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1 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre deuxième. La connaissance des corps — Chapitre II. La perception extérieure et l’éducation des sens » pp. 123-196
complémentaires. — Figures lumineuses que suscite la compression de l’ œil . — Sensation de lumière que provoque la section d
isuelles. — Sensations brutes de la rétine. — Ce que l’éducation de l’ œil leur ajoute. — Observations faites sur les aveugl
Nunnely et Waldrop. — Aux sensations rétiniennes et musculaires de l’ œil s’adjoint l’image des sensations musculaires de t
Opinion d’Helmholtz. — Les sensations rétiniennes et musculaires de l’ œil deviennent des signes abréviatifs. — Analogie de
— Une série très courte de sensations musculaires et rétiniennes de l’ œil est le substitut d’une série très longue de sensa
lle. Le nerf optique a la sienne dans la logette la plus interne de l’ œil . Et cependant, dans l’état actuel, ce n’est jamai
voulu et prévu dont j’ai la sensation et le souvenir, je détourne les yeux et la tête. — Bien plus, de quelque façon que je
sa présence constatée toutes les fois qu’à la lumière j’ai tourné les yeux vers lui, j’induis sa présence constante, toutes
quelque moment du temps que j’aie tourné ou que je doive tourner les yeux sur lui, en un moment quelconque du passé et de l
rétine soit mise en action par une autre cause44. Quand on comprime l’ œil avec le doigt, on aperçoit des figures lumineuses
. Si, dans un espace obscur, on promène ou on fait tourner devant ses yeux une bougie de six pouces, on aperçoit au bout de
nt couvertes par ces vaisseaux ». Parfois, après une compression de l’ œil , cette figure arborisée paraît lumineuse. « Des p
ques, et notamment la digitale, provoquent des flamboiements dans les yeux . — Pareillement, quand une maladie de l’œil enfla
s flamboiements dans les yeux. — Pareillement, quand une maladie de l’ œil enflamme ou irrite la rétine, on aperçoit des écl
ux bleuâtre que suscite une pression exercée sur le coin interne de l’ œil , comme situé un peu au-dessus du coin externe, no
détachée de moi et reportée en apparence à six pieds en avant de mes yeux . Ainsi, toutes nos sensations sont situées à faux
cet endroit exact. Le doigt ne va pas trouver la rétine au fond de l’ œil , ni la membrane pituitaire au fond du nez, ni le
u’il atteint, ce sont les enveloppes et les appendices, le globe de l’ œil , le pavillon de l’oreille, la chambre antérieure
ent d’opérer, situent leurs nouvelles sensations contre le globe de l’ œil et non dans le fond de l’orbite. — En quatrième l
ement elles ont une commune condition organique, la modification de l’ œil ouvert, mais encore elles ont chacune une conditi
s visuelles à l’idée du mouvement par lequel notre main atteint notre œil , s’efface comme inutile ; l’éducation de l’œil s’
tre main atteint notre œil, s’efface comme inutile ; l’éducation de l’ œil s’achève ; les associations utiles s’établissent
ns grande des deux veux, dans la contraction des muscles moteurs de l’ œil . Pour l’ouïe, dont les localisations sont moins e
ependant, presque toujours, il nous faut alors un examen nouveau. Les yeux fermés, nous démêlons, en flairant, en tournant l
l éveillerait en nous, si nous le regardions au même instant avec nos yeux ouverts. Nous nous figurons ce pied à telle dista
nos yeux ouverts. Nous nous figurons ce pied à telle distance de nos yeux , la courbure de la plante, la forme du talon, la
ous le représentons comme nous ferions pour tout autre objet dont nos yeux ont l’expérience. Chaque sensation distincte a da
git d’une partie de notre corps que nous ne pouvons observer avec nos yeux , et dont, par conséquent, la carte visuelle n’est
main, le bras, le visage, à tel point précis d’une forme figurée à l’ œil intérieur. C’est grâce à un autre atlas, l’atlas
si de l’atlas visuel, et il faut chercher comment les sensations de l’ œil , qui, toutes seules, ne semblent propres qu’à nou
vue, ils éprouvent les mêmes sensations visuelles que nous. Mais leur œil n’a pas fait son éducation comme le nôtre ; par c
éducation comme le nôtre ; par conséquent, ce qui manque alors à leur œil est ce que le nôtre a acquis ; les lacunes de leu
e l’expérience, il faut constater au préalable si l’éducation de leur œil est nulle ou seulement quasi nulle46. D’ordinaire
lui de Ware reconnaissait les couleurs quand on les approchait de ses yeux . Partant, quelques-uns d’entre eux avaient appris
voit clair, il croit « que tous les objets qu’il regarde touchent ses yeux , de même que les objets qu’il tâte touchent sa pe
soleil à travers ses cristallins opaques, il disait : « Il touche mes yeux . » L’opération faite, le même jugement localisate
u’il avait vu : « Votre tête, répondit-il ; elle semblait toucher mon œil . » Mais il ne put en dire la forme. Ce fut seulem
naître. Il fallut que le toucher, lentement, par degrés, instruisit l’ œil . Un des opérés de Home, dix minutes après l’opéra
is compte aisément les trois autres. C’est la première éducation de l’ œil qui commençait. — Tous étaient comme l’aveugle de
mençait. — Tous étaient comme l’aveugle de Cheselden, « qui, avec les yeux , ne se faisait idée de la forme d’aucune chose, n
Minet, je te reconnaîtrai une autre fois.” Plus tard, quand avec les yeux il eut connu le visage de ses parents, « on lui m
ais, à l’âge de six mois, un chirurgien maladroit lui avait détruit l’ œil droit et bouché la pupille de l’œil gauche. Elle
ien maladroit lui avait détruit l’œil droit et bouché la pupille de l’ œil gauche. Elle ne reconnaissait aucune couleur. Ell
drop ouvrit l’iris, elle put voir et revint chez elle en voiture, les yeux couverts par un mouchoir lâche de soie. « Le prem
montre… et la regarda un temps considérable en la tenant près de son œil . On lui demanda ce qu’elle voyait ; elle répondit
naître dans ce chaos d’impressions encore dépourvues de sens pour son œil inexpérimenté. — Deux semaines plus tard, elle di
is, quand ils furent placés sur la table, côte à côte, quoique avec l’ œil elle distinguât chacun d’eux, elle ne put dire le
dans le langage tactile qu’elle entendait la langue inconnue que son œil lui parlait. — Comme, avant l’opération, elle sav
était probablement déjà capable de diriger à peu près sa tête et ses yeux du côté où apparaissaient les objets éclairés ; m
istance d’un objet ; car, lorsqu’un objet était tenu tout près de son œil , elle le cherchait en étendant sa main bien au-de
t il lui fallait une infinité de tentatives inutiles pour diriger son œil vers un objet ; de sorte que, lorsqu’elle essayai
der, elle tournait sa tête en diverses directions, jusqu’à ce que son œil eût saisi l’objet à la recherche duquel il s’étai
à gauche, l’élévation ou l’abaissement de sa tête et, partant, de son œil , fussent de trois degrés et non pas de deux, quat
cet état, qui est celui de l’aveugle-né aussitôt après l’opération, l’ œil n’a que la sensation de taches diversement coloré
s, sauf lorsqu’une induction tirée du toucher les situe tout contre l’ œil . Sans doute on peut déjà reconnaître un objet par
ensations auxiliaires et de surcroît. Ce sont celles des muscles de l’ œil  ; car sa forme et sa position sont capables de ch
l’iris. — En outre, quand nous regardons le même objet avec nos deux yeux , ces deux yeux convergent plus ou moins, selon qu
utre, quand nous regardons le même objet avec nos deux yeux, ces deux yeux convergent plus ou moins, selon que l’objet est p
uite par la contraction plus ou moins grande des muscles moteurs de l’ œil . Partant, selon la distance plus ou moins grande
rande de l’objet, nous avons telle ou telle sensation musculaire de l’ œil . — D’autre part, suivant que l’objet est dans tel
ant que l’objet est dans telle ou telle direction par rapport à notre œil , tel ou tel des muscles moteurs de l’œil se contr
irection par rapport à notre œil, tel ou tel des muscles moteurs de l’ œil se contracte plus ou moins, pour le tourner plus
tre mémoire ces innombrables sensations musculaires distinctes de nos yeux . En même temps, et à force de tâtonnements, nous
ensation visuelle pure suit telle sensation musculaire et voulue de l’ œil , ce composé évoque l’idée de tel mouvement de la
n’avait pas encore démêlé et noté quelle sensation musculaire de son œil avait abouti à l’apparition de la tache verte, et
u mouvement de nos membres les diverses sensations musculaires de nos yeux , « la sensation que nous éprouvons quand nos yeux
musculaires de nos yeux, « la sensation que nous éprouvons quand nos yeux sont parallèles et que notre vision est distincte
à l’idée d’une grande distance… Celle que nous éprouvons quand notre œil passe d’une inclinaison de trente degrés à une in
t pouces et demi52 ». De cette façon, les sensations musculaires de l’ œil deviennent pour nous des signes évocateurs dont c
exécuté dans tel ou tel sens. — Le lecteur voit maintenant comment l’ œil peut percevoir la figure d’un corps. La figure vi
musculaires, toutes deux parallèles, continues et éprouvées lorsque l’ œil suit le contour et parcourt la surface éclairée d
et l’explication de tous les jugements et de toutes les erreurs de l’ œil . Ils sont l’objet d’une science entière, mais ils
objet que nous voyons excitera en nous, si nous portons en avant nos yeux ou notre corps, si nous regardons cet objet de di
able carrée d’acajou à trois pas de moi, sur la droite. Je tourne les yeux , et, par ma rétine, j’ai la sensation d’une certa
ommodation du cristallin et à la contraction des muscles moteurs de l’ œil , j’ai en même temps une certaine sensation muscul
e, éveille en moi l’image de trois pas accomplis sur la droite. — Mes yeux suivent le contour de la table, en d’autres terme
ndant ce temps-là, l’accommodation et la contraction des muscles de l’ œil me donnent une série parallèle et continue de sen
ots. Comme chaque mot, chaque sensation rétinienne et musculaire de l’ œil a son groupe d’images associées ; elle représente
os appréciations des quantités, et les opérations spontanées de notre œil ne font que devancer les opérations artificielles
sculaires que nous donnent la convergence plus ou moins grande de nos yeux , l’aplatissement plus ou moins grand de notre cri
la contraction plus ou moins grande de tel ou tel muscle moteur de l’ œil , le mouvement plus ou moins grand en tel sens de
de notre appareil optique, par exemple la sensation musculaire que l’ œil doit éprouver pour avoir la sensation rétinienne
r de notre promenade, c’est-à-dire aussi la sensation musculaire de l’ œil et l’image de la sensation musculaire du bras por
ent est plus grand que tel autre, que telle sensation musculaire de l’ œil est plus forte et plus prolongée que telle autre 
ées ou six heures de marche, qu’une moindre sensation musculaire de l’ œil exigerait une extension double de notre bras. — O
vélocité prodigieuse. Ce sont les petites sensations musculaires de l’ œil , lesquelles, étant très courtes, peuvent, dans un
pour tous les substituts abréviatifs. Les sensations musculaires de l’ œil nous servent dans la vue comme les mots dans le r
andes. En un instant, par une simple diminution de la convergence des yeux , nous jugeons qu’un objet est de vingt pas plus é
igné qu’un autre. En un instant, par un simple mouvement continu de l’ œil , nous jugeons que telle surface est carrée ou tri
ce, l’enfilade d’une rue. — Vous voilà à une fenêtre, vous ouvrez les yeux , et, tout d’un coup, au moyen d’un très petit mou
les yeux, et, tout d’un coup, au moyen d’un très petit mouvement des yeux et d’un imperceptible mouvement de la tête, tout
bles détails de leurs formes, de leur relief et de leurs creux. Votre œil est au point de jonction des rayons lumineux qui
on, à telle proximité et à tel éloignement, dans le large champ que l’ œil externe ou l’œil interne parcourt d’un regard aux
mité et à tel éloignement, dans le large champ que l’œil externe ou l’ œil interne parcourt d’un regard aux alentours de not
n’interviennent pas ; c’est plus tard, par la physiologie, que notre œil se rend compte de la langue et des autres appendi
’hui chez nous avec les sensations qui ne nous arrivent point par les yeux , et c’est cette agglutination qui les situe à l’e
able, pour la sensation de couleur que nous éprouvons en maintenant l’ œil fixe et immobile sur une feuille verte placée à s
tion s’opère encore plus aisément quand la perception se fait par les yeux  ; et notez qu’aujourd’hui c’est là notre procédé
ation de la rétine transportée hors de son siège par l’éducation de l’ œil . Dans ce cas, notre sensation elle-même nous appa
ntômes visuels, effectivement internes, qui, lorsque nous ouvrons les yeux , nous semblent des objets externes, et l’on compr
orber ou renvoyer les divers rayons lumineux. Sauf les cas rares où l’ œil et l’oreille ont des sensations subjectives, la c
trois pieds de distance, un livre relié en cuir brun, et j’ouvre les yeux . Dans mes centres optiques naît une certaine sens
issent des sensations musculaires provoquées par l’accommodation de l’ œil à la distance, par le degré de convergence des de
modation de l’œil à la distance, par le degré de convergence des deux yeux , par la direction des deux yeux convergents ; cel
par le degré de convergence des deux yeux, par la direction des deux yeux convergents ; celles-ci varient en même temps que
rient en même temps que la sensation de couleur brune, à mesure que l’ œil , en se mouvant, suit le contour et les portions d
nôtre et nous paraît une tache étendue située à trois pieds de notre œil . — Grâce à l’image associée des sensations de con
r M. Nunnely, « le jeune patient disait que les objets touchaient ses yeux , et il marchait avec précaution, tenant les mains
, et il marchait avec précaution, tenant les mains élevées devant ses yeux , pour empêcher ces objets de les toucher et de le
lui faire situer sa nouvelle sensation nouvelle contre le globe de l’ œil . 49. « Gaspard Hauser donne les détails suivant
rue, un jardin, etc., il lui semblait qu’il y avait, tout contre ses yeux , un volet couvert de couleurs confuses de toute e
ois, elle savait, en certains cas, diriger son regard en tournant les yeux et la tête vers l’objet qu’elle voulait voir, ent
lle très fine dans la même position, marcher dans un appartement, les yeux entièrement fermés et bandés ; tout cela sans aut
2 (1901) L’imagination de l’artiste pp. 1-286
e couleur des choses. Ceux qui du premier coup y réussissent, ayant l’ œil naturellement délicat et juste, ceux-là sont dési
me. Il s’agit de Meissonier. L’auteur s’efforce d’expliquer comment l’ œil du peintre, par une merveilleuse alliance de qual
 : « Corot fut un grand peintre, parce qu’il reçut de la Providence l’ œil le mieux organisé, le plus merveilleusement sensi
oses auxquelles d’ordinaire on ne fait pas attention. Ils n’ont pas l’ œil fait autrement que nous : ils regardent mieux, vo
plique rien. On peut remarquer d’ailleurs que l’on parle à peine de l’ œil du sculpteur ; et cela est assez significatif. Si
artiste. En action, c’est autre chose. Une expression se dessine. Les yeux ont certainement quelque chose de particulier. Ce
étrer à fond. Voyez, dans le Portrait du sergent, par Meissonier, les yeux de l’homme qui dessine : c’est bien cela. Parfois
qui à un moment donné mettra dans leur voix une vibration, dans leurs yeux une flamme. Ils ont un idéal. Quelques-uns même o
sent étudié se dérobe. L’œuvre est là devant nous, exposée à tous les yeux  : nous pouvons l’interpréter à loisir. Un graphol
uperficiellement. Ce que je cherche est une chose qui doit sauter aux yeux . Si quelques chercheurs ne l’ont pas aperçue, c’e
’elle représente, par la seule suavité des tons, et qui produit sur l’ œil une impression de caresse, comme ce portrait de j
s Ier de Carriès. Pour la jouissance esthétique et l’enchantement des yeux , me ferait dire la toile de Chaplin. Sans compter
chose bien réelle, qui est là devant nous, et que nous voyons de nos yeux . Mais cette chose, nous ne la regardons pas comme
sens de la réalité l’emporte, et je me rends compte que j’ai sous les yeux une toile peinte ; tantôt je penche plutôt du côt
et d’irréel. Comparées aux êtres vivants que nous pouvons voir de nos yeux , par exemple à ces visiteurs qui les regardent, e
tômes. Comparées aux pures visions que nous pourrions nous donner les yeux fermés, elles font l’effet d’être la réalité même
d’art, également significative. Non seulement elle nous met sous les yeux une simple représentation des choses, mais le plu
lement possible l’apparence visible des choses qu’il avait devant les yeux , on peut dire qu’en général ces tableaux n’ont pa
terprétations. La phrase semble très précise quand on la parcourt des yeux  : dès qu’on essaie, le crayon en main, d’en fixer
est des choses qu’on ne perçoit plus à force de les avoir devant les yeux , comme telle enseigne gigantesque devant laquelle
es voir, réels, vivants, le geste précis, l’éclair du regard dans les yeux . Il n’est pas jusqu’aux sujets légendaires et myt
résenté, qu’un peu plus et nous aurions cru l’avoir vraiment sous les yeux . L’illusion n’avait pas été remarquée, parce qu’e
ésistible envie d’y peindre ou d’y sculpter quelque chose. Jetons les yeux autour de nous, dans l’appartement moderne, où so
art vient de lui-même à nous, sous forme de jeu. On nous met sous les yeux des dessins, des images coloriées, des jouets ; o
avec une puissance irrésistible. Il a besoin de se mettre devant les yeux , en évidence, l’image des choses qu’il a admirées
bjet fixement, de toute l’intensité de votre regard ; puis fermez les yeux , et essayez de le voir encore. L’impression faite
nouveau qu’il lui faudra rendre. Les images qui passeraient dans nos yeux comme sur un miroir entrent dans les siens et s’y
u moins fixer ce détail, s’y obstine une minute ; quand il relève les yeux de son papier, c’est fini : la brillante fantasma
ent reproduire, à mesure qu’ils s’accomplissent, ces mouvements que l’ œil a peine à suivre. On dit bien qu’un vrai dessinat
les ne peuvent être de simples copies. Si vifs que fussent ses petits yeux bridés, si leste que fût sa main, l’artiste japon
itions que parfois la nature développe en quelques minutes devant nos yeux avec une incomparable magnificence, et fait dispa
s. J’irai plus loin. Je suis persuadé que même lorsqu’on a devant les yeux un modèle que l’on peut copier à loisir, la mémoi
encore faut-il que je puisse la garder présente à l’esprit quand mes yeux se détourneront de l’objet pour se reporter vers
té confiée à la pure vision mentale. Quand on dit que l’on a sous les yeux les objets que l’on dessine, ce n’est qu’une faço
erait à la reproduire ; mais on ne se rappelle plus. Aussitôt que les yeux se sont détournés de l’objet, l’image a disparu.
urez plus besoin de copier d’autres sapins ; si vous savez ouvrir les yeux dans vos promenades, vous n’aurez plus besoin de
n de mes voyages à Amiens. Au fur et à mesure que défilaient sous mes yeux ces bas-fonds de rivières bordées de saules, de v
ion de représenter une chose déterminée, je ne la vois plus des mêmes yeux . L’image de cette chose que je dois concevoir m’a
statue ? C’est une jeune fille. Elle doit être blonde, avec de grands yeux bleus rêveurs ; son attitude est souple, nonchala
est donc que dans ce marbre vous apercevez autre chose que ce que vos yeux vous montrent positivement. Vous ne voyez de l’ob
rions-nous voir tout cela dans un tableau, si nous le regardions d’un œil froid et positif ? Entre la figure peinte en réal
nous faire croire un instant que nous les avons réellement devant les yeux . Mais c’est peut-être la forme la plus charmante
ù se produit cette illusion de profondeur, le coffret disparaît à mes yeux  ; si je ramène sur lui mon attention pour en appr
ularité de leur dessin et l’ingéniosité de leurs combinaisons : notre œil de géomètres en est un instant réjoui. Mais bient
s n’y pouvons rien voir que ce que nous avons positivement devant les yeux . Et pourtant cette décoration abstraite a justeme
quand nous les regardons en pensant à autre chose, comme on suit des yeux le jeu léger des lumières et des ombres mouvantes
s vont se produire dans l’aspect du dessin sur lequel nous aurons les yeux fixés. Il se modifiera au gré de notre fantaisie,
te le regard, quand on n’y voit que ce que l’on a réellement sous les yeux  ; le motif le plus élémentaire nous retiendra ind
rouvons tant de charme. Parfois ce seront des figures complexes que l’ œil prendra plaisir à décomposer en leurs éléments. S
tout s’enlève encore, en traits de force, un large motif décoratif. L’ œil est d’abord frappé de l’étonnante complexité de c
bleu ; brusquement cette vision s’évanouit, et l’on n’a plus sous les yeux que la surface miroitante de la fontaine. D’autre
nt mental d’un long office, deviennent un véritable kaléidoscope où l’ œil voit les verres polychromes se combiner en figure
devient lui-même simple ligne de contour. On ne saurait le dire. Et l’ œil va d’une interprétation à l’autre, amusé, déconce
res transversales, et piquetée de points noirs. Un musicien jette les yeux sur cette page. Aussitôt il se sent pris dans un
onges les plus charmants. Que les images qui passent ainsi devant nos yeux soient assez insignifiantes, peu nous importe. Ce
u’à lui. Soit par exemple un dessin au trait. Nous l’avons devant les yeux avec ses lignes précises qui délimitent la forme
auchant le geste voulu. Quand donc il va tout à l’heure détourner les yeux du modèle, il en emportera une image, mais une im
ait eu le temps de se trop déplacer sur cette surface blanche où son œil ne trouve encore aucun point de repère, il commen
fait que projeter sur le papier, telle qu’elle lui est restée dans l’ œil , l’image de l’objet qu’il vient de regarder. Voic
ser, à ajouter des détails. Qu’est-ce que cela ? L’artiste a sous les yeux une figure qu’il peut remplir à son aise de ses r
n de Delacroix à côté d’un dessin d’Ingres, la différence sautera aux yeux . Veulent-ils représenter un mouvement ? Peu leur
s éloigne et les décolore ; les images qu’ils nous mettent devant les yeux font moins l’effet d’une vision actuelle que d’un
très lointain souvenir de la nature. D’autres, comme Besnard, ont un œil colorant qui sur un mur gris verrait un arc-en-ci
ès d’imagination. Comparant le tableau tel que vous l’avez devant les yeux à la réalité telle que vous la percevriez, vous v
rt. Ont-ils même conscience que leur œuvre soit si sommaire ? À leurs yeux rien n’y manque, puisqu’ils y voient tout ce qu’i
pond pleinement à la conception de l’artiste ; elle nous met sous les yeux , avec une surprenante énergie, la vision qu’il a
r une vision tellement intense, qu’elle a transfiguré son œuvre à ses yeux . Pour lui et pour les imaginatifs de sa force, la
arme sera complet, et les images que nous avons réellement devant les yeux prendront un aspect irréel, une beauté d’appariti
oupures, ces franges légères, ces lignes volages, dans ces lacis où l’ œil se perd à la poursuite d’une symétrie qu’à chaque
long regard d’adieu. Mais pour voir cela il ne suffît pas d’avoir des yeux  ; il faut avoir le don de poésie. La couleur auss
l’œuvre, il la complète et l’enrichit. Cette figure, sur laquelle nos yeux se portent de préférence, devient comme le centre
er vient se condenser dans cette femme assise, les bras ballants, les yeux fixes ; et son attitude lasse, son regard trouble
le triangulaire jusqu’au bord de ses dents, et, en fermant à demi les yeux , elle se renversait sous les rayons de la lune. »
ayer de l’apercevoir à travers un prisme, mais tout simplement de nos yeux  ! Sans doute certaines personnes regardent ainsi
pas mettre le plus possible ? Quand l’œuvre que nous avons devant les yeux se trouve ainsi enrichie d’images, de souvenirs e
t-il devant lui ? Quelques traits noirs sur du papier blanc. Mais son œil visionnaire y voit bien d’autres choses : des pay
à la réalité. C’est ainsi qu’il faut regarder l’œuvre d’art, avec des yeux d’enfant, pour qu’elle nous révèle son attrait. J
ctacles de la nature, rêveries dont l’objet que nous avons devant les yeux est seulement le point de départ, et qui vont où
De même pour une œuvre d’art. Si vous vous contentez de parcourir des yeux cette surface colorée, sans vous laisser aller au
 ? Comment l’image qui nous est présentée se transfigure-t-elle à nos yeux , devient-elle transparente pour nous laisser dist
s et nous dit que c’est la charité, l’image que nous avons devant les yeux ne doit plus être prise au sens propre, elle n’es
toute autre espèce. Supposons un peintre qui n’aurait pas seulement l’ œil juste et la main exercée, mais l’imagination impr
ibles, pour n’en recevoir qu’une impression visuelle. Que sont pour l’ œil ces objets, que notre imagination s’obstine à nou
’une nuit d’Orient, la fraîcheur de la pure lumière dans laquelle son œil se baignait comme dans une eau profonde, ou ces s
tre s’exprime, quand par exemple il représente par des tons frais à l’ œil un objet qui doit paraître frais au toucher, ou p
us donne dans Notre-Dame de Paris, nous voyons bien passer devant nos yeux des images colorées, qui métaphoriquement exprime
l est d’ailleurs bien rare que nous écoutions un bruit sans tenir nos yeux fixés sur quelque objet ; de là des associations
ion auditive par la nature même des scènes qu’il me mettra devant les yeux  : la mer démontée, une bataille, un pâtre jouant
illon flamand : Le carillon, c’est l’heure inattendue et folle Que l’ œil croit voir, vêtue en danseuse espagnole, Apparaît
rrespondent le mieux à telle qualité sensible ; elles agiront sur son œil , pour lui faire voir de préférence ces nuances da
us donnera telle ou telle émotion, nous ne le regarderons pas du même œil et nous ne le verrons pas tout à fait du même ton
montre à moi tel qu’il s’étiolait Naguère, ô jour pensif qui pour mes yeux d’enfance Apparaissait sous la forme d’une nuance
ifions en quelque sorte à la couleur, parce que notre esprit et notre œil se mettent à l’unisson. Il en est de même quand n
que nous donne la scène représentée ; là encore notre esprit et notre œil se mettent à l’unisson. On trouverait de beaux ex
’ordinaire le peintre se propose uniquement de nous mettre devant les yeux l’image d’objets visibles, reproduits dans leur v
nière la plus agréable, quand il devrait sacrifier aux exigences de l’ œil et modifier d’une manière systématique la teinte
ion. Cela se reconnaît au premier coup d’œil. Si vous avez devant les yeux un paysage, un portrait, une scène anecdotique, u
Mieux vaut avancer pas à pas dans la lueur décroissante, laissant les yeux s’habituer à l’obscurité ; ainsi l’on finira par
lles encore, puisqu’elles doivent nous être mises réellement sous les yeux . Les procédés usités dans l’art pour exprimer en
s autres caractéristique du labeur humain, et il nous mettra sous les yeux par exemple un forgeron martelant le fer. Cette œ
aura mis réellement. L’image particulière qu’il nous place devant les yeux ne fera donc fonction de symbole que si vraiment
une tête de femme qui semble glisser dans l’espace, indifférente, les yeux clos, tandis que dans sa sombre chevelure elle en
vie réelle l’impression du merveilleux ; elles nous mettent sous les yeux des figures vivantes, animées, qui par leur mimiq
boliser la mélancolie, Albert Dürer nous montre une femme assise, les yeux fixes, dans une attitude d’accablement ; sa main
es choses serait-il néant ? Malgré nous, toujours nous revenons à ces yeux d’angoisse et de mystère. Dans cette composition
ien, on trouverait toujours entre l’objet qui nous est mis devant les yeux et l’idée qu’il doit suggérer quelque rapport nat
pour y rendre la divinité plus présente : partout où se porteront les yeux , une image se présentera qui ramènera l’esprit du
guré, il produit une impression d’harmonie. Il fait passer devant nos yeux des images déjà poétiques, derrière lesquelles no
Maintenant montrez votre feuille à qui n’aurait pas le texte sous les yeux . Certaines visions, qui produisaient le plus char
lesquels l’esprit pourrait méditer longtemps. Mais en même temps les yeux ont un objet de contemplation d’une beauté parfai
calligraphiques. On sent qu’il y a quelque chose là. Pendant que les yeux parcourent ce décor, on doit sentir passer en soi
 ; un serpent, remontant la pente, rampe vers la femme. À droite, les yeux se reposent dans la verdure et la fraîcheur ; un
ur violence n’ébranlent l’imagination : nous voyons passer devant nos yeux des flammes ; nous entendons la matière en fusion
igieux répertoire. Descendez seulement dans votre jardin et jetez les yeux autour de vous : dans cette flore réduite, dans c
en une profonde méditation devant votre toile vierge, ou suivez d’un œil halluciné, dans la fumée de votre cigarette, des
xplorer tout entière, l’artiste aura toujours à sa portée, devant les yeux et pour ainsi dire sous la main, des sujets excel
ges soi-disant perfectionnées que l’art idéaliste nous met devant les yeux comme type exemplaire de beauté sont en réalité a
toile peinte, c’est une personne qui a vécu, pensé, senti ; voilà les yeux qu’elle avait ; voilà quelle était sa physionomie
é que prennent certaines images quand l’objet est trop rapproché de l’ œil  : il semble que le système soit d’ouvrir les yeux
trop rapproché de l’œil : il semble que le système soit d’ouvrir les yeux au hasard et de peindre ce que l’on aura vu. C’es
rvertir ainsi les couleurs ? Ou bien ont-ils, comme les insectes, des yeux à facettes qui voient les choses en pointillé ? I
en de précieux en elle-même ; rien n’est plus facile que d’abuser les yeux par quelque artifice d’éclairage ou de perspectiv
le primitif, ne songent guère à copier les objets qu’ils ont sous les yeux . Ils dessinent pour se donner un plaisir de repré
t et énergique, vers la nature, il semble la perdre de vue, ferme les yeux , et s’endort dans les routines. On serait tenté d
ce infinie les moindres détails d’un objet vulgaire, sur lesquels les yeux s’attacheraient à peine un instant dans la réalit
tant au cœur, que nous voudrions en avoir toujours l’image devant les yeux , l’image fidèle, intégrale, absolue. C’est à ce d
ndulent au vent. Si j’essayais de reproduire tous les détails que mon œil y perçoit, ma vie n’y suffirait pas. Et comment c
chevelure de femme, une barbe floconneuse ou hérissée, la couleur des yeux , l’expression du regard. La nécessité de l’invent
ayon. À vrai dire il ne dispose même, pour faire impression sur notre œil , que d’un agent sensible, la lumière plus ou moin
ranulés, que sais-je, enfin par une différence quelconque, pour que l’ œil soit averti qu’il ne doit pas voir ces deux surfa
, qui s’accordent mieux que les autres avec le mouvement habituel des yeux , ont quelque chose de plus doux qui les rend prop
donc une trouvaille de coloriste, un artifice imaginé pour donner à l’ œil des sensations inédites. Les premiers peintres qu
r rendre chacune des particularités de l’objet que l’on a devant, les yeux , il faudra s’improviser un procédé d’expression ;
a pu se contenter de reproduire exactement ce qu’on avait devant les yeux  : œuvre de simple praticien, non d’artiste. Nous
soient vives, gaies, harmonieuses surtout et faites pour réjouir les yeux , cela nous suffît, nous les tenons quittes de l’e
a vulgarité, le mauvais goût partout où ils se réfugient ; ouvrir les yeux aux laideurs que l’accoutumance nous empêche de p
né. Certes il étudiera la nature sur le vif ; il l’observera avec des yeux avides ; il s’efforcera de surprendre la loi de c
rocède par imitation littérale ? Ce que l’artiste nous met devant les yeux , ce ne sont pas des fleurs d’herbier, des souveni
s peine à rien composer d’après un modèle que nous aurions devant les yeux , ou que nous viendrions d’étudier à l’instant mêm
en combinaisons nouvelles. Cette tendance instinctive à détourner les yeux du modèle, que nous avons signalée chez certains
rales jusqu’au vendredi 5 septembre. Là, travail de tête, travail des yeux , récolte d’effets, et, brochant sur le tout, évoc
ive et fausse tension. Autant d’erreurs qui devraient nous sauter aux yeux , si nous n’avions nous-mêmes le regard faussé par
és à percevoir les physionomies d’ensemble ; c’est une éducation de l’ œil à refaire : exerçons-nous à la perception analyti
à rendre une physionomie de terreur. Je sais que dans la terreur les yeux se dilatent et s’arrondissent, que les sourcils s
là renfrogné, là superbe en sa pose guerrière, là terrifié, avec des yeux hagards. Dans les masques si expressifs de Carriè
en nous l’émotion esthétique la plus intense en nous mettant sous les yeux des objets aussi beaux que possible. Ils apporter
es des partisans fidèles et enthousiastes. Ses œuvres sont devant nos yeux , admirables. Je ne vois même pas là matière à dis
elle ne nous donne d’avance aucune idée. Quand nous le voyons de nos yeux , nous le reconnaissons à l’indicible plaisir que
nt. Quand il commençait à ébaucher son œuvre, il n’avait pas sous les yeux un modèle qu’il lui suffit de copier. Sa main pou
est belle ! À notre insu, toutes les images qui nous entrent dans les yeux se gravent dans notre mémoire, superposant leurs
ra élevée, plus vaudra cet idéal. Si nous avons trop souvent sous les yeux des visages aux traits grossiers, des corps lourd
ions futures. Comme d’instinct la femme qui va être mère détourne les yeux de tout être contrefait, de toute image répugnant
é le sens des harmonies physiologiques, l’artifice devrait sauter aux yeux . Si quelques peintres de portraits contemporains
e : c’est de libérer en quelque sorte l’imagination. Qui n’a sous les yeux qu’un modèle, surtout si ce modèle est remarquabl
vait pris leur imagination. Quand, au contraire, on se met devant les yeux des types très différents, l’imagination n’a pas
ation de belles images, il peut se mettre au travail. A-t-il sous les yeux le modèle vivant ? D’instinct et presque sans y p
nous présenter des spécimens de l’homme moyen, de celui qui plaît aux yeux par la seule régularité des formes sans attirer l
udier la beauté humaine dans tous ses modes ; nous en mettre sous les yeux les types exemplaires, certes c’est pour l’art un
rien de réel. Dans son dédain des apparences qui peuvent choquer les yeux , cet art est donc, on peut le dire, hautement idé
ction même. Très souvent l’ornement n’est fait que pour distraire les yeux , pour mettre comme un sourire dans une œuvre trop
roche toutes les dimensions se réduisent : nous n’avons plus sous les yeux que de charmants petits monstres marins, figurés
mposition, ou même ceux qui ont chance de repasser souvent devant nos yeux , comme l’effigie d’une pièce de monnaie, d’un cac
eau ; et cette idée leur est peut-être venue en jetant par hasard les yeux sur un vieux saule au tronc noueux et tordu qui a
ur le papier des taches bizarres ; cette palette de hasard frappe ses yeux et éveille sa pensée ; il voit là des harmonies s
lables, ces lions farouches qui claquent des dents en roulant de gros yeux , et ces dragons volatilisés en nuages bleus et ro
ainsi qu’il faut les voir. Elles sont faites pour être parcourues des yeux , de telle sorte que les images apparaissent succe
dans une région intermédiaire, comme ces images que l’on conçoit les yeux à demi ouverts dans la rêverie légère du matin. T
t doit garder ses droits. L’art décoratif nous met parfois devant les yeux des monstres ridicules, répugnants, absurdes, don
n anatomie, on comprend qu’il est physiologiquement absurde. Si notre œil n’était pas accoutumé à le voir, il ne saurait l’
ous donner l’intense vision de choses que nous n’avons pas devant les yeux et qui peut-être n’ont jamais existé ; créer un m
la matière dure les plus fugitives images du rêve ; placer devant nos yeux de magnifiques symboles qui constamment nous rapp
e un travail d’interprétation personnelle et de composition. Former l’ œil et la main, apprendre à voir et à reproduire exac
3 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre I. De l’évolution de la vie. Mécanisme et finalité »
transition est continue. Mais, précisément parce que nous fermons les yeux sur l’incessante variation de chaque état psychol
pace : c’est le plan de nos actions éventuelles qui est renvoyé à nos yeux , comme par un miroir, quand nous apercevons les s
emelle, accomplit ce travail en se divisant. Tous les jours, sous nos yeux , les formes les plus hautes de la vie sortent d’u
vèle. Or la théorie évolutionniste, dans ce qu’elle a d’important aux yeux du philosophe, n’en demande pas davantage. Elle c
rôle de la philosophie. C’est pourquoi la vie a beau évoluer sous nos yeux comme une création continue d’imprévisible forme 
ncertain pour elle, et l’avenir, comme le passé, serait présent à ses yeux  18. » Et Du Bois-Reymond : « On peut imaginer la
esquelles nous sommes en communication. En vain on fait briller à nos yeux la perspective d’une mathématique universelle ; n
instant précis elle tombe sous le regard de l’intelligence, dont les yeux sont éternellement tournés en arrière. Tel est dé
dans les parties. Et cet élément commun pourra se rendre sensible aux yeux d’une certaine manière, peut-être par la présence
aires entre la tache pigmentaire des organismes les plus simples et l’ œil infinimeux compliqué des Vertébrés, on pourra aus
nditions où elle s’accomplit, on peut discuter : mais le rapport de l’ œil à la lumière est manifeste, et quand on parle ici
l ont toujours insisté les avocats de la finalité : la structure d’un oeil tel que l’œil humain. Ils n’ont pas eu de peine à
insisté les avocats de la finalité : la structure d’un oeil tel que l’ œil humain. Ils n’ont pas eu de peine à montrer que,
e trouve correspondre précisément à l’ouverture même de l’orbite de l’ œil … ; il faut que derrière cette ouverture transpare
olutionniste. Tout paraît merveilleux, en effet, si l’on considère un œil tel que le nôtre, où des milliers d’éléments sont
cause extra-mécanique, on expliquerait la formation progressive d’un oeil aussi bien combiné que le nôtre. La question est
résolument alors dans l’hypothèse évolutionniste. Voici, à côté de l’ œil d’un Vertébré, celui d’un Mollusque tel que le Pe
re, les mêmes parties essentielles, composées d’éléments analogues. L’ œil du Peigne présente une rétine, une cornée, un cri
rés se sont séparés de leur tronc commun bien avant l’apparition d’un oeil aussi complexe que celui du Peigne. D’où vient al
 ; mais si la variation insensible ne gêne pas le fonctionnement de l’ œil , elle ne le sert pas davantage, tant que les vari
organe qui s’est développe sur une seule grande ligne d’évolution, l’ œil des Vertébrés par exemple. Mais elle s’imposera a
’imposera absolument si l’on remarque la similitude de structure de l’ œil des Vertébrés et de celui des Mollusques. Comment
e. Si c’est par un nombre relativement faible de sauts brusques que l’ œil des Mollusques s’est élevé, comme celui des Verté
odifiant soudain, restent-elles si bien coordonnées entre elles que l’ œil continue à exercer sa fonction ? Car la variation
ités par Darwin sont restés classiques : les chats blancs qui ont les yeux bleus sont généralement sourds, les chiens dépour
es du même genre qu’il faut attribuer la surdité des chats blancs aux yeux bleus. Dans ces divers exemples, les changements
« corrélatifs » survenant tout à coup dans les diverses parties de l’ œil , le mot est pris dans un sens tout nouveau : il s
de même chez l’animal, surtout si l’on considère un organe tel que l’ œil , d’une structure très complexe en même temps que
n s’y prendrait pour rendre compte de la similitude de structure de l’ œil dans des séries indépendantes au point de vue phy
dans une direction constante. Sans doute il est invraisemblable que l’ œil des Vertébrés et celui des Mollusques se soient c
ts s’expliquerait cette fois simplement par l’identité de la cause. L’ œil de plus en plus complexe serait quelque chose com
s du mot, c’est le second évidemment qu’on utilise quand on dit que l’ œil s’est de mieux en mieux adapté à l’influence de l
as qui nous occupe, il est incontestable que le premier rudiment de l’ œil se trouve dans la tache pigmentaire des organisme
rve une foule d’intermédiaires entre la simple tache de pigment et un œil compliqué comme celui des Vertébrés. — Mais, de c
ous montrer tous les intermédiaires entre une tache pigmentaire et un oeil  ; il n’y en aura pas moins, entre les deux, le mê
ue nous faisons intervenir à tort des considérations d’utilité, que l’ œil n’est pas fait pour voir, mais que nous voyons pa
est pas fait pour voir, mais que nous voyons parce que nous avons des yeux , que l’organe est ce qu’il est, et que l’« utilit
nons les effets fonctionnels de la structure. Mais quand je dis que l’ œil « tire parti » de la lumière, je n’entends pas se
« tire parti » de la lumière, je n’entends pas seulement par là que l’ œil est capable de voir ; je fais allusion aux rappor
même par des centres cérébraux reliés à des mécanismes moteurs. Notre oeil tire parti de la lumière en ce qu’il nous permet
brés. A vrai dire, déjà quand on parle de la formation graduelle de l’ œil , à plus forte raison quand on rattache l’œil à ce
formation graduelle de l’œil, à plus forte raison quand on rattache l’ œil à ce qui en est inséparable, on fait intervenir t
’on étend ce mode d’explication au cas de la formation graduelle de l’ œil des Vertébrés, par exemple, il faudra supposer qu
urait fourni des faits non moins probants. A chaque instant, sous nos yeux , la nature aboutit à des résultats identiques, ch
res. Pour nous en tenir, encore une fois, à notre comparaison entre l’ œil des Vertébrés et celui des Mollusques, nous feron
e contestera. Mais il y a loin de là au développement progressif d’un oeil comme celui des Mollusques et des Vertébrés. Si c
s entre elles, pour passer de la tache pigmentaire de l’Infusoire à l’ œil du Vertébré. Admettons pourtant cette conception
a pris l’habitude de vivre sous terre : c’est peut-être parce que les yeux de la Taupe étaient en voie de s’atrophier qu’ell
règle. Comment attendre d’elle qu’elle développe un organe tel que l’ œil  ? Quand on pense au nombre énorme de variations,
sur les autres pour passer de la tache pigmentaire de l’Infusoire à l’ œil du Mollusque et du Vertébré, on se demande commen
oit laisser à la détermination une certaine part. Un organe tel que l’ œil , par exemple, se serait constitué précisément par
pas comment on expliquerait autrement la similitude de structure de l’ œil dans des espèces qui n’ont pas du tout la même hi
. Nous avons essayé au contraire d’établir, sur l’exemple précis de l’ œil , que, s’il y a ici « orthogenèse », une cause psy
s précise sur l’exemple même que nous avons choisi, la formation de l’ œil chez les Mollusques et chez les Vertébrés. L’idée
: la complexité de la structure et la simplicité du fonctionnement. L’ œil se compose de parties distinctes, telles que la s
simplifié de la fine structure de cette membrane. La machine qu’est l’ œil est donc composée d’une infinité de machines, tou
complexité extrême. Pourtant la vision est un fait simple. Dès que l’ œil s’ouvre, la vision s’opère. Précisément parce que
extrême de la fonction est précisément ce qui devrait nous ouvrir les yeux . En général, quand un même objet apparaît d’un cô
la projection d’une intuition indivisible. Maintenant, supposons nos yeux ainsi faits qu’ils ne puissent s’empêcher de voir
l fait d’entrer dans notre perception, s’est décomposé lui-même à nos yeux en mille et mille petits carreaux qui présentent,
présentent, en tant que recomposés, un admirable arrangement. Ainsi l’ œil , avec sa merveilleuse complexité de structure, po
blage, car il n’est pas fait d’éléments. De même pour le rapport de l’ œil à la vision. Il y a, dans la vision, plus que les
ision. Il y a, dans la vision, plus que les cellules composantes de l’ œil et que leur coordination réciproque : en ce sens,
t compliqués, alors que la nature n’a pas eu plus de peine à faire un oeil que je n’en ai à lever la main. Son acte simple s
l’un et l’autre, car le canal s’est fait autrement. Plus précisément, oeil à l’acte simple par lequel nous levons la main. M
us nous étonnons de la merveilleuse structure d’un instrument comme l’ œil . Au fond de notre étonnement il y a toujours cett
donnera les simples amas pigmentaires d’un organisme inférieur, ou l’ œil rudimentaire d’une Serpule, ou l’œil déjà différe
s d’un organisme inférieur, ou l’œil rudimentaire d’une Serpule, ou l’ œil déjà différencié de l’Alciope, ou l’œil merveille
imentaire d’une Serpule, ou l’œil déjà différencié de l’Alciope, ou l’ œil merveilleusement perfectionné d’un Oiseau, mais t
sisté sur ces similitudes de structure en général, sur l’exemple de l’ œil en particulier, parce que nous devions définir no
4 (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXVIe entretien. La littérature des sens. La peinture. Léopold Robert (1re partie) » pp. 397-476
est-ce que vous n’avez pas, dans tous ces artistes de l’oreille, de l’ œil ou de la main, des écrivains en langue non alphab
que des peintres, par exemple, est-ce que, quand vous parcourez de l’ œil la voûte vertigineuse du Vatican, où Buonarotti a
e ; chaque sens a le sien. Les sens de la parole, de l’oreille et des yeux , sont les plus puissants parmi ces organes qui me
uche, OS, l’art de l’éloquence, viennent les arts de l’oreille et des yeux  : la musique et la peinture. L’un est l’art de mu
a lumière, les teintes, les nuances imitées de la nature font sur les yeux . Il me serait difficile d’assigner la prééminence
elle doit résulter pour le peintre d’un organe plus perfectionné de l’ œil , qui lui fait percevoir plus de formes et plus de
fer sur l’enclume retentissante ; Raphaël ou Titien devaient avoir l’ œil du lynx avec la transparence et l’éblouissement d
és dans la nature, les objets qu’elle veut produire ou reproduire aux yeux . Ce n’est pas tout, car ce n’est pas assez ; un p
des exemplaires de perfection devant lesquels pâlit l’art moderne. L’ œil et l’esprit s’abîment d’admiration à la vue de ce
tantinople, sont barbares comme le temps ; c’était la littérature des yeux d’un peuple usé et retombé dans l’enfance d’espri
plats comme ces murailles elles-mêmes ; elle ne savait qu’éblouir les yeux de la foule par des éclaboussures de couleurs vio
oèmes qui sont devenus populaires en huit jours et sont entrés dans l’ œil de ce siècle avec la puissance de l’évidence et a
eurs pas à ces solitudes. Quand on approche d’elles pour mesurer de l’ œil la grandeur de leurs pis gonflés de lait, qu’on t
avec amour. Toute la paix des steppes où elles vivent est dans leurs yeux  ; ils sont bleus comme le ciel, limpides comme la
lles foulent aux pieds ; leur profondeur n’a point d’abîmes comme les yeux humains. On ne peut pas se lasser de les regarder
destinée, amitié pour l’homme. Tel devait être le regard de tous les yeux dans le jardin de félicité, avant que le soupçon
fance j’aurais passé des journées entières à me mirer dans ces larges yeux des vaches ou des bœufs au pâturage, et j’y trouv
e Léopold Robert ; on voit que cette image d’enfance, restée dans ses yeux , avait besoin d’en sortir et de se reproduire sur
transparence particulière à l’atmosphère du plateau où il ouvrit les yeux .) XIV C’était au lever du soleil ; je dépos
e grappe, à la mamelle de la mère. Le père était un visage pensif aux yeux noirs, au front profondément creusé par le pli de
u front profondément creusé par le pli de la réflexion entre les deux yeux , au teint pâli par le métier sédentaire, mais à l
s d’un peuple pastoral ; les traits étaient d’une pureté grecque, les yeux d’une limpidité de fontaine sous la roche, le tei
, c’était l’Italie. L’Italie s’était emparée de son imagination : ses yeux étaient le miroir de cette terre de la lumière et
se colorée du frisson des brises du Nord, cherchant à froid, dans ses yeux rêveurs, quelques phrases sonores pour pleurer en
de cet opéra en plein air. Tel qu’il est le tableau est agréable à l’ œil , mais c’est une Italie réfléchie dans la glace et
s attitudes, les costumes sauvages des hommes ; les profils purs, les yeux d’un bleu noir, les cheveux dorés, les épingles d
contemplée souvent nous-même alors, laissait dans le souvenir, dans l’ œil et dans l’imagination un pittoresque de nature hu
fait féminin, presque enfantin ; elle sourit à peine, elle baisse les yeux et regarde ses pieds avec l’expression d’une pudi
bre sur le cœur de son amant et un éblouissement de jeunesse dans ses yeux . La Béatrice de Dante, la Laure de Pétrarque et t
ne regarde que celui qu’elle aime, elle ne voit le monde que dans ses yeux . L’impatience saisit à la fin le peintre ; il eff
ers, avec les visages et les costumes qu’il a depuis six ans sous les yeux . De plus, la scène est vraie : le vieux poète du
s ici de la peinture comme expression d’une littérature qui parle aux yeux , qui impressionne l’âme, qui communique de l’homm
ète populaire d’abord, belle tête homérique aux traits pensifs et aux yeux rêveurs, où l’inspiration professionnelle flotte
cordes de sa guitare pour accompagner sa psalmodie ; il cherche de l’ œil , dans son imagination ou dans sa mémoire, les ave
que les autres, qui tourne sa tête de son côté, qui semble boire des yeux les vers et les sons, et qui contemple avec une a
lait lui dire le secret de sa destinée amoureuse ; l’autre baisse les yeux et songe à je ne sais quoi de triste comme le réc
ilà tout le tableau, et cependant que de choses ne dit-il pas par les yeux à l’âme ! Quelle sérénité, quelle paix, quel apai
e mort dans les Pécheurs de l’Adriatique. Ces trois tableaux sous les yeux ou dans la mémoire, suivez un moment son pinceau 
5 (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1870 » pp. 321-367
d il vous surprenait à voler du raisin. Il me revenait aussi dans les yeux un original singulier, un vieil oncle de ma tante
bois, me paraissaient grands, comme les choses qu’on a vues avec ses yeux d’enfant. De là, mon souvenir est allé à ma premi
s sont venues jouer, et je me suis senti des larmes me venir dans les yeux , comme à une femme… Il m’a fallu l’entraîner cont
, je lui vois un air étrange, avec des larmes et de l’effroi dans les yeux . Je le prends dans mes bras, je le soulève, je l’
s qu’il puisse dire d’autres paroles que des oui et des non, avec des yeux troubles, qui n’ont plus l’air de me comprendre.
oulait fouiller son cerveau, il froisse la page, il l’approche de ses yeux . Le désespoir de ce vouloir, la colère de cet eff
e passe dans une cervelle, en ces moments-là ! J’ai toujours dans les yeux la déchirante imploration de son regard, pendant
us de mes forces. * * * Je n’en revenais pas, je n’en croyais pas mes yeux , mes oreilles… Aujourd’hui tombant d’Italie, inop
entre Édouard et moi ; je l’ai trouvé, son chapeau de paille sur les yeux , assis dans une immobilité effrayante, le regard
de ces dîneurs en plein air, m’ont chassé chez moi. En rentrant, mon œil a rencontré dans le lierre, au-dessus de ma porte
iel devenu rose, et toujours dans les rideaux, le blanc éclair de ses yeux demi-fermés, qui ne dorment pas dans leur calme a
nvolées d’oiseau blessé, en même temps que sur sa figure apaisée, aux yeux congestionnés de sang, au front tout blanc, à la
faisant le simulacre d’écrire. Il y avait de rapides instants, où ses yeux errants, courants, s’arrêtaient sur mes yeux, sur
rapides instants, où ses yeux errants, courants, s’arrêtaient sur mes yeux , sur ceux de Pélagie, et semblaient nous reconnaî
irai pas son sommeil dans la chambre à côté. Je n’aurai plus avec mes yeux , ses yeux, pour voir les pays, les tableaux, la v
on sommeil dans la chambre à côté. Je n’aurai plus avec mes yeux, ses yeux , pour voir les pays, les tableaux, la vie moderne
rive à cette heure sur sa figure, dessine les creux et les ombres des yeux et de la bouche, le décharnement presque instanta
u Vinci ; et dans les traits de sa figure, je retrouve le mystère des yeux et l’énigme de la bouche de ce jeune homme, qui s
ieu du mourant au vivant. * * * Je n’ai voulu ni garde, ni sœur. Les yeux du mourant, s’il lui était accordé un instant de
e sur sa figure qui a pris le jaune briqué et terreux de la mort. Des yeux larmoyants, profonds, ténébreux. * * * Dans ses
de la mort. Des yeux larmoyants, profonds, ténébreux. * * * Dans ses yeux une expression de souffrance et de misère indicib
, et le briser à trente-neuf ans ! Pourquoi ? 9 heures Dans ses yeux troubles, tout à coup, une éclaircie souriante, a
respiration, qui n’a plus, dans le lit, la vie du sommeil. * * * Ses yeux se sont rouverts avec le regard de souffrance des
ade, que l’inquiétude me prenait, cette vision, je la retrouvais, les yeux fermés. * * * Allons, c’est Pélagie qui le dit :
la voiture qui nous emmène, tous les ans, à Bar-sur-Seine. * * * Mes yeux vont, dans la petite chambre, à toutes les choses
s chevaux, entre ses petites mains. * * * En dépit de tout ce que mes yeux voient, de tout ce que mes sens touchent de l’aff
6 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre deuxième. Les images — Chapitre premier. Nature et réducteurs de l’image » pp. 75-128
— Mathématiciens précoces. — Cas des joueurs d’échecs qui jouent les yeux fermés. Peintres qui peuvent faire de mémoire un
ardoise ». — pareillement on rencontre des joueurs d’échecs qui, les yeux fermés, la tête tournée contre le mur, conduisent
ulté, me la décrit en ces termes : « Quand je suis dans mon coin, les yeux contre le mur, je vois simultanément tout l’échiq
parties ensemble, et Paulsens en joue vingt ; cela, je l’ai vu de mes yeux . » D’autres images bien plus irrégulières, bien p
dit-il, « cette représentation mentale est visible pour moi, que mes yeux soient ouverts ou fermés ». L’image lui paraît « 
lle de son velouté et de son mordant. Pareillement, si l’on ferme les yeux après avoir regardé avec attention un objet quelc
ient un fantôme. Revenus à eux, ils affirmaient qu’ils avaient vu des yeux flamboyants, une gueule ouverte. — Dans tous les
e si l’original eût été devant moi. Toutes les fois que je jetais les yeux sur la chaise, je voyais l’homme. » Il est clair
tériorité complète et définitive. « Dernièrement, dit M. Maury22, mes yeux avaient été frappés par un plat de cerises les pl
phère fort oppressive, je sentis que le sommeil allait me gagner, mes yeux se fermaient ; j’avais alors les cerises à la pen
formé dans son imagination, cet objet se traduisait fidèlement à ses yeux … J’ai moi-même recueilli un cas de ce genre… chez
uvait à volonté se donner l’illusion complète. « Lorsque je ferme les yeux , dit-il, et que je baisse un peu la tête, je fais
n face de lui, un échiquier noir et blanc, et qu’un instant après ses yeux ouverts lui donnent à la même distance et dans la
es mots était toujours accompagnée d’un sentiment de fatigue dans les yeux … Une fois surtout, je vis des caractères sanscrit
beaucoup de grammaires de langues asiatiques et que la fatigue de mes yeux était en partie l’effet de cette lecture prolongé
fatigué, et assis dans un fauteuil ; il me suffit alors de boucher un œil avec un foulard ; peu à peu, le regard de l’autre
s de boucher un œil avec un foulard ; peu à peu, le regard de l’autre œil devient vague, et cet œil se ferme. Par degrés, t
n foulard ; peu à peu, le regard de l’autre œil devient vague, et cet œil se ferme. Par degrés, toutes les sensations extér
telle maison, telle personne que j’imaginais vaguement en fermant les yeux , m’est, en une minute, devenue présente avec tous
de sensation qui seule pourrait la réduire. — Quand un halluciné, les yeux ouverts, voit à trois pas une figure absente et q
dort. Une ancienne domestique, la fille G…, « sitôt qu’elle ferme les yeux , voit des animaux, des prairies, des maisons, etc
est pas rare, dit Mueller 36, qu’on se surprenne ayant alors dans les yeux des images claires de paysages ou d’autres objets
ntracté l’habitude, toutes les fois qu’il se représente, d’ouvrir les yeux sur-le-champ et de les diriger sur la muraille. L
, l’image pâlir, se défaire, s’évaporer ; quelquefois, en ouvrant les yeux , un resté de paysage, un pan de vêtement semblait
ompagnées d’insomnies opiniâtres ; on lui applique un bandeau sur les yeux  ; aussitôt elles cessent, et reviennent dès qu’on
ien claire, j’étais sur la terrasse du Kaltbad au Rigi, cherchant à l’ œil nu le Waldbruder, un rocher qui s’élance du milie
iers de Titlis, d’Uri-Rothstock, etc. Je regardais tour à tour avec l’ œil nu et avec la lunette d’approche ; je le reconnai
is très bien avec la lunette, mais je ne pouvais le distinguer avec l’ œil nu. Pendant une durée de six à dix minutes, j’ava
ai. Au même instant, je vis (je ne puis me rappeler si c’est avec les yeux ouverts ou fermés) un de mes amis absents, comme
cela ? — En ce moment, soit pour mieux réfléchir, soit parce que mes yeux étaient fatigués, je fermai les yeux, et tout d’u
ux réfléchir, soit parce que mes yeux étaient fatigués, je fermai les yeux , et tout d’un coup je vis tout le champ de ma vue
ne m’apparaissaient pas à l’état de fantômes sensibles ; de plus, les yeux ouverts, je ne voyais plus les fantômes, ou du mo
e du nerf optique, je veux dire la longue sensation préalable que mes yeux avaient eue en contemplant la couleur de la monta
moment, le réveil commença et dura environ deux ou trois minutes. Les yeux étaient encore fermés, mais probablement, à la su
er dans la région des purs fantômes. Je n’avais pas encore ouvert les yeux  ; la sensation des objets présents n’avait pas fa
ons d’idées dérivées et supérieures : le joueur d’échecs qui joue les yeux fermés, le peintre qui copie un modèle absent, le
7 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre deuxième. L’idée de l’espace. Son origine et son action »
serait-ce nous qui leur donnerions la forme de l’étendue ? Fixez vos yeux , dans le ciel pur, sur le disque brillant de la l
ndeur ne peuvent être « des attributs originels de la sensibilité des yeux  ». Ainsi, quand l’enfant voit tout le bleu du cie
x ». Ainsi, quand l’enfant voit tout le bleu du ciel étalé devant ses yeux , il ne voit pas le ciel grand et large, sous prét
ries successives (comme les sensations nécessaires pour parcourir des yeux une table de gauche adroite et de droite à gauche
impressions de pure succession temporelle. Qu’un objet sur lequel nos yeux étaient fixés se meuve tout d’un coup rapidement,
voit fuir le lièvre, à l’enfant qui voit passer une bougie devant ses yeux , une analyse plus ou moins consciente des positio
fameux « effort » de Biran. De même, quand un oiseau passe devant nos yeux , l’impression de transition rapide n’est ni celle
s dans l’espace pour que leurs cercles d’irradiation s’enveloppent, l’ œil perçoit alors leur éclat comme si c’était le mouv
ar le mouvement, soit par celui de nos membres, soit par celui de nos yeux , soit surtout par celui des objets que voient nos
r celui de nos yeux, soit surtout par celui des objets que voient nos yeux , il ne reste plus qu’à considérer dans son ensemb
iate sans pénétration sont les caractères essentiels de l’étendue ; l’ œil a le privilège de les saisir immédiatement. Regar
ur la voir, et la voir avec sa forme propre, il n’y a qu’à ouvrir les yeux . Si la ligne est un peu longue, il faudra la parc
il faudra la parcourir du regard, la décrire par des mouvements de l’ œil , et alors la perception d’une série de sensations
donner une représentation de l’étendue, de même que l’homme qui a des yeux se représente l’espace sous la forme visuelle et
rait arriver à une figuration confuse et élémentaire de l’espace. Les yeux , comme nous l’avons remarqué déjà, ont l’avantage
a pas de couleur sans étendue et sans forme ; c’est pour cela que les yeux , par eux-mêmes, font connaître immédiatement au m
deux dimensions. M. Dunan présente à Marie V…, récemment opérée de l’ œil , un disque de papier blanc ; elle dit tout de sui
le huitième jour après celui où le bandeau primitivement placé sur l’ œil opéré avait été enlevé. Quelques instants après a
jetés dans l’espace ». Une personne ouvrant pour la première fois les yeux à la lumière perçoit immédiatement « l’étendue pl
est un ensemble de points sentants et, pour ainsi dire, de milliers d’ yeux fondus en un seul. Chez d’autres animaux, chaque
, de milliers d’yeux fondus en un seul. Chez d’autres animaux, chaque œil est formé d’yeux encore séparés et à facettes. L’
yeux fondus en un seul. Chez d’autres animaux, chaque œil est formé d’ yeux encore séparés et à facettes. L’appareil visuel a
nt les sensations simultanées de couleur par une série d’efforts de l’ œil , en les divisant ainsi en multiplicité, que nous
insi en multiplicité, que nous acquérons l’idée d’étendue visuelle. L’ œil immobile qui, pour la première fois, serait en pr
sations, par conséquent succession et mouvement. On peut comparer à l’ œil immobile recevant des impressions de couleur la s
éagir par rapport à la chaleur aussi aisément que nous réagissons des yeux par rapport à la lumière, nous pourrions acquérir
ns de le voir, à ce que nous avons en réalité une multitude de petits yeux juxtaposés, de petits tubes télescopiques l’un à
lité analogue, existait pour les autres sens, nous pourrions avoir un œil odorant ou, si l’on préfère, un nez voyant, placé
toucher est pour elle une seconde vue ; ses deux ailes lui servent d’ yeux et apprécient les degrés divers d’élasticité ou d
nsibles diverses et surtout provoquent des mouvements divers de notre œil . Il ne faut pas oublier que l’œil réagit au conta
uent des mouvements divers de notre œil. Il ne faut pas oublier que l’ œil réagit au contact de la lumière selon la même lig
irement du regard toute surface visible ; nous avons ainsi devant les yeux une surface immédiatement donnée et, par la réact
ée qui est un mouvement dans le sens de la profondeur. De plus, notre œil étant un composé de bâtonnets, nous perçons les o
s les objets de mille regards à la fois. Enfin, comme nous avons deux yeux et deux images stéréoscopiques, nous arrivons, pa
8 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 40, si le pouvoir de la peinture sur les hommes est plus grand que le pouvoir de la poësie » pp. 393-405
aturels que la peinture fait ses imitations. La peinture se sert de l’ oeil pour nous émouvoir. Or comme le dit Horace. La vû
sang et de sa blessure. On peut dire metaphoriquement parlant, que l’ oeil est plus près de l’ame que l’oreille. En second l
ïe des signes. C’est la nature elle-même que la peinture met sous nos yeux . Si notre esprit n’y est pas trompé, nos sens du
r couleur, les reflais de la lumiere, les ombres, enfin tout ce que l’ oeil peut appercevoir, se trouve dans un tableau comme
sous la même forme où nous la voïons réellement. Il semble même que l’ oeil ébloüi par l’ouvrage d’un grand peintre, croïe qu
out ce qu’on veut leur faire comprendre ou imaginer, par le moïen des yeux que par le moïen des oreilles. Le dessein qui rep
été massacré. Il sembloit, dit Quintilien, en parlant du pouvoir de l’ oeil sur notre ame, qu’on assassinât Cesar devant le p
a toile qu’un instant de l’action. La tragédie de Racine met sous nos yeux plusieurs instans de cette action, et ces differe
es figures peintes entre lesquelles ils les mettent. On prétend que l’ oeil qui voit distinctement ces parties de ronde bosse
tes, et que ces dernieres font ainsi plus facilement l’illusion à nos yeux . Mais ceux qui ont vû la voûte de l’annonciade de
9 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 41, de la simple récitation et de la déclamation » pp. 406-416
ion de lire est en quelque façon une peine. C’est une operation que l’ oeil apprend à faire par le secours de l’art, et qui n
cun sentiment agréable, comme est celui qui naît de l’application des yeux sur les objets que nous offrent des tableaux. Ain
noirs sont rangez dans une proportion élegante sur du papier d’un bel oeil , ne fasse un plaisir sensible à la vûë ; mais ce
t plus alors de la beauté de l’impression que par la facilité que les yeux trouvent à reconnoître les caracteres et à rassem
r pour nos oreilles, au lieu que leur lecture est un travail pour nos yeux . En écoutant réciter des vers, nous n’avons pas l
iter, jusques à la lecture que nous en voulons faire, comme on dit, l’ oeil sur le papier ? Il faut, disons-nous, ne point co
perience que nous avons de nos propres sens, nous enseigne donc que l’ oeil est un censeur plus sévere, qu’il est pour un poë
ur un poëme un scrutateur bien plus subtil que l’oreille, parce que l’ oeil n’est pas exposé dans cette occasion à se laisser
ent de son temps. C’est que ces acteurs avoient encore les larmes aux yeux au sortir de la scéne, lorsqu’ils venoient d’y jo
10 (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVe entretien. Ossian fils de Fingal »
es ondes une foule de héros. « — Enfant de Fithil, répond le chef aux yeux bleus, je te vois toujours trembler : ta peur a g
es du printemps ; rassemble toutes mes troupes ; que je voie sous mes yeux tous mes guerriers ; qu’ils s’avancent au travers
e plus sombre des hommes ? Tes sourcils sont noirs et terribles ; les yeux roulent une prunelle enflammée ; Swaran paraît-il
t’aime point, guerrier farouche ; ton cœur a la dureté du roc, et ton œil noir m’inspire la terreur. Mais toi, Caïrbar, toi
« — Il n’est donc plus, le fils de Torman ! dit sa jeune amante, les yeux pleins de larmes. Il est donc tombé sur la collin
mon bras lancera les foudres de la mort. Mais toi, Morna, viens à mes yeux sur un rayon de la lune : viens près de ma fenêtr
e surface des bruyères. » « Arno part et revient éperdu. Il roule des yeux égarés. Son cœur palpite : sa voix est tremblante
hullin, le fils de Semo. Sa joue basanée a la couleur de mon arc. Ses yeux farouches roulent sous de noirs sourcils. Sa chev
ur mousse. Sans doute, c’est le fils de l’Océan et le roi d’Erin. Les yeux inquiets de leurs guerriers suivent leurs mouveme
aient à ma vue leurs seins palpitants et rouleraient avec douceur des yeux pleins d’amour, immobile comme les montagnes de L
s entre ton époux et toi. La blanche écume de ses vagues trompera tes yeux  ; tu les prendras pour les voiles de ma flotte. R
ils de Semo. Il est pour toi le rocher de Malmor. » « À ces mots, les yeux du jeune homme se remplirent de larmes ; d’une vo
a chasse, et séparés de leurs amis que le brouillard dérobait à leurs yeux , Connal et la fille de Comlo vinrent se reposer d
ur bat et s’irrite ; il pâlit de fureur ; un nuage s’épaissit sur ses yeux  : il bande l’arc, la flèche vole : Galvina tombe
e le jeune héros. Il fut l’objet des soupirs secrets de son cœur. Ses yeux bleus le cherchaient et se fixaient tendrement su
ormal. Ce fut alors que la fille de Starno vint le trouver, ses beaux yeux pleins de larmes, et, avec les accents de l’amour
Starno. Sous la sombre épaisseur de ses sourcils, Starno roulait des yeux enflammés. « Qu’on amène ici, cria-t-il, qu’on am
main de Fingal s’est rougie du sang de mon peuple. » « Elle parut les yeux baignés de larmes, ses cheveux noirs étaient épar
les vastes et impétueux bataillons de Loclin. « Cuchullin, triste, l’ œil en pleurs et la tête baissée, marche à pas lents,
pareil effrayant de ses armes. La rage allume son noir visage, et ses yeux roulent étincelants des feux de la valeur. « Fing
par les ans, et la vieillesse ne faisait pas trembler mes mains : mes yeux n’étaient pas couverts de ténèbres, et mes jambes
ques-uns de mes guerriers. Les voiles d’un esquif se présentent à nos yeux sur le lointain des mers : il paraissait comme un
e à mes chants, plus d’une fois je vis couler les larmes de tes beaux yeux . Viens-tu pour être témoin de nos combats, ou pou
braves guerriers se retirèrent dédaignés. Ossian seul plaisait à ses yeux . « J’allai vers les ondes noires de Lego pour obt
ers dans leur retraite. L’épée flamboyait dans la main de Cormac, ses yeux étaient pleins de douceur. Ossian prit avec lui h
l’éclat de sa beauté, et roulant dans ses pleurs l’azur de ses beaux yeux , elle m’apparut sur son nuage, et d’une voix faib
main livide ; elle l’étend sur Fingal en silence et en détournant les yeux . « Pourquoi la fille de Starno verse-t-elle des p
a joie s’épanouit sur le visage d’Oscar : ses joues se colorent ; ses yeux versent des larmes de plaisir : son épée paraît d
jamais sur la côte d’Inistore. Que ton bras soit comme la foudre, tes yeux comme l’éclair, ton cœur comme un rocher. Lève to
e Morven, et s’arrête au milieu de sa course. Farouche et roulant ses yeux autour de lui, debout, appuyé sur sa lance et gar
roulait dans la poussière ses cheveux gris, et levait vers le roi ses yeux mourants : « Ah ! c’est donc de ma main que tu pé
et fronce le sourcil : sa main se porte sur l’épée de ses pères ; ses yeux roulent dans le feu et s’attachent sur l’ennemi.
ce a données. Souvent Bragela, faisant éclater la joie dans ses beaux yeux bleus, alla au-devant de son héros lorsqu’il reve
st enchaîné. « Ainsi j’ai vu sur le Cona, Cona que ne voient plus mes yeux , ainsi j’ai vu deux collines arrachées de leurs b
et les ruines rougeâtres de leurs terres éboulées frappent au loin l’ œil du voyageur. « Enfants du roi de Morven, dit Fing
au travers des mers, l’épée d’Orla à sa tendre épouse, afin que, les yeux trempés de larmes, elle puisse la montrer à son f
ne dirigera plus ton javelot : toi, le plus beau de mes enfants, mes yeux ne te voient plus, adieu. » « Les larmes coulaien
11 (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVIe entretien. Ossian fils de Fingal, (suite) »
rds était Caïrbar, souverain d’Atha, debout, appuyé sur sa lance, les yeux rouges, chargés de terreur et de tristesse. Du fo
te. Enfin Caïrbar recueille son âme et saisit sa lance. Il tourne les yeux vers la plaine de Lena ; il aperçoit les guerrier
ala, à la longue chevelure. Cormac s’appuie sur sa lance, roulant des yeux louches. Plus farouche est encore, sous deux épai
tte avec les vents : son bouclier porte la marque des combats, et son œil méprise le danger. Ces héros et mille autres avec
Quand l’espion de l’Océan, Morannal, arriva de la plaine de Lena, ses yeux égarés semblaient sortir de sa tête, ses lèvres é
eur, toi la première des belles de Lutha ? Ton amant était donc à tes yeux aimable et beau comme le premier rayon du matin ?
les chants des bardes décédés, lorsque le sommeil descendait sur tes yeux au doux murmure du Morut : tu as entendu leurs co
r. Je trouve le vieillard assis au milieu des armes de ses pères. Ses yeux ne voyaient plus ; ses cheveux blancs volaient au
ans la guerre. Ne le vois-tu pas suspendu à cette voûte ? Hélas ! mes yeux ne peuvent plus le voir. Ossian, as-tu la force d
emain, le chasseur, qui m’a vue dans toute ma beauté, reviendra : ses yeux me chercheront dans la prairie que j’embellissais
ra : ses yeux me chercheront dans la prairie que j’embellissais : ses yeux ne m’y trouveront plus. » Ainsi l’on viendra dans
elle contemple les visages inconnus de ses ancêtres, et détourne ses yeux humides de pleurs. « Pourquoi, lui dit Fingal, po
e se plaisait à entendre ma voix : les jeunes guerriers suivaient des yeux ma démarche gracieuse et bénissaient la belle Nin
n, jamais, répliquai-je en courroux. Ton roi fuira devant Fingal. Les yeux du roi de Morven lancent les foudres de la mort ;
d’elle : « Vénérable vieillard, lui dit-elle en tournant sur lui ses yeux humides de larmes, j’entends le rugissement de la
s, en allant à la chasse, verront votre tombeau et détourneront leurs yeux . Vos noms vivront dans les chants des bardes ; il
qu’un nuage pluvieux, dont le voile transparent nous laisse voir les yeux humides des étoiles. Ton bouclier est comme la lu
oin de ces lieux, vous ne pouvez plus troubler le repos du barde, ses yeux s’appesantissent. La nuit sera longue.… Retirez-v
ar la tempête. Je restai trois jours dans le palais de Reuthamir. Mes yeux contemplèrent la beauté de sa fille. On remplit à
e donna la belle Moïna. Sa gorge était comme l’écume des vagues ; ses yeux comme les étoiles de la nuit : l’aile du corbeau
mais Colgul avait l’air sombre, et le feu ne jaillissait plus de ses yeux . Ses guerriers l’entouraient, tristement immobile
ouver une proie. Il retourne en grondant se cacher dans sa caverne, l’ œil ardent de sa rage famélique. Enfants des bois, év
rayon de ton amour, dit Suloicha, cette Roscana, qu’était-elle ? Ses yeux ressemblaient-ils aux étoiles qui brillent à trav
n père attendit mon retour, en vain ma mère pleura mon absence. Leurs yeux étaient souvent fixés sur la mer ; les rochers en
er monceau de terre conserveront ma mémoire ; arrête sur ma tombe tes yeux baignés de larmes ; frappe dans ta douleur ton se
trait de feu, ta stature s’élevait comme un rocher sur la plaine, tes yeux étincelaient comme une fournaise ardente, et ta v
nfant. Dargo s’avance, semblable au nuage qui porte le tonnerre : ses yeux creux s’enfoncent sous des sourcils épais et mena
es fêtes qu’on vit la tendre Minona s’avancer, pleine de charmes. Ses yeux baissés s’humectèrent de pleurs : les âmes des hé
x d’Alpin qui pleure les morts. Sa tête est courbée par les ans ; ses yeux rouges sont remplis de larmes. Enfant des concert
nt les tiges allongées frémissent au souffle des vents, indiquent à l’ œil du chasseur le tombeau du puissant Morar. Ô jeune
ient à nous, appuyé sur son bâton ? L’âge a blanchi ses cheveux ; ses yeux sont encore rouges des pleurs qu’il a versés ; il
du ta fille. Le vaillant Colgar et la charmante Anyra vivent sous tes yeux . Tu vois fleurir les rejetons de ta famille ; mai
sse sa barque à flot. Ses cheveux semblaient blanchis par l’âge ; son œil était sérieux et calme. « La plus belle des femme
12 (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Mes petites idées sur la couleur » pp. 19-25
l’allure du génie. Celui qui a le sentiment vif de la couleur, a les yeux attachés sur sa toile ; sa bouche est entrouverte
longs poils et les taches variées de leur peau, et le feu dont leurs yeux étincellent. Il se lève, il s’éloigne, il jette u
r est une en nature ? La disposition de l’organe y fait sans doute. L’ œil tendre et faible ne sera pas ami des couleurs viv
ert qu’il a dans son imagination, avec l’arbre jaune qu’il a sous ses yeux  ? Soyez sûr qu’un peintre se montre dans son ouvr
r, devant un chef-d’œuvre de dessin, d’expression, de composition ; l’ œil n’a jamais négligé le coloriste. Mais ce qui rend
e regarde pas la nature ; c’est-à-dire qu’il s’habitue à voir par les yeux d’un autre, et qu’il perd l’usage des siens. Peu
ni s’affranchir ni s’écarter ; c’est une chaîne qu’il s’est mise à l’ œil , comme l’esclave à son pied. Voilà l’origine de t
qu’elle se flétrit d’un clin d’œil à l’autre. C’est que tandis que l’ œil de l’artiste est attaché à la toile et que son pi
couleur a ses nuances dans la colère. Si elle enflamme le visage, les yeux sont ardents ; si elle est extrême et qu’elle ser
elle est extrême et qu’elle serre le cœur au lieu de le détendre, les yeux s’égarent, la pâleur se répand sur le front et su
13 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. ULRIC GUTTINGUER. — Arthur, roman ; 1836. — » pp. 397-422
ments et aux émotions. Poésie et amour se confondirent toujours à ses yeux , et c’est de lui, dans une Épître à Victor Hugo,
un mot mystérieux, Un secret que du Ciel arrache le génie, Et qu’aux yeux d’une amante ont demandé mes yeux. Tout ce qu’il
du Ciel arrache le génie, Et qu’aux yeux d’une amante ont demandé mes yeux . Tout ce qu’il a écrit avant ce roman d’Arthur p
rrait ! Tout ce que la parole invente de tendresse, Ce que disent les yeux et leur vive caresse, La voix, le sourire et les
Et cet autre début d’explosion passionnée : Oh ! pourquoi dans tes yeux cette douleur rêveuse, Ce trouble en tes discours
, ce poétique hommage qui commence magnifiquement ainsi : Ulric, nul œil des mers n’a mesuré l’abîme, Ni les hérons plonge
ur leur cime, Comme un guerrier vaincu brise ses javelots ! Ainsi nul œil , Ulric, n’a mesuré les ondes De tes fortes douleu
, que sa voix était douce Que loin, en la quittant, je la suivais des yeux  ! Puis je m’en revenais, solitaire et superbe, Re
; Mes cheveux sont touffus et décorent mon front ; Les regards de mes yeux ont un charme suprême, Et, bien longtemps encor,
red de Musset lui parlait comme un jouvenceau à un Byron : Ulric, nul œil des mers, etc. Les choses se passèrent bientôt av
is et des rires qu’il provoquait à de certaines heures. J’ai sous les yeux une querelle en vers engagée à Bury (près Montmor
où trouver : LES ÉTOILES. Tandis que la nuit embaumée Nous dérobe aux yeux des humains, Viens, regarde, ô ma Bien-aimée, Ces
es songes de ma vie, J’ai vu des Anges dans l’azur, Et contemplé d’un œil d’envie Ce Ciel et si grand et si pur ! Aujourd’h
i pur ! Aujourd’hui la terre est trop bello, Je n’en détache plus les yeux , Je t’y vois, et crois dans ces lieux Commencer l
plus beau, je n’en doute pas ! De quelque éclat que Dieu l’honore Des yeux t’y cherchent ici-bas, Chère Amour, on t’y pleure
eau. Ta carrière n’est point remplie ; Mon sort est toujours dans tes yeux  : Attends, et que le Ciel t’oublie Quelque temps
sentiers dont à son gré dispose Un caprice adoré ; Ce plaisir de ses yeux , son bonheur dès l’aurore ; Tout ce qu’elle embel
anc de mousse, attendrie et pâlie, Tu tiens encor le livre et que ton œil oublie Qu’il n’est déjà plus jour ; Quand tu vois
14 (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXVIIe entretien. Phidias, par Louis de Ronchaud (2e partie) » pp. 241-331
a voix humaine, ou au lieu d’écrire des couleurs sur une toile pour l’ œil , ou au lieu d’écrire des lettres sur un papier fr
utre titre encore, j’aime à parler de statues. La sculpture est à mes yeux le premier des arts de la main : pourquoi ? parce
sont convaincus et satisfaits à la fois par l’œuvre de l’artiste : l’ œil voit, la main touche ; l’un de ces sens rend témo
et de traits que romaine ou vénitienne ; ils étaient du même âge à l’ œil , de cet âge heureux pour les hommes d’État et pou
dans la jeunesse, mais elle est plus sereine ; elle n’éblouit plus l’ œil , elle l’attire. Canova voulut bien, à la prière d
e Raphaël du marbre. On lui reproche d’avoir trop songé à charmer les yeux  ; mais reprocher le charme à un artiste, n’est-ce
de quatre tombeaux portés et incrustés dans les murs, puis levez les yeux vers ces morts vivants ! XV Dante, excepté
reprochant de vivre trop longtemps pour la paix des méchants que ton œil importune ! Des dettes glorieuses qui t’empêchero
boyant de sapin, devant ta table chargée de livres et de crayons, les yeux levés et rêveurs promenés sur l’horizon des monta
anias, la ville où le génie ionien s’épanouit dans toute sa beauté, l’ œil de la Grèce, selon la poétique expression de Milt
er : je voyageai en Asie pour voir de plus loin ou pour détourner mes yeux de tant de bassesses. Il y a des années où il fau
ns. XLII Jamais rien de si éclatant n’avait encore brillé à mes yeux . (Je n’avais pas encore vu alors les gigantesques
ysans grecs sont entassées et enfouies. Çà et là, quelques femmes aux yeux noirs et à la bouche gracieuse des Athéniennes, s
ont fait de beau ; la beauté présente, réelle, palpable, parlante à l’ œil et à l’âme, et non la beauté de lieu et d’époque,
écentes, de ce gris terne, flasque, décoloré, qui n’a pas même pour l’ œil la sainteté du temps écoulé, ni la grâce des ruin
le dôme de la tour des Vents ou de la lanterne de Diogène, appelant l’ œil et ne l’arrêtant pas. Devant nous grandissait et
de me sentir froid et stérile ; mon cœur cherchait à s’émouvoir, mes yeux cherchaient à admirer. Rien ! Je ne sentais que c
Je passe des heures délicieuses couché à l’ombre des Propylées, les yeux attachés sur le fronton croulant du Parthénon ; j
ur exécuter, des ouvriers pour tailler, un peuple pour solder, et des yeux pour comprendre et admirer un pareil édifice ! Où
e encore ! J’erre tout le jour, muet, dans ces ruines, et je rentre l’ œil ébloui de formes et de couleurs, le cœur plein de
’est une traduction. Or, voyager, c’est traduire ; c’est traduire à l’ œil , à la pensée, à l’âme du lecteur, les lieux, les
ènes et le bois d’oliviers du Pirée et la mer bleue d’Égée devant les yeux , et sur ma tête l’ombre majestueuse de la frise d
Je sentais que ce chaos de marbre si sublime, si pittoresque dans mon œil , s’évanouirait de ma mémoire, et je voulais pouvo
il de l’Attique. Mais quel horizon Platon devait avoir de là sous les yeux , quand Athènes, vivante et vêtue de ses mille tem
large ; sa hauteur était de soixante-six pieds. Il ne présentait à l’ œil que la majestueuse simplicité de ses lignes archi
ormes qui viennent se briser et blanchir sur un cap battu des mers. L’ œil ne peut s’en arracher ; on les regarde, on les su
t du Parthénon, et, à travers les déchirures des pans de murailles, l’ œil plonge sur l’immense et lumineux horizon de l’Att
15 (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXXIIe entretien. Littérature russe. Ivan Tourgueneff (suite) » pp. 317-378
ns ; c’est la même plénitude intacte et primitive, qui se déroule à l’ œil du spectateur dans sa royale majesté. Du sein des
e touloup entrouvert et un bonnet de peau de mouton enfoncé jusqu’aux yeux , s’approcha du marchand forain, et lui dit brusqu
d’aunes rabougris. Des canards sauvages s’élevaient par couples, et l’ œil suivait avec surprise leur vol inusité à travers
omme pétrifiée, s’arrêtait au bord de la trouée, en fixant ses grands yeux sombres sur le chien qui courait devant moi. Le v
it de taille moyenne, maigre, le visage long et pâle, avec des grands yeux aux regards honnêtes et calmes. Tous ses traits,
ans un endroit où il est défendu à l’homme de regarder. Je fermai les yeux avec la main, et tout à coup, comme obéissant à u
u me saluez-vous comme un ami au retour ? Pourquoi coulez-vous de mes yeux , gouttes avares et tardives ? Oh ! mon cœur, à qu
hasse, barine ? ajouta-t-il en jetant sur moi un regard de ses petits yeux clignotants. — À la chasse, dis-je. — À la Gary,
le nez long, aigu, de larges lèvres, une barbe courte et rare, et ses yeux bleus couraient perpétuellement çà et là. Il se t
un voleur fini. Rien que voir le bien d’autrui lui fait cligner de l’ œil . Fuyez-le en vous cachant dans la terre, il vous
ves-tu ? est-ce à ta vache ? — À sa vache ? répétai-je, en levant les yeux sur le grave et placide visage d’Yégor ; il sembl
inte à sa nièce. Petite, avec le nez pointu, des cheveux noirs et des yeux vifs dont l’éclat s’était conservé dans ses vieux
eveux pendaient en touffes grisonnantes sur son front peu élevé ; ses yeux petits et immobiles avaient l’éclat terne de char
veux blonds frisaient naturellement comme ceux d’un jeune garçon. Ses yeux bleus, à fleur de tête et un peu fixes, exprimaie
t un être étrange ; elle était laide, bossue, maigre, avait de grands yeux sévères et une bouche aux lèvres minces et serrée
ervantes d’Anna Pavlowna, se trouvait une très jolie jeune fille, aux yeux doux et purs, aux traits fins ; on la nommait Mal
se proposait ; son père fut tellement abasourdi, qu’il écarquilla les yeux et resta un instant immobile ; mais il revint à l
ir, tout le monde était comme entraîné par un tourbillon effréné. Les yeux noirs d’une beauté agaçante lui avaient tourné la
e petite fille brune et très remuante, d’environ neuf ans, aux grands yeux et au nez pointu, qu’on appelait la petite Schour
qui semblaient fuir, sur les corbeaux et les pies qui suivaient d’un œil bêtement soupçonneux l’équipage qui passait, et s
parler de ses conquêtes, en prenant un air modeste et en clignant ses yeux privés de lumière ; il se souvint de Barbe, et se
? Elle est jolie ; son visage est pâle, mais plein de fraîcheur ; ses yeux sont doux, sa bouche sérieuse et son regard innoc
n que suivent les autres… Mieux vaut dormir. » Et Lavretzky ferma les yeux . Mais il ne put dormir, et resta plongé dans cet
canon et les cris de guerre. Sa tête glissait de côté, il ouvrait les yeux … Les mêmes champs, le même paysage des steppes, l
ntass fit un brusque cahot : Lavretzky se souleva et ouvrit de grands yeux . Devant lui, sur la colline, s’étendait un petit
en cafetan de nankin, la tête blanche comme la neige. Il couvrit ses yeux pour les abriter des rayons du soleil et regarda
t bilieux se détachait à peine du fond noirci et écaillé ; ses petits yeux méchants lançaient des regards moroses sous leurs
ux sourcils ; l’habitude de l’obéissance passive se peignait dans ses yeux , et il s’y joignait une sorte de compassion respe
res du matin. Lemm se laissa aller à causer. Il s’était redressé, ses yeux s’étaient agrandi et étincelaient, ses cheveux mê
rant qu’amènent les premières lueurs de l’aube, il s’en retourna, les yeux à demi clos, le dos voûté, et regagna à petits pa
rais de belles paroles. » Il se tut et resta longtemps immobile, les yeux attachés au ciel. « Par exemple, dit-il enfin, qu
liqua Lemm. Et il se blottit dans le fond de la calèche. Il ferma les yeux , comme s’il eût voulu dormir. Quelques instants s
ne, le rossignol chantait aussi ; il se souvint du mouvement lent des yeux de Lise lorsqu’ils se dirigèrent vers la sombre f
marchant à petits pas en long et en large devant la table à thé. Ses yeux semblaient courir sur le sol. « Mon cher maestro,
lui ; elle regardait l’eau. — On n’aurait su dire si elle fermait les yeux ou si elle souriait. — Un tilleul projetait sur e
er, éclairait son visage. La brise embaumée du soir lui caressait les yeux et les joues. Elle éprouvait un indicible sentime
ntait heureux ; il s’abandonnait aux charmes de cette nuit tiède, les yeux fixés sur ce jeune et bon visage, écoutant cette
tout lui semblait connu et aimé de longue date. De près ou de loin, l’ œil distrait ne se rendait pas bien compte des objets
nuages qui passaient à l’horizon. La fraîcheur de l’air humectait les yeux , pénétrait par tous les sens comme une fortifiant
loin de lui, lorsque le feuilleton d’une des gazettes lui frappa les yeux  ; il bondit comme si un serpent l’eût piqué. Dans
t jusqu’au banc. Elle le suivit sans résistance : sa figure pâle, ses yeux fixes, tous ses mouvements, exprimaient un indici
je… je vous aime », dit-il d’une voix timide. Lise leva lentement ses yeux sur lui ; il semblait qu’elle comprît enfin ce qu
d’elle. Elle ne pleurait plus et le regardait attentivement, avec les yeux tout humides. « J’ai peur ; que faisons-nous ? ré
a encore une fois, comme si elle eût été frappée au cœur, et leva les yeux au ciel. « Tout est dans les mains de Dieu, dit-e
e. — Mais vous m’aimez, Lise ? Nous serons heureux. » Elle baissa les yeux  ; il l’attira doucement à lui et le front de la j
-vous donc pas compris que je sais tout ? » Lavretzky ne put fermer l’ œil de la nuit ; il resta assis sur son lit. Et Lise
r de celle-ci, pensionnaire de seize ans, aux joues vermeilles et aux yeux brillants ; la petite Schourotschka, également gr
Elle s’arrêta tout à coup et se tut à la vue d’un étranger ; mais ses yeux limpides, fixés sur lui, gardèrent leur expressio
religieuses ; — et elle ne l’a point regardé ; mais la paupière de l’ œil tourné vers lui a frissonné légèrement ; mais son
16 (1856) Cours familier de littérature. I « Digression » pp. 98-160
raits, les couleurs, le regard, sans qu’il manquât un éclair dans les yeux , une inflexion aux lèvres, une rougeur ou une pâl
noue ; son sein gonflé d’impression soulevait fortement sa robe ; ses yeux , de la même teinte que ses cheveux, se noyaient d
ndensée sur ses longs cils noirs, soit larmes de l’esprit montées aux yeux par l’excès de l’émotion d’artiste, quelques gout
lus innocent et de plus désintéressé que de vouloir faire éclater aux yeux du monde le prodige qu’une mère a trouvé dans le
ait appris à sentir et à parler en vers ; elle avait l’image dans les yeux , l’harmonie dans l’oreille, la passion en pressen
eux, allumés dans son cœur, et qui brûlent depuis tant de siècles les yeux qui les lisent. XVIII Mais les vers de jeun
er pieux, Où l’on n’a pas encor composé son visage             Pour l’ œil des curieux. Les meubles dispersés dans l’asile
, ta main glacée             Sur tes genoux glissait. Au bord de tes yeux bleus tremblaient deux larmes pures : La pervench
rt avait jeté son ombre passagère Sur cette jeune couche, et dans ton œil troublé, Dans ton sein virginal, tout le cœur d’u
t le feu ! Pour moi, quand ma mémoire évoque ton image, Je te vois l’ œil éteint par la veille et les pleurs, Sans couronne
es académies, un murmure d’admiration courait dans la foule, tous les yeux se tournaient vers elle pour la contempler. Les j
raient sur son mariage ; aucuns n’étaient vrais. La gloire attire les yeux , mais fait peur au sentiment ; à moins d’être trè
e et de roi futur ; ils lui désignèrent la personne pour laquelle des yeux intelligents avaient deviné son attrait ; ils lui
enait naturellement sa place dans la maison. Ce jeune homme avait les yeux sans cesse attachés sur Delphine ; il lui parlait
eux mon âme tout entière, Et déjà l’avenir était changé pour moi. Mes yeux entrevoyaient la gloire sans effroi ; D’un orguei
monotone… Toujours ce soleil rouge à l’horizon désert, Comme un grand œil sanglant sur vous toujours ouvert. De ce constant
lui refusait sa fange. Oh ! C’est triste pour moi d’avoir devant les yeux Toujours ce fleuve morne aux flots silencieux, Et
ploits d’Hercule triomphant… Au superbe récit de cette noble vie, Mes yeux brillaient d’orgueil, d’espérance et d’envie ; Et
e était un de ces génies qu’il faut lire sur la physionomie, dans les yeux et dans le son de voix de l’auteur. Leur meilleur
blique seule avait un retentissement d’antiquité. La république à ses yeux , c’était la poésie des événements. Madame de Gira
du parti du beau en toute chose. Rien ne pouvait être plus beau à ses yeux qu’un gouvernement de Périclès en France, gouvern
mais une coloration plus vive de ses joues, un éclat plus vif de ses yeux , un repos plus visible de ses traits, un timbre p
nti dans le cœur, une larme plus chaude et plus intarissable dans les yeux . Mais reprenons l’entretien littéraire que cette
17 (1857) Cours familier de littérature. IV « XXIIIe entretien. I. — Une page de mémoires. Comment je suis devenu poète » pp. 365-444
ais ici c’était de la musique dans l’oreille, de la peinture dans les yeux , de l’enivrement dans tous les sens. J’étais comm
bles, la moitié des choses. Les lieux nous entrent dans l’âme par les yeux et s’incorporent à nos sensations, et ces sensati
entin ; Si ma mère, qui l’écoute, En retenant mal ses pleurs, De ses yeux mêle une goutte À l’eau qui pleut sur ses fleurs 
u’on adore ! Il a, de plus encore, sa présence perpétuelle devant les yeux et dans l’âme de l’adorateur. Je le savourai dans
qui reste d’un incendie qu’on a traversé : un éblouissement dans les yeux et une tache de brûlure sur le cœur. Ma physionom
Qu’au fond du sanctuaire un feu flottant qui luit Scintille comme un œil ouvert sur cette nuit ; Que la voix du clocher en
ressaillir et répondre en un commun transport ; Et quand, portant mes yeux des pavés à la voûte, Je sens que dans ce vide un
abîme ; Alors, mes deux genoux pliés sur le carreau, Ramenant sur mes yeux un pan de mon manteau, Comme un homme surpris par
pan de mon manteau, Comme un homme surpris par l’orage de l’âme, Les yeux tout éblouis de mille éclairs de flamme, Je m’abr
plus rien pour le dire ; L’âme éprouve un instant ce qu’éprouve notre œil Quand, plongeant sur les bords des mers près d’un
tte ferveur ascétique était le caractère dominant de son visage ; ses yeux bleus et vifs étant presque toujours perdus dans
ile l’imprime au bleu du firmament. V Ah ! si tu le savais, flot sans yeux et sans âme, Tu ne t’enfuirais pas avec ces cris
les aspects tour à tour riants ou grandioses qui se déroulaient à mes yeux d’enfant, pendant ces longues et muettes excursio
e Dieu. « Il n’a donc jamais, celui-là, dans ses infortunes, levé les yeux vers le ciel, ou dans son bonheur abaissé ses reg
nt. Enfin, que des oiseleurs, par un raffinement barbare, crèvent les yeux à un rossignol : sa voix n’en devient que plus mé
ria que c’était le plus beau des livres qui fût jamais tombé sous nos yeux dans le cours de nos lectures. — Et toi ? me dema
, Fait gronder la guitare ainsi qu’un hanneton, Jeune fille aux longs yeux , sais-tu ce que je pense ? II L’autre jour je te
 ; Toi tu compris sa soif et t’arrêtas soudain. Jeune fille aux longs yeux , sais-tu ce que je pense ? III Avant qu’il eût pa
e à travers les joncs s’égoutte l’eau d’un pré. Jeune fille aux longs yeux , sais-tu ce que je pense ? IV Moi, cependant, cac
bure, Tu plias les genoux et tu baisas sa main. Jeune fille aux longs yeux , sais-tu ce que je pense ? V Je retenais de peur
gile : La Charité, dont l’âme est l’unique joyau, Au Dieu qui du même œil voit l’opale ou l’argile Donnant mille trésors da
Donnant mille trésors dans une goutte d’eau !… Jeune fille aux longs yeux , sais-tu ce que je pense ? VI Ah ! que ne suis-je
ombe lourd sur la grève, avec un son d’argent ? Jeune fille aux longs yeux , sais-tu ce que je pense ? VII Sans sonder l’hori
rter à deux mains la feuille au chevreau noir ? Jeune fille aux longs yeux , sais-tu ce que je pense ? VIII Ou bien sous le f
Passer et repasser comme une ombre sous l’eau ? Jeune fille aux longs yeux , sais-tu ce que je pense ? IX Ou sur le bord mous
indre d’un peu de sang la fleur d’or du lotus ? Jeune fille aux longs yeux , sais-tu ce que je pense ? X Sous la grotte où ja
Comme pour lui chanter les chansons de la mer. Jeune fille aux longs yeux , sais-tu ce que je pense ? XI De lichens et de jo
, Va jusque dans la mer se perdre à petit flot. Jeune fille aux longs yeux , sais-tu ce que je pense ? XII Eh bien ! je crois
es deux mains à ton front veulent les renouer ! Jeune fille aux longs yeux , c’est à toi que je pense ! ……………………………………………………
18 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxiiie entretien. Littérature russe. Ivan Tourgueneff »
nté, il rit avec éclat, de bon cœur, et sait au besoin imprimer à ses yeux clairs un clignotement gracieux qui ajoute encore
au lieu de sa pâle et maigre figure, apparaissaient tout à coup à vos yeux les larges pommettes et le nez épaté d’un jeune r
ant amicalement la main sur mon genou ; puis, il porta de nouveau les yeux sur le valet de chambre. — Eh bien ! va-t’en ; — 
u, au teint basané, aux cheveux noirs et dont le front déprimé et les yeux noyés dans la graisse, se présenta devant nous. —
Un vieillard boiteux dont la barbe blanche montait presque jusqu’aux yeux arracha précipitamment d’un abreuvoir le cheval q
veux gris, il était encore robuste : il avait le nez rouge, de petits yeux d’un bleu gris, et une barbe en éventail. Je croi
… L’obscurité continue à augmenter ; les arbres se transforment à vos yeux en masses confuses et gigantesques ; quelques éto
’orage, lorsque à la lueur d’un éclair une forme élevée apparut à mes yeux sur la route, et comme je continuais à regarder d
petits chiens se mirent à aboyer en chœur dans la cour. Je levai les yeux , et distinguai à la lueur des éclairs une petite
s faire entrer votre drochki sous le hangar. La petite fille jeta les yeux sur moi, et rentra dans l’isba : je la suivis. L’
aisse et noire couvrait tout le bas de sa figure mâle et sévère ; ses yeux bruns et peu ouverts, mais au regard fixe et hard
en souriant d’un air farouche. À ces mots la petite fille baissa les yeux . L’enfant se réveilla et se mit à crier. La petit
rne, me prenait à la gorge. La petite fille se tenait immobile et les yeux baissés ; de temps en temps seulement, elle agita
ouement de cette triste scène. Le paysan se redressa subitement ; ses yeux s’animèrent et ses joues se colorèrent. — Allons 
joues se colorèrent. — Allons ! tiens, — s’écria-t-il en clignant les yeux et avec le frémissement de la haine sur les lèvre
t saisissant celui-ci par la nuque, il lui enfonça son bonnet sur les yeux , ouvrit la porte, et le poussa dehors. — Va-t’en
u d’une nouvelle attachante ! Des larmes brillaient aussitôt dans tes yeux , un doux sourire s’épanouissait sur tes lèvres, t
ne raffermirait ta santé chancelante ; mais non, tu y dépéris à vue d’ œil , ô mon pauvre ami ! Ta chambre donnait cependant
une douce et sensible gouvernante allemande aux cheveux blonds et aux yeux bleus. Quelquefois un de tes anciens amis de Mosc
ront beau me surveiller, je fumerai une pipe ! — Et ici il cligna les yeux d’un air de malice. — Dieu merci, j’ai assez vécu
repreneur s’était avancé au milieu de la chambre. Il ferma un peu les yeux , et commença à chanter d’une voix de fausset qui
esure des pieds et remuait les épaules en cadence. Quand à Iakof, ses yeux brillaient comme des charbons ardents : il trembl
ure restât impassible ; il se tenait toujours immobile. Cependant ses yeux arrêtés sur l’entrepreneur étaient un peu moins d
se couvrit la figure avec la main. Tous les assistants arrêtèrent les yeux sur lui, et la physionomie de l’entrepreneur, qui
que Iakof se découvrit la figure, il était pâle comme un mort, et ses yeux étaient presque entièrement fermés. Il poussa un
vaste, comme les horizons de nos steppes immenses. Je sentais que mes yeux commençaient à se remplir de larmes, lorsque tout
retier qui pleurait le front appuyé contre la fenêtre. Iakof jeta les yeux de son côté, et à partir de ce moment, le timbre
le ; on semblait attendre qu’il reprît son chant ; mais il ouvrit les yeux , et, comme surpris de notre silence, il parcourut
le de sa physionomie. Quant à mon voisin le paysan, il s’essuyait les yeux , les joues et la barbe avec les manches de sa sou
e son triomphe comme un enfant ; il était devenu méconnaissable : ses yeux étincelaient de bonheur. On le traîna vers le com
teras jusqu’au soir… Je sortis après avoir jeté une dernière fois les yeux sur Iakof. Je ne voulus point demeurer plus longt
paupières alourdies ; elles retombaient à tout instant sur ses petits yeux avinés. Enfin, il était arrivé au dernier terme d
e un oiseau. Tout respire la fraîcheur et la joie ! Vous promenez les yeux autour de vous. Là-bas, derrière le bois, paraît
ours éclatant ; on peut encore chasser. Mais le nuage grandit à vue d’ œil … il s’allonge par-devant et s’avance comme une vo
e étrange vous agite. Pendant que vous suivez la lisière du bois, les yeux fixés sur votre chien, le souvenir des personnes
dez entièrement dans le passé. Toute votre vie se déroule alors à vos yeux  ; l’homme se possède complétement, il semble ress
ante qui s’étend de tous côtés vous fait involontairement cligner les yeux , et vous les reposez avec bonheur sur le ciel ver
fait rêver que les siens. On n’y sent aucun art ; l’art est dans son œil qui lui fait tout discerner et dans son âme qui l
19 (1860) Cours familier de littérature. X « LVIIIe entretien » pp. 223-287
sérable, pour arracher des ruisseaux d’autres larmes sympathiques aux yeux des hommes sensibles dans ce siècle. Nous avions
le revoir, sa figure nous était demeurée gravée dans la mémoire de l’ œil , comme un de ces songes qui passent devant notre
ent devant notre esprit dans la nuit, et qu’on ne peut chasser de ses yeux après de longs jours écoulés. Il avait dix-huit
e lame des ciseaux ou le froid tranchant des déceptions ; deux larges yeux bleus, comme la mer de la Bretagne, sa patrie, rê
sorti ce monstre de décomposition humaine, ce Polyphème qui n’a qu’un œil et des mains, l’homme spécial. Je ne m’étonne pas
s voilée pour tout le monde, excepté pour lui et pour moi. On verra l’ œil du lynx sous cette lourde paupière du vieillard.
s vers : j’en avais un immense de la politique. Je dévorais déjà de l’ œil les longues années qui me séparaient encore de la
n nourri d’affection, qui cherche aussi souvent la tendresse dans les yeux que le pain sous la table. Ajoutez à cela les sim
l montait, le chemin en spirale, D’imprévus horizons en ravissant les yeux , Des vignes aux sapins, sauvage cathédrale, De la
aison. La chapelle des morts, l’église du village Montent devant ses yeux , au-dessus du feuillage. Avec ses lévriers sur so
Les visiteurs et les enfants du château s’ingéniaient à chercher des yeux , à appeler de la voix ces petits bergers invisibl
Les enfants avaient fui, saisis par la surprise, Effrayés des grands yeux des dames du château, Leurs chèvres mordillant en
au coin de l’âtre, Dans leur berceau dès l’aube ouvriront leurs doux yeux , Et, tout joyeux, croiront à ces douces chimères,
sédentaire au poète errant ! J’analyserai avant peu de mois sous les yeux du lecteur ces poèmes maritimes, ruraux et guerri
ui, moins éthéré qu’elle, tant ce visage était d’un enfant ; mais les yeux étaient d’un être qui a fini sa croissance. C’est
ure surnaturelle était née en pensant. Quoi qu’il en soit, ses grands yeux , d’un bleu sombre où l’azur et la nuit luttaient,
arge sur la mer pour en nuancer l’éclat et la profondeur ; ses grands yeux , dis-je, ne pouvaient plus rien acquérir de plus
eule impression, c’était le génie. Or l’expression du génie, dans des yeux de femme, savez-vous ce que c’est ? C’est ce qu’o
d’éducation, et qu’elle épelât le monde vivant et en relief sous ses yeux , au lieu d’épeler les alphabets morts des bibliot
e celle de Talma, plus tragique que celle de Rachel. Je méditais, les yeux baissés, en silence, mon étonnement, bien plus ét
lence, mon étonnement, bien plus étonné encore lorsqu’en relevant les yeux je me trouvais en face d’une enfant de seize ans,
20 (1899) Esthétique de la langue française « Le cliché  »
la coupe — les pièges — le siège — le trône de la volupté ; voici des yeux noirs comme du jais — des yeux à demi-voilés par
e — le trône de la volupté ; voici des yeux noirs comme du jais — des yeux à demi-voilés par de longues paupières — des yeux
comme du jais — des yeux à demi-voilés par de longues paupières — des yeux dont on arrache le bandeau fatal — des yeux qui s
e longues paupières — des yeux dont on arrache le bandeau fatal — des yeux qui se détachent — des yeux qui se repaissent — d
ux dont on arrache le bandeau fatal — des yeux qui se détachent — des yeux qui se repaissent — des yeux qui se fondent en pl
fatal — des yeux qui se détachent — des yeux qui se repaissent — des yeux qui se fondent en pleurs — des yeux qui lancent d
des yeux qui se repaissent — des yeux qui se fondent en pleurs — des yeux qui lancent des éclairs », et plusieurs de ces im
mbant sur un toit de plomb. En reprenant les mots abeille, volupté et yeux , on trouve dans le catalogue du prieur des Célest
ne — prodigue — profane — pure — riante — sévère — subtile — sucrée ; Yeux  : abusés — assassins — attendris — bandés — bouch
ain. Des hommes voient avec génie : rien de ce qui a passé sous leurs yeux ne leur est impossible à évoquer. Victor Hugo éta
r. Victor Hugo était un de ces voyants . Chaque fois qu’il levait les yeux , un monde nouveau entrait en lui et n’en sortait
a poésie, en somme, et l’art, quel qu’il soit, a pour outil premier l’ oeil . Sans l’oeil, il n’y a que des raisonneurs. L’édu
somme, et l’art, quel qu’il soit, a pour outil premier l’oeil. Sans l’ oeil , il n’y a que des raisonneurs. L’éducation, telle
er, mais à écouter ; il semble que les enfants ne devraient avoir des yeux que pour lire, des yeux postiches qu’ils remettra
semble que les enfants ne devraient avoir des yeux que pour lire, des yeux postiches qu’ils remettraient dans leur poche, la
es en sonorité et peut-être nuls en signification. Ce qui entre par l’ oeil , au contraire, ne peut sortir par les lèvres qu’a
21 (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXIIe entretien. Vie et œuvres de Pétrarque (2e partie) » pp. 81-155
dité de l’amour qui préfère sa douleur même à l’oubli : « Heureux les yeux qui la virent ici-bas ! » II Quelquefois,
s, les grâces, les douceurs et les enjouements, tout cela n’est à mes yeux qu’un désert peuplé de bêtes féroces et sauvages
peuplé de bêtes féroces et sauvages dont je détourne avec effroi les yeux  ! » III La consonance ou la dissonance déc
tant celle qui fut ici-bas la seule lumière et le seul miroir de mes yeux a su en s’ensevelissant dans son linceul enseveli
e, à ses vêtements, à cette tendre compassion pour moi mêlée dans ses yeux à sa propre douleur, j’aurais bien dû me dire, si
lle dont la splendide lumière éblouit si longtemps de ses clartés mes yeux avides et heureux, celle dont la disparition les
), et j’ai brûlé tant que le foyer de mon cœur a été visible sous mes yeux  ; et maintenant je vais pleurant sa cendre éparse
aisons ne subsistent plus ; les nœuds qui me liaient sont brisés, les yeux auxquels je voulais plaire sont fermés ; rien ne
i ? Je me trouve assez riche ; faut-il encore que je paraisse tel aux yeux des autres ? Dans le fond c’est mon affaire. Va-t
se alors de la poésie à la politique. L’unité de l’Italie était à ses yeux dans l’empereur ; il cite pour exemple Rienzi lui
rse. Je lis ou j’écris jour et nuit ; l’un me délasse de l’autre… Mes yeux sont affaiblis par les veilles, ma main est lasse
onti, tellement que lui (le seigneur de Milan), qui avait appris d’un œil sec la mort de son petit enfant, ne put apprendre
re pour vous-même ; elle rougit un peu en me voyant, et, baissant les yeux à terre, me fit une révérence honnête ; ensuite,
iront que c’est le même visage, le même rire, la même gaieté dans les yeux  ; que, pour le geste, la démarche, et même la for
zon y est vaste et lumineux comme les horizons que reflète la mer ; l’ œil y nage dans un ciel bleu tendre. La ville fortifi
ême main que je désirai tant tenir dans les miennes elle m’essuie les yeux , et le son de sa voix, et ses douces exhortations
et par la piété il se complaît quelquefois, comme pour se reposer les yeux de ses larmes, à se représenter Laure dans les pr
sse. « Âme heureuse, s’écrie-t-il, qui abaisses si amoureusement ces yeux plus resplendissants que la lumière, et qui me la
en interprétant par cette interrogation mon silence. Elle baissa les yeux à terre et je ne me hasardai pas à répondre… « No
’heure, disséminés dans les vallées inférieures, s’évanouissaient à l’ œil dans les vapeurs et dans les fumées du soir et de
vin en commémoration de la Passion du Christ à Jérusalem. Il lève les yeux dans un moment de distraction ; son regard tombe,
ée l’éblouit jusqu’au vertige. Son âme s’échappe tout entière par ses yeux et se répand comme une atmosphère de flamme autou
tion du beau incréé. Il rentre chez lui ; il cherche à effacer de ses yeux cette image ; il n’y peut parvenir : c’est le sor
surtout cette chasteté d’honnête épouse qui, en disparaissant de ces yeux et de ce front candide, leur enlèverait l’accompl
ement, pendant toutes les périodes de sa vie d’épouse et de mère, des yeux de l’âme, pendant vingt ans. Elle meurt ; son poè
s dans les sources antiques de Castalie ou de Blanduse, mais dans ses yeux  ; elles ont le sel et l’amertume des véritables l
22 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre neuvième. Les idées philosophiques et sociales dans la poésie (suite). Les successeurs d’Hugo »
monie et la coordination d’une scène vivante s’accomplissant sous nos yeux . Le poète se reconnaît à ce qu’il rend aux mots l
entant d’embrasser tout le dehors en son regard agrandi ; ce sont les yeux mi-clos de la réflexion sur soi, la vision intéri
spirations, celles qui se sont traduites en des pièces telles que les Yeux . Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux, Des ye
es telles que les Yeux. Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux, Des yeux sans nombre ont vu l’aurore ; Ils dorment au fond
lève encore. Les nuits, plus douces que les jours, Ont enchanté des yeux sans nombre ; Les étoiles brillent toujours Et le
enchanté des yeux sans nombre ; Les étoiles brillent toujours Et les yeux se sont remplis d’ombre. Oh ! qu’ils aient perdu
x, Ouverts à quelque immense aurore, De l’autre côté des tombeaux Les yeux qu’on ferme voient encore. La caractéristique de
Mais dont la lumière voyage Et doit venir jusqu’ici-bas Enchanter les yeux d’un autre âge. Quand luira cette étoile, un jou
êt à dire à la bien-aimée dont les cheveux auraient blanchi, dont les yeux se seraient ternis sous les années : Je vous ché
ux clairs. Nulle part le rayon éblouissant, qui parfois même blesse l’ œil , droit et dur comme une flèche, ne la déchire, ce
é ! Il eût fallu continuer de la même manière, faire passer sous nos yeux les systèmes vivants, comme des idées devenues de
, Et mon cœur se contracte et saigne en les nommant. Ces magnétiques yeux , plus aigus que des lames, Me blessent fibre à fi
dont vous fûtes charmées, Laissez comme autrefois rayonner vos beaux yeux , Déroulez sur mon cœur vos tresses parfumées ! M
près avoir lustré sa patte d’un large coup de langue : Il cligne ses yeux d’or hébétés de sommeil ; Et dans l’illusion de s
ble lumière ? Il fut un temps, avant que les êtres animés eussent des yeux , où pesait sur le monde physique une nuit aussi s
de cette nuit pourtant, la lumière planait, mais il n’y avait point d’ œil pour la voir. De siècle en siècle, elle échauffa,
’est que sous l’éblouissement et la chaleur continue des rayons que l’ œil de l’être primitif, par degrés s’éclaircissant, s
devenir cristal, et, vivant miroir, a reflété. La lumière a fait les yeux en les pénétrant : leur transparence n’est qu’un
lle, Qu’elle n’allait jamais près d’une jeune fille, Et ne levait les yeux que devant un vieillard242… Seulement Coppée a t
ns Paris, dans la vie, si vous aimez mieux, qu’il nous peint avec ses yeux de poète. Dès ses premiers regards, il s’est appl
al, a fait sortir un altruisme déjà en germe jusque chez la bête. Aux yeux mêmes de la science, il y a de la vérité, et non
de son livre : J’ai fermé la porte au doute, Bouché mon cœur et mes yeux . Je suis triste et n’y vois goutte. Tout est pour
aux cheveux épars, aux poings levés, Qui portaient, en roulant leurs yeux d’épileptiques Des têtes et des cœurs tout sangla
matoire », parce qu’il a sa « la peau jaune », des « os fins », des «  yeux de cuivre » et que ses aïeux « massacraient gaiem
a figure Tomber un large soufflet. Sous cette âpre rhétorique Si ses yeux restent sereins, Alors je ferai ma trique Discute
croire De ta grandeur, de ta majesté, de ta gloire Déesse dont les, yeux étaient des firmaments, Quand tu ne seras plus qu
23 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 49, qu’il est inutile de disputer si la partie du dessein et de l’expression, est préferable à celle du coloris » pp. 486-491
le coloris ni par l’expression, il en est, qui pour ainsi dire, ont l’ oeil plus voluptueux que d’autres. Leurs yeux sont org
, qui pour ainsi dire, ont l’oeil plus voluptueux que d’autres. Leurs yeux sont organisez, de maniere que l’harmonie et la v
eurs y excite un sentiment plus vif que celui qu’elle excite dans les yeux des autres. Un autre homme, dont les yeux ne sont
lui qu’elle excite dans les yeux des autres. Un autre homme, dont les yeux ne sont point conformez aussi heureusement, mais
oussin, de préferer au Titien un peintre, qui n’a pas sçû charmer les yeux , et cela pour quelques inventions dont il juge qu
te ans les comédies de Moliere, qui lui remettront si bien devant les yeux le monde qu’il a vû, et qui lui fourniront des oc
24 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxvie entretien. L’ami Fritz »
ur, on la copie ; pour la copier, il faut la voir. Où donc ces jeunes yeux ont-ils pu voir ce qu’ils racontent aujourd’hui c
plie ; toutes choses travaillent plus que l’homme ne saurait dire ; l’ œil n’est jamais rassasié de voir, ni l’oreille d’ent
ongeait à différentes choses, et, de temps en temps, entr’ouvrait les yeux pour voir s’il était bien éveillé. Dehors il fais
c’est moi ! » le tira de son sommeil et lui fit venir les larmes aux yeux . Il respirait à peine pour mieux entendre. C’étai
vait avec chacun d’eux un grand air de ressemblance, c’est-à-dire les yeux bleus, le nez épaté, le menton rond frappé d’une
ns lui retiraient ses bottes. Il serrait les lèvres, écarquillait les yeux , et criait, en ouvrant les mains, comme s’il avai
ondi comme un bouvreuil, la face pourpre, la cravate lâchée, ses gros yeux voilés de douces larmes, et qui riait en songeant
se, de seize à dix-sept ans, fraîche comme un bouton d’églantine, les yeux bleus, le petit nez droit aux narines délicates,
 » Elle s’échappa comme un oiseau de sa cage ; et le vieux David, les yeux pétillants de joie, s’écria : « Voilà ce qu’on pe
ous verrons si tu ris comme lui, si ton cœur saute de plaisir, si tes yeux brillent, et si tu te mets à chanter l’air des Tr
x rebbe semblait tout ému ; le gros percepteur Hâan le regardait, les yeux écarquillés, et Iôsef, de temps en temps, murmura
rs Kobus s’éveillait ; il avait entendu ces choses avant d’ouvrir les yeux et regardait. Tout était encore sombre autour de
s poussant de sa petite main potelée. Elles ne la quittaient pas de l’ œil , tant elles l’aimaient ; et quand, assise sur son
une mine de chanoine, fraîche, rose, joufflue ; on ne verra plus mes yeux , tant j’engraisse… Ah ! ah ! ah ! » Un jour, Sûze
père ? » Et Fritz, la voyant ainsi, fraîche et souriante, ses grands yeux bleus écarquillés d’un air naïf, et sa petite bou
e, le dîner est prêt, mets donc la table ! » Mais le vieux rebbe, ses yeux fins plissés d’un air ironique, suivit Fritz du r
l’anabaptiste ? — Ah ! dit le vieux rebbe en attachant sur Kobus son œil gris ; tiens ! tiens !… et tu les trouves si bons
ps, puis il s’endormit. Le lendemain, il n’y songeait plus, quand ses yeux tombèrent sur le vieux clavecin entre le buffet e
evait le doigt et faisait : « Chut ! » Tout cela lui passa devant les yeux , et bien d’autres choses encore. Il s’assit, essa
urait dit qu’il jouait devant toute la ville. Sûzel, elle, ses grands yeux bleus écarquillés d’admiration et sa petite bouch
! » il la vit ainsi soupirant tout bas, les mains sur ses genoux, les yeux baissés. Katel entra ; il lui dit : « Ah ! c’est
causant, il prenait de temps en temps une cerise et la savourait, les yeux comme troublés de plaisir. « Ainsi, père Christel
r Napoléon. La description de sa toilette pour jeter de la poudre aux yeux des habitants de Rischen et peut-être de Sûzel es
tout cela courait le long de la route. Fritz, la face épanouie et les yeux au ciel, rêvait à Sûzel. Il la voyait d’avance, e
êvait à Sûzel. Il la voyait d’avance, et, rien qu’à cette pensée, ses yeux se remplissaient de larmes. « Va-t-elle être éton
ux-tu danser avec moi le treieleins ? » Elle alors, levant ses grands yeux bleus comme en rêve, de pâle qu’elle était, devin
son cou flexible et gracieux. Plus d’une belle fille l’observait d’un œil sévère, cherchant quelque chose à reprendre, tand
bras de Fritz avec une grâce naïve ; mais deux ou trois vieilles, les yeux plissés, souriaient dans leurs rides et disaient
ute de six pieds, noire de cheveux, avec un nez en bec d’aigle et des yeux perçants, laquelle se leva toute droite et sortit
e de la nuit, le coude dans la mousse, l’oreille dans la main, et les yeux fermés, perdu dans les ravissements célestes. Et
ble petite fée : elle a des ailes ! » Sûzel se tenait à son bras, les yeux baissés, les joues rouges ; et le père Christel,
ûzel, elle, trempait ses lèvres roses dans la mousse, ses deux grands yeux levés sur Kobus, et disait tout bas : « Oh ! que
de la ferme ; David, les joues plissées de rides innombrables et les yeux pétillants, le reçut par un sourire : « Bonjour,
fenêtres, à cinq ou six pas, on apercevait des figures curieuses, les yeux écarquillés, se penchant pour voir et pour entend
eurs immenses chapeaux de paille en parasol, la figure pourpre et les yeux écarquillés, s’étaient enhardies jusqu’à venir cr
Sûzel voudra je voudrai », dit-il en la regardant. Elle, baissant les yeux , pencha la tête contre l’épaule de Fritz sans rép
25 (1903) Considérations sur quelques écoles poétiques contemporaines pp. 3-31
comme ceux-ci : La fille de Minos et de Pasiphaé, ou L’effigie aux yeux clos de quelque grand destin ; on ne peut qu’êtr
son Qui transfor | me en scintillant écrin | le gazon, Reparaît ; les yeux baignés d’amour, elle éveille La fourmi dans ses
nuire à l’inspiration de la Muse. B. — Inobservance de la rime aux yeux . Le vers étant une sorte particulière de musi
particulière de musique doit être fait plus pour l’oreille que pour l’ œil , quoiqu’en puissent prétendre les auteurs des tra
es traités de versification exigeant que, « pour la satisfaction de l’ œil , les consonnes muettes qui suivent la voyelle rim
-prononciation des consonnes finales, posa le principe de la rime aux yeux . Racan ayant osé soutenir, contre le fougueux red
’identité de la consonne muette suffirait pour constituer la rime aux yeux , l’identité de la consonne qui la précède n’étant
s pourquoi l’on n’abandonnerait point, de temps en temps, la rime à l’ œil . Cela ne peut vraiment choquer les gens de goût,
gons — (s à la fin du mot) ; à moins que, par égard pour la rime aux yeux , ils n’aient découvert quelque chose de ce genre 
es vers : Plus belle que Vénus, tu marches : Ton front est beau, tes yeux sont beaux, Qui flambent sous deux noires arches,
D’où le brandon fut allumé, Qui tout le cœur m’a consumé, Ce fut ton œil , douce mignonne, Qui d’un regard traistre escarté
és, Parmi les vagues langueurs Des pins et des arbousiers. Ferme tes yeux à demi, Croise tes bras sur ton sein, Et de ton c
pprochons-la de la musique. Qu’on rime pour l’oreille et non pour les yeux  ; qu’on ait le droit d’appareiller un singulier a
26 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre cinquième. Le réalisme. — Le trivialisme et les moyens d’y échapper. »
s, ce qui importe, c’est la vie, et mieux vaut faire vivre devant nos yeux un monstre, malgré le caractère instable et provi
bre du cerveau d’un Cuvier, afin de produire un meilleur effet pour l’ œil . Le beau n’a jamais été absolument le simple, mai
naît le vers de Musset : Malgré nous, vers le ciel il faut lever les yeux  ; ce pourrait être la formule de l’esthétique id
laquelle l’invisible que chacun porte en soi se mêle au visible. Les yeux sont de grands questionneurs : ils interrogent ch
ins dans la reproduction minutieuse du pêle-mêle d’images hantant nos yeux que dans la perspective introduite en ces images.
portrait, une seule copie exacte d’un individu réel vivant sous leurs yeux . Même lorsqu’ils se sont inspirés de types réels,
ré de mouvement et de lumière. Au contraire, une âme vulgaire aura un œil vulgaire et un art banal. Chaque observateur empo
l’artiste vers les harmonies, les consonances, tout ce qui plaît aux yeux et aux oreilles ; la seconde le pousse à transpor
réservés dans leurs représentations. Il y a des choses qui choquent l’ œil , suivant l’expression vulgaire ; elles le choquen
ensemble ; qu’enfin, si le peintre avait parfaitement reproduit à nos yeux tous les caractères physiologiques de l’émotion,
in sont tels qu’il ne peut pas à proprement parler faire surgir à nos yeux un objet, une chose quelconque ; il ne peut que d
es reculent au second plan ; c’est que nous ne les voyons qu’avec les yeux de l’esprit, lesquels sont occupés du héros et de
oulant représenter la même scène, nous met la réalité vraie devant la yeux  ; il en résulte que ce que nous voyons tout de su
t une neige qui tombe et cristallise lentement en nous, ouvrant à nos yeux des perspectives sans fin et délicieuses, des eff
rattacher et se nouer, de telle sorte qu’il nous suffit de suivre des yeux ces séries de nœuds intérieurs pour retrouver et
près. Mais les poètes doivent une double déployer vision : avoir des yeux pour voir les choses rapprochées avec autant de l
umble canne de Provence de votre jardin, elle sera transfigurée à vos yeux par ce voyage dans l’espace ou dans le temps, qui
nisme banal de nos représentations, qu’il s’agit de faire saillir aux yeux et qui reste le constant objet de l’art. Si donc,
’à la condition d’être aperçu d’un point de vue large, et comme par l’ œil d’un philosophe, d’être ramené aux lois de la nat
i dont je ne connaissais point le visage. Un spectre parut devant mes yeux , et j’entendis une voix comme un petit souffle. »
niveau ; mais je sentais son mouvement, et c’était assez pour que mon œil s’attachât à elle, la suivît amicalement dans son
micalement dans son essor : cette petite vague faisait vivre pour mon œil la mer tout entière. Il me semblait qu’elle était
regard. Il glisse sur les eaux, puis disparaît. Où donc est-il ? Son œil se fait à la lumière assourdie des profondeurs. O
rmaient dans les deux des bancs d’une ouate éblouissante, si doux à l’ œil qu’il croyait ressentir leur mollesse et leur éla
crivain fait une description, soit à côté du personnage, soit par les yeux de ce personnage dont l’esprit est en repos, il n
ssent. Maintenant, remarquons que la personnalité ainsi mise sous nos yeux est bien rarement la nôtre propre ; parfois même
qui pensons, il faut enfin que, pour quelques instants, il soit à nos yeux plus présent, plus vivant que nous-mêmes. Flauber
les feuilles jaunies, en écoulant sa voix sous le rayonnement de ses yeux  ! Le bateau pouvait s’arrêter, ils n’avaient qu’à
tion, pas plus qu’on n’en ressent à sortir de la maison, à ouvrir les yeux et à regarder ce que l’on a devant soi. Décrire n
elle que s’en fait l’observateur curieux regardant toutes choses d’un œil égal, et celle que s’en fait l’acteur ému d’un dr
t les tendances de son esprit personnel : c’est la disposition de son œil qui fournit le plan du paysage, et il ne s’agit p
il qui fournit le plan du paysage, et il ne s’agit pas seulement de l’ œil physique, mais encore et surtout de l’œil intérie
e s’agit pas seulement de l’œil physique, mais encore et surtout de l’ œil intérieur. En un mot, le sentiment dominateur fai
27 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Doyen » pp. 178-191
e ses bras. L’enfant est dévoré par la douleur. Le père affligé a les yeux tournés vers le ciel, expectando… etc. . La mère
nt on ne peut pas mieux. Ce malade a je ne sais quoi d’égaré dans les yeux , il sourit d’une manière effrayante, c’est sur so
mère des corneilles rassemblées autour d’un cadavre, lui arracher les yeux de la tête en battant les ailes de joie ? Où atte
j’en ai entendu porter. Il présente à l’imagination des cadavres, des yeux arrachés de la tête, des corneilles qui battent l
l’autre art ne rejettera point cette image. Il n’en est pas ainsi des yeux arrachés de la tête. Je ferme les miens pour ne p
des yeux arrachés de la tête. Je ferme les miens pour ne pas voir ces yeux tiraillés par le bec d’une corneille, ces fibres
ence ? Sera-ce sur le cadavre ? Non, c’est une image commune. Sur les yeux arrachés hors de la tête du cadavre ? Non, puisqu
es qui battent les ailes autour de ton cadavre et qui t’arrachent les yeux de la tête… ou rangées dans l’ordre du poëte : je
vois les corneilles rassemblées autour de ton cadavre, t’arracher les yeux de la tête, en battant les ailes de joie. Regarde
images dans le discours et de sauver leurs effets, un art de fixer l’ œil de l’imagination à l’endroit où l’on veut. C’est
, rectilinéaires, anguleuses, la composition sera louche, obscure ; l’ œil irrégulièrement promené, égaré dans un labyrinthe
, ou elle s’arrête tout court, ou il faut bien de la complaisance à l’ œil pour en poursuivre le chemin. Une composition bie
qui achève d’augmenter la confusion, la discordance, la fatigue de l’ œil , ce sont des tons jaunâtres trop voisins et trop
un démoniaque qui se tord les bras, qui écume de la bouche, dont les yeux sont égarés, sera mieux senti de la multitude qu’
e dévelope peu à peu, et il trouve les vraies voix qui dessillent les yeux des autres, et qui les entraînent. o rus, … etc.
28 (1887) Journal des Goncourt. Tome II (1862-1865) « Année 1864 » pp. 173-235
. C’est un homme à longs cheveux gris, d’une jolie figure fatiguée, l’ œil vif, souriant et pénétrant et caressant ; une têt
a main, la tripotent, la retournent, vous plongent le regard dans les yeux . Quelque chose de particulier se passe en vous :
ut à l’heure, elle était vagante, ambulante, trottinante, fuyante à l’ œil . C’était quelque chose qui vous parlait discrètem
traiter un quelconque. Comment la lâcheté de son âme saute-t-elle aux yeux des plus bêtes ? Vendredi 29 janvier Nous a
essuyant machinalement, de temps en temps, du revers de sa manche, un œil sanglant, à moitié sorti de l’orbite. 9 mai
avec de petites oreilles détachées, du rose d’un coquillage, avec des yeux scintillants, avec une poussière d’or pâle pour c
s pareils à des courbes d’ailes, des épaules qui donnent vraiment à l’ œil la caresse d’une sculpture. Un dos antique du Dir
e front étroit, l’arc des sourcils remontant, le petit nez droit, les yeux noirs comme des diamants noirs, la bouche vagueme
e légères boucles de cheveux blonds, semées sur le haut du front, des yeux aux ombres profondes, au blanc bleuâtre, à la pru
aux ombres profondes, au blanc bleuâtre, à la prunelle veloutée ; des yeux enfoncés et doucement lumineux entre la paupière
me d’une lueur de veilleuse, d’un reflet d’alcôve, et le dessous de l’ œil tout enveloppé de nuit : des yeux qui semblent le
reflet d’alcôve, et le dessous de l’œil tout enveloppé de nuit : des yeux qui semblent les yeux du Soir. 18 mai Henri
e dessous de l’œil tout enveloppé de nuit : des yeux qui semblent les yeux du Soir. 18 mai Henri Monnier tombe chez no
nt un vieillard horriblement laid, avec de gros traits d’ouvrier, des yeux glaireux d’aveugle, une barbe inculte. De ce phys
egards, ainsi que sur un oreiller, le visage d’une convalescente, aux yeux demi-fermés, ne laissant voir que le petit point
ressemblent à l’endormement d’un paysan conduisant une charrette, les yeux ouverts. Elle dort beaucoup le jour et la nuit. D
t-elle par hasard dehors, la nuit venue, elle vous dit de cligner des yeux , pour voir, dans la lune, « Judas avec son panier
rus ; sa seule passion est la salade. En parlant, elle s’adresse de l’ œil à la domestique qui sert. Elle va toujours à l’in
sé de sa peau, resserrait encore le peu de chair vivante, montrée aux yeux . Un collier en filigrane d’or, la coupait deux ou
? Comme tout, depuis l’attache du fruit jusqu’à l’enveloppe, charme l’ œil  ! Dieu ne me semble avoir fait à la main, et avec
, comme quelqu’un vers lequel nous voyons s’approcher la mort, et nos yeux s’attachent involontairement à lui, comme à une p
ce visage fouetté aux pommettes, la lumière fiévreuse du gris de son œil , rayé de filets de sang, cette tête forte, fruste
Alors… Ah ! tiens, ça c’était plus horrible que tout… j’ai fermé les yeux … on lui a mis les grosses éponges… elles entraien
plein le crâne, de grandes ombres noires emplissant le creux de leurs yeux , jouent automatiquement quelque chose de criard e
lades, de celle qui vient de quitter la maison, après avoir fermé les yeux de M. Lefebvre… Cette sœur donnait de féroces dét
outes les avarices de la richesse, racontant qu’elle avait vu, de ses yeux , ensevelir un fils de grande famille, dans un vie
e Supplice d’une femme à la Comédie-Française, et le publiciste a des yeux de velours pour qui lui parle de sa pièce, de la
29 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre XIV, l’Orestie. — Agamemnon. »
dement. Et le roi Agamemnon était au milieu d’eux, semblable par les yeux et par la tête à Zeus qui se réjouit de la foudre
s la femme aux yeux de chien s’éloigna, et ne voulut point fermer mes yeux et ma bouche, au moment où je descendais dans la
rappèrent la terre de leur sceptre, et des larmes coulèrent, de leurs yeux . » — Ce remède c’était l’immolation d’lphigénie q
le versait sur la terre son sang couleur de safran, d’un trait de ses yeux elle saisit de pitié les sacrificateurs, belle co
atues lui est odieuse ; leur beauté n’est plus, car elles n’ont pas d’ yeux . » — Image touchante d’une inexprimable tendresse
endresse. En quittant la maison nuptiale, la femme aimée a éteint les yeux des statues qui la décoraient. C’était son pur re
ne comme la mer tranquille… parure de la richesse… trait charmant des yeux … fleur du désir enivrant le cœur. » — Plus tard,
 Je pressens un grand malheur embusqué dans l’ombre ; les Dieux ont l’ œil sur ceux qui ont fait périr beaucoup d’hommes. »
et le feu. » Clytemnestre se sent atteinte par ce mot sévère, par cet œil de juge fixé peut-être sur elle. L’époux est-il a
erbes. Il sait que la pourpre irrite le regard des dieux autant que l’ œil des taureaux, et que leur jalousie s’offusque des
revient de la grande guerre qui ferme le cycle de l’âge héroïque. Ses yeux ont vu ce que les yeux humains ne reverront plus 
erre qui ferme le cycle de l’âge héroïque. Ses yeux ont vu ce que les yeux humains ne reverront plus : des dieux combattant
tidiques. — « Ô Dieux ! Dieux ! Ô Terre ! Ô Apollon ! Apollon ! » Ses yeux se dilatent, ses cheveux se dressent, l’écume sib
pprête dans l’intérieur du palais ; elle tombe en arrêt devant lui, l’ œil ardent, la bouche écumante. Son regard perce les
prophétique gonfle de nouveau sa poitrine, la seconde vue rouvre ses yeux aux horreurs du palais maudit. Elle y voit ce qui
ions, dans mon sang versé d’un seul flot ! Que je ferme doucement les yeux  » Elle va s’élancer vers la hache, le Chœur l’arr
sur la vie. Elle la voit misérable et vide, comme elle se révèle aux yeux qui vont se fermer ; elle en dénonce le néant fin
30 (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1867 » pp. 99-182
* — Pourquoi une porte japonaise me charme-t-elle et m’amuse-t-elle l’ œil , tandis que toutes les lignes architecturales gre
tandis que toutes les lignes architecturales grecques l’ennuient, mon œil  ! Quant aux gens qui prétendent sentir les beauté
5 avril Sur le Pausilippe. De ma cabine je regarde bêtement par l’ œil rond, par le hublot du bateau, l’échevèlement éte
ulées de picturales ordures. J’éprouve une singulière impression, mes yeux sont heureux, je me sens en rupture de ban avec c
mnastes et les faiseurs de tours. Un des caractères de la beauté de l’ œil dans les statues grecques — caractère que je n’ai
la retraite de la paupière inférieure, en sorte que si on regarde un œil de profil, il se dessine en une ligne complètemen
e type de l’acteur Provost. Un vieillard, le front raviné de rides, l’ œil sans prunelle dans le creux d’un orbite froncé de
pensée. Une matérialité méditative. La sévère et profonde beauté des yeux , qu’on sent plutôt qu’on ne perçoit dans leur cer
heureux emprunt à la très médiocre sculpture dramatique du Laocoon. L’ œil aux beaux temps de la Grèce, si bellement et si m
ble impression de papier mal peint, que puisse donner la peinture à l’ œil d’un peintre coloriste. Impossible de voir — quan
ements tels qu’on les voit dans les tragédies de Saint-Charlemagne, d’ yeux , où un professeur bien appliqué semble avoir mis
sainte placidité dans l’étonnement, angélisant, pour ainsi dire, les yeux de ceux qui assistent à un miracle. Chez Raphaël
pâleurs d’ivoire des vieux os et les grands creux d’ombre du vide des yeux . Et dans le tas, au milieu des fronts fuyants, un
l’on voit, et dont la grosse natte, à demi émiettée, lui aveugle les yeux . En travers, jetée sur une table, la momie qu’on
. Une dernière bande, arrachée de la figure, découvre soudainement un œil d’émail, où la prunelle a coulé dans le blanc, un
soudainement un œil d’émail, où la prunelle a coulé dans le blanc, un œil à la fois vivant et malade, et qui fait un peu pe
s aisselles apparaissant sous le relâchement des épaulettes ; de gros yeux ronds ; un nez en poire avec un méplat kalmouck a
t un aspect chinois par le ventre et la graisse qui leur chinoise les yeux . 12 juillet Sur l’Allier. Une petite laveus
paire de pommes, le corps libre, souple, m’a fait repasser devant les yeux la toilette matinale de peuple d’une ancienne maî
é de Paris, et dans tous les cafés, on voit les garçons s’essuyer les yeux du coin de leur tablier. * * * — Avez-vous remarq
n’achètera un bel enfant, une belle petite fille, pour avoir sous les yeux un chef-d’œuvre de nature, de l’art de Dieu. Il p
des restes de beauté diabolique, et ayant dans le cerné de son vieil œil , l’apparence d’un sourire de jouissance, mêlé à j
favoris lui mangeant la figure à la façon de deux perruques, avec ses yeux de taupe, ses cravates de Mazulipatam ; et les bi
n serpentant, font de lui comme le Laocoon des chaînes de montre. Nos yeux , au milieu de tout ce monde, ne se reposent et ne
re de poitrinaire, aux omoplates perçant sa robe étroite, aux lobes d’ yeux des prières d’Overbeck, marchant éternellement su
elquefois sans tact, et dur de paroles aux inférieurs… Au physique, l’ œil clair, le nez à l’arête sèche, sanguin, sensuel,
a chansonnette, avec son front d’ivoire, ses sourcils d’astrakan, ses yeux et son rire de poussah ; la femme, une très graci
t délicat et méphistophélique observateur, avec son nez crochu et son œil clair d’Allemand du Nord. 27 août Dégoût ic
d’une bougie transparente, en fait des statues étrangement douces à l’ œil , presque diaphanes. Et la description de ces femm
it, dans la face, le creux rond d’une serpe, avait enlevé le nez, les yeux , la bouche, tout ce qui est la figure d’un homme.
se ; elles ont quelque chose d’inhumain, d’alarmant, d’effrayant. Des yeux qui jamais ne regardent, un mélange de clowns et
e détachés, à l’apparence d’un nimbe, un calme front bombé, de grands yeux pleins de lumière dans l’ombre de leur cernure, u
aindre du mal qu’il a à vivre, cette mimique sénile, ces fermements d’ yeux qui disent : « Allez, je me sens ! » ces gestes d
dessus le docteur Phillips, avec sa grosse tête dans les épaules, ses yeux saillants, sa personne ankylosée, se met à parler
sants des lutteurs s’élançant dans la pleine lumière. — Les défis des yeux . — Les claquements de mains sur la peau dans l’em
31 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 27, que les sujets ne sont pas épuisez pour les poëtes, qu’on peut encore trouver de nouveaux caracteres dans la comedie » pp. 227-236
n’est varié. D’ailleurs tous les sujets ne sont point à la portée des yeux d’un seul homme. Il ne découvre que ceux qui sont
ui les raconte sans les remarquer, parce que le genie n’ouvre pas nos yeux  ; mais ces sujets frapperoient d’abord le poëte q
Le visage des hommes est toujours composé des mêmes parties, de deux yeux , d’une bouche, et cependant tous les visages sont
toujours. C’est donc parce que les faiseurs de comedie n’ont pas les yeux assez bons pour bien lire dans la nature, pour y
e la découvre, un rien la fait paroître, mais tout mortel n’a pas des yeux pour la connoître. Pour demêler ce qui peut forme
itude. Ils ont tous le même air, parce que ces peintres n’ont pas les yeux assez bons pour discerner l’air naturel qui est d
ses un peintre n’observe-t-il pas dans un incident de lumiere que nos yeux n’apperçoivent point, dit Ciceron. Je conclus don
32 (1860) Cours familier de littérature. IX « XLIXe entretien. Les salons littéraires. Souvenirs de madame Récamier » pp. 6-80
ment, qu’une grande puissance ; elle y fut un grand éblouissement des yeux , elle y fut un long enivrement des cœurs, elle y
et elle le fait mourir, comme le phénix, dans la flamme de deux beaux yeux  ; elle allume à douze ans dans le Dante un foyer
nt trente ans, comme un divin modèle d’atelier voilé, devant tous les yeux et devant tous les cœurs de deux générations d’ad
jeune jusqu’à la mort. Sa mission était un éternel sursum corda des yeux et de l’imagination de son siècle. V Ce ne
ans un ciel de nuit, un front mat, des cheveux bais, un nez grec, des yeux trempés de la rosée bleuâtre de l’âme, une bouche
, mais on ne songeait pas non plus à demander son âge. Elle avait aux yeux l’âge qu’on voulait, car les âges étaient réunis
, mais une permanence de la beauté accomplie. Son costume faisait aux yeux partie de sa personne ; il ne la parait pas, il l
les visions célestes pour ne rien perdre de leur éblouissement ; les yeux de tout un monde ont passé sur cette figure, cent
quelle n’a pas dû être l’impression de cette femme idolâtrée sur les yeux de la France et de l’Europe, quand elle apparut,
à la terre ? Que j’aurais voulu la voir alors, et qu’heureux sont les yeux qui se rafraîchirent et s’enivrèrent de son premi
ui puissent ressusciter cette apparition. Quand je vous aurai dit des yeux bleu de mer azurés jusqu’à la nuit par l’ombre de
hers à son imagination ou à sa piété. M. de Chateaubriand était à ses yeux le premier de ces monuments vivants du siècle. Pa
e renaissance de la religion antique. M. de Chateaubriand était à ses yeux l’Esdras du vieux temple, temple reconstruit non
personnifiée ; elle entrait naturellement comme une lumière dans les yeux , comme une musique dans l’oreille, comme une pers
je me hâtai de reporter mon attention sur ma mère, pour voir dans ses yeux ravis l’impression des noms et des personnes qui
te viril et la tête olympienne. Cette tête attirait et pétrifiait les yeux  ; des cheveux soyeux et inspirés sous leur neige,
pirés sous leur neige, un front plein et rebombé de sa plénitude, des yeux noirs comme deux charbons mal éteints par l’âge,
communiqué à temps le manuscrit du Moïse, n’avait pu préparer ni ses yeux ni ses intonations. Il lut bien les premiers acte
pler qu’une torture physique ; on détournait la tête, on baissait les yeux . M. de Chateaubriand, excédé de vains efforts, re
e grâce et d’une femme de renom. Ce livre a aussi un grand mérite aux yeux des curieux du cœur humain : c’est d’avoir à demi
les feux trop ardents du Midi et les formes trop frêles du Nord ; les yeux y ont en général la teinte azurée du Rhône, qui b
plus tard un maître du monde du même charme dont elle avait fasciné l’ œil d’un enfant. XXIX Une liaison avec M. de Ca
compagnes de leur vie, soit qu’une très belle femme paraisse à leurs yeux un luxe naturel qui attire sur leur maison l’atte
de Pétersbourg, pour adorer de près dans une soirée la merveille des yeux . Les annales de la Grèce ou de l’Ionie, ces pays
pour moi lors de mon début dans la vie surpasserait mille fois, à mes yeux , l’ambition d’un poste diplomatique quelconque. A
33 (1857) Cours familier de littérature. III « XIVe entretien. Racine. — Athalie (suite) » pp. 81-159
n nom semi-aristocratique eussent eu un attrait non raisonné pour ses yeux , il ne m’avait pas fait faire antichambre une heu
it de ceinture. Son cou était nu et laissait se gonfler librement à l’ œil ses muscles saillants et ses fortes veines, signe
était en robe de chambre, et ne laissait voir qu’un front large, des yeux grands et doux, une bouche mélancolique et fine,
it las d’en produire sur la scène ; il se reposait et il reposait les yeux dans sa maison. Je me sentis à l’instant rassuré
cène ? » IX Il avait des larmes, en m’écoutant, dans ses beaux yeux bleus. « Déjeunons », me dit-il du ton avec leque
Auguste dit à Cinna : « Prends un siège, Cinna ! » Puis il essuya ses yeux d’un revers de main. « Vous m’attendrissez », me
atin. « Que veux-tu ? mon ami », dit-elle à Talma. Puis, voyant à ses yeux humides qu’il avait été ému plus que d’habitude :
ts, « mais ce n’est pas la tragédie qui me fait monter des larmes aux yeux  ; c’est ce jeune homme. Fais-nous servir le déjeu
le, très laide, avec quelques traces de sensibilité féminine dans les yeux et sur les joues. Elle jeta avec un geste de dégo
a scène il faut un chef-d’œuvre de la nature pour le personnifier aux yeux et à l’oreille d’un siècle. Vous avez été Tacite
e de Lafon, son rivai de la scène. Lafon, qui avait le front noble, l’ œil brave, le geste héroïque, l’accent martial, était
ombre chagrin paraît ensevelie. Je l’observais hier, et je voyais ses yeux Lancer sur le lieu saint des regards furieux ; Co
grâce au zèle officieux Qui sur tous mes périls vous fait ouvrir les yeux . Je vois que l’injustice en secret vous irrite, Q
u Dieu vivant braver la majesté ? » La reine, alors sur lui jetant un œil farouche, Pour blasphémer sans doute ouvrait déjà
e à l’instant s’est glacée, Et toute son audace a paru terrassée. Ses yeux , comme effrayés, n’osaient se détourner ; Surtout
eux. Abner. Grand Dieu ! Athalie. Grand Dieu !Dans ce désordre à mes yeux se présente Un jeune enfant couvert d’une robe éc
dée À deux fois, en dormant, revu la même idée. Deux fois mes tristes yeux se sont vu retracer Ce même enfant, toujours tout
e. Je l’ai vu : son même air, son même habit de lin, Sa démarche, ses yeux , et tous ses traits enfin ; C’est lui-même. Il ma
ularité ; est-ce Séjan qui parle ? Qu’est-il besoin, Nabal, qu’à tes yeux je rappelle De Joad et de moi la fameuse querelle
a mollesse, Autant je les charmais par ma dextérité, Dérobant à leurs yeux la triste vérité, Prêtant à leurs fureurs des cou
n qui s’empare de moi ? C’est lui-même. Il m’échauffe, il parle ; mes yeux s’ouvrent, Et les siècles obscurs devant moi se d
e ! De son amour pour toi ton Dieu s’est dépouillé ; Ton encens à ses yeux est un encens souillé !     Où menez-vous ces enf
, Quelle main en un jour t’a ravi tous tes charmes ? Qui changera mes yeux en deux sources de larmes     Pour pleurer ton ma
eine infortunée ! D’armes et d’ennemis je suis environnée ! Joad. Tes yeux cherchent en vain, tu ne peux échapper, Et Dieu d
de Port-Royal, ce nid d’hérésie. Les plus beaux chants n’étaient, aux yeux du roi, que des séductions à l’erreur ou à la lib
34 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre troisième. Le souvenir. Son rapport à l’appétit et au mouvement. — Chapitre quatrième. L’aperception et son influence sur la liaison des idées »
seau, puis, sans la prévenir, on interpose un prisme devant un de ses yeux  : la malade s’étonne alors de voir deux oiseaux ;
fille hystérique voyait la Vierge lui apparaître : en lui pressant l’ œil , on dédoublait invariablement cette apparition mi
law, doué d’une faculté qu’avait déjà Gœthe, voit, quand il ferme les yeux et qu’il attend un moment, l’image claire de quel
ant que les mains visibles, un vol de flèches occupant complètement l’ œil de la vision (contiguïté), des étoiles tombantes,
isme des deux rétines, etc. Nous ne savons pas même sur lequel de nos yeux tombe une image, jusqu’à ce que nous ayons appris
que nous ayons appris à discerner la sensation locale propre à chaque œil  ; aussi peut-on, depuis des années, être aveugle
re à chaque œil ; aussi peut-on, depuis des années, être aveugle d’un œil et ne pas le savoir. Y a-t-il dans tout cela l’ac
able que le déterminisme physiologique ; ce n’en est pas moins, à nos yeux , un déterminisme. La « production d’énergie intel
35 (1856) Mémoires du duc de Saint-Simon pp. 5-63
omme dans un pays si perdu, parmi tant de coquins et d’imbéciles, aux yeux d’un juge si pénétrant, si curieux, si sévère. No
que ne venait rompre la belle harmonie de cette douleur suprême ; les yeux un peu rougis, avec des plaintes modérées et des
e de Mithridate. Si l’on était coupable, on mettait la main sur ses yeux avec indignation, et l’on s’écriait : Et la mort
sur ses yeux avec indignation, et l’on s’écriait : Et la mort, à mes yeux dérobant la clarté, Rend au jour qu’ils souillaie
age des procureurs et des saute-ruisseaux antiques ; nous jetions les yeux au bout de nos manches, avec inquiétude, craignan
ache était une petite et fort vieille créature avec des lippes et des yeux éraillés à faire mal à ceux qui la regardaient, u
es et des croquignoles dont elle entrait en furie ; parce qu’avec des yeux pleins de chassie, elle ne voyait pas au bout de
sses et les trahisons ; on est là comme à Versailles, contemplant des yeux la magnificence du palais, pendant que l’esprit c
jesté j’aimerais mieux être mort (en le regardant avec feu entre deux yeux ). Je lui parlai aussi de la longue absence que j’
ts d’horreur que nul, sauf Shakespeare, n’a surpassés. On le voit les yeux fixes et le corps frissonnant, lorsque, dans le s
L’insulte, le mépris, le dédain, le triomphe lui furent lancés de mes yeux jusqu’en ses moelles. Souvent il baissait la vue,
e ses mains, tout en lui criait tout haut son amour ou sa haine ; les yeux les moins clairvoyants le perçaient. Il s’échappa
que le premier aspect de tous les visages. » « Cette promptitude des yeux à voler partout en sondant les âmes » prouve qu’i
goureux et maigre, un visage en losange, un nez grand et aquilin, des yeux beaux, parlants, perçants, qui ne regardaient qu’
s les rages et les blasphèmes, « grinçant des dents », écumant, « les yeux hors de la tête », avec une telle tempête et si c
out pêle-mêle et retire de ce bourbier l’objet qui peut figurer à nos yeux son personnage, nous le rendre aussi présent, aus
ts envoyés par les gens de la cabale contraire, qui questionnent d’un œil étincelant et hument dans l’air la bonne nouvelle
st-à-dire les sots, tiraient des soupirs de leurs talons, et avec des yeux égarés et secs louaient Monseigneur, mais toujour
gnaient le roi de la perte d’un si bon fils. Les plus politiques, les yeux fichés en terre et reclus dans des coins, méditai
du spectacle, entretenues avec soin », pour rougir et barbouiller ses yeux d’héritière. Survint l’Allemande, cérémonieuse et
prononçant la remontrance. Sa voix entrecoupée, la contrainte de ses yeux , le saisissement et le trouble visible de toute s
fet sont laterales regis contre ce vas electum du tiers état. Mes yeux fichés, collés sur ces bourgeois superbes, parcou
36 (1910) Muses d’aujourd’hui. Essai de physiologie poétique
nt. Je laisserai de moi, dans le pli des collines, La chaleur de mes yeux qui les ont vu fleurir, Et la cigale assise aux b
lle comprend avec effroi l’éphéméréité de son être, et qu’un jour ses yeux , qui contemplent les merveilleuses couleurs de la
x-là qui liront les pages de mon livre, Sachant ce que mon âme et mes yeux ont été, Vers son ombre riante et pleine de clart
ecueils. Voici quelques pincées de cette cendre, encore chaude : Les yeux , les yeux, ne plus se souvenir des yeux, Les yeux
oici quelques pincées de cette cendre, encore chaude : Les yeux, les yeux , ne plus se souvenir des yeux, Les yeux qu’on a a
cendre, encore chaude : Les yeux, les yeux, ne plus se souvenir des yeux , Les yeux qu’on a aimés, mauvais comme des pierre
ncore chaude : Les yeux, les yeux, ne plus se souvenir des yeux, Les yeux qu’on a aimés, mauvais comme des pierres !… Ces y
ir des yeux, Les yeux qu’on a aimés, mauvais comme des pierres !… Ces yeux profonds avec des flèches au milieu Ah ! qu’ils f
ours luisants, les jardins où nous sommes, Cesser d’être du sang, des yeux , des mains, des hommes Descendre dans la nuit ave
rêve éternel qui se joue                                Au fond des yeux . J’aime encore le symbolisme sans trop de mystèr
strophe : Ne vous plaignez pas trop d’avoir un cœur très sombre, Vos yeux seront plus beaux quand vous aurez pleuré, Il naî
lgaires de quelques autres poétesses. Quand je refermerai mes grands yeux dans la mort, Vous pleurerai-je, hélas ! amèremen
ont je ne sais rien, je rêve, ô mes aïeules,                   À vos yeux doux. Et dans ces Stances aux dames créoles, ell
range démence ; Son voile jaune s’enfle au vent du matin bleu, Et ses yeux sont remplis de la terreur immense D’avoir vu cet
ine Des fleurs et des moissons qui chargent ton haleine ; Je mets mes yeux ardents dans les étangs profonds Qui sont ton reg
 : L’odeur de mon pays était dans une pomme. Je l’ai mordue avec les yeux fermés du somme, Pour me croire debout dans un he
ois séculaire déjà ; Je songe qu’il aurait mon visage sans doute, Mes yeux épouvantés, noirs et silencieux, Et que peut-être
antés, noirs et silencieux, Et que peut-être, errant et seul avec ces yeux , Nul ne prendrait sa main pour marcher sur la rou
vol agile et bleu des libellules ; Aux visages des eaux, j’ai vu mes yeux reluire, Et mon sang a teinté les roses campanule
cœur comme une main caresse, Comme un triste baiser se posant sur les yeux . Voici encore la Grange, baignée de cette atmosp
olettes, était imprégnée du parfum tenace de l’Orient, tandis que ses yeux , bleus comme les flots, reflétaient le sourire li
amour ont les charmes Des rapines, l’attrait farouche des viols. Tes yeux ont reflété la splendeur de l’orage… Exhale ton m
: il recrée l’état inquiet du désir, et cette « pureté dernière » des yeux , avant que l’extase les ait envahis et troublés.
bras, À mon cri d’amour qui se pâme Tu souris et ne réponds pas, Tes yeux fermés me glacent l’âme… J’ai peur… De t’avoir pe
Parce que tes cheveux sont longs et pleins d’odeurs Et parce que tes yeux ont d’étranges ardeurs Et se troublent ainsi que
mne… Ta robe verte a des frissons d’herbes sauvages, Mon amie, et tes yeux sont pleins de paysages. Qui viendrait nous troub
Et je te sens déçue et je me sens lointaine… Nous demeurons avec les yeux de l’exilé, Suivant, tandis qu’un fil d’or frêle
e et un artiste d’une rare perfection : Ô toi que je verrai dans les yeux de la mort ! …………………………… Je ne puis oublier que j
ils nous complètent ; leurs gestes, leur parfum, la couleur de leurs yeux , le timbre de leur voix nous mettent, physiologiq
e lui parle : Quand je te retrouve, bien-aimée, ô solitude, Avec tes yeux si purs et tes cheveux légers, J’aime aller avec
a métamorphose, jusqu’à se vouloir tout à fait autres à leurs propres yeux , et à s’inventer des sentiments et des passions q
us font un coin éternel dans l’espace, Tous vous ignoreront… mais des yeux aussi purs Que les miens, mon Héros, en des print
 : Tu passas… je me tus… L’âme, à tes pieds, fauchée, J’écoutai, les yeux clos, tes pas qui décroissaient, Je te suivis de
umineuse ardeur : on y trouve, à l’analyse, les lèvres d’Héloïse, les yeux de Rolla, la douleur de Werther, la robe d’Ophéli
ence ! Ardeur vive de l’Être !… Quelles larmes, Poète, exaspèrent tes yeux , Quand de toi, tout à coup, un poème veut naître,
ainsi tout entière en tout lieu, D’être une et d’être mille avec des yeux sans nombre… Mais, davantage encore : elle est t
délicatesse de sentiments : Je pleurerai l’instant vécu loin de tes yeux , La minute d’oubli pour ton, âme perdue, L’incons
é n’avaient été exprimées avec cette sincérité. Je regarde, « avec un œil gros d’infini », dit-elle, Grouiller dans mon gi
andon laiteux. ………………………………………………………………………… La larme qui me monte aux yeux , tu la connais, Elle a le goût profond de mon san
« lorsque nous étions deux à jouer dans mon âme ». Ouvre d’abord les yeux à mon doux crépuscule, Prépare-les longtemps à l’
d’autres cieux Et c’est l’ombre de la tempête Qui déjà monte dans tes yeux . Et tandis qu’elle regarde les yeux de son enfan
tempête Qui déjà monte dans tes yeux. Et tandis qu’elle regarde les yeux de son enfant encore pleins de son ombre, elle se
t dans la chambre, obstinée, La joie et l’abandon m’avaient fermé les yeux , Le soleil à mon front tissait des fils de cuivre
ux. Un autre été est revenu : elle ne veut pas le vivre et ferme ses yeux à la beauté des choses ; sa poésie ne décrit pas
de leur longue espérance » : Avec la main ouverte au-dessus de leurs yeux , elles ont interrogé toutes les voiles qui passe
que de douceur y sont mêlées, Et quel frémissement me descend sur les yeux  ! …………… Une femme retrouve comme une virginité n
les rêves d’une femme ardente ? « Et regardez donc ces hommes : leur œil en témoigne, ils ne connaissent rien de meilleur
, E. Kant, Royer-Collard, Alex. Dumas fils, Emile Augier, sont, à ses yeux , comme s’ils n’avaient pas existé. » Ce qui, au m
37 (1842) Essai sur Adolphe
é délibérément la science, l’action ou l’amour ; s’il avait épié d’un œil vigilant le premier éveil de ses facultés, s’il a
ie préférée, l’emploi légitime de ses forces suffirait à l’occuper. L’ œil attaché sur l’horizon lointain, mais sûr d’arrive
x premiers jours, et maintenant pâlissants et confus. Je suivrai d’un œil assuré les feuilles dispersées de mes espérances,
e de ses années, et voici qu’elle a vieilli en un jour ; elle avait l’ œil splendide et superbe, et sur son front rayonnaien
, parce qu’elle a lutté contre l’envie et la médisance, parce que les yeux sont fixés sur elle, parce que sa fidélité perman
esse les baisers d’une autre bouche ; il tremblerait de lire dans ses yeux une pensée qui retournerait en arrière et qui s’a
eine espérée. Ellénore, après la confusion de la défaite, ouvrira les yeux , et cherchera vainement autour d’elle les félicit
e de sourires, de regards et de serments, voilà qu’ils commandent aux yeux et aux lèvres de jouer le bonheur absent. S’il ar
sans contrôle. Dès que son amant fait un pas, il trouve devant lui un œil curieux qui attend sa réponse ; s’il s’échappe un
larmes amies, quand une bouche adorée ne vient pas les boire dans nos yeux , et rafraîchir de ses baisers la paupière enflamm
tait franchement la destinée qu’elle s’est faite, si elle ouvrait les yeux et mesurait la route parcourue, il y aurait encor
38 (1857) Cours familier de littérature. IV « XXe entretien. Dante. Deuxième partie » pp. 81-160
ou collective ; ils passent, comme une revue de fantômes, devant les yeux du poète et du lecteur ; c’est la procession des
ent du sol » (allusion sans doute à ses adversités), « s’offrit à mes yeux Celui qui par un long silence paraissait avoir pe
t de beauté qu’à l’instant je la priai de m’imposer ses désirs. « Ses yeux brillaient plus que l’étoile. Et, avec une physio
ette la confusion dans ses tableaux. Électre, Énée, Hector, César aux yeux d’oiseau de proie, Penthésilée, Lavinie, le premi
mes. « “À plusieurs pages cette lecture nous éclipsa le jour dans les yeux et nous décolora d’un frisson le visage ; mais un
Brunetto Latini, premier maître de Dante : « Ces âmes clignaient les yeux en nous regardant, comme le vieux tailleur regard
e cou tordu, dont le visage regarde les reins, et dont les larmes des yeux baignaient la croupe (encore ici n’employons-nous
eu de clarté eut pénétré dans le cachot de douleur, je parcourus de l’ œil les quatre visages de mes fils ; j’y retrouvai av
dans les convulsions et les imprécations de rage : vous détournez les yeux avec dégoût ; vous n’aurez qu’un gibet au lieu d’
mnés dans l’enfer du froid, dont les larmes se glacent en coulant des yeux  ; là des âmes déjà torturées dans l’enfer pendant
r respect pour cet entretien de la vie avec la mort, et j’ai sous les yeux et dans le cœur toute la poésie du Purgatoire. Ce
ôt que je sortis de l’air mort qui m’avait si longtemps contristé les yeux et le cœur. « La belle planète qui invite à aimer
ablement homériques, qui éblouissent ou charment à chaque instant les yeux , presque à chaque page du Purgatoire. La fibre ir
nt que les autres s’arrêtent tout intimidées sur le seuil, baissant l’ œil et le museau à terre, — et ce que fait la premièr
ste assise ; — elle se complaît délicieusement à contempler ses beaux yeux , comme moi à m’embellir avec mes mains. Voir est
aient de tous les côtés de l’horizon, et le sommeil s’enfuyait de mes yeux avec elles. Je me levai, et voyant les sages déjà
brisseaux que cette terre enfanta d’elle-même, — tandis que les beaux yeux (de Béatrice), dont les larmes m’attendrirent pou
montagne ? Ne savais-tu point qu’ici l’homme est heureux ? ” » « Mes yeux  », continue le poète, « tombèrent sur la claire f
œur se fit à l’instant eau et souffle, et sortit avec angoisse de mes yeux et de mon sein ! » XIX Béatrice parle d’ab
lle aux âmes attentives, « et, en laissant briller sur lui mes jeunes yeux , je le guidai dans le droit chemin. — Mais si tôt
ut si imperceptible à l’oreille qu’il ne put être entendu que par les yeux au mouvement de ses lèvres. « Quels charmes, que
vain la flèche. » « Tels que de petits enfants, muets de honte et les yeux en terre, restent immobiles, se reconnaissant cou
us lui fûmes données pour suivantes. « Tourne, ô Béatrice, tourne les yeux vers ton fidèle, qui, pour te revoir, a fait tant
a fait tant de pas ! Accorde-nous, par grâce, de dévoiler devant ses yeux ta bouche, afin qu’il contemple la seconde beauté
» Cette idée de s’ouvrir le ciel par l’amour et de voir Dieu par les yeux de la femme qu’il a tant aimée rappelle sans cess
regarde au-dessus de toi, car le paradis n’est pas seulement dans mes yeux . » « Et comme, à mesure que l’homme sent plus de
39 (1763) Salon de 1763 « Peintures — Chardin » pp. 220-221
même. Les objets sont hors de la toile et d’une vérité à tromper les yeux . Celui qu’on voit en montant l’escalier, mérite s
r les tableaux des autres, il semble que j’aie besoin de me faire des yeux  ; pour voir ceux de Chardin, je n’ai qu’à garder
e faire des yeux ; pour voir ceux de Chardin, je n’ai qu’à garder les yeux que la nature m’a donnés, et m’en bien servir. Si
de la porcelaine ; c’est que ces olives sont réellement séparées de l’ œil par l’eau dans laquelle elles nagent ; c’est qu’i
ent ce faire bien mieux que moi ; tous en feront sentir l’effet à vos yeux . Approchez-vous, tout se brouille, s’aplatit et d
40 (1884) La légende du Parnasse contemporain
ble des téméraires qui, mieux appréciés, auraient pu faire ouvrir les yeux sur la bassesse et la médiocrité des choses litté
n honnête gendarme de qui, plus tard, il parlait des larmes plein les yeux , et la voix tremblante d’émotion, bien qu’il fît
ait de beaux vers alors ? Auguste Vacquerie, en proie au drame et les yeux tournés vers l’exil d’où devait revenir le Maître
qui croyaient ressembler au lac céleste d’Elvire, repleurant avec des yeux de veau les larmes divines d’Alfred de Musset, qu
n gendarme de Robert-Macaire ! Quelles moustaches formidables ! Quels yeux d’un bleu férocement enfantin ! Quelles pattes !
uinze gendarmes. On eût dit la sortie qui termine le second acte de l’ Œil crevé. Je suis jeté sur un lit de camp. En un cli
r le côté, je recevais la poussière et les toiles d’araignée dans les yeux . Des rafales de vent froides et pénétrantes entra
m’étends sur les couvertures, lorsque Thessein revient, écumant, les yeux injectés de sang, furieux. « Veux-tu avouer ? Mis
a rien d’imaginaire dans cette extraordinaire aventure. J’ai sous les yeux le texte du procès-verbal dressé par l’étonnant g
paradis. Ces vers sont éclos pour la bien-aimée, Pour que ses beaux yeux , que ses yeux charmants Qu’emplit une aurore enco
vers sont éclos pour la bien-aimée, Pour que ses beaux yeux, que ses yeux charmants Qu’emplit une aurore encore innommée Le
eux, Tu me regardais écrire, inquiète. Et sur le papier promenant tes yeux . Tes bras nus sortaient à demi des manches, Tu m
ande, Répondre juste à tous propos. Ah ! C’est une rude Normande, À l’ œil alerte et bien dispos ! Le pied d’aplomb sur la
je sens, Quand elle passe, mon âme Suivre ses pas caressants. Et les yeux mouillés, j’admire Ce cœur humble et grand ; alor
t extraordinaire. Des tentures de perse verte et rose qui riaient à l’ œil avec un air de prairie s’étonnaient de l’acajou d
vîmes un grand chapeau de paille, et, dessous, une face pâle dont les yeux regardaient à droite, à gauche, très vite, avec u
quelle immense pensée, et il y avait dans la transparence ingénue des yeux , des yeux pareils à ceux d’un enfant ou d’une vie
ense pensée, et il y avait dans la transparence ingénue des yeux, des yeux pareils à ceux d’un enfant ou d’une vierge, toute
ais sur son nez, empoignant le béret de velours qui lui pendait sur l’ œil gauche avec l’air d’une crête noire, le triturant
bien modifiés peut-être par les constructions nouvelles. J’ai vu ses yeux se mouiller de larmes à cause d’une maison dont i
artistiques quelque chose de plus que le plaisir de l’oreille et des yeux , si vous osez blâmer certains grands compositeurs
ontrâmes, c’était un jeune homme superbe et terrible à voir, avec ses yeux fauves qui se sont adoucis depuis à cause de la r
on veut leur sourire, ils vous épouvantent par ce qu’ils ont dans les yeux de ciel et de tonnerre ; si on veut leur rendre u
tre pas capable d’être une lanterne vénitienne gaie et changeante à l’ œil  ! Ils en arrivent, désespérant de se maintenir da
acheter la phrase mauvaise, et l’on découvre aisément, quand on a des yeux , le fonds de grande et sincère pitié qui est au c
envoient, brusquement, au fond du ciel, entre Sirius et Aldébaran, l’ Œil du Taureau, sinon même au milieu des Hyades, l’im
parole parlée presque à regret un infini désir de silence ; dans ses yeux presque tristes, purs comme des yeux de jeune fil
fini désir de silence ; dans ses yeux presque tristes, purs comme des yeux de jeune fille, se plaignait tout le songe des as
Dame-del-Pilar, parce que tu oses montrer l’urne intime où s’ouvre un œil attentif — l’œil du naturalisme ! — tu t’imagines
arce que tu oses montrer l’urne intime où s’ouvre un œil attentif — l’ œil du naturalisme ! — tu t’imagines que tu es réelle
onnier, qui observait et ne pensait pas, — n’importe quel passant aux yeux grands ouverts. Voudrais-tu être l’enfant de cet
ut plutôt que vers l’idéal d’en bas, et je préfère éternellement, à l’ œil de ton pot de chambre, le regard de Béatrix au se
ent sur la blancheur des chemises, beaucoup de gilets offensaient les yeux par des flamboiements écarlates ! Et c’était à la
ui ai vieilli, je considère les choses d’autre sorte ; c’est avec des yeux qui s’éblouissent moins facilement que je relis l
les ramures, Élégiaque, oiseau des nuits, Philoméla ! Attentive, les yeux ravis, la bouche ouverte, Comme sont les enfants
aux Îles. Tout est bien. Je ne veux pas mieux Bouche de fleur, doux œil d’étoile. Ton souffle suffit à ma voile. Ton rayo
x œil d’étoile. Ton souffle suffit à ma voile. Ton rayon suffit à mes yeux . Que les Jasons ambitieux. Vers l’horizon qu’un
PANTÉLEIA Cypris, fille de l’onde, adorable chimère, Immortelle aux yeux noirs, Reine au cœur indulgent, Qui mires ta beau
’argent ! Et les oiseaux, légers habitants de l’air rose, Dont notre œil sous la nue à peine suit l’essor, La blonde mélis
ette question, je vois le jeune homme se troubler, si je lis dans ses yeux la moindre hésitation, cela me suffit, je ne suis
que sais-je, de quelque souvenir qui s’y rattache. L’inspiration aux yeux d’un poète peut surtout valoir par l’inspiratrice
ditieux En fait de vers et de toilettes ; Je n’aime qu’elle. Ses doux yeux Disent : Mes sœurs, aux violettes. Mais est-elle
uns endormie. Elle souriait dans les flots De ses cheveux bruns, les yeux clos. « Ce sourire, par un prodige Cruel, tu me
. Et sans doute, dès que le soir monte et que tremblotent au ciel les yeux blancs des étoiles, les Faunes de rue de Croissy,
percé le fin duvet Du nuage, blanchit par places le mur sombre (Mes yeux cherchant l’absente et ne la trouvant pas), Comme
’en enlever, par son haleine, les couleurs : AU LEVER Charmante, les yeux bruns de mollesse baignés, Dans le désordre exqui
ue bat l’aile de la narine, Et que les cils pressés palpitent sur les yeux . Attentive, elle tend sa peau d’un grain soyeux Q
mien… — Et c’est aussi que son caprice Mettait tant de flamme à ses yeux , Qu’il fallait bien que je le prisse Ainsi qu’un
je n’avais jamais vu. Très jeune, assez maigre, pâle, l’air fin, des yeux timides, qui regardaient autour de lui ; vêtu d’u
olide, un peu brutal, d’une sonorité franche. Madame Coppée avait des yeux un peu inquiets, quand j’appelais Francis, Franço
de son regard. Et les oisifs n’ont de pensées d’infamies Devant ses yeux calmes et doux, Lorsque dans les jardins, chez le
m’écoutera, pensive et sans rien dire, Mais fixant sur moi ses grands yeux , Avec tout ce qu’on peut mettre dans un sourire D
e qu’on peut mettre dans un sourire D’amour pur et religieux, Et ses yeux me diront, éloquences muettes, Ce que disent à de
sur le bord de l’étang de Ville-d’Avray, cet étranger aura devant les yeux un spectacle vraiment éblouissant ! Là, sur la co
s sur un trône, la joue sur le poing, accoudé, paisible, ayant dans l’ œil la satisfaction des triomphes démesurés, tandis q
fumant dans le chaud crépuscule. Dans l’or du crépuscule, adieu, les yeux baissés. Les couples chuchotants dont le cœur bat
a plèbe servile. Sur son front reluisant de la pâleur des morts, Ses yeux ne dardaient pas d’éclairs ; et ses prunelles, Co
ux veines du plus brave. Devant la vague horreur qui nageait dans ses yeux  ! Ah ! Qui dira jamais ton étrange supplice, Rev
Le pâtre épouvanté qui s’enfuit vers Corinthe, Se tourne et voit d’un œil élargi par la crainte Surgir au bord des bois le
ieux déchus. SUR UN MARBRE BRISÉ La mousse fut pieuse en fermant ses yeux mornes, Car, dans ce bois inculte, il chercherait
actuelle. La vision même de l’avenir ne suffirait pas à emplir leurs yeux et leurs cœurs. Ces hommes étranges aiment à rega
ux bêtes ; Et comme elle était jeune et vierge, et rougissait Quand l’ œil du juge impur sur elle se fixait, Une clause form
her, doux et silencieux ; Et, comme elle était nue, il ferma les deux yeux . PENTHÉSILÉE Reine des Amazones La reine au cœu
in par la fenêtre ouverte Jérusalem rougir sous le soleil tombant. L’ œil clos, les bras croisés, et sans qu’un poil ne bou
ive Sous des lambeaux pressés de ses voiles épars Voudrait cacher aux yeux braqués de toutes parts La beauté déplorable où l
ît, blanche et surnaturelle, Le sourire à la lèvre et l’extase dans l’ œil . Le vieillard, en sursaut, se dresse vers la por
s veut cette morte ? — Morte ? Non, prêtez-moi l’oreille, ouvrez les yeux . J’étais morte en naissant, mais ce jour me déliv
parce que le juge N’était pas innocent, le coupable l’est-il ? — Aux yeux du Rédempteur ineffable qui donne À notre antique
n renard, guetté la trahison ? Non, c’est moi qui, jaloux, furtif, l’ œil aux serrures, T’ai vue enfin livrer aux plaisirs
r, sous les thuyas, je tresse Des ceintures d’écorce en regardant ses yeux  ; Dites-lui que je suis plus noirs que ses botti
mon cœur ne voit plus le rivage Où vit, en m’oubliant, une femme aux yeux bleus. * Un poète sinistre : Paul Verlaine. Les
e lit infligé, La toux. Et quand le soir saigne parmi les tuiles, Son œil , à l’horizon de lumière gorgé, Voit des galères
d’une ombre offensée, Passe en gardant son voile et sans craindre les yeux . Cette langue est sœur de la musique parlée que
Il dit en parlant des sources : Parfois, au sortir des feuillées, L’ œil clair des sources m’a troublé. Il ajoute : — L’
des vers. LES ASTRES Comme au front monstrueux d’une bête géante Des yeux , des yeux sans nombre, effroyables, hagards. Les
LES ASTRES Comme au front monstrueux d’une bête géante Des yeux, des yeux sans nombre, effroyables, hagards. Les Astres, da
ête, sans doute, a broyé bien des cœurs. Pour que toute la vie en ses yeux se confonde. Ceux que l’hydre a couchés dans ses
, Nourri, gorgé, tout plein de l’âme de nos morts, Sent brûler en ses yeux leurs passions augustes. Lumière de Vénus, feux
lume, Soleil d’or où l’esprit d’Icare se consume, Tous, vous êtes des yeux éternels et vivants ! Et la Terre, œil aussi, br
consume, Tous, vous êtes des yeux éternels et vivants ! Et la Terre, œil aussi, brûlant et sans paupière. Sent, dans ses p
41 (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1855 » pp. 77-117
achemire de l’Inde. Je l’ai rencontrée ; c’est toujours elle avec les yeux que j’ai aimés, son petit nez, ses lèvres plates
n, blond, roux, etc. C’était sa vie passée qui lui repassait sous les yeux … elle savait par cœur les cheveux de tous ces gen
s intérieurs de Paris. * * * — Placer dans un roman un chapitre sur l’ œil et l’œillade de la femme, un chapitre fait avec d
Floreska, deux sœurs, deux fillettes du monde, se mirent à me faire l’ œil pendant le discours de l’abbé. Dans ce tendre dis
ces noces de l’âme avec Jésus-Christ, à ces fiançailles mystiques, l’ œil des deux jeunes filles soulignait, à mon adresse,
t à La Mode, chez Girardin. Il vit un petit homme rondelet, aux jolis yeux noirs, au nez retroussé, un peu cassé, parlant be
r sa petite fille, elle fait monter vers moi des regards de flamme. L’ œil d’une femme, de n’importe quelle femme, toujours
de temps en temps, pour s’assurer si ma lampe est encore allumée. Un œil qui ne se décourage pas, est, décidément, irrésis
rrésistible. Je me mets à prendre l’habitude de fumer à la fenêtre, l’ œil , chaque jour, prenant un rinforzando… Et le regar
c de grands gestes pourquoi elle sort, regarde en l’air, appelle de l’ œil , descend l’escalier, se montrant longuement aux f
este… Où vous revoir, dites ? Elle s’arrête, se passe la main sur les yeux  : — Non, c’est impossible, il vaut mieux ne pas n
reconnaissais pas, oui, je deviens aveugle ! » Et il disait cela, les yeux clignotants avec dedans un regard blessé — et tri
gnes, dépeignés sur le front des hommes, ces cils de crin enfermant l’ œil des femmes, ce blanc morbide et azuré des chairs,
éon de souvenirs et de commémoration, accessible à l’intelligence des yeux de tous, et que les foules liront sans épeler, — 
out pardonnant aux autres qu’il est, on sent que son esprit a de bons yeux , et qu’il perçoit parfaitement les niaiseries, le
ées par moi, Marie qui avait les plus beaux cheveux et les plus beaux yeux du monde. Puis il y avait la comédie ! oh ! la co
sy, un vieillard chauve, quelques cheveux blancs aux tempes, un petit œil , vif, brillant, allègre. Bavard avec délices, il
t des malades, qui ont été traités des maladies vénériennes, sous les yeux et par la méthode de M. de Keyser, depuis le 30 m
erté souffrante de la nature, et je me surprenais des larmes dans les yeux , gonflé de désirs, les glandes des seins douloure
42 (1857) Cours familier de littérature. III « XVe entretien. Épisode » pp. 161-239
x peines ; Le linceul même est tiède au cœur enseveli : On a vidé ses yeux de ses dernières larmes, L’âme à son désespoir tr
nct m’y ramène : Rien n’a changé là que le temps ; Des lieux où notre œil se promène, Rien n’a fui que les habitants. Suis
, Ont oublié ces beaux grains d’ambre Qu’enfant nous convoitions de l’ œil . Le rayon du soir la transperce Comme un albâtr
eure Ces noirs sillons par où l’on pleure Que les veuves ont sous les yeux  ; La porte où file l’araignée Qui n’entend plus
u vent de la montagne, Les filles se passant leurs deux mains sur les yeux , Jetaient des cris de joie à l’écho des montagnes
de deux bras par l’amour amollis ! Premier rayon du ciel vu dans des yeux de femmes, Premier foyer d’une âme où s’allument
douces veillées Dont les images mouillées Flottent dans l’eau de nos yeux  ! * Oui, je vous revois tous, et toutes, âmes mor
chaîne que je venais de franchir. On n’a pendant longtemps devant les yeux d’autre horizon que des croupes de montagnes conf
son de voix, une personne, une voix à l’oreille, une vision dans les yeux , un coup au cœur, je fondis en eau, et je m’abîma
folle avoine autour de son haut chalet. Il avait dès ce temps-là les yeux chassieux ; ma mère lui donnait, pour fortifier s
t à fait aveugle, car il tenait une de ses mains en entonnoir sur ses yeux fixés vers le soleil, comme pour y concentrer que
, et que vous appeliez la Pervenche des bois, parce qu’elle avait les yeux bleus comme ces fleurs qui croissent à l’ombre, v
i devisent en passant sur la route, comme je les voyais autrefois des yeux . Je connais les saisons tout comme dans le temps
taignier, et rougir les prunes des oiseaux sur les buissons. J’ai des yeux dans les oreilles », continua-t-il en souriant ;
égrène, le chanvre qu’on file : tous ces travaux n’ont pas besoin des yeux . Je travaille tout l’hiver au coin du feu en jasa
s sous les noyers, de mes jardins, de mes vergers, de ma maison ; mon œil s’éblouissait et s’humectait de reconnaissance en
une mémoire, un bonheur, un regret, une figure, jaillissaient de mes yeux et de mon cœur, comme s’ils eussent jailli du pay
suivirent comme autrefois jusque dans les chambres, en cherchant de l’ œil les femmes et en frappant du bec les parquets ret
et mes larmes aussi coulaient ; et quand je retirai mes mains de mes yeux et que je les posai contre le seuil pour le bénir
43 (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1860 » pp. 303-358
e coquettement coiffée d’une résille rouge sur ses cheveux qui ont un œil de poudre. On parle du roman de Elle et Lui de Mm
de Montesquieu, quelques chapitres de Chateaubriand. Et le voilà, les yeux hors de la tête, le teint allumé, les bras soulev
ité des personnes et des choses s’en va, et l’on reste somnolent, les yeux ouverts, pendant que vos doigts tripotent machina
, qui pourrait dire : « Le carnaval, c’est moi ! » Il vient jeter les yeux sur les modes nouvelles de la mascarade. Nous res
-dessus de la tête des danseurs. Puis quand il a tout le bal dans les yeux , je le ramène coucher chez nous. Il a eu froid en
t aujourd’hui à sa physionomie une grâce mutine et affolée, femme aux yeux étranges qui semblent rire, quand sa parole est s
veste de salle, la tenue martiale et académique, le front évasé, les yeux enfoncés, un petit bout de nez relevé et le visag
n diable de Nuremberg. Puis, en bas du tribunal, la face plate et les yeux bordés de jambon, l’huissier avec son petit mante
voir la misérable petite, pelotonnée sur le banc, et le mouchoir aux yeux , et qui a commencé par la mendicité, et qui n’a e
esque toujours en nous-même et comme dans l’humeur du moment de notre œil . Et qui sait si toutes nos impressions de choses
dingote tachée du ruban d’une croix, avance vers moi sa tête, où deux yeux sortent, fixes et saillants, morts et terribles c
il les pose devant moi, en s’appuyant dessus, prêt à tomber ; et ses yeux s’ouvrant de plus en plus, le vieux soldat de Blü
orte quoi. Ces deux jeunes filles toutes blondes, au bleu sourire des yeux , et dont l’une a le type angélique d’une vierge d
le de natation de femmes… Chez la jeune fille au type de Memling, les yeux dans le plaisir, au lieu de se voiler et de mouri
plaisir, au lieu de se voiler et de mourir, vous regardent comme des yeux de rêve. C’est une clarté, une lucidité étrange,
renversée par le sommeil sur l’oreiller du bras, l’ombre calme de ces yeux clos, le sourire de cette bouche d’où semble s’ex
d’une jeune fille décolletée à la peau éblouissante. Quelle gaîté des yeux , quelle fête du regard s’en est allée avec la sup
s de Hongroises, de Croates, de Bohêmes, de Russes, au front bas, à l’ œil amoureux, et qui depuis la fille de boutique jusq
cordes du dessous du cou, une barbe forte et noire, le nez pincé, des yeux caves ; autour de sa figure, sur l’oreiller ses c
arité et une fille d’Opéra, avec des états de service se valant à ses yeux … Oui, il a toujours manqué aux ennemis du catholi
vieillard, le collet de son paletot gras et lustré, remonté jusqu’aux yeux , un misérable chapeau lui tressautant aux mains.
de longs et rares cheveux blancs, la figure osseuse et décharnée, les yeux tout caves et au fond une petite lueur. Et il tre
ent de leurs lits vers l’autel, deux fois les larmes nous montent aux yeux , et nous sentons que nous sommes au bout de nos f
visez, mais bien à réaliser ce que vous avez perçu avec l’âme et les yeux  ! * * * — Il est vraiment curieux que ce soient
44 (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Le théâtre annamite »
ins férocement peinturluré, avec des boules en cuivre collées sur les yeux , et je ne sais quoi sous sa robe, qui le fait res
li rat aux dents pointues pour vous grignoter les lèvres, le nez, les yeux , lentement, avec des pauses… Ce qui fait de ces m
qui serait risible si leur vue ne serrait le cœur et n’emplissait les yeux d’épouvante. Étant des magots qui vivent, ils son
ont couverts de lourds tissus chatoyants et dont l’éclat accroche les yeux , bon gré mal gré. Et là-dessus, on va répétant qu
revois toujours la bouche grande ouverte de celui qui portait sur ses yeux des boules de cuivre avec une fente de grelot ou
ents communs et de commencements de pensées communes. Mon chien a des yeux intelligents et bons, et quand d’aventure il hurl
45 (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXIe entretien. Vie et œuvres de Pétrarque » pp. 2-79
ossible de marcher si je n’avais senti qu’il valait mieux blesser les yeux des autres que mes propres nerfs ; quand nous all
toujours félicité, car la poésie et la beauté ont été toujours à mes yeux les vraies noblesses des femmes. La rencontre qui
quelque chose de surhumain ; sa taille était délicate et souple, ses yeux tendres et éblouissants à la fois, ses sourcils é
d était enjoué et attrayant, mais si pur et si honnête au fond de ses yeux , qu’il commandait la vertu. « Telle était cette a
t à montrer la puissance d’en haut ? Celui qui n’a pas vu comment ses yeux se meuvent délicieusement dans leur orbite, celui
e, quand je fus pris, et j’étais loin de m’en défendre, par ces beaux yeux qui m’enchaînèrent à jamais… l’amour me trouva to
e trouva tout à fait désarmé, et le chemin de mon cœur ouvert par ces yeux qui sont devenus le creux tari de mes larmes. »
a se rendre à Rome et y afficher la bulle d’excommunication, sous les yeux des Allemands et du faux pontife. Monté sur un ch
rles sur un cou plus éclatant que la neige, ces épaules dégagées, ces yeux dont la nuit même de la mort ne pouvait éteindre
s, assez rapproché pour qu’il pût la revoir quelquefois et suivre des yeux de l’âme sa seule étoile ici-bas : c’était Vauclu
e, ici je fais la guerre à mes sens et je les traite en ennemis : mes yeux , qui m’ont entraîné dans toutes sortes de précipi
ec Laure, et que la crue de ses larmes débordait régulièrement de ses yeux au retour de ce jour heureux ou fatal de sa vie.
antiques ; le procès-verbal de la cérémonie, que nous avons sous les yeux , porte : « Pétrarque a mérité le titre de grand
sur ses lèvres d’une amoureuse nuée… Cette pensée compatissante que l’ œil d’un autre ne put discerner, mais qui ne put à mo
la ville. Pour accroître sa popularité, il employait l’éloquence des yeux autant que celle des paroles. Semblable aux ancie
ple ni le pape n’osaient protester trop haut. Sujet irréprochable aux yeux du pape, dont il affectait de rétablir l’autorité
rétablir l’autorité sur les princes romains ; citoyen libérateur aux yeux du peuple, dont il prenait en main les droits et
s sa jeunesse la moitié de son âme. Il osa écrire d’Avignon, sous les yeux des papes, une lettre au peuple romain et au trib
isse de ce qui fut Laure, même quand Laure elle-même a disparu de ses yeux  : « La peste d’Avignon enlevait depuis plusieurs
ait pas cette morne lividité qui annonce l’absence de vie ; ses beaux yeux n’étaient pas éteints, ils paraissaient seulement
ne pouvons plus trouver sur la terre ! » etc. Et ailleurs : « Ô mes yeux  ! elle s’est obscurcie, notre aurore, et m’a rend
ssion, et pourquoi ce fleuve de douleurs coule-t-il sans cesse de tes yeux  ? « Oh ! ce n’est pas sur moi qu’il faut pleurer,
ont les jours en mourant se changèrent en jours éternels, et dont les yeux , quand je parus les fermer à ce monde, s’ouvriren
vent descendre pour consoler mes nuits gémissantes d’un regard de ces yeux que la mort n’a pas éteints, mais auxquels l’éter
sentiments. « Elle est partie pour le séjour de la félicité, et mes yeux la cherchent en vain dans ces lieux où elle naqui
46 (1856) Cours familier de littérature. II « XIe entretien. Job lu dans le désert » pp. 329-408
ant, du soleil sous la terre, du temps à l’éternité, sans pâlir à vos yeux , et qu’on peut lire des deux côtés de la tombe sa
’il file son linceul, et qu’il compte combien il y a de larmes dans l’ œil d’un lâche pendant soixante ou quatre-vingts ans
rès peu de temps, aucun temps même, si nous comparons ce clignement d’ œil appelé une vie à l’incommensurable durée des éter
pitié même les rochers. XII Et à quoi se passe ce clignement d’ œil d’existence ? À chanceler sans équilibre et à bal
lligence ! le doute, cette nuit qui n’est pas dans l’air, mais dans l’ œil  ! le doute, cette irrémédiable cécité de l’esprit
n plus seulement sur le soleil, il y a des taches sur Dieu !… Que les yeux tombent de leurs orbites ; ils ne servent plus à
obable de supplice mental de l’être pensant. Ce supplice est sous vos yeux , peut-être même dans votre âme. Il est évident co
de la nature qu’il habite ou qu’il a le plus habituellement sous les yeux . Telle nature, tel style ; voilà, selon moi, un i
tion des choses ; que l’espace était nécessaire à la pensée comme aux yeux . Dieu le savait bien, quand, en emprisonnant l’ho
’air dans la poitrine, de mouvement dans les pieds, d’espace dans les yeux , d’universalité dans le point de vue ! Hommes d’a
s de la communauté des biens. Ils ont déliré faute d’horizon dans les yeux , d’espace dans leurs idées. L’isolement d’une idé
exclusivement commerciale, dans son auteur Fourier. La société, à ses yeux , n’a plus été qu’un livre en partie double, se ba
……………………………………………………… II Sur l’océan de sable où navigue la lune, Mon œil partout ailleurs flotte de dune en dune ; Le sol,
sel que le bouc vient lécher, La caravane boit la sueur du rocher. L’ œil , trompé par l’aspect au faux jour des étoiles, Cr
n’y voit pas bleuir, jusqu’au fond d’un ciel noir, Ces neiges où nos yeux montent avec le soir ; On n’y voit pas au loin se
? « Et par quel sens veux-tu que j’apparaisse à l’homme ? « Est-ce l’ œil , ou l’oreille, ou la bouche, ou la main ? « Qu’es
a main ? « Qu’est-il en toi de Dieu ? Qu’est-il en moi d’humain ? « L’ œil n’est qu’un faux cristal voilé d’une paupière « Q
é, suis-je un produit du nombre ? « Suis-je un lieu pour paraître à l’ œil étroit ou court ? « Suis-je un son pour frapper s
enfin des abîmes des cieux « Voudrais-tu que ma gloire apparût à tes yeux  ? « Est-ce sur cette terre où dans la nuit tu ra
ondit en planète, « Qui du choc imprimé continue à flotter, « Que mon œil oublierait aux confins de l’éther « Si, des sable
ributs ! « C’est dans l’entendement, que vous me verrez luire, « Tout œil me rétrécit qui croit me reproduire. « Ne mesurez
bjet est divin, plus l’image est obscure. « Je renonce à chercher des yeux , des mains, des bras, « Et je dis : C’est bien to
47 (1884) Les problèmes de l’esthétique contemporaine pp. -257
une preuve de force que de tricher quelquefois, de savoir leurrer les yeux ou les oreilles. — De là un troisième problème, r
clarté blanche se déroba à ses prises : elle était seulement dans son œil . L’humanité a fait, dans le cours des temps, bien
ues, tendent pour ainsi dire à rentrer en nous ; ce ne sont plus, aux yeux des savants modernes, que les effets de notre pro
ants dans l’univers, vous en supprimez le beau, de même qu’en ôtant l’ œil , vous ôtez la lumière et les couleurs. Toute la p
angles supérieurs des portes. Des organes moins grossiers, comme les yeux et les oreilles, n’éprouvent pas un moindre besoi
. Il s’ensuivrait qu’un mouvement gracieux ne serait tel que pour les yeux des spectateurs et ne causerait aucun plaisir d’a
erception suppose un jeu de muscles et non pas seulement de nerfs ; l’ œil juge la distance par des sensations musculaires ;
à la fiction, et si les grandes scènes en étaient réalisées sous nos yeux , elles nous épouvanteraient. Ce qui est réel et v
s à suivre), ainsi l’exercice aisé et rapide de ce qu’on a appelé « l’ œil de l’esprit » est par lui-même agréable et beau ;
capables, comme disait La Fontaine, de se faire par avance manger des yeux  ; éprouvera-t-il, en avançant la main vers ces fr
’une manière générale et épurés peu à peu. La plus belle femme, à nos yeux , est toujours celle qui correspond le mieux aux a
pas toujours aujourd’hui les vrais juges du beau. Ce qui plaît à nos yeux par exemple, c’est bien souvent ce qui plaît à no
és aux fonctions vitales. De même que le tact semble avoir appris à l’ œil à juger des vraies dimensions de l’espace, de mêm
de l’odorat, de tous les sens vitaux, a enseigné le plus souvent aux yeux ce qu’il fallait admirer, rechercher, aimer. Les
es à les nourrir7. Chez les gens du peuple et les hommes primitifs, l’ œil et l’oreille, au lieu de décider immédiatement ce
ies ou prononcées par des êtres réels, vivants et palpitants sous vos yeux  ? Cela reviendrait à dire que tel discours de Mir
t à son immobilité que la Vénus de Milo devrait d’être belle ; si ses yeux vides se remplissaient de la lumière intérieure e
dissection et contemplant, non sans horreur, les choses étalées à ses yeux , tandis qu’un médecin, tout entier à suivre le tr
ivre le trajet d’une fibre dans un tissu à demi-décomposé, regarde, l’ œil brillant de plaisir. Comprendre, c’est relier cha
e, mais dans la prodigalité de la force. Lorsque nous voyons sous nos yeux s’exécuter un mouvement, nous sympathisons, comme
nscience ; toute manifestation de la vie extérieure est devenue à nos yeux une manifestation de la vie intérieure. À ce nouv
signe de la persévérance du vouloir, et son harmonie symbolise à nos yeux l’accord de la volonté avec soi. Quant à la grâce
Dans l’Assomption du Titien, le simple renversement de la tête et les yeux agrandis suffisent pour exprimer l’attraction imm
ières, pour être perçues, exigent un moindre travail des muscles de l’ œil  : en les suivant, l’œil n’a pas besoin d’arrêter
, exigent un moindre travail des muscles de l’œil : en les suivant, l’ œil n’a pas besoin d’arrêter soudain son mouvement ou
lise gothique, le constant retour de la même forme ogivale permet à l’ œil comme à l’esprit de retrouver le connu dans l’ina
produisent sur l’oreille un effet analogue à celui que produit sur l’ œil la vacillation d’une lampe ou le passage derrière
e une claire-voie éclairée par le soleil. Dans ce cas, l’oreille ou l’ œil sont perpétuellement surpris ; au moment où ils r
otions esthétiques de toute sorte. Sous ce rapport il peut suppléer l’ œil en grande partie. Si l’on poussait jusqu’au bout
uleur manque au toucher, il nous fournit en revanche une notion que l’ œil seul ne peut nous donner, et qui a une valeur est
isir que nos membres éprouveraient à s’y étendre augmente celui que l’ œil ressent à le regarder. Au brillant des cheveux bl
e la vue : Descartes définissait même le beau ce qui est agréable aux yeux . Mais les poètes sont moins systématiques que les
tous ceux qui expriment l’idée de forme et de surface saisie par les yeux , deviennent alors insuffisants : l’œil n’est pas
et de surface saisie par les yeux, deviennent alors insuffisants : l’ œil n’est pas assez directement affecté par ce qu’il
nglais : de là vient qu’elles ont encore tant de valeur esthétique. L’ œil est avant tout le sens de la lumière ; or, la lum
-elle un bien-être total de l’organisme en même temps qu’une fête des yeux . La plante, quoiqu’elle n’ait pas le sens de la v
le lever du jour, par exemple, est bien plus que la satisfaction de l’ œil  : c’est avec notre être tout entier que nous salu
ous discernons un éclair fendant les ténèbres et nous en suivons de l’ œil le zigzag un instant avant d’éprouver la souffran
nti eux aussi, n’écoutent qu’avec les oreilles, ne voient qu’avec les yeux , ne jugent que d’après des habitudes machinales :
n indifférentes (qui n’ont quelquefois aucun rapport avec celles de l’ œil ). Un poète aveugle de naissance pourrait écrire d
a grève. Un vent frais m’éveilla, je sortis de mon rêve, J’ouvris les yeux , je vis l’étoile du matin. Supprimez cette sens
cette sensation vitale de la brise fraîche, cette action d’ouvrir les yeux en secouant le rêve ; le paysage lui-même se brou
plus l’étoile. C’est qu’en réalité on ne la voit pas seulement avec l’ œil , tous les sens excités à la fois contribuent à la
dités un amour poussé jusqu’à l’adoration ; la beauté offrait à leurs yeux un caractère sacré, et Sophocle, encore éphèbe, a
eflet toujours plus visible de l’intelligence, « et, dans le fond des yeux , l’infini des pensées ». Le corps fût-il moins fo
e vue plastique, qu’un front sous lequel on sent la pensée vivre, des yeux où éclate une âme ? Même dans le corps entier, l’
s dramaturges, des romanciers, des chansonniers qui écrivent pour les yeux et les oreilles populaires. La loi économique de
ns doute le génie poétique et artistique ne pourra jamais éclater aux yeux avec la violence de certains génies scientifiques
manque pas de grâce : pourquoi ? est-ce parce qu’il représente à nos yeux une force de la nature, l’élasticité ? non, mais
d’application, elles y aboutissent méconnaissables et éclatent à nos yeux comme une création nouvelle. Une sorte de surnatu
u dehors des forts et des vaisseaux, cet acier qui a le brillant d’un œil au guet, fait la beauté des canons modernes, beau
e monde. Enfin la nuit, pour éclairer sa route ou pour faire fête aux yeux qui le regardent, le vaisseau à vapeur s’envelopp
t rien, et nous n’aimons pas la ligne droite, parce qu’en ouvrant les yeux nous voyons ce qu’il y a au bout. Le charme indéf
douce : cette nuée, c’est la poésie même, cette nuée fine est dans l’ œil du poète et c’est au travers qu’il voit toute la
tre se représenter l’art, comme l’amour même, avec un bandeau sur les yeux . Lorsque le beau nous aura révélé son nom, son hi
st pas seulement la chose vue qui a une « valeur objective », c’est l’ œil même qui voit. Nous ne pouvons pas plus abstraire
vait pris pour l’examiner au microscope, il ne le voyait plus du même œil qu’un ancien eût pu le voir. En cet atome il avai
s, une goutte d’eau n’est qu’une goutte d’eau : comme elle change aux yeux du savant lorsqu’il pense que, si la force qui ré
roc arrondi, strié de déchirures parallèles, suffit pour évoquer aux yeux l’image d’un glacier glissant silencieusement sur
ne poésie venant de son immensité même. La science, parce qu’elle a l’ œil fixé sur la nature, n’est pas nécessairement terr
s, nous ont été révélées dans leurs merveilleux détails, ont pris aux yeux du poète moderne la même importance qu’aux yeux d
détails, ont pris aux yeux du poète moderne la même importance qu’aux yeux du savant : l’univers s’est peuplé pour ainsi dir
eu de tous, devenus moins étroits et moins exclusifs : la patrie, aux yeux du penseur moderne, est la partie d’un tout, l’hu
e le romancier veut nous représenter se personnifie et apparaît à nos yeux la foule des hommes écrasés sous la même oppressi
un aigle blessé qui meurt dans la poussière, « l’aile ouverte et les yeux fixés sur le soleil » (Namouna). La conséquence,
à notre âme. De même que d’un sourire nous faisons la « chaîne de nos yeux  » et d’un baiser celle de notre bouche, ainsi de
ouveaux rapports qui donnent lieu à des apparences inattendues pour l’ œil même : la palette de l’écrivain s’enrichit par l’
andie aperçoit de longues files de bœufs, couchés paresseusement, les yeux grands ouverts, regardant le frais paysage aux li
in de reproduire : une même image se reflète ainsi à la fois dans les yeux de l’homme et des animaux ; la différence, c’est
au déclin du mercure (le baromètre), c’est d’avoir parlé des « beaux yeux de la vérité » dont le savant suit l’« amorce »,
us la fournir : « comprendre » et pénétrer, tout au moins mesurer des yeux la profondeur de l’impénétrable et de l’inconnais
rapprochement perpétuel dans les romantiques et qui constitue à leurs yeux le « pittoresque de la rime », a toujours beaucou
ôté que M. de Banville va relever son poète idéal et le grandir à nos yeux  : la rime est le trépied d’Apollon. La rime, dit-
uvrit bruyante et claire... Le preux se courbe au seuil du puits, son œil s’y plonge50… Dans ces exemples, où le contre-te
 ; au bruit de son enclume Tous les oiseaux, troublés, rouvraient les yeux (V. Hugo). Malgré l’inégalité des deux hémistic
en strophes : Oui, c’est Dieu — qui t’appelle — et t’éclaire ! À tes yeux a brillé sa lumière, En tes mains il remet sa ban
sure après la cinquième ou après la sixième syllabe : Belle dont les yeux — doucement m’ont tué (Ronsard.) Et le ciel ne v
ivant à Marseille est poursuivi aussitôt par de petits garçons qui, l’ œil sur ses pieds, y découvrent quelque grain de pous
en face, droit au visage, et tâchez de lire ma pensée au fond de mes yeux . » La faveur croissante dont jouit Musset auprès
en présence d’une multitude d’images simultanées, qui lui sautent aux yeux suivant le hasard de son regard : il n’importe qu
ielle et rare, et suppose une grande puissance d’observation. À leurs yeux , celui qui trahit la vérité plastique au profit d
s énergique : c’est qu’en premier lieu, la ligne verticale exige de l’ œil plus d’effort pour être embrassée ; en second lie
dies est-elle plus marquée encore que pour ceux qui jugent avec leurs yeux  : les angles, surtout les angles sortants, blesse
doit avoir, lorsqu’il est exercé, autant et plus de délicatesse que l’ œil . 14. Un professeur me racontait qu’un jour, en
, est tout moral : « La nuit douce s’étalait autour d’eux… Emma, les yeux à demi clos, aspirait avec de grands soupirs le v
t ressembler le nez humain à un museau d’animal ; 4° l’écartement des yeux  ; 5° la largeur de la bouche et l’épaisseur des l
ce a traversé la terre ; Malgré nous, vers le ciel, il faut lever les yeux . L’harmonie de ces vers subsiste encore, quoique
, par exemple les suivants de V. Hugo (Rayons et ombres) : Levez les yeux , levez la tête ! La lumière est en haut ! marchez
cale suivante, avec un léger contre-temps qui fait image : Levez les yeux , levez la tête ! La lumière... Maintenant pourqu
beau... (Il me faudra choisir pour la rime flambeau) « Que les beaux yeux de ma comtesse... (Je voudrais bien aussi mettre
ns de prophétesse. « Qui vit jamais rien de si beau « Que les beaux yeux de ma comtesse ? « Je ne crois point qu’une déess
vers. L’exactitude de la rime semble devenir assez peu de chose, aux yeux mêmes de V. Hugo, devant l’harmonie de la phrase
ndus ; ils doivent aussi être lus et offrir quelque symétrie pour les yeux  ; en outre, on invoque ici le principe philosophi
oncé à haute voix devant nous, nous voyons aussitôt passer devant nos yeux l’image de ce mot fixé sur le papier ; il faut do
l’m de faim, le t de tort, l’r de berger n’existent plus que pour les yeux et ne doivent plus frapper nulle oreille. En somm
uoi qu’on en ait dit, la rime regarde l’oreille beaucoup plus que les yeux . Même quand on lit à voix basse, on entend intéri
48 (1868) Curiosités esthétiques « V. Salon de 1859 » pp. 245-358
i est aussi vrai qu’affligeant. Après avoir quelque temps promené mes yeux sur tant de platitudes menées à bonne fin, tant d
cules et de tous les sujets cocasses qui ont l’ambition d’attirer les yeux . C’est là l’esprit français. Chercher à étonner p
ent ainsi par un mélange adultère. Je pourrais faire défiler sous vos yeux le titre comique à la manière des vaudevillistes,
e de Véronèse et de Bassan a été affligée par ces logogriphes, si les yeux de Jules Romain, de Michel-Ange , de Bandinelli,
ture et l’art sublime du comédien. Peu de temps après, des milliers d’ yeux avides se penchaient sur les trous du stéréoscope
ure. Qu’elle enrichisse rapidement l’album du voyageur et rende à ses yeux la précision qui manquerait à sa mémoire, qu’elle
résultat déplorable ? Est-il permis de supposer qu’un peuple dont les yeux s’accoutument à considérer les résultats d’une sc
dèle à sa propre nature. Il doit éviter comme la mort d’emprunter les yeux et les sentiments d’un autre homme, si grand qu’i
our et cet instinct étaient passablement vifs ; car, très-jeunes, mes yeux remplis d’images peintes ou gravées n’avaient jam
son tableau, j’étais avec notre ami commun, M. C…, dont j’attirai les yeux sur cette production si humble et si pénétrante.
’âge, tout parcheminé par la brûlure du chagrin, troublait un peu ses yeux , amoureux, comme ceux d’un bon connaisseur, des b
uteur d’un ouvrage qui avait déjà, il y a quelques années, frappé les yeux de la critique, ouvrage remarquable à bien des ég
toire des rayons de sa palette et versé sa fantaisie à flots dans nos yeux éblouis, cet homme, avancé dans le nombre de ses
scence a consacré tout son temps à exercer sa main, sa mémoire et ses yeux pour préparer des armes plus sûres à son imaginat
aux du plus ingénieux de ses poëtes, Rome a vu couler vingt ans, d’un œil sec, les larmes d’Ovide. Ah ! moins ingrats que l
mande volupté, comme dans le ciel, dans l’horizon de la mer, dans des yeux pleins de pensée, dans une tendance féconde et gr
que de cocher ; ses joues rebondissantes oppriment ses narines et ses yeux  ; sa chair, ou plutôt sa viande, capitonnée, tubu
Sagittaire ultra-substantiel puisse être embusqué dans son dangereux œil bleu ? « La légende raconte qu’une fille de Prove
re de sa joue de cochon qui lui bouche la vue. Mais qu’il loge dans l’ œil bleu de Bélinda, ah ! je me sens hérétique, je ne
je ne le croirai jamais ; car elle n’a jamais eu une étable31 dans l’ œil  ! » Cela est doux à lire, n’est-ce pas ? et cela
orme d’un cheval enragé qui dévore son maître, ou bien d’un démon aux yeux cernés par la débauche et l’insomnie, traînant, c
ant du crime. L’école en question, dont le principal caractère (à mes yeux ) est un perpétuel agacement, touche à la fois au
Biard du dix-huitième siècle, où une porte entrebâillée permet à deux yeux écarquillés de surveiller le jeu d’une seringue e
déterminé, que de faussetés, que d’exagérations et quelle monotonie l’ œil du spectateur a souvent à souffrir ! J’avoue que
heureux et presque tapageurs ? Son second tableau attira surtout les yeux  ; c’était, si je ne me trompe, le portrait d’une
e riche, rappelait les heureux bariolages des étoffes orientales. Les yeux s’y amusaient si sincèrement qu’ils oubliaient vo
lousie à l’endroit de Corrège et de Prud’hon. Mais on eût dit que son œil , accoutumé à noter le scintillement d’un petit mo
ier le sort de ces hommes étendus sous ces ombres bleues, et dont les yeux , qui ne sont ni éveillés ni endormis, n’expriment
nt des étoffes éclatantes et des armes curieusement ouvragées que ses yeux sont épris, mais surtout de cette gravité et de c
ement claire, papillote. En second lieu, la première impression que l’ œil reçoit fatalement en tombant sur ce tableau est l
’esprit poétique. Avant de terminer ce chapitre j’attirerai aussi vos yeux sur le tableau de M. Leighton, le seul artiste an
solidité d’une nature opulente et pure, et le ciel si profond de cet œil avec sa large étoile de velours ! Le contour du v
eur d’un poème tout fait. Quelques-uns vont plus loin encore. À leurs yeux , une étude est un tableau. M. Français nous montr
à la toiture fleurie, un petit bout de nature enfin, deviennent à ses yeux amoureux un tableau suffisant et parfait. Tout le
nnent les archives les plus importantes de la vie universelle, et vos yeux sont tirés en haut, sursùm, ad sidera  ; car sur
nt peuvent s’ébahir le singe et le sauvage. Il en résulte aussi que l’ œil de l’amateur lui-même, quelquefois fatigué par la
es autres ont mise dans ces fantômes immobiles ! Quel regard dans ces yeux sans prunelle ! De même que la poésie lyrique enn
it beaucoup mieux ; mais même dans ses statues les mieux réussies, un œil exercé est affligé par cette méthode abréviative
faite dévotion. Cette statue a trouvé des éloges, sans doute pour son œil de Velléda d’album lancé à l’horizon. Cela ne m’é
pâmant dans les larmes et l’agonie. Ce qui avait d’abord enchanté vos yeux , c’était un masque, c’était le masque universel,
on masque, joli éventail dont une main habile se sert pour voiler aux yeux du monde la douleur ou le remords. Dans cet ouvra
des lazzi ridicules Les funèbres appas qu’elle tient à cacher. Ses yeux profonds sont faits de vide et de ténèbres, Et so
49 (1911) La valeur de la science « Première partie : Les sciences mathématiques — Chapitre III. La notion d’espace. »
’espace géométrique. Autre exemple. Un objet s’est déplacé devant mon œil , son image se formait d’abord au centre de la rét
mage qui s’est déplacée ? C’est parce que je puis suivre l’objet de l’ œil et, par un déplacement de l’œil volontaire et acc
parce que je puis suivre l’objet de l’œil et, par un déplacement de l’ œil volontaire et accompagné de sensations musculaire
rimitive, et que pour cela j’aurai dû exécuter le même mouvement de l’ œil , et je saurai que mon œil a exécuté le même mouve
j’aurai dû exécuter le même mouvement de l’œil, et je saurai que mon œil a exécuté le même mouvement parce que j’ai éprouv
prouvé les mêmes sensations musculaires. Si je ne pouvais mouvoir mon œil , aurais-je quelque raison d’admettre que la sensa
par le déplacement de cet objet. Si donc la position relative de mon œil par rapport à mon doigt a changé, je pourrai bien
e mon œil par rapport à mon doigt a changé, je pourrai bien ramener l’ œil dans sa situation relative initiale par rapport à
précédent, nous n’avons pu le reconnaître que par les mouvements de l’ œil et les observations auxquelles ils ont donné lieu
ents de l’œil et les observations auxquelles ils ont donné lieu. Si l’ œil était immobile, ou si nous n’avions pas conscienc
s changements d’état des changements de position, c’est-à-dire si mon œil était immobile. Deux sensations de même couleur a
l’espace visuel en aurait 2. Et pourtant le plus souvent on dit que l’ œil nous donne le sentiment d’une troisième dimension
n constate qu’il se réduit soit à la conscience de la convergence des yeux , soit à celle de l’effort d’accommodation que fai
érience de physiologie ; et même comme il suffirait d’adapter sur les yeux des verres de construction convenable pour faire
50 (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Ce que tout le monde sait sur l’expression, et quelque chose que tout le monde ne sait pas » pp. 39-53
Sur son visage ! Que dis-je ? Sur sa bouche, sur ses joues, dans ses yeux , en chaque partie de son visage. L’œil s’allume,
uche, sur ses joues, dans ses yeux, en chaque partie de son visage. L’ œil s’allume, s’éteint, languit, s’égare, se fixe ; e
oins. Relevez les deux coins de la bouche en même temps, et tenez les yeux bien ouverts ; vous aurez une physionomie cynique
s des enfants charmants de visage. À l’âge de douze à treize ans, ces yeux pleins de douceur étaient devenus intrépides et a
nt sans inspirer de l’horreur. Faites que je ne puisse ni arrêter mes yeux , ni les arracher de dessus votre toile. Ne confon
les bras posés sur vos genoux, votre bonnet de nuit renfoncé sur vos yeux , ou vos cheveux épars et mal retroussés sous un p
orge, c’est le bras, c’est l’épaule, ce sont les cuisses, ce sont les yeux de Vénus. Va-t-en à Delphes, et tu verras mon Bat
té la mère du plaisir ; ou bien, mère de Dieu, si c’eût été ses beaux yeux , ses beaux tétons, ses belles fesses qui eussent
x rôle dans l’histoire de notre religion et de notre Dieu, et de quel œil nous regarderions la beauté à laquelle nous devri
ur, la paresse, la nonchalance, les peaux transparentes et fines, les yeux humides, tendres et bleus. L’expression se fortif
51 (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre II. La Renaissance. — Chapitre IV. Shakspeare. » pp. 164-280
j’ai erré à l’aventure et que j’ai fait de moi un bouffon, exposé aux yeux du public, ensanglantant mon âme et vendant à vil
es, je pleure dans la solitude l’abjection de mon sort ; je jette les yeux sur moi, maudissant mon destin, me souhaitant sem
e saurait jamais se rassasier. Tout est envahi, les sens d’abord, les yeux éblouis par la blanche chair frémissante, mais au
sir !… Eh ! j’ai bien le droit de t’aimer comme tu aimes ceux que tes yeux provoquent195 ! » Voilà les franchises et les gra
couvre toutes tes souillures, —  et change en charmes tout ce que les yeux peuvent voir. Tu fais de tes fautes un cortége de
sante regorgent coup sur coup en lui, sitôt qu’il pense à ces ardents yeux noirs198. Il l’a quittée au printemps, « quand le
cachent et vous ferment la voie, qui ravissent et qui éblouissent vos yeux par la magnificence de leur verdure et par le lux
en une demi-phrase une page d’idées et de peintures, qui brûlent les yeux qu’elles veulent éclairer. Les mots perdent leur
aux deux bouts du monde en un instant. Le lecteur cherche en vain des yeux la route intermédiaire, étourdi de ces sauts prod
s, mon capitaine223… —  Venez ici sire page. —  Regardez-moi avec vos yeux bleus. Cher petit coquin ! —  cher mignon ! En re
. CORNOUAILLES. … Tenez la chaise. —  Je vais mettre le pied sur ces yeux que voilà. (On tient Glocester pendant que Cornou
ue voilà. (On tient Glocester pendant que Cornouailles lui arrache un œil et met son pied dessus.) GLOCESTER. Que celui de
rce.) LE SERVITEUR. Oh ! je suis tué !… Monseigneur, il vous reste un œil — pour voir le sang que je lui ai tiré. Oh ! (Il
n’en verra pas davantage, je l’en empêcherai. (Il met le doigt sur l’ œil de Glocester.) — Dehors, sale gelée ! —  Où est t
rs, sale gelée ! —  Où est ton lustre à présent ? (Il arrache l’autre œil de Glocester et le jette par terre.) GLOCESTER.
nt comme des étincelles qui s’échappent de distance en distance ; les yeux voient de rares traits de flamme ; l’esprit seul
grondement de ces voix terribles, on voit des traits contractés, des yeux ardents, des visages pâlis, on sent les bouillonn
contempler son énorme personne, et à rouler majestueusement ses gros yeux stupides. Le jour venu, il frappe sur Hector comm
sur mon dos, je la violerai ; mais d’abord je le tuerai, et sous ses yeux . Elle verra ma valeur, qui sera un tourment pour
 ; frappés d’une image, ils la gardent pendant une heure devant leurs yeux , et ne s’en lassent pas. S’ils avancent, ils tour
t un torchon de cuisine auprès de lui… Un aigle, madame, —  n’a pas l’ œil aussi vert, aussi vif, aussi perçant — que Paris.
« Ah ! pauvre Roméo, dit Mercutio, il est déjà mort, poignardé par l’ œil noir d’une blanche beauté ! transpercé à travers
, vrai sac à vin, ignoble à faire plaisir. Il a le ventre énorme, les yeux rougis, la trogne enflammée, la jambe branlante ;
l cède ; qui ne céderait pas en voyant l’air de reproche de ces beaux yeux boudeurs ? « Oh ! dit-elle avec une jolie moue, c
oix gronde comme un tambour », à qui la contradiction fait monter aux yeux un flot de sang et de colère, tempérament terribl
Vaincre son cœur, mettre sur sa joue le sourire des coquins, dans ses yeux des larmes d’écolier, changer son courage en une
ple ! —  M’appeler traître ! toi, insolent tribun ! —  Quand dans tes yeux il y aurait vingt mille morts, —  quand dans tes
pour garder le prix de ses meurtres. Le fatal cercle d’or attire ses yeux comme un joyau magique, et il abat, par une sorte
quand même l’enfer ne le lui enverrait pas. Les muscles crispés, les yeux dilatés, la bouche entr’ouverte par une terreur m
ments — ne sont que des gésiers de vautours. —  Va-t’en ! Délivre mes yeux  ! que la terre te cache ! —  Tes os sont sans moe
sans moelle, ton sang est froid, —  tu n’as point de regard dans ces yeux — qui flamboient contre moi ! —  Autrefois, quand
s habite le monde surnaturel, et jusqu’au dernier terme il marche les yeux fixés sur le rêve qui l’a possédé dès le premier
que le sel de ses indignes larmes — eût laissé de la rougeur dans ses yeux endoloris, —  elle s’est mariée. —  Ô détestable
ante économie d’une action bien ménagée et bien suivie. J’ai sous les yeux des nouvelles et des romans que je découpe en scè
ions, ne sondez pas ce qu’elles renferment. Qu’elles passent sous vos yeux comme un songe charmant et rapide. Laissez l’appa
up comme des fusées d’or. À chaque phrase, on suit les regards de ces yeux si vifs, les plis de cette bouche rieuse, les bru
a seconde enfance, le pur oubli de soi-même. —  Plus de dents, plus d’ yeux , plus de goût, plus rien309. Comme il vous plair
fatigués, sous les arbres. Un sylphe touche de la racine magique les yeux du jeune homme, et change son cœur. Tout à l’heur
urs de danse, et l’on voit passer auprès des buissons verts, sous les yeux rayonnants des étoiles, ces nobles et tendres fig
n, pour se venger, commande à Puck de toucher de la fleur magique les yeux de Titania endormie, et voilà qu’à son réveil la
ndes d’Orient s’arrêtent maintenant, pareilles à des larmes, dans les yeux des pauvres fleurettes, comme si elles pleuraient
nt : Sautillez devant lui dans ses promenades, et gambadez devant ses yeux . —  Nourrissez-le d’abricots, de groseilles, —  d
es ailes peintes des papillons ; —  avec cet éventail, écartez de ses yeux endormis les rayons de la lune. —  Venez, faites-
duisez-le à mon berceau. —  Il me semble que la lune regarde avec des yeux humides, et quand elle pleure, chaque fleurette p
ntiment est divin, et son objet est indigne. Le cœur est ravi, et les yeux sont aveugles. C’est un papillon doré qui s’agite
raires à celles du poëte, maîtrisées par le corps que se figurent ses yeux de peintre, douées des habitudes d’esprit et de l
t tendres qui emporte l’esprit dans le monde surnaturel et figure aux yeux , par ses sylphes ailés, le génie qui l’a formée.
inst the doom, Is thought sick at the act. 219. C’est pourquoi, aux yeux d’un écrivain du dix-septième siècle, le style de
52 (1888) La critique scientifique « La critique scientifique — La synthèse »
ainsi comme un objet de lecture réelle sur lequel se seront fixés des yeux humains froids, souriants, émerveillés, hagards,
, émerveillés, hagards, ou à demi clos d’une douleur qui se contient, yeux d’hommes las de vrais spectacles, limpides ou cru
e contient, yeux d’hommes las de vrais spectacles, limpides ou cruels yeux de femme, yeux ternes des oisifs, yeux lumineux d
x d’hommes las de vrais spectacles, limpides ou cruels yeux de femme, yeux ternes des oisifs, yeux lumineux d’adolescent qui
spectacles, limpides ou cruels yeux de femme, yeux ternes des oisifs, yeux lumineux d’adolescent qui, se durcissant aux fict
nt solaire, refleurira par les mots, dans l’accord heurté ou doux à l’ œil de ses nuances stridentes ou tragiquement mortes 
que froide et mince tète de roi ou de moine surgie du passé, avec ses yeux pleins de pensées mortes et ses traits sillonnés
nt ou le contristèrent, — jusqu’aux cieux qui se reflétèrent dans ses yeux , — jusqu’au sol qu’il foula de sa marche, — jusqu
53 (1895) La comédie littéraire. Notes et impressions de littérature pp. 3-379
les aucun recours n’est permis. Tous mes confrères considéraient d’un œil morne ce fâcheux événement, et dans les couloirs,
haleine Et qui vont bravement vers les pays lointains. J’ai dans les yeux le ciel, les couchants, les matins, Pour toi j’ai
Je ne t’apporte rien que l’ardeur de bien faire, L’amour du vrai, des yeux que le beau fait pleurer, Un immense besoin de cr
oète se trouve assis à table auprès d’un « ange en falbala » dont les yeux bleus le troublent jusqu’au fond de l’âme : On é
nom) Que ma flamme vous pénètre ! » Et sa bouche disait non, Mais ses yeux disaient peut-être. Le débutant ne s’endormait p
verts, les eaux d’argent, les villes grisâtres qui défilent sous les yeux du voyageur. Je goûte moins la note finale, la de
es flots de tes fontaines ! — Purs comme le cristal, riants comme les yeux — Et quel souffle embaumé de suaves haleines Flot
un enfant du Midi ; un sang impétueux coule dans ses veines ; il a l’ œil de flamme du taureau qui court sus au picador ; s
Chrysalde, c’est-à-dire le vieux commandant Richard, lui a ouvert les yeux . Kerguen ne peut s’y tromper : c’est bien d’amour
n’en a pas le moindre soupçon. Elle ne se l’est jamais demandé. À ses yeux sereins, l’amiral est toujours un père, et le nom
quent. Il est beau parleur, câlin, féminin ; il a la voix douce ; ses yeux , quand il récite des vers, prennent une suave exp
e. Elles sont presque trop gaies… Que voulez-vous ! Jean Aicard a les yeux si pleins de soleil, qu’il ne distingue pas nette
x comme moi !… » Telle est la pensée intime qu’on pouvait lire en ses yeux . Le public, goguenard, écoutait ces diatribes. Il
Caire. — Et ses dormirs furent hantés par les Kobolds. Maintenant, l’ œil féroce et la bouche crispée, Il récite devant l’i
’un révolté ; il tenait à ses camarades des discours troublants ; ses yeux lançaient des éclairs. Il effarouchait ses maître
: « Villiers !… C’est Villiers !… » Et tout à coup un jeune homme aux yeux bleu pâle, aux jambes vacillantes, mâchonnant une
p de boutoir. Et Villiers passait tranquillement, exposant à tous les yeux , comme Don César de Bazan, Sa cape en dents de s
ls crient, et ils se démènent… J’ai encore dans l’oreille et dans les yeux leurs exubérances… L’un d’eux, particulièrement,
saisisse. Il est très blond, très calme (du moins il le paraît), son œil est bleu et limpide. À le voir ainsi, sans lui pa
une étrange émotion vous saisit, chacun des objets, qui frappent vos yeux , vous semble un lointain ami… Vous vous sentez gl
vieux fauteuil en velours d’Utrecht, — le fauteuil de l’aïeule, — vos yeux se ferment à demi, et dans la solitude engourdie
fet les fleurs d’azalées ?) Comme ils parlent tout bas, malgré leurs yeux distraits Qui regardent au loin des choses en all
Voix comme en rêve ; voix en conciliabules S’appareillant avec leurs yeux irrésolus. Voix dans l’absence, voix tristes qui
lampe familiale, il dira : Les lampes doucement s’ouvrent comme des yeux . Voulant donner la sensation des calmes demeures
iole assoupie. L’amant entend songer l’amante qui s’est tue. Et leurs yeux sont ensemble aux dessins du tapis… Et langoureus
banal qu’il deviendra inintelligible. (Un autre de ses recueils, les Yeux , justifie ces craintes et renferme de fâcheuses o
Bourget semble avoir du vague à l’âme. Maurice Bouchor porte dans ses yeux limpides une expression de sérénité… Quant à Jean
sais… François Coppée, ainsi que tous les poètes, chanta d’abord les yeux bleus et les yeux noirs, la joie d’aimer et de vi
ppée, ainsi que tous les poètes, chanta d’abord les yeux bleus et les yeux noirs, la joie d’aimer et de vivre ; puis il se t
s ; ces mille iniquités sociales que les privilégiés contemplent d’un œil distrait, retentirent profondément eu cette consc
oit voir un bon vieillard à cheveux bouclés qui lève vers le ciel des yeux pleins de larmes et des mains tremblantes. — Ador
e époque cruelle de sa vie, sur laquelle nous n’avons pas à jeter les yeux . Une légende (peut-être mensongère) s’est formée 
u cri de votre grâce, Voici mes pieds, frivoles voyageurs. Voici mes yeux , luminaires d’erreur, Pour être éteints aux pleur
naires d’erreur, Pour être éteints aux pleurs de la prière, Voici mes yeux , luminaires d’erreur. Puis il se tourné vers la
r, comme j’étais faible et bien méchant encore, Aux mains lâches, les yeux éblouis des chemins, Elle baissa mes yeux et me
ore, Aux mains lâches, les yeux éblouis des chemins, Elle baissa mes yeux et me joignit les mains Et m’enseigna les mots pa
e rêveur. Il a gardé une âme aussi neuve que celle d’Adam ouvrant les yeux à la lumière. La réalité a toujours pour lui le d
est un voyant, un mage, le dormeur éveillé des contes arabes dont les yeux sont ouverts et l’âme absente. Un démon le possèd
e fond qui convenait seul à cette figure, Avec son bras derrière et l’ œil fier, d’un tel bleu Céleste comme un lac, humain
prise modérément l’allure de l’apothéose, et le bras derrière et cet œil bleu, humain comme un martyre. Mais les trois der
c dur au chef blanc. Quand je vous disais que ce « satyre » avait un œil de critique d’art ! Ainsi donc, l’« homme des boi
 ; il attend la mort en souriant et il regarde, quoi qu’on dise, d’un œil attentif et curieux ce qui se passe sur la terre.
Avez-vous vu, dans les brasseries littéraires, ce visage étrange, ces yeux un peu vagues, où luit par instants comme un rayo
que la nature, mais il en jouit avec ivresse, il la regarde avec des yeux éternellement épris, il l’embrasse d’une folle ét
tés innombrables, il aspire ses parfums, il se grise de soleil… À ses yeux , la terre est un vaste corps dont toutes les part
urs vieux parents, ensevelis dans le cimetière du village !… Et leurs yeux se mouillent, et leur cœur se gonfle ; et (comme
e le dit-elle ? As-tu, pastoureau de quinze ans, Quelque voisine aux yeux luisants Et purs comme l’eau des fontaines, Avec
et ces feux plus recherchés que tels bijoutiers moroses tirent des yeux morts séchés … Prodigieux Zaïmph ! À côté de ce Z
orts… Tout sens est confondu : l’odorat croit entendre ! Aux inutiles yeux tous les contours sont morts. L’opacité des nuit
seurs sans borne Des ombres, mieux qu’aux cieux où toujours veille un œil  ! Le silence des nuits panse l’âme blessée ! Des
gente. Mais qui veut bien, là-bas, laisser ce coin obscur, Afin que l’ œil tari d’y sangloter s’enchante Dans un pan du mant
os revers et n’osaient plus, tant ils se sentaient honteux, lever les yeux vers le ciel. Il les montre « mourant et se voyan
ntretien sérieux. Elle fait appel à ses scrupules, elle lui ouvre les yeux sur certaines responsabilités délicates ; elle ex
ne parole aigre ne lui échappe. Et elle ne se permet pas de lever les yeux sur celui qu’elle a choisi ; sa tendresse se trah
çais semble un monument de dévergondage. Paul Bourget doit passer aux yeux des Vaudois pour un suppôt de Satan, Guy de Maupa
par la puissance de cet artiste, qui d’un coup de plume évoque à vos yeux les tableaux, tour à tour gracieux et sublimes, d
eté, ont insulté l’innocence jusque dans la tombe et fait rouvrir les yeux à la tête coupée. Et c’est ici que l’image se dre
nnante, toute-puissante, magnifique. Cette tête coupée qui rouvre les yeux , nous la contemplons, elle nous est montrée, elle
e attendant toujours, Elle était là pensive à cause des ténèbres. Ses yeux fermés — le sang collant leurs cils funèbres — S
s son éternelle immobilité. Mais le forfait s’accomplit, et soudain l’ œil s’ouvre, et cet œil est aussi terrible que celui
bilité. Mais le forfait s’accomplit, et soudain l’œil s’ouvre, et cet œil est aussi terrible que celui qui terrifie le Caïn
Un bruit est venu du côté de la vie, Et la tête coupée a remué… Son œil Plein d’un feu sombre a fait le jour dans le cerc
dis qu’au loin fuit la barque, humble atome, Regarde vaguement de ses yeux de granit Les constellations qui rôdent au zénith
illi par tant d’affirmations opposées, demeure perplexe et tourne les yeux vers l’azur comme pour implorer le secours d’une
mbre nature ? Veux-tu dans la lumière inconcevable et pure Ouvrir tes yeux , par l’ombre affreuse appesantis ? Le veux-tu ? R
cture, on se sent exténué, on éprouve un immense besoin de fermer les yeux , de se recueillir. Mais, on ne peut s’empêcher d’
tout ce qu’il faut taire. Quand l’homme juste meurt, il lui ferme les yeux  ; Le beau jardin azur est plein d’esprits joyeux,
pas d’oreilles pour entendre le bruit croissant de sa renommée, ni d’ yeux pour lire ce que disent de lui les feuilles litté
aux auditeurs, ils demeurent attentifs, recueillis, respectueux, les yeux perdus dans le rêve, et ne sortent de leur extase
à me juger moi-même… On se trompe toujours lorsqu’on ne ferme pas les yeux . Cela peut nous sembler étrange ; et voilà tout.
n grosse vareuse de laine, se tenait sur le pont du brick penché, les yeux agrandis par le nouveau de tout cela ; inquiet de
e à figure éteinte, d’hercule grisonnant, farouche et grave, avec des yeux désintéressés de tout, inexpressifs et sans vie.
ur nos nerfs le même agacement que certains patriotes qui roulent les yeux , gonflent la voix, et ont l’air, en buvant leur c
eux tout blancs, se tenait debout, fière et dédaigneuse, clignant ses yeux myopes pour voir ceux qui entraient. Elle disting
Rougeville tirait vanité de ses exploits ; il aimait à s’en parer aux yeux des foules. Avouez pourtant que cette forfanterie
rasée, n’avait rien de remarquable, si ce n’est un vaste front et des yeux gris, enfoncés sous l’arcade sourcilière, qui éta
n tierce, puis dans une loge d’Opéra, puis au musée du Louvre, sous l’ œil des gardiens et des dieux de marbre, dans la gale
fait suivre la Légende de l’Aigle d’un second recueil de contes, les Yeux clairs, qui n’ont rien de commun avec l’épopée im
ui n’est pas exempte de mauvais goût. Prenons le premier chapitre des Yeux clairs. Ces éléments vont se dégager. … D’abord u
deux coques sur les tempes ». Il y a une chose qui flambe dans leurs yeux , au bord de leurs lèvres, une chose qu’ils ne veu
uche, éperdus, tous deux me lancent ensemble : — Et ton roman ? Leurs yeux luisent dans un nid de rides. Il ne faut pas les
nt si rapidement qu’on a peine à les saisir, et qu’elles prennent aux yeux du lecteur une allure fantastique et quelque peu
des hymnes ésotériques devant Théodora la chercheuse, qui rêvait, les yeux fixés sur le scorpion d’améthyste allongé entre s
de Sedan, il en connaît tous les épisodes et il les fait surgir à nos yeux avec une implacable netteté. Ce qui rend son réci
chefs l’inconduite de ses hommes. Les chefs se résignent à fermer les yeux  ; ils sont impuissants… Et le désordre s’accentue
ins se crispent contre les fusils ; on crie, on jure, on étouffe, les yeux se dilatent, les cerveaux sont envahis par une lo
it une grotesque caricature… Tels sont les héros qui passent sous nos yeux et qui évoluent dans ce grand drame. Nous les ret
igne au rôle d’infirmière ; une religieuse angélique et gaie dont les yeux tendres inspirent la résignation ; un médecin cur
us d’Élise Rouquet ou du cancer de Mme Vétu, ni faire passer sous nos yeux les vases de caoutchouc qu’on vide par la portièr
n état d’esprit est la piété sans foi, beaucoup plus condamnable, aux yeux des dévots sincères, que la négation brutale. En
ages pâles se multipliaient, innombrables, sans fin, tous béants, les yeux fixés sur l’auguste seuil, où le ciel allait s’ou
e terrible, et, malgré ses cinquante ans, avait l’air jeune, tant ses yeux bleus étaient clairs et luisaient, tant son visag
dai dans mon fauteuil, j’allumai un gros cigare, je fermai à demi les yeux , afin de mieux me recueillir. — Et mon compagnon
nt que jusqu’où il veut aller. Il désirait rendre sensible à tous les yeux , le principe de réincarnations successives. Il y
se, mais furieusement autoritaire. Elle se fait obéir au doigt et à l’ œil  ; et Richard n’est que le premier de ses domestiq
es origines. Est-ce une bohémienne, est-ce une princesse ? Elle a des yeux noirs, des joues de lys, une taille souple, et da
clairvoyance et sachant s’analyser, et un monstre charmant, dont les yeux sont enjôleurs et la voix calme. Lydie est vite p
 route de Corbeil ». M. Daudet abuse de cette route, il l’étale à nos yeux , il l’allonge à l’infini ; il l’enroule et la dér
certains tableaux, elle ne m’a pas un instant ému ; j’ai suivi, d’un œil attentif, les tourments de Richard, les angoisses
hâte de tourner la page. Voici le Sâr. C’est bien lui. Il baisse les yeux en une attitude recueillie. Ses cheveux embroussa
le ciel et la mer, indifférents en eux-mêmes, il les aimera dans tes yeux  : les fruits qu’il mangeait sans les voir, les fl
robe qu’il a vêtue est la robe de Nessus. Charlatan il demeurera aux yeux des foules… Et il aura beau se repentir, ôter sa
n vers qui elle se retourne presque colère, personne incommodante aux yeux noirs, yeux s’obstinant, au front rentré, à la bo
lle se retourne presque colère, personne incommodante aux yeux noirs, yeux s’obstinant, au front rentré, à la bouche en muse
trémolent. Et les passantes ombres !… Non, mais de grâce, suivez de l’ œil des ombres qui passent et qui passent si vite, qu
cérébrale exigeait une gymnastique plus raffinée. Il avait tourné les yeux vers le théâtre et broché un drame en quatre acte
santes. Le culte des lettres les distrait, les relève à leurs propres yeux , les arrache à la planitude d’une vie sans événem
eaux, doux et clairs (?) livres  ; M. Bernard Lazare, qui possède un œil guetteur , lequel (dit M. Paul Adam) fatigue, dé
rier. — Son biographe (M. Ch. Saunier) le croque en ces termes : « Un œil limpide, des traits fins, une barbe dorée. Correc
le contrarier… » Soudain, la petite blonde se lève, la joue en feu, l’ œil plein de colère. Que s’est-il passé ? Une grosse
Une épaisse cohue emplit le « jardin d’hiver » et nous cherchons de l’ œil le tablier de Phémie et le bonnet de Musette… Les
54 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre premier. La sensation, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre premier. La sensation »
ées ; je subis l’action de la plus lointaine des étoiles, quoique mes yeux ne puissent l’apercevoir, et elle contribue pour
aux besoins très pratiques de l’appétit et du « vouloir-vivre ». Les yeux ne se sont pas formés pour contempler, mais pour
compliquant son explication, d’expliquer en partie la formation de l’ œil rudimentaire chez les animaux inférieurs, de l’œi
la formation de l’œil rudimentaire chez les animaux inférieurs, de l’ œil plus complexe chez les animaux supérieurs. Si l’o
n’a pas lieu dans les nerfs, mais dans l’organe périphérique, comme l’ œil , l’ouïe, ou encore dans les centres nerveux, la m
uer à l’organe et expliquer la formation du palais, de l’odorat, de l’ œil , de l’ouïe, des divers centres nerveux, etc.5. To
sse de perception était une condition d’existence : nous n’avons ni l’ œil de l’aigle ni l’odorat du chien. Peut-être certai
nous eussions été dans la nécessité de nous tourner vers le nord. Nos yeux sont sensibles aux couleurs du spectre, mais ils
nces tellement accentuées, qu’elles sont comme des hiatus. Fermez les yeux , tout un monde de formes et de couleurs s’anéanti
doubles, astigmatisme, mouvements d’accommodation et convergence des yeux , rivalité des deux rétines, etc., etc. Nous ne sa
es deux rétines, etc., etc. Nous ne savons même pas sur lequel de nos yeux tombe une image : on peut être aveugle d’un œil d
as sur lequel de nos yeux tombe une image : on peut être aveugle d’un œil depuis des années et ne pas le savoir. C’est que,
blissant et s’oblitérant. Chez ceux qui sont atteints de strabisme, l’ oeil non exercé et dont on fait abstraction finit par
rd souvent la vision. De même, nous sommes restés sans vision et sans yeux pour tous les éléments de la réalité qui ne nous
les autres formes aussi complètement que si elles n’existaient pas. L’ œil est sourd pour le son, l’oreille est aveugle pour
n ce cas. On peut se demander si l’homme né aveugle, mais né avec des yeux , n’a, dans le tout continu de la conscience, abso
s le tout continu de la conscience, absolument rien qui réponde à ses yeux , aucune sensation faible et imperceptible de la l
ction plus délicate, mais ayant toujours une certaine intensité ; les yeux sentent aussi l’intensité de la lumière. Ainsi, l
e électrique traversant notre corps, une vive lumière éblouissant nos yeux , tout cela offre analogie avec un choc ou un coup
sion indirecte ; pouvez-vous y parvenir ? Il vous suffit d’ouvrir les yeux pour embrasser une infinité de points lumineux ;
s musculaires, venant des petits muscles qui donnent le mouvement à l’ œil , et ces sensations jouent un rôle important dans
ue des ondulations éthérées d’une certaine longueur, en tombant sur l’ œil , produisent la sensation du rouge ; mais ces ondu
55 (1912) L’art de lire « Chapitre IV. Les pièces de théâtre »
evés et remplis de grands sentiments. Le peuple écoute avidement, les yeux élevés et la bouche ouverte, croit que cela lui p
t au théâtre ; car il faut, en lisant une pièce, la voir, la voir des yeux de l’imagination telle qu’on la verrait sur un th
à qui le couplet est adressé, et c’est surtout Suréna qu’on suit des yeux pendant que Pompée a la parole, et la figure d’Or
ersonnages y forment des groupes harmonieux faits pour satisfaire les yeux amoureux de la beauté des lignes autant que l’esp
rois personnages occupant le théâtre en même temps soit présent à nos yeux . Il faut donc, en lisant Sophocle et Euripide, ce
ne attitude lassée, déprimée ; une sorte d’écroulement du corps. Mes yeux sont éblouis du jour que je revoi ; Évidemment u
du jour que je revoi ; Évidemment une main s’élève pour protéger les yeux que la lumière du soleil blesse et meurtrit. Et
u spectateur pour la révélation qui enfin va se produire, dessine aux yeux Phèdre encore assise et Œnone debout, attentive e
voyant, de même le bon lecteur lit la pièce en la dressant devant ses yeux . De quelque art, du reste, qu’il s’agisse, le sec
devant une statue de Phidias. — C’est que tu ne la vois pas avec mes yeux , lui dit un autre. — Es-tu donc l’auteur ? — Plût
n ne peut pas confondre ; que Racine, quoiqu’il y faille de meilleurs yeux , par des nuances, au moins très sensibles, sait f
56 (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CVIIIe entretien. Balzac et ses œuvres (3e partie) » pp. 433-527
lle pend un manteau de lierre qui la cache entièrement, et attire les yeux des passants par un effet pittoresque dans Paris.
re écœurée. Sa figure fraîche comme une première gelée d’automne, ses yeux ridés, dont l’expression passe du sourire prescri
uquer ressemble à toutes les femmes qui ont eu des malheurs. Elle a l’ œil vitreux, l’air innocent d’une entremetteuse qui v
elle. Il s’était mal conduit envers elle, ne lui avait laissé que les yeux pour pleurer, cette maison pour vivre, et le droi
u peint des personnages que Balzac met en scène. Mlle Michonneau, aux yeux protégés par un abat-jour vert garni d’un fil d’a
euple) furent remplies par la nombreuse argenterie de son ménage. Les yeux de la veuve s’allumèrent quand elle l’aida compla
in de cuit pour longtemps. » Enfin, Mme Vauquer avait bien vu, de son œil de pie, quelques inscriptions sur le grand-livre
n’en acceptait que trente-neuf, eut des idées. Quoique le larmier des yeux de Goriot fût retourné, gonflé, pendant, ce qui l
une voix de rossignol, et faite comme un modèle ! Où a-t-elle eu les yeux , d’épouser cette grosse souche d’Alsacien ? Il le
ein amer, et dont les sourires sont réprimés par le feu dévorant d’un œil sévère ? La fiction qui représenterait ces pauvre
argés de façonner mon âme à de divines destinées ; elles ont doué mes yeux de la faculté de voir l’esprit intime des choses 
la Touraine, peut-être ne vivrais-je plus. Sans savoir pourquoi, mes yeux revenaient au point blanc, à la femme qui brillai
le, mettez de gracieuses fabriques au milieu de longues prairies où l’ œil se perd sous un ciel chaud et vaporeux, vous aure
utes ses formes : ici par une échappée, là tout entière ; souvent mes yeux furent attirés à l’horizon par la belle lame d’or
arrêtais complaisamment. « — Hé ! me dit mon hôte en lisant dans mes yeux l’un de ces pétillants désirs toujours si naïveme
de honte. Vers quatre heures nous arrivâmes au petit château que mes yeux caressaient depuis longtemps. Cette habitation, q
u bien-aimé, mon âme avait pour la première fois entendu sa voix, mes yeux l’avaient admirée aussi féconde, aussi variée que
r ; il n’était plus temps, elle apparut sur le seuil de la porte, nos yeux se rencontrèrent. Je ne sais qui d’elle ou de moi
ité sur mon apparition, elle ne nous regarda ni l’un ni l’autre ; ses yeux furent constamment attachés sur la rivière ; mais
e madame de Mortsauf garda quelque défiance ; elle tourna sur moi des yeux froids et sévères qui me firent baisser les paupi
cîment négatif. « — Tout ce que je souhaite, lui dis-je en levant les yeux sur les siens que je rencontrai pour la seconde f
llimitées d’une passion vraie. J’avais peur qu’elle ne me surprît les yeux attachés à la place de ses épaules que j’avais si
ainte avivait la tentation, et j’y succombais, je les regardais ! mon œil déchirait l’étoffe, je revoyais la lentille qui m
s, de sentiments contenus, de fleurs noyées dans des eaux amères. Ses yeux verdâtres, semés de points bruns, étaient toujour
ns de joie ou de douleur, rares dans la vie des femmes résignées, son œil lançait alors une lueur subtile qui semblait s’en
nts de cette histoire ; véritable épopée domestique, aussi grande aux yeux du sage que le sont les tragédies aux yeux de la
loppa mes bonnes et dessécha mes mauvaises qualités. De la fenêtre, l’ œil embrassait la vallée depuis la colline où s’étale
l est parfait, mais il est triste ; on sort, avec des larmes dans les yeux , de cette lecture. — Balzac est triste, c’est vra
57 (1767) Salon de 1767 « Peintures — La Grenée » pp. 90-121
de toutes ces figures, à d’autres cela ne se peut. Dans un moment, l’ œil est louche, dans un autre les lames du ciseau son
u avec celui du poète qui dit, sa tête sortait d’entre les nuées, ses yeux étoient ardents, sa bouche étoit entr’ouverte, se
peut de caractère, mesquin, sans jugement, sans idée. Cela parle aux yeux , mais cela ne dit pas le mot à l’esprit, ni au cœ
our le faire. Seulement la tête de cette femme est un peu découpée. L’ œil droit va lui tomber de son orbite. La partie qui
orté toute sa draperie de leur côté, et restoit exposée toute nue aux yeux du spectateur du tableau. Cette action de la Suza
ges de l’orbite, qui renfermoient ses grandes paupières et ses grands yeux noirs ; mais ces joues larges et tranquilles ; ma
d. Tout à fait vers la droite Aglaure écartant un rideau regarde d’un œil colère et jaloux le bonheur de sa sœur. Les artis
sa poitrine, est dans la position d’un homme qui fait un serment. Ses yeux sont attachés sur les yeux d’Armide. La terre aut
sition d’un homme qui fait un serment. Ses yeux sont attachés sur les yeux d’Armide. La terre autour d’eux est jonchée de ro
le… eh si bien moi ! Combien de fois une de ces larmes arrachées de l’ œil à force de le frotter m’en ont fait répandre de v
ra. Je me souviens qu’une femme qui doutoit un peu de la bonté de mes yeux me demanda son portrait que j’entamai sur-le-cham
mal. à droite, sur le fond, un amour monotone, non aveugle, mais les yeux pochés, plat, de bois, découpé. à gauche, la baig
de douleur et d’indignation. Une larme vraie ou fausse lui tombe de l’ œil . Il interpose sa main droite entre ses regards et
y a derrière Caesar, un beau jeune chevalier romain assis ; il a les yeux attachés sur la tête. Debout, derrière Caesar et
i est votre maître, pour avoir osé un pareil attentat, doit avoir les yeux baissés. Je lui trouve l’air hypocrite et faux. D
tive, ni plans. L’imagination passe rapidement d’image en image ; son œil embrasse tout à la fois. Si elle discerne des pla
sa bouche étoit ouverte, ses cheveux se dressoient sur son front, les yeux lui sortoient de la tête, ses muscles se gonfloie
isère ; qu’elle ait la tête appuyée sur une de ses mains ; que de ses yeux baissés deux larmes coulent le long de ses joues 
garde aussi son maître mort ; et qu’il tombe de grosses larmes de ses yeux . C’est fait, dit l’artiste ; qu’on me donne un cr
re d’un trait éternel. Lorsqu’il a reposé sa tête sur tes genoux, ses yeux avides s’attachent sur les tiens ; il te regarde 
nt ? Où est la lasciveté ? Est-ce que je ne devrois pas lire dans les yeux de cette femme le dépit, la colère, l’indignation
ur les musiciens. En un mot, la peinture est-elle l’art de parler aux yeux seulement ? Ou celui de s’adresser au cœur et à l
à l’esprit, de charmer l’un, d’émouvoir l’autre, par l’entremise des yeux . ô mon ami, la plate chose que des vers bien fait
58 (1884) L’art de la mise en scène. Essai d’esthétique théâtrale
se, j’y puise un enseignement dont le prix augmente chaque jour à mes yeux . Depuis que mon attention s’est arrêtée sur la mi
t bien dans ce cas l’esprit seul qui en goûte la poésie, sans que nos yeux soient dupes des séductions de la mise en scène.
oncentrer notre esprit sur une idée, nous fermons instinctivement les yeux , ou bien que nous fixons nos regards sur quelque
n unique : la poésie, le plaisir de l’esprit ; la peinture, celui des yeux et la musique celui de l’oreille. Tant qu’un de c
la poésie elle-même déchoit si, au lieu de considérer le plaisir des yeux et de l’oreille comme subordonné à celui de l’esp
u-delà d’une certaine limite un directeur ajoute, pour le plaisir des yeux ou pour celui de l’oreille, détruit l’intégrité d
spectateur, dont les magnificences de la mise en scène captivent les yeux , n’est plus dans un état de conscience susceptibl
rner l’attention du spectateur en agitant un lambeau de pourpre à ses yeux . Chapitre VII Compétence littéraire nécessa
s coordinations tout à fait étrangères à l’œuvre représentée sous nos yeux , ou pour que cette force nerveuse se dissipe brus
jets à dimensions déterminées, attirant d’une manière trop spéciale l’ œil du spectateur ; car il peut arriver un moment où
st nécessaire que le metteur en scène aide le décorateur à éviter à l’ œil du spectateur la nécessité d’une coordination imp
décorateur, s’évanouit en un instant, et nous n’avons plus devant les yeux qu’une marionnette trop grande, se promenant dans
tion que d’audace. Il doit mettre tous ses soins à ne diriger sur les yeux attentifs des spectateurs que des faisceaux d’imp
rt de Jane Grey. L’esprit achève le mouvement de la victime, qui, les yeux bandés tend la main vers le billot, tandis que le
i sûrement que si les cadavres des deux victimes étaient étalés à nos yeux . Cette loi, qui ouvre un champ fécond à l’imagina
n cause. La peinture se renferme alors dans une pure actualité ; et l’ œil est ici le seul juge compétent, car c’est à lui p
dans la voie où elle s’avance vers un dénouement fatal. Tandis que l’ œil du spectateur enveloppe la scène, interroge tous
la toile se lève et avant même que l’action commence. Tout ce que son œil juge peint et sans réalité n’a qu’une influence g
bien que personne ne la poussera. Mais, au contraire, tout ce que son œil juge réel et voit détaché de la décoration éveill
et une grande simplicité de détails ; il ne doit pas trop attirer les yeux , et, si ceux-ci s’y reposent, il ne doit leur pré
ombien, par contraste, le matériel figuratif prendra d’importance aux yeux du public et s’imposera à son attention. Ainsi, p
direction de nos pensées. En faisant apparaître certains objets à nos yeux , il nous prépare tacitement à une évolution du dr
place à attirer l’attention du spectateur, ne peut être mis sous nos yeux à moins qu’il n’ait un rapport certain avec la ma
ux, etc., sans que cela tire à conséquence, puisque cela forme pour l’ œil un ensemble auquel il est habitué. D’ailleurs, il
liés d’une façon nécessaire à l’action qui va se développer sous nos yeux . Dans un salon, par exemple, où une femme reçoit
t un siège vide : quelle importance ce détail ne prendrait-il pas aux yeux des spectateurs ! Ce siège vide intriguerait le p
endance qui nous prédispose à tenir un grand compte du plaisir de nos yeux dans le charme qu’exercent sur nous les ouvrages
qu’ils remontent ou qu’ils exposent pour la première fois devant les yeux du public. Il est donc intéressant d’examiner dan
le premier cas, nous serons moins exposés à subir l’influence de nos yeux , et l’attention de notre esprit sera une force su
conserver ce caractère tempéré. La décoration ne doit exercer sur nos yeux qu’une illusion facile à s’évaporer, comme ces br
e assemble les choses ou pousse et fait mouvoir ses personnages à nos yeux . Génie essentiellement lyrique, bien plutôt que d
e et heureux. Tout lui sourit dans la vie, et il possède ce qui à ses yeux compose le véritable bonheur ici-bas, une maison
 ; il y faut un certain naturel qui puisse faire quelque illusion à l’ œil complaisant du spectateur, et le séduire lui-même
a réalité, ils ne la perdent cependant pas de vue et font saillir aux yeux des spectateurs des rapprochements aussi piquants
l’impossible. Cependant il est même une limite à l’éblouissement des yeux et à l’effet produit sur nous par le nombre et pa
e dégénérer en une exhibition inutile ou encombrante et maintient les yeux du spectateur sur les objets qui ont une réelle i
’est là qu’une impression générale due au premier aspect. Sitôt que l’ œil examine la mise en scène pour en tirer une induct
t écarté, je reviens à la loi d’apparence. Si nous étalons devant nos yeux , à une distance assez faible pour que nous puissi
u bois blanc habilement peint ne suffira-t-il pas à représenter à nos yeux le meuble le plus précieux ? Qu’on le remarque, c
, sont très souvent d’un très médiocre effet quand on les regarde à l’ œil nu, c’est-à-dire quand on les replace dans les co
t pas concevable pour nous-mêmes n’est ni vrai ni vraisemblable à nos yeux . Tout le monde sait combien il nous est difficile
par exemple, dans la représentation d’un drame oriental, étaler à nos yeux cet amalgame étrange d’objets européens et d’obje
, car ce sont ceux-là seulement que nous connaissons et qui ont à nos yeux le plus pur caractère chinois. Or, tout ce qui no
soit le langage, soit l’esprit du moyen âge, n’est aujourd’hui à nos yeux que le langage et l’esprit de 1830. Nous voyons l
un pays excentrique par rapport à l’Europe, on peut affirmer que nos yeux ne sont pas formés à remarquer les différences d’
me de sa vraisemblance, tellement que si on faisait passer devant les yeux d’un homme de soixante ans une suite chronologiqu
nservé celle d’Antony et qu’on nous l’eût remise aujourd’hui sous les yeux , on aurait pu sans doute espérer piquer jusqu’à u
llectuelle qui consiste à croire les images qui se forment dans notre œil plus ressemblantes que celles qui se forment dans
nt dans notre œil plus ressemblantes que celles qui se forment dans l’ œil de nos semblables. Où la théorie réaliste ou natu
’essayant à un jeu divin, infuse dans les fantômes qu’il évoque à nos yeux la vie et toutes les passions qui en font le char
t des entrailles du poète, se dégage de ses langes et se dresse à nos yeux , éclatante de vérité et toute palpitante de vie,
nt encore aujourd’hui notre personnel tragique, prendraient-ils à nos yeux une consistance historique qu’ils n’ont jamais eu
théâtre et nuit au caractère majestueux que doit conserver Thésée aux yeux des spectateurs. En outre, en offrant ainsi au hé
e et une exactitude suffisantes quand les images que l’on produit aux yeux des spectateurs s’accordent avec les types qui se
il a débouclé sa cuirasse et déposé son casque et ses armes. Loin des yeux des soldats, il est redevenu père, et s’abandonne
u quatrième acte, où les deux héros se mesurent, on aurait devant les yeux une scène digne de l’Iliade. Sous les dehors trom
comme nous l’avons dit, l’influence du tableau qu’on compose pour ses yeux , et ses dispositions morales se conforment à cell
d’Œdipe sur lui-même. Le misérable, en effet, s’est enfoncé dans les yeux une épingle d’or arrachée au cadavre de la reine.
entiment de curiosité anxieuse et d’effroi qu’apparaît le spectre aux yeux sanglants. Spectacle véritablement tragique, mais
décomposé en deux mouvements. Si le chœur a défilé de flanc sous les yeux des spectateurs, il doit, en s’arrêtant, conserve
représentation ne doit pas offrir de solution de continuité pour les yeux , puisqu’elle n’en offre pas pour l’esprit. Dans u
uisque l’art de l’acteur consiste précisément à objectiver devant les yeux du spectateur l’image ou l’idée que celui-ci a da
s un milieu populaire, bourgeois ou aristocratique, étalez devant ses yeux les crimes les plus monstrueux, les actes vertueu
ent, mais le degré de ressemblance de l’image que vous dessinez à ses yeux avec l’idée qu’il s’est formée du fait représenté
déterminer les traits généraux des êtres dont ils doivent exposer aux yeux du public la représentation théâtrale, et les car
caractère général qu’il n’avait pas, et par conséquent à évoquer aux yeux des spectateurs une image différant par excès de
a comédie, quand une jeune fille pleure elle porte son mouchoir à ses yeux , et son air ainsi que le mouvement de sa poitrine
médiens chargés de ces deux rôles ont immédiatement vu surgir à leurs yeux , des profondeurs de leur esprit, les images initi
bservation, à l’affùt des types particuliers qui se croisent sous ses yeux  ; et, quand il monte sur la scène, il ressemble s
des plus grands magasins de Paris, spectacle extraordinaire pour les yeux , présentant l’encombrement et l’affolement d’un g
monter les humbles et les déshérités sur le théâtre, en étalant à nos yeux les misères physiques et morales des dernières cl
moins scrupuleux de l’école réaliste et tarirait à l’avance dans les yeux de nos enfants la source des plus douces larmes q
quefois, acteur elle-même dans le drame, elle évoque et dessine à nos yeux une image avec une puissance et une précision vér
c’est la voix même de Ruy Gomez, dont il évoque l’image menaçante aux yeux des spectateurs. C’est le cor qui déchaîne la mor
dont nous attendons, haletants, la péripétie suprême ; et c’est, les yeux fixés sur lui et participant à toutes les poignan
ait couler nos larmes, ce sont celles qui tombent goutte à goutte des yeux et du cœur de la reine. Nous pouvons déjà remarqu
e, c’est d’en masquer l’exécution et de soustraire les exécutants aux yeux du public. Il ne faut pas, en effet, que l’exécut
ui leur semble être toute la vérité. Elles ne savent pas voir par les yeux seuls de l’esprit et sont dominées par les sensat
ennent d’elles-mêmes se placer dans le champ de ses observations. Son œil patient décompose ces masses et s’attache aux car
ppe rapidement à notre attention, et la mise en scène disparaît à nos yeux . Elle n’est plus dès lors qu’un danger ; car la m
du caractère individuel et particulier des objets qu’il évoque à nos yeux . Nous avons d’ailleurs insisté déjà dans le coura
tateurs, et de renforcer la puissance dramatique en dirigeant sur nos yeux ses effets les plus romantiques. Comme la musique
artistiques plus qu’aux phénomènes eux-mêmes qu’elle reproduit à nos yeux . On ne peut non plus comparer la mise en scène, o
re que le moyen immédiat d’y parvenir. La fontaine, qui procure à nos yeux l’illusion de la réalité, n’est donc pas la cause
par lui n’est pas la peinture réelle d’un effet vu et observé par ses yeux . Dans la conception de cette scène, ce n’est pas
n, où le pittoresque atteint une grande intensité, constitue pour les yeux et même pour l’esprit un amusement parfois très v
unités, mais qui tient uniquement à la structure de l’esprit et de l’ œil du spectateur. Celle difficulté consiste, au poin
, au point de vue théâtral, dans la juxtaposition, incohérente pour l’ œil , du vrai et du faux. Ainsi, d’une part, toute rep
quel s’avançait la locomotive, armée de ses feux rouges comme de deux yeux sinistres, la déception du spectateur était compl
, et le plancher de la scène ramené à l’horizontalité. Alors, c’est l’ œil seul du spectateur qui inclinera toutes les ligne
59 (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCIVe entretien. Alfred de Vigny (1re partie) » pp. 225-319
gracieuse dépression des tempes l’infléchissait en se rapprochant des yeux . On voyait qu’il y avait, non pas effort, mais at
ent une certaine tension des paupières qui rétrécissait le globe de l’ œil , la couleur bleu de mer, de ce liquide qu’aucune
onneur, Moïse était parti pour trouver le Seigneur. On le suivait des yeux aux flammes de sa tête. Et, lorsque du grand mont
ussi tous les secrets des cieux, Et vous m’avez prêté la force de vos yeux . Je commande à la nuit de déchirer ses voiles ;
i le berger, Les hommes se sont dit : Il nous est étranger ; Et leurs yeux se baissaient devant mes yeux de flamme, Car ils
t dit : Il nous est étranger ; Et leurs yeux se baissaient devant mes yeux de flamme, Car ils venaient, hélas ! d’y voir plu
x, Priait sans regarder le mont du Dieu jaloux ; Car, s’il levait les yeux , les flancs noirs du nuage Roulaient et redoublai
cheveux d’une reine. Telle, au fond du Chaos qu’observaient ses beaux yeux , La Vierge, en se penchant, croyait voir d’autres
n météore ; Et l’Ange, en souriant au spectacle étranger, Suivait des yeux leur vol circulaire et léger. Bientôt il lui semb
x dans les échos mourante, Il s’arrête enchanté, car il croit que ses yeux Viennent d’apercevoir la sœur de ses aïeux, Qui v
enchantements non moins délicieux De la Vierge céleste occupèrent les yeux . Comme un cygne endormi qui seul, loin de la rive
rés d’anneaux mystérieux, Ses bras et tous ses doigts éblouissent les yeux . Il agite sa main d’un sceptre d’or armée, Comme
front est inquiet ; mais son regard s’abaisse, Soit que, sachant des yeux la force enchanteresse, Il veuille ne montrer d’a
nte pagode. Non loin de ces palais un bâtiment plus simple attire les yeux des voyageurs par sa position magnifique et sa ma
s et ses énormes tours ; de longs clochers d’ardoises les élèvent aux yeux , et donnent à l’édifice cet air de couvent, cette
d’Effiat avait parlé d’une voix moins assurée et les larmes dans les yeux , qu’elle avait paru vêtue d’un deuil plus austère
e face majestueuse et charmante ; puis il se mit à genoux, levant les yeux au ciel, adorant Dieu et lui recommandant sa fin 
enoux devant le bloc, embrassa le poteau, mit le cou dessus, leva les yeux au ciel, et demanda au confesseur : — Mon Père, s
bien ainsi ? Puis, tandis que l’on coupait ses cheveux, il éleva les yeux au ciel et dit en soupirant : — Mon Dieu, qu’est-
ité d’esprit incroyable, pria le Père de tenir le crucifix devant ses yeux , qu’il ne voulut point avoir bandés. J’aperçus le
’est qu’un Poëte, et vous n’y pensez pas. Auras-tu donc toujours des yeux pour ne pas voir, Jérusalem ! « Trois sortes d’h
omprend tout trop complètement et trop profondément, et parce que son œil va droit aux causes qu’il déplore ou dédaigne, qu
son œil va droit aux causes qu’il déplore ou dédaigne, quand d’autres yeux s’arrêtent à l’effet qu’ils combattent. De la sor
besoin universel de choses sérieuses ; maintenant que l’amusement des yeux par des surprises enfantines fait sourire tout le
ne la voit, mais elle est ici tout le jour ; et, tout en baissant les yeux , elle s’en sert pour travailler beaucoup. — Malgr
bien ! par le Ciel, elles ont raison. — Du moins, celle-ci qui a les yeux sur moi ne me verra pas baisser la tête. — Oh ! s
rifiez-vous dans la flamme et remontez au ciel avec moi ! Il lève les yeux au ciel et déchire lentement ses poèmes, dans l’a
ent et par-dessus tout. Promettez-le-moi ! Kitty Bell. Mon Dieu ! vos yeux sont pleins de larmes, et vous souriez. Chatterto
ont pleins de larmes, et vous souriez. Chatterton. Puissent vos beaux yeux ne jamais pleurer et vos lèvres sourire sans cess
in, Seigneur, reçois ces deux martyrs ! Le Quaker reste à genoux, les yeux tournés vers le ciel jusqu’à ce que le rideau soi
60 (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXVe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 321-384
, quand ils furent sevrés, grandirent bien et se fortifièrent à vue d’ œil à ce régime. Fior d’Aliza commençait déjà à aller
pas aussi bien voir sa fille à cause du voile qu’il a sur ses pauvres yeux  ; mais quand il entendait les éclats de sa voix,
ec des sourcils de duvet noir qui commencent à lui masquer un peu les yeux . — A-t-elle les cheveux comme la peau de châtaign
es, quand les cierges allumés les font reluire de feu. — A-t-elle des yeux longs et fendus, qui s’ouvrent tout humides comme
la paille de l’étable de Bethléem, que tu voyais, quand tu avais tes yeux , dans la crèche de Noël, au couvent des Camaldule
plus haut, ses joues plus pâles et plus bronzées par le soleil ; ses yeux aussi fendus, mais plus pensifs sous ses sourcils
au contraire, à la prière du plus vieux. La petite, qui remontait les yeux à terre, sans défiance, ne les ayant ni vus ni en
e les ayant ni vus ni entendus, rougit tout à coup jusqu’au blanc des yeux , en se voyant toute nue et toute mouillée devant
hés par le bon Dieu à la même crèche. Le capitaine fit un signe de l’ œil à ses compagnons, et se retourna deux ou trois fo
ettre à table avec eux et de boire comme un homme, jusqu’à ce que les yeux lui tournassent dans la tête et la langue dans la
a faisaient rougir et fuir. Elle avait peur sans savoir de quoi ; les yeux de cet homme ne lui plaisaient pas ; plus ils éta
taignes que les cueilleurs de la plaine viendraient ramasser sous mes yeux au mois de septembre, et qu’ils emporteraient à L
mble, y compris les bêtes et le chien ; nous allâmes reconnaître de l’ œil , aux beaux premiers rayons du soleil d’été rasant
uvres bêtes : elles nous regardaient et semblaient nous demander de l’ œil pourquoi nous ne les laissions plus brouter et bo
Fior d’Aliza de tenir de près ses chevreaux et de ne pas quitter de l’ œil les animaux. Mais comme elle avait rencontré deux
cause de Hyeronimo et de nous, qu’elle ne voulait jamais quitter des yeux ou du cœur, la petite n’aimait pas à rester dehor
fant qui l’avait, par malheur, ébloui comme un soleil levant dans les yeux d’une taupe ; ni de tous nos champs confisqués av
r la porte qu’elle avait encore une goutte de pleurs sur les cils des yeux . On dit qu’elle éblouissait tous les pèlerins, qu
61 (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXVIe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 385-448
le tranchant de leurs haches sur lesquelles quelques gouttes de leurs yeux tombaient silencieusement. — Allons, à l’ouvrage 
, comme une étoile dans un ciel de nuit, sur nos montagnes, éblouit l’ œil et fait rêver à mal le berger ! CXII Ces p
u dans ses veines. La maudite beauté de l’enfant ne sortait plus de l’ œil du sbire. Il avait résolu, par les conseils de Ca
e pas assez pour un aveugle ? Cependant je vis une larme mouiller ses yeux sans regard, en caressant son ami estropié, le pa
des Camaldules tous les dimanches, et de se dire, de la bouche et des yeux , ce qui chargeait le cœur. Le malheur était plus
s la cabane. À la faible lueur de jour naissant qui me reste dans les yeux , j’étendis la main du côté où je l’entendais remu
ni à sa tante ; elle tenait sa tête entre ses mains et se cachait les yeux avec les belles tresses coupées de ses cheveux d’
meillant de pudeur ; puis elle raconta, sans lever une seule fois les yeux , et comme par pure obéissance à son père, ce qu’o
utre ; nous nous regardions tant qu’il nous plaisait dans le fond des yeux , sans que le regard de l’un troublât le moins du
ond des yeux, sans que le regard de l’un troublât le moins du monde l’ œil de l’autre, pas plus que le rayon de midi ne trou
badinage jusqu’à ce que l’eau du cœur nous montât de fatigue dans les yeux  ; mais cette eau était aussi pure que celle de la
e chapeau, la zampogne de son pauvre jeune mari défunt, me frappe les yeux au pied du lit de Magdalena ; je l’ouvre, j’en ti
es genoux ; le chapeau de Calabre, au large rebord, retombant sur les yeux , à la tête pointue, avec sa ganse de ruban noir e
onimo dans la ville ; car le son, c’est plus pénétrant encore que les yeux , cela perce les murs, et si je ne puis pas le voi
suivre, ce frère de mon cœur, la chair de ma chair, le regard de mes yeux , la vie de ma vie ; qu’il fallait me laisser suiv
t le jour, afin d’arriver à la cabane aussitôt que le réveil dans nos yeux et le désespoir dans nos cœurs. Il dit enfin que,
être vue de personne, j’essuyai mon front tout mouillé de sueur, mes yeux obscurcis de larmes ; je repris mon haleine essou
ille où tout le monde vous regarde, où personne ne vous connaît, où l’ œil du bon Dieu lui-même semble vous perdre de vue da
62 (1912) L’art de lire « Chapitre V. Les poètes »
mme un corps aux membres proportionnés et bien attachés satisfait les yeux  : une phrase nombreuse, c’est une femme qui march
ûrement sur sa proie qu’on ne peut éviter ses ongles non plus que ses yeux  ; | aussi vifs étaient les regards, aussi vite et
expressive il faut accentuer les mots airs, rocher, perçants, proie, yeux , regards, attaque et inévitables, et alors nous v
l’on voit l’aigle comme cramponné ; le mot perçant rappelé par le mot yeux qui dessine si fortement, surtout pour les contem
euse | et infidèle ». Voyez ceci, de Renan : « Je suis né, déesse aux yeux bleus, de parents barbares, chez les Cimmériens b
triste ; mais des fontaines d’eau froide y sortent des rochers et les yeux des jeunes filles y sont comme ces vertes fontain
chantants, sans avoir rien d’éclatant, de triomphant ni de sonore, «  yeux de jeune fille…, vertes fontaines. ., se mire le
ion du soulagement et de la reprise de la vie dans un sourire : « les yeux des jeunes filles y sont (verts et bleus à la foi
ens commun. Quand je lis, malgré la virgule qui devrait me crever les yeux , je scande ou au moins j’ai tendance à scander :
63 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « I — L’architecture nouvelle »
r les siècles postérieurs. Nous appelons beauté ce que nos pères, aux yeux desquels l’Univers insoupçonné n’existait pas, ap
cathédrale du Moyen-âge ou un palais de la Renaissance, doivent à nos yeux , perdre leur caractère de beauté ; pas plus qu’Es
it pas que cette laideur se transformerait un jour en beauté pour des yeux moins prévenus. Et l’on décréta qu’il y avait des
gles aux nouvelles formes de beauté qu’engendre incessamment sous nos yeux la vie moderne. Les créations de l’industrie nota
aideurs et banalités. Étrange opinion ! Il y aura cent mille paires d’ yeux pour admirer les lourds et grossiers carrosses ro
celle dont se nourrit la corporation des esthètes, ne dénote à leurs yeux que grossièreté, vulgarité de goût. Ce qui peut a
que l’architecture dont les produits s’offrent quotidiennement à nos yeux , ou plutôt ce que nous nommons ainsi, n’en est pr
attire par son heureuse inspiration ou que tel fragment dénote, à vos yeux , l’artiste de race qui l’a conçu : je dis que de
as borné à en reproduire la formule dans chacune de ses œuvres. A ses yeux , il n’y a pas de formule. Chacune de ses création
64 (1895) Journal des Goncourt. Tome VIII (1889-1891) « Année 1891 » pp. 197-291
de fille, qu’il me peint avec une petite tête ; aux longs cheveux, un œil parfois un peu en dedans, l’ensemble d’une physio
de la voiture, sans relâche et sans miséricorde, de l’adaptation de l’ œil de l’aigle et de l’œil du sauvage pour la vision
âche et sans miséricorde, de l’adaptation de l’œil de l’aigle et de l’ œil du sauvage pour la vision des grands espaces, et
n’avais jamais joué… Quand je suis rentrée dans ma loge, j’avais les yeux tout brillants, et ma fille m’a dit : « Ah ! tu s
oin d’aller dans les pays à images. Ainsi aujourd’hui, ayant sous les yeux une image de Toyokouni, représentant le bureau d’
e mobilier d’un autre siècle, l’ovale délicat de son pâle visage, ses yeux noirs doux et profonds, la sveltesse de sa person
e petites filles de sept à huit ans, qui déjà, inconsciemment, font l’ œil aux messieurs attablés à la porte des cafés, et j
airs morbides, aux couleurs évanouies sous un rayon de lune. Puis les yeux s’habituent à la nuit de ces figures de crypte, d
un de ces hommes lui enfonçait d’un coup de poing son chapeau sur les yeux . Il se mettait à boxer, et il avait heureusement
de dix mètres, en son immobilité morte, avec ses écailles ternes, ses yeux en verre décoloré, une tache blanchâtre de moisis
vail de compression et d’étouffement, une vie de flamme est venue aux yeux du serpent, le terne de sa peau a disparu sous un
ifie la destination que sur une feuille de papier, qu’il met sous les yeux du Président de la République, lorsqu’il quitte l
e cravate, d’une nuance, d’une nuance qu’il ne dit pas, mais dont son œil exprime la couleur idéale. Et Montesquiou est trè
s phrases, et que souvent il termine, il achève par des sourires de l’ œil , par des gestes nerveux du bout des doigts. — Qu’
ndulation. Nous recausons après dîner avec Rodin, et je lui dis que l’ œil de l’Europe ancienne et moderne était et est rest
e qui nous avait tous pris, hommes et femmes. Jeudi 6 août Oui, œil énigmatique, œil de sphinx que l’œil du chat, œil
tous pris, hommes et femmes. Jeudi 6 août Oui, œil énigmatique, œil de sphinx que l’œil du chat, œil qui n’est, pour
femmes. Jeudi 6 août Oui, œil énigmatique, œil de sphinx que l’ œil du chat, œil qui n’est, pour ainsi dire, qu’une r
eudi 6 août Oui, œil énigmatique, œil de sphinx que l’œil du chat, œil qui n’est, pour ainsi dire, qu’une réverbération
es tendresses humaines du regard d’un chien et même des autres bêtes, œil mystérieux, avec sa pupille en forme de lettre ma
a pupille en forme de lettre magique, changeante à toutes les heures, œil renfermant de l’inconnu, œil inquiétant, quand il
magique, changeante à toutes les heures, œil renfermant de l’inconnu, œil inquiétant, quand il vous observe et vous scrute.
rette pas, car ce tableau est un des dix tableaux qui ont donné à mes yeux la grande joie, car ce Turner, c’est de l’or en f
sés de douze anneaux, et qui, coquetterie bizarre, ont le dessous des yeux maquillés d’une bande de couleur verte. Je m’enfo
e « chef du secret pour proférer les paroles du roi » ; — c’est « les yeux du roi dans toutes les demeures » (sans doute le
vierge, près de laquelle une veilleuse brûlait. Voyant un moment les yeux du docteur se tourner vers le petit plâtre, d’un
refusé. Jeudi 27 août Les arbres, tels que je les vois avec mon œil de myope, à travers mon lorgnon n° 12, ne ressemb
ou dans la journée, je pêche beaucoup à la ligne, quand je ferme les yeux avant de m’endormir, j’ai dans ma rétine, le bouc
bouchon dans les profondeurs sous-marines. C’est extraordinaire, mon œil a été transformé en un cliché de photographie col
uvent regardée, ne revient pas, précisée, arrêtée, lignée, dans votre œil , comme ce bouchon de liège. Vendredi 11 septem
me voir. Sur la réponse que je suis sorti, des pleurs lui montent aux yeux , dans l’impossibilité qu’elle a de repasser mercr
Daudet, avec Barrès. L’homme a une élégance fluette, élancée, et des yeux d’une douceur charmante. Il me parle de Nancy, de
65 (1866) Nouveaux lundis. Tome V « Horace Vernet (suite.) »
rivait de là sans prétention aucune, et à la diable16 ; j’ai sous les yeux les originaux : l’impression est assez exacte, sa
Pacha est petit, la barbe blanche, le visage brun, la peau tannée, l’ œil vif, les mouvements prompts, l’air spirituel et t
ements des furieux, les accents pitoyables d’un amoureux, et les deux yeux fixes d’un nègre silencieux qui vous regarde comm
édecin et venant nous demander de guérir son enfant qui avait mal aux yeux . Vite je lui offre mes services ; je porte ma pha
e bien plus au cœur que ces grandes Pyramides, qui n’étonnent que les yeux . ». Et qu’on vienne nous dire encore qu’Horace V
femme arabe venir chercher de l’eau à un puit, il crut avoir sous les yeux la parfaite représentation de Rebecca à la fontai
importe ; c’est toujours la même physionomie que vous avez devant les yeux . Que le canon chasse devant lui des populations e
ardent attentivement leur interlocuteur ou ce qui se passe sous leurs yeux . L’étonnement ne paraît jamais sur leur visage, c
mpris que les scènes qui se représentaient à chaque minute sous leurs yeux étaient la représentation vivante de l’Ancien et
’Orient, dans un journal23 ; j’en ai également les originaux sous les yeux  : elle mériterait d’être revue et donnée avec soi
e visite en France : « L’empereur m’a dit alors, les larmes dans les yeux  : « Allez, vous ferez ce qu’un galant homme doit
, à façonner avec de la cire un petit casque : l’empereur y jette les yeux , trouve le modèle parfait, et dès le lendemain le
ai en propres termes, d’après une note digne de foi que j’ai sous les yeux , et qui a été écrite sous la dictée d’Horace lui-
66 (1890) La bataille littéraire. Troisième série (1883-1886) pp. 1-343
apparition de quelques mois. Elle était toute pareille à lui ; mêmes yeux , même regard. Étrange ressemblance que celle d’un
avaient rien compris. Et on l’emporta là-bas au pied de l’église, ses yeux semblables à ceux d’Yves, fermés pour jamais. Re
ont pas de couleur, dans les bêtes lentes qui sont sans forme et sans yeux . Voilà pour moi une merveille, une étonnante des
, des paroles, des intonations, des gestes familiers, les plis de ses yeux quand elle riait, son grand soupir essoufflé quan
sa mère ? Cette chère figure si familière, vue dès qu’on a ouvert les yeux , aimée dès qu’on a ouvert les bras, ce grand déve
tre de la chambre. Jeanne, distraite par son vol ronflant, levait les yeux pour le voir : mais elle n’apercevait jamais que
se mit à jouer. L’enfant ne bougea pas. Alors, le vieux s’arrêta, les yeux hagards, comme si tout à coup un abîme se fût ouv
rait dans la cour, étendu au soleil, guettant le monde sortir, de ses yeux mélancoliques. C’étaient surtout ces yeux de vieu
ant le monde sortir, de ses yeux mélancoliques. C’étaient surtout ces yeux de vieux chien qui remuaient Lazare, des yeux dev
. C’étaient surtout ces yeux de vieux chien qui remuaient Lazare, des yeux devenus troubles, obscurcis d’un nuage bleuâtre,
eux devenus troubles, obscurcis d’un nuage bleuâtre, vagues comme des yeux d’aveugle. Pourtant, il voyait encore, il se traî
’écrivain, des charmants et vrais tableaux qu’il fait passer sous nos yeux , entre autres, au début du livre, le repas des en
d’art, c’est un livre, une sorte de procès-verbal qui étale sous les yeux du lecteur un nombre défaits, d’observations, le
brutal. Arrivés sur l’étroit palier « Déjà… » dit-elle en ouvrant les yeux . Lui pensait : « Enfin… » mais n’aurait pu le dir
rouver en vulgaire le profil régulier et sensuel de Fanny, ses larges yeux de jouisseuse ! Sans se préoccuper de l’homme qui
rapin les pensionnaires, le Péruvien qui lui avouait, en roulant des yeux blancs, son désir de connaître une grande coucout
» mais je ne compris qu’en bas, dans la rue… Oh !… » Il s’arrêta, les yeux à terre, devant l’horrible vision que le trottoir
croire que je suis influencé et, comme Vallès, voir passer « dans mon œil noir le mot Académie et le désir d’en être ! » Va
une profonde pitié que je n’oublierai jamais, murmura en baissant les yeux et la voix : « Il est sorti ! » — Eh bien ? m’écr
pas, les balles pleuvaient et fauchaient tout autour de lui, mais ses yeux rivés sur la batterie ne s’en détachaient pas. Là
jambes se dérobent sous moi. » Et il tomba sur le dos. Il rouvrit les yeux , dans l’espoir d’apprendre le dénouement de la lu
ts cessèrent : il était sans connaissance. Tout à coup il rouvrit les yeux , ne se rendant pas compte du temps écoulé et se s
par un effort sur elle-même, elle le quitta, passa ses mains sur ses yeux , et, d’une voix encore mal assurée, mais plus cal
s lorsqu’il lui disait : « Il me semble que je n’ai jamais ouvert les yeux sur un paysage avant cette minute. » Et, quand il
ar sa démarche souple, par la finesse féline de ses manières, par ses yeux fondus qui se donnaient à chaque regard. Elle par
a, vêtue d’un long peignoir souple de dentelles blanches, et dans ses yeux une douceur passionnée : « Ah ! dit-elle en ferma
, et elle voyait clair ; de grandes taches jaunes volaient devant ses yeux , si larges, qu’elle, se croyait dehors, près du c
ieurs des personnages du roman ont passé par le journalisme. Avec les yeux , les oreilles et surtout le cerveau dont la natur
pas… Je ne veux pas… Il pleurait. De grosses larmes coulaient de ses yeux sur ses joues décharnées ; et les coins maigres d
lui quelque chose d’invisible pour les autres et de hideux, dont ses yeux fixes reflétaient l’épouvante. Ses deux mains con
quand il eut la sensation que quelque chose survenait. Il ouvrit les yeux juste à temps, pour voir Forestier fermer les sie
le ne répondait pas, demeurait droite en sa rigidité sculpturale, les yeux hagards dans une face de marbre. — Comment cela a
— Oui… pendant que je fouillais les livres… Et alors… Elle ferma les yeux , secouant la tête pour en chasser une vision mauv
n est très vrai, avec cette réserve pourtant que l’on voyait sous ses yeux cernés : Un nez droit, auquel la peau légèrement
té par le cancan qu’elle l’avait forcé d’exécuter. Désespérément, ses yeux roulaient dans leur orbite, lamentables ; de chaq
e vieux, brusquement abandonné, tomba assis lourdement, et resta, les yeux fixes, balbutiant : — Je suis volé ! je suis volé
rop de mal. Comme il relevait sa tête par un mouvement désespéré, ses yeux rencontrèrent le tableau ; il aperçut les signes
sa aussitôt à son fils ; il vit les gestes menus, le joli visage, les yeux clairs de cet enfant qu’il avait déjà façonné à s
cercle se dessinait plus net, plus réel. On pouvait le fixer avec les yeux , comme on fait pour la lune. Il éclairait pourtan
mis, la tête penchée tendrement vers elle, la regardant avec ses bons yeux doux, son air de petit enfant. — Allons, la vieil
e forme bleu-noir qui était encore son petit-fils, elle le suivit des yeux , lui jetant de toute son âme cet « au revoir » to
leil équatorial disparut tout à fait dans les eaux dorées, on vit les yeux du petit-fils mourant, se chavirer, se retourner
on sent, rien qu’en lisant ces lignes qui vous mettent les larmes aux yeux , qu’on a devant soi un véritable écrivain, un hom
es dans cette prison de Tobolsk, nous nous embrassâmes les larmes aux yeux , et nous ne nous revîmes plus. « Dostoïevsky appa
une certaine Irma, une fille qui le recherche. Il s’interrompit. Les yeux brûlants dont il la regardait disaient clairement
e ! » Elle, toute droite, très blanche, entendait chaque mot ; et ces yeux d’ardente prière exerçaient sur elle une puissanc
elle se coucha sur le divan, prit la pose, un bras sous la tête, les yeux fermés. Je ne sais rien de plus simple ni de plu
jeune, « très brun, à la tête ronde et volontaire, au nez carré, aux yeux doux dans un masque énergique, encadré d’un colli
prouve une fois de plus que tout artiste doit prêter l’oreille et les yeux à la nature, et que sans elle il n’y a pas de sal
avertir le pauvre animal du danger. Mais mon père me regarda avec des yeux si sévères que je m’éloignai dans la direction de
ait fini de boire. Assis sur son derrière, les oreilles dressées, les yeux brillants, le corps frissonnant, il suivait dans
de nouveau. Je vis son doigt presser la gâchette ; vite je fermai les yeux et me bouchai les oreilles… Pan !… Et j’entendis
e uniforme… Les traits, d’abord indécis, s’accentuèrent. Il avait des yeux clairs, très limpides, une barbe blonde, une allu
qu’il la regardait plus en poète qu’en soldat… Je surprenais dans ses yeux une émotion… Peut-être oubliait-il pourquoi il se
de ses extases… Mais son visage s’assombrit, une mélancolie voilà ses yeux … Ah ! l’horizon qu’ils embrassaient était si loin
e me rappelai le pauvre chat que mon père avait tué, alors que de ses yeux charmés, il suivait dans l’espace le vol d’un pap
e, maintenant sa tête sur mes genoux et, tout à coup, je vis ses deux yeux , ses deux yeux clairs, qui me regardaient tristem
a tête sur mes genoux et, tout à coup, je vis ses deux yeux, ses deux yeux clairs, qui me regardaient tristement, sans une h
me regardaient tristement, sans une haine, sans un reproche, ses deux yeux qui semblaient vivants !… Je crus que j’allais dé
s,          De la bonne société Allaient crever à coups d’ombrelles L’ œil d’un pauvre diable arrêté. Eh bien, oui, quoique
iments : Puis une femme avec une fleur au corset Vint à lui crever l’ œil du bout de son ombrelle. Enfin, pour être plus p
qui ne se sentent pas surveillés font tout à la diable. La main et l’ œil de la maîtresse de la maison sont indispensables.
s. Elle n’est pas belle, elle est pire. Ses cheveux sont ondulés, ses yeux de velours, sa bouche sensuelle et son sourire ch
e de la part de Robert. Il décrivit à la jeune femme qui l’écoutait l’ œil fixe et avide, son entrée dans la grande hutte en
elques secondes, puis elle ouvrit le coffret. Elle eut alors sous les yeux les tristes reliques du mort — sa montre, sa croi
e Combaleu, lui ayant insinué que Maurice pourrait bien avoir de doux yeux pour elle et pour sa fortune, elle s’en explique
anne. Il s’assit près d’elle, et tandis qu’elle attachait sur lui ses yeux noirs plein de trouble : — Marianne, reprit-il, l
n, crevette, opale, flamme de punch, carotte au lait, ciel des Alpes, œil de chat, cristal de Venise, aile de colibri, frai
us humble des spectateurs s’imagine que c’est lui précisément que ces yeux regardent, lui que ces sourires viennent chercher
la robe. Lia se tient droite et presque immobile, un peu confuse, les yeux baissés. Mais sa timidité même demande l’attentio
le se nommait Alice. Je n’avais jamais bien vu ni ses cheveux, ni ses yeux , ni ses dents… Comment bien voir ce qui flotte, b
Je ne la quittai point du regard et je crus surprendre dans ses beaux yeux une expression de tristesse ; j’en fus bouleversé
eoir auprès d’elle. En sentant les parfums de son sein, je fermai les yeux . Elle me demanda si j’aimais la musique ; sa voix
si j’aimais la musique ; sa voix me donna le frisson. Je rouvris les yeux et je vis qu’elle me regardait ; ce regard me per
type très curieux de femme hautaine et impitoyable. Elle fermait des yeux et se laissait glisser entre les bras de Bertrand
e courait vers cette barque qui emportait le meilleur de son âme, les yeux fixés sur Hervé, qui se débattait, qui luttait, q
is ceux-ci avaient trop d’avance. Et les clameurs croissaient, et les yeux étaient fixés sur cette malheureuse femme, les ch
uer la haute mer. Solange regardait. Elle ne pouvait pas détacher ses yeux de ce spectacle qui lui déchirait le cœur. Autour
tait venu… Solange n’entendait rien. Elle restait debout, livide, les yeux agrandis par le désespoir, les bras tendus, comme
vint, à cette poire ! Il essaya de surmonter son dégoût. Il ferma les yeux pour la toucher. Il mit ses gants !… Il la piqua
la signification duquel on ne pouvait se tromper ; puis il ferma les yeux et sœur Saint-Maurice soupira. C’était un pécheur
aisance, on lui fait fête. Ses traits sont indécis et flottants ; aux yeux du mondain qu’agite une vie compliquée, il ne lai
t, la couleur d’un ruban, le sens des phrases échangées. Il ferme les yeux pour mieux revoir un visage ; il se rappelle un g
l’instant même, avec la bonté, avec la compassion que je lis dans vos yeux  : « Contez-moi vos objections contre la religion,
ur… répondez-moi ? Le prélat, en me posant cette question, tenait ses yeux fixés ardemment sur les miens. — Monseigneur, ai-
t simplement : — C’est vrai. Il m’a regardé ensuite jusqu’au fond des yeux pendant quelques secondes. — Eh bien ! Monsieur,
croix son enfance et sa mère. J’avais parlé avec quelque chaleur. Les yeux du prêtre se sont mouillés, et j’avoue que son ém
u soir la cloche les exhorte, Et chacune s’y rend, mains jointes, les yeux clos, Avec des glissements de cygne dans l’eau mo
r sa cornette et ses voiles, Bien avant dans la nuit, égrène avec ses yeux Le rosaire aux grains d’or des priantes étoiles !
latanes du boulevard Malesberbes, Robert Guérin s’éveilla, ouvrit les yeux et se prit à méditer. La grande affaire était vra
de vierge, et peu à peu, par son innocence et son charme, ramène les yeux de Robert sur ce que la vie a de beau et de bon.
ce et tombant dans les abîmes du ciel. Les astres disparaissent à ses yeux , le soleil même meurt et s’éteint pour lui : Le
e au front de qui l’aube éblouissante naît La vit, la prit, et dit, l’ œil sur le ciel sublime : — Seigneur, faut-il qu’elle
nnant, d’un homme radieux Que les anges suivaient de leurs millions d’ yeux , Cet homme qu’entourait la rumeur grossissante S
entrait aux cités, fuyait aux solitudes, Et laissait un rayon dans l’ œil des multitudes ; Les paysans, le soir, de sa lueu
Le leur montrant, leur dit ; — Voilà l’homme.e Christ Se taisait, l’ œil au ciel. Et Pilate reprit : — C’est aujourd’hui
t quelqu’un qui riait sous la terre. Ainsi jugeaient les juifs sous l’ œil froid des Romains. Ponce-Pilate songe et se lave
ré, dans les dernières années, avait toujours cette pensée devant les yeux . Elle lui a inspiré ses plus belles pages, celle-
qui prétendent n’aimer qu’une seule femme. Je crus remarquer que les yeux de notre interlocuteur commençaient à briller d’u
vre chère bêtise, que je ne hais pas, moi, et que je regarde avec des yeux maternels ; car c’est une enfance, et toute enfan
on maître, immobile et raide comme un pieu, ne le quittant jamais des yeux et ne servant que lui. Un jour, sans que personne
me répondit celui que j’interpellais, avec de grosses larmes dans les yeux , si vous croyez que c’est volontairement que j’ai
 ; mais, il faut bien qu’il sorte. Alors, tremblant sur ses jambes, l’ œil plein d’épouvante, couvert de sang, il reste sur
peut-être sont jaunies par le temps et que je n’ai même pas sous les yeux , tandis que j’écris ces lignes, je pourrais être
, le Roi fut au plus mal. Le 10, vers six heures du soir, ouvrant les yeux après un long assoupissement, il aperçut le princ
lerie d’Albuquerque et celle du duc d’Anguien étaient aux prises. Les yeux , les esprits, les cœurs étaient tout entiers à la
duc d’Anguien sortant de cette mêlée furieuse, les cheveux épars, les yeux pleins d’éclairs, l’épée à la main. Ce n’est plus
67 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre quatrième. Les émotions proprement dites. L’appétit comme origine des émotions et de leurs signes expressifs. »
airer ici sur la nature des causes. L’étonnement se manifeste par les yeux ouverts, les sourcils élevés, la bouche ouverte,
rts, les sourcils élevés, la bouche ouverte, les mains levées. Si les yeux s’ouvrent, c’est qu’ils font un effort pour mieux
mieux voir l’objet qui étonne ; un degré de plus, et l’ouverture des yeux marquera l’effroi. Si les sourcils s’élèvent, c’e
trouve alors appelé de la périphérie au cerveau ; les vaisseaux de l’ œil et en particulier de l’iris se contractent, la pu
s mains et la surface du corps, organes du toucher, les oreilles, les yeux prennent toujours une part directe ou indirecte à
se, la paupière supérieure tombe et recouvre à moitié la pupille de l’ œil  ; les sourcils s’inclinent comme le fait la bouch
s si fréquents et si prolongés dans l’enfance, qui congestionnent les yeux et les glandes lacrymales » 57. Wundt objecte à D
larme. Selon lui, les larmes sont une sécrétion destinée à protéger l’ œil contre les insultes mécaniques, parce qu’elles dé
r l’œil contre les insultes mécaniques, parce qu’elles débarrassent l’ œil des corps irritants ; les impressions pénibles de
tout des signes de l’effort, y compris les larmes, par lesquelles les yeux font effort pour se délivrer de ce qui les irrite
leur mimique exprime par le corps, les bras, la tête, les lèvres, les yeux , une tendance au développement et au contact, qui
re une physionomie différente : l’obscurité nous fait écarquiller les yeux pour recevoir les rayons trop rares ; l’éclat du
ion à travers le nez comme pour repousser une mauvaise odeur, par les yeux demi-fermés comme pour ne pas voir, enfin par les
la figure chez une jeune femme qui détourne la tête, ferme à demi les yeux comme pour ne pas voir, et serre les lèvres : tou
a souffrance intérieure autrement que par des larmes qui baignent ses yeux et roulent incessamment. » Dans les premières sem
és ont amené inévitablement l’engorgement des vaisseaux sanguins de l’ œil , engorgement qui a dû provoquer, d’abord d’une ma
ple effet de l’habitude, la contraction des muscles qui entourent les yeux pour protéger ces organes. En même temps, la pres
es. En même temps, la pression spasmodique exercée sur la surface des yeux , aussi bien que la distension des vaisseaux intro
muscles orbiculaires, sourciliers et pyramidaux, afin de protéger ses yeux dans l’engorgement des vaisseaux sanguins, comme
e sait pas se taire, ajoute Lavater, et quand sa bouche se ferme, ses yeux et les muscles de son visage continuent de parler
68 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre dixième. Le style, comme moyen d’expression et instrument de sympathie. »
ut, pour que cette métaphore soit poétique, que vous ayiez devant les yeux un démon ayant un cœur de marbre, et non que, par
sont comme l’image intellectuelle de sa propre infinité. Comparez un œil de verre et un œil vivant : derrière le premier,
intellectuelle de sa propre infinité. Comparez un œil de verre et un œil vivant : derrière le premier, il n’y a rien ; le
e dans l’eau256. Parfois, hors des fourrés, les oreilles ouvertes, L’ œil au guet, le col droit, et la rosée au flanc, Un c
te de Lisle, parlant de Hialmar mourant qui revoit sa fiancée par les yeux de l’esprit : Au sommet de la tour que hantent l
eux noirs. Deux anneaux d’argent fin lui pendent aux oreilles, Et ses yeux sont plus clairs que l’astre des beaux soirs258.
ux de tendresse qui l’énervait, comme le mouvement des ondes sous ses yeux . A l’horloge d’une église, une heure sonna, lente
îche 262. » Cette figure de la rhétorique populaire : « frais comme l’ œil  », est une transposition. Zola parle quelque part
ans son cachot. » — « Elle souriait quelquefois, arrêtant sur lui ses yeux une minute. Alors, il sentait ses regards pénétre
femmes ; elles ont peur d’être découvertes et passent dans la vie les yeux baissés269. » Les grands chars gémissants qui re
rimes est nécessaire quand on veut surtout parler aux oreilles ou aux yeux , quand on veut chanter ou peindre ; dans les vers
Contre sa forte poitrine. C’est toute la mythologie passant sous nos yeux en métamorphoses qui se précipitent et en apothéo
ater son vers, de l’assourdir et de l’adoucir, après avoir frappé les yeux ou les oreilles, de parler au cœur ou même à la p
le lui dit adieu, prend sa volée, et rit De l’homme qui, confus, des yeux en vain la suit. Et pourtant quel est le lecteur
on éprouve un sentiment de vertige et de lassitude : on se frotte les yeux comme au sortir d’un rêve. Un des jeux de rimes l
Pascal, lui, avait écrit : Il n’a pas donné des batailles pour les yeux . Mais il a fourni à tous les esprits ses inventio
tile et banal : « à tout l’univers, admirable, grand et éclatant, les yeux de l’esprit, etc. » ; — 2° une antithèse — non pa
deux premiers membres de la phrase, qui s’opposent mot pour mot : les yeux et les esprits, les batailles données pour la van
yeux et les esprits, les batailles données pour la vanité ou pour les yeux et les inventions sérieuses comme la vérité même 
des versets de Chateaubriand : 1. Bientôt, cherchant à lire dans mes yeux , comme pour pénétrer mes secrets : 2. « Oh ! oui,
moi ? les cygnes sont moins blancs que les filles des Gaules. 4. Nos yeux ont la couleur et l’éclat du ciel ; Nos cheveux s
u couvent du Petit-Picpus) : 1. Les jeunes filles folâtraient sous l’ œil des religieuses ; Le regard de l’impeccabilité ne
tout à coup me saisit et m’enlace comme un filet ! 3. J’aperçois tes yeux dans les flammes des phalariques et sur la dorure
t puis, quel air doux et honnête ! Comme on lit son bon cœur dans ses yeux , Même lorsqu’ils sont fermés pour dormir294 !… S
loques,     Effacés dans la même uniformité terreuse.          Les yeux brûlaient ; On voyait seulement les trous des bou
a totalement disparu de notre style. La poésie ne consiste plus à nos yeux que dans l’expression ; or, l’expression est d’au
et de la prose, à savoir l’image et le rythme, l’une s’adressant aux yeux , l’autre aux oreilles, tous deux cherchant à atte
69 (1887) Journal des Goncourt. Tome II (1862-1865) « Année 1865 » pp. 239-332
st-ce ce qu’il y a de meilleur et de plus suave dans l’amour, que ces yeux qui se cherchent et se trouvent, et s’isolent et
empler ces femmes, ces longs cous, ces fronts bombés d’innocence, ces yeux cernés de bistre, longuement et étroitement fendu
sorte de géant, aux cheveux d’un nègre devenu poivre et sel, au petit œil d’hippopotame, clair, finaud, et qui veille même
hlète du feuilleton et de la copie… Le perceur d’isthme, Lesseps, à l’ œil si noir sous ses cheveux argentés, et qui dîne au
x portraits croqués dans le salon de la princesse. Mme de B… dans les yeux de l’angélique d’un ange brun, et une bouche entr
e d’un coquillage. Mme C… L… Des mouvements lents de physionomie, des yeux paresseux, des ombres prud’honniennes mêlées à de
bas rouges. Il est tout frisotté, avec une figure joufflue, de beaux yeux caressants, un petit air endormi. C’est le prince
artagé entre son âge et sa majesté, et réduit à sourire seulement des yeux aux jeux des autres enfants. Jeudi 16 mars
et rude d’un carrier, avec des moustaches de sergent de ville, et des yeux durement brillants : « Quand nous sortons de l’éc
d’un teint de morte, le sourire saignant dans une pâleur de goule, l’ œil charbonné, avivé de fièvre, avec des cheveux, par
de poils blancs épars sur une figure spectrale. Il n’a gardé que ses yeux et sa voix. Et cette ombre de comédien, ce revena
saligot ! » Le vieux Giraud s’agenouille devant la princesse avec les yeux d’un satyre qui s’humilie, et les cheveux de ces
e de la mairie. Passe une lorette, riante et bouffant de la jupe, les yeux de son métier sous le voile qui joue sur le rose
soir, aux côtés de Flaubert et de Bouilhet, un vrai Chinois avec ses yeux retroussés et sa robe groseille, le professeur de
de Gautier. Le Chinois a pour voisin, un peintre exotique, qui a des yeux volés à un jaguar et des bottes qui lui montent j
Le soir après dîner chez Marcille, qui nous fait défiler devant les yeux des cartons de portraits en manière noire de Lawr
successif petit bruit métallique de boules tombant dans du zinc. Mes yeux sont sur la pendule qui marque 3 heures 35 minute
eues à les recevoir : son front bombé, ses joues grassouillettes, ses yeux doux, sa bonne figure aimable, éclairés par les d
a manqué me faire jeter à la porte. Alors Amaury Duval, avec le petit œil souriant et battant la chamade, qu’il a lorsqu’il
au piano, elle ôte ses gants pour jouer quelque chose… vous restez l’ œil fixé sur ses gants… Alors elle se lève et les lai
nte comme d’un feu d’enfer et d’une cuisine d’Altothas, pareille à un œil rouge dans la nuit des routes vicinales. Comme je
utes vicinales. Comme je revenais, j’avais encore dans la mémoire des yeux le visage d’une des bohémiennes : le visage d’une
rois crayons de la princesse Primoli, qui pose avec ses beaux et bons yeux , ses noirs cheveux luisants, ses dents blanches,
mener chez elle votre mère voir vos peintures ! — Ne faites pas vos yeux jaunes, dit Hébert, en se défendant mollement. —
pièces, elle a des paresses, des langueurs de créole. Tout à coup son œil s’allume et elle s’écrie avec une bouche humide :
hierry entre, fatigué, éreinté, les cheveux pleurant sur la face, les yeux coulés dans les joues, pareil à la peinture d’un
ts, des choses, du boulevard, perd de son relief, et tout prend à nos yeux des effacements de rêve. * * * Samedi 2 septem
ent, avec des muscles changeant continuellement de place, et avec des yeux d’ouvrier en colère : — la fièvre du génie dans u
ion de poitrine, par une émotion qui monte et met des larmes dans ses yeux et dans sa voix qui se mouille et bredouille. Pui
serre la main avec une main presque encore vivante, et refermant les yeux , nous dit comme avec le dernier soupir de sa gaît
aint-Gratien… Nous sommes dans le potager. Je vois à la princesse les yeux rouges. Elle vient de recevoir de Girardin la dép
n, un joli enfant de dix ans, qui dans une figure pâle, a deux grands yeux tout noirs et tout doux. On l’assied auprès du so
d’attention, montrant le blanc de leurs petites dents d’en haut, les yeux grands ouverts, qui clignent, de temps en temps,
nte et adorable, Rosa Didier dans son costume de Bébé, avec ses beaux yeux sous sa perruque blonde, et dans le nuage de foll
70 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Lundberg » pp. 169-170
’un des coins de la bouche relève tandis que l’autre tombe, qu’un des yeux est plus petit et plus bas que l’autre, et que to
s de les altérer ; c’est qu’il fond, avec les traits qu’il a sous les yeux et qu’il s’efforce en vain de copier rigoureuseme
s est général chez une nation, savez-vous ce qui arrive ? C’est que l’ œil du peuple se conforme à l’œil du grand artiste, e
savez-vous ce qui arrive ? C’est que l’œil du peuple se conforme à l’ œil du grand artiste, et que l’exagération laisse pou
lance entière. Il ne s’avise point de chicaner, il ne dit point : cet œil est trop petit, trop grand ; ce muscle est exagér
71 (1892) Journal des Goncourt. Tome VI (1878-1884) « Année 1884 » pp. 286-347
i a déclaré, que s’il faisait de l’eau-forte, dans l’état où sont ses yeux , il perdrait la vue. Et le voilà, qui se met à me
Loti, M. Viaud, en pékin, est un petit monsieur, fluet, maigriot, aux yeux profonds, au nez sensuel, à la voix ayant le mour
me ministre des finances ? » Sur cette phrase, interrogation du petit œil du ministre… « Eh bien, mon cher, aujourd’hui ach
e. Samedi 23 février Exposition des dessins du siècle. J’ai des yeux qui ne voient pas uniquement les beautés du xviii
feuilleton du numéro. Puis je me répands, dans Paris, cherchant de l’ œil mes affiches, et ma foi escomptant un fort quart
di 10 avril Ce soir, chez Daudet, avec Mistral. Un beau front, des yeux limpides d’enfant, quelque chose de bon, de souri
our rendre la nature, Théophile Gautier faisait seulement appel à ses yeux . Depuis, tous les sens des auteurs ont été mis à
ttis, avec la figure d’un vilain jaune, et une inquiétude hagarde des yeux , dont j’ai peur. Nous nous asseyons sur un canapé
certain brouillard noir, qu’il fait là… Eh bien, c’était ça dans mes yeux … Ah ! j’ai eu peur… c’est que vous savez, un mome
ladies… il croyait à une maladie de la moelle épinière, rapport à mes yeux … enfin ces jours-ci, il m’a rassuré, il pense qu’
ait le mourant sur son lit, où il ne parlait plus, n’ouvrait plus les yeux , avait seulement des contractions nerveuses des b
r une camisole, une jupe attachée de travers, de l’égarement dans les yeux , va incessamment d’un bout à l’autre du long salo
euse femme, se plantant devant vous, avec une interrogation folle des yeux et de la bouche, et sur votre silence, reprenant
e. Mme de Nittis qui a passé cinq ou six fois, cette nuit, devant nos yeux , comme un fantôme, fait sa rentrée dans le salon,
deux ou trois tours, elle s’arrête soudain, et dit lentement avec des yeux , où l’espérance a l’air de sourire au milieu des
ujourd’hui la malheureuse femme, comme calmée, apaisée, pacifiée. Les yeux presque secs, et soigneusement peignée, elle marc
on, où elle tenait ses jours, le mardi, Mme de Nittis est assise, les yeux vitrifiés, les lèvres blanches, dans une immobili
soire, devant lequel, elle se tient la tête renversée en arrière, les yeux fermés, les lèvres murmurantes de paroles d’adora
e petit Zézé Daudet est vraiment doué picturalement, et a d’étonnants yeux de coloriste. J’ai vu d’autres enfants de son âge
nsion Goubeaux, pour fuir le choléra. Je la vois la chère petite, aux yeux si bleus, aux cheveux si blonds, ne voulant pas s
d du bas de la portière, pour mieux me voir, pour mieux me manger des yeux , dans cette contemplation aimante, et comme ageno
72 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Alexandre Dumas fils — Chapitre XIII »
diversité des mille spectateurs qui s’en remplissent l’esprit et les yeux  ; servez, pêle-mêle, les fruits de l’Arbre du bie
une légère ivresse ; elle s’y complaît et elle insiste, la flamme aux yeux , le sourire aux lèvres. Les raffinements qu’elle
il prouve. Voilà un homme qui se dégrise et qui se refroidit à vue d’ œil . Quoi ! l’Espagnol était un mythe et Lebonnard un
i revient de son voyage adultère. Séverine l’interroge ardemment, les yeux sur ses yeux. Il soutient sans rougir, leur feu p
son voyage adultère. Séverine l’interroge ardemment, les yeux sur ses yeux . Il soutient sans rougir, leur feu pur et clair ;
r moments, à travers tant de douces paroles ; un éclair luit sous ses yeux humides, où brillent les belles larmes des réconc
excite pourtant des passions effrénées ; il y a de la magie dans ses yeux de diamant qu’aucune larme n’a jamais ternis. Ses
ame ce complot perfide, Séverine, au piano, fiévreusement inquiète, l’ œil aux aguets, l’oreille aux écoutes, module, d’une
e sa femme. Tout à l’heure, on le comparait à un sanglier ; il en a l’ œil torve et le poil hirsute : chaque fois qu’il entr
ienne, dans sa maison, chercher son amant. L’homme pâlit de rage, ses yeux s’injectent, sa voix devient rauque : « L’amant ?
e laquais diplomatique qui circule dans la pièce, espionnant des deux yeux , rusant des deux mains, tantôt pour la princesse,
73 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « I — La banqueroute du préraphaélisme »
nouir, d’en scruter les dessous. I Pour celui qui considère d’un œil attentif les origines mêmes de cette peinture int
ormes qui, dans le monde de chaque jour, sont les plus familières aux yeux des hommes…. Oui, seulement un coteau et un enfon
un axiome de vérité éternelle, bien que toujours méconnu ? Jetez les yeux sur telle œuvre de Burne-Jones ou de Watts32 et v
nt l’action puissante de nos sociétés modernes ne signifie rien à ses yeux pour la grandeur ou la beauté d’un monde futur, m
pressenti d’autres vérités. Se résigner à ne voir la nature que d’un œil ingénu, c’est quelque chose. Mais l’embrasser de
nces, alors que nous devons la considérer avec notre cœur, avec notre œil et notre science d’hommes modernes. L’art n’est p
ncolie, d’un indicible abandon, d’une étrange résignation, depuis les yeux à l’éclat affaibli jusqu’aux mains admirablement
ne me satisfait pas, en tant que portrait. Si l’on jette ensuite les yeux sur le second, la différence éclate. Certes il y
simisme et du catholicisme, triple et unique maladie qui ternit leurs yeux , dissout leurs muscles et décolore leur chair, Bu
elle crée se tiennent isolés de leur milieu. Il semblerait qu’entre l’ œil du peintre et son modèle, l’air ait été préalable
épourvus de toute saine notion d’ensemble et de nature, fermaient les yeux à tout ce que leur présentait le monde, et croyai
74 (1888) Revue wagnérienne. Tome III « II »
une période de l’art finit brusquement, et le public tourna alors les yeux vers ce qu’on lui avait tant prôné. Ce furent, d’
-t-on faire croire que, lorsque Wagner s’occupe de la perception de l’ œil ou de l’oreille, il ne s’intéresse et ne veut par
r par elle à la compréhension de l’œuvre. Après avoir montré ce que l’ œil et l’oreille perçoivent devant la scène de Bayreu
silence s’établit graduellement avec l’obscurité ; mais, tandis que l’ œil reste dirigé forcément sur un point précis, ce qu
porter de « voir » là où tout se dérobe à notre vue, nous fermons les yeux instinctivement, c’est-à-dire que nous fuyons une
érielles objectives nous frappent en plein regard ; jusqu’à la fin, l’ œil et l’oreille convergeront sous l’action dramatiqu
imum de pénétration de l’un et de l’autre. Nous avons dit qu’autant l’ œil était orienté vers la lumière, autant l’oreille é
à-dire la notion de distance par rapport à nous. Nous n’avons, pour l’ œil , que des mesures angulaires, et, d’autre part, no
devient de plus en plus pénible à maintenir dans sa rectitude quand l’ œil est obstinément ramené dans la même direction et
e qui va de l’objet regardé à nous, selon le terrain qui est sous nos yeux . Il s’agissait de faire paraître cette droite plu
ngue que nature. La distance de l’objet à nous se mesurera pour notre œil par la trace que laisse, en coupant le terrain, u
r l’axe vertical du personnage et la droite menée de son pied à notre œil . Cette trace reposera successivement sur la scène
nt devoir paraître plus petits. Toutes ces illusions s’imposent à des yeux constamment fixés sur les mêmes points, et facile
là qui ne vieillira point. Toujours, lorsque le chevalier au cygne, l’ œil empli des clartés surnaturelles, commence d’évoqu
n monte dans la barque, et bientôt il s’est effacé polir toujours aux yeux mourants de l’abandonnée. Ainsi, le bonheur repos
75 (1897) Un peintre écrivain : Fromentin pp. 1-37
urelle et à moitié acquise, et que, faute d’autre nom, j’appellerai l’ œil . Il ne s’agit pas seulement d’avoir de bons yeux,
e nom, j’appellerai l’œil. Il ne s’agit pas seulement d’avoir de bons yeux , ni myopes, ni presbytes, voyant de loin, voyant
S’il est présenté à une femme, il sait immédiatement la nuance de ses yeux , son teint, sa coiffure, sa toilette, et mieux en
u qu’en la cherchant elle n’a pas trouvée. Tout se réfléchit dans ces yeux -là, tout converge vers eux, s’y précipite en imag
ps et âmes. Pour l’écrire, il est nécessaire qu’ils aient ce don de l’ œil dont beaucoup d’écrivains anciens, et des plus gr
le progrès qu’une telle description nous annonce, dans le pouvoir des yeux de l’écrivain ? Ne soyez donc pas surpris, si Fro
osition du livre les ressources d’observation que lui fournissait son œil , ou, si vous aimez mieux, son tempérament d’artis
appent ! Fromentin échappa. Ah ! l’enviable privilège ! Voir avec des yeux de huit, de dix, de douze ans, le soleil se lever
conservera le don d’impressionnabilité. Il changera de climat, et ses yeux , exercés aux paysages de France et pénétrés par e
de coloré ; on dirait une eau profonde. Elle paraît noire, et quand l’ œil y plonge, on est tout surpris d’y voir clair… Les
, procèdent directement de cette faculté que j’ai appelée le don de l’ œil . Élargissez le champ d’observation, placez-y une
là, si je ne me trompe, des tableaux singulièrement bien vus, par des yeux savants et justes. Oui, d’une exquise justesse. F
emportait, tout enveloppés de blanc, les bras morts de sommeil et les yeux clos » ; il aura de ces trouvailles : « dans l’ai
aque maître a vécu, les influences qui l’ont formé, la qualité de son œil , l’idéal poursuivi, le procédé, le métier dont ch
est enfin chez lui, dans le véritable domaine de sa pensée et de ses yeux . Il se sent maître du sujet qui est son art, maît
76 (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXXIe entretien. Littérature russe. Ivan Tourgueneff » pp. 237-315
e, aux bords d’autres mers, des capitales d’avenir, pour porter leurs yeux et attirer leurs cœurs vers des empires croulants
une façade de temple antique, sous la lisière d’une sombre forêt. Ses yeux sereins et calmes, teintés de bleu, s’ouvrent à f
egardent franchement et se laissent regarder jusqu’au fond, comme des yeux de jeunes filles qui n’ont rien à cacher. Son nez
ille svelte, élancée, le teint brun, la figure assez belle, de grands yeux brillants un peu relevés aux coins de l’orbite co
ne pouvait y saisir un caractère déterminé. Tantôt elle clignait ses yeux , tantôt elle les ouvrait dans toute leur étendue,
ette, et se montra très empressée de reprendre son vif entretien. Ses yeux pétillaient et ses joues étaient échauffées… Mais
sez vivement les doigts de la jeune femme. De nouveau elle cligna les yeux , de nouveau elle sourit et lui fit promettre de r
Étienne Barçoukof était agréable. Il avait la figure ronde, de grands yeux vifs, un nez bien fait et des lèvres roses qui av
ue, avait la même coupe de figure que lui, le même sourire, les mêmes yeux foncés qui paraissaient plus foncés encore sous l
u visage ridé et usé, au nez arqué comme le bec d’un épervier, et à l’ œil inquiet. Il avait autrefois occupé un emploi dont
eau. « Voulez-vous du café ? lui demanda-t-elle en levant sur lui ses yeux doux et calmes. Nous ne dînerons pas avant une he
it un homme d’une énorme corpulence, large tête, larges joues, grands yeux , et une profusion de longs cheveux. Sa physionomi
il désirait. Alors Boris, immobile à sa place, ne la quittait pas des yeux  ; elle revenait s’asseoir près de lui, reprenait
une pensée qui n’était pas suffisamment éclaircie. Vous m’ouvrez les yeux . Oui, j’aime Viéra. Mais, croyez-moi, ni elle, ni
ière pour moi. — Je ne sais, répliqua Pierre, mais les méchants ont l’ œil fin. — Que faut-il donc faire ? — Cesser vos visi
table sur laquelle il y avait des flacons en permanence, et ferma les yeux . Boris s’assit près de Viéra, engagea avec elle l
igure animée par le sourire qui le charmait tant, en voyant ces beaux yeux si purs et si doux, il n’eut pas la force de se m
t et essaya de le lire, mais il ne comprenait pas un des mots que ses yeux parcouraient, et ne comprenait pas même ce qui se
i trouvée, je voudrais savoir ce que je puis…. » Viéra l’écoutait les yeux baissés et le visage en feu. « Viéra, je vous en
ude ? — Braou ! braou ! » murmura Étienne. Et de nouveau il ferma les yeux . La jeune fille se dirigeait vers la porte. Boris
r auquel vous ne vous attendez certainement pas. » Étienne ouvrit les yeux . « Promettez-moi seulement de ne pas être irrité
a Michel. Je n’y comprends rien. » Viéra arriva toute troublée et les yeux rouges. « Mon père n’est pas bien aujourd’hui »,
aille, il pleura. Quelques minutes s’écoulèrent. Étienne s’essuya les yeux , se dirigea vers son cabinet, et, sans lever la t
a pas d’autres. Un soir, Karentef vint la voir et resta longtemps les yeux fixés sur elle. Il faut dire qu’il était dans un
r de lui avec son intendant Gabriel, un homme qui, à en juger par ses yeux fauves et son nez en bec de corbin, était évidemm
in, et si par hasard elle venait à le rencontrer, elle détournait les yeux et se hâtait de rentrer dans la lingerie. Celui q
it. — À votre aise ! murmura le cordonnier en clignant de nouveau les yeux . — Tu t’es donc encore enivré, reprit Gabriel. —
sa pelle, s’approcha de la jeune fille, la regarda dans le blanc des yeux … Elle était si effrayée qu’elle en chancela encor
ce de mettre son bonnet ; une âme charitable le lui enfonça jusqu’aux yeux . Au moment où le chariot qui devait emmener cet a
irigea vers la rivière. C’était le soir. Il marchait à pas lents, les yeux fixés sur les flots de la Moskwa… Soudain il aper
C’était une chienne qui n’avait pas plus de trois semaines, dont les yeux s’ouvraient à peine, et qui était tellement affai
ux oreilles longues, à la queue touffue, relevée en trompette, et aux yeux expressifs. Elle s’attacha avec une sorte de sent
e autre ; ce que je sais, c’est qu’à cause de lui je n’ai pu fermer l’ œil . Mais je voudrais savoir pourquoi il se trouve ta
e son vêtement. Il tressaillit, mais ne leva pas la tête et ferma les yeux . Mais voilà que le tiraillement recommence et dev
rend sa fidèle chienne dans ses bras, et elle lui lèche follement les yeux , les joues, la barbe. Après ce premier élan de bo
rer la veuve de son évanouissement, puis, dès qu’il la vit ouvrir les yeux , il lui présenta sur un plateau d’argent le remèd
ade. « Le voilà, le voilà encore ! » s’écria la veuve en roulant des yeux effarés. Le médecin murmura quelques mots à l’ore
. Moumou était près de lui, le regardant tranquillement avec ses bons yeux tendres. Son poil était poli et luisant, on voyai
ait immobile, et tout à coup deux grosses larmes s’échappèrent de ses yeux  ; l’une tomba sur la tête de la chienne, l’autre
fiance, en agitant doucement la queue. Il détourna la tête, ferma les yeux , ouvrit les mains…. Il n’entendit rien… ni le sub
77 (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXIVe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 257-320
sculpteurs, qui gravent, en immortelles attitudes, leur pensée dans l’ œil de leurs admirateurs, avait convaincu la jeune fi
ésespoir, sur le visage et dans la pose du corps, pour produire sur l’ œil ce que la poésie dramatique ou épique la plus élo
ination ravie ne pût pas rêver plus beau que l’image reproduite à ses yeux . La nature en cela n’avait rien laissé à désirer
à ses yeux. La nature en cela n’avait rien laissé à désirer dans les yeux , dans la chevelure, dans les traits, dans les bra
ient faite d’elle à Paris. Sa figure aussi douce qu’intelligente, ses yeux bleus, ses cheveux blonds, sa taille souple, sa p
colorés ; La mer solitaire et vide N’est plus qu’un désert aride Où l’ œil cherche en vain l’esquif ; Et sur la grève plus s
ta voix ; Si tu touches la lumière, Elle ternira tes doigts ; Si ton œil divin les sonde, Les colonnes de ce monde Et des
s plus belles jeunes filles des Alpes du midi qui eût jamais ravi mes yeux  ; je n’ai retrouvé cette beauté accomplie, à la f
u, l’héroïne de cette histoire, me resta profondément gravée dans les yeux , que mes yeux ne purent jamais l’oublier, et que
e cette histoire, me resta profondément gravée dans les yeux, que mes yeux ne purent jamais l’oublier, et que toutes les foi
e m’éloigner, puisque ma présence inattendue dans ce lieu trouble vos yeux et aussi ceux de ce bel enfant à qui ma vue fait
tre son cœur d’un mouvement sensible et presque convulsif, tourna ses yeux humides du côté de la mer et les essuya avec la m
la cabane. Jamais beauté si pure et si rayonnante n’avait fasciné mes yeux  : une apparition du ciel à travers le cristal de
mèches de ses cheveux blancs, qui lui tombaient de son front sur les yeux . Que voulez-vous, mon jeune monsieur, je l’ai ent
r la montagne que le rocher fendu qui pleure de vieillesse, comme mes yeux , et que les racines de l’arbre qui ont fendu la r
vant vous. LXVI Antonio, à ce souvenir, passa sa manche sur ses yeux , et Fior d’Aliza regarda son enfant comme si elle
78 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre premier. Les signes — Chapitre premier. Des signes en général et de la substitution » pp. 25-32
 Noms d’individus. — Un nom d’individu est une sensation ou image des yeux ou des oreilles, qui évoque en nous un groupe d’i
ent colorées qui se remuent sur la chaussée et sur les trottoirs. Vos yeux ne distinguent rien de plus. Mais vous savez que
ns de ce genre se rencontrent à chaque instant. — On lève la nuit les yeux vers le ciel étoilé, et l’on se dit que chacune d
t d’eau, et le reste. Telle courte et petite sensation entrée par les yeux ou l’oreille a la propriété d’éveiller en nous te
vient de lire cette énumération avec la vitesse ordinaire : quand ses yeux couraient sur le mot Tuileries, a-t-il aperçu int
ain d’allée, un miroitement d’eau dans un bassin ? — Non certes ; ses yeux couraient trop vite ; il y a une différence notab
79 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des recueils poétiques — Dédicace, préface et poème liminaire de « La Légende des siècles » (1859) — La vision d’où est sorti ce livre (1857) »
ayant un bruit de multitude, Des trous noirs étoilés par de farouches yeux , Des évolutions de groupes monstrueux, De vastes
, au fond des nombres ou des cieux, À la fixité calme et profonde des yeux  ; Je regardais ce mur d’abord confus et vague, Où
une vague, Où tout semblait vapeur, vertige, illusion ; Et, sous mon œil pensif, l’étrange vision Devenait moins brumeuse
ur taillis des êtres et des choses Je regardais rôder, noir, riant, l’ œil en feu, Satan, ce braconnier de la forêt de Dieu.
un vague tournoiement de fumée étoilée. * Tandis que je songeais, l’ œil fixé sur ce mur Semé d’âmes, couvert d’un mouveme
e et des flaques de nuit. Ce n’était plus, parmi les brouillards où l’ œil plonge, Que le débris difforme et chancelant d’un
80 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre XVII, l’Orestie. — les Euménides. »
noires et horribles ; elles ronflent avec un souffle farouche, leurs yeux distillent une bile affreuse. Vêtues comme elles
Voyant tout comme le soleil, il comprend tout et il excuse tout. Son œil rayonnant pénètre les cœurs et discerne l’intenti
dieu tel qu’il nous le montre, sa chlamyde volante sur l’épaule, les yeux pleins d’une splendeur terrible, la lèvre soulevé
coupe de ciguë : — « Allez où l’on coupe les têtes, où l’on crève les yeux , où le fer tranche leur sexe aux hommes, où les l
es. Pourquoi donc, d’ailleurs, leur justice partiale n’a-t-elle qu’un œil et qu’un bras ? — « Si tu te montres indulgente,
and les époux s’égorgent l’un l’autre, si leur crime n’est rien à tes yeux , si tu les regardes sans colère, je le dis que tu
se couvrant le suppliant de son ombre. Mais elles le cernent de leurs yeux ardents, de leurs griffes avides, de leurs langue
eilles à des dogues tournant autour du cerf abattu, et que contient l’ œil du maître qui les empêche de le dévorer. — « Il f
ien, telle qu’on la voit dans ses grandes images, le front pur et les yeux lucides, la bouche arquée d’un sourire sévère, le
ai, — s’écrie l’Hymne homérique — Pallas Athéné, déesse Illustre, aux yeux clairs, au coeur indomptable, que le prévoyant Ze
ce aiguë et le grand Olympe fut ébranlé sous le bond de la Déesse aux yeux clairs, et la terre retentit autour, et les eaux
t l’énergie fortifiante, la limpidité des eaux s’était fixée dans ses yeux brillants (Glaucopis). L’Éclair dardait toujours
onte aussi que l’Aréopage condamna à mort un enfant qui arrachait les yeux à des cailles, ne voulant pas laisser croître le
en leur jetant une pierre à la tête. Un éclair rapide passe dans ses yeux , qui les avertit du tonnerre : — « Qu’ai-je besoi
vases et les bas-reliefs nous les montrent ; sveltes sans maigreur, l’ œil pensif et l’allure agile, sérieuses encore, mais
mange pas sur les Hauts Lieux le festin des fêtes, il ne lève pas les yeux vers les idoles, il ne souille pas la femme de so
r les montagnes, il rend impure la femme de son prochain, il lève les yeux vers les idoles, il opprime le pauvre et l’indige
81 (1889) La bataille littéraire. Première série (1875-1878) pp. -312
mais le lecteur pourra, comme dans celui-ci, avoir toujours sous les yeux les pièces du procès, la défense des auteurs prés
re à tout moment lui disait : « Finis donc !… » M. Mauperin ferma les yeux  : les six ans de sa fille étaient là devant lui !
on dos. Les omoplates saillaient. L’épine dorsale faisait toucher à l’ œil chacun de ses nœuds. Au bas de l’épaulette de sa
au de papier, le jeta dans le verre, renversa le verre en fermant les yeux … Renée eut un sifflement de douleur, un soubresau
aissance pour le jour qui se lève, pour l’oiseau qui passe devant ses yeux . Je ne sais pas de philosophie plus doucement att
que les lignes de son visage pétrifié fissent un seul mouvement ; ses yeux mêmes restaient fixes… Mais quelle touchante expr
ourner vers lui sa tête crépue, et l’agiter, tout en roulant ses gros yeux blancs dans une mimique d’énergique et furieuse d
ent. Son visage avait pris une grande expression de tristesse, et ses yeux fixes semblaient regarder loin, bien loin, vers l
jamais sommeil quand parler Dahomey… Écoute. Et dans l’ombre, où ses yeux blancs luisaient le petit nègre commença sa lugub
lus mystérieux que la nuit. Tout à coup Jack essaya de se dresser les yeux grands ouverts : — Écoutez… écoutez… quelqu’un mo
prononça quelques paroles embarrassées ; puis sa tête retomba et ses yeux se fermèrent encore. Il ne se trompait pas. Deux
s’écria le jeune Hryciou, les bras tendus vers le ciel et roulant les yeux comme un visionnaire. — Dieu a parlé par la bouch
Théodosie porta le premier coup. La soif du meurtre éclatait dans ses yeux  ; elle frappa Cyrille du pieu carbonisé qu’elle a
és dans une mare de sang, le Juif parmi eux. Spectacle horrible ! les yeux de Cyrille menaçaient encore ; ses poings étaient
un camarade d’atelier, qui lentement passait, frôlant la muraille, l’ œil sur les pavés, et tenant au bout de chaque main u
dans la nuit, regarde en face dans la glace ce quelqu’un qui fixe ses yeux sur lui, croit voir son propre spectre. Pour Bert
amis du beau, du gracieux et du joli, de bien se garder d’y jeter les yeux . Le livre de M. Zola est-il donc une œuvre d’immo
en marchant ; des jeunes gens efflanqués, aux habits trop courts, aux yeux battus, tout brouillés de sommeil, des petits vie
aches roses dans le duvet doré de sa nuque ; et elle garantissait ses yeux , les fermant à chaque claque, de peur d’être ébor
nds, des bruns, mal peignés, mal mouchés, avec des culottes jusqu’aux yeux , des bas tombés sur les souliers, des vestes fend
it là-dedans. Tout le monde se regardait, avait cette pensée dans les yeux , sans se la communiquer. Mais il y eut une poussé
On a oublié de l’faire vacciner, celui-là… Est-il grêlé ! A-t-il les yeux mauvais, l’brigand ! C’est lui qu’a porté les cou
rise. Oh ! qu’t’es laide, vieille sorcière ! T’as beau roulé tes gros yeux , va ! jouis de ton reste… T’as beau faire… enfonc
is de Justice remuaient toutes les immobilités, faisaient tourner les yeux de tout le monde du côté de la petite porte, par
paraît sur la petite porte avec un regard interrogateur fouillant les yeux du public, lui demandant de suite son destin. Les
fouillant les yeux du public, lui demandant de suite son destin. Les yeux se baissent, se détournent, se refusant à lui rie
ssuscitaient comme un morceau de la sombre Gaule, évoquaient sous nos yeux le décor de Champs Catalauniques, ainsi que se le
talité… » Je regardais attentivement la femme au masque paralysé, aux yeux aveugles, et dont la bouche seule encore vivante
oute de dévouement ne voit rien au-delà de ce qui est à portée de ses yeux et de son cœur ; elle sert sa maîtresse Mme Aubai
rachait à deux mains des plaques de terre qu’elle lui jetait dans les yeux . Il baissait le mufle, secouait les cornes et tre
rent roses tout à coup. Puis, le front baissé, les mains pendantes, l’ œil fixe, elle répétait par intervalles : — Pauvre pe
e la figure avait jauni, les lèvres bleuirent, le nez se pinçait, les yeux s’enfonçaient. Elle les baisa plusieurs fois, et
tait tout mangé de vermine. Félicité le réclama pour elle-même. Leurs yeux se fixèrent l’une sur l’autre, s’emplirent de lar
regard si oblique qu’il ne l’apercevait plus que de la moitié de son œil , et que le maître ne saisissait de sa personne qu
mouchoir ! disait Zakhare en gesticulant des bras et en promenant son œil dans tous les recoins. Mais le voici ! grogna-t-i
ge et la pourpre des courtines une tête ravinée, pâlie des lèvres aux yeux , mais enveloppée de sérénité comme d’un voile, ou
tion qui devait être au fond de son âme, il appuya sa tête, ferma les yeux et ne les rouvrit plus qu’à la rentrée des docteu
e sang-froid. Ce sang-froid ne le quitta pas au suprême instant. Les yeux fixés sur le temps limité et si court qui lui res
rapide et glissante, un chuchotement de mélopée lui firent lever les yeux sur un vieillard blanc et courbé, paré de guipure
ets qui avaient appartenu à son fils ; elle les avait tous devant les yeux , comme elle avait dans la mémoire toutes les minu
uel moment ! — Et quand cela ? dit-elle, toujours sans le quitter des yeux . — Aujourd’hui. — Où ? — Chez moi, — Et vous deme
rtière ; il y a là un cocodrille qui fera venir des larmes à bien des yeux . Mais, comme disent les tourlourous qui écrivent
oresque et de plus charmant que le spectacle qui s’offrit alors à nos yeux  : Imaginez un tout petit manoir à moitié en ruin
aminer certaines écritures du vieux temps, on croirait avoir sous les yeux le tracé chorégraphique de quelque ballet d’appar
quelques pas, et, revenant à moi brusquement, il me regarda dans les yeux  : — Prisonniers alors ? — Mon colonel, je le crai
ut alors un moment d’hésitation ; je voyais ses lèvres trembler ; ses yeux étaient attachés avec une expression d’angoisse s
es députés du tiers ; L’autre, un jeune officier, au front calme, aux yeux fiers, Très beau sous les haillons de son vieil u
, de la veille ils étaient condamnés, Alors l’autre, roulant ses gros yeux avinés : « Du diable si je sais qui des deux je
huîtres, avec leurs rebords ouverts et plats. Il fallait chercher ses yeux , perdus sous les plis tombants des paupières ; on
ui lui était destinée, semblable aux dieux immortels, qui voient d’un œil serein les vaines agitations des hommes et la chu
échissez un peu ! quatre heures par jour en face de quarante paires d’ yeux ennemis, qui saisissent le moindre oubli au vol,
elle personne de vingt-deux à vingt-quatre ans, brune, avec de grands yeux noirs fendus en amandes, des traits purs dans un
ent attachée sur ses larges épaules ; ses sourcils buissonnaient. Son œil , d’un bleu d’acier, exprimait l’intelligence et l
le mur, entrouvrant sa bourse avec précaution, non sans promener ses yeux à droite et à gauche comme pour garder son dos, i
la veille était maintenant éblouissante d’un éclat qui aveuglait les yeux . De temps en temps Vitalis passait la main sous l
e à Joli-Cœur, mais celui-ci ne put pas desserrer les dents. Avec ses yeux brillants, il nous regardait tristement comme pou
e, mais il ne se découragea pas : il commençait par m’implorer de ses yeux suppliants ; puis il voyait que ses prières étaie
les veines de son front se distendaient, les larmes coulaient de ses yeux , et il finissait par suffoquer, non plus en jouan
ong cri saluait les rivages. La tristesse du soir descendait ; et nos yeux , Ne cherchant qu’un seul point, voyaient, au bord
un râlait dans la bruyère. Nous tournâmes la tête et nous vîmes… deux yeux Hagards, qui flamboyaient, deux cavernes de feux 
it vu sa chambre pleine de têtes hideuses qui le regardaient avec des yeux féroces ; il s’était réveillé avec la corde au co
, le rêve avait une si poignante apparence de réalité qu’il resta les yeux ouverts, la bouche béante, sans oser conjurer la
le lit, le père de Fédotia et le fiancé, qui le regardaient avec des yeux ardents. Un autre, derrière eux, allumait des bou
rine en s’approchant du mourant, que désirez-vous ? Savéli ouvrit ses yeux dilatés par l’agonie, et resta un moment sans rép
eau très blanche, les cheveux blonds, les moustaches en crochets, les yeux d’un bleu clair, le regard froid et l’air martial
sensibilité poétique s’émouvait aisément. Les larmes lui venaient aux yeux lorsqu’il chantait un Lied de Schubert ; mais à l
tendu sur le dos, versant un ruisseau de sang par sa large plaie, les yeux grands ouverts et la lèvre supérieure relevée au-
leurant la raison, ils lui répondirent que son bouillon n’avait pas d’ yeux , tandis que celui du Grand-Vainqueur en était ino
bouillon alignés autour de la table. C’est ainsi qu’il y faisait des yeux  ! Les yeux étaient nombreux, je ne dis pas, mais
lignés autour de la table. C’est ainsi qu’il y faisait des yeux ! Les yeux étaient nombreux, je ne dis pas, mais quels yeux 
isait des yeux ! Les yeux étaient nombreux, je ne dis pas, mais quels yeux  ! comme c’était fait ! Pas de goût, pas de grâce 
je vise les bouillons, et j’y exécute, la main levée, une mosaïque d’ yeux à faire pâlir la nature. Quand l’employé aux ye
pattes de dindon. Il s’explique : — Je ne nie pas l’originalité des yeux de bouillon factices ! Mais que faut-il pour arri
blessé, coulaient lentement sur ses joues blanches. Mme de Talyas, l’ œil hagard, les cheveux dénoués, les narines palpitan
lui masquer le corps inanimé de Jeanne. — Le jeune homme attacha ses yeux sur elle avec une fixité terrible, ne dit pas un
e vous en prie. Il vit ses lèvres béantes se colorer doucement et ses yeux s’entrouvrir. — Jeanne, c’est moi, reprit-il. Ell
attendez… attendez… Mais, dites-moi, que s’est-il donc passé ? Et ses yeux se portèrent comme malgré lui vers la marquise. —
omme malgré lui vers la marquise. — Comment cela est-il arrivé ? Les yeux de Jeanne avaient suivi la même direction que ceu
nd elle la vit debout, elle lui prit les mains et la regarda dans les yeux  ; puis elle l’attira sur son sein et l’y serra lo
a pente des concessions on ne peut plus s’arrêter. J’avais devant les yeux l’exemple de mon frère ; j’ai mieux aimé monter à
x gouttes d’eau à Louis-Philippe. Elle a des dames d’honneur avec des yeux flamboyants, mais des teints de pain d’épice et u
onfiât presque sa vie. Elle m’observait certainement de tous ses huit yeux , et se posait ce problème : « Est-ce, n’est-ce pa
t-ce pas un ennemi ? » Sans analyser sa figure ni bien distinguer ses yeux , je me sentais regardé, observé ; et apparemment,
de bataille ; il tombe pour défendre son pays, et avant de fermer les yeux il appelle l’aumônier qui vient lui parler de sa
Une femme fort prétentieuse et fabuleusement laide remarqua les beaux yeux du général, le persécuta de ses préférences ridic
e vint trouver le commandant Bonaparte et lui demanda, les larmes aux yeux , de dispenser son mari de service ce jour-là. Le
ôle de sa mère et de ses sœurs, et débattu pour ainsi dire sous leurs yeux . Jamais il n’y eut de fils plus dévoué, plus resp
; dans neuf ou dix jours, je te verrai et je ne veux pas fatiguer mes yeux . Mille amitiés à Surville. La maladie de cœur a
ez le griffonnage : j’ai une maladie nerveuse qui s’est jetée sur les yeux et sur le cœur ; je suis dans un état affreux pou
re les boutons de son habit de collégien et désignait nettement à mes yeux l’endroit qu’eût deviné mon cœur… Quoi de plus t
atale décharge, et presque au même instant nous vîmes passer sous nos yeux les dépouilles sanglantes de nos amis… Je tombai
ès de ses complices.   …………………………………………………………………………………………… Pépin, les yeux levés vers le ciel, comme s’il récitait une prièr
les médecins remarquent qu’à ce régime il décline et maigrit à vue d’ œil . Je ne me porte pas garant de cette manière de vo
82 (1856) Cours familier de littérature. I « Ve entretien. [Le poème et drame de Sacountala] » pp. 321-398
s larmes se confondent en une seule eau en coulant lentement de leurs yeux . III Le troisième chant est rempli tout ent
f-d’œuvre, par le célèbre W. Jones, vint par hasard à tomber sous mes yeux . Mais, pensai-je alors, tant de délicatesse, tant
la première fois que le poème dramatique de Sacountala tomba sous mes yeux . Je crus entrevoir, réuni dans un seul poète prim
ce tendre enfant, qui est ton fils, dans le moment même où ses beaux yeux se dirigent vers toi avec tant d’affection ? La p
ne. (Il imprime au char un mouvement rapide.) Douchmanta, jetant les yeux autour de lui. Certes, sans qu’on me l’eût dit,
ins désintéressés ainsi pour elles n’en auront que plus de mérite aux yeux des dieux. Sacountala. Parfaitement senti, ma ch
fille, sous son voile d’écorce, n’en paraît que plus séduisante à mes yeux . Sacountala, sans voir le héros. Ô mes chères s
p heureux insecte, tu peux donc dans ton vol effleurer l’angle de cet œil à demi fermé, où la crainte excite un tremblement
de m’assaillir ; il faut que je cherche une autre place. (Jetant les yeux derrière elle tout en courant.) Comment ! Il me p
. Jeune fille, puisse votre vertu prospérer ! (Sacountala baisse les yeux avec modestie.) Anousouya. Allons ! Rendons prom
outes s’asseyent près du roi.) Sacountala , à part. Depuis que mes yeux se sont portés sur cet étranger, j’éprouve une ém
ne, lorsque, le cou tendu et le regard fixe, on ne peut détourner les yeux de sa splendeur argentée ? Quand je réfléchis sur
’un arbuste qui ne les retenaient aucunement ; et cela pour jeter les yeux sur moi !………… » XX Deux ermites, compagnon
uillage, et s’écrie, transporté :) « Je l’aperçois, ce charme de mes yeux  ! La voilà négligemment assise avec ses compagnes
de poussière des fleurs du lotus, chassée par le vent, entre dans les yeux de Sacountala. Le héros lui souffle doucement dan
re dans les yeux de Sacountala. Le héros lui souffle doucement dans l’ œil pour lui rendre la vue : scène de Daphnis et Chlo
jours la fixer dans son palais ? » (Sacountala baisse modestement les yeux .) Le vénérable anachorète, supérieur de l’ermita
t abandonner les traces de sa bienfaitrice. (Sacountala le baise, les yeux humides de larmes.) Pauvre petit, pourquoi t’atta
ne touffe de lotus, fait entendre le cri d’amour à son mâle, qui, les yeux attentivement fixés sur toi, et le bec entrouvert
83 (1856) Cours familier de littérature. I « VIe entretien. Suite du poème et du drame de Sacountala » pp. 401-474
es termes l’abattement du prince : « Le roi n’eut pas plutôt jeté les yeux sur ce fatal anneau, que, la mémoire lui revenant
ses lèvres soient desséchées par l’ardeur de ses soupirs, et que ses yeux soient enflammés par la continuité des veilles au
rd suppliant troublé par les flots de larmes qui s’échappaient de ses yeux … Ah ! ce souvenir est comme une flèche empoisonné
urner dans ma capitale, Sacountala me dit en levant sur moi ses beaux yeux mouillés de larmes : “Dans combien de temps le fi
mme ! « Le sommet affaissé des plus hautes montagnes se confond à mes yeux avec la surface unie de la plaine, et l’on dirait
héros , dans le plus grand étonnement. Cet enfant fait briller à mes yeux le germe d’une grandeur héroïque, semblable à une
qui l’a condamnée à un si terrible abandon ! Sacountala , jetant les yeux sur le roi en proie au plus amer repentir, à part
? (Il l’essuie délicatement.) Sacountala , jetant dans ce moment les yeux sur l’anneau du roi. Cher époux, le voilà donc c
ure aux différentes teintes de couleurs qui affectent diversement les yeux . Ainsi le sombre azur, qu’on suppose la couleur d
par une analogie aussi morale que physique entre les impressions de l’ œil et les impressions de l’esprit, analogie tout à f
re. Cette assimilation des styles aux couleurs qui impressionnent les yeux , ou aux saveurs qui impressionnent le palais, dén
t les dangers dont Rama a sauvé son amante Sita s’offrent ici à leurs yeux , réveillent leurs souvenirs, font couler leurs la
jugez mal : une statue d’or de sa chère Sita est sans cesse sous ses yeux . La nymphe. Bien ! Il garde sa foi ! Oh ! Qu’il
tromper le temps et perdre le souvenir de mes douleurs en fixant mes yeux sur ces lieux qui me sont chers ? Eux aussi, ils
ième ; car voyez, par un changement terrible qui est effrayant pour l’ œil , l’obscurité succède à l’éclair éblouissant. Comm
éclater ; tous leurs membres palpitent, agités par la colère ; leurs yeux remplis de sang brillent comme le lotus rouge ; l
naître l’excès de tendresse, s’épanche de tous mes pores. Dans leurs yeux , dans leurs gestes, ces jeunes gens déploient que
de la fille de Djanaka, beau comme le lotus, est toujours devant mes yeux  : telles étaient ses dents, aussi blanches que de
des perles ; telle était sa lèvre délicate, son oreille arrondie, son œil expressif, quoique leur regard ait quelque chose
84 (1860) Cours familier de littérature. X « LVIe entretien. L’Arioste (2e partie) » pp. 81-160
es que les fantômes du poème flottant dans la brume de l’âme sous mes yeux  ; enfin le chanoine frappait de temps en temps du
u corps, attestaient qu’elle était animée. » Roger, à l’aspect de ces yeux éplorés, se souvient de sa chère Bradamante ; son
ses larmes, qui au moins pouvaient couler librement, tombèrent de ses yeux et voilèrent son visage, qu’elle s’efforça de cac
encore les joues colorées, blanches et fraîches de l’adolescence, les yeux noirs, les cheveux dorés et bouclés ; il ressembl
ensemble sur les remparts à regarder, en soupirant, le ciel de leurs yeux chargés de sommeil ; Médor, dans toutes les parol
l’autre s’élargit et s’envenime. Le beau jeune homme se remet à vue d’ œil  ; elle, au contraire, tantôt glacée, tantôt brûla
ie émaillée de couleurs, les plus fraîches et les plus flatteuses à l’ œil , parsemée de bouquets d’arbres élégants et majest
croissaient auprès de la source, et aussitôt qu’il y eut attaché les yeux avec attention, il fut trop convaincu que ces car
mblés, épars dans le poème, pour la présenter dans son ensemble à vos yeux . Revenons : X L’histoire de Richardet, frèr
lume, feuilleté par le seul libertinage, est soigneusement écarté des yeux de l’enfance et de la jeunesse. La Fontaine, au r
dans lequel des tableaux prophétiques font apparaître d’avance à ses yeux toute l’histoire de la maison d’Este, mêlée à l’h
composent nos passions ; des montagnes de sottises s’élèvent sous ses yeux . Il vit aussi, parmi tant de choses perdues, ce q
tous ceux qui le regardaient ne prenaient pas le temps de cligner les yeux et osaient à peine respirer. Argie sentit le plus
l sera obligé de porter à celle qu’il adore. Il se déguise à tous les yeux  ; il combat à pied de peur que son cheval Frontin
’épouse de son frère Roger. On interroge Bradamante ; elle baisse les yeux et se tait, ne voulant ni mentir ni déjouer la bo
ées sur les délicatesses de style des derniers chants. Thérésina, les yeux couverts par les tresses dénouées de ses fins che
omplaisance pour le professeur, tantôt paraissait rêveuse suivre de l’ œil sur la mer les fantômes du poète ou d’autres fant
Médor, d’Isabelle, suspendaient sa respiration et faisaient nager ses yeux dans une rosée de larmes, elle n’a pas frappé du
a plus, comme à notre âge, ni volcan dans le cœur, ni larmes dans les yeux , pour avoir trop brûlé et trop pleuré peut-être,
Nous avons commis une erreur, faute d’avoir ici le Moniteur sous les yeux , en attribuant au gouvernement du général Cavaign
85 (1866) Nouveaux lundis. Tome V « La comtesse d’Albany par M. Saint-René Taillandier. »
s cœurs, que j’avais vue à Rome, était de moyenne taille, blonde, aux yeux bleu foncé, le nez un peu retroussé, blanche comm
trer dans les théâtres et à la promenade. Ilm’en était resté dans les yeux et en même temps dans le cœur une première impres
n même temps dans le cœur une première impression très-agréable ; des yeux très-noirs (Bonstetten avait dit seulement bleu f
mais bien prise et d’une grande blancheur ; elle avait de très beaux yeux , les dents parfaitement belles, l’air noble et do
rs la terre ; — un buste fin sur deux jambes minces ; — peau blanche, yeux d’azur, l’air noble ; — nez juste, belles lèvres
de fulminer contre les défauts du poète, ces défauts qui sautent aux yeux , pourquoi ne pas nous intéresser à lui ? C’était
aimées, comme elles sont peintes au vif ! Voilà la lèvre vermeille, l’ œil noir, le sein qui triomphe du lis, les règles ché
erme, ou je la reprends ; tantôt je me l’applique au cœur, tantôt aux yeux , comme un homme qui a perdu les sentiers de la ra
i barbare manière, m’a séparé de la douce source de ma vie, des beaux yeux noirs qui m’ont conquis le cœur, et qui ont guéri
crût elle-même s’honorer par un tel choix, et ne pas perdre, même aux yeux du monde, en échangeant royauté contre royauté. A
86 (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre V. Les contemporains. — Chapitre VI. La poésie. Tennyson. »
ant folâtre, la petite fée voltigeante qui bat des mains, et « de ses yeux noirs malicieusement vous regarde en face, et se
antines de ses joues. » Voici la blonde pensive qui songe, ses grands yeux bleus tout ouverts, fleur aérienne et vaporeuse «
se pose plus mollement sur l’âme — que des paupières lassées sur des yeux lassés ; —  une musique qui amène un doux sommeil
de puissances inconnues qui subitement tient l’homme immobile1523 les yeux fixes devant la beauté qui se révèle. Le propre d
ue était pâle et plus mince qu’il ne fallait pour son âge ; —  et ses yeux , avec une attention muette, étaient suspendus à t
s. —  Toute son âme brillait comme une aube dans la profondeur de ses yeux noirs. Elle me dit : « J’ai caché mon sentiment,
, et qu’il aimera un peu plus que son cheval. Qu’est-ce qu’il a ? Ses yeux sont appesantis et vitreux ; oublie que c’est de
ous les êtres au spectacle et au partage de son bonheur ! comme à ses yeux tout se transfigure ! et comme incessamment il se
égendes de la chevalerie ; voilà le monde fantastique, magnifique aux yeux , noble et pur par excellence, où l’amour, la guer
entr’ouvertes, —  et toutes ses pensées visibles au fond de ses beaux yeux , —  comme les agates du sable qui semblent ondoye
Et çà et là aussi on aperçoit la profonde expression de leurs grands yeux rêveurs. « Des larmes, chante l’une d’elles, de v
e divin désespoir — s’élèvent dans le cœur et se rassemblent dans les yeux — lorsqu’on regarde les heureux champs de l’autom
n troupeau, —  sur un arc-en-ciel de robes, sur des diamants, sur des yeux de diamant, —  sur l’or des habits, sur des cheve
unes rouges, d’autres pâles, —  toutes la bouche ouverte, toutes les yeux vers la lumière, —  quelques-unes criant qu’il y
n jour prend de l’éclat1533. » Un soir, il revient à lui, épuisé, les yeux encore troublés de visions funèbres ; il la voit
rrête et revient dire faussement au roi qu’il a jeté l’épée ; car ses yeux sont éblouis par la merveilleuse broderie de diam
é, entretenu, épuré pour le bien-être des sens et pour le plaisir des yeux  ! S’il y a une pente, on a ménagé des rigoles ave
, toutes sortes de bestiaux heureux et modèles, capables de réjouir l’ œil d’un amateur et d’un maître. Nous revenons à la m
eurs si délicates ! Il a si bien peint l’expression changeante de ces yeux fiers ou candides ! Elles l’aiment, car elles sen
ux sourire, tout l’essaim de visions divines passe à peine devant ses yeux , qu’on voit accourir parmi les malédictions et le
à la première place, parmi les applaudissements et les fanfares, les yeux riants, la joie au fond du cœur, échauffé et vivi
87 (1860) Cours familier de littérature. X « LVe entretien. L’Arioste (1re partie) » pp. 5-80
ose cette indescriptible figure avec tous les détails des traits, des yeux , de la bouche, des cheveux, de l’attitude, sans a
es de mais suspendus aux toits des chaumières de ses collines, ni ses yeux bleus, plus foncés que les eaux de sa mer Adriati
, et surtout des Anglais. Ce qui badine est rarement coupable à leurs yeux indulgents. Le vice est sérieux, le plaisir est f
olâtre ; la bonne intention et la belle poésie purifient tout à leurs yeux dans l’Arioste : seulement, quand la strophe étai
lus vieux, il aura eu des chagrins et il aura trop de larmes dans les yeux pour lire ces divins badinages à travers ses pleu
eux follets de l’Arioste sans craindre de se brûler les doigts ou les yeux . — Bravo ! cher canonico, s’écrièrent en battant
le, qui de cette fleur d’innocence doit avoir plus de soin que de ses yeux et de sa vie, laisse cueillir le trésor, perd à l
tous ses autres admirateurs, tout le prix qu’elle avait avant à leurs yeux  ! « Qu’elle soit désormais vile pour tout le mond
e fit paraître plus belle que toutes les autres belles de la cour aux yeux du duc d’Albanie. « Imprudente, ajoute-t-elle, je
imité nocturne avec Ginevra, et, pour l’en convaincre par ses propres yeux , il le fit cacher dans des masures inhabitées qui
ute la cour ; la preuve de son impudicité, qu’il a vue de ses propres yeux , lui a transpercé le cœur, lui qui aimait Ginevra
t du sourire fugitif, tantôt des larmes superficielles dans ses beaux yeux . C’était la première fois qu’un grand poète jouai
recueillait son plaisir intérieur sous ses longs cils fermés sur ses yeux  ; mais, pendant que le haut du visage gardait ain
es étancher, un flocon de ses beaux cheveux blonds et souples sur les yeux humides de Thérésina. — Je pense, dis-je alors mo
t mille ans, que le groupe charmant que je contemplais en élevant mes yeux vers l’arbre ne s’effacerait pas de ma mémoire. L
de la comtesse Léna, et quelques folles larmes sur le fond d’azur des yeux de Thérésina. « Allons, allons, dit la mère à la
Eh bien alors, reprit avec un fol enjouement Léna, laisse sécher tes yeux au vent de mer et ne songeons plus qu’à faire des
ux, et, découvrant le front des tresses blondes qui tombaient sur les yeux de sa fille, elle lui tourna le visage vers le ci
ées ; cette tendresse égale, mais diverse, qui se peignait dans leurs yeux bleus en se regardant avec leur jeune amour, l’un
rant ensemble dans des attitudes langoureuses ou enfantines, sous mes yeux  ; les joyeux éclats de rire innocents qui retenti
ela me faisait une telle illusion et se confondait tellement dans mes yeux et dans mon imagination avec les stances de l’Ari
88 (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1869 » pp. 253-317
poitrine : « Voyons Goncourt, n’est-ce pas, c’est indigne ? » Et ses yeux , pleins de la colère de son cœur, me fouillaient
 ? » Et ses yeux, pleins de la colère de son cœur, me fouillaient les yeux . Elle fait quelques pas sur le tapis, agitant der
a au milieu des malaises de l’un et de l’autre qui s’interrogent de l’ œil , et ont conscience de leurs mutuelles souffrances
et profond, où chacun tâte l’autre… Du sang plein la figure, plein l’ œil . Nous descendons de voiture. Je l’examine de près
e de près, la vitre a coupé la paupière supérieure et inférieure de l’ œil droit. Je ne vois que cela. Edmond, qui a des ébl
sements causés par le sang, ne me dit pas ce qu’il craint : d’avoir l’ œil crevé. Du quai, nous montons à Passy, moi le sout
otion, pendant des secondes qui paraissent éternelles. Un miracle ! l’ œil n’a rien. Nous allons au télégraphe pour envoyer
de vue fraternelle, c’était moi qu’il avait vu blessé, et blessé à l’ œil . 12 février Oh ! la bonne émotion de couper
ment des nerfs. À la déposition des témoins, il a des inquiétudes des yeux animales, des mordillements de moustaches, des cr
squels l’homme se passe lentement la main sur la figure et devant les yeux , pour en chasser quelque chose, avec des « ah ! »
rs ce pacte avec Dieu : ne nous laisser qu’un cerveau pour créer, nos yeux pour voir, et une main avec une plume au bout, et
nd on mange gras, le jour où est morte votre mère. 28 mars Deux yeux de reptile et de pierre précieuse, des regards da
isine qui a servi à tuer la femme, une expression indéfinissable d’un œil qui se voile sous des cils d’albinos : expression
regard égaré au loin, laissant aller devant lui ses deux grands beaux yeux noirs, qui ont des cils longs d’un doigt, des yeu
deux grands beaux yeux noirs, qui ont des cils longs d’un doigt, des yeux de langueur et de maladie ; et, hiver comme été,
e lettres ! chez le premier, une fonction heureuse de la main et de l’ œil , en regard du supplice du cerveau du second ; et
elevé sous son pauvre vieux chapeau laisse voir sa face mourante, ses yeux vaguement errants sur le va-et-vient des vivants
ifiée, deux grands plis amers aux coins de la bouche. Le vague de ses yeux semble, par moments, se lever au plafond, comme a
curieux de cette représentation, ce n’est pas la nature telle que vos yeux la voient, c’est la plus jolie, la plus spirituel
oi, en le bête d’état nerveux où je suis, des larmes tombaient de mes yeux sur ses mains que je baisais, mon émotion la gagn
l enfant, et sa turbulente et vivace et criarde petite fille, qui a l’ œil tout noir d’un pochon reçu de son frère. * * * Qu
89 (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCVe entretien. Alfred de Vigny (2e partie) » pp. 321-411
t. Cela me fit plaisir, c’était quelqu’un. Je n’en détournai plus les yeux . Je vis que ce point noir allait comme moi dans l
vivrions, et que je vous laisserais lorsque je viendrais à tourner l’ œil , comme on dit poliment. « Ils restèrent tout ébah
la serra bien fort dans ses bras, et je vis aussi des larmes dans ses yeux  ; il me tendit la main et devint plus pâle qu’à l
st que… vous ne pouvez pas vivre avec des déportés, et… Il baissa les yeux . « — Moi, dis-je, je ne sais pas ce que vous avez
pris ma pipe et je me levai, parce que je commençais à me sentir les yeux un peu mouillés, et que ça ne me va pas, à moi. «
les traits d’un visage au milieu du feu. « — Ne dirait-on pas que les yeux lui sortent de la tête ? leur dis-je pour les amu
souviens qu’en fumant ma pipe je la regardais toujours, comme si ses yeux rouges avaient attaché les miens, en les humant c
s yeux rouges avaient attaché les miens, en les humant comme font les yeux de serpent. Sa grande figure pâle, son troisième
pent. Sa grande figure pâle, son troisième cachet, plus grand que les yeux , tout ouvert, tout béant comme une gueule de loup
prier. Elle leva la tête en haut comme au ciel, et je vis ses grands yeux bleus mouillés comme ceux d’une Madelaine. Pendan
s, nus jusqu’aux épaules, et lui caressa le front, les cheveux et les yeux , en lui prenant la tête comme pour l’emporter et
t en prenant ses longs cheveux comme un mouchoir pour lui essuyer les yeux  : « — Est-ce que ce n’est pas bien mieux d’avoir
n mouvement dans le bâtiment. À vrai dire, je ne dors jamais que d’un œil , comme on dit, et, le roulis me manquant, j’ouvri
d’un œil, comme on dit, et, le roulis me manquant, j’ouvris les deux yeux . Nous étions tombés dans un calme plat, et c’étai
rouge, je le broyai en poussière. — Après avoir lu, je me frottai les yeux , croyant m’être trompé. « Je relus la lettre tout
que je trouvais amer, et je le crachai dans l’eau. Il me suivait de l’ œil  ; je lui pris le bras ; j’étouffais, ma foi ! ma
’en avais autant au moins sur la figure, moi, et d’autres gouttes aux yeux . « Je repris : « — Il paraît que ces citoyens-là
sait presque, et je vis quelque chose de bien douloureux. Je vis deux yeux bleus, démesurés de grandeur, admirables de forme
ondée de cheveux blonds, tout plats. Je ne vis en vérité que ces deux yeux , qui étaient tout dans cette pauvre femme, car le
pas fait l’observation au commandant ; mais, comme il me suivait des yeux , et voyait les miens arrêtés sur les doigts de La
insi, voudrait être autrement et ne le peut pas. Il se considère d’un œil morne, et aucun autre n’a mieux senti combien est
cru. J’ai craint de l’examiner, et j’ai longtemps détourné de lui mes yeux . Ensuite, parce que j’étais tourmenté du souvenir
honoré de tous, par-dessus tous, et que beaucoup doivent baisser les yeux devant lui. « Puisse, dans ses nouvelles phases,
90 (1880) Goethe et Diderot « Gœthe »
op badaude France, crut à cette voix qu’elle aimait. Napoléon, de son œil d’aigle, avait vu, lui, la portée du livre et de
nir aussi avec elle ?… N’est-il pas temps, au moins, d’examiner, d’un œil moins idolâtre que les beaux yeux de madame de St
as temps, au moins, d’examiner, d’un œil moins idolâtre que les beaux yeux de madame de Staël, le génie de l’Allemagne, ses
s qui se succèdent sans lien entre elles, et pour le seul plaisir des yeux , le Faust de Gœthe est bien plus un opéra qu’un d
e est bien plus un opéra qu’un drame. Un drame a sa logique, même aux yeux . Il suppose une ordonnance quelconque. Mais dans
ne voit jamais les choses que par leur côté extérieur ?… Gœthe est un œil beaucoup plus qu’un cerveau, et qui s’en vante. O
’un cerveau, et qui s’en vante. On a dit des gourmands qu’ils ont les yeux plus grands que le ventre ; Gœthe les a plus gran
avec l’exemple des pièces de Gœthe et sa fureur de voir tout, non des yeux de l’esprit, mais des yeux de la tête, le théâtre
e Gœthe et sa fureur de voir tout, non des yeux de l’esprit, mais des yeux de la tête, le théâtre romantique attend toujours
que. Ces personnages même n’y ont pas tous leur grandeur naturelle. L’ œil de Gœthe, dont il est si fier, est quelquefois co
rlichingen, un de ces caractères à fleur de peau très saisissable à l’ œil de Gœthe, conformé pour ne voir les choses et les
s tempes étroites ; les pans des joues superbes encore, les orbes des yeux très brillants, mais allant aux choses plus qu’il
grand Manitou et en jeta les morceaux par la fenêtre. Cherchez-y les yeux du grand poète : soit les profonds de Beethoven,
ron ; soit les trous d’ombre de Milton, l’aveugle, plus beaux que des yeux , et par lesquels passait sa pensée ! Ils n’y sont
intellectuelles. Il se remettait à décrire les objets extérieurs, cet œil sans cœur et sans cerveau, comme dans ses Élégies
s, il n’avait pas de Talleyrand l’impertinence du port de tête et cet œil fascinateur, à moitié clos, de la vipère languiss
œthe n’aurait jamais pu être Milton : on l’eût tué en lui crevant les yeux  ! J’ai tout compté. Or, qu’y a-t-il là-dedans qui
du langage », et qu’il est mort préférant le dessin, cette langue des yeux , à la langue des mots, à la langue rationnelle du
nt devenus sous la plume de Walter Scott, avec sa sublime bonhomie. L’ œil de Gœthe, de cet homme conformé pour ne comprendr
œthe, de cet homme conformé pour ne comprendre que ce qu’il voyait, l’ œil de Gœthe n’était pas conformé à son tour pour pre
dent. Les mots suprêmes viennent aux lèvres, les larmes déjà sont aux yeux . Un homme passionné remonterait… Gœthe ne remonte
tance du grand Gœthe, faisant du concubinage avec tranquillité sous l’ œil de son prince et du monde. La morale et protestan
ban. Il a fait le Divan, mais ce n’était pas un calife. Cet homme des yeux , qui ne parlait que de ses yeux, qui ne vivait qu
n’était pas un calife. Cet homme des yeux, qui ne parlait que de ses yeux , qui ne vivait que par ses yeux, ne leur donna ja
e des yeux, qui ne parlait que de ses yeux, qui ne vivait que par ses yeux , ne leur donna jamais des bains d’or et de pourpr
91 (1874) Premiers lundis. Tome I « A. de Lamartine : Harmonies poétiques et religieuses — I »
ompette des anges, avec la lèvre ardente des prophètes : Mon âme a l’ œil de l’aigle, et mes fortes pensées Au but de leurs
l’azur de sa paupière Brille encore assez de lumière Pour fasciner l’ œil d’un amant ! La foule qui s’ouvre à mesure La fl
front. La vie entière et ses faux biens repassent, un à un, sous ses yeux  ; il vide encore une fois le calice, et, quand il
était assis, non pas seul, mais une autre main dans sa main, un autre œil sur le sien, une autre voix mariée à sa voix. Ces
ne : Le portique au soleil est ouvert : une enfant Au front pur, aux yeux bleus, y guide en triomphant Un lévrier folâtre a
rce que le voile de poésie est si brillant chez M. de Lamartine que l’ œil est tenté parfois de s’y arrêter, comme l’oreille
92 (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Tout ce que j’ai compris de ma vie du clair-obscur » pp. 26-33
s, si merveilleux, que l’aspect d’une branche, d’une feuille arrête l’ œil , et suspend la conversation au moment même le plu
emi-pied du corps. Quelle est la tête de la Tour autour de laquelle l’ œil ne tourne pas ? Où est le morceau de Chardin, ou
autres. Lorsque cet effet est produit (mais où et quand l’est-il ?) l’ œil est arrêté ; il se repose. Satisfait partout, il
projection de leurs parties vues à travers un plan interposé entre l’ œil et l’objet, et attachées ou sur ce plan même, ou
se la nécessité de donner du corps à l’air même, et d’apprendre à mon œil à mesurer l’espace vide par des objets interposés
autre teinte du sujet, soit assez forte pour l’étouffer ou arrêter l’ œil .
93 (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Topffer »
ù Topffer s’enferme, des pies nuageux ou irisés de ses sommets. À nos yeux , c’est dans ce contraste que gît tout le charme d
c plein ou vide du cœur de l’homme et la besace de sa vanité ! Le bel œil bleu, à fleur de tête, de cet honnête Topffer, es
té ! Le bel œil bleu, à fleur de tête, de cet honnête Topffer, est un œil de myope, un œil qui glisse, qui n’étreint point,
leu, à fleur de tête, de cet honnête Topffer, est un œil de myope, un œil qui glisse, qui n’étreint point, qui ne pénètre p
les ressources du talent d’écrivain de l’auteur des Zig-Zags ? A nos yeux , il y a telles pages dans l’ouvrage de Topffer (e
lire, qui séchera suavement nos larmes ou reposera délicieusement nos yeux , quand nous les aurons mouillés par Sterne ou ébl
94 (1909) Nos femmes de lettres pp. -238
me de qui elle aime, ou de qui elle admire. A voir s’avancer sous nos yeux un couple d’amants, nous discernons par la seule
cible sourire qu’amène aux lèvres la vue d’un petit homme, levant les yeux vers sa compagne qui le dépasse de toute la haute
e salle de concert ou de spectacle, ou tel autre lieu public, que nos yeux s’arrêtent à une figure expressive, d’autant plus
ifférente de ce qu’ils sont accoutumés à fixer. Est-ce la couleur des yeux , le galbe du visage, certains contours de physion
avancer que Mme de Noailles, en dépit de son nom français, fait à nos yeux figure d’étrangère : elle est encore une cosmopol
presque jamais et l’accompagnait dans ses démarches extérieures ; ses yeux tendres et voilés, constamment fixés sur lui, dis
la série des influences, visibles comme à travers une glace, pour les yeux les moins prévenus. Et c’est d’abord le faisceau
s risques de la fortune littéraire, mais quand même se présente à nos yeux revêtu de la défroque illustre des Manfred et des
Tout cela est trop en lumière, trop évident, trop manifeste pour des yeux non prévenus. Une des premières fois qu’il fut do
îtresse, dans les bras d’Antoine Arnault, à l’heure de l’abandon, ses yeux « ont le luisant du scarabée », ses cils « le vel
us exacte correspondance entre la réalité précise vue par de certains yeux et la sensation du poète qui fixe cette réalité.
ermé. La Forêt, les étangs, et la plaine féconde, Ont plus touché mes yeux que les regards humains. Je me suis appuyée à la
Je vous tiens toute vive entre mes bras, Nature. Ah ! faut-il que mes yeux s’emplissent d’ombre un jour Et que j’aille au pa
is, Comme en l’asile offert de quelque sein de femme, Câlinement, les yeux fermés, toute mon âme, Si lourde de tristesse et
nnance de tableaux composés par un maître qu’ils développent sous nos yeux les lignes harmonieuses de leurs formes. Rien d’i
eur, passent en familières images les objets qui impressionnèrent les yeux de l’enfant et sont demeurés chers à son cœur pou
mes pieds, à voir, à pas très lents, Paître, sans relever leurs gros yeux indolents, Les vaches aux deux pis gonflés comme
cents,  Le Printemps est déjà dans l’air comme un encens. Fermons les yeux . Goûtons les heures tout entières, Dans le recuei
chercher. Écoutez-la qui fait sa déclaration. J’ouvrirai grands mes yeux d’abîme dans tes yeux, Pour que leur regard noir
ui fait sa déclaration. J’ouvrirai grands mes yeux d’abîme dans tes yeux , Pour que leur regard noir reste dans ta pensée,
retient un instant, parce qu’elle contredit la Nature, mais, pour des yeux d’artiste, ne vaudra jamais le bel élan spontané
sur le pont, j’étais descendu à l’étage inférieur. Tout d’un coup mes yeux tombèrent sur une figure de femme qui força mon a
an du ciel. Nul visage créole plus ardent et plus doux à la fois… des yeux qui composaient toute l’âme de ce visage, qui l’e
enir l’Esclave de son inspiration ? Fugace beauté qui disparut de mes yeux pour toujours au ponton de la Ca d’Oro, elle deva
tue vivante, de qui les souples contours viennent se réfléchir en nos yeux pour y laisser une trace durable… Elle est encore
pouvait se soustraire aux exigences de son type littéraire, quand ses yeux , traduisant son désir, disent à Grâce, après troi
et la plus active de toutes, celle des larmes qui emplissent de beaux yeux , larmes versées pour son amour ! Ici, par une int
it la rose épanouie, et les cils noirs et courbes voilaient les longs yeux baissés. Il savait, sans les voir, combien ces ye
ilaient les longs yeux baissés. Il savait, sans les voir, combien ces yeux étaient beaux. Vert sombre ou clair, ou grisâtre,
ue de la toge, erre à travers les corridors du Palais ; on braque les yeux sur le phénomène, pour voir si tant de plis super
érente à notre race que cette douce Terre de France se présente à nos yeux sous l’aspect d’un vaste champ d’entraînement, où
Aux prunelles d’or ! Allons vers l’accueil des vierges adorées ! Nos yeux connaîtront les larmes des retours ! Nous verrons
les bosquets de Lesbos, je vois circuler des groupes entrelacés où l’ œil ne discerne plus bien les intentions formelles de
concerté se trouble, quand je vois Ton front pensif de prince, et tes yeux bleus de vierge, Tantôt l’un, tantôt l’autre et l
r ceux qu’animerait le plus injuste parti pris et qui tiendraient les yeux fermés devant l’évidence même. Quand deux romanci
clair regard d’observateur, fouillé l’âme de chacune en plongeant ses yeux dans leurs yeux, quand il aurait sondé les reins
bservateur, fouillé l’âme de chacune en plongeant ses yeux dans leurs yeux , quand il aurait sondé les reins et ausculté les
on ! C’est bien le fait qu’ils signifient, mais, sous le fait que nos yeux constatent, qui dira l’intention cachée, le trait
propension aux larmes… les larmes, signe de faiblesse, qui dans leurs yeux deviennent un instrument de force… les larmes don
s nuances. Qui donc a prétendu que les pleurs enlaidissent ? Dans nos yeux d’hommes peut-être, qu’ils boursoufflent et tuméf
d’œuvre de la Littérature d’imagination ne prennent leur relief à nos yeux que par l’existence de ces conflits, et sans remo
nêtre, et, penché sur le balustre, contemplait le précipice noir, les yeux errants dans la profondeur, une grande étoile imm
95 (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « La Bible Illustrée. Par Gustave Doré »
mpression de la vie, la première image qui se soit incrustée dans nos yeux d’enfant, ces yeux qui grandissent tout ce qu’ils
, la première image qui se soit incrustée dans nos yeux d’enfant, ces yeux qui grandissent tout ce qu’ils regardent, quand n
’enfant, ces yeux qui grandissent tout ce qu’ils regardent, quand nos yeux d’homme le diminuent et finissent, de désabusemen
utées, qui nous faisaient entrer dans l’esprit le texte sacré par les yeux  ?… Nous avons vieilli depuis ce temps-là. Nous av
avons vieilli depuis ce temps-là. Nous avons fait l’éducation de nos yeux et de notre pensée. Nous avons vu, sous les plus
les du reste avec la tâche qu’il s’est imposée de dramatiser pour les yeux l’histoire du peuple, de tous les peuples, le plu
les pierres qui tombent ne vous fassent pas peur et qu’en fermant les yeux l’imagination les voie terribles ; Jonathas devan
96 (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXVIe entretien. La passion désintéressée du beau dans la littérature et dans l’art. Phidias, par Louis de Ronchaud (1re partie) » pp. 177-240
prédominance ou de vide dans les dispositions de l’intelligence. Son œil bleu, très doux, mais très éclairé d’arrières-lue
es du Danube, le noble pasteur équestre hongrois, au front élevé, à l’ œil rêveur, à la taille lapidaire, au maintien ferme
bras, promener pendant des journées entières le regard de ses larges yeux bleus sur l’horizon des monts Crapacks tacheté de
plateaux et dans ces vallées de la Franche-Comté, pour y voir de mes yeux ces châteaux démantelés, ces usines retentissante
e l’eau de leurs filets au visage, forment à chaque tournant sous vos yeux de vrais paysages du Poussin. On se croirait dans
ement dans l’éther, et qui ferment d’une barrière infranchissable à l’ œil l’horizon jusque-là ouvert devant vous. Ces monta
, que le soleil du soir en s’y répercutant à nu les fait blanches à l’ œil comme des falaises lointaines au bord de la mer ;
ments, des anfractuosités, des abîmes, des vertiges qui fascinent les yeux du haut de ces divers plateaux qui la dominent de
rofondeurs que dans le Liban, quand au pied des cèdres on plonge de l’ œil sur la petite ville industrielle de Zharklé, plei
dans des troncs d’arbres creusés pour abreuver les étables, arrête l’ œil du passant. Si on entre dans la cour, on voit d’u
du caractère du Nord, beauté des étoiles dans nos nuits d’hiver ; ses yeux couleur d’eau du lac d’Antre sur le plus haut som
té de cette personne, ont fasciné d’un éblouissement désintéressé les yeux et l’âme de ce Platon de la solitude ; que, sembl
les marbres translucides du Parthénon pour les faire descendre dans l’ œil fasciné du voyageur ignorant comme moi, et pour l
j’écrivais de hasard sur cette littérature en pierre qui parle à nos yeux du haut du Parthénon. L’aspect de ces lignes harm
proportion, selon le génie de l’artiste, ce beau qui est l’idéal des yeux comme la musique est l’idéal de l’oreille, comme
97 (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXIIIe entretien. Poésie lyrique. David (2e partie) » pp. 157-220
rendre à Dieu les plaintes de l’eau, ces cascades du cœur tombant des yeux de ses créatures ! « Ainsi Jéhovah a exaucé mes
dus avec la rapidité de la paupière qui s’ouvre et qui se ferme sur l’ œil  ! » VIII L’ode suivante est une justifica
me rétribue selon ma foi, « Selon l’innocence de mes mains devant ses yeux  ! « Tu es bon avec les bons ! « Tu es juste avec
euilles des forêts ! « Mais sa colère ne dure qu’un clignement de ses yeux , sa miséricorde dure toute la vie ! Le soir les l
leur tête ; la violence est leur vêtement. « À force de graisse leurs yeux sortent de leurs orbites ; leurs désirs satisfait
 Tu pulvérises l’homme et tu lui dis : Renais ; « Car mille ans à tes yeux sont comme le jour d’hier qui a été et comme une
qui a planté l’oreille n’entendra-t-il pas ? et celui qui a aplani l’ œil ne verra-t-il pas ? » Il chante jusqu’à sa polit
gneur, je porte ma vie dans ma main, et je te l’offre ! « Je lève mes yeux vers les montagnes d’où me viendra ton secours !
ux vers les montagnes d’où me viendra ton secours ! « De même que les yeux de l’esclave sont fixés sur les mains de son maît
de l’esclave sont fixés sur les mains de son maître, de même que les yeux de la servante sont attachés aux mains de sa maît
nte sont attachés aux mains de sa maîtresse, de même, ô Jéhovah ! mes yeux sur mon Dieu !… « Ramène, ô Jéhovah ! nos captifs
i porte Jérusalem s’affaisse tout à coup, s’élargit, se développe à l’ œil en pentes douces, soutenues çà et là par quelques
e, assombri de verset en verset davantage, effaçât une à une sous mes yeux les lettres du Psalmiste ; mais, même quand mes r
os aïeux Qu’aucun bras vivant ne soulève Et qu’on mesure en vain des yeux  ? Harpe du psalmiste, es-tu comme Ces gigantesque
age, Et tu dis aux échos : Roulez-la dans les âges, Humectez tous les yeux , mouillez tous les visages         Des larmes du
nd la prière, Il va de paupière en paupière Éponger l’eau de tous les yeux  ; Et de cet égouttement d’âme Il compose un amer
98 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 12, des masques des comédiens de l’antiquité » pp. 185-210
er porta un masque sur le théatre à Rome pour cacher le défaut de ses yeux qui étoient bigles, mais il ne nous dit pas quand
rendirent aveugle, parce qu’il avoit osé les défier, devoit avoir un oeil bleu et l’autre noir. Les masques des anciens met
ur défendre l’usage du masque, qu’il ne cache point au spectateur les yeux du comédien. Or s’il est vrai de dire que les pas
passions se rendent encore plus sensibles par ce qui arrive dans nos yeux que par ce qui arrive dans les autres parties de
ux que par ce qui arrive dans les autres parties de notre visage. Nos yeux seuls sont capables d’enseigner distinctement tou
lée, continuera-t-on, ce qui nous est caché, et quand nous voïons des yeux ardens de colere, nous croïons voir le reste du v
t parfaitement tous les signes des passions par le mouvement de leurs yeux , aidez et soutenus par les gestes et par la conte
ns qui joüent masquez. C’est sur le visage que l’ame se peint, et les yeux sont la partie du visage, qui, pour ainsi dire, n
99 (1894) La bataille littéraire. Sixième série (1891-1892) pp. 1-368
pent les foules. » En présence des faits qui se multiplient sous vos yeux à chaque page, d’un défilé d’événements dans lesq
nt pas à pas l’itinéraire d’un guide d’où ils ne détachent jamais les yeux , quitte à rentrer chez eux sans avoir rien vu que
ntière d’un seul bond, comme remuée par un irrésistible vertige ; ses yeux luisaient d’ardeurs féroces, le ravin de ses viei
arrière ployaient et balançaient à chacun de ses pas ; et ses larges yeux qui étaient à l’ombre, pouvaient rester ouverts e
qu’ils furent tous les deux attendris. Des larmes leur montèrent aux yeux . Alors, Serge prit Aline par la main ; il l’entra
ate à galons rouges des visages maussades : moustaches fauves et durs yeux bleus. L’un d’eux portait des lunettes. Ils conti
t colonel de hussards : un obus l’a coupé en deux sur son cheval. Ses yeux devinrent humides. Le plus âgé des officiers prus
sbourg, pour la patrie ! Le cuirassier blanc, levant sur Paul D… ses yeux où flottait une brume du Nord, soupira dans sa ba
caduques. Et tous ont des paupières qui se lèvent et s’abaissent, des yeux en amande, des yeux qui regardent et des regards
t des paupières qui se lèvent et s’abaissent, des yeux en amande, des yeux qui regardent et des regards qui pensent, des reg
n, paisible, d’un bras las qui pend, attend du sucre que guettent ses yeux mobiles. Mais la plupart sont figés en leur tris
art sont figés en leur tristesse. Leur petite face mièvre n’a que des yeux . Il y a des yeux cernés de fatigue, des yeux doul
leur tristesse. Leur petite face mièvre n’a que des yeux. Il y a des yeux cernés de fatigue, des yeux douloureux de phtisiq
face mièvre n’a que des yeux. Il y a des yeux cernés de fatigue, des yeux douloureux de phtisiques, des yeux de malades que
a des yeux cernés de fatigue, des yeux douloureux de phtisiques, des yeux de malades que l’on bat ; et ces yeux vont, vienn
x douloureux de phtisiques, des yeux de malades que l’on bat ; et ces yeux vont, viennent, coulent, glissent, élargissent pa
re ? Il recula comme si l’on eût repoussé brusquement, et Sylvia, les yeux ardents, répétant avec une sorte d’exaltation les
qu’il redemande ses souvenirs. Je commence à regarder de mes pleins yeux là-bas en face, fouillant de loin cette autre riv
t un peu, fouettées par chère et les vins capiteux, elle se lève, les yeux hagards, les mains tendues devant elle, en criant
u milieu de l’assiette. L’Empereur, immobile, regarde la nappe de ces yeux vacillants, troubles et pleins d’eau qu’il à Reim
de son masque blême, décomposé par la souffrance, au nez aminci, aux yeux troubles. Et averti, dès cinq heures, qu’on se ba
avaient rédigé au jour le jour les faits qui se passaient sous leurs yeux  ; presque tous leurs cahiers racontant à peu près
olique vérité : « Maurice s’aperçut avec joie que Jean rouvrait les yeux  ; et comme il courait à un ruisseau voisin, voula
tueront, et vous tueraient parfaitement, si on ne les tenait pas à l’ œil  !… Quant à leurs ruses, elles dépassent tout. Il
échéance ? Est-ce l’état de rêve et de demi-sommeil où ils vivent les yeux à moitié fermés, et voyant toujours et quand même
e, travaillant au crochet, d’un doigt sûr qui remédiait à ses mauvais yeux  ; lui, assis, les mains vides, de belles mains bl
ier et de M. de Francœur se rencontrèrent, avec espoir. M. Fabvier, l’ œil fixé sur les champs dorés de reflets, sur les boi
in d’éloquence. Seuls, les enfants, un reflet de feu dans leurs beaux yeux vagues, riaient tout bas, sans comprendre. L’astr
connaît pas et qu’il suit par la pensée bien au-delà de son âge. Ses yeux s’ouvrent et voient dans le lointain un bonheur n
, son héros n’en voit pas moins ce qui s’agite sur notre terre et son œil perçant y découvre tout, jusqu’à ce qui s’agite d
D’autres connaîtront tes puissances et tes beautés, elles sautent aux yeux vulgaires. Moi, je connais tes faiblesses et tes
parce qu’il rit et chante de santé, mais parce qu’elle a toujours les yeux sur le point faible qui menace cette frêle créatu
pectacle de cette chambre de malade me fut, d’un coup, entré dans les yeux , je reçus un choc si violent, qu’il me figea sur
n sommeil même, elle percevait une présence insolite. Elle ouvrit les yeux , et, comme il suffît d’un rais de soleil entre de
’un rais de soleil entre deux nuages pour transformer un paysage, ces yeux rendirent au visage flétri par l’attouchement de
séduction. C’est qu’ils étaient restés jeunes ; c’étaient encore les yeux de ma maîtresse, de la toute jeune femme qui autr
a femme. La malade me considéra quelques temps ; puis elle ramena ses yeux sur sa poitrine, sur ses bras. Et je devinai qu’e
tta la chambre. Moi, je restai. Elle me regardait avec ces admirables yeux , toujours pleins de jeune passion ; elle me tendi
ait fait soudain une petite figure de bois où vivaient seuls de beaux yeux observateurs. » Ce léger crayon de celle qui est
, la maîtresse de son petit-fils qui vient de mourir ; elle ferme les yeux pour que la pauvre fille, qui l’a reconnue de la
l, les embrassades enthousiastes, sincères, avec des larmes plein les yeux , les cris de fête, le brouhaha tumultueux de la s
re engeance, Excusant le péché, l’expliquant au besoin, Clignant de l’ œil avec le diable dans un coin, Flânant, regardant l
es beau Hurler, frapper le vent, remuer le tombeau, Rouler vos fauves yeux dans la profondeur noire : Nulle de vous n’a vu c
portails s’ouvrant en bouches de clairons ; Si bien que maintenant l’ œil voit ce moule horrible Et le creux dont Babel fut
mbre nature ? Veux-tu dans la lumière inconcevable et pure Ouvrir tes yeux par l’ombre affreuse appesantis ? Le veux-tu ? Ré
uses pour nous. À regarder fixement le soleil, source de lumière, les yeux se troublent et la nuit s’y fait ; est-ce à dire
é quand je dirai que, dans le volume de M. Régnier, que j’ai sous les yeux , j’ai trouvé de véritables richesses poétiques qu
ge, Parmi des fleurs, au fond d’un parc abandonné, Où j’épiais de mon œil de marbre étonné, Le vol d’un écureuil espiègle o
les mains fourrées aux manches de sa douillette, raide, inflexible, l’ œil errant, chargé de sévérité comme le ciel de nuage
nction des prières. Il n’ose peut-être pas en langage connu appeler l’ œil du Très-Haut sur la pâture des jeunes prisonniers
ancs, étrangement écarlate, semblable au masque de la Mort rouge. Les yeux , que l’on n’avait pu fermer, reluisaient encore,
sa conception. Je suis forcé, d’abréger : Et voilà que plongeant ses yeux de toutes parts, Il aperçut courant au loin, des
emande l’autorisation de chasser un de ses amis qui lui fait les doux yeux  ; puis elle lui écrit que, tout réfléchi, il sera
vertèbres à jour, sur le front des passants. À travers ces ruines, l’ œil avait des surprises ; à chaque pas, des incohéren
jour le secret du dompteur d’oiselets ; il leur crève férocement les yeux pour que ces chantres des nuits, ne voyant plus l
erveilleuse, se glisse près de Luscignole, l’emporte et lui crève les yeux pour la faire chanter pour lui dans une nuit éter
roses ! Avec des rêves doux sous vos paupières closes Effacez de vos yeux la trace de vos pleurs ! Chassez vos souvenirs, o
sentiers ! Je veux voir, sous vos fronts tout embaumés de myrrhe, Vos yeux s’illuminer et vos lèvres sourire ! Je veux enten
nt leur conscience n’est pas dupe, les faisait passer pour jeunes aux yeux des autres ! Loin de là, hélas ! Que chacun reste
x émotions ressenties, jusqu’aux moindres impressions de l’âme ou des yeux  ; les écrivains, les poètes, les peintres et les
ardé et vu passer beaucoup d’eau ; les flots se sont succédé sous ses yeux pareils entre eux, à peu près comme les hommes ;
celle pour remonter de l’effet à la cause ; le hasard met-il sous ses yeux une poussière de menus faits sur le temps passé,
oisif ; en y regardant de plus près, on s’aperçoit qu’on a, sous les yeux , comme l’esprit, le léger reflet très fidèle de t
uvent dans ces récits écrits par un seul qui ne juge que par ses deux yeux et par son seul bon sens ; les récits faits par t
uisse reproduire plus fidèlement les grandes et cruelles choses que l’ œil perçoit et enfonce dans la mémoire à certains mom
son image ; on le veut éclatant de rire, montrant des crocs aigus, l’ œil effronté, la joue rebondie supportée par un tripl
t le petit Théodule ; à la vérité, en lui tout est petit, âge, forme, yeux , bouche, enfin pour le corps c’est un enfant. Mai
de son pays, assez peu aussi pour s’y être habitué. En sorte que son œil , juste autant que son esprit, a gardé cette premi
ont fait de même. Aujourd’hui ce projet est réalisé et j’ai sous les yeux ce beau volume : l’Esprit d’Alphonse Karr, rempli
t passage à un homme de moyenne taille aux cheveux blancs, aux petits yeux vifs enfoncés sous de larges sourcils, surmontés
’une paire de lunettes, placées sur le front pour laisser reposer les yeux . La porte secrète se referma et M. Scribe, c’étai
d’hui que recommencent les « Belle marquise, d’amour mourir vos beaux yeux me font », et les réformes de grammaire dont le r
d’une tête énergique de vieille femme. Complètement glabre, avec ses yeux clairs, ses mâchoires fortes, sa bouche qui sembl
à M. Walewski, de M. de Kisseleff, les notes que nous avons sous les yeux , confirment à chaque page cette vérité. On y trou
ues qu’on n’apprécie à leur juste valeur que dès qu’ils ont fermé les yeux . C’est seulement quand l’ennemi s’est avancé sur
avec un vif relief l’homme tel qu’il est, tel qu’il se manifeste aux yeux  ; l’identité est parfaite et de ce croquis à la p
u chemin, promène en des zigzags indécis sa fantaisie en maraude. Son œil gris, qui a tour à tour des transparences inquiét
ui contraignirent Michel Ange à s’expatrier, mais qui, en forçant ses yeux à voir d’autres œuvres que celles de son pays, co
ents stratégiques de Turenne, comme s’il les avait vu opérer sous ses yeux , comme s’il s’agissait du combat de l’Affroun, du
de l’Affroun, du Téniah, de Mouzaïa ou de la prise de la Smalah. Les yeux fixés sur la France du règne de Louis XIV, il ne
elée de coups, la chemise tachée de sang, les cheveux tout mêlés, les yeux étincelants à travers le masque de sueur et de po
elles végétations jaunes, vertes, rouges, admirablement mêlées pour l’ œil . Si c’est au bord de la mer et si le chaume est f
leur homme du monde. Cette constatation l’humilierait peut-être à ses yeux , j’avoue qu’elle le grandit aux miens ; parmi ces
corps de garde ; cela m’a serré le cœur et fait venir les larmes aux yeux . J’ai doublé le pas, et ce n’est que sur le pont
’ai réfléchi ensuite que sa chanson m’avait fait venir les larmes aux yeux , parce que je voyais que les paroles, qui en étai
ure, pleine et couperosée, le nez gros et rond, la bouche grande, les yeux saillants à cornée jaune comme des billes de viei
mour maternel ! Un écrivain épistolaire qui n’écrit que pour les deux yeux d’un ami ou les oreilles de quelques autres, est
ulevé par le vent, laissait passer les cheveux gris ? Qui ne suit des yeux , sous ce ciel noir traversé d’éclairs, Mme d’Ayen
100 (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLIe entretien. Molière et Shakespeare »
rte de parenthèse énigmatique entre la naissance et l’agonie, entre l’ œil qui s’ouvre et l’œil qui se ferme. Ce secret, Sha
gmatique entre la naissance et l’agonie, entre l’œil qui s’ouvre et l’ œil qui se ferme. Ce secret, Shakespeare en a l’inqui
eare, ceci est l’œuvre des immortels géants de l’esprit humain. — Aux yeux des songeurs, ces génies occupent des trônes dans
onstance, prenez le maintien qui convient à la circonstance ; que vos yeux , vos gestes, votre langue donnent la bienvenue ;
sur les invisibles courriers de l’air, frappera si vivement tous les yeux de l’horreur de cette action que leurs larmes en
regardes comme l’ornement de la vie pour vivre en lâche à tes propres yeux , laissant, comme le pauvre chat du proverbe, le j
ue j’allais suivre, et l’instrument dont j’allais me servir. — Ou mes yeux sont de mes sens les seuls abusés, ou bien ils va
ien de réel. C’est mon projet sanguinaire qui prend cette forme à mes yeux . — Maintenant sur la moitié du monde la nature se
ux qui sont morts, ressemblent à des figures peintes : il n’y a que l’ œil de l’enfance qui s’effraye à la vue d’un diable e
ruit m’épouvante ? — Quelles mains j’ai là ! Elles me font sortir les yeux de la tête. — Prétendre que tout l’océan du grand
tance précieuse : elle me donne les moyens de cacher cette action à l’ œil du public, comme je le désire par un grand nombre
udisses à l’action. — Viens, ô nuit, apportant ton bandeau : couvre l’ œil sensible du jour compatissant, et de ta main invi
nos hommages et faisons raison. MACBETH. Loin de moi ! ôte-toi de mes yeux  ! que la terre te cache ! Tes os sont desséchés,
s os sont desséchés, ton sang est glacé ; rien ne se reflète dans ces yeux que tu ouvres ainsi. LADY MACBETH. Ne voyez là de
ME SORCIÈRE. Paraissez. LES TROIS SORCIÈRES ENSEMBLE. Paraissez à ses yeux et affligez son cœur. — Venez comme des ombres, e
u ressembles trop à l’ombre de Banquo ; à bas ! ta couronne brûle mes yeux dans leur orbite. — Et toi, dont le front est éga
es, pourquoi me montrez-vous ces objets ? — Un quatrième ! Fuyez, mes yeux . — Quoi ! cette ligne se prolongera-t-elle jusqu’
s, pour les égorger. Les assassins entrent et tuent son fils sous ses yeux . Il m’a tué, ma mère !… XIII Macduff appr
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