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1 (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXXe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 193-236
vous laisse ensemble, me dit-il ; mes deux enfants, demain, avant la nuit , vous serez unis pour un jour et séparés le jour
is déjà plus triste, parce que je savais ce que l’ange m’avait dit la nuit , et je le suivis, avec l’autorisation du bargello
ces braves gens. Je ne dormis pas non plus, mais je priai pendant la nuit tout entière pour que mon bon ange et ma patronne
nt, j’avais promis à Hyeronimo de revenir passer avec lui la dernière nuit , sans crainte d’être découverte, puisque je ne de
ge, qu’il éteignit du souffle la lampe, que tout resta plongé dans la nuit . Nous nous assîmes sur le bord de son lit, la mai
mbrassa pour la première fois, sans que je fisse de résistance, et la nuit de nos noces commença par ces mots cachés au fond
du cœur, qu’on ne dit qu’une fois et qu’on se rappelle toute sa vie. Nuit terrible, où toutes nos larmes étaient séchées pa
èrent seulement pas, les braves gens, mais ils se relayèrent toute la nuit derrière la porte du préau, pour dire en pleurant
reflet de la lune qui éclaire la première ou la dernière heure de la nuit . Elle se passa ainsi ; mais enfin nous entendîmes
tête entre mes mains devant l’autel, comme un mourant qui a passé la nuit dans les larmes en pensant à ses péchés. Hélas !
ans les larmes en pensant à ses péchés. Hélas ! je ne pensais qu’à la nuit de larmes que je venais de finir avec Hyeronimo,
dit la tante ; elle était enceinte, la pauvre enfant, enceinte d’une nuit de larmes. Ils se turent tous, et Fior d’Aliza, s
ttre que la pauvre montagnarde eût un asile dans sa maison pendant la nuit pour y recueillir sa misère, en lui permettant d’
es fortunes de leurs charmes, auprès des matelots étrangers. Il était nuit quand j’arrivai à la ville, je me glissai à trave
chiens du couvent, qui sont bons, sont enchaînés le jour et rôdent la nuit pour nous protéger ; on le nettoiera, on le garni
r les chiens, pour qu’ils ne me mordissent pas pendant cette première nuit en voyant une étrangère. Mais l’ordre était super
e ne pas les enchaîner, mais de me les laisser pour compagnie dans la nuit . Cela fut ainsi ; je m’étendis tout habillée sur
voir voulu tromper, et je lui promis de ne pas le quitter, excepté la nuit , pour l’aider à porter ses chaînes. Les autres ga
lio que j’avais gagnées pour Hyeronimo et pour eux, et je revenais la nuit , sans peur et sans honte, à Livourne, passer la j
aillante ! Un soir, cependant, le chagrin me saisit tellement dans la nuit , que les douleurs me prirent. La concierge du cou
aphaël, ignorant comment ce fruit d’innocence lui était venu dans une nuit de mort ! Elle le regardait sans cesse comme pour
2 (1857) Cours familier de littérature. IV « XIXe entretien. Littérature légère. Alfred de Musset (suite) » pp. 1-80
sonner son sein nu ! Elle écoute. — Déjà, dressant mille fantômes, La nuit comme un serpent se roule autour des dômes ; Madr
sa clarté faible et pure. —  Nul flambeau, nul témoin que la profonde nuit Qui ne raconte pas les secrets qu’on lui dit. —
Est le lit nuptial, où va ma fiancée S’étendre sous le dais de cette nuit glacée ! Maintenant le hibou tourne autour des fa
os Le manteau bleu des mers, et regarde en silence Passer l’astre des nuits sur leur miroir immense. La sorcière accroupie et
ut une femme tremblante De vieillesse sans doute ou de froid (car la nuit Était froide), qui vint à lui. — Le temps s’enfui
ombres arcades, Les pieds dans la rosée, et son masque à la main, Une nuit de printemps joue avec le matin. Nul bruit ne tro
elot, Avec son pavillon flottant sous son falot. Telle, au sein de la nuit , et par l’onde bercée, Glissait, par le zéphir le
ns à s’ouvrir. A-t-elle pu tomber et se faner si vite, Pour avoir une nuit touché ma main maudite ? Après cette exclamation
le éternelle, succède à ces vers à Ulric Guttinger. C’était, dans la nuit brune, Sur le clocher jauni,       La lune Comme
    Tombant dans ta poitrine, T’épouvantait toi-même en traversant ta nuit . Ah ! frappe-toi le cœur, c’est là qu’est le gén
dépassent en pathétique et en charme ce soupir adressé à l’astre des nuits qu’il a tout à l’heure terni de son ironie dans l
descends sur la verte colline, Triste larme d’argent du manteau de la Nuit , Toi qui regarde au loin le pâtre qui chemine, Ta
s à pas son long troupeau le suit ; Étoile, où t’en vas-tu dans cette nuit immense ? Cherches-tu sur la rive un lit dans les
(Les lèvres des enfants s’ouvrent, comme les roses, Au souffle de la nuit ). — Ses petits bras lassés Avaient dans son panie
es souillées de lie, de vin, de sang, de tout ce qui tache. C’est une nuit de l’Arétin écrite malheureusement par un grand p
son cœur, et pour l’en consoler ! X Rolla s’éveille après une nuit de délices contre nature, car l’amour et l’agonie
ier soupir que poussera la terre, Quand elle tombera dans l’éternelle nuit   Oh ! vous le murmurez dans vos sphères sacrées,
hercher le soleil, son immortel amant. Elle s’est élancée au sein des nuits profondes. Mais une autre l’aimait elle-même ; — 
. C’est une scène de mascarade à la porte d’un bal public pendant une nuit de carnaval. Un jeune homme encore vêtu de son co
dormirai ! XII Il intitula ces poésies d’un nouvel accent les Nuits . C’est la corde grave de sa lyre muette jusque-là
ie ; Elle s’efface et disparaît. La Muse. Poëte, prends ton luth ; la nuit , sur la pelouse, Balance le zéphyr dans son voile
a Muse. Poëte, prends ton luth ; le vin de la jeunesse Fermente cette nuit dans les veines de Dieu. Mon sein est inquiet, la
le premier des modernes, égalent ceux qui éclatent à la fin de cette nuit de mai ? La Muse. Crois-tu donc que je sois com
u vent, Et se frappant le cœur avec un cri sauvage, Il pousse dans la nuit un si funèbre adieu, Que les oiseaux des mers dés
y pend toujours quelque goutte de sang. XIII Et ceux-ci de la Nuit d’août. Il répond à la muse qui lui reproche de n
louse une autre fleur éclore, S’incline sans murmure et tombe avec la nuit  ; Puisque au fond des forêts, sous les toits de
e amaigrie Ruisseler une source impossible à tarir. Et ceux-là de la Nuit d’octobre où le poète s’est souvenu trop amèremen
né ses yeux, Et, doutant de lui-même, interroge les cieux. Partout la nuit est sombre, et la terre enflammée. Il cherche aut
é tout à coup d’une flèche sanglante, Seul, je me suis assis, dans la nuit de mon cœur. Ce n’était pas au bord d’un lac au f
les blafardes lanternes Versaient un jour douteux plus triste que la nuit , Et, suivant au hasard ces feux vagues et ternes,
mmes, Se barbouillaient de lie au fond des cabarets, Tandis que de la nuit les prêtresses infâmes Promenaient çà et là leurs
it échevelée, une torche à la main. Dieu juste ! pleurer seul par une nuit pareille ! Ô mon unique amour, que vous avais-je
ure, Et sentant y saigner un invincible amour ; C’est là, dans cette nuit d’horreur et de détresse, Au milieu des transport
as une seule soirée de sortir de ma chambre très éloignée de là, à la nuit tombante, et d’aller me placer en contemplation,
s de la Seine ou tinter les réverbères des deux quais aux rafales des nuits . Une petite lueur de lampe nocturne qui filtrait
ffert, si ce n’est ton cœur ? Il a poursuivi des feux follets dans la nuit putride des lagunes de Paris, au lieu de suivre d
sur une guitare italienne ou espagnole les tarentelles enivrantes des nuits de Séville ou de Naples, au lieu de rejeter cet i
rne de Chio. J’encadrerais dans le vélin le plus pur et dans l’or tes Nuits , incomparables rivales de celles d’Hervey, de Nov
3 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Essai sur la littérature merveilleuse des noirs. — Chapitre II. Le fond et la forme dans la littérature indigène. »
dersen. Légende de Sire Olaf dans le bal des Elves) et sémites (1.001 nuits et légendes bibliques). — Procédés qui semblent e
e des procédés, en énumérant quelques détails, réminiscences des 1001 Nuits . Contre mon attente, ces ressouvenirs, qui peuven
nant est pratiqué de la même façon dans Le tailleur et le bossu (1001 Nuits ) et dans Le fils adoptif du guinnârou. A citer en
re rompre le silence ; cf. Les 3 sœurs jalouses de leur cadette (1001 Nuits ) et L’orpheline de mère. Les multiples transform
et le meurtre répondant au bienfait. Cf. Codedad et ses frères (1001 Nuits ), divers contes de Grimm et Fatouma Siguinné. La
; cf. Codedad et ses frères. Les sœurs jalouses de leur cadette (1001 Nuits ) et Les 3 femmes du sartyi. (Voir aussi contes de
avélé) : Le cultivateur et son fils. C’est le thème du conte des 1001 Nuits portant ce titre et aussi de la fable : Perrette
hima et les haffritt. C’est le sujet même de l’Odyssée, dont les 1001 Nuits trahissent de multiples réminiscences. Le tapis
a la guinné. Cf. conte du prince Ahmed et de la fée Péri-Banoum (1001 Nuits ). Influence indo-européennes. Ces influence
e weisse Schlange (Grimm). Cf. également l’apologue de début des 1001 Nuits  : L’âne, le bœuf et le cultivateur. Dans tous ces
qui rêvent d’un époux. Cf. Les 2 sŒurs jalouses de leur cadette (1001 Nuits ), Grimm : divers contes et Les trois femmes du sa
ivants : La ronde de lutins 59 empêchant le voyageur attardé dans la nuit de poursuivre son chemin. — Cf. Le chasseur de Ou
t Percinet (Mme d’Aulnoy) Le prince Ahmed et la fée Peri-Banoum (1001 Nuits ), La belle aux cheveux d’or — Le brave petit tail
in Vert etc., de l’Apologue de l’Âne, le bœuf et le cultivateur (1001 Nuits ), de la Mauresque, du Lièvre et le dioula, du Kou
Gow : Kelimabé — Cf. Phèdre, Joseph, les femmes de Camaralzaman (1001 Nuits ). L’énigme donnée à deviner sous peine de mort.
ou Mandigné. Voir aussi l’interrogatoire du cadavre dans Le cheval de nuit et La taloguina. L’indiscrétion punie. Histoires
e ait tiré parti. Rien d’analogue à Circé ou aux magiciennes des 1001 nuits , changeant, d’un geste, les hommes en animaux dan
gam de Grimm est un type achevé et qu’on retrouve aussi dans les 1001 Nuits (Ali-Baba et les 40 voleurs). Pas d’êtres minusc
maux, comme on le voit dans Geneviève de Brabant, Camaral-zaman (1001 nuits ) ou la 2e partie de la Belle au bois dormant (épi
n’en avais trouvé la moindre trace et que les contes des Mille et une Nuits n’en présentaient point d’exemple dans la traduct
ntendre chanter et une traduction des contes inédits des Mille et une Nuits , lue depuis cette époque, m’a convaincu que dans
uss et Grand Clauss d’Andersen. Cf. également Contes inédits des 1001 Nuits (Trébutien). 43. Cf. le Goldesel de Esel streck
b ou de la proximité d’un baobab. 45. Cf. conte des calenders (1001 Nuits ). Le prince qui ne veut pas d’une femme niassée.
rôle de Longue Épine dans la Biche au bois. 53. Cf. également 1001 Nuits . Conte des calenders. 54. Voir aussi Grimm, Die
4 (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVIe entretien. Ossian fils de Fingal, (suite) »
r. XI Ossian pleure Oscar. « Bientôt, dit-il, s’élève dans la nuit un murmure triste et confus semblable au bruit du
se lèvent avec l’aurore, et mes larmes descendent avec la rosée de la nuit . Cher amant, je fleurissais en ta présence comme
s s’écoulent bientôt dans les larmes : il tombe comme la fleur que la nuit a couverte de rosée, et que le soleil du midi vie
reposer, laisse-moi rafraîchir ma tête dans la rosée du ciel, dont la nuit m’a couverte. L’instant qui doit me flétrir est p
r beauté paraissait couverte d’un voile de tristesse : telles dans la nuit s’obscurcissent les étoiles, lorsque leur lumière
ette sombre demeure. Un chêne embrasé ne l’éclairait point pendant la nuit  : on y entendait les mugissements des vents de l’
ées à demi tirées, car jamais encore nous n’avions combattu seuls. La nuit descendit sur l’Océan, les vents se taisaient, la
tique, quand mille ombres irritées rompent ses arbres au milieu de la nuit . Uthal tombe sous mon épée, et les enfants de Ber
pouvez plus troubler le repos du barde, ses yeux s’appesantissent. La nuit sera longue.… Retirez-vous, vents impétueux ! Mai
us revenir de la chasse avec les grâces de la jeunesse. L’ombre de la nuit environne l’amant de Minvane, et le silence habil
x que Fingal avait conquis sur l’étranger. La fête fut préparée et la nuit se passa dans la joie. « Où est Clessamor, dit Fi
rge était comme l’écume des vagues ; ses yeux comme les étoiles de la nuit  : l’aile du corbeau est moins noire que ses cheve
ntenance avait-elle la majesté de la lune, lorsque, dans le calme des nuits , elle glisse d’un nuage à l’autre ? La trouvas-tu
aimable Roscana ; là, le matelot, quand il arrête son navire dans une nuit orageuse, voit son ombre charmante, vêtue du plus
t les mers ; le soir, mon dernier coup d’œil était sur les vagues. La nuit , ma tête s’appuyait sur le rocher ; mais je ne vo
est couché avant le soir pour ne plus se lever. Il me laisse dans une nuit froide, éternelle. Ô Dargo ! pourquoi t’es-tu cou
s sur Morven, j’accompagnerais avec joie mon amant dans son nuage. La nuit dernière, j’ai dormi à ton côté sur la bruyère. N
j’ai dormi à ton côté sur la bruyère. N’y a-t-il point de place cette nuit dans ton linceul ? Oui, je me coucherai près de t
linceul ? Oui, je me coucherai près de toi. Je dormirai encore cette nuit avec toi, mon bien-aimé, mon Dargo… » Nous entend
gues comme les formes des nuages et décolorées comme les ombres de la nuit  ; mais elles sont touchantes et communicatives co
oit couler le sang de son amant, son cher Connal expire ! Le jour, la nuit , elle criait en pleurant : « Ô mon ami ! mon aman
e début des chants de Selma : CHANTS DE SELMA Étoile, compagne de la nuit , dont la tête sort brillante des nuages du coucha
olma, à qui Salgar avait promis de revenir à la fin du jour ; mais la nuit descend autour d’elle : elle se voit abandonnée s
et seule avec sa voix. Écoutons sa tendre complainte : Colma. Il est nuit … je suis délaissée sur cette colline, où se rasse
délaissée. Lève-toi, lune, sors du sein des montagnes. Étoiles de la nuit , paraissez. Quelque lumière bienfaisante ne me gu
chiens haletant autour de lui. Hélas ! il faudra donc que je passe la nuit , abandonnée, sur cette colline ! Le bruit des tor
cher, l’arbre et le ruisseau où tu m’avais promis de revenir avant la nuit . Ah ! mon cher Salgar, où es-tu ? Pour toi j’ai q
jets de ma tendresse, près de la source qui tombe du rocher. Quand la nuit montera sur la colline, je viendrai, sur l’aile d
ressemblais au soleil après l’orage, à la lune dans le silence de la nuit  ; ton âme était calme comme le sein d’un lac lors
lleras-tu pour faire entendre à ton père la douceur de tes chants ? Ô nuit cruelle !… Levez-vous, vents d’automne, levez-vou
ervalles ta face mélancolique et pâlissante. Rappelle à mon âme cette nuit cruelle où j’ai perdu mes enfants, où le brave Ar
ait ses cris redoublés, et son père ne pouvait la secourir ! Toute la nuit , je restai sur le rivage. J’entrevoyais ma fille
vage. J’entrevoyais ma fille à la faible clarté de la lune ; toute la nuit j’entendis ses cris. Le vent soufflait avec fureu
ille qui faisait ton orgueil au milieu de ses compagnes… Depuis cette nuit affreuse, toutes les fois que la tempête descend
5 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — G — Gilkin, Iwan (1858-1924) »
Iwan (1858-1924) [Bibliographie] Stances dorées (1893). — La Nuit (1898). — Le Cerisier fleuri (1899). — Prométhée,
] J.-K. Huysmans Je viens de lire les hymnes infernaux de votre Nuit . Le livre contient vraiment des pièces de premier
s poètes contemporains de langue française. J’ai nommé l’auteur de la Nuit , du Cerisier fleuri, de Prométhée. [Préface aux
e aux Poèmes ingénus, de Fernand Séverin (1899).] Paul Laur La Nuit , d’Iwan Gilkin, est la première partie d’une tril
e de l’Enfer, du Purgatoire et du Paradis ». Et le voilà en route. Sa Nuit  : c’est l’Enfer. Il nous donnera plus tard les de
; le vers est ample, harmonieux, solide. Il y en a de magnifiques… La Nuit est une œuvre faite pour ceux qui voient douloure
6 (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1870 » pp. 321-367
onne. La solitude et la souffrance ! 5 janvier Insomnieux cette nuit , et me retournant dans mon lit, sans pouvoir trou
nd de vin, au-dessous de lui, a vendu trois barriques de vin, dans la nuit d’avant-hier… » * * * — Tous les jours, une parti
e reprends donc ce journal, et l’écris sur des notes jetées, dans mes nuits de larmes, des notes comparables aux cris, avec l
les grandes douleurs physiques se soulagent. * * * À la tombée de la nuit , nous nous promenions, sans nous parler, dans le
scène d’hier soir m’a fait cruellement mal. J’ai eu en moi, toute la nuit , le sombre et concentré désespoir de sa figure, d
je ne pouvais alors le faire lever de cette chaise, où, du matin à la nuit , sans relâche et repoussant le repos, la main à l
ncore au lit. Ce paragraphe, il l’avait composé dans l’insomnie de la nuit . Je ne peux dire la profonde tristesse dans laque
m’a laissé partir avec un air indifférent. J’ai battu le Bois dans la nuit , hachant les herbes et les feuilles à coups de ca
llance d’un jardin des Oliviers. Je suis resté près de lui jusqu’à la nuit , sans avoir le courage de lui parler, sans avoir
ncontré dans le lierre, au-dessus de ma porte de jardin, le nº 13. Nuit de samedi (18 juin) à dimanche Il est deux heu
son intime et inséparable de vingt-deux ans ; dire que ces jours, ces nuits passés toujours ensemble, depuis la mort de notre
nous avions bien raison de la mettre en doute. Continuation de la nuit de samedi à dimanche, 4 heures du matin La mor
respiration stridente qu’il semble tirer du creux de son estomac. Nuit de dimanche (19 juin) à lundi Le profil de Pél
lieu desquels sa tête a disparu, et dont sort le râle. * * * Toute la nuit , ce bruit déchirant d’une respiration qui ressemb
tout moment des plaintes douloureuses et des han plaintifs. Toute la nuit cette poitrine qui bat et soulève le drap… Dieu n
enveloppant sa tête, les lueurs de la bougie allumée sur la table de nuit , et vacillant sous la brise de la nuit, promènent
bougie allumée sur la table de nuit, et vacillant sous la brise de la nuit , promènent encore, çà et là, et par place, comme
à, et par place, comme de la vie sur son visage… C’est bizarre, cette nuit , la première nuit qui suit sa mort, je ne me sens
omme de la vie sur son visage… C’est bizarre, cette nuit, la première nuit qui suit sa mort, je ne me sens pas le désespoir
t mes draps de ses portraits, je suis resté avec son image jusqu’à la nuit . * * * Jeudi 23 juin Ce matin, monté dans
e l’ai souvent aidé à s’habiller et à se déshabiller… Sur la table de nuit a été laissé le volume de Bescherelle, mis sous s
7 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre septième. L’introduction des idées philosophiques et sociales dans la poésie. »
ui reparaît toujours à la fin, enveloppant notre petite lumière de sa nuit . La conscience de notre ignorance, qui est un des
sentiments inspirateurs de la poésie. Ce soir, dans le silence de la nuit , j’entends une petite voix qui sort des rideaux b
r à jamais sans réponse ! Il reprend son rêve, le grand silence de la nuit recommence. Nous aussi, nous disons en vain : pou
ueur de temps, dans leur goutte d’espace, Ils ont leurs jours, leurs nuits , leur destin et leur place, La vie et la pensée y
le cèdre altier, l’herbe me glorifie ;  » J’y chauffe la fourmi, des nuits j’y bois les pleurs,  » Mon rayon s’y parfume en
, dans Jéhovah deux dieux ? » Or l’esprit du Seigneur, qui dans notre nuit plonge, Vit son doute et sourit : et l’emportant
cette poésie ondulante et rythmée comme les flots des grèves par les nuits d’été ; seule la mélancolie, qui naît vite à leur
in de prier pour vivre jusqu’au jour. fait-il dire à sa muse dans la Nuit de mai. A ceux qui depuis cinq mille ans ont dou
un ancien : « Rien ne nous rend plus grand qu’une grande douleur. » ( Nuit de mai.) « Le seul bien qui me reste au monde est
nferme !… Celles-là, décrivant des cercles sans compas, Passèrent une nuit , ne repasseront pas. Ne renfermerait pas le chiff
près d’abandonner pour dire le contraire : vice français. » 88. La Nuit d’octobre. 89. La Nuit de mai. 90. Lettre à La
ire le contraire : vice français. » 88. La Nuit d’octobre. 89. La Nuit de mai. 90. Lettre à Lamartine. 91. Souvenir.
mai. 90. Lettre à Lamartine. 91. Souvenir. 92. Le Saule. 93. La Nuit d’août, p. 63. 94. La Muse dans la Nuit de mai.
ir. 92. Le Saule. 93. La Nuit d’août, p. 63. 94. La Muse dans la Nuit de mai. 95. La Nuit d’octobre. 96. La Nuit d’
. La Nuit d’août, p. 63. 94. La Muse dans la Nuit de mai. 95. La Nuit d’octobre. 96. La Nuit d’octobre. 97. Idylle.
94. La Muse dans la Nuit de mai. 95. La Nuit d’octobre. 96. La Nuit d’octobre. 97. Idylle. 98. La Muse dans la Nu
octobre. 96. La Nuit d’octobre. 97. Idylle. 98. La Muse dans la Nuit de mai. 99. Lettre à M. de Lamartine. 100. L’E
ai. 99. Lettre à M. de Lamartine. 100. L’Espoir en Dieu. 101. La Nuit d’octobre. 102. La Nuit de Décembre. 103. Voy
martine. 100. L’Espoir en Dieu. 101. La Nuit d’octobre. 102. La Nuit de Décembre. 103. Voy, nos Problèmes de l’esthé
8 (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVe entretien. Ossian fils de Fingal »
plus. Ils avaient toutes les teintes du jour, ils eurent celles de la nuit . II Au commencement, un cri de reconnaissan
jour. Homère est la poésie de la lumière, Ossian est la poésie de la nuit . L’un a la clarté et la sérénité de la Grèce, l’a
, lorsque les torrents mugissent le long des échos de Cona, et que la nuit s’assied sur la colline environnée de tous ses nu
ts ; que mon âme se sente soutenue du courage de mes amis, lorsque la nuit du combat s’épaissira autour de mon épée étincela
cime escarpée du Cromla, lorsque le tonnerre gronde et que la sombre nuit a déjà noirci la moitié de la colline ; tels et p
es côtés sont incrustés de pierres brillantes : telle au milieu de la nuit la mer étincelle autour de nos vaisseaux. Le timo
gitées tracent des cercles lumineux qui dorent la face orageuse de la nuit . Des cris affreux se confondent dans les airs. Te
désertes de Cromla, lorsque l’ouragan, chargé des noirs Esprits de la nuit , ravage l’humble bruyère et déracine les arbres.
s yeux inquiets de leurs guerriers suivent leurs mouvements ; mais la nuit dérobe les deux chefs dans ses ombres et finit le
vienne prêter l’oreille au murmure de mes bois, dans l’ombre de cette nuit nébuleuse. Tristes et glacés sont les vents qui f
ix, et redis les exploits des temps passés ; charme la longueur de la nuit par tes chants, et remplis nos âmes d’une douce t
r son beau sein, comme on voit la lune sortir à demi des nuages de la nuit . La harpe est moins douce que sa voix, lorsqu’ell
tu les prendras pour les voiles de ma flotte. Retire-toi, car il est nuit  ; retire-toi, mon amour, les vents de la nuit sif
Retire-toi, car il est nuit ; retire-toi, mon amour, les vents de la nuit sifflent dans ta chevelure ; retire-toi dans le p
prudent Connal : envoie une troupe de tes guerriers observer dans la nuit l’armée de Swaran. Cuchullin, je suis pour la pai
arme sur son bouclier : les guerriers, nommés pour veiller pendant la nuit , se mirent en marche. Le reste de l’armée, couché
Morven. Ô lune ! montre-toi au travers de ton nuage ; éclaire dans la nuit ses blanches voiles sur les flots, et, s’il est q
esquif bondissait sur l’Océan et volait sur l’aile des ouragans. Une nuit , un Esprit sema la discorde parmi les éléments. L
répandent sur les collines, comme les éclats de la foudre pendant la nuit , lorsque la nue crève sur Cona, et qu’on entend d
r gémissements se répétaient de colline en colline, jusqu’à ce que la nuit vînt tout envelopper de ses ombres. Pâles et fris
le paisible sommeil. Fingal va dormir ici au murmure des vents de la nuit . Et toi, ô Agandecca ! si tu es près de ces lieux
vina, m’eût osé dire qu’un jour, aveugle et infirme, je passerais les nuits dans la solitude, eût eu besoin d’avoir une cotte
li ton fils et Fillan ? qu’ils veillaient attentifs aux alarmes de la nuit  ? Nos épées en ont détruit quelques-uns : mais te
nt les guerriers de Loclin sur la plaine de Lena : les fantômes de la nuit jetèrent des cris sinistres, et j’ai vu étinceler
dans mes songes, et réjouir quelquefois mon âme dans le silence de la nuit et du repos. « Fillan, Oscar, et toi, beau Ryno à
par intervalles les espaces du ciel, et les météores volants dans la nuit . Que chaque chef des amis de Fingal choisisse et
geâtre se retirer et descendre lentement derrière un épais nuage ; la nuit amasser ses ombres autour de la montagne, lorsque
er. Ses éclats volent et brillent sur la terre, comme la lune dans la nuit sur l’onde d’un ruisseau. « — Roi de Morven, dit
cor, enfants du roi de Morven ; retournons vers Swaran, et passons la nuit dans les chants. Fillan, Oscar, Ryno, volez sur l
9 (1864) William Shakespeare « Deuxième partie — Livre II. Shakespeare — Son œuvre. Les points culminants »
e au mal. Connaissez-vous rien de plus inutile que du nuisible qui ne nuit pas ? Il y a mieux. Ce nuisible est bon. Dans un
uncan, tuer son hôte, forfait si terrible que du contre-coup, dans la nuit où leur maître est égorgé, les chevaux de Duncan
digestion du genre humain. Maintenant qu’est-ce qu’Othello ? C’est la nuit . Immense figure fatale. La nuit est amoureuse du
enant qu’est-ce qu’Othello ? C’est la nuit. Immense figure fatale. La nuit est amoureuse du jour. La noirceur aime l’aurore.
, jaloux, le héros est vite monstre ! le noir devient nègre. Comme la nuit a vite fait signe à la mort ! À côté d’Othello, q
me la nuit a vite fait signe à la mort ! À côté d’Othello, qui est la nuit , il y a Iago, qui est le mal. Le mal, l’autre for
it, il y a Iago, qui est le mal. Le mal, l’autre forme de l’ombre. La nuit n’est que la nuit du monde ; le mal est la nuit d
ui est le mal. Le mal, l’autre forme de l’ombre. La nuit n’est que la nuit du monde ; le mal est la nuit de l’âme. Quelle ob
forme de l’ombre. La nuit n’est que la nuit du monde ; le mal est la nuit de l’âme. Quelle obscurité que la perfidie et le
le noir. La tromperie se charge de l’éclaircissement qu’il faut à la nuit . La jalousie a le mensonge pour chien d’aveugle.
touffement de la lumière. Sondez cette chose profonde, Othello est la nuit . Et étant la nuit, et voulant tuer, qu’est-ce qu’
umière. Sondez cette chose profonde, Othello est la nuit. Et étant la nuit , et voulant tuer, qu’est-ce qu’il prend pour tuer
pe est une puissance. Et c’est ainsi que Desdemona, épouse de l’homme Nuit , meurt étouffée par l’oreiller, qui a eu le premi
anglais d’alors. C’est ce crépuscule que choisit Shakespeare ; large nuit commode au rêve où cet inventeur à l’aise, met to
les, il marche plié et hagard, comme s’il avait les deux genoux de la nuit sur son dos. Éperdu et immense, il jette aux bour
10 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des recueils poétiques — Dédicace, préface et poème liminaire de « La Légende des siècles » (1859) — La vision d’où est sorti ce livre (1857) »
fiée avec le chef qui la conduit Au moment qu’elle osait escalader la Nuit  ; Ce bloc flottait ainsi qu’un nuage qui roule ;
aboutissant au bagne. Ce vaste mur avait des versants de montagne. Ô nuit  ! Rien ne manquait à l’apparition. Tout s’y trouv
du monde, Allait s’évanouir dans une aube profonde, Et, commencée en nuit , finissait en lueur. Le jour triste y semblait u
’Orestie, avec un fauve bruit, Passait ; en même temps, du côté de la nuit , Noir génie effaré fuyant dans une éclipse, Formi
oute la vision trembla comme une vitre, Et se rompit, tombant dans la nuit en morceaux ; Et quand les deux esprits, comme de
saient sur le passé détruit Des stagnations d’ombre et des flaques de nuit . Ce n’était plus, parmi les brouillards où l’œil
enant que ce livre, traduit Du passé, du tombeau, du gouffre et de la nuit  ? C’est la tradition tombée à la secousse Des rév
11 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Poésies nouvelles de M. Alfred de Musset. (Bibliothèque Charpentier, 1850.) » pp. 294-310
x, ce jeune homme au cœur de cire, comme il l’appelle, avait écrit La  Nuit de mai et La Nuit d’octobre, ces pièces qui reste
au cœur de cire, comme il l’appelle, avait écrit La Nuit de mai et La  Nuit d’octobre, ces pièces qui resteront autant que Le
offmann a vu passer, au son de la musique, Sous un éclair divin de sa nuit fantastique, Admirable portrait qu’il n’a point a
douloureuse harmonie. Les quatre pièces que M. de Musset a intitulées Nuits , sont de petits poèmes composés et médités, qui m
dités, qui marquent la plus haute élévation de son talent lyrique. La Nuit de mai et celle d’octobre sont les premières pour
la poésie, pour l’expression de la passion âpre et nue. Mais les deux Nuits de décembre et d’août sont délicieuses encore, ce
hautes régions et la continuité dans la puissance. Pourtant, dans les Nuits plus terrestres, mais aussi plus humaines, de M. 
mélange. Ces accents sont ceux de la passion pure, et c’est dans ses Nuits de mai et d’octobre qu’il les a surtout exhalés.
pas. Les vers lyriques que M. de Musset a laissé échapper depuis ses Nuits et qu’on vient de recueillir offrent quelques piè
nte à travers ces ombrages. Ton regard tremble encor, belle reine des nuits  ; Mais du sombre horizon déjà tu te dégages,     
vrai que la lumière existe, Et faut-il l’oublier du moment qu’il fait nuit  ? Est-ce bien toi, grande âme immortellement tris
12 (1874) Premiers lundis. Tome I « A. de Lamartine : Harmonies poétiques et religieuses — I »
e, pour chaque saison, pour chaque solennité de la vie. L’hymne de la nuit , celle du matin et du soir, celle de l’Enfant au
e, il rayonne : Élevez-vous, voix de mon âme, Avec l’aurore, avec la nuit  ! Élancez-vous comme la flamme, Répandez-vous com
, Sans nous enfler d’orgueil et sans crier ténèbres Aux enfants de la nuit . Mais enfin il y a souvent des heures funèbres ;
é inférieur, l’âme encore faible et tout éblouie de son passage de la nuit au jour, ne sait plus, pendant quelque temps, dis
et revient sans cesse, comme une colombe blessée, comme un oiseau de nuit , comme les hirondelles aux approches des tempêtes
secrète qui lui dit : « Puisque l’ombre redouble, que le froid de la nuit se fait sentir, et que tu as marché tout te jour,
sait si cette ombre où pâlit ta doctrine Est une décadence ou quelque nuit divine, Quelque nuage faux prêt à se déchirer, Où
13 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » p. 366
la Picardie en 1646, mort en 1715. La Traduction des mille & une Nuits , est le fruit de son habileté dans les Langues Or
lume n’entra pour rien, & qui corrigea l’Auteur. Ils allerent une nuit d’hiver frapper à la porte de M. Galland, qui cou
t toujours s’il étoit M. Galland lui-même, Auteur des mille & une Nuits , & celui-ci leur ayant répondu qu’oui : Monsi
ites-nous un de ces beaux Contes que vous savez . Ces mille & une Nuits nous ont attiré un déluge d’autres Contes, qui, p
14 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Essai sur la littérature merveilleuse des noirs. — Chapitre III. Personnages merveilleux des contes indigènes »
e feu (V. Le konkoma) se transformer en torche ardente (V. Service de nuit ) ; mais le feu n’est pas leur essence même et ils
e lièvre de Le lièvre et le dioula, le serpent Minimini, le cheval de nuit , le ouârasa le bayéni (Mauvais Gardien) les hyène
a des chances de se tirer indemne du mauvais pas. (Les maîtres de la nuit , Le cabri, etc.). Mœurs et habitudes des Guinné.
épouvanter ceux qui s’aventurent dans son domaine d’obscurité car la nuit appartient au guinné et il interdit l’ombre comme
er le courage des voyageurs (v. Le guinné altéré. — Les maîtres de la nuit . — S.-G. Diêgui, etc.). Le courage le désarme et
ices du guinné lorsque l’on vient à quitter sa maîtresse tard dans la nuit . Il faut que celle-ci attache son pagne de la mai
urs cavaliers contre les guinné (v. à ce sujet le conte de Service de Nuit ). — Enfin il est à noter que la présence d’un chi
noter que la présence d’un chien noir épouvante aussi les êtres de la nuit (v. à ce sujet Les nyama et le cultivateur — Le c
. Lorsqu’ils se sont dépouillés de leur peau pour aller rôder dans la nuit sous une autre forme que leur forme naturelle, il
preuves destinées à révéler le nom de celui-ci. Le conte du Cheval de nuit documentera le lecteur sur ce point. Il y est pro
t Virgile en parlent ainsi que Théocrite. (V. Contes inédits des 1001 nuits , op. cit. Notes du Tome II p. 323). Comme végétau
cit.). 85. Cf. les korrigans bretons. 86. Contes inédits des 1001 Nuits (De Hammer Tome II, p. 169, Hist. de Seïfol Molou
15 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — C — Croisset, Francis de (1877-1937) »
Croisset, Francis de (1877-1937) [Bibliographie] Les Nuits de quinze ans, avec une préface d’Octave Mirbeau
ille coupée, pièce (1900). OPINIONS. Octave Mirbeau Si vos Nuits ne sont pas encore un chef-d’œuvre, elles en donn
négations et blasphèmes, tout cela si candide !… [Lettre-préface aux Nuits de quinze ans (1898).] Fernand Séverin Je r
and Séverin Je regrette cependant, pour ma part, que ce livre (Les Nuits de quinze ans) où la volupté charnelle parle seul
16 (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLIe entretien. Molière et Shakespeare »
te mise en scène de clair de lune, devenue fameuse par le Songe d’une nuit d’été, sans se douter que c’est là une sinistre i
, les âmes souffrent, le nuage erre, il fait chaud, il fait froid, la nuit tombe, le temps passe, les forêts et les foules p
occupées à épier le moment de nuire au genre humain. — Viens, épaisse nuit  ; enveloppe-toi des plus noires fumées de l’enfer
 : c’est moi que vous chargerez de dépêcher le grand ouvrage de cette nuit , après lequel nos nuits et nos jours ne reconnaît
hargerez de dépêcher le grand ouvrage de cette nuit, après lequel nos nuits et nos jours ne reconnaîtront plus d’autre règle
on avant nous. Belle et noble lady, nous serons votre hôte pour cette nuit . LADY MACBETH. Vos serviteurs ne se regarderont j
frappe.) — Écoutez : on frappe encore plus fort. Prenez votre robe de nuit , de crainte que nous n’ayons occasion de paraître
lût au ciel vraiment que tu le pusses ! (Ils sortent.) VIII La nuit a été bien étrange, dit le portier du château d’I
a été bien étrange, dit le portier du château d’Inverness. LENOX. La nuit a été bien étrange ! Dans le lieu où nous couchio
sein de ces temps désastreux. L’oiseau des ténèbres a poussé toute la nuit des cris aigus ; quelques-uns prétendent que la t
e la terre, saisie de fièvre, a tremblé. MACBETH. Ç’a été une cruelle nuit  ! LENOX. Ma mémoire n’est pas assez ancienne pour
tion de ces terribles songes qui viennent nous bouleverser toutes les nuits  ! Il vaudrait mieux être avec le mort que, pour a
on murmure assoupissant, le bourdon qui appelle les bâillements de la nuit , on aura consommé une action importante et terrib
ma chère poule, jusqu’à ce que tu applaudisses à l’action. — Viens, ô nuit , apportant ton bandeau : couvre l’œil sensible du
mmencent à languir et à s’assoupir, tandis que les noirs agents de la nuit se lèvent pour saisir leur proie. — Tu es étonnée
IER ASSASSIN. Tenons-nous prêts. BANQUO. Il tombera de la pluie cette nuit . PREMIER ASSASSIN. Qu’elle tombe ! (Il attaque Ba
z tous ensemble. LENOX. Nous souhaitons à votre majesté une meilleure nuit et une meilleure santé. LADY MACBETH. Bonne et he
eilleure nuit et une meilleure santé. LADY MACBETH. Bonne et heureuse nuit à tous. (Sortent les Seigneurs et leur suite.) MA
n lumière l’homme de sang le mieux caché. — Quelle heure est-il de la nuit  ? LADY MACBETH. À ne savoir qui l’emporte d’elle
17 (1856) Cours familier de littérature. II « XIe entretien. Job lu dans le désert » pp. 329-408
s le dire. IV Je ne suis pas un homme de l’école larmoyante des Nuits d’Young ou des lamentations de Jérémie. Ce parti
t été données à l’homme par la nature comme elle a donné la rosée aux nuits des climats trop chauds pour amollir la dureté d’
sourire, plus d’enchantement dans un soleil, plus de rêverie dans une nuit d’été, plus d’enthousiasme heureux ou pieux dans
le néant sans rêve valait mieux, comme dit encore Job, et périsse la nuit où j’ai rêvé pour la première fois dans les entra
mineux appelé soleil sur un globe ténébreux appelé terre. Ôtez-en les nuits , qui en forment la moitié ; vivre veut donc dire
nnaître ! le doute, cette maladie de l’intelligence ! le doute, cette nuit qui n’est pas dans l’air, mais dans l’œil ! le do
ier qui marche à la tête de leurs troupeaux. Dante est le poète de la nuit et des ténèbres, des apparitions qui hantent l’ob
issé après lui une autre utopie tout aussi funeste (car tout mensonge nuit ) : l’utopie de la perfectibilité continue et indé
ous les tentes, Dormi dans la poussière où Dieu retournait Job. Ni la nuit , au doux bruit des toiles palpitantes.         Rê
n âme Dans la grotte sonore où le barde des rois Sentait, au sein des nuits , l’hymne à la main de flamme         Arracher la
. Le Désert ou l’immatérialité de Dieu. Méditation poétique I Il est nuit … Qui respire ?… Ah ! c’est la longue haleine, La
ont aucun verbe humain n’explique les accents, Mais que tant d’autres nuits sous l’étoile passées M’ont appris, dès l’enfance
à traduire en pensées. Oui, je comprends, ô vent ! ta confidence aux nuits  ; Tu n’as pas de secret pour mon âme, depuis Tes
amant. Hâtons-nous !… replions, après ce léger somme, La tente d’une nuit semblable aux jours de l’homme, Et, sur cet océan
s cités sortir des cités neuves, Dont la vaste ceinture éclate chaque nuit Comme celle d’un sein qui porte un double fruit !
, Suspendre à poids égaux les enfants et la femme ; Voguer jusqu’à la nuit sur ces vagues sans bords, En laissant le coursie
ise !… ………………………………………………………… ………………………………………………………… La lune, cette nuit , visitait le désert ; D’un brouillard sablonneux
e ma gloire apparût à tes yeux ? « Est-ce sur cette terre où dans la nuit tu rampes ? « Terre, dernier degré de ces millier
 Mais le temps soufflera sur ce qu’ils ont rêvé, « Et sur ces sombres nuits mon astre s’est levé. ………………………………………………………… …………
18 (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre ix »
Chapitre ix Une nuit déjà légendaire (noël 1914)‌ Le plus haut momen
ne s’arrêta pas, mais elle fut traversée d’un rayon de paix.‌ Dès la nuit tombante du 24, plus d’un aumônier commença le to
la paille, à côté des malades, pour recevoir leur confession. Dans la nuit il revient avec sa table, son calice, sa chasuble
i une promesse fraternelle, un consentement à toutes les idées. Cette nuit était pleine d’espérance et de réconciliation. Il
ustifièrent. La France comprit l’unité de son cœur. Au cours de cette nuit qui mérite de demeurer comme une cime dans l’hist
19 (1920) La mêlée symboliste. II. 1890-1900 « L’expression de l’amour chez les poètes symbolistes » pp. 57-90
, confesse-t-elle, Je lui dirais : ce n’est pas vous, C’est toute la nuit qui me tente. ……………………………………………… Vous n’êtes qu’u
e tente. ……………………………………………… Vous n’êtes qu’un adolescent ; C’est à la nuit que je dévoile Mon cœur qui fond l’or de mon sang
il : Je repousse le cœur qui m’attend et m’appelle, Et je suis cette nuit amoureuse de moi, De mes yeux sans espoir, de ma
hambre, tandis que le rideau de la fenêtre s’agite aux souffles de la nuit d’été et il s’éprouve alors fortement épris, mais
en de nous libérer d’emblée de l’illusion : Or l’autre, voilé par la nuit des brocatelles. Vit se magnifier un rêve inatten
s la pure délectation sensuelle. Il nous montre pour modèles, dans sa Nuit au Luxembourg, deux amants dont l’unique satisfac
baiser de volonté suprême Nul n’est sage le jour s’il n’est chaste la nuit … Aimez la Chasteté, la plus douce victoire Que C
rps. Lui aussi dénonce « l’énervante et charnelle Aphrodite », « ses nuits de honte », et, se met, touché par la Grâce, à ro
ur, Poussant votre cheval à travers les bois sombres, Les mânes et la nuit vous ont pris votre cœur, Car ce n’est pas en vai
ns. Il échappera au suicide de Nerval, à la folie de Baudelaire, aux nuits de fièvre d’Albert Samain, aux apparitions sinist
, mais il souffre horriblement. S’il arrive à Verlaine de s’égarer la nuit , comme Charles Guérin dans les quartiers déserts
l’Éros aux formes frêles et saintes d’androgyne divin » qui hante les nuits de Tinan ; le Parsifal qu’escorte le bruit triomp
ont pleins atteste leur noble origine. Ils marchent à tâtons dans la nuit , faute d’avoir su identifier la force qui les pou
20 (1890) Journal des Goncourt. Tome IV (1870-1871) « Année 1871 » pp. 180-366
Auteuil ne fait plus partie de Paris. Dimanche 8 janvier Cette nuit , je me demandais, sous mes rideaux, s’il faisait
aises, appuyée sur le bras d’un homme en blouse, qui porte son sac de nuit à la main. On stationne devant la maison du pâtis
lié de faire leur toilette, et quelques-unes se montrant en bonnet de nuit . Sur la petite place, à l’aspect italien, des gam
isé… On mange si mal et l’on dort si peu. Rien ne ressemble plus à ma nuit de chaque jour, depuis le bombardement, qu’à la n
semble plus à ma nuit de chaque jour, depuis le bombardement, qu’à la nuit passée à bord d’un bâtiment, pendant un combat na
en arrière, et je vois le déménagement du dépôt, où un obus de cette nuit a tué huit chevaux, et blessé sept autres, dont i
rg. Saint-Victor, pour un obus tombé place Saint-Sulpice, déserte, la nuit , son logement de la rue de Furstemberg. Renan a é
nt ! » La visite aux quartiers bombardés a remplacé le théâtre. Cette nuit , je passe une partie de la nuit à ma fenêtre, emp
ombardés a remplacé le théâtre. Cette nuit, je passe une partie de la nuit à ma fenêtre, empêché de dormir par la canonnade
par la canonnade et la fusillade autour d’Issy. Dans le silence de la nuit , cela paraissait proche, proche, et, avec l’imagi
t énigmatique… puis tout à coup son évanouissement dans l’ombre et la nuit . Il s’est glissé en moi, alors, comme une croyanc
Fête du roi Guillaume. Le canon m’avait empêché de dormir toute la nuit , et j’étais encore sous mes draps, dans un engour
eures. La même foule qu’avant dîner. Des groupes, tout noirs, dans la nuit sans gaz. Tout ce monde faisant faction devant le
u mort, vous montrant le Maroc comme dans une vision des Mille et Une Nuits . … Le feu a cessé. Je vais faire un tour aux envi
peut-être le premier chapitre. Dimanche 26 février Pourquoi ces nuits tressautantes ? Pourquoi toujours ces douloureux
e France ont la figure voilée de crêpe. Ces femmes de pierre, avec la nuit de leur visage, dans le soleil et le clair jour,
sien, — nous n’en aurons sans doute que demain. Je me glisse, dans la nuit , à Auteuil, où il n’y a pas un vivant dans la rue
molition vengeresse d’un café, resté ouvert aux Prussiens, toutes les nuits de leur occupation. Dimanche 5 mars Sur tou
veillé par le tocsin, le tintement lugubre, que j’ai entendu dans les nuits de juin 1848. La grande lamentation du bourdon de
sait rien. Je pousse au Trocadéro. Là, un monsieur désignant, dans la nuit , trois silhouettes lointaines, me dit que l’un de
st pas un livre que je roule dans ma tête, ma pensée s’amuse, jour et nuit , de la plantation d’un jardin, de la formation d’
je rencontre, me dit négligemment : « Il se pourrait bien que, cette nuit , on fusillât l’archevêque ! » Samedi 10 avril
neau de rocaille, écroulé sur le trottoir. On parle des menaces de la nuit . Nous nous installons dans la cave. On bouche le
scalier. Dimanche 16 avril Contrairement à toute prévision, une nuit tranquille, bien qu’un grand combat d’artillerie
un prêtre. Mais ni porteurs, ni fossoyeurs. On se met en marche à la nuit , le prêtre et les deux femmes portant la bière. U
n jardin, j’en ai assez des obus. Puis j’ai besoin de quelques bonnes nuits , de nuits où je puisse dormir, et le coucher à la
j’en ai assez des obus. Puis j’ai besoin de quelques bonnes nuits, de nuits où je puisse dormir, et le coucher à la cave est
on rencontre des gens, hommes et femmes, portant à la main le sac de nuit , le sac de voyage, le petit paquet, avec lequel i
n beau temps pour retourner en France. » Le prince avait reçu dans la nuit une dépêche, lui apprenant la déclaration de guer
ince, sur sa perspicacité de Cassandre, et il nous parle de toute une nuit , passée à l’ambassade de Londres, pendant laquell
t si je ne pourrais pas corrompre un gardien, pour y venir coucher la nuit , dans le cas où la réquisition militaire ou l’ini
’apparence des somnambules, faisant des actions dans le sommeil et la nuit . Il y en a qui portent sur eux la résignation du
e cet homme fort et fermé, produit par la beauté et la grandeur de la nuit . Récit très passionné, très sensuel, très matérie
primitive de la femme. Intercaler là-dedans le souvenir angélique de nuits d’amour, passées à l’hôtel de Flandres, à Bruxell
gélique de nuits d’amour, passées à l’hôtel de Flandres, à Bruxelles, nuits semblant bercées par l’orgue de l’église mitoyenn
nies qui vont en relever d’autres, ainsi que cela se passe toutes les nuits . Allons, c’est un effet de mon imagination. Je me
un lit. Je me jette dessus tout habillé. Sous les fenêtres, toute la nuit , les voix des gardes nationaux ivres, jetant, à c
ty s’affaisse anxieuse dans un fauteuil. Et moi j’ai une partie de la nuit , dans l’oreille, la plainte déchirante d’un solda
emps en temps, je vais regarder, par les fenêtres du boulevard, cette nuit noire de Paris, sans une lueur de gaz dans les ru
tout petit obus, l’un des derniers tirés par les Versaillais, dans la nuit de dimanche, lorsqu’ils étaient déjà maîtres du P
l’incendie de Paris : un incendie ressemblant, sur l’obscurité de la nuit , à ces gouaches napolitaines d’une éruption du Vé
gringoler, à chaque instant, dans la rue, un secrétaire, une table de nuit . L’entrée de la grande rue d’Auteuil peut rivalis
’Orsay, parle d’une razzia et d’une large exécution faite, pendant la nuit dernière, dans la presqu’île de Gennevilliers. Pa
as l’Angleterre, où il est presque impossible d’obtenir un travail de nuit  : une faculté peut-être due à la supériorité de l
ais jamais revoir — tout seul. Mercredi 19 juillet Toujours des nuits pleines de cauchemars. C’est d’abord sur moi l’ét
nnée de sa maladie. Vendredi 21 juillet Nous pêchons, toute la nuit , avec Grou-Grou et son porte-hotte, deux Mohicans
la contemplation braconnière des choses de la nature. C’est toute la nuit , dans les ténèbres que font les arbres, sous un c
pêche et l’attrait de la contravention. Il y a, dans le noir de cette nuit , un mystère des choses qui vous fait cheminer, co
t C’est particulier comme dans les actes de la vie, que je rêve la nuit , notre fraternité ne s’est pas dissoute ! Il est
ffert de voir un ballot de brochures sur la Révolution. Autrefois, la nuit eût eu de la peine à me chasser de chez lui ; auj
y, souillant ces domiciles historiques de leurs bourgeoises tables de nuit et de leurs bidets égueulés, Quant aux petits app
rdres qui ne travaillent pas, contre les ordres qui ne passent pas la nuit , et même contre les curés, que la sainte fille re
à laquelle elle n’est pas encore accoutumée, et qui lui coûte, chaque nuit , un nouvel effort : c’est le manque de sommeil. E
re à cette grosse femme, d’une voix doucement dolente : « Oh ! chaque nuit que je passe, il faut que je renouvelle mon sacri
re Le vieux Giraud racontait ces jours-ci, à Saint-Gratien, qu’une nuit , un chiffonnier vint s’asseoir à côté de lui. La
21 (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre ii »
agnons chaque jour décimés, dans un horizon morne où leurs yeux fixés nuit et jour ne voient pas flotter un drapeau, pas mêm
ous-lieutenant André Cornet-Auquier, qui écrit à sa famille : « Cette nuit , je suis de service dans mes tranchées. Une nuit
sa famille : « Cette nuit, je suis de service dans mes tranchées. Une nuit superbe, avec de la lune. Ah ! qu’il y fera bon p
es classes et chez les petits officiers, remplissent les jours et les nuits . Rien d’un être ne peut demeurer caché dans une t
archait à l’attaque le lendemain et devait être troisième vague. A la nuit , tandis qu’on échangeait des adresses de famille
22 (1863) Cours familier de littérature. XV « LXXXIXe entretien. De la littérature de l’âme. Journal intime d’une jeune personne. Mlle de Guérin (2e partie) » pp. 321-384
e n’en avoir aucune en train. En commencer ? Non, c’est trop tard, la nuit est faite pour dormir, à moins qu’on ne soit Phil
tintement des heures dans le lointain et dans la salle prend dans la nuit quelque chose de mystérieux. Je pense aux trappis
qui pleurent, aux morts qui dorment glacés dans leur lit. Oh ! que la nuit fait venir des pensées graves ! » VII Les
u’un délassement, un temps de reste que je te donne quand je puis, la nuit , le matin, à toute heure, car à toute heure on pe
auveur des hommes dans l’âme et dans les yeux de l’humanité ! Il est nuit , mais une de ces nuits lumineuses sur les colline
l’âme et dans les yeux de l’humanité ! Il est nuit, mais une de ces nuits lumineuses sur les collines de Judée ; les discip
Ses rayons, qui attirent et qui enflamment les vapeurs humides de la nuit , forment un nimbe orageux, confus, éclatant, au-d
a rêvé, mais jamais vu, — l’Antinoüs mystique. — Son regard perce la nuit et porte à son Père toutes les supplications de l
rrons et des échaudés de Cordes ; la pauvre fille ! elle est morte la nuit dernière. Je la regrette pour ses qualités, sa fi
taire, et marcher. Oui, le travail, le travail ! occuper le corps qui nuit à l’âme. Je suis demeurée trop tranquille aujourd
evée, si étendue, si jouissante ! On jouit du ciel quand on veut ; la nuit même, de sur mon chevet, j’aperçois, par la fente
sommeil, et je l’aime. La pourrai-je voir à Paris ? Je pense que mes nuits et mes jours seront changés, et je n’y puis pense
, se montrant çà et là sous des touffes d’arbres comme des nymphes de nuit , à la clarté d’un feu d’allumettes que fait Jeann
voudrais pas te quitter, mais de force. Il y aurait de quoi passer la nuit ici à décrire ce qui se voit, s’entend, dans ma d
mbrette, ce qui vient m’y visiter, de petits insectes, noirs comme la nuit , de petits papillons mouchetés, tailladés, volant
23 (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXVIIe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 5-64
a foule, tu nous en serviras quand tu seras rafraîchi ; et puis, à la nuit tombée, tu feras danser la noce chez la mère de l
petits des rossignols sortent du nid tout façonnés à chanter dans les nuits et tout pleins de notes qu’on ne leur a jamais en
pour nous faire cortège ou pour se réjouir, tout le jour et toute la nuit , avec nous passer le jour de la noce à Lucques ch
danse qui me reviendraient en mémoire, pour faire passer gaiement la nuit aux convives, monsieur. Ce n’était pas facile, ca
onsieur ; n’en étais-je pas un exemple ? CLVII Une partie de la nuit se passa pourtant ainsi, moitié à table, moitié e
nnêtement, comme vous avez fait ; le bon Dieu prendra bien soin de la nuit . Je disais cela des lèvres, mais mon idée était b
 ; mon père aveugle et ma tante désespérée tendant leurs bras dans la nuit pour le retenir et ne retenant que son ombre ; de
e décidai plutôt à rouvrir les yeux et à prier et à pleurer, toute la nuit , au pied du lit, le front sur la zampogne et les
a lucarne où il n’entrait plus du dehors que la sombre et silencieuse nuit . Les chouettes seulement s’y battaient les ailes
eh bien ! je leur portais envie ; oui, j’aurais voulu être oiseau de nuit pour pouvoir déployer mes ailes sur ce gouffre et
rigole dans le bassin du rocher, tantôt les fines haleines du vent de nuit qui se tamise, en se coupant sur les lames des jo
CLXVII Je vous laisse à penser, mon père, si je jouai bien cette nuit -là l’air de Fior d’Aliza et d’Hyeronimo (car c’ét
ueillie par une oreille, s’il y avait une oreille ouverte, dans cette nuit et dans ce silence des loges de la prison. De tem
d’homme au fond du silence ; puis, n’entendant rien que le vent de la nuit sifflant dans le gouffre, je menais l’air, de rep
e ma réflexion : elle était toute à son émotion désespérée pendant la nuit de silence qui lui avait duré un siècle. — Anéant
24 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Dominique par M. Eugène Fromentin »
irer au fur et à mesure : « Onze heures. — J’achève, en regardant la nuit , cette première veillée de bivouac. L’air n’est p
arabe qui se forme peu à peu aux feux du bivouac ; cette peinture de nuit qui commence par ces mots : « Ce n’était pas du D
après une journée de marche dans la première plaine du sud, après une nuit passée au plus triste bivouac, au bord d’un marai
pays pâle, ce soleil pâle, à écouter ce vent si doux et si triste. La nuit qui tombait n’augmenta ni la solitude, ni l’aband
e m’ériger en juge. C’est ainsi encore qu’en plein désert, durant une nuit caniculaire, il dira : « L’heure était si belle,
, durant une nuit caniculaire, il dira : « L’heure était si belle, la nuit si tranquille, un si calmant éclat descendait des
a silentia noctis…, le dur éclat des étoiles, l’austère silence de la nuit . On sait le per amica silentia lunæ de Virgile. I
nt cette lumière est intense… Elle se retire insensiblement devant la nuit qui s’approche, sans avoir été précédée d’aucune
à la dernière minute du jour, le Sahara demeure en pleine lumière. La nuit vient ici comme un évanouissement. » Mais enfin
tour. Peu après, on vient la relever, car ce poste n’est gardé que la nuit . A cette heure-là, le pays tout entier est rose,
monter des sables. La retraite sonne, comme ailleurs à l’entrée de la nuit  ; c’est midi qui commence : « A cette heure-là,
25 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Contes — XVIII. La bague aux souhaits »
auras demandé à Dieu. » Le Maure rentre dans son village. Pendant la nuit il a ôté sa bague et l’a posée à terre, selon les
i restait plus qu’un coup de fusil à tirer. La guinnârou est venue la nuit pendant qu’il dormait. Elle appelle le chat et le
fait rien ! vous entrerez quand même. La femme d’Ahmed va faire cette nuit ce qu’elle n’a pas encore fait depuis l’enlèvemen
valée et ce que la guinnârou leur a prescrit. Ahmed attend jusqu’à la nuit . Il retire alors la bague de son doigt et formule
er à la place où la guinnârou l’avait tout d’abord déposé. Pendant la nuit , la femme d’Ahmed cherche le kélé pour ce que l’o
26 (1893) Alfred de Musset
en faire autant, quoi qu’il puisse leur en coûter. L’âme du poète des Nuits est reliée par des fils, si nombreux et si forts
ence naturelle et chaude. C’est à ces dernières que se rattachent les Nuits et toute la partie brûlante et passionnée de l’œu
endant un moment difficile quand l’écolier découvrit les Mille et une Nuits et la Bibliothèque bleue. Sa petite tête en tourn
Alfred de Musset. Il avait sept ans lorsqu’il dévora les Mille et une Nuits . La même année, il fit avec les siens un long séj
s, et il y recevait les visites, encore furtives, rappelées dans « La Nuit d’août » : LA MUSE. Pauvre enfant ! nos amours n
y a pas eu défection, il n’y a eu que malentendu. Le futur auteur des Nuits leur était si peu acquis corps et âme, ainsi qu’i
d’une sensualité très raffinée et très délicate : Qui ne sait que la nuit a des puissances telles, Que les femmes y sont, c
? Ma sœur est une enfant — et je ne le suis plus. NINON. Ô fleurs des nuits d’été, magnifique nature ! Ô plantes ! ô rameaux,
lle m’aimait et qu’elle me pardonnait… Ces élans du cœur duraient des nuits entières, pendant lesquelles je ne cessais de par
re. La raison est pleinement revenue et le calme est parfait. Mais la nuit dernière a été horrible. Six heures d’une frénési
on amour pour moi, et qu’il te jura de me rendre heureuse. Oh ! cette nuit d’enthousiasme où, malgré nous, tu joignis nos ma
il la possédait, et pour l’avoir fait beaucoup souffrir. Il pleure la nuit dans ses chambres d’auberge, et il est néanmoins
s : « Pourquoi, moi qui aurais donné tout mon sang pour te donner une nuit de repos et de calme, suis-je devenue pour toi un
oreiller de larmes. J’entends ta voix m’appeler dans le silence de la nuit . Qui est-ce qui m’appellera à présent ? Qui est-c
compagne bien chère, la pâle et douce mélancolie. Ce matin, après une nuit tranquille, je l’ai trouvée au chevet de mon lit
e plus son amour avec l’ardeur de passion qui fait de ces lettres des Nuits en prose. Elle se laisse fléchir et pardonne. Mus
sans colère… » (À Mme d’Agoult, 25 mai 1836.) Deux ans plus tard, Les Nuits ont paru. Les amis n’ont pas cessé d’exciter les
mé, mais parce qu’ils avaient beaucoup souffert. Chapitre V. « Les Nuits  » La vie reprit son cours. « Je crus d’abord,
Preux en lui ; il y en eut toujours, sans quoi nous n’aurions pas Les Nuits , qui n’ont assurément pas été écrites par Mardoch
), les premiers vers qu’il écrivit après le voyage d’Italie furent la Nuit de Mai (Revue des Deux Mondes, 15 juin 1835). Les
a Nuit de Mai (Revue des Deux Mondes, 15 juin 1835). Les trois autres Nuits , la Lettre à Lamartine, les Stances à la Malibran
que correspondit un débordement de romantisme dans le sentiment. « La Nuit de mai » fut écrite en deux nuits et un jour, au
e romantisme dans le sentiment. « La Nuit de mai » fut écrite en deux nuits et un jour, au printemps de 1835, quelques semain
morale, et l’appui s’était brisé, le laissant meurtri et épuisé. « La Nuit de mai » parut le 15 juin dans La Revue des Deux
e qui est sorti de sa plume depuis Namouna. Six mois après, vint « La Nuit de décembre ». Le poète s’était interrompu pour l
squ’aux larmes. Il ne changea pas de sujet en écrivant la seconde des Nuits , quoi qu’en ait dit Paul de Musset, dont c’est ic
eur, dans la mêlée de femmes du monde compromises par son frère. « La Nuit de décembre » faisait la part trop belle à l’héro
logue de la Solitude, qui est gauche, froid, et n’explique rien. « La Nuit de décembre » prendra une vie extraordinaire le j
tions de rêve. Musset s’était souvenu tout le temps, en écrivant « La Nuit de décembre ». Ce qu’on a pris pour une pure fant
t, la pièce est d’une veine poétique moins pure, moins égale, que Les Nuits . À côté de morceaux devenus classiques (« Lorsque
renthèse dans les préoccupations de Musset. Combien vite fermée, « La Nuit d’août » (15 août 1836) est là pour l’attester. M
belles dames et de grisettes. Ce retour vers le passé produisit « La Nuit d’octobre » (15 octobre 1837), la dernière de la
peut faire une femme. Il commence avec assez de calme le récit de la nuit passée à attendre l’infidèle. L’approche de la te
rçois, c’est elle ; Elle entre. — D’où viens-tu ? qu’as-tu fait cette nuit  ? Réponds, que me veux-tu ? qui t’amène à cette h
ne part de son inspiration. Dans le groupe de poèmes que dominent les Nuits , plus rien n’est donné aux influences étrangères.
ré à maintes reprises le plus heureux parti, en particulier dans « La Nuit d’octobre ». La pièce est à relire tout entière,
a rendu avec grandeur, au moyen de deux adjectifs, les splendeurs des nuits d’été et les émotions qu’elles éveillent au plus
u’elles éveillent au plus profond des âmes : Les tièdes voluptés des nuits mélancoliques Sortaient autour de nous du calice
us neuve et la plus hardie possible ». Il fit la bluette appelée « La Nuit vénitienne », qui aurait passé inaperçue dans un
ir. Musset a travaillé une fois pour la scène depuis la chute de « La Nuit vénitienne ». Rachel lui avait demandé une pièce.
Bénis soient donc les sifflets qui accueillirent si brutalement « La Nuit vénitienne ». Ne s’inquiétant plus désormais d’êt
’un bonheur ineffable. LORENZO, s’asseyant sur la fenêtre. « Que la nuit est belle ! que l’air du ciel est pur ! Respire,
mbre de votre vie. Vous passiez le matin sur le seuil de la porte, la nuit j’y revenais pleurer. Quelques mots, tombés de vo
fuble de la bosse et de la perruque du bouffon de la cour, enterré la nuit d’avant, s’introduit au palais… Lira le reste qui
ÉCILE. « Pourquoi ? De quoi aurais-je peur ? Est-ce de vous ou de la nuit  ? VALENTIN. « Pourquoi pas de moi ? qui te rassu
dramatique. Musset n’avait pas perdu son temps lorsqu’il passait les nuits à valser — pas toujours en mesure, m’affirme une
se hâte, dans une sainte ignorance du danger, au rendez-vous donné la nuit , dans les bois, par l’homme, inconnu la veille, q
novembre, etc. On en est venu à jouer l’injouable : Fantasio, et Les Nuits . L’une des causes de ce prodigieux succès fut que
ils sont sur le balcon de Brigitte, contemplant les splendeurs de la nuit  : « Elle était appuyée sur son coude, les yeux au
ment la tête : ses yeux étaient noyés de larmes. » Les promenades de nuit dans la forêt de Fontainebleau sont aussi bien be
d’indifférence qui chagrine et décourage un écrivain, et le poète des Nuits en avait fait la dure expérience. Il y avait touj
és de la sincérité des sentiments. À la question de la Muse dans « La Nuit d’août » : De ton cœur ou de toi lequel est le p
mille enviable. Le Musset des bons jours, des grands jours, celui des Nuits , pouvait apporter l’inspiration ; il pouvait allu
27 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre huitième. L’introduction des idées philosophiques et sociales dans la poésie (suite). Victor Hugo »
dans le ciel lumineux et dans le ciel obscur, dans le jour et dans la nuit . Il a senti « l’horreur profonde des choses », L
ernelle       Dans l’éternelle obscurité. Ainsi, de toutes parts, la nuit nous enveloppe et telle est l’immensité de l’inco
   … L’infini semble à peine Pouvoir contenir l’inconnu. Toujours la nuit  ! jamais l’azur ! jamais l’aurore ! Nous marchons
’emporte sur le reste, ce qui semble faire le fond, c’est l’ombre, la nuit , tandis que la lumière et le jour semblent des ac
faible distance ; entre les astres, dans la grande étendue, règne la nuit . Victor Hugo revient souvent sur cette idée que l
due, règne la nuit. Victor Hugo revient souvent sur cette idée que la nuit , loin d’être un état accidentel et passager dans
urée comme dans l’espace, n’est qu’une proximité d’étoile. » Et cette nuit semée de rares lueurs est le symbole sensible du
cible horreur. L’ombre en étouffe plus que le jour n’en anime123. La nuit , c’est l’ignorance, le mal, la matière, tout ce q
ux bouts s’en vont bien loin des mains humaines, Perdus, l’un dans la nuit , et l’autre dans le jour ? . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . L’univers met sur toi, dans l’espace vermeil, La nuit , ce va-et-vient mystérieux et sombre De flambeaux
arce que la formule vraie du ciel n’est pas pour lui le jour, mais la nuit  : la sérénité apparente des deux, c’est au fond l
ans bornes : … l’obscurité formidable Du ciel serein. Le mal est la nuit qui enveloppe encore le jour, et d’où le grand jo
les Contemplations : L’immensité dit : « Mort ! » L’éternité dit : «  Nuit  ! » ……………………………………………. Tout semble le chevet d’un
et s’égale même à l’univers, « au prodige nocturne universel », à la nuit sans limites que nous appelons le monde. Par cela
Elle sort des noirceurs, elle éclate aux sommets ; La haine est de la nuit , l’ombre est de la colère ; Elle fait cette chose
e dans les Misérables par une grande image. Jean Valjean fuit dans la nuit devant les policiers ; il donne la main à la peti
âme » : « Es-tu la mort, lui dis-je, ou bien es-tu la vie ? » Et la nuit augmentait sur mon âme ravie, Et l’ange devint no
te, où « repose l’être insondable » : Tout vit-il ? quelque chose, ô nuit , est-ce quelqu’un166 ? Une fleur souffre-t-elle,
re vivant, Va tantôt en arrière et tantôt en avant ; Qui se mêle à la nuit , sa grande sœur Et funeste, qui contre le jour, n
roit d’être ………………………………………… Puisque l’âme me sert quand l’appétit me nuit , Puisqu’il faut un grand jour sur ma profonde nu
uand l’appétit me nuit, Puisqu’il faut un grand jour sur ma profonde nuit 177. On se rappelle l’éloquente apostrophe au pr
», c’est une allusion à la doctrine propre du poète sur le jour et la nuit , le jour étant aussi obscur en soi que la nuit mê
oète sur le jour et la nuit, le jour étant aussi obscur en soi que la nuit même. Sous les clartés du dehors, ce que le poète
et dérobe. Ce ciel infini, embrasé de lumière, c’est pour l’esprit la nuit même. Ce tabernacle du firmament, c’est le suaire
. Le jour où la misère de tous saisit la richesse de quelques-uns, la nuit se fait, il n’y a plus rien, rien pour personne.
s de subites colères Pleins de mâts frissonnants qui sombrent dans la nuit  ; Des continents couverts de fumée et de bruit. O
s Misérables.) « Un piètre opulent est un contresens… Peut-on toucher nuit et jour à toutes les détresses, à toutes les indi
28 (1863) Cours familier de littérature. XV « LXXXVIIIe entretien. De la littérature de l’âme. Journal intime d’une jeune personne. Mlle de Guérin » pp. 225-319
barrières à claire-voie, étaient sans cesse ouvertes, et permettaient nuit et jour aux passants de monter les degrés de pier
oircies par la fumée et la suie, à chenet unique, qui portait jour et nuit un arbre tout entier, brûlant par un bout, formai
’abord Consolations, l’Imitation, était en permanence sur la table de nuit , comme une fleur séchée et effeuillée dont on a r
s elle. À tout moment, je vois, je sens qu’elle me manque, surtout la nuit où j’ai l’habitude de l’entendre respirer à mon o
t taire autour de nous, qui sera aussi une absence. « Ces idées de la nuit me viennent un peu de celles du jour. On ne parle
allait pas te quitter ! Mais mon chapelet, il faut que je le dise, la nuit est là : j’aime à finir le jour en prières. » L
a voir ; voilà pourquoi j’en fais des mots. « Je ne sais pourquoi, la nuit dernière, je n’ai vu en songe défiler que des cer
ère, je n’ai vu en songe défiler que des cercueils. Je voudrais cette nuit un sommeil moins sombre. Je vais prier Dieu de me
révois d’avance combien nous serons heureux. » XVIII Le 25, la nuit est superbe ; c’est un des événements de cette so
ai regardé plus qu’à l’ordinaire, tant c’était ravissant, cette belle nuit  ! Sans la crainte du rhume, j’y serais encore. Je
es regardais peut-être comme moi. Cela me tiendrait aisément toute la nuit  ; cependant il faut fermer la fenêtre à ce beau d
lus vite nous porter ses douleurs. Une caresse l’a guérie. « Il était nuit . Un coup de marteau se fait entendre, tout le mon
pas la messe de minuit. « Nous y allâmes tous, papa en tête, par une nuit ravissante. Jamais plus beau ciel que celui de mi
el oiseau vole sur ma tête, je l’entends sans presque le voir, il est nuit . Ce n’est pas le temps des oiseaux nocturnes. Voi
entôt ! On dit que je lui ressemble. » Le 8 mars. « J’ai fait cette nuit un grand songe. L’Océan passait sous nos fenêtres
dites-lui qu’il vous ennuie. » Le 23 avril. « Je viens de passer la nuit à t’écrire. Le jour a remplacé la chandelle, ce n
si papa le savait ! » Le 24 avril. « Comme elle a passé vite, cette nuit passée à t’écrire ! l’aurore a paru que je me cro
a lettre te faire du bien ! Elle t’arrivera mardi ; je l’ai écrite la nuit pour la faire jeter à la poste le matin, et gagne
u de ma chambre, à la clarté d’une petite lampe, ma seule compagne de nuit . « Sans le malheur arrivé à Gaillac, j’aurais Mim
29 (1886) Quelques écrivains français. Flaubert, Zola, Hugo, Goncourt, Huysmans, etc. « Victor Hugo » pp. 106-155
la Jacressarde, maison déserte au haut d’une falaise qui ouvre sur la nuit noire deux croisées vides. Cette insistance verba
ant ses commensaux ailés des soubresauts dont l’anime le vent dans la nuit sur une plage, ou d’une considération historique
r luit, Seront comme des mains qui passent Tenant des glaives dans la nuit . La joie sereine des beaux dieux, que les poètes
r Notre chair ténébreuse en rayons se dissoudre Et nos pieds faits de nuit , éclore en ailes d’or ? L’infinité de l’espace e
i, dans les Contemplations, Claire, et ce chef-d’œuvre Pleurs dans la nuit  ; ces pièces énormes, tristes de la farouche iron
n des Rues et des Bois, le printemps, le matin, de jolies filles, les nuits d’été, avec une joie énorme. Son vers musculeux s
tenant comme des îlots au milieu de l’écoulement des fuyards, par la nuit tombante, et sous le feu des canons qui la trouen
res, prennent sous son style un aspect formidablement inquiétant. Une nuit étoilée vue aux heures où tous dorment, le ciel b
iver, L’air sanglote et le vent râle, Et sous l’obscur firmament, La nuit sombre et la mort pâle Le regardent fixement, le
ent fixement, le bois sombre plein de souffles froids où Cosette, la nuit , va pour chercher un seau d’eau, pénètrent d’une
ans les Misérables seuls ces trois admirables épisodes : Choses de la nuit , Foliis ac frondibus, et cette arrivée de Valjean
de la nuit, Foliis ac frondibus, et cette arrivée de Valjean, par une nuit sans lune, dans le jardin du couvent du Picpus, c
la brune, le glas toquant à coups espacés et discords, et cette molle nuit grise où Gwynplaine, dans l’amertume de son cœur,
ts, aucune expérience antagoniste ne s’oppose. Les mots ombre, antre, nuit , pris verbalement et portés à leur plus haute éne
30 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Retté, Adolphe (1863-1930) »
Retté, Adolphe (1863-1930) [Bibliographie] Cloches en la nuit (1889). — Thulé des Brumes (1891). — Paradoxe sur
Poésie (1898). — Œuvres complètes, tome II. Prose (1899). — La Seule Nuit (1899). OPINIONS. Alfred Vallette M. 
olissaient languissamment des chants d’oiselles… Ô gracile unisson de nuit , de lune et d’eau, Vagules mémorant des morts frê
s l’indiquait le titre d’un de ses anciens volumes, sonnaient dans la nuit . Le flamboiement de l’alcool brûlait dans ces tén
cts divers. Depuis l’apparition de son premier recueil, Cloches en la nuit (avril 1889) jusqu’à la réalisation de ses dernie
31 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Note II. Sur l’hallucination progressive avec intégrité de la raison » pp. 396-399
rs. Le malade, qui du reste ne souffrait pas, commença dès la seconde nuit par avoir des rêves plus suivis, plus accentués q
ir des rêves plus suivis, plus accentués que de coutume. La troisième nuit , ne dormant pas, il continuait à voir les images
il en vit apparaître dans sa chambre, étant éveillé, et avant que la nuit fût close. Le surlendemain matin, en s’éveillant,
t où elle se trouvait. — Jusqu’ici, la vue seule était hallucinée. La nuit suivante, l’ouïe se mit de la partie, et, ne dorm
32 (1908) Esquisses et souvenirs pp. 7-341
 ; vite, il faut grimper, dans l’aube grise ou parmi les ombres de la nuit . On s’accoude à la portière : des prés, des fleuv
ssis à une table de café, j’ai fumé des cigarettes assez tard dans la nuit . La paix était au ciel et, dans les rues, la vie
oète Jules B…, fixé là-bas depuis plusieurs années. Ce fut pendant la nuit , heure qui convient à ces vieux quartiers, car, a
sait des cris, en appelant Léonidas. Mais à Salamine, au milieu d’une nuit translucide, tandis que le rythme des vagues batt
’elles valent — je crois que Becque n’était pas un amoureux vrai. Une nuit pourtant que nous descendions en flânant l’avenue
connais. D’antiques platanes l’entourent ; et lorsqu’au milieu de la nuit , elle filtre doucement, je crois entendre Byblis,
u crépuscule ait coloré l’eau de ses teintes successives. Et quand la nuit est close, si la lune brille à l’horizon, je m’ét
outes les duretés que je vous ai dites depuis six mois. J’ai passé la nuit à vous lire. Ô mon enfant, que je suis content de
du cap Malée. Jadis, pendant un voyage, j’ai passé là au milieu de la nuit . Je me tenais à l’écart sur le pont du navire. Co
es de Boccace… Tournons les yeux vers le port où tombe le calme de la nuit . Des mâts inégaux se balancent, la cheminée d’un
et les côtes du Péloponnèse s’évanouissent dans le déclin du jour. La nuit est tombée. J’entends la mer qui gronde contre le
milieu de la victoire… * Nous entrons dans le port de Naples, par une nuit sans lune. Ce ne sont pas à présent ces palpitati
trones aux nez écrasés, aux ventres énormes, président à la vente. La nuit gagne la ville. Des gueuses vont et viennent dans
x me plonger dans mes souvenirs, lorsque je monterai, au milieu de la nuit , l’escalier connu, lorsque je marcherai dans mon
uête !… Qu’un passant, en sa jeune ardeur, écoute ici, par une tendre nuit parfumée, le chant du rossignol, et que cet autre
e ma vie intime. Une sentence prononcée par le chœur fut composée une nuit d’hiver, en traversant un carrefour dont je n’ai
om, tandis que la bise glaçait le poil de ma moustache. C’est par une nuit semblable, le long d’une grille de square, que le
même eût encore parlé. Enfin, au commencement de mars 1895, après une nuit entière consacrée au travail et au doute, lorsque
s leurs cabriolets et prirent congé de nous. Les larges ombres de la nuit étaient descendues depuis longtemps sur la campag
place, et avec quelle promptitude ! à un assombrissement voisin de la nuit . Des grondements coururent dans les nuages et une
rie des moyens rendaient malaisée. Ah ! c’était merveille de le voir nuit et jour sur la brèche, réglant la mise en scène e
s lorsqu’on relit ses stances À la Malibran, quelques passages de ses Nuits ou la sublime plainte du Souvenir, on se dit que
r une pierre ; Aux arbres s’apaise le bruit Des oiseaux, car voici la nuit . Sans vous envier ni vous plaindre, Je regarde le
t embaumé d’un amour qu’un départ soudain avait brisé. Je passais les nuits sous la lampe palladienne à composer les poèmes d
est affreux : il fait passer par le creuset ceux qui m’approchent… La nuit tombe. Novembre, ô automne ! je t’ai toujours aim
ssé vivre ceux qui pouvaient être mon plus beau souvenir. … C’est une nuit de novembre que j’ai songé à cette Enone au clair
ïne de ser Giovanni Boccaccio. Savez-vous que si l’on me trouve cette nuit , à sa porte, percé de coups, je ne l’aurai pas vo
e coke, et c’est tout ce qu’il faut pour écrire des bêtises toute une nuit … Je suis mort. Mais non, cela c’est trop beau, ou
au manteau de frimas. C’est un hiver à faux nez qui nous quitte. Une nuit pourtant, la neige ouata la vaste et déserte aven
jeunai sous des berceaux en fleurs, au son des cloches d’alentour. La nuit , je couchai dans une chambre dont la fenêtre s’ou
re coule Et se déroule Comme un ruban. … Je t’avais désirée toute la nuit , pâle Amphitrite ; je te guettais par la portière
vage Fixé mes pas ! … J’aime le choc des vagues contre le navire, la nuit , sous la pluie, alors que le liquide étendu n’est
u marc de Bourgogne, Ça ne valait pas de l’eau. Je sors et je trouve nuit close. L’ombre des passants devant les rares fenê
 à mon gré — pleine de paille et de fumier, tourne et se perd dans la nuit qui tombe. Une grosse pierre bis tanné, brise et
en rond. Le soleil s’envole. Là-bas presse le pas le vigneron. Une nuit à Bologne Quelles furent, alors, mes pensées
pendant que, seul à la poupe du paquebot, je regardais s’épaissir la nuit sur cette mer Adriatique dont les bruits se confo
x penser toujours à ces petites marchandes de bouquets que je vis une nuit de mon adolescence, dans cette ville où l’antiqui
r carnet) En wagon. Nous roulons furieusement, enveloppés de nuit . Je veille. J’attends anxieux le lever du jour, e
de circonstance : déjà, j’ai senti, plus d’une fois, comme la sombre nuit , que j’ai tant aimée, me pèse à présent. Enfin, l
salubre. La bonne vient fermer les volets et rabattre les rideaux. La nuit prend, lentement, comme dans une toile d’araignée
s notions exactes sur la valeur de la vie. Agay, 8 février. La nuit dernière, le chant d’un coq trop pressé rompit mo
dissertant sur l’Univers. J’allais, l’âme ravie, et bientôt la vaste nuit tendit ses ombres où des oiseaux criaient, en vol
, en face des Tuileries, par un matin de printemps… 2 heures de la nuit . Le vent souffle avec une extrême violence où
cela. Pardigon : belles volutes de la mer qui déferle. Cavalaire : la nuit tombe. Le Dattier : dans le clair-obscur, les sau
et la mer vaporeuse. Une bande de lueur mourante à l’horizon. Il est nuit close quand j’arrive au Lavandou. Le chasseur de
ant, on a cru que ça y était. Je fus témoin de toute l’aventure : une nuit , vers onze heures, nous nous trouvions au bureau
bien cela. Nous sortons, nous longeons la grille du jardin royal. La nuit ôtait claire et fraîche. Nous arrivons en vue de
elles ; on en apercevait ; ils vacillaient dans la brume légère de la nuit . Ce fut une grande angoisse, mais à la fin tout s
Un terrain vague, une table grossière où je m’assieds pour boire. La nuit est avancée. De l’autre côté de la route l’auber
litaire, reine détrônée ! » IV. Hélène ou la Belle Guerrière La nuit descendait lentement sur la ville. Les boutiques,
e jeune fille de dix-sept ans ? J’ai pu la distinguer assez malgré la nuit pour savoir qu’elle était belle avec ses cheveux
semblé qu’elle souriait d’être outragée depuis tant de siècles…   La nuit vint. On fit briller les lumières dans la salle à
ure de se retirer ayant sonné, je demandai la permission de passer la nuit dans le jardin. Je m’étendis sur un banc de pier
es (quelques bouteilles de Saumur mousseux y aidèrent sans doute) une nuit sur la page où l’on lit comment le sensible Cheva
nsi je chantais à Paris, me souvenant de la mer natale, par une belle nuit d’avril. Comme on le voit au second vers, il y av
t, mais je n’ai pas reconnu l’antique voix de Téthys. Enfin, comme la nuit tombait, nous arrivâmes dans le petit port de ***
, rude, occupé par les terribles déesses, filles de la Terre et de la Nuit , les déesses Euménides. Des vieillards, habitants
e poisson — est friand d’un tel mets.   autre complainte   … Il est nuit  ; nous voguons — dans un grand cercle d’eau. — Du
lieu D’un diamant comme un soleil. Je cherche, je ne trouve rien… Ô nuit , o monstre décevant ! À mes pieds, c’est un abîme
qu’ils ont cessé, Les oiseaux de te bercer. Maintenant que c’est la nuit , Que se taisent tous les bruits, Tu pourrais bie
e jour tes fruits, En lys chez toi se changent, Zante, les pleurs des nuits … J’avertis le lecteur que Kalvos n’a pas les pau
ge avec ces mots : « Le Roi vous aime, belle ; il vous ira voir cette nuit  ! » La belle Auréa se désole. Elle va trouver sa
couvertures. — Le Roi viendra ce soir — dit Auréa. À la tombée de la nuit , le roi arrive. Il se couche auprès de la caméris
osez-vous parler ainsi ! N’avons-nous pas dormi tous les deux, cette nuit , sur le même oreiller ? N’ai-je point coupé de me
ve. Le vilain part. Il se fait vêtir d’un froc, et, à la tombée de la nuit , seul, il va frapper à la porte du Château, tandi
33 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Baudouin » pp. 198-202
incre, elle a déjà un genou sur la couche ; elle est en déshabillé de nuit . Elle pleure. Son époux, en robe de chambre, est
autre flambeau à branches ; sur le devant, du même côté, une table de nuit avec des linges. Monsieur Baudouin, faites-moi l
mes qui la tiraillent. Une innocente prolonge sans fin sa toilette de nuit  ; elle tremble, elle s’arrache avec peine des bra
; sa robe de chambre l’emmaillotte, la couleur en est terne. Point de nuit  ; scène de nuit peinte de jour ; la nuit, les omb
mbre l’emmaillotte, la couleur en est terne. Point de nuit ; scène de nuit peinte de jour ; la nuit, les ombres sont fortes,
uleur en est terne. Point de nuit ; scène de nuit peinte de jour ; la nuit , les ombres sont fortes, et par conséquent les cl
34 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Essai sur la littérature merveilleuse des noirs. — Chapitre I. »
les noirs attardent leurs veillées, sinon dans le flou laiteux d’une nuit lunaire, qu’on les entend narrer le plus volontie
ncre peu à peu, feindre soi-même de croire aux êtres mystérieux de la nuit et surtout lui prouver, par des citations d’histo
n, le guinné et le ouarhambâné. Le fils du sérigne. Les maîtres de la nuit . Le chat-guinné de Saint-Louis. L’enterré vif. La
nné. Le milicien et les cabris. Le chasseur de Ouallalane. Service de nuit . Une ronde impressionnante. Hammat et Mandiaye. L
koutôrou. Le feint lépreux. Les ancêtres des Bozo. L’assistante de la nuit de noces. Les ailes dérobées. La case magique du
ts. Les deux intimes. XIII. Contes kouranko (2). Le cheval de nuit . Nancy Mâra. XIV. Contes khassonke. Le dé
Bretagne, par Pitre-Chevalier. W. Coquebert éditeur. Contes des 1001 Nuits , traduits par Galland. Contes inédits des 1001 N
Contes des 1001 Nuits, traduits par Galland. Contes inédits des 1001 Nuits , traduits par de Hammer et Trebutien. Doddey édit
re que cela. Je citerai notamment : La fille d’Aoua Gaye — Service de nuit — Le cabri — Une ronde impressionnante. C’est enc
lui (voir Le konkoma — Le chasseur de Ouallalane — Les maîtres de la nuit , etc.). 2° Le merveilleux ordinaire où jouent leu
35 (1910) Muses d’aujourd’hui. Essai de physiologie poétique
ent l’œuvre poétique de Mme de Noailles : la peur de la mort et de la nuit , et la recherche du bonheur. On verra qu’elle n’é
qui contemplent les merveilleuses couleurs de la vie, s’empliront de nuit . Mais son œuvre lui donne une illusion d’éternité
ser d’être du sang, des yeux, des mains, des hommes Descendre dans la nuit avec un front noirci, Descendre par l’étroite ho
is pas qu’il y eût d’autre ennui Que le souci sacré que nous cause la nuit Comme aux oiseaux, comme aux buissons, comme aux
l’évocation de l’existence de ses aïeules berce son propre rêve : La nuit se parfumait d’astres et de corolles            
ntre ses mains une lampe qui meurt ; Son voile safrané flotte dans la nuit verte, Y laissant le parfum nocturne d’une fleur.
ger qu’ils vivront sans que leur main se touche Et que, pour eux, ces nuits passeront sans baisers ! C’est du Laforgue sans
branchages noirs ; Cadre de mon âme profonde Qui s’apprête à boire la nuit , À l’heure où la lune, sans bruit, Au prochain ar
Puis rien, absolument qu’un parfum qui s’émane De l’onde remuée où la nuit sommeillait. ……………………………………………………………………………………… Ri
de l’été. Cette grange est comme un temple, un refuge. Calme, de la nuit pend au long des noirs chevrons, Plane et traîne
e réel usé ; J’ai dépassé mes sens… enfin divinisé Et m’enfonce en la nuit ouvrant son vaste abîme. Ô nuit, libère-nous… Ho
s… enfin divinisé Et m’enfonce en la nuit ouvrant son vaste abîme. Ô nuit , libère-nous… Hors du cachot charnel, Que, par to
l, Que, par toi, nous flottions comme un parfum d’autel, Ô solennelle nuit … Ô nuit sérénissime. C’est qu’à travers les feui
par toi, nous flottions comme un parfum d’autel, Ô solennelle nuit… Ô nuit sérénissime. C’est qu’à travers les feuillages n
de la Mort est apparue : Puisque je dois mourir, tout me navre et me nuit … Pour un instant, la poétesse se dissocie de la
et le poison. J’ai l’émoi du pilleur devant un butin rare Pendant la nuit de fièvre où ton regard pâlit… L’âme des conquéra
’immortelle, Le velouté du ventre et la rondeur des reins. … Voici la nuit d’amour depuis longtemps promise… Dans l’ombre je
ai dit, à vous qui m’avez couronnée : Qu’importe les demains ?… Cette nuit m’est donnée… Éternelle douceur de la douceur qui
ouceur de la douceur qui fuit ! Nul vent n’emportera l’odeur de cette nuit … Je veux noter encore la tristesse sereine, rési
je regrette… …………………………… Sans hâte et sans effroi, je rentre dans la nuit … Avec tout ce qui glisse, avec tout ce qui fuit.
r. ……… Mon cœur est las enfin des mauvaises amours Des songes de mes nuits et des maux de mes jours ; Mon cœur est vieux aut
s et de l’amour. Son désir la fait défaillir, et elle « tombe sur la nuit , lourde comme une rose ». La poétesse nous dit el
s sans amour, elles revivent les heures pâmées : Souviens-toi de ces nuits que l’on croit éternelles Où, lorsque les amants
rassés, La chair a pris le goût des pétales froissés, De ces étroites nuits qui tiennent tout en elles ; Et des graves instan
Cécile Sauvage a intitulé son livre : Tandis que la Terre tourne. La nuit , lorsque le réseau des étoiles enveloppe la terre
son carcan d’azur ; En surgissant le vent s’étrangle sous la porte La nuit jette au soleil son ténébreux lasso ; Le ciel ser
illeurs, une autre image, plus familière encore, nous représentera la nuit , laissant en fuyant « sa pantoufle lunaire » et l
toi je me veux aussi pure et fermée Qu’une étoile de lait qui sur la nuit descend. Mais voici que dans la dernière partie
……………………………………………………………………………………… Je vois tes bras monter jusqu’à ma nuit obscure Comme pour caresser ce que j’ai d’ignoré.
que instant que le navire qui ramène son amant a jeté l’ancre dans la nuit  ; mais le retour des saisons « a plusieurs fois d
uie ! …………… Il a grandi, guettant le retour des escadres ; Lorsque la nuit d’été bleuissait le rempart, Il a, sans le savoir
ns dansants des peupliers, gestes obscurs, Mains qui vont promener la nuit sur les fontaines, Marronniers aux doigts noirs,
nature : elle les marie aux angoisses d’une sensibilité. Orgues de la nuit , cloches du cœur qui battent aux artères le rythm
36 (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXVIIIe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 65-128
il de sa porte ; un rendez-vous nocturne, indiqué à demi-voix pour la nuit suivante, sur la côte à l’embouchure de l’Arno, f
que suffisants pour le décider à l’évasion : ses fers, limés dans la nuit , tombèrent sans bruit sur la paille ; il scia un
y trouva sa maîtresse et un bon moine qui les maria secrètement ; la nuit suivante, ils se procurèrent un esquif pour les c
it à quelque chose de moi, semblable à la surprise qu’il avait eue la nuit , du haut de la tour, en entendant l’air d’Hyeroni
l’arcade et je jouai doucement, lentement, amoureusement, l’air de la nuit dans la tour, afin qu’il comprît bien que j’étais
x yeux fixes qui me regardaient du fond du cachot, tout au fond de la nuit régnant derrière la seconde grille. C’était lui,
it d’homme dont tu es travestie ? cette zampogne que j’ai entendue la nuit dernière du haut du ciel et qui s’est approchée t
e ma zampogne, dans ma chambre haute au sommet de la tour, pendant la nuit , afin de lui faire connaître, par notre air de la
Nous convînmes ensemble que tel ou tel air de ma zampogne, pendant la nuit , du haut de ma tour, voudrait dire telle ou telle
la zampogne. Je continuai à en jouer tous les soirs et une partie des nuits , pour reporter, par les sons, la pensée d’Hyeroni
ait à découvrir son déguisement ? Où trouverait-elle un gîte pour les nuits , sa nourriture pendant les jours ? Comment, vermi
re de suite sur nos yeux depuis le jour du malheur ; nous n’avions la nuit d’autre bruit dans la cabane que le bruit confus
es de légumes sur leur marché, si elles avaient entendu de jour ou de nuit la zampogne d’un musicien ambulant jouant des air
luer la femme du bargello sur sa porte, et j’ai passé ; mais quand la nuit a été venue, je me suis porté à dessein dans ma s
37 (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLVe entretien. Vie de Michel-Ange (Buonarroti) »
rnellement sur ces sarcophages ; si les deux figures du Jour et de la Nuit , l’une image vivante de la vie, l’autre image, vi
des artistes les plus renommés de la république, prolongeait dans la nuit les entretiens dignes des temps de Périclès, pour
. C’est dans ces salles funèbres que Michel-Ange, enfermé pendant les nuits , étudiait, à la lueur de la lampe des morts, cett
temps ou l’erreur populaire ne lui dérobât sa gloire, et, rentrant la nuit dans la chapelle, il grava son nom en petits cara
emblable à ce vertige de l’âme éprouvé par la pensée, quand, dans une nuit sereine et profonde, on se plonge dans l’infini d
de Julien et de Cosme de Médicis les quatre statues du Jour et de la Nuit , du Crépuscule et de l’Aurore. « Statues, dit Vas
es. La statue incomparable de l’Aurore qui se réveille et celle de la Nuit qui songe en s’assombrissant ont inspiré aux poët
aux poëtes plus d’illusions que la statue du Penseur, que celle de la Nuit ou que celle de l’Aurore. Peu de jours après que
s, on trouva les vers suivants gravés sur le socle de la statue de la Nuit  : La Nuit, que tu contemples dans une si gracieu
a les vers suivants gravés sur le socle de la statue de la Nuit : La Nuit , que tu contemples dans une si gracieuse attitude
rannies qui désolaient sa patrie, répondit, au nom de la statue de la Nuit , à son interlocuteur anonyme, par ces vers qui va
aient le jour, en travertin, en marbre, en porphyre, la pensée de ses nuits . Comme son Moïse, au milieu de tout ce tumulte de
effet d’une fièvre lente qui l’éteignit doucement, comme une lampe de nuit qui s’éteint dans le soleil levant. Il fit approc
ous ce dôme de San Lorenzo, au milieu de ces statues du Jour et de la Nuit , du Crépuscule et de l’Aurore, ses plus divines c
38 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Biographie de Camille Desmoulins, par M. Éd. Fleury. (1850.) » pp. 98-122
in ! » Portant donc la parole pour cette lanterne le lendemain de la nuit du 4 août, au milieu de beaucoup d’éloges décerné
spirituelles ; il y a de la vraie verve. M. de Lally, au milieu de la nuit du 4 août, et tandis que les privilèges croulent
cts votre scrutin sur l’air de Malbroug ! » Dans sa célébration de la nuit du 4 août, Camille entonne une sorte d’hymne où i
par se souvenir de la veillée de Vénus : Haec nox est… C’est cette nuit , Français, devez-vous dire, bien mieux que de cel
ue nous sommes sortis de la misérable servitude d’Égypte. C’est cette nuit qui a exterminé les sangliers, les lapins, et tou
les lapins, et tout le gibier qui dévorait nos récoltes. C’est cette nuit qui a aboli la dîme et le casuel. C’est cette nui
oltes. C’est cette nuit qui a aboli la dîme et le casuel. C’est cette nuit qui a aboli les annates et les dispenses… Le pape
t il continue durant deux pages sur ce ton de noël et de litanie : Ô nuit désastreuse pour la grand-chambre, les greffiers,
lets de chambre, avocats, gens du roi, pour tous les gens de rapine ! Nuit désastreuse pour toutes les sangsues de l’État, l
vêques, abbés, chanoines, abbesses, prieurs et sous-prieurs ! Mais, ô nuit charmante, o vere beata nox, pour mille jeunes re
39 (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « Contes de Noël »
ue cette étrange et douce tristesse— ah ! si douce   survivra à cette nuit , Mais j’éprouve un grand besoin d’être seule… Acc
mour moderne. M. Pierre Loti, Noël à Yokohama. C’est pendant la nuit du 24 au 25 décembre 1887. Loti, son frère Yves e
es, dans une maison de papier. Ils rêvent. Loti pense à ses anciennes nuits de Noël. Telle année, il était, cette nuit-là, av
oti pense à ses anciennes nuits de Noël. Telle année, il était, cette nuit -là, avec la tahïtienne Rarahu ; telle autre, avec
ans ; j’étais étudiant en droit, pas riche », etc… Donc il entre, la nuit de Noël, au bal Bullier. Description brève de ce
40 (1865) Cours familier de littérature. XX « CXVIIIe entretien. Littérature américaine. Une page unique d’histoire naturelle, par Audubon (2e partie) » pp. 161-239
r. Je conclus aussi qu’ils avaient gagné ce bienheureux port, soit de nuit , soit tout à fait à la pointe du jour. Des centai
ons m’ont prouvé, depuis, que cette espèce émigre toujours pendant la nuit . Ne pensant plus qu’à mes petits pèlerins, le len
ouvait frustré dans ce qu’il avait considéré comme un bon marché. Une nuit d’orage, pendant que les éléments se déchaînaient
s la cannaie au centre de laquelle j’avais trouvé son camp. L’une des nuits suivantes, il gagna la résidence où l’on retenait
its suivantes, il gagna la résidence où l’on retenait sa femme, et la nuit d’après il l’emmenait ; puis, l’un après l’autre,
s. Le fugitif semblait avoir bien compris ce proverbe, car pendant la nuit il s’approchait de la plantation de son premier m
Je leur promis de tout mon cœur de les aider. Tous deux passèrent la nuit debout pour veiller sur mon repos ; et moi, je do
mes ibis furent accrochés autour du camp, et, comme un memento de la nuit que j’y avais passée, je fis une entaille à plusi
apper et peut à peine se mouvoir. J’ai lieu de croire que parfois, la nuit , il arrive aux parents de s’envoler et aux jeunes
es des premiers et les cris de reconnaissance des seconds, durant des nuits calmes et sereines. Quand les petits tombent par
heure ou deux avant le coucher du soleil, jusque bien longtemps après nuit close. Jamais ils ne s’engagent dedans qu’ils n’a
je voulus compter combien il en entrerait dans une cheminée avant la nuit . Je me tenais à une fenêtre, à proximité du lieu 
ient alors en route vers le sud, ne s’arrêtant simplement que pour la nuit . Je venais d’arriver à Louisville, dans le Kentuc
nt que faisaient les oiseaux pour s’installer à l’intérieur. Il était nuit noire quand je quittai mon poste, et j’étais conv
eu pour cause leur inquiétude et le désir d’éviter l’orage. Toute la nuit , je ne fis que rêver d’hirondelles, tant j’étais
i m’avaient l’air de s’en aller vers le sud. En septembre, pendant la nuit , je regardai dans l’intérieur : il n’y en restait
oiseaux, comme d’ordinaire, vinrent pour s’abriter à la tombée de la nuit  ; ils s’attroupèrent, passant et repassant devant
41 (1857) Cours familier de littérature. IV « XXIIIe entretien. I. — Une page de mémoires. Comment je suis devenu poète » pp. 365-444
réminiscences de mon pays. J’y entendais le rossignol darder dans la nuit taciturne ces notes tantôt éclatantes, tantôt pla
s rats dans le grenier de mon père, quelques vers au Rossignol de ces nuits d’été à Belley, que je ne me souvenais pas d’avoi
leurs regrets. Ah ! dis-moi de leurs nouvelles, Gris messager de la nuit  ; Sous l’églantier rose ont-elles, Au printemps,
rais par une petite porte secrète dans l’église déjà assombrie par la nuit et à peine éclairée au fond du chœur par la lampe
neuses, mais ce sont des ombres d’une autre vie. Souvent lorsque des nuits l’ombre, que l’on voit croître, De piliers en pil
crète en son temple introduit, Je répands à ses pieds mon âme dans la nuit . Ossian, Ossian ! Lorsque, plus jeune encore, Je
s, exaltés par l’air pur des hauts lieux, Par cette solitude et cette nuit des cieux, Par ces sourds roulements des pins sou
bien ! quand j’ai franchi le seuil du temple sombre, Dont la seconde nuit m’ensevelit dans l’ombre ; Quand je vois s’élever
ire un feu flottant qui luit Scintille comme un œil ouvert sur cette nuit  ; Que la voix du clocher en sons doux s’évapore ;
s plus doux, Au foyer des soleils qui s’approchent de vous : Ainsi la nuit en vain sonne l’heure après l’heure, Et, quand on
        Son duvet reflète L’éclair de son soleil, qu’il porte dans ta nuit  ! III As-tu donc vu là-haut ton Dieu dans le nuag
toutes les saisons, un matin de printemps et un matin d’automne, une nuit semée d’étoiles et une nuit couverte de nuages, d
n de printemps et un matin d’automne, une nuit semée d’étoiles et une nuit couverte de nuages, des prairies émaillées de fle
aussi mélodieuse que l’oiseau. « Lorsque les premiers silences de la nuit et les derniers murmures du jour luttent sur les
sous l’aiguillon du laboureur et hennit sous le frein du guerrier. La nuit , tour à tour charmante ou sinistre, a le rossigno
ûmes pas d’autre entretien tout le reste du jour ; nous en rêvâmes la nuit  ; nous en recherchâmes les mélodies de pensées da
à deux anses Où tu rapportes l’eau du puits pour le gazon ; Quand, la nuit , aux lueurs de la lune, tu danses Sur le toit apl
42 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre quatrième. Du Merveilleux, ou de la Poésie dans ses rapports avec les êtres surnaturels. — Chapitre XI. Suite des machines poétiques. — Songe d’Énée. Songe d’Athalie. »
commençant par les derniers, nous choisirons le songe d’Énée dans la nuit fatale de Troie ; le héros le raconte lui-même à
rêve à Abner et à Mathan : C’étoit pendant l’horreur d’une profonde nuit  ; Ma mère Jésabel devant moi s’est montrée, Comme
omet beaucoup par ce vers : C’étoit pendant l’horreur d’une profonde nuit . Dans Racine il y a concordance, et dans Virgile
’images. La scène annoncée par l’apparition d’Hector, c’est-à-dire la nuit fatale d’un grand peuple et la fondation de l’Emp
43 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Contes — IV. Les ailes dérobées »
cas j’y vais entrer et me cacher dans quelque grenier en attendant la nuit . A ce moment-là je m’échapperai ». — « Je t’en
yébem n’avait pas le cœur satisfait. Elle aspirait à la montagne. Une nuit , pendant que ses enfants et son mari dormaient, e
s : Le voile enlevé). Voir également, contes inédits des Mille et une Nuits  : Histoire de Djamasp et de la reine des serpents
rokh. 139. Le début a un peu l’allure des contes des Mille et une Nuits (Les Hâbé sont « fétichistes »). 140. Guinné (mo
44 (1890) Journal des Goncourt. Tome IV (1870-1871) « Année 1870 » pp. 3-176
des étoiles d’argent, des paquets de ficelle rose, et sur la table de nuit , sont ouverts les Chants de Marie avec la musique
êver de lui ; ma pensée, toute la journée occupée de lui, l’espère la nuit , appelle, sollicite sa douce résurrection dans la
on dans la trompeuse réalité du songe. Mais, j’ai beau l’évoquer, les nuits sont vides de lui, de son souvenir, de son image.
dre une résolution, je ne l’ai plus. 27 juillet J’ai rêvé cette nuit de Jules, pour la première fois. Il était comme j
rtre a été commis, la famille de l’assassiné passe sept jours et sept nuits à remplir de malédictions les entours de la maiso
ffet aujourd’hui ! » Lundi 15 août Huit heures. À l’heure de la nuit tombante, à l’heure de la fumerie et de la format
septembre De la barrière de l’Étoile à Neuilly. Il a plu toute la nuit . Les tentes ont des flaques d’eau dans leurs plis
ans l’engourdissement paresseux de leurs mouvements, le malaise de la nuit froide. Ils ne sont pas tristes, mais ils ont en
le journal. ……………………………………………………………………………………………………… Je repasse cette nuit le long des Tuileries, et je retrouve le spectacl
es et ces escaliers de ville arabe ; par ces rues étranges, et que la nuit fait presque fantastiques. Cet incendie, ces cieu
de cette vision, rapide comme la vapeur, saisissant, au sortir de la nuit d’un tunnel, des lignes de tentes blanches, des c
l’armurier Marquis, et de l’arquebusier, son voisin, il fait presque nuit noire. Dans cette obscurité, quelques promeneurs
acles. Annonces flamboyantes, au-dessous desquelles volettent dans la nuit , pareils à des ailes grises de chauve-souris, les
es. Je continue à marcher en ce gris, qui se fonce et se bleuit de la nuit qui vient, et dans lequel s’allume tout à coup la
…………………………………………………… Jamais Paris n’a eu un mois d’octobre pareil. La nuit claire, semée d’étoiles, est pareille à une nuit
d’octobre pareil. La nuit claire, semée d’étoiles, est pareille à une nuit du Midi. Mardi 4 octobre Le bombardement s’
aîtresse d’officier, emportant dans une valise la cuisine suave d’une nuit d’amour. Nous arrivons au petit pont sur le canal
tés, aux yeux brillants de bohémiennes, imitent, armées d’échalas. La nuit est venue, de petites chauves-souris zigzaguent s
rvait de plafond, de cette ville qui gardait presque le jour, dans la nuit , avec le flamboiement de ses boutiques, de ses ca
, un ciel de sang, une lueur cerise teignant jusqu’au bleu noir de la nuit , un spectacle étrange de la nature, un de ces pro
travers toutes ces choses, ruinées, abandonnées et reflétées, avec la nuit noire, dans les flaques d’eau, si bien qu’à la fi
ter, disant que c’est à la bière qu’il doit son sommeil de toutes les nuits . Jeudi 10 novembre C’est général, comme dan
………………………………………………………………………………………………… Ce soir, dans la sonorité d’une nuit de gelée, s’entend sur tout le rempart, à chaque
, sur celle des autres de l’apoplexie. Vendredi 18 novembre Une nuit de cauchemar passée avec les absents, avec ceux q
comme si un coup de vent s’engouffrait dans la maison, parce que, la nuit , elle me secoue dans mon lit, comme un léger trem
a bride, — bousculades d’entrants et de sortants, déjà vagues dans la nuit qui commence. Et bientôt le noir des deux portes
orte de Boulogne, est toute couverte de mobiles, qui vont y camper la nuit . C’est pittoresque, toute cette multitude bleuâtr
. Il s’est cassé la colonne vertébrale. Lundi 28 novembre Cette nuit je suis réveillé par la canonnade. Je monte dans
ments sonores. Ces grandes voix de la mort au milieu du silence de la nuit  : ça remue… Au bout de quelque temps, des hurleme
e, tout homme dont on espère un renseignement est entouré, et avec la nuit tombante, les groupes deviennent énormes, déborda
et qu’on vient de ramasser sur le champ de bataille, aujourd’hui à la nuit . Dans l’omnibus, j’ai à côté de moi un carabinier
coke, ni bois. Nous allons entrer dans la famine, la congélation, la nuit , et l’avenir semble promettre des souffrances et
u ne sont pas : rien de plus cruel de vivre dans l’obscurité, dans la nuit , dans l’inscience du tragique qui vous menace. Il
oujours eue d’être fixé sur le dessin de ses détails. Il rappelle une nuit , tout entière, passée avec Arago à l’Observatoire
et pour une élection, il faut vingt et un membres. » Je reviens cette nuit de Passy à Auteuil, à pied. Le chemin est tout co
sans regret dans sa froideur poétique. Lundi 12 décembre Cette nuit , il y a eu de la gelée, puis du dégel, puis encor
clarant le métier très bon, sauf une grandissime peur d’être tué. Des nuits insomnieuses, produites par la canonnade continue
omnibus à 9 heures et demie. Je suis obligé de revenir à pied, en une nuit noire, où ne s’élèvent dans le sommeil de mort de
« C’est le premier acte de notre agonie ! » Aux heures avancées de la nuit , quand maintenant on frôle les murailles de Paris
êves et de cauchemars. Depuis que je m’en nourris, c’est une suite de nuits insomnieuses. Cette nuit, à l’approche de l’année
uis que je m’en nourris, c’est une suite de nuits insomnieuses. Cette nuit , à l’approche de l’année 1871, de cette année que
45 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre XVII. »
à une des époques les plus riantes de l’année, à la saison des belles nuits et des aurores matinales, n’ait pas été embellie
es fêtes de Vénus où Pline le Naturaliste commençait à deux heures de nuit sa journée de travail, les temples, les bois sacr
e qui disperse ces ondes de rosée limpide que laisse le souffle de la nuit , larmes radieuses dans leur chute tremblotante. «
enir toi-même, s’il était séant à ta virginité de voir, pendant trois nuits , des confréries en fête courir dans les bocages,
chus ne manque, ni le dieu des poëtes. Ils sont retenus ici. Toute la nuit sera célébrée par des chants. Que Dioné règne dan
46 (1860) Cours familier de littérature. X « LVIIIe entretien » pp. 223-287
uel des lits de douleur, la plus chaude larme qui soit tombée dans la nuit du cœur désespéré et résigné d’un misérable, pour
l’œil, comme un de ces songes qui passent devant notre esprit dans la nuit , et qu’on ne peut chasser de ses yeux après de lo
IV J’ai subi moi-même cet inconvénient de publicité éclose en une nuit , dans ma jeunesse : complétement inconnu la veill
Cette âme de vieillard, qu’on disait de glace, avait brûlé toute une nuit d’un enthousiasme de vingt ans, et ce feu avait é
ié de leur vie était heureuse : portiers le jour, ils étaient rois la nuit . X Je ne m’informai pas même, dans la matin
ant une guirlande fleurie au seuil de la demeure où il avait passé la nuit , et de l’hymne qu’il chantait devant la porte ava
ur sa noire jument, à la tête étoilée, Il allait, en causant, sous la nuit de l’allée, Comme sa sombre vie au fond de l’inco
nt le tour du château pour découvrir la lueur mourante de la lampe de nuit , à travers les vitres, de leur hôte. Ils savent q
poète est debout, et marche à son labeur. L’antre de la sibylle a la nuit du mystère ; La grotte du poète est sombre, nue,
s pieds endormis. L’hôte est bon : je l’ai vu veiller avec tendresse, Nuit et jour, sur son lit un pauvre chien mourant ! À
h ! la fraîcheur de l’aube ! oh ! comme elle réveille Et chasse de la nuit la lourde volupté ! Comme on rouvre son cœur oppr
Quoi qu’il en soit, ses grands yeux, d’un bleu sombre où l’azur et la nuit luttaient, sous de très longs cils, comme l’ombre
47 (1864) William Shakespeare « Première partie — Livre I. Shakespeare — Sa vie »
ui semblent guetter, ces sanglots énormes, ces monstres entrevus, ces nuits de ténèbres coupées de rugissements, ces furies,
sous un pommier resté célèbre dans le pays à cause de ce Songe d’une nuit d’été. Dans cette nuit et dans ce songe où il y a
célèbre dans le pays à cause de ce Songe d’une nuit d’été. Dans cette nuit et dans ce songe où il y avait des garçons et des
rait appeler Londres la Babylone noire. Lugubre le jour, splendide la nuit . Voir Londres est un saisissement. C’est une rume
te mise en scène de clair de lune, devenue fameuse par le Songe d’une nuit d’été, sans se douter que c’est là une sinistre i
s, la Comédie d’erreurs, Tout est bien qui finit bien, le Songe d’une nuit d’été et le Marchand de Venise. En 1599, pendant
nitz et que d’Essex était le bienfaiteur de Bacon, il fit la Douzième nuit ou Ce que vous voudrez. En 1602, pendant que, pou
lshommes de Vérone, la Comédie d’erreurs, le Roi Jean, le Songe d’une nuit d’été, le Marchand de Venise et Tout est bien qui
e pour la première fois en 1593, au théâtre de Henslowe ; la Douzième nuit en 1601, à Middle-Temple-Hall ; Othello en 1602,
48 (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1854 » pp. 59-74
) Toute la journée, nous dépouillons le papier révolutionnaire et, la nuit , nous écrivons notre livre. Point de femmes, poin
de l’irrespect. * * * Mai Fantaisie écrite en chemin de fer, la nuit , en allant à Bordeaux. — Quand au bout, tout au b
ettes, au milieu de mille cabrioles. Ils vont ainsi galopant toute la nuit , et le squelette de Conquiaud après eux, avec son
rai de l’amour dans toute ma vie que de telles bouffées… Je passai la nuit avec cette femme qui me disait en voyant mes rega
urnée. Il me semblait que cette femme devait adorer les singes… Cette nuit , ce fut comme un déshabillé d’âme. Elle me conta
d’un de mes mercredis, causant et buvant avec deux ou trois amis… La nuit finissait, l’aurore se leva à travers les petits
49 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Vernet » pp. 130-167
al de tête ; le père des dieux et des hommes passait les jours et les nuits le front penché sur ses deux mains, et tirant de
s pur, et fait un exercice très-sain. Je soupai d’appétit et j’eus la nuit la plus douce et la plus tranquille. Le lendemain
sont aussi bien ordonnés que le monde, m’ont fait passer une mauvaise nuit … ses bambins étaient à leurs devoirs, et il venai
oiseaux, sentir le charme de la nature ranimée par les vapeurs de la nuit , recevoir le premier parfum des fleurs, des plant
e et plus solennel. Le crépuscule, qui n’est d’abord ni le jour ni la nuit , image de nos faibles pensées, image qui avertit
ndrons, nous, au clair de la lune, et peut-être trouverez-vous que la nuit a aussi sa beauté. — Je n’en doute pas, et je n’a
voilé dont les rayons tremblaient à leur surface ; la vérité de cette nuit , la variété des objets et des scènes qu’on y disc
rité est juste. C’est ainsi que nous avons vu cent fois l’astre de la nuit en percer l’épaisseur ; c’est ainsi que nous avon
r mouvement ? Est-ce ce vaisseau qui passe au devant de l’astre de la nuit et qui le renvoie et l’attache à son immense éloi
environnans, sans détruire l’harmonie ? Est-ce l’effet total de cette nuit  ? Est-ce cette belle masse de lumière qui colore
qu’il dit : que la lumière se fasse, et la lumière est faite ; que la nuit succède au jour et le jour aux ténèbres, et il fa
ite ; que la nuit succède au jour et le jour aux ténèbres, et il fait nuit et il fait jour ; c’est que son imagination aussi
s déplorables, victimes et scènes pathétiques de toute espèce ; jour, nuit , lumières naturelles, artificielles, effets sépar
ais-je ? Un lit trop froid ou trop chaud, une couverture qui tombe la nuit , un oreiller mal mis sur son chevet, un demi-verr
t qui vaille la peine de vous être dit, vous le saurez. J’ai passé la nuit la plus agitée. C’est un état bien singulier que
mandez qu’on vous montre l’amour volant au-dessus du globe pendant la nuit , tenant, secouant son flambeau, et fesant pleuvoi
qui le porte, une rosée de gouttes de feu entremêlées de flèches. La nuit dérobe les formes, donne de l’horreur aux bruits 
ut rien pour émouvoir. La clarté, de quelque manière qu’on l’entende, nuit à l’enthousiasme. Poëtes, parlez sans cesse d’éte
i des oiseaux nocturnes, celui des bêtes féroces en hiver, pendant la nuit , surtout s’il se mêle au murmure des vents, la pl
et d’obscur. Ce sont ces idées accessoires nécessairement liées à la nuit et aux ténèbres qui empêchent de porter la terreu
, frappe plus que la ligne oblique. Adieu, mon ami, bonsoir et bonne nuit , et songez-y bien soit en vous endormant, soit en
50 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre neuvième. Les idées philosophiques et sociales dans la poésie (suite). Les successeurs d’Hugo »
Ils dorment au fond des tombeaux ; Et le soleil se lève encore. Les nuits , plus douces que les jours, Ont enchanté des yeux
fs, nous jugeons par les notres : Qui nous épargne est juste, et nous nuit , criminel. Pour toi qui fais servir chaque être à
cheurs étaient grands : ils se jetaient sans crainte Au travers de la nuit sans guide ni sentier ; Ignorant la prière, ils u
pos du néant divin, qui nous « embaumera d’oubli241 ». Et ce sera la Nuit aveugle, la grande Ombre, Informe dans son vide e
tour, et le ciel entier, avec ses étoiles, s’abîmera dans l’éternelle nuit . Voilà ce que j’ai vu par-delà les années, Moi,
ux, Déroulez sur mon cœur vos tresses parfumées ! Mais tandis que la nuit lugubre étreint les cieux, Debout, se détachant d
rreur enfante sur la ronce Ta victime, Jahvèh ! celui qui fut Qaïn. Ô nuit  ! déchirements enflammés de la nue, Cèdres déraci
orme qui y a soufflé la vie et la forme : Emporté sur les eaux de la Nuit primitive, Au muet tourbillon d’un vain rêve pare
de la vie universelle. Le condor, après avoir attendu la venue de la nuit du haut d’un pic des Cordillères, Baigné d’une l
loigne le moins de la vérité ? Nous ne savons ; mais l’homme, dans sa nuit , à travers ses rêves, a cru saisir une lueur. Ell
es êtres animés eussent des yeux, où pesait sur le monde physique une nuit aussi sombre et aussi lourde que celle qui pèse a
que celle qui pèse aujourd’hui sur le monde moral. Au-dessus de cette nuit pourtant, la lumière planait, mais il n’y avait p
nerait de sa clarté tout ce qu’il y a d’aveugle, et pénétrerait toute nuit , à l’infini ? Qui sait, après tout, si regarder o
à la crème, Et l’on bavarderait comme des étourdis Jusqu’à ce que la nuit descende…                              — Ô Parad
ment A travers l’infini nous parvient seulement Et décore le ciel des nuits illuminées, N’est pas éteint déjà depuis bien des
51 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Mémoires sur la mort de Louis XV »
u’il se couchât de fort bonne heure, il fut plus tourmenté pendant la nuit des douleurs qu’il avait ressenties pendant le jo
se joignirent des maux de reins. Lemonnier284 fut éveillé pendant la nuit  ; il trouva de la fièvre. L’inquiétude et la peur
espérait, comme tout le monde, que la fièvre du roi cesserait dans la nuit , mais que son affaissement lui faisait craindre q
seule, ou avec M. d’Aiguillon. Cependant la fièvre se soutint dans la nuit avec assez de force, il y eut même de l’augmentat
econde saignée à trois heures et demie, et même une troisième dans la nuit , ou dans la journée du lendemain, si la seconde n
r j’acquérais par une conduite assidue pendant sa maladie, et par dix nuits passées auprès de son lit, le droit de reprendre
à rester tard dans la chambre à côté pour voir le commencement de la nuit , quand tout à coup la lumière, approchée du visag
és pour la consultation, et, d’après l’état du roi et le compte de la nuit , ils avaient opiné pour les vésicatoires ; ils av
d il le pourrait, et M. le duc de Bourbon avait suivi son exemple. La nuit du roi, qui avait été mauvaise, fut dite dans Ver
plus encore par M. d’Aumont, de l’état du roi, des inquiétudes de la nuit et de l’opinion générale. Soit qu’il affectât de
52 (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 15 janvier 1887. »
une neige fondue. Jean Ajalbertbp Tristan et Isolde « Viens, Nuit d’amour, ô Nuit, Nuit rédemptrice, ô Mort, Viens
. Jean Ajalbertbp Tristan et Isolde « Viens, Nuit d’amour, ô Nuit , Nuit rédemptrice, ô Mort, Viens nous emporter lo
n Ajalbertbp Tristan et Isolde « Viens, Nuit d’amour, ô Nuit, Nuit rédemptrice, ô Mort, Viens nous emporter loin des
um, Loin des hommes, loin des demain, loin des peut-être !… »   Et la Nuit les serrait dans ses flots harmoniques ; Les sour
des deux ouverts … Et les Amants disaient ; « Que résonnent tes glas, Nuit rédemptrice, ô Mort !… » Mais la Mort ne vint pas
âme au gouffre penchante Les héros morts, les deux déchus, la fin, la nuit — Pour les folles enfants est un jouet qui luit !
e vol sinistre des rafales, Le Palais merveilleux s’écroulait dans la nuit . Pierre Quillardbu Pour la tombe de Richard
53 (1856) Cours familier de littérature. I « Épisode » pp. 475-479
tial s’échangeait sur la nappe, Premier chaînon doré de la chaîne des nuits  ! Psyché, de cette cène où s’éveilla ton âme, T
 : Est-ce une âme ? Est-ce un feu ?… Mais tu ne tremblais pas. Et la nuit s’écoulait dans ces chastes délires, Et l’amour s
nvive sans couronne, Redemander ma place à la table de deuil ; Il est nuit , et j’entends sous les souffles d’automne Le stup
54 (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Deuxième partie. L’évolution des genres — Chapitre II. La poésie lyrique » pp. 81-134
champs immenses, Nous avons labouré devant les granges d’or, Rêvé les nuits d’hiver aux lenteurs des semences, Scruté, les ma
é de la nature. Recueillons-nous au sein de cette immensité. Dans la nuit de cristal où les astres gravitent, Regarde sur l
n châle sur tes épaules grelottantes. Il est doux de s’aimer dans la nuit . Vois le ciel Immense et vois les lys dans les om
ts et chauds reflets du feu, Comme un couchant fondu dans l’éclat des nuits noires. « Il faut bien le reconnaître, cette st
incesses fabuleuses aux yeux doux, les sorcières, les chevaliers, les nuits d’enchantement, les palais de songe, l’Orient mir
la tiédeur du parc, le charme agonisant De l’automne et la paix de la nuit qui descend Lui versent tant de trouble et de mél
t ses yeux Qu’avait clos la langueur exquise de l’automne Voit que la nuit s’est faite autour d’elle, et s’étonne. M. Henr
mes yeux, et rien ne luit Dans ces antres de pourpre, où l’éternelle nuit          Du Sort à jamais se prolonge. Antigone s
ui déployant leur geste avec l’éclair d’un glaive Engouffrent dans la nuit leurs cavaliers d’airain ! Les origines du monde
rifié d’être seul en ces aubes Peuple de dieux l’horreur muette de la Nuit . Pétrone avait dit : Primum in orbe terror feci
voilée de désir aux brumes de ton cœur. Souveraine d’orgueil, dans ma nuit ignorée, J’entends monter vers moi les prières de
té et de la souillure, l’amitié saphique, la douceur de l’exil, de la nuit et du départ, les joies de l’orgueil, la jalousie
eux M’écouter longuement pleurer lorsque tu pleures Ou bien, parmi la nuit , le fracas et le vent, À l’heure où la tempête es
55 (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXIIIe entretien. Poésie lyrique. David (2e partie) » pp. 157-220
tir, et l’élégie reprend : « Je me suis fatigué de gémir ; toutes les nuits je mouille de mes larmes ma couche ! j’en arrose
prophétise l’œuvre de ses mains ! « L’aurore parle à l’aurore, et la nuit enseigne à la nuit ses mystères. « Point de parol
de ses mains ! « L’aurore parle à l’aurore, et la nuit enseigne à la nuit ses mystères. « Point de parole ici-bas et là-hau
 ? « Mon Dieu ! je rugis de douleur le jour et tu ne réponds pas ! La nuit je ne trouve ni repos de corps ni repos d’esprit 
l’abri et la paix ! « Je fuirais loin, bien loin, et j’habiterais la nuit dans les lieux déserts ! « Plus vite que le vent
nées du temps qui a coulé ! « Je me souviens de mes chants pendant la nuit , et je retourne mon cœur pour méditer dans mon es
nt comme le jour d’hier qui a été et comme une faction montée dans la nuit  ! « Tu répands l’humanité comme l’eau ; ils sont,
s ! « Mon âme t’attend, mon Dieu, plus impatiemment que les gardes de nuit , aux portes de la ville, n’attendent le matin ! «
elle ! Le poète. « À celui qui a fait la lune et les étoiles pour les nuits  ! Le chœur. « Car sa miséricorde est éternelle !
que ma main droite m’oublie moi-même ! « Si je pouvais ne plus penser nuit et jour à toi, si je ne te plaçais plus, ô ma Jér
et mourants de ce roseau percé. Je me reportai d’un bond de l’âme aux nuits où le fils d’Isaïe s’asseyait dans la solitude, é
son sang sur les épines, Déchiré ses pieds au buisson ? Collé dans la nuit solitaire Son oreille au pouls de la terre Pour r
56 (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXIIe entretien. La Science ou Le Cosmos, par M. de Humboldt (1re partie). Littérature scientifique » pp. 221-288
iel pur. Humboldt passa souvent, avec son ami, une bonne partie de la nuit sur le pont. Ils y contemplaient les pics volcani
n, qui parfois se dérobait aux yeux, voilée par les brouillards de la nuit surgissant derrière le volcan éclairé par la lune
ux compagnons de Christophe Colomb sur l’île de Guanahani, dans cette nuit remarquable qui précéda la découverte de l’Amériq
s un spectacle plus beau, plus agréable, s’offrit à Humboldt, dans la nuit du 4 au 5 juillet. Sous le seizième degré de lati
auparavant si robuste, si plein de santé, allait recevoir, pendant la nuit , la bénédiction du culte catholique, pour être je
pal de la mission, le couvent de Caripe, où Humboldt passa ces belles nuits de calme et de silence qui, dans ses années de vi
d’un ciel étoile dans ces solitudes.” — Là, quand, à l’approche de la nuit , il jetait les yeux sur la vallée qui bornait l’h
n de me joindre à lui pour aller observer de près, pendant une de ces nuits solennelles, le phénomène du volcan en éruption,
lcan ; il eut la bonté de me l’accorder. Nous partîmes de Naples à la nuit tombante ; nous quittâmes nos voitures à Portici,
antes et les arbres incendiés par l’haleine de feu ; nous passâmes la nuit et la matinée du jour suivant en présence de l’in
cience et l’habile artifice marchant en lui du même pas. C’est ce qui nuit aujourd’hui à sa gloire : elle était trop préparé
ciété, pour n’en sortir que vers minuit. Alors, dans le silence de la nuit , le vieillard, plein d’une vigueur surprenante, r
57 (1891) Journal des Goncourt. Tome V (1872-1877) « Année 1873 » pp. 74-101
ant que l’Intérieur et la Police se morfondaient. 17 mars Cette nuit encore, je l’ai revu, mais il ne m’est donné de l
que nous devions faire : La Fille Élisa, a travaillé, le reste de la nuit , dans l’horrible. Mardi 22 avril À propos d
vous interroge !… ça a des intermittences !… des exclamations ! » La nuit se fait fraîche. La pâleur de François Hugo devie
al. 1er septembre Après une affreuse migraine, je rêvais, cette nuit , que je me trouvais dans un endroit vague et indé
se, la grâce, avec laquelle ces hommes jonglaient, dans le noir de la nuit tombante, avec les méandres du fer, avec les ruba
Cette lumière implacablement blanche de la lune, dans ces premières nuits de novembre, dans cette nuit du jour des Morts, e
blanche de la lune, dans ces premières nuits de novembre, dans cette nuit du jour des Morts, est vraiment spectrale. Il me
pier du journalisme, où nul n’avait mis le nez, à ces journées, à ces nuits de chasse dans l’inconnu sans limites, je nous re
58 (1874) Premiers lundis. Tome II « Poésie — Alexandre Dumas. Mademoiselle de Belle-Isle. »
un de l’autre. Le duc, par suite d’un pari, se trouve tenu d’être, la nuit prochaine, à minuit, dans la chambre à coucher de
romène trop à plaisir l’imagination sur les impossibles erreurs de la nuit . Il part ; le chevalier, sorti de sa cachette, re
llons donc ; sachez (mais ne le dites pas) que je n’ai point passé la nuit ici ; j’ai promis de  ne pas dire où je suis allé
— Vous insistez, vous paraissez douter : Raoul, je suis allée, cette nuit , à la Bastille… Faites que je ne vous ai rien dit
lable dont on lui sait mauvais gré. Sans dire même où elle a passé la nuit , il lui suffisait tout d’abord de protester qu’el
59 (1888) Préfaces et manifestes littéraires « Japonisme » pp. 261-283
e, inexplicable. Et puis le regret de la chose manquée devint dans la nuit un si violent désir de la posséder, que le lendem
rcer autour de son habitation, renvoyait une partie de ses gardes. La nuit de la vengeance était enfin arrivée, et la voici
le que nous la fait voir la suite des planches d’un album. Une froide nuit d’hiver (décembre 1701) à l’heure du bœuf (2 heur
nde s’enivre et dort de fatigue. C’est ainsi qu’il indiqua à Oishi la nuit qu’il fallait choisir pour attaquer. Pendant ce c
ur attaquer. Pendant ce combat, il fut blessé dans les ténèbres de la nuit , et l’on croit que c’est Kobayashi Heihati qui fu
60 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — D — Dierx, Léon (1838-1912) »
à la langueur, leur appétit de nirvâna, leur désir de fusion dans la nuit , qu’y lisent ou que leur prêtent les grandes âmes
fanée des sons. Le poète vit aussi à de plus belles heures passer la Nuit de juin traînant Le somptueux manteau de ses che
lève large et nue sur ce décor de silence velouté. Et cette âme de la nuit est encore une femme aux beautés magnifiques, mai
xemple, en ce superbe cri de guerre : La Soif. Admirable également la Nuit de juin ; des strophes d’amour et de lune merveil
61 (1859) Cours familier de littérature. VII « XLe entretien. Littérature villageoise. Apparition d’un poème épique en Provence » pp. 233-312
a fatigue des yeux sur un livre, je rouvris le livre et je lus. Cette nuit -là je ne dormis pas une minute. Je lus les douze
aient trouver sous les meules de paille un abri contre la pluie et la nuit . « Père, dit Vincent, c’est le nom du fils, appr
guillons la pointe en l’air, revenaient lentement pour souper ; et la nuit sombrissait là-bas sur les marécages. — « Allons 
té, non du toit, mais des bords de la meule de paille, pour passer la nuit . « Et avec son fils, chante le poète, le vannier
montait à ses joues, et son œil noir jetait de douces lueurs dans la nuit . Ce qu’il disait des lèvres, il le gesticulait av
rent comme pour écouter ; souvent les rossignols, souvent l’oiseau de nuit , dans le bois de pins, firent silence. Attentive
st un plaisir d’aller dormir l’hiver, mais à présent, pour dormir, la nuit est trop claire. Écoutons-le, écoutons encore ; j
e hallier, je serai, moi, la lune pleine, qui éclaire les sorciers la nuit . » — « Ô Magali, si tu te fais lune sereine, je
us fantastique et de plus lugubre que ce passage du Rhône pendant une nuit d’orage. Ce sont des stances de Lenora. Ce poète
ec les étoiles pour compagnes, là le pauvre adolescent avait passé la nuit , et l’aube humide et claire, en frappant sur ses
te, se recommande aux bonnes Saintes, et part, comme le vent, dans la nuit qui transit le cœur. « C’était l’heure où les con
le trayeur. Dans l’obscurité, assis sur une pierre, et muet comme la nuit , des mamelles gonflées celui-ci exprimait le bon
aux moments, tout le reste est du Tasse ; la fuite d’Herminie dans la nuit n’est pas si furtive et si accentuée de beaux dét
leurs œuvres leur âme ou leur imagination devant nos yeux pendant des nuits de pensive insomnie sur leurs livres ; nous avons
est pas de l’Occident, il est de l’Orient ; on dirait que, pendant la nuit , une île de l’Archipel, une flottante Délos s’est
62 (1887) Journal des Goncourt. Tome II (1862-1865) « Année 1864 » pp. 173-235
e d’un traître du boulevard ! 2 janvier Il me revenait, l’autre nuit , ne dormant pas, une impression de panorama de ba
leuse, d’un reflet d’alcôve, et le dessous de l’œil tout enveloppé de nuit  : des yeux qui semblent les yeux du Soir. 18 m
mouillée comme dans l’eau, et dans toute cette nature, la paix de la nuit , de la mort. Je reste là jusqu’à onze heures… Le
j’ai rencontré la mariée, dans la cour, portant à la main son vase de nuit , et ne paraissant pas plus gênée de sa nuit que d
ant à la main son vase de nuit, et ne paraissant pas plus gênée de sa nuit que de son pot de chambre. * * * 16 juin S’
ais en voir un, brutal, cynique, sincère. » * * * 18 juin Cette nuit à deux heures du matin, nous sommes dans le LONG
ant une charrette, les yeux ouverts. Elle dort beaucoup le jour et la nuit . Dans la soirée, à la première chandelle qu’elle
ns sa chambre ou cousant dans son lit. Est-elle par hasard dehors, la nuit venue, elle vous dit de cligner des yeux, pour vo
t, chez Planche. Toujours la faim, et les grands volant les pains, la nuit , au moyen de fausses clefs. Et pour toutes visite
du collectionneur s’éveillant, et même souvent, pendant la fièvre des nuits , les longues contemplations de ses insomnies, à l
lui avais jamais vu faire en public. 26 juillet Le ciel, cette nuit , est d’un bleu sourd, qui se perd à l’horizon dan
 Au loin les prairies apparaissant avec le vert incolore, qu’y met la nuit , et tachées des grandes ombres couchées et sommei
une longue incarcération, et qui ne voulut pas se coucher, lorsque la nuit fut venue, ayant la peur de son petit appartement
plein champ, des femmes qu’il fit promener avec lui, une partie de la nuit  ; — puis soudain, sans raison, l’homme se mit à f
ton d’un dessin à la sanguine brûlée, pendant que dans l’ombre de la nuit tombante, de rouge, le ciel devient peu à peu pâl
63 (1861) Cours familier de littérature. XII « LXIXe entretien. Tacite (2e partie) » pp. 105-184
sous sa tête. Après s’être assuré du départ de ses amis, il passa une nuit tranquille, et l’on dit même sans insomnie... « À
embûches cachées avaient fait trébucher Caligula ; les ténèbres de la nuit et une maison de campagne obscure avaient abrité
acrée, qui y mène, il rentre dans son palais. » XX Pendant la nuit , des rixes sanglantes s’élèvent entre les partisa
nt caché le reste du jour dans cette retraite, pouvoir se réfugier la nuit à Terracine, auprès des cohortes et de son frère.
otte. « En ce moment, on l’avait invitée à un long festin afin que la nuit ajoutât encore son ombre au secret du crime. »
omme pour mieux illuminer et convaincre le forfait, lui prêtèrent une nuit resplendissante d’étoiles, et assoupie par le cal
i l’affirment, il y en a qui le nient. « Agrippine fut brûlée la même nuit sur un lit de festin, sans autre apprêt que pour
-il accompli, que Néron en comprit la grandeur. « Tout le reste de la nuit , tantôt plongé dans le silence, tantôt se levant
lieu de la scène, du crépuscule sur les collines de Misène, de cette nuit splendide où les astres brillent, où les flots do
e tranquillement sur la barque pour jouir du spectacle de sa dernière nuit . Voyez renaître son anxiété involontaire à la réf
flétrissure, qui manquent dans ce récit de Tacite ? Voyez la première nuit du coupable après le crime, sa terreur de la lumi
64 (1904) Prostitués. Études critiques sur les gens de lettres d’aujourd’hui « Chapitre VII. Repos »
leur pauvre âme déçue se sentit prise à « l’embûche formidable de la nuit  » et de l’amour. Ou bien leur souvenir traverse u
, « comme dans une cathédrale, quand on a éteint tous les cierges, la nuit noyait leur pensée ». — Entendez, résonnement fai
èle, songe Dans sa chambre déserte où survit le Passé. Il écoute la nuit , Un silence peuplé de mille bruits légers. Et v
ue son attention persistante donne, en effet, au silence une voix. La Nuit , dans un discours d’une beauté lente et d’une dou
ont écartés dédaigneusement comme les promesses et les conseils de la Nuit . Le poète arrive au repos d’un lac « endormi comm
Chemin de l’Irréel. Le poète, délivré des préjugés représentés par la Nuit , la Volupté et la Mort, s’est élevé jusqu’à l’Idé
nge Dont les pâles regards sont des lys inéclos. Les discours de la Nuit , de la Volupté et de la Mort dans le premier poèm
ne beauté égale, absolue. Au hasard, celui-ci, dans le discours de la Nuit . Elle dit de la femme : C’est par moi que fleuri
ard. Lui, cependant, perdu dans un songe lointain, Sur le fond de la nuit vit ces fresques mouvantes. L’éternité telle qu’
, déployant leur geste avec l’éclair d’un glaive, Engouffrent dans la nuit leurs cavaliers d’airain. D’un geste à chaque in
à la parole grandiloquente jusque dans le concept. Sur le fond de la nuit , fuyant tout à l’heure, solide maintenant, son ge
65 (1858) Cours familier de littérature. V « XXVIe entretien. Épopée. Homère. — L’Iliade » pp. 65-160
les dards du dieu courroucé. Il s’approche, sombre, terrible comme la nuit , s’arrête loin des vaisseaux et lance un de ses t
vaisseau du vieux Nestor, roi de Pylos. Il lui raconte le songe de sa nuit . Nestor convoque les confédérés. Écoutez le poète
e sur la terre est peinte d’un coup de pinceau qui fend le ciel de la nuit . « Tel qu’un astre nouveau que Jupiter, fils de S
res dans nos palais, mais tous, en un même jour, descendirent dans la nuit éternelle, égorgés par le féroce Achille pendant
au ciel, le mât brisé qui fuit, Le vol de la tempête aux ailes de la nuit , Ou les traits serpentants de la foudre qui grond
oies… Les Troyens, fiers de leur victoire, reposent, pendant toute la nuit , sur le champ de bataille, à la lueur des feux qu
rsque les vents se taisent dans les airs et que la transparence de la nuit laisse découvrir au loin les collines, les vallée
rait surpasser cette vérité pittoresque des feux d’un camp pendant la nuit , comparés aux lueurs de l’armée des astres brilla
nous décrit l’insomnie inquiète d’Agamemnon dans sa tente pendant la nuit qui précède un combat inégal. « Chaque fois, dit
tumultes des guerriers ! » Agamemnon se lève et va chercher, dans la nuit , conseil auprès du vieux Nestor. Leur conférence
eillé à son tour par Nestor et par Agamemnon, marche avec eux dans la nuit ténébreuse pour éveiller les autres chefs. « Ils
ns et les bergers repoussent loin de l’étable ; ils veillent toute la nuit de peur que le lion ne se repaisse de la chair de
ennes captives au sein arrondi te pleureront tout le jour et toute la nuit . » XXVI Ici le poète change de note sur sa
rche la poitrine d’Hector derrière son bouclier, comme, au sein d’une nuit ténébreuse, Vesper, la plus étincelante de toutes
outes parts ; elle voit Hector traîné autour des murs de la ville. La nuit se répand sur ses yeux ; elle tombe à la renverse
eur que quelques-uns des princes, en entrant pour tenir le conseil la nuit dans sa tente, ne reconnaissent Priam et n’averti
s paroles, dont je me serais souvenue sans cesse, et les jours et les nuits , en versant des larmes ! » XXXV La vieille
e vieux Priam aux genoux du meurtrier de son fils ou ramenant dans la nuit à son épouse, la vieille Hécube, le cadavre inani
66 (1887) Journal des Goncourt. Tome II (1862-1865) « Année 1862 » pp. 3-73
ins de Férogio, une charmante esquisse d’Hébert, un blond Baudry, une Nuit de Rousseau, qui est comme le « Songe d’une nuit
un blond Baudry, une Nuit de Rousseau, qui est comme le « Songe d’une nuit d’été » de Fontainebleau, des Chassériau, des fle
t monter tout le long de voûtes immenses et se perdre en haut dans la nuit , ainsi que toutes ces têtes se perdent dans l’ano
se modèle pareillement à la petite fille au poulet, dans La Ronde de nuit de Rembrandt. Puis derrière la figure lumineuse d
pas méritoire, l’ayant toujours eu facile. Elle travaille, toutes les nuits , d’une heure à quatre heures du matin, puis retra
a Charité d’André del Sarte et la bouche de la goule des Mille et une Nuits … non, ça ne me touche pas comme la causerie d’hie
qu’on donne à la malade : un mystère qui passerait sur une flamme. La nuit est noire et pleine d’étoiles, l’heure semble hom
sacré, que la Mort amène avec elle en une maison. Dans l’air, dans la nuit , dans l’haleine de l’ombre, il y a un souffle qui
recherche l’insomnie pour avoir les bonnes fortunes des fièvres de la nuit  ; on tend à les rompre sur une concentration uniq
us las que d’un assaut qui vous a brisé… Oh ! tâtonner ainsi, dans la nuit de l’imagination, l’âme d’un livre, et ne rien tr
ange de ce Soir du paysagiste Laberge qui est au Louvre, découpant la nuit des arbres, et collant leurs feuilles d’ébène sur
son billet d’entrée pour Lariboisière. Elle a passé presque une bonne nuit . Elle est toute prête, gaie même. Nous lui avons
à ses dernières heures, les cherche à tâtons, les reconstruit dans la nuit , et elles me tourmentent de leur horreur voilée,
y a de cela huit mois, en hiver, — par la pluie, — guetter toute une nuit , à Montmartre, le fils de la crémière qui l’avait
hassée, pour savoir par quelle femme il l’avait remplacée : toute une nuit passée contre la fenêtre d’un rez-de-chaussée, et
. Et la farce commence, une farce qui paraît écrite au pied levé, une nuit de carnaval, dans un cabaret de Bergame, avec de
olie libertine. En revenant sur la route de Versailles, par une belle nuit froide, Sainte-Beuve, en son paletot gris débouto
e dans une chambre de grisette, de couturière, où il y a une table de nuit , écrasée de livres brochés, tout neufs, et dans u
67 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre I. La littérature pendant la Révolution et l’Empire — Chapitre IV. Chateaubriand »
s une tourelle isolée, tout seul, face à face avec les terreurs de la nuit . Sa compagnie, sa joie, son amour, c’était sa sœu
dile pond un œuf comme une poule. Donc Dieu existe. J’ai vu une belle nuit en Amérique. Donc Dieu existe. Un beau coucher de
s cet admirable sixième livre : « Plusieurs fois, pendant les longues nuits de l’automne, je me suis trouvé seul, placé en se
vie : que de fois à l’abri des huttes des bergers où nous passions la nuit  ; que de fois autour du feu que nous allumions po
haude, sans altérer la lucide précision de l’œil. Regardez toutes ses nuits  : on en ferait une galerie ; il n’y en a pas deux
on en ferait une galerie ; il n’y en a pas deux qui se ressemblent : nuit en mer, nuit d’Amérique, nuit de Grèce, nuit d’As
une galerie ; il n’y en a pas deux qui se ressemblent : nuit en mer, nuit d’Amérique, nuit de Grèce, nuit d’Asie, nuit du d
n’y en a pas deux qui se ressemblent : nuit en mer, nuit d’Amérique, nuit de Grèce, nuit d’Asie, nuit du désert663. Le ton
eux qui se ressemblent : nuit en mer, nuit d’Amérique, nuit de Grèce, nuit d’Asie, nuit du désert663. Le ton local, le carac
ssemblent : nuit en mer, nuit d’Amérique, nuit de Grèce, nuit d’Asie, nuit du désert663. Le ton local, le caractère singulie
68 (1898) XIII Idylles diaboliques pp. 1-243
les mondes. Mais ne vont-ils pas se combattre et nous rejeter dans la nuit du chaos ? GRYMALKIN. Aux jours de la nébuleuse o
ront pris la marque de son nom, n’auront aucun repos ni le jour ni la nuit . » GRYMALKIN, souriant. Tous deux rêvent. — Mais
les eaux vives de la Grâce ? L’ERMITE. Hélas, oui ! Je connais cette nuit obscure. J’en souffre bien souvent ; pourtant je
ont-elles pas d’autant plus suaves que tes souffrances, pendant cette nuit obscure, ont été plus violentes ? L’ERMITE. Dans
à la vie. L’ERMITE, resté seul. Vive la mort ! III. Le Poète La nuit étoilée règne sur la campagne lasse où bruissent
sources. Assis sur un banc, au bord de l’avenue, Grymalkin goûte la nuit et les dires des deux poètes. Et il se garde bien
eur mélancolie trouble. Oublions-les pour savourer un peu cette belle nuit dont je suis amoureux… Entends-tu les arbres rêve
rbe onduleuse, des fleurs luisent comme les astres là-haut. La grande nuit nous adule et nous revêt de sombre splendeur. Qu’
de sombre splendeur. Qu’il fait bon vivre, ami ! MAÎTRE PHANTASM. La nuit pleine d’étoiles ! Il ne sera jamais un poète cel
oncés ne font point tressaillir jusqu’au plus profond de son être… La nuit pleine d’étoiles !… Il me semble chuchoter une pr
pandez autour de vous l’illusion magnifique qui vous possède. Et toi, Nuit maternelle, verse dans leur âme la splendeur de t
ournant qui reflète tour à tour la mer décevante des apparences et la nuit étoilée des essences. Tu es un poète : et l’expér
! GRYMALKIN. Oui, oui : l’orchestre des salamandres se surpasse cette nuit . On veut nous faire honneur. — Marchons. Ils mont
e est en prière. GRYMALKIN. C’est toi, vieillard ? Écarte-toi : cette nuit , il faut nous céder la place. L’ERMITE. Laisse-mo
au-dessus de leur tête, apparaît le ciel étoilé. MAÎTRE PHANTASM. La Nuit pleine d’étoiles !… L’ERMITE. Notre Père qui êtes
arrêt d’un mur à l’autre de notre cachot. Pendant huit jours et huit nuits , cela dura. Chaque fois que l’un de nous s’arrêta
e qui célèbre l’apparition des premières étoiles. Souvent, jusqu’à la nuit tombée, je les écoute, les arbres. Connaissant le
s m’apporte des vers en mai ; la lune paisible dans le ciel clair des nuits d’été m’en procure également, et les pampres empo
de notre Lucrèce : Circum se foliis ac frondibus involventes. À la nuit , je trouvai une clairière où se tassait un hameau
i montent là-bas dans l’ombre ? Tous deux regardent vers l’Orient. La nuit est venue à pas silencieux. Les arbres reposent.
ici. MAÎTRE PHANTASM. Ah ! cette musique là-bas me transporte… Et la nuit sent bon ; et la lune est tellement souriante ! T
la musique glissent jusqu’à nos oreilles. Le calme, le silence et la nuit conviennent aux accents de la suave harmonie. — A
atagèmes, aux rapines. Les mouvements de son âme sont mornes comme la nuit et ses affections sombres comme l’Érèbe. Défiez-v
Écoutons la musique. » Il se tait. — Tous deux restent en extase. La nuit odorante et radieuse les enveloppe de songe. La m
de l’univers. Grâce à ce stratagème, s’ils s’agitent toujours dans la nuit , l’illusion que nous leur avons fournie suffit à
toutes parts, jusqu’à l’horizon, où elle se confond avec le ciel. La nuit , sans lune, fourmillante d’étoiles, brasille au-d
charrue qui luit sourdement. GRYMALKIN. Ne bougeons pas. Laissons la nuit nous pénétrer jusqu’au cœur et les astres se refl
ini radieux, je voudrais tomber à genoux. GRYMALKIN. Le mystère de la nuit se dresse : on dirait quelque arbre géant dont le
stérile d’ou je t’avais tiré, quelque temps après, je me servis de la nuit pleine d’étoiles pour te retremper dans les flots
pendant quelques minutes l’horizon occidental. Puis tout s’éteint. La nuit monte rapidement. Et les premières étoiles appara
lkin élève les mains vers le ciel. GRYMALKIN. Accourez, Esprits de la nuit . Chantez pour apaiser son tourment. Versez l’éner
Versez l’énergie à l’homme nouveau qui tremble devant les Forces. La nuit s’emplit d’astres. De molles clartés d’argent rui
. Et des voix éoliennes s’épandent dans le silence. LES ESPRITS DE LA NUIT chantent. L’ombre douce berce le sommeil de la na
MAÎTRE PHANTASM. Ces voix !… GRYMALKIN. Écoute-les. LES ESPRITS DE LA NUIT chantent. Va donc en paix ; suis ta route diffici
. Amen ! Assis l’un contre l’autre, ils se taisent. Les Esprits de la nuit volent autour d’eux, soufflent des odeurs de mugu
vibrera au choc des idées disparates qui, pareilles à des oiseaux de nuit attirés par la clarté d’un phare, la heurteront !
69 (1865) Cours familier de littérature. XX « CXVIe entretien. Le Lépreux de la cité d’Aoste, par M. Xavier de Maistre » pp. 5-79
endemain, et des granges pleines de paille et de foin odorant pour la nuit . Les longues tables, simplement mais abondamment
és à terre, espèce de vallée du Dante qui allait s’engouffrer dans la nuit de la forêt inférieure. À notre gauche un pan de
d’Aoste se ressouviennent fort bien d’en avoir vu sortir, pendant les nuits sombres, une grande femme blanche, tenant une lam
omnies ! Vous ne pouvez vous figurer combien est longue et triste une nuit qu’un malheureux passe tout entière sans fermer l
nne ne peut le comprendre. Mes inquiétudes augmentent à mesure que la nuit s’avance ; et lorsqu’elle est près de finir, mon
pourra vous donner une idée de sa tendresse pour moi. Je marchais une nuit à grands pas dans ma cellule, tourmenté de douleu
pas dans ma cellule, tourmenté de douleurs affreuses. Au milieu de la nuit , m’étant assis un instant pour me reposer, j’ente
a poitrine oppressée, et m’effrayaient moi-même dans le silence de la nuit . Je rentrai plein de rage dans ma demeure, en cri
es maux et le sentiment de mon existence. Lorsque je revins à moi, la nuit était avancée. À mesure que mes idées s’éclaircis
reux. Je remontai chez moi plus tranquille. J’employai le reste de la nuit à lire le livre de Job, et le saint enthousiasme
l’ayant couverte d’un voile, afin de la préserver de l’humidité de la nuit , je me plaçai auprès d’elle ; mais elle désira êt
it le plus de goût pour un peu de déclamation. Il savait par cœur les Nuits d’Young, et les sublimes passages de Werther, d’A
cendant le mont Colombier, jusqu’à l’heure où la première ombre de la nuit se rembrunissait sur les chaumières de Virieu-le-
70 (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXLe entretien. L’homme de lettres »
et il donna ordre d’y faire placer le jeune Français. Dès la première nuit , le traîneau versa deux fois. Notre malheureux vo
rticules glacées qui étincelaient comme une poussière de diamants. La nuit ne présentait pas un spectacle moins étrange: les
, il annonce froidement qu’il est temps de chercher un gîte. Il était nuit , et cette nouvelle répandit le trouble parmi les
. Qu’on se figure l’embarras de notre voyageur: isolé au milieu de la nuit dans une ville immense, ignorant la langue du pay
lâcher de ce quiproquo, l’idée lui vint d’en profiler pour passer la nuit dans cette auberge sans être obligé de payer son
son gîte. Il fit donc entendre à l’hôte qu’il était étranger, que la nuit était avancée, et que son intention était de ne r
un beau discours sur le bonheur des rois qui font des républiques. La nuit s’écoule ainsi dans les agitations et le délire d
la chaloupe et cherchant par des signes à prolonger leurs adieux. La nuit étant venue, il s’enveloppa de son manteau, et, d
p tard pour entrer, et tout ce qu’il put obtenir, ce fut de passer la nuit dans la chambre des hôtes. Heureux d’être sous le
ux chèvres élevées près des enfants, et un gros chien qui veillait la nuit au dehors, vous aurez une idée de tout le revenu
t sous les bras, comme on représente la constellation des Gémeaux. La nuit même ne pouvait les séparer: elle les surprenait
lliser nos mères. — Oh ! non, dit Paul, je ne te quitterai pas. Si la nuit nous surprend dans ces bois, j’allumerai du feu,
accablé de fatigue et de chagrin: il chercha les moyens de passer la nuit dans ce lieu ; mais il n’y avait ni fontaine, ni
grande flamme, il en fit un flambeau qu’il alluma, car il était déjà nuit . Mais il éprouva un embarras bien plus grand quan
r bien loin de là leur chercher du secours, ou passer dans ce lieu la nuit avec eux. « Où est le temps, leur disait-il, où j
se un bienfait sans récompense. » Ils arrivèrent vers le milieu de la nuit au pied de leur montagne, dont les croupes étaien
aux de mer, attirés par ces retraites paisibles, y venaient passer la nuit . Au coucher du soleil, on y voyait voler, le long
amille, les ombres des bananiers sont à leurs pieds » ; ou bien: « La nuit s’approche, les tamarins ferment leurs feuilles.
ie de citronnier, que j’ai cueillie dans la forêt ; tu la mettras, la nuit , près de ton lit. Mange ce rayon de miel ; je l’a
un vaisseau en pleine mer, porté sur l’île par les courants ; que la nuit l’avait dérobé à sa vue ; que deux heures après l
approcha du gouverneur, et lui dit: « Monsieur, on a entendu toute la nuit des bruits sourds dans la montagne. Dans les bois
temps dans de longs évanouissements. Madame de la Tour passa toute la nuit dans ces cruelles souffrances ; et par leurs long
71 (1891) Journal des Goncourt. Tome V (1872-1877) « Année 1876 » pp. 252-303
laisse rien passer de moi. Dimanche 13 février En lisant, cette nuit , du Michelet, j’ai l’impression d’une littérature
hier, combien les races sont différentes : ça m’a fait rêver toute la nuit … Nous sommes cependant, n’est-ce pas, nous, des g
nt pas éprouvé ce moment de répulsion… J’ai beaucoup réfléchi dans la nuit … Oui, vous êtes bien des latins, il y a chez vous
… — Dans la Haute-Égypte, — c’est encore la voix de Flaubert — par la nuit noire comme un four, entre des maisons basses, au
la vie des lettres. Voici Villemain. Sait-on comment se passaient ses nuits . Il ne dormait pas, et pannotait jusqu’au matin,
ême chemin, en sorte que la pauvre femme confiait à une amie, que ses nuits étaient horribles, que ce n’était qu’une suite de
e avec cet homme de loi, glabre et de noir habillé, il est advenu, la nuit , que j’ai rêvé que j’étais en prison, une prison
sin, le préfet de police apprenait à Claudin, que les arrestations de nuit à Paris, allaient tous les jours de 200 à 240 per
bon, c’est fécondant pour l’imagination, les courses que je fais, la nuit tombée, avant dîner. Les gens qu’on coudoie, on n
étais couché sur le dos, au haut d’une de ces meules, jouissant de la nuit , je me suis surpris, je ne sais combien de temps
produire. Cependant, l’amour de son métier survivant chez l’aîné, la nuit , quand son jeune frère serait endormi, il se relè
tours, tout seul, dans un grenier, à la lueur de deux chandelles. Une nuit , son frère se relèverait, se traînerait au grenie
72 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre quatrième. Du Merveilleux, ou de la Poésie dans ses rapports avec les êtres surnaturels. — Chapitre XII. Suite des machines poétiques. — Voyages des dieux homériques. Satan allant à la découverte de la création. »
temps, les dimensions et les lieux viennent se perdre, où l’ancienne Nuit et le Chaos, aïeux de la nature, maintiennent une
s, dont le sombre pavillon s’étend au loin sur le gouffre immense. La Nuit , revêtue d’une robe noire, est assise à ses côtés
ns crainte. « Esprits de l’abîme, leur dit-il, Chaos, et vous antique Nuit , je ne viens point pour épier les secrets de vos
73 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Contes — X. Service de nuit. »
X. Service de nuit . (Ouolof) En 1884, à Saint-Louis j’ai vu quel
is des chevaux ». (— Toi, commandant, tu ne l’as jamais remarqué ? La nuit ils viennent blaguer avec eux, leur tresser les c
155. Pourboire. 156. Les guinné passent en effet pour venir jouer la nuit avec les chevaux. Il paraît que, par les temps hu
74 (1896) Journal des Goncourt. Tome IX (1892-1895 et index général) « Année 1892 » pp. 3-94
des yeux qu’une cernure artificielle aide à faire apparaître, dans la nuit de l’arcade sourcilière, comme des diamants noirs
Aujourd’hui, à cette heure du jour, qui devient insensiblement de la nuit , et où ma pensée était allée mélancoliquement au
disant : « Edmond, ton père ne passera pas trois jours ! » C’était la nuit du dimanche, et le mardi soir, on venait me cherc
peu en joie les marins de la flotte. Il faisait une de ces admirables nuits d’Orient, décrites par Loti. Et le commandant Bru
âtrales sur les bâtiments. Et les deux hommes causaient dans la belle nuit , et M. Brunet lui parlant amicalement de son sort
ait défendu le sommeil, comme un acte trop complaisamment humain. Une nuit pourtant, il s’endormit et ne se réveilla qu’au j
ançaise, aux xviie et xviiie  siècles, et n’a pas craint de faire la nuit avec un grand vilain tableau moderne, fermant la
tenter l’élevage des bestiaux. Or, pour lui apprendre à cumuler, une nuit , on lui avait coupé la queue de vingt-cinq vaches
e la Bibliothèque, rue de Louvois. Hase travaillait une partie de ses nuits , et déjà un peu souffrant, comme il persistait à
uits, et déjà un peu souffrant, comme il persistait à travailler, une nuit , son domestique était venu trouver Lavoix, pour q
m’a empoigné de telle sorte que, parti pour Tarbes, j’ai passé, deux nuits entières, à écrire sur Lourdes. » Puis dans la so
sans ressort. Jeudi 18 août Par ces chaleurs sénégaliennes, des nuits d’insomnie, peuplées dans leurs courts ensommeill
— je ne sais dans quelles circonstances, j’avais couché deux ou trois nuits chez ma tante — la jouissance physique que j’avai
mal à la maison, me disait que sa maîtresse avait passé une mauvaise nuit . Et aussitôt, que ma tante m’eut embrassé, son pr
mouchoir. » Et je m’apercevais, qu’elle lui tendait le mouchoir de la nuit , plein de sang, et que ces maigres mains cherchai
cervelle. Un moment, ce jeune officier faisait un tableau des belles nuits du Sénégal, où il a passé quelques années, de ces
belles nuits du Sénégal, où il a passé quelques années, de ces belles nuits lumineuses, où, au milieu de leurs claires ténèbr
ux, c’est botanique. » Mercredi 2 novembre. Jour des morts Deux nuits de souffrances intolérables… deux nuits passées à
embre. Jour des morts Deux nuits de souffrances intolérables… deux nuits passées à crier. Voilà trois attaques de ces abom
que j’ai fait élever au fond de mon jardin, a quelque chose, par les nuits claires, de la construction aérienne d’un rêve, e
75 (1859) Cours familier de littérature. VII « XXXVIIIe entretien. Littérature dramatique de l’Allemagne. Le drame de Faust par Goethe » pp. 81-160
répercute le bruit de tous les pas de ceux qui vous devancent dans sa nuit . En marchant à sa lueur et sur sa trace nous retr
i réussit à merveille : celui d’entre nous qui n’avait pas eu peur la nuit recevait, le matin, une ample distribution de fri
te œuvre incomparable du génie moderne en Allemagne. XXI Il est nuit  ; c’est le jour de la pensée, parce qu’elle s’y r
ers la beauté et de te vider d’un seul trait. Tu me rappelles maintes nuits de ma folle jeunesse ; cette fois je ne te passer
tc., etc., etc. XXIII Ici le lieu de la scène est changé ; la nuit s’est écoulée. C’est l’heure où le peuple, vieill
u de métiers, de leurs bouges infects, de leurs rues fangeuses, de la nuit livide, de leurs cathédrales. Regarde un peu comm
inquiète, agitée, ne sait ni ce qu’elle veut ni ce qu’elle doit, rêve nuit et jour aux bijoux, et bien plus à celui qui les
e la maison, pourvu que la charmante Marguerite s’y trouve aussi à la nuit tombante. Il obtient ainsi par astuce une entrevu
il y avait aussi bien des heures pénibles : le berceau était placé la nuit auprès de mon lit ; son moindre mouvement me réve
prochée du spectateur. Marthe(c’est le nom de la voisine). Voici la nuit . Méphistophélès. Oui, nous nous retirons. Marthe.
dit-il, « un plaisir surnaturel ? S’étendre sur les montagnes dans la nuit et la rosée, embrasser dans ses extases le ciel e
eau ? Ainsi chante-t-elle en elle tout le long du jour, la moitié des nuits  ! Faust. Serpent, vil serpent ! Méphistophélès. P
que je suis un génie, peut-être bien aussi le diable. Eh ! eh ! cette nuit … Faust. Que t’importe ? Méphistophélès. C’est que
che de tristesse ! XL La scène est transportée dans la rue, la nuit , sous la fenêtre de Marguerite. Un soldat, à demi
76 (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Madame Swetchine. Sa vie et ses œuvres publiées par M. de Falloux. »
, ces deux yeux d’une clarté d’enfer et qui faisaient lumière dans la nuit . Tantôt c’est la femme politique toute pure, sans
que âpre, active, ardente, desséchée comme la joueuse qui a passé des nuits autour du tapis vert, ayant besoin de tenir les c
u’il n’y a pas de plus beau ni de plus étoilé firmament que durant la nuit d’hiver la plus froide, et qu’il n’est pas non pl
s, ou tu es le contraire de ce que tu parais : « La vieillesse est la nuit de la vie ; la nuit est la vieillesse de la journ
aire de ce que tu parais : « La vieillesse est la nuit de la vie ; la nuit est la vieillesse de la journée, et néanmoins la
de la vie ; la nuit est la vieillesse de la journée, et néanmoins la nuit est pleine de magnificences, et, pour bien des êt
grand docteur, qui n’a jamais cessé d’être un grand rhétoricien. « La nuit de notre exil, dit-elle, peut avoir des ombres, m
77 (1864) Cours familier de littérature. XVII « XCIXe entretien. Benvenuto Cellini (1re partie) » pp. 153-232
ata, en l’honneur de la mère de ma mère. Celle-ci accoucha pendant la nuit de la Toussaint de l’année 1500. La sage-femme, q
ra Philippi, très excellent peintre. Nous ne nous quittions jamais ni nuit ni jour. Sa maison était remplie de belles études
lippo ; car ma maudite flûte me laissait toujours quelques moments de nuit et de jour pour dessiner. Je fis dans ce temps-là
, étant acceptée, contrariait infiniment mon goût pour mon métier. La nuit suivante, mon père m’apparut en songe ; il me dis
maudite flûte qui était la cause de ces retards ; mais je travaillai nuit et jour, et je fus bientôt en état de le lui mont
es vivres, et me recommanda de continuer comme j’avais commencé. « La nuit venue, et les ennemis entrés dans Rome, moi, qui
dèle quand j’en avais besoin, et surveillait toutes mes affaires. Une nuit que je dormais profondément, contre mon ordinaire
dans les jambes ; car ma boutique était toujours éclairée pendant la nuit . Enfin mon chien, perdant l’espoir d’être secondé
té de vivres, avec lesquels je me régalai avec mes amis ; ensuite, la nuit étant venue, nous allâmes nous coucher. Deux de m
e, m’annonçaient assez ce qui devait m’arriver. Je réfléchis toute la nuit sur ce que je pouvais avoir fait qui m’attirât un
tes mes craintes ; et je restai dans cet état jusqu’à une heure de la nuit , que le barrigel revint avec ses gens, et, avec d
mpêché de me donner la mort, et je la jugeai toute divine. Pendant la nuit , m’apparut en songe un jeune homme d’une beauté m
nt je priais toujours, et je composais mon chapitre sur ma prison. La nuit je faisais les songes les plus agréables ; et il
tait fort propre dans la chambre qu’il nous donna. Cependant toute la nuit je songeai à me venger de son impertinence. Tantô
me de Florence, dont il savait Alexandre épris, il l’entraîna seul la nuit dans le piège, le poignarda et s’enfuit à Ferrare
78 (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Lamartine — Lamartine, Jocelyn (1836) »
l’amour, est comme un Bosphore où le feu grégeois n’illumine plus la nuit , et qui éclaire moins ses rivages, mais qui les r
rd un confus sentiment de pudeur avait retenue. Il s’échappe donc une nuit , pendant le sommeil de Laurence, de la vallée pér
Grotte des Aigles la pauvre agenouillée, qui attend depuis la fatale nuit , et qui ne veut pas croire à une séparation étern
a lus, de son pauvre presbytère, de ses laborieuses journées, de ses nuits troublées encore.  Cette poésie de curé de campag
prière, de travail, de charité, le curé de Valneige se représente, la nuit , veillant, agité encore, lisant tantôt l’Imitatio
and on travaille et qu’on fait son devoir de curé le jour, on dort la nuit . » — Oui ; mais ce Jocelyn du commencement n’est
de ses confidences, quand il est tel que le Botaniste l’a connu, ses nuits sont calmes ; toute fièvre de passion ou d’incert
et qu’elle contemple ; soit enfin que, dans son verger toujours, une nuit d’avril, entre un ami et une femme qu’il appelle 
sons ! comme il l’habituera à associer l’idée de joie à l’image de la nuit , comme il veut lui donner en toutes choses, pour
ruit jusqu’au ciel l’ombre qui l’a couverte ! Or, pendant qu’en leur nuit les brutes des forêts  Avaient pitié de l’homme e
79 (1884) La légende du Parnasse contemporain
les tristesses du dénuement, il y en a beaucoup qui » tout à coup, la nuit , frissonnent, à cause d’un rêve qui leur rend l’h
l s’arrêterait, tarit ses jambes dévoraient l’espace avec délices. La nuit était belle, toute pleine d’étoiles. L’idée le pr
il fut hors de la ville, dans la solitude et dans la fraîcheur de la nuit , il eut une heure charmante, parce qu’en marchant
vous devenir mornes. Quelquefois, par les tendres soirs, Lorsque la nuit paisible tombe. Vous voyez sortir de la tombe Les
e, se blottit dans un coin du cachot. J’étais là, sur le dos, dans la nuit , étendu sur une ignoble planche qui n’a pas été b
ur d’or. Chante dans les bois, chante dans la plaine. Chante dans la nuit , chante au clair soleil. Toi qui dis l’amour dont
il eût justement partagé le succès. À force de jours sans pain et de nuits sans gîte, la maladie lui était venue. Il était p
, une flûte invisible « Soupirer dans le verger ». ÉBLOUISSEMENT La Nuit , sur le grand mystère, Entr’ouvre ses écrins bleu
tant par les fleurs charmantes Que par les astres charmants. Moi, ma nuit au sombre voile N’a, pour charme et pour clarté,
eils enfuis… Oh ! Cache-moi dans ton sein pâle ! Ce sera le calme des nuits  ! LES PRÉSENTS Si tu me parles, quelque soir. D
lques années, le projet lumineux d’utiliser les vastes étendues de la nuit , et d’élever, en un mot, le ciel à la hauteur de
propos d’une comédie en un acte et en vers, intitulée le Roman d’une nuit , qui était de moi, et qui fut jugée, j’en rougis,
nt 1 franc le vers, payé à rebours. Hélas ! oui, grâce au Roman d’une nuit , — à l’âge ingénu où il est si doux d’aller voir
, et peu originale dans sa recherche de l’originalité. Le Roman d’une nuit , dont je ne vous lis pas un vers, parce que ce se
ette, elle écoutait ton chant sous les ramures, Élégiaque, oiseau des nuits , Philoméla ! Attentive, les yeux ravis, la bouch
, lilas où s’abrite mon rêve, Disais-je, laissez-là cet oiseau qui me nuit Ah ! Méchant cœur, l’amour est long, la nuit est
sez-là cet oiseau qui me nuit Ah ! Méchant cœur, l’amour est long, la nuit est brève ! » Mais elle n’écoutait qu’une voix da
long, la nuit est brève ! » Mais elle n’écoutait qu’une voix dans la nuit . Alors je crus subir une métamorphose ! Et ce fu
songes vains, Ecouter la chanson des brises parfumées Et respirer la nuit douce dans les ravins, Le conquérant farouche en
, Les gais adolescents, les vieux à l’âme sombre. Ceux qui vont à la nuit , ceux qui viennent au jour, À travers tous les te
ment noir. Elles prirent plaisir, les belles fiancées, À regarder la nuit d’étoiles s’iriser ; La nue enveloppa leurs forme
eaient là resta trente-six heures sans manger. Oui, un jour, puis une nuit , et tout un autre jour ! Vers la fin de la second
es vers, des vers encore, des vers toujours, et nous ne pensions à la nuit achevée qu’après l’ode finie. Ah ! Le rythme, c’e
, tu m’as dit : Chante ! J’ai chanté ta grâce méchante. Mais vint la nuit , la nuit d’été ; Tu m’as dit : Pars ! Je suis res
dit : Chante ! J’ai chanté ta grâce méchante. Mais vint la nuit, la nuit d’été ; Tu m’as dit : Pars ! Je suis resté. En v
oici une autre à peine plus longue : Écoutez bien ! J’étais allé, De nuit , vers un bois désolé. Là, j’ai surpris mon Ennem
Asnières et les Meudon qu’il célèbre sont dignes d’une oaristys. LA NUIT C’était sur la Seine, à minuit, Le soir d’un dima
urnaient En musique comme le reste. Indulgente, pleine de fleurs, La nuit , sans en être plus fière. Mêlait les verres de co
t l’on eût dit, en vérité, À voir ce spectacle mobile, Un songe d’une nuit d’été Chatoyant et rose, à Mabille. Double fête,
ui ne sont pas encore le jour, et les soirs qui ne sont pas encore la nuit . Dans quels limbes se meut le fantôme de ce sonne
ant un voyage dans le duché de Bade, sur les bords du Neckar, par une nuit d’été. Vagabond, il suivait la rive du fleuve en
lle passent brèves ; Et, s’exhalant comme un parfum, Elle voit chaque nuit des blancheurs dans ses rêves, Et toute sa vie en
e et mon orgueil, et veux Choisir pour la nommer enfin ma fiancée Une nuit propice aux aveux. Elle viendra s’asseoir sur un
semblables à ces jeunes peintres de Venise qui, après avoir passé la nuit à chanter en gondole et à caresser les cheveux ro
e Lemerre est assez opulent, pour que M. de Rothschild s’inquiète, la nuit , dans ses songes, de cette fortune grandissante !
s coteaux et des bois, dans la plaine et les champs, Le frisson de la nuit passe vers les allées. — Oh ! L’angelus du soir d
ment. Chacune dans son cœur laisse en un rêve tendre La candeur et la nuit par souffles lents descendre ; Et toutes respiran
ve augustes dans notre âge, Et tel est leur silence aux approches des nuits , Que la vie en a peur et fait taire ses bruits, E
ans l’enchevêtrement des ténébreux lutteurs ; Puis tout s’éteint ; la nuit aux démons insulteurs Monte multipliant l’épaisse
us lisais tout à l’heure, et dans d’autres morceaux tels que Juin, la Nuit d’été, les Remous, les Filaos, il faut bien avoue
st-il ? — Aux yeux du Rédempteur ineffable qui donne À notre antique nuit l’aube d’un nouveau jour, Et qui, haï de tous, of
ne l’apaise pas davantage. C’est en vain qu’il s’extasiera devant les nuits , devant les aurores, en vain qu’il voudra se cont
80 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre troisième. Suite de la Poésie dans ses rapports avec les hommes. Passions. — Chapitre VI. Amour champêtre. — Le Cyclope et Galatée. »
ur la flûte, ô vierge nouvelle ! Nul ne saurait avec autant d’art, la nuit , durant les orages, célébrer tous tes attraits. P
ces richesses. Laisse la mer se briser follement sur ses grèves ; tes nuits seront plus heureuses, si tu les passes à mes côt
la première voix, ou dans la finale du bêlement des troupeaux, et, la nuit , dans les aboiements du chien rustique. 47. La
81 (1859) Cours familier de littérature. VII « XXXIXe entretien. Littérature dramatique de l’Allemagne. Le drame de Faust par Goethe (2e partie) » pp. 161-232
nt ! en avant ! Ils disparaissent et rencontrent en courant dans la nuit vers la ville une horde de sorciers qui s’agitent
ment que j’allaite mon enfant. Je l’ai bercé sur mon cœur toute cette nuit  ; ils me l’ont pris pour me tourmenter, et ils di
et sais-tu, mon ami, qui tu délivres ? Faust. Viens, viens ! déjà la nuit se fait moins sombre. Marguerite. J’ai tué ma mè
ures, des vêtements, à ces infortunés surpris par l’irruption dans la nuit . « Je ne donne pas volontiers mon vieux linge »,
-il, la route qui mène au village où la colonne fugitive va passer la nuit , j’aperçus une lourde charrette traînée par deux
au prochain village, où nos compatriotes doivent faire halte pour la nuit  ; là je coudrai le linge pour la layette de l’enf
était un dimanche, dit-elle : le feu consumait tout. J’avais passé la nuit d’angoisse hors de la ville, gardant les lits et
, si tu désires tant conduire dans ta demeure une fiancée afin que la nuit soit aussi pour toi une douce moitié de la vie, e
és campés avec leurs familles et leurs bagages ont fait halte pour la nuit . Ce parti, qui concilie la prudence du père avec
a fois une clarté brillante comme celle du jour et les ténèbres de la nuit . Herman avait entendu avec joie la dernière quest
avant d’avoir éprouvé plus douloureusement cette humiliation ; ni la nuit qui enveloppe la terre, ni l’orage que j’entends
82 (1862) Cours familier de littérature. XIV « LXXXIVe entretien. Considérations sur un chef-d’œuvre, ou Le danger du génie. Les Misérables, par Victor Hugo (2e partie) » pp. 365-432
écrouler sur moi, le plancher manquer sous mes pieds, le soleil et la nuit se confondre et entrer pêle-mêle, comme sous un c
ssi pauvre que lui, et lui dire : « On risque de mourir de faim cette nuit chez la veuve aux sept enfants », et le pain sera
: il ne sera jamais que le scélérat mille fois relaps, debout dans la nuit , sa massue à la main sur la tête de son bienfaite
rable qui, en récompense d’un jour de pardon, d’un dîner d’ami, d’une nuit de confiance, passe une heure ou une minute dans
me ne voit qu’un fil ; la bonté, la perversité ; le bien, le mal ; la nuit , le jour ; l’ordre et le chaos, confondus pêle-mê
ofondément absorbé dans on ne sait quelles pensées. Il passa toute la nuit en prières. Le lendemain, quelques braves curieux
ligion de l’évêque. Elle laisse dans l’esprit un certain scrupule qui nuit beaucoup à l’édification. Enfin, il y a l’économi
prime en style magique, quand il oublie ses sophismes pour méditer la nuit sur l’œuvre infinie du Créateur dans ses contempl
tacles du ciel nocturne. Quelquefois, à une heure assez avancée de la nuit , si les deux vieilles filles ne dormaient pas, el
nocturnes offrent leur parfum, allumé comme une lampe au centre de la nuit étoilée, se répandant en extase au milieu du rayo
t si peu de loisir, entre le jardinage le jour et la contemplation la nuit  ? « Cet étroit enclos, ayant les cieux pour plafo
83 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxiiie entretien. Littérature russe. Ivan Tourgueneff »
n éloignement pour Arcadi Pavlitch, il m’arriva une fois de passer la nuit chez lui. Le lendemain, dès l’aube du jour, je do
pilofka ? Je me serais fait un scrupule de vous inviter à y passer la nuit dans la maison de mon bourgmestre, où je m’établi
rier des forêts. Ils partent ensemble, ils arrivent à la tombée de la nuit près du moulin où l’on refuse d’abord de les rece
a fin le meunier entr’ouvre sa porte, il les engage à aller passer la nuit dans un hangar à quelque distance, leur fait allu
es et nous l’entendîmes s’abattre non loin de nous sur la rivière. La nuit était noire et le froid commençait à se faire sen
: rien de plus triste que l’intérieur d’une isba de paysan pendant la nuit . L’enfant qui était couché dans le berceau respir
ire le moindre fagot : à toute heure du jour, et même au milieu de la nuit , il tombait sur vous à l’improviste comme une bou
— dit-il tout à coup en étendant la main. — Ils ont choisi une jolie nuit . J’écoutai en vain : je ne distinguais que le bru
it par moment. La terre, qui avait été saisie par la gelée pendant la nuit , se couvrait d’humidité aux rayons du soleil dont
toutes les ruses de maquignon sont prises sur le fait. Le récit d’une nuit passée au milieu des Prairies avec les crédules e
dormis d’un profond sommeil. Lorsque je me réveillai, il faisait déjà nuit  ; la rosée qui tombait avait mouillé le foin, et
feu du jour se faisait encore sentir au milieu de la fraîcheur de la nuit  ; la poitrine était encore oppressée ; on chercha
ta ; mais il recommença bientôt. Sa voix retentissait au milieu de la nuit , qu’aucun souffle n’animait. Il s’obstina à répét
me une vague légère. Entendez-vous le murmure discret et confus de la nuit  ?… les arbres bruissent doucement dans les ténèbr
d’un buisson, et vous vous sentez inondé de la chaleur embaumée de la nuit qui s’y trouvait emprisonnée ; l’air est imprégné
ammé commence à pâlir ; le ciel bleuit ; les ombres se confondent, la nuit vient. Il est temps de regagner son gîte, le vill
ne sont pas ceux de la maturité des peuples. Ce sont les Mille et une nuits de Bagdad, où leurs voisins, les Arabes et les Pe
84 (1763) Salon de 1763 « Peintures — Vernet » pp. 227-230
et reprend tous ses charmes. Comme ses jours sont sereins ! Comme ses nuits sont tranquilles ! Comme ses eaux sont transparen
eau qu’on appelle son Clair de lune, est un effort de l’art. C’est la nuit partout, et c’est le jour partout. Ici, c’est l’a
t la nuit partout, et c’est le jour partout. Ici, c’est l’astre de la nuit qui éclaire et qui colore ; là, ce sont des feux
85 (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXXIIe entretien. Littérature russe. Ivan Tourgueneff (suite) » pp. 317-378
allâmes au pas, rarement au petit trot. Je voulais atteindre avant la nuit le petit village de Sviatoïé, situé au cœur de la
ant à l’affût près des avoines. Il ne s’était décidé que la quatrième nuit à tirer le dernier des sept, parce qu’il ne le tr
ons de mes premiers essais dans la vie. Puis, comme un éclair dans la nuit , apparurent quelques souvenirs lumineux. Puis des
uis notre enfance ; mais aucun de nous ne peut se comparer à lui. Une nuit , il est venu tout droit ici d’Altonkino ; il y a
entrer dans la maison. Le fils est resté au bois tout un jour avec sa nuit , et il a fini par déterrer le pot. Oui, c’est un
, mais on n’avait pas eu le temps de ramasser le dernier tas avant la nuit . On y mit pour la garde deux jeunes gars qui n’ét
ait encore, mais tout se préparait déjà au salutaire apaisement de la nuit . Tout semblait dire à l’homme : « Repose-toi auss
it à s’assombrir. — Hélas ! oui, continua Kondrate ; il a perdu cette nuit sa dernière vache. Ah ! c’est bien vrai, il n’a p
passait. Honteux, furieux, il jura de se venger de son père ; la même nuit , il se mit en embuscade pour arrêter au passage l
sentiment désagréable qu’éprouvent tous ceux qui passent une première nuit dans un endroit depuis longtemps inhabité. Il lui
’accroupit dans la cour, sans même couvrir sa pauvre tête blanche. La nuit de mai était calme et sereine, le vieillard dormi
res, le parfum de l’herbe et des bourgeons du bouleau, la lueur d’une nuit étoilée, le piétinement et la respiration des che
des chevaux, toutes les séductions du printemps, de la route et de la nuit descendirent dans l’âme du pauvre Allemand, et ce
Lemm renversa son chapeau sur sa nuque, et, dans la demi-teinte de la nuit , sa figure semblait plus pâle et plus jeune. « Et
quelques paroles avec la jeune fille. — Le crépuscule s’éteignait, la nuit était venue, et l’air s’était attiédi. — Maria Dm
lui aussi se sentait heureux ; il s’abandonnait aux charmes de cette nuit tiède, les yeux fixés sur ce jeune et bon visage,
ressorts. Lavretzky regagna au pas son habitation. La magie de cette nuit d’été s’était emparée de lui : tout lui semblait
une dernière fois, avec un sourire involontaire de reconnaissance. La nuit , douce et silencieuse, s’étendait sur les colline
se sentait pas disposé à rentrer ; il se dirigea vers les champs. La nuit était calme et claire, quoiqu’il n’y eût pas de l
pas compris que je sais tout ? » Lavretzky ne put fermer l’œil de la nuit  ; il resta assis sur son lit. Et Lise non plus ne
dieuse inspiration de Lemm qui avait naguère, dans cette bienheureuse nuit , plongé Lavretzky dans l’ivresse. Celui-ci passa
86 (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Edgar Allan Poe  »
e une femme qui lui témoignait quelque affection, il passa de longues nuits couché sur cette tombe, et eut le temps, pendant
tre et se récupère en une unité mystique : Il fut une époque dans la nuit du temps, où existait un être éternel, — composé
de W. Wilson, cette catastrophe grandiose où la maison Usher, par une nuit de tempête, se fissure et s’abîme dans l’étang st
t de paraître agiter une planète chimérique, au soleil plus pâle, aux nuits plus claires que la nôtre. Les âmes qui luisent d
eté sur le pont d’un mystérieux et décrépit vaisseau fuyant en pleine nuit sur une mer hurlante. Dans l’invention des tortur
leur somnolente de son amant et sa fantastique rêverie dans la longue nuit , où il crut voir la forme immatérielle de la décé
, au point de succomber dans un spasme d’effroi, en cette mystérieuse nuit , dont la description demeure inoubliable. Nous so
due, la soudaine angoisse d’un inconsolé, qui vient à passer, par une nuit scintillante d’automne, devant le seuil du caveau
-je en me dressant. Recule en la tempête et le rivage plutonien de la nuit . Ne laisse pas une plume noire ici comme gage du
et perçu les hallucinations qui empêchaient Hoffmann d’écrire seul la nuit . Si son originalité n’avait été contrainte de s’e
87 (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « DU ROMAN INTIME ou MADEMOISELLE DE LIRON » pp. 22-41
’il faut le dire, ce qui n’est pas méprisable assurément, mais ce qui nuit quelque peu à l’idéal. Au reste, je loue de grand
ente et pénible, même sans cette circonstance. Quoi qu’il en soit, la nuit de la visite et du départ d’Ernest, Mlle de Liron
même place, le souper à deux dans une seule assiette14, cette seconde nuit qu’ils passent si victorieusement et qui laisse l
de nuit qu’ils passent si victorieusement et qui laisse leur ancienne nuit du 23 juin unique et intacte, les raisons pour le
s comme les plus ennoblies. Écoutons Mlle de Liron dans cette seconde nuit , qui n’amène ni rougeur ni repentir : « Ah ! mon
ation de Jésus-Christ), j’en ai fait mes délices : je l’ai lu et relu nuit et jour. Dieu me le pardonnera, je l’espère, puis
hère. » C’était, comme on voit, à peu près la situation de la seconde nuit entre Ernest et Mlle de Liron, mais il n’y avait
88 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre IX, les mythes de Prométhée »
u d’une hutte de rameaux grossièrement tressés, il y rentrait avec la nuit , qui s’étendait sur lui de toute sa longueur. Il
de l’Idumée : — « Le buffle voudra-t-il te servir ? — Passera-t-il la nuit dans ton étable ?… — Essayeras-tu d’attaquer Béhé
ne gèle plus son corps, la torche abrège l’interminable durée de ses nuits . Il ne dévore plus des chairs vives, il ne broie
istoire de la découverte du feu s’est éteinte presque partout dans la nuit des âges : sur un seul point elle rayonne encore.
de son supplice immobile était la visite quotidienne du Jour et de la Nuit qui, chaque matin et chaque soir, alternaient sol
upporte le Ciel vaste, de ses mains infatigables, là où le Jour et la Nuit se rencontrent ; se parlant l’un à l’autre, lorsq
e vorace qui mangeait son foie. — « Il en renaissait autant durant la nuit qu’en avait mangé, tout le jour, l’oiseau aux ail
89 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Œuvres de François Arago. Tome I, 1854. » pp. 1-18
le Desierto de las Palmas, se dévorait à attendre, à regarder chaque nuit sans rien voir. M. Biot, qui avait passé dans l’î
des câbles et la liant au rocher. Quelquefois l’approche d’une belle nuit nous remplissait d’espoir ; mais cet espoir était
ment serein, vers le sommet au loin soupçonné, laissa bientôt voir de nuit le point lumineux et presque imperceptible qu’on
et replaçait les signaux, ne se donnant pour cela de repos ni jour ni nuit . Et Arago de son côté repassant sur ses souvenir
vigoureux, je résistais aux plus grandes fatigues et marchais jour et nuit dans les contrées montagneuses qui séparent les r
nts qui s’isolent et se contentent de cultiver durant la sérénité des nuits la muse austère et silencieuse de Newton ou de Py
90 (1902) L’observation médicale chez les écrivains naturalistes « Chapitre II »
ner, pendant que sa bouche tordue crachotait une écume sanguinolente. Nuit de samedi 18 juin à dimanche : « Il est deux heur
eux heures de l’après-midi. » Période agonique : Continuation de la nuit de samedi à dimanche, quatre heures du matin : «
e, et une respiration stridente qu’il semble tirer de son estomac… » Nuit de dimanche (19 juin) à lundi : « … Toute la nui
de son estomac… » Nuit de dimanche (19 juin) à lundi : « … Toute la nuit , ce bruit déchirant d’une respiration qui ressemb
out moment des plaintes douloureuses et des “han” plaintifs. Toute la nuit , cette poitrine qui bat et soulève le drap… Dieu
l s’agit d’un cas de phthisie prétuberculeuse : « Germinie, dans une nuit de jalousie, reste à la porte de son amant pour l
91 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Lettres de Mme de Graffigny, ou Voltaire à Cirey. » pp. 208-225
telet ne fit point de géométrie ; Voltaire ne ferma point l’œil de la nuit , et il parut presque aussi touché le lendemain ma
ut où il passait il faisait couler avec lui une veine d’or, ce qui ne nuit jamais, même à des paradis terrestres. Mme de Gra
mais, même à des paradis terrestres. Mme de Graffigny arrive donc une nuit à deux heures du matin, à Cirey, le 4 décembre 17
tte femme singulière, et supérieure bien plus qu’aimable, passait les nuits à l’étude, à approfondir la géométrie et à écrire
. Si j’avais un appartement comme celui-là, je me ferais réveiller la nuit pour le voir ». Si l’on excepte l’appartement de
le tort qu’elle-même s’était donné. Cette étrange scène dura toute la nuit jusqu’à cinq heures du matin. Le jour venu, Mme d
92 (1886) Quelques écrivains français. Flaubert, Zola, Hugo, Goncourt, Huysmans, etc. « J. K. Huysmans » pp. 186-212
ne analogie ou une coïncidence. Dans En Ménage, le début, où, par une nuit nuageuse, André et Cyprien, parcourent lentement
e. Que l’on note encore le chapitre de A Rebours, où, par une boueuse nuit d’automne, le duc erre par tout le quartier angli
multueux intérieur d’atelier de femmes par un matin de paye après une nuit blanche, la plaisante énumération des manques de
vie grandiose et fantastique de la gare de l’Ouest à la tombée de la nuit , et conclut : « Anatole réfléchissait. » Mais, d’
un café du Palais-Royal le soir, jusqu’à ces taches lumineuses que la nuit , les fenêtres éclairées, dans les maisons noires
fés s’ouvrent sur le passage des ouvriers et des filles découchées la nuit au moment des rentrées tardives, le soir à l’heur
93 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « De la poésie en 1865. »
ns ces bizarres Caprices de boudoir, faire lire à tous la Reine de la nuit , un souvenir de bal costumé, une adorable vision.
s un journal. Je donnerai en note la pièce intitulée : la Reine de la nuit . Il faut supposer qu’elle a été faite pour une be
croissant mince et pur des firmaments. Elle représentait vraiment la nuit superbe, Avec ses millions d’étoiles, sa douceur,
é sur l’onde ou l’herbe, Et son azur sans fond, abîme du penseur ; La nuit où, s’échappant furtives de chez elles, Les amour
lencieuse, Devinant la déesse, on tombait à genoux. Et comme, dans la nuit , il est de pâle nues, Sur le front de la lune, en
94 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre cinquième. La Bible et Homère. — Chapitre IV. Suite du parallèle de la Bible et d’Homère. — Exemples. »
s’élève sur sa tête, la comparaison de cette flamme à un feu placé la nuit au haut d’une tour assiégée, les trois cris d’Ach
l’Érèbe, à travers l’ombre. Le soleil s’évanouit dans le ciel, et la nuit des enfers se lève. » Tout formidable que soit c
ncore à la vision du livre de Job : « Dans l’horreur d’une vision de nuit , lorsque le sommeil endort le plus profondément l
araison, lorsque le prophète ajoute, comme une tente dressée pour une nuit . On voit la terre, qui nous paraît si vaste, dépl
ui l’a tendue, et pour qui la durée des siècles est à peine comme une nuit rapide. La seconde espèce de comparaison, que nou
95 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre V. Harmonies de la religion chrétienne avec les scènes de la nature et les passions du cœur humain. — Chapitre II. Harmonies physiques. — Suite des Monuments religieux ; Couvents maronites, coptes, etc. »
dans les bâtiments du monastère qu’on retrouve quelques voiles de la nuit . Sur l’isthme de Panama en Amérique, le cénobite
sse ; Les hauteurs de Meudon me cachent le soleil ; Le jour meurt, la nuit vient ; le couchant, moins vermeil, Voit pâlir de
hantée Reçoit par ces vitraux la lueur argentée. L’astre touchant des nuits verse du haut des cieux, Sur les tombes du cloîtr
ur. Hélas ! plus d’une fois les soupirs de l’amour S’élèvent dans la nuit du fond des monastères ; En vain, le repoussant d
96 (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Madame Sand »
ne personne d’esprit si on n’en a pas avant d’avoir ôté son bonnet de nuit , le matin ». Eh bien, Madame Sand n’a jamais d’es
e matin ». Eh bien, Madame Sand n’a jamais d’esprit dans le bonnet de nuit de sa Correspondance ! Il faut, à elle, pour qu’o
e de tabac ». Elle se plaint de son mari, « triste comme un bonnet de nuit  ». Il y en a de gais, des bonnets de nuit ! Mais,
« triste comme un bonnet de nuit ». Il y en a de gais, des bonnets de nuit  ! Mais, certes ! ce n’est pas le sien. Elle donne
97 (1874) Premiers lundis. Tome II « Li Romans de Berte aus Grans piés »
et qu’elle sait de bonne part, qu’il pourrait bien la tuer dès cette nuit . Là-dessus la pauvre Berte se met à fondre en lar
le roi qui continuait de dormir, à montrer son sang, bien qu’il fasse nuit , et à accuser Berte, que la vieille Margiste vien
dans les bois. Elle va, elle erre dans ces bois bien des jours et des nuits , priant la Vierge et les saints, maudissant Margi
98 (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Gilbert Augustin-Thierry »
éduit d’abord Anne-Yvonne Gallo, la femme du capitaine des bleus. Une nuit (c’est la nuit de Noël), il lui demande le mot d’
nne-Yvonne Gallo, la femme du capitaine des bleus. Une nuit (c’est la nuit de Noël), il lui demande le mot d’ordre qui perme
siste. Elle a peur. Il finit pourtant par l’épouser. Mais, pendant la nuit des noces, il essaye de l’étrangler ; et elle, en
99 (1940) Quatre études pp. -154
iantes qui allaient aussi vers l’amphithéâtre, robes blanches dans la nuit qu’elles semblaient fleurir ; je saisis sans le v
ne, Henri Heine n’est pas possédé ; les peines de nos jours et de nos nuits suffisent à son inspiration ; il ne cherche pas d
rsister dans son égarement, et le ramènera vers l’ordre. Telle est la Nuit de décembre. Voici le commencement de l’hallucina
e ne désavouerait pas le procédé : Mais tout à coup, j’ai vu dans la nuit sombre     Une forme glisser sans bruit. Sur mon
n identité : Ami, je suis la solitude. Qu’elle ressemble peu, cette Nuit de décembre ainsi menée ; qu’elles ressemblent pe
u, cette Nuit de décembre ainsi menée ; qu’elles ressemblent peu, les Nuits de Musset, aux Hymnes à la nuit de Novalis ! Nous
enée ; qu’elles ressemblent peu, les Nuits de Musset, aux Hymnes à la nuit de Novalis ! Nous voyons chez ce dernier un aband
s’atteint dans les abîmes de « la sainte, l’ineffable, la mystérieuse nuit  » : Un jour que je versais des larmes amères, q
se perdit dans un monde nouveau, insondable. — Et toi, Ivresse de la Nuit , sommeil du Ciel, tu vins sur moi — le paysage s’
, et depuis lors, je crois éternellement, immuablement, au ciel de la Nuit et à sa lumière, la Bien-Aimée… Quand un poète a
mplis, il faut s’adresser à un Gérard de Nerval, qui a sombré dans la nuit  ; ensuite à un Baudelaire, qui a demandé au subco
i ? Le soleil noir de Nerval est une bien pauvre audace, à côté de la Nuit de Novalis ; les troubles de Baudelaire sont luci
cette voix mystérieuse Qu’écoutent les anges et moi, Ce soupir de la nuit pieuse, Oiseau mélodieux, c’est toi. Oh ! mêle t
qu’amour et pureté, Le brûlant et divin murmure, L’hymne flottant des nuits d’été. Inégaux, et par moments trop faciles, ces
où l’amour qu’elle a fait naître n’existe plus demain… Debout dans la nuit j’écoute, et si plus d’une fois j’ai été presque
s compagnons de jeu. Il passait sur l’eau la plupart de ses jours… La nuit , lorsqu’une lune sans nuages brillait sur la mer
tif à ses mystères ; dans les heures solitaires et silencieuses de la nuit , il a appelé, conjuré son esprit. Bien qu’elle se
uttes de rosée, je veux me mêler à la cendre… » (Novalis, Hymnes à la Nuit , I.) Pour varier nos exemples, considérons Hölde
lus marqué chez les poètes italiens. Ugo Foscolo reprend le thème des Nuits , venu d’Angleterre, et dont toute l’Europe déjà s
 ; c’est une disposition qu’inspirent assez naturellement les longues nuits des climats septentrionaux13. » Constatons du mo
lumière de leur ciel, les imaginations terrifiantes qui peuplent les nuits nordiques. Ils ont subi l’invasion du sombre et d
ond du gehst so still, que je chantais en Poméranie, en traversant la nuit au clair de lune, sur les glaces de la Baltique,
e la Baltique, le détroit qui sépare Stralsund de l’île de Rugen. Les nuits ainsi passées n’étaient jamais stériles pour moi,
llai : nous voguions toujours Comme par un temps propice ; C’était la nuit  : une nuit calme ; la mer était haute ; Les morts
voguions toujours Comme par un temps propice ; C’était la nuit : une nuit calme ; la mer était haute ; Les morts étaient to
histoire soit dite, Ce cœur brûle en ma poitrine. Je passe, comme la nuit , de pays en pays ; J’ai une singulière puissance
devrait pas plus avoir de morale que n’en a ce conte des Mille et une Nuits où l’on voit un marchand qui s’assied, pour mange
Il fatigue son âme et son corps ; son frère, s’éveillant tard dans la nuit , le voit à sa table de travail, profitant des der
l’intensité des amours et des souffrances humaines ; et la Muse de la Nuit de mai lui a conseillé de laisser s’élargir sa bl
e premier, promenait ses angoisses dans les royaumes hallucinés de la Nuit  ; Hölderlin fondait, dissolvait son individualité
r, vers 30-31. « Dans les heures solitaires et silencieuses, quand la nuit fait de son silence même une rumeur enchantée… »
100 (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Henri Murger. Œuvres complètes. »
d’Italie a écrit quelques-uns de ses plus beaux poèmes sous le nom de Nuits . M. Mürger a écrit ses poésies sous le nom de Nui
es sous le nom de Nuits. M. Mürger a écrit ses poésies sous le nom de Nuits d’hiver, mais ce n’est pas un chétif rapport de t
as le temps de nouer sa ceinture Entre l’amant du jour et celui de la nuit  ? Je pourrais pousser plus loin ces rapprochemen
cela et même charabia ? M. Henri Mürger a beaucoup d’unité. Dans ses Nuits d’hiver comme dans sa Vie de Bohême, il n’a pas p
/ 1823