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1 (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Troisième partie. Dictionnaire » pp. 243-306
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 Clerget.   Acker (Paul), né à Saverne (Alsace), en septembre 1875. Œuvres . — Dispensé de l’article 23, roman, Simonis Empis
éâtre.   Albert (Henri), né à Niederbronn (Alsace) le 16 nov. 1869. Œuvres  : traductions et commentaires de l’œuvre de Frédé
(Alsace) le 16 nov. 1869. Œuvres : traductions et commentaires de l’ œuvre de Frédéric Nietzsche. — Les Dangers du Moralisme
hau.   Allard (Roger-Charles Félix), né à Paris le 22 janvier 1885. Œuvres . — La Féerie des Heures, poèmes, J. Tallandier, P
Beffroi, mars 1903.   Aubry (Jean-G.), né à Paris le 13 août 1882. Œuvres . — Les Mains d’ombre et de Lumière, librair. arti
rts de la Vie, etc.   Austruy (Henri), né à Âgen le 5 juillet 1871. Œuvres . — L’Eupantophone, roman. Flammarion, 1905, in-18
aire.   Barbusse (Henri), né le 17 mai 1874 à Asnières (Seine). Les œuvres . — Pleureuses, poésies, Fasquelle, 1895, in-18. —
  Bataille (Henri de Bataille, Henry), né à Nîmes, le 4 avril 1872. Œuvres . — La Belle au Bois-Dormant, féerie lyrique, en 3
ert d’Humières (non publiée) représentée sur la scène du Théâtre de l’ Œuvre en 1894. — La Chambre blanche, poésies. Paris, So
France, 1898.   Batilliat (Marcel), né le 19 novembre 1871, à Lyon. Œuvres . — Chair mystique, roman, 1897. — La Beauté, roma
lle Revue, 2 janvier 1897.   Bauquier (Henri), né à Nîmes, en 1873. Œuvres . — Croquis et Réflexions. Clerget, 1898, in-16. &
re, Béziers, 1900.   Bertaut (Jules), né à Bourges (Cher), en 1877. Œuvres . — Marcel Prévost. Essai. Sansot et Cie, 1904, in
aire.   Beaunier (André), né à Évreux (Eure), le 22 septembre 1869. Œuvres . — Les Dupont-Le·Terrier, roman, in-18, 1900. Not
es Débats »   Bever (Adolphe van), né à Paris le 25 décembre 1871. Œuvres . — Méditation sentimentale sur Desbordes-Valmore.
uteur (en coll. avec E. Sansot-Orland), Sansot et Cie, 1903, in-18. —  Œuvres Galantes des Conteurs Italiens, xive , xve , xvie
s du sieur de Montgaillard, dauphinois, Sansot et Cie, 1903, in-18. —  Œuvres choisies d’Agrippa d’Aubigné (édition critique),
ippa d’Aubigné, etc., Soc. du Protestantisme français, 1905, in-8º. —  Œuvres poétiques du sieur de Dalibray, etc., Sansot, 190
jourd’hui ». Collaboration. — Le Progrès artistique, Programmes de l’ Œuvre , La Famille, Gil Blas illustré, L’Aube, Lutèce, L
c. (M. van Bever a en outre contribué à la création du théâtre de « l’ Œuvre  », fondé le théâtre des Latins et organisé le Sal
ai 1905.   Bocquet (Léon), né à Marquillées (Nord) le 11 août 1876. Œuvres . — Les Sensations, poésies, Paris, Vanier, 1897.
ent au poète.   Binet-Valmer (Gustave), né à Genève le 5 juin 1875. Œuvres . — Le Sphinx de Plâtre, roman. Soc. du Mercure de
fondat.)   Boissière (Albert), né à Phiberville le 26 janvier 1866. Œuvres . — L’Illusoire aventure, poésies, La Plume, 1897,
  Boschot (Adolphe), né le 4 mai 1871 à Fontenay-sous-Bois (Seine). Œuvres . — Rênes Bleues. Lacomble, Bruxelles, 1895, in-18
  Bouchaud (Pierre de), né à Chasselay (Rhône), le 24 octobre 1866. Œuvres . — Claudius Popelin, essai in-8, 1887. — Rythmes
Mercure de France, etc…   Bouhélier (Saint-Georges de), né en 1879. Œuvres . — L’Hiver en Méditation ou Les Passe-Temps de Cl
, 17 mai 1901.   Boulenger (Jacques), né à Paris en septembre 1879. Œuvres . — Les Protestants à Nîmes au temps de l’Édit de
Revue Sportive (escrime).   Boulenger (Marcel), né à Paris en 1878. Œuvres . — La Femme Baroque, roman Lecène et Oudin, 1898,
lesve (René), né à la Haye-Descartes (Indre-et-Loire) 14 avril 1867. Œuvres . — Le Médecin des Dames de Néans, roman Ollendorf
05 (3  série).   Briquel (Paul), né à Lunéville le 9 décembre 1877. Œuvres . — Soirs d’Automne, poésies. Nancy 1897, in-8. — 
.   Canora (Louis Prunières, dit Jean), né à Paris, le 21 août 1877. Œuvres . — Molière, moraliste, Soc. positiviste, 1899, n-
s, etc…   Canudo (Ricciotto) né à Gioja-del-Colle (Apulie) en 1879. Œuvres . — L’Évolution du Sens de la Vie chez d’Annunzio,
Xe Symphonie, Les Écrits pour l’Art, oct. 1905.   Caussy (Fernand). Œuvres . — Cléanthe ou le désir en Cage, roman. — Morlini
rcure de France.   Casella (Georges), né à Paris, le 20 avril 1881. Œuvres . — Le Comte Estienne, poème dramatique, Schlaeber
rée (fond. 1901-1903). — La Renaissance Latine (fond. 1903-1904). — L’ Œuvre d’Art International, 1902-1903. — La Revue Contem
Gaubert, La Critique internationale, juillet 1902. — Marcel Clavié, L’ Œuvre d’Art international, juillet 1902. — Albert Erlan
o de Paris, 13 août 1905.   Cladel (Judith-Jeanne), née à Paris en… Œuvres . — Le Volant, 3 actes (L’Œuvre 1895), A Lemerre,
del (Judith-Jeanne), née à Paris en… Œuvres. — Le Volant, 3 actes (L’ Œuvre 1895), A Lemerre, 1895, in-18. — Auguste Rodin pr
vue Hebdomadaire. — Humanité Nouvelle — La Plume.   Claudel (Paul). Œuvres . — L’Arbre, 1 vol. in-18. Société du Mercure de F
Comminges (Marie-Aimery, comte de), né à Toulouse le 25 avril 1862. Œuvres . — En outre de divers ouvrages traitant de sport
rnal des Débats, 13 mars 1905.   Coussanges (Jacques de), né à (?). Œuvres . — Traduction du suédois de : Le Dernier des Athé
Curnonsky (Maurice Railland dit), né à Angers, le 12 octobre 1873. Œuvres . En collaboration avec P.-J. Toulet sous le pseud
in (1904).   Dagan (Henri), né le 15 février 1870 à Apt (Vaucluse). Œuvres . — Enquête sur l’Antisémitisme, 1899. Stock, in-1
xxe  siècle, 1904, Giard et Bière, in-18. M. Dagan a fondé la Revue L’ Œuvre nouvelle (1903-1906) et les Cahiers de l’Universi
L’Aurore, etc.   Danville (Gaston), né à Toul le 18 novembre 1870. Œuvres . — D’une théorie du crime considéré au point de v
Philosophique.   Dauguet (Marie), née à La Chaudeau (Haute-Saône). Œuvres . — À Travers le Voile, poésies Vanier, 1902. — Pa
e, Mercure de France, mai 1901, etc.   Delarue-Mardrus (Lucie Mme). Œuvres . — Occident, poèmes de la Revue Blanche, 1901, in
, Bernard, Philippe, Frédéric), né à Sos en Albret le 27 avril 1874. Œuvres . — En les Landes, poèmes, bib, de l’Effort, 1896.
elisle (Henri-Louis-Charles Routier), né à Amiens le 8 juillet 1878. Œuvres . — Chansons Dolentes et joyeuses. Soc. d’éd. litt
erviers, 1904.   Demolder (Eugène), né à Bruxelles le 16 déc. 1862. Œuvres . — Impressions d’Art, Vve Mommeu, Bruxelles, 1889
ich).   Derennes (Charles), né le 4 août 1882 à Villeneuve-sur-Lot. Œuvres . — L’Enivrante Angoisse, poèmes, Ollendorff, 1904
e de Paris.   Despax (Émile), né à Dax. (Landes), le 14 sept. 1881. Œuvres . — Au Seuil de la Lande, poème, Mercure de France
sance Latine.   Deubel (Léon-Louis), né le 22 mars 1879, à Belfort. Œuvres . — La Chanson balbutiante, poèmes, Jacques à. Pol
sus. — Poèmes, Le Beffroi, in-4º, 1906. Collaboration. — Gallia. — L’ Œuvre d’Art international. — Nouvelle Revue d’Égypte. —
yché, mars 1906.   Ducoté (Édouard), né à Douai le 29 octobre 1870. Œuvres . — La première étape, Paris, Lemerre, 1894. — Le
n (Édouard), né le 10 novembre 1861, à Saint-Gervais (Loir-et-Cher). Œuvres . — Les lauriers sont coupés, roman, précédé des H
ques Brandenburg, dit Albert), né à Marseille le 1er septembre 1878. Œuvres . — Odes et Poèmes, Mercure de France, in-18, 1899
s, l’Ermitage, avril 1903.   Farrère (Claude, Charles Bargone dit). Œuvres . — Fumées d’Opium, préface de Pierre Louÿs, Ollen
n 1905).   Faure (Gabriel), né à Tournon (Ardèche), le 15 mai 1877. Œuvres . — Berthe de Provence, drame en vers (1898), in-1
ronne Aimery de Pierrebourg dite Claude) née à Âgen le 15 juin 1856. Œuvres . — L’Autre Amour, roman Calmann-Lévy, 1905, in-18
eau, Fasquelle, 1904, in-18.   Fleury (Albert), né en 1875 en Lyon. Œuvres . — Paroles vers elle, poésies, lib. de l’art indé
llia, La Plume.   Fons (Pierre), né le 16 juillet 1880, à Toulouse. Œuvres . — Songes pâles, poésies (1900) H. C. — La double
chons (Jacques Peyrot des), né le 31 janvier 1868, à Torcé (Sarthe). Œuvres . — L’Album et le Livre des Légendes, 1894-1895 (a
, décembre 1898.   Garnier (Paul-Louis), né à Paris le 3 juin 1879. Œuvres . — Poèmes, 1896, une plq. in-18. — Poèmes, 1897,
c., etc.   Gasquet (Joachim), né le 31 mars 1873 à Aix-en-Provence. Œuvres . — L’Enfant, poésies, 1900, Dragon à Aix, in-8º.
Favier), né à Saint-André de Sangonis (Hérault), le 28 janvier 1881. Œuvres . — Vers les lointains Échos, poésies, 1898, Montp
aris.   Gossez (A.-M., Marius-Alphonse), né à Lille le 27 mars 1878. Œuvres . — Poètes du Nord, morceaux choisis, Paris, Ollen
03.   Gourmont (Jean de), né à Mesnil-Villemau, le 23 janvier 1877. Œuvres . — Jean Moréas, essai de critique, Sansot et Cie,
  Grappe (Georges Pierre-François) né à Paris le 1er juillet 1872. Œuvres . — S. H. Newmann, essai de psychologie religieuse
e ; Paris, 1902. Béduchaud, éd. in-12. — R. L. Stevenson, l’homme à l’ œuvre , Paris, 1904, Sansot, éd. in-18 jésus. — Paul Bou
ats, La Presse, etc.   Gregh (Fernand), né à Paris le 14 oct. 1873. Œuvres . — La Maison de l’Enfance, poésies, Calmann-Lévy,
la Soc. Nat. des B.-A. 1905. — Hawkins, Portrait, 1903. (rep. dans l’ Œuvre d’art, international). — Anonyme, Portrait au tra
rschel.   Guérin (Charles), né à Lunéville le 29 décembre 1873. Les œuvres . — Fleurs de Neige, poésies, Nancy, Crépin-Leblon
ns l’Ermitage de juin 1898.   Guiraud (Edmond), né le 22 mars 1879. Œuvres . — M. et Mme Taste, comédie en acte (La Bodinière
éâtre municipal de Nîmes), 1904. — L’Ouvrier de la Dernière Heure, (l’ Œuvre ), 1904. — La Mémoire des Dates, comédie en un act
905 le prix de 5 000 fr. de l’Académie Féminine de La Vie Heureuse). Œuvres . — Passage de Bédouins, 1889, Calmann-Lévy, in-18
inger et Bouffar.   Hennique (Nicolette), née en avril 1884 à Paris. Œuvres . — Des Rêves et des choses, poésies. Revue Blanch
 avril 1905.   Hirsch (Charles-Henry), né à Paris le 18 avril 1870. Œuvres . — Légendes Naïves, poésies, Edmond Girard, 1894,
égnier), en littérature Gérard d’), née à Paris le 20 décembre 1875. Œuvres . — L’Inconstante, roman, Calmann-Lévy, in-18, 190
1904, Perrin, éd.   Hubert (Paul), né en 1872 à Juvignac (Hérault). Œuvres . — Verbes Mauves, poèmes Clerget, 1898, in-18. — 
ène, Vte d’), né le 2 mars 1868 au château de Couros, près Aurillac. Œuvres . — Du Désir aux Destinées, poèmes : Mercure de Fr
tc.   Jaloux (Edmond-Adrien-Marie), né à Marseille le 19 juin 1878. Œuvres . — Une Âme d’Automne, poèmes, Aubertin, Marseille
ivre des Masques. Soc. du Mercure de France, Paris, 1897, in-18.) Les Œuvres . — Six Sonnets, 1891. — Vers, plaquette, 1892. — 
nce).   Jarry (Alfred), né à Laval (.Mayenne), le 8 septembre 1873. Œuvres . — Les Minutes de Sable Mémorial. Soc. du Mercure
lume, Renaissance latine.   Klingsor (Tristan Leclère), né en 1874. Œuvres . — Triptyque de Châtelaine, poésies 1892, Roger à
0.   Kolney (Fernand), Pochon de Colnet, né à Paris le 27 mai 1868. Œuvres . — Contes Bibliques, (s. d.). — Le Salon de Madam
Boissière (Félix Sonier), né le 12 janvier 1865 à Tournon-sur-Rhône. Œuvres . — Ballades toutes nues, in-18 avec portrait et p
) 1er janvier 1906.   Lacuzon (Adolphe), né à Valenciennes en 1870. Œuvres . — Éternité, précédé d’un avant-propos, Sur la Po
Presse, Petit Parisien, etc.   Lafargue (Marc), né le 20 mai 1876. Œuvres . — Le Jardin d’où l’on voit la vie, poésies, Bib.
Lafayette (Olivier, Calemard de), né en 1878 près du Puy-en-Velay. Œuvres . — Le Rêve des Jours, poèmes, Sansot et Cie, in-1
gie-Revue 1904.   Lantoine (Albert), né à Arras le 31 janvier 1869. Œuvres . — Pierres d’iris, petits poèmes en prose et en v
3, in-18.   Lapaire (Hugues), né le 26 août 1869 à Saucoins (Cher). Œuvres . — L’Armette, Crépin-Leblond, Moulins, 1894. — Au
(Cæsar-Albin-Léo), né à la Grand’ Combe (Gard), le 6 décembre 1878. Œuvres . — La Maison du Poète, poèmes, Stock, édit. 1903,
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  Lavergne (Antonin-Pierre), né à Aniane (Hérault) le 5 juin 1863. Œuvres . — Paroles d’amour, poésies, A. Lemerre, 1895, in
des Revues, etc.   Léautaud (Paul), né à Paris le 18 janvier 1872. Œuvres . — Poètes d’aujourd’hui, 1880-1900, morceaux choi
Philéas-Ernest), né à la Neuville-Vault (Oise), le 26 novembre 1869. Œuvres . — Décidément, plaquette, vers, librairie Univers
5.   Lebey (André), né le 10 août 1877 à Dieppe (Seine-Inférieure). Œuvres . — Poèmes : Le Cahier rose et noir. — Automnales.
  Leblond, Marius, né en 1877 et Ary en 1880 à l’Île de la Réunion. Œuvres . — Les Vies Parallèles, E. Fasquelle, 1902, in-12
juillet 1904.   Le Blond (Maurice), né à Niort le 26 février 1877. Œuvres . — Essai sur le Naturisme, Mercure de France, 189
vue des Revues, etc…   Le Brun (Roger), né à Paris le 29 juin 1877. Œuvres . — Ermette Zacconi, essai de critique. Anthologie
etc.   Leconte (Sébastien Charles), né à Calais le 22 octobre 1865. Œuvres . — Œuvres définitives : L’Esprit qui passe, Paris
conte (Sébastien Charles), né à Calais le 22 octobre 1865. Œuvres. —  Œuvres définitives : L’Esprit qui passe, Paris, Soc. du
Cariage, Besançon.   Lemaître (Mme Claude), née à Saintes en 1873. Œuvres . — Ma Sœur Zabette, roman Ollendorff, 1902, in-18
de Paris.   Lichtenberger (André), né à Strasbourg le 29 nov. 1870. Œuvres . — Le Socialisme au xviiie  siècle, Alcan, 1895,
es Deux Mondes, Le Temps, Les Débats.   Lœwengard (Pol), né à Lyon. Œuvres . — Les Pourpres Mystiques, poèmes, Mercure de Fra
leue, juillet 1905.   Lumet (Louis), né à Issoudun, 8 janvier 1872. Œuvres . — Contre ce Temps, brochure, Paris. — Conversati
02, Perrin, in-18.   Magre (Maurice), né à Toulouse le 2 mars 1877. Œuvres . — Éveils, poésies (en collaboration avec André M
15 avril 1905.   Maindron (Maurice), né à Paris le 7 février 1857. Œuvres . — Le Tournoi de Vauplassans, roman, Perrin, rééd
  Marinetti (F.-T.), né à Alexandrie d’Égypte le 22 décembre 1878. Œuvres . — La Conquête des Étoiles, poème épique. — La Pl
ié, dit Raymond), né le 10 décembre 1866 à la Capelle-Marival (Lot). Œuvres . — Chairs d’Ambre, roman, in-16, Soc. du Mercure
de France, 1903.   Mercier (Louis), né à Coutances (Loire) en 1870. Œuvres . — L’Enchantée, poésies, Ollendorff, 1897. — Voix
Paris, Ermitage, etc…   Miomandre (Francis de), né à Tours en 1880. Œuvres . — Les Reflets et les Souvenirs, (poèmes), l’Occi
France, Art moderne, etc…   Mithouard (Adrien), né à Paris en 1864. Œuvres . — Rigalume, 1888 (C. H.). — Récital mystique, in
à Paris le 7 février 1877, un des promoteurs du mouvement naturiste. Œuvres . — Sylvie ou les Émois passionnés, Soc. du Mercur
ur, Gaulois, 18 juillet 1904.   Morel (Eugène), né à Paris en 1869. Œuvres . — L’Ignorance acquise, Stock, 1889, in-18. — Pet
etc.   Mouquet (Jules-Georges-Édouard), né à Lille le 28 nov. 1878. Œuvres . — Nocturnes Solitaires, sonnets, in-16 soleil, P
-Mathieu), né le 4 mars 1873 à Arles-sur-Tech (Pyrénées-Orientales). Œuvres . — Les Balcons sur la mer, poèmes, La Plume, 1904
e Provinciale.   Méré (Charles), né à Marseille le 29 janvier 1883. Œuvres . — Races de Soleil, roman, 1900. — La Tragédie mo
l’Intransigeant, etc.   Nau (John-Antoine). Prix Goncourt en 1903. Œuvres . — Au seuil de l’Espoir, poèmes, Vanier, in-18, 1
a Plume, etc.   Nervat (Jacques), né à Périgueux le 3 juillet 1875. Œuvres . — Cantique des Cantiques, poésies, bibl. de l’« 
at (Marie Caussé, — Mme Jacques), née à Bordeaux le 26 juillet 1875. Œuvres . — En outre des livres mentionnés plus haut, Hist
son Bibesco) comtesse Mathieu de), née à Paris, le 15 novembre 1876. Œuvres . — Le Cœur Innombrable, poésie (cour. par l’Ac. F
Otto, Henri Manuel.   Périlhou (François), né à Lavelanet (Ariège). Œuvres . — Andrée, comédie en 1 acte en prose, jouée au T
(Albert-Liénart dit Louis), né à Alais (Gard), le 13 décembre 1875. Œuvres . — Vers la Vie, 1 acte en prose, Montpellier, La
La Plume, 15 février 1901.   Philippe (Charles-Louis), né en 1876. Œuvres . — Quatre histoires de Pauvre Amour, bibl. de l’A
nce Latine.   Pilon (Edmond-Louis), né à Paris le 19 novembre 1874. Œuvres . — Les Poèmes de mes soirs, Vanier, 1896, in-8º.
t).   Pioch (Georges-Jules-Charles), né à Paris le 10 octobre 1874. Œuvres . — La Légende blasphémée, poème, Mercure de Franc
e, etc…   Polti (Georges), né à Providence (Rhode Island, U. S. A). Œuvres . — La Théorie des Tempéraments, Carré, 1889. —  N
Puaux (René), né le 18 août 1878 à Montivilliers (Seine-Inférieure). Œuvres . — Cyrano de Bergerac (prologue en vers), plaquet
des Gachons dit Pierre de), né à Valençay (Indre) le 10 avril 1880. Œuvres . — L’Activité artistique. — La Campagne et le Ber
e Leucippe et de Clitophon, roman (avec Ch. Verrier), Mercure, 1903. Œuvres posthumes. — La Maison de la petite Livia, roman,
Anthologie-Revue, 1904.   Reboux (Paul), né à Paris le 21 mai 1877. Œuvres . — Les Matinales, poésies, Lemerre, 1897, in-18.
ttres, etc.   Régismanset (Charles), né à Paris le 22 juillet 1877. Œuvres . — Sensations coloniales J. André, in-12, 1899. —
Des Rieux (Lionel), né à Neufchâteau (Vosges), le 20 novembre 1870. Œuvres . — Chante-Pleure, poésies, Vanier 1892. — Espoir
00.   Rigal (Henri), né à St-Chinian (Hérault), le 15 février 1883. Œuvres . — Une Syrinx aux lèvres, poésies, Béziers, 1902.
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voire, Les Essais, janvier 1905, etc…   Saint-Point (Valentine de). Œuvres . — Poèmes de la Mer et du Soleil, Paris, Vanier-M
Scheffer (Robert-Édouard), né à Colmar (Alsace), le 6 février 1865. Œuvres . — Sommeil, poésies Jouaust, 1891. — Aubes et Mir
Plume. — Le Damier (fond).   Séché (Alphonse), né à Nantes en 1876. Œuvres . — L’Art Dramatique, et Musical au xxe  siècle, A
du Theâtre, etc.   Segard (Achille), né à Roubaix le 4 avril 1872. Œuvres . — Symbolistes et Décadents, Lille, Taffin-Lefort
rff, 1902.   Souchon (Paul), né le 15 janvier 1874 à Laudun (Gard). Œuvres . — Élévations Poétiques, poésies, Paris, Edmond G
e France.   Toulet (Paul-Jean, dit P.-J.), né à Pau le 5 juin 1867. Œuvres . — M. du Paur, homme public, roman, Simonis Empis
a Revue Illustrée.   Tudesq (André), né à Alais le 28 janvier 1883. Œuvres . — La Vie, poésie, Librairie française, 1905, in-
Baysse (Jean), né à St-Médard-en-Jalle (Gironde), le 3 juillet 1874. Œuvres . — Le Temple, poèmes, 1903, édition de la Nouvell
Revue Illustrée.   Vernon (Yvonne), née le 25 octobre 1883 à Paris. Œuvres . — Terres de Lumière, (impressions de voyage), Ol
art, dit Pierre), né à Vernon (Saône-et-Loire), le 17 décembre 1866. Œuvres . — Le Choix d’une Maîtresse, Bibliothèque indépen
Vie Populaire.   Vignaud (Jean), né à Saintes le 26 septembre 1875. Œuvres . — L’Accueil, poème, Ollendorff, 1901, in-18. — L
e, Petit Parisien.   Viollis (Henri d’Ardennes de Tizac, dit Jean). Œuvres . — La Guirlande des Jours, poésies, Bibliothèque
Paris, 1901.   Visan (Tancrède de), né à Lyon le 16 décembre 1868. Œuvres . — Paysages Introspectifs, poésies, précédées d’u
e, Vers et Prose, Écrits pour l’Art.   Vivien (Renée), née en 1877. Œuvres . — Études et Préludes, poèmes, A. Lemerre, in-18,
e, Mme Henry Gauthier Villars), née à St-Sauveur-en-Puisaye (Yonne). Œuvres . — Dialogues de Bêtes, Mercure de France, 1904, i
in-18 (illustrations).   Yaki (Paul), né à Toulouse le 4 mars 1883. Œuvres . — La Belle Paule (en coll. avec Gh. Gallié), 1 a
n de Nyevelt (Hélène de Rotschild, baronne de), née à Paris en 1868. Œuvres . — Effeuillements, poèmes, A. Lemerre, in-18, 190
oût 1905. APPENDICE Gide (Paul-André), né à Paris en novembre 1869. Œuvres . — Cf. Bibliographie à la suite du Ier Livre des
e, etc…   Hauser (Fernand), né à Toulon (Var), le 18 décembre 1869. Œuvres . — Les Pauvres Gens, poésies, 1890. — Le Château
é, roman, 1897. — Le Ressuscité, tragédie, 1901. — Victor Gelu et son Œuvre , critique, 1899. — L’affaire Syveton, ouvrage doc
ibre, 1896).   Hervier (Paul-Louis), né à Limoges, le 21 juin 1882. Œuvres . — Le Mort qui renaît (La Presse, juin-juillet 19
2 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Deuxième partie. Ce qui peut être objet d’étude scientifique dans une œuvre littéraire — Chapitre VIII. La question de gout ce qui reste en dehors de la science » pp. 84-103
hors de la science25 Supposons scientifiquement faite l’étude des œuvres littéraires qui remplissent une période. Faut-il
a-t-il de juger ? Qu’il se contente de nous dire ce que contient une œuvre , ce qui l’a fait naître, ce qu’elle a engendré à
émontrer, puisqu’on a essayé de le contester. Considérons d’abord les œuvres littéraires dans le temps. Est-il possible de met
s d’éclat, de déclin, de renaissance, etc. Considérons maintenant les œuvres littéraires dans l’espace. Est-il possible d’assi
s aisé ni même possible de décider la question de préséance entre des œuvres supérieures appartenant à des époques ou à des ra
t se renouvelle d’âge en âge ; l’art est une création perpétuelle ; l’ œuvre , qui demain grossira le nombre des chefs-d’œuvre,
her et indiquer bravement ce qui constitue à son avis la valeur d’une œuvre littéraire. Il doit se faire un principe de jugem
t certains moyens de parvenir, mille autres causes peuvent priver une œuvre de l’estime qui lui est due. Les passe-droits de
e est également variable et contradictoire. De plus, sans compter les œuvres dont la renommée n’a jamais franchi les frontière
, on est donc ramené à cette nécessité : tirer de l’examen direct des œuvres littéraires le moyen de les classer. §. 4. — La d
un type absolu, un idéal unique avec lequel il puisse confronter les œuvres soumises à son appréciation. Tout au contraire, s
es que pour parvenir à cette première. » Il suit de là que toutes les œuvres qui ont plu, qui ont été qualifiées de belles, se
rcher à franchir. Il est parfaitement oiseux pour lui de comparer des œuvres qui ne sont pas de même espèce. Il n’a pas à se d
e est supérieure à la poésie lyrique. C’est assez qu’il rapproche les œuvres de même nature, soit simultanées, soit successive
uté blonde ! Le rôle de l’historien se réduit donc à constater si une œuvre est vraiment supérieure et en quoi elle l’est. Il
’il pouvait faire, s’il a conscience de n’avoir laissé de côté aucune œuvre qui ait marqué dans l’évolution littéraire. § 5.
Les contemporains, d’abord, opèrent, dans la quantité croissante des œuvres jetées en pâture au public, une première sélectio
il y a sur bien des points chose jugée ? Il faut avouer encore qu’une œuvre , quand elle est entrée dans le patrimoine de l’hu
d’illustres devanciers. Un second procédé pour évaluer le mérite des œuvres littéraires, procédé qui confine au précédent, co
e à des moyens plus précis et plus directs. § 6. L’appréciation d’une œuvre littéraire doit reposer sur l’étude approfondie d
d’une œuvre littéraire doit reposer sur l’étude approfondie de cette œuvre . Nous revenons à la double analyse dont nous avon
us commençons, comme il convient, par la première, nous voyons qu’une œuvre peut être supérieure à cinq points de vue très di
gination bien au-delà du monde réel. Nous pouvons dire déjà que toute œuvre qui a réussi à atteindre un haut degré dans l’un
tablir d’une façon aussi rigoureuse que possible la supériorité d’une œuvre  ? Il faut examiner sous des angles divers les div
s. Des exemples éclairciront ma pensée. Comment reconnaître que telle œuvre est supérieure au point de vue de la beauté senso
e dérober à tout calcul. Il en est de même pour les sentiments. Telle œuvre est supérieure, parce qu’elle exprime et éveille
érobe l’éternelle Isis ? En tous ces cas, pour des motifs divers, son œuvre est de nature à satisfaire l’esprit. La valeur mo
de donner au mot de moralité l’extension large qu’il doit avoir. Une œuvre est belle moralement, quand elle montre et par co
l’égoïsme. L’historien, dans l’appréciation de la beauté morale d’une œuvre , doit donc tenir compte de la variété, de la puis
t aussi de la nouveauté plus ou moins grandes des tendances que cette œuvre essayait de faire triompher. Des principes identi
faire triompher. Des principes identiques s’appliquent à l’examen des œuvres qui nous emportent au-delà du monde sensible, qui
us amène cette tentative pour opérer une première sélection parmi les œuvres littéraires ? A cette formule, autour de laquelle
e, autour de laquelle nous n’avons cessé de tourner : Il y a pour une œuvre littéraire (à ne considérer que ses qualités inté
ns dit la même chose en termes plus précis. Car, s’il est vrai qu’une œuvre est déjà supérieure pour s’être mise hors de pair
é dans plusieurs ou dans tous. C’est une simple addition à faire. Une œuvre qui plaît aux sens vaudra mieux, si elle satisfai
e temps notre besoin d’émotions et notre intelligence ; elle sera une œuvre suprême, un vrai chef-d’œuvre, si elle est par su
t figurer une échelle ascendante. Pour prendre les deux extrêmes, une œuvre idéalement belle est plus rare, plus exquise, plu
e idéalement belle est plus rare, plus exquise, plus admirable qu’une œuvre dont la beauté serait presque uniquement sensorie
principe, il faut s’astreindre à de sévères précautions. D’abord une œuvre qui sait puissamment éveiller ou exprimer des sen
xprimer des sensations par des mots peut valoir beaucoup mieux qu’une œuvre qui exprime ou éveille médiocrement des idées. Ce
aut un poème où les vers sont durs et boiteux ? Peut-on concevoir une œuvre littéraire sans un minimum de sensations, de sent
s dont elles ne peuvent point se passer ? Supposons après cela qu’une œuvre appartenant à un ordre supérieur soit supérieure
saires ; nous pouvons dire qu’elle aura une valeur plus haute que les œuvres les plus parfaites dont la beauté serait purement
ffets », telle est, à mon avis, la qualité essentielle qui fait d’une œuvre littéraire un tout organique et vivant et qui en
qui s’imposent à tout écrivain et qui se limitent l’une l’autre. Une œuvre littéraire (cela ressort de sa nature est chose à
avons désormais la possibilité de tenter une hiérarchie raisonnée des œuvres d’une littérature. Si nous voulons condenser dans
s, idées, tendances, aspirations idéales sont le fond vivant de toute œuvre littéraire. Une œuvre littéraire est donc essenti
spirations idéales sont le fond vivant de toute œuvre littéraire. Une œuvre littéraire est donc essentiellement expressive de
ce dans la détermination des signes qui dénotent la supériorité d’une œuvre n’empêche pas celle de l’art de rester encore trè
sûre, la méthode que nous avons indiquée pour mesurer la valeur d’une œuvre littéraire est un secours qui n’est point à dédai
l’avons résumée me paraît assez large pour ne laisser de côté aucune œuvre vraiment supérieure et assez flexible pour ne poi
3 (1888) La critique scientifique « La critique scientifique — Analyse psychologique »
livre, par exemple, est d’abord ce qu’il est ; mais il est ensuite l’ œuvre d’un homme et la lecture de plusieurs ; c’est à r
re des écrivains dont ils s’occupaient que pour mieux apprécier leurs œuvres . M. Taine, seul, s’est à peu près dispensé de cet
indications psychologiques qu’ils extraient de l’examen superficiel d’ œuvres littéraires sont trop générales et trop peu préci
hérédité et de l’influence des milieux, avec l’analyse directe de ses œuvres . Des deux méthodes, c’est la première qui doit cé
s’appliquent aux hommes supérieurs. C’est donc de l’examen seul de l’ œuvre que l’analyste devra tirer les indications nécess
aître, et le problème qu’il devra poser est celui-ci : Etant donnée l’ œuvre d’un artiste, résumée eu toutes ses particularité
ésoudre cette question, conclure d’une particularité esthétique d’une œuvre à une particularité morale de son auteur, est for
, d’argent, par un mobile, instinctif, n’importe, de faire une de ces œuvres . Cette détermination prise, l’artiste l’exécute d
art, à un certain genre, à un certain procédé, en un mot, il fait une œuvre se distinguant de celles d’autrui par certains ca
sirs, son idéal ; c’est-à-dire que les caractères particuliers de son œuvre résulteront de certaines propriétés de son esprit
leurs, que l’on considère ceci : les particularités esthétiques d’une œuvre se composent d’un certain nombre d’émotions, d’im
de sensations, par un certain cours de phénomènes mentaux10 cx. Or, l’ œuvre d’un artiste nous donne directement une partie no
art indépendante et constituante. Que l’on extraie donc d’une série d’ œuvres émanant d’un seul artiste toutes les particularit
particularités esthétiques sont nombreuses, en d’autres termes, si l’ œuvre analysée est considérable et variée, ces particul
variée, ces particularités sont importantes, en d’autres termes, si l’ œuvre analysée est originale et grande, les particulari
s. La méthode esthopsychologique est d’autant plus fructueuse que les œuvres auxquelles on l’applique sont plus hautes et plus
it. Une composition parfaite, de celle des parties à celle de toute l’ œuvre , permettra de penser que chez l’artiste qui la pr
es émotions de grandeur et qui a influé sur toutes les parties de son œuvre . Des indications importantes résulteront de même
pelé les moyens internes de l’artiste, c’est-à-dire du contenu de son œuvre , de son sujet, du genre de personnages et de pays
ste marque en ces matières. On pourra même découvrir à l’examen d’une œuvre quelle est la qualité des choses que son auteur s
e. L’interprétation des émotions sera simple et directe s’il s’agit d’ œuvres évidemment et franchement passionnées ; il faudra
artistes montrent, dès l’abord, par tout l’aspect extérieur de leurs œuvres , qu’ils font ouvertement appel à la sympathie, à
rprétation psychologique des émotions indiquées et suggérées dans ces œuvres est facile. Elles expriment certains sentiments d
teur les éprouvait en écrivant et qu’elles se sont exprimées dans son œuvre comme dans un monologue. Dans les deux cas, ces é
e déterminer chez l’artiste qu’on étudie, et, de fait, la plupart des œuvres littéraires, qui appartiennent à ce genre sont au
directement à l’existence permanente chez l’auteur des émotions de l’ œuvre , et déduire de celle-ci les conditions mentales q
ctes, des musiciens comme Gluck, se sont appliqués à éliminer de leur œuvre toute intervention individuelle, toute exubérance
intervention individuelle, toute exubérance et toute confusion. Leurs œuvres sont froides et l’émotion y résulte des spectacle
n semblable ému. Ici, l’étude des relations entre les sentiments de l’ œuvre et la nature morale de l’auteur demande plus de s
s de l’auteur. D’autre part, celui-ci réalise nécessairement dans son œuvre son idéal de beauté, et cherche à susciter certai
ophes, les insistances, s’abstenir de se montrer ouvertement dans ses œuvres , est un indice significatif de sa volonté et de s
de traits aisément discernables de leur physionomie morale, que leur œuvre cache mais moule. C’est de même une difficulté pl
se soit impuissante ; car les données que l’on peut recueillir de ces œuvres de seconde main, ne semblent pouvoir fournir de r
but étranger à l’art ; il sera facile de se tirer d’affaire pour les œuvres de cette sorte, en considérant qu’elles n’intéres
que l’on peut tirer de l’examen des particularités esthétiques d’une œuvre la connaissance des particularités, c’est-à-dire
eur. Cette connaissance sera d’autant plus précise que l’analyse de l’ œuvre aura été plus minutieuse et plus productive. Elle
t externes, de la forme, du contenu, des émotions qui caractérisent l’ œuvre d’un auteur, en assignant, à chacun de ces ordres
venons de voir en vertu de quels principes on peut, de l’examen d’une œuvre littéraire, extraire des notions sur l’entendemen
usuelles, de celles que donne la géométrie ou toute autre science. L’ œuvre d’un artiste est le signe compréhensible de son e
sentiments. Pour une mise en perspective historique et théorique de l’ œuvre de Ribot, voir notamment J. Carroy, A. Ohayon et
4 (1888) La critique scientifique « La critique scientifique — Analyse esthétique »
par analyser le livre, le tableau ou la symphonie à interpréter. Ces œuvres sont essentiellement des ensembles de moyens d’ac
n sur les sens, propres à susciter des émotions d’un certain ordre. L’ œuvre littéraire, notamment, est un ensemble de phrases
dans tout l’art poétique et idéaliste, puisés à ces deux sources, ses œuvres tenteront également d’émouvoir et d’émouvoir stér
nséquences morales. Mais, à part ces restrictions, on peut dire que l’ œuvre littéraire est un ensemble de signes écrits desti
ger ce double problème : quelles sont les émotions que l’ensemble des œuvres de tel auteur suscite, et par quels moyens les pr
e, par une série de comparaisons et de souvenirs, de discerner dans l’ œuvre qu’il étudie les parties marquantes, originales,
résulter, avec quelque modification, de la vue ou de l’audition d’une œuvre d’art. D’autre part, on ne peut classer les émoti
musiciens et les peintres n’ont jamais hésité à présenter dans leurs œuvres les spectacles les plus pathétiques, à user des m
s dans l’estime publique sont les genres tragiques ; les plus grandes œuvres que l’art humain a produites, sont des œuvres mon
ques ; les plus grandes œuvres que l’art humain a produites, sont des œuvres montrant des images tristes et développant des id
entiments extrêmes, on apercevra aussitôt la raison pour laquelle les œuvres les plus émouvantes et les plus estimées exprimen
ur, une cathédrale gothique, le Bon Samaritain de Rembrandt, sont des œuvres excitantes à un haut degré parce qu’elles sont tr
d’expression existent ensemble à proportion variable dans toutes les œuvres . Le suggestif est éminemment subjectif, et pour l
que de les nommer suivant l’idée à laquelle ils sont associés dans l’ œuvre . C’est ainsi que l’on sera forcé de parler d’émot
onnel du lecteur ainsi pris au hasard et non l’indice émotionnel de l’ œuvre , toujours la même et produisant sans cesse des ef
drait ainsi à connaître exactement sinon la valeur émotionnelle d’une œuvre , du moins sa valeur relative pour un esprit donné
ins sa valeur relative pour un esprit donné et par rapport à d’autres œuvres d’art. Pour le moment, cela est impossible, et le
ir et ne peut être faite qu’en gros. Cependant il n’est pas de grande œuvre dont on ne puisse, à force de citations et de par
parviendra à en grouper de moins accusé qui complètent l’aspect de l’ œuvre . A force de délicatesse et de nuances, on peut ar
pération accomplie, il faut entreprendre de dégager les éléments de l’ œuvre qui produisent plus particulièrement ces émotions
te à déterminer les moyens par lesquels sont atteints les effets de l’ œuvre . Dans ces recherches, la précision scientifique e
es images, choses sur lesquelles on possède des notions précises. Une œuvre d’art. littéraire, pour prendre un exemple précis
de la façon dont elles s’agrègent, c’est-à-dire à la composition de l’ œuvre , de celle des paragraphes, à celle des chapitres
, ces actes et ces décors. De l’examen de chacune de ces parties de l’ œuvre , comparées à celles d’autres romans, ou plutôt à
, le raccourci de toutes les particularités internes ou externes de l’ œuvre . Il est facile d’appliquer ces moyens d’analyse à
ier les procédés que nous avons précédemment décrits, pour toutes les œuvres servant à exposer des idées et non à montrer des
raison de ses aptitudes, ni en raison du but qu’il poursuit. Pour ces œuvres , l’émotion produite ne dérive des idées qu’elles
fondes émotions esthétiques. En étendant ce point de vue à toutes les œuvres du genre didactique, il conviendra de considérer
donner lieu à un examen d’esthopsychologie complet. De la sorte ; des œuvres de critique littéraire, portant elles-mêmes sur d
orte ; des œuvres de critique littéraire, portant elles-mêmes sur des œuvres de critiques antérieurs, servent, sans absurdité,
cette besogne byzantine, de juger la façon dont un auteur a jugé une œuvre enfin originale, mais de dégager de cet écrit cri
re de l’importance de la forme, des mots, des idées verbales dans les œuvres de cette sorte. L’étude du contenu se réduira à l
veloppement historique, la morphologie en un mot et la dynamique de l’ œuvre d’art. D’autre part, il est évident que ces trava
autre part, il est évident que ces travaux sur l’effet émotionnel des œuvres , sur les émotions esthétiques, c’est-à-dire les é
prétendre que l’analyste devant constater les effets émotionnels de l’ œuvre qu’il examine, et ces effets étant extrêmement va
élément personnel, par le fait même qu’il admettra que telle ou telle œuvre a produit tel ou tel effet. La définition de l’œu
alyste est un individu ; son avis sur les émotions provoquées par une œuvre et sur les moyens auxquels il faut les attribuer,
sonnes ressentant faiblement ou fortement de l’émotion à propos d’une œuvre , il n’existe que bien rarement des désaccords sur
et impartiale, habiles à sentir tout le charme de presque toutes les œuvres , disposés tout au moins à s’assouplir à les compr
oins à s’assouplir à les comprendre, et partant du principe que toute œuvre qui émeut n’importe quel barbare ou quel raffiné
igation ni sanction (1884) et de L’Irréligion de l’avenir (1887). Son œuvre a pu jouir d’une certaine aura parmi les anarchis
avoir assez de place pour exposer toute la matière de ce livre. Sur l’ œuvre de Wundt, voir Th. Ribot, La Psychologie allemand
ile. L’erreur de M. Véron consiste à supposer à un homme admirant une œuvre , les facultés et la situation d’esprit d’un analy
ion quelconque… exprime cette impression par un procédé quelconque… l’ œuvre est belle dans la mesure de… la profondeur d’impr
n Dumont (Théorie scientifique de la sensibilité) estime que dans les œuvres pathétiques l’intérêt subsiste en raison d’une pi
e l’Espinasse, etc.), auquel il a consacré quelques études, comme à l’ œuvre de Pierre de Fermat. (NdE)] paraît vouloir démont
5 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Deuxième partie. Ce qui peut être objet d’étude scientifique dans une œuvre littéraire — Chapitre II. L’analyse interne d’une œuvre littéraire » pp. 32-46
Chapitre II. L’analyse interne d’une œuvre littéraire Comme le mot de « littérature » est
l n’est peut-être pas inutile de se demander ici : l’qu’est-ce qu’une œuvre littéraire ? On peut la définir ainsi : une œuvre
l’qu’est-ce qu’une œuvre littéraire ? On peut la définir ainsi : une œuvre qui cherche à plaire en exprimant et en suggérant
des tendances pratiques, des visions et des aspirations idéales. Une œuvre qui cherche à plaire. Ces mots sont essentiels. U
me de Sévigné, la Physiologie du goût de Brillat-Savarin ? Il y a des œuvres où plaire est le but principal et presque unique
’une théorie scientifique. Mais, pour être littéraire} il faut qu’une œuvre , quelle qu’elle soit, provoque ce genre de plaisi
te contient encore deux éléments à retenir : elle distingue, dans une œuvre quelconque, les choses exprimées, que j’ai réduit
ens d’expression. Il suit de là que, pour connaître complètement une œuvre littéraire, il faut la soumettre à une double ana
’analyse interne. Elle portera sur les cinq ordres de qualités qu’une œuvre peut avoir en vertu de la définition précédente :
par ses sens, pi est bon de se demander tout d’abord à quels sens une œuvre parle, quel genre de sensations elle traduit. Par
ez ainsi sans peine que les sensations de la vue prédominent dans son œuvre  ; vous pouvez dire que l’écrivain est un visuel.
d’autres. La vue nous révèle l’étendue. Il faut donc chercher si une œuvre nous fait percevoir le petit ou le grand, le micr
i connaître. Il faudra donc rechercher quelles sortes de mouvements l’ œuvre retrace : mouvements souples, ondoyants, rapides,
en écrivant, des « transpositions d’art » d’un genre différent. Leurs œuvres sont des symphonies. Elles s’adressent principale
la flore des sentiments humains pour distinguer ceux que contient une œuvre littéraire. A considérer leur nature, ces sentime
stions qu’on doit se poser et auxquelles peut répondre l’examen d’une œuvre littéraire. Des exemples éclairciront ce que tout
. Il arrive souvent que la peinture d’un sentiment prédomine dans une œuvre . Ainsi il est évident, presque au premier coup d’
sants par lesquels l’homme plonge dans l’animalité. Parcourez toute l’ œuvre de Colin d’Harleville : vous n’y trouverez que de
fait le fond de tel roman des Goncourt ou de Zola (Manette Salomon, L’ œuvre ). On voit quelle variété de combinaisons offrent
ts étranges, recherchés, extraordinaires, on n’aurait qu’à examiner l’ œuvre de Baudelaire, de Huysmans, de Verlaine. On trouv
ante. C’est pourquoi ce que j’appellerai l’analyse sentimentale d’une œuvre littéraire doit être de plus en plus pénétrante e
as chimérique de rêver que le tableau des sentiments exprimés par une œuvre puisse être assez complet, assez nuancé, pour que
rcourir est énorme. Pour peu qu’un auteur ait vécu longtemps, que son œuvre contienne de nombreux volumes, on risque de voir
questions qui pénètrent plus profondément. On peut se demander si une œuvre trahit quelque prédilection pour l’analyse ou pou
parmi les facultés intellectuelles a ou ont le plus de part dans une œuvre littéraire. Ainsi il y a dans l’esprit humain deu
raison. Elles peuvent exister très souvent côte à côte dans une même œuvre . Mais très souvent aussi l’une ou l’autre prédomi
la quatrième analyse qui s’impose à nous dans l’analyse interne d’une œuvre littéraire. Il s’agit maintenant de relever les t
entions, les desseins qu’elle peut manifester. Sans doute, il y a des œuvres qui ont la prétention de n’avoir aucune tendance 
ans une direction facile à reconnaître. On oublie trop souvent qu’une œuvre littéraire n’a pas toujours pour but essentiel de
Sand. Il suit de là qu’il faut se demander quels effets pratiques une œuvre littéraire aspire à produire, quel but elle pours
que. La plupart du temps, on peut déterminer sans grande peine si une œuvre est d’esprit pessimiste ou optimiste, si elle pré
part des cas à savoir quel sentiment, quelle disposition d’esprit une œuvre a été destinée à produire. Victor Hugo, dans la p
interrogation. L’équivoque est une bonne caractéristique de certaines œuvres . § 5. — Reste une cinquième et dernière espèce d’
§ 5. — Reste une cinquième et dernière espèce d’analyse interne. Une œuvre ne se borne pas toujours à décrire ou à exprimer
ns et nos connaissances scientifiques ? Là encore il faut retourner l’ œuvre de mille manières pour la considérer sous toutes
raisemblance, l’intensité des aspirations ou des visions idéales de l’ œuvre qu’on étudie. L’analyse, en deux mots, doit toujo
6 (1888) Revue wagnérienne. Tome III « IX »
e de Wagner sont du plus haut intérêt, tant pour la connaissance de l’ œuvre que de l’homme, et ils sont presque généralement
’abord du poème, ensuite de la musique, et en dernier lieu des autres œuvres musicales et écrits qui datent de l’époque de tre
on la plus éclatante la profonde différence qui existe entre ces deux œuvres , si pareilles à première vue. Dans le poème de 18
mesure que le désir de le faire s’accentuait, il s’apercevait « que l’ œuvre , dans cette forme-là, n’était point viable sur la
venait de dresser, précisément en 1850-1851, dans ses deux écrits : l’ Œuvre d’art de l’avenir et Opéra et drame. Certes ce n’
d’opéras ; ne voulant point inventer un nouveau mot, je nommerai mes œuvres des drames, car c’est le mot qui indique le plus
me chez Wagner, que tout essai de vraie chronologie musicale pour ses œuvres est chose bien délicate et bien sujette à caution
rtitude que la création d’une partition était, chez lui, toujours une œuvre « d’après coup », un travail en un certain sens m
tés à l’état de projet, et l’introduisait telle quelle dans une autre œuvre . Un exemple frappant est la mélodie conçue pour c
de Munich, la nouvelle impossibilité ce songer à une exécution d’une œuvre telle que le Ring, semblent avoir bientôt interro
rente-et-unième à la soixante-et-unième année de la vie du maître. Œuvres contemporaines Je vais rapidement énumérer les
ent été terminées après 1844 ou commencées avant 1874. On verra que l’ œuvre presque entière du maître est contemporaine de l’
ntière du maître est contemporaine de l’Anneau du Nibelung. Quant aux œuvres théâtrales, elles touchent toutes à cette époque,
deux principaux écrits théoriques que le maître nous ait laissés : l’ Œuvre d’art de l’avenir (1849-1850), et Opéra et drame
sa Communication à mes amis, ce sont ses poèmes et l’intuition d’une œuvre qu’il portait en lui déjà, qui l’ont amené à fair
défaut dans ce beau livre, que Wagner nomme son Testament98, et que l’ Œuvre d’art de l’avenir, écrit à un moment où le Ring e
rellement voulu savoir pourquoi. Mais tandis que les uns étudiaient l’ œuvre et l’homme, d’autres à côté se passionnaient pour
tudiaient l’œuvre et l’homme, d’autres à côté se passionnaient pour l’ œuvre et négligeaient l’homme ; d’autres enfin, pour de
motifs quelconques, détestaient l’homme, sans d’ailleurs comprendre l’ œuvre . Nous ne parlons pas de ces derniers, dont le cas
’opinion publique le regarde comme Wagnérien, parce qu’il exécute des œuvres de Wagner. On pourrait dire avec plus de raison q
c plus de raison que c’est parce qu’il exécute, comme il le fait, des œuvres de Wagner, qu’il ne peut être nommé Wagnérien. Ay
’hui en sont les propriétaires, l’autorisation de jouer en France les œuvres de Wagner, et cela malgré la volonté expresse du
Wagnérien une pareille tentative. Représenter des « fragments » d’une œuvre de Wagner dans une salle de concert, avec des par
st faire preuve de la plus grande inintelligence de l’esprit de cette œuvre . M. Lamoureux a fait jouer plus tard une œuvre co
e de l’esprit de cette œuvre. M. Lamoureux a fait jouer plus tard une œuvre complète, et a obtenu les éloges de M. Lévy, dire
ver leur énormité. Car c’étaient ces Wagnériens qui contribuaient à l’ œuvre . Derrière M. Lamoureux arrivaient les compositeur
, mais on ne peut encore arriver à étouffer complètement le sens de l’ œuvre , qu’il est possible de reconstituer ; et l’on a l
en-Théâtre, ne peuvent être dépassées. Parler de la traduction de ces œuvres serait venir trop tard sur uns place déjà déblayé
lle de l’admiration inconsciente. « Puis vint l’époque des analyses d’ œuvres , dont M. E. Schuré et son Drame musical » sont le
ont les meilleurs représentants. Cela avait, au moins, surtout dans l’ œuvre de M. Schuré (je parle du second volume), un cert
vains sous la rubrique ce « sympathiques » : ils aiment Wagner et son œuvre , et tâchent de la faire aimer, et, comme le publi
le besoin de le comprendre » et qui, pour le satisfaire, ont étudié l’ œuvre , comme elle veut l’être, ils n’ont pas voulu fair
un sentiment de gêne. Car ils ne tolèrent pas plus une coupure dans l’ œuvre de Wagner en France qu’en Allemagne, et sous aucu
aître, et qu’il vaut mieux que ce soit le public qui monte vers cette œuvre , comme il est monté vers la Neuvième symphonie. C
l wagnérien d’art, ils approuvent ce qui ne peut que défigurer chaque œuvre du maître et fausser toutes les idées du public s
re. Richard Wagner ne nous a pas seulement laissé un certain nombre d’ œuvres théâtrales ; il nous a légué autre chose : une co
e manifestation de sa conception de l’art ; et je dirais même que ses œuvres artistiques sont plus éloquentes, plus convaincan
et, pour vivre, à de multiples et délicates conditions. Mais pour les œuvres de la maturité de Wagner il y a cette difficulté
d’hommes cui savent de quoi il s’agit. Comment faire représenter une œuvre par des chanteurs, des musiciens, des décorateurs
i l’unique endroit où son art pourrait vivre ; et il nous a légué des œuvres qui réalisent plusieurs des formes possibles du n
a veuve, — ce Bayreuth où se trouve réuni pour la haute direction des œuvres à représenter un ensemble d’hommes qui ont été fo
udes des chanteurs, contre le manque de temps pour étudier à fond les œuvres à représenter. N’est-il pas évident que le devoir
e argent et nos forces dans des entreprises qui sont la négation de l’ œuvre de sa vie ? Laissons ce soin à d’autres, et sacho
Paris, soit ailleurs, qui reparaissent à chaque moment, et qui sont l’ œuvre , soit de commerçants spéculateurs, soit d’hommes
upçonner quel ton la réalisation de leurs projets ferait à l’art. — L’ œuvre vraiment wagnérienne, ce n’est point de faire des
génie du peuple français. Faire tout ceci, c’est faire en même temps œuvre française et œuvre wagnérienne. Et le meilleur mo
ançais. Faire tout ceci, c’est faire en même temps œuvre française et œuvre wagnérienne. Et le meilleur moyen d’y arriver, c’
h, et d’aider ceux qui ne le peuvent de leurs propres moyens. Voilà l’ œuvre wagnérienne à faire en France ! Si on la faisait,
e dans un pays voisin, et même ennemi, que dans sa propre patrie.   L’ œuvre vraiment wagnérienne que je viens d’indiquer, se
s depuis plusieurs années de livres et de brochures sur Wagner et son œuvre . Je demande la permission de faire quelques brève
ui forment la base de tout l’édifice wagnérien : Art et Révolution, l’ Œuvre d’art de l’avenir et Opéra et drame, et elle ne p
rame de Wagner. Le livre de M. Jullien, Richard Wagner, sa vie et ses œuvres , est bien le livre le plus déplorable de toute la
re, l’énoncé qu’il fait ce ses théories, l’analyse qu’il donne de ses œuvres , les jugements qu’il porte à chaque moment… tout
M. Glatisenapp, l’auteur de la seule biographie complète, a gâté une œuvre de très grand mérite par l’absence de tout sens c
able d’un adversaire du maître, le Père Jésuite Théodore Schmid : « l’ Œuvre d’art de l’avenir et son maître Richard Wagner »,
Richard Wagner », dans lequel l’auteur, tout en admirant hautement l’ œuvre de Wagner, la combat au double point de vue des t
est un des hommes qui connaît le mieux en France certains côtés de l’ œuvre de Wagner ; son livre Richard Wagner et le Drame
. Ces traductions d’écrits et de poèmes de Wagner, ces études sur ses œuvres , sur la littérature et la peinture contemporaines
pleins d’intérêt, et préparant de la sorte l’analyse scientifique des œuvres créées par le maître immortel. Mais il faut abord
renom de Wagner parmi nous que des représentations parisiennes de ses œuvres . Cela viendra, soyez-en sûrs — le jour où les inq
nées. Ceux que la vérité seule passionne, et qui entourent les belles œuvres d’un respect religieux, ceux-là sont indifférents
grands efforts furent faits pour la propagande et pour la défense des œuvres de Wagner. Le spectacle de cette lutte d’une mino
r ? a-t-on éclairé beaucoup d’âmes ? La lumière qui nous vient de ces œuvres resplendissantes : la Tétralogie, Tristan, les Ma
’y apparaît point, qu’éparse et par ébauches rapides ; le sens de ses œuvres n’y est guère saisi ni exprimé qu’à travers les p
ain, surtout ses études sur Tristan : c’est là que l’esprit même de l’ œuvre ce Wagner est condensé, qu’on nous le montre arti
intérêts actuels — dans les efforts qu’ils faisaient pour expliquer l’ œuvre du maître à ceux qui l’ignoraient. C’est que, je
à tous la figure du maître se soit voilée, avec l’intelligence de son œuvre . Cela est triste, que des êtres doués d’âmes comp
aut. Je n’insiste pas. Je pense que tout ce qui a été accompli pour l’ œuvre wagnérienne dans une pensée d’enthousiasme humble
ui s’en iront à Bayreuth ranimer leur foi en entendant Parsifal ; — l’ œuvre , précisément, où s’affirme la grandeur de renonce
ur une histoire un peu sérieuse de Wagner, une histoire éclairant son œuvre par sa vie, pouvant enfin nous présenter tel qu’i
onditions requises pour mener seul à bien cette seconde partie de son œuvre . Il y faut une personne occupée depuis de longues
nt seul digne du maître, infiniment important à l’intelligence de son œuvre , j’aimerais mieux y mettre ma largesse qu’à prépa
ente pour obscurcir, fausser, obstruer à jamais la compréhension de l’ œuvre wagnériennebp Teodor de Wyzewa 93. Dans une
par les géants Fasolt et Fafner. [NdE] bm. Chamberlain cite ici des œuvres de jeunesse de Wagner totalement oubliées aujourd
  voulons-nous un nouvel art  ?  ». Wagner a légué autre chose qu’une œuvre   : rien moins qu’une nouvelle conception de l’œuv
utre chose qu’une œuvre  : rien moins qu’une nouvelle conception de l’ œuvre d’art. La revue a répandu les théories de Wagner
es écrits théoriques, elle a permis la connaissance de sa vie, de ses œuvres . Elle a soutenu le festival de Bayreuth moralemen
7 (1888) Revue wagnérienne. Tome III « II »
s. — Une des premières questions qui intéressent les admirateurs des œuvres wagnériennes est celle des coupures. Les imprésar
ns doute pour cette raison que le public allemand comprend si peu les œuvres de Wagner. MM. Dupont et Lapissida n’ont pas romp
stinctement à la symphonie. Rien n’est plus contraire à l’esprit de l’ œuvre wagnérienne, à la volonté formelle du maître. Wag
s’appareiller ; mais rien ne le décourage, et il voue à sa tâche, à l’ œuvre de sa vie, les derniers restes d’une voix qui tom
ssez de place, et moins encore de loisir, pour parler dignement d’une œuvre française, récemment exécutée aux concerts de M. 
hez ses ennemis, il n’y a eu aucun effort sérieux pour comprendre son œuvre et le but qu’il poursuivait. Il est, certes, fâch
e ses admirateurs. La lutte qui s’est engagée depuis l’apparition des œuvres de Wagner en France jusqu’à leur triomphe, peut s
uard Schuré, Champfleury, Baudelaire, écrivaient après l’audition des œuvres de Wagner des livres, des articles hyperboliques,
On peut y entendre uniquement des fragments, des morceaux choisis des œuvres du maître allemand, non pas des œuvres symphoniqu
ents, des morceaux choisis des œuvres du maître allemand, non pas des œuvres symphoniques, mais bel et bien des œuvres dramati
aître allemand, non pas des œuvres symphoniques, mais bel et bien des œuvres dramatiques, sans décor il est vrai, sans mimique
blic : « Vois comme nous te sommes supérieurs : nous avons admiré les œuvres d’un musicien allemand, nous l’avons dit et répét
tre nous ont même pris la peine de te faire entendre des échos de ses œuvres , et maintenant tu es forcé d’être de notre avis »
s ont obtenu leur récompense. Après avoir payé ces droits d’entrés, l’ œuvre de Wagner est enfin acceptée par le public parisi
-âge et du seizième siècle. Il ne faut pas négliger ici de parler des œuvres de quelques jeunes musiciens qui ont avec celles
ner auprès du grand public, c’est-à-dire au moment où le triomphe des œuvres du maître aurait dû suffire à sa gloire, et où se
miques quelques partisans de Wagner se sont dits : « Maintenant que l’ œuvre de Wagner a triomphé, il serait peut-être temps d
us. Toute « la vieille garde » s’est irritée de voir sa digestion des œuvres de Wagner interrompue, et, comme on peut le voir
s bons vieux ! M. Adolphe Jullien, dans son étude superficielle de l’ œuvre de Wagner, à propos de la fameuse phrase que Wagn
is pour toutes, de discuter cette question, d’où dépend l’avenir de l’ œuvre wagnérienne. Presque tous ceux qui s’occupent auj
: « Que faut-il conclure de Parsifal ? que Wagner a « voulu faire une œuvre chrétienne ? Non ; qu’il l’a faite ? Oui… » ou bi
amberlain, qui, s’il laisse de côté quelques parties importantes de l’ œuvre de Wagner, comme les idées politiques et religieu
compréhension de Wagner à la seule source où elle se trouve, dans ses œuvres théoriques, en un mot dans cette série de traités
es ont changé à des dates fixes, auxquelles correspondent différentes œuvres . Les idées qu’il avait, lors de Lohengrin, sont t
une science, la critique des textes, qui détermine la provenance des œuvres littéraires, les conditions au milieu desquelles
ceux qui prétendent à ce titre sont tenus de connaître Wagner et son œuvre , et de partager ses idées. De complètement wagnér
et, parce qu’elles expliquent un des côtés de son caractère et de son œuvre . Nous ne sommes donc pas complètement wagnériens,
seur en même temps qu’un artiste, il faut, avant d’étudier une de ses œuvres , rechercher la genèse des idées qui l’ont amené à
à un ami de France, Wagner expose comment il fut amené à concevoir l’ œuvre qu’il devait réaliser ensuite. « L’artiste, dit-i
ance qu’il a donnée au rythme particulier de la parole, a destiné son œuvre à l’humanité tout entière, à la perception de tou
le volume IV, p. 95, on voit comment Wagner a voulu qu’on perçût son œuvre . Une fois en face du drame, le spectateur doit se
swerdung des Verstandes », c’est-à-dire l’intelligence sensuelle de l’ œuvre . Voici le texte même : « Devant l’œuvre dramatiqu
l’intelligence sensuelle de l’œuvre. Voici le texte même : « Devant l’ œuvre dramatique représentée, le rôle de la compréhensi
e) nous a dit : « Cela doit être ». Beaucoup d’auditeurs actuels de l’ œuvre de Wagner bénéficient de ces phrases, qui leur pe
perçoit cependant que Wagner n’est pas parvenu à faire comprendre son œuvre par sa seule manifestation, et que cette œuvre d’
tte perception des sens et d’arriver par elle à la compréhension de l’ œuvre . Après avoir montré ce que l’œil et l’oreille per
résultantes et nous pourrons alors étudier critiquement le sens de l’ œuvre . Cette étude se divisera donc en deux parties : l
qu’il paie. Les uns et les autres ont un théâtre à la portée de leurs œuvres ou de leurs appétits ; les auteurs sont généralem
ic. Wagner supprime, annihile le public, non seulement vis-à-vis de l’ œuvre , mais surtout vis-à-vis du public lui-même ; il l
mais surtout vis-à-vis du public lui-même ; il le met à portée de son œuvre , l’absorbe et le domine au point de lui imposer d
rientées vers la plus complète perception. Wagner veut en effet que l’ œuvre dramatique se révèle à l’auditeur sans autre inte
uer, dans sa compréhension subjuguée, selon le devenir déterminé de l’ œuvre . Nous voyons donc la susceptibilité auditive et v
a, la mélodie atteint ce degré de richesse qui a fait la fortune de l’ œuvre dans toute l’Europe musicale. Alors, les beautés
détail, par toutes les personnes tant soit peu familiarisées avec les œuvres de Wagner. Il en est de même du deuxième acte, si
il est des wagnériens très convaincus pour lesquels Lohengrin est une œuvre « bâtarde », remplie de « mélodie italienne », et
plus que ce même Lohengrin ne fait tort au Freischütz. Ce sont là ces œuvres profondément différentes, venues chacune à leur m
e Montsalvat, nous ressentons le frisson sacré que donnent seules les œuvres supérieures. Au début du troisième acte, dans les
l’aimer. Je termine ici ces notes hâtives sur Lohengrin. Haute est l’ œuvre que nous allons connaître et applaudir en France,
nu la bataille ; voici que le succès enfin leur arrive, voici que des œuvres de vérité vont enfin être représentées sur nos sc
ait été tout autre. Depuis Weber, et son Freischütz, on attendait une œuvre typiquement germanique, par le sujet autant que p
que par la musique. Il est évident que Wagner a réalisé ce rêve d’une œuvre typiquement allemande, qui se démarque des codes
8 (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 avril 1885. »
wagnérisme ! et puis, si le nom de Wagner devenait trop célèbre, si l’ œuvre de Wagner était représentée, connue, quelle mine
plus Wagner, passé Lohengrin… Cependant, ils persévèrent, faisant des œuvres bruyantes et qui paraissent audacieuses, ainsi qu
s Wagner, doit être artiste. — D’abord, le compositeur doit vivre son œuvre , entière, avant qu’il ne l’exprime ; ensuite, il
la Revue wagnérienne publie, aujourd’hui, une étude générale sur les œuvres théoriques, si considérables, de Richard Wagner.
r les œuvres théoriques, si considérables, de Richard Wagner. Les œuvres théoriques de Richard Wagneraq Richard Wagner
préoccupation immédiate de représentation, libre enfin, il conçut son œuvre d’art. Les années d’exil furent la grande époque
décisive de la vie de Richard Wagner : il écrivit, en ces années, ses œuvres de critique et d’esthétique, commentaires des dra
a musique de l’avenir, lui apparaît bientôt, par la critique même des œuvres actuelles. Il va, ensuite, élargissant son idéal
daires : la plastique, la poésie et la musique. Puis il réalise cette œuvre rêvée : et, forcé ainsi aux détails pratiques, il
art, ne peuvent guère, même en son théâtre, comprendre pleinement son œuvre . Il a régénéré l’art, puis le théâtre ; il doit r
s jours à une réalisation complète, je le désignai donc sous le nom d’ Œuvre d’art de l’avenir. » (Lettre sur la musique Tou
uement dans le grand traité : Opéra et Drame (Leipzig, 1856). C’est l’ œuvre la plus complète de cette première période, à la
des quatre poèmes d’opéra (Paris, 1861), peut être considérée comme l’ œuvre excellente de la théorie wagnérienne. Le Maître r
ux Allemands, De ce dégoût pour l’opéra, naît en lui l’intuition de l’ œuvre future. Cette œuvre sera la musique, mais soutenu
dégoût pour l’opéra, naît en lui l’intuition de l’œuvre future. Cette œuvre sera la musique, mais soutenue par le poème drama
à ta mélodie, qu’elle s’épanche comme un torrent continu à travers l’ œuvre entière ; exprime en elle ce que je ne dis pas, p
les, Wagner ne revient plus guère sur cette définition théorique de l’ œuvre d’art. L’œuvre d’art qu’il rêvait, il l’a mainten
mune. Cette idée d’un théâtre national et populaire domine encore les œuvres suivantes du Maître. Dans l’étude sur les poemes
t les qualités que doivent avoir les acteurs chargés de représenter l’ œuvre artistique. Leur but doit être le style, qui cons
1863), Wagner aborde encore la question du théâtre idéal ; mais cette œuvre donne comme une vue d’ensemble sur tous ses trava
riger le drame (1869) il posera l’idéal du chef d’orchestre, menant l’ œuvre entière et non la musique seule, si différent des
ée de Wagner à se demander quel public entendrait et comprendrait son œuvre exécutée pleinement. Mais déjà en ses premiers op
paraît l’émotion que ressentit Wagner lorsque, vers 1857, il connut l’ œuvre philosophique d’Arthur Schopenhauer. Artiste, exc
0), est, plus particulièrement, religieux. Wagner, dans ses dernières œuvres théoriques, semble avoir renoncé à parler jamais
nières œuvres théoriques, semble avoir renoncé à parler jamais de son œuvre musicale, et, sans cesse, il cite les noms de ses
abord, une étude sous ce titre : Qu’est-ce que l’Allemand ? (1878). L’ œuvre de Bach nous en donne la notion complète. L’espri
Popularité(1878), il considère, plus particulièrement, le public de l’ œuvre dramatique. Il fait surtout la critique des diver
ublié sous ce titre : Voulons-nous espérer ? (1878) Wagner a repris l’ œuvre de réforme tentée par Luther. Réussira-t-il ? Cep
Après ce détour vers les questions temporelles, Wagner revient à son œuvre de moralisation artistique. Dans une lettre publi
ut développées dans le dernier écrit théorique de Richard Wagner, une œuvre merveilleuse de netteté et de profondeur, et qui
définitive, la Révélation wagnérienne. Telle en ses grandes lignes, l’ œuvre théorique de Richard Wagner suit le mouvement con
rge et les murmures de la forêt dans Siegfried, c’est, dans toute son œuvre un véritable envahissement de musique descriptive
ants d’oiseaux, par M. Fusier12. Et, les admirant, nous garderons aux œuvres expressives le nom de musique. L’expression, une
imitations ; que Beethoven, enfin, dans la Symphonie pastorale, — son œuvre la plus faible, — a voulu, clairement, peindre le
ue chez les maîtres classiques, et parfaites. Mais il suffit lire son œuvre pour comprendre que, chez lui, comme chez Beethov
ste devait motiver les émotions par des faits, et, pour conserver à l’ œuvre son unité, c’est par les instruments musicaux enc
les moyens. Mais la musique descriptive est plutôt, dans ce drame, l’ œuvre du poète que l’œuvre du musicien. M. Saint-Saëns
musique descriptive est plutôt, dans ce drame, l’œuvre du poète que l’ œuvre du musicien. M. Saint-Saëns n’est pas un poète, l
e l’être complètement ; nous rêvons un moment où le triple objet de l’ œuvre wagnérienne sera réalisé : l’œuvre idéale, qu’il
un moment où le triple objet de l’œuvre wagnérienne sera réalisé : l’ œuvre idéale, qu’il a prodigieusement ébauchée et qui s
notre imagination ; enfin, le public idéal, capable de recréer cette œuvre , sans nul besoin de trucs électriques ou musicaux
28 Mars : Conférences à l’Institut Royal par M. C. Armbruster sur les œuvres de R. Wagner. MAGDEBOURG 3 Mars : Opéra : Lohen
’obscurité, une clairière qui se révèle au milieu des broussailles. L’ œuvre se dégage. Le petit nocturne à deux voix, traité
aise — ou, tout au moins, sur une scène de langue française — une des œuvres les plus hardies et les plus originales du hardi
en ce moment à Bruxelles, Les Maîtres Chanteurs sont, assurément, une œuvre éblouissante et, par-dessus tout, de puissante su
et l’autorité du chef d’orchestre, qui a présidé aux répétitions de l’ œuvre  : j’ai nommé M. Joseph Dupont. Vient ensuite l’a
rticle de reportage sur la soirée, exact, complet, et sympathique à l’ œuvre . Figaro(8 mars) : Perkéo. Article voulu éclectiq
pièce. Le Temps(11 mars) : Gustave Frédérix. Critique sérieuse de l’ œuvre wagnérienne, par un admirateur de Wagner, non wag
suivi de considérations sur la place des Maîtres Chanteurs parmi les œuvres de Richard Wagner. La Presse (15 mars) : Saint-A
raordinaire, dont le nom est de ceux qui dominent un siècle, dont les œuvres sont exclusivement théâtrales, et qui déjà, entré
nt l’étudier dans ses créations mêmes et la voir se refléter dans son œuvre vivante… Ensuite M. Wilder définit, exactement e
t injuste d’oublier le public de la Monnaie, si respectueux, pour une œuvre qui devait le surprendre et si intelligent dans s
vec passion, et me donne la certitude que les temps sont proches où l’ œuvre de Wagner triomphera en France, comme elle vient
lus acharné et le plus convaincu wagnérien, la partie symphonique des œuvres du grand pontife », ne peut comprendre que Richar
G. Eeckhoudt. Article apologétique ; les Maîtres Chanteurs seraient l’ œuvre la plus touffue, la plus formidable et, peut-être
(9 mars) : M. Lucien Salvay. Il proclame les Maîtres Chanteurs « une œuvre admirable, d’une puissance qui s’est imposée deva
cho du Parlement(10 mars) : M. Z. Jouret. Analyses intéressantes de l’ œuvre  ; grande admiration ; observations curieuses. L’
rogressive ; Bruxelles a reconnu la signature de Richard Wagner ; ses œuvres entrent dans notre répertoire ; elles marchent in
lisé, aussi (le théâtre de Bayreuth) ; — le public, expliqué dans les œuvres théoriques, non encore achevé le 13 février 1883…
ratiquement. Intellectuellement, il comprendra, en l’œuvre d’art, l’ œuvre religieuse symbolisée. Pratiquement, il agira con
rmément, selon la Compassion. Faire le public idéal : que ce soit l’ œuvre , aujourd’hui, de l’union wagnérienne ; qu’ainsi s
art dans la littérature musicale par sa connaissance approfondie de l’ œuvre de Wagner. Il vient, tout récemment encore, de tr
. Le mérite de l’auteur n’est pas moindre dans la suite, au long de l’ œuvre , et sa version française, d’une précision si anim
r servir de guide à travers la partition, précédée d’une notice sur l’ œuvre poétique (brochure, in-16, 1 fr. 50). Le drame de
et utile ; l’avant-propos, — sur la place des Maîtres Chanteurs en l’ œuvre wagnérienne, — est remarquable. Une observation :
son essence. C’est en vain que la guerre de Trente-Ans accomplira son œuvre de destruction, détruisant la nation elle-même ;
servation : louanges et blâmes de collégien ; nulle intelligence de l’ œuvre , ni des sujets, ni de la musique, ni des vers, ni
uel du philosophe Edmond de Hagen. » Au milieu est une biographie des œuvres de Hagen, parmi lesquelles les nombreux commentai
des œuvres de Hagen, parmi lesquelles les nombreux commentaires sur l’ œuvre wagnérienne si remarquables et curieux. La Rev
gage à présent le chant sublime dont il est l’organe principal dans l’ œuvre de Wagner. Les admirateurs qui suivent assidument
aussi, un littérateur ! 14. Les exécutions de fragments isolés des œuvres wagnériennes, dans les concerts, ne peuvent être
a, dans les principales villes de l’Allemagne du Nord, un programme d’ œuvres classiques, avec l’ouverture de Faust. [NdA] 1
nériste » est utilisé par le public pour qualifier les compositeurs d’ œuvres audacieuses et bruyantes. Les œuvres elles-mêmes
our qualifier les compositeurs d’œuvres audacieuses et bruyantes. Les œuvres elles-mêmes sont qualifiées de « wagnériennes ».
la harpe à la couleur blanche. [NdE] aq. Le premier article sur les œuvres théoriques de Wagner est de Dujardin. Il reprend
ertain découpage de la vie de Wagner, des tournants supposés dans son œuvre comme celui de l’année 1857, avec la découverte d
’auteur, outre de nombreux articles, de Richard Wagner, sa vie et ses œuvres , ouvrage orné de quatorze lithographies originale
9 (1898) Manuel de l’histoire de la littérature française « Livre II. L’Âge classique (1498-1801) — Chapitre premier. La Formation de l’Idéal classique (1498-1610) » pp. 40-106
de la tradition du Moyen Âge. À cet égard, la Renaissance est bien l’ œuvre du génie italien. Lorsque deux ou plusieurs éléme
combinaison. C’est à peu près ainsi que le génie italien a consommé l’ œuvre de la Renaissance : il a été l’étincelle. Et non
omies des hommes commencent, même en France, à se dessiner dans leurs œuvres . C’est ce qui a fait hésiter quelques historiens
t la première fois que l’écrivain apparaissait distinctement dans son œuvre , c’est pour cela que l’on a parlé, que l’on parle
temps de la Renaissance. Mais le fait est qu’elle est assez pauvre d’ œuvres , plus pauvre d’idées, non moins pauvre d’hommes ;
chose de notre fonds. C’est cette doctrine, inspiratrice des grandes œuvres de l’antiquité, qu’après l’avoir tirée de la médi
n’est pas seulement une algèbre, ou un organisme : elle est aussi une œuvre d’art. Il y a des langues pauvres, et il y en a d
té lui-même qu’on en trouve encore aujourd’hui d’inutilisées dans son œuvre . Et ce qu’ils ont enfin essayé de ravir à l’antiq
e ne sais si la même intention n’est pas plus manifeste encore dans l’ œuvre de Calvin. Nous le comptons, avec raison, pour l’
sant, de plus instructif et de plus utile à connaître pour l’homme, l’ œuvre littéraire nous apparaît désormais fondée sur l’O
z par cette restriction qu’elle s’attachera moins à traduire dans ses œuvres ce que toute morale a d’absolu dans son principe
et sa « Rhétorique » sur le modèle du latin. Voyons-la maintenant à l’ œuvre et suivons-en le développement. [Notes.] Les
œuvre et suivons-en le développement. [Notes.] Les auteurs et les œuvres Première Époque. De Villon à Ronsard (1490-
e et critique, art. Marot. — Lenglet du Fresnoy, dans son édition des Œuvres de Marot, t. I et VI ; — Goujet : Bibliothèque fr
t VI ; — Goujet : Bibliothèque française, t. XI ; — Ch. d’Héricault : Œuvres choisies de Marot, introduction, Paris, 1867 ; — 
Clément Marot et le Psautier huguenot, Paris, 1878 ; — G. Guiffrey : Œuvres de Marot, t. I et II, les seuls parus, Paris, s. 
— La publication de L’Adolescence clémentine, 1532 ; et l’édition des Œuvres de Villon, 1533. — Marot et le protestantisme. — 
réduire à sa juste valeur, si l’on veut bien entendre la réforme et l’ œuvre de Ronsard. 3º Les Œuvres. — Les œuvres de Marot
, si l’on veut bien entendre la réforme et l’œuvre de Ronsard. 3º Les Œuvres . — Les œuvres de Marot se composent : 1º de Tradu
bien entendre la réforme et l’œuvre de Ronsard. 3º Les Œuvres. — Les œuvres de Marot se composent : 1º de Traductions et d’Al
moire. — Mais les témoignages des contemporains, — et l’examen de ses œuvres elles-mêmes, y compris l’Heptaméron, — donnent d’
pécheresse. — Les dernières années de Marguerite, et sa mort. 3º Les Œuvres . — Les Marguerites de la Marguerite des Princesse
 Mayrargues : Rabelais, Paris, 1868 ; — Eugène Noël : Rabelais et son œuvre , Paris, 1870 ; — Émile Gebhart : Rabelais et la R
aris, 1877 ; — Paul Stapfer : Rabelais, sa personne, son génie et son œuvre , Paris. 1889 ; — René Millet : Rabelais, Paris, 1
tendance de la critique à vouloir que les hommes ressemblent à leurs œuvres , — Rabelais n’a rien eu, ni d’un ivrogne, ni d’un
nte (1791) ; — et les notes de l’édition Esmangart et Johanneau. 3º L’ Œuvre de Rabelais. A. Les Sources du Roman. — Le fond
iques de Rabelais ; — la part du médecin et du physiologiste dans son œuvre  ; — la part du moine. De quelques lacunes du roma
résigne sa cure de Meudon en 1552. — Sa mort à Paris, en 1553. 5º Les Œuvres . — Si l’on néglige quelques Almanachs et deux ou
— Si l’on néglige quelques Almanachs et deux ou trois brochures, les Œuvres de Rabelais se réduisent à son roman, et il suffi
éditions de 1533, 1535, 1542, 1546, 1548, 1552, 1562 et 1564 ; et (En œuvres complètes) l’édition des Elzévirs, 1663 ; — l’édi
enri II, Paris, 1886 ; — Charles Boy : « Recherches sur la vie et les œuvres de Louise Labé », au t. II des Œuvres de Louise L
« Recherches sur la vie et les œuvres de Louise Labé », au t. II des Œuvres de Louise Labé, Paris, 1887. 2º Les Poètes. — Une
aurice Scève, 1544 ; et les Rimes de Pernette du Guillet, 1552. — Les Œuvres de Louise Labé, 1555. Caractères communs de ces œ
t, 1552. — Les Œuvres de Louise Labé, 1555. Caractères communs de ces œuvres  ; — [Cf. Délie, dizains 331, 416, 418, 274, 168,
. Délie, dizains 331, 416, 418, 274, 168, 169, 273 ; et Louise Labé : Œuvres , élégie I et sonnets 8, 9, 14, 24.] — Les allusio
n mot de Cicéron : Nihil est simul et inventum et perfectum . 3º Les Œuvres . — Les œuvres de Maurice Scève se composent, pour
on : Nihil est simul et inventum et perfectum . 3º Les Œuvres. — Les œuvres de Maurice Scève se composent, pour ne rien dire
— et du Microcosme, poème descriptif en trois chants, Lyon, 1560. Les Œuvres de Louise Labé comprennent : — 1º un dialogue en
primées à Lyon, chez Scheuring, 1862 et 1864. La dernière édition des Œuvres de Louise Labé est celle de M. Charles Boy. Paris
moins de huit noms. — Erreur générale du romantisme sur l’objet et l’ œuvre de la Pléiade. — Publication de la Défense et Ill
de leur beauté, il faut : 3º Réformer la Langue : — en en faisant une œuvre d’art. — Théories linguistiques de la Défense. — 
ations métriques de la Pléiade. — Les innovations rythmiques seront l’ œuvre personnelle du génie de Ronsard. Émoi suscité par
ne. — Elle avait eu déjà Marie Stuart et Catherine de Médicis. 3º Les Œuvres . — La Défense et Illustration de la langue frança
llay [Liré, 1525 ; † 1560, Paris] 1º Les Sources. — Marty-Laveaux, Œuvres de Du Bellay, dans la collection de La Pléiade fr
poésies latines n’a-t-elle pas passé dans ses vers français ? 3º Les Œuvres . — Les Œuvres de J. du Bellay se composent : —  1
es n’a-t-elle pas passé dans ses vers français ? 3º Les Œuvres. — Les Œuvres de J. du Bellay se composent : —  1º d’un recueil
sard. — Aussi seraient-ils justement la partie la plus oubliée de son œuvre , s’ils ne contenaient des renseignements précieux
Fortunées] ; — et puis, s’il n’avait fait la Franciade. C. Les autres Œuvres . — Que la Franciade n’est pas pour cela méprisabl
re. — Le dernier amour de Ronsard et les Sonnets pour Hélène. 3º Les Œuvres . — Comme nous venons de parcourir les principales
ène. 3º Les Œuvres. — Comme nous venons de parcourir les principales Œuvres de Ronsard, il suffira d’en indiquer ici les prin
ant de l’amour ; — sa jeunesse et son éducation ; — médiocrité de son œuvre . — Que là où il est le mieux inspiré, dans son Ra
d ce que Primatice ou le Rosso sont à leurs maîtres. — Étendue de son œuvre  ; — et qu’elle représente éminemment ce qu’il y a
ves de lier ensemble la musique et la poésie ; — son Académie. 3º Les Œuvres . — Les Œuvres de Baïf se composent : — 1º de neuf
semble la musique et la poésie ; — son Académie. 3º Les Œuvres. — Les Œuvres de Baïf se composent : — 1º de neuf livres d’Amou
que ce mince volume a exercée sur la Pléiade. — Témoignages tirés des Œuvres de Ronsard et de Remy Belleau. — De quelques autr
-il un « écrivain » ? — et qu’à tout le moins on ne retrouve dans ses œuvres ni la verve de Rabelais ni le souci d’art de Rons
ienne ? — Ses dernières années et sa mort à l’hôpital de Lyon. 3º Les Œuvres . — On trouvera dans les Annales de l’imprimerie d
Estienne, de Renouard, le catalogue, tant des « éditions » que des «  œuvres  » proprement dites d’Henri Estienne. Nous avons c
que leurs auteurs mêmes » ? — La traduction des poètes grecs dans les œuvres de la Pléiade [Cf. Gandar, Ronsard imitateur d’Ho
Plutarque à mettre ses héros « en scène » ; — tendance morale de son œuvre . — Que, comme auteur de ses Œuvres morales, Pluta
scène » ; — tendance morale de son œuvre. — Que, comme auteur de ses Œuvres morales, Plutarque a fait le tour des idées de so
tice divine]. Dernières années de la vie d’Amyot. — Sa traduction des Œuvres morales et mêlées de Plutarque. — Amyot aux états
s quelle mesure les circonstances de la vie d’Amyot ont profilé à son œuvre . — Une page de Rivarol sur l’utilité des traducti
influence du Plutarque d’Amyot, et raisons de cette influence. 3º Les Œuvres . — Théogène et Chariclée, 1547 ; — Les Sept Livre
et latins, 1re édition, 1559 ; 2e édition, 1565 ; 3e édition, 1567. —  Œuvres morales et mêlées de Plutarque, 1re édition, 1572
de son Plutarque est celle de Vascosan [3e édition des Vies et 2e des Œuvres mêlées] formant 15 volumes in-18. VII. — Jean
Heptaplomeres. [Cf. Guhrauer, dans son édition, 1841, Berlin.] 3º Les Œuvres . — Traduction [en latin] des Cynégétiques d’Oppie
a donnée M. Guhrauer, en 1841. Il n’existe pas d’édition moderne des œuvres de J. Bodin. 3º Les Origines du théâtre class
’orientation de la tragédie classique est déterminée dès 1570. 3º Les Œuvres . — De Jodelle : Cléopâtre, Didon et l’Eugène ; — 
, 1567 ; — de Jacques de La Taille, Saül le Furieux, 1568. Peu de ces œuvres , à l’exception de celles de Jodelle, ont été réim
ens d’intéresser le public ; — et sur le choix de ses modèles. 3º Les Œuvres . — Elles se réduisent presque à ses tragédies : P
rire une autre, et le caractère français étant à peine formé. 3º Les Œuvres  : — de Jodelle, l’Eugène ; — de Remy Belleau, La
ncien Théâtre français de Viollet-le-Duc, t. V, VI et VII. XI. — L’ œuvre de la Pléiade 1º Les Sources. — Cf. les textes
vue plus général : A. Couat, La Poésie alexandrine, Paris, 1882. 2º L’ Œuvre de la Pléiade. — Au point de vue de la forme : el
amique, t. II, Paris, 1868 ; — Louis Audiat, « Palissy, sa vie et ses œuvres  », en tête de l’édition Fillon, Niort, 1888 ; — E
tes ». — La dédicace des Discours admirables au seigneur de Pons. — L’ œuvre de Palissy est le témoignage de l’état d’esprit d
contre les alchimistes. — Importance de la forme qu’il a donnée à son œuvre [Dialogues entre Théorique, ou l’idée a priori, e
e émancipé de la servitude de son temps à l’égard des anciens. 3º Les Œuvres . — Recette véritable, par laquelle tous les homme
e la nature des eaux et des fontaines, 1580. La meilleure édition des Œuvres de Palissy est celle de M. Benjamin Fillon, déjà
mots des Mémoires de La Noue. — Sa mort au siège de Lamballe. 3º Les Œuvres . — Discours politiques et militaires du sieur Fra
me de son Histoire, 2e édition, 1867 ; — G. Pellissier, La Vie et les œuvres de Du Bartas, Paris, 1882. 2º Le Poète. — Son édu
pour le relever. — Son influence est aussi difficile à saisir que son œuvre a été populaire en son temps. — Explication de ce
té populaire en son temps. — Explication de cette singularité. 3º Les Œuvres . — La Muse chrétienne, 1574, contenant le Triomph
Montaigne, Bordeaux, 1875 ; — Paul Bonnefon, Montaigne, l’homme et l’ œuvre , Paris, 1893 ; — Paul Stapfer, Montaigne, dans la
sur la vie et les ouvrages de Montaigne », en tête de son édition des Œuvres  ; — Sainte-Beuve, Port-Royal, t. II, livre III, c
87 ; — D. Motheau, « Notice sur Montaigne », en tête de l’édition des Œuvres , Paris, 1886 ; — Eug. Voizard, Étude sur la langu
 ; — de Malebranche [Recherche de la Vérité, II, 3e p. ch. v]. 5º Les Œuvres . — Si l’on néglige sa traduction de la Théologie
urnal de ses Voyages, qui n’a été publié qu’en 1774 seulement ; — les Œuvres de Montaigne su réduisent à ses Essais, dont il s
il n’a pas saisi la portée de quelques-unes de ses assertions. 3º Les Œuvres . — Les Trois Vérités contre les athées, idolâtres
ictète et de son Traité de la philosophie des Stoïques. — Comment son œuvre est connexe de celle de Charron, qu’elle éclaire 
se à l’intelligence du mouvement d’où va sortir le jansénisme. 3º Les Œuvres . — Les éditions de Du Vair étant très nombreuses,
air étant très nombreuses, nous suivons ici pour l’énumération de ses œuvres l’ordre de la plus complète, qui nous a paru être
vie dévote ; — et comment dans ce livre François de Sales continue l’ œuvre de Du Vair. — Charme et séduction du livre. — Les
eu ! Seigneur Dieu ! vrai Dieu ! eh ! hélas ! ah ! mon Dieu ». 3º Les Œuvres . — Elles se divisent en deux groupes : Œuvres pol
ah ! mon Dieu ». 3º Les Œuvres. — Elles se divisent en deux groupes : Œuvres polémiques et Œuvres ascétiques. Les premières co
es Œuvres. — Elles se divisent en deux groupes : Œuvres polémiques et Œuvres ascétiques. Les premières comprennent : Les Contr
plus souvent réédités que l’Introduction à la vie dévote. — Quant aux Œuvres complètes, il y en a deux bonnes éditions, mais q
l fait un des anneaux entre Rabelais, par exemple, et Molière. 3º Les Œuvres , — Si l’on met à part quelques épigrammes, — deux
èces obscènes égarées dans la collection du Cabinet satyrique ; — les œuvres de Regnier se réduisent à ses Satires, qui sont e
ents sur l’histoire de l’Astrée, dans la collection des Plaidoyers et œuvres diverses de M. Patru, Paris, 1681, Mabre-Cramoisy
roman de l’Astrée. 3º Le caractère de l’Astrée. — Aspect général de l’ œuvre  ; — et que, bien loin que les épisodes y soient,
son orientation à tout un grand courant de notre littérature. 5º Les Œuvres . — Nous avons déjà cité Les Epistres morales, 159
et et Antoine de Sommaville. 7. Nous ne mettons expressément les Œuvres d’un écrivain au nombre des Sources de sa biograp
réussir à retrouver les dates précises de la première publication des Œuvres séparées de Du Vair ; et nous devons faire observ
10 (1889) La critique scientifique. Revue philosophique pp. 83-89
de. Exposons-la tout de suite : notre critique en sera plus claire. L’ œuvre , selon M. H., est le signe le plus important de l
autrement clair et fort : il cherche le rapport de l’auteur avec son œuvre , et le rapport des auteurs avec l’ensemble social
es émotions produites. « Quelles sont les émotions que l’ensemble des œuvres de tel auteur suscite, et par quels moyens les pr
 ordinaires » de conservation, de sympathie, qui se trahissent dans l’ œuvre . La question posée par M. H. est ambiguë, et c’es
lter, « avec quelque modification », de la vue ou de l’audition d’une œuvre d’art. M. H. tient pour la seconde formule. Lui p
le plaisir paraît dépendre immédiatement de l’excitation ; seules les œuvres dramatiques, parce que leur matériel est l’action
ible indice de joie ou de douleur ». Mais il est parti de l’étude des œuvres complexes, il a négligé les cas simples, et il a
oter la qualité ou la quantité des émotions accessoires que suscite l’ œuvre , et il ne s’agit pas seulement de savoir si elle
est un excellent moyen de l’analyse psychologique, celle qui étudie l’ œuvre , je le répète avec lui, « en tant que signe de l’
us l’avons dit, l’enquête biographique. « C’est de l’examen seul de l’ œuvre , déclare-t-il expressément (p. 65), que l’analyst
aître, et le problème qu’il devra poser est celui-ci : étant donnée l’ œuvre d’un artiste, résumée en toutes ses particularité
r exemple, aussi bien que celle de Hugo ou de Racine, n’ayant que son œuvre à notre disposition ? Toute œuvre, du reste, et c
Hugo ou de Racine, n’ayant que son œuvre à notre disposition ? Toute œuvre , du reste, et c’est le cas pour la peinture, ne m
orte ou faible, etc. Il pourrait arriver aussi que le témoignage de l’ œuvre fût menteur, et l’on ne saurait conclure sans err
en devra remplacer l’usage par l’estimation des groupes d’hommes où l’ œuvre a trouvé succès, et construire une psychologie de
répulsions qui nous est accessible. Les âmes qui retrouvent en cette œuvre leur âme, l’admirent, se groupent autour d’elle e
En d’autres termes (remarquons la fin de ce paragraphe), la série des œuvres populaires d’un groupe donné écrit l’histoire int
quemment sur plusieurs listes de nos tableaux. On peut admirer dans l’ œuvre d’autrui des qualités qu’on n’apporte pas dans la
orme est à faire à la réclame, à la mode, dans le succès de certaines œuvres . Bref, il existe de nombreuses causes d’erreur, q
st enfin beaucoup plus lâche, il faut bien le dire, des qualités de l’ œuvre à celles de ses admirateurs, qu’il ne l’est à cel
ées qu’il écartait de l’analyse. Il entendait maintenant considérer l’ œuvre « de front et du dehors, comme une force dont le
dehors, comme une force dont le choc est à mesurer ». « L’effet de l’ œuvre , écrit-il (p. 167), étant l’émotion qu’elle susci
de son contenu dans l’esprit de son sujet, c’est la reproduction de l’ œuvre qu’il faudra tenter, en l’accompagnant de son ind
réelle valeur. N’est-ce pas honorer un pareil mort, que d’étudier son œuvre sérieusement afin de pouvoir en profiter ? M. H.
11 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre troisième. De la sympathie et de la sociabilité dans la critique. »
e la sociabilité dans la critique. La vraie critique est celle de l’ œuvre même, non de l’écrivain et du milieu. — Qualité d
iabilité. — De l’antipathie causée à certains critiques par certaines œuvres . — La vraie critique est-elle celle des beautés o
a critique véritable. De nos jours, nous l’avons vu, la critique de l’ œuvre est devenue par degrés l’histoire et l’étude de l
e l’ensemble des matériaux de la critique, et non la Critique même. L’ œuvre , on ne la considère alors que comme le produit pl
iel du génie, la volonté consciente et aimante. Après avoir analysé l’ œuvre littéraire en tant que produit du tempérament per
constances particulières de la vie), il reste toujours à considérer l’ œuvre en elle-même, à évaluer approximativement la quan
uer approximativement la quantité de vie qui est en elle38. C’est à l’ œuvre , après tout, qu’il faut en revenir, et c’est elle
s’est réalisé lui-même, s’est objectivé et comme cristallisé dans son œuvre , sous les aspects multiples de son être. L’étude
réductible dans le génie. L’école de M. Taine n’a pas assez vu qu’une œuvre n’est point caractérisée par les traits qui lui s
i l’en distingue ; cette école n’étudie pas assez la personnalité des œuvres , leur ordonnance intérieure et leur vie propre. «
is bien artiste ? Où connaissez-vous une critique qui s’inquiète de l’ œuvre en soi d’une façon intense ? On analyse très fine
profondément de l’idée qui la domine, qu’on aille jusqu’à l’âme de l’ œuvre ou qu’on lui en prête une, de manière à ce qu’ell
ciels sont incapables. On y arrive par une espèce d’absorption dans l’ œuvre , de recueillement tourné vers elle et distrait de
s émotions à autrui. C’est celui qui est le moins passif en face de l’ œuvre et découvre le qui y plus de choses. En d’autres
’art, et qui fait que tel tempérament est impropre à comprendre telle œuvre , même magistrale. Aussi dans les esprits trop cri
à l’égard de l’homme, pourquoi ne le serait-elle pas à l’égard de ses œuvres , où il a laissé ce qu’il a cru sentir en lui de m
estion reste donc entière. Pour qui serait également capable de faire œuvre personnelle en éclairant une qualité ou un vice,
a raison, dit le proverbe ; après tout, ce n’est pas en démolissant l’ œuvre d’autrui qu’on supprimera l’admiration, c’est en
lle et nous arracher à nos préjugés personnels pour bien comprendre l’ œuvre écrite dans cette langue. Au contraire, quand nou
l’œuvre écrite dans cette langue. Au contraire, quand nous lisons une œuvre écrite en français, c’est nous, c’est notre espri
e esprit particulier que nous voulons absolument retrouver dans cette œuvre  ; nous refusons de nous adapter à l’auteur, c’est
urel de l’« exotisme ». M. Taine, qui nous a fait pénétrer toutes les œuvres de la littérature anglaise dans leurs particulari
ais à celles qui peuvent exister entre des êtres humains et que toute œuvre de génie exprime par anticipation. 37. M. Zola.
selon nous, de croire que le critique doive se borner à expliquer une œuvre , et ne doive pas la juger. Sans être absolu, le j
12 (1888) Revue wagnérienne. Tome III « VIII »
Lucerne. Le poème parut en 1839, la partition en 1860. — Voilà pour l’ œuvre telle que nous la possédons aujourd’hui. Mais lor
lt (Schuré II, 143). » Il est important, et pour la connaissance de l’ œuvre , et pour la connaissance de son auteur, de savoir
aturité. On voit par les dates qui se rapportent à Tristan, que cette œuvre est tout entière de la période de sa vie à Zurich
lisation matérielle d’une chose déjà toute créée. C’est même la seule œuvre de Wagner qui ait été conçue et exécutée en entie
important pour l’historique de la conception de Tristan est que cette œuvre a été inspirée par l’Anneau du Nibelung. Nous ne
son but, et ils ont servi à préparer le public à l’acceptation d’une œuvre aussi originale. Mais ce long travail finit par e
Il est indispensable que je me fortifie et me ranime en entendant mes œuvres  » (All. Mus. Ztg. 1887, 290). Tout ceci le dispos
etc.). Il est en effet certain que Wagner croyait vraiment faire une œuvre facile en écrivant Tristan, car, le 29 octobre 18
n écrivant Tristan, car, le 29 octobre 1857, il écrit à Fischer que l’ œuvre qui l’occupe à ce moment « sera facile à donner »
t, que je me mis à réfléchir sur la possibilité de faire exécuter une œuvre par des chanteurs italiens. » Et il dit encore :
’écrivait, déjà en 1838, Dorn : « … Ses pieds sont enracinés dans les œuvres de Beethoven, la tête oscille entre Bach et Belli
it ? Evidemment, l’Allemagne et les artistes allemands. De toutes les œuvres du maître, sans exception (à partir du Hollandais
st la seule qui soit conçue sans intention nationale ; c’est l’unique œuvre qui ne soit pas faite expressément pour l’Allemag
été pour lui la délivrance d’un vrai cauchemar, de pouvoir créer une œuvre sans se préoccuper de cet excellent peuple ! Et e
que dans l’imagination de l’artiste peut l’influencer pour créer une œuvre qu’il lui aurait été impossible de faire, si jama
in de mentionner que, dès qu’or, sut que le maître avait en mains une œuvre nouvelle et « facile », il eut l’encouragement de
s ont un intérêt bien contestable lorsqu’on prétend les appliquer aux œuvres de Wagner, pour expliquer ou faire ressortir grâc
er quoi que ce soit, et que je me garde religieusement de toucher à l’ œuvre même, me contentant d’en éclairer les alentours,
ui cela est facile à voir, Wagner nous l’a montré. Mais rien dans son œuvre ne me cause une stupéfaction admirative semblable
que comme « une contribution à la formation d’un jugement sain sur l’ œuvre et sur son auteur. » Et si, maintenant, je me lai
ant, je me laisse induire à dire quelques mots de jugement sain sur l’ œuvre pour contrebalanceras jugements maladifs que j’ai
, 359-565, qu’il était fort embarrassé pour savoir comment nommer les œuvres de sa maturitébf. On ne voulait pas qu’il les app
ît comporter défigure et dénature l’idée essentielle et première de l’ œuvre wagnérienne (voir au bas de la page 362)81. Certe
us dit qu’il aurait souhaité que le monde eût bien voulu accepter ses œuvres sans nom. Et ici le mot Action est tout simplemen
sez grave, puisqu’il peut fausser toutes nos idées sur l’ensemble des œuvres du maître, et aussi sur le fond même de ses convi
èmes qu’une application fort restreinte. Tristan, par contre, est une œuvre de sa maturité ; elle est postérieure à « l’époqu
ns égards. » Par contre « il est permis d’exiger de Tristan que cette œuvre soit une expression rigoureuse de tout ce qui déc
cette phrase pour prétendre que Wagner a déclaré que Tristan est son œuvre la plus parfaite ! Sur cette phrase écrite en déc
nté et n’aurait jamais pu ; ce serait la contradiction directe de son œuvre . Comme artiste d’une originalité puissante, il a
à l’extrême, l’auteur a lui-même reconnu son exagération et dans ses œuvres ultérieures il a sacrifié quelques parties de « s
oduction de la rime, etc. Et cependant, on n’aurait qu’à comparer les œuvres de Wagner, pour voir que chacune diffère totaleme
st donc agir d’une façon parfaitement arbitraire que de choisir telle œuvre et de déclarer : voici le vrai système, les antre
l y a comme une lutte entre la parole et la musique ; Siegfried est l’ œuvre d’équilibre parfait, ce serait dans le sens ordin
’œuvre d’équilibre parfait, ce serait dans le sens ordinaire du mot l’ œuvre classique par excellence de Wagner ; dans la Gœtt
ontre souvent chez Shakespeare. Mais sa fonction dans l’économie de l’ œuvre est celle-ci : d’augmenter la sonorité musicale d
me. Il vaut la peine de s’y arrêter, car elle nous donne la clef de l’ œuvre . J’ai dit combien la langue était souvent précisa
ouvent des paroles différentes, en même temps ; c’est la règle. Or, l’ œuvre de Wagner étant faite expressément pour être ente
entre musique et paroles. Ceci est un point si essentiel dans toute l’ œuvre de la maturité de Wagner, qu’on ne peut espérer a
celui de Tristan inférieur. On n’a pas le droit de disséquer ainsi l’ œuvre de Wagner. C’est cette obstination à ne pas voulo
Wagner. C’est cette obstination à ne pas vouloir reconnaître dans son œuvre l’unité vivante de plusieurs moyens d’expression
nditions d’équilibre sont commandées par le sujet, la perfection de l’ œuvre , en sa totalité, ne soit égale. Si donc les trist
que le degré dans lequel il est adapté à concourir au but total de l’ œuvre . Et j’affirme que, mesuré à cet étalon, aucun poè
jamais, pour un seul instant, elle se démente. Certes, si on prend l’ œuvre dans son ensemble, la musique prédomine dans une
l’auteur si nous reconnaissons que Tristan est, en grande partie, une œuvre de pure musique. Il y aurait ainsi lieu de compar
comparaison ferait ressortir les profondes différences entre ces deux œuvres et montrerait les caractères distinctifs de Trist
ferons un grand pas en avant dans la compréhension de Tristan et de l’ œuvre de Wagner en général, si nous considérons attenti
en un seul maître du poète et du musicien, nous avons aujourd’hui une œuvre , Tristan, qui réunit ces deux perfections opposée
serons forcés de reconnaître que Tristan occupe, non seulement dans l’ œuvre de Wagner, mais dans l’histoire de l’art, une pla
. Et puis, n’oublions pas de noter une unité bien précieuse que cette œuvre est seule à posséder parmi les crames ce Wagner :
on immédiate bien supérieure à celle de ces lois ». Wagner a créé une œuvre qui satisfait par la parole aux exigences logique
faire aux besoins de l’autre parti de notre être, par la musique. Son œuvre s’adresse à la totalité de l’homme. Il dispose do
ait point qu’on considérât Tristan comme un modèle idéal ». C’est une œuvre toute palpitante de vie intense ; certes elle doi
presque personne ne soupçonne. Et surtout elle nous apparaît comme l’ œuvre initiale dans un nouveau domaine de l’art ; elle
souffrance, d’un sauveur attendu nous donne déjà le sens général de l’ œuvre . La souffrance et la délivrance de la douleur : v
ses différents aspects par différents personnages. Seul le héros de l’ œuvre fait exception d’abord ; mais cette atmosphère de
Il s’agit, en un mot, de comprendre le « symbole » contenu dans cette œuvre . Pour atteindre ce but, nous devons rechercher le
ologie du Christianisme ? Nous répondrons oui, après avoir étudié les œuvres théoriques de Wagner ; mais nous devons exposer c
s la Tétralogie, la fin, est contradictoire avec toute l’essence de l’ œuvre , en ce sens que le « Wille zum leben » est glorif
sainte Nécessité, et le baiser fraternel qui scellera ce lien sera l’ Œuvre d’Art commune de l’Avenir : en elle nous serons u
de l’Involontaire, témoins de la Nature, — hommes heureux ! » Dans l’ œuvre elle-même on suit pas à pas le développement de l
er Reine Thor bk. Parsifal représente pour nous, au commencement de l’ œuvre , l’homme ignorant l’essence de la vie, se content
février 1887.[NdA] 70. J’espère publier ici même une chronologie des œuvres de Wagner, avec tous les documents à l’appui, sou
er de Dresde (inauguré en 1841) où Wagner créa trois de ces premières œuvres . Ils étaient tous deux sur les barricades à Dresd
à jour. Il reçut le prix Nobel de littérature pour l’ensemble de son œuvre en 1902.Jacob Moleschott est un philosophe et un
13 (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 octobre 1885. »
itulation bv On a dit : — Le patriotisme défend aux Français les œuvres de Richard Wagner. Que Wagner ait été l’ennemi de
de Richard Wagner. Que Wagner ait été l’ennemi de la France, que ses œuvres marquent une haine contre les Français, qu’en 187
ulteur de la France malheureuse ; contre Paris tombé il écrivit cette œuvre de moquerie et d’outrage, Une Capitulation. Oui,
fois, parler librement de ces malheureuses pages. Une Capitulation, œuvre insultante à Paris, devrait elle détourner les Pa
, œuvre insultante à Paris, devrait elle détourner les Parisiens de l’ œuvre Wagnérienne ? Une Capitulation fut elle une œuvr
les Parisiens de l’œuvre Wagnérienne ? Une Capitulation fut elle une œuvre insultante à Paris ? Que fut-elle ? Une Capitula
elle une œuvre insultante à Paris ? Que fut-elle ? Une Capitulatîon, œuvre insultante à Paris, devrait elle détourner les Pa
, œuvre insultante à Paris, devrait elle détourner les Parisiens de l’ œuvre Wagnérienne ? Que la distinction soit faite des c
mais cet oubli même est-il nécessaire ? Une Capitulation fut elle l’ œuvre insultante à Paris ? Que fut-elle ? Cette questio
eries quelle évidente, manifeste et indéniable bonhommie ! Oui, c’est œuvre de bon rire. De circonstances ? — Une Capitulatio
iée : la Capitulation parut — seulement — en 1873… Une insulte, cette œuvre qui ne fut imprimée que trois ans après, en un re
cette œuvre qui ne fut imprimée que trois ans après, en un recueil d’ œuvres complètes !… D’intentions ? — On chercherait loin
. Monod ; puis, encore, le ton, si constamment débonnaire, de toute l’ œuvre  : — Wagner continuant, comiquement, dans Une Capi
’œuvre : — Wagner continuant, comiquement, dans Une Capitulation, son œuvre philosophique du Beethoven, assignant, là encore,
e Capitulation : si, celui que la nécessité de connaître à fond cette œuvre contraignit à une étude d’elle attentive et prolo
juges moins troublés, une époque plus sereine. Mais aux ennemis de l’ œuvre Wagnérienne, quelle arme, le patriotisme ! Un
ichard Wagner Écrite pendant l’automne de 1870, à Triebchen, cette œuvre a été finie en décembre de la même année, — quatr
et poemes de Richard Wagner. La préface a été écrite deux ans après l’ œuvre , pour l’édition des Écrits et Poemes. Nous tradui
nt expliquées les dispositions et les intentions de Wagner. Quant à l’ œuvre même, qui tient quarante pages in-8°, nous ne fai
en elles, à chaque ligne, et qui permit à Wagner de les joindre à ses Œuvres complètes, en 1873. E. D. PRÉFACE (Traduction.) «
de cet épisode, et qui a été reproduit dans le septième volume de mes œuvres complètes. Ceux qui liront les pages 189 et 190 d
ils fourniront les sujets. Et, ces sujets, ils les prendront dans les œuvres d’Alexandre Dumas. C’est ainsi qu’on nous promet
rique. Qu’on se rappelle les sujets par lui choisis pour composer ses œuvres . Le Vaisseau-fantôme, Tannhæuser, Lohengrin, la T
que le dramaturge de Bayreuth a fait, Allemand, pour l’Allemagne, une œuvre unique, et qu’on ne peut, qu’on ne doit pas imite
ant, complète et réelle, l’Émotion. Il avait écrit Tristan et Isolde, œuvre d’achevée psychologie musicale, qui reste, — et,
la Religion, écrivit le traité religieux Religion et Art39, et cette œuvre musicale religieuse, — non déjà artistique, — Par
, romans de complet et dernier Réalisme. Il avait écrit anna Karénin, œuvre supérieure à toutes les œuvres littéraires, non m
Réalisme. Il avait écrit anna Karénin, œuvre supérieure à toutes les œuvres littéraires, non moins qu’aux œuvres musicales es
n, œuvre supérieure à toutes les œuvres littéraires, non moins qu’aux œuvres musicales est Tristan et Isolde, — œuvre créant l
ttéraires, non moins qu’aux œuvres musicales est Tristan et Isolde, — œuvre créant la plus grande somme de Vie que peut — et
l’Art. Il s’occupe, seulement, à la Religion, condamne et détruit son œuvre littéraire, écrit le traité religieux : Ma Religi
artistes nous sont trop étrangers, trop lointains. À peine, dans les œuvres connues, quelques présages du possible changement
s. Mais, au vrai, cette question, inévitable, nous tourmente peu. Les œuvres religieuses, que ces faits inconnus préparèrent l
e peu. Les œuvres religieuses, que ces faits inconnus préparèrent les œuvres nous sont données : chacun pourra, les ayant vécu
certains, reconstruit, entière et plus réelle, la Vie ?   Lisons les œuvres données, sagement, et les méditons. Énorme nous p
Doctrines diverses, diverses conclusions. Telles paraissent les deux œuvres , — lues, comme dans ce pays nous lisons, vivement
tinés à notre spéciale façon gauloise de lecture. Ils ont voulu leurs œuvres lues sagement, lues par nous avec un désir de les
ychologue, ami des formules littérales, parfois trop précises. Et les œuvres , ainsi relues, nous apparaîtront nouvelles. Nous
nôtre, et plus exacte, l’Idée de l’auteur. Alors nous recréerons ces œuvres  ; alors nous les pourrons juger. Et les différenc
. Les déclarations de Tolstoï sont formelles : il condamne toutes les œuvres artistiques comme toute civilisation. L’homme, po
uvoir de la seule raison, Wagner l’a cru possible, seulement, par des œuvres de forme artistique. L’écrit Religion et Art révè
e Schopenhauer, affirme lointaine et difficile la Rédemption ; et son œuvre , pourtant, nous est plus consolante. Tolstoï fait
mettre dans le monde des Apparences l’Unité, parce que ce monde est l’ œuvre de notre Ame, et que Notre Ame la doit compléter.
désormais, à l’assidue création des mêmes Apparences. L’Univers est l’ œuvre de notre Ame, et nous l’avons élevé au-dessus de
a traduction vulgarisatrice et la traduction littérale. Assimiler une œuvre étrangère au génie de ses compatriotes ; la montr
la faire française : cela servira pour une très grande expansion de l’ œuvre . — Conserver à l’œuvre son caractère national, hi
la servira pour une très grande expansion de l’œuvre. — Conserver à l’ œuvre son caractère national, historique et idiomatique
r allemand avec des mots français, garder en les phrases françaises l’ œuvre allemande : cela à quelques uns servira pour péné
es l’œuvre allemande : cela à quelques uns servira pour pénétrer en l’ œuvre . Les œuvres de Richard Wagner nous doivent être t
allemande : cela à quelques uns servira pour pénétrer en l’œuvre. Les œuvres de Richard Wagner nous doivent être traduites sou
ion des poèmes dramatiques français, — le vers rimé (nécessaire à une œuvre populaire), non allitéré, coupé selon le goût fra
non correspondamment au vers allemand ; c’est une francisation de ces œuvres formidablement différentes, une simplification d’
ne, et admirable ; à ceux qui souhaitent une intime connaissance de l’ œuvre Wagnérienne, non : il faut la traduction littéral
vers51 ; le décalque, en mots français, des mots Wagnériens… C’est l’ œuvre qu’il faut essayer, l’œuvre modeste après les gra
ts français, des mots Wagnériens… C’est l’œuvre qu’il faut essayer, l’ œuvre modeste après les grandes, populaires et célèbres
s les grandes, populaires et célèbres traductions vulgarisatrices ; l’ œuvre intéressante à quelques rares curieux de l’œuvre
vulgarisatrices ; l’œuvre intéressante à quelques rares curieux de l’ œuvre Wagnérienne ; l’œuvre de petite renommée ; parmi
uvre intéressante à quelques rares curieux de l’œuvre Wagnérienne ; l’ œuvre de petite renommée ; parmi les multiples éditions
graphie53 La maison Breitkopf et Hœrtel va publier prochainement Œuvres posthumes de Wagner, Esquisses, Pensées, Fragment
les cite sans les discuter : 1° M. Saint-Saëns admire, volontiers, l’ œuvre de Wagner, mais il n’entend pas être contraint à
me de l’Histoire Universelle (I vol. in-8° à 7 fr. 50, chez Lemerre). Œuvre de science et d’art, où sont des documents à l’in
l’emporte évidemment ; mais M. Nuitter a déclaré qu’il corrigeait son œuvre  ; il s’est mis à la besogne, paraît-il, aidé de h
. Nul autre que le traducteur en titre ne peut prétendre à traduire l’ œuvre de Wagner. M. Wilder ne pourra même pas publier s
l’admirable capellmeister Hermann Lévi, est toujours merveilleux : l’ œuvre de Wagner est traduite en toutes ses nuances, ave
a de Vienne et Berlin, en 1884 : à Vienne. à Berlin. nombre d’ œuvres . de représent. d’œuvres. de représent. Wagner 1
n 1884 : à Vienne. à Berlin. nombre d’œuvres. de représent. d’ œuvres . de représent. Wagner 10 53 7 10 Meyerbeer 5
ce l’Art, et s’occupe à la Religion, méditant, comme déjà Wagner, une œuvre d’universelle Révélation métaphysique. Mais quand
mieux ira-t-elle aux hommes slaves — à leur bonheur tout destinée — l’ œuvre que sans cesse couvrira cette expresse autorité d
e année mais il faut attendre 1873 pour qu’elle soit publiée dans les Œuvres complètes du compositeur avec la préface ici prés
Vainqueurs. Le livret ne fut jamais rédigé. À propos des esquisses d’ œuvres wagnériennes, voir. Philippe Godefroid : Les Opér
14 (1895) Histoire de la littérature française « Avant-propos »
on de faits et de formules, propres à dégoûter les jeunes esprits des œuvres qu’elles expriment.   Cette erreur pédagogique dé
aire est destinée à remplacer en grande partie la lecture directe des œuvres de l’esprit humain ». Cette phrase est la négatio
es mœurs, ou histoire des idées. Mais pourtant, même alors, c’est aux œuvres mêmes, directement et immédiatement, qu’il faudra
statues. Pour la littérature comme pour l’art, on ne peut éliminer l’ œuvre , dépositaire et révélatrice de l’individualité. S
ntifiques. En littérature, comme en art, on ne peut perdre de vue les œuvres , infiniment et indéfiniment réceptives et dont ja
nfin, tout ce qu’on a fait de recherches ou ramassé de savoir sur les œuvres littéraires, on ne l’a fait ou ramassé pour se me
voudrais donc que cet ouvrage ne fournît pas une dispense de lire les œuvres originales, mais une raison de les lire, qu’il év
es de pensée et de sentiment que le contact immédiat et perpétuel des œuvres a déterminées en moi. Ce n’est que par là qu’une
littéraire est actuellement fini : il est très vraisemblable que les œuvres considérables de la fin du siècle, s’il s’en prod
ible d’écarter toutes les passions du présent, et de goûter en chaque œuvre la puissance individuelle du talent, quelle que f
qu’il ne s’agit pas de conserver, de lire et de faire lire toutes les œuvres du moyen âge qui ont été publiées. Un travail est
littéraire du document historique ou philologique. Un petit nombre d’ œuvres capitales viendront ainsi enrichir définitivement
ui fixât les mots dans une forme unique d’un bout à l’autre de chaque œuvre et pour certains groupes assez larges d’écrivains
ouvrage que l’histoire de la littérature celtique, ou l’histoire des œuvres écrites en latin par des Gaulois ou des Français.
i admis dans le texte que les faits biographiques qui éclairaient les œuvres  : les notes offriront très succinctement les biog
uis attaché à respecter la succession chronologique des hommes et des œuvres  : c’est-à-dire, en somme, à représenter le plus p
plus possible le mouvement de la vie. Au moins ai-je logé toutes les œuvres considérables à la place que leur date leur assig
rs où l’on déverse tout le résidu d’un siècle, ces défilés de noms, d’ œuvres et de talents incompatibles auxquels on est ordin
re des écrivains de second ou troisième ordre. A quoi bon décrire des œuvres qui ne valent pas la peine d’être lues ? Exceptio
d’être lues ? Exception faite seulement de celles qui expliquent les œuvres qu’on doit lire : mais, en ce cas, elles reprenne
une galerie de portraits ; mais que, tous les moyens de déterminer l’ œuvre étant épuisés, une fois qu’on a rendu à la race,
résidu indéterminé, inexpliqué, qu’est l’originalité supérieure de l’ œuvre  ; c’est ce résidu qui est l’apport personnel de C
uer rigoureusement toutes les méthodes de détermination ; les grandes œuvres sont celles que la doctrine de Taine ne dissout p
15 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre III. Le naturalisme, 1850-1890 — Chapitre V. Le roman »
me et le naturalisme. Objectivité, impersonnalité, impassibilité de l’ œuvre . — 2. Romanciers naturalistes : M. Zola. Prétenti
ités de toutes les deux : d’où vient précisément la perfection de son œuvre . Au moment unique où le romantisme devient natura
n son propre et singulier caractère. Il travaille à s’éliminer de son œuvre , c’est-à-dire à n’y rester que par la maîtrise de
37) a chance d’être le chef-d’œuvre du roman contemporain : c’est une œuvre d’observation minutieuse et serrée dans une forme
s traits profonds qui en font des types puissants et compréhensifs. L’ œuvre a paru brutale en son temps ; dans l’ensemble, el
’évanouissent toutes les chimères. La profondeur et la tristesse de l’ œuvre , c’est cet écoulement d’une vie, où il n’arrive r
En réalité, il n’y a pas de contradiction entre les deux parties de l’ œuvre de Flaubert, il a tout simplement « appliqué à l’
’une patiente étude de documents ; de là, justement, la froideur de l’ œuvre , et la fatigue qu’elle laisse : tellement l’auteu
ogue peut avoir pour le roman de Flaubert : pourtant il est sûr que l’ œuvre n’est ni symbolique ni philosophique, mais strict
analogues ou voisines de civilisation. Au reste, il prétendait l’aire œuvre , non pas d’archéologue, mais d’artiste. Il supplé
. » Il n’était pas dans le faux. Il a fait ce qu’il voulait, et cette œuvre , en son éclat étrange, est forte comme Madame Bov
énergie dramatique des tableaux. Il serait injuste de juger comme une œuvre achevée le roman posthume de Bouvard et Pécuchet
aine de volumes, dont trois ou quatre sont des chefs-d’œuvre, voilà l’ œuvre de Flaubert, et il faut lui compter cette sobriét
ne puis voir qu’un artifice littéraire, assez inutile du reste : les œuvres ne perdraient rien à rester isolées dans leurs ti
ément ce romantisme, cette puissance poétique qui font la valeur de l’ œuvre de M. Zola : cinq ou six de ses romans sont des v
rgeur épique. Avec ce Germinal, qui est l’épopée du mineur du Nord, l’ œuvre maîtresse de M. Zola est l’Assommoir, l’épopée de
té, je crois, et moins d’artifice verbal. Ce sont les deux maîtresses œuvres qui resteront de ce laborieux ouvrier. Je ne dis
de ce laborieux ouvrier. Je ne dis rien de sa Débâcle : grand sujet, œuvre manquée. Toute l’émotion est dans la matière : et
perin, qui est de 1864. Or tant par l’une que par l’autre de ces deux œuvres , ils indiquaient trois caractères du naturalisme 
le propre domaine de l’art réaliste, qu’il y a plus de réalité dans l’ œuvre quand il y a plus de grossièreté dans la matière.
les justes proportions, altérer la vraie couleur de la vie. Dans leur œuvre laborieuse, ils ont réussi surtout à exprimer cer
, dans ce roman de Renée Mauperin, qui demeurera, je pense, l’une des œuvres caractéristiques de notre temps. Enfin, par leur
ujours pour son bien : mais le mal, en somme, n’est pas grave, et son œuvre met suffisamment en lumière son originalité. Lui
, des plus séduisants romans que nous ayons. Tout ce qui est dans son œuvre impression personnelle et vécue, non pas seulemen
dont le contact l’avait froissé ou caressé. Il est arrivé à faire une œuvre objective et point du tout impersonnelle. Provenç
l’intuition psychologique et la bonne méthode : il a su fabriquer son œuvre avec son expérience intime, sans étaler son moi.
trop voisine parfois des documents du calepin, c’est là vraiment une œuvre forte. Il a réussi peut-être encore mieux dans Sa
en d’abstrait, rien de purement logique : tout sera solide et réel. L’ œuvre de Maupassant nous représente tous les milieux et
ps, cette nuance de comique un peu dur s’atténue dans les principales œuvres . Son champ d’expériences s’étant agrandi, il a di
s apercevons derrière ce cas unique, et la puissance douloureuse de l’ œuvre en est infiniment accrue. Le roman a été, depuis
puis que nommer rapidement les principaux écrivains qui ont donné des œuvres agréables ou fortes, m’attachant de préférence au
son sourire, sa fantaisie, que l’on aime dans ses histoires. Les deux œuvres les plus considérables que nous rencontrions, dan
laisant de son talent, et la cause de certaines affectations dont son œuvre est gâtée parfois. Mais c’est, depuis Stendhal, l
elques parcelles de ce moi et de ce monde toujours en fuite. Dans des œuvres sincères, en un style étrangement vibrant et inte
lettre à Sainte-Beuve. 907. M. Émile Zola (né en 1840). Principales œuvres  : Contes à Ninon (1864), Thérèse Raquin (1867). L
16 (1894) Propos de littérature « Chapitre II » pp. 23-49
d’analyser la pensée de deux hommes qui n’ont pas encore achevé leur œuvre . Mais le travail était sur tout rendu malaisé par
peuvent se montrer sous les formes harmonieuses et les couleurs de l’ œuvre d’art. La pensée philosophique doit être le natur
de théorèmes dont le type le plus parfait se trouve dans Spinosa ; l’ œuvre de Spinosa est belle, d’une beauté sombre, glacée
ontiennent une image développée. Mais je voudrais appeler allégorie l’ œuvre de l’esprit humain où l’analogie est artificielle
et s’est grandie parce qu’elle a grandi. C’est la raison d’être de l’ Œuvre d’art. Mais elle n’arrête pas sa puissance à celu
un sculpteur traduisant le mythe de Prométhée, en ferait aisément une œuvre symbolique ; car Prométhée dérobant le feu, Promé
e qu’au même titre que les diverses images de la nature. Il crée une œuvre symbolique le peintre, non point copiste mais int
rayonner de cette image le songe de toute une existence humaine. Leur œuvre est un symbole, car ils ne se bornent pas à signi
peut-être, il sera presque toujours symboliste au moment où il sent l’ œuvre s’agiter en lui, et c’est alors que dans les chos
ues il recherche l’Idée. Il est symboliste dans la réalisation de son œuvre lorsque, sous des aspects variés d’opposition et
’exprimer ensuite harmonieusement par la musique ou la plastique. Son œuvre ne sera pas une allégorie si, au lieu de choisir
ît pas artificielle : le poème ou le tableau doit être assimilé à une œuvre symbolique, bien qu’il ait été commencé selon le
véritablement subordonnée à la perfection harmonieuse d’une unité. L’ œuvre est concordante en ses parties, les emblèmes dése
oncept moral est exagéré à l’entier détriment du concept plastique, l’ œuvre perd toute vie en même temps qu’est rompu l’équil
e qu’il crée n’est pas un symbole, c’est une desséchante allégorie. L’ œuvre n’est plus fondée sur une analogie intrinsèque ;
et parfois, en musique surtout, se confond avec elle. Je disais que l’ œuvre symbolique exprime la signification des formes pa
e, achève en lui-même les paroles écrites. Les formes diverses dont l’ œuvre est composée s’orientent alors comme un ensemble
des strophes variées, est ici dans l’esprit même qui communie avec l’ œuvre . L’inclinaison des lignes convergentes peut être
ais, on ne peut s’empêcher de le remarquer, leur méthode et celle des œuvres suggestives diffèrent entre elles comme une plais
une réalité immédiate et tangible, lorsque la fonction même de cette œuvre est de nous suggérer l’infini. L’art ne marche po
Si le Poète, sans exprimer encore directement son idée, veut que son œuvre la délimite avec précision, malgré lui il en fait
’un rayon réfléchi, grandi, multiplié par des miroirs. En outre cette œuvre ne sera pas, comme le symbole, incessamment nouve
un paysage mystérieux comme une âme. On trouverait pourtant dans les œuvres de M. de Régnier, surtout en son dernier livre (T
et suscite souvent comme lui une plastique continue ; en sorte que l’ œuvre , imparfaite en tant que poème, peut être parfaite
qu’il faut chercher la « forme primitive » et le point de départ de l’ œuvre . De cette manière il y a encore symbole. On l’ent
de M. Griffin. Dans la composition, dans l’ordonnance générale d’une œuvre souvent il faut bien que l’idée soit conçue avant
re, souvent une série de symboles sont réunis ensuite pour former une œuvre d’ensemble et les formes diverses en demeurent sa
en demeurent sans lien. C’est que l’artiste conçut partiellement son œuvre avant d’en saisir à la fois la forme et l’idée gé
des volumes de vers publiés tous les jours. En ce sens encore, telle œuvre de M. de Régnier serait allégorique. Mais, je l’a
ertaine atmosphère morale qui ne cesse de prêter sa couleur à toute l’ œuvre . Chez lui les images restent concordantes, mais e
dée même du symbole, caractériserait à merveille ces « Odelettes », l’ œuvre la plus pénétrante et la plus suggestive de M. de
nité. M. de Régnier symbolise encore d’une plus subtile manière : ses œuvres éclairent souvent de vastes décors, en cohésion p
le, il parle simplement sa pensée. On découvrirait malaisément en ses œuvres une seule allégorie, mais il ne répugne pas à la
17 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « I — L’avenir du naturalisme »
l’occasion d’un jugement d’ensemble, à un point de vue nouveau, sur l’ œuvre et les idées conductrices du maître de Médan. Les
grand homme », qu’il considère comme notre écrivain national : « Son œuvre est égale au monde même. Il expose de foudroyante
du monde par un jeune géant !… Le colossal travail d’Emile Zola, son œuvre éternelle comme les plantes, comme la terre qu’il
utres, en somme presque jamais compris dans sa véritable essence. Son œuvre et son rôle valent cependant la peine d’un regard
is pas que l’on ait une fois essayé de déterminer son rôle exact, son œuvre et sa pensée, en toute sincérité et en toute just
foi. Ce simple hommage de la vérité, à un labeur considérable, à une œuvre de haute importance n’a jamais été offert, et il
ites ou proférées autour de cet homme, pour ne se souvenir que de son œuvre et de ses idées, de ce qu’il a dit et pensé vérit
rchons à restituer le véritable sens et l’authentique saveur de cette œuvre toujours vivante et toujours méjugée. I Ce q
qui importe, à notre avis, pour débrouiller la pensée profonde d’une œuvre aussi considérable et aussi chargée de commentair
e, et, sur ce point, nulle équivoque n’est possible : Zola appuie son œuvre et sa réforme sur la science expérimentale, et, e
st en lui. Voilà ce qu’il importait de fixer au début ; car toute son œuvre , toute sa pensée reposent sur cette base. Et c’es
époque où Zola entreprit simultanément la campagne naturaliste et son œuvre , c’est-à-dire vers 1865 — année de la Confession
la polémique inaugurée au Salut public de Lyon — la grandeur de cette œuvre ne peut manquer d’apparaître au spectateur qui la
e lui, qu’il faut chercher sa raison d’être et le sens profond de son œuvre .‌ A cet art anti-réel, anti-esthétique, anti-huma
st le mensonge et l’éternelle illusion, c’est la flatterie. » Toute l’ œuvre de Zola est la négation de cette tromperie. Son â
elâche, avec une énergie extraordinaire, dans sa critique et dans son œuvre , le vieux spiritualisme ; de s’être insurgé contr
e de sa tristesse. Et Zola, qui n’en poursuit pas moins gravement son œuvre , est donc une deuxième fois accablé d’injures et
aturalisme, ne porte pas quelque atteinte à la valeur intrinsèque des œuvres qu’il engendra, et si nous ne serons pas amenés,
’importance temporaire du rôle de Zola et la valeur permanente de son œuvre .‌ Précisons. J’ai dit que la conception de l’être
rchait à l’imposer, ne porte pas atteinte à l’intégrale portée de son œuvre aux yeux de l’avenir, il est au moins téméraire d
ie de plus en plus prendre part à l’action. On sent à travers toute l’ œuvre de Zola qu’il a moins vécu lui-même que conçu la
nt, la terrible pauvreté d’extérieur décent. Tout le caractère de son œuvre et du regard qu’il jeta sur le monde dépend incon
le, impartiale… La virginale fraîcheur de sa soif de vie, donne à son œuvre son souffle de vigueur et de jeunesse, son indomp
sable d’avoir vécu une action matérielle pour la faire revivre dans l’ œuvre d’art. Celui qui a vécu largement une part quelco
parisienne. C’est du moins l’impression sincère qui nous vient de son œuvre , l’impression de la vie imparfaitement vécue.‌ Je
ssenti l’émotion de Pan » ; et c’est justement là ce qui manque à son œuvre de n’avoir point été traversée par cette émotion.
te émotion. Je m’étonne d’avoir à prononcer de telles paroles sur une œuvre qui contient parfois de si riches intuitions, com
t des phrases semblables à celle-ci : « La nature est entrée dans nos œuvres d’un élan si impétueux, qu’elle les a emplies, no
de soleil. On rêve alors toutes sortes de choses folles, on écrit des œuvres où les ruisseaux se mettent à chanter, ou les chê
cette communion avec la vie universelle est la condition des grandes œuvres . Pour Zola, le panthéisme semble donc une erreur,
algré la belle santé apparente et le fort parfum qui s’en dégage, son œuvre ne me donne pas assez l’impression d’un équilibre
envisager ici que la pensée générale de Zola, en laissant de côté son œuvre d’écrivain et d’artiste, nous pourrions répondre
philosophique ». Nous sommes donc en droit de rechercher par-delà son œuvre , l’idée maîtresse dont elle dépend. Si l’avenir,
ns cette poussée brutale en avant qui demeure comme le symbole de son œuvre . Quel autre écrivain de l’heure présente aurait-o
ême ou par d’autres, ce que nous désirons, après tout, c’est voir son œuvre acharnée de réaliste s’épanouir, se multiplier, é
e la justesse), c’est la sympathie puissante qui l’emporte pour votre œuvre saine et forte, et nous ne sommes pas près d’oubl
nues au profit du cœur et du cerveau. Quand bien même vos plus fortes œuvres , l’Assommoir, Germinal, la Terre, ne parleraient
latent à chaque page. J’ai secoué les délicatesses morbides, exalté l’ œuvre féconde de la chair tente l’assaut des tours soli
s pas à sa durée.20 » Tel est, en toute justice, le sentiment que son œuvre a fait naître en moi. Voilà pourquoi je trouve qu
les jeunes écrivains dont j’ai parlé au début de cette étude font une œuvre de justice en réhabilitant Zola vis-à-vis des irr
18 (1888) La critique scientifique « La critique scientifique — La synthèse »
ns une série de notions analogues conduisant à fonder des lois — de l’ œuvre même, de son auteur, des groupes d’hommes en qui
lois — de l’œuvre même, de son auteur, des groupes d’hommes en qui l’ œuvre produit une émotion esthétique. Comme on aura pu
défaut des méthodes que nous avons combattues est de ne montrer d’une œuvre et de ceux dont elle est le signe, que le dehors,
l’examen des procédés qui permettront, après analyse, de restaurer l’ œuvre et les hommes dans leur unité totale, dans le jeu
L’œuvre d’art résolue dans ses effets et ses moyens cesse d’être une œuvre d’art. A cet état de décomposition, pour ceux qui
ainsi disséquée ou auxquels elle est présentée en ce morcellement, l’ œuvre perd toute vertu d’opérer, toute influence émotio
au repos, et par là même inconnue dans ce qui est sa raison d’être. L’ œuvre se comporte de même, et quand on a compris ses or
et du dehors comme une force dont le choc est à mesurer. L’effet de l’ œuvre étant l’émotion qu’elle suscite, et cette émotion
de son contenu dans l’esprit de son sujet, c’est la reproduction de l’ œuvre qu’il faudra tenter, en accompagnant de son indic
incidence, chaque moyen rendu par son action, et les effets même de l’ œuvre considérés et goûtés à nouveau par un esprit qui
e addition à l’analyse, en demandant qu’on s’accoutume à considérer l’ œuvre dans l’acte même de révolution de sentiments qu’e
s, mais le complément nécessaire de la connaissance scientifique de l’ œuvre . II La synthèse psychologique. — Ce sera d
itudes ; il subit et exerça des influences spirituelles ; il reprit l’ œuvre artistique à un point donné et en porta le progrè
et plus intimes que procure l’examen de leur centre de ralliement, l’ œuvre ou l’ensemble d’œuvres, dans lesquelles ils se re
rocure l’examen de leur centre de ralliement, l’œuvre ou l’ensemble d’ œuvres , dans lesquelles ils se reconnaissent et se désig
primer visiblement les créatures dans lesquelles a vécu l’esprit de l’ œuvre et de son auteur. C’est ici que la méthode histor
appris à considérer, non plus comme les producteurs premiers ni de l’ œuvre qui les rallie, ni des œuvres de leur temps, mais
s comme les producteurs premiers ni de l’œuvre qui les rallie, ni des œuvres de leur temps, mais au contraire comme des êtres
s et humaines, sur toute la vie en somme du groupe formé autour d’une œuvre ou autour d’une famille d’œuvres, groupe qui comp
en somme du groupe formé autour d’une œuvre ou autour d’une famille d’ œuvres , groupe qui comprendra tantôt tout ce qui est not
19 (1888) La critique scientifique « La critique scientifique — Évolution de la critique »
il manifestait son approbation ou sa désapprobation à l’endroit de l’ œuvre dont il discutait, il avait soin de s’en rapporte
tière, la majeure partie des histoires de l’art d’écrire qui, comme l’ œuvre principale de M. D. Nisard, sont plus doctrinaire
nt le plaisir ou le déplaisir que causait ou méritait de causer telle œuvre , demeurait posée ; mais on s’astreignait à savoir
II des Nouveaux Lundis. Sainte-Beuve explique qu’il ne peut juger une œuvre « indépendamment de la connaissance de l’homme mê
ce tout d’abord, tacitement mais en pratique, à blâmer ou à louer les œuvres et les écrivains dont il parle. Le fait qu’il s’e
ropos de livres et d’artistes : celui du rapport de l’auteur avec son œuvre , et celui du rapport des auteurs avec l’ensemble
le mérite d’avoir aperçues le premier et qui sont débattues dans ses œuvres les plus considérables, L’Histoire de la littérat
sa méthode est une sorte de dialectique qui consiste à remonter de l’ œuvre littéraire à l’homme physique qui l’a produite, d
oumission aux conseils qu’il reçoit et à l’accueil qui est fait à ses œuvres , détruiront dans son esprit les tendances peu con
t les pays et les époques auxquels elles appartiennent. Dans d’autres œuvres , moins importantes, les Essais de critique et d’h
ontre le pays où il est né, le lieu où il a vécu, puis, analysant son œuvre et en dégageant les principaux caractères, il exp
ces travaux marquent une tendance croissante à considérer l’étude des œuvres littéraires comme un département des sciences mor
d’âmes intimes et successifs de tout un peuple : c’est par là que son œuvre inaugure et fait date. M. Taine est allé le plus
s de l’écrivain, puis au « climat physique et moral » qui enveloppe l’ œuvre (p. 190), et du Romantisme des classiques (Calman
multiplie les formules qui vont dans ce sens. Ainsi, il note que « l’ œuvre est la copie des mœurs environnantes et le signe
e signe d’un état d’esprit (p. III). Cette conception indiciaire de l’ œuvre entendue comme « document », avait déjà fait l’ob
ur, en effet, ne trouvera pas dans ces pages, consacrées pourtant à l’ œuvre littéraire de cinq écrivains célèbres, ce que l’o
les rangs de la « Ligue de la patrie française » créée en 1898. Sur l’ œuvre critique de Lemaître, voir J. Th. Nordmann, « La
ymboliste, élu à l’Académie en 1888, est connu pour avoir introduit l’ œuvre de Tolstoï et de Dostoïevski en France avec son R
lstoï et de Dostoïevski en France avec son Roman russe de 1886. Sur l’ œuvre critique de Vogüé, voir notamment J. Th. Nordmann
anglaise, romancière engagée dans les luttes du féminisme, et dont l’ œuvre critique contribua en particulier à introduire en
itique anglais qui s’est intéressé à la Renaissance italienne, et à l’ œuvre de Dante en particulier. Il a écrit également des
uvre de Dante en particulier. Il a écrit également des ouvrages sur l’ œuvre de Shelley, et l’histoire du drame élisabéthain.
20 (1909) De la poésie scientifique
’a été souvent adressé, des regrets ont été exprimés souvent, que mon Œuvre n’ait point été conçue et écrite plus près d’un p
mon temps viendra »2  Je crois que le créateur doit être un avec son œuvre , car cette œuvre doit être le produit de son unit
a »2  Je crois que le créateur doit être un avec son œuvre, car cette œuvre doit être le produit de son unité réalisée. L’app
ieillissants et peu sûrs, sans doute, de la durable nécessité de leur œuvre . Ils ont senti intelligemment que la médiocrité e
dirons-nous par euphémisme, l’on emprunta un peu des théories et des œuvres des Devanciers. L’on s’appropria quelques idées e
antérieurs états), ont seulement démontré que les idées émises et les œuvres des Devanciers sont viables et nécessaires, puisq
si elle était une science elle-même… Le poète doit contribuer par son œuvre à la préparation de l’avenir, avenir qu’il doit c
Analyse et Synthèse. J’ai su que cette volonté ne créerait point une Œuvre tout de suite en contact avec le grand nombre9. M
nsitivité, s’égalent quasi à eux, Lecteurs ainsi que re-créateurs des œuvres . Par là déterminerait-elle aux sources mêmes, san
lutté, non en vain, pour lutter encore : car le développement de mon œuvre qui est loin encore de son terme, est un développ
èrent du silence, mais vraiment trop naïvement gros des hommes et des œuvres qu’ils voudraient taire !…10 Il n’avait évidemme
poétique, nous avertissions d’erreurs graves, en produisant dates et œuvres . Puisqu’alors il s’écriait : « Ce que nous appeli
aire, on le voit, d’un travail préparatoire assez long : lectures des Œuvres et des Revues, organes des diverses Ecoles, prise
te Introduction contenait, avec les primes indications de plan de mon Œuvre de demain, les nettes déclarations qui, retravail
ouvement de « Poésie scientifique ». Mallarmé m’avait écrit : « Peu d’ œuvres jeunes sont le fait d’un esprit qui ait été, auta
ines, les trains par les horizons, les travaux aux âmes mécaniques, l’ œuvre des champs et les Banques et l’Or !…15. La même a
ère version de mon Traité du Verbe (devenu plus tard l’En Méthode à l’ Œuvre ), paraît en deux revues16 et en volume en 188617.
ois. La partie philosophique, concurremment avec le plan complet de l’ Œuvre  » se développa ensuite sous le titre qui la plaça
uvre » se développa ensuite sous le titre qui la plaçait en tête de l’ Œuvre  : En Méthode a l’Œuvre, en les éditions de 88 et
uite sous le titre qui la plaçait en tête de l’Œuvre : En Méthode a l’ Œuvre , en les éditions de 88 et 91  En 1904 est parue u
ttéraire par une neuve sincérité de sensation (c’était cela), toute l’ œuvre de Verlaine la proclame, elle s’en caractérise. T
ourir son évolution en tout le livre, et, de livre en livre, en toute œuvre … Il partait, sans nul doute de « l’Instrumentatio
me mesure d’unité. Il n’importe : le vers dit : « vers libre », est l’ œuvre de M. Gustave Kahn, si c’est M. Viélé-Griffin qui
et rythmique ne laissa place à des préoccupations d’Idée, et dont les œuvres se présentent comme des illustrations de leurs re
e Verhaeren. Cette essentielle émotion créera plus tard, en toute son œuvre , cette sorte d’atmosphère hallucinée, hallucinant
es Bourses du monde, —    et, hors de l’égotisme, produire l’âme et l’ œuvre complexes de l’homme-social22. Il n’a d’ailleurs
énie verbal direct, non nuancé, et en son énormité de vision, que son œuvre est cependant puissamment homogène. Mon admiratio
ntifique », nous dirons que, pour être valable, il conviendrait que l’ œuvre de notre esprit éveillât, de logiques association
des Lois et des Rythmes universels… Donc, pour être adéquate à cette œuvre , l’expression poétique devait-elle être reprise a
ique de la période, substituée à la strophe, du poème, du livre, de l’ œuvre , succession et rappel des motifs, etc. L’on doit
é consciente et émotive que réclame notre concept général que « toute œuvre poétique n’a de valeur qu’autant qu’elle se prolo
hme, et l’unité harmonieuse du poème dans le livre, des livres dans l’ œuvre une et composée. Elle est picturale, puisqu’il es
coule le principe de Philosophie qui soutient de sa charpente toute l’ œuvre , s’échafaude avec la splendeur et le charme délic
au mieux des peuples consciemment et nécessairement assentants. L’ œuvre Nous venons de résumer, comme en nudité d’axio
axiomes, parfois  les principes et leurs compléments qui commandent l’ Œuvre pour laquelle s’est amassé mon effort unifié. Ce
technique sont adéquates et inséparables. Mais aussi, la Méthode et l’ Œuvre sont co-existantes : l’une n’a pas précédé l’autr
précédé l’autre, elles ont pris âme en même temps dans mon esprit. L’ Œuvre est le développement de la Méthode, en l’émotion
ges de la Science ! Il n’est pas possible d’entrer au détail de cette Œuvre  : œuvre-une et composée harmoniquement dont toute
ux premiers livres de la seconde partie. Sous le titre générique de : ŒUVRE , en trois parties (Dire du Mieux, Dire des Sangs,
selon mes possibilités vouloir toute l’humanité et tout le rêve d’une œuvre , et cette triple orientation. Œuvre où continueme
l’humanité et tout le rêve d’une œuvre, et cette triple orientation. Œuvre où continuement avec la pensée évolutionniste par
-venus encore, depuis une dizaine d’années, nous avons noté, de leurs œuvres et leurs dires, en notre Avant-propos, ceux qui s
entée et a mérité d’occuper l’attention et la méditation d’hommes à l’ œuvre plus que notoire : pour saluer l’ardente réplique
rire, avec sa grande sincérité d’âme, en 1907 : « Plus j’étudie votre œuvre , plus j’admire sa grandeur et sa portée universel
teur, il est original essentiellement… Glorieuse ou peu répandue, son œuvre est, et sera. Elle ne passera jamais inaperçue, e
st appelée au plus merveilleux des rajeunissements. Je ne sais si son œuvre , qui allie la plus vigoureuse santé au plus raffi
me  pour retendre mon effort, à l’heure où, la première Partie de mon œuvre republiée avec corrections, je me remets à la con
t, en un discours sensationnel, la genèse et le développement, en son œuvre , de quasi toutes les préoccupations poétiques ins
cun maître, et dont la préface, où il donnait les grandes lignes de l’ œuvre qu’il méditait, laissait pressentir les théories
é, qu’il me demande d’écrire pour cette édition. 18. En méthode à l’ œuvre (Messein, édit., 1904). 19. Il est intéressant
le Symbolisme, plus par ses théories « instrumentistes » que par son œuvre réalisée, et qu’il continue à réaliser méthodique
ort. Manifestement, c’est à M. René Ghil qu’il est ici redevable… À l’ Œuvre de M. René Ghil qui exalte optimistement la scien
ation des conclusions de Spencer et de Nietsche. 25. En méthode à l’ œuvre . 26. Je pourrais me prévaloir comme précieuseme
sentiment, lorsqu’il se décharge dans l’être ». 27. En méthode à l’ œuvre . 28. En méthode à l’œuvre. 29. Il me paraîtra
harge dans l’être ». 27. En méthode à l’œuvre. 28. En méthode à l’ œuvre . 29. Il me paraîtrait oiseux d’insister davanta
rouve encore, c’est au dam de leur intelligence. 30. En méthode à l’ œuvre . 31. A. Messein, éditeur, Paris. 32. « Tandis
pprendre qu’il est un des très peu nombreux poètes Français dont les, œuvres sont acquises, dès qu’elles paraissent, par la Li
21 (1898) Manuel de l’histoire de la littérature française « Livre III. L’Âge moderne (1801-1875) » pp. 388-524
de choquer notre délicatesse » [Cf. Leçons d’histoire, au tome VI des Œuvres de Volney]. Il n’en est pas après cela moins vrai
de Mme Necker de Saussure [Cf. « Notice sur Mme de Staël », t. I des Œuvres ]. « Elle a voulu, en écrivant, exprimer ce qu’ell
t grand tort de le craindre ; ils n’ont pas assez de confiance dans l’ œuvre de la Révolution ! — mais qui s’étonnera de leurs
e Staël ; et encore pour avoir posé le principe de la distinction des œuvres qui sont « littéraires », et de celles qui ne le
it en 1824 : « Le romanticisme est l’art de présenter aux peuples les œuvres littéraires qui, dans l’état actuel de leurs habi
première, n’est rempli que des sens différents dont les hommes et les œuvres l’ont chargé dans l’histoire, c’est-à-dire dans l
e de Paris, les Confessions de Joseph Delorme sont-elles, ou non, des œuvres romantiques ? Il faut l’avouer : les romantiques
ut-être ce qu’il doit à Beaumarchais, — ils s’en rapprochent ; et des œuvres de demi-caractère, comme Mademoiselle de Belle-Is
d’eau, ne diffèrent très profondément ni les unes des autres, ni des œuvres du passé. L’observation y fait défaut, sans doute
r les opposer au dérèglement systématique du romantisme. Elles sont l’ œuvre d’Auguste Comte, — dont on ne s’attend pas que no
llement il n’y a que Cousin dans sa philosophie. Lisez et relisez son œuvre , examinez, considérez d’un peu près le fond et la
eau ne saurait faire ainsi, de lui-même, naturellement, spontanément, œuvre ou « métier de chambre noire », une conséquence r
nt à un jeu ou même à une gageure ; et puis si trop souvent, dans ses œuvres , l’auteur des Odes funambulesques, 1857, ne sembl
ipe. On ne se rend pas toujours compte à soi-même de la nature de son œuvre , ni de ses vraies origines. C’est ainsi que Renan
tonnait pas seulement, on l’affligeait, quand on lui montrait quelles œuvres sont sorties de son Essai sur Balzac, 1858, et de
e on insère un moyen terme entre deux extrêmes, on interpose, entre l’ œuvre de Taine et celle de Renan, l’œuvre d’Émile Littr
x extrêmes, on interpose, entre l’œuvre de Taine et celle de Renan, l’ œuvre d’Émile Littré : d’une part, son exposition de la
rais caractères ; et, par exemple, de voir clairement que, ce que des œuvres aussi différentes en apparence que les Poèmes ant
tant de commun, c’est d’être en premier lieu ce que nous appelons des œuvres « impersonnelles ». Précisons bien le sens de ce
qu’un Flaubert, un Dumas, un Leconte de Lisle soient absents de leur œuvre , ou détachés d’elle à ce point que nous n’y puiss
sie de Leconte de Lisle, le théâtre d’Alexandre Dumas sont-ils donc «  œuvre scientifique » ? C’est en tout cas ce que croient
estre, 1865, si l’on veut, chaque volume nouveau qu’elle ajoute à son œuvre en est un qu’elle retranche de sa gloire ? Ce ne
mots eux-mêmes sont contradictoires ; et pour juger les hommes ou les œuvres de notre temps, nous manquons à la fois de la lib
admirer ou à se comprendre lui-même ? [Notes.] Les auteurs et les œuvres Première Époque. De la publication du « Gén
38 ; — les « Préfaces » de Chateaubriand, dans la même édition de ses Œuvres  ; — et les Mémoires d’outre-tombe, Paris, 1859. S
cès en jette Chateaubriand de la littérature dans la politique. — Son œuvre est désormais terminée ; — quoi qu’il y puisse aj
celle de la nature avec son auteur ; — et c’est par là que, dans son œuvre , le sentiment de la nature se lie au sentiment re
ment de la postérité sur Chateaubriand est encore à prononcer. 3º Les Œuvres . — Chateaubriand ayant surveillé de son vivant la
. — Chateaubriand ayant surveillé de son vivant la publication de ses Œuvres complètes, en 36 volumes, Paris, 1836-1839, Pourr
Mme de Staël » [par Mme Necker de Saussure], en tête de l’édition des Œuvres complètes, Paris, 1820 ; — O. d’Haussonville, Le
de Staël préparent ceux de l’auteur d’Indiana et de Valentine. 3º Les Œuvres . — Les Œuvres de Mme de Staël se composent : 1º D
rent ceux de l’auteur d’Indiana et de Valentine. 3º Les Œuvres. — Les Œuvres de Mme de Staël se composent : 1º De ses Romans,
tions ; — Delphine, 1802 ; — et Corinne, ou de l’Italie, 1807. 2º Ses Œuvres critiques, qui sont : — ses Lettres sur les écrit
ues vers et quelques essais dramatiques. L’édition authentique de ses Œuvres complètes est l’édition de 1820-1821, en 17 volum
tre celui du Contrat social ; — pour établir que la société n’était l’ œuvre ni des hommes ; — ni de la nature ; — mais de Die
lus de place qu’on ne lui en donne souvent dans nos histoires. 3º Les Œuvres . — Les Œuvres essentielles de Bonald sont : la Th
u’on ne lui en donne souvent dans nos histoires. 3º Les Œuvres. — Les Œuvres essentielles de Bonald sont : la Théorie du pouvo
s opuscules politiques ou religieux. Il existe plusieurs éditions des Œuvres de Bonald, dont la meilleure est l’édition Le Clè
 si même on ne doit dire qu’il en est le premier introducteur. 3º Les Œuvres . — Les Œuvres de Joseph de Maistre comprennent :
doit dire qu’il en est le premier introducteur. 3º Les Œuvres. — Les Œuvres de Joseph de Maistre comprennent : ses Considérat
e la Correspondance diplomatique [1811-1817], Paris, Michel Lévy. Ses Œuvres complètes ont été réunies en 14 volumes, Lyon, Vi
ur la vie et les écrits de P.-L. Courier, en tête de l’édition de ses Œuvres , Paris, 1834 [la « Notice » est datée de 1829] ;
Cf. Paul Albert, Littérature française au xixe  siècle, t. II]. 3ºLes Œuvres . — Les Œuvres de Paul-Louis Courier comprennent :
t, Littérature française au xixe  siècle, t. II]. 3ºLes Œuvres. — Les Œuvres de Paul-Louis Courier comprennent : — 1º Ses imit
e Lettres de France et d’Italie (1797-1812). La meilleure édition des Œuvres de P.-L. Courier est celle que nous avons citée,
n, Béranger et son temps, Paris, 1866 ; — Brivois, Bibliographie de l’ œuvre de Béranger, Paris, 1876 ; — Legouvé, « Notice »,
ansonnier Maurepas ; — et on reconnaît alors dans les origines de son œuvre le confluent de la chanson politique ; — de la ch
rave que l’on commet encore à ce sujet ; — et qu’il n’y a rien dans l’ œuvre entière de Béranger, — qui rappelle ni la mélanco
ataire] ; — et, à ce propos, de la poésie de la « vieillesse » dans l’ œuvre de Béranger. — Il a aussi trouvé quelques accents
me de ses admirateurs ; — elle n’est pas une part indifférente de son œuvre . — On n’y trouve rien de bien saillant ; — ni qui
. — Ses dernières années, — sa mort, — et ses « funérailles ». 3º Les Œuvres . — Les Œuvres de Béranger ne se composent guère q
res années, — sa mort, — et ses « funérailles ». 3º Les Œuvres. — Les Œuvres de Béranger ne se composent guère que de ses Chan
e sur Les Affaires de Rome, 1836, — qui clôt la première série de son œuvre et la première partie de sa vie. Si la seconde pa
nes de ses plus belles pages [Cf. son Esthétique]. — Mais ses grandes œuvres demeurent ses premières œuvres ; — et c’est d’apr
f. son Esthétique]. — Mais ses grandes œuvres demeurent ses premières œuvres  ; — et c’est d’après elles qu’il faut juger l’écr
on dans les Paroles d’un croyant, — il y a aussi de la poésie. 3º Les Œuvres . — Il existe deux éditions des Œuvres complètes d
y a aussi de la poésie. 3º Les Œuvres. — Il existe deux éditions des Œuvres complètes de Lamennais, l’une en douze volumes, P
ais, Paris, 1892. 2º L’Écrivain ; — et d’abord, ce qu’il y a dans son œuvre de la tradition des idéologues, et même des encyc
us faire croire qu’ils pensent dès qu’ils se moquent. — Les dernières œuvres de Stendhal : Vittoria Accoramboni, 1837 ; — Les
« Je songe que j’aurai peut-être quelque succès vers 1880 ». 3º Les Œuvres . — Les Œuvres de Stendhal comprennent : 1º Ses Ro
e j’aurai peut-être quelque succès vers 1880 ». 3º Les Œuvres. — Les Œuvres de Stendhal comprennent : 1º Ses Romans, que nous
 ; — et Lamiel, publié de nos jours par M. Stryienski, 1888 ; 2º Ses Œuvres de critique [critique d’art ou critique littérair
ie de Rossini, 1824 ; — et Promenades dans Rome, Paris, 1829 ; 3º Ses Œuvres diverses, dont les deux principales sont : le liv
deux volumes en 1855 ; — et un volume de Lettres à sa sœur, 1892. Ses Œuvres complètes ont été réunies en 13 volumes, d’une pa
éunies en 13 volumes, d’une part ; et de l’autre 4 volumes, intitulés Œuvres posthumes, Paris, 1853-1855, Calmann Lévy. On y a
e chez les modernes, 1868 ; Eugène Pelletan, Lamartine, sa vie et ses œuvres , Paris, 1869 ; — Ch. de Mazade, Lamartine, sa vie
e quinze ans avant sa mort, — son rôle littéraire est terminé. 3º Les Œuvres . — Les Œuvres de Lamartine se composent de : 1º 
vant sa mort, — son rôle littéraire est terminé. 3º Les Œuvres. — Les Œuvres de Lamartine se composent de : 1º Ses Poésies, q
º Son Cours familier de littérature. Il existe plusieurs éditions des Œuvres complètes de Lamartine : Paris, 1840, chez Gossel
s, 1845-1849, Furne, 8 volumes [qui ne comprennent en réalité que les Œuvres poétiques et le Voyage en Orient] ; — et Paris, 1
s obscurités du passé ; — et leur donnait leur véritable sens. 3º Les Œuvres . — Les Œuvres d’Augustin Thierry comprennent : 1º
u passé ; — et leur donnait leur véritable sens. 3º Les Œuvres. — Les Œuvres d’Augustin Thierry comprennent : 1º ses Lettres s
oire et de littérature ou de philosophie. Il existe deux éditions des Œuvres complètes d’Augustin Thierry : Paris, 1859, Furne
; — et où le « grotesque » se mêle constamment au « sublime ». 3º Les Œuvres . — 1º D’Alfred de Vigny : Le More de Venise, 1829
phère unique ; — et là par conséquent le secret de la vitalité de son œuvre . — Qu’il se peut encore que les mêmes qualités ;
l’appelait Flaubert, le bourgeois. — Que ces côtés « bourgeois » de l’ œuvre de Musset ne laissent pas cependant d’avoir leur
lignée de Voltaire, de Regnard, de Boileau et de La Fontaine. 3º Les Œuvres . — Les Œuvres de Musset, très bien classées dans
taire, de Regnard, de Boileau et de La Fontaine. 3º Les Œuvres. — Les Œuvres de Musset, très bien classées dans l’édition de s
res. — Les Œuvres de Musset, très bien classées dans l’édition de ses Œuvres complètes, Charpentier, 10 vol., 1865, 1866, 1867
iècle ; — 4º ses Contes et nouvelles ; — 5º ses Mélanges, et — 6º ses Œuvres posthumes [Cf. Étude critique et bibliographique
º ses Œuvres posthumes [Cf. Étude critique et bibliographique sur les œuvres d’Alfred de Musset, par le Vte de Spoelberch, Par
jadis du « romantisme » ; — tout en faisant campagne avec lui. 3º Les Œuvres . — Les Œuvres de Mérimée comprennent : 1º son Thé
antisme » ; — tout en faisant campagne avec lui. 3º Les Œuvres. — Les Œuvres de Mérimée comprennent : 1º son Théâtre de Clara
tte Correspondance ne fait pas la partie la moins intéressante de son œuvre  ; et nous avons des raisons de croire qu’on en do
 G. de Beaumont, « Notice sur Alexis de Tocqueville », en tête de ses Œuvres et correspondance inédites, 1861, Paris ; — L. de
er tout ce qu’on peut lui donner des caractères d’une science. 3º Les Œuvres . — Puisque nous avons négligé l’homme politique p
; — son Ancien Régime et la Révolution en 1856 ; — et le reste de son œuvre historique ne se compose que de Fragments qui se
par Gustave de Beaumont, son compagnon de voyage aux États-Unis. Ses Œuvres complètes ont été publiées par Mme de Tocqueville
sa Correspondance [1819-1850], formant le tome XXIV de l’édition des Œuvres complètes, Paris, 1876 ; — et Lettres à l’étrangè
ril 1847 ; —  Mme de Surville [sœur de Balzac], Balzac, sa vie et ses œuvres , Paris, 1858, et en tête du volume de la Correspo
te du volume de la Correspondance. Eugène Poitou, « M. de Balzac, ses œuvres et son influence », dans la Revue des Deux Mondes
81 ; — Émile Faguet, Dix-neuvième siècle, 1887 ; — Marcel Barrière, L’ Œuvre d’Honoré de Balzac, Paris, 1890 ; — Julien Lemer,
Honoré de Balzac, Paris, 1890 ; — Julien Lemer, Balzac, sa vie et son œuvre , Paris, 1891 ; — Paul Flat, Essais sur Balzac, 18
euse et sa production désordonnée [Cf. Ch. de Lovenjoul, Histoire des œuvres , 3e édition, p. 315-328]. — La Peau de chagrin, 1
même. — On peut dire seulement qu’ayant mis son tempérament dans son œuvre  ; — il n’a pas évité le danger de tout réalisme ;
le suprême éloge que l’on puisse donner à un artiste créateur. 3º Les Œuvres . — Les Œuvres de Balzac se composent essentiellem
ge que l’on puisse donner à un artiste créateur. 3º Les Œuvres. — Les Œuvres de Balzac se composent essentiellement de ses rom
remière fois en 1851 ; Les Contes drolatiques, 1832, 1833, 1837 ; Ses Œuvres diverses, dont la collection est tout à fait inco
incomplète ; et sa Correspondance. Il existe deux bonnes éditions des Œuvres de Balzac, la première en 20 volumes, Paris, 1855
ommencements laborieux ; — ses débuts littéraires : la traduction des Œuvres de Vico et le Précis d’histoire moderne, 1827. — 
ou de son Louis XV ; — mais aussi là en est le danger. Les dernières œuvres de Michelet, notamment sa Bible de l’humanité, 18
biographie. — Toutes les autres ne sont que des compilations. 3º Les Œuvres . — On peut distinguer dans l’œuvre de Michelet :
sont que des compilations. 3º Les Œuvres. — On peut distinguer dans l’ œuvre de Michelet : 1º Ses Œuvres historiques, qui comp
3º Les Œuvres. — On peut distinguer dans l’œuvre de Michelet : 1º Ses Œuvres historiques, qui comprennent : son Histoire de Fr
ents inédits de l’histoire de France, 1851 ; — et ses traductions des Œuvres de Vico et des Mémoires [Tischreden] de Luther. 2
ons des Œuvres de Vico et des Mémoires [Tischreden] de Luther. 2º Les Œuvres politiques ou polémiques, dont les principales so
1846 ; — le Cours professé au Collège de France, 1848. 3º Ses autres Œuvres , qu’on ne peut appeler ni des « œuvres d’imaginat
e France, 1848. 3º Ses autres Œuvres, qu’on ne peut appeler ni des «  œuvres d’imagination », ni pourtant des « œuvres scienti
on ne peut appeler ni des « œuvres d’imagination », ni pourtant des «  œuvres scientifiques », c’est à savoir : L’Oiseau, 1856 
en ce moment même, sous la direction de Mme Michelet, une édition des Œuvres complètes de J. Michelet, en 40 volumes in-8º, Fl
 et que les lacunes de cette éducation ambulante s’apercevront dans l’ œuvre du poète. — Débuts littéraires de Victor Hugo ; —
Qu’en se plaçant à ce point de vue, il n’y a pas lieu de distinguer l’ œuvre dramatique d’Hugo de son œuvre lyrique ; — et sur
vue, il n’y a pas lieu de distinguer l’œuvre dramatique d’Hugo de son œuvre lyrique ; — et surtout si son théâtre ne vit que
iciner » qui s’empare de lui ; — l’épaississement de l’ombre dans son œuvre  ; — d’où les rayons, comme d’une toile de Rembran
ns Le Pape ; — L’Âne ; — Religions et Religion ; 1878-1880 ; autant d’ œuvres illisibles ; — qui n’ont même plus pour elles cet
au même degré que Voltaire la « représentation » de son temps. 3º Les Œuvres . — Les Œuvres de Victor Hugo, faciles à classer,
que Voltaire la « représentation » de son temps. 3º Les Œuvres. — Les Œuvres de Victor Hugo, faciles à classer, et en négligea
— Les Œuvres de Victor Hugo, faciles à classer, et en négligeant les Œuvres de début, qu’il a lui-même oubliées, sont : Ses P
 L’Homme qui rit, 1869 ; — et Quatre-vingt-treize, 1874. Ajoutons les Œuvres politiques, c’est à savoir : Étude sur Mirabeau,
a encore publié, depuis la mort du poète, cinq ou six volumes de ses Œuvres posthumes et un volume de Correspondance. Les Œuv
x volumes de ses Œuvres posthumes et un volume de Correspondance. Les Œuvres complètes — moins la Correspondance — ont été réu
855, — ce sont ses amitiés masculines qui éclairent l’histoire de son œuvre . — En effet, pendant quinze ou seize ans, sa « vi
sante ; — et du « réalisme » qu’elle a aidé à naître. — Les dernières œuvres  : Francia, 1871 ; — Nanon, 1872 ; — Flamarande, 1
œurs ; — et il faut ajouter : du poème en prose « improvisé ». 3º Les Œuvres . — Nous avons énuméré, chemin faisant, les princi
ns énuméré, chemin faisant, les principaux romans de George Sand. Ses Œuvres complètes forment un peu plus d’une centaine de v
de Sainte-Beuve, 1890. O. d’Haussonville, Sainte-Beuve, sa vie et ses œuvres , 1875 ; — F. Brunetière, L’Évolution des genres,
ressions personnelles, — la curiosité de connaître les conditions des œuvres , — tienne plus de place que la satisfaction d’en
ique, — dont la tendance est de subordonner l’étude ou l’examen des «  œuvres  » à la connaissance des « auteurs », — et de la m
trois choses y sont menées de front, lesquelles sont : — l’examen des œuvres  ; — l’analyse des sentiments ; — et l’appréciatio
 et l’obligation enfin de tendre par le moyen de l’interprétation des œuvres à une connaissance « philosophique » de l’esprit
raisons, Port-Royal soit l’un des grands livres de ce siècle ; — et l’ œuvre de Sainte-Beuve, en général, l’une des plus origi
ies du lundi et des Nouveaux lundis ; — la partie la plus vantée de l’ œuvre de Sainte-Beuve ; — mais non pas cependant la mei
p de haines « actuelles » s’y mêlent constamment à l’appréciation des œuvres , mais surtout des hommes ; — s’il ne meurt pas un
ration même de la méthode l’entraîne à ne se soucier presque plus des œuvres , mais uniquement des hommes. — Qu’à la vérité, au
l établit donc victorieusement que, ce qu’il y a d’intéressant dans l’ œuvre littéraire, c’est d’abord cette œuvre elle-même.
qu’il y a d’intéressant dans l’œuvre littéraire, c’est d’abord cette œuvre elle-même. — Il n’établit pas moins fortement que
qualité qu’il semble avoir surtout agi sur ses contemporains. 3º Les Œuvres . Les Œuvres de Sainte-Beuve comprennent : 1º ses
l semble avoir surtout agi sur ses contemporains. 3º Les Œuvres. Les Œuvres de Sainte-Beuve comprennent : 1º ses Poésies : Jo
s Pensées d’août, 1837 ; — 2º son roman de Volupté, 1834, — et 3º ses Œuvres critiques, ainsi divisées : Portraits littéraire
quels, — s’il y en a dans la langue, il n’y en a pas beaucoup. 3º Les Œuvres . — Les Œuvres d’Alfred de Vigny comprennent : 1º 
y en a dans la langue, il n’y en a pas beaucoup. 3º Les Œuvres. — Les Œuvres d’Alfred de Vigny comprennent : 1º Ses Poésies, d
evue des Deux Mondes du 1er janvier 1897. Il existe deux éditions des Œuvres , l’une en huit volumes in-8º, Paris, 1868-1870, M
is] 1º Les Sources. — Vte de Spoelberch de Lovenjoul, Histoire des œuvres de Théophile Gautier, Paris, 1887. Sainte-Beuve,
e Gautier ; — et sur quoi fondée : — l’étendue et la diversité de son œuvre  ; — son air de négligence ou d’improvisation ; — 
carron et des Saint-Amant ; — et à cet égard, toute une partie de son œuvre n’est qu’une « illustration » ou une « démonstrat
« versificateur », — dépasse de beaucoup la valeur d’écrivain. 3º Les Œuvres . — Les Œuvres de Gautier, — qui n’ont pas été réu
r », — dépasse de beaucoup la valeur d’écrivain. 3º Les Œuvres. — Les Œuvres de Gautier, — qui n’ont pas été réunies en Œuvres
º Les Œuvres. — Les Œuvres de Gautier, — qui n’ont pas été réunies en Œuvres complètes, ni ne le seront sans doute jamais, à c
— Constantinople, 1853 ; — Italia ; — Voyage en Russie, 1867 ; 4º Ses Œuvres de critique : A. Critique littéraire, dont les pr
e depuis vingt-cinq ans, 6 volumes, 1858-1859, Paris ; — C. Enfin son œuvre de critique d’art. On a encore de lui quelques es
existence des grandes questions ; — et la pensée fait défaut dans son œuvre . — Elle n’en demeure pas moins celle d’un fort ho
me pour ses qualités, — à l’auteur de Turcaret et de Gil Blas. 3º Les œuvres . — En dehors de son Théâtre, les Œuvres d’Émile A
rcaret et de Gil Blas. 3º Les œuvres. — En dehors de son Théâtre, les Œuvres d’Émile Augier se réduisent à deux recueils de Po
aine analogie, — ils s’opposent plus qu’ils ne se ressemblent. 3º Les Œuvres . — Elles se composent de son Théâtre complet, dan
; — ni la durée de l’œuvre d’art ne dépendent de ces minuties. 3º Les Œuvres . — Les œuvres de Leconte de Lisle comprennent : 1
e de l’œuvre d’art ne dépendent de ces minuties. 3º Les Œuvres. — Les œuvres de Leconte de Lisle comprennent : 1º ses Poésies,
; Poèmes barbares ; Poèmes tragiques. — Il y faut ajouter un volume d’ œuvres posthumes, Derniers poèmes, publié en 1895 ; 2º S
ssant, « Étude sur Gustave Flaubert », 1885, en tête de l’édition des Œuvres complètes de Flaubert ; — Maxime du Camp, Souveni
cette occasion, s’il ne l’a pas poussée jusqu’à la manie ? Unité de l’ œuvre de Flaubert ; — et que, quoi que l’on dise de Mad
du dessous ». — Enfin, et en troisième lieu, il faut communiquer à l’ œuvre « la vie supérieure de la forme » ; — par le moye
tisme », — on s’explique par là ce qu’il y a de « romantisme » dans l’ œuvre des derniers représentants du naturalisme. 3º Les
isme » dans l’œuvre des derniers représentants du naturalisme. 3º Les Œuvres . — Les Œuvres de Flaubert comprennent : 1º Ses ro
œuvre des derniers représentants du naturalisme. 3º Les Œuvres. — Les Œuvres de Flaubert comprennent : 1º Ses romans : Madame
ouis Bouilhet. Nous avons signalé l’intérêt de sa Correspondance. Les Œuvres complètes, moins la Correspondance, ont été réuni
s du métier ; — permanence et profondeur du caractère exprimé par les œuvres  ; — « convergence des effets » ; — il pose comme
ts, — qui n’est pas uniquement imputable à la nature du sujet. 3º Les Œuvres . — Il est assez difficile de classer les Œuvres d
ture du sujet. 3º Les Œuvres. — Il est assez difficile de classer les Œuvres de Taine par catégories déterminées, et à l’excep
ître, Les Contemporains, t. I, 1884. A. Ledrain, Renan, sa vie et ses œuvres , Paris, 1892 ; — James Darmesteter, Notice sur la
ses œuvres, Paris, 1892 ; — James Darmesteter, Notice sur la vie et l’ œuvre de M. Renan, Paris, 1893 ; — G. Séailles, Renan,
n caractère, sa nature d’esprit, et même son talent ont surtout été l’ œuvre de sa sœur Henriette. — Ses premières études ; — 
cérité sentimentale dont Renan a fait preuve dans cette partie de son œuvre  ; — et du charme infini de style dont il a envelo
même ; — et d’y faire briller les grâces de son esprit. Les dernières œuvres  : Caliban, 1878 ; — L’Eau de Jouvence, 1880 ; — l
ait qu’aux conclusions où « Gavroche arrive du premier coup ». 3º Les Œuvres . — On peut diviser les Œuvres de Renan en trois p
vroche arrive du premier coup ». 3º Les Œuvres. — On peut diviser les Œuvres de Renan en trois principaux groupes, selon qu’el
osophie, s’il ne convenait, dans ce dernier groupe, de distinguer les Œuvres vraiment sérieuses, et celles qui ne relèvent que
vraiment sérieuses, et celles qui ne relèvent que de la fantaisie. 1º  Œuvres d’érudition pure ; ce sont : Averroès et l’averro
aste, 1861 ; et le volume intitulé Conférences d’Angleterre, 1881. 3º  Œuvres philosophiques. — Essais de morale et de critique
grès de la poésie, 1868 ; — Ch. Asselineau, Baudelaire, sa vie et son œuvre , Paris, 1869 ; — Charles Baudelaire, souvenirs, c
e du Camp, Souvenirs littéraires, Paris, 1882 ; — Charles Baudelaire, Œuvres posthumes et correspondance inédite, publiées par
te une école n’a pas été la dupe d’un dangereux mystificateur. 3º Les Œuvres . — En dehors de ses traductions d’Edgar Poe, Hist
il a écrites pour le Recueil des poètes français d’Eugène Crépet. Ses Œuvres complètes ont été réunies en sept volumes in-12,
i des femmes, 1864 ; — et L’Affaire Clémenceau, 1866, — sont autant d’ œuvres où dominent les caractères du réalisme ; — dans l
ù l’on ne voit pas que la « thèse » nuise à la valeur dramatique de l’ œuvre  ; — et au contraire où l’obligation de « prouver 
aujourd’hui répandue, — que l’art a « une fonction sociale ». 3º Les Œuvres . — Si nous laissons de côté ses romans de jeuness
é ses romans de jeunesse, qui sont devenus à peu près illisibles, les Œuvres d’Alexandre Dumas comprennent : 1º La Dame aux ca
, sur la recherche de la paternité, 1883. 14. Cf. l’Histoire des Œuvres de Balzac, par M. le vicomte de Spoelberch de Lov
22 (1888) La critique scientifique « La critique scientifique — Analyse sociologique »
quence, que tout écrivain et tout artiste considérable porte dans son œuvre la trace des facultés marquantes de sa race, des
ont formé, et qu’ainsi, cette assertion admise, on peut remonter de l’ œuvre à l’auteur et de celui-ci à la société et la nati
son esprit, aux conseils qu’il reçoit et à accueil qui est fait à ses œuvres . Enfin en divers endroits (1er chap. de l’Histoir
e genre serait fauteur, l’analyse pourrait peut-être déduire de cette œuvre les caractères moraux des semblables et des frère
t un art, ceux qui contribuent à l’illustrer et à le fonder par leurs œuvres , sont pris, encore, aux quatre coins du peuple pa
es, pacifiques, luxueuses, austères, laisseront probablement dans son œuvre un reflet, une trace ; mais cette influence n’a r
multiplication, le caractère de moins en moins nettement national des œuvres , à mesure que la civilisation à laquelle elles ap
le, au point qu’il est impossible d’y faire fonds pour conclure d’une œuvre à la société au milieu de laquelle elle s’est pro
enquête préalable sur l’état de la société à laquelle appartient une œuvre , avant qu’il fût permis de conclure de celle-ci à
une enquête préalable sur la société, de conclure aux caractères de l’ œuvre qu’elle a produite, et encore moins de faire l’op
hèse. Aucune de ces trois causes ne peut donc servir à remonter d’une œuvre ou d’un artiste à un groupe étendu d’hommes ; on
es qui permettent d’établir une relation directe entre un auteur, une œuvre et un groupe d’hommes, il faut renoncer à entrepr
ous dire sur Rembrandt et sur Léonard de Vincidq. En résumé, malgré l’ œuvre de M. Taine, on voit qu’il est impossible d’établ
oduit, considérer non plus son entourage, mais les admirateurs de ses œuvres . Toute œuvre d’art, si elle touche par un bout à
eur, on pourra de celui-ci passer à ceux-là, par l’intermédiaire de l’ œuvre , et conclure chez ses admirateurs à l’existence d
oblesse d’âme qu’exige autant la compréhension que la création de ces œuvres . Pour la peinture, il faut que ceux qui l’aiment
i aura été reconnue. La loi devra donc être formulée comme suit : une œuvre n’aura d’effet esthétique que sur les personnes q
nisation mentale analogue et inférieure à celle qui a servi à créer l’ œuvre et qui peut en être déduite. Il convient de tenir
price d’un scherzo, sont les frères en esprit de l’homme chez qui ces œuvres sont d’abord écloses. On pourra, il est vrai, dir
ctères. Henri Heine, Musset, sont la lecture des jeunes gens et leurs œuvres portent, en effet, certains même des signes physi
ordance entre les facultés de l’auteur, les facultés exprimées dans l’ œuvre , et celles d’une partie du public qui doit être c
son milieu, tandis qu’il en existe un, ondoyant et stable, entre ses œuvres et certains groupes d’hommes que celles-ci attire
es purent satisfaire leur goût, c’est-à-dire leur présenter l’image d’ œuvres où leurs facultés pourraient exceller. Ces dévelo
n plus, de suivre chacun ses inclinations personnelles et d’aller aux œuvres qu’il lui convient d’admirerdw. Nous avons cité a
lieu et une même race, des auteurs et des artistes ont vécu, dont les œuvres ont des caractères absolument contraires entre el
et à des effets incompatibles. Or, il se trouve que des livres et des œuvres ainsi distinctes obtiennent du succès, des succès
onnue, ont été formés par eux, à l’occasion de la production de leurs œuvres . Quand furent exposées les grandes fresques de M.
tre l’organisation mentale de l’admirateur et celle de l’homme dont l’ œuvre admirée est le signe. Nous avons vu plus loin com
des influences de la race, du goût et des mœurs ambiantes, créant une œuvre qui est le signe de son âme, d’une âme dont le ca
caractère n’est ni national ni actuel, ni conforme à celles dont les œuvres sont à l’apogée du succès, détache de la masse va
és, déterminés et qualifiés, mais parce que son art, produit dans ses œuvres supérieures par une série d’hommes dénués souvent
ers milieux. Une littérature, un art national comprennent une suite d’ œuvres , signes à la fois de l’organisation mentale génér
re et artistique d’un peuple, pourvu qu’on ait soin d’en éliminer les œuvres dont le succès fut nul et d’y considérer chaque a
on livre, muet alors et stérile et qui eût été rejoindre la masse des œuvres mort-nées. Que la France eût eu l’âme plus tragiq
répulsions qui nous est accessible. Les âmes qui retrouvent en cette œuvre leur âme, l’admirent, se groupent autour d’elle e
e groupe attrait est considérable, par la quantité, par la qualité, l’ œuvre prend une haute signification sociale, qu’elle ne
eut larder longtemps et passer vite. Si le groupe est petit ou nul, l’ œuvre n’a pour ce moment d’impopularité qui peut être p
u éternel, qu’une importance minime. En d’autres termes, la série des œuvres populaires d’un groupe donné, écrit l’histoire in
r ces considérations : elle ne permet, par exemple, de conclure d’une œuvre à une nation, qu’après détermination de l’importa
termination de l’importance relative du groupe attiré et défini par l’ œuvre , de l’époque précise pour laquelle l’œuvre est co
upe attiré et défini par l’œuvre, de l’époque précise pour laquelle l’ œuvre est considérée comme un document. Il faudra faire
uteur ; il faudra refaire ce travail tout le long de l’existence de l’ œuvre afin de connaître les phases de sa gloire, et en
, et surtout renversée par l’attention portée à la « réception » de l’ œuvre . (NdE) dc. Spencer a publié à Londres entre 1873
ut élu à l’Académie en 1862. Pour un aperçu du jugement porté sur son œuvre par ses contemporains, on peut se reporter notamm
ou d’un Maeterlinck, mais très attentif à la structure dramatique des œuvres , il fut la cible aussi bien des naturalistes que
1885). En 1895, il publia ses Souvenirs d’un auteur dramatique. Sur l’ œuvre dramatique de Becque, voir M. Descotes, Henry Bec
à Rome pendant la Troisième République. On trouvera un aperçu de son œuvre dans Ernest Hébert. Entre romantisme et symbolism
distinction entre « vérité objective » et « vérité subjective » de l’ œuvre , qui introduit le point de vue de la réception, n
n est un des premiers à poser précisément la question du devenir de l’ œuvre et de l’appréciation changeante de sa valeur. Ce
23 (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Madame Sand ; Octave Feuillet »
ais ?… En ces douze mois qui viennent de s’écouler, non seulement les œuvres ont été rares, mais, dans ce petit nombre d’œuvre
non seulement les œuvres ont été rares, mais, dans ce petit nombre d’ œuvres , aucun livre véritablement puissant et lumineux n
vanouir ! Comprenez-moi bien : il s’agit de 1863. Des réimpressions d’ œuvres anciennes — comme, par exemple, le Théâtre comple
ont pas des livres de 1863, quoiqu’elles en portent le millésime. Des œuvres posthumes comme celle de Maurice et d’Eugénie de
me de langue de feu… Il nous faut donc laisser là les réimpressions d’ œuvres anciennes et d’œuvres posthumes qui ont aussi leu
l nous faut donc laisser là les réimpressions d’œuvres anciennes et d’ œuvres posthumes qui ont aussi leur ancienneté. La revue
ination a manqué de vigueur et d’abondance ! Elle n’a produit que des œuvres faibles, plus ou moins avortées ou plus ou moins
Pour mieux avoir la mesure des autres, prenez les plus fortes de ces œuvres , ou du moins celles-là que l’opinion surprise ou
sacrilège, — devait arriver encore plus vite, n’est-il pas vrai ? aux œuvres qui, minces de talent, n’avaient pas, pour passio
llet ; seulement ce bruit, qui ne vient pas du mérite intrinsèque des œuvres , s’est promptement dissipé, et quoique nous ne so
t et Mademoiselle de la Quintinie de madame Sand sont donc les seules œuvres littéraires de l’année qui aient marqué sur l’opi
oire et qui doit, à force de la dégrader, tuer, un jour ou l’autre, l’ œuvre de Michelet ! Ce livre de la Régence, qui est res
tégorie de la pensée qu’ils appartiennent, d’une année qui, en fait d’ œuvres en prose, n’a produit que la Madelon d’About, la
iza de Lamartine, les Tristesses de madame de Gasparin, et, en fait d’ œuvres en vers, ne nous a donné que la Diane au bois de
en disant cela, je m’aperçois que j’ai presque inventorié toutes les œuvres de 1863. Si vous ajoutez, en effet, aux livres qu
24 (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 novembre 1885. »
ncerts parisiens. Au Châtelet, M. Colonne ne donnera, sans doute, des œuvres Wagnériennes que quelques fragments connus ; le C
s concerts comme à des représentations, M. Lamoureux va continuer son œuvre  : oui, il fallait commencer par les ordinaires co
par les ordinaires concerts avec le chœur des Fileuses ; ensuite, des œuvres plus caractéristiques ; deux actes de Lohengrin ;
nnaître le théâtre. Par une continue volonté, une foi persévérante, l’ œuvre de propagation Wagnérienne s’accomplit, lente et
Wagnérienne s’accomplit, lente et sûre ; et ce n’est pas seulement l’ œuvre spéciale de la propagation d’un spécial art, c’es
êmes, nous comprendrons mieux la portée et les limites de sa dernière œuvre en donnant un coup d’œil à sa nature d’homme et à
gner comme deux natures diverses sans lien et sans trait d’union. Ses œuvres n’en furent pas moins une série de tentatives pou
a nature et aspire à la délivrance. Ce désir est le fil qui relie ses œuvres . Le premier type qu’il invente est celui du Holla
ion navrante que l’idéal n’est qu’un rêve. — Après avoir achevé cette œuvre , Wagner tomba sous l’influence de la philosophie
se la plus païenne de sa vie et de sa pensée. Malgré la splendeur des œuvres que créa sa forte virilité, on trouve au fond de
e une sorte d’église, il comprenait cependant que, dans aucune de ses œuvres , il n’avait montré le chemin de cette régénératio
a ses dernières forces à cette composition. Elle vient donc clore son œuvre d’une manière intéressante et nous fera connaître
s de mérite ont trouvé la musique de Parsifal supérieure à toutes les œuvres de Wagner. Nous ne pouvons être de leur avis. Il
exquise où passe comme un souffle de Palestrina. Dans l’ensemble de l’ œuvre , un art plus savant, plus cherché, avec moins de
dans un vague pareil y perd la netteté de ses contours. Comparée aux œuvres précédentes, la conception poétique de Parsifal m
, de consistance et de clarté. Si nous sondons la pensée secrète de l’ œuvre , nous y trouvons le disciple de Schopenhauer. Ce
pessimisme a passé par là. Involontairement nous songeons à une autre œuvre du même auteur, qui se rapporte au même cycle de
et c’est ce que nous tâchons de faire, — procéder pour l’examen d’une œuvre ou d’une théorie d’art, d’un ensemble de doctrine
ologie ou à tel axiome mathématique. Pour tous ceux qui considèrent l’ œuvre comme un agrégat naturel, dont l’origine et les p
et la noblesse des costumes, elle a conduit le maître à produire des œuvres grandioses et neuves que sont contraints d’admire
me. Herbert Spencer a promulgué dans la série non encore close de ses œuvres , l’enseignement philosophique le plus compréhensi
vient peu à peu prêtre seulement. Il ne semble pas tout d’abord que l’ œuvre de Wagner satisfasse à aucune de ces conditions.
homogènes, la musique, la poésie, la mimique, le spectacle purs, une œuvre plus hétérogène, dans laquelle les traits propres
ultiplient les parties, étendent et compliquent l’émotion produite. L’ œuvre réalise ainsi cet aphorisme de l’esthétique spenc
de pur mysticisme. Soumises ainsi aux lois de tout développement, les œuvres de Wagner confirment encore l’un des modes univer
force : le rhythme, et peuvent ainsi être curieusement assimilées à l’ œuvre même du philosophe anglais. De même que les systè
ie germanique des Minnesanger à Goethe, en forme une double et simple œuvre , qui est comme la contraction d’un immense rhythm
t des préoccupations journalières ; mais pour l’artiste créateur, son œuvre est ce qu’il y a de plus positif, de plus vivant.
e conception erronée ; mais on ne bannira pas pour cette raison leurs œuvres de la scène, et l’acteur devra apprendre à les di
l, non pas la perfection technique.   4° Karl Borinski : Diderot et l’ Œuvre d’art complet. Recueil de citations prises dans l
iderot et l’Œuvre d’art complet. Recueil de citations prises dans les œuvres de Diderot. On y voit que contrairement à l’opini
Schiller voyait plus clair et, dans sa Braut von Messina, a fait une œuvre prophétique ; mais précisément de cette œuvre Tie
von Messina, a fait une œuvre prophétique ; mais précisément de cette œuvre Tieck a pu dire qu’elle était, comme drame, « la
: il sera l’objet d’une étude spéciale. H. S. C. Bibliographie Œuvres posthumes de Richard Wagner. —Esquisses, Pensées,
olzogen, un tableau a été joint au volume, indiquant les passages des Œuvres Complètes qui peuvent éclairer ou parfaire l’inte
es communistes ; en esthétique, du Communisme des Arts, fondus dans l’ œuvre idéale d’Art complet. Le plan de l’écrit médité a
nous y puissions échapper (p. 19 à 21). « Mais le seul créateur de l’ œuvre artistique est le Peuple : l’artiste peut seuleme
sir et exprimer la création inconsciente du Peuple. » (p. 22). L’Art, œuvre de Tous, est la fin suprême de l’Humanité : la sc
roduction artistique, tout égoïste, sans Compassion. » (p. 54). « L’ œuvre du génie véritable est à supprimer son égoïsme pa
tions personnelles. Citons cette superbe déclaration : « Mon écrit, L’ Œuvre d’Art de l’Avenir, a été fait seulement pour ceux
in-12 : le Drame Musical, qui fut parmi les premières et les grandes œuvres d’enseignement Wagnérien, va ainsi se faire mieux
les grandes œuvres d’enseignement Wagnérien, va ainsi se faire mieux œuvre ce popularisation. Le fond de l’ouvrage est demeu
sie, dans leur développement historique » ; le second est spécial à l’ œuvre de Richard Wagner. Deux choses sont particulièrem
rd’hui une nécessité. En effet, l’intérêt du public français pour les œuvres de R. Wagner est allé en croissant à mesure que l
s dix dernières années ne se bornent pas à une vaine curiosité pour l’ œuvre d’un génie étranger. À ne voir que la surface de
e le répète, n’a pas été écrit pour la propagande d’un homme et d’une œuvre , mais pour l’avancement d’une idée. Il s’adresse
un initié à l’instar de Bouddha, Jésus ou Socrate et il voit dans ses œuvres , particulièrement dans Tristan, un parcours initi
peintre wagnérien et il réalise deux portraits de Wagner en 1883. Son œuvre la plus connue est Tristan et Isolde, présentée a
25 (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 15 décembre 1886. »
Après un extraordinaire début, où il a rempli un programme entier des œuvres les plus belles et les plus ignorées de Beethoven
ent de violon. M. Lamoureux dirige le plus admirablement du monde les œuvres complètes de Mendelsohn ; il nous a rendu cependa
est la Vaelsunga-Saga qui lui a sans doute le plus servi pour le gros œuvre dramatique, du moins lorsqu’il lui a fallu passer
rométhée tel que nous continuons de le comprendre et de l’aimer ? Son œuvre est jeune pour les siècles, et il en sera de même
er ? Son œuvre est jeune pour les siècles, et il en sera de même de l’ œuvre de Wagner. Si la voix des Océanides résonne encor
s de Wagner et un moyen de justifier la façon méprisante de juger ses œuvres . Si par « Wagnérisme », au contraire, l’on entend
aisseurs dans un même respect, sinon dans une égale admiration de ces œuvres , on peut affirmer que le Wagnérisme a droit de ci
issenschaft de Richard Pohl, il s’écrie : « En exaltant les dernières œuvres de Beethoven, aberrations d’un génie qui s’éteint
tèrent la plus vive admiration, souhaitant de juger prochainement les œuvres de Wagner au théâtre. L’article du National, d’un
contribua dans une large mesure à retarder toute représentation d’une œuvre wagnérienne au théâtre de la Monnaie. En présence
e jouer Wagner au théâtre et à suspecter la valeur intrinsèque de ses œuvres . L’hésitation d’une part, l’opposition Inconscien
ondation, en 1867, que M. Samuel se hasarda à mettre au programme une œuvre de Wagner et, cependant, rien ne faisait craindre
e ces craintes étaient chimériques. D’année en année les exécutions d’ œuvres de Wagner se sont multipliées et ont été acclamée
trimestrielle (1854) Sur le conseil de Liszt, M. Guillaume se mit à l’ œuvre en commençant par Rienzi, la partition la plus co
côté de l’initiation lente causée par les auditions encore rares des œuvres de Wagner, se poursuivait une propagande active a
et le guide musical, des articles et des notes où le côté génial des œuvres wagnériennes était hautement affirmé en même temp
ficiel au ministre de l’intérieur sur les représentations modèles des œuvres de Wagner organisées en 1871, à Weimar, sous la d
ur le public, pour les guider et les éclairer dans l’appréciation des œuvres de Wagner, allant jusqu’à se faire conférencier p
t, témoignait une confiance médiocre dans les qualités scéniques de l’ œuvre nouvelle qui, à son avis, manquait de cette chose
’une brillante distribution95, l’exécution faiblit dans la suite et l’ œuvre fut abandonnée après la représentation dans laque
le 20 février 1873. Cette fois, M. Joseph Dupont est au pupitre et l’ œuvre triomphe comme avait triomphé Lohengrin. MM. Waro
nière reprise de Lohengrin, loin de s’aventurer à monter de nouvelles œuvres , ne songe même pas à reprendre les anciennes. Ceu
entanément, amènera par degrés le public à comprendre et à goûter les œuvres de la dernière manière. Depuis le commencement de
la salle ne désemplît point et le succès le plus décisif accueille l’ œuvre géante que le jeune chef d’orchestre Anton Seidl
ation remarquable sous tous les rapports99, ont conquis d’emblée, à l’ œuvre maîtresse, la faveur du public bruxellois. Seize
ôme, par M. Léon Jehin. Les moyens d’exécution n’ont guère permis aux œuvres de Wagner de se répandre beaucoup dans nos villes
ame lyrique. Attendra-t-on que les théâtres de Paris se disputent les œuvres de Wagner pour s’apercevoir qu’elles sont entrées
Evenepoelbm Bibliographie100 Richard Wagner, sa vie et ses œuvres , par Adolphe Jullien (un volume grand in-8° de 37
reuth. Chap. XV : Mort et funérailles de Wagner ; continuation de son œuvre  : ses revirements intéressés ; son attitude enver
génie en face de ses partisans et de ses détracteurs. Appendice : Les œuvres de Wagner dans les concerts de Paris ; catalogue
s œuvres de Wagner dans les concerts de Paris ; catalogue complet des œuvres musicales de Wagner. Dans un Avant-Propos, l’aute
éclare qu’il veut « raconter la vie de Wagner, juger ses actes et ses œuvres … » Ainsi ce livre, qui eût pu être un précieux e
xposé d’opinions personnelles. L’opéra et le brame musical d’après l’ œuvre de Richard Wagner, par Mme Henriette Fuchs (un vo
ception et Exposition du drame musical (jeunesse, vocation, premières œuvres de Wagner, séjour à Paris, jugement de Wagner sur
gner sur ses contemporains, la théorie du drame musical. Chap. II : l’ œuvre de Richard Wagner, depuis Rienzi jusqu’à Parsifal
ne perfection déformes et à une simplicité mélodique inusitées dans l’ œuvre de Wagner. » Cet ouvrage, en résumé, est curieux
urieux comme l’expression, très fine et très sûre, de la façon dont l’ œuvre de Wagner apparaît à l’élite de notre public musi
le le plus parfaitement, le trait fondamental qui traverse toutes les œuvres de Wagner. Dans le monde antique une harmonie exi
bruxelloise rivalisa avec l’opéra de Londres dans la présentation des œuvres wagnériennes. Les opéras de Wagner étaient présen
26 (1911) Psychologie de l’invention (2e éd.) pp. 1-184
à préexiste, en un sens, à toute invention. Le besoin de produire une œuvre n’est pas moins réel chez un artiste que celui de
vre I. La création intellectuelle Chapitre I. La naissance d’une œuvre Qu’elle soit littéraire, artistique, scientif
e invention dans le domaine de la philosophie naturelle. Sans doute l’ œuvre n’était pas encore achevée, des problèmes de déta
moins évidente, la création est continue (d’une manière relative), l’ œuvre ne commence pas par une période de préparation tr
’analyse. Nous pouvons, pour l’étudier, considérer indifféremment une œuvre scientifique, artistique, philosophique ou littér
our de l’observation, son impressionnabilité, d’autres encore que ses œuvres révèlent assez et qu’il n’est pas nécessaire d’ex
mistral et de mon moulin ; qu’il était temps de les intéresser à une œuvre plus près d’eux, de leur vie de tous les jours, s
e en partie, dans ce cas, par une réaction. Le besoin de produire une œuvre , le désir de plaire aux lecteurs, le sentiment de
rminée par la naissance de ce germe. Voici maintenant l’histoire d’un œuvre musicale. Berlioz reçoit un jour la visite de Pag
tuelles et affectives à la fois dans la préparation de l’idée ou de l’ œuvre . Darwin, parlant des premières observations qui l
et se coordonnent15. » L’émotion qui précède ainsi ta naissance de l’ œuvre en accompagne aussi, en bien des cas, le développ
es, viennent se subordonner à une tendance maîtresse, à la création d’ œuvres esthétiques, littéraires, etc. L’artiste, le créa
la tendance intellectuelle prend sa revanche ensuite, reconquiert son œuvre et profite à son tour de l’influence de l’amour.
n trouve que bien d’autres émotions ont pu déterminer la production d’ œuvres très différentes. Bien souvent les œuvres stricte
déterminer la production d’œuvres très différentes. Bien souvent les œuvres strictement scientifiques ne peuvent guère profit
arquer en étudiant leur genèse. Mais il n’en est pas de même pour les œuvres littéraires, sociales ou même philosophiques. « J
es préoccupations égoïstes ou sociales concourent à la création d’une œuvre , et par conséquent à l’invention de systèmes d’id
à de contradiction. Rien même de plus logique que, d’entreprendre une œuvre sous la pression d’un sentiment, et, une fois l’œ
ntreprendre une œuvre sous la pression d’un sentiment, et, une fois l’ œuvre entreprise, de chercher à se placer dans les meil
n étroite de l’invention que, de ne vouloir la retrouver que dans des œuvres artistiques ou philosophiques, scientifiques, ind
. Il faut qu’il soit bien entendu qu’en étudiant l’invention dans des œuvres scientifiques ou littéraires, nous étudions un fa
voici le sujet : Le vieux roi, inquiet du sang versé et soucieux de l’ œuvre à laquelle il a collaboré, s’adresse à Dieu pour
nalyser ici) prend la forme spéciale qui va diriger la formation de l’ œuvre , nous suivons par le menu la création de l’idée p
ne série d’associations, de combinaisons, d’inventions de détail, une œuvre poétique. Et voici les notes de M. R. Dumas. « D
es détails produit parfois des transformations et des déviations de l’ œuvre . Au reste tout cela varie considérablement selon
ment — que le premier phénomène perceptible dans la préparation d’une œuvre soit souvent une impression d’ordre général, ou u
its concrets qui frappent l’esprit, tandis que le premier germe d’une œuvre littéraire peut être une idée abstraite. En somme
nt ; elle évoque des images plus vives qui sont comme un symbole de l’ œuvre future, qui en expriment l’ensemble par des analo
ions qu’il apportait à la recherche du sujet et à la composition de l’ œuvre pouvaient se symboliser par une couleur pourpre o
nent d’eux. On peut ainsi retrouver dans un esprit créateur, dans une œuvre originale, le dépôt laissé par d’innombrables gén
er l’antique, à la Renaissance, c’était presque inventer ; traduire l’ œuvre d’un Latin ou d’un Grec, c’était, aux yeux des co
e d’un Latin ou d’un Grec, c’était, aux yeux des contemporains, faire œuvre originale. Cela n’est pas tout à fait injuste. Il
iginale. Cela n’est pas tout à fait injuste. Il faut recréer en soi l’ œuvre qu’on imite, et, en la recréant, on la transforme
qu’à aucun moment le fait de l’invention soit spécialement visible. L’ œuvre se fait, cependant, et, après son achèvement on p
qui fixe l’orientation de la série future. Parfois le germe d’où une œuvre importante sortira n’a rien de bien original ; c’
mais avec moins de force, d’éclat et d’intensité, à la formation de l’ œuvre totale. Nous verrons, en examinant des cas concre
nérale de Darwin, celle qui peut être regardée comme le centre de son œuvre . Mais si ce germe allait être le point de départ
mportance d’une évolution à l’autre. En certains cas l’histoire d’une œuvre tourne pour ainsi dire autour d’une invention pri
comme son individualité propre, peut-on dire qu’il y a évolution de l’ œuvre , de l’idée, et que faut-il entendre par là ? Une
a cherché un aussi en en racontant la genèse. Ici comme là il a fait œuvre d’artiste. Sans examiner jusqu’à quel point il a
de son roman, et il écarte toutes les lectures qui sont inutiles à l’ œuvre actuelle. « Enfin M. Zola éprouve le besoin de ti
ue l’auteur tient avec lui-même. Il pose l’idée générale qui domine l’ œuvre , puis, de déduction en déduction, il en tire les
lectures et d’observations nécessaires, M. Zola commence à écrire son œuvre . Chaque chapitre est d’abord tracé sous forme de
ier. La besogne est ainsi préparée d’avance pour chaque fragment de l’ œuvre … Le plan définitif, où tout ce qu’il y a d’import
t que M. Sardou conduit une pièce depuis le point de départ jusqu’à l’ œuvre complète. Il a bien raison de comparer cette idée
jusqu’à l’achèvement — toujours un peu arbitraire et incomplet — de l’ œuvre . Par conséquent il ne faut pas se représenter le
rte de forme abstraite à laquelle se conformeront un certain nombre d’ œuvres . Telles sont, par exemple, les formes du sonnet,
. Mon âme s’enflamme alors, si toutefois rien ne vient me déranger. L’ œuvre grandit, je l’étends toujours et la rends de plus
eau songe très distinct… Comment maintenant, pendant mon travail, mes œuvres prennent la forme ou la manière qui caractérisent
au moins en apparence. Mozart ni Lamartine ne déduisent logiquement l’ œuvre d’un point de départ. Elle se fait en eux, sponta
ne la font. Si l’on y regarde de près, toutefois, on voit bien que l’ œuvre n’agit pas par elle seule, elle est bien encore l
cas de Lamartine, et que nous ne puissions guère déterminer celle des œuvres de Mozart qui parle en termes très généraux, elle
nner, au moins au point de vue des dimensions et de l’importance de l’ œuvre , le germe qui se prépare. Et ceci différencie enc
s intellectuelles, on n’est pas beaucoup plus informé. Une fois que l’ œuvre est née, que le germe s’est précisé, il est souve
ne conséquence et une nouvelle preuve de l’indépendance relative de l’ œuvre par rapport à son germe. L’œuvre n’est pas conten
euve de l’indépendance relative de l’œuvre par rapport à son germe. L’ œuvre n’est pas contenue dans le germe, même en puissan
nté supérieure, une sorte de nécessité d’écrire qui vous commandent l’ œuvre et vous mènent la plume ; si bien que quelquefois
mène 47. » Les mêmes auteurs nous montrent combien l’évolution d’une œuvre peut prendre des proportions imprévues. « Les deu
’essaye à plusieurs reprises, sans succès, de me mettre au travail, l’ œuvre ne se fait pas, les idées ne se développent pas,
le dire, chez des auteurs, chez ceux qui ont fait un certain nombre d’ œuvres , de quelque nature qu’elles soient, artistiques,
évolutions les plus régulières, si le germe contient virtuellement l’ œuvre complète, ce n’est qu’en un sens très restreint.
lication, est essentiellement le même, quelle que soit la nature de l’ œuvre qui évolue. Nous pouvons prendre successivement u
nature de l’œuvre qui évolue. Nous pouvons prendre successivement une œuvre littéraire, une œuvre scientifique, une œuvre soc
évolue. Nous pouvons prendre successivement une œuvre littéraire, une œuvre scientifique, une œuvre sociale, partout le proce
ndre successivement une œuvre littéraire, une œuvre scientifique, une œuvre sociale, partout le processus sera le même. Au dé
dominant, idée maîtresse) se combinent pour enrichir et développer l’ œuvre tout en lui conservant sa forme systématique et c
suppose déjà des conditions très complexes jusqu’à l’achèvement de l’ œuvre  ; et ici nous retrouvons mêlées, combinées, un pe
éveloppement par raisonnement, le développement spontané par lequel l’ œuvre se continue en profitant des souvenirs, des appor
de l’expérience ou du jeu de la pensée, et la lente construction de l’ œuvre , toute semblable, dans ses traits généraux, pour
ruction de l’œuvre, toute semblable, dans ses traits généraux, pour l’ œuvre littéraire et pour l’œuvre scientifique. On y tro
emblable, dans ses traits généraux, pour l’œuvre littéraire et pour l’ œuvre scientifique. On y trouve même à plusieurs repris
stoire que sa tante lui avait racontée serait un bon élément pour une œuvre d’imagination : il lui fit modifier aussi plus ta
la remarque que la scène de la prison serait un bel élément pour une œuvre d’imagination, et je commençai ensuite à penser à
l’évolution des drames lyriques de Wagner. M. Kufferath note que ces œuvres « ne naissent pas spontanément. Toujours une circ
egfried jeune. Mais avant l’achèvement de ce drame nouveau, une autre œuvre dépendante des autres vient s’imposer, il faut ex
olution paraît se faire ici, à rebours, en commençant par la fin de l’ œuvre . Cela se voit souvent ; un drame dont on imagine
il de rechercher. Si maintenant, au lieu de prendre comme exemple une œuvre littéraire ou scientifique, nous passons sur le t
le terrain de la pratique et si nous étudions le développement d’une œuvre industrielle et sociale, nos constatations seront
ts à peu près de la même manière. Regardons, par exemple, la vie et l’ œuvre de Godin, grand industriel, fondateur du Familist
Godin, grand industriel, fondateur du Familistère de Guise, l’une des œuvres sociales les plus curieuses et les plus « suggest
on, bien des difficultés que soulevaient parfois ceux à qui surtout l’ œuvre devait profiler. Il commence par la confier à d’a
xpérience de vingt années au cours desquelles toutes les parties de l’ œuvre familistérienne s’étaient précisées dans tous leu
isme et conserver une hiérarchie. Il eut le temps de voir prospérer l’ œuvre qu’il avait ainsi pratiquement « inventée » par u
ée et réglée à l’avance, au point de vue de la finalité générale de l’ œuvre . Ce germe est semblable à un germe vivant dont l’
invention et son développement. Je veux dire que si, par exemple, une œuvre commencée en roman, finit, pour une raison ou pou
utre forme peuvent satisfaire le désir de l’auteur de créer une belle œuvre littéraire, ou son envie de gagner quelque argent
arle. La transformation ici ne porte pas sur la forme extérieure de l’ œuvre , il s’agit d’une pièce de théâtre qui reste pièce
en contradiction avec l’idée primordiale qui avait été le germe de l’ œuvre , et, finalement, faire éliminer celle-ci. L’origi
e de l’œuvre, et, finalement, faire éliminer celle-ci. L’origine de l’ œuvre est assez claire ici et le premier germe défini f
 Saisi par cette idée, continue l’auteur, je me mis immédiatement à l’ œuvre . J’écrivis cette scène en deux jours. La scène ac
un des éléments principaux du désir complexe qui est à l’origine de l’ œuvre , que la transformation s’opère, et la première sc
s il ne pouvait s’adapter, mais la seconde partie de l’évolution de l’ œuvre , sans se diriger dans le même sens, se rattache é
s de Berlioz du cas de M. Legouvé ; dans le cas de ce dernier c’est l’ œuvre même qui s’est transformée, dans l’autre c’est su
tout un motif antérieur, une partie du désir primitif qui inspirait l’ œuvre sans en être précisément un élément. La transform
ne manière brusque, au témoignage de M. Legouvé, l’orientation de son œuvre . Il critiquait Scribe et lui reprochait la régula
t la transformation, sont, ici, très nettement indiqués et opposés. L’ œuvre reçoit ainsi, pendant son développement, le contr
qui interviennent et qui composent soit la tendance primitive, soit l’ œuvre même qu’elle a produite, soit les matériaux qui v
ain degré, occasionneront un changement notable dans l’équilibre de l’ œuvre et la transformeront. Cela peut arriver de plusie
peut arriver de plusieurs manières. Tantôt c’est un des éléments de l’ œuvre qui se développera de façon à finir par prédomine
finir par prédominer alors qu’il était d’abord secondaire ; tantôt l’ œuvre restant à peu près telle quelle, une œuvre nouvel
bord secondaire ; tantôt l’œuvre restant à peu près telle quelle, une œuvre nouvelle se forme autour d’un de ses éléments, fi
ent ; tantôt encore ce sont de nouveaux éléments qui, assimilés par l’ œuvre en évolution, réagissent sur elle et la transform
réagissent sur elle et la transforment plus ou moins ; tantôt enfin l’ œuvre reste à peu près intacte, mais elle arrive à se r
it pas toujours dans la même direction, il change de sens, sans que l’ œuvre définitive se trouve déséquilibrée. Les exemples
lacent. C’est souvent l’évolution particulière d’un des éléments de l’ œuvre qui vient troubler l’évolution de l’ensemble auqu
lle qui alors dirige le mouvement général et devient l’évolution de l’ œuvre , où l’élément d’abord secondaire a pris le rôle p
parfois encore c’est la personnalité même qui viennent transformer l’ œuvre et changer le sens de l’évolution, si l’œuvre ou
viennent transformer l’œuvre et changer le sens de l’évolution, si l’ œuvre ou un de ses éléments arrive, en se développant,
matique peuvent se laisser détourner de la conclusion logique de leur œuvre par le désir du succès, par la crainte du scandal
e espèce. Les raisons diverses qui décident les transformations d’une œuvre sont trop fréquentes pour que cette transformatio
ette transformation ne soit pas, au moins pour quelques détails d’une œuvre , sinon toujours pour l’ensemble ou pour des parti
sformations partielles. On voit continuellement, dans la genèse d’une œuvre quelconque, des idées, des images apparaître, se
idées, des images apparaître, se développer, puis être rejetées de l’ œuvre , pour être quelquefois reprises dans une autre. Q
es détails, elle paraît négligeable, mais la forme générale même de l’ œuvre s’altère souvent. On pourrait peut-être soutenir
r une opinion à laquelle il tient et que, au bout de quelque temps, l’ œuvre déjà commencée, il s’aperçoive que sa croyance es
ausse. S’il est sincère, il y aura une transformation très grave de l’ œuvre même, et non seulement de l’œuvre, mais des senti
une transformation très grave de l’œuvre même, et non seulement de l’ œuvre , mais des sentiments qui l’ont inspirée ; mais ce
ide de ces sentiments, de ces tendances puissantes et profondes que l’ œuvre et les autres sentiments qui l’avaient inspirée p
elque chose s’y transforme ; ce qui détermine la transformation d’une œuvre , c’est la force persistante d’une part des idées
hée s’arrête, si les éléments discordants qui se développent dans une œuvre , au lieu d’exclure les premiers ou d’être rejetés
ns un tout mal systématisé, c’est une déviation qui s’est produite. L’ œuvre a évolué, s’est développée, mais il s’est aussi d
nt prendre dans l’ensemble une place exagérée, au point que parfois l’ œuvre ressemble un peu à un monstre double. Le jeu des
tions varient beaucoup quant à la gravité. Les « longueurs » dans les œuvres littéraires en sont une forme fréquente et les pl
ions) et d’une longueur disproportionnée. Ils tendent à transformer l’ œuvre , à substituer une étude d’archéologie à un roman.
ement greffé sur un autre, d’évolution indépendante d’un élément de l’ œuvre primitive, une transformation d’espèce particuliè
en favorisant la vie distincte et indépendante d’un des éléments de l’ œuvre . Parfois on peut les prendre sur le fait, on voit
ur le fait, on voit la circonstance particulière qui introduit dans l’ œuvre le germe dont le développement sera toujours mal
le de la vie de l’auteur qui lui a imposé la déviation partielle de l’ œuvre . « … Pourquoi poitrinaire ? Pourquoi cette mort s
attendrissement du lecteur ? Eh ! parce qu’on n’est pas maître de son œuvre , parce que durant sa gestation, alors que l’idée
Souvent ainsi une impression un peu vive venant faire entrer dans l’ œuvre en évolution les éléments qui l’ont provoquée, l’
olution les éléments qui l’ont provoquée, l’éveil par un élément de l’ œuvre d’un sentiment déjà puissant, une occasion quelco
re. De là les taches, les manques de logique qui déparent souvent les œuvres des esprits originaux puissants et plus souvent e
restes du passé qui amènent ou constituent autant de déviations d’une œuvre . J’ai rappelé, par exemple, la mythologie suranné
rappelé, par exemple, la mythologie surannée de Baudelaire. Dans les œuvres de la seconde manière de Wagner, Tannhæuser, Lohe
ancien opéra. Il arrive aussi, d’autres fois, que, dans les premières œuvres d’un esprit original, ce sont les tendances novat
i déterminent une sorte de déviation, et nuisent à la régularité de l’ œuvre présente, tout en promettant pour l’avenir des œu
régularité de l’œuvre présente, tout en promettant pour l’avenir des œuvres supérieures. Le génie personnel est déjà assez fo
xtaposent des détails qui ne peuvent s’accorder. Un des éléments de l’ œuvre devrait en éliminer d’autres, mais ils subsistent
’artiste devait subir continuellement la pression. Les éléments d’une œuvre , dans de pareils cas, sont traités à part les uns
inventer d’une manière si régulière et si fortement organisée que son œuvre soit complètement harmonieuse. Cela est un idéal
ieuse. Cela est un idéal à peu près irréalisable. Aussi nos arts, nos œuvres littéraires, nos raisonnements témoignent souvent
sons ici une des conditions les plus fréquentes de la déviation d’une œuvre , c’est sa réalisation, qui n’est d’ailleurs qu’un
re au fur et à mesure de leur développement. Et, en ce qui concerne l’ œuvre littéraire ou l’œuvre d’art, s’il n’est pas rare
nts. Certains illogismes, certains défauts frappent davantage quand l’ œuvre a pris corps, et comme ils deviennent plus gênant
ce qu’on a si souvent relevée entre les programmes des candidats et l’ œuvre des députés. Peut-être faut-il aussi rapprocher d
aintenant comment ce défaut a été utilisé pour le développement d’une œuvre . « La rêverie voulue, continue M. de Curel, est
art et la vie. M. Séailles66 a fortement insisté sur la création de l’ œuvre par la spontanéité vivante de l’esprit, par l’har
re esprit mettent à notre disposition. Chacun de nous est une sorte d’ œuvre dans la formation de laquelle la routine, l’imita
raîne à ne pas profiter de ce qu’il aurait pu trouver de bon dans les œuvres qu’il admirait. Gros, précurseur de Delacroix, te
s l’homme entre le dedans et le dehors. En dehors de la vie et de son œuvre , les petits systèmes sont souvent plutôt agglomér
n des espèces animales. Il est regrettable qu’il n’ait pas achevé son œuvre . Il y aurait là, je crois, une mine de considérat
voir les documents sur la vie de Godin. 56. Après la mort de Godin l’ œuvre a continué à vivre et à prospérer. L’énergie et l
27 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre III. Le naturalisme, 1850-1890 — Chapitre VI. Science, histoire, mémoires »
déaliste et science positive. L’esprit de l’homme et l’influence de l’ œuvre . — 4. Mémoires, lettres, voyages : Mme de Rémusat
citerai. Je me fais seulement public, et je ne veux que désigner les œuvres qui ont fait sortir du cercle restreint des spéci
lecteurs inattendus à des travaux tout à fait techniques926 . Mais l’ œuvre qu’il faut tirer hors de pair, c’est l’Introducti
duction à l’étude de la médecine expérimentale de Claude Bernard927 : œuvre de science pure qui est définitivement établie co
d927 : œuvre de science pure qui est définitivement établie comme une œuvre maîtresse de la philosophie contemporaine, et qui
ière fois, je crois, que des « écritures » de cet ordre sont devenues œuvres littéraires932. Au reste, il faut ici réserver la
la philologie, apportent leur contribution. La valeur littéraire des œuvres d’érudition se mesure à deux caractères : la quan
vie concrète exprimée ou dégagée. Je mets à part Renan, dont toute l’ œuvre est sortie en somme de la philologie sémitique :
oncourir la philologie, l’histoire et la critique à l’explication des œuvres grecques ou romaines, il faut nous arrêter aux ét
s les monuments écrits, dans l’épigraphie et la littérature. Dans son œuvre impartiale et objective, il a porté un fin sentim
les excellents travaux de Mignet937, non pas sa Révolution française, œuvre de jeunesse et trop voisine de 1830, mais son Cha
ses travaux sont des généralisations. Et il serait faux d’estimer son œuvre abstraite. Sans dépense de couleur, sans collecti
ur profond ; ce sont qualités et séductions que nul ne conteste à son œuvre . Mais on lui fait injustice de ne vouloir souvent
dre. Pour bien juger ce maître irréparable, il faut se souvenir que l’ œuvre de sa vie est une histoire de la religion : Histo
histoire. Une conception de l’univers et de la vie s’affirme dans ces œuvres maîtresses qui ont rempli l’existence de Renan :
ffirmation du déterminisme des phénomènes, il a fait sortir toute son œuvre . Mais ce savant, qui n’a jamais cessé de pratique
surtout passera dans le domaine commun de la pensée le meilleur de l’ œuvre du maître. Il a refait, d’abord, l’œuvre du xviii
e la pensée le meilleur de l’œuvre du maître. Il a refait, d’abord, l’ œuvre du xviiie  siècle, et il a dissipé les équivoques
une base solide à l’incrédulité. Mais il a fait religieusement cette œuvre de science irréligieuse. Dieu est pour lui « la c
urs la question de la valeur morale, des propriétés morales de chaque œuvre . Enfin, il a rendu à la critique l’essentiel serv
e dans Renan : c’est-à-dire qu’il a souvent mêlé sa personne dans son œuvre , et jeté des impressions toutes subjectives à tra
toire et la matière d’où la science méthodique extraira plus tard son œuvre . Un bon nombre de Mémoires ont été publiés en not
s exquises Sensations d’Italie qu’a données M. Bourget. A côté de ces œuvres consciemment composées pour un effet esthétique,
an, Revue Bleue, 14 et 21 oct. 1893. E. Ledrain, Renan, sa vie et son œuvre , 1892, in-8. S. Reinach, E. Renan (Revue archéolo
s, Plon, 1893-95, 6 vol. in-8 (en cours de public.). 946. Toutes ces œuvres , écrites depuis un demi-siècle ou trois quarts de
t-Simon et Brantôme. Mais actuellement ou ne peut en parler que comme œuvres récentes et fraîches. 947. Ximenès Doudan (1800-
28 (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 juillet 1885. »
Paris, 8 juillet 1885. Chronique. Lohengrin et les œuvres de Wagner à Paris ; les opéras et les drames de W
, après les autres villes de l’Europe et de l’Amérique, connaîtra les œuvres de Richard Wagner : les œuvres de Richard Wagner
Europe et de l’Amérique, connaîtra les œuvres de Richard Wagner : les œuvres de Richard Wagner seront jouées a Paris ; Lohengr
: mais, non, les autres. Et quiconque aura quelque compréhension de l’ œuvre Wagnérienne, protestera contre toute introduction
ramatiques, soucis de l’expression, d’une humaine vérité, faisant ces œuvres des opéras plus dramatiques, plus expressifs, plu
avec musique et plastique : le texte littéraire est fondamental de l’ œuvre , il est le commencement, le moyen, et la fin ; la
ême, qu’ils prennent les Maîtres Chanteurs, une fantaisie dramatique, œuvre de récréation et d’enchantement ! — Mais, pour qu
rs, musiciens, interprètes, soient persuadés du caractère spécial à l’ œuvre représentée ; où le public, libre de faux préjugé
tement, Tristan et Isolde… Puisqu’il nous faut, aussi, Parisiens, ces œuvres , comprenons qu’un théâtre nouveau leur est nécess
ns de crainte, soyons assurés ! — jamais (c’est assez, une fois), les œuvres Wagnériennes, lesquelles qu’on choisisse, ne sero
a substance, cette ouverture peut néanmoins être considérée comme une œuvre à part, qui, détachée du reste, garderait toujour
mans pessimistes, des drames pessimistes, des poèmes pessimistes, des œuvres de critique pessimiste ; et déjà M. Sarcey, qui a
ue. Combien ont ouï, dans nos concerts, pieusement, les morceaux de l’ œuvre wagnérienne ? Combien connaissent un drame entier
Maître : où est l’écrivain qui a lu Ses écrits théoriques ? Mais les œuvres , pour qu’elles transforment une race, n’ont pas l
ie pessimiste de Schopenhauer, de dresser le gigantesque autel de ses œuvres à l’Idole du Cesser-Vivre. Renoncer à la Volonté
rmes incorrects, ses théories métaphysiques, sont admirés et cités. L’ œuvre de Wagner est une scolie de Schopenhauer, méditen
hopenhauer, méditent les Allemands. Cependant, si nous approchons à l’ œuvre , mainte chose nous étonne, en ce pessimisme. Pars
goïsme, comme à une limite cruelle : il va, maintenant, mettre en ses œuvres l’Unité, ayant acquis le Charme de la vraie Scien
agréable au musicien français. Quoi qu’il en soit, si le succès de l’ œuvre devait se confirmer à Paris, avec le même éclat q
usiasme toujours croissant que causent, depuis bientôt vingt ans, les œuvres naguère les plus discutées, même en Allemagne : o
présentations, données à une fin de saison, attendent la reprise de l’ œuvre , l’année prochaine. Ceci ne nous empêche nullemen
faut-il pas envisager cet avenir, fût-il encore lointain, puisque ces œuvres sublimes ne seront, ne pourront jamais être donné
e pouvoir. » Pour que la certitude de ne pouvoir faire comprendre ses œuvres , le déterminât à en composer une nouvelle, il fal
pas compris, il se rendit compte qu’il en était ainsi, parce que ses œuvres étaient nouvelles, parce qu’elles ne rentraient p
. L’Association Wagnérienne a pour objet, premièrement, réunir en une œuvre commune tous les Wagnéristes ; secondement, propa
ations Wagnériennes, puis des exécutions fragmentaires ou totales des œuvres du Maître, des conférences sont organisées pour r
agitation, grâce à laquelle le nom du Maître est mieux connu, et son œuvre mieux étudiée, mieux comprise. Enfin, si l’union
ichard Wagner. La Fondation, exclusivement consacrée au maintien de l’ œuvre de Bayreuth, est composée d’un capital dû, en par
C’est donc, toujours, Bayreuth qui est le centre du Wagnérisme, et l’ œuvre de Bayreuth, faite la plus large et la plus unive
te, des Représentations de Tristan et Isolde. L’histoire résumée de l’ œuvre de Bayreuth étant arrivée à sa fin, il reste à ra
’œuvre de Bayreuth étant arrivée à sa fin, il reste à rapprocher de l’ œuvre exécutée, l’œuvre rêvée par Richard Wagner ; à ex
étant arrivée à sa fin, il reste à rapprocher de l’œuvre exécutée, l’ œuvre rêvée par Richard Wagner ; à examiner ce qui a et
fait, et ce qui pouvait ou ne pouvait pas l’être ; — à voir comment l’ œuvre actuelle réalise l’idée du Maître. Beethoven p
te parlé ; elle supprime, en réalité, la valeur de ce texte, dans ces œuvres de chant, mais, surtout dans l’Opéra. Les considé
s quel poète, en une telle tâche, eut pu lui donner aide ? Il tenta l’ œuvre , cependant, une fois. Il se trouva en contact ave
ir comment Beethoven comprenait le drame. Qui pourrait entendre cette œuvre musicale admirable sans être, persuadé de ce que
mps, un drame qui, dans son expression propre, contient tout ce que l’ œuvre du dramaturge a pu nous donner seulement par le m
lement, de la différence entre les lois de leur Aperception. Aussi, l’ œuvre d’Art complet devrait s’élever sur le terrain de
la Musique ; sauf cet anoblissement — déjà exposé — de la Mélodie, l’ œuvre de Beethoven ne nous offre, ici, nulle nouveauté
nt, à l’Action, non point à la Pensée poétique. Ce n’est donc point l’ œuvre réalisée de Beethoven, mais l’activité extraordin
ethoven, mais l’activité extraordinaire du musicien contenue en cette œuvre , qui doit être pour nous le point suprême du déve
l’été, aucune audition wagnérienne ne paraît pouvoir être notée ; les œuvres de Wagner sont, pourtant, encore exécutées à Pari
ants, montreront l’expansion sans cesse plus grande, parmi nous, de l’ œuvre Wagnérienne : 21 juin : Inauguration du cabaret
ien publiera incessamment une série de travaux bibliographiques sur l’ œuvre de Richard Wagner. Les lettres de Rîchard Wagner,
unich pendant le mois de septembre, en même temps que quelques autres œuvres classiques et Wagnériennes. Les dates seront proc
stan et lsolde ; les Maîtres Chanteurs). 2° Notes sur la théorie et l’ œuvre Wagnériennes, par Catulle Mendes. 3° Les Maîtres
. 2° L’Ouverture de Tannhaeuser, paraphrase par J.K. Huysmans. 3° Les Œuvres théoriques de Richard Wagner, par Edouard Dujardi
espondances. IV — 8 MAI 1° Chronique (Richard Wagner et le public ; l’ œuvre de Bayreuth ; l’Association Wagnérienne). 2° La l
euth ; Correspondances. VI — 8 Juillet 1° Chronique (Lohengrin et les œuvres de Wagner à Paris ; les opéras et les drames de W
29 (1901) L’imagination de l’artiste pp. 1-286
r la toile ce qu’ils ont vu ? Car c’est en cela seulement qu’ils font œuvre d’artistes. C’est de cela surtout que nous cherch
Ce ne sont que des impressions personnelles. III. Physionomie de l’ œuvre Heureusement une autre voie nous est ouverte.
e nous avons essayé de faire sur l’artiste, faisons-le plutôt sur son œuvre . L’homme qui se sent étudié se dérobe. L’œuvre es
sons-le plutôt sur son œuvre. L’homme qui se sent étudié se dérobe. L’ œuvre est là devant nous, exposée à tous les yeux : nou
enir, ce sont des impressions d’ensemble. Si je me plaçais devant une œuvre donnée pour en déduire par une minutieuse analyse
ne trop grande valeur à des caractères très accusés à coup sûr dans l’ œuvre en question, mais qui n’en sont peut-être qu’une
être qu’une singularité. Mieux vaut passer en revue un grand nombre d’ œuvres , rapidement et même superficiellement. Ce que je
ns un musée quelconque, au Luxembourg par exemple, et là, entouré des œuvres les plus variées de l’art contemporain, je m’inte
ge. Voilà des tableaux, voilà des statues. Si la production de telles œuvres est due au développement intense de quelque facul
illeurs je ne trouverai l’équivalent. Et comme j’ai ici affaire à des œuvres exemplaires, comme ces galeries représentent une
n n’est pas aussi nette que je le voudrais. Dans quelques-unes de ces œuvres , ce qui me frappe, c’est la beauté même de l’obje
ager de la nature un idéal de grâce féminine. Mais ailleurs, dans des œuvres qui certainement n’ont pas une moindre valeur d’a
roduire, en l’accentuant encore, l’impression de la réalité. D’autres œuvres vaudront par la profondeur du sentiment, comme ce
comprends bien cette formule, l’art pour la virtuosité. Ainsi chaque œuvre me parle en son langage. À laquelle me faut-il en
quelle me faut-il entendre ? Je cherchais le caractère commun de ces œuvres . Je n’ai trouvé que des différences. C’est donc q
oir, outre les aptitudes spéciales dont témoigne la diversité de leur œuvre , quelque aptitude commune que nous n’aurons remar
à nos frais. Qu’un artiste reprenne ce thème et le développe dans son œuvre , pour donner à ces images indécises et flottantes
Léda et son cygne. Si réaliste que puisse être l’exécution de telles œuvres , leur sujet est évidemment une pure création de l
en faire perdre conscience. Ce qu’ils veulent nous donner devant leur œuvre , c’est l’impression intégrale de la réalité. L’ap
tait trop spontanée, trop complète. Nous n’avions pas reconnu, dans l’ œuvre du sculpteur ou du peintre, une création de leur
ture. Art décoratif. Pour compléter cette enquête, étudions des œuvres de style tout différent ; pensons à un art qui n’
nombre très restreint, et qui n’est vraiment pas un art de musée, ses œuvres faisant partie d’un ensemble dont elles ne peuven
and leur technique se fut développée suffisamment pour donner à leurs œuvres une valeur et un intérêt propre. En étudiant l’ar
ise d’un temple. Ici encore j’ai pris à dessein mes exemples dans des œuvres d’inspiration très diverse, pour être sûr de ne p
ors même que le décorateur se pique de réalisme, il faut que dans son œuvre le caprice reparaisse par quelque endroit. Parfoi
vérifiera constamment. En aucun cas le décorateur, en tant qu’il fait œuvre de décorateur, ne travaille pour l’usage. Son œuv
n tant qu’il fait œuvre de décorateur, ne travaille pour l’usage. Son œuvre personnelle est de luxe pur, et faite pour la con
de son caprice, et prenant plaisir à se contempler elle-même dans son œuvre bizarre ? IV. Prédominance de l’imagination
ervé la physionomie des artistes. En étudiant la physionomie de leurs œuvres , nous avons achevé de nous en convaincre. Représe
ciens se figurent volontiers que l’artiste lui-même, en composant son œuvre , n’a d’autre but que de nous procurer ce plaisir.
es moules nouveaux, et pour rivaliser presque avec la nature dans son œuvre de production plastique. Ils peuvent le faire. Il
allucination suffisant, peut-être se contenterait-il de concevoir son œuvre sans l’exécuter matériellement. Nous verrons en e
lus imaginatif des peintres ou des sculpteurs, avant de se mettre à l’ œuvre , serait absolument incapable de se donner, par pu
t plus passionnés que le commun des hommes. Dès qu’ils se mettent à l’ œuvre , ils deviennent nerveux, vibrants ; leur sensibil
e, nous suivrons dans ces observations l’ordre progressif, allant des œuvres qui demandent le moins d’imagination à celles qui
animaliers, aux peintres de genre, à tous les artistes qui dans leurs œuvres se proposent de rendre le mouvement et la vie. So
u’il veut rendre, il saura ce qu’il veut faire quand il se mettra à l’ œuvre  ; sa main sera plus sûre, et posera du premier co
tats ne sont pas du tout les mêmes. À première vue l’on reconnaîtra l’ œuvre du peintre qui regarde beaucoup : elle sera plus
plus serrée de dessin ; elle s’attachera de plus près à la nature. L’ œuvre faite d’après une vision mentale n’aura pas ces q
i l’ont frappée. Ces simplifications sont visibles par exemple dans l’ œuvre de Henner ; ces exagérations dans celle de Delacr
ligner ce qui le frappe, enfin de marquer de quelque manière dans son œuvre l’empreinte de sa personnalité, alors on pourra l
ulu. Dans tout souvenir il y a de l’art. Quand on considère certaines œuvres , d’exécution très personnelle, on serait tenté de
e illusion et évoquer des images, parce que l’artiste a su rendre son œuvre clairement représentative ; l’image voulue nous a
avec nos perceptions que nous ne saurions l’en distinguer. Mais si l’ œuvre est obscure ou incorrecte, nous sentons très bien
n rappel à la réalité, tout ce que votre imagination avait ajouté à l’ œuvre , si vous essayez de vous figurer une jeune fille
aussi, et davantage encore, pour le peindre ? Toutes les images que l’ œuvre nous suggère, l’artiste les a conçues tout le pre
ui suppose, si nous remontons par la pensée aux premiers moments où l’ œuvre n’était encore qu’à l’état d’ébauche, un don de v
sur son papier qui pût la lui suggérer ; et chacun des détails de son œuvre a dû être prémédité avant d’être rendu. Quel exer
phases de ce travail et d’assister en quelque sorte à la genèse d’une œuvre d’art. Le dessinateur a son modèle devant lui. Ce
il en prend ainsi une image artistique, représentation anticipée de l’ œuvre future, d’après laquelle il commence à modeler. C
que très peu de chose à faire. Mais si elle se repose, c’est dans son œuvre  ; car sans elle la statue n’eût jamais été amenée
. S’il en est qui sont en cela moins bien doués que les autres, leurs œuvres auront un défaut spécial qui révélera ce vice d’o
et les saillies ? Je ne sais, mais le résultat est indéniable : leurs œuvres , correctes et polies, nous donneront moins que d’
moins que d’autres la sensation du relief. Considérons au contraire l’ œuvre d’artistes qui aient une imagination visuelle exc
anière, sans aucun doute il eût rejeté toute recette de ce genre. Son œuvre répond nettement pour lui : point de procédé méca
de donner à des figures planes un relief hallucinant. En sculpture, l’ œuvre de l’artiste doué d’une forte imagination représe
tage la lumière et mettre en évidence les saillies. — Dans toutes ces œuvres , dessins, gravures, tableaux, statues, nous trouv
bizarrerie, l’artiste très imaginatif se contentera souvent dans ses œuvres d’indications trop sommaires. Voici une petite ét
n pour opérer sans effort sensible la transfiguration visuelle de son œuvre dédaigne de la finir. Quand son ébauche aura été
se fasse une règle de ne jamais pousser plus avant l’exécution de ses œuvres  : quel art conventionnel cela donnerait ! Comme c
énergiques simplifications de l’art. Ont-ils même conscience que leur œuvre soit si sommaire ? À leurs yeux rien n’y manque,
eur. Ce que vous prenez pour une ébauche est un achèvement. De telles œuvres font bloc, elles ne se retouchent plus, il faut l
travaillé sur une vision tellement intense, qu’elle a transfiguré son œuvre à ses yeux. Pour lui et pour les imaginatifs de s
de confiance ? Elle est dans son droit en refusant de se plaire à des œuvres qui ne sont pas faites pour elle. Demanderons-nou
lles. Il risque de n’être compris que d’un public très restreint. Son œuvre est subjective en quelque sorte, et n’a sa pleine
Chapitre III. La poésie Avons-nous épuisé tout le contenu d’une œuvre d‘art quand nous avons constaté ce qu’elle représ
pouvait l’apparence visible de l’objet représenté. Est-ce là tout ? L’ œuvre n’a-t-elle rien de plus à nous dire ? Rien de plu
rra réussir, s’il n’a lui-même une imagination de poète ? Comment son œuvre nous donnerait-elle une émotion qu’il n’aurait pa
s ou tels sujets, dans l’emploi de telle ou telle formule. Étudions l’ œuvre de quelque décorateur qui ait à un degré éminent
re morale qui nous enveloppe, alors, loin de troubler l’harmonie de l’ œuvre , il la complète et l’enrichit. Cette figure, sur
in, de Jules Breton. Sans doute, quand la figure humaine prend dans l’ œuvre du peintre une telle importance, la nature passe
sur le sentiment que nous en avons moins conscience. De même dans ces œuvres où le paysage n’est qu’un fond sur lequel se déta
le plus enchanteur. III. Figure humaine Enfin nous arrivons aux œuvres dans lesquelles la figure humaine est représentée
eprésentée seule ; et je dis que malgré les apparences c’est dans ces œuvres de pure humanité que l’expression poétique peut a
l’amour, n’a-t-elle pas en elle-même un charme de poésie ? — D’autres œuvres enfin seront poétiques par l’attrait de l’express
dre, et nous les éprouvons nous-mêmes par sympathie. Devant de telles œuvres , je ne songe plus aux laideurs et aux trivialités
s et les images qui me sont suggérées. De même quand je contemple une œuvre de sentiment et de poésie. Plus ma contemplation
rrait regarder des statues et des tableaux plus simplement. Voici une œuvre . Je la regarde sans phrases. Je constate ce qu’el
on sang-froid. Quand j’aurai fait tout cela, n’aurai-je pas vu dans l’ œuvre tout ce qu’il faut y voir ? Ne l’aurai-je pas reg
ture : et pourtant, n’est-ce pas là toute la question ? Puisque cette œuvre a la prétention d’être un tableau, ce n’est pas e
ur ; d’un sujet quelconque, si l’on sait peindre, on pourra faire une œuvre de premier ordre. Gardons d’encourager, en nous p
ment de nos yeux ! Sans doute certaines personnes regardent ainsi les œuvres d’art. Mais je dis que même dans cette façon de v
ettre davantage ? Pourquoi n’en pas mettre le plus possible ? Quand l’ œuvre que nous avons devant les yeux se trouve ainsi en
général nous regardons trop vite. Les images que doit nous suggérer l’ œuvre ne peuvent être si brusquement évoquées. Attendez
peu. Bientôt elles surgiront d’elles-mêmes. Le charme opérera ; et l’ œuvre nous apparaîtra enfin, telle que l’artiste a voul
qui s’en dégage, ce n’est pas nous qui l’ajoutons comme par grâce à l’ œuvre du sculpteur ou du peintre. L’artiste entendait b
nous ne faisons que l’y retrouver. Elle fait partie intégrante de son œuvre . Devant certaines toiles particulièrement suggest
vais pas à ce point poète. Non, je n’ai fait que retrouver dans cette œuvre les impressions dont l’artiste s’était pénétré en
nu à ce qu’il a réellement figuré sur la toile, j’aurais perdu de son œuvre tout ce qui en fait l’attrait et la valeur d’art,
vain bruissement de l’orchestre ? Ce qu’il me faut percevoir, c’est l’ œuvre dans toute sa complexité, telle que le poète, tel
elle que le poète, telle que le musicien l’a conçue. De même pour une œuvre d’art. Si vous vous contentez de parcourir des ye
à l’artiste mille intentions qu’il n’a jamais eues, de voir dans son œuvre des choses dont il ne s’est jamais avisé ? — Rass
our les choses de l’art, puisqu’il leur a donné sa vie, a conçu cette œuvre dans la fièvre ; songez qu’il a vécu avec elle en
savoir si nous avons tort ou raison de tenir en plus haute estime les œuvres qui ont à un degré éminent cet attrait poétique.
tableau, merveilleusement exécuté sur une donnée quelconque, soit une œuvre de tout premier ordre ; ce n’est que d’excellente
, de tout sentiment noble ne sont elles pas faites pour déprécier une œuvre  ? Quand en musique nous dédaignons la simple virt
rtiste au contraire cherche toujours à se mettre tout entier dans son œuvre , qu’il y emploie toutes ses facultés, qu’il se dé
l peut lui ouvrir la porte toute grande : loin de le distraire de son œuvre , elle sera sa conseillère et son inspiratrice.
isson. On trouverait de beaux exemples de cette correspondance dans l’ œuvre de Delacroix. Selon une juste remarque de Ch. Bla
plus réaliste nous déconcerterait ; nous serions tentés de prendre l’ œuvre au sens littéral : il faut bien que ce qui est sy
as de propos délibéré, respectera d’instinct. Dans l’exécution de son œuvre , il s’arrêtera au moment où il jugera sa pensée p
inement rendue ; et si par mégarde il allait un peu trop loin, si son œuvre , emblématique d’intention, devenait trop naturell
ien après quelques tâtonnements, il s’arrêtera à cette loi, que toute œuvre doit être d’autant plus conventionnelle d’exécuti
mettra sous les yeux par exemple un forgeron martelant le fer. Cette œuvre est symbolique, parce qu’elle est représentative
s images qu’il n’aurait pas conçues d’abord. Nous ne verrons dans son œuvre que ce qu’il y aura mis réellement. L’image parti
bsédé d’images qui lui réclamaient une place dans sa composition. Son œuvre ne serait pas vraiment symbolique, s’il pouvait l
u symbole ; demandez-lui de vous faire lui-même le commentaire de son œuvre  : vous serez surpris de l’abondance de sa glose.
cela qu’ils aient été conçus en vain ? Quelque chose en reste dans l’ œuvre définitive ; si peu que ce soit, cela suffit pour
e : nous laissons se développer les images latentes incluses dans son œuvre , et elles s’en dégagent avec d’autant plus d’abon
, et ce symbolisme les élargit. Comme le remarque Émile Mâle11, cette œuvre est de vraie poésie : « dans ces petits tableaux,
par une suggestion irrésistible, notre pensée va plus loin encore. L’ œuvre va prendre un sens nouveau, plus large que le pre
là l’émotion profonde qui ne peut manquer de nous pénétrer. D’autres œuvres symboliseront la joie, l’espérance, l’amour, les
tels sentiments ne peuvent manquer d’avoir dans tous les cœurs, si l’ œuvre en a été pénétrée elle-même. L’artiste n’est d’ai
uxe, de la misère, de la lutte des classes. Il pourra mettre dans son œuvre toute une morale, toute une philosophie. Ce n’est
er qui, se balançant au-dessus d’un ruisseau, l’effleure de son pied, œuvre de grâce exquise et de pure poésie. Il n’est pas
es dont il s’était servi, le thème verbal sur lequel il a composé son œuvre  ; ce dont on peut s’assurer quand il nous en donn
semble ce système, il a souvent été proposé dans l’interprétation des œuvres symboliques ; et qui pis est, il a été parfois pr
rofondeurs dans le commentaire qu’ils se donnent à eux-mêmes de leurs œuvres . Souvent aussi les symbolistes sont obscurs sans
e. Prise au sens littéral et considérée comme un tableau ordinaire, l’ œuvre ne nous offre que des images absurdes ; nous nous
chercher avec lui comment on pourrait l’éviter. L’idéal serait que l’ œuvre , à ne la prendre qu’au sens propre, eût un sens c
ar surcroît un sens profond, sans rien perdre de sa beauté formelle l’ œuvre prendra un caractère idéal qui portera notre admi
il nous plaira, parce que dès le premier moment nous avons trouvé à l’ œuvre un sens plein et solide. — Dans l’image qu’il nou
ns dont lui seul aura la clef, nous ne saurions le lui reprocher. Son œuvre ne sera pas pour cela obscure, puisque même sans
ibres rêveries. Nous risquerons de ne pas retrouver exactement dans l’ œuvre les sentiments et les idées que l’artiste a voulu
emander de plus ? Il en est de même dans l’art symbolique. Devant une œuvre composée par un artiste qui a vraiment le sens du
a, il faut que nous leur trouvions un sens. Même après explication, l’ œuvre garde quelque temps un caractère incohérent et én
nous par une contemplation prolongée. Restons  en tête-à-tête avec l’ œuvre . Notre imagination va s’éveiller. Elle trouvera p
s qui échappent, par leur indécision même, aux précisions du langage. Œuvre de rêve, ils n’ont tout leur sens que pour les rê
ter vivement et nettement les choses est à ce point indispensable à l’ œuvre artistique, que nul artiste, même médiocre, ne pe
èdes et l’homme même, tous les êtres animés peuvent entrer dans votre œuvre , vous n’avez qu’à puiser à pleines mains dans ce
jà vu qu’elles nous plaisent ; c’est pour la justesse avec laquelle l’ œuvre nous rend ces formes ou ces effets que nous l’adm
ompromise par des ardeurs de néophytes, et ont exposé par bravade des œuvres d’une trivialité voulue, le réalisme même n’en es
nous aurons le culte de la nature, nous la suivrons toujours dans son œuvre d’un regard de sympathie ; nous aurons l’âme ouve
 ? Si nous comprenions bien quelle perfection elle donne à toutes ses œuvres , il serait pour nous évident que nous ne pouvons
as de cet avis. Il ne nous est nullement indifférent de penser qu’une œuvre a été faite sur nature, ou de fantaisie. Soit par
ais on ne connaîtra la nature assez à fond pour pouvoir continuer son œuvre et faire les choses comme elle les ferait. Sortir
ce qui diminuerait, si peu que ce soit, la valeur et l’intérêt de son œuvre  ? Au réalisme du sujet doit correspondre le réali
aux dernières limites de son art. — Mais je voudrais mettre dans mon œuvre quelque chose de personnel ! — Qu’est-ce que cett
bjectif, aussi impersonnel que possible. Je ne devrai reconnaître ses œuvres qu’à leur perfection. Pour décider les artistes à
querais plutôt cette torpeur par l’admiration même qu’ont excitée les œuvres de progrès. La perfection des résultats obtenus v
ce en lui faisant croire qu’il a trouvé ses formules définitives14. L’ œuvre se poursuit, mais anonyme, impersonnelle, industr
vivifiante s’est éteinte. On décalque à perpétuité de vieux poncifs, œuvre méprisable si jamais il en fut ; on copie des cop
qui s’avisent de représenter les choses comme ils les voient ; et ces œuvres , exécutées gauchement mais en toute sincérité, so
he. Elle fournit au goût un sûr critérium pour juger de la valeur des œuvres . Elle assigne aux artistes, comme terme de leur e
le souci de la vérité et l’admiration de la nature. Il a inspiré des œuvres de tout premier ordre. S’il est un réalisme froid
n regard avide pour en absorber l’essence et la faire passer dans son œuvre , qui poursuit avec un acharnement désespéré, comm
livre à ses plus étranges fantaisies, dérange-t-il la nature dans son œuvre  ? Il la laisse chez elle et reste chez lui. Ce qu
Je ne trouble qu’un reflet. Ainsi de l’artiste. Il ne déforme que son œuvre  : qu’il en fasse donc ce qu’il veut. Que cet effo
e fleurir ? Quand mon art n’égalerait pas en perfection plastique les œuvres de la nature, serait-ce une raison pour renoncer
valeur ? Pourquoi même n’atteindraient-elles pas à la perfection des œuvres de la nature ? L’homme est dans la nature, après
ne saurait faire ce que nous faisons ; et c’est précisément dans les œuvres où nous cherchons le moins à l’imiter que nous ri
se soutient pas. Dans ces genres même, estimerons-nous davantage les œuvres qui se rapprochent davantage de l’art réaliste, c
t, dans lequel il est maître ; mais ce domaine est un peu étroit. Les œuvres vraiment réalistes, c’est-à-dire celles qui le so
avant eux. Ne pouvant qu’imiter, ils sont nés disciples. Quand leurs œuvres seraient irréprochables, elles comptent à peine d
le réalisme. Mais telle n’est pas l’alternative qui se pose. Dans les œuvres d’imagination, l’imitation a aussi une place. L’a
cette faculté intervient presque constamment dans l’élaboration de l’ œuvre d’art. Ce n’est donc pas une faculté de luxe dont
iste les a en main, pour peu qu’il ait passé par un atelier. À chaque œuvre nouvelle, on n’est pas obligé d’inventer à nouvea
il ferait mieux de renoncer à son art. À quoi bon s’acharner sur des œuvres où il ne pourrait plus rien mettre de nouveau ? L
e contenter de reproduire exactement ce qu’on avait devant les yeux : œuvre de simple praticien, non d’artiste. Nous attribuo
ut copier servilement ; il a fallu l’interpréter : c’est par là que l’ œuvre est artistique. Le talent de l’expression, poussé
ient, l’esprit rassis, à son travail, on s’aperçoit qu’on a gâché son œuvre . Galland raconte à ce sujet, dans son journal, un
tisfaction devait être de courte durée. Le soir, il va contempler son œuvre à la lampe, et revient découragé : « En quittant
était pour lui l’art suprême. Mais le temps s’est vite attaqué à son œuvre . On sait comme ses compositions ont souffert de c
déjà embue, par des frottis d’huile et des vernissages. Que de belles œuvres perdues de la sorte dans l’entraînement des manip
ue de l’art progresse. Il ne faut d’ailleurs pas, quand on parle de l’ œuvre artistique, penser trop exclusivement aux tableau
iculté même de concilier l’utile avec le beau ajoutera au mérite de l’ œuvre  ; ce conflit apparent se résoudra en nouvelles ha
re n’a rien à faire avec l’estime dans laquelle nous devons tenir son œuvre . Tout ce que nous lui demandons, c’est de se rend
xécution technique de l’objet à décorer, s’il veut nous présenter des œuvres homogènes qui soient conçues tout entières, forme
yons donc l’imagination inventive au travail dans la composition de l’ œuvre d’art. Il est évident que certains artistes ont d
’invention dramatique n’est nullement à dédaigner. L’art lui doit des œuvres émouvantes. Dans certains genres nous avons vu qu
sprit de l’écrivain, toutes voudraient à la fois trouver place dans l’ œuvre , mais il faut les introduire l’une après l’autre,
isse ne sont pas épargnés à l’artiste quand il combine le plan de son œuvre future. Mais nous ne voyons encore là rien qui su
V. Dans le réel Nous nous sommes convaincus, en étudiant quelques œuvres composées dans le mode réaliste, qu’en fait l’inv
e croire tout d’abord. Je suis même porté à croire que c’est dans ces œuvres , où le travail imaginatif est si peu apparent, qu
la nature et conformément à ses lois. Voici l’artiste imaginatif à l’ œuvre , dans cette période délicieuse de l’invention déc
respondant à la forme vraie de l’objet ; et puis, quand il se met à l’ œuvre , il laisse tout cela de côté, et s’abandonne à sa
ositions les plus vastes et les plus compliquées cherchait à voir son œuvre telle qu’elle serait dans toutes ses parties avan
maîtres des séries d’études et de croquis, qui nous montrent quelque œuvre importante aux divers états de préparation. C’est
éveloppent harmonieusement les proportions, n’est-ce pas vraiment une œuvre de création plastique ? On peut dire que c’est à
du moyen âge. De nos jours ne voyons-nous pas Rodin, continuant cette œuvre de libération progressive, s’efforcer de rompre l
es types plastiques montrent bien que la découverte des attitudes est œuvre , non de simple observation, mais d’invention. Il
euvent être regardés comme le type de toute une espèce d’hommes ! Son œuvre sera par là plus intéressante, plus esthétique et
Ici comme toujours il faut commencer par l’observation. Considérez l’ œuvre de Gavarni, vous y trouverez à profusion des type
vérité ? C’est qu’il savait voir, et retenir ce qu’il avait vu. Cette œuvre légère et improvisée représente une somme considé
ail, et faire surgir les images. L’invention plastique accomplira son œuvre . V. Recherche de l’expression Comment peut-
et fait les trouvailles. Rien n’est prémédité. Avant de se mettre à l’ œuvre , ils ne savent rien de ce qu’ils vont faire. Ils
a composition et celui de l’exécution jusqu’à complet achèvement de l’ œuvre . Il y a chance pour que cette méthode donne les m
mposant, et ce que j’appellerais son attitude morale à l’égard de son œuvre . On ne trouve pas l’expression à froid. L’imagina
l est le meilleur moyen de les exprimer : il se met immédiatement à l’ œuvre , et sa main, par d’imperceptibles tâtonnements qu
accordent plus de liberté. Chapitre VI. Vers l’idéal Dans les œuvres que nous venons d’analyser, l’art n’a pas encore
les plus nobles artistes des partisans fidèles et enthousiastes. Ses œuvres sont devant nos yeux, admirables. Je ne vois même
s, qui n’admettent ni l’art antique, ni l’art chrétien, qui nient les œuvres de perfection plastique ou de beauté morale, et q
. Et vous vous rendez compte que ce qui vous manque pour amener votre œuvre à un plus haut degré de perfection, ce n’est pas
erve ? En lui-même nécessairement. Quand il commençait à ébaucher son œuvre , il n’avait pas sous les yeux un modèle qu’il lui
doute, au moment où l’artiste commence à exécuter matériellement son œuvre , il faut qu’il ait son idée. Mais cette idée, où
e d’objectif. Déterminer le point de perfection d’un organisme, c’est œuvre d’expérience presque autant que d’art. Ne nous ob
omber que sur de justes accords. S’applique-t-il à réaliser, dans une œuvre définitive, son rêve de beauté physique ? L’image
éjà une certaine valeur esthétique ; en travaillant à la fixer dans l’ œuvre matérielle, il lui donnera plus de netteté, la re
faire, en sera pleinement satisfait, n’y a-t-il pas chance pour que l’ œuvre ainsi composée atteigne au plus haut degré de per
somme peut être regardé comme résolu. L’art antique nous a laissé des œuvres d’une telle perfection plastique qu’il est bien d
juger de ses intentions, elle travaille moins à rapprocher toutes ses œuvres d’un même idéal qu’à les diversifier à l’infini.
ues, il faut tenir compte de ce fait brutal, que presque toujours ses œuvres les plus importantes ont été exécutées « sur comm
entiments qu’on leur demandait de rendre. Mais il reste que dans leur œuvre la préoccupation d’art a été subordonnée à d’autr
mboul. Ainsi doublée, quadruplée, l’image est prodigieuse. — D’autres œuvres , et cela est d’un plus grand art encore, donneron
e, même réduites, elles sembleraient toujours colossales. Telle est l’ œuvre de Michel-Ange. On peut discuter son parti pris d
r caractère merveilleux. Le seul reproche qu’on puisse adresser à ces œuvres , c’est d’être trop affinées peut-être, trop ingén
à la fantaisie Nous venons de voir l’imagination appliquée à son œuvre la plus sérieuse. C’était un véritable labeur qu’
imation, il la modifiera à plaisir, sans s’inquiéter de savoir si son œuvre doit être regardée comme l’image fantaisiste d’ob
it que pour distraire les yeux, pour mettre comme un sourire dans une œuvre trop grave ; il y réussirait mal s’il avait l’air
teurs. Il a tout autant de leçons à leur donner qu’à en recevoir. Son œuvre est initiale, puisée directement dans la nature,
ndications au strict minimum, et a produit ainsi, sans songer à faire œuvre d’artiste, des figures schématiques d’une singuli
Si le sentiment de l’art ne va pas sans celui de l’artificiel ; si l’ œuvre la plus artistique est celle où le vouloir de l’a
de simplification. C’est par ces hardiesses d’interprétation que son œuvre s’affirme comme franchement décorative. Après avo
la précédente, et qui change d’une manière notable le caractère de l’ œuvre . En simplifiant les contours, l’artiste ne faisai
’un air profond, comme si c’était leur secret professionnel, le grand œuvre de l’art décoratif ? Elle peut être définie d’un
ment le plaisir de la libre et joyeuse invention, qu’en présence de l’ œuvre achevée nous pouvons ressentir seulement par symp
an Carriès, pour moi, qui ai longuement et anxieusement interrogé son œuvre , sa vie, sa façon de percevoir les objets extérie
résenter vivement les choses explique le caractère hallucinant de ses œuvres , la poésie qui s’en dégage, leur tendance au symb
n simple reflet des choses. Elle nous apparaît au contraire comme une œuvre toute humaine. C’est la nature élaborée par le gé
légitime que les autres. Mais nous avons vu aussi que dans certaines œuvres le travail de l’imagination était porté à une plu
dément imprégnée la poésie moderne ; et il pourra s’inspirer de leurs œuvres sans rien perdre de son originalité, parce qu’ell
maine. S’il était tenté de s’abaisser, de chercher le succès dans les œuvres faciles et de pur artifice, dans la simple imitat
par L. Arréat, Alcan, 1892, p. 55 et suivantes. 4. André Michel, « L’ œuvre de Corot et le paysage moderne », Revue des Deux
, de la couleur dans le dessin, p. 150. 16. Cité par Henry Havard, L’ Œuvre de P.-V. Galland, p. 71. 17. Cité par Marius Vac
30 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « Honoré de Balzac » pp. 1-15
. Il y a plus. Nous montrer les côtés faibles ou mauvais d’une grande œuvre qui noie ses défauts dans une splendeur éblouissa
à une entreprise qui a son mérite, ses difficultés, sa valeur. Plus l’ œuvre est belle, plus le critique est fort qui la pénèt
s époques, exprimées sur Balzac depuis qu’il avait commencé la grande œuvre si prématurément interrompue par sa mort. Ce qu’u
rité à toute page. Intellectuellement, d’ailleurs, « ce n’est pas une œuvre . L’ordonnance, l’unité, la science de la composit
re de leurs dessertes ! Après cette vue d’ensemble sur l’homme et son œuvre , M. Poitou descend aux détails et continue de rep
ce Salomon, auteur de Gil Blas ! Enfin le style, « qui fait vivre les œuvres  », est chez Balzac « matériel, inégal, surchargé,
ur. On ne sait pourquoi, car, s’il fallait absolument l’hécatombe des œuvres de Balzac aux principes littéraires et moraux de
as moins un critique digne de toucher à ce grand sujet, Balzac et son œuvre . S’il y avait touché, il n’eût pas compromis ceux
sel il cherchait son unité propre et butinait partout pour composer l’ œuvre originale dont la conception ne le quitta jamais.
rai. Il se rétractait par en haut. Il opérait plus intimement sur son œuvre et sur sa pensée. Il faisait mieux que de se corr
caractère particulier de l’esprit de cet homme plus étonnant que son œuvre , quoique son œuvre soit un monument, de toujours
ier de l’esprit de cet homme plus étonnant que son œuvre, quoique son œuvre soit un monument, de toujours s’élever, de toujou
ne grandeur immense, et nécessairement incomplète, car pour cadre à l’ œuvre qu’il avait rêvée, il lui eût fallu l’infini !
Eugène Poitou n’a pas saisi à travers la lettre resplendissante d’une œuvre inouïe. Cette lettre que le critique discute peti
vent s’imposer comme tels. Leurs ouvrages aussi se clairsèment. Peu d’ œuvres dont nous ayons été charmés à une première lectur
C’est cette note riante, sonore et comique, qui court partout dans l’ œuvre éclatante et profonde et qu’on retrouve perlant t
génie impérial de Balzac ! Voilà le critique, exécuteur de ses hautes œuvres littéraires, qu’elle a chargé de décapiter, à fro
atorze coups sur le talent et sur l’homme ! et sur la moralité de son œuvre  ! et sur la grossièreté de ses instincts ! et sur
r il ne faut pas moins que tout un livre pour juger les facultés de l’ œuvre de l’immortel auteur de la Comédie humaine. Or, c
31 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Deuxième partie. Ce qui peut être objet d’étude scientifique dans une œuvre littéraire — Chapitre premier. La question de fait et la question de goût » pp. 30-31
us trouvons désorientés, perdus au milieu d’une quantité effrayante d’ œuvres . Comment nous y reconnaître ? Comment les étudier
er tout d’abord les procédés d’étude qu’il convient d’appliquer à une œuvre littéraire, prise isolément. Mais, en présence de
r à une œuvre littéraire, prise isolément. Mais, en présence de toute œuvre littéraire, on peut se placer à deux points de vu
façon à défier toute contradiction. On peut dire, par exemple : Cette œuvre est en vers ; les vers ont tant de syllabes ; la
mirateurs et des imitateurs. Ou bien l’on peut émettre sur cette même œuvre des appréciations personnelles, la louer ou la bl
oit par la main du bourreau. Cela revient à dire qu’en présence d’une œuvre littéraire se posent toujours deux questions : un
ersonnelles. Il sied donc de commencer par l’étude scientifique d’une œuvre littéraire. Étude scientifique d’une œuvre littér
l’étude scientifique d’une œuvre littéraire. Étude scientifique d’une œuvre littéraire ! singulière alliance de mots ! Antith
précise de cette vérité très simple, qu’il y a, quand on examine une œuvre littéraire, des faits qu’on peut mettre hors de d
être rangés sous trois chefs différents : 1° Les caractères de cette œuvre , les traits particuliers qui la ; distinguent ; 2
32 (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 mai 1885. »
Paris, 8 mai 1885. Chroniqueay Richard Wagner et le public ; l’ Œuvre de Bayreuth ; L’Association Wagnérienne. Dans
théâtre !… » Telle a été, à Paris, la suite des jugements touchant l’ œuvre Wagnérienne. Or, en même temps, c’était une autre
un, au moins, des drames Wagnériens ait été représenté, — et que les œuvres critiques de Wagner aient été publiées… — Wagner
olable, sacré, nécessaire, d’ordre divin. Mais Wagner déclara maintes œuvres de Mozart, — un génie musical extraordinaire, — d
evé, vers lequel, déjà, les autres marchent : — la compréhension de l’ Œuvre de Bayreuth. — L’initiation du public à cette for
ne qui veut, ainsi, continuer la pensée du Maître : maintenir, pour l’ Œuvre idéale, les représentations du Théâtre idéal, et
le Public idéal. L’histoire ne peut être expliquée, brièvement, de l’ Œuvre de Bayreuth18 ; il faut que l’Association Wagnéri
lorsque, dans le reste du monde, l’Association Wagnérienne propage l’ Œuvre de Bayreuth — il faudrait que nous voulussions bi
déférence pour cette Mu-sique, ne laisseront éclater qu’à la fin de l’ Œuvre , toute la plénitude de leur exaltation. — Bon nom
publiée en 1870, à Leipzig ; elle occupe 73 pages, dans l’édition des Œuvres Complètes (9e volume). Dans une brève Préface (p.
lorifier le Maître ; et il a dit, seulement, la signification que les œuvres de Beethoven avaient, pour lui. Volontiers, compo
énérale, (p. 79-100). Beethoven est Allemand ; l’Esprit qui anime son œuvre est l’Esprit même de la race Allemande. Mais en q
l’étude de sa vie. — Quelle est la part de l’Esprit Allemand, dans l’ œuvre musicale de Beethoven ? il faut, pour répondre à
rtes, traduire d’autre façon que par l’action manifeste, sur lui, des œuvres musicales environnantes. Au terme, seulement, de
sur lui ; et cette action, pour le musicien, arrive, éminemment, des œuvres musicales créées par les maîtres son époque. Or,
es par les maîtres son époque. Or, nous savons que, parmi toutes, les œuvres de l’Opéra touchaient le moins Beethoven, tandis
n compositeur de sonates ; la forme de la Sonate se retrouve dans ses œuvres instrumentales les plus puissantes et les plus in
les voix humaines, le Maître, encore qu’il ait, en elles, réalisé des œuvres incommunes, les traitait, seulement, par accident
lusive de la musique vers l’euphonie italienne. Telle nous apparaît l’ œuvre instrumentale de Haydn : il nous semble voir deva
était dressée, sous la même influence, la Poésie Française classique, œuvre de mort intellectuelle, et dont les lois examinée
fié, ou détruit, les formes musicales extérieures qu’il trouvait en l’ œuvre de ses devanciers ; mais d’un tel procédé nous ne
ux règles de la musique instrumentale, jadis apprises : ses dernières œuvres , sonates, quatuors, symphonies, etc., ont, en réa
structure que les premières. Mais que l’on compare, entre elles, ces œuvres des deux époques ; que l’on mette, par exemple, l
vons fait dans cet art, le génie de Beethoven nous le montre, par ses œuvres , supérieures à toute compréhension. Vouloir expli
ses œuvres, supérieures à toute compréhension. Vouloir expliquer ces œuvres elles mêmes, serait folle tentative. Les considér
t, cependant, le dessin, la couleur n’y étaient point comparables aux œuvres du peintre ; et c’était, en somme, un art inférie
lucination enchantée nous plonge, assurément, l’audition d’une grande œuvre musicale de Beethoven. Toutes les parties de cett
ritable de la musique en général, (explication convenant à éclairer l’ œuvre de Beethoven, entre toutes), je ne tenterai pas p
entrer son génie dans cette action extraordinaire que nous révèle son œuvre artistique. Nous avons vu qu’il nous fallait reno
tait le grand public, qu’il avait, chaque jour, à charmer par quelque œuvre nouvelle : et ses compositions reçurent, de cette
ozart, s’est trouvé, toujours, empêché de plaire par la beauté de ses œuvres . C’est que cette beauté était, pour lui, insépara
ent, à sa disposition pour l’indépendance. Tout cela n’est-il point l’ œuvre d’un prodigieux instinct, plus sûr que toute rais
en est résulté pour lui une nécessité moindre, aussi bien à faire des œuvres rapides et superficielles, qu’à s’efforcer vers l
a plainte même, qui, si profondément, s’exprimait, sans cesse, en ses œuvres antérieures, se calme, ici, et devient un sourire
rence, — comme le souvenir douloureux d’un Paradis évanoui. Ainsi les œuvres merveilleuses de Beethoven nous prêchent le Repen
Waelsung, — possesseur de l’Or et non souillé par l’Or, — commence l’ œuvre par qui le monde sera libéré, — l’Exaltation de l
l’âme de la « protestation » a loyalement reconnu que ce n’est pas l’ œuvre qu’il sifflait, mais seulement l’intolérance des
res des gens qui le disent le contraire, ne les écoute pas ! Ecoute l’ œuvre , regarde, et tu admireras ! » Avons-nous jamais d
nt la situation, comme disent les politiciens. Soyez donc rassuré : L’ œuvre est singulièrement vigoureuse et vivace. Elle fer
e de Wagner, jusqu’en 1849, est venu en son temps : pour comprendre l’ œuvre d’un artiste, il est utile de connaître sa vie ;
ien étaient, en 1869, rares et insuffisants les moyens de connaître l’ œuvre de Wagner, et combien périlleux le rôle de wagnér
pensée du Maître. L’étude qui va être publiée, dans cette revue sur l’ œuvre de Bayreuth, donnera des détails sur cette grande
, la Revue Wagnérienne commencera la publication d’une histoire, de l’ Œuvre de Bayreuth (Bayreuth, le théâtre de Bayreuth, le
er (F. Alcan, 1885, 2e édition). [NdA] 20. L’écrit de Wagner est une œuvre de Critique, non de Biographie ; il suppose connu
ent, le livre composé par M. Victor Wilder : beethoven, sa vie et ses œuvres (Charpentier, 1884). [NdA] 21. Les artistes qui
ui précède et ce qui suit. (La Réd.) 24. Pièces justificatives : les Œuvres Complètes de Wagner, 10 volumes chez E.-W. Fritzs
u centenaire de la naissance du compositeur. Wagner lie les dernières oeuvres de Beethoven à la philosophie de Schopenhauer. Te
création de Parsifal, avait composé une transcription de la dernière oeuvre du compositeur. Le « petit Bayreuth » réunissait
33 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre III. Le naturalisme, 1850-1890 — Chapitre IV. La comédie »
M. Meilhac et Halévy. — 2. Comédie : Émile Augier. Portée morale de l’ œuvre . Relief des caractères ; vérité des peintures de
lus possible de plaisir. La plus démoralisante séduction émane de ces œuvres légères, où se mêlent subtilement la froide ironi
du pathétique, tout est machiné, artificiel, « insincère », dans ces œuvres dont le brillant déjà s’écaille de toutes parts.
n vers et des pièces en prose : celles-là sont la partie morte de son œuvre . Augier, esprit solide et bourgeois, fait le vers
, nette, toute pleine de pensée et chaude de sincérité. C’est par son œuvre en prose qu’il faut le mesurer, non par l’éloquen
ue avec une violence ingénue dans Lions et Renards (1869). Toutes ces œuvres , robustes et saines, dans leur philosophie un peu
lentes études de mœurs902. Un vigoureux sens des réalités soustrait l’ œuvre aux dangers de la thèse, et l’empêche de s’évanou
uérin (1864), enfin, qui, malgré son sublime colonel, est peut-être l’ œuvre la plus forte de l’auteur par le dessin des carac
de certaines parties gâtées de la société. La contradiction des deux œuvres n’est qu’apparente ; si l’auteur semble changer d
M. Dumas me semble n’avoir jamais répudié la moralité de sa première œuvre  : comme j’y retrouvais Marion de Lorme, je retrou
oire de Fantine. Cette thèse restera une des idées fondamentales de l’ œuvre de M. Dumas. Mais au romantisme sentimental des p
l’auteur domine dans toutes les voix des personnages. Il y a quelques œuvres surtout, où les caractères semblent vidés de tout
boles d’être arrogants, indiscrets, brouillons, brutaux ? La dernière œuvre de M. Dumas atteste la souplesse toujours jeune d
sillusion pessimiste apparaît à la suite de la ruine de la volonté. L’ œuvre , sans fracas de morale, sans étalage de pitié, es
large et profonde904 . 896. Emile Labiche (1815-1888). Sa première œuvre caractéristique est le Chapeau de paille d’Italie
fit jouer en 1844 la Ciguë. Les Fourchambault (1878) sont sa dernière œuvre . — Édition : Calmann Lévy, 7 vol. in-18. 902. Aj
34 (1896) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Sixième série « En guise de préface »
ant. Je serais fixe si je le voulais ; je serais capable de juger les œuvres , au lieu d’analyser l’impression que j’en reçois 
ne sais, en somme, que me décrire moi-même dans mon contact avec les œuvres qui me sont soumises. Cela peut se faire sans ind
* * * * * … M. Brunetière est incapable, ce semble, de considérer une œuvre , quelle qu’elle soit, grande ou petite, sinon dan
it, grande ou petite, sinon dans ses rapports avec un groupe d’autres œuvres , dont la relation avec d’autres groupes, à traver
t en nous, au hasard charmant de la mémoire ; ce n’est pas couper une œuvre de ses rapports avec le demeurant de la productio
* * * … Il est, pour le moins, deux façons d’entendre la critique des œuvres littéraires. Dans le premier cas, on cherche si l
critique des œuvres littéraires. Dans le premier cas, on cherche si l’ œuvre est conforme aux lois provisoirement « nécessaire
la moralité publique et de la conservation sociale. Ou bien, quand l’ œuvre est d’importance et qu’on veut « élever ses vues 
sais quoi de vivant et d’organique, qui existerait indépendamment des œuvres particulières et des cerveaux où elles ont été co
a volupté qui naît du contact plein, naïf, et comme abandonné, avec l’ œuvre d’art. Elle nous demande, en outre, de continuels
consiste à définir et expliquer les impressions que nous recevons des œuvres d’art. Elle est modeste ; toutefois, ne la croyez
sibilité, physique, intellectuelle et morale, dans son contact avec l’ œuvre à définir ; mais, en réalité, il se trouve être l
35 (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Conclusions »
clusions Les études qui précèdent tendent à donner de l’âme et de l’ œuvre de six écrivains célèbres, une analyse aussi péné
téressant de dégager. I. Conclusions esthétiques Classés par les œuvres qu’ils ont produites, les écrivains dont nous nou
t lu, on sait que le mot poésie ne saurait être appliqué à toutes les œuvres où l’expression affecte une forme rythmique fixe,
œuvres où l’expression affecte une forme rythmique fixe, à toutes les œuvres versifiées. Les vers des comédies modernes par ex
ent parlant, les mots dans cet emploi sont un moyen de science et les œuvres qui sont ainsi conçues ne sont littéraires, si el
uelque vague dans leurs énonciations précises, si bien que toutes les œuvres un peu étendues sont à la fois poétiques et prosa
poèmes de l’espèce de ses maîtres, et nous avons vu combien, dans son œuvre poétique, il s’est abstenu de faire intervenir le
cun échappatoire au doute, la brièveté qu’il convient de donner à une œuvre pour qu’elle ait tout son effet, les inventions o
que ceux-ci amusent des enfants, il semble qu’aux artistes que leurs œuvres ont émus, peuvent succéder des artistes passionna
artificieux et qui malgré la place que l’observation tient dans leur œuvre , s’y mettent tout entiers. Tourguénef même dont n
amené heureusement, en subordonnant la composition, te récit dans ses œuvres à la nécessité de montrer et de suivre ses person
s la manière d’altérer ce que leur montre la nature et d’en tirer des œuvres qui n’ont rien de semblable12. Les œuvres idéalis
la nature et d’en tirer des œuvres qui n’ont rien de semblable12. Les œuvres idéalistes classiques tendent à être belles, elle
e il en est autrement, — a des visées toutes différentes, et crée des œuvres plus émerveillantes que belles. Il décrit de préf
ation, la haine et la pitié. II. Conclusions psychologiques Les œuvres dont nous avons tenté de montrer les parties et l
nt supérieures. Comme nous connaissons aussi bien la biographie que l’ œuvre artistique de Poe, nous avons pu constater, en co
au moins n’était pas soumise à un trop dur contrôle, la carrière et l’ œuvre se tiennent. Dickens est l’homme de ses livres, T
la sensibilité se balançaient presque et ce qui se remarque dans son œuvre , c’est la condition particulière d’instabilité de
acile à caractériser. Chez cet écrivain, dans tous les détails de son œuvre , on surprend l’activité constante d’une puissance
s progrès de ces dispositions sentimentales depuis la première grande œuvre , La Guerre et la paix qui est presque impassible
ves et pénibles en des nerfs hypéresthésiés. C’est ainsi que dans les œuvres de certains poètes, des sensations ordinairement
r, arrive à la doctrine essentielle du pessimisme qui éclate dans ses œuvres classiques, Hamlet, Werther, Faust : l’affirmatio
lusion, un fait significatif en témoigne. Dans la plupart des grandes œuvres pessimistes, pour réaliser en un héros cet accabl
s’ajoutent d’autres causes de douleur, qu’impose la fabrication de l’ œuvre d’art. Envisagée au point de vue le plus général,
nce morale. Il se trouve donc amené à recourir de préférence dans ses œuvres les plus élevées au spectacle de l’affliction, à
isantins, et sent vaguement que plus il exaltera son génie, moins ses œuvres auront d’utilité actuelle, recueilleront de large
ophes — Spinoza, Hegel, H. Spencer— on peut l’affirmer à la lecture d’ œuvres comme La Tempête et le Second Faust. Que ce large
beaux livres « Pour les délicatesses, les mélancolies exquises d’une œuvre , dit M. de Goncourt, les fantaisies rares et déli
coin maladif dans l’artiste ? » III. Conclusions sociales Les œuvres diverses que nous avons analysées dans ce livre n
a situation est spéciale. Ce puissant et magnifique écrivain dont les œuvres sont traduites en France depuis plus de trente an
nue. Divers écrivains parmi les plus grands, ont reproduit dans leurs œuvres certains traits de son génie ; il n’a pas été san
. Pins près de nous M. Villiers de l’Isle-Adam, a reproduit, à côté d’ œuvres merveilleuses, de beauté décorative et religieuse
ore quelques poètes parmi les plus récents qui manifestent dans leurs œuvres certaine des traits qui marquent celle de Poe, M.
phies et ses fusains. Ceux qui ont été admis à connaître ces étranges œuvres de deuil et de hantise, les mystérieuses visions
es-unes de ses combinaisons plutôt que pour la contexture même de ses œuvres , M. Paul Hervieu. Ni les uns ni les autres ne pla
our Henri Heine le cas est différent. Sans doute l’accueil fait à ses œuvres n’a point été des plus empressés. Cependant la ve
isons que les fantaisies aériennes des Nuits florentines. Mais dans l’ œuvre complexe de Heine, toute la poésie, l’émotion, le
Cela est achevé et caractéristique. Mais on ne saurait considérer ces œuvres poétiques comme célèbres, ni même comme connues d
la forme de sa nouvelle, à passer du récit compassé de ses premières œuvres à une ordonnance plus libre. Le seul héritier de
iron 10 000 exemplaires et plus ; son nom est courant et célèbre. Les œuvres de Tourguénef même ont eu plusieurs éditions. Il
et menu de la vie contemporaine. Il n’abstrait pas il est vrai de son œuvre sa personnalité, ses sympathies et ses antipathie
us renseignantes, sa composition mieux entendue. S’il marque dans ses œuvres plus de sentimentalité et une sentimentalité plus
, à la perfection de la composition, à l’impassibilité artistique des œuvres , qu’à leur aptitude à exprimer, à exciter, à teni
t frappés de ce qui est, pour le public, la principale innovation des œuvres russes, leur caractère passionne et moral. La plu
inquiète dont ils ont exprimé leurs sentiments personnels dans leurs œuvres , à l’intensité et à la qualité de leurs émotions.
able et général ; la sensibilité démonstrative caractérise toutes les œuvres étrangères qui ont influé successivement sur la l
ement que par des similitudes de forme, ont fait prévaloir dans leurs œuvres l’indice sentimental que nous avons essayé de car
ion, mais de peu de prise sur le public qui continuait à réclamer des œuvres moins achevées et plus frémissantes de passions h
à les émotions qui tendent à suggérer à l’étranger presque toutes les œuvres de génie septentrionales, en France presque toute
tes les œuvres de génie septentrionales, en France presque toutes les œuvres de romantisme et de réalisme, nationales ou impor
36 (1923) Les dates et les œuvres. Symbolisme et poésie scientifique
déalisme poétique. Sans doute le contexte d’écriture des Dates et les Œuvres permet-il d’en éclairer le véritable l’enjeu. En
ur ainsi dire passé dans l’ombre : certes les volumes successifs de L’ Œuvre , équivalent ghilien du fameux Livre mallarméen, o
s du passé » appartient désormais à un autre temps. Les Dates et les Œuvres , à travers le portrait d’une époque fait donc cel
derniers que l’histoire des revues littéraires dont Les Dates et les Œuvres relate la vie foisonnante. On suit ainsi, au fil
la chronique est rendue si vivante, c’est aussi que Les Dates et les Œuvres se présente comme une mise en échos de textes cri
ai consacré à Mallarmé dévoile alors le second enjeu des Dates et les Œuvres  : entre les événements de la chronique, entre les
le fil des éditions successives du Traité du Verbe, Les Dates et les Œuvres offre la genèse et l’évolution du projet de Ghil,
Dès la troisième édition du Traité du Verbe, rebaptisé En méthode à l’ œuvre , la théorie poétique ne constitue plus que la sec
nt immanent de la réalité. La « métaphysique émue », au principe de L’ Œuvre et dont Ghil égraine quelques propositions dans L
uvre et dont Ghil égraine quelques propositions dans Les Dates et les Œuvres , innerve alors tous les domaines de la réalité, e
ouver les effets dans la lutte entre les écoles dont Les Dates et les Œuvres fait son sujet. Ainsi, Ghil conclut savoureusemen
u (chronique d’une époque, propositions théoriques), Les Dates et les Œuvres est sans doute l’ouvrage de Ghil permettant de sa
alisme poétique, poésie dite « scientifique » — dont Les Dates et les Œuvres amène à réévaluer l’opposition, par le syncrétism
 ». Ce dépassement amène alors à repenser la position du sujet dans l’ œuvre  : en insistant, ainsi qu’il le fait, sur le lien
d’une époque nouvelle.   René Ghil, nouvel Hésiode ? Les Dates et les Œuvres , image en miroir des Travaux et les Jours ? Tandi
s âges qui éloignaient un peu plus de l’Idéal perdu, Les Dates et les Œuvres se font l’histoire d’une évolution de la poésie q
e temps, mon expression technique est donc partie intégrante de cette œuvre . Et alors que partout les Précurseurs manquent de
s devenus assez amusants de la presse d’alors, que les « Dates et les Œuvres  » prouvent par elles-mêmes, de véracité et de sug
e, tout en se montrant inquiet de l’apport Science au principe de mon œuvre (cette œuvre préconçue en unité dont l’insolite l
montrant inquiet de l’apport Science au principe de mon œuvre (cette œuvre préconçue en unité dont l’insolite leur inspirait
stant. De Légende, son exposition d’idées et de plan d’une Œuvre-une, œuvre d’une vie, nous avons dit quelques mots. Après av
vre-une, il répudiait les « recueils de vers », pour n’admettre que l’ œuvre capitale de l’artiste. « Au moment de cette publi
cun maître, et dont la Préface, où il donnait les grandes lignes de l’ œuvre qu’il méditait, laissait pressentir les théories
’il apportait au domaine poétique. Encore que ma pensée et mon plan d’ œuvre s’avouassent rudimentaires : « Dans ma pensé, ce
s de tous ordres, du Passé au Présent et au Futur), qui composent mon œuvre , dès lors s’inscrivaient. Une première, « exhuman
philosophique et sociologique. La seconde, s’ouvrant du poème « de l’ œuvre sourde de la Vie qui s’organise », puis qui évoqu
ui me semblent respirables aux poumons subtils, dans notre air. Peu d’ œuvres jeunes sont le fait d’un esprit qui ait été, auta
il me parlait de moi avec un plaisir évident. A propos de mon plan d’ œuvre il se laissait aller à parler de lui, de l’Œuvre
propos de mon plan d’œuvre il se laissait aller à parler de lui, de l’ Œuvre qui lui-même méditait, depuis longtemps. Elle occ
sant valables et propres et prendre place en quelque endroit de cette Œuvre à venir. Il avait, me dit-il, une armoire, qu’il
me rendait complice. Je devais plus tard savoir un peu plus de cette Œuvre dont il ne parlait pas, et encore c’est peu. Ni m
-elle point partout présente, d’un grand coup d’aile entravée, en son œuvre qui ne put réaliser une unité… Son regard, un ins
son nouveau titre de « Lutèce »19, une attitude d’admiration envers l’ œuvre d’Emile Zola  admiration qui va en même temps à C
it par exemple, du roman Au Bonheur des dames en avril 1883 : « Cette œuvre est de celles auxquelles l’on ne doit toucher que
utant mieux le reniement qu’encourt la récente publication du roman L’ Œuvre et de Léon Cladel, Mi-diableZola se meurt, Cladel
e précisément trouvait en elle et allait développer de principes et d’ œuvre . Les mêmes Nouveaux-venus sentaient aussi, plus q
l’Hérodiade de Stéphane Mallarmé dont il aimait d’ailleurs toutes les œuvres , pour ce « qu’il vivait à l’écart des lettres, se
Quand, au moment voulu, nous étudierons l’évolution de Mallarmé, son Œuvre réalisée et ce que l’on peut sincèrement présumer
mé, son Œuvre réalisée et ce que l’on peut sincèrement présumer d’une œuvre rêvée et dont il ne dit que peu, nous verrons qu’
n’était pas mûre encore)  en 1885, par contre, ses commentaires de l’ Œuvre de Wagner et l’audition saturante de cette prodig
sans liens, exigeant une idée si ample et si haute que de toutes les œuvres de notre œuvre elle soit la génératrice  « Wagnér
geant une idée si ample et si haute que de toutes les œuvres de notre œuvre elle soit la génératrice  « Wagnérisme », où il e
’est, les rappelant, noter une constante caractéristique de la grande Œuvre qu’allaient constituer les poèmes dramatiques, d’
arlottes : car dans la parole qui explose et discute se détend pour l’ œuvre l’énergie de la pensée. J’ignorais même ce que Ve
nez pas… Ah ! à propos (le ton devenait gouailleur), vous écrivez une œuvre , une Œuvre, tout un plan, quelque chose de compos
 ! à propos (le ton devenait gouailleur), vous écrivez une œuvre, une Œuvre , tout un plan, quelque chose de composé, de coord
eçon pour nous tous, paraît-il ? Eh bien ! moi aussi ! Moi aussi, une œuvre , et sur un plan, et c’est plus simple ! Nous avon
impliste si pittoresquement exposé, on le trouve, il est vrai, dans l’ œuvre de Verlaine. Non point en produit de sa volonté,
tails et la portée et poétique, philosophique et sociocratique de mon Œuvre . Je lui montrai en même temps la lutte longue qui
e la théorie d’Evolution qui devaient être la pensée génératrice de l’ œuvre une proposée en son plan rudimentaire par mon pre
bolique et Instrumentiste »… Il veut : en des livres composés, en des œuvres composées  par des poèmes, de vers classiques, ha
elques points du Traité du verbe, précisait une seconde partie de « l’ Œuvre  » dans laquelle « la raison cherchée de l’être hu
que tout essai de quantités imposées aux Syllabes. Et elle laisse aux œuvres , c’est-à-dire au Moi des plus, divers tempérament
e, de rapports universels saisis en Synthèse. En son esprit, comme en Œuvre  « poésie-scientifique » malgré tout, n’était que
ythme, de la rime à distances variables, etc. : le poème, le livre, l’ Œuvre , devront se présenter en sorte orchestrale, en va
t trouvée, était cette image. Elle deviendra plus vraie à mesure de l’ Œuvre s’accentuant, de Viélé-Griffin  alors que nous ve
lle de George Knopff45 aux « Ecrits pour l’Art » : Je travaille à une œuvre longuement adornée dans mon esprit, où je voudrai
bles ». En dernière page, le Geste ingénudéterminait avec précision l’ Œuvre qui serait de ma vie : ses trois parties, et les
e Geste ingénuse présentait en sorte d’Intermède avant la partie de l’ Œuvre dévolue à la vision du Monde moderne et sa Synthè
ez. Nous avions vu cela cet été, mais combien tout a gagné depuis ! L’ œuvre est de transition, vous la jugerez ainsi plus tar
lète par soi-même, et tel qu’un seul Mot à dire, en étudiant à part l’ Œuvre et l’évolution de Mallarmé, qu’il me semble néces
ico, à la « Nuova Gazzetta di Palermo », en Avril, requis aussi par l’ œuvre en préparation, « épopée dont il perçoit le sens
ques prêtes à se pouvoir énoncer en principes qui pénétraient toute l’ œuvre qui les développerait, œuvre maintenant arrêtée e
cer en principes qui pénétraient toute l’œuvre qui les développerait, œuvre maintenant arrêtée en ses trois parties. La premi
r l’ordinaire capitale. Et ainsi qu’un livre ne se peut esseuler de l’ Œuvre , un poème du livre, nulle strophe ne se peut cite
sur le Symbolisme, plus par ses théories instrumentistes que par son œuvre réalisée, et qu’il continue à réaliser méthodique
SOIRS, venait de traiter avec moi pour la publication de toute mon «  Œuvre  », à mesure qu’en seraient prêts les livres. Il a
tante ! De tout méditer du point de vue de cet Absolu, a surgi en son Œuvre cette particulière cruauté philosophique qui est
Du livre présent, mûr et définitif, et pour servir d’Avant-propos à l’ Œuvre , deux essais progressifs mais loin d’intégrité fu
oncentrant les expressions d’art avec prédominance musicale. D’où une œuvre « quoi soit en une adéquate parole la philosophie
synthèse. » Exposant essentiellement l’idée et l’expression de cette œuvre , le trait présentait deux parties : Méthode, et M
ition où le Traité du Verbe prendrait le titre dernier d’En Méthode l’ œuvre … D’ailleurs, toute la Méthode, idée génératrice e
ée génératrice et son expression, ne se présentait qu’en Argument à l’ œuvre , pour ce qu’elles avaient été conçues en même tem
ce qu’elles avaient été conçues en même temps et inséparablement — l’ œuvre devant développer toute la matière en puissance.
mesure et du Rythme, et l’ordre prémédité du poème, du livre et de l’ Œuvre , en unité. (Le Rythme avait désormais pour compos
extraits de cette partie Méthode avaient paru, et aussi du livre I de Œuvre , Le Meilleur Devenir, qui, après une Ouverture co
ers », pour poser en principe la nécessité de la vaste synthèse, de l’ œuvre unique aux parties cohérentes, de la vision d’ens
vant la première étape ! Lui-même donnait l’exemple par le plan d’une œuvre à laquelle il allait consacrer sa vie entière… Ce
s il serait difficile de n’être point saisi de respect, à la vue de l’ œuvre gigantesque qu’il poursuit depuis vingt-cinq ans.
iginalité et de la grandeur. Un immense souffle de lyrisme relève son Œuvre et l’emporte, trépidante et multiple, ers un idéa
Science, et, poètes, nous la voulons poétiquement synthétiser. En des œuvres de logique unité dont le plan dès l’entrée en l’a
ement synthétique de tous modes d’art, l’Instrumentation verbale. Les œuvres du Groupe philosophique-instrumentiste prouvent p
urir son évolution en tout le livre et, de livre en livre, en toute l’ œuvre . Evidemment, L’instrumentation ne lui était pas é
ution du nouveau Traité du verbedont, en même temps que du livre 1 de Œuvre (Le Meilleur Devenir), les » Ecrits », la « Wallo
ats » : « Sans attendre l’avis des exégètes qui ne manqueront pas à l’ œuvre de M. Ghil, je crois deviner que le Meilleur Deve
plus tard  et à Constantinople ! Une Etude de mes théories et de mon œuvre alors en partie parue avait été présentée au préa
cessités d’actualité et à mesure de parution des premiers livres de l’ Œuvre , me devint ainsi qu’un thème général à répondre a
lutté, non en vain, pour lutter encore : car le développement de mon œuvre qui est loin encore de son terme, est un développ
Léon Deschamps. Lettre vraiment curieuse, Deschamps me parle de son «  Œuvre future »   « Je pense, somme toute, comme vous, c
i hautement littéraire. » (Demain ne nous apporta de Manifeste : et l’ Œuvre resta future : étant donnés « les nombreux points
vre édité par la « Plume », Verlaine a touché plus qu’avec toutes ses œuvres passées !! Aussi nous allons continuer la série :
s Dumur, Charles Morice, Edouard Dubus, vont suivre  sans compter les œuvres complètes de Verlaine. Il fait une noce effroyabl
out mangé. Je vais serrer la vis ! » Deschamps pouvait-il publier les œuvres complètes de Verlaine ? En tout cas, Verlaine, po
uis aux éditions successives du Traité du verbe(devenu En méthode A L’ Œuvre en 1891), et en traitant de la matière de cette œ
En méthode A L’Œuvre en 1891), et en traitant de la matière de cette œuvre revendiqué pour la poésie la nécessité d’entrer a
stes de la génération actuelle. Le conférencier a lu des passages des œuvres en prose de Descaves, Fèvre, Rosny, Jean Lombard,
tuel devenir) ? demande-t-il. Je ne parle que d’après le concept de l’ œuvre , car l’œuvre elle-même m’échappe. Même intelligib
 ? demande-t-il. Je ne parle que d’après le concept de l’œuvre, car l’ œuvre elle-même m’échappe. Même intelligible aux lettré
s publièrent ensuite n’étant guère que mouture nouvelle des premières œuvres caractérisées, quand ce n’est point pas en arrièr
es, qui expliquent comment le « Symbolisme », presque au terme de son œuvre principale, put en enfant à peine révolté, en enf
cence, cette ingénuité infantile, charme frêle et impérissable de son œuvre , bouquet du mois de Marie, qui ne se fanera. ». M
tier, et en chercher la théorie et la première pratique précises en l’ œuvre de Jules Laforgue et de Gustave Kahn. Le Banquet
héories de M. René Ghil ne manquent ni d’énormité, ni de mystère. Son œuvre poétique choque d’abord ; par l’obscurité qui sem
hésion apparente, la détruisait en même temps. D’idées génératrices d’ œuvre , d’esthétique générale, de plan et de constructio
coule le principe de philosophie qui soutient de sa charpente toute l’ Œuvre , s’échafaude avec la splendeur et le charme délic
Ils étudiaient alors le Traité du verbe, ou plutôt L’En méthode A L’ Œuvre qui était le titre ne varietur sous lequel en par
thode en tête de l’édition nouvelle et revue de la Première Partie de Œuvre (Dire du mieux, en cinq volumes, Messein, éditeur
les principes sociologiques. Née en même temps que l’aperception de l’ Œuvre , avons-nous dit, la Méthode qui la génère et qu’e
ient par une nombreuse et re-créante paraphrase des trois livres de l’ Œuvre alors parus… En Novembre 92, à propos du tome II
ade, qui était aussi du Poitou ? Et, pour de Meung, Rabelais de qui l’ Œuvre n’est qu’un vivant pensant et énorme poème, Du Ba
d’autre part, Gaston et Jules Couturat70 relevaient en moi et en mon œuvre une attirance comme atavique vers les pensers et
nt : « En résumé, il est incontestable que M. René Ghil offre en son œuvre tout un ensemble de tendances nouvelles de concep
La lutte pour les idées ne peut, comme vous le dites, qu’affirmer une œuvre . Et tous, nous devons défendre ce que nous estimo
pendance. C’est même, malgré ma sympathie pour vos doctrines et votre œuvre , ce qui m’incita à désirer comme hautement honora
onnaires et Symbolistes soutenir la Poésie scientifique. Quant à leur œuvre , il est aux « Ecrits pour l’Art » de Mai 1891 un
par lui-même. Est d’une surprenante, d’une attachante grandeur. Cette œuvre devait être théâtrale — mais résolument, vu sa co
hilosophique, n’a sans doute point perdu de vue des parties du plan d’ œuvre hier — dont les composantes plus directement spéc
les à circonvenir de neuves générations, sacreraient telles et telles œuvres proposées comme résumant l’Epoque  une époque res
efforts. Mais une loi, telle que celle affirmée par L’en méthode à l’ œuvre , ne pouvait, dans son application au processus in
tions, devenant, comme la Matière : voilà ce que nous avons vu dans l’ œuvre didactique et critique de M. René Ghil »  « Sûrem
ètes de l’avenir un thème longuement pensé, sur lequel se déroulera l’ œuvre  ». (Eugène Thebault, « Ecrits », (Décembre 89 et
tre alors que virtuellement elle se terminait — laissant chacun à son œuvre propre, désormais détaché de la volonté collectiv
r : termes que nous appliquerons par excellence et plus amplement à l’ œuvre d’Alexandre Mercereau80, et surtout à ses surhaus
s’oppose la « Poésie scientifique ». XIII — Stéphane Mallarmé L’ Œuvre première — La seconde Œuvre — L’Œuvre rêvée. L
ifique ». XIII — Stéphane Mallarmé L’Œuvre première — La seconde Œuvre — L’Œuvre rêvée. Lui-même, le souriant Mallarm
XIII — Stéphane Mallarmé L’Œuvre première — La seconde Œuvre — L’ Œuvre rêvée. Lui-même, le souriant Mallarmé des Mard
raits de réalité nettement extériorisés, demeure en presque toute son œuvre  là même où les quelques traits réels sont, hors
er, à se troubler même, à s’adultérer. Et cette période de « première œuvre  » de dix à douze années, disions-nous, doit, il m
rue de conscience et d’éléments d’expression poétique au contact de l’ Œuvre du premier Maitre  Or, par quel processus, commen
u d’Edgar Poe » ? Poèmes qui sont à l’aurore radieuse de sa « seconde Œuvre  », que nous caractériserons d’en dire : que désor
e déterminante du passage du poète à sa seconde manière, à sa seconde œuvre (mais sans que son concept d’art désormais acquis
art désormais acquis en soit dévié), il sied la voir en l’action de l’ Œuvre de Théodore de Banville : Banville, le seul à qui
’un faune donnât et continuât de donner le nom de Maître. LA SECONDE OEUVRE Les deux œuvres nettement caractérisées où tout p
et continuât de donner le nom de Maître. LA SECONDE OEUVRE Les deux œuvres nettement caractérisées où tout premièrement Mall
Or, disions-nous, pour moi c’est l’étude et l’admiration de certaines œuvres de Banville qui assez soudainement avaient apport
ions poétiques  comme hier il s’inspirait tout aussi entièrement de l’ œuvre de Baudelaire. Le Banville des poèmes dramatiques
ncentra les puissances  en elle surtout, apport énorme qui assure à l’ œuvre de Mallarmé si rare soit-elle, une renaissance d’
me. Malheureusement cet art dévolu au Symbole  le poète des dernières œuvres (la « Prose à des Esseintes «, la plupart des Son
est pas étrangère à cette conversion tardive du Mallarmé dont toute l’ œuvre est de technique classique, qui considérait chaqu
universelle Synthèse. Mais il sied d’accepter de se détacher de notre œuvre alors que nous sentons en nous le désespoir de l’
eil d’articles des Divagations, et en ce qu’il nous dit lui-même de l’ Œuvre rêvée de Mallarmé : sorte de grand et multiple Dr
dire que Mallarmé n’appliqua pas son système car, sans recourir à une Œuvre qui n’exista pas, rêvée et à peine, sa pensée est
lgré les erreurs où il alla, là est sa durable et précieuse gloire… L’ ŒUVRE RÊVÉE Nous avons vu l’évolution poétique de Stéph
du « Toast Funèbre à Théophile Gautier » (1873). Or, nulle part en l’ œuvre antérieure ou postérieure, l’on ne découvre un li
poèmes et sonnets, un indice révélateur nous donnant à supposer cette œuvre secrète qui nous était promise par le Maître et à
ent que pas une page parmi sa publication poétique, n’a trait à cette œuvre elle-même. Nous devons donc en parler en recueill
r moi retenue et qui n’ont pas été sues ou rappelées par d’autres : L’ Œuvre , il me semble, devait se composer de vingt volume
u livre. Rien de personnel, donc. Nous avons lieu de croire que cette œuvre si elle eût pu être construire et écrite, eût peu
plan ? Il est impossible de le dire, puisque lui-même s’en est tû. L’ Œuvre , admettons-le pour la totalité si l’on veut, deva
. De cette première lecture il acquerrait le « sens ésotérique » de l’ œuvre . Ainsi préparé, il pourrait alors couper les page
on de la pensée, me donna les plus grands doutes sur la grandeur de l’ Œuvre promise, De même que la promesse continue m’en ir
utre sorte ! Puisqu’il s’agit d’épuiser tous les renseignements sur l’ Œuvre rêvée (dont le rêve ne présente guère plus de coo
nt, maintenant, la disproportion qui existe entre ce vaste plan d’une œuvre voulue complexement philosophique, et la manière
oute. C’est que l’impulsion épanouissante vers le rêve d’une pareille œuvre a été donnée à Mallarmé, évidemment, par le génie
inscrivait les pensées qui lui venaient de sa préparation à la grande Œuvre . Mais l’on peut se demander si avant les années 8
ue, d’une nouvelle Trétralogie. Telle qu’il en parla, il avait vu son œuvre à travers l’œuvre Wagnérienne : c’est d’ailleurs
Trétralogie. Telle qu’il en parla, il avait vu son œuvre à travers l’ œuvre Wagnérienne : c’est d’ailleurs à partir de 86 qu’
a érépété très exactement des paroles mêmes de Mallarmé, touchant son œuvre scénique et sa Symbolisation  l’on verra que le r
térée). Nous ne savons don rien de sûr de la pensée intérieure de « l’ Œuvre rêvée ». S’il avait amassé des matériaux, il n’a
l’esthétique énorme de Wagner. Et, le secret de non-création de cette œuvre demeurée une hantise que nous dirons cependant gr
rien d’un esprit capable de Synthèse. J’ai dit que nulle page en son œuvre éparse n’a rapport à cette grande œuvre. Et ce ne
’ai dit que nulle page en son œuvre éparse n’a rapport à cette grande œuvre . Et ce ne sont que des mots dépourvus de sens vér
ents »  méthode qui (vraiment tard) devait servir à l’expression de l’ Œuvre rêvée. Le poème du « coup de dé », dernière et il
ent en le Symbolisme. En prenant pour appui le rêve si imprécis d’une Œuvre avortée, en voulant passer sur le caractère, émin
avortée, en voulant passer sur le caractère, éminemment morcelé de l’ œuvre publiée, sans unité et tellement sous l’action su
être soi-même dans l’une et dans l’autre. » ! Jugement que rétorque l’ œuvre même. Il n’a pas le caractère du constructeur  to
e de reports précis à plusieurs des préoccupations scéniques de cette œuvre rêvée que demain tende à renaître un théâtre poét
aine la pensée et les porteurs de pensée. Mais encore, rattachant son œuvre aux encore occultes prestiges de la Matière, ains
telant de Mystère — où se concentre l’émotion qui sait et pressent. L’ Œuvre de Paul Roinard mérite ainsi un hommage particuli
ne Mallarmé »). Il n’est rien de plus vrai que d’assurer, par toute l’ œuvre et les dires de Mallarmé, que cet à priorisme de
, et les suppositions et les conclusions hasardées ou démenties par l’ œuvre réelle du poète, auxquelles ont pu donner lieu le
u poète, auxquelles ont pu donner lieu le trop peu que l’on sait de l’ Œuvre non existante. J’ai alors démontré que nous ne tr
oirement déterminée par l’action et l’emprise du dehors… Fondée sur l’ Œuvre réelle, ma conclusion ne s’en trouve pas moins pé
cientifique : Emile Verhaeren — Robert d’Humières. De l’étude de l’ Œuvre réalisée de Stéphane Mallarmé et des aperçus de s
’étude de l’Œuvre réalisée de Stéphane Mallarmé et des aperçus de son œuvre rêvée dont le concept eût été le même, tout en ap
et dominante composante qui presque à elle seule détermine l’art et l’ œuvre dernièrement personnelle de Mallarmé, si l’on arr
cessaire à les nier, dépendent principales et secondaires, toutes les œuvres Symbolistes : là est la raison unitive… Mais le s
égotiste… Quoi qu’il en soit, c’est de l’étude de la Bible en tant qu’ œuvre littéraire que surgit à sa seconde mais logique p
u divin Mallarmé le ramène à la très humaine Bible. Mallarmé, par son œuvre et par sa vie, aura été le premier éducateur, la
harmoniées, composées (car le poète requiert en première qualité de l’ œuvre , la « composition »), l’idée surgis sante n’aura
a son meilleur emploi… » (Tenant présentes en notre esprit toutes les œuvres à leurs dates qui exprimèrent des volontés d’art
De la réalité, du concret, et par expression directe et concrète en l’ œuvre « composée » en vue d’harmonie qui demeure réelle
n (comme l’a senti l’auteur d’une attentive et pénétrante Etude sur l’ Œuvre d’Edouard Dujardin  Jacques Duvaldizier, à la « R
aux quelques exceptions près que nous avons dites), le reproche à ses œuvres de se présenter comme des illustrations de seules
Epoque », et la revue « Rythme et Synthèse », Mars 1921, consacre à l’ Œuvre du Grand Poète, Paul Jamati  l’un des mieux sacha
t trop essentiellement lyrique — dit Paul Jamati — pour concevoir une œuvre unique et qui reflétât une vision Synthétique de
e enclose aux impressions qu’il ressent, pour qu’il donne vie en ses. œuvres à la vie du Monde. « Seulement, si Francis Vielé-
sance est intuitive. » Judicieusement, tout au principe, l’étude de l’ Œuvre aperçoit le poète se dégager de l’inspiration uni
de critique. Je dois écrire pour ceux d’aujourd’hui, et dégager de l’ œuvre de M. Francis Vielé-Griffin la leçon, et toutes l
oème de son premier livre, ce vers, dont rien dans sa vie ni dans son œuvre ne vint embrumer, même légèrement, la ferveur :
lisme, la Poésie scientifique. Mais, rappelant spécialement, de cette Œuvre magistrale, les Voix d’Ionie, et, d’entre elles q
sse de ses premiers gestes et les primes palpitations de son cœur : l’ Œuvre ne s’anime vraiment que lorsqu’elle s’éloigne, lo
s d’Emile Verhaeren, en en déterminant les composantes principales. L’ Œuvre impérissable. Elle se présente, quoique d’unité p
ration et matériaux et thèmes en les livres de première Partie de mon œuvre , des poèmes de la Multiple splendeur attestent qu
que emprise dont un instant il lui semblait se trouver gêné, doue son œuvre d’émoi sans pareil. Que, par, cette, nécessité de
Et ici, nous trouvons la première action de pensée Française sur son Œuvre et ses directions, et qui devait être en lui tant
ort. Manifestement, c’est à M. René Ghil qu’il est ici redevable… A l’ Œuvre de M. René Ghil qui exalte optimistement la scien
umaines, les usines, les ateliers, les travaux aux âmes mécaniques, l’ œuvre des champs, les trains, les Banques, d’en avoir i
lier des citations de toutes dates à montrer une partie centrale de l’ Œuvre de Verhaeren dépendre de l’inspiration qu’il puis
r, en 83, Verhaeren avait donné Les Flamandes  comme au sommet de son œuvre il donnera Toute la Flandre : c’est-à-dire qu’il
sommet de son œuvre il donnera Toute la Flandre : c’est-à-dire qu’il œuvre là sous l’impulsion pure de son génie de Race. (D
qu’il œuvre là sous l’impulsion pure de son génie de Race. (Dans les œuvres à développement selon des directions diverses, su
sthétiquement. A mesure de la parution de la première Partie de mon «  Œuvre  » et quasi livre à livre retravaillé en son sens
ythme et Synthèse », Mars 1921) En sa thèse, C. Fusil voit pourtant l’ œuvre de Verhaeren dépendre de la « Poésie Scientifique
oné du Progrès continu : d’où, tout en exprimant son admiration d’une œuvre tant imposante, conclut-il à sa grandeur en soi e
êtres s’agitent et pensent, et que les tragédies humaines animent son œuvre . Que ce soit parmi les rudes travaux des champs o
son auteur, lorsque, étudiant encore, il m’écrivait : « C’est, votre œuvre , une œuvre vraie, qui éclairera la marche ascenda
, lorsque, étudiant encore, il m’écrivait : « C’est, votre œuvre, une œuvre vraie, qui éclairera la marche ascendante des Jeu
uants de l’heure présente. Nous trouvons succinctement rappelée cette œuvre d’hier, en même temps que sur son évolution des a
une —— et qui plus qu’aucun autre s’est prononcé méthodiquement sur l’ œuvre et l’action des Aînés : Paul Jamati. Il s’agit du
notre aveugle et sanglant progrès par sa seule représentation dans l’ œuvre d’art. Il faut qu’il chante, qu’il célèbre. Certe
mais si près de Vielé-Griffin qu’il n’est de doute que ce soit de son Œuvre que vient la détermination, cependant qu’en natur
neHélène de Sparte inspiration qui autrement ne s’explique guère en l’ Œuvre de Verhaeren. Et aussi, à telles amples douceurs
es d’expression dont s’inspira Emile Verhaeren sont une chose  mais l’ Œuvre qu’il en crée personnellement en son tempérament
de gloire… Se reliant au volume des Flamandes, par-dessus la partie d’ œuvre dont nous venons de parler, l’épopée de Toute la
on ne sait quelle atmosphère d’ondes et d’émois occultes, poète d’une œuvre qui est un grand accomplissement…   Mais, où plac
où il se transmue en la plus audacieuse conception d’immortalité. » L’ Œuvre constitue pour l’individu, selon ses dons de réal
a conservation. L’évolution procède par essais et tâtonnements. Toute œuvre humaine est périssable, mais aucun effort n’est p
ccupation séparative, il sied de voir en Robert d’Humières malgré son œuvre restreinte, un poète de haut évertuement, qui ne
urs amis, c’étaient, à la trentième année, d’honnêtes poètes de peu d’ œuvres encore. La première séance s’ouvrit à deux heures
hologie, M. René Ghil revendiqua la genèse et le développement en son œuvre , de quasi toutes les préoccupations poétiques ins
ur son Anthologie (1907), introduction tant en désharmonie avec cette œuvre d’impartialité et de haute pensée évolutive, insp
M. Walch lui-même, que « la Beauté universelle se manifeste en toute œuvre sincère ». J’ai dit mon admiration à l’œuvre du S
le se manifeste en toute œuvre sincère ». J’ai dit mon admiration à l’ œuvre du Sully-Prudhomme — alors qu’il était de mode en
nthologie : « La littérature poétique n’évolue pas, déclare-t-il, les œuvres originales se succèdent par à-coup. » Ce qu’il re
ges de Bouhélier de qui le talent non sans envergure s’est avéré en l’ œuvre dramatique  Jules Romains, son « unanimisme » qui
trons sa propre valeur. J’ai dit du Symbolisme  surtout en étudiant l’ Œuvre de Stéphane Mallarmé et en ramenant à lui, qui es
tique de l’art Mallarméen, mais, en lui donnant son unité, de toute l’ Œuvre somptueuse et diaprée, ou puissante ou délicate à
poète de la nouvelle génération, de qui soient appréciées parmi elle œuvre et attention critique, et la Revue où il parle :
d le cèdera à une progressive compréhension de l’En méthode et de mon œuvre à mesure qu’on en percevra les valeurs de Synthès
Dans ces visions prophétiques de René Ghil ; dans ses théories et ses œuvres , les Russes reconnurent facilement l’apôtre de l’
s réflexions, après s’être nettement défini le caractère futur de son œuvre et ses moyens et son but admirable, dirigé dans l
que de 1904 à 1909 parut l’édition revue de la première Partie de mon œuvre , en deux lettres il me louait « de rester le fier
ories d’Instrumentation, avec un sens très artiste. elle parcourt les œuvres Symbolistes  et revient, pour l’exemple le plus p
ouvelles en deux directions essentielles dont seraient énergiques des Œuvres d’hier. Dans la direction Mallarméenne — où, au m
du Subconscient comme principe d’art ne mène naturellement pas à des œuvres constructives, de Synthèse. Non. Ils sont poètes
De l’autre côté… Donc, d’aucuns ont voulu trouver en l’En méthode à l’ œuvre , en les données de la « Poésie scientifique », et
méthode à l’œuvre, en les données de la « Poésie scientifique », et l’ OEuvre qui s’en est développée et poursuit encore sa pub
de primitifs aèdes et de tâtonnants lyriques, il s’avère, de par son Œuvre et la place qu’elle tient pour nous désormais, qu
dition, mais encore a-t-il renoué à tout jamais  en l’énormité de son œuvre aux innombrables correspondances, aussi émue des
reinte d’évolution, une prise de possession nouvelle des temps et des œuvres , des interprétations de tempérament nouveau, des
nécessaires, entre les directions exprimées ou latentes émanant de l’ œuvre de tels et tels Devanciers, et les aspirations et
 !) La Revue, d’autre part, rend attentive la génération montante à l’ œuvre et l’art si particuliers de Beauté, de Marcel Bat
r d’éléments de Beauté », sur ce principe Marcel Batilliat conçut son œuvre dont les trois parties, quoique se superposant, p
encore qu’il soit, devant, par sa vie de recueillement intense et son œuvre silencieuse, faciliter le nécessaire recul qui pe
s vrais vivants, entrai ne par avance l’avenir dans le sillage de son œuvre  » (Juin 1920) Mais, dirigée, avons-nous dit, en
xandre Mercereau, Edouard Dujardin  Marcello-Fabri rendit hommage à l’ œuvre d’Han Ryner  tandis que l’étude sur Gustave Kahn
ées à elles-mêmes (car « l’unité de l’individu a produit l’unité de l’ OEuvre  »), elles assurent dès lors leur devenir. Et nous
interprétations que du Groupe entier, il s’en explique : « Assurer l’ œuvre synthétique. Sans que l’égare le détail de tel ou
que les précédents, ils émettront une vision d’universel, où, dans l’ œuvre plongeant au Mystère, l’inconnaissable aura sa pl
vers. Sans insister sur l’ampleur et l’unité de construction de cette œuvre dont ont paru d’ailleurs divers Fragments, nous r
t les plus profonds. Mais son regard reste en même temps fixé sur les œuvres du passé qui recèlent les plus capitales expérien
ériences de l’humanité. Le critique serait donc, le médiateur entre l’ Œuvre d’autrefois et la vie d’aujourd’hui. » (Mercure,
de tenir présents en l’esprit tout un moderne état d’âme social et l’ Œuvre à étudier, elle-même représentative de la sensibi
ité d’une époque  il ne s’agit que de voir et démontrer en quoi cette Œuvre correspond peu ou prou, ou non, aux aspirations é
sti Palamas  et du poète Serbe Sibe Militchich, de qui la pensée et l’ œuvre d’unité valent une attention toute spéciale : Sib
c prédominance d’émoi ouranien et d’expression lyrique. Or, « unité d’ oeuvre , unité de composition, construction, Synthèse » :
s. Là, la nécessité de synthèse n’élimine pas le respect de la vie. L’ œuvre est pensée, mesurée avec sa cadence, ses rythmes
sur la « nature de l’enseignement qu’ils ont cru pouvoir dégager de l’ Œuvre de M. René Ghil », et sur leurs directions propre
ères de l’histoire d’une époque nouvelle qui, pour une part dont leur œuvre donnera le poids et sera la leur. « A quel crité
ilité individuelle, emprunterait à la science sa vision du monde. Son Œuvre est là pour montrer qu’il a réalisé son programme
de la science une conception ou une autre, que vous laissiez dans vos œuvres une plus ou moins grande place à ses propositions
ue, s’avère l’initiateur » (R. et S.  juin 22) Avec les Dates et les Œuvres les témoignages, les anticipations de sanction qu
de Epoque.   Septembre, 1922 a. Pour une étude approfondie de l’ œuvre , nous renvoyons à l’édition savante de Jean-Pierr
l’Enfer de La Divine comédie. 4. « Notes nouvelles sur Edgar Poe », Œuvres complètes II, Gallimard, 1976, p. 329 5. L’Œuvr
sur Edgar Poe », Œuvres complètes II, Gallimard, 1976, p. 329 5. L’ Œuvre  : titre que Ghil donne à l’ensemble de ses écrits
329 5. L’Œuvre : titre que Ghil donne à l’ensemble de ses écrits. L’ Œuvre est divisée en trois grandes parties : Dire du Mi
07. 15. Adolphe Van Bever (1871-1927) : secrétaire du théâtre de « L’ Œuvre  » puis secrétaire au Mercure de France (entre 97
a logique d’une Influence maligne » (Verlaine, Poèmes saturniens, in Œuvres poétiques complètes, Bibliothèque de la Pléiade,
est décrit en ces termes par Zola : « S’il applaudit, la fortune de l’ œuvre est faite, s’il baille, tout est perdu. ». 38. H
éponse à l’Enquête de Jules Huret. Il est par ailleurs l’auteur d’une œuvre romanesque abondante : Chair mystique (1897), La
e Banville et son époque (1924), Théodore de Banville. L’homme et son œuvre (1925)) et de plusieurs études consacrées à la po
uis Becq de Fouquières (1831-1887) : auteur d’éditions critiques de l’ œuvre de Chénier, d’anthologies des poètes français du
Le Parnasse et en particulier Leconte-de-Lisle, il est l’auteur d’une œuvre poétique imprégnée de philosophie et de science :
de Paul Jamati, Noël Bureau et Gabriel Brunet) et les trois volumes d’ Œuvres complètes. 100. Marcello Fabri (1889-1945) : poè
il est l’auteur d’un roman épistolaire Les Lettres volées, 1901). Son œuvre se plaît à mêler poésie et science. 104. Emile B
e Mallarmé, marqué par l’influence de Verlaine, il est l’auteur d’une œuvre poétique qualifiée d’idéaliste et de symboliste (
20), à La Vie des Lettres (faisant la recension pour Les Dates et les Œuvres en 1925), et au Mercure de France, où il anima la
37 (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Avellaneda »
re, et le quolibet est européen. On y pense toujours quand on lit une œuvre traduite. Métier de dupe, affreux casse-tête, par
ée entre deux langues et entre deux esprits, toute traduction est une œuvre ingrate, difficile, à peu près impossible. Pour n
de Chateaubriand. Eh bien, voici un traducteur qui a réussi dans son œuvre et qui n’est pas le moins du monde, en matière de
t si bien le génie et l’imbibe de ses meilleurs parfums, au moins son œuvre eut-elle, après sa mort, le bonheur qu’il ne conn
est curieux de voir la bienfaisance aveugle du hasard s’étendre de l’ œuvre originale à l’œuvre imitée, et le pastiche trouve
la bienfaisance aveugle du hasard s’étendre de l’œuvre originale à l’ œuvre imitée, et le pastiche trouver son traducteur de
Nous disons « pour nous », car M. de Lavigne est tellement épris de l’ œuvre qu’il a traduite, qu’elle lui paraît certainement
la fait est de taille, d’aplomb et de sang-froid à juger de haut et l’ œuvre et l’auteur qu’il reproduit et qu’il interprète.
oler, qu’importe à la postérité, qui ne juge les hommes que sur leurs œuvres et qui ne s’intéresse qu’à un seul genre d’incogn
indigne de toute comparaison avec l’épopée romanesque de Cervantes. L’ œuvre de ce dernier ne nous a jamais dominé au point qu
lus être surpassé ?… Pour nous, le Don Quichotte de Cervantes est une œuvre de vieillard, qui a pris en dérision les préoccup
ble être le plus gai, cette figure et ce sentiment, supérieurs dans l’ œuvre de Cervantes à tous les personnages qui y vivent
les sentiments qui s’y expriment, voilà précisément ce qui manque à l’ œuvre de son continuateur. Il a tout pris, le malheureu
e la trace ? Continuateur singulier, qui a plutôt rompu et défiguré l’ œuvre du Maître, et qui trouvera, pour son audace, dans
ée est si familière, il transforme cette grossière continuation d’une œuvre supérieure en une espèce de Dulcinée du Toboso li
38 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « Préface »
c talent, ce qu’il voulait faire, et il fallait réussir. L’Auteur des Œuvres et des Hommes réussira-t-il ?… Il a détriplé l’id
uence dans la critique. C’est là son mérite le plus net. L’auteur des Œuvres et des Hommes n’a jamais eu à subir comme les ora
la forme emporte le fond (ou l’empâte), tel est ce premier volume des Œuvres et des Hommes. C’est de la critique qui peut se t
bécile, à la porte de la conscience de l’écrivain dont elle examine l’ œuvre , mais qui y pénètre et quelquefois le fouet à la
oyer aux Albinos ! Enfin, il n’a, certes ! pas intitulé son livre les Œuvres et les Hommes pour parler des œuvres et laisser l
tes ! pas intitulé son livre les Œuvres et les Hommes pour parler des œuvres et laisser les hommes de côté. Et d’ailleurs, il
ement dans leur généralité la plus précise, mais lorsque l’auteur des Œuvres et des Hommes arrivera à cette partie de son Inve
qu’il aura écrit, pour qu’on ne puisse pas s’y tromper. Le livre des Œuvres et des Hommes, sera en effet, distribué en autant
ntièrement parcouru ! Enfin un mot encore et le dernier. L’Auteur des Œuvres et des Hommes, ne faisant pas une histoire littér
poque où nous voilà parvenus. Il a cru mieux faire et attirer sur son œuvre un intérêt plus grand, en commençant la publicati
occasion toute naturelle d’en parler. Toute lacune dans l’examen des œuvres et des hommes qui se sont fait une place quelconq
us replier sur ses anciens travaux à propos de quelque édition de ses œuvres , et alors, il aura le jugement auquel il a droit
39 (1888) Revue wagnérienne. Tome III « VI »
it pas moins sollicité par le souci des technicités acquises ; et son œuvre est la conciliation de ce double effort : des mus
xpressions psychologiques. De là une double tradition dans toutes les œuvres musicales subséquentes ; des musiciens furent, un
s, peu à peu est arrivé à se concevoir artiste et à l’être et à faire œuvre d’artiste, et à se reconnaître musicien et à le d
iste, et à se reconnaître musicien et à le devenir et à instituer une œuvre de musique, — méditons-le en l’œuvre close de Wag
à le devenir et à instituer une œuvre de musique, — méditons-le en l’ œuvre close de Wagner. — 2 — V L’Allemagne
s Muette de Portici ae ; le Hollandais Volant, supérieur à toutes les œuvres de Weber et de ses disciples, peut charmer qui se
n me servant du livre de Wagner intitulé Beethoven, comment après les œuvres anti-musicale de sa jeunesse, Wagner avait pu arr
es œuvres anti-musicale de sa jeunesse, Wagner avait pu arriver à ces œuvres de pure musique qui couronnent sa vie. C’était sa
c musique Tannhæuser, Lohengrin. Mais, voilà que lui apparaissent les œuvres de Beethoven ; voilà qu’il entend les derniers qu
e vie idéale. Mais si ç’a été la profonde pensée de Wagner, faire des œuvres de pure musique avec le commentaire de paroles et
e là les erreurs éparses, parmi tant de géniales réalisations, dans l’ œuvre qu’il institua et qui commence à l’ère glorieuse
us fournir le classement chronologique définitif — si désirable — des œuvres de Richard Wagner. Ayant et avouant d’autres ambi
les impressions de quelqu’un qui aurait longuement fréquenté dans les œuvres très vénérables du maître musicien et quelques fo
aux trop urgents et redoutables problèmes des esthétiques. Parmi les œuvres glorieuses de Wagner — je nomme ici la Tétralogie
arche en avant, un progrès continu que je définirai ainsi : D’abord l’ œuvre théâtrale, c’est-à-dire l’œuvre amalgamant tous l
nu que je définirai ainsi : D’abord l’œuvre théâtrale, c’est-à-dire l’ œuvre amalgamant tous les modes d’expression sous l’uni
gamant tous les modes d’expression sous l’unité du drame théâtral ; l’ œuvre théâtrale, une action morale symbolisée sous une
poque des écrits théoriques de 1849 et 1852) ; Puis une transition, l’ œuvre théâtrale où prédomine largement un mode d’expres
faisant inutiles ; le drame moral devenant drame de musique ; Enfin l’ œuvre musicale, sous la glose des additions littéraires
musicale, sous la glose des additions littéraires et décoratives ; l’ œuvre de pure musique, où le texte littéraire et le spe
e toutes les puissances de l’art ; j’ai dit que c’était l’époque de l’ Œuvre d’art de l’avenir, de Drame et Opéra ; le jeune a
enir, de Drame et Opéra ; le jeune artiste, avant de comprendre que l’ œuvre de Beethoven réside majeurement en ses quatuors d
bles de tous les arts ! Un fait évident et caractéristique : en nulle œuvre autant qu’en le Rheingold et la Walküre la partie
s Wagner ; ils sont beaux jusqu’à se suffire, à être beaux en tant qu’ œuvre littéraire et absolument ; combien différents ver
absolument ; combien différents verrons-nous les textes des dernières œuvres  ! mais ici c’est un langage précis, étonnamment g
e la musique en sa Tétralogie ? il s’arrêtait ; il s’en allait en une œuvre nouvelle ; et libre là, libre de se livrer tout a
nommerai-je les Meistersinger de Nurnberg, une féerie, intermède de l’ œuvre , la fantaisie gracieuse d’un esprit épris un jour
exprimée dans la mort du bon Fafner, une des stupéfiantes pages de l’ œuvre de Wagner ; depuis longtemps je désirais interpré
ne vieillesse victorieuse et sublime, le voici, le maître vénéré, à l’ œuvre de son Parsifal. IX En un temps où tout per
draine lyrique !… Elle n’est pas d’un si enfantin labeur, la dernière œuvre de Wagner. L’anecdote du Parsifal étant en soi in
lut des panoramas dignes du déploîment très spécial au théâtre où son œuvre s’ouvrait. Je me rappelle qu’au dernier an un esp
ques ! J’essaierai si par des paroles le Parsifal se peut enseigner l’ œuvre accomplie de nos ultimes modernités. XI Dan
seconde, j’ai pris un exemple de ce développement dans le cours de l’ œuvre wagnérienne ; je veux enfin montrer sous le Parsi
, avec la placidité grandiloquente de son âme fortifiée, instituait l’ œuvre de longtemps songée ; dès les temps obscurs de se
s temps obscurs de ses erreurs, l’apparence était née en lui de cette œuvre du Parsifal, et pendant qu’il peinait en les ambi
de son Tristan, il suivait lointainement la grandissante image de son œuvre parfaite, enrichie chaque fois et muettement des
a série entière des liminatoires épreuves ; car, si la création d’une œuvre d’ensemble est folie à tout jeune artiste, quelqu
d Wagner, debout en 1876 dans son Bayreuth inauguré, pouvait tenter l’ œuvre synthétique de la sensation humaine qui fut le Pa
ons qui sont l’homme ; l’expression de l’homme, autrement dit. Et son œuvre antérieure était une tendance vers cet objet. Dan
eptions, une concession au commentaire anecdotique, et en dehors de l’ œuvre , sans intérêt ; ou, plutôt, est-ce que je n’ai pa
insi peut-être entendrons-nous mieux de quelle profondeur la dernière œuvre de Wagner pénètre nos sensibilités.   Analyse du
la contemplation de l’éternel désir, et la synthèse de l’existence. L’ œuvre wagnérienne n’est-elle pas donc une concurrence à
main en l’humilité du droit chemin, et c’est, aujourd’hui, les folles œuvres d’Antéchrist ; toute pensée antireligieuse étant
du dogme une explication, à côté de la religion un art ; et dans son œuvre d’indépendance — blasphème ajouté à l’impiété — i
ous occupent les choses vaines, et l’art ; et bénissons encore si une œuvre vaut à élever les âmes hors nos misères, dans une
, l’art créé par un Wagner. Qu’elle est belle et qu’elle est vaine, l’ œuvre de cet homme de merveilles ! Qu’elle est vaine, c
40 (1895) Histoire de la littérature française « Troisième partie. Le seizième siècle — Livre III. Poésie érudite et artistique (depuis 1550) — Chapitre II. Les tempéraments »
si j’ose dire, de volume. Il ne pouvait que jeter quelques charmantes œuvres dans le cours de la poésie française, non pas le
igieuse fut bâtie en dix ans, entre les Odes de 1550 et l’édition des Œuvres de 1560195. A cette date, le Ronsard devant qui l
épique de Ronsard réside dans l’opinion qui précéda, qui attendit son œuvre , et non dans l’œuvre même, qui, somme toute, fit
ide dans l’opinion qui précéda, qui attendit son œuvre, et non dans l’ œuvre même, qui, somme toute, fit un médiocre bruit. Ce
ce mythe érudit. Mais il se trompa sur les moyens : il ne fit pas une œuvre française ; il ne fut occupé qu’à coudre des lamb
de : on a pensé que s’il les avait évitées, il eût pu faire une belle œuvre , et l’on allègue des fragments épiques, tels que
gement dans les procédés d’exécution, dans le passage du principe à l’ œuvre . Il s’est trompé d’abord, ici encore, sur la défi
nsi que dans les hymnes, élégies et poèmes divers qui font partie des œuvres , une certaine incohérence, un manque d’équilibre
certaine incohérence, un manque d’équilibre et d’harmonie éclatent. L’ œuvre est inégale et mêlée, parce qu’une contradiction
s choses en son moi, et de son moi ainsi manifesté remplir une grande œuvre  ? Je ne sais : en tout cas, il travaille sans ces
as cherché à approprier le thème à sa nature, en créant une quatrième œuvre , pareille et, différente : il eût successivement
n Lac, une Tristesse, un Souvenir. Et voilà l’irréparable vice de son œuvre . Mais voici par où elle se relève. Ronsard est ex
ine en lui leur éternelle identité. Et déjà la technique assure à ces œuvres une perfection qui les fasse durer ; je n’ai pas
ïf, Magny200, d’autres encore sont loin d’être sans mérite. Mais leur œuvre n’est qu’un diminutif et qu’un écho de celle de R
t de bon fut acquis et dépassé, les excès seuls et les défauts de son œuvre comptaient pour le public. De là l’oubli profond,
aits historiques et de l’héroïsme, le seul qui ait tâché de tirer son œuvre des sources intimes du tempérament ; enfin, que R
(Le privilège de l’Olive et de la Défense est daté du 20 mars 1548.) Œuvres , Paris, 1569 et 1573 ; Rouen, 1592 ; éd. Martv-La
553 ; Hymnes, 1555, 2e livre, 1556 ; Meslanges, 1555, 2e livre, 1559. Œuvres (Amours, Odes, Poèmes, Hymnes), 4 vol. in-16, Par
esponce aux injures et calomnies, etc., 1563. Franciade (4 1.), 1572. Œuvres , 1 vol. in-f°, Paris, G. Buon, 1584 ; N. Buon, 2
. Buon, 2 vol. in-f°, 1623 ; de 1560 à 1630 on compte 17 éditions des Œuvres . P. Blanchemain (Bibl. elzév.), 8 vol. in-16, 185
v. ; Jamyn, 2 v. ; Jean de la Taille, 4 v.). Willem, in-12, Belleau, Œuvres , Bibl. elzév., 3 v. in-16, 1867. — À consulter :
s poètes italiens, grands, moyens et petits. Éditions : les Premières Œuvres de Philippe Des Portes, R. Estienne, in-4°, 1573 
sseur au Collège Royal, et l’un des auteurs de la Ménippée.Editions : Œuvres poétiques, 1616 ; éd. Blanchemain, 2 vol. in-12,
41 (1888) Revue wagnérienne. Tome III « V »
ec le rabâchage des mêmes et éternels morceaux et jusqu’à l’oubli des œuvres classiques, une saison de concerts si déplorable
ls « projets »… mais passons. Lohengrin choisi, la moins curieuse des œuvres de Wagner… admettons encore. La série de fautes,
nées déjà, tous les sérieux artistes réclamaient l’exécution de cette œuvre originale, sans qu’aucun de nos pontifes eût l’ai
charlatans de la musique, ils souffrent le martyre chaque fois qu’une œuvre paraît, vraiment libre et virile. Tout artiste le
e préjudice que leur causeraient Benvenuto et les Troyens. Les belles œuvres ne sauraient plaire à ceux qui vivent des mauvais
sance intellectuelle, en un mot) — qu’il était parvenu à pénétrer son œuvre , Rienzi, Tannhæuser, Lohengrin, le Vaisseau Fantô
effet, qui légitimait cette question, m’avait frappé dans une de ses œuvres les plus magistrales, Tristan et Yseult : c’est q
uvres les plus magistrales, Tristan et Yseult : c’est que, dans cette œuvre enivrante où l’amour le plus intense n’est dédaig
ière et l’amour vivants de cette foi chrétienne dont vous parlez, mes œuvres , qui, toutes, en témoignent, où j’incorpore mon e
que ce qu’il pense ; car ceux-là, qui mentent, se trahissent, en leur œuvre dès lors stérile et de peu de valeur, nul ne pouv
œuvre dès lors stérile et de peu de valeur, nul ne pouvant accomplir œuvre d’Art-véritable sans désintéressement, sans sincé
vrage d’Art, une foi fictive, se trahit lui-même et ne produit qu’une œuvre morte. Le nom de Dieu, prononcé par ce traître, n
ivante se confondent : c’est la dualité mêlée du corps et de l’âme. L’ œuvre d’un individu sans foi ne sera jamais l’œuvre d’u
du corps et de l’âme. L’œuvre d’un individu sans foi ne sera jamais l’ œuvre d’un Artiste, puisqu’elle manquera toujours de ce
t je suis chrétien, et que les accents qui vous impressionnent en mon œuvre ne sont inspirés et créés, en principe, que de ce
spécialement mauvaise que les traductions qu’on publie couramment des œuvres de Wagner, nous ne pouvons pas le dire. Mais ce q
umain ; un de mes plus chers désirs artistiques était de posséder une œuvre qui rapportât fidèlement l’histoire de sa vie et
tes ses sublimes et éclatantes qualités. Je cherchais vainement cette œuvre dans tout ce que l’on a écrit à son sujet. Alors
n et une description détaillés de la grande époque musicale qui fut l’ œuvre du génie de Beethoven et qui s’étend de ses compo
bientôt — le poète compositeur vint à Munich. Comment ses étonnantes œuvres , le charme de son être me conquirent, comment nou
istan et Isolde, la cause de votre antipathie, je comprends que cette œuvre puisse blesser et éloigner une pure nature de jeu
chanteurs, tous parfaits musiciens et admirablement intelligents des œuvres qu’ils interprétaient. Correspondances LEIP
lmeister Mahleraa a montré qu’il « comprenait » la signification de l’ œuvre  : il y a plusieurs manières d’interpréter les dra
ative, ce qui ne peut être produit que par une étude approfondie de l’ œuvre et une compréhension du sens des motifs-conducteu
’hui le théâtre d’Allemagne où l’on joue avec les plus d’ensemble les œuvres de Wagner. Charles Bonnier Leipzig va donner un
es de Wagner. Charles Bonnier Leipzig va donner un cycle complet des œuvres de Wagner du 24 juin au 10 juillet. Au commenceme
haut étant hors procréation, donc «  non égoïste  » dans son texte L’ Œuvre d’art de l’avenir publié en 1849 (III-2 chapitre
it bien sûr de Gustav Mahler (1860-1911) qui dirigea toute sa vie les œuvres de Wagner à Leipzig, Budapest puis Vienne à parti
42 (1921) Esquisses critiques. Première série
ouche des hommes. Arbitres des élégances, petits maîtres, créateurs d’ œuvres légères ou durables, ils jouissent de l’une des p
ages, sa tenue, ses gestes, le son de sa voix, ses airs de tête — ses œuvres mêmes défrayaient la chronique et la conversation
erminer cet impétueux mouvement avaient antérieurement accompli leurs œuvres et fourni les canons dont la génération nouvelle
tellectuelle se manifeste en cette année ; elle est tellement riche d’ œuvres essentielles et de faits significatifs qu’elle ap
née de la mort de Verlaine. C’est dire qu’elle inaugure le temps où l’ œuvre du poète va commencer sa féconde existence posthu
t qu’à peu près toute la décoration moderne procède de lui. Quant aux œuvres que produisit cette année féconde, on ne sait dan
r vie, Puvis de Chavannes et Gustave Moreau signaient leurs dernières œuvres , Rodin travaillait à la statue de Balzac, Debussy
par l’un de ses meilleurs livres — non indigne d’être nommé parmi les œuvres que nous venons d’énumérer : les Hortensias bleus
le en effet qui prouve le rapport qu’il y a entre la réalisation de l’ œuvre et l’intention qui y préside et c’est ce rapport
nous avons eu déjà plus haut l’occasion de l’indiquer. En revanche l’ œuvre y gagne en solidité architecturale, et la product
ar ses sentiments. Il confesse ses goûts, non point ses passions. Son œuvre ne livre point de documents sur sa vie. Il n’est
qui, lorsqu’elles mènent M. de Montesquiou à s’en prendre à certaines œuvres ou à certains travers d’esprit, font de lui un at
e lui un attachant et singulier critique. * *    * Comme critique des œuvres ou des mœurs, M. de Montesquiou apparaît encore c
tesquiou apparaît encore ce raffiné délicat et maniéré que révèle son œuvre poétique. Il ne s’occupe, pour les louer ou pour
s-Valmore est un type accompli de cette charmante façon d’étudier les œuvres d’autrui : c’est un modèle de critique subjective
te proportion cet auteur si vanté et fait apparaître la vanité de son œuvre . C’est en vérité de l’excellente critique. * *   
plus de substance ? On ne saurait décider. * *    * Si d’ailleurs les œuvres critiques de M. de Montesquiou, tant morales qu’e
ntaient différemment, elles sembleraient moins exactement liées à son œuvre poétique. Elles naissent comme celle-ci de sensat
utefois ce que nous appelons ici intellectualisme ne gouverne point l’ œuvre critique du poète aussi solidement que son œuvre
ne gouverne point l’œuvre critique du poète aussi solidement que son œuvre poétique dont nous avons décrit le grand air arch
e Montesquiou. Confessons qu’il est incontestable, maintenant que son œuvre , sans être close, commence à se profiler en silho
ue ce qui n’aurait pas auparavant fait rire tout le monde. * *    * L’ œuvre de M. Courteline pourrait faire l’objet d’une étu
de préméditation. Il n’étale point de théorie ou de système dans ses œuvres qui ne semblent point disposées sur un plan d’ens
ême que l’on a quelque peine à se retrouver dans la succession de ses œuvres , on ne saurait exactement dans quelle catégorie d
r burlesque, l’impression qu’ils produisent, tout en eux restitue ces œuvres d’antique gaieté. Et plus exactement encore, si n
rouillement infini de la vie que l’on sent présente alentour de leurs œuvres . Jusqu’au dénouement, on croit que les portes von
ables. Mais nous ne nous proposons pas d’examiner dans son ensemble l’ œuvre de M. Bourget, et dans cette esquisse nous voulon
eté de l’auteur nuisible, non pas au succès, mais à la qualité de ses œuvres . * *    * Le Sens de la Mort, le premier en date
re la vérité vraie. Voilà pourquoi la vie profonde est absente de son œuvre . Et dans cette soumission de la peinture au dénou
s la ressemblance frappante que nous avons notée plus haut, entre son œuvre et celle de Dumas fils. Ainsi donc, au terme des
idés au cours d’une étude générale que nous aurions entreprise de son œuvre . Signe évident de la cohérence de cette œuvre et
rions entreprise de son œuvre. Signe évident de la cohérence de cette œuvre et de la constance de ses directives. On fait tor
s le respect à un écrivain tel que M. Bourget. Ayant alors repris son œuvre , nous l’avons vue dans son ensemble, telle qu’ell
rêmement habile et nous avons montré comment nous l’entendions. Cette œuvre démontre enfin une grande ambition. L’auteur veut
un écrivain jouit de toute sa notoriété, au moment où la suite de ses œuvres qui se développent et se répètent a prêté prise à
et Psyché et l’Amour passent sans fin dans certains quartiers de son œuvre . Ses contes et ses poèmes ont un air d’églogue hé
èmes parfaitement ennuyeux il faut l’avouer. En d’autres époques, les œuvres de début des poètes furent divertissantes. Les Od
es d’agréments — elles amusent. Il en va tout autrement des premières œuvres de M. de Régnier — comme aussi d’ailleurs de cell
de l’allitération19 par exemple — débilitent incurablement l’art et l’ œuvre . * *    * Toutefois ces défauts étaient si commun
onieux et symétriques qui plus tard deviendront si fréquents dans son œuvre qu’ils sembleront presque l’effet d’un procédé. L
parable aloi, si sa production s’était restreinte à ce petit nombre d’ œuvres à peu près sans défauts. Mais il est inexplicable
n jette un regard rapide sur l’ensemble de la littérature, bien peu d’ œuvres apparaissent sans déchets ni scories. Une demi-do
s auteurs, les La Bruyère, les Baudelaire, les Mallarmé ont donné une œuvre parfaite, mais d’un petit volume. Puis il y a la
son ami. En dehors de ces rayonnantes exceptions à qui l’on doit des œuvres sans reproche, la tourbe des auteurs de talent on
longe. * *    * N’examinons pour le moment, de M. de Régnier, que ses œuvres heureuses. Sans avoir la froideur impassible vers
vers laquelle s’efforçaient certaines écoles antérieures, ce sont des œuvres intellectuelles objectives qui ne se proposent pa
effet de son tempérament plutôt que par un effort de sa volonté, une œuvre essentiellement plastique. C’est un décorateur. I
cette architecture verbale doit donner une incontestable froideur aux œuvres où elle s’emploie. Il n’en est rien. Malgré ce qu
M. Barrès20 ? Sans doute y a-t-il loin des doctrines barrésiennes aux œuvres de M. de Régnier dont tout esprit de système est
On ne le saurait comparer à l’immense pitié lyrique qui déborde de l’ œuvre d’un Victor Hugo, non plus qu’à ce perpétuel conf
re. M. de Régnier n’a pas sucé le lait de la tendresse humaine et son œuvre semblerait essentiellement égocentrique, si elle
et de natures mortes. Chose singulière, en un temps où la plupart des œuvres poétiques glissent à la musique, la poésie de M. 
ande influence de Mallarmé. De Mallarmé — qui aimait l’ouvrier d’une œuvre restreinte  — l’œuvre si peu volumineuse exerça e
armé. De Mallarmé — qui aimait l’ouvrier d’une œuvre restreinte  — l’ œuvre si peu volumineuse exerça et continue à exercer s
le et nous pensons l’avoir fait sentir. Pareillement certaines de ses œuvres en prose se remarquent par des qualités de premie
er au bénéfice de ses attraits. Le point de vue dont on considère les œuvres varie selon le temps, et telle dont on ne voulait
x, à qui l’on doit toujours revenir quand on étudie cette partie de l’ œuvre de M. de Régnier, en notant à ce propos comme il
ve cependant quelque lassitude à le voir alimenter principalement une œuvre relativement volumineuse. On constate aussi, non
ù par le fait de sa célébrité une attention redoublée s’attache sur l’ œuvre du poète, il n’offre plus que des fruits appauvri
Le succès est souvent ce qui trompe le plus. Il revient rarement aux œuvres qui le méritent, et quand cela survient d’aventur
deux vérités que nous allons chercher une illustration en examinant l’ œuvre de M. Abel Hermant. * *    * Si quelque ignorant
déploiements de sensibilité. Est-ce donc là ce qu’il trouve dans les œuvres de M. Abel Hermant ? — Il s’en faut. * *    * Peu
maturité constitue un travail toujours plein d’intérêt. Les premières œuvres contiennent quelque chose d’involontaire et de su
sauvages et de style poli 29. Qu’y a-t-il encore dans les dernières œuvres qui ne soit pas absolument dégagé dans les premiè
C’est une qualité native, originelle, qui se rencontre dans certaines œuvres conçues selon les canons d’une beauté déterminée,
s selon les canons d’une beauté déterminée, et l’on peut dire que les œuvres de Victor Hugo ne seront jamais classiques, tandi
Fameuse comédienne, et bien d’autres. Sans doute ce ne seront pas ces œuvres légères, brillantes, aimablement libertines qui p
ait-on ajouter qu’il est regrettable que ce succès s’accorde avec ses œuvres mineures plutôt qu’avec ses œuvres maîtresses et
e que ce succès s’accorde avec ses œuvres mineures plutôt qu’avec ses œuvres maîtresses et c’est à cause de cela que l’on a pu
ges est, en effet, l’absence de transposition entre le fondement de l’ œuvre et l’œuvre même. On croit assister à un épisode d
effet, l’absence de transposition entre le fondement de l’œuvre et l’ œuvre même. On croit assister à un épisode de la vie de
n’est pas peu de chose, car l’on sait quelle séduction possèdent les œuvres où n’apparaît pas l’effort qui les a construites.
la supposerait à l’avance, sert de première traduction à son idée. L’ œuvre pose sur le papier sa légère arabesque, comme un
s assez noires. Boubouroche, Plaisir de rompre, M. Codomat, sont des œuvres d’une tristesse décourageante, mais le Veilleur d
ante sa riche fantaisie ne lui ont pas encore fourni la matière d’une œuvre ample et humaine : M. Sacha Guitry fait du théâtr
ité de ses moyens d’action extérieurs lui fait négliger la valeur des œuvres où il les met en pratique et, peu à peu, le voici
tion, mais un jour arriva où nous dûmes enfin nous avouer que, dans l’ œuvre entière de cet auteur abondant, nous ne goûtions
répète ce qu’on lui souffle, célèbre la rare qualité poétique de ses œuvres . Contresens ironique, prodigieuse sottise que l’o
s que M. Brisson, s’installent à leur écritoire et proclament que les œuvres de M. Bataille sont d’un poète. Eh bien ! non. *
ne sont pas les seules. Ubu-roi présente exactement les traits de l’ œuvre poétique. Le théâtre de Banville souvent aussi, e
or Hugo ou de ceux de Vigny. Mais notre préférence personnelle va aux œuvres de la première catégorie, dont nous dirons qu’ell
Poiret, les Iribe et même les autres. Toutefois si, par ailleurs, ses œuvres méritaient réellement les louanges qu’on lui déce
rmontable et du déplaisir profond que l’on ressent en présence de ces œuvres . * *    * D’où provient donc cependant l’impressi
se à pénétrer dans cette heureuse contrée que dépeint avec poésie son œuvre de romancier, et dont son œuvre de chroniqueur ex
e contrée que dépeint avec poésie son œuvre de romancier, et dont son œuvre de chroniqueur explique le système. Cette région
opter. * *    * La préoccupation d’agir sur les mœurs apparaît dans l’ œuvre entier de ce bel écrivain. Préoccupation assez ex
Mais il le paraît plus encore, lorsqu’on le rencontre en analysant l’ œuvre d’un auteur qui semblait essentiellement mondain,
st constante. Toutefois on se ferait tort à soi-même en préférant aux œuvres de longue haleine qu’a données M. Marcel Boulenge
ine qu’a données M. Marcel Boulenger, celles que nous appellerons ses œuvres mineures. Plusieurs de ses romans sont de tout pr
t qui sait les évoquer avec beaucoup de force. On ne peut dire de son œuvre qu’elle est académique, car la précision et la pu
yen de faire sentir la cohérence et la conséquence qui règnent dans l’ œuvre entière de ce séduisant écrivain, et qui ajoutent
e désignait. S’efforce-t-il d’accorder son ton avec celui des grandes œuvres qui composent le répertoire de cette illustre mai
se cette fortune disproportionnée l’examen attentif que réclament les œuvres importantes.   Il y a dans le jargon du théâtre u
plein de mépris : Succès d’estime. Présente-t-on au public une de ces œuvres fortes, neuves ou hardies par leurs intentions ou
udel, une comédie de M. de Curel ou de M. de Porto-Riche), une de ces œuvres qui font aux entrepreneurs de spectacles un coûte
le que mériter l’estime, peut-être a-t-il de quoi les satisfaire. Les œuvres de MM. de Flers et Caillavet sont fort loin d’obt
res fois ce sont les agréments, la décoration, pourrait-on dire, de l’ œuvre qui ont ce même air de déjà-vu. D’ici, de là dans
ent de lettres ne proclama jamais qu’il est illégitime de remettre en œuvre des thèmes qui ont précédemment servi. Les plus i
est pas sot. Et si nous songeons précisément à citer ici cette grande œuvre , c’est qu’une scène du Roi, cette pièce qui connu
tions nous-même un certain ennui à toujours penser, à propos de leurs œuvres , à celles d’autres auteurs, nous ferions sentir p
ve, et serait-il plus juste de dire, non point que la moralité de ces œuvres légères est douteuse mais qu’elles sont indiscrèt
situation sans netteté. Indiscrétion, l’excès de familiarité avec les œuvres d’autrui. Indiscrétion, la pensée de Pascal défig
t des grâces d’autrui, elles forment en quelque sorte une moyenne des œuvres dont elles imitent les supériorités. Elles en pré
Pourtant, c’est dans la vie d’un artiste ou plutôt dans celle de ses œuvres une heure importante, quand on discerne leur infl
œuvres une heure importante, quand on discerne leur influence sur des œuvres qui les suivent ; quand on remarque que les grain
nt de La Rochefoucauld, de Bossuet, de Pascal, ou de Saint-Simon, les œuvres dont M. P.-J. Toulet nous offre le divertissement
nel avec un effort si nouveau. On songe en le considérant à certaines œuvres d’une autre catégorie, où les données d’un art ab
u Benedicta et leurs sœurs. Quoiqu’elle doive tout à l’imagination, l’ œuvre de M. P.-J. Toulet n’est point arbitraire, fausse
choses charmantes avec un pédantisme bien lourd, on peut partager les œuvres de M. P.-J. Toulet en poétiques d’une part, et mo
is sur le point d’être rassemblés dans le volume des Contrerimes. Les œuvres morales seront constituées par les romans contemp
n’abuse. Il faut d’ailleurs se hâter d’ajouter qu’entre celles de ses œuvres que nous appelons morales, et les autres, il n’y
même temps que de si rares délices. Assurément du fond moraliste de l’ œuvre de M. P.-J. Toulet. La connaissance profonde qu’i
uble son goût et donne son ambiguïté monstrueusement adorable à cette œuvre qui apporte tous les plaisirs esthétiques, mais p
réminiscences, nous l’effectuons, elles nous viennent à propos d’une œuvre dont nous avons eu principalement dessein de mett
’isolement semble une des conditions de la délicate perfection de cet œuvre . Il semble qu’il soit de son essence de ne point
ais au moment où il nous revient, à nous, personnellement d’étudier l’ œuvre de M. Montfort, et non point de tracer d’après lu
eut résoudre en divers sens. C’est celle de savoir si l’analyse d’une œuvre doit demeurer parfaitement indépendante de l’étud
écoles de critique sont à jamais en présence, l’une qui considère les œuvres en dehors des écrivains et qui croit manquer à l
e plus et autrement qu’il n’est nécessaire pour l’intelligence de son œuvre 90, l’autre au contraire qui ne peut séparer l’é
pareilles complaisances pour lui-même ; il se refuse à encombrer ses œuvres , quand bien même il pourrait par ce moyen rendre
et si nous nous détachons ici de l’homme pour n’examiner plus que ses œuvres , nous reconnaîtrons bientôt qu’elles révèlent un
ocation l’entraînant ailleurs, il n’a écrit sur les hommes et sur les œuvres que pour obéir à des impulsions momentanées. Il s
dans les romans de M. Montfort. Ses romans forment l’essentiel de son œuvre . C’est l’art où il excelle, et l’on pourrait pens
umière déplacés selon son mouvement. Cette manière de faire donne aux œuvres où elle s’emploie une majestueuse simplicité. L’a
ntemplé l’infernal des passions. Que l’on s’étonne après cela que son œuvre soit imprégnée d’une telle désolation ! Il a fall
rant sans fin, déterminent la tristesse incurable qui s’exhale de son œuvre . Bien irrémédiablement en effet, puisqu’en derniè
evrées des souffles du désert ou de l’océan. * *    * La rudesse de l’ œuvre de M. Montfort tient à l’union contraire de ces é
ouvrent toutes les analogies et les parentés que peuvent admettre des œuvres appartenant à des domaines aussi étrangers l’un à
leuse harmonie que celle qui se trouve offerte par la rencontre d’une œuvre excellente et d’une actrice de premier ordre, on
43 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Deuxième partie. Ce qui peut être objet d’étude scientifique dans une œuvre littéraire — Chapitre IV. Cause immédiate d’une œuvre littéraire. L’auteur. Moyens de le connaître » pp. 57-67
Chapitre IV. Cause immédiate d’une œuvre littéraire. L’auteur. Moyens de le connaître No
étape ; nous avons relevé, classé les caractères qui distinguent une œuvre littéraire  ; nous sommes en possession d’un nomb
es causes inconnues ils sont le produit. Comment se fait-il que telle œuvre littéraire ait tels caractères et non tels autres
e enquête semblable pour pénétrer jusqu’aux forces qui ont modelé une œuvre littéraire. Si l’on veut atteindre ce monde mysté
re ce monde mystérieux des causes, il est y nécessaire de sortir de l’ œuvre dans laquelle nous sommes jusqu’à présent restés
est de remonter à la cause prochaine, immédiate, indéniable de toute œuvre humaine, je veux dire à l’être humain qui en est
étudier l’auteur. Or il y a trois moyens de le connaître : 1° par son œuvre , 2° par sa biographie ; 3° par une observation di
ces trois voies ouvertes à nos investigations. § 1. — Avant tout, une œuvre est révélatrice de celui qui l’a conçue et exécut
itiva, cujus est natura sensus assopire ». ― Oui, sans aucun doute, l’ œuvre est telle, parce que l’auteur avait les aptitudes
ant regarder comme inutile ce rattachement de certaines qualités de l’ œuvre à certaines capacités de l’auteur ? Je ne le croi
ce disparate ; on découvre les trois ou quatre forces internes dont l’ œuvre étudiée n’est que la projection extérieure ; on p
rien ne permettrait de relier ensemble ; la genèse et la nature d’une œuvre littéraire, sa liaison avec ce qui précède et ce
aujourd’hui ces conclusions ? Qui n’est obligé de reconnaître qu’une œuvre , tout en étant le produit direct des aptitudes de
e sert de rien pour les écrivains supérieurs, qu’il faut interroger l’ œuvre seule. Je ne saurais me ranger à cet avis. On con
is. On connaît le mot de Joubert : « Le talent de Racine est dans son œuvre  ; il n’y est pas lui-même. » Admettons que ce soi
On soumet tout cela à une analyse rigoureuse, comme on a fait pour l’ œuvre même. Les matériaux sont autres ; mais la méthode
ynthèse. On tâche, comme on l’a déjà fait une première fois d’après l’ œuvre , d’arriver à une ou à plusieurs qualités maîtress
it la biographie confirme et complète celle où aboutit l’analyse de l’ œuvre . En considérant la vie de Jean-Jacques, par exemp
au noir pour servir de repoussoir à un tableau trop poussé au rose. L’ œuvre recouvre son sens vrai, reprend sa portée réelle.
44 (1901) La poésie et l’empirisme (L’Ermitage) pp. 245-260
our la paix, la joie, le salut des véritables écrivains qui font leur œuvre sciemment, légitimement, en silence. — Mais on a
main. Il n’en acceptera point d’autre que celui-ci : s’employer à son œuvre ainsi que le moindre artisan, — pour en doter un
nt à créer. Car — et j’exagère à dessein — par définition il crée son œuvre de toutes pièces, de rien, ainsi que Dieu créa le
ers qui les tente. Eux aussi vont créer. Mais non plus seulement une œuvre  : dans cette œuvre des hommes ; — et non plus sel
Eux aussi vont créer. Mais non plus seulement une œuvre : dans cette œuvre des hommes ; — et non plus selon l’art alors, sel
!…   Ce n’est pas tout. Issue des hommes, aux hommes va s’offrir leur œuvre . Pour eux sans doute ils chercheront à la rendre
que le rôle de créateur ? leur désir d’action ne débordera-t-il leur œuvre  ? Hélas ! la beauté, but premier, risquera fort d
neuve et précise qu’il a de la beauté. Les conditions vitales de son œuvre c’est lui seul à nouveau qui les détermine. Et l’
poète ; il a perdu la fraîcheur d’âme indispensable au créateur. Ses œuvres vivent hors de lui. Il les considère objectivemen
tique.   Dans une intéressante préface à la réédition complète de ses œuvres , M. Bourget, qui fut assurément un des esprits le
ion effrénée de Balzac, empêcha nombre de critiques de considérer son œuvre sous le point de vue de l’art. On sait comment il
œuvre sous le point de vue de l’art. On sait comment il composait ses œuvres , les écrivant tout d’une haleine, les livrant à l
Comme en outre il faisait vrai, on ne considéra que la vérité de son œuvre , et l’on s’efforça à sa suite, de faire vrai, mai
ses ; il fut perdu par un principe. Il construisit à priori toute son œuvre , — puis il y fit rentrer facticement les résultat
théorie. — Qu’y gagna l’Art ? qu’y gagna la Science ? — Au lieu d’une œuvre il laisse des morceaux — mais que de documents !
que qui accepte le vrai, mais exige le beau.   Cette révolution fut l’ œuvre des poètes : eux seuls, hélas ! en bénéficièrent.
eufs ». Mais nos auteurs manquent trop de santé pour s’assimiler leur œuvre sans risques. Entre les poètes et eux subsiste la
il fit vrai, formiste il fit profond, réaliste il fit beau. Pour une œuvre de fantaisie il dépouilla cent volumes d’histoire
orrespondance de Gustave Flaubert. Il faut les méditer, puiser dans l’ œuvre et dans l’exemple de classiques leçons. Car le jo
45 (1898) Manuel de l’histoire de la littérature française « Livre II. L’Âge classique (1498-1801) — Chapitre III. La Déformation de l’Idéal classique (1720-1801) » pp. 278-387
’usage ; et de l’y maintenir, après lui, par la seule autorité de son œuvre et de son nom. Mais surtout, dans un temps où l’o
sidérant que le génie de Montesquieu a sans doute été supérieur à son œuvre . Ce n’est pas toutefois que cette idée lui appart
, quoique à pas lents, vers une perfection plus grande » [Cf. Turgot, Œuvres , édit. Daire, t. II]. Sans rien vouloir ôter à Tu
rt, ni très claire dans la cervelle fumeuse de Diderot [Cf., dans les Œuvres de Diderot, son article Encyclopédie] ; et qu’au
on de l’esprit encyclopédique, on ne trouve rien que d’anglais dans l’ œuvre de l’homme que l’on appelle encore souvent le « p
nsibilité dans les droits de l’intelligence même, Rousseau achève son œuvre en posant ce principe qu’on exprimera désormais l
1763, rend à lui seul son nom plus populaire en un jour que toute son œuvre en un demi-siècle. Le parlement de Paris répond e
. On aimerait parler longuement et à loisir d’André Chénier. Mais son œuvre est posthume, et nous ne pouvons l’envisager ici
n. Buffon avait eu d’ailleurs cette bonne fortune qu’ayant laissé son œuvre inachevée, ses collaborateurs l’avaient continuée
d’avoir été précédé de Rousseau, et suivi de Chateaubriand. Toute son œuvre , en tant qu’une pensée s’y manifeste ou essaie de
nt ou une amplification de la Lettre sur la Providence ; et toute son œuvre , en tant qu’il y revendique les droits du sentime
ncide avec celle d’un siècle nouveau. [Notes.] Les auteurs et les œuvres Septième Époque. Des « Lettres persanes » à
onde littéraire ; — et dans l’opinion européenne de son temps. 3º Les Œuvres . — Nous venons d’indiquer les principales œuvres
de son temps. 3º Les Œuvres. — Nous venons d’indiquer les principales œuvres de Montesquieu. Il y faut ajouter cent cinquante
ères (exactement 152 dans l’édition Laboulaye) ; — et trois volumes d’ Œuvres inédites, publiés par le baron de Montesquieu [Pa
le marivaudage, Paris, 1881 ; — G. Larroumet, Marivaux, sa vie et ses œuvres , Paris, 1882 ; — F. Brunetière, Études critiques,
sure Marivaux lui-même a pris ses idées au sérieux ? — et comment son œuvre prépare la génération de Vauvenargues et de Rouss
on œuvre prépare la génération de Vauvenargues et de Rousseau. 3º Les Œuvres . — Les Œuvres de Marivaux comprennent : 1º Ses op
re la génération de Vauvenargues et de Rousseau. 3º Les Œuvres. — Les Œuvres de Marivaux comprennent : 1º Ses opuscules, dont
pour l’intelligence des romans de Prévost : — il a vraiment vécu son œuvre  ; — les hasards de sa vie en expliquent le décous
de de la mort de Prévost [Cf. Henry Harrisse, L’Abbé Prévost]. 8º Les Œuvres . — Les Œuvres de Prévost se composent de ses roma
de Prévost [Cf. Henry Harrisse, L’Abbé Prévost]. 8º Les Œuvres. — Les Œuvres de Prévost se composent de ses romans, parmi lesq
s 20 volumes du Pour et Contre, 1733-1740 ; — traduit ou « adapté » l’ œuvre entière de Richardson, plusieurs volumes de Hume,
Histoire générale des voyages, 1745-1761. Il existe deux éditions des Œuvres de Prévost, jointes à celles de Le Sage, formant
ficile à traiter en vers ; — et le drame bourgeois impossible. 3º Les Œuvres . — La Fausse Antipathie, 1733 ; — Le Préjugé à la
agédie, du nom de Maximien, 1738. La seule édition qu’il y ait de ses Œuvres complètes est celle de Paris, chez Prault, 1761-1
4-1750] 1º Les Sources. — Voltaire, lui-même et d’abord, dans ses Œuvres complètes, édition Beuchot ; — et dans les dix-hu
huit volumes, Paris, 1871-1876 ; — et G. Bengesco, Bibliographie des œuvres de Voltaire, quatre volumes, Paris, 1882-1890. L’
ent du temps de ses liaisons avec le baron de Görtz. — Caractère de l’ œuvre  ; — et qu’en la concevant à la manière d’une trag
manière d’une tragédie, — Voltaire n’a rien négligé pour en faire une œuvre historique sérieuse [Cf. Bengesco, Bibliographie,
le avec Desfontaines, 1738-1740 [Cf. Maynard, Voltaire, sa vie et ses œuvres , Paris, 1867, t. I ; et Nisard, Les Ennemis de Vo
Ouvroir, ou dans son Gazetin (inédits) que dans son Ver-Vert. 3º Les Œuvres . — Les Œuvres de Gresset se composent : 1º De ses
ans son Gazetin (inédits) que dans son Ver-Vert. 3º Les Œuvres. — Les Œuvres de Gresset se composent : 1º De ses Poèmes, compr
e, en vers libres, Le Parrain magnifique. La meilleure édition de ses Œuvres est l’édition Renouard, 2 volumes, Paris, 1811.
ts du pessimisme de Pascal à l’optimisme de J.-J. Rousseau ; — et son œuvre inachevée est la confession d’une âme. Carrière
uelques-unes de ses pensées. — Finesse de son goût littéraire. 3º Les Œuvres . — Les Œuvres de Vauvenargues se composent : 1º d
e ses pensées. — Finesse de son goût littéraire. 3º Les Œuvres. — Les Œuvres de Vauvenargues se composent : 1º de son Introduc
tre la dernière main qu’à son Introduction, les autres parties de son œuvre se sont successivement enrichies de fragments iné
de Duclos, 1806 ; — Villenave, « Notice », en tête de son édition des Œuvres , 1821 ; — Sainte-Beuve, Causeries du lundi, t. IX
est ce qui donne à son personnage une signification que n’ont pas ses œuvres  ; — et c’est pourquoi son nom mérite vraiment d’ê
s ; — et c’est pourquoi son nom mérite vraiment d’être retenu. 3º Les Œuvres . — En dehors de ses Romans, de son Louis XI, et d
ent prouvé que cet auteur soit Duclos. L’édition la plus complète des Œuvres de Duclos est celle de Villenave, Paris, 1821.
 Rousseau [de Toulouse], sa collection du Journal encyclopédique. Les Œuvres complètes de D’Alembert, édition Belin, Paris, 18
obtient de D’Aguesseau le privilège nécessaire à la publication de l’ œuvre , 1746. — Du privilège de librairie sous l’ancien
de l’Encyclopédie ? [Cf. Diderot, Lettre au P. Berthier, t. XIII des Œuvres  ; Voltaire, Le Tombeau de la Sorbonne, t. XXXIX ;
— Il s’arrête successivement à Strasbourg, Colmar, Lyon et Genève. L’ Œuvre historique de Voltaire. — À cette époque de la vi
— À cette époque de la vie de Voltaire appartiennent ses deux grandes œuvres historiques : — le Siècle de Louis XIV, dont la p
premiers volumes ; — et si, tout l’effet qu’on pouvait attendre de l’ œuvre , ces sept premiers volumes l’avaient déjà réalisé
Suisse, où il se fit jusqu’à trois réimpressions des 28 volumes de l’ œuvre originale ; — en Italie, où il s’en fit deux, l’u
— et par contrecoup à la formation d’une littérature européenne. Les œuvres . De Grimm et d’Helvétius les seules œuvres qui co
ittérature européenne. Les œuvres. De Grimm et d’Helvétius les seules œuvres qui comptent sont celles que nous avons signalées
a collaboration à l’Encyclopédie ne fait pas la moindre partie de son œuvre , et surtout n’en est pas celle qui a le moins agi
pourtant ce que l’on fait encore trop souvent, nous classons ici les Œuvres de Diderot dans l’ordre chronologique de leur pub
dance avec Mlle Volland. La meilleure et la plus complète édition des Œuvres est celle de MM. Assézat et Maurice Tourneux, 20 
ville] 1º Les sources. — Rousseau lui-même, dans presque toute son œuvre , et notamment dans ses Confessions ; ses Dialogue
d’aujourd’hui, Paris et Genève, 1878 ; — H. Beaudouin, La Vie et les œuvres de Jean-Jacques Rousseau, Paris, 1891. Tous ces o
ance habituelle à gouverner ses idées ; — les contradictions dont son œuvre fourmille ; — et la faiblesse d’abord, puis l’atr
de ce dernier trait ; — s’il n’a pu manquer de se manifester dans son œuvre par quelque chose de littérairement morbide ; — e
Verdelin ; — et son établissement à Montmorency, 1758. C. Les grandes œuvres . — 1º La Nouvelle Héloïse, 1760 [Cf. Lettres inéd
— et dont le caractère unique a éclairé d’une lumière inattendue son œuvre tout entière. — Les Confessions sont-elles l’œuvr
ère inattendue son œuvre tout entière. — Les Confessions sont-elles l’ œuvre d’un esprit sain ? — Que pour avoir le droit d’en
n. — De l’influence de Rousseau dans la Révolution française [Cf. les Œuvres de Maximilien Robespierre, Paris, 1840 ; les Cons
caractéristique en est d’avoir préparé l’émancipation du Moi. 3º Les Œuvres . — On peut diviser les Œuvres de Jean-Jacques Rou
r préparé l’émancipation du Moi. 3º Les Œuvres. — On peut diviser les Œuvres de Jean-Jacques Rousseau en trois principaux grou
upart des éditions ne contiennent guère que la moitié ; — le volume d’ Œuvres inédites publié par M. Streckeisen-Moultou, Paris
thay, 23 vol. Paris, 1823-1826 ; — que nous n’avons pas d’édition des Œuvres de Rousseau que l’on puisse regarder comme défini
nce littéraire ; — Ducis, « Notice sur Sedaine », 1797, au t. III des Œuvres de Ducis, édit. de 1826 ; — Mme de Vandeul [fille
eront plus tard les Scribe, les Augier, les Dumas, De quelques autres œuvres de Sedaine ; — et que le caractère en est d’être
Richard Cœur-de-Lion, 1784 ; — et son fauteuil d’académicien. 3º Les Œuvres . — On a de Sedaine de nombreux opéras-comiques do
Ferney le 5 février 1778 ; — et arrive à Paris le 10 du même mois. L’ Œuvre philosophique de Voltaire ; — et que sans vouloir
raison comme à la folie » ; — et qu’en cela même doivent consister l’ œuvre de la civilisation [Cf. ses Remarques sur les pen
usent le titre de philosophe ou de penseur, — et qu’ils appellent son œuvre « un chaos d’idées claires » [E. Faguet]. Mais sa
 ; — et qu’il semble bien qu’elles ne soient que des légendes. 3º Les Œuvres . — Les Œuvres de Voltaire se composent de : 1º Se
semble bien qu’elles ne soient que des légendes. 3º Les Œuvres. — Les Œuvres de Voltaire se composent de : 1º Ses Poésies, com
e Voltaire est un monument unique dans notre littérature ; et, de son œuvre entière, la partie la plus vivante. IV. — Les
1885 ; — Léon Say, Turgot, 1887 ; — Aug. Oncken, son introduction aux Œuvres de Quesnay, Paris et Francfort, 1888. 2º La Doctr
ot, c’est l’explication de la faveur dont ils ont été l’objet. 3º Les Œuvres . — De Quesnay : Essai physique sur l’économie ani
onnu ; et d’ailleurs tous ceux qui figurent dans la collection de ses Œuvres (édit. Eug. Daire), ou presque tous, ne sont à vr
ine Biographie, Francfort, 1886 ; — E. Lintilhac, Beaumarchais et ses œuvres , d’après des documents inédits, Paris, 1887 ; — A
eux lettres sur Voltaire et Jésus-Christ, 1799 ; — et sa mort. 3º Les Œuvres . — Nous venons de signaler les principales œuvres
 et sa mort. 3º Les Œuvres. — Nous venons de signaler les principales œuvres de Beaumarchais ; et nous pouvons nous contenter
s pouvons nous contenter d’indiquer comme la meilleure édition de ses Œuvres complètes celle qu’en a donné son ami Gudin, Pari
 ; — Saint-Surin, « Notice sur La Harpe », en tête de son édition des Œuvres  ; — Campenon, « Notice sur Ducis », en tête des Œ
on édition des Œuvres ; — Campenon, « Notice sur Ducis », en tête des Œuvres posthumes de Ducis ; — Étienne et Martainville, H
de quelque opinion religieuse, politique, ou morale » [Cf. La Harpe, Œuvres , t. II, 639], — elle est le contraire même de la
romantisme ; — c’est donc à Voltaire qu’il en faut savoir gré. 3º Les Œuvres . — Il ne survit rien aujourd’hui de toutes les œu
oir gré. 3º Les Œuvres. — Il ne survit rien aujourd’hui de toutes les œuvres que nous venons de citer ; et bien moins encore d
qu’il y ait pour les curieux de fort belles éditions de Lemierre [en Œuvres choisies], Paris, 1811, F. Didot ; — de La Harpe,
ierre [en Œuvres choisies], Paris, 1811, F. Didot ; — de La Harpe, en Œuvres complètes [moins le Lycée], Paris, 1820-1821, Ver
is, 1820-1821, Verdière ; — et de Ducis [Œuvres complètes, 3 vol., et Œuvres posthumes, 1 vol.], Paris, 1826, Nepveu. VII.
1843 ; — Becq de Fouquières, « Notices », en tête de son édition des Œuvres , in-8º, 1862 ; et Documents nouveaux, Paris, 1875
1875. — G.-L. de Chénier, « Notices » et « Notes » de son édition des Œuvres , Paris, 1874 ; — Caro, La Fin du xviiie  siècle,
grois par l’auteur, Paris, 1892. 2º Le Poète ; — et que, bien que son œuvre n’ait paru qu’après sa mort, — c’est pourtant le
s doctrines de Chénier sont entièrement conformes au caractère de son œuvre , comme le prouvent — ses protestations contre « l
es de Rousseau eussent trouvé leur plus redoutable adversaire. 3º Les Œuvres . — Les Œuvres d’André Chénier se composent : 1º d
eussent trouvé leur plus redoutable adversaire. 3º Les Œuvres. — Les Œuvres d’André Chénier se composent : 1º de ses Poésies,
édition de Becq de Fouquières, Paris, 1888, Charpentier ; — 2º de ses Œuvres en prose, qui toutes ou presque toutes ont trait
première fois en 1842, Paris, Charpentier, dans l’édition usuelle des Œuvres de Malherbe. VIII. — Georges-Louis Leclerc de
; — Condorcet, Éloge de M. le comte de Buffon, dans la collection des Œuvres de Condorcet, t. III ; — Cuvier, Rapport historiq
 ; — De Lanessan, « Introduction » en tête d’une nouvelle édition des Œuvres de Buffon, 1884 ; — Edm. Perrier, La Philosophie
enant de plus haut sa matière. — Les vues nouvelles abondent dans son œuvre . — Il écrit les Époques de la nature ; — et à mes
toire de la création naturelle, trad. française, Paris, 1874]. 3º Les Œuvres . — On a eu le tort, dans toutes les éditions de B
it choisi lui-même pour son grand ouvrage ; et ainsi de confondre son œuvre avec celle de ses continuateurs, pour en former u
; — F. Arago, « Biographie de Condorcet », en tête de son édition des Œuvres , Paris, 1847-1849 ; — Sainte-Beuve, Causeries du
Causeries du lundi, t. III, 1859 ; — Charma, Condorcet, sa vie et ses œuvres , 1863 ; — Ch. Henry, Correspondance inédite de Co
Les Idéologues, Paris, 1891 ; — Dr Robinet, Condorcet, sa vie et son œuvre , Paris, 1895 ; — Guillois, Madame de Condorcet, P
, comme l’on dit « sous le couteau de la guillotine » ; — demeure une œuvre capitale dans l’histoire de l’esprit moderne, — n
ueur d’impulsion, — qu’elle a donnée à l’idée même de Progrès. 3º Les Œuvres . — Si nous négligeons les Œuvres scientifiques de
née à l’idée même de Progrès. 3º Les Œuvres. — Si nous négligeons les Œuvres scientifiques de Condorcet, ses Œuvres économique
vres. — Si nous négligeons les Œuvres scientifiques de Condorcet, ses Œuvres économiques, et ses Œuvres politiques, lesquelles
les Œuvres scientifiques de Condorcet, ses Œuvres économiques, et ses Œuvres politiques, lesquelles, en raison d’une originali
truction publique ; et 5º Sa Correspondance. La meilleure édition des Œuvres de Condorcet, ou la seule, pour mieux dire, est c
les ouvrages de Bernardin de Saint-Pierre, en tête de son édition des Œuvres , Paris, 1818 et 1826 ; — Correspondance de Bernar
ains français, Paris, 1891 ; — Fernand Maury, Étude sur la vie et les œuvres de Bernardin de Saint-Pierre, Paris, 1892. 2º L’H
re et du sens commun ». — Ses dernières polémiques et sa mort. 3º Les Œuvres . — Les Œuvres de Bernardin de Saint-Pierre se com
commun ». — Ses dernières polémiques et sa mort. 3º Les Œuvres. — Les Œuvres de Bernardin de Saint-Pierre se composent : 1º de
ans les Harmonies de la nature, qui n’ont paru qu’en 1815 ; 3º De ses œuvres politiques et d’un certain nombre d’Opuscules, do
voyage [Hollande, Prusse, Pologne, Russie]. La meilleure édition des Œuvres , très imparfaite et très insuffisante, est celle
46 (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 mai 1886. »
de manière … Que l’on eût préféré une exécution intégrale d’une seule œuvre , Tristan ou Goetterdaemmerung, soit ! mais, en at
t ! mais, en attendant, il était bon de chercher et de choisir dans l’ œuvre de Wagner des pages aptes à être comprises isolém
emande chaque jour ? M. Lamoureux est en train de faire chez nous une œuvre artistique considérable. Jouer du Wagner, ce n’es
rieux uniquement des contrastes à la Hugo et à la Berlioz), c’est une œuvre sérieuse que d’introduire Parsifal, Tristan, ces
ent. Ah ! l’inflexible rigueur, qui fait surgir, nue, la pensée d’une œuvre  ! et le mépris des exagérations qui empoignent le
M. d’Indy et Chabrier ; et d’autres avec eux, par les théories et les œuvres Wagnériennes ont appris à répudier la loi du poèm
ngtemps que le Wagnérisme véritable n’est pas seulement à admirer les œuvres musicales de Richard Wagner ; que ces œuvres nous
seulement à admirer les œuvres musicales de Richard Wagner ; que ces œuvres nous doivent émouvoir surtout comme les exemples
: ils espèrent et recherchent les progrès de l’art wagnérien dans les œuvres des littérateurs, des poêles, des peintres. Par u
expertise utile : car j’ai trouvé, entre ces marchandises, certaines œuvres d’artistes véritables, égarés là ; et je les dois
e, ne pourront par suite de leur habitude mentale, ériger vivante une œuvre en leurs âmes, si elle ne s’offre pas à eux dans
e émotion est spéciale, peu ressemblante à l’émotion suggérée par une œuvre de musique ? Aussi la peinture émotionnelle, à cô
lus récente, étant un art d’émotions affinées ; et elle a produit des œuvres d’une beauté moins parfaite. Son maître premier (
-à-dire joindre à cette représentation une poésie. Ils font ainsi des œuvres où manque la vie, déformant leur vision pour la p
termes le Salon de Peinture de 1886. Je n’y ai point trouvé une seule œuvre entièrement belle, capable d’être un exemple parf
ance de Paris, qu’ils aient eu l’idée d’exposer, dans ce bazar, leurs œuvres honnêtement créées. C’est d’abord M. Kroyer qui a
ion trop sommaire des couleurs, peut-être, dans le groupe central : l’ œuvre suggère, pourtant, une vie réelle et neuve. La sc
agéré ses procédés, déformé ses visions, pour l’effet à produire. Les œuvres de cet ancien réaliste sont aujourd’hui « composé
is je crois bien — déjà, aux Pastellistes, M. Besnard a fait voir des œuvres plus achevées — que ce peintre deviendra bientôt,
M. Willette, le créateur incomparable de ces exquises légèretés. Ses œuvres ne sont point graves, peut-être, ni doctorales ;
u’il expose au Salon, me paraît une étude, un exercice, plutôt qu’une œuvre artistique. L’effet extérieur rappelle trop le ma
ts ses dessins wagnériens ? Nous avions accoutumé, du moins, voir ces œuvres se passant des couleurs : et leur adjonction ne f
s spécimens inartistiques de l’industrie moderne.   Un petit nombre d’ œuvres intéressantes, donc intéressantes surtout par la
art poursuivent, au loin du Salon, leurs hautes créations. Achevant l’ œuvre des sincères artistes Manet et Cézanne, M. Monet,
mules prochaines, — c’est, par ces maîtres, une splendide floraison d’ œuvres  ; comme si (devant l’imminente fin des inégalités
cles dans le Monthly Musical Record, par des traductions de plusieurs œuvres théoriques de Wagner, et il fit le premier grand
nne actuelle) qui avait pour but des représentations orchestrales des œuvres de Wagner. Ses programmes étaient tout d’essai, e
r cycle, et je pus constater l’effet extraordinaire produit par cette œuvre , surtout quand on se rappelle que ce public n’éta
des exhortations de leurs mentors, prenne ni avec assiduité dans les œuvres de Berlioz et de Wagner leurs modèles d’instrumen
agnériennes — ce qui est autre chose ; ainsi nous trouvons dans leurs œuvres des Leitmotifs qui ont presque l’air d’avoir été
rouverons notre guide et notre sauveur. Il a montré en effet dans ses œuvres une mélodie élevée et neuve ; et, comme il est an
tous ses drames14. Enfin, la Société Wagnérienne accomplit une grande œuvre qui avec du temps, et surtout avec de l’argent, d
L’art Wagnérien hors le théâtre n’est qu’une chose incomplète ; et l’ œuvre que la Société Wagnérienne devrait, ce me semble,
cipaux thèmes du second acte. Quant à L’Ouverture de Faust, c’est une œuvre isolée, projet de jeunesse dont il ne reste que l
era peut être de voir ici le nom de Chabrier habituellement lié à des œuvres légères. Pourtant, il se voulait le Wagner frança
and wagnérien) composé en 1886 et Briséis, ou les Amants de Corinthe, œuvre inachevée (1897). Voir Cécile Leblanc : Wagnérism
sur cette opposition entre deux types de peintures qu’il explore les œuvres de ce salon de 1886. [NdE] y. Le « Carl Rosa Ope
a Somnambule de Bellini. Puis l’année suivante, elle présenta la même œuvre à Paris. Elle chanta aussi bien les opéras frança
anglais né à Londres. Il composa des symphonies, des ouvertures, des œuvres instrumentales, des messes et un Te Deum. Frédéri
publier les premières traductions du Ring en anglais puis des autres œuvres wagnériennes. [NdE]
47 (1888) Revue wagnérienne. Tome III « IV »
Lamoureux, a consacré aux études des chœurs sa rare intelligence de l’ œuvre wagnérienne et son inépuisable dévouement, il a r
ce, le parvis lumineux de Monsalvat. C’est là le point culminant de l’ œuvre  ; le frisson des grandes choses parcourt la salle
dmirateurs de Wagner, c’est à titre de Français reconnaissants de son œuvre , de son fécond labeur, de l’impulsion qu’il a don
-Comique, nous eûmes le spectacle de médiocrités acharnées contre une œuvre de génie : tous les Comettant de la critique, les
la France ; mais, Wagner étant mort, rien n’empêche plus de jouer ses œuvres , etc. 29 mars, la France : « Chez un marchand de
ns et de convenances de m’en abstenir. Voyez donc ! « On va jouer une œuvre de Wagner à Paris, sur une scène française ! » Ce
elle ? Personne. Un artiste, dans sa critique aussi bien que dans ses œuvres , est fait de deux choses : Ce qu’il sent et ce qu
tre ennemi national n’ont rien à voir dans l’hommage que méritent ses œuvres . Attendons le public ; c’est là qu’est le jury. B
rexcité plus de jeunes imaginations et troublé plus de cervelles. Son œuvre est immense, colossale. En France, elle ne s’impo
Wagner est un artiste assez considérable pour qu’on puisse juger son œuvre avec une sérénité qui permette de négliger l’homm
ments. Paladilhe M. Lalo : Monsieur le directeur, Lohengrin est une œuvre superbe ; il est triste que Paris soit la seule c
 : Mon cher Meyer, vous voulez bien me demander ce que je pense de l’ œuvre de Richard Wagner. Tout d’abord, laissez-moi vous
agner, admiration qui nuisit peut-être à la réussite de mes premières œuvres . Fus-je assez éreinté dans le Gaulois d’alors pou
ous étions quatre Français, qui avions fait le voyage pour entendre l’ œuvre du maître : Pasdeloup ; Leroy, mon ancien collabo
s, si mon admiration est restée aussi enthousiaste pour les premières œuvres de Wagner, je dois avouer qui, tout en m’inclinan
térité. J’ai jadis montré plus d’ardeur qu’aujourd’hui à soutenir les œuvres de Wagner. C’est qu’alors elles étaient méconnues
C’est ainsi que le maître reniait le passé, ne voulant plus dater son œuvre que des Maîtres Chanteurs. Alors l’ombre du grand
n cher ami, vous me faites l’honneur de me demander mon opinion sur l’ œuvre de Wagner à Paris. Je vais essayer de la résumer
purement allemande, se joignait un amour passionné pour son pays. Son œuvre porte donc l’empreinte exagérée des qualités et d
déchaînement symphonique appliqué à la musique dramatique. Pour que l’ œuvre gigantesque de Wagner soit facile à des oreilles
rs, nos impressions et nos aptitudes, la naturalisation complète de l’ œuvre du grand homme. Voilà, mon cher ami, mon opinion
mentale jusqu’à faire le voyage de Bayreuth afin d’entendre de belles œuvres dramatiques, je n’éprouve aucun embarras à vous d
aires à leur éducation musicale : le second, d’ouvrir un débouché aux œuvres nouvelles de nos nationaux. Voilà mon opinion, su
tique tentative de M. Lamoureux, qui va faire connaître en France une œuvre qui aurait dû être jouée à l’Opéra de Paris depui
pte de pièces qui n’avaient pas encore été jouées. En ce qui touche l’ œuvre de Wagner, notre rôle est à peu près le même. On
c’est M. Pasdeloup. Faire connaître les chefs-d’œuvre classiques, les œuvres modernes qui sans être classiques méritent d’être
es modernes qui sans être classiques méritent d’être répandues et les œuvres de jeunes symphonistes français, voilà le triple
oup écrivit à un journal, en 1876, après le tapage occasionné par une œuvre de Wagner. Après avoir dit que Wagner est jugé co
qui ont toujours marché en avant, est de faire connaître à Paris des œuvres qu’on peut ne pas admirer, mais qu’il n’est pas p
ême jour, Gil-Blas : article de Nestor (M. Henry Fouquier). « … Cette œuvre , il est de notre dignité et de notre intérêt de l
voulu, en de pareilles circonstances, laisser aux adversaires de mon œuvre l’occasion de faire du bruit ; on aurait pu compr
ui se produisent, après l’accueil fait par la presse et le public à l’ œuvre que, dans l’intérêt de l’art, j’ai fait représent
uction intégrale de quelques écrits de Wagner, tels Opéra et Drame, l’ Œuvre d’art de l’avenir. Mais à cela il peut répliquer
consola tant de foules disparues, il a spontanément exprimé, dans ses œuvres , le rêve séculaire de la souffrante humanité. Fai
ui soupirèrent après une meilleure destinée, et qui mirent dans leurs œuvres , sciemment ou non, le frisson de l’amour et de la
leur gloire. Wagner fut l’un de ces hommes. Parsifal est l’une de ces œuvres  ; et je ne sais qu’une chose plus belle que Parsi
La Walkyrie, Siegfried, le Crépuscule des Dieux. XVIII : La dernière œuvre , Parsifal. Tous ces drames, les cinq derniers not
analysés et étudiés. XIX : Le drame musical français. Influence de l’ œuvre de Wagner sur les artistes français ; retour à la
a remis en mémoire le plaisir intense que la représentation de cette œuvre enchanteresse nous causa il y a deux ans ; elle a
asion germanique, et finalement… au wagnérisme. Ce n’est donc pas une œuvre à la gloire du wagnérisme. D’ailleurs, par patrio
48 (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Edgar Allan Poe  »
Edgar Allan Poe7 Analyser l’ œuvre d’Edgar Poe, discerner l’esthétique subtile, sava
t des esprits de ce siècle un ascendant impérieux et obéi. I Les œuvres de Poe fascinent : leur domination est immédiate.
at d’esprit, la comicité nerveuse et le douloureux accablement dont l’ œuvre sera saturée. Quelque chose d’étranger et de pres
. Cette assonance de l’âme du lecteur, obtenue dès le début de chaque œuvre et maintenue jusqu’à la phrase finale, Poe invest
de son âme que Poe extrait et résume en chacun des personnages de son œuvre . Cette analyse de soi-même en des parties doulour
tère de subordination au dénouement, clef de voûte en contre-bas de l’ œuvre . À la fin des souvenirs de M. Aug. Bedloe, on se
buts que l’expérience présente séparés. L’originalité pénètre toute l’ œuvre de Poe. Elle détermine les choses, les scènes, le
ginalité de Poe, concentrée en ces exemples, est diffuse dans toute l’ œuvre . Elle a causé ce style rigide, riche et sombre co
disque rouge de la pleine lune ; jamais on n’a dépensé en une série d’ œuvres une richesse pareille d’inventions sans analogue.
ont la règle, il est digne de remarque que Poe n’a écrit qu’une seule œuvre formant un livre, que la longueur moyenne de ses
ecture de moins en moins fructueuse d’un roman parcouru de suite. Les œuvres de Poe, par contre, ont une étendue propre à leur
d’un peu d’impossible uni à beaucoup d’improbable, est inséré dans l’ œuvre avec un soin infini, au moment où le lecteur a le
ontairement adapté aux émotions que le conteur veut suggérer. Toute l’ œuvre conçue par un art infaillible et savant, calculée
t déduite. De la marche du conte, de son intrigue, mot impropre à des œuvres glaciales et dénuées de toute tendresse amoureuse
ne ternir d’aucune phrase cordiale la rationalité de ses plus longues œuvres . Cet élément de curiosité pure qui constitue les
andent le calme, invitent à penser au lieu de sentir, enveloppent les œuvres de Poe d’un clair rayonnement d’intellectualité.
e quelque monstrueux assassinat, et désigne les plaies. Dans d’autres œuvres , dans les récits d’aventure, il suscite la peur c
au sommet de la gamme d’émotions terrifiantes que Poe scande dans son œuvre . En quittant entièrement le réel, il ôte à l’horr
réel, il ôte à l’horreur tout le pénible et le dur. Elle est dans ces œuvres suprêmes purifiée et assuavie, teintée de tendres
gît flottante à terre, ne s’élèvera jamais plus 8. L’absence dans l’ œuvre de Poe de certains caractères, est aussi signific
e que ceux-ci se soient jamais émus du frôlement d’une jupe. D’autres œuvres présentent des hommes et des femmes s’aimant, mai
de voix ou un afflux de sang ne vient altérer le calme glacial de ces œuvres et de toutes. Il semble qu’elles soient laminées
et contenue, que nous tâchons de voir. III Nous avons analysé l’ œuvre d’Edgar Poe. Ayant séparé les éléments de son est
e la curiosité, sa psychologie, certaines omissions étranges dans son œuvre , ses doctrines esthétiques procèdent de causes co
e Poe s’est appliqué à faire naître les deux émotions spéciales à son œuvre , parce qu’il sentait pouvoir terrifier et étonner
joignent. Nous avons montré comment l’originalité caractérise toute l’ œuvre de Poe, depuis certains objets bizarrement compos
it ses plans, combine le coloris de son style, les proportions de son œuvre , la réticence de ses dénouements, dose d’une main
un fait et ses conséquences possibles, entre toutes les parties de l’ œuvre , entre ses propres facultés et leur emploi loisib
tique constamment, et c’est en vertu de ce penchant essentiel que ses œuvres ont revêtu une forme cristalline et géométrique,
intellectuelle que lui a causée l’invention des moyens, s’est mis à l’ œuvre la tête aussi libre qu’un mathématicien notant un
terminal. Sans fièvre d’inspiration, sans cette identification avec l’ œuvre que pratiquent la plupart des auteurs, une mervei
ouvoir être satisfaits, quand ils se sentent capables d’accomplir une œuvre . Ils ne sont pas même heureux, quand ils l’ont ex
esthétique et la connaissance de l’homme régissant l’élaboration de l’ œuvre , chaque détail ajouté involontairement, les force
s tendent les doctrines de Poe, qui marquent aussi clairement que son œuvre l’intellectualité de son âme. Adoptées et pratiqu
que la médecine. Nous sommes au bout de notre tâche. En un ensemble d’ œuvres , les plus étranges de notre siècle, nous avons no
nt l’existence et les modifications réciproques expliquent pourquoi l’ œuvre de Poe est telle que nous l’avons vue. Il semble
ble, avec la faculté de dominer ces imanations, d’en faire éclore des œuvres froides, parfaites, et neutres. Il semble que le
49 (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 janvier 1886. »
possible le vrai succès, le seul que je souhaitais. (Richard Wagner : Oeuvres complètes, VIII, 248). Lohengrin est, sans con
 : Oeuvres complètes, VIII, 248). Lohengrin est, sans contredit, l’ œuvre la plus populaire de Wagner. Plusieurs auteurs em
t évident qu’il doit y avoir quelque chose de très spécial dans cette œuvre , quelque ensemble de modalités qui la distingue d
’une mort subite le surprendrait » et l’empêcherait de terminer cette œuvre « puisée dans son cœur même », s’empara de lui et
pp, Biogr. : I, 194). Ce qui caractérise Tannhaeuser, c’est que cette œuvre , quoi qu’écrite « avec son propre sang », était d
ux » pendant un an, et il ajoute qu’il est convaincu, que pour qu’une œuvre dramatique soit vraiment forte et originale, il f
erné et mécontent ». (IV, 357). Très peu soupçonnèrent la portée de l’ œuvre et le génie de celui qui l’avait faite. — Ce fut
était l’état d’âme de Wagner pendant qu’il écrivait Lohengrin. Cette œuvre en porte l’empreinte ; elle est le fruit d’une lu
lètement indifférent » (IV, 370). Il en résulte que Lohengrin est une œuvre , — la seule de Wagner— qui ne soit pas entièremen
ons, les contradictions qu’elles renferment, l’étude approfondie de l’ œuvre telle que nous la possédons sur le théâtre, tout
ard (IV, 414). Nous ne pouvons entrer dans une analyse détaillée de l’ œuvre , que nous devons supposer connue. Nous ne voulons
les n’en existent pas moins. — Ainsi l’on trouve dans l’ensemble de l’ œuvre , poème et musique, ce que l’étude des conditions
été composée laissait prévoir : un conflit de tendances. C’est bien l’ œuvre de l’homme qui doutait. C’est dans ce doute, nous
les drames de Wagner, et ses autres opéras, sans exception, sont des œuvres de foi ; il écrivit sans réserves, sans concessio
à un état moral ; dans ce dernier sens, on peut qualifier Lohengrin d’ œuvre pessimiste, par excellence. — Or, la foi, l’affir
actérisant l’âme de celui qui écrivait et formant l’essence même de l’ œuvre , la pénètre de toutes parts, et fait que, instinc
que tous connaissent. Et Richard Wagner, le génie mâle, a, dans cette œuvre féminine, exprimé ces sentiments si universels, —
(IV, 404), qu’il avait commencé immédiatement après Lohengrin, cette œuvre , certes, n’aurait pas été populaire ! Lohengrin,
hengrin, cette œuvre, certes, n’aurait pas été populaire ! Lohengrin, œuvre d’un moment de faiblesse, de découragement, de do
, d’indéfini, qu’on ressent généralement à la première audition d’une œuvre wagnérienne. Par exemple, le plus simple de tous
fort Berlioz, nous affectent désagréablement ou non ; or l’étude des œuvres de Wagner nous révèle tout au contraire que sa se
on suivi par M. Wilder, et dit combien utile et admirable était cette œuvre de vulgarisation. La Valkyrie est particulièremen
du théâtre, par Hans de Wolzogen(I volume de 113 pages, en allemand). Œuvre publiée par les Bayreuther Blaetter, et dont la R
er nous avons voulu réaliser une double tâche : expliquer au public l’ œuvre lyrique de Richard Wagner, et à ceux qui déjà con
de Richard Wagner, et à ceux qui déjà connaissaient et aimaient cette œuvre expliquer le génie entier du Maître. Mais nous av
d’avoir réussi : les Wagnéristes français ont eu la curiosité de ces œuvres prodigieuses ; ils savent que Wagner ne fut pas s
philosophiques. Et maintenant nous pouvons plus aisément poursuivre l’ œuvre de propagande que nous avons entreprise. Notre re
sur la vie, les drames, le système musical et dramatique de Wagner. L’ œuvre du Maître s’est depuis longtemps imposée à l’admi
ous tâcherons à ce que, faite dans une langue de lecture aisée, cette œuvre de propagande Wagnérienne place enfin le Maître d
us ceux qui, Wagnéristes, ont à cœur la gloire et la propagation de l’ œuvre Wagnérienne. La Rédaction Le Directeur gérant : E
un ouvrage que doit publier prochainement la librairie Fischbacher, l’ Œuvre dràmatîque de Wàgner. [NdA] cg. La série de poèm
remier but de la Revue, pendant cette année 1885, était d’expliquer l’ œuvre de Wagner à ceux qui ne la connaissaient pas, et
50 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre IV. L’heure présente (1874) — Chapitre unique. La littérature qui se fait »
it 1. Faits généraux d’ordre social, moral ou littéraire. — 2. Les œuvres et les hommes. Critique : M. Brunetière et la doc
t, que par ce qui sera, et en viendra. Mais, sans prétendre juger les œuvres d’aujourd’hui comme fixes et complètes, nous pouv
alisme. L’école de M. Zola, qui regardait ses théories plutôt que ses œuvres , s’est perdue dans l’insignifiance et dans la gro
littératures étrangères ont versé de toutes parts dans la nôtre leurs œuvres et leurs influences. L’Angleterre, d’abord, avec
ce qui est éminemment dramatique. Son symbolisme, dans ses meilleures œuvres (car il faut bien distinguer chez lui, comme chez
ue nous avions eu la maladresse de le perdre. 2. Les genres et les œuvres . Il nous faut venir maintenant aux hommes et a
res et les œuvres. Il nous faut venir maintenant aux hommes et aux œuvres qui, dans les divers genres, nous semblent travai
activité pour la rendre plus efficace. M. F. Brunetière958, dans une œuvre résolument objective et impersonnelle, a laissé d
s fines et originales, de vives intuitions déterminées au contact des œuvres , un goût enfin sûr et délicat lui ont fourni la b
, il a obtenu deux résultats : évaluer plus justement la pression des œuvres déjà écrites sur les esprits qui créent ensuite d
n des œuvres déjà écrites sur les esprits qui créent ensuite d’autres œuvres , détacher par conséquent parmi toutes les causes
e qu’à distinguer, à définir les êtres moraux qui se révèlent par des œuvres  ; et tous ces mélanges de tempéraments, d’intelli
’avenir dira quelle fut la chimère et quelles les idées fécondes. Les œuvres manquent encore. Les maîtres de tous ces groupes
de la vie. Le danger, jusqu’ici, c’est la bizarrerie, l’obscurité des œuvres , l’exécution inégale aux intentions, et l’immense
ntérieure et une large pitié philosophique : il a donné deux ou trois œuvres qui ont chance d’être actuellement ce que notre a
ion sèche et perçante : le public a méconnu l’originale valeur de ces œuvres dont l’impression était douloureuse et dure. Le f
teurs, à beaucoup de ses spectateurs, le sens de la vérité. Quant aux œuvres , il est remarquable que du réalisme, insensibleme
me sans violences et sans ficelles, voilà le mérite éminent des trois œuvres principales976 qu’il a écrites, où par surcroît i
e, il n’est plus juste de dire que le théâtre d’aujourd’hui n’a pas d’ œuvres  : et il a, de plus, des promesses certaines, préc
ons, in-12, 1888 ; le Devoir présent, 1891, pet. in-16. Cf. aussi les œuvres de M. H. Béranger, surtout l’Aristocratie intelle
re, 1885. Parallèlement, 1889. Sagesse, 1881. Liturgies intimes, etc. Œuvres complètes, Vanier, in-18, 20 vol. — A consulter :
les Fossiles, l’Invitée, l’Amour brode. 976. Ajoutez Phlipote, 1893, œuvre plus légère et mêlée. 977. M. Lemaître a commenc
51 (1899) Musiciens et philosophes pp. 3-371
te tout uniment « à reconnaître comme artistiques un certain nombre d’ œuvres parce qu’elles nous plaisent, et à combiner une t
aisent, et à combiner une théorie de l’Art qui puisse s’adapter à ces œuvres -là ». Cette conclusion nous démontre que Tolstoï
nifestations de l’Art ont préoccupé les penseurs, c’est que, dans les œuvres du génie s’affirme avec une continuité absolue la
ï et qui consistait à ne considérer comme belles et parfaites que les œuvres correspondant à un certain schéma, déterminé d’av
spondant à un certain schéma, déterminé d’avance d’après la formule d’ œuvres antérieures, reconnues parfaites. C’est cette est
a raison, ce qui est essentiellement un acte spontané du sentiment. L’ œuvre de l’artiste est, après tout, une fonction nature
feu, les légendes naïves du terroir ou les souvenirs familiaux, fait œuvre d’artiste au même titre que le poète, le musicien
ner l’Art à la religion, de l’autre à ne considérer comme bonne que l’ œuvre qui sera compréhensible à la majorité des hommes.
rive à conclure que la religion doit être la base de l’évaluation des œuvres d’art. On voit clairement, par où pèchent toutes
critiques « qui continuent aujourd’hui encore à louer aveuglément les œuvres rudimentaires et souvent vides de sens des ancien
des anciens Grecs : Sophocle, Euripide, Aristophane, et aussi tout l’ œuvre de Dante, de Tasse, de Milton, de Shakespeare ; t
i tout l’œuvre de Dante, de Tasse, de Milton, de Shakespeare ; tout l’ œuvre de Michel-Ange, y compris son absurde Jugement de
œuvre de Michel-Ange, y compris son absurde Jugement dernier ; tout l’ œuvre de Bach ; tout l’œuvre de Beethoven, y compris sa
compris son absurde Jugement dernier ; tout l’œuvre de Bach ; tout l’ œuvre de Beethoven, y compris sa dernière période ». L
ui est simplement la conséquence même de son activité particulière. L’ œuvre artistique appartient toujours à un ensemble, ell
gmes formulés en préceptes catégoriques et impératifs. La plupart des œuvres religieuses de la Renaissance — pas toutes — rent
morale dans le culte. C’est ce qui rend les religions inaptes à toute œuvre d’avancement. Elles sont nécessairement conservat
fixé aujourd’hui à cet égard. On sait que les Évangiles ne sont pas l’ œuvre proprement dite des quatre évangélistes auxquels
ire, ne veut rien de semblable, il donne ouvertement et librement son œuvre comme une invention personnelle. » Voilà qui est
ple est nécessairement accessible à tous. Rien n’est moins exact. Des œuvres très compliquées de moyens peuvent être très aisé
e moyens peuvent être très aisées de compréhension ; inversement, des œuvres où l’Art réduit à un minimum la combinaison de se
cial, anti-humain, non accessible à tous, il mentionne expressément l’ œuvre du plus sincère, du plus passionné, du plus loyal
ons, se trouvent, en dépit d’une forme toujours artificielle (!), des œuvres d’un art véritable. Mais il devient sourd, ne peu
ient sourd, ne peut plus rien entendre et commence alors à écrire des œuvres bizarres, maladives, dont la signification reste
jamais remplacer les sons réels ; tout compositeur doit entendre son œuvre pour pouvoir lui donner la forme nécessaire. Beet
int de surdité… La Neuvième Symphonie passe pour une des plus grandes œuvres de l’art. Pour me rendre compte de ce qui en est
i en est au juste, je me pose avant tout la question suivante : Cette œuvre transmet-elle un sentiment religieux d’un ordre é
transmettre de pareils sentiments (!) ; je me demande alors si cette œuvre n’a pas une autre qualité de l’art bon, celle, pa
symphonie des sentiments qui unissent les hommes, je n’y vois qu’une œuvre artificielle, longue et obscure, où quelques cour
culièrement saillante par la simplicité et la clarté des idées dans l’ œuvre symphonique de Beethoven, c’est assurément celle-
vres ; il aura lu que la IXe Symphonie fut jadis considérée comme une œuvre incompréhensible par quelques contemporains du ma
n ses vues personnelles l’incompréhensibilité autrefois reprochée à l’ œuvre par une critique peu clairvoyante. La IXe Symphon
les professionnels, — de s’élever à la compréhension esthétique de l’ œuvre , de reconnaître le sens intime des créations vrai
toï se trompe aussi lourdement qu’on peut le faire. Il parle de cette œuvre avec la radicale incompétence d’un aveugle qui ju
es, mais qu’on ne s’attendait pas à voir rangés dans la catégorie des œuvres de portée générale, accessibles à tous par la sim
s rêveries pianistiques, à la plus haute poésie, que certaines de ses œuvres par leur accent douloureux et la sincérité de leu
chose accessoire ; la manière dont il est traité, voilà ce qui fait l’ œuvre d’art. Des œuvres s’occupant de la vie des riches
; la manière dont il est traité, voilà ce qui fait l’œuvre d’art. Des œuvres s’occupant de la vie des riches peuvent être auss
d’ajouter que l’exclusivisme dont parle Tolstoï est beaucoup moins l’ œuvre des critiques que des chefs d’écoles, des artiste
renforcement ou affaiblissement du son, détruisent la perfection de l’ œuvre et, par suite, sa capacité de nous émouvoir. La t
s arts. Et un homme ne peut découvrir ces nuances que quand il sent l’ œuvre , quand il se place directement en contact avec el
ltant de l’extension prise par les écoles d’art, de là la profusion d’ œuvres médiocres qui amène à la fois l’abaissement du go
e avoir oublié et de là résulte le vague de ses déductions. Quand une œuvre saisit les masses profondes de l’humanité, qu’ell
ble. V. R. Wagner et Tolstoï Ignorance de Tolstoï au sujet de l’ œuvre et des idées de R. Wagner. — Ce qu’a cherché et v
est-ce que l’Art ? Ce chapitre est intitulé de la façon suivante : L’ Œuvre de Wagner, modèle parfait de la contrefaçon de l’
dit. D’abord, Tolstoï rattache Wagner à l’école « des imitateurs des œuvres maladives de Beethoven » ; il lui reproche de « s
tation de deux d’entre eux se trouve un instant réunie dans une seule œuvre , comme c’est le cas dans l’opéra, l’un des deux e
tre. » Ces quelques lignes suffisent : Tolstoï ne connaît pas plus l’ œuvre poétique de Wagner que son œuvre théorique. Jamai
sent : Tolstoï ne connaît pas plus l’œuvre poétique de Wagner que son œuvre théorique. Jamais Wagner n’a parlé de la subordin
se produire dans l’art de Wagner. Le poème dramatique n’est plus une œuvre distincte de la composition musicale. Il n’y a pl
sicale. Il n’y a plus, comme le croit Tolstoï, la combinaison de deux œuvres de domaines artistiques différents, ni même adapt
de composition musicale, c’est tout justement le contraire. C’est une œuvre parfaitement cohérente, qui puise son unité dans
emontent pas au-delà de 1585. Ensuite, il est inexact de croire que l’ œuvre de Mozart, Weber et Rossini représente exactement
n humaine. Mais Tolstoï ne sort pas de là : il ne veut voir dans les œuvres de Wagner qu’une adaptation artificielle de deux
t la pleine indépendance de l’artiste. Or, la nécessité d’adapter une œuvre musicale à une œuvre d’un autre art est une contr
nce de l’artiste. Or, la nécessité d’adapter une œuvre musicale à une œuvre d’un autre art est une contrainte qui anéantit to
dans le mélodrame, les légendes des tableaux, les illustrations. Les œuvres de Wagner appartiennent à cette même catégorie. »
aître russe ne s’est même pas donné la peine d’étudier les idées et l’ œuvre de Wagner ; et c’est de sa part faire preuve d’un
r. « Il manque à la musique nouvelle la qualité essentielle de toute œuvre vraiment artistique, dit-il : le caractère d’unit
ésion si étroite qu’on ne puisse toucher au moindre détail sans que l’ œuvre entière s’écroule… » Comment, après ce qu’il ava
toï n’a aucune idée d’une partition wagnérienne ? La merveille dans l’ œuvre de Wagner, — et sur ce point, tous ceux qui le co
mes, ce que Kant dit de sa Critique de la raison pure. Chacune de ses œuvres est un véritable corps vivant, dans lequel chaque
onction du Tout. De façon que même les faiblesses ou les défauts de l’ œuvre en sont une portion intégrante, indispensable, qu
est animé. Quiconque étudiera consciencieusement et sans préjugés les œuvres de Wagner devra reconnaître ce fait. Il est vraim
s son inconscience, il va jusqu’à écrire ceci : « Dans les dernières œuvres de Wagner, à l’exception de quelques parties moin
rimentation de ce genre, que l’on peut renouveler d’ailleurs avec les œuvres de bien d’autres maîtres, et cette plaisanterie a
et qui marchait à quatre pattes. » Et ainsi de suite, l’analyse de l’ œuvre continue charentonesque et charivarique : « Un p
s contemporains, de toucher aux gloires les plus pures, de ternir les œuvres les plus hautes du passé et du présent, qu’il se
homme, dit-il, sans aucun effort de sa part, reçoit en présence de l’ œuvre d’un autre homme une émotion qui l’unit à cet aut
encore recevant en même temps que lui la même impression, c’est que l’ œuvre en présence de laquelle il se trouve est une œuvr
ssion, c’est que l’œuvre en présence de laquelle il se trouve est une œuvre d’art. La particularité de cette impression, c’es
en avoir la conscience bien claire », disons-nous à l’artiste dont l’ œuvre nous émeut ; « tu nous révèles ce que nous ne per
ï de l’avoir méconnu, que s’il est, dans ce siècle, un artiste dont l’ œuvre possède la contagion artistique, c’est bien Wagne
dont l’œuvre possède la contagion artistique, c’est bien Wagner ! Son œuvre réunit précisément en elle les trois conditions d
s impressions et de la clarté d’expression. S’il en est ainsi, quelle œuvre , je le demande, pourra-t-on encore considérer com
ontagion artistique le critérium absolu de la valeur artistique d’une œuvre  : « C’est, dit-il, le signe certain par lequel on
nt la proposition négativement, l’idée de Tolstoï reste fausse. « Une œuvre , dit-il, peut être belle, poétique, riche d’effet
s hommes. » Cela n’est pas exact, car la puissance spirituelle d’une œuvre peut ne pas se manifester en toute occasion, ne p
t, où irons-nous ? Il faudrait conclure de l’insuccès momentané d’une œuvre à son infériorité esthétique, car le succès est,
le dire, pour des motifs absolument étrangers à la valeur propre de l’ œuvre  ? L’auteur de Qu’est-ce que l’Art ? est lui-même
ne fréquent, disons même constant dans l’histoire de l’art. En face d’ œuvres qui ont puissamment ému des foules où toutes les
ique. Tel individu, intelligent d’ailleurs et capable d’apprécier une œuvre littéraire ou poétique, est dépourvu complètement
a subi la contagion ni de la Neuvième Symphonie de Beethoven, ni de l’ œuvre de Wagner, nous n’irons pas jusqu’à conclure qu’i
intrinsèque, comme une puissance interne de l’Art. Cette puissance, l’ œuvre de Bach, par exemple, la possède au plus haut deg
l est sans importance aucune que, pendant près de deux siècles, cette œuvre ait été incomprise et à peu près ignorée, non seu
t qu’aujourd’hui seulement nous sommes en mesure de transmettre cette œuvre au public dans de bonnes conditions d’exécution.
a contagion peut même être double ; elle peut émaner directement de l’ œuvre même, ou bien encore de l’art particulier de l’in
d’ordre secondaire, ou, inversement, ravaler à un rang inférieur une œuvre d’ordre supérieur. La contagion n’est complète et
ppelle le contenu de l’Art, c’est-à-dire la question de savoir « si l’ œuvre exprime de bons ou de mauvais sentiments ». Voilà
d’autres termes, l’homme n’est plus artiste, il est devenu lui-même l’ œuvre d’art. Le grand principe de l’unité des êtres, gr
re complètement banni. Dès lors, la tragédie grecque disparaît, comme œuvre d’art. Sa décadence s’accentue à mesure que l’esp
est musicale en soi, et lui-même nous l’a dit très clairement6 : « L’ œuvre la plus complète du poète devrait être celle qui,
; le mythe et la musique. — Confirmation des idées de Nietzsche par l’ œuvre de R. Wagner. — Wagner véritable poète tragique.
e comprendre qu’en regardant au fond et en embrassant l’ensemble de l’ œuvre . Ce que Nietzsche dit d’Hamlet peut s’appliquer à
froides ? C’est qu’elles ne sont parvenues jusqu’à nous qu’à l’état d’ œuvres littéraires, de drames parlés. Il nous manque la
s lu l’ouvrage du philosophe de Bâle ne peut comprendre tout à fait l’ œuvre du maître de Bayreuth. La Naissance de la tragédi
ens le plus vrai du mot, Wagner devait nécessairement fondre dans son œuvre le mythe et la musique, ainsi que l’avaient fait
uperficiels, satisfaits amplement des émotions que leur procurent les œuvres de Wagner. Gardons-nous cependant de les considér
ls se crussent parfaitement d’accord avec Wagner ! Je ne sache qu’une œuvre moderne qui approche véritablement de l’esprit wa
dément en lui que lorsque, déjà à la seconde moitié de sa carrière, l’ œuvre de Schopenhauer vient à sa connaissance, c’est en
aintenant le développement de cette mélodie instrumentale à travers l’ œuvre de Haydn, de Mozart et de Gluck, nous la voyons s
humain dans le chant. Mais en même temps, comme toute réaction, leur œuvre fut excessive. Sous prétexte de rendre intelligib
indispensable pour comprendre Wagner artiste et saisir le sens de ses œuvres de théâtre, c’est de comprendre la nature de son
on, par exemple, d’affirmer qu’on méconnaît le sens et la portée de l’ œuvre de Wagner quand on ne veut y voir qu’une réforme
croissance. Il n’en est pas moins vrai que si nous voulons analyser l’ œuvre même, si nous cherchons à pénétrer bien au fond l
d et Frédéric Barberousse, il condamne le drame non musical qui est l’ œuvre du seul poète dramatique ; et il va à la Mort de
mot, simplement monstrueuses. Coupez en deux cette totalité qu’est l’ œuvre de Wagner, il ne vous restera nécessairement que
égralement sans aucune réalisation scénique ; elles demeureraient des œuvres prodigieusement évocatrices d’émotions et de pens
adoxale. La représentation scénique est le complément nécessaire de l’ œuvre musicale. Elle précise ce qui dans l’expression s
, et dans les écrits spécialement consacrés à Richard Wagner et à son œuvre . De ceux-ci, le premier, Richard Wagner à Bayreut
issance de la Tragédie et la démonstration de leur concordance avec l’ œuvre et l’esthétique du maître de Bayreuth. C’est moin
e avec l’œuvre et l’esthétique du maître de Bayreuth. C’est moins une œuvre de critique qu’un dithyrambe exalté en l’honneur
elle de la pensée. Un philosophe pourrait lui donner pour pendant une œuvre correspondante, mais ou le même sujet, au lieu de
ns très élevées que Nietzsche consacre à la portée philosophique de l’ œuvre de Wagner10 et à ce qu’il appelle « la pensée de
. Wagner seul a su réaliser ce miracle de trouver pour chacune de ses œuvres un langage nouveau, de revêtir d’une harmonie dif
e n’est pas le sens des mots, mais l’âme, la signification intime des œuvres de Wagner qui échappe à leur compréhension… Et pu
me il avait en quelque sorte besoin de se justifier devant elles, son œuvre avait encore gardé quelque chose d’embarrassé et
destinées à exprimer l’éthos. À la fin de sa vie, dans ses dernières œuvres , il a essayé d’inaugurer une autre forme ; mais l
gurer une autre forme ; mais la gêne qu’il y a eue donne à ces belles œuvres quelque chose d’obscur, de mal défini. Aussi Wagn
passé, de se remémorer l’effet produit sur les contemporains par les œuvres d’Eschyle et de Sophocle, plus récemment par le t
re en Angleterre, en Allemagne par celui de Schiller, ou encore par l’ œuvre poétique de Dante, puis par les grands artistes d
analogue des phénomènes que l’on croit trop généralement spéciaux aux œuvres de Wagner, et particulièrement aux représentation
qu’on y éprouve, il ne suit pas que les germes morbides émanent de l’ œuvre même. L’exemple le plus frappant à cet égard, et
produit d’une décadence mentale et d’une hystérie maladive, comme une œuvre dans laquelle se trouvent mêlés de la façon la pl
Wagner 11 et Nietzsche contre Wagner. Elles sont, l’une et l’autre, l’ œuvre d’un esprit déjà en pleine déroute, qui ne mesure
blème de Wagner » opposé au « problème de Bizet ». « Qu’une pareille œuvre perfectionne ! s’écrie-t-il en parlant de Carmen.
es rapports et efface toutes les proportions. « Carmen est aussi une œuvre rédemptrice ; Wagner n’est pas seul un rédempteur
s la musique longtemps avant Carmen, et ce qu’on en trouve dans cette œuvre , qu’on le remarque bien, est plutôt emprunté. « I
phique qui le conduit aux déplorables plaisanteries dont il accable l’ œuvre du maître de Bayreuth dans le Cas Wagner. Lisez c
ouver que dénier les autres enseignements qu’on peut encore tirer des œuvres citées, par exemple que l’on peut être amené au d
ste est pauvre de vie. Veut-on admirer Wagner, qu’on le contemple à l’ œuvre  : comme il sépare, comme il obtient de petites un
lle étendue, sans répétition de leurs éléments mélismatiques ? Dans l’ œuvre de Wagner, il s’en rencontre quelques-unes. C’est
avec Wagner, Nietzsche s’était vivement intéressé à Brahms, dont les œuvres l’avaient frappé et semblent même avoir provoqué
ils les aient jouées, ils reviennent toujours avec joie à ses grandes œuvres symphoniques. Il m’est arrivé bien souvent d’assi
saient, se dépensaient avec un feu qu’ils ne donnaient pas aux autres œuvres . Il semblait que quelque chose de la passion et d
oven avait tout sauvé ! La Symphonie en ut mineur est, il est vrai, l’ œuvre la plus extraordinaire sous ce rapport que possèd
e ardeur passionnée, quel regain d’énergie vitale. Qu’il y ait dans l’ œuvre de Beethoven un certain pathos, un ton déclamatoi
de la musique, qu’il y exprimait des idées et des sentiments, que ces œuvres étaient de véritables poèmes où il se donnait tou
tyle, quelques traces de l’emphase tribunitienne commune à toutes les œuvres du commencement du siècle, sa surabondance cepend
même façon que Dieu et d’autres créateurs, au soir de leur journée d’ œuvre . » « Haydn. — Le génie autant qu’il peut s’allier
iciens pourront encore se nourrir de ses pensées et de ses idées. Ses œuvres constituent un trésor d’inventions non encore emp
es les plus récents éprouvent toujours un certain malaise en face des œuvres plus anciennes, parce que chaque art augmentant s
cependant, cela posé, contester aux tard-venus le droit d’animer les œuvres anciennes suivant leur âme ? Non, car c’est seule
upposé que Beethoven reparut tout à coup et qu’il entendît une de ses œuvres rendues suivant le plus moderne sentiment et raff
ses ; fatalement, ils introduisent quelque chose de leur âme dans les œuvres anciennes qu’ils font revivre pour nous, et ils o
de Schumann, aux confidences de Beethoven et surtout à ses dernières œuvres  : vous trouverez, sur ce sujet, l’expression de t
pression de tendances aussi avancées, sinon plus hardies que dans les œuvres de Wagner. Là aussi, selon l’expression plus pitt
ction d’avoir fait preuve d’intelligence et d’avoir compris vite. Les œuvres artistiques, même les plus grossières, peuvent en
e lyrique ou satirique ; là, un parallélisme peut s’établir entre les œuvres d’époques et de civilisations différentes ; mais
logues à la critique neurasthénique de quelques jeunes écrivains. Les œuvres que le génie a marquées de sa griffe peuvent bien
cadence se signale particulièrement par la désaffection à l’égard des œuvres supérieures, où le médiocre, l’ampoulé, le bourso
. Nos arrière-neveux apprécieront. Tout ce que je sais, c’est que les œuvres vraiment belles, — Bach — Beethoven — Wagner, — r
de Richard Wagner, en raison des pages admirables qu’il consacra à l’ œuvre de ce maître lorsqu’il jouissait encore de la plé
rtions rythmiques bien établies ; et cependant, sans celles-ci, leurs œuvres ne sauraient avoir de vitalité ni exercer d’impre
passent dans la langue littéraire et en maintiennent la vitalité. Les œuvres musicales qui se composeraient exclusivement d’él
l’histoire de notre musique jusqu’à la plus récente évolution dont l’ œuvre de Richard Wagner a été l’aboutissement. Vagues m
use efflorescence du rythme surajouté aux deux autres éléments dans l’ œuvre colossale de Bach ; nouvelle spécialisation des r
ymphonie de Beethoven ; nouvelle réaction purement mélodique dans les œuvres des dramatistes italiens du commencement de ce si
procédés de composition justifiés par le caractère tout spécial de l’ œuvre dramatique, ont passé dans le domaine symphonique
rit, il s’explique sur la dénomination de drame musical, donnée à ses œuvres , et il déclare qu’elle ne répond pas en réalité à
é exclue complètement du véritable drame. Ici, au contraire (dans son œuvre à lui), elle est en vérité la partie qui dans le
Musical. Wagner se prêta non sans appréhension à l’audition de cette œuvre de son jeune ami et il l’écouta jusqu’au bout, ma
52 (1906) La rêverie esthétique. Essai sur la psychologie du poète
e médiocre défende le secret de son travail avec un soin jaloux ! Son œuvre en effet nous paraîtra d’autant plus mesquine que
auront observé les autres. Nous aurons, pour élargir notre enquête, l’ œuvre écrite des poètes et des romanciers : source préc
s vers, mais aussi celle de la prose. Prise même dans son ensemble, l’ œuvre écrite de tous les prosateurs et versificateurs r
te et formera un tout suivi, plus il sera vraisemblable qu’elle est l’ œuvre de l’imagination pure, comme ces drames soi-disan
sie est un mérite de plus, qu’elle augmente la valeur artistique de l’ œuvre , qu’elle la rend plus admirable, qu’elle est par
t le sujet ne parlerait en rien à l’imagination ? Sans aucun doute. L’ œuvre poétique, étant de caractère tout différent, vala
se figurer en effet que le sentiment de beauté, qu’excite en nous une œuvre pathétique par son expression morale, c’est-à-dir
t la poésie nous donne des sentiments de nature spéciale, mais chaque œuvre poétique, on peut le dire, a sa teinte de sentime
créons pour nous-mêmes, sans aucune intention de l’utiliser dans une œuvre artistique quelconque. Elle est le produit le plu
ges de rêve, vagues projets d’avenir, espoirs et craintes, ébauches d’ œuvres à venir, visions fantasques. Ainsi nous en arrive
te la vertu suggestive : c’est à nous, si nous voulons faire vraiment œuvre de poésie, d’imaginer des mythes nouveaux. Mais n
elle, berçant les hommes sur son sein ; ou cruelle, absorbée dans son œuvre , indifférente à nos joies ou nos tristesses, mais
que dans la mesure où il pourra nous inciter à la rêverie. Pourquoi l’ œuvre des hommes, qui nous touche de si près, qui peut
r donner une impression d’art. Nous nous complaisons surtout dans les œuvres qui poussent l’imitation assez loin pour évoquer
ant que nous sommes en présence d’une simple représentation. Dans les œuvres ainsi présentées nous ne songeons même pas à dist
en fait comprendre le charme. Quand il n’aurait fait passer dans son œuvre et ne nous communiquerait qu’une infime partie du
ons, et la prolongions à plaisir. Ainsi nous ne nous détacherons de l’ œuvre qui commence à mettre en jeu notre imagination qu
blable appel à l’imagination ; et toujours le caractère poétique de l’ œuvre sera d’autant mieux accusé que l’état de conscien
quel elle nous convie, se rapprochera davantage de la pure rêverie. L’ œuvre prosaïque est celle qui nous dit immédiatement et
tarderions-nous à la contempler ? Ce serait toujours la même chose. L’ œuvre poétique nous retient. On peut même la reconnaîtr
duira-t-il cet effet ? Ce sera quelquefois par la facture même de son œuvre . On sait combien un tableau, une statue gagne en
Ce sont précisément les sous-entendus de l’exécution qui donnent à l’ œuvre son surcroît de valeur expressive. Un rendu plus
ue l’artiste nous donne la première impulsion, en accentuant dans son œuvre les traits expressifs, qui entraîneront notre pen
mouvoir ; en s’inspirant de l’antique mythologie, de la légende, de l’ œuvre écrite des romanciers et des poètes, en se faisan
mythes et de symboles, l’artiste agira sur notre imagination ; et son œuvre sera poétique dans la mesure où elle présentera c
symboles expressifs leur conception de la vie humaine. Ce sont là des œuvres d’imagination, mais qui ont été composées, sinon
ter. Considérons d’abord ce que j’appellerai le contenu poétique de l’ œuvre , c’est-à-dire ce que l’auteur y a pu mettre de po
sant. En fait, la représentation théâtrale, qui est l’achèvement de l’ œuvre dramatique, est toujours précédée d’une longue pé
aire jouer une pièce, on commence par l’écrire. Un drame est donc une œuvre littéraire, que l’on met en scène après coup, qui
ue. Ainsi considéré en lui-même et dans son contenu, le drame est une œuvre littéraire comme une autre, où l’on peut mettre a
ra dire les mots magiques qui enchantent l’imagination. Tout dans son œuvre , situations, caractères, langage, pourra être de
à cette condition qu’il sera vraiment un drame, et non simplement une œuvre littéraire rédigée par caprice du poète en forme
les costumes, le jeu des acteurs me rendront cet enchantement. Que l’ œuvre gagne en vie, en émotion, en plénitude et intensi
 : quoi qu’il fasse, il ne saurait nous rendre à chacun notre rêve. L’ œuvre pathétique gagnera à l’exécution intégrale. L’œuv
cun notre rêve. L’œuvre pathétique gagnera à l’exécution intégrale. L’ œuvre poétique y perdra, et d’autant plus qu’elle sera
verbale. Le seul fait de cette union, si intime qu’il en résulte une œuvre d’une homogénéité parfaite, prouve entre les deux
i ils perdent leur temps. En fait les plus grands musiciens, dans des œuvres très sérieuses, l’ont pratiquée. L’imitation musi
nterviennent dans son inspiration ; intentions qui peuvent donner à l’ œuvre plus de richesse et d’intérêt si elles sont compr
se, mais quoi ? Le sens échappe ; et si l’on renonce à le chercher, l’ œuvre , prise au sens propre, écoutée comme de la pure m
oncevoir tout autrement, et l’état d’âme dans lequel il a composé son œuvre , et la nature des suggestions qu’il veut nous don
 Maintenant, que se passera-t-il dans l’esprit de l’auditeur, quand l’ œuvre ainsi composée lui sera soumise ? Ici le mouvemen
lles que le musicien avait conçues. Nous sommes ainsi entrés dans son œuvre plus profondément que nous n’aurions fait, si nou
une impression de poésie comparable à celle que produisent certaines œuvres musicales, dont pourtant il serait impossible de
ement de la grande expression pathétique qui sort de l’ensemble d’une œuvre donnée ; mais dans le détail, dans chaque mesure,
, dans chaque accord, il y a une beauté d’expression. Dans les belles œuvres musicales tout concourt à porter l’impression de
§ 1. — Effet sur l’intelligence. Nous considérerons enfin une œuvre littéraire, et chercherons à nous rendre compte d
e passer ; elle est le moment de l’aperception. Soit au contraire une œuvre poétique. L’allure qu’elle donnera à ma pensée se
ée sera toute différente. Je prendrai à dessein mes exemples dans des œuvres très connues, que chacun ait présentes à l’esprit
a rêverie ; et ce moment précis, que l’on pourrait marquer dans toute œuvre d’imagination, est celui où le lecteur éprouve, p
n déterminer la nature. Nous voyons d’abord que dans la lecture d’une œuvre poétique, notre esprit est plus actif qu’il ne le
plation des images qui nous seraient présentées toutes formées dans l’ œuvre même. C’est en effet de cet acte de vision intéri
consacré à la formation même de ces images. Elles sont en effet notre œuvre . Nous les attribuons au poète lui-même, parce que
ans l’esprit quand il écrivait ces lignes. Lire un poète, c’est faire œuvre de poésie ; c’est imaginer des tableaux conformém
ce travail de restauration mentale. Je constate qu’il est bien notre œuvre , et que c’est bien dans notre propre esprit que s
les perçoit plus. Nous pouvons déterminer enfin avec quelle force une œuvre littéraire doit agir sur l’imagination pour produ
r sur l’imagination pour produire l’effet le plus poétique. Entre les œuvres purement intellectuelles que nous avons citées d’
e nous avons citées d’abord comme exemple de prosaïsme absolu, et les œuvres purement imaginatives qui déterminent de véritabl
istique de l’état de rêverie. Les poètes s’ingénient à donner à leurs œuvres les titres les plus divers ; ce seront des Harmon
donc ? N’admettez-vous pas qu’il ait des idées, et les mette dans son œuvre  ? Quand il vous en apporte, les accueillerez-vous
s divergences se produiront toujours quand il faudra décider si telle œuvre donnée est ou n’est pas de bonne et vraie poésie.
en logique. Nous nous trouvons donc en présence d’un certain nombre d’ œuvres de caractère très différent, où l’élément pensée
l’esthétique rationnelle. Nous cherchons d’où vient en fait, dans une œuvre poétique quelconque, l’impression de poésie. Nos
sion esthétique plus puissante. Tout ce qu’il mettra d’idées dans son œuvre nous la fera davantage admirer ; ses vers en sero
que rêver. Je sais que pratiquement il est assez difficile, dans une œuvre donnée, de distinguer l’idée de l’image, la conce
onception abstraite de la représentation concrète. Dans presque toute œuvre littéraire, l’intelligence et l’imagination trava
avons donc ici un signe qui nous permet d’isoler par analyse dans une œuvre littéraire l’élément purement poétique. Seules so
ie de déclin. Le poète se mettrait donc au-dessus et en dehors de son œuvre  ; il animerait ses personnages d’une vie intense
passionne l’humanité ; ou qu’il se fasse créateur, qu’il compose une œuvre épique ou romanesque ; qu’il donne à ces êtres de
es du dehors : un miroir y suffirait. Il faut qu’il nous présente une œuvre vivante et passionnée, qui frappe l’imagination e
t perturbateur, que le poète doit autant que possible éliminer de son œuvre . L’excès de sensibilité est un défaut rare, et qu
le il n’y a pas de complète poésie. Nous aussi nous contemplerons son œuvre d’un œil calme ; elle nous restera étrangère, ne
ansmission de ces émotions la fin suprême de son art. La valeur d’une œuvre se mesurera à l’effet qu’elle produit sur le sent
thétique. Appliquez cette conception à l’art. Quand vous regardez une œuvre sculpturale d’une expression pénétrante, par exem
uggestions produites, par une sorte d’abstraction, la tristesse que l’ œuvre exprime, et n’y plus voir que cela, comme si c’ét
consécutives ou déterminantes de l’émotion. C’est en cela qu’il fait œuvre de poésie. On ne peut dire qu’une œuvre d’art ser
it dans la lecture des poèmes et des romans, car c’est dans de telles œuvres que l’imagination sentimentale trouve le plus d’o
dans lesquels nous entrons volontiers. Quand par exemple, lisant une œuvre d’imagination, nous y trouvons exprimés des senti
e que tout homme est disposé à partager, l’expression pathétique de l’ œuvre s’amplifie encore du sentiment de cet unisson mor
icatif d’ordre esthétique. Dès que dans les sentiments qu’exprime une œuvre littéraire, nous pouvons soupçonner quelque chose
poétique § 1. — Méthode d’inspiration. Nous avons considéré l’ œuvre poétique du dehors, cherchant à nous rendre compt
s seulement qu’on voulût bien citer un seul exemple authentique d’une œuvre de quelque importance obtenue ainsi. L’inspiratio
xion intense, et que ce qu’elles nous font apercevoir, ce n’est pas l’ œuvre toute faite, toute élaborée, dans sa forme d’art
e toute faite, toute élaborée, dans sa forme d’art définitive, mais l’ œuvre encore abstraite et en voie de formation. Cela n’
, lui feraient apparaître des images merveilleuses. Pour composer une œuvre poétique, deux méthodes sont possibles : on peut
n. Chaque poète, selon son tempérament, et aussi selon la nature de l’ œuvre à composer, emploiera de préférence l’une ou l’au
de. Parlons d’abord de la méthode d’inspiration. Nous considérerons l’ œuvre poétique aux diverses phases de sa genèse depuis
le poète tirera-t-il son idée initiale, qui est le sujet même de son œuvre  ? Il ne peut la chercher, n’en ayant encore aucun
lques écrivains affirment pourtant avoir obtenu l’idée initiale d’une œuvre littéraire par voie de déduction, en commençant p
n, en commençant par déterminer les conditions générales auxquelles l’ œuvre devait répondre. Leur première attitude mentale s
ses productions les plus originales on trouverait des réminiscences d’ œuvres étrangères, un apport de l’expérience, des rappel
l’esprit du poète est hanté d’idées conçues par hasard, de projets d’ œuvres auxquels il n’a pas donné suite, d’images qu’il a
t et veut être réalisée, développée. Alors on se met sérieusement à l’ œuvre et la période de composition commence. Voici quel
préférence ont eu une production plus abondante et plus riche. Leurs œuvres ont un développement plus large. Leur phrase même
indifférente au point de vue artistique. Elle ajoute à l’attrait de l’ œuvre . Elle lui donne de la grâce. Le lecteur en jouit
le lisant, nous n’y sentirons aucune contrainte, aucun effort. Etant œuvre de pure poésie, il nous donnera une impression pl
onnera une impression plus purement poétique. Constatons encore que l’ œuvre d’inspiration aura cette qualité éminente, la sin
pontané des idées et des émotions que la situation lui suggérera33. L’ œuvre qu’il aura ainsi composée sera forcément vivante,
and on en arrive au détail de l’exécution. Si préméditée que soit une œuvre , elle ne peut l’être que dans son ensemble ; les
jamais. Il arrivera donc toujours un moment, dans l’élaboration de l’ œuvre poétique, où l’on devra laisser l’imagination fon
t à ses propres lois. Nous avons admis qu’à la rigueur le sujet d’une œuvre pouvait être déduit de considérations abstraites 
e peut en être ainsi de toute la suite du développement ; autrement l’ œuvre entière garderait ce caractère sec et abstrait ;
bstrait ; à aucun moment elle ne serait artistique et vivante. Qu’une œuvre à composer se présente d’abord comme un problème
us reste à chercher quel rôle peut et doit jouer, dans la genèse de l’ œuvre poétique, la pensée lucide et consciente. Certain
l’effort intellectuel qu’elle a coûté ; et cela est vrai surtout de l’ œuvre destinée à donner une impression de poésie. S’ens
d’un de ses plus puissants instruments de travail. S’imaginer qu’une œuvre poétique de quelque importance, un drame, un poèm
aient les palais d’Aladin. La production toute spontanée d’une grande œuvre poétique ne serait pas plus merveilleuse. Je me d
ore ce grave défaut, c’est d’abandonner au hasard la composition de l’ œuvre . L’auteur ne sait d’avance où il va ; il s’engage
oppements à côté, ces hors-d’œuvre, ces digressions dont s’encombre l’ œuvre des conteurs ou des poètes à l’imagination trop f
On ne peut donc abandonner tout à fait l’imagination à elle-même. Une œuvre poétique, qui prétend à produire une impression d
rtain que dans toute élaboration littéraire il en est de même. Dans l’ œuvre qui semble emportée du mouvement le plus puissant
e ; mais que l’on fasse mine de critiquer un détail quelconque de son œuvre , il sera prêt à en donner les raisons. Signalez-l
principales une fois trouvées, on peut songer à établir le plan de l’ œuvre future. C’est une opération indispensable dans to
us pour visualiser ces combinaisons : on se fera souvent du plan de l’ œuvre projetée une sorte de figure schématique, dans la
ien que quelques sèches formules, et une grande fatigue. Le plan de l’ œuvre une fois arrêté dans ses grandes lignes, l’œuvre
atigue. Le plan de l’œuvre une fois arrêté dans ses grandes lignes, l’ œuvre de développement commence : ici encore la réflexi
rait bien un moyen d’éluder cette difficulté ; ce serait d’écrire son œuvre à rebours, en développant d’abord ces idées final
ord les scènes essentielles, qui doivent être le point culminant de l’ œuvre . Dans un poème lyrique on écrirait en premier lie
erait praticable que si l’on avait d’avance dans la tête un plan de l’ œuvre assez détaillé, assez déterminé, pour être sûr de
du développement, aucune modification essentielle ; alors en effet, l’ œuvre serait vraiment composée d’avance, il n’y aurait
le, achèvera de se déterminer ; il prendra la complexité de la vie. L’ œuvre s’enrichira donc, au cours de la composition, de
ontribuer à la déterminer. Ces dernières scènes, point culminant de l’ œuvre , en sont en même temps la synthèse ; elles ne peu
t, un vers, une phrase peut-être, mais non tout un développement. Une œuvre d’imagination ne peut croître que par développeme
penser qu’à ce qu’il écrit actuellement est incapable de composer une œuvre . Le véritable compositeur est celui qui peut disp
H. Bergson a montré comment s’opère cette évolution psychique40. De l’ œuvre préméditée, que peut-on concevoir avant de l’avoi
uffisante analogie. La conception des idées abstraites, ne mettant en œuvre qu’une partie trop restreinte de notre activité i
indre. Ainsi, par un incessant labeur, se constituera peu à peu cette œuvre dont le lecteur, qui reçoit les images toutes fai
u poète fatigué, qui n’a même plus la force de chercher ses mots. Les œuvres composées suivant ce système resteront comme un c
ur et la générosité de la pensée, il nous paraît deux fois grand et l’ œuvre gagne à cette impression un redoublement de puiss
nages secondaires, épisodiques, que le poète fait intervenir dans son œuvre comme de simples figurants, pour faire nombre. Le
Lucifer ; la magistrature, dans La robe rouge, etc.). Dans toutes les œuvres à thèse (ainsi dans l’Etape de Bourget) les carac
se, en composant un plan, n’est pas le même, selon qu’il s’agit d’une œuvre didactique, ou d’une œuvre d’imagination. Si l’on
’est pas le même, selon qu’il s’agit d’une œuvre didactique, ou d’une œuvre d’imagination. Si l’on compose un livre de scienc
c’est afin de le rendre plus compréhensible et plus assimilable. Une œuvre d’imagination est surtout composée pour l’effet.
53 (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « André Chénier »
André Chénier Œuvres poétiques. [Le Constitutionnel, 22 décembre 1874
nt complet. Et qui sait ? il l’est peut-être trop… On a fait pour les œuvres poétiques d’André Chénier ce que l’on a fait pour
r ce que l’on a fait pour le nom du poète. L’édition porte ce titre : Œuvres poétiques d’André DE Chénier… avec une notice de
éon de Bonaparte. C’est un DE de trop… De même, dans l’édition de ses œuvres poétiques, il y a trop de de aussi, c’est-à-dire
cette édition de Chénier. Tout ce que Chénier a peigné et ôté de ses œuvres auxquelles il faisait de si longues toilettes, on
eux ceux qui meurent jeunes. Et cela est vrai dans tous les sens. Les œuvres inachevées du génie ont le bonheur d’être un éter
un homme, et les mœnia interrupta du génie arraché brutalement à son œuvre par une mort sanglante. Il a la poésie de cette m
le dessous de cartes de ses travaux, l’envers et le déshabillé de son œuvre , — ce qui va nuire à son effet et en diminuer la
ord Byron et le Camoëns, dont les vies furent aussi poétiques que les œuvres . D’un autre côté, André Chénier, qui, de tempéram
avail du poète, elles nuisent toujours à la beauté synthétique de son œuvre . Toutes les cuisines sont laides à voir, même cel
it pas, il n’y en a pas d’autres que les sentiments exprimés dans ses œuvres . Non ! André Chénier n’était pas un athée comme n
ne étrange puissance, — que je regarde comme la plus belle partie des œuvres poétiques de Chénier. Je n’ignore pas que ce que
-être égal. On ne vit d’abord que cela dans André. On ne vit dans son œuvre et on n’admira que la vie grecque, évoquée et res
enchantement. L’Aveugle (Homère), Le Mendiant (Lycus), la partie de l’ œuvre intitulée les Églogues, frappèrent tout le monde
ute Critique virile, et qui s’attache surtout dans l’appréciation des œuvres fortes à la profondeur de l’accent qui y retentit
geurs, avalanche, la littérature n’aurait peut-être pas, en poésie, d’ œuvre plus belle ! Seulement, et je parle à ceux qui so
Seulement, et je parle à ceux qui sont poètes en quelque degré, si l’ œuvre avait été plus belle, le poète, privé de la poési
54 (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Chapitre premier. Le problème des genres littéraires et la loi de leur évolution » pp. 1-33
où il résulte qu’il importe essentiellement de distinguer, dans toute œuvre littéraire, la valeur relative de la valeur absol
e, la valeur relative de la valeur absolue. La valeur relative d’une œuvre littéraire est dans ce qu’elle nous apprend sur l
inction ne peut guère se faire qu’à distance. Les contemporains d’une œuvre de valeur relative, frappés par l’exactitude du d
nt aisément ce qui n’est que photographie instantanée avec ce qui est œuvre d’art. Notre goût nous paraît être le goût ; notr
e abandonne ces choses aux historiens et ne conserve du passé que les œuvres de valeur absolue. Ce jugement de la postérité, s
ne pouvaient pas avoir, et il exagère fréquemment l’influence qu’une œuvre de valeur absolue exerça sur son époque. Un exemp
r de certains lieux communs. Certes (est-il besoin de le dire ?), une œuvre littéraire de valeur absolue est une des beautés
ession d’une âme toujours présente. Un cataclysme venant à détruire l’ œuvre entière de nos civilisations, Faustus et Stella r
t préparés, sans lesquels ils ne seraient pas. Il ne faut pas que les œuvres de ces ouvriers, de valeur relative, nous soient
e valeur, qui n’est pas esthétique mais historique et génétique ; ces œuvres doivent se résumer en lignes d’évolution ascendan
valeur relative. Du point de vue historique que je développe ici, les œuvres de valeur relative ont leur grande importance ; e
lité particulière ; elles eurent souvent un succès plus grand que les œuvres de valeur absolue ; chez celles-ci, c’est l’indiv
plusieurs siècles savent la difficulté qu’il y a à classer certaines œuvres . Où mettre tels sermons, tels traités de morale,
essaie de grouper en « genre didactique »), sont tout simplement des œuvres de morale ou de science ; leur style agréable ne
rale ou de science ; leur style agréable ne suffit pas à en faire des œuvres littéraires ; il s’agit d’un domaine intermédiair
s mettre au nombre des œuvres d’art, dire pourquoi ce ne sont pas des œuvres d’art. Même après cette élimination, il restera a
as des œuvres d’art. Même après cette élimination, il restera assez d’ œuvres littéraires qui semblent difficiles à classer ; q
bien s’attacher très arbitrairement à une « forme » en négligeant des œuvres importantes. — En d’autres termes, l’esprit criti
isseur, l’art est créateur. Qu’on y prenne garde : chaque fois qu’une œuvre satirique mérite une place dans l’histoire littér
le au premier abord. Nous englobons, sous le nom de « comédies », des œuvres très dissemblables ; par exemple, des tableaux de
d’éléments romanesques. Ce qui importe avant tout, dans l’étude d’une œuvre littéraire, c’est l’élément générateur ; qu’on ne
umets aux réflexions du lecteur quelques cas très divers. Ce sont des œuvres qui traitent de politique, de morale ou de scienc
rince de Balzac, les Pensées de Pascal, tout Fontenelle, etc. Que ces œuvres aient à figurer toutes dans une histoire littérai
55 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « I — L’architecture nouvelle »
r de beauté. De même qu’à un sens nouveau de la vie correspondent des œuvres nouvelles, aux œuvres nouvelles doit correspondre
u’à un sens nouveau de la vie correspondent des œuvres nouvelles, aux œuvres nouvelles doit correspondre un sentiment nouveau
evant certains fragments, nous sommes contraints de reconnaître que l’ œuvre n’est pas essentiellement nouvelle, qu’elle ne ré
ne existe. Je voudrais en ces quelques pages pouvoir caractériser son œuvre de novateur. Mais entrer dans l’intimité même de
sion faite sur moi.‌ Ce qui frappe, au premier contact avec l’une des œuvres de Horta, c’est sa puissante originalité. On sent
es œuvres de Horta, c’est sa puissante originalité. On sent que cette œuvre est sortie uniquement de lui, sans l’ombre d’un r
rant, même le moins banal, il y a un abîme ; il s’agit en effet d’une œuvre entièrement nouvelle. Vous reconnaissez en même t
dénote, à vos yeux, l’artiste de race qui l’a conçu : je dis que de l’ œuvre dans sa totalité, de ses moindres détails comme d
première vue. En poursuivant l’examen, en abordant la structure de l’ œuvre , les divers éléments apparaissent successivement,
ropre, tous les arts qui s’y rattachent, animés du même souffle que l’ œuvre principale, incomplète sans eux. L’unité de conce
il ne s’est pas borné à en reproduire la formule dans chacune de ses œuvres . A ses yeux, il n’y a pas de formule. Chacune de
A ses yeux, il n’y a pas de formule. Chacune de ses créations est une œuvre distincte, ne rappelant en rien ses précédentes,
n-type n’existe pas pour lui »40 a-t-on avec juste raison. En effet l’ œuvre , dans sa pensée, est toujours adaptée à sa destin
pensée moderne. Il est moniste parce que dans l’une quelconque de ses œuvres tout est lié, tout concourt à l’unité : tous les
de la matière à l’habitant. Il est panthéiste parce que dans la même œuvre , aucun détail n’est superflu, chaque fragment a u
gie, nous aimons mieux abandonner aux compétents le soin de juger son œuvre . Qu’il nous suffise d’avoir noté notre impression
ture à montrer ce que l’art moderne peut attendre de lui ; car si son œuvre n’est pas encore considérable par le nombre, comb
pour ceux qui savent voir ! Les jalousies et les pastiches que cette œuvre suscite, l’incompréhension et la routine auxquell
56 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre III. Le naturalisme, 1850-1890 — Chapitre II. La critique »
mitation artistique de la nature ; principes de la classification des œuvres . Caractères généraux de l’œuvre de Taine. — 3. Fr
; principes de la classification des œuvres. Caractères généraux de l’ œuvre de Taine. — 3. Fromentin : la critique d’art fond
, un « canon » de beauté, sur lequel ils devaient « patronner » leurs œuvres  : elle était comme le canal qui amenait en leur c
onfusément, expliquent ou justifient la révolution accomplie dans les œuvres . Le plus avisé, le plus fin de ces apologistes fu
un protestant, a mêlé de fortes préoccupations morales à l’étude des œuvres littéraires : esprit grave, solide, ingénieux, fé
on de philosophie et de science. Il semble, d’abord, qu’il continue l’ œuvre de Villemain, qui avait été de réduire la critiqu
ans ces larges cadres les individus, de qui émanent immédiatement les œuvres . Sainte-Beuve s’attache aux individus : et par là
abord une relativité plus grande dans la critique. Il cherche, dans l’ œuvre littéraire, l’expression, non plus d’une société,
ement intéressé. Regardez les deux grandes masses qui constituent son œuvre  : les Lundis et l’Histoire de Port-Royal. Ces Lun
scientifiques. Son influence, depuis 1863 environ, a été immense. Son œuvre se distribue en trois masses principales : philos
plissent fiévreusement nos romanciers, et qui se déversent dans leurs œuvres  ; de là l’usage du fait divers, judiciaire ou méd
erministe, puisqu’il veut faire de la science, Taine professe que les œuvres littéraires sont des produits nécessaires dont un
 : elle ne fait pas apparaître les éléments encore inexplicables de l’ œuvre littéraire. Elle ne tient pas compte de la nature
le veux bien, pourquoi Racine, helléniste, janséniste, a mis dans son œuvre ce que Pradon, ignorant et galant, ne mettait pas
tation de l’enchaînement des faits, ne diminuent pas la solidité de l’ œuvre , ni surtout sa richesse suggestive867 Taine est
e intellectuel. Ces petits faits significatifs dont Taine compose ses œuvres m’apparaissent comme des échantillons soigneuseme
e valeur constante. Nous touchons ici à un dernier caractère par où l’ œuvre de Taine entre en étroite relation avec le mouvem
de Dominique (1863) qui est, en dehors de toutes les écoles, une des œuvres excellentes du roman contemporain : dans une form
çoit surtout ce qui les distingue, la singularité personnelle de leur œuvre . Par l’étude du métier et de la technique, il réi
57 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre II. L’époque romantique — Chapitre V. Le roman romantique »
u romantisme au réalisme : Balzac. Caractère de l’homme. Lacunes de l’ œuvre  : sa puissance. Peinture de caractères généraux d
érimée. Par où Mérimée diffère de Stendhal. Objectivité réelle de son œuvre  ; sobriété pathétique et psychologie condensée.
ancour à son heure, entre Rousseau et Lamartine, a fait un « lac ». L’ œuvre est très riche de pensée : voisine de Cabanis et
est le modèle du genre, où l’on peut classer aussi quelques-unes des œuvres de jeunesse de Balzac. Mais entre les mains de qu
entre les mains de quelques grands artistes, le genre s’éleva et des œuvres puissantes naquirent. Cinq-Murs (1826) a bien vie
e qualité médiocre au fond sous l’éclat travaillé des images. C’est l’ œuvre la plus manquée d’Alfred de Vigny. La Chronique d
présenter toute une série. Mais nous retrouverons ailleurs Mérimée. L’ œuvre maîtresse de la grande époque romantique, en ce g
duisant, où le poète a saisi un « caractère », est le vrai héros de l’ œuvre . En somme, psychologie nulle, drame insignifiant,
chercher bien plus dans les Misérables que dans Madame Bovary. Cette œuvre immense, fastidieuse ou ridicule par endroits, es
e large narration épique. Par malheur, le symbolisme prétentieux de l’ œuvre y répand souvent une fade ou puérile irréalité. L
ses fréquentations et ses états de sentiment, distingue-t-on dans son œuvre trois courants, ou trois sources d’inspiration, q
que ses commencements sont souvent ce qu’il y a de meilleur dans ses œuvres  ; ils retiennent plus de réalité et de vie. Il ar
es les poses littéraires ; elle a fait simplement, avec bonhomie, son œuvre d’écrivain, sans plus d’embarras que si elle eût
u’à midi. Ainsi se fait en vingt ans (1829-1850) la Comédie humaine : œuvre puissante, comme le siècle en offre peu ; non pas
des lacunes. Balzac est déplorablement romanesque : la moitié de son œuvre appartient au bas romantisme, par les invraisembl
ans qui se tiennent et se relient, ces individus qu’on retrouve d’une œuvre à l’autre à toutes les époques de leur carrière,
onnages fictifs des individus historiques qui sont mêlés parmi eux. L’ œuvre de Balzac, par cette cohésion et par la puissance
ui les parties mortes, ayant été toujours les parties manquées de son œuvre . Au contraire il a représenté en perfection les â
séparation du romantisme et du réalisme. Il reste cependant dans son œuvre quelque chose d’énorme, une surabondance et une o
endhal. Sainte-Beuve n’a donné qu’un roman, Volupté (1834) : cette œuvre très moderne, plus facile à goûter aujourd’hui qu
propres à chacune. La préoccupation principale de Stendhal, dans son œuvre littéraire, se rattache à ce goût de l’action et
à pourquoi il a souvent traité des sujets italiens. L’une de ses deux œuvres maîtresses, la Chartreuse de Parme, est presque e
s d’archéologue qui évoque quelque souvenir de ses voyages. Aussi son œuvre est-elle, extérieurement, moins objective que cel
endant, il ne faut pas s’arrêter aux accessoires ni à la surface de l’ œuvre . En réalité le roman de Mérimée est essentielleme
à l’illusion. Mérimée appartient à la grande période romantique : son œuvre de romancier tient à peu près toute dans une ving
d’observation psychologique. Mérimée, lui, est purement artiste : son œuvre relève de la théorie de l’art pour l’art. Morale,
ans sous des pseudonymes de 1822 à 1825. Il donne en 1829 la première œuvre qui fera partie de la Comédie humaine : ce titre
c avait établi en 1845 un plan qui comprenait un assez grand nombre d’ oeuvres qu’il n’a pas eu le temps d’écrire. Il mourut en
res qu’il n’a pas eu le temps d’écrire. Il mourut en 1850. Éditions : Œuvres complètes, 21 vol. in-8, Calmann Lévy (Comédie hu
die humaine, 17 vol. ; Théâtre, 1 vol. ; Contes drolatiques, 1 vol. ; Œuvres diverses inédites, 4 vol. ; Correspondance, 1 vol
5 vol. in-16 (Com, hum., 40 vol. ; Contes, 3 vol. ; Théâtre, 2 vol.). Œuvres de Jeunesse, 10 vol. in-16. — Lettres à l’Etrangè
rs 1895.A consulter : Vicomte de Spoelberch de Lovenjoul,Histoire des œuvres de Balzac, 3e éd., in-8, Calmann Lévy. Cerfbeer e
gotisme et Lettres inédites, Charpentier, 1893, in-12. Lucien Leuwen, œuvre posthume reconstituée sur les manuscrits originau
58 (1900) Le lecteur de romans pp. 141-164
e romans1 Quel est le public naturel du roman ? À supposer qu’une œuvre romanesque puisse être lue par tout le monde, est
e, je vous préviens que je cesserai mon abonnement. » Remarquez que l’ œuvre incriminée n’a aucun caractère d’immoralité ; qu’
ur tort ; que le roman tel qu’ils le conçoivent et l’imposent est une œuvre fausse et néfaste ; que le roman pour les jeunes
vie. Et j’en aperçois deux raisons. La première, c’est qu’il est une œuvre destinée à peindre les hommes tels qu’ils sont ;
e une œuvre d’art extrêmement complexe. Que le roman soit d’abord une œuvre d’observation, personne n’y contredira. Sans dout
pouvoir de chercher ailleurs le principal ressort et l’intérêt de son œuvre  ? Évidemment non. Il doit savoir et il doit dire
maine, et qu’il y est d’autant mieux soumis que l’œuvre d’art est une œuvre d’enseignement, une leçon, un acte d’influence et
a, et si le livre excite l’homme à la révolte, je ne vois plus dans l’ œuvre écrite qu’un désordre, que toutes les raisons d’a
dre, sous prétexte que des enfants de quinze ans liront peut-être ses œuvres  ! Non ; là commencerait un abus tout à fait conda
idée, deviner les sous-entendus, peser les mots, et faire à côté de l’ œuvre du maître ce qu’on pourrait nommer l’œuvre du lec
mots, et faire à côté de l’œuvre du maître ce qu’on pourrait nommer l’ œuvre du lecteur. Cette collaboration, que la jeunesse
on, que la jeunesse ne peut lui donner, est nécessaire à toute grande œuvre , elle est un élément avec lequel l’écrivain doit
Le moindre mal qui résulte, pour des âmes trop jeunes, de l’étude des œuvres romanesques, c’est l’exaspération de la sentiment
ut en dire autant lorsque l’on considère le roman, non plus comme une œuvre morale, mais comme une œuvre d’art. Là encore la
n considère le roman, non plus comme une œuvre morale, mais comme une œuvre d’art. Là encore la jeunesse, l’inexpérience du l
ndre oui ou non. Oublions surtout qu’il existe un nombre bien grand d’ œuvres romanesques qui ne méritent pas une critique moin
orale ou physique, leur fidélité à eux-mêmes d’un bout à l’autre de l’ œuvre , la diversité des langages dont ils se servent, e
épisodes, l’agencement des parties, autrement dit la composition de l’ œuvre . Il y aura là, pour un esprit avisé, mille observ
ivre de mérite doit les provoquer. Mais la parfaite pénétration d’une œuvre romanesque nous conduira bien au-delà de ce point
la prose romanesque de ces trente dernières années. Il a écrit trop d’ œuvres d’une immoralité grossière, mais il avait le géni
e ; qu’ils vivent d’abord, qu’ils laissent de côté le roman comme une œuvre pour eux vide de sens, écrite dans une langue étr
59 (1893) Du sens religieux de la poésie pp. -104
sorte, une part de collaboration. — surtout le devoir d’ordonner son œuvre avec rigueur, de poursuivre aussi loin, aussi pro
monument spirituel sans faillir, d’autre part, au devoir d’achever l’ œuvre poétique dès longtemps rêvée, promise… Le titre
er : elles seront vérifiées en des « études » spéciales d’hommes et d’ œuvres et en des conférences nouvelles sur les points où
r créer l’atmosphère essentielle à des spéculations vérifiées par des œuvres . * *   * Nous aurons à chercher ensemble quelles
on est que trop tenté de rapporter, comme à une commune mesure, toute œuvre écrite. La combinaison détestable de ce faux styl
ns pourtant déchoir du rang où nous élève la fréquentation des belles œuvres , voilà le difficile procès de l’éducation artisti
r la beauté, l’expression humaine de la notion divine. Chacune de nos œuvres , chacun de nos actes est une expression de notre
voir, ne nous hâtons pas de dire que le poète ne ressemble pas à son œuvre  ; songeons plutôt que, dans l’opération de notre
songeons plutôt que, dans l’opération de notre imagination émue par l’ œuvre , intervient un grave élément de déformation : not
notre propre personnalité. Entre la sensation du poète et la nôtre, l’ œuvre qui résulte de la première et cause la seconde pr
avec celle du poète. Mais il n’y a pas d’écart entre l’auteur et son œuvre si elle est bonne, puisque l’œuvre exprime l’aute
pas d’écart entre l’auteur et son œuvre si elle est bonne, puisque l’ œuvre exprime l’auteur, puisque tout bon artiste ne fai
ourbet peuvent peindre le même paysage à la même heure sans que leurs œuvres aient entre elles rien de commun que le thème div
ure notion métaphysique, abstraite, qui sert de direction suprême à l’ œuvre artistique comme à l’œuvre philosophique, mais qu
straite, qui sert de direction suprême à l’œuvre artistique comme à l’ œuvre philosophique, mais qui en soi et par soi n’engen
part, faut-il la laisser voir, en laisser persister des traces dans l’ œuvre réalisée ? Non pas ! Non plus qu’un beau corps ne
es croyances directrices restent latentes et ne viennent troubler les œuvres ni de l’amour, ni d’aucune passion où éclate et s
té puis l’intellectualité du poète, est la condition primordiale de l’ œuvre , qui n’est que l’éternisation de cet état. Que l’
s ces transformations, sonne l’heure qui ne cessera plus de sonner. L’ œuvre faite dit : Je suis, c’est l’éternisation d’un in
première. Et pour nous diriger dans l’intelligence de l’unité de son œuvre , le peintre a choisi un point central, la tonique
tout rayonne, où tout se concentre. Sans doute vous pourrez étudier l’ œuvre à loisir et vos yeux et votre esprit scruteront s
s termes. On ferait aisément des observations analogues à propos de l’ œuvre musicale. Entre tous les poètes et plus nettement
éalisation du triomphe de l’infini ? En dépit des développements de l’ œuvre , les minutes ne succèdent pas aux minutes, c’est
tions que je viens d’interrompre sur l’aspect d’éternité des diverses œuvres d’art. Vous vous demandiez peut-être comment il m
nt mètres de longueur sur un seul plan ne saurait être qu’une suite d’ œuvres , puisque personne (et non plus l’auteur) ne pourr
en apprécier l’harmonie. Il en va de même en littérature. Les longues œuvres manquent d’unité et par conséquent, dans leur ens
leur composition, quant à la forme arbitraire selon laquelle ces deux œuvres nous sont présentées : forme arbitraire, étrangèr
poèmes séparés par de longs instants de remplissage sensibles dans l’ œuvre surtout du poète anglais. Poe estimait que cent v
e l’opération de mémoire essentielle à la parfaite compréhension de l’ œuvre pour un esprit toujours gouverné par la pensée gé
t au présent et, dans sa vie vivante, c’est toujours au présent que l’ œuvre se déroule sous nos yeux, suite symphonique de ta
entiment. Or : affaire de sentiment aussi, l’art ! C’est pourquoi une œuvre philosophique comme Eurêka est légitimement dédié
impressions. Comment et dans quel intérêt assigner, dans cette grande œuvre commune, des rangs aux poètes qui furent les préc
la vie humaine, la pensée pure s’est recueillie pour l’avenir dans l’ œuvre moins éclatante et peut-être plus durable du poèt
rme angélique ». Je vous rappellerai quelques vers de lui, dans cette œuvre des Destinées que sa mort nous livra. Vous y sent
uments que ceux de sa propre destinée, il accomplit le monument d’une œuvre personnelle à nous tous et qui, le héros disparu,
insi, le Faust fut la première en date et reste la plus poignante des œuvres poétiques vraiment modernes. Il y a un instant (d
lectation de leurs deuils intimes. Il ne s’agit certes point de faire œuvre directement utile ou utilitaire : l’utilité sera
directement utile ou utilitaire : l’utilité sera dans la beauté de l’ œuvre vivante et neuve qui pourra dire à ceux qui se pl
ces instants crépusculaires où les civilisations mourantes, lourdes d’ œuvres mais épuisées de sève, donnent leurs derniers eff
ce que vous pouvez comparer vos désirs avec ceux de tant de siècles d’ œuvres et de génie ? Est-ce sans bénéfice que la Chine e
e des choses a elle-même conjuré le péril. Un siècle détruit autant d’ œuvres qu’il en apporte ; la guerre, les révolutions, l’
dernière analyse, peut-être bienfaisante cruauté. Il est vrai que des œuvres détruites survivent les reproductions : croyez-no
ression esthétique. Les grands sculpteurs grecs, pour accomplir leurs œuvres admirables, devaient disposer de suffisants éléme
els de la vie. C’est à ce spectacle que nous assistons. Voyez comme l’ œuvre s’est fatalement accomplie. La philosophie a pris
inct et prétendent mettre l’artiste à même de produire à coup sûr des œuvres irréprochables. Autrefois, c’est l’art qui faisai
d’une Religion catholique de l’Humanité, quand le temps aura fait son œuvre bienfaisante, quand l’enseignement reconstitué au
e De par la joie d’être à l’heure d’avoir été ! Descends alors sur l’ œuvre bonne, ô Mort aimée, Mort amoureuse, avec le soir
umée L’étoile du phare ou l’écueil prestigieux : Descends alors sur l’ œuvre bonne, ô Mort aimée. Car, nul n’a mieux que moi
60 (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 février 1886. »
lé, serait fâché de voir représenté à Paris, avant un drame de lui, l’ œuvre d’un confrère étranger. Puis M. Boulanger, notre
éticiens austères décident du sort de Lohengrin : ils reconnaissent l’ œuvre admirable, les oppositions ridicules ; mais ils e
vrai, sont demeurés plus indifférents : Lohengrin leur paraissait une œuvre charmante mais encore trop pareille aux opéras co
nformations, le chef d’orchestre Lachner aurait fortement maltraité l’ œuvre et le ténor surtout n’aurait pas été à la hauteur
’Elsa n’est pas rendu d’une façon intéressante, rien ne peut sauver l’ œuvre . En dehors de cela, le tout demande un dévouement
laquelle il écrivit le Vaisseau-Fantôme, Richard Wagner a produit des œuvres plus parfaites, plus conformes dans toutes leurs
ous en a appris. En revanche, nous connaissons assez bien en Russie l’ œuvre musicale de Wagner. Nous avons vu ses premiers op
e continuer avec l’originalité de leur tempérament et de leur race, l’ œuvre admirable du maître de Bayreuth. Je vous entretie
œuvre admirable du maître de Bayreuth. Je vous entretiendrai de leurs œuvres , et des résultats que leur Wagnérisme a déjà prod
es concerts parisiens vous entendrez bientôt, au moins en partie, les œuvres principales de MM. Dorgomijsky, Balakirew, Mussor
nce, très vivement, cette habitude musicale. C’est seulement dans les œuvres des grands compositeurs que ces nations apprennen
ses auditeurs le vocabulaire spécial nécessaire à l’intelligence de l’ œuvre qu’il leur présentait ? Or la Russie n’a pas beso
ée. C’est ce qu’a tenté Glincka, notre premier grand compositeur. Son œuvre , encore un peu grossière, a été reprise, avec plu
la mélodie infinie, le récitatif continu. Vous voyez qu’en somme, les œuvres de ces compositeurs, encore qu’ils se défendent d
e sont dit que, la musique devant traduire des émotions définies, les œuvres dramatiques des grands poètes antérieurs pouvaien
r Iznoskow Pétersbourg, le 6/18 janvier 1886 Bibliographie4 L’ œuvre dramatique de Richard Wagner, par Albert Soubies
 : la biographie en est complètement écartée ; mais une étude sur « l’ œuvre  » de Wagner, puisque chacune des pièces est étudi
détails techniques, pour être lus et compris aisément et donner de l’ œuvre Wagnérienne une idée claire, simple. Enfin, le li
it d’impartialité : les auteurs, qui sont de dévoués admirateurs de l’ œuvre Wagnérienne, n’ont pourtant pas fait une apologie
un guide, en un mot, pour ceux que la curiosité pousse à aborder ces œuvres complexes, mais nullement inintelligibles ». Plus
ayant des choses artistiques une première connaissance, doivent sur l’ œuvre Wagnérienne acquérir des idées nettes et justes,
st, en somme, comme un excellent feuilleton, en quinze numéros, sur l’ œuvre de Wagner. Ainsi il est appelé à rendre, dans le
Blaetter)   Analyse du numéro IX Hans von Wolzogen : Notes sur les œuvres Posthumes de Wagner, avec le fragment complet « l
ons subjectives. Spécialement, des notes comme celles qui forment les œuvres Posthumes nous font pénétrer dans l’intimité de l
rques sur l’index de concordance joint au volume : unité absolue de l’ œuvre Wagnérienne ; les semblantes contradictions ne so
ites pur l’influence de Schopenhauer. Commentaire, page par page, des œuvres Posthumes.   Analyse du numéro X   1° Courte cita
l’unique théâtre créé par le Maître. On voit tous les jours, par les œuvres de Wagner données dans les plus grandes villes de
ses poésies ne furent chantées, ses drames ne furent représentés, Ses œuvres d’ailleurs ne peuvent nous donner une idée de ce
e Mendès de nous avoir donné la première. (La Red.) [NdA] 2. Sur les œuvres de ces compositeurs on consultera l’ouvrage publi
ander Séroff (1820-1871) est un compositeur et un critique russe. Les œuvres théoriques de Wagner ont sur lui autant d’influen
es œuvres théoriques de Wagner ont sur lui autant d’influence que les œuvres musicales. Il rencontra Wagner en 1858 et les deu
oscou, Tristan en 1898. Plusieurs textes théoriques sont traduits : L’ Œuvre d’art de l’avenir (1897), Opéra et Drame (1906),
61 (1886) Quelques écrivains français. Flaubert, Zola, Hugo, Goncourt, Huysmans, etc. « Victor Hugo » pp. 106-155
cembre 1884, Revue Indépendante. I Au lecteur qui pénètre dans l’ œuvre colossale, touffue, confuse, et mêlée de M. Victo
s d’une description, les traits d’une physionomie et les phases d’une œuvre , il découvrira aussitôt que la principale habitud
fèrent et répètent la même désolante réponse que reprend en une autre œuvre le ver destructeur des Sept Merveilles. Certaines
çons ironiques que Dieu n’a pas besoin de l’homme pour parachever ses œuvres . Que l’on joigne à ces exemples les facétieux bon
ortelle, Il est comme un cheval attendant qu’on dételle. Mais dans l’ œuvre de Victor Hugo, ce symbolisme est souvent autre c
es qui amplifiées et soutenues deviennent la contexture même de toute œuvre . Que l’on observe que les Châtiments sont l’ironi
t en de plus générales oppositions, l’antithéisme divise donc toute l’ œuvre de M. V. Hugo, des mots aux âmes, du plan d’une a
sur tout un énorme chapitre. Enfin toute la bizarre construction des œuvres de prose et de vers, résulté de cette dispersion
s à la psychologie et de là aux conceptions fondamentales des grandes œuvres . Nous avons vu comment des habitudes qui ne parai
le style ont pu être montrées influer sur les gros organes de toute l’ œuvre , comment la répétition a simplifié la psychologie
t l’esthétique. Il nous reste à pénétrer dans ce domaine interne de l’ œuvre de V. Hugo, dont nous avons déjà passé les approc
s images et des antithèses. II Toute personne familière avec l’ œuvre de M. V. Hugo, aura senti à certaines parties, qu
es, tout ce dénûment du fond sous la luxuriance de la forme font de l’ œuvre du poète un ensemble hérissé et creux, analogue a
éveloppements oiseux à un point stupéfiant, qui tout à coup, dans les œuvres en prose, laissent entre deux chapitres, un vide
issent entre deux chapitres, un vide nébuleux. Une autre catégorie d’ œuvres à laquelle ressortissent la plupart des Orientale
apparaît comme le travail d’un potier, celle d’une sauterelle comme l’ œuvre d’un forgeron. Il proteste contre le suicide, qu’
 innocents, pauvres et petits ». Il n’est d’ailleurs pas dans toute l’ œuvre de M. V. Hugo, d’enfants qui ne soient des anges
ve, rien ne paraîtra plus confus. Il n’est pas en somme, dans toute l’ œuvre du poète, des sujets aux péripéties, de la psycho
erreuse, muet et les yeux clos, cela est énorme et admirable. Toute l’ œuvre de M. V. Hugo est ainsi grandie et exaltée par ce
intrigues ténébreuses, et les vertus angéliques. S’il est vrai que l’ œuvre de M. Hugo correspond à un monde, plus simple que
sont point ces parties éparses et sincères qui peuvent caractériser l’ œuvre de M. Hugo. Elles montrent que l’organisation int
notre analyse a dissociés, que l’on pourra reconstruire logiquement l’ œuvre immense de M. Victor Hugo. Une merveilleuse puiss
inaperçue du poète : la nudité du fond et la richesse de la forme, l’ œuvre de M. Victor Hugo se résume. III De l’ensem
othèse, paraisse être à l’origine de tous les caractères marqués de l’ œuvre de M. Victor Hugo ? Il nous semble que l’on peut
une autre, de se propager de terme en terme, du début à la fin d’une œuvre , s’étant immédiatement fondue et comme dissipée d
les lieux-communs les plus abusés, qu’en de nombreux endroits de son œuvre , il s’inspire visiblement des idées simples et pa
que présente tout être vivant. Mais ici, le langage qui a compromis l’ œuvre de M. Hugo, la sauve. Si ce poète simplifie la ré
eils par les titres métaphoriques, qui ne donnent pas le contenu de l’ œuvre  ; son érudition qui comprend toutes les sciences
é de l’Éducation sentimentale, de la l’entation de saint Antoine, des œuvres de Stendhal et de Baudelaire. Ici notre étude fin
des œuvres de Stendhal et de Baudelaire. Ici notre étude finit. D’une œuvre infiniment complexe, dont les propriétés saillant
e les effets causés, fasse illusion sur la beauté et la grandeur de l’ œuvre de M. Hugo. A l’intersection de deux lignes on me
tés soient prolongés à l’infini, ils comprendront l’infini. De même l’ œuvre de M. Hugo, dont nous avons résumé en quelques mo
62 (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Le Comte Léon Tolstoï »
e bonheur bien bas, cette humanité décrite et montrée dans ses larges œuvres  : cet essor et ce déclin seront considérés dans l
lement et la compréhension, et l’amour, et la haine du réel. I L’ œuvre de Tolstoï est de contenu compréhensif et réalist
nes sociaux intimes et publics. Jadis, même dans la plus vaste de nos œuvres , dans L’Éducation sentimentale, si l’on ne conçoi
els revit le siège de Sébastopol, que l’on dénombre en chacune de ces œuvres , la foule des êtres humains, caractérisés, spécia
ble qu’un seul cerveau pût concentrer et ressusciter. En aucune autre œuvre parmi celles qui poussent le plus loin l’admirati
tion de la guerre. Tout serait à citer, et la mémoire du lecteur de l’ œuvre où se place cette bataille aura retenu bien d’aut
avons citées, les moins notables qui forment la contexture même de l’ œuvre , sont faites, non d’indications descriptives, de
, consacre même aux épisodiques de larges exposés et emplit ainsi son œuvre d’une multitude d’êtres complètement décrits et m
en évidence, comme irrécusablement existants. Dans l’exécution de son œuvre Tolstoï réalise, à rencontre de tous les romancie
eux et diffus comme elle ; construite sur cette intuition profonde, l’ œuvre perdra en fini, en concentration artificielle d’e
ées, se manifeste avec une perfection encore inférieure dans le grand œuvre de Tolstoï, La Guerre et la Paix ; rien n’y est p
n’a en somme d’autre titre à la vie que le mot même qui la désigne. L’ œuvre de Tolstoï présente des individus reproduits avec
on du sombre sol, la merveilleuse floraison d’âmes et de vie qu’est l’ œuvre de Tolstoï. Ce contenu essentiel détermine les ca
nsouciance et de l’impuissance de l’écrivain. Si la traduction de ses œuvres ne permet pas de reconnaître exactement la contex
serviteurs et les paysans, font du roman contemporain de Tolstoï, une œuvre enchevêtrée et confuse, comble et embrouillée qui
tituent toute l’histoire politique et intime d’un peuple ? Dans cette œuvre poursuivie et dilatée au mépris de toutes les con
souffert, et y portant ses larges et calmes mains, il a jeté dans son œuvre le groupe d’êtres d’âmes et de chairs dont elles
raculeuse d’êtres vivants a déterminé la beauté même et la forme de l’ œuvre dans laquelle expire leur souple animation. La Gu
poussent à la poursuivre ; le but final et puissamment atteint de ces œuvres de réalisme de reproduction minutieuse et compréh
es et de pensées qui fut d’abord en lui le fantôme de ses livres. Les œuvres de Tolstoï tendent à représenter une société enti
s joies et les défaillances que l’auteur put éprouver. À mesure que l’ œuvre déploie les méandres populeux de son cours, qu’el
s pratiques pensées, le lecteur de Tolstoï se sent au cours même de l’ œuvre vaguement mais sûrement repoussé du spectacle mêm
s cesse il défaille, se détourne et se détache, comme insouciant de l’ œuvre entreprise ; les scènes s’esquissent inachevées,
s gourdes que l’auteur porte péniblement jusqu’au bout le faix de son œuvre . Il semble que Tolstoï se déprenne du spectacle d
mme une flamme menacée, mal entretenue, et qui brûle en pure perte. L’ œuvre s’étage péniblement, elle pousse ça et là ses mur
de ses puissantes et débiles mains, il assemble les matériaux de son œuvre , où la foule grise de ses âmes, dispose la terre
s, ni les objets sur lesquels ils s’exercent, ni le spectacle de leur œuvre , ni le spectacle du réel auquel elle équivaut, ni
lité d’esprit, la pureté de cœur, la frugalité et la pauvreté que les œuvres de Tolstoï paraîtront recommander et suggérer ave
menu d’un aristocrate comme le comte Tolstoï, figure à peine dans son œuvre , comme les mœurs ignobles de la populace, et la g
bles, Tolstoï a passé de la grande épopée de La Guerre et la Paix à l’ œuvre plus réduite et plus fausse d’Anna Karénine, pour
que l’on reste confondu de cette multitude et de cette création. Son œuvre donne au monde une large représentation et saisit
t frémi dans l’âme du grand écrivain qui les a fixées à jamais eu son œuvre . Il fut à l’origine celui qui, doué d’une merveil
posés à percevoir tout le réel, ne peuvent mettre leur esprit et leur œuvre en correspondance avec cet immuable non moi, ni s
s que lui montrait le cours de la vie. Il a réprouvé et rejeté de son œuvre ceux dont la propriété commune est d’être malfais
souciance des développements, à toute la conduite lente et lasse de l’ œuvre , on sent l’abîme qui se creuse entre l’auteur et
l n’y en a pas eu de telle dans un tel esprit depuis Pascal. Partir d’ œuvres littéraires qui embrassent et montrent tout le me
’écrivain de cinquante-cinq ans qui, après avoir composé de pareilles œuvres , s’adonne aujourd’hui à de telles besognes avec l
sont affermis dans leur foi. Cette attitude finale, cette carrière, l’ œuvre que nous venons d’étudier, l’ensemble et le confl
ités d’élocution et d’arrangement juste nécessaires pour composer des œuvres littéraires de forme médiocre, que l’on fasse pré
, des histoires, l’on aura énuméré les causes générales dernières des œuvres de Tolstoï, de leur contenu réaliste, de leur éte
e à la grandeur de leur manifestation, à la puissance d’illusion de l’ œuvre à la sympathie, au saisissement, à l’attraction q
rt de la réalité, l’omettra de sa mémoire, de son imagination, de son œuvre  ; mais comme on ne peut éviter de la connaître, c
est retirée la souillure de la douleur et de l’égoïsme, c’est par ses œuvres mêmes que Tolstoï paraîtra avoir accompli, sans l
63 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Leconte de Lisle, Charles-Marie (1818-1894) »
hiques, trad. (1869). — Le Catéchisme populaire républicain (1871). —  Œuvres complètes d’Eschyle, trad. (1872). — Les Érinyes,
complètes d’Eschyle, trad. (1872). — Les Érinyes, tragédie (1872). —  Œuvres d’Horace, trad. (1873). — Œuvres de Sophocle, tra
). — Les Érinyes, tragédie (1872). — Œuvres d’Horace, trad. (1873). —  Œuvres de Sophocle, trad. (1877). — Œuvres d’Euripide, t
 Œuvres d’Horace, trad. (1873). — Œuvres de Sophocle, trad. (1877). —  Œuvres d’Euripide, trad. (1885). — Les Poèmes tragiques
parisiens (1873).] Léon Dierx Ce qui frappe tout d’abord dans l’ œuvre de Leconte Delisle, c’est la noblesse et l’ampleu
sation, qui fait la véritable inspiration. Le caractère saillant de l’ œuvre de Leconte de Lisle est le vaste plan, prémédité
té dès le début, et qui se révèle à mesure que l’on avance dans cette œuvre  : l’étude du rôle assigné aux théogonies dans l’h
néanti la sensation, étouffé le sentiment. Vous avez voulu dans votre œuvre que tout ce qui est de l’humain vous restât étran
té morale. M. Leconte de Lisle est un grand artiste conscient, et son œuvre triste et haute à d’importants aspects de perfect
t un autre poèmes plus beaux les uns que les autres, en attendant son œuvre caressée, les États du Diable, attestaient que le
caractère arrêté. La remarque est intéressante à faire à propos de l’ œuvre de M. Leconte de Lisle. Ce poète impersonnel, qui
qui s’est appliqué avec un héroïque entêtement à rester absent de son œuvre , comme Dieu de la création, qui n’a jamais souffl
nt que lui, ne montre que sa propre pensée, et, seul présent dans son œuvre , ne révèle sous toutes ces formes qu’une chose :
n des plus stupides reproches que l’on eut coutume d’adresser à cette œuvre fut d’alléguer qu’elle n’allait pas au-delà d’une
ertes, le poète n’échappait point à la loi commune, et chacune de ces œuvres qu’il avait libérées du temps par sa volonté créa
ait libérées du temps par sa volonté créatrice fut, à sa manière, une œuvre de circonstance, enfantée dans la douleur. Mais a
ment chrétien : La Passion. Dès l’année 1860, la Passion disparut des œuvres de Leconte de Lisle. Le poète avait décidément re
64 (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Léon Gozlan » pp. 213-230
t coup de baguette tout comme les autres ! Avant de nous occuper de l’ œuvre entière de Léon Gozlan, de ce conteur raffiné auq
? L’auteur, en effet, on le retrouvera bien toujours, puisqu’on a ses œuvres pour le juger. Mais l’homme hors de ses livres, l
ssayé, je le sais bien, mais a-t-on réussi ?… À part le talent de ses œuvres , pour lequel on n’a trouvé que le mot de distingu
me le jour de leur mort, pour le besoin des chroniqueurs. III L’ œuvre de Léon Gozlan [III-VI]. [Le Nain jaune, 2 décem
jaune, 2 décembre 1866.] J’ai dit ce qu’était l’homme. J’ai promis l’ œuvre . L’œuvre, la voici. Dans un autre temps qu’à une
décembre 1866.] J’ai dit ce qu’était l’homme. J’ai promis l’œuvre. L’ œuvre , la voici. Dans un autre temps qu’à une époque o
’autant sur le marché qu’elle est plus inconsistante et plus lâche, l’ œuvre de Léon Gozlan, composé d’une vingtaine de volume
ons vu mieux, et sorti, bon Dieu ! de quels ventres ! Seulement, si l’ œuvre de Léon Gozlan n’a ni le nombre des écrits ni la
o et Les Mousquetaires, ont donné le goût au malheureux public, — son œuvre , à lui, cet esprit si aristocratiquement artiste,
oduire, la nécessité du temps. En effet, Léon Gozlan, fût-ce dans ses œuvres les plus étendues, ne badigeonne jamais ; il grav
trée et qu’il sait la faire jouer dans la moindre des facettes de ses œuvres les plus courtes ; de ces œuvres qui ressemblent
dans la moindre des facettes de ses œuvres les plus courtes ; de ces œuvres qui ressemblent souvent à des bagues et à des bij
tre lui fit maintes fois terminer en queue de poisson ses plus belles œuvres commencées en têtes de sirènes (voyez son Notaire
rendent plus spirituelles encore. La durée ou l’immortalité, pour les œuvres , n’est pas une question de forme, mais d’essence,
une question de forme, mais d’essence, et c’est pour cela que tant d’ œuvres meurent et disparaissent qui n’existaient que par
venait jamais de la faiblesse, et il était toujours heureux. Dans son œuvre , il y a des livres faits par l’esprit seul. Les S
semblait, il le réfléchissait. Si vous étudiez Gozlan à la clarté des œuvres de Balzac, ne vous semble-t-il pas comme la femel
65 (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 novembre 1886. »
teurs compléteront la saison. Le moment semble en effet venu pour les œuvres de Richard Wagner de s’introduire définitivement
lle des jugements courants : il veut juger par lui-même, entendra les œuvres de Wagner, et les siffler— ou les applaudir — en
: la masse du public s’intéresse aujourd’hui à tout ce qui touche les œuvres de Wagner : cela est évident par les journaux. Da
, une traduction vulgarisatrice, est nécessaire à la propagation de l’ œuvre . Cette traduction M. Victor Wilder l’a faite : so
annonçant l’ouverture prochaine des Fêtes, expliquant le théâtre et l’ œuvre de Bayreuth. Le Voltaire du 29 juillet ; « la mod
explications du système Wagnérien, et des vues intéressantes sur les œuvres . Félicitons la direction du Ménestrel qui a « don
rateur Julien Tiersot, si contraires (pourtant) à son sentiment sur l’ œuvre de Richard Wagner », mais qui a « en ce qui la co
sans doute que M. Francis Thomé « s’attendait à la révélation » d’une œuvre par lui rêvée, mais non tentée par Richard Wagner
e 14 septembre, second feuilleton, sur Parsifal : … Il y a dans cette œuvre , malgré ses longueurs intolérables, une élévation
une salle spéciale où l’on donnerait en été des représentations de l’ oeuvre dramatique de Victor Hugo. La Revue Bleue du 16
M. Victor Wilder avait commencé une série de six grandes études sur l’ œuvre Wagnérienne, une sorte de vulgarisation, précise
accentue la portée. L’auteur, du reste, en donnant comme pivot à son œuvre entière une phrase exquise et passionnée, sur laq
irmait, et l’on pouvait déjà s’en fier à lui ; mais l’audition de son œuvre apporte une telle preuve à l’appui de son affirma
e spéculative et qu’il sentait même, à mesure qu’il avançait dans son œuvre , combien son essor faisait éclater les formules d
ne scène gigantesque, d’une intensité d’expression merveilleuse, et l’ œuvre entière se condense puissamment dans ce prélude i
bout, applaudissant, acclamant l’auteur sans se lasser. La suite de l’ œuvre est pour le moins égale à ce qui précède, et le t
. Mais encore une fois, une composition littéraire est une chose, une œuvre musicale en est une autre, et qu’il s’agisse d’Hé
vers éléments constitutifs et se préoccupent moins de faire vivre une œuvre que d’animer les parties accessoires. « Ce faisan
ointain danger ! Il n’y a que deux alternatives à l’audition de cette œuvre , de l’aveu même de ceux qui l’admirent le plus :
fesser que de telles représentations sont presque aussi rares que les œuvres de génie qui les provoquent. Elles ne sont possib
e l’enthousiasme. A quoi bon, objectent alors certains critiques, des œuvres qui réclament tant d’efforts et qui, d’ailleurs,
r parler avec Berlioz : « Il serait vraiment déplorable que certaines œuvres fussent admirées par certaines gens. » Ces critiq
r les jeunes Capulets revenant du bal. En outre, vers la fin de cette œuvre , dans la partie purement instrumentale de la scèn
u thème large et pompeux exposé par les trombones seuls au début de l’ œuvre , mais qui s’est encore servi à deux reprises, dan
ition du fantôme de la bien-aimée, et dans les dernières mesures de l’ œuvre , pendant que les accents du Requiem se perdent da
par les violons, des voix de femmes qui narguaient Max au début de l’ œuvre . Voilà que le jeune et candide chasseur, se rappe
ré bémol) qui reparaît à deux reprises dans des mélodrames de la même œuvre , la marche des Bohémiens d’une si pittoresque ori
le merveilleuse. Mais c’est deux ans plus tard, dans Euryanthe, cette œuvre de génie dont descendront Meyerbeer et Wagner, qu
usique de Struensée (1846) une des compositions unies, disons une des œuvres les moins vulgaires, de Meyerbeer. Remarquez le r
musiciens de France, surtout avec Massenet et Delibes, dont certaines œuvres ont été interprétées à New-York l’année dernière.
osition de la direction. Dupont et Lapissida se proposent de monter l’ œuvre de Wagner avec tout le soin désirable ; la chevau
pages extraites de son grand ouvrage : Richard Wagner, sa vie et ses œuvres qui va paraître à la Librairie de l’Art. [NdA] 7
s seuls qui aient fait ainsi des citations musicales de leurs propres œuvres  ; Wagner lui-même a usé de cette idée ; voir dans
vain allemand. Il fréquenta Goethe et Schiller, et publia en 1800 son œuvre la plus célèbre, Titan, un roman inachevé. Il pub
’auteur, outre de nombreux articles, de Richard Wagner, sa vie et ses œuvres , ouvrage orné de quatorze lithographies originale
Mes Études et mes Souvenirs. Alexandre Dumas : sa Vie, son Temps, son Œuvre (Paris, Calmann-Lévy, 1885). [NdE] bi. Auguste d
66 (1898) Essai sur Goethe
sont le fruit de ce second mouvement : après avoir perdu, devant les œuvres du grand homme et devant la vie dont elles sont l
engager quelques esprits indépendants à considérer sans parti pris l’ œuvre de Goethe, à le goûter sans le subir, à l’admirer
ires L’idée que nous nous faisons des grands écrivains et de leurs œuvres n’est point immuable : elle se modifie, au contra
nous suffit. Nous n’avons garde d’approfondir. Si nous pensons à ses œuvres , même à celles dont nous connaissons le mieux les
Werther se détache sur les accompagnements de M. Massenet. Quant aux œuvres qui n’ont point eu la fortune d’être ainsi vulgar
, la critique allemande, avec une infatigable ardeur, travaille sur l’ œuvre énorme, sur la longue existence si remplie et si
t est autre : il nous a semblé que le moment était venu de relire les œuvres capitales de Goethe, de les relire en s’aidant de
r leur importance dans le mouvement littéraire qui les a suivies. Ces œuvres sont, pour ainsi dire, restées au répertoire, en
nt les connaître : nous voudrions les considérer à peu près comme des œuvres contemporaines, entrées d’hier dans notre vie int
808, au moment où parut la première édition, en douze volumes, de ses Œuvres complètes, que Goethe sentit la nécessité d’écrir
n, de l’épisode ou du moment qui les ont produites. Entre la vie et l’ œuvre , il y a, je ne dirai pas une parfaite unité, mais
nt que le récit de sa vie était indispensable à l’intelligence de son œuvre , et, au risque de faire double emploi avec ce qu’
n la plus vive. Mais ils échappaient entièrement à l’influence de ses œuvres les plus récentes et ne se rattachaient à lui que
ques-uns l’attaquèrent avec une extrême violence, en lui opposant les œuvres d’autrefois : « Ô divin Sophocle ! — peut-on lire
mble, selon les mêmes principes, sans contradictions ni conflits. Ses œuvres , en particulier, devaient se fondre dans la vie q
nt rompu avec la mélancolie, la violence et le moyen âge. La première œuvre importante qui date de ce réveil, c’est Iphigénie
quoi et comment. Nous avons vu le pourquoi : il voulait expliquer ses œuvres . Voyons le comment. On dirait qu’il s’est dédoub
u’ont construite ses soixante années de laborieuse activité, dont ses œuvres sont les pierres et sa vie le ciment, qui est à l
conter sa vie, c’était surtout pour en marquer les relations avec son œuvre poétique. Mais ce titre, qui lui laisse une si be
onné, qu’il ne formula certainement que beaucoup plus tard, quand les œuvres dont il parle eurent pris, en reculant dans le pa
existe un rapport constant, un lien indissoluble entre l’homme et son œuvre  ; nous ne pouvons donc comprendre celle-ci que si
u poète de Weimar, nous aurons une lumière nouvelle pour éclairer son œuvre , dont nous pourrons mieux pénétrer la significati
chaîne, qui lui inspire ses jugements sur les hommes, qui donne à son œuvre son caractère de roman : car les Mémoires sont bi
est-à-dire un roman. IV Ce caractère les différencie des autres œuvres d’ordre analogue auxquelles les critiques les ont
e tout écrivain qui fait époque, se former d’abord son public par ses œuvres . Parmi les écrits de ce genre, il faut citer en p
ujet permit à sa personnalité de s’y déployer largement, et de telles œuvres sont à l’épreuve du temps quand bien même le suje
il faut les chercher. Bien que leurs noms, eu effet, aient signé deux œuvres de tendances similaires, Werther et René, ils dif
tait pour tirer de soi. On l’entend gronder à toutes les pages de son œuvre , en des phrases qui prennent des sons d’orage, et
gestes avec plus de soin. Le rapport qui subsiste, c’est que les deux œuvres , de vaste envergure, sont les portraits que deux
uisirent quelques réserves : encore se plaisaient-elles à saluer en l’ œuvre nouvelle de l’illustre écrivain « le meilleur pro
oethéen : ils peuvent le dispenser de chercher, épars dans les autres œuvres , les traits dont il a besoin pour étayer son indi
émules, des épigones, des fanatiques, des imitateurs et des singes, l’ œuvre où il s’est ainsi livré plus qu’il ne comptait le
insi livré plus qu’il ne comptait le faire pourrait bien demeurer son œuvre la plus admirée, la plus vivante, la plus influen
t — que son génie a puisé le meilleur de sa force. Ainsi, sa première œuvre importante fut romantique. Mais il était, de sa n
de Gœtz de Berlichingen qui demeure, avec ses imperfections, une des œuvres les plus vivantes de Goethe, une de celles qu’on
est tout ce que j’ai pu faire. La première page que j’ai lue dans son œuvre me fit sien pour la vie ; et, quand j’eus achevé
revenu goûter cette joie céleste et terrestre d’embrasser dans leurs œuvres l’esprit gigantesque de nos vieux frères ! Que de
ible à l’esprit de l’homme de ne pouvoir s’incliner et adorer quand l’ œuvre de son frère est si sublime. Que de fois le crépu
la à moi, dans un pressentiment secret, le génie du grand-maître de l’ œuvre . « De quoi t’étonnes-tu ? murmurait-il. Toutes ce
il rencontra le sujet de Gœtz de Berlichingen et composa sa première œuvre importante. Il s’était épris de la période de l’h
), fut écrite en six semaines, de verve. Elle nous apparaît comme une œuvre fort complexe, à la fois historique et personnell
es plus séduisantes. Enfin, en dehors de sa signification poétique, l’ œuvre devait encore représenter les idées générales que
our ce personnage. Il raconte qu’à son propos, avant de se mettre à l’ œuvre , il étudia de très près l’histoire de l’Allemagne
iquer son indépendance. III Du reste, le véritable intérêt de l’ œuvre se trouve bien davantage dans sa partie fictive,
r elle-même… » En six semaines, il rédigea la première version de son œuvre — qui demeure peut-être bien supérieure à ses aut
c’était de parti pris qu’il faisait intervenir ses souvenirs dans son œuvre  : ainsi, il se plut, de son propre aveu, à mettre
ts aussi généreux que ceux dont s’inspirait sa littérature ; car, son œuvre publiée, il recommandait en ces termes à son ami
ifester les faces opposées de son âme, se mettre tout entier dans son œuvre , sans offenser la psychologie conventionnelle don
aurait douter, d’autant moins qu’on la retrouvera dans ses prochaines œuvres , dans Clavijo, dans Stella, marquée de traits plu
uns par l’histoire, les autres par la vie, ne constituent pas toute l’ œuvre . Un autre élément vient encore s’ajouter à leur m
en tout cas fondé à en conclure que l’auteur, pris de doutes sur son œuvre , n’en ignorait point les imperfections : il s’ape
d’être. Il est évident, en effet, que Goethe n’a point voulu que son œuvre soit une à la façon d’une tragédie de Racine ou m
t l’unité d’intention. Or, celle-ci manque complètement à la première œuvre de Goethe, par le fait même de la diversité des é
ne tentative malheureuse pour rendre possible la représentation d’une œuvre qu’à l’origine il ne destinait point à la scène ;
éaliste, de morale austère, et, en somme, chrétienne ? En revanche, l’ œuvre nouvelle parut une révélation aux « vieux alleman
avait valu ce premier succès. Gœtz demeure, en effet, la seule de ses œuvres qui porte nettement la marque de l’époque du Stur
vres les plus retentissants que connaisse l’histoire des Lettres. Son œuvre ne nous fournirait aucune occasion meilleure de p
I Goethe, qui d’ailleurs n’a guère connu le doute en présence de l’ œuvre achevée, a toujours eu une vive prédilection pour
c la généralité de ses contemporains. Il tenait à le donner comme une œuvre essentiellement personnelle, qui lui appartenait
cun comprendra que ces assertions, dans sa pensée, n’enlevaient à son œuvre sa signification momentanée que pour lui donner u
it pour lui seul. » Goethe allait encore plus loin : il invoquait son œuvre la plus passionnée pour attester la puissance et
l nous y convie en quelque sorte, de remonter à la source même de son œuvre . L’anecdote est connue. Elle a été racontée souve
séjour à Wetzlar, songeait à utiliser son aventure pour en tirer une œuvre littéraire. Il était coutumier du fait : à Leipzi
détails familiers, presque toujours bien composées, comme de petites œuvres d’art. Et vous reconnaîtrez, je crois, qu’elles t
on sans espoir qui conduit à sa perte le héros de son roman… Dans son œuvre , la femme de Kestner se confond en une seule imag
de sa formation, suivre le lien, si souvent invisible, qui rattache l’ œuvre fictive à la réalité vécue. À l’origine, une aven
er une « confession générale », comme disait son illustre auteur, une œuvre puisée dans son cœur. Si nous nous sommes efforcé
is, nous pouvons discuter avec plus de liberté la valeur réelle d’une œuvre qui a comme affolé toute une génération d’hommes,
-ci de-là, quelques admirateurs. Sommes-nous en présence d’une de ces œuvres éternelles qui manifestent un sentiment avec une
puissance et éclairent l’âme humaine d’une durable lumière, ou d’une œuvre passagère, qui a emprunté son plus vif éclat à la
s ne portèrent que sur le sens général ou sur l’utilité pratique de l’ œuvre nouvelle. Lessing, étonné du bruit que faisait l’
s avaient été enlevés si vite que les censeurs nommés pour examiner l’ œuvre n’en trouvèrent plus dans les librairies de Copen
par des moyens administratifs, ni par la persuasion, la marche d’une œuvre qui traduit un état d’âme, une fois que la faveur
e langage qui constituent, pour ainsi dire, l’aspect extérieur de son œuvre . On a pu croire Werther humain tant qu’on a parlé
nfred, et tant d’autres créations dont nous dépendons encore, quand l’ œuvre de Goethe aura reculé dans cet éloignement où les
ituelle qui en jaillit. Celle-ci est assez puissante pour assurer à l’ œuvre une existence durable dans tous les temps. Des si
e et de Voltaire, nous pensons peu au laps de temps qui les sépare. L’ œuvre de Dante a dû traverser des générations qui n’app
vec trop d’aisance au-dessus de siècles, et traite la chronologie des œuvres littéraires avec une excessive liberté. Peut-être
cevaient depuis longtemps qu’une assez pauvre nourriture, il fait une œuvre éternelle, « classique », dans le sens le plus él
esure, aucun instrument pour peser et connaître la valeur absolue des œuvres littéraires. Mais ici, l’exagération même de l’él
termes les plus simples. Que demandons-nous, en dernière analyse, aux œuvres d’imagination que nous voulons sauver de l’univer
imm — je suis convaincu que je viens de lire un livre très bien fait, œuvre d’un écrivain très habile, maître d’instinct de t
et croissent de son inépuisable sève. Ainsi vivent un petit nombre d’ œuvres privilégiées, fruit du génie ou de la souffrance 
t pour ainsi dire à assainir l’idée qu’on se fait couramment de cette œuvre fameuse ; si même elles servaient seulement, dans
Mais ce n’était point sa véritable nature que manifestaient les deux œuvres qui venaient de lui conquérir la faveur publique 
ement enlevé Gœtz de Berlichingen et Werther pour donner une nouvelle œuvre digne de ses débuts. Et quand il reparut sur la s
sonnalité du conseiller von Goethe. Avant de chercher dans une de ses œuvres nouvelles les lignes et le sens de sa transformat
ux seuls artistes…37 Ce fut pour Corona que Goethe écrivit la seule œuvre importante qu’il ait composée pendant cette pério
stérilité, il avait commencé Wilhelm Meister, qu’il n’acheva pas. Son œuvre de prédilection, Faust, semblait abandonnée. D’Eg
ont la médiocrité stupéfie, comme Le Frère et la Sœur. Cette dernière œuvre — un petit drame larmoyant, en un acte, qui fut é
ui constitue la source de son génie quand il en a, et qui nourrit son œuvre , quelle qu’en soit l’envergure : les larges fleuv
reconstruction du château et l’arrangement du parc au bord de l’Ilm : œuvre méritoire, à coup sûr, mais qui pouvait s’accompl
déjà avancé en années. Le sort me brisera peut-être au milieu de mon œuvre , et la tour babylonienne restera grossièrement in
roportion qu’il fut bien obligé de reconnaître entre son génie et ses œuvres . Mécontent de lui-même, il le devient des autres 
us de charme. Ici, je suis le conseil des Anciens et feuillette leurs œuvres d’une main diligente, chaque jour avec un nouveau
le voyons en effet achever de publier coup sur coup quelques-unes des œuvres qu’il mûrissait depuis si longtemps. Iphigénie av
morphose des plantes est de la même année. III Une seule de ces œuvres nous arrêtera : celle dans laquelle Goethe, de so
laquelle il se plaisait à saluer sa déesse. Il conçut et commença son œuvre en 1780. À ce moment-là, sa seule source était la
mi fidèle, mais historiographe suspect43, et l’édition vénitienne des œuvres de Tasse44, dans le dixième volume de laquelle il
r. Puisse-t-il porter de bons fruits ! » À Rome, il avait pu lire une œuvre toute récente, qu’il étudia avec soin, la « biogr
tion de cette nouvelle figure amena Goethe à remanier entièrement son œuvre  : il y mit la dernière main en 1789, menant ainsi
quasi-platonicien que remplissait le souvenir de Mme de Stein. Cette œuvre , qui fut si longue à mûrir, est une œuvre de bell
enir de Mme de Stein. Cette œuvre, qui fut si longue à mûrir, est une œuvre de belle ordonnance, savante et forte, « classiqu
uand le poète apporte le manuscrit depuis si longtemps attendu de son œuvre capitale, il invite sa sœur à lui poser sur le fr
eimar, le transformèrent en secrétaire d’État, mais plus encore par l’ œuvre même de sa nature si diverse, où se réunissaient
oète ses droits. Vous voyez tout ce qu’il y a de personnel dans cette œuvre aux allures si calmes, d’une ordonnance si tranqu
vre aux allures si calmes, d’une ordonnance si tranquille, dans cette œuvre d’apaisement et de sérénité. Au fond, elle est un
e et de l’action, et — malgré l’optimisme de parti pris répandu sur l’ œuvre comme un sable d’or — la douleur qui résulte de l
venu païen. Il ne faut cependant pas pousser trop loin l’exégèse. Les œuvres des poètes n’ont pas toujours les dessous compliq
prêtent les commentateurs. Aussi, tout en reconnaissant en Tasse une œuvre en grande partie personnelle, dont on peut même a
de lui-même, comme aussi nous ignorerons toujours quelle part de son œuvre revient à l’inconscience de l’artiste, quelle aux
tique ; peut-être ce calcul nous permettra-t il de mieux comprendre l’ œuvre même que nous étudions. Ce qu’un dramaturge comme
s magnifiques, émaillé d’images admirables, que signifiait cela ? Une œuvre nouvelle était une arme nouvelle, pour Rome ou co
es arabes. Quand il s’en aperçut — parce qu’on le lui fit voir —, son œuvre était achevée et circulait déjà : elle ne fut plu
serez forcé de reconnaître que, quelque séduisante que vous semble l’ œuvre , le simple sujet historique ne s’y est point élar
esthétique qui devenait sa religion, mais aussi la moins vraie de ses œuvres et la moins humaine. « Le vrai Tasse était un gra
que, demeure un grand poète, mais plus artificiel encore. Peut-être l’ œuvre qu’il a inspirée restera-t-elle longtemps l’œuvre
encore. Peut-être l’œuvre qu’il a inspirée restera-t-elle longtemps l’ œuvre préférée des métaphysiciens comme M. Kuno Fischer
st là une autre question, à laquelle répondent assez fâcheusement les œuvres inspirées par la révolution : Le Grand Cophte, Le
l disait au fidèle Eckermann, lequel avait la candeur d’admirer cette œuvre autant que les autres : « Le sujet est bon, parce
e le neveu de Rameau et annonce Jacques Vingtras. Pour trouver dans l’ œuvre de Goethe une trace plus heureuse des émotions de
, vous eussiez vécu au milieu d’une nature ravissante, et entouré des œuvres de l’art qui idéalisent la vie, votre route se fû
s’y confondit si bien qu’eux-mêmes auraient à peine distingué, dans l’ œuvre commune, ce qui revenait à chacun53. Goethe en av
té, commenté livre après livre, il sent que quelque chose, dans cette œuvre , est à lui : « Je regarde, écrit-il, comme l’évén
ne de Goethe paraît épuisée de nouveau. Il ne s’intéresse plus qu’aux œuvres de son ami. Pendant que celui-ci donne Wallenstei
iques. Après la mort de Schiller, il ne pense d’abord qu’à terminer l’ œuvre inachevée de son ami, Demetrius. Puis, des soucis
advient-il du libre arbitre, que Kant avait si bien défendu dans les œuvres dont Tieftrunck achevait justement de publier la
, avec les variations d’usage. Pendant longtemps, les défenseurs de l’ œuvre se sont contentés de répondre que Goethe n’avait
irai pas la moralité, mais la suprême pensée, l’essence dernière de l’ œuvre telle que Goethe la rêva. Rappelez-vous le bon Ma
t endroit ce cœur racorni ; en sorte que beaucoup de pages déparent l’ œuvre par leur pesante pédanterie. On s’égare trop souv
Hélas ! c’est Ottilie surtout qui est atteinte de ce mal, et comme l’ œuvre en pâtit ! Dans son ensemble, la figure est charm
ant ses voyages ! Ces disparates s’étendent comme des taches sur une œuvre qui, sans elles, serait un chef-d’œuvre, lui impo
t-être été de poursuivre avec trop de clairvoyance. VI — Le grand œuvre Un des écrivains qui, depuis quelque temps, os
avoriser l’action mystérieuse de l’Inconscient, qui mûrit lentement l’ œuvre suprême en la pénétrant de tous les sucs, de tout
une : quelque jugement qu’on porte sur l’existence de Goethe, que les œuvres qu’il en a tirées paraissent « fragmentaires », c
s, comme le proclame le chœur des admirateurs, Faust est celle de ces œuvres qui reflète le plus complètement cette existence.
fait que, sans parler des fragments qui précèdent le premier Faust, l’ œuvre de Goethe comprend deux parties distinctes l’une
mances, de chansons qu’elle a inspirées. Ce sont presque toujours des œuvres inférieures, confuses, que viennent encore brouil
otte ; un troisième, dédaigneux de tels passe-temps, se vantait d’une œuvre plus difficile : il était parvenu à enivrer un sa
littéraire. Ensuite, pendant ses années de paresse, il abandonna son œuvre commencée. Qu’il s’y intéressât toujours, ou n’en
ques qui ne furent pas conservés : donc, tout l’essentiel du drame. L’ œuvre inachevée porte naturellement, dans le sentiment
tte mésaventure, il conservait certainement l’intention d’achever son œuvre  : car, s’il y travailla peu pendant sa période d’
cu moi-même. » Cette fois encore, Goethe ne réussit point à mener son œuvre à bonne fin : si bien qu’après son retour, incert
ida à le publier tel quel dans le septième volume de l’édition de ses œuvres complètes (1790), sous le titre de : Faust, Ein F
la dédicace, le prologue sur le théâtre, le prologue dans le ciel. L’ œuvre débute directement par le premier monologue de Fa
rs années passèrent encore sans que Goethe se décidât à compléter son œuvre . Il noua avec Schiller l’intime amitié dont nous
mi qu’il admirait de lui communiquer les morceaux restés inédits de l’ œuvre inachevée : « J’avoue que ce que vous avez déjà f
Ce n’est qu’en 1797 que Goethe lui annonce qu’il va se remettre à son œuvre , non pour l’achever, explique-t-il, mais pour en
ésire trouver dans Faust. Je chercherai toutefois à saisir dans cette œuvre le fil de vos idées ; si je ne puis y réussir, je
ust était achevé. Il ne parut qu’en 1808, dans le huitième volume des œuvres complètes. Accepté d’abord comme un poème dont la
ce moment, la destinée de Faust était fixée : celle du petit nombre d’ œuvres dans lesquelles les hommes croient retrouver tout
hevée. Ce long espace de temps ne fut point perdu pour la gloire de l’ œuvre qui, si l’on peut dire, se cristallisait dans l’a
et manifesterait le génie entier de Goethe, prendrait rang à côté des œuvres suprêmes des hommes, marquerait le point de dépar
, au fragment un « sens dantesque », le proclamait « plus divin que l’ œuvre de Dante ». Les scènes disjointes qu’il avait sou
ointes qu’il avait sous les yeux suffisaient à le persuader que cette œuvre , qui se laissait plutôt deviner que connaître, « 
troublés seulement quand les canons grondaient devant leurs portes. L’ œuvre nouvelle leur sembla aussitôt si considérable qu’
avec l’existence des anciens États celle des vieilles traditions, une œuvre littéraire ait pu paraître sans être aussitôt éto
e. L’Allemagne de cette époque était vraiment « intellectuelle ». Les œuvres de la pensée y semblaient plus importantes et plu
ministre Stein et le général Scharnhorst. Cette foi naïve a entouré l’ œuvre , l’a soutenue à travers l’âpreté des temps, penda
t à Goethe lui-même, si l’on veut savoir l’opinion qu’il avait de son œuvre , on peut voir dans les Conversations avec Eckerma
l le besoin de les écrire, sinon parce qu’il pensait sans cesse à son œuvre et demeurait toujours préoccupé de ses destinées 
ut simplement : les poètes ont de tels caprices. D’ailleurs, d’autres œuvres le sollicitaient. De longues années passèrent, pr
admiration, s’enthousiasma, et réussit à remettre le vieux maître à l’ œuvre délaissée. On pense à la belle scène où Faust, ce
ien il est difficile de faire par la volonté seule ce qui doit être l’ œuvre de l’instinct libre et spontané. Je n’ai pas bes
ertitudes de sa chronologie : au terme de sa longue vie, si remplie d’ œuvres , d’occupations, d’aventures, il avait acquis le d
différentes, se sont rejointes à travers les années : en sorte que l’ œuvre , qui est bien réellement double, trouve sa suite
it dormait, négligé, oublié presque, chassé de la pensée par d’autres œuvres ou par d’autres soucis. Le poème se confond avec
ce, et qu’il formait un tout harmonieux et complet, aussi bien qu’une œuvre créée d’un seul coup, par un geste du génie. Bell
éserve la grandeur de l’artiste et du travailleur, debout à côté de l’ œuvre achevée qui incarne toute son âme. IV Maint
ment en pleine folie. Rappelons-nous cependant que toutes les grandes œuvres ont suscité de telles fantaisies, aussi que Goeth
uble de ces honnêtes gens : une fois convaincu, par Schiller, que son œuvre était incommensurable (ce dont il ne se fût jamai
raison contre les autres, tandis qu’ils n’ont raison qu’ensemble. Une œuvre qui contient la pensée d’une vie entière ne saura
 » (Weltgedicht), comme la Divine Comédie et Hamlet ? N’est-il qu’une œuvre temporaire, image de l’époque qui l’a vu naître,
is du temps et de l’espace ? ou bien encore est-il, par excellence, l’ œuvre de son pays ? est-il pour l’Allemagne ce que l’Od
le que soit la place exacte qu’il occupe sur l’échelle incertaine des œuvres littéraires, le poème où Goethe a mis toute sa vi
sans doute l’admiration de Schiller qui commença à l’éclairer sur son œuvre . Pourtant, il en parlait encore simplement, sans
es, il avait entièrement oublié son Faust ; qu’à travers les années l’ œuvre avait changé d’esprit, « d’idée » et de moyens ;
en satisfaction : peu à peu, l’auteur se familiarisait avec sa grande œuvre . Quand il se décida à la continuer, il avait fini
« idées profondes » ? Dire « l’idée » qu’il a voulu incarner dans son œuvre , vraiment, il ne le saurait. Il s’écrie : « Depui
vous ont permis d’y donner que très peu de temps ! On voit comme une œuvre grossit, même quand on se borne à n’y ajouter qu’
— Plusieurs idées abstraites, qui ne sont point le but essentiel de l’ œuvre , mais qui s’y sont introduites ; — Une idée d’ens
celle des autres. On peut l’accepter pour fil conducteur à travers l’ œuvre  : elle mérite plus de confiance que les volumes p
ulière dont il fut composé, haché par la vie, abandonné pour d’autres œuvres , repris avec ferveur, oublié, devenant enfin le s
ces admirables stances, qui demeurent une des plus belles pages de l’ œuvre achevée : Ma paix est passée, mon cœur est lourd
t fondue dans Faust, et sans laquelle pourtant Faust ne serait qu’une œuvre morte. Cependant, les dix premières années du séj
the devient un penseur : comme tel, quand il reprend sérieusement son œuvre , il songe d’abord à reléguer Marguerite à la plac
s, dont l’évident dessein est d’expliquer et d’amplifier le sens de l’ œuvre  : Faust revient au premier plan, dans les scènes
eaux tendent à réduire les caractères essentiellement personnels de l’ œuvre , à lui enlever son cachet intime pour en faire, c
ion de Goethe, qu’il n’avait certainement pas lorsqu’il entreprit son œuvre , d’y « concrétiser » ou d’y « figurer » des idées
dissent le personnage de Faust, mais qu’elles détruisent l’unité de l’ œuvre . Elles cherchent à en préciser le sens, et le lai
goethienne dans quelque université) de considérer comme une véritable œuvre d’art. Pourtant, quelque hétérogène que soit le s
ramener son idée principale, celle qui constitue le fond de son Grand Œuvre , bien qu’il ne l’y ait introduite que longtemps a
le de Faust, on n’en saurait douter. À travers les oscillations d’une œuvre dont l’équilibre n’est jamais parfait, derrière l
la dénoue. Elle est le ciment qui retient ensemble les fragments de l’ œuvre parfois prête à se morceler ; elle est l’âme invi
aux pensées illimitées, capable « de sentir dans sa poitrine toute l’ œuvre des six jours » et tellement incapable de satiété
ace au-dessus des lois communes, il commence par s’en servir pour une œuvre de séduction qui ne semble point proportionnée à
faisant, plus heureux qu’il ne l’a jamais été, comme enchaîné par son œuvre . Tout cela peut se ramener à dire qu’après avoir
a qualité de cette idée fondamentale qui est comme le résidu du Grand Œuvre  : l’alchimiste a terminé son opération magique ;
y est-elle entrée ? On ne saurait le dire aussi exactement que pour l’ œuvre . Mais une fois pénétrée en Goethe — et peut-être,
é à travers ses multiples tâches, ses multiples amours, ses multiples œuvres , il serait dangereux pour sa gloire de le recherc
t, 1854. On trouve également les lettres dans l’édition de Weimar des Œuvres de Goethe. Abtheilung IV, Bd 2 (1887). 23. Il se
. [poème de Goethe que Rod pouvait trouver dans le premier volume des Œuvres complètes de Goethe, traduites par Porchat, Hache
rini en recherchant l’élégante simplicité de la langue italienne. Les Œuvres complètes de Dante, que les auteurs du XVIIIe fra
e Bernstorff, en date du 6 décembre 1775. — Wieland fait allusion à l’ œuvre de formation, dans un petit morceau intitulé : Go
67 (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Août 1886. »
ux Fêtes de Bayreuth leur marque spéciale. Mais quiconque a joui de l’ œuvre merveilleuse de Bayreuth doit savoir à qui est du
n concours assidu permis au maître de mettre en pratique à Bayreuth l’ œuvre qu’il avait connue, a su, depuis au moment où cha
re de Bayreuth on sent mieux de quelle intense et formidable vérité l’ œuvre de Richard Wagner touche le fond intime de notre
s, sources du poème, car ces intéressantes recherches, appliquées aux œuvres de Wagner, sont la cause d’innombrables malentend
’abord, écartons l’erreur commune qui consiste à voir dans Parsifal l’ œuvre de la vieillesse du maître. Wagner avait trente-d
éripéties des années qui suivirent, la nécessité d’achever les autres œuvres , la fondation du théâtre de Bayreuth et les innom
consacrer à son Parsifal. Mais il ne cessait pas de s’en occuper ; l’ œuvre d’élaboration se poursuivait37. Aussi le travail
ortait depuis longtemps en lui ; il serait absurde de vouloir dater l’ œuvre qu’il méditait depuis trente ans, du jour où le h
de tracer l’esquisse de ce que lui-même appela toujours « sa dernière œuvre  ». Et c’est ici que nous pouvons aborder l’examen
ifal qu’il n’y a de Paganisme dans le Ring et dans Tristan. Ces trois œuvres , nous l’avons vu, sont contemporaines ; Wagner y
, État et Religion, Wagner indique aussi la note caractéristique de l’ œuvre qui l’occupait, de Parsifal ; plus tard, en 1882,
e des « apparences habituelles profanées ». En 1864, Wagner dit : « l’ œuvre de l’art le plus élevé doit se mettre à la place
Judatisme dans la musique (3e article), par M. Richard Wagner. L’ œuvre de Bayreuth (fin) VI LES RÉPÉTITIONS PRÉL
e juin et juillet 1876 seront employés aux répétitions générales de l’ œuvre entière ; je veux dire que tout en évitant une tr
t41. Dans la première semaine d’août, la première représentation de l’ œuvre entière doit avoir lieu de la façon suivante : Di
isième semaine d’août la deuxième et la troisième représentation de l’ œuvre entière. Je vous demande que, par une promesse co
fois — peut-être à moi-même seulement — un coup d’œil sur toute cette œuvre extraordinaire. » Bibliographie44 Katalo
, un guide et une table des signes :   1re partie : Richard Wagner ; œuvres en prose et en vers : manuscrits ; télégrammes ;
mots ; communications imprimées et fragments ; articles de journaux ; œuvres musicales. 2e partie : Traductions ; arrangements
ns ; arrangements ; portraits ; vues ; divers. 3e partie ; L’art et l’ œuvre de Richard Wagner en général : littérature ; dess
de 1876 ; préparation des fêtes de 1882. 6e partie : Curiosa : sur l’ œuvre Wagnérienne ; divers. Appendice : étude des sourc
étroit ; explications et commentaires ; littérature se rapportant à l’ œuvre Wagnérienne ; divers.   Second appendice : manus
ant à l’œuvre Wagnérienne ; divers.   Second appendice : manuscrits, œuvres et portraits de parents et d’amis de Richard Wagn
ports avec Wagner (A. Ettlinger) ; le naturalisme en littérature et l’ œuvre de Wagner (Ernst von Wolzogen) ; la nature dans l
térature et l’œuvre de Wagner (Ernst von Wolzogen) ; la nature dans l’ œuvre de Wagner (H. von Stein). L’oeuvre de Bayreuth :
t von Wolzogen) ; la nature dans l’œuvre de Wagner (H. von Stein). L’ oeuvre de Bayreuth : les Fêtes de Bayreuth (K. Heckel) ;
discours de Wagner, le 15 octobre 1877 (communiqué par F. Muncker). Œuvres détachées : une comédie allemande (R. Wœrner) ; L
3 juillet 1886.   Dans la seconde partie de cet article (spéciale à l’ œuvre de Richard Wagner), les deux pages suivantes donn
st-ce point sa commune fortune, que l’artiste souhaite employer à une œuvre universelle la loi nouvellement trouvée ? — malhe
68 (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 juin 1885. »
extraordinaire, fait éclater des orchestrations inentendues, dans une œuvre pétrie de contrastes, — que ce désolant contraste
, il fut l’artiste, l’accomplisseur de la tâche nécessaire ; il fit l’ œuvre complète d’art complet, la synthétique révélation
Ainsi, c’est vrai ? Le Wagneriste. — C’est vrai. Le Prix de Rome. — L’ œuvre de Richard Wagner ? Le Wagnériste. — Sublime. Où
er comme des maîtres ; mais ne sentez-vous pas dans leurs plus belles œuvres instrumentales l’infiltration de plus en plus pén
— le moins noble, il est vrai — et l’on n’estime que par bon ton des œuvres vraiment élevées, dont l’essence nous est étrangè
vitables lois du théâtre moderne. En agissant de la sorte, vous ferez œuvre véritablement nationale, et le public vous compre
au, Méhul, Hérold, étaient dans le vrai. Mais, maintenant, le désir d’ œuvres plus vastes et plus puissantes s’est victorieusem
moins du monde ! Gardez-vous d’imiter, ai-je dit, tout ce qui, dans l’ œuvre de Richard Wagner, constitue la spécialité de sa
Rome. — Je crois vous entendre. Le drame musical en France serait une œuvre où l’inspiration française, profondément français
rs, vers quelque noble émotion finale ! Celui qui réalisera une telle œuvre sera grand et nous l’aimerons ; car, tout en empr
nvenue. Catulle Mendês. Bayreuth C’est en composant ses grandes œuvres , Tristan, la Tétralogie. puis Parsipal, que Richa
Tétralogie. puis Parsipal, que Richard Wagner établit la théorie de l’ œuvre d’art. Il avait compris que l’œuvre d’art doit êt
de « pièces de répertoire », et qu’il ne voulait voir représenter ses œuvres « qu’à un endroit fixe, et en des conditions spéc
ic à son idée, et qu’il fît, d’abord, connaître quelque partie de ses œuvres nouvelles. Il donna des concerts, où furent exécu
ituée en Allemagne ses concerts, les représentations de ses dernières œuvres , ses manifestes, et la fondation des premiers cer
vité de Richard Wagner et le dévouement du roi de Bavière sauvèrent l’ œuvre  : le Maître donna, dans les principales villes d’
sa première pièce de Fête. 2° 1877-1883. — Il fallait continuer cette œuvre , Richard Wagner avait, d’ailleurs, une autre idée
t demandé la création d’une Ecole de Style, pour l’interprétation des œuvres dramatiques ; en 1877, il pensa que le moment éta
, auquel rêvait Richard Wagner, ne devait plus servir qu’à garantir l’ œuvre de Bayreuth, en la continuant : les Représentatio
le seul maître désormais possible, le très grand Sebastien Bach. Et l’ œuvre prodigieuse de Bach devint à Beethoven la Bible d
t plus comprendre, désormais. Ne voyait-il pas écrit devant lui, en l’ œuvre de Bach, le mot expliquant l’énigme de son Rêve i
us en trouverions la meilleure peinture en l’une de ces merveilleuses œuvres musicales du Maître… Ainsi, je choisirai, pour éc
rnées de Beethoven, le grand Quatuor en Ut mineur. Faire servir cette œuvre à un tel usage, nous serait malaisé, durant que n
il sera possible, en une certaine mesure, si au lieu d’entendre cette œuvre musicale, nous la revoyons, seulement, dans le so
issables, aux danses des paysans hongrois, ses voisins. Pourtant, son œuvre demeurait encore, ainsi, dans une sphère inférieu
ein éclat de la joie dans la conscience du triomphe. Déjà, dans cette œuvre , le pathos lyrique cède la place à un développeme
tre, jamais, sans nous tromper, que l’artiste puisse composer quelque œuvre , s’il n’a, en son âme, la plus profonde sérénité.
profonde sérénité. Aussi cette émotion cruelle qui s’exprime dans ces œuvres doit-elle appartenir à l’idée même du monde que l
e du monde sous son jour le plus sombre. Mais précisément, dans cette œuvre , règne, incontestablement, cette Volonté de l’art
nom de C. Bellaigue. Peinture wagnériennebh Le Salon de 1885 L’ œuvre de Richard Wagner, sous l’incomparable valeur d’u
domaine étroit de la pure musique ; ils doivent étudier à toutes les œuvres , en tous les arts ; et pour cette étude, encore,
it cruel, si prochain. Et, auprès de cette adorable fantaisie, quelle œuvre superbe de vie réelle et puissante : l’Hommage au
istique : c’est le peintre que nous ont, étonnamment, révélé ces deux œuvres . Ce n’est pas qu’elles soient parfaites, déjà ; d
é, le 3 mai, le quatrième Concert populaire, consacré tout entier aux œuvres de Richard Wagner. La salle, bondée de monde, ava
chainement, publier M. Catulle Mendès ; les Notes sur la théorie et l’ œuvre Wagnériennes (Revue Wagnérienne du 14 mars) en so
èse voit l’intellect et l’émotionnel se rejoindre et fusionner en une oeuvre pleine et entière. Hugo appartient au second mome
salon de 1886, (8 mai 1886), Notes sur la musique wagnérienne et les œuvres musicales françaises en 1885-1886 (8 septembre 18
tralogie qui lui permet de créer entre 1876 et 1898 une quarantaine d’ oeuvres diverses qui lui valurent d’être considéré comme
rent le célèbre livre d’Adolphe Jullien : Richard Wagner, sa vie, son œuvre , (1886). Mais son œuvre la plus célèbre reste Aut
Adolphe Jullien : Richard Wagner, sa vie, son œuvre, (1886). Mais son œuvre la plus célèbre reste Autour du piano, présenté a
69 (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 février 1885. »
péray ; l’opéra réformé ; nouvelles dramatiques. — Les concerts ; les œuvres de Wagner aux concerts. — Le mouvement wagnérien 
et le drame musical ; l’un est un spectacle de concert, l’autre est l’ œuvre dramatique pressentie par Rameau, Gluck, Weber, B
Aux concerts appartient la symphonie, le poème lyrique ; telles, ces œuvres entendues récemment : Saugefleurie, si charmante,
théâtre musical, c’est le concert qui doit préparer les auditeurs à l’ œuvre dramatique de Wagner. Cette œuvre n’est point fac
qui doit préparer les auditeurs à l’œuvre dramatique de Wagner. Cette œuvre n’est point facile ; et le concert est une bonne
les concerts du Châtelet, le public apprend toujours à apprécier les œuvres du maître. M. Benjamin Godard qui feignait, il y
ouvement wagnérien dans le monde artistique : il est considérable ; l’ œuvre de Wagner accapare toute l’attention ; ainsi, à P
ême des Parisiens qui vont chercher à Bayreuth le sens véritable de l’ œuvre wagnérienne : car c’est à Bayreuth seulement, dan
du Charivari apprécient encore M. Ambroise Thomas ; mais pour nous l’ œuvre de Richard Wagner domine excellemment ; elle appa
n soit conçu pour l’autre et qu’ils constituent, en leur trinité, une œuvre une et parfaite. La légende seule rend une action
âmes et, par des mélodies typiques qui circuleront à travers toute l’ œuvre , rappellera à la pensée de l’auditeur tel personn
et supérieurement de sa terre et de sa race. Allemand, il produit des œuvres allemandes d’invention, de style et de goût. Ses
ymbole qu’inhérent à la réalité. Faisons donc, comme il convient, des œuvres françaises, vives et nettes, jaillies de nous seu
iquement, au moyen de la polémique, et, pratiquement, au moyen de ses œuvres dramatiques. Il y a en lui un poète très fier et
a une déception. Il pressentit plutôt qu’il ne comprit la portée de l’ œuvre nouvelle. La fin de ses études sur la Nouvelle Al
ages pris aux livres de Wagner, expose comme quoi il faut juger toute œuvre en tenant compte du milieu où elle a été produite
ières années du règne de Henri II, roi d’Angleterre ; le second est l’ œuvre d’un poète nommé Thomas, postérieur au moins d’un
resde et Munich où ont lieu actuellement des représentations de cette œuvre et, dès son retour, les études en seront poussées
hard Wagner, par des concerts et des représentations spéciales de ses œuvres . L’audition des Sept péchés capitaux, de Goldschm
st le fruit de l’union de la musique et de la poésie. L’opéra est une œuvre composite lorsque le drame musical est synthétiqu
non-sens, une hérésie. Ce serait séparer les différents éléments de l’ œuvre totale si difficilement réunis. Les concerts ne s
la tragédie grecque qui mêlait danse, chant, musique, poésie dans une œuvre à portée religieuse et politique. [NdE] z. Louis
ur l’union des arts (musique, texte et décor) et la recherche d’une «  œuvre parfaite » en ce sens qu’elle est complète. Il in
conception wagnérienne de l’art, au-delà même de la présentation des œuvres . Le wagnérisme est une forme moderne qui se propa
veler l’art français. Il ne s’agit pas d’imiter le compositeur dont l’ œuvre est typiquement allemande, mais de s’inspirer de
mais de s’inspirer de sa nouvelle conception de l’art pour créer une œuvre originale. Fourcaud cherche bien à créer « le dra
étique général et ne s’intéresse pas uniquement à la propagation de l’ œuvre wagnérienne. Wagner a ouvert une voie à l’art qu’
noît est un choix de textes de Richard Wagner. Les dix volumes de ses œuvres en prose ont été regroupés et publiés sous le tit
a-nationaliste sur le plan idéologique » (Jean-François Candoni) de l’ œuvre de Wagner, ce qui facilitera la récupération idéo
x. Wagner avait eu l’idée d’une revue consacrée à la diffusion de son œuvre dès 1850 (voir à ce propos l’article de J. F. Can
eur et publia plusieurs ouvrages sur lui dont : Richard Wagner et son œuvre poétique, depuis Rienzi jusqu’à Parsifal en 1882,
70 (1930) Physiologie de la critique pp. 7-243
re. Ce terme d’inventaire porte surtout sur la critique appliquée aux œuvres du passé, sur l’histoire littéraire, et, en appar
oire littéraire, et, en apparence, beaucoup moins sur la critique des œuvres présentes. Et l’on pourrait ajouter que, des deux
. Hugo, Lamartine, Musset, Baudelaire dans la partie critique de leur œuvre , nous sentons qu’ils appartiennent à un climat di
ipales fonctions de la critique, à savoir : le goût, qui apprécie les œuvres littéraires ; la construction, qui les dispose en
u’ils réfléchissent sur leur art, considèrent dans l’atelier même ces œuvres que la critique des honnêtes gens voit dans les s
es pages des Essais de Montaigne doivent aussi être rangées parmi les œuvres les plus délicates et les plus fraîches de la cri
peut-être de critique digne de ce nom que celle qui a pour objet des œuvres suffisamment éloignées de nous, et dont nous somm
puissions saisir les justes relations que soutiennent entre elles les œuvres particulières. La critique au jour le jour, la cr
s sans importance ! C’est tout simplement la courbe de l’action d’une œuvre sur ses contemporains, c’est un jugement qui est
ire, mais qui n’est pas indifférent, et qui doit rester incorporé à l’ œuvre . La critique du passé elle-même sera forcée de s’
trop embarrassée du passé, devient un peu gauche et lourde devant les œuvres nouvelles, devant ce qui fait la raison même de l
e devant les œuvres nouvelles, devant ce qui fait la raison même de l’ œuvre nouvelle, à savoir de ne pas ressembler au passé.
epuis trois siècles, et où nos historiens vont chercher le reflet des œuvres littéraires dans l’opinion mouvante de leur temps
ume. Mais ce que j’appelle critique de journal, c’est la critique des œuvres du jour, faite dans l’esprit du jour et dans la l
e conserve le même caractère avec Boileau. Si nous laissons de côté l’ œuvre polémique de Boileau, si nous ne considérons que
d’une période organique, le xviiie  le type d’une période critique. L’ œuvre caractéristique d’une telle période, c’est un Dic
ictionnaire philosophique de Voltaire, c’est-à-dire un inventaire des œuvres , des opinions, des vérités et des erreurs humaine
ture et de faire marcher du même pas l’histoire et l’appréciation des œuvres . » Il garde l’honneur d’avoir « le premier, consi
quelquefois de façon analogue. J’ai lu, depuis vingt ans, toutes les œuvres importantes de Fontenelle et pris des notes sur e
és du travail humain m’obligent à tenir compte non pas seulement de l’ œuvre de l’auteur, mais de ce qui a été écrit sur lui (
oulait impliquer toute la mémoire réelle qui cristallise autour d’une œuvre passée. Tout livre suppose une part d’oubli volon
le passé, et de la critique professionnelle quand elle s’applique à l’ œuvre présente. La querelle des Anciens et des Modernes
u se trompaient également, que celui-là seul est capable de juger une œuvre du passé qui peut la replacer dans son milieu et
ouvait lui montrer son erreur en ne faisant appel qu’au bon goût. Les œuvres du passé ne sauraient être comprises et jugées qu
ritures terrestres ! Mais si l’ignorant est mauvais juge en matière d’ œuvre classique, si le petit boutiquier ou la femme du
arrive quelquefois que le savant n’est pas très bon juge en matière d’ œuvres actuelles, et qu’il manque devant elles de sponta
s raisons et par application des mêmes méthodes, prévoir l’avenir des œuvres présentes, elle aura toutes chances de se tromper
ce qui est prévu qui ait le moins de chances d’arriver ; la suite des œuvres littéraires, c’est une suite d’explosions de géni
s jours, la critique professionnelle et universitaire a réalisé cette œuvre considérable : mettre la littérature française en
discours. D’abord en discours proprement dits, en éloquence. Ce fut l’ œuvre de Villemain, dans la génération des trois profes
netière : « M. Brunetière est incapable, ce semble, de considérer une œuvre , quelle qu’elle soit, grande ou petite, sinon dan
it, grande ou petite, sinon dans ses rapports avec un groupe d’autres œuvres , dont la relation avec d’autres groupes, à traver
t en nous, au hasard charmant de la mémoire ; ce n’est pas couper une œuvre de ses rapports avec le demeurant de la productio
nt et qui savent, qui vivent dans la forêt d’un passé, qui voient les œuvres sous l’aspect de la société qu’elles forment avec
les œuvres sous l’aspect de la société qu’elles forment avec d’autres œuvres . Mais pour l’un cette société est une Athènes, po
eut bien être appelé le style même de la critique, puisque, entre les œuvres , il propage de l’ordre et du mouvement. On me dir
ent portée à substituer à la multiplicité réelle des personnes et des œuvres individuelles. Ici notre critique historique, mor
et comme une preuve de leur santé, je ne crois pas que ce soit faire œuvre inutile que d’inviter chacune d’elles à se bien v
viste, ou de l’élan vital bergsonien. À l’artiste employé à créer une œuvre présente, au journaliste occupé à jouir du moment
abord du public, et ensuite d’élites choisies, spécialisées, devant l’ œuvre de l’artiste. C’est l’art qui naît de la critique
abord, au nom de la critique, des jugements, et des arrêts dont leurs œuvres ne sont elles-mêmes que l’exécution. L’Ode au cha
es. Ce qui fait matière proprement critique, c’est l’explication de l’ œuvre d’art. Mais l’explication n’a lieu qu’une fois le
ication de l’œuvre d’art. Mais l’explication n’a lieu qu’une fois les œuvres produites. Les œuvres ne se définissent nullement
rt. Mais l’explication n’a lieu qu’une fois les œuvres produites. Les œuvres ne se définissent nullement, ainsi que le veut Br
rrêts comme une société par ses magistrats et ses jurisconsultes. Les œuvres de Ronsard, de Voltaire, de Chateaubriand, ont ét
nous trouvons une opinion, nous trouvons un jugement critique sur les œuvres dont elle vient en quelque manière continuer ou r
t les œuvres d’art seraient une application, et celle qui réalise des œuvres , dont les idées critiques ne sont que le commenta
n coïncide le mieux avec elle, c’est son auteur. Il n’exécute pas son œuvre pour se conformer à des idées, mais ses idées app
des idées, mais ses idées apparaissent comme la justification de son œuvre , et il est naturel que cette justification prenne
sionné. Il peut même arriver que la justification soit antérieure aux œuvres . Cela produit la littérature de manifeste. Mais a
s (en France, depuis cinquante ans, on en est encombré) — ou bien les œuvres qui, dans l’école, succèdent au manifeste, ne réa
réface de Cromwell. La critique par laquelle l’artiste interprète son œuvre une fois formée diffère beaucoup de celle qui, da
s Satires attaquent, mais ne discutent pas. L’Art poétique couronne l’ œuvre de la génération classique et ne la précède pas,
Mais on peut en discerner l’origine dans ce pré-romantisme que sont l’ œuvre et la conversation de Diderot. Sainte-Beuve l’a d
Réflexions sur Térence, l’Éloge de Richardson et la Correspondance, l’ œuvre critique originale de Diderot reste un livre de c
critiques de Fénelon sont demeurés une des parties classiques de son œuvre . Personne ne songera à les faire rentrer dans la
que ne consiste pas à faire ce métier, mais bien à laisser tomber les œuvres qui ne valent rien et à comprendre non seulement
ue en rhétorique). Mais lorsque par exemple Chateaubriand appelle les œuvres d’Homère, de Dante, de Shakespeare, de Rabelais,
tiques qu’est le Port-Royal. Cherchons la critique d’artiste dans son œuvre la plus caractéristique, la plus exclusive, la pl
liam Shakespeare passe aux yeux des critiques professionnels pour une œuvre entièrement insane. Pour Brunetière, cette incurs
er que, lorsque l’on considère le Lycée de La Harpe comme la première œuvre de grande critique qui ait paru en France, on doi
onnel ou sur-personnel qui dépose et dépasse les corps, les noms, les œuvres . Et cet être, dans William Shakespeare, il passe
sences. L’Introduction à la Méthode de Léonard, pas plus que d’autres œuvres de Valéry, n’aurait sans doute été écrites, s’il
ar critique pure la critique qui porte non sur des êtres, non sur des œuvres , mais sur des essences, et qui ne voit dans la vi
mais sur des essences, et qui ne voit dans la vision des êtres et des œuvres qu’un prétexte à la méditation des essences. Ces
œuvre. Le ‘manuscrit était périssable, et emportait avec lui l’âme, l’ œuvre . L’œuvre, faite feuille d’imprimerie, est délivré
‘manuscrit était périssable, et emportait avec lui l’âme, l’œuvre. L’ œuvre , faite feuille d’imprimerie, est délivrée. Elle n
à quels paradoxes Mallarmé a poussé l’hallucination du Livre. Et de l’ œuvre critique de ce grand artiste qu’est Anatole Franc
et nouvelles. Nous savons bien, avant de l’avoir lue, que beaucoup d’ œuvres de l’antiquité se sont perdues, et que l’imprimer
elle les mêmes difficultés que la critique professionnelle devant les œuvres du présent ? Oui et non. L’article sur Mireille r
au moins une jurisprudence littéraire, que certains jugements sur les œuvres du passé ont force d’usage, qu’il se produit dans
étermination de la raison, et ce n’est pas la raison qui apprécie les œuvres littéraires, c’est un état particulier de la sens
ne condition du goût actif, utile, vivant. Il y a, dit-il, devant les œuvres du passé, trois sortes d’esprits : d’abord les in
» En d’autres termes, le goût ne s’exerce que sur ce qui est, sur les œuvres réalisées. Dès qu’il s’agit de créer quelque chos
oques. L’histoire générale de Port-Royal, de dom Clémencet, voilà une œuvre d’histoire littéraire, et le Port-Royal de Sainte
vre d’histoire littéraire, et le Port-Royal de Sainte-Beuve voilà une œuvre de critique littéraire. Faire de l’histoire litté
e, les règles que ce genre doit inspirer, les conditions auxquelles l’ œuvre doit satisfaire pour se trouver en conformité ave
s, qu’un artiste de génie ait devant les yeux, avant d’avoir créé une œuvre , le modèle de cette œuvre. Il a des intentions, i
ait devant les yeux, avant d’avoir créé une œuvre, le modèle de cette œuvre . Il a des intentions, il fait des plans, mais la
ine. Le critique s’en tire assez bien, parce qu’il connaît beaucoup d’ œuvres , qu’il est habitué par métier à en dégager les tr
laces. De très bonne foi il enferme son genre dans les limites de son œuvre . Quand Lamartine ou Leconte de Lisle croient donn
oit de ces métaphores, le critique a pour tâche de voir du dehors les œuvres que les auteurs voient du dedans. Et quand il voi
porte quelle autre matière, puisque la littérature ne retient que des œuvres du génie créateur, pleinement créateur, les retie
pour les belles dames de la Fronde. Mais il est exact que telle fut l’ œuvre de la critique du xixe  siècle, et d’abord et sur
eût commencé pour la France, et que nous en fussions désormais, comme œuvre capitale, à dresser notre inventaire ? Voilà un p
aître qui se plaint de « n’être point libre en face de la plupart des œuvres classiques, de ne pouvoir plus les voir telles qu
ue et locale qu’elle cherche, depuis Michelet et Taine, à imposer aux œuvres qu’elle explique. Nous avons par exemple une crit
s menée bien loin, puisqu’elle n’a pas produit, jusqu’à La Harpe, une œuvre d’ensemble, un « discours » dont se soit accrue l
dissemblables qu’il a réalisées aux divers moments de la vie, de son œuvre , de son influence, de son action. La critique s’e
La vraie critique coïncide avec le mouvement créateur des hommes, des œuvres , des siècles, des littératures, oui ; mais elle y
écisément ce qui s’ajoute au goût, chez l’architecte, pour donner des œuvres , ne saurait être épuisé par le mot de constructio
D’autre part, au xviie  siècle, la critique des mœurs, je veux dire l’ œuvre des moralistes, tient une place analogue à la cri
Rochefoucauld, un Pascal, sont des analystes. Les analystes font une œuvre tout à fait différente, et même inverse, de celle
és adverses, par facultés concrètes, c’est-à-dire de n’avoir pas fait œuvre de critique. Stendhal, ayant réalisé dans Julien
ue le tableau du critique ressemble le plus possible à l’homme ou à l’ œuvre réels. Et nous trouvons que la faculté maîtresse
r volonté, n’apparaît que peu ou point dans leurs actions, dans leurs œuvres et aussi, comme le montre Freud, dans leur consci
serait sur son chemin cette réalisation du premier degré que sont les œuvres , cette réalisation du second et du troisième degr
réalisation du second et du troisième degré, que sont ces idées. Les œuvres d’un artiste sont pour lui tantôt une façon de s’
l’artiste les a laissés là, derrière lui, en pleine lumière, à pied d’ œuvre  : il n’y a qu’à se baisser pour les prendre. Les
ment fourni l’amorce, le plan, lorsqu’il a donné, par sa vie, par ses œuvres , par son influence, une figure extérieure de lui-
Journal des Goncourt qui nous déforme, ce sont les feuillets de notre œuvre même, écrite pour nous déformer aux yeux d’autrui
ncider avec lui en tant que création. La critique ordinaire suppose l’ œuvre faite. La critique de Valéry et de Hugo suppose l
ire suppose l’œuvre faite. La critique de Valéry et de Hugo suppose l’ œuvre parfaite (c’est le sens de l’ admirer comme une b
qu’on a reproché, sans le comprendre, à Hugo). Il faudrait supposer l’ œuvre non encore faite, l’œuvre à faire, entrer dans le
comprendre, à Hugo). Il faudrait supposer l’œuvre non encore faite, l’ œuvre à faire, entrer dans le courant créateur qui est
ous parlons de critique créatrice, qui épouserait la genèse même de l’ œuvre qu’elle a à expliquer, nous nous plaçons à une li
i, il nous suffit de le penser. Et puis, si originales que soient les œuvres de génie, elles sont faites par des hommes, et po
ables de trois formes : sympathie avec un artiste, sympathie avec une œuvre , sympathie avec un courant. De là, trois formes d
gent les unes par les autres, entretiennent en somme autour de chaque œuvre l’atmosphère de dialogue socratique, les jeux d’o
critique, mais aussi, sur un autre registre, création continuée de l’ œuvre par les artistes, où la critique dit son mot et f
itique. Laissons l’imitation de côté. C’est par elle qu’un genre, une œuvre littéraire, affirment leur fécondité, et l’hommag
lle la parodie. Celui qui a produit une bonne parodie a vraiment fait œuvre de critique créatrice. Au début du xvie  siècle,
n’est pas d’instrument dont un critique puisse se servir, contre une œuvre , d’une manière plus redoutable que la parodie. Pr
e critique destructrice conviendrait aussi bien, puisque parodier une œuvre c’est, par un biais, s’efforcer de la ruiner. Éli
inue en créant toujours plus intensément, c’est-à-dire en dépassant l’ œuvre sur laquelle elle s’appuie et qu’elle commente, e
oyal. La critique pleinement créatrice, celle qui ne s’appuie sur une œuvre elle-même parfaite que pour la retourner et la ma
de celui de la parodie. Tandis que la parodie critique et refait une œuvre en la précipitant dans le plan inférieur (qui ser
traînant jusqu’à nous qu’une file d’imitateurs pâles, de même aucune œuvre critique n’a approché du Phèdre, n’a retrouvé à l
n réalité un Génie de Port-Royal. Mais en ce sens large, toute grande œuvre de critique littéraire, et même les œuvres moyenn
ce sens large, toute grande œuvre de critique littéraire, et même les œuvres moyennes, si elles restent étrangères à l’apologé
nts, vous verrez que ce qui a manqué à celle-ci pour créer une grande œuvre , c’est précisément cette idée ou plutôt cet être
71 (1920) Action, n° 2, mars 1920
62), inspiré par Moréas et fondateur de l’école gallicane, côtoie les œuvres des poètes « cubistes ». Salmon affirme sa filiat
e au premier chef. Les musiciens Allemands ont tant donné, dans leurs œuvres , à la rhétorique des poètes, qu’ils ont fini par
lle, loin de la rendre plus sensible, ne pourrait que l’abaisser. Une œuvre avortée nous donne le désir de la musique. Elle e
en résulte que la matière du théâtre moderne est tragique et que les œuvres , bien loin d’être des tragédies, ne sont même pas
e, l’allégresse d’un cœur plein de larmes bénies. La Tempête est une œuvre sans pareille à tous égards, et avec Hamlet, le s
la plénitude, ils en ont aussi la possession et la beauté. Ainsi une œuvre est faite pour tous les temps.     Entre toutes s
donner un prestige dangereux à cet ennemi de « l’Ordre ». La vie et l’ œuvre de Han Ryner ont été l’objet de nombreuses études
de lui. Cela seul peut expliquer qu’on n’ait point encore tiré de son œuvre une métaphysique, une éthique, une politique, et
re, repaire des hommes. Les Pacifiques m’apparaissent, à cet égard, l’ œuvre majeure de Han Ryner, non pas œuvre majeure dans
es m’apparaissent, à cet égard, l’œuvre majeure de Han Ryner, non pas œuvre majeure dans l’absolu de mon jugement, car j’ai t
te au milieu de ses équations. Je veux dire que Les Pacifiques sont l’ œuvre , qui recevrait — popularisé — l’accueil le plus é
nsposition de pensée et parce qu’elle reste quasi inanalysable, cette œuvre plus géniale que Gulliver, émerveillera bien des
Les Paraboles Cyniques sont probablement avec l’Homme-Fourmi, une des œuvres préférées de Han Ryner. C’est dans ces paraboles
raboles la gloire aristocratique qu’il leur faut. L’Homme-Fourmi est œuvre curieuse et passionnante. Il n’est pas impossible
nfluencera le plus profondément la littérature à venir. J’ai étudié l’ œuvre de Han Ryner dans un ordre choisi par moi-même, p
même, plus instructif que la chronologie des labeurs. Il me reste une œuvre importante : La Tour des Peuples. Elle sera fonct
fonction de mon analyse psychologique du Maître et du Sage. Outre son œuvre philosophique dont je viens de parler Han Ryner p
sent et répètent, c’est que la venue au jour et à la renommée, de son œuvre , ne saurait avoir pour cause le ragoût d’un roman
sente nullement un accident, une rupture, ni dans sa vie, ni dans son œuvre . Il a, si l’on peut dire, passé d’un dieu à un au
ailliblement qu’un astre à un astre. Mais c’est surtout en lisant Les Œuvres burlesques et mystiques de Frère Matorelac , paru
forme un tout, source transparente emplie de lueurs et de forces. Les œuvres de Matorel sont évidemment celles de Max Jacob. I
ue tantôt avec moquerie, tantôt avec splendeur. Je ne connais guère d’ œuvres contemporaines où il soit aussi étendu et se modu
ffort de sa vie éternelle et sans repos. Oui, quand on lit, parmi les œuvres burlesques et mystiques de Matorel philosophique
rofessionnels. Mais ils ne parviennent guère, je trouve, à enfermer l’ œuvre de Max Jacob qu’aucune définition n’est capable d
t qu’il est de ceux-là ; je ne me résignerai jamais à emprisonner son œuvre dans une cage si étroite. Songez qu’après le Corn
de ses initiatives, prises sur le vif et sur le fait. C’est donc une œuvre où l’art ne peut s’appliquer que, morceau par mor
formes, soient mises, au même moment, à sa disposition. Ainsi, cette œuvre , ingénue et impétueuse, tourne, gire, vire, comme
est-il pas la forme exacte d’une pensée naturellement lyrique, mais l’ œuvre n’est point indifférente et les bois de Maséréel
Editions du Sablier). — Un très beau livre qui n’est point inégal aux œuvres majeures de la haine antiguerrière. René Arcos a
u ridicule. Je ne parle pas du petit extrait d’Officiel qui termine l’ œuvre . Une sottise de M. Pichon, contrebalancée par un
humain d’être habile, trop habile. Pourtant, quand on a écrit Prikaz, œuvre étonnante et merveilleuse, on pourrait s’en dispe
jugé comme un fumiste de lettres. Pourtant, il y a une lueur dans ses œuvres . Laisser s’éparpiller l’esprit et noter les impre
sensibilité déliée du licol logique n’est point chose vaine. Que les œuvres ainsi produites soient bizarres et déroutantes, j
te de Barbusse, un des bouquins les plus étonnants qu’on puisse lire. Œuvre de début, ce livre est d’une maturité de style à
exubérance frondeuse longtemps contenue ou qu’afin d’entreprendre des œuvres qui dépassent superbement la grandeur de l’homme.
les plus désespérantes besognes et qui, seule, sait réaliser le grand œuvre . Devant son accomplissement, nous concevons l’idé
u travail imposées à la vie cénobitique avaient tôt fait d’amener son œuvre à la perfection. La foi des calligraphes courbés
lire ne s’est pas longtemps satisfait de la simple transcription des œuvres originales. Bientôt la lettre ornée exerça la pat
x demandes. Sauf à leur origine, les travaux manuscrits ne sont pas l’ œuvre d’un seul homme. Ils étaient sériés et confiés à
d’exemplaires. Et cependant, lorsque nous considérons présentement l’ œuvre réalisée, elle étonne car la somme d’endurance et
versités, et plus spécialement autour de la Sorbonne, élaboraient une œuvre magique. Le livre manuscrit devenu plus abondant,
t August Strammbi. Ce dernier (tombé à la guerre) a publié toutes ses œuvres aux éditions du Sturm. Un poème de lui : Patroui
lui-ci, le constructeur de grands édifices tels les « Buddenbrocks », œuvre historique de la vieille race prussienne. Henri,
impossible d’approfondir dans une étude la vie intense qui éclate des œuvres , souvent courtes mais très serrées comme Bébuquin
i a été la première manifestation de cet esprit et qui reste encore l’ œuvre la plus abstraite et spirituelle de l’Expressionn
« Les impromptus de Jean Moréas » (La Vie anecdotique, 16 juin 1911), Œuvres en prose complètes, textes établis, présentés et
t de publier ses nombreux inédits et de faire connaître davantage son œuvre . Voir hanryner.over-blog.fr (NdE) m. Renée Dun
stine et tient la rubrique littéraire dans Europe. L’essentiel de son œuvre est rassemblé dans Tragédie des temps volages (Pa
fois de gravures de Derain. ad. Henri Hertz cite diverses pièces des Œuvres burlesques et mystiques de frère Matorel . Dans l
x premiers quatrains). Voir Max Jacob, Saint Matorel, roman suivi des Œuvres burlesques et mystiques de frère Matorel mort au
irault et Cie éditeurs, 1911. (NdE) af. « Distinguons le style d’une œuvre de sa situation. Le style ou volonté crée, c’est-
on éloigne, c’est-à-dire excite à l’émotion artistique […]. Certaines œuvres de Flaubert ont du style ; aucune n’est située. L
ituée. Le théâtre de Musset est situé et n’a pas beaucoup de style. L’ œuvre de Mallarmé est le type de l’œuvre située : si Ma
ué et n’a pas beaucoup de style. L’œuvre de Mallarmé est le type de l’ œuvre située : si Mallarmé n’était pas guindé et obscur
lle Chemin, poète et professeur, qui a écrit la majeure partie de son œuvre avec Jean Gaument (18XX-1931). Les Chandelles éte
idéalistes français. Il reniera en 1924 cette première période de son œuvre . (NdE) bc. Paul Colin (1890-1943), critique d’
1921 tout en se radicalisant politiquement vers l’extrême-gauche. Les œuvres expressionnistes ont alors en Allemagne un vérita
s en 1912 (n° 28-41). Le roman a été rédigé entre 1906 et 1909. Cette œuvre sans lendemain pour Einstein, dédiée à André Gide
n pour ses contemporains. Ami de Kahnweiler, qui voit en Bébuquin une œuvre cubiste, il donne dans son ouvrage L’Art du xxe  
72 (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Chapitre II. Vérification de la loi par l’examen de la littérature française » pp. 34-154
chez les intellectuels et leur mépris du vulgaire nous ont privés des œuvres littéraires les plus significatives. Les théologi
racieux lyrisme, un attardé ; Jean de Meung est un précurseur ; « son œuvre grossière exprime ce qui va germer et grandir, el
stème féodal, a rempli sa mission, s’est épuisé et ne suffit plus aux œuvres de l’avenir. Déjà sous Philippe le Bel, la royaut
e, sérieux ou comique, souffre d’un défaut : il est sans art ! Tant d’ œuvres , tant d’auteurs, un tel engouement du public, et,
ager, constitue un gros danger pour l’artiste, pour les qualités de l’ œuvre . — Puis il y a les conventions ; le théâtre ne sa
ue la vision dramatique, à elle seule, ne suffit pas pour qu’on fasse œuvre d’art. Cette réserve expresse étant faite, il fau
surde de ne pas voir les retards, les heurts, les soubresauts ; toute œuvre humaine demeure imparfaite, relative ; aucune épo
, mais insister au contraire sur ce fait : que la France a réalisé en œuvres ce que les Italiens avaient esquissé en théorie.
Sperone Speroni ; mais pourquoi la Défense a-t-elle eu un effet que l’ œuvre de Speroni n’a jamais eue ? C’est là une question
tout l’esprit de son époque. Je me garderais bien de comprimer cette œuvre immense dans le casier d’un système ; mais enfin
ces noms suffisent pour en évoquer d’autres ; des lecteurs à qui les œuvres et les tempéraments du xvie  siècle apparaissent
il donne sa direction durable et logique à l’action française dans l’ œuvre humaine. Balzac, Chapelain, Descartes, Pascal, Bo
e  siècle ; ce travail est méritoire, bien qu’il ne mentionne que des œuvres oubliées à juste titre ; il montre l’étendue du m
l’hypothèse est de celles dont la preuve est malaisée. Toutefois, ces œuvres , mortes pour nous, que furent-elles en leur temps
uterais presque La Chrysolite de Maréchal. Mais comme il est riche en œuvres intéressantes ! combien son développement est spo
péciaux, je le prouverai tout à l’heure), il n’y a rien, pas même des œuvres de valeur relative, rien que de la rhétorique. N’
it de tous les obstacles ; il produit non seulement, en quantité, des œuvres de valeur relative, mais aussi de celles qu’on re
ent aux formes et à la fameuse règle des unités ; quand on compte les œuvres réalisées, les œuvres vraiment dramatiques, sans
fameuse règle des unités ; quand on compte les œuvres réalisées, les œuvres vraiment dramatiques, sans se laisser éblouir par
, Œdipe, Mahomet, etc. Mais que ne pardonnerait-on pas pour une seule œuvre de Racine ! — Le public ne connaît que ses tragéd
si profondément universel que, de siècle en siècle, on retrouvera son œuvre sans une ride, dans l’éternelle beauté de la véri
Nous voyons tout cela chez nos contemporains, mais nous acceptons les œuvres du passé comme si la Providence les avait voulues
qui fut de possibilités comme la nôtre, et les souffrances dont leurs œuvres sont un fruit, et tout le jardin fleuri dont elle
le jardin fleuri dont elles ne sont qu’un bouquet. Mais à revivre ces œuvres par la sympathie qui devine, comme l’apôtre Jean,
y découvre une beauté nouvelle, et l’on revoit le poète, penché sur l’ œuvre aimée qu’il sait incomplète et dont il dit lui-mê
Mes vrais vers ne seront pas lus. Je conclus : si grande que soit l’ œuvre de Molière, il avait en lui de quoi faire autre c
e nouvelle. En dehors d’elles, rien, absolument rien, si ce n’est des œuvres de tradition académique, dont l’intrigue romanesq
trigue romanesque plut aux contemporains, mais qui sont pour nous des œuvres manquées. Le contraste de cette pauvreté avec l’e
endrait d’un génie naturel et facile : la poésie de La Fontaine est l’ œuvre de sa maturité déjà avancée. Il lui fallut le tem
bien elle concorde avec tout ce que j’ai dit déjà sur la genèse d’une œuvre originale dans un milieu qui ne lui est point fav
me homme, mais comme critique officiel. Ce xviie  siècle, si riche en œuvres et en hommes, nous montre mieux que toute autre é
ui tend à la liberté) ; de là les résultats les plus variés, dans les œuvres de valeur relative comme dans celles de valeur ab
nécessairement, de concentration. Après avoir parcouru le domaine des œuvres purement littéraires, il faudrait reprendre, en d
son domaine, parmi les moralistes ; non dans l’art qui resplendit en œuvres définitives, mais dans la pensée qui cherche la v
Télémaque, si intéressant comme satire, est étrangement surfait comme œuvre d’art. Un véritable déblaiement s’impose, dès qu’
t bien la transition entre l’époque où la raison universelle créa des œuvres jusqu’à l’épuisement et cette autre époque où la
Brutus, tout s’adresse, on le sent bien, à un grand public, dont ces œuvres disent le conflit intérieur, les confuses aspirat
e goût du théâtre, nous sont attestés non seulement par le nombre des œuvres et des auteurs, par des témoignages contemporains
e la comédie ; comme une première esquisse de Peints par eux-mêmes. L’ œuvre de Diderot caractérise mieux que toute autre l’an
présent, sans sortir de la formule usée ; ils démolissaient, faisant œuvre nécessaire mais en soi inféconde ; lui, il regard
, et pour lui les croyants. Il a parlé pour plusieurs siècles, et son œuvre est loin d’être accomplie. — Qu’on relève chez lu
e place trop petite, et à Rousseau une place trop grande. C’est que l’ œuvre de Voltaire (dont je vois l’immense importance so
i des poèmes. Chez Rousseau tout se tient dès le premier Discours ; l’ œuvre entière est animée d’un souffle qui va renouveler
; pour en faire un plagiaire, il faut être cruellement philologue ; l’ œuvre de Chénier, posthume, vient à son heure ; et c’es
l’esprit de l’époque a trouvé, créé, sa forme adéquate ; ce sont des œuvres d’absolue beauté. Ailleurs, il y a le plus souve
e lyrisme, Victor Hugo a également évolué vers l’épopée ; parlant des œuvres de la première époque, M. Lanson dit avec raison 
nt persiste ; uni à la science, il nous vaut chez Sully Prudhomme une œuvre extraordinaire, où le penseur a concentré, comme
armi les auteurs les plus récents, Léon Frapié me semble apporter une œuvre particulièrement intéressante. Cette période trou
lpes (1885), L’Immortel (1888), Port-Tarascon (1890). C’est bien là l’ œuvre centrale de Daudet, celle où son tempérament est
enailles (1895). La suprématie du théâtre s’affirme par le nombre des œuvres , par l’adhésion des talents les plus vigoureux, p
r. De tout ce théâtre qui nous passionne, il ne restera que quelques œuvres de beauté durable ; sa valeur n’est bien souvent
is tout cela est trop près de nous ; nous voyons sur un même plan des œuvres que le temps espacera ; la thèse sociale nous tro
t une éloquence qui les illusionne ; quand on passe de la théorie à l’ œuvre même, on s’aperçoit que ces artistes n’ont rien d
l’ordre. Les principes se succèdent ; chacun d’eux, accomplissant son œuvre jusqu’au bout, se vide pour ainsi dire en engendr
rales au point de vue politique, social et moral, avec indication des œuvres littéraires, de valeur relative, qui sont d’un in
l ne s’agit, je le répète, que d’une esquisse sommaire, rappelant des œuvres connues ; la nouveauté est dans le groupement. Si
variété des cas particuliers. Je donne un schéma ; il faudrait faire œuvre d’art. 7. Il faut se garder des dates rigides ;
pétent : « Parce que des sources italiennes ont été découvertes à des œuvres qui n’étaient pas suspectes d’en avoir, de jeunes
nées ou incomplètes. L’ouvrage de Brivois (Essai de bibliographie des œuvres de M. Alphonse Daudet) est absolument sûr, mais i
73 (1908) Dix années de roman français. Revue des deux mondes pp. 159-190
s réflexions qui vont suivre. Des artistes d’un très réel mérite, des œuvres très intéressantes ne trouveront point leur place
parurent sans laisser des traces de leur influence. Un grand nombre d’ œuvres notoires dérivent, actuellement encore, de Flaube
ution de M. Joris-Karl Huysmans vers l’art catholique nous a valu des œuvres fortes et singulières ne relevant presque plus de
inte Lydwine de Schiedam, l’Oblat, les Foules de Lourdes ont achevé l’ œuvre qu’En route faisait entrevoir déjà. De tels trava
ogrès scientifiques. Ce sera, apparemment, le durable prestige dont l’ œuvre entière de Pierre Loti demeurera auréolée, que l’
ra auréolée, que l’âme des races enfantines ait pu trouver dans cette œuvre une aussi saisissante expression, en même temps q
nciers qui se sont tout uniment imposé pour but de peindre dans leurs œuvres la misère du peuple et l’infortune des prolétaire
us l’influence des grands écrivains russes : et cela seul donne à ses œuvres un caractère nettement social. Une solidarité fra
isantes dues aux politiciens, tels sont les sentiments qui dominent l’ œuvre actuelle de l’auteur de l’Ombre descend sur la mo
thie. Et tel est bien le sentiment qui domine dans tout un ensemble d’ œuvres contemporaines, où l’action sociale se fait senti
r avec une sympathie sereine, le second avec plus d’âpreté. Enfin des œuvres comme les Primaires de M. Léon Daudet tiennent sa
u’à lui, sauf dans telle composition de génie comme les Misérables. L’ œuvre du maître de Médan est trop connue pour qu’il pui
entales, les mouvements de l’histoire politique instantanée : c’est l’ œuvre de M. Anatole France, dans le Mannequin d’osier,
e de roman sont M. Paul Adam et MM. Paul et Victor Margueritte. Leurs œuvres les plus récentes nous permettent d’admirer d’abo
compromis avec l’histoire, en substituant, de propos délibéré, à une œuvre presque uniquement fantaisiste et fictive, un tra
ins d’imagination ont voulu se mettre eux-mêmes tout entiers dans une œuvre de trame continue ; rassembler de nombreux person
ont l’imposante architecture rappellerait l’échafaudage immortel de l’ œuvre balzacienne. Au même moment, l’engouement inatten
t Victor Margueritte ont tenté avec succès une entreprise analogue. L’ œuvre qu’ils ont édifiée et qui, sous le titre d’Une Ép
e de sujet devait correspondre une compréhension non moins haute de l’ œuvre à élever. Quel sujet plus poignant, en effet, plu
ur. Comment eussent-ils pu, sans cet optimisme, mener à bonne fin une œuvre dont chaque page devait rappeler un découragement
Par là se dégage le caractère nettement contre-révolutionnaire de son œuvre présente. Ce n’est point par des raisons de senti
iste journalier. Il lui devenait aisé de donner une forte unité à son œuvre , du jour où le respect de la tradition s’imposait
e la réalité. L’esprit social et traditionaliste a inspiré une autre œuvre encore à M. de Vogüé. Qu’est-ce que le Maître de
 René Bazin, en même temps qu’il élargissait sa vision, éclairait son œuvre à la lumière d’une philosophie plus grave, envisa
ieure et intérieure, sa dynastie, ses drames ? Ne serait-ce pas faire œuvre bien utile et bien haute que de montrer le combat
Elles savent aussi de quelle parure M. Bazin excelle à embellir cette œuvre simple et noble, qui s’est mesurée avec la vie et
rvir comme d’un élément, suivant son but quand même et conformant son œuvre au secret idéal qu’il porte en son imagination de
ifestait ce goût de la sensation et de la vie qui devait l’amener à l’ œuvre de pure imagination. Il s’est plongé dans le pass
hostile aux vœux du cœur, tel est le grand élément sentimental de son œuvre . Dans toute celle-ci, l’intérêt des luttes évoqué
ncé, en effet, le mot de renaissance classique, à propos de certaines œuvres qu’un rare souci de perfection dans la forme semb
es : c’est alors qu’il publia les Vierges fortes (Frédérique et Léa), œuvres dans lesquelles il passait à l’étude du problème
écrivain, une sève romanesque qui s’est heureusement répandue en des œuvres idéalistes très remarquables comme l’Obstacle, Un
ate une absence complète de vie mentale chez la femme et qui estime l’ œuvre féminine dépourvue, presque toujours, de pensée,
qui leur donne un charme et une saveur imprévus. De plus, ce sont des œuvres dans lesquelles l’idée ne fait pas tort à la paru
es, M. Bourget a donné dans l’Émigré une suite digne d’elles aux deux œuvres magistrales dont il est surtout question ici. 3.
74 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Redonnel, Paul (1860-1935) »
simple. Malgré leur beauté de composition, c’est parmi les premières œuvres qu’on doit classer les Chansons éternelles. Les
de vie pleine. Aujourd’hui, mieux regardée et mieux comprise, c’est l’ œuvre entière que j’aime en sa beauté diverse et savant
s d’infini ; ici, c’est d’en bas que vient la lumière. Le centre de l’ œuvre est un abîme, l’abîme de la matière. Et les lueur
ans les Chansons éternelles, M. Paul Redonnel donne l’ensemble de son œuvre  ; et son œuvre résulte entièrement et exclusiveme
s éternelles, M. Paul Redonnel donne l’ensemble de son œuvre ; et son œuvre résulte entièrement et exclusivement de sa vie, d
rt, livre d’art et de vie. Je ne parlerai donc pas autrement de cette œuvre , et ne veux en trancher aucun détail ni fragment,
oète. Vous ne feriez avec lui une suffisante accointance, ni avec son œuvre . Puis-je expliquer ce qui est inexplicable ? Dois
de heurts, nécessaires sans doute à l’élan qui entraîne l’homme et l’ œuvre  ? [L’Ermitage (décembre 1898).]
75 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre II. Les formes d’art — Chapitre I. La poésie »
où se plaire dans les ouvrages en vers du xviiie  siècle. Mais aucune œuvre ne compte dans l’histoire de la pensée ; et cela
e et Mme de Lambert, très goûté de la duchesse du Maine. — Éditions : Œuvres , 10 vol. en en 11 tomes, in-12, 1754, Paris ; Par
es discours et préfaces critiques de La Motte). 471. J.-B. Rousseau, Œuvres lyriques, éd. Manuel, Paris, in-12 (1852), 1876.
au, Œuvres lyriques, éd. Manuel, Paris, in-12 (1852), 1876. — Lebrun, Œuvres , Paris, 1811, in-8, 4 vol. — Thomas. Œuvres compl
2 (1852), 1876. — Lebrun, Œuvres, Paris, 1811, in-8, 4 vol. — Thomas. Œuvres complètes, 1773, 4 vol. in-8. — Voltaire, la Henr
 ; Poème sur la loi naturelle, Genève, 1756, in-8 et in-12. — Bernis, Œuvres , 2 vol. in-12, 1770 et 1781. — Dorat, Œuvres comp
in-8 et in-12. — Bernis, Œuvres, 2 vol. in-12, 1770 et 1781. — Dorat, Œuvres complètes, 20 vol. in-8, 1764-1780. — Parny, Œuvr
et 1781. — Dorat, Œuvres complètes, 20 vol. in-8, 1764-1780. — Parny, Œuvres complètes, Paris, 5 vol. in-18. 1808. — Saint-Lam
les Saisons, 1769. — Roucher, les Mois, 1779, 2 vol. in-4. — Gilbert, Œuvres , Paris, in-8, 1823. — Piron, Œuvres complètes, éd
is, 1779, 2 vol. in-4. — Gilbert, Œuvres, Paris, in-8, 1823. — Piron, Œuvres complètes, éd. Rigoley de Juvigny, Paris, 1777, 8
de Juvigny, Paris, 1777, 8 vol. in-8. — Delille, les Jardins, 1782 ; Œuvres , Paris, 1824, 16 vol. in-8. — Lefranc de Pompigna
ns, 1782 ; Œuvres, Paris, 1824, 16 vol. in-8. — Lefranc de Pompignan, Œuvres , 1784, 4 vol. in-8.
76 (1898) Manuel de l’histoire de la littérature française « Livre II. L’Âge classique (1498-1801) — Chapitre II. La Nationalisation de la Littérature (1610-1722) » pp. 107-277
630, — mettons 1636, pour aller d’un seul trait jusqu’au Cid, — est l’ œuvre des Précieuses. On n’a généralement retenu d’elle
tôt mêlées ensemble. L’explication n’en est pas difficile à donner. L’ œuvre de Richelieu a été interrompue par la mort avant
int-Cyran, les Saci, les Arnauld n’ont pas cru travailler à une autre œuvre que les Vincent de Paul, les Olier, les Bérulle,
aité d’Aix-la-Chapelle, après quelques mois de campagne, couronnait l’ œuvre des Pyrénées et de Westphalie, s’il n’y avait pas
génie n’auraient suffi pour leur permettre d’accomplir librement leur œuvre  ; pour les imposer à la considération de leurs ad
n sermon de Bossuet ou de Bourdaloue. Quelque diverses que soient ces œuvres , le premier mérite en est d’être de tous les temp
d’ingratitude envers le roi qui les protège. C’est pourquoi, dans les œuvres les plus admirées de la précédente génération, — 
Dissertation de Boileau sur Joconde, — qui est l’une de ses premières œuvres , — et voyez avec quelle assurance il y donne à La
uelle création. Ce n’est pourtant pas tout encore, et dans toutes ces œuvres , ce que je trouve de plus national, c’est l’impos
par eux, qui est qu’en même temps que du désir de plaire, toutes ces œuvres sont animées de l’ambition d’instruire, didactiqu
la justesse. De récentes recherches ont établi que d’ailleurs jamais œuvre de polémique n’avait été plus laborieusement ni p
il ne les eût vus, et tant de passages qu’on pourrait extraire de son œuvre suffisent à le prouver [Cf. notamment le Sermon s
me celle de l’authenticité des livres deutérocanoniques [Cf. Leibniz, Œuvres , édition Foucher de Careil, t. I et II], ou de l’
Bossuet et Fénelon s’épuisent en d’autres combats, lui, continue son œuvre du fond de sa petite chambre, et cette œuvre cons
mbats, lui, continue son œuvre du fond de sa petite chambre, et cette œuvre consiste à humaniser, — nous dirions à « laïciser
curiosité se déplace ; et de la connaissance ou de la méditation des œuvres des anciens elle se porte tout entière vers l’obs
st précisément ce que lui demandait la coterie des modernes. D’autres œuvres encore, dont le mérite littéraire est moindre, ne
de la nouveauté. Rien ne donne plus de piquant ou de « montant » aux œuvres littéraires qu’un air de nouveauté ! Mais le malh
examinerons dans le chapitre suivant. [Notes.] Les auteurs et les œuvres Quatrième Époque. De la formation de la soc
ans son Dictionnaire, articles Des Barreaux, Hesnault ; et passim ; —  Œuvres complètes de Théophile de Viau, de Saint-Évremond
el risorgimento, Florence, 1874 ; Alleaume, sa « Notice » en tête des Œuvres de Théophile, Paris, 1856 ; — T. Perrens, Les Lib
 ; — et des parties de dialogue déjà presque cornéliennes. — D’autres œuvres de lui valent la peine d’être retenues ; — pour l
ils ne se relèveront guère qu’après un demi-siècle avec Bayle. 5º Les Œuvres . — Nous avons de Théophile : des Poésies [Odes, S
le sentiment de l’importance de l’histoire dans la tragédie ? 3º Les Œuvres . — Nous avons de Hardy quarante et une pièces, qu
de la plupart des éditions de Malherbe ; — Godeau, « Discours sur les œuvres de M. de Malherbe », en tête de l’édition de 1666
nt les Stances de 1605, son chef-d’œuvre, que Le Cid lui-même. 3º Les Œuvres . — Les œuvres de Malherbe se composent : 1º de se
de 1605, son chef-d’œuvre, que Le Cid lui-même. 3º Les Œuvres. — Les œuvres de Malherbe se composent : 1º de ses Poésies, soi
re (Maynard) et Les Passages défendus ; — Cassagne, « Préface sur les œuvres de M. de Balzac », en tête de la grande édition d
sible ; — et les proportionner aux sujets et aux conjonctures. 3º Les Œuvres . — Les Œuvres de Balzac se composent : 1º de 27 l
es proportionner aux sujets et aux conjonctures. 3º Les Œuvres. — Les Œuvres de Balzac se composent : 1º de 27 livres de Lettr
iner, — 4º un Recueil de lettres latines. Les meilleures éditions des Œuvres de Balzac sont : — celle que l’on forme en réunis
. Bouhours sur Vaugelas [Cf. Entretiens d‘Ariste et d’Eugène.] 3º Les Œuvres . — Remarques sur la langue française, Paris, 1647
829 et 1855 ; — Marty-Laveaux, « Notice », en tête de son édition des Œuvres , Paris, 1862 ; — F. Bouquet : Les Points obscurs
— et que Mairet, ou même Rotrou, n’ayant laissé qu’un nom et pas une œuvre , ils ne sont bons à connaître qu’en « fonction »
ratures française et espagnole, Paris, 1842 ; et Jarry, Essai sur les œuvres dramatiques de Rotrou, Paris, 1858]. — Comment le
n « Étude sur les comédies de Corneille », en tête de son édition des Œuvres , 1886]. C. Les chefs-d’œuvre. — Le Cid, 1637 ; Ho
]. — Machiavélisme de Corneille : — et qu’on pourrait extraire de son œuvre autant de maximes d’immoralité que du livre du Pr
ardins dans son Grand Corneille historien. — La couleur locale dans l’ œuvre de Corneille. — Que les défauts de ses dernières
rature romantique avec la littérature du temps de Louis XIII. 3º Les Œuvres . — En dehors de ses tragédies ou de ses comédies,
Les Œuvres. — En dehors de ses tragédies ou de ses comédies, la seule œuvre de Corneille un peu importante est sa traduction
s-Christ. Nous citerons donc seulement ici, parmi les éditions de ses Œuvres  : — l’édition de 1660, en 3 vol. ; — celle de 166
it alors qu’il existe une relation nécessaire entre la perfection des œuvres et l’observation des règles ou des lois des genre
endant nul philosophe n’a mis plus d’imagination dans sa vie. 3º Les Œuvres . — Elles se composent des Essais de philosophie,
Gisbert Voet, 1643 ; — des Principes de philosophie, 1644 ; — et, en œuvres posthumes : — du Traité des passions, 1650 ; — du
quisitio veritatis per lumen naturæ. Il existe plusieurs éditions des Œuvres de Descartes qui sont : — 1º l’édition d’Amsterda
evrault. M. Foucher de Careil a publié deux volumes de Supplément aux œuvres de Descartes, Paris, 1859-1860, Durand. XI. — 
n » [Histoire de la papauté, trad. française, t. III, p. 307]. 3º Les Œuvres . — Nous avons d’Arnauld d’Andilly ses Mémoires ;
 ; — 3º et d’Antoine Arnauld, « le Docteur », cent quarante volumes d’ œuvres , dont on trouvera l’énumération dans le Dictionna
ce romanesque avec l’esprit du temps ; — et qu’autant ou plus que des œuvres plus vantées ces inventions ont aidé à établir la
ir la suprématie de la langue et de la littérature françaises. 3º Les Œuvres . — 1º De Gomberville : — la Carithée, 1621 ; — le
’Alaric et de la Pucelle. — Autre espèce d’intérêt que présentent ces œuvres manquées et illisibles : — elles ont posé la ques
, t. XVII, et Quinault, t. XVIII ; — Morillot, Scarron, sa vie et ses œuvres , Paris, 1888 ; — G. Reynier, Thomas Corneille, Pa
e celles dont on reconnaît la ressemblance avec leurs modèles. 3º Les Œuvres  : — de Scarron : Jodelet ou le maître valet, 1645
ascal, 1696 ; — Condorcet, Éloge de Pascal, dans la collection de ses Œuvres , 1776 ; — Bossut, Discours sur la vie et les ouvr
and il achève, est encore supérieur là où il fut interrompu ». 3º Les Œuvres . — Nous ne mentionnons ici que pour mémoire les Œ
ompu ». 3º Les Œuvres. — Nous ne mentionnons ici que pour mémoire les Œuvres scientifiques de Pascal, parmi lesquelles nous ci
— Gilbert, « Notice sur La Rochefoucauld » en tête de son édition des Œuvres , Paris, 1858 ; — d’Haussonville, Madame de La Fay
riginal ; — et là où il est bon, rare enfin en tant qu’exquis. 3º Les Œuvres . — Portrait de M. de La Rochefoucauld, dans la co
78, contenant 541 maximes au lieu de 314 ; — la meilleure édition des Œuvres est celle de MM. Gilbert et Gourdault ; Paris, 18
-bourgeoisie dans Georges Dandin. — C’est comme si l’on disait que, d’ œuvre en œuvre, il appelle de plus nombreux spectateurs
sie dans Georges Dandin. — C’est comme si l’on disait que, d’œuvre en œuvre , il appelle de plus nombreux spectateurs ; — plus
même est la raison de l’amertume qui est au fond d’une partie de son œuvre  ; — et, à ce propos, de la liaison du « naturalis
s le drame, à augmenter la part de la bouffonnerie dans ses dernières œuvres  : Monsieur de Pourceaugnac, Le Bourgeois gentilho
au vers. C. L’Influence de Molière ; — et qu’en aucun genre, sur les œuvres du même genre, il ne s’en est vu de plus considér
its. — Et son théâtre eût pu prêcher une morale moins facile. 3º Les Œuvres . — Nous pouvons ici nous contenter d’ajouter les
cile. 3º Les Œuvres. — Nous pouvons ici nous contenter d’ajouter les Œuvres dont nous n’avons pas eu l’occasion de faire ment
essing, Abhandlungen über die Fabel [1759], dans la collection de ses Œuvres , t. VIII, édition Göschen, 1868, Leipzig ; — Sain
’indulgence pour La Fontaine ; — que ses Contes, en général, sont une œuvre malsaine ; — et comment il aggrave le texte même
’esprit est éminemment « artiste » [Cf. G. Flaubert, Préface pour les œuvres de L. Bouilhet] ; — et qu’en même temps que le dé
ses contemporains ; — et, de là, cette conséquence qu’il y a dans son œuvre une plus grande part de nature enclose et représe
uvre une plus grande part de nature enclose et représentée que dans l’ œuvre de pas un de ses contemporains. — Eux n’ont repré
els et des eaux, toute une « nature extérieure » qui est absente de l’ œuvre des autres. — C’est ce qui en fait le charme ; — 
ine à la discrète mais constante intervention de sa personne dans son œuvre  ; — c’est lui-même qui nous renseigne sur ses goû
lantes, et, du même : La Jeunesse de Voltaire] — avec Mme Ulrich [Cf.  Œuvres de La Fontaine, édit. Regnier, lettres 26 et 27].
ieuses. — Sa dernière lettre à son ami Maucroix, — et sa mort. 3º Les Œuvres . — Nous avons de La Fontaine, sans parler de ses
in-8º, 1762, avec les figures d’Eisen. Les meilleures éditions de ses Œuvres complètes sont : — l’édition ou les éditions succ
lckenaer, qui s’était fait comme un fief littéraire de la vie et de l’ œuvre de La Fontaine, Paris, 1822, 1826, 1835, 1838, 18
cours de Sorbonne et Fragments historiques, dans la collection de ses Œuvres , t. II ; — Herder, Idées sur la philosophie de l’
it une ligne qui ne fût un acte, l’histoire de sa vie et celle de son œuvre sont donc inséparables. — Son origine, et qu’il i
uet historien] — et que Bossuet, dans ce grand livre, a fait vraiment œuvre d’historien. — Solidité de son érudition ; — fine
rance en 1690]. — Correspondance avec Leibniz [Cf. Foucher de Careil, Œuvres de Leibniz, t. I et II, Paris, 1867]. — Les Maxim
ons ; — il reprend sa Défense de la tradition des saints Pères. — Son œuvre de direction. — Ses préoccupations de famille, et
avoir pas deviné Voltaire. — Comment, au contraire, une partie de son œuvre est dirigée contre « les libertins » ; — comment
urait comprendre Voltaire, si l’on ne connaît d’abord Bossuet. 3º Les Œuvres . — On peut distinguer les Œuvres de Bossuet, qui
n ne connaît d’abord Bossuet. 3º Les Œuvres. — On peut distinguer les Œuvres de Bossuet, qui ne forment pas moins d’une quaran
moins d’une quarantaine de volumes [dans l’édition de Versailles] en Œuvres d’exégèse ; — Œuvres d’édification et de piété ;
ine de volumes [dans l’édition de Versailles] en Œuvres d’exégèse ; —  Œuvres d’édification et de piété ; — Œuvres de controver
sailles] en Œuvres d’exégèse ; — Œuvres d’édification et de piété ; —  Œuvres de controverse et de polémique ; — Œuvres composé
édification et de piété ; — Œuvres de controverse et de polémique ; —  Œuvres composées pour l’instruction du Dauphin ; — et Œu
e polémique ; — Œuvres composées pour l’instruction du Dauphin ; — et Œuvres diverses. A. Ses Œuvres d’exégèse nous appartienn
voux, — faisant aussi bien partie, ou même à plus juste titre, de ses Œuvres de controverse. B. Ses Œuvres d’édification et de
troverse. B. Ses Œuvres d’édification et de piété, sans parler de ses Œuvres pastorales, peu nombreuses d’ailleurs, comprennen
e ses Œuvres pastorales, peu nombreuses d’ailleurs, comprennent : ses Œuvres oratoires, Sermons, Panégyriques et Oraisons funè
es Méditations sur l’Évangile ; — et ses Lettres de direction. De ces Œuvres il n’a paru du vivant de Bossuet que les six gran
Dom Deforis. Ils ont été révisés par M. Lachat, pour son édition des Œuvres , Paris, 1862 et ann. suiv., Vivès. Enfin et plus
ans l’ordre chronologique, par M. l’abbé Lebarq, dans son édition ses Œuvres oratoires de Bossuet, Paris, 6 vol. in-8º, 1890-1
ssuet, Paris, 6 vol. in-8º, 1890-1896 ; Desclée et de Brouwer. C. Les Œuvres composées pour l’éducation du Dauphin, — ou, pour
la première fois en 1753 ; complété dans les éditions successives des Œuvres  ; et, par M. Foucher de Careil, dans les deux pre
8º, Paris, 1862, Vivès. — Il y faut joindre aujourd’hui l’édition des Œuvres oratoires donnée, comme nous l’avons dit, par l’a
e de Racine, notamment avec Boileau, dans la plupart des éditions des Œuvres  ; — Louis Racine, Mémoires sur la vie de son père
; — Paul Mesnard, « Notice biographique », en tête de son édition des Œuvres . Saint-Évremond, Dissertation sur l’Alexandre, 16
son temps il y a bien appris le grec ; — et que cela se voit dans son œuvre , où il faut noter d’abord qu’il n’entrera pas moi
uerelle des anciens et des modernes. — Son détachement de ses propres œuvres [Cf. la lettre à Boileau, datée du 4 avril 1696].
Mémoires sur la vie de son père]. — Sa mort, le 21 avril 1699. 5º Les Œuvres . — On peut bien dire des œuvres de Racine que, si
. — Sa mort, le 21 avril 1699. 5º Les Œuvres. — On peut bien dire des œuvres de Racine que, si l’on met à part les Poésies de
temps, Paris, 1874 ; — le P. Lauras, S. J., Bourdaloue, sa vie et ses œuvres , Paris, 1881 ; — abbé Blarapignon, « Étude sur Bo
té de sa vocation ; — simplicité de son existence ; — et unité de son œuvre . — Ses débuts dans les chaires de Paris, 1669 ; —
endus ses contemporains [Cf. Lauras, S. J., Bourdaloue, sa vie et ses œuvres ] ; — et tous ceux qui en ont parlé ; — catholique
 et tous ceux qui en ont parlé ; — catholiques ou protestants. 3º Les Œuvres . — Les Œuvres de Bourdaloue ne se composent que d
qui en ont parlé ; — catholiques ou protestants. 3º Les Œuvres. — Les Œuvres de Bourdaloue ne se composent que de ses Sermons 
très petit nombre de lettres. L’édition originale des Sermons ou des Œuvres de Bourdaloue, préparée certainement en partie pa
le Boileau dans la Grande Encyclopédie, 1887 ; « Notice » en tête des Œuvres poétiques de Boileau, 1889 ; et L’Évolution des g
l’empêcher d’obtenir le privilège nécessaire pour l’impression de ses œuvres  ; — pendant que M. de Montausier le menace de voi
te-Beuve à ce sujet. — De l’Art poétique ; — et comment il continue l’ œuvre « critique » de Boileau [Cf. notamment le chant I
édiocre au pire, et en prêchant l’imitation des anciens ; — dont les œuvres ne sont pas seulement des modèles à ses yeux ; — 
— en déterminant les « conditions historiques » de la perfection des œuvres  ; — qu’il a placées le premier dans la rencontre
on des genres avec le point de maturité de la langue. — Les dernières œuvres de Boileau : les trois dernières Épîtres, 1695 ;
la vive peinture de son caractère ; — et qui lui fait honneur. 3º Les Œuvres . — Les Œuvres poétiques de Boileau se composent —
re de son caractère ; — et qui lui fait honneur. 3º Les Œuvres. — Les Œuvres poétiques de Boileau se composent — de ses Satire
t l’Ode sur la prise de Namur, et un certain nombre d’Épigrammes. Ses Œuvres en prose comprennent : — la Dissertation sur Joco
critiques sur Longin ; — les Préfaces des différentes éditions de ses Œuvres , 1666, 1674, 1675, 1683, 1685, 1694, 1701 ; — et
le Poème lyrique ; — « Vie de Quinault », en tête de l’édition de ses Œuvres , Paris, 1778 ; — Léris, Dictionnaire des théâtres
ou des passions, — substitue l’art d’émouvoir la sensibilité. 3º Les Œuvres . — De Quinault : Cadmus, 1673, — Alceste, 1674, —
la nécessité de la révélation ; — et l’utilité de la religion. 3º Les Œuvres . — La Recherche de la vérité, 1674-1675 ; — Conve
Mairan et le groupe de Fontenelle. Il n’existe qu’une édition de ses Œuvres complètes, en deux volumes in-4º, Paris, 1837. Ju
umes in-4º, Paris, 1837. Jules Simon a publié en 1871 une édition des Œuvres de Malebranche en quatre volumes, qui contient le
1660-1687, et Correspondance de Bayle, dans la grande édition de ses Œuvres  ; — Desmaizeaux, Vie de M. P. Bayle, 1730, dans l
u tome XVI de l’édition Beuchot ; — abbé Marsy, Analyse raisonnée des œuvres de Bayle, 1755 ; — Sainte-Beuve, Portraits littér
le qu’il faut voir l’idée et le plan de l’Encyclopédie. C. Les autres œuvres et les dernières années. — La publication du Dict
contribué à la propagation des idées philosophiques de Bayle. 3º Les Œuvres . — Nous avons énuméré les principales Œuvres de B
phiques de Bayle. 3º Les Œuvres. — Nous avons énuméré les principales Œuvres de Bayle, et nous n’avons plus à y ajouter qu’une
volumineuse et intéressante Correspondance. La meilleure édition des Œuvres est la grande édition de 1727, 1731, en 4 volumes
ne saurait trop regretter qu’il n’existe pas de modernes éditions des Œuvres , non pas même du célèbre Avis aux réfugiés ou des
t., Paris, 1761 ; — Villenave, « Notice », en tête de son édition des Œuvres de Fontenelle, Paris, 1818 ; — Garat, Mémoires su
philosophie qui a empêché Fontenelle de se concentrer dans une grande œuvre  ? — Les Fragments d’un traité de la raison humain
ayle, le grand éducateur de la génération des Encyclopédistes. 3º Les Œuvres . — Les Œuvres de Fontenelle étant trop peu connue
éducateur de la génération des Encyclopédistes. 3º Les Œuvres. — Les Œuvres de Fontenelle étant trop peu connues, nous croyon
s du chevalier d’Her… ; — et les Lettres de Fontenelle. Il existe des Œuvres de Fontenelle une édition moderne, sous la date d
es ; — Boileau et Perrault ; — Perrault et La Bruyère ; — le but de l’ œuvre et la thèse de Perrault [Cf. ci-dessous La Querel
n fâcheuse ; — Cendrillon et Le Chat botté demeurant le meilleur de l’ œuvre de Perrault ; — et, de 1680 à 1715, aucun genre n
ult ; — et sécheresse du style dont il les a lui-même revêtus. 3º Les Œuvres . — Les Œuvres de Perrault se composent : 1º d’un
heresse du style dont il les a lui-même revêtus. 3º Les Œuvres. — Les Œuvres de Perrault se composent : 1º d’un certain nombre
ossuet, le futur auteur des Dialogues sur le quiétisme, a voulu faire œuvre d’apologiste ; — ou tout au moins de moraliste ;
tisme — et qu’ils n’ont rien ajouté à la gloire de La Bruyère. 3º Les Œuvres . — Nous avons énuméré toutes les Œuvres de La Bru
gloire de La Bruyère. 3º Les Œuvres. — Nous avons énuméré toutes les Œuvres de La Bruyère. Les éditions à consulter sont, dep
ante Correspondance de Fénelon, faisant suite à la grande édition des Œuvres dite édition de Versailles, 1820-1830, et complét
e ; — et de quoi ramener à une sorte d’unité, sa vie, son rôle et son œuvre . A. La jeunesse de Fénelon. — Sa famille ; — ses
Encyclopédistes ; — et le charme réel qu’on éprouve à le lire. 3º Les Œuvres . — Les Œuvres de Massillon comprennent deux Avent
s ; — et le charme réel qu’on éprouve à le lire. 3º Les Œuvres. — Les Œuvres de Massillon comprennent deux Avents fondus en un
 siècle ; — A. Vitu, « Crébillon », notice en tête de son édition des Œuvres , 1885. 2º La Succession de Racine. — Jonction de
mesure qu’il faut pour agréablement passer une heure ou deux. 5º Les Œuvres . — De toutes les pièces qu’on vient d’énumérer, i
e de Jean-Baptiste Rousseau, 1748 ; — Cizeron Rival, Remarque sur les œuvres de Jean-Baptiste Rousseau, 1760 ; — La Harpe, Cou
e parler de l’homme, — qui fut un triste personnage ; — mais dont les œuvres et la vie n’ont presque pas de rapport ensemble ;
— et n’a rien de commun avec celle des idées ou du sentiment. 3º Les Œuvres . — Les Œuvres de Rousseau se composent : — 1º de
de commun avec celle des idées ou du sentiment. 3º Les Œuvres. — Les Œuvres de Rousseau se composent : — 1º de son Théâtre, c
, 1874, 1875 ; — « Notice sur Dufresny », en tête de l’édition de ses Œuvres , Paris, 1747 ; — J. Lemaître, Le Théâtre de Danco
eut pas dire qu’il y a déjà quelque chose en lui de Marivaux ? 3º Les Œuvres . — Indépendamment de son théâtre, nous avons de R
Tombeau de Mr Despréaux. La meilleure ou la plus belle édition de ses Œuvres est celle de 1790, Paris, chez la Vve Duchesne. O
l’abus des citations latines, entre Le Sage et Rollin. Les dernières œuvres et les dernières années de Le Sage. — Sa traducti
ange amusant, 1743. — Son influence en France et à l’étranger. 3º Les Œuvres . — Elles se composent, ainsi qu’on l’a vu : — 1º 
. Les rééditions modernes sont innombrables. Deux bonnes éditions des Œuvres sont l’édition de 1810-1823, — et l’édition Renou
llars ; Paris, 1881 ; — Lescure, « Étude » en tête de son édition des Œuvres de Mme de Lambert, Paris, 1883 ; — Emmanuel de Br
77 (1890) L’avenir de la science « XV » pp. 296-320
rmes fautes de critique que l’on commet d’ordinaire en appréciant les œuvres des premiers âges viennent de l’ignorance de ce p
que ces attributs divins de sa nature lui ont été révélés. Tout est l’ œuvre de la raison spontanée et de cette activité intim
omère, la Bible et les Védas seront éternels. On les lira lorsque les œuvres intermédiaires seront tombées dans l’oubli ; ce s
ns l’histoire, il y a une portion fatale et fortuite, qui n’est pas l’ œuvre de l’humanité, au lieu que, dans les fables, tout
t littéraire a quelque peine à envisager comme ses objets propres les œuvres qui ont ainsi été séquestrées du profane et du na
urel, c’est-à-dire de ce qui est ; et pourtant est-ce la faute de ces œuvres  ? L’auteur de ce charmant petit poème qu’on appel
e son bien partout où elle le trouve et à ne pas distinguer entre les œuvres de l’esprit humain, lorsqu’il s’agit d’induire et
Il est temps que la raison cesse de critiquer les religions comme des œuvres étrangères, élevées contre elle par une puissance
ns ont été formées à une époque où l’homme se mettait dans toutes ses œuvres . Prenez un ouvrage de science moderne, l’Astronom
l’objectivité la plus parfaite ; l’auteur est complètement absent ; l’ œuvre ne porte aucun cachet national ni individuel ; c’
nt ; l’œuvre ne porte aucun cachet national ni individuel ; c’est une œuvre intellectuelle, et non une œuvre humaine. La scie
t national ni individuel ; c’est une œuvre intellectuelle, et non une œuvre humaine. La science populaire et, à beaucoup d’ég
l’homme, nous ne concevons pas qu’elles puissent voir autrement. Les œuvres scientifiques ne peuvent donc en aucune façon don
nalité de la nature humaine ni de son caractère propre, tandis qu’une œuvre où la fantaisie et la sensibilité ont une large p
vraie histoire de la philosophie est donc l’histoire des religions. L’ œuvre la plus urgente pour le progrès des sciences de l
t avoir pour titre : Histoire critique des origines du christianisme. Œuvre admirable que j’envie à celui qui la réalisera, e
yphes d’origine juive, dans la Mischna, dans le Pirké Aboth, dans les œuvres des judéo-chrétiens. On cherche le christianisme
les œuvres des judéo-chrétiens. On cherche le christianisme dans les œuvres des Pères platoniciens, qui ne représentent qu’un
abord un fait exclusivement juif. Le christianisme est à leurs yeux l’ œuvre de l’humanité entière, Socrate y a préludé, Plato
u moins retracer la physionomie caractéristique de l’époque et de ses œuvres . La précision scolastique, ici comme toujours, ex
ni les trésors de psychologie qu’on pourrait tirer de l’étude de ces œuvres admirables de la nature humaine. C’est, je le sai
’est, je le sais, une singulière position que la nôtre en face de ces œuvres étranges. Pleines de vie et de vérité pour les pe
sommes d’en comprendre l’âme et la vie ! Nous sommes là en présence d’ œuvres profondément expressives, riches de signification
une solide nourriture. En général, on peut être assuré que, quand une œuvre de l’esprit humain apparaît comme trop absurde ou
et de véritablement admirable ; mais on relève mesquinement dans les œuvres antiques les traits qui se rapprochent de notre m
cond ordre. L’embarras des esprits superficiels vis-à-vis des grandes œuvres des littératures classiques est des plus risibles
plus risibles. On part de ce principe qu’il faut à tout prix que ces œuvres soient belles, puisque les connaisseurs l’ont déc
admirent. De là les tortures qu’on se donne pour s’exciter devant des œuvres qu’il faut absolument trouver belles, et pour déc
e donner est de faire ainsi patauger les esprits médiocres à propos d’ œuvres qu’on leur a bien persuadé d’avance être belles.
t sans objet, doit donc être historique, c’est-à-dire érudite. Chaque œuvre est belle dans son milieu, et non parce qu’elle r
Tracer des divisions absolues dans la littérature, déclarer que toute œuvre sera une épopée, ou une ode, ou un roman, et crit
oute œuvre sera une épopée, ou une ode, ou un roman, et critiquer les œuvres du passé d’après les règles qu’on s’est posées po
s’est posées pour chacun de ces genres, blâmer Dante d’avoir fait une œuvre qui n’est ni une épopée, ni un drame, ni un poème
e beau est légitime, et le génie a toujours le même droit de créer. L’ œuvre belle est celle qui représente, sous des traits f
s mines du passé aient rendu tous les trésors qu’elles renferment ! L’ œuvre de l’érudition moderne ne sera accomplie que quan
idé à ne pas se prêter aux vues qu’on lui propose. S’il y a parmi les œuvres de l’esprit humain des mythes évidents, ce sont a
rt, on mit sérieusement en délibération si on n’abandonnerait pas son œuvre religieuse pour continuer seulement son œuvre pol
n’abandonnerait pas son œuvre religieuse pour continuer seulement son œuvre politique. 135. Ceci ne nuit pas, bien entendu,
t que la Bible à être le livre sacré de l’Europe. Ceux-là sont bien l’ œuvre de nos pères. 139. En Orient, un livre ancien e
x ? Ce n’est que plus tard qu’on arrive à concevoir le livre profane, œuvre individuelle, bonne ou mauvaise, de tel ou tel.
dans [en grec]. 149. On ne peut se figurer, à moins d’avoir lu les œuvres exégétiques de ce grand homme, à quel point il ma
78 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Deuxième partie. Ce qui peut être objet d’étude scientifique dans une œuvre littéraire — Chapitre VI. Recherche des effets produits par une œuvre littéraire » pp. 76-80
Chapitre VI. Recherche des effets produits par une œuvre littéraire De même que l’étude attentive d’une
duits par une œuvre littéraire De même que l’étude attentive d’une œuvre littéraire et de son auteur nous révèle ainsi des
le, de même cette étude peut nous révéler aussi des effets dont cette œuvre et cet auteur ont été le point de départ. C’est q
œuvre et cet auteur ont été le point de départ. C’est qu’en effet une œuvre , tout en étant le produit de plusieurs facteurs,
sont les plus riches en documents, beaucoup des répercussions qu’une œuvre a eues sur les âmes. On arrive sans trop de peine
eut même mesurer approximativement jusqu’à quel point le succès d’une œuvre s’est étendu dans le temps et dans l’espace. Le n
tères deviennent plus virils, les tragédies plus austères, témoin les œuvres de Marie-Joseph Chénier ; aussitôt Corneille remo
qui non seulement démontrent la permanence des effets produits par l’ œuvre de Corneille sur les Français, mais qui permetten
tières, de chercher dans les pays voisins jusqu’où s’est propagée une œuvre originale, comment elle y a été suivant les momen
our démêler les influences exercées sur une génération donnée par les œuvres de la génération précédente24. Il y a étudié les
79 (1888) Portraits de maîtres
de faiblesses que comportent les existences les plus admirées et les œuvres les plus accomplies. Mais tous à beaucoup d’égard
ons dans ces onze études opposé chaque fois l’exemple contraire d’une œuvre et d’une existence vouées à l’un des modes de l’I
isme s’associent aux lois immuables du Beau, s’annonce donc comme une œuvre de doctrine, fidèle aux traditions du génie franç
e présent nous découvre, en nombre suffisant pour nous contenter, des œuvres vraiment belles ou distinguées, empreintes d’un s
t à lui grandie et comme transfigurée, et achevait sur son esprit son œuvre de révélation. Cet éveil que la nature avait prov
Nul ne l’a mieux comprise, mieux dépeinte que Chateaubriand dans ses œuvres , où il a comme dispersé tout un poème de l’exil.
plus maître de sa pensée et de son style. Or c’est dans les Natchez, œuvre d’apprentissage, que se rencontrent toutes les pé
s, d’Eudore, de René. La poésie personnelle qui s’attestera partant d’ œuvres vivaces est instituée chez nous par Atala et par
fut dominante. Elle trouva son expression complète et profonde dans l’ œuvre de Chateaubriand, qui fut à la fois l’interprète
s à comprendre, à savoir admirer dans les âmes de nos pères et dans l’ œuvre de leur poète Chateaubriand, cette mélancolie exc
es, ces pièges, je les reconnais, je les dénoncerais au besoin dans l’ œuvre de Chateaubriand ; je ne puis cependant m’empêche
res légitime à son heure et d’en glorifier le règne éphémère dans les œuvres durables qu’elle a produites. Rassurons-nous d’ai
de lui, la grande nature triomphe dans notre poésie : elle domine les œuvres les plus lyriques du siècle, depuis les romans de
moyen âge, suscité chez les autres peuples un grand nombre de belles œuvres , le lyrisme des Minnesinger, le poème du Saint Gr
tous les écrivains illustres de notre âge. De à nos jours, parmi les œuvres qui en portent témoignage, je n’en citerai que de
d’idées avec les révolutions littéraires. On appliquait à toutes les œuvres du passé un code uniforme, étroit et insuffisant.
ontemporains, ils n’avaient fait qu’ignorer et conspuer la beauté des œuvres helléniques. Ce fut avec Chateaubriand, avec les
ient de mépriser. C’est ainsi qu’à la France insoucieuse il a rendu l’ œuvre de ses pères, lui restituant ses héros épiques, l
és dans l’examen des littératures étrangères ; en cette partie de son œuvre il laissa l’avantage à Mme de Staël. Il méconnaît
en relief ces beautés de détail qui se détachent si fréquentes dans l’ œuvre inégale de Milton. Plus tard une traduction vint
goût passionné de Chateaubriand pour le visionnaire de l’Éden. Cette œuvre , plus d’une fois discutée, commande l’attention d
ns ces Mémoires d’outre-tombe, sa création suprême, un monde dans son œuvre  ! J’ai pu le montrer sans cesse en avant sur pres
ons du vieux Maître, n’apprît-il à son école qu’à mépriser toutes ces œuvres rebelles à la beauté, que la vogue caresse trop f
us transmettra toujours le secret. Allons chercher ce secret dans ses œuvres impérissables, et, s’il le faut, au pied de cette
ne contribuent, beaucoup plus que ses défauts, au délaissement de son œuvre et de sa renommée. Pour goûter les beautés d’un p
e son existence, le développement de sa pensée, l’enchaînement de son œuvre . I Dans l’ordre littéraire pas plus que dans
vamment composés, par des leçons d’expérience toujours applicables, l’ œuvre de La Fontaine porte toujours la marque de la dur
es Méditations il vint à Paris pour montrer le Saül à Talma. De cette œuvre forcément sacrifiée nous n’avons que des fragment
e et d’enthousiasme à la fois, on aurait lieu de discerner dans cette œuvre une certaine part d’imitation et de réminiscence.
ont jetées toujours dans le moule classique. Dans cette partie de son œuvre élégiaque ou lyrique, Lamartine ne serait donc qu
s’y associer, des impressions passagères dans son étude de 1832 sur l’ œuvre de Lamartine « Durant plusieurs années, à chaque
ndre ainsi les visions et les souvenirs. C’est détruire l’unité d’une œuvre et son intégrité morale. Nous y voyons un manque
ement poétique. En vain Lamartine a-t-il voulu lui-même rabaisser son œuvre . C’est « une sonate de poésie » nous dit-il, qu’i
génie de reproduire en se jouant de tels effets et de construire une œuvre avec des fragments détachés. Un tel morceau suffi
nde avant le christianisme. C’est le Socrate idéal contemplé dans son œuvre historique. Quant au Socrate réel, c’était, comme
nt pas moins de remarquables morceaux, mais dans la continuation de l’ œuvre inspiratrice Lamartine est resté inférieur à Byro
t doit refleurir ? Milly ou la terre natale nous apparaît comme une œuvre de poésie familière et descriptive à la fois, don
Parmi les poésies diverses de Lamartine, publiées dans ce volume des œuvres complètes, l’ode contre la peine de mort en polit
sidérablement quand il s’agit d’un poème de longue haleine, d’une des œuvres les plus larges de notre poésie. L’importance du
moins bien et dûment gagnée ; car, pour qui lit sans parti-pris cette œuvre captivante et frémissante à la fois, cette œuvre
ans parti-pris cette œuvre captivante et frémissante à la fois, cette œuvre sentie, vécue, pensée dans la plénitude de ces te
modèles de la haute poésie, et dans l’ensemble ce poème reste une des œuvres dont le génie de l’homme peut s’enorgueillir. Com
malheureuse, le pénible enfantement de la Chute d’un Ange ! En cette œuvre inégale et démesurée, le poète éminent se retrouv
urtant, malgré ses défauts immenses autant que ses prétentions, cette œuvre avortée n’a pas été sans influence sur la poésie
et l’honneur des deux ou trois livres immortels qui survivront à son œuvre . Est-il à part l’exception prodigieuse de Victor
nouveaux poètes et des critiques de récente venue ont mis autour de l’ œuvre d’Alfred de Vigny comme un rajeunissement et just
es destinées Vous amener à moi, de dix en dix années, Attentifs à mon œuvre , et pour moi c’est assez Ce vœu prophétique s’es
doute et le découragement. D’ailleurs il convient de dire que dans l’ œuvre de Vigny le fatalisme désespéré ne s’est développ
miniscences, mais ces réminiscences n’enlèvent rien à la valeur d’une œuvre . Nous sommes volontiers de l’avis de La Bruyère :
ue les petites nouvelles de Mérimée. Rien n’y languit. Et ce sont des œuvres de premier ordre en un genre où la muse française
ny retrancha, puis rétablit, et un poème, Héléna, qu’il a rayé de ses œuvres , bien qu’il s’y trouve quelques morceaux de choix
plus que l’estime, la gloire. Il est triste d’avoir à constater que l’ œuvre poétique d’Alfred de Vigny ne serait peut-être pa
lent pas les imperfections qui nous ont constamment choqué dans cette œuvre plus romanesque encore que vraiment poétique. On
oureux. Cependant ce livre est à lire, et, comme il fait partie d’une œuvre qui s’impose, il recrutera toujours des lecteurs
ervalles ont marqué, selon nous, un véritable progrès sur la première œuvre en prose du poète d’Éloa. La fiction de Stello es
jeunes lettrés provoquerait peut-être une réaction en faveur de cette œuvre inspirée. Récemment un article enthousiaste de Pa
iers chefs-d’œuvre. On sent dans ce poème et dans toute la suite de l’ œuvre poétique d’Alfred de Vigny l’influence exercée su
n’est pas seulement quelques beaux poèmes d’arrière-saison, mais des œuvres comme Servitude et Stello que nous devaient les v
d des lecteurs. Il y a toujours eu dans notre pays un public pour les œuvres d’élite, et ce public se serait retrouvé pour un
nées. Par ce recueil Vigny nous semble avoir complété et couronné son œuvre poétique, si dans l’ordre de la prose il n’a pas
n’est pas également admirable dans ces poèmes également soignés et l’ œuvre est assez brève pour nous permettre d’établir des
l’Art, ne sied-il pas de les subordonner à la colère de Samson, toute œuvre impersonnelle arborant à nos yeux plus de grandeu
borant à nos yeux plus de grandeur, malgré le charme et l’attrait des œuvres subjectives. Dans la remarquable étude que nous a
me il sort, Tout empreint du parfum des saintes solitudes, Jetons l’ œuvre à la mer, la mer des multitudes, Dieu la prendra
emblé des fragments, des notes, mémoires d’une âme, qui ont formé une œuvre durable pleine d’idées suggestives et d’intéressa
auquel il fait allusion car il nous a laissé dans sa vie et dans son œuvre l’image d’un écrivain exemplaire, prosateur exqui
r verser d’une coupe au pur modèle un breuvage de stoïque fierté. Son œuvre grave, son œuvre idéale ressemble à un beau lac,
upe au pur modèle un breuvage de stoïque fierté. Son œuvre grave, son œuvre idéale ressemble à un beau lac, presque toujours
la sérénité. D’ailleurs tous les romans de la dernière partie dans l’ œuvre de George Sand ne laissent aucun doute sur la pen
onditions, assez profondément moral pour susciter par son énergie les œuvres de l’intelligence et du cœur. Naguère encore « Mi
us pas tous les enfants de votre pensée, les fils de votre flamme ? L’ œuvre à laquelle président de si hautes destinées est à
mme », cette grande maxime de Condorcet pourrait servir de devise à l’ œuvre entière de George Sand. Depuis Shakespeare, ce gé
’est par là, qu’à l’exemple de Hugo, de Michelet, de Quinet dans leur œuvre , George Sand a versé une âme évangélique dans tou
. Mais insistons sur l’excellence morale qui dans l’ensemble de cette œuvre s’associe aux beautés du style pour rendre impéri
t la bonté. Voilà le charme en même temps que l’enseignement de cette œuvre . Mme Sand elle-même, en tant d’actes de sa vie pl
ent. Nous voudrions rétablir les proportions et nous nous mettons à l’ œuvre avec cet éclectisme impartial dont certains nous
avait obtenu pour la fable. Il a résumé dans sa personne et dans son œuvre tout le travail des chansonniers antérieurs et il
omporte encore bien des détails délicats. Ces détails abondent dans l’ œuvre de Béranger. C’est par là que Sainte-Beuve encore
be qui fait tant pardonner à certains excessifs, caractérise encore l’ œuvre de Béranger. Certaines chansons vont en avant et
delettes du maître chansonnier. C’est ainsi qu’il a fait aussi de son œuvre , La comédie aux cent actes divers. Il a réellem
e latin et surtout le grec a créé les lacunes de son talent et de son œuvre . Il a pu quelque peu rejoindre Rome par l’hérédit
ui dédie un civique piédestal. Il y a plus d’une façon de laisser une œuvre durable, un nom immortel. Tous les bons poètes ne
réveil ! » VI. Sainte-Beuve. Derniers documents sur sa vie et son œuvre et souvenirs personnels Quinze ans nous sépare
ète parfois exquis. Nous n’avons pas le loisir d’insister ici sur son œuvre , mais nous aimons encore à recommander, pour la f
de même fabrique. Voilà tout au contraire la véritable analyse d’une œuvre et d’un talent, l’analyse patiente, sagace, compl
mme pour nous, Joseph Delorme reste la principale et plus remarquable œuvre poétique du maître. Les Consolations, malgré tous
sinon de ses convictions de toute sorte. Joseph Delorme demeure une œuvre personnelle et hardie ; les Consolations, malgré
ui s’y trouve, malgré le talent qui n’y manque pas, nous semblent une œuvre de parti-pris. Corriger l’effet d’un scandale, at
t et de La Bruyère, entre André Chénier et Joubert. VII. Michelet. Œuvres posthumes Naguère, en relisant les ouvrages de
n les roses du printemps. Résumons, d’après les grandes lignes, cette œuvre spacieuse qui, partant du Neuf Thermidor, ne s’ar
et ouvrage en quelque sorte testamentaire. C’est, comme toujours, une œuvre de verve et de passion, de science et de lyrisme,
royaliste ou jacobine. Ce petit livre achève ce cycle, à l’égal d’une œuvre antique, dans l’harmonie et dans la sérénité ; ca
elque confusion et je ne sais quoi d’étranger à la vraie notion d’une œuvre d’art. Or chaque cours doit constituer une œuvre
le qui, muse et compagne, semble inclinée sur toutes les pages de son œuvre , est tout aussi douée des hautes pensées et des m
s attendrissements, ces effusions soudaines qui nous ravissent dans l’ œuvre de Michelet. Il se désole sur ce peuple ligurien
si on laisse la France accomplir pacifiquement et progressivement son œuvre  ? Que ne peut-on espérer de ceux qui sont à cette
on génie. Ainsi les Burgraves sont plus près d’Eschyle que toutes les œuvres tragiques accumulées depuis la disparition de la
cette filiation grecque et surtout latine est plus sensible dans les œuvres restreintes de Théophile Gautier. Il nous apparaî
lation dans une de ses premières poésies : Guillaume de Loris dont l’ œuvre inaccomplie Poétique héritage, aux mains de Clopi
lie, de l’Angleterre, de l’Allemagne ? Ce n’est pas à coup sûr dans l’ œuvre de notre savante Pléiade ? Est-ce chez Corneille
ans ses livres sous leur forme la plus exacte et la plus achevée. Son œuvre semble une de ces grandes villes de l’Empire roma
vait donner une âme à la description, l’âme des choses. Ses dernières œuvres , la Nature chez elle, les Tableaux de siège, le p
il immobile et le maintien des dieux. Leur moindre fantaisie est une œuvre éternelle, Tout cède devant eux les sables incons
nt d’animaux vils, d’idiots et de nains, Pour tant d’avortements et d’ œuvres imparfaites, Tant de monstres impurs échappés de
de ses recueils caractérise et loue tout à la fois l’ensemble de ses œuvres poétiques ». Et ce peintre, ce graveur, ce cisele
sque dans ses Émaux et Camées, œuvre d’art avant tout, mais non moins œuvre de sentiment. Tristesse en mer, les Vieux de la v
acer la physionomie sévère et sympathique, dont nous allons résumer l’ œuvre abondante et variée, était de ceux qui, selon l’e
t chacun des incidents de son existence se rattache aux phases de son œuvre littéraire. Nul n’ignore que Victor de Laprade ét
tte intelligence de l’hellénisme a été attestée dans la suite par des œuvres magistrales de Théodore de Banville et de Leconte
re seront à jamais senties par quiconque abordera chronologiquement l’ œuvre de Laprade par ce poème de Psyché dont personne n
renier son passé avec ostentation. Ses Poèmes évangéliques étaient l’ œuvre , sinon encore d’un fervent catholique, au moins d
d’un talent très sûr et très exercé. Dans son ensemble du reste cette œuvre de Victor de Laprade est faite pour plaire à tous
ain de Buchez, d’Arnaud de l’Ariège, de Bordas Demoulin, domine cette œuvre de foi compréhensive et tolérante. Ces interpréta
e et le poète avait justement défini le rêve qu’il réalisait dans son œuvre  : Beau vase athénien plein de fleurs du Calvaire
rre a eu raison de joindre à Psyché et aux Odes et Poèmes, tant cette œuvre respire l’hellénique sérénité, trahit à l’insu de
r les principes de moralité et de vertu. Avec une telle république, l’ œuvre du poète est en harmonie constante ; elle y a sa
titres eut fait le renom d’un poète. Devant une telle vie, une telle œuvre , on ne peut se dissimuler que les maîtres s’en vo
eur mémoire. Ce qu’a été Michelet dans son expansive nature, dans son œuvre de lumière et d’amour, nous avons essayé de le fa
roposons maintenant de retracer ce que fut, durant sa vie et dans son œuvre intimement liées l’une à l’autre, ce sympathique,
e, l’âge mûr, la vieillesse si verte encore. Les germes de toutes ses œuvres ont été déposés en impressions premières dans ce
ption du Christianisme, vaste comme l’infini, se reflète dans toute l’ œuvre de son fils qui, de même que Michelet, Victor Hug
ur la terre ». Cette formule pourrait aussi bien servir de devise à l’ œuvre qu’à la vie d’un tel fils. Eugénie Rozat voulut s
de sa vie ? Qui n’eût voulu lui apporter en hommage son travail, son œuvre , son livre, son ébauche, son obole d’idées, à déf
losophie de l’histoire, complétée deux ans après par un essai sur les œuvres de Herder. La préface de cette traduction révélai
roduction, saluée par la parole de Goethe, est comme l’ébauche de son œuvre , renfermant des idées qui n’ont fait que se dével
nis depuis en corps de volume (Allemagne, Italie, mélanges, t. VI des Œuvres complètes), ont enseigné tout ce que nos concitoy
s plusieurs essais rattachés sous le titre de Mélanges au tome IV des œuvres complètes : l’un sur l’avenir de la religion qui
s douteuse. Voilà pourquoi nous n’insisterons pas sur l’une des trois œuvres d’imagination qui marquent cette phase de la vie
e la grandeur épique, telle que notre temps la peut concevoir. Aucune œuvre aussi puissante n’avait encore été construite, et
rable et si oubliée. Qu’on nous permette un regret à l’endroit de ces œuvres inégales mais encore grandioses. Comme nos pères,
nde, Quinet avait demandé le thème, les principaux personnages de son œuvre , mais il avait tout transfiguré par la puissance
re mari. Auprès d’elle, Edgar Quinet s’est renouvelé en composant ses œuvres les plus pures et les plus sereines. Il lui a dû
ière partie de son existence ne fut pas la moins remplie d’actes et d’ œuvres . Partageant toutes les misères et tous les périls
emagne jalouse veut détruire en un jour. « Honte, malédiction sur son œuvre  ! » Ce patriotisme eut promptement l’occasion de
i nous ne l’avons plus parmi nous, nul plus que lui ne revit dans son œuvre qui peut en toute occasion servir d’enseignement
tre et visible, et qui désormais ne nous apparaîtra plus que dans son œuvre impérissable, a révélé pendant sa vie la suprême
nspirée par la douceur et la bonté. Rien de dur, de désolant dans son œuvre . C’est la Charité transfigurée sous les traits de
ieuse et spontanée de l’histoire. Le même génie épique respire dans l’ œuvre plus récente qui oppose en quelque sorte des pend
e à la première en l’égalant. Un cinquième et dernier volume de cette œuvre immense devait paraître en 1883. Il est moins spé
s cette voix, si naturelle à Victor Hugo, avait encore vibré dans des œuvres de genres différents. La conception du Pape n’est
Cet homme a contenu et déployé l’âme poétique de tous les temps. Son œuvre pourrait porter pour titre : Toute la lyre. Mais
nte conférence qui date de 1865 M. Jules Claretie, l’auteur de tant d’ œuvres brillantes et généreuses, a plus légitimement rap
80 (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 mars 1886. »
u en prose, mais admirons le toujours et quand même, alors qu’il fait œuvre de génie ; quel insensé s’est jamais soucié de sa
court aux récriminations que pouvait soulever la représentation d’une œuvre étrangère à l’Opéra-Comique, dirent les journaux,
sentation ne portât aucun préjudice à la production ou à la reprise d’ œuvres françaises, M. Carvalho ne donnerait Lohenrin que
représentation du Lohengrin à Paris lors des représentations de cette œuvre à l’Opéra-Comique ; ledit comité aurait, dit-on,
. Puisque M. Wagner est immortel, au dire de ses admirateurs, que ses œuvres soient patientes. Qu’on se résigne à attendre l’h
enveloppe l’homme et que nous ne devrions plus nous occuper que de l’ œuvre . Ecraser le génie sous prétexte qu’il n’était pas
et qu’il vint en personne conduire aux Italiens des fragments de ses œuvres , nous l’avons bafoué. Quand enfin, sous l’Empire,
sé, et que nous n’avions plus à nous occuper que de l’avenir auquel l’ œuvre du compositeur appartient désormais. Avec quelque
désormais. Avec quelques coupures intelligentes, le Lohengrin est une œuvre ce premier plan. Sifflée pendant des années chez
ho, vous avez jugé que le moment était venu de représenter Lohengrin, œuvre dramatique, sur un théâtre, et, pour ne froisser
nous devenions des niais à perpétuité et que cette vengeance envers l’ œuvre immortelle des travers d’un homme retourné à la p
llion neuf cent mille indifférents qui se moquent de Wagner et de ses œuvres , et de soixante-dix mille habitants de tout âge,
a allumé des sentiments élevés et qui, de bonne foi, se figure faire œuvre de patriotisme en étouffant une question d’art so
r et que l’autre agit dans le sentiment chevaleresque de défendre une œuvre d’art. Pensez-vous que, pendant ce temps, M. Tala
e te force à te rendre dans un théâtre où l’on joue quelqu’une de ses œuvres  ; tu n’as qu’à t’abstenir. En privant Lohengrin d
user, nous devons reconnaître qu’au lieu d’écouter impartialement son œuvre , comme on l’aurait dû, avec ce sentiment de curio
sa première représentation. Mais point du tout. Il prétend monter une œuvre dont la fortune est faite depuis longtemps dans t
ie. » J’ai l’esprit plus terre à terre. Je tiens à entendre une belle œuvre , parce qu’elle m’est agréable à entendre et que j
nie. Et beaucoup le font uniquement parce qu’ils savent ce que vaut l’ œuvre et quel tort irréparable elle causerait à leurs p
ours comme une honte la représentation sur une scène française, d’une œuvre de cet homme. « Mais de là à me mettre à la tête
agnérien au point de vue musical, au contraire ; j’aime et j’admire l’ œuvre du maître de Bayreuth et des larmes d’émotion me
Dans quelques années, on pourra peut-être, sans inconvénient, jouer l’ œuvre du maître allemand sur nos scènes lyriques ; le t
tre de M. Grand-Carteret : toujours la distinction de l’homme et de l’ œuvre . Le Soleil du 20 : article de Jean de Nivelle :  
Wagner qu’il faut nommer, mais le roi Louis de Bavière ; que toute l’ œuvre de Richard Wagner n’est pas absolument mauvaise ;
e au milieu du bruit qu’excite à Paris la future représentation d’une œuvre de Richard Wagner. Cela ne veut pas dire que nous
i : … Il appartient à la presse musicale, à nos compositeurs dont les œuvres reçoivent de l’autre côté du Rhin une large hospi
excellente en soi, ce journal servant à expliquer et à commenter les œuvres exécutées dans les concerts de l’Association, exc
eprésentations de Lohengrin, à l’Opéra-Comique, sous prétexte que nos œuvres reçoivent de l’autre côté du Rhin une large hospi
nt les faits, et voyons à quoi se réduit cette large hospitalité. Les œuvres de M. Gounod sont au répertoire depuis longtemps
rain mépris. Libre à M. Gounod de pousser la roue du char qui porte l’ Œuvre de Wagner et sa fortune ; il fera preuve assuréme
k-Zeitung, qui consacrait, il y a deux ans, à M. Saint-Saëns et à son œuvre , notamment à sa Dalila, une étude très élogieuse.
grin. D’ailleurs, je suis assez artiste pour n’être l’ennemi d’aucune œuvre d’art. La Nouvelle Presse Libre fait suivre cette
n Lohengrin », c’est-à-dire aux problèmes rencontrés pour jouer cette œuvre à Paris. Le premier article montre jusqu’où pouva
, il avait toute la confiance du compositeur pour la direction de ses œuvres . [NdE] h. Allusion à un pamphlet de Wagner : Une
r le mauvais accueil qu’on fait les Parisiens au compositeur et à ses œuvres dans le passé. [NdE] i. La ligue des patriotes f
articuliers. La question de la réception est plus importance pour les œuvres de Richard Wagner que pour n’importe quel autre a
81 (1886) De la littérature comparée
n homme ou d’une époque, ou à dégager les caractères essentiels d’une œuvre  ; une intelligence si enjouée qu’elle a pu, pour
d’heureuses échappées dans tous les domaines, elle a su rapporter des œuvres également distinguées. Jamais, je crois, enseigne
ritage qui, de siècle en siècle, continue à vivre en nous. Aussi, ces œuvres que nous relisons sans cesse ne sont-elles pas se
de l’expression ?... Or, c’est précisément cette vie persistante des œuvres littéraires qui rend très-difficile l’enseignemen
ue époque — la nôtre comme les autres — produit, à côté d’une foule d’ œuvres qui dépendent de la mode du moment et disparaisse
i dépendent de la mode du moment et disparaissent avec elle, quelques œuvres d’une portée plus, sérieuse, destinées à survivre
lobe trop souvent dans le même mépris les écrits insignifiants et les œuvres durables. État de guerre, je le répète, dans tous
tique d’autant plus utilement, que l’époque est passée où les grandes œuvres se produisaient inconsciemment, comme par l’effet
ourg » de Lessing : une discussion conduite en vue de rechercher si l’ œuvre étudiée s’éloigne ou se rapproche d’un certain ty
cher si l’œuvre étudiée s’éloigne ou se rapproche d’un certain type d’ œuvre admis comme type idéal ; si elle respecte ou viol
d’une nation demeurent souvent incompris par la nation voisine. Et l’ œuvre littéraire ou l’œuvre d’art cessa d’apparaître co
nte-Beuve, ne se contentèrent plus de proclamer leur jugement sur les œuvres et sur les hommes, mais cherchèrent à les expliqu
de l’écrivain placé dans son milieu : les rapports entre l’homme et l’ œuvre se trouvent déterminés ceux entre l’homme, l’œuvr
entre l’homme et l’œuvre se trouvent déterminés ceux entre l’homme, l’ œuvre et l’époque, sont indiqués. Arrivée à ce point, l
et son but : les documents historiques, parmi lesquels il compte les œuvres littéraires et les œuvres d’art, ne sont pour lui
r Virgile, qui l’éloigne des Évangiles. Un patient collectionneur des œuvres de Cicéron, l’abbé Wibald de Corvey, se croit obl
truit sur le civisme sa robuste civilisation, si pauvre d’ailleurs en œuvres originales ; l’Europe du Moyen-Âge, ces États hét
imer et servir Dieu et avoir la joie perdurable ». Maintenant, dans l’ œuvre que je viens de citer : « Dieu a créé l’homme afi
mplète, elle n’est jamais que très partielle chez les autres. Par des œuvres comme la Mort de César et Iphigénie, Shakespeare
en avaient compris les beautés et pénétré le sens. Mais leurs grandes œuvres , c’est dans la vie moderne même qu’ils les ont pu
82 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — G — Ghil, René (1862-1925) »
889). — I. Dire du Mieux : La Preuve égoïste (1890). — En méthode à l’ œuvre (1891). — I. Dire du Mieux : Le Vœu de vivre (189
mé particulièrement l’a discerné, qui écrivait à l’auteur : « … Peu d’ œuvres jeunes sont le fait d’un esprit qui ait été, auta
cun maître, et dont la préface, où il donnait les grandes lignes de l’ œuvre qu’il méditait, laissait pressentir les théories
88, avait exposé complètement et définitivement la philosophie de son œuvre , laquelle philosophie partait du transformisme et
nt il était paru une édition d’essai en 1888, M. René Ghil commença l’ œuvre qu’il avait annoncée à ses débuts et qui, sous le
it annoncée à ses débuts et qui, sous le titre général et rigoureux d’ Œuvre , se divise en trois parties : Dire du Mieux. — Di
ieux. — Dire des Sangs. — Dire de la Loi. La première partie de cette œuvre , qui est aujourd’hui réalisée, compte cinq livres
a deuxième partie est commencée avec le Pas humain, publié en 1898. L’ Œuvre est une. De même que tous les volumes se relient
its uniquement selon l’inspiration. Le rêve scientifique domine cette œuvre , où l’auteur, dans son écriture, veut synthétiser
83 (1895) Le mal d’écrire et le roman contemporain
de sociale d’une époque et en examinant la portée psychologique d’une œuvre plutôt que sa valeur d’art, M. Paul Bourget a ina
de notre pays. A aucune époque il n’a été plus rare de découvrir une œuvre de mérite, et l’on n’a vu tant de gens se mêler d
ouvaient prendre l’héritage de Sainte-Beuve. C’est le débordement des œuvres imprimées qui a donné à la critique cette attitud
ope. L’Allemagne, l’Espagne, la Russie, l’Italie sont inondées de nos œuvres . On n’y joue pas seulement nos pièces de théâtre 
re la vérité universelle ; si bien qu’au lieu de disparaître dans son œuvre comme Homère ou Shakespeare, l’artiste de notre é
son atmosphère cérébrale, ses coudoiements mondains, le bruit de ses œuvres , la facilité de ses camaraderies, le prestige de
pétent en matière littéraire. Il recherche les auteurs plutôt que les œuvres et sa curiosité dépasse rarement l’anecdote. C’es
e ! Où découvrir le recueillement indispensable pour écrire de bonnes œuvres dans cette immense potinière toujours bourdonnant
Paris, si vous voulez écrire quelque chose qui ait de la valeur. Une œuvre durable s’engendre à force de méditation et d’iso
parfum d’encensoir qui brûle tout seul. Hors de Paris, vous ferez une œuvre qui sera votre ; à Paris, vous écrirez l’œuvre de
Paris, vous ferez une œuvre qui sera votre ; à Paris, vous écrirez l’ œuvre de tout le monde, de jolis pastiches, de spiritue
te parfois si elles ne sont pas des drames. Candide ne serait pas une œuvre si supérieure si elle n’était qu’amusante et si,
st au milieu des solitudes américaines que Chateaubriand a trouvé les œuvres qui ont modifié l’état d’esprit de toute une époq
roman de province, Salammbô, un roman carthaginois, la Tentation, une œuvre d’érudition plastique, trois contes archaïques et
passant, Loti, Pouvillon, Ferdinand Fabre, Theuriet, sans compter les œuvres nées de l’influence de Tolstoï, Eliot, Tourguenef
n musicien n’est plus entravé par l’impossibilité de faire monter son œuvre à Paris : on la lui joue ailleurs et nous voyons
tient l’étouffement de la production écrite. Il aura beau publier des œuvres fortes, on ne le discutera pas. On est si excédé
. Concentrez-vous, exilez-vous, allez vivre là où l’on peut faire une œuvre . On écrit trop pour écrire bien. Produisez peu, m
tant l’imagination à la diète. On publiera certainement de meilleures œuvres le jour où l’ambition de bien écrire aura remplac
a masse pour se faire un nom amèneront le néant. La médiocrité de nos œuvres entamera notre réputation même à l’étranger. On n
e de parti pris intellectuel, une compréhension presque immédiate des œuvres anciennes, je ne sais quel sens historique nouvea
’on ne sembla garder le culte de son nom que pour mieux dédaigner son œuvre . Mais voici que cette ombre commence à sortir de
es éclaircissements imprévus qui complètent la signification de leurs œuvres . La critique, une fois la première surprise passé
itudes d’âme et nos angoisses passionnelles. Relisons et étudions son œuvre , que voyons-nous ? Un bel édifice en partie ruiné
lus décolorée que la prose de Télémaque  ; voilà la part caduque de l’ œuvre , ce qui n’a pas survécu et ce qui ne pouvait pas
 : il y a le réalisme. Là est pour nous la portée et la valeur de son œuvre et ce qui donne à cette étude son prétexte et son
s préoccupés de l’anatomie du style et de la valeur intrinsèque d’une œuvre . En présence d’un auteur, la critique devrait bor
ette assimilation vous frappe partout et toujours, quels que soient l’ œuvre , le sujet ou le chapitre. Voulez-vous l’art de Fl
finitif, que ces lignes rappellent la tempête de Pêcheur d’Islande, l’ œuvre de Pierre Loti, le dernier en date de l’école Fla
Chateaubriand. Leur descendance est indéniable. Leur nature et leurs œuvres sont identiques ; ils ont des points de contact j
grâce à l’effort continu de sa description matérielle, au lieu d’une œuvre comme les Martyrs, où il y a plus de poésie que d
t ce relief et ce rendu, il les appliquera d’un bout à l’autre de son œuvre  ; il rejettera l’ancienne comparaison classique,
fait une fresque » Flaubert fit un bas-relief. Au fond c’est la même œuvre , car Chateaubriand dans ses Martyrs fut bien plus
noise vous reste dans les yeux ; Cymodocée vous reste dans le cœur. L’ œuvre de Flaubert a la couleur et la violence ; celle d
sespérance. L’approche de la mort projette son ombre froide sur cette œuvre plus désolée que le Miserere ou le Dies irae. On
Gœthe. La Tentation de saint Antoine et Bouvard sont à cet égard une œuvre énorme, qui révèle un cerveau puissant, et qu’un
pontanéité des talents supérieurs ; s’il a travaillé indéfiniment ses œuvres , c’est que son désir de perfection était sans lim
ond la grande harmonie classique et française. Il a donné ainsi à son œuvre l’autorité nécessaire à la durée, et, prenant pou
able amour de la littérature. Chateaubriand reste grand parce que son œuvre , dont nous apercevons aujourd’hui la portée, cont
crites, aujourd’hui à grouper plutôt qu’à examiner la substance d’une œuvre  ; on amoncelle tout autour une atmosphère d’idées
M. Paul Bourget, et nous admettons que l’on s’efforce d’éclaircir les œuvres par les tempéraments et les tempéraments par les
e dont nous ne pourrons plus sortir. Il est temps de rentrer dans une œuvre , d’y rester, de chercher là seulement son point d
et de goût. L’étude comparative des procédés de composition dans les œuvres écrites démontre au contraire qu’il y a en art de
maîtres, tâchons de savoir ce qui sortira d’eux. Maintenant que leur œuvre totale est achevée et qu’ils n’y ajouteront plus
es exigences du goût public, qui non seulement reçoit l’empreinte des œuvres , mais en altère aussi le courant. Le premier de n
infatigable M. Zola ne s’est pas contenté d’élever laborieusement une œuvre colossale, qui eût suffi à fonder une école si el
t la surprise d’une inutile mystification. Les résultats seuls de son œuvre prouvent l’inanité de ses innovations. Sorti de F
e sa préoccupation des cadres et des milieux finirait par envahir son œuvre et qu’il outrerait les magnifiques dons qu’il pou
atre volumes dans un égal espace de temps. Ce qui se dégage donc de l’ œuvre totale de M. Zola, examinée à la hauteur où se pl
voir ce qu’elle devra choisir, et il est possible qu’elle préfère les œuvres que nous signalons, ces « purs camées » que la cr
sans raison, s’explique chez Pierre Loti par la composition même de l’ œuvre , journal de voyages, cahier d’explorateur, souffr
er, un prosateur de l’ancienne école, qui a fait à peu près les mêmes œuvres que l’auteur des Fleurs d’ennui. M. Marmier a étu
e de Madame Bovary, et, au rebours de M. Daudet, disparaissant de son œuvre d’une autre façon que Flaubert, il nous a raconté
romanciers accentueront encore dans un sens plus large la portée des œuvres léguées par les maîtres, dont ils ont développé l
ées, je serais heureux d’étudier ici les idylles de M. Pouvillon, les œuvres de M. Ferdinand Fabre, si colorées et parfois d’u
art, par exemple cette règle qui veut qu’un auteur soit absent de son œuvre comme Dieu de l’univers, où l’a-t-il empruntée ?
tion, c’est le dessin de toutes les parties qui fait l’ensemble d’une œuvre , c’est l’harmonieuse pondération des phrases qui
t qu’un avec le fond et que c’est uniquement la forme qui embaume les œuvres , les sauve, les consacre et les conduit à la post
nu par cœur de mauvais vers, et, si leur style eût été médiocre, leur œuvre ne serait pas venue jusqu’à nous. M. Zola n’est p
Balzac, qui avec une facilité sans éclat a pu réaliser deux ou trois œuvres impérissables, mais dont les autres romans ont de
la fusion de Flaubert et de Stendhal. S’imagine-t-on la portée d’une œuvre comme Anna Karénine, travaillée en pleine pâte à
avons mis en relief ce qui persistera ou ce qui s’éliminera dans les œuvres les plus admirées du public ; nous avons enfin ex
n autorité continue et la longue période de temps qu’elle embrasse, l’ œuvre de Sainte-Beuve mérite une place exceptionnelle d
es, où sont jugées les productions d’une époque et presque toutes nos œuvres classiques, a gardé une importance et une signifi
érature. Sainte-Beuve est un Saint-Simon littéraire. L’intérêt de son œuvre , la raison de sa vogue, le secret de cette survie
constitue la physionomie, le tressaillement, les côtés vivants d’une œuvre . Il recherchait les traits qui frappent, les info
et la durée. Les qualités historiques qu’il possédait ont empêché son œuvre de vieillir, tandis que des théories trop personn
ns un talent qu’à donner l’impression d’une lecture. Il subissait les œuvres plus qu’il ne les analysait ; il en jouissait plu
et l’évolution de notre littérature ? A-t-il pressenti l’éclosion des œuvres actuelles ? Quelques-uns de nos maîtres ont début
vingt ans en littérature nous a donné dans la poésie et le roman des œuvres d’une haute valeur. Si l’on admet que les ouvrage
a notion du beau beaucoup plus à l’exécution qu’à la conception d’une œuvre  ». C’est au nom des classiques anciens que Sainte
e et Jean, où Guy de Maupassant fait une si éloquente énumération des œuvres immorales, depuis Aristophane jusqu’à nos jours.
le dont il approuvait les tendances, et qui devait nous donner tant d’ œuvres superbes. Un critique accrédité comme Sainte-Beuv
aison que Sainte-Beuve crut devoir en parler. Certes, c’était lit une œuvre de premier ordre, profonde de conséquences, d’un
çon dont il l’apprécie l’ait tout au plus supposer qu’il s’agit d’une œuvre consciencieuse, d’un roman réaliste seulement un
de Sandeau. On est confondu de le voir juger si superficiellement une œuvre de cette portée. Il en note au courant de la plum
habillé à la moderne, l’Iliade peut aussi justement nous sembler une œuvre moderne habillée à l’antique. M. Taine, qui est u
L’illustre causeur n’a pas réussi à imposer sa sévérité à l’égard des œuvres d’où est sortie notre brillante école actuelle. I
gard des de Goncourt est plus significative encore. Aujourd’hui que l’ œuvre des de Goncourt est close, il très facile de sign
ent pour lui sans importance. Il n’a, en en somme, dans les premières œuvres des de Goncourt, rien cherché, rien analysé, rien
« personnalité poétique ». A côté de ces publications, les premières œuvres du véritable inaugurateur de la poésie philosophi
étrange chez un lettré comme lui. Cédant à l’influence de ses propres œuvres et aux répugnances de son dilettantisme, nous avo
physionomie et le caractère de l’homme que par la signification de l’ œuvre . L’affectation de Stendhal et ses constructions a
« Voilà toute une génération nouvelle qui se met à s’éprendre de ses œuvres , à l’étudier en tous sens, presque comme un ancie
xtrême importance au talent de Balzac ; il s’arrête à la surface de l’ œuvre  ; il parle de « labeur énorme », de « puissance d
du roman purement plastique. Sainte-Beuve déclare qu’il attend « des œuvres plus douces, plus saines, plus calmes ». Or notre
demi-teinte d’un goût très pur. Eh bien ! sa critique ressemble à son œuvre artiste. Otez-en l’érudition et l’anecdote, ses j
lications les plus dissemblables. Il comprenait à peu près toutes les œuvres , s’il ne les goûtait pas toutes. L’intelligence t
ains. Peut-être un certain recul est-il nécessaire pour apprécier les œuvres de l’époque où l’on vit, de même qu’on ne voit bi
prit classique, Sainte-Beuve ait perdu pied lorsqu’il a mentionné les œuvres originales de son temps. Il n’est même pas l’écho
el que soit l’instrument : on n’aperçoit à travers sa critique ni des œuvres , ni le rang des écrivains, ni le classement des o
un article spécial. Selon lui, il est nécessaire, pour apprécier une œuvre , de connaître d’abord la vie d’un auteur, ses mal
bien aider à comprendre un homme, mais cela ne suffit pas à juger une œuvre . C’est supprimer d’un coup la critique intrinsèqu
Il n’a prévu ni les écoles ni les conséquences, ni les évolutions des œuvres qu’il étudiait. Voilà sa partie faible, l’infério
française. Là est son prestige, son agrément, le haut attrait de son œuvre , qui n’est, au bout du compte, qu’un vaste report
’est un vulgarisateur habile, expéditif, visant l’anecdote plus que l’ œuvre et l’homme plus que le talent12. Ses articles sur
Voilà sa gloire, son mérite, ce qui fait la durée et l’intérêt de son œuvre , ce qui rend sa lecture nécessaire à tous ceux qu
oir, on a un goût décidé qui atteint vite les restrictions ; on a son œuvre propre derrière soi ; on ne perd jamais de vue ce
itique. Voyez Gœthe. La portée de son esprit dépasse la portée de ses œuvres  ; ses appréciations sont plus hautes encore que s
eillé le désir d’étudier la portée psychologique et l’influence d’une œuvre sur son époque. On n’est pas encore arrivé à fair
a raison du style, le mécanisme de l’intelligence, la substance d’une œuvre  : voilà la voie où il faut marcher avec confiance
ait le fond de son talent, indiquer la portée et l’originalité de son œuvre , c’est publier un portrait que nos lecteurs ont l
on, la rupture des tendresses, voilà les douleurs dont se compose son œuvre . Personne avant lui n’avait si cruellement montré
onge de l’amour qui est en cause, c’est le mensonge de la vie. Dans l’ œuvre de Loti, on aime sincèrement, pour toujours, jusq
’éternité qu’il rêve dans ce mot qui résume ses désirs : toujours ! L’ œuvre de Loti ne répond qu’un mot : Jamais. Ses livres
ugo et de Leconte de Lisle. Mais ce qui fait la grande force de cette œuvre , ce qui la complète, ce qui l’anime, c’est que de
st un réaliste puissant, un inquiet, un tourmenté, qui a mis dans son œuvre ses entrailles et son cœur. Le seul livre de conf
poète, Loti les a exprimées goutte à goutte, et il en a imprégné son œuvre . Sa description n’est que de l’angoisse écrite. I
nière. Les partisans de l’austérité classique sont déroutés par cette œuvre , qui trouble leur notion d’art et de moralité. Po
outé un son d’âme plus particulier encore, Loti l’a présenté dans une œuvre où il a rompu les traditions du roman, dédaigné l
s, le soin descriptif apporté dans ce qui accompagne et fait valoir l’ œuvre , tout cela peut dérouter ceux qui n’admettent pas
s qualités l’auteur de Mon frère Yves a imposé à notre admiration une œuvre pessimiste et décourageante où il a mis ses plus
esoin de transposition imaginative pour réaliser ses conceptions. Son œuvre a cette supériorité qu’elle est involontaire et n
is la place à l’Académie. La différence, d’ailleurs absolue, de leurs œuvres et de leur talent suffirait à rendre piquant l’él
les nobles promenant leur dot dans les parcs sablés, qui emplissent l’ œuvre du romancier idéaliste, et les landes bretonnes,
chez Loti elle pénètre tout le récit et vous rend malade de pitié. L’ œuvre de Loti complète l’œuvre de Feuillet. Ce sont deu
out le récit et vous rend malade de pitié. L’œuvre de Loti complète l’ œuvre de Feuillet. Ce sont deux manifestations différen
en général ses auteurs n’ont pas traité des sujets de fantaisie » des œuvres imaginées et voulues. Rien de plus limpide que le
n’a pas de formule, mais on peut dire qu’elle n’a jamais cherché ses œuvres . C’est une littérature nationale, patriotique et
a Provence et il l’a chantée ; voilà la signification générale de son œuvre , si touffue d’ailleurs et où abondent des impress
es pierres d’Afrique… La Provence est donc le sujet et la raison de l’ œuvre de Jean Aicard. La force de son talent s’est main
e le champ littéraire, c’est une date que la publication de Mireille, œuvre de premier ordre pour l’inspiration, la vie, la t
tion, la vie, la transfusion continuelle de la couleur locale. Mais l’ œuvre de Mistral, si belle qu’elle soit (et je crois qu
s la langue mère et dont la plus fidèle traduction ne fera jamais une œuvre française. L’assimilation complète du sujet prove
français qu’il a infusé dans notre littérature l’exotisme provençal. Œuvre chère aux lettrés, infiniment vivante pour ceux q
ête d’intensité et toujours harcelée de perfection, qui a produit des œuvres , d’ailleurs admirables par la science plastique e
Gustave Planche de lui faire ce reproche. On se dit, en lisant telle œuvre de M. Aicard, Miette et Noré, par exemple : « Ce
ée. La simplicité qui n’est pas simple, voilà le mérite de beaucoup d’ œuvres de notre époque. M. Jean Aicard, lui, est plus qu
st artiste de talent. Il y a là des merveilles, comme dans toutes les œuvres de littérature inconnue, des pages qu’il est vrai
issance particulière de l’enfant, nous la constaterons partout dans l’ œuvre de M. Aicard. Nous verrous les enfants grandir da
sa vision est aussi intense, quoique plus élargie. Le mérite de cette œuvre , c’est l’émotion par la sobriété, l’effet par l’a
iseurs. Seul, Théocrite est parvenu à complètement disparaître de son œuvre . Ses imitateurs, Ronsard en tête, n’ont d’autre v
’est aussi de la tendresse », le cœur du poète s’est transfusé dans l’ œuvre et c’est lui qui vous subjugue à travers l’œuvre.
est transfusé dans l’œuvre et c’est lui qui vous subjugue à travers l’ œuvre . Mais ce serait oublier la moitié du talent de M.
fle, qui fascine, qui trouble, et qui tient largement sa place dans l’ œuvre de M. Aicard. Comme tous les grands écrivains, l’
analyse, une verve inattendue, un satanisme dissolvant et de bon ton, œuvre d’un talent sûr de lui-même, tout à fait nouvelle
rain sonne haut et s’entend de loin. En résumé, ce qui se dégage de l’ œuvre poétique de M. Jean Aicard, en y comprenant Au bo
pplaudi, remercié par d’enthousiastes acclamations. Tous ont aimé son œuvre  ; tous ont compris ces appels de pitié, ces élans
u progrès et de l’idéal. En dehors du talent qui méritait d’imposer l’ œuvre , il faut donc, on le voit, compter parmi les caus
les causes de la popularité de M. Jean Aicard la qualité sociale de l’ œuvre , la sincérité de l’accent, l’identification absol
idèle, malgré lui, à une sorte de réalisme sans lequel il n’y a pas d’ œuvre viable ; de sorte que son sujet tire justement sa
uniquement de l’enfant qu’il s’agit ici. M. Jean Aicard a, dans cette œuvre , rajeuni jusqu’à l’angoisse l’éternelle et banale
encore un berceau et encore une mère. L’absence de l’enfant dans les œuvres littéraires qui ont discuté les problèmes passion
s », pourrait dire M. Jean Aicard. On le voit à la tête de toutes les œuvres de patriotisme et de philanthropie, présidant réu
. Aicard, et, comme on le voit, on retrouve l’enfant partout dans son œuvre . Une âme d’artiste ému se dégage de ces quatre ro
cela nous fait, à nous qui lisons l’ouvrage imprimé ? Les plus fortes œuvres dramatiques sont devenues des volumes de biblioth
an Aicard, considéré comme poète, romancier et auteur dramatique. Son œuvre est si touffue, que nous avons dû, dans cette étu
confirmeraient ce que nous avons déjà dit sur la signification de son œuvre . L’auteur des Poèmes de Provence, le liseur appla
ent on commence à comprendre l’originalité et les conséquences de son œuvre , mais notre admiration accueille avec empressemen
nsidérer comme une bonne fortune de pouvoir s’en priver. C’est dans l’ œuvre seule de Chateaubriand que nous prendrons les élé
le à première vue inadmissible. Un artiste a beau se dérober dans son œuvre , on lit son cœur à travers ses lignes, et la crit
é. Un catholique comme Chateaubriand n’eût jamais publié une pareille œuvre , si elle n’eût été déjà faite ; et il en eût à co
e jeune fille, un sourire de vierge, la naïveté d’un sentiment pur. L’ œuvre de Chateaubriand est sombre comme une cathédrale
quences méritent d’être signalées. Le débordement passionnel dans les œuvres Imaginatives ou observées impose à l’art une situ
ir par quels moyens on peut lutter avec avantage contre le succès des œuvres immorales ultra-réalistes. Le fond de tous les ro
i se renouvellent à des époques différentes. Dans tous les temps, les œuvres de passion ont rivalisé avec les œuvres sentiment
tes. Dans tous les temps, les œuvres de passion ont rivalisé avec les œuvres sentimentales, et la galanterie équivoque a toujo
n’a pas inventé la pornographie ; le dix-septième siècle a connu des œuvres romanesques aussi populaires que les Trois Mousqu
purs qui sont des chefs-d’œuvre. Une différence encore, c’est que les œuvres passionnelles, autrefois rares et spéciales, ont
nheur à personne. Elle a gâté les Imaginations sans perfectionner les œuvres . A force de se surmener, l’art est devenu monoton
sont nettement précisés dans le public, bien qu’il attende encore les œuvres qu’on lui a promises, depuis le jour où M. Dumas
ent des livres bien faits et des livres mal faits ? La moralité d’une œuvre ne consiste-t-elle, comme le dit Goethe, que dans
moraliste, et faut-il lui donner tort de condamner comme blâmable une œuvre de forme excellente ? L’esthétique de l’art pour
gens dans les montagnes, on est bien forcé de convenir que certaines œuvres supérieures peuvent avoir des conséquences immora
ne peut vous pousser qu’au vice, qui n’a que sa bonté. En lisant des œuvres romanesques, une âme vierge peut être en péril sa
rge peut être en péril sans cesser de l’estimer ; en lisant certaines œuvres brutales, elle se méprise et se déshonore toujour
ersonne, je pense, ne le niera. Ils conçoivent et ils exécutent leurs œuvres d’après une tournure d’esprit qui consiste à envi
honnête qui relève de l’observation et avec lequel on peut écrire des œuvres exactes. La preuve que cet élan d’honneur et de d
enseigna la concision, eut le mérite de condenser cet idéal dans une œuvre divine à force de pureté, la Princesse de Clèves.
ce infinie d’aspirations chastes, qu’aucun effort réaliste, qu’aucune œuvre impure ne pourra détruire… Oui, Il y a un amour q
devoir dans la passion constituent un double idéal qui a produit des œuvres de premier ordre. Je conçois une Princesse de Clè
L’exemple des littératures étrangères est plus démonstratif encore. L’ œuvre entière de Dickens prouve qu’on peut être un gran
aiment la liste serait longue s’il fallait énumérer toutes les belles œuvres françaises ou étrangères qui ont été écrites d’ap
spirer un air sain. Profitons de ce moment pour réhabiliter, dans des œuvres de valeur, des sentiments qui sont l’honneur de n
ux choses honnêtes les procédés d’observation qui ont immortalisé des œuvres comme Manon Lescaut. Il ne s’agit pas de créer de
ut aller pour y voir clair. Oui, certes, on attend quelque chose, une œuvre , un maître, un mot d’ordre. Jamais les regards n’
ait oublié pour jamais le secret d’avoir du talent et de publier des œuvres fortes. On a perdu pied dans le style ; le don d’
réalisme a commencé le jour où, par leurs tendances outrancières, ses œuvres ont faussé sa signification même. Voici je crois,
que Manon Lescaut, par l’observation exacte des sentiments, reste une œuvre réaliste malgré l’absence de description plastiqu
des faits les uns par les autres. M. Zola, au contraire, encombre ses œuvres par des descriptions de parti pris qui découragen
stion si importante d’avoir du style. Ce qui fait la résistance d’une œuvre , ne l’oublions jamais, c’est le style, c’est-à-di
naison de l’esprit, toujours très rapide dans un premier jet. Comme l’ œuvre entière dépend de ce premier jet, noter sur le pa
u’il n’y a plus de rature. Il faudrait, pour dépayser l’auteur, que l’ œuvre fût recopiée par une main étrangère. C’est ce qui
ur les épreuves. La netteté de l’impression le forçait à voir que son œuvre n’était pas à point. L’harmonie est une des chose
e en art, puisse tirer beaucoup de profit d’une lecture totale de ses œuvres . Quels ouvrages eût laissés Balzac, s’il eût empl
eux livres des modèles achevés. Personne ne conteste qu’il y a dans l’ œuvre de Balzac une partie déjà caduque ; mais il y a a
de ne pas perdre votre personnalité dans une assimilation étroite des œuvres contemporaines, remontez aux Grecs, aux Latins, à
enoncer aux formules qui sont aujourd’hui à la mode. En s’isolant des œuvres de son temps pour s’en tenir aux classiques, Flau
acilitons les efforts, établissons les conditions nécessaires à toute œuvre durable. Il ne s’agit pas de reprendre le dogmati
are le producteur et le juge. Au lieu de se contenter d’apprécier les œuvres une fois finies, la critique participera ainsi à
84 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre III. Les grands artistes classiques — Chapitre II. Boileau Despréaux »
et la Satire XII (1705). Voilà les principaux points de repère dans l’ œuvre de Boileau. Elle peut se considérer de deux point
poète doublé d’un grand artiste. Si nous cherchons la poésie dans son œuvre , nous ne la trouverons ni dans les pièces puremen
perfection de sa forme le fait grand, et donne une rare valeur à son œuvre . Rappelons-nous que Flaubert refusait d’en médire
iste : et la raison en est qu’ici Boileau ne représente plus dans son œuvre son tempérament personnel, mais le génie de son s
onnel, mais le génie de son siècle, et la commune essence des grandes œuvres . L’œuvre critique de Boileau se divise en trois p
s le génie de son siècle, et la commune essence des grandes œuvres. L’ œuvre critique de Boileau se divise en trois parties, q
Arts, ou traités généraux et didactiques : et l’on avait, contre les œuvres particulières, des libelles, injurieux ou venimeu
ature et les expressions sans naturel. Il fait le procès à toutes les œuvres où manquent et la vérité et l’art. Il oublie le b
de se plaire sans scrupule, selon la propre et intrinsèque vertu des œuvres . Mais les battus n’étaient pas contents, et rendi
le privilège, que le roi lui rendit ensuite, pour l’impression de ses œuvres . Mlle de Scudéry cabala pour fermer l’Académie au
ns, des brutalités, des exécutions sommaires : nous qui voyons quelle œuvre il faisait, où il tendait, nous ne pouvons lui en
elques-uns, c’est que Boileau leur était redevable et continuait leur œuvre . Chapelain fut en son temps un des ouvriers de la
mme, d’exiger qu’il ait le dessein formel et particulier de faire une œuvre morale : quoi qu’il fasse, il la fera morale, en
absolue, universelle, nécessaire, celle où doivent tendre toutes les œuvres qu’on fera, et d’après laquelle on doit juger tou
s les œuvres qu’on fera, et d’après laquelle on doit juger toutes les œuvres qu’on a faites. Il y a un type du sonnet, un type
, ils ont su rendre la nature. Et c’est la nature reconnue dans leurs œuvres , qui nous ravit. Ainsi ils peuvent nous enseigner
ils peuvent nous enseigner à voir et à rendre. L’immortalité de leurs œuvres garantit l’excellence de leur méthode. Donc, l’an
pour exprimer la nature en perfection. Voilà comment Boileau achève l’ œuvre commencée il y a plus d’un siècle par Ronsard, et
’églogue) on reçoive pour vraie nature ce qui n’existera pas hors des œuvres anciennes ; mais il arrivera bien plus communémen
nnes ; mais il arrivera bien plus communément qu’on trouvera dans les œuvres anciennes la nature contemporaine, crue éternelle
pourquoi il n’y a rien de servile dans le respect de Boileau pour les œuvres consacrées par le temps. Le consentement universe
sont Racine et Brossette. Éditions :Satires, 1666, Billaine, in-12 ; Oeuvres diverses, 1674, Thierry, in-4 ; 1683 et 1694 ; 17
Sainte-Garde (1671 ; Défense du poème héroïque, et remarques sur les œuvres héroïques du sieur Despréaux, de Desmarets de Sai
85 (1903) Articles de la Revue bleue (1903) pp. 175-627
de la poésie anglaise au xixe  siècle, a publié successivement trois œuvres aussi suggestives que la Montée, les Mémoires d’u
ry Bérenger seul ou à peu près seul1 a rendu publiquement justice à l’ œuvre créatrice de M. Gabriel Sarrazin. Dans une excell
nt pour reprendre l’analyse de M. Bérenger, que je voudrais étudier l’ œuvre si curieuse de cet écrivain subtil. Je voudrais m
rcer le néant des dogmes et des affirmations, qui n’ont cru ni à leur œuvre , ni à l’œuvre humaine, avec Montaigne et avec Ren
des dogmes et des affirmations, qui n’ont cru ni à leur œuvre, ni à l’ œuvre humaine, avec Montaigne et avec Renan. » Il le di
à le dernier soupir où s’exhale l’âme d’Ellora. Cette conclusion de l’ œuvre est une trouvaille poétique de premier ordre, que
, couronnant magnifiquement ce poème. Je ne connais pas en français d’ œuvres qui présentent d’analogies sérieuses avec celle-c
ique et somptueuse qui eût fait la joie de Tennyson : qu’une pareille œuvre ait passé à peu près inaperçue serait pour nous u
e et à sa fantaisie très harmonieuse. Telle est, dans son ensemble, l’ œuvre de M. Gabriel Sarrazin. Elle sera bientôt complét
ieures, quelques personnes superficielles n’ont voulu voir dans cette œuvre qu’un prolongement suprême du romantisme pittores
es formes, des âmes et de la beauté, ajoutant ainsi quelque chose à l’ œuvre déjà riche de ses devanciers. Il a noblement appo
in de prétendre porter des jugements définitifs. De-ci de-là, quelque œuvre , ou remarquable, ou déjà décisive se fait jour. M
emblait promettre plus qu’il n’a jusqu’ici tenu, avait débuté par une œuvre de valeur : La Chanson des Hommes 4 ; — dans de j
, la vie individuelle et la vie sociale, c’est de réaliser dans leurs œuvres toute l’humanité qui est en eux. De récentes disc
ncontestables de tous les temps et de tous les pays pour réaliser des œuvres nouvelles d’une originalité profonde ; mais elle
fortement qu’avec des moyens nouveaux. C’est là le mystère même de l’ œuvre d’art. L’artiste, en créant le fond, doit aussi c
age de recréer des formes nouvelles ; il n’a réussi qu’à produire une œuvre de transition, glorieuse il est vrai, mais dans l
par ses essais captivants sur le Lied et sur le Drame, par toute son œuvre , ouvert des horizons jusqu’ici inconnus. Au Collè
n longtemps, aujourd’hui moins que jamais, sur la valeur réelle d’une œuvre d’art. Un histrion grimé peut duper un instant la
r la création, pour l’artiste comme pour la mère qui enfante, est une œuvre de vérité et une œuvre d’amour. Aussi est-ce avec
rtiste comme pour la mère qui enfante, est une œuvre de vérité et une œuvre d’amour. Aussi est-ce avec une entière confiance
réserves sur la légitimité d’un crible quelconque interposé entre les œuvres et le libre choix du public ! Mais valait-il mieu
née qu’elle est d’un maître que tous respectent pour la beauté de son œuvre et la dignité de sa vie, je sens pourtant une tri
onçoit intellectuellement. Mais dans la réalité, que de nuances ! Les œuvres vraies sont là devant le critique qui s’interroge
es, extérieures le plus souvent, ces catégories ! Où rangera-t-on des œuvres comme les Mémoires d’un Centaure, de M. Gabriel S
je le reconnais, pourra prouver que nous avons raison : la création d’ œuvres nouvelles, conformes à notre conception de l’Univ
raies de la création poétique et pour nous comprendre nous-mêmes. Des œuvres considérables de critique seraient peut-être néce
e du poète. Un peu plus tard j’essayerai de montrer de même comment l’ œuvre se réalise, et quels sont actuellement les divers
des choses, mais nous devons, si nous voulons créer véritablement des œuvres , savoir quelles sont les lois fondamentales de la
plus loin ce qu’il faut penser à ce sujet. Mais il est certain que l’ œuvre ne sort pas d’un seul coup, miraculeusement, du c
ation ». Les idées s’associent par ressemblance ou par contiguïté ; l’ œuvre peu à peu se forme, elle prend corps ; le travail
u à peu se forme, elle prend corps ; le travail de gestation de toute œuvre est, on l’a déjà remarqué, tout à fait comparable
é, tout à fait comparable au travail de gestation d’une mère. Enfin l’ œuvre arrive à maturité et elle demande à être réalisée
le demande à être réalisée. Ces diverses phases du développement de l’ œuvre sont trop connues et ont été trop bien étudiées,
radictoires, à deux hypothèses divergentes. Pour les uns, en effet, l’ œuvre est tout entière produite par le travail mécaniqu
tre elles suivant les transformations de l’organisme et du cerveau. L’ œuvre de génie est ainsi produite par l’organisme, et c
à la liberté consciente et réfléchie, préexiste à la conception de l’ œuvre même. Tous les grands créateurs et les plus grand
ds créateurs et les plus grands savants ont noté, en effet, que leurs œuvres ou que leurs découvertes se présentaient à eux d’
me dans une vision. Puis, aussitôt, une phase nouvelle commence. Ou l’ œuvre conçue ainsi est abandonnée ou, au contraire, la
e et de la subconscience a lieu, dont tout l’effort est de réaliser l’ œuvre aperçue ainsi dans l’absolu, comme en un éclair.
Conrad de Mickiewicz, ou qu’on fasse appel à la correspondance et aux œuvres de Victor Hugo à la fin de sa vie, on verra que t
à expliquer la réalisation de l’œuvre d’art et particulièrement de l’ œuvre poétique, on quitte les régions de la pure libert
omprend sans doute tout entier ; en tout cas, il est seul juge de son œuvre . Quand, au contraire, il écrit son poème, il intr
ement continu. C’est ainsi que déjà, dans la conception première de l’ œuvre et dans son élaboration intérieure au fond de l’â
rd’hui : le souci plus ou moins conscient de la forme dans laquelle l’ œuvre demande à se réaliser. Mais tant que l’œuvre deme
la forme dans laquelle l’œuvre demande à se réaliser. Mais tant que l’ œuvre demeure la préoccupation du poète seul, tant qu’e
st pourquoi j’ai distingué le problème de la création intérieure de l’ œuvre de celui de sa réalisation extérieure. Cela dit,
symbolisme fit quelques fort intéressantes théories et pas beaucoup d’ œuvres solides : ce sont des ensembles de faits qui ont
nsciemment peut-être le parti qu’on pouvait tirer de cette forme. Des œuvres littéraires entières sont comme une élaboration d
it, d’Aloysius Bertrand, le Centaure, de Maurice de Guérin, plusieurs œuvres de Villiers de l’Isle Adam, son Axël en particuli
daires, de Laforgue ; le Théâtre de M. Maurice Maeterlinck ; d’autres œuvres encore. Ce sont là des ensembles de faits qu’on n
nette et l’indication claire de ce mode d’expression nouveau que des œuvres futures semblent devoir préciser et qu’une concep
86 (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 août 1885. »
ue : Akedysseril36 Richard Wagner nous apparaît un Précurseur à l’ Œuvre d’Art de l’avenir : en ses ouvrages poétiques et
ers lequel, isolément et obscurément, nous marchons, de si loin ; son œuvre est un signal pour les générations futures, — pou
, si des siècles doivent se passer avant que le Successeur reprenne l’ Œuvre d’art complet, nous profiterons, cependant, nous,
e. Ayons en nous l’émotion complète de la Chose vivante, et, dans nos œuvres spéciales de littérature ou de musique, il se tro
en sera imprégné ; la Chose sera exprimée, très fortement ; et notre œuvre , tout particulière, aura de très mystérieux palpi
kedysseril, — une histoire simple, très humaine et philosophique, une œuvre de Réel Rêve comme Tristan, — et qu’il faut, ici,
, une œuvre de Réel Rêve comme Tristan, — et qu’il faut, ici, saluer, œuvre Wagnérienne, — non que l’auteur ait songé, l’écri
de ma vie où j’ai vécu, pour ainsi dire, en communauté absolue avec l’ œuvre de Wagner, allant presque chaque soir l’entendre
ous prépare les cruelles déceptions et tant de recherches vaines… Des œuvres de la dernière période, je ne connaissais pas gra
rimer ainsi, qui s’établit irrésistiblement entre les spectateurs des œuvres wagnériennes, contribue pour beaucoup à la puissa
lle pas dire que c’est là un argument à diriger contre la valeur de l’ œuvre . Loin de là. Une véritable œuvre d’art dépend jus
la légende du « Pur-Simple, sachant par compassion… » J’ai entendu l’ œuvre de Wagner un peu partout : à Cologne, la vieille
eriennesbs Richard Wagner avait voulu ; rénovant l’Art, faire une Œuvre , en son Théâtre, pour son Public. — Il avait comp
naturelle et exacte d’une humaine action, abstraite en un mythe ; aux Œuvres il avait donné un Théâtre de représentation ; ce
t annulée ; la représentation scénique, seule, est considérable ; les Œuvres étaient des Révélations, et le Théâtre était un T
s Œuvres étaient des Révélations, et le Théâtre était un Temple : les Œuvres , —Tristan, la Tétralogie, et Parsifal, — tout réa
de piété, se dévoile la splendeur du rite. Ainsi naissait pour cette Œuvre et ce Théâtre, un Public, le Public du Pur et Sim
tion artistique et une novation philosophique ; et il apporta, en une Œuvre d’art nouveau, un nouvellement moral. Donc, il co
veau, un nouvellement moral. Donc, il conçut, l’artiste, la théorie d’ Œuvres , où toutes les formes d’art, affinées en leurs su
ieuse expression, vraie et complète, de ce qui est ; et il conçut ces Œuvres , elles mêmes ; et il les conçut accomplies, faite
tait instruit ; et il la conçut divulguée dans le Peuple… Il conçut l’ Œuvre artistique, porte-voix de la Religion, divulguée,
vre, ce tout puissant suggestif de l’Idée, ce Livre qui contenait son Œuvre de Poésie et de Théologie, — Wagner le lisait, l’
e Livre de musique et de paroles, nous avons besoin, pour connaître l’ Œuvre d’art, du théâtre matériel. Donc, ce sera le théâ
, l’histoire de la littérature allemande n’a guère à recenser que des œuvres qui sont la mise en application de doctrines, Les
nnée 1885. Mallarmé est critique envers la recherche wagnérienne de l’ oeuvre totale, il dénonce le caractère redondant de la m
s théories wagnériennes. Faire une œuvre d’art complète, qui soit une œuvre sacrée s’adressant à un peuple idéal de Voyants.
nné un théâtre, un temple pour participer à des révélations non à des œuvres de divertissement à l’instar de Parsifal. Enfin,
87 (1886) Le naturalisme
quelles reposent les dogmes d’une école littéraire. Ils préfèrent les œuvres que ils ont produites. C’est à ceux-là que Madame
es dans ses romances. Larra, plus romantique dans la vie que dans ses œuvres , avec un humorisme piquant, avec une ironie badin
Nodier. Cet élégant conteur qui était un savant philologue publia une œuvre intitulée Smarra. Les critiques, la prenant pour
s qu’on ne le compte plus. On ne peut lire avec plaisir ses dernières œuvres , pas même avec patience, et les auteurs français
le plus les traditions romantiques, place en première ligne parmi ses œuvres un précieux caprice de Goya, un conte espagnol à
simple passe-temps ou comme distraction des sens, dès qu’il voit une œuvre scénique prétendre pénétrer sur le terrain du sen
s que nous adressent des héros nés en d’autres pays, sur l’heure, son œuvre deviendra populaire. Les dames la célébreront, le
ce roman existait déjà et qu’il était représenté par la Célestine 4, œuvre magistrale, plus romanesque encore que dramatique
manesque ; on peut reléguer dans l’hémisphère de l’Amadis, toutes les œuvres dans lesquelles l’imagination règne, et dans celu
is maris trompés et… que citer ? quand finirons-nous de nommer tant d’ œuvres magistrales de grâce, d’observation, d’habileté,
ratures à leur image. Quelle différence, par exemple, entre ces trois œuvres , Daphnis et Chloé, Amadis de Gaule et le Grand Ta
ais, comme son siècle, de la barbarie. Rabelais légua à sa patrie une œuvre difforme, et Cervantès une création achevée et su
. Avant d’écrire des romans, la fille de Necker s’était essayée à des œuvres sérieuses et profondes. Sa Corinne et sa Delphine
llustre auteur des Martyrs. L’indifférence générale met de côté leurs œuvres , sinon leurs noms. Que servit à Lamartine son onc
o ! Il a fourni de la besogne à qui se proposerait de lire toutes ses œuvres . Si l’immortalité d’un auteur se mesurait à la qu
ins très fécond. Un théâtre fut fondé uniquement pour représenter ses œuvres , un journal uniquement pour publier en feuilleton
tuer tel autre. Aujourd’hui, quand on voit l’énorme bibliothèque des œuvres de Dumas, on ne sait si l’on doit s’étonner davan
ans après la mort de Dumas, nous nous demandons si quelqu’une de ses œuvres passera à la postérité. Le rival de Dumas, l’inve
contemporains, nous n’avons pas assisté à la période militante de ses œuvres . Nos pères connurent George Sand au milieu de ses
s qu’on les compare à celles du poète de Mantoue, — sont la meilleure œuvre de l’auteur de Mauprat. Qu’importe les théories p
Deux lustres encore après la mort de Stendhal, survenue en 1842, ses œuvres n’avaient pas commencé à appeler l’attention. Il
chose d’aussi beau que la Chartreuse de Parme. Ce roman et les autres œuvres de Stendhal irritent Caro à ce point qu’il va jus
t ménagé; en somme les qualités qu’on apprécie ordinairement dans une œuvre littéraire. Dans la Chartreuse de Parme, on pourr
indéniables par la haute valeur philosophique de ses beautés, et ses œuvres sont comme de riches joyaux de diamants montés et
’hui sur Balzac disent avec raison que l’explication et la clé de ses œuvres sont tout entières dans ce genre de vie. Balzac s
lzac produisit en quinze jours César Birotteau, une de ses meilleures œuvres , un portique de marbre. On traduisait difficileme
oi d’étonnant à ce que ses créations soient inégales ? Négligeons ses œuvres de jeunesse qui semblent plutôt celles de la séni
romans, mais entre les diverses parties d’un même livre. Parmi tant d’ œuvres magistrales, il en est à peine une parfaite que l
stes contemporains qui prennent, tous et chacun des éléments de leurs œuvres , dans l’observation de la réalité: la vie entière
ompter ni de s’enquérir de leur provenance. L’intuition joue dans ses œuvres un rôle fort important. Où Balzac a-t-il appris l
a phrase me semble s’accorder mal avec le pessimisme que prêchent ses œuvres d’une manière indirecte, mais efficace. De Flaube
moins de livres et quelques romans de plus que Stendhal. Sa première œuvre , — un essai intitulé Novembre, qui ne fut pas imp
, tous le troublent de leurs paroles ou de leur aspect. Considérant l’ œuvre au point de vue littéraire, les amis de Flaubert,
es tes personnages, tu noies l’évènement, tu noies le lecteur, et ton œuvre est noyée. » Puis, comme ils le voyaient constern
urut comme son héroïne. Je parlerai ailleurs de la haute importance d’ œuvres sociales comme Madame Bovary et de sa significati
rite sur la dureté des temps présents et la puissance de l’or. Dans l’ œuvre de Flaubert il n’y a pas seulement d’admirables l
s gonds en voyant le public et les critiques le préférer à ses autres œuvres , et pour le rendre furieux, il n’y avait qu’à lui
ire très semblable à celui qui poussait Cervantès à préférer dans son œuvre le Persilès. Après Madame Bovary, Salammbô est la
son œuvre le Persilès. Après Madame Bovary, Salammbô est la meilleure œuvre de Flaubert. Avec le même scrupule qu’il étudia l
s n’en sont pas pour cela moins soporifiques. Ce qui importe dans des œuvres analogues à Salammbô, ce n’est pas que les détail
ouffle. Cette lenteur, l’énorme effort que lui coûtait chacune de ses œuvres qu’il passait des éternités à terminer, — il lima
’Éducation sentimentale, et surtout celui de Bouvard et Pécuchet, son œuvre posthume, où le roman se transforme en monotone s
et d’idées courantes ; où une même situation prolongée durant toute l’ œuvre , où la langue, sèche et décharnée à force de voul
À force d’effiler la pointe du crayon, Flaubert la brisa. Le fond des œuvres de Flaubert est pessimiste, non pas qu’il prêche
 Gautier, à propos de Baudelaire. — L’expressivité. — La couleur. — L’ œuvre  : l’œuvre commune. — L’œuvre d’Edmond de Goncourt
à propos de Baudelaire. — L’expressivité. — La couleur. — L’œuvre : l’ œuvre commune. — L’œuvre d’Edmond de Goncourt. — Préfér
ire. — L’expressivité. — La couleur. — L’œuvre : l’œuvre commune. — L’ œuvre d’Edmond de Goncourt. — Préférences de l’auteur.
Travaillant en collaboration intime, ils écrivirent des romans et des œuvres historiques, jusqu’à ce que Jules le cadet descen
ux groupes de romans portent au titre le nom des Goncourt. L’un est l’ œuvre des frères réunis, l’autre d’Edmond seul ; mais d
roman la satisfaction de certains appétits. Pour moi, les meilleures œuvres des Goncourt sont le beau poème d’amour fraternel
écrit à quinze ans, serait digne de figurer dans la collection de ses œuvres actuelles. Il observe aussi que la critique n’a p
entre les différents livres qu’il publia, ni choisir et signaler une œuvre de lui supérieure aux autres, — ce qu’elle a fait
surenchérissement d’éloges hyperboliques, la critique a dit de cette œuvre « que Daudet avait recueilli la plume d’Alfred de
mille Daudet. Même sans le concours de cette circonstance, toutes les œuvres de Daudet émeuvent, parce qu’il sait pratiquer le
ne serait pas capable de s’assujettir aux sévères études qu’exige une œuvre comme Salammbô, par exemple. Ses voyages d’explor
a part, je crois que ces portes ne s’ouvriront jamais pour toutes les œuvres de Zola, quand bien même il enverrait devant lui
e — mais parce que, quand bien même on pourrait nier la valeur de ses œuvres , on ne peut nier le rôle qu’il joue de chef et de
craignît pas d’entreprendre la publication d’une suite aussi vaste d’ œuvres d’un auteur presque inconnu. Il obtint enfin que
élancolies, de cet idéal poétique et philosophique qui échauffe leurs œuvres . Les longs cheveux, les traits fins, expressifs,
prosaïsme, à la conception mésocratique de la vie qui domine dans ses œuvres . Et que l’on ne comprenne pas qu’en disant le pro
it frémir les uns et met les autres en fureur ; le romancier dont les œuvres enflamment de rougeur le visage des dames qui les
ées. Comme il arrive d’ordinaire, le public confondit l’auteur avec l’ œuvre  : il lui attribua les grossièretés et les délits
s attaques qui durent beaucoup le flatter, d’après sa théorie que les œuvres discutées sont les seules à valoir et à vivre. Dé
tre siècle. XI Les Rougon-Macquart. — Théorie scientifique de l’ œuvre  : sa force et sa faiblesse. Le cycle de romans
s n’empêcheront pas que la génération nouvelle ne marche derrière ses œuvres , attirée par l’odeur des idées dont on l’a nourri
e. La critique littéraire et philosophique ne trouverait pas dans ses œuvres un sujet sur lequel s’exercer. Consacre-t-on de l
tion rapide et sûre qui lui permet de refléter et d’incarner dans ses œuvres d’une manière surprenante ce qu’il a à peine entr
sont pas plus justes pour cela. Beaucoup le croient ainsi, qui de ses œuvres ne connaissent que le pire du pire, c’est-à-dire
seulement qui flatte leur curiosité dépravée. Dans l’ensemble de ses œuvres , le créateur d’Albine, d’Hélène et de Miette, sac
nt à s’entourer de mystère et à rendre mythique la naissance de leurs œuvres . Cependant, malgré tant de recettes, il est des g
e trompe-t-il pas ? L’imagination serait-elle aussi un élément de ses œuvres  ? Quand il écrivit l’Assommoir, il ne manqua pas
encore contre l’exactitude de Nana et de Pot-Bouille. Si Nana est une œuvre fausse, pour moi les mensonges de Nana sont sans
s ; mais je sais aussi avec une certitude expérimentale, que dans les œuvres humaines, ils se trouvent séparés, et toujours à
r les prenne au sérieux. L’opinion générale est que la moralité d’une œuvre consiste à montrer la vertu récompensée et le vic
nt pas pour cela d’être des pierres précieuses. Nana est peut-être l’ œuvre à cause de laquelle on juge Zola le plus sévèreme
fait, il y a dans la société des formes, et des bornes auxquelles une œuvre qui veut traverser victorieusement les siècles ne
ant le titre pompeux d’Homère de l’individualisme, Robinson n’est une œuvre incomparable que pour les enfants de dix à quinze
ima si virilement George Sand. Au lieu d’aspirer à produire de belles œuvres , des œuvres durables, elles se jettent dans le to
ement George Sand. Au lieu d’aspirer à produire de belles œuvres, des œuvres durables, elles se jettent dans le torrent écumeu
caractéristiques au profil caricatural. Pour Georges Eliot, dans les œuvres de qui résonne aujourd’hui la note la plus aiguë
ance leur enlève cette objectivité sereine, nécessaire pour faire une œuvre maîtresse d’observation impersonnelle, d’après la
te faute doit être imputée au public, facteur fort important de toute œuvre littéraire. Comme on l’a déjà dit, le public angl
générale. Je pourrais me flatter de connaître quelques-unes de leurs œuvres , mais qui pourrait prétendre les avoir toutes lue
Gonzalez semblait un arbre touffu, dont le bois pouvait servir à des œuvres sculpturales. Par malheur, cet écrivain le gaspil
livraisons interminables, par des volumes vendus à bas prix, par des œuvres de basse littérature, écrites pour le lucre. Deux
re, écrites pour le lucre. Deux ou trois romans d’entre ses premières œuvres sont les colonnes sur lesquelles son nom s’appuie
Son localisme, son catholicisme intransigeant. — Perez Galdos. — Son œuvre idéaliste. — Son évolution. — La situation du rom
ns esthétiques étaient idéalistes, et ce n’est que dans ses dernières œuvres qu’il a adopté la méthode du roman moderne et cre
il y a trois ans, dans une étude assez longue que je consacrais à ses œuvres dans la Revue Européenne. Depuis cette date, mes
. Il faut remarquer que si le romancier espagnol ne retire pas de ses œuvres un profit matériel, il n’y gagne pas non plus bea
t quelque chose de bien, quoique personne ne témoigne d’estime pour l’ œuvre . Si le prêtre vit de l’autel, pourquoi le romanci
que je sache, l’Angleterre, l’Allemagne et l’Italie. En comparant les œuvres aux œuvres, notre patrie ne cède point le pas. Ou
e, l’Angleterre, l’Allemagne et l’Italie. En comparant les œuvres aux œuvres , notre patrie ne cède point le pas. Outre Pereda,
: seulement je ne connais du roman italien, russe et allemand que les œuvres les plus culminantes : Farina, Tourgueneff, Ebers
ppement dépendent, en dernier ressort, la saveur et la couleur de ses œuvres . C’est presque une vérité à la La Palisse de dire
omme ainsi la femme écervelée, et c’est le titre d’un roman qui est l’ œuvre capitale de Caballero. La Gaviota a été traduite
. La Gaviota a été traduite ou adaptée (Blériot, éditeur). Les autres œuvres de Fernan Caballero ont également des versions fr
88 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre I. La préparations des chefs-d’œuvre — Chapitre II. Attardés et égarés »
se former tous les traits de l’esprit classique, il s’en faut que les œuvres littéraires indiquent nettement le caractère de l
f-d’œuvre authentique ; et ce sera la prose qui le fournira, dans une œuvre de circonstance, dans les Provinciales de Pascal.
reculs, des contradictions, des aberrations de toute nature. Plus les œuvres se multiplient, plus elles se dérèglent, et l’on
mettre à côté de Ronsard et de Desportes cet homme qui imprimait son œuvre sous Louis XIII, qui, dans la préface de son prin
renégat, et le crime de Ravaillac est un jugement de Dieu. Toutes ses œuvres irritent les plaies anciennes : quand tous les au
es qualités où commençait précisément à consister toute la beauté des œuvres . En revanche, dans les sentiments et dans la form
cle ne pouvait admirer. Ainsi s’explique que ces puissantes et riches œuvres n’aient pas laissé de trace dans la littérature d
par bonheur au pédantisme stérile : la passion religieuse emplit son œuvre — celle qui compte — et la fait sincère, intense
e — et la fait sincère, intense et vivante. Son Histoire Universelle, œuvre d’un passionné qui s’efforce d’être juste, sa Vie
as du règne de Henri IV. Il continue et il complète Régnier. Mais son œuvre immortelle, ce sont les Tragiques : jaillissement
l’infâme abus qui a tourné entre les mains des hommes les excellentes oeuvres de Dieu en instruments d’injustice ; et Dieu, app
présent, qui pouvait seul lutter avec succès. C’est ce qui arriva. L’ œuvre de Malherbe fut menacée pour un temps, et partiel
, négligente seulement dans l’exécution : on saisit le passage dans l’ œuvre de Théophile270, en qui l’on peut saluer le derni
la réalité dont l’Astrée donne le roman. Il n’y a pas à douter que l’ œuvre de D’Urfé n’ait aidé Mme de Rambouillet à organis
nt avoir quelquefois d’un peu court, quand on les compare à certaines œuvres des autres littératures. Avec quelque chose de su
ntéressaient le petit cercle. Voilà ce qu’on appelle pompeusement les œuvres de Vincent Voiture. Ce petit homme, frileux et go
tes que l’on sait, dans la littérature par la vogue des genres et des œuvres où s’étale le plus extravagant héroïsme. L’épopée
n ou de morale, voire de théologie, n’empêchent pas que ce soient des œuvres absolument ennuyeuses et illisibles. L’invention
t d’un bout à l’autre un sens allégorique, qui donne la moralité de l’ œuvre . La prise de Rome sera la victoire de la raison s
e le manuel de la bonne société. C’est là ce qui vaut le mieux dans l’ œuvre de Mlle de Scudéry : les portraits, trop vantés,
ens ferme, à qui par malheur le talent a manqué pour faire une grande œuvre . Il a, trente ou quarante ans avant Molière et Bo
n Francion, ancêtre de Gil Blas, n’arrive qu’à être une date, non une œuvre . Il y a un tempérament d’écrivain plus vigoureux
niverselle, Paris, 1886. 4 vol. in-8 (Soc. de l’Histoire de France) ; Œuvres complètes (en partie inédites), par Reaume et de
Sainte-Beuve, ouvr. cités ; Postansque, Th. A. d’Aubigné, sa vie, ses œuvres et son parti, Montpellier, 1854, in-8 ; Pergameni
in-8 ; Rouen, 1647, 5 vol. in-8. — A consulter : Patru, Plaidoyers et œuvres diverses, t. II, p. 8S9-906, Paris, 1681 ; A. Ber
éaux, Historiettes, éd. Monmerqué, Paris, 1840, 10 vol. in-12. Et les œuvres de Sarrazin, Godeau, etc., ainsi que les Correspo
nces brutales. Les gens de lettres aidèrent les dames à parfaire leur œuvre  : la condition des uns et des autres en devenait
fait que de rares séjours à Paris ou à la cour depuis 1615. Édition : Œuvres poétiques, Paris, Lemerre, 1885-88, 3 vol. in-12.
ia en 16-28, et se retira dans ses terres. Il mourut en 1670. Édition Œuvres complètes, Bibl. elzév., 2 vol. in-16, 1857. 281
d’A vaux, lorsque celui-ci fut surintendant des finances. — Édition : Œuvres complètes, éd. Ubicini, Paris, 1855, 2 vol. in-18
iennent et peuvent s’unir dans un seul esprit, on n’a qu’à examiner l’ oeuvre folle et fantaisiste de Cyrano de Bergerac. 285.
en Pologne, où elle allait épouser le roi Ladislas Sigismond.Édition : Œuvres complètes, Bibl. elzév., Paris, 1855, 2 vol. in-1
la future Mme de Maintenon. Le Roman comique est de 1651. — Édition : Œuvres complètes, Paris, 1786, 7 vol. in-8. — À consulte
89 (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 juin 1886. »
ivent avoir lieu autour de Bayreuth. Dresde aura le cycle complet des œuvres de Wagner ; on commencera par Rienzi, vers le 20
res. Les séances du Petit-Bayreuth sont une chose considérable dans l’ œuvre de propagande Wagnérienne. Les concerts du dimanc
oivent se faire leur public ; ils ne peuvent aborder qu’une à une les œuvres du maître : mais là, en un cercle privé, tout est
intéressantes, donc           intéressantes      intéressantes L’ œuvre de Bayreuth — 1871-1876 Les lettres et les doc
les Bayreuther Blaeter (1886, janvier). Pour l’histoire générale de l’ œuvre de Bayreuh, nous prions les lecteurs de se report
é discutées oralement ou exposées dans des écrits rassemblés dans les œuvres complètes16, ces documents n’éclairent qu’un nomb
pourtant, d’une façon sommaire, un aperçu exact du développement de l’ œuvre , et peuvent dissiper les malentendus qui ont dû r
qu’il a publié ces documents relatifs aux travaux préparatoires de l’ œuvre de Bayreuth. Si nous nous réjouissons, ajoute-t-i
tions ne seront données que pour des invités et pour les patrons de l’ œuvre  ; aucune place ne sera vendue. » II — Annonce
tes sur la Gœtterdaemmerung 17 La Gœtterdaemerung est peut-être l’ œuvre de Wagner la plus difficile à juger, à apprécier
’un drame psychologique. Et c’est en partant de là que Wagner bâtit l’ œuvre colossale de sa vie, le drame de Wotan, c’est-à-d
l doit y avoir une clef à la compréhension pleine et entière ce cette œuvre  ; car il est difficile d’admettre que l’homme qui
me la maison Schott n’autorise la publication d’aucune traduction des œuvres wagnériennes qu’elle possède (hors celle de M. Vi
arsifal) le Salut du Sauveur (le Gral). » Et c’est la conclusion de l’ œuvre , cette dernière formule, la plus concise, du dram
. Sous des conditions très différentes, M. La Fontaine a fait la même œuvre que M. Wilder ; il a sacrifié le mot ; il a négli
ème. Mais, toujours aussi, qu’un texte soit, qui explique au public l’ œuvre qu’il s’agit de propager hors son terroir, parmi
wagnérienne et les livres en 1885-188618 La valeur absolue d’une œuvre esthétique est toujours en raison inverse du nomb
oit mépriser un art, lorsqu’il aime l’autre, condamner absolument les œuvres d’une école, lorsqu’il appartient à une autre. On
a vie totale qui en naît. J’ai voulu montrer naguère, ici même, que l’ œuvre salutaire de Wagner pouvait être poursuivie : que
ivre en ces premiers esprits, ce que valent aujourd’hui pour nous les œuvres des réalismes les plus subtils.   Par des contes
s ont créé une vie que nous sommes impuissants à reconstituer ; leurs œuvres , du moins, n’ont pas, dès ce temps, contribué à l
à la science évolutionniste de l’Apparent. Mais pour les artistes son œuvre — où l’art prend droit d’exister — est le roman e
es, l’impossibilité prochaine de la forme théâtrale. Pareillement les œuvres , tout estimables, de Molière, sont plutôt des rom
s par l’intermédiaire d’acteurs. C’est que, au XVIIe siècle, dans les œuvres de Racine surtout, est née une forme littéraire n
sensibles : mais ils les vivent si intensément que je ne sais point d’ œuvres plus réalistes, ou plus belles. Hermione — et mai
une disposition intellectuelle propre : mais je cherche vainement une œuvre littéraire qui l’ait exprimée. Ces âmes légères e
es arts nouveaux, spécialement émotionnels. La peinture a produit les œuvres symphoniques des Vinci et des Rubens, évoquant l’
ous du moins sans cesse plus indifférents au sujet notionnel de leurs œuvres . Ronsard, sous le prétexte d’élégies, Théophile d
s conditions, la littérature wagnérienne ? Elle serait à poursuivre l’ œuvre conciliatrice de Wagner. N’entendons-nous point l
’émotions : vous jugerez tous ces éléments dignes d’entrer dans votre œuvre , et vous rechercherez les signes spéciaux qui con
l’esthétique wagnérienne. Laissera-t-on que je cherche, dans quelques œuvres littéraires récentes, les exemples pareils d’une
vie tout sensible et matérielle qu’il a restituée dans son roman : L’ Œuvre . J’y ai lu maintes descriptions chaudes et précis
r personnages des hommes supérieurs : il peuple ainsi de fantômes des œuvres qui pourraient être fort belles s’il les bornait
net et gracieux. Voudra-t-il, ainsi préparé, nous donner bientôt une œuvre de vie totale, et moins constamment occupée aux c
et voici qu’à nos esprits, coutumiers de cette forme, la vie de leurs œuvres apparaît incomplète. Les romans nouveaux, hors ce
érieux progrès de fart littéraire. Je ne puis apprécier davantage les œuvres nouvelles des poètes. Les Complaintes de M. Lafor
ues, insuffisamment enchaînées et déduites. M. Mallarmé, occupé à une œuvre très hardie, n’a fait paraître rien, sinon un son
, à lui fermé, des réalités habituelles. Aussi les personnages de ses œuvres ne vivent point pour nous la vie totale qu’il leu
rd ces précieuses vertus dominent-elles dans ce drame, plus qu’en les œuvres antérieures de M. de l’Isle-Adam ? La conception,
 : elle aura besoin, encore, d’une forme parfaite, dont les dernières œuvres de nos romanciers nous peuvent suggérer l’idée. P
lic très subtil ; dans la semaine où le littérateur pourra donner son œuvre à quelques âmes spécialement préparées pour la re
habilement réunis et cités. L’ouvrage se termine par le catalogue des œuvres de Beethoven.     16. 9e volume (Gesammelte Sc
verture, celui par lequel elle débute même, l’un des plus connus de l’ œuvre et des plus populaires de Wagner par son atmosphè
90 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre II. La première génération des grands classiques — Chapitre I. La tragédie de Jodelle à Corneille »
u près comme en Italie : les humanistes tournent en élégant latin les œuvres les plus fameuses du théâtre grec ; ils s’exercen
tifie parfois en partie. En même temps, les traducteurs, parmi tant d’ œuvres anciennes qu’ils transportaient dans notre langue
e à y voir. Les qualités dramatiques sont à peu près absentes de leur œuvre . Il en est de même de toutes les tragédies du xvi
t l’erreur capitale du maître : ils croient toucher la perfection des œuvres anciennes, en calquant les procédés d’exécution,
s, moins prochains, moins accessibles, n’ont été vus qu’à travers son œuvre . Aux exemples de Sénèque s’est jointe la théorie
out le fanatisme ou bien l’enthousiasme religieux, mettaient dans les œuvres un principe de sincérité qui les élevait. Voilà c
es œuvres un principe de sincérité qui les élevait. Voilà comment les œuvres les plus intéressantes de la tragédie du xvie  si
e engagea Garnier à écrire sa Bradamanle, qu’il nomma tragi-comédie : œuvre hybride, à dénoûment heureux, mêlée de tragique e
le Jephté de Buchanan, qui est en latin. Elle n’est pas davantage une œuvre de théâtre. L’école de Ronsard a été si totalemen
it en premier lieu occuper le théâtre. Ces tragédies sont restées des œuvres de salon ou de cabinet, érudites, artificielles,
actères. M. Rigal a conjecturé que les tragédies de Hardy étaient les œuvres de sa jeunesse, composées et jouées pendant le sé
racontée, et fixer lui-même les éléments du drame, que de calquer son œuvre sur un modèle artistement construit, sans idolâtr
tragédie littéraire commença alors, mais alors seulement, d’être une œuvre de théâtre. Racan donna ses Bergeries, Mairet sa
l’évolution de l’art dramatique en lui fournissant la formule de ses œuvres . Cependant il ne faut pas s’y tromper : Aristote
Pour estimer le Cid à sa valeur, il faudrait voir ce qu’étaient les œuvres au milieu desquelles il apparut. Grâce à Hardy et
Rotrou, Scudéry, Corneille, Du Ryer : en 1636, Tristan. A voir leurs œuvres , on serait tenté d’abord de regretter le vieux Ha
t lui-même. Les Sentiments de l’Académie parurent en 1638 : c’est une œuvre de critique étroite, chicanière, sans vues généra
est une date considérable dans l’histoire de l’art. C’est une de ces œuvres fécondes et impérieuses qui engagent l’avenir. De
t c’est ce qui fera la magie, la séduction juvénile et charmante de l’ œuvre . Le drame, si précis, si positif, si raisonnable,
e Corneille, Genève, 1879, in-12. Ch. Arnaud, Étude sur la vie et les œuvres de l’abbé d’Aubignac, in-8, Paris, 1887. Brunetiè
91 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre II. L’époque romantique — Chapitre IV. L’Histoire »
des rois et des prêtres : influence de ses passions sur son histoire. Oeuvres descriptives et morales de Michelet. L’histoire
té par le Discours sur l’Histoire universelle de Bossuet, qui est une œuvre de théologie, par l’Histoire des Variations, du m
vre de théologie, par l’Histoire des Variations, du même, qui est une œuvre de controverse, par l’Esprit des Lois, de Montesq
prits l’image du siècle de Louis XIV et de la cour de Versailles. Les œuvres originales ne se firent pas attendre. Dès le prem
ation en Europe, l’Histoire de la Civilisation en France, ces grandes œuvres froides et fortes, sont la démonstration, imparti
sultation » sur la nature, le régime, la marche de la démocratie, une œuvre de philosophie expérimentale, qui repose sur une
t austère et vigoureux de faits, de jugements, de prévisions. L’autre œuvre de Tocqueville, l’Ancien Régime et la Révolution,
e n’eut pas le temps de donner ce complément de son ouvrage. Les deux œuvres austères dont nous avons parlé, ne montrent pas t
e, une réalité précise, dramatique, vivante. Il est tout occupé à son œuvre de résurrection, qu’il mène avec une rare intelli
es hommes aussi qui les représentaient. La vérité, la sérénité de son œuvre en ont été diminuées. Son excuse, c’est tout ce q
nce qui, pendant près de quarante ans, de 1830 à 1868, sera sa vie. L’ œuvre de Michelet est née « dans le brillant matin de j
iques, les actes, chartes, diplômes de toute sorte ; il interroge les œuvres de la littérature et de l’art ; une pièce de proc
historien de génie se retrouvent. Malgré tout, d’un bout à l’autre, l’ œuvre est étrangement vivante. On a beau se défier, se
historien du moyen âge : c’est là la partie vraiment éternelle de son œuvre , où s’équilibrent l’érudition et l’imagination, o
ècle qui me semblent destinés à grandir dans l’avenir, quand dans son œuvre trop riche on aura fait une part à l’oubli, à la
égime et la Révolution, 1850, in-8 ; 8e éd., 1877 ; Correspondance et œuvres inédites, 2 vol. in-8, 1860. Les Œuvres complètes
éd., 1877 ; Correspondance et œuvres inédites, 2 vol. in-8, 1860. Les Œuvres complètes forment 9 vol. in-8. Souvenirs, 2 vol. 
Marpon, 28 vol. in-12 ; 1885 et suiv., Lemerre, 28 vol. pet. in-12. —  Œuvres posthumes : Histoire du xixe siècle, 3 vol., 187
Flammarion, in 18, 1893 ; Sur les chemins de l’Europe, in-18, 1893. —  Œuvres complètes, en cours de publication, depuis 1893,
ion de la politique française ; interprétation du sens historique des œuvres littéraires du xviie  siècle (l’Amphitryon par ex
92 (1895) Histoire de la littérature française « Troisième partie. Le seizième siècle — Livre IV. Guerres civiles conflits d’idées et de passions (1562-1594) — Chapitre 2. La littérature militante »
ourtant il est vrai qu’elle leur doit quelques-unes de ses meilleures œuvres . Car le défaut de la Pléiade, c’était le pastiche
uteur des Discours. Oubliée en France et dans les pays catholiques, l’ œuvre de Du Bartas resta populaire en pays protestant :
ais il n’y a que des « morceaux ». De par la conception première de l’ œuvre , la Semaine n’est qu’une collection de « morceaux
rce oratoire est moindre. Puis on a la bonne fortune d’avoir dans les œuvres de Du Vair les monuments d’une éloquence réelle22
bouche aux orateurs, qu’à peine on avait eu le temps d’entendre. Les œuvres de Du Vair sont à cet égard significatives : aprè
fets de cour d’assises. Alors le discours d’affaires peut devenir une œuvre qui vaut et qui dure, même après que son utilité
ale répartition de la gloire. Car la Ménippée eut tout l’honneur de l’ œuvre dont les hommes que j’ai énumérés avaient eu tout
urs mains, il était impossible de distinguer la part de chacun dans l’ œuvre commune. A mon avis, c’est pour cela précisément
n dans l’œuvre commune. A mon avis, c’est pour cela précisément que l’ œuvre est littérairement d’ordre moyen : cette unité de
passer en quelque sorte l’imitation de l’extérieur à l’intérieur de l’ œuvre littéraire ; la nécessité d’être lu, compris et g
nnées après il a pu polir et emplir ». Préface des Tragiques. — Sur l’ œuvre et l’auteur, cf. p. 363-367. 215. Guillaume de S
qui s’étale dans les Semaines. Éditions : la Première Semaine, 1579. Œuvres , 2 vol. in-fol., 1611. — A consulter : Pellissier
vres, 2 vol. in-fol., 1611. — A consulter : Pellissier, la Vie et les Œuvres de Du B., 1889, in-8. S. du Bartas. Choix de Poés
er : Oraison funèbre de Ronsard, par Du Perron (1586), au t. VIII des Oeuvres de Ronsard, édit. Blaneliemain. Du Plessis-Jlorna
, il se relira à sa terre du Vignay, où il mourut en 1573. Éditions : Œuvres , édit. Dufey de l’Yonne. 5 vol. in-8, Paris, 1824
nsulter : Taillandier, Nouv. Recherches historiques sur la vie et les œuvres du chancelier de l’Hospital, in-8, Didot, 1861 ;
dévoués restaurateurs de l’autorité royale et de la paix. Éditions : Œuvres , Cologne, 1617, 1641. — A consulter : Cougny, G.
scours prononcés à Paris, un à Marseille. La septième pièce, dans les Œuvres , est un discours non prononcé, un vif et fort pam
93 (1893) Des réputations littéraires. Essais de morale et d’histoire. Première série
illustres et un bon nombre de grands crimes sont inspirés, comme les œuvres de la littérature et de l’art, par le désir passi
ais-je les contraindre à la prendre ? J’estime qu’il peut y avoir des œuvres de critique qui durent, et des œuvres d’imaginati
J’estime qu’il peut y avoir des œuvres de critique qui durent, et des œuvres d’imagination qui ne sont pas nées viables. Dans
union de conditions diverses et, pour une bonne part, extérieures à l’ œuvre , qui ne permettent pas de considérer le talent co
les amants de la gloire. Qu’importe la survivance du nom ou même de l’ œuvre à qui ose espérer celle de la personne ? Seule im
t littéraire d’un Bossuet négligeant de rédiger pour la postérité ses œuvres oratoires, d’un Racine renonçant au théâtre, étou
c l’inquiète préoccupation de leur gloire celle de leur salut ; leurs œuvres , comme leurs actions, n’en pourront être que plus
t qu’ils doivent s’estimer bien heureux encore d’en laisser un, leurs œuvres ne périssant guère moins vite et moins totalement
irent. La prétention de ne placer la vraie vie éternelle que dans les œuvres du génie scientifique, artistique ou littéraire e
avantage, c’est que des meilleurs artistes et des meilleurs poètes l’ œuvre elle-même subsiste, expression personnelle, authe
énies isolés et capricieux, maïs comme les coopérateurs d’une immense œuvre commune qui achemine l’homme à la conquête des ch
é de l’activité intellectuelle de l’homme. L’anéantissement même de l’ œuvre individuelle du savant mérite, à un point de vue
ts riens n’ont de sens et de valeur qu’à titre de contributions à des œuvres futures qui risquent fort de rester inexécutées,
s et des écrivains. Tous, qu’ils en aient ou non conscience, font une œuvre individuelle périssable, et travaillent à une œuv
science, font une œuvre individuelle périssable, et travaillent à une œuvre collective qui seule est éternelle. Le mot d’immo
est pas d’avoir un nom à soi, un génie à soi, c’est de collaborer à l’ œuvre de Dieu. Au bout de cent ans, un génie de premie
ns et les philosophes français. Il n’espère pas en l’immortalité de l’ oeuvre  ; il ne croit qu’à celle du nom, c’est déjà quelq
aire est destinée à remplacer en grande partie la lecture directe des œuvres de l’esprit humain. » En grande partie : car ce
e l’esprit humain. » En grande partie : car cela n’est vrai que des œuvres qui ne tiennent pas de la forme et du style une p
l’autre de ces deux formes : on peut l’appeler réelle, quand c’est l’ œuvre même qui survit et continue à être admirée ; elle
de l’auteur et de ses ouvrages. Comparée à la rareté prodigieuse des œuvres réellement immortelles, l’immortalité du nom para
savant est de s’absorber dans l’effort collectif ; si la forme de son œuvre périt, le souvenir de son œuvre demeure attaché à
effort collectif ; si la forme de son œuvre périt, le souvenir de son œuvre demeure attaché à celui de son nom, avec une inte
rit la littérature dans ce qu’elle a de plus purement esthétique, les œuvres d’imagination en vers et en prose, on ne sera pas
oclame et tout le monde ignore les noms de leurs auteurs. Ce sont des œuvres anonymes et impersonnelles dont les origines coll
une vie supérieure à son chant de guerre et de liberté, en a fait une œuvre immortelle ? C’est un fait hors de contestation q
ndividualité puissante, à coup sûr ; mais, en même temps, ce sont des œuvres d’une telle richesse et d’une telle profondeur qu
l’œuvre d’art au seul plaisir de créer, à la seule ambition de vivre. Œuvres ou actions, tout ce que vous faites, dit l’Évangi
n’est point nécessaire que tel artiste ait existé, que telle ou telle œuvre ait été faite. Il paraît étrange de dire qu’on au
ence pour les poètes et les artistes précisément sur ce fait que leur œuvre particulière n’est pas un événement prévu dans l’
les esthéticiens de la forme n’avaient à produire en exemple que des œuvres semblables, ils auraient de la peine à justifier
plus juste que la préférence qu’il a de tout temps déclarée pour les œuvres qui disent le plus de choses à son esprit, à sa r
tis à une matière encombrante et périssable qui rend la création de l’ œuvre plus ou moins coûteuse, plus ou moins compliquée,
isque d’une destruction totale où s’anéantirait le souvenir même de l’ œuvre  ; mais ce ne sont jamais que des images, elles ne
ité. » — « Peignons, peignons, sans nous inquiéter de la durée de nos œuvres . » Mais il y a ici une distinction essentielle à
ées du foyer de la toute lumière, ils y retournent… En produisant son œuvre , une âme de poète ne fait point autre chose que d
à la fois ambitieux et rococo, la vie éternelle de son nom et de son œuvre est trop manifestement le but suprême de tout art
qu’une chose : l’entretien continu des générations successives sur l’ œuvre qu’on leur laisse. La mort, pour un poète, c’est
être parfois agitées sans aucun détriment de la valeur littéraire des œuvres , et l’intérêt durable de celles-ci se mesure pres
es plongent leurs racines dans l’âme de la société contemporaine. Les œuvres et les genres les plus individuels sont aussi les
un premier essai qui, en quelques passages, me semble, à le relire, l’ œuvre d’un étranger : non qu’il exprime nulle part autr
té morale et intellectuelle qui les unit, de leur collaboration à une œuvre commune, du concert avec lequel ils marchent en a
ument les deux domaines et si, pendant que leur intelligence fait son œuvre , leur âme en silence ne se nourrit pas de je ne s
e même, c’est l’âme, qui espère subsister en quelque manière avec son œuvre , dans son œuvre, et savourer sans fin la joie de
âme, qui espère subsister en quelque manière avec son œuvre, dans son œuvre , et savourer sans fin la joie de son triomphe. Le
chimède rien ne vit que la mémoire de son génie21. L’empire de César, œuvre sociale et politique, a eu la vie beaucoup plus c
et politique, a eu la vie beaucoup plus courte que ses Commentaires, œuvre individuelle. Mais d’Annibal, qui n’a rien écrit
urvivance de la personnalité littéraire n’était point désirée, et les œuvres étaient alors anonymes, parce que l’héritage céle
d’un bien infini avec l’ombre chimérique d’un bien d’imagination. Les œuvres furent signées et le style naquit, lorsque la per
digne de la vie ! III. L’immortalité du nom et l’immortalité de l’ œuvre 1. — Première méditation sur le petit nombre
eurs ont pu laisser un nom assez vivant, sans que les titres de leurs œuvres soient restés bien présents à la mémoire du monde
écrivains et des livres fameux. Mais si l’on considère le nombre des œuvres non plus simplement fameuses, mais connue », mais
froid silence d’une nécropole où le nom seul de l’auteur survit à des œuvres oubliées ; soit cette participation toujours prés
iction de certains critiques étroits et chagrins était juste, et si l’ œuvre entière de Victor Hugo devait sombrer dans l’oubl
ittérature.   Essayons de faire le compte, car il n’est pas long, des œuvres en langue française qui, du xvie au xviiie , se
déchiffrement l’amuse et flatte la vanité de sa petite érudition. Aux œuvres de ces deux grands prosateurs, il convient d’ajou
de ses contemporains pour le relief du nom, de la physionomie et de l’ œuvre elle-même, si par œuvre on entend, ce qui est ass
r le relief du nom, de la physionomie et de l’œuvre elle-même, si par œuvre on entend, ce qui est assurément un des plus légi
face de l’Institution chrétienne, et, dans ce sens tout littéraire, l’ œuvre de Calvin est morte. Non, je n’ai pas trop réduit
œuvre de Calvin est morte. Non, je n’ai pas trop réduit le nombre des œuvres françaises du xvie que le monde lit encore ou fa
neur d’être infligé en pensum à des écoliers ne réalise pas, pour une œuvre littéraire, l’idée de l’immortalité dans sa plus
lidement, les plus fièrement campés dans l’immortalité du nom et de l’ œuvre que présente l’histoire de notre littérature. Pas
encore. La multitude des demi-lettrés s’en tient strictement sur son œuvre au memento du baccalauréat ; on s’en écarte avec
fait subir, sinon à l’éclat du nom, au moins à la véritable vie de l’ œuvre . Les recueils de morceaux choisis sont, à coup sû
es beaux drames, le gain leur semblerait médiocre. L’auteur de tant d’ oeuvres diverses, avec tout ce qu’il a de détestable comm
sante que voici : La gloire de Goethe a souffert de l’étendue de son oeuvre . En le voyant tant produire, on a mis en doute sa
comme on le fait presque toujours, la gloire du nom avec la vie de l’ oeuvre . La première est constituée par le bruit qu’un au
tent le respect que de loin son nom nous inspire ? Il est vrai qu’une œuvre volumineuse contient inévitablement des parties f
que c’est à ces parties faibles qu’on mesure la valeur générale de l’ œuvre . Corneille demeure pour la postérité l’auteur du
le triage que fait la postérité pour établir l’édition définitive des œuvres choisies de ses grands hommes. Il est si commode
ans contrôle signale comme supérieur au reste. La partie vivante de l’ œuvre de Gœthe se réduit de plus en plus au premier Fau
as si cette indifférence est méritée26. Il est désavantageux pour les œuvres d’une vaste étendue d’avoir une valeur trop égale
res pincées et précieuses qui sont consacrées dans les recueils. Si l’ oeuvre même de Bossuet ne peut guère dans l’avenir compt
pas s’y fier. Observons d’abord que la dimension très restreinte de l’ œuvre n’est point une recommandation dans tous les cas.
vait éclaté subitement sans être annoncée ni préparée par une série d’ œuvres de début, et si, chose possible, Corneille était
itateur français envers son modèle espagnol ; le poète, ainsi que son œuvre , nous semblerait moins original, et l’idée ne nou
our la grande porte de la gloire, et il est certain : qu’il donne aux œuvres un incomparable retentissement ; mais un seul suc
les conditions de la gloire littéraire dans le cas où le volume de l’ œuvre immortelle est extraordinairement petit.   Les éc
urt, et quand ce développement unique constitue ou représente toute l’ œuvre d’un écrivain, il risque fort d’arriver que les é
qui s’imposait comme l’épigraphe de cet ouvrage ; il se trouve dans l’ œuvre oubliée d’un poète obscur et presque inconnu. Jus
te surtout dans l’universelle diffusion et la durée impérissable de l’ œuvre  ; mais une gloire anonyme est une contradiction d
s termes. Un auteur dont le nom est totalement oublié, tandis que son oeuvre survit, avouerait presque toujours, s’il était si
m massif, puisqu’il se qualifiait ainsi lui-même : Rutebeuf rudement œuvre , Qui est dit de rude et de beuf. Et voici, au x
e de la loi rythmique mystérieuse qui règle le rapport du nom et de l’ œuvre . Mellin de Saint-Gelais a la fluidité molle, mais
te question toute littéraire du succès conditionné par le volume de l’ oeuvre . Ils sont ou doivent être désintéressés à la faço
ls sont ou doivent être désintéressés à la façon des savants, et leur œuvre , comme celle des savants, peut périr tout entière
mes pour eux que pour les romanciers et les poètes : la forme de leur œuvre a chance de survivre, et celle-ci peut gagner à ê
plénitude de substance et cette perfection de forme qui constituent l’ Oeuvre d’art et qui sont d’un tel prix qu’un seul petit
ques ne conquérir leur autorité que par un long enseignement, par une œuvre souvent très volumineuse, et nous ne constatons p
appliquée et concrète, elle consiste en études particulières sur les œuvres et sur leurs auteurs. Or, bien que la critique ai
stenir de l’originalité inventive et créatrice qui est le propre de l’ œuvre d’art. Ou bien, en effet, elle évite de juger les
e, ne veut être qu’homme d’action et ne se soucie aucunement de faire œuvre d’artiste. Il écrit, il écrit infatigablement, au
tomathies futures n’auront que l’embarras du choix pour extraire de l’ œuvre critique de Sainte-Beuve des fragments exquis, et
éminé, d’un dilettantisme sceptique et frivole. L’artiste compose une œuvre et la façonne à loisir ; mais le critique fait un
ement en critique, en philosophie, en histoire, en éloquence, mais en œuvres d’imagination aussi, de poésie, d’art pur, fausse
qui est indispensable pour qu’un nom d’auteur sur vingt mille et une œuvre sur vingt millions aient chance de survivre, sont
» conservait encore beaucoup de justesse, et nous ne voyons pas que l’ oeuvre de nos classiques les plus purs et les plus grand
cinquantaine faisant paraître d’un seul coup la série complète de ses œuvres , et rentrant ensuite dans le silence. Il trouve q
finition, est l’organe de son époque, attendit volontairement sur ses œuvres le jugement d’une génération nouvelle et s’exposâ
e faire sentir à temps.   Ni le volume restreint ou considérable de l’ œuvre  ; ni la forte sobriété ou l’active dépense de l’é
cès et la gloire elle-même de certaines circonstances extérieures à l’ œuvre . Vouloir tout expliquer par la présence ou l’abse
à peu près ignoré aujourd’hui ; mais voici Théophile Gautier, dont l’ œuvre fut immense ainsi que le talent. Pourquoi de ce b
ogies, et, de sa splendide prose, peut-être encore moins ? Pourquoi l’ œuvre si amusante du romancier, si considérable du crit
ra, espérons-le, dans les anthologies tout au moins, et vivra par son œuvre  ; mais êtes-vous curieux d’en voir un qui, sans v
poétique, une image immuable que la raison a fixée, qui préexiste aux œuvres et dont l’imitation s’impose à toute une série d’
cielle et galvanisée par la critique, du moins au mérite éminent de l’ œuvre qu’à son heureuse brièveté. Nous en avons compté
ier. Le bruit qui se fait aujourd’hui autour d’un nom et autour d’une œuvre ne prouve pas que, dans cinquante ans, ils seront
et la célébrité, même durable, du nom n’est point une garantie que l’ œuvre sera lue. Si la gloire du nom est rare, la vie de
antie que l’œuvre sera lue. Si la gloire du nom est rare, la vie de l’ œuvre l’est infiniment plus. Vouloir rendre son nom ill
’immortalité à notre pensée et à la forme de notre pensée ! Faire une œuvre qui ne continue pas seulement, par son titre, à t
ze. Tu rêveras non seulement la gloire de ton nom, mais la vie de ton œuvre , et tu auras raison, puisqu’il faut vouloir le pl
robation de plusieurs siècles. Dans la préface pour l’édition de ses œuvres publiée en 1701, Boileau a dit encore : Le gros
bonnier pour croire que le plus ou le moins de mérite intrinsèque des œuvres est cette raison suffisante et que la faveur des
’antiquité… » On part de ce principe qu’il faut à tout prix que ces œuvres soient belles, puisque les connaisseurs l’ont déc
e donner est de faire ainsi patauger les esprits médiocres à propos d’ œuvres qu’on leur a bien persuadé d’avance être belles52
que des concurrents littéraires plus habiles et plus heureux, dont l’ œuvre se serait ensuite perdue, eussent éclipsé sa gloi
ns l’un comme dans l’autre cas, lorsque nous sommes en présence d’une œuvre ou d’une littérature dont il nous est impossible
que pour les artistes ! » Mais le mot de Dalembert demeure vrai, et l’ œuvre de MM. de Goncourt pourrait bien elle-même servir
acun selon ses mérites. Les « qualités de vulgarité » qui rendent une oeuvre populaire se retrouvent, selon. M. Maxime Du Camp
hérent à la nature humaine, et vous aurez quelque chance d’écrire une œuvre qui, en plaisant à la masse des lecteurs, plaira
Boileau sur ce point, parce qu’elle avait vu au xviie et ensuite des œuvres de génie admirables, et surtout admirées, avec le
t qu’on en veut. 2. — Prestige de l’obscur et du vague Plus une œuvre est éloignée de nous dans le temps ou dans l’espa
’où elles procèdent. Le mot consécration, par lequel on entend qu’une œuvre est passée de la période des discussions et de l’
us y puissions mettre une foule de choses, il est bon que ces grandes oeuvres ne soient pas d’une beauté trop claire. Les défau
complis de tous points, tels qu’on les goûtait autrefois, ces grandes œuvres « inachevées et inépuisables », dont on ne sait p
avait de lui-même, par l’entier évanouissement de l’individu dans son œuvre , et vraiment Renan n’avait pas tout à fait tort d
s étonnent le moins parce qu’il les comprend, il y a de même dans les œuvres du génie une puissance d’étonnement et de fascina
r la critique, une partie de sa profonde beauté.   Toutes les grandes œuvres du passé ne conservent pas éternellement cette es
est mourante. » La distinction entre la gloire du nom et la vie de l’ oeuvre est fondamentale dans toute cette question. L’écl
e aujourd’hui la royauté de ce poète parmi les lyriques anciens ? Une œuvre , il est vrai, peut être appelée morte, sans que,
l’intermédiaire des explications historiques. Il est naturel que les œuvres mortes en ce sens soient généralement les plus an
sirer qu’elle suffise à tout, qu’elle tienne lieu de tout. Lorsqu’une œuvre échappe en quelque mesure et par quelque côté à s
ors de la prise de l’histoire est la partie vraiment vivante par où l’ œuvre nous touche, nous émeut et nous intéresse immédia
pensées de Pascal, les sermons de Bossuet ; mais je les admire comme œuvres du xviie . » S’il existe (et je crois qu’on en dé
ttérature grecque, qui ne formait pas moins de cent vingt livres. Les œuvres de Callimaque sont perdues, à quelques fragments
e, et la démonstration serait plus que complétée par le spectacle des oeuvres qui ont survécu, au contraire, sans que rien les
ue d’insignifiants abrégés nous sont parvenus, tandis que les grandes œuvres qu’ils résumaient ont péri ; c’est aux écrits de
escendre de l’historien, avait rempli les bibliothèques publiques des œuvres de son glorieux homonyme, dont il faisait exécute
it connu cette seconde décade, ainsi qu’une portion considérable de l’ œuvre de Terentius Yarron, dont les débris subsistant e
l’antiquité entière nous apparaît comme ayant fait elle-même dans ses œuvres une sélection, qui n’est que le travail de la fla
aru, méritaient-ils vraiment de périr ? Dans la multitude immense des œuvres mortes avec justice, parce qu’elles n’étaient poi
raie, et c’est une maigre consolation pour les pauvres auteurs dont l’ œuvre et le nom restent dans l’ombre, de se dire qu’ils
efrain, que les non-valeurs seulement fussent détruites, et que toute œuvre digne de vivre fût assurée soit de sa conservatio
eaubriand, vient d’être celle d’Amiel. Scherer a sauvé son nom et son œuvre , fondé sa réputation, et elle s’est trouvée assez
oire posthume, et une grande gloire : à quoi donc a-t-il tenu que son œuvre , qui n’a pas été conservée intégralement et qui f
n’a été révélé au monde qu’en 1734 ; pendant deux siècles et demi son œuvre est restée ensevelie dans un oubli profond. MM. A
culier du sentiment littéraire où ce que l’on admire n’est pas tant l’ œuvre même qu’on a sous les yeux que celle qu’on rêve o
je continue à vous offrir, chers frères, pour ce qu’elle vaut : Notre œuvre périra tout entière dans sa forme. Notre nom lui-
asion, d’abord quand on n’a pas l’esprit de naître à son heure. Tonte œuvre parfaitement belle, disons en termes plus générau
tive individuelle constituant par leur accord les deux conditions des œuvres comme des actes d’une beauté supérieure, la criti
vait en, lui de quoi bien frapper, s’il en fût venu là ! Je dirai des œuvres de Shakespeare en général que nous ne puisons pas
as même aussi pleine que celle que nous avons de bien des hommes. Ses œuvres sont autant de fenêtres à travers lesquelles nous
e que nous avons de lui. La beauté des actes, s’ajoutant à celles des œuvres , ne peut que relever encore le grand, homme dans
e faire. Seuls ils gardent à ses yeux toute la responsabilité de leur œuvre . Cette manière de voir n’a pas seulement pour ell
itude de l’être qui résulte de la parfaite harmonie du talent et de l’ œuvre . Au-dessus de ces grands incomplets, il convient
i ont goûté dans l’accord parfait de leur talent principal et de leur œuvre une extase si divine qu’ils n’ont permis à aucun
nservé les idées et reproduit les formes que nous admirons dans leurs œuvres . Changez la date de la naissance de Racine et, ve
uccès le plus éclatant ; car à aucune époque de l’histoire il n’y eut œuvre mieux prête et plus à point pour réussir que cell
mort, lançait son javelot dans les rangs ennemis, le génie jette ses oeuvres bien loin en avant sur la route où le temps seul
aussi trouve-t-il dès le premier moment des gens pour l’apprécier. L’ œuvre du génie dépasse, au contraire, non seulement la
c Christophe Colomb, sa bataille d’Hernani. Matière d’érudition ! ses œuvres ne sont point lues et son nom est à peine connu d
ez précaires les destinées non pas sans doute de son nom, mais de son œuvre . M. Dumas fils nous a surpris d’abord et choqués
circonstances dans ces grands faits de l’histoire, qu’on appelle les œuvres du génie, continuera toujours à être débattue ave
e la postérité, et que, sans lui, leurs noms auraient péri avec leurs œuvres . Grâce à l’épigramme de Racine, le monde se souvi
uteur n’a soupçonné un seul instant l’immense place que tiendrait son œuvre dans la littérature du monde. L’Auberge des Adre
s et ses sonnets, il abandonne au hasard la destinée de ses drames. L’ œuvre de ces trois poètes surhumains a depuis bien long
. Mon âme s’enflamme alors, si toutefois rien ne vient me déranger. L’ œuvre grandit, je t’étends toujours et la rends de plus
Gretchen, de Barbe, etc. Comment maintenant, pendant mon travail, mes œuvres prennent la forme ou la manière qui caractérise M
onscience de leur libre activité et si la pleine intelligence de leur œuvre leur échappe, que penserons-nous des autres ? « L
t finement M. Cherbuliez, a une grande influence sur l’artiste et son œuvre , et le plus souvent ses inventions sont des trouv
rte, car tout ce qui vit porte l’empreinte du hasard125. Pour qu’une œuvre littéraire nous plaise extrêmement, la perfection
re son Gœtz de Berlichingen, à Hermann et Dorothée, c’est-à-dire deux œuvres de jeunesse, entachées de déclamation et d’enfant
erveillables, sur la vraie nature du plaisir causé par la lecture des œuvres poétiques. On a confondu le plus naïvement du mon
une jouissance du goût le vif intérêt documentaire que présentent ces œuvres en tant que matériaux d’histoire. Ce genre d’attr
torique, et le cadre est devenu plus important que le tableau. « Une œuvre n’a de valeur que dans son encadrement », a dit R
toire toute sa solidité et le meilleur de son agrément ; non, c’est l’ œuvre littéraire elle-même dont la beauté n’est plus ri
la science et de l’imagination. Le grand encadrement général de toute œuvre , c’est son époque ; mais il y a des cadres plus p
euse importance des circonstances dans l’estime que nous faisons de l’ œuvre . Prenez tout bonnement un discours de réception à
brochure spéciale qui le publie une semaine après, et enfin dans les œuvres complètes de l’auteur ou dans les recueils de dis
es de Pascal et les Sermons de Bossuet paraissaient de nos jours, ces œuvres « mériteraient à peine d’être remarquées », écrit
ay et à Vertot ; mais ils ont trop d’esprit pour se figurer que leurs oeuvres vivront du genre de vie réservé aux chefs-d’œuvre
’air de reconnaître une supériorité réellement existante en certaines œuvres , auxquelles il pourrait sembler plus philosophiqu
le domaine de la théorie avant de passer dans celui des faits et des œuvres  ? Oui, répondent les apparences, puisque les Myst
La critique n’a pas pour fonction de fournir aux auteurs des idées d’ œuvres poétiques. Si elle en était capable, cette pauvre
élations de l’exécution… C’est après avoir dûment clos et terminé son œuvre , qu’il s’est déterminé à compter avec lui-même da
ssance du monde et à la gloire. Mais il n’en est pas moins vrai que l’ œuvre de la science, étant collective, fait appel au co
ependant, cette forme doit être individuelle avant tout ; sans quoi l’ œuvre périra, et tout l’effort de l’artiste aura été va
es perfections qui s’enseignent et qui font les écrits exemplaires, l’ œuvre est mort-née si le style manque, le Style, c’est-
ardons en arrière, plus le progrès scientifique nous apparaît comme l’ œuvre exclusive de quelques rares génies, que l’Inconsc
ve de quelques rares génies, que l’Inconscient suscita pour achever l’ œuvre que les forces réunies clés intelligences moyenne
là science voit croître le nombre de ceux qui la cultivent et plus l’ œuvre devient collective… Le besoin des hommes de génie
l’esprit de charité recruta, pour exécuter, continuer et agrandir son œuvre , une milice nombreuse qui, prenant son nom pour b
h Gautier, non seulement pour œuvres d’art, mais même pour ses belles œuvres littéraires. M. E. de Goncourt raconte qu’il trou
Archimède ont été conservés; mais peut-on dire qu’ils vivent, comme l’ œuvre d’un poète, d’un moraliste ou d’un historien de g
e, au contraire, que cette peur a toujours été l’aiguillon des belles œuvres et des grandes actions. 44. Cette proportion n’e
ure propice ; mais le talent faisait défaut. » (Dante, son temps, son œuvre , son génie, traduction de MlleC. Augis.) 91. De
a été écrite en latin à titre d’Universelle et parce que c’était une œuvre de science, non point d’art littéraire. 104. Le
94 (1895) Histoire de la littérature française « Troisième partie. Le seizième siècle — Livre III. Poésie érudite et artistique (depuis 1550) — Chapitre I. Les théories de la Pléiade »
ectrice : la connaissance nette du mérite essentiel par où valent les œuvres antiques. Marot est plus exquis que large : il e
it chercher d’autre salaire pour lui que la gloire. Il respectera son œuvre  : il n’aura souci que de la faire belle ; de cett
nds modèles et au sentiment de son âme. Il sera grave, comme qui fait œuvre éternelle et divine ; plus enthousiaste que plais
leur esprit, menace la vitalité et, si je puis dire, la santé de leur œuvre . Il leur faudra bien de l’originalité, bien du bo
ur génie à l’application méthodique d’un système : mieux vaut que les œuvres fassent naître les théories. Dans la réforme de R
qui est tout à la fois un pamphlet, un plaidoyer et un art poétique, œuvre brillante et facile, parfois même éloquente et ch
doctes puissent-ils être, ne sont pas poètes », et il n’admettait à l’ œuvre divine de la poésie que les hommes « sacrés dès l
entir, et revenir dans sa triste Franciade au grêle décasyllabe : son œuvre était faite et a prévalu contre lui-même. Il avai
» : il serait le premier à se rire de l’écolier limousin. Et dans son œuvre il est bien loin d’avoir pris la même licence que
it « un lexicon des vieux mots d’Artus, Lancelot et Gauvain », ferait œuvre de « bon bourgeois », œuvre patriotique et utile.
ts d’Artus, Lancelot et Gauvain », ferait œuvre de « bon bourgeois », œuvre patriotique et utile. On choisirait de ces vieux
ont les modèles, parce que la nature est fidèlement exprimée en leurs œuvres , et qu’ainsi de s’adresser à eux, ou à la nature,
la vie, de mettre par conséquent une sincérité sérieuse au fond de l’ œuvre poétique, Ronsard et son école en firent la loi e
un tempérament. Mais ici Ronsard n’a pas eu une nette conscience de l’ œuvre à laquelle il travaillait. Toutes ses formules so
e des réminiscences. C’est ce qu’il nous faut maintenant demander aux œuvres de la Pléiade. 191. M. Scève, Délie objet de p
jet de plus haute vertu, Lyon, 1544 ; Lyon, Scheuring, 1862. L. Labé, Œuvres , Lyon, 1555 ; Paris, 1557, Lemerre. 192. Biograp
95 (1915) La philosophie française « I »
que chose de nouveau, de sorte que nous comparerions volontiers cette œuvre aux œuvres de la nature, dont l’analyse ne sera j
de nouveau, de sorte que nous comparerions volontiers cette œuvre aux œuvres de la nature, dont l’analyse ne sera jamais termi
série de coupes qu’il étudie tour à tour, ainsi nous allons couper l’ œuvre de Descartes par des plans parallèles situés les
ire du XIXe siècle, nous pouvons dès maintenant faire remarquer que l’ œuvre psychologique de Taine, son analyse de l’intellig
nt beaucoup. L’art et la littérature lui doivent au moins autant. Son œuvre apparaît à chaque génération nouvelle sous quelqu
ode de Descartes avait été pour les sciences plus abstraites. C’est l’ œuvre d’un physiologiste de génie qui s’interroge sur l
bolique, naît de la collaboration de l’idée et du fait. Immanente à l’ œuvre de Claude Bernard est ainsi l’affirmation d’un éc
Cours de philosophie positive d’Auguste Comte 21 est une des grandes œuvres de la philosophie moderne. L’idée, simple et géni
d’une vérité définitive. Si l’on peut contester sur certains points l’ œuvre sociologique du maître, il n’en a pas moins eu le
que, est une âme de métaphysicien, et que la postérité verra dans son œuvre un puissant effort pour « diviniser » l’humanité.
tait la conception doublement optimiste de l’histoire qui pénétrait l’ œuvre de ce maître ; car, d’une part, il pensait que l’
que. Un Descartes a beau rompre avec la philosophie des anciens : son œuvre conserve les qualités d’ordre et de mesure qui fu
Milhaud 30. Et l’on pourrait ranger du même côté Édouard Le Roy, si l’ œuvre de ce philosophe n’était animée, malgré certaines
s, Bouglé, Simiand, Izoulet, Lacombe, Richard et beaucoup d’autres. L’ œuvre de l’école sociologique française est considérabl
érable ; il faut qu’elle soit étudiée séparément. On y rattacherait l’ œuvre des moralistes : Bureau, Belot, Parodi, H. Michel
t, Duhem, Rey, Perrin, Borel, Pierre Boutroux, L. Poincaré, Goblot. L’ œuvre de Lalande, comme aussi celles de Meyerson et de
96 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre II : La littérature — Chapitre I : Une doctrine littéraire »
se, et par conséquent une convention, une loi arbitraire et variable, œuvre d’école et de cabinet que le génie renverse et dé
’on fasse ce partage entre les plaisirs, on s’aperçoit que, parmi les œuvres de l’esprit, il en est précisément qui plaisent t
re, qui plaisent à l’esprit et au cœur, et non aux sens : ce sont ces œuvres que l’on nomme belles, et elles le sont plus ou m
er. Quel est donc le rôle de la critique ? C’est de chercher dans les œuvres littéraires les raisons du plaisir qu’elles nous
is comprendre ce pourquoi est le fait du critique. Et, quoique chaque œuvre en particulier puisse plaire par des raisons part
onnaissances plus étendues que nous avons. Plus on connaît de grandes œuvres dans des temps et dans des pays différents, plus
les ont été remplacées par la liberté. Enfin on a cessé d’étudier les œuvres des écrivains comme des modèles immobiles, comme
des formes sans laquelle il n’y a ni création ni spontanéité dans les œuvres d’art. La critique doit reconnaître que le beau,
ividualité des écrivains, que, si une certaine raison est le fond des œuvres belles, l’imagination avec ses mille couleurs en
d’un côté, il fallait le recourber de l’autre. Il a cherché dans les œuvres des grands écrivains les beautés durables de préf
nous éprouvions en relisant dans une nouvelle édition améliorée cette œuvre sérieuse et forte, qui nous agrée par un endroit,
i d’abord ce que j’appellerai la première théorie de M. Nisard. Toute œuvre littéraire vraiment belle doit avoir pour fond « 
ient d’une aussi grande généralité ; mais la solidité et la durée des œuvres seront toujours en raison de cette généralité mêm
nsée) n’est donc pas une condition accessoire ou subordonnée dans les œuvres littéraires : elle y est essentielle, comme la co
97 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Troisième partie. Disposition — Chapitre II. Utilité de l’ordre. — Rapport de l’ordre et de l’originalité »
passer. Métier de manœuvre, dit-on : cette patiente régularité est l’ œuvre d’un génie médiocre. Les grands esprits, qui pren
e mouvement égal et continu, qui n’appartiennent ordinairement qu’aux œuvres de patience et de réflexion : je ne le nie pas. M
ion laborieuse : c’est que leur plan s’est fait en un moment, et leur œuvre se développe selon un modèle idéal que leur imagi
que s’il était sur le papier et sous nos yeux, le dessin complet de l’ œuvre qu’on doit exécuter, on se résignera à n’être pas
ors d’idée naîtra pour ainsi dire toute placée, logée en un coin le l’ œuvre , sans pouvoir être mise ailleurs, et comme aillée
rtitude vous envahit, vous empêche de vous livrer tout entier à votre œuvre  : je ne sais quelle appréhension de ne faire que
udra, discours, histoires, romans, comédies, on verra qu’il y a peu d’ œuvres qui réussissent, encore moins qui durent à traver
sage incessant des écrits qui ne naissent que pour mourir, plus d’une œuvre que les plus hautes qualités, que des morceaux ad
i sait ordonner ses inventions, touche plus sûrement le but, fait une œuvre plus forte et plus belle qu’un grand esprit qui d
er et se limiter mutuellement L’humeur du moment donnera le ton à son œuvre , et l’on y lira toutes les lassitudes, tous les c
ofondes, les mots d’esprit, les traits touchants : il sèmera dans son œuvre de quoi faire un chef-d’œuvre : et le lecteur, ne
a fécondité de l’esprit créateur se manifestent par l’ordonnance de l’ œuvre . En effet, comme l’invention consiste alors à déc
98 (1879) Balzac, sa méthode de travail
même délai. » Il est des artistes qui ne sont jamais contents de leur œuvre  : d’eux on a dit qu’il fallait enlever de force l
pour un directeur de Revue qui pressait l’écrivain de lui envoyer une œuvre courte. À voir le manuscrit régulier, d’une écrit
ied de la lettre et appliquée aux deux ou trois cent mille pages de l’ œuvre du peintre de la Comédie humaine. Étonnez-vous de
s Lambert corrigée sur les marges par Balzac pour une réimpression. L’ œuvre avait déjà passé par la Revue, par la librairie.
r en France. Chose singulière, Balzac qui sait « se couper » dans ses œuvres d’imagination, ne paraît pas avoir usé de cette f
ient qu’une idée insuffisante de l’écrivain si on l’étudiait dans ses Œuvres diverses. Balzac plaidant pour son propre compte
nsidérable, inquiétudes plus considérables encore sur la durée de son œuvre et l’enveloppe d’un style qui ne lui semblait pas
culier, l’homme se montrait parfois aussi inquiet sur la durée de son œuvre qu’un grand artiste qui constate que les couleurs
te. II La nouvelle, Un Début dans la vie, compte à peine dans l’ œuvre du romancier : si on excepte quelques détails où
ns cesse en état de défense, lançait sur les marges pour protéger une œuvre qu’il ne jugeait pas suffisamment défendue. Sur l
envoyait aux journaux, du vivant de son contemporain si tourmenté. L’ œuvre du père des Mousquetaires n’est pas moins complèt
99 (1876) Romanciers contemporains
disciples, mais non des continuateurs. Qui apparaît pour poursuivre l’ œuvre des deux Thierry, des Barante, des Guizot, des Mi
es précédents, c’est aussi l’amour tel qu’il est de tous temps ; leur œuvre n’a donc pas seulement un intérêt historique, ell
adoptant le procédé des mémoires, elle est parvenue à jeter dans son œuvre une incessante variété. Son exactitude dans la de
ites de notre siècle, Flamarande doit occuper une place à part dans l’ œuvre de l’incomparable écrivain. Venu un des derniers,
par un rare privilège, Mme Sand sait se mettre tout entière dans ses œuvres sans s’y user. En outre, et pour la première fois
lle leur a montré aussi qu’on peut faire de l’étude d’un problème une œuvre littéraire si l’on donne à chaque personnage le l
 Sand, notre impartialité, notre justice nous obligent à signaler une œuvre digne de ses devancières par le talent qui y abon
la vie où l’on aime à regarder en arrière, embrasse l’ensemble de son œuvre et veut se donner la piquante tâche de se juger e
tis par nos petits-neveux en assignant une durée éternelle aux seules œuvres conçues et écrites sans esprit de système. Les pl
ève l’âme vers la contemplation du beau idéal. Mais si la plupart des œuvres de Mme Sand ont cette beauté poétique sans laquel
Ses digressions développées et beaucoup trop longues relativement à l’ œuvre complète, le goût sévère de l’ordonnateur les con
loyons le mot d’épopée, car il nous paraît s’appliquer exactement aux œuvres en prose de Victor Hugo. Celui-ci n’est pas roman
en prose, et, si le titre d’épopée lui paraît trop ambitieux pour les œuvres qu’il a qualifiées de romans, qu’il les nomme des
ceux qui relisent Notre-Dame de Paris et les Misérables. De ces deux œuvres , la première vivra éternellement. La seconde rest
en octobre 1850, Balzac a donc accompli en moins de vingt années une œuvre dont l’énumération seule donne le vertige. De cet
années une œuvre dont l’énumération seule donne le vertige. De cette œuvre colossale que restera-t-il ? Un livre à peu près
achants des Parents pauvres. Nous savons qu’en réduisant à si peu les œuvres durables de Balzac, nous allons à l’encontre, non
lan, ne le croirait-on pas en toute rencontre ? Mais quand on lit ces œuvres loin de l’époque de fascination réciproque dans l
poursuit, le lecteur est excusable de ne point saisir l’ensemble de l’ œuvre . Abondance inépuisable, fécondité incomparable da
n au-dessous de l’immense labeur accompli. Il se précipitait dans son œuvre avec furie, se laissant entraîner par la puissanc
leusement douée ; de là sa verve et sa fougue. Il ne dominait pas son œuvre avec cet esprit qui doit demeurer froid, même au
ant que déréglé, sans prétendre néanmoins juger dans son ensemble une œuvre aussi gigantesque. Nous tirerons une seule conclu
lace à part qu’il a su se faire à la suite de Balzac. Les principales œuvres de Balzac ont été le point de départ de Charles d
et le long récit intitulé Gerfaut resteront la meilleure partie de l’ œuvre de Charles de Bernard. Ces deux volumes, écrits i
plus enviable ? Les délicats ont le droit de se demander quelle est l’ œuvre qui durera autant que ce nom fameux entre les plu
e relief. Mais, quelle que soit la faiblesse réelle de cette première œuvre , il est certain que celui qui, par ses propres fo
ire de ces dons un meilleur usage. Le nom de Dumas ne périra pas. Son œuvre se meurt tous les jours, elle est morte. Observat
, le fécond romancier écrivait en même temps, et au jour le jour, des œuvres de longue haleine pour plusieurs grands journaux.
mas. Ce serait folie que de prétendre donner une vue d’ensemble d’une œuvre qui n’en a jamais eu dans l’esprit de son auteur.
omans, mais encore il a souvent changé de plan, au milieu même de son œuvre , comme s’il avait fait la gageure de lasser par l
teur. Après 1830, Dumas, en écrivant Gaule et France, prétendit faire œuvre d’historien. En réalité il donna une juste mesure
s de voyages qui sont peut-être la seule partie vraiment durable de l’ œuvre de Dumas. Non que l’auteur y ait augmenté les con
omplètement. Dumas a produit immensément, et il n’a jamais achevé une œuvre . Il a eu tous les avantages, mais aussi tous les
oute cette sévérité, surtout en nous voyant conclure par ces mots : l’ œuvre la plus parfaite de Dumas, c’est son fils. IV.
rofession vous honore au moins autant qu’on l’honore soi-même par ses œuvres . Cette aversion de Mérimée pour le titre d’homme
aire. Il écrit, en 1825, le théâtre de Clara Gazul et il présente son œuvre comme la traduction d’un ouvrage étranger. Comme
ule la façon toujours merveilleuse de les traiter fait l’unité de son œuvre Quand il y a (et c’est arrivé parfois) excès dans
du moins ils apprendront à l’admirer, et Colomba est du nombre de ces œuvres pour lesquelles C’est avoir profité que de savoi
et sur elle seule. Qu’est le mariage d’Orso et de Lydia, à côté de l’ œuvre de la terrible et implacable vengeresse ? Cette œ
ia, à côté de l’œuvre de la terrible et implacable vengeresse ? Cette œuvre accomplie, le récit est terminé. Un écrivain de m
donné leur nom ; ils sont devenus Bois-Rosé et Pepe. Tout cela est l’ œuvre de la puissante imagination de Ferry. Mais l’inte
uses qu’on en publie témoignent du goût persistant du public pour une œuvre où, malgré son long développement en deux gros vo
es, ont contemplé un ciel qui nulle part n’apparaît plus étendu. Leur œuvre à tous deux est l’épopée du désert. Mais si, en p
et périlleuse qu’il raconte, qu’il a mis plus que personne dans cette œuvre la couleur, la passion du témoin oculaire. L’émot
ue le but moral, toujours poursuivi par M. Sandeau, ait imprimé à ses œuvres un caractère monotone capable d’engendrer l’ennui
ice, ont reçu de M. Sandeau le démenti le plus formel. Même parmi les œuvres les plus attachantes de la littérature des filles
is certainement il l’a atteint, peut-être sans y prendre garde, et, l’ œuvre achevée, il l’a vue si parfaite que, désespérant
Docteur Herbeau est, en effet, un livre unique non seulement dans les œuvres de M. Sandeau, mais encore dans tout le roman con
choqués d’un dénouement merveilleux en lui-même, mais que rien dans l’ œuvre n’a préparé. Telle que l’a peinte M. Sandeau, Ren
ceur de sa terminaison féminine, remplit tout entière la fin de cette œuvre qui, comme Mademoiselle de la Seiglière, a obtenu
t parfois dans l’illustre compagnie, mais sous la protection d’autres œuvres réputées plus sérieuses. En 1858, M. Sandeau, qui
t « ses ouvrages sérieux », nous croyons qu’il vivra par celle de ses œuvres qui semble la plus frivole, et l’auteur des Étude
abbé Prévost a écrit plus que Voltaire lui-même, et il restera de son œuvre immense en étendue bien plus que profonde, un tou
Soulié, Alexandre Dumas, qui ont entassé tant de volumes et si peu d’ œuvres , défieront-ils l’oubli ? L’un avec Eugénie Grande
la préférence que depuis longtemps il donne à la science pure sur les œuvres d’observation et d’imagination, on peut croire qu
er, ou plutôt au satirique, nous entrons de suite dans l’examen d’une œuvre qui, roman par la forme qu’elle revêt, est en réa
ntre les deux ouvrages en laissant, bien entendu, le premier rang à l’ œuvre parfaite, sans tache, éternellement jeune qui pla
e cornet, de ne pas entendre les ennuyeux et les sots. Entre les deux œuvres , les similitudes jaillissent du premier coup et f
e l’action. Tels sont les traits par lesquels se ressemblent les deux œuvres que nous avons voulu rapprocher. Mais ce serait m
s ces traits généraux ne sont malheureusement que l’accessoire dans l’ œuvre de M. Reybaud. Ce qui y abonde, ce qui y domine,
on temps. Tandis, en effet, que M. Reybaud a pris à ceux-ci toute son œuvre ou du moins ses parties essentielles, Le Sage emp
ns pas que M. Reybaud ait jamais eu la fantaisie de peindre, dans une œuvre publiée sous l’empire, les vices du régime person
il a trouvé un abri ; heureux enfin de cheminer, d’errer, d’admirer l’ œuvre de Dieu et l’œuvre de l’homme et d’assister avec
 ; heureux enfin de cheminer, d’errer, d’admirer l’œuvre de Dieu et l’ œuvre de l’homme et d’assister avec un religieux respec
dépouillé de ce qui le distingue ; jamais il n’a cessé de donner aux œuvres les plus diverses un signe qui leur est commun et
e. Nous indiquerons d’un trait ce qui le caractérise : chacune de ses œuvres appartient si bien au pays décrit par l’auteur, q
ou en Irlande. En un mot, M. Marmier semble être le traducteur de ses œuvres . Par quels procédés est-il parvenu à écrire des l
s qui caractérisent les romanciers originaux, et non d’analyser leurs œuvres . Avec M. Marmier, d’ailleurs, cette analyse nous
le prodigieuse variété d’aspects ! Ville terrestre et ville maritime, œuvres hardies et ingénieuses de l’homme dans l’œuvre me
re et ville maritime, œuvres hardies et ingénieuses de l’homme dans l’ œuvre merveilleuse de la nature, navires et vaisseaux f
e une nuit et quelquefois pendant plusieurs jours de suite. Dans les œuvres de M. Marmier le charme suprême, et aussi l’unité
ieux romans qui resteront la meilleure, la plus durable partie de son œuvre . M. About est un des rares écrivains contemporain
n grand seigneur italien. C’est affaire de chroniqueur ? Le roman est œuvre d’art. Il n’y a de parfait, dans Tolla, que ce qu
bat autant que pétille l’esprit. Nous nous garderons d’analyser cette œuvre . Tous nos lecteurs l’ont lue. Seul, d’ailleurs, M
ssion, toujours sous un aspect nouveau. M. Flaubert a tenté plusieurs œuvres . Il n’en a écrit qu’une où il semble avoir épuisé
s de préférence, de montrer les côtés favorables de cet écrivain. Son œuvre est-elle dangereuse ? Nous répondons sans hésiter
e triomphe sur M. Pinard, nous ne savons. Mais il est certain que les œuvres de l’esprit sont seulement justiciables de la cri
autre question très essentielle : M. Flaubert a-t-il ce respect de l’ œuvre , ce soin amoureux de tout ce qu’on fait, qu’on ap
sait, ce qui est si rare aujourd’hui, méditer, composer, édifier une œuvre . Nul autant que M. Flaubert (nous en exceptons Sa
rible, est, selon la poétique de l’auteur, le digne couronnement de l’ œuvre . Si le beau était le réel, ces pages défieraient
même les plans d’un hôpital, d’une maison d’école. Il met la main à l’ œuvre  ; soulevant sa soutane, il grimpe à l’échelle, gâ
tous les degrés de la hiérarchie ecclésiastique, est sans conteste l’ œuvre la plus virile de M. Fabre. Nous ne croyons pas q
né sa gageure. Son héros remplit si bien de ses ardeurs ambitieuses l’ œuvre tout entière, que l’intérêt ne languit pas un seu
nécessairement rapides, il nous est impossible d’analyser toutes les œuvres d’un auteur, et nous sommes réduits à nous borner
style à l’abri de tout reproche. Les progrès sont constants à chaque œuvre nouvelle, et les néologismes se font de plus en p
es années pour apprendre à écrire. — Vous ignorez donc que c’est là l’ œuvre de la vie entière ? » Quand on a cette conviction
n, la gloire ne viennent pas à celui qui, dans la retraite, mûrit son œuvre , et, par la lenteur qu’il met à la produire, prou
et nous venons d’étudier, cette fois avec calme et de sang-froid, une œuvre que tout d’abord nous avions considérée comme une
avant, a rendu tout à coup célèbre Madame Bovary ? Le chef-d’œuvre, l’ œuvre unique de M. Flaubert a eu, dès son berceau, la b
ion de Fromont jeune, ont été un peu désorientés par la lecture d’une œuvre aussi puissante sortie d’une plume jusque-là plus
t qu’on a été tout surpris, presque mécontent de le voir produire une œuvre d’une tout autre portée. Il est certain que, sign
une étude approfondie de certains ridicules éternels de l’homme, une œuvre élevée, saine, fortifiante, parce qu’après y avoi
chants des mœurs actuelles du Paris commerçant. Par le fond même de l’ œuvre , par les passions, les vices, les ridicules, les
ce que la nature humaine est partout et toujours immuable. Il est des œuvres où domine exclusivement le tour d’esprit du temps
ncipale de l’adultère, quant au mari, combien il est supérieur dans l’ œuvre de M. Daudet ! Aussi simple, aussi prédestiné, au
pale sans la surcharger ni en trop détourner le lecteur. L’unité de l’ œuvre subsiste d’ailleurs d’autant plus que les scènes
disparaître, sans toucher en quoi que ce soit au moindre détail de l’ œuvre . Nous engageons vivement M. Daudet à tenir compte
té exquise, de la puissance dramatique que nous avons admirées dans l’ œuvre capitale de M. Daudet ! S’il a démesurément grand
là le trait original de M. Daudet. Il a certainement mûri toutes ses œuvres , mais il les a aussi rêvées. Ce sont assurément d
toutes ses œuvres, mais il les a aussi rêvées. Ce sont assurément des œuvres de tête, mais le cœur y a revendiqué ses droits.
veloppés, et être plus significatif dans sa portée, que bien d’autres œuvres plus prétentieuses et plus étendues. Nous n’en vo
mais que presque toutes on peut effacer sans nuire à l’ensemble de l’ œuvre . Il a écrit un roman à peu près parfait et dans l
l’éclatante lueur qui se lève devant lui. Il souhaite et annonce les œuvres passionnées, les cris libres de la vérité triomph
ère de l’enfantement, auront les enivrantes satisfactions que donne l’ œuvre édifiée et entièrement reconstruite. Démolisseur
qui le plus souvent a inspiré les artistes et a porté bonheur à leurs œuvres , c’est parce que l’amour est la passion la plus g
nt même aux écrivains les plus résolus à s’en affranchir. La première œuvre forte de M. Zola est Thérèse Raquin. Étant admis
onsidéré ce livre comme immoral, nous le jugeons au contraire une des œuvres les plus morales qui existent. Nous aurions compr
rément non, puisqu’elles remplissent à peine les premières pages de l’ œuvre . Presque dès le début les deux amants assassinent
le se retrouve par le remords. Mais il est temps de nous occuper de l’ œuvre la plus étendue de M. Zola. « Physiologiquement,
gique et le système historique qu’il a voulu faire prévaloir dans une œuvre qui comprend plusieurs volumes absolument distinc
. Le roman, quoi que fasse M. Zola, a été, est et sera avant tout une œuvre d’imagination. Il peut confiner à l’histoire, ou
mbent. Ils ne tiennent donc pas au système médical de l’ensemble de l’ œuvre , et pourtant ils sont les vrais héros de ce premi
nt, chez M. Zola, de l’esprit de système. Sans doute, dans toutes les œuvres de notre auteur se retrouve ce goût d’analyse min
nd Empire, tiennent beaucoup plus du pamphlet que du roman. La Curée, œuvre supérieure par le talent déployé, Son Excellence
olontiers à la vanité la haute idée que se font les artistes de leurs œuvres . « Vaniteux comme un artiste » est une expression
e fait, trop souvent observé, que les artistes placent très haut leur œuvre , même quand le public l’estime fort peu. Ce désac
se soumettre aux vôtres. Alceste a raison et Oronte n’a pas tort. L’ œuvre est mauvaise, mais ce n’est point par vanité que
difficulté suprême. Ceux qui la surmontent vivent à jamais dans leurs œuvres . Cette lutte de la pensée contre l’expression, de
uissant. La plupart des tableaux dont jusqu’à ce jour il a rempli ses œuvres , nous les admirons sans restriction, car presque
temporains sur le talent desquels on peut faire le plus de fonds. Son œuvre principale, les Rougon-Macquart, va être terminée
tout affranchi de lui-même. Au surplus, répétons-le en terminant, les œuvres de M. Zola sont de beaucoup supérieures à son sys
ces heureux mélanges. Ce n’est point l’improvisateur qui enlève à son œuvre toute apparence de labeur et d’effort. C’est au c
ober à d’autres travaux le temps consacré à ce dont on veut faire une œuvre principale, écrire entre deux chroniques un chapi
e œuvre principale, écrire entre deux chroniques un chapitre de cette œuvre , tour à tour la laisser, y revenir un instant pou
les Zola. Depuis le moment de la conception jusqu’à l’achèvement de l’ œuvre , ils vivent avec elle, ils la portent sans cesse
la condition qu’il se donne le temps de tout approfondir. Il n’est d’ œuvres puissantes et vraiment parfaites que celles auxqu
jusqu’ici un amour tenace et persistant, n’a-t-il pas encore écrit d’ œuvre définitive. Hâtons-nous d’ajouter que plusieurs f
ntrevu, ainsi que le prouvent les préfaces de ses livres. On y voit l’ œuvre telle qu’il l’a conçue, souvent puissante, toujou
et sa satisfaction complète sont à ce prix. Madeleine Bertin est une œuvre moins bien conçue, mais elle contient beaucoup pl
tie est celle du caractère de Madeleine Bertin, qui donne son nom à l’ œuvre . Cette femme de proie du meilleur monde est peint
Pauvres gens, Noel Rambert, il a tout d’abord entrepris une véritable œuvre de combat. Les misères qui peuvent atteindre l’ou
s l’exécution. C’est parce que nous le savons capable de produire des œuvres parfaites, que nous lui avons reproché de n’avoir
que nous lui avons reproché de n’avoir donné jusqu’à ce jour que des œuvres fort inégales. M. Claretie n’est pas de ceux qui
élaissez toutes vos occupations secondaires pour vous appliquer à une œuvre qui seule absorbera vos forces. Livrez-vous entiè
voir M. de Rémusat pour critique ; qu’on relit Mme de Souza ; que les œuvres de Mme de Staël et de Mme de Girardin sont dans t
urtout décrites et analysées par la femme. Qu’est-ce après tout que l’ œuvre incomparable de Mme de Sévigné, si ce n’est l’amo
Ce rang appartenait légitimement au mâle et puissant esprit dont les œuvres sont pour les romanciers un utile sujet d’étude,
stre devancière, que nous comparerons trois femmes romanciers, dont l’ œuvre est fort inégale en variété et en importance, mai
nts et les plus littéraires de notre langue. Mais chacune de ces deux œuvres hors ligne attend encore une sœur, tandis que le
aison avec le Péché de Madeleine et Fleurange ; mais l’ensemble d’une œuvre qui comprend déjà huit volumes excellents quoique
bservée au moment de la publication en volume, non seulement de cette œuvre , mais des suivantes qu’on signa « l’auteur du Péc
mmençait à s’éparpiller illégitimement un peu partout. Le succès de l’ œuvre anonyme survécut au mystère, parce que le mystère
graphe. Anne Severin peut à peine être indiquée. Le plan général de l’ œuvre est défectueux, les caractères principaux superfi
n’aurait pas suffi. Fleurange prouve d’une façon péremptoire que les œuvres morales peuvent ne pas être fastidieuses. Fleuran
loué Fleurange et le Péché de Madeleine. Mais il n’est pas une de ses œuvres qui ne soit de beaucoup supérieure à Aime Severin
a Nouvelle. C’est ainsi que dans Un Châtiment, la plus récente de ses œuvres , elle met en présence, comme précepteur du fils l
ui et la nécessité où il se trouve, étant si bien doué, de rendre ses œuvres absolument irréprochables. Dans beaucoup de roman
e étude, nous nous apercevons que nous avons laissé de côté plusieurs œuvres qui auraient mérité des éloges. Même après le Péc
s lecteurs, nous aurons atteint notre but. Ceux qui ont déjà lu leurs œuvres ratifieront nos éloges. Ceux qui les liront nous
n’avait pas à se réserver de préparer un jour un livre, parce que son œuvre était écrite, et le genre créé par lui assuré de
t été achevés l’Affaire Lerouge et Monsieur Lecoq, enfin que dans les œuvres principales que nous allons étudier il n’y a ni a
ang plus élevé que celui qu’il occupe. Nous avons déjà fait semblable œuvre de justice pour Gabriel Ferry, non sans étonner c
que Gaboriau, par la nature de son esprit, par la construction de ses œuvres principales, n’a pas fait du roman, mais de la lo
Crime d’Orcival, le Dossier nº 113, Monsieur Lecoq, la Corde au cou, œuvres fort improprement nommées romans par l’influence
n’a pas voulu, ou il n’a pas pu aller au-delà. Il s’est borné à faire œuvre de mathématicien. Gaboriau a ajouté à l’élément s
d’admirer tout le travail démonstratif de l’auteur, de réédifier son œuvre , d’en étudier les rouages à la fois si multiples
r habileté consommée. Les instructions judiciaires contenues dans les œuvres de Gaboriau nous ont rappelé ces dictées. Elles s
qu’il ordonne à tous nos juges d’instruction l’opportune lecture des œuvres de Gaboriau. Où pourraient-ils mieux apprendre la
ous n’avons mieux été convaincu de ces dangers que par la lecture des œuvres de Gaboriau. Si, par hasard, ce que nous écrivons
rès, un nouveau journal, d’abord peu fortuné, le Soleil, reprit cette œuvre et la donna à son tour. Ce fut à la fois la fortu
appartient aussi à la famille des lettres. Quoi qu’on en ait dit, son œuvre était accomplie quand il est mort. Il a laissé ci
our découvrir un notable défaut dans la construction de plusieurs des œuvres de Gaboriau, et assez de talent pour éviter lui-m
on de sa charpente qu’il ne lui en reste plus guère pour en faire une œuvre littéraire, nous préférons négliger le terrain qu
r l’histoire de ses personnages dès leur berceau. Boileau blâmait les œuvres de son temps où l’on voyait un héros Enfant au p
lutteurs : « Prenez garde, Monseigneur ! » Frédéric Soulié, entassant œuvre sur œuvre et publiant en dix-huit années des roma
« Prenez garde, Monseigneur ! » Frédéric Soulié, entassant œuvre sur œuvre et publiant en dix-huit années des romans dont la
s pas plus les cinq romans de M. Chavette que nous n’avons résumé les œuvres de ses devanciers dans ce genre spécial. Nous étu
châtiment mérité, et aussi bienfaisant, car, à qui a écrit de telles œuvres , on ne peut rien souhaiter de plus favorable que
arti pris, le vice et la vertu ont une part à peu près égale dans ses œuvres , sans que la vertu soit monotone, sans que le tab
dans notre temps, une médiocre façon de se distinguer. De toutes les œuvres que, depuis quarante années, il ne cesse de produ
omancier qui est moral, nous livrerons-nous à un examen détaillé d’un œuvre aussi étendu ? Mais comment ressayer ? Analyser p
es sœurs, douces, bonnes, affectueuses, se détachent en relief dans l’ œuvre comme ils n’ont cessé d’être présents au souvenir
ment vraies abondent dans ce Drame de la jeunesse, qui restera, non l’ œuvre caractéristique de M. Féval, puisqu’il est avant
de M. Féval, puisqu’il est avant tout romancier d’aventures, mais son œuvre la plus parfaite, parce qu’elle est sortie tout e
exquises autorisent à donner à ce livre une place particulière dans l’ œuvre touffue de M. Féval. Nous en dirions autant de Ma
resser tant que l’homme sera en présence de l’homme. Gil Blas est une œuvre d’imagination, et aussi d’observation profonde. M
nation, et aussi d’observation profonde. Madame Gil Blas n’est qu’une œuvre d’imagination. On n’attend pas de nous que nous a
se, sans pouvoir s’arrêter un instant pour rendre parfaite une de ses œuvres . Son imagination féconde travaillant sans relâche
souvent même pas le temps de se lire une première fois ? À peine une œuvre est-elle terminée qu’une autre bout dans ce cerve
ant. Si, dans ces conditions, il n’est guère possible de produire des œuvres achevées et polies, du moins devons-nous nous réj
de ce qu’une telle surexcitation n’ait jamais entraîné l’auteur à une œuvre malsaine. Fécond, intéressant, honnête, tel en M.
éable, et d’être à la fois instructifs par la portée sérieuse de leur œuvre  ? et piquants par l’invention ingénieuse. Mais nu
res, que les savants les plus exigeants peuvent revendiquer comme des œuvres de science, et que les lecteurs de roman dévorent
ile à diriger et à vulgariser ensuite les notions renfermées dans les œuvres des plus érudits et dans les mémoires des plus fa
a à une telle dose qu’à Londres on se mire avec complaisance dans les œuvres du romancier français. Qu’on y soit fier d’être l
es romans de M. Verne est à signaler, car c’est celui qui donne à ses œuvres la plus haute portée et la moralité la plus élevé
s obstacles. On conçoit combien s’accroît aussi la portée morale de l’ œuvre par la somme d’énergie nécessaire aux personnages
n des personnages. Ce mot pourrait servir d’épigraphe aux principales œuvres de M. Verne, et nous ne saurions trop l’en louer.
la fois tant de grandeur, d’élévation et de charme, et que, dans ses œuvres , le beau moral resplendisse dans tout son éclat à
ne saurait adresser ce reproche à M. André Theuriet. Ses principales œuvres ont été conçues, mûries et construites sur le thé
abitants, ses mœurs propres reviennent si fréquemment dans toutes les œuvres de M. Theuriet. En restant fidèle à la forêt, il
e manifestent le plus souvent par l’introduction, dans chacune de ses œuvres , d’un personnage souffreteux, disgracié de la nat
e les raconter, ni le roman s’en emparer. Laissons le temps faire son œuvre . Mais presque toujours M. Theuriet a été fidèle à
u’il s’éloignerait du jour où il les a vus. Bien au contraire, chaque œuvre nouvelle marque un progrès de plus dans l’éclat d
de notre temps. De tous les écrivains dont nous venons d’examiner les œuvres , il n’en est aucun qui ait exalté le mal, il n’en
aussi distingués, il ne faut rien moins que le souvenir éclatant des œuvres que nous venons d’étudier dans ce volume. Au surp
100 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Conclusion »
révenu pour ou contre les personnes, peut rester témoin véridique des œuvres  ; un esprit capable de regarder la gloire elle-mê
risquerai de dire, en quelques pages, mon impression dernière sur les œuvres que l’accord persévérant des bons juges a consacr
ui, selon les lois de la nature humaine, semblent avoir accompli leur œuvre , et qui depuis longtemps en sont récompensés par
vrages de Chateaubriand, apparaissent des talents plus grands que les œuvres , Mme de Staël, de Bonald, Lamennais, Joseph de Ma
de Mme de Staël. Cependant le livre de l’Allemagne est à la fois une œuvre ingénieuse et un service rendu aux lettres ; et q
ais, ce livre a été une influence, la première gloire après celle des œuvres durables. Les retraites jalouses où Lamennais se
ts des autres qu’à exprimer les leurs. On reconnaît aussi, dans leurs œuvres , un dessein d’enseignement et la pensée d’une sor
ssocier dans les regrets qu’on donne à leur mort prématurée et à leur œuvre interrompue, en pleurant l’un et en plaignant l’a
t que la poésie doit se voiler aux regards vulgaires. De là, dans ses œuvres , distinguées plutôt que de premier ordre, la déli
veautés retentissantes, ni dans les mains des pères, qui relisent les œuvres durables. Une seule chose est de source dans Casi
de ses recueils, caractérise et loue tout à la fois l’ensemble de ses œuvres poétiques. Ce que le poète, dans ces prouesses d’
au contraire, de ces viriles souffrances que s’est inspiré, dans ses œuvres récentes, un poète de plus haut vol, disciple ori
mplit l’humain, ont achevé sa célébrité brillamment commencée par les œuvres de sa première manière. Un talent naturel, un art
ique elle-même se faisant sa place dans l’histoire, et expliquant son œuvre dans la conduite des sociétés humaines. Assistée
oire de la fortune passagère des romans. Même dans les parties de son œuvre où la critique historique conteste si justement s
e goût, même en y résistant142. Il a paru, en ces derniers temps, une œuvre historique qui a jeté un grand lustre sur notre l
La plus étendue et la plus intéressante de ces Études a appelé sur l’ œuvre du plus doux et du plus expressif de nos peintres
reux accroissement qu’un écho de la leur. Si je suis effrayé pour les œuvres du théâtre, combien ne le suis-je pas plus pour l
mée, le contraste est complet. Celui-ci s’est concentré dans quelques œuvres , et bien qu’ayant mis en appétit le public, il a
, chez lui, n’est pas riche, mais partout où elle doit avoir part à l’ œuvre , il la trouve à son commandement. S’il n’a pas le
c l’auteur. C’est ainsi que, pour impression dernière, la moitié de l’ œuvre de Mérimée est un peu dans le ton négatif. Mais p
prunte à de moins riches que lui. Les gens de goût ont fait parmi ses œuvres un choix de quelques romans où la beauté morale s
s et populaires, aussi heureux dans le roman qu’au théâtre, que leurs œuvres auront des lecteurs en France, tant qu’on y goûte
la cause du genre humain. Enfin, dans les éloges que j’ai donnés aux œuvres purement littéraires, en ai-je dit assez, non pou
r ? Il faut bien que j’encoure le risque. Si j’ai pu croire, pour les œuvres antérieures au dix-neuvième siècle, que je parlai
me siècle, que je parlais au nom de beaucoup de gens, pour toutes les œuvres contemporaines je n’ai parlé qu’en mon nom. On ne
critique qu’en témoin souvent étonné ou charmé, le bel ensemble de l’ œuvre littéraire de mon temps, je me dédommage, dans le
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