renaissent. — Souvenir d’une langue apprise dans l’enfance et ensuite
oubliée
. — Souvenir automatique d’une série de sons machi
elle ou dans le village natal, une multitude d’objets et d’événements
oubliés
reparaissent à l’improviste. L’esprit, subitement
gage de ce pays pendant son enfance, mais qu’elle l’avait entièrement
oublié
dans la suite. » — Des impressions fugitives, qu’
outons que nous avons été transportés, enlevés, ravis, que nous avons
oublié
le monde et nous-mêmes, que pendant plusieurs min
viennent nulles ; telle est l’histoire de Pascal, qui, une nuit, pour
oublier
de grandes douleurs de dents, résolvait le problè
ir, elle finit le plus souvent par se combler d’elle-même ; un détail
oublié
surgit à l’improviste. — Je me rappelle en ce mom
on diminue aussi les chances de renaissance. Tout le monde sait qu’on
oublie
beaucoup de mots d’une langue lorsqu’on cesse pen
Une dame, dit Winslow55, après une large hémorragie utérine, « avait
oublié
où elle demeurait, qui était son mari, combien de
très présente. — Dernièrement, on a vu en Russie un célèbre astronome
oublier
tour à tour les événements de la veille, puis ceu
retrouva le souvenir de toutes les circonstances. » D’autres blessés
oublient
l’accident tout seul, mais non les circonstances
, qui, en santé, était fort mal doué pour la musique et avait presque
oublié
la langue gaélique, chantait, étant malade, des c
ces et tous ses souvenirs de jeunesse, par contre, ayant complètement
oublié
ce qui s’était passé entre ses deux accès. » Pend
e se rencontre souvent chez les somnambules64. La plupart d’entre eux
oublient
, une fois réveillés, ce qu’ils ont fait étant end
ns un accès des projets de suicide conçus durant l’accès antérieur et
oubliés
dans l’intervalle lucide ; elle se rappelait alor
droit où il l’avait laissé et y alla. » M. Maury cite aussi des rêves
oubliés
à l’état de veille et qui plus tard, dans un nouv
; il ne s’ensuivit ni douleur ni plaie des téguments ; mais le blessé
oublia
totalement le pays d’où il était sorti, le but de
ait de faire, toute l’instruction qu’il avait acquise. Enfin il avait
oublié
le nom de ses parents, de ses amis ; il ne se rap
ts par un chemin très pierreux, guérit tout à coup. » 162. « Les uns
oublient
les noms propres. Dietrich a conservé l’histoire
noms propres. Dietrich a conservé l’histoire d’un individu qui avait
oublié
la moitié des mots et se rappelait les faits. On
avait oublié la moitié des mots et se rappelait les faits. On en a vu
oublier
entièrement une langue étrangère, les faits histo
aisir actuel qui domine les hommes avec tant d’empire qu’il leur fait
oublier
les maux passez et qu’il leur cache les maux à ve
aux passez et qu’il leur cache les maux à venir, peut bien nous faire
oublier
les fautes d’un poëme qui nous ont choquez davant
aissent pas de les toucher jusques aux larmes. Il semble que l’esprit
oublie
ce qu’il sçait des évenemens d’une tragedie dont
nous les annonce. On s’interdit d’anticiper sur la scene, et comme on
oublie
ce qu’on a vû à d’autres répresentations, on peut
omme on oublie ce qu’on a vû à d’autres répresentations, on peut bien
oublier
ce que l’indiscretion d’un poëte lui a fait revel
isément concevoir comment les charmes de la poesie du stile nous font
oublier
dans la lecture d’un poeme les fautes que nous y
de nous cacher la plus grande partie de ses fautes, et de nous faire
oublier
volontiers celles mêmes que nous avons vûes et qu
Charles Monselet I Les
Oubliés
et les Dédaignés [I]. [Le Pays, 4 juin 1857.]
Les Oubliés et les Dédaignés [I]. [Le Pays, 4 juin 1857.] Les
Oubliés
et les Dédaignés 11 sont du moins de la littératu
trice ! Il a écrit autrefois M. de Cupidon. Aujourd’hui il publié Les
Oubliés
et les Dédaignés. C’est le bas-fond, le tréfonds
ensée malade et aliénée, mais enfin une pensée, tous ces dédaignés et
oubliés
méritaient de l’être. Si le titre du livre est vr
ommée. Les plus malheureux du xviiie siècle ne seront pas ceux qu’on
oublie
, mais ceux que l’on n’oubliera pas ! II Po
xviiie siècle ne seront pas ceux qu’on oublie, mais ceux que l’on n’
oubliera
pas ! II Portraits après décès [II-IV] [L
te pour contenir cette grande figure de Chateaubriand. Le ramasseur d’
oubliés
et de dédaignés, ensevelis pêle-mêle dans l’ombre
est universelle. C’est que l’homme est malheureux et qu’il a besoin d’
oublier
. Un grand homme de l’antiquité disait qu’il aimer
n grand homme de l’antiquité disait qu’il aimerait mieux la science d’
oublier
que celle de se souvenir ; un moyen d’oubli, c’es
un moyen d’oubli, c’est l’alcool. Ainsi l’ouvrier des grandes villes
oublie
sa misère et son épuisement, le paysan de Norvège
oublie sa misère et son épuisement, le paysan de Norvège ou de Russie
oublie
le froid et la souffrance, les peuplades sauvages
t la souffrance, les peuplades sauvages de l’Amérique et de l’Afrique
oublient
leur abâtardissement. Tous les peuples esclaves o
faute et le procès, je subis ma prison. J’y tresse de la paille, pour
oublier
… Que Dieu est bon ! quel geôlier admirable, qui s
re ; Et, sans parler du corps qu’il faut ensevelir, Qu’est-ce donc qu’
oublier
, si ce n’est pas mourir ? Ah ! C’est plus que mo
ieds, La source desséchée où vacillait l’image De leurs traits
oubliés
; Et sur tous ces débris joignant leurs mains d’
fort aussi, Musset ne se révolte pas, il plie ; il ne méprise pas, il
oublie
; ou du moins il essaie d’oublier, et, n’y pouvan
pas, il plie ; il ne méprise pas, il oublie ; ou du moins il essaie d’
oublier
, et, n’y pouvant parvenir, sa religion, sa philos
re, Semble avec la rosée être tombé des cieux. Se souvenir, hélas ! —
oublier
, — c’est sur terre Ce qui, selon les jours, nous
e se soucie d’une suite de raisonnements mis en vers ; sans doute ; n’
oublions
pas pourtant que les grandes idées font la grande
; hors de là tout est vain. Et, puisque tôt ou tard l’amour humain s’
oublie
, Il est d’une grande âme et d’un heureux destin D
enfin consumé, En fontaine fut transformé ; Et qui boit de ses eaux,
oublie
Jusqu’au nom de l’objet aimé. Pour mieux oublier
qui boit de ses eaux, oublie Jusqu’au nom de l’objet aimé. Pour mieux
oublier
Egerie, J’y courus hier vainement ; A force de ch
er le Temple de la Mort, & les Tombeaux. Aucun homme de Lettres n’
oubliera
ce Vers si caractéristique, où, d’un seul trait,
ulaire ». Enfin, parmi les grandes nouveautés de Montesquieu, comment
oublier
le principe de la liberté politique ? On peut dis
’accorde d’ailleurs que la règle manque dans Jean-Jacques Rousseau. N’
oublions
pas cependant que cette idée, personne ne l’avait
mêmes choisi. Enfin, dans une histoire littéraire, je ne voudrais pas
oublier
qu’il est en quelque sorte l’auteur du renouvelle
t réveillez dans ma conscience le goût de ces sortes de vérités que j’
oublie
trop, j’y donne les mains ; mais, pour me toucher
le : ce n’est pas là la réalité. Pour qu’il en fût ainsi, il faudrait
oublier
trop de choses que nous savons, en rapprendre d’a
trop de choses que nous savons, en rapprendre d’autres que nous avons
oubliées
. La vérité est que nous sommes sortis du xviiie
les jugements que les littératures portent les unes sur les autres. N’
oublions
pas que Schlegel, qui avait tant d’esprit, ne com
us voudrions le croire, nous ne le pourrions pas, car nous ne pouvons
oublier
que cette assertion est contestée, et qu’il y a d
ite à notre époque ». J’ajoute : on écrit vite, on lit vite — et l’on
oublie
de même. Un ouvrage de longue haleine, médité dan
ait la fortune rare d’être lu jusqu’au bout, il est aussi promptement
oublié
qu’un article de journal… Et voilà pourquoi les r
i rapide et mérité… L’oubli ? puis-je même compter sur l’oubli ? On n’
oublie
que ce qu’on a lu, dirait un observateur hardi. E
oyait moissonner, avec son sabre de bois, des héros troyens. J’allais
oublier
les thèmes que Voltaire l’aidait à faire sous mai
, toutes vivantes de vérité pour nos imaginations d’alors ? Avez-vous
oublié
cette ivresse avec laquelle nous parcourions ce m
est partout, et on la réinventerait dans chaque siècle, si elle était
oubliée
. La Fontaine, chez nous, l’a tellement élevée, di
tre et il se joue ; il agrandit son cadre, il le laisse souvent, il l’
oublie
. La Motte a prétendu démontrer, par toutes sortes
le moment où le poète en sort m’enchante encore plus et me fait tout
oublier
. Lisez Le Songe d’un habitant du Mogol ; ce sera
rain de périr, Florian exprimait un vœu sincère, le désir vrai d’être
oublié
; il souhaitait la paix secrète, la paix du cœur,
riant château du Marais qu’aucun de ceux qui l’ont visité ne saurait
oublier
, et là il présidait à la représentation de quelqu
rison et de mort même, dont chacun était environné alors, tâchaient d’
oublier
l’orage et de jouir ensemble des derniers beaux j
yzantine du sujet, que je m’arrêterais le plus volontiers et que je m’
oublierais
comme en chemin. M. Rossignol établit, avant tout
oute M. Rossignol, ne séparez pas cette forme du fond ; ou, si vous l’
oubliez
un instant, si vous parvenez à écarter cette moll
Théocrite, quand le berger Daphnis chante ce couplet qu’on ne saurait
oublier
, et où il ne souhaite ni la terre de Pélops, ni l
e la promesse du Sauveur nouveau, n’eut garde, parmi ses autorités, d’
oublier
Virgile. Dès le second siècle du Christianisme, d
on où nos vœux l’appellent et où de plus compétents le jugeront. J’ai
oublié
de dire que le volume est dédié à M. le comte Art
aturelle. Si un savant, après avoir reçu un coup violent sur la tête,
oublie
tout ce qu’il sait de grec sans oublier autre cho
u un coup violent sur la tête, oublie tout ce qu’il sait de grec sans
oublier
autre chose, et si plus tard, par l’effet d’un se
eau n’est-il pas trop petit ? — Parler ainsi, peut-on répondre, c’est
oublier
que les dimensions des choses sont toutes relativ
ons dynamiques ». — Rien n’est plus vrai, et le savant ne doit jamais
oublier
qu’il a affaire, dans le cerveau, à de la matière
ions physiques et les émotions morales. Le mal physique est bien vite
oublié
, mais la souffrance du cœur, combien elle est viv
3. Elles sont soumises à la même loi de régression que les autres. On
oublie
d’abord les mots, c’est-à-dire le langage rationn
ux éléments essentiels : émotion et motion. Parmi les mots, le malade
oublie
d’abord les noms propres, puis les noms communs,
jeune fille, dans le paroxysme de la fièvre, parle le gallois, langue
oubliée
de son enfance. La nièce d’un pasteur récite des
souvenirs plus récents, ramène à la lumière des couches profondes et
oubliées
: par exemple des impressions et passions de la j
rête d’un mur et en est tombé. On a vu en Russie un célèbre astronome
oublier
tour à tour les événements de la veille, puis ceu
e était de mauvaise humeur toute la soirée. 73. Certains malades ont
oublié
une des langues qu’ils savent ; d’autres ne saven
face, de trois quarts, de profil, sur ce fond maudit, qu’il lui fait
oublier
! Paris, certes, est sublime, c’est M. Quinet qui
dant l’horizon, et je veux garder tes paroles : “Quoi qu’il arrive, n’
oublions
pas ce moment. Les braves Parisiens ont ramené la
e a fait pour lui, tout le long de son livre ! Ah ! bien oui ! Il l’a
oubliée
comme Énée oublia sa femme Créuse dans le désastr
tout le long de son livre ! Ah ! bien oui ! Il l’a oubliée comme Énée
oublia
sa femme Créuse dans le désastre de Troie. Mais É
M. Quinet l’a devant, puisqu’il s’agit d’une préface ! Et comment ? l’
oublier
!… Mais il l’a méconnaît ! Ce livre de sa femme,
istraction, de pures superfluités, où l’agréable, ce bouffon suranné,
oublie
innocemment son confrère l’utile, il me semble qu
nner ces fragments dont la finesse et la vérité sont aujourd’hui trop
oubliés
des critiques et des auteurs. A. de Musset a rais
s qu’il est à nouveau question de Renaissance Latine ou Grecque, on a
oublié
ceux qui les premiers l’avaient préconisée comme
mière renaissance latine se voulait essentiellement méridionale, ne l’
oublions
point. Celle de M. Louis Bertrand est plus généra
igure un sceptre entre les pattes et une couronne sur la crinière. On
oublie
qu’il s’agit d’hommes, et on en retire une vérité
e. Le surlendemain, quelqu’un le priait à dîner ; un autre jour, il s’
oubliait
à lire Rabelais ou Platon. Il atteignait ainsi la
é. Plus que personne, il en a eu les deux grands traits, la faculté d’
oublier
le monde réel, et celle de vivre dans le monde id
n fils, il cessa de s’en inquiéter. Ces sortes d’esprits ont ce don d’
oublier
tout de suite les choses qui les ennuient. Un jou
ordinairement gâtent notre genre d’esprit. Il était enthousiaste. Il
oubliait
tout de suite le vrai caractère des choses, et le
aractère des choses, et les voyait telles qu’il se les figurait. Il s’
oubliait
lui-même, il s’enfonçait si bien dans ses personn
ec le même ravissement ce que les Muses immortelles ont chanté, que j’
oublie
les passions orageuses qui tourmentent l’homme in
dans son malheureux destin au-dessus de ses revers, & même il les
oublie
; il porte en lui un trésor que ne peut lui arrac
Tompson monté sur un Vaisseau prêt à fondre dans l’abîme ; il semble
oublier
le péril, il contemple les superbes images de cet
té ; & je dirai : ô vous qui courez la carriere de l’immortalité,
oubliez
-vous qu’ayant l’honneur de parler aux hommes, ils
he prononcer contre vous-même lorsque l’intérêt général le demandera.
Oubliez
-vous qu’on ne pardonne pas à l’envieux, & au
rain mépris s’allie quelquefois à l’admiration des plus rares talens.
Oubliez
-vous que si la malice humaine sourit quelquefois
court que sous une surface glacée et miroitante au soleil ; il a trop
oublié
que lui-même, quelque part, a dit heureusement :
aille universelle. Il nous est arrivé à nous-même (je n’ai garde de l’
oublier
), en parlant de certaine beauté, d’oser dire qu’e
voie romaine, pourra bien attendre longtemps. En raisonnant ainsi, ou
oublie
même ce qui s’est passé chez les Latins. Pour tro
. On a tant renchéri de nos jours sur les couleurs ; on a, ce semble,
oublié
tout à fait les odeurs. Il y a tel défaut de goût
ut altéré, au bon La Fontaine, à cette source naïve et courante qui s’
oublie
parfois, mais qui ne s’incruste jamais151. 150.
me Livet l’a vue et l’a jugée, maintenant qu’elle est morte, mais non
oubliée
, car l’heure pour elle est propice ! Pendant qu’e
e Rambouillet a bien réellement cette fécondité et cette grandeur. Il
oublie
que la conversation est un genre de génie tout in
n se passe de main en main et que chaque main efface un peu plus ! Il
oublie
cela, et il la fait sortir, cette conversation, c
Voiture, ces embaumeuses de poètes, ces momies ? Sans elles, Voiture,
oublié
maintenant, d’enjouement et d’esprit aurait valu
xviie siècle, qui le retournent pour y chercher quelque grimaud bien
oublié
à remettre en lumière et s’en faire honneur, il n
qui respirait dans ce Grec par l’intelligence ; c’est le journaliste
oublié
, — que la guillotine n’oublia pas, elle ! Enfin,
r l’intelligence ; c’est le journaliste oublié, — que la guillotine n’
oublia
pas, elle ! Enfin, c’est Chénier, mais c’est Chén
e poète, qui prit tout et confisqua tout dans André Chénier, ait fait
oublier
le journaliste et le prosateur. M. Oscar de Vallé
le prosateur. M. Oscar de Vallée lui-même, qui ne veut pas qu’on les
oublie
et qui a plus mesuré son admiration à la moralité
age, l’héroïsme sont plus communs que le génie, que le génie les fait
oublier
?… Cervantès perd son bras à Lépante ; qui se sou
e premier coup de vent un peu franc va dissiper. Une des choses qu’on
oublie
le plus en littérature, ce sont les filiations et
lus en littérature, ce sont les filiations et les origines. On a trop
oublié
celle d’Hoffmann. Hoffmann descend, non par la dr
bjection, qu’il ne glacera pas, il ajoute carrément : « Tout ce qui s’
oublie
n’est pas né viable », ce qui peut très bien être
e les Anglais appellent un truism. M. Champfleury dit encore : « On n’
oublie
pas les Contes de Perrault : donc les Contes de P
ez aux enfants un ouvrage fade et faux comme Numa Pompilius, ils ne l’
oublieront
pas plus que Perrault ou tout autre livre piquant
et uniformément petits, quoique déjà il y ait, parmi tous ces moines
oubliés
de l’histoire, parmi toute cette masse immense de
e chose de son cru aux alluvions qu’il fait des autres. Je n’ai point
oublié
, par exemple, l’idée heureuse qui ouvre aux Moine
touchant et l’autre sublime, les Esclaves et les Martyrs. Je n’ai pas
oublié
non plus beaucoup de pages judicieuses, mais judi
déclamateur. Une seule fois dans sa vie pourtant, M. de Montalembert
oublia
qu’il était orateur et se crut poëte. Ce fut quan
et morts, et sa scrupuleuse exactitude à nommer tout le monde et à n’
oublier
personne du cénacle dont il est l’oracle est tell
arti, mais ce qui était noble à lui, ce ne le serait pas, à moi, de l’
oublier
. II Amédée Pommier est du commencement de c
t-il pas autre chose dans ce fourmillant poème de Paris, qui n’a rien
oublié
de Paris. Lui, ce grenadier de Hugo, est bien plu
le à personne. Il avait la chasteté du génie, et quand son talent fut
oublié
, — car il ne fut jamais méconnu ; c’était impossi
était pour lui une importunité. Il aimait mieux déterrer des cadavres
oubliés
, ce petit sergent Bertrand de la littérature ! Il
on service l’expression vengeresse, resta stoïque et doux. Ce Gaulois
oubliait
sa framée… L’Apollon d’Amédée Pommier, qui avait
est le bonheur suprême, Mânes chéris de quiconque a des pleurs ! Vous
oublier
, c’est s’oublier soi-même : N’êtes-vous pas un dé
prême, Mânes chéris de quiconque a des pleurs ! Vous oublier, c’est s’
oublier
soi-même : N’êtes-vous pas un débris de nos coeur
trompés ? Et cependant pourquoi ce long silence ? Nous auraient-ils
oubliés
sans retour ? N’aiment-ils plus ? Ah ! ce doute t
oi les phases de ma vie, Le compte de mes jours ; — mes jours, je les
oublie
… Il avait déjà dit ailleurs : Ces temps sont dé
musant par des Contes ou des Opéra comiques, suffisent pour lui faire
oublier
les Auteurs vraiment estimables. Le mépris devien
rais Littérateurs à s'élever contre la mode, & à venger le mérite
oublié
. Les meilleurs Ouvrages en Prose de Sarasin, sont
as dédaigné de s'approprier plusieurs traits de ce Poëte, injustement
oublié
. Comme avecque grand bruit le Rhosne plein de ra
, le plus souvent, ignore même qu’il y a des hommes autour de lui. Il
oublie
leur présence curieuse et dangereuse, non seuleme
emier des sonnettistes français. Un Soulary récent et si complètement
oublié
nous apprend combien ça dure en France un prince
l utile de dire le cas que la postérité fait des élèves ? Maynard fut
oublié
aussitôt après sa mort. M. de Heredia a des chanc
r la première pierre ?… Je ne le dirai pas. Ma générosité dédaigneuse
oubliera
le Coppée actuel, le malade dont « la bonne souff
vaillantes et par ses tremblantes inquiétudes vers le vrai, l’avenir
oubliera
ses défaillances. On se rappellera seulement quel
tous les détails qu’on nous transmettait sur ce pays, et ces livres,
oubliés
maintenant, ont péri à dix ans de la circonstance
sur la terre, et dont la description ressemble aune page de la Bible
oubliée
dans des feuillets de ce Khoran qui ne sera bient
ets de ce Khoran qui ne sera bientôt plus pour l’humanité qu’un livre
oublié
, — une poésie chantée ! Nul n’a mieux compris, et
pages qui ont été citées vingt fois, et que personne, d’ailleurs, n’a
oubliées
. En sa qualité de peintre littéraire, Daumas va p
ipline de l’âme militaire de la France. C’est ce qu’on ne doit jamais
oublier
. Il ne fallait rien moins que notre armée d’Afriq
ibué à l’illustrer que tous les preux chevaliers d’autrefois à jamais
oubliés
et perdus dans la nuit des âges. Le vieux tronc,
ivent aujourd’hui à tout. Ne faisons pas comme d’autres, n’allons pas
oublier
, dans cette gloire posthume des deux noms, celui
t et de tendresse pour une personne qu’il n’a jamais vue ; et si l’on
oublie
aujourd’hui son nom, si quand on couronne publiqu
’est paresse qui vous fait taire, surmontez-la ; si c’est oubli, ne m’
oubliez
pas, je ne l’ai pas mérité. » Comme tout cela es
! L’imagination s’en mêle, une imagination peu hardie sans doute ; n’
oublions
pas que nous sommes, à ce début, dans un babil de
rendre racine ici-bas, comme si l’éternité nous y était promise, et d’
oublier
cet autre monde, ce beau royaume ? Nous disions c
Dans mon goût bien connu pour les poëtes lointains et plus qu’à demi
oubliés
, pour les étoiles qui ont pâli, j’avais toujours
ture comme la monnaie de Greuze. Parmi la foule des noms, aujourd’hui
oubliés
, qui se firent remarquer par l’élégance et la dou
goûtés sur vos rives lointaines, Lieux chéris que mon cœur ne saurait
oublier
! Antille merveilleuse, où le baume des plaines V
e à vos pieds ; J’ai revu le ciel de la France, Et tous mes maux sont
oubliés
. …………………… Ainsi le pigeon voyageur, Demi-mort et
elle touchante mélodie ! C’est Philomèle que j’entends. Que ses airs,
oubliés
longtemps, Flattent mon oreille attendrie ! ……………
t qu’effroi… Ce bois même avec tous ses charmes, Je dois peut-être l’
oublier
; Et le temps que j’ai beau prier Me ravira jusqu
e l’avait appris et elle dut le savoir mieux que personne. On n’a pas
oublié
et on n’oubliera point dans l’histoire littéraire
s et elle dut le savoir mieux que personne. On n’a pas oublié et on n’
oubliera
point dans l’histoire littéraire du xixe siècle,
e inscription « donné par Mme Louise Colet… dans le dos ». On n’a pas
oublié
non plus le crachat dont un soir, en plein salon,
in, et dans son temps, la plus élégante cravache des Gardes du Corps,
oublia
qu’il en avait une, ce jour-là, et couvrit du mép
et mettant dans ses sauces par trop de laurier ! Mais la vivandière n’
oubliait
pas qu’elle était Corinne et elle alternait avec
es Italiens, — de ce livre fait sur les autres par une femme qui ne s’
oublie
jamais et qui informe l’univers de l’état de son
t aux poëtes vertueux : « Il faudrait supposer à Cervantes, pauvre et
oublié
, je ne dirai pas bien de la charité chrétienne, m
uméré à la file et mis en ligne de compte toutes ses infortunes, nous
oublions
trop les interstices et les éclaircies que sa bel
seigneur Cervantes, que Votre Seigneurie se règle sur le boire, sans
oublier
le manger, et elle se guérira sans autre remède.
-neuvième année. Ceux qui le font mourir le même jour que Shakespeare
oublient
la différence des calendriers ; il y a entre ces
e l’anniversaire de sa mort. Un aimable écrivain qui, sans se laisser
oublier
ici, a su depuis quelques années se naturaliser e
on estime pour les aimables génies qui nous font rire ! Et puis, ne l’
oublions
pas, le xviie siècle ne riait pas précisément po
u peintres, en revenant si tard sur le sincère et gai chef-d’œuvre, n’
oublions
jamais ce qu’il est à la source. Ennoblissons-le,
des débats (1824-1827) ; mais, tout en adhérant à cette vue juste, n’
oublions
point par combien de jugements confidentiels, de
artyrs pour atteindre à cette pureté de forme que nous leur voyons. N’
oublions
pas non plus que, de même qu’en sa période littér
dont il était atteint. « Épouvanté, j’ai beau crier à mes enfants : N’
oubliez
pas le français ! » Et voilà qu’il tourne ces mal
ulé du plaisir que me causaient des ouvrages où je me délectais. » Il
oublie
ici ce qu’il a fait lui-même ; car, loin d’avouer
iers ; mais, pour avoir le droit de se plaindre de lord Byron, il l’a
oublié
parfaitement. Ces oublis sont perpétuels dans les
et son livre. Eh bien ! l’auteur des Mémoires d’outre-tombe a si bien
oublié
cela, que, dans ce chapitre où il reproche à Byro
Chateaubriand se rappelle sans doute les faits, mais il semble avoir
oublié
quelque peu les impressions, ou du moins il les c
du comte de Mirabeau, qui mirabilia fecit. » Le faiseur de calembours
oubliait
trop ici à qui il se jouait. Après une longue et
ant tout de la popularité : « Ne songez désormais qu’à mériter d’être
oublié
. » Beaumarchais, sous le coup de l’outrage, se t
. Son Tarare n’attire pas moins la foule, et la vindicte publique est
oubliée
. Cela peint l’esprit de Paris, où le mépris et l’
ction et d’une sincérité persuasive Beaumarchais, dans ses souvenirs,
oubliait
sans doute bien des détails qui eussent apporté d
’amollit, mes yeux fondent en eau sur le moindre trait de bonté. Je n’
oublierai
jamais cet homme ni ce moment-là. Je sortis. Il
publiques de Beaumarchais, écrites dans le même temps, et où il s’est
oublié
, par un dernier retour, à d’indignes irrévérences
our, à d’indignes irrévérences. Nous n’espérons pas, toutefois, faire
oublier
jamais à ceux qui les ont vues d’autres lettres d
trouver, et l’on intéresserait peut-être. La vérité que tout le monde
oublie
devient si piquante dès que quelqu’un y a pensé !
profond dans la pensée politique de Napoléon. Car on l’avait presque
oublié
. On ne l’entrevoyait plus qu’à peine. Notre temps
imposée à toutes les têtes de notre époque, on avait pourtant presque
oublié
le fond de la pensée du grand organisateur, inter
passage, la grande aventure des temps modernes, et rien de plus. Elle
oubliait
qu’au sortir de la Révolution française Napoléon
aissance bien motivé, de la part de la dynastie non trahie, mais bien
oubliée
. M. de Chateaubriand n’a pas cessé cependant de s
re n’avait été que l’amorce de son ambition, qu’il avait parfaitement
oublié
ses rois exilés, et qu’il s’était rallié à Bonapa
es autres pour se chicaner sur la légitimité des titres. Le passé fut
oublié
, et M. de Chateaubriand passa pour le fidèle des
it pas, ou il se hâta de revenir ; il ne lui convenait pas de languir
oublié
, Paris était sa scène. Un journal, célèbre pour s
la flagrante ingratitude envers l’âme de Juliette (madame Récamier),
oubliée
si cruellement pour des affections légères à l’âg
e de l’indépendance hellénique. L’Europe était folle d’hellénisme. On
oublie
que des siècles ont remué ces lieux et ces peuple
s ; que Démosthène et Cicéron vont succéder immédiatement au pape. On
oublie
que deux mille ans ont passé, et que des millions
s n’aviez jamais su la marche du poème, ou plutôt comme si vous aviez
oublié
ces étranges aventures datant de trois mille anné
la muraille et saisit l’Odyssée. « Écoutez-moi à mon tour, dit-il, et
oubliez
ce que vous venez d’entendre ! » Puis, se tournan
un plan arrêté. À chaque instant il revient sur ses pas, et il semble
oublier
la déduction de ses idées pour s’abandonner à des
a substance dont ils se nourrissent, comment ils encadrent une parole
oubliée
dans leurs impressions personnelles, et trouvent
s régions. Que d’autres achèvent en une semaine des poèmes qui seront
oubliés
le lendemain du jour où ils auront été applaudis
eints d’un talent d’écrivain très supérieur à celui de Prévost seront
oubliés
avant dix ans, et dans cent ans comme aujourd’hui
bliographes. L’histoire de Guillaume le Conquérant est très justement
oubliée
, et malgré l’intérêt qui règne dans Cleveland, da
chètent elle conserve le souvenir du chevalier des Grieux, ou qu’elle
oublie
l’amour dans la débauche, elle s’avilit, elle se
te. Pour ne pas se mettre en quête d’un nouvel amour, il se résigne à
oublier
le passé, ou du moins à se conduire comme s’il l’
es deux héros quelques menues escroqueries. Toutefois, il ne faut pas
oublier
que les mœurs du dix-huitième siècle étaient moin
ur ne songer qu’à la joie de sa maîtresse ; en la voyant heureuse, il
oubliera
ses remords. Prévost ne cherche pas à justifier l
-Orléans, il goûte près de Manon un bonheur calme et sans mélange. Il
oublie
tous les plaisirs de la France, il oublie sa fami
r calme et sans mélange. Il oublie tous les plaisirs de la France, il
oublie
sa famille et la richesse qui l’attendait. Il ne
rit blessé n’a pas le temps d’analyser l’impression qu’il éprouve, et
oublie
son déplaisir avant d’en avoir pénétré la cause.
les forces du poète s’épuisent ? ou bien le public serait-il ingrat ?
Oublierait
-il ceux qu’il a couronnés, par caprice, par injus
es et de sentiments que M. Hugo semble aujourd’hui avoir complètement
oubliés
, ou qu’il dédaigne peut-être comme inutiles à la
ité, il les contemple d’un œil joyeux, il les couve de son regard, et
oublie
, dans ce puéril plaisir, la première, la plus imp
change d’octave, et il méconnaît la substance même de la poésie ; il
oublie
de sentir et de penser. Chez lui, cet oubli est v
ait retrouvé dans son cœur quelques traces des sentiments qu’il avait
oubliés
. La lecture des Feuilles d’automne est féconde en
critique avec plus de révérence et de ménagements. Si l’on veut bien
oublier
les premières années de sa carrière, et certes à
s œuvres un respect religieux, bien qu’il soit décidé à ne rayer, à n’
oublier
aucun des vers qu’il a signés de son nom, il doit
en effet, qu’un mélodrame du troisième ordre, et sans doute il serait
oublié
depuis longtemps, sans la curiosité qui s’attache
évidemment supérieur au style de Han d’Islande ; mais il ne faut pas
oublier
que Bug-Jargal, composé à l’âge de seize ans, a é
espérer qu’en fouillant dans les entrailles de cette idée féconde, il
oublierait
peu à peu son amour pour le bruit, pour la couleu
la Esmeralda Fenella et Mignon. Loin de là ; je lui reproche d’avoir
oublié
, dans la création et dans la mise en œuvre de ce
as un beau livre dans le sens le plus élevé de ce mot, il ne faut pas
oublier
les qualités éclatantes qui distinguent cette œuv
’elle avait si longtemps dédaignée ; mais cette alliée si injustement
oubliée
refuse de répondre, et la poésie bégaye au lieu d
bévues mériteraient sans doute d’être signalées ; mais il ne faut pas
oublier
que M. Hugo, en écrivant la préface de Cromwell,
a courtisane. Son malheur se comprend à peine, tant elle paraît avoir
oublié
ses premiers désordres. Pour que ce personnage fû
l’érudition historique de leur maître ; mais, à moins de croire qu’il
oublie
volontairement tout ce qu’il sait, dès qu’il pren
s poètes du premier ordre hésitaient encore à publier leurs pensées ;
oublier
cette gloire, qu’il croyait si solidement assise,
grandisse en se régénérant, c’est notre vœu et notre espérance ; nous
oublierons
sa défaite et nous applaudirons à sa victoire.
ar il a fait pour elle tout ce qu’il peut faire ; il le sait, il ne l’
oublie
pas un seul instant, et le témoignage de sa consc
et de Marianna remplissent l’âme d’une émotion douce et font presque
oublier
la cruelle prophétie prononcée par George Bussy.
complète, que nous partageons l’erreur de Henri et de Marianna. Nous
oublions
avec eux la prophétie de George Bussy, et nous le
guste et d’Agnès. Le roi est tout entier à sa passion et semble avoir
oublié
les avertissements de Célestin III, dont il ne di
n conviens, à souvent manqué d’élégance et de noblesse, elle semblait
oublier
le diadème placé sur son front ; mais elle a rend
l a cherché les lois, mais, pour être innocent comme le monde, il les
oublie
, et son âme ainsi est suave et forte, et mieux qu
, attribuer de malignité ; mais cette critique de matamore sur un ton
oublié
depuis M. de Scudéry et Cyrano de Bergerac se fai
les abeilles « les petites splendeurs des campagnes », je ne sais pas
oublier
les métaphores chères au magnifique Saint-Pol-Rou
sies, par Charles Monselet13 Fréron ou l’illustre critique. — Les
oubliés
et les dédaignés. — Rétif de la Bretonne. — Le mu
. C’est ainsi qu’il a conçu de bonne heure sa galerie intitulée : les
Oubliés
et les Méprisés ou les Dédaignés, comprenant Ling
de les réunir à table avec Colardeau et Dudoyer, un auteur dramatique
oublié
; La Harpe en était à ses tout premiers débuts, e
je ne lui cachai pas tout le mépris que j’avais pour lui, et il ne l’
oublia
pas, d’autant plus que, sans lui répondre jamais,
sur le chapitre de la généalogie ? Pardon ! mais pour tous les autres
oubliés
et dédaignés, je suis d’accord avec M. Monselet.
. Quelques-uns de ces petits tableaux ont fort réussi : je ne saurais
oublier
, entre autres, la Bibliothèque en vacances, gaie
nde visite et que personne ne connaît, qu’on voit en passant et qu’on
oublie
en courant, que tout regard effleure et qu’aucun
ance, la Belgique, la Suisse, l’Océan et la Méditerranée, et il les a
oubliées
. Il avait oublié de même celles qu’il avait écrit
la Suisse, l’Océan et la Méditerranée, et il les a oubliées. Il avait
oublié
de même celles qu’il avait écrites sur le Rhin qu
minuer la confiance, et par conséquent manquer le but. Il ne faut pas
oublier
que ces lettres, qui pourtant n’auront peut-être
e il parle des nombreuses croisades de Frédéric Barberousse. L’auteur
oublie
dans cette double occasion que Frédéric Ier ne s’
Il faut qu’il sache tout, etc…. Voilà une étrange idée. La Fontaine
oublie
qu’il s’en est moqué, lui-même, dans sa fable du
nt à M. le duc du Maine, il est fâcheux que l’assemblée des dieux ait
oublié
à son égard un article bien important ; c’était d
vié cet honneur.) N’est-il pas plaisant de voir toujours La Fontaine
oublier
son mariage, sa femme et son fils ? On sait que M
ent dispersés. Et La Fontaine ! voyez comme il s’efface, comme il est
oublié
, comme il a disparu ! Il n’est pour rien dans tou
sa patrie, de l’Académie de la même ville, né en 17.. Deux Tragédies
oubliées
, quelques Poésies fugitives aussi oubliées, sont
né en 17.. Deux Tragédies oubliées, quelques Poésies fugitives aussi
oubliées
, sont les présens qu’il a faits au Public, toujou
chées à la cause pour laquelle ils parlent. Il est vrai que le public
oublie
bientôt les livres qui n’ont d’autre merite que c
utant l’oraison de Ciceron pour Ligarius, et que le dictateur se soit
oublié
lui-même jusqu’à laisser tomber par un mouvement
toucher par la peinture de cet évenement que fait Ciceron, au point d’
oublier
qu’il fut assis sur un tribunal. Revenons à l’int
à Clermont en Beauvoisis, mort à Turin en 1570, âgé de 29 ans, Poëte
oublié
& contemporain de Ronsard. Tout ce qu’on peut
spagnols. Celles qu’on a faites depuis, devoient nécessairement faire
oublier
les siennes. Ce genre étoit proprement réservé à
elquefois à la figure au repos, reparaissait en elle aussitôt qu’elle
oubliait
le monde pour s’abandonner à son génie plastique.
de madame de Bombelles le prodige des attitudes, et je ne l’ai jamais
oublié
. Son mari est mort, et elle vit maintenant retiré
est le bonheur suprême, Mânes chéris de quiconque a des pleurs ! Vous
oublier
, c’est s’oublier soi-même : N’êtes-vous pas un dé
prême, Mânes chéris de quiconque a des pleurs ! Vous oublier, c’est s’
oublier
soi-même : N’êtes-vous pas un débris de nos cœurs
trompés ? Et cependant pourquoi ce long silence ? Nous auraient-ils
oubliés
sans retour ? N’aiment-ils plus ? Ah ! ce doute t
ta profondément gravée dans les yeux, que mes yeux ne purent jamais l’
oublier
, et que toutes les fois qu’une apparition céleste
cteurs de ne pas en avoir fait un poème ; mais, vers ou prose, tout s’
oublie
et tout s’anéantit en peu d’années ici-bas, il su
e voulant pas non plus abandonner celle à qui il devait la vie, avait
oublié
ici père, mère et patrie ; il avait défriché peu
e ne dis pas cela pour toi, notre Fior d’Aliza, qui ne nous as jamais
oubliés
dans notre misère et qui as préféré la veste brun
8, mort en 1598 ; est un de ces Savans en es ou en us, dont on auroit
oublié
le nom, comme on a oublié leurs Ouvrages, si quel
e ces Savans en es ou en us, dont on auroit oublié le nom, comme on a
oublié
leurs Ouvrages, si quelques charitables Lexicogra
Guttinguer. Le poëte sincère ne désire autre chose que de ne pas être
oublié
. Je ne puis citer tous les collaborateurs, auteur
moins haut vol et de moins large envergure. Certes, et je ne l’ai pas
oublié
, tous les grands poëtes de la Renaissance ont fai
ls entiers tout en sonnets, Boulay-Paty le premier, qu’il ne faut pas
oublier
, puis M. de Gramont, M. Arnould, M. Soulary enfin
: c’est un poëte délicat. Aussi a-t-il eu contre lui le sort. On l’a
oublié
; on n’a pas assez remarqué dans le temps et sign
talent et de rapprendre, grâce à elle, ce qu’il n’aurait jamais fallu
oublier
, ce qu’il faut moins que jamais reproduire, ceux-
beaucoup moindre ; mais bien des gens ne peuvent pas s’y résigner. On
oublie
ce que c’est à un haut degré que le talent, cette
entissage du métier, être partout lui-même, à l’aise et souverain. On
oublie
trop, dans le cas particulier, ce que c’est qu’un
d garde, le jeune étranger, est-ce moral ? dira quelqu’un. Celui-là a
oublié
le cœur humain depuis Hélène et Ariane jusqu’à la
onnus qu’une gloire soudaine sortait de l’ombre. C’étaient des poètes
oubliés
. Ils avaient eu, jadis, leur heure de notoriété e
rnasse, le génial mais hargneux et vindicatif Leconte de Lisle, qui s’
oublie
jusqu’à déclarer en public : « Après Victor Hugo
n poète symboliste et à l’exhiber à ses invités. Les échos mondains n’
oublient
pas de mentionner les réceptions de Verlaine et d
aient pas, à cause de leur pêle-mêle et de leur tohu-bohu, à me faire
oublier
les bonnes et paisibles soirées d’antan passées c
il est plus pur et plus splendide ? L’Asie, où la femme errante a cru
oublier
tant de choses et, sinon comme elles, oublier la
la femme errante a cru oublier tant de choses et, sinon comme elles,
oublier
la patrie, du moins en bercer et en assoupir l’id
avons tous dans la poitrine et que tout un monde ne contiendrait pas,
oublierait
l’Europe sans les contrastes qui la lui rappellen
t autrefois, elle y vise peu maintenant, et l’a peut-être, en Europe,
oublié
! Et veut-on la preuve de ce renoncement au rôle
le moins et ce qui doit surprendre le plus. Ceux qui lisent n’ont pas
oublié
cet intéressant fragment de critique d’art et de
bien plus grande puissance que ce lotus dont on disait qu’il faisait
oublier
la patrie, puisqu’elle nous fait oublier notre pe
dont on disait qu’il faisait oublier la patrie, puisqu’elle nous fait
oublier
notre personnalité et nous fait revêtir la sienne
émoires, aussi grand ouvertes que leurs yeux, des tournures de langue
oubliées
, de charmantes choses tombées en désuétude, des m
dique, ami des dissociations d’idées, partisan de la différenciation,
oublie
, tout comme les autres, les limites propres au ge
ard de M. Willy dont les procédés de réclame outrancière lui ont fait
oublier
les admirables qualités, des façons violentes d’a
ratie — un peu affectée — du style, la démocratie des idées ; ils ont
oublié
les pages amères des Goncourt et de Leconte de Li
e le souci des idées générales dans la critique dramatique. On a trop
oublié
ses 36 Situations dramatiques qu’on a tant pillé.
icité et banalité, tradition et routine, médiocrité et classicisme. N’
oublions
pas que c’est au nom de la simplicité et de la cl
7. La beauté est fière, claire et nue, mais elle a ses caprices, ne l’
oublions
pas et ne la confondons pas avec cette quadragéna
aris, depuis 1903, M. Charles Foleÿ a repris la chronique littéraire,
oubliée
par Μ. E. Lepelletier. Surtout, il faut louer M.
oète qu’il était, prenait en main les affaires des Vendôme, et il n’y
oubliait
pas les siennes. M. de Malezieu allait être l’ora
t peut-être des remerciements à l’éditeur ; car il est bon de ne rien
oublier
et de tout connaître. Mais, bon Dieu ! Si l’on ex
tant médité, La Bruyère pensait donc peu à des fadaises dès longtemps
oubliées
et aussi enterrées que les romans des Scudéri ; i
voit la gradation. Mais bientôt son dessein paraît s’interrompre et s’
oublier
dans plusieurs chapitres mêlés, et qui ont pour t
engloutit tout, et le gourmet qui a fait de la digestion son étude. N’
oubliez
pas, entre tant d’autres, l’incomparable personna
rer dans son parti, lorsque, prenant la parole, il dit :« Je n’ai pas
oublié
, Messieurs, qu’un des principaux statuts de cet i
Lecteur honnête de lire le reste du Chapitre, supposé que cet Ouvrage
oublié
tombe entre ses mains. Quelles bonnes raisons peu
tre ses mains. Quelles bonnes raisons peut-on attendre d’un homme qui
oublie
toute raison dès le commencement ?
ur les figures, les choses et les mœurs du xviiie siècle ; car, ne l’
oublions
pas, l’amour idolâtre, l’amour fétichiste pour le
ouvrages) aurait dû rendre plus sévère. Voilà comment M. Capefigue a
oublié
ce que les Royalistes, tels que les a faits la ma
stes, tels que les a faits la maison de Bourbon, ne manquent jamais d’
oublier
non plus dans leurs appréciations raccourcies, —
itaire, cette enivrante rose qui sent la poudre et que la Postérité n’
oubliera
pas sur sa poitrine, à côté de son cordon bleu. S
profitable à la monarchie, ou ne pas s’en mêler du tout et la laisser
oubliée
, — si tant est qu’on puisse l’oublier — dans ce t
’en mêler du tout et la laisser oubliée, — si tant est qu’on puisse l’
oublier
— dans ce tas de chiffons souillés qui finissent
vec le bourreau, n’est-ce pas confondre toutes les notions et surtout
oublier
que tout le prestige de l’échafaud n’a jamais pu
à racler le pavé du dix-huitième siècle pour y trouver quelque loque
oubliée
qu’ils puissent suspendre à leur ficelle, ou comm
elle préfère les luttes musculaires aux luttes de la conscience, elle
oublie
sa mission et n’est plus qu’un exercice indigne d
la gloire, ni les chances de servitude réservées à nos neveux, s’ils
oublient
la défense pour la conquête. Dans le choix et le
symbole qui lui paraît exprimer nettement tout ce qu’elle veut, elle
oublie
son point de départ, l’idée même qui lui a servi
our Raphaël, M. Barbier a tout à fait dépouillé le vieil homme ; il a
oublié
la colère, la satire, la poussière et la boue de
té habilement ménagée. Le pêcheur qui est seul avec la nature, et qui
oublie
sa pauvreté dans le spectacle des flots et des îl
t de Salvator se succèdent avec tant de grâce et de simplicité, qu’on
oublie
la date de l’ouvrage pour ne plus songer qu’à l’i
ses regards de la société française, il eut été amené, malgré lui, à
oublier
la pureté pour l’âpreté. En s’habituant au maniem
oir qui se précipite dans les plaisirs effrontés pour s’étourdir et s’
oublier
, jusqu’à la vanité qui souille l’âme pour parer l
il en décrit la beauté avec tant de précision, tant de pureté, qu’il
oublie
un instant sa douleur dans l’admiration de la ter
stement le dédain de la science et de la poésie ; mais le poète, sans
oublier
sa mission, qui est d’émouvoir, peut être pour la
s’y mariaient au mélodrame, et la critique sérieuse ne pouvait, sans
oublier
ses devoirs et sa mission, classer M. Sue parmi l
habitué à ne voir, à ne chercher dans M. Eugène Sue qu’un romancier,
oubliera
ses prétentions historiques comme il a oublié ses
Sue qu’un romancier, oubliera ses prétentions historiques comme il a
oublié
ses prétentions philosophiques. Pour notre part,
as été omise dans les mémoires des contemporains, il faut consentir à
oublier
les préfaces interminables et innombrables qui se
ne longue exposition. Préoccupé de sa tâche d’historien, il a presque
oublié
sa tâche de romancier. L’exposition de Latréaumon
ur trouver quelque plaisir dans cette lecture, il est indispensable d’
oublier
que l’auteur nous a promis une tragédie ; car pou
teur se complaît dans le récit de ces puériles confidences comme s’il
oubliait
entièrement le sujet principal de son livre. Avan
es semblables. L’auteur, en racontant les chances diverses du combat,
oublie
qu’il ne parle pas devant les élèves d’une salle
e prenant au mot, est obligée de se montrer sérieuse à son tour. Elle
oublie
volontiers les précédents romans de l’auteur, qui
n parleur qui pense rarement, mais il parle très bien, et l’auditoire
oublie
en l’écoutant que l’image est égoïste et n’envelo
prouve, et qui ne se retrouvent pas dans René. D’ailleurs, qu’on ne l’
oublie
pas, la poésie descriptive tient le premier rang
rès bien que M. de Chateaubriand se console en parlant de lui-même et
oublie
dans le spectacle de sa biographie embellie et po
ais M. Guizot, après avoir mis la logique à la place de l’histoire, a
oublié
de mettre dans la logique le style qui aurait pu
a proclamé Dieu, qu’il avait nié dans sa Raison pure, il ne faut pas
oublier
que son affirmation, dans le système de la philos
ensée bien plus que de leur pensée même. Ils chantent leur passion et
oublient
d’être passionnés. Cependant l’élément lyrique ne
t à l’histoire ; l’action seule appartient au poète. Nous n’avons pas
oublié
tout ce qu’il y a de grand et de pathétique dans
la partie gagnée parce que Chatterton a été applaudi. Il ne faut pas
oublier
à quelle époque Chatterton a été représenté. La p
torique, il faut commencer par l’affirmer, par la proclamer. Ignorer,
oublier
ou méconnaître la donnée historique, c’est violer
’auditoire l’auditoire lui-même. Quoiqu’il demeure sur le théâtre, il
oublie
pourtant la place qu’il occupe pour présenter sur
un but nouveau. Il embrasse de son regard un champ immense, mais il n’
oublie
pas les lignes du paysage que ses yeux ont déjà p
a voix de ces illustres aïeux. Une fois résolus à l’impartialité, ils
oublieront
les différences de la tragédie grecque et du dram
soit une impardonnable injure. Par un instinct de conservation qu’il
oubliera
plus tard, ou du moins qu’il ne voudra plus enten
ge qu’il n’avait pas ; de son ami, il fait un disciple obéissant ; il
oublie
les clameurs envieuses, les railleries insultante
sisté si personne n’eût été près de lui pour relever son courage ; il
oublie
les conseils qu’il a reçus, les conversations ple
tour de lui, à mesure que les louanges retentiront à ses oreilles, il
oubliera
sa première gloire, sa gloire sérieuse et inquièt
de le rappeler à la clairvoyance, et de recommencer les conversations
oubliées
; vainement elle tenterait de ramener le poète à
aphe de France, né à Porentru en 1563, mort à Toulouse en 1621. Poëte
oublié
, qui n’étoit pas sans mérite, plus digne d’obteni
e de M. l’Abbé Goujet, que tant d’autres Poëtes obscurs, qu’on eût pu
oublier
plus justement que lui. Quelques-uns de ses Quatr
i a vieilli, et qu’on ne découvre bien souvent que ce qui a été su et
oublié
, le jour où un historien moderne reprendra la Cat
r que l’impatience des soldats et le désir de butiner ne leur fissent
oublier
ses ordres qu’il leur envoyait de ses officiers d
vu eux-mêmes et en avaient présentes beaucoup d’autres que nous avons
oubliées
. Ainsi, dans l’un des premiers pamphlets attribué
ces, il s’était laissé aller à son antipathie naturelle et avait trop
oublié
qu’il n’écrivait plus en temps de Fronde. On raco
ivent point être jugées au point de vue de ce temps-ci. Mézeray, ne l’
oublions
pas, était un républicain d’avant Louis XIV et no
e honorable devant témoins sur les points capitaux de la croyance : «
Oubliez
, dit-il, ce que j’ai pu autrefois vous dire de co
i non plus, la vie ne fut pas éducatrice. Dans quelques années, si on
oublie
qu’un jour tu fus brave, si on te pardonne d’avoi
r ignoble ressemblance, mais prêts aussi à applaudir l’acteur habile,
oublient
un instant leur morale utilitaire, se laissent en
e Morny fut d’ordinaire parnassienne. Un jour, cependant, M. le duc s’
oublia
à quelque romantisme : il sortait peut-être de re
Il y a, paraît-il, un parti politique « où les professeurs d’élégance
oublient
de saluer sur le terrain un adversaire qu’ils jug
arrivé au Tailhade ancien. Le Tailhade actuel, dans sa précipitation,
oublie
quelquefois qu’il sait le latin et même le frança
nges et, puisque les clergés actuels se réclament du nom de Jésus, il
oublie
que Jésus vivant fut l’ennemi des clergés et de t
donné les plus chers et les plus irrécusables gages. Il supprime, il
oublie
tout d’abord Mme de Beaumont. Ô vous toutes qui l
lle ne l’a jamais connu, il a la prétention de ne vouloir jamais être
oublié
d’elle, de ne pouvoir jamais être remplacé : « Ou
e le serais sans remords. Je voudrais n’être pas né, ou être à jamais
oublié
. Ce qu’il disait là à ses débuts, il le répéta à
ui dans la littérature et la politique ne me font rien du tout. Ils m’
oublieront
comme je les oublie. On voit qu’il parlait en 18
t la politique ne me font rien du tout. Ils m’oublieront comme je les
oublie
. On voit qu’il parlait en 1832 tout comme en 179
as autrement, mais il est Grec et païen. Chateaubriand, en le disant,
oublie
qu’il va à la messe et qu’il est allé au Calvaire
e ; mais la vanité de l’orateur a aussi les siens, et ils ne sont pas
oubliés
. Il y a plus de mérite à louer un grand homme, qu
le à choisir dans ses éloges une route tout à fait différente, et à s’
oublier
lui-même pour ne se souvenir que des personnes qu
estimés dans le nôtre. Mais nos richesses nous rendent ingrats ; nous
oublions
les hommes laborieux qui se sont ensevelis dans l
ux de ce public la suprême autorité. L’abbé Maynard n’a pas, certes !
oublié
dans son livre qu’il avait l’honneur d’être prêtr
rs les vertus qu’il n’avait pas, frère du sien. L’abbé Maynard, qui n’
oublie
rien pour mettre en saillie son pieux héros, n’a
rd, qui n’oublie rien pour mettre en saillie son pieux héros, n’a pas
oublié
cette circonstance. Richelieu, en effet, recherch
ri des mandarins philosophiques et des Trissotins d’Académie, et il n’
oublie
pas cet autre côté de la physionomie de saint Vin
railles, pâliront peut-être de voir un dogme sur lequel la Précaution
oubliait
son voile à dessein affronter indifféremment la r
ce, et, ajoutons-y encore, la loyauté dans la méthode. L’auteur s’est
oublié
lui-même pour ne penser qu’à ses adversaires, à c
ce n’est des « hypothèses malheureuses pour remplacer un vieux dogme
oublié
» ? L’auteur des Esprits oppose la science à elle
de tout entier. C’est un procès-verbal immense dans lequel rien n’est
oublié
, depuis les fails les moins connus, comme ceux, p
une sur l’imagination… Cette antique chronique d’un vieux chroniqueur
oublié
et à peu près inconnu en France, traduite par la
eaucoup plus haut qu’à l’historiographe Mathieu, un artiste énorme et
oublié
, dont Lemerre, qui a eu la hardiesse d’éditer un
énérales de l’époque et de l’universel milieu. Tout y est, rien n’est
oublié
de l’inventaire épique de la civilisation espagno
ieux aimé emboîter le pas, en le traduisant, derrière un vieux soldat
oublié
, et bravement chausser les vieilles bottes et la
as. M. Walckenaer le sait bien, et, à côté de La Fontaine, il n’a pas
oublié
son camarade Maucroix. Maucroix, chanoine de Reim
causa ? En me faisant cette question, vous paraissez avoir vous-même
oublié
les détails de cette journée : laissez-moi vous l
ace : « Pourquoi cette molle paresse, cette torpeur où votre esprit s’
oublie
? Dans votre soif brûlante, avez-vous donc, Horac
rdial et riche, M. Walckenaer s’est tant plu et complu, qu’il s’y est
oublié
. La biographie n’y est plus seulement copieuse, e
nregistreront son nom ; la littérature française ne saurait désormais
oublier
non plus un nom qui se trouve lié d’une manière s
ande Italie Où je marche le front baissé, De toi seul, lorsque tout m’
oublie
, Notre abandon est embrassé… L’image de ce plata
lité. Car ce qu’on ne sait pas assez, ce que les aisés et les heureux
oublient
trop vite, c’est que lorsqu’une fois une maison,
qui précédèrent sa mort, elle entra dans un grand silence. — Enfin n’
oublions
pas, en la lisant, qu’un poète n’est pas nécessai
n bon Félix, quand nous n’en pouvons plus du fardeau de nos peines, n’
oublions
pas que sa bonté ne nous a pas tout à fait abando
ses amis et pour lesquels il avait sollicité le ministre. Jamais je n’
oublierai
M. Martin (du Nord), ni ne cesserai de prier pour
souvent, bien orageuse et bien battue à tous les vents d’épreuves. N’
oublie
jamais de la saluer de ma part et de me rappeler
Vierge, qui a présidé à notre naissance dans la rue Notre-Dame, l’ait
oublié
: oui, Félix, c’est impossible, Elle aime en toi
chacun porte dans sa philosophie et sa théologie son humeur, ce qu’on
oublie
trop. Pascal avait l’humeur inquiète et mélancoli
a foi, c’est supposer ce qu’il s’agit précisément de démontrer, c’est
oublier
combien cette foi faisait peu défaut en lui, comb
entendons volontiers aujourd’hui, civilement et philosophiquement, on
oublie
trop une seule chose ; — mais pour ne pas avoir l
a pas, avant de dire mon mot sur cette chose ou cette personne, qu’on
oublie
trop généralement aujourd’hui en parlant du chris
e profaner69. C’est pour n’avoir pas senti, pour avoir insensiblement
oublié
à quel point et à quel degré de réalité Pascal cr
ent efficace et victorieux, nous sommes de plus en plus en train de l’
oublier
, ou du moins de le transformer vaguement, de n’y
, entre M ellaigue et Pascal, il n’y avait que deux personnes. 60. N’
oubliez
pas, en jugeant l’édition première, cet autre inc
e confusion du droit spirituel et du droit temporel dans leurs mains,
oubliez
-vous ce que la papauté souveraine à Rome a perdu
lliés ou de sujets catholiques depuis Jules II dans le monde actuel ?
Oubliez
-vous qu’une puissance de soixante millions d’homm
e au catholicisme romain une moitié de son poids dans tout l’Orient ?
Oubliez
-vous que Henri VIII a déchiré les trois royaumes
us acharnés ennemis là où elle avait ses plus fanatiques défenseurs ?
Oubliez
-vous que Genève est à Calvin avec les trois quart
elle ce que la Dalmatie était pour les Romains, un grenier d’hommes ?
Oubliez
-vous que le Nord tout entier, Danemark, Suède, No
llande, sont des branches détachées aujourd’hui du tronc pontifical ?
Oubliez
-vous qu’une grande puissance germanique elle-même
le joug spirituel et à plus forte raison temporel des pontifes-rois ?
Oubliez
-vous enfin que, de toutes ces puissances allemand
, avec la Pologne asservie, le seul domaine spirituel de la papauté ?
Oubliez
-vous que l’Espagne catholique de Charles-Quint et
assicisme, la pureté, on n’entend que cela dans leurs discours. Ils n’
oublient
qu’une chose ! C’est d’appliquer à leurs œuvres l
sur cette lyre, elle rend le plein comme aucune autre. Voilà ce qu’on
oublie
trop facilement peut-être, au pays du soleil, de
oint de grands poètes qui soient strictement du midi de la France ? N’
oublions
pas ici que la poésie fait généralement escorte a
de gloire, — avec leurs confrères strictement germains. Un peuple qui
oublie
sa langue ne mérite que l’anéantissement, a dit M
lie sa langue ne mérite que l’anéantissement, a dit Mistral ; qu’il l’
oublie
, c’est vilain et néfaste ; si on la lui supprime
lus vrai de dire que l’art est en fonction des armes. (Artistes, ne l’
oublions
pas !) Nos arts ont d’abord été ceux du Nord vain
endu d’une grande partie des milieux littéraires — ne permet pas de l’
oublier
, ni Paul Arène, qui a fait des vers exquis — Nava
gé leur flûte pour un violon étranger. En oubliant la langue, ils ont
oublié
le pays, et, en quittant leur vêtement, et ils se
les lieux, l’enfant encore plein d’émotion la leur raconta : Je ne l’
oublierai
jamais, dit Jasmin, il nous fit frémir, il nous f
fidèle, le plus transparent, d’un langage vrai, éloquent et sobre, n’
oubliez
pas ce dernier caractère. Il n’est jamais plus he
is, et toute cette série d’improvisations que nous savons et que nous
oublions
, ou que nous voudrions oublier. Cette manière éle
visations que nous savons et que nous oublions, ou que nous voudrions
oublier
. Cette manière élevée et sobre dont Jasmin conçoi
nant d’une main et quêtant de l’autre ; et aux riches il disait : « N’
oubliez
pas un seul moment que des pauvres la grande couv
e influence, elle n’aurait pas à craindre de révolutions. » J’allais
oublier
de dire que ce troisième volume de Jasmin est déd
ommun. M. Nisard, par son goût pour la raison générale, a un peu trop
oublié
ce que cette raison générale doit à la raison ind
, le principe de la tradition et de la discipline, M. Nisard semble l’
oublier
ou ne lui fait qu’une part secondaire et sans imp
les œuvres littéraires. Eh quoi ! Chapelain, Conrart et tant d’autres
oubliés
auraient provoqué et dirigé les comédies de Moliè
vement exprimées ; mais j’ai besoin, après l’avoir lu, et pour ne pas
oublier
que la poésie est chose divine et légère, de reli
de rival dans toutes les littératures du monde que Platon, vous vous
oubliez
à nous faire admirer son bon sens, à nous montrer
it que de vagues et lointaines allusions : à plus forte raison a-t-on
oublié
le xvie siècle. A peine parle-t-on de Henri IV,
i n’y répugne pas et nous lâche ce petit mot abandonné : « Eh ! qui s’
oublie
? » bâtissant des éloges avec des excuses ! Qui s
« Eh ! qui s’oublie ? » bâtissant des éloges avec des excuses ! Qui s’
oublie
? Pardieu ! tous ceux qui se dévouent, rien que ç
rce de goût ! Le goût est la faculté supérieure d’Horace ; mais, ne l’
oubliez
pas ! c’est le bon sens dans les choses petites.
Miracles du vice qui ne fait plus de miracles, de croire en lui et d’
oublier
leurs malheurs en lui demandant sa sagesse. Il a
re, entrepris dans l’intérêt de populations plus ou moins injustement
oubliées
, et qui firent, à leur heure, leur petit tapage d
era-t-elle bien et dûment convaincue, cette ingrate Histoire, d’avoir
oublié
dans ses annales des pages qui étaient nécessaire
monographies et ce qu’on peut appeler la petite histoire, l’histoire
oubliée
. Les regains de l’érudition sont maintenant chose
donné une de ces physionomies qu’une fois vues on ne peut plus jamais
oublier
. Franchement, est-ce là la destinée de ces tribus
st ensevelie et où, si fameuse en son temps, elle est maintenant trop
oubliée
! Pour le savoir, il faut ouvrir le livre même. C
décapité aussi, pour cause de désobéissance. Qui ne le sait ? Qui l’a
oublié
? Richelieu a fait couler deux fois sur l’échafau
admiré et si brillant comme grand seigneur et comme homme de guerre,
oublié
maintenant ainsi que tant d’autres, sans sa mort,
la fleur qu’elles ont respirée. Madame de Montmorency fut parfaite et
oubliée
. Nous n’avons pas dit que ce livre n’eût pas d’om
tait même plus Français ! Évidemment, un temps et une littérature qui
oubliaient
le grand marquis de Ronsard, l’astre majestueux d
rd, l’astre majestueux de la Pléiade, devaient bien plus profondément
oublier
ce vieux soldat huguenot de d’Aubigné, qui rimait
emme assassinée. L’oubli, c’est l’assassin de nos mémoires ! Les vers
oubliés
et retrouvés d’Agrippa d’Aubigné ont-ils chanté a
r le protestantisme de son ami et de son maître. L’Histoire n’a point
oublié
qu’il lui prédit le coup de couteau de la fin, ce
vaincre de scepticisme, je ne sais quelle préface de 1835. C’est trop
oublier
que les préfaces de Balzac, raturées d’ailleurs p
uand il en eut, M. Eugène Poitou ne l’a pas faite. Aussi, après avoir
oublié
l’homme dans Balzac, avec sa virtualité et les ci
zac : ou il les transforme en défauts, ou il les méconnaît, ou il les
oublie
. L’esprit de Balzac, par exemple, s’en doute-t-il
uffrant une critique impartiale. Mais il n’a pas voulu que le mot fût
oublié
; et, pour notre compte, nous disons tant mieux !
volumes. Un article du même temps sur M. Louis de Carné, qu’il avait
oublié
, a même été repris par lui, au passage, dans le N
s est venue, à mesure que nous retrouvions quelques-unes de ces pages
oubliées
, en les signalant à des savants pour lesquels ell
nos recherches, nous recommandait longtemps à l’avance de ne pas les
oublier
: il s’agit d’une dernière étude sur Madame Tastu
du monde, nous avons des nerfs moins excités, un sens plus rassis. On
oublie
qu’à la Révolution, la Bretagne, avant la chouann
d’origine de ma famille. Il y en a encore tout un clan. Ils n’ont pas
oublié
que leurs aïeux, depuis des siècles, avaient pour
es, des oiseaux, des fleurs poussant sur les vieux murs, dont j’avais
oublié
le nom, et, en particulier, ce rocher du groupe d
s Chateaubriand et Lamennais, les avoir convertis et conquis, mais il
oublie
que de tels hommes ne se hantent pas impunément e
u respect. FIN 55. L'article en question est du 1er juillet 1845. N'
oublions
pas que les chroniques de Sainte-Beuve à la Revue
siens ; Louise revient peu à peu à celui qui n’a cessé de l’aimer et
oublie
ce mirage d’un instant qui avait trompé son cœur.
ux, un entre autres intitulé : La Bonne souffrance, que je n’ai point
oublié
; — L’Âme des choses, où palpite encore et surtou
morale & de politique, les exemples bien choisis y peuvent faire
oublier
les fautes du style, & fournir des instructio
l’éloquence, par ses Ecrits & par ses bienfaits : on ne doit pas
oublier
qu’il est le premier fondateur du prix d’Eloquenc
re ; on ne parle point à ceux qui l’ignorent. L’historien des Guise a
oublié
cette génération des deux unités, que tout, au co
re qu’il écrivait, aurait dû lui rappeler. Et cette faute, de l’avoir
oubliée
, plane dans toute son histoire comme un nuage qui
la contenait, et qui méconnaît son origine, comme une fille coupable
oublie
sa mère. L’auteur des Ducs de Guise, qui ne nous
rance était catholique, il faut bien le rappeler à ce politique qui l’
oublie
! Une idée, d’ailleurs, que ne peut pas avoir l’a
au niveau de la grande Cause dont ils furent les serviteurs et qu’ils
oublièrent
trop pour leur propre service. Car, de même que l
toire, lui et le xvie siècle, c’est cette grande chose qui se trouve
oubliée
dans le livre de Forneron, où, excepté cette gran
ocité des choses qu’ont vues nos pères et qu’elle voudrait nous faire
oublier
. Dans presque toutes les histoires de la Révoluti
cruelle en France qu’ailleurs, et Forneron pas plus que M. Taine n’a
oublié
ses cruautés. Le cannibalisme de cette anarchie,
XIV Forneron a été un de ces doucheurs salutaires. Il n’a rien
oublié
des aveuglements, des férocités, des lâchetés et
runt. Les maîtres se sont tus ou vont se taire, fatigués d’eux-mêmes,
oubliés
déjà, solitaires au milieu de leurs œuvres infruc
s plus nettes et plus précises ? Rien, certes, n’aura été délaissé ni
oublié
; le fonds pensant et l’art auront recouvré la sè
puisée ; c’est à la science de lui rappeler le sens de ses traditions
oubliées
, qu’il fera revivre dans les formes qui lui sont
, typiques, que celui-ci a conçues, ne seront jamais ni surpassées ni
oubliées
. Elles ne pourront qu’être reproduites avec des a
inspirations incomplètes, mais presque toujours hautes et pures. Je n’
oublie
pas que la critique d’art est vaine en soi, qu’el
bles qui s’y rencontrent sont de premier ordre. En relisant ces vers,
oubliés
de l’auteur lui-même, aujourd’hui absorbé par un
vers. Après Malherbe, les merveilleux artistes de la Pléiade ont été
oubliés
; après J.-B. Rousseau et Le Franc de Pompignan,
. Ceux de ses jeunes confrères qui ont eu l’honneur de le connaître n’
oublieront
jamais ni sa bienveillance charmante et inépuisab
iverselle sont contenus dans ces poèmes sublimes qui ne seront jamais
oubliés
. Les grands hommes de race homérique, Eschyle, So
ers les sources de toute vraie poésie, vers le sentiment de la nature
oubliée
, dédaignée ou incomprise, vers la parfaite concor
e est un cri du cœur, le génie réside tout entier dans le cœur ; nous
oublions
plus volontiers encore que l’usage professionnel
de l’art qui est son propre but à lui-même, du moins n’a-t-il jamais
oublié
que si le juste et le vrai ont droit de cité en p
zième siècle, au moment de leur histoire choisi par l’auteur. Peut-on
oublier
désormais tant de pages éclatantes, tant de scène
romanciers, de puissants auteurs dramatiques, auxquels je ne saurais
oublier
de rendre l’hommage qui leur est dû, secondaient
norer ainsi que François Fabié les illettrés dont il est issu, ne les
oubliera
ni ne les reniera pas plus qu’il ne sera lui-même
su, ne les oubliera ni ne les reniera pas plus qu’il ne sera lui-même
oublié
ni renié par la postérité ; c’est un artiste en m
lui avoit arrachés. Telle est l’illusion de la vanité littéraire : on
oublie
que le génie seul peut conduire à l’immortalité,
est facile & correcte, sans que ces deux qualités puissent faire
oublier
qu’elle manque de noblesse & d’élégance. En g
ns-le bien vite pour nos Français qui savent si bien ignorer et sitôt
oublier
(quand ils l’ont su un moment) tout ce qui ne fig
e jardin, malgré ses soixante-dix ans passés. M. Rossi n’avait jamais
oublié
la façon leste dont il lui avait vu faire ce saut
de revenu ; avec cela il vivait plus heureux qu’un roi… Je n’ai point
oublié
le sentiment de gloire que j’éprouvai quand lui,
le de Matthisson à Nyon ! Gray, en se condamnant à vivre à Cambridge,
oubliait
que le génie du poète languit dans la sécheresse
à captiver, et tel, en un mot, qu’après l’avoir vu une fois, on ne l’
oubliait
plus ». C’est à celui-ci que nous allons avoir af
ette la parole du Père Hyacinthe est allé éclairer un tombeau presque
oublié
, et voilà comment j’ai aujourd’hui à annoncer une
ire tombé dont elle ne voyait que les désastres et les malheurs128. N’
oublions
pas qu’il s’y mêlait de plus, chez Loyson, une ve
dire que, s’il tarda de près d’un demi-siècle à le rejoindre, il ne l’
oublia
jamais ; il aimait à s’en entretenir avec nous ;
ut aux mauvaises plaisanteries de ce genre, c’est d’être méprisées et
oubliées
. Mais puisque celle-ci est devenue décidément un
du pour se produire « ces toutes dernières années » ; je n’ai garde d’
oublier
les Jouffroy, les Damiron, et M. Paul Janet lui-m
ent poussée, d’un sentiment mauvais, d’un vice, d’une faute, ne fasse
oublier
au lecteur la perversité du sentiment ou de l’act
s banal souvent, d’une anecdote, une intelligence déjà mûre et ornée.
Oublions
pour un instant la manière dont sont lus la plupa
n livre, comme un passant qui s’éloigne sur le sable d’une promenade.
Oublions
qu’on les juge trop souvent, ces personnages imag
élégant de leur conversation, en un mot sur leurs qualités mondaines.
Oublions
que plus d’une lectrice, jeune ou vieille, n’a d’
elle est vieille : « L’aurais-je aimé ? », et à répondre oui ou non.
Oublions
surtout qu’il existe un nombre bien grand d’œuvre
aisons-leur le plaisir de mettre ici leurs noms, qu’on pourrait avoir
oubliés
, — ont publiquement protesté contre « l’exacerbat
réditaire, et un besoin très vif d’estime et de considération. Mais j’
oublie
que M. Zola ne fera jamais cette comparaison ni n
s la voie de ses pires défauts. Et il peut plaire à quelques-uns de l’
oublier
aujourd’hui, mais il nous plaît, à nous, de le le
ts en France, toujours courtisans du succès, et non moins empressés d’
oublier
, quand l’heure en est venue, pour quelle part nou
i ne lui reprochent que ses obscénités, il faut vraiment qu’ils aient
oublié
dans quel temps ils vivent, et les autres romans
s arbres, fait tourner ses allées, creuse son lac, dirige ses eaux, n’
oublie
ni le pont, ni les kiosques, ni les ruines ; c’es
t, mais des trois ou quatre premières années de la Restauration, ne l’
oublions
pas. Ses poésies d’essai, dédiées à Louis XVIII,
ficile ; le comble de leur gloire, par rapport au style, est de faire
oublier
qu’ils sont étrangers ; avec M. Labinsky, on l’ou
, est de faire oublier qu’ils sont étrangers ; avec M. Labinsky, on l’
oublie
complétement ; mais, en parlant si bien la langue
it d’être comptées dans le cortége d’Elvire. Le style, le style, ne l’
oublions
pas, c’est ce qu’il faut même dans l’élégie, sans
fait. C’est bien ; mais à un certain moment, le naturel trop simple s’
oublie
, un tour de tête imprévu a dénoué la chevelure, l
cet aspect, je demande à rappeler devant des générations qui les ont
oubliées
, ou qui même peut-être ne les ont jamais sues, qu
études, ont fait une espèce de ligue pour se venger du public qui les
oublie
, et des véritables gens de lettres qui ne les con
ertain point, demeure victime. Jamais, par exemple, à son propos on n’
oubliera
ces vers de l’Apologie de Gilbert, lorsque ce poè
é, deux évêques, l’évêque de Montauban et celui de Saint-Brieuc, sans
oublier
« la belle et intéressante veuve du comte Stanisl
te expression, et il ne m’est pas plus possible de la rendre que de l’
oublier
. Je tombai la face contre terre, baigné de larmes
y a pas un mot inutile et qui ne tende à l’effet. Il ne faut pas même
oublier
le post-scriptum qu’on a le tort de supprimer que
, sans parvenir à nous révéler la vie ; car toutes ces écoles avaient
oublié
que pour traduire la vie, il faut la porter en so
a règle. Cependant, elles contribuèrent à réintégrer quelques vérités
oubliées
. Ce que le symbolisme avait voulu, M. Henri de Ré
s signalées et qui sont caractéristiques, d’autres qu’il nous plaît d’
oublier
et qui sont le fait d’ambitions passagères ou bas
oire d’un art aux lignes parfaitement délimitées… » Gardons-nous de l’
oublier
. Notre industrie et notre commerce sont morts, po
e l’oublier. Notre industrie et notre commerce sont morts, pour avoir
oublié
que notre industrie et notre commerce étaient com
es avec une activité un peu fébrile et une bonne volonté qu’on a trop
oubliée
. Le manifeste naturiste avait paru dans la Revue
s le tous-les-jours de l’histoire, l’action de Dieu est latente. On l’
oublie
et on croit à la force causatrice des hommes. Il
nnue de miracles, de foi et de vertus ! M. Thierry ne pouvait pas les
oublier
. On les rencontre dans son histoire : saint Aigna
u qui paraît impossible, est-ce que la réflexion d’un moderne pouvait
oublier
, elle, l’âme générale de ce soulèvement prodigieu
a n’a-t-il pas insisté sur ses vices ? C’était un côté, beaucoup trop
oublié
par l’histoire, à dévoiler dans son héros. Il en
oujours faites pour servir, n’existent jamais que par leurs chefs, on
oublie
trop que les Barbares sont en réalité aussi corro
lement l’érudit et le penseur. Mais, après les avoir discutés, on les
oubliera
l’un et l’autre, car c’est la destinée de toutes
toute cette argile de Voltaire, l’homme religieux, en M. Nettement, a
oublié
ses circonspections ordinaires, il est monté jusq
et que, blasée d’œuvres médiocres et inutiles, elle aurait peut-être
oublié
de se poser, si en ce moment on ne capitonnait pa
uteur. Légitimiste fatigué, qui n’a pas attendu à être Louis XII pour
oublier
les cruelles injures du duc d’Orléans, il embrass
vants qui peuvent être pris par la reconnaissance, et de diminué ou d’
oublié
que les hommes morts qui ne peuvent témoigner la
rudition spirituelle d’Audin l’érudition académique de M. Mignet ? Il
oublie
Beyle, un scélérat d’idées, je le sais, mais l’éc
t dure au premier rang des puissances littéraires de son époque. Il l’
oublie
. C’est peut-être rancune. Beyle fut un ennemi du
urrait désirer sans doute de meilleurs résultats, mais il ne faut pas
oublier
que ces recherches sont toutes nouvelles, et tels
logistes et les physiologues philosophes. Nous ne devons pas non plus
oublier
la Physiologie de M. Longet et son Traité du syst
raliste autorisé voulût bien en faire une appréciation impartiale5. N’
oublions
pas toute une classe d’ouvrages qui doivent être
ailler un peu à mon avenir… Saturet, avec dignité. Finette, vous
oubliez
que j’ai le cœur trop haut placé pour ne pas mett
2 fr. (Regardant Nichot.) Ironie ! — 30 sous pour ce qu’on peut avoir
oublié
… — Total : 19 fr. 80. (À part.) 19 fr. 50 ! — Et
5 francs. Saturet. Je suis sûr, cher monsieur Cascaret, que vous
oubliez
les six sous de l’omnibus qui vous a déposé devan
ir que Manfred maudit, dans Byron, et qu’il appelle l’impossibilité d’
oublier
, voilà, malgré les tours de force du linguiste et
de guérir, s’envenime. Est-ce qu’on serait le chantre du passé, si on
oubliait
? L’auteur des Chants du Passé est de cette époqu
dans cette forme d’une époque trop admirée et que le progrès serait d’
oublier
. Alors il passe dans la manière du poète un phéno
ore propre à ces vieux temps, Comme le fer d’un preux dans la plaine
oublié
! Ils évoquaient les génies et les sylphes, les
su transmettre à d’autres quelque chose de cette science. Et comment
oublier
, à ce propos, celui qui, dans le groupe dont il s
eu de champion plus décidé que M. Jay, dans cette fameuse dispute si
oubliée
aujourd’hui, après avoir fait tant de bruit il y
e et de l’éclat ; lui rapprendre à dire bien des choses qu’elle avait
oubliées
depuis plus d’un siècle, lui en apprendre d’autre
isent à soulever de telles discussions rétrospectives, et je n’ai pas
oublié
d’ailleurs qu’à défaut d’un gouvernement alors se
une habitude si chère pour une autre qui, à l’instant, la lui faisait
oublier
. Notez que c’était bien affaire d’État chez lui,
vement au roi, à propos de M. de Blacas : « Votre Majesté ne doit pas
oublier
que, si les Français ont passé à leurs souverains
ces petits billets qui se succédaient de si près et si caressants. Il
oubliait
que son amour-propre en devait être plus flatté q
Christophe Colomb pour appuyer et rappeler une vérité de plus en plus
oubliée
, — l’intervention directe de Dieu dans l’histoire
an. » Comme tant d’autres que l’histoire a désignés, mais dont elle a
oublié
les noms, Colomb aurait eu des velléités, des ape
Avec une sagacité singulière et une puissance de rapprochement qui n’
oublie
rien et centralise tout, il est allé chercher jus
e Colomb était le fils d’un second mariage que les historiens avaient
oublié
. Lui aussi, Colomb, eut sa Katidija comme Mahomet
tout en histoire et que M. de Chalambert, il faut le dire, n’a point
oubliée
. Assurément M. de Chalambert est au fond trop his
est efforcé, dans cette introduction, de signaler les caractères trop
oubliés
quand il s’agit de bien juger le xvie siècle, de
sez dans son introduction trop rapide, les lâchetés d’une royauté qui
oubliait
, depuis trop longtemps, sa fonction de bras droit
aurait eu en lui la fibre d’homme d’État se serait bien gardé de les
oublier
. Religieux comme M. de Chalambert, il aurait, sou
ux de l’esprit avec la brusquerie d’un échappement. Rien, en effet, d’
oublié
, dans les termes du problème. Ils y sont tous. Ri
effet, d’oublié, dans les termes du problème. Ils y sont tous. Rien d’
oublié
dans le cercle historique que M. Boissier a tracé
e, plus tard, elles devaient aller à Jésus… Seulement, il ne faut pas
oublier
de marquer ce que l’auteur de La Religion romaine
ne faut pas oublier de marquer ce que l’auteur de La Religion romaine
oublie
: c’est qu’une fois à Jésus, elles ne revenaient
e voyant répercuté dans le cœur d’un homme de science. « Jamais je n’
oublierai
, dit M. de Chézy, l’impression ravissante que fit
berceau. Cependant le héros, pour éprouver son épouse, feint d’avoir
oublié
Sacountala et son fils. Il n’a plus reparu dans l
essouviens-toi de l’ermitage de Canoua ! » Le roi feint d’avoir tout
oublié
. Sacountala se trouble, chancelle, s’indigne, s’é
Elle fait jouer son arrosoir.) Anousouya. Chère Sacountala, vois, tu
oubliais
cette charmante madhavi, quoiqu’elle ait crû en m
Canoua se plaît à vous prodiguer à toutes deux. Sacountala. Va, je m’
oublierai
plutôt moi-même. (Elle s’approche de l’arbuste, l
ert de gazon, d’une admirable fraîcheur, et où vous ne tarderez pas à
oublier
votre lassitude. Douchmanta. Mais vous-mêmes, ch
er plus tard sur le trône avec lui, et que son fils sera roi. « Tu m’
oublieras
», lui dit la jeune fiancée. « Moi, t’oublier ! »
ils sera roi. « Tu m’oublieras », lui dit la jeune fiancée. « Moi, t’
oublier
! » répond le héros. « Va, céleste enfant, en que
ids du petit qu’elle porte dans ses flancs, sera devenue mère, ah ! N’
oubliez
pas de m’en instruire ! « Mais qui donc », contin
ue, des fils de l’empereur, l’un, Chéréas, toujours indécis, essaye d’
oublier
, en faisant des vers, la chute qui menace Chrysop
ute qui menace Chrysopolis, et l’autre Théodore, insouciant et léger,
oublie
les malheurs de la patrie en courant au cirque et
▲