrent avoir
ctions éclatantes frappent bien plus l’imagination que le détail d’un ouvrage , et elles auroient pû prévenir le jugement d’un p
mais toutes étrangeres au mérite de l’iliade en tant que poëme ! Les ouvrages d’Homere n’ayant point de concurrents, et renferm
aître commun, n’étoient pas obligés de distinguer scrupuleusement ses ouvrages d’avec lui-même. Les philosophes, comme de raison
rendre intelligible et solide. Voilà l’histoire de la réputation des ouvrages d’Homere chez les grecs. Comme ils ne parvinrent
ans les derniers siécles, on n’a pû parvenir à la connoissance de ses ouvrages , que par des études profondes ; il a fallu appren
de lecteurs, les uns prévenus, et qui ne doutant pas d’avance que les ouvrages d’Homere ne fussent parfaits, croiroient manquer
nt d’en voir l’histoire, et les différentes sortes de plaisir que les ouvrages d’Homere ont dû faire. Plaisir fondé sur la nouve
s craindre de passer pour bizarre et pour ridicule, en choisissant un ouvrage que je parois n’estimer pas assez. J’ai deux chos
l en beaucoup d’autres : ainsi je dois rendre compte au public de mon ouvrage , sous ces deux différens égards. Voici mes princi
ile ; elle doit plaire ; ce n’est pas assez d’y exprimer le sens d’un ouvrage , si l’on n’en rend encore toute la force et tout
ue tout honnête homme doit prendre de dire naïvement son avis sur les ouvrages exposés au jugement du public. Madame Dacier, pa
rce et les graces propres au sujet ? Manque-t-elle de clarté dans les ouvrages dogmatiques et dans les histoires ? Manque-t-elle
ns dans cette opinion que j’ai traduit Homere. Elle est vraie, si mon ouvrage en fournit quelque preuve ; mais quand il n’en fo
. Voilà les régles que je me suis prescrites dans les endroits de mon ouvrage , où j’ai prétendu traduire Homere ; car je me reg
ient craint de ne pouvoir entrer en comparaison avec eux, que par des ouvrages d’aussi longue haleine que l’iliade et que l’éneï
e que dans Homere. Le pere le bossu, dans son traité du poëme épique, ouvrage le plus méthodique et le plus judicieux que le pr
is quoi qu’il en soit, j’ai tâché que cette vérité se sentît dans mon ouvrage  ; je l’ai même établie dès la proposition, en dis
ais eux-mêmes, ou du moins les autres, l’auroient bien senti dans mon ouvrage  ; et quoique je ne me flatte pas trop de plaire,
nt seulement lieu à de bonnes critiques qui ont aussi leurs succès. L’ ouvrage est séduisant, la censure est raisonnable ; et le
ce que j’avois à dire de l’iliade et de mon imitation. J’abandonne l’ ouvrage au jugement du public ; si j’obtiens son approbat
72 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 32, que malgré les critiques la réputation des poëtes que nous admirons ira toujours en s’augmentant » pp. 432-452
a destinée des écrits de Ronsard ne me paroît pas à craindre pour les ouvrages de nos poetes françois. Ils ont composé dans le m
sçauroit vieillir assez pour dégoûter un jour de la lecture de leurs ouvrages , et jamais on ne pourra les lire sans être touché
s, parce que les auteurs de ces loix astreints par la dignité de leur ouvrage à ne point sortir d’un stile grave et simple, n’o
de La Fontaine qui sont passez en proverbes. Ils ont adopté nos bons ouvrages en les traduisant en leur langue. Malgré la jalou
rticulier, ils mettent quelques-unes de ces traductions au-dessus des ouvrages du même genre qui se composent dans leur patrie.
gemens qu’il adopte avec d’autant plus de plaisir qu’il a composé son ouvrage , principalement pour montrer la supériorité de la
même de ses compatriotes, a-t-il copié les auteurs françois dans des ouvrages qu’il donnoit pour être de son invention ? Mais c
r le lecteur. Les allemands ont voulu avoir en leur langue beaucoup d’ ouvrages des bons poëtes françois, quoique ces traductions
es redigez en françois. Les hollandois ont traduit néanmoins nos bons ouvrages , principalement les dramatiques. Ils ont voulu, p
vous admirez des fautes si grossieres, que ces écrits deviennent des ouvrages méprisez par la posterité ? Je répons que les rem
euples à venir comme tenans un rang entre les grands hommes, dont les ouvrages sont réputez les productions les plus précieuses
73 (1753) Essai sur la société des gens de lettres et des grands
lors surtout que les grands commencent à rechercher non seulement les ouvrages , mais la personne même des écrivains, tant célèbr
érité de ce que j’avance. Il en est du mérite d’un homme comme de ses ouvrages , personne ne peut mieux les juger que lui, parce
s, et plus longtemps. C’est pour cette raison que plus la valeur d’un ouvrage est intrinsèque et indépendante de l’opinion, moi
précier, est-il étonnant qu’ils ne sachent faire ni la différence des ouvrages ni celle des hommes ? L’homme de lettres qui les
est toujours le leur, parce qu’ils n’en ont point à eux : le dernier ouvrage d’un homme célèbre qui n’a pas l’avantage de leur
seules de l’art qu’il est réservé d’apprécier les vraies beautés d’un ouvrage , et le degré de difficulté vaincue ; s’il apparti
’imaginerait-on que le talent facile et si commun de faire de mauvais ouvrages , qu’on appelle du terme honnête d’ouvrages de soc
commun de faire de mauvais ouvrages, qu’on appelle du terme honnête d’ ouvrages de société, fût un titre suffisant pour acquérir
ou travailler du moins comme si on y devait paraître. Malheur à tout ouvrage dont l’auteur ne cherche qu’à passer son temps, o
par un ridicule qu’il ne pourrait se faire d’honneur par d’excellents ouvrages . En fait de réputation comme en fait de maladies,
éputation de certains hommes de lettres, mise en parallèle avec leurs ouvrages et leurs personnes, est quelquefois pour bien des
principalement utiles à ceux qu’on appelle beaux-esprits, et dont les ouvrages étant faits pour être lus, sont aussi plus mal ju
plus, qui se croit un personnage pour avoir subi l’ennui de lire des ouvrages de physique sans les entendre. Je suis bien éloig
arlatanerie des savants ; ce titre promet beaucoup ; si par malheur l’ ouvrage n’était pas bon, ce ne seraient point les mémoire
aux grands seigneurs. Ces derniers raisonnent-ils passablement sur un ouvrage de science ou de belles-lettres, on se récrie sur
osophes qu’elle a produits, elle nous a communiqué peu à peu dans les ouvrages de ses écrivains cette précieuse liberté de pense
me, n’ont que de trop bonnes raisons de protéger et de respecter leur ouvrage  ; ils se flattent que la considération qu’ils tém
cer à son pays, ce sont les cris de la superstition élevés contre ses ouvrages , et les persécutions, tantôt sourdes, tantôt ouve
oux. Lucien avait commencé par être philosophe : la réputation de ses ouvrages le fit rechercher ; elle n’aurait dû servir qu’à
de ceux qu’on appelle beaux esprits. Pour peindre les hommes dans un ouvrage d’imagination, il faut les connaître ; faits comm
qui entreprennent, soit dans une pièce de théâtre, soit dans un autre ouvrage , la peinture de leur siècle, ne se bornent pas à
ands écrivains la devinaient pour ainsi dire, en proscrivant de leurs ouvrages les tours et les mots qu’ils sentaient devoir bie
bientôt vieillir : c’est ce que Pascal a fait dans ses Provinciales, ouvrage qu’on croirait de nos jours, quoique composé il y
a fausseté aient été jugées les attributs nécessaires de ces sortes d’ ouvrages  ; comme si des louanges données avec noblesse n’é
êts des prétendus gens de goût ; c’est presque une chute sûre pour un ouvrage que leur estime ; ils croient, en annonçant les t
, se trouve dès là moins disposée à l’accorder. Il en est de même des ouvrages annoncés qu’on attend depuis longtemps ; le publi
ostentation si ridicule et si inutile que l’on doit la réussite d’un ouvrage . C’est à des amis éclairés et sévères qu’on en fa
a prétention d’éclairer leurs courtisans, de leur fournir des plans d’ ouvrages , et de les diriger dans l’exécution. Je suis surp
dulation qui les encense : ne fussent-ils que les pères adoptifs d’un ouvrage médiocre publié sous leur nom, cent plumes s’empr
latterie ; mais il est au moins permis de les exhorter à distinguer l’ ouvrage et l’auteur. Ce qu’il y a de plus honteux pour le
Henriade, l’Esprit des Lois, Hippolyte et Aricie, et plusieurs beaux ouvrages des mêmes auteurs et de quelques autres. Les gran
Que de choses il y aurait à dire sur cette importante matière ! 2. L’ ouvrage dont il s’agit m’est tombé entre les mains depuis
-il à M. Lomellini, mettaient le nom de leurs amis à la tête de leurs ouvrages , parce qu’un ami leur était plus cher qu’un prote
ent et de ma reconnaissance. De toutes les vérités contenues dans cet ouvrage , la plus précieuse pour moi est l’expression d’un
74 (1805) Mélanges littéraires [posth.]
s membres, plusieurs personnes illustres par leur esprit et par leurs ouvrages . Elle s’assemble trois fois la semaine au vieux L
tablissement des collèges ; ce détail n’est point de l’objet de notre ouvrage , et d’ailleurs intéresserait assez peu le public,
etc. ; toutes questions qu’on ne trouvera point dans l’Art de penser, ouvrage excellent, mais auquel on a peut-être reproché, a
es tristement ou ridiculement plaisantes. Nous avons sous les yeux un ouvrage de cette dernière espèce, intitulé : la défaite d
cette étude est absolument nécessaire pour connaître leurs admirables ouvrages  : mais je crois que l’on devrait se borner à les
hysique, à un abrégé de Locke ; la morale purement philosophique, aux ouvrages de Sénèque et d’Épictète ; la morale chrétienne,
ité de nos lecteurs, nous allons donner l’extrait raisonné d’un petit ouvrage de s’Gravesande sur ce sujet, qui se trouve dans
quæ agenda sunt consulito. Dans les lettres de Wallis, tome 3 de ses ouvrages , on trouve les chiffres expliqués, mais sans que
ception sera défini, est nécessairement un mauvais dictionnaire, et l’ ouvrage d’une tête peu philosophique. Mais quels sont ces
mer un très grand nombre d’idées. On peut remarquer, surtout dans les ouvrages de poésie et d’éloquence, qu’une partie très cons
rience prouverait le contraire, ainsi que la lecture de nos meilleurs ouvrages . Deux mots exactement et absolument synonymes ser
syntaxe. Remarquons d’abord que cette matière est plutôt l’objet d’un ouvrage suivi que d’un dictionnaire ; parce qu’une bonne
s déplacés, dans un dictionnaire de langue. Néanmoins, pour rendre un ouvrage de cette espèce le plus complet qu’il est possibl
ngues, et d’en faire l’usage le plus exact et le plus vrai dans leurs ouvrages . Jamais cet avis ne leur fut plus nécessaire ; no
ue de son enfance, de ses progrès, de sa vigueur, de sa décadence. Un ouvrage fait dans ce goût pourra joindre au titre de dict
l faut surtout se souvenir de deux choses : 1°. de suivre dans tout l’ ouvrage l’orthographe principale adoptée pour chaque mot 
lle-ci à l’orthographe. Il serait encore à propos, pour rendre un tel ouvrage plus utile aux étrangers, de joindre à chaque mot
es dont nous venons de faire mention. On peut juger après cela si cet ouvrage est celui d’un simple grammairien ordinaire, ou d
même d’artistes ; enfin on pourra juger aisément si, en supposant cet ouvrage fait par une société, tous les membres doivent y
pagnie travaille à réformer de jour en jour. Ceux qui ont attaqué cet ouvrage auraient été bien embarrassés pour en faire un me
e mille excellents dont on ne dira rien, en imposeront au lecteur. Un ouvrage est bon lorsqu’il s’y trouve plus de bonnes chose
que les bonnes surpassent de beaucoup les mauvaises. Il n’y a point d’ ouvrage que l’on doive plus juger d’après cette règle qu’
u’on regarde comme le modèle de la bonne latinité, a écrit différents ouvrages , dans lesquels, ni les expressions ni les tours n
up, par la diction, de ses livres sur la rhétorique ; ceux-ci, de ses ouvrages philosophiques ; et tous diffèrent extrêmement de
quand on attribue à Cicéron un terme ou une façon de dire, marquer l’ ouvrage et l’endroit d’où on l’a tiré. Il en est ainsi en
ainsi en général de tout auteur, même de ceux qui n’ont fait que des ouvrages d’un seul genre, parce que, dans aucun ouvrage, l
ui n’ont fait que des ouvrages d’un seul genre, parce que, dans aucun ouvrage , le style ne doit être uniforme, et que le ton qu
le goût. Un enfant né avec du talent ne doit point s’aider de pareils ouvrages pour faire des vers latins, supposé même qu’il so
lent en latin ; et qu’enfin nous supposons que le dictionnaire soit l’ ouvrage d’un homme très versé dans les deux langues, ce q
x, la correction et la clarté. Elles sont indispensables dans quelque ouvrage que ce puisse être, soit d’éloquence, soit de tou
e et la plus étendue. Cependant ils pouvaient se convaincre, dans les ouvrages même de leurs philosophes, par exemple dans ceux
l’éloquence est un don de la nature. Les règles ne rendront jamais un ouvrage ou un discours éloquent ; elles servent seulement
interroge les écrivains de génie sur les plus beaux endroits de leurs ouvrages  ; ils avoueront que ces endroits sont presque tou
cterait-on que plusieurs écrivains ont eu l’art d’inspirer, par leurs ouvrages , l’amour des vertus qu’ils n’avaient pas : je rép
tte raison qu’ils ont traité principalement de l’élocution dans leurs ouvrages sur l’art oratoire. D’ailleurs, des trois parties
ondeur du savoir et de la philosophie : dans un autre endroit du même ouvrage , Cicéron, pour relever le mérite de l’action, dit
uoi lui refuserait-on la liberté de réserver certains endroits de son ouvrage aux gens d’esprit, c’est-à-dire, aux seules perso
émosthène : ce sont vraisemblablement ces deux qualités qui, dans les ouvrages de ce grand orateur, ont produit tant d’effet sur
l’Académie Française ; il ne faut, pour s’en convaincre, que lire les ouvrages et les discours même des principaux membres qui l
tion oratoire. On trouvera sur ce sujet un plus grand détail dans les ouvrages de Cicéron, de Quintilien, etc., surtout dans l’o
ail dans les ouvrages de Cicéron, de Quintilien, etc., surtout dans l’ ouvrage du premier de ces deux écrivains qui a pour titre
mblables. Sur les qualités du style en général dans toutes sortes d’ ouvrages . Je finis cet article par une observation qu’i
que la plupart des rhéteurs modernes n’ont point assez faite ; leurs ouvrages , calqués pour ainsi dire sur les livres de rhétor
eurs que dans leurs propres articles, puisque tout est libre dans cet ouvrage , excepté la satire, et que par cette raison chacu
anégyriques et de satires qui avilit la république des lettres. Quels ouvrages que ceux dont plusieurs de nos écrivains périodiq
s mœurs, de son cœur et de son esprit, et surtout le caractère de ses ouvrages , leur degré de mérite, ce qu’ils renferment de ne
a laissée ; en un mot, l’analyse raisonnée des écrits ; car c’est aux ouvrages qu’il faut principalement s’attacher dans un élog
nt de vue avantageux ce qu’il peut y avoir de bon et d’utile dans les ouvrages de celui qu’il est obligé de louer. Mais si ces o
ile dans les ouvrages de celui qu’il est obligé de louer. Mais si ces ouvrages ne fournissent absolument rien à dire, que faire
e taire. Et si, par un malheur très rare, la conduite a déshonoré les ouvrages , quel parti prendre ? louer les ouvrages. C’est a
la conduite a déshonoré les ouvrages, quel parti prendre ? louer les ouvrages . C’est apparemment par ces raisons que les Académ
ns l’art avec lequel ce célèbre écrivain a fait valoir la plupart des ouvrages de ses confrères, ces ouvrages, quoique excellons
écrivain a fait valoir la plupart des ouvrages de ses confrères, ces ouvrages , quoique excellons, ne seraient connus que des sa
75 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 151-168
vivunt. D’ailleurs Despréaux oublia-t-il jamais que les défauts d’un Ouvrage n’ont rien de commun avec la personne de l’Auteur
mp; piquant, un bon mot lui suffit pour faire sentir l’absurdité d’un Ouvrage  : tantôt plein de force & d’énergie, un seul
’il n’y a, pour ainsi dire, qu’un rapport très-éloigné entre les deux Ouvrages . Celui d’Horace n’est ni un Poëme, ni un Traité c
s regles particulieres sont confondues aves les principes généraux. L’ Ouvrage de Boileau est au contraire un Poëme dans toutes
ailleurs, ce n’est pas en cela que consiste la vraie ressemblance des Ouvrages  ; c’est dans leurs proportions, c’est dans leur e
atirique, didactique ou héroï-comique, de n’en avoir pas mis dans ses Ouvrages  ? A quel genre de sentiment pouvoit se livrer l’A
n de Longin, & ses Réflexions critiques contre Perrault. Ces deux Ouvrages , écrits avec autant de noblesse que de naturel &a
déployé les richesses de notre Langue, & qui l’a portée, par ses Ouvrages , au degré d’estime où elle est parvenue depuis ;
nous dirons qu’il aima mieux le mettre dans ses actions que dans ses Ouvrages , & qu’il n’en est que plus estimable. Il est
pable de fournir tout au plus deux ou trois scènes, ne sauroit être l’ Ouvrage que d’un esprit qui connoissoit les secrets du cœ
76 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Fontenelle, et le père Baltus. » pp. 2-16
est élevée au sujet de l’Histoire des oracles. C’est un des meilleurs ouvrages de l’illustre Fontenelle. Elle le menera plus sur
Dans son Histoire des oracles, il se propose de montrer qu’ils sont l’ ouvrage de la superstition & de la fourberie, & n
le compte des démons, si l’on reconnoît que les oracles ne sont que l’ ouvrage de la fourberie, on ne s’intéressera plus à les f
le même agrément que dans la première. Mais on sçait que le fond de l’ ouvrage n’est pas de lui. Fontenelle n’est presque qu’un
rectes par lesquelles on établissoit que les oracles étoient l’unique ouvrage de quelques prêtres imposteurs ou dupes ; la troi
apable. Il donna la Suite de la réponse à l’Histoire des oracles. Cet ouvrage parut en 1708. Le jésuite se flatta d’avoir abbai
iance en quelques confrères du P. Baltus, ausquels il fit part de son ouvrage , & qui reconnurent mal cette marque d’estime 
es qu’il arrache à la superstition. Il ne reste que des fragmens de l’ ouvrage de Du Marsais, & qui annoncent une production
t que charlatans devins. Il n’est pas de foi que les oracles soient l’ ouvrage des démons. Le sentiment contraire est celui de b
d’autres, les édits des empereurs chrétiens. Telle est l’analyse de l’ ouvrage de Du Marsais. Cette apologie combla de joie Font
77 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Seconde Partie. De l’Éloquence. — Éloquence en général. » pp. 177-192
ent si rare d’instruire la jeunesse, dans la composition de plusieurs ouvrages analogues à leur état. Ils s’étoient estimés, aim
r & d’étudier les belles-lettres fut la pierre d’achoppement. Cet ouvrage , le fruit de tant d’années de leçons données à la
enthousiastes, a composé comme César nous a laissé ses mémoires ; cet ouvrage , qui est un livre du métier, & dans lequel la
paroît sûre, a été singulièrement vanté, de même que tous les autres ouvrages de Rollin. Mais la destinée de cet auteur, dont o
actère nouveau ? car c’est là ce qui décide une plume immortelle. Ses ouvrages sont utiles sans doute. Ils sont d’une grande res
il n’eût en même temps une sorte de vanité, surtout par rapport à ses ouvrages ** qu’il croyoit bonnement sans prix, sur la foi d
des exemples chez les anciens, pour peu qu’on veuille parcourir leurs ouvrages . L’éloquence n’est point encore un art, selon un
Quelque jaloux que fût Rollin de sa réputation & de celle de ses ouvrages , il ne fut point éffrayé d’une critique ; il n’in
polémique, pour se renfermer en lui-même, & ne s’occuper que d’un ouvrage important. Cet auteur a beaucoup travaillé. Outr
se de sa singularité. Le professeur de philosophie avoit mis dans ses ouvrages , que la connoissance du mouvement des esprits an
78 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Appendice. — [M. de Latena, Étude de l’homme.] » pp. 523-526
e.] Dans Le Moniteur du 4 février 1854, j’ai donné un article sur l’ ouvrage intitulé Étude de l’homme, par M. de Latena, cons
que M. de Latena est arrivé à l’idée de résumer, à son tour, dans un ouvrage de morale les résultats de son expérience ; en co
ne vois pas qu’il y ait eu émulation et concurrence dans le sens des ouvrages de pure morale. Lorsque les Pensées de M. Joubert
nger, et le lendemain d’une excessive curiosité punie. La partie de l’ ouvrage dans laquelle M. de Latena se montre le plus lui-
tant d’esprits supérieurs, n’aurais-je pas dû au moins étudier leurs ouvrages  ?… Le seul livre que j’aie constamment médité est
oint paraître nous être trompés du tout au tout sur le caractère d’un ouvrage nouveau. On peut être indulgent, on peut être pol
ce qu’on ne préfère pas : mais on serait inexcusable d’attribuer à un ouvrage sa qualité contraire. t. [1re éd.] il a fait et
ge sa qualité contraire. t. [1re éd.] il a fait et a voulu faire un ouvrage  ; u. [1re éd.] c’est en prenant sur mon goût hab
79 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article » pp. 124-134
r qu’on doit peu louer sa modestie d’avoir redouté la traduction de l’ Ouvrage entier. Quoique ces morceaux aient leur mérite, à
gement que nous portons sur ce qui nous paroît répréhensible dans ses Ouvrages . Il ne s’agit ici que de Productions littéraires
, pour mieux dire, à couvrir ses raisons, qu’aux graces de style. Cet Ouvrage , composé dans le dessein de justifier les Philoso
d’un zele trop vif. Il seroit même à souhaiter que le résultat de cet Ouvrage fût un peu plus décidé ; qu’il y eût moins d’ambi
de laquais les Ecrits anti-philosophiques, qualifier de libelles les Ouvrages où l’on venge l’honneur outragé de quelques Gens
roit sur-tout ces Bureaux d’esprit où l’on anathématise les meilleurs Ouvrages , quoiqu’on ne puisse s’en dissimuler le mérite ;
e se réalisent pas. Rien n’étoit plus fait pour produire un excellent Ouvrage , que son discours pour servir de Prospectus à l’E
. d’Alembert n’auroit pas eu la douleur d’avoir contribué, par un bel Ouvrage , à faire naître de fausses espérances.  
80 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » pp. 264-267
laire ; L’autre, le secret d’être heureux. Le plus connu de tous ses Ouvrages est son Ode apologétique de la Rime, contre le sy
e de la] née en 1633, morte en 1693. Avant elle, les Romans étoient l’ ouvrage de l’imagination, & jamais celui du sentiment
un style naturel, élégant, correct, tel qu’il convient à ces sortes d’ Ouvrages . On lit encore avec plaisir la Princesse de Cléve
s, sans songer à s’en faire honneur, n’étoit pas capable d’adopter un Ouvrage , au préjudice d’une femme dont il se plaisoit à s
ès cela, qu’il ait eu la malhonnêteté de se donner pour l’Auteur d’un Ouvrage qu’il n’avoit pas fait, & sur-tout d’un Ouvra
our l’Auteur d’un Ouvrage qu’il n’avoit pas fait, & sur-tout d’un Ouvrage composé par une femme dont le nom avoit paru à la
81 (1767) Sur l’harmonie des langues, et en particulier sur celle qu’on croit sentir dans les langues mortes
s, comme l’abbé Girard en a fait un de synonymes français, et que cet ouvrage vînt à tomber tout à coup au milieu d’un cercle d
pouvez disconvenir au moins qu’un écrivain qui n’emploierait dans ses ouvrages que des phrases entières tirées des bons auteurs
gue. Premièrement, est-il possible qu’on n’emploie absolument dans un ouvrage latin moderne, que des phrases empruntées d’aille
pour excellents, qu’on doit s’interdire absolument d’imiter dans des ouvrages d’un autre genre que celui où ils ont écrit ? Qua
le lisant on croit lire Molière ? J’ai entendu louer quelquefois des ouvrages latins modernes, en disant que le tour des phrase
s modernes, en disant que le tour des phrases était très latin, que l’ ouvrage était plein de latinismes. Je veux le croire pour
nçais, qui pour paraître bien posséder sa langue affecterait dans ses ouvrages beaucoup de gallicismes (même de ceux qu’on peut
rait qu’ignoble. Le même inconvénient n’est il pas à craindre dans un ouvrage où l’on aurait affecté beaucoup de latinismes ? C
ormé son style, que sur le plus excellent modèle de latinité, sur les ouvrages de Cicéron, et qui n’emprunterait rien que de ce
ert souvent, si je puis m’exprimer ainsi, qu’à couvrir la nudité d’un ouvrage vide de choses, sans idées, sans âme et sans vie.
loge de la Folie par Érasme, je ne connais personne qui ne trouve cet ouvrage fort insipide ; dans la nouveauté cependant il eu
mbition à bien posséder la nôtre, et à savoir la bien manier dans nos ouvrages . Pour peu que nous en fassions notre étude, nous
en grec. Mais autant il serait à souhaiter qu’on n’écrivît jamais des ouvrages de goût que dans sa propre langue, autant il sera
ges de goût que dans sa propre langue, autant il serait utile que les ouvrages de science, comme de géométrie, de physique, de m
vre n’existe point, parce qu’il ne lui est pas connu ; par exemple, l’ ouvrage imprimé au Louvre en 1693, et cité partout sous l
ertain que ce devrait être la vertu d’un critique qui reprend dans un ouvrage les points et les virgules, et qui assaisonne sa
de Potius . 5°. De ne pas appeler (page 171) l’Imitation de J.-C. un ouvrage de goût  ; de ne pas croire (page 173) qu’il fail
t de ne pas conclure (page 169) qu’on fait bien d’écrire en latin des ouvrages de goût, parce que de grands hommes, tels que Bay
Bayle, Newton, et beaucoup d’autres, ont écrit dans cette langue des ouvrages de science. 6°. De se borner, dans ses critiques,
82 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Troisième Partie. De la Poësie. — III. Le Poëme épique, ou l’Épopée. » pp. 275-353
& désœuvrés. Le ton de moraliste eût été déplacé dans de pareils ouvrages  ; &, s’il y paroît quelquefois, ce n’est que
son talent du côté de l’instruction, & qu’il présentât, dans ses ouvrages , des vérités utiles. L’abbé De Pons ne se crut pa
on temps qui, pour en imposer au public, mettoient à la tête de leurs ouvrages des noms Grecs extrêmement connus. Ils réussissoi
étoient d’un vieux comique, nommé Trabea. Il les cita, dans un de ses ouvrages , comme un des meilleurs morceaux de ce poëte. Qua
n & l’estime, malgré le mépris avec lequel le public recevoit ses ouvrages . De dix-huit pièces de théâtre qu’à composé cet a
isme sur la fin de sa vie, qui l’ont plus fait connoître que tous ses ouvrages . Sa comédie des Visionnaires passa pour un chef-d
éveloppement de ses idées. Il y fait l’analyse de l’Iliade, & des ouvrages de Platon ; &, dans l’étonnement où il est qu
elle ; mais par ses épîtres, son lutrin & son art poëtique : tous ouvrages finis, & miracles de poësie. Il se permit seu
On l’eut décidée bientôt, selon M. de Voltaire, si l’on avoit comparé ouvrage à ouvrage ; un sujet traité par les anciens à un
écidée bientôt, selon M. de Voltaire, si l’on avoit comparé ouvrage à ouvrage  ; un sujet traité par les anciens à un sujet trai
bien que leur histoire naturelle. Tout a été perfectionné, & les ouvrages , pour être anciens, n’en ont pas moins de défauts
rault exigeoit qu’avant que de rien conclure, on promit d’estimer ses ouvrages . Despréaux trouvoit la condition trop dure. Il ne
s ! le génie ne s’y montre presque nulle part : elle est uniquement l’ ouvrage du travail : point de feu, point de poësie. Un po
contrariété de jugement produisit le livre de la Corruption du goût, ouvrage dicté lui-même par le mauvais goût, par la préven
nnables ; il me semble que cela vaut bien quelques opéra qui sont des ouvrages très-modestes, & presque moraux en comparaiso
nsidérant le Louvre ou quelqu’autre palais magnifique, diroit que ces ouvrages ne sont pas nouveaux, parce qu’il auroit vu aille
mutilés. Une main grossière & peu habile a entrepris d’achever l’ ouvrage . Maphée a ajouté un treizième chant aux douze aut
il est le premier coloriste. Les romans. On peut les définir l’ ouvrage de la fiction & de l’amour. Leur origine, par
, par Héliodore, évêque de Tricca, dans le quatrième siècle. Tous ces ouvrages , & principalement les derniers, font plaisir
ue soutenus, & agréablement variés, firent le grand succès de cet ouvrage , dans lequel l’auteur décrit ingénument sa propre
ur elle : il se contentoit de le lire dans quelques sociétés ; mais l’ ouvrage fut enfin donné au public, & tous les romanci
res contempteurs des romans, le sçavant évêque d’Avranches, Huet. Son ouvrage sur leur origine fit beaucoup de bruit, & ser
aut uniquement sçavoir amuser : on met à tout un coin romanesque. Les ouvrages de sciences sont la plupart écrits d’un ton de fr
danger. Tout ce qu’on peut imaginer de plus fort contre cette sorte d’ ouvrage , l’orateur le dit avec son éloquence & son es
illeux de l’ancienne chevalerie, sont d’une vérité frappante, & l’ ouvrage est d’un grand maître. Il croit si bien les roman
s essais d’un genre tout particulier, tels que Zadig, Memnon, Babouc, ouvrages bien supérieurs à Candide, ou l’Optimisme, pour l
plus enjoué. L’auteur des Lettres Juives, dit que Dom Quichotte est l’ ouvrage qu’il aimeroit le mieux avoir fait. Il est certai
devoir sa réputation qu’à Tanzaï, au Sopha, & à plusieurs autres ouvrages dans lesquels la licence est toujours préconisée.
e n’est pas absolument la plus mauvaise cause qu’il ait soutenue. Son ouvrage est intitulé le Financier. On regrette que nous n
s, deviennent celui des heureux époux. Ce qui ajoute au mérite de ces ouvrages & à celui de leur auteur, c’est le pays où il
83 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » pp. 451-455
x Lecteurs, comme à ceux qui ne lisent pas, qu’il avoit fait dans ses Ouvrages l’apologie de la S. Barthelemi, tandis qu’il n’y
l’a accusé d’être l’Apologiste de la S. Barthelemi, auroit dû citer l’ Ouvrage , l’édition, le chapitre, la page, les expressions
it de M. l’Abbé de Caveirac, dans la Réponse aux Docteurs modernes *, Ouvrage où l’éloquence se fait sentir, autant que le cour
rd que la S. Barthelemi n’étoit pas son principal objet. Il a fait un Ouvrage plein de force, de lumieres & de vérités sur
ne vois pas trop qu’on ait répondu. « Ensuite, si vous lisez ce petit Ouvrage , vous serez étonné de n’y trouver qu’un homme rai
Ecrivain détestable. Le hasard a fait tomber il y a quelque temps son Ouvrage entre mes mains. J’ai frémi de mon injustice, &am
84 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 239-252
x dire, injuste, dans le jugement qu’il a porté sur le dernier de ces Ouvrages . Il nous paroît en avoir également méconnu &
ais est-ce la multiplicité des préceptes qui constitue le mérite d’un Ouvrage didactique, sur-tout d’un Poëme, & encore plu
de Marsy ces fréquens Tableaux qui renforcent & embellissent son Ouvrage  ? Pourquoi les appeler de vains ornemens ? Il est
aux Peintres combien il est essentiel de ne pas négliger, dans leurs Ouvrages , les bienséances, les mœurs & le costume ? La
de l’expression, une certaine forme d’exister & de vivre dans ses Ouvrages , qui lui est particuliere. On reconnoîtra facilem
interdit en Littérature, que dans le commun des Arts. La beauté d’un Ouvrage quelconque ne consiste pas à n’avoir rien d’étran
nser, procéder & s’exprimer, à son tour, aussi bien que lui : Les Ouvrages des Grands Maîtres, d’après Longin, sont comme au
insi dire, un Génie tutélaire qui a présidé à la composition de leurs Ouvrages , Il est cependant des précautions à prendre. Ces
aurons occasion de parler encore de la Poésie didactique. Les autres Ouvrages de M. l’Abbé Marsy ne tendent tout au plus qu’à f
85 (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre sixième »
Fontaine, et de son influence sur ses amis. — § IX. Du vrai dans les ouvrages de Boileau. Ce qui le met au-dessus de Regnier. —
oésie. Il restait beaucoup à faire après Malherbe pour consolider son ouvrage . Ce devait être la tâche de Boileau. Il faut ajou
l’a retranché des études nécessaires. Nous apprenons à lire dans ses ouvrages  ; nous en sommes imbus ; Boileau est dans nos vei
t-Royal, qu’ont-ils fait autre chose, que de chercher cette règle des ouvrages de l’esprit ? Seulement ils l’ont prescrite en l’
sa sublimité le secret de ne point reculer, en tant d’endroits de ses ouvrages , en deçà des réformes de Malherbe. Mais telle est
moitié du dix-septième siècle. Veut-on connaître le fond de tous ces ouvrages en vers ? Le langage du temps les divisait en deu
t goutte, quoiqu’il en bût beaucoup. » Lope de Vega dédiait un de ses ouvrages à Marini ; il lui envoyait son portrait ; il disa
u de génie : Tandis que je suis seul, il faut que je compose Quelque ouvrage excellent, soit en vers, soit en prose. La prose
se ! Et ce qui m’en plaît plus, tout est fait sans rudesse : Car tout ouvrage fort a de la dureté, Si par un art soigneux il n’
u’il désignait. La Calprenède, qui traitait avec son libraire pour un ouvrage en deux ou trois volumes, menaçait de l’allonger
s, comme au plus grand homme du siècle. Il donnait une édition de ses ouvrages où toutes les lignes finissent par un mot entier,
xemple d’une telle sûreté de jugement dans un auteur qui apprécie les ouvrages d’esprit de son époque. Rien ne troubla la main q
l’influence des personnes, ni la mode qui prévalait au moment où ces ouvrages avaient vu le jour, ni aucun intérêt de vanité, r
la vérité, même au roi111. J’ajoute que se trouvant assez payé de ses ouvrages par les nobles libéralités de Louis XIV, il en ab
icate de Racine, forcé, par ses nécessités domestiques, de vendre ses ouvrages  ; pour Boileau, il donnait les siens. Il achetait
faculté souveraine en toutes les choses de la vie, comme en tous les ouvrages de l’esprit, c’est la raison. Aucun poète de son
es de la poésie, sont présents à tous les esprits cultivés. Juges des ouvrages d’autrui, nous nous dirigeons par ses règles ; au
us par lui et raillés avant qu’ils fussent nés. On ne cite pas un bon ouvrage en vers qui ait été fait de parti pris contre les
lé les défauts ? Il resterait à prétendre qu’il peut y avoir de beaux ouvrages , qui ne portent pas la marque de la raison et du
ence sur ses amis. L’Art poétique est quelque chose de plus que l’ ouvrage d’un homme supérieur : c’est la déclaration de fo
malignité ni la cabale n’avaient de voix parmi eux. Ils adoraient les ouvrages des anciens, ne refusaient point à ceux des moder
nèrent sa ferme raison, son goût incorruptible, dans la composition d’ ouvrages qu’il nous a appris lui-même à mettre au-dessus d
qui eut la gloire de les exprimer si bien. § IX. Du vrai dans les ouvrages de Boileau. — ce qui le met au-dessus de Régnier.
traits contre les poètes contemporains, des préfaces agressives, des ouvrages satiriques en prose133, des apologies de la satir
it récitant dans les compagnies le Dialogue des héros de roman, petit ouvrage à la manière des dialogues de Lucien, où il tourn
le satire en interrompt le cours : c’est la satire contre les femmes, ouvrage qui parut froid, malgré de grandes beautés, soit
e sorte de disgrâce de cour, certaines critiques qu’on faisait de ses ouvrages , la vieillesse chagrine, en un mot, lui inspirère
la vieillesse chagrine, en un mot, lui inspirèrent ses deux derniers ouvrages envers, la satire sur l’Honneur148 et celle sur l
prise de Namur, écrite un jour qu’il ne se connaissait pas. Ceux des ouvrages de Boileau auxquels nous avons à demander le secr
Mathurin Begnier150. Il en fait l’éloge en plusieurs endroits de ses ouvrages . Ici il le nomme parmi les modèles du genre satir
fait vivre ses satires littéraires, le plus original peut-être de ses ouvrages , c’est le vrai d’un excellent plaidoyer en faveur
aître la portée de l’Art poétique, que d’en réduire l’application aux ouvrages de poésie. Les prescriptions de Boileau ne se bor
auvent l’espérance. Pourvu que l’Art poétique forme de bons juges des ouvrages de l’esprit, qu’importe qu’il n’ait pas la vertu
de l’art d’écrire en vers. — Le Lutrin. Le vrai commun à tous les ouvrages de Boileau, c’est la perfection de l’art d’écrire
gard. S’il reste parfois au-dessous de l’idéal qu’il a tracé des bons ouvrages , « dont l’agrément, dit-il, et le sel consistent
et de la vérité des pensées, et la justesse de l’expression, dans les ouvrages de Boileau, qu’à moins de notes qui vous en avert
l’imitation. Oui, si les pensées empruntées ne font pas corps avec l’ ouvrage  ; si je les rencontre parmi des pensées faibles e
rocher à Boileau de n’avoir fait que traduire Horace, quoique dans un ouvrage de onze cents vers, tout au plus cinquante ou soi
vait exprimées avant lui, certaines prescriptions communes à tous les ouvrages d’esprit, et laisser volontairement son code inco
est-ce que je suis un plagiaire de vertu ? Il en est de même pour les ouvrages d’esprit. L’écrivain moderne crée dans sa langue
t l’art, que ce poème, si riche en détails charmants, est pourtant un ouvrage froid ? J’en admire avec tout le monde les belles
té de la matière. Boilean ne nous le donne, à la vérité, que comme un ouvrage de pure plaisanterie, une bagatelle, une réponse
. Poésies LVIII. 88. Ce tour d’esprit reçut le nom dû euphuisme d’un ouvrage qui parut en 1580 sous le titre d’Euphues, the an
arlant du sieur de Sainte--Garde, auteur de Childebrand, il dit que l’ ouvrage , qui devait avoir seize livres, fut arrêté à caus
pugnance avec les galanteries, quoique très chastes, que ces sortes d’ ouvrages demandent. » Le plaisant, c’est que ce sieur de S
ube superbe ? (Sat. ix.) 107. On connaît ce beau passage sur les ouvrages licencieux : … Ces dangereux auteurs, Qui de l’h
s fictions ? (Chant III.) 122. De figures sans nombre égayez votre ouvrage . (Ibid.) 123. Satire II, A Molière. 124. Art
vres de Boileau. 128. Il lui parle de sa satire contre les femmes, «  ouvrage , dit-il, qui me tue par la multitude des transiti
e temps (1711) mourut Boileau Despréaux, si connu par son esprit, ses ouvrages , et surtout par ses satires. Il se peut dire que
er le poète. (Ibid.) 159. Tous les jours, malgré moi, cloué sur un ouvrage , Retouchant un endroit, effaçant une page. (Ibid
1701. 169. Préface de l’édition de 1674 ou 1675 : « Puisque dans mon ouvrage , qui est de onze cents vers, dit Boileau, il n’y
86 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article » pp. 457-512
gnorance : une poésie riche, & des plagiats manifestes : de beaux Ouvrages , & des Productions odieuses : de la hardiesse
nsées, la vivacité des images, la rapidité du style. A cet égard, cet Ouvrage l'emporte sur tout ce que les Muses Françoises on
u dessus de la sphere des Esprits ordinaires, & ont donné à leurs Ouvrages ce germe d'immortalité qui les rend précieux à to
nt, mais il y auroit trop de présomption à regarder ce Poëme comme un Ouvrage qui doit effacer la honte qu'on a reprochée si lo
amp; du Génie, sera forcé de convenir, qu'un seul des Episodes de cet Ouvrage immortel, renferme plus d'invention, de conduite,
Annales des Nations ou les actions des Princes ? Trouve-t-on dans cet Ouvrage , & dans tous les autres du même Auteur, ce ne
re & de transporter les chapitres, sans nuire à l’ordonnance de l’ Ouvrage , ce qui prouve qu’il n’y en a aucune. On peut en
er sans cesse que le Czar est un grand Homme, annonce tout au plus un Ouvrage de commande, & ne persuaderoit pas la supério
re du Parlement, de la Philosophie de l'Histoire, ni de tant d’autres Ouvrages , prétendus historiques, qui ne sont capables de p
hommes, si les vérités utiles qui percent de temps en temps dans ses Ouvrages , n’étoient éclipsées par les erreurs nuisibles qu
e sous un nom emprunté, l’apothéose de ses Productions ; mille autres Ouvrages de sa façon, sont autant de trompettes sonores qu
ntimens qu’il exprime si énergiquement dans plusieurs endroits de ses Ouvrages , & ce débordement de fiel & de malignité,
blême n’est pas difficile à résoudre. Qu’on retranche certains de ses Ouvrages , qui sont d’un style de la derniere classe ; tout
peuvent soutenir les épreuves du temps. Ils conviennent que parmi les Ouvrages de M. de Voltaire, il y en a quelques-uns d’excel
mp; presque jamais d'après lui-même : que le plus grand nombre de ses Ouvrages ne sont faits que pour son Siecle, & que par
tention est de le représenter tel qu'il s'est montré dans ses propres Ouvrages  ; & quel vaste champ n'y offre-t-il pas aux r
les Critiques les plus minutieuses & les plus injustes contre ses Ouvrages , afin de s'élever au dessus de lui. De là, ami &a
le mépriser & le rendre ridicule. De là enfin, le Recueil de ses Ouvrages offre un choc perpétuel de louanges, de blâmes, d
uit en effet ? Ce que la saine Philosophie ne sauroit avouer pour son ouvrage , l'indépendance, le désordre, la corruption, le b
juste valeur : de l'autre, elle saura que son Apothéose n'a pas été l' ouvrage de la Nation, mais l'effet des intrigues de quelq
87 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre XI. Des Livres sur la Politique & le Droit Public. » pp. 315-319
naturel étant le fondement du Droit Public, il faudroit indiquer les ouvrages qui traitent du premier, avant que de venir à ceu
répandu sur le sérieux de la politique. Mais on s’est plaint que cet ouvrage peu méthodique est un labyrinthe sans fil ; que l
justement critiqué dans la Théorie des loix civiles, par M. Linguet, ouvrage qui respire un esprit original & un homme élo
eu ait fait son testament, comme Neuton fit son apocalypse ; mais cet ouvrage n’est pas digne de lui. Celui d’Alberoni vaut bea
le noble & élégant ; telles sont les qualités qui distinguent cet ouvrage . Mais l’auteur auroit pu se resserrer davantage ;
e précision, la science du gouvernement a un défaut tout contraire. L’ ouvrage le plus récent sur le droit de la nature & de
88 (1772) Éloge de Racine pp. -
relative, et en quelque sorte nationale. En effet, s’il y a dans les ouvrages des anciens dramatiques des beautés de tous les t
é que par la nature ; ton excellente organisation fut entièrement son ouvrage , et portait un caractère original, indépendant de
race, des Lucain, des Stace et des Sénèque ; qui seul enfin élève les ouvrages de l’homme à ce degré de perfection qui semblait
ce qu’il sent ce qu’il peut faire), ne trouvant pas dans ses premiers ouvrages l’aliment que cherchait son ame, Racine s’interro
appris assez à la nation pour qu’elle pût saisir tout ce qu’un pareil ouvrage avait d’étonnant. Racine était dès lors trop au d
ulaire au ton de l’héroïsme ? Non sans doute, ce n’était pas dans les ouvrages de Corneille que Racine avait étudié les convenan
s qui le suivent, que toutes les fois qu’il y a eu un parti contre un ouvrage de théâtre, le succès en a été troublé ou retardé
la multitude crie et se trompe, aperçurent un progrès dans ce nouvel ouvrage . En effet, dans Andromaque , quelque admirable q
nuire à l’auteur, ne pourrait-on pas trouver dans la nature même de l’ ouvrage les raisons de ce succès tardif que le temps seul
i aux objets qui doivent nous occuper dans son éloge. Il y a dans les ouvrages de l’esprit deux sortes de beautés. Les unes, ten
prit humain. Telle est cette première espèce de beautés dont tous les ouvrages de l’art ne sont pas également susceptibles. Les
es combinaisons de l’art, et de la sagacité des juges : tels sont les ouvrages dont l’objet est plus éloigné de la classe la plu
le charme et l’amollit. Mais si Britannicus était du nombre de ces ouvrages dont les beautés sévères ne sont appréciées qu’av
, et se tracer à lui-même la route qu’il doit tenir. Bajazet fut un ouvrage de son choix. Les moeurs, nouvelles pour nous, d’
érer l’une sans blesser l’autre), avouons-le ; soit que le succès des ouvrages de théâtre dépende essentiellement du choix des s
opposer à la Didon de l’inimitable Virgile. Comment louer de pareils ouvrages , sans redire faiblement ce qui a été si bien sent
elle qui a fondé Saint-Cyr, que Racine va couronner ses travaux par l’ ouvrage le plus parfait dont se glorifie l’esprit humain,
rable ? Hélas ! Il ne la vit pas réparée : il vit le plus beau de ses ouvrages en butte au mépris et au ridicule, et il n’a pas
e au mépris et au ridicule, et il n’a pas vu l’admiration que ce même ouvrage inspire aujourd’hui ; et quand il s’est endormi d
que chose peut consoler un écrivain du malheur de voir ses plus beaux ouvrages méconnus. Il éprouva de bien des manières le dang
doit avoir celle de la postérité dont il est à jamais le modèle. Les ouvrages de l’un ont dû perdre beaucoup avec le temps, san
mps, sans que sa gloire personnelle doive en souffrir ; le mérite des ouvrages du second doit croître et s’agrandir dans les siè
la différence des époques peut le rapprocher malgré la différence des ouvrages  ; et si l’imagination veut s’amuser à chercher de
89 (1716) Réflexions sur la critique pp. 1-296
relever avec un mépris réciproque jusqu’aux moindres défauts de leurs ouvrages . C’est un spectacle agréable pour l’amour propre
r achevé tout le livre, je trouvay qu’il n’y avoit que la moitié de l’ ouvrage fait. J’ay déja eu les injures, il ne reste plus
n du goût, qui sont plûtôt chez elle le prétexte, que le dessein de l’ ouvrage . Pour moi, je me suis laissé conduire à ma matier
oint l’adorer ; il m’avertit ensuite d’éviter certains défauts de son ouvrage  ; et enfin je me crois en état d’éxécuter mon ent
originale. Pour cela j’interroge Homere ; c’est-à-dire que je lis son ouvrage avec attention ; et persuadé en le lisant que rie
fiction d’évoquer Homere, pour me faire dire par lui-même ce que son ouvrage m’a fait penser. Me D voudra bien prendre ce rais
s’agira de ma poësie, que je réserve pour la troisiéme partie de mon ouvrage . Mais j’avouë que j’étois impatient de me laver d
ere ait inventé l’art, et l’ait perfectionné tout à la fois ; que son ouvrage soit le plus parfait qui soit sorti de la main de
e faut pas mesurer tout indistinctement à cette regle, et effacer des ouvrages , pour ainsi dire, le nom de leurs auteurs, pour n
r un raisonnement sérieux et détaillé, les défauts et les beautez des ouvrages . Mais autant que la critique est légitime et util
et les talents. C’est à eux sans doute qu’il appartient de juger les ouvrages anciens et modernes ; mais il seroit bon, ce me s
ables ; il me semble que cela vaut bien quelques operas, qui sont des ouvrages très-modestes, et presque moraux, en comparaison
de théologiens, des archevêques mêmes, puisqu’il en faut, ont lû mon ouvrage  ; et ils m’ont félicité positivement de ce que j’
se brisera infailliblement. Si l’on se contentoit de trouver entre l’ ouvrage divin et l’ouvrage payen quelque rapport de stile
iblement. Si l’on se contentoit de trouver entre l’ouvrage divin et l’ ouvrage payen quelque rapport de stile, comme une preuve
vous ignorez la langue ? C’est l’objection qui regne le plus dans son ouvrage , celle qui a séduit le plus de gens, et sur laque
oit servi de rien dans ce que j’ai fait. Je suppose toûjours dans mon ouvrage que l’expression d’Homere est élegante ; qu’il a
copient. Il est vrai qu’elle ne conclut pas d’abord que j’aye copié l’ ouvrage de Desmarêts ; car comme elle l’ignoroit, elle n’
qu’on les trouve. J’ai rencontré bien des gens qui m’ont dit sur mon ouvrage  : j’avois déja senti tout ce que vous me dites d’
s singulier. Cela me fait sentir combien il est utile qu’en matiere d’ ouvrages d’esprit, quelques écrivains ayent la hardiesse d
ilence de l’academie. le zêle de Me D s’échauffe en un endroit de son ouvrage  ; elle veut faire honte à l’academie de ce que pa
et du bon goût que ces écrivains ont cru de leur devoir d’éxaminer un ouvrage qu’on donnoit indistinctement pour régle, et d’y
nal tyrannique qui ne laisse pas la liberté des jugemens en matiere d’ ouvrages d’esprit ; elle croit que l’admiration religieuse
e Paris, celui de Trevoux et celui de Hollande ont fait honneur à mon ouvrage  ; en vain ils en ont adopté presque tous les sent
n’ont point assez médité le sens total ni de ma dissertation, ni de l’ ouvrage de Me D. Les prémieres impressions s’effacent par
e Me D mais qui par leur grand nombre, grossiroient désagréablement l’ ouvrage . Bien des gens s’embarrassent du fonds de la ques
e des deux portraits que je fais d’Homere, le portrait flatteur est l’ ouvrage des plus grands hommes de l’antiquité ; et que j’
s avec leurs propres armes : ils traiteroient toûjours mon apologie d’ ouvrage frivole, s’il n’y avoit que des raisons. autorite
Homere, nommé Siagre, avoit aussi traité le même sujet ; mais que ces ouvrages furent supprimez par les soins d’Homere qui voulu
et présent pour le vice : avec cette belle ressource on érigeroit en ouvrage de morale, les contes cyniques de Bocace. Lucien
ment à l’autorité. Caius Caligula avoit un souverain mépris pour les ouvrages d’Homere : on dira que c’étoit un méchant homme,
vais critique ; et si vous en demandez la preuve, on vous alleguera l’ ouvrage même en question. Prenez garde à la force de ce r
suivoit toûjours de l’autre. Le préjugé s’y prend ainsi. Il juge de l’ ouvrage par l’auteur ; au lieu que la raison juge de l’ou
. Il juge de l’ouvrage par l’auteur ; au lieu que la raison juge de l’ ouvrage par l’ouvrage même. Me D n’a-t-elle pas compté su
’ouvrage par l’auteur ; au lieu que la raison juge de l’ouvrage par l’ ouvrage même. Me D n’a-t-elle pas compté sur le préjugé,
ien il faut de siecles pour oster aux hommes la liberté de juger d’un ouvrage d’esprit. Mais j’aime mieux croire que les ancien
e ce droit n’est pas éteint pour nous. Nous pouvons prononcer sur les ouvrages d’esprit de tous les temps, on pourroit même mépr
duite n’est pas si hardie qu’elle le paroît. Car souvent en matiere d’ ouvrages d’esprit, ce n’est pas attaquer un grand nombre d
es. du dessein d’Homere . ce qu’il doit y avoir de plus clair dans un ouvrage , c’est le dessein, et sur tout dans un ouvrage où
de plus clair dans un ouvrage, c’est le dessein, et sur tout dans un ouvrage où l’on se propose l’instruction générale, comme
l’ouvrier, qui n’a rien fait au hazard, et qui semble avoir conçû son ouvrage tout à la fois. Il faut donc que le dessein soit
t que tout le monde s’accorde à sentir là-dessus la même chose. Tout ouvrage qui a besoin de commentateurs pour en déterminer
autant de différences de sentimens, autant de preuves du défaut de l’ ouvrage . Voilà Homere. Les auteurs ont été partagez sur s
Ils n’ont point cette élégance continuë que le lecteur éxige dans un ouvrage , d’autant plus qu’il est long, quoique par cela m
t nos grands versificateurs n’ont pas entrepris de poëmes épiques ; l’ ouvrage est trop long, le succès trop incertain. Ils s’en
le récit d’une seule action. Mais comme il est dangereux en matiere d’ ouvrages d’esprit d’établir des régles exclusives, qui fer
de le toucher l’éxige. Et quoiqu’on les sçache déja quand on relit l’ ouvrage , on goûte encore le plaisir de ce même arrangemen
être jamais été, je n’ai eu d’autre dessein que de remarquer dans son ouvrage les imperfections évidentes, suites nécessaires d
donner d’autres par surabondance de droit. ceux qui ont recueilli les ouvrages d’Homere, n’ont point retranché ces répétitions ;
tation vole jusqu’aux cieux ; et la merveilleuse cuirasse de Diomede, ouvrage admirable de l’industrieux Vulcain. Si nous nous
le sçavant, qui par un amour déréglé des anciens, auroit dédaigné les ouvrages modernes. Les choses seroient d’un côté, les mots
d on ne cherche que la vérité, quand on veut bien éxaminer son propre ouvrage , comme on éxamineroit celui d’un autre, et qu’on
de son art, et à s’éxagérer le mérite et la perfection de ses propres ouvrages . L’exemple de ces deux excès n’est que trop ordin
ssent point d’autres. Que ces gens-là parlent de leur art ou de leurs ouvrages , ils en parleront toûjours avec orgüeil ; ou s’il
oit humilier Moliere. Quand un poëte pense ainsi de son art et de son ouvrage , il peut parler naïvement de l’un et de l’autre :
s de la portée des autres. Il lui est permis encore de croire que son ouvrage est bon par tels et tels endroits ; parce que cel
j’entre dans aucun détail, il est bon de faire ici l’histoire de mon ouvrage  ; je prie le lecteur de s’y prêter sans impatienc
e ce temps-là ; car on en a quelquefois à bon marché. histoire de mon ouvrage . lorsque la dispute sur les anciens ; et en parti
mais cet essai fut malheureux ; M. Perrault paroissoit justifié par l’ ouvrage même qui devoit le confondre, et l’original patis
mme je respectois et comme j’aimois sa personne. Il a fait beaucoup d’ ouvrages sensez et poëtiques mêmes : il avoit particuliere
duisent les poëtes en prose ; et il finit enfin en m’assurant que mon ouvrage me feroit honneur ; et qu’il aimeroit presque aut
cendance pour nôtre goût. Aussi personne ne se souleva contre moi ; l’ ouvrage eut son succès : de célébres professeurs de rhéto
contre M. l’abbé Regnier ; et je ne me proposai point de continuer l’ ouvrage dont l’étenduë et la difficulté effrayerent égale
position. Un auteur, me dit-on, ne sçait jamais ce qu’on pense de son ouvrage , ses amis le flattent, ils lui éxagerent le bien
qu’il leur demande un compte exact de ce qu’ils entendent dire de son ouvrage , et que sa mauvaise humeur ne les fait pas repent
r la poësie, ou ils n’en ont pas. S’ils n’en ont pas, la lecture de l’ ouvrage les a fatiguez ; les choses n’y sont pas si intér
sie, ont senti, j’ose le dire, un grand nombre de beaux vers dans mon ouvrage  ; mais parce que la matiere plus pathétique dans
ner absolument mon choix. Que prétendoit-il faire, disoient-ils, d’un ouvrage aussi défectueux, et ne devoit-il pas sentir qu’H
y en a peu d’assez généreux pour établir eux-mêmes la réputation d’un ouvrage qu’ils n’ont pas fait ; car je ne veux pas parler
res en poësie ; et s’il arrive que ces juges incompetens condamnent l’ ouvrage , ils se joignent à eux, par égard, disent-ils, po
venus pour nôtre siécle. Cette diversité de desseins met déja dans l’ ouvrage une espece de difformité, et d’autant plus nuisib
ort mauvaise dans l’autre. Il faut encore remarquer qu’il y a dans un ouvrage le dessein général, et le dessein particulier de
inférieure, ni en beauté, ni en esprit, ni en adresse pour les beaux ouvrages . Cependant je veux bien la rendre, si c’est l’int
nche volontiers, quoique je les croye bons, quand l’interêt de tout l’ ouvrage le demande : et j’en ai bien supprimé d’autres da
e d’un poëme ne consiste pas dans ces maximes semées au hazard dans l’ ouvrage , et souvent contradictoires entr’elles. Elle cons
vos toiles, vos fuseaux, vos laines, et distribuez à vos femmes leur ouvrage , etc. Il y a là un air trop sententieux, et de pl
tions plus grandes. Donnez-nous encore l’odissée et beaucoup d’autres ouvrages , s’il est possible ; joignez-y des notes sçavante
les choisis à mon avantage. Je consens cependant qu’on juge de tout l’ ouvrage sur ces exemples : on ne sçauroit, selon moi, me
90 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre IX. Suite des éloges chez les Grecs. De Xénophon, de Plutarque et de Lucien. »
our à tour guerrier et philosophe, il écrivit dans son exil plusieurs ouvrages de politique, de morale et d’histoire. Celui qui
re qui embellit en paraissant se cacher, qui donne tant de mérite aux ouvrages et qu’on définit si peu ; ce charme qui est néces
néral des arts. Depuis peu de temps la grâce avait introduit dans les ouvrages des artistes ces formes douces et arrondies, et c
uivi ; et le plus célèbre de tous, Praxitèle, répandait alors sur ses ouvrages , sur le Cupidon de Thespis, sur la Vénus de Gnide
et le peintre disparaît. Enfin, si Socrate lui-même avait pu lire les ouvrages de ses deux disciples, il eût peut-être plus admi
e l’Orateur, nous apprend que de son temps on avait un grand nombre d’ ouvrages grecs qui contenaient les éloges de Thémistocle,
dre. Aujourd’hui aucun de ces monuments n’existe : mais nous avons un ouvrage plus précieux qui les rassemble tous. « Évoque d
omposa son esprit de celui de Socrate et d’Aristophane ; et, dans des ouvrages courts et dialogués, mit tour à tour en scène les
osophie à la légèreté, et la satire à la grâce. Parmi la foule de ses ouvrages , on a de lui un éloge de Démosthène, qui mérite d
e. La première moitié a cet agrément qui caractérise presque tous les ouvrages de Lucien ; la dernière est pleine de grandeur ;
91 (1899) Psychologie des titres (article de la Revue des Revues) pp. 595-606
e d’un livre, c’est déjà presque ce livre même. Le titre représente l’ ouvrage pour le lecteur, il l’évoque dans notre mémoire :
nt, d’après la seule couverture et les quelques mots quelle porte, un ouvrage qui coûta des années de peine à son auteur ! « Le
public ou le laisser se méprendre sur le caractère et la nature de l’ ouvrage . Ainsi, il y a quelques mois, on vit M. Paul Bour
e grammaire » des Nuits attiques. Il y a pourtant un certain nombre d’ ouvrages qui, par les nécessités mêmes de leur genre, doiv
utumes anciennes des religions de l’Orient reparurent. Les titres des ouvrages de piété portèrent la même marque que les hymnes
 : le Rosier des guerres, compilé par le roy Loys unziesme de ce nom, ouvrage devenu d’une extrême rareté. Marguerite d’Angoulê
pas moins long ni moins diffus. Du même esprit participent encore les ouvrages pédagogiques du xviie  siècle qui s’intitulent pa
le Gallois (1530). Et enfin la réimpression par Rabelais d’un antique ouvrage , très célèbre dans la vieille France, et schéma d
à prendre son essor, les titres varièrent surtout selon les modes. Un ouvrage avait-il réussi, non seulement on en imitait le f
it un portrait naïf des mœurs de ce siècle et plusieurs éditions de l’ ouvrage s’étant vendues avec une rapidité prodigieuse, to
Certains, par raffinement de dilettantisme, s’emparent du titre d’un ouvrage très connu et l’accommodent à leur nouveau sujet.
btint de Mazarin une grasse prébende. Lorsque feu Pécaut écrivait des ouvrages pédagogiques, il ne les intitulait pas : Adèle ou
toujours, avec les auteurs qui veulent sortir du commun, et dans les ouvrages qui s’écartent de l’art classique et de la raison
92 (1782) Essai sur les règnes de Claude et de Néron et sur la vie et les écrits de Sénèque pour servir d’introduction à la lecture de ce philosophe (1778-1782) « Essai, sur les règnes, de Claude et de Néron. Livre second » pp. 200-409
ude et de Néron Livre second A MONSIEUR NAIGEON Je vais parler des ouvrages de Sénèque sans prévention et sans partialité : u
la philosophie stoïcienne : Lucilius, je vous réclame ; vous êtes mon ouvrage . Ils étaient âgés tous les deux : Nous ne sommes
dans celles dont je n’annoncerai que. le sujet. Lisez le reste de mon ouvrage comme vous liriez les pensées détachées de La Roc
e jour heureux où l’on ne me mentira plus ?  » Je ne relis point les ouvrages de Sénèque sans m’apercevoir que je ne les ai poi
ite. Un des châtiments de la folie est de se déplaire à ellemême. L’ ouvrage de Sénèque est un champ où l’on trouve toujours à
t-ce que les dieux accordent la sagesse ? La sagesse n’est-elle pas l’ ouvrage du sage ? Et n’est-ce pas la raison pour laquelle
t d’admiration, d’entretien et de regrets ? Qui est-ce qui a fait cet ouvrage , ce poëme, ce tableau, cette statue, cette colonn
ur nous intéresser à l’histoire privée de ceux dont nous admirons les ouvrages . Le lieu de leur naissance, leur éducation, leur
vanité de se croire mieux instruit des sentiments d’Épicure, dont les ouvrages nous manquent, qu’un ancien philosophe, qu’un Sén
philosophie, Lettre xxxii ; il vous dira, Lettre xxxiii, que, dans un ouvrage de l’art, il faut que la beauté de l’ensemble fix
premier coup d’œil, on n’aperçoive pas les détails ; et que, dans un ouvrage de philosophie ou de littérature, les beaux vers,
sophismes et des bluteurs de mots. Lettre XLVI. Il fait l’éloge d’un ouvrage de Lucilius. Il dénombre, Lettre XLVII, la multit
timent et d’éloquence : il y a mis plus d’ordre que dans aucun de ses ouvrages . « Helvia, dit-il à sa mère, vous ne devez vous a
férents. Un autre Aristarque a dit de la Consolation à Helvia : « Cet ouvrage décèle le plus beau génie, et développe le plus e
t par sa hauteur, on aurait entendu, ce qu’il dit. « Que l’effet d’un ouvrage dépend infiniment de l’expression, et surtout de
, et surtout de la disposition. » Cela est vrai, bien qu’il y ait des ouvrages bien distribués qui fatiguent, et qu’il y en ait
ose, peine que les Anciens se donnent rarement. La plupart des autres ouvrages du philosophe sont des impromptus faits au couran
plus facile de se faire couper les veines, que de rassembler dans un ouvrage , toute la morale et tout l’esprit qu’on trouve da
l’opinion sur Sénèque et sur ses détracteurs, d’un auteur266 dont les ouvrages pleins de sentiment, de vérité, d’élégance et de
i sont du sien : mais si, à l’ouverture de la page, on présentait son ouvrage à nos aristarques, et qu’on les défiât d’y marque
cruelle injure. XIV. « Le désir de briller qui domine dans les ouvrages de Sénèque, caractérise plutôt le rhéteur que le
our de Néron, du moins on ne peut pas être plus sévère en jugeant ses ouvrages . » Et j’ajouterai que, si Sénèque vivait, il sera
st pas trop religieux, mais cela est beau. Il y a dans son inimitable ouvrage mille endroits de la même force. Il faut y lire l
progrez naturel : car quiconque croit quelque chose, estime que c’est ouvrage de charité de la persuader à un aultre ; et, pour
phe disait un jour à un jeune homme qui avait rassemblé dans un petit ouvrage une foule d’autorités recueillies de nos juriscon
e laver les mains. » (Lettre LXXXIII.) XXX. On voit et dans les ouvrages et dans la vie privée de Sénèque, que son bonheur
eu fait, par son état, son caractère et ses mœurs, pour apprécier les ouvrages de Sénèque, et goûter ses principes austères. Voi
la dernière impudence, que j’estime beaucoup plus la personne que les ouvrages de ce philosophe.  » Saint-Evremond, ainsi que la
ont parlé de Sénèque, soit en bien soit en mal, ne connaissait ni ses ouvrages ni sa personne. « J’estime le précepteur de Néron
a pauvreté et la mort. ». Celui qui s’exprime ainsi n’a jamais lu les ouvrages de Sénèque et n’en connaît guère que les titres ;
s de Marcellus et de la modération dans la douleur ; du caractère des ouvrages de Fabianus Papirius ; de la différence du style
ue avant vous ; on vous emprisonnera, on vous exilera, on brûlera vos ouvrages , on vous fera peut-être vous-même monter sur un b
anquer à la vérité ; ménager les vices, c’est rougir de la vertu… Cet ouvrage sera bien mauvais, s’il n’irrite pas la haine et
en revanche, je m’engage à plus de brièveté dans l’examen des autres ouvrages . « Le sage peut-il être utile au sage ? Chaque ho
ités, on serait tenté d’attacher peu d’importance à la perte de leurs ouvrages , et de les ranger dans la classe des Albert le Gr
urtout si l’on faisait passer successivement sous ses yeux les autres ouvrages de Sénèque, et qu’on terminât cet Essai par l’his
tius furent condamnés au feu ; sa fille les conserva. On lit dans cet ouvrage de Sénèque que les flammes avaient consumé la plu
sa fille. XLII. Il me semble que la Consolation est un genre d’ ouvrage peu commun chez les Anciens, et tout à fait négli
Marcia pleurait la mort de son père, lorsque Sénèque lui adressa cet ouvrage . Je tiendrai parole : je me contenterai d’indique
que j’envierais à Voltaire. — Mais ce Mahomet est en même temps un ouvrage de génie, et une bonne action. — J’en conviens.
s regards de Néron ne tombèrent fortuitement sur la couverture de cet ouvrage sans que le trouble et les remords ne s’élevassen
s ses yeux le hideux portrait qui lui ressemblerait un jour. Dans cet ouvrage , les conséquences des principes de l’auteur le mè
’obvier à ce vice, et qu’on ne l’ait pas fait. On pardonne un mauvais ouvrage à un ouvrier indigent, on ne le pardonne point au
tout ce qui sort de leurs mains doit être parfait. Si la nature de l’ ouvrage ne comportait pas la perfection, pourquoi ne pas
d’une plaisanterie inhumaine ; soit. Mais gardez-vous de dédaigner un ouvrage plein d’idées sublimes, qui vous détrompera ou qu
, est aussi prompt et aussi sûr que le jugement que l’autre porte des ouvrages . Si je voulais citer des maximes, ce traité m’en
cependant il n’en est rien. Sénèque ne montre dans aucun autre de ses ouvrages autant de fécondité. Les auteurs du siècle de la
ous ses convives, empoisonnés par des champignons. On présume que cet ouvrage est un des premiers écrits de Sénèque ; qu’il le
du vulgaire, et se dissent froidement : « Je n’ai jamais lu aucun des ouvrages de mes ennemis306 ; je n’ai ni le droit de les mé
par l’exil. Ce dernier événement est le sujet de la Consolation. Cet ouvrage , écrit dans la situation la plus cruelle et la co
qu’elle a rendu nécessaire. » LXXVIII. Lorsque je commençai cet ouvrage , ou plutôt mes lectures, je ne me proposai pas se
core le dessein d’y joindre les anecdotes historiques qui rendent ses ouvrages si intéressants et si précieux. C’est dans cette
formé le projet de te faire admirer des Français, en leur mettant ton ouvrage sous les yeux, est mort avant que d’avoir mis la
e, il le fait aussi à Hippocrate, qui a ouvert son sublime et profond ouvrage des Aphorismes par ces mots : « L’art est long, l
st un homme vivant ? C’est un mort qui parle. Il ne faut pas lire les ouvrages de Sénèque comme de simples leçons de philosophie
ile aux grands hommes. Quoi ! tu t’es immortalisé par une multitude d’ ouvrages sublimes dans tous les genres de littérature ; to
mais les grâces la cacheront dans leur sein. La critique dira de tes ouvrages historiques tout ce qu’elle voudra ; mais elle ne
ure et la vengeance, je regrettais le chapitre qu’il eût ajouté à son ouvrage s’il eût vécu chez des barbares, où l’on est désh
age : l’étude le consolera. Pour que le lecteur juge sainement de cet ouvrage , qui a attiré tant de reproches à Sénèque, il est
Il avait écrit les Consolations à Marcia et à Helvia, sa mère ; deux ouvrages fondés sur les principes les plus roides de la se
ent affligé. Il faut en convenir, il est incertain si l’auteur de cet ouvrage se montre plus rampant et plus vil dans les éloge
ce. Mais il n’était pas facile de publier, sous le nom de Sénèque, un ouvrage entier qui pût en imposer ; aussi n’avons-nous qu
bien insipide ; si ce n’est pas une bonne satire, c’est un bien plat ouvrage . Un satirique ne se soucie guère d’être conséquen
uleur, en s’occupant de la littérature légère, de l’apologue, genre d’ ouvrage , aujoute-t-il, sur lequel les Romains ne se sont
d’un grand homme. Je me suis mis à la place de Polybe : j’ai reçu son ouvrage , je l’ai lu, et je me suis dit : Ou Sénèque se mo
sprit, du génie, de l’imagination, de la verve ; cependant ces petits ouvrages , écrits sans grâce et sans facilité, ne donneraie
lide, il n’y en a point. Les Questions naturelles XCV Cet ouvrage est dédié à Néron. « Vous avez, lui dit Sénèque,
préface que l’éditeur du Sénèque de La Grange a mise à la tête de cet ouvrage , dont il était bien en état déjuger, à titre de l
vertes. Sénèque, le même dans ses livres sur la physique que dans ses ouvrages moraux, vous offrira des idées ingénieuses et fin
CVII. Une première pensée qui se présente à l’esprit en lisant cet ouvrage , c’est que la physique rationnelle a pris son ess
ant abbé de Saint-Réal a nommé Sénèque dans plusieurs endroits de ses ouvrages  : il y est parlé d’un entretien du philosophe ave
ridicules dans un philosophe334. » Et où avez-vous vu cela ? Dans les ouvrages de Sénèque ? Non ; vous auriez pu y lire335 : « L
que ? Non ; vous auriez pu y lire335 : « Lorsque vous me demandez mes ouvrages , je ne m’en croirai pas plus éloquent que je ne m
dans les auteurs en prose. CIV. Ah ! si j’avais lu plus tôt les ouvrages de Sénèque, si j’avais été imbu de ses principes
agment qui porte son nom est ou l’essai d’un littérateur obscur, ou l’ ouvrage d’un satirique qui s’était proposé de tourner en
cile, et l’on a reçu avec une indifférence si propre à décourager des ouvrages que je me glorifierais d’avoir faits, qu’il n’y a
euse des mêmes réponses, et il serait facile que vous gâtassiez votre ouvrage en l’allongeant. Votre réplique serait excellente
, qu’elle aurait au moins l’inconvénient d’arracher à l’obscurité des ouvrages et des noms faits pour y rester. Demeurez en repo
c’est un hypocrite à démasquer, que d’autres le fassent. D’après son ouvrage posthume, cet homme n’est-il pas jugé ? J’ai pesé
pas. ; il écrivait pour d’autres que pour vous. On reconnaît dans son ouvrage un homme qui sent profondément ; un grand nombre
anquer de donner de l’intérêt, de la variété et de l’importance à son ouvrage . On oublie qu’il a fait un Essai. S’il s’est livr
er à la malignité envieuse, et que depuis longtemps il n’avait paru d’ ouvrage si digne de l’affliger. Et j’ajouterai que je n’a
re. 16° « Que l’auteur a commencé sa carrière dans les lettres par un ouvrage sur l’Interprétation de la Nature, et que ce livr
la Nature. Et j’ajouterai que, si l’on est quelquefois arrêté dans un ouvrage , l’obscurité naît de la profondeur des idées et d
l : Oui, monsieur, cet homme382 s’est trouvé parmi les critiques de l’ ouvrage dont vous avez fait l’extrait et l’éloge. 18° « Q
ilius.. 20° « Qu’on est tout étonné de trouver à la 438e page de son ouvrage (1re édit.) une pathétique apostrophe aux Insurg
un neveu fait prisonnier de guerre sur nos vaisseaux ; l’auteur d’un ouvrage plein de recherches, de hardiesse, d’éloquence et
otifs de cette largesse, nous ne les devinons pas. Il a entrepris cet ouvrage à la sollicitation de quelques hommes vertueux et
? Le voici. Il s’est dit : « Il y a certainement des défauts dans cet ouvrage , Z|00 ESSAI SUR LES RÈGNES et je les remarquerai
e bien mourir ! On trouve, à la vérité, l’un et l’autre dans d’autres ouvrages  ; mais on ne peut trop répéter aux hommes, surtou
issements au théâtre ; le jugement qu’il porte lui-même de ses autres ouvrages , c’est qu’ils attaquent les erreurs sans attaquer
es philosophes des temps éloignés et du nôtre ; qu’il est occupé d’un ouvrage qui présente plus de difficultés à vaincre que sa
icus et sa famille, et sa méprise a entraîné celle de l’auteur de cet ouvrage . Ceux qui, en examinant rapidement dix ou douze p
« Ne vous étonnez pas si vous rencontrez quelques longueurs dans cet ouvrage , quoiqu’il n’ait pas beaucoup d’étendue ; ce peut
e sentiment est prolixe et Cicéron est accusé de l’être dans tous ses ouvrages à travers toutes ses beautés. » Voilà donc un tra
ap. LXV. (D.) 287. Si l’on en juge par les cris qui accueillirent l’ ouvrage , il n’était pas bien mauvais. Heureusement, celui
aquelle j’étais bien résolu do m’abandonner, lorsque je commençai cet ouvrage . (D.) 306. C’était une prétention de Diderot.
aussi habile homme, ils n’ont pas fait réflexion que les défauts d’un ouvrage de la nature du sien, à la perfection duquel un a
demi. (D.) 315. Voyez l’Histoire de la Chirurgie, par M. Peyrilhe, ouvrage écrit et pensé fortement. (D.) 316. C’est l’exam
mieulx : il nous guide ; l’autre nous poulsse. « Quant à Cicero, les ouvrages qui me peuvent servir chez luy à mon desseing, ce
s, définitions, partitions, etymologies, consument la pluspart de son ouvrage  : ce qu’il y a de vif et de mouelle, est estouffé
avaient été amis de Géta. M. Otton a réfuté Bodin à ce sujet dans son ouvrage sur la vie et les écrits de Papinien, imprimé en
de littérature de l’abbé Grosier, année 1779, et d’autres journaux et ouvrages périodiques du temps. Les observations en faveur
aux et ouvrages périodiques du temps. Les observations en faveur de l’ ouvrage sont de Marinantelr. (Br.) 360. Dans cette défe
janvier 1789 ; auteur du Système de la Nature, et d’un grand nombre d’ ouvrages de sciences et de philosophie. Ce fut l’un des ho
reconnu que c’est à lui que l’on doit aussi la plus grande partie des ouvrages philosophiques anonymes et pseudonymes qui s’impr
ent sous la rubrique de Londres, à Amsterdam, chez M. Michel Rey. Ces ouvrages , devenus assez rares, ne manqueront pas, quand il
venger la mémoire du philosophe de la patrie de Leibnitz ; et, dans l’ ouvrage que nous nous proposons de publier sous le titre 
e ont faits pendant le XVIIIe  siècle, il a traduit un grand nombre d’ ouvrages que les Allemands ont publiés sur ces sciences al
yons utile de donner ici, dans l’ordre chronologique, la liste de ses ouvrages philosophiques (dont nous avons rétabli les titre
lais, et plusieurs annoncés comme tels pour éviter l’inquisition. Les ouvrages condamnés par arrêts du parlement, des 18 août 17
ire très-curieux que l’auteur n’osa point publier en même temps que l’ ouvrage . Quelque temps après, Naigeon le fit imprimer à L
l’Influence des opinions sur les mœurs et sur le bonheur des hommes ; ouvrage contenant l’apologie de la philosophie. Londres,
a philosophie. Londres, 1770. — XIX. Examen critique de la vie et des ouvrages de saint Paul. Londres, 1770. — XX. Le Bon sens,
— XXVI. Éléments de la morale universelle, ou Catéchisme de laNature ( ouvrage posthume refait par Naigeon). Paris, 1790. On doi
s sur la religion proposées au P. Malebranche, Londres, 1768 ; et les ouvrages suivants insérés dans le Recueil philosophique, p
de l’imagination, de l’anglais d’Akenside. Il a publié, en 1752, deux ouvrages sur la dispute au sujet de la musique française e
en Franconie en 1660, est mort à Berlin en 1734. Quelques-uns de ses ouvrages sont traduits par d’Holbach. (Br.) 381. Dans Bé
es ouvrages sont traduits par d’Holbach. (Br.) 381. Dans Bélisaire, ouvrage censuré par la Faculté de théologie de Paris, le
(Br.) 387. Raynal. On sait que Diderot a eu beaucoup de part à cet ouvrage . (Br.) 388. L’abbé Grosier, Journal de littérat
pas précisément l’apologie de la Saint-Barthélemi, il est au moins l’ ouvrage de la plus insigne mauvaise foi : ce prêtre ne ch
si l’auteur de la plus exécrable apologie de la Saint-Barthélemi. Cet ouvrage a été publié en latin et en français sous les tit
ue et de cet Essai sur sa vie. C’est une chose rare de voir, dans cet ouvrage , un admirateur de Sénèque, qui le réfute à tout m
dmirateur de Sénèque, qui le réfute à tout moment ; et l’éditeur de l’ ouvrage d’un ami, qui le critique comme si cet ami était
e, lui ont mérité l’honneur que son ami lui a fait en lui dédiant son ouvrage . » Mercure du 25 décembre 1778. (Br.) 403. Cett
404. L’abbé Grosier, journal cité, page 372. (Br.) 405. Ces deux ouvrages étaient sans doute en manuscrit. Ils ne figurent
93 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » pp. 270-271
rit sur la Peinture, la Sculpture, & l’Architecture. Son meilleur Ouvrage est celui qui a pour titre : Entretiens sur les V
uvrage est celui qui a pour titre : Entretiens sur les Vies & les Ouvrages des Peintres anciens & modernes, dont la meil
é. Sa maniere de procéder est la meilleure qu’on pût employer dans un Ouvrage de cette nature. Les principes y sont exposés ave
s Amateurs, de ceux même qui ne seroient ni l’un ni l’autre ; c’est l’ Ouvrage tout à la fois le plus agréable & le plus ins
mort en 1733, est Auteur d’un Recueil historique de la Vie & des Ouvrages des plus célebres Architectes, qui est estimé des
94 (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « XI »
ode de M. Pélissier. Parmi les citations manuscrites de notre dernier ouvrage , toutes n’ont pas évidemment la même importance ;
ques auxiliaires. Ce sont choses de peu de poids dans l’ensemble d’un ouvrage . Pour M. Pélissier, c’est là tout mon livre ; il
l’a frappé, il ne parle que de cela, et il conclut en disant que mon ouvrage est destiné à « faire croire que le génie des gra
njuste adversaire n’admet, d’ailleurs, ni l’idée, ni le plan de notre ouvrage . « Je ne crois pas, dit-il, qu’on doive demander
de ces trois auteurs, pour ne citer que ceux-là, et d’avoir écrit un ouvrage dont ils nous indiquaient si clairement l’utilité
e taire, il est précisément celui qui crie le plus fort, Ignorant mes ouvrages et ne pouvant, par conséquent, y puiser ses objec
ce ou le dernier des effrontés, si j’avais publié trois consciencieux ouvrages pour démontrer que tout le style consiste dans le
er ce qu’il a la prétention de nous apprendre, et aussi parce que cet ouvrage était la confirmation éclatante de nos conseils «
95 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » pp. 517-518
19, a été un des Auteurs les plus féconds du Siecle dernier. Quarante Ouvrages différens, qui forment près de cent cinquante vol
sur tout. On doit s’attendre, après cela, à ne pas trouver, dans ses Ouvrages , ce caractere d’exactitude & de perfection qu
ire des Auteurs, le Catalogue, le Sommaire & la Critique de leurs Ouvrages . La partie qui comprend le dix-septieme Siecle n’
on Romaine, est écrite dans le même goût que la précédente. Un de ses Ouvrages les plus estimés, est l’Histoire de l’Eglise en a
nsidérable. Si M. du Pin n’a pas eu le mérite de donner au Public des Ouvrages irréprochables du côté du goût & de la perfec
96 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XV » pp. 175-187
cède, qu’on peut regarder la révolution opérée dans la langue comme l’ ouvrage de deux sociétés distinctes qui se partageaient l
tyles, les différentes formes du langage, ne l’étaient pas : ce fut l’ ouvrage de la société polie. Par sa conversation, la vie
récit d’un amour si sauvage Vous fait, en m’écoutant, rougir de votre ouvrage  ; D’un cœur qui s’offre à vous, quel farouche ent
latant de rares qualités. On remarquait comme précieux dans un autre ouvrage  : que Daphné avait toute son âme dans ses jeux ;
eur court dans une assemblée. On lisait avec étonnement dans un autre ouvrage cette phrase : cet homme laisse mourir la convers
e l’habitude, a consacré ces locutions. Voici la liste des principaux ouvrages dont la France était en possession au milieu du x
la critique du Cid ; En poésie, les belles odes de Malherbe, quelques ouvrages de Racan, de Segrais, de Benserade ; les chefs-d’
eur, Rodogune. Nous avions plusieurs comédies de Molière : Plusieurs ouvrages de La Fontaine. Ce n’étaient pas encore les chefs
nt la naissante autorité de Louis XIV, en 1661. 57. La Bruyère, Des ouvrages de l’esprit, p. 96, édit. in-4°.
97 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 220-226
même ville en 1661 ; le premier Auteur qui ait publié en François un Ouvrage de Philosophie scholastique, & le premier His
de Soissons & d’Orléans, né à Paris en 1739 ; Auteur de plusieurs Ouvrages sur l’économie politique, & un des Coopérateu
e guide & d’appui à l’Histoire. On doit la même estime à un autre Ouvrage intitulé : Recherches sur la valeur des Monnoies.
inte à la noblesse de l’expression toujours soutenue, a procuré à cet Ouvrage plusieurs éditions que le Public ne se lasse pas
de la même ville, né à Commercy en 1713. Après avoir donné plusieurs Ouvrages utiles sur des matieres de Jurisprudence & d’
e plus de cinq cents pages, peut être regardée comme un des meilleurs Ouvrages qui aient paru en ce genre : c’est une véritable
98 (1846) Études de littérature ancienne et étrangère
urs. Mais cet heureux travail qu’il avait fait sur la traduction d’un ouvrage , artificiel dans son origine, et, chose unique, r
d’idéal poétique qu’ils portaient dans leurs actions comme dans leurs ouvrages . Il y a de grandes choses dans notre moyen âge, m
rangement artificiel. Une certaine fleur de jeunesse brille sur leurs ouvrages , et une grâce plus vive chez les uns, moindre che
iens poètes de Rome, et curieux de leurs vers, Cicéron, dans tous ses ouvrages , ne cite qu’une seule fois le nom de Lucrèce, à q
ujours sa renommée de grand poète. Cette vertu poétique fait lire son ouvrage , en dépit de la répugnance et quelquefois même de
laît et entraîne. Cicéron, plus âgé, releva lui-même, dans ce premier ouvrage , quelques fautes de goût, et sans doute il s’est
out entier à l’étude et aux lettres. On a peine à concevoir combien d’ ouvrages il écrivit pendant ce long deuil. Sans parler des
re même, si on le considère dans l’ensemble et dans la variété de ses ouvrages , est-il permis de voir en lui le premier écrivain
ues passages sont littéralement traduits d’Aristote et de Platon. Ces ouvrages n’ont pas tous, à nos yeux, le même degré d’intér
uments d’antiquité, qu’un style ingénieux et piquant rend d’agréables ouvrages de littérature. Le goût des études philosophiques
lus important, le de Oratore. Après les harangues de Cicéron, c’est l’ ouvrage qui nous donne l’idée la plus imposante du talent
é mieux exprimés, et qui sont également de tous les siècles. À tant d’ ouvrages que Cicéron composa pour sa gloire, il faut joind
e Cicéron avait écrites seulement depuis l’âge de quarante ans. Aucun ouvrage ne donne une idée plus juste et plus vive de la s
la mort du jeune prince. Drusus guérit ; mais le poète, ayant lu son ouvrage dans quelques cercles de femmes, fut dénoncé pour
ntre des hommes, et satisfait de pouvoir distinguer sûrement dans ses ouvrages ce qu’il reçut de l’expérience, et ce qu’il appri
sous des maîtres habiles, toutes les parties des belles-lettres. Ses ouvrages montrent assez que la lecture des poètes avait re
a célébré les devoirs et l’héroïsme. On trouve, à ce sujet, dans ses ouvrages une anecdote charmante, et qui semble bien plus d
pteur de Trajan, ne semble pas mieux fondée ; il a seulement dédié un ouvrage à ce prince. Mais un emploi que Plutarque paraît
ndantes et cette gravité douce que nous admirons dans ses écrits. Les ouvrages de Plutarque, par leur étendue autant que par la
fierté romaine, ont jugée avec un dédain si frivole et si cruel. Les ouvrages philosophiques de Plutarque sont sans doute le pl
les sophistiques de la Grèce et de Rome. Plutarque intitule son grand ouvrage les Vies Parallèles ; et dans ce cadre, l’histoir
imagination et la pensée, explique assez le prodigieux intérêt de ses ouvrages historiques. Il a peint l’homme, et il a dignemen
te fréquente mobilité est le plus grand obstacle à la perfection d’un ouvrage . » Ainsi c’était seulement de la forme du travai
ois cité le surnom de Pompéien, qu’Auguste donnait à Tite Live ; et l’ ouvrage de ce grand écrivain porte la marque de son admir
plus sûr de penser, ni même de flatter. Si Phèdre écrivit alors, ses ouvrages supprimés restèrent sans doute longtemps inconnus
buliste26. Il ne fut permis d’écrire qu’au flatteur Velléius ; et son ouvrage , gâté par une adulation emphatique et une précisi
stres placées par Auguste dans le champ de Mars, qu’il proscrivît les ouvrages d’Homère, qu’il voulût exclure des bibliothèques
nt dans son style et dans ses pensées. On le sent à la lecture de cet ouvrage  : ce n’est pas l’école des rhéteurs, c’est la cra
vant de conspirer contre lui, Lucain, qui, dans sa vie comme dans ses ouvrages , ne put soutenir l’élévation de ses propres idées
assez Néron pour s’absoudre des sentiments généreux répandus dans son ouvrage  ? Les malédictions lancées contre César et contre
autant qu’un despote peut l’être. Chose étrange, Vespasien continua l’ ouvrage de Néron ; déjà l’imagination, flétrie par tant d
que, pour ne pas effaroucher l’empereur, s’était réduit à composer un ouvrage sur les manières douteuses de parler ; admis dans
vaste et brillant tableau de la nature ; et l’empereur accueillit un ouvrage qui détournait les Romains d’eux-mêmes, pour les
bruit de ce succès ; et Maternus fut obligé de retoucher beaucoup son ouvrage pour le rendre, non pas meilleur, mais moins susp
alement les talents. Les temps de Domitien virent cependant naître un ouvrage que l’on a coutume de citer comme le modèle du go
ouvenir de ce qu’il a senti, le passé qu’il n’a pas vu : aussi jamais ouvrage ne fut plus vrai par les couleurs. Tacite a l’air
ider des cercles philosophiques, n’offre pas, dans sa vie et dans ses ouvrages , un exemple moins remarquable de la civilisation
n sur l’origine des romans ; il caractérisait cependant cette sorte d’ ouvrage par une définition dont sa sévérité aurait pu s’i
rvir de préface à la Zaïde de madame de La Fayette, c’est-à-dire à un ouvrage qui n’est nourri que de la plus pure essence de t
et qu’ils y passèrent comme un fruit de la conquête de l’Orient. Les ouvrages qui nous restent sous le titre de romans grecs se
nte qu’après la défaite de Crassus, le général des Parthes trouva cet ouvrage dans le bagage militaire d’un officier romain, et
rche Photius, dans sa bibliothèque, donne l’extrait fort court de cet ouvrage , écrit par Antoine Diogènes, qui se composait de
alyse, les Babyloniques, ou les Amours de Rhodanes et de Sinonis. Cet ouvrage , pour la contexture, se rapproche assez de nos ro
e Marc-Aurèle, au milieu du iie  siècle. La même époque vit naître un ouvrage singulier, qu’il faudrait placer parmi les plus f
n moral sur la magie ; c’est la Cyropédie de l’illuminisme. Un pareil ouvrage n’appartient pas aux romans grecs ; il prend un r
historien a même raconté que le synode de la province, mécontent de l’ ouvrage d’Héliodore, lui enjoignit de le supprimer, ou de
ts, des captivités, des reconnaissances, voilà tous les ressorts de l’ ouvrage . Mais ce que l’on doit le plus regretter dans le
résente ni un siècle ni un peuple. On ne pourrait indiquer, d’après l’ ouvrage , à quelle époque les personnages sont placés. Sou
nes libre ni Athènes conquise. Le roi d’Éthiopie, qui figure dans son ouvrage , ressemble tout à fait à ces rois de Perse ou d’A
grande perte pour la curiosité du lecteur. De quel prix seraient des ouvrages antiques où les aventures fictives s’uniraient à
er le christianisme, et devint évêque. Le savant Huet, qui a jugé son ouvrage avec une grande mais juste sévérité, paraît doute
Tatius, épuré comme il doit l’être, paraîtra l’un des plus agréables ouvrages de la collection romanesque des Grecs. L’auteur e
cté, n’est pas sans éclat. Photius, du reste assez rigoureux pour cet ouvrage , en loue beaucoup l’élégance et l’harmonie ; il o
re pour eux, le livre est court, et il amuse. Immédiatement après cet ouvrage , Huet a placé parmi les romans grecs et a longuem
ginal ne s’est jamais trouvé, et l’on ne doute plus aujourd’hui que l’ ouvrage entier ne soit une fiction du prétendu traducteur
rque, pour ainsi dire, par une décadence progressive. À chacun de ces ouvrages , cette admirable littérature grecque, dont ils so
disparaît ; les traits mêmes s’effacent ; et les plus récents de ces ouvrages semblent quelque épreuve de gravure sortie la der
n passe d’Abrocome et d’Anthia aux Amours de Chéréas et de Callirhoé, ouvrage que le docte Larcher a traduit, mais qu’il n’a pu
ar le nom latin de Longus est assez singulièrement placé en tête d’un ouvrage écrit en grec. Le style de cet ouvrage, quel que
gulièrement placé en tête d’un ouvrage écrit en grec. Le style de cet ouvrage , quel que soit du reste l’auteur, ne peut donner
t des sentiments qui l’ont inspiré, se montre partout, et fait de son ouvrage l’une des plus charmantes rêveries de l’imaginati
énias réunissent tout ce qu’il y a de vulgaire et de mauvais dans les ouvrages précédents. On peut remarquer seulement que dans
amorphose de Lucius, et dans le trop fameux Satyricon de Pétrone. Cet ouvrage est intitulé, dans l’original, Drame d’Eustathe s
désigné par du Cange comme protonobilissime et grand-archiviste. Son ouvrage est bien digne de ce misérable Bas-Empire, sous l
mours de Drosille et de Chariclès, par Nicétas Eugénianus, le dernier ouvrage de cette série. Il semble que les auteurs de ces
une des curiosités de mœurs, aucun des traits ingénieux qui, dans les ouvrages précédents, balancent et rachètent bien des défau
t, dans cette même Grèce conquise et subjuguée, à étayer de grossiers ouvrages , et se sont conservés dans un bain turc ou dans l
’appelle son heureux génie ! Gloire au prince qui accomplira ce grand ouvrage , et qui se fera, pour ainsi dire, honneur de la d
cru devoir corriger et étendre son premier travail : il en a fait un ouvrage plus complet, et en grande partie nouveau, qu’il
naissance plus répandue, une étude plus attentive de la langue et des ouvrages du poète anglais ; mais elle tient surtout aux ch
par Montaigne qu’il lisait dans la nôtre. À la forme de ses premiers ouvrages , j’ai peine à croire qu’il ne sût pas l’italien,
miers chants de son poème de la Reine des Fées, et prodigué, dans cet ouvrage et dans ses Pastorales, les richesses d’un style
es jeunes maîtres ès arts de Cambridge et d’Oxford. Le premier de ces ouvrages , dans l’ordre de date, est la tragédie de Gorbodu
s interruption depuis cette époque. On voit, dans quelques-uns de ces ouvrages , le passage des Moralités allégoriques à la tragé
pe, ses comédies de Sapho et Phaon, d’Endymion, de Galatée, de Midas, ouvrages artificiels et faux pour le dialogue, renferment
our le faux goût. Robert Greene, qui, mort dès 1592, laissa plusieurs ouvrages de théâtre, doit être aussi compté parmi les préc
ieuse, l’audace de l’impiété dans un cœur au désespoir, donnent à cet ouvrage de grands traits d’éloquence. La scène où Faust,
ulle part la définition idéale que Marlowe donne des enfers, dans cet ouvrage tout plein de leur puissance. Faust demande où es
ais soutenu par le rythme et l’expression. Marlowe, dans ses derniers ouvrages , avait fait de ce vers l’emploi le plus heureux p
publiant, l’année suivante, un poème de Vénus et Adonis, appelle cet ouvrage le premier-né de son imagination, soit qu’il atta
ce et de gravité dans le langage ; et il est à remarquer que ces deux ouvrages furent les premiers titres de la gloire naissante
; ils sont inspirés sous ton influence, ils sont nés de toi. Dans les ouvrages des autres tu corriges le style seulement ; et le
elle scène, jusqu’à Macbeth, Othello, la Tempête. Quelques-uns de ses ouvrages , Roméo et Juliette, Hamlet, les Commères de Winds
akspeare figurer modestement parmi tant de noms obscurs, en tête d’un ouvrage oublié. Shakspeare eut des rivaux ; et, indépenda
tcher, le plus poétique de tous ; Beaumont, son associé dans quelques ouvrages  ; l’ingénieux et facile Massinger ; le pédantesqu
aigna pas d’être l’éditeur, lui qui négligeait de publier ses propres ouvrages . Retenu à Londres par son état de comédien et d’a
voulut que le poète le mît une troisième fois en scène dans un nouvel ouvrage . Il semble à notre délicatesse moderne que l’admi
Stratford avait nommés dans son testament, sans leur recommander ses ouvrages , qu’il oublie tout à fait dans le compte minutieu
as pas besoin de tombeau ; tu es vivant toujours, tant que vivent tes ouvrages et que nous aurons des intelligences pour te lire
et la nuit, et désespère du jour, sauf la lumière qui jaillit de tes ouvrages . » En dédiant leur publication à deux seigneurs
La liste des pièces non contestées de Shakspeare renferme trente-six ouvrages produits dans un espace de vingt ou vingt-cinq an
ier. Ils passent, et le souvenir subsiste ; et, dans le désordre de l’ ouvrage , l’impression que fait le poète est toujours puis
n et celui d’un bouffon. Ainsi Shakspeare, même dans la partie de ses ouvrages qui choque le plus les convenances du goût, a, po
e les beautés locales, que les traits individuels dont il remplit ses ouvrages , répondent à quelque type général de vérité, et q
t pour ses concitoyens, il plaise à tout le monde. Peut-être même les ouvrages les plus nationaux sont-ils ceux qui deviennent l
ux sont-ils ceux qui deviennent le plus cosmopolites. Tels furent les ouvrages des Grecs, qui n’écrivirent que pour eux, et sont
furent seulement vivifiées par sa main puissante ; connue ces grands ouvrages de peinture, où le maître a jeté ses touches écla
et de damnation n’appartient qu’à Shakspeare. Un autre mérite de cet ouvrage , mérite inconnu et presque impossible sur notre s
sentent des beautés à peu près égales. Un autre intérêt s’attache aux ouvrages dans lesquels il a prodigué les inventions de l’e
conte de Boccace et d’un chapitre des Chroniques Calédoniennes, mais ouvrage plein de mouvement et de charme, où la clarté la
de femmes si gracieux sous la plume de Shakspeare jette dans ce même ouvrage , au milieu d’une intrigue romanesque, le charme d
d’observations de tout genre, qui remplissent indifféremment tous ses ouvrages , qui se pressent sous sa plume, et que l’on peut
s étonnons donc pas que, chez une nation pensante et spirituelle, ses ouvrages soient comme le fond et la souche de la littératu
cet auteur réputé si inculte, qui n’avait pas lui-même recueilli ses ouvrages , rapidement composés pour d’obscurs et grossiers
dans quels lieux lointains, et ignorés de lui, ne seront pas lus ses ouvrages , et sur quels théâtres ne sera pas entendu ou imi
s peu d’années, dit-il, j’accomplirai cet engagement : il s’agit d’un ouvrage qui ne doit pas s’élever du milieu des feux de la
l et de Bradshaw. Milton était presque aveugle lorsqu’il commença cet ouvrage  ; et il se glorifiait de perdre la vue en achevan
libre et oublié, poursuivit avec ardeur la composition de son sublime ouvrage . Il avait alors cinquante-six ans. Il était aveug
d, jeune quaker, son admirateur et son ami, une copie complète de son ouvrage , qui était alors partagé en dix chants. Deux ans
rre, et trouble les monarques de la crainte des révolutions . Enfin l’ ouvrage parut ; et ce poème, devenu l’orgueil de l’Anglet
oème en quatre chants, que Milton composa comme une suite à son grand ouvrage , et qui tomba d’abord dans l’oubli profond où il
nts laissés par l’auteur, et une division nouvelle en douze livres. L’ ouvrage fut réimprimé sous cette forme en 1678, et commen
dessus de tout parallèle ; et il osa dire que, si l’on refusait à cet ouvrage le nom de poème épique, il faudrait l’appeler un
e Milton, et diminue le ravissement qu’inspire d’abord son magnifique ouvrage . Quoi qu’en dise l’ingénieux Addison, l’idée de r
langueurs et les disparates qui se fassent sentir dans le reste de l’ ouvrage , il règne un genre de beauté qui rachète toutes l
i par le froid du climat et des ans. Il avait commencé tard son grand ouvrage  : il se hâtait de finir ; et quand l’inspiration
s négligences, les incorrections même abondent, il est vrai, dans cet ouvrage , écrit avec autant de promptitude que de verve. L
ois si brillante sous les pinceaux de Dryden, a donné, dans les beaux ouvrages de Pope, l’exemple de cette élégance ingénieuse e
monde, alors un intérêt de surprise et de nouveauté s’attache à leurs ouvrages polis avec tant de soin : tel fut Pope, le plus c
de petits sujets de poème, lui faisait plus d’une fois retoucher son ouvrage , et lui disait enfin, pour grand et dernier éloge
turité précoce, et cette science des vers qui marquèrent ses premiers ouvrages , et que l’on retrouve dans une ode sur la solitud
ce soin prématuré de la correction et de l’élégance, produisirent des ouvrages doublement remarquables par la perfection du styl
mouth à la cour de Charles II. Le jeune poète revoyait sévèrement les ouvrages du vieux et libre Wycherley, auquel il ne pouvait
e. Quatre pastorales qu’il avait faites à seize ans furent le premier ouvrage qu’il publia. Dans la même année, en 1709, il mit
écrit dans l’intérêt des Whigs alors au pouvoir, célébra les premiers ouvrages de Pope, et même publia dans ses feuilles l’églog
gue, dans lequel il jeta quelques vers très conformes à l’esprit de l’ ouvrage , et qui s’adressaient aux passions que voulait ex
était jacobite dans le cœur. Toutefois l’annonce de ce grand projet d’ ouvrage fut accueillie par de nombreuses souscriptions de
es nouveaux et heureux efforts de Bolingbroke pour reprendre, par ses ouvrages , de l’ascendant sur l’Angleterre, et pour retrouv
lus constante, le poète Gay, esprit sage et doux, auteur de plusieurs ouvrages élégants, mais sans génie. Il le perdit presque e
lore la sagesse de son style. Si on le rapproche de Boileau, dans les ouvrages où ces deux grands poètes ont traité des sujets a
mun, et qui les effraya bientôt. Les critiques anglais ont exalté cet ouvrage , comme un trésor d’éloquence poétique : ils lui a
ngue perfectionnée. Toutefois la gloire de Pope, appuyée sur ce grand ouvrage , ne supposant pas le mérite de l’originalité, a s
être dont la biographie soit aussi nécessaire à l’intelligence de ses ouvrages , et pas de poète qu’il faille considérer davantag
cis, plein de feu. C’était presque la poésie et la rancune de Pope. L’ ouvrage fit grand bruit. Pressé de quitter l’Angleterre,
s l’éclat du talent avait tout effacé. Ce n’est pas cependant que cet ouvrage n’offrît un des caractères qui marquent la décade
la conversation originale et savante de Shelley, dont il admirait les ouvrages . Ils se voyaient tous les jours. Courses aventure
tant Lewis, il commençait son drame de Manfred. C’est de ce singulier ouvrage qu’il aurait dû dire ce qu’il a confessé seulemen
de Childe Harold ; et cette frénésie de plaisirs a inspiré Don Juan, ouvrage qui semble réunir deux époques du génie de Voltai
ses des écrivains célèbres étant de nos jours aussi connues que leurs ouvrages , et formant une partie en quelque sorte officiell
eux dramatistes anglais, dont il trouve la langue admirable, mais les ouvrages absurdes. Il repousse également la naïve barbarie
vouera qu’il n’a pas tort dans le fond, et que les plus vantés de ses ouvrages portent l’empreinte de décadence qu’il voyait aut
ait pour se distraire des mélancoliques dégoûts de Childe Harold. Cet ouvrage est le fruit du séjour de Byron en Italie, et mar
. Annalium lib. II. 12. Première parution : « De Plutarque et de ses ouvrages  », in Mélanges historiques et littéraires, tome I
t., tome XXXV, 1823, p. 394-400 ; reprise : « Essai sur la vie et les ouvrages de Pope », in Mélanges historiques et littéraires
exions ingénieuses et fortes dans la Vie de Shakspeare par M. Guizot, ouvrage remarquable par la sagacité des vues historiques
99 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — O. — article » pp. 427-428
beaucoup de part à la Traduction que M. l’Abbé d’Olivet a donnée des Ouvrages philosophiques de cet Orateur ; & l’on peut l
encore, les défauts que nous imputons à son Coopérateur. Le meilleur Ouvrage de M. l’Abbé d’Olivet, est sa Prosodie Françoise.
pe avec sagacité le génie & la prononciation de notre langue. Cet Ouvrage est d’une grande utilité pour les Etrangers &
uité, prouve que, s’il n’étoit pas capable de donner dans ses propres Ouvrages de grands exemples, il étoit très en état de sent
édécesseur tel que Pelisson, & d’avoir un peu trop loué, dans cet Ouvrage , des Hommes médiocres ; mais on peut dire, à sa j
100 (1765) Articles de l’Encyclopédie pp. 7761-7767
lopédie, comme nous l’avons dit à la fin de son éloge, tome V. de cet Ouvrage  ; ce fragment a été trouvé imparfait dans ses pap
ture, la Musique, la Danse, les différentes sortes de jeux, enfin les ouvrages de la nature & de l’art, peuvent lui donner d
dit là-dessus, on a du goût, & que l’on peut hardiment juger des ouvrages . Mais le goût naturel n’est pas une connoissance
ame se félicite de son étendue & de sa pénétration : mais dans un ouvrage où il n’y a point d’ordre, l’ame sent à chaque in
paroitre, & ne seroit aucun plaisir ; & comme les beautés des ouvrages de l’art semblables à celles de la nature, ne con
e la peine, qu’elle la soulage, & qu’elle coupe pour ainsi dire l’ ouvrage par la moitié. De-là suit une regle générale : pa
faut donc mettre des contrastes dans les attitudes, sur-tout dans les ouvrages de Sculpture, qui naturellement froide, ne peut m
e vicieuse uniformité. Ceci ne se sent pas seulement dans de certains ouvrages de Sculpture & de Peinture, mais aussi dans l
en nous les montrant tels que nous aurions dû les prévoir. Enfin les ouvrages d’esprit ne sont ordinairement lûs que parce qu’i
ardin négligé nous est insupportable ; quelquefois la difficulté de l’ ouvrage nous plaît, quelquefois c’est la facilité ; &
nous autres mangeurs vulgaires ; & ceux qui jugent avec goût des ouvrages d’esprit, ont & se sont fait une infinité de
le se soûtient, augmente, & nous mene ensuite à l’admiration. Les ouvrages de Raphael frappent peu au premier coup-d’oeil ;
trop recherchées, elles ne plaisent pas non plus. Il faut que dans un ouvrage on les sente parce qu’elles y sont, & non pas
t soûtenir avec grandeur le spectacle de cette mort. Il n’y a point d’ ouvrage de Michel-Ange où il n’ait mis quelque chose de n
i finit le fragment. * La gloire de M. de Montesquieu, fondée sur des ouvrages de génie, n’exigeoit pas sans doute qu’on publiât
éternel de l’intérêt que les grands hommes de la nation prirent à cet ouvrage  ; & l’on dira dans les siecles à venir : Volt
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