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1 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre III. De la signification de la vie. L’ordre de la nature et la forme de l’intelligence. »
hilosophique que celle de Spencer, en ce qu’elle respecte davantage l’ ordre véritable des choses, ne nous conduit guère plus
èmes suivants, et que la science, dans son ensemble, est relative à l’ ordre contingent dans lequel les problèmes ont été posé
drait définir en termes psychologiques.   Certes, si l’on considère l’ ordre admirable des mathématiques, l’accord parfait des
Mais il ne faut pas oublier que notre intelligence, qui constate cet ordre et qui l’admire, est dirigée dans le sens même du
analysant son objet, elle y met de complication, plus compliqué est l’ ordre qu’elle y trouve. Et cet ordre et cette complicat
de complication, plus compliqué est l’ordre qu’elle y trouve. Et cet ordre et cette complication lui font nécessairement l’e
pier imaginaire. J’admirerai alors la précision des entrelacements, l’ ordre merveilleux du cortège, l’insertion exacte des le
us la complication, à son tour, croîtra, plus admirable me paraîtra l’ ordre qui continue à régner, inébranlé, entre les éléme
iment une déficience du vouloir. Et, d’autre part, il faut bien que l’ ordre croisse avec la complication, puisqu’il n’en est
nt originel, peut créer tout à la fois l’extension dans l’espace et l’ ordre admirable que notre mathématique y découvre. Il y
our s’assurer qu’elles sont identiques ? Pourtant, j’étends au second ordre de réalité tout ce qui s’applique au premier. Le
. Il les crée dans l’esprit. Mais il crée aussi, dans les choses, l’«  ordre  » que notre induction, aidée de la déduction, ret
l’« ordre » que notre induction, aidée de la déduction, retrouve. Cet ordre , auquel notre action s’adosse et où notre intelli
la géométrie même. Certes, l’intelligence admire a bon droit, ici, l’ ordre croissant dans la complexité croissante : l’un et
ent. On devine alors que la complication des éléments matériels, et l’ ordre mathématique qui les relie entre eux, doivent sur
ns l’esprit par un processus du même genre, elle est accordée sur cet ordre et cette complication, et les admire parce qu’ell
u réel, indivisé, accomplit en avançant, car aucune complication de l’ ordre mathématique avec lui-même, si savante qu’on la s
our se détendre, à se détendre pour s’étendre, à s’étendre pour que l’ ordre mathématique qui préside à la disposition des élé
é certaines unités conventionnelles de mesure. Et néanmoins il y a un ordre approximativement mathématique immanent à la mati
il y a un ordre approximativement mathématique immanent à la matière, ordre objectif, dont notre science se rapproche au fur
ialité étant de même nature et se produisant de la même manière. Si l’ ordre mathématique était chose positive, s’il y avait,
ns nos cadres. Une seule hypothèse reste donc plausible : c’est que l’ ordre mathématique n’ait rien de positif, qu’il soit la
contingente, relative aux variables qu’elle a choisies, relative à l’ ordre où elle a posé successivement les problèmes, et q
ée sur l’analyse de l’idée de désordre. Les deux formes opposées de l’ ordre  : le problème des genres et le problème des lois.
problème des genres et le problème des lois. Le désordre et les deux ordres   Mais le philosophe se refusera peut-être a f
aissance sur de pareilles considérations. Il y répugnera, parce que l’ ordre mathématique, étant de l’ordre, lui paraîtra renf
dérations. Il y répugnera, parce que l’ordre mathématique, étant de l’ ordre , lui paraîtra renfermer quelque chose de positif.
aîtra renfermer quelque chose de positif. En vain nous disons que cet ordre se produit automatiquement par l’interruption de
sons que cet ordre se produit automatiquement par l’interruption de l’ ordre inverse, qu’il est cette interruption même. L’idé
même. L’idée n’en subsiste pas moins qu’il pourrait ne pas y avoir d’ ordre du tout, et que l’ordre mathématique des choses,
ste pas moins qu’il pourrait ne pas y avoir d’ordre du tout, et que l’ ordre mathématique des choses, étant une conquête sur l
problème est de savoir pourquoi et comment la réalité se soumet à un ordre , c’est que l’absence de toute espèce d’ordre para
a réalité se soumet à un ordre, c’est que l’absence de toute espèce d’ ordre paraît possible ou concevable. A cette absence d’
toute espèce d’ordre paraît possible ou concevable. A cette absence d’ ordre le réaliste et l’idéaliste croient penser l’un et
diversité sensible » qui se coordonnerait — étant par conséquent sans ordre — sous l’influence organisatrice de notre entende
otre entendement. L’idée du désordre, entendu au sens d’une absence d’ ordre , est donc celle qu’il faudrait analyser d’abord.
dans la position de l’autre. Or, supposons qu’il y ait deux espèces d’ ordre , et que ces deux ordres soient deux contraires au
utre. Or, supposons qu’il y ait deux espèces d’ordre, et que ces deux ordres soient deux contraires au sein d’un même genre. S
notre esprit toutes les fois que, cherchant l’une des deux espèces d’ ordre , nous rencontrons l’autre. L’idée de désordre aur
mmodité du langage, la déception d’un esprit qui trouve devant lui un ordre différent de celui dont il a besoin, ordre dont i
t qui trouve devant lui un ordre différent de celui dont il a besoin, ordre dont il n’a que faire pour le moment, et qui, en
ons de vue sa signification vraie. Elle notait l’absence d’un certain ordre , mais au profit d’un autre (dont on n’avait pas à
comme si elle représentait, non plus l’absence de l’un ou de l’autre ordre indifféremment, mais l’absence des deux ensemble,
simple entité verbale. Ainsi naîtrait le problème de savoir comment l’ ordre s’impose au désordre, la forme à la matière. En a
ncer par distinguer, par opposer même l’une à l’autre, deux espèces d’ ordre que l’on confond d’ordinaire ensemble. Comme cett
pas inutile d’appuyer encore une fois sur les traits par où les deux ordres se distinguent. D’une manière générale, la réalit
é est ordonnée dans l’exacte mesure où elle satisfait notre pensée. L’ ordre est donc un certain accord entre le sujet et l’ob
s le sens de la seconde, dans les deux cas nous disons qu’il y a de l’ ordre , car dans les deux processus l’esprit se retrouve
aturelle. Il faudrait, pour y échapper, mettre sur les deux espèces d’ ordre des noms différents, et ce n’est pas facile, à ca
se de la variété et de la variabilité des formes qu’elles prennent. L’ ordre du second genre pourrait se définir par la géomét
Il évoque des idées d’inertie, de passivité, d’automatisme. Quant à l’ ordre du premier genre, il oseille sans doute autour de
on libre ou d’une oeuvre d’art on pourra dire qu’elles manifestent nu ordre parfait, et pourtant elles ne sont exprimables en
direction du volontaire. On pourrait donc dire que ce premier genre d’ ordre est celui du vital ou du voulu, par opposition au
it d’ailleurs instinctivement la distinction entre les deux espèces d’ ordre , au moins dans les cas extrêmes : instinctivement
rapproche. Des phénomènes astronomiques on dira qu’ils manifestent un ordre admirable, entendant par là qu’on peut les prévoi
t par là qu’on peut les prévoir mathématiquement. Et l’on trouvera un ordre non moins admirable à une symphonie de Beethoven,
uent l’imprévisibilité même. Mais c’est par exception seulement que l’ ordre du premier genre revêt une forme aussi distincte.
e avec des caractères qu’on a tout intérêt a confondre avec ceux de l’ ordre opposé. Il est bien certain, par exemple, que si
sant prendre les genres vivants pour modèle. Il se trouve ainsi que l’ ordre vital, tel qu’il s’offre à nous dans l’expérience
celle, présente le même caractère et accomplit la même fonction que l’ ordre physique ; l’un et l’autre font que notre expérie
choses en place : par là on essaie de traduire la différence entre l’ ordre physique et l’ordre vital, celui-là faisant que l
ar là on essaie de traduire la différence entre l’ordre physique et l’ ordre vital, celui-là faisant que la même combinaison d
ommun, essentiel au point de vue de notre action, rapprochât les deux ordres l’un de l’autre, en dépit d’une diversité tout in
é tout interne, qui n’intéresse que la spéculation. De là l’idée d’un ordre général de la nature, le même partout, planant à
s genres étant désignées par le même mot, subsumées à la même idée, l’ ordre géométrique et l’ordre vital étaient dès lors con
s par le même mot, subsumées à la même idée, l’ordre géométrique et l’ ordre vital étaient dès lors confondus ensemble. Selon
l’une et dans l’autre, on groupe sous le même concept deux espèces d’ ordre qui se ressemblent simplement par la facilité qu’
é des genres (c’est-à-dire, en somme, à la généralité expressive de l’ ordre vital) que devait se ramener la généralité des lo
philosophes, si l’on pouvait établir qu’elle porte sur une réalité d’ ordre inverse, réalité que nous exprimons toujours en l
géométrie. Quoi qu’il en soit, c’est la confusion des deux espèces d’ ordre qu’on trouve derrière le relativisme des modernes
dit pour marquer l’origine de cette confusion. Elle tient à ce que l’ ordre « vital », qui est essentiellement création, se m
on essence que dans quelques-uns de ses accidents : ceux-ci imitent l’ ordre physique et géométrique, ils nous présentent, Com
étition qui sert de base à nos généralisations est essentielle dans l’ ordre physique, accidentelle dans l’ordre vital. Celui-
alisations est essentielle dans l’ordre physique, accidentelle dans l’ ordre vital. Celui-là est un ordre « automatique » ; ce
ns l’ordre physique, accidentelle dans l’ordre vital. Celui-là est un ordre « automatique » ; celui-ci est, je ne dirai pas v
tique » ; celui-ci est, je ne dirai pas volontaire, mais analogue à l’ ordre « voulu ». Or, dès qu’on s’est représenté clairem
u ». Or, dès qu’on s’est représenté clairement la distinction entre l’ ordre « voulu » et l’ordre « automatique », l’équivoque
est représenté clairement la distinction entre l’ordre « voulu » et l’ ordre « automatique », l’équivoque dont vit l’idée de d
la science est possible, c’est-à-dire, en somme, pourquoi il y a de l’ ordre , et non pas du désordre, dans les choses. L’ordre
ourquoi il y a de l’ordre, et non pas du désordre, dans les choses. L’ ordre existe, c’est un fait. Mais d’autre part le désor
t. Mais d’autre part le désordre, qui nous paraît être moins que de l’ ordre , serait, semble-t-il, de droit. L’existence de l’
moins que de l’ordre, serait, semble-t-il, de droit. L’existence de l’ ordre serait donc un mystère à éclaircir, en tous cas u
n problème à poser. Plus simplement, dès qu’on entreprend de fonder l’ ordre , on le tient pour contingent, sinon dans les chos
e jugerait pas contingente on ne demanderait aucune explication. Si l’ ordre ne nous apparaissait pas comme une conquête sur q
hose, ou comme une addition à quelque chose (qui serait l’« absence d’ ordre  »), ni le réalisme antique n’aurait parlé d’une «
t organiserait en nature. Et il est incontestable, en effet, que tout ordre est contingent et conçu comme tel. Mais contingen
par rapport à quoi ? La réponse, à notre sens, n’est pas douteuse. Un ordre est contingent, et nous apparaît contingent, par
Un ordre est contingent, et nous apparaît contingent, par rapport à l’ ordre inverse, comme les vers sont contingents par rapp
u comme prose, ainsi toute manière d’être qui n’est pas l’un des deux ordres est l’autre, et nécessairement conçue comme l’aut
mis chaque meuble, chaque vêtement, etc., à la place où ils sont : l’ ordre , au second sens du mot, est parfait. Mais c’est l
ils sont : l’ordre, au second sens du mot, est parfait. Mais c’est l’ ordre du premier genre que j’attends, l’ordre que met c
ot, est parfait. Mais c’est l’ordre du premier genre que j’attends, l’ ordre que met consciemment dans sa vie une personne ran
ends, l’ordre que met consciemment dans sa vie une personne rangée, l’ ordre voulu enfin et non pas l’automatique. J’appelle a
n et non pas l’automatique. J’appelle alors désordre l’absence de cet ordre . Au fond, tout ce qu’il y a de réel, de perçu et
e réel, de perçu et même de conçu dans cette absence de l’un des deux ordres , c’est la présence de l’autre. Mais le second m’e
stitué du vouloir au mécanisme de la nature ; nous avons remplacé l’«  ordre automatique » par une multitude de volontés éléme
Sans doute, pour que toutes ces petites volontés constituassent un «  ordre voulu », il faudrait qu’elles eussent accepté la
s élémentaires une intention simple. Ainsi l’absence de l’un des deux ordres consiste bien encore ici dans la présence de l’au
’état d’âme de celui qui se serait attendu à l’une des deux espèces d’ ordre , et qui rencontre l’autre. Hasard et désordre son
ontairement on va et vient comme une navette entre les deux espèces d’ ordre , passant dans celui-ci au moment précis où l’on s
prendrait soi-même dans celui-là, et que la prétendue absence de tout ordre est en réalité la présence des deux avec, en outr
ses, il ne peut être question de donner ce désordre pour substrat à l’ ordre , puisqu’il implique les deux espèces d’ordre et q
sordre pour substrat à l’ordre, puisqu’il implique les deux espèces d’ ordre et qu’il est fait de leur combinaison. Mais notre
un simple sic jubeo, elle pose un désordre qui serait une « absence d’ ordre  ». Elle pense ainsi un mot ou une juxtaposition d
idée : elle trouvera que le désordre peut bien être la négation d’un ordre , mais que cette négation est alors la constatatio
ette négation est alors la constatation implicite de la présence de l’ ordre opposé, constatation sur laquelle nous fermons le
resse pas, ou à laquelle nous échappons en niant à son tour le second ordre , c’est-à-dire, au fond, en rétablissant le premie
n’y trouvera, encore une fois, que la déception de l’esprit devant un ordre qui ne l’intéresse pas, ou une oscillation de l’e
l’intéresse pas, ou une oscillation de l’esprit entre deux espèces d’ ordre , ou enfin la représentation pure et simple du mot
met, précisément parce qu’on ne songe pas à distinguer deux espèces d’ ordre irréductibles l’une à l’autre. Nous disions en ef
d’ordre irréductibles l’une à l’autre. Nous disions en effet que tout ordre apparaît nécessairement comme contingent. S’il y
dre apparaît nécessairement comme contingent. S’il y a deux espèces d’ ordre , cette contingence de l’ordre s’explique : l’une
mme contingent. S’il y a deux espèces d’ordre, cette contingence de l’ ordre s’explique : l’une des formes est contingente par
l’autre. Où je trouve du géométrique, le vital était possible ; où l’ ordre est vital, il aurait pu être géométrique. Mais su
’ordre est vital, il aurait pu être géométrique. Mais supposons que l’ ordre soit partout de même espèce, et comporte simpleme
mporte simplement des degrés, qui aillent du géométrique au vital. Un ordre déterminé continuant à m’apparaître comme conting
paraître comme contingent, et ne pouvant plus l’être par rapport à un ordre d’un autre genre, je croirai nécessairement que l
rapport à un ordre d’un autre genre, je croirai nécessairement que l’ ordre est contingent par rapport à une absence de lui-m
c’est-à-dire par rapport à un état de choses « où il n’y aurait pas d’ ordre du tout ». Et cet état de choses, je croirai y pe
parce qu’il est impliqué, semble-t-il, dans la contingence même de l’ ordre , qui est un fait incontestable. Je poserai donc,
un fait incontestable. Je poserai donc, au sommet de la hiérarchie, l’ ordre vital, puis, comme une diminution ou une moins ha
, comme une diminution ou une moins haute complication de celui-là, l’ ordre géométrique, et enfin, tout en bas, l’absence d’o
de celui-là, l’ordre géométrique, et enfin, tout en bas, l’absence d’ ordre , l’incohérence même, auxquelles l’ordre se superp
fin, tout en bas, l’absence d’ordre, l’incohérence même, auxquelles l’ ordre se superposerait. C’est pourquoi l’incohérence me
si je remarque que l’état de choses impliqué par la contingence d’un ordre déterminé est simplement la présence de l’ordre c
r la contingence d’un ordre déterminé est simplement la présence de l’ ordre contraire, si, par là même, je pose deux espèces
résence de l’ordre contraire, si, par là même, je pose deux espèces d’ ordre inverses l’une de l’autre, je m’aperçois qu’entre
es d’ordre inverses l’une de l’autre, je m’aperçois qu’entre les deux ordres on ne saurait imaginer de degrés intermédiaires,
s intermédiaires, et qu’on ne saurait davantage descendre de ces deux ordres vers l’« incohérent ». Ou l’incohérent n’est qu’u
est à la condition de mettre l’incohérence à mi-chemin entre les deux ordres , et non pas au-dessous de l’un et de l’autre. Il
dée de l’incohérent. Parler d’une diversité incoordonnée à laquelle l’ ordre se surajoute est donc commettre une véritable pét
ion de principe, car en imaginant l’incoordonné on pose réellement un ordre , ou plutôt on en pose deux. Cette longue analyse
la conscience et par l’expérience sensible. Il fallait prouver que l’ ordre géométrique n’a pas besoin d’explication, étant p
esoin d’explication, étant purement et simplement la suppression de l’ ordre inverse. Et, pour cela, il était indispensable d’
cela contredit notre expérience. Mais qu’une réalité d’un tout autre ordre , et qui tranche sur l’atome comme la pensée du po
t. S’attache-t-on à la réalité concrète qui remplit cette étendue ? L’ ordre qui y règne, et qui se manifeste par les lois de
re qui y règne, et qui se manifeste par les lois de la nature, est un ordre qui doit naître de lui-même quand l’ordre inverse
s lois de la nature, est un ordre qui doit naître de lui-même quand l’ ordre inverse est supprimé : une détente du vouloir pro
ction en marche, nous montrait des parties infiniment multiples et un ordre infiniment savant, nous devinerons un processus s
ativement l’idée. Mais ce n’est qu’une image. La vie est en réalité d’ ordre psychologique, et il est de l’essence du psychiqu
2 (1830) Cours de philosophie positive : première et deuxième leçons « Deuxième leçon »
es mais uniquement celui des conceptions fondamentales sur les divers ordres de phénomènes, qui fournissent une base solide à
les qui nous sont familières. Ce besoin de disposer les faits dans un ordre que nous puissions concevoir avec facilité (ce qu
rts, du moins dans les cas les plus parfaits il existe entre ces deux ordres d’idées un ordre moyen, qui, encore mal déterminé
les cas les plus parfaits il existe entre ces deux ordres d’idées un ordre moyen, qui, encore mal déterminé dans son caractè
Il en résulte également un nouveau motif de ne pas comprendre un tel ordre d’idées dans un cours de philosophie positive, pu
que nous entreprenons. (6) Il faut distinguer, par rapport à tous les ordres de phénomènes, deux genres de sciences naturelles
le exige même la connaissance des lois générales relatives à tous les ordres de phénomènes. Ainsi, par exemple, non seulement
contradiction à vouloir réunir, dans un seul et même cours, les deux ordres de sciences. On peut dire, de plus, que, quand mê
mentales, présentant un système de conceptions positives sur tous nos ordres de connaissances réelles, suffit, par cela même,
sciences particulières, nous devons ne considérer ici que le premier ordre , et nous borner à la physique abstraite, quelque
ns tout travail encyclopédique, c’est de disposer les sciences dans l’ ordre de leur enchaînement naturel, en suivant leur dép
mier procédé, on expose successivement les connaissances dans le même ordre effectif suivant lequel l’esprit humain les a rée
ute la didactique se réduisant alors à étudier successivement, dans l’ ordre chronologique, les divers ouvrages originaux qui
nt été refondus en un système général, pour être présentés suivant un ordre logique plus naturel, n’est applicable qu’à une s
ré de développement. Mais à mesure que la science fait des progrès, l’ ordre historique d’exposition devient de plus en plus i
d’intermédiaires qu’il obligerait l’esprit à parcourir ; tandis que l’ ordre dogmatique devient de plus en plus possible, en m
osition des connaissances, est donc de substituer de plus en plus à l’ ordre historique l’ordre dogmatique, qui peut seul conv
sances, est donc de substituer de plus en plus à l’ordre historique l’ ordre dogmatique, qui peut seul convenir à l’état perfe
nie collectif de l’espèce humaine. De là, l’indispensable besoin de l’ ordre dogmatique, qui est surtout si sensible aujourd’h
réel d’exposition est, inévitablement, une certaine combinaison de l’ ordre dogmatique avec l’ordre historique, dans laquelle
inévitablement, une certaine combinaison de l’ordre dogmatique avec l’ ordre historique, dans laquelle seulement le premier do
e seulement le premier doit dominer constamment et de plus en plus. L’ ordre dogmatique ne peut, en effet, être suivi d’une ma
science, aux parties récemment formées dont l’étude ne comporte qu’un ordre essentiellement historique, lequel ne présente pa
, beaucoup de poids, si elle était réellement un motif en faveur de l’ ordre historique. Mais il est aisé de voir qu’il n’y a
iverses parties de chaque science, qu’on est conduit à séparer dans l’ ordre dogmatique, se sont, en réalité, développées simu
s l’influence les unes des autres, ce qui tendrait à faire préférer l’ ordre historique ; mais en considérant, dans son ensemb
soient, ne peuvent être regardés que comme des matériaux. Le prétendu ordre historique d’exposition, même quand il pourrait ê
, d’après les explications précédentes, nous ne devions pas prendre l’ ordre historique pour base de notre classification, je
rémité opposée, et réciproquement. C’est donc dans ce choix d’un seul ordre vraiment rationnel, parmi le nombre très considér
tive des sciences fondamentales, c’est dans la comparaison des divers ordres de phénomènes dont elles ont pour objet de découv
e précédente, et devienne le fondement de l’étude de la suivante. Cet ordre est déterminé par le degré de simplicité, ou, ce
la philosophie naturelle d’une manière vraiment méthodique ; car cet ordre de généralité ou de simplicité, déterminant néces
mécaniques, soit chimiques, qui ont lieu ans les corps bruts, plus un ordre tout spécial de phénomènes, les phénomènes vitaux
que inorganique, nous voyons d’abord, en nous conformant toujours à l’ ordre de généralité et de dépendance des phénomènes, qu
générale des corps organisés. Tous les êtres vivants présentent deux ordres de phénomènes essentiellement distincts, ceux rel
rapport à l’homme, que cette distinction est fondamentale. Le dernier ordre de phénomènes est évidemment plus compliqué et pl
tudes ne prescrit nullement, comme quelques physiologistes du premier ordre ont été portés à le croire, de voir dans la physi
iel de notre classification, c’est d’être nécessairement conforme à l’ ordre effectif du développement de la philosophie natur
its, moins compliqués et indépendants des autres. C’est donc dans cet ordre que la progression, quoique simultanée, a dû avoi
ormule encyclopédique que nous venons d’établir. Car, c’est suivant l’ ordre énoncé par cette formule que les différentes théo
d’injustes comparaisons, se trouve donc complètement expliquée par l’ ordre encyclopédique que j’ai établi. J’aurai naturelle
s principales de la philosophie naturelle ne sont pas étudiées dans l’ ordre convenable. N’oublions pas que, dans presque tout
es plus élevées, les idées restent ordinairement enchaînées suivant l’ ordre de leur acquisition première ; et que, par conséq
mer une idée nette et exacte qu’en étudiant successivement, et dans l’ ordre convenable, son application à toutes les diverses
es les diverses sciences fondamentales, mais de les étudier suivant l’ ordre encyclopédique établi dans cette leçon. Que peut
’une immense extension admirable de la logique naturelle à un certain ordre de déductions. La géométrie et la mécanique doive
ur étude est un préliminaire indispensable à celle de tous les autres ordres de phénomènes. C’est donc la science mathématique
3 (1914) Note sur M. Bergson et la philosophie bergsonienne pp. 13-101
is ensemble ne sont pas l’intelligence. Ce sont trois, — et quatre, — ordres , ce sont trois, — et quatre, — royaumes, et il y
rganique. Et même une réorganique. Et c’est une dynamique. Il y a des ordres , il y a des royaumes, il y a des règnes, il y a d
isté à poursuivre parallèlement dans tous les royaumes, dans tous les ordres , dans toutes les disciplines une certaine resitua
er une fois pour toutes des hiérarchies où ce seraient les différents ordres , les différents royaumes qui seraient non seuleme
ation est une fixation de paresse. C’est à l’intérieur des différents ordres , des différents royaumes qu’il faut chercher, qu’
alités et des hiérarchies comme des tuniques toutes faites à certains ordres , mais poursuivre parallèlement la recherche de ce
e toute faite, comme elles sont données, à l’intérieur des différents ordres . Et pour ainsi dire en montant le long à l’intéri
s. Et pour ainsi dire en montant le long à l’intérieur des différents ordres . Il faut être bête, il ne faut pas être systémati
ue de Pascal. Cessons donc d’attribuer certaines qualités à certains ordres comme des pardessus. Mais poursuivons parallèleme
ardessus. Mais poursuivons parallèlement à l’intérieur des différents ordres et sachons reconnaître les qualités parallèles. C
s. Cessons donc aussi, et indépendamment de leurs situations dans les ordres , de considérer comme contradictoires en elles-mêm
et que je nommerai les intellectuels ou les intellectualistes dans l’ ordre du péché ; de la grâce ; du salut. Je suis convai
râce ; du salut. Je suis convaincu qu’il en est de même dans tous les ordres et qu’il y a très peu d’êtres qui soient bons pou
nheur ni pour le malheur. Et que je nommerai les intellectuels dans l’ ordre du bonheur. Bien peu d’êtres sont visés, pour qui
l fait une opposition, il reconnaît une contrariété métaphysique de l’ ordre de l’ordre même de la durée et portant sur l’oppo
opposition, il reconnaît une contrariété métaphysique de l’ordre de l’ ordre même de la durée et portant sur l’opposition, sur
u présent au futur et du présent au passé. C’est une distinction de l’ ordre de la métaphysique. (C’est cette profonde et capi
s le monde. Ce n’est pas une question de degrés, c’est une question d’ ordre . Homère est nouveau ce matin, et rien n’est peut-
illis et qui ne sont plus bons qu’à ça. Ce sont des arbres d’un autre ordre . Ce sont d’autres arbres. Ce ne sont pas des arbr
La philosophie cartésienne a été essentiellement une philosophie de l’ ordre comme la philosophie bergsonienne est essentielle
hilosophie de la réalité. Qu’ensuite Descartes ait réussi à imposer l’ ordre et même l’idée d’ordre, et pour toujours, à l’uni
é. Qu’ensuite Descartes ait réussi à imposer l’ordre et même l’idée d’ ordre , et pour toujours, à l’univers pensant, et même à
res, de la même sorte et de la même nature que d’autres, dans le même ordre que les autres, dans le même ordre de certitude e
nature que d’autres, dans le même ordre que les autres, dans le même ordre de certitude et dans le même ordre de travail, nu
ordre que les autres, dans le même ordre de certitude et dans le même ordre de travail, nullement un homme hors pair et hors
tu mais par grande nécessité. On ne la reprendra point pour assurer l’ ordre de la pensée, (après deux siècles et bientôt deux
ndra donc point l’hypothèse des tourbillons cartésiens pour assurer l’ ordre ni pour assurer la pensée ni pour assurer le disc
ulières et si petites, qu’il est très malaisé de le remarquer. Mais l’ ordre que j’ai tenu en ceci a été tel. Premièrement j’a
s’est livrée autour de Bergson soit à ce point furieuse, c’est dans l’ ordre . Mais qu’elle soit à ce point livrée à l’envers,
ilosophie de la dialectique, et le cartésianisme une philosophie de l’ ordre , et le bergsonisme une philosophie du réel, on le
ésordre même il peut y avoir des coups de fortune et même des coups d’ ordre . Dans ce qui est fatigué il n’y a plus ni grâce n
e telle, toute l’habitude organique et mentale. Et cela dans tous les ordres , dans toutes les disciplines que nous avons échel
i dit : C’est pas malin, lui-même n’a rien dit. La question, dans cet ordre , n’est pas que ce soit malin. C’est que ce soit,
e du monde, entré dedans. Les plus grandes révolutions, dans tous les ordres , n’ont point été faites avec et par des idées ext
toute l’habitude organique et mentale. Il en est ainsi dans tous les ordres . Ce qu’il y a de plus contrarié au salut même, ce
l’être. Le bergsonisme a été un effort aussi grand, un effort du même ordre , et je dirai un effort dans le même sens. Il n’y
4 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Waterloo, par M. Thiers »
peu cérémonieux et embrouillé, n’avait pas dans la communication des ordres la netteté et la prestesse nécessaires. Plus d’un
nication des ordres la netteté et la prestesse nécessaires. Plus d’un ordre essentiel, adressé pendant cette campagne à des c
de la guerre dans l’après-midi du 15, et de là bouche de Napoléon, l’ ordre formel de se diriger aux Quatre-Bras et de les oc
de Ney, recevant par M. de Flahaut, qui le vit en passant, un premier ordre de se porter sur Frasnes, c’est-à-dire vers Ney s
est-à-dire vers Ney son chef immédiat, raisonna et attendit un second ordre plus formel. Ce général, qui connaissait les Angl
e d’œil. Ney attendait donc pour agir le corps de Reille, et, sur son ordre pressant, il ne vit arriver en premier lieu que R
se faisait entendre ; Napoléon engageait sa bataille, et, malgré ses ordres réitérés depuis la veille, rien du côté de Ney ne
il, s’était levé le 16 presque avec le jour, avait donné et dicté ses ordres , et se remettait à cheval pour y rester dix-huit
Erlon que Napoléon avait demandé à Ney dès trois heures un quart ; un ordre rédigé par le maréchal. Soult, emporté par M. de 
sement : le sort de la France est entre vos mains ! » À bien lire cet ordre et à tout peser, il était évident que ce qui se f
 ! on en voit futilité. Une phrase de moins, et un nom de plus ; et l’ ordre devenait clair comme le jour, sans plus prêter à
sans plus prêter à aucune ambiguïté. Ney tout bouillant, recevant cet ordre , ne le prit pas dans son sens le plus naturel et
ion unique et absolue, il envoya dire à d’Erlon, à ce même chef qu’un ordre de l’Empereur remis par Labédoyère dirigeait en c
 : c’était un contresens. Mais Ney comprit si bien de cette manière l’ ordre émané du major-général que, dans son héroïque fur
ral, le sort de la France est entre vos mains. » D’Erlon, recevant l’ ordre de Ney en contradiction avec celui de Napoléon, n
5 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XVI. Buffon »
ce n’est pas assez ; c’est le premier qu’il faudrait dire, car dans l’ ordre religieux, supérieur à tout, Joseph de Maistre et
quel que soit l’objet auquel on l’applique, — par cette faculté de l’ ordre que Voltaire n’eut jamais qu’avec ses domestiques
squin de l’épigramme qui l’a tant rapetissé ! Buffon, en effet, est l’ ordre même, l’ordre concerté, enchaîné, lumineux ! C’es
gramme qui l’a tant rapetissé ! Buffon, en effet, est l’ordre même, l’ ordre concerté, enchaîné, lumineux ! C’est là le caract
re, le plus savant de tous les arts, Buffon est, au moins, toujours l’ ordre , s’il n’est pas toujours la vérité ! Grand talent
a vie, cette hauteur tranquille et cette éternelle préoccupation de l’ ordre et de la règle qui fit sa gloire et son bonheur,
es vigilances tendres et lucides de la paternité. Il avait mis tant d’ ordre dans sa vie, qu’il put, sans inconvénient, la par
i peu, je vois, avant toute vocation scientifique, cette faculté de l’ ordre que j’ai signalée et qui est la maîtresse-faculté
e regard de la prévoyance. Une fois nommé à cette fonction, l’homme d’ ordre de l’intimité apparut dans la vie publique. Buffo
longue et qui lui alla mieux que la jeunesse, tant ce grand esprit d’ ordre et de paix majestueuse paraissait plus grand dans
rit qui finît, nous le reconnaissons, par devenir tout-puissant par l’ ordre (toujours l’ordre !), la continuité, l’enchaîneme
s le reconnaissons, par devenir tout-puissant par l’ordre (toujours l’ ordre  !), la continuité, l’enchaînement, la génération
mme qui fut certainement, en définitive, plus un grand artiste dans l’ ordre scientifique qu’un savant ! IV Car voilà Bu
ription naturelle, — l’art de peindre avec des mots, — et qui, dans l’ ordre hiérarchique de cet art nouveau précéda immédiate
thèse qui est à admirer dans ce majestueux manieur d’hypothèses que l’ ordre dans lequel il les dresse et fait avec elles de g
6 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. James Mill — Chapitre I : Sensations et idées. »
n une suite de sentiments (train of feelings). Peut-on y découvrir un ordre  ? Remarquons d’abord que l’association se produit
. L’association entre les sensations doit avoir lieu conformément à l’ ordre établi entre les objets de la nature, c’est-à-dir
à l’ordre établi entre les objets de la nature, c’est-à-dire selon un ordre synchronique ou selon un ordre successif. L’ordre
ts de la nature, c’est-à-dire selon un ordre synchronique ou selon un ordre successif. L’ordre synchronique ou d’existence si
est-à-dire selon un ordre synchronique ou selon un ordre successif. L’ ordre synchronique ou d’existence simultanée est l’ordr
ordre successif. L’ordre synchronique ou d’existence simultanée est l’ ordre dans l’espace ; l’ordre successif, ou d’existence
synchronique ou d’existence simultanée est l’ordre dans l’espace ; l’ ordre successif, ou d’existence antérieure et postérieu
 ; l’ordre successif, ou d’existence antérieure et postérieure, est l’ ordre dans le temps. Le goût d’une pomme ; sa résistanc
s, mais de nos sensations, nous devons attendre par analogie que leur ordre dérivera de celui des sensations, et c’est ce qui
e qui arrive le plus souvent. « Nos idées naissent ou existent dans l’ ordre où ont existé les sensations dont elles sont les
uteur, qui n’admet que le premier principe, contiguïté dans l’espace ( ordre synchronique), et contiguïté dans le temps (ordre
uïté dans l’espace (ordre synchronique), et contiguïté dans le temps ( ordre successif), s’efforce d’y ramener les deux autres
édent A ; si leur association nous est donnée comme inséparable, et l’ ordre de leur association comme constant, nous dirons q
nt la matière de notre expérience, quelques-uns se présentent dans un ordre constant, d’autres dans un ordre variable. Ainsi
, quelques-uns se présentent dans un ordre constant, d’autres dans un ordre variable. Ainsi j’ai vu le corbeau voler de l’est
e suit une direction invariable. De là une association d’idées dont l’ ordre est invariable aussi. Ainsi l’idée de tout fait é
témoins oculaires et auriculaires suivent toujours dans leur récit l’ ordre chronologique, c’est-à-dire l’ordre de leurs sens
uivent toujours dans leur récit l’ordre chronologique, c’est-à-dire l’ ordre de leurs sensations ; tandis que ceux qui invente
leurs sensations ; tandis que ceux qui inventent suivent rarement cet ordre . 27. Exceptons M. Morell, dont nous parlons ci-a
7 (1870) La science et la conscience « Chapitre IV : La métaphysique »
tion philosophique peut tirer des lumières de cette conscience pour l’ ordre de problèmes qu’elle poursuit : tel est le triple
uand l’esprit de système semble s’éteindre ou du moins languir sur un ordre d’études, on le voit se ranimer et redoubler d’ar
un ordre d’études, on le voit se ranimer et redoubler d’ardeur sur un ordre différent. Pendant que la spéculation métaphysiqu
s lois de la mécanique : tel est le problème en ce moment le plus à l’ ordre du jour. Mais ceci n’est qu’un premier pas dans l
à ce résultat ? Il n’est donc pas étonnant que des savants de premier ordre , comme M. Berthelot, que des penseurs intrépides,
ces prétendues ne sont elles-mêmes que des résultantes de forces d’un ordre inférieur. Si l’âme, la vie, la liberté sont au p
lle autre philosophie ne soit à ce point destructive des vérités de l’ ordre moral, rien de plus manifeste. Le matérialisme, s
ui-même est encore la pensée à son minimum. Tout mouvement, même de l’ ordre purement physique, est déjà un effort ; toute for
iques, dont le caractère essentiel est de tendre à une fin commune, l’ ordre , le bien. Toutes les différences qui les distingu
e du matérialisme, qui affirmait que tout être est un mouvement, tout ordre la loi de la nécessité mécanique, le spiritualism
me de nos jours affirme que tout être est pensée et volonté, que tout ordre , physique ou moral, rentre dans la loi de cette n
ndre ce que la psychologie met tant de soin à distinguer, à savoir, l’ ordre des phénomènes affectifs et l’ordre des phénomène
de soin à distinguer, à savoir, l’ordre des phénomènes affectifs et l’ ordre des phénomènes volontaires ? N’est-ce pas supprim
table principe moral. L’amour, né du sentiment, est un phénomène d’un ordre bien supérieur ; pourtant, s’il réalise le bien,
mun avec la philosophie naturelle quant au sentiment des vérités de l’ ordre moral. Tandis que celle-ci se préoccupe de l’ordr
t des vérités de l’ordre moral. Tandis que celle-ci se préoccupe de l’ ordre universel au point d’y oublier plus ou moins l’ho
lus ou moins l’homme et l’humanité, celle-là s’attache avant tout à l’ ordre moral, restant indifférente ou étrangère aux ques
réellement libre ? Pour cela, ne faudrait-il pas avoir le secret de l’ ordre universel ? Ne faudrait-il pas pouvoir embrasser
thode antinomique, ainsi qu’il le fait pour toutes les questions de l’ ordre métaphysique. Il pose donc en regard l’une de l’a
conception, non de connaissance, comme toutes les autres thèses de l’ ordre métaphysique. On peut la concevoir, on la conçoit
ique. On peut la concevoir, on la conçoit même nécessairement dans un ordre de choses où la raison déterminerait la volonté ;
oi de causalité régit toute la série des phénomènes dont se compose l’ ordre de la nature ; mais il ne l’est pas moins que la
a plus sévère, nous fait voir sans cesse les deux lois concourant à l’ ordre universel. Partout la loi de finalité domine et d
à l’autre dans le rapport du moyen à la fin. Il en est de même dans l’ ordre de la vie universelle. Kant a raison d’affirmer q
. Kant a raison d’affirmer qu’il n’y a point de cause première dans l’ ordre des causes physiques, la série de ces causes étan
des phénomènes de la vie humaine. Cette cause première existe dans un ordre supérieur, aussi réel, aussi accessible à l’expér
ieur, aussi réel, aussi accessible à l’expérience que l’autre, dans l’ ordre de la finalité ; c’est la cause finale, le bien,
avec celle de l’antiquité. Comment en serait-il différemment dans un ordre de méthodes et d’idées qui ne dépasse pas l’expér
. Elle n’attend rien des belles spéculations de la métaphysique sur l’ ordre et l’unité de la vie universelle. Elle n’a aucune
effort se fait depuis quelque temps pour transformer les études de l’ ordre moral et en faire de véritables sciences en leur
n’est plus philosophique : mais là s’arrête l’analogie entre les deux ordres de sciences. Nous ne croyons pas qu’il soit bon d
8 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des recueils poétiques — Préfaces des « Odes et Ballades » (1822-1853) — Préface de 1826 »
 ? où est la grandeur ? où est la beauté ? mais simplement : Où est l’ ordre  ? où est le désordre ? Là, des eaux captives ou d
r les grotesques caprices de la serpe et du cordeau ; partout enfin l’ ordre naturel contrarié, interverti, bouleversé, détrui
temps. La ronce même y est belle. Nous le demandons encore : Où est l’ ordre  ? Choisissez donc du chef-d’œuvre du jardinage ou
très important de fixer, c’est qu’en littérature comme en politique l’ ordre se concilie merveilleusement avec la liberté ; il
est même le résultat. Au reste, il faut bien se garder de confondre l’ ordre avec la régularité. La régularité ne s’attache qu
a régularité. La régularité ne s’attache qu’à la forme extérieure ; l’ ordre résulte du fond même des choses, de la dispositio
La régularité est une combinaison matérielle et purement humaine ; l’ ordre est pour ainsi dire divin. Ces deux qualités si d
t fréquemment l’une sans l’autre. Une cathédrale gothique présente un ordre admirable dans sa naïve irrégularité ; nos édific
lassique et romantique, la régularité est le goût de la médiocrité, l’ ordre est le goût du génie. Il est bien entendu que la
9 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Troisième partie. Disposition — Chapitre II. Utilité de l’ordre. — Rapport de l’ordre et de l’originalité »
Chapitre II. Utilité de l’ ordre . — Rapport de l’ordre et de l’originalité On af
Chapitre II. Utilité de l’ordre. — Rapport de l’ ordre et de l’originalité On affecte souvent de mépri
ion, et qui dans le développement spontané de leur pensée gardaient l’ ordre exact, la marche régulière, le mouvement égal et
pour être bons, et qui sont mauvais ! Il n’y manque qu’une chose : l’ ordre , et faute de ce mérite, presque négatif, semble-t
erie de la Lettre à l’Académie. Fénelon savait pourtant ce que vaut l’ ordre , et dans cette même Lettre à l’Académie il en fai
 Quiconque ne sent pas la beauté et la force de cette unité et de cet ordre n’a encore rien vu au grand jour : il n’a vu que
oiqu’ils fussent les uns auprès des autres ?… « Il n’y a un véritable ordre que quand on ne peut en déplacer aucune partie sa
scurcir, sans déranger le tout…… « Tout auteur qui ne donne point cet ordre à son discours ne possède pas assez sa matière ;
assez sa matière ; il n’a qu’un goût imparfait et qu’un demi-génie. L’ ordre est ce qu’il y a de plus rare dans les opérations
t ce qu’il y a de plus rare dans les opérations de l’esprit : quand l’ ordre , la justesse, la force et la véhémence se trouven
iaisons nouvelles d’idées et de sentiments, elle est inséparable de l’ ordre , et ne pourra se réaliser et s’exprimer que par l
10 (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Le général Jomini. [II] »
trer, jusqu’à le jeter hors des gonds, un étranger de mérite, et de l’ ordre de mérite le plus fait pour lui porter ombrage. O
Warthausen, près Biberach. Jomini venait tous les matins prendre ses ordres , et en même temps raisonner avec lui sur les affa
et à employer. À la veille de l’ouverture de la campagne, il reçut l’ ordre , au quartier général de Ney, de se rendre en post
r général de Ney, de se rendre en poste à Mayence et d’y attendre les ordres de l’Empereur. Il y arriva le 28 septembre 1806,
ant étrangers à tout ce qui se passait, n’ayant communication d’aucun ordre , nous ne pouvions ni nous instruire de notre méti
vice actif après l’entrée en campagne, le maréchal lui ayant donné un ordre de mouvement à porter au général Colbert : « Je
pas.” — On ne nous parlait jamais de la situation des troupes. Aucun ordre de mouvement, aucun rapport ne nous était communi
u plutôt deviner, et l’on était responsable de l’exécution de pareils ordres  ! Pour moi en particulier, aide de camp d’un géné
si je comprenais un service si nouveau pour moi, l’on me confiait un ordre de mouvement à porter au milieu de la nuit, dans
fatal à Eylau : elles l’eurent à l’avant-veille de Waterloo, dans les ordres expédiés, dit-on, et non parvenus à Ney dès le po
r la Silésie, où il voulait laisser Vandamme pour faire des sièges, l’ ordre donné à l’armée de franchir la Warta, les Polonai
a mission. Il ne lui dit pas tout cependant, car il portait aussi des ordres qui se rattachaient déjà à un nouveau plan de l’E
par les Cosaques38, et le secret fut révélé ; car l’idée d’écrire les ordres en chiffres ne vint que plus tard. On trouva les
u s’engagea sous de sombres auspices. Bernadotte n’avait pas reçu son ordre  ; Ney allait-il recevoir à temps le sien ? Davout
heval blessé par un biscaïen devant Napoléon pendant qu’il recevait l’ ordre , et revient au bout de quelques minutes dire que
dévoraient ses aides de camp, et dont je pillai ma part. Ayant reçu l’ ordre de rester à Eylau, je passai la nuit couché sur u
ion, étaient dépassées. Les reconnaissances ne se faisaient plus, les ordres envoyés n’arrivaient pas. Les distances, les boue
ela n’empêchait pas que Napoléon pût s’étonner d’être deviné dans ses ordres confidentiels par Jomini, et les explications que
donne une entorse », dit l’officier d’ordonnance. Et il lui montra un ordre qu’il était chargé de porter, écrit de la main de
ce que l’aide de camp s’était « égaré en chemin », et, supposant les ordres donnés à temps, il concluait que « ce sont de ces
11 (1842) Discours sur l’esprit positif
lement l’esprit métaphysique, même chez ses plus éminents organes. Un ordre de conceptions aussi flexible, qui ne comporte au
e restauration de l’état théologique pour satisfaire aux conditions d’ ordre , ou de pousser à une situation purement négative
la perte d’un sens important suffit pour nous cacher radicalement un ordre entier de phénomènes naturels, il y a tout lieu d
surtout les plus importants, à des volontés arbitraires. Dans chaque ordre de phénomènes, il en existe, sans doute, quelques
scientifiques ont pu en manifester l’exactitude essentielle envers un ordre entier de grands phénomènes ; ce qui ne pouvait s
ébauche spéciale de l’établissement des lois naturelles envers chaque ordre principal des phénomènes a été ensuite indispensa
ible analogie applique alors d’avance à tous les phénomènes de chaque ordre ce qui n’a été constaté, que pour quelques-uns d’
n de stabilité et d’activité, d’où résultent les besoins simultanés d’ ordre et de progrès, ou de liaison et d’extension. Pend
et de la prévision rationnelle qui en est inséparable. Envers chaque ordre d’événements, ces lois doivent, à cet égard, être
ons, de manière à satisfaire également aux exigences simultanées de l’ ordre et du progrès, en nous faisant retrouver la const
passant à l’état positif, a d’abord tenté de réduire tous les divers ordres de phénomènes à une seule loi commune. Mais tous
hique, aussi bien quant à la rationalité que quant à la positivité. L’ ordre naturel résulté, en chaque cas pratique, de l’ens
tout optimisme providentiel, puisqu’elle suppose nécessairement que l’ ordre naturel est assez imparfait pour exiger sans cess
tifique et logique, dès lors progressivement développé entre les deux ordres d’idées. Les motifs logiques d’après lesquels la
nouvel aspect, on ne peut méconnaître l’opposition radicale des deux ordres de conceptions, où les mêmes phénomènes sont tant
tière désuétude de l’esprit théologique, le spectacle journalier de l’ ordre réel aurait déjà déterminé une adhésion universel
ue, en faisant de plus en plus ressortir l’imperfection radicale de l’ ordre réel, ainsi opposée à l’inévitable optimisme prov
le mode d’accomplissement des principaux phénomènes qui constituent l’ ordre effectif. Mais cette disposition initiale tend en
remarquer les profondes imperfections que présente, à tous égards, l’ ordre réel, presque toujours inférieur en sagesse à l’é
autre part, que nous supposons ainsi l’imperfection nécessaire de cet ordre spontané, dont la modification graduelle constitu
te journalière de la vie active a toujours dû susciter, envers chaque ordre de phénomènes, une certaine ébauche des lois natu
r la vraie méthode philosophique, isolément d’aucune application à un ordre quelconque de phénomènes. En effet, les seuls pri
tané. Quant à la manière d’adapter ces règles universelles aux divers ordres de nos spéculations positives, ce qui constituera
n concrète n’y pouvait faire pénétrer l’esprit positif que suivant un ordre déterminé, conforme à la complication croissante
ème siècle, la principale activité révolutionnaire dut passer, dans l’ ordre philosophique, des docteurs proprement dits aux s
docteurs proprement dits aux simples littérateurs, et ensuite, dans l’ ordre politique, des juges aux avocats. La grande crise
possibilité de conserver le régime ancien et le besoin croissant d’un ordre nouveau. Dès son origine, cette, crise a toujours
toute autre théorie ne permit pas de satisfaire d’abord aux besoins d’ ordre , qui déjà prévalaient, autrement que par une sort
démontrer irrévocablement que le progrès constitue, tout autant que l’ ordre , l’une des deux conditions fondamentales de la ci
situation où rien de vraiment grand ne peut être entrepris, ni pour l’ ordre , ni pour le progrès, faute d’une philosophie réel
adation qu’il doit naturellement inspirer, en un temps où les idées d’ ordre émanent encore essentiellement du type ancien, de
d’une manière quelconque, les conditions simultanées, d’une part de l’ ordre , d’une autre part du progrès, jusqu’à ce qu’une m
philosophie propre à réaliser cette grande combinaison de l’esprit d’ ordre avec l’esprit de progrès, cette troisième impulsi
t placés nos gouvernements occidentaux, de maintenir à grands frais l’ ordre matériel au milieu du désordre intellectuel et mo
e, encore si vainement cherchée, entre les exigences simultanées de l’ ordre et du progrès ; puisqu’il lui suffit, à cet effet
ation propre à l’organisme social, la solidarité continue des idées d’ ordre avec les idées de progrès. Pour la nouvelle philo
es d’ordre avec les idées de progrès. Pour la nouvelle philosophie, l’ ordre constitue sans cesse la condition fondamentale du
ogrès ; et, réciproquement, le progrès devient le but nécessaire de l’ ordre  : comme, dans la mécanique animale, l’équilibre e
fondement ou de destination. Spécialement considéré ensuite quant à l’ ordre , l’esprit positif lui présente aujourd’hui, dans
nes sociaux ainsi que pour tous les autres, représente toujours notre ordre artificiel comme devant surtout consister en un s
ple prolongement judicieux, d’abord spontané, puis systématique, de l’ ordre naturel résulté, en chaque cas, de l’ensemble des
es que les phénomènes sont plus élevés. Le sentiment élémentaire de l’ ordre est, en un mot, naturellement inséparable de tout
sitif à systématiser spontanément les saines notions simultanées de l’ ordre et du progrès suffit ici pour signaler sommaireme
t de plus en plus la compression mentale en condition permanente de l’ ordre moral. La nouvelle philosophie peut seule » établ
s de conduite, soit générales, soit spéciales, les plus conformes à l’ ordre universel, et qui, par suite, devront se trouver
e qu’une telle coordination, en développant familièrement les idées d’ ordre et d’harmonie, toujours rattachées à l’Humanité,
, cette nouvelle école a besoin, avant tout, du maintien continu de l’ ordre matériel, tant intérieur qu’extérieur, sans leque
toujours le problème, insoluble à la longue, de maintenir un certain ordre politique au milieu d’un profond désordre moral.
l’influence mentale des diverses fonctions sociales propres aux deux ordres d’intelligence, d’après le caractère respectif de
destination sociale. Cette heureuse disposition, aussi favorable à l’ ordre universel qu’à la vraie félicité personnelle, acq
elles, à toujours perfectionner autant que possible, à tous égards, l’ ordre naturel, à l’abri de toute inquiétude chimérique 
moral, qui, seul vraiment accessible à tous, sans aucun danger pour l’ ordre universel, et, au contraire, à son grand avantage
e plus en plus leurs efforts continus pour le difficile maintien d’un ordre indispensable, il ne faut pas encore attendre d’e
i intéressés que les pouvoirs actuels au double maintien continu de l’ ordre intérieur et de la paix extérieure, parce qu’ils
i la fin de ce Discours n’était pas directement consacrée à établir l’ ordre fondamental qui convient à cette série d’études,
évolution qui sert de base à la nouvelle philosophie générale. Un tel ordre doit, par sa nature, remplir deux, conditions ess
r par l’un ce qui sera résulté de l’autre. La loi fondamentale de cet ordre commun, de dépendance dogmatique et de succession
suppose celle de l’évolution, puisque tous les motifs essentiels de l’ ordre ainsi établi résultent, au fond, de l’inégale rap
sa maturité systématique, l’esprit positif dissipe à la fois ces deux ordres d’aberrations en terminant ces stériles conflits,
ont la régularité et la grandeur supérieures nous manifestent le seul ordre réel qui soit complètement indépendant de toute m
12 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Waterloo, par M. Thiers (suite) »
manière à pouvoir se rallier à celle-ci dès qu’il y aurait lieu. Les ordres étaient si précis quant à cette dernière prescrip
pa, solidement et nous y attendit La nuit arrivée, Napoléon donna les ordres pour la bataille du lendemain, quoiqu’il en doutâ
Sur cent chances nous en avons, quatre-vingts pour nous », dit-il. Un ordre expédié à Grouchy l’informa de la bataille qui al
Mais il est des mouvements qui d’eux-mêmes parlent plus haut que des ordres . Quand on vit s’ébranler cette admirable cavaleri
ereur ! se fit entendre ; chacun crut, parce qu’il le désirait, que l’ ordre d’attaquer à fond était venu ; Milhaud le crut, L
alerie de la garde, la réserve même, sans que celle-ci eût reçu aucun ordre pour cela. Seul, le souffle embrasé l’attire dans
« Cependant il faut soutenir ce qui est fait. » Et il avait envoyé l’ ordre aux cuirassiers de Valmy de se porter au grand tr
jour-là !), avait donné vers le Mont-Saint-Jean sans en avoir reçu l’ ordre . Lorsque l’Empereur voulut la faire rappeler, il
epuis midi la canonnade qu’il entendait, quand il n’aurait pas reçu d’ ordre , l’appelait assez haut. L’infanterie de la garde,
une action dramatique qui a son commencement, son milieu et sa fin. L’ ordre de bataille que prennent les deux armées, les pre
evenu bientôt une formidable réalité, et de livrer la bataille dans l’ ordre régulier et savant suivant lequel elle, avait d’a
grenadiers. Après une dernière volée de coups de canon tirée par son ordre , il allait entrer dans un carré et s’y enfermer,
13 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre cinquième. Retour des mêmes révolutions lorsque les sociétés détruites se relèvent de leurs ruines — Chapitre IV. Conclusion. — D’une république éternelle fondée dans la nature par la providence divine, et qui est la meilleure possible dans chacune de ses formes diverses » pp. 376-387
x, et au lieu de les protéger, ils les opprimèrent. Sortis ainsi de l’ ordre naturel qui est celui de la justice, ils virent l
e eux. Mais comme la société humaine ne peut subsister un moment sans ordre , c’est-à-dire sans dieu, la Providence fit naître
moment sans ordre, c’est-à-dire sans dieu, la Providence fit naître l’ ordre civil avec la formation des cités. Les pères de f
ait devenue un don de la fortune, du milieu des nobles même s’éleva l’ ordre des pères qui par leur âge étaient les plus digne
mes aussi bien que les nobles. Ils voulurent donc entrer aussi dans l’ ordre des citoyens. Comme la souveraineté devait avec l
sa tous les autres, c’est par là qu’il mérita d’être le peuple roi. L’ ordre naturel se mêlant ainsi de plus en plus à l’ordre
re le peuple roi. L’ordre naturel se mêlant ainsi de plus en plus à l’ ordre civil, on vit naître les républiques populaires.
é du monarque tout infinie qu’est sa puissance, dans les limites de l’ ordre naturel, parce que son gouvernement n’est ni tran
les armes. En quoi nous voyons briller deux lumières qui éclairent l’ ordre naturel ; d’abord : qui ne peut se gouverner lui-
urelles de la justice, et qui font la beauté, la grâce éternelle de l’ ordre établi par la Providence. Après l’observation si
14 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Troisième partie. Disposition — Chapitre VII. Narrations. — Dialogues. — Dissertations. »
main, la nature des choses, la réalité impose à ces faits un certain ordre , indépendant à vrai dire de l’intelligence : tout
durée ; de là, selon les sujets, une distribution géographique et un ordre chronologique : souvent l’un et l’autre s’imposen
. Si le lieu est unique, on déroule tout simplement les faits selon l’ ordre des temps : chacun a sa place fixée par sa date.
ne certaine durée en des lieux différents, on combine l’un et l’autre ordre  : on choisit une unité de temps, d’après laquelle
é que par le titre unique. Ce n’est pas ainsi qu’il faut procéder : l’ ordre des temps, la division des lieux doivent être un
 : mais il les soumettra à son intelligence et fera dominer sur eux l’ ordre logique, qui se tire de la nature essentielle des
eulement : « La principale perfection d’une histoire consiste dans l’ ordre et dans l’arrangement. Pour parvenir à ce bel ord
e consiste dans l’ordre et dans l’arrangement. Pour parvenir à ce bel ordre , l’historien doit embrasser et posséder toute son
faits… « Un sec et triste faiseur d’annales ne connaît point d’autre ordre que celui de la chronologie : il répète un fait t
assemblé, reste toujours facile à suivre pour l’esprit qui y trouve l’ ordre et la clarté nécessaires. Dans un sujet simple et
rait favoriser l’adversaire que d’agir autrement et d’intervertir cet ordre . 7. La Fontaine et ses Fables. — Cf. surtout l
15 (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Le général Jomini. [III] »
us accréditera auprès de lui à cet effet ; vous n’aurez point d’autre ordre . » L’arrivée de Ney dispensa de cette combinaison
in de Clarke : « L’Empereur a accordé cette demande pt m’a donné ses ordres verbalement à ce sujet. Il faut envoyer M. Jomini
re, il n’en était rien, et le secrétaire n’avait eu bien réellement l’ ordre d’expédier qu’un brevet de sous-chef. Cette petit
ndant une courte absence du maréchal et quand il ne pouvait y avoir d’ ordre écrit, faillit amener un duel entre lui et le bri
partie délicate des griefs de Ney, qui résistait à être mis sous les ordres de Soult, quoique celui-ci fût son ancien. Soult
te de l’état-major général, réduit à l’inutilité, ayant à prendre les ordres de l’adjudant du prince, « M. Bailly de Monthyon,
lque dépôt d’écloppés, ou de faire dans sa chancellerie des liasses d’ ordres du jour. » Sa tête fermenta ; il n’y put tenir ;
ersonnel, son peu de clairvoyance dans l’exécution trop littérale des ordres en face d’une situation non prévue ; Berthier, qu
essée par Jomini çà ce dignitaire tout-puissant, le plus élevé dans l’ ordre militaire. Et d’abord, voici sa lettre à Clarke,
phrase. — Pour toute réponse à cet envoi de démission, Jomini reçut l’ ordre du ministre Clarke de se rendre en poste à Paris
se présenter à lui dans les vingt-quatre heures après son arrivée. L’ ordre en date du 15 novembre, et qui paraît avoir mis q
près de son ami le baron Monnier, plût à Dieu que j’eusse résisté aux ordres du duc de Feltre et aux sollicitations de mes par
ignements essentiels étaient au Dépôt de la guerre ; l’Empereur donna ordre qu’on les communiquât à Jomini ; mais, comme il a
les communiquât à Jomini ; mais, comme il arrive trop souvent de ces ordres souverains, relatifs à des communications d’archi
évoré48. Les services de Jomini dans cette retraite furent d’un autre ordre  : il avait étudié le pays et savait les endroits
aire ; mais, mandé de nouveau à Paris par Berthier pour y prendre les ordres du ministre sur sa destination ultérieure, il écr
tre au duc de Bassano, écrite de Viazma (29 août 1812) : « J’ai donné ordre au major général de placer le général Jomini aill
16 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Deuxième partie. Ce qui peut être objet d’étude scientifique dans une œuvre littéraire — Chapitre VIII. La question de gout ce qui reste en dehors de la science » pp. 84-103
i a réussi à atteindre un haut degré dans l’un ou l’autre de ces cinq ordres de beauté mérite par cela seul de ne pas rester c
de ne pas rester confondue dans la foule. Veut-on, dans chacun de ces ordres naturels, établir d’une façon aussi rigoureuse qu
s (sensations, sentiments, idées, etc.) qui constituent chacun de ces ordres . Des exemples éclairciront ma pensée. Comment rec
œuvre littéraire (à ne considérer que ses qualités intérieures) cinq ordres différents de beauté ; elle est supérieure, si el
ède à un degré très élevé une des qualités essentielles à l’un de ces ordres ou, à un degré suffisamment élevé, la plupart des
re est déjà supérieure pour s’être mise hors de pair dans un seul des ordres de beauté que nous avons distingués, il est évide
hiérarchie ; mais on peut encore en esquisser une troisième. Les cinq ordres de beauté dont nous avons constaté l’existence so
obles, des pensées plus ou moins hautes, etc., de même aussi les cinq ordres de beauté, si on les range comme je l’ai fait, me
ment des idées. Cela revient à dire qu’une chose peut appartenir à un ordre inférieur, mais être plus parfaite que telle antr
e inférieur, mais être plus parfaite que telle antre appartenant à un ordre supérieur. J’emprunte cette remarque à un critiqu
t qu’un lion décrépit et paralytique. » Autre réserve nécessaire. Les ordres inférieurs de beauté (sensoriel, sentimental, int
s artistes, mais encore indispensables à la réalisation des beautés d’ ordre supérieur. « C’est une nécessité pour l’œuvre d’a
rité fine qui échappe au vulgaire.  » Qu’est-ce à dire, sinon que les ordres inférieurs de beauté sont la base et par suite la
eurs de beauté sont la base et par suite la condition d’existence des ordres supérieurs ; que la beauté morale et la beauté id
point se passer ? Supposons après cela qu’une œuvre appartenant à un ordre supérieur soit supérieure elle-même dans cet ordr
e appartenant à un ordre supérieur soit supérieure elle-même dans cet ordre et qu’elle ait de plus à un degré élevé ou du moi
lle ait de plus à un degré élevé ou du moins suffisant les qualités d’ ordre inférieur qui lui sont nécessaires ; nous pouvons
17 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Catinat. »
éfet. ». On tournait contre Catinat ses mérites mêmes, ses qualités d’ ordre , de régularité ; on ne lui trouvait peut-être pas
avec esprit : « Monseigneur, le major général est un distributeur d’ ordres , le porte-voix du général, sans aucune autorité q
nt ce qu’il juge à propos, et les troupes supposent qu’il en a reçu l’ ordre . Si le major général est réduit à sa charge, et q
al. S’ils demandent des détachements, il doit les fournir sans autres ordres , sauf à lui d’en rendre compte au général ; mais
de 1676, l’employa encore en cette qualité l’année suivante, sous ses ordres , aux sièges de Valenciennes, Cambrai et Saint-Ome
tère, à Fontainebleau, où je vous entretiendrai et vous remettrai les ordres du roi de ce que vous aurez à faire. Je vous dira
ais appeler Guibert, et j’y suis comme ingénieur qui a été arrêté par ordre du roi, parce que je me retirais avec quantité de
donc en Dauphiné, au commandant de la province et à l’intendant, avec ordre de donner passage et logement, des contrôles fort
t trancher des questions plus militaires que politiques ; Catinat eut ordre d’aller en personne à Mantoue pour forcer la main
de mentir, au moins à demi ; il fait semblant de n’avoir point reçu d’ ordre récent de Louis XIV, de n’obéir dans ses exigence
s jouer. Comme Catinat diffère, hésite, demande et attend de nouveaux ordres pour consommer cette petite iniquité, Louvois s’i
dement exprès de Sa Majesté qu’il a sollicité M. de Mantoue d’envoyer ordre au marquis de Gonzague de vous remettre le châtea
n. Cependant je vois avec beaucoup de surprise que vous attendiez les ordres de Sa Majesté, sur quoi vous êtes d’autant moins
d’autant moins excusable que, si vous aviez cru avoir besoin desdits ordres , vous n’auriez pas dû manquer de l’écrire par un
, n’aimait qu’on se le fît dire deux fois ni qu’on lui fît répéter un ordre . Malgré cette rude semonce d’un ministre ami et c
mont. 75. Mémoires et Correspondance du maréchal de Catinat, mis en ordre et publiés par M. Bernard Le Bouyer de Saint-Gerv
18 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Troisième partie. Disposition — Chapitre III. Du meilleur plan. — Du plan idéal et du plan nécessaire. »
importante du travail de l’écrivain. « Avant, dit-il, de chercher l’ ordre dans lequel on présentera ses pensées, il faut s’
’il se sera fait un plan, lorsqu’une fois il aura rassemblé et mis en ordre toutes les pensées essentielles à son sujet, il s
einement son sujet ; il faut y réfléchir assez pour voir clairement l’ ordre de ses pensées, et en former une suite, une chaîn
u’un plan de chaque sujet : chercher ici l’absolu est pure chimère. L’ ordre s’impose dans une démonstration mathématique, où,
jon et à Paris, compose deux discours tout à fait dissemblables par l’ ordre et le tour particulier des pensées. Le rapport de
dre apparent des choses humaines est réglé par la main divine, que, l’ ordre se rétablissant au dernier jour, les heureux de c
ndroits où l’on est certain de se casser le cou. Au point de vue de l’ ordre idéal, rien de plus mal ordonné que le Discours d
19 (1875) Premiers lundis. Tome III «  À propos, des. Bibliothèques populaires  »
çait la société. Il croyait voir un plan arrêté chez les ennemis de l’ ordre , un dessein d’arriver à détruire tout frein moral
mme de conviction et de talent dont j’ai l’honneur d’être l’ami. (À l’ ordre  ! à l’ordre !) « M. le Président. Je n’ai pas rem
ction et de talent dont j’ai l’honneur d’être l’ami. (À l’ordre ! à l’ ordre  !) « M. le Président. Je n’ai pas remarqué de per
taines doctrines, mais il n’a nommé personne. « Voix nombreuses . À l’ ordre l’interrupteur ! « M. le baron de Chapuis-Montla
derne dont on vient louer les auteurs, fouler aux pieds les lois de l’ ordre éternel, attaquer la religion, base de l’ordre so
ux pieds les lois de l’ordre éternel, attaquer la religion, base de l’ ordre social. (Très-bien ! très-bien !) « Il n’est pas
 ! très-bien ! « M. Sainte-Beuvese lève de nouveau. « Les cris : À l’ ordre  ! partent de tous les points de l’assemblée. « M.
je ne laisserai jamais attaquer et calomnier sans protestation. (À l’ ordre  ! à l’ordre !) « M. Lacaze. Vous n’êtes pas ici p
erai jamais attaquer et calomnier sans protestation. (À l’ordre ! à l’ ordre  !) « M. Lacaze. Vous n’êtes pas ici pour cela. M.
lusieurs sénateurs. Revenons à la loi sur l’instruction primaire, — l’ ordre du jour. « M. Sainte-Beuve prononce quelques mots
te-Beuve prononce quelques mots qui n’arrivent pas jusqu’à nous. (À l’ ordre  ! à l’ordre !) « M. le Président. Si vous persist
nonce quelques mots qui n’arrivent pas jusqu’à nous. (À l’ordre ! à l’ ordre  !) « M. le Président. Si vous persistez dans vos
uptions, je serai obligé, monsieur Sainte-Beuve, de vous rappeler à l’ ordre , « Vous soulevez, vous le voyez, des incidents qu
sommet dans toutes les branches de l’administration et dans tous les ordres de l’État. Que si j’avais, par hasard, à interven
sme pour le soustraire à la Révolution et pour le faire entrer dans l’ ordre régulier de la société, m’a toujours paru une par
mme une prime à tous les livres que vous interdiriez. Défenseurs de l’ ordre social, laissez-moi, laissez quelqu’un qui a vécu
l’empereur, qui savait mon insuffisance à tant d’égards pour tous les ordres de services et de savoir qui sont si bien représe
chir, qu’il ose résister à la faute qu’on lui propose. Je vote pour l’ ordre du jour48.   — Les journaux du lundi 8 juillet 18
anguir et croupir en décadence : passer vite et marcher ferme vers un ordre d’idées raisonnables, probables, enchaînées, qui
20 (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Le général Jomini. [IV] »
périeur. Peu de temps après, des conseils donnés au maréchal sous les ordres duquel vous étiez, et une manœuvre habile ordonné
les de la guerre, que les ennemis commissent pareille faute. Dans les ordres imprimés de la Correspondance impériale, on n’en
cas d’affaire, pour tourner l’ennemi. Il est possible pourtant que l’ ordre daté de Dresde, le 13 mai au soir, ait paru indiq
tratégiques qui tendaient à la contre-indiquer. Toujours est-ce que l’ ordre chiffré apporté au maréchal par un paysan, et qui
on donnée à l’attaque ne fût plus centrale et plus décisive encore. L’ ordre primitif, indiqué par Jomini dès le matin sur le
isait d’y être à midi. On suivit la lettre plutôt que l’esprit de cet ordre . On perdit du temps50. Si le mouvement de Ney s’é
un grade supérieur ; mais, loin de là, Berthier obtint contre lui un ordre pour lui faire garder les arrêts pendant quelques
ne s’est pas contenté de me mettre aux arrêts, il m’a fait mettre à l’ ordre de l’armée comme remplissant mal mes fondions ; e
ix heures, une fièvre ardente me dévore !… Envoyé aux arrêts, mis à l’ ordre comme un chef d’état-major incapable, après ce qu
eu de Leipsick. Mais je ne prétends point exposer en détail ce nouvel ordre de services que rendit Jomini à la cause européen
lique de campagne, qui avait pour tâche de préparer et d’expédier les ordres après les avoir soumis aux souverains, dont l’ent
se décida à la retraite, lorsque, dans la soirée du 27, Jomini vit l’ ordre apporté par Toll, — « le brouillon encore tout tr
a un ranz éternel au fond du cœur. J’en ai connu de tels, même dans l’ ordre civil, témoin le vieux Monnard, caractère antique
repassé un peu les termes de l’exactitude, comme lorsqu’il parle d’un ordre précis que Ney aurait reçu de l’Empereur pour se
ombattit par toutes sortes d’objections que les renseignements et les ordres ultérieurs vinrent tout à fait confirmer. Pour ex
informés et qui se prétendent sincères, n’oublions pas aussi que ces ordres dictés par l’Empereur, et que nous lisons aujourd
chef ; que le major général Berthier interprétait lui-même un peu les ordres de l’Empereur en les transmettant et les développ
ésistances de Jomini, qui alla, dit-il, « jusqu’à refuser de signer l’ ordre d’un faux mouvement, et jusqu’à rédiger les lettr
21 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre quatrième. L’idée du temps, sa genèse et son action »
n du temps soit inhérente à toute représentation ? — Explication de l’ ordre de succession dans lequel se rangent spontanément
ition du présent et du passé. II. Rapports du temps et de l’espace. L’ ordre dans le temps. — Théorie de Guyau. Théorie de Jam
x, intenses ou faibles, clairs ou obscurs, complets ou incomplets, en ordre de croissance ou de décroissance ; mais ils ne so
dre de croissance ou de décroissance ; mais ils ne sont pas encore en ordre de succession proprement dite. Il est bien vrai q
n’est pas la représentation, elle est l’appétition ; elle n’est pas d’ ordre intellectuel, mais d’ordre volitif. Quel sera le
, elle est l’appétition ; elle n’est pas d’ordre intellectuel, mais d’ ordre volitif. Quel sera le vrai révélateur du temps et
tes mes sensations ou images se disposent d’elles-mêmes en un certain ordre  ; c’est une série idéale dont la sensation la plu
des objets de perception et forme la perspective du passé. Quant à l’ ordre dans lequel les souvenirs se disposent et se réve
oduites dans mon expérience, tendront à se reproduire dans un certain ordre déterminé, qui est celui même do leur production
avant celui de la fenêtre ouverte, et ainsi de suite. Donc, enfin, l’ ordre de reproduction sera identique, cæteris paribus,
, enfin, l’ordre de reproduction sera identique, cæteris paribus, à l’ ordre de production. Nous aurons alors une série à l’ét
pement qui tend à se développer, et qui se développe en effet dans un ordre déterminé. De plus, ce développement a lieu seule
un autre et la fin d’un autre. Le sentiment de ce dynamisme et de cet ordre interne, ce sera la représentation de la successi
-mêmes sont fonctions de l’état général au moment donné. Mais, dans l’ ordre psychique comme dans l’ordre physique, on a le dr
at général au moment donné. Mais, dans l’ordre psychique comme dans l’ ordre physique, on a le droit de symboliser les forces
autre milieu. Il en résultera un classement d’images selon un certain ordre et sur divers plans. Joint à tous les autres élém
nous représenter le temps. La représentation des événements dans leur ordre temporel est une acquisition plus tardive que la
e acquisition plus tardive que la représentation des objets dans leur ordre spatial. La raison en est, ajoute Guyau : 1° que
ts dans leur ordre spatial. La raison en est, ajoute Guyau : 1° que l’ ordre spatial est lié « aux perceptions mêmes, aux prés
tial est lié « aux perceptions mêmes, aux présentations, tandis que l’ ordre temporel est lié à l’imagination reproductive, à
au ne s’applique exactement qu’à la représentation du temps et de son ordre , comparée à la représentation de l’espace et de s
s et de son ordre, comparée à la représentation de l’espace et de son ordre . Il est bien vrai que la représentation de l’ordr
l’espace et de son ordre. Il est bien vrai que la représentation de l’ ordre spatial est déjà lice aux perceptions mêmes, aux
st déjà lice aux perceptions mêmes, aux présentations, « tandis que l’ ordre temporel est lié à l’imagination reproductive, à
e perspective d’images sensibles disposées par rapport à nous dans un ordre particulier, qui d’ailleurs n’est pas la juxtapos
ux milieux peuvent donc être homogènes, chacun en son genre et dans l’ ordre de ses qualités spécifiques, sans pour cela const
nt ces changements tout abstraits ? Il n’y a de changement que dans l’ ordre concret et vital, et il n’y a de sentiment de cha
s impressions frappantes se sont succédé dans l’expérience, il y a un ordre de reproduction successive qu’elles prennent néce
fondement. » Selon nous, comme selon Guyau, c’est juste l’opposé de l’ ordre réel. L’animal a d’abord, en fait, une représenta
résentation des représentations qu’il a eues, et cela dans un certain ordre imposé ; il a par conséquent une représentation d
une trace, l’être conscient finit par avoir la représentation de leur ordre même et de leur mode d’apparition ; il regarde en
22 (1818) Essai sur les institutions sociales « Addition au chapitre X de l’Essai sur les Institutions sociales » pp. 364-381
is rang, pour cette prodigieuse analyse, parmi les esprits du premier ordre  : mais enfin il n’a défini et expliqué que l’inst
otre nature d’être infini ; comment nous obtenons ainsi la série de l’ ordre des signes vocaux ou oraux, laquelle se substitue
des signes vocaux ou oraux, laquelle se substitue successivement à l’ ordre des signes visuels et tactiles. Or le problème ai
fut faite par le même philosophe. J’avais signalé, toujours dans cet ordre d’idées, un phénomène que je croyais être le cara
st-à-dire de la parole, moins nous avons de pensées sans employer cet ordre de signes : les signes oraux sont tout pour nous 
sons d’idées), passent dans le domaine de la parole, se fixent dans l’ ordre des signes vocaux ; « Et la pensée devient, de pl
simultanément perçus avec elles, mais pour nous s’est évanoui dans l’ ordre intellectuel le sentiment de l’analogie physique
a langue latine, par exemple, contient toute une psychologie, tout un ordre social ? Comment se fait-il que cette psychologie
t une des expressions de l’Orient ? Comment se fait-il encore que cet ordre social nous soit révélé par des mots, et qu’il no
a communion civile. Ensuite ce mot a signifié, selon les progrès de l’ ordre social, étranger, hôte, ennemi. N’est-il pas vrai
23 (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Lamennais — L'abbé de Lamennais en 1832 »
à des organes qui les trahissent. Qu’ils sont rares ceux qui, dans l’ ordre de la pensée, se fixent à temps et adhèrent sans
mental le séparait. Son beau livre des Rapports de la Religion avec l’ Ordre civil et politique, celui des Progrès de la Révol
vie dans une province la plus fidèle de toutes à la tradition et à l’ ordre ancien, par le genre de ses relations ecclésiasti
tique chrétienne d’où elle n’est plus sortie. Toutes conjectures d’un ordre inférieur doivent tomber comme grossières et dénu
ion et la tonsure, entre la tonsure et son entrée définitive dans les ordres , plusieurs années se passèrent pour M. de La Menn
réforme pratique que le prêtre Bourdoise opéra dans les mœurs de son Ordre , après les désastres de la Ligue, excite son émul
raires, mais une sorte de pudeur l’empêcha toujours de transformer en ordre légal le système de tyrannie qu’il avait adopté.
s travaux plus avancés de la science chrétienne. Tout ce qui est de l’ ordre purement théologique et moral y présente une text
ur face le souffle nouveau du catholicisme, ils ont, conformément à l’ ordre de leur venue et à la tournure particulière de le
lité des rois. Il sentit que, dans l’âge futur régénéré, l’union de l’ ordre de justice et de vérité avec l’ordre matériel n’a
âge futur régénéré, l’union de l’ordre de justice et de vérité avec l’ ordre matériel n’aurait plus lieu que par un mode libre
hampions de la souveraineté du peuple quand même la souveraineté de l’ ordre d’esprit et de justice, et, d’un autre côté, de p
roi de France étant le fils aîné de l’Église et la confusion des deux ordres s’accroissant de jour en jour par les efforts de
que le monde aujourd’hui est travaillé de l’insurmontable besoin d’un ordre nouveau qu’il s’efforce de réaliser sans le conna
? Jamais au contraire on n’aspira avec une si vive ardeur à un nouvel ordre de choses : tout le monde l’appelle, c’est-à-dire
sme avec l’État par la liberté, il tendait aussi à se déployer dans l’ ordre de science et à le remettre en harmonie avec la f
fini, mais qui promet d’embrasser par une méthode toute rationnelle l’ ordre entier des connaissances humaines, à partir de la
24 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Balzac, et le père Goulu, général des feuillans. » pp. 184-196
son. Leur général, le P. Goulu, homme violent & despotique dans l’ ordre , en prit la défense. Le P. Goulu ne s’étoit fait
ord le général des Feuillans détacha trois ou quatre écrivains de son ordre , pour faire repentir Balzac de son audace. Un rel
ons, il envoyoit des émissaires dans toutes les coteries dévouées à l’ ordre , pour décrier Balzac. Plusieurs bandes de moines,
e leur quartier, & prendre leur département de deux en deux, avec ordre de m’aller rendre de mauvais offices en toutes le
lle… Son portrait se montre par rareté au louvre. » Presque tous les ordres religieux épousèrent les intérêts du grand Phylla
règle du maigre  ; comme un religieux très-éloigné de l’esprit de son ordre , le plus sévère de tous dans son institution, sui
ation sincère, Balzac ajouta des marques de son affection pour tout l’ ordre des feuillans. Il fit présent à l’église de saint
ment que les feuillans ont été ainsi appellés, non d’une réforme de l’ ordre de saint Bernard, faite en l’abbaye des feuillans
25 (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre I — Chapitre premier »
toire naturelle, des formes sans nombre de la même perfection. Dans l’ ordre naturel, chaque individu est parfait et le plus c
se pense rien de général et d’éternel en français, du moins dans cet ordre d’idées qui seul peut susciter le langage littéra
s entre elles, et proportionnées à l’image des êtres organisés dans l’ ordre naturel. C’est de cette façon uniforme, ce semble
n des vérités générales dans un langage définitif, les vérités de cet ordre et les termes qui ont servi à les exprimer n’étan
rtaines influences longtemps souveraines, soit sur la forme même de l’ ordre social et politique sous lequel nous vivons, de q
les plus propres à exprimer cet idéal sous des formes durables. Deux ordres de vérités constituent cet idéal : les vérités si
culé les bornes et creusé les profondeurs de notre conscience. Dans l’ ordre des vérités philosophiques, quel spéculatif, parm
nsensible de notre nature qu’il a si profondément remuée ? Et, dans l’ ordre des vérités de devoir, quels espaces n’a-t-il pas
parmi nous : ces tentatives ont toujours échoué. Notre langue suit l’ ordre logique des idées ; et l’ordre logique, c’est l’a
t toujours échoué. Notre langue suit l’ordre logique des idées ; et l’ ordre logique, c’est l’arrangement des choses selon la
écrivains habiles, n’est qu’une interversion calculée et savante de l’ ordre naturel ; mais encore, pour s’y reconnaître, faut
dans le second, qui est tout actif, il substitue à cet arrangement l’ ordre logique. Notre langue ne va au but que par un seu
chemin est le plus direct. Les choses s’y rangent tout d’abord dans l’ ordre logique. Les mots sont comme des déductions invin
et il n’est pas besoin d’une opération particulière qui rétablisse l’ ordre naturel, dérangé par l’artifice de l’inversion. L
t l’extrême impatience, qui ne peut pas s’accorder de la lenteur de l’ ordre logique, soit l’extrême paresse, qui ne veut pas
èces rangées ne fléchit-elle point ? Quels soins pour disposer dans l’ ordre naturel tant de pensées qui se présentent isoléme
istrait des affaires ; en Allemagne, parce qu’il est, dans un certain ordre , la seule affaire du pays. On se garde bien de fa
pas ici de système à imaginer ; il n’y a qu’à prendre un à un dans l’ ordre des temps et dans la succession des influences, l
26 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre XIII. Conclusions » pp. 271-291
ant l’une à l’autre. — Il convient de remarquer d’ailleurs que dans l’ ordre concret, dans l’ordre des réalités vivantes et ag
 Il convient de remarquer d’ailleurs que dans l’ordre concret, dans l’ ordre des réalités vivantes et agissantes, le sens rela
société, du moins, selon ce philosophe, le « social » est d’un autre ordre que le psychologique. Il obéit à des lois propres
idique ou antijuridique, comme on voudra. — Ainsi dans les différents ordres de pensée et d’activité, l’individualisme unicist
e au contraire un idéal de culture progressive. Il représente, dans l’ ordre intellectuel, un effort vers la plus grande scien
s l’ordre intellectuel, un effort vers la plus grande science, dans l’ ordre esthétique, un effort vers la plus grande beauté,
dans l’ordre esthétique, un effort vers la plus grande beauté, dans l’ ordre économique un effort vers la plus grande richesse
dérée elle-même comme un moyen pour la plus grande puissance ; dans l’ ordre politique, un effort vers la plus grande initiati
responsabilité chez les maîtres et les créateurs de valeurs ; dans l’ ordre moral, un effort vers une affirmation plus intens
tants de la pensée individualiste. Stirner est un athée absolu dans l’ ordre social et moral comme dans l’ordre religieux. Ste
Stirner est un athée absolu dans l’ordre social et moral comme dans l’ ordre religieux. Stendhal est, comme Stirner, un athée
27 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Sylvain Bailly. — II. (Fin.) » pp. 361-379
L’abbé de Montesquiou, étant venu faire part d’un arrêté au nom de l’ ordre du clergé, prononce un discours et loue le secrét
milieu de mes collègues, dans une si digne assemblée et par un autre ordre que le mien, me causa une vive et sensible émotio
bien ! si la chose était possible, M. Bailly serait député des trois ordres comme il est des trois académies. » Cette assembl
élevée à l’occasion de l’éligibilité de l’abbé Sieyès, qui était de l’ ordre du clergé, et que les Communes voulaient élire, l
cipes conquis une fois pour toutes et sur lesquels repose désormais l’ ordre moderne ; il ne se trompe pas en appréciant ces p
s ont fait seules, dit-il des Communes par opposition aux deux autres ordres privilégiés et résistants ; voilà ce qui fut la b
uble et de tumulte : l’Assemblée n’avait pas encore d’huissiers à ses ordres , et le président en était réduit à sa sonnette :
Bailly, où je n’étais pas entendu, désespéré de ne pouvoir ramener l’ ordre et le silence, je m’échappai à dire : « Messieurs
après bien des retards, des difficultés et des périls, la réunion des ordres est opérée tant bien que mal le samedi 27 juin, B
hamp pour Chaillot, et j’emportai cette joie (de la réunion des trois ordres ) que je voulus répandre tout le long de mon chemi
’Assemblée avec les présidents ou doyens particuliers des deux autres ordres , et résolu de ne rien céder des droits du tiers é
a attribuée : j’avais admiré, quand il passa avec la minorité de son ordre , et sa popularité qui trouvait la nation dans les
e, et faisant tout ce qu’il peut, trop désarmé qu’il est, pour le bon ordre et pour le salut public. Je laisse de côté Marat,
28 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Mémoire de Foucault. Intendant sous Louis XIV »
Du Bois-Baillet. Ce M. Du Bois ayant excité les plaintes de tous les Ordres de la province et n’ayant réussi qu’à cabrer les
la conjoncture de leur brouillerie pour le bien de la justice et de l’ ordre , et approuvait résolution de M. de Lescar, en lui
le chancelier, il en fit rire le roi ; mais en même temps il y eut un ordre expédié, portant que M. de Cazaux viendrait rendr
efonds jusqu’à Roncevaux. Le maréchal y alla avec 2,000 hommes, « par ordre du roi qui lui avait mandé d’aller faire une alga
qu’en dehors de lui le sourire-se mêlait déjà à la chose. Aussitôt l’ ordre reçu, le maréchal en transmet avis à l’intendant,
ère militaire, n’en faisait jamais plus qu’il ne fallait, n’avait pas ordre d’ailleurs de pousser sa visite jusque-là ; on se
voir. Je leur fis entendre en latin que nous venions les visiter, par ordre du roi, comme ses sujets, et pour leur offrir tou
en appréhender pour notre venue. Ils se rassurèrent donc et donnèrent ordre , autant que la précipitation de notre arrivée le
; mais, soit par un dévouement trop ordinaire aux intendants pour les ordres de la Cour, soit parce qu’il croyait, comme bien
cune violence : « Le 18 avril 1685, j’ai demandé à M. de Louvois des ordres en blanc pour faire loger une ou plusieurs compag
ir sur la frontière d’Espagne. M. de Louvois m’ayant envoyé plusieurs ordres en blanc, il s’est converti six cents personnes d
n d’autres moyens de persuasion. Il n’est pas gêné d’outre-passer les ordres de la Cour ou même de les supprimer, pour peu qu’
ique en paroles, il n’est jamais homme à adoucir dans l’exécution les ordres qu’il reçoit. En fait de paroles, il commet un bi
29 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre VI : Difficultés de la théorie »
raison de celui qui est propre à chacune d’elles. On constate le même ordre de faits lorsqu’on s’élève sur les montagnes ; et
yant quelque permanence : et c’est assurément ce qu’on observe dans l’ ordre naturel. Secondement, beaucoup de régions terrest
ue le climat et la végétation changent, que d’autres concurrents de l’ ordre des Rongeurs ou d’autres animaux de proie immigre
ont possibles98. De ce qu’un petit nombre d’animaux appartenant à des ordres , en général, à respiration aquatique, tels que le
vement par les efforts longtemps continués d’intelligences humaines d’ ordre supérieur : et nous en inférons que l’œil doit av
umineux chez quelques insectes, appartenant à différentes familles ou ordres , offre des difficultés semblables103. On pourrait
e être vivant soit toujours suffisamment adapté à sa situation dans l’ ordre naturel, il est aussi évident que certains organe
in, soit un avantage particulier pour les représentants de ces divers ordres  : c’est à l’hérédité seule que nous pouvons en to
re ou de scie, ainsi qu’on le voit chez tant d’autres membres du même ordre  ; que depuis il se soit modifié, mais non perfect
représentants ne vient donc qu’en seconde ligne après les avantages d’ ordre supérieur qu’elle peut devoir à une grande variab
u de l’oiseau et du reptile, ou participant du caractère de ces trois ordres . Si nous voulons essayer de nous représenter ces
t produire, dans un laps de temps relativement assez court, plusieurs ordres rivaux. L’un de ces ordres éteints et inconnus a
temps relativement assez court, plusieurs ordres rivaux. L’un de ces ordres éteints et inconnus a pu être l’origine de l’ordr
vaux. L’un de ces ordres éteints et inconnus a pu être l’origine de l’ ordre fossile des reptiles volants, dont un représentan
t, ou plutôt comme les Chauves-Souris par rapport aux Mammifères. Cet ordre de reptiles volants, lui-même, par une longue sér
t avoir, dans la suite des temps, donné directement naissance à notre ordre actuel des Chéiroptères ; car si l’on peut admett
ois soient simples et uniformes. Mais l’on conçoit aisément comment l’ ordre des reptiles ichthyoïdes volants ou nageants, à l
dapté à un milieu aérien, dut supplanter rapidement et complétement l’ ordre jusque-là dominant des poissons, de même volants
, donna naissance, sans doute, mais beaucoup plus tard peut-être, à l’ ordre des oiseaux, représentés par des genres encore tr
ucoup le nombre de leurs représentants et de leurs espèces. Ce nouvel ordre vainqueur dut promptement se réserver à lui seul
essante de l’oiseau à la surface des mers, que l’accroissement de cet ordre et son adaptation de plus en plus parfaite à une
celle de la Frégate, n’ait contribué pour beaucoup à la disparition d’ ordres entiers de mollusques ou de crustacés nageurs. L’
ouvé leur tombe dans les entrailles des nombreux représentants de cet ordre devenu prédominant. Mais tandis que l’oiseau, mêm
it, affermissait son règne au-dessus des eaux, des représentants de l’ ordre vaincu des reptiles, renonçant au vol devenu trop
ennemis, soit comme pâture, des mollusques et des articulés de divers ordres , dont il put se nourrir, mais contre lesquels il
bablement les plus anciennes, et par conséquent les plus proches de l’ ordre des reptiles, cherchèrent, comme ces derniers, un
onné naissance soit aux oiseaux, soit aux reptiles, peut avoir été un ordre de poissons d’une organisation très inférieure da
devant être intermédiaire entre celle des poissons et celle d’autres ordres plus élevés, les débris épars de leur squelette s
na naissance aux formes de passage qui devinrent les souches des deux ordres rivaux des reptiles et des oiseaux. Or, avant la
ns autre part. (Notes du ch. IX, §§ VI et XI.) Il est encore un autre ordre de considérations, c’est que ces formes de transi
tères. S’il est vrai que les poissons électriques appartiennent à des ordres très divers, rangés dans des classes différentes,
cation reposant sur cette base, ils seraient tous placés dans le même ordre . Nous sommes loin de dire par là que cette classi
ffère pas essentiellement de celui de la respiration et rentre dans l’ ordre général des phénomènes physiologiques. Ce phénomè
faitement d’accord avec l’apparition tardive des représentants de cet ordre dans les couches géologiques. (Trad.) 107. D’ap
30 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XIII : Affinités mutuelles des êtres organisés »
que encore plus reculée. Et tous ces genres descendus de A forment un ordre distinct de tous les genres descendus de I. De so
res ; ces genres sont eux-mêmes groupés en sous-familles, familles et ordres , c’est-à-dire en groupes subordonnés, tous compri
qu’on ne nous explique bien si cette expression elle-même signifie l’ ordre dans le temps ou dans l’espace, ou quelque autre
tion ; cependant nul n’oserait dire que chez ces deux groupes du même ordre les antennes soient d’une importance physiologiqu
n grand nombre des caractères les plus importants du propre type de l’ ordre , Richard n’en vit pas moins avec sagacité, ainsi
nt à la valeur comparative des divers groupes d’espèces, tels que les ordres , sous-ordres, familles, sous-familles et genres,
ière des formes connues sous différents genres, familles, sections ou ordres . Le lecteur comprendra mieux ce que j’entends, s’
s de A, maintenant divisées en deux ou trois familles, constituent un ordre distinct de celles qui descendent de I, divisées
angement en ce qu’on nomme genres, sous-familles, familles, sections, ordres et classes. Il n’est pas inutile d’expliquer cett
je suis convaincu que, si nous possédions leur arbre généalogique, l’ ordre qu’il nous indiquerait serait universellement pré
mêmes caractères sont analogiques, quand on compare une classe ou un ordre avec un autre ordre ou une autre classe, mais qu’
nt analogiques, quand on compare une classe ou un ordre avec un autre ordre ou une autre classe, mais qu’ils révèlent les aff
éritables qui existent entre les membres de la même classe ou du même ordre . Ainsi la forme du corps et les membres en nageoi
es, vivants ou éteints, sont renfermés dans un petit nombre de grands ordres , dans un nombre encore moindre de classes, et enf
de l’Australie n’a pas ajouté un seul insecte appartenant à un nouvel ordre , et que, d’après les renseignements que je tiens
ais les points de ressemblances par lesquels elle se rapproche de cet ordre la relient avec tous les Marsupiaux en général, e
compris la Viscache, descendent de quelque espèce très ancienne de l’ ordre des Marsupiaux, qui aurait présenté des caractère
mais indirectement avec tout ou presque tous les représentants de cet ordre , parce qu’elle a retenu partiellement les caractè
e particulière de Rongeurs, mais en général à tous les membres de cet ordre . En ce cas, cependant, on peut fortement soupçonn
ogique en son arrangement, et que les termes de genres, de famille, d’ ordre , etc., n’expriment que les divers degrés de diffé
portion et de forme, et cependant ils demeurent disposés dans le même ordre relatif. Ainsi jamais on ne verra une transpositi
faits de l’embryologie, qui ne le cèdent en importance à aucun autre ordre de phénomènes en histoire naturelle, me semblent
es s’expriment par les termes de variétés, espèces, genres, familles, ordres et classes. En partant de ce même principe de des
qui existe à une classification absolument parfaite. En général, de l’ ordre verbal résultent les classifications dites artifi
dre verbal résultent les classifications dites artificielles, et de l’ ordre sériaire les classifications dites naturelles. En
es classifications dites naturelles. En effet, on comprend que dans l’ ordre logique les divers objets classés sont séparés pa
dentifiés sous les mêmes noms par leurs attributs semblables ; dans l’ ordre sériaire, au contraire, il y a quelque chose de p
re sériaire, au contraire, il y a quelque chose de plus. Il y a, ou l’ ordre de succession dans le temps, ou l’ordre de succes
e chose de plus. Il y a, ou l’ordre de succession dans le temps, ou l’ ordre de succession dans l’espace, ou les rapports de c
eussent été produits, par une suite de variations rétrogressives d’un ordre de mammifères plus ancien, mais plus élevé et peu
ir disparu, au moins en grande partie, pendant la formation même de l’ ordre . La vie fœtale des individus est donc bien la rés
31 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Le général Joubert. Extraits de sa correspondance inédite. — Étude sur sa vie, par M. Edmond Chevrier. — II » pp. 161-173
t assaut, dans une lettre adressée à Joubert et où il lui donnait ses ordres , Bonaparte, vainqueur à Millesimo et se portant s
tés de M. le gouverneur (Solaro), homme à crachats et à deux ou trois ordres au moins. Cette réception singulière me sera touj
ernement. Il cavaliere Solaro, décoré d’un crachat de tous les grands ordres , arrivait de la citadelle ; il nous pria à dîner,
ait désormais sur lui. Commandant à Legnago en octobre, il avait reçu ordre du général en chef de lui faire un rapport sur la
embre : Je n’accepte ce grade qu’avec inquiétude. Au reste, sous vos ordres j’agirai toujours avec confiance. Et puis il faut
le 13 janvier, se défend avec vigueur, se sent débordé, se replie en ordre sur le plateau de Rivoli, et avertit le général e
te lettre n’est plus seulement d’un général en chef qui lui donne des ordres , mais d’un maître qui se plaît à l’initier au gra
vante est le plus beau fleuron militaire de notre jeune héros. Il eut ordre , après la bataille du Tagliamento et pendant que
nt la fonte des neiges, au milieu de paysans soulevés. Il modifia ses ordres avec intelligence, selon les conjectures. Le 10 a
d’État fâcheux, mais nécessaire, n’était pas encore venu rappeler à l’ ordre les mauvais Français, ou ceux qui, se croyant bon
32 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre premier. Des principes — Chapitre IV. De la méthode » pp. 81-92
aut donc que ce soit la Providence elle-même qui le retienne dans cet ordre de choses, et qui lui fasse suivre dans la justic
les Stoïciens et les Épicuriens, ou l’ont considérée seulement dans l’ ordre des choses physiques. Ils donnent le nom de théol
que, conseillée par la sagesse infinie, tout ce qu’elle dispose soit ordre et harmonie… qu’ayant pour fin son immense bonté,
e nous offriront la facilité des moyens employés par la Providence, l’ ordre qu’elle établit, la fin qu’elle se propose, laque
preuves que nous fournit la toute-puissance. Observons encore dans l’ ordre des choses humaines, comme elles naissent au temp
re, et en suivant le progrès naturel du sens figuré, conformément à l’ ordre des idées dans lequel se développe l’histoire des
gligés, mutilés, dispersés, reprennent leur éclat, leur place et leur ordre naturels. 7º Enfin tous les faits que nous racont
o.) 38. C’est en cela qu’Horace fait consister toute la beauté de l’ ordre  : Ordinis hæc virtus erit et Venus, aut ego fall
33 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre III. Des Livres nécessaires pour l’étude de l’Histoire sacrée & ecclésiastique. » pp. 32-86
vingtiéme on trouve les réfléxions de l’auteur sur l’état des divers Ordres Religieux qui subsistoient au XIVme. siécle. Cet
uteurs, d’Empereurs, de persécutions, d’Hérésies & les mettoit en ordre sans changer les termes des auteurs qu’il copioit
réfutation complette du Protestantisme. M. de Meaux y suit par-tout l’ ordre des tems ; il prend la réforme dès son origine, &
é par un homme plein de l’esprit de la Religion, & qui avoit de l’ ordre dans ses idées. La substance des différens écrits
fautive & aussi platement écrite que ces insipides histoires des Ordres Religieux, des Ordres de Chevalerie, des Hérésies
latement écrite que ces insipides histoires des Ordres Religieux, des Ordres de Chevalerie, des Hérésies, &c. L’auteur n’é
rivain très-médiocre, mais homme instruit. §. VII. Histoire des ordres Religieux et Militaires. CEtte partie de l’Hi
que nous en avons obligation. Son ouvrage est intitulé : Histoire des Ordres Monastiques, Religieux & Militaires, & de
s n’avons aucun ouvrage dans notre langue qui s’étende autant sur les Ordres Religieux. Il est plein de recherches, écrit avec
toire monastique d’Orient 1680. in-4°., & une autre histoire de l’ Ordre monastique de tout l’Occident jusqu’au dixiéme si
’Occident jusqu’au dixiéme siécle, dans son Abrégé de l’histoire de l’ Ordre de St. Benoit, en deux vol. in-4°. 1684. On voit
ne. La seconde histoire est tirée en partie des Actes des Saints de l’ Ordre de St. Benoit du Pere Mabillon. Il y rapporte l’é
du Pere Mabillon. Il y rapporte l’établissement & le progrès de l’ Ordre monastique en Italie, dans les Gaules, en Espagne
leurs travaux pour l’établissement, l’avancement, ou la réforme de l’ Ordre monastique, de la discipline ecclésiastique, ou d
. De pareilles merveilles ne se rencontrent point dans l’histoire des Ordres Militaires qui ont joué pendant quelque tems un r
ître de l’Ordre de Malthe, l’avoit nommé en 1715. Historiographe de l’ Ordre , l’avoit associé à tous ses privilèges, & lui
its y sont resserrés avec précision & les dates y sont exactes. L’ ordre chronologique y répand un peu de sécheresse, &
34 (1911) La morale de l’ironie « Chapitre II. Le rôle de la morale » pp. 28-80
a société sont, par nature, en harmonie, ceux qui troublent le nouvel ordre social ou qui retardent sa venue s’opposent par l
le parti au pouvoir, d’irréductibles opposants. Au reste, de quelque ordre et de quelque nature que soit le changement que l
e proie, s’unissent, se concertent, sacrifient — pour un moment — à l’ ordre général leurs convoitises personnelles. Bandits h
ait Hartmann, se succèdent. Sans doute même ils se remplacent dans un ordre variable, disparaissant et revenant à plusieurs r
social, et l’individu peut le rejeter, ne pas vouloir entrer dans cet ordre de considérations ; et s’il s’obstine à cette att
ubit naturellement une sorte de suggestion impérieuse et s’adapte à l’ ordre donné. L’autorité c’est l’influence exercée sur l
se font le mieux obéir, ce ne sont pas toujours ceux qui donnent les ordres les plus justes ou les plus utiles. Ce ne sont pa
stes ou les plus utiles. Ce ne sont pas ceux non plus qui donnent les ordres les plus agréables. Pour prendre un cas extrême,
ue nous sommes nous-mêmes nous tendons instinctivement à résister aux ordres et aux suggestions, comme en tant que nous sommes
re faire alterner, pour décider à l’obéissance un gamin indocile, les ordres , les reproches, les prières et les menaces. Ainsi
mune qui se traduit par l’obéissance, par le fait de se conformer aux ordres , aux instructions, aux suggestions, de céder à la
vous aimer et d’agir en frère avec vous. Je vous aimerais sans aucun ordre , et j’agirais selon votre désir, dès que votre dé
point à me prêcher si j’étais converti d’avance. Mais de même que vos ordres et vos raisons seraient superflus si nous étions
moi-même je n’ai nullement qualité pour la critiquer et discuter ses ordres . Les autres pourraient le faire, moi non. Je n’ai
meilleure. Ce n’est pas lui-même que représente le révolté, c’est un ordre social supérieur. On estime l’homme qui défend co
et égoïste le porte au contraire à la méfiance et à l’opposition. Un ordre émané d’un homme en tant qu’homme le heurte et lu
re émané d’un homme en tant qu’homme le heurte et lui est suspect. Un ordre émané d’un homme qui est censé représenter les in
prète de la volonté divine, se fait mieux écouter. Et pareillement un ordre abstrait, intérieur, dont l’origine est méconnue,
our le chef qui manque d’autorité. Et le premier venu peut donner des ordres à qui bon lui semble, mais on rit de lui si ses o
eut donner des ordres à qui bon lui semble, mais on rit de lui si ses ordres ne sont point écoutés. Un roi qui ne peut plus se
assez les autres, le devoir se débarrasserait de tout son attirail d’ ordres et de défenses, d’appels au respect, de ce mystèr
l imposait davantage, et il ne présenterait pas à l’individu comme un ordre intérieur et une révélation sacrée ce qu’il n’aur
35 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Pensées de Pascal. Édition nouvelle avec notes et commentaires, par M. E. Havet. » pp. 523-539
sont pas toujours les grands esprits : et tout ce qu’il a fait dans l’ ordre de l’esprit et dans l’ordre du cœur, porte un cac
esprits : et tout ce qu’il a fait dans l’ordre de l’esprit et dans l’ ordre du cœur, porte un cachet d’invention et d’origina
es eut, il les épuisa dans la sphère de la science, et surtout dans l’ ordre des sentiments religieux. Son excès de travail in
un d’eux cette inquiétude profonde qui atteste une nature morale d’un ordre élevé et une nature intellectuelle marquée du sce
de l’univers, au spectacle des merveilles qui éclatent dans tous les ordres  ; les astres, les éléments divers, la structure d
ature, Fénelon, dans la seconde partie de son Traité, aborde un autre ordre de preuves ; il admet le doute philosophique sur
utes les stabilités qui parle, et qui se plaît à considérer partout l’ ordre ou à le rétablir aussitôt par sa parole. Pascal i
îme. Il vient de nous peindre cette jouissance spirituelle du premier ordre , qui commence par Pythagore et par Archimède, qui
ctions, ne valent pas le moindre mouvement de charité ; cela est d’un ordre infiniment plus élevé. De tous les corps ensemble
n faire réussir une petite pensée ; cela est impossible et d’un autre ordre . De tous les corps et esprits, on n’en saurait ti
er un mouvement de vraie charité ; cela est impossible, et d’un autre ordre , surnaturel. Car c’est ainsi que s’exprime Pasca
36 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre III. L’antinomie dans la vie affective » pp. 71-87
siologique est une théorie de la différenciation individuelle, dans l’ ordre du sentiment comme dans l’ordre de la pensée. Ce
différenciation individuelle, dans l’ordre du sentiment comme dans l’ ordre de la pensée. Ce n’est pas le lieu de reprendre à
! Logique du raisonnement et logique des sentiments : ce sont là deux ordres différents et irréductibles, presque impénétrable
res ; la discordance de nos affections et de nos passions soit par un ordre social artificiel capable d’harmoniser du dehors
er du dehors nos désirs discordants (Fourier) soit par la notion d’un ordre objectif et scientifique supérieur aux caprices e
originalité réelle. Il ne suffit pas de vouloir être original dans l’ ordre de la pensée ou du sentiment. Il conviendrait enc
de ces aspirations. Ce qu’il y a de plus clair chez Stirner, dans cet ordre d’idées, c’est un besoin effréné d’indépendance,
qui, sans méconnaître les antinomies qu’on vient de constater dans l’ ordre du sentiment, s’élève au-dessus de la revendicati
ur. Mais dans la suite, l’individualiste aristocrate, l’ariste dans l’ ordre du sentiment, acquiert la conviction que l’altrui
37 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre III. Besoin d’institutions nouvelles » pp. 67-85
les ruines mêmes ont péri. C’est la première fois que l’on aura vu un ordre de choses nouveau ne pas résulter de l’ordre de c
fois que l’on aura vu un ordre de choses nouveau ne pas résulter de l’ ordre de choses qui a précédé. Mais cela est devenu néc
istences. Nos monastères subissent une autre loi de la nécessité. Les ordres religieux, pour, ne parler ici que des bienfaits
îtres, du fond des sanctuaires, s’est répandue parmi les peuples. Les ordres religieux ne nous imposaient donc plus que le poi
rtout horreur des services anciens. Les costumes et les règles de ces ordres rappelaient les différents âges de la religion, e
nous n’en avons plus voulu ; et la proscription a enveloppé même les ordres militaires qui furent si longtemps, et qui auraie
ulevard des peuples chrétiens ; la prescription a enveloppé aussi ces ordres si dévoués qui allaient racheter les captifs dans
aussi ancien que la monarchie, et non point une conquête récente de l’ ordre de choses qui porta Guillaume d’Orange au trône ;
ses qui porta Guillaume d’Orange au trône ; ni même une conquête de l’ ordre de choses, de beaucoup antérieur, qui produisit l
38 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre VI. De la philosophie » pp. 513-542
cord avec la raison ; le maintien des principes qui font la base de l’ ordre social ne peut être contraire à la philosophie, p
cette masse imposante de connaissances et de découvertes qui, dans l’ ordre physique, porte partout la lumière. Les superstit
des résultats certains et invariables, aussi longtemps que subsiste l’ ordre régulier des circonstances habituelles ; le nombr
insi, n’est-il donc pas possible de prouver que les combinaisons de l’ ordre moral sont aussi régulières que les combinaisons
sons de l’ordre moral sont aussi régulières que les combinaisons de l’ ordre physique, et de fonder des calculs positifs d’apr
non pas la diversité de chaque exemple : un à un, tout diffère dans l’ ordre moral ; mais si vous admettez cent mille chances,
êtant tous ses progrès. L’analyse et l’enchaînement des idées dans un ordre mathématique, a cet avantage inappréciable, qu’il
maine des passions, qui perdent l’espoir de s’en emparer. Déjà dans l’ ordre moral, comme dans l’ordre physique, de certaines
rdent l’espoir de s’en emparer. Déjà dans l’ordre moral, comme dans l’ ordre physique, de certaines vérités sont à l’abri de l
placée au-dessus du calcul. La morale est la nature des choses dans l’ ordre intellectuel ; et comme dans l’ordre physique, le
est la nature des choses dans l’ordre intellectuel ; et comme dans l’ ordre physique, le calcul part de la nature des choses,
e des choses, et ne peut y apporter aucun changement, il doit, dans l’ ordre intellectuel, partir de la même donnée, c’est-à-d
39 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Journal de la campagne de Russie en 1812, par M. de Fezensac, lieutenant général. (1849.) » pp. 260-274
qui, dans la retraite, combattait à l’extrême arrière-garde, sous les ordres de Ney. C’est ce journal sincère, véridique, et d
impossible. La revue finissait à peine, que les colonels reçurent l’ ordre du départ pour le lendemain. On emporta sur des c
tants de la retraite, c’était une tâche difficile de faire observer l’ ordre et la discipline. M. de Fezensac ne négligea rien
à l’arrière-garde, était chargé de mettre le feu partout, « et jamais ordre ne fut exécuté avec plus d’exactitude et même de
e ressemblait à une déroute. À Viazma, le 3e corps, celui de Ney, eut ordre de relever celui de Davout à l’arrière-garde ; et
erceptait la route, c’était toute une armée de 80 000 hommes sous les ordres de Miloradovitch, qui s’interposait entre Ney et
ait marcher assez rapidement pour réparer le temps perdu, et assez en ordre pour résister aux attaques des Cosaques. L’obscur
it si nécessaire. J’eus besoin de toute mon autorité pour maintenir l’ ordre dans la marche et pour empêcher chacun de quitter
restes de ce corps, joints à quelques autres débris, qui reçoivent l’ ordre de faire l’arrière-garde jusqu’à la fin, et de dé
comme Ney retrouve et inspire un dernier élan pour s’acquitter de cet ordre avec honneur. Même après avoir franchi le Niémen,
40 (1870) La science et la conscience « Chapitre III : L’histoire »
ns la métaphysique de Leibniz qu’il faut la chercher. En soumettant l’ ordre des choses physiques et morales au principe de la
de ces formules n’est pas moins remarquable. « Comme l’homme, dans l’ ordre des choses naturelles, ne s’enfante pas lui-même,
u la combinaison des faits. La méthode est donc la même pour les deux ordres de sciences, naturelles et historiques, et cette
és de l’histoire. Chercher les rapports qui existent entre les divers ordres de faits historiques, dégager par l’observation c
ésultats d’observation et d’analyse ne portent nullement atteinte à l’ ordre des vérités morales établies par le témoignage de
phénomènes purement physiques. En un mot, M. Taine ne confond point l’ ordre moral avec l’ordre physique, comme on le lui a si
physiques. En un mot, M. Taine ne confond point l’ordre moral avec l’ ordre physique, comme on le lui a si durement reproché 
raties, démocraties, liberté et despotisme, civilisation et barbarie, ordre et anarchie, vertus et vices, la dialectique viva
ions abstraites et la passion des systèmes. En tout ce qui concerne l’ ordre des choses morales, l’esprit allemand se complaît
ulgaire, le chapitre des incidents occuper une si grande place dans l’ ordre des choses humaines, quand on voit l’imprévu veni
le ; de tout temps, il y a eu des esprits qui, par besoin de mettre l’ ordre simple, l’ordre mécanique en toutes choses, se so
ps, il y a eu des esprits qui, par besoin de mettre l’ordre simple, l’ ordre mécanique en toutes choses, se sont évertués à él
tible avec la liberté des individus et des peuples, en montrant que l’ ordre moral a ses lois de même que l’ordre physique. Il
t des peuples, en montrant que l’ordre moral a ses lois de même que l’ ordre physique. Il y a donc une large part à faire à la
qu’une telle politique ne soit point en complète contradiction avec l’ ordre moral ? Dans l’histoire des guerres de religion q
ées et des volontés ? La fatalité, quand elle n’est pas contraire à l’ ordre moral, peut être saluée comme une bonne fortune p
ela s’appelle la nécessité, rien de tout cela ne mérite le beau nom d’ ordre . L’ordre se reconnaît à de tout autres caractères
elle la nécessité, rien de tout cela ne mérite le beau nom d’ordre. L’ ordre se reconnaît à de tout autres caractères : à la v
et de cette noblesse, alors même qu’elles ont un effet bienfaisant. L’ ordre , l’ordre moral s’entend, est la parfaite harmonie
te noblesse, alors même qu’elles ont un effet bienfaisant. L’ordre, l’ ordre moral s’entend, est la parfaite harmonie des moye
ature elle-même, dont elle fait partie. Non, la nécessité n’est pas l’ ordre , pas plus que le destin n’est la Providence. Le v
41 (1830) Cours de philosophie positive : première et deuxième leçons « Première leçon »
obtenir de plus satisfaisant, en nous montrant comme identiques deux ordres de phénomènes qui ont été si longtemps regardés c
roblèmes inabordables, et en se restreignant dans les recherches d’un ordre entièrement positif, peut y trouver un aliment in
rriver simultanément à l’état positif. Il existe, sous ce rapport, un ordre invariable et nécessaire, que nos divers genres d
lément indispensable de la loi fondamentale énoncée précédemment. Cet ordre sera le sujet spécial de la prochaine leçon. Qu’i
llement une si grande extension, embrasse-t-elle aujourd’hui tous les ordres de phénomènes ? Il est évident que cela n’est poi
s propres à leur étude, de former une catégorie distincte. Ce dernier ordre de conceptions, qui se rapporte aux phénomènes le
’étude des phénomènes sociaux, je considérerai successivement, dans l’ ordre encyclopédique annoncé plus haut, les différentes
de le constater plus tard, change peu à peu, à mesure que les divers ordres de conceptions se développent. Par une loi dont l
cette répartition des diverses sortes de recherches entre différents ordres de savants, que nous devons évidemment le dévelop
oussée, sans aucun danger, aussi loin que le développement des divers ordres de connaissances l’exigera. Une classe distincte,
puisse donner lieu à des travaux suivis, en même temps que ce nouvel ordre d’études devient indispensable pour prévenir la d
, relativement aux progrès de l’esprit humain. Je réduirai ce dernier ordre de considérations à l’indication de quatre propri
y a lieu à concevoir des nombres invariables ? Quoi qu’il en soit, un ordre tout nouveau de considérations, appartenant égale
fondamentales dont la fixité est la première condition d’un véritable ordre social. Tant que les intelligences individuelles
en réalité une prépondérance universelle et complète, il y aurait un ordre social déterminé, tandis que le mal consiste surt
tif de la philosophie positive aura lieu spontanément, et rétablira l’ ordre dans la société. La préférence si prononcée que p
ne l’ensemble des connaissances acquises, relativement aux différents ordres de phénomènes naturels, il était loin de ma pensé
passant à l’exposition du plan, c’est-à-dire à la détermination de l’ ordre encyclopédique qu’il convient d’établir entre les
42 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Sully, ses Économies royales ou Mémoires. — III. (Fin.) » pp. 175-194
et auxiliaires et pour l’ornement. Henri IV, ayant à l’instant donné ordre à Rosny de faire mettre à part une certaine somme
ntait le supérieur. Rosny refusa net, et, Henri IV s’informant si son ordre avait été exécuté et si les Suisses allaient être
e après avoir bien marqué que ce n’était point en vertu de l’espèce d’ ordre que lui avait envoyé Sancy. Quelque temps après,
l se relève aux yeux de tous par l’emploi et le résultat. Grâce à cet ordre inusité, les vivres abondent dans le camp d’Amien
Luc y fut tué. Henri IV, qui savait que « le jugement, l’invention, l’ ordre et le ménage » étaient des conditions essentielle
8) permettait de réduire les dépenses extraordinaires et d’établir un ordre régulier, il s’appliqua à dresser de nouveau un é
gens de robe telle ou telle classe. Il n’a que des railleries pour l’ ordre des avocats, les jours même où cet ordre obéit, p
’a que des railleries pour l’ordre des avocats, les jours même où cet ordre obéit, par esprit de corps, à une susceptibilité
de pied ferme. Il aime que les États s’établissent par prudence, par ordre , par or. On l’a opposé à Colbert ; il est surtout
narque, au raffermissement et à la prospérité de l’État dans tous les ordres . Il se marie : sa fiancée, Marie de Médicis, étai
ble, il y a toujours des détails fort beaux, des chapitres du premier ordre pour l’intérêt et la réalité historique. Ceux qui
able serviteur sous un grand roi. En ce sens, Sully n’est pas du même ordre que Richelieu. Retiré dans ses terres et châteaux
43 (1911) La valeur de la science « Première partie : Les sciences mathématiques — Chapitre II. La mesure du temps. »
de telle sorte que l’analyse ne peut les séparer sans les mutiler. L’ ordre dans lequel nous rangeons les phénomènes conscien
t aussi que deux faits doivent être regardés comme simultanés quand l’ ordre de leur succession peut être interverti à volonté
s l’un à l’autre par un lien de causalité, pourquoi les ranger dans l’ ordre causal A B C D et en même temps dans l’ordre chro
urquoi les ranger dans l’ordre causal A B C D et en même temps dans l’ ordre chronologique A B C D plutôt que dans tout autre
e temps dans l’ordre chronologique A B C D plutôt que dans tout autre ordre  ? Je vois bien que dans l’acte A j’ai le sentimen
Ces deux phénomènes, quand on est témoin, se passent dans un certain ordre  ; quand des phénomènes analogues se produisent sa
logues se produisent sans témoin, il n’y a pas de raison pour que cet ordre soit interverti. Sans doute, mais qu’on y prenne
B′ précède C′ et nous admettons que B et C se succèdent dans le même ordre . Cette règle paraît en effet bien naturelle, et c
ns les résumer en disant : « La simultanéité de deux événements, ou l’ ordre de leur succession, l’égalité de deux durées, doi
44 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Plan, d’une université, pour, le gouvernement de Russie » pp. 433-452
, subtilise les vices, les étouffe ou les voile, inspire l’amour de l’ ordre , de la justice et des vertus, et accélère la nais
teurs qui ont écrit de l’instruction publique. Pour satisfaire aux ordres de Sa Majesté et répondre aussi bien que je le po
égard ni à l’utilité plus ou moins générale des connaissances, ni à l’ ordre des études qui devrait en être le corollaire. Par
és et paisibles. Ce n’est point un petit objet. L’enseignement ou l’ ordre des devoirs et des études n’est point arbitraire,
anique, la chimie et la pharmacie ; il s’agirait seulement de fixer l’ ordre et la durée de ces études. D’ailleurs point de pr
même dans tous les siècles : faire des hommes vertueux et éclairés. L’ ordre des devoirs et des instructions est aussi inaltér
sous le nom de jésuites, malgré la réclamation constante de tous les ordres de l’État, au détriment de la nation, à sa honte,
t plus utiles qu’à quelques conditions particulières de la société, l’ ordre et la nature de l’enseignement doivent être tout
point de vue, sa position est plus avantageuse que la nôtre. De l’ ordre des études. Après cette observation, je revien
et la pratique sont réservées aux gens du métier. Différence de l’ ordre des études dans un ouvrage ou dans une école.
des études dans un ouvrage ou dans une école. La distribution de l’ ordre des études dans une école n’est point du tout cel
se qui va bien dans la spéculation, va mal dans la pratique, et que l’ ordre de l’enseignement prescrit par l’âge, par l’utili
, je passe à l’exécution. Plan de ce petit écrit. J’exposerai l’ ordre selon lequel j’estime que les sciences devraient
45 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Histoire de Louvois et de son administration politique et militaire, par M. Camille Rousset. »
çais près la Diète de Ratisbonne, M. de Verjus, recevait de Louvois l’ ordre de répondre de la bonne sorte aux plaintes des Al
onnaître au corps de la Diète qu’elle n’est pas pour rien changer aux ordres qu’elle a donnés, il fut en état de faire connaît
peut raisonnablement désirer d’elle. » Louvois, en donnant ainsi des ordres à un envoyé diplomatique, empiétait d’ailleurs sa
pendances n’avaient point été réunies ; sur quoi Sa Majesté m’a donné ordre de vérifier ce qui en est ; et comme le Mont-Roya
aminer sans délai, et sans que personne sache que vous en avez reçu d’ ordre , ce qui a été fait sur ce sujet. Je crois me souv
z pas gardé de copies, vous ne laissiez pas de m’envoyer des copies d’ ordres et d’impositions faites sur la seigneurie de Trae
et à Béfort voyageaient sous apparence de ballots remplis d’armes. L’ ordre d’agir enfin, envoyé de Fontainebleau, et pendant
ou de Béfort. » On aurait dit d’une conjuration. En conséquence des ordres ainsi donnés, dans la nuit du 27 au 28 septembre,
s’adressèrent alors au baron d’Asfeld lui-même, lequel excipa de ses ordres et renvoya les réclamants à celui de qui il les t
ux et nous apparaît régnant, dans le monde de l’histoire comme dans l’ ordre de la nature ! Mais cette vue toute philosophique
e, à l’extrémité du Piémont, Casai, que les troupes françaises eurent ordre d’occuper dans le même temps, est la pointe la pl
46 (1861) Cours familier de littérature. XII « LXVIIe entretien. J.-J. Rousseau. Son faux Contrat social et le vrai contrat social (3e partie) » pp. 5-56
leurs frères. En un mot, c’est l’anarchie dans l’individu réclamant l’ ordre dans la nation. Voilà la liberté sans limites et
a laisse à l’individu politique. C’est une frontière indécise entre l’ ordre social et l’anarchie individuelle que le commande
ù est le devoir ? Mais où est la vertu ? Mais où est la divinité de l’ ordre social ? Mais où est la dignité de l’espèce humai
mère sous peine de mort ; il crée la famille, cette sainte unité de l’ ordre social. L’instinct de la mère et du père, celui-l
omme cela civilise, comme cela dure, comme cela multiplie la vie et l’ ordre dans l’espèce humaine ! À l’exception des arts ba
a bonne administration : quatre cents millions d’hommes traversant en ordre et en unité vingt-cinq siècles ; jamais l’esprit
ineté sans lumière. La démocratie complète dans les mandarins de tout ordre choisis dans toutes les classes par l’élection da
ns une hiérarchie sans laquelle il n’y a ni autorité distributive, ni ordre , ni stabilité dans les institutions. L’ubiquité d
cle de populations plus ou moins nombreuses broutant la terre dans un ordre plus ou moins régulier, comme celui du troupeau d
n. Devoir du commandement adouci par l’amour dans le père, pour que l’ ordre , qui ne peut se fonder sans hiérarchie, du moment
uvent se heurter entre des êtres nécessairement inégaux, pour que cet ordre , disons-nous, se fonde sur une autorité et sur un
d’être un droit, chacune de ces lois s’appelle un devoir. Devoir de l’ ordre qui lui fait personnifier l’autorité divine de la
trat social entre l’iniquité et la servitude, même quand il produit l’ ordre apparent, n’est que le désordre suprême. Dieu ne
out ce qui commande à tout ce qui obéit, et, plus haut encore que cet ordre visible, celui qui conforme, autant qu’il le doit
e, autant qu’il le doit et qu’il le peut, sa volonté religieuse à cet ordre invisible, à ce principe surhumain que la Divinit
47 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Vie militaire du général comte Friant, par le comte Friant, son fils » pp. 56-68
purs, intrépides, obéissants et intelligents, les premiers du second ordre , les premiers lieutenants du général en chef, ses
aisir sera de dire : Friant a fait toujours son devoir étant sous mes ordres . Le général de division, Championnet.   P. S. : T
res. Le général de division, Championnet.   P. S. : Tu seras sous les ordres du général Kléber, et tu seras charmé de connaîtr
t général de l’armée d’Orient, pour en remplir les fonctions sous ses ordres  ; mais il n’en écouta pas davantage ses avertisse
Eckmuhl, Wagram, Smolensk, la Moskowa : — une intrépidité de premier ordre , cela va sans dire ; — l’affection de ses troupes
les circonstances critiques, sans se tenir à la stricte exécution des ordres  ; et, quand il se bornait à les exécuter, une act
était chose reçue dans l’état-major du général Davout « que dès qu’un ordre de mouvement offensif parvenait au général Friant
r lui disait : « Mon général, voilà quatorze ans que je suis sous vos ordres  ; votre main, et je meurs content. — Il avait un
48 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre X : De la succession géologique des êtres organisés »
’a vu, plus lente que sa production. Lorsque des familles ou même des ordres entiers paraissent s’être éteints subitement, com
entes formations des deux contrées pourraient s’arranger dans un même ordre , d’accord avec la succession générale des formes
re, d’accord avec la succession générale des formes de la vie, et cet ordre semblerait faussement parallèle ; néanmoins les e
unes considérables qui existent entre les genres, les familles et les ordres actuels, car, si nous considérons séparément, soi
s. Cuvier considérait les Ruminants et les Pachydermes comme les deux ordres de mammifères les plus distincts ; mais Owen a dé
de transition, qu’il a dû changer toute la classification de ces deux ordres et placer certains Pachydermes dans le même sous-
prouvent que les animaux paléozoïques, bien qu’appartenant aux mêmes ordres , familles ou genres que ceux qui vivent actuellem
gnées généalogiques divergentes depuis la souche mère A, formeront un ordre  ; car tous auront hérité quelque chose en commun
e, toutes les espèces éteintes et vivantes descendues de A forment un ordre  ; et cet ordre, par suite des effets continus de
spèces éteintes et vivantes descendues de A forment un ordre ; et cet ordre , par suite des effets continus de l’extinction et
t qu’ils l’ont fait depuis, des caractères du commun progéniteur de l’ ordre . C’est pourquoi divers genres éteints sont souven
ique naturel de manière à relier parfaitement ensemble nos différents ordres ou familles. Tout ce que nous pouvons espérer ave
urs affinités, cet arrangement ne s’accorderait pas exactement avec l’ ordre chronologique de leur production, et encore moins
s et les Céphalopodes, fourmillaient en nombre ; aujourd’hui ces deux ordres ont beaucoup diminué, tandis que d’autres ordres
aujourd’hui ces deux ordres ont beaucoup diminué, tandis que d’autres ordres intermédiaires, par le degré de leur organisation
rès évident dans le monde organique, si l’on constate que ce sont les ordres les plus élevés plutôt que les moins élevés de l’
nt à une pareille supposition. Ces représentants gigantesques du même ordre se sont complétement éteints sans laisser de desc
pèces ou genres entiers eussent été complétement exterminés. Dans des ordres en voie de décadence, dont les genres et les espè
ormes actuelles, quelquefois jusqu’à confondre en un seul groupe deux ordres , autrefois classés comme bien distincts, mais plu
49 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre quatrième. Du cours que suit l’histoire des nations — Chapitre V. Autres preuves tirées des caractères propres aux aristocraties héroïques. — Garde des limites, des ordres politiques, des lois » pp. 321-333
actères propres aux aristocraties héroïques. — Garde des limites, des ordres politiques, des lois La succession constante e
ties sont la garde des limites, et la conservation et distinction des ordres politiques. § I. De la garde et conservation de
articulièrement § VI.) § II. De la conservation et distinction des ordres politiques C’est l’esprit des gouvernements a
lles les richesses, et avec les richesses la puissance restent dans l’ ordre des nobles. Voilà pourquoi vinrent si tard les lo
nt donner aux pères de famille le pouvoir de tester, fut étranglé par ordre des éphores, défenseurs du gouvernement aristocra
ations. § III. De la conservation des lois La conservation des ordres entraîne avec elle celle des magistratures et des
mariages solennels, le consulat, le sacerdoce ne sortaient point de l’ ordre des sénateurs, dans lequel n’entraient que les no
50 (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXe entretien. Mémoires du cardinal Consalvi, ministre du pape Pie VII, par M. Crétineau-Joly (2e partie) » pp. 81-159
a les conséquences qu’on lui laissait entrevoir. « Spina reçut donc l’ ordre de notifier au gouvernement français combien il é
rerie d’État, et personnellement ensuite, qu’il avait reçu de Paris l’ ordre le plus positif de déclarer que si, cinq jours ap
urat, qui s’y trouvait à la tête de l’armée française d’Italie. « Cet ordre , si brutalement péremptoire, du départ de l’ambas
éventualités que le Ciel lui réservait dans ses décrets. « Je reçus l’ ordre de Sa Sainteté de transmettre cette réponse à l’e
e. La persécution et l’emprisonnement que j’avais autrefois subis par ordre du gouvernement républicain, à l’occasion de la c
t il accorderait l’audience demandée par M. Cacault. « Ayant reçu les ordres du pontife, je fis convoquer, pour le jour suivan
tion générale se tint dans les appartements de Sa Sainteté. D’après l’ ordre que je reçus du Saint-Père, je rapportai tout ce
’accepter sans ses corrections, et dont le refus avait été cause de l’ ordre intimé à l’agent français de quitter Rome, mais,
heure de la réaliser aurait sonné. Alquier reçut contre moi les mêmes ordres que son prédécesseur, mais ils n’eurent pas plus
tout d’un coup s’élancer de la salle du trône un officier chargé d’un ordre de l’empereur. Sa Majesté l’avait appelé près du
du trône quand l’empereur le rappela ; puis, changeant subitement son ordre , il lui intima de faire expulser seulement les ca
céder dans l’introduction, — je ne sais si ce fut une équivoque ou un ordre pour mortifier le corps auquel ils appartenaient,
uns d’entre nous apprirent que ce jour-là même, on avait demandé, par ordre de l’Empereur, aux cardinaux Opizzoni et aux autr
devions nous rendre auprès de ce haut fonctionnaire pour recevoir les ordres de l’Empereur. « Tous nous y arrivâmes, qui par u
agir à notre égard comme il lui plairait ; mais, qu’en respectant ses ordres , nous ne pouvions pas néanmoins admettre notre cu
le lendemain matin, en allant lui rendre compte de l’exécution de ses ordres , c’est-à-dire de la communication qu’on nous avai
important de l’affaire et chargé par l’Empereur de l’exécution de ses ordres . « Les raisons que j’alléguai furent heureusement
voir le droit de porter la pourpre. Nous signâmes tous les treize par ordre d’ancienneté ; puis, vers quatre heures du matin
s cultes ajoutait qu’il ne serait pas en son pouvoir de suspendre les ordres signifiés la veille, de la part du maître. « En é
ndait le bruit que Sa Majesté avait fait espérer la révocation de ses ordres contre nous aux ministres des cultes et de la pol
ns les vingt-quatre heures pour Reims, où je resterais jusqu’à nouvel ordre  ; puis il me donna mon passeport, préparé d’avanc
51 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177
vie sociale, furent personnifiés dans les Dieux. Jupiter symbolisa l’ ordre public et l’autorité de l’État ; Cérès, l’agricul
bre et volontaire, qui unit à l’homme la compagne de sa vie, est d’un ordre plus élevé que le lien nécessaire par lequel un e
ge et la politique, constructeurs des villes, fondateurs des États, l’ ordre social venait d’eux ; c’était leur création et co
ons, qui déblatère et se démène contre la saine politique et contre l’ ordre social, ces enfants qui insultent à la majesté pa
petits caractères et les petits esprits, parce que les natures de cet ordre étant moins capables de passions profondes sont p
de son désespoir sérieux après la défaite. Sottement révolté contre l’ ordre éternel des choses, il est nécessaire qu’il soit
t de l’autre théorie. VII L’Orient n’a rien produit du premier ordre dans l’art dramatique. Si la tragédie des Indiens
ispensables à cet art206. La démocratie à Athènes sur les ruines de l’ ordre politique et social des temps héroïques, la mytho
érité qu’il respecte207. Bon citoyen, bon patriote, conservateur de l’ ordre social et de la paix, il donne au peuple le spect
, doivent sortir de nouvelles mœurs, une nouvelle religion, un nouvel ordre de choses210. Au contraire, à mesure que la sépa
, et ses apôtres ont nettement prêché le mariage et la soumission à l’ ordre établi. Il est vrai que l’homme moderne put être
ier, soit que leur liberté déréglée ne s’attaque à aucune vérité de l’ ordre moral, soit qu’elle ose faire la guerre aux chose
héros si riche de son propre fonds, et si follement révolté contre l’ ordre social de son époque, nous montre dans sa curieus
bes de l’esprit, s’érige en dominateur de l’idéal, change à son gré l’ ordre normal des choses, foule aux pieds la nature, la
e contre leur majesté. Ici Molière est en défaut. L’Art, la Morale, l’ Ordre social, la Religion, la Raison devaient rester da
ouvrir sa personne de gloire, ne peut mener ses soldats au feu sans l’ ordre de son gouvernement. Le prince ne peut rien décid
re les place alors dans ces temps de guerre civile où, les liens de l’ ordre social étant brisés et les lois sans force, la gr
on droite, loyale et magnanime. Mais la puissance naissante du nouvel ordre de choses précipite Gœtz dans l’injustice, et ren
or, cet emphatique gredin veut faire de l’Allemagne en paix et en bon ordre une république, auprès de laquelle Rome et Sparte
otte est ridicule ; dans un monde légalement ordonné, il veut créer l’ ordre par la chevalerie, quand celle-ci n’est plus bonn
asser au pathétique sentimental. T. V, p. 206. 194. Le droit et l’ ordre , la loi et la moralité émanent des héros, et sont
8. 224. Pour se faire une idée nette de la forme particulière de l’ ordre social, qui est accessible aux représentations de
et une puissance publique qui domine les individus, et les ramène à l’ ordre , quand leur caprice entreprend de s’opposer à la
52 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Le maréchal Marmont, duc de Raguse. — II. (Suite.) » pp. 23-46
onsieur le maréchal, répondit-il, avec des garanties écrites, avec un ordre politique qui fondera nos droits, qu’y a-t-il à r
oulant emmener avec lui le plus d’artillerie possible, lui demanda un ordre pour prendre tous les chevaux dont disposait l’ad
tous les ponts de cette rivière avaient été détruits. Après quelques ordres de détails, l’Empereur, agitant ainsi le tumulte
mpans et Bordesoulle, les motifs de son absence, son prochain retour. Ordre fut donné devant les plénipotentiaires de ne fair
arrivant en toute hâte d’Essonne, lui apprit que, contrairement à ses ordres , les généraux avaient mis les troupes en mouvemen
force de présence d’esprit, d’émotion et de cordialité, il ramène à l’ ordre ce corps d’armée, qui reprend les armes et le sal
maintien des couleurs nationales qui représentaient pour lui tout un ordre de sentiments patriotiques et modernes. Pendant q
sait l’entrée ; l’officier de service, M. de Bartillat, alléguait les ordres donnés : « Allons, monsieur de Bartillat, lui dit
ire la guillotine, régnait dans les communes avoisinantes. Il remit l’ ordre , rétablit les idées de justice, rendit courage à
Égypte et en Bosnie à des populations barbares et musulmanes. Il eut ordre de se livrer à un travail spécial pour éclairer l
in, peut-être, il ne serait plus temps. J’attends avec impatience les ordres de Votre Majesté. » L’officier d’ordonnance port
ences. Dans ce lent voyage de Cherbourg, il maintint jusqu’à la fin l’ ordre et un certain décorum militaire dans l’escorte ro
53 (1900) Taine et Renan. Pages perdues recueillies et commentées par Victor Giraud « Taine — II »
Je sais que nous y trouverions des faits, des renseignements de tous ordres , des discussions d’hommes et nullement un journal
x, à la dureté de leurs regards, je sens que leurs rêveries sont d’un ordre funeste pour la paix sociale. A ceux-là aussi Mar
lus penser. » Il faudrait ajouter : « Se choisir un milieu social, un ordre où passer sa vie avec régularité, et, cette élect
vie avec régularité, et, cette élection faite, n’y plus penser. » Un ordre dans lequel on puisse d’ailleurs travailler en to
nnement mon état d’esprit à ceux qui ne l’ont pas atteint. Séparons l’ ordre moral de l’ordre scientifique, usons de distincti
d’esprit à ceux qui ne l’ont pas atteint. Séparons l’ordre moral de l’ ordre scientifique, usons de distinctions, sans quoi il
54 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Introduction »
s, de quelques noms qu’on les désigne, c’est les faire rentrer dans l’ ordre des idées existantes, des idées pour lesquelles i
les passions qui forcent à sacrifier de l’indépendance pour assurer l’ ordre , et tous les moyens qui tendent à rendre l’empire
convenable ; enfin c’est de la manière dont les peuples conçoivent l’ ordre social, que dépend le destin de la race humaine s
ébats actuels, à la manière de constituer une grande nation avec de l’ ordre et de la liberté, et de réunir ainsi la splendeur
ssurés. Il ne s’ensuit pas qu’il faille croire à la perfection dans l’ ordre social ; mais il est utile pour les législateurs
Mais les uns croient que la garantie de la liberté, le maintien de l’ ordre , ne peut subsister qu’à l’aide d’une puissance hé
rice ; les autres, reconnaissent de même la vérité du principe, que l’ ordre seul, c’est-à-dire l’obéissance à la justice, ass
, depuis le Rhin jusqu’aux Pyrénées ; l’idée d’une constitution, d’un ordre légal consenti par tous, peut seule réunir et fra
Indépendamment de tous les crimes particuliers qui ont été commis, l’ ordre social a été menacé de sa destruction pendant cet
des institutions compliquées ; mais il n’en est pas moins vrai que l’ ordre social, comme toutes les sciences, se perfectionn
individus à se passer de bonheur. Il y a du bien pour la masse dans l’ ordre même des choses, et cependant il n’est pas de fél
ant l’ensemble de la nature, peuvent atteindre à la perfection dont l’ ordre général offre l’exemple ; mais les moralistes, pa
rojette, tant la volonté ferme et suivie, est une force active dans l’ ordre moral. L’homme alors, emporté par quelque chose d
55 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Résumé et conclusion »
e tous les phénomènes doivent se succéder et se conditionner selon un ordre déterminé, où les effets sont rigoureusement prop
a que l’écueil de tout idéalisme est là ; il est dans ce passage de l’ ordre qui nous apparaît dans la perception à l’ordre qu
t dans ce passage de l’ordre qui nous apparaît dans la perception à l’ ordre qui nous réussit dans la science, — ou, s’il s’ag
quoi échoue-t-il, comme nous le disions tout à l’heure, à passer de l’ ordre qui se manifeste dans la perception à l’ordre qui
l’heure, à passer de l’ordre qui se manifeste dans la perception à l’ ordre qui réussit dans la science, c’est-à-dire de la c
seconde se déduit de la première. Ce sont ces intermédiaires et leur ordre rigoureux qui demeurent alors obscurs, soit qu’on
ions possibles », selon l’expression de Mill, soit qu’on attribue cet ordre , comme le fait Kant, aux substructions établies p
t pour la même raison. L’idéalisme, disions-nous, ne peut passer de l’ ordre qui se manifeste dans la perception à l’ordre qui
us, ne peut passer de l’ordre qui se manifeste dans la perception à l’ ordre qui réussit dans la science, c’est-à-dire à la ré
oignent l’espace pour s’y coordonner, ni pourquoi elles y adoptent un ordre plutôt qu’un autre, ni enfin par quel moyen elles
otre représentation de l’objet absent sera un phénomène de tout autre ordre que la perception, puisqu’il n’y a entre la prése
ec notre conscience, déroulerait-elle une série de changements dont l’ ordre et les rapports correspondraient exactement à l’o
ngements dont l’ordre et les rapports correspondraient exactement à l’ ordre et aux rapporte de nos représentations ? Ce qui e
56 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre VI. De la politique poétique » pp. 186-220
enti à assujettir leurs monarchies domestiques à la souveraineté de l’ ordre dont ils faisaient partie. C’est la nature des ho
tés privées s’assujettirent naturellement à la haute souveraineté des ordres héroïques régnants. 3º Domaine civil, dans toute
souverains dans l’état de famille, ils formèrent par leur réunion les ordres régnants dans l’état de cités. Ainsi prirent nais
, tanquam omnium parentem …… Les premières cités se composèrent d’un ordre de nobles et d’une foule de peuples. De l’opposit
elles les citoyens se placeraient selon leurs facultés. Auparavant, l’ ordre des sénateurs, composé entièrement de nobles, occ
seul les magistratures ; les plébéiens riches purent entrer dans cet ordre . Ils oublièrent leurs maux en voyant que la route
sénateurs, chevaliers, et plébéiens, les nobles ne formèrent plus un ordre dans la cité, et se partagèrent, selon leur fortu
re dont nous avons parlé, devaient produire les cités. Composées d’un ordre de nobles qui commandaient, et d’un ordre de pléb
e les cités. Composées d’un ordre de nobles qui commandaient, et d’un ordre de plébéiens nés pour obéir, les cités eurent d’a
stocratie est la conservation des limites qui séparent les différents ordres au-dedans, les différents peuples au-dehors. Grâc
clients, ne purent se séparer ainsi sans attribuer ces privilèges aux ordres souverains dans lesquels ils entrèrent ; c’est en
ristocratique, et que la liberté fondée par Brutus fut restreinte à l’ ordre des nobles, il faudra croire que les Romains, peu
Si quelqu’un tentait de soulager les plébéiens par une loi agraire, l’ ordre des nobles accusait et mettait à mort le bienfait
57 (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXLIIe entretien. Littérature cosmopolite. Les voyageurs »
rette, ni par ses accommodements, ni par ses remontrances, ni par ses ordres , résolut de les exterminer et de donner à d’autre
ainement pendant un mois que le dadian vînt se rendre et recevoir ses ordres , envoya son armée en Mingrélie. Ce fut le bruit d
et tout ce qui était dedans, il eût à aller recevoir promptement les ordres du pacha. Sabatar fit la réponse qu’il reconnaiss
on lieutenant était à Ruchs, il irait le lendemain matin recevoir ses ordres . Le 31, ce gentilhomme, avec trente hommes armés,
rs châteaux que de leurs terres. Le lieutenant du pacha lui dit que l’ ordre que son maître avait reçu du Grand Seigneur porta
sa fille. On croyait que la venue du Turc en Mingrélie rétablirait l’ ordre et ramènerait la paix, en faisant mettre bas les
in qu’ils priassent Dieu pour elle. Au bout de trois mois, il vint un ordre du roi, à Chanavas-Kan, de l’épouser. Ce prince r
vint un ordre du roi, à Chanavas-Kan, de l’épouser. Ce prince reçut l’ ordre avec joie, parce que Marie est fort riche ; et il
qu’on la lui amenât. Ce méchant homme se chargea lui-même d’intimer l’ ordre et de l’exécuter. Il vint chez sa sœur, qui était
e. On la fit savoir au roi. Sa Majesté en fut courroucée et donna des ordres exprès d’envoyer à la cour la mère, la fille et l
d ; après la mort d’Aly, son gendre, Mousa-Cazem était le septième en ordre . Ce tombeau est long de huit pieds, large de cinq
il ne l’empêchât d’acheter les pierreries que j’avais apportées par l’ ordre exprès du feu roi son père, et sur les dessins qu
 ; que je le suppliais très-humblement de représenter à ce ministre l’ ordre que j’avais eu du feu roi, d’aller en mon pays fa
, crut que le roi n’y en avait point trouvé non plus, et que ce cruel ordre était une pure fougue d’ivresse. Ainsi, il se con
yant ce musicien toucher du luth comme auparavant, il se souvint de l’ ordre qu’il avait donné à son favori contre lui, et s’é
t descendre à l’entrée de la place Royale, et on le mena dans le même ordre à l’audience du roi. Basra (Bassorah), que les Eu
troducteur des ambassadeurs, qui le reconduisait, lui dit qu’il avait ordre de le faire monter à cheval à la même place où il
. L’envoyé alléguait pour ses raisons que son collègue, qui avait des ordres libres, était mort ; mais que lui n’avait point l
périeur des capucins répondit, pour l’envoyé, « qu’il n’avait point d’ ordre de traiter aucune condition ; que M. Gueston, qui
l fût venu ; mais qu’étant mort, l’envoyé ici présent n’avait d’autre ordre que de faire au roi le présent qu’il avait fait,
s meubles. Le premier ministre répondit que l’on avait fait cela sans ordre , et qu’il ferait faire justice, quoique ce ne fût
aient pas. L’envoyé assura que cela se faisait à l’insu et contre les ordres de la Compagnie et qu’il pourvoirait qu’à l’aveni
trois ducats et un quart de dorure, et revenait à près de dix écus. L’ ordre était donné d’en faire trois mille d’abord, à ce
eaux faisaient un charmant murmure, et toute la cour y était dans un ordre et dans une pompe admirables. L’introducteur des
diverses salles où il est réservé. J’y ai été une fois avec lui, par ordre du roi (car aucun ne se peut présenter à l’entrée
bijoux sans nombre et sans prix, ce qui me fit croire que c’était par ordre du roi ; car, quand je fus sorti, le grand maître
m’avait montré aussi alors les plus beaux bijoux de la couronne, par ordre du roi. Ce rubis est un cabochon, grand comme la
58 (1870) La science et la conscience « Chapitre II : La psychologie expérimentale »
que l’homme arrive à former psychologiquement un règne à part dans l’ ordre des êtres animés ? Recueillant précieusement les
uite du gibier ou de l’ennemi, quand on observe les animaux même d’un ordre inférieur, tels que la fourmi et l’araignée, modi
rincipes primitifs et inexplicables de la nature humaine, soit dans l’ ordre des vérités métaphysiques, soit dans l’ordre des
ure humaine, soit dans l’ordre des vérités métaphysiques, soit dans l’ ordre des vérités morales. En faisant trop fréquemment
même, tous les jugements qui dérivent de ces principes et composent l’ ordre entier des sciences de raisonnement, sont égaleme
instinct de nature. Ici, c’est l’amour qui est le principe de tout un ordre de sensations et de sentiments, au lieu d’en être
rquent Stuart Mill et Littré, qu’il règne une telle constance, un tel ordre dans la succession de certains phénomènes moraux,
our, sinon avec l’absolue certitude qui s’attache aux prévisions de l’ ordre scientifique, du moins avec une très-grande proba
ie morale a ses lois comme la vie physique, rien de plus. Il y a de l’ ordre partout, comme disaient les stoïciens, dans la ma
t, comme disaient les stoïciens, dans la maison de Jupiter ; mais cet ordre a des caractères bien différents, selon les diver
extérieurs, et ne tombe que sous un sens intime ; si les faits de cet ordre , supérieurs à tout ce qui se présente à titre de
ngue et sévère discipline, qu’elles plient sans résistance à tous les ordres de la volonté, et jouent sous sa main avec la mêm
notre vie morale, sur la nature même de notre être. Qu’importe que l’ ordre et la régularité dans la succession des mouvement
uccession des mouvements de la vie extérieure nous fassent penser à l’ ordre de la nature et à l’universelle nécessité qui en
nveloppent. Les causes, qui restent inaccessibles à la science dans l’ ordre des choses physiques, tombent au contraire sous l
59 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Crétineau-Joly »
grand ouvrage sur lequel Crétineau-Joly a élevé son nom. La vie d’un Ordre qui a accompli les choses les plus puissantes et
rand avantage à ses ennemis. Qu’on y songe ! Tout ce que les hommes d’ ordre ne diront pas en l’expliquant, les hommes de déso
’avenir, plus juste que le présent, devra s’appuyer sur l’histoire. L’ Ordre de Jésus, frappé d’une abolition qui fut un coup
e l’opinion du Saint-Siège. À l’ombre de cette opinion protectrice, l’ Ordre de Jésus, blessé mais immortel, a repris obscurém
les grands services qu’il a rendus à la cause de la religion et de l’ ordre , se proportionnant aux circonstances qu’il ne bra
tout serait raconté sans fausse honte et sans condescendance sur cet Ordre et sur ses ennemis, ne pousserait-il pas à la sol
igieuses et elle en créa de nouvelles. Un an après la mort de Léon, l’ ordre des Camaldules fut ramené à des observances plus
imprimer qu’une seule idée, une idée de ruine et de mort. Détruire l’ ordre ancien de fond en comble, briser le signe de la R
ès qu’il s’agissait de ruiner le principe de l’Église romaine et de l’ Ordre qui l’avait sauvé. D’un autre côté, les gouvernem
t confisqué les biens, banni les personnes, et cherché à déshonorer l’ Ordre par l’arrêt du Parlement du 6 août 1762. Louis XV
ent à leur seizième congrégation générale. Laurent Ricci commandait l’ Ordre . C’était un chef des temps tranquilles qui n’avai
u et le chevalier d’Azara. Ils ne cachaient point leurs desseins. Les ordres de leurs cours étaient positifs. Ils demandèrent
bait : « Je ne puis pas — dit le Pape dans ses lettres — condamner un Ordre exalté par dix-neuf de mes prédécesseurs. Il faut
barbarie, bête jusqu’à la stupidité. Elle accueillit l’abolition d’un Ordre qui représentait à ses yeux le principe exécré de
comme un écriteau, de constater l’effet produit par l’abolition sur l’ Ordre même. Cet Ordre incomparable fut digne, jusqu’à l
u, de constater l’effet produit par l’abolition sur l’Ordre même. Cet Ordre incomparable fut digne, jusqu’à la dernière heure
60 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome III pp. -
haque lettre pour un mot entier : par ce moyen, on découvre un nouvel ordre de choses dans l’histoire. On a la clef de toutes
la société l’an 1708, supprimée par le jugement des évêques & par ordre du roi, presqu’aussitôt que divulguée, abandonnée
chargé de travailler à cette affaire & de hâter l’exécution de l’ ordre qu’on avoit donné. Ce cardinal homme d’ailleurs t
plication à personne, qu’il est bien éloigné de vouloir décrier aucun ordre approuvé par l’église ; mais cette protestation e
omas d’Aquin, & S. Bonaventure, prirent chacun la défense de leur ordre . Ils donnèrent l’apologie de la mendicité volonta
de paroître en France, & d’y jamais enseigner & prêcher. Ces ordres étoient appuyés d’une autre lettre au roi saint L
r là-dessus aux constitutions de Sixte IV. Or, Sixte IV, quoique de l’ ordre des franciscains, & l’ennemi naturel des thom
ne pouvoient leur arracher. Ils produisirent une sainte de leur tiers ordre , Catherine de Sienne, & soutinrent qu’elle av
eds & à mon cœur ». Les prétentions des dominicains révoltèrent l’ ordre de saint François. Il ne voulut admettre aucun pa
r avoir été faite. Le Pape alors régnant, Sixte IV, avoit été de leur ordre . Il prit en main leur cause, & décida qu’il n
dans leurs sermons, de persécuter, dans sa personne, tous ceux de son ordre . On vit alors des scotistes & des thomistes s
capucin, a donné les annales de cette véritable guerre civile, dans l’ ordre de S. François. C’est d’après cet historien, qui
 : « Saint père, lui dit-il, je suis un prêtre, bien qu’indigne, de l’ ordre des frères mineurs. Mon plus grand desir seroit d
he ; mais le puis-je ? Il est constant, par les anciens monumens de l’ ordre , que saint François ne portoit qu’un vil habit, a
ant arrivé, frère Matthieu fut se présenter à son provincial, selon l’ ordre qu’il en avoit du pape, & frère Matthieu fit
’il le fit mettre en une prison affreuse, au pain & à l’eau, avec ordre de ne lui pas épargner de fréquentes & rudes
ice, qu’on peut regarder aussi comme la mère & la fondatrice de l’ ordre des capucins. Cette protection singulière de la d
oint. Il joua le général d’armée ; il feignit d’avoir également à ses ordres un détachement de soldats. Il faisoit faire un br
ette même année 1528, que les capucins datent le commencement de leur ordre , parce que ce ne fut qu’alors que les quatre réfo
’Italie : ils virent venir à eux, en foule, des religieux de tous les ordres , mais particulièrement de celui des frères mineur
s observantins, appréhendant les suites de cet exemple, & que son ordre ne vînt à être démembré, porta ses plaintes à tou
aire un admirable. Ses femmes firent plusieurs autres capuces par son ordre & dans le même goût. Quel homme eut pû n’être
talie. Le général des cordeliers trembla pour la ruine entière de son ordre  ; il s’adresse au pape, pour qu’il veuille bien l
nger du côté des frères conventuels ; autre branche considérable de l’ ordre de S. François. Ce même général des cordeliers os
ez ». Toutes ses menaces n’aboutirent qu’à le faire retrancher de son ordre . Il n’y a jamais eu de corps aussi mal heureux en
bservantins, & la primauté du généralat, & le sceau de tout l’ ordre de saint François. « Pères illustrissimes & r
s’écria-t-il, si l’on veut décider cette affaire par l’antiquité de l’ ordre , le sceau nous appartient ; nous sommes plus anci
ième siècle. Ils assignèrent le B. Berthold pour premier général de l’ ordre . En cela, ils ne parloient que d’après Baronius &
il choisit, pour sujet de thèses, la question même de l’origine de l’ ordre . Il avoit arrangé, dans sa tête, une suite non in
el, à Bethel, à Jéricho, &c. &c. Élie fit Élisée général de l’ ordre . L’intervalle de temps de la résurrection de Jésu
ent de l’eucharistie ; qu’il étoit prêtre, & qu’il avoit reçu les ordres sacrés, ou d’un ange ou de J. C. lui-même : tout
au milieu de toutes les variations du gouvernement du peuple juif, l’ ordre des carmes n’a jamais varié : les enfans d’Élie s
& de la Thébaïde, étoient des couvens de carmes ; & tous les ordres , si multipliés depuis, soit en Orient, soit en Oc
incial, concluoit d’une manière flatteuse pour l’assemblée. Puisque l’ ordre des carmes, dit-il, a pu triompher ainsi du temps
jusqu’à la consommation des siècles. Le défenseur de l’éternité de l’ ordre au manteau blanc & noir, osa la garantir sur
ues en général contre l’état religieux, & singulièrement contre l’ ordre des carmes ». Leur triomphe ne pouvoit être plus
examiné, vu & revu sur des titres incontestables, il restoit à l’ ordre des frères de la Charité neuf cent ans de primaut
remier général des frères de la Charité : ce grand patriarche fonda l’ ordre dans la vallée de Mambré, en faisant de sa maison
es, de traiter de l’institution primitive & de la succession de l’ ordre des carmes, par les prophètes Élie & Élisée.
, sur l’éloge de saint Ignace, sur le nombre des établissemens de son ordre , sur le courage qu’avoient les jésuites de renonc
alloit en faire principal quelque honnête homme qui ne seroit d’aucun ordre religieux, & moins encore de celui des jésuit
qui eussent l’avantage de l’avoir ; 3°. que les autres fondateurs des ordres religieux avoient été sans doute envoyés en faveu
terre » : louanges outrées, fausses & ridicules. Mais, quel est l’ ordre religieux qui ne regarde son fondateur comme l’un
cet homme qui fut si longtemps souverain & tout puissant dans son ordre , entreprit de faire revenir les esprits sur la do
acer des routes nouvelles. Il établit ses principes, en distinguant l’ ordre naturel & l’ordre surnaturel, la prédestinati
les. Il établit ses principes, en distinguant l’ordre naturel & l’ ordre surnaturel, la prédestination à la grace & la
res (car il avoit déjà mis dans ses intérêts une grande partie de son ordre ) oublièrent la thèse de Monte-major. Ils tournère
dit qu’elle acquéroit en Espagne & ailleurs, au préjudice de leur ordre qui dépérissoit tous les jours. Le nombre de leur
es bénéfices, aux gens du barreau des cliens, aux étudians les saints ordres , aux docteurs des chaires de théologie, à tous, e
tion des deux cardinaux, Alexandrin & d’Ascoli, autrefois de leur ordre , & prédéterminés à l’affectionner encore. Le
s moines, étoient placés sur des sièges plus bas. Les deux généraux d’ ordre se trouvèrent aussi à la dispute, comme pour anim
dominicain. Le général des dominicains, tremblant pour la gloire de l’ ordre , substitua bientôt à ce foible champion un athlèt
curieux livre, Des entrailles maternelles de la sainte Vierge, pour l’ ordre des frères prêcheurs. A Pierre Arrubal succéda
r, & montrassent les côtés foibles de la prémotion physique : cet ordre fut exécuté parfaitement. Quand Alvarès & le
avoient été rendues publiques, au lieu que la décision dressée par l’ ordre de Paul V n’a jamais été publiée ». Ce même écriv
iteurs, faits pour reconnoître sa jurisdiction. Les généraux des deux ordres furent chargés de contenir leurs inférieurs. L’im
l’air de pélagiens ou sémi-pélagiens, tempérèrent leur molinisme, par ordre de leur général Aquaviva. Ils y mirent une certai
icain dans la deuxième provinciale : « Allez, mon père, allez ; votre ordre a reçu un honneur qu’il ménage mal. Il abandonne
utenue par saint Thomas, l’ange de l’école ; transmise de lui à votre ordre  ; maintenue par tant de vos pères, & si glori
de beaucoup de pratiques de dévotion. Ils se proposoient d’établir un ordre d’une espèce toute nouvelle, & figuré dans l’
p; Flamands. On les eut peut-être également découvertes chez tous les ordres religieux & dans toutes les écoles catholique
on. Après l’épreuve de l’insertion de la petite vérole, faite par ses ordres & avec succès, sur quatre criminels, elle fit
t fait pendre un. Ce prévôt fut obligé de leur faire satisfaction par ordre de la cour, & d’aller à Rome pour obtenir son
dominicains avoient représenté à la police, qu’il étoit contre le bon ordre de faire le capable, avant d’avoir pris ses dégré
Arnauld. On a manqué tel & tel endroit : on eut dû mettre plus d’ ordre , pousser davantage le raisonnement. Il parla de t
des secours, avec moi, plus que suffisans pour les faire obéir à mes ordres  ; & la cinquième, que quelques nécessités qu’
ace que j’ai à leur faire. Je ne crois pas qu’ils puissent éluder mes ordres par la distinction du droit & du fait ; car,
61 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « IX. L’abbé Mitraud »
s, et si les prêtres tombés de plus haut que les autres hommes dans l’ Ordre spirituel, pouvaient se relever et n’étaient pas
i, à lui seul, est toute une philosophie. Il ne le comprend ni dans l’ ordre politique, ni dans l’ordre moral, ni dans l’ordre
e philosophie. Il ne le comprend ni dans l’ordre politique, ni dans l’ ordre moral, ni dans l’ordre domestique. Il le méconnaî
comprend ni dans l’ordre politique, ni dans l’ordre moral, ni dans l’ ordre domestique. Il le méconnaît. D’un autre côté, vai
on esprit n’a pu l’empêcher d’être et de rester un métaphysicien d’un ordre inférieur, qu’attire un problème qui échappe à sa
toutes les sociétés, excepté la société juive, étaient en dehors de l’ ordre moral. Seulement, s’il la tire, comme nous, cette
jeu harmonieux des constellations de la famille dans le zodiaque de l’ ordre et qu’il aurait opposée, comme une suprême répons
philosophie ; car, littérairement, on ne trouve ni la déduction, ni l’ ordre d’un livre dans cet écrit, décousu comme un pamph
62 (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXIVe entretien. Littérature, philosophie, et politique de la Chine » pp. 221-315
sa portée la souveraineté de l’État prête à lui distribuer sa part d’ ordre , de sécurité, de justice, de police, de service p
tion d’êtres humains qui ait jamais subsisté en unité nationale ou en ordre social sur ce globe. Nous avons étudié impartiale
ture de l’homme, sur l’histoire et sur l’expérience, seuls éléments d’ ordre social. Les Indes et la Perse n’avaient d’autres
 : un gouvernement qui régit un cinquième de l’espèce humaine dans un ordre , dans un travail, dans une activité et en même te
posez. Je n’y ai aucune répugnance, et j’attends respectueusement vos ordres .” « “Oui, ma fille, répondit le père, vous l’épou
avoir reçu les éclaircissements dont il avait besoin, il intimait ses ordres . XX La mort de sa mère, sa divinité visible
les mœurs, il voyagea comme Platon, semant partout la piété et le bon ordre entre les hommes. Mais il revenait toujours, malg
roi, à prendre provisoirement en main le gouvernement pour rétablir l’ ordre , les mœurs, la justice, la hiérarchie dans l’État
ux et civils. L’observation de ces devoirs ainsi formulés constitue l’ ordre social, le bon gouvernement, la vertu. La premièr
s ou les titres nouveaux. L’autorité elle-même des gouvernements et l’ ordre des sociétés périssent dans ces guerres civiles.
eiller la distribution de la justice ; D’autres, de la police ou de l’ ordre  ; D’autres, de l’administration, etc., etc. ; D’
t de mandarin ministre, en vertu de sa seule aptitude. XXVIII L’ ordre , selon la politique de la Chine, étant la premièr
nfucius est celle-ci : La liberté n’est que le bien de l’individu ; l’ ordre est le bien de tous. (Dirions-nous mieux aujourd’
Confucius concilie dans une mesure très équitable les nécessités de l’ ordre avec la dignité de la liberté. Écoutons Confucius
, celle qui assigne à chacun ses devoirs particuliers, c’est-à-dire l’ ordre . Pour remplir exactement tous ses devoirs sans tr
our remplir exactement tous ses devoirs sans troubler l’économie de l’ ordre , il faut savoir connaître, il faut savoir disting
propos cette connaissance sûre, ce sage discernement, cet équilibre d’ ordre , d’autorité, d’obéissance, de liberté ! (Et l’on
ures, expression des lois morales et politiques, qui doivent porter l’ ordre et la hiérarchie graduée des fonctions dans la so
urs, tous sans distinction seront une mêlée confuse de créatures sans ordre et sans liens. » XXXI Une magnifique théo
sans ordre et sans liens. » XXXI Une magnifique théorie de l’ ordre graduellement établi dans la famille, puis dans l
63 (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre I — Chapitre quatrième »
iverselle. Ce sont les idées générales, c’est-à-dire les vérités de l’ ordre philosophique et de l’ordre moral dont l’expressi
générales, c’est-à-dire les vérités de l’ordre philosophique et de l’ ordre moral dont l’expression, dans un langage définiti
sum humani nihil a me alienum puto. J’entends enfin les vérités de l’ ordre moral qui se déduisent des vérités philosophiques
est pas une science, car une science suppose un corps de vérités de l’ ordre physique ou de l’ordre intellectuel qui subsisten
r une science suppose un corps de vérités de l’ordre physique ou de l’ ordre intellectuel qui subsistent ; or, quelles vérités
re d’une méthode est de réunir en un corps toutes les vérités du même ordre , et d’en faire une science : et qui pourrait dire
t beaucoup rabattre de l’opinion qu’on en a. Les grands hommes dans l’ ordre des choses de l’esprit ne peuvent naître que dans
t pour le nier que pour l’assurer. Mais pour les idées générales de l’ ordre littéraire, pour celles qui seules développent le
mants récits mais là composition est elle-même une idée générale d’un ordre supérieur. Elles ont dans quelques pages de Comin
énètre pas au-delà, et ne voit que les effets dans leur suite et leur ordre matériel. Tel est le caractère commun des chroniq
64 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Herbert Spencer — Chapitre II : La psychologie »
e pourrions-nous pas même dire probable ? — que quelque chose du même ordre que ce que nous appelons un choc nerveux soit la
dernière analyse sur celui-ci ; la succession étant une différence d’ ordre  ; la coexistence une non-différence d’ordre (une
on étant une différence d’ordre ; la coexistence une non-différence d’ ordre (une indifférence dans l’ordre)139. Les états de
 ; la coexistence une non-différence d’ordre (une indifférence dans l’ ordre )139. Les états de conscience primitifs sont les m
faut chercher la raison dernière de la nature de nos pensées, de leur ordre , de leur liaison. Où est la source de nos idées d
hien qui cache un os pour le moment où il aura faim de nouveau. « Cet ordre supérieur de correspondance dans le temps, qui es
vue sortir peu à peu de la vie organique et animale et constituer un ordre de faits assez vaste pour devenir l’objet d’une é
ent que psychologiques. En voici des preuves : chez les rayonnés de l’ ordre le plus élevé, chacune des parties semblables qui
nce en est un témoignage. Le problème consiste donc à déterminer leur ordre  », c’est-à-dire à déterminer a loi même de l’inte
ue. Chaque état de conscience rentre instantanément dans la classe, l’ ordre , le genre, l’espèce, la variété des états de cons
rouge est immédiatement rangée dans sa classe (épipériphérique), son ordre (visuel), son genre (rouge), son espèce (écarlate
de même que l’association d’un état de conscience avec sa classe, son ordre , son genre, son espèce, correspond à la localisat
artie, etc.. ; de même l’association d’un rapport avec sa classe, son ordre , son genre et son espèce répond à la localisation
sée, non le vrai que soutiennent ses défenseurs, mais une vérité d’un ordre parallèle. » Ces rapports internes préétablis, qu
rdial, en ce sens que c’est une impression que les êtres vivants de l’ ordre le plus inférieur se montrent capables d’éprouver
emps (ou originaux) ; 3° Qualités non modifiables par la volonté ; 4° Ordre simultané non modifiable par la volonté ; 50 Ordr
ar la volonté ; 4° Ordre simultané non modifiable par la volonté ; 50 Ordre successif non modifiable par la volonté ; 6° Font
ns le temps (ou copies) ; 3° Qualités modifiables par la volonté ; 4° Ordre simultané modifiable par la volonté ; 5° Ordre su
es par la volonté ; 4° Ordre simultané modifiable par la volonté ; 5° Ordre successif modifiable par la volonté ; 6° Font par
finales. Il y a six sciences fondamentales, et il y a entre elles un ordre de filiation. Toute recherche sur l’origine des ê
s (géologie, biologie, psychologie, etc.). Il n’y a pas entre elles d’ ordre de filiation. La partie de la biologie qui traite
de l’autre en espèce et en degré, mais exactement l’inverse dans leur ordre de succession, ils sont exactement semblables sou
65 (1887) Discours et conférences « Réponse au discours de M. Louis Pasteur »
s découvertes qui se transforment chaque jour en conquêtes de premier ordre pour l’humanité. Vous répudieriez nos éloges, hab
s qui existent dans l’atmosphère servent de point de départ à tout un ordre de recherches, où vos disciples sont des maîtres
onie supérieure semble s’attacher à nos pauvres efforts ! Même dans l’ ordre de la vérité, nos qualités nous servent souvent m
a marche de l’univers) a voulu qu’il planât un absolu mystère. En cet ordre d’idées, il faut se garder d’un parti pris ; il e
te, en pareil cas, qui fait le mérite. La grandeur des vérités de cet ordre est de se présenter à nous avec le double caractè
sur l’esprit humain, sur l’histoire. La méthode scientifique, en cet ordre , est ce qu’on appelle la critique. Ah ! sa critiq
u temps et de l’espace. Celui-ci tombe sous le coup de la critique. L’ ordre du possible, qui touche de près à celui du rêve,
L’ordre du possible, qui touche de près à celui du rêve, n’est pas l’ ordre des faits. Les religions se donnent comme des fai
ns crédules ? » La méthode de M. Littré reste donc excellente dans l’ ordre des faits auxquels il l’applique d’ordinaire. Les
urnir. Or il n’est pas conforme à l’esprit scientifique d’admettre un ordre de faits qui n’est appuyé sur aucune induction, s
découverte de l’acide droit et de l’acide gauche. Il y a aussi dans l’ ordre intellectuel des sens divers, des oppositions app
66 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre quatrième. Les conditions physiques des événements moraux — Chapitre premier. Les fonctions des centres nerveux » pp. 239-315
comme elle l’est parfois ; si son action se produisait encore selon l’ ordre et avec les degrés ordinaires, le monde extérieur
nerf, il faudrait que ses diverses fibres entrassent en action dans l’ ordre compliqué et avec le degré exact que l’excitant e
naissent en lui sans expérience préalable, sans tâtonnements, dans un ordre tout fait, par une sagesse qui n’est pas acquise.
tout fait, par une sagesse qui n’est pas acquise. Peu importe que cet ordre soit, comme chez l’homme, l’effet d’un apprentiss
chez l’animal, le jeu d’un mécanisme héréditaire ; il est toujours un ordre de représentations, c’est-à-dire d’images groupée
nnues s’opèrent incessamment dans cette fourmilière d’acteurs de tout ordre pour fournir les coryphées qui tour à tour, comme
lle, comme le mouvement moléculaire de l’encéphale, un événement de l’ ordre moral. — D’ailleurs, l’action des nerfs moteurs q
pour exécuter le mouvement, les suivants se soient contractés dans l’ ordre suivant ; 1, 3, 6, 7, 8, 11, 12, 14, 12, 14, 15.
ellule distincte. Pour que les divers nerfs moteurs aient joué dans l’ ordre indiqué, il faut que leurs cellules respectives a
diqué, il faut que leurs cellules respectives aient joué dans le même ordre . Pour qu’elles puissent jouer dans cet ordre, il
aient joué dans le même ordre. Pour qu’elles puissent jouer dans cet ordre , il faut que, par des filets nerveux, elles commu
ut que, par des filets nerveux, elles communiquent entre elles dans l’ ordre indiqué. Pour qu’elles aient joué dans cet ordre,
t entre elles dans l’ordre indiqué. Pour qu’elles aient joué dans cet ordre , il faut qu’un courant nerveux les ait traversées
ns cet ordre, il faut qu’un courant nerveux les ait traversées dans l’ ordre indiqué, Grâce à ce mécanisme ou à un mécanisme é
muscle, mais à la contraction successive de plusieurs muscles dans un ordre déterminé. Plus de trente paires de muscles doive
erminé. Plus de trente paires de muscles doivent agir dans un certain ordre pour que l’enfant puisse téter, et l’on a vu qu’u
suit un chemin différent dans la série des cellules, ébranle dans un ordre différent la série des nerfs moteurs, et provoque
toute affaire locale, le préfet reçoit les informations et donne les ordres  : parfois, après avoir reçu l’information, il don
ision de son supérieur. Dans le premier cas, entre l’information et l’ ordre , la distance est courte : il n’y a qu’un corridor
l en reçoit les informations par ses nerfs sensitifs ; il y donne les ordres par ses nerfs moteurs. Ses nerfs sensitifs arrive
ainsi, chez lui, le bureau des informations est contigu au bureau des ordres . Du premier au second, tantôt la communication es
t la communication est directe : en ce cas, l’information détermine l’ ordre sans intermédiaire ; tantôt la communication est
communication est indirecte : en ce cas, l’information ne détermine l’ ordre qu’après deux opérations interposées : il faut d’
iques, soit pour transmettre des informations, soit pour recevoir des ordres . En quoi consiste cette organisation compliquée ?
ont le corps entier en équilibre, et sans lesquelles l’exécution de l’ ordre envoyé d’en haut n’aurait ni sûreté ni précision.
es, une prédisposition organique, la prédisposition à vibrer dans tel ordre , et par suite, pour le courant nerveux qui attein
rayée ; chacune des cellules hibernantes recommencera sa danse dans l’ ordre préétabli, et cet ordre de danses, propagé de gro
ules hibernantes recommencera sa danse dans l’ordre préétabli, et cet ordre de danses, propagé de groupe en groupe à travers
67 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des recueils poétiques — Préfaces des « Odes et Ballades » (1822-1853) — Préface de 1828 »
s de sa pensée. Il était donc peut-être nécessaire d’observer quelque ordre dans la fusion des trois volumes in-18 en deux in
divisé en trois sections. Les poëmes sont le plus souvent rangés par ordre de dates. Pour en finir de ces détails, peut-être
s de leur publication ont été imprimées, avec celle-ci, également par ordre de dates. On pourra remarquer, dans les idées qui
itique et littéraire, pourra être résumé d’un mot : la liberté dans l’ ordre , la liberté dans l’art.
68 (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre vii »
ire fut prodigieuse, comme l’attestent quatre citations, dont une à l’ ordre de la division et trois à l’ordre de l’armée.‌ Au
tent quatre citations, dont une à l’ordre de la division et trois à l’ ordre de l’armée.‌ Au premier jour, Pierre de Rozières
hommes qui emportent le fortin. Il est proposé pour une citation à l’ ordre de l’armée. Mais avant qu’elle n’arrive, il a red
vaut l’héroïque sacrifice de mes braves. Voilà ma compagnie citée à l’ ordre de l’armée pour la troisième fois depuis le 9 mai
-ci et parfois de celle-là, nos campagnes lorraines se vulgarisent… L’ ordre , voilà la volonté de Dieu. Que chacun l’établisse
dault trouva la mort, dans les conditions que précise sa citation à l’ ordre de l’armée :‌ Officier très distingué, animé de
mémoire de leur ami et comme un excitant de l’âme.‌ Ces mêmes idées d’ ordre que servaient avec une puissante sérénité Joseph
violence sacrée. C’est un oiseau de tempêtes.‌ Pour « reconstruire l’ ordre français et hâter la renaissance nationale », Hen
sainte exaltation de ces jeunes hommes dévoués à la Révolution pour l’ ordre et qui voyaient dans le salut de la France la pre
vaste labeur de la renaissance nationale et de la reconstruction de l’ ordre français, soit qu’il dût tomber bientôt pour cett
t comportés ! »‌ Le 6 octobre, à l’attaque d’Auberive, en portant les ordres sous un feu violent d’artillerie « a toujours été
s été volontaire pour les missions dangereuses », dit sa citation à l’ ordre ), Henri Lagrange fut jeté à terre. Il mourut à l’
es de la philosophie des droits de l’homme, appuyés sur un principe d’ ordre juridique et non d’ordre économique, révolutionna
droits de l’homme, appuyés sur un principe d’ordre juridique et non d’ ordre économique, révolutionnaires si on veut, mais qui
69 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Deuxième partie — Chapitre III. La complication des sociétés »
era toutes avec les mêmes compagnons, dans les mêmes cadres, sous les ordres d’un même chef. S’il n’est pas rivé à une seule o
iser par des cadres nouveaux ; ils voulaient non pas enchevêtrer deux ordres sociaux, mais substituer l’un à l’autre. Mais on
sidérait comme seuls importants pour la vie sociale les groupements d’ ordre économique. L’homme ne se laissera plus emprisonn
par des statistiques, on s’en rend compte. Seules les associations d’ ordre économique sont dûment dénombrées. Pour la plupar
n pourra, sur quelques points, prouver la multiplication d’un certain ordre de sociétés, celle par exemple des sociétés savan
tiques de tout événement ou institution qui enchevêtre les différents ordres de la société. N’a-t-on pas souvent dit des crois
s le même pays, celle de la constitution du Parlement, qui mêlant les ordres deux par deux dans ses deux Chambres, contrariait
ar deux dans ses deux Chambres, contrariait l’esprit de caste178. Les ordres privilégiés pressentent bien, d’ailleurs, l’effet
ommandent à leurs membres de ne pas se commettre avec ceux des autres ordres  : lier partie avec un inférieur, c’est déjà dérog
combinaisons multiples, mais il y conserve toujours le même numéro d’ ordre , toujours commandant, ou servant toujours. En ce
jours parallèles et de même sens, mais que l’une, parfois, renverse l’ ordre de l’autre. Et c’est ce qui devient de plus en pl
la hiérarchie de l’Église chrétienne admettait des esclaves dans les ordres et les nommait ainsi pasteurs d’hommes libres, el
70 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Rivarol. » pp. 62-84
niste ou violoniste, chez un talent spécial, se pardonne moins dans l’ ordre de l’esprit. Cette parole aux mains d’un seul sem
ts justiciers de la littérature. L’esprit de critique est un esprit d’ ordre  ; il connaît des délits contre le goût et les por
1788, où tous les auteurs éphémères et imperceptibles sont rangés par ordre alphabétique, avec accompagnement d’un éloge iron
Il raconte ce qui s’est passé aux États généraux avant la réunion des ordres , et il suit ce récit à mesure que les événements
oits de l’homme : Législateurs, s’écrie-t-il, fondateurs d’un nouvel ordre de choses, vous voulez faire marcher devant vous
ssez sur ce sujet. L’honneur de Rivarol, selon moi, est, dans quelque ordre d’idées qu’il pénètre, d’y rester toujours ce qu’
ves augmentent tous les jours : elles croissent et marchent sur trois ordres  : dans l’intérieur des corps, toutes les substanc
milieu, la nature, animée de toutes ses pompes. Il est un quatrième ordre non moins essentiel, qui consiste à voir et à dém
les catastrophes et les calamités même des empires. Rivarol omet cet ordre orageux d’objections et de preuves, et reste en c
morale et la logique ne leur ont fourni que des déclamations contre l’ ordre politique, contre les idées religieuses et contre
gion, même la plus mal conçue, est-elle infiniment plus favorable à l’ ordre politique, et plus conforme à la nature humaine e
71 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Bernardin de Saint-Pierre. — I. » pp. 414-435
nie. Il concevait dans sa tête et portait partout avec lui un monde d’ ordre et d’harmonie, une espèce d’Éden ou d’âge d’or, d
peintre. Ces harmonies qu’il ne pouvait réaliser sur la terre dans l’ ordre politique et civil, il les demanda à l’étude de l
ion qui est d’écrire. Retiré chez le curé de Ville-d’Avray, il met en ordre ses observations et ses souvenirs de voyage ; il
 » Et Rousseau lui répondait dans la même pensée : « Il y a un si bel ordre dans l’ordre physique, et tant de désordre dans l
u lui répondait dans la même pensée : « Il y a un si bel ordre dans l’ ordre physique, et tant de désordre dans l’ordre moral,
y a un si bel ordre dans l’ordre physique, et tant de désordre dans l’ ordre moral, qu’il faut de toute nécessité qu’il y ait
’ai jeté sur le papier beaucoup d’idées qui demandent à être mises en ordre . Parmi beaucoup de sable, il y a, je l’espère, qu
rassuré l’homme dans le passage rapide de la vie. J’ai à mettre en ordre des matériaux fort intéressant, et ce n’est qu’à
ologne, ni pour vos mémoires, parce que vous n’avez point agi par son ordre . M. le comte de Vergennes, à qui toutes les perso
es d’administration ; puis M. Hennin continue :) Je n’ai pas pris les ordres de M. le comte de Vergennes sur votre seconde let
ous prie, pourquoi vous voulez, dans une chose établie, intervertir l’ ordre reçu, pourquoi vous ne regardez pas une note de g
72 (1888) La critique scientifique « La critique et l’histoire »
ris d’un coup tout ce qui lui reste de vie dans ses monuments de tout ordre . Et l’on aura compris que ces procédés de synthès
es — ce phénomène est le semblable de celui par lequel, dans un autre ordre , l’ordre des actes et non plus des émotions, un h
hénomène est le semblable de celui par lequel, dans un autre ordre, l’ ordre des actes et non plus des émotions, un homme ayan
dispositifs, qui constituent un but, parvient par persuasion, par des ordres , par simple communication, à les faire passer rud
Toute réussite pratique et toute œuvre admirée, toute gloire de tout ordre , littéraire, artistique, militaire, religieuse, p
x qui l’éprouvent et leur ôte l’envie d’en éprouver de vraies de même ordre . Le goût vif des lettres et des arts n’a jamais p
alyse puis à la synthèse, à la connaissance complète de l’un des deux ordres des grands hommes, les grands artistes, et à la c
l’être social, de l’ethnographie à l’histoire, on verra que ces deux ordres de connaissances, les plus importantes sans aucun
ets. Une enquête minutieuse sur une centaine de grands hommes de tout ordre et de tout pays fournira probablement des confirm
e celui-ci à ses admirateurs. Ces trois parties donnent, chacune, des ordres divers de notions. La première, en décomposant le
à connaître, en leur qualité d’êtres supérieurs. Enfin, un troisième ordre de connaissances, extraites de la notion de la re
73 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre III : La science — Chapitre II : De la méthode expérimentale en physiologie »
semble ; vouloir en séparer une de la masse, c’est la reporter dans l’ ordre des substances mortes, c’est en changer complètem
u’il y a un déterminisme absolu des phénomènes tout aussi bien dans l’ ordre de la vie que dans l’ordre de la matière brute26.
solu des phénomènes tout aussi bien dans l’ordre de la vie que dans l’ ordre de la matière brute26. La force vitale elle-même,
énomènes rigoureusement liés, s’enchaînant les uns aux autres dans un ordre fixe et précis, de telle sorte que, l’un étant do
doit penser. Suivant lui, comme nous l’avons vu, rien n’arrive dans l’ ordre physiologique sans une condition antécédente, abs
connaissances, et nul ne peut affirmer d’une manière absolue que deux ordres de causes ne se réduiront pas plus tard à un seul
on d’inconnu qui, dans le domaine de l’intelligible, correspond à cet ordre particulier de phénomènes qui est propre aux être
y ait un monde où les choses ne se passent pas ainsi, qu’il y ait un ordre de causes métaphysiques qui agissent d’après d’au
Kant n’a pas eu besoin d’autre preuve que celle-là ; car, s’il est un ordre de choses auquel nous devons coopérer par nos act
er l’homme du règne de la liberté dans le règne de la nature, et de l’ ordre idéal, pour lequel il est fait, dans l’ordre méca
ne de la nature, et de l’ordre idéal, pour lequel il est fait, dans l’ ordre mécanique, où il plonge naturellement. Ces vues d
74 (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Le comte de Clermont et sa cour, par M. Jules Cousin. »
pagnes de lui qui comptent sont celles de Flandre, qu’il fit sous les ordres du maréchal de Saxe. Il se distingua fort au sièg
ours ; au contraire, il dit à M. le comte de Clermont de rester, et l’ ordre accoutumé fut rétabli. » Le comte de Clermont éta
irrité le maréchal, qui, depuis ce moment, n’épargnait pas, dans les ordres journaliers de service, les petits dégoûts au pri
aient heureusement doubles. L’évacuation de ce magasin se fit avec un ordre et un sang-froid de la part de ces ouvriers du co
s raisons évidentes de pousser plus avant l’ennemi, ne put arracher l’ ordre qu’il réclamait ; il dut s’arrêter en frémissant.
marcher en avant et suivre les ennemis. M. le comte de Clermont, aux ordres de qui il était, lui envoya dire de s’arrêter. M.
mte, vous vous fâchez ; M. le comte de Clermont a envoyé recevoir les ordres de M. le maréchal, il les aura dans un moment. »
Lœwendal à pied, braquant sa lunette, lui répondit : « Vous savez les ordres de M. le maréchal ; nous les avons remplis ; il f
» — « Voilà de beaux raisonnements, dit Lœwendal ; mais vous êtes aux ordres du prince, et je suis votre ancien. » — « Oui, di
pas dire au maréchal de Saxe, on le lui disait. — La vérité est que l’ ordre d’aller en avant n’arriva pas pour le moment : le
75 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « M. de Féletz, et de la critique littéraire sous l’Empire. » pp. 371-391
que de ces questions et de ces sujets qui semblent éternellement à l’ ordre du jour, Racine, Corneille, Voltaire, La Bruyère,
rgondage et de confusion. Un homme puissant replaçait sur ses bases l’ ordre social et politique. Toutes les fois qu’après un
ocial et politique. Toutes les fois qu’après un long bouleversement l’ ordre politique se répare et reprend sa marche régulièr
rsement l’ordre politique se répare et reprend sa marche régulière, l’ ordre littéraire tend à se mettre en accord et à suivre
ins mordants, qui se groupèrent et s’entendirent, qui remirent le bon ordre dans les choses de l’esprit et firent la police d
grands fonctionnaires, laissèrent la plume. Quelques journaux eurent ordre de se taire ou de baisser le ton. Le Mercure, sel
u’ils avaient créé subsista. M. Étienne, établi rédacteur en chef par ordre supérieur, conserva à leur poste les habiles réda
et féconder ce genre de critique en y introduisant les questions à l’ ordre du jour, et en y mêlant à tout propos une polémiq
les injures. Il me semble entendre un de ces personnages du troisième ordre dans Molière, un de ces bons bourgeois qui s’en d
et qui allaient s’égarant sur des écrivains de second ou de troisième ordre  : ils coupèrent court à la suite du xviiie  siècl
76 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre V. L’antinomie esthétique » pp. 109-129
antique ou que l’art décadent. L’art classique représente la règle, l’ ordre , la discipline, l’idée du gouvernement en art. Et
la discipline, l’idée du gouvernement en art. Et certes, la règle, l’ ordre , l’autorité en art ne sont pas la même chose que
l’ordre, l’autorité en art ne sont pas la même chose que la règle, l’ ordre , l’idée de gouvernement en politique et en sociol
ès. C’est pourquoi l’esprit classique est volontiers respectueux de l’ ordre politique comme de la discipline esthétique : il
é d’unité esthétique, sociale et morale, une volonté d’obéissance à l’ ordre établi, d’adaptation et de subordination de l’ind
st au contraire un appel aux idées d’indépendance individuelle dans l’ ordre esthétique et par contrecoup dans l’ordre social5
endance individuelle dans l’ordre esthétique et par contrecoup dans l’ ordre social53. — Le caractère antisocial de l’art déca
ce de la sociabilité indique assez que l’accord n’est pas fait dans l’ ordre esthétique, entre les deux parties ennemies de no
77 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préface du « Roi s’amuse » (1832) »
’original : « Il est dix heures et demie, et je reçois à l’instant l’ ordre 10 de suspendre les représentations du Roi s’amus
représentations du Roi s’amuse. C’est M. Taylor qui me communique cet ordre de la part du ministre. « Ce 23 novembre. » Le p
fet, de son autorité privée, de son droit divin de ministre, intimé l’ ordre en question. Le ministre n’avait pas de raison à
s ministres s’était assemblé dans la journée. Le 23, ce n’était qu’un ordre du ministre, le 24, ce fut un ordre du ministère.
journée. Le 23, ce n’était qu’un ordre du ministre, le 24, ce fut un ordre du ministère. Le 23, la pièce n’était que suspend
charge. Le lendemain de la représentation, la pièce est défendue par ordre . Certes, si nous daignions descendre encore un in
rs a suffi pour que l’affiche déconcertée du Théâtre-Français reçut l’ ordre de ne plus offrir une seule fois a la curiosité d
min il nous a fait faire ! Il y a deux ans on pouvait craindre pour l’ ordre , on en est maintenant à trembler pour la liberté.
78 (1869) Cours familier de littérature. XXVII « CLIXe Entretien. L’histoire, ou Hérodote »
. L’histoire, ou Hérodote I Hérodote passe pour le premier (en ordre de date) des historiens grecs, cela n’est certain
trième jour après son arrivée, les domestiques de Crésus, suivant ses ordres , conduisirent Solon dans les chambres qui contena
importante. N’hésite pas à la remplir, et ne cherche pas à éluder mes ordres . Garde-toi surtout, en voulant complaire à d’autr
magnifiques, et l’emporta en pleurant. Arrivé chez lui, il confia les ordres qu’il avait reçus d’Astyage à sa femme, qui lui d
insensé qu’il ne l’est actuellement, je ne me soumettrai point à son ordre . Je ne serai pas l’agent direct d’un tel meurtre.
e est un pays de plaine. Lorsque Mitradate, empressé de se rendre aux ordres qu’il avait reçus, fut arrivé, Harpagus lui parla
s écoulés, le pâtre, ayant laissé un des bergers qu’il avait sous ses ordres à la garde du cadavre, se rendit à la ville et av
ré parmi les Mèdes. Un jour, cet enfant s’étant refusé à exécuter les ordres qui lui avaient été donnés, Cyrus commanda aux au
ement, ils m’ont jugé le plus digne de l’être. Tous obéissaient à mes ordres  : seul, il n’a pas voulu les reconnaître et n’en
ts. » Artembarès sortit ; et les domestiques d’Astyage ayant, par son ordre , conduit Cyrus dans l’intérieur du palais, le roi
le manière avez-vous fait périr l’enfant qui vous a été livré par mon ordre  ? » Harpagus, tandis que le roi parlait, ayant ap
été remis, je me suis consulté sur la manière dont j’exécuterais vos ordres , et j’ai cherché comment, en ne me rendant pas co
e temps des plus grands supplices s’il n’exécutait pas fidèlement ces ordres . Dès que je fus informé qu’il avait obéi, et que
es Sagartiens, qui sont nomades. « Lorsque tous les Perses, suivant l’ ordre qu’ils avaient reçu, parurent, chacun muni d’une
es. Dès qu’Astyage fut instruit des menées de Cyrus, il lui adressa l’ ordre de revenir ; mais Cyrus renvoya le courrier avec
plus, je ne parlerai de ces divinités et de la religion que lorsque l’ ordre de la narration m’y obligera nécessairement. »
qu’ils verraient pleurer ou témoigner quelque pitié à ce spectacle. L’ ordre fut exécuté et le corps suspendu à un mur. La mèr
avre sur un de ses ânes et le porta chez lui, ayant ainsi exécuté les ordres de sa mère. « Dès que le roi sut que le corps du
fants. Un courrier à cheval fut dépêché immédiatement pour porter cet ordre . Le courrier arriva sur l’Hellespont, le passa, e
nvient pas de vous commettre, et allez prendre quelque repos ; donnez ordre seulement qu’on n’épargne pas le vin. Je resterai
nable à vos intérêts. Comme roi et général, je pense qu’il est dans l’ ordre que vous ayez affaire à un autre roi et à un géné
’eut pas un plus heureux succès que les autres. Les Grecs, rangés par ordre de peuples, prirent part tour à tour à ces divers
79 (1874) Premiers lundis. Tome I « J. Fiévée : Causes et conséquences des événements du mois de Juillet 1830 »
our serait arrivé, et le duc de Berry, s’il avait vécu. Dans l’ancien ordre de choses, la France avait succombé sous ces quat
pas la nécessité, ni M. Fiévée non plus. Toutes ces fictions de notre ordre politique s’appuyaient sur ce qu’on appelait le p
ve, leur vêtement uniforme était un point de ralliement, et mettait l’ ordre à la place de la confusion. Ils commandaient, non
es expressions qui depuis longtemps n’ont plus de rapports avec notre ordre social. Parlera-t-on de la démocratie industriell
ent ce qu’ils exprimaient, et qu’il y ait encore des prestiges dans l’ ordre social. Tout ce qu’on tenterait par de petits moy
tendue, et se dire avec franchise : « Tout mouvement qui affermit l’ ordre social par ses propres forces met à découvert la
80 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre X. L’antinomie juridique » pp. 209-222
’individu se tient en état de révolte virtuelle constante contre tout ordre social, en état de mécontentement virtuel à l’end
le jugement rendu. Le grand bienfait de ce jugement est de rétablir l’ ordre troublé, de sauvegarder la paix sociale. Le mot c
le doit l’être parce que, quelle qu’elle soit, elle vaut mieux pour l’ ordre social que l’absence de jugement qui laisserait s
mécanique de tous les individus qui ont troublé en quelque manière l’ ordre public. Si les actes criminels sont peu divers, l
e du point de vue social, idée qui se ramène à celle du maintien de l’ ordre  ; l’idée d’individualité à l’idée de loi. La reve
tice éprouvé par les consciences individuelles, mais de sauvegarder l’ ordre social. 96. A. France, Le Puits de Sainte-Clair
81 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Discours sur le système et la vie de Vico » pp. -
devons beaucoup pour avoir voulu soumettre la pensée à la méthode ; l’ ordre des scolastiques n’était qu’un désordre. Mais vou
ges. Les idées, et les perfectionnements du langage ont dû suivre cet ordre . Ce principe étymologique suffit pour les langues
nt eux-mêmes soumis aux puissances divines, dont ils interprètent les ordres à leurs femmes et à leurs enfants ; et comme alor
es rois des familles soumirent leur empire domestique à celui de leur ordre . Les principaux de l’ordre héroïque furent appelé
ent leur empire domestique à celui de leur ordre. Les principaux de l’ ordre héroïque furent appelés rois de la cité, et admin
ient dans les républiques aristocratiques cette violente rivalité des ordres , cause en récompense dans la guerre une généreuse
nt au salut de la patrie, auquel tiennent tous les privilèges de leur ordre  ; les plébéiens, par des exploits signalés, cherc
, la raison véritable, ils trouvassent dans leur erreur un principe d’ ordre et de conduite. La jurisprudence, la science de c
ple de se réfugier dans la domination d’un seul. Ainsi le besoin de l’ ordre et de la sécurité fonde les monarchies. Voilà la
ur lesquelles est fondée la justice, et qui font toute la beauté de l’ ordre éternel établi par la Providence.   C’est après c
, mettre la croix sur leurs armes, sur leurs couronnes, et fonder des ordres religieux et militaires pour combattre les infidè
e leur pouvoir sur leurs serviteurs, et la cité prend naissance ; — l’ ordre dominateur des nobles veut opprimer les plébéiens
e son mérite, et les théatins cherchaient à le faire entrer dans leur ordre  ; comme il n’était point gentilhomme, ils offraie
os études l’universalité des arts et des sciences, et nous indiquer l’ ordre naturel dans lequel nous les devons apprendre. — 
un prédicateur célèbre, Michelangelo, capucin ; Nicoló Concina, de l’ ordre des Prêcheurs, professeur de philosophie et de dr
sieurs parties de la doctrine de Vico ; Tommaso Marin Alfani, du même ordre , qui assure avoir été comme ressuscité après une
l’honneur de D. Joseph Capece et D. Carlo de Sangro, 1707, faites par ordre du comte de Daun, général des armées impériales d
de Naples. — Autre en l’honneur de l’empereur Joseph, 1711, faite par ordre du vice-roi, Charles Borromée. — Autre en l’honne
s Borromée. — Autre en l’honneur de l’impératrice Éléonore, faite par ordre du cardinal Wolfgang de Scratembac, vice-roi.   N
la Science nouvelle, j’errais, sinon dans la matière, au moins dans l’ ordre que je suivais. Je traitais des principes des idé
82 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre IV. Les tempéraments et les idées (suite) — Chapitre III. Buffon »
ux passions du temps, de cette régularité laborieuse, de cet esprit d’ ordre , qui permirent à Buffon de mener à bonne fin le g
re, dans la même confusion, dans le même isolement : comme il faut un ordre , il prend la première division venue, animaux sau
re et impartiale, Buffon eut besoin d’un talent d’écrivain de premier ordre . J’abandonne ses descriptions : elles sont décidé
lle, qui s’y manifeste selon des lois immuables, où le spectacle de l’ ordre actuel évoque par un mélancolique retour les vagu
géométrie de l’esprit humain : il avait, je l’ai dit, la passion de l’ ordre . Peut-être est-il mieux qu’il ait été ainsi : aut
83 (1890) L’avenir de la science « XIV »
’État n’est pas à mes yeux une simple institution de police et de bon ordre . C’est la société elle-même, c’est-à-dire l’homme
tous les sens, c’est supposer qu’elle n’est pas la science. Certains ordres religieux qui appliquaient à l’étude cette tranqu
de critique. Quoi qu’il en soit, on ne peut nier que l’abolition des ordres religieux qui se livraient à l’étude et celle des
oint accompli leurs œuvres gigantesques s’ils n’eussent eu sous leurs ordres toute une communauté de laborieux travailleurs, q
progrès de l’esprit humain que feraient un ou deux hommes de premier ordre , réduits aux seules forces de l’esprit. Avec un m
84 (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Sur la reprise de Bérénice au Théâtre-Français »
nous n’irons pas l’élever au nombre de ses chefs-d’œuvre : on sait l’ ordre et la suite où ceux-ci viennent se ranger. Un hom
doit suivre, qu’il doit diriger et aussi réprimer mainte fois. Dans l’ ordre poétique comme dans l’ordre moral, la grandeur es
ger et aussi réprimer mainte fois. Dans l’ordre poétique comme dans l’ ordre moral, la grandeur est au prix de l’effort, de la
les honneurs de la vogue. On lit partout l’anecdote de son origine, l’ ordre de Madame, ce duel poétique et galant de Racine e
e, si l’on excepte Polyeucte et Athalie, n’est pas exactement du même ordre que l’antique ; celle-ci égale la beauté et l’aus
ée bien plus tard, cette autre Juive aimable et qui correspond dans l’ ordre religieux à sa première sœur, que c’était une com
se fait sentir. Je ne sais à quel ton au juste appartiennent, dans l’ ordre des genres, tant de vers faciles, tendres, nature
e de l’autre par quelque scène bien tranchée. S’il fallait exprimer l’ ordre de structure employé ici, je dirais que c’est sim
85 (1936) Réflexions sur la littérature « 6. Cristallisations » pp. 60-71
ite, et, dans les temps modernes, la source vraie des autres : tout l’ ordre religieux qui cristallise dans l’église catholiqu
inverse, projeter le livre analytique et explicatif de l’amour dans l’ ordre synthétique, esthétique et vivant où se plaçait S
cristallisation ; et c’est cette même cristallisation, appliquée à l’ ordre même de l’amour qu’étudie en Allemagne avec un pé
cristallisation. Ce livre et celui de Stendhal se font suite, dans l’ ordre du développement philosophique, de façon curieuse
clair transfigure l’idée de cristallisation en la transportant dans l’ ordre du temps. " le spasme est une incursion momentané
de son art, dans le rythme intérieur de la création hugolienne, de l’ ordre de Vénus dans celui d’Apollon. Cette pièce de Hug
il étend la cristallisation dans la durée, M. Mauclair l’étend dans l’ ordre de l’être et s’efforce de la faire sortir de l’in
et pour orienter ce miracle même vers celui du rythme universel, de l’ ordre profond du monde. Les deux parties précédentes ét
86 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » p. 293
is en 1705. Ses Ouvrages, sans le placer parmi les Auteurs du premier ordre , ne laissent pas d’avoir leur genre d’utilité. Il
enir. Le P. Menestrier les répéta avec facilité, non seulement dans l’ ordre où ils avoient été lus, mais encore selon tel ord
seulement dans l’ordre où ils avoient été lus, mais encore selon tel ordre & tel arrangement qu’on voulut lui prescrire.
87 (1899) L’esthétique considérée comme science sacrée (La Revue naturiste) pp. 1-15
distribution des travaux, la classification des sciences, la mise en ordre des systèmes, et l’anéantissement des hiérarchies
que par une dissonance dans l’harmonie et en peinture par un manque d’ ordre parmi les plans. L’esprit, pas plus que la matièr
t à fonder. L’exactitude des cadences, la justesse des expressions, l’ ordre et la noblesse des rapports, l’inflexible innocen
la nature y inscrivent leurs traits implacables, riches et variés. L’ ordre ardent des sphères bondissantes se reproduit, en
résistance aux autres. Il est hors de doute, par exemple, que dans un ordre spirituel, la justice a la même valeur que l’harm
 ; par un inflexible et sévère travail, augmentons-nous dans tous les ordres de la beauté. Ainsi, nous deviendrons capables de
assification des sciences, le perfectionnement de la race, la mise en ordre du système et l’anéantissement des hiérarchies, v
88 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre I : La politique — Chapitre I : La science politique au xixe  siècle »
est la société absolue. Le pouvoir illimité d’un seul appuyé sur deux ordres privilégiés, l’un chargé de la défense, l’autre d
on de la société, lui paraît le principe essentiel et éternel de tout ordre politique. Il va chercher jusqu’en Égypte le type
ne énergie qui ne fut pas pardonnée les empiétements du clergé dans l’ ordre politique. Mais en même temps, il porte l’esprit
ctrinaires des purs royalistes, c’est qu’ils acceptent sans réserve l’ ordre civil sorti de la révolution, c’est-à-dire l’égal
l’a dit. » Mais si les doctrinaires acceptaient la démocratie dans l’ ordre civil et lui faisaient une part dans l’ordre poli
ent la démocratie dans l’ordre civil et lui faisaient une part dans l’ ordre politique, ils n’en étaient pas moins très-effray
, sociétés laborieuses, industrielles, commerçantes, qui ont besoin d’ ordre et de liberté, et non de lois somptuaires. Au res
89 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Le père Augustin Theiner »
nnées qui ne contient guères qu’une seule chose : la suppression de l’ Ordre des jésuites, et en élevant, à propos de ce fait
u’à ce moment, s’est dit ou s’est écrit sur elle : — l’abolition de l’ Ordre des jésuites est-elle un fait honorable ou dommag
gnorance seule pourrait nous demander de le prouver, l’abolition de l’ ordre des jésuites est la plus grande faute que le pouv
nt, leurs travaux de savants et d’apôtres, et, on peut le dire de cet ordre si profondément unitaire et qui donna au monde un
à l’impiété audacieuse de leurs peuples, la papauté, en supprimant l’ Ordre de Jésus, avait non seulement coupé son bras droi
mique qu’il a soulevée passait à travers Clément XIV pour atteindre l’ Ordre de Jésus lui-même, et pour le toucher de cette ma
mme lui l’histoire de Clément XIV, et de plus que lui l’histoire de l’ Ordre de Jésus, le nouvel historien de Clément XIV a pr
90 (1861) Questions d’art et de morale pp. 1-449
entend par littérature, c’est elle qui représente excellemment tout l’ ordre littéraire, car c’est l’œuvre qui exige la réunio
d’abord avec leur enveloppe germinatrice et détachés lentement dans l’ ordre même où les existences végétales, animales, intel
er réveil de l’âme humaine au sein de la création, c’est la poésie. L’ ordre de sentiments et d’idées qu’enferme la première i
dans son essence, sans avoir jamais franchi le degré où la plaçait l’ ordre de sa naissance dans l’âge des sociétés humaines.
particulier de l’un des arts. La succession des arts se fait dans un ordre rationnel et fatal ; exposons sommairement la loi
succession, et sa concordance avec un développement parallèle dans l’ ordre moral comme dans les ordres religieux et politiqu
nce avec un développement parallèle dans l’ordre moral comme dans les ordres religieux et politique. Si l’on ne craignait d’êt
entraîné trop loin, on pourrait poursuivre le parallèle jusque dans l’ ordre économique et industriel. X L’architecture
ives, était le symbole de l’univers visible et la figure d’un certain ordre moral ; dans cet édifice matériel, la vie de l’âm
art qui s’adresse surtout aux sens est un fait dangereux pour tout l’ ordre intellectuel. La musique, destinée essentiellemen
laquelle tout fondateur d’une cité, d’une civilisation nouvelle, d’un ordre de choses nouveau, comme on dit aujourd’hui, est
t pour les philosophes, quoique tout n’y soit pas encore rangé dans l’ ordre et avec la perfection artistique que rêvait l’har
e des mains pieuses et fidèles soient en mesure de distribuer, dans l’ ordre voulu par le maître, les colonnes et les bas-reli
e ces deux titres, l’œuvre de Ballanche paraîtra au complet et dans l’ ordre qu’il avait réglé, c’est le devoir le plus sacré
arition, ce grand fait primitif engendre donc dans la société tout un ordre d’événements, dans l’intelligence tout un ordre d
ns la société tout un ordre d’événements, dans l’intelligence tout un ordre de doctrines, dont l’influence se transmet nécess
. Le Créateur a combiné les organes qu’il lui a donnés pour ce double ordre d’action ; il a mis l’homme en possession de tous
pas chercher auprès d’eux la popularité. Il aurait pu trouver dans un ordre supérieur ce renom d’universalité qui a tenté sou
oétique et la vie morale sont régies par des lois semblables. Entre l’ ordre du beau et celui du bien, l’existence du libre ar
la virtualité des préceptes que nous devons ces divins artistes de l’ ordre moral : les saint Benoît, les saint Bernard, les
nte de l’amour divin qui avait animé les premiers architectes. Dans l’ ordre moral, cependant, la volonté d’accomplir le préce
cœur à la règle est un pas fait dans le perfectionnement. Mais dans l’ ordre poétique, la seule intention est non avenue ; le
. On l’emploie de même pour indiquer toute aptitude spéciale dans les ordres les moins relevés : on dit le génie de la mécaniq
qu’une activité spéciale et restreinte à une sphère bornée. Dans les ordres inférieurs de la science ou des arts mécaniques,
es restreintes, le génie s’exerce dans une fonction élevée et dans un ordre très vaste ; il suppose une puissance répandue da
érité vulgaire ? Atteste-t-elle au même degré cette raison d’un autre ordre , cette lumière plus intense et plus chaude, cette
lément essentiel du génie poétique ; il fait partie du sentiment de l’ ordre que personne ne songe à retrancher de la notion d
e songe à retrancher de la notion du beau. Mais cette révélation de l’ ordre et d’une certaine géométrie mystérieuse n’a rien
vertueux a le don de forcer pour ainsi dire la grâce. Vouloir, dans l’ ordre moral, c’est presque pouvoir ; une intention ferm
s pour obtenir des dieux la prompte arrivée d’un message révoquant un ordre cruel, qui n’était pourtant qu’une représaille lé
rons que cette paix impassible est le caractère même de l’éternité. L’ ordre est la loi suprême de toute création durable ; to
a violence indique une infraction, même commençante, à cette loi de l’ ordre , à cette subordination dans laquelle la raison do
on de ce rythme architectural si vague et qui n’éveille aucune idée d’ ordre , de proportion et de symétrie, offre quelque chos
e symétrie, offre quelque chose de douloureux à l’esprit. Ce besoin d’ ordre , de clarté, de précision, ce sentiment d’une mesu
s’élever les colonnes du Parthénon comme de belles vierges rangées en ordre à la procession des Panathénées ; elles portent l
re littérature un âge où ces lois éternelles du beau, ces principes d’ ordre , de simplicité, de savante précision que nous a t
olitique ; nous en ferons ressortir une seule, parce qu’elle est d’un ordre purement intellectuel. Les grands hommes du siècl
libre à la phrase rythmée, et déjà nous pourrons conclure de ces deux ordres d’expressions à deux ordres d’idées, si l’on nous
t déjà nous pourrons conclure de ces deux ordres d’expressions à deux ordres d’idées, si l’on nous a donné une juste opinion d
plus capable d’agir fortement sur les sens de l’homme pour exprimer l’ ordre abstrait et intellectuel des idées sous une forme
les arts mécaniques ; enseignements qui touchent à la fois à tous les ordres de nos connaissances. Ces poésies, comme toutes l
hèse du culte et de l’enseignement social. Peu à peu, dans un certain ordre et suivant certaines lois, les arts et les scienc
e géométrie, mais il n’y a architecture que lorsqu’il y a emploi d’un ordre , d’un rythme. L’agencement des mots dans la prose
ythmique acquiert quelque chose de plus solide et de plus durable ; l’ ordre et la proportion contribuent, dans le style comme
rts plus intimes avec l’esprit humain et avec la nature des choses. L’ ordre qui nous frappe dans la création et qui est au fo
s les comprendre. Or, puisque les rythmes sont ainsi le principe de l’ ordre et de la beauté dans l’œuvre de Dieu, c’est pour
ants. Cette parole de la nature, cette démonstration d’un monde, d’un ordre infini, s’adresse à quelqu’un. Ce n’est pas là un
sence de la poésie. Il y aurait ainsi dans le monde de la pensée deux ordres d’idées différents, l’un qui constituerait la poé
constituerait la poésie, l’autre qui appartiendrait à la prose. Deux ordres d’idées supposent deux états de notre âme, deux o
la prose. Deux ordres d’idées supposent deux états de notre âme, deux ordres de propriétés dans les objets extérieurs, et enfi
onde supérieur et doit y retourner. L’homme est donc placé entre deux ordres de faits, entre deux mondes divers, et il partici
pports constants avec les deux mondes auxquels il participe. Ces deux ordres de rapports sont nécessaires, quoique inégaux en
tout ce qui peut être l’objet de la connaissance. De là naît un autre ordre de sciences, qui, avec les connaissances que l’ho
is de la connaissance du vrai et de celle de l’utile ; du vrai dans l’ ordre des choses purement intelligibles, de l’utile dan
rai dans l’ordre des choses purement intelligibles, de l’utile dans l’ ordre des rapports, de notre nature matérielle avec les
aux connaissances appliquées aux arts industriels et constituent cet ordre intellectuel tout à fait indépendant de la vie du
un besoin de l’âme comme la poésie, et, même en la classant au second ordre , nous ne la privons pas de sa dignité. Nous lui c
de l’intelligence toute seule, ne nous apprend donc rien du véritable ordre moral ; l’état de l’âme qu’il exprime et qu’il pr
ration vers le monde divin. La prose nous sert de guide à travers cet ordre de vérités qui aboutit à des pratiques utiles pou
me est celui où sa puissance de connaître et d’aimer se dirige vers l’ ordre opposé à la nature matérielle : c’est la prédomin
donné à l’homme de rien créer qui soit entièrement neuf ; même dans l’ ordre de la poésie et des arts, où se manifeste sa plus
les choses d’absolu et de divin ; elle est frappée de la beauté, de l’ ordre , de la majesté ; elle se sent attirée vers tout c
plus légitimes ; elle y contemple ce qu’elle a vu dans la création, l’ ordre , la beauté, l’harmonie. Mais dans la vie mortelle
les misères, au fond même de tous les crimes, ces deux principes de l’ ordre moral, Dieu et la liberté humaine. De profonds en
us les mêmes formes littéraires 5 de là dans la poésie elle-même deux ordres très distincts et comme deux courants opposés, l’
lle-même deux ordres très distincts et comme deux courants opposés, l’ ordre héroïque et religieux et l’ordre comique. Les gen
ts et comme deux courants opposés, l’ordre héroïque et religieux et l’ ordre comique. Les genres épique et lyrique corresponde
gaires, la peinture du vice et des laideurs devient prédominante et l’ ordre ironique commence avec la comédie. Il dérive en m
hiérarchie de ces aptitudes ; à l’inégalité de leur importance dans l’ ordre métaphysique et moral, bases de l’ordre social ;
ité de leur importance dans l’ordre métaphysique et moral, bases de l’ ordre social ; surtout enfin à l’inégalité d’intelligen
’on soit obligé de se servir du même mot de poésie pour désigner deux ordres de sentiments si opposés ? Une éternelle guerre d
, un monde subalterne. On prêche aujourd’hui la confusion de ces deux ordres si divers ; ou plutôt, dans la science, comme ail
ce qui est infime, car elle mêle et confond tout. L’uniformité dans l’ ordre physique, c’est l’impossible, c’est le néant ; l’
ysique, c’est l’impossible, c’est le néant ; l’extrême égalité dans l’ ordre moral, c’est l’extrême injustice, c’est le menson
blir des classifications, des distinctions précisées entre les divers ordres de la pensée, entre les diverses formes du langag
s la versification et le dessin, nous aurons son exacte mesure dans l’ ordre métaphysique et moral. Les vers de la Henriade et
prosodie, il n’est pas prouvé, par cela même, qu’elle appartienne à l’ ordre poétique. La poésie existe. Il paraît peut-être s
la plus vraie : la poésie est un état de l’âme ; elle correspond à un ordre d’idées tout particulier, elle s’exprime dans des
dirigeait tout le travail de l’époque, comme il se dirigeait, dans l’ ordre des faits, vers la Révolution. Si donc on appréci
réer chaque jour de nouveaux fils à Voltaire. Les intérêts d’un autre ordre que représente l’enseignement laïque ont-ils été
séminaire ou lycée, est de forme et d’origine monacale ? Ce sont des ordres religieux imbus, comme tout le monde au seizième
ond d’une partialité plus ou moins avouée pour les sciences et pour l’ ordre matériel qu’elles sont appelées à servir. Nous ve
des dialectes qui servirent à la poétique adolescence des peuples. L’ ordre d’idées, d’images, de sentiments qu’il est le plu
vre littéraires, est moins jeune, moins simple, moins universel que l’ ordre où se renferme la poésie antique. Les formes sont
l’esprit et du cœur, à travers toute éducation, à savoir le sens de l’ ordre et la domination de soi-même. Soyons donc armés
urs souverainement dominé par le bon sens, le goût, le sentiment de l’ ordre et de l’harmonie. Comme ce génie a été le recours
, par la prédominance qu’il accordait à l’âme, toutes les choses de l’ ordre contraire à se mélanger d’idéal. D’ailleurs le sy
ue font naître en nous les degrés divers du mal, et qui constituent l’ ordre ironique, il ne connaîtra que la terreur, et enco
puissante, de l’aversion naturelle à l’âme pour tout ce qui sort de l’ ordre et de l’harmonie, pour la méchanceté et la laideu
permises pour remonter jusqu’aux objets les plus sacrés. Il y a deux ordres d’esprits et de poèmes satiriques : les uns seman
s lançant l’indignation et l’anathème. Les premiers appartiennent à l’ ordre comique ; ils ont les défauts et les mérites du g
es hommes qui l’exercent, la satire s’arrache parfois entièrement à l’ ordre critique, pour entrer dans celui de l’enthousiasm
ar la perception des difformités physiques et morales. Appartient à l’ ordre ironique toute œuvre dans laquelle intervient la
nt le christianisme ; et par ses racines morales elle appartient à un ordre de sentiments tout à fait contraires à ceux que l
comme dans la vie de chaque individu, sert de point de départ à deux ordres distincts qui se retrouvent dans tous les genres
le rendre imitatif du mouvement et de l’accent particuliers à chaque ordre de pensées aussi bien qu’à chaque être matériel ;
se : l’homme entrevoit l’idéal sans jamais l’embrasser. Dans tous les ordres de beauté, l’idéal se manifeste à nous par quelqu
à-dire l’idée applicable, la résolution active, tout ce qui tient à l’ ordre du fini, tout cela, d’après la parole de l’Évangi
pations et des intérêts ordinaires de l’humanité. Des pensées de deux ordres différents peuvent divertir l’homme de l’action s
ociale et de l’étude de lui-même ; son âme peut être envahie par deux ordres de sentiments ayant une source extérieure, le sen
r but. Or, comme tout ce qui peut être la matière d’une action dans l’ ordre humain ne sort pas du fini, nos poètes eux-mêmes
rien du monde idéal ; ils sont nos instruments pour travailler dans l’ ordre humain ; c’est à les fortifier que s’applique ava
-ils conserver une vie indépendante, un principe distinct ? Comment l’ ordre du beau n’irait-il pas s’engloutir dans cet océan
à rien de ce qui existe dans le visible ou dans l’invisible ; chaque ordre de faits a son organe dans une des cordes de la l
aits a son organe dans une des cordes de la lyre. Il y a trois grands ordres poétiques, comme il y a trois grandes réalités di
société, l’industrie n’est pourtant rien de plus qu’un détail dans l’ ordre des choses humaines et dans le monde des idées. A
à part, d’avoir son importance en dehors et même au-dessus des autres ordres d’idées, d’être à elle seule un nouveau monde poé
ut-elle être le principe d’un semblable renouvellement ? est-ce là un ordre d’idées sérieusement poétique, essentiel à la poé
iquer par la pensée sa propre dimension pour mesure est étrangère à l’ ordre du beau plastique, mais aussi tout instrument, to
point de vue des arts plastiques. La poésie est sans doute, un autre ordre que celui des arts ; mais bien des principes leur
 ? Est-ce, enfin, en faisant éclore dans l’âme de ses adeptes tout un ordre nouveau et supérieur de sentiments nobles, délica
mmet de la hiérarchie industrielle trouver une noblesse véritable, un ordre politique intelligent et libéral ; je la voudrais
pouvoirs naturelle aux âges primitifs, à la nécessité de constituer l’ ordre du beau dans son indépendance vis-à-vis des autre
constituer l’ordre du beau dans son indépendance vis-à-vis des autres ordres de la pensée ; elle n’est sortie, en un mot, de l
la locomotive. La poésie de la science est donc une invention du même ordre que la poésie de l’industrie ; elle atteste une i
ête de nouveauté, il y a un symptôme très grave de la subversion de l’ ordre moral. Ce n’est pas seulement l’industrie, c’est
s et Montaigne, malgré leur dissemblance, appartiennent tous deux à l’ ordre critique, au scepticisme, à l’ironie. Beaucoup mo
eux dissident. Tout l’extérieur du siècle est marqué d’un caractère d’ ordre et de majesté. La grande parole, la grande pensée
ascal, Fénelon, Bourdaloue, Massillon, Racine, appartenaient tous à l’ ordre héroïque, aux sérieuses croyances, au monde de la
, Montesquieu lui-même, a-t-il plus servi à fonder les principes d’un ordre nouveau qu’à ébranler ceux de l’ordre ancien ? Bu
rvi à fonder les principes d’un ordre nouveau qu’à ébranler ceux de l’ ordre ancien ? Buffon n’a-t-il pas fait de même dans le
91 (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre septième. »
Chapitre septième. § I. Des principaux écrivains du second ordre au xvie siècle. — § II. La satire Ménippée. — §
ence du règne de Henri IV. § I. Des principaux écrivains du second ordre au XVIe  siècle. La liste des grands prosateur
peu de traits. Ils développent certains points ; ils s’attachent à un ordre particulier d’idées ; ils l’enrichissent de quelq
quelque partie plus facile de la tâche commune, et qui, dans certains ordres de vérités et de connaissances, poussent l’esprit
riens par le soin de l’expression ; mais il ne s’y élève jamais à cet ordre d’idées où la langue est faite de génie. Henri Es
nt, toutefois que des écrivains à consulter un seul ouvrage, dans cet ordre , est à lire, parce qu’il a défendu la bonne polit
s intéressés et ceux de leurs amis. C’est de la comédie, quoique d’un ordre inférieur à celle qui démasque les personnages pa
’éblouissement qui me font désirer le repos dans la pure lumière et l’ ordre admirable du xviie  siècle. § IV. Du caractère
. Malgré ces imperfections, qui font de Charron un écrivain de second ordre , son livre De la Sagesse fut d’un excellent exemp
corps tous les préceptes de la sagesse humaine, de les ranger dans un ordre naturel, de les traiter successivement, donna le
été de saint François de Sales171. Chaque point y est traité dans son ordre , avec une étendue proportionnée, sans mélange d’i
de nos rois un hommage qui lui est dû. Il convenait à celui par qui l’ ordre et l’unité s’établissaient dans l’État, de les pr
92 (1881) La psychologie anglaise contemporaine «  M. Georges Lewes — Chapitre I : L’histoire de la philosophie »
s qu’est-ce que la vérité ? « La vérité est la correspondance entre l’ ordre des idées et l’ordre des phénomènes, de telle faç
rité ? « La vérité est la correspondance entre l’ordre des idées et l’ ordre des phénomènes, de telle façon que l’un réfléchis
la pensée suivant le mouvement des choses. » Remarquons ces termes «  ordre des idées », « mouvement de la pensée », substitu
ement des choses, il y a vérité : si nos idées sont arrangées dans un ordre qui ne correspond point avec l’ordre des phénomèn
nos idées sont arrangées dans un ordre qui ne correspond point avec l’ ordre des phénomènes, il y a erreur. Atteindre cette co
des phénomènes, il y a erreur. Atteindre cette correspondance entre l’ ordre interne et l’ordre externe, c’est ce que nous che
y a erreur. Atteindre cette correspondance entre l’ordre interne et l’ ordre externe, c’est ce que nous cherchons : et nous em
i moule les réalités sur ces conceptions, et s’efforce de découvrir l’ ordre des choses, non en lui ajustant pas à pas l’ordre
orce de découvrir l’ordre des choses, non en lui ajustant pas à pas l’ ordre des idées, mais par une anticipation précipitée d
n soi. Mais comme la vérité est simplement une correspondance entre l’ ordre interne et l’ordre externe, nous nous assurons de
a vérité est simplement une correspondance entre l’ordre interne et l’ ordre externe, nous nous assurons de son exactitude par
et en faire un tout : il nous a semblé qu’il valait mieux respecter l’ ordre suivi par l’auteur. Nous allons donc courir à tra
93 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre VIII. Suite du chapitre précédent. De la parole traditionnelle. De la parole écrite. De la lettre. Magistrature de la pensée dans ces trois âges de l’esprit humain » pp. 179-193
trature de la pensée dans ces trois âges de l’esprit humain Dans l’ ordre naturel des idées, ce chapitre ainsi que le précé
lopper la théorie de la parole ; mais il faut que j’intervertisse cet ordre naturel des idées, pour me soumettre à un plan no
trature de la pensée avec des modifications nécessitées par le nouvel ordre de choses. On a reconnu des livres canoniques et
es, que les directions applicables à cet âge, ou en harmonie avec cet ordre de choses. Les Chaldéens ne purent se servir des
nements représentatifs, qui eux-mêmes sont un résultat forcé d’un tel ordre de choses, ainsi que la coopération des jurés dan
breux inconvénients qui doivent résulter de l’établissement du nouvel ordre de choses dans lequel nous entrons. Il est à rema
94 (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « M. MIGNET. » pp. 225-256
chaque œuvre de lui se recommande par l’ensemble, par la gravité et l’ ordre , comme aussi par l’éclat de l’expression ou par l
par l’anarchie féodale ; sous la troisième, tendance générale vers l’ ordre , qui finit par le pouvoir absolu ; et après le re
rs l’ordre, qui finit par le pouvoir absolu ; et après le retour de l’ ordre , tendance générale vers la liberté, qui finit par
, le rôle assigné aux individus par le destin ou la Providence dans l’ ordre successif des choses, il a toujours mis à part l’
comme m’étant resté dans la mémoire), lorsque, arrivant à parler de l’ ordre des jésuites, l’historien décrivait cette société
e l’explique à merveille : l’auteur portait, pour la première fois, l’ ordre et la loi dans des récits qui jusque-là, sous d’a
ce principale et en dégagea fermement les résultats. S’attachant à un ordre unique de causes, il négligea toutes celles qui n
reux d’admettre de la réalité autre part que là où il découvrait de l’ ordre et des lois. C’est ainsi qu’il atteignit son but
as en tout, à beaucoup près, un remplaçant de M.de Lionne, ni du même ordre politique ; il manquait de fertilité et d’inventi
oursuivi pour un acte dans lequel il n’avait été que l’exécuteur d’un ordre royal, mis à la torture, Perez parvint, à force d
été dans ses choix et apporte inévitablement quelque monotonie dans l’ ordre des sujets qui se succèdent, elle fait passer aus
95 (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre troisième »
Les vérités apportées au monde par la Renaissance appartiennent à l’ ordre des vérités simples ou philosophiques, qui n’expr
des sociétés ne lui fournissait même pas la matière ; de même, dans l’ ordre des vérités de devoir, elle a été bornée à cette
distance qui le sépare du plus petit. Outre donc ce qui manquait à l’ ordre des vérités philosophiques transmises par l’antiq
s philosophiques transmises par l’antiquité au monde moderne, tout un ordre nouveau de vérités morales devait venir du christ
re nature ou plutôt lui restituer sa grandeur, en un mot, compléter l’ ordre des vérités philosophiques, et fonder tout un ord
mot, compléter l’ordre des vérités philosophiques, et fonder tout un ordre nouveau de vérités morales. N’est-ce pas là cette
bre où sa main de fer les voulait enchaîner. Il abolit l’épiscopat, l’ ordre , c’est-à-dire la transmission du ministère ; il f
remplace les formes captieuses et monotones de la scolastique. Chaque ordre de vérités fait la matière d’un livre, lequel se
i est le don des hommes de génie, et sa fougue le rendait incapable d’ ordre et de proportion. Calvin seul sut manier cet inst
il dit « que la matière a été jusqu’ici démenée confusément, sans nul ordre de droit, et par une ardeur impétueuse, plutost q
ion qui, dans l’exposition de la doctrine, range les choses dans leur ordre et leur proportion, se fait voir dans le langage,
96 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre I. De l’évolution de la vie. Mécanisme et finalité »
u à se représenter pour plus tard un nouvel assemblage, dans un autre ordre , des éléments déjà perçus. Mais ce qui n’a jamais
invite à le croire, car là où elle retrouve avec quelque précision l’ ordre de succession des espèces, cet ordre est justemen
etrouve avec quelque précision l’ordre de succession des espèces, cet ordre est justement celui que des considérations tirées
sont elles-mêmes des causes anciennes qui se répètent en adoptant un ordre nouveau. La connaissance des éléments et des caus
ables naturalistes de notre temps a insisté sur l’opposition des deux ordres de phénomènes que l’on constate dans les tissus v
ois de l’assimilation, de la croissance et de la reproduction), est d’ ordre catagénétique, descente d’énergie et non plus mon
nétique, descente d’énergie et non plus montée. C’est sur ces faits d’ ordre catagénétique seulement que la physico-chimie aur
s avec les autres. Elle nous présente partout le désordre à côté de l’ ordre , la régression à côté du progrès. Mais ce qui n’e
division du travail, une merveilleuse solidarité entre les parties, l’ ordre parfait dans la complication infinie ? En ce sens
utes accidentelles, réapparaîtraient-elles les mêmes, et dans le même ordre , sur des points différents de l’espace et du temp
Comment supposer que des causes accidentelles, se présentant dans un ordre accidentel, aient abouti plusieurs fois au même r
zigzags à côté de celle d’un organe où sont disposés dans un certain ordre des milliers de cellules différentes, dont chacun
variations, en nombre incalculable, se soient produites dans le même ordre sur deux lignes d’évolution indépendantes, si ell
ar sélection et accumulées de part et d’autre, les mêmes dans le même ordre , alors que chacune d’elles, prises à part, n’étai
, ces variations brusques se soient produites les mêmes, dans le même ordre , impliquant chaque fois un accord parfait d’éléme
s des changements fonctionnels, et, si la cause de la variation est d’ ordre psychologique, il est difficile de l’appeler enco
, une cause psychologique intervient. C’est précisément à une cause d’ ordre psychologique que certains néo-lamarckiens ont re
intelligence nous le représentent, plus généralement à des éléments d’ ordre différent avec lesquels nous essayons de l’imiter
en tant qu’il se divise pour nous en une mosaïque de cellules, dont l’ ordre nous semble merveilleux une fois que nous nous so
ces positions entre elles. Mais les positions en nombre infini, et l’ ordre qui relie les positions les unes aux autres, sont
ci à ne voir que les positions. Le finalisme tiendrait compte de leur ordre . Mais mécanisme et finalisme passeraient, l’un et
un certain sens, le mouvement est plus que les positions et que leur ordre , car il suffit de se le donner, dans sa simplicit
visible, pour que l’infinité des positions successives ainsi que leur ordre soient donnés du même coup, avec, en plus quelque
soient donnés du même coup, avec, en plus quelque chose qui n’est ni ordre ni position mais qui est l’essentiel : la mobilit
autre sens, le mouvement est moins que la série des positions avec l’ ordre qui les relie ; car, pour disposer des points dan
l’ordre qui les relie ; car, pour disposer des points dans un certain ordre , il faut d’abord se représenter l’ordre et ensuit
er des points dans un certain ordre, il faut d’abord se représenter l’ ordre et ensuite le réaliser avec des points, il faut u
limaille : l’inépuisable détail du mouvement des grains, ainsi que l’ ordre de leur arrangement final, exprime négativement,
re plus ou moins considérable d’éléments coordonnés entre eux, mais l’ ordre est nécessairement complet et parfait. Il ne saur
étonnement il y a toujours cette idée qu’une partie seulement de cet ordre aurait pu être réalisée, que sa réalisation compl
e la sélection naturelle ; mais les uns et les autres voient dans cet ordre quelque chose de positif et dans sa cause, par co
rs, tel que Jennings le définit (p. 237-252), est incontestablement d’ ordre psychologique. 16. « The study of the cell has
97 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Histoire de la querelle des anciens et des modernes par M. Hippolyte Rigault — II » pp. 150-171
réputés instruits), La Motte s’en était servi à loisir pour mettre en ordre ses arguments et tirer ses conclusions. Il venait
dèle à vos lumières ; osez penser par vous-même, et ne prenez point l’ ordre de ces stupides érudits qui ont prêté serment de
outure, approbation donnée dans les termes ordinaires : « J’ai lu par ordre de Mgr le chancelier, etc. » C’est ce qui motiva
ion, à son naturel, à sa vérité. Ami de la propriété des termes, de l’ ordre logique et direct dans le langage, il se disait q
ion au point de vue de la clarté et de la précision ; il tient pour l’ ordre direct et régulier grammatical, qui n’est pas l’o
il tient pour l’ordre direct et régulier grammatical, qui n’est pas l’ ordre sensible et passionné. Fénelon s’est raillé de l’
rcher à la suite de toutes les idées qu’il aurait dû précéder selon l’ ordre de nos conceptions ». Voilà la contradiction nett
se : Le français, par un privilège unique, est seul resté fidèle à l’ ordre direct, comme s’il était tout raison ; et on a be
ments les plus variés et toutes les ressources du style, déguiser cet ordre , il faut toujours qu’il existe ; et c’est en vain
in que les passions nous bouleversent et nous sollicitent de suivre l’ ordre des sensations, la syntaxe française est incorrup
98 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre VIII. La mécanique cérébrale »
sage de l’excitation au repos : à priori cependant il doit y avoir un ordre dans ce retour. Mais quel sera cet ordre ? Par qu
cependant il doit y avoir un ordre dans ce retour. Mais quel sera cet ordre  ? Par quelle série d’états intermédiaires les cen
let pour expliquer l’habitude et la mémoire ; l’habitude étant dans l’ ordre des mouvements, ce que la mémoire est dans l’ordr
itude étant dans l’ordre des mouvements, ce que la mémoire est dans l’ ordre des idées. Je ne sais si je comprends bien l’hypo
ctre, les phénomènes ne se déroulent dans mon imagination que dans un ordre unilatéral et sans aucune rétrogradation. Rien ne
99 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre XV. Des ouvrages sur les différentes parties de la Philosophie. » pp. 333-345
us intelligibles dans la version & plus convenables aux différens ordres des lecteurs. Avant que de pénétrer dans les prof
e l’on doit le plus admirer de l’érudition, de la netteté, & de l’ ordre dans lequel les matieres sont traitées, & de
s’éloigne souvent du simple & du naturel. Pour suivre à présent l’ ordre des principales parties de la Philosophie, on pou
M. de Bomare, mais il s’étend sur beaucoup d’autres choses. Exposer l’ ordre & l’enchaînement des connoissances humaines,
faut commencer par lire l’article physique. On trouve, sous ce mot, l’ ordre des connoissances qu’il faut acquérir avec la suc
100 (1866) Nouveaux lundis. Tome V « Mémoires de l’abbé Legendre, chanoine de Notre-Dame, secrétaire de M. de Harlay, archevêque de Paris. »
nt, quatre ou cinq portraits au moral ? — Mais nous mettrons un peu d’ ordre dans notre étude, et avant d’arriver à l’archevêq
prédicateurs qu’il y avait alors dans le Clergé séculier et dans les Ordres religieux. » Quand je l’ai appelé un rhétoricien
les Assemblées du Clergé ; en une circonstance mémorable où le second Ordre était en conflit avec le premier, il se refusa à
. de Harlay sut y mettre tant d’art et de bonne grâce qu’il remplit l’ ordre du roi et qu’il ne fut point désagréable au cardi
ue M. de Harlay à aller au-devant des vœux de Louis XIV, à suivre ses ordres ou à prévenir ses désirs, à le servir en tous ses
un éclair de recueillement, il monte lui-même en chaire, reprenant l’ ordre de division adopté et annoncé par le récollet, il
ur des archevêques de province, il était le président habituel de son Ordre , l’orateur à la fois royal et sacré. Il plaisait
ésiastique et politique assez de faits importants, d’actes de premier ordre , pour mériter examen, analyse et tableau. Et si o
exemple de M. de Harlay nous est la preuve, au contraire, que, dans l’ ordre régulier des choses, il suffit d’un défaut, d’un
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