s dire tout simplement que la première idée intuitive correspond à un
objet
plus remarquable que la seconde. Mais comment jug
et plus remarquable que la seconde. Mais comment jugeons-nous que cet
objet
est plus remarquable ? C’est ce que j’ai recherch
ite non-euclidienne, c’est avant tout qu’elle diffère peu de certains
objets
naturels remarquables dont la droite non-euclidie
? cela veut dire : pouvons-nous imaginer un monde où il y aurait des
objets
naturels remarquables affectant à peu près la for
que tous nos instruments de mesure grandiraient en même temps que les
objets
mêmes qu’ils servent à mesurer. Le monde, après c
ordonnées du point correspondant. Je suppose d’autre part qu’à chaque
objet
du premier monde, corresponde dans le second un o
art qu’à chaque objet du premier monde, corresponde dans le second un
objet
de même nature placé précisément au point corresp
és, exemptes de toute idée de mesure. L’étude de ces propriétés est l’
objet
d’une science qui a été cultivée par plusieurs gr
ment doit-on s’arrêter ? On s’arrêtera d’abord quand on arrivera à un
objet
qui tombe sous nos sens ou que nous pouvons nous
plume sur un papier blanc, et qu’ils ne peuvent se représenter qu’un
objet
ou mieux les impressions que cet objet ferait sur
e peuvent se représenter qu’un objet ou mieux les impressions que cet
objet
ferait sur leurs sens. Quand ils cherchent à se r
t, ils se représentent les impressions que leur feraient éprouver des
objets
très petits. Il est inutile d’ajouter que deux ob
nt éprouver des objets très petits. Il est inutile d’ajouter que deux
objets
différents, quoique l’un et l’autre très petits,
ent. En d’autres termes, comment savons-nous si le point occupé par l’
objet
A à l’instant α est le même que le point occupé p
upé par l’objet A à l’instant α est le même que le point occupé par l’
objet
B à l’instant β, ou mieux encore, qu’est-ce que c
ore, qu’est-ce que cela veut dire ? Je suis assis dans ma chambre, un
objet
est posé sur ma table ; je ne bouge pas pendant u
a table ; je ne bouge pas pendant une seconde, personne ne touche à l’
objet
; je suis tenté de dire que le point A qu’occupai
uche à l’objet ; je suis tenté de dire que le point A qu’occupait cet
objet
au début de cette seconde est identique au point
fin ; pas du tout : du point A au point B il y a 30 kilomètres, car l’
objet
a été entraîné dans le mouvement de la Terre. Nou
entraîné dans le mouvement de la Terre. Nous ne pourrons savoir si un
objet
, très petit ou non, n’a pas changé de position ab
n. Mais alors nous pouvons nous demander si la position relative d’un
objet
par rapport à d’autres objets a varié ou non, et
us demander si la position relative d’un objet par rapport à d’autres
objets
a varié ou non, et d’abord si la position relativ
tres objets a varié ou non, et d’abord si la position relative de cet
objet
par rapport à notre corps a varié ; si les impres
rapport à notre corps a varié ; si les impressions que nous cause cet
objet
n’ont pas changé, nous serons enclins à juger que
n’a pas changé non plus ; si elles ont changé, nous jugerons que cet
objet
a changé soit d’état, soit de position relative.
s plus loin. Nous arrivons donc à savoir si la position relative d’un
objet
par rapport à notre corps est ou non restée la mê
e corps est ou non restée la même. Si maintenant nous voyons que deux
objets
ont conservé leur position relative par rapport à
rt à notre corps, nous concluons que la position relative de ces deux
objets
l’un par rapport à l’autre n’a pas changé ; mais
hose que nous connaissions directement c’est la position relative des
objets
par rapport à notre corps. A fortiori ce n’est q
encore cette croyance est-elle trompeuse) si la position absolue de l’
objet
a changé. En somme, le système d’axes de coordonn
d’axes de coordonnées auxquels nous rapportons naturellement tous les
objets
extérieurs, c’est un système d’axes invariablemen
nter l’espace absolu ; quand je veux me représenter simultanément des
objets
et moi-même en mouvement dans l’espace absolu, en
ésente moi-même immobile et regardant se mouvoir autour de moi divers
objets
et un homme qui est extérieur à moi, mais que je
ous. Bien des gens répondront oui et diront qu’ils « localisent » les
objets
extérieurs. Qu’est-ce à dire ? Localiser un objet
« localisent » les objets extérieurs. Qu’est-ce à dire ? Localiser un
objet
, cela veut dire simplement se représenter les mou
ent pas la préexistence de la notion d’espace. Si nous supposons deux
objets
différents qui viennent successivement occuper la
ative par rapport à nous, les impressions que nous causeront ces deux
objets
seront très différentes ; si nous les localisons
t pas bien ce qu’ils pourraient avoir de commun. Mais, étant donné un
objet
, on peut concevoir plusieurs séries différentes d
que c’est à notre propre corps que nous rapportons naturellement les
objets
extérieurs ; que nous transportons pour ainsi dir
tre. Comme il n’en est pas ainsi, nous devons, avant de rapporter les
objets
extérieurs à ces axes fictifs, supposer notre cor
y aurait ni espace, ni géométrie ; c’est en vain qu’autour de lui les
objets
extérieurs se déplaceraient, les variations que c
effet de faire varier les impressions produites sur nos sens par les
objets
extérieurs ; d’autres causes peuvent également le
es ne peuvent pas être corrigés de la sorte (c’est ainsi que quand un
objet
extérieur s’est déplacé, nous pouvons en nous dép
pouvons en nous déplaçant nous-mêmes nous replacer par rapport à cet
objet
dans la même situation relative de façon à rétabl
ve de façon à rétablir l’ensemble des impressions primitives ; si cet
objet
ne s’est pas déplacé, mais a changé d’état, cela
mouvements de mon corps dans l’espace géométrique. Autre exemple. Un
objet
s’est déplacé devant mon œil, son image se formai
une même image qui s’est déplacée ? C’est parce que je puis suivre l’
objet
de l’œil et, par un déplacement de l’œil volontai
étine et rétablir la sensation primitive. Je suppose que l’image d’un
objet
rouge soit allée du centre A au bord B de la réti
soit allée du centre A au bord B de la rétine, puis que l’image d’un
objet
bleu aille à son tour du centre A au bord B de la
son tour du centre A au bord B de la rétine ; je jugerai que ces deux
objets
ont subi le même déplacement. Pourquoi ? parce qu
nstater. Quoi qu’il en soit, l’explication est aisée. Supposons qu’un
objet
extérieur se soit déplacé ; si nous voulons que l
que les diverses parties de notre corps reprennent par rapport à cet
objet
leur position relative initiale, il faut que ces
s de corriger le changement externe produit par le déplacement de cet
objet
. Si donc la position relative de mon œil par rapp
ien ramener l’œil dans sa situation relative initiale par rapport à l’
objet
et rétablir ainsi les sensations visuelles primit
primitives, mais alors la position relative du doigt par rapport à l’
objet
aura changé et les sensations tactiles ne seront
t nous permet dans une certaine mesure de reconnaître la distance des
objets
. Quand on cherche à analyser ce sentiment, on con
ystèmes de notation dont la philosophie dispose. Quand nous parlons d’
objets
extérieurs, nous avons le choix, en effet, entre
, en effet, entre deux systèmes de notation. Nous pouvons traiter ces
objets
et les changements qui s’y accomplissent comme de
bsurde de parler d’une propriété de la matière qui ne pût pas devenir
objet
de représentation. Il n’y a pas de virtualité, ou
uent, d’appliquer en même temps les deux systèmes de notation au même
objet
, tout le monde nous l’accordera. Or, nous n’avons
point de vue idéaliste, et considérons par exemple la perception des
objets
qui occupent, à un moment donné, le champ visuel.
tion des objets qui occupent, à un moment donné, le champ visuel. Ces
objets
agissent, par l’intermédiaire de la rétine et du
moléculaires. Quel est le rapport de cette modification cérébrale aux
objets
extérieurs ? La thèse du parallélisme consistera
e l’état cérébral, supprimer par un coup de baguette magique tous les
objets
perçus sans rien changer à ce qui se passe dans l
e passe dans la conscience, car c’est cet état cérébral causé par les
objets
, et non pas l’objet lui-même, qui détermine la pe
ience, car c’est cet état cérébral causé par les objets, et non pas l’
objet
lui-même, qui détermine la perception consciente.
genre est absurde dans l’hypothèse idéaliste ? Pour l’idéalisme, les
objets
extérieurs sont des images et le cerveau est l’un
déaliste, que la modification cérébrale soit un effet de l’action des
objets
extérieurs, un mouvement reçu par l’organisme et
la perception, en effet, il y a la mémoire. Quand je me remémore les
objets
une fois perçus, ils peuvent n’être plus là. Mon
e, dans l’hypothèse idéaliste, il est impossible de se représenter un
objet
en l’absence complète de l’objet lui-même. S’il n
est impossible de se représenter un objet en l’absence complète de l’
objet
lui-même. S’il n’y a rien de plus dans l’objet pr
’absence complète de l’objet lui-même. S’il n’y a rien de plus dans l’
objet
présent que ce qui en est représenté, si la prése
ans l’objet présent que ce qui en est représenté, si la présence de l’
objet
coïncide avec la représentation qu’on en a, toute
la représentation qu’on en a, toute partie de la représentation de l’
objet
sera, en quelque sorte, une partie de sa présence
quelque sorte, une partie de sa présence. Le souvenir ne sera plus l’
objet
lui-même, je le veux bien ; il lui manquera pour
. Ensuite il n’existe que pour la personne qui l’évoque, tandis que l’
objet
fait partie d’une expérience commune. Enfin, quan
anisme à réagir immédiatement. Le corps ne se sent plus soulevé par l’
objet
aperçu, et comme c’est dans cette suggestion d’ac
tte suggestion d’activité que consiste le sentiment de l’actualité, l’
objet
représenté n’apparaît plus comme actuel : c’est c
achée de la représentation primitive ou, ce qui revient au même, de l’
objet
. Il est toujours présent, mais la conscience en d
nt dessine déjà quelques-unes des réactions motrices naissantes que l’
objet
réel (c’est-à-dire la représentation complète) au
ions motrices. Mais nous n’insisterons pas sur ce point, qui a fait l’
objet
d’un travail antérieur. Qu’il nous suffise de dir
ieur. Qu’il nous suffise de dire que, dans l’hypothèse idéaliste, les
objets
perçus coïncident avec la représentation complète
cident avec la représentation complète et complètement agissante, les
objets
remémorés avec la même représentation incomplète
élisme psychophysiologique y va devenir plus claire. Voici encore les
objets
qui peuplent le champ de ma vision ; voici mon ce
es déplacements de molécules et d’atomes occasionnés par l’action des
objets
extérieurs. Du point de vue idéaliste, je n’avais
Rien ne l’empêchera, semble-t-il, de considérer la représentation des
objets
extérieurs comme impliquée dans les modifications
tradiction véritable ? Un idéaliste a le droit de déclarer isolable l’
objet
qui lui donne une représentation isolée, puisque
r isolable l’objet qui lui donne une représentation isolée, puisque l’
objet
ne se distingue pas pour lui de la représentation
actions réciproques et de virtualités enchevêtrées, enfin à définir l’
objet
, non plus par son entrée dans notre représentatio
définitive. Or, vous avez commencé par vous donner un cerveau que des
objets
extérieurs à lui modifient, dites-vous, de manièr
à susciter des représentations. Puis vous avez fait table rase de ces
objets
extérieurs au cerveau et vous avez attribué à la
cérébrale le pouvoir de dessiner, à elle seule, la représentation des
objets
. Mais, en retirant les objets qui l’encadrent, vo
er, à elle seule, la représentation des objets. Mais, en retirant les
objets
qui l’encadrent, vous retirez aussi, bon gré mal
t isolé dans la représentation. Tenez-vous-en à votre hypothèse. Les
objets
extérieurs et le cerveau étant en présence, la re
fonction de l’état cérébral tout seul, mais de l’état cérébral et des
objets
qui le déterminent, cet état et ces objets forman
de l’état cérébral et des objets qui le déterminent, cet état et ces
objets
formant maintenant ensemble un bloc indivisible.
ionner, ou tout au moins exprimer, à eux seuls, la représentation des
objets
, ne saurait donc encore une fois s’énoncer sans s
quivalent de la représentation : c’est, nous le répétons, le tout des
objets
perçus qui entrera encore (cette fois dissimulé)
et nous ne pouvons nous représenter que des continus physiques et des
objets
finis. Les divers éléments de l’espace, que nous
identiques ou différents ? Ou, en d’autres termes ; quand je dis : l’
objet
A occupait à l’instant α le point qu’occupe l’obj
quand je dis : l’objet A occupait à l’instant α le point qu’occupe l’
objet
B à l’instant β, qu’est-ce que cela veut dire ? T
omme je l’ai expliqué, il ne s’agit pas de comparer les positions des
objets
A et B dans l’espace absolu ; la question n’aurai
estement aucun sens ; il s’agit de comparer les positions de ces deux
objets
par rapport à des axes invariablement liés à mon
in. Je constate qu’à l’instant α des impressions que j’attribuais à l’
objet
A m’étaient transmises les unes par une des fibre
je constate qu’à l’instant β, d’autres impressions que j’attribue à l’
objet
B me sont transmises, les unes par cette même fib
et b + b′, sans quoi nous n’aurions aucun moyen de reconnaître que l’
objet
B a pris la place de l’objet A. Je n’insiste donc
aurions aucun moyen de reconnaître que l’objet B a pris la place de l’
objet
A. Je n’insiste donc pas davantage et je rappelle
is points O M M′ soient en ligne droite. Cette condition que les deux
objets
forment leur image en O est donc nécessaire, mais
t pas tout ; jusqu’ici j’ai supposé que pour déterminer la place d’un
objet
, je faisais usage seulement de mon œil et d’un se
doigt reçoive à l’instant α une impression tactile que j’attribue à l’
objet
A. Je fais une série de mouvements, correspondant
nsmet de nouveau une impression tactile que j’attribue cette fois à l’
objet
B ; je fais ensuite une série de mouvements corre
née, mon premier doigt éprouve une impression tactile attribuable à l’
objet
B ? Pour répondre à cette question, ceux qui saur
géométrie raisonneraient comme il suit. Il y a des chances pour que l’
objet
A n’ait pas bougé entre les instants α et α′, ni
s pour que l’objet A n’ait pas bougé entre les instants α et α′, ni l’
objet
B entre les instants β et β′ ; admettons-le. À l’
l’objet B entre les instants β et β′ ; admettons-le. À l’instant α, l’
objet
A occupait un certain point M de l’espace. Or à c
ments et à la fin de cette série, à l’instant α′, j’ai constaté que l’
objet
A touchait mon second doigt. J’en conclus que ce
ffet d’amener le second doigt à la place du premier. A l’instant β, l’
objet
B est venu au contact de mon second doigt : comme
gt : comme je n’ai pas bougé, ce second doigt est resté en M ; donc l’
objet
B est venu en M ; par hypothèse il ne bouge pas j
second. À l’instant β′, ce premier doigt sera donc en M ; et comme l’
objet
B est également en M cet objet B touchera mon pre
mier doigt sera donc en M ; et comme l’objet B est également en M cet
objet
B touchera mon premier doigt. À la question posée
e ; et nous pouvons toujours expliquer les exceptions en disant que l’
objet
A a bougé entre les instants α et α′, ou l’objet
ions en disant que l’objet A a bougé entre les instants α et α′, ou l’
objet
B entre les instants β et β′. Mais l’expérience n
à dit un mot. Comment savons-nous que les impressions produites par l’
objet
rouge A à l’instant α, et par l’objet bleu B à l’
les impressions produites par l’objet rouge A à l’instant α, et par l’
objet
bleu B à l’instant β, si ces deux objets ont form
uge A à l’instant α, et par l’objet bleu B à l’instant β, si ces deux
objets
ont formé leur image au même point de la rétine,
ie pas bougé entre les instants α et β. Cela ne suffit pas pour notre
objet
. Supposons donc que j’aie remué d’une manière que
au point occupé par B à l’instant β ? Je suppose qu’à l’instant α, l’
objet
A était au contact de mon premier doigt et que de
tait au contact de mon premier doigt et que de même, à l’instant β, l’
objet
B touche ce premier doigt ; mais en même temps, m
ne serait pas altérée si le doigt n’a pas bougé, à la condition que l’
objet
A qui était au contact de ce doigt n’ait pas boug
raient le fait. Au début mon doigt D′ est au point M, au contact de l’
objet
a qui lui fait éprouver l’impression A′ ; je fais
t D′, c’est-à-dire au point M ; ce doigt D sera ainsi au contact de l’
objet
a, qui lui fera éprouver l’impression A. Je fais
osition du doigt D ne change pas, ce doigt reste donc au contact de l’
objet
a et continue à éprouver l’impression A. Je fais
D, c’est-à-dire au point M. Si, comme il est permis de le supposer, l’
objet
a n’a pas bougé, ce doigt D′ se trouvera au conta
r, l’objet a n’a pas bougé, ce doigt D′ se trouvera au contact de cet
objet
et éprouvera de nouveau l’impression A′ ; … C. Q.
pas toujours. Nous interprétons ce fait expérimental en disant que l’
objet
inconnu a qui cause l’impression A au doigt D est
objet inconnu a qui cause l’impression A au doigt D est identique à l’
objet
inconnu a′ qui cause l’impression A′ au doigt D′.
′ qui cause l’impression A′ au doigt D′. Et en effet quand le premier
objet
bouge, ce dont nous avertit la disparition de l’i
lement, puisque l’impression A′ disparaît également. Quand le premier
objet
reste immobile, le second reste immobile. Si ces
e premier objet reste immobile, le second reste immobile. Si ces ceux
objets
sont identiques, comme le premier est au point M
faits ne se vérifient pas, on l’expliquera aisément en disant que les
objets
extérieurs ont bougé. Si l’expérience réussit, on
us renseigne sur l’espace ; si elle ne réussit pas, on s’en prend aux
objets
extérieurs qu’on accuse d’avoir bougé ; en d’autr
s doute, mais vous en abusez ; à quoi bon faire bouger si souvent les
objets
extérieurs ? » En résumé, l’expérience ne nous pr
es représenter vides, et nous ne pouvons non plus nous représenter un
objet
ni dans l’espace à quatre, ni dans l’espace à tro
ulaires, correspondant aux mouvements qui permettraient d’atteindre l’
objet
qui les cause, qui permettraient, en d’autres ter
is un pareil mouvement relatif ne peut pas être quelconque, quand des
objets
sont en repos, leur mouvement relatif par rapport
lucinatoire qui constitue la perception extérieure se complète ; et l’
objet
, qui ne nous apparaissait que comme un quelque ch
, lorsqu’une sensation aura pour condition ordinaire la présence d’un
objet
plus ou moins éloigné de notre corps et que l’exp
us qu’elles nous appartiennent ; elles nous semblent faire partie des
objets
; nous croyons que la couleur verte, qui nous sem
s de couleur sont ainsi projetées hors de notre corps et revêtent les
objets
plus ou moins distants, meubles, murs, maisons, a
qu’un moyen ; nous n’y faisons pas attention ; c’est la couleur et l’
objet
désigné par la couleur qui seuls nous intéressent
nt pas ; désormais nous croyons percevoir directement la couleur et l’
objet
coloré comme situés à telle distance. — Par suite
elles sont stables, comme la couleur d’une pierre, d’une fleur, d’un
objet
tangible, ce qui est le cas le plus fréquent, ell
les nous semblent une qualité plus ou moins permanente et fixe de cet
objet
. La raison en est claire. Si longtemps que nous m
ons des amputés à l’endroit du toucher. La couleur n’est point dans l’
objet
ni dans les rayons lumineux qui en jaillissent ;
ui en jaillissent ; car, en beaucoup de cas, nous la voyons lorsque l’
objet
est absent et lorsque les rayons lumineux manquen
est absent et lorsque les rayons lumineux manquent. La présence de l’
objet
et des rayons lumineux ne contribue qu’indirectem
couleur et la figure apparente naissent d’elles-mêmes, sans qu’aucun
objet
extérieur ni aucun faisceau de rayons lumineux éb
ébranle directement ni indirectement le nerf. Lorsqu’on a regardé un
objet
lumineux ou fort éclairé, l’excitation de la réti
suelles complètes qui survivent et se prolongent en l’absence de leur
objet
. Selon les circonstances, tantôt les parties plus
claires, et ses parties plus obscures aux parties plus obscures de l’
objet
; tantôt c’est l’inverse. Dans ce second cas, les
urs de l’image consécutive sont les complémentaires des couleurs de l’
objet
; en d’autres termes, là où l’objet est rouge, el
complémentaires des couleurs de l’objet ; en d’autres termes, là où l’
objet
est rouge, elle est d’un bleu vert ; là où l’obje
es termes, là où l’objet est rouge, elle est d’un bleu vert ; là où l’
objet
est jaune, elle est bleue ; là où l’objet est ver
st d’un bleu vert ; là où l’objet est jaune, elle est bleue ; là où l’
objet
est vert, elle est d’un rose rouge, et réciproque
i, étant donnée une sensation visuelle à laquelle ne correspond aucun
objet
extérieur, elle provoque le jeu d’un mécanisme in
s ordinaires, lorsque la cause ou condition ordinaire, c’est-à-dire l’
objet
, est présent et occupe l’endroit désigné, lorsqu’
ltérieur, qu’ils les reportent au-delà, jusqu’à l’endroit où sont les
objets
. — En troisième lieu, on voit que le jugement loc
ar rapport à l’autre dans l’ordre inverse, ce qui est le cas pour les
objets
visibles, nous situerons dans l’ordre inverse les
x sensations qui en dérivent. En effet, sur la rétine, les images des
objets
sont renversées ; les pieds d’une figure sont en
tre marche, pour aller couvrir de notre main la surface éclairée de l’
objet
qui nous envoie ces rayons. Or il n’y a que ces d
nombre des pas et l’amplitude du geste par lesquels, en atteignant l’
objet
, nous reproduirons en nous tel état antérieur qui
qui nous était agréable ou utile, par lesquels, en nous écartant de l’
objet
, nous éviterons tel état antérieur qui nous était
opère le premier ébranlement nerveux dont elles sont la fin, tantôt l’
objet
extérieur qui provoque cet ébranlement nerveux. C
e corps. Nous nous le représentons comme nous ferions pour tout autre
objet
dont nos yeux ont l’expérience. Chaque sensation
ation générale et déjà décrite. Nous situons nos sensations comme les
objets
, par l’image associée de telles sensations muscul
isuelles qui notent cet organe parmi les autres organes et les autres
objets
notés de la même façon. Tout cela est l’œuvre de
ation visuelle reçoit une situation apparente, et que nous voyons les
objets
à telle distance, dans telle direction, avec tell
’affaiblissement de la couleur, il n’a aucune idée de la position des
objets
visibles. Le plus souvent, au moment où pour la p
oment où pour la première fois il voit clair, il croit « que tous les
objets
qu’il regarde touchent ses yeux, de même que les
que tous les objets qu’il regarde touchent ses yeux, de même que les
objets
qu’il tâte touchent sa peau47 ». Ainsi parlaient
mois, et un mois après l’abaissement de la seconde cataracte, que les
objets
lui semblèrent situés plus loin, quoique pourtant
sensations, décider de la situation, de la forme, de la grandeur des
objets
, les reconnaître. Il fallut que le toucher, lente
du temps pour accorder les diverses sensations visuelles que le même
objet
leur fournit selon ses diverses distances, et pou
der toutes ensemble avec les sensations musculaires et tactiles que l’
objet
leur a déjà fournies. À cet égard, l’exemple le p
oiture, les yeux couverts par un mouchoir lâche de soie. « Le premier
objet
qu’elle remarqua fut une voiture de louage : qu’e
diriger à peu près sa tête et ses yeux du côté où apparaissaient les
objets
éclairés ; mais chez elle cet art était tout à fa
ncore éprouver la plus grande difficulté à découvrir la distance d’un
objet
; car, lorsqu’un objet était tenu tout près de so
grande difficulté à découvrir la distance d’un objet ; car, lorsqu’un
objet
était tenu tout près de son œil, elle le cherchai
elle faisait le geste de saisir tout près de son visage, alors que l’
objet
était très loin d’elle… ». — Lorsque au bout de s
te des couleurs, de leurs nuances, de leur nom et aussi de beaucoup d’
objets
, « mais rien encore qui ressemblât à une connaiss
lait une infinité de tentatives inutiles pour diriger son œil vers un
objet
; de sorte que, lorsqu’elle essayait de le regard
it sa tête en diverses directions, jusqu’à ce que son œil eût saisi l’
objet
à la recherche duquel il s’était mis ». En effet,
élangée. — Jusqu’ici, nulle idée de la distance et de la position des
objets
, sauf lorsqu’une induction tirée du toucher les s
r les situe tout contre l’œil. Sans doute on peut déjà reconnaître un
objet
par la couleur, la vivacité, les caractères de sa
pendices musculaires. — D’abord nous l’accommodons à la distance de l’
objet
, en le disposant de telle sorte que l’image lumin
ibres musculaires de l’iris. — En outre, quand nous regardons le même
objet
avec nos deux yeux, ces deux yeux convergent plus
ec nos deux yeux, ces deux yeux convergent plus ou moins, selon que l’
objet
est plus ou moins proche. Or cette convergence pl
oteurs de l’œil. Partant, selon la distance plus ou moins grande de l’
objet
, nous avons telle ou telle sensation musculaire d
ou telle sensation musculaire de l’œil. — D’autre part, suivant que l’
objet
est dans telle ou telle direction par rapport à n
es qui, joints aux premiers, achèvent de déterminer la direction de l’
objet
, par l’association qu’ils ont contractée avec l’i
ue l’autre soit altérée ; ce que nous exprimons en disant que le même
objet
tangible passe régulièrement, selon la distance,
n de tous les jugements et de toutes les erreurs de l’œil. Ils sont l’
objet
d’une science entière, mais ils se ramènent tous
t apprendre quelles autres sensations de la vue ou des autres sens un
objet
que nous voyons excitera en nous, si nous portons
nous portons en avant nos yeux ou notre corps, si nous regardons cet
objet
de différents côtés, si nous le palpons, etc. Le
laire que l’œil doit éprouver pour avoir la sensation rétinienne d’un
objet
situé à trente centimètres. À ce moment encore, l
de l’effort musculaire par lequel nos membres atteindront tel ou tel
objet
. VI On voit maintenant pourquoi une sensati
nanime, tout à fait précise et décidée. Sans doute, pour percevoir un
objet
nouveau, il leur faut plus de temps qu’à nous, pu
l’explorer en détail par le toucher. Mais, cela fait, quel que soit l’
objet
, une sphère, un cube, même une étendue considérab
manque, disent-ils, que ce que vous appelez l’idée de la couleur ; l’
objet
est pour nous ce qu’est pour vous un dessin, une
une simple diminution de la convergence des yeux, nous jugeons qu’un
objet
est de vingt pas plus éloigné qu’un autre. En un
emps très court et par une perception qui nous semble instantanée, un
objet
tout entier, une chaise, une table, un personnage
et tout entier, une chaise, une table, un personnage, bien plus, si l’
objet
est éloigné, une prairie entière, tout un groupe
otre œil est au point de jonction des rayons lumineux qui partent des
objets
, c’est-à-dire au sommet du compas que forment deu
pendant ce coup d’œil sont simultanées, et, de cette façon, tous les
objets
extérieurs qu’elles nous révèlent sont perçus, po
s besoin. D’autre part, les très petites distances et les très petits
objets
sont, encore du ressort de la vue. À cet égard, l
laire ne comprend-il point d’images qui correspondent aux très petits
objets
, à la forme et à la proximité de deux fils dans u
es plans colorés, à la présence, à la forme, au mouvement de tous les
objets
situés hors de la portée de notre main, comme les
es en des points de notre corps, nous concevons et nous affirmons des
objets
situés au-delà de notre corps, c’est-à-dire extér
pporte à la jambe gauche ; là-dessus, je conçois et j’affirme quelque
objet
chaud, un courant d’air chaud, un poêle, un foyer
erminé et précis, plus je détermine avec précision l’emplacement de l’
objet
. C’est ce qui arrive pour les sensations de conta
moyen de sensations pareilles, nous pouvons très exactement situer l’
objet
; leur emplacement est très précis ; partant, l’e
bjet ; leur emplacement est très précis ; partant, l’emplacement de l’
objet
ne l’est pas moins. — Cet emplacement est bien pl
git de sensations de couleur ; partant, en ce cas, l’emplacement de l’
objet
l’est encore bien davantage. — À présent, considé
apparence étendue et continue ; nous concevrons et nous affirmerons l’
objet
extérieur comme étendu et continu. C’est là aujou
pied s’appuie, la portion de table sur laquelle s’étale notre main, l’
objet
éloigné que désigne notre sensation de couleur. N
l’étendue et de la continuité de notre sensation, pour attribuer à l’
objet
une étendue et une continuité semblables ; or, le
tuel. — Il suit de là que, lorsque aujourd’hui je touche une table, l’
objet
touché doit m’apparaître non seulement comme autr
en apparence hors de notre surface sensible, pour être incorporée à l’
objet
qui la provoque, en sorte que la couleur, qui est
eur, qui est un événement de notre être, nous semble une qualité de l’
objet
. Quand à trois pas de moi j’aperçois cette sonnet
notre sensation elle-même nous apparaît comme un au-delà ; partant, l’
objet
auquel nous l’attribuons et que, sous le nom de c
ement internes, qui, lorsque nous ouvrons les yeux, nous semblent des
objets
externes, et l’on comprend maintenant sans peine
hose de réel correspond à tant d’illusions. Nous avons trouvé que les
objets
que nous nommons corps ne sont que des fantômes i
ments étrangers à nous, par exemple les sons, ou comme des qualités d’
objets
étrangers à nous, par exemple les couleurs. — San
trouve vrai d’une autre chose les variations et les différences de l’
objet
coïncident avec les variations et les différences
ans un cas rapporté par M. Nunnely, « le jeune patient disait que les
objets
touchaient ses yeux, et il marchait avec précauti
écaution, tenant les mains élevées devant ses yeux, pour empêcher ces
objets
de les toucher et de les blesser ». Examination o
sa vie. — Toutes les fois qu’il regardait, à travers la fenêtre, les
objets
du dehors, la rue, un jardin, etc., il lui sembla
mble de choses toutes différentes ; et de même pour beaucoup d’autres
objets
. À la fin, le volet disparut, et il vit et reconn
s objets. À la fin, le volet disparut, et il vit et reconnut tous les
objets
dans leurs justes proportions. » (Franz, On the E
nsations, pour qu’un individu se fasse par la vue une idée exacte des
objets
, il est nécessaire, dans tous les cas, que les fa
t qui, à l’âge de sept ans, était incapable d’estimer la distance des
objets
, surtout dans le sens de la hauteur : il tendait
c le jugement qui corrige et rend claire cette idée ou perception des
objets
visibles. » 50. Helmholtz, Physiologische Optik
rtains cas, diriger son regard en tournant les yeux et la tête vers l’
objet
qu’elle voulait voir, entre autres, mon visage. M
autres, mon visage. Mais elle ne savait pas faire cela pour tous les
objets
. — Visiblement, ce qu’elle a distingué, noté dans
ommencé à tâter avec ses mains, à mouvoir les bras pour atteindre les
objets
, partant à associer aux taches colorées des impre
nt une forme propre dans un cadre propre et, de plus, répondant à des
objets
dont elles sont les portraits. Dès lors, non seul
e, comme les mouvements des ombres se subordonnent aux mouvements des
objets
qui les projettent. Si donc vous concluez : A = C
rie de la ressemblance et de la différence. On peut la comparer à son
objet
ou à une autre représentation ; comparée à son ob
a comparer à son objet ou à une autre représentation ; comparée à son
objet
, elle lui est semblable ou dissemblable, comme un
emblable, comme un portrait à l’original : elle n’agit pas plus sur l’
objet
que le portrait sur l’original. Comparée à une au
me état de conscience est toujours pour nous représentatif de quelque
objet
, toujours extériorisé et projeté dans un monde ré
ppartenant par essence ». Dans ce cas, une idée-force serait comme un
objet
détaché doué d’une certaine quantité d’énergie to
au processus appétitif. II Ainsi conçue, la psychologie a pour
objet
des réalités, non plus de simples reflets, puisqu
sychique qui serait parallèle à cette réalité. S’il en était ainsi, l’
objet
qu’on veut poser en face de la conscience comme s
t pas la relation au sujet qui est à étudier ici, mais au contraire l’
objet
, dépouillé autant que possible de cette relation,
t-ils donnés à une conscience ? qu’est-ce qu’un sujet par rapport aux
objets
qu’il sent et sur lesquels il réagit ? Le point d
t de vue dynamique. Est-ce à dire que la distinction du sujet et de l’
objet
ait besoin d’être posée comme consciente d’elle-m
xiste-t-il un sujet ? mais, comment agit-il ? Le rapport du sujet aux
objets
n’est plus un simple rapport de représentation, m
, de sentiments, etc. Le sujet je est conscient, mais impersonnel ; l’
objet
moi est personnel, mais inconscient. C’est à prou
vouloir, ni agir à vide, pas plus qu’on ne peut penser sans penser un
objet
, conséquemment un résidu quelconque de sensations
ience implique, ipso facto, un changement du contenu conscient et des
objets
représentés. Mais il n’en résulte pas qu’en dehor
entés. Mais il n’en résulte pas qu’en dehors de la représentation des
objets
il n’y ait dans le sujet qu’une forme impersonnel
stinguent nettement des sensations mêmes, en tant que présentations d’
objets
qui arrivent ou s’en vont devant l’œil intérieur.
William James tend à supprimer toute activité mentale, au profit des
objets
dont nous avons la représentation. C’est un nouve
e le sentiment d’activité mentale, accompagnant l’arrivée de certains
objets
devant l’esprit, n’est rien que certains autres o
ée de certains objets devant l’esprit, n’est rien que certains autres
objets
, à savoir des constrictions dans les sourcils, da
é mentale, de quelque nature qu’elle soit, qui ne se ramène pas à des
objets
« dont l’entrée au sein de la conscience, sous fo
ne pas l’être, car, pour faire attention, consentir, etc., il faut un
objet
quelconque, une sensation actuelle, forte ou faib
ts réactifs qui ne nous apparaissent plus comme une arrivée passive d’
objets
devant la conscience, mais comme nous-même jouiss
, jusque dans la sensation, quelque chose qui ne peut se convertir en
objet
: c’est le plaisir et la peine. Essayez de vous r
plaisir et la peine. Essayez de vous représenter le plaisir comme un
objet
, vous reconnaîtrez que vous vous représentez touj
qu’il ne reste rien dans votre conscience qui puisse être conçu comme
objet
par la pensée, ni exprimé comme objet par la paro
nce qui puisse être conçu comme objet par la pensée, ni exprimé comme
objet
par la parole. Tout n’est donc pas objectif dans
, le sentiment de plaisir ou de peine comme l’arrivée de tels ou tels
objets
devant la conscience, c’est-à-dire comme une repr
itions ou même les percevoir, soit nettement, soit confusément, comme
objets
, ce n’est pas souffrir. Pourquoi d’ailleurs la pe
a plutôt du plaisir que de la peine à s’instruire et à percevoir des
objets
. Il faut que le trouble organique soit en relatio
laisir ni la douleur. Ce quelque chose, est-ce vraiment une chose, un
objet
venant apparaître après les autres pour former un
nouveau dessin interne ? Essayez, encore ici, de vous représenter cet
objet
, vous n’y parviendrez pas. C’est même pour cette
r. Mais, de ce qu’on ne peut se représenter une réalité interne comme
objet
, il n’en résulte pas qu’elle n’existe point, car
us-même ; étant identique à nous, elle n’est plus représentable comme
objet
extérieur à nous. Qui dit : représenté, présenté
vouloir, donc vouloir n’est rien, disent les partisans exclusifs de l’
objet
; je ne me vois pas vouloir, donc mon vouloir est
r est moi-même, répondent les partisans du sujet. Intellectuellement,
objet
ne se comprend que par le sujet, et le sujet ne s
que par le sujet, et le sujet ne se saisit que dans son rapport à un
objet
; donc l’intelligence arrive elle-même à poser la
s et états d’apparence subjective ? Pourquoi cette « distribution des
objets
en deux parts », dont l’une apparaît miraculeusem
ersion en sont les fonctions volitives ; or la discrimination de deux
objets
n’est plus elle-même un objet ; le plaisir ou la
litives ; or la discrimination de deux objets n’est plus elle-même un
objet
; le plaisir ou la peine résultant d’une modifica
a peine résultant d’une modification reçue et discernée n’est plus un
objet
; enfin le désir d’un objet n’est plus un objet.
fication reçue et discernée n’est plus un objet ; enfin le désir d’un
objet
n’est plus un objet. Par un dernier et radical ex
scernée n’est plus un objet ; enfin le désir d’un objet n’est plus un
objet
. Par un dernier et radical expédient, les psychol
une science de soi, une connaissance, une façon quelconque d’être son
objet
à soi-même, d’être représenté à soi-même. De plus
— Quand nous sentons, est-il nécessaire de changer notre sensation en
objet
de représentation, de se mettre en dehors et de l
ma souffrance et en même temps qu’elle, l’idée de ma souffrance comme
objet
; cette idée, si je l’ai, est un autre phénomène
tre ceux qui la soutiennent, et qui voudraient tout absorber dans les
objets
. La conscience, en un mot, est l’immédiation des
sée se réfléchissant sur elle-même, se représentant à elle-même comme
objet
. Quelle est, d’après cela, la part de l’élément
e percevoir, observer des images venues du dehors, se représenter des
objets
. Cette représentation d’objets se mêle toujours à
s venues du dehors, se représenter des objets. Cette représentation d’
objets
se mêle toujours à l’affection du plaisir ou de l
ce du désir ou du vouloir, toutes fonctions qui ne peuvent être des «
objets
» de pensée. Le reste tombe nécessairement dans l
ur, qui est précisément composé d’images. En imaginant, nous créons l’
objet
même à étudier et nous le varions de mille manièr
partout, mais il y est toujours incorporé dans l’objectif et devient
objet
de science parce côté « représentable ». Concluon
ous plaçons à l’antipode de ceux qui veulent réserver l’intensité aux
objets
extérieurs, qui vont même jusqu’à prétendre, comm
s cérébraux que l’on totalise à grand’peine ; on se sent envahi par l’
objet
. À notre avis, donc, tout changement de qualité i
qu’on trouve dans l’esprit, et, sous ce rapport, ils font partie des
objets
de la science psychologique ; aussi étudierons-no
ère pas seulement les états de conscience en eux-mêmes, ni dans leurs
objets
, mais encore et surtout comme conditions d’un cha
t interne lié à un mouvement externe. Elle recherche et ce que peut l’
objet
sur le sujet, et ce que peut le sujet sur l’objet
he et ce que peut l’objet sur le sujet, et ce que peut le sujet sur l’
objet
; sous leurs rapports de « représentation » elle
ère comme pures idées et comme facteurs psychologiques, non dans leur
objet
métaphysique : elle étudie leur formation en nous
nstitution des corps, tous les autres aspects des choses qui sont les
objets
des recherches positives, sont en même temps, dan
la psychologie n’est pas la métaphysique, comme elle a cependant pour
objet
la conscience, où vient se représenter l’univers,
le merite principal des poëmes et des tableaux consiste à imiter les
objets
qui auroient excité en nous des passions réelles.
re, des êtres d’une nouvelle nature ? Ne pourroit-il pas produire des
objets
qui excitassent en nous des passions artificielle
ous ces passions artificielles, en nous présentant les imitations des
objets
capables d’exciter en nous des passions veritable
ces imitations font sur nous est du même genre que l’impression que l’
objet
imité par le peintre ou par le poëte feroit sur n
mpression que l’imitation fait n’est differente de l’impression que l’
objet
imité feroit, qu’en ce qu’elle est moins forte, e
e doit exciter dans notre ame une passion qui ressemble à celle que l’
objet
imité y auroit pu exciter. La copie de l’objet do
essemble à celle que l’objet imité y auroit pu exciter. La copie de l’
objet
doit, pour ainsi dire, exciter en nous une copie
doit, pour ainsi dire, exciter en nous une copie de la passion que l’
objet
y auroit excitée. Mais comme l’impression que l’i
que l’imitation fait n’est pas aussi profonde que l’impression que l’
objet
même auroit faite ; comme l’impression faite par
avoir des suites durables, comme en auroit une impression faite par l’
objet
même que le peintre ou le poëte ont imité. On con
raison de la difference qui se trouve entre l’impression faite par l’
objet
même et l’impression faite par l’imitation. L’imi
tée, au lieu que la force et l’activité de la nature se trouve dans l’
objet
imité. C’est en vertu du pouvoir qu’il tient de l
imité. C’est en vertu du pouvoir qu’il tient de la nature même que l’
objet
réel agit sur nous. Voilà d’où procede le plaisir
voir les imitations que les peintres et les poëtes sçavent faire des
objets
qui auroient excité en nous des passions dont la
conveniens dont les émotions serieuses qui auroient été causées par l’
objet
même, seroient accompagnées. Des exemples éclairc
ême des crimes atroces dont elle s’est punie par le poison, seroit un
objet
à fuir. Nous serions plusieurs jours avant que de
leur vivacité comme de leur durée, si nous avions été frappez par les
objets
mêmes que ces habiles artisans ont imitez. Il est
ubstitution de la formule à l’expérience impossible. — Nous pensons l’
objet
idéal par sa formule. — Emploi universel de la su
nter distinctement ensemble au-delà d’un certain nombre de faits ou d’
objets
; d’ordinaire, c’est cinq ou six, plus souvent qu
plus d’attention qu’au mot substitut ; après avoir vu ensemble quatre
objets
, nous les oublions pour ne plus songer qu’au mot
Voilà donc quatre opérations remplacées par une seule. — Qu’un nouvel
objet
semblable aux précédents se rencontre après que n
, tendance différente de la première, en ce que, au lieu d’ajouter un
objet
à un objet, on ajoute ici un objet à un groupe de
différente de la première, en ce que, au lieu d’ajouter un objet à un
objet
, on ajoute ici un objet à un groupe de quatre obj
e, en ce que, au lieu d’ajouter un objet à un objet, on ajoute ici un
objet
à un groupe de quatre objets réunis. Cette nouvel
ter un objet à un objet, on ajoute ici un objet à un groupe de quatre
objets
réunis. Cette nouvelle tendance aboutit à un nouv
le, chaque nouveau nom est le substitut du précédent, et partant de l’
objet
du précédent, accouplé à l’unité. Ici encore, une
s imaginer distinctement ensemble deux, trois et même quatre faits ou
objets
, nous ne pouvons en imaginer distinctement trente
une tendance et un nom. Nous joignons ensuite ce nom et, par suite, l’
objet
de ce nom, c’est-à-dire le petit groupe, à un nou
, et qu’un esprit capable de maintenir ensemble devant soi trente-six
objets
ou faits à l’état distinct pourrait seul éprouver
la substitution s’étend beaucoup plus loin. — Le lecteur sait que les
objets
géométriques n’existent pas dans la nature ; nous
est point ce cercle tracé que nous considérons ; il n’est point notre
objet
, il n’est que notre aide ; nous concevons à propo
noir, ni de tel rayon, ni d’une rondeur inexacte. — Quel est donc cet
objet
conçu dont l’expérience ne fournit pas le modèle
a suffit. En effet, cette formule serait rigoureusement la même, si l’
objet
était tombé sous notre expérience. Nous l’avons f
ond terme, la définition, équivaut au premier terme, c’est-à-dire à l’
objet
. — Cet objet peut rester idéal, être situé par lu
définition, équivaut au premier terme, c’est-à-dire à l’objet. — Cet
objet
peut rester idéal, être situé par lui-même hors d
contrecoup, comme un arpenteur qui, voulant mesurer la distance d’un
objet
inaccessible, mesure une base et deux angles, et
; elle est indéfinie ; tous ensemble, ils forment un royaume à part d’
objets
qui ne sont pas réels, mais qui sont distribuable
’objets qui ne sont pas réels, mais qui sont distribuables, comme les
objets
réels, en familles, genres, espèces, et dont nous
substituts. Par une continuation étrange, le procédé qui a formé ces
objets
est encore celui qui établit leurs rapports. Arit
étudiant la formule génératrice, nous découvrons les propriétés de l’
objet
qu’elle doit engendrer. En certains cas, nous y d
n d’étendue située par-delà les dernières nébuleuses d’Herschell. Des
objets
infinis, séries ou quantités8, peuvent donc être
avoir le nom du nombre précédent joint à l’unité ; ce ne sont pas les
objets
infinis, ni les objets idéaux que nous pensons, m
précédent joint à l’unité ; ce ne sont pas les objets infinis, ni les
objets
idéaux que nous pensons, mais les caractères abst
es, jusqu’à ce que, par une série d’équivalents, la chaîne rejoigne l’
objet
lointain que directement nous n’atteignons pas. D
nous imaginons la proximité ou l’éloignement plus ou moins grand des
objets
. Quand nous apprécions une distance, il faut bien
serait absurde d’en vouloir tirer celle de tout l’univers. Mon corps,
objet
destiné à mouvoir des objets, est donc un centre
tirer celle de tout l’univers. Mon corps, objet destiné à mouvoir des
objets
, est donc un centre d’action il ne saurait faire
ne saurait faire naître une représentation. Mais si mon corps est un
objet
capable d’exercer une action réelle et nouvelle s
est un objet capable d’exercer une action réelle et nouvelle sur les
objets
qui l’entourent, il doit occuper vis-à-vis d’eux
s. De fait, j’observe que la dimension, la forme, la couleur même des
objets
extérieurs se modifient selon que mon corps s’en
e et me devenir indifférentes. Plus je rétrécis cet horizon, plus les
objets
qu’il circonscrit s’échelonnent distinctement sel
t selon les puissances croissantes ou décroissantes de mon corps. Les
objets
qui entourent mon corps réfléchissent l’action po
centripètes et centrifuges, avec les centres nerveux. Je sais que les
objets
extérieurs impriment aux nerfs afférents des ébra
riés, que ces mouvements dépendent de la nature et de la position des
objets
. Changez les objets, modifiez leur rapport à mon
ents dépendent de la nature et de la position des objets. Changez les
objets
, modifiez leur rapport à mon corps, et tout est c
ses mouvements intérieurs n’est par hypothèse que celle d’un certain
objet
matériel, et que je me représente l’univers matér
à préparer, en la commençant, la réaction de mon corps à l’action des
objets
extérieurs. Images eux-mêmes, ils ne peuvent crée
l autour duquel la terre gravite ? Plus généralement, la fiction d’un
objet
matériel isolé n’implique-t-elle pas une espèce d
ériel isolé n’implique-t-elle pas une espèce d’absurdité, puisque cet
objet
emprunte ses propriétés physiques aux relations q
anisme rudimentaire, il faudra, il est vrai, un contact immédiat de l’
objet
intéressant pour que l’ébranlement se produise, e
roît la distance à laquelle se fait sentir sur l’animal l’action de l’
objet
qui l’intéresse. Par la vue, par l’ouïe, il se me
il subit des influences de plus en plus lointaines ; et soit que ces
objets
lui promettent un avantage, soit qu’ils le menace
tion dispose du temps. Mais pourquoi ce rapport de l’organisme à des
objets
plus ou moins lointains prend-il la forme particu
le entre l’être vivant et les influences plus ou moins lointaines des
objets
qui l’intéressent. D’où vient que cette perceptio
à l’exclusion de tout autre travail, dans la tâche de se mouler sur l’
objet
extérieur. Dira-t-on que nous faisons une hypothè
les convertît en représentations. Or, voici l’image que j’appelle un
objet
matériel ; j’en ai la représentation. D’où vient
Ce qu’il faut pour obtenir cette conversion, ce n’est pas éclairer l’
objet
, mais au contraire en obscurcir certains côtés, l
présence puisse équivaloir à la suppression de toutes les parties des
objets
auxquelles leurs fonctions ne sont pas intéressée
lieu de les traverser, paraîtront revenir dessiner les contours de l’
objet
qui les envoie. Il n’y aura rien là de positif, r
rien là de positif, rien qui s’ajoute à l’image, rien de nouveau. Les
objets
ne feront qu’abandonner quelque chose de leur act
choses. Dans cette masse matérielle simplement possible on isolera l’
objet
particulier que j’appelle mon corps, et dans ce c
minuez la matière élargit l’intervalle entre la représentation et son
objet
. Si vous faites cette matière inétendue, comment
commun. Tous, nous avons commencé par croire que nous entrions dans l’
objet
même, que nous le percevions en lui, et non pas e
n, lui paraît être l’équivalent de la perception entière. Supprimez l’
objet
perçu en conservant ce processus interne ; il lui
u en conservant ce processus interne ; il lui semble que l’image de l’
objet
demeure. Et sa croyance s’explique sans peine : i
itent de tout point la perception extérieure. Comme, en pareil cas, l’
objet
a disparu tandis que le cerveau subsiste, on conc
é une image visuelle. Pareille image ne peut donc apparaître que si l’
objet
extérieur a joué un rôle au moins une première fo
vous êtes bien obligé de reconnaître qu’il n’y a jamais d’image sans
objet
. Mais dès que vous adjoignez aux processus intrac
ans objet. Mais dès que vous adjoignez aux processus intracérébraux l’
objet
extérieur qui en est cause, je vois très bien com
extérieur qui en est cause, je vois très bien comment l’image de cet
objet
est donnée avec lui et en lui, je ne vois pas du
met plus au cerveau et de là aux nerfs moteurs ; le fil qui reliait l’
objet
extérieur aux mécanismes moteurs de l’animal en e
ouvements. La vérité est que mon système nerveux, interposé entre les
objets
qui ébranlent mon corps et ceux que je pourrais i
des fils dits sensitifs est coupé, parce qu’alors quelque partie de l’
objet
extérieur devient impuissante à solliciter l’acti
Il semble que le mouvement de mon corps pour atteindre et modifier un
objet
reste le même, soit que j’aie été averti de son e
impression visuelle, tactile ou auditive. J’aperçois une multitude d’
objets
dans l’espace ; chacun d’eux, en tant que forme v
iminuée, en ce sens que si je peux produire les mêmes mouvements, les
objets
m’en fournissent moins l’occasion. Et par suite,
ps, et qui n’intéressent que ce corps, vont se constituer pour moi en
objets
indépendants et former un monde extérieur. Donnez
te, chacune des qualités perçues par mes différents sens dans le même
objet
symbolise une certaine direction de mon activité,
nces de tous les points de tous les corps serait descendre à l’état d’
objet
matériel. Percevoir consciemment signifie choisir
tout dans ce discernement pratique. Les perceptions diverses du même
objet
que donnent mes divers sens ne reconstitueront do
ne reconstitueront donc pas, en se réunissant, l’image complète de l’
objet
; elles resteront séparées les unes des autres pa
ns de mon corps, enfin de reconstruire approximativement le tout de l’
objet
matériel. Ainsi s’expliquera, dans notre hypothès
oucher et des autres sens pour donner, par leur synthèse, l’idée d’un
objet
matériel. Mais d’abord on ne voit pas comment ces
ions d’espèces différentes vont se coordonner ensemble pour former un
objet
stable, désormais solidifié, commun à mon expérie
xpérience et à celle de tous les hommes, soumis, vis-à-vis des autres
objets
, à ces règles inflexibles qu’on appelle les lois
l’abstraction seule les a séparées ? — Dans la première hypothèse, l’
objet
matériel n’est rien de tout ce que nous apercevon
propre, qui doit être de même genre que son action virtuelle, sur les
objets
extérieurs qu’il perçoit ordinairement, de sorte
finiront par donner notre corps étendu d’abord, puis tous les autres
objets
matériels. Mais cette étrange supposition serait
de perception qui ne puisse, par un accroissement de l’action de son
objet
sur notre corps, devenir affection et plus partic
le Corps vivant comme une espèce de centre d’où se réfléchit, sur les
objets
environnants, l’action que ces objets exercent su
ntre d’où se réfléchit, sur les objets environnants, l’action que ces
objets
exercent sur lui : en cette réflexion consiste la
p que la perception embrasse. La distance qui sépare notre corps d’un
objet
perçu mesure donc véritablement la plus ou moins
rochaine échéance d’une promesse. Et par suite, notre perception d’un
objet
distinct de notre corps, séparé de notre corps pa
mais qu’une action virtuelle. Mais plus la distance décroît entre cet
objet
et notre corps, plus, en d’autres termes, le dang
a limite, supposez que la distance devienne nulle, c’est-à-dire que l’
objet
à percevoir coïncide avec notre corps, c’est-à-di
de avec notre corps, c’est-à-dire enfin que notre propre corps soit l’
objet
à percevoir. Alors ce n’est plus une action virtu
ction possible ou virtuelle. Son action virtuelle concerne les autres
objets
et se dessine dans ces objets ; son action réelle
on action virtuelle concerne les autres objets et se dessine dans ces
objets
; son action réelle le concerne lui-même et se de
corps, et mon affection au contraire dans mon corps. De même que les
objets
extérieurs sont perçus par moi où ils sont, en eu
quelle de leur substance, comme si, exprimant l’action virtuelle de l’
objet
sur notre corps ou de notre corps sur l’objet, el
l’action virtuelle de l’objet sur notre corps ou de notre corps sur l’
objet
, elle se bornait à isoler de l’objet total l’aspe
re corps ou de notre corps sur l’objet, elle se bornait à isoler de l’
objet
total l’aspect qui nous en intéresse. Mais il fau
vue constate dans l’espace, mon toucher le vérifie. Dira-t-on que les
objets
se constituent précisément par la coopération de
’accord des deux sens dans la perception s’explique par ce fait que l’
objet
perçu est leur œuvre commune ? Mais on ne saurait
ri de la définition même des corps vivants. Car si ces corps ont pour
objet
de recevoir des excitations pour les élaborer en
avions donc raison de dire que la coïncidence de la perception avec l’
objet
perçu existe en droit plutôt qu’en fait. Il faut
ment qu’un fond impersonnel demeure, où la perception coïncide avec l’
objet
perçu, et que ce fond est l’extériorité même. L’e
éral. Ce qui constitue le monde matériel, avons-nous dit, ce sont des
objets
, ou, si l’on aime mieux, des images, dont toutes
e, en un mot, pour passer de la perception à la matière, du sujet à l’
objet
. Alors la matière, devenue de plus en plus homogè
nsives. C’est au contraire dans une perception extensive que sujet et
objet
s’uniraient d’abord, l’aspect subjectif de la per
rnière partie de ce travail : les questions relatives au sujet et à l’
objet
, à leur distinction et à leur union, doivent se p
ion de la « perception pure » et de la « mémoire pure » vise un autre
objet
encore. Si la perception pure, en nous fournissan
se aux faits, puisque la perception pure porte par définition sur des
objets
présents, actionnant nos organes et nos centres n
ons émanaient de notre état cérébral et se projetaient ensuite sur un
objet
qui diffère absolument d’elles. En d’autres terme
. Le souvenir pur est en effet, par hypothèse, la représentation d’un
objet
absent. Si c’est dans une certaine activité céréb
é cérébrale, se répétant plus ou moins complètement en l’absence de l’
objet
, suffira à reproduire la perception : la mémoire
ue sa fonction était simplement d’assurer notre action efficace sur l’
objet
présent. Notre première conclusion se trouverait
nous dans la perception pure, que nous touchons alors la réalité de l’
objet
dans une intuition immédiate. Ici encore une véri
ltats pratiques seront absolument les mêmes, soit que la réalité de l’
objet
ait été intuitivement perçue, soit qu’elle ait ét
donc à se réaliser dans un état de connaissance qu’en se divisant en
objet
et en sujet. Or il est évident que chacune de ces
solu de l’attitude subjective, il arriverait en effet que, faute d’un
objet
pour déterminer le sujet, celui-ci qui ne prend c
iner le sujet, celui-ci qui ne prend conscience de lui-même que comme
objet
, s’abîmerait dans l’inconscience. Par le triomphe
ans l’inconscience. Par le triomphe absolu de l’attitude objective, l’
objet
, faute d’un sujet pour le percevoir, se verrait p
ien ici un compromis entre deux forces dont l’une tend à convertir en
objet
— matière inanimée, spontanéité inconsciente ou a
onclusions auxquelles il faut aboutir demeurent encore les mêmes. Les
objets
du monde extérieur ne deviennent des réalités pou
bolie par hypertrophie du désir de connaître avec la disparition de l’
objet
que nous nous proposions de connaître, la possibi
elle. Avec l’abolition totale de cette activité, voici abolie, avec l’
objet
qui se reflétait dans la conscience, l’activité e
aboutit à connaître, il apparaît que malgré l’existence des nombreux
objets
que présentent à leurs regards les formes de la n
pourtant, par l’exagération de leur passion, d’en voir disparaître l’
objet
. Ils n’entrent en effet en relation avec tous ces
disparaître l’objet. Ils n’entrent en effet en relation avec tous ces
objets
du monde extérieur, ainsi qu’on vient d’en faire
le à l’action de la lumière et s’empare, pour le fixer, du reflet des
objets
. Si l’on retranche cette joie, comme étrangère à
ance, voici le pur contemplatif privé de toute communication avec les
objets
de sa contemplation ; le voici supprimé lui-même
i-même comme sujet par cet effort suprême où il tente de convertir en
objet
de contemplation cette dernière passion qui l’ani
dépasser soi-même. Réponse à l’idéalisme. — Construction de l’idée d’
objet
et de l’idée de réalité. Influence de ces idées.
plus difficile de concevoir une autre conscience, un autre moi, qu’un
objet
en général, un non-moi. — Rôle du facteur social
jettent des activités plus ou moins semblables à la leur derrière les
objets
extérieurs. L’animal qui sent la dent de son enne
titude. La notion d’être réel n’est pas la même chose que la notion d’
objet
. L’objet, c’est la forme que l’appréhension de la
a notion d’être réel n’est pas la même chose que la notion d’objet. L’
objet
, c’est la forme que l’appréhension de la réalité
telle affection spéciale d’un sens particulier. Il est clair que tout
objet
est pour notre conscience et dans notre conscienc
la couleur, ou le son, ou l’odeur. Un coup qu’un autre nous donne, un
objet
qu’il nous enlève, nous fait faire tout de suite
c’est cette action, placée ainsi derrière nos sensations, qui devient
objet
, et objet réel. Une fois construite, l’idée d’obj
e action, placée ainsi derrière nos sensations, qui devient objet, et
objet
réel. Une fois construite, l’idée d’objet est, pa
ions, qui devient objet, et objet réel. Une fois construite, l’idée d’
objet
est, par excellence, une idée-force : l’être qui
d’objet est, par excellence, une idée-force : l’être qui conçoit les
objets
agissant sur lui, et sur lesquels il peut réagir,
ir, ne réagit pas de la même manière que l’être qui ne conçoit ni les
objets
, ni leur action, ni sa réaction possible. Dans le
s déterminée, c’est un déterminisme dans lequel le sujet réagit sur l’
objet
par l’idée même qu’il a de cet objet. II Idée
ans lequel le sujet réagit sur l’objet par l’idée même qu’il a de cet
objet
. II Idée des autres moi. — Le facteur social
Le facteur social Au lieu de l’idée du non-moi en général ou de l’
objet
, examinons de plus près l’idée des autres moi. No
nt, comme les phénomènes matériels encore inconnus, devenir pour nous
objets
de conscience ; elles sont donc rejetées en quelq
nce, ou actuelle ou possible, et elles constituent des éjets, non des
objets
. — A ce compte, les animaux eux-mêmes feraient de
-être même il est plus facile de concevoir une autre conscience qu’un
objet
matériel quelconque. Il y a toujours là un simple
des appétitions comme les miennes ; l’imagination n’a pas pour unique
objet
des phénomènes dans l’espace : elle roule aussi s
es sous tel aspect visible, tangible, etc. En même temps que tous les
objets
se classent ainsi par leurs attributs appétitifs,
substance de l’être se divise, selon une infinité de proportions, en
objet
et en sujet et compose, pour se saisir, une infin
lité prend forme objective, c’est là seulement que se rencontrent des
objets
. De même que la réalité psychologique est un comp
e contemplation, on peut remarquer tout d’abord, en ce qui touche à l’
objet
considéré isolément, qu’il apparaît et prend form
étaphysiquement, le geste analytique selon lequel l’Etre se divise en
objet
et en sujet est proprement le geste créateur de l
iment, devant le regard du sujet, le spectacle de la multiplicité des
objets
qu’en livrant toutes les choses au flux du temps.
du temps. C’est parmi cet écoulement du temps que toutes les choses,
objets
et sujets tour à tour les unes pour les autres, s
toutes les relations infiniment nombreuses que réalisait seul, entre
objets
et sujets, le mécanisme de la cause par l’intermé
ssance à aucune représentation possible. Elle ne laisse apparaître un
objet
qu’autant qu’on la suppose appliquée à un princip
et, il apparaît que tout état de conscience où le sujet s’empare de l’
objet
, exige le recul d’un spectateur rapportant à lui
de percevoir, avec le changement qui est le mode du mouvement dans l’
objet
, l’objet lui-même. Ainsi l’objet ne se condense s
voir, avec le changement qui est le mode du mouvement dans l’objet, l’
objet
lui-même. Ainsi l’objet ne se condense sous le re
qui est le mode du mouvement dans l’objet, l’objet lui-même. Ainsi l’
objet
ne se condense sous le regard du sujet qu’autant
au degré et dans les limites où la perception dans la conscience de l’
objet
par le sujet devient et demeure possible. *** Si,
lté ou pouvoir qu’a l’esprit de produire les axiomes et les idées des
objets
infinis. Les axiomes sont des propositions nécess
situé dans l’espace ; tout changement arrive dans le temps, etc. Les
objets
infinis sont, par exemple, l’espace, le temps, Di
ercevons très-nettement qu’en aucun cas ils ne peuvent être faux. Ces
objets
sont bien réellement infinis ; non-seulement nous
étition de principe. Vous dites qu’en additionnant un nombre limité d’
objets
finis, on ne forme pas un objet infini. Cela est
u’en additionnant un nombre limité d’objets finis, on ne forme pas un
objet
infini. Cela est vrai. Mais vous supposez, par un
précédent, que l’addition est le seul moyen par lequel de l’idée d’un
objet
fini on puisse tirer l’idée d’un objet infini. Ce
oyen par lequel de l’idée d’un objet fini on puisse tirer l’idée d’un
objet
infini. Ce qui n’est pas. On peut faire sur une i
l’autre. Le rapport est une différence ou une ressemblance entre deux
objets
qui souvent ne pensent point ; la connaissance es
uelle opération formons-nous ces jugements nécessaires et ces idées d’
objets
infinis ? Au lieu de faire des raisonnements, reg
ot la donnée concrète et complexe d’où sont extraites les qualités. L’
objet
avant analyse et division, c’est la substance ; l
ités. L’objet avant analyse et division, c’est la substance ; le même
objet
analysé et divisé, ce sont les qualités. La subst
e tout, les qualités sont les parties ; ôtez toutes les qualités d’un
objet
, toutes ses manières d’être, tous les points de v
eut tirer une proposition nécessaire et universelle de la notion d’un
objet
limité et contingent. De cet objet, substance lim
e et universelle de la notion d’un objet limité et contingent. De cet
objet
, substance limitée, on tire par abstraction l’idé
toutes vous voyez naître les propositions universelles. — De ce même
objet
, substance contingente, on tire un groupe d’idées
ontingentes. On peut donc découvrir des rapports nécessaires dans des
objets
contingents. Reste un second point. Revenons au m
eur, secourez encore une fois la métaphysique. Si vous connaissez des
objets
infinis, comment les connaissez-vous ? — Messieur
par analyse, et non plus divinement par révélation. Soit l’idée d’un
objet
infini, par exemple, l’espace. Examinons d’abord
ec le même effet. Concluez que la même théorie s’applique aux idées d’
objets
infinis aussi bien qu’aux axiomes, et que partout
oyé l’expérience des sens ou de la conscience pour former l’idée d’un
objet
réel étendu. Vous avez employé l’abstraction pour
us contre M. Cousin que les propositions nécessaires et les idées des
objets
infinis se tirent par abstraction ou analyse des
nécessaires, ni ce que l’analyse en tire, c’est-à-dire les idées des
objets
infinis. Faute d’analyser les idées, il ne voit p
’un rapport nécessaire est un rapport d’identité, qu’il y a dans tout
objet
, contingent ou non, des termes identiques, et que
t ou non, des termes identiques, et que partant on peut tirer de tout
objet
des propositions nécessaires. Faute d’analyser le
verselles. Faute d’analyser les idées, il ne voit pas que l’idée d’un
objet
infini n’est que l’idée d’un objet fini, jointe à
es, il ne voit pas que l’idée d’un objet infini n’est que l’idée d’un
objet
fini, jointe à la connaissance de la loi ou cause
abstraite, peut se tirer par abstraction de la moindre partie de cet
objet
fini. Faute d’analyser, il déclare l’analyse impu
le discontinu. À en croire Kant, nous ne pourrions apercevoir « qu’un
objet
à la fois » ; mais, pour cela, il faudrait aperce
4 ? Spencer a soutenu ce paradoxe que, si on dirige les yeux sur deux
objets
très rapprochés, par exemple une tache rouge et u
et millimètres ». Si vous prenez les périodes présentes pour autant d’
objets
séparés, c’est simplement parce que vous avez l’h
sentiment d’actualité, une sorte d’adéquation de la conscience à son
objet
, qui fait qu’elle n’a pas le sentiment de quelque
vent acquérir une intensité très grande. Il est vrai qu’en ce cas les
objets
semblent présents ou bien près de l’être ; mais e
tères, qu’il y ait le sentiment d’équation entre la conscience et son
objet
, excluant le sentiment de manque, conséquemment d
e l’avoir, de l’ἔξις, de l’actualité, non celui de la tension vers un
objet
qui n’est encore ou n’est plus qu’une idée, une r
ar l’intensité, mais par l’actualité, la possession, l’adéquation à l’
objet
. Maintenant, comment se fait-il qu’un souvenir in
, comme première conséquence, la substitution possible de l’image à l’
objet
même, puis, comme seconde conséquence, le sentime
sparition de toute tension et de tout manque. Nous ne désirons plus l’
objet
futur, nous le tenons, par la substitution de l’i
jet futur, nous le tenons, par la substitution de l’image intense à l’
objet
. Nous ne regrettons plus l’objet passé, nous en j
substitution de l’image intense à l’objet. Nous ne regrettons plus l’
objet
passé, nous en jouissons encore, par la vivacité
pas le seul : il faut encore considérer le rapport de l’activité à l’
objet
, selon que cette activité s’adapte entièrement l’
l’activité à l’objet, selon que cette activité s’adapte entièrement l’
objet
, ou qu’au contraire elle est en tension sans se l
va arriver, vous désirez encore ce plaisir ; quand vous contemplez l’
objet
prétendu indifférent, vous désirez le connaître,
d’avec l’état d’adaptation actuelle et réciproque entre le sujet et l’
objet
. Il en résulte que l’état de conscience corrélati
jet et l’objet. Il en résulte que l’état de conscience corrélatif à l’
objet
présent et l’état de conscience corrélatif à l’ob
e corrélatif à l’objet présent et l’état de conscience corrélatif à l’
objet
futur, offrant en eux-mêmes une différence, doive
de manque à possession, de non-équation à équation. S’il s’agit d’un
objet
agréable, il y a cette impression de manque qui s
tre activité est vraiment tournée, tandis que le passé est surtout un
objet
de vision passive. Aussi y a-t-il encore une diff
te en intensité au lieu de décroître. En même temps cette série est l’
objet
de l’attitude expectante, de la tendance à un com
d’une attente de ce qui vient, au lieu que la série en arrière est l’
objet
fuyant d’une contemplation rétroactive. Remarquon
ien avant d’être celle de la pensée. Avoir faim, c’est tendre vers un
objet
séparé non seulement par un intervalle d’espace,
ournons-nous maintenant du côté du passé. Quand nous reconnaissons un
objet
en le revoyant, par exemple une personne, il y a
s représentées à l’esprit se distingue nécessairement de la série des
objets
de perception et forme la perspective du passé. Q
ction mise à part, entraîne donc et l’affirmation de la présence de l’
objet
et les mouvements corrélatifs. Mais il y a des id
ite n’entraîne plus jusqu’au bout l’affirmation de la présence de son
objet
, ni les mouvements relatifs à cet objet. La repré
rmation de la présence de son objet, ni les mouvements relatifs à cet
objet
. La représentation purement imaginative d’une pro
e temporel est une acquisition plus tardive que la représentation des
objets
dans leur ordre spatial. La raison en est, ajoute
es enfants atteignent même des idées très élevées sur la position des
objets
dans l’espace, sur les relations de près et loin,
aire le pendant de signes locaux. Quand nous parcourons de la main un
objet
, la série d’efforts dans l’espace laisse des rési
pareillement, quand nous faisons attention successivement à plusieurs
objets
, nos efforts successifs d’attention laissent une
ure du temps soit simplement « la puissance mentale du classement des
objets
de la pensée en tant que successifs et plus ou mo
« représentation des successifs »132. Pour Kant, le temps est bien l’
objet
d’une intuition, mais pure de tout élément sensib
nt sensible ; il n’est pas une simple loi de notre expérience, mais l’
objet
d’une intuition supérieure à l’expérience et néce
tant la série des rapports de succession, une fois supprimés tous les
objets
et toutes les successions, comment voulez-vous qu
; or, il n’y a de différence et de ressemblance aperçue qu’entre des
objets
co-existants dans la conscience. 125. Voir, outr
Genèse de l’idée de temps de Guyau : « Que cet animal se heurte à un
objet
et se blesse, la vue de l’objet, en reparaissant,
yau : « Que cet animal se heurte à un objet et se blesse, la vue de l’
objet
, en reparaissant, ressuscitera l’image de la doul
temps. Or, une représentation qui ne peut être donnée que par un seul
objet
est une intuition. » Kant veut dire que nous ne g
propriété la plus constante de notre expérience, soit une intuition d’
objet
? Ce que dit Kant, — qu’il n’y a pas plusieurs te
entation, vient de dire Kant, qui ne peut être donnée que par un seul
objet
est une intuition. » — Mais où est donc ce seul o
que par un seul objet est une intuition. » — Mais où est donc ce seul
objet
dont nous aurions l’intuition et qui serait le te
ience, je n’y puis voir le temps en lui-même, tout seul et comme un «
objet
». Je me représente des successions de sensations
aucune intuition pure. Le temps, d’ailleurs, est-il donc vraiment un
objet
, une réalité qu’on puisse intueri, contempler, un
ncipe pour Kant qu’« une intuition ne peut avoir lieu qu’autant qu’un
objet
nous est donné », et cela n’est possible, ajoute-
ous est donné », et cela n’est possible, ajoute-t-il, qu’autant que l’
objet
« affecte l’esprit d’une certaine manière ». Or,
l’esprit d’une certaine manière ». Or, « la capacité de recevoir des
objets
par la manière dont ils nous affectent s’appelle
ppelle sensibilité ». C’est donc « au moyen de la sensibilité que des
objets
nous sont donnés, et elle seule nous fournit des
re, t. 1. I.) — Comment alors pourrions-nous avoir une intuition d’un
objet
appelé temps, qui n’est pas un objet réel, qui ne
ns-nous avoir une intuition d’un objet appelé temps, qui n’est pas un
objet
réel, qui ne peut pas, en tant que tel, affecter
sé-présent-futur, comment peut-il, dans le passé et le futur, être un
objet
d’intuition ? Comment l’esprit aurait-il la visio
sent avec tendance actuelle à passer à un autre état. Le temps est un
objet
partiellement de conscience et partiellement de c
eption : il n’est ni ne peut être, à aucun titre ni d’aucune manière,
objet
d’intuition, encore moins a priori qu’a posterior
. Kant prend le dernier fantôme de l’expérience pour l’intuition d’un
objet
transcendantal. Nous ne comprenons pas comment, a
par conséquent, l’intensité est une forme pure de la sensibilité, un
objet
d’intuition pure et a priori, auquel nous mesuron
t une intuition du sens interne. Le temps est d’abord une intuition d’
objet
, puis il se trouve que cet objet n’existe pas, qu
Le temps est d’abord une intuition d’objet, puis il se trouve que cet
objet
n’existe pas, que c’est simplement notre manière
omme s’il y était allé voir) que le temps s’évanouirait ; ce prétendu
objet
pur d’une intuition pure finit donc par être une
er. L’irréductibilité est précisément le caractère de tout ce qui est
objet
d’expérience immédiate et radicale. » 135. L’E
rale. — Ce qui se dégage en nous, après que nous avons vu une série d’
objets
semblables, c’est une tendance finale dont l’effe
emiers, comme César, Tuileries, Cromwell, ne conviennent qu’à un seul
objet
, tandis que les seconds, comme arbre, triangle, c
s, comme arbre, triangle, couleur, conviennent à un groupe indéfini d’
objets
. Ceux-ci sont les plus nombreux et les plus usité
bstrait. — Il est général parce qu’il convient à un genre ou groupe d’
objets
semblables, le nom d’arbre à tous les arbres, peu
parce qu’il est abstrait ; il convient à toute la classe parce que l’
objet
désigné, n’étant qu’un morceau, peut se retrouver
là un couple d’espèce nouvelle, puisque son second terme n’est pas un
objet
dont nous puissions avoir perception et expérienc
pas d’avoir un contour propre ; elle est changeante et obscure, et l’
objet
désigné par le nom n’est ni changeant ni obscur ;
dérons tour à tour plusieurs cas où, après avoir parcouru une série d’
objets
semblables, nous en retirons mentalement une qual
t nous pensons une qualité générale ; quand nous avons vu une série d’
objets
pourvus d’une qualité commune, nous éprouvons une
uelque chose, c’est qu’en entendant le premier nous n’imaginons aucun
objet
ou série d’objets appartenant à une classe distin
st qu’en entendant le premier nous n’imaginons aucun objet ou série d’
objets
appartenant à une classe distincte et qu’aucun ob
bjet ou série d’objets appartenant à une classe distincte et qu’aucun
objet
ou série d’objets appartenant à une classe distin
bjets appartenant à une classe distincte et qu’aucun objet ou série d’
objets
appartenant à une classe distincte ne réveille en
ime ou à un degré fixe d’action profonde, et nous observons le second
objet
que nous n’atteignons pas dans le premier que nou
ez les petits enfants, on la prend sur le fait. Nous leur nommons tel
objet
particulier et déterminé, et, avec un instinct d’
e d’individus pour laquelle nous n’avons pas de nom, celle des petits
objets
ronds, munis d’une queue, percés d’un trou et att
ésormais, un bateau à vapeur, une cafetière à esprit-de-vin, tous les
objets
qui sifflent, font du bruit et jettent de la fumé
n bruit, avait été appelé un zizi. Jusqu’à deux ans et demi, tous les
objets
longs, creux et minces, un étui, un tube à cigare
s pas, mais encore correspondant à des idées, partant à des classes d’
objets
, à des caractères généraux, à des tendances disti
est l’histoire du langage : spontanément, après avoir expérimenté des
objets
semblables, nous éprouvons une tendance qui corre
rouvons une tendance qui correspond à ce qu’il y a de commun dans ces
objets
, c’est-à-dire à quelque caractère général, à quel
e caractère général, à quelque qualité abstraite, à un extrait de ces
objets
, et cette tendance aboutit à tel geste, à telle m
d’autres termes, il suffit de ressemblances fort légères entre divers
objets
pour susciter en nous un nom ou désignation parti
nous nommons un plus grand nombre de caractères généraux dans un même
objet
. Son nom, qui d’abord désignait le caractère uniq
se l’un par l’autre. Les deux mots de chaque couple représentent deux
objets
différents et sentis différemment chez les deux p
gros ; les détails du sens diffèrent et sont intraduisibles, faute d’
objets
et d’émotions semblables chez l’un et chez l’autr
ce réciproque entre ses parties ; mais quand je pénétrai dans l’autre
objet
, quelle surprise ! Dans la partie supérieure appe
partie supérieure appelée la tête, et qui, vue du dehors, semblait un
objet
comme tous les autres, circonscrit dans l’espace,
s moi-même, allant et venant. Oui, voilà ce que je découvris dans cet
objet
à peine aussi gros qu’un gros fruit, et que le bo
représenter la pensée comme le reflet ou l’enregistrement passif des
objets
extérieurs et des lois de la nature, auxquelles e
la nature, auxquelles elle n’aurait aucune part : c’est la forme de l’
objet
qui explique seule celle de l’image dans le miroi
selles et des relations nécessaires que l’on croit découvrir dans les
objets
extérieurs : c’est la forme du miroir qui expliqu
forme du miroir qui explique celle de l’image, et par cela même de l’
objet
représenté. L’idéalisme kantien de Schopenhauer p
la connaissance, dit Schopenhauer, n’existerait plus si cette sorte d’
objets
qu’on appelle cerveaux « ne pullulaient sans cess
e image identique en tous, dont ils expriment l’identité par le mot d’
objet
». Le monde, conclut Schopenhauer, l’objet de la
nt l’identité par le mot d’objet ». Le monde, conclut Schopenhauer, l’
objet
de la connaissance, c’est « ma représentation » ;
nomènes selon sa propre loi et prononce le fiat lux. Il n’y a point d’
objet
sans sujet, de monde sans une pensée qui le conço
lus profond, de plus irréductible, qui se retrouve également dans les
objets
extérieurs ? — La vie, ou plus généralement l’act
de l’âme est antique en Angleterre, si la littérature y a choisi pour
objet
l’histoire du cœur, la cause en est dans le carac
une science particulière, opposée aux sciences physiques, ayant pour
objet
non le tout, mais un fragment du tout, et restrei
leurs écrits à marquer les préliminaires de la science, à définir son
objet
, à marquer ses divisions, à indiquer ses conséque
e en accessoire, la consultant par occasion, par intérêt, en vue d’un
objet
étranger, pour y chercher les preuves d’une opini
ervation extérieure des sens. Il y a donc dans la science de l’âme un
objet
et un instrument comme dans la science des corps.
is leur naissance jusqu’à leur mort. L’homme ordinaire, apercevant un
objet
beau, remarquera en lui-même une sensation de pla
n d’expression ; que notre plaisir est augmenté par la nouveauté de l’
objet
, ou par son ancienneté, ou par les idées associée
ation sensible, peut donc, en se perfectionnant, distinguer plusieurs
objets
là où elle n’en remarquait qu’un seul, changer le
’instruire et se contrôler. Ainsi la psychologie est utile. Elle a un
objet
réel. Elle a un instrument véridique. Elle est ca
suite et le complément ; non-seulement la sensibilité se porte vers l’
objet
, mais elle tend à le ramener à elle, à se l’assim
f, celui-ci est attractif ; par le premier, la sensibilité allait à l’
objet
agréable ; par le second, elle y va encore, mais
e en même temps, à ce mouvement par lequel elle semble se dérober à l’
objet
désagréable, se mêle un troisième et dernier mouv
êle un troisième et dernier mouvement qui éloigne et qui repousse cet
objet
, et qui correspond en s’y opposant au mouvement a
ilate, se met au large, puis se porte hors de soi et se répand vers l’
objet
qui l’affecte agréablement, puis enfin tend à ram
ers l’objet qui l’affecte agréablement, puis enfin tend à ramener cet
objet
vers lui, à se l’assimiler, pour ainsi dire. » Je
que le moi peut « se dilater, se mettre au large, se répandre vers l’
objet
? » Autant vaudrait dire, avec les écrivains lyri
se que celle du mouvement attractif. Dire que la sensibilité attire l’
objet
, c’est supprimer les trois quarts du phénomène. A
le moi et ses facultés. « Il y a dans le monde interne, il y a dans l’
objet
complexe saisi à chaque instant par la conscience
ramené la science à l’étude du sujet nu, et vous lui avez donné pour
objet
un être qui n’existe pas. De là, plusieurs mépris
it dormir parce qu’il a une vertu dormitive ; l’homme qui perçoit les
objets
extérieurs parce qu’il a la faculté appelée perce
orte en naissant un penchant à l’émulation ; l’esprit qui connaît les
objets
infinis parce qu’il possède la raison, faculté de
et des Écossais sur la perception extérieure. Que disent-ils ? Que l’
objet
excite une sensation dans notre main froissée, et
issée, et qu’à la suite de la sensation nous concevons et affirmons l’
objet
. J’en savais autant avant de les lire. Le maître
, singulière même, en apprenant que les arbres, les maisons, tous les
objets
sensibles, sont des fantômes de notre cerveau, le
fantômes de notre cerveau, lesquels correspondent ordinairement à des
objets
réels. Le maître de philosophie de M. Jourdain ne
assez de lui fournir sa lumière ; il faut encore l’appliquer sur son
objet
. Avec un grand talent de psychologue, un zèle adm
I L’attention est la réaction intellectuelle déterminée vers un
objet
sous l’influence d’un désir ou d’une volition. Le
nte ; c’était la faire venir tout entière et directement du dehors. L’
objet
qui cause actuellement la sensation la plus forte
concentration d’efforts musculaires. Si je veux faire attention à un
objet
que je regarde, écoute, palpe, flaire ou savoure,
e ma main pour mieux palper, ceux de mes yeux pour les accommoder à l’
objet
et à la lumière, etc. Ces mouvements sont visible
isibles. Même quand je fais attention à la simple représentation d’un
objet
absent, je commence des mouvements semblables. L’
tablit une opposition trop tranchée entre l’attention spontanée, où l’
objet
semble agir par son pouvoir intrinsèque, et l’att
es centres affectés par la douleur, quand elle se porte vers un autre
objet
, tout comme je puis, par ma volonté, produire pen
divers groupes de fibres cérébrales et d’associations aboutissant à l’
objet
cherché. Pour peu que nous ne soyons pas dans la
t, le jugement est un acte de subsomption par lequel nous rangeons un
objet
donné sous un concept plus général : l’or est un
rs revenir à la théorie de la logique formelle, qui établit entre les
objets
des rapports de contenant à contenu, de tout à pa
parer, nous ne pourrions ni les unir entre elles ni les unir avec les
objets
. Aucune comparaison mentale entre l’idée du feu e
c’est croire que ce qui est lié dans ma pensée est lié aussi dans les
objets
mêmes. Pour comprendre comment se produit l’affir
eprésentations, 2° la nature du lien qui unit nos représentations aux
objets
. 1. Le lien entre nos représentations n’est autre
éralement mal expliquée) la nature du lien des représentations avec l’
objet
extérieur, qui fait que nous attribuons une valeu
, constitue proprement l’affirmation. Le lien de l’affirmation à son
objet
est donc le lien qui unit la pensée, d’une part,
e cheval ailé sera présent pour l’enfant, et, à lui seul, sera tout l’
objet
de sa conscience : ce sera son univers, ce sera l
oi ; et si les motions corrélatives s’ensuivaient, l’affirmation de l’
objet
comme réel se traduirait en actes. Spinoza a donc
ons qu’on peut expliquer en partie non seulement la reproduction d’un
objet
individuel, mais encore la formation d’une image
ouvement, soit à la vue des lignes colorées. Un concept relatif à des
objets
de perception, comme le cheval, l’homme, la coule
e substitut de la sensation, comme la sensation est le substitut de l’
objet
sensible. Les observations des nominalistes ne re
se qui en dépasse les limites et s’étend même indéfiniment à tous les
objets
analogues. Au point de vue physiologique, il y a
généralité n’est pas dans la matière même de la pensée, dans quelque
objet
général que la pensée saisirait ou concevrait, ca
existe cependant d’une certaine manière dans le sujet pensant. Aucun
objet
de la pensée ne peut être vraiment général ; mais
uvoir d’action et de mouvement dont j’ai conscience comme dépassant l’
objet
particulier sur lequel j’agis. La généralisation
aperception réfléchie, des similitudes, des identités soit entre des
objets
, soit entre des rapports. Or, c’est là raisonner
iste à conclure de ressemblances nombreuses ou importantes entre deux
objets
de genre différent d’autres ressemblances liées a
orts ont des raisons identiques seulement par quelques rapports. Deux
objets
étant donnés, si nous reconnaissons entre eux une
s par des raisons semblables. De même, si nous reconnaissons dans ces
objets
des différences, nous sommes aussi autorisés à co
s en partie par des raisons différentes. D’où il suit que si, dans un
objet
, les ressemblances prédominent, c’est que les rai
ême de l’esprit, en tant que cette activité s’applique toujours à des
objets
, et à des objets représentables. Comme l’a remar
en tant que cette activité s’applique toujours à des objets, et à des
objets
représentables. Comme l’a remarqué Aristote, nou
r sans images, sans représentations. Tantôt nous nous représentons un
objet
extérieur et la sensation qu’il nous cause, — par
ons, volitions, et alors nous avons encore dans l’esprit des images d’
objets
auxquels ces sentiments ou volitions s’appliquent
ne peut penser à la pensée même sans penser à la représentation, à un
objet
quelconque. Reste, il est vrai, le côté purement
on un fait d’expérience psychologique. En fait il n’y a ni sujet sans
objet
, ni objet sans sujet : la pensée complète est à l
d’expérience psychologique. En fait il n’y a ni sujet sans objet, ni
objet
sans sujet : la pensée complète est à la fois con
ctrice ne se distingue pas de la mémoire ; elle reproduit l’image des
objets
en l’absence des objets mêmes. Son utilité consis
as de la mémoire ; elle reproduit l’image des objets en l’absence des
objets
mêmes. Son utilité consiste à remplacer les objet
s en l’absence des objets mêmes. Son utilité consiste à remplacer les
objets
par des images qui les représentent dans leurs tr
ouvements commencés. Les images ne sont point aussi complexes que les
objets
mêmes, elles ne sont point fixes et absolument in
les ne sont point fixes et absolument indépendantes de nous comme les
objets
extérieurs : elles sont donc des objets intérieur
dépendantes de nous comme les objets extérieurs : elles sont donc des
objets
intérieurs plus commodes, plus maniables et plus
ons-nous prévoir l’avenir si nous étions obligés d’avoir toujours les
objets
présents devant nos sens ? L’imagination rend l’i
ste. Dans la géométrie, l’imagination combine et invente les figures,
objets
des définitions et des théorèmes. Pour cela, des
t à s’associer et à se combiner de la même manière que les forces des
objets
dans le Cosmos. Le psychologue, lui aussi, a beso
ar la pensée. L’imagination, au lieu de se représenter directement un
objet
, peut se le représenter indirectement au moyen d’
ectement un objet, peut se le représenter indirectement au moyen d’un
objet
plus ou moins analogue. Si j’imagine une femme à
divers degrés, selon que l’analogie est plus ou moins grande entre l’
objet
représenté et la représentation qui en est le sub
ple la figure d’un triangle, est une représentation très analogue à l’
objet
représenté, qui est le triangle en général ; pour
ofondeur, etc. Quand la représentation est moins semblable encore à l’
objet
et ne fait que figurer non une analogie de formes
tique : quoiqu’il n’y ait aucune ressemblance de forme entre les deux
objets
, il y a une analogie de lois et de procédés. Les
un rapport plus ou moins conventionnel entre la représentation et son
objet
, par exemple entre un arbre et le mot arbre, cett
ec agilité sur des substituts commodes, au lieu de se traîner sur les
objets
mêmes. Les idées sont donc, en définitive, de la
nsibles. L’idéal étant la perfection à laquelle tend naturellement un
objet
, tandis que la pure fiction est en contradiction
ée de liberté. — Ses moyens psychologiques. Comment la liberté est un
objet
de désir. Comment le désir produit la réalisation
lle, qui est la base du sentiment de liberté. Le rapport du sujet aux
objets
dans l’intelligence est une nouvelle explication
tement des états mentaux particuliers, ils deviennent pour nous des «
objets
» : ils ont une forme déterminée provenant des re
à des perceptions renouvelées : ils finissent donc par ressembler aux
objets
du monde extérieur, et nous les pensons comme que
plus notre moi ni l’action de notre moi. De là un double effet : ces
objets
de notre conscience réfléchie nous paraissent exe
même temps, nous avons une tendance à nous rendre indépendants de ces
objets
internes tout comme des objets externes, et nous
ance à nous rendre indépendants de ces objets internes tout comme des
objets
externes, et nous formons ainsi l’idée de volonté
ous arrive d’agir indépendamment des motifs conscients et de tous les
objets
internes clairement aperçus par notre réflexion,
aison, à savoir elle-même. Aucune détermination de rapports entre les
objets
de pensée ne peut nous rendre compte de la pensée
de pensée ne peut nous rendre compte de la pensée qui conçoit et ces
objets
et ces rapports. En tant que sujet pensant, je su
toujours la pensée même qui n’est pas tout entière expliquée par ses
objets
; si bien que l’acte intelligent ne paraît jamais
e intelligent ne paraît jamais lui-même complètement expliqué par les
objets
de l’intelligence. Ajoutons que le sujet conscien
et le désir ne sont pas plus explicables que la pensée même par les «
objets
» qui les provoquent et auxquels ils s’appliquent
uent. Ils constituent une réaction de l’être vivant par rapport à ces
objets
, et aucune explication en termes d’objets ne rend
re vivant par rapport à ces objets, et aucune explication en termes d’
objets
ne rendra jamais compte de la réaction subjective
se fondamentale de l’interne et de l’externe, de la conscience et des
objets
auxquels elle s’applique, sans lesquels elle n’ex
s et dans lesquels, cependant, elle ne paraît pas s’épuiser ; car ces
objets
, à leur tour, en tant du moins qu’objets de consc
raît pas s’épuiser ; car ces objets, à leur tour, en tant du moins qu’
objets
de conscience, n’existeraient pas sans la conscie
nt pas sans la conscience. Il y a donc là une antithèse de sujet et d’
objet
qui est la « forme » même de la conscience, ou pl
oute, mais il y a une indétermination relative aux raisons tirées des
objets
dont nous avons conscience. Il n’est pas étonnant
re à la conscience une indépendance proportionnelle par rapport à ses
objets
, et lui permette de se poser en face d’eux comme
connu, le moi d’expérience, que le sujet aperçoit, est en réalité un
objet
, son produit en même temps que le produit des cho
notre effort sont-elles ou ne sont-elles pas des fonctions fixes de l’
objet
? Voilà le problème. » — Remarquons que M. James
Remarquons que M. James pose mal la question, car il est clair qu’à l’
objet
pensé ou désiré il faut ajouter le sujet pensant
rien prévoir à son sujet, pas même le plaisir que causera la vue de l’
objet
aimé, parce que « une cause interne profonde donn
certaine indépendance de son moi intelligent et actif par rapport aux
objets
extérieurs, et même aux objets intérieurs ou moti
i intelligent et actif par rapport aux objets extérieurs, et même aux
objets
intérieurs ou motifs particuliers d’agir. Jusqu’à
puissance indépendante et spontanée pour le moi, peut et doit être un
objet
de désir. En effet, tous les éléments qui entrent
uissance à leur maximum, y compris la puissance de la volonté sur les
objets
extérieurs ou même sur ces objets intérieurs qu’o
la puissance de la volonté sur les objets extérieurs ou même sur ces
objets
intérieurs qu’on nomme motifs et mobiles. Le mond
ents. Ce pouvoir ascendant est sans nul doute un bien et doit être un
objet
de désir, comme le pouvoir qu’a un oiseau de touj
bien entendu que nous ne parlons pas d’une puissance en l’air et sans
objet
, mais du pouvoir de se décider à tel acte détermi
nalyse qui considère seulement l’idée de la puissance sans celle de l’
objet
désirable auquel elle s’applique, ou l’idée de l’
ans celle de l’objet désirable auquel elle s’applique, ou l’idée de l’
objet
désirable sans celle de la puissance. Je ne me co
ne me confère aucune puissance par la conception d’une puissance sans
objet
; mais, d’autre part, il n’est pas vrai que l’idé
ce sans objet ; mais, d’autre part, il n’est pas vrai que l’idée de l’
objet
agisse seule, par son degré de désirabilité intri
concrète enveloppe à la fois et l’idée de ma puissance et l’idée d’un
objet
auquel elle s’applique : les deux termes sont ins
n objet auquel elle s’applique : les deux termes sont inséparablement
objets
de pensée et de désir. Après les effets généraux
ndépendance relative est-elle parfaitement réalisable. Etant donné un
objet
quelconque, je puis toujours concevoir mon indépe
onque, je puis toujours concevoir mon indépendance relativement à cet
objet
, et, si cette indépendance, sous un rapport quelc
tera-t-on, n’est ni une image, ni l’idée d’une action, ni l’idée d’un
objet
; elle n’est pas même l’idée d’un rapport ; elle
minée : 1° par l’idée même de son indétermination relative ; 2° par l’
objet
particulier auquel cette volonté s’applique pour
uloir ; qu’ainsi le sujet pensant ne s’absorbe pas entièrement dans l’
objet
, mais se pose au contraire en face de lui et agit
théorie de la mémoire. Nous disions que le corps, interposé entre les
objets
qui agissent sur lui et ceux qu’il influence, n’e
tuelle. D’où notre seconde proposition : II. La reconnaissance d’un
objet
présent se fait par des mouvements quand elle pro
d’un objet présent se fait par des mouvements quand elle procède de l’
objet
, par des représentations quand elle émane du suje
gé dans un instant unique, n’est qu’un conducteur interposé entre les
objets
qui l’influencent et les objets sur lesquels il a
qu’un conducteur interposé entre les objets qui l’influencent et les
objets
sur lesquels il agit, en revanche, replacé dans l
est assez artificiel. Toutefois notre existence s’écoule au milieu d’
objets
en nombre restreint, qui repassent plus ou moins
la mnémotechnie, vous trouverez que cette science a précisément pour
objet
d’amener au premier plan le souvenir spontané qui
attraction réciproque 18. Alléguerons-nous qu’on reconnaît souvent un
objet
sans réussir à l’identifier avec une ancienne ima
ont conservées. La cécité psychique, ou impuissance à reconnaître les
objets
aperçus, n’irait donc pas sans une inhibition de
et Lissauer 23. Les malades savent évoquer la vision intérieure d’un
objet
qu’on leur nomme ; ils le décrivent fort bien ; i
j’y circulerai machinalement, sans avoir la perception distincte des
objets
devant lesquels je passe. Or, entre ces deux cond
endre ma perception inutile, il y a une condition intermédiaire, où l’
objet
est aperçu, mais provoque des mouvements liés ent
nce il y aurait donc bien un phénomène d’ordre moteur. Reconnaître un
objet
usuel consiste surtout à savoir s’en servir. Cela
« impulsions motrices » (Bewegungsantriebe). L’habitude d’utiliser l’
objet
a donc fini par organiser ensemble mouvements et
ssance avant de la penser. Notre vie journalière se déroule parmi des
objets
dont la seule présence nous invite à jouer un rôl
relier entre eux en vérifiant à tout moment si l’image ressemble à l’
objet
. C’est ce qui s’appellerait dessiner « par points
à cet égard 31. Son malade avait la plus grande peine à dessiner les
objets
simples, et s’il voulait les dessiner de tête, il
oli ici, c’est donc bien l’habitude de démêler les articulations de l’
objet
aperçu, c’est-à-dire d’en compléter la perception
rception pour en tirer des effets utiles et nous éloignent ainsi de l’
objet
aperçu, ici au contraire ils nous ramènent à l’ob
gnent ainsi de l’objet aperçu, ici au contraire ils nous ramènent à l’
objet
pour en souligner les contours. De là vient le rô
eulement. Tantôt eues empêcheraient le corps de prendre, en face d’un
objet
, l’attitude appropriée au rappel de l’image : tan
par laquelle le même organe, percevant dans le même entourage le même
objet
, y découvre un nombre croissant de choses. Mais o
et décrits 39, et qui ont pour rôle de repasser sur les contours de l’
objet
aperçu. Avec ces mouvements commence le travail p
n extérieure d’une image activement créée, identique ou semblable à l’
objet
, et qui vient se mouler sur ses contours. Si, apr
jet, et qui vient se mouler sur ses contours. Si, après avoir fixé un
objet
, nous détournons brusquement notre regard, nous e
ériphérie. Il est vrai qu’il s’agit ici d’images photographiées sur l’
objet
même, et de souvenirs immédiatement consécutifs à
dont ils ne sont que l’écho. Mais derrière ces images identiques à l’
objet
, il en est d’autres, emmagasinées dans la mémoire
e une série de processus qui chemineraient le long d’un fil unique, l’
objet
excitant des sensations, les sensations faisant s
igne droite, par laquelle l’esprit s’éloignerait de plus en plus de l’
objet
pour n’y plus revenir. Nous prétendons au contrai
erception réfléchie est un circuit, où tous les éléments, y compris l’
objet
perçu lui-même, se tiennent en état de tension mu
dans un circuit électrique, de sorte qu’aucun ébranlement parti de l’
objet
ne peut s’arrêter en route dans les profondeurs d
dans les profondeurs de l’esprit : il doit toujours faire retour à l’
objet
lui-même. Qu’on ne voie pas ici une simple questi
acte d’attention implique une telle solidarité entre l’esprit et son
objet
, c’est un circuit si bien fermé, qu’on ne saurait
ux qui enveloppent le premier, et qui n’ont de commun entre eux que l’
objet
aperçu. De ces différents cercles de la mémoire,
A est le plus voisin de la perception immédiate. Il ne contient que l’
objet
O lui-même avec l’image consécutive qui revient l
e, que son élasticité permet de dilater indéfiniment, réfléchit sur l’
objet
un nombre croissant de choses suggérées, — tantôt
et un nombre croissant de choses suggérées, — tantôt les détails de l’
objet
lui-même, tantôt des détails concomitants pouvant
ts pouvant contribuer à l’éclaircir. Ainsi, après avoir reconstitué l’
objet
aperçu, à la manière d’un tout indépendant, nous
ns B′, C′, D′ ces causes de profondeur croissante, situées derrière l’
objet
, et virtuellement données avec l’objet lui-même.
croissante, situées derrière l’objet, et virtuellement données avec l’
objet
lui-même. On voit que le progrès de l’attention a
ogrès de l’attention a pour effet de créer à nouveau, non seulement l’
objet
aperçu, mais les systèmes de plus en plus vastes
une autonomie absolue ; on lui prête le pouvoir de travailler sur les
objets
présents ou absents comme il lui plaît ; et l’on
tion présente ; on veut que, par un progrès nécessaire et uniforme, l’
objet
fasse surgir des sensations, et les sensations de
automatiquement exécuté : l’attention ne pourra plus être fixée par l’
objet
. Dans le second, la lésion intéressera ces centre
econnaissance attentive, disions-nous, est un véritable circuit, où l’
objet
extérieur nous livre des parties de plus en plus
er vers lui ses souvenirs. Dans le cas particulier qui nous occupe, l’
objet
est un interlocuteur dont les idées s’épanouissen
s d’une hypothèse de ce genre. L’image auditive d’un mot n’est pas un
objet
aux contours définitivement arrêtés, car le même
r deux courants de sens contraires, dont l’un, centripète, vient de l’
objet
extérieur, et dont l’autre, centrifuge, a pour po
t ordre, et qu’est-ce qui assure cette coexistence ? Dans le cas d’un
objet
matériel présent, la réponse n’est pas douteuse :
dre et coexistence viennent d’un organe des sens, impressionné par un
objet
extérieur. Cet organe est précisément construit e
s choisies de sa surface. C’est donc un immense clavier, sur lequel l’
objet
extérieur exécute tout d’un coup son accord aux m
us les points intéressés du centre sensoriel. Maintenant, supprimez l’
objet
extérieur, ou l’organe des sens, ou l’un et l’aut
reçoivent les impressions des organes des sens et par conséquent d’un
objet
réel ; par derrière ils subissent, d’intermédiair
ère ils subissent, d’intermédiaire en intermédiaire, l’influence d’un
objet
virtuel. Les centres d’images, s’ils existent, ne
ls ne sont pas plus dépositaires des souvenirs purs, c’est-à-dire des
objets
virtuels, que les organes des sens ne sont déposi
es objets virtuels, que les organes des sens ne sont dépositaires des
objets
réels. Ajoutons que c’est là une traduction, infi
ntrifuge revêt dans chaque cas une forme distincte, celle même de l’«
objet
virtuel » qui tend de degré en degré à s’actualis
phérie des organes de perception réelle, influencés par l’action de l’
objet
. Voir la Psychologie physiologique, t. I, pp. 242
réflexion retire la causalité que l’ignorance avait répandue sur les
objets
, les volontés locales, exilées du monde matériel,
dées représentatives, sortes d’êtres interposés entre l’esprit et les
objets
, ayant de la ressemblance avec les objets, présen
posés entre l’esprit et les objets, ayant de la ressemblance avec les
objets
, présentant à l’esprit l’image des objets, et fou
de la ressemblance avec les objets, présentant à l’esprit l’image des
objets
, et fournissant à l’esprit, qui ne peut pas sorti
urnissant à l’esprit, qui ne peut pas sortir de soi ni apercevoir les
objets
directement et en eux-mêmes, les moyens de les ap
en nous-mêmes, bien loin d’être interposées entre nos pensées et les
objets
, ne sont que nos pensées elles-mêmes. Supposition
je ne suis pas gendarme. Je ne pense pas qu’on doive se proposer pour
objet
la justification du sens commun et la réfutation
passion, c’est le désir d’opérer beaucoup, avec précision, et sur des
objets
inconnus. Quand j’entre dans la philosophie, je s
représentatives, c’est-à-dire douées de la propriété de suppléer les
objets
, d’offrir leur simulacre, de contenir la copie de
un miroir ou dans un tableau, tantôt véridique, tantôt infidèle, les
objets
qu’en cet instant je ne vois pas. Poussons plus l
stant la scène change. L’illusion vient. Le fantôme prend un corps. L’
objet
imaginaire10 paraît réel ; la forêt intérieure de
ns semblables et plus intenses. Vous ajouterez foi à votre songe. Les
objets
rêvés vous sembleront aussi réels et aussi consis
ntative, ou, en d’autres termes, un simulacre que nous prenons pour l’
objet
, qui, comme l’objet, nous paraît extérieur et rée
tres termes, un simulacre que nous prenons pour l’objet, qui, comme l’
objet
, nous paraît extérieur et réel, dont la naissance
t extérieur et réel, dont la naissance coïncide avec la présence d’un
objet
réel et extérieur. Malebranche a raison : le sole
e, née au dedans ou causée par le dehors11, suscite le simulacre d’un
objet
extérieur qui paraît réel. Donc, dans la percepti
Donc, dans la perception extérieure, il y a en nous le simulacre d’un
objet
extérieur qui paraît réel. — Au sortir d’une perc
ervons la représentation très-exacte, très-claire, très-complète de l’
objet
perçu. Mais selon la loi de Dugald Stewart, l’éta
imulacre intérieur nous a fait illusion, et nous est apparue comme un
objet
extérieur et réel. — Dans un très-grand nombre de
rand nombre de cas, par exemple dans toutes les illusions des sens, l’
objet
apparent diffère de l’objet réel, et par conséque
ple dans toutes les illusions des sens, l’objet apparent diffère de l’
objet
réel, et par conséquent s’en distingue12. On conc
dans les cas où il n’en diffère pas. Donc, en tous les cas, il y a un
objet
apparent, c’est-à-dire un simulacre qui paraît êt
il y a un objet apparent, c’est-à-dire un simulacre qui paraît être l’
objet
réel et ne l’est pas. — La perception extérieure,
r, sorte d’hallucination naturelle, ordinairement correspondante à un
objet
réel, opération qui mène par l’illusion à la véri
es simulacres ? Quelle force les forme, les accommode à la nature des
objets
extérieurs, les enchaîne entre eux, les attache à
tièrement, nous, notre sensibilité et nos formes intellectuelles, des
objets
de notre connaissance ; nous ne pouvons jamais le
pouvons jamais les saisir que par rapport à nous et en nous. Donc ces
objets
sont toujours des phénomènes, des façons d’appara
elle s’efforce de déterminer les lois. L’opposition du sujet et de l’
objet
est la forme même de toute notre connaissance. En
opposition, nous finissons par nous, demander s’il ne peut exister un
objet
séparé du sujet, existant en lui-même et non plus
ité, qui nous est par définition même inaccessible, est simplement un
objet
de pensée, on l’appelle le noumène, c’est-à-dire
égories ou formes de pensée. Dès lors, la totalité des phénomènes, ou
objets
en rapport avec nos moyens de connaître, n’est pe
omme les relations de notre pensée en sont les conditions et que tout
objet
de notre connaissance est ainsi conditionné, l’ab
ons maintenant la déterminer. L’idée d’absolu n’est autre que celle d’
objet
en général, d’existence en général, à laquelle no
e à la conscience, car c’est simplement l’opposition du sujet et de l’
objet
, par exemple de vous et de moi, de vous qui pouss
combinons et auxquels nous affectons des négations : l’absolu est un
objet
non relatif, un non-moi non connaissable pour moi
a établi que l’idée d’absolu ne nous donne aucune connaissance de son
objet
et demeure un problème. Mais elle n’en est pas mo
e faut s’arrêter jamais, parce qu’aucun ensemble de phénomènes, aucun
objet
de l’expérience ne peut satisfaire notre idée de
en résulte un effet d’optique tel que ces lignes semblent partir d’un
objet
particulier qui serait placé en dehors du champ d
n dehors du champ de la connaissance expérimentale, « de même que les
objets
paraissent être derrière le miroir où on les voit
la négation de toute limite comme contradictoire à la définition d’un
objet
. Pareillement, soit la ligne AB. Je puis l’ajoute
ntense. De même, notre intelligence peut s’appliquer à une quantité d’
objets
plus ou moins grande ; elle peut avoir une clarté
t quelque chose de positif, parce qu’elle connaît un certain nombre d’
objets
, et que cette connaissance a une étendue plus ou
ts, ne suffit pas cependant à nous fournir l’idée de la perfection. L’
objet
n’est jamais pour nous aussi intelligible que not
r, mais qui pourtant ne répondent pas, comme le croyait Platon, à des
objets
réels. — Il est bien vrai, peut-on répondre à Pla
de causer la pensée. Or, il est clair que le mouvement et la matière,
objets
particuliers d’expérience, en un mot de sensation
tions. Il en résulte que durée, étendue, mouvement, matière, tous les
objets
de l’expérience ne peuvent pas entièrement expliq
ence : c’est la position de la volonté ou de la pensée en face de son
objet
; 1° comme identique à elle-même et différente de
ce de son objet ; 1° comme identique à elle-même et différente de son
objet
; 2° comme agissant identiquement sous des raison
n a érigée en « Raison », sans voir que, si elle semble atteindre des
objets
universels, c’est uniquement parce qu’elle attein
que qui explique le plus simplement cet accord de la pensée et de ses
objets
est la doctrine d’unité radicale qu’on nomme le m
n mode d’action qui se confond avec le mode d’action fondamental de l’
objet
pensé, et que les idées sont les réalités mêmes a
jours hors de sa portée. Et l’objection se fonde moins encore sur les
objets
de sa recherche, Dieu, la liberté, la causalité,
ée », substitués à la formule ordinaire : conformité de l’idée avec l’
objet
. Si l’on accepte celle-ci, la vérité est une chim
s conceptions sur les réalités, en suivant de près les mouvements des
objets
, tels qu’en particulier ils se présentent aux sen
la direction est déterminée par les pensées et non contrôlée par les
objets
. » (§ 13) Toute recherche contient une observati
orts des idées, la méthode objective la cherche dans les rapports des
objets
. Un raisonnement exact est la réunion idéale d’ob
es rapports des objets. Un raisonnement exact est la réunion idéale d’
objets
dans leurs vrais rapports de coexistence et de su
t la science est donc dans leur méthode et non dans la nature de leur
objet
. Ajoutez à une théorie métaphysique l’élément vér
hysiques, l’autre des propensions scientifiques. Les voici devant cet
objet
nouveau. Le métaphysicien dira : cela s’explique
pouvons jamais connaître que des états de conscience et nullement les
objets
en soi. Mais comme la vérité est simplement une c
ce point. Qu’est-ce que l’expérience ? c’est la somme des actions des
objets
sur la conscience. Cette somme comprend deux élém
ble rase : l’esprit n’est pas un miroir qui réfléchit passivement les
objets
. L’école de l’à priori commet l’erreur contraire,
ssairement et universellement pour nous un objet-sujet. Le sujet et l’
objet
se combinent dans la même connaissance, comme l’a
question : Toute modification de l’âme correspond-elle exactement à l’
objet
externe qui la cause ? La sensation, dit M. Lewes
la cause ? La sensation, dit M. Lewes207, ne correspond en rien à son
objet
, sinon sous le rapport de l’effet à la cause. Cel
int. Demandez-lui s’il considère ses perceptions comme des copies des
objets
, s’il croit que la fleur qui est devant lui, peut
ez. Cependant une modification ne peut aucunement être une copie de l’
objet
qui modifie. La douleur causée par une brûlure es
, et à croire que la perception ressemble à un miroir dans lequel les
objets
se réfléchissent. La perception n’est rien de plu
t, c’est-à-dire un état de conscience : elle peut être causée par des
objets
externes, mais elle ne leur ressemble en rien. To
pas moi, la conscience ne me garantit plus rien, ma connaissance de l’
objet
est médiate, incertaine. Par suite, aussitôt que
synthèse est une synthèse mentale. Il fait remarquer d’abord que les
objets
de nos connaissances sont des idées : assertion i
e faisons tout le temps que contempler nos propres idées. » Donc, les
objets
et les idées sont la même chose. Donc rien n’exis
essembler qu’à une idée, il faut de deux choses l’une : ou bien que l’
objet
dont vous parlez soit une idée, et alors l’idéali
e par les sensations, et affirmer qu’elle l’est immédiatement par les
objets
externes : ce qu’aucun métaphysicien ne voudra fa
clure avec Berkeley que, comme nous ne connaissons que des idées, les
objets
doivent être identifiés avec les idées, et que le
les objets doivent être identifiés avec les idées, et que le esse des
objets
, pour nous, c’est percipi ? Il y a là une ambiguï
rcipi ? Il y a là une ambiguïté. Sans doute nous ne pouvons penser un
objet
, sans le faire rentrer sous les lois de la nature
et à des problèmes factices. Pourquoi, avec des jeux, voyons-nous les
objets
simples ? Pourquoi les images étant renversées su
? Pourquoi les images étant renversées sur la rétine, voyons-nous les
objets
droits ? Ces questions et celles de ce genre sont
u sucre des angles de ses cristaux, que de déduire la perception d’un
objet
des lois de l’optique : le sucre doit être dissou
te, elle s’appuie sur les faits. On peut, le montrer. Nous voyons les
objets
simples avec nos deux yeux ; mais nous entendons
ines nous donnent une odeur simple ; nos cinq doigts nous donnent les
objets
simples. Ces faits auraient dû être rapprochés et
ssion doit devenir sensation. De même quand on demande : Pourquoi les
objets
renversés sur la rétine nous paraissent-ils droit
n Quel que soit le sujet qui vous occupe, vous avez à considérer un
objet
physique ou moral, une idée concrète ou abstraite
s pouvez vous poser un certain nombre de questions. Elles auront pour
objet
de donner plus de précision et de clarté aux chos
che à l’ordre accoutumé. La première question qui se pose sur quelque
objet
que ce soit, est : Qu’est-ce que c’est ? La répon
st-ce que c’est ? La réponse est une définition, qui fait connaître l’
objet
. Je ne parle pas des définitions de mots, dont ce
donneront rien. Il faut donc que Bourdaloue détermine exactement son
objet
; il ne manque pas de le faire, et voici comme il
résence d’une idée particulière ou concrète, il est bon de regarder l’
objet
, d’en étudier les caractères essentiels, en un mo
s on commence à prendre son pli, les passions s’appliquent à quelques
objets
, et alors celle qui domine ralentit du moins la f
et de la pudeur » ? Une description n’est pas un inventaire, où les
objets
de rebut sont notés avec le même soin que les plu
e entre deux limites : la recherche du caractère général, qui remet l’
objet
dans une série, dans un genre, et la recherche du
t le pose seul, dans son individualité distincte, en face de tous les
objets
analogues. Voici une description de Buffon : Qu’
s l’œil s’étend et le regard se perd sans pouvoir s’arrêter sur aucun
objet
vivant ; une terre morte et, pour ainsi dire, éco
ère en lui la sincérité de la sensation. Pour vous, si vous avez vu l’
objet
, n’allez pas le revoir ; si vous ne l’avez pas vu
t, c’est précisément ce qu’il y a pour vous de caractéristique dans l’
objet
, c’est ce que la description doit éclairer. Maint
it éclairer. Maintes fois, vous n’aurez pas vu, vous ne pouvez voir l’
objet
qu’il vous faudra décrire : il vous restera à l’i
sible, aussi approchante que possible, de l’idée que vous prenez de l’
objet
, selon les conditions et les données qui vous son
ais il faut faire ici une distinction : on peut toujours imaginer les
objets
matériels et sensibles. Peu de jeunes gens en Fra
rine qu’une main invisible exposa sur l’appui d’une fenêtre. Tous ces
objets
tenaient du prodige : l’enfant courut vers un des
es mathématiques et physiques, par certains attributs statiques que l’
objet
défini possède et que les autres ne possèdent pas
econd. Mais si, dès le début, la fabrication de l’explosif avait pour
objet
l’explosion, c’est l’évolution de l’animal, bien
Les éléments d’une tendance ne sont pas comparables, en effet, à des
objets
juxtaposés dans l’espace et exclusifs les uns des
peut être minime, mais où il y a du moins adéquation parfaite entre l’
objet
fabriqué et le travail de fabrication. Rien de se
r lui-même un instrument grossier, soit qu’il utilise à son profit un
objet
fabriqué par l’homme. Les animaux qu’on classe to
ux, mais non pas très loin d’eux, on mettra ceux qui reconnaissent un
objet
fabriqué : par exemple le Renard, qui sait fort b
n idéal. Et si, d’ordinaire, elle, n’arrive pas encore à façonner des
objets
artificiels et à s’en servir, elle s’y prépare pa
n paraît être la démarche originelle, est la faculté de fabriquer des
objets
artificiels, en particulier des outils à faire de
ite idéale vers laquelle s’acheminent les formes très nombreuses de l’
objet
défini. On a bien souvent fait remarquer que la p
st donc nécessairement spécialisé, n’étant que l’utilisation, pour un
objet
déterminé, d’un instrument déterminé. Au contrair
e ces deux formes de l’activité intérieure, aller tout droit aux deux
objets
, profondément distincts l’un de l’autre, qui en s
ce innée, quoiqu’elle soit une faculté de connaître, ne connaît aucun
objet
en particulier. Quand le nouveau-né cherche pour
dira, précisément parce que la connaissance innée est ici celle d’un
objet
déterminé, que c’est de l’instinct et non pas de
lligence. L’intelligence n’apporte donc la connaissance innée d’aucun
objet
. Et pourtant, si elle ne connaissait rien naturel
, il y a les rapports. L’enfant qui vient de naître ne connaît ni des
objets
déterminés ni une propriété déterminée d’aucun ob
connaît ni des objets déterminés ni une propriété déterminée d’aucun
objet
; mais, le jour où l’on appliquera devant lui une
bjet ; mais, le jour où l’on appliquera devant lui une propriété à un
objet
, une épithète à un substantif, il comprendra tout
naissance systématique. La forme, sans matière, peut-elle être déjà l’
objet
d’une connaissance ? Oui, sans doute, à condition
e. La première atteint immédiatement, dans leur matérialité même, des
objets
déterminés. Elle dit : « voici ce qui est ». La s
terminés. Elle dit : « voici ce qui est ». La seconde n’atteint aucun
objet
en particulier ; elle n’est qu’une puissance natu
n particulier ; elle n’est qu’une puissance naturelle de rapporter un
objet
à un objet, ou une partie à une partie, ou un asp
er ; elle n’est qu’une puissance naturelle de rapporter un objet à un
objet
, ou une partie à une partie, ou un aspect à un as
Et elle le serait en effet, si elle s’étendait à un nombre indéfini d’
objets
. Mais, en fait, elle ne s’applique jamais qu’à un
e indéfini d’objets. Mais, en fait, elle ne s’applique jamais qu’à un
objet
spécial, et même à une partie restreinte de cet o
jamais qu’à un objet spécial, et même à une partie restreinte de cet
objet
. Du moins en a-t-elle la connaissance intérieure
par là même, elle a l’avantage d’apporter un cadre où une infinité d’
objets
pourront trouver place tour à tour. Tout se passe
ce pourra être étoffée et pleine, mais elle se restreindra alors à un
objet
déterminé ; dans le second, elle ne limite plus s
alors à un objet déterminé ; dans le second, elle ne limite plus son
objet
, mais c’est parce qu’elle ne contient plus rien,
(virtuelle ou inconsciente, il est vrai) et de cet instrument et de l’
objet
auquel il s’applique. L’instinct est donc la conn
igence la prive du lest dont elle aurait besoin pour se poser sur les
objets
qui seraient du plus puissant intérêt pour la spé
ait la matérialité voulue, mais il est incapable d’aller chercher son
objet
aussi loin : il ne spécule pas. Nous touchons au
e est essentiellement unification, que toutes ses opérations ont pour
objet
commun d’introduire une certaine unité dans la di
que, même si elle emploie des matériaux organisés, elle les traite en
objets
inertes, sans se préoccuper de la vie qui les a i
Notre intelligence, telle qu’elle sort des mains de la nature, a pour
objet
principal le solide inorganisé. Si l’on passait
nérale de la matière brute ? Elle est étendue, elle nous présente des
objets
extérieurs à d’autres objets et, dans ces objets,
Elle est étendue, elle nous présente des objets extérieurs à d’autres
objets
et, dans ces objets, des parties extérieures à de
le nous présente des objets extérieurs à d’autres objets et, dans ces
objets
, des parties extérieures à des parties, Sans dout
utile, en vue de nos manipulations ultérieures, de considérer chaque
objet
comme divisible en parties arbitrairement découpé
est avant tout nécessaire, pour la manipulation présente, de tenir l’
objet
réel auquel nous avons affaire, ou les éléments r
ence ne se représente clairement que le discontinu. D’autre part, les
objets
sur lesquels notre action s’exerce sont, sans auc
objets sur lesquels notre action s’exerce sont, sans aucun doute, des
objets
mobiles. Mais ce qui nous importe, c’est de savoi
intenant, fabriquer consiste à tailler dans une matière la forme d’un
objet
. Ce qui importe avant tout, c’est la forme à obte
oins en imagination, à doter toute espèce de matière de la forme de l’
objet
conçu. En d’autres termes, une intelligence qui v
elles, comme artificielle et provisoire, que notre pensée efface de l’
objet
aperçu, fût-il organisé et vivant, les lignes qui
er invariablement attaché, une fois l’espèce constituée, à un certain
objet
ou à une certaine opération. Le signe est adhéren
une infinité de choses. Cette tendance du signe à se transporter d’un
objet
à un autre est caractéristique du langage humain.
et transporter ailleurs le signe qu’on avait attaché devant lui à un
objet
. « N’importe quoi peut désigner n’importe quoi »,
présumable que, sans le langage, l’intelligence aurait été rivée aux
objets
matériels qu’elle avait intérêt à considérer. Ell
de certains moyens qui ne sont pas taillés à la mesure exacte de leur
objet
, qui le dépassent, et qui permettent ainsi à l’in
e d’idées, comme faculté de représentation en général, il n’y a pas d’
objet
dont elle ne veuille avoir l’idée, fût-il sans ra
e en chemin, alors qu’il n’était posé sur rien, pour l’appliquer à un
objet
qui n’est pas une chose et qui, dissimulé jusque-
mot pour passer de l’ombre à la lumière. Mais le mot, en couvrant cet
objet
, le convertit encore en chose. Ainsi l’intelligen
s concepts sont en effet extérieurs les uns aux autres, ainsi que des
objets
dans l’espace. Et ils ont la même stabilité que l
si que des objets dans l’espace. Et ils ont la même stabilité que les
objets
, sur le modèle desquels ils ont été créés. Ils co
logique triomphe dans la science qui prend la solidité des corps pour
objet
, c’est-à-dire dans la géométrie. Logique et géomé
ne prise à notre action. Il faut, pour que nous puissions modifier un
objet
, que nous l’apercevions divisible et discontinu.
se répète. Notre intelligence est là à son aise. Et, quel que soit l’
objet
, elle abstraira, séparera, éliminera, de manière
jet, elle abstraira, séparera, éliminera, de manière à substituer à l’
objet
même, s’il le faut, un équivalent approximatif où
ntiel de la vie, comme si elle n’était point faite pour penser un tel
objet
. Toutes nos analyses nous ramènent à cette conclu
des aveugles-nés n’admettrait pas qu’il fût possible de percevoir un
objet
distant sans avoir passé par la perception de tou
evoir un objet distant sans avoir passé par la perception de tous les
objets
intermédiaires. Pourtant la vision fait ce miracl
dans son rôle. Elle nous donnera, à défaut d’une analyse réelle de l’
objet
, une traduction de cet objet en termes d’intellig
nera, à défaut d’une analyse réelle de l’objet, une traduction de cet
objet
en termes d’intelligence. Mais comment ne pas rem
té de rapporter un point de l’espace à un autre point de l’espace, un
objet
matériel à un objet matériel ; elle s’applique à
oint de l’espace à un autre point de l’espace, un objet matériel à un
objet
matériel ; elle s’applique à toutes choses, mais
bles par certains côtés et, par d’autres, également inadéquats à leur
objet
? L’explication concrète, non plus scientifique,
» L’instinct est sympathie. Si cette sympathie pouvait étendre son
objet
et aussi réfléchir sur elle-même, elle nous donne
ur, prenant, du dehors, le plus grand nombre possible de vues sur cet
objet
qu’elle attire chez elle, au lieu d’entrer chez l
enu désintéressé, conscient de lui-même, capable de réfléchir sur son
objet
et de l’élargir indéfiniment. Qu’un effort de ce
ion que l’artiste vise à ressaisir en se replaçant à l’intérieur de l’
objet
par une espèce de sympathie, en abaissant, par un
recherche orientée dans le même sens que l’art et qui prendrait pour
objet
la vie en général, de même que la science physiqu
individuels. Sans doute, cette philosophie n’obtiendra jamais de son
objet
une connaissance comparable à celle que la scienc
l’intelligence, elle serait restée, sous forme d’instinct, rivée à l’
objet
spécial qui l’intéresse pratiquement, et extérior
resser l’une et l’autre pour extraire d’elles la quintessence de leur
objet
; la métaphysique sera donc suspendue à la théori
ns doute plus clairement le sens de l’évolution elle-même. Tel sera l’
objet
de notre prochain chapitre. Mais déjà les faits q
par rapport à elle-même ; mais, justement parce qu’elle s’adapte aux
objets
du dehors, elle arrive à circuler au milieu d’eux
ériel de l’invention même. Si nous retirons un avantage immédiat de l’
objet
fabriqué, comme pourrait le faire un animal intel
si la mainmise de l’intelligence sur la matière avait pour principal
objet
de laisser passer quelque chose que la matière ar
’autres termes, les habitudes que sa volonté contracte, n’ont d’autre
objet
et d’autre effet que d’accomplir les mouvements d
ecter que des tableaux où nous ne voïons que l’imitation de differens
objets
qui ne nous auroient point attachez, si nous les
s animaux répresentez dans un tableau, que nous n’en donnerions à ces
objets
mêmes. La copie nous attache plus que l’original.
s tableaux de ce genre, notre attention principale ne tombe pas sur l’
objet
imité, mais bien sur l’art de l’imitateur. C’est
sur l’objet imité, mais bien sur l’art de l’imitateur. C’est moins l’
objet
qui fixe nos regards que l’adresse de l’artisan ;
que l’adresse de l’artisan ; nous ne donnons pas plus d’attention à l’
objet
même imité dans le tableau, que nous lui en donno
tinguant l’attention qu’on donne à l’art d’avec celle qu’on donne à l’
objet
imité, on trouvera toujours que j’ai raison d’ava
ancer que l’imitation ne fait jamais sur nous plus d’impression que l’
objet
imité en pourroit faire. Cela est vrai même en pa
peut plaire par les seuls charmes de l’execution, independamment de l’
objet
qu’il répresente : mais je l’ai déja dit, notre a
ême il ne sçauroit pas faire usage de ses talens pour répresenter des
objets
touchans, et pour mettre dans ses tableaux l’ame
é jusqu’à présent les conséquences plutôt que le principe. Tel sera l’
objet
du présent chapitre. Il nous fournira l’occasion
tion un procédé fait pour la pratique. Toute action vise à obtenir un
objet
dont on se sent prive, ou a créer quelque chose q
se, soit du dehors, soit du dedans. Quand je ne connais plus rien des
objets
extérieurs, c’est que je me réfugie dans la consc
e moi-même ; si j’abolis cet intérieur, son abolition même devient un
objet
pour un moi imaginaire qui, cette fois, perçoit c
ent un objet pour un moi imaginaire qui, cette fois, perçoit comme un
objet
extérieur le moi qui disparaît. Extérieur ou inté
le moi qui disparaît. Extérieur ou intérieur, il y a donc toujours un
objet
que mon imagination se représente. Elle peut, il
choses, une image qui renferme à la fois celle du sujet et celle de l’
objet
, avec en plus, un saut perpétuel de l’une à l’aut
ue le procédé par lequel on en construit l’idée. Il n’est pas un seul
objet
de notre expérience, en effet, que nous ne puissi
us ne puissions supposer aboli. Étendons cette abolition d’un premier
objet
à un second, puis à un troisième, et ainsi de sui
n mot. Examinons donc de près le mécanisme de l’opération. En fait, l’
objet
qu’on supprime est ou extérieur ou intérieur : c’
de conscience. Considérons le premier cas. J’abolis par la pensée un
objet
extérieur : à l’endroit où il était, « il n’y a p
: à l’endroit où il était, « il n’y a plus rien ». — Plus rien de cet
objet
, sans aucun doute, mais un autre objet a pris sa
lus rien ». — Plus rien de cet objet, sans aucun doute, mais un autre
objet
a pris sa place : il n’y a pas de vide absolu dan
oit possible ; ce n’est pas à ce vide que je pense quand je dis que l’
objet
, une fois aboli, laisse sa place inoccupée, car i
hose. Le vide dont je parle n’est donc, au fond, que l’absence de tel
objet
déterminé, lequel était ici d’abord, se trouve ma
e pour un être capable de souvenir et d’attente. Il se souvenait d’un
objet
et s’attendait peut-être à le rencontrer : il en
qu’il se heurte au néant. Même s’il ne s’attendait pas à rencontrer l’
objet
, c’est une attente possible de cet objet, c’est e
attendait pas à rencontrer l’objet, c’est une attente possible de cet
objet
, c’est encore la déception de son attente éventue
la déception de son attente éventuelle, qu’il traduit en disant que l’
objet
n’est plus où il était. Ce qu’il perçoit, en réal
e qu’il réussit à penser effectivement, c’est la présence de l’ancien
objet
à une nouvelle place ou celle d’un nouvel objet à
présence de l’ancien objet à une nouvelle place ou celle d’un nouvel
objet
à l’ancienne ; le reste, tout ce qui s’exprime né
l est le mécanisme de l’opération par laquelle notre esprit abolit un
objet
et arrive à se représenter, dans le monde extérie
regret ni désir, qui réglerait son mouvement sur le mouvement de son
objet
, ne concevrait même pas une absence ou un vide. L
carré. L’absurdité ne saute pas aux yeux, par ce qu’il n’existe pas d’
objet
particulier qu’on ne puisse supposer aboli : alor
re chose, et même que notre esprit ne peut penser la disparition d’un
objet
extérieur ou intérieur sans se représenter, — sou
— sous une forme indéterminée et confuse, il est vrai, — qu’un autre
objet
s’y substitue. Mais on ajoutera que la représenta
ce sont là des opérations physiques. Ne nous représentons plus que l’
objet
A soit aboli ou absent. Disons simplement que nou
l’existence spatiale et temporelle, accepter la solidarité qui lie un
objet
à tous les autres et l’empêche de disparaître san
e, par un effort d’abstraction, nous évoquions la représentation de l’
objet
A tout seul, que nous convenions d’abord de le co
te, par un trait de plume intellectuel, nous biffions cette clause. L’
objet
sera alors, de par notre décret, inexistant. Soit
nous abstraire. Comparons, en effet, entre elles les deux idées de l’
objet
A supposé réel et du même objet supposé« inexista
ffet, entre elles les deux idées de l’objet A supposé réel et du même
objet
supposé« inexistant ». L’idée de l’objet A suppos
et A supposé réel et du même objet supposé« inexistant ». L’idée de l’
objet
A supposé existant n’est que la représentation pu
et A supposé existant n’est que la représentation pure et simple de l’
objet
A, car on ne peut pas se représenter un objet san
ion pure et simple de l’objet A, car on ne peut pas se représenter un
objet
sans lui attribuer, par là même, une certaine réa
ans lui attribuer, par là même, une certaine réalité. Entre penser un
objet
et le penser existant, il n’y a absolument aucune
critique de l’argument ontologique. Dès lors, qu’est-ce que penser l’
objet
A inexistant ? Se le représenter inexistant ne pe
représenter inexistant ne peut pas consister à retirer de l’idée de l’
objet
A l’idée de l’attribut « existence », puisque, en
ce », puisque, encore une fois, la représentation de l’existence de l’
objet
est inséparable de la représentation de l’objet e
n de l’existence de l’objet est inséparable de la représentation de l’
objet
et ne fait même qu’un avec elle. Se représenter l
entation de l’objet et ne fait même qu’un avec elle. Se représenter l’
objet
A inexistant ne peut donc consister qu’à ajouter
ant ne peut donc consister qu’à ajouter quelque chose à l’idée de cet
objet
: on y ajoute, en effet, l’idée d’une exclusion d
e de cet objet : on y ajoute, en effet, l’idée d’une exclusion de cet
objet
particulier par la réalité actuelle en général. P
de cet objet particulier par la réalité actuelle en général. Penser l’
objet
A inexistant, c’est penser l’objet d’abord, et pa
lité actuelle en général. Penser l’objet A inexistant, c’est penser l’
objet
d’abord, et par conséquent le penser existant ; c
occuper de ce qu’elle est ; il nous suffit de savoir qu’elle chasse l’
objet
A, lequel est seul à nous intéresser. C’est pourq
éparable du trait de plume qui biffe. L’acte par lequel on déclare un
objet
irréel pose donc l’existence du réel en général.
l’existence du réel en général. En d’autres termes, se représenter un
objet
comme irréel ne peut pas consister à le priver de
le priver de toute espèce d’existence, puisque la représentation d’un
objet
est nécessairement celle de cet objet existant. U
puisque la représentation d’un objet est nécessairement celle de cet
objet
existant. Un pareil acte consiste simplement à dé
e simplement à déclarer que l’existence attachée par notre esprit à l’
objet
, et inséparable de sa représentation, est une exi
existence tout idéale, celle d’un simple possible. Mais idéalité d’un
objet
, simple possibilité d’un objet, n’ont de sens que
un simple possible. Mais idéalité d’un objet, simple possibilité d’un
objet
, n’ont de sens que par rapport à une réalité qui
éalité qui chasse dans la région de l’idéal ou du simple possible cet
objet
incompatible avec elle. Supposez abolie l’existen
a devenir la réalité même, et vous ne vous représenterez plus alors l’
objet
comme inexistant. En d’autres termes, et si étran
tion puisse paraître, il y a plus, et non pas moins, dans l’idée d’un
objet
conçu comme « n’existant pas » que dans l’idée de
d’un objet conçu comme « n’existant pas » que dans l’idée de ce même
objet
conçu comme « existant », car l’idée de l’objet «
ans l’idée de ce même objet conçu comme « existant », car l’idée de l’
objet
« n’existant pas » est nécessairement l’idée de l
r l’idée de l’objet « n’existant pas » est nécessairement l’idée de l’
objet
« existant », avec, en plus, la représentation d’
« existant », avec, en plus, la représentation d’une exclusion de cet
objet
par la réalité actuelle prise en bloc. Mais on pr
me il nous plaît ? Eh bien, après avoir évoqué la représentation d’un
objet
et l’avoir supposé par là même, si vous voulez, e
erposée. Une proposition affirmative traduit un jugement porté sur un
objet
; une proposition négative traduit un jugement po
quelque chose d’une affirmation qui, elle, affirme quelque chose d’un
objet
. Mais il suit tout d’abord de là que la négation
t, je veux dire d’un esprit détaché de tout mobile, placé en face des
objets
et ne voulant avoir affaire qu’à eux. Dès qu’on n
uer à la première). Il n’y a plus simplement alors une personne et un
objet
en présence l’un de l’autre ; il y a, en face de
rsonne et un objet en présence l’un de l’autre ; il y a, en face de l’
objet
, une personne parlant à une personne, la combatta
ement existentiel et non plus un jugement attributif. Si je dis : « l’
objet
A n’existe pas », j’entends par là, d’abord, qu’o
’existe pas », j’entends par là, d’abord, qu’on pourrait croire que l’
objet
A existe : comment d’ailleurs penser l’objet A sa
on pourrait croire que l’objet A existe : comment d’ailleurs penser l’
objet
A sans le penser existant, et quelle différence p
quelle différence peut-il y avoir, encore une fois, entre l’idée de l’
objet
A existant et l’idée pure et simple de l’objet A
ois, entre l’idée de l’objet A existant et l’idée pure et simple de l’
objet
A ? Donc, par cela seul que je dis « l’objet A »,
idée pure et simple de l’objet A ? Donc, par cela seul que je dis « l’
objet
A », je lui attribue une espèce d’existence, fût-
e, c’est-à-dire d’une pure idée. Et par conséquent dans le jugement l’
objet
A n’est pas » il y a d’abord une affirmation tell
l’objet A n’est pas » il y a d’abord une affirmation telle que : « l’
objet
A a été », ou : « l’objet A sera », ou plus génér
y a d’abord une affirmation telle que : « l’objet A a été », ou : « l’
objet
A sera », ou plus généralement : « l’objet A exis
’objet A a été », ou : « l’objet A sera », ou plus généralement : « l’
objet
A existe au moins comme simple possible ». Mainte
s-je entendre par là sinon que, si l’on va plus loin, si l’on érige l’
objet
possible en objet réel, on se trompe, et que le p
là sinon que, si l’on va plus loin, si l’on érige l’objet possible en
objet
réel, on se trompe, et que le possible dont je pa
l’une à l’autre les images successives pour imiter le mouvement de l’
objet
réel. Dans la seconde, « devenir » est un sujet.
nnées et coordonnées entre elles, s’éparpille en une série physique d’
objets
et d’événements accidentellement placés les uns à
nsée, c’est-à-dire pensée faisant cercle, se transformant de sujet en
objet
et d’objet en sujet par un processus circulaire i
-à-dire pensée faisant cercle, se transformant de sujet en objet et d’
objet
en sujet par un processus circulaire instantané,
e la science, en effet, de manipuler des signes qu’elle substitue aux
objets
eux-mêmes. Ces signes diffèrent sans doute de ceu
ns de côté les procédés et ne considérons que le résultat. Quel est l’
objet
essentiel de la science ? C’est d’accroître notre
ons en disant que la science antique croit connaître suffisamment son
objet
quand elle en a noté des moments privilégiés, au
acent des formes ; elle se contente d’une description qualitative des
objets
, qu’elle assimile a des êtres organisés. Mais, qu
us ne percevons pas de forme sans matière. Mais si nous considérons l’
objet
changeant en un certain moment essentiel, à son a
nt. Celui-ci est moins qu’être. La connaissance qui le prendrait pour
objet
, à supposer qu’elle fût possible, serait moins qu
mentaires les unes des autres. C’est ainsi que le relief visible d’un
objet
équivaut à l’ensemble des vues stéréoscopiques qu
tière et la forme de la connaissance intellectuelle (restreinte à son
objet
propre) s’engendrer l’une l’autre par une adaptat
-t-elle pas de jeu entre les explications qu’elle nous suggère et les
objets
qu’il s’agit d’expliquer. C’est le détail du réel
: c’est de tracer sur un plan celui de son tableau, d’y disposer des
objets
soit à la même distance que ceux du tableau, soit
leau, soit à des distances relatives, et de comparer les lumières des
objets
du plan aux lumières des objets du tableau. Elles
ives, et de comparer les lumières des objets du plan aux lumières des
objets
du tableau. Elles doivent être de part et d’autre
le désire ; cependant il ne lui est pas permis de placer partout des
objets
. Il est des lointains où les formes de ces objets
placer partout des objets. Il est des lointains où les formes de ces
objets
n’étant plus sensibles, il est ridicule de les y
t plus sensibles, il est ridicule de les y jeter, puisqu’on ne met un
objet
sur la toile que pour le faire apercevoir et dist
geurs, des arbres, des ruisseaux, des montagnes et de tous les autres
objets
qui sont dispersés dans les campagnes et qui les
possible sans le priver de sa faculté de voir distinctement, rend les
objets
dans tous les détails qu’il aperçoit à cette dist
l’œil replacé en son premier et moindre éloignement, il voit dans les
objets
du tableau les variétés les plus légères et les p
rendu vivement et fortement que les détails qu’il a aperçus dans les
objets
du point qu’il a choisi ; au-delà de ce point, on
econd genre : le peintre y néglige tout ce qui ne s’aperçoit dans les
objets
que dans les points plus voisins du tableau que c
as encore ; les animaux font de même : à la couleur et à l’odeur d’un
objet
, ils le mangent ou le laissent. — Dans tous ces c
première et nous imaginons la seconde ; l’aperception d’un événement,
objet
ou caractère éveille la conception d’un autre évé
ement, objet ou caractère éveille la conception d’un autre événement,
objet
ou caractère. En touchant le premier anneau du co
s comme un intrus ; dans sa longue association avec l’expérience de l’
objet
et avec l’imago de l’objet, il a contracté des af
longue association avec l’expérience de l’objet et avec l’imago de l’
objet
, il a contracté des affinités et des répugnances
ration ; tous les calculs pratiques se font de même. On substitue aux
objets
réels qu’on imaginait d’abord des chiffres qui le
eux, je veux dire au point de vue du nombre. Cela fait, on oublie les
objets
représentés ; ils reculent sur l’arrière-plan ; o
valents plus commodes, et le chiffre final auquel on arrive indique l’
objet
ou groupe d’objets auquel on veut arriver. La sub
des, et le chiffre final auquel on arrive indique l’objet ou groupe d’
objets
auquel on veut arriver. La substitution va plus l
la vérité, ils ne sont point, comme les noms propres, substitués à l’
objet
total qu’ils désignent, mais seulement à une port
s désignent, mais seulement à une portion ou à un point de vue de cet
objet
. La lettre algébrique ne remplace pas le chiffre
son nombre. L’une et l’autre remplacent seulement quelque chose de l’
objet
imaginé, c’est-à-dire un fragment, un extrait ; l
aton opposa les immuables rapports que saisit la pensée. « Il y a des
objets
que l’âme connaît par elle-même, et d’autres qu’e
laquelle de ces deux classes ranges-tu l’être ? — Dans la classe des
objets
avec lesquels l’âme se met en rapport immédiateme
de la philosophie contemporaine : relativité de toute connaissance d’
objets
. Sur ce point, l’accord est fait aujourd’hui entr
n quelque sorte vital, un symptôme de santé ou de malaise, ayant pour
objet
essentiel non la spéculation, mais l’action, le v
sinon dans l’imagination de Platon et de ses modernes disciples ? Les
objets
extérieurs, quand ils agissent simultanément ou s
toniciens et les kantiens limitent à la sensation informe l’effet des
objets
extérieurs sur nous ; tout porte à croire, au con
orte à croire, au contraire, que les relations qui existent entre les
objets
mêmes ont un effet dans la conscience ; elles doi
ont les mouvements propres se combinent avec les mouvements venus des
objets
extérieurs. En ce sens, il n’y a pas de réceptivi
ie alors la spontanéité ? — Une coopération de la conscience avec les
objets
extérieurs, soit ; mais, encore une fois, cette c
a douleur que cause la faim a pour facteur non seulement l’action des
objets
extérieurs, mais une certaine modification de la
rception : Helmholtz aurait prouvé, selon eux, que la perception de l’
objet
et de sa forme est l’œuvre d’une activité origina
une des innombrables combinaisons de sensations possibles que le même
objet
(la table) peut me fournir et dont il éveille l’i
la table et à la regarder perpendiculairement, je la verrai carrée. L’
objet
est pour nous un ensemble de sensations virtuelle
rt Mill, et les qualités essentielles qui constituent la forme de cet
objet
sont des sensations triées parmi les autres selon
sensation devient ainsi le signe de l’autre, et la classification des
objets
, où Platon voyait une opération du pur esprit, se
, telle qualité propre. Ce qui est irréductible à la seule action des
objets
externes, au seul mécanisme, c’est précisément ce
lations de nos états de conscience sont produites par celles de leurs
objets
extérieurs ; mais la conscience même de ces relat
férentes, unes ou multiples : il ne fait que dégager les rapports des
objets
. Or, il ne connaît les objets que par ses impress
il ne fait que dégager les rapports des objets. Or, il ne connaît les
objets
que par ses impressions ; donc ces rapports exist
ence ; donc, enfin, les relations, avec leurs effets sur nous, sont l’
objet
d’une conscience sensitive avant de pouvoir être
nous, sont l’objet d’une conscience sensitive avant de pouvoir être l’
objet
de cette « opération intellectuelle » où Platon v
nu ou uniforme de la conscience. Je suis affecté par le contraste des
objets
, au moment même où il se produit, d’une autre man
platoniciens raisonnent toujours comme si les sensations étaient des
objets
séparés par des vides, qui auraient besoin d’être
r. Nos platonisants profitent de ce que l’impression produite par des
objets
semblables est un sentiment de retour à l’équilib
-même une sorte de représentation reconnaissable parmi les autres, un
objet
d’intérêt et de réflexion, un tel être n’aura-t-i
t pour être réfléchi et aperçu. Au lieu de reconnaître simplement des
objets
semblables, il reconnaîtra encore le sentiment mê
urs est de rechercher l’élément supérieur à la matière, soit dans des
objets
intelligibles, soit dans des rapports intelligibl
chologie moderne, encore un fois, aboutit à cette conclusion que tout
objet
proprement dit est sensible et que tout rapport d
sion que tout objet proprement dit est sensible et que tout rapport d’
objets
est pour nous sensitif, réductible dans la consci
de la conscience, irréductible au mécanisme et à la seule action des
objets
matériels. En d’autres termes, la sensation même
rceau de l’universelle réalité », à savoir lui-même. Ici, en effet, l’
objet
ne se distingue pas de la sensation, puisque c’es
itions et tendant à des appétitions ; elle s’élève peu à peu vers des
objets
d’un intérêt plus général, mais sans perdre jamai
de son caractère primitivement sensible et volitif. En présence d’un
objet
nouveau, est-il vrai que la première question soi
st-il vrai que la première question soit celle-ci : Qu’est-ce que cet
objet
? N’est-ce pas plutôt, comme le remarque Horwicz,
pensée pour résoudre ce problème et les autres qui s’y rattachent. Un
objet
extérieur (par exemple une chose qui blesse un en
es et de la lumière. Problème simple et facile, lorsqu’il n’y a qu’un
objet
régulier ou qu’un point lumineux ; mais problème
is problème dont la difficulté s’accroît à mesure que les formes de l’
objet
sont variées, à mesure que la scène s’étend, que
ition et à sa véritable distance du corps lumineux : quantité que les
objets
environnants font varier en cent manières diverse
urg et Vernet sont grands. Le ciel répand une teinte générale sur les
objets
. La vapeur de l’atmosphère se discerne au loin ;
u loin ; près de nous son effet est moins sensible. Autour de moi les
objets
gardent toute la force et toute la variété de leu
sur chacun de ces plans, et sur chaque tranche infiniment petite des
objets
qui les occupent ; ce sont les échos, les reflets
on de leurs parties vues à travers un plan interposé entre l’œil et l’
objet
, et attachées ou sur ce plan même, ou sur un plan
et attachées ou sur ce plan même, ou sur un plan supposé au-delà de l’
objet
. Peintres, donnez quelques instants à l’étude de
l’air même, et d’apprendre à mon œil à mesurer l’espace vide par des
objets
interposés et graduellement affaiblis. Quel homme
principales se tournassent en ornement ; il faut en peinture que les
objets
essentiels se tournent en repoussoirs. Il faut qu
du livre, le livre à côté du cornet, le cornet au milieu de cinquante
objets
disparates de nature, de forme et de couleur. Qui
a part que toutes ses figures lui crient qu’il en a menti. Il y a des
objets
que l’ombre fait valoir, d’autres qui deviennent
de l’activité librement déployée ou de l’effort contre un obstacle. L’
objet
, à l’origine, n’apparaît nettement au sujet appét
sensations innées. De même, si on demande pourquoi nous percevons les
objets
sous la forme étendue, il est clair que ce qui es
iens : — S’il faut que je reconnaisse la similitude effective de deux
objets
pour appliquer ma catégorie de ressemblance, la c
dirons-nous, s’il faut que je reconnaisse l’étendue effective de deux
objets
ou l’extensité effective de deux sensations pour
dent inutiles. Vous ne reconnaîtriez pas que l’étendue convient à tel
objet
, l’intensité à tel autre, le temps à tel autre, o
es extérieures l’une à l’autre115. Il faut donc non seulement que des
objets
multiples coexistent dans des relations définies
n’entendons pas des impressions de pure succession temporelle. Qu’un
objet
sur lequel nos yeux étaient fixés se meuve tout d
elles, crient : qui va là ? et appellent le foyer visuel du côté de l’
objet
. Beaucoup de parties de la peau remplissent le mê
e nos membres, soit par celui de nos yeux, soit surtout par celui des
objets
que voient nos yeux, il ne reste plus qu’à consid
nclut de ses observations que Marie V… « voyait probablement tous les
objets
à une distance, qui était probablement indétermin
ce d’une série d’efforts musculaires, et nous voyons en même temps un
objet
situé en face de nous devenir plus grand, puis êt
paraît perpendiculaire aux plans divers que nous avons traversés. Les
objets
éloignés, qui paraissaient contigus, s’écartent g
us nous sommes déplacés d’arrière en avant, et que ce ne sont pas les
objets
eux-mêmes qui ont grandi ou qui se sont déplacés
le témoin ; il ne fera jamais cette hypothèse étrange que ce sont les
objets
qui se déplacent, quand c’est lui-même qui se dép
r. De plus, notre œil étant un composé de bâtonnets, nous perçons les
objets
de mille regards à la fois. Enfin, comme nous avo
mages stéréoscopiques, nous arrivons, par l’exercice, à localiser les
objets
vus au point de rencontre des deux percées visuel
ont les vrais cadres natifs ou moules de nos sensations répondant aux
objets
extérieurs et solides. Il nous arrive aussi, quan
objets extérieurs et solides. Il nous arrive aussi, quand ce sont les
objets
mêmes qui se meuvent, de voir un objet disparaîtr
rive aussi, quand ce sont les objets mêmes qui se meuvent, de voir un
objet
disparaître derrière un autre ; l’enfant voit le
« Mais, demande encore M. Lachelier, qui nous garantit que le premier
objet
continue à exister derrière le second ? » — Une c
derrière le second ? » — Une chose bien simple : c’est que le premier
objet
reparaît après avoir disparu ; le sein de la mère
à deviner empiriquement et machinalement les situations relatives des
objets
. L’enfant, par habitude, et sans en penser si lon
érience la plus décisive, c’est de retrouver soi-même et activement l’
objet
caché derrière ce qui le cachait ; or, l’enfant a
maternel derrière la robe et le palpe de ses mains. Quand il s’agit d’
objets
assez petits pour être tout entiers enserrés d’un
ais si nettes que quand nous les réalisons. En poussant de la main un
objet
dont nous sentons la surface résistante, nous agi
er), l’avant et l’arrière, la situation et la distance concrètes d’un
objet
désiré ou craint, etc. C’est dire qu’il y a dans
qu’il y a dans son cerveau un jeu d’images associées, qui fait que l’
objet
plus éloigné éveille l’image d’une course plus lo
d’une course plus longue pour l’atteindre, d’un grand bond, etc. ; l’
objet
situé à droite éveille l’image d’une certaine dir
résentée à l’esprit et non localisée en soi, puis une seconde sorte d’
objet
représenté, l’espace, — ou même non représenté ni
addition de nouveaux éléments, sans aucune représentation d’un nouvel
objet
, ni d’un cadre ou d’un casier. Nous avons vu que
de dessiner nous-mêmes, par nos mouvements de réaction, la forme des
objets
, et c’est le rapport entre ces mouvements success
re une simple apparence. Tous ces mouvements d’accommodation ont pour
objet
de rendre la perception plus distincte, la locali
désir de percevoir, de connaître ce qui va venir, et ce désir a pour
objet
primitif de savoir si ce qui va venir sera utile
n et non encore plaisir ou douleur. Cette direction provisoire vers l’
objet
inconnu et cette accommodation provisoire, qui es
extensif. Comme la résistance nous révèle l’objectif, c’est-à-dire un
objet
différent de notre propre activité, l’étendue dev
’étendue devient pour nous l’ordre des choses objectives, l’ordre des
objets
; cette idée est conséquemment le grand mode de r
jectivité, pour poser devant nous et distinguer nettement de nous les
objets
qui résistent à notre action. Nous les rangeons,
perception réfléchie, par laquelle nous transportons hors de nous les
objets
étendus, en ajoutant aux deux dimensions de l’éte
r à distinguer la troisième dimension, selon laquelle il se meut, des
objets
placés à sa droite ou à sa gauche, qu’il ne peut
ment. La perception n’est jamais un simple contact de l’esprit avec l’
objet
présent ; elle est tout imprégnée des souvenirs-i
repose, en dernière analyse, sur une fausse idée de la nature et de l’
objet
de la perception extérieure. On ne veut voir dans
même, par essence, une connaissance de ce genre, puisqu’il n’a plus d’
objet
, on ne peut trouver entre la perception et le sou
passé, une fois perçu, s’efface, qu’il n’y en a pour supposer que les
objets
matériels cessent d’exister quand je cesse de les
e sont pas le tout de la matière. Mais d’autre part, que peut être un
objet
matériel non perçu, une image non imaginée, sinon
nce en dehors de la conscience nous paraît claire quand il s’agit des
objets
, obscure quand nous parlons du sujet ? Nos percep
t le long de deux lignes, l’une horizontale AB, qui contient tous les
objets
simultanés dans l’espace, l’autre verticale CI, s
rnons-nous ici à signaler quelques points essentiels. D’abord, les
objets
échelonnés le long de cette ligne AB représentent
te d’une distinction métaphysique. Nous avons montré en effet que les
objets
situés autour de nous représentent, à des degrés
ble est justement marquée par le plus ou moins grand éloignement de l’
objet
correspondant, de sorte que la distance dans l’es
ctuellement donnée. Mais tandis que nous nous sentons suspendus à ces
objets
matériels que nous érigeons ainsi en réalités pré
souvenir à notre état présent est tout à fait comparable à celle des
objets
inaperçus aux objets que nous percevons, et l’inc
t présent est tout à fait comparable à celle des objets inaperçus aux
objets
que nous percevons, et l’inconscient joue dans le
nces, et au contraire d’effacer les ressemblances, entre la série des
objets
simultanément échelonnés dans l’espace et celle d
que l’hypostasie, en quelque sorte, quand je parle de l’existence des
objets
en dehors de toute conscience. Si je ne vois aucu
e. Si je ne vois aucun inconvénient à supposer donnée la totalité des
objets
que je ne perçois pas, c’est parce que l’ordre ri
perçois pas, c’est parce que l’ordre rigoureusement déterminé de ces
objets
leur prête l’aspect d’une chaîne, dont ma percept
tinue dans le temps. Nous n’avons pas affaire, en ce qui concerne les
objets
inaperçus dans l’espace et les souvenirs inconsci
et ce qui suit. La réalité pour nous d’un état psychologique ou d’un
objet
matériel consiste dans ce double fait que notre c
acte même par lequel nous l’apercevons. Au contraire, s’il s’agit des
objets
extérieurs, c’est la connexion qui est parfaite,
s objets extérieurs, c’est la connexion qui est parfaite, puisque ces
objets
obéissent à des lois nécessaires ; mais alors l’a
tation à la conscience, n’est jamais que partiellement remplie, car l’
objet
matériel, justement en raison de la multiplicité
ltiplicité des éléments inaperçus qui le rattachent à tous les autres
objets
, nous paraît renfermer en lui et cacher derrière
es, il aime mieux dissocier ces deux éléments, et attribuer ainsi aux
objets
extérieurs d’une part, aux états internes de l’au
ncomitance et de leur succession. D’où l’impossibilité de laisser aux
objets
matériels existants mais non perçus la moindre pa
unique des perceptions et qui ne se rapportent que de très loin à des
objets
matériels. Nous les laisserons de côté, pour n’en
extension, voient simplement en elle une série ouverte et indéfinie d’
objets
individuels. L’unité de l’idée ne pourra donc con
identité du symbole par lequel nous désignons indifféremment tous ces
objets
distincts. S’il faut les en croire, nous commenço
érale. Mais pour que le mot s’étende et néanmoins se limite ainsi aux
objets
qu’il désigne, encore faut-il que ces objets nous
oins se limite ainsi aux objets qu’il désigne, encore faut-il que ces
objets
nous présentent des ressemblances qui, en les rap
i, en les rapprochant les uns des autres, les distinguent de tous les
objets
auxquels le mot ne s’applique pas. La généralisat
considérer chaque genre comme comprenant en acte, une multiplicité d’
objets
, on veut au contraire maintenant que chaque objet
une multiplicité d’objets, on veut au contraire maintenant que chaque
objet
renferme, en puissance, et comme autant de qualit
aque qualité un nom, puis collectionne sous ce nom une multiplicité d’
objets
individuels. La blancheur d’un lis n’est pas la b
donner un nom commun : appliquant alors ce nom à un nombre indéfini d’
objets
semblables, nous renvoyons à la qualité, par une
lles supposent, l’une et l’autre, que nous partons de la perception d’
objets
individuels. La première compose le genre par une
its. A priori, en effet, il semble bien que la distinction nette des
objets
individuels soit un luxe de la perception, de mêm
n sur ces particularités, réflexion sans laquelle l’individualité des
objets
nous échapperait, suppose une faculté de remarque
our les faire répondre, en nombre limité, à une multitude illimitée d’
objets
individuels : l’ensemble de ces mécanismes est la
notre vie mentale, l’associationnisme est réduit à supposer entre ces
objets
des attractions mystérieuses, dont on ne saurait
tiguës, le tout avant les parties. Nous allons de la ressemblance aux
objets
ressemblants, en brodant sur la ressemblance, ce
hologie des sciences sur lesquelles elle repose, c’est qu’elle a pour
objet
non la connexion des phénomènes internes, non la
termes et deux propositions dont l’une concerne le sujet et l’autre l’
objet
. Prenons un exemple : soient A et B deux phénomèn
gie, dont nous n’avons indiqué jusqu’ici que les préambules, ont pour
objet
d’établir, par un double procédé d’analyse et de
suivre. Mais l’esprit humain est ainsi fait, qu’il ne peut saisir les
objets
que quand ils s’offrent à lui sous des formes dét
es caractères suffisamment tranchés. Toute science doit délimiter son
objet
; elle n’est possible qu’à ce prix ; mais souvent
alité et en complexité. L’impression que l’organisme reçoit de chaque
objet
devient de plus en plus hétérogène. L’œil saisit
r l’analyse. C’est ainsi que chez l’adulte, un coup d’œil jeté sur un
objet
visible éveille simultanément les idées d’étendue
et animale et constituer un ordre de faits assez vaste pour devenir l’
objet
d’une étude spéciale, il nous reste à aborder cet
xes sortent des plus simples en vertu d’un processus naturel. C’est l’
objet
de la synthèse spéciale. Au point où nous en somm
ment des changements successifs. Tandis que les phénomènes qui sont l’
objet
de la physiologie, se produisent sous la forme d’
mense de séries différentes liées ensemble, les phénomènes qui sont l’
objet
de la psychologie, au contraire, ne se produisent
it jamais à sa réalisation complète. « Les actions vitales qui sont l’
objet
de la psychologie, quoiqu’elles se distinguent de
on conséquent est proportionnée à la persistance de l’union entre les
objets
externes qu’ils représentent. » « Dire cependant
t des myriades de sensations, causées, dans les temps passés, par des
objets
semblables à ceux qu’on a sous les yeux. Enfin (e
ésout dans le raisonnement quantitatif simple : le premier ayant pour
objet
« des rapports quantitatifs de rapports quantitat
toute espèce, mais à un nombre restreint. Identité de nature dans les
objets
comparés, identité de coexistence dans le temps,
s sur des qualités : le raisonnement est devenu qualitatif. Il a pour
objet
de déterminer « la coexistence ou non-coexistence
tracer de ligne de démarcation nette entre le raisonnement qui a pour
objet
la quantité et celui qui s’applique à la qualité,
tion visuelle, ne sont qu’inférés. Et ce qui le prouve, c’est que cet
objet
peut être une simple imitation, un trompe-l’œil :
n ce cas, le goût, le toucher, l’odorat rectifient mon inférence et l’
objet
n’est plus classé parmi les oranges. La transitio
a perception et toute perception est une classification. Percevoir un
objet
spécial, déterminé, concret, c’est le ranger dans
ttributs de toute sorte. Le rapport qui s’établit entre le sujet et l’
objet
, dans l’acte de la perception, est d’une triple e
end trois aspects distincts, selon qu’il y a activité de la part de l’
objet
, de la part du sujet, ou de la part des deux : 1°
et, ou de la part des deux : 1° Si, tandis que le sujet est passif, l’
objet
produit un effet sur lui (ex. : rayonnement de ch
ement une propriété dynamique ; 2° Si le sujet agit directement sur l’
objet
en le saisissant, tirant, poussant ou en usant de
ant, poussant ou en usant de quelque autre procédé mécanique, et si l’
objet
réagit en une mesure égale, le sujet perçoit ces
ce qui occupe la conscience, ce n’est pas une action ou réaction de l’
objet
, mais quelque chose qui a été connu par le moyen
peuvent être finalement réduits aux positions de sujet percevant et d’
objet
perçu. Bref, « la perception visuelle ou tactile
acquises par le mouvement. » Passons maintenant de la perception des
objets
réels, étendus, à la perception de l’espace qui e
expérience entre A et B. « Si le lecteur considère sa main ou quelque
objet
également proche, et qu’il se demande quelle espè
e espèce de connaissance il a de l’espace compris entre ses yeux et l’
objet
, il verra que cette connaissance est pour ainsi d
hangement et ressemblance par non-changement. En effet, pour que deux
objets
soient connus comme différents, il faut qu’il y a
qu’une intelligence développée découvre quelque distinction entre des
objets
, des phénomènes ou des lois qui étaient précédemm
éveloppée reconnaît comme étant essentiellement de la même nature des
objets
, phénomènes, ou lois qui étaient précédemment con
’en supprimant d’autres superstitions, la raison devient elle-même un
objet
final de superstition. Dans les esprits qu’elle a
u’elle a délivrés de croyances incertaines, elle devient elle-même un
objet
de croyance incertaine. Elle absorbe, pour ainsi
nsi le culte de ce qui a supprimé les superstitions, et est devenu un
objet
de superstition finale, nous somme plus près de l
itive du réalisme consiste à montrer que l’antithèse du sujet et de l’
objet
« est un produit d’actes réguliers de la pensée c
pour certaines au plus haut point. » Cette antithèse du sujet et de l’
objet
est établie par une longue analyse, qui aboutit à
’ailleurs, dans le tableau suivant, cette opposition du sujet et de l’
objet
ramenés à des états de conscience151 : États de l
nous appelons mémoire La différenciation complète du sujet et de l’
objet
aboutit à l’affirmation de l’existence objective.
re et un cube : le cylindre représente le sujet percevant, le cube, l’
objet
perçu ; et la figure projetée par le cube sur le
fication de rapports, la perception une classification d’attributs. L’
objet
concret de la perception soumis à l’analyse est d
diquées même par des considérations à priori. Car si, d’une part, les
objets
extérieurs pour la plus grande partie sont statiq
151. Dans ce tableau, les états de la première classe représentent l’
objet
, ceux de la seconde classe le sujet. 152. Speci
aboration ; mais bientôt il se refroidit et il se lasse : de nouveaux
objets
l’attirent, de nouveaux talents sollicitent son a
t de vue de la philosophie : nous étudierons successivement ce double
objet
. L’objection la plus répandue contre l’histoire d
sophie n’est pas nécessairement un grand philosophe, ce n’est pas son
objet
. Sans doute il ne lui suffit pas de raconter, il
te. Il en est de même de l’historien de la philosophie. Son principal
objet
est d’exposer et de faire connaître les différent
tes ces objections consiste à écarter le passé comme indigne d’être l’
objet
de la science, ou du moins comme un objet inutile
assé comme indigne d’être l’objet de la science, ou du moins comme un
objet
inutile ou spéculatif, bon pour les érudits, non
ar son utilité ; mais il n’en est pas ainsi du vrai savant : son seul
objet
est de connaître pour connaître ; la science a un
urrait pas en conclure néanmoins qu’elle ne fût point par elle-même l’
objet
légitime de la curiosité, de l’examen. L’objet de
point par elle-même l’objet légitime de la curiosité, de l’examen. L’
objet
de la science étant, non pas l’utilité, mais la v
sur quoi s’appuierait-on pour établir que le présent seul peut être l’
objet
de la science ? Ce qui nous trompe ici, c’est que
ces physiques et chimiques (je laisse les mathématiques, qui ont pour
objet
l’absolu), ne s’occupent que du présent de l’univ
u développement du système planétaire. Ainsi le passé est entré comme
objet
dans les sciences de la nature, et elles sont dev
t les origines de l’histoire ; de là l’histoire elle-même, qui a pour
objet
l’étude du passé de l’humanité. Maintenant, en la
nt de côté les questions morales et religieuses qui font de l’homme l’
objet
le plus élevé de la spéculation humaine, je le de
ture ? Et si le passé de notre globe est pour le géologue un légitime
objet
de recherches, pourquoi le passé de notre espèce
la science, est bien près d’en devenir au contraire ici le principal
objet
; mais pour quelle raison ? C’est que l’accident
rte objectivement. C’est l’esprit humain qui de part et d’autre est l’
objet
de notre étude. Les conceptions des philosophes p
s des philosophes peuvent être plus ou moins arbitraires quant à leur
objet
: elles ne le sont pas quant à leur origine et à
constitution que quand nos sensations cessent par l’absence de leurs
objets
, quelque chose reste. Après avoir vu le soleil, s
es sensations doit avoir lieu conformément à l’ordre établi entre les
objets
de la nature, c’est-à-dire selon un ordre synchro
es dégâts : association successive. Comme nos idées dérivent, non des
objets
eux-mêmes, mais de nos sensations, nous devons at
r une idée qui paraît simple. Telles sont nos idées de la plupart des
objets
familiers ; l’idée de mur est une idée complexe r
recherche de la vérité ; leurs suites d’idées sont dirigées vers cet
objet
et sont, ou ne sont pas, une source de plaisirs s
ssification est le procédé de l’esprit par lequel nous réunissons les
objets
de nos sens et de nos idées en certains agrégats
partie de ce qui est contenu dans une idée complexe, pour en faire un
objet
qu’on considère en lui-même35, Réduite presque en
ons. La croyance aux événements ou existences réelles peut avoir pour
objet
le présent, le passé, le futur. 1° Commençons par
présent, le passé, le futur. 1° Commençons par la croyance qui a pour
objet
un fait présent. Voici un premier cas : c’est cel
mplement un autre mot pour dire avoir des sensations. Mais croire aux
objets
externes, ce n’est pas simplement croire à mes se
C’est cela et quelque chose de plus. C’est ce quelque chose qui est l’
objet
de notre recherche. En voyant une rose, j’ai la s
se ; et c’est à cette cause, non à l’effet, qu’est approprié le nom d’
objet
. « A chacune des sensations que nous avons d’un o
roprié le nom d’objet. « A chacune des sensations que nous avons d’un
objet
particulier, nous joignons dans notre imagination
ualités nous l’appelons l’objet38. Ainsi donc dans notre croyance aux
objets
externes deux choses : d’abord un groupe d’idées
des faits passés : on l’étudiera ci-après. 2° La croyance qui a pour
objet
un fait passé se ramène à la mémoire. Quand je di
nt deux états de conscience indiscernables. 3° La croyance qui a pour
objet
les faits futurs est le fond de ce procédé de l’e
l’esprit humain. » Quand donc Dugald Stewart et d’autres l’érigent en
objet
d’admiration, en prodige, en chose qui ne rentre
s ou d’une personne existante que je n’ai jamais vue, correspond à un
objet
réel existant ou ayant été existant dans le monde
onde de la sensation : cependant, comme mon idée est dérivée non de l’
objet
, mais des paroles d’une autre personne, mon idée
y a en nous, avec l’image de la sensation éprouvée, un simulacre de l’
objet
perçu, et cette représentation tend à devenir hal
représentation tend à devenir hallucinatoire. — En beaucoup de cas, l’
objet
apparent diffère de l’objet réel. — Trois indices
r hallucinatoire. — En beaucoup de cas, l’objet apparent diffère de l’
objet
réel. — Trois indices du simulacre. — Confondu ou
simulacre. — Confondu ou non confondu en totalité ou en partie avec l’
objet
réel, il suit toujours la sensation. II. En quoi
nsation tactile ou visuelle, engendre un fantôme intérieur qui paraît
objet
extérieur. Les rêves, l’hypnotisme, les hallucina
ns l’excitation préalable du bout extérieur du nerf, en l’absence des
objets
qui d’ordinaire provoquent cette excitation. Dès
ires, c’est-à-dire après l’excitation de son nerf et par l’effet d’un
objet
extérieur, elle engendre le même fantôme intérieu
le engendre le même fantôme intérieur, et forcément ce fantôme paraît
objet
extérieur. Par conséquent, s’il y a effectivement
comme tout à l’heure, ces fantômes purement intérieurs me paraîtront
objets
extérieurs, c’est-à-dire personnages réels et vra
eurs, c’est-à-dire personnages réels et vrais. D’où l’on voit que les
objets
que nous touchons, voyons ou percevons par un sen
; donc il se produit dans la perception où rien ne le distingue de l’
objet
réel, comme dans la maladie où tout le distingue
ngue de l’objet réel, comme dans la maladie où tout le distingue de l’
objet
réel. Si son existence est établie par ses précéd
térieure laisse après elle un simulacre ; quand nous avons vu quelque
objet
intéressant, entendu un bel air, palpé un corps d
nception, représentation, fantôme plus ou moins énergique et net de l’
objet
senti. Supposez cette représentation très intense
ons le fantôme que dans le premier moment nous avions confondu avec l’
objet
réel. Il y a d’autres cas encore où, directement,
nent des sensations purement subjectives ; il est trop clair qu’ici l’
objet
apparent se distingue de l’objet réel, puisque l’
ectives ; il est trop clair qu’ici l’objet apparent se distingue de l’
objet
réel, puisque l’objet réel n’est pas. Je parle de
clair qu’ici l’objet apparent se distingue de l’objet réel, puisque l’
objet
réel n’est pas. Je parle de celles qui proviennen
qui proviennent de sensations mal interprétées ; en ce cas, il y a un
objet
réel, mais il diffère de l’objet apparent. Par ex
interprétées ; en ce cas, il y a un objet réel, mais il diffère de l’
objet
apparent. Par exemple, lorsque, les yeux fermés,
ce cas et dans tous les autres semblables, ce que nous prenons pour l’
objet
réel diffère de l’objet réel ; la chose affirmée
autres semblables, ce que nous prenons pour l’objet réel diffère de l’
objet
réel ; la chose affirmée n’est qu’une chose appar
r, nous produisions et nous projetions de même à l’endroit indiqué un
objet
apparent, un simulacre interne et passager qui fa
dans beaucoup de cas, et pour cela il suffit que les caractères de l’
objet
réel ne coïncident pas tous et parfaitement avec
idence parfaite de tous ses caractères et de tous les caractères de l’
objet
réel empêche l’expérience ultérieure de constater
bjet réel empêche l’expérience ultérieure de constater entre lui et l’
objet
réel aucune différence. — Quel est cet objet réel
constater entre lui et l’objet réel aucune différence. — Quel est cet
objet
réel ? Et en a-t-il un ? Et, si nous en reconnais
onse. — En attendant, posons seulement que, lorsque nous percevons un
objet
par les sens, lorsque nous voyons un arbre à dix
s trois dimensions, c’est-à-dire le volume ou la grandeur totale d’un
objet
solide, sont perçues de la même manière… On voit
endue ou de l’espace interposé, la relation qui existe entre les deux
objets
déjà connus comme simultanés, relation que nous n
érie des sensations doit être plus longue ou plus courte. Si un autre
objet
G est sur la même ligne, nous jugeons que sa dist
eillera. Un pouvoir n’est donc rien d’intrinsèque et de personnel à l’
objet
auquel on l’attribue. Nous entendons simplement p
addition de la condition dernière. Voilà ce qui pour nous constitue l’
objet
. Quand, les yeux fermés, j’éprouve une sensation
ves, variables et se déplacent l’une l’autre. Mais ces attributs de l’
objet
de la perception sont des propriétés qui appartie
lles ne sont pas même indispensables pour cela ; car la présence de l’
objet
(laquelle n’est rien de plus que la présence immé
is qu’elle n’explique point une de nos croyances, la croyance que ces
objets
permanents sont extérieurs ou hors de nous-mêmes.
s, une ou plusieurs des possibilités de sensation qui constituaient l’
objet
disparaissent, sauf à être ou à n’être pas rempla
al, autre que nous-mêmes. En ce cas, non seulement nous considérons l’
objet
perçu par nos sens comme un faisceau de possibili
qui prend son vol, nous nous mettons involontairement à la place de l’
objet
; nous répétons mentalement son essor ; nous l’im
aient se ramener à des mouvements, et nos sciences, ayant toutes pour
objet
le dégagement des éléments simples, pourraient to
ccupée qu’en deux manieres. Ou l’ame se livre aux impressions que les
objets
exterieurs font sur elle ; et c’est ce qu’on appe
s. Il faut alors que l’ame fasse des efforts continuels pour suivre l’
objet
de son attention ; et ces efforts rendus souvent
e. Ou l’imagination trop allumée ne présente plus distinctement aucun
objet
, et une infinité d’idées sans liaison et sans rap
orne et languissante, durant laquelle il ne joüit précisement d’aucun
objet
, est l’unique fruit des efforts qu’il a faits pou
à force de mediter l’habitude de transporter à son gré sa pensée d’un
objet
sur un autre, ou de la fixer sur un certain objet
gré sa pensée d’un objet sur un autre, ou de la fixer sur un certain
objet
. Cette conversation avec soi-même met ceux qui la
nous aïons parlé, qui est celle de se livrer aux impressions que les
objets
étrangers font sur nous, est beaucoup plus facile
auprès de cette agitation. Ainsi nous courons par instinct après les
objets
qui peuvent exciter nos passions, quoique ces obj
stinct après les objets qui peuvent exciter nos passions, quoique ces
objets
fassent sur nous des impressions qui nous coutent
r du dehors par simple répétition des relations temporelles entre les
objets
« extérieurs ». De même pour l’identité et la cau
le ne s’applique exactement qu’au mode direct d’action exercé par les
objets
extérieurs, qui, par le canal des cinq sens, arri
r la porte des cinq sens sont ceux « qui deviennent immédiatement des
objets
de notre expérience » ; les autres ne le devienne
ologique, dans une organisation des mouvements de réaction ayant pour
objet
la vie ; ils ont leur seconde et radicale origine
. Dans cette tempête aveugle des choses, rien ne pourrait plus être l’
objet
d’une prévision ; l’être vivant serait englouti p
ce une expérience radicale et immédiate, dont le mode d’exercice et l’
objet
expliquent la direction constante de nos pensées
en effet, est elle-même la condition de tout sujet ou moi, et de tout
objet
de notre expérience : elle est donc la condition
ute perception et dans tout acte intellectuel, la relation de sujet à
objet
demeure et produit un certain mode d’unité spécif
: nous ne pouvons jamais sortir ni de cette dualité du sujet et de l’
objet
, ni de cette unité du sujet et de l’objet, qui so
te dualité du sujet et de l’objet, ni de cette unité du sujet et de l’
objet
, qui sont des nécessités de notre nature. Pour qu
écessités de notre nature. Pour qu’il y ait conscience, le sujet et l’
objet
doivent se différencier ; en même temps, cette di
re une certaine unité, sans quoi le sujet ne pourrait rien juger de l’
objet
: le propre du jugement, c’est la différenciation
voir absolument rien en propre, pas mémo ce qui appartient au moindre
objet
de la nature, à savoir l’identité ? Est-ce qu’un
on sinon par simple emprunt aux pierres, aux arbres, aux animaux, aux
objets
quelconques qui nous entourent et qui ne nous pré
ournit au contact l’impression de la résistance ; c’est parce que les
objets
externes qui agissent sur lui sont impénétrables.
opposition des autres choses : — Je veux, donc je suis. Le sujet et l’
objet
ne sont pas primitivement dans la conscience à l’
: le sujet est un vouloir, qui ne se contente pas de représenter les
objets
, mais tend à les modifier en vue de lui-même. Par
en vue de lui-même. Par la volonté, au lieu de se disperser dans les
objets
représentés, le sujet se fait centre et tâche de
ue notre pensée est identique à elle-même, nous croyons aussi que les
objets
de notre pensée sont nécessairement et universell
est contenue dans la question même : puisque nous ne connaissons les
objets
que par notre pensée, c’est-à-dire par nos états
ant de soi la contradiction, la pensée la repousse par là même de ses
objets
; car, pour concevoir la contradiction dans les o
là même de ses objets ; car, pour concevoir la contradiction dans les
objets
, il faudrait qu’elle la reçût d’abord en elle-mêm
universalité pour nous revient pratiquement à l’universalité pour nos
objets
: quant aux objets qui ne sont pas les nôtres, il
ous revient pratiquement à l’universalité pour nos objets : quant aux
objets
qui ne sont pas les nôtres, ils sont un x dont no
ente naturelle, la volonté réagit de la même manière devant les mêmes
objets
douloureux ou agréables : elle se déploie selon u
la pensée scientifique, ne commence que plus tard ; en présence d’un
objet
, la pensée ne dit plus : que faire ? elle dit : q
lative et si désintéressée, revient encore à ceci : qu’est-ce que cet
objet
pourrait me faire sentir, et par quel mouvement p
ne peut juger que d’après soi ; il est inévitable qu’il attribue aux
objets
quelque chose d’analogue à lui-même et, en partic
onsidération de finalité. Restent les lois relatives aux qualités des
objets
, non plus aux quantités, comme quand le contact d
’idée d’uniformité. L’uniformité n’existe donc pas seulement dans les
objets
de la conscience ; elle existe encore et avant to
bien distinct du principe d’intelligibilité) n’a, selon nous, d’autre
objet
que de poser ce fondement objectif du réel. Dire
nsation proprement dite ; elle n’est plus une présentation de quelque
objet
, et par conséquent elle ne peut plus être elle-mê
ait qu’un ordre abstrait : leur série n‘est pas pour la conscience un
objet
de contemplation indifférente et comme de calcul
nt rien d’abstrait ni de proprement intellectuel : ce ne sont pas des
objets
d’entendement ni de logique, ce sont les objets d
: ce ne sont pas des objets d’entendement ni de logique, ce sont les
objets
d’un sentiment aussi immédiat que celui de la vie
ar un phénomène de projection spontanée, nous transportons aux autres
objets
cette succession de changements actifs et passifs
es ou, ce qui revient au même, plusieurs mouvements ne peuvent être l’
objet
d’une seule perception que s’ils sont harmoniques
st susceptible d’aucune démonstration et que, si elle est pour nous l’
objet
d’un désir légitime, elle ne saurait être celui d
cteurs antagonistes. — La représentation faiblit et cesse de paraître
objet
réel. — Même lorsque la représentation demeure ne
ue la représentation demeure nette et colorée, elle cesse de paraître
objet
réel. — Mécanisme général de cette dernière recti
e nouveau : non seulement le fantôme pâlit, mais il cesse de paraître
objet
réel. Il était déclaré extérieur, il est déclaré
tions ; ils ne confondent pas leurs représentations mentales avec les
objets
extérieurs ; sauf exception, tous déclarent que,
ne négation, en d’autres termes niée à tel ou tel titre, tantôt comme
objet
extérieur et réel, tantôt comme objet actuel ou p
tel ou tel titre, tantôt comme objet extérieur et réel, tantôt comme
objet
actuel ou présent, et cette opération la fait app
actuel ou présent, et cette opération la fait apparaître tantôt comme
objet
interne et imaginaire, c’est-à-dire comme simple
ne rend plus ; le long emploi de la veille l’a mis hors d’usage ; les
objets
extérieurs ont beau le tirer, il ne fait plus son
nerait d’après ses fantômes, comme il imagine et raisonne d’après les
objets
réels ; le micrographe essayerait d’effacer les t
t, à de certains moments, pendant une demi-seconde, on croit voir des
objets
réels ; je l’éprouvais tout à l’heure, et les art
rieure, nous avons vu de simples fantômes internes être pris pour des
objets
externes, mais, par une adaptation admirable, cor
ar une adaptation admirable, correspondre à la présence de véritables
objets
externes ; de même, dans la mémoire, nous voyons
que toute connaissance exige deux termes, un sujet connaissant et un
objet
connu, il se dit que dans le souvenir il y a deux
tout caractère, sauf son rapport avec la sensation passée qui est son
objet
. Partant il est disposé à considérer cette connai
nt tous ses caractères, pour les poser à part et fabriquer avec eux l’
objet
. En effet, ce qui constitue le souvenir ou acte d
n’a pas fait cette remarque, on le dédouble, en acte intérieur et en
objet
connu. Dans cette opération, l’acte perd tout ce
ur et en objet connu. Dans cette opération, l’acte perd tout ce que l’
objet
gagne ; il se fait un transvasement de caractères
ers de notre fabrique. À vrai dire, si l’on excepte nos perceptions d’
objets
extérieurs, nos souvenirs et nos prévisions, tout
s apparaissent telles qu’elles sont, c’est-à-dire, non plus comme des
objets
extérieurs ou comme des événements futurs et pass
el. Cette science ou connaissance s’appelle conscience, parce que son
objet
est interne et présent ; elle s’oppose ainsi aux
est interne et présent ; elle s’oppose ainsi aux connaissances dont l’
objet
n’est point présent ou n’est point interne ; à ce
naissance, on veut absolument y trouver un acte de connaissance et un
objet
connu ; on se la figure comme le regard d’un œil
ons parce qu’elle a deux moments, le premier, dans lequel elle paraît
objet
extérieur ou événement passé, rideau de peupliers
s tard, elle construit en nous des fantômes que nous prenons pour des
objets
extérieurs, le plus souvent sans nous tromper, ca
xtérieurs, le plus souvent sans nous tromper, car il y a en effet des
objets
extérieurs qui leur correspondent, parfois en nou
urs qui leur correspondent, parfois en nous trompant, car parfois les
objets
extérieurs correspondants font défaut : de cette
us nous en souvenons, nous en prévoyons plusieurs. Nous percevons les
objets
extérieurs, nous nous souvenons de leurs changeme
ations précises, nous jugeons, nous raisonnons, nous construisons des
objets
idéaux. Voilà les principaux groupes d’actions qu
ussons plus loin. Jusqu’ici, l’antécédent n’est qu’une propriété de l’
objet
, tantôt absente, tantôt présente ; en effet, ce q
agrin de la femme. Cherchons maintenant un cas où l’antécédent soit l’
objet
lui-même ; c’est ce qui arrive dans l’hallucinati
dents existent ou n’existent pas. On voit par tous ces exemples qu’un
objet
ou une propriété qui n’existent pas nous semblent
des centres sensitifs, en gardant tous les autres intermédiaires et l’
objet
lui-même ; posez que l’objet est présent, qu’il e
dant tous les autres intermédiaires et l’objet lui-même ; posez que l’
objet
est présent, qu’il est éclairé, que l’extrémité d
nce de relief et de solidité, fantôme interne, mais si semblable à un
objet
externe et réel que le malade pousse un cri d’hor
firmera ; ce que nous exprimons en disant, dans le premier cas, que l’
objet
n’est qu’apparent, et, dans le second cas, qu’il
itures, des trottoirs et des passants. Seulement, dans notre cas, des
objets
et des événements extérieurs, indépendants de nou
et même de tout caractère, sauf son rapport avec la chose qui est son
objet
. — Soit donnée une table : je la regarde, je la t
t de lui tous ses caractères, pour les poser à part et faire d’eux un
objet
. La perception extérieure d’un fauteuil n’est rie
teuil ; quand, selon l’habitude, nous considérons ce fantôme comme un
objet
extérieur et réel, nous retranchons de la percept
ce ne sont des actions simples qui s’appliquent et se terminent à des
objets
différents d’elles-mêmes. Ce sont des simulacres,
les-mêmes. Ce sont des simulacres, des fantômes, ou semblants2 de ces
objets
, des hallucinations le plus souvent vraies, et, p
, par un artifice de la nature, arrangées de façon à correspondre aux
objets
, toutes plus ou moins avancées, retardées et alté
’elles suscitent est voisine de l’hallucination. Représentez-vous tel
objet
que vous connaissez bien, par exemple telle petit
images ; selon leur espèce, nous croyons avoir devant nous tel ou tel
objet
, « un livre ouvert imprimé en fort petit texte et
soit le commencement de telle action, qui indique la présence de tel
objet
; spontanément, il complète cette attitude, et au
l éprouve le sentiment, il fait l’action, il croit à la présence de l’
objet
. — Vous penchez sa tête un peu en arrière et vous
u idée, il y a une image ou un groupe d’images. — Quand je pense à un
objet
particulier, le Louvre par exemple, il y a en moi
sensation visuelle que j’aurais en sa présence. — Quand je pense à un
objet
général, l’arbre ou l’animal, il y a en moi quelq
e provoque sur la distance, la forme, l’espèce et les propriétés d’un
objet
, contiennent aussi des images. Ce fauteuil qui es
tants les plus nombreux d’une tête pensante. Tous sont des fantômes d’
objets
extérieurs, des simulacres d’action, des semblant
tincts. I Toute étude de psychologie expérimentale, ayant pour
objet
la description exacte des faits et la recherche d
é spontanée à nous connus par le sens musculaire. Ce sens, qui a pour
objet
les sensations liées aux mouvements du corps ou à
ion, comme la respiration, offre toutes les conditions d’un sens ; un
objet
externe, la nourriture ; un organe propre, le can
is voici des analyses d’un ordre, plus difficile, celles qui ont pour
objet
la perception de l’extériorité et de l’étendue. L
uppose de plus le sens du mouvement. Notre appréciation du poids d’un
objet
dépend beaucoup de l’exercice des muscles, quoiqu
u de quelque chose sur la peau, ou de l’œil le long des contours d’un
objet
, peut être parcourue de Z à A avec une égale faci
épend des mouvements musculaires, faits pour suivre les contours d’un
objet
matériel. On a plus d’une fois discuté pour savoi
eptions complexes de la vue. Comment se fait-il que l’image de chaque
objet
se peignant au fond de chaque œil, sur chaque rét
chaque objet se peignant au fond de chaque œil, sur chaque rétine, l’
objet
cependant est perçu comme simple et non comme dou
té royale, en lui présentant son stéréoscope. Quand nous regardons un
objet
éloigné, dit ce physicien, les deux axes visuels
ns ce cas, il n’y a aucune différence entre l’apparence visuelle d’un
objet
en relief et sa projection sur une surface plane
lane ; c’est là-dessus qu’est fondé le diorama. Au contraire, quand l’
objet
est proche, les axes visuels devant converger, le
e, produisant deux images semblables, ne peut être confondue avec les
objets
solides. Et maintenant si l’on remarque que les i
sion proprement dite, « qu’il se produit dans l’esprit, à la vue d’un
objet
extérieur, un agrégat d’impressions passées que l
ent la différence ou la ressemblance des images nous apprennent que l’
objet
est distant ou rapproché. Quant à cette difficult
une des parties les plus originales de son œuvre, n’a été jusqu’ici l’
objet
d’aucune recherche importante chez les psychologi
alités qui est leur principale signification ou notation, connotent l’
objet
auquel les qualités appartiennent. Ainsi le concr
nt l’espace lui-même sans limite. L’étendu (extended), c’est-à-dire l’
objet
étendu, opposé à l’étendue. Infini. Dans l’idée
’il y a de fondamental dans tout agrégat auquel nous donnons le nom d’
objet
. Dans ce cas, il y a deux choses : l’objet touché
quel nous donnons le nom d’objet. Dans ce cas, il y a deux choses : l’
objet
touché, le doigt touchant. Autre cas : j’imprime
ant. Autre cas : j’imprime une action à mon doigt, tout en touchant l’
objet
. Cette action implique certaines sensations ; je
t. Cette action implique certaines sensations ; je les combine avec l’
objet
et avec mon doigt, et j’ai ainsi deux idées : obj
es combine avec l’objet et avec mon doigt, et j’ai ainsi deux idées :
objet
étendu, doigt mû. Notre idée d’un corps qui se me
isés avec l’application du terme mû, comme terme connotatif, à divers
objets
, il est aisé, dans les divers cas, de retrancher
t que les deux noms expriment. On dit qu’il y a un rapport entre deux
objets
, lorsqu’il y a un fuit simple ou complexe saisi p
sens ou autrement, dans lequel tous deux figurent. Deux ou plusieurs
objets
, physiques ou intellectuels, sont en rapport l’un
étrange fixité, une expression d’extase, comme s’il se détachait des
objets
réels et s’absorbait dans quelque vision intérieu
lques-unes de ces œuvres, ce qui me frappe, c’est la beauté même de l’
objet
représenté, comme dans cette Vénus aux chairs blo
à ce que s’en dégage quelque chose, qui nous surprenne. Dans tous ces
objets
qui sont là, exposés dans cette galerie, n’y a-t-
s besoin de me demander ce qu’il peut y avoir de particulier dans ces
objets
qui m’entourent ; j’aurai l’impression intense qu
nse qu’ils n’existent pas de la même manière et au même degré que les
objets
réels. Ils ne sont que représentés. Voilà qui est
Mais cette chose, nous ne la regardons pas comme nous regarderions un
objet
ordinaire, un meuble par exemple, un arbre, un an
u’elle n’est pas là pour son compte, mais au lieu et place d’un autre
objet
, dont elle doit évoquer en nous l’idée. Parcourez
is : voilà un arbre, voilà un ruisseau, comme si j’avais devant moi l’
objet
représenté. Le plus souvent je garde à la fois ce
e de vision équivoque, que je sens à demi vraie, à demi mensongère. L’
objet
qui m’apparaît, je sens bien que je le vois, mais
, et rendez-vous compte des renseignements qu’elle vous fournit sur l’
objet
décrit : vous vous apercevrez que sur ces seules
avions oublié. Ces effigies évoquaient avec tant de force l’idée de l’
objet
représenté, qu’un peu plus et nous aurions cru l’
de cet art. S’il est en esthétique une règle de bon sens, c’est qu’un
objet
usuel doit tirer avant tout sa beauté de la parfa
pper : c’est l’inutilité parfaite de ces ornements, appliqués sur des
objets
dont la forme est déterminée pourtant par des rai
ations délicates, sur lesquelles on se fera scrupule de poser quelque
objet
pesant. Cet écran n’a que faire, pour nous protég
t-il même certain que ces prétendus ornements embellissent vraiment l’
objet
auquel on les applique ? Un vase est-il vraiment
leurs, leur beauté leur reste adhérente et ne peut se communiquer à l’
objet
. Tout au plus lui donnent-elles l’éclat de leur c
faits, des faits, des faits !… Vous ne devez rien avoir, sous forme d’
objets
d’ornement ou d’utilité, qui soit en contradictio
nt d’intérêt propre, plus ils seraient faits pour nous distraire de l’
objet
qu’ils prétendent embellir. Le plus sage serait d
a folle du logis qui hante ainsi notre demeure, marquant sur tous les
objets
qui nous entourent l’empreinte de son caprice, et
ns jusqu’à un certain point la faculté de vision mentale. Regardez un
objet
fixement, de toute l’intensité de votre regard ;
e précise peu à peu, et dans laquelle vous finissez par reconnaître l’
objet
. C’est vraiment une vision. Si l’objet était de n
ous finissez par reconnaître l’objet. C’est vraiment une vision. Si l’
objet
était de nature à nous émouvoir, ou si nous l’avo
ssamment se déplace, changeant d’un instant à l’autre l’apparence des
objets
, versant sur l’un puis sur l’autre la couleur et
’on peut copier à loisir, la mémoire pittoresque est indispensable. L’
objet
que je veux représenter est là, devant moi. Je n’
sse la garder présente à l’esprit quand mes yeux se détourneront de l’
objet
pour se reporter vers la toile. Le trajet de l’un
e à la pure vision mentale. Quand on dit que l’on a sous les yeux les
objets
que l’on dessine, ce n’est qu’une façon de parler
te à l’esprit, pendant deux ou trois secondes seulement, l’image d’un
objet
très simple que l’on a eu tout loisir de considér
on ne se rappelle plus. Aussitôt que les yeux se sont détournés de l’
objet
, l’image a disparu. La mémoire pittoresque fait d
à peine si de temps à autre ils éprouveront le besoin de jeter vers l’
objet
un coup d’œil rapide, moins pour retrouver un dét
eur et de modifier, par cet effort de représentation, l’apparence des
objets
visibles. Chacun connaît ce jeu d’illusion volont
vraiment nous ne voyons plus les mêmes choses : certains détails de l’
objet
cessent d’être perçus, d’autres se trouvent mis e
erait fort de montrer que le simple coup d’œil que nous jetons sur un
objet
pour en percevoir la forme est un acte fort compl
faut bien que notre imagination y mette du sien, pour y reconnaître l’
objet
représenté. Nous n’avons conscience de faire aucu
se que ce que vos yeux vous montrent positivement. Vous ne voyez de l’
objet
qui est devant vous que ce qu’il faut en voir ; v
mples représentations, et ce que vous vous efforcez d’y voir, c’est l’
objet
même qu’elles représentent, tel qu’il vous appara
és de perspective qui tromperaient le regard sur la forme réelle de l’
objet
décoré. Le vrai décorateur se contentera de l’ill
lle nous fatigue. Parfois nous projetons mentalement les images sur l’
objet
qu’elles décorent, comme je fais pour ce vase de
représentations, et je prends un plaisir particulier à contempler cet
objet
étrange, à demi réel, à demi fictif, ce vase de v
e regard. La décoration la plus élémentaire dont on puisse revêtir un
objet
est celle qui ne consiste qu’en motifs linéaires.
devant les yeux avec ses lignes précises qui délimitent la forme de l’
objet
représenté ; il ne nous reste donc plus qu’à comp
pléter ces indications, à remplir cette forme vide en nous figurant l’
objet
. Cela n’est pas bien malaisé ; et si pâle, si vag
sur le papier, telle qu’elle lui est restée dans l’œil, l’image de l’
objet
qu’il vient de regarder. Voici la silhouette de n
le coup d’œil très juste et reproduire très exactement le contour des
objets
; mais, on ne sait pourquoi, leur dessin fait l’e
ense, que dans la figure qu’il trace il aperçoit en présence réelle l’
objet
représenté. Aussi jamais sa pointe ne porte-t-ell
rte-t-elle à faux et ne glisse-t-elle sur le cuivre : elle mord sur l’
objet
même, en fouillant les plis, en marquant les creu
point de procédé mécanique. Figurez-vous le plus nettement possible l’
objet
que vous voulez représenter, et peignez sur cette
onséquent appliqué à rendre plutôt le souvenir qu’il avait gardé de l’
objet
, la vision qu’il s’en était faite, que son aspect
ension du regard qui sonde les ténèbres pour y discerner la forme des
objets
. Et la vision voulue apparaît enfin. Alors la tra
nies, et rétabli autant que faire se pouvait l’apparence visible de l’
objet
représenté. Est-ce là tout ? L’œuvre n’a-t-elle r
n de plus à nous dire ? Rien de plus, si elle représente platement un
objet
vulgaire. Mais si elle a été conçue et exécutée p
a voie de l’hallucination par la structure bizarre ou paradoxale de l’
objet
décoré, par la magie de la couleur, par des jeux
images intégrales de la nature. Il est certains spectacles, certains
objets
qui sont mêlés si intimement à notre vie sentimen
s d’oiseaux. Son âme toujours vibrante sait faire jaillir de tous les
objets
que son regard rencontre, et même des plus vulgai
abandonnons devant certains spectacles de la nature, rêveries dont l’
objet
que nous avons devant les yeux est seulement le p
tait pénétré en la composant. Devais-je écarter, comme étrangères à l’
objet
de ma contemplation, ces images qui d’elles-mêmes
uns estiment qu’il est sage de ne pas le tenter. Mis en présence d’un
objet
qui frappe à la fois tous leurs sens, ils s’appli
our n’en recevoir qu’une impression visuelle. Que sont pour l’œil ces
objets
, que notre imagination s’obstine à nous présenter
a couleur. C’est ici que commence le symbolisme. Entre la couleur des
objets
que le peintre peut reproduire littéralement, et
it songer à son parfum ; si je retrouve dans une autre fleur, dans un
objet
quelconque, une coloration identique, je serai te
et de couleurs froides, sinon parce que les unes nous font penser aux
objets
chauds dans lesquels nous les avons remarquées, b
er, au moyen de la seule couleur, les diverses qualités sensibles des
objets
. Il ne se contentera pas de reproduire sur la toi
ne se contentera pas de reproduire sur la toile la nuance exacte de l’
objet
qu’il a devant lui, s’en remettant à notre imagin
ale, étant donnée une impression à produire, on devra chercher dans l’
objet
les tons qui sont le plus capables de la suggérer
lir une harmonie entre la tonalité de son coloris et le caractère des
objets
représentés. Soit un tableau de fleurs que nous d
dureté, légèreté, lourdeur, etc., pourront servir à exprimer dans les
objets
représentés une qualité correspondante. Et c’est
xprime, quand par exemple il représente par des tons frais à l’œil un
objet
qui doit paraître frais au toucher, ou par des to
are que nous écoutions un bruit sans tenir nos yeux fixés sur quelque
objet
; de là des associations variées, bizarres, irrés
ont sur son œil, pour lui faire voir de préférence ces nuances dans l’
objet
. Quand nous sommes émus, en effet, notre vue a un
nd particulièrement impressionnable à certaines couleurs. Selon qu’un
objet
nous donnera telle ou telle émotion, nous ne le r
cette harmonie, et nous en jouissons quand elle se présente. La vue d’
objets
ternes et sombres nous déplaira particulièrement
u contraire, nous serons choqués comme d’une discordance par la vue d’
objets
gaîment colorés ; nous irons d’instinct aux coule
est expressive : cette couleur diffuse que nous ne rapportons à aucun
objet
déterminé, simple sensation colorée qui peu à peu
eintre se propose uniquement de nous mettre devant les yeux l’image d’
objets
visibles, reproduits dans leur vérité ou leur vra
igences de l’œil et modifier d’une manière systématique la teinte des
objets
. De là des partis pris de coloration, à la signif
videmment aucune difficulté à se faire comprendre, quand il s’agira d’
objets
visibles ou tout au moins imaginables, comme un a
lui suffira de marquer en quelques coups de crayon la silhouette de l’
objet
auquel il veut nous faire penser ; la figure la p
ne le sont jamais. En cherchant bien, on trouverait toujours entre l’
objet
qui nous est mis devant les yeux et l’idée qu’il
en lieu et place de la chose à laquelle on veut nous faire penser, un
objet
qui nous la rappelle. Ce sera par exemple, comme
les yeux, une image se présentera qui ramènera l’esprit du fidèle à l’
objet
du culte. Dans un panneau décoratif ayant pour su
Le symbolisme par analogie consistera à nous présenter, au lieu de l’
objet
auquel on veut nous faire penser, un autre objet
senter, au lieu de l’objet auquel on veut nous faire penser, un autre
objet
qui lui soit de quelque manière comparable. C’est
urs à établir une certaine analogie entre les figures dont il orne un
objet
et les idées ou les sentiments que cet objet nous
figures dont il orne un objet et les idées ou les sentiments que cet
objet
nous suggère par sa forme, par son usage et sa de
ent, par association d’idées, l’éclat, la coloration, la sonorité des
objets
qu’ils représentent, le caractère moral des senti
iments qu’ils expriment. Ils ont leur poésie, qu’ils communiquent à l’
objet
sur lequel ils sont gravés. Ils ont la véritable
il fait l’effet d’un point plus lumineux qui attire l’attention sur l’
objet
. On peut en dire autant du mot. Une belle et fièr
esprit pourrait méditer longtemps. Mais en même temps les yeux ont un
objet
de contemplation d’une beauté parfaite sur lequel
gnes et de couleurs, d’ombres et de lumières que vous fournissent les
objets
visibles. Peignez tout ce que vous pouvez voir da
nous donner les émotions les plus pénétrantes. La représentation d’un
objet
qui nous serait de tous points nouveau ne saurait
est qu’elles ne nous sont pas absolument nouvelles. Nous avons vu des
objets
de forme analogue, pareils effets de couleur ou d
ces effets que nous l’admirons. C’est donc dans la représentation des
objets
les plus familiers que l’art doit obtenir son max
plus familiers que l’art doit obtenir son maximum d’effet. Le premier
objet
venu, alors ? Le plus vulgaire, le plus trivial ?
ancée, plus nous trouverons dans le monde de choses à admirer. Dans l’
objet
que le vulgaire dédaigne nous saurons voir un cha
ations que l’imagination d’un artiste peut faire subir à la forme des
objets
réels sont des profanations. Je ne parle même pas
Cette règle n’est-elle pas un peu sévère, nous demandera-t-on ? Que l’
objet
représenté ait existé ou non, peu nous importe au
tement inspirée de la nature ? Nous ne saurions nous intéresser à des
objets
fictifs, à des êtres de conventions comme nous le
s, ou le grossissement démesuré que prennent certaines images quand l’
objet
est trop rapproché de l’œil : il semble que le sy
exécution. Aussi le spectateur est-il déconcerté devant cette image d’
objets
très réels représentés sous un aspect tellement s
u d’imagination. L’enfant, le primitif, ne songent guère à copier les
objets
qu’ils ont sous les yeux. Ils dessinent pour se d
endre, et dont pourtant le regard ne peut faire abstraction ! Entre l’
objet
que l’on perçoit et la naïve silhouette qu’en peu
mois à reproduire avec une patience infinie les moindres détails d’un
objet
vulgaire, sur lesquels les yeux s’attacheraient à
yeux s’attacheraient à peine un instant dans la réalité. Mais plus l’
objet
a de valeur propre et de dignité, plus il est dig
ion supérieure nous voue à la tâche de fixer sur la toile l’image des
objets
, d’en reproduire la forme dans l’argile ? Sans do
Ce qu’il prend plaisir à modifier et transfigurer, ce ne sont pas les
objets
réels : c’est la simple représentation de ces obj
ne sont pas les objets réels : c’est la simple représentation de ces
objets
. Des peupliers se reflètent dans un étang : s’il
ination inventive sera étrangement timoré. Il posera sur une table un
objet
quelconque, un vieux bouquin, une bourriche d’huî
marbre on ne saurait rendre avec une exactitude absolue la forme des
objets
, leur coloration, leur luminosité, leur mouvement
que mon œil y perçoit, ma vie n’y suffirait pas. Et comment copier un
objet
mobile ? Comment traduire, en une image fixe, son
nier davantage pour y réussir. Il marquera par exemple le contour des
objets
par un trait. Ceci est déjà une invention ; la li
qu’un procédé expéditif pour découper sur le papier la silhouette des
objets
et en établir la masse. Il indiquera le relief pa
parallèles ; mais ceci est une façon d’exprimer que telle partie de l’
objet
est privée de lumière, plutôt qu’une imitation de
iaires. Il s’en servira pour nous faire sentir, non seulement que tel
objet
est dans l’ombre ou la lumière, en retrait ou en
déjà une sorte de coloration. Reste à nous donner l’impression que l’
objet
est bleu ou rose, rouge ou vert, violet ou orangé
représentations, si nous n’avions déjà une certaine connaissance de l’
objet
, et si notre imagination n’était toute prête, sur
n des tons posés sur la toile ne correspond à celui qu’a réellement l’
objet
. Même en tenant compte du mélange optique qui s’o
oujours pris au dépourvu. Pour rendre chacune des particularités de l’
objet
que l’on a devant, les yeux, il faudra s’improvis
à reproduire le plus exactement possible la coloration naturelle des
objets
? Dans bien des cas il se reconnaîtra le droit de
nter de plusieurs tons, dans l’échelle chromatique, la coloration des
objets
, et souvent à remplacer leur teinte naturelle par
t la couleur, à regarder l’un comme essentiel et caractéristique de l’
objet
, l’autre comme accidentelle et de pur ornement. D
les caprices de la mode, plus irrationnels encore ; donner à tous les
objets
qui nous entourent des formes à la fois plus élég
urier, menuisier, et se charge lui-même de l’exécution technique de l’
objet
à décorer, s’il veut nous présenter des œuvres ho
rer pour disposer de la façon la plus heureuse les personnages ou les
objets
qu’il fait entrer dans sa composition. On sait ce
plus énergique : car il va jusqu’à la vision concrète, intégrale de l’
objet
représenté ; les images ont ici leur maximum de c
ns une étude quelconque faite d’après nature, et de la reporter sur l’
objet
à décorer ? Une telle opération aurait à peu près
tement les dispositions ornementales dont il a besoin pour décorer un
objet
donné. Certes il étudiera la nature sur le vif ;
yon en main. En quelques traits il a dessiné le croquis sommaire de l’
objet
qu’il veut décorer, pour en établir la forme et d
spontanément dans son esprit hanté de réminiscences de la nature ; l’
objet
semble de lui-même se recouvrir d’ornements, de r
cution définitive. D’un effort de vision mentale il la projette sur l’
objet
, la fixe d’un trait de crayon, la contemple pour
es, que nous croyons voir se former, se développer, se composer sur l’
objet
même. II. L’animal Passons à la représenta
e sa main à faire le geste précis correspondant à la forme vraie de l’
objet
; et puis, quand il se met à l’œuvre, il laisse t
rofondeurs de l’inconscient, mais toujours tout d’une pièce, comme un
objet
réel qui aurait son existence propre avant d’être
nt, se servant de cette esquisse pour se représenter plus nettement l’
objet
à rendre et de cette représentation pour compléte
’émotion esthétique la plus intense en nous mettant sous les yeux des
objets
aussi beaux que possible. Ils apporteront donc da
donc dans toutes leurs compositions ce souci de la valeur propre de l’
objet
représenté. Ils rechercheront les attitudes éléga
es objections, et voyons l’art idéaliste au travail, transformant les
objets
réels pour les amener à un degré plus élevé de pe
peinture et de la sculpture, c’est-à-dire dans la représentation d’un
objet
quelconque. Mais elle se manifestera surtout dans
ligence. Elle est très déterminée en ce sens qu’elle se porte vers un
objet
très précis ; mais de cet objet elle ne nous donn
e en ce sens qu’elle se porte vers un objet très précis ; mais de cet
objet
elle ne nous donne d’avance aucune idée. Quand no
e extérieur. Leur goût personnel les porterait de préférence vers les
objets
aux formes définies dont ils peuvent d’un coup d’
de savoir si son œuvre doit être regardée comme l’image fantaisiste d’
objets
réels ou l’image réelle d’objets de fantaisie. Le
regardée comme l’image fantaisiste d’objets réels ou l’image réelle d’
objets
de fantaisie. Les peintres et les sculpteurs, par
chimérique. Considérées comme de simples ornements, appliquées sur un
objet
qu’elles décorent, n’ayant plus la prétention d’ê
toujours ils conservent à l’effigie la grandeur angulaire qu’aurait l’
objet
vu à bonne distance. Ils ne réduisent que les ima
plifie la nature de telle manière qu’il soit impossible de rendre à l’
objet
ses dimensions normales. Sur une cretonne imprimé
ineux ; ou bien il nous la fait voir à la loupe, donnant aux moindres
objets
un grossissement fantastique. Des crevasses d’une
n ne s’interdira pas de faire entrer dans une même composition divers
objets
dessinés à une échelle différente. Dans une médai
mposition décorative l’artiste figure en présence réelle, sur quelque
objet
reproduit dans ses dimensions normales, des perso
dre le sentiment de la grandeur des choses, surtout quand il s’agit d’
objets
que nous ne sommes pas habitués à percevoir dans
erai les hiéroglyphes égyptiens, où la silhouette caractéristique des
objets
et des animaux est dessinée d’un trait si sommair
ué à suivre du regard timidement et point par point les contours de l’
objet
. Il l’enveloppe d’un coup d’œil, décide de sa for
mme l’armature solide de la forme, la silhouette caractéristique de l’
objet
. S’il cherchait la beauté, c’était dans la nature
ntrer la nature dans des cadres ; on modifie le caractère propre de l’
objet
pour lui donner une beauté qui n’est pas la sienn
un moyen sommaire et commode de découper nettement la silhouette des
objets
. Dans la peinture réaliste, où les formes sont su
d’un crayon distrait les images indécises qu’il voit apparaître sur l’
objet
, cherchant après coup un sens aux figures ainsi t
les images décoratives étant d’ordinaire projetées après coup sur un
objet
de forme et de couleur données. Ce sera par exemp
hées de la muraille qu’elles décorent, étalées sur une table comme un
objet
réel, ce serait à frémir. Ce n’est donc pas ainsi
t anxieusement interrogé son œuvre, sa vie, sa façon de percevoir les
objets
extérieurs à travers lui-même, j’ai la conviction
ugé réaliste en vertu duquel il serait voué à l’imitation stricte des
objets
, nous avons reconnu qu’il ne saurait au contraire
constamment nous rappellent à l’idéal ; faire descendre sur tous les
objets
qui nous entourent et jusqu’aux plus vulgaires un
omposition ont-ils l’importance qu’ils devraient avoir, et sont-ils l’
objet
d’un enseignement méthodique ? Si quelques maître
es choses. I Au moment où un ordre nouveau de phénomènes devient
objet
de science, ils se trouvent déjà représentés dans
, à titre d’exemples ou de preuves confirmatoires ; ils ne sont pas l’
objet
de la science. Celle-ci va des idées aux choses,
choses. Produits de l’expérience vulgaire, ils ont, avant tout, pour
objet
de mettre nos actions en harmonie avec le monde q
ns but. La réflexion est ainsi incitée à se détourner de ce qui est l’
objet
même de la science, à savoir le présent et le pas
r la science qui y était contenue, ce sont des idées qu’il prend pour
objets
d’études. En effet, ce qui fait la matière princi
re établie que la science une fois faite ; on ne peut donc en faire l’
objet
même de la recherche que si on la pose comme une
t ainsi, non seulement on reste dans l’idéologie, mais on donne comme
objet
à la sociologie un concept qui n’a rien de propre
ormé d’une autre façon. Il fait des sociétés, et non de l’humanité, l’
objet
de la science ; seulement, il donne aussitôt des
s particulières de la vie et diversifiée suivant les cas. Dès lors, l’
objet
de la morale ne saurait être ce système de précep
qui forment la matière de la science, de même que la physique a pour
objet
les corps tels qu’ils existent, non l’idée que s’
exion. Il n’en est pas autrement de l’économie politique. Elle a pour
objet
, dit Stuart Mill, les faits sociaux qui se produi
re conscience de l’idée qu’il se fait de la valeur, c’est-à-dire d’un
objet
susceptible de s’échanger ; il trouve qu’elle imp
ent-elles pas une science, à parler exactement, puisqu’elles ont pour
objet
de déterminer non ce qui est, en fait, la règle s
iel. Il faut donc que le sociologue, soit au moment où il détermine l’
objet
de ses recherches, soit dans le cours de ses démo
idées que nous nous en faisons nous tiennent à cœur, tout comme leurs
objets
, et prennent ainsi une telle autorité qu’elles ne
risme déguisé, négateur de toute science. Les sentiments qui ont pour
objets
les choses sociales n’ont pas de privilège sur le
n aux analyses patientes et lumineuses de la raison. Le sentiment est
objet
de science, non le critère de la vérité scientifi
plus, puisque c’est par cette définition initiale qu’est constitué l’
objet
même de la science, celui-ci sera une chose ou no
effets du précédent. D’où la règle suivante : Ne jamais prendre pour
objet
de recherches qu’un groupe de phénomènes préalabl
appelons crime tout acte puni et nous faisons du crime ainsi défini l’
objet
d’une science spéciale, la criminologie. De même,
out agrégat de ce genre et nous faisons de la famille ainsi définie l’
objet
d’une investigation spéciale qui n’a pas encore r
riarcale, on commencera par les définir et d’après la même méthode. L’
objet
de chaque problème, qu’il soit général ou particu
nu cette erreur27. Dans d’autres cas, on prend bien soin de définir l’
objet
sur lequel va porter la recherche ; mais, au lieu
est placée au commencement de la science, elle ne saurait avoir pour
objet
d’exprimer l’essence de la réalité ; elle doit se
cautions. Les caractères extérieurs en fonction desquels il définit l’
objet
de ses recherches doivent être aussi objectifs qu
anifestent. En effet, une sensation est d’autant plus objective que l’
objet
auquel elle se rapporte a plus de fixité ; car la
ec les diverses applications qui en sont faites, elles constituent un
objet
fixe, un étalon constant qui est toujours à la po
ng, au moment où l’on déballait un arrivage du Japon. Parmi les menus
objets
réunis sur un plateau de laque, se trouvait une p
en de bien remarquable, mais le bibelot avait pour moi l’intérêt d’un
objet
usuel, ancien, et j’étais confirmé dans cette sup
s naïfs et francs, ainsi qu’on a l’habitude de les faire, là-bas, aux
objets
d’une certaine valeur. J’offris un prix qui ne fu
nant, qu’on a tout le long du chemin, en s’en allant, à l’endroit des
objets
ayant en eux une attirance secrète, inexplicable.
i a été un des premiers à posséder les plus beaux et les plus curieux
objets
japonais. Deux ou trois années se passèrent, et u
83, à la fin du printemps. Oui, vraiment, cette écritoire, ce petit
objet
de la vie usuelle, a été fabriqué par un vassal d
ec leurs lettres distinctives sur leurs uniformes, leurs armes, leurs
objets
d’équipement, et tous ayant sur eux un yatate, éc
Afin de se renseigner le mieux possible, il se déguisa en marchand d’
objets
de bambou58, et de balais, qu’il offrait naturell
ut son adversaire. On remarquera la phrase se déguisa en marchand d’
objets
de bambou , qu’il lui arrivait de fabriquer lui-m
vent malade un homme robuste. ». 58. La date de la fabrication de l’
objet
, 1683, si elle est juste, — l’exécution du prince
etite écritoire fut exécutée, avant que Otaka fût ronin et marchand d’
objets
de bambou, mais ainsi qu’au Japon, les gens, qui
ent des netzkés pour leur plaisir. Otaka, plus tard, comme marchand d’
objets
de bambou, aurait utilisé le talent d’agrément de
A. Notions préliminaires Leçon 1
Objet
et méthode de la philosophie Qu’est ce que la
t la forme, l’extérieur de la philosophie. Reste à la définir par son
objet
. On a proposé diverses définitions. Bossuet dit :
temps. Sachant cela, montrons que toutes ces définitions donnent pour
objet
à la philosophie l’absolu. En effet, la première
fférent que par la manière de les résoudre. On ne saurait donner pour
objet
à la philosophie une chose dont l’existence même
ie à s’en occuper si elle juge cette hypothèse nécessaire. Leçon 2
Objet
et méthode de la philosophie (suite) Le but de
science, et il n’est pas de vraie science, cherchant à expliquer son
objet
, qui puisse vivre uniquement d’observation. Ce pr
r son changement. — Au reste, toutes les sciences qui expliquent leur
objet
précédent ainsi, et ce sont les hypothèses qui on
arriver à son but pour la science étant d’expliquer, on peut dire : l’
objet
de la science est d’expliquer. Mais il y a deux f
satisfait le fait est expliqué. On peut donc généraliser et dire : l’
objet
de la science est d’établir des rapports rationne
s pour mériter d’être appelé science. Il faut avant tout qu’il ait un
objet
propre à expliquer, que cet objet ne se confonde
ce. Il faut avant tout qu’il ait un objet propre à expliquer, que cet
objet
ne se confonde avec celui d’aucune autre science,
chose à expliquer n’est pas définie ? En second lieu, il faut que cet
objet
soit soumis soit à la loi d’identité, soit à cell
res conditions ne suffisent pas : en effet, pour pouvoir expliquer un
objet
, il faut qu’il nous soit accessible de quelque fa
oyens dont doit disposer l’esprit pour pouvoir aborder l’étude de cet
objet
composent la méthode. La troisième condition à re
emplir pour une science c’est donc d’avoir une méthode pour étudier l’
objet
. Au moyen de ces principes, examinons maintenant
es, examinons maintenant si la philosophie est une science. Elle a un
objet
propre, bien défini et dont ne s’occupe aucune au
première condition est donc remplie. — Les faits qui constituent son
objet
sont soumis à des rapports rationnels : l’on ne s
on de la philosophie pour réfuter cette théorie. La philosophie a son
objet
propre, les états de conscience, objet indépendan
théorie. La philosophie a son objet propre, les états de conscience,
objet
indépendant de celui de toutes les autres science
, elle est chez elle, elle est indépendante, et si pour expliquer son
objet
elle peut emprunter aux autres sciences, elle ne
ue science particulière. Examinons d’abord les rapports généraux. Les
objets
qu’étudient les différentes sciences positives n’
, n’a pas de valeur objective, c’est-à-dire ne peut pas atteindre les
objets
réels, voilà toutes les sciences condamnées par l
squels elle réfléchit et qui servent à faciliter l’explication de son
objet
. Par exemple, il est impossible de faire de la ps
océdés doivent être différemment combinés pour étudier les différents
objets
des différentes sciences. Elle cherche en un mot
l’avoisinent. Leçon 4 Divisions de la philosophie Connaissant l’
objet
de la philosophie, nous prévoyons facilement que
naissant l’objet de la philosophie, nous prévoyons facilement que cet
objet
sera complexe : les états de conscience représent
savoir, agir, faire. De là trois sciences : la théorétique qui a pour
objet
la spéculation ; la pratique, qui se définit par
n appelle aujourd’hui la morale ; enfin la poétique, qui a l’art pour
objet
. » Après Aristote, cette division tombe en désué
e ? Quelles sont les lois auxquelles elle doit être soumise ? C’est l’
objet
de la morale. Cette science, par son objet, est b
oit être soumise ? C’est l’objet de la morale. Cette science, par son
objet
, est bien distincte de la logique et de la psycho
t enfin les conditions des états de conscience. Ces conditions font l’
objet
de la métaphysique. Ces diverses parties de la ph
s états de conscience il faut les connaître entièrement, ce qui est l’
objet
des trois autres divisions de la philosophie. Qua
gique 3. la morale 4. la métaphysique B. Psychologie Leçon 5
Objet
et méthode de la psychologie Nous avons déjà d
eçon 5 Objet et méthode de la psychologie Nous avons déjà défini l’
objet
de la psychologie : décrire les états de conscien
ences, physiologie et psychologie sont bien distinctes. Chacune a son
objet
propre, très différent de celui de l’autre. Il n’
dans ce but que Weber a fondé en Allemagne l’école psychophysique. L’
objet
des recherches de cette école est d’arriver à mes
re, les réduire à un certain nombre de types généraux ; et c’est là l’
objet
propre de la psychologie pure. Cette étude s’impo
psycho-physiologie ou toute science analogue. Mais comme elle a pour
objet
de ramener en quelque sorte l’âme au corps, il fa
ue faudrait-il pour cela ? Une science de la mécanique, ayant un seul
objet
: le mouvement ; une science de la physique, rame
si toute facilité pour les étudier de sang-froid, à loisir, comme des
objets
extérieurs. L’observation par la conscience offre
ément. Leçon 6 Théorie des facultés de l’âme Nous connaissons l’
objet
de la psychologie, nous en connaissons la méthode
n connaissons la méthode : il ne nous reste plus qu’à l’appliquer à l’
objet
. Cet objet est d’énumérer, de décrire et de class
ns la méthode : il ne nous reste plus qu’à l’appliquer à l’objet. Cet
objet
est d’énumérer, de décrire et de classer les état
s mouvements inséparables du plaisir et de la douleur : suivant qu’un
objet
nous cause l’un ou l’autre de ces sentiments, qu’
qu’il est impossible de les en séparer. Cette tendance du moi vers un
objet
agréable distinct de lui constitue ce que l’on ap
r classer les inclinations : autant il y aura d’espèces différentes d’
objets
produisant chez nous ces mouvements, autant il y
s d’inclinations. Or, on peut distinguer trois grandes classes de ces
objets
: le moi ; les autres mois, c’est-à-dire nos semb
s, supérieures. Les inclinations égoïstes, nous l’avons dit, ont pour
objet
le moi. Elles peuvent se présenter sous deux form
. Elles peuvent se présenter sous deux formes : tantôt elles ont pour
objet
de maintenir l’être tel qu’il est, elles sont alo
araître au bout d’un temps déterminé. Les inclinations qui ont pour
objet
l’accroissement de l’être sont très complexes et
chesses, etc. Les inclinations altruistes, nous l’avons dit, ont pour
objet
nos semblables. On a souvent agité la question de
dans nos « semblables ». 1. Inclinations domestiques. Elles ont pour
objet
la famille. 2. Inclinations sociales, ayant pour
Elles ont pour objet la famille. 2. Inclinations sociales, ayant pour
objet
la patrie. Ce second groupe d’inclinations a bien
e plus général, l’ensemble des hommes, et l’inclination dont il est l’
objet
: l’amour de l’humanité. Les trois sortes d’incli
ons, celles qu’on nomme les inclinations supérieures : elles ont pour
objet
trois idées : le vrai, le beau, le bien. Le vrai,
oi se compose une inclination ? De deux mouvements : dans le cas d’un
objet
agréable 1. le moi se dirige vers l’objet désiré.
uvements : dans le cas d’un objet agréable 1. le moi se dirige vers l’
objet
désiré. L’inclination n’est alors qu’un désir ; s
qu’un désir ; si le désir est violent, un besoin. 2. le moi atteint l’
objet
agréable. Il fait alors effort pour le rendre sem
tères l’égoïsme, la jalousie. Il a pour but de garder pour soi seul l’
objet
recherché, d’en interdire la possession à autrui.
t jamais ni consciemment ni inconsciemment pour but de s’approprier l’
objet
agréable uniquement pour le faire servir aux fins
ions et les passions Nous avons vu que les inclinations avaient un
objet
, agréable ou désagréable. Suivant que l’inclinati
émotions. Pour cela nous n’avons qu’à faire varier les rapports de l’
objet
au moi : le moi passera par diverses émotions qu’
r diverses émotions qu’il sera facile de noter. Supposons le cas d’un
objet
agréable : suivant qu’il s’approchera ou s’éloign
gnera du moi, on aura des émotions agréables ou désagréables. Ce seul
objet
nous permettra donc d’étudier tous les genres d’é
ul objet nous permettra donc d’étudier tous les genres d’émotions. L’
objet
est à l’infini, c’est-à-dire n’existe pour nous q
it en nous un certain sentiment d’inquiétude où domine le plaisir. L’
objet
approche. Alors se produit une autre émotion, l’e
t une autre émotion, l’espérance, qui va en augmentant à mesure que l’
objet
approche davantage. Quand nous possédons l’objet,
ntant à mesure que l’objet approche davantage. Quand nous possédons l’
objet
, l’espérance disparaît à son tour pour faire plac
rité la joie de posséder. Supposons maintenant que la possession de l’
objet
aimé ne soit pas sûre, que nous craignons de voir
sion de l’objet aimé ne soit pas sûre, que nous craignons de voir cet
objet
disparaître, il se produit alors le sentiment pén
s le nom d’inquiétude. Supposons encore que nous voyons tout à coup l’
objet
près de nous être enlevé : L’émotion qui survient
en sommes privés subitement sans l’avoir prévu, c’est l’épouvante. L’
objet
s’éloigne. Alors le sentiment de la privation est
stesse devient désespoir. Le désespoir augmente avec la distance de l’
objet
. Enfin quand il est retourné à l’infini, le senti
eurs, selon lui, se ramener à l’amour et à la haine, et la haine d’un
objet
n’étant que l’amour de son contraire, il n’y a po
caractères suivants : 1. Comme l’inclination, elle est relative à un
objet
extérieur. On se passionne pour quelque chose. L’
e pour quelque chose. L’émotion au contraire a bien une cause, mais d’
objet
, point. Elle agite le moi, mais sans l’entraîner
une faible partie du moi, la passion est exclusive et dirige vers son
objet
toutes les facultés du moi. Ainsi, la passion emp
d’une part, elle concentre le moi ; de l’autre elle le dirige vers un
objet
. On peut donc dire qu’elle concentre tout le moi
On peut donc dire qu’elle concentre tout le moi vers un seul et même
objet
. Toutes les forces sont dirigées vers un même but
Par elle l’équilibre des facultés est alors détruit. On poursuit son
objet
avec violence, on ne voit plus que lui, on cherch
ule passion. L’activité n’a plus qu’une forme. Le désir d’atteindre l’
objet
de cette passion est si fort, que le moi ne peut
e : artistes, écrivains ne réussissent qu’en se passionnant pour leur
objet
. Il faut qu’un peintre ait, non seulement la pass
s qu’il peint. Il en sera de même d’un penseur. Ainsi donc, lorsque l’
objet
de la passion n’est pas mauvais en soi, lorsqu’un
en de grand. Classifications des mouvements sensibles I. Ayant un
objet
A. Envahissants Passions B. Non envahissants
ants Passions B. Non envahissants Inclinations II. N’ayant pas d’
objet
A. Localisés Affections B. Non localisés Émot
la caractérise, c’est d’être représentative. Toute idée représente un
objet
. Voilà donc un moyen de classer les différentes f
fférentes formes de l’acte intellectuel. Autant il y aura d’espèces d’
objets
à connaître, autant nous compterons de facultés i
e distinguent des premières en ce qu’elles ne se rapportent pas à des
objets
actuellement présents : ce sont : l’association d
ns de la perception extérieure. Il y en a trois : 1. L’existence d’un
objet
dans notre voisinage. C’est évident. Cependant la
ent. Cependant la perception se produit quelquefois en l’absence de l’
objet
: on dit alors qu’il y a hallucination. 2. Il fau
giques sont au nombre de trois : relation d’un organe sensible avec l’
objet
; transmission par les nerfs de la modification a
n a qu’une seule qu’il faille étudier : les rapports des sens et de l’
objet
. Il ne peut y avoir sujet de s’occuper de l’exist
de l’objet. Il ne peut y avoir sujet de s’occuper de l’existence de l’
objet
et de l’intervention du moi. Il nous faut donc ét
s faut donc étudier les organes qui sont les intermédiaires entre les
objets
et le cerveau : ces organes sont ce qu’on nomme l
sensation de couleur, nous concluons immédiatement à l’existence d’un
objet
coloré. Mais comment en sommes-nous venus là ? C’
ées, les perceptions possibles se présentent par groupes, on a appelé
objet
une chose imaginée par l’esprit, et dont les dive
à différentes reprises ; l’esprit en conclura-t-il à la présence d’un
objet
? Ce n’est pas nécessaire. La loi qui fait que ce
mitif l’ordre que nous concevons aujourd’hui ; et cela, en faisant un
objet
de la cause des sensations possibles qui se repro
oyons en mesure de décider maintenant si elle correspond ou non à des
objets
réels situés en dehors de nous. Elle nous est don
connaître. Ce quelque chose est la modification psychique. C’est là l’
objet
de la connaissance par la conscience. C’est ce qu
térieure, sauf la nécessité d’un sens servant d’intermédiaire entre l’
objet
et le sujet. Telles sont les conditions de la per
out temps par les partisans de la théorie de l’inconscient qui sont l’
objet
d’une conscience très faible ou nulle. En voici q
mais inconsciemment. Si l’on est la proie d’une idée fixe on voit les
objets
placés devant les yeux, mais on n’a pas conscienc
l’idée du moi Tous les philosophes s’accordent pour assigner comme
objet
à la conscience la connaissance des phénomènes ps
ience est une connaissance, et toute connaissance veut un sujet et un
objet
. Supprimez le sujet, il ne reste rien. Or le suje
conscience est maintenant terminée. Nous avons vu ses conditions, son
objet
; nous avons critiqué l’objectivité des idées qu’
négativement cette question appuient leur opinion de cet argument. L’
objet
de la conscience se confond avec celui de toutes
ence se confond avec celui de toutes les autres facultés, puisque cet
objet
se compose des états de conscience de l’intellige
nous paraît la meilleure de toutes). Nous n’en comprenons si bien les
objets
que parce que c’est nous qui les avons faits tout
ue cet idéal si longtemps poursuivi par la pensée humaine ? Ce sera l’
objet
de notre métaphysique. Leçon 21 La raison : L’
e lui est par conséquent plus déplaisant. Mais rien ne prouve que les
objets
présentent cette absolue unité. Tout semble faire
nomènes : [Phrase en grec]. Kant ne nie pas pour cela l’existence des
objets
extérieurs. Il y a dit-il, des objets, mais que n
e pas pour cela l’existence des objets extérieurs. Il y a dit-il, des
objets
, mais que nous ne pouvons pas connaître en eux-mê
les défigure. Tout ce que nous pouvons faire, c’est de concevoir ces
objets
comme existant. L’ensemble de ces objets forme un
aire, c’est de concevoir ces objets comme existant. L’ensemble de ces
objets
forme un monde qui sert de substratum à celui des
auteur le nom d’idéalisme transcendental, parce que, selon elle, les
objets
extérieurs existent, mais dans un monde qui dépas
luence serait-elle assez forte pour faire disparaître toute trace des
objets
réels ? La connaissance est le produit de deux fa
des objets réels ? La connaissance est le produit de deux facteurs, l’
objet
et le sujet. Dans ce produit nous devons retrouve
e est produite uniquement par l’action des choses sur l’esprit. Ici l’
objet
est l’unique agent de la connaissance. Pour Kant,
ini, dont les formes sont arrêtées, et qu’il existe en même temps des
objets
, de nature non moins déterminée que la sienne, il
ême temps tendent à se reproduire en même temps. 4. Les idées de deux
objets
qui sont contigus dans l’espace s’appellent. 5. E
distincte de l’association par contiguïté. Quand nous associons deux
objets
à cause de leur ressemblance, nous sentons très b
nous montre combien est inexacte l’expression : je me souviens de tel
objet
. On ne se souvient pas des choses, mais seulement
l’usage courant, l’imagination est la faculté qui nous fait voir les
objets
avec leur forme concrète, si bien que l’esprit se
si bien que l’esprit se demande quelquefois s’il est en présence d’un
objet
réel ou d’une simple conception. On voit par là c
là ce qui distingue l’imagination de l’entendement. Ce dernier a pour
objet
le général, il élimine le particulier et l’indivi
ne le particulier et l’individuel tandis que l’imagination laisse aux
objets
représentés leurs caractères personnels. Elle don
t individuel. La mémoire imaginative nous représente au contraire les
objets
déjà perçus, sous des formes aussi concrètes que
effet à ce moment-là par l’intérieur, et la sensation est réelle si l’
objet
de cette sensation ne l’est pas. La ressemblance
t. Attention. C’est la faculté qu’a l’esprit de se concentrer sur un
objet
déterminé. Suivant Condillac, l’attention se rédu
avec le phénomène. Sans doute nous ne faisons souvent attention à un
objet
que parce qu’il nous a frappé. Mais ces deux idée
très souvent, c’est la sensation forte qui résulte de l’attention. Un
objet
frappait peu ; nous y faisons attention ; la sens
formes de ce phénomène. Il y en a deux essentielles : ou bien c’est l’
objet
qui attire à lui l’intelligence, produit l’attent
t de ressemblance ou de dissemblance. Les idées comparées ayant été l’
objet
d’une attention préalable, Condillac a dit que la
ux pensées pouvaient être simultanées. Tout en faisant attention à un
objet
, on peut en percevoir un autre. Le jugement suppo
verrons d’ailleurs en logique la théorie du raisonnement. Leçon 30
Objet
et méthode de l’esthétique Nous allons interca
diée l’expérience intérieure et extérieure. L’esthétique n’a pas pour
objet
de donner à ceux qui ne l’ont pas le sentiment et
ec l’utile. C’est d’après cette théorie que Socrate appelle beau tout
objet
utile. — Cette définition méconnaît un des caract
ile. Kant a fait remarquer avec raison que, dès que nous concevons un
objet
comme utile, la valeur esthétique en est diminuée
tions théoriques, il est de fait que chaque instant nous présente des
objets
utiles et n’ayant rien de beau. En second lieu, o
out entier à la jouissance qu’il nous procure sans nous demander si l’
objet
peut ou ne peut pas nous servir. Nous ne calculon
tique ne nous pousse pas à posséder pour nous et rien que pour nous l’
objet
qui l’a causé. Pourvu que nous voyons les choses
beau est satisfait. Nous ne tenons pas à être les propriétaires de l’
objet
qui nous a charmés. Si l’amateur cherche à collec
auvais goût, car les gens éclairés s’entendent pour appeler beaux les
objets
renfermant les mêmes qualités. Mais pourtant le g
es que présente le plaisir esthétique les qualités que doit avoir son
objet
, le beau. Tout d’abord, nous savons que l’émotion
avons que l’émotion esthétique est désintéressée. Or, cela seul est l’
objet
d’un véritable désintéressement, qui n’a pas de r
ous une arrière-pensée intéressée ; nous voulons garder pour nous cet
objet
. Or, le beau ne produit rien de pareil : c’est do
, le plaisir chez nous est produit par l’action sur notre esprit d’un
objet
conforme à sa nature ; la douleur, par le contrai
st par comparaison dans leurs rapports avec nous que nous jugeons les
objets
. Si donc l’émotion esthétique est un plaisir, c’e
lui-même : ce qui fait sa beauté, ce qui le rend capable de devenir l’
objet
d’une émotion esthétique, ce sont les sentiments
là deux expressions contradictoires ? Il nous le semble. L’art a pour
objet
d’exprimer le beau : le beau est idéal ou n’est p
beau : le beau est idéal ou n’est pas. La science, non l’art, a pour
objet
de nous apprendre ce qui existe. L’art doit nous
nous repose de la première, où tout serait élevé, agrandi. Tel est l’
objet
de l’art. Le réalisme se comprend comme une scien
rte. Comme l’instinct encore, elle est spéciale, possède un but et un
objet
précis : ainsi on acquiert l’habitude de faire te
omment : Toute affection sensible est un rapport entre un besoin et l’
objet
qui doit le satisfaire. L’objet reste constant ;
e est un rapport entre un besoin et l’objet qui doit le satisfaire. L’
objet
reste constant ; le besoin, actif, est excité par
vons désirer le possible comme l’impossible, l’idéal comme le réel. L’
objet
du désir est même l’idéal seul dans la plupart de
comme science pure, pourvu qu’elle parvînt à nous faire connaître son
objet
, les lois que suit l’esprit quand il raisonne jus
est donc à la fois une science, puisqu’elle se propose d’expliquer un
objet
déterminé : le raisonnement ; un art, car les sci
déterminé : le raisonnement ; un art, car les sciences étudient leurs
objets
sans avoir un but pratique, n’y font que constate
uble aspect d’art et de science. Car d’une part elles expliquent leur
objet
et de l’autre elles appliquent à la pratique les
és indiqués par la logique générale pour être employés aux différents
objets
proposés au raisonnement. Cette seconde partie es
ent il n’y a qu’un très petit nombre de jugements qui puissent être l’
objet
d’une certitude universelle : on a ceux seulement
conclure à tort de l’intuition d’une représentation l’existence de l’
objet
représenté. Restent les deux facultés discursives
e avec Pascal que nous ne savons le tout de rien ; qu’il n’est pas un
objet
, pas même une propriété, dont nous ayons une scie
proposition de termes. L’idée est un acte de l’esprit représentant un
objet
déterminé ; toute idée est une représentation. Le
n 44 De la définition La définition est une proposition qui a pour
objet
de nous faire connaître la nature de la chose déf
l’esprit. La troisième règle est que la définition soit adéquate à l’
objet
, c’est-à-dire comprenne tout le défini et rien qu
t, mineure. Étudions maintenant le mécanisme du syllogisme. Il a pour
objet
de démontrer la question ou conclusion. Or, toute
vérité. Ces procédés se combinent différemment suivant les différents
objets
à étudier ; en d’autres termes, la méthode varie
lus fondées sur un caractère extérieur, mais sur la nature intime des
objets
. Elles réalisent surtout le second but de la clas
ie politique. La politique est la science de la société. Elle a pour
objet
de rechercher quelle est la meilleure forme que p
qu’on appelle Philologie comparée. Les sciences historiques ont pour
objet
le passé ; nous ne pouvons le connaître que par l
n 53 De la méthode dans les sciences historiques L’histoire a pour
objet
de raconter le passé, et de le faire revivre pour
particuliers où elles sont réalisées. L’histoire au contraire a pour
objet
de les localiser dans un point de l’espace et du
s voyons qu’un temps ne ressemble pas à un autre. D’où vient cela ? L’
objet
de l’histoire est de faire vivre le passé, et le
t en voyant rire, pleure en voyant pleurer ? Approchez d’un enfant un
objet
de grandes dimensions, dont certaines parties soi
s particulières. Il n’y a pas de raison de croire que non. Je vois un
objet
: pour que je le pense, il suffit qu’il ne soit p
que je le désigne au moyen d’un signe. Mais nous avons supposé que l’
objet
était présent. En serait-il de même s’il était ab
ffet, pour me rappeler, il suffit que je me souvienne des formes de l’
objet
; pour cela je n’ai pas besoin de le nommer. Nous
t presque impossible. Si toutes les fois que nous nous souvenons d’un
objet
, nous étions obligés de le penser tout entier ave
pour la pensée. Au lieu de reproduire en nous toutes les formes de l’
objet
, nous nous contentons de quelques lambeaux de sou
êtement. Leçon 63 Morale domestique La morale domestique a pour
objet
de déterminer les rapports des membres de la fami
spèces de propriété. Voici en quoi consiste la première : je tiens un
objet
dans ma main ; on ne peut me l’arracher qu’en vio
violant ma liberté, ce qui est immoral. J’ai donc la propriété de cet
objet
. Comment passer de là à la propriété telle qu’ell
l’espace. Faisons cette abstraction dans l’expérience précédente : l’
objet
que je détiens en dehors de toute idée de temps e
omment développer notre activité si nous ne pouvons l’exercer sur des
objets
extérieurs, si nous la devons renfermer dans l’ét
e que je veux. Je me donne à moi-même mon mouvement ; ce n’est pas un
objet
extérieur qui me le communique. Inertie d’un côté
t ; elle est ainsi analogue à celle qu’emploie Descartes pour le même
objet
. Voici comment il procède : il commence par déter
Il y a chez nous des passions que ne parviennent pas à satisfaire les
objets
qui nous sont offerts par l’expérience. Notre pas
offerts par l’expérience. Notre passion est sans cesse à chercher un
objet
idéal et ne s’arrête qu’un instant à chacune des
ssible pour l’âme, parce qu’elle l’est également pour tous les autres
objets
. Le corps meurt en ce sens que ses éléments se di
rées restent sans récompense ! Le bien surtout n’est presque jamais l’
objet
de récompenses matérielles de la société. Mais en
y a de principes rationnels. Toute preuve métaphysique aura donc pour
objet
de montrer que les phénomènes ne se suffisent pas
d’après lui que nos idées fussent produites en nous par l’action d’un
objet
extérieur. Que cet objet soit matériel ou transce
fussent produites en nous par l’action d’un objet extérieur. Que cet
objet
soit matériel ou transcendant, ce n’est pas moins
la définition d’une chose son existence. Si les prémisses ne posent l’
objet
comme possible, il est absurde a priori, en vertu
rme distinct d’un autre terme, qu’il appelle l’effet. Et en effet, un
objet
qui se crée lui-même est au-delà des limites de l
re que les douleurs soient en quantité supérieures aux plaisirs : des
objets
pareils ne se prêtent pas à l’évaluation mathémat
omber, goûte, expérimente ce qui tombe sous sa main ; quel que soit l’
objet
, balle, poupée, hochet, jouet, une fois qu’il est
ur l’enfant entre un son et la forme perçue d’un visage individuel. L’
objet
désigné par le son n’est pas encore un caractère
lque chose de bariolé dans un cadre luisant. Car il est clair que les
objets
peints ou dessinés dans l’intérieur des cadres so
lus tard que l’association entre le nom et l’image ou perception de l’
objet
s’est précisée, que l’image ou perception du père
ement, plusieurs fois de suite, avec insistance, tantôt pour avoir un
objet
nouveau qu’elle voit, tantôt pour nous engager à
atif, puisqu’il exprimé à la fois le commandement et la présence de l’
objet
sur lequel porte le commandement ; la dentale t e
nt celles des Védas, de l’Edda et même d’Homère. Si on lui parle d’un
objet
un peu éloigné, mais qu’elle peut se représenter
ments et les variantes que présente ce second exemple. … Les premiers
objets
que l’enfant ait reconnus sont ma figure, jointe
ment celui d’un journal étendu qu’il foule et ploie. 5º Atteindre les
objets
qu’il aperçoit. Au sixième mois, il ne sait, enco
, jusqu’à ce qu’enfin il atteigne ou, plus exactement, il rencontre l’
objet
. Au septième mois, il commence à dépasser ce proc
peu ses mains d’après son regard, à les relever graduellement vers l’
objet
, à saisir, après quelques tâtonnements, une fleur
je veux dire des observations prolongées et des essais variés sur les
objets
extérieurs. Ainsi, pendant plus de six semaines (
sance incomplète a tendu à se compléter. Quand il avait acquis sur un
objet
un ordre de renseignements, il éprouvait le besoi
ait le besoin d’acquérir un autre ordre de renseignements sur le même
objet
. Par exemple (neuvième mois), depuis dix ou onze
dix-septième au vingtième mois ; toujours ils ont désigné d’abord un
objet
individuel et dans cet objet un caractère général
is ; toujours ils ont désigné d’abord un objet individuel et dans cet
objet
un caractère général ; Loulou (nom du chien, l’en
usieurs reprises, je l’ai mis dans la même position vis-à-vis du même
objet
, sans pouvoir rien découvrir de constant dans les
oir rien découvrir de constant dans les sons et articulations que cet
objet
et cette position lui suggéraient. Probablement i
s : « Toto là-bas. Bateau là-bas. Bateau parti. Lune partie. » — Deux
objets
principaux attirent surtout son attention, et sa
opos, pour exprimer à la fois la similitude et la différence des deux
objets
, il a dit lune-papier. — L’aptitude aux idées gén
arbre, il en a l’intuition, il ne va pas au-delà, il ne range pas cet
objet
dans une classe d’objets semblables. Quand un hom
on, il ne va pas au-delà, il ne range pas cet objet dans une classe d’
objets
semblables. Quand un homme, voyant ce chien ou ce
outre l’intuition et perception simple, il a un concept ; il range l’
objet
dans une classe d’objets semblables. « Ces conce
rception simple, il a un concept ; il range l’objet dans une classe d’
objets
semblables. « Ces concepts sont formés par ce qu
semble. Quelque trait détaché fut saisi comme la caractéristique d’un
objet
ou d’une classe d’objets ; une rapine se trouva l
taché fut saisi comme la caractéristique d’un objet ou d’une classe d’
objets
; une rapine se trouva là pour exprimer le trait
nnant tout ce qui pouvait rappeler à l’auditeur le son spécial de tel
objet
emporté par un mouvement rapide, la racine pat de
t plus curieuse pensée. D’abord ils sont capables d’exprimer d’autres
objets
que ceux auxquels ils correspondent par définitio
qui est sentiment ou passion ; les pures idées intellectuelles et les
objets
du monde réel sont en général directement touchés
syntaxe. Notre esprit, percevant soudain une qualité commune en deux
objets
différents, ou créant entre eux un rapport qui le
usion ; il a appliqué autant qu’il a pu ceux qu’il possédait déjà aux
objets
nouveaux qu’il découvrait, et n’a enrichi sa lang
tes, de tous les verbes qui indiquent les qualités et les actions des
objets
sensibles : elle a été élevée, basse, elle a eu d
ré d’argent 12, sont des expressions qui dans l’usage désignent leurs
objets
sans métaphore. Faute d’autres, elles se sont vid
s inconscientes et effacées, qui sont l’expression pure et propre des
objets
. On devra seulement remarquer qu’il ne faut, quan
de vous embrasser. » La véritable métaphore présente à la fois deux
objets
à l’imagination, l’un qui est dans le sens propre
manifeste une certaine communauté de nature ou d’état entre les deux
objets
qu’elle accouple. Le sang de vos rois crie et n’
continue en plusieurs mots, dont l’un exprime la comparaison des deux
objets
, et les autres ce que l’on compare en eux. Ainsi
: Ces fruits à peine éclos, déjà mûrs pour les cieux. Ailleurs l’
objet
auquel on compare celui qu’on veut faire connaîtr
ou l’acteur ; l’œuvre pour l’auteur ; les dieux pour les actions, les
objets
, les éléments auxquels ils président ; le contena
r le genre ; le genre ou l’individu pour l’espèce ; la matière pour l’
objet
qui en est fait ; la partie pour le tout ; le fle
e renferme point de comparaison. Elles substituent au nom propre de l’
objet
le mot qui fait ressortir un attribut, une propri
la figure soit bonne, il faut qu’éveillant instantanément l’idée de l’
objet
sans que l’esprit sente le besoin de repasser par
ente accompagné et comme enrichi de tout ce que peuvent suggérer et l’
objet
signifié et l’expression figurée. Delille traduit
tre figure14. Enfin il ne faut jamais oublier que la métaphore a pour
objet
d’indiquer à l’esprit une comparaison possible, e
a périphrase n’est pas recevable, c’est qu’elle désigne si vivement l’
objet
qu’on ne s’aperçoive même pas de l’absence du mot
d’analyser nos plaisirs et de soumettre à l’examen tout ce qui est l’
objet
du goût. Si la sage timidité de la physique moder
rter au hasard, et quelquefois sans succès, son flambeau sur tous les
objets
de nos plaisirs, si nous voulons la mettre à port
férieurs à leurs maîtres. Mais l’analyse métaphysique de ce qui est l’
objet
du sentiment ne peut-elle pas faire chercher des
ir. Ce genre de beautés faites pour le petit nombre, est proprement l’
objet
du goût, qu’on peut définir le talent de démêler
e suspendre à chaque instant nos pas dans l’étude de la nature et des
objets
qui sont hors de nous, doit au contraire, dans to
jets qui sont hors de nous, doit au contraire, dans tout ce qui est l’
objet
du goût, nous porter à la discussion. Mais il n’i
n projet aussi chimérique que d’entreprendre d’expliquer l’action des
objets
sur nos sens. Mais comme on a su réduire à un pet
un physicien réduit au seul sentiment de toucher, prétendrait que les
objets
éloignés ne peuvent agir sur nos organes, et le p
que l’exercice de ces sens n’ait pas été trop concentré dans un seul
objet
. Malebranche ne pouvait lire sans ennui les meill
timent et l’harmonie. Mais trop exclusivement appliqué à ce qui est l’
objet
de la raison, ou plutôt du raisonnement, son imag
e qu’il lui est plus aisé d’y tomber. Elle consiste à transporter aux
objets
du goût des principes vrais en eux-mêmes, mais qu
rincipes vrais en eux-mêmes, mais qui n’ont point d’application à ces
objets
. On connaît le célèbre qu’il mourût du vieil Hora
sociation de nos états internes, qui la constitue. La perception d’un
objet
extérieur est fondée sur des associations par con
oucher, du sens musculaire, de l’odorat, etc., que nous percevons des
objets
concrets, qui nous sont donnés comme extérieurs.
s’appliquer au monde extérieur ; car les préoccupations qui ont pour
objet
ce qui est externe, présentent un caractère anest
contiguïté, entre les données de divers sens : soit la perception des
objets
extérieurs, sujet déjà entamé que l’auteur repren
ciées du toucher, de la vue et du sens musculaire. La perception d’un
objet
externe n’est nullement un acte aussi simple qu’i
grandeur, se suggèrent les unes les autres. On sait qu’à mesure qu’un
objet
se rapproche, sa grandeur augmente ainsi que l’in
one, ayant modifié son stéréoscope de façon à ce que la distance de l’
objet
pût être changée, la convergence des yeux restant
distance reste la même, plus la convergence des yeux augmente, plus l’
objet
paraît petit ; si on maintient toujours la même i
maintient toujours la même inclinaison des axes, plus on rapproche l’
objet
, plus il paraît grand. L’inclinaison des axes, ac
écente édition de James Mill175 : « Les termes opposés « sujet » et «
objet
» sont ceux qu’on peut le moins critiquer pour ex
rer dans la totalité de l’univers existant. Ce sont donc là l’extrême
objet
et l’extrême sujet : et en dernière analyse l’ext
l’extrême objet et l’extrême sujet : et en dernière analyse l’extrême
objet
paraît reposer sur le sentiment d’une dépense d’é
ms généraux, définitions : la classification consistant à grouper les
objets
d’après la ressemblance ; de là résulte une génér
cie par contiguïté ou ressemblance avec plus d’une impression ou d’un
objet
présent. » Les associations composées résultent
goûtons ensuite, et le rappel s’opère par ces sensations réunies. Les
objets
complexes, les touts concrets que nous voyons dan
ements cérébraux sont la cause ou l’occasion de ma représentation des
objets
. Mais s’ils en sont la cause, S’ils suffisent à l
s, par là aussi, la totalité des autres images, puisqu’il n’y a pas d’
objet
matériel qui ne doive ses qualités, ses détermina
e l’univers. Ma perception ne peut donc être que quelque chose de ces
objets
eux-mêmes ; elle est en eux plutôt qu’ils ne sont
n eux plutôt qu’ils ne sont en elle. Mais qu’est-elle au juste de ces
objets
? Je vois que ma perception paraît suivre tout le
lles. C’est donc que percevoir consiste à détacher, de l’ensemble des
objets
, l’action possible de mon corps sur eux. La perce
ensemble. La douleur est donc à l’endroit où elle se produit, comme l’
objet
est à la place où il est perçu. Entre l’affection
on résultait de l’état cérébral. Dans la perception pure, en effet, l’
objet
perçu est un objet présent, un corps qui modifie
tat cérébral. Dans la perception pure, en effet, l’objet perçu est un
objet
présent, un corps qui modifie le nôtre. L’image e
autrement pour la mémoire, car le souvenir est la représentation d’un
objet
absent. Ici les deux hypothèses donneront des con
hypothèses donneront des conséquences opposées. Si, dans le cas d’un
objet
présent, un état de notre corps suffisait déjà à
un état de notre corps suffisait déjà à créer la représentation de l’
objet
, à plus forte raison cet état suffira-t-il encore
à plus forte raison cet état suffira-t-il encore dans le cas du même
objet
absent. Il faudra donc, dans cette théorie, que l
ire, si l’état cérébral n’engendrait aucunement notre perception de l’
objet
présent mais la continuait simplement, il pourra
on pas le faire naître. Et comme, d’autre part, notre perception de l’
objet
présent était quelque chose de cet objet lui-même
part, notre perception de l’objet présent était quelque chose de cet
objet
lui-même, notre représentation de l’objet absent
était quelque chose de cet objet lui-même, notre représentation de l’
objet
absent sera un phénomène de tout autre ordre que
naissance. Et nous avons trouvé, en effet, que la reconnaissance d’un
objet
présent pouvait se faire de deux manières absolum
’une différence de degré, et non pas de nature, entre la réalité de l’
objet
perçu et l’idéalité de l’objet conçu. Et l’idée q
n pas de nature, entre la réalité de l’objet perçu et l’idéalité de l’
objet
conçu. Et l’idée que nous construisons la matière
es nécessités mêmes de l’action que l’étendue se découpe pour nous en
objets
absolument indépendants (d’où une indication pour
ident ; cette multiplicité va s’interposer entre la perception et son
objet
. Mais si la division de l’étendue est purement re
les genres de poësie, et chaque genre nous touche à proportion que l’
objet
, lequel il est de son essence de peindre et d’imi
e nous en avons retenu le sens : mais les épigrammes qui peignent des
objets
capables de nous attendrir ou de s’attirer une gr
où il a joüé sur le mot, mais bien les épigrammes où il a dépeint un
objet
capable de nous interesser beaucoup. Telle est l’
tention du lecteur, ils ont semé leurs vers d’images qui peignent des
objets
touchans ; car les objets, qui ne sont propres qu
t semé leurs vers d’images qui peignent des objets touchans ; car les
objets
, qui ne sont propres qu’à satisfaire notre curios
qu’à satisfaire notre curiosité, ne nous attachent pas autant que les
objets
qui sont capables de nous attendrir. S’il est per
les. Sommaire. Les caractères généraux. — Exemples. — Ils sont l’
objet
des idées générales. § I. Idées générales qui so
accessoires et passagers. — Résumé. — L’idée générale s’ajuste à son
objet
d’abord par addition, puis par soustraction. § I
. — Idées générales qui sont des modèles. I. Idées générales dont les
objets
ne sont que possibles. — Nous les construisons. —
tructions mentales. — Nous pouvons en faire pour toutes les classes d’
objets
. — Hypothèses physiques et chimiques. — Parmi ces
e présenter dans plusieurs cas ou individus naturels. Voilà un nouvel
objet
de connaissance. De même qu’il y a en nous des pe
relie d’individus dans la nature. — Découvrir des rapports entre des
objets
très éloignés, démêler des analogies très délicat
e fois qu’un nom transmis s’est associé chez lui à la perception d’un
objet
individuel, son esprit agit comme dans l’exemple
n esprit agit comme dans l’exemple précédent ; il applique le nom aux
objets
plus ou moins semblables qu’il reconnaît comme pa
agine, n’aura jamais autant de mailles qu’il y a de caractères dans l’
objet
auquel il correspond ; car il suffira toujours de
nconnues qu’il faudrait ajouter à sa liste. — En attendant, pour tout
objet
, cette liste, en vain allongée, reste toujours ou
e, pour ajuster leurs dimensions corrigées aux dimensions réelles des
objets
. — Tant que l’examen se faisait en gros et ne por
tôt que l’analyse approfondie et prolongée constate dans une espèce d’
objets
un caractère ignoré et important, cette espèce te
corps, par exemple le pouvoir qu’a l’ambre d’attirer à lui les petits
objets
très légers. L’expérience multipliée et précisée
telle que la fournit l’expérience vulgaire, elle correspond mal à son
objet
. — D’une part, elle est incomplète et vague ; en
caractères intrinsèques et stables. — Notre idée s’est adaptée à son
objet
, d’abord par addition, ensuite par soustraction.
éel. Nous formons ces idées sans examiner s’il y a dans la nature des
objets
qui leur correspondent, et pour cela nous les con
us simples de toutes sont celles de l’arithmétique, et elles ont pour
objets
les nombres. Or, chacun sait que tout nombre est
xemple, une monade de Leibniz. Il s’agit simplement de l’office qu’un
objet
quelconque peut remplir, de la fonction qu’il exé
e toute aptitude, propriété et capacité, qu’un caractère général de l’
objet
, et ce caractère peut être dégagé, retiré, mis à
mieux, il n’y en a pas de plus facile à mettre à part ; car tous les
objets
et tous les événements le présentent, puisque cha
tous les objets et tous les événements le présentent, puisque chaque
objet
et chaque événement contribue avec d’autres sembl
rithmétique se fait sur tous les terrains. Observons donc une série d’
objets
ou d’événements, en ayant soin de ne considérer e
d’être une file, de peupliers, une suite de sons, une suite ou file d’
objets
ou d’événements déterminés ; elle n’est plus qu’u
r plus commodément, les hommes lui ont substitué une série sensible d’
objets
très maniables, tantôt de petits cailloux, tantôt
par exemple 2 327 648, nous n’examinons point si la nature fournit un
objet
qui corresponde à notre idée. Y a-t-il quelque pa
classe, c’est-à-dire avec d’autres semblables ; bien mieux, dès que l’
objet
est pensé par nous, il évoque spontanément en nou
ous le voulions et par la seule loi d’association des idées, d’autres
objets
plus ou moins semblables. Tous ensemble forment u
ôt sont les noms de surface, ligne et point, tantôt sont une classe d’
objets
sensibles, fort maniables, choisis pour tenir lie
léments, calqués comme les précédents sur des caractères généraux des
objets
naturels, se combinent avec les précédents pour f
On comprend que ce procédé peut s’appliquer à toutes les classes d’
objets
, puisque, dans toutes les classes d’objets, nous
uer à toutes les classes d’objets, puisque, dans toutes les classes d’
objets
, nous rencontrons et nous isolons des caractères
toire permettent peut-être de le pressentir. A l’origine, elle a pour
objet
l’universalité des choses, le Tout ; et elle est
objet l’universalité des choses, le Tout ; et elle est une comme son
objet
. En dehors d’elle, nulle idée de sciences distinc
r le succès. Mais dès lors la philosophie ne peut dire qu’elle a pour
objet
tout ce qui existe : l’homme, la nature et Dieu.
issements successifs ? Quelles sont ses prétentions, ses limites, son
objet
? Si l’on examine avec quelque attention le sens
, la seconde offrant une signification précise, rationnelle, ayant un
objet
bien déterminé, et des limites posées par l’expér
fondamentaux de la morale. En vérité, est-ce là une science ayant un
objet
? Si vous demandez à la physique, à l’astronomie,
hysique, à l’astronomie, à la chimie, à l’anthropologie quel est leur
objet
, elles ne seront pas embarrassées de répondre. Ma
seront pas embarrassées de répondre. Mais la philosophie a-t-elle un
objet
ou plusieurs objets ou des parties d’objets ? En
ssées de répondre. Mais la philosophie a-t-elle un objet ou plusieurs
objets
ou des parties d’objets ? En voici un tout d’abor
la philosophie a-t-elle un objet ou plusieurs objets ou des parties d’
objets
? En voici un tout d’abord, c’est Dieu, dont null
tique même, pourraient en réclamer leur part. Il se trouve donc que l’
objet
de la philosophie, c’est Dieu, plus une certaine
la philosophie, c’est Dieu, plus une certaine partie de l’homme ; un
objet
, plus une fraction d’objet. Comment dès lors prét
, plus une certaine partie de l’homme ; un objet, plus une fraction d’
objet
. Comment dès lors prétendre au titre de science p
t. Ainsi donc partout et toujours les sciences particulières ayant un
objet
spécial, ne se constituent qu’en laissant à leur
nombre des sciences qu’on appelle morales, c’est-à-dire qui ont pour
objet
des manifestations de la pensée et de la volonté
toure et la presse, elle l’aurait servie assez. Abordons maintenant l’
objet
propre de cette étude : la Psychologie ; tout ce
able. La psychologie n’est-elle pas la base de la philosophie, et son
objet
d’étude le plus constant sinon le plus ancien ? C
moi. » « La psychologie est cette partie de la philosophie qui a pour
objet
la connaissance de l’âme et de ses facultés étudi
jamais cru, sinon dans son enfance, qu’elle n’avait que l’homme pour
objet
? N’ont-elles pas considéré, au contraire, comme
u d’être la science des phénomènes psychiques, a pris simplement pour
objet
l’homme adulte, blanc et civilisé. Après avoir vu
, blanc et civilisé. Après avoir vu comment la psychologie entend son
objet
, voyons comment elle comprend sa méthode. Elle co
nt il s’agit, ici sera donc purement expérimentale : elle n’aura pour
objet
que les phénomènes, leurs lois et leurs causes im
davantage de la vie et de la matière, que tant qu’elles en ont fait l’
objet
propre de leur étude, leurs progrès ont été nuls
evenue prépondérante de nos jours dans toutes les sciences qui ont un
objet
vivant, a été suggérée par la double étude des sc
n’y a point de végétaux bons ou mauvais ; ils sont tous également un
objet
d’étude ; pour l’autre il y a des plantes nuisibl
s, qu’il se formera en elle des sous-sciences qui pourront devenir un
objet
spécial d’études. Il y aurait témérité à indiquer
méthode en psychologie12, après avoir montré que cette science a pour
objet
« les uniformités de successions », fait remarque
ne psychologie comparée dont nous avons essayé plus haut d’indiquer l’
objet
et de montrer l’importance ; ensuite par une étud
’est au contraire le mouvement des représentations, — perception de l’
objet
terrible, représentation soudaine des conséquence
tion, dans ce qu’il appelle l’aperception, c’est-à-dire la saisie des
objets
par l’intelligence. L’émotion n’est plus alors, s
pu vivre : il faut avant tout que leur volonté réagisse à l’égard des
objets
, soit pour s’en approcher, soit pour s’en écarter
puisqu’il peut se produire avant que nous sachions aucunement si tel
objet
nous est convenable ou ne l’est pas » ; Descartes
Si les yeux s’ouvrent, c’est qu’ils font un effort pour mieux voir l’
objet
qui étonne ; un degré de plus, et l’ouverture des
est d’admettre que ce geste a pour but de se mettre en garde contre l’
objet
étonnant comme contre l’objet effrayant. Dans la
pour but de se mettre en garde contre l’objet étonnant comme contre l’
objet
effrayant. Dans la Cène de Léonard de Vinci, l’ét
igne d’affirmation sont des mouvements de la tête pour s’écarter de l’
objet
, on pour s’approcher de l’objet nutritif. Les émo
ements de la tête pour s’écarter de l’objet, on pour s’approcher de l’
objet
nutritif. Les émotions, en dernière analyse, sont
giquement aux « mouvements de l’attention » requis pour apercevoir un
objet
le plus distinctement possible. Ces mouvements se
ffaissement de l’activité générale, selon l’approche ou le départ des
objets
avantageux ou nuisibles. Ces tendances ont dû êtr
n. Nous aurons alors les deux situations suivantes : 1° approche d’un
objet
avantageux, accroissement d’activité au-delà de l
ement d’expansion générale qui en devient le signe ; 2° approche de l’
objet
nuisible, descente de l’activité au-dessous de la
à un mouvement massif de transport dans l’espace, qui l’écartera de l’
objet
; c’est le mouvement d’aversion et de fuite. Le m
ire, aura amené l’être vivant à un transport de tout son corps vers l’
objet
agréable ; c’est le mouvement de propension et de
ux nouveaux signes dans le langage naturel. Ajoutez enfin l’idée de l’
objet
qui cause la peine ou le plaisir, vous aurez la r
rt bien que les muscles qui se contractent alors ont précisément pour
objet
de permettre le relâchement des autres muscles :
e petite force on en relâche une plus grande. » La dépense a ici pour
objet
une épargne, et c’est, à notre avis, parce que le
r se détourne, les bras sont projetés en avant comme pour repousser l’
objet
effrayant. Si la crainte va jusqu’à l’horreur, so
e la haine. » C’est que la haine est l’horreur tendant à détruire son
objet
. Si les sentiments qui dérivent de l’aversion son
u développement et au contact, qui varie d’aspect selon la nature des
objets
et du contact possible. Avec la joie et la souffr
ramène, en définitive, à un mouvement général de la volonté vers les
objets
ou à l’opposé des objets, et c’est le mouvement c
un mouvement général de la volonté vers les objets ou à l’opposé des
objets
, et c’est le mouvement corrélatif d’expansion ou
mme pour ne pas voir, enfin par les mains levées comme pour écarter l’
objet
. Tous ces mouvements sont devenus habituels, héré
us expressives61. Quelles que soient les causes, quels que soient les
objets
, nous ne pouvons faire que désirer ce qui augment
e révèlent que par des mouvements rythmiques et égaux du doigt sur un
objet
ou par une respiration forcée. Dans un salon, une
cé près d’elle qu’elle n’avait pas remarqué, elle s’extasie devant un
objet
qu’elle avait vu cent fois avec indifférence ; qu
hie non seulement tous les hommes, mais les animaux, les plantes, les
objets
même qu’on prétend être sans vie, en un mot l’uni
x à l’état naissant, qui ne peuvent se développer entièrement faute d’
objet
, mais qui se développent en partie dans l’imagina
ela seul qu’elle est, car toute représentation comme telle, même d’un
objet
pénible, est un exercice d’activité intellectuell
ut d’abord : il y a simplement un effort accompagné de peine, puis un
objet
ou un ensemble de mouvements qui se révèle comme
me changeant la peine en plaisir ; plus tard, nous pourrons désirer l’
objet
en tant que causant du plaisir, mais c’est toujou
en tant que causant du plaisir, mais c’est toujours la relation de l’
objet
à notre activité antécédente qui l’a rendu bon po
i, sub dolore aut voluptate. Mais, de ce que nous ne désirons pas l’
objet
en lui-même et pour lui-même, il n’en résulte pas
de l’expérience, nous tendons à déployer notre activité motrice sans
objet
. Ce sont probablement les sensations d’innervatio
des émotions de peine ou de plaisir assez distinctes pour devenir des
objets
possibles d’appétition déterminée. De là résulte
n définitive, admettre sous le désir intentionnel et conscient de son
objet
une activité plus profonde et plus fondamentale q
is c’est une volonté sujet qui, à proprement parler, n’a pas encore d’
objet
et n’est point encore représentative. Elle n’enve
; de même l’activité de la pensée ne peut se voir elle-même comme un
objet
. Ceux qui refusent l’activité à la conscience con
en soit la nature ultime, ne peut se saisir lui-même comme tel ou tel
objet
. De même pour l’activité primitive qui le constit
tte substance, loin de pouvoir être un sujet, serait encore un nouvel
objet
ajouté aux autres, et de plus un objet inconnaiss
sujet, serait encore un nouvel objet ajouté aux autres, et de plus un
objet
inconnaissable. On ne peut donc, en dernière anal
son l’analogue de la projection géométrique, qui peut représenter les
objets
solides par des surfaces, les surfaces par des li
ées au dehors de nous qui ne peuvent l’être dans notre pensée ! Que d’
objets
qui coexistent dans l’immensité de l’espace, depu
prend le mot d’idées au sens plus étroit de représentations ayant un
objet
, on peut dire que les idées, ayant presque toutes
ayant un objet, on peut dire que les idées, ayant presque toutes pour
objets
des genres et des espèces, animaux, hommes, Franç
t de même dans le domaine de la vue, quand nous venons de regarder un
objet
brillant et que le nerf optique continue de vibre
lant et que le nerf optique continue de vibrer. Ceux qui étudient les
objets
au microscope voient très souvent une « image con
jets au microscope voient très souvent une « image consécutive » de l’
objet
, qui persiste quelques instants après qu’ils ont
i produit ses effets dans les organes. On sait que la perception d’un
objet
coloré est souvent suivie d’une sensation qui nou
objet coloré est souvent suivie d’une sensation qui nous fait voir l’
objet
avec les mêmes contours, mais avec la couleur com
tude qui rend possible la répétition des images en l’absence même des
objets
peut s’expliquer de trois manières principales, e
cauld, est faite d’inconstance ? Sous ce nouveau rapport, à combien d’
objets
divers n’a-t-on pas comparé le cerveau ! D’après
dus qu’on peut expliquer en partie non seulement la reproduction d’un
objet
individuel, mais encore celle d’une idée génériqu
ns). Il faudrait un terme de comparaison où l’on vît non seulement un
objet
recevoir et regarder une empreinte, mais cette em
s cette empreinte même revivre à un moment donné et reproduire dans l’
objet
une vibration nouvelle. « Peut-être, a-t-on dit a
ition du stimulus extérieur ; par exemple, la vision consécutive d’un
objet
qu’on vient de regarder au microscope et qu’on ne
gatives. 2° Les sensations récurrentes, comme la vision soudaine d’un
objet
examiné au microscope il y a une heure, sont des
uit les mêmes apparences que produit l’œil ouvert ; elle projette les
objets
dans l’espace avec leurs trois dimensions, leur s
le compte rendu qu’on se fait de tel état mental en rapport avec tel
objet
: pour être une idée réelle et non pas seulement
vibrations diverses pour reproduire sans effort l’image précise de l’
objet
. II Rapport de la mémoire avec la sensibilité
nir n’est qu’une excitation produite par une image et non plus par un
objet
réel : aucune représentation d’un mal de dents ne
sulte un contraste marqué entre la sensation actuelle produite par un
objet
et la sensation-sou-venir produite par une associ
; c’est qu’ici les éléments moteurs sont plus distincts. L’idée d’un
objet
qui agace les dents peut facilement aussi produir
outre, le vomissement est un acte aversion proprement dit, qui a pour
objet
d’écarter et d’éliminer des substances nuisibles
souvent et hors de nous « par leur association avec l’expérience de l’
objet
et avec l’image de l’objet ». Nos yeux lisent, no
ar leur association avec l’expérience de l’objet et avec l’image de l’
objet
». Nos yeux lisent, nos oreilles écoutent : nous
istons et ne forçons le mot à céder sa place à la sensation même de l’
objet
, réveillée et rafraîchie. Comme on se contente, à
ls forment deux catégories bien distinctes : les uns représentent des
objets
dont on peut faire l’expérience directe, les autr
le nom commun, général et abstrait, représente toute une collection d’
objets
, et seulement les qualités communes à tous ces ob
ne collection d’objets, et seulement les qualités communes à tous ces
objets
. « Le nom d’arbre, dit M. Taine, exprime la quali
ieur ; il s’y absorbera comme le mystique enlevé à soi se perd dans l’
objet
de son extase. Mais il est rare qu’une image soit
à peu près comme quelqu’un qui essaie attentivement de distinguer un
objet
difficile à voir ; mais Newton savait parfaitemen
réfléchisse en un effort quelconque pour écarter ou pour maintenir l’
objet
, selon qu’il est pénible ou agréable. Même dans l
e se dilater ou se concentrer tour à tour. Ainsi, dans un fluide, les
objets
, selon leurs densités diverses, viennent prendre
de ces cercles n’embrasse que notre corps, les autres embrassent les
objets
voisins de notre corps, les autres des objets de
s autres embrassent les objets voisins de notre corps, les autres des
objets
de plus en plus éloignés, jusqu’à la voûte du fir
quand une image ressuscite dans l’esprit, nous avons vu qu’elle est l’
objet
d’une série de classifications qui lui donnent pe
st-elle pas nécessaire : apercevoir la ressemblance de l’image avec l’
objet
? Les partisans du mécanisme, comme Spencer, Maud
sentation qui vous révèle une familiarité plus ou moins grande avec l’
objet
. Quand nous soulevons un fardeau, nous sommes obl
est l’adaptation de la puissance à la résistance, de l’activité à son
objet
. Reconnaître, c’est donc avant tout avoir conscie
, est aussi ce qui rend le souvenir possible. Par exemple, tant qu’un
objet
nous fait jouir, agit sur nous, la sensation subs
éjà éprouvé et le plaisir nouveau coïncident ; quand, au contraire, l’
objet
cesse d’agir, il ne reste plus qu’une représentat
é. Nous sommes comme si nous voulions prendre un point d’appui sur un
objet
qui s’affaisse. C’est ce qui établit entre l’imag
produit une facilité de représentation et d’ajustement qui fait que l’
objet
remplit notre attente. Quand je parcours un champ
tard, le sentiment de reconnaissance se subtilise et s’applique à des
objets
plus indifférents, mais il conserve toujours cet
finie de reproductions plus faibles, comparables à la répétition d’un
objet
par deux glaces parallèles : toute image qui a ai
pressions, étant entouré précisément des mêmes personnes ou des mêmes
objets
, avec le même ciel, avec le même temps, etc. Fais
é, les deux images ne se confondent plus de manière à ne former qu’un
objet
. Au reste, toute explication complète est impossi
lly nous dit qu’il possède lui-même le pouvoir, quand il considère un
objet
nouveau, de se le représenter comme familier. C’e
e qu’il y a dans son esprit répétition, résurrection vague d’images d’
objets
semblables à celui qui est actuellement perçu. Le
gie souvent admirée : l’image renaissante appelle pour ainsi dire son
objet
et tend à s’y superposer. C’est donc la tendance
’idée de ce qui la cause, une émotion implique la connaissance de son
objet
. Évidemment l’idéal de la psychologie, ce serait
propre à nous procurer presque tous les plaisirs. « Quand l’idée d’un
objet
est associée avec cent fois plus de plaisir qu’un
aires ; 2° Nos semblables : parents, amis, concitoyens, etc. ; 3° Les
objets
qualifiés de beaux et de sublimes. On pourrait ap
s un peu confus sous lesquels l’auteur les classe. Son analyse a pour
objet
de montrer que nos sentiments les plus forts sont
un plaisir, et l’idée de ce plaisir fait pour vous de cet inconnu un
objet
d’affection — affection d’ailleurs très légère, c
r lui qu’aucune autre, de plaisirs et de douleurs. Il est pour lui un
objet
d’un grand intérêt, en d’autres termes, une suite
semblables, mais même des animaux. Par ce seul fait qu’ils ont été l’
objet
d’actes de bonté répétés, ils deviennent un objet
it qu’ils ont été l’objet d’actes de bonté répétés, ils deviennent un
objet
d’affection pour nous. L’idée de ces individus, u
d’idées de plaisirs ou de peines. De là une affection imparfaite. Les
objets
appelés beaux ou sublimes et leurs contraires son
non plus plusieurs idées, mais une seule. » Un son, une couleur, un
objet
quelconque sont appelés beaux ou sublimes, selon
ainsi que la richesse, le pouvoir, les dignités, nos semblables, les
objets
beaux et sublimes qui, comme nous l’avons vu, son
Suivant l’esthéticien anglais, « nous appelons beaux ou sublimes les
objets
qui expriment une idée de ces idées : Infini, Uni
le brouillard, s’il aperçoit à travers ces vapeurs flottantes quelque
objet
fixe et connu sur lequel il puisse s’orienter, se
’est peu à peu déplacé. L’usage est venu d’appeler poétiques tous les
objets
qui produisent sur nous une impression analogue à
peut que faciliter notre tâche. Plus il y aura de diversité entre les
objets
que nous qualifions de poétiques, plus il y aura
uelle digression, en s’écartant de l’idée centrale et fixe, qui est l’
objet
propre de notre méditation. On les croirait incoh
aissant aller au cours des images. La pensée se portera aussi sur des
objets
différents1. Dans l’état de réflexion, elle va au
à le dramatiser. Nous nous replaçons en imagination devant les mêmes
objets
, dans la même situation ; et puis nous brodons su
nt conscience de son activité. S’il nous plaît de nous représenter un
objet
, nous sentons l’effort de vision mentale par lequ
oquons l’image ; pas un instant nous ne songeons à la prendre pour un
objet
réel ; elle nous apparaît comme un objet purement
ongeons à la prendre pour un objet réel ; elle nous apparaît comme un
objet
purement idéal, que nous situons dans un monde à
sion. Elles se présentent à nous toutes faites, comme le feraient des
objets
matériels. Le monde extérieur est d’ailleurs si l
’intelligence ; nous ne sommes pas libres de les attribuer ou non à l’
objet
, elles se constatent, on peut démontrer leur réal
est tout autre chose. Elle est subjective. Seul je puis savoir si un
objet
est poétique ou non, puisqu’il ne l’est que pour
poésie. C’est donc un caractère tout différent. Et c’est aussi à des
objets
tout différents que nous l’attribuerons. Une stat
erre triste et désolée, le désert, la mer sauvage. Sans doute le même
objet
peut être à la fois poétique et beau ; il n’y a p
il n’y a pas incompatibilité entre les deux caractères. Mais quand un
objet
présente à la fois ces deux caractères, on les di
ore l’un de l’autre ; on les attribue à des qualités différentes de l’
objet
. Ainsi, quand un vers admirablement fait est en o
onstitue vraiment, la beauté n’étant que la propriété qu’ont certains
objets
d’éveiller en nous ce sentiment. C’est là de l’es
hie et de l’amour, sans compter toutes les émotions accessoires que l’
objet
nous donne par son expression morale particulière
’autre, ce ne sera pas de la même manière. Il est impossible que deux
objets
différents, un tableau et une statue par exemple,
qu’il peut y avoir de belles choses en un genre quelconque. Certains
objets
exciteront plutôt la satisfaction intellectuelle,
urabondamment établi ailleurs4, c’est un caractère de perfection de l’
objet
. C’est autour de cette idée de perfection que se
ouvons pour une chose belle, étant due aux qualités intrinsèques de l’
objet
, nous détache de nous-mêmes, nous porte vers lui.
de nous-mêmes, nous porte vers lui. L’admiration que nous inspire un
objet
poétique est plus recueillie, plus intime, et tou
ront une impression de poésie par le seul éclat des images. Les mêmes
objets
, que nous nous contenterions de trouver jolis ou
représentation. Une description sera plus poétique du seul fait que l’
objet
décrit aura en lui-même plus de beauté. Il est pl
, en écartant les images triviales qui seraient en discordance avec l’
objet
de notre contemplation. Un objet de beauté médioc
s qui seraient en discordance avec l’objet de notre contemplation. Un
objet
de beauté médiocre pourra se transfigurer dans la
tère esthétique. Tous ces faits se peuvent ramener à la même loi : un
objet
nous paraîtra d’autant plus poétique qu’il y aura
minemment poétiques dans lesquelles nous n’évoquons que le souvenir d’
objets
vulgaires, d’événements familiers, auxquels il se
roduit spontanément un afflux d’images, plus ou moins applicables à l’
objet
de notre réflexion. Plus mon attention se porte s
ns repris notre sang-froid ; nous sommes surpris de voir quel étrange
objet
nous avait ainsi mis en extase. J’en dirai autant
réel. » L’imagination de l’enfant s’exalte ; elle dresse un autel à l’
objet
secret de son adoration. Puis la vision commence
e rêveur cherche une sorte de mise en scène, il aime à s’entourer des
objets
dont il a éprouvé par expérience la vertu poétiqu
’autant moins notre attention qu’elles sont plus en harmonie avec les
objets
que nous avons devant les yeux ; et peu à peu not
nt de la personnalité, tendance du spectateur à s’identifier avec les
objets
de sa contemplation. Nos représentations, devenue
es plutôt que perçues : mirages, échos, reflets, vagues apparitions d’
objets
dans la brume, clairs de lune féeriques, bizarres
pendant que nous les percevons elles font déjà l’effet d’un rêve. Les
objets
lointains, inaccessibles, qui nous apparaissent p
est-elle presque toujours dans ses lointains. Aux premiers plans, les
objets
sont solides, tangibles, bien matériels ; à mesur
oses à demi-imaginaires11. C’est la zone indécise où les couleurs des
objets
s’effacent, où les colorations deviennent étrange
viennent charmants lorsque nous nous en donnons la vision mentale. Un
objet
même vulgaire prend une certaine poésie dans le s
choses. Il faut d’ailleurs le remarquer. Ce n’est pas en présence des
objets
réels que cette illusion tend à se produire. L’ob
en présence des objets réels que cette illusion tend à se produire. L’
objet
perçu dans sa réalité se prête mal à ces personni
ent le monde de toute la poésie dont elles le pénètrent. Y a-t-il des
objets
poétiques en eux-mêmes ? On le dit. On le croit.
eux-mêmes ? On le dit. On le croit. Mais ce n’est qu’une illusion. Un
objet
perçu dans sa réalité, si charmant, si admirable
les choses que l’idée que nous nous en faisons. Il est seulement des
objets
qui plus que les autres mettent l’imagination en
u, le regard s’y est fait, l’harmonie s’est rétablie. Ces disgracieux
objets
ont pris quelque chose de la poésie des grandes p
es choses qui semblent avoir de tout temps existé. En somme dans tout
objet
, si vulgaire qu’il semble, il y a comme une possi
a nature ait le privilège de déterminer en nous cette attitude. Qu’un
objet
soit naturel ou artificiel, peu importe, il sera
avancer, souriant et indécis, vers ses mystérieuses destinées, est un
objet
de contemplation autrement poétique. Rien dans la
nfère une valeur poétique particulière, d’être des représentations. L’
objet
matériel qui nous est mis devant les yeux ne doit
e n’est qu’un simulacre, une image faite à la ressemblance d’un autre
objet
, naturel ou fictif, dans tous les cas absent, et
mitation assez loin pour évoquer immédiatement l’image intégrale de l’
objet
, sans pourtant aller jusqu’à nous faire oublier u
pas. Nous avons plutôt l’impression de nous trouver en présence d’un
objet
étrange, de nature indécise, ni tout à fait idéal
ns ou dans l’autre par un simple jeu d’imagination. Quand bien même l’
objet
représenté serait de ceux que dans la réalité nou
ce problème qui consiste, étant donnée la projection perspective d’un
objet
, à déterminer en géométral la forme solide de cet
spective d’un objet, à déterminer en géométral la forme solide de cet
objet
. Une première image nous est suggérée, que nous p
r vraie distance, en grandeur naturelle et dans leur forme juste, les
objets
représentés. Le moment précis où cette opération
logues, qui puissent nous aider à reconstituer l’image intégrale de l’
objet
; car c’est à cette intégration que tend d’elle-m
la contemplation artistique. Voyons-nous figuré sur la toile quelque
objet
qui nous soit connu ? Nous le reconnaissons, et n
us ou moins exacte, c’est-à-dire que nous la comparons à l’image de l’
objet
lui-même, auquel se reporte notre pensée. En même
hose des impressions diverses que nous en avions reçues en réalité. L’
objet
est-il nouveau pour nous ? Il ne l’est jamais abs
alogue. Que pourrait nous dire une image qui ne ressemblerait à aucun
objet
connu ? On peut même remarquer que nous nous plai
peut nous dire. Elle nous présente, avec une sèche précision, quelque
objet
peu intéressant en soi. Nous la regardons avec un
bauches de Rodin. Certains peintres aiment à nous faire entrevoir les
objets
dans un clair-obscur ou à travers une sorte de br
oétique d’une œuvre d’art pourra tenir encore au caractère propre des
objets
représentés. En reproduisant les spectacles de la
s semblent assez vivantes. « L’art théâtral, disait Joubert, n’a pour
objet
que la représentation. Un acteur doit donc avoir
e ses représentations, et nous fait apparaître l’image intégrale de l’
objet
. C’est ainsi que la musique représente sans les r
ntôt par une sorte de mimique symbolique elles se font semblables aux
objets
dont nous parlons, elles en figurent de quelque m
dormeur qui se réveille en sursaut. Nous considérons avec stupeur les
objets
qui nous entourent, ne les reconnaissant plus. No
sont animées par le génie de manière à faire croire à la présence des
objets
. La poésie, à son plus haut degré d’élévation, es
saisiraient avec tant de force que nous ne pourrions plus en faire un
objet
de contemplation, et que toute impression de beau
r en faire, si intenses, si violents, si déchirants qu’ils soient, un
objet
de contemplation. Nous n’avons donc aucune raison
ldi, estimerez-vous que la tristesse qui s’en dégage est le véritable
objet
de cette représentation, et la seule chose que no
peut même admettre que toute émotion augmente la valeur poétique de l’
objet
qui nous la donne. Le sentiment n’a donc pas en l
ts sont engloutis ; c’est une chose à laquelle on assiste, un lugubre
objet
de contemplation, qui n’inspire pas la terreur, m
ais plus poétiques que ceux qui impliquent la présence effective de l’
objet
. Cela se conçoit sans peine, la nette conscience
s poétiques comme étant des sentiments rêveurs qui se rapportent à un
objet
tout idéal. La plus exquise poésie sentimentale e
ginaires ; j’entends par là ceux qui non seulement se rapportent à un
objet
idéal, mais qui sont eux-mêmes imaginés. Quand pa
quelque situation pathétique, en même temps que je me représente les
objets
dont il est ému, je me figure ses émotions ; elle
il est ému, je me figure ses émotions ; elles deviennent pour moi un
objet
de contemplation ; et cette représentation du sen
iffèrent d’un sentiment réel autant que la simple représentation d’un
objet
diffère de sa réelle vision. La différence n’est
des images, des sentiments. Je puis me représenter très nettement un
objet
coloré sans trouver aucun terme qui explique sa f
outes les indications nécessaires pour leur permettre de prendre de l’
objet
décrit une connaissance exacte. Mais cela exigera
ques, dont la structure ou la sonorité est en secrète harmonie avec l’
objet
qu’ils désignent45. Entre la prose et la poésie,
le fait d’émettre ses sentiments en vers n’en fait-il pas une sorte d’
objet
idéal ? Ne prendront-ils pas, dans cette transcri
it, dans ce même recueil poétique, de beaux exemples de la poésie des
objets
familiers, qui, pour les âmes prosaïques, restent
t un état spécial de l’appétition, qui produit en effet l’entrée de l’
objet
au point de fixation ; mais c’est l’intelligence
oprement dite est la réaction intellectuelle du sujet par rapport aux
objets
, réaction qui, en établissant un lien des objets
ujet par rapport aux objets, réaction qui, en établissant un lien des
objets
au sujet et à ses divers modes de sentir ou d’agi
et et à ses divers modes de sentir ou d’agir, relie par cela même les
objets
entre eux. Cette réaction intellectuelle est d’ai
e concentration de l’activité intellectuelle dans la direction de tel
objet
, avec conscience plus ou moins claire de la réact
t, avec conscience plus ou moins claire de la réaction du sujet sur l’
objet
. Quant au je pense de Descartes et de Kant, ce n’
t émotionnelle, mais intellectuelle, de l’être vivant par rapport aux
objets
dont il subit l’action favorable ou défavorable.
l ferme les yeux et qu’il attend un moment, l’image claire de quelque
objet
: cet objet change de formes pendant aussi longte
yeux et qu’il attend un moment, l’image claire de quelque objet : cet
objet
change de formes pendant aussi longtemps qu’il le
ion tantôt réaliste, tantôt idéaliste, qu’on se fait de la matière. L’
objet
de notre premier chapitre est de montrer qu’idéal
un homme étranger aux spéculations philosophiques en lui disant que l’
objet
qu’il a devant lui, qu’il voit et qu’il touche, n
le voulait Berkeley. Notre interlocuteur soutiendrait toujours que l’
objet
existe indépendamment de la conscience qui le per
e part, nous étonnerions autant cet interlocuteur en lui disant que l’
objet
est tout différent de ce qu’on y aperçoit, qu’il
in y trouve. Cette couleur et cette résistance sont, pour lui, dans l’
objet
: ce ne sont pas des états de notre esprit, ce so
’une existence indépendante de la nôtre. Donc, pour le sens commun, l’
objet
existe en lui-même et, d’autre part, l’objet est,
, pour le sens commun, l’objet existe en lui-même et, d’autre part, l’
objet
est, en lui-même, pittoresque comme nous l’aperce
e second et le troisième chapitres de ce livre, celui même qui fait l’
objet
de la présente étude : le problème de la relation
es résoudre. Comment en serait-il autrement, si la psychologie a pour
objet
l’étude de l’esprit humain en tant que fonctionna
ce et le principe des divers sens figurés que l’on done aux mots. Les
objets
qui font sur nous des impressions, sont toujours
es qui nous frapent, et par lesquelles nous désignons souvent, ou les
objets
mêmes qu’elles n’ont fait qu’acompagner, ou ceux
dée principale, et souvent aussi ces idées accessoires, désignant les
objets
avec plus de circonstances que ne feroient les no
ts avec plus de circonstances que ne feroient les noms propres de ces
objets
, les peignent ou avec plus d’énergie, ou avec plu
s de quelque pensée, nous nous exprimons rarement avec simplicité ; l’
objet
qui nous ocupe se présente à nous, avec les idées
marquent une action qui se fait avec éfort et mouvement vers quelque
objet
: ainsi : le premier sens de (…), c’est aler ver
e premier sens de (…), c’est aler vers, se porter avec ardeur vers un
objet
; ensuite on done à ce mot par extension plusieur
t dire par extension aler en quelque lieu, ensorte que ce lieu soit l’
objet
de nos demandes et de nos mouvemens. Les compagno
urs abstractions ; ils en parlent par imitation, come ils parlent des
objets
réels : ainsi ils se sont servis du mot avoir en
lles : voici sa traduction : les combats, qui sont pour les femmes un
objet
d’horreur. Et dans les remarques il dit, que « le
aprendre ce qu’elles doivent faire, lorsque la gloire leur enlève les
objets
de leur tendresse, en les rangeant sous les drape
rélatif qu’à enfans ; il ne l’est pas même à époux, encore moins aux
objets
d’une tendresse légitime. J’ajouterois volontiers
la traduction du p. Sanadon, que les combats sont pour les femmes un
objet
d’horreur, je ne vois que des femmes épouvantées
e plus. dans l’une et dans l’autre figure il y a une rélation entre l’
objet
dont on veut parler et celui dont on emprunte le
ont on emprunte le nom ; car s’il n’y avoit point de raport entre ces
objets
, il n’y auroit aucune idée accessoire, et par con
par conséquent point de trope : mais la rélation qu’il y a entre les
objets
, dans la métonymie, est de telle sorte, que l’obj
il y a entre les objets, dans la métonymie, est de telle sorte, que l’
objet
dont on emprunte le nom subsiste indépendanment d
bouteille et le vin : au lieu que la liaison qui se trouve entre les
objets
, dans la synecdoque, supose que ces objets formen
on qui se trouve entre les objets, dans la synecdoque, supose que ces
objets
forment un ensemble come le tout et la partie ; l
ou épitètes sont des noms comuns que l’on peut apliquer aux diférens
objets
ausquels ils conviènent, l’antonomase en fait des
que raconter ; on done en quelque sorte l’original pour la copie, les
objets
pour les tableaux : vous en trouverez un bel exem
; ce mot ne marque plus cette lumière modifiée qui nous fait voir les
objets
ou blancs, ou rouges, ou jaunes, etc. : il signif
impose sous le masque de la sincérité. Les couleurs font conoitre les
objets
sensibles, elles en font voir les dehors et les a
nous croyons qu’il nous dit la vérité : ainsi come nous jugeons qu’un
objet
qui nous paroit blanc est blanc, de même nous som
iquement ; car come la lumière dans le sens propre nous fait voir les
objets
corporels, de même la faculté de conoitre et d’ap
ort équivalent entre le mot auquel on done un sens métaphorique, et l’
objet
à quoi l’on veut l’apliquer ; par exemple, quand
n’est uni dans le sens propre qu’avec le feu, le soleil et les autres
objets
lumineux ; celui qui le premier a uni lumière à e
de la faculté de voir, et par extension de la manière de regarder les
objets
: ensuite on done par métaphore le nom de vue aux
qu’il n’y a point une blancheur générale d’où l’on puisse former des
objets
blancs. C’est des divers objets blancs qu’est ven
générale d’où l’on puisse former des objets blancs. C’est des divers
objets
blancs qu’est venue l’idée de blancheur, come nou
vers françois. L’énigme est un discours qui ne fait point conoitre l’
objet
à quoi il convient, et c’est cet objet qu’on prop
s qui ne fait point conoitre l’objet à quoi il convient, et c’est cet
objet
qu’on propose à deviner. Ce discours ne doit poin
shonète, elle l’écarte, et ne la fait voir que de loin : ce sont deux
objets
que l’on présente alors à l’imagination, dont le
esprit n’est pas partagé à les entendre : ainsi il ne s’ocupe que des
objets
qu’ils signifient ; il les regarde de plus près.
e naturel, de nomer une chose par son contraire, d’apeler lumineux un
objet
parce qu’il est obscur ; l’antiphrase ne satisfai
tiphrase ne satisfait pas l’esprit. Malgré les mauvaises qualités des
objets
, les anciens qui personifioient tout, leur donoie
et il ne faut point s’amuser à des recherches qui souvent n’ont aucun
objet
certain. Toutes les fois qu’il y a de la diférenc
insi dire, sur le contraste qu’il y a, ou que nous imaginons entre un
objet
et un autre ; c’est ainsi que Boileau a dit, Qui
la cause à l’éfet, ainsi dans la métonymie et dans la synecdoque les
objets
ne sont considérés ni come semblables, ni come co
ste indépendanment d’une autre ; au lieu que, dans la synecdoque, les
objets
dont l’un est dit pour l’autre, ont une liaison p
fin dans la synecdoque il y a plus d’union et de dépendance entre les
objets
dont le nom de l’un se met pour le nom de l’autre
ne idée vague, une pensée générale, qu’on ne fait point tomber sur un
objet
particulier ; par exemple : on croit, on dit ; ce
’il croit, ou qu’il dit. Au contraire, le sens déterminé tombe sur un
objet
particulier ; il désigne une ou plusieurs persone
gir, faire. Un mot est pris dans un sens actif, quand il marque que l’
objet
qu’il exprime, ou dont il est dit, fait une actio
t remarquer qu’il y a des actions et des sentimens qui passent sur un
objet
qui en est le terme. Les philosophes apèlent pati
patient, ce qui reçoit l’action d’un autre ; ce qui est le terme ou l’
objet
du sentiment d’un autre. Ainsi patient ne veut pa
ue une action que je dis que Pierre fait, et cette action a Paul pour
objet
ou pour patient. le roi aime le peuple ; aime est
e ; aime est aussi dans un sens actif, et le peuple est le terme ou l’
objet
de ce sentiment. Un mot est pris dans un sens pas
situations, et même des actions, mais qui n’ont point de patient ou d’
objet
qui en soit le terme ; c’est ce qu’on apèle le se
ait un patient, ni une passion, c’est-à-dire, qui ne marque pas que l’
objet
dont on parle soit le terme d’une action, ce verb
mple avanture arivée à deux animaux : mais cette narration a un autre
objet
; on a dessein de vous faire voir que les foibles
que de l’ecriture sainte est un sens mystique, qui élève l’esprit aux
objets
célestes et divins de la vie éternèle dont les sa
vrai, ce qui instruit, ce qui éclaire, ce qui intéresse, ce qui a un
objet
raisonable ; et l’on ne regarde plus les mots que
philosophes, (…). On peut au contraire considérer les propriétés des
objets
sans faire atention à aucun sujet particulier auq
ouvement, du repos, sans faire aucune atention particulière à quelque
objet
blanc, ni à quelque corps qui soit en mouvement o
ement faire abstraction, lorsque l’on considère quelque propriété des
objets
sans faire atention ni à l’objet, ni aux autres p
’on considère quelque propriété des objets sans faire atention ni à l’
objet
, ni aux autres propriétés, ou lorsque l’on consid
n ni à l’objet, ni aux autres propriétés, ou lorsque l’on considère l’
objet
sans les propriétés. Le sens concret au contraire
rvir d’un terme abstrait. On peut se servir de mots qui expriment des
objets
réels et faire abstraction, come quand on examine
tens ici par termes abstraits, ce sont les mots qui ne marquent aucun
objet
qui existe hors de notre imagination. Que les ho
it. Mais beauté, laideur, etc., sont des termes abstraits. Il y a des
objets
qui nous plaisent et que nous trouvons beaux, il
ctions ou idées abstraites suposent les impressions particulières des
objets
, et la méditation, c’est-à-dire, les réfléxions q
essions que nous considérons ensuite séparément, et indépendament des
objets
, les diférentes afections qu’elles ont fait naitr
aitre dans notre esprit, c’est ce que nous apelons les propriétés des
objets
: je ne considérerois pas le mouvement en lui mêm
en mouvement. Nous somes acoutumés à doner des noms particuliers aux
objets
réels et sensibles, nous en donons aussi par imit
rmité des impressions qui ont été excitées dans notre cerveau par des
objets
diférens et pourtant semblables en un certain poi
entendre avec plus de facilité ; par exemple, nous avons vu plusieurs
objets
blans, ensuite pour exprimer l’impression uniform
s blans, ensuite pour exprimer l’impression uniforme que ces diférens
objets
nous ont causée, et pour marquer le point dans le
lle peut être également le sujet d’une proposition. Come les diférens
objets
blans ont doné lieu à notre esprit de se former l
i ne marque qu’une sorte d’afection de l’esprit ; de même, les divers
objets
, qui nous afectent en tant de manières diférentes
de substance, d’existance ; surtout, lorsque nous ne considérons les
objets
que come existans, sans avoir égard à leurs autre
point dans lequel les êtres particuliers se ressemblent le plus. Les
objets
réels ne sont pas toujours dans la même situation
par laquelle nous sentons que nous ne recevons aucune impression d’un
objet
dont la présence excitoit en nous des éfets sensi
que nous aquérons par l’usage de la vie, à l’ocasion de l’absence des
objets
, et de tant de privations qui nous font plaisir o
ne désignent point des êtres réels qui subsistent hors de nous : les
objets
blans sont des êtres réels ; mais la blancheur n’
aires qui nous servent ensuite de règle et de modèle pour juger si un
objet
a ou n’a pas telle ou telle propriété, c’est-à-di
’il ne fait pas en nous une impression semblable à celle que d’autres
objets
nous ont causée, et dont ils nous ont laissé l’id
essus des enfans des autres homes ; ils voient un plus grand nombre d’
objets
, et il y a plus de choix dans ce qu’on leur montr
’idée de nombre que nous avons aquise par l’usage de la vie. Tous les
objets
qui nous environent et dont nous recevons des imp
it. Observez encore qu’il n’est pas nécessaire que j’aie vu tous les
objets
blans pour me former l’idée abstraite de blancheu
s objets blans pour me former l’idée abstraite de blancheur ; un seul
objet
blanc pouroit me faire naitre cette idée, et dans
cercle les lignes tirées du centre à la circonférence sont égales, un
objet
qui n’a pas cette propriété n’est point un cercle
nous avons des causes réèles. Les impressions que nous recevons des
objets
, et les réflexions que nous fesons sur ces impres
leur esprit, en un mot, de leurs abstractions, et non l’expression d’
objets
réels ; delà l’ordre idéal confondu avec l’ordre
métaphysiques avec la même assurance que les autres homes parlent des
objets
réels. Les abstractions sont un pays où il y a en
’une de ces analyses précédentes avait bien pour effet de rendre sans
objet
toute l’amertume que semblait devoir entraîner ap
a scène du monde, à ces fins que réalise le désir humain détourné des
objets
chimériques pour lesquels il se consume : la vie
t, brisant son unité, se pose vis-à-vis de lui-même en une infinité d’
objets
pour une infinité de sujets, il ne semble pas pos
x tentatives d’explication qui, ni l’une ni l’autre n’atteignent leur
objet
, il n’en reste pas d’autre que celle qui consiste
oir dans la conséquence même réalisée par la distinction de l’être eu
objet
et en sujet, la fin poursuivie par l’existence ph
ini, associer selon les proportions les plus variées le sujet, avec l’
objet
, se faire l’acteur de toutes les aventures afin d
re parvient à se représenter à sa propre vue : l’attitude active de l’
objet
, l’attitude contemplative du sujet. La croyance e
desquelles le sujet qui connaît est déterminé à être pour lui-même un
objet
d’étonnement, d’étude et de contemplation, appara
a action et évolution, plutôt que repos et indifférence. En un mot, l’
objet
conçu par l’entendement ne peut être pris par lui
ement dit. Elles supposent une sensation produite par le contact d’un
objet
, une émotion de plaisir ou de peine plus ou moins
omposants. Aux impulsions provoquées par la sensation immédiate de l’
objet
succèdent celles que provoque la perception, avec
ions et des combinaisons héréditaires. L’animal n’a qu’à percevoir un
objet
, par exemple sa proie, pour que l’instinct dévelo
tion s’étend seulement au possible. — Mais c’est là une distinction d’
objet
, non de nature, qui revient à dire : tantôt nous
homme la conscience de sa propre personnalité par la fascination de l’
objet
. C’est qu’alors nous subissons une sorte de pouss
ose aux désirs plus ou moins aveugles nés de l’action du non-moi, des
objets
extérieurs, de l’organisme, etc. S’il ne faut pas
ns y consentir. Il faut, pour qu’il y ait volition, que le désir d’un
objet
soit d’abord prévalent, puis qu’il devienne le dé
ne le désir prévalent de faire ce qui est nécessaire pour atteindre l’
objet
. Il y a ainsi, dans la volition, non seulement dé
en partie, et que la volonté se trouve ainsi partagée entre plusieurs
objets
. En résumé, on pourrait définir la volition : le
ur toutes ces raisons, conscience de son indépendance par rapport aux
objets
dont la réalisation dépend de lui-même, et qu’il
é appartenant au sujet en tant que condition d’existence pour quelque
objet
. Il ne sert à rien de répondre que ce n’est pas n
pas notre idée comme telle ni notre désir comme tel qui déterminent l’
objet
, mais bien le mouvement cérébral corrélatif de l’
de la réalité future. En tout cas, la conscience qui voit l’idée de l’
objet
désiré amener, par la tendance qu’elle enveloppe,
et désiré amener, par la tendance qu’elle enveloppe, l’existence de l’
objet
même, ne se demande point si cette idée se résout
tout jugement est accompagné de mouvements, les uns dans le sens de l’
objet
, les autres à l’opposé : juger que l’orange est s
e : c’est commencer à disposer ses organes dans un sens favorable à l’
objet
. Juger que l’aloès est amer, c’est ébaucher intér
sse, en pensée et en parole, le mouvement de réaction à l’opposé de l’
objet
, sous le souvenir de la sensation pénible associé
eux et deux font quatre, c’est, en abrégé et par parole, prendre deux
objets
, puis deux, et les réunir en une même représentat
titions, c’est-à-dire des effets accumulés dans la conscience par les
objets
extérieurs (facteurs objectifs) et des impulsions
raisons. Concluons que, si la notion de mécanisme est inadéquate à l’
objet
de la psychologie, il n’en est pas de même pour l
tire son évidence de ce principe qu’il n’est de connaissance que d’un
objet
pour un sujet. Il suit de là que le moi humain ne
extérieur. Il ne s’appréhende lui-même que mêlé et confondu avec les
objets
qui le déterminent. C’est avec ses sensations qu’
est par le fait de sa division avec lui-même, il ne connaît aussi les
objets
du monde extérieur qu’indirectement par le rappor
de lui-même. D’ailleurs une présomption d’irréalité pèse déjà sur ces
objets
: lorsque, regardant de près à leur genèse on les
que ne peut se concevoir qu’autre qu’il n’est, puisque la division en
objet
et en sujet, condition de toute connaissance, bri
Cet acte initial par lequel l’être unique se distingue en sujet et en
objet
lève le rideau sur la fiction du monde phénoménal
r et pour nous plaire vient des imitations qu’elles sçavent faire des
objets
capables de nous interresser : la plus grande imp
ce que le peintre ou le poëte puissent faire, c’est de prendre pour l’
objet
principal de leur imitation des choses que nous r
ressera encore moins. L’imitation agit toujours plus foiblement que l’
objet
imité : quidquid… etc. . L’imitation ne sçauroit
rde qui puisse nous émouvoir. Il s’ensuit donc que l’imitation de ces
objets
peut bien nous amuser durant quelques momens, qu’
du peintre à bien imiter, mais nous le blâmons d’avoir choisi pour l’
objet
de son travail des sujets qui nous interessent si
triste en des lieux où l’on devine bien qu’ils ne cherchoient pas un
objet
affligeant. Un d’entre eux fait remarquer aux aut
justement notre action virtuelle sur les choses, se limite ainsi aux
objets
qui influencent actuellement nos organes et prépa
léments juxtaposés, qui répondent, ici à des mots distincts, là à des
objets
indépendants. Mais justement parce que nous avons
ence vraie, à celle qui naît du contact immédiat de l’esprit avec son
objet
, une expérience désarticulée et par conséquent sa
. Si donc le mouvement se réduit à un changement de distance, le même
objet
devient mobile ou immobile selon les points de re
est une réalité, et quelque chose se passe effectivement, soit qu’un
objet
se déplace à mes yeux, soit que mes yeux se meuve
un objet se déplace à mes yeux, soit que mes yeux se meuvent devant l’
objet
. À plus forte raison suis-je assuré de la réalité
nt distinguer ici un mouvement apparent d’un mouvement réel ? De quel
objet
, extérieurement aperçu, peut-on dire qu’il se meu
st admettre que la discontinuité établie par le sens commun entre des
objets
indépendants les uns des autres, ayant chacun leu
déterminés est une division artificielle Un corps, c’est-à-dire un
objet
matériel indépendant, se présente d’abord à nous
aux autres, notre toucher doit suivre la superficie ou les arêtes des
objets
sans jamais rencontrer d’interruption véritable.
’efforts convergeant vers un centre : ce centre deviendra justement l’
objet
indépendant qui doit servir de nourriture. Quelle
t pas le seul. D’autres s’organisent autour de lui, qui ont tous pour
objet
la conservation de l’individu ou de l’espèce : or
tions de ce corps vis-à-vis de tous les autres. Tel est précisément l’
objet
de la chimie. Elle étudie moins la matière que le
us le présentait, non comme un simple changement de rapport entre des
objets
auxquels il s’ajouterait comme un accident, mais
comme autant de frissons. — Reliez les uns aux autres, en un mot, les
objets
discontinus de votre expérience journalière ; rés
la continuité par les mouvements relatifs que nous attribuons à des «
objets
» dans l’espace. Le changement est partout, mais
, la transformation universelle. Qu’il y ait, en un certain sens, des
objets
multiples, qu’un homme se distingue d’un autre ho
sensibles, de l’une à l’autre : l’étroite solidarité qui lie tous les
objets
de l’univers matériel, la perpétuité de leurs act
pour ainsi dire instantanée effectue cette division de la matière en
objets
indépendants, notre mémoire solidifie en qualités
tablira par là qu’une surface, où les jeux d’ombre et de lumière de l’
objet
en relief sont plus ou moins bien imités, suffit
ns montré au début de ce livre, que, dans la perception visuelle d’un
objet
, le cerveau, les nerfs, la rétine et l’objet lui-
perception visuelle d’un objet, le cerveau, les nerfs, la rétine et l’
objet
lui-même forment un tout solidaire, un processus
s il faudra qu’on nous dise pourquoi ce symbolisme réussit. Voici des
objets
qui changent de forme et qui se meuvent. La vue c
ons vraies de la réalité. Mais cette perception qui coïncide avec son
objet
, ajoutions-nous, existe en droit plutôt qu’en fai
, dans l’hypothèse dualiste, à accepter la coïncidence partielle de l’
objet
perçu et du sujet qui perçoit, c’est parce que no
ns conscience de l’unité indivisée de notre perception, au lieu que l’
objet
nous paraît être, par essence, indéfiniment divis
dans un dualisme qui, partant de la perception pure où le sujet et l’
objet
coïncident, pousse le développement de ces deux t
que est tout autre que celui de la psychologie, et qu’il suffit à son
objet
que toutes nos sensations finissent par être loca
e particularité. Puis, comment le lecteur sentira-t-il la réalité des
objets
qu’on lui met sous les yeux, si on ne leur conser
omme Racine, Boileau ne saurait admettre que la poésie n’ait pas pour
objet
de plaire. Il faut traduire son observation, conf
n a le fond. Le naturalisme, par l’importance même qu’il attribue à l’
objet
, pousse facilement à diminuer la part de l’ouvrie
, par laquelle on ne reconnaît pas vaguement, en gros, la nature de l’
objet
, mais on le voit dans un degré particulier de for
qui les constituaient, chez nous ils se distinguent surtout par leurs
objets
et leurs effets. Boileau ne semble pas s’apercevo
r leurs lois principales de leur définition, qui dépend elle-même des
objets
et des effets qui leur sont assignés. Nous n’en r
à condition que l’on ne méconnaisse point les lois essentielles et l’
objet
propre de chaque genre, et qu’on ne fasse point r
sitions, et comme ces amorces qui aident l’imagination à réintégrer l’
objet
isolé par convention dans le tout dont il est une
de notaire, qui proprement, minutieusement fait l’inventaire de tous
objets
, meubles, lieux et personnes qu’il rencontre. Jam
u’il ne suffit pas de savoir le dictionnaire et de faire le tour d’un
objet
, et d’en coucher par écrit, sous leur nom propre,
t une agréable distraction des esprits. Le plaisir du lecteur était l’
objet
principal de l’écrivain ; les plus grands, Molièr
rt s’employait à donner un plaisir, non seulement par le choix de ses
objets
, mais surtout par l’aspect qu’il en montrait et l
ture ; et pour tout dire, l’artiste intéressait au moins autant que l’
objet
. Tandis que les beaux esprits s’amusaient à décor
d’institution humaine et représente en soi le sujet plus encore que l’
objet
. Mais, en général, les ornements dont il parle et
, le bel ordre et la juste proportion des parties, c’est le choix des
objets
et des signes aptes à produire le plaisir essenti
ature, parce qu’il l’exprime dans des formes conventionnelles, dont l’
objet
est la beauté autant que la vérité. Les singulièr
u roi », qui du moins est incolore et ne présente à un Français aucun
objet
fâcheux de la réalité contemporaine. On peut regr
et direct de la nature, et où cette interposition d’un esprit entre l’
objet
et nous ne nous est plus sensible : tant la forme
une intelligence : il est sublime, et nous emplit tout entiers de son
objet
.
s sonorités, de leurs rapports subtils et efficaces au caractère de l’
objet
, aux émotions du lecteur. La matière de sa poésie
a estimé que le « diable » des chrétiens était toujours et partout un
objet
ridicule : ce théoricien de la poésie fermait tou
e : … Et d’abord on la sent. Ainsi la nature fournit à la poésie un
objet
universellement et immédiatement connu pour vrai,
utes les ressources du métier dans l’expression du pur caractère de l’
objet
. Ce « naturalisme », c’était précisément ce qui m
ques en donnent la preuve — le poussait à répondre : toute nature est
objet
de l’imitation artistique ; et l’imitation n’a pa
istique ; et l’imitation n’a pas d’autre limite que l’identité avec l’
objet
. Mais son goût a refréné son tempérament. Sous l’
ails, on voit que son but reste en somme l’équivalence de l’image à l’
objet
, la vraisemblance (au sens étymologique), l’illus
t un amant, un fils, un père véritable. Seulement, l’art ayant pour
objet
un plaisir, la ressemblance doit aller jusqu’où l
a sera donc la nature commune, celle qui est partout et toujours, les
objets
qui existent en vertu de ses lois éternelles, non
gage, plan, ce sont trois moyens, qui doivent concourir à approcher l’
objet
naturel, sans le déformer, de l’esprit du lecteur
nt aussitôt : Étudiez la cour et connaissez la ville. Voilà pour l’
objet
: quant à l’expression, il la veut fine, délicate
beaucoup de celui de nos contemporains. Il ne regarde pas seulement l’
objet
; il regarde aussi l’esprit humain, auquel il veu
’objet ; il regarde aussi l’esprit humain, auquel il veut présenter l’
objet
; et tant par une règle d’urbanité mondaine que p
tradition artistique de l’antiquité, il fait effort pour présenter l’
objet
par ses caractères agréables à l’esprit. Il se do
nt. Et voilà encore qui limite le choix ou détermine l’expression des
objets
: il en faut extraire, ou il y faut insinuer un c
ures tout intellectuelles du xviie siècle ne sauraient se plaire aux
objets
où leur raison ne trouve point de vérité. Il ne f
plus complexe et la plus élevée. — Animation et personnification des
objets
. — Comment une suite de raisonnements abstraits p
’émotion morale. III. L’émotion artistique et son caractère social. L’
objet
de l’art est d’imiter la vie pour nous faire symp
s de l’émotion artistique. 1° Plaisir intellectuel de reconnaître les
objets
par la mémoire ; 2° Plaisir de sympathiser avec l
les yeux et les oreilles : préservés de tout contact direct avec les
objets
, de tout choc, ils n’ont pas à craindre d’être vi
atisés ; de plus, la pitié est un principe d’action intarissable, son
objet
étant infini comme le bien à réaliser. Outre les
du beau, le sujet sentant a donc une part non moins importante que l’
objet
senti. Aussi nous croyons qu’on ne peut trouver d
tement sentie. Selon nous, l’utilité peut constituer parfois dans les
objets
un premier degré de beauté très inférieure ; mais
és, apparaît, surtout quand cette utilité est plus visible et quand l’
objet
utile, mis en action, prouve immédiatement devant
ller s’accentuant à mesure que s’accentue la parfaite adaptation de l’
objet
à son usage. Par malheur, plus un objet est appro
e la parfaite adaptation de l’objet à son usage. Par malheur, plus un
objet
est approprié à un usage défini, plus il a chance
t, peut encore exister sans doute, mais à une condition : c’est que l’
objet
où elle existe ne devienne pas le siège d’associa
ue sans une émotion sympathique, et pas d’émotion sympathique sans un
objet
avec lequel on entre en société d’une manière ou
ette harmonie. Supposons une série de raisonnements abstraits sur des
objets
abstraits, par exemple une suite de théorèmes d’a
du monde concret, et même tout le monde que nous portons en nous. Les
objets
que nous appelons inanimés sont bien plus vivants
ie. Le premier élément est le plaisir intellectuel de reconnaître les
objets
par la mémoire. Nous comparons l’image ; que nous
et la peinture, — le vieux Socrate en a fait la remarque, — ont pour
objet
les modifications de la forme par le mouvement. L
uits et même les sons naturels ne nous affectent pas à proportion des
objets
visibles. Par exemple, les cris d’un homme blessé
ce du rapport que la nature elle-même a pris soin de mettre entre les
objets
extérieurs et nos organes, afin de procurer notre
it n’y est pas trompé, nos sens du moins y sont abusez. La figure des
objets
, leur couleur, les reflais de la lumiere, les omb
rtu des loix de la nature. Elle est artificielle en partie. Ainsi les
objets
que les tableaux nous presentent agissant en qual
ouvelle, d’un animal extraordinaire, d’une machine, enfin de tous les
objets
sur lesquels la curiosité peut s’exercer. Il faut
ne un tableau, dans lequel leur infortune étoit représentée, comme un
objet
plus capable d’émouvoir la compassion et d’excite
éclat sur les couleurs, et qui semblent, en separant les tableaux des
objets
voisins, réunir mieux entr’elles les parties dont
ez, à peu près comme il paroît qu’une fenêtre rassemble les differens
objets
qu’on voit par son ouverture. Enfin quelques pein
éder dans notre état normal. 3° Enfin, dans notre vie ordinaire, tout
objet
visible est composé de parties très petites ou mi
d’un moi86. L’opposition de ces deux termes, moi et non-moi, sujet et
objet
, esprit et matière, se réduit à l’opposition de l
sensation, en partie réalisé dans la sensation actuelle, et qui est l’
objet
de la sensation. Parmi nos sensations, nous avons
usieurs groupes de cette possibilité de sensation que nous appelons l’
objet
. « La différence entre ces deux classes de nos se
ce groupe de possibilités permanentes de sensation que nous appelons
objet
, la possibilité permanente de sensations tactiles
ompagné de sensations tactiles, du contact de notre peau avec quelque
objet
, il en résulte, en vertu de la loi d’association
ons de contact et de résistance deviennent indissolublement liées. Un
objet
qui touche notre peau, même sans pression et sans
nettement les rapports de deux sciences voisines, c’est préciser leur
objet
, par suite leur méthode et par suite rendre possi
est qu’un rameau détaché de la psychologie. En effet, celle-ci a pour
objet
les faits de conscience, leurs causes immédiates
t être étudiée à part, et que, même en raison de la simplicité de son
objet
, elle est beaucoup plus avancée que la psychologi
conséquence, est naturellement, nécessairement et raisonnablement un
objet
d’amour, d’admiration, de sympathie, qu’il est ch
le genre humain » ; que celui qui a des tendances contraires, est un
objet
naturel et légitime d’aversion ; et cela soit qu’
est supposée capable d’agir contre des motifs, la punition reste sans
objet
et sans justification115. Pour conclure sur ce po
la pensée, avec ce qui produit le bonheur, deviennent elles-mêmes un
objet
d’approbation : les actions contraires étant asso
ence et dans la pensée, avec ce qui détruit le bonheur, deviennent un
objet
de condamnation. » Par suite le sens moral serait
fin dernière de la morale, non sa fin prochaine. Cette science a pour
objet
de déterminer comment et pourquoi certains modes
ent être accidentels, ils doivent résulter de la nature des choses. L’
objet
de la morale doit donc être de déduire des lois d
ction qu’elle imprime à la recherche, tel est plus particulièrement l’
objet
des deux essais composant l’introduction. Dans un
cation que nous devons juger satisfaisante est celle qui adhère à son
objet
: point de vide entre eux, pas d’interstice où un
saisirait alors sans l’arrêter, qui se prendrait enfin elle-même pour
objet
, et qui, spectatrice et actrice, spontanée et réf
e composent ! Comme si ces termes ne dataient pas de l’apparition des
objets
qu’ils représentent ! Comme si la chose et l’idée
rmer pour s’exprimer seront cette fois taillés à l’exacte mesure de l’
objet
: l’imprécision ne pourra naître que de leur exte
jet : l’imprécision ne pourra naître que de leur extension à d’autres
objets
qu’ils embrasseraient également dans leur général
ence, mais conscience immédiate, vision qui se distingue à peine de l’
objet
vu, connaissance qui est contact et même coïncide
our agir commodément sur elle. Le plus souvent, elles distribuent les
objets
et les faits d’après l’avantage que nous en pouvo
à des perceptions différentes, nous disons que nous sommes devant des
objets
« du même genre ». Quand nous réagissons en deux
Quand nous réagissons en deux sens contraires, nous répartissons les
objets
entre deux « genres opposés ». Sera clair alors,
s scribes et ses pharisiens. Nous assignons donc à la métaphysique un
objet
limité, principalement l’esprit, et une méthode s
ra pas démontré que l’intelligence déforme, transforme, construit son
objet
, ou n’en touche que la surface, ou n’en saisit qu
à ceux qui prétendent que notre connaissance déforme ou construit son
objet
, incombe alors la charge de la preuve. Et cette o
ce positive ; elle ne vient pas, après la science, considérer le même
objet
pour en obtenir une connaissance plus haute. Supp
irement pris pour elle, par avance, tout ce qu’on peut savoir sur son
objet
de précis et de certain. Bien différente est la r
ysique et la science une différence de dignité, leur assigner le même
objet
, c’est-à-dire l’ensemble des choses, en stipulant
extension hypothétique de la science. Laissez-leur, au contraire, des
objets
différents, à la science la matière et à la métap
ra des réalités. C’est dire que science et métaphysique différeront d’
objet
et de méthode, mais qu’elles communieront dans l’
contre l’intelligence ; l’« intellectualisme » d’alors recomposait l’
objet
matériel, a priori, avec des idées élémentaires.
faut tenir compte aussi de ce que la métaphysique moderne se donna un
objet
analogue à celui de la religion. Elle partait d’u
vision ou contact, perception extérieure en général, s’il s’agit d’un
objet
matériel ; elle prendra le nom d’intuition quand
ont, le plus souvent, été élaborés par l’organisme social en vue d’un
objet
qui n’a rien de métaphysique. Pour les former, la
ls le sont ou s’ils ne le sont pas, puisqu’on n’a pas encore étudié l’
objet
) posent un problème qui concerne la nature même d
il sait cueillir dans le milieu où il est, dans les substances ou les
objets
les plus divers, les parties ou les éléments qui
sa conscience interviennent, une ressemblance peut être extraite des
objets
les plus différents par une de ses tendances ; el
jets les plus différents par une de ses tendances ; elle classera ces
objets
dans un genre et créera une idée générale, jouée
énéralisation. En un sens, rien ne ressemble à rien, puisque tous les
objets
diffèrent. En un autre sens, tout ressemble à tou
haut dans l’échelle des généralités, quelque genre artificiel où deux
objets
différents, prix au hasard, pourront entrer. Mais
ertaine nuance de rouge peut être identique à elle-même dans tous les
objets
où elle se rencontre. On en dirait autant de deux
e, disions-nous, détournera le plus souvent de la vision sociale de l’
objet
déjà fait : elle nous demandera de participer en
a de point en point, par contact, analytiquement, ce qui avait fait l’
objet
d’une vision synthétique et supra-intellectuelle.
connaissance » issues du kantisme : elle ne s’y arrêtera pas. Tout l’
objet
de la Critique de la Raison pure est en effet d’e
uelles ou sociales de l’esprit conspirent à nous mettre en présence d’
objets
que nous pouvons tenir pour invariables et immobi
ence de personnes, y compris la nôtre, qui deviendront à nos yeux des
objets
et, par là même, des substances invariables. Comm
l’idéalisme en déplaçant la ligne de démarcation entre le sujet et l’
objet
, entre l’esprit et la matière. Ici encore le prob
ehors par la conscience et viendraient en quelque sorte recouvrir les
objets
extérieurs. Mais la comparaison des données de la
naissance. Ce n’est pas en nous, c’est en eux que nous percevons les
objets
: c’est du moins en eux que nous les percevrions
un homme étranger aux spéculations philosophiques en lui disant que l’
objet
qu’il a devant lui, qu’il voit et qu’il touche, n
e part, nous étonnerions autant cet interlocuteur en lui disant que l’
objet
est tout différent de ce qu’on y aperçoit… Donc,
t tout différent de ce qu’on y aperçoit… Donc, pour le sens commun, l’
objet
existe en lui-même et, d’autre part, l’objet est,
, pour le sens commun, l’objet existe en lui-même et, d’autre part, l’
objet
est, en lui-même, pittoresque comme nous l’aperce
te à lui-même, par surcroît, tandis qu’il se fixe sur la matière, son
objet
. Cette attention supplémentaire peut être méthodi
cis : la science se constituerait alors en prenant explicitement pour
objet
la matière, pour moyen l’expérimentation, pour id
ersation ne devrait porter que sur les choses de la vie sociale. Et l’
objet
essentiel de la société est d’insérer une certain
isée, c’est-à-dire inclinée par la nature ou l’habitude vers certains
objets
plutôt que vers d’autres ! Comme si elle n’était
ce champ. Étendre logiquement une conclusion, l’appliquer à d’autres
objets
sans avoir réellement élargi le cercle de ses inv
ion éventuelle ou virtuelle à la multiplicité et à la variabilité des
objets
représentés, voilà d’abord ce que marque et dessi
nous marquons ainsi qu’il nous plaît de diriger notre attention sur l’
objet
qui est parti, et de la détourner de celui qui le
uelque chose, elle traduit un mouvement de l’intelligence qui va d’un
objet
à un autre, préfère celui qu’elle vient de quitte
nom d’idées générales, les noms que nous avons donnés à des groupes d’
objets
ou de perceptions plus ou moins artificiellement
la science, si elle embrasse parfois dans une vision plus simple les
objets
dont la science s’occupe, ce n’est pas en intensi
ne le comprendrait pas, si la vision que nous avons ordinairement des
objets
extérieurs et de nous-mêmes n’était une vision qu
les classe, par avance elle les étiquette ; nous regardons à peine l’
objet
, il nous suffit de savoir à quelle catégorie il a
t ? comment du mouvant coïnciderait-il avec de l’immobile ? comment l’
objet
qui se meut serait-il en un point de son trajet ?
ains dont nous parlions tout à l’heure. Nous disons par exemple qu’un
objet
change de couleur, et que le changement consiste
ns doute, mais du même genre : quand les deux changements, celui de l’
objet
et celui du sujet, ont lieu dans ces conditions p
a pas besoin d’un support. Il y a des mouvements, mais il n’y a pas d’
objet
inerte, invariable, qui se meuve : le mouvement n
ccident. Il est en effet utile d’avoir affaire, tous les jours, à des
objets
stables et, en quelque sorte, responsables, auxqu
ossibilités. Prenons le cas le plus favorable à la thèse, le cas d’un
objet
matériel faisant impression sur l’œil et laissant
on, dans le cerveau, de l’impression reçue par l’œil ? Pour peu que l’
objet
ait remué, ou que l’œil ait remué, il y a eu, non
s, autant et plus que sur le film d’un cinématographe. Pour peu que l’
objet
ait été considéré un certain temps, ou revu à des
des moments divers, ce sont des millions d’images différentes de cet
objet
. Et nous avons pris le cas le plus simple ! — Sup
se présente à nous avec l’apparence de la stabilité. En pareil cas, l’
objet
et le sujet doivent être vis-à-vis l’un de l’autr
de cette idée, ne perdons jamais de vue la relation particulière de l’
objet
au sujet qui se traduit par une vision statique d
ible, qu’elle atteint l’absolu. Soit, par exemple, le mouvement d’un
objet
dans l’espace. Je le perçois différemment selon l
e raison : dans un cas comme dans l’autre, je me place en dehors de l’
objet
lui-même. Quand je parle d’un mouvement absolu, c
ue je m’insère en eux par un effort d’imagination. Alors, selon que l’
objet
sera mobile ou immobile, selon qu’il adoptera un
rouverai ne dépendra ni du point de vue que je pourrais adopter sur l’
objet
, puisque je serai dans l’objet lui-même, ni des s
t de vue que je pourrais adopter sur l’objet, puisque je serai dans l’
objet
lui-même, ni des symboles par lesquels je pourrai
c certains symboles, restent toujours imparfaites en comparaison de l’
objet
sur lequel la vue a été prise ou que les symboles
tuition la sympathie par laquelle on se transporte à l’intérieur d’un
objet
pour coïncider avec ce qu’il a d’unique et par co
d’inexprimable. Au contraire, l’analyse est l’opération qui ramène l’
objet
à des éléments déjà connus, c’est-à-dire communs
ramène l’objet à des éléments déjà connus, c’est-à-dire communs à cet
objet
et à d’autres. Analyser consiste donc à exprimer
de points de vue successifs d’où l’on note autant de contacts entre l’
objet
nouveau, qu’on étudie, et d’autres, que l’on croi
déjà connaître. Dans son désir éternellement inassouvi d’embrasser l’
objet
autour duquel elle est condamnée à tourner, l’ana
u juxtaposables les unes aux autres ; elles cherchent à se grouper en
objets
. J’aperçois ensuite des souvenirs plus ou moins a
e la donnerait jamais, pas plus les concepts que les images. L’unique
objet
du philosophe doit être ici de provoquer un certa
atière, est d’être véritablement des symboles, qui se substituent à l’
objet
qu’ils symbolisent, et qui n’exigent de nous aucu
. En y regardant de près, on verrait que chacun d’eux ne retient de l’
objet
que ce qui est commun à cet objet et à d’autres.
it que chacun d’eux ne retient de l’objet que ce qui est commun à cet
objet
et à d’autres. On verrait que chacun d’eux exprim
eux exprime, plus encore que ne fait l’image, une comparaison entre l’
objet
et ceux qui lui ressemblent. Mais comme la compar
dégagé une ressemblance, comme la ressemblance est une propriété de l’
objet
, comme une propriété a tout l’air d’être une part
é de l’objet, comme une propriété a tout l’air d’être une partie de l’
objet
qui la possède, nous nous persuadons sans peine q
xtaposant des concepts à des concepts nous recomposerons le tout de l’
objet
avec ses parties et que nous en obtiendrons, pour
endre service à l’analyse, c’est-à-dire à une étude scientifique de l’
objet
dans ses relations avec tous les autres, autant e
remplacer l’intuition, c’est-à-dire l’investigation métaphysique de l’
objet
dans ce qu’il a d’essentiel et de propre. D’un cô
bout ne nous donneront jamais qu’une recomposition artificielle de l’
objet
dont ils ne peuvent que symboliser certains aspec
ujours plus ou moins par l’extension qu’il lui donne. Replacée dans l’
objet
métaphysique qui la possède, une propriété coïnci
, se moule au moins sur lui, adopte les mêmes contours. Extraite de l’
objet
métaphysique et représentée en un concept, elle s
eprésentée en un concept, elle s’élargit indéfiniment, elle dépasse l’
objet
puisqu’elle doit désormais le contenir avec d’aut
t ce poids sera toujours arbitraire, puisque le concept, extrait de l’
objet
, n’a pas de poids, n’étant plus que l’ombre d’un
nt donc pas seulement l’inconvénient de diviser l’unité concrète de l’
objet
en autant d’expressions symboliques ; ils divisen
a au mouvement par lequel notre personnalité se porte vers un certain
objet
; il isolera cette attitude, et c’est cet aspect
orte que son dessin répond, en somme, à un certain point de vue sur l’
objet
et au choix d’un certain mode de représentation.
primitive (très confuse d’ailleurs) qui a fourni à la psychologie son
objet
: ce n’est qu’un mot, et la grande erreur est de
ar la méthode qu’ils appliquent, ils sont restés métaphysiciens par l’
objet
qu’ils se proposent. Ils voudraient une intuition
uition originelle et d’ailleurs confuse, qui fournit à la science son
objet
, la science passe tout de suite à l’analyse, qui
nce passe tout de suite à l’analyse, qui multiplie à l’infini sur cet
objet
les points de vue. Bien vite elle arrive à croire
ourrait, en composant ensemble tous les points de vue, reconstituer l’
objet
. Est-il étonnant qu’elle voie cet objet fuir deva
points de vue, reconstituer l’objet. Est-il étonnant qu’elle voie cet
objet
fuir devant elle, comme l’enfant qui voudrait se
té sont ici des représentations qu’on n’a pas besoin de tailler sur l’
objet
, qu’on trouve déjà fabriquées et qu’on n’a qu’à c
e qui ne travaille que sur mesure, se voit obligé, pour chaque nouvel
objet
qu’il étudie, de fournir un effort absolument nou
’il étudie, de fournir un effort absolument nouveau. Il taille pour l’
objet
un concept approprié à l’objet seul, concept dont
t absolument nouveau. Il taille pour l’objet un concept approprié à l’
objet
seul, concept dont on peut à peine dire que ce so
avec des concepts, ou points de vue, on ne fera une chose. Mais de l’
objet
, saisi par intuition, on passe sans peine, dans b
fin pour un intérêt à satisfaire. Nous cherchons jusqu’à quel point l’
objet
à connaître est ceci ou cela, dans quel genre con
sément l’application des concepts aux choses. Essayer un concept à un
objet
, c’est demander à l’objet ce que nous avons à fai
oncepts aux choses. Essayer un concept à un objet, c’est demander à l’
objet
ce que nous avons à faire de lui, ce qu’il peut f
us avons à faire de lui, ce qu’il peut faire pour nous. Coller sur un
objet
l’étiquette d’un concept, c’est marquer en termes
c’est marquer en termes précis le genre d’action ou d’attitude que l’
objet
devra nous suggérer. Toute connaissance propremen
nter dans plusieurs directions successives notre connaissance du même
objet
et de faire varier sur lui les points de vue. En
l de ces termes, une connaissance « large » et « compréhensive » de l’
objet
: l’objet est ramené alors, non pas à un concept
ermes, une connaissance « large » et « compréhensive » de l’objet : l’
objet
est ramené alors, non pas à un concept unique, ma
oncepts à la chose, utiliser, pour la connaissance désintéressée d’un
objet
qu’on vise cette fois à atteindre en lui-même, un
térêt déterminé et qui consiste par définition en une vue prise sur l’
objet
extérieurement, c’est tourner le dos au but qu’on
entre les écoles, c’est installer la contradiction au cœur même de l’
objet
et de la méthode. Ou il n’y a pas de philosophie
le profit à tirer d’elles, ou philosopher consiste à se placer dans l’
objet
même par un effort d’intuition. Mais, pour compre
diversité des points de vue possibles à l’indivisibilité réelle de l’
objet
. Beaucoup d’autres problèmes sont nés de la même
s concepts de qualités diverses le sont au changement qualitatif d’un
objet
. Les concepts variés en lesquels se résout une va
donc autant de visions stables de l’instabilité du réel. Et penser un
objet
, au sens usuel du mot « penser », c’est prendre s
t-il étonnant que les philosophes voient si souvent fuir devant eux l’
objet
qu’ils prétendent étreindre, comme des enfants qu
si la métaphysique doit procéder par intuition, si l’intuition a pour
objet
la mobilité de la durée, et si la durée est d’ess
sser l’idéalisme aussi bien que le réalisme, d’affirmer l’existence d’
objets
inférieurs et supérieurs à nous, quoique cependan
contraire, à mesure qu’elle fera plus de chemin, elle rencontrera des
objets
plus intraduisibles en symboles. Mais elle aura d
mule aurait à la fois de trop modeste et de trop ambitieux, qu’un des
objets
de la métaphysique est d’opérer des différenciati
des intégrations qualitatives. VIII. Ce qui a fait perdre de vue cet
objet
, et ce qui a pu tromper la science elle-même sur
e de déterminer ce que doit être l’intelligence et ce que doit être l’
objet
pour qu’une mathématique ininterrompue puisse les
ments ou de principes pour recomposer avec eux la série indéfinie des
objets
et des événements. Mais si, au lieu de reconstrui
irmations sont générales et impliquent une certaine stabilité de leur
objet
. Prenons une vérité aussi voisine que possible de
er ce qu’elle tenait : le bébé attaché à sa chaise, qui voit tomber l’
objet
avec lequel il joue, ne se figure probablement pa
er l’objet avec lequel il joue, ne se figure probablement pas que cet
objet
continue d’exister ; ou plutôt il n’a pas l’idée
t objet continue d’exister ; ou plutôt il n’a pas l’idée nette d’un «
objet
», c’est-à-dire de quelque chose qui subsiste, in
s espèces de vérité, celle qui est le plus près de coïncider avec son
objet
n’est pas la vérité scientifique, ni la vérité de
e s’en trouve, à l’état diffus, dans tout un traité de philosophie. L’
objet
de la métaphysique est de ressaisir dans les exis
erpentine, que chaque être a sa manière propre de serpenter, et que l’
objet
de l’art est de rendre ce serpentement individuel
viduel. « Le secret de l’art de dessiner est de découvrir dans chaque
objet
la manière particulière dont se dirige à travers
s à compter que sur eux-mêmes, ne considèrent dans les riches que des
objets
d’envie. » C’est des riches, c’est des classes su
issance appuie dans une direction bien définie quand elle dispose son
objet
en vue de la mesure, et qu’elle marche dans une d
lle de l’esprit, qu’il y a d’ailleurs empiètement réciproque des deux
objets
l’un sur l’autre et que les deux méthodes doivent
chercher des analogies ou des différences : on se demandera à quoi l’
objet
ressemble le plus, à quoi il est le plus opposé.
e un album pour y écrire des vers, s’inspire de la circonstance, de l’
objet
qu’il a sous les yeux, et improvise cette belle c
alors la comparaison et l’opposition, qui éclairent et déterminent l’
objet
dont il est occupé. Il y faut de la mesure : peu
éclaircira l’impression confuse, développera le germe, et joindra les
objets
par les côtés où ils se conviennent. Quand l’imag
e le faisait penser au son de la trompette. On ne cherchera à quoi un
objet
ressemble que lorsqu’on saura bien ce qu’il est.
t à la prise de l’imagination. Aussi peut-il être bon, la nature de l’
objet
une fois bien définie, de se le figurer par une r
ur juger du mérite de ces ouvrages, qui consistent en l’imitation des
objets
touchans dans la nature. Ce sens est le sens même
ouchans dans la nature. Ce sens est le sens même qui auroit jugé de l’
objet
que le peintre, le poëte ou le musicien ont imité
sens même qui auroit été attendri, c’est le sens qui auroit jugé de l’
objet
imité. C’est ce sixiéme sens qui est en nous sans
lui-même et par un mouvement qui précede toute déliberation, quand l’
objet
qu’on lui présente est réellement un objet toucha
oute déliberation, quand l’objet qu’on lui présente est réellement un
objet
touchant, soit que l’objet ait reçu son être de l
objet qu’on lui présente est réellement un objet touchant, soit que l’
objet
ait reçu son être de la nature, soit qu’il tienne
t d’examiner. On pleure à une tragédie avant que d’avoir discuté si l’
objet
que le poëte nous y présente, est un objet capabl
t que d’avoir discuté si l’objet que le poëte nous y présente, est un
objet
capable de toucher par lui-même, et s’il est bien
n fidelle d’un pareil évenement. On reconnoît si le poëte a choisi un
objet
touchant et s’il l’a bien imité ; comme on reconn
, si la vanité est une passion ? En considérant l’insuffisance de son
objet
, on serait tenté d’en douter ; mais en observant
timent, jamais on n’avoue les souvenirs ou les craintes dont il est l’
objet
. L’un des premiers chagrins de la vanité est de t
, déprise la possession, en rendant amère la perte. L’importance de l’
objet
auquel on aspire ne donne point la mesure de la d
e le paraître. Sa conversation est composée de parenthèses, principal
objet
de toutes ses phrases ; il voudrait laisser échap
orité de ces signes apparents, c’est que de tels hommes, n’ayant pour
objet
dans la vie que l’effet qu’ils produisent sur les
iomphes de la vanité : ils ne supposent, ni estime, ni respect pour l’
objet
à qui on les accorde. Les femmes animent ainsi co
la force ou l’étendue de son esprit, quelle que soit l’importance des
objets
dont elle s’occupe, est toujours un obstacle ou u
d’être vues. L’imagination peut créer, embellir par ses chimères, un
objet
inconnu ; mais celui que tout le monde a jugé, ne
neraient, pourraient détacher ceux qui restent, et celle qui semble l’
objet
de toutes leurs pensées, s’aperçoit bientôt qu’el
jalousie et de haine les grands succès d’une femme ne sont-ils pas l’
objet
! que de peines causées par les moyens sans nombr
ion qu’on éprouve, naît du caractère qui la reçoit bien plus que de l’
objet
qui la donne. Eh bien, à côté du tableau de ce ba
invention des milieux —. Effets sur l’imagination du déplacement des
objets
dans l’espace. — Le sentiment de la nature et le
it deviner plus de choses sous chaque mot qu’il prononce, sous chaque
objet
qu’il nous montre. Dans la vie réelle, s’il y a u
associées entre elles d’une certaine façon, — il s’ensuit que voir un
objet
, c’est faire entrer l’image de cet objet dans un
n, — il s’ensuit que voir un objet, c’est faire entrer l’image de cet
objet
dans un système particulier d’assodations, l’enve
emin. Quot capita, tot astra. En cette gravitation intérieure, chaque
objet
prend une place différente selon la richesse du s
t l’art vis-à-vis de la réalité. S’il était possible de superposer un
objet
et la représentation que nous en donne l’art, pou
e, on s’apercevrait qu’ils diffèrent toujours par quelque côté ; si l’
objet
et sa représentation étaient identiques mathémati
z assister à une sorte de création. — Cette création par la lumière d’
objets
qu’on voyait tout autres sous des rayons différen
omancier, à l’encontre du sculpteur ou du peintre, aura toujours pour
objet
d’étude essentiel et presque unique l’état de con
de toutes nos associations quotidiennes, qui nous empêche de voir les
objets
tels qu’ils sont. Aussi l’art réaliste est-il plu
i. La tâche de l’artiste naturaliste, nous l’avons vu, est de tirer d’
objets
vulgaires des émotions neuves, fraîches, poétique
s associations d’idées habituelles et triviales qu’éveille en nous un
objet
trivial. Or, les moyens dont dispose l’écrivain s
tels qu’il ne peut pas à proprement parler faire surgir à nos yeux un
objet
, une chose quelconque ; il ne peut que décrire, e
l’imagination, et un jeu désintéressé, précisément parce qu’il a pour
objet
le passé, c’est-à-dire ce qui ne peut plus être.
, et c’est là le point important, le souvenir par lui-même altère les
objets
, les transforme, et cette transformation s’accomp
au ne se sent pas couler, quoiqu’elle reflète successivement tous les
objets
de ses rives : c’est qu’elle ne garde l’image d’a
image de femme, sans cesse présente à nos événements d’alors. Chaque
objet
désiré ou voulu fortement, chaque action énergiqu
du lointain. Spencer constate, sans en donner d’explication, que tout
objet
d’abord utile aux hommes qui a maintenant cessé d
laissant subsister que les caractères esthétiques et grandioses ; les
objets
les plus infimes se trouvent dépouillés de ce qu’
e surajouté par l’usage journalier : il ne reste en notre esprit, des
objets
replacés ainsi dans le temps passé, qu’une image
er : « Quand M. de Buffon voulait mettre sa grande robe sur de petits
objets
, elle faisait des plis partout. » Ces petits obje
obe sur de petits objets, elle faisait des plis partout. » Ces petits
objets
, c’était précisément l’essentiel dans l’art ; c’é
l’attention par le contraste de la nouveauté et à la concentrer sur l’
objet
qu’il nous représente. Exemple, un palanquin ; no
peut être, la magie du pittoresque. Le pittoresque sert à isoler les
objets
de leur milieu habituel, à dérouter nos associati
ions, qu’il s’agit de faire saillir aux yeux et qui reste le constant
objet
de l’art. Si donc, suivant l’expression de Théoph
auté, le fard sans le visage. Le momentané, l’exceptionnel ne devient
objet
d’art qu’à la condition d’être aperçu d’un point
or Hugo, de Balzac, de Flaubert, un fait négligeable en apparence, un
objet
minime passe soudain au premier plan ; toute la p
était jonché de ballots de sacs de coton, de couffes de riz. Tous ces
objets
, tantôt distincts et vivement éclairés, tantôt co
. Il s’agit non pas seulement de faire embrasser dû regard beaucoup d’
objets
(tout le monde visible, comme disait Gautier), ma
on que le personnage lui-même, à distraire son regard par une foule d’
objets
que l’autre ne voit pas ou ne remarque pas. C’est
passion, et non d’un autre. Tandis que, dans les arts plastiques, les
objets
représentés gardent une beauté intrinsèque de for
morceaux de bois mort. Au premier jet, ils sont sortis du contact des
objets
; ils les ont imités par la grimace de la bouche
ils sont venus sur nos lèvres ; ils traînent après eux la figure de l’
objet
qui pour la première fois les a fait jaillir. Qua
l’imagination reproduit et remplace la vue ; le livre tient lieu de l’
objet
; la phrase rend présente la chose qui n’est pas
consiste dans l’art de choisir les mots. Il faut qu’ayant l’idée d’un
objet
et d’un événement il trouve d’abord, non pas le m
es particulières. Les périphrases et les termes nobles, appliqués aux
objets
grossiers, sont une sorte de mensonge. L’auteur d
animaux, et qu’on excusait des expressions vulgaires appliquées à des
objets
vulgaires. Ses personnages ne vivaient pas à la c
s ; rien n’est plus efficace pour mettre en notre cerveau l’image des
objets
; car en tout esprit les images familières se rév
du que par une seule teinte. Les mots sont aussi particuliers que les
objets
. Quand on écrit ainsi le mot propre, c’est qu’on
it ainsi le mot propre, c’est qu’on est frappé et comme possédé par l’
objet
; on le voit intérieurement, tel qu’il est, gross
utant, comptant comme à la tâche. » On revient vingt fois sur le même
objet
, avec vingt expressions différentes ; un seul mot
ts donne à la phrase une régularité qui n’est pas dans la nature. Les
objets
ne sont pas taillés ainsi en angles saillants, en
s un écrivain que nous venons voir, c’est un homme, ou plutôt c’est l’
objet
lui-même ; le véritable artiste est celui qui fai
tif et primitif. Ceux qui ont inventé le langage n’ont point noté les
objets
par des signes abstraits à la façon des algébrist
temps qu’elle oppresse son imagination sous les images, et agrandit l’
objet
décrit. Un rat des plus petits voyait un éléphan
pensées, sentiments et actions des êtres sensibles ne peuvent être l’
objet
d’une science, dans le même sens que les êtres et
hénomènes principaux et non les perturbations. » Cette science a pour
objet
les pensées, sentiments et actions des hommes. El
gie68. II Ainsi le but de la psychologie est fixé : elle a pour
objet
les phénomènes de l’esprit. Son caractère est dét
r ainsi, au lieu d’un état passif et fugitif de notre propre être, un
objet
durable extérieur à l’esprit. Les notions d’étend
oxygène. « Ce n’est que pour les esprits vulgaires qu’un grand et bel
objet
perd son charme, en perdant quelque chose de son
ances en substances plus simples77. III Après avoir déterminé l’
objet
et la méthode de la psychologie, il nous reste à
ation la méthode déductive avec vérification79. La psychologie a pour
objet
les lois les plus générales de la nature humaine
les lois les plus générales de la nature humaine : l’éthologie a pour
objet
les lois dérivées. La psychologie s’occupe du gen
rale, abstraite, fondée sur l’observation et l’expérience, ayant pour
objet
les phénomènes fondamentaux de l’esprit humain, —
mentaux de l’esprit humain, — et une science particulière, ayant pour
objet
les variétés du caractère : telle est la tâche pr
connaissait ni le goût ni l’odeur des mets, et ne distinguait pas les
objets
au toucher, les yeux fermés. En outre, ses sensat
têtes incomplètement emboîtées l’une dans l’autre ». En outre, « les
objets
avaient perdu leur aspect naturel ; tout ce qu’il
peu accusés. Je me souviens parfaitement d’avoir dit à un ami que les
objets
me paraissaient changés d’aspect ; il y avait aus
n comprenais pas le sens. En me mettant debout, j’étais titubant, les
objets
tournaient autour de moi, et j’eus des lueurs dan
us pris subitement d’un trouble de la vue infiniment plus accusé. Les
objets
paraissaient se rapetisser et s’éloigner à l’infi
ès normale), je ressens quelque chose d’analogue, à cela près que les
objets
me semblaient moins petits en ce moment-là. Il en
me plus juste ; mais il faut la corriger ; aussi je veux dire que les
objets
me semblaient moins petits, mais beaucoup plus él
gnés. Voici une autre particularité, au point de vue de la forme. Les
objets
me paraissaient plats ; quand je causais avec que
renfermées, ne se sont exercées que sur elles-mêmes, sans but et sans
objet
. Plus les peuples avancent en civilisation, plus
aient pas enclins aux exagérations, aux espérances, aux craintes sans
objets
, à la mobilité des idées et des sentiments, à la
de larmes, et qui ne se repose qu’au tombeau. Le monde n’est point l’
objet
de ses vœux, car il sait que l’homme vit peu de j
jet de ses vœux, car il sait que l’homme vit peu de jours, et que cet
objet
lui échapperait vite. Les persécutions qu’éprouvè
lie qui s’engendre au milieu des passions, lorsque ces passions, sans
objet
, se consument d’elles-mêmes dans un cœur solitair
à relever, à défendre, à propager cette noble philosophie, tel est l’
objet
qui de bonne heure nous a suscité, et qui nous a
hilosophie au XIXe siècle Esprit et principes généraux du cours. —
Objet
des leçons de cette année : application des princ
colastique et les déchirements douloureux du xvie siècle, le premier
objet
que se proposa le bon sens hardi de Descartes fut
aimé aussi et cherché la vérité. Ainsi la philosophie est à la fois l’
objet
suprême et le flambeau de l’histoire de la philos
ar votre cœur, noble jeunesse du xixe siècle ! Pour remplir ce grand
objet
, qui est notre mission véritable, nous oserons ce
s les sens qui la découvrent. L’arrangement des diverses parties d’un
objet
peut contenir de l’unité, mais c’est une unité d’
dre l’accroissent et la développent. Dès que vous savez qu’il y a des
objets
extérieurs, je vous demande si vous ne les concev
ple, en présence de deux pommes ou de deux pierres, et de deux autres
objets
semblables placés à côté des deux premiers, j’ape
concrète de la vérité, parce que la vérité nous y est donnée sur des
objets
réels et déterminés. Quelquefois aussi j’affirme
nérale que deux et deux valent quatre, en faisant abstraction de tout
objet
déterminé : c’est la conception abstraite de la v
l faut distinguer deux sortes d’abstraction. En présence de plusieurs
objets
particuliers, vous mettez de côté les caractères
générale de couleur. Placez devant mes yeux pour la première fois un
objet
blanc : puis-je ici, dès le premier pas, arriver
celle-là, il ne vous reste absolument rien en fait de couleur. À cet
objet
blanc faites succéder un objet bleu, puis un obje
olument rien en fait de couleur. À cet objet blanc faites succéder un
objet
bleu, puis un objet rouge, etc. ; ayant alors des
de couleur. À cet objet blanc faites succéder un objet bleu, puis un
objet
rouge, etc. ; ayant alors des sensations différen
odifications diverses, et il ne peut concevoir dans les qualités de l’
objet
senti quelque chose de semblable et quelque chose
r dans le premier comme dans le dernier événement ; il peut changer d’
objet
, il ne change pas en soi ; il ne s’accroît ni ne
alité suppose une substance ? À ce titre seul que la substance fût un
objet
d’observation intime comme on le dit de la cause.
anément et involontairement en exercice, et qu’ils s’appliquent à des
objets
particuliers et déterminés, soit que la réflexion
en tant que subjectifs, les déclare sans application légitime à aucun
objet
, c’est-à-dire sans objectivité, pour parler la la
umain qui transporte ses lois hors de lui ; c’est le sujet qui fait l’
objet
à son image, sans jamais sortir de l’enceinte de
e par eux-mêmes32. Quatrième leçon. Dieu principe des principes
Objet
de la leçon : Quel est le dernier fondement de la
s et exclusivement, et qu’ils n’ont pas d’autre réalité que celle des
objets
où ils s’appliquent ? Il en est de même des princ
on, mais que l’idée ici n’est pas une pure conception de l’esprit, un
objet
de la pensée, comme l’entend l’école péripatétici
la première des Idées, et qu’à ce titre, tout en restant pour nous un
objet
de la pensée, elle se confond, quant à l’existenc
le changement, ni celle qui se montre différente dans les différents
objets
qu’il nous plaît d’appeler des êtres, mais la sci
de Dieu un véritable Dieu, en tant qu’il est avec elles. » Ainsi les
objets
de la contemplation du philosophe, c’est-à-dire l
he, nous ne connaissons pas directement les choses particulières, les
objets
sensibles : nous ne les connaissons que par les i
endue matérielle que nous apercevons immédiatement ; dans la vision l’
objet
propre de l’esprit, c’est l’universel, l’idée ; e
Mais nous n’avons besoin ni de Dieu ni des idées pour apercevoir les
objets
sensibles, défectueux et changeants : à cela suff
ine. « Ces vérités éternelles que nos idées représentent sont le vrai
objet
des sciences ; et c’est pourquoi, pour nous rendr
sance de Dieu et de soi-même 54. Chap. iv, § 5. L‘intelligence a pour
objet
les vérités éternelles qui ne sont autre chose qu
ement entendues. « Nous avons déjà remarqué que l’entendement a pour
objet
des vérités éternelles. Les règles des proportion
es fera pas telles, car ce n’est pas nos connaissances qui font leurs
objets
, elles les supposent. Ainsi ces vérités subsisten
ui qui est immuablement toute vérité, et recevoir ses lumières. « Cet
objet
éternel, c’est Dieu éternellement subsistant, éte
point impersonnelle qu’elle prenne la place de la vérité qui est son
objet
et de Dieu qui est son principe. C’est la vérité
prême, éternelle, incréée, qui est Dieu même. La vérité en nous est l’
objet
de nos conceptions et de nos désirs ; dans Dieu,
ire à entrer en communication immédiate avec lui, tout comme avec les
objets
sensibles et les objets de la conscience. C’est u
ation immédiate avec lui, tout comme avec les objets sensibles et les
objets
de la conscience. C’est une faiblesse extrême pou
antage que le caprice et la mobilité de ces amours vulgaires errant d’
objets
en objets dans un cercle perpétuel d’ardents dési
le caprice et la mobilité de ces amours vulgaires errant d’objets en
objets
dans un cercle perpétuel d’ardents désirs, de poi
du sentiment et de la raison. L’esprit se précipite d’abord vers son
objet
sans se rendre compte de ce qu’il fait, de ce qu’
ourmente. Quand la réflexion s’ajoute à l’amour, si elle trouve que l’
objet
aimé est digne en effet de l’être, loin d’affaibl
elle les développe, elle les nourrit, comme dit Platon61. Mais, si l’
objet
de l’amour n’est qu’un simulacre de la beauté vér
tant d’illusions évanouies l’amour soit enfin parvenu à son véritable
objet
. L’amour spontané a la grâce naïve de l’ignorance
et aveugle. Quand l’affection a vaincu l’égoïsme, au lieu d’aimer son
objet
pour elle-même, l’âme se donne à son objet, et, m
oïsme, au lieu d’aimer son objet pour elle-même, l’âme se donne à son
objet
, et, miracle de l’amour, plus elle donne, plus el
: même rapidité, même obscurité. Ajoutez qu’elles poursuivent le même
objet
et qu’elles marchent presque toujours ensemble. I
re, et conséquemment l’être infini qui en est le principe. Ces grands
objets
une fois connus excitent dans l’âme de tous les h
c’était une barrière et non pas un lien : il fait de l’être infini l’
objet
direct de l’amour. Mais un tel amour ne se peut s
ts surhumains qui aboutissent à la folie. L’amour tend à s’unir à son
objet
: le mysticisme l’y absorbe. De là les extravagan
e cet amour de Dieu, qui se perd dans la stérile contemplation de son
objet
; et encore, pourvu qu’il n’entraîne pas des égar
vantage que cherche ici le mysticisme, c’est de donner à la pensée un
objet
où il n’y ait nul mélange, nulle division, nulle
se être, suppose toujours la distinction du sujet intelligent et de l’
objet
intelligible. Un dieu dont l’absolue unité exclut
t-à-dire leur Idée, et s’élève ainsi aux Idées, comme aux seuls vrais
objets
de l’intelligence, pour s’élever encore de ces Id
que détermination, nous ne serons pas au terme de la dialectique. Son
objet
dernier sera donc un principe sans aucune détermi
la simplicité pure de son indéfinissable essence qu’il est le dernier
objet
de la science et le dernier terme de la perfectio
raison puisse accepter à aucun titre. Cette unité vide sera-t-elle l’
objet
de l’amour ? Mais l’amour, bien plus que la raiso
e l’amour ? Mais l’amour, bien plus que la raison encore, aspire à un
objet
réel. On n’aime pas la substance en général, mais
t atteindre l’absolue unité du mysticisme. Pour correspondre à un tel
objet
, il faut en nous quelque chose qui y soit analogu
étermination doit être absente pour répondre à l’absolue unité de son
objet
. Ce mode de communication pure et directe avec Di
mnation de la théorie de l’unité absolue. Sans l’unité absolue, comme
objet
direct de la connaissance, à quoi bon l’extase da
la perfection de ce mode de connaître, où l’intimité du sujet et de l’
objet
donne à la fois la connaissance la plus simple, l
latonicienne altérée dans son caractère et détournée de son véritable
objet
. Et même, en plein xviiie siècle, Swedenborg n’a
ier le beau de deux façons : ou hors de nous, en lui-même et dans les
objets
, quels qu’ils soient, qui en offrent l’image ; ou
beau nous préparera à celle du beau considéré en lui-même et dans ses
objets
. Interrogeons l’âme en présence de la beauté. N’e
la beauté. N’est-ce pas un fait incontestable qu’en face de certains
objets
, dans, des circonstances très diverses, nous port
dans, des circonstances très diverses, nous portons ce jugement : Cet
objet
est beau. Cette affirmation n’est pas toujours ex
us certaine, et toutes les langues en portent témoignage. Quoique les
objets
sensibles soient ceux qui, chez la plupart des ho
le à la fois par sa simplicité et par sa fécondité ; enfin devant des
objets
d’un autre ordre, devant les œuvres de l’art, ce
e même phénomène se produit en nous. Nous reconnaissons dans tous ces
objets
, si différents qu’ils soient, une qualité commune
et tous les arts sans exception s’adressent à l’âme par le corps. Un
objet
qui nous fait souffrir, fut-il le plus beau du mo
différence déjà expliquée de la sensibilité et de la raison. Quand un
objet
vous fait éprouver une sensation agréable, si on
fait éprouver une sensation agréable, si on vous demande pourquoi cet
objet
vous agrée, vous ne pouvez rien répondre, sinon q
on que telle est voire impression ; et si on vous avertit que ce même
objet
produit sur d’autres une impression différente et
’il ne faut pas disputer des sensations. En est-il de même, lorsqu’un
objet
ne vous est pas seulement agréable, mais lorsque
i pas de goût. Qu’est-ce à dire ? N’ai-je pas des sens comme vous ? L’
objet
que vous admirez n’agit-il pas sur moi comme sur
élée par la sensation, par une faculté variable et relative comme les
objets
qu’elle aperçoit ? La philosophie qui tire toutes
ble qu’il joue dans la perception de la beauté. Placez-vous devant un
objet
de la nature, où les hommes reconnaissent de la b
ent de la beauté, et observez ce qui se passe en vous à la vue de cet
objet
. N’est-il pas certain qu’en même temps que vous j
vez à sa vue une émotion délicieuse, et que vous êtes attiré vers cet
objet
par un sentiment de sympathie et d’amour ? dans d
t du beau. Et ce sentiment ne s’éveille pas seulement en présence des
objets
de la nature : tous les objets, quels qu’ils soie
’éveille pas seulement en présence des objets de la nature : tous les
objets
, quels qu’ils soient, que nous jugeons laids ou b
intérieure et exquise, toujours suivie d’un sentiment d’amour pour l’
objet
qui l’a causée. Plus l’objet est beau, plus la j
rs suivie d’un sentiment d’amour pour l’objet qui l’a causée. Plus l’
objet
est beau, plus la jouissance qu’il donne à l’âme
st de sa nature respectueuse, tandis que le désir tend à profaner son
objet
. Le désir est fils du besoin. Il suppose donc en
oujours, interrogeons l’expérience. Quand nous avons sous les yeux un
objet
dont les formes sont parfaitement déterminées, et
ique d’une médiocre grandeur, chacune de nos facultés s’attache à cet
objet
, et s’y repose avec une satisfaction sans mélange
: notre raison saisit l’heureuse harmonie de toutes ses parties. Cet
objet
a-t-il disparu, nous nous le représentons distinc
uille, une sorte d’épanouissement. Considérons-nous, au contraire, un
objet
aux formes vagues et indéfinies, et qui soit très
doute encore un plaisir, mais c’est un plaisir d’un autre ordre. Cet
objet
ne tombe pas sous toutes nos prises comme le prem
asse. Le plaisir que nous ressentons vient de la grandeur même de cet
objet
, mais en même temps cette grandeur fait naître en
gnes gigantesques, l’admiration est mêlée de tristesse. C’est que ces
objets
, finis en réalité comme le monde lui-même, nous s
ation, le jugement et le sentiment se sont produits à l’occasion d’un
objet
extérieur, ils se reproduisent en l’absence même
on d’un objet extérieur, ils se reproduisent en l’absence même de cet
objet
; c’est là la mémoire. La mémoire est double : no
: non seulement je me souviens que j’ai été en présence d’un certain
objet
, mais je me représente cet objet absent tel qu’il
ue j’ai été en présence d’un certain objet, mais je me représente cet
objet
absent tel qu’il était, tel que je l’ai vu, senti
dans le cercle de la mémoire. Le don d’être affecté fortement par les
objets
et de reproduire leurs images absentes ou évanoui
fait d’imagination, c’est que les uns restent froids en présence des
objets
, froids dans les représentations qu’ils en conser
ilité particulière, s’émeuvent vivement aux premières impressions des
objets
, en gardent de puissants ressouvenirs, et portent
er, aux images proprement dites, et aux idées qui se rapportent à des
objets
physiques. Se rappeler des sons, choisir entre eu
ractère distinctif est d’ébranler fortement l’âme en présence de tout
objet
beau, ou à son seul souvenir, ou même à la seule
tout objet beau, ou à son seul souvenir, ou même à la seule idée d’un
objet
imaginaire. On la reconnaît à ce signe qu’elle pr
mpression et même une impression plus vive que la nature à l’aide des
objets
réels. Si la beauté absente ou rêvée n’agit pas s
et se confondent dans le clair-obscur du souvenir et du rêve, et les
objets
plaisent mieux parce qu’ils sont moins déterminés
e sentiment du beau peut s’éveiller en chacun de nous devant tout bel
objet
; mais, quand cet objet a disparu, si son image n
s’éveiller en chacun de nous devant tout bel objet ; mais, quand cet
objet
a disparu, si son image ne subsiste pas vivement
excité s’efface peu à peu ; il pourra se ranimer à la vue d’un autre
objet
mais pour s’éteindre encore, mourant toujours pou
s nourri, accru, exalté par la reproduction vivace et continue de son
objet
dans l’imagination, il manque de cette puissance
art et le génie qui l’accompagne. Septième leçon. Du beau dans les
objets
Réfutation de diverses théories sur la nature
par la méthode, à d’autres questions : Qu’est-ce que le beau dans les
objets
? Qu’est-ce que le beau, pris en lui-même ? Quels
, c’est-à-dire change la forme du même principe. Le beau n’est plus l’
objet
qui nous procure dans le moment présent une sensa
dans le moment présent une sensation agréable mais fugitive, c’est l’
objet
qui peut nous procurer souvent cette même sensati
ses utiles, soit parce qu’elles ménagent l’espace, soit parce que les
objets
disposés symétriquement sont plus faciles à trouv
ntre. Il arrive même quelquefois qu’après avoir admiré la beauté d’un
objet
, nous n’en pouvons deviner l’usage, bien qu’il en
encore atteint le vrai caractère de la beauté : il y a, en effet, des
objets
très bien disposés pour leur fin, et que nous n’a
s il y a ici cette différence entre la convenance et l’utilité, qu’un
objet
pour être beau n’a pas besoin d’être utile, mais
ions de la beauté, mais ce n’en est qu’une. Il est bien certain qu’un
objet
mal proportionné ne peut être beau. Il y a dans t
qu’un objet mal proportionné ne peut être beau. Il y a dans tous les
objets
beaux, quelque éloignés qu’ils soient de la forme
uté : parcourons rapidement ces ordres différents. Il y a d’abord les
objets
beaux à proprement parler et les objets sublimes.
ifférents. Il y a d’abord les objets beaux à proprement parler et les
objets
sublimes. Un objet beau, nous l’avons vu, est que
abord les objets beaux à proprement parler et les objets sublimes. Un
objet
beau, nous l’avons vu, est quelque chose d’achevé
, parce que les diverses parties sont soumises à une juste mesure. Un
objet
sublime est celui qui par des formes, non pas dis
s bien distinctes de beauté. Mais la beauté est inépuisable. Dans les
objets
sensibles, les couleurs, les sons, les figures, l
telle ou telle action l’est aussi : mais pourquoi et comment ces deux
objets
si dissemblables sont-ils beaux ? Quelle est la q
aux ? Quelle est la qualité commune qui, se rencontrant dans ces deux
objets
, les range sous l’idée générale du beau ? Il faut
’animal, et la figure de l’animal est plus belle que la forme de tout
objet
inanimé. C’est que la figure humaine, même en l’a
ir, le beau et le sublime. Dieu est le beau par excellence : car quel
objet
satisfait mieux à toutes nos facultés, à la raiso
cher, à l’imagination la contemplation la plus ravissante, au cœur un
objet
souverainement aimable. Il est donc parfaitement
aissances on arrive à la connaissance par excellence, qui n’a d’autre
objet
que le beau lui-même, et qu’on finisse par le con
la pitié. — Ni même directement le sentiment moral et religieux. — L’
objet
propre et direct de l’art est de produire l’idée
à la condition de ne pas vouloir l’imiter trop scrupuleusement. Tout
objet
naturel, si beau qu’il soit, est défectueux par q
ctifie, et il ose entreprendre de se mesurer avec elle. L’idéal est l’
objet
de la contemplation passionnée de l’artiste. Assi
c et de l’abstrait, de l’exercer de bonne heure à la copie de quelque
objet
naturel, surtout d’une figure vivante. Ce serait
e génie, que l’art parvient à convertir l’obstacle en moyen. Par leur
objet
, tous les arts sont égaux ; tous ne sont arts que
fois participer au sentiment du beau, c’est que l’odeur s’exhale d’un
objet
qui est déjà beau par lui-même, et qui est beau p
philosophie. Les arts s’appellent les beaux-arts, parce que leur seul
objet
est de produire l’émotion désintéressée de la bea
maîtres des hommes d’État et les précepteurs du genre humain. Le seul
objet
de l’art est le beau. L’art s’abandonne lui-même,
, dans les frises, dans toutes les parties qui n’ont pas l’utile pour
objet
spécial, et là il redevient vraiment artiste. La
ui donne les jouissances les plus vives. Mais nous avons prouvé que l’
objet
de l’art n’est pas le plaisir : le plus ou moins
défauts ni ses avantages. Il ne faut pas surtout la détourner de son
objet
et lui demander ce qu’elle ne saurait donner. Ell
que l’autre. Comme la sculpture, elle marque les formes visibles des
objets
, mais en y ajoutant la vie ; comme la musique, el
a beauté spirituelle et morale, qu’ainsi l’expression est à la fois l’
objet
véritable et la loi première de l’art, que tous l
c’est ce cœur qu’il faut mettre et répandre sur votre toile. Voilà l’
objet
le plus élevé de l’art. Pour l’atteindre, ne vous
éternel foyer. Les scènes humaines jetées dans un coin n’ont d’autre
objet
que de relever et de faire paraître davantage les
du Val-de-Grâce et de la Sorbonne, si admirablement appropriés à leur
objet
, et où paraît si bien la main du siècle et du pay
euse de la nature, s’y arrête et s’attache à l’imiter : son principal
objet
est de reproduire la réalité, le mouvement, la vi
x de l’enfant et du sauvage pour les porter sur l’être qui seul est l’
objet
de nos études, l’homme actuel, l’homme réel et ac
tion est déjà par elle-même si bienfaisante, se trompât-elle dans son
objet
. L’indignation est la révolte de ces mêmes partie
ne où les hommes se débattent sans devoirs et sans droits, sans autre
objet
que de se procurer le plus de jouissance possible
nct, et cet instinct ne l’abandonne jamais. Le plaisir peut changer d’
objet
, et se diversifier de mille manières ; mais quelq
’abord vague et indécise, se détermine bientôt ; elle se porte vers l’
objet
qui nous a plu et dont l’absence nous fait souffr
le désir que dans la sensation qui le précède et le détermine. Si un
objet
agréable se présente à moi, puis-je ne pas eu êtr
présente à moi, puis-je ne pas eu être agréablement ému ? Si c’est un
objet
pénible, puis-je ne pas en être douloureusement a
oin de l’éprouver encore, et ne pas désirer plus ou moins ardemment l’
objet
qui seul peut apaiser l’inquiétude et la souffran
n’est donc pas le désir. On ne se reproche pas les sensations que les
objets
envoient, ni même les désirs que ces sensations e
cessaire qu’ils soient sans relation entre eux. En éloignant certains
objets
, ou même seulement en éloignant notre pensée du p
u’à un certain point, détourner et éluder les effets sensibles de ces
objets
, et échapper aux désirs qu’ils pourraient exciter
pourraient exciter en nous. On peut aussi, en s’entourant de certains
objets
, se ménager en quelque sorte et faire naître en s
un certain degré. Cet amour va jusqu’à l’enthousiasme quand il a pour
objet
un acte sublime et un héros. C’est là le principe
lqu’un pour attirer sa bienveillance ; car souvent celui qui en est l’
objet
ne sait pas ce que nous éprouvons. Quelle bienvei
’ils sont, purs et désintéressés ; il faut que vous ne songiez qu’à l’
objet
de votre sympathie ou de votre bienveillance, pou
ne à l’abîme. L’indignation suppose également dans celui qui en est l’
objet
un autre caractère encore, à savoir qu’il est lib
etentissement de toutes les autres, le sentiment. Le sentiment a pour
objet
de rendre sensible à l’âme le lien de la vertu et
un sentiment contraire, analogue aussi à celui qu’excite la vue d’un
objet
laid et difforme. Ce sentiment est profondément d
re les uns avec les autres. Nous sommes partis du sens commun ; car l’
objet
de la vraie science n’est pas de démentir le sens
ée de récompense et de peine. C’est à la condition que le bien soit l’
objet
de la raison, que la morale peut avoir une base i
tème, en supprimant ou en altérant les faits qui embarrassent. Mais l’
objet
de la philosophie est-il donc de produire, à tout
’on ne s’inquiète pas de ce qui est, où l’on retranche à volonté de l’
objet
que l’on étudie pour le simplifier sans cesse, et
avec nous-mêmes. Les actions dont l’homme est à la fois l’auteur et l’
objet
ont leurs règles comme toutes les autres. De là c
blessant dans ses instruments. À ce titre le corps est pour l’homme l’
objet
de devoirs impérieux. Le corps peut devenir un ob
claire du vrai et du bien, et qui guide la liberté en lui montrant l’
objet
légitime de ses efforts. Nul ne peut se faire un
retenant quand il s’emporte, en lui proposant sans cesse de nouveaux
objets
: car ce n’est qu’en s’enrichissant toujours qu’i
l’insuffisance et le vide. Souvent, dans l’ignorance où il est de son
objet
véritable, il se demande d’où vient ce désenchant
econnaîtrait que si rien ici-bas ne le satisfait, c’est parce que son
objet
est plus élevé, et que le vrai terme où il aspire
ême il ne se propose pas l’avantage de la personne aimée : on aime un
objet
beau ou bon, parce qu’il est tel, sans regarder d
’il est tel, sans regarder d’abord si cet amour peut être utile à son
objet
ou à nous-mêmes. À plus forte raison, l’amour, qu
e muette et pénétrée ; il peut s’égarer dans son expression, dans son
objet
même ; mais au fond il est toujours le même. C’es
bles mondes semés dans l’espace ; que la vie est une épreuve, que son
objet
véritable n’est pas le plaisir, la fortune, le ra
l’esprit et de l’âme, dans l’intérêt de la cause commune et du grand
objet
que la religion chrétienne et la philosophie pour
seuls donner une base ferme à la science. Les phénomènes ne sont les
objets
de la science qu’en tant qu’ils révèlent quelque
, est, comme le sentiment, immédiate et directe ; elle va droit à son
objet
, sans passer par l’analyse, l’abstraction, la déd
’être ; nous sommes allés tout naturellement de la connaissance à ses
objets
par le chemin que suit le genre humain, que Kant
du dessin. Il a toujours une idée qui conduit sa main, et qui est son
objet
principal. Ne nous lassons pas de le répéter : c’
et de sa triste conclusion ; le peu que nous en disons suffit à notre
objet
, qui est bien moins historique que dogmatique. No
s, nous n’imaginons pas l’infini, nous le concevons ; ce n’est pas un
objet
de l’imagination, mais de l’entendement, de la ra
mer l’idée abstraite et générale de l’être, mais cette idée n’a pas d’
objet
réel dans la nature. Tout être est déterminé, s’i
que ce principe s’exerce et se développe, et se prenne lui-même comme
objet
de son intelligence. La condition nécessaire de l
la Vénus terrestre à la Vénus céleste, ne, semblera point avoir pour
objet
d’abaisser la première, et de la rendre moins dig
lisse devant l’éclat de cette vive lumière intérieure qui éclaire les
objets
de la perception morale, comme la lumière du jour
objets de la perception morale, comme la lumière du jour éclaire les
objets
de la perception sensible. » 195. Voyez plus ha
and et de noble, vous laisse sans émotion, et si en traitant tous ces
objets
vous pouvez vous défendre à vous-même d’être éloq
ieu de cette sensibilité profonde qui arrête l’âme et la fixe sur les
objets
, il n’a qu’une espèce d’inquiétude active qui se
vil et faible ; si les événements heureux ou malheureux ne sont qu’un
objet
de conversation, et jamais de sentiment ; si le v
les ; l’état des arts, des sciences, des lois, du gouvernement ; leur
objet
et leurs principes ; les révolutions qu’ils ont é
et le succès ; enfin tout ce qui manque à la perfection de ces grands
objets
, qui embrassent le plan et le système universel d
beautés ou de la nature ou de l’art, ce soit l’idée d’un seul et même
objet
, ou une sensation simple qui nous attache ? Nos p
naître que d’une âme ardente et sensible, et fortement affectée de l’
objet
qu’elle veut peindre ; mais il faut savoir quels
de l’objet qu’elle veut peindre ; mais il faut savoir quels sont les
objets
qui ont le droit d’affecter l’âme, et jusqu’où el
bitude et la paresse traçaient depuis vingt siècles. Que sur tous ces
objets
, s’il a une âme sensible et forte, il ne craigne
goureux et prompt, il s’élancera avec rapidité, et par saillies, d’un
objet
à l’autre ; semblable à ces animaux agiles, qui,
s une telle éloquence est noble, quand elle est appliquée à de grands
objets
, et qu’elle naît d’un sentiment vrai et profond,
romethée attaché au rocher et peint par le Guerchin. L’imitation d’un
objet
hideux fait sur elles une impression qui approche
hideux fait sur elles une impression qui approche trop de celle que l’
objet
même auroit faite. S. Gregoire de Nazianze rappor
qu’ils vouloient leur donner soit en religion, soit en politique. Ces
objets
ont toujours fait une grande impression sur les h
sur un peuple enclin par son caractere à se passionner pour tous les
objets
capables de l’émouvoir. Dans quelques païs protes
coeur humain, à sa disposition pour être ému facilement par tous les
objets
dont les peintres et les poëtes font des imitatio
l’envie de les posseder. Une grande passion allumée par le plus petit
objet
est un évenement ordinaire. Rien n’est surprenant
rise ébauchée d’une philosophie nouvelle, et l’on poursuivit un autre
objet
, l’histoire et la critique des systèmes de philos
ilosophie. Platon, Aristote, Plotin, Abélard, Spinoza, Kant, furent l’
objet
des plus beaux travaux. On a beaucoup critiqué ce
s la mémoire et l’imagination les idées sont de véritables images des
objets
absents ; vous en concluez qu’elles sont égalemen
ents ; vous en concluez qu’elles sont également des images, quand les
objets
sont présents. Qui ne voit le vice d’un semblable
le vice d’un semblable raisonnement ? De ce que, dans l’absence d’un
objet
, l’idée que j’en ai est une véritable image de ce
absence d’un objet, l’idée que j’en ai est une véritable image de cet
objet
, comment conclurais-je que cette idée est encore
et, comment conclurais-je que cette idée est encore une image quand l’
objet
est présent ? Qu’ai-je besoin d’image devant l’ob
ne image quand l’objet est présent ? Qu’ai-je besoin d’image devant l’
objet
même ? Sans doute, dans la perception, il y a une
même ? Sans doute, dans la perception, il y a une représentation de l’
objet
(et qui l’a jamais nié ?) ; tout ce qu’ont voulu
ce qu’ont voulu dire les Écossais, c’est qu’entre la perception et l’
objet
, il n’y a rien, que la perception est l’acte dans
il n’y a rien, que la perception est l’acte dans lequel le sujet et l’
objet
s’unissent sans intermédiaire, et cela est d’une
me d’être une hallucination ? Voulez-vous dire simplement que le même
objet
, non réel dans l’hallucination, est réel dans la
part et d’autre il n’y a dans l’esprit qu’une conception, que le seul
objet
de la pensée est toujours une idée dans l’un et d
s ou une loi, voilà la cause. Et réduisant, comme Descartes, tous les
objets
à deux classes, il ne voit dans la nature que « d
loin que Kant et croire que de telles idées correspondent à certains
objets
en dehors de moi, sans savoir si elles me viennen
donc pas soumis à l’universel devenir ! Il y a des points fixes, et l’
objet
de la science est de les déterminer. Ce sont là l
oi éternelle des choses ; mais cette loi ne change pas la nature de l’
objet
. Supposez que les vérités géométriques, au lieu d
latif, les antinomies ne sont que les points de vue qu’oppose un même
objet
à un sujet diversement disposé, ou qu’un objet ch
vue qu’oppose un même objet à un sujet diversement disposé, ou qu’un
objet
changeant et aperçu de différents côtés présente
sciences absolues ; mais les sciences absolues n’ont pas le réel pour
objet
. Il est l’absolu lui-même ; mais rien d’absolu ne
ntérieur, ni de spontané, rien qui puisse être principe de liberté ou
objet
de droit. Que sera-ce si cette rencontre ou combi
té puisse se concilier avec la continuité, c’est le mouvement : car l’
objet
en mouvement ne cesse pas de se mouvoir, qu’il se
ophie à toutes choses, en évitant de la prendre en elle-même comme un
objet
d’étude, et un objet très-difficile et très-compl
, en évitant de la prendre en elle-même comme un objet d’étude, et un
objet
très-difficile et très-complexe, on arrive à effa
xigerait une sérieuse discussion ; quelques mots pourront suffire à l’
objet
de cette étude. Lorsque l’on considère la science
re. Pour le philosophe, la nature n’est la plupart du temps qu’un bel
objet
, un objet d’admiration, non de connaissance ; et
e philosophe, la nature n’est la plupart du temps qu’un bel objet, un
objet
d’admiration, non de connaissance ; et quant aux
n philosophique de la matière, elle n’abandonnerait pas pour cela son
objet
propre, qui est l’esprit, et elle persisterait à
accidentelles, passagères, mêlées aux actions de la vie, deviennent l’
objet
continu et profondément médité d’un esprit supéri
est plus une agression volontaire, préméditée, insidieuse, ayant pour
objet
l’établissement d’une puissance nouvelle sur les
on immédiate du divin. Or toute la métaphysique de M. Vacherot a pour
objet
de séparer les deux idées que l’école cartésienne
ère ligne. Il la distingue de la métaphysique. La métaphysique a pour
objet
l’être infini, et la théodicée l’être parfait. La
t l’être infini, et la théodicée l’être parfait. La métaphysique a un
objet
réel, la théorie un objet idéal. La métaphysique
odicée l’être parfait. La métaphysique a un objet réel, la théorie un
objet
idéal. La métaphysique a pour objet la cause effi
ue a un objet réel, la théorie un objet idéal. La métaphysique a pour
objet
la cause efficiente, et la théodicée la cause fin
e la cause finale. On demandera comment on peut faire la science d’un
objet
qui n’existe pas. M. Vacherot répond en demandant
jet qui n’existe pas. M. Vacherot répond en demandant à son tour si l’
objet
de la géométrie existe réellement, s’il y a quelq
t plus certaine que la géométrie ? On peut donc faire la science d’un
objet
qui n’existe pas, et cette science, loin d’être i
portée de cette distinction en affirmant que l’une de ces idées a un
objet
réel, et que l’autre n’en a pas, en faisant de ce
étudié, sera toujours une règle d’action bien plus sûre que le vague
objet
d’une imagination exaltée ; mais ce n’est pas là
pas là l’idéal tel que l’entend M. Vacherot. Pour lui, l’idéal est l’
objet
d’une conception vraiment rationnelle. C’est une
idée ? où en avons-nous pris les éléments ? Cette idée, qui n’a pas d’
objet
et qui n’en aura jamais, est une vraie création d
s dans un autre sens qu’eux, que Dieu est l’identité du sujet et de l’
objet
, de l’être et de la pensée ; mais c’est à la cond
l’être et de la pensée ; mais c’est à la condition que le sujet et l’
objet
, l’être et la pensée soient conçus en Dieu, dans
de choix ; seulement ce choix, dans les êtres vivants, paraît être l’
objet
d’un instinct aveugle, d’une activité qui s’ignor
e en Angleterre aux systèmes abstraits ou aux recherches qui ont pour
objet
une utilité positive et pratique ; mais ce genre
; ils considèrent la prose comme la langue de la logique, et le seul
objet
de leur style est de faire comprendre les raisonn
mettent presque jamais de chaleur dans les écrits qui portent sur les
objets
réels. Ils reprochent avec vérité aux écrivains f
époque une grande impulsion, a pris dès lors, par la nature même des
objets
qu’elle traitait, la forme de l’argumentation. Le
ntation. Les intérêts de finances et de commerce ont été les premiers
objets
de tous les parlements d’Angleterre, et toutes le
obtient leur confiance. La situation diplomatique de l’Europe, autre
objet
des débats parlementaires, a toujours exigé, par
ouvernement représentatif resserrant nécessairement, et le cercle des
objets
que l’on traite, et le nombre de ceux auxquels on
es, les esprits les plus communs finiraient par comprendre quel est l’
objet
de la question. La dialectique des Anglais se prê
ès depuis trois siècles consistent à transformer les grosses masses d’
objets
qu’aperçoit l’expérience vulgaire en un catalogue
’en découvriraient guère. Ils sont obligés à chaque pas de modifier l’
objet
, ou de remplacer leurs propres sens ; ils modifie
odifier l’objet, ou de remplacer leurs propres sens ; ils modifient l’
objet
par des coupures, des macérations, des injections
et l’art de remplacer les instruments observateurs ou de modifier les
objets
observés. C’est pourquoi toute multiplication des
moyen nouveau de remplacer l’instrument observateur ou de modifier l’
objet
observé multiplie les faits. Ainsi le microscope
es physiques, ouvrage de l’analyse servie par les transformations des
objets
observés et par l’invention des instruments obser
raît stérile. Les savants disent que la science de M. Jouffroy a pour
objet
de couper les cheveux en quatre ou d’enseigner le
notion vulgaire de la chaleur. Si la psychologie est une science, son
objet
est de découvrir des faits inconnus, inaccessible
autres sciences, de remplacer l’instrument observateur ou modifier l’
objet
observé. Elle remplace cet instrument, lorsqu’à l
ivent, et qui tiennent lieu de réactifs indicateurs. Elle modifie cet
objet
, quoique d’une manière indirecte, lorsqu’à la Sal
a connaissance des inconnues qui l’entourent. Pour cela, on modifie l’
objet
observé ou l’on remplace l’instrument observateur
ne vois plus rien à faire. Vous avez d’abord ramené la science à son
objet
; maintenant vous agrandissez son domaine. Vous a
e est celui qui éveille le mieux dans l’esprit du lecteur l’idée de l’
objet
que l’écrivain veut désigner, et un à peu près qu
ition, et généralement, le mot propre est celui qui montre le mieux l’
objet
: là où il cesse de faire son office, où même il
ieux l’objet : là où il cesse de faire son office, où même il voile l’
objet
qu’il devrait montrer, au nom de cette même loi d
cesse d’être, dans la circonstance, l’expression vraiment propre de l’
objet
. Si l’on méconnaissait ce caractère nécessaire du
e rédigés dans la langue spéciale de ces lecteurs, et donner à chaque
objet
le nom exact qui l’y désigne pour eux. Il n’impor
métiers un certain nombre de termes techniques qui correspondent aux
objets
les plus usuels et les plus connus. Ceux-là d’abo
te les mêmes éloges. Il est difficile de se former une idée nette des
objets
, lorsqu’ils sont trop en petits. On aura un plus
cueillies d’une maniere distinguée. Cet ouvrage remplit très-bien son
objet
; il est exact, curieux & intéressant. Mais o
efort, en deux vol. in-4°. & en trois volumes in-8°. Le principal
objet
des voyages de ce Savant fut la Botanique. Après
& les plus belles villes ; mais on le voit appliqué par-tout aux
objets
du commerce ou des arts, y donner sa principale a
a vu ou de ce qu’il a su de gens bien instruits & fort surs. Les
objets
qui sont traités dans son livre sont à peu près l
ent pas les mêmes choses. Chacun a son point de vue, son optique, son
objet
d’observation, sa façon de voir ; & cette div
rvation, sa façon de voir ; & cette diversité de vues, de goût, d’
objets
, &c. dans les voyageurs, varie toujours utile
taire, morale & civile des contrées du nouveau monde. Cependant l’
objet
principal de l’Historien a été de faire connoître
aphie de l’Abbé Lenglet du Fresnoi. Ceux qui voudront approfondir cet
objet
pourront la consulter. Quant à ceux qui ne lisent
vec des cartes & des plans. Ce livre retrace à peu-près les mêmes
objets
que celui de M. l’Abbé Richard ; mais il est infi
qui rend l’art expressif de la vie. Toutes les fois que l’art a pour
objet
les sensations, il se trouve en présence de lois
sse le domaine que l’art s’ouvre dans la nature infinie. Le véritable
objet
de l’art c’est l’expression de la vie. L’art, pou
t la vie, elles sont pour la plupart inconnues, et ne peuvent faire l’
objet
d’aucune science exacte. Il est très difficile de
idualisée ; or, c’est l’individualité à son plus haut degré qui est l’
objet
préféré du poète, du romancier, de l’artiste. La
ation intelligente y trouve son compte. Outre les idées, l’art a pour
objet
principal l’expression des sentiments, parce que
un univers fabriqué par des papillons, il ne sera peuplé que par des
objets
de couleur vive, il ne sera éclairé que par des r
sentir. Le grand art est l’art évocateur, qui agit par suggestion. L’
objet
de l’art, en effet, est de produire des émotions
tions sympathiques et, pour cela, non pas de nous représenter de purs
objets
de sensations ou de pensées, au moyen de faits si
ns ou de pensées, au moyen de faits significatifs, mais d’évoquer des
objets
d’affection, des sujets vivants avec lesquels nou
s puissions entrer en société. Toutes les règles concernant ce nouvel
objet
de l’art aboutissent à déterminer dans quelles co
ficile d’établir des règles fixes dans la critique d’art, c’est que l’
objet
suprême de l’art n’est pas fixe : la vie sociale
i distingue précisément le sentiment de la pure idée, qui n’est pas l’
objet
de l’art, c’est que, dans le sentiment, il y a to
ernelle n’est qu’un point de la vie mentale ; il ne peut constituer l’
objet
unique de l’art. Il n’est guère atteint, d’ailleu
roupe d’images distinctes. I Lorsque nous voyons ou touchons un
objet
, lorsque nous entendons un son, lorsque nous épro
e dans la maison paternelle ou dans le village natal, une multitude d’
objets
et d’événements oubliés reparaissent à l’improvis
essions d’enfance sont si persistantes ; l’âme étant toute neuve, les
objets
et les événements ordinaires y sont surprenants.
nvolontaire ou volontaire, elle opère toujours de même ; l’image d’un
objet
ou d’un événement est d’autant plus capable de ré
able de résurrection et de résurrection complète, qu’on a considéré l’
objet
ou l’événement avec une attention plus grande. À
ne qui se soit répétée vingt fois. Quelques-unes seulement, celle des
objets
permanents qui nous entourent, de vingt ou trente
e rue regardés pendant trois minutes, puis remplacés aussitôt par des
objets
tout différents. La première impression, si préci
in, car elle s’applique non seulement aux diverses apparences du même
objet
, mais encore aux divers objets de la même classe
ulement aux diverses apparences du même objet, mais encore aux divers
objets
de la même classe ; or tous les objets de la natu
objet, mais encore aux divers objets de la même classe ; or tous les
objets
de la nature se groupent en classes. Un homme qui
un brochet, un bœuf, une rose, une tulipe, un bouleau, ou tout autre
objet
d’espèce très répandue dont il a vu beaucoup d’in
éléphant, un hippopotame, un magnolia, un grand aloès, ou tout autre
objet
d’espèce rare dont il a rencontré seulement un ou
t du jardin des plantes, la serre parisienne, la villa italienne où l’
objet
a été vu. — La multiplication de l’expérience est
rendre qu’en allant dans la maison et en montrant du doigt les divers
objets
. — Un gentleman avait cessé de comprendre les nom
re de nouveau à épeler, à lire, à écrire, à calculer, à connaître les
objets
et les personnes qui l’entouraient. Quelques mois
se reproduire. Point du tout ; au bout de deux ou trois minutes, les
objets
si nettement aperçus se fondent en vapeurs ; et c
Après ce sentiment malheureux et sublime qui fait dépendre d’un seul
objet
le destin de notre vie, je vais parler d’une sort
ureuse de la vie, se précipitent dans une ivresse qui, confondant les
objets
, fait disparaître la réalité de tout. Dans un mom
isse après elle, est un plus grand malheur que la privation même de l’
objet
dont l’attente vous agitait. Ce qu’il y a de plus
er à tel ou tel but, c’est le regarder comme un moyen, et non comme l’
objet
; mais il est une espèce d’hommes qui, considéran
les sentiments qui ont le caractère de la passion, dévorent jusqu’à l’
objet
même qu’ils chérissent ; l’égoïsme devient destru
el but que soi pour sa propre vie ! quel homme peut se choisir pour l’
objet
de sa pensée, sans admettre d’intermédiaire entre
cience certaine, on doit répondre : C’est qu’elle ne s’occupe d’aucun
objet
spécial et déterminé ; c’est qu’elle est indépend
ues. Tant que les mathématiques s’arrêtèrent à la partie variable des
objets
mesurables, il est probable qu’elles eurent leur
ibre de renoncer. Dieu, le monde, l’ame, l’existence future, sont des
objets
qui provoquent sans cesse la curiosité de l’espri
re de l’esprit humain, indépendamment de toute application et de tout
objet
externe, que se résout la certitude de toutes les
même de l’esprit humain et de ses lois considérées indépendamment des
objets
auxquels elles s’appliquent. On s’est occupé des
endamment des objets auxquels elles s’appliquent. On s’est occupé des
objets
de nos connaissances et non de l’esprit qui conna
apports ; on a tiré des conséquences, toujours en travaillant sur des
objets
, c’est-à-dire sur des existences hypothétiques. I
e les recherches qui jusque-là ne s’étaient guère appliquées qu’à ses
objets
: il entreprit en métaphysique la même révolution
du soleil ; de même Kant, au lieu de faire tourner l’homme autour des
objets
, fit tourner les objets autour de l’homme. Otez l
, au lieu de faire tourner l’homme autour des objets, fit tourner les
objets
autour de l’homme. Otez l’esprit de l’homme et sa
esprit de l’homme et sa constitution nécessaire, il ne vous reste des
objets
que des notions sans fondement ; vous élèverez un
matière de la connaissance nous est fournie par le dehors et par les
objets
extérieurs ; la forme vient de l’intérieur, du su
ît de l’extérieur, des circonstances et de la relation du sujet à ses
objets
. Dans cette proposition : il faut une cause à l’u
u que dans et par le subjectif : on ne prouve point le principe par l’
objet
auquel il s’applique ; on ne part pas de Dieu, pa
se soutenir, car l’une et l’autre vont de la matière à la forme, de l’
objet
au sujet, de l’être à la pensée, de l’ontologie à
de connaître serait-elle sollicitée à s’exercer, si ce n’est par les
objets
qui frappent nos sens, et qui d’une part produise
mouvement notre activité intellectuelle et l’excitent à comparer ces
objets
, à les unir ou à les séparer, et à mettre en œuvr
ère des impressions sensibles pour en composer cette connaissance des
objets
que nous appelons expérience ? Nulle connaissance
naissances que ces connaissances en elles-mêmes, relativement à leurs
objets
et indépendamment de l’esprit. Comme sept plus ci
eu, l’ame, le monde, son éternité ou son commencement, etc. Voilà les
objets
de la métaphysique ; ses principes sont les princ
s très vaste et très bornée très bornée, car il ne s’agit pas ici des
objets
de la raison qui sont infinis, mais de la raison
ère d’être indépendant de l’expérience et de ne point s’appliquer aux
objets
extérieurs, il appellephilosophie transcendentale
lle autre, et toute préférence motive un souhait, une action ; mais l’
objet
des désirs de la passion, ce n’est pas ce qui est
tenir ; mais les passions ne s’attachent dans toute leur force qu’à l’
objet
qu’on a perdu, qu’aux avantages qu’on s’efforce e
univers, jusqu’à l’amour, qui rend nécessaire le dévouement d’un seul
objet
, c’est en raison de l’influence des hommes sur no
monde physique, les sensations de l’âme varient selon la nature de l’
objet
et de l’organisation morale de celui qui en reçoi
’illusions, plus faciles encore dans le passé que dans l’avenir. Si l’
objet
qui vous est cher vous est enlevé par la volonté
ction absolue étant impossible, j’ai essayé si la méditation même des
objets
qui nous occupent, ne conduisait pas au même résu
lheur même, dès qu’il est causé par un sacrifice ou peut en devenir l’
objet
; tantôt la passion ardente, effrénée, ne sait pa
en faisant naître la générosité ; ce sentiment ne s’émeut que pour un
objet
sans défense, qu’à l’aspect de l’abandon, qu’au c
personnel, comme un danger pour soi, comme une terreur dont on est l’
objet
; on a une telle identité avec l’être qui souffre
u même terme, et que ce bonheur qu’on croit toujours trouver dans les
objets
extérieurs, n’est qu’un fantôme créé par l’imagin
ation par une analyse toujours incomplète quand un sentiment en est l’
objet
; car un sentiment est un composé de sensations e
elui que nous jetons d’abord sur les choses. Il démêle la nature de l’
objet
à travers la nuée des circonstances qui l’obscurc
hait confondu. Savoir est donc considérer à part certains points d’un
objet
en négligeant le reste. La connaissance primitive
bord complète devient partielle. La philosophie omet les détails de l’
objet
complexe, et ainsi le change en chose abstraite ;
omplexe, et ainsi le change en chose abstraite ; elle ne prend dans l’
objet
particulier que ce qu’il a de commun avec les aut
nce ; elle reconstruit ce que l’autre avait décomposé ; elle rend à l’
objet
abstrait ses détails, et, ainsi, le change en cho
en événements, où les idées ne sont admises que pour se condenser en
objets
, où les forces ne sont reçues que pour être déplo
n fera comme la nature, qui jette à profusion les qualités sur chaque
objet
, et ne souffre pas deux choses semblables dans l’
détails, car les détails apparaissent d’eux-mêmes quand l’image de l’
objet
est vive et expresse. Ainsi, descriptions, récits
aux sont accourus sur les lèvres, parce que seuls ils peignent tout l’
objet
d’un seul coup. Les constructions variées ont imi
tes les parties d’une aventure. Ainsi réunis par un nouveau lien, les
objets
et les événements prennent un nouveau relief. Le
te est donc involontairement un systématique. Son oeuvre a la vie des
objets
réels, puisqu’elle est, comme eux, complexe et pa
s termes métaphysiques formés à l’imitation des mots qui marquent des
objets
réels. L’y vient de l’ibi des Latins, & a la
de l’esprit, par laquelle, à l’occasion des impressions sensibles des
objets
extérieurs, ou à l’occasion de quelque affection
eu de le former ; nous le regardons à part comme s’il y avoit quelque
objet
réel qui répondit à ce concept indépendemment de
, cette nécessité & l’usage où nous sommes de donner des noms aux
objets
réels, nous ont portés à en donner aussi aux conc
inguer ces concepts : par exemple. Le sentiment uniforme que tous les
objets
blancs excitent en nous, nous a fait donner le mê
en nous, nous a fait donner le même nom qualificatif à chacun de ces
objets
. Nous disons de chacun d’eux en particulier qu’il
qu’il est blanc ; ensuite pour marquer le point selon lequel tous ces
objets
se ressemblent, nous avons inventé le mot blanche
semblent, nous avons inventé le mot blancheur. Or il y a en effet des
objets
tels que nous appellons blancs ; mais il n’y a po
à l’occasion des uniformités des impressions particulieres que divers
objets
blancs ont faites en nous ; c’est le point auquel
leur cause particuliere, & uniformes par leur espece. Il y a des
objets
dont l’aspect nous affecte de maniere que nous le
ensuite considérant à part cette maniere d’affecter, séparée de tout
objet
, de toute autre maniere, nous l’appellons la beau
être. C’est ainsi que les différentes privations, & l’absence des
objets
dont la présence faisoit sur nous des impressions
u néant. L’usage où nous sommes tous les jours de donner des noms aux
objets
des idées qui nous représentent des êtres réels,
ent des êtres réels, nous a porté à en donner aussi par imitation aux
objets
métaphysiques des idées abstraites dont nous avon
ous avons connoissance : ainsi nous en parlons comme nous faisons des
objets
réels. L’illusion, la figure, le mensonge, ont un
re connoître aux autres hommes, ou les idées qui ont hors de nous des
objets
réels, ou celles qui ne sont que de simples abstr
ni profondeur ; il n’y a que l’idée abstraite de terme. Les noms des
objets
réels sont les premiers noms ; ce sont, pour ains
; ce sont les noms de nos concepts métaphysiques : ainsi les noms des
objets
réels, comme soleil, lune, terre, pourroient être
s. Les noms physiques servent donc à faire entendreque nous parlons d’
objets
réels ; au lieu qu’un nom métaphysique marque que
s motifs les plus légitimes nous persuadent qu’il y a hors de nous un
objet
réel qui est soleil, un autre qui est terre, &
réel qui est soleil, un autre qui est terre, &c. & que si ces
objets
n’étoient point réels, nos peres n’auroient jamai
ouvions avoir des concepts, ni des imaginations, sans qu’il y eût des
objets
réels qui en fussent l’exemplaire. A la vérité no
lieu que distrait se dit de celui qui à l’occasion de quelque nouvel
objet
extérieur, détourne son attention de la personne
uelle, & distrait en marque une passagere à l’occasion de quelque
objet
extérieur. On dit d’une pensée qu’elle est abstra
s, trop subtils. Les Sciences abstraites, ce sont celles qui ont pour
objet
des êtres abstraits ; tels sont la Métaphysique &
vant le tems de Ciceron. Au reste, ces accens des Grecs n’ont eu pour
objet
que les inflexions de la voix, en tant qu’elle pe
un état qui ne passe point du sujet de la proposition sur aucun autre
objet
extérieur ; comme il palit, il engraisse, il maig
rts, ou vûes particulieres sous lesquelles l’esprit considere le même
objet
. « Les cas ont été inventés, dit Varron, afin qu
de l’accusatif sert à faire connoître le mot qui marque le terme ou l’
objet
de l’action que le verbe signifie. Augustus vicit
sens total énoncé par un nom avec un infinitif est aussi le terme ou
objet
de l’action que ces sortes de verbes expriment. V
e le sujet de la proposition reçoit l’action, qu’il est le terme ou l’
objet
de l’action d’un autre, je suis enseigné, &c.
des verbes qui marquent des actions qui ne passent point sur un autre
objet
, comme aller, venir, dormir, &c. ceux-là sont
tre tel. Que si nous disons, le beau vous touche, le vrai doit être l’
objet
de nos recherches, le bon est préférable au beau,
manieres & de relations que notre esprit peut considérer dans les
objets
. Nous ne connoissons point les substances en elle
pressions qu’elles font sur nos sens, & alors nous disons que les
objets
sont tels, selon le sens que ces impressions affe
s affectent. Si ce sont les yeux qui sont affectés, nous disons que l’
objet
est coloré, qu’il est ou blanc, ou noir, ou rouge
est ou doux, ou amer ; ou aigre, ou fade, &c. Si c’est le tact, l’
objet
est ou rude, ou poli ; ou dur, ou mou ; gras, hui
gre, fade, &c. sont autant de qualifications que nous donnons aux
objets
, & sont par conséquent autant de noms adjecti
utant de noms adjectifs. Et parce que ce sont les impressions que les
objets
physiques font sur nos sens, qui nous font donner
ue les objets physiques font sur nos sens, qui nous font donner à ces
objets
les qualifications dont nous venons de parler, no
d’adjectifs adjectifs physiques. Remarquez qu’il n’y a rien dans les
objets
qui soit semblable au sentiment qu’ils excitent e
ui soit semblable au sentiment qu’ils excitent en nous. Seulement les
objets
sont tels qu’ils excitent en nous telle sensation
ou de propriété, & non une qualité physique & permanente des
objets
. Grand & petit sont encore des adjectifs mét
n moi des impressions pareilles à celles qu’un autre y a faites. Deux
objets
tels que j’apperçois que l’un n’est pas l’autre,
’adjectif & le substantif pris ensemble, ne présentent qu’un même
objet
à l’esprit ; au lieu que si je dis liber Petri, P
ignification de liber : mais ces deux mots présentent à l’esprit deux
objets
différens, dont l’un n’est pas l’autre ; au contr
l’autre ; au contraire, quand je dis le beau livre, il n’y a là qu’un
objet
réel, mais dont j’énonce qu’il est beau. Ainsi to
tend ou qui en restraint la valeur, & qui ne présente que le même
objet
à l’esprit, est un véritable adjectif. Ainsi néce
vôtre, voici le sien & le mien : ces pronoms indiquent alors des
objets
certains dont on a déja parlé. Voyez Pronom . Ces
ous lesquelles l’esprit considere la chose qualifiée. Parle-t-on d’un
objet
singulier : l’adjectif doit avoir la terminaison
e goût, &c. Une analogie tirée de la ressemblance extérieure des
objets
, pour en conclurre leur ressemblance intérieure,
a foiblesse de nos sens, qui ne pénetrent pas jusqu’à l’intérieur des
objets
: mais quelquefois nous nous méprenons à ces étiq
e insu, en changent la détermination. Il arrive aussi que le fond des
objets
n’est pas toûjours diversifié à proportion de la
. Comme nous ne pouvons pénétrer par nos sens jusqu’à l’intérieur des
objets
, l’analogie est pour nous ce qu’est le témoignage
our nous ce qu’est le témoignage des autres, quand ils nous parlent d’
objets
que nous n’avons ni vûs, ni entendus. Ce sont là
vérité ; ainsi que l’analogie tirée de la ressemblance extérieure des
objets
, pour en conclurre leur ressemblance intérieure,
aturel, de nommer une chose par son contraire, d’appeller lumineux un
objet
parce qu’il est obscur. La superstition des Ancie
des idées tristes, ou des images funestes ; ils donnoient alors à ces
objets
des noms flatteurs, comme pour se les rendre favo
s aime, cette position fait connoitre que le peuple est le terme ou l’
objet
du sentiment que l’on attribue au roi. Les articl
à l’esprit le mot qu’ils précedent, & le font considérer comme un
objet
tel, que sans l’article, cet objet seroit regardé
& le font considérer comme un objet tel, que sans l’article, cet
objet
seroit regardé sous un autre point de vûe ; ce qu
ifs & métaphysiques, c’est-à-dire, qui ne marquent point dans les
objets
des qualités réelles indépendantes de notre manie
z, a une femme. Ces adjectifs Latins qui ne servent qu’à déterminer l’
objet
avec plus de force, sont si différens de l’articl
marque un motif, une fin, une raison : mais ensuite il faut énoncer l’
objet
qui est le terme de ce motif, & c’est ce qu’o
r exprimer les différentes faces sous lesquelles nous considérons les
objets
de ces idées. Telle est la destination des prénom
adjectifs métaphysiques, qui marquent, non des qualités physiques des
objets
, mais seulement des points de vûes de l’esprit, o
par, pour, en, avec, sans, &c. sert à tourner l’esprit vers deux
objets
, & à faire appercevoir le rapport que l’on ve
dance de leurs parties. Quand une fois les impressions que ces divers
objets
ont faites sur nos sens, ont été portées jusqu’au
es traces, nous pouvons alors nous rappeller l’image ou l’idée de ces
objets
particuliers, même de ceux qui sont éloignés de n
, s’ils en ont un, faire connoître aux autres hommes, que c’est à tel
objet
que nous pensons plûtôt qu’à tel autre. Il paroît
n de connoissances particulieres, les noms que j’entendois donner aux
objets
qui se présentoient à moi, je les prenois comme j
apable, que chien étoit le nom qui servoit à le distinguer des autres
objets
que j’entendois nommer autrement. Bientôt un anim
le ou telle personne, & non une sorte ou espece de personnes. Les
objets
particuliers auxquels on donne ces fortes de noms
érentes que j’observe de propriétés communes seulement entre certains
objets
, & qui ne se trouvent point dans les autres :
ations particulieres de notre esprit, sans qu’il y ait hors de nous d’
objet
réel qui soit ou espece ou genre ou humanité, &am
&c. L’usage où nous sommes tous les jours de donner des noms aux
objets
des idées qui nous représentent des êtres réels,
ent des êtres réels, nous a porté à en donner aussi par imitation aux
objets
métaphysiques des idées abstraites dont nous avon
ous avons connoissance : ainsi nous en parlons comme nous faisons des
objets
réels ; en sorte que l’ordre métaphysique a aussi
étaphysiques, c’est-à-dire, qu’il n’y a point hors de notre esprit un
objet
réel qui soit le vice, la mort, la maladie, la sa
ndividus physiques. C’est le besoin de faire connoître aux autres les
objets
singuliers de nos idées, & certaines vûes ou
ées, & certaines vûes ou manieres particulieres de considérer ces
objets
, soit réels, soit abstraits ou méthaphysiques ; c
djectifs prépositifs, qui en font des applications individuelles. Les
objets
particuliers dont nous voulons parler, & qui
éfinie, c’est-à-dire, une valeur applicable qui n’est adaptée à aucun
objet
particulier ; comme quand on dit vrai, bon, beau,
s prénoms qui, de concert avec les autres mots de la phrase, tirent l’
objet
particulier dont on parle, de l’indétermination d
universelle. Nous comptons parmi les individus d’une espece tous les
objets
qui nous paroissent conformes à l’idée exemplaire
affection intérieure que notre cerveau a reçûe par l’impression qu’un
objet
extérieur a faite en nous la premiere fois qu’il
. Lorsque dans la suite de la vie, nous venons à appercevoir d’autres
objets
, si nous sentons que l’un de ces nouveaux objets
appercevoir d’autres objets, si nous sentons que l’un de ces nouveaux
objets
nous affecte de la même maniere dont nous nous re
us nous ressouvenons qu’un autre nous a affectés, nous disons que cet
objet
nouveau est de même espece que tel ancien : s’il
onc que le souvenir d’un sentiment pareil qui nous fait rapporter tel
objet
à telle espece : le nom d’une espece est le nom d
pece est le nom du point de réunion auquel nous rapportons les divers
objets
particuliers qui ont excité en nous une affection
à un individu spécifique. C’est encore ainsi, que sans parler d’aucun
objet
réel en particulier, on dit par abstraction, l’or
e ces especes d’êtres. Ce sont ces individus métaphysiques qui sont l’
objet
des Mathématiques, le point, la ligne, le cercle,
a proposition est singuliere. On voit donc que le annonce toûjours un
objet
considéré individuellement par celui qui parle, s
ue. Ce ajoute à l’idée de le, en ce qu’il montre, pour ainsi dire, l’
objet
à l’imagination, & suppose que cet objet est
ntre, pour ainsi dire, l’objet à l’imagination, & suppose que cet
objet
est déjà connu, ou qu’on en a parlé auparavant. C
adjectifs qui marquent le mouvement de l’esprit, qui se tourne vers l’
objet
particulier de son idée. Les prépositifs désignen
cle leur servoit à marquer l’action de l’esprit qui se tourne vers un
objet
. N’importe que cet objet soit un nom propre ou un
r l’action de l’esprit qui se tourne vers un objet. N’importe que cet
objet
soit un nom propre ou un nom appellatif ; pour no
té tiré d’un nom d’espece, ou d’un qualificatif qui a été adapté à un
objet
particulier par le changement de quelques lettres
gation, y ajoûterent quelqu’un des mots qui ne marquent que de petits
objets
, tels que grain, goutte, mie, brin, pas, point :
es connoissances ont toû-C’est un sujet d’estime, de loü- jours été l’
objet
de l’estime, anges & d’admiration. des loüang
n fait des signes destinés par l’usage pour marquer non-seulement les
objets
de nos idées, mais encore les différentes vûes so
is encore les différentes vûes sous lesquelles l’esprit considere ces
objets
. L’article, les prépositions, les conjonctions, l
e assez grande abondance de mots pour suffire à énoncer les différens
objets
des idées que nous avons dans l’esprit : par exem
vers points de vûe sous lesquels notre esprit peut considérer le même
objet
: le roi aime le peuple, & le peuple aime le
ût été également entendue. Il est vrai que l’on a rempli le principal
objet
de la parole, quand on s’est exprimé de maniere à
ngue ; c’est ainsi qu’un muet fait entendre sa pensée en montrant les
objets
dont il parle, & suppléant par des gestes aux
cteres déjà inventés pour désigner d’une maniere plus courte certains
objets
particuliers. L’Arithmétique ou science des nombr
dans la liste des autres terminaisons du nom ; il nomme, il énonce l’
objet
dans toute l’étendue de l’idée qu’on en a sans au
i, le pourquoi, finis cui. L’accusatif accuse, c’est-à-dire déclare l’
objet
, ou le terme de l’action que le verbe signifie :
fas. Je dirai donc que fas & nefas sont le terme de l’action ou l’
objet
de discernunt, &c. Si je dis qu’ils sont à l’
ectif. Or le substantif & l’adjectif sont la chose même ; c’est l’
objet
considéré comme tel : ainsi l’esprit ne les a poi
position. Ainsi le peuple est le terme du sentiment d’aimer ; c’est l’
objet
, c’est le patient. C’est l’objet du sentiment que
terme du sentiment d’aimer ; c’est l’objet, c’est le patient. C’est l’
objet
du sentiment que j’attribue au Roi. Or ces rappor
situation momentanée où se trouve l’esprit, lorsque la main montre un
objet
que la parole va nommer ; ces mots ne font donc q
nc des termes métaphysiques, qui ne font qu’indiquer l’existence d’un
objet
que les circonstances ou d’autres mots déterminen
s adjectifs métaphysiques qui indiquent l’existence, & montrent l’
objet
: ce livre, cet homme, cette femme, voilà des obj
& montrent l’objet : ce livre, cet homme, cette femme, voilà des
objets
présens ou présentés. « Ce, adjectif, ne se met
ou par une consonne. Grammaire de Buffier, pag. 189. Ce, désigne un
objet
dont on vient de parler, ou un objet dont on va p
ffier, pag. 189. Ce, désigne un objet dont on vient de parler, ou un
objet
dont on va parler. Quelquefois pour plus d’énergi
e ou cet ; cet état-ci, ce royaume-là ; alors ci fait connoître que l’
objet
est proche, & là plus éloigné ou moins proche
u substantif ce, ont formé coci, & cela. Ces mots indiquent ou un
objet
simple, comme quand on dit cela est bon, ceci est
considérer ensuite d’une maniere plus distincte & plus décidée l’
objet
indiqué. Ceci veut dire chose présente ou qui de
st-à-dire, c’est l’acier d’Allemagne : ainsi ces mots indiquent ou un
objet
dont on a déjà parlé, ou un objet dont on va parl
ne : ainsi ces mots indiquent ou un objet dont on a déjà parlé, ou un
objet
dont on va parler. On ajoûte quelquefois les part
rme de Grammaire. Pour bien entendre ce mot, il faut observer que les
objets
peuvent être qualifiés ou absolument sans aucun r
ts peuvent être qualifiés ou absolument sans aucun rapport à d’autres
objets
, ou relativement, c’est-à-dire par rapport à d’au
nt, c’est-à-dire par rapport à d’autres. 1°. Lorsque l’on qualifie un
objet
absolument, l’adjectif qualificatif est dit être
t & brillant sont au positif. En second lieu quand on qualifie un
objet
relativement à un autre ou à d’autres, alors il y
n objet relativement à un autre ou à d’autres, alors il y a entre ces
objets
ou un rapport d’égalité, ou un rapport de supério
t nous parlons. Serpentem vidi. La terminaison de serpentem annonce l’
objet
que je dis avoir vû ; au lieu qu’en François la p
métique, on appelle nombre concrets ceux qui sont appliqués à quelque
objet
particulier ; ainsi, quand on dit un homme, un es
dit, deux & deux font quatre, ces nombres n’étant adoptés à aucun
objet
déterminé, sont pris substantivement, & sont
ui considere cette convenance ou ressemblance ; par exemple, tous les
objets
blancs, se ressemblent en tant que blancs ; c’est
ique de réunion & de ressemblance, que l’esprit conçoit entre les
objets
blancs. Ainsi, blancheur est un terme abstrait, q
es mots-là ont été inventés à l’imitation des noms que l’on donne aux
objets
réels, tels que le soleil, la lune, la terre nous
s mots qui marquent que l’esprit, outre la perception qu’il a de deux
objets
, apperçoit entre ces objets un rapport ou d’accom
prit, outre la perception qu’il a de deux objets, apperçoit entre ces
objets
un rapport ou d’accompagnement, ou d’opposition,
ou de quelque autre espece : l’esprit rapproche alors en lui-même ces
objets
, & les considere l’un par rapport à l’autre s
a science & l’orgueil. Voilà le motif qui me fait réunir ces deux
objets
, c’est pour en marquer la disconvenance ; ainsi e
qui, lequel, laquelle : car outre que ce mot rappelle & indique l’
objet
dont on a parlé, il joint encore & unit une a
nt on a parlé, il joint encore & unit une autre proposition à cet
objet
, il identifie même cette nouvelle proposition ave
tion à cet objet, il identifie même cette nouvelle proposition avec l’
objet
; Dieu que nous adorons est tout-puissant ; cet a
tives. Ce sont des conjonctions, parce qu’elles unissent d’abord deux
objets
, pour nier ensuite de l’un ce qu’on affirme de l’
s & les Grammairiens se servent du mot pâtir, pour exprimer qu’un
objet
est le terme ou le but d’une action agréable ou d
sentiment qu’un autre a : aimer ses parens, parens sont le terme ou l’
objet
du sentiment d’aimer. Amo, j’aime, amavi, j’ai ai
rsonnes grammaticales ; & pour cela il faut observer que tous les
objets
qui peuvent faire la matiere du discours sont 1°.
l’on adresse la parole ; amas, vous aimez. 3°. Ou enfin quelqu’autre
objet
qui n’est ni la personne qui parle, ni celle à qu
la troisieme personne, c’est tout ce qui est considéré comme étant l’
objet
dont la premiere personne parle à la seconde. Voy
it des destinations différentes dans le même genre, & que le même
objet
soit indiqué tantôt par un signe tantôt par un au
ns pour l’imitation, les besoins, la curiosité, & la présence des
objets
qui excitent l’attention, les signes qu’on fait a
nt l’attention, les signes qu’on fait aux enfans en leur montrant les
objets
, les noms qu’ils entendent en même tems qu’on leu
rdre successif qu’ils observent que l’on suit, en nommant d’abord les
objets
, & en énonçant ensuite les modificatifs &
er l’exemple & l’usage de l’élocution. D’abord on nous a montré l’
objet
, ensuite on l’a nommé. Si le nom vulgaire étoit c
on en substituoit d’autres plus aisées à articuler. Aprés le nom de l’
objet
on ajoûtoit les mots qui le modifioient, qui en m
érence dans le vocabulaire ou la nomenclature qui énonce les noms des
objets
& ceux de leurs qualificatifs ; différence da
ine fut vaincu par Auguste. La construction simple présente d’abord l’
objet
ou sujet, ensuite elle le qualifie selon les prop
sse quam operari ; 2°. qu’il faut exister avant que de pouvoir être l’
objet
de l’action d’un autre ; 3°. enfin qu’il faut, av
qui ont, &c. sont est au pluriel aussi-bien que ont, parce que l’
objet
de la pensée c’est des hommes plûtôt que ce, qui
ent ou quelque considération particuliere de l’esprit, qui regarde un
objet
comme tel. Cette considération de l’esprit peut s
ment, ou l’expression d’un simple regard de l’esprit qui considere un
objet
avec telle ou telle modification : ce qu’il faut
dification : ce qu’il faut bien distinguer. Juger, c’est penser qu’un
objet
est de telle ou telle façon ; c’est affirmer ou n
ou nier ; c’est décider relativement à l’état où l’on suppose que les
objets
sont en eux-mêmes. Nos jugemens sont donc ou affi
ne, non, ne pas, &c. Ces propositions marquent un état réel de l’
objet
dont on juge : je veux dire que nous supposons al
de l’objet dont on juge : je veux dire que nous supposons alors que l’
objet
est ou qu’il a été, ou enfin qu’il sera tel que n
je souhaite que vous soyez : l’action de mon esprit n’a que cela pour
objet
, & non d’énoncer que vous êtes sage ni que vo
ue, qui rapporte, qui adapte une perception ou une qualification à un
objet
, mais qui l’adapte, ou avec la forme de commandem
de décision qui affirme ou qui nie relativement à l’état positif de l’
objet
. Voilà une différence essentielle entre les propo
; c’est lorsque pour abreger, on donne un attribut commun à plusieurs
objets
différens : la foi, l’espérance, & la charité
ne sert qu’à faire remarquer quelque propriété, quelque qualité de l’
objet
: par exemple, l’homme, qui est un animal raisonn
porter l’esprit à l’application que l’on veut faire, c’est-à-dire à l’
objet
de la comparaison. L’ame de la devise est ordinai
mot, il n’est pas insuffisant pour plusieurs. Le roi Louis XIV. fut l’
objet
de cette allégorie : le dessein de l’auteur fut d
mme cause, l’autre comme effet ; ainsi des autres manieres qui sont l’
objet
de la pensée : c’est ce qui va être éclairci par
une conjonction disjonctive ou de division. On rassemble d’abord deux
objets
pour donner ensuite l’alternative de l’un ou cell
ction qui marque un sentiment de compassion : ce sentiment a ici pour
objet
la personne même qui parle ; elle se croit dans u
ûes de l’esprit, vous est après le verbe, puisqu’il est le terme ou l’
objet
de l’action de forcer. Cette transposition du pro
ci des individus métaphysiques, des termes abstraits, à l’imitation d’
objets
réels. Ne se rencontrent point chez vous, est l’
sai qui a fait cela, nescio quis fecit ; quis fecit est le terme ou l’
objet
de nescio : nescio hoc, nempe quis fecit. Il n’e
er à marquer les diverses vûes sous lesquelles l’esprit considere les
objets
les uns par rapport aux autres. Chaque vûe de l’e
françois si nous voulons faire connoître qu’un nom est le terme ou l’
objet
de l’action ou du sentiment que le verbe actif si
rir, d’élever & d’instruire les enfans ; ainsi l’éducation a pour
objets
, 1° la santé & la bonne conformation du corps
société dans laquelle ils auront à vivre : leur éducation est donc l’
objet
le plus intéressant, 1° pour eux-mêmes, que l’édu
sera pas inutile de dire un mot de chacun des trois chefs qui sont l’
objet
de toute éducation, comme nous l’avons dit d’abor
on a donné le nom d’hygienne à cette partie de la Medecine qui a pour
objet
de donner des avis utiles pour prévenir les malad
hitecte, & se livrer plûtôt à un simple manoeuvre ? II. Le second
objet
de l’éducation, c’est l’esprit qu’il s’agit d’écl
jet propre à être soûmis à la jurisdiction de l’éducation, qui a pour
objet
de former l’esprit, & d’en écarter tout ce qu
acquis par l’usage de la vie un grand nombre de connoissances sur des
objets
sensibles, avant que de parvenir à la connoissanc
l’erreur. Observez que dans le sommeil nous ne pouvons penser à aucun
objet
, à moins que nous ne l’ayons vû auparavant, soit
même à celle d’un aveugle-né qui veille. Si quelquefois l’image d’un
objet
bisarre qui ne fut jamais dans la nature se prése
ue par l’usage de la vûe nous avons vû en divers tems & en divers
objets
, les membres différens dont cet Être chimérique e
bandonne à son indolence & à sa paresse, sans être occupé d’aucun
objet
particulier, n’est-il pas, du moins pendant quelq
amp; qu’ils sont excités en nous à l’occasion des impressions que les
objets
font sur nos sens, selon un certain ordre immuabl
es hommes ? C’est encore d’après ces impressions que nous jugeons des
objets
& de leurs propriétés ; ces premieres impress
le sommeil, ou même pendant la veille, nous ne pouvons penser à aucun
objet
, à moins qu’il n’ait fait quelque impression sur
e constant en Philosophie que notre pensée n’ajoûte rien à ce que les
objets
sont en eux-mêmes, cogitare tuum nil ponit in re
à ce qui regarde la culture de l’esprit. On n’y perd jamais de vûe l’
objet
principal de l’établissement, & l’on travaill
n des tems marqués à acquérir les connoissances qui ont rapport à cet
objet
: telles sont les Langues, la Géométrie, les Fort
if soit destiné à marquer les propriétés physiques & communes des
objets
, & que l’épithete désigne ce qu’il y a de par
s par ostentation ; on n’en doit faire usage que pour appuyer sur les
objets
sur lesquels on veut arrêter l’attention. (F)
unettes qui nous font voir ce qui n’est pas, ou qui nous montrent les
objets
autrement qu’ils ne sont. Il est rare que les jeu
prit : ces noms nous servent à rendre, pour ainsi dire, sensibles les
objets
métaphysiques qu’ils signifient, & nous aiden
divisible est le grand terme, parce qu’il se dit d’un grand nombre d’
objets
, il a une plus grande étendue. Si la personne à q
ens ont acquis une certaine consistance, nous sommes affectés par les
objets
particuliers ; & ce sont ces différentes affe
rieure qui les environne. A la vérité, je ne puis bien entendre qu’un
objet
est fini, que je n’en connoisse les bornes, &
lieres que nous nous élevons aux idées générales ; ce sont les divers
objets
blancs dont j’ai été affecté, qui m’ont donné l’i
de la décision constante de l’usage, & qui doit être le principal
objet
à déterminer dans un dictionnaire, ainsi que dans
en une autre ; mais quelquefois le mot est pris avec abstraction de l’
objet
qu’il représente, pour n’être considéré que dans
elle. La signification objective, c’est l’idée fondamentale qui est l’
objet
individuel de la signification du mot, & qui
elle, c’est la maniere particuliere dont le mot présente à l’esprit l’
objet
dont il est le signe, laquelle est commune à tous
, parce qu’il est fondamentalement le signe primitif de chacun de ces
objets
, que l’on ne désigne dans notre langue par aucun
ion singuliere : en un mot, la signification primitive est toujours l’
objet
immédiat des diverses acceptions. 1. Sens propre
eptible : la signification primitive en est plutôt le fondement que l’
objet
, si ce n’est lorsque le mot est employé pour sign
& le principe de divers sens figurés que l’on donne aux mots. Les
objets
qui font sur nous des impressions, sont toujours
ui nous frappent, & par lesquelles nous désignons souvent, ou les
objets
mêmes qu’elles n’ont fait qu’accompagner, ou ceux
rappellent le souvenir… Souvent les idées accessoires, désignant les
objets
avec plus de circonstances que ne feroient les no
ts avec plus de circonstances que ne feroient les noms propres de ces
objets
, les peignent ou avec plus d’énergie ou avec plus
étermination précise & individuelle des sujets dont on parle, des
objets
que l’on désigne. Que l’on dise, par exemple, des
ple avanture arrivée à deux animaux : mais cette narration a un autre
objet
, on a dessein de vous faire voir que les foibles
ique de l’Ecriture-sainte est un sens mystique qui éleve l’esprit aux
objets
célestes & divins de la vie éternelle dont le
nt c’est la phrase même qui a le vice d’être louche ; & comme les
objets
vus par les personnes louches ne sont point louch
l, lui, elle, la, le, les, ils, eux, elles, leur ; parce que tous les
objets
dont on parle étant de la troisieme personne, il
ique.) sens est une faculté de l’ame, par laquelle elle apperçoit les
objets
extérieurs, moyennant quelque action ou impressio
une faculté par laquelle l’ame apperçoit les idées ou les images des
objets
, soit qu’elles lui viennent de dehors, par l’impr
es objets, soit qu’elles lui viennent de dehors, par l’impression des
objets
mêmes, soit qu’elles soient occasionnées par quel
; qui correspondent aux deux différentes manieres dont les images des
objets
que nous appercevons, sont occasionnées & pré
s moyens par lesquels l’ame a la perception ou prend connoissance des
objets
extérieurs. Ces moyens peuvent être considérés ta
. Les moyens du côté du corps sont aussi différens, que les différens
objets
qu’il nous importe d’appercevoir. De-là ces diffe
ar conséquent des puissances de recevoir des idées, à la présence des
objets
extérieurs. En ces occasions on trouve que l’ame
que le corps continue d’être en état de recevoir les impressions des
objets
extérieurs. Quand deux perceptions sont entiereme
ertaines idées qui se présentent à nous, lorsque nous appercevons les
objets
par les sens extérieurs. Il y en a de deux espece
a de deux especes différentes, qui sont distinguées par les différens
objets
de plaisir, c’est-à-dire, par les formes agréable
jets de plaisir, c’est-à-dire, par les formes agréables ou belles des
objets
naturels, & par des actions belles. En réfléc
& de douleur, ne dépendent pas directement de notre volonté. Les
objets
ne nous plaisent pas comme nous le souhaiterions
objets ne nous plaisent pas comme nous le souhaiterions : il y a des
objets
, dont la présence nous est nécessairement agréabl
isir & éloigner le mal, qu’en nous procurant la premiere espece d’
objets
, & qu’en nous mettant à couvert de la dernier
naître, sans voir l’utilité ou les inconvéniens, dont l’usage de ces
objets
peut être la cause dans la suite. La connoissance
e, par la considération d’un avantage que l’on pourroit attendre de l’
objet
, ou exciter un sentiment d’aversion, par l’appréh
iment d’aversion, par l’appréhension du mal. Il n’y a presque point d’
objet
, dont notre ame s’occupe, qui ne soit une occasio
jugé, nous fait naître des desirs ou des répugnances par rapport à un
objet
; ce desir ou cette aversion sont fondés sur l’op
rès-grand nombre de sentimens agréables, dans ces idées complexes des
objets
, auxquels nous donnons les noms de beaux & d’
ditions requises ; savoir que l’organe soit bien disposé, & que l’
objet
soit dans une juste distance. Mais ce n’est rien
mbre infini de dispositions même antérieures qui se trouvent dans les
objets
, & qui surpassent la sagacité de notre vue, d
anifestement par les microscopes ; ils nous ont fait découvrir dans l’
objet
de la vue une infinité de dispositions extérieure
d’impression, mais de savoir à quoi il faut l’attribuer, si c’est à l’
objet
ou à moi, c’est ce que je ne puis faire par le se
du crystallin & de son éloignement de la rétine, nous voyons les
objets
différemment ; de sorte qu’on ne peut pas assurer
des facultés naturelles qui agissent par l’impression nécessaire des
objets
, à laquelle le rapport des sens est toujours conf
ce qui leur a autrefois paru ; car on a sujet alors de juger ou que l’
objet
n’est pas à portée, ou qu’il s’est fait quelque c
’est pas à portée, ou qu’il s’est fait quelque changement soit dans l’
objet
même, soit dans notre organe : en ces occasions o
us ont été donnés pour nous faire absolument juger de la grandeur des
objets
? Qui ne sait que son objet propre & particul
aire absolument juger de la grandeur des objets ? Qui ne sait que son
objet
propre & particulier sont les couleurs ? Il e
un jugement de conjectures touchant la distance & la grandeur des
objets
; mais ce jugement n’est pas plus du sens de la v
ous fait pas juger fort juste de la grandeur & de la distance des
objets
? il me semble que non ; parce qu’en ces occasion
appartient proprement d’appercevoir la grandeur & la distance des
objets
. C’est de quoi l’usage universel peut nous convai
uste la grandeur, en mesurant par son étendue propre la grandeur de l’
objet
auquel elle est appliquée. A moins donc que le ra
par accident au discernement de la distance & de la grandeur des
objets
. Mais à quoi bon citer ici l’exemple de la mouche
citer ici l’exemple de la mouche, dont les petits yeux verroient les
objets
d’une grandeur toute autre que ne feroient les ye
ute grandeur étant relative, ils jugeroient chacun de la grandeur des
objets
sur leur propre étendue, dont ils auroient le sen
étendue, dont ils auroient le sentiment : ils pourroient se dire, cet
objet
est tant de fois plus ou moins étendu que mon cor
l’égard des hommes ; quelque différente impression que l’étendue des
objets
fasse sur leurs yeux, les uns & les autres on
uns & les autres ont une idée également juste de la grandeur des
objets
; parce qu’ils la mesurent chacun de leur côté, a
ils sont continuellement obligés de faire attention à la distance des
objets
; & ils apprennent insensiblement à en juger,
niere dont se fait la vision, prouve bien que la faculté de juger des
objets
que nous voyons, est un art, qu’on apprend par l’
g-tems ni grandeurs, ni distances, ni situations, ni même figures. Un
objet
d’un pouce mis devant son oeil, & qui lui cac
, lui sembloit d’abord être sur ses yeux, & les toucher comme les
objets
du tact touchent la peau. Il ne pouvoit distingue
eint l’usage de la raison, un jugement commun & uniforme, sur des
objets
différens du sentiment intime de leur propre perc
eres vérités qui ne sont pas du premier genre, ne tombant que sur des
objets
hors de nous, elles ne peuvent faire une impressi
e peuvent faire une impression aussi vive sur nous, que celles dont l’
objet
est en nous-mêmes : de sorte que pour nier les pr
avec le secours de l’expérience ; faisant regarder au contredisant un
objet
ordinaire, qui, à proportion de son éloignement,
ersuadés que leurs propres yeux les trompent sur la vraie étendue des
objets
. Ce jugement n’est donc pas un sentiment de la na
uisent de quoi se nourrir & s’entretenir. Le sens littéral a pour
objet
les faits de l’histoire ; l’allégorique, ce que n
nes Sens externes, (Physiol.) organes corporels, sur lequels les
objets
extérieurs causent les différentes especes de sen
pourquoi nous ne jugeons des choses que d’après l’impression que les
objets
font sur eux ; & comme cette impression varie
s lois de la raison. C’est un état violent qui nous entraîne vers son
objet
. Les passions supposent 1°. la représentation de
éorie des passions par leurs effets. L’attention est l’impression des
objets
qui frappent le sensorium commune, au moyen des e
rsqu’il écoutoit), ont mis une barriere qui ôte tout commerce entre l’
objet
choisi & les idées indiscretes qui s’empresse
que c’est que l’imagination. L’imagination est la représentation d’un
objet
absent par des images tracées dans le cerveau. C’
enfance & l’imbécillité succéderent ; le savant ne fut plus qu’un
objet
de pitié ! Thucidide raconte que dans la peste d’
pprouve. La différence de ces deux choses ne se tient que du côté des
objets
. On restraint ordinairement le bon sens aux chose
rement le bon sens aux choses plus sensibles, & le bon goût à des
objets
plus fins & plus relevés. Ainsi le bon goût,
idée, n’est autre chose que le bon sens, raffiné & exercé sur des
objets
délicats & relevés ; & le bon sens n’est
amp; relevés ; & le bon sens n’est que le bon goût, restraint aux
objets
plus sensibles & plus matériels. Le vrai est
straint aux objets plus sensibles & plus matériels. Le vrai est l’
objet
du goût, aussi-bien que le bon ; & l’esprit a
illes : voici sa traduction : les combats qui sont pour les femmes un
objet
d’horreur. Et dans les remarques, p. 12. il dit,
jeunes filles, ajoute-t-il, ne doivent pas moins la redouter pour les
objets
d’une tendresse légitime que la gloire leur enlev
apprendre ce qu’elles doivent faire, lorsque la gloire leur enleve l’
objet
de leur tendresse, en les rangeant sous les drape
relatif qu’à enfans ; il ne l’est pas même à époux, encore moins aux
objets
d’une tendresse légitime. J’ajouterois volontiers
a traduction du pere Sanadon, que les combats sont pour les femmes un
objet
d’horreur, je ne vois que des femmes épouvantées
plus. 2°. Dans l’une & l’autre figure il y a une relation entre l’
objet
dont on veut parler, & celui dont on emprunte
nt on emprunte le nom ; car s’il n’y avoit point de rapport entre ces
objets
, il n’y auroit aucune idée accessoire, & par
par conséquent point de trope : mais la relation qu’il y a entre les
objets
, dans la métonymie, est de telle sorte, que l’obj
il y a entre les objets, dans la métonymie, est de telle sorte, que l’
objet
dont on emprunte le nom, subsiste indépendamment
uteille & le vin : au-lieu que la liaison qui se trouve entre les
objets
, dans la synecdoque, suppose que ces objets forme
n qui se trouve entre les objets, dans la synecdoque, suppose que ces
objets
forment un ensemble, comme le tout & la parti
soi, puisqu’elle soumet au hasard de la destinée et du caractère des
objets
de son choix : enfin, elle inspire le besoin du r
vité de son ami, si l’on croit avoir à s’en plaindre, à la perte de l’
objet
de ses désirs viendra bientôt se joindre le chagr
du secours au plus intime, au plus amer de la douleur. Mais quand cet
objet
unique serait rencontré, la destinée, l’absence n
iens ou ne se maintiennent pas, ou cessent, alors qu’on n’aime plus l’
objet
dont on s’entretenait, on s’aperçoit tout à coup
us réunissait. Si ces deux amis, au contraire, n’ont point de premier
objet
, ils voudront obtenir, l’un de l’autre, cette pré
là l’espoir qui ne trompe jamais. Sans doute, l’homme qui s’est vu l’
objet
de la passion la plus profonde, qui recevait à ch
u’il éprouve ; celui dont l’âme est si agissante pour la félicité des
objets
de sa tendresse, qu’il ne lui reste aucun de ces
ce soit en dehors du sujet, en dehors du moi humain. La création de l’
objet
et du sujet qui, du point de vue métaphysique, es
n que la plus grande part des développements précédents aient eu pour
objet
de faire voir eu cette croyance une illusion, il
e dissociation universelle qui commence avec la division de l’Être en
objet
et en sujet et se propage en une suite indéfinie
indéfinie de subdivisions, l’esprit serait impuissant à saisir aucun
objet
si, par une décision arbitraire et qui ne se just
iomphe de ce pouvoir d’arrêt crée dans l’esprit une fiction : quelque
objet
fragmentaire et que le pouvoir de dissociation po
soudre dès qu’il viendra à l’emporter sur le pouvoir adverse, quelque
objet
fragmentaire est tenu momentanément pour une unit
e, comme stable ce qui est instable, comme immobile ce qui se meut. L’
objet
de cette science en effet s’est en peu de temps e
conséquence inévitable et métaphysique de la distinction de l’être en
objet
et en sujet l’intervention de ces notions de temp
oute sa rigueur le point de vue de Bovarysme dont l’exposition fait l’
objet
de cette étude : car ces notions primordiales, et
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