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1 (1865) Introduction à l’étude de la médecine expérimentale
l’application immédiate et rigoureuse du raisonnement aux faits que l’ observation et l’expérimentation nous fournissent. La méthode
n. Première partieDu raisonnement expérimental Chapitre IDe l’ observation et de l’expérience L’homme ne peut observer le
reintes ; le plus grand nombre échappe naturellement à ses sens, et l’ observation simple ne lui suffit pas. Pour étendre ses connai
; les seconds, à l’aide de moyens variés, rendent accessibles à notre observation des objets ou des phénomènes qui sans cela nous s
r ; il pense et veut connaître la signification des phénomènes dont l’ observation lui a révélé l’existence. Pour cela il raisonne,
des choses qui sont en dehors de nous. Dans le sens philosophique, l’ observation montre et l’expérience instruit. Cette première d
épart pour examiner les définitions diverses qui ont été données de l’ observation et de l’expérience par les philosophes et les méd
e par les philosophes et les médecins. I. Définitions diverses de l’ observation et de l’expérience On a quelquefois semblé con
l’expérience On a quelquefois semblé confondre l’expérience avec l’ observation . Bacon paraît réunir ces deux choses quand il dit
l’observation. Bacon paraît réunir ces deux choses quand il dit : « L’ observation et l’expérience pour amasser les matériaux, l’ind
logistes, ainsi que le plus grand nombre des savants, ont distingué l’ observation de l’expérience, mais ils n’ont pas été complètem
termes : Zimmermann s’exprime ainsi : « Une expérience diffère d’une observation en ce que la connaissance qu’une observation nous
expérience diffère d’une observation en ce que la connaissance qu’une observation nous procure semble se présenter d’elle-même ; au
on représente une opinion assez généralement adoptée. D’après elle, l’ observation serait la constatation des choses ou des phénomèn
avoir à la fois activité de l’esprit et des sens, soit pour faire des observations , soit pour faire des expériences. En effet, si l’
pour faire des expériences. En effet, si l’on voulait admettre que l’ observation est caractérisée par cela seul que le savant cons
pas trouver que l’esprit comme la main reste toujours inactif dans l’ observation , et l’on serait amené à distinguer sous ce rappor
tion, et l’on serait amené à distinguer sous ce rapport deux sortes d’ observations  : les unes passives, les autres actives. Je suppo
ne maladie endémique quelconque survienne dans un pays et s’offre à l’ observation d’un médecin. C’est là une observation spontanée
ne dans un pays et s’offre à l’observation d’un médecin. C’est là une observation spontanée ou passive que le médecin fait par hasa
r voir si elle s’y développe dans les mêmes conditions. Cette seconde observation , faite en vue d’une idée préconçue sur la nature
la cause de la maladie, est ce qu’il faudrait évidemment appeler une observation provoquée ou active. J’en dirai autant d’un astro
une planète qui passe par hasard devant sa lunette ; il a fait là une observation fortuite et passive, c’est-à-dire sans idée préco
les perturbations d’une planète, l’astronome en est venu à faire des observations pour en rechercher la raison, je dirai qu’alors l
pour en rechercher la raison, je dirai qu’alors l’astronome fait des observations actives, c’est-à-dire des observations provoquées
qu’alors l’astronome fait des observations actives, c’est-à-dire des observations provoquées par une idée préconçue sur la cause de
ôt passif et tantôt actif, ce qui signifie, en d’autres termes, que l’ observation se fait tantôt sans idée préconçue et par hasard,
phénomènes peuvent, ainsi que nous le voyons, se présenter comme des observations passives ou fortuites. Mais il est des physiologi
siologistes et des médecins qui ont caractérisé un peu différemment l’ observation et l’expérience. Pour eux l’observation consiste
ctérisé un peu différemment l’observation et l’expérience. Pour eux l’ observation consiste dans la constatation de tout ce qui est
l les considère sans les troubler et dans leur état normal, c’est une observation qu’il fait. Ainsi dans les deux exemples de fistu
e nous avons cités précédemment, il y aurait eu, d’après ces auteurs, observation , parce que dans les deux cas on a eu sous les yeu
à l’état naturel. La fistule n’a servi qu’à mieux voir, et à faire l’ observation dans de meilleures conditions. L’expérience, au
ant la digestion par l’intermédiaire d’une fistule, on ne fait qu’une observation , suivant la définition que nous examinons. Mais s
corps que reposera exclusivement la distinction des sciences dites d’ observation et des sciences dites expérimentales. Mais si la
tale se manifeste. II. Acquérir de l’expérience et s’appuyer sur l’ observation est autre chose que faire des expériences et fair
l’observation est autre chose que faire des expériences et faire des observations Le reproche général que j’adresserai aux défin
que de l’art de l’investigation, au lieu d’envisager en même temps l’ observation et l’expérience comme les deux termes extrêmes du
i nous fournissent cette instruction expérimentale des choses. Le mot observation , au singulier, dans son acception générale et abs
ion. Par extension et dans un sens concret, on a donné aussi le nom d’ observations aux faits constatés, et c’est dans ce sens que l’
’observations aux faits constatés, et c’est dans ce sens que l’on dit observations médicales, observations astronomiques, etc. Quand
constatés, et c’est dans ce sens que l’on dit observations médicales, observations astronomiques, etc. Quand on parle d’une manière
manière concrète, et quand on dit faire des expériences ou faire des observations , cela signifie qu’on se livre à l’investigation e
uand on parle d’une manière abstraite et quand on dit s’appuyer sur l’ observation et acquérir de l’expérience, cela signifie que l’
er sur l’observation et acquérir de l’expérience, cela signifie que l’ observation est le point d’appui de l’esprit qui raisonne, et
aits bien établis, de même que l’on peut faire des expériences et des observations sans acquérir de l’expérience, si l’on se borne à
érir de l’expérience, si l’on se borne à la constatation des faits. L’ observation est donc ce qui montre les faits ; l’expérience e
vertu d’un raisonnement précis établi sur une idée qu’a fait naître l’ observation et que contrôle l’expérience. En effet, il y a da
En effet, il y a dans toute connaissance expérimentale trois phases : observation faite, comparaison établie et jugement motivé. La
nt sur deux faits à la fois, l’un qui lui sert de point de départ : l’ observation  ; l’autre qui lui sert de conclusion ou de contrô
qu’ils occupent qu’on peut distinguer, dans le raisonnement, le fait observation du fait expérience. Mais, en dehors du raisonneme
n du fait expérience. Mais, en dehors du raisonnement expérimental, l’ observation et l’expérience n’existent plus dans le sens abst
ine. IV. De l’observateur et de l’expérimentateur ; des sciences d’ observation et d’expérimentation Nous venons de voir, qu’a
ous venons de voir, qu’au point de vue de l’art de l’investigation, l’ observation et l’expérience ne doivent être considérées que c
dans lesquelles la nature ne les lui présentait pas. Dans ce sens, l’ observation est l’investigation d’un phénomène naturel, et l’
il faut comprendre la différence importante qui sépare les sciences d’ observation des sciences d’expérimentation ou expérimentales.
e précédent, qu’au point de vue du raisonnement expérimental les mots observation et expérience pris dans un sens abstrait signifie
ond, le contrôle d’une idée par un fait. Mais si nous n’envisagions l’ observation que dans ce sens abstrait, il ne nous serait pas
ens abstrait, il ne nous serait pas possible d’en tirer une science d’ observation . La simple constatation des faits ne pourra jamai
à constituer une science. On aurait beau multiplier les faits ou les observations , que cela n’en apprendrait pas davantage. Pour s’
its et les juger par d’autres faits qui servent de contrôle. Mais une observation peut servir de contrôle à une autre observation.
de contrôle. Mais une observation peut servir de contrôle à une autre observation . De sorte qu’une science d’observation sera simpl
servir de contrôle à une autre observation. De sorte qu’une science d’ observation sera simplement une science faite avec des observ
’une science d’observation sera simplement une science faite avec des observations , c’est-à-dire une science dans laquelle on raison
c’est-à-dire une science dans laquelle on raisonnera sur des faits d’ observation naturelle, tels que nous les avons définis plus h
qui, comme l’astronomie, resteront toujours pour nous des sciences d’ observation , parce que les phénomènes qu’elles étudient sont
 ; mais les sciences terrestres peuvent être à la fois des sciences d’ observation et des sciences expérimentales. Il faut ajouter q
ut ajouter que toutes ces sciences commencent par être des sciences d’ observation pure ; ce n’est qu’en avançant dans l’analyse des
onnement expérimental, il sera absolument le même dans les sciences d’ observation et dans les sciences expérimentales. Il y aura to
qui sert de conclusion au raisonnement. Seulement dans les sciences d’ observation les deux faits seront toujours des observations ;
nt dans les sciences d’observation les deux faits seront toujours des observations  ; tandis que dans les sciences expérimentales les
ntés à l’expérimentation exclusivement, ou à l’expérimentation et à l’ observation à la fois, selon les cas et suivant que l’on pénè
qui en tire des conséquences qui se trouvent contrôlées par d’autres observations  ; ce médecin fera un raisonnement expérimental qu
imaux dans toutes les conditions de leur existence et qui tire de ces observations des conséquences qui se trouvent vérifiées et con
des conséquences qui se trouvent vérifiées et contrôlées par d’autres observations , ce naturaliste emploiera la méthode expérimental
ni appliquent également la méthode expérimentale quand ils font leurs observations d’histoire naturelle ou leurs expériences sur la
naturelle ou leurs expériences sur la digestion. Quand Pascal fit une observation barométrique au bas de la tour Saint-Jacques et q
on admet qu’il fit une expérience, et, cependant ce ne sont que deux observations comparées sur la pression de l’air, exécutées en
une longue vue afin de ne point l’effaroucher, il faisait une simple observation , parce qu’il ne la comparait pas à une première p
et porter sur elle un jugement. De même un astronome fait d’abord des observations , et ensuite raisonne sur elles pour en tirer un e
sur elles pour en tirer un ensemble de notions qu’il contrôle par des observations faites dans des conditions propres à ce but. Or c
sciences terrestres, en ce que l’astronome est forcé de se borner à l’ observation , ne pouvant pas aller dans le ciel expérimenter s
qui sépare les sciences dites d’expérimentation, des sciences dites d’ observation . Laplace considère que l’astronomie est une scie
d’observation. Laplace considère que l’astronomie est une science d’ observation parce qu’on ne peut qu’observer le mouvement des
ts célestes7. » Certains médecins qualifient la médecine de science d’ observation , parce qu’ils ont pensé à tort que l’expérimentat
méthode philosophique, de différence essentielle entre les sciences d’ observation et les sciences d’expérimentation, il en existe c
ent à la puissance qu’il acquiert par leur moyen. Dans les sciences d’ observation , l’homme observe et raisonne expérimentalement, m
n’expérimente pas ; et dans ce sens on pourrait dire qu’une science d’ observation est une science passive. Dans les sciences d’expé
este la question de savoir si la médecine doit demeurer une science d’ observation ou devenir une science expérimentale. Sans doute
érimentale. Sans doute la médecine doit commencer par être une simple observation clinique. Ensuite comme l’organisme forme par lui
l’on pose en principe que la médecine n’est qu’une science passive d’ observation , le médecin ne devra pas plus-toucher au corps hu
cientifique ou expérimentale. V. L’expérience n’est au fond qu’une observation provoquée Malgré la différence importante que
nce importante que nous venons de signaler entre les sciences dites d’ observation et les sciences dites d’expérimentation, l’observ
propriés ; ils se comportent absolument comme s’il s’agissait de deux observations ordinaires. Ce n’est en effet qu’une constatation
. D’où il suit que l’on peut dire : l’expérience n’est au fond qu’une observation provoquée dans un but quelconque. Dans la méthode
érimentale. Alors on peut dire que, dans ce cas, l’expérience est une observation provoquée dans un but de contrôle. Toutefois il i
ci, afin de compléter notre définition et de l’étendre aux sciences d’ observation , que, pour contrôler une idée, il n’est pas toujo
oujours absolument nécessaire de faire soi-même une expérience ou une observation . On sera seulement forcé de recourir à l’expérime
ion. On sera seulement forcé de recourir à l’expérimentation, quand l’ observation que l’on doit provoquer n’existe pas toute prépar
oit provoquer n’existe pas toute préparée dans la nature. Mais si une observation est déjà réalisée, soit naturellement, soit accid
sumerait encore en disant que, dans ce cas, l’expérience n’est qu’une observation invoquée dans un but de contrôle. D’où il résulte
une idée et invoquer ou provoquer ensuite des faits, c’est-à-dire des observations , pour contrôler cette idée préconçue. Nous examin
gue. Que faut-il faire alors ? Faut-il s’abstenir et attendre que les observations , en se présentant d’elles-mêmes, nous apportent d
pour voir. parce qu’elles sont destinées à faire surgir une première observation imprévue et indéterminée d’avance, mais dont l’ap
rimentation, dans ce cas, n’en est pas moins destinée à provoquer une observation , seulement elle la provoque en vue d’y trouver un
ans l’investigation. On peut donc dire alors que l’expérience est une observation provoquée dans le but de faire naître une idée.
qui invoque ou provoque, dans des conditions déterminées, des faits d’ observation pour en tirer l’enseignement qu’il désire, c’est-
-à-dire l’expérience. L’observateur est celui qui obtient les faits d’ observation et qui juge s’ils sont bien établis et constatés
observateur, et que dans la méthode expérimentale, l’expérience et l’ observation marchent toujours de front. VI. Dans le raison
l ne doit avoir d’autre souci que de se prémunir contre les erreurs d’ observation qui pourraient lui faire voir incomplètement ou m
l met en usage tous les instruments qui pourront l’aider à rendre son observation plus complète. L’observateur doit être le photogr
complète. L’observateur doit être le photographe des phénomènes, son observation doit représenter exactement la nature. Il faut ob
de l’esprit, il va, ainsi que nous l’avons déjà dit, en résulter une observation provoquée ou préméditée. Il s’ensuit l’apparition
nce se manifeste, l’expérimentateur se trouve en face d’une véritable observation qu’il a provoquée, et qu’il faut constater, comme
e observation qu’il a provoquée, et qu’il faut constater, comme toute observation , sans aucune idée préconçue. L’expérimentateur do
ra constaté les résultats de l’expérience absolument comme ceux d’une observation ordinaire, que son esprit reviendra pour raisonne
’il néglige de constater ce qu’il n’avait pas prévu et fait alors une observation incomplète. L’expérimentateur ne doit pas tenir à
prêt à l’abandonner, à la modifier ou à la changer, suivant ce que l’ observation des phénomènes qu’il a provoqués lui enseignera.
onstatation des résultats de l’expérience, qui n’est elle-même qu’une observation provoquée, je pose également en principe qu’elle
alement en principe qu’elle doit être faite là comme dans toute autre observation , c’est-à-dire sans idée préconçue. On pourrait en
s quand il s’agit d’instituer l’expérience ou d’imaginer des moyens d’ observation . On doit, au contraire, comme nous le verrons bie
esprit du savant se trouve en quelque sorte toujours placé entre deux observations  : l’une qui sert de point de départ au raisonneme
decine, alors il y a un enchevêtrement tel, entre ce qui résulte de l’ observation et ce qui appartient à l’expérience, qu’il serait
it en histoire naturelle, n’ont fait que recueillir et rassembler des observations  ; d’autres ont pu émettre des hypothèses plus ou
plus ou moins ingénieuses et plus ou moins probables fondées sur ces observations  ; puis d’autres sont venus réaliser expérimentale
tivée. On conçoit, en effet, que dans certaines sciences les moyens d’ observation et d’expérimentation devenant des instruments tou
de la méthode concourant vers un but commun. Ceux qui recueillent des observations ne sont utiles que parce que ces observations son
eux qui recueillent des observations ne sont utiles que parce que ces observations sont ultérieurement introduites dans le raisonnem
s le raisonnement expérimental ; autrement l’accumulation indéfinie d’ observations ne conduirait à rien. Ceux qui émettent des hypot
s ne conduirait à rien. Ceux qui émettent des hypothèses à propos des observations recueillies par les autres, ne sont utiles qu’aut
ions s’ils ne sont inspirés par une hypothèse heureuse fondée sur des observations exactes et bien faites. Enfin ceux qui généralise
t consciente, mais une vérité objective et inconsciente empruntée à l’ observation ou à l’expérience. Or, cette vérité n’est jamais
, cette vérité n’est jamais que relative au nombre d’expériences et d’ observations qui ont été faites. Si jusqu’à présent aucune obs
ences et d’observations qui ont été faites. Si jusqu’à présent aucune observation n’a démenti la vérité en question, l’esprit ne co
aucune investigation ni s’instruire ; on ne pourrait qu’entasser des observations stériles. Si l’on expérimentait sans idée préconç
, si l’on observait avec des idées préconçues, on ferait de mauvaises observations et l’on serait exposé à prendre les conceptions d
e borne à remonter des effets observés à leur cause. A la suite d’une observation , une idée relative à la cause du phénomène observ
hypothèse expérimentale, en un mot, doit toujours être fondée sur une observation antérieure. Une autre condition essentielle de l’
de règles à donner pour faire naître dans le cerveau, à propos d’une observation donnée, une idée juste et féconde qui soit pour l
qu’ils sont lumineux pour d’autres. Il arrive même qu’un fait ou une observation reste très longtemps devant les yeux d’un savant
ite. Or, des causes d’erreurs sans nombre peuvent se glisser dans nos observations , et, malgré toute notre attention et notre sagaci
ais cela ne l’empêche pas de les vérifier et de les contrôler par des observations directes ; ce précepte même, ainsi que nous l’avo
s. En effet, ces hommes partent d’une idée fondée plus ou moins sur l’ observation et qu’ils considèrent comme une vérité absolue. A
investigateur en physiologie et en médecine. Il ne faut croire à nos observations , à nos théories que sous bénéfice d’inventaire ex
sés pour faire des découvertes, mais ils font aussi de très mauvaises observations . Ils observent nécessairement avec une idée préco
résultats qu’une confirmation de leur théorie. Ils défigurent ainsi l’ observation et négligent souvent des faits très importants, p
de les faire pour chercher la vérité. Ils font également de mauvaises observations parce qu’ils ne prennent dans les résultats de le
périmental s’exerce sur des phénomènes observés, c’est-à-dire sur des observations  ; mais, en réalité, il ne s’applique qu’aux idées
. Si l’esprit de l’expérimentateur procède ordinairement en partant d’ observations particulières pour remonter à des principes, à de
ue en déduit logiquement toutes les conséquences, en invoquant même l’ observation ou l’expérience des faits comme arguments quand i
épart restera immuable et ne variera pas selon les expériences et les observations , mais qu’au contraire, les faits seront interprét
nces directes quelle est la cause d’erreur qui a pu se glisser dans l’ observation . Il faut, en effet, qu’il y ait eu erreur ou insu
tion. Il faut, en effet, qu’il y ait eu erreur ou insuffisance dans l’ observation  ; car l’admission d’un fait sans cause, c’est-à-d
er de ses moyens d’investigation. Il perfectionnera donc ses moyens d’ observation et cherchera par ses efforts à sortir de l’obscur
facilement entraîner, surtout si le résultat de l’expérience ou de l’ observation favorise une idée préconçue. La contre-épreuve de
parative. Celle-ci, ainsi que nous le verrons plus tard, n’est qu’une observation comparative invoquée dans les circonstances compl
decins qui craignent et fuient la contre-épreuve ; dès qu’ils ont des observations qui marchent dans le sens de leurs idées, ils ne
ette opinion, et qui pense que la physiologie doit être une science d’ observation et de déduction anatomique, s’exprime ainsi : « T
e série de recherches le résultat qui s’était montré dans sa première observation  ; en répétant son expérience, après avoir pris de
use à l’effet dans tous les cas donnés. C’est ce rapport établi par l’ observation , qui permet à l’astronome de prédire les phénomèn
les phénomènes célestes ; c’est encore ce même rapport, établi par l’ observation et par l’expérience, qui permet au physicien, au
description et la classification des espèces, n’est qu’une science d’ observation qui sert de vestibule à la vraie science des anim
ances à ce sujet nous arrivent nécessairement de l’expérience ou de l’ observation sur le vivant ; et quand alors l’anatomiste croit
landulaire sécrète, que le nerf est sensible ou moteur, si ce n’est l’ observation sur le vivant ou la vivisection ? Seulement, ayan
re ? Il n’y a là qu’une relation empirique que nous établissons par l’ observation comparative faite sur le vivant et sur le mort. J
riétés vitales de nos tissus qui ne peuvent être déterminés que par l’ observation ou par l’expérience sur le vivant. Ces agents son
onctions ? Tout ce qu’on sait a été appris par l’expérimentation ou l’ observation sur le vivant. Que pourra-t-on dire sur le cervea
normale, à savoir, que l’anatomie n’apprend rien par elle-même sans l’ observation sur le vivant. Il faut donc instituer pour la pat
’anatomie pathologique seule pour expliquer la maladie ; il part de l’ observation du malade et explique ensuite la maladie par la p
sont évidemment comparables aux mêmes phénomènes chez l’homme, et les observations de W. Beaumont sur son Canadien comparées à celle
nement allusion aux causes d’erreurs qui peuvent se rencontrer dans l’ observation du fait ; elle les suppose toutes évitées, et ell
re plus fausses. Je suppose qu’un médecin recueille un grand nombre d’ observations particulières sur une maladie, et qu’il fasse ens
ntiques, dès lors la statistique n’est qu’un dénombrement empirique d’ observations . En un mot, en se fondant sur la statistique, la
étude du médecin est nécessairement le malade, et son premier champ d’ observation est par conséquent l’hôpital. Mais si l’observati
n premier champ d’observation est par conséquent l’hôpital. Mais si l’ observation clinique peut lui apprendre à connaître la forme
nt lésées dans leurs fonctions. C’est pourquoi on joignit bientôt à l’ observation clinique des maladies leur étude nécropsique et l
condition qu’il lise, pour connaître et contrôler sur la nature, les observations , les expériences ou les théories de ses devancier
pendant des siècles en s’enrichissant peu à peu et comme par hasard d’ observations et de recherches faites dans des directions isolé
té pourrions-nous retirer de l’exhumation de théories vermoulues ou d’ observations faites en l’absence de moyens d’investigation con
ent ; ce n’est, ainsi que nous l’avons dit plus haut, que son champ d’ observation  ; c’est là que doit se faire ce qu’on appelle la
e voit, la médecine expérimentale n’exclut pas la médecine clinique d’ observation  ; au contraire, elle ne vient qu’après elle. Mais
e le vestibule de la médecine scientifique ; c’est le premier champ d’ observation dans lequel doit entrer le médecin, mais c’est le
rincipaux : 1º Une recherche expérimentale a pour point de départ une observation . 2º Une recherche expérimentale a pour point de d
théorie. I. Une recherche expérimentale a pour point de départ une observation Les idées expérimentales naissent très souvent
expérimentales naissent très souvent par hasard et à l’occasion d’une observation fortuite. Rien n’est plus ordinaire, et c’est mêm
s yeux. Bacon compare l’investigation scientifique à une chasse ; les observations qui se présentent sont le gibier. En continuant l
qu’on le sait, ont, au contraire, les urines claires et acides. Cette observation d’acidité de l’urine chez les lapins me fit venir
blanc et laiteux par l’émulsion des matières grasses alimentaires. L’ observation fortuite de ce fait réveilla en moi une idée et f
vail spécial45. J’ai voulu seulement montrer ici comment une première observation faite par hasard sur l’acidité de l’urine des lap
uivant ces expériences, j’ai fait naître, sans la chercher, une autre observation relative à la disposition spéciale de l’insertion
ale de l’insertion du canal pancréatique chez le lapin. Cette seconde observation , survenue dans l’expérience et engendrée par elle
on du suc pancréatique. On voit par les exemples précédents comment l’ observation d’un fait ou phénomène, survenu par hasard, fait
ment qui l’avait engendrée, mais de plus elle a provoqué une nouvelle observation . On peut donc appeler cette observation une obser
elle a provoqué une nouvelle observation. On peut donc appeler cette observation une observation provoquée ou engendrée par l’expé
une nouvelle observation. On peut donc appeler cette observation une observation provoquée ou engendrée par l’expérience. Cela pro
fréquemment qu’une mauvaise expérience peut provoquer une très bonne observation , comme le prouve l’exemple qui va suivre. Troisi
he pour laquelle on les avait instituées, il faut encore profiter des observations qu’elles peuvent fournir pour donner lieu à d’aut
x ordinaire. Cette particularité imprévue me frappa et je fis ainsi l’ observation d’un fait nouveau qu’avait engendré l’expérience
et que je me fus assuré qu’il n’y avait pas de cause d’erreur dans l’ observation du fait, je me demandai tout naturellement quelle
ndant tout le temps que durait l’intermittence, etc.46. Ces dernières observations ont ensuite été le point de départ de nouvelles i
ou les idées expérimentales peuvent prendre naissance à l’occasion d’ observations fortuites et en quelque sorte involontaires qui s
s lequel l’expérimentateur provoque et fait naître volontairement une observation . Ce cas rentre pour ainsi dire dans le précédent 
écédent ; seulement il en diffère en ce que, au lieu d’attendre que l’ observation se présente par hasard dans une circonstance fort
pour entreprendre des recherches sur un sujet à l’occasion duquel des observations antérieures manquent. Alors on expérimente pour f
ions antérieures manquent. Alors on expérimente pour faire naître des observations qui puissent à leur tour faire naître des idées.
ologique de cette substance. On savait seulement, d’après d’anciennes observations et par les relations intéressantes de Alex. de Hu
l quand on l’introduit sous la peau. Mais je ne pouvais point par les observations antérieures me faire une idée préconçue sur le mé
mécanisme de la mort par le curare, il me fallait avoir pour cela des observations nouvelles relatives aux troubles organiques que c
e ce poison pouvait amener. Dès lors je provoquai l’apparition de ces observations , c’est-à-dire que je fis des expériences pour voi
voir s’il n’y avait rien d’accidentel et d’erroné dans cette première observation , je la répétai plusieurs fois et je la vérifiai d
bon observateur et de bien s’assurer qu’il n’y a pas d’erreur dans l’ observation qui sert de point de départ au raisonnement. Or,
Mais je fus distrait de poursuivre cette recherche et je gardai cette observation pendant longtemps sans m’en servir autrement que
faire des hypothèses et établir une idée préconçue sur cette première observation afin d’aller plus avant. Or, en réfléchissant sur
r. À la suite de ces raisonnements fondés sur l’interprétation de mon observation , j’instituai une expérience pour vérifier mon hyp
’un chien empoisonné par l’oxyde de carbone fut pour moi une deuxième observation qui me suggéra de nouvelles idées d’après lesquel
nce pour voir, c’est-à-dire pour observer. Je recueillis une première observation sur une modification spéciale de la couleur du sa
une modification spéciale de la couleur du sang. J’interprétai cette observation , et je fis une hypothèse que l’expérience prouva
nce prouva être fausse. Mais cette expérience me fournit une deuxième observation , sur laquelle je raisonnai de nouveau en m’en ser
end compte de tous les faits et qui renferme en même temps toutes les observations et toutes les expériences. La théorie formulée ai
dit (p. 56) et nous verrons plus loin que dans la constatation d’une observation , il ne faut jamais aller au-delà du fait. Mais il
on immédiatement et ne se seraient pas arrêtés plus longtemps sur une observation qu’on pouvait théoriquement accuser de renfermer
es et au moyen de contre-épreuves convenables à confirmer ma première observation et à trouver que le foie était un organe où du su
hèse ont dû disparaître, car le fait expérimental n’était plus qu’une observation qu’il fallait faire sans idée préconçue (voy. p.
lleurs. J’ai dit, en effet, qu’il ne faut jamais rien négliger dans l’ observation des faits, et je regarde comme une règle indispen
raisonnai, pour expliquer ce fait, en me fondant, d’une part, sur les observations connues, et d’autre part, sur les théories régnan
on vient de le voir, en me fondant sur la théorie régnante et sur des observations antérieures, à faire l’hypothèse que la températu
es d’investigation et d’expérimentation qui permettront d’établir les observations d’une manière indiscutable et feront disparaître
ssi complexes que la biologie, la découverte d’un nouvel instrument d’ observation ou d’expérimentation rend beaucoup plus de servic
ifférentes, je cherchai à déterminer ces circonstances, et, à force d’ observation et de persévérance, je finis par trouver58 les co
es effets. Au contraire, toute notre attention doit être portée sur l’ observation et la détermination numérique de ces effets, lesq
cations de phénomènes, il faut toujours bien se garder de sortir de l’ observation et de substituer un mot à la place du fait. On es
uer. Toutes les connaissances humaines ont forcément commencé par des observations fortuites. L’homme ne pouvait en effet avoir la c
r. Ce n’est qu’après avoir acquis un certain nombre de notions, par l’ observation , que l’homme a raisonné sur ce qu’il avait observ
veaux qui leur étaient analogues ; en un mot, il a été amené, après l’ observation empirique, à trouver d’autres faits, non plus par
r pur hasard, mais par induction. Au fond l’empirisme, c’est-à-dire l’ observation ou l’expérience fortuite, a donc été l’origine de
ence si complexe est plus arriérée que d’autres, mais voilà tout. Les observations médicales nouvelles se font généralement par hasa
puis entrer ici dans l’examen des caractères que doit avoir une bonne observation médicale. Il serait également fastidieux de rappo
médicale. Il serait également fastidieux de rapporter des exemples d’ observations médicales faites par hasard ; elles fourmillent d
bornerai donc à dire d’une manière générale que, pour faire une bonne observation médicale, il est non seulement nécessaire d’avoir
ervation médicale, il est non seulement nécessaire d’avoir l’esprit d’ observation , mais il faut de plus être physiologiste. On inte
ombre des caractères d’une plante65. Il faut apporter du reste dans l’ observation d’un phénomène pathologique, c’est-à-dire d’une m
xactement les mêmes conditions d’esprit et la même rigueur que dans l’ observation d’un phénomène physiologique. Il ne faut jamais a
et être en quelque sorte le photographe de la nature. Mais une fois l’ observation médicale bien posée, elle devient, comme en physi
ue le médecin expérimentateur est conduit à vérifier par de nouvelles observations faites sur les malades ou par des expérimentation
, en pathologie et en thérapeutique. C’est toujours la même méthode d’ observation et d’expérimentation immuable dans ses principes,
et en thérapeutique répudier les faits indéterminés, c’est-à-dire ces observations mal faites ou parfois même imaginées que l’on app
itique en pathologie et en thérapeutique, c’est d’exiger avant tout l’ observation ou l’expérience comparative. En effet, comment un
maladies peuvent varier dans leur gravité d’une année à l’autre ; les observations de Sydenham sur l’influence indéterminée ou incon
qu’une illusion thérapeutique69. De tout cela je conclurai donc que l’ observation et l’expérience comparatives sont la seule base s
ale. La médecine expérimentale diffère dans son but de la Médecine d’ observation de la même manière que les sciences d’observation
ut de la Médecine d’observation de la même manière que les sciences d’ observation , en général, diffèrent des sciences expérimentale
énéral, diffèrent des sciences expérimentales. Le but d’une science d’ observation est de découvrir les lois des phénomènes naturels
en est qui ont pu croire que la médecine devait rester une science d’ observation , c’est-à-dire une médecine capable de prévoir le
ante et éphémère dont les mouvements étaient régis par des lois que l’ observation simple pouvait nous faire découvrir de manière à
octrine se trouve dans toute sa pureté dans Hippocrate. La médecine d’ observation simple, on le comprend, exclut toute intervention
dit pour cela que la médecine expérimentale dût renier la médecine d’ observation et l’emploi empirique des médicaments ; loin de l
des médicaments ; loin de là, la médecine expérimentale se sert de l’ observation médicale et de l’empirisme comme point d’appui né
xpérimentale ne repousse jamais systématiquement aucun fait ni aucune observation populaire, elle doit tout examiner expérimentalem
t elle cherche l’explication scientifique des faits que la médecine d’ observation et l’empirisme ont d’abord constatés. Donc la méd
le est ce que je pourrais appeler la seconde période de la médecine d’ observation  ; et il est tout naturel dès lors que la seconde
tale, c’est d’être d’abord médecin observateur ; c’est de partir de l’ observation pure et simple du malade faite aussi complètement
s, j’ai vu par exemple qu’on commençait par faire, avant l’exposé des observations médicales, un résumé de tout ce que la physiologi
atifs à la maladie dont on devait s’occuper. Ensuite on apportait des observations de malades, parfois sans but scientifique précis,
; il faut poser d’abord le problème médical tel qu’il est donné par l’ observation de la maladie, puis analyser expérimentalement le
nt à en donner l’explication physiologique. Mais dans cette analyse l’ observation médicale ne doit jamais disparaître ni être perdu
s un traité de médecine expérimentale, je procéderais en faisant de l’ observation des maladies la base invariable de toutes les ana
i de la physiologie expérimentale, et de tout cela il résulterait une observation médicale réduite et simplifiée. En disant plus ha
a base naturelle de la médecine expérimentale, ne saurait supprimer l’ observation du malade ni en diminuer l’importance. De plus, l
er la maladie, mais elles sont aussi nécessaires pour faire une bonne observation clinique. J’ai vu par exemple des observateurs dé
’une expérimentation ou d’un raisonnement un fait précis ou une bonne observation , et non un mot vague. C’est pour ne pas se confor
nt dans cet état d’empirisme et de ne pas chercher à en sortir. Par l’ observation attentive et par l’étude on peut toujours arriver
, n’est que l’expérience inconsciente ou non raisonnée, acquise par l’ observation journalière des faits d’où naît la méthode expéri
nnaître dans l’organisme vivant une force médicatrice spontanée, et l’ observation apprit qu’il fallait la respecter et chercher seu
entifique, accompli par Hippocrate. Mais cette médecine, fondée sur l’ observation , comme science, et sur l’expectation, comme trait
maladies ; elle croit et admet tout, pourvu que cela soit fondé sur l’ observation et prouvé par l’expérience. Il importe de rappele
dans l’étude des phénomènes de la vie ; elle ne saurait se borner à l’ observation des maladies, ni se contenter de l’expectation, n
tistes et des médecins empiriques en ce qu’au lieu d’avoir pour but l’ observation des maladies et la constatation de l’action des r
. En effet, le médecin hippocratiste se trouve satisfait quand, par l’ observation exacte, il est arrivé à bien caractériser une mal
er, ne croira pas que la médecine, comme science, doive s’arrêter à l’ observation et à la connaissance empirique des phénomènes, ni
de l’expérimentateur doit donc, d’abord, s’appliquer à recueillir les observations médicales ou thérapeutiques faites empiriquement.
contrôlera les effets par des expériences sur les animaux et par des observations comparatives sur l’homme, de manière à déterminer
le traitement de la maladie. Le diagnostic n’a pu s’établir que par l’ observation  ; le médecin qui reconnaît une maladie ne fait qu
. La marche et le pronostic de la maladie sont également donnés par l’ observation  ; le médecin doit savoir l’évolution de la maladi
parce qu’elle apprend la proportion de cas mortels ; et si de plus l’ observation a montré que les cas heureux ou malheureux sont r
cin est empirique, il donnera des remèdes, en se fondant encore sur l’ observation qui aura appris, par des expérimentations ou autr
. Cette vérification peut être obtenue tantôt à l’aide d’une nouvelle observation (science d’observation), tantôt à l’aide d’une ex
ut être obtenue tantôt à l’aide d’une nouvelle observation (science d’ observation ), tantôt à l’aide d’une expérience (science expér
ience au profit d’un système philosophique quelconque. Pour faire des observations , des expériences ou des découvertes scientifiques
7. Laplace, Système du monde, ch. II. 8. François Huber, Nouvelles observations sur les Abeilles, 2e édition, augmentée par son f
ril, Notice historique sur les découvertes faites dans les sciences d’ observation par l’étude de l’organisme des grenouilles. 1840.
2 (1902) L’observation médicale chez les écrivains naturalistes « Chapitre IV »
qui l’exploite. Si nous comparons cependant en valeur documentaire l’ observation objective, l’observation subjective et la documen
comparons cependant en valeur documentaire l’observation objective, l’ observation subjective et la documentation indirecte, dont no
le feuilletage distrait de ces mêmes traités. Elle se distingue de l’ observation directe par la même nuance qui sépare l’Érudition
demeure hautaine, spécialisée, serrée, véritablement documentaire. L’ observation indirecte devient vite surabondante, confine parf
vre totale de Flaubert et nous aurons cette première indication que l’ observation directe, capitale pour Flaubert, n’eut qu’une par
le acuité personnelle, il serait — pour tout ce qui est susceptible d’ observation directe — injustifiable de s’adresser à la vision
directe — injustifiable de s’adresser à la vision des autres, aussi l’ observation médiate est-elle en son œuvre aiguë d’emploi très
’observer des lépreux, en Algérie notamment, et il avait consigné ses observations dans des cahiers où je les ai retrouvées. Il tena
Afrique et plus tard à Besançon. Je n’ai donc pas décrit, de chic, l’ observation de fièvre typhoïde qui se trouve tout au long rap
e même la coloration violette des gencives, sont reproduits d’après l’ observation directe, et je n’ai rien enjolivé, ou plutôt… enl
pas voulu morceler ce récit, bien qu’il portât en grande partie sur l’ observation directe, pour donner un exemple concret de l’étro
es documents sur ce qu’ils ont vu ou sur ce qu’ils savent, et enfin l’ observation personnelle, directe, ce qu’on va voir, entendre
uver. » C’est avec persistance que M. Zola place en troisième lieu l’ observation directe. Il la croit insuffisamment étendue en pr
ans un accès de delirium tremens, est la reproduction textuelle d’une observation de chef de clinique faite à Sainte-Anne. » 72 On
agnan. M. Zola, à cette époque, fréquentait assidument sa clinique73. Observation γ74. D’après Zola. Alcoolisme chronique. Coupeau
êté les pieds » (p. 565). Il peut être curieux, comme corollaire de l’ observation précédente, de relever quelques-unes des sources
te, en ses transcriptions médico-littéraires et en particulier dans l’ observation citée plus haut, il a fait œuvre habile et cohére
e au tombeau. Nous sommes bien heureux vraiment que, à la suite d’une observation si détaillée, l’auteur n’ait pas ajouté un chapit
par un curieux hasard, au début même de notre actuelle étude, à cette observation involontaire et géniale, le « cas Hamlet ». Nous
ale, le « cas Hamlet ». Nous avons ainsi nos deux termes extrêmes : l’ observation vivante, directe du vieux Shakespeare, inconscien
3 (1902) L’observation médicale chez les écrivains naturalistes « Chapitre I »
d’une constatation. Elle est, comme un livre de science, un recueil d’ observations . » Il s’agirait, croyons-nous, de préciser le d
un moyen artistique. Le clinicien de métier accumulera donc, en son «  observation  », la quantité maxima de symptômes, de faits recu
a lourd au besoin, mais il sera complet, et la qualité seconde de son observation est la totalité. L’artiste au contraire qui estim
Il fera un choix dans cet amas de documents. Ce « temps » spécial à l’ observation artistique et capital, est, malgré les apparences
s et russes14. L’art est enfin élaboration. À cette ultime période, l’ observation artistique — quel que soit son degré de vérité sc
it son degré de vérité scientifique — s’est délibérément écartée de l’ observation clinique. Nous ne la suivrons pas sur ce terrain
u document humain. Nous allons étudier maintenant les grandes voies d’ observation qui s’ouvraient à leurs enquêtes et dans lesquell
nt leur tempérament, ils durent s’engager. Certains s’adressèrent à l’ observation sur les autres, d’autres à l’observation sur eux-
. Certains s’adressèrent à l’observation sur les autres, d’autres à l’ observation sur eux-mêmes ; d’aucuns enfin s’en remirent à l’
ême lui reste insoupçonné, comme nous le verrons au chapitre suivant ( observation ignorante). 14. En particulier chez Tolstoï. « C
4 (1870) La science et la conscience « Chapitre II : La psychologie expérimentale »
s et larges descriptions des philosophes français, ou des ingénieuses observations , des subtiles analyses des philosophes anglais. N
nous venons de parler, explorent une réalité positive, bien que d’une observation délicate et difficile, il est impossible qu’il n’
ts qui sont reconnus lui être absolument propres ? Or aucune espèce d’ observation ne découvre dans la vie des animaux, même des ani
Telle est la définition psychologique à laquelle aboutit la méthode d’ observation qui procède par la statistique. En supposant la s
n nous, à certains psychologues de l’école historique, que la moindre observation sur la vie morale d’un Papou a plus de prix pour
le faite par un Aristote ou un Maine de Biran. C’est là en effet de l’ observation positive s’il en fut. Une pareille psychologie, l
intelligence de la bête. Voilà ce que ne fait point voir la méthode d’ observation employée par les naturalistes. Cette méthode n’en
ture humaine. L’ethnographie de notre siècle est parvenue, soit par l’ observation directe, soit par la science des langues et des i
es vues générales que l’ethnographie avait tout d’abord dégagées de l’ observation historique. Toutes ces révélations, de quelque so
uperficielles, en comparaison des renseignements de l’analyse et de l’ observation directe ! Quelle autre science nous aurions du gé
la main sur des œuvres de ce genre, elle ne pourrait pas remplacer l’ observation de conscience. Elle serait en mesure de définir d
à ce que cette école cherche à expliquer en s’appuyant sur un genre d’ observation qu’il ne faut pas confondre avec l’observation im
ppuyant sur un genre d’observation qu’il ne faut pas confondre avec l’ observation immédiate et directe, telle que la pratiquent Mai
dre ces thèses pour les développer de nouveau, en les fondant sur des observations , des analyses, des explications qui lui appartien
art Mill en appelle, avec toute l’école qui nie le libre arbitre, à l’ observation que chacun de nous fait de ses propres volitions,
très-intéressant pour la science, et que, par parenthèse, le genre d’ observation usité dans l’école spiritualiste de Maine de Bira
des phénomènes avec leurs causes. Quand elle a montré, par le genre d’ observation et d’analyse qui lui est propre, que l’acte volon
ger de la causalité sur de simples apparences. Supposez deux sujets d’ observation très-divers au fond, un être libre et un être qui
lois, lesquelles ne se révèlent à lui qu’à la suite d’une laborieuse observation dont le Novum organum a décrit tous les procédés.
rs tenté de juger de la réalité par l’apparence. Mais si à ce genre d’ observation qui lui fait voir les lois des phénomènes à trave
des phénomènes à travers leur succession, il joint cet autre genre d’ observation qui plonge dans le for intérieur du sujet observé
dès à présent que toute la suite des procédés physiques et logiques d’ observation ou de généralisation, quelque utile qu’elle soit
nde dont tous les éléments ou les faits échappent à tous nos moyens d’ observation extérieurs, et ne tombe que sous un sens intime ;
sentiment immédiat, direct, intime, qui fait le caractère propre de l’ observation de conscience ; à la recherche plus ou moins labo
um, in animo est providentia . 25 » Et c’est parce qu’il applique à l’ observation de l’homme l’œil de la conscience, que Maine de B
nscience, qui ne reconnaît sa propre nature prise sur le fait par une observation qui a pénétré dans l’intérieur de son être29 ? Qu
5 (1830) Cours de philosophie positive : première et deuxième leçons « Première leçon »
quement à découvrir, par l’usage bien combiné du raisonnement et de l’ observation , leurs lois effectives, c’est-à-dire leurs relati
d’hui pour tous les hommes au niveau de leur siècle. (4) Mais outre l’ observation directe, générale ou individuelle, qui prouve l’e
l’esprit humain à son origine, de se former des théories d’après les observations . Tous les bons esprits répètent, depuis Bacon, qu
côté, toute théorie positive doit nécessairement être fondée sur des observations , il est également sensible, d’un autre côté, que,
, il est également sensible, d’un autre côté, que, pour se livrer à l’ observation , notre esprit a besoin d’une théorie quelconque.
es principes, non seulement il nous serait impossible de combiner ces observations isolées, et, par conséquent, d’en tirer aucun fru
impérieuse de se créer des théories quelconques pour se livrer à des observations suivies, l’esprit humain, à sa naissance, se trou
onstance et l’ardeur nécessaires pour recueillir les longues suites d’ observations et d’expériences qui ont plus tard servi de fonde
à tous ceux qui ont fait une étude un peu approfondie des sciences d’ observation . Chacun sait, en effet, que, dans nos explication
tale, soit animale, il lui reste à terminer le système des sciences d’ observation en fondant la physique sociale. Tel est aujourd’h
ions toujours croissantes qui résulteront inévitablement de nouvelles observations ou de méditations plus profondes. Ayant acquis pa
ifiques comme autant de grands faits logiques, c’est uniquement par l’ observation approfondie de ces faits qu’on peut s’élever à la
ter ni de l’étude physiologique de nos organes intellectuels, ni de l’ observation des procédés rationnels qui dirigent effectivemen
visant pour présenter leurs doctrines comme étant aussi fondées sur l’ observation des faits. À cette fin, ils ont imaginé, dans ces
emps, de distinguer, par une subtilité fort singulière, deux sortes d’ observations d’égale importance, l’une extérieure, l’autre int
es phénomènes, excepté les siens propres. Car, par qui serait faite l’ observation  ? On conçoit, relativement aux phénomènes moraux,
s essentiel d’examiner, est nécessairement incompatible avec l’état d’ observation . Mais, quant à observer de la même manière les ph
rvé et l’organe observateur étant, dans ce cas, identiques, comment l’ observation pourrait-elle avoir lieu ? Cette prétendue méthod
seulement occupés à faire le calcul le plus simple, que deviendrait l’ observation intérieure ? D’un autre côté, après avoir, enfin,
disputent sans cesse sur les premiers éléments de leurs doctrines. L’ observation intérieure engendre presque autant d’opinions div
, au lieu de provenir de leur prétendue méthode, a été obtenu par des observations effectives sur la marche de l’esprit humain, auxq
hèse logique, que toutes nos connaissances doivent être fondées sur l’ observation , que nous devons procéder tantôt des faits aux pr
entre deux sciences conçues jusqu’alors d’une manière isolée ? Mais l’ observation sera plus décisive en la faisant porter sur des q
t de Berzélius, comme il en fait lui-même le précieux aveu, par cette observation physiologique, que les animaux qui se nourrissent
cement de ce discours, je crois pouvoir résumer exactement toutes les observations relatives à la situation actuelle de la société e
6 (1902) L’observation médicale chez les écrivains naturalistes « Chapitre II »
e justification achevée, suit une des plus poignantes et douloureuses observations cliniques qui aient jamais été recueillies par un
ar un cerveau dressé à l’analyse et tout proche de l’être souffrant : Observation α. D’après Edmond de Goncourt. Paralysie générale
es souvenirs ne rencontrent que la mort, cela me fait peur ». Puis l’ observation devient plus suivie. État actuel. — Troubles org
aubert, qui se tenait à distance, ne le quittait pas du regard. Cette observation , toute muette, dura à peine deux ou trois minutes
à Charenton ou lieux similaires et jamais plus en pleine liberté. ⁂ L’ observation sur le vif suppose donc parfois certaines précaut
n diagnostic connu et consciemment choisi. Il existe un second mode d’ observation objective, plus impersonnelle encore, et ainsi pl
ective, plus impersonnelle encore, et ainsi plus rigoureuse : C’est l’ observation Ignorante 34, vierge d’étiquette nosologique, l’e
ic exact. Leur peinture met donc en relief la puissance personnelle d’ observation du grand dramaturge ; son chef-d’œuvre en la mati
e s’il n’était resté que simulateur, demeure cohérent et véridique. L’ observation involontaire avait élargi et vivifié ce qu’avaien
enfermaient ses tableaux. Au même titre, nous pouvons enfin citer une observation relevée dans Germinie Lacerteux ; observation don
pouvons enfin citer une observation relevée dans Germinie Lacerteux ; observation dont la précocité souleva l’admiration même des s
iné cette affection, même dans les traités de pathologie. » 39 Cette observation rentre donc nettement dans notre catégorie derniè
bservation rentre donc nettement dans notre catégorie dernière de l’«  observation involontaire », superbement ignorante de la porté
nt à toutes les opérations ». 34. Nous écartons à dessein le terme d’ observation « inconsciente » pour éviter toute confusion, mêm
inconsciente » pour éviter toute confusion, même de désinence, avec l’ observation dite « subconsciente » très complètement étudiée
7 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. John Stuart Mill — Chapitre I : De la méthode en psychologie »
ésulter de deux sortes de causes : de causes majeures accessibles à l’ observation ou au calcul ; de causes mineures, secondaires, q
mineures, secondaires, qui ne sont pas constamment accessibles à une observation exacte ou même qui ne le sont pas du tout. En par
uels et moraux. Il rejette totalement, comme un procédé sans vertu, l’ observation psychologique proprement dite, la conscience inte
es ? C’est ce qu’il ne dit pas. Mais il considère comme évident que l’ observation de nous-mêmes par nous-mêmes ne peut nous apprend
aux véritables règles de la philosophie inductive71. » Voilà donc l’ observation directe établie nettement contre le positivisme72
is que la psychologie est entièrement ou principalement une science d’ observation et d’expérimentation, lithologie est une science
e distinguent, d’une part, des lois empiriques résultant de la simple observation  ; d’autre part, des hautes généralisations. Comme
ffet, cette méthode a deux procédés principaux : l’expérimentation, l’ observation . 1° L’expérimentation est-elle possible ? Elle le
ifiante, qu’on aurait négligée, suffirait à vicier l’expérience. 2° L’ observation est-elle possible ? Mais s’il n’est pas possible
ans les cas qui échappent à notre contrôle. Nous ne pouvons faire des observations qu’en gros et en masse, c’est-à-dire aboutir à de
héorie ne méritant confiance qu’autant qu’elles sont confirmées par l’ observation . L’accord de ces deux genres de preuves est la se
x de l’éthologie. Ainsi une science générale, abstraite, fondée sur l’ observation et l’expérience, ayant pour objet les phénomènes
8 (1912) L’art de lire « Chapitre III. Les livres de sentiment »
et observé autour de vous. Sans doute, c’est là un très petit champ d’ observation , et ce qu’on en a tiré est par conséquent un crit
fférents les uns des autres qu’on ne puisse, avec un certain nombre d’ observations personnelles, juger par comparaison des personnag
ur ceux qui sont plus âgés et qui sont doués d’une certaine faculté d’ observation et de mémoire ; mais ceux-ci goûtent des plaisirs
chez le lecteur, d’entendre bien conter ; ce ne sont pas des livres d’ observation générale et par conséquent que nous puissions con
ils apprennent quelque chose ; ceux que vous pouvez contrôler par vos observations propres ne valent pas la peine d’être écrits, pui
uent il vous est peu utile de les lire ; les nôtres sont des livres d’ observation et les livres d’observation par excellence, puisq
e les lire ; les nôtres sont des livres d’observation et les livres d’ observation par excellence, puisqu’ils sont d’observation iné
rvation et les livres d’observation par excellence, puisqu’ils sont d’ observation inédite et qu’ils étendent le domaine de l’observ
squ’ils sont d’observation inédite et qu’ils étendent le domaine de l’ observation . Ils nous étonnent pourtant et nous désorientent,
as on lirait ces livres comme des livres scientifiques rapportant des observations toutes nouvelles et tout étranges et plus intéres
métier est d’entourer le cas exceptionnel d’un bon nombre de faits d’ observation très courante au contraire et bien connus. A ce c
e don d’observer ou de méditer est refusé, ni la méditation ni même l’ observation ne demandant plus de six kilomètres carrés pour s
ie, on va chercher des idées générales, dans les romans réalistes des observations , dans les romans idéalistes de beaux sentiments,
mais, comme beaucoup de vérités, d’une vérité relative ; et c’est une observation intéressante, mais qui, comme toutes les observat
e ; et c’est une observation intéressante, mais qui, comme toutes les observations , demande contrôle. Je mets à part un « type dispa
9 (1902) L’observation médicale chez les écrivains naturalistes « Conclusions »
me des procédés d’investigation scientifique — et en particulier de l’ observation médicale — tombe sous le coup d’une expertise méd
ion médicale usités par les naturalistes sont au nombre de trois : α. Observation objective, β. Observation subjective, Toutes deux
s naturalistes sont au nombre de trois : α. Observation objective, β. Observation subjective, Toutes deux directes, immédiates, vér
é, exigibles d’un langage scientifique. 2° De tels éléments font, des observations naturalistes, de véritables documents cliniques,
es, de véritables documents cliniques, susceptibles d’être réduits en observations médicales et de donner matière à une discussion d
10 (1870) La science et la conscience « Chapitre I : La physiologie »
a science et la morale. Nulle science digne de ce nom ne se borne à l’ observation , à l’analyse et à la description des faits ; tout
la réalité. En un mot, la création y domine toujours plus ou moins l’ observation . Ce qui est certain, c’est la tendance générale d
thode historique, soit la méthode physiologique, soit cette méthode d’ observation indirecte et d’induction que pratique l’école de
induction que pratique l’école de Bacon, négligeant de plus en plus l’ observation intime et directe, qu’elle n’est pas éloignée de
y a longtemps que l’homme physique et l’homme moral étaient l’objet d’ observations , d’expériences, d’analyses, de descriptions, de m
lle seule, en un mot, une âme à part du monde extérieur. Sa méthode d’ observation immédiate et directe, mal comprise à cause de que
l’école de Buffon, de Bonnet et de Cabanis, mais avec des méthodes d’ observation plus conformes aux progrès des sciences naturelle
son grand ouvrage, n’avait guère fait que recueillir et condenser les observations des médecins, des philosophes et des moralistes,
par les résultats ce qu’ont produit pour l’avancement de la science l’ observation spéciale, l’observation comparée, la statistique,
ont produit pour l’avancement de la science l’observation spéciale, l’ observation comparée, la statistique, l’expérimentation appli
les causes physiologiques de la folie par un ensemble aussi complet d’ observations et d’analyses ; lorsque Gall et Spurheim, même en
opposent victorieusement des expériences décisives et un bon nombre d’ observations pathologiques à cette dislocation des facultés ré
nologistes dans des départements isolés du cerveau. L’expérience et l’ observation enseignent que les diverses parties des hémisphèr
ne, mais vague, du physique sur le moral, telle que la montraient les observations tirées des états pathologiques du corps humain ;
on et des organes qui en sont le siège. Peu soucieuse d’ailleurs de l’ observation psychologique directe et intime, n’ayant guère po
expériences faites par les physiologistes de l’école de Flourens. Des observations nombreuses sur le développement moral comparé à l
té. C’est encore un résultat obtenu par la physiologie, au moyen de l’ observation comparée, et qu’un spiritualisme censé ne contest
corrélation des forces finit toujours par triompher. Si de toutes ses observations et de toutes ses expériences l’école des physiolo
ellement la distinction des deux ordres de faits et des deux genres d’ observation . Cependant la confusion absolue serait quelque ch
es aussi différents par leurs caractères propres et par les organes d’ observation qui les constatent ? Comment confondre une impres
ment à reconnaître tout un nouvel ordre de faits et un nouveau mode d’ observation . Ce n’est donc point là ce que veulent dire les p
itables de ces divers états. Socrate et Pascal pouvaient offrir à une observation superficielle les apparences de l’hallucination p
s’appuyant tantôt sur des explications physiologiques, tantôt sur des observations psychologiques. Contre les premières, la conscien
iels de notre être ? A part les confusions auxquelles nous expose une observation superficielle, en voici la principale raison. L’e
n voici la principale raison. L’esprit humain ne peut se résigner à l’ observation et à la généralisation des faits. Il faut qu’il s
11 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre II. Des livres de géographie. » pp. 5-31
llection nouvelle 1°. des rélations des voyages par mer, découvertes, observations , descriptions, &c. omises dans celle de feu M
uvrage enrichi de Cartes géographiques nouvellement composées sur les observations les plus authentiques, de plans & de perspect
un grand nombre de plantes rares, de divers animaux : & plusieurs observations touchant l’histoire naturelle, par le célébre Tou
porta près de quatorze cens qui avoient échappé à leur recherche. Aux observations de l’herboriste, il joint plusieurs remarques qui
royale de St. Chamond, a donné un véritable voyage du Levant dans ses Observations sur le commerce & sur les arts d’une partie d
ieurs endroits de l’Europe & du Levant en 1750. &c., avec des observations sur diverses productions de la nature & de l’
les mêmes choses. Chacun a son point de vue, son optique, son objet d’ observation , sa façon de voir ; & cette diversité de vues
. Je placerai encore dans cet article les Voyages d’un Philosophe, ou Observations sur les mœurs & les arts des peuples de l’Afr
orme est absorbée par la matiere. L’Asie entre pour beaucoup dans les observations de notre voyageur politique, œconomique & phy
ent. Il instruit autant qu’il amuse. On y trouvera en particulier des observations sur les Noirs qui détromperont ceux qui imaginent
Le même nous a donné son voyage d’Italie sous le titre de Nouvelles observations sur l’Italie & les Italiens, par deux gentils
12 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Note sur les éléments et la formation de l’idée du moi » pp. 465-474
est devenu une autre personne ». M. Krishaber et le malade guéri de l’ observation  38 vont même plus loin : ils pensent que le malad
Krishaber, Paris, 1873, chez Masson. — L’ouvrage contient trente-huit observations . Grâce à l’obligeance du Dr Krishaber, j’ai pu co
’obligeance du Dr Krishaber, j’ai pu consulter le journal même de ses observations . 128. Charcot, Leçons sur les localisations céré
capsule interne est probablement le siège de la contracture. » 129. Observation nº 2. 130. Observation 38, complétée d’après les
ablement le siège de la contracture. » 129. Observation nº 2. 130. Observation 38, complétée d’après les notes du Dr Krishaber.
ishaber. 131. Même impression d’isolement chez le malade nº 2. 132. Observation 38. Notes autobiographiques manuscrites, écrites
obiographiques manuscrites, écrites après la guérison complète. 133. Observation 2. 134. Observations 38, 37. 135. De la névrop
rites, écrites après la guérison complète. 133. Observation 2. 134. Observations 38, 37. 135. De la névropathie cérébro-cardiaqu
13 (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre II. La parole intérieure comparée à la parole interieure »
raît seule, l’image tactile est réduite à une ombre insaisissable à l’ observation , sinon même à un néant absolu. D’après Bain et so
rit de système ne l’ait entraîné, sur le point qui nous occupe, à une observation peu rigoureuse140. Une première objection sera qu
expliquer le mécanisme a pour cause première l’emploi d’une méthode d’ observation dont les défauts ont été depuis longtemps signalé
d’observation dont les défauts ont été depuis longtemps signalés : l’ observation du présent est toujours une expérimentation, c’es
rvation du présent est toujours une expérimentation, c’est-à-dire une observation volontaire ; or il est difficile que le pouvoir p
ême temps, j’invente, je crée dans une certaine mesure l’objet de mon observation  ; à vrai dire, j’éprouve mes forces, alors que je
irectement notre état présent, interrogeons nos souvenirs ; ce mode d’ observation , qui échappe à l’objection précédente142, nous do
de conscience infinitésimal. Mais alors elle est inobservable, car l’ observation pure, par la mémoire, ne la donne pas, et l’expér
sychiques les mieux établies confirment les résultats négatifs de mes observations . Deux choses seront admises sans contestation : l
sait qu’un état de conscience infinitésimal est comme un néant pour l’ observation  ; mais une accumulation de tels états fait une so
it une somme, une conscience totale, qui peut ou être appréciable à l’ observation , ou du moins produire un effet appréciable, duque
deux jugements est d’ailleurs à la fois confirmé et amendé par cette observation qu’un mal de tête est une gêne pour le travail in
ur le travail intellectuel151, et par quelques autres analogues ; ces observations tendent à transporter de la bouche au front le li
s, l’image sonore est accompagnée d’une image tactile discernable à l’ observation psychologique, ce sont là des cas exceptionnels q
vail d’analyse et de synthèse qui se fait peu à peu, à mesure que les observations s’accumulent et que l’esprit les compare et les i
reconnaître que le son problématique n’était pas une parole. Voici l’ observation , telle que je l’avais notée en son temps : « Au d
il faut le dire à leur excuse. Leur silence serait inexplicable si l’ observation psychologique était, comme la plupart d’entre eux
on psychologique était, comme la plupart d’entre eux l’ont affirmé, l’ observation directe et immédiate, l’observation de conscience
part d’entre eux l’ont affirmé, l’observation directe et immédiate, l’ observation de conscience ; mais, en réalité, l’observation d
recte et immédiate, l’observation de conscience ; mais, en réalité, l’ observation de nous-mêmes se fait par la mémoire : le premier
sychologie du sens commun. Les psychologues ont souvent pris pour des observations de conscience l’analyse logique des notions qui c
role intérieure Malgré ces obstacles naturels qui s’opposent à son observation , la parole intérieure n’est pas absolument ignoré
ordinaire inconnus ; et il n’en est pas de preuve plus décisive que l’ observation suivante, empruntée, elle aussi, à l’étude du lan
it appel à l’expérimentation, dont nous récusons le témoignage. 141. Observations personnelles. 142. L’observation du moment prése
nous récusons le témoignage. 141. Observations personnelles. 142. L’ observation du moment présent, c’est l’observation de conscie
rvations personnelles. 142. L’observation du moment présent, c’est l’ observation de conscience des anciens psychologues ; exemple 
nous créons le fait que nous observons et pour l’observer. Ce genre d’ observation a contre lui l’objection souvent répétée par les
ur succède à l’acteur, si l’on observe le passé au lieu du présent. L’ observation de mémoire correspond donc à l’observation pure d
assé au lieu du présent. L’observation de mémoire correspond donc à l’ observation pure des sciences physiques et naturelles, et c’e
873. 149. Quant au second jugement, il est peu à peu infirmé par les observations suivantes : petites émotions sans réaction sur le
14 (1898) Introduction aux études historiques pp. 17-281
t pas tout entière sans valeur : il s’est formé lentement un trésor d’ observations fines et de règles précises, suggérées par l’expé
it : ce ne serait certes pas un travail inutile que de coordonner les observations dispersées, et comme perdues, en tant de volumes
a-t-elle pas facilitée s’il existe un corps de doctrines, un trésor d’ observations accumulées, un système de résultats acquis par le
il aurait été obligé de se livrer lui-même ! Ce corps de doctrines, d’ observations et de résultats, propre à faciliter la critique d
médailles, armoiries, etc.), suppose une connaissance approfondie des observations et des règles dont se composent l’Archéologie pro
toutes les autres sciences, sauf la géologie, qui sont fondées sur l’ observation directe. La science historique n’est pas du tout,
historique n’est pas du tout, quoi qu’on en ait dit57, une science d’ observation . Les faits passés ne nous sont connus que par les
que », ou indirecte, est par là visiblement inférieure à la méthode d’ observation directe ; mais les historiens n’ont pas le choix 
par lesquelles se constitue toute science objective : il devient une observation  ; il ne reste plus qu’à le traiter suivant la mét
ns la mesure où, après en avoir étudié la genèse, on l’a réduit à une observation bien faite. II. Deux conclusions se dégagent de c
re que les documents dont il est obligé de se servir représentent des observations précises. Il ne dispose pas de ces procès-verbaux
des observations précises. Il ne dispose pas de ces procès-verbaux d’ observations scientifiquement établis qui, dans les sciences c
i, dans les sciences constituées, peuvent remplacer et remplacent les observations directes. Il est dans la condition d’un chimiste
de les reproduire, sans même les distinguer nettement de ses propres observations . Dans la vie de tous les jours, n’acceptons-nous
gles pour tous les cas ne serait pas raisonnable. Mais voici quelques observations générales. II. Distinguons le cas de l’historien
commencer, par inadvertance, des dépouillements déjà faits ; etc. — L’ observation régulière de ces pratiques contribue beaucoup à r
chtsbetrachtungen121, sont dédaignées : on n’attache de prix qu’à des observations micrologiques, à la correction parfaite de détail
nverse, échelon par échelon, depuis le mouvement de la main jusqu’à l’ observation . Cette méthode serait si longue et si fastidieuse
xiste qu’un seul procédé scientifique pour connaître un fait, c’est l’ observation  ; il faut donc que toute affirmation repose, dir
e toute affirmation repose, directement ou par intermédiaire, sur une observation , et que cette observation ait été faite correctem
, directement ou par intermédiaire, sur une observation, et que cette observation ait été faite correctement. Le questionnaire des
observer. La pratique des sciences nous enseigne les conditions d’une observation correcte. L’observateur doit être placé de façon
vec précision sa méthode. Ces conditions, exigées dans les sciences d’ observation , ne sont jamais toutes remplies par les auteurs d
l y en a toujours (c’est justement ce qui distingue un document d’une observation ). Il ne reste qu’à chercher les causes évidentes
qu’à chercher les causes évidentes d’erreur dans les conditions de l’ observation  : si l’observateur a été en un lieu d’où il ne po
ce qu’il a vu ou entendu. C’est le point le plus important : la seule observation exacte est celle qu’on rédige aussitôt dans les s
t affirmé est de telle nature qu’il ne peut pas avoir été connu par l’ observation seulement. C’est un fait caché (par exemple, un s
usage, d’un événement. — Ce sont là des sommes ou des conséquences d’ observations  : l’auteur n’a pu les atteindre qu’indirectement,
auteur n’a pu les atteindre qu’indirectement, en partant de données d’ observations élaborées par des opérations logiques, abstractio
e l’auteur a observé lui-même le fait. C’est la condition commune des observations dans toutes les sciences constituées. Mais en his
dans toutes les sciences constituées. Mais en histoire la pénurie des observations directes, même médiocrement faites, est si grande
t la bataille qu’il vient de diriger, communique, non pas ses propres observations , mais celles de ses officiers ; son récit est déj
nées manquent presque toujours pour arriver jusqu’à l’observateur ; l’ observation reste anonyme. Alors se pose une question général
ment, commun à tous les hommes du temps ou du pays où a dû se faire l’ observation  : par exemple, quels étaient les procédés d’infor
t que comme copies de l’affirmation originale issue directement d’une observation . La critique a besoin de savoir si ces transmissi
observer elle peut être beaucoup moins exigeante sur les conditions d’ observation . Elle compense l’imperfection de ses procédés d’i
de tout un peuple) ? — 3° Est-il exprimé en termes si généraux qu’une observation superficielle ait suffi pour le saisir (l’existen
abitudes que s’il a été contraint de l’admettre sous la pression de l’ observation . Un fait qui paraît très invraisemblable à celui
et nous ne connaissons jamais assez complètement les conditions de l’ observation pour savoir si elle a été bien faite. Pour arrive
ation indiscutable, et celles-ci ne le sont pas. — En toute science d’ observation c’est un principe universel qu’on n’arrive pas à
pe universel qu’on n’arrive pas à une conclusion scientifique par une observation unique : on attend, pour affirmer une proposition
pour affirmer une proposition, d’avoir constaté le fait par plusieurs observations indépendantes. L’histoire, avec ses procédés si i
e affirmation historique n’est, dans le cas le plus favorable, qu’une observation médiocrement faite ; elle a besoin d’être confirm
tion médiocrement faite ; elle a besoin d’être confirmée par d’autres observations . Toute science se constitue en rapprochant plusie
res observations. Toute science se constitue en rapprochant plusieurs observations  : les faits scientifiques sont les points sur les
: les faits scientifiques sont les points sur lesquels concordent des observations différentes174. Chaque observation est sujette à
oints sur lesquels concordent des observations différentes174. Chaque observation est sujette à des chances d’erreur qu’on ne peut
s d’erreur qu’on ne peut pas éliminer entièrement ; mais si plusieurs observations s’accordent, il n’est guère possible que ce soit
exactement. Les erreurs personnelles tendent à diverger, ce sont les observations exactes qui concordent. Appliqué à l’histoire, ce
les autres sciences en pareil cas suivent une règle invariable : une observation isolée n’entre pas dans la science, on la cite (a
urs documents, on a même plusieurs affirmations, mais a-t-on autant d’ observations  ? Évidemment non. Une affirmation qui en reprodui
non. Une affirmation qui en reproduit une autre ne constitue pas une observation nouvelle, et quand même une observation serait re
ne autre ne constitue pas une observation nouvelle, et quand même une observation serait reproduite par cent auteurs différents, ce
s différents, ces cent copies ne représenteraient encore qu’une seule observation . Les compter pour cent équivaudrait à compter pou
t relaté dans dix documents différents paraît aussitôt établi par dix observations concordantes. Il faut se défier de cette impressi
concluante qu’autant que les affirmations concordantes expriment des observations indépendantes l’une de l’autre. Avant de tirer au
ne concordance on doit examiner si elle est une concordance entre des observations indépendantes  ; ce qui comporte deux opérations.
tions sont indépendantes, ou ne sont que des reproductions d’une même observation unique. Ce travail est en partie l’œuvre de la cr
chercher si elles proviennent d’observateurs différents ou du moins d’ observations différentes. Le principe est analogue à celui de
nt les mêmes détails dans le même ordre c’est qu’elles dérivent d’une observation commune ; les observations différentes divergent
le même ordre c’est qu’elles dérivent d’une observation commune ; les observations différentes divergent toujours sur quelques point
r un seul observateur, c’est que toutes les sources dérivent de cette observation unique. Ces principes178 permettent de reconnaîtr
unique. Ces principes178 permettent de reconnaître beaucoup de cas d’ observations différentes et plus encore de cas d’observations
re beaucoup de cas d’observations différentes et plus encore de cas d’ observations reproduites. Il reste des cas douteux en grand no
tifiquement établis. 2° Avant de conclure il reste à s’assurer si les observations différentes du même fait sont pleinement indépend
lus concluante. Il faut prendre garde aux cas suivants : 1er cas. Les observations différentes ont été faites par le même auteur, qu
es raisons spéciales pour admettre que l’auteur a vraiment refait les observations et ne s’est pas borné à répéter une observation u
vraiment refait les observations et ne s’est pas borné à répéter une observation unique. 2e cas. Il y a eu plusieurs observateurs,
contrôlé sa rédaction. 3e cas. Plusieurs observateurs ont rédigé leur observation dans des documents différents, mais dans des cond
ou mêmes préjugés, etc.). Il n’y a de sûrement indépendantes que les observations contenues dans des documents différents, issus d’
ou avec l’ensemble de nos connaissances sur l’humanité fondées sur l’ observation directe, ou avec une loi scientifique établie par
st contraire aux données de la science, qu’il y a désaccord entre les observations directes des savants et les renseignements indire
ituées. Pour l’historien, la solution du conflit est évidente181. Les observations contenues dans les documents historiques ne valen
torique indirecte ne vaut jamais les méthodes directes des sciences d’ observation . Si ses résultats sont en désaccord avec les leur
es modifie parfois l’interprétation historique ; un fait établi par l’ observation directe sert à comprendre et à critiquer des docu
vec la réalité. Pour rejeter une de ces lois il faudrait de nouvelles observations directes. C’est une révolution qui peut être fait
ères qui différencient l’histoire des autres sciences. Les sciences d’ observation directe choisissent les faits qu’elles veulent ét
ole ou un mouvement). C’est encore une différence avec les sciences d’ observation directe qui partent régulièrement de faits partic
nses à une série de questions méthodiques. Dans toutes les sciences d’ observation directe, quand même on n’y a pas songé d’avance,
es, qui les différencie des faits des autres sciences. Les sciences d’ observation directe opèrent sur des objets réels et complets.
actes individuels, à l’image de ceux que nous montre matériellement l’ observation directe. Comme ils sont les faits d’hommes vivant
ce sont des actes collectifs  ; mais pour l’imagination comme pour l’ observation directe ils se ramènent toujours à une somme d’ac
que chaque notion désignée par un nom a été formée par une méthode d’ observation et d’abstraction qui a précisé et décrit tous les
tions se sont produits les faits passés, il faut donc chercher, par l’ observation de l’humanité présente, dans quelles conditions s
e la vie humaine si nécessaires et si évidentes que la plus grossière observation suffit pour les établir. Ce sont celles qui sont
pèces de faits, les personnages, les sociétés bien connus (soit par l’ observation directe, soit par l’histoire), on cherchera ceux
priori serait inacceptable si l’histoire était vraiment une science d’ observation  ; et peut-être la trouvera-t-on dérisoire comparé
ité, d’atteindre l’image la plus semblable à celle qu’aurait donnée l’ observation directe du fait passé. C’est la première opératio
nt le besoin irrésistible de combler ces lacunes. Dans les sciences d’ observation directe, lorsqu’un fait manque dans une série, on
lorsqu’un fait manque dans une série, on le cherche par une nouvelle observation . En histoire, où cette ressource manque, on cherc
traits pour un ensemble de faits. Notre connaissance provient-elle d’ observation directe, de tradition écrite, ou de tradition ora
térêts. Et c’est un a priori consolant, mais non scientifique ; car l’ observation des faits historiques ne montre pas que les chose
uises au pouvoir, qui est cause du soulèvement du parti protestant. L’ observation des causes par les auteurs de documents reste lim
causes qui expliquent l’évolution des sociétés passés, ce sera par l’ observation directe des transformations des sociétés actuelle
ans les conditions matérielles ou les habitudes de certains hommes. L’ observation nous montre deux sortes de changement. — Ou les h
recueille pas lui-même les matériaux nécessaires à l’histoire, par l’ observation , comme on fait dans les autres sciences : il trav
t indirecte. L’histoire est, non pas, comme on l’a dit, une science d’ observation , mais une science de raisonnement. Pour utiliser
politiques et sociales, qui sont encore en voie de formation ; car l’ observation directe des phénomènes sociaux (à l’état statique
que la méthode historique est la même que celle des autres sciences d’ observation , et qu’on peut dire en quelques mots en quoi elle
océdés de connaissance historiques. Une séance du Sénat est un fait d’ observation directe pour celui qui y assiste ; elle devient h
langes l’a dit. Cf. ci-dessus, p. 9, note 5. 58. Dans les sciences d’ observation , c’est le fait lui-même, observé directement, qui
tifiques, elle se réduit à celle d’observateur. Un témoignage est une observation . Mais, en fait, le témoignage historique diffère
ion. Mais, en fait, le témoignage historique diffère notablement de l’ observation scientifique. L’observateur » opère suivant des r
s générales », et par les artifices littéraires. 130. Les sciences d’ observation ont besoin aussi d’une espèce de critique. On n’a
aussi d’une espèce de critique. On n’admet pas sans vérification les observations du premier venu ; on n’accepte que les résultats
mérovingienne si l’on s’en tenait aux documents qui représentent une observation directe. 160. On voit pourquoi nous n’avons pas
scientifique complète n’est produite que par la concordance entre des observations obtenues par des méthodes différentes ; elle se t
er le public ; quand l’auteur a combiné des détails provenant de deux observations . 179. Nous n’indiquons ici que le principe de la
. 181. La solution de la question est différente pour les sciences d’ observation directe, surtout les sciences biologiques. La sci
ppose une conception d’ensemble du monde qui dépasse les limites de l’ observation . Voir Wallace, Les miracles et le moderne spiritu
à en marquer le lien… L’historien… cherche et atteint les faits par l’ observation minutieuse des textes, comme le chimiste trouve l
dans P. Guiraud, Fustel de Coulanges(Paris, 1896, in-12), p. 164, des observations très judicieuses sur cette prétention. 192. La c
15 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « Introduction »
i est féconde, pour la construction des théories qui est stérile et l’ observation lente et sûre pour le procédé hardi et ruineux de
comprend sa méthode. Elle consiste tout entière dans la réflexion ou observation intérieure. Assurément, personne ne croit plus qu
surément, personne ne croit plus que nous à la nécessité de ce mode d’ observation  : elle est le point de départ, la condition indis
s. » Il est certain aussi que les objections faites à cette méthode d’ observation ont été fort bien discutées. Mais est-il vrai que
ode d’observation ont été fort bien discutées. Mais est-il vrai que l’ observation intérieure est la méthode unique de la psychologi
ue est une opération très complexe où l’on peut trouver ce qui suit : observation extérieure, perception de signes et gestes, inter
ses, inférence, raisonnement par analogie. Elle n’a de commun, avec l’ observation intérieure, que cette aptitude à mieux connaître
ême. Ainsi de deux choses l’une : ou bien la psychologie se borne à l’ observation intérieure, et alors étant complètement individue
ptible de progrès ; mais sa méthode est en grande partie objective. L’ observation intérieure seule ne suffit donc pas à la plus tim
e dans tout ordre de connaissance, lorsque le nombre des faits et des observations accumulés est assez grand, il se produit, par la
en deux mots ce qui se trouve dans des milliers de livres, mémoires, observations ou expériences ; une masse immense de faits qui a
t objective. Les discussions entre ceux qui ne veulent admettre que l’ observation intérieure, comme Jouffroy, et ceux qui ne reconn
vation intérieure, comme Jouffroy, et ceux qui ne reconnaissent que l’ observation extérieure, comme Broussais, ressemblent à ces co
psychiques des diverses races animales. Il est vrai que la méthode d’ observation intérieure étant strictement personnelle, dès qu’
elles qui sont déductives. La psychologie expérimentale, fondée sur l’ observation , constate des faits d’où elle tire des lois et « 
s Mitchell (Elém. de la phil. de l’esprit humain, t. III) et quelques observations éparses, la psychologie a complètement fermé les
ement privé de quelque sens n’est-il pas un sujet tout préparé pour l’ observation , et auquel peut s’appliquer l’un des procédés les
16 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre X. Des Livres nécessaires pour l’étude de la Langue Françoise. » pp. 270-314
’a point paru. En un mot cette Grammaire, quoique semée de quantité d’ observations utiles, ne répondit nullement à l’espérance que l
mes regles appliquées à chacun des mots. De plus, les remarques & observations des plus habiles Grammairiens : ouvrage très-util
aud de Marseille) n’est pas né à Paris, il n’est pas étonnant que ses observations ne soient pas toujours justes ; mais il n’a rien
ait avant lui des Grammaires françoises, des Dictionnaires, & des observations critiques sur notre langue. On doit lui savoir gr
llectif ou distributif, composé ou divisé & ainsi des autres. Les observations & les regles sont appuyées par-tout d’exemple
laires & précises. C’est à cet égard un chef-d’œuvre. § IV. Observations sur la langue. Pour bien parler une langue, i
ffit pas de consulter les Dictionnaires, il faut lire les différentes observations que les bons écrivains ont publiées. Celui qui se
manque, & qui a un son doux sans danger d’équivoque. Revenons aux observations faites sur la langue françoise. L’Abbé d’Olivet d
r les privilèges de la Poésie, il y a en revanche dans ses écrits des observations utiles pour la perfection de notre langue. L’Abbé
oir lu le Racine vengé. Il y a certainement dans cet écrit beaucoup d’ observations qui sont voir un homme de goût, & qui connoît
q, à l’imitation de M. l’Abbé d’Olivet, a donné en 1770. de nouvelles observations sur Racine, Boileau, Voltaire, où il y a du bon à
17 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 33, que la veneration pour les bons auteurs de l’antiquité durera toujours. S’il est vrai que nous raisonnions mieux que les anciens » pp. 453-488
ent, comme des horloges à poids et à balancier, qui ont tant aidé aux observations de tout genre, en donnant moïen de mesurer toujou
non plus qui ont trouvé la poudre à canon, qui a donné lieu à tant d’ observations sur la nature de l’air, ni plusieurs autres inven
ut avancer que c’est à l’aide de ces instrumens qu’ont été faites les observations qui ont enrichi l’astronomie et l’histoire nature
qu’elles étoient autrefois. Ces instrumens ont même part à beaucoup d’ observations où l’on ne s’en sert point, parce que ces observa
t à beaucoup d’observations où l’on ne s’en sert point, parce que ces observations n’auroient jamais été tentées, si des observation
int, parce que ces observations n’auroient jamais été tentées, si des observations précedentes, faites avec les instrumens dont je p
ue les lunettes d’approche, depuis que Galilée les eut appliquées à l’ observation des astres, donnassent pour avoir la largeur de l
r des découvertes dont il est cause, a plus contribué qu’aucune autre observation à perfectionner l’anatomie. Il a même perfectionn
aus avec des preuves nouvelles ou qui paroissoient l’être, tirées des observations . Le monde se partagea de nouveau, et Tycho Brahé
pproche furent trouvées. à l’aide de ce nouvel instrument, on fit des observations si concluantes sur les apparences de Venus et des
18 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre X : M. Jouffroy psychologue »
es aussi réels que des faits extérieurs et sensibles. Il y a donc une observation intérieure de conscience aussi véridique que l’ob
a donc une observation intérieure de conscience aussi véridique que l’ observation extérieure des sens. Il y a donc dans la science
r le vulgaire, peut être manié adroitement par des hommes spéciaux. L’ observation intérieure comme l’observation extérieure, n’embr
adroitement par des hommes spéciaux. L’observation intérieure comme l’ observation extérieure, n’embrasse d’abord que des masses, et
auté de l’objet, ou par son ancienneté, ou par les idées associées. L’ observation de conscience, comme l’observation sensible, peut
eté, ou par les idées associées. L’observation de conscience, comme l’ observation sensible, peut donc, en se perfectionnant, distin
rs lois, comme les événements extérieurs, et, puisque le progrès de l’ observation a découvert de nouvelles lois dans le monde physi
a découvert de nouvelles lois dans le monde physique, le progrès de l’ observation doit découvrir de nouvelles lois dans le monde mo
les lois dans le monde moral. En dernier lieu, il est certain que ces observations et ces lois pourront être comprises, vérifiées et
les autres. Ce n’est pas assez d’imposer avec vous à la psychologie l’ observation et l’induction, à l’exemple des sciences physique
19 (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Tourgueneff »
carnier au fond duquel l’auteur a l’habitude de le porter. C’est de l’ observation à bâtons rompus, de l’observation de nature et d’
l’habitude de le porter. C’est de l’observation à bâtons rompus, de l’ observation de nature et d’aventure, relevée par de la fantai
asseur, mais il ne tire pas que la grosse ou que la fine bête, et son observation , — quand elle s’égaille, comme disaient les Choua
mme disaient les Chouans, des chasseurs aussi, mais terribles ! — son observation porte crânement le képi sur l’oreille et joue à m
sse ne l’est pas toujours, il est aussi éloigné de ce qu’on appelle l’ observation à la loupe de madame Beecher-Stowe, à laquelle, l
analyse, que les mille hasards de ses rencontres et de ses coureuses observations . Une telle évidence est cependant perdue pour M. 
20 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « Préface » pp. -
er en quoi que ce puisse être, ces créations de l’Imagination et de l’ Observation tout ensemble, qui commencent à La Princesse de C
qui a manqué à cette féconde époque pour inventer le Roman ; c’est l’ Observation . C’est l’étude exacte et détaillée des sentiments
des observateurs d’une franchise, d’une vigueur et d’une santé dans l’ observation , comme Fielding, Richardson, Goldsmith. Il est vr
situations sont des découvertes dans l’ordre de l’imagination et de l’ observation combinées ; ce sont des faits qui doivent rester
assises, et il l’a positivement élevé à l’état de Science, à force d’ observations , de renseignements, de notions de toute espèce, d
21 (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre II. L’âme et le corps »
de l’énergie, comme toutes les lois physiques, n’est que le résumé d’ observations faites sur des phénomènes physiques ; elle exprim
ore dans des cas où la conscience (qui, après tout, est une faculté d’ observation , et qui expérimente à sa manière), se sent en pré
nce, ni que la conscience soit une fonction du cerveau. Tout ce que l’ observation , l’expérience, et par conséquent la science nous
d’étudier la vie de l’âme dans toutes ses manifestations. Exercé à l’ observation intérieure, le philosophe devrait descendre au-de
aurait eu de défectueux ou d’insuffisant, redresseraient la méthode d’ observation intérieure. Ainsi, par des allées et venues entre
tion intérieure. Ainsi, par des allées et venues entre deux centres d’ observation , l’un au-dedans, l’autre au-dehors, nous obtiendr
même identité. Moi, physiologiste, avec les méthodes dont je dispose observation et expérimentation purement extérieures je ne voi
t fort peu parlé jusqu’ici, parce qu’elle offre malaisément prise à l’ observation intérieure. Ce qu’on étudie d’ordinaire sous ce n
pétence indiscutable la combattent aujourd’hui, en s’appuyant sur une observation plus attentive des lésions cérébrales qui accompa
le fait, ce n’est pas pour en tirer vanité, c’est pour montrer que l’ observation intérieure peut l’emporter sur des méthodes qu’on
’hypothèse, je n’évoque pas une entité mystérieuse, je m’en tiens à l’ observation , car il n’y a rien de plus immédiatement donné, r
résultat définitif, imperfectible puisqu’il est censé parfait, et une observation patiente qui ne donne que des résultats approxima
22 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « Les Mémoires d’une femme de chambre » pp. 309-321
» (et, vous le savez, la femelle de toutes les espèces est, en fait d’ observation , de finesse et de tact, bien au-dessus de tous le
ionnés, capables d’écrire, sur le papier pris dans nos tiroirs, leurs observations , en belle écriture américaine, avec plus ou moins
, gravant dans sa mémoire, entre deux assiettes qu’il leur donne, des observations qu’il mettra plus tard dans ses Confessions. Mais
hes et empêtrés, n’a ni la grâce, ni le délié, ni le coup d’œil, ni l’ observation intimement assassine que peut avoir une femme de
e en expériences de tout genre, amères ou bouffonnes, consommé dans l’ observation de la vie, cette étude qui nous mange le cœur, po
e ce n’est pas là seulement amour de l’immoralité, mais, en matière d’ observation , manque de regard et radicale impuissance ! Je di
23 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 35, de la mécanique de la poësie qui ne regarde les mots que comme de simples sons. Avantages des poetes qui ont composé en latin sur ceux qui composent en françois » pp. 296-339
gênent moins le poëte que les regles de la poësie françoise. Enfin l’ observation des regles de la poesie latine jette plus de beau
poesie latine jette plus de beautez dans des vers, que n’y en jette l’ observation des regles de la poesie françoise. Exposons somma
quel on se determine. En effet ces regles ne sont autre chose que les observations et la pratique des meilleurs poëtes latins reduit
ue de principes arrêtez d’un consentement general, en conséquence des observations faites sur les effets de la nature. Tous les peup
la langue françoise, c’est que les beautez qui résultent de la simple observation des regles de la poësie latine, sont plus grandes
a poësie latine, sont plus grandes que les beautez qui résultent de l’ observation des regles de la poësie françoise. L’observation
z qui résultent de l’observation des regles de la poësie françoise. L’ observation des regles de la poësie latine introduit necessai
a demande. Les regles de la poësie latine ne sont autre chose que les observations et la pratique des meilleurs poëtes latins sur l’
nge du son des syllabes dont ils sont composez. Je vais montrer que l’ observation des regles de la poësie françoise ne produit ni l
regles de la poësie françoise ne produit ni l’un ni l’autre effet. L’ observation de ces regles ne rend pas les vers ni nombreux ni
24 (1874) Premiers lundis. Tome II « Charles de Bernard. Le nœud Gordien. — Gerfaut. »
 ; il unit un rare et facile entrain dramatique à un précoce esprit d’ observation  ; à vingt-cinq ans il savait la vie, et il s’y jo
uvent pour de fantastiques essais comme pour l’alchimie du genre. Son observation si pénétrante et d’une qualité presque magique s’
ce de cette terre dont M. de Balzac est le Christophe Colomb ; oui, l’ observation du monde des dix dernières années, il la possède 
du roman, suffirait à poser au complet le talent de M. de Bernard. L’ observation y est parfaite dans sa finesse et sa subtilité ;
s les trois autres quarts du roman, payé assez largement sa dette à l’ observation fine et franche, à la vérité amusante des mœurs,
25 (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Le Marquis Eudes de M*** »
é et l’avait écrit depuis bien des années, ajoutant chaque jour à ses observations et à ses premières expériences. Il ne se pressait
de la surintelligence, et fait alors sortir la notion catholique de l’ observation de tous les faits. Et il n’en omet aucun, à ce qu
e, avec la clarté de la plus pure lumière, la bonne foi des premières observations , méconnues à dessein par le protestantisme et la
rvention de ce « principe surnaturel » qui s’impose de vive force à l’ observation la plus supérieure, en raison même de sa supérior
es, dont l’avancement ne le fait pas trembler, des résultats de leurs observations séculaires. Il n’a pas changé, il a le même dogme
elles. Elles ont été obligées d’admettre, en une foule de points, des observations qui appuient la grande conception catholique. En
26 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « La Réforme sociale en France déduite de l’observation comparée des peuples européens, par M. Le Play, Conseiller d’État. »
La Réforme sociale en France déduite de l’ observation comparée des peuples européens, par M. Le Play, C
s ou de nos mœurs, en ce qu’il est le résultat d’une méthode et d’une observation particulières : et cette méthode est si bien le f
a et le fit avec ordre, méthode, en tenant note et registre de chaque observation , sans rien laisser d’inexploré ou d’étudié à demi
ou par de très puissants particuliers, le mirent à même de faire des observations comparées approfondies, depuis la Belgique jusqu’
en leur montrant par quelle série d’études préparatoires, par quelles observations et comparaisons multipliées il convient de passer
ux qui intéressent les diverses classes et familles d’ouvriers, cette observation positive et dégagée de tout système devant suggér
ulations ouvrières de l’Europe, précédées d'un exposé de la méthode d’ observation , par VI. F. Le Play, ingénieur en chef des mines
27 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre troisième. Découverte du véritable Homère — Argument » pp. 249-250
, mais sont plutôt des symboles populaires de chaque caractère moral. Observations sur la comédie et la tragédie. Chapitres V et VI
oral. Observations sur la comédie et la tragédie. Chapitres V et VI. Observations philosophiques et philologiques, qui doivent serv
ui doivent servir à la découverte du véritable Homère. La plupart des observations philosophiques rentrent dans ce qui a été dit au
28 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Chateaubriand, jugé par un ami intime en 1803, (suite et fin) » pp. 16-34
l’étude morale. Avec les Anciens, on n’a pas les moyens suffisants d’ observation . Revenir à l’homme, l’œuvre à la main, est imposs
célèbre, c’est une grande chose et qui ne saurait être à dédaigner. L’ observation morale des caractères en est encore au détail, au
elà. Un jour viendra, que je crois avoir entrevu dans le cours de mes observations , un jour où la science sera constituée, où les gr
faisons pour notre compte de simples monographies, nous amassons des observations de détail ; mais j’entrevois des liens, des rappo
urs disciples et leurs admirateurs naturels. C’est un dernier moyen d’ observation facile et commode. Les affinités se déclarent lib
su et avec une sorte de distraction. Si, après toutes ces facilités d’ observation auxquelles il prête plus que personne, on pouvait
us, dans notre coin, nous n’étions arrivé à le concevoir, d’après nos observations ou nos conjectures. Son Éloge reste à faire, un É
29 (1903) Zola pp. 3-31
’apparaissait en lui de se faire des idées générales ou de se munir d’ observations . Il lisait peu et uniquement des auteurs contempo
. Je ne crois pas que Zola ait jamais employé un seul de ces moyens d’ observation . Il était de ceux qui, soit paresse d’esprit, soi
les caractères des hommes, alors qu’on ne peut faire sur eux que des observations  ; et l’on comprit que M. Zola voulait dire qu’il
; et l’on comprit que M. Zola voulait dire qu’il faisait des romans d’ observation et fondés sur des documents, comme on en faisait
l en manqua. Toute raison aiguisée, toute pensée un peu déliée, toute observation même un peu pénétrante lui étaient absolument int
lèbre, publié à propos de la Terre : « Non seulement, disaient-ils, l’ observation est superficielle, les trucs démodés, la narratio
es raisonnements qu’il eût été bien incapable d’enchaîner, ni par des observations historiques dont tout élément lui manquait. Il fu
30 (1887) La banqueroute du naturalisme
ou grotesques de son imagination échauffée. Nulle conscience et nulle observation , nulle vérité ; nulle exactitude, tous les effets
ien, discerner quelque trace et reconnaître au moins quelque effort d’ observation , mais ici, c’est vainement qu’on en chercherait l
nque de sympathie pour autre chose qu’eux-mêmes, c’est ainsi que leur observation , quand encore ils daignaient observer, n’a pas pé
omique involontaire s’obtient précisément grâce à l’insuffisance de l’ observation . Les personnages de M. Zola, les moins complexes,
u de la Patrie les eussent instamment redemandés. Cette pauvreté de l’ observation dans les romans de M. Zola n’est qu’une juste con
e l’y obliger. Mais puisqu’il sait compter, je voudrais qu’il fit une observation  : c’est que ses romans se vendent d’autant mieux
e grossièreté de langage, ou cette même insuffisance et banalité de l’ observation , ou ce même manque enfin de sens moral, dont il s
31 (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre V. Le souvenir du présent et la fausse reconnaissance »
achevé, elle a toujours sa physionomie originale. On possède bien des observations de fausse reconnaissance : elles se ressemblent d
phrases : toutes se rencontrent, à peu près telles quelles, dans des observations déjà publiées. Nous nous félicitons d’abord d’y a
les paroles et les actes qui vont venir. Mais voici que, relisant les observations recueillies par M. Bernard-Leroy, nous avons trou
oyons qu’il faut le rapprocher d’un cas déjà ancien de Pick 15, d’une observation de Kraepelin 16, et aussi de celle de Forel 17. L
ion de Kraepelin 16, et aussi de celle de Forel 17. La lecture de ces observations fait tout de suite penser à quelque chose d’assez
étaient eux-mêmes sujets. Ils ne se sont pas bornés à recueillir des observations  ; ils ont, en psychologues de profession, noté ce
mique contestable, et l’on aboutit à des conséquences démenties par l’ observation . À vrai dire, quand nous parlons de nos souvenirs
ette perception à ce souvenir par voie de diminution, a contre elle l’ observation la plus élémentaire. Nous l’avons montré dans un
e, indispensable peut-être à la pratique, mais non pas suggérée par l’ observation intérieure : le souvenir apparaît comme doublant
un nom qui est sur le bord de la Mémoire » 58 Une des plus anciennes observations est celle d’un malade qui s’imagine anticiper tou
, Paris, 1898. La lecture de ce livre, qui contient un grand nombre d’ observations inédites, est indispensable à quiconque veut se f
t suiv. Cf. tout le premier chapitre. 56. Voir, en particulier, les observations recueillies par BERNARD-LEROY, op. cit., pp. 182,
rt. cit., p. 57. 60. F. GREGH, cité par BERNARD-LEROY, p. 183. 61. Observation recueillie par M. BFRNARD-LEROY, op. cit., p. 169
32 (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « APPENDICE. — M. SCRIBE, page 118. » pp. 494-496
e : ou bien l’on veut, même sur les planches, de la vérité fine, de l’ observation fidèle et non outrée des caractères, une vraisemb
et qui ne doit pas avoir lieu ; c’est le plus charmant escamotage. L’ observation de la société se retrouve dans des traits spiritu
t il faut l’en applaudir. Je ne veux plus que lui adresser une simple observation au sujet d’un personnage de la Calomnie. Depuis l
33 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « M. Daru. Histoire de la république de Venise. — III. (Suite et fin.) » pp. 454-472
s surérogatoires : il écrivait en détail des remarques, des cahiers d’ observations sur les ouvrages que des amis lui soumettaient ;
uve matière dans laquelle trouveraient place naturellement toutes les observations de sa vie publique et les fruits de son expérienc
s, notamment le comte Tiepolo, ont adressé à l’auteur et publié des «  Observations critiques » dont plusieurs paraissent fondées sur
nt dictées par un esprit de nationalité plus louable que juste. Ces «  Observations critiques », au reste, sont intégralement reprodu
d’en faire parvenir un exemplaire au Captif de Sainte-Hélène, et les observations qui furent faites revinrent par le même canal à M
ns les termes où il s’exprime, il n’y a jamais rien qui ne soit d’une observation sensée et incontestable. — Un des épisodes les pl
is, pour être juste, ne pas oublier une distinction essentielle : les observations et la statistique de M. Daru portaient uniquement
34 (1874) Premiers lundis. Tome I « Ch.-V. de Bonstetten : L’homme du midi et l’homme du nord, ou l’influence du climat »
e part ces considérations, il semble les supposer tacitement ; et les observations de détail, si ingénieuses et si vraies, qui rempl
ivre, et en fait sentir le rapport avec le climat. C’est un recueil d’ observations morales faites sous ce point de vue ; et elles on
e suivrai pas l’auteur dans les détails de ces divers chapitres ; des observations choisies, des anecdotes agréables, précisent ce q
35 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre VII : Instinct »
s plus merveilleux qui existent, en dépit cependant du petit nombre d’ observations qui ont encore été faites à ce sujet, excepté en
plus remarquables, c’est celui des Aphis ou Pucerons qui, d’après les observations faites pour la première fois par Huber, cèdent vo
bien par instinct, et non par expérience. Il est certain, d’après les observations de P. Huber, que les Aphis ne montrent aucune ave
uche mère. Mais je sais trop que sans le secours de longs détails ces observations générales sont d’un faible poids pour entraîner l
olides preuves. V. Instincts domestiques et leur origine. — Quelques observations faites sur les animaux domestiques tendent encore
eux renseignements sur ce sujet. Bien que plein de confiance dans les observations de Huber et de M. Smith, j’ai voulu constater les
et aussi odieux que l’instinct esclavagiste. Je rapporterai donc mes observations personnelles avec quelques détails. Sur quatorze
de Cochenilles. Selon Huber, qui avait en Suisse de nombreux moyens d’ observation , les esclaves travaillent habituellement avec leu
e ne soient commencés. Je puis me faire garant de l’exactitude de ces observations , bien qu’elles diffèrent un peu de celles du célè
eur de ces cloisons et l’a trouvée très variable. La moyenne de douze observations faites sur les côtés des hexagones et près des bo
00 ou 1/1000000000 de pouce anglais, tandis que, d’après vingt et une observations , les faces rhomboïdales de la base des cellules a
ête et des mâchoires. Je puis garantir l’exactitude de cette dernière observation , parce que M. Lubbock a bien voulu me dessiner à
par leur intensité et nullement par leur nature ? (Trad.) 116. Les observations de François Huber peuvent avoir été de même parfa
férents. Il serait même permis de supposer, d’après la divergence des observations de François Huber et de M. Darwin, que, selon les
’elle-même, qu’elle ait procédé pendant longtemps de fait en fait par observation et par expérience, et non en se laissant dominer,
36 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre VII. Le langage et le cerveau »
une manière indissoluble. Voici, en effet, les résultats donnés par l’ observation . Dans certains cas, on voit la faculté du langage
n quelque sorte automatiquement. Le docteur Forles Winslow rapporte l’ observation d’un officier d’artillerie, qui, à la suite d’une
voit l’aphasique retrouver momentanément la parole. — M. Rufz cite l’ observation d’une femme qui recouvra la parole dans un accès
peu nombreux, et que la plupart du temps il y a complication. Par ces observations , nous voulons montrer combien il est difficile de
sie. 56. Thèse de M. Bouillaud, p. 274. 57. Pour le dessin, voyez l’ observation de M. Trousseau, p. 651. 58. Je m’étonne que les
37 (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Le Sage » pp. 305-321
t, pour ne pas trouver absolument dénuées de passion, de couleur et d’ observation profonde, les aventures de Gil Blas ou du Diable
l avait promené partout une ironie légère, native de France, et cette observation superficielle qu’il est facile à tout le monde de
tique des passions, ni de l’originalité des caractères, ni, à force d’ observation , de l’invention dans la réalité humaine, ni de l’
ton, c’est le fait-Paris qui vient souffleter l’idée, le sentiment, l’ observation , au nom de l’amusement des imbéciles qui ne compr
ervation, au nom de l’amusement des imbéciles qui ne comprennent ni l’ observation , ni le sentiment, ni l’idée, et qui ne se passion
38 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Jules De La Madenène » pp. 173-187
ire du Midi et de ses mœurs ardentes, saisies et reproduites avec une observation passionnée dans ce qu’elles ont de vivant encore,
elle est la variété de paysan à laquelle il a consacré ses facultés d’ observation et de peinture, — lui donc, l’auteur du Marquis d
on abstraite et dure, qui étreint mal ce qu’elle veut embrasser, de l’ observation libre, impersonnelle et lumineuse ! En vain est-i
onque, que cet observateur, aux yeux clairs, qui traduit toujours son observation avec une expression de la même clarté que son reg
acuité de moraliste, et, comme peintre de mœurs, toute son ampleur d’ observation  ! Car c’est là qu’il est important de revenir. L’
39 (1908) Dix années de roman français. Revue des deux mondes pp. 159-190
à la vie de l’âme et à la mentalité des personnages mis en scène, une observation plus exacte, plus intuitive, et une attention plu
erre Loti l’a décrite en quelques tableaux effrayants, éclairés d’une observation directe, mais imprégnés inoubliablement d’une mél
tes, dans lesquels le parti pris des thèses et la superficialité de l’ observation éclatent crûment et achèvent d’en amoindrir la di
d’une sorte d’épuisement dans les facultés d’invention, d’analyse, d’ observation , de création enfin chez les romanciers actuels. E
t tout ce qu’il a écrit depuis dix ans n’est que le résultat de cette observation , — en prenant pour seule base de son éthique des
développement simultané des épisodes qui composent ce roman, dans son observation directe et puissante, dans le fourmillement des p
elles, — sinon édifiantes ! — des scènes tragiques, où aucun détail d’ observation n’est oublié. M. Barrès a d’ailleurs résumé lui-m
olente, — ni même toujours très apparente, — mais qu’elle tient à une observation profonde de l’âme humaine et des mouvements du cœ
même temps que son esprit s’aiguisait d’ironie et se formait par une observation directe, l’émotion traditionaliste entrait en lui
isies symbolistes ont pendant si longtemps déformée et adultérée. Une observation curieuse et amusée par le détail typique, une iro
s chez elles, — Choses et gens d’Amérique et tant d’ouvrages pleins d’ observation , de bon sens, de pénétration et d’esprit, révélat
40 (1881) Le roman expérimental
le, établit d’abord les différences qui existent entre les sciences d’ observation et les sciences d’expérimentation. Il en arrive à
tation. Il en arrive à conclure que l’expérience n’est au fond qu’une observation provoquée. Tout le raisonnement expérimental est
re question qui se pose est celle-ci : en littérature, où jusqu’ici l’ observation paraît avoir été seule employée, l’expérience est
xpérience est-elle possible ? Claude Bernard discute longuement sur l’ observation et sur l’expérience. Il existe d’abord une ligne
ne les présentait pas. » Par exemple, l’astronomie est une science d’ observation , parce qu’on ne conçoit pas un astronome agissant
l’ai dit, il finit par conclure que l’expérience n’est au fond qu’une observation provoquée. Je cite : « Dans la méthode expériment
rimentale. Alors, on peut dire que, dans ce cas, l’expérience est une observation provoquée dans un but de contrôle. » Du reste, p
trôle. » Du reste, pour arriver à déterminer ce qu’il peut y avoir d’ observation et d’expérimentation dans le roman naturaliste, j
’il a sous les yeux… Il doit être le photographe des phénomènes ; son observation doit représenter exactement la nature… Il écoute
nce se manifeste, l’expérimentateur se trouve en face d’une véritable observation qu’il a provoquée, et qu’il faut constater, comme
e observation qu’il a provoquée, et qu’il faut constater, comme toute observation , sans idée préconçue. L’expérimentateur doit alor
ra constaté les résultats de l’expérience absolument comme ceux d’une observation ordinaire, que son esprit reviendra pour raisonne
decine, alors il y a un enchevêtrement tel, entre ce qui résulte de l’ observation et ce qui appartient à l’expérience, qu’il serait
nge inextricable chacun de ces termes. » En somme, on peut dire que l’ observation « montre » et que l’expérience « instruit ». Eh b
nisme de sa passion. Il est donc évident qu’il n’y a pas seulement là observation , mais qu’il y a aussi expérimentation, puisque Ba
érience véritable que le romancier fait sur l’homme, en s’aidant de l’ observation . D’ailleurs, cette opinion n’est pas seulement la
a méthode expérimentale. Si l’on se reporte à cette définition : «  L’ observation montre, l’expérience instruit », nous pouvons dès
la plus simple, est toujours basée sur une idée, née elle-même d’une observation . Comme le dit Claude Bernard : « L’idée expérimen
vants ; la physiologie, selon lui, devait être purement une science d’ observation et de déduction anatomique. Les vitalistes admett
me, dans son action individuelle et sociale. Nous continuons, par nos observations et nos expériences, la besogne du physiologiste,
stes, et qui remplace les romans de pure imagination par les romans d’ observation et d’expérimentation. Certes, je n’entends pas ic
e ; et ici ce mot d’idéalistes indique les écrivains qui sortent de l’ observation et de l’expérience pour baser leurs œuvres sur le
ènes. » Nous, écrivains naturalistes, nous soumettons chaque fait à l’ observation et à l’expérience ; tandis que les écrivains idéa
la médecine empirique. « Au fond, dit-il, l’empirisme, c’est-à-dire l’ observation ou l’expérience fortuite, a été l’origine de tout
dis encore, consiste uniquement dans la méthode expérimentale, dans l’ observation et l’expérience appliquées à la littérature. La r
plus qu’un savant spécial, qui emploie l’outil des autres savants, l’ observation et l’analyse. Notre domaine est le même que celui
s’il mène son idée jusqu’au bout, sans en vérifier l’exactitude par l’ observation et l’expérience. On pourrait appeler artistes exp
r la matière. Nous préparerons les voies, nous fournirons des faits d’ observation , des documents humains qui pourront devenir très
us qu’il le pourra ce sentiment personnel, cette idée à priori, par l’ observation et par l’expérience. Je ne saurais entendre notre
ont pour esprit le mouvement scientifique du siècle, et pour outils l’ observation et l’analyse. Le journaliste constate que ces écr
ictor Hugo, voilà le mouvement scientifique du siècle arrêté, voilà l’ observation et l’analyse supprimées. Je citerai d’autres docu
elours de la forme. À côté de lui, Balzac apporte l’idée du siècle, l’ observation et l’analyse, et il semble nu, on le salue à pein
ble. On le sent empêtré dans une formule littéraire où ses facultés d’ observation , son analyse, sa logique ne peuvent lui servir à
nt surnaturel, d’un axiome extra-humain qui nous troublerait dans nos observations exactes. Ceux qui débutent par affirmer l’absolu
avec les idéalistes est uniquement dans ce fait que nous partons de l’ observation et de l’expérience, tandis qu’ils partent d’un ab
non, emploie la formule scientifique, reprend l’étude du monde par l’ observation et l’analyse, en niant l’absolu, l’idéal révélé e
ncore qu’il est simplement l’étude des êtres et des choses soumis à l’ observation et à l’analyse, en dehors de toute idée préconçue
aits, des documents. L’empire du monde va être à la nation qui aura l’ observation la plus nette et l’analyse la plus puissante. Et
és acquises, il revint aux causes premières, à l’étude des corps, à l’ observation des faits. Comme l’enfant qui va à l’école, il co
connu à l’inconnu. On partait d’un fait observé, on avançait ainsi d’ observation en observation, en évitant de conclure avant de p
nnu. On partait d’un fait observé, on avançait ainsi d’observation en observation , en évitant de conclure avant de posséder les élé
es naturelles furent fixées, grâce à la minutie et à l’exactitude des observations  ; pour ne parler que de l’anatomie, elle ouvrit t
ns les lettres, c’est également le retour à la nature et à l’homme, l’ observation directe, l’anatomie exacte, l’acceptation et la p
une époque de science. Je m’y arrêterai un instant, car il y a là des observations précieuses à faire. Il est rare qu’une révolution
devient un procès-verbal, rien de plus ; elle n’a que le mérite de l’ observation exacte, de la pénétration plus ou moins profonde
enlevés : telles sont les principales qualités de M. Sardou. Mais son observation est superficielle, les documents humains qu’il ap
ricaturale ; je veux dire que le rire ne naît pas de la justesse de l’ observation , mais de la grimace du personnage. Il est inutile
en Sardou a peinte dans les Bourgeois de Pont-Arcy ; le secret de son observation est là, des silhouettes à peine rajeunies, les pl
lors les plus étranges imaginations sont venues gâter ses facultés d’ observation . Il n’est plus parti du document humain que pour
a été touché par le souffle naturaliste, qui a écrit des scènes d’une observation si nette, ne recule pourtant jamais devant une fi
l’insurrection de 1830. La nouvelle formule grandissait avec lui : l’ observation exacte, la vie réelle mise à la scène, la peintur
le, véritable symbole, personnification hiératique en dehors de toute observation vraie. C’est le commandant Guérin, ce modèle des
e fait pas si aisément un homme blond d’un homme brun. Comme valeur d’ observation , ces brusques changements sont déplorables ; un t
mas fils, Victorien Sardou n’ont pas poussé aussi loin que possible l’ observation et la peinture de notre société ? Arrêtons nous,
e nous conte plus des histoires inacceptables, qu’on ne gâte plus des observations justes par des incidents romanesques, dont l’effe
une charpente surajoutée au vrai, qu’un écrivain doit se servir de l’ observation pour se lancer dans l’invention et dans l’arrange
ité. A la place d’un théâtre de fabrication, nous aurons un théâtre d’ observation . Comment l’évolution s’achèvera-t-elle ? C’est ce
vidu, même chez les poètes comiques qui ont écrit des chefs-d’œuvre d’ observation générale. L’étude des faits séparés, l’anatomie d
e l’autre, les anatomistes, les analystes, les adeptes des sciences d’ observation et d’expérimentation, qui veulent peindre à nouve
 ; et cela proviendra uniquement de ce que Balzac a écrit une œuvre d’ observation et d’expérimentation sur des êtres vivants, non p
ion à Balzac et à Stendhal. On a parlé de leurs facultés puissantes d’ observation et d’analyse : ils sont grands parce qu’ils ont p
selon les besoins du plaidoyer. Avec le roman naturaliste, le roman d’ observation et d’analyse, les conditions changent aussitôt. L
elui-là ; une symétrie s’établit, l’histoire se compose de toutes les observations recueillies, de toutes les notes prises, l’une am
e. Il n’a qu’à porter dans l’étude d’un écrivain quelconque l’outil d’ observation et d’analyse dont il s’est servi pour étudier les
ous nous plaçons au point de vue scientifique, à ce point de vue de l’ observation et de l’expérimentation, qui nous donne à l’heure
saisissant. Aucune enflure pourtant. Uniquement des petits faits, des observations justes, une réalité impitoyable qui peu à peu vou
la mort. Rien de plus simple comme sujet, et rien de plus fort comme observation nette et vigoureuse. Tout un bout de notre trotto
plan développé, et achevé dans certaines parties, d’un grand roman d’ observation . M. Paul Alexis qui a grandi dans une ville de pr
d’un comique excellent, d’une ironie charmante, dans la justesse de l’ observation et du rendu. Aucune exagération pour forcer le ri
rangés pour obtenir la plus grande somme d’effet possible, sans que l’ observation et l’analyse sortent jamais de la nature. On peut
tes, faites strictement de réalités, allumées par la flamme même de l’ observation et de l’analyse. La dernière nouvelle, le Journal
une création très personnelle. Cette dernière nouvelle est un roman d’ observation écourté, comme L’Infortune de M. Fraque. Seulemen
as moins par la sensation très vive des faits et la mise en œuvre des observations recueillies. Il faut que M. Paul Alexis fasse un
ique de La Fille Élisa, il a voulu montrer qu’il pouvait échapper à l’ observation exacte. Son nouveau livre est de la psychologie p
ur la rose comme sur l’ortie, le romancier naturaliste a pour champ d’ observation la société entière, depuis le salon jusqu’au boug
se contenter de légers tableaux parisiens, d’esquisses de surface, d’ observations prises entre deux portes. S’il descend dans la ps
rait outrecuidant et faux. On n’épuise pas du premier coup un champ d’ observations aussi vaste que le peuple. Comment ! nous avons d
voulons plus d’école. Ce qui nous groupe, c’est une méthode commune d’ observation et d’expérience. Je vais plus loin, je supplie le
isie au vrai, ils gardent leur méthode d’analyse, ils prolongent leur observation au-delà de ce qui est. Cela devient un poème, mai
u’à cet examen ? On vous le jetterait en prison. Et, à ce propos, une observation  : savez-vous bien que les magistrats osent beauco
vous conseillait, à vous les jeunes, d’étudier le monde, de porter l’ observation et l’analyse dans les classes distinguées, pour f
te ou un écrivain raté chez chacun de ces hommes d’État d’occasion. L’ observation est presque constante ; la politique se recrute a
en passant par la formule romantique. Du coup, toute base sérieuse d’ observation a disparu, la rhétorique a remplacé l’analyse, le
s nos temps modernes, s’accommoderait fort mal avec une littérature d’ observation et d’analyse, ayant besoin d’une absolue liberté
41 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre V. Des ouvrages d’imagination » pp. 480-512
plaisanteries sur l’ordre social ou sur la destinée humaine ; c’est l’ observation juste et fine des passions et des caractères. Le
die qui vous a fait pleurer ne laisse après elle ni le souvenir d’une observation morale, ni celui d’une situation nouvelle tirée d
antage la pensée et le sentiment. Il y a dans un ouvrage allemand une observation qui me paraît parfaitement juste, c’est que les b
pour approfondir le passé, pour deviner l’avenir, et cette faculté d’ observation , qui, dans le calme et le bonheur, se porte presq
ges des anciens même, combien ne préfère-t-on pas ce qu’on y trouve d’ observations sur le cœur humain, à tout l’éclat des fictions l
en prose de J. J. Rousseau et de Bernardin de Saint-Pierre ; c’est l’ observation de la nature dans ses rapports avec les sentiment
ier les ouvrages de madame de Genlis ; le tableau des situations et l’ observation des sentiments lui méritent une première place pa
42 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre III : La science — Chapitre I : De la méthode en général »
echerche expérimentale a la plupart du temps pour point de départ une observation fortuite. On sait que c’est en laissant tomber pa
rement on ne verrait que ce qu’on voudrait voir ; mais cette première observation , dégagée de l’hypothèse, suggère elle-même une hy
que et naturel des opérations scientifiques. Si l’hypothèse précède l’ observation , celle-ci risque d’être fausse et infidèle ; si e
pas de règles à fixer, nous dit-il, pour faire naître à propos d’une observation donnée une idée juste et féconde : cette idée une
qu’ils sont lumineux pour d’autres. Il arrive même qu’un fait ou une observation reste longtemps devant les yeux d’un savant sans
ordination des faits », qu’à la vérité « l’hypothèse ne précède pas l’ observation , car la perception desfaits est elle-même une con
43 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Le capitaine d’Arpentigny »
érales auxquelles l’auteur de ce livre spécial rattache ses curieuses observations de détail, c’est, après tout, un écrivain de race
est la même idée qu’on affirme. D’Arpentigny, qui ne répète point les observations des autres s’il en répète les procédés, a pris la
st pas un livre de pure fantaisie. Évidemment il croit à la série des observations qu’il a généralisées, mais il y croit avec les ré
ivre où il a cristallisé laborieusement toutes ses études, toutes ses observations , toutes ses pensées, montre, à dix reprises diffé
lités qui créent les grands portraitistes : la finesse des nuances, l’ observation concentrée, et ce magique sentiment des analogies
44 (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Charles Monselet »
t l’emploi des deux facultés à l’aide desquelles l’esprit invente : l’ observation qui cherche et l’intuition qui devine. Ils n’ont
s, comme dirait Rivarol, ce poème n’est, au fond, qu’un petit roman d’ observation pénétrante et raffinée, d’un détail très pur et d
’indulgence d’un biographe de Rétif de la Bretonne, ne manque point d’ observation réfléchie, et « la bonne humeur » dont il nous pa
ein de ce livre est sérieux, — ou, du moins, il révèle des facultés d’ observation qui peuvent un jour faire la fortune intellectuel
nous estimons infiniment, ce sont deux ou trois courants d’aperçus, d’ observations et de pensées, qui se rencontrent, se croisent et
45 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Gustave Flaubert » pp. 61-75
oins de Balzac ou de Stendhal — les seuls romanciers d’invention et d’ observation de ce siècle, — un livre qui avait de l’accent, d
dit M. Gustave Flaubert dans le milieu de la vie, A la vigueur de son observation , on sent qu’il s’est attendu, cette chose héroïqu
première partie de notre vie, car le roman étant le plus souvent de l’ observation personnelle appliquée aux choses de sentiment, no
. Flaubert est quelque part, il l’est partout. Son style a, comme son observation , le sentiment le plus étonnant du détail, mais de
soit sûr, mais la largeur vaut mieux que la finesse. Tant de subtiles observations finissent par donner des bluettes ! La lumière se
46 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Deltuf » pp. 203-214
si, au contraire, ce titre d’Aventures parisiennes donné à un livre d’ observation d’intérieur, de coin du feu, de sentiment raffiné
qui n’est pas du tout un mélodrame, — et Le Mariage de Caroline, où l’ observation a tant de regard, — est bien capable d’acquérir e
très-fécond quand il sera bien attaqué, qui fait vraiment honneur à l’ observation de M. Deltuf, laquelle ne s’est pas répétée. La v
out de la dernière poésie de nos cœurs, suppose un désintéressement d’ observation qui ne se voit guère que chez les hommes qui ont
47 (1895) Le mal d’écrire et le roman contemporain
! non. Flaubert et son école ont eu beau perfectionner les procédés d’ observation  ; c’est en vain que la poésie de MM. Leconte de L
modifié l’état d’esprit de toute une époque. L’école contemporaine d’ observation réaliste a été fondée par Flaubert, un provincial
séqué notre propre cœur. L’excès autobiographique et l’intempérance d’ observation ont si profondément usé nos facultés morales, que
liste contemporaine. Nous entendons ici par réalisme la littérature d’ observation exacte et plastique, Flaubert en est le chef offi
térature de Flaubert, d’où sont sortis les romanciers contemporains d’ observation  ; mais il y a aussi le style de Théophile Gautier
vidence absolue de la misère des choses que possèdent les écrivains d’ observation et les moralistes de tous les temps. Leur lecture
t humain, une sorte de conclusion générale sur la vie, résultant de l’ observation , et non pas une forme de sentir inconnue à nos pè
d’esprit général, c’est à l’influence croissante de la littérature d’ observation qu’il faut l’attribuer, influence qui s’exerce su
e nature, les idées impitoyables prises dans ses lectures et dans ses observations , comme nous nous sommes à notre tour assimilé ses
ations possibles, et essayons de deviner ce que sera la littérature d’ observation , indiquée, préparée, façonnée par eux. Lorsque no
s germes et les causes de sa décadence future : débauche Imaginative, observation déformée, délaiement de la palette, profusion de
l risque de demeurer un de nos auteurs les plus français, parce que l’ observation chez lui n’exclut pas l’esprit, et qu’il sait all
é et éclairci bien des vocations en nous enseignant la nécessité de l’ observation copiée, le profit de la photographie réelle, ce q
fois romanesque et réaliste ; il a je ne sais quel délicat mélange d’ observation et d’idéal qui ravit notre imagination et notre b
es dont je crois qu’il faudra se souvenir lorsqu’on écrira du roman d’ observation  : c’est la nécessité de copier la nature telle qu
ues, pour constater sans répugnance le triomphe de l’école réaliste d’ observation . Classique avec Flaubert, cette école a vraiment
the dans une lettre datée d’Italie à Schiller. En dehors de l’école d’ observation il ne peut donc rien exister de littérairement so
nce idéaliste, c’est la marche et l’envahissement de la littérature d’ observation , qui grossit tous les jours ses rangs. Il y a aus
s’élargira le domaine des lettres, plus on vulgarisera les procédés d’ observation , et plus il n’y aura que ce moyen de différenciat
lettres philosophiques et déclamatoires, il peut cacher une donnée d’ observation comme la Nouvelle Héloïse et Clarisse Harlowe. Il
chons de discerner par exemple la transformation qui résulterait de l’ observation de George Eliot traitée par la méthode artiste co
r l’école idéaliste de George Sand le tenaient fermé aux beautés de l’ observation rigoureuse ; mais on a le droit d’être surpris qu
( ?), je crois reconnaître des signes littéraires nouveaux ; science, observation , maturité, force, un peu de dureté ; tels sont le
s, comparée à Madame Bovary, Fanny n’est qu’une froide monographie, d’ observation tendue, de facture timide, une sorte d’essai réal
prenant qu’un homme doué d’un si grand tact littéraire, qui goûtait l’ observation chez Le Sage, Cervantes, Molière et l’abbé Prévos
laubert continuaient et allaient définitivement établir cette école d’ observation classique. Il semble n’avoir aimé le réalisme que
d’analyse, l’effort de documentation où leur exemple allait pousser l’ observation réaliste. Ici encore Sainte-Beuve n’a été ni devi
rigoureux. A-t-il mieux compris le roman psychologique et le roman d’ observation sans excès ? C’est seulement à notre époque que s
peut plus hésiter à placer Stendhal au rang des premiers maîtres de l’ observation passionnelle et de la déduction psychologique. So
mposé la passion et la vie en appliquant la méthode de Stendhal à une observation plus exacte du cœur humain. Saint-Simon et Shakes
du siècle ». Sainte-Beuve n’a donc pressenti ni la valeur du roman d’ observation réaliste, ni la transformation du roman idéaliste
l’art d’écrire et le dédoublement esthétique qui séparera le roman d’ observation du roman purement plastique. Sainte-Beuve déclare
ureusement pas souvent cette attention minutieuse et, malgré quelques observations lucides, on ne peut pas dire, somme toute, que Sa
et s’unissent, parce qu’elles résument les deux éternels objets de l’ observation humaine : la civilisation et la nature. M. Jea
s larmes, ses jeux, son sourire, tout cela est un poème inépuisable d’ observations . Je connais une mère qui a rédigé elle-même le jo
Jean Aicard a montré dès son premier roman des qualités supérieures d’ observation et de style. Le Roi de Camargue, l’lbis bleu, Fle
tous ses romans, d’ailleurs, M. Jean Aicard conserve cette faculté d’ observation qui ne dévie pas, un don de recul imperturbable,
s partie de la vérité dans la vie, et le bien ne relêve-t-il pas de l’ observation au même titre que le mal ? On a souvent voulu tra
une peinture libidineuse qui n’a même plus la prétention d’être de l’ observation exacte. Devenus des « bêtes », de peur d’être des
ations le roman idyllique et romanesque de G. Sand est devenu roman d’ observation dans Balzac, roman réaliste chez Flaubert, pour ê
mais autre chose est de dire que tels ou tels auteurs n’ont pas mis d’ observation dans leurs sujets, ou de dire que le sujet lui-mê
om de l’art que vous prétendez limiter l’art ? N’est-ce pas manquer d’ observation que de vouloir borner Inobservation ? Oui, quoi q
ble et heureux. Il y a donc une sorte d’amour honnête qui relève de l’ observation et avec lequel on peut écrire des œuvres exactes.
s livres où l’on peindra des honnêtes femmes seront donc des livres d’ observation . Le plus profond observateur du cœur humain qui a
Pour cela, appliquons étroitement aux choses honnêtes les procédés d’ observation qui ont immortalisé des œuvres comme Manon Lescau
ndus que nous obtiendrons. En mettant un peu plus d’indulgence dans l’ observation et un peu plus d’optimisme dans le sens de la vie
re consistant à donner l’illusion vraie de la vraie vie à l’aide de l’ observation morale ou plas tique. » Paul et Virginie serait e
aliste par la description plastique, de même que Manon Lescaut, par l’ observation exacte des sentiments, reste une œuvre réaliste m
sible à brève échéance Ou ne fonde quelque chose de sérieux que sur l’ observation de la nature et du cœur humain, qui sont éternels
us difficile. Il n’y a rien de plus important que cette question de l’ observation , sur laquelle on ne s’entend pas, faute de bien s
tique beaucoup plus large et concevait d’une autre façon la méthode d’ observation immédiate, il n’admettait pas que l’on copiât des
ien pourtant. Ce n’est pas de la photographie instantanée, c’est de l’ observation évoquée. Flaubert avait une mémoire qui le dispen
durable. Il y a là évidemment une manière très haute de comprendre l’ observation . Je suis cependant convaincu que la méthode de M.
e tout en se prêtant à des modes d’application différents. Le genre d’ observation de Stendhal, par exemple, si antiplastique et si
igné de Flaubert, n’est, à la regarder de près, pas autre chose que l’ observation de Flaubert adaptée aux idées abstraites. Par l’é
re par là aussi évocatif que l’écrivain réaliste. C’est toujours de l’ observation après coup et de l’analyse évoquée. L’un et l’aut
Vrai et développé par un travail de gestation préliminaire, le don d’ observation est absolument indispensable à celui qui veut écr
le. On n’arrive à l’originalité expressive que par la profondeur de l’ observation . A une époque où la critique cultive le dilettant
. Il n’y a aucun marivaudage dans Stendhal. Sa marque propre, c’est l’ observation  psychologique imaginée et construite. Ce qui est
48 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre III. Les grands artistes classiques — Chapitre III. Molière »
ue. Les caractères : types du temps et types généraux. Puissance de l’ observation et justesse de l’expression. — 4. La morale : com
us aide à comprendre comment ses comédies offrent un si solide fond d’ observation morale. Peu d’existences furent plus rudes386 : l
r les mœurs. Les règles n’embarrassent guère Molière. Il y voit des «  observations aisées que le bon sens a faites sur ce qui peut ô
8. Le comique et la vérité se tirent du même fonds, c’est-à-dire de l’ observation des types humains. Il suit de là que l’intrigue n
de Molière : du haut en bas, nous trouverons toujours la même dose d’ observation vraie. Regardons les farces les plus bouffonnes :
ot, presque un directeur. Une chose fait ressortir la profondeur de l’ observation du poète : c’est que parfois sa comédie semble de
pas nous qui la lui prêtons. Mais, d’abord, il est impossible qu’une observation profonde des hommes ne repose pas sur une certain
faire une place à part à Quinault, pour sa Mère coquette : il y a une observation vraie et fine dans cette idée d’une mère jalouse
la réalité ni de la vraisemblance. S’il part d’une idée juste, d’une observation vraie, il se hâte de la fausser, pour forcer le r
, qui font récrier, et qui sont des mots — plaisants et cinglants — d’ observation satirique. Ainsi dans la fameuse scène où Rafle r
t produit d’autres œuvres : Don Juan (fevr. 1665), qui donna lieu aux Observations du sieur de Rochemont (attr. à Barbier d’Aucour,
49 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre III. Le naturalisme, 1850-1890 — Chapitre V. Le roman »
ance d’être le chef-d’œuvre du roman contemporain : c’est une œuvre d’ observation minutieuse et serrée dans une forme tout à la foi
onstruits autrement que Madame Bovary ou le Cœur simple. Seulement, l’ observation directe étant impossible ici, il y a suppléé par
Taine, de Claude Bernard. Un roman n’est plus seulement pour lui une observation qui décrit les combinaisons spontanées de la vie 
ait — et son tempérament ne protestait pas contre sa doctrine — que l’ observation scientifique est extérieure, non intérieure. Il n
talent brutal, M. Zola a mis dans ces deux romans plus de vérité, une observation plus serrée et plus précise que dans les autres :
écrire des nouvelles et des romans remarquables par la précision de l’ observation et par la simplicité vigoureuse du style. Dans to
l ne s’en soit pas tenu là ! Deux romanciers qui ont circonscrit leur observation , sont arrivés à rendre supérieurement certains mi
50 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre III : La science — Chapitre II : De la méthode expérimentale en physiologie »
e faut pas oublier qu’il y a deux sortes de sciences : les sciences d’ observation et les sciences d’expérimentation. Les premières
, la botanique, etc. Les secondes sont celles où le savant passe de l’ observation à l’expérience, produit lui-même les phénomènes q
aître de la création ». L’expérience est ingénieusement définie « une observation provoquée ». La question est maintenant de savoir
question est maintenant de savoir si la physiologie est une science d’ observation ou une science d’expérience, si elle peut agir ar
iciellement sur les phénomènes et se fournir à elle-même des sujets d’ observation , ou si elle doit les attendre, comme l’astronomie
e les regarder, sans y toucher, sans les modifier. Ils tombent sous l’ observation , mais non pas sous l’expérience. Enfin une derniè
rnes, n’est-ce pas comme si on voulait changer un cercle en carré ? L’ observation extérieure ne vous donne que des phénomènes ; dan
51 (1884) Articles. Revue des deux mondes
positives ne semble pouvoir être raisonnablement mis en doute. Là les observations exactes, les expériences décisives s’accumulent,
ions sans mesure, apparaît déjà, timidement il est vrai, la véritable observation . Ainsi Alcméon de Crotone dissèque des animaux ;
elative des mulets, de la chute des dents, il est le père de nombre d’ observations , vraies ou fausses, accueillies et reproduites de
e l’esprit général de la méthode hippocratique, qui est une méthode d’ observation . Mais cette observation semble être restée à la s
méthode hippocratique, qui est une méthode d’observation. Mais cette observation semble être restée à la surface du corps humain.
ion et sur quelle base elle s’appuie. » Il déclare formellement que l’ observation mérite plus de confiance que la théorie ; non qu’
reptiles. Il connaît parfaitement l’oreille interne de l’homme ; ses observations sur la structure des poissons ont excité l’admira
es branchies. Il apprécie l’utilité de la vivisection et lui doit des observations délicates sur les mouvemens des muscles intercost
causes ! Aussi ce serait une vraie puérilité que de reculer devant l’ observation des êtres les plus infimes, car dans toutes les œ
mposé sur cette matière, il a, dans l’Histoire des animaux, plusieurs observations dont l’exactitude peut être contestée, mais qui p
ns. Et sans doute le philosophe grec a mieux servi la science par ses observations si souvent exactes et pénétrantes, ses larges vue
it aristotélicien. Il ne cesse de recommander l’alliance étroite de l’ observation et du raisonnement ; faute de cadavres humains, i
52 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre IX : Insuffisance des documents géologiques »
e de ces assises de conglomérat. Si l’on se souvient ensuite de cette observation si judicieuse de Lyell, que l’épaisseur et l’éten
ès incomplètes. Il faudrait avoir constamment présente à l’esprit une observation de notre grand paléontologiste, Edward-Forbes : c
ne grande étendue, résistent aux causes de dénudation. D’ailleurs mes observations ne concernent que les couches riches en fossiles 
dénudées sans qu’un seul vestige en soit resté129. Il est encore une observation qui mérite de prendre place ici. C’est que, penda
stance des plus rares. Aussi, plus d’un paléontologiste a-t-il fait l’ observation que les dépôts les plus puissants sont communémen
ir exigé un temps considérable pour leur accumulation. Cependant si l’ observation n’eût révélé ce fait remarquable, qui aurait pu s
se élever contre ma théorie135. Il ne sera pas inutile de résumer les observations précédentes sur les causes de l’insuffisance des
uels, les rangeront comme des espèces nouvelles et distinctes. Si ces observations ont quelque justesse, nous ne pouvons espérer tro
’un coup comme un groupe soudainement créé ? Je puis rappeler ici une observation déjà faite : c’est qu’il doit falloir une longue
’on peut les considérer comme telles, n’a jusqu’à présent livré à nos observations le moindre reste d’une formation paléozoïque ou s
tait aujourd’hui soulevé et converti en continent, il offrirait à nos observations des couches plus anciennes que les terrains Silur
moins que ses effets apparents, ou plutôt visibles pour nos moyens d’ observation , ont toujours été en diminuant ; et il ne s’agit
53 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre V. Le génie et la folie »
nie. Il en a une, mais qui n’est pas le résultat de l’analyse et de l’ observation , qu’il n’a exposée nulle part avec précision, et
t de même nature que la folie, c’est méconnaître toutes les lois de l’ observation scientifique. Supposons cependant que l’on soit a
inconvénients des preuves analogiques, je me contente d’opposer deux observations  : 1° La plus grande partie des faits cités sont d
ille. Avant de discuter ces quatre propositions, je ferai d’abord une observation préliminaire sur l’emploi de l’histoire et de la
fails historiques bien attestés certaines lois démontrées déjà par l’ observation et par l’expérience, mais établir des lois médica
lument impossible de découvrir, c’est du moins ce qui demanderait des observations si longues et si délicates, que je ne crois pas q
54 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre I : La politique — Chapitre II : Philosophie politique de Tocqueville »
ce même les plus opposées. La méthode qu’il appliqua est la méthode d’ observation . M. de Tocqueville n’appartient pas à la classe d
din et Montesquieu. Il y a deux manières d’observer en politique, — l’ observation directe des choses présentes et l’étude du passé,
s son livre de la Démocratie. Il n’emploie que la première méthode, l’ observation directe, et le manque absolu de comparaisons hist
ervé de la connaître et de la comprendre. Ce fut cette impartialité d’ observation qui étonna et séduisit à la fois dans le livre de
considérer la démocratie comme un objet, non de démonstration, mais d’ observation , et si l’on veut repasser dans son souvenir les n
r qu’elle pouvait conduire au despotisme aussi bien qu’à la liberté : observation vulgaire chez tous les publicistes de l’antiquité
55 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » p. 108
l’Abbé Lebeuf, le Pausanias, le Suidas du Siecle, & comparoit ses Observations historiques aux Observations physiques de Galilée
le Suidas du Siecle, & comparoit ses Observations historiques aux Observations physiques de Galilée, de Malpighi, & de Newto
56 (1874) Premiers lundis. Tome II « Jouffroy. Cours de philosophie moderne — II »
ste possible, le seul psychologiste capable de tirer directement de l’ observation individuelle l’avenir de l’humanité, c’est le rév
trompés, et pour vérifier sans cesse les résultats probables de leur observation personnelle. Voilà le sage des psychologistes, au
xposée et développée avec une admirable largeur de talent. Toutes nos observations pourtant subsistent, et nous les maintenons. Nous
avec une sorte d’anxiété. Il a professé d’abord que, sur la foi de l’ observation du passé, il croyait fermement au progrès, et au
’art, etc., etc., M. Jouffroy va s’efforcer d’y arriver à l’aide de l’ observation psychologique et de l’induction ; car, dit-il, ce
57 (1902) L’observation médicale chez les écrivains naturalistes « Chapitre III »
l’instant même de son aveu, sanglotant et ému. Voici donc pourquoi l’ observation du « soi-même » est forcément vivante. C’est que
avant sa mort, il avait d’ailleurs projeté de publier son authentique observation , complétée de traits empruntés à ceux qu’il appel
e chapitre, le schéma clinique du prodigieux et complexe À Rebour.49. Observation β. D’après J.-K. Huysmans. Hystéro-neurasthénie.
ique, à une issue de chapitre exactement inverse de la précédente : l’ observation objective, en s’épurant, atteignait, nous l’avons
en s’épurant, atteignait, nous l’avons vu, le stade involontaire ; l’ observation subjective, en s’exagérant, aboutit, au contraire
58 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Deuxième partie. Invention — Chapitre VII. Induction et déduction. — Diverses causes des faux raisonnements »
impatience, on ne se donne pas la peine de ramasser un grand nombre d’ observations , et sur deux ou trois exemples, sur un seul parfo
prêts à abandonner l’idée préconçue qui leur a fait entreprendre une observation ou instituer une expérience. On démontre que des
Je n’ai point vu de roman anglais ou russe, en dépit de l’impartiale observation des auteurs, où l’on donnât d’un Français autre c
tuelles des parties. Mais cette règle n’est pas encore générale, et l’ observation vient de nouveau la rectifier. Les plus grandes é
i n’y ressort pas suffisamment. Comme contre-épreuve de cette série d’ observations , on regarde non plus l’œuvre, mais l’auteur, et l
59 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre premier. Des principes — Chapitre premier. Table chronologique, ou préparation des matières. que doit mettre en œuvre la science nouvelle » pp. 5-23
s les Chaldéens ont été jusqu’à prétendre qu’ils avaient conservé des observations astronomiques d’environ vingt-huit mille ans. Jos
s astronomiques d’environ vingt-huit mille ans. Josèphe17 a cru à ces observations antédiluviennes, et a prétendu qu’elles avaient é
ne. Des nations civilisées ou barbares, il n’en est aucune, selon l’ observation de Diodore, qui ne se regarde comme la plus anci
diversité d’opinions dans les anciennes annales.   D’après toutes les observations que nous avons faites sur cette table, on voit qu
ne s’en passerait en mille années !… Ce sont peut-être de semblables observations qui ont fait conjecturer à Cicéron, dans son livr
60 (1902) Les œuvres et les hommes. Le roman contemporain. XVIII « Octave Feuillet »
ant fantaisiste ; — Octave Feuillet, esprit mince, talent flexible, d’ observation quelquefois piquante, mais toujours sans profonde
pris, qui sont très bonnes, — et tout cela est excellent de vérité, d’ observation , de connaissance de ces bourgeoises qui se donnen
Ce mondain, qui nous raconte Un mariage dans le monde, s’est trouvé d’ observation , de style et de taille, avec ce sujet d’une réali
ble de fortes sensations. Ce n’est pas le talent qui lui manque, ni l’ observation , ni l’imagination, ni même le style, mais c’est l
és aux yeux de la critique exigeante, ne sont que des effleurements d’ observation ou d’idées, mais ils ne choquent personne et para
e si elle en était un ! La passion n’y a pas plus de profondeur que l’ observation , et la peinture plus de profondeur non plus que l
ation, et la peinture plus de profondeur non plus que la passion et l’ observation , et enfin la morale — car ce roman veut être mora
man veut être moral — plus de profondeur à son tour que la passion, l’ observation et la peinture. C’est une équation de superficial
61 (1874) Premiers lundis. Tome II « Alexis de Tocqueville. De la démocratie en Amérique. »
-Unis, attestèrent au gouvernement et au public les résultats de leur observation . Mais à travers cette occupation spéciale, une au
servation. Mais à travers cette occupation spéciale, une autre idée d’ observation plus étendue ne les avait pas quittés ; ils s’éta
un des meilleurs et des plus fermes esprits, un des plus propres à l’ observation politique, dans cette carrière où l’on compte si
t remonter fort loin pour trouver parmi nous un livre de science et d’ observation politique, qui ait à ce point éveillé et satisfai
62 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre II. Les formes d’art — Chapitre II. La tragédie »
un effort de génie qui ne sera pas renouvelé, il avait su pousser son observation bien au-dessous de la surface polie des mœurs act
s jouissent les introduit et les enferme dans le monde ; leur champ d’ observation se trouve par là singulièrement restreint, et le
’interpose entre leur œil et la nature. L’objet, le don, le goût de l’ observation psychologique s’évanouissent également ; et cette
faisait de la tragédie, l’essentiel lui fit défaut, la pratique de l’ observation psychologique, ou la puissance de l’imagination p
63 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Lettres d’une mère à son fils » pp. 157-170
ui ne manque ni de sagacité, ni de raison, ni même de grâce, quelques observations bien faites ?… Les livres sur l’éducation sont pr
ui des trois systèmes sur la nature humaine que l’on adopte, il est d’ observation indéniable qu’il y a au fond de nous-mêmes une te
du monde, voilà tout ! madame d’Alonville n’a que l’empirisme de ses observations personnelles pour faire une sagesse à son fils. C
tre trouvé léger ! C’est un moraliste de petit salon, qui épingle des observations assez fines, sur le métier à dentelles d’une femm
64 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « Mm. Jules et Edmond de Goncourt. » pp. 189-201
qu’ils quittaient leur vieux vestiaire du dix-huitième siècle pour l’ observation présente, la vie vivante, la réalité ! C’était un
bilité, c’est la moitié d’un romancier ! Pour peu qu’on y joigne de l’ observation bien faite, on est un romancier de pied en cap. M
n faite, on est un romancier de pied en cap. Malheureusement, c’est l’ observation large, profonde, impersonnelle, et sans laquelle
rder et le peindre : la règle, pour nous, de toute poétique, de toute observation , de toute étude et même de toute langue, étant qu
65 (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME DE SOUZA » pp. 42-61
un contour plus ferme, plus fini, sur un sujet plus désintéressé ; l’ observation du monde y tient plus de place, sans que l’attend
pour moi dans cette image. Si jamais l’auteur a marié quelque part l’ observation du moraliste avec l’animation du peintre, s’il a
pour gouverner la maison, ne fût-ce qu’un jour, est une figure d’une observation profonde. La Comtesse de Fargy se compose de deu
Comtesse de Fargy se compose de deux parties entremêlées, la partie d’ observation , d’obstacle et d’expérience, menée par Mme de Nan
tal est moins neuf dans les romans de Mme de Souza que ne le sont les observations morales et les piquantes causeries. Ces types de
n qu’ils manquent aucunement de grâce et de finesse, mais parce que l’ observation morale s’y complique de la question historique, l
66 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Appendice. — [M. de Latena, Étude de l’homme.] » pp. 523-526
les personnages, eux ils s’appliquent à dégager la substance de leur observation , et à disposer leur trésor moral comme un blé mûr
our qui n’est peut-être pas le plus en accord avec l’ensemble de leur observation pratique. Au xviiie  siècle, on ne procédait pas
ne pas laisser de simples réminiscences se glisser parmi mes propres observations . » De cette manière de composer il est résulté q
67 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 30, de la vrai-semblance en peinture, et des égards que les peintres doivent aux traditions reçuës » pp. 255-265
y ont pas reflechi. La vrai-semblance poëtique consiste encore dans l’ observation des regles que nous comprenons, ainsi que les ita
que nous comprenons, ainsi que les italiens, sous le mot de costumé : observation qui donne un si grand merite aux tableaux du Pous
e Zeuxis leur avoit donné, ce qui lui attira le nom de legislateur. L’ observation de la vrai-semblance me paroît donc après le choi
68 (1915) La philosophie française « II »
philosophes français qui se sont voués pendant le dernier siècle à l’ observation intérieure ont éprouvé le besoin de chercher en d
goût des philosophes français pour la psychologie, leur penchant à l’ observation intérieure. Assurément ce trait ne pourrait plus
lus importantes découvertes, — n’est qu’une extension de la méthode d’ observation intérieure. C’est toujours à la conscience qu’ell
69 (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre premier. Aperçu descriptif. — Histoire de la question »
ttre d’observer un fait important ; nous ne pouvons lui attribuer une observation radicalement fautive. A traduire littéralement un
celles des thèses de l’auteur qui ne sont pas d’accord avec une saine observation  : 1° Description de la parole intérieure. — D’apr
entrer en parallèle avec la série des sons intérieurs. Cette erreur d’ observation nous explique, sans la justifier, celle qu’il a c
ieure est nécessaire pour penser, Bonald commet une nouvelle erreur d’ observation  ; comme il n’a pas vu que la parole intérieure es
ncore, il maintient toujours les formules que démentent ses nouvelles observations  ; et, quelques années plus tard, répondant aux cr
e par les conséquences démesurées qu’il avait cru pouvoir tirer d’une observation d’ailleurs bien faite. Voilà pourquoi ses contemp
as d’employer mal ce procédé très légitime, mais de le substituer à l’ observation de conscience : l’auteur des Recherches philosoph
ngage et de la pensée, dont quelques-uns avaient été reconnus par une observation psychologique directe et n’étaient nullement chim
nct une simple loi, une forme, l’association de l’idée avec le mot. L’ observation ou la contemplation du monde extérieur n’est util
les objets à mesure que nous les apercevons75. En d’autres termes, l’ observation n’est qu’un cas particulier de la méditation. C’e
même puissance de construction, et les conséquences qu’il tire de ses observations ne sont ni rigoureuses ni précises ; mais sa desc
de la constance de la parole chez l’homme fait, comme d’ailleurs une observation psychologique complète, poursuivie jusque dans le
s, les mêmes raisonnements, les mêmes conclusions. Chose étrange, les observations psychologiques, plus fines et plus pénétrantes, n
p. 136-137. — Depuis lors, la question a été examinée dans plusieurs observations , et quelquefois résolue : signalons comme un chef
hef-d’œuvre de description médicale et de pénétration psychologique l’ observation due au docteur Mesnet : le malade avait conservé
t au somnambulisme. Il publie en 1877 un petit mémoire De l’alphasie, observation d’hémiplégie gauche avec perte absolue de la paro
70 (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CVe entretien. Aristote. Traduction complète par M. Barthélemy Saint-Hilaire (3e partie) » pp. 193-271
nte. S’en tenir uniquement aux faits sensibles qui tombent sous notre observation , et ne pas remonter plus haut pour les mieux comp
monde, quand Dieu l’a créé et y a mis un ordre merveilleux. « C’est l’ observation du jour et de la nuit ; ce sont les révolutions d
evoir qu’un mouvement soit éternel. Il s’appuie d’abord sur ce fait d’ observation évidente, à savoir qu’il y a dans le monde des ch
ue par le besoin d’une déduction purement logique, et en partant de l’ observation sensible, qu’Aristote paraît n’assigner au moteur
ui peuplent l’espace, et dont les principaux sont accessibles à notre observation et soumis à nos calculs. Laplace lui-même ne s’es
ont à leur disposition des mathématiques toutes-puissantes, avec des observations presque innombrables de phénomènes, et des expéri
t l’animal en général dont il fait l’histoire, et s’il rapporte telle observation particulière à tel ou tel animal, ce n’est que, o
ner à Athènes des animaux de toute espèce, pour servir de texte à ses observations . Athénée raconte que les dépenses occasionnées à
Il n’a point d’aiguillon et il est paresseux. En conséquence de cette observation , quelques personnes entrelacent le bas de la ruch
de matériel tout entier, quelque beau, quelque régulier qu’il soit, l’ observation la plus attentive ne rencontre rien qui puisse no
tudes qui ont précédé et facilité les miennes. Je les ai demandés à l’ observation directe de la conscience, mais je les ai reçus au
71 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 407-409
style ont su faire goûter aux esprits les plus frivoles une science d’ observations , qui n’avoit été négligée, que parce que ses préd
du savoir ? Nous ne prétendons pas garantir la justesse de toutes les observations de ce sublime Historien ; il a reconnu lui-même q
72 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre II. L’époque romantique — Chapitre V. Le roman romantique »
magination de George Sand. Son idéalisme, ce qu’il y a de vérité et d’ observation chez elle. Ses paysages. — 3. Passage du romantis
a. Il y a de tout dans le roman de Senancour ; mais la traditionnelle observation de psychologie s’y produit sous le sentiment et l
nages secondaires tels qu’elle les a observés. Elle ne se pique pas d’ observation scientifique : Mme Sand a su éviter toutes les po
de tirades sociales ou philosophiques, où il affaiblit et délaie les observations justes dont l’action même du roman fournissait un
arences unies et paisibles de la santé morale. L’art est analogue à l’ observation  : un art flou, souple, insinuant, enveloppant sur
vateur du cœur humain » ; et il est en effet de première force dans l’ observation , dans l’imagination psychologique. Il fouille les
l a tort, je crois. Car cette apparente confusion repose sur une fine observation  : ces passions brutales ou forcenées dont il nous
une enquête sociologique. Stendhal l’employait comme un instrument d’ observation psychologique. Mérimée, lui, est purement artiste
73 (1881) La psychologie anglaise contemporaine «  M. Georges Lewes — Chapitre II : La Psychologie »
été, ou bien de ne s’occuper que des données de la conscience et de l’ observation interne, comme les métaphysiciens ; ou bien de se
bien de se borner, comme les biologistes, à combiner les données de l’ observation interne avec l’interprétation du phénomène nerveu
à l’astronomie des Chaldéens, faite sans l’aide des mathématiques. L’ observation la plus patiente des astres ne révélera pas plus
des astres ne révélera pas plus le secret de leurs mouvements, que l’ observation la plus attentive des états de conscience ne déco
ce ne découvrira leurs lois. Non seulement des siècles d’une pareille observation resteraient insuffisants ; mais nous savons maint
nt hors de notre connaissance, nous échapperaient pour toujours, si l’ observation ne recevait quelque secours d’ailleurs. M. Lewes
e substituons plus les fictions de notre imagination à la place d’une observation respectueuse. Il y a des esprits, sans doute, qui
ne sont pas moins solennels que le battement du cœur humain. Et si l’ observation et l’induction patientes nous ont permis de décou
74 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre II : Règles relatives à l’observation des faits sociaux »
Chapitre II : Règles relatives à l’ observation des faits sociaux La première règle et la plus
ologique. Sans doute, cette analyse n’exclut pas nécessairement toute observation . On peut faire appel aux faits pour confirmer ces
de l’humanité n’existe pas. Ce qui existe, ce qui seul est donné à l’ observation , ce sont des sociétés particulières qui naissent,
en effet, comme l’expression d’un fait immédiatement visible et que l’ observation suffit à constater, puisqu’elle est formulée dès
es faits ainsi définis pussent être assignés, en tant que choses, à l’ observation du savant, il faudrait tout au moins que l’on pût
, tout ce qui est donné, tout ce qui s’offre ou, plutôt, s’impose à l’ observation . Traiter des phénomènes comme des choses, c’est l
r les faits en apparence les plus arbitraires présenter ensuite à une observation plus attentive des caractères de constance et de
teur et qui ne laisse pas de place aux impressions subjectives et aux observations personnelles. Une règle du droit est ce qu’elle e
75 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Monsieur Théodore Leclercq. » pp. 526-547
onheur pour un écrivain moraliste et dramatique, d’avoir rattaché son observation et sa fine moquerie à une époque distincte et à u
mieux occupé en se tournant tout entier du côté de la société et des observations amusantes qu’elle offre à celui qui sait les sais
t, à l’étranger, en province, tandis qu’auprès de lui on faisait de l’ observation politique et de l’administration, il s’amusa à ob
, les curiosités, les malignités des coteries intimes. Un tel genre d’ observation minutieuse et subtilement moqueuse semblait être
int sa douce paresse et son humeur peu ambitieuse, qui laissait à son observation tout son jeu et toute sa lucidité : « Assez bon o
mettre de côté son chevalet et ses pinceaux, et à laisser courir ses observations faciles en scènes de babil déliées et légères.  
76 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Montesquieu. — I. » pp. 41-62
i non pas seulement des rapports sur les travaux des autres, mais des observations directes d’histoire naturelle, lues en novembre 1
de divers végétaux. L’auteur annonçait qu’il n’attachait point à ces observations et à ces expériences une importance plus grande q
onnage. Celui qui ne saura pas faire un système comme Newton fera une observation avec laquelle il mettra à la torture ce grand phi
un caractère chez Montesquieu. Il rendra ailleurs plus de justice aux observations quand il en dira « qu’elles sont l’histoire de la
e que Montesquieu n’avait toute son imagination que dans l’ordre de l’ observation historique et morale. Encore une fois, il y a dan
ar la Suisse, les bords du Rhin et la Hollande, et acheva son cours d’ observations par l’Angleterre (octobre 1729). Il eut pour intr
77 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre IV. La folie et les lésions du cerveau »
ne altération appréciable. Dans la manie chronique, il a fait la même observation pour la moitié des cas. Quant à M. Leuret, on peu
nce. Je crois ces corrections excellentes, mais elles sont dues à une observation psychologique plus exacte, et ne découlent ni de
ouvrage sur les phrénopathies, aussi remarquable par la finesse de l’ observation que par la circonspection du jugement, par la ric
ès savant et très compliqué, dont le point de départ est emprunté à l’ observation psychologique de l’état normal. Il y distingue si
78 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XXI. Philosophie positive »
mènes dont l’analogie a été saisie, prétend cependant, partout, que l’ observation est seule scientifique et décompose l’art d’obser
ifique et décompose l’art d’observer en trois modes irréductibles « l’ observation pure, — l’expérimentation, — et la comparaison »,
chose d’aussi vieux et d’aussi borné que la première méthode venue d’ observation , pratiquée dans les sciences physiques ! Rien de
ique renfermées en ces petits engins. Mais, allez ! en restant dans l’ observation et dans le connaissable, — comme il dit en galloi
79 (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Édouard Gourdon et Antoine Gandon » pp. 79-94
e j’incline vers le souvenir personnel, ou, du moins, vers une de ces observations faites sur le vif à côté de soi. Louise est l’his
, ce travailleur à l’emporte-pièce, sobre, mordant et sec, chez qui l’ observation ne monte jamais jusqu’à l’idéal, — qui n’est cepe
rvation ne monte jamais jusqu’à l’idéal, — qui n’est cependant qu’une observation supérieure. Il y a un mot dans le livre de Gourdo
rterait quand ce serait un conte, si ce conte était vrai de nature, d’ observation , d’accent ? Tout ce qui est vrai est assez réel.
80 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » pp. 397-399
p de méthode, beaucoup d’érudition, beaucoup de citations, beaucoup d’ observations  ; mais les Ouvrages didactiques, surtout de cette
’analyse, des réflexions saines & judicieuses, ainsi que dans ses Observations sur le Traité des Etudes, où M. Gibert paroît cap
81 (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série « La comtesse Diane »
n de ces brefs alinéas supposera et résumera une masse considérable d’ observations particulières, en contiendra tout le suc, sera l’
de Pensées, c’est que, tard venus dans le monde et à une époque où l’ observation est plus et mieux pratiquée qu’elle ne l’a jamais
é et un genre futile. Un genre épuisé ; car ce ne sont jamais que des observations plus ou moins générales, des remarques explicativ
tation desquels se ramène tout l’effort du faiseur de maximes. Et ces observations générales, il y a beau temps qu’elles ont été fai
elles suppriment et sous-entendent, c’est le particulier, ce sont les observations spéciales que le moraliste est censé avoir faites
82 (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série « J.-J. Weiss  »
it, de verve, d’imagination drolatique ! Tant de philosophie ! tant d’ observations , de vues en tout sens et sur toutes choses ! Mais
ils et à Flaubert dans ses Essais. Il s’insurge à la fois contre leur observation sans entrailles et contre l’immoralité de leur mo
n drame, pourvu qu’il ait quelque vie et quelque envolée, l’absence d’ observation à l’observation triste. Il est vrai que ces indul
qu’il ait quelque vie et quelque envolée, l’absence d’observation à l’ observation triste. Il est vrai que ces indulgences enveloppe
la littérature positiviste et brutale des trente dernières années, l’ observation désenchantée et sèche, la conception fataliste de
83 (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série « Alphonse Daudet  »
sent trouver leur compte. Son originalité, c’est d’unir étroitement l’ observation et la fantaisie, de dégager du vrai tout ce qu’il
quent, c’est de refaire toujours le même livre, car le champ de leurs observations , si tant y a qu’ils aient besoin d’observer, est
à et là, mêle de l’émotion à l’exactitude des peintures et impose à l’ observation un choix de détails si rare et si délicat que, sa
dans les romans les plus « touchants » d’autrefois ; en même temps l’ observation est aussi exacte et la forme aussi travaillée que
. Tout cela, M. Alphonse Daudet l’a certes vu et entendu ; mais sur l’ observation exquise court, ainsi qu’une flamme légère, la fan
84 (1900) Le lecteur de romans pp. 141-164
vre d’art extrêmement complexe. Que le roman soit d’abord une œuvre d’ observation , personne n’y contredira. Sans doute, l’écrivain
evinent le mensonge, puisqu’elles ne les relisent pas. Car, c’est une observation qui fait honneur à l’instinct de la jeunesse : le
e elle-même, en la regardant en face avec des yeux bien clairs. Cette observation m’amène tout naturellement à en formuler une autr
la composition de l’œuvre. Il y aura là, pour un esprit avisé, mille observations à faire et mille comparaisons à établir. Il ne po
posé autrement que celui d’un Russe, d’un Anglais, d’un Allemand. Ces observations , ces rapprochements que j’indique ici rapidement,
85 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des recueils poétiques — Préfaces des « Odes et Ballades » (1822-1853) — Préface de 1823 »
e aujourd’hui à l’auteur d’ajouter à ce peu de lignes quelques autres observations sur le but qu’il s’est proposé en composant ces O
raire et un semblable système de composition. Nous arrêterons ici ces observations préliminaires qui exigeraient un volume de dévelo
86 (1830) Cours de philosophie positive : première et deuxième leçons « Deuxième leçon »
me des classifications, qui, comme toute autre, doit être traitée par observation , au lieu d’être résolue par des considérations a
orrespondants. II. Mais, avant d’exécuter, dans un tel esprit d’ observation , cette importante opération encyclopédique, il es
orcet a pu dire avec raison à cet égard : « Le matelot, qu’une exacte observation de la longitude préserve du naufrage, doit la vie
sentielle. Ainsi, la physique sociale doit être fondée sur un corps d’ observations directes qui lui Soit propre, tout en ayant égard
ce successives. Telle est l’intime relation générale que la véritable observation philosophique, convenablement employée, et non de
cise et beaucoup plus liée que celle des phénomènes terrestres. Cette observation , qui est si frappante dans l’étude effective des
insi, par exemple, dans certaines branches de la philosophie, c’est l’ observation proprement dite ; dans d’autres, c’est l’expérien
bles sciences naturelles, fondées, ainsi que toutes les autres, sur l’ observation , quoique, par l’extrême simplicité de leurs phéno
87 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. ALFRED DE MUSSET (La Confession d’un Enfant du siècle.) » pp. 202-217
e et féconde de tout un petit genre de proverbes dramatiques, mêlés d’ observation et de folie, de mélancolie et de sourire, d’imagi
effrayante vigueur, accusent dans l’écrivain de vingt-cinq ans75 une observation désespérément profonde ; malgré la crudité de l’e
eur dans l’imagination, tant de nerf dans le trait, tant de mordantes observations amassées, doit désormais viser à la composition d
olorées et comme inscrites sur un caillou blanc. A ne prendre que les observations et maximes morales qui abondent dans ce livre, on
88 (1911) La valeur de la science « Première partie : Les sciences mathématiques — Chapitre II. La mesure du temps. »
. Il nous est imposé et nous n’y pouvons rien changer. Je n’ai qu’une observation à ajouter. Pour qu’un ensemble de sensations soit
corrigées de temps en temps, et les corrections se font à l’aide des observations astronomiques ; on s’arrange pour que l’horloge s
ès la loi de Newton, serait plus petite que celle qui est déduite des observations , si on ne faisait la correction relative au ralen
pratique, parce qu’elle serait beaucoup plus faible que les erreurs d’ observation  ; sa nécessité théorique n’en subsiste pas moins
89 (1883) Le roman naturaliste
conditions d’un art vraiment naturaliste, qui sont : la probité de l’ observation , la sympathie pour la souffrance, l’indulgence au
le fond. 15 septembre 1896. Le roman réaliste en 1875 C’est une observation souvent faite qu’entre les formes consacrées de l
e de l’histoire, parvient à persuader aux artistes que toutes leurs «  observations  », même les plus vulgaires, les plus insignifiant
qui ne manquait pas, en son style tourmenté, de certaines qualités d’ observation fidèle, et d’une émotion peut-être plus nerveuse
non sans quelque fierté : “Il y a deux voitures de maîtres » Voilà l’ observation vraie, celle qu’on rencontre précisément parce qu
e un caractère ; qui doit dépenser à ses tableaux une peine infinie d’ observation  ; qui possède enfin des qualités d’invention et d
de l’Idumée, le sultan de Palmyre et des marins d’Éziongaber » ? Ces observations de détail ne laissent peut-être pas d’avoir ici l
et, les ayant rencontrés, il lui a paru qu’ils étaient dignes de son observation et de son pinceau. A-t-il réussi à vous les faire
blir entre les sons et les couleurs cette commune mesure ; — et cette observation pourrait déjà suffire. En second lieu, quand la l
uelle inhabileté coutumière d’exprimer le sentiment et de pratiquer l’ observation morale. Réalistes, naturalistes, impressionnistes
e vous ne l’imitez pas dans sa diversité ! Le fait est que le champ d’ observation où la plupart de nos romanciers se renferment est
restreint : c’est un effet de la centralisation littéraire ; et leur observation , en général, ne va pas assez profondément, mais s
urante, et, chose bizarre ! sous prétexte d’exactitude entière dans l’ observation , c’est précisément aboutir à ne représenter des c
à l’heure : il importe beaucoup moins maintenant. La qualité de votre observation dépendra bien moins de la patience ou de la préci
avec un peu d’habileté, de pouvoir introduire tout l’arriéré de leurs observations et tout « le stock », en quelque manière, de leur
e cette disposition d’esprit à rétrécir de plus en plus le champ de l’ observation . Et comment pourrait-il en aller autrement ? Ce p
dans quelques quartiers de Paris. Mais je voudrais précisément que l’ observation du romancier passât quelquefois la barrière, s’ét
ale, on perd le sens de l’ensemble et l’habitude même de la véritable observation . C’est un homme précieux qu’un habile oculiste, q
niversellement humain, voilà pour l’art, soit comme engagé dans votre observation même. Autrement, si votre roman ou votre Mémoire
sumons-le d’un mot qui ramène la discussion à son point de départ : l’ observation devient moins large à mesure qu’elle devient plus
y a pas autrement, ni ne peut y avoir d’expérimentation ; il n’y a qu’ observation  ; et dès lors c’est assez pour que la théorie de
mais réalisé, mais enfin qu’il rêve ou qu’il croit rêver ? le roman d’ observation et d’expérimentation, si l’on tient à ce mot mal
ola se moque lorsqu’il prétend qu’on lui demanderait « de sortir de l’ observation et de l’expérience pour baser ses œuvres sur l’ir
e que, du milieu des remarques patiemment accumulées, de la foule des observations prises, du fatras des notes recueillies, on dégag
lié, les Trois Mousquetaires ou les Mémoires du diable, — au nom de l’ observation des choses et de l’expérimentation de l’homme. Si
de l’observation des choses et de l’expérimentation de l’homme. Si l’ observation de M. Zola n’est pas d’un « réaliste », j’ajoute
la Basse-Bretagne ou de la Normandie, ou que vous ayez promené votre observation vagabonde sur les bords du lac Asphaltite ou sur
e voir au-delà du visible. C’est un psychologue, sans doute, mais son observation ne démêle que ce qui se laisse lire sur les visag
bérément limité le domaine de l’art au cercle étroit et familier de l’ observation quotidienne ? et qui donc a plus nettement revend
I Et, d’abord, s’il est vrai, comme je crois l’avoir montré, que l’ observation en quelque sorte hostile, ironique, railleuse tou
emps aussi vous y reconnaissez le signe d’une prodigieuse puissance d’ observation . On ne crée la langue avec ce bonheur de trouvail
cadres du roman de la vie réelle tout ce qu’il y avait de richesse d’ observation psychologique et morale dans nos grands sermonnai
liot. Il est curieux, et peut-être instructif, de considérer ce don d’ observation à l’œuvre. George Eliot ne voit pas les animaux e
us obscur, de plus secret en nous. Sous ce rapport, c’est un trésor d’ observations psychologiques profondes et subtiles que l’œuvre
anquent de ce point d’appui que l’imagination elle-même, et surtout l’ observation du réel, trouvent dans une vaste, solide, et dive
urs le goût d’une composition moins artificielle et plus libre, d’une observation plus minutieuse, plus patiente, plus exacte, d’un
ersonne, eût relevé de la critique plutôt que du roman. Mais la seule observation que je veuille faire, c’est qu’il n’y a pas dans
la Faustin. Peut-on se faire une plus fausse idée des conditions de l’ observation  ? et n’avais-je pas raison de dire que M. de Gonc
t née spontanément, mais qui, comme toutes les autres est sortie de l’ observation , de la comparaison, et de la classification des œ
n’est pas nécessaire, on les fait entrer dans un semblant d’action. L’ observation , dit-on, en suggère quelques-unes ; les livres, l
et faire cependant de bon roman naturaliste. Au moins y faut-il de l’ observation  ; et, — comme nous avons eu déjà l’occasion d’en
agination est maîtresse d’erreurs. C’est là précisément ce qui rend l’ observation si longue, et l’imitation de la vie si difficile.
non pas cependant moins faux que les héros du drame romantique. Car l’ observation ne consiste pas seulement à savoir ouvrir les yeu
lus longues, sont aussi plus oiseuses ; que la qualité propre de leur observation a quelque chose de plus banal ; et qu’enfin leurs
is un troisième, s’élevant plus haut, — et comme qui dirait jusqu’à l’ observation sociale, — a remarqué le premier que, « dans leur
r le noter que ce que sa banalité même semblait devoir soustraire à l’ observation  : « La grand’route, devant sa porte, se déroulait
tateur, ni par la singularité des aventures, ni par la nouveauté de l’ observation , ni par l’originalité des caractères, il faut pou
ions ici nous aventurer sur celui de « l’utilitarisme ». Mais, si ces observations n’étaient pas inutiles à faire, les voilà faites.
le bien aussi qu’il a l’œil d’un observateur, quoique, jusqu’ici, son observation n’ayant porté sur rien de bien intéressant, on n’
ou grotesques de son imagination échauffée. Nulle conscience et nulle observation , nulle vérité, nulle exactitude, tous les effets
ien, discerner quelque trace et reconnaître au moins quelque effort d’ observation  ; mais ici, c’est vainement qu’on en chercherait
nque de sympathie pour autre chose qu’eux-mêmes, c’est ainsi que leur observation , quand encore ils daignaient observer, n’a pas pé
omique involontaire s’obtient précisément grâce à l’insuffisance de l’ observation . Les personnages de M. Zola, les moins complexes,
urnal ou de la Pairie les lui eussent redemandés. Cette pauvreté de l’ observation dans les romans de M. Zola n’est qu’une juste con
e l’y obliger. Mais puisqu’il sait compter, je voudrais qu’il fît une observation  : c’est que ses romans se vendent d’autant mieux
e grossièreté de langage, ou cette même insuffisance et banalité de l’ observation , ou ce même manque enfin de sens moral, dont il s
ué, tout ce que M. Daudet a dépensé de scrupule et d’art dans cette «  observation  » : je dirais « création », si je ne craignais de
n’aurait rendu que ce seul service de ramener le roman de mœurs à une observation plus scrupuleuse de la nature et une imitation pl
umain. En même temps, il élargissait, il enrichissait le champ de son observation et de son expérience ; et, en étudiant de plus pr
t ; et j’ajoute qu’en cherchant la raison d’une certaine profondeur d’ observation psychologique qu’il faut lui reconnaître, je n’en
re portrait ne montre pas notre squelette », de même il a fait de ses observations morales le support secret et la substance intérie
aurait manquer absolument nulle part ; et puis, la nature même de son observation devait nécessairement y conduire, tôt ou tard, le
e, au sens où l’on a quelquefois entendu le mot, que la justesse de l’ observation et l’illusion de vérité que donne le récit : ains
me en France, moins réels, mais non pas moins vrais peut-être ; d’une observation moins particulière et moins britannique, pour ain
isique dans « la haute et froide vallée de l’Engadine », mais là où l’ observation ne fait que courir à fleur de peau, là où l’on gl
90 (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXIIIe entretien. La Science ou Le Cosmos, par M. de Humboldt (2e partie). Littérature de l’Allemagne. » pp. 289-364
e bien peu de temps. « Un second phénomène qui provoquait nos muettes observations , ce fut la forme et le contenu de ses dernières l
l’exposer y sont également discutées. Tout ce qui tient au détail des observations des faits particuliers, et aux souvenirs de l’ant
ion croissante des instruments, et la sphère sans cesse agrandie de l’ observation , ne tarde pas à vieillir. Les ouvrages sur les sc
la disproportion de nos connaissances entre ce qui est accessible à l’ observation et ce qui s’y refuse. Cette subordination de la p
’altérant, d’autres classes d’animaux, tant sauvages que privés ; les observations positives que l’on a recueillies sur les limites
me d’un vaste tableau de la nature, ce que la science, fondée sur des observations rigoureuses et dégagée de fausses apparences, nou
lation intelligente de la nature, à la peinture de paysage, enfin à l’ observation directe des grandes formes du règne végétal. Il n
et noble caractère. Les écrits de Cicéron prouvent la vérité de cette observation . On sait, il est vrai, qu’il a fait de nombreux e
ntagneuse de la Palestine que le climat est de nature à provoquer ces observations . La variété ne manque pas non plus à la poésie de
91 (1900) Le rire. Essai sur la signification du comique « Chapitre III. Le comique de caractère »
ière de l’œuvre. Elle se manifeste, dès le début, par deux méthodes d’ observation bien différentes. Si paradoxale que cette asserti
doxale que cette assertion puisse paraître, nous ne croyons pas que l’ observation des autres hommes soit nécessaire au poète tragiq
poète multiplié, le poète s’approfondissant lui-même dans un effort d’ observation intérieure si puissant qu’il saisit le virtuel da
lui à l’état d’ébauche ou de simple projet. Tout autre est le genre d’ observation d’où naît la comédie. C’est une observation extér
Tout autre est le genre d’observation d’où naît la comédie. C’est une observation extérieure. Si curieux que le poète comique puiss
dérobe à notre conscience. C’est donc sur les autres hommes que cette observation s’exercera. Mais, par là même, l’observation pren
autres hommes que cette observation s’exercera. Mais, par là même, l’ observation prendra un caractère de généralité qu’elle ne peu
e même nature ici que dans les sciences d’induction, en ce sens que l’ observation est extérieure et le résultat généralisable. Nous
ême coup le plus grand nombre possible de personnes. Voilà pourquoi l’ observation comique va d’instinct au général. Elle choisit, p
92 (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Le Comte Léon Tolstoï »
pages semblera équivaloir aux expériences de plus d’années, à plus d’ observations et de souvenirs qu’il n’eût paru croyable qu’un s
lation des détails vus de près, par la précision et le minutieux de l’ observation personnelle, par cette originalité et ce pittores
iers mais précisés, les sensations vives fraîchement remémorées d’une observation plus attentive et plus charmée, plus immédiatemen
e stylé, les recommande, sans qu’ils importent par autre chose qu’une observation , une imagination, une expression aussi proche de
ation de romans, un des plus vastes et des plus véridiques recueils d’ observations sur les mœurs et les individus dans la série pres
s plus grands créateurs d’hommes littéraires, et par les dons mêmes d’ observation véridique qui le font représenter la vie intérieu
t des modèles et des pareils ; saisis ainsi par de merveilleux dons d’ observation directe dans ce qu’ils ont de différent et de par
t le romancier russe, en dépit de son réalisme et de l’étendue de son observation , à laisser de singulières lacunes dans sa descrip
nthèse. Cet excellence présuppose chez l’auteur de merveilleux dons d’ observation , d’imagination et de souvenir. Il fallut que, se
le cerveau de Tolstoï était incapable de ces spéculations, et ni ses observations en se fondant en types, ni sa faculté verbale en
93 (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Conclusions »
e sont des artistes fort peu artificieux et qui malgré la place que l’ observation tient dans leur œuvre, s’y mettent tout entiers.
l’empêche de bien voir et de penser. Il n’en est pas moins vrai que l’ observation artistique ne saurait se passer de cet élément et
ions, de sympathies et d’antipathies dictées par le tempérament, de l’ observation scientifique qui est purement perceptive et intel
peines et nos joies. Ceux de Tolstoï le déterminèrent à abandonner l’ observation d’un monde qui le froissait sans cesse et perdire
t connaître. Mais celles-ci étaient de force à résister : le don de l’ observation ôtait d’une délicatesse et d’une perspicacité mer
u, à les arrêter et les décomposer au passage, tourmenté par l’amas d’ observations psychologiques antérieures qui encombrent sa mémo
premières œuvres à une ordonnance plus libre. Le seul héritier de son observation concise et nuancée, de ses analyses Fragmentaires
française ; il faut donc croire que le mélange de bonté attristée, d’ observation délicate et de haute méditation qui le caractéris
bonne partie du public, que celui-ci tient moins à la profondeur de l’ observation et de l’analyse, à la perfection de la compositio
l et surtout pictural extrême, d’une grande science et d’une profonde observation , mais de peu de prise sur le public qui continuai
94 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre troisième. L’esprit et la doctrine. — Chapitre I. Composition de l’esprit révolutionnaire, premier élément, l’acquis scientifique. »
ange et de Laplace327. Dans l’astronomie, la suite des calculs et des observations qui, de Newton à Laplace, transforment la science
ssaye l’effet du chaud et du froid sur les tissus vivants, publie des observations sur les plantes et sur les insectes. — Rousseau,
e latente ou expresse, ils décrivaient l’homme et accommodaient leurs observations au type préconçu. Les écrivains du dix-huitième s
épendent tout entières, non de ce que la révélation, mais de ce que l’ observation aura fourni. Les sciences morales se détachent de
créditer chez nous au commencement du dix-neuvième siècle, mais que l’ observation renouvelée, la pathologie mentale instituée et le
95 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre XIII : De la méthode »
est la traduction complète ; c’est celle que donnent les progrès de l’ observation . Excusez ces formules ; j’arrive aux exemples pré
. Mais vous voyez en même temps par quel procédé ils l’accroissent. L’ observation directe, telle que la fait le vulgaire, leur four
ou d’enseigner le français aux enfants ; non sans raison. Réduite à l’ observation directe, la psychologie ne peut pas découvrir de
nce, son objet est de découvrir des faits inconnus, inaccessibles à l’ observation directe ; et si on la dédaigne, c’est qu’elle n’e
ou modifier l’objet observé. Elle remplace cet instrument, lorsqu’à l’ observation directe employée par Reid, elle substitue l’étude
96 (1874) Premiers lundis. Tome II « Poésie — Alphonse Karr. Ce qu’il y a dans une bouteille d’encre, Geneviève. »
de ceux du jour. Il a des portions d’une finesse et d’une raillerie d’ observations délicieuses ; tout le début, qui nous déroule l’i
e débauche aussi que tant de grâce, de sensibilité, d’esprit fin et d’ observation morale, s’employant et s’affichant uniquement pou
97 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre VI. De la littérature latine sous le règne d’Auguste » pp. 164-175
littérature latine, avant et depuis la perte de la liberté, offre à l’ observation des différences remarquables. Les habitudes répub
t possible de la recommencer ici ; mais je développerai seulement une observation importante pour le système de perfectibilité que
re ancienne, ni l’analyse philosophique des impressions morales, ni l’ observation approfondie des caractères, ni les symptômes inap
98 (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Marcel Prévost et Paul Margueritte »
t chaste  sans que cette réserve coûte rien à la belle franchise de l’ observation .) Une particularité de ce roman, c’est qu’il atte
aient cette mer bleue qui les entourait… » Ainsi le récit patient, d’ observation minutieuse, se trouve soulevé, vers la fin, par u
rivains encore jeunes, tant de sérieux, d’intelligence, de sagesse, d’ observation curieuse, une science déjà si avancée de la vie e
99 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 239-252
ue nous nous fussions proposé d’y prouver encore, contre l’Auteur des Observations critiques, non seulement que le Poëme de l’Abbé M
e est opposée aux vrais talens, combien elle nuit au bonheur.   *. Observations critiques sur différens Poëmes de la Peinture, pa
a Peinture, pag. 421. *. Réflexions sur la Poésie, chap. VII. **. Observations critiques, pag. 418. *. « Les deux Poëmes Latin
100 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 8-23
bien avancée. Je l’avoue ; mais que conclure de là contre ma derniere observation  ? Car l’âge où Racine produisit Athalie, répond p
r ce sujet, j’en suis revenu au mot de M. le Duc de Bourgogne ». Une observation qui a échappé aux Critiques, c’est que, dans tous
docilité à profiter des critiques de ses amis, à se régler sur leurs observations , & à bannir de ses Tragédies les défauts qu’i
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