/ 2639
1 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre deuxième. Les images — Chapitre II. Lois de la renaissance et de l’effacement des images » pp. 129-161
renaissent. — Souvenir d’une langue apprise dans l’enfance et ensuite oubliée . — Souvenir automatique d’une série de sons machi
elle ou dans le village natal, une multitude d’objets et d’événements oubliés reparaissent à l’improviste. L’esprit, subitement
gage de ce pays pendant son enfance, mais qu’elle l’avait entièrement oublié dans la suite. » — Des impressions fugitives, qu’
outons que nous avons été transportés, enlevés, ravis, que nous avons oublié le monde et nous-mêmes, que pendant plusieurs min
viennent nulles ; telle est l’histoire de Pascal, qui, une nuit, pour oublier de grandes douleurs de dents, résolvait le problè
ir, elle finit le plus souvent par se combler d’elle-même ; un détail oublié surgit à l’improviste. — Je me rappelle en ce mom
on diminue aussi les chances de renaissance. Tout le monde sait qu’on oublie beaucoup de mots d’une langue lorsqu’on cesse pen
Une dame, dit Winslow55, après une large hémorragie utérine, « avait oublié où elle demeurait, qui était son mari, combien de
très présente. — Dernièrement, on a vu en Russie un célèbre astronome oublier tour à tour les événements de la veille, puis ceu
retrouva le souvenir de toutes les circonstances. » D’autres blessés oublient l’accident tout seul, mais non les circonstances 
, qui, en santé, était fort mal doué pour la musique et avait presque oublié la langue gaélique, chantait, étant malade, des c
ces et tous ses souvenirs de jeunesse, par contre, ayant complètement oublié ce qui s’était passé entre ses deux accès. » Pend
e se rencontre souvent chez les somnambules64. La plupart d’entre eux oublient , une fois réveillés, ce qu’ils ont fait étant end
ns un accès des projets de suicide conçus durant l’accès antérieur et oubliés dans l’intervalle lucide ; elle se rappelait alor
droit où il l’avait laissé et y alla. » M. Maury cite aussi des rêves oubliés à l’état de veille et qui plus tard, dans un nouv
; il ne s’ensuivit ni douleur ni plaie des téguments ; mais le blessé oublia totalement le pays d’où il était sorti, le but de
ait de faire, toute l’instruction qu’il avait acquise. Enfin il avait oublié le nom de ses parents, de ses amis ; il ne se rap
ts par un chemin très pierreux, guérit tout à coup. » 162. « Les uns oublient les noms propres. Dietrich a conservé l’histoire
noms propres. Dietrich a conservé l’histoire d’un individu qui avait oublié la moitié des mots et se rappelait les faits. On
avait oublié la moitié des mots et se rappelait les faits. On en a vu oublier entièrement une langue étrangère, les faits histo
2 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 34, du motif qui fait lire les poësies : que l’on ne cherche pas l’instruction comme dans d’autres livres » pp. 288-295
aisir actuel qui domine les hommes avec tant d’empire qu’il leur fait oublier les maux passez et qu’il leur cache les maux à ve
aux passez et qu’il leur cache les maux à venir, peut bien nous faire oublier les fautes d’un poëme qui nous ont choquez davant
aissent pas de les toucher jusques aux larmes. Il semble que l’esprit oublie ce qu’il sçait des évenemens d’une tragedie dont
nous les annonce. On s’interdit d’anticiper sur la scene, et comme on oublie ce qu’on a vû à d’autres répresentations, on peut
omme on oublie ce qu’on a vû à d’autres répresentations, on peut bien oublier ce que l’indiscretion d’un poëte lui a fait revel
isément concevoir comment les charmes de la poesie du stile nous font oublier dans la lecture d’un poeme les fautes que nous y
de nous cacher la plus grande partie de ses fautes, et de nous faire oublier volontiers celles mêmes que nous avons vûes et qu
3 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Charles Monselet »
Charles Monselet I Les Oubliés et les Dédaignés [I]. [Le Pays, 4 juin 1857.]
Les Oubliés et les Dédaignés [I]. [Le Pays, 4 juin 1857.] Les Oubliés et les Dédaignés 11 sont du moins de la littératu
trice ! Il a écrit autrefois M. de Cupidon. Aujourd’hui il publié Les Oubliés et les Dédaignés. C’est le bas-fond, le tréfonds
ensée malade et aliénée, mais enfin une pensée, tous ces dédaignés et oubliés méritaient de l’être. Si le titre du livre est vr
ommée. Les plus malheureux du xviiie  siècle ne seront pas ceux qu’on oublie , mais ceux que l’on n’oubliera pas ! II Po
xviiie  siècle ne seront pas ceux qu’on oublie, mais ceux que l’on n’ oubliera pas ! II Portraits après décès [II-IV] [L
te pour contenir cette grande figure de Chateaubriand. Le ramasseur d’ oubliés et de dédaignés, ensevelis pêle-mêle dans l’ombre
4 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre septième. L’introduction des idées philosophiques et sociales dans la poésie. »
est universelle. C’est que l’homme est malheureux et qu’il a besoin d’ oublier . Un grand homme de l’antiquité disait qu’il aimer
n grand homme de l’antiquité disait qu’il aimerait mieux la science d’ oublier que celle de se souvenir ; un moyen d’oubli, c’es
un moyen d’oubli, c’est l’alcool. Ainsi l’ouvrier des grandes villes oublie sa misère et son épuisement, le paysan de Norvège
oublie sa misère et son épuisement, le paysan de Norvège ou de Russie oublie le froid et la souffrance, les peuplades sauvages
t la souffrance, les peuplades sauvages de l’Amérique et de l’Afrique oublient leur abâtardissement. Tous les peuples esclaves o
faute et le procès, je subis ma prison. J’y tresse de la paille, pour oublier … Que Dieu est bon ! quel geôlier admirable, qui s
re ; Et, sans parler du corps qu’il faut ensevelir, Qu’est-ce donc qu’ oublier , si ce n’est pas mourir ? Ah ! C’est plus que mo
ieds, La source desséchée où vacillait l’image        De leurs traits oubliés  ; Et sur tous ces débris joignant leurs mains d’
fort aussi, Musset ne se révolte pas, il plie ; il ne méprise pas, il oublie  ; ou du moins il essaie d’oublier, et, n’y pouvan
pas, il plie ; il ne méprise pas, il oublie ; ou du moins il essaie d’ oublier , et, n’y pouvant parvenir, sa religion, sa philos
re, Semble avec la rosée être tombé des cieux. Se souvenir, hélas ! — oublier , — c’est sur terre Ce qui, selon les jours, nous
e se soucie d’une suite de raisonnements mis en vers ; sans doute ; n’ oublions pas pourtant que les grandes idées font la grande
 ; hors de là tout est vain. Et, puisque tôt ou tard l’amour humain s’ oublie , Il est d’une grande âme et d’un heureux destin D
5 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » pp. 294-295
enfin consumé, En fontaine fut transformé ; Et qui boit de ses eaux, oublie Jusqu’au nom de l’objet aimé. Pour mieux oublier
qui boit de ses eaux, oublie Jusqu’au nom de l’objet aimé. Pour mieux oublier Egerie, J’y courus hier vainement ; A force de ch
er le Temple de la Mort, & les Tombeaux. Aucun homme de Lettres n’ oubliera ce Vers si caractéristique, où, d’un seul trait,
6 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre II : La littérature — Chapitre III : La littérature du xviiie et du xixe  siècle »
ulaire ». Enfin, parmi les grandes nouveautés de Montesquieu, comment oublier le principe de la liberté politique ? On peut dis
’accorde d’ailleurs que la règle manque dans Jean-Jacques Rousseau. N’ oublions pas cependant que cette idée, personne ne l’avait
mêmes choisi. Enfin, dans une histoire littéraire, je ne voudrais pas oublier qu’il est en quelque sorte l’auteur du renouvelle
t réveillez dans ma conscience le goût de ces sortes de vérités que j’ oublie trop, j’y donne les mains ; mais, pour me toucher
le : ce n’est pas là la réalité. Pour qu’il en fût ainsi, il faudrait oublier trop de choses que nous savons, en rapprendre d’a
trop de choses que nous savons, en rapprendre d’autres que nous avons oubliées . La vérité est que nous sommes sortis du xviiie  
les jugements que les littératures portent les unes sur les autres. N’ oublions pas que Schlegel, qui avait tant d’esprit, ne com
us voudrions le croire, nous ne le pourrions pas, car nous ne pouvons oublier que cette assertion est contestée, et qu’il y a d
7 (1860) Ceci n’est pas un livre « À M. Henri Tolra » pp. 1-4
ite à notre époque ». J’ajoute : on écrit vite, on lit vite — et l’on oublie de même. Un ouvrage de longue haleine, médité dan
ait la fortune rare d’être lu jusqu’au bout, il est aussi promptement oublié qu’un article de journal… Et voilà pourquoi les r
i rapide et mérité… L’oubli ? puis-je même compter sur l’oubli ? On n’ oublie que ce qu’on a lu, dirait un observateur hardi. E
8 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Florian. (Fables illustrées.) » pp. 229-248
oyait moissonner, avec son sabre de bois, des héros troyens. J’allais oublier les thèmes que Voltaire l’aidait à faire sous mai
, toutes vivantes de vérité pour nos imaginations d’alors ? Avez-vous oublié cette ivresse avec laquelle nous parcourions ce m
est partout, et on la réinventerait dans chaque siècle, si elle était oubliée . La Fontaine, chez nous, l’a tellement élevée, di
tre et il se joue ; il agrandit son cadre, il le laisse souvent, il l’ oublie . La Motte a prétendu démontrer, par toutes sortes
le moment où le poète en sort m’enchante encore plus et me fait tout oublier . Lisez Le Songe d’un habitant du Mogol ; ce sera
rain de périr, Florian exprimait un vœu sincère, le désir vrai d’être oublié  ; il souhaitait la paix secrète, la paix du cœur,
riant château du Marais qu’aucun de ceux qui l’ont visité ne saurait oublier , et là il présidait à la représentation de quelqu
rison et de mort même, dont chacun était environné alors, tâchaient d’ oublier l’orage et de jouir ensemble des derniers beaux j
9 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Virgile et Constantin le Grand par M. J.-P. Rossignol. »
yzantine du sujet, que je m’arrêterais le plus volontiers et que je m’ oublierais comme en chemin. M. Rossignol établit, avant tout
oute M. Rossignol, ne séparez pas cette forme du fond ; ou, si vous l’ oubliez un instant, si vous parvenez à écarter cette moll
Théocrite, quand le berger Daphnis chante ce couplet qu’on ne saurait oublier , et où il ne souhaite ni la terre de Pélops, ni l
e la promesse du Sauveur nouveau, n’eut garde, parmi ses autorités, d’ oublier Virgile. Dès le second siècle du Christianisme, d
on où nos vœux l’appellent et où de plus compétents le jugeront. J’ai oublié de dire que le volume est dédié à M. le comte Art
10 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre troisième. Le souvenir. Son rapport à l’appétit et au mouvement. — Chapitre premier. La sélection et la conservation des idées dans leur relation à l’appétit et au mouvement. »
aturelle. Si un savant, après avoir reçu un coup violent sur la tête, oublie tout ce qu’il sait de grec sans oublier autre cho
u un coup violent sur la tête, oublie tout ce qu’il sait de grec sans oublier autre chose, et si plus tard, par l’effet d’un se
eau n’est-il pas trop petit ? — Parler ainsi, peut-on répondre, c’est oublier que les dimensions des choses sont toutes relativ
ons dynamiques ». — Rien n’est plus vrai, et le savant ne doit jamais oublier qu’il a affaire, dans le cerveau, à de la matière
ions physiques et les émotions morales. Le mal physique est bien vite oublié , mais la souffrance du cœur, combien elle est viv
3. Elles sont soumises à la même loi de régression que les autres. On oublie d’abord les mots, c’est-à-dire le langage rationn
ux éléments essentiels : émotion et motion. Parmi les mots, le malade oublie d’abord les noms propres, puis les noms communs,
jeune fille, dans le paroxysme de la fièvre, parle le gallois, langue oubliée de son enfance. La nièce d’un pasteur récite des
souvenirs plus récents, ramène à la lumière des couches profondes et oubliées  : par exemple des impressions et passions de la j
rête d’un mur et en est tombé. On a vu en Russie un célèbre astronome oublier tour à tour les événements de la veille, puis ceu
e était de mauvaise humeur toute la soirée. 73. Certains malades ont oublié une des langues qu’ils savent ; d’autres ne saven
11 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre VIII. Mme Edgar Quinet »
face, de trois quarts, de profil, sur ce fond maudit, qu’il lui fait oublier  ! Paris, certes, est sublime, c’est M. Quinet qui
dant l’horizon, et je veux garder tes paroles : “Quoi qu’il arrive, n’ oublions pas ce moment. Les braves Parisiens ont ramené la
e a fait pour lui, tout le long de son livre ! Ah ! bien oui ! Il l’a oubliée comme Énée oublia sa femme Créuse dans le désastr
tout le long de son livre ! Ah ! bien oui ! Il l’a oubliée comme Énée oublia sa femme Créuse dans le désastre de Troie. Mais É
M. Quinet l’a devant, puisqu’il s’agit d’une préface ! Et comment ? l’ oublier  !… Mais il l’a méconnaît ! Ce livre de sa femme,
12 (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Deuxième partie. L’évolution des genres — Chapitre VI. Conclusions » pp. 232-240
istraction, de pures superfluités, où l’agréable, ce bouffon suranné, oublie innocemment son confrère l’utile, il me semble qu
nner ces fragments dont la finesse et la vérité sont aujourd’hui trop oubliés des critiques et des auteurs. A. de Musset a rais
s qu’il est à nouveau question de Renaissance Latine ou Grecque, on a oublié ceux qui les premiers l’avaient préconisée comme
mière renaissance latine se voulait essentiellement méridionale, ne l’ oublions point. Celle de M. Louis Bertrand est plus généra
13 (1861) La Fontaine et ses fables « Première partie — Chapitre II. L’homme »
igure un sceptre entre les pattes et une couronne sur la crinière. On oublie qu’il s’agit d’hommes, et on en retire une vérité
e. Le surlendemain, quelqu’un le priait à dîner ; un autre jour, il s’ oubliait à lire Rabelais ou Platon. Il atteignait ainsi la
é. Plus que personne, il en a eu les deux grands traits, la faculté d’ oublier le monde réel, et celle de vivre dans le monde id
n fils, il cessa de s’en inquiéter. Ces sortes d’esprits ont ce don d’ oublier tout de suite les choses qui les ennuient. Un jou
ordinairement gâtent notre genre d’esprit. Il était enthousiaste. Il oubliait tout de suite le vrai caractère des choses, et le
aractère des choses, et les voyait telles qu’il se les figurait. Il s’ oubliait lui-même, il s’enfonçait si bien dans ses personn
14 (1766) Le bonheur des gens de lettres : discours [graphies originales] « Le Bonheur des gens de lettres. — Seconde partie. » pp. 35-56
ec le même ravissement ce que les Muses immortelles ont chanté, que j’ oublie les passions orageuses qui tourmentent l’homme in
dans son malheureux destin au-dessus de ses revers, & même il les oublie  ; il porte en lui un trésor que ne peut lui arrac
Tompson monté sur un Vaisseau prêt à fondre dans l’abîme ; il semble oublier le péril, il contemple les superbes images de cet
té ; & je dirai : ô vous qui courez la carriere de l’immortalité, oubliez -vous qu’ayant l’honneur de parler aux hommes, ils
he prononcer contre vous-même lorsque l’intérêt général le demandera. Oubliez -vous qu’on ne pardonne pas à l’envieux, & au
rain mépris s’allie quelquefois à l’admiration des plus rares talens. Oubliez -vous que si la malice humaine sourit quelquefois
15 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « quelque temps après avoir parlé de casanova, et en abordant le livre des « pèlerins polonais » de mickiewicz. » pp. 512-524
court que sous une surface glacée et miroitante au soleil ; il a trop oublié que lui-même, quelque part, a dit heureusement :
aille universelle. Il nous est arrivé à nous-même (je n’ai garde de l’ oublier ), en parlant de certaine beauté, d’oser dire qu’e
voie romaine, pourra bien attendre longtemps. En raisonnant ainsi, ou oublie même ce qui s’est passé chez les Latins. Pour tro
. On a tant renchéri de nos jours sur les couleurs ; on a, ce semble, oublié tout à fait les odeurs. Il y a tel défaut de goût
ut altéré, au bon La Fontaine, à cette source naïve et courante qui s’ oublie parfois, mais qui ne s’incruste jamais151. 150.
16 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Ch.-L. Livet »
me Livet l’a vue et l’a jugée, maintenant qu’elle est morte, mais non oubliée , car l’heure pour elle est propice ! Pendant qu’e
e Rambouillet a bien réellement cette fécondité et cette grandeur. Il oublie que la conversation est un genre de génie tout in
n se passe de main en main et que chaque main efface un peu plus ! Il oublie cela, et il la fait sortir, cette conversation, c
Voiture, ces embaumeuses de poètes, ces momies ? Sans elles, Voiture, oublié maintenant, d’enjouement et d’esprit aurait valu
xviie  siècle, qui le retournent pour y chercher quelque grimaud bien oublié à remettre en lumière et s’en faire honneur, il n
17 (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « M. Oscar de Vallée » pp. 275-289
qui respirait dans ce Grec par l’intelligence ; c’est le journaliste oublié , — que la guillotine n’oublia pas, elle ! Enfin,
r l’intelligence ; c’est le journaliste oublié, — que la guillotine n’ oublia pas, elle ! Enfin, c’est Chénier, mais c’est Chén
e poète, qui prit tout et confisqua tout dans André Chénier, ait fait oublier le journaliste et le prosateur. M. Oscar de Vallé
le prosateur. M. Oscar de Vallée lui-même, qui ne veut pas qu’on les oublie et qui a plus mesuré son admiration à la moralité
age, l’héroïsme sont plus communs que le génie, que le génie les fait oublier  ?… Cervantès perd son bras à Lépante ; qui se sou
18 (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Hoffmann »
e premier coup de vent un peu franc va dissiper. Une des choses qu’on oublie le plus en littérature, ce sont les filiations et
lus en littérature, ce sont les filiations et les origines. On a trop oublié celle d’Hoffmann. Hoffmann descend, non par la dr
bjection, qu’il ne glacera pas, il ajoute carrément : « Tout ce qui s’ oublie n’est pas né viable », ce qui peut très bien être
e les Anglais appellent un truism. M. Champfleury dit encore : « On n’ oublie pas les Contes de Perrault : donc les Contes de P
ez aux enfants un ouvrage fade et faux comme Numa Pompilius, ils ne l’ oublieront pas plus que Perrault ou tout autre livre piquant
19 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XX. M. de Montalembert »
et uniformément petits, quoique déjà il y ait, parmi tous ces moines oubliés de l’histoire, parmi toute cette masse immense de
e chose de son cru aux alluvions qu’il fait des autres. Je n’ai point oublié , par exemple, l’idée heureuse qui ouvre aux Moine
touchant et l’autre sublime, les Esclaves et les Martyrs. Je n’ai pas oublié non plus beaucoup de pages judicieuses, mais judi
déclamateur. Une seule fois dans sa vie pourtant, M. de Montalembert oublia qu’il était orateur et se crut poëte. Ce fut quan
et morts, et sa scrupuleuse exactitude à nommer tout le monde et à n’ oublier personne du cénacle dont il est l’oracle est tell
20 (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « Amédée Pommier »
arti, mais ce qui était noble à lui, ce ne le serait pas, à moi, de l’ oublier . II Amédée Pommier est du commencement de c
t-il pas autre chose dans ce fourmillant poème de Paris, qui n’a rien oublié de Paris. Lui, ce grenadier de Hugo, est bien plu
le à personne. Il avait la chasteté du génie, et quand son talent fut oublié , — car il ne fut jamais méconnu ; c’était impossi
était pour lui une importunité. Il aimait mieux déterrer des cadavres oubliés , ce petit sergent Bertrand de la littérature ! Il
on service l’expression vengeresse, resta stoïque et doux. Ce Gaulois oubliait sa framée… L’Apollon d’Amédée Pommier, qui avait
21 (1874) Premiers lundis. Tome I « A. de Lamartine : Harmonies poétiques et religieuses — II »
est le bonheur suprême, Mânes chéris de quiconque a des pleurs ! Vous oublier , c’est s’oublier soi-même : N’êtes-vous pas un dé
prême, Mânes chéris de quiconque a des pleurs ! Vous oublier, c’est s’ oublier soi-même : N’êtes-vous pas un débris de nos coeur
trompés ? Et cependant pourquoi ce long silence ? Nous auraient-ils oubliés sans retour ? N’aiment-ils plus ? Ah ! ce doute t
oi les phases de ma vie, Le compte de mes jours ; — mes jours, je les oublie … Il avait déjà dit ailleurs : Ces temps sont dé
22 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 240-246
musant par des Contes ou des Opéra comiques, suffisent pour lui faire oublier les Auteurs vraiment estimables. Le mépris devien
rais Littérateurs à s'élever contre la mode, & à venger le mérite oublié . Les meilleurs Ouvrages en Prose de Sarasin, sont
as dédaigné de s'approprier plusieurs traits de ce Poëte, injustement oublié . Comme avecque grand bruit le Rhosne plein de ra
23 (1904) Prostitués. Études critiques sur les gens de lettres d’aujourd’hui « Chapitre V. Chanteuses de salons et de cafés-concerts »
, le plus souvent, ignore même qu’il y a des hommes autour de lui. Il oublie leur présence curieuse et dangereuse, non seuleme
emier des sonnettistes français. Un Soulary récent et si complètement oublié nous apprend combien ça dure en France un prince
l utile de dire le cas que la postérité fait des élèves ? Maynard fut oublié aussitôt après sa mort. M. de Heredia a des chanc
r la première pierre ?… Je ne le dirai pas. Ma générosité dédaigneuse oubliera le Coppée actuel, le malade dont « la bonne souff
vaillantes et par ses tremblantes inquiétudes vers le vrai, l’avenir oubliera ses défaillances. On se rappellera seulement quel
24 (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Le Sahara algérien et le Grand Désert »
tous les détails qu’on nous transmettait sur ce pays, et ces livres, oubliés maintenant, ont péri à dix ans de la circonstance
sur la terre, et dont la description ressemble aune page de la Bible oubliée dans des feuillets de ce Khoran qui ne sera bient
ets de ce Khoran qui ne sera bientôt plus pour l’humanité qu’un livre oublié , — une poésie chantée ! Nul n’a mieux compris, et
pages qui ont été citées vingt fois, et que personne, d’ailleurs, n’a oubliées . En sa qualité de peintre littéraire, Daumas va p
ipline de l’âme militaire de la France. C’est ce qu’on ne doit jamais oublier . Il ne fallait rien moins que notre armée d’Afriq
25 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Lettres d’Eugénie de Guérin, publiées par M. Trébutien. »
ibué à l’illustrer que tous les preux chevaliers d’autrefois à jamais oubliés et perdus dans la nuit des âges. Le vieux tronc,
ivent aujourd’hui à tout. Ne faisons pas comme d’autres, n’allons pas oublier , dans cette gloire posthume des deux noms, celui
t et de tendresse pour une personne qu’il n’a jamais vue ; et si l’on oublie aujourd’hui son nom, si quand on couronne publiqu
’est paresse qui vous fait taire, surmontez-la ; si c’est oubli, ne m’ oubliez pas, je ne l’ai pas mérité. » Comme tout cela es
 ! L’imagination s’en mêle, une imagination peu hardie sans doute ; n’ oublions pas que nous sommes, à ce début, dans un babil de
rendre racine ici-bas, comme si l’éternité nous y était promise, et d’ oublier cet autre monde, ce beau royaume ? Nous disions c
26 (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Léonard »
Dans mon goût bien connu pour les poëtes lointains et plus qu’à demi oubliés , pour les étoiles qui ont pâli, j’avais toujours
ture comme la monnaie de Greuze. Parmi la foule des noms, aujourd’hui oubliés , qui se firent remarquer par l’élégance et la dou
goûtés sur vos rives lointaines, Lieux chéris que mon cœur ne saurait oublier  ! Antille merveilleuse, où le baume des plaines V
e à vos pieds ; J’ai revu le ciel de la France, Et tous mes maux sont oubliés . …………………… Ainsi le pigeon voyageur, Demi-mort et
elle touchante mélodie ! C’est Philomèle que j’entends. Que ses airs, oubliés longtemps, Flattent mon oreille attendrie ! ……………
t qu’effroi… Ce bois même avec tous ses charmes, Je dois peut-être l’ oublier  ; Et le temps que j’ai beau prier Me ravira jusqu
27 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XIX. Mme Louise Colet »
e l’avait appris et elle dut le savoir mieux que personne. On n’a pas oublié et on n’oubliera point dans l’histoire littéraire
s et elle dut le savoir mieux que personne. On n’a pas oublié et on n’ oubliera point dans l’histoire littéraire du xixe  siècle,
e inscription « donné par Mme Louise Colet… dans le dos ». On n’a pas oublié non plus le crachat dont un soir, en plein salon,
in, et dans son temps, la plus élégante cravache des Gardes du Corps, oublia qu’il en avait une, ce jour-là, et couvrit du mép
et mettant dans ses sauces par trop de laurier ! Mais la vivandière n’ oubliait pas qu’elle était Corinne et elle alternait avec
es Italiens, — de ce livre fait sur les autres par une femme qui ne s’ oublie jamais et qui informe l’univers de l’état de son
28 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Don Quichotte (suite et fin.) »
t aux poëtes vertueux : « Il faudrait supposer à Cervantes, pauvre et oublié , je ne dirai pas bien de la charité chrétienne, m
uméré à la file et mis en ligne de compte toutes ses infortunes, nous oublions trop les interstices et les éclaircies que sa bel
seigneur Cervantes, que Votre Seigneurie se règle sur le boire, sans oublier le manger, et elle se guérira sans autre remède. 
-neuvième année. Ceux qui le font mourir le même jour que Shakespeare oublient la différence des calendriers ; il y a entre ces
e l’anniversaire de sa mort. Un aimable écrivain qui, sans se laisser oublier ici, a su depuis quelques années se naturaliser e
on estime pour les aimables génies qui nous font rire ! Et puis, ne l’ oublions pas, le xviie  siècle ne riait pas précisément po
u peintres, en revenant si tard sur le sincère et gai chef-d’œuvre, n’ oublions jamais ce qu’il est à la source. Ennoblissons-le,
29 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Mémoires d’outre-tombe, par M. de Chateaubriand. » pp. 432-452
des débats (1824-1827) ; mais, tout en adhérant à cette vue juste, n’ oublions point par combien de jugements confidentiels, de
artyrs pour atteindre à cette pureté de forme que nous leur voyons. N’ oublions pas non plus que, de même qu’en sa période littér
dont il était atteint. « Épouvanté, j’ai beau crier à mes enfants : N’ oubliez pas le français ! » Et voilà qu’il tourne ces mal
ulé du plaisir que me causaient des ouvrages où je me délectais. » Il oublie ici ce qu’il a fait lui-même ; car, loin d’avouer
iers ; mais, pour avoir le droit de se plaindre de lord Byron, il l’a oublié parfaitement. Ces oublis sont perpétuels dans les
et son livre. Eh bien ! l’auteur des Mémoires d’outre-tombe a si bien oublié cela, que, dans ce chapitre où il reproche à Byro
 Chateaubriand se rappelle sans doute les faits, mais il semble avoir oublié quelque peu les impressions, ou du moins il les c
30 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Beaumarchais. — III. (Suite et fin.) » pp. 242-260
du comte de Mirabeau, qui mirabilia fecit. » Le faiseur de calembours oubliait trop ici à qui il se jouait. Après une longue et
ant tout de la popularité : « Ne songez désormais qu’à mériter d’être oublié . » Beaumarchais, sous le coup de l’outrage, se t
. Son Tarare n’attire pas moins la foule, et la vindicte publique est oubliée . Cela peint l’esprit de Paris, où le mépris et l’
ction et d’une sincérité persuasive Beaumarchais, dans ses souvenirs, oubliait sans doute bien des détails qui eussent apporté d
’amollit, mes yeux fondent en eau sur le moindre trait de bonté. Je n’ oublierai jamais cet homme ni ce moment-là. Je sortis. Il
publiques de Beaumarchais, écrites dans le même temps, et où il s’est oublié , par un dernier retour, à d’indignes irrévérences
our, à d’indignes irrévérences. Nous n’espérons pas, toutefois, faire oublier jamais à ceux qui les ont vues d’autres lettres d
31 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Napoléon »
trouver, et l’on intéresserait peut-être. La vérité que tout le monde oublie devient si piquante dès que quelqu’un y a pensé !
profond dans la pensée politique de Napoléon. Car on l’avait presque oublié . On ne l’entrevoyait plus qu’à peine. Notre temps
imposée à toutes les têtes de notre époque, on avait pourtant presque oublié le fond de la pensée du grand organisateur, inter
passage, la grande aventure des temps modernes, et rien de plus. Elle oubliait qu’au sortir de la Révolution française Napoléon
32 (1862) Cours familier de littérature. XIV « LXXIXe entretien. Œuvres diverses de M. de Marcellus (2e partie) » pp. 5-63
aissance bien motivé, de la part de la dynastie non trahie, mais bien oubliée . M. de Chateaubriand n’a pas cessé cependant de s
re n’avait été que l’amorce de son ambition, qu’il avait parfaitement oublié ses rois exilés, et qu’il s’était rallié à Bonapa
es autres pour se chicaner sur la légitimité des titres. Le passé fut oublié , et M. de Chateaubriand passa pour le fidèle des
it pas, ou il se hâta de revenir ; il ne lui convenait pas de languir oublié , Paris était sa scène. Un journal, célèbre pour s
la flagrante ingratitude envers l’âme de Juliette (madame Récamier), oubliée si cruellement pour des affections légères à l’âg
e de l’indépendance hellénique. L’Europe était folle d’hellénisme. On oublie que des siècles ont remué ces lieux et ces peuple
s ; que Démosthène et Cicéron vont succéder immédiatement au pape. On oublie que deux mille ans ont passé, et que des millions
s n’aviez jamais su la marche du poème, ou plutôt comme si vous aviez oublié ces étranges aventures datant de trois mille anné
la muraille et saisit l’Odyssée. « Écoutez-moi à mon tour, dit-il, et oubliez ce que vous venez d’entendre ! » Puis, se tournan
33 (1853) Portraits littéraires. Tome I (3e éd.) pp. 1-363
un plan arrêté. À chaque instant il revient sur ses pas, et il semble oublier la déduction de ses idées pour s’abandonner à des
a substance dont ils se nourrissent, comment ils encadrent une parole oubliée dans leurs impressions personnelles, et trouvent
s régions. Que d’autres achèvent en une semaine des poèmes qui seront oubliés le lendemain du jour où ils auront été applaudis 
eints d’un talent d’écrivain très supérieur à celui de Prévost seront oubliés avant dix ans, et dans cent ans comme aujourd’hui
bliographes. L’histoire de Guillaume le Conquérant est très justement oubliée , et malgré l’intérêt qui règne dans Cleveland, da
chètent elle conserve le souvenir du chevalier des Grieux, ou qu’elle oublie l’amour dans la débauche, elle s’avilit, elle se
te. Pour ne pas se mettre en quête d’un nouvel amour, il se résigne à oublier le passé, ou du moins à se conduire comme s’il l’
es deux héros quelques menues escroqueries. Toutefois, il ne faut pas oublier que les mœurs du dix-huitième siècle étaient moin
ur ne songer qu’à la joie de sa maîtresse ; en la voyant heureuse, il oubliera ses remords. Prévost ne cherche pas à justifier l
-Orléans, il goûte près de Manon un bonheur calme et sans mélange. Il oublie tous les plaisirs de la France, il oublie sa fami
r calme et sans mélange. Il oublie tous les plaisirs de la France, il oublie sa famille et la richesse qui l’attendait. Il ne
rit blessé n’a pas le temps d’analyser l’impression qu’il éprouve, et oublie son déplaisir avant d’en avoir pénétré la cause.
les forces du poète s’épuisent ? ou bien le public serait-il ingrat ? Oublierait -il ceux qu’il a couronnés, par caprice, par injus
es et de sentiments que M. Hugo semble aujourd’hui avoir complètement oubliés , ou qu’il dédaigne peut-être comme inutiles à la
ité, il les contemple d’un œil joyeux, il les couve de son regard, et oublie , dans ce puéril plaisir, la première, la plus imp
change d’octave, et il méconnaît la substance même de la poésie ; il oublie de sentir et de penser. Chez lui, cet oubli est v
ait retrouvé dans son cœur quelques traces des sentiments qu’il avait oubliés . La lecture des Feuilles d’automne est féconde en
critique avec plus de révérence et de ménagements. Si l’on veut bien oublier les premières années de sa carrière, et certes à
s œuvres un respect religieux, bien qu’il soit décidé à ne rayer, à n’ oublier aucun des vers qu’il a signés de son nom, il doit
en effet, qu’un mélodrame du troisième ordre, et sans doute il serait oublié depuis longtemps, sans la curiosité qui s’attache
évidemment supérieur au style de Han d’Islande ; mais il ne faut pas oublier que Bug-Jargal, composé à l’âge de seize ans, a é
espérer qu’en fouillant dans les entrailles de cette idée féconde, il oublierait peu à peu son amour pour le bruit, pour la couleu
la Esmeralda Fenella et Mignon. Loin de là ; je lui reproche d’avoir oublié , dans la création et dans la mise en œuvre de ce
as un beau livre dans le sens le plus élevé de ce mot, il ne faut pas oublier les qualités éclatantes qui distinguent cette œuv
’elle avait si longtemps dédaignée ; mais cette alliée si injustement oubliée refuse de répondre, et la poésie bégaye au lieu d
bévues mériteraient sans doute d’être signalées ; mais il ne faut pas oublier que M. Hugo, en écrivant la préface de Cromwell,
a courtisane. Son malheur se comprend à peine, tant elle paraît avoir oublié ses premiers désordres. Pour que ce personnage fû
l’érudition historique de leur maître ; mais, à moins de croire qu’il oublie volontairement tout ce qu’il sait, dès qu’il pren
s poètes du premier ordre hésitaient encore à publier leurs pensées ; oublier cette gloire, qu’il croyait si solidement assise,
grandisse en se régénérant, c’est notre vœu et notre espérance ; nous oublierons sa défaite et nous applaudirons à sa victoire.
ar il a fait pour elle tout ce qu’il peut faire ; il le sait, il ne l’ oublie pas un seul instant, et le témoignage de sa consc
et de Marianna remplissent l’âme d’une émotion douce et font presque oublier la cruelle prophétie prononcée par George Bussy.
complète, que nous partageons l’erreur de Henri et de Marianna. Nous oublions avec eux la prophétie de George Bussy, et nous le
guste et d’Agnès. Le roi est tout entier à sa passion et semble avoir oublié les avertissements de Célestin III, dont il ne di
n conviens, à souvent manqué d’élégance et de noblesse, elle semblait oublier le diadème placé sur son front ; mais elle a rend
34 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — S — Saint-Georges de Bouhélier (1876-1947) »
l a cherché les lois, mais, pour être innocent comme le monde, il les oublie , et son âme ainsi est suave et forte, et mieux qu
, attribuer de malignité ; mais cette critique de matamore sur un ton oublié depuis M. de Scudéry et Cyrano de Bergerac se fai
les abeilles « les petites splendeurs des campagnes », je ne sais pas oublier les métaphores chères au magnifique Saint-Pol-Rou
35 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Poésies, par Charles Monselet »
sies, par Charles Monselet13 Fréron ou l’illustre critique. — Les oubliés et les dédaignés. — Rétif de la Bretonne. — Le mu
. C’est ainsi qu’il a conçu de bonne heure sa galerie intitulée : les Oubliés et les Méprisés ou les Dédaignés, comprenant Ling
de les réunir à table avec Colardeau et Dudoyer, un auteur dramatique oublié  ; La Harpe en était à ses tout premiers débuts, e
je ne lui cachai pas tout le mépris que j’avais pour lui, et il ne l’ oublia pas, d’autant plus que, sans lui répondre jamais,
sur le chapitre de la généalogie ? Pardon ! mais pour tous les autres oubliés et dédaignés, je suis d’accord avec M. Monselet.
. Quelques-uns de ces petits tableaux ont fort réussi : je ne saurais oublier , entre autres, la Bibliothèque en vacances, gaie
36 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces diverses — Préface du « Rhin » (1842) »
nde visite et que personne ne connaît, qu’on voit en passant et qu’on oublie en courant, que tout regard effleure et qu’aucun
ance, la Belgique, la Suisse, l’Océan et la Méditerranée, et il les a oubliées . Il avait oublié de même celles qu’il avait écrit
la Suisse, l’Océan et la Méditerranée, et il les a oubliées. Il avait oublié de même celles qu’il avait écrites sur le Rhin qu
minuer la confiance, et par conséquent manquer le but. Il ne faut pas oublier que ces lettres, qui pourtant n’auront peut-être
e il parle des nombreuses croisades de Frédéric Barberousse. L’auteur oublie dans cette double occasion que Frédéric Ier ne s’
37 (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre onzième. »
Il faut qu’il sache tout, etc…. Voilà une étrange idée. La Fontaine oublie qu’il s’en est moqué, lui-même, dans sa fable du
nt à M. le duc du Maine, il est fâcheux que l’assemblée des dieux ait oublié à son égard un article bien important ; c’était d
vié cet honneur.) N’est-il pas plaisant de voir toujours La Fontaine oublier son mariage, sa femme et son fils ? On sait que M
ent dispersés. Et La Fontaine ! voyez comme il s’efface, comme il est oublié , comme il a disparu ! Il n’est pour rien dans tou
38 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 324
sa patrie, de l’Académie de la même ville, né en 17.. Deux Tragédies oubliées , quelques Poésies fugitives aussi oubliées, sont
né en 17.. Deux Tragédies oubliées, quelques Poésies fugitives aussi oubliées , sont les présens qu’il a faits au Public, toujou
39 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 12, qu’un ouvrage nous interesse en deux manieres : comme étant un homme en general, et comme étant un certain homme en particulier » pp. 73-80
chées à la cause pour laquelle ils parlent. Il est vrai que le public oublie bientôt les livres qui n’ont d’autre merite que c
utant l’oraison de Ciceron pour Ligarius, et que le dictateur se soit oublié lui-même jusqu’à laisser tomber par un mouvement
toucher par la peinture de cet évenement que fait Ciceron, au point d’ oublier qu’il fut assis sur un tribunal. Revenons à l’int
40 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article »
à Clermont en Beauvoisis, mort à Turin en 1570, âgé de 29 ans, Poëte oublié & contemporain de Ronsard. Tout ce qu’on peut
spagnols. Celles qu’on a faites depuis, devoient nécessairement faire oublier les siennes. Ce genre étoit proprement réservé à
41 (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXIVe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 257-320
elquefois à la figure au repos, reparaissait en elle aussitôt qu’elle oubliait le monde pour s’abandonner à son génie plastique.
de madame de Bombelles le prodige des attitudes, et je ne l’ai jamais oublié . Son mari est mort, et elle vit maintenant retiré
est le bonheur suprême, Mânes chéris de quiconque a des pleurs ! Vous oublier , c’est s’oublier soi-même : N’êtes-vous pas un dé
prême, Mânes chéris de quiconque a des pleurs ! Vous oublier, c’est s’ oublier soi-même : N’êtes-vous pas un débris de nos cœurs
trompés ? Et cependant pourquoi ce long silence ? Nous auraient-ils oubliés sans retour ? N’aiment-ils plus ? Ah ! ce doute t
ta profondément gravée dans les yeux, que mes yeux ne purent jamais l’ oublier , et que toutes les fois qu’une apparition céleste
cteurs de ne pas en avoir fait un poème ; mais, vers ou prose, tout s’ oublie et tout s’anéantit en peu d’années ici-bas, il su
e voulant pas non plus abandonner celle à qui il devait la vie, avait oublié ici père, mère et patrie ; il avait défriché peu
e ne dis pas cela pour toi, notre Fior d’Aliza, qui ne nous as jamais oubliés dans notre misère et qui as préféré la veste brun
42 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article »
8, mort en 1598 ; est un de ces Savans en es ou en us, dont on auroit oublié le nom, comme on a oublié leurs Ouvrages, si quel
e ces Savans en es ou en us, dont on auroit oublié le nom, comme on a oublié leurs Ouvrages, si quelques charitables Lexicogra
43 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Les poëtes français. Recueil des chefs-d’œuvre de la poésie française »
Guttinguer. Le poëte sincère ne désire autre chose que de ne pas être oublié . Je ne puis citer tous les collaborateurs, auteur
moins haut vol et de moins large envergure. Certes, et je ne l’ai pas oublié , tous les grands poëtes de la Renaissance ont fai
ls entiers tout en sonnets, Boulay-Paty le premier, qu’il ne faut pas oublier , puis M. de Gramont, M. Arnould, M. Soulary enfin
 : c’est un poëte délicat. Aussi a-t-il eu contre lui le sort. On l’a oublié  ; on n’a pas assez remarqué dans le temps et sign
44 (1874) Premiers lundis. Tome II « Poésie — George Sand. Cosima. »
talent et de rapprendre, grâce à elle, ce qu’il n’aurait jamais fallu oublier , ce qu’il faut moins que jamais reproduire, ceux-
beaucoup moindre ; mais bien des gens ne peuvent pas s’y résigner. On oublie ce que c’est à un haut degré que le talent, cette
entissage du métier, être partout lui-même, à l’aise et souverain. On oublie trop, dans le cas particulier, ce que c’est qu’un
d garde, le jeune étranger, est-ce moral ? dira quelqu’un. Celui-là a oublié le cœur humain depuis Hélène et Ariane jusqu’à la
45 (1920) La mêlée symboliste. II. 1890-1900 « L’Âge héroïque du Symbolisme » pp. 5-17
onnus qu’une gloire soudaine sortait de l’ombre. C’étaient des poètes oubliés . Ils avaient eu, jadis, leur heure de notoriété e
rnasse, le génial mais hargneux et vindicatif Leconte de Lisle, qui s’ oublie jusqu’à déclarer en public : « Après Victor Hugo
n poète symboliste et à l’exhiber à ses invités. Les échos mondains n’ oublient pas de mentionner les réceptions de Verlaine et d
aient pas, à cause de leur pêle-mêle et de leur tohu-bohu, à me faire oublier les bonnes et paisibles soirées d’antan passées c
46 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XII. Mme la Princesse de Belgiojoso »
il est plus pur et plus splendide ? L’Asie, où la femme errante a cru oublier tant de choses et, sinon comme elles, oublier la
la femme errante a cru oublier tant de choses et, sinon comme elles, oublier la patrie, du moins en bercer et en assoupir l’id
avons tous dans la poitrine et que tout un monde ne contiendrait pas, oublierait l’Europe sans les contrastes qui la lui rappellen
t autrefois, elle y vise peu maintenant, et l’a peut-être, en Europe, oublié  ! Et veut-on la preuve de ce renoncement au rôle
47 (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Feuillet de Gonches »
le moins et ce qui doit surprendre le plus. Ceux qui lisent n’ont pas oublié cet intéressant fragment de critique d’art et de
bien plus grande puissance que ce lotus dont on disait qu’il faisait oublier la patrie, puisqu’elle nous fait oublier notre pe
dont on disait qu’il faisait oublier la patrie, puisqu’elle nous fait oublier notre personnalité et nous fait revêtir la sienne
émoires, aussi grand ouvertes que leurs yeux, des tournures de langue oubliées , de charmantes choses tombées en désuétude, des m
48 (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Deuxième partie. L’évolution des genres — Chapitre I. La critique » pp. 45-80
dique, ami des dissociations d’idées, partisan de la différenciation, oublie , tout comme les autres, les limites propres au ge
ard de M. Willy dont les procédés de réclame outrancière lui ont fait oublier les admirables qualités, des façons violentes d’a
ratie — un peu affectée — du style, la démocratie des idées ; ils ont oublié les pages amères des Goncourt et de Leconte de Li
e le souci des idées générales dans la critique dramatique. On a trop oublié ses 36 Situations dramatiques qu’on a tant pillé.
icité et banalité, tradition et routine, médiocrité et classicisme. N’ oublions pas que c’est au nom de la simplicité et de la cl
7. La beauté est fière, claire et nue, mais elle a ses caprices, ne l’ oublions pas et ne la confondons pas avec cette quadragéna
aris, depuis 1903, M. Charles Foleÿ a repris la chronique littéraire, oubliée par Μ. E. Lepelletier. Surtout, il faut louer M. 
49 (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Les Caractères de La Bruyère. Par M. Adrien Destailleur. »
oète qu’il était, prenait en main les affaires des Vendôme, et il n’y oubliait pas les siennes. M. de Malezieu allait être l’ora
t peut-être des remerciements à l’éditeur ; car il est bon de ne rien oublier et de tout connaître. Mais, bon Dieu ! Si l’on ex
tant médité, La Bruyère pensait donc peu à des fadaises dès longtemps oubliées et aussi enterrées que les romans des Scudéri ; i
voit la gradation. Mais bientôt son dessein paraît s’interrompre et s’ oublier dans plusieurs chapitres mêlés, et qui ont pour t
engloutit tout, et le gourmet qui a fait de la digestion son étude. N’ oubliez pas, entre tant d’autres, l’incomparable personna
rer dans son parti, lorsque, prenant la parole, il dit :« Je n’ai pas oublié , Messieurs, qu’un des principaux statuts de cet i
50 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » p. 404
Lecteur honnête de lire le reste du Chapitre, supposé que cet Ouvrage oublié tombe entre ses mains. Quelles bonnes raisons peu
tre ses mains. Quelles bonnes raisons peut-on attendre d’un homme qui oublie toute raison dès le commencement ?  
51 (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « II. M. Capefigue » pp. 9-45
ur les figures, les choses et les mœurs du xviiie  siècle ; car, ne l’ oublions pas, l’amour idolâtre, l’amour fétichiste pour le
ouvrages) aurait dû rendre plus sévère. Voilà comment M. Capefigue a oublié ce que les Royalistes, tels que les a faits la ma
stes, tels que les a faits la maison de Bourbon, ne manquent jamais d’ oublier non plus dans leurs appréciations raccourcies, — 
itaire, cette enivrante rose qui sent la poudre et que la Postérité n’ oubliera pas sur sa poitrine, à côté de son cordon bleu. S
profitable à la monarchie, ou ne pas s’en mêler du tout et la laisser oubliée , — si tant est qu’on puisse l’oublier — dans ce t
’en mêler du tout et la laisser oubliée, — si tant est qu’on puisse l’ oublier  — dans ce tas de chiffons souillés qui finissent
vec le bourreau, n’est-ce pas confondre toutes les notions et surtout oublier que tout le prestige de l’échafaud n’a jamais pu
à racler le pavé du dix-huitième siècle pour y trouver quelque loque oubliée qu’ils puissent suspendre à leur ficelle, ou comm
52 (1853) Portraits littéraires. Tome II (3e éd.) pp. 59-300
elle préfère les luttes musculaires aux luttes de la conscience, elle oublie sa mission et n’est plus qu’un exercice indigne d
la gloire, ni les chances de servitude réservées à nos neveux, s’ils oublient la défense pour la conquête. Dans le choix et le
symbole qui lui paraît exprimer nettement tout ce qu’elle veut, elle oublie son point de départ, l’idée même qui lui a servi
our Raphaël, M. Barbier a tout à fait dépouillé le vieil homme ; il a oublié la colère, la satire, la poussière et la boue de
té habilement ménagée. Le pêcheur qui est seul avec la nature, et qui oublie sa pauvreté dans le spectacle des flots et des îl
t de Salvator se succèdent avec tant de grâce et de simplicité, qu’on oublie la date de l’ouvrage pour ne plus songer qu’à l’i
ses regards de la société française, il eut été amené, malgré lui, à oublier la pureté pour l’âpreté. En s’habituant au maniem
oir qui se précipite dans les plaisirs effrontés pour s’étourdir et s’ oublier , jusqu’à la vanité qui souille l’âme pour parer l
il en décrit la beauté avec tant de précision, tant de pureté, qu’il oublie un instant sa douleur dans l’admiration de la ter
stement le dédain de la science et de la poésie ; mais le poète, sans oublier sa mission, qui est d’émouvoir, peut être pour la
s’y mariaient au mélodrame, et la critique sérieuse ne pouvait, sans oublier ses devoirs et sa mission, classer M. Sue parmi l
habitué à ne voir, à ne chercher dans M. Eugène Sue qu’un romancier, oubliera ses prétentions historiques comme il a oublié ses
Sue qu’un romancier, oubliera ses prétentions historiques comme il a oublié ses prétentions philosophiques. Pour notre part,
as été omise dans les mémoires des contemporains, il faut consentir à oublier les préfaces interminables et innombrables qui se
ne longue exposition. Préoccupé de sa tâche d’historien, il a presque oublié sa tâche de romancier. L’exposition de Latréaumon
ur trouver quelque plaisir dans cette lecture, il est indispensable d’ oublier que l’auteur nous a promis une tragédie ; car pou
teur se complaît dans le récit de ces puériles confidences comme s’il oubliait entièrement le sujet principal de son livre. Avan
es semblables. L’auteur, en racontant les chances diverses du combat, oublie qu’il ne parle pas devant les élèves d’une salle
e prenant au mot, est obligée de se montrer sérieuse à son tour. Elle oublie volontiers les précédents romans de l’auteur, qui
n parleur qui pense rarement, mais il parle très bien, et l’auditoire oublie en l’écoutant que l’image est égoïste et n’envelo
prouve, et qui ne se retrouvent pas dans René. D’ailleurs, qu’on ne l’ oublie pas, la poésie descriptive tient le premier rang
rès bien que M. de Chateaubriand se console en parlant de lui-même et oublie dans le spectacle de sa biographie embellie et po
ais M. Guizot, après avoir mis la logique à la place de l’histoire, a oublié de mettre dans la logique le style qui aurait pu
a proclamé Dieu, qu’il avait nié dans sa Raison pure, il ne faut pas oublier que son affirmation, dans le système de la philos
ensée bien plus que de leur pensée même. Ils chantent leur passion et oublient d’être passionnés. Cependant l’élément lyrique ne
t à l’histoire ; l’action seule appartient au poète. Nous n’avons pas oublié tout ce qu’il y a de grand et de pathétique dans
la partie gagnée parce que Chatterton a été applaudi. Il ne faut pas oublier à quelle époque Chatterton a été représenté. La p
torique, il faut commencer par l’affirmer, par la proclamer. Ignorer, oublier ou méconnaître la donnée historique, c’est violer
’auditoire l’auditoire lui-même. Quoiqu’il demeure sur le théâtre, il oublie pourtant la place qu’il occupe pour présenter sur
un but nouveau. Il embrasse de son regard un champ immense, mais il n’ oublie pas les lignes du paysage que ses yeux ont déjà p
a voix de ces illustres aïeux. Une fois résolus à l’impartialité, ils oublieront les différences de la tragédie grecque et du dram
soit une impardonnable injure. Par un instinct de conservation qu’il oubliera plus tard, ou du moins qu’il ne voudra plus enten
ge qu’il n’avait pas ; de son ami, il fait un disciple obéissant ; il oublie les clameurs envieuses, les railleries insultante
sisté si personne n’eût été près de lui pour relever son courage ; il oublie les conseils qu’il a reçus, les conversations ple
tour de lui, à mesure que les louanges retentiront à ses oreilles, il oubliera sa première gloire, sa gloire sérieuse et inquièt
de le rappeler à la clairvoyance, et de recommencer les conversations oubliées  ; vainement elle tenterait de ramener le poète à
53 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 266-267
aphe de France, né à Porentru en 1563, mort à Toulouse en 1621. Poëte oublié , qui n’étoit pas sans mérite, plus digne d’obteni
e de M. l’Abbé Goujet, que tant d’autres Poëtes obscurs, qu’on eût pu oublier plus justement que lui. Quelques-uns de ses Quatr
54 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Mézeray. — II. (Fin.) » pp. 213-233
i a vieilli, et qu’on ne découvre bien souvent que ce qui a été su et oublié , le jour où un historien moderne reprendra la Cat
r que l’impatience des soldats et le désir de butiner ne leur fissent oublier ses ordres qu’il leur envoyait de ses officiers d
vu eux-mêmes et en avaient présentes beaucoup d’autres que nous avons oubliées . Ainsi, dans l’un des premiers pamphlets attribué
ces, il s’était laissé aller à son antipathie naturelle et avait trop oublié qu’il n’écrivait plus en temps de Fronde. On raco
ivent point être jugées au point de vue de ce temps-ci. Mézeray, ne l’ oublions pas, était un républicain d’avant Louis XIV et no
e honorable devant témoins sur les points capitaux de la croyance : «  Oubliez , dit-il, ce que j’ai pu autrefois vous dire de co
55 (1904) Prostitués. Études critiques sur les gens de lettres d’aujourd’hui « Chapitre X. Les sociales »
i non plus, la vie ne fut pas éducatrice. Dans quelques années, si on oublie qu’un jour tu fus brave, si on te pardonne d’avoi
r ignoble ressemblance, mais prêts aussi à applaudir l’acteur habile, oublient un instant leur morale utilitaire, se laissent en
e Morny fut d’ordinaire parnassienne. Un jour, cependant, M. le duc s’ oublia à quelque romantisme : il sortait peut-être de re
Il y a, paraît-il, un parti politique « où les professeurs d’élégance oublient de saluer sur le terrain un adversaire qu’ils jug
arrivé au Tailhade ancien. Le Tailhade actuel, dans sa précipitation, oublie quelquefois qu’il sait le latin et même le frança
nges et, puisque les clergés actuels se réclament du nom de Jésus, il oublie que Jésus vivant fut l’ennemi des clergés et de t
56 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Mémoires d’outre-tombe, par M. de Chateaubriand. Le Chateaubriand romanesque et amoureux. » pp. 143-162
donné les plus chers et les plus irrécusables gages. Il supprime, il oublie tout d’abord Mme de Beaumont. Ô vous toutes qui l
lle ne l’a jamais connu, il a la prétention de ne vouloir jamais être oublié d’elle, de ne pouvoir jamais être remplacé : « Ou
e le serais sans remords. Je voudrais n’être pas né, ou être à jamais oublié . Ce qu’il disait là à ses débuts, il le répéta à
ui dans la littérature et la politique ne me font rien du tout. Ils m’ oublieront comme je les oublie. On voit qu’il parlait en 18
t la politique ne me font rien du tout. Ils m’oublieront comme je les oublie . On voit qu’il parlait en 1832 tout comme en 179
as autrement, mais il est Grec et païen. Chateaubriand, en le disant, oublie qu’il va à la messe et qu’il est allé au Calvaire
57 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXXII. Des éloges des hommes illustres du dix-septième siècle, par Charles Perrault. »
e ; mais la vanité de l’orateur a aussi les siens, et ils ne sont pas oubliés . Il y a plus de mérite à louer un grand homme, qu
le à choisir dans ses éloges une route tout à fait différente, et à s’ oublier lui-même pour ne se souvenir que des personnes qu
estimés dans le nôtre. Mais nos richesses nous rendent ingrats ; nous oublions les hommes laborieux qui se sont ensevelis dans l
58 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « L’abbé Maynard »
ux de ce public la suprême autorité. L’abbé Maynard n’a pas, certes ! oublié dans son livre qu’il avait l’honneur d’être prêtr
rs les vertus qu’il n’avait pas, frère du sien. L’abbé Maynard, qui n’ oublie rien pour mettre en saillie son pieux héros, n’a
rd, qui n’oublie rien pour mettre en saillie son pieux héros, n’a pas oublié cette circonstance. Richelieu, en effet, recherch
ri des mandarins philosophiques et des Trissotins d’Académie, et il n’ oublie pas cet autre côté de la physionomie de saint Vin
59 (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Le Marquis Eudes de M*** »
railles, pâliront peut-être de voir un dogme sur lequel la Précaution oubliait son voile à dessein affronter indifféremment la r
ce, et, ajoutons-y encore, la loyauté dans la méthode. L’auteur s’est oublié lui-même pour ne penser qu’à ses adversaires, à c
ce n’est des « hypothèses malheureuses pour remplacer un vieux dogme oublié  » ? L’auteur des Esprits oppose la science à elle
de tout entier. C’est un procès-verbal immense dans lequel rien n’est oublié , depuis les fails les moins connus, comme ceux, p
60 (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « José-Maria de Heredia »
une sur l’imagination… Cette antique chronique d’un vieux chroniqueur oublié et à peu près inconnu en France, traduite par la
eaucoup plus haut qu’à l’historiographe Mathieu, un artiste énorme et oublié , dont Lemerre, qui a eu la hardiesse d’éditer un
énérales de l’époque et de l’universel milieu. Tout y est, rien n’est oublié de l’inventaire épique de la civilisation espagno
ieux aimé emboîter le pas, en le traduisant, derrière un vieux soldat oublié , et bravement chausser les vieilles bottes et la
61 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Monsieur Walckenaer. » pp. 165-181
as. M. Walckenaer le sait bien, et, à côté de La Fontaine, il n’a pas oublié son camarade Maucroix. Maucroix, chanoine de Reim
causa ? En me faisant cette question, vous paraissez avoir vous-même oublié les détails de cette journée : laissez-moi vous l
ace : « Pourquoi cette molle paresse, cette torpeur où votre esprit s’ oublie  ? Dans votre soif brûlante, avez-vous donc, Horac
rdial et riche, M. Walckenaer s’est tant plu et complu, qu’il s’y est oublié . La biographie n’y est plus seulement copieuse, e
nregistreront son nom ; la littérature française ne saurait désormais oublier non plus un nom qui se trouve lié d’une manière s
62 (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Madame Desbordes-Valmore. »
ande Italie Où je marche le front baissé, De toi seul, lorsque tout m’ oublie , Notre abandon est embrassé… L’image de ce plata
lité. Car ce qu’on ne sait pas assez, ce que les aisés et les heureux oublient trop vite, c’est que lorsqu’une fois une maison,
qui précédèrent sa mort, elle entra dans un grand silence. — Enfin n’ oublions pas, en la lisant, qu’un poète n’est pas nécessai
n bon Félix, quand nous n’en pouvons plus du fardeau de nos peines, n’ oublions pas que sa bonté ne nous a pas tout à fait abando
ses amis et pour lesquels il avait sollicité le ministre. Jamais je n’ oublierai M. Martin (du Nord), ni ne cesserai de prier pour
souvent, bien orageuse et bien battue à tous les vents d’épreuves. N’ oublie jamais de la saluer de ma part et de me rappeler
Vierge, qui a présidé à notre naissance dans la rue Notre-Dame, l’ait oublié  : oui, Félix, c’est impossible, Elle aime en toi
63 (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « PENSÉES FRAGMENTS ET LETTRES DE BLAISE PASCAL, Publiés pour la première fois conformément aux manuscrits, par M. Prosper Faugère. (1844). » pp. 193-224
chacun porte dans sa philosophie et sa théologie son humeur, ce qu’on oublie trop. Pascal avait l’humeur inquiète et mélancoli
a foi, c’est supposer ce qu’il s’agit précisément de démontrer, c’est oublier combien cette foi faisait peu défaut en lui, comb
entendons volontiers aujourd’hui, civilement et philosophiquement, on oublie trop une seule chose ; — mais pour ne pas avoir l
a pas, avant de dire mon mot sur cette chose ou cette personne, qu’on oublie trop généralement aujourd’hui en parlant du chris
e profaner69. C’est pour n’avoir pas senti, pour avoir insensiblement oublié à quel point et à quel degré de réalité Pascal cr
ent efficace et victorieux, nous sommes de plus en plus en train de l’ oublier , ou du moins de le transformer vaguement, de n’y
, entre M ellaigue et Pascal, il n’y avait que deux personnes. 60. N’ oubliez pas, en jugeant l’édition première, cet autre inc
64 (1860) Cours familier de littérature. IX « LIVe entretien. Littérature politique. Machiavel (3e partie) » pp. 415-477
e confusion du droit spirituel et du droit temporel dans leurs mains, oubliez -vous ce que la papauté souveraine à Rome a perdu
lliés ou de sujets catholiques depuis Jules II dans le monde actuel ? Oubliez -vous qu’une puissance de soixante millions d’homm
e au catholicisme romain une moitié de son poids dans tout l’Orient ? Oubliez -vous que Henri VIII a déchiré les trois royaumes
us acharnés ennemis là où elle avait ses plus fanatiques défenseurs ? Oubliez -vous que Genève est à Calvin avec les trois quart
elle ce que la Dalmatie était pour les Romains, un grenier d’hommes ? Oubliez -vous que le Nord tout entier, Danemark, Suède, No
llande, sont des branches détachées aujourd’hui du tronc pontifical ? Oubliez -vous qu’une grande puissance germanique elle-même
le joug spirituel et à plus forte raison temporel des pontifes-rois ? Oubliez -vous enfin que, de toutes ces puissances allemand
, avec la Pologne asservie, le seul domaine spirituel de la papauté ? Oubliez -vous que l’Espagne catholique de Charles-Quint et
65 (1920) Enquête : Pourquoi aucun des grands poètes de langue française n’est-il du Midi ? (Les Marges)
assicisme, la pureté, on n’entend que cela dans leurs discours. Ils n’ oublient qu’une chose ! C’est d’appliquer à leurs œuvres l
sur cette lyre, elle rend le plein comme aucune autre. Voilà ce qu’on oublie trop facilement peut-être, au pays du soleil, de
oint de grands poètes qui soient strictement du midi de la France ? N’ oublions pas ici que la poésie fait généralement escorte a
de gloire, — avec leurs confrères strictement germains. Un peuple qui oublie sa langue ne mérite que l’anéantissement, a dit M
lie sa langue ne mérite que l’anéantissement, a dit Mistral ; qu’il l’ oublie , c’est vilain et néfaste ; si on la lui supprime
lus vrai de dire que l’art est en fonction des armes. (Artistes, ne l’ oublions pas !) Nos arts ont d’abord été ceux du Nord vain
endu d’une grande partie des milieux littéraires — ne permet pas de l’ oublier , ni Paul Arène, qui a fait des vers exquis — Nava
gé leur flûte pour un violon étranger. En oubliant la langue, ils ont oublié le pays, et, en quittant leur vêtement, et ils se
66 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Jasmin. (Troisième volume de ses Poésies.) (1851.) » pp. 309-329
les lieux, l’enfant encore plein d’émotion la leur raconta : Je ne l’ oublierai jamais, dit Jasmin, il nous fit frémir, il nous f
fidèle, le plus transparent, d’un langage vrai, éloquent et sobre, n’ oubliez pas ce dernier caractère. Il n’est jamais plus he
is, et toute cette série d’improvisations que nous savons et que nous oublions , ou que nous voudrions oublier. Cette manière éle
visations que nous savons et que nous oublions, ou que nous voudrions oublier . Cette manière élevée et sobre dont Jasmin conçoi
nant d’une main et quêtant de l’autre ; et aux riches il disait : « N’ oubliez pas un seul moment que des pauvres la grande couv
e influence, elle n’aurait pas à craindre de révolutions. » J’allais oublier de dire que ce troisième volume de Jasmin est déd
67 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre II : La littérature — Chapitre II : La littérature du xviie  siècle »
ommun. M. Nisard, par son goût pour la raison générale, a un peu trop oublié ce que cette raison générale doit à la raison ind
, le principe de la tradition et de la discipline, M. Nisard semble l’ oublier ou ne lui fait qu’une part secondaire et sans imp
les œuvres littéraires. Eh quoi ! Chapelain, Conrart et tant d’autres oubliés auraient provoqué et dirigé les comédies de Moliè
vement exprimées ; mais j’ai besoin, après l’avoir lu, et pour ne pas oublier que la poésie est chose divine et légère, de reli
de rival dans toutes les littératures du monde que Platon, vous vous oubliez à nous faire admirer son bon sens, à nous montrer
it que de vagues et lointaines allusions : à plus forte raison a-t-on oublié le xvie  siècle. A peine parle-t-on de Henri IV,
68 (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « Rigault » pp. 169-183
i n’y répugne pas et nous lâche ce petit mot abandonné : « Eh ! qui s’ oublie  ? » bâtissant des éloges avec des excuses ! Qui s
« Eh ! qui s’oublie ? » bâtissant des éloges avec des excuses ! Qui s’ oublie  ? Pardieu ! tous ceux qui se dévouent, rien que ç
rce de goût ! Le goût est la faculté supérieure d’Horace ; mais, ne l’ oubliez pas ! c’est le bon sens dans les choses petites.
Miracles du vice qui ne fait plus de miracles, de croire en lui et d’ oublier leurs malheurs en lui demandant sa sagesse. Il a
69 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Histoire des Pyrénées »
re, entrepris dans l’intérêt de populations plus ou moins injustement oubliées , et qui firent, à leur heure, leur petit tapage d
era-t-elle bien et dûment convaincue, cette ingrate Histoire, d’avoir oublié dans ses annales des pages qui étaient nécessaire
monographies et ce qu’on peut appeler la petite histoire, l’histoire oubliée . Les regains de l’érudition sont maintenant chose
donné une de ces physionomies qu’une fois vues on ne peut plus jamais oublier . Franchement, est-ce là la destinée de ces tribus
70 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Madame de Montmorency » pp. 199-214
st ensevelie et où, si fameuse en son temps, elle est maintenant trop oubliée  ! Pour le savoir, il faut ouvrir le livre même. C
décapité aussi, pour cause de désobéissance. Qui ne le sait ? Qui l’a oublié  ? Richelieu a fait couler deux fois sur l’échafau
admiré et si brillant comme grand seigneur et comme homme de guerre, oublié maintenant ainsi que tant d’autres, sans sa mort,
la fleur qu’elles ont respirée. Madame de Montmorency fut parfaite et oubliée . Nous n’avons pas dit que ce livre n’eût pas d’om
71 (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « Agrippa d’Aubigné »
tait même plus Français ! Évidemment, un temps et une littérature qui oubliaient le grand marquis de Ronsard, l’astre majestueux d
rd, l’astre majestueux de la Pléiade, devaient bien plus profondément oublier ce vieux soldat huguenot de d’Aubigné, qui rimait
emme assassinée. L’oubli, c’est l’assassin de nos mémoires ! Les vers oubliés et retrouvés d’Agrippa d’Aubigné ont-ils chanté a
r le protestantisme de son ami et de son maître. L’Histoire n’a point oublié qu’il lui prédit le coup de couteau de la fin, ce
72 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « Honoré de Balzac » pp. 1-15
vaincre de scepticisme, je ne sais quelle préface de 1835. C’est trop oublier que les préfaces de Balzac, raturées d’ailleurs p
uand il en eut, M. Eugène Poitou ne l’a pas faite. Aussi, après avoir oublié l’homme dans Balzac, avec sa virtualité et les ci
zac : ou il les transforme en défauts, ou il les méconnaît, ou il les oublie . L’esprit de Balzac, par exemple, s’en doute-t-il
uffrant une critique impartiale. Mais il n’a pas voulu que le mot fût oublié  ; et, pour notre compte, nous disons tant mieux !
73 (1874) Premiers lundis. Tome I « [Préface] »
volumes. Un article du même temps sur M. Louis de Carné, qu’il avait oublié , a même été repris par lui, au passage, dans le N
s est venue, à mesure que nous retrouvions quelques-unes de ces pages oubliées , en les signalant à des savants pour lesquels ell
nos recherches, nous recommandait longtemps à l’avance de ne pas les oublier  : il s’agit d’une dernière étude sur Madame Tastu
74 (1887) Discours et conférences « Discours prononcé à Quimper »
du monde, nous avons des nerfs moins excités, un sens plus rassis. On oublie qu’à la Révolution, la Bretagne, avant la chouann
d’origine de ma famille. Il y en a encore tout un clan. Ils n’ont pas oublié que leurs aïeux, depuis des siècles, avaient pour
es, des oiseaux, des fleurs poussant sur les vieux murs, dont j’avais oublié le nom, et, en particulier, ce rocher du groupe d
75 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LXXXIV » pp. 337-339
s Chateaubriand et Lamennais, les avoir convertis et conquis, mais il oublie que de tels hommes ne se hantent pas impunément e
u respect. FIN 55. L'article en question est du 1er juillet 1845. N' oublions pas que les chroniques de Sainte-Beuve à la Revue
76 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — F — Fuster, Charles (1866-1929) »
siens ; Louise revient peu à peu à celui qui n’a cessé de l’aimer et oublie ce mirage d’un instant qui avait trompé son cœur.
ux, un entre autres intitulé : La Bonne souffrance, que je n’ai point oublié  ; — L’Âme des choses, où palpite encore et surtou
77 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 198-200
morale & de politique, les exemples bien choisis y peuvent faire oublier les fautes du style, & fournir des instructio
l’éloquence, par ses Ecrits & par ses bienfaits : on ne doit pas oublier qu’il est le premier fondateur du prix d’Eloquenc
78 (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « H. Forneron » pp. 149-199
re ; on ne parle point à ceux qui l’ignorent. L’historien des Guise a oublié cette génération des deux unités, que tout, au co
re qu’il écrivait, aurait dû lui rappeler. Et cette faute, de l’avoir oubliée , plane dans toute son histoire comme un nuage qui
la contenait, et qui méconnaît son origine, comme une fille coupable oublie sa mère. L’auteur des Ducs de Guise, qui ne nous
rance était catholique, il faut bien le rappeler à ce politique qui l’ oublie  ! Une idée, d’ailleurs, que ne peut pas avoir l’a
au niveau de la grande Cause dont ils furent les serviteurs et qu’ils oublièrent trop pour leur propre service. Car, de même que l
toire, lui et le xvie  siècle, c’est cette grande chose qui se trouve oubliée dans le livre de Forneron, où, excepté cette gran
ocité des choses qu’ont vues nos pères et qu’elle voudrait nous faire oublier . Dans presque toutes les histoires de la Révoluti
cruelle en France qu’ailleurs, et Forneron pas plus que M. Taine n’a oublié ses cruautés. Le cannibalisme de cette anarchie,
XIV Forneron a été un de ces doucheurs salutaires. Il n’a rien oublié des aveuglements, des férocités, des lâchetés et
79 (1899) Préfaces. — Les poètes contemporains. — Discours sur Victor Hugo pp. 215-309
runt. Les maîtres se sont tus ou vont se taire, fatigués d’eux-mêmes, oubliés déjà, solitaires au milieu de leurs œuvres infruc
s plus nettes et plus précises ? Rien, certes, n’aura été délaissé ni oublié  ; le fonds pensant et l’art auront recouvré la sè
puisée ; c’est à la science de lui rappeler le sens de ses traditions oubliées , qu’il fera revivre dans les formes qui lui sont
, typiques, que celui-ci a conçues, ne seront jamais ni surpassées ni oubliées . Elles ne pourront qu’être reproduites avec des a
inspirations incomplètes, mais presque toujours hautes et pures. Je n’ oublie pas que la critique d’art est vaine en soi, qu’el
bles qui s’y rencontrent sont de premier ordre. En relisant ces vers, oubliés de l’auteur lui-même, aujourd’hui absorbé par un
vers. Après Malherbe, les merveilleux artistes de la Pléiade ont été oubliés  ; après J.-B. Rousseau et Le Franc de Pompignan,
. Ceux de ses jeunes confrères qui ont eu l’honneur de le connaître n’ oublieront jamais ni sa bienveillance charmante et inépuisab
iverselle sont contenus dans ces poèmes sublimes qui ne seront jamais oubliés . Les grands hommes de race homérique, Eschyle, So
ers les sources de toute vraie poésie, vers le sentiment de la nature oubliée , dédaignée ou incomprise, vers la parfaite concor
e est un cri du cœur, le génie réside tout entier dans le cœur ; nous oublions plus volontiers encore que l’usage professionnel
de l’art qui est son propre but à lui-même, du moins n’a-t-il jamais oublié que si le juste et le vrai ont droit de cité en p
zième siècle, au moment de leur histoire choisi par l’auteur. Peut-on oublier désormais tant de pages éclatantes, tant de scène
romanciers, de puissants auteurs dramatiques, auxquels je ne saurais oublier de rendre l’hommage qui leur est dû, secondaient
80 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — F — Fabié, François (1846-1928) »
norer ainsi que François Fabié les illettrés dont il est issu, ne les oubliera ni ne les reniera pas plus qu’il ne sera lui-même
su, ne les oubliera ni ne les reniera pas plus qu’il ne sera lui-même oublié ni renié par la postérité ; c’est un artiste en m
81 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article » pp. 441-443
lui avoit arrachés. Telle est l’illusion de la vanité littéraire : on oublie que le génie seul peut conduire à l’immortalité,
est facile & correcte, sans que ces deux qualités puissent faire oublier qu’elle manque de noblesse & d’élégance. En g
82 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Charles-Victor de Bonstetten. Étude biographique et littéraire, par M. Aimé Steinlen. — I » pp. 417-434
ns-le bien vite pour nos Français qui savent si bien ignorer et sitôt oublier (quand ils l’ont su un moment) tout ce qui ne fig
e jardin, malgré ses soixante-dix ans passés. M. Rossi n’avait jamais oublié la façon leste dont il lui avait vu faire ce saut
de revenu ; avec cela il vivait plus heureux qu’un roi… Je n’ai point oublié le sentiment de gloire que j’éprouvai quand lui,
le de Matthisson à Nyon ! Gray, en se condamnant à vivre à Cambridge, oubliait que le génie du poète languit dans la sécheresse
à captiver, et tel, en un mot, qu’après l’avoir vu une fois, on ne l’ oubliait plus ». C’est à celui-ci que nous allons avoir af
83 (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Œuvres choisies de Charles Loyson, publiées par M. Émile Grimaud »
ette la parole du Père Hyacinthe est allé éclairer un tombeau presque oublié , et voilà comment j’ai aujourd’hui à annoncer une
ire tombé dont elle ne voyait que les désastres et les malheurs128. N’ oublions pas qu’il s’y mêlait de plus, chez Loyson, une ve
dire que, s’il tarda de près d’un demi-siècle à le rejoindre, il ne l’ oublia jamais ; il aimait à s’en entretenir avec nous ;
ut aux mauvaises plaisanteries de ce genre, c’est d’être méprisées et oubliées . Mais puisque celle-ci est devenue décidément un
du pour se produire « ces toutes dernières années » ; je n’ai garde d’ oublier les Jouffroy, les Damiron, et M. Paul Janet lui-m
84 (1900) Le lecteur de romans pp. 141-164
ent poussée, d’un sentiment mauvais, d’un vice, d’une faute, ne fasse oublier au lecteur la perversité du sentiment ou de l’act
s banal souvent, d’une anecdote, une intelligence déjà mûre et ornée. Oublions pour un instant la manière dont sont lus la plupa
n livre, comme un passant qui s’éloigne sur le sable d’une promenade. Oublions qu’on les juge trop souvent, ces personnages imag
élégant de leur conversation, en un mot sur leurs qualités mondaines. Oublions que plus d’une lectrice, jeune ou vieille, n’a d’
elle est vieille : « L’aurais-je aimé ? », et à répondre oui ou non. Oublions surtout qu’il existe un nombre bien grand d’œuvre
85 (1887) La banqueroute du naturalisme
aisons-leur le plaisir de mettre ici leurs noms, qu’on pourrait avoir oubliés , — ont publiquement protesté contre « l’exacerbat
réditaire, et un besoin très vif d’estime et de considération. Mais j’ oublie que M. Zola ne fera jamais cette comparaison ni n
s la voie de ses pires défauts. Et il peut plaire à quelques-uns de l’ oublier aujourd’hui, mais il nous plaît, à nous, de le le
ts en France, toujours courtisans du succès, et non moins empressés d’ oublier , quand l’heure en est venue, pour quelle part nou
i ne lui reprochent que ses obscénités, il faut vraiment qu’ils aient oublié dans quel temps ils vivent, et les autres romans
86 (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « LOYSON. — POLONIUS. — DE LOY. » pp. 276-306
s arbres, fait tourner ses allées, creuse son lac, dirige ses eaux, n’ oublie ni le pont, ni les kiosques, ni les ruines ; c’es
t, mais des trois ou quatre premières années de la Restauration, ne l’ oublions pas. Ses poésies d’essai, dédiées à Louis XVIII,
ficile ; le comble de leur gloire, par rapport au style, est de faire oublier qu’ils sont étrangers ; avec M. Labinsky, on l’ou
, est de faire oublier qu’ils sont étrangers ; avec M. Labinsky, on l’ oublie complétement ; mais, en parlant si bien la langue
it d’être comptées dans le cortége d’Elvire. Le style, le style, ne l’ oublions pas, c’est ce qu’il faut même dans l’élégie, sans
fait. C’est bien ; mais à un certain moment, le naturel trop simple s’ oublie , un tour de tête imprévu a dénoué la chevelure, l
87 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « La Harpe. Anecdotes. » pp. 123-144
cet aspect, je demande à rappeler devant des générations qui les ont oubliées , ou qui même peut-être ne les ont jamais sues, qu
études, ont fait une espèce de ligue pour se venger du public qui les oublie , et des véritables gens de lettres qui ne les con
ertain point, demeure victime. Jamais, par exemple, à son propos on n’ oubliera ces vers de l’Apologie de Gilbert, lorsque ce poè
é, deux évêques, l’évêque de Montauban et celui de Saint-Brieuc, sans oublier « la belle et intéressante veuve du comte Stanisl
te expression, et il ne m’est pas plus possible de la rendre que de l’ oublier . Je tombai la face contre terre, baigné de larmes
y a pas un mot inutile et qui ne tende à l’effet. Il ne faut pas même oublier le post-scriptum qu’on a le tort de supprimer que
88 (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Première partie. Écoles et manifestes » pp. 13-41
, sans parvenir à nous révéler la vie ; car toutes ces écoles avaient oublié que pour traduire la vie, il faut la porter en so
a règle. Cependant, elles contribuèrent à réintégrer quelques vérités oubliées . Ce que le symbolisme avait voulu, M. Henri de Ré
s signalées et qui sont caractéristiques, d’autres qu’il nous plaît d’ oublier et qui sont le fait d’ambitions passagères ou bas
oire d’un art aux lignes parfaitement délimitées… » Gardons-nous de l’ oublier . Notre industrie et notre commerce sont morts, po
e l’oublier. Notre industrie et notre commerce sont morts, pour avoir oublié que notre industrie et notre commerce étaient com
es avec une activité un peu fébrile et une bonne volonté qu’on a trop oubliée . Le manifeste naturiste avait paru dans la Revue
89 (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « V. M. Amédée Thierry » pp. 111-139
s le tous-les-jours de l’histoire, l’action de Dieu est latente. On l’ oublie et on croit à la force causatrice des hommes. Il
nnue de miracles, de foi et de vertus ! M. Thierry ne pouvait pas les oublier . On les rencontre dans son histoire : saint Aigna
u qui paraît impossible, est-ce que la réflexion d’un moderne pouvait oublier , elle, l’âme générale de ce soulèvement prodigieu
a n’a-t-il pas insisté sur ses vices ? C’était un côté, beaucoup trop oublié par l’histoire, à dévoiler dans son héros. Il en
oujours faites pour servir, n’existent jamais que par leurs chefs, on oublie trop que les Barbares sont en réalité aussi corro
lement l’érudit et le penseur. Mais, après les avoir discutés, on les oubliera l’un et l’autre, car c’est la destinée de toutes
90 (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « X. M. Nettement » pp. 239-265
toute cette argile de Voltaire, l’homme religieux, en M. Nettement, a oublié ses circonspections ordinaires, il est monté jusq
et que, blasée d’œuvres médiocres et inutiles, elle aurait peut-être oublié de se poser, si en ce moment on ne capitonnait pa
uteur. Légitimiste fatigué, qui n’a pas attendu à être Louis XII pour oublier les cruelles injures du duc d’Orléans, il embrass
vants qui peuvent être pris par la reconnaissance, et de diminué ou d’ oublié que les hommes morts qui ne peuvent témoigner la
rudition spirituelle d’Audin l’érudition académique de M. Mignet ? Il oublie Beyle, un scélérat d’idées, je le sais, mais l’éc
t dure au premier rang des puissances littéraires de son époque. Il l’ oublie . C’est peut-être rancune. Beyle fut un ennemi du
91 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre I. Les travaux contemporains »
urrait désirer sans doute de meilleurs résultats, mais il ne faut pas oublier que ces recherches sont toutes nouvelles, et tels
logistes et les physiologues philosophes. Nous ne devons pas non plus oublier la Physiologie de M. Longet et son Traité du syst
raliste autorisé voulût bien en faire une appréciation impartiale5. N’ oublions pas toute une classe d’ouvrages qui doivent être
92 (1860) Ceci n’est pas un livre « Les arrière-petits-fils. Sotie parisienne — Premier tableau » pp. 180-195
ailler un peu à mon avenir… Saturet, avec dignité. Finette, vous oubliez que j’ai le cœur trop haut placé pour ne pas mett
2 fr. (Regardant Nichot.) Ironie ! — 30 sous pour ce qu’on peut avoir oublié … — Total : 19 fr. 80. (À part.) 19 fr. 50 ! — Et
5 francs. Saturet. Je suis sûr, cher monsieur Cascaret, que vous oubliez les six sous de l’omnibus qui vous a déposé devan
93 (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Comte de Gramont »
ir que Manfred maudit, dans Byron, et qu’il appelle l’impossibilité d’ oublier , voilà, malgré les tours de force du linguiste et
de guérir, s’envenime. Est-ce qu’on serait le chantre du passé, si on oubliait  ? L’auteur des Chants du Passé est de cette époqu
dans cette forme d’une époque trop admirée et que le progrès serait d’ oublier . Alors il passe dans la manière du poète un phéno
94 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Poésies complètes de Théodore de Banville » pp. 69-85
ore propre à ces vieux temps, Comme le fer d’un preux dans la plaine oublié  ! Ils évoquaient les génies et les sylphes, les
su transmettre à d’autres quelque chose de cette science. Et comment oublier , à ce propos, celui qui, dans le groupe dont il s
eu de champion plus décidé que M. Jay, dans cette fameuse dispute si oubliée aujourd’hui, après avoir fait tant de bruit il y
e et de l’éclat ; lui rapprendre à dire bien des choses qu’elle avait oubliées depuis plus d’un siècle, lui en apprendre d’autre
95 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Histoire de la Restauration, par M. Louis de Viel-Castel » pp. 355-368
isent à soulever de telles discussions rétrospectives, et je n’ai pas oublié d’ailleurs qu’à défaut d’un gouvernement alors se
une habitude si chère pour une autre qui, à l’instant, la lui faisait oublier . Notez que c’était bien affaire d’État chez lui,
vement au roi, à propos de M. de Blacas : « Votre Majesté ne doit pas oublier que, si les Français ont passé à leurs souverains
ces petits billets qui se succédaient de si près et si caressants. Il oubliait que son amour-propre en devait être plus flatté q
96 (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « VI. M. Roselly de Lorgues. Histoire de Christophe Colomb » pp. 140-156
Christophe Colomb pour appuyer et rappeler une vérité de plus en plus oubliée , — l’intervention directe de Dieu dans l’histoire
an. » Comme tant d’autres que l’histoire a désignés, mais dont elle a oublié les noms, Colomb aurait eu des velléités, des ape
Avec une sagacité singulière et une puissance de rapprochement qui n’ oublie rien et centralise tout, il est allé chercher jus
e Colomb était le fils d’un second mariage que les historiens avaient oublié . Lui aussi, Colomb, eut sa Katidija comme Mahomet
97 (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « VIII. M. de Chalambert. Histoire de la Ligue sous le règne de Henri III et de Henri IV, ou Quinze ans de l’histoire de France » pp. 195-211
tout en histoire et que M. de Chalambert, il faut le dire, n’a point oubliée . Assurément M. de Chalambert est au fond trop his
est efforcé, dans cette introduction, de signaler les caractères trop oubliés quand il s’agit de bien juger le xvie  siècle, de
sez dans son introduction trop rapide, les lâchetés d’une royauté qui oubliait , depuis trop longtemps, sa fonction de bras droit
aurait eu en lui la fibre d’homme d’État se serait bien gardé de les oublier . Religieux comme M. de Chalambert, il aurait, sou
98 (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « M. Gaston Boissier » pp. 33-50
ux de l’esprit avec la brusquerie d’un échappement. Rien, en effet, d’ oublié , dans les termes du problème. Ils y sont tous. Ri
effet, d’oublié, dans les termes du problème. Ils y sont tous. Rien d’ oublié dans le cercle historique que M. Boissier a tracé
e, plus tard, elles devaient aller à Jésus… Seulement, il ne faut pas oublier de marquer ce que l’auteur de La Religion romaine
ne faut pas oublier de marquer ce que l’auteur de La Religion romaine oublie  : c’est qu’une fois à Jésus, elles ne revenaient
99 (1856) Cours familier de littérature. I « Ve entretien. [Le poème et drame de Sacountala] » pp. 321-398
e voyant répercuté dans le cœur d’un homme de science. « Jamais je n’ oublierai , dit M. de Chézy, l’impression ravissante que fit
berceau. Cependant le héros, pour éprouver son épouse, feint d’avoir oublié Sacountala et son fils. Il n’a plus reparu dans l
essouviens-toi de l’ermitage de Canoua ! » Le roi feint d’avoir tout oublié . Sacountala se trouble, chancelle, s’indigne, s’é
Elle fait jouer son arrosoir.) Anousouya. Chère Sacountala, vois, tu oubliais cette charmante madhavi, quoiqu’elle ait crû en m
Canoua se plaît à vous prodiguer à toutes deux. Sacountala. Va, je m’ oublierai plutôt moi-même. (Elle s’approche de l’arbuste, l
ert de gazon, d’une admirable fraîcheur, et où vous ne tarderez pas à oublier votre lassitude. Douchmanta. Mais vous-mêmes, ch
er plus tard sur le trône avec lui, et que son fils sera roi. « Tu m’ oublieras  », lui dit la jeune fiancée. « Moi, t’oublier ! »
ils sera roi. « Tu m’oublieras », lui dit la jeune fiancée. « Moi, t’ oublier  ! » répond le héros. « Va, céleste enfant, en que
ids du petit qu’elle porte dans ses flancs, sera devenue mère, ah ! N’ oubliez pas de m’en instruire ! « Mais qui donc », contin
100 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — V — Villeroy, Auguste »
ue, des fils de l’empereur, l’un, Chéréas, toujours indécis, essaye d’ oublier , en faisant des vers, la chute qui menace Chrysop
ute qui menace Chrysopolis, et l’autre Théodore, insouciant et léger, oublie les malheurs de la patrie en courant au cirque et
/ 2639