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1 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Chapitre II. De la multiplicité des états de conscience. L’idée de durée »
es états de conscience26.L’idée de durée On définit généralement le nombre une collection d’unités ou, pour parler avec plus
rler avec plus de précision, la synthèse de l’un et du multiple. Tout nombre est un, en effet, puisqu’on se le représente par
t ces notions d’unité et de multiplicité, demandons-nous si l’idée de nombre n’impliquerait pas la représentation de quelque a
tation de quelque autre chose encore. Il ne suffit pas de dire que le nombre est une collection d’unités ; il faut ajouter que
ataillon, et quand on en fait l’appel. Nous dirons donc que l’idée de nombre implique l’intuition simple d’une multiplicité de
troupeau, je n’aurai jamais affaire qu’à un seul mouton. Pour que le nombre en aille croissant à mesure que j’avance, il faut
ace. Mais cette intuition de l’espace accompagne-t-elle toute idée de nombre , même celle d’un nombre abstrait ? Pour répondre
n de l’espace accompagne-t-elle toute idée de nombre, même celle d’un nombre abstrait ? Pour répondre à cette question, il suf
suffira à chacun de passer en revue les diverses formes que l’idée de nombre a prises pour lui depuis son enfance. On verra qu
’est évanouie pour ne plus laisser derrière elle, disons-nous, que le nombre abstrait. Mais à ce moment aussi le nombre a cess
elle, disons-nous, que le nombre abstrait. Mais à ce moment aussi le nombre a cessé d’être imaginé et même d’être pensé ; nou
peut fort bien affirmer que 12 est la moitié de 24 sans penser ni le nombre 12 ni le nombre 24 : même, pour la rapidité des o
affirmer que 12 est la moitié de 24 sans penser ni le nombre 12 ni le nombre 24 : même, pour la rapidité des opérations, on a
t intérêt à n’en rien faire. Mais, dès qu’on désire se représenter le nombre , et non plus seulement des chiffres ou des mots,
ans le temps, semble-t-il, plutôt que dans l’espace. Pour imaginer le nombre cinquante, par exemple, on répétera tous les nomb
Pour imaginer le nombre cinquante, par exemple, on répétera tous les nombres à partir de l’unité ; et quand on sera arrivé au
and on sera arrivé au cinquantième, on croira bien avoir construit ce nombre dans la durée, et dans la durée seulement. Et il
cette image, et qu’après en avoir usé pour les deux ou trois premiers nombres , il nous suffit de savoir qu’elle servirait aussi
ation des autres, si nous en avions besoin. Mais toute idée claire du nombre implique une vision dans l’espace ; et l’étude di
va nous conduire, sur ce point, à la même conclusion que l’examen du nombre lui-même. Tout nombre est une collection d’unités
ce point, à la même conclusion que l’examen du nombre lui-même. Tout nombre est une collection d’unités, avons-nous dit, et d
bre est une collection d’unités, avons-nous dit, et d’autre part tout nombre est une unité lui-même, en tant que synthèse des
ris dans les deux cas avec le même sens ? Quand nous affirmons que le nombre est un, nous entendons par là que nous nous le re
nité d’un tout. Mais lorsque nous parlons des unités qui composent le nombre , ces dernières unités ne sont plus des sommes, pe
s pures et simples, irréductibles, et destinées à donner la série des nombres en se composant indéfiniment entre elles. Il semb
c qu’il y ait deux espèces d’unités, l’une définitive, qui formera un nombre en s’ajoutant à elle-même, l’autre provisoire, ce
un nombre en s’ajoutant à elle-même, l’autre provisoire, celle de ce nombre qui, multiple en lui-même, emprunte son unité à l
contestable que, lorsque nous nous figurons les unités composantes du nombre , nous croyons penser à des indivisibles : cette c
nce entre pour une forte part dans l’idée qu’on pourrait concevoir le nombre indépendamment de l’espace. Toutefois, en y regar
de remarquer que les unités avec lesquelles l’arithmétique forme des nombres sont des unités provisoires, susceptibles de se m
n’y aurez point mis, et si l’unité avec laquelle vous composez votre nombre est l’unité d’un acte, et non d’un objet, aucun e
e chose, que l’unité pure ou simple. Sans doute, quand vous égalez le nombre 3 à la somme 1 + 1 + 1, rien ne vous empêche de t
t chacune de ces unités est grosse. Il est d’ailleurs probable que le nombre 3 se présente d’abord sous cette forme simple à n
ir que, si toute multiplication implique la possibilité de traiter un nombre quelconque comme une unité provisoire qui s’ajout
ra à elle-même, inversement les unités à leur tour sont de véritables nombres , aussi grands qu’on voudra, mais que l’on considè
ne faudrait pas se faire illusion, en effet, sur la discontinuité du nombre . On ne saurait contester que la formation ou cons
nombre. On ne saurait contester que la formation ou construction d’un nombre implique la discontinuité. En d’autres termes, ai
le disions plus haut, chacune des unités avec lesquelles je forme le nombre trois paraît constituer un indivisible pendant qu
qui précède à celle qui suit. Que si maintenant je construis le même nombre avec des demis, des quarts, des unités quelconque
s unités constitueront encore, en tant qu’elles serviront à former ce nombre , des éléments provisoirement indivisibles, et c’e
us irons de l’une à l’autre. Et la raison en est que, pour obtenir un nombre , force est bien de fixer son attention, tour à to
ide exprime assez bien le processus par lequel nous formons l’idée de nombre , ces points mathématiques ont une tendance à se d
aient à se rejoindre les uns les autres. Et quand nous considérons le nombre à l’état d’achèvement, cette jonction est un fait
mble présente tous les caractères de la continuité. C’est pourquoi le nombre , composé selon une loi déterminée, est décomposab
’unité qu’on érige en chose après y avoir pensé, comme aussi entre le nombre en voie de formation et le nombre une fois formé.
y avoir pensé, comme aussi entre le nombre en voie de formation et le nombre une fois formé. L’unité est irréductible pendant
ne fois formé. L’unité est irréductible pendant qu’on la pense, et le nombre est discontinu pendant qu’on le construit : mais
iscontinu pendant qu’on le construit : mais dès que l’on considère le nombre à l’état d’achèvement, on l’objective : et c’est
s actuellement. Ainsi un sentiment complexe contiendra un assez grand nombre d’éléments plus simples ; mais, tant que ces élém
de faire la part exacte du subjectif et de l’objectif dans l’idée de nombre . Ce qui appartient en propre à l’esprit, c’est le
space, et l’espace est la matière avec laquelle l’esprit construit le nombre , le milieu où l’esprit le place. A vrai dire, c’e
thmétique qui nous apprend à morceler indéfiniment les unités dont le nombre est fait. Le sens commun est assez porté à constr
nt le nombre est fait. Le sens commun est assez porté à construire le nombre avec des indivisibles. Et cela se conçoit sans pe
tirer notre regard sur cette matière : si nous ne localisions déjà le nombre dans l’espace, elle ne réussirait certes pas à no
. Il faut donc bien que, dès l’origine nous nous soyons représenté le nombre par une juxtaposition dans l’espace. C’est la con
parties, perçues simultanément. Or, si l’on admet cette conception du nombre , on verra que toutes choses ne se comptent pas de
borne à recueillir l’impression pour ainsi dire qualitative que leur nombre fait sur moi. Ou bien je me propose explicitement
se de sensations et de sentiments que l’analyse seule distingue. Leur nombre se confond avec le nombre même des moments qu’ils
timents que l’analyse seule distingue. Leur nombre se confond avec le nombre même des moments qu’ils remplissent quand nous le
ux espèces de multiplicité : celle des objets matériels, qui forme un nombre immédiatement, et celle des faits de conscience,
t celle des faits de conscience, qui ne saurait prendre l’aspect d’un nombre sans l’intermédiaire de quelque représentation sy
diction. Mais cela ne revient-il pas à reconnaître que l’idée même du nombre deux, ou plus généralement d’un nombre quelconque
reconnaître que l’idée même du nombre deux, ou plus généralement d’un nombre quelconque, renferme celle d’une juxtaposition da
r une qualité de la matière, c’est parce que l’on considère l’idée du nombre comme indépendante de l’idée d’espace. On croit a
ils ne sauraient occuper le même lieu : comme si la représentation du nombre deux, même abstrait, n’était pas déjà, comme nous
tière, c’est donc simplement reconnaître la solidarité des notions de nombre et d’espace, c’est énoncer une propriété du nombr
ité des notions de nombre et d’espace, c’est énoncer une propriété du nombre , plutôt que de la matière. — Pourtant on compte d
uent. L’impénétrabilité fait donc son apparition en même temps que le nombre  ; et lorsqu’on attribue cette qualité à la matièr
t entre les choses étendues, qui se peuvent traduire immédiatement en nombre , et les faits de conscience, qui impliquent d’abo
nce a-t-elle la moindre analogie avec la multiplicité des unités d’un nombre  ? La vraie durée a-t-elle le moindre rapport avec
le moindre rapport avec l’espace ? Certes, notre analyse de l’idée de nombre devrait nous faire douter de celle analogie, pour
anière à pouvoir se compter, et si, d’autre part, notre conception du nombre aboutit à éparpiller dans l’espace tout ce qui se
érioriser les uns par rapport aux autres, sans aucune parenté avec le nombre  : ce serait l’hétérogénéité pure. Mais nous n’ins
les moments successifs de la durée, et que, par ses rapports avec le nombre , le temps nous apparaît d’abord comme une grandeu
iplicité indistincte ou qualitative, sans aucune ressemblance avec le nombre  : j’obtiendrai ainsi l’image de la durée pure, ma
moi, sans moments extérieurs les uns aux autres, sans rapport avec le nombre . Ainsi, dans notre moi, il y a succession sans ex
cun des pas d’Achille est un acte simple, indivisible, et qu’après un nombre donné de ces actes, Achille aura dépassé la tortu
idérer des simultanéités encore, des simultanéités nouvelles, dont le nombre indéfiniment croissant devrait l’avertir qu’on ne
au bout d’un temps t, c’est dire que la conscience notera d’ici là un nombre t de simultanéités d’un certain genre. Et il ne f
is plus vite, il n’y aurait rien à modifier ni à nos formules, ni aux nombres que nous y faisons entrer. La conscience aurait u
ngement, mais il n’y paraîtrait pas en dehors d’elle, puisque le même nombre de simultanéités se produirait encore dans l’espa
r définir la vitesse du mobile A au point M, il suffira d’imaginer un nombre indéfini de mobiles A₁, A₂, A₃, … tous animés de
non pas la durée et le mouvement eux-mêmes. En vain on augmentera le nombre des simultanéités et des positions que l’on consi
en vain même, pour marquer la possibilité d’accroître indéfiniment le nombre de ces intervalles de durée, on remplacera la not
llement hétérogène à elle-même, indistincte, et sans analogie avec le nombre . Il résulte de cette analyse que l’espace seul es
sente aucune ressemblance avec la multiplicité distincte qui forme un nombre . Il y aurait là, disions-nous, une multiplicité q
ultiplicité, cette distinction, cette hétérogénéité ne contiennent le nombre qu’en puissance, comme dirait Aristote ; c’est qu
riginel, et la représentation d’une multiplicité sans rapport avec le nombre ou l’espace, quoique claire pour une pensée qui r
représentation purement qualitative qu’une enclume sensible aurait du nombre croissant des coups de marteau ? En ce sens, on p
t des coups de marteau ? En ce sens, on pourrait presque dire que les nombres d’un usage journalier ont chacun leur équivalent
hands le savent bien, et au lieu d’indiquer le prix d’un objet par un nombre rond de francs, ils marqueront le chiffre immédia
t le chiffre immédiatement inférieur, quittes à intercaler ensuite un nombre suffisant de centimes. Bref, le processus par leq
aire une espèce de phrase musicale. Pour évaluer rétrospectivement le nombre des coups sonnés, j’ai essayé de reconstituer cet
un coup, puis deux, puis trois, et tant qu’elle n’est pas arrivée au nombre exact quatre, la sensibilité, consultée, a répond
intervenir l’image d’une juxtaposition de termes distincts. Bref, le nombre des coups frappés a été perçu comme qualité, et n
ne espèce d’immobilité, comme si elles lui étaient extérieures. De ce nombre sont les idées que nous recevons toutes faites, e
un intéressant article de M. G. Noël sur la solidarité des notions de nombre et d’espace. Toutefois, nous n’avons rien trouvé
M. Pillon, que le rapport de coexistence suffit à la construction du nombre . Mais qu’entend-on ici par coexistence ? Si les t
tence ? Si les termes qui coexistent s’organisent ensemble, jamais le nombre n’en sortira ; s’ils demeurent distincts, c’est q
confondus, croyons-nous, par tous ceux qui ont traité des rapports du nombre avec l’espace. 27. Évellin, Infini et quantité,
2 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre III : Concurrence vitale »
e universelle. — VI. Effets du climat. — VII. Protection provenant du nombre des individus. — VIII. Rapports complexes des ani
breux individus de toute espèce qui naissent périodiquement, un petit nombre seulement peut survivre. J’ai donné le nom de sél
arbres : on peut dire qu’il lutte contre eux ; car, si un trop grand nombre de ces parasites croissent sur l’un de ces arbres
d’après la loi de progression géométrique, l’espèce atteindrait à un nombre d’individus si énorme, que nulle contrée ne pourr
lle contrée ne pourrait suffire à les contenir. Or, puisqu’il naît un nombre d’individus supérieur à celui qui peut vivre, il
en que quelques espèces soient actuellement en voie de s’accroître en nombre , plus ou moins rapidement, il n’en saurait être d
l’espèce humaine, dont la reproduction est si lente, peut doubler en nombre dans l’espace de vingt-cinq ans ; et, d’après cet
ait également que, d’une manière ou d’une autre, il en pérît un grand nombre . La seule différence entre les organismes qui pro
ou des graines par milliers, et ceux qui n’en produisent qu’un petit nombre , c’est que les plus lents reproducteurs auraient
l’Hippobosque, un seul ; mais cette différence ne décide nullement du nombre d’individus des deux espèces qu’un même district
rès fécondes, parce que cette fécondité leur permet de s’accroître en nombre avec une rapidité égale à celle de leurs moyens d
moyens d’existence. Mais l’avantage réel qu’elles retirent d’un grand nombre d’œufs ou de graines, c’est de pouvoir contre-bal
de protéger ses œufs ou ses petits, il peut n’en produire qu’un petit nombre , et cependant le contingent moyen de l’espèce dem
, autrement l’espèce s’éteindrait. Pour maintenir constamment en même nombre les représentants d’une espèce d’arbres, vivant m
chaque espèce animale ou végétale ne dépend que très indirectement du nombre des œufs ou des graines que peut produire chacun
si peu que ce soit, et l’espèce s’accroîtra presque instantanément en nombre , sans limites nécessaires déterminables. V. Des
manque de nourriture que l’appétit d’autres animaux qui détermine le nombre moyen des individus d’une espèce. Ainsi, on ne pe
u climat. — Le climat joue un rôle important dans la détermination du nombre moyen d’individus de chaque espèce, et le retour
tacles à leur multiplication. J’ai calculé, principalement d’après le nombre très réduit des nids du printemps, que l’hiver de
nde favorisés par un léger changement de climat, ils s’accroîtront en nombre , et, comme chaque région est déjà peuplée d’un no
’accroîtront en nombre, et, comme chaque région est déjà peuplée d’un nombre suffisant d’habitants, les autres espèces devront
oître. Si, voyageant vers le sud, nous voyons une espèce décroître en nombre , nous pouvons demeurer certains que c’est autant
nous avançons vers le nord, mais en un degré un peu moindre : car le nombre total des espèces de toutes sortes, et par conséq
ntre les parasites et leur proie. VII. Protection provenant du grand nombre des individus. — D’un autre côté, il arrive fréqu
e des individus. — D’un autre côté, il arrive fréquemment qu’un grand nombre d’individus de la même espèce, relativement au no
ent qu’un grand nombre d’individus de la même espèce, relativement au nombre de ses ennemis, est absolument nécessaire à sa co
hamps, parce que la semence est en considérable excès, par rapport au nombre des oiseaux, qui s’en nourrissent ; et parce que
surabondance de nourriture en cette saison, ne peuvent s’accroître en nombre proportionnellement à cet excès de nourriture, le
croître en nombre proportionnellement à cet excès de nourriture, leur nombre étant périodiquement diminué chaque hiver. Mais c
sant d’un sol à un autre sol tout à fait différent ; non seulement le nombre proportionnel des pieds de Bruyère était compléte
los, des Pins s’y sont semés d’eux-mêmes et y croissent maintenant en nombre considérable, si pressés les uns contre les autre
avaient été ni semés ni plantés, je fus d’autant plus surpris de leur nombre , qu’en examinant des centaines d’acres de lande l
. Il s’ensuit que, si de certains oiseaux insectivores diminuaient de nombre au Paraguay, les insectes parasites ennemis des M
ctes parasites ennemis des Mouches s’accroîtraient ; de sorte que, le nombre de ces dernières venant à diminuer, elles n’empêc
Trèfle rouge (T. pratense) produisirent 2, 700 graines, mais le même nombre de têtes protégées n’en produisirent aucune. Les
le rouge y deviendraient très rares ou disparaîtraient totalement. Le nombre des Bourdons, en quelque district que ce soit, dé
bre des Bourdons, en quelque district que ce soit, dépend beaucoup du nombre des Mulots, qui détruisent leurs rayons et leurs
tre eux sont détruits de cette manière en Angleterre. » Maintenant le nombre des Mulots dépend, comme chacun sait, du nombre d
erre. » Maintenant le nombre des Mulots dépend, comme chacun sait, du nombre des Chats ; et M. Newmann dit que, près des villa
et des petites villes, il a trouvé des nids de Bourdons en plus grand nombre que partout, ce qu’il attribue au grand nombre de
Bourdons en plus grand nombre que partout, ce qu’il attribue au grand nombre de Chats qui détruisent les Mulots. Il est donc t
donc très probable que la présence d’un animal félin, en assez grand nombre dans un district, peut décider, au moyen de l’int
ues-unes sont plus puissantes, mais toutes concourent à déterminer le nombre moyen des individus ou l’existence même de chaque
les arbustes qui recouvrent un fourré, on est tenté d’attribuer leur nombre proportionnel et leurs espèces à ce que l’on appe
rès de celui des actions et réactions des plantes et des animaux sans nombre qui ont déterminé, pendant le cours des siècles,
maux sans nombre qui ont déterminé, pendant le cours des siècles, les nombres proportionnels et les espèces des arbres qui croi
e ; autrement les essences les plus faibles décroissent rapidement en nombre jusqu’à disparition complète. Il en est de même d
te l’étendue de sa région naturelle, jusqu’à doubler ou quadrupler le nombre de ses représentants ? Nous savons qu’elle peut p
i notre imagination suppose à une plante le pouvoir de s’accroître en nombre , elle devra lui supposer aussi quelque avantage s
mais nous avons toute raison pour croire que seulement un très petit nombre de plantes ou d’animaux s’étendent assez loin pou
ssentielle. Si nous souhaitons accroître, dans sa nouvelle patrie, le nombre moyen de ses représentants, ils devront être modi
3 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Deuxième partie — Chapitre I. La quantité des unités sociales : nombre, densité, mobilité »
Chapitre I. La quantité des unités sociales : nombre , densité, mobilité Si l’on veut méthodiquement
t toutes, par définition, ceci de commun qu’elles unissent un certain nombre d’individus : c’est un truisme que pour former un
n considération sera leur grandeur ou leur petitesse, c’est-à-dire le nombre plus ou moins grand des hommes qu’elles mettent e
ructure d’un tout ne serait nullement modifiée par l’accroissement du nombre de ses éléments si cet accroissement même ne deva
blable. Déjà en biologie, on remarque que le volume d’un organe et le nombre de ses cellules affectent, dans une certaine mesu
’un accroissement de la quantité de ces éléments, devant redoubler le nombre , la complexité et la variété de ces rapports, ser
’aux fondements de l’organisation sociale. De fait, si l’influence du nombre des individus associés sur les différentes formes
a aisément aperçu l’action de la quantité sociale. L’accroissement du nombre des familles, suivant un vieux texte irlandais53,
collective, le régime de la propriété individuelle. La limitation du nombre des unités coopérantes et partageantes paraît êtr
tivité communiste. Fourier le sentait sans doute qui décrétait que le nombre des membres de ses phalanstères ne devait pas dép
nos amitiés, de notre religion qui ne puissent être modifiées par le nombre des hommes avec lesquels nous vivons en rapports
aient-elles pas soumises à une action, plus ou moins directe, de leur nombre  ? * ** Entre l’expansion de l’égalitarisme et l’e
glomérer, en des groupements aussi larges que possible, le plus grand nombre possible d’individus. Une nécessité supérieure, d
ation » de l’antiquité ? Préoccupée, dès ses origines, d’accroître le nombre des Romains, elle fait efforts pour englober, ver
des idées qu’elle défendait diminue lentement, tandis qu’augmente le nombre des individus rassemblés par les grandes nations
s paraît tenir pour une nécessité vitale l’assimilation du plus grand nombre possible d’individus. L’appétit d’annexion est ca
cace que par le rapprochement de leurs unités. Il faut, pour que leur nombre puisse influer sur les idées sociales, que les me
l’exception en Inde70. » Or c’est dans les villes seules qu’un grand nombre d’individus vivent d’une vie sociale intense ; da
0 à 36 pour 100. Pour l’Europe entière, de 1870 à 1897, tandis que le nombre de ses habitants augmentait de 20 pour 100, c’est
ants augmentait de 20 pour 100, c’est de 52 pour 100 qu’augmentait le nombre des habitants des villes de plus de 100 000 âmes7
isme. Un autre phénomène multiplie d’ailleurs les effets dus au grand nombre des individus rassemblés dans ces mêmes, sociétés
éfinir la constitution d’un corps, tient compte non plus seulement du nombre des corpuscules élémentaires qu’elle y distingue,
t quelles lois générales, cela peut contribuer à produire ceci. Si le nombre des individus associés doit agir sur les idées so
re pratique qui résultent, pour un gouvernement, de l’augmentation du nombre des gouvernés. Comme la quantité sociale modifie
s clans. De même, l’extension des cités antiques, en augmentant et le nombre des citoyens et les distances qui les séparaient
ce pouvoir unique. Mais, d’abord, en admettant que l’accroissement du nombre des citoyens ou des sujets rende plus facile la p
ociétés égalitaires. Or s’il est vrai que la dissémination d’un grand nombre de sujets sur une aire très étendue facilite l’om
lui-même et met au-dessus de tout sa liberté propre. Ainsi, le grand nombre même des individus agglomérés dans les vastes gro
 ? Penser l’humanité, c’est se représenter plus ou moins vaguement un nombre d’hommes considérable, et susceptible de s’accroî
nstitution de notre société, nous avons à chaque instant affaire à un nombre très grand, pratiquement indéfini, de « semblable
nous sera-t-elle pas plus aisée que si nous n’avions affaire qu’à un nombre petit et limité de « concitoyens » ? L’accroissem
ts donne à notre pensée une sorte d’élan, qui la porte à concevoir un nombre d’hommes indéfiniment accru. En ce sens l’idée d’
érentes valeurs des individus que nous avons à comparer ? Or le grand nombre des individus que nous avons à comparer est juste
à la valeur des actions qu’il s’agit de comparer. En ce sens le grand nombre même des éléments sociaux nous pousse naturelleme
omme on dit quelquefois, que des « numéros ». L’accroissement de leur nombre uniformise les hommes. Ce qui ne veut pas dire qu
té sous l’aspect de la densité et non plus seulement sous l’aspect du nombre  ; et nous verrons qu’il doit s’en dégager, pour l
Le progrès des communications accroît en effet, en même temps que le nombre des individus avec lesquels nous entrons en relat
e le nombre des individus avec lesquels nous entrons en relations, le nombre des relations que nous soutenons avec chacun d’eu
de, que seule notre civilisation nous permet, de vivre au milieu d’un nombre considérable d’individus qui changent, et défilen
4 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre IV : Sélection naturelle »
la sélection naturelle, telles que les croisements, l’isolement ou le nombre des individus. — VIII. Action lente. — IX. Extinc
uels n’en pourraient pas être les immenses effets ! On se souvient du nombre infini de variétés obtenues parmi nos produits do
ntends seulement l’action combinée et le résultat complexe d’un grand nombre de lois naturelles, et par lois, la série nécessa
es changements physiques, tel que serait un changement de climat. Les nombres proportionnels des représentants de chacune des e
pécimens de Pigeons culbutants à bec court, il en périt un plus grand nombre , dans l’œuf, qu’il n’en est qui réussissent à en
par suite de quelques changements dans la contrée, se soit accrue en nombre ou que ses autres proies aient au contraire dimin
ion de modifier la race. Sans même supposer aucun changement dans les nombres proportionnels des animaux dont notre Loup fait s
ur chaque fécondation. De récentes recherches ont beaucoup diminué le nombre des hermaphrodites supposés ; et même parmi les v
le loi, que nul être organisé ne peut se féconder lui-même pendant un nombre infini de générations ; mais qu’un croisement ave
ons, les anthères de chaque fleur laissent échapper leurs granules en nombre immense, avant que le stigmate de cette même fleu
roissent et montent en graine les unes près des autres, le plus grand nombre des jeunes plants qui naissent des graines, ainsi
riétés diverses, qui croissaient les unes près des autres, et, sur ce nombre , il ne s’en est trouvé que 78 de race pure, encor
un sujet, soigneusement défendu contre leurs atteintes, produisait un nombre complet de siliques. Si donc des variétés différe
tention sur ce sujet. Parmi les animaux terrestres on ne trouve qu’un nombre très limité d’hermaphrodites, tels que les mollus
cable. Parmi les animaux aquatiques, on connaît au contraire un grand nombre d’hermaphrodites qui peuvent se féconder eux-même
omme conséquence de ces diverses considérations, ainsi que d’un grand nombre d’autres faits que j’ai recueillis, mais que je n
dividuelles lui suffisent pour produire de grands résultats. Un grand nombre d’individus, en offrant plus de chances de variat
fussent toutes spéciales, elle ne pourrait contenir qu’un très petit nombre d’individus, ce qui retarderait considérablement
roite et isolée, telle, par exemple, qu’une île océanique, quoique le nombre total des espèces qui l’habitent soit très petit,
s notre chapitre sur la distribution géographique, cependant un grand nombre de ces espèces se trouvent être autochtones69, c’
isme à organisme y sont infiniment plus compliqués par suite du grand nombre d’espèces rivales qu’il renferme. Et si quelques-
t des espèces continentales qui partout se sont naturalisées en grand nombre sur des îles. C’est que sur un îlot le combat vit
rconstances les plus favorables à la production successive d’un grand nombre de formes vivantes, capables de se perpétuer pend
très lentement, souvent à de longs intervalles, et sur un très petit nombre des habitants d’une même région à la fois. Du res
plet ; et comme chaque région est toujours occupée par un assez grand nombre de formes diverses, il s’ensuit qu’à mesure qu’un
il s’ensuit qu’à mesure qu’une forme élue ou favorisée s’augmente en nombre , généralement les formes les moins favorisées déc
du reste, que toute forme qui n’est plus représentée que par un petit nombre d’individus, exposés à des fluctuations inévitabl
à des fluctuations inévitables dans la rigueur des saisons et dans le nombre de leurs ennemis, doit courir plus de chances qu’
ontinuellement en voie de se produire, à moins qu’on n’admette que le nombre des espèces peut s’accroître indéfiniment, il fau
faut bien qu’il y en ait de temps à autre qui s’éteignent. Or, que le nombre des formes spécifiques n’ait pas été perpétuellem
gie nous le démontre ; et nous allons essayer d’expliquer pourquoi ce nombre ne pouvait toujours s’accroître. Nous avons vu qu
e les espèces les plus communes sont celles qui offrent le plus grand nombre de variétés reconnues ou d’espèces naissantes. Il
formation a lieu graduellement, puisque nous voyons dans la nature un nombre considérable d’espèces bien tranchées, tandis que
la nature, et plus, par conséquent, ils sont à même de s’accroître en nombre . Il est aisé de constater l’existence de cette lo
spèce de quadrupède Carnivore, arrivée depuis longtemps au maximum du nombre d’individus que chacune des contrées qu’elle habi
ibrement sa puissance de multiplication ; elle ne peut s’accroître en nombre que si ses descendants se modifient de manière à
t devenir moins carnivores. En ce cas, l’espèce pourra s’accroître en nombre  ; et plus ses représentants se diversifieront dan
ée de plusieurs genres d’herbes très distincts, produit un plus grand nombre de plantes et un poids plus considérable de foin
entre eux, cependant sa formation aura pour résultat qu’un plus grand nombre d’individus de cette espèce, y compris tous ses d
aque variété végétale sèment annuellement sur le sol des graines sans nombre . On peut donc dire qu’elle s’efforce de se multip
que espèce auront toujours les plus grandes chances de s’accroître en nombre et de supplanter ainsi des variétés moins distinc
de somme de vie possible, c’est une loi dont la vérité éclate dans un nombre considérable de phénomènes naturels. Ainsi, dans
qui la peuplent, sont diversifiés par leurs habitudes, plus aussi le nombre d’individus qui peuvent y vivre est considérable.
es, parce que nous avons vu71 que, proportionnellement, un plus grand nombre d’espèces varient dans les grands genres que dans
que les espèces variables des grands genres présentent un plus grand nombre de variétés. Nous avons vu aussi que les espèces
scendants modifiés du commun parent A iront toujours s’accroissant en nombre et divergeant de caractères. La figure représente
e peuvent se diversifier, plus ils sont aptes à remplir un plus grand nombre de vides différents, et plus leur postérité modif
eurs succès dans la vie, ils continueront en général à s’accroître en nombre aussi bien qu’à diverger en caractère : c’est ce
dification ne soit limité à une seule ligne de descendance ; alors le nombre des descendants ne se sera pas accru, quoique la
stinguent les espèces. En continuant le même procédé pendant un grand nombre de générations, comme on le voit dans la partie s
ou leurs habitudes qui tendront généralement à produire le plus grand nombre de descendants modifiés, parce que ceux-ci auront
ement s’éteindre. Il en est probablement de même à l’égard d’un grand nombre de lignées collatérales qui doivent être vaincues
cendent des onze espèces originelles, seraient donc, d’après cela, au nombre de quinze. Mais, par suite de la divergence de ca
e des formes dominantes qui s’efforcent constamment de s’accroître en nombre . Un groupe déjà puissant pourra seul vaincre un a
oupe déjà puissant pourra seul vaincre un autre groupe, le réduire en nombre et diminuer ainsi ses chances de futures variatio
pèces vivantes à une époque donnée, il en est seulement un fort petit nombre qui enverront des descendants jusque dans un aven
qu’en partant de ces deux principes : premièrement, qu’un très petit nombre des plus anciennes espèces ont laissé des descend
il devient facile de comprendre pourquoi il n’existe qu’un très petit nombre de classes dans chaque division du règne végétal
ivision du règne végétal et du règne animal ; et quoiqu’un très petit nombre des plus anciennes espèces aient encore de nos jo
s anciennes époques géologiques, la terre peut avoir été peuplée d’un nombre d’espèces, de genres, de familles, d’ordres ou de
umis à une concurrence moins vive, et où ils n’ont existé qu’en petit nombre , ce qui a retardé pour eux les chances de variati
que des organismes d’ordres inférieurs existent actuellement en grand nombre dans le monde entier. Des variations favorables p
sélection naturelle, par conséquent, n’ait pu agir avant qu’un grand nombre de formes différentes fussent produites77. Des va
rs changeante d’une inextricable confusion. Mais il nous suffit qu’un nombre de formes seulement varient à la fois, et nul ne
urs caractères, mais le plus souvent en plusieurs ou même en un grand nombre , et il se demande comment la sélection naturelle
ssances, parce que cette théorie rattache les uns aux autres un grand nombre des phénomènes généraux de la nature, et qu’elle
si deux espèces ou deux genres étroitement alliés produisent un grand nombre d’espèces nouvelles et divergentes, il est possib
élection naturelle avec divergence de caractères tendrait à former un nombre indéfini des formes spécifiques. Pour ce qui conc
cerne les conditions de vie purement inorganiques, il me semble qu’un nombre assez borné d’espèces suffirait à s’adapter à tou
nisés ont une beaucoup plus grande importance ; et qu’à mesure que le nombre des espèces en chaque contrée va s’accroissant, l
s de structure, et, par conséquent, aucune borne à l’accroissement du nombre des espèces. Nous ignorons si même la contrée la
urrir. Ainsi, au cap de Bonne-Espérance et en Australie, où vivent un nombre si étonnant d’espèces, beaucoup de plantes europé
issent qu’au moins pendant la longue durée de la période tertiaire le nombre des espèces de Mollusques, et probablement de Mam
uel est donc l’obstacle qui s’oppose à la multiplication indéfinie du nombre des formes spécifiques ? C’est que la somme total
ie des conditions physiques locales ; et je ne veux pas parler ici du nombre des espèces, mais du nombre des individus en mass
locales ; et je ne veux pas parler ici du nombre des espèces, mais du nombre des individus en masse79. Si donc une contrée éta
vidus en masse79. Si donc une contrée était habitée par un très grand nombre d’espèces, chacune d’elles, ou au moins le grand
un très grand nombre d’espèces, chacune d’elles, ou au moins le grand nombre , ne pourraient être représentées que par un très
e grand nombre, ne pourraient être représentées que par un très petit nombre d’individus. Or, de telles espèces seraient très
ce que par suite des variations accidentelles qui surviennent dans le nombre de leurs ennemis ou dans la succession des saison
u sec, exterminerait des milliers d’espèces. Dans toute contrée où le nombre des espèces s’accroîtrait indéfiniment, chaque es
es en diverses régions, et d’arrêter ainsi l’accroissement anormal du nombre des formes spécifiques sur le globe. Le docteur H
vement établis, les espèces indigènes ont été de beaucoup réduites en nombre . Quel poids faut-il accorder à chacune de ces div
ds faut-il accorder à chacune de ces diverses causes de limitation du nombre des espèces ? Je ne prétends pas le décider, mais
ine, l’œuf ou les petits, aussi aisément que l’adulte. Parmi un grand nombre d’animaux, la sélection sexuelle vient en aide à
ucture, leur constitution et leurs habitudes, plus aussi est grand le nombre de ceux qui peuvent vivre dans la même région. No
ison de la lutte incessante de toutes les espèces pour s’accroître en nombre , chacune au détriment des autres, plus les descen
s qui vécurent à des époques géologiques très reculées, un bien petit nombre ont encore aujourd’hui des descendants modifiés.
é des rapports mutuels des êtres organisés, c’est-à-dire en raison du nombre des degrés que comprend, dans un lieu donné, la s
de divergence des caractères permet bien une certaine augmentation du nombre des espèces qui vivent dans un même lieu, de même
espèces qui vivent dans un même lieu, de même qu’une augmentation du nombre total de leurs représentants : en somme, elle a d
5 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XIV : Récapitulation et conclusion »
s périodes très longues, énormément longues même, si on les mesure au nombre des années, il ne faut pas accorder trop d’import
chose amoindrie. Comme, d’après la théorie de sélection naturelle, un nombre infini de formes intermédiaires doivent avoir exi
aisser de postérité modifiée. Parmi les espèces qui varient, un petit nombre seulement dans la même contrée changent en même t
tre côté ; et ces dernières, par ce fait qu’elles existaient en grand nombre , se sont généralement modifiées et perfectionnées
été exterminées. Mais, d’après cette doctrine de l’extermination d’un nombre infini de chaînons généalogiques entre les habita
ion des témoignages géologiques. Deux ou trois, ou même un plus grand nombre de formes transitoires seraient-elles découvertes
des variétés ; mais qui nous assure que dans l’avenir un assez grand nombre de fossiles seront découverts pour que les natura
certaines classes peuvent se conserver à l’état fossile, au moins en nombre de quelque importance. Les espèces très répandues
éorie qui voit dans les formes vivantes actuelles la descendance d’un nombre restreint de formes primitives subséquemment modi
e. La variabilité des formes spécifiques est gouvernée par un certain nombre de lois très complexes : c’est d’abord la corréla
ivra et lequel mourra, quelle variété ou quelle espèce s’accroîtra en nombre , et laquelle diminuera ou sera finalement éteinte
us, les espèces des plus grands genres, qui contiennent le plus grand nombre de variétés ou espèces naissantes, gardent elles-
reproduction qui lui est propre, tend à s’accroître désordonnément en nombre , et que les descendants modifiés de chaque espèce
es. Mais comme tous les groupes ne peuvent ainsi réussir à croître en nombre , puisque le monde ne pourrait les contenir, les p
e tendance dans les groupes les plus nombreux à s’accroître encore en nombre et à diverger de caractères, jointe à l’inévitabl
autres cas. Mais si chaque espèce s’efforce constamment de croître en nombre , si la sélection naturelle est lentement prête à
propre mort ; de ce que de faux Bourdons soient produits en si grand nombre pour accomplir un seul acte générateur et pour qu
blent imparfaits ou qui soient susceptibles d’erreurs, et qu’un grand nombre soient une cause de souffrance pour d’autres anim
concevoir, d’après la théorie de descendance modifiée, le plus grand nombre des principaux faits que l’observation a constaté
les unes des autres, et sous les plus différentes latitudes, un petit nombre de plantes identiques et beaucoup d’autres étroit
s, dans la nageoire du Marsouin, et dans la jambe du Cheval ; le même nombre de vertèbres forme le cou de la Girafe et celui d
es forme le cou de la Girafe et celui de l’Éléphant : ces faits et un nombre infini d’autres semblables s’expliquent d’eux-mêm
e chez l’animal adulte les dents se sont résorbées pendant un certain nombre de générations successives, par suite du défaut d
uter les unes aux autres, pour en concevoir tous les effets, un grand nombre de variations légères accumulées pendant un grand
ts, un grand nombre de variations légères accumulées pendant un grand nombre presque infini de générations. Quoique je sois pl
poids à des difficultés inexpliquées qu’à l’explication d’un certain nombre de faits, rejettera certainement ma théorie. Un p
certain nombre de faits, rejettera certainement ma théorie. Un petit nombre de naturalistes, doués d’une intelligence ouverte
s de création supposés ait produit un seul individu ou plusieurs ? Le nombre infini des espèces animales ou végétales ont-elle
, dans l’état présent de la science, croient à la création d’un petit nombre de formes primitives ou même d’une forme vivante
uis, sollicite l’entendement à admettre plus volontiers le plus petit nombre possible d’actes créateurs ; et certainement nous
quatre ou cinq types primitifs tout au plus et le règne végétal d’un nombre égal ou moindre. L’analogie me conduirait même un
iées par des degrés intermédiaires, sont regardées, par le plus grand nombre des naturalistes, comme suffisantes pour les élev
erons chaque organe et chaque instinct comme la résultante d’un grand nombre de combinaisons partielles dont chacune a été uti
important qu’une espèce nouvellement découverte et ajoutée encore au nombre infini des espèces déjà connues. Nos classificati
uste mesure du laps de temps écoulé entre elles. Cependant un certain nombre d’espèces, se maintenant en corps, pourraient se
rapide ; et lors de la première aube de la vie, lorsqu’un très petit nombre de formes de la structure la plus simple existaie
ransmettra sa ressemblance inaltérée aux âges futurs ; et qu’un petit nombre d’entre elles enverront seules une postérité quel
stème de groupement des êtres organisés nous montre que le plus grand nombre des espèces de chaque genre n’ont laissé aucun de
fixes de la gravitation, d’un si petit commencement, des formes sans nombre , de plus en plus belles, de plus en plus merveill
pe aqueuse fut le premier laboratoire de toute organisation et que le nombre des germes produits fut immense, mais que sans au
ndigne des largesses créatrices de la nature, qui mesure et limite le nombre des adultes à la quantité de vie qu’elle peut leu
toutes les possibilités de développement ont dû se présenter parmi un nombre si considérable d’êtres qui tous n’avaient qu’à c
’êtres qui tous n’avaient qu’à chercher les moyens de vivre. Le grand nombre des ébauches organiques, fournissant ainsi des pr
ébauches organiques, fournissant ainsi des probabilités de progrès en nombre infini, le perfectionnement successif de l’organi
i, le perfectionnement successif de l’organisation suivant un certain nombre de séries typiques parallèles ou plus ou moins di
races. À mesure que les races se sont fixées et perfectionnées, leur nombre a diminué, en même temps que chacune d’elles voya
représentants : c’est-à-dire que la postérité croissante d’un certain nombre de souches primitives devait successivement prend
gtemps. Notre monde organique actuel ne serait donc que le reste d’un nombre infini de germes primitifs qui, tous, si les circ
des caractères qui en a été la suite, ont dû causer l’extinction d’un nombre considérable de classes naissantes, ébauches moin
de sélection agit probablement avec la même sévérité pendant un grand nombre de siècles, perfectionnant ainsi le plan général
et de nos embranchements doit à l’origine avoir été représenté par un nombre considérable de races, issues chacune d’un germe
nt simultanément et parallèlement de manière à pouvoir parer par leur nombre à toutes les chances de destruction que le type e
mpêchement Si, au contraire, les germes primitifs ont été produits en nombre immense à la surface du globe, ces êtres très sim
6 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre X : De la succession géologique des êtres organisés »
ans les populations successives de cette période, et à montrer que le nombre proportionnel des espèces qui s’éteignent est gra
des « colonies » décrites par M. Barrande, c’est-à-dire d’un certain nombre d’espèces qui font tout à coup invasion dans le m
hangement lent des conditions physiques de la contrée, et surtout des nombres proportionnels et de la nature des autres habitan
ons déjà fait observer dans un chapitre précédent141. Lorsqu’un grand nombre des habitants de la même contrée se sont modifiés
e, est rigoureusement continue. Je sais cependant qu’on cite un petit nombre de faits qui semblent déroger à cette règle ; mai
règle générale est au contraire que, par un accroissement graduel du nombre de ses représentants, le groupe atteigne à son ma
il commence de même graduellement à décroître. Si l’on représente le nombre des espèces d’un genre ou des genres d’une famill
que le procédé de modification d’où résulte la production d’un grand nombre de formes alliées est lent et graduel. On a vu qu
assez rare, aucun naturaliste n’aurait été surpris de sa rareté ; car nombre d’espèces sont rares dans toutes les classes et d
on des anciennes. Il se peut qu’en certains groupes très prospères le nombre des nouvelles formes spécifiques qui se produisen
mes spécifiques qui se produisent en un temps donné soit supérieur au nombre de celles qui se sont éteintes ; mais cette diffé
est compensée par les pertes d’autres genres ; car nous savons que le nombre total des espèces n’a pas indéfiniment continué d
ettre que la production de formes nouvelles a causé l’extinction d’un nombre à peu près égal de formes anciennes. Ainsi que no
ue toujours causer l’extinction de leur souche mère ; et, si un grand nombre de formes nouvelles sortent successivement d’une
lus exposées à être exterminées. C’est ainsi, je crois, qu’un certain nombre d’espèces nouvelles, descendues d’une seule espèc
à un groupe distinct, et causé ainsi son extinction ; et si un grand nombre de formes alliées sont sorties de cette même form
re de formes alliées sont sorties de cette même forme conquérante, un nombre égal de formes aura souffert dans le groupe vainc
, a survécu jusqu’aujourd’hui dans les mers d’Australie ; et un petit nombre de la grande famille des poissons Ganoïdes, maint
consécutives, intervalles durant lesquels il peut y avoir eu un grand nombre d’extinctions lentes. De plus, lorsque, par suite
on soudaine ou d’un développement extraordinairement rapide, un grand nombre d’espèces d’un nouveau groupe ont pris possession
cène, déjà si énormément reculée, si l’on compte son antiquité par le nombre des années, puisqu’elle comprend toute l’époque g
perpétuer. Nous avons une preuve évidente de cette loi dans le grand nombre de variétés fournies par les plantes dominantes,
tes ; mais nous pouvons cependant préjuger avec fondement qu’un grand nombre d’individus, en leur donnant plus de chances de v
t une sérieuse concurrence déjà soutenue heureusement contre un grand nombre d’autres formes, doivent leur être au moins d’aus
ants de France, bien qu’il trouve entre eux un curieux accord dans le nombre des espèces de chaque même genre, cependant les e
istiques, les anciens membres des mêmes groupes se distinguent par un nombre un peu moindre de caractères. De sorte que les de
ourd’hui. Au seul examen de la figure, on peut voir que si un certain nombre de formes éteintes, qu’on suppose enfouies dans l
indiquée par la ligne n° VI ces genres différaient par un moins grand nombre de leurs caractères ; car à ce degré généalogique
evons seulement trouver à intervalles très longs, si on les mesure au nombre des années, mais relativement assez courts au poi
n’empêche pas qu’elle peut laisser, et laisse en réalité subsister un nombre considérable d’êtres d’une structure simple et pe
es Téléostéens ; ces derniers sont aujourd’hui prépondérants quant au nombre  ; mais les Sélaciens et les Ganoïdes ont existé s
, c’est-à-dire les Brachiopodes et les Céphalopodes, fourmillaient en nombre  ; aujourd’hui ces deux ordres ont beaucoup diminu
ce que les mollusques inférieurs sont aujourd’hui beaucoup réduits en nombre , et d’autant plus que les Céphalopodes vivants, q
élevée que leurs anciens représentants. Il faut aussi considérer les nombres proportionnels des classes inférieures et supérie
a existé que dix mille, il faut tenir compte de cet accroissement de nombre des classes supérieures, qui implique au moins un
ent complétement, et dans le cours des temps extermineraient un grand nombre des formes natives. D’autre côté, et bien contrai
libres de se multiplier en Angleterre, il est au moins douteux qu’un nombre considérable d’entre elles puissent jamais s’empa
en a démontré que la plupart des mammifères fossiles enfouis en grand nombre dans ces contrées ont des rapports frappants avec
ue je prétends, c’est que dans les cavernes du Brésil il y a un grand nombre d’espèces étroitement alliées par la taille et pa
vante six autres genres alliés ou représentatifs ayant chacun le même nombre d’espèces que les premiers, nous en pouvons concl
de décadence, dont les genres et les espèces décroissent peu à peu en nombre , comme il semble que ce soit le cas pour les Éden
e ce soit le cas pour les Édentés de l’Amérique du Sud, un plus petit nombre encore de genres et d’espèces doivent avoir laiss
lasses d’êtres organisés ont été conservées à l’état fossile ; que le nombre des espèces et de leurs spécimens individuels, co
s, conservés dans nos musées, n’est absolument rien en comparaison du nombre incalculable de générations qui doivent s’être éc
vertes plus récentes. On peut aussi demander où sont les restes de ce nombre infini d’organismes qui doivent avoir existé long
ractères identiques. Les groupes d’espèces s’accroissent lentement en nombre , et se perpétuent pendant des périodes inégales ;
inantes des groupes les plus considérables tendent à laisser un grand nombre de descendants modifiés ; d’où il résulte que de
beaucoup plus lente que sa première formation, grâce à ce qu’un petit nombre de ses représentants peuvent souvent survivre et
aux Palmiers et aux Baobabs des tropiques, il semble que chez nous le nombre des individus croisse en raison inverse de leur t
7 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre II : Variations des espèces à l’état de nature »
me espèce. Les naturalistes les plus expérimentés seraient étonnés du nombre de variations, affectant les parties les plus imp
nt ils pourraient recueillir le témoignage dans le cours d’un certain nombre d’années, et d’après des sources faisant autorité
, d’une valeur pourtant si grande, et qui les comparent chez un grand nombre de spécimens de la même espèce. Qui aurait jamais
convenus avec bonne foi, ils commencent par ranger empiriquement, au nombre des caractères importants de chaque espèce, tous
de variétés bien marquées et bien connues qui n’aient été rangées au nombre des espèces au moins par quelques juges compétent
ou des États-Unis, dressées par différents botanistes, on voit qu’un nombre surprenant de formes ont été rangées par les uns
e race bien marquée de l’espèce norvégienne, tandis que le plus grand nombre en fait une espèce bien distincte et particulière
ans les contrées les mieux connues qu’elles se trouvent en plus grand nombre . J’ai été frappé de ce fait que, si quelque anima
s difficultés plus nombreuses, car il aura à considérer un plus grand nombre de formes étroitement alliées. S’il multiplie bea
iles de Madère. Si une variété vient à s’accroître jusqu’à excéder en nombre l’espèce mère, celle-ci prendra alors le rang de
hain ouvrage la solution de ces difficultés, ainsi que les tables des nombres proportionnels d’espèces variables. Je suis, du r
ande extension géographique ni jusqu’à un certain point avec le grand nombre de leurs individus, sont celles qui donnent le pl
tre les espèces d’un même groupe qu’il faut établir la comparaison du nombre d’individus de chacune d’elles. Une plante peut ê
ands genres et dans l’autre tous les genres de moindre importance, un nombre supérieur d’espèces dominantes très communes et t
. On aurait encore pu le présumer d’avance : ce seul fait qu’un grand nombre d’espèces du même genre habitent une même contrée
s grands genres, c’est-à-dire parmi ceux qui renferment le plus grand nombre d’espèces, un nombre proportionnellement plus gra
t-à-dire parmi ceux qui renferment le plus grand nombre d’espèces, un nombre proportionnellement plus grand d’espèces dominant
grands genres en chaque contrée doivent aussi présenter un plus grand nombre de variétés que les espèces des plus petits genre
tés que les espèces des plus petits genres ; car, partout où un grand nombre d’espèces étroitement alliées, c’est-à-dire du mê
l n’y a aucune apparence de raison pour qu’il se trouve un plus grand nombre de variétés en un groupe renfermant beaucoup d’es
, parmi les espèces des grands genres qui présentent des variétés, le nombre moyen de ces variétés est invariablement supérieu
d’espèces d’un genre se sont formées, les mêmes espèces présentent un nombre de variétés ou d’espèces naissantes au-dessus de
enre soit actuellement très variable et en train d’accroître ainsi le nombre de ses espèces, ou qu’aucun petit genre ne soit e
ant un autre sens, et dire que dans les genres les plus riches, où un nombre de variétés ou d’espèces naissantes, supérieur à
’espèces est complétement indéfinie. Dans les genres qui possèdent un nombre d’espèces au-dessus de la moyenne, en quelque con
quelque contrée que ce soit, les espèces de ces genres renferment un nombre de variétés aussi supérieur à la moyenne. Dans le
spécifiquement distinctes ; pourtant elles sont reliées par un grand nombre de formes intermédiaires dont on ne saurait affir
8 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre premier. Les signes — Chapitre III. Des idées générales et de la substitution à plusieurs degrés » pp. 55-71
é indirect par lequel nous parvenons à les penser. — Exemple dans les nombres . Leur représentant mental est un nom de nombre. —
r. — Exemple dans les nombres. Leur représentant mental est un nom de nombre . — Formation des noms de nombre. — Série de subst
eur représentant mental est un nom de nombre. — Formation des noms de nombre . — Série de substitutions superposées. — Notre id
ms de nombre. — Série de substitutions superposées. — Notre idée d’un nombre est un nom substitut d’un autre nom joint à l’uni
n simple, mais par une série de substitutions. Considérons le premier nombre venu, par exemple 36. Quand je lis ce signe, j’en
cessives, une tendance consécutive distincte et correspondante à leur nombre , c’est-à-dire à la propriété qu’elles ont d’être
fficile pour les mots cinq, six ; la difficulté va croissant pour les nombres supérieurs, et il y a toujours un chiffre plus ou
evoir ou nous représenter distinctement ensemble au-delà d’un certain nombre de faits ou d’objets ; d’ordinaire, c’est cinq ou
e, la propriété générale et abstraite d’être trente-six ou tout autre nombre considérable ne le peut pas. — Devant cet obstacl
s composés peu complexes, ceux de deux, trois, quatre et des premiers nombres , ceux de plus et de moins, de plus grand et de mo
es propositions des sciences mathématiques sont des substitutions. Un nombre quelconque est le substitut du précédent joint à
tut du précédent joint à l’unité. Calculer, c’est remplacer plusieurs nombres par un seul à la suite de plusieurs remplacements
n quantité. — Quel que soit le raisonnement que nous fassions sur des nombres et des grandeurs, il consiste toujours à aller d’
série d’équivalents intermédiaires, à remplacer des grandeurs par les nombres qui les expriment, une forme par l’équation qui l
ateur l’unité suivie d’autant, de zéros qu’il y aura d’unités dans le nombre des divisions accomplies. Voilà un infini, non pa
s’approchent nécessairement sans jamais le toucher. Le polygone d’un nombre infini de côtés inscrit au cercle équivaut au cer
d’un nombre infini de côtés inscrit au cercle équivaut au cercle. Le nombre fractionnaire 1 + ½ + ½ + ⅛, etc., équivaut au no
t au cercle. Le nombre fractionnaire 1 + ½ + ½ + ⅛, etc., équivaut au nombre 2. Ici encore, comme tout à l’heure, les mathémat
l’autre on ne peut démêler. IV Récapitulons. Ce ne sont pas les nombres , sauf les trois ou quatre premiers, que nous pens
remiers, que nous pensons, mais leurs équivalents, à savoir le nom du nombre précédent joint à l’unité ; ce ne sont pas les ob
Dans une impression ou groupe d’impressions qui se présente un grand nombre de fois, notre attention finit par se porter tout
9 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre quatrième. La connaissance des choses générales — Chapitre premier. Les caractères généraux et les idées générales. » pp. 249-295
on et soustraction au moyen des doigts et des cailloux. — Les noms de nombre , substituts des doigts et des cailloux. — Commodi
de nombre, substituts des doigts et des cailloux. — Commodité, petit nombre et combinaisons simples de ces nouveaux substitut
trouve adaptée à une collection d’unités mentales. — Exemples. — Nos nombres sont des cadres préalables. Il Toutes les idées g
rence. — Le plan. — Les trois corps ronds. — Les sections coniques. —  Nombre indéfini de ces constructions. — Aux plus général
lignes, les chiffres et les noms sont leurs symboles. — Diversité et nombre indéfini des composés construits avec ces élément
t, de sa nature, fragmentaire, perpétuellement répétée, composée d’un nombre indéfini de portions successives, semblable à la
e la portion essentielle de l’individu. À présent, comparons un grand nombre d’individus entre eux. Chose remarquable, malgré
remarquable, malgré les séparations du temps et de l’espace, dans un nombre indéfini d’individus, certains caractères se retr
urent bien davantage dans le temps, puisqu’ils se rencontrent dans un nombre indéfini d’individus contemporains et se répètent
nombre indéfini d’individus contemporains et se répètent à travers un nombre indéfini de générations successives. Mais, en rev
qu’à l’œil nu il a constatées. — S’il arme son œil du microscope, ce nombre se multiplie au centuple ; Lyonnet n’a pas eu tro
de toutes sont celles de l’arithmétique, et elles ont pour objets les nombres . Or, chacun sait que tout nombre est formé par l’
tique, et elles ont pour objets les nombres. Or, chacun sait que tout nombre est formé par l’unité ajoutée à elle-même ; c’est
ts plus maniables encore, les divers sons qui constituent nos noms de nombre . Pour un doigt levé, nous disons un ; pour deux d
e d’unités abstraites. Pareillement enfin, quand on passe d’un nom de nombre au nom suivant, un doigt se lève pour s’ajouter a
aite s’ajoute au groupe précédent des unités abstraites, et le nom de nombre énoncé remplace, avec une unité de plus, le group
unités qui remplaçait le précédent. En d’autres termes, chaque nom de nombre équivaut au groupe désigné par le précédent, plus
euf. — Au-delà de dix-neuf, les langues bien faites, observant que le nombre suivant équivaut à deux fois dix, reprennent le m
t d’une façon convenable89, et modifient de la même façon les noms de nombre qui expriment les dizaines suivantes, afin de leu
tères plus simples, qui, au lieu de remplacer directement les noms de nombre et indirectement les nombres, remplacent directem
lieu de remplacer directement les noms de nombre et indirectement les nombres , remplacent directement les nombres. Ces caractèr
ms de nombre et indirectement les nombres, remplacent directement les nombres . Ces caractères sont appelés chiffres ; on convie
liste de neuf chiffres distincts pour représenter les neuf premiers à nombres  ; on ajoute à cette liste un zéro pour représente
ajoute à cette liste un zéro pour représenter l’absence d’unité ou de nombre , et désormais, au lieu de cinquante-cinq caractèr
es, nous fabriquons une quantité prodigieuse de composés qui sont les nombres . Il nous suffit pour cela d’aligner des chiffres
a des collections d’unités dans l’esprit. En effet, il y a un certain nombre de planètes autour du soleil. Il y a en ce moment
n nombre de planètes autour du soleil. Il y a en ce moment un certain nombre d’hommes, d’animaux, de plantes qui vivent sur la
quels nous les construisons ; tout le monde sait qu’ils sont en petit nombre , et on voit aisément de quelles expériences nous
tre chose a changé en lui ou dans ses alentours, et, après un certain nombre d’expériences, nous constatons ou nous croyons co
métrique, partant divisible en deux moitiés composées chacune du même nombre de particules toutes exactement semblables. Maint
x et, s’il se peut, universels ; car, plus ils sont généraux, plus le nombre d’individus ou cas où ils se retrouveront est con
ue des calculs de Condillac. 86. Sur le sens primitif de nos noms de nombre , voyez Bopp, Grammaire comparée, traduction Bréal
aduction Bréal, II, 221. Tri (trois) signifie « dépassant » (les deux nombres inférieurs). — Quatre signifie probablement « tro
ent « dix fois dix ». — Mille signifie probablement « beaucoup, grand nombre  ». 87. En latin, undecim, duodecim. 88. En lati
10 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XII : Distribution géographique (suite) »
t quelque lumière sur cette question, et, sans nul doute, il en reste nombre d’autres à découvrir. Deux fois j’ai vu un Canard
aient en train d’éclore, et je la trouvai bientôt couverte d’un grand nombre de petits coquillages tout fraîchement éclos qui
nt, qui occupent un étang, cependant, comme ces espèces sont en petit nombre en comparaison de celles qui vivent sur la terre,
pte que parmi les productions d’eau douce plusieurs, et même un grand nombre , sont peu élevées dans la série des organismes ;
espèces de tout ordre qui habitent les îles océaniques sont en petit nombre , comparativement à celles qui peuplent des région
08 milles en latitude, et si l’on compare ses plantes phanérogames au nombre de 750 seulement, avec celles qui vivent sur une
plantes introduites par l’homme sont comprises, il est vrai, dans ces nombres , et la comparaison à d’autres égards n’est pas pa
-douzaine de plantes phanérogames aborigènes ; mais, depuis, un grand nombre s’y sont naturalisées, comme elles l’ont fait aus
ut alors admettre que sur chaque île océanique il n’a pas été créé un nombre suffisant des plantes et des animaux les mieux ad
en que les îles océaniques soient en général peuplées d’un très petit nombre d’espèces, la proportion des espèces autochtones,
le autre part, est souvent considérable. Si l’on compare d’un côté le nombre des coquilles terrestres propres à l’île de Madèr
où les oiseaux tout particuliers de l’archipel des Galapagos, avec le nombre d’espèces appartenant à ces mêmes classes qui son
escription que M. J.-M. Jones nous a donnée des Bermudes, qu’un grand nombre d’oiseaux américains, à l’époque de leurs migrati
aient aussitôt arrêtée. Mais Madère est, d’autre côté, habitée par un nombre surprenant d’espèces particulières de mollusques
Le docteur Hooker a montré que, parmi les plantes des Galapagos, les nombres proportionnels des divers arbres sont tout différ
importance que la nature des conditions locales. On pourrait citer un nombre considérable de faits de détail très remarquables
bsence totale de Grenouilles, Crapauds ou Salamandres sur un si grand nombre d’îles ne saurait être une suite des conditions p
es à l’égard des habitants des îles océaniques, c’est-à-dire le petit nombre des espèces, et la richesse proportionnelle des f
int de même et se remit à ramper. Mais il serait bon qu’un plus grand nombre d’expériences fussent tentées à ce sujet. Le fait
principe d’hérédité, leur nationalité originaire se trahit toujours. Nombre d’autres faits analogues pourraient être cités ;
s autres qu’elles ne le semblent sur la carte. Néanmoins un assez bon nombre d’espaces, communes à d’autres parties du monde o
es terres continues ; cependant elles sont habitées par un très grand nombre de plantes, d’oiseaux et de mammifères distincts.
permirent à certaines formes de s’y introduire en plus ou moins grand nombre , à l’exclusion de toutes les autres ; selon que c
t subi que des modifications légères, quelques-uns représentés par un nombre considérable d’individus, et d’autres n’existant
n nombre considérable d’individus, et d’autres n’existant qu’en petit nombre . À l’aide des mêmes principes, nous pouvons compr
u d’espèces, mais comment il se fait que, parmi ces espèces, un grand nombre soient particulières et autochtones ; et pourquoi
rd’hui leur distribution dans les diverses régions du globe. Un grand nombre de faits établissent cette analogie. Ainsi, la du
déterminée, bien que peut-être ils aient été formés d’un aussi grand nombre d’éléments chimiques qu’aujourd’hui, et qu’ils ai
d’une très grande variabilité pour arriver à se fixer et à former le nombre déjà considérable de types bien déterminés dont o
fréquemment. La raison élevée de leur multiplication fait qu’un grand nombre d’individus peuvent être détruits sans que l’espè
tre détruits sans que l’espèce périsse, parce qu’il suffit d’un petit nombre d’individus pour la reproduire et la multiplier d
ne âge ; que l’étendue plus bornée de leurs stations suppose, avec un nombre d’individus, des variations moins fréquentes, et
11 (1911) La valeur de la science « Deuxième partie : Les sciences physiques — Chapitre V. L’Analyse et la Physique. »
tique. Elles doivent aider le philosophe à approfondir les notions de nombre , d’espace, de temps. Et surtout leurs adeptes y t
nent la peinture et la musique. Ils admirent la délicate harmonie des nombres et des formes ; ils s’émerveillent quand une déco
u même nom par exemple la multiplication des quaternions et celle des nombres entiers. Si les quaternions, dont je viens de par
éatrice serait bientôt tarie. Les combinaisons que peuvent former les nombres et les symboles sont une multitude infinie. Dans
nt de tous. Le seul objet naturel de la pensée mathématique, c’est le nombre entier. C’est le monde extérieur qui nous a impos
donnance est simple et symétrique ; au contraire, dans la théorie des nombres , où règne l’imprévu, la vue est pour ainsi dire a
si dire arrêtée à chaque pas. Sans doute on vous dira qu’en dehors du nombre entier, il n’y a pas de rigueur, et par conséquen
si puristes et soyons reconnaissants au continu qui, si tout sort du nombre entier, était seul capable d’en faire tant sortir
prenant de l’introduction des variables continues dans la théorie des nombres  ? Ainsi le domaine propre du nombre entier est en
es continues dans la théorie des nombres ? Ainsi le domaine propre du nombre entier est envahi lui-même, et cette invasion a é
rigoureux ! Par exemple, la physique mathématique introduit un grand nombre de développements en séries. Ces développements c
ieux ce paradoxe apparent, en se rappelant dans quelles conditions le nombre s’applique aux phénomènes naturels. D’où provienn
ou que telle fonction est continue, ou qu’elle a une dérivée. Or les nombres que le physicien mesure par l’expérience ne lui s
12 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 35, de la mécanique de la poësie qui ne regarde les mots que comme de simples sons. Avantages des poetes qui ont composé en latin sur ceux qui composent en françois » pp. 296-339
mme il décline ses noms. la desinance marque le tems, la personne, le nombre et le mode. Si quelques desinances sont semblable
oses. Voilà pourquoi un mot n’a de signification que parmi un certain nombre d’hommes. Un mot françois n’a de signification qu
nt les cabanes se trouvoient voisines, doivent contenir un plus grand nombre de ces mots imitatifs que les langues dérivées. Q
plus sonores et plus variées en latin qu’en françois. Un trop grand nombre de mots françois est terminé par cet e que nous a
particuliere à chaque espece de vers. Cette figure est composée d’un nombre de pieds déterminé. La valeur de chaque pied est
d’autres regles que l’oreille. Leurs réflexions sur les vers dont le nombre et l’harmonie plaisoient, et sur ceux dont la cad
l est vrai que les regles de la poësie latine sont en bien plus grand nombre que les regles de la poësie françoise, à cause qu
sujettie à quatre regles. Nos vers doivent être composez d’un certain nombre de syllabes suivant l’espece du vers. Secondement
voir. Nos poetes sont encore chargez du soin d’observer la césure, le nombre des syllabes, et d’éviter en composant la rencont
t être le son de chaque syllabe. Elles se contentent de déterminer le nombre arithmetique des syllabes qui doivent entrer dans
a prononciation. Les regles de la poësie françoise ne décident que du nombre arithmetique des syllabes qui doivent entrer dans
yllabes bréves variées suivant une certaine proportion. Un trop grand nombre de sillabes longues emploïées de suite, retarde t
arde trop la progression du vers dans la prononciation. Un trop grand nombre de syllabes bréves emploïées de suite la precipit
t à ceux qui composent des vers latins, les regles le préviennent. Le nombre arithmétique des syllabes qui doivent entrer dans
en gardant la proportion convenable à chaque espece de vers entre le nombre arithmétique et la quantité des syllabes, déciden
étermine à y mettre des syllabes longues, d’y mettre alors un moindre nombre de syllabes. Si le poëte se détermine en faveur d
es bréves, les regles lui prescrivent alors d’en mettre un plus grand nombre . Or comme dans la prononciation une syllabe longu
eur dans la prononciation, bien que les uns contiennent un plus grand nombre de syllabes que les autres. La quantité des sylla
les autres. La quantité des syllabes est toûjours compensée par leur nombre arithmétique. Voilà pourquoi les vers hexametres
nt par dégrez jusques à sacrifier le sens et l’énergie du discours au nombre et à la cadence des phrases. Ciceron dit que de
13 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Chapitre I. De l’intensité des états psychologiques »
plus grave qu’on ne se l’imagine généralement. Quand on avance qu’un nombre est plus grand qu’un autre nombre ou un corps qu’
généralement. Quand on avance qu’un nombre est plus grand qu’un autre nombre ou un corps qu’un autre corps, on sait fort bien,
commettre un véritable cercle vicieux. Car il est incontestable qu’un nombre en surpasse un autre quand il figure après lui da
rpasse un autre quand il figure après lui dans la série naturelle des nombres  : mais si l’on a pu disposer les nombres en ordre
dans la série naturelle des nombres : mais si l’on a pu disposer les nombres en ordre croissant, c’est justement parce qu’il e
nir l’intensité d’une sensation ou d’un état quelconque du moi par le nombre et la grandeur des causes objectives, et par cons
celle qui a été obtenue ou qui s’obtiendrait au moyen d’un plus grand nombre de sources lumineuses, supposées à la même distan
ité de l’effet qui nous amène souvent à hasarder une hypothèse sur le nombre et la nature des causes, et à réformer ainsi le j
prouvait l’effet. Nous procédons sans doute ainsi dans un assez grand nombre de cas ; mais on n’explique point alors les diffé
ux intensités se fait le plus souvent sans la moindre appréciation du nombre des causes, de leur mode d’action ni de leur éten
le d’états psychiques, ou, si l’on aime mieux, au plus ou moins grand nombre d’états simples qui pénètrent l’émotion fondament
e de votre vie interne. Mais petit à petit il a pénétré un plus grand nombre d’éléments psychiques, les teignant pour ainsi di
cations qualitatives de la masse de nos états psychologiques. Mais le nombre des états que chacune de ces modifications attein
survenus en nous, et les degrés de profondeur au plus ou moins grand nombre de faits psychiques élémentaires que nous démêlon
e plus un effort donné nous fait l’effet de croître, plus augmente le nombre des muscles qui se contractent sympathiquement, e
d’effort musculaire se réduit à la double perception d’un plus grand nombre de sensations périphériques et d’un changement qu
s entre les efforts superficiels et les sentiments profonds. Un grand nombre d’états psychologiques sont accompagnés, en effet
e l’organisme, ébranlement que la conscience mesure sans peine par le nombre et l’étendue des surfaces intéressées. En vain on
a honte, fût-elle rétrospective. L’acuité de ces émotions s’évalue au nombre et à la nature des sensations périphériques qui l
ts de conscience en général qui s’orienteront, en plus ou moins grand nombre , dans une direction déterminée. Il n’y a donc pas
eviendrait de plus en plus sonore, mais plutôt à une symphonie, où un nombre croissant d’instruments se feraient entendre. Au
proposition, et définir précisément l’intensité de la douleur par le nombre et l’étendue des parties du corps qui sympathisen
ue pouvons-nous entendre ici par intensité croissante, si ce n’est le nombre toujours croissant de sensations qui viennent s’a
e note de la gamme, et le jour où le physicien a pu la définir par le nombre de vibrations auxquelles elle correspond dans un
ration et en éprouvaient un brusque désappointement. C’est surtout au nombre et à la nature de ces efforts sympathiques, accom
éprouvons dans certains cas. Selon qu’on augmente ou qu’on diminue le nombre des sources de lumière, les arêtes des corps ne s
les compter par la pensée, du moins grossièrement, et vérifier si ce nombre est à peu près égal à celui des nuances qui sépar
e ne sera toujours là qu’une interprétation commode : car bien que le nombre des nuances intermédiaires soit égal des deux côt
ation, aidée de notre mémoire, interposera de part et d’autre le même nombre de points de repère. Cette appréciation devra d’a
B, car un effort de plus en plus pénible sera requis pour évaluer le nombre des teintes intercalaires. C’est précisément ce q
ats S et S′ par lesquels on passe. Sans doute, si S et S′ étaient des nombres , je pourrais affirmer la réalité de la différence
ce S′ — S, lors même que S′ et S seraient seuls donnés : c’est que le nombre S′ — S, qui est une certaine somme d’unités, repr
dira, par exemple, qu’une sensation de 50 degrés est exprimée par le nombre de sensations différentielles qui se succéderaien
sont en présence l’un de l’autre comme dans une soustraction de deux nombres . Supposez maintenant que ces sensations soient de
valuerons sans doute la distance entre deux sensations données par le nombre , grossièrement reconstitué, de ces sauts brusques
de la qualité en quantité, une évaluation plus ou moins grossière du nombre des sensations qui se pourraient intercaler entre
sociation d’idées, de toute considération plus ou moins consciente de nombre et d’espace, il est naturel de chercher de combie
quoi cette dernière image consiste, si elle se confond avec celle du nombre , ou si elle en diffère radicalement. Dans le chap
14 (1899) Esthétique de la langue française « Le vers libre  »
uze ou de vingt-quatre syllabes, une phrase mélodique, limitée par le nombre même de ses syllabes, et, par cette limite, acqué
s assimilables à sa propre nature . Dès l’origine il fut fondé sur le nombre et sur la césure ; le vers de huit syllabes lui-m
mère : on a connu que les e muets n’étaient plus (hormis en un petit nombre de circonstances) que la vibration d’une consonne
l’oreille ; maintenant il coupe le vers, non plus au commandement du nombre Douze, mais quand le sens s’y prête, d’accord ave
urore est dans ta chair. | (La Clarté de Vie.) Ainsi Douze, le vieux nombre traditionnel et donc sacré s’impose à ceux même q
modèle de son idée émotive, et non plus déterminé par la loi fixe du nombre . Il est certain qu’on essaierait en vain de dépe
elon l’usage | antique | et solennel « Leur unité vraie n’est pas le nombre conventionnel du vers, mais un arrêt simultané du
ettes rayées, fort curieusement combiné, ce vers, avec ses groupes en nombres décroissants, six, cinq, quatre, trois, et bien c
usicale qu’il appelle les éléments du vers. Nous avons déjà le vers à nombre décroissant. En voici un à trois éléments égaux :
rs libre de M. Kahn apparaît surtout tel que libéré de la tyrannie du nombre symétrique . Il serait puéril alors de vouloir co
défaille et manque d’une ou de deux syllabes, si tel autre dépasse le nombre qui donne au poème son allure, la marche du rythm
llis. Il faut estimer que tous les vers de cette laisse sont de même nombre  ; il ne faut plus, ici moins que jamais, compter
pose pas absolument de vers, puisque ses vers ou versets n’ont pas un nombre fixe d’accents ; elle n’est point de la prose pur
e et alors vivre d’une vie propre, une, absolue. En un tel système le nombre des syllabes accentuées n’est déterminé que par l
rminé que par le pouvoir auditif d’une oreille : au-delà d’un certain nombre de syllabes, il n’y a plus de vers, parce que l’o
libres. Ce vers latin, ce vers des séquences, presque sans rime, a un nombre variable de syllabes, d’accents ; comme il diffèr
e se compose d’une préface d’un vers, d’une finale d’un vers, et d’un nombre illimité de vers simples ou redoublés, vers appel
e sur la première : cela donne une strophe très élémentaire. Quant au nombre des syllabes, d’une clausule à l’autre, il varie
15 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XIII : Affinités mutuelles des êtres organisés »
minantes, tendent à continuer encore à s’accroître en puissance et en nombre . J’ai, de plus, établi que les descendants variab
nstante chez les formes qui sont en voie de s’accroître rapidement en nombre et de diverger en caractères, à supplanter et à e
nce dans la classification des Graminées. On pourrait encore énumérer nombre de particularités caractéristiques d’une valeur p
es. À l’égard de ces dernières, disait A. de Jussieu, « le plus grand nombre des caractères propres à l’espèce, au genre, à la
, que des fleurs dégénérées, s’éloignant ainsi étonnamment d’un grand nombre des caractères les plus importants du propre type
. S’ils observent un caractère à peu près uniforme, commun à un grand nombre d’espèces, et qui n’existe pas chez d’autres, ils
vent comme ayant une grande valeur ; s’il est commun à un moins grand nombre de formes, ils ne l’emploient que comme ayant une
fondées sur des caractères dérivés de l’embryon, c’est-à-dire sur le nombre et la position des cotylédons ou feuilles séminal
aîne des affinités. Rien n’est plus aisé que de déterminer un certain nombre de caractères communs à tous les oiseaux ; mais,
des dissemblances actuelles peut différer considérablement, selon le nombre et l’importance des modifications qu’ils ont subi
ne se fût peu altérée, et qu’elle n’eût donné naissance qu’à un petit nombre de langues modernes ; tandis que d’autres, par su
, se sont altérées considérablement et ont donné naissance à un grand nombre de langues ou de dialectes modernes. Les divers d
e cette particularité soit caractéristique et constante chez un grand nombre d’espèces distinctes, et surtout parmi celles qui
on est toujours possible, et le cas s’en présente souvent, tant qu’un nombre suffisant de caractères, si peu importants qu’ils
nants de chaque classe tendent ainsi à s’accroître de plus en plus en nombre , et, conséquemment, à supplanter beaucoup de grou
tous les organismes, vivants ou éteints, sont renfermés dans un petit nombre de grands ordres, dans un nombre encore moindre d
teints, sont renfermés dans un petit nombre de grands ordres, dans un nombre encore moindre de classes, et enfin dans un seul
ses, et enfin dans un seul grand système général. Une preuve du petit nombre des groupes supérieurs, c’est que la découverte d
’à certain point intermédiaires entre des groupes existants. Un petit nombre d’anciennes souches mères, intermédiaires en cara
es aberrants ou osculateurs. Et plus une forme est aberrante, plus le nombre des formes perdues qui, d’après ma théorie, doive
inctions ; car elles sont généralement représentées par un très petit nombre d’espèces ; et ces espèces sont le plus souvent t
n décadence, vaincus par des concurrents plus heureux, et qu’un petit nombre de membres, protégés par un concours de circonsta
ort à tous les autres vertébrés. Car il suffit d’admettre qu’un grand nombre de formes anciennes qui rattachaient les premiers
ment les poissons aux Batraciens paraissent avoir subi un moins grand nombre d’extinctions. D’autres classes, telles que celle
ivers et destinés à de si différents usages sont formés au moyen d’un nombre infini de modifications d’une lèvre supérieure, d
s du crâne sont homologues avec les parties élémentaires d’un certain nombre de vertèbres, c’est-à-dire qu’ils présentent le m
n certain nombre de vertèbres, c’est-à-dire qu’ils présentent le même nombre de ces parties dans la même position relative. Le
rquoi le cerveau est-il enfermé dans une boîte composée d’un si grand nombre de pièces osseuses d’une forme si extraordinaire 
t-il constamment, et comme une conséquence nécessaire, un moins grand nombre de pattes, ou réciproquement ? Pourquoi ceux qui
supposer que le progéniteur inconnu des vertébrés possédait un grand nombre de vertèbres, le progéniteur inconnu des articulé
nd nombre de vertèbres, le progéniteur inconnu des articulés un grand nombre de segments, et le progéniteur inconnu des plante
egments, et le progéniteur inconnu des plantes phanérogames, un grand nombre de tours de spirales supportant chacun un certain
es, un grand nombre de tours de spirales supportant chacun un certain nombre de feuilles. Nous avons déjà vu que des parties t
u que des parties très multiples sont éminemment sujettes à varier en nombre et en structure ; conséquemment, il est probable
longtemps continué de ces modifications, se sera emparée d’un certain nombre des éléments similaires primitifs, plusieurs fois
res espèces distinctes ; par contre, on ne peut constater qu’un petit nombre d’homologies sériales : c’est-à-dire que rarement
âchoires des crabes proviennent, d’après eux, de la métamorphose d’un nombre égal de pattes, et les étamines et les pistils de
les étamines et les pistils des fleurs, de la métamorphose d’un même nombre de feuilles. Mais, ainsi que l’a remarqué le prof
des modifications successives que l’espèce a subies pendant un grand nombre de générations, les jeunes individus, même pendan
certains oiseaux comme un doigt à l’état rudimentaire ; chez un grand nombre de serpents un des lobes des poumons est rudiment
de cause à effet, et d’antécédent à conséquent, qui interviennent. Le nombre de ces rapports augmente avec la complexité des ê
16 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre VI : Difficultés de la théorie »
lé. Cependant, autant que j’en puis juger, je crois que le plus grand nombre ne sont qu’apparentes ; et même celles qui sont r
s doivent avoir existé, pourquoi ne les trouvons-nous pas enfouies en nombre infini dans l’écorce terrestre ? Nous discuterons
ue espèce, même au centre de sa station, s’accroîtrait immensément en nombre sans la concurrence d’autres espèces ; que presqu
aque espèce sur les confins de son habitat, où elle existe en moindre nombre , doit, en vertu des fluctuations du nombre de ses
où elle existe en moindre nombre, doit, en vertu des fluctuations du nombre de ses ennemis, de la quantité de ses moyens de s
habitera une aire moins étendue, sera représentée par un moins grand nombre d’individus : or, dans l’observation des faits, a
édiaires entre deux formes quelconques ont toujours existé en moindre nombre que les formes qu’elles relient les unes aux autr
ervi de passage. En effet, toute forme représentée par un moins grand nombre d’individus doit, ainsi que je l’ai déjà fait rem
n deux espèces distinctes, les deux formes qui existent en plus grand nombre , par suite de la plus grande étendue des régions
uisse se saisir, que des formes plus rares qui existent en plus petit nombre . Les formes les plus communes doivent donc toujou
us communes dans chaque contrée présentent, en moyenne, un plus grand nombre de variétés bien tranchées que les espèces plus r
des collines, et les deux races qui existaient d’abord en plus grand nombre arriveront à être en contact immédiat l’une avec
ute région et en tout temps, nous ne pouvons trouver qu’un très petit nombre d’espèces en voie de subir des modifications légè
d’hui continues, ont dû former à une époque encore récente un certain nombre de stations isolées, où beaucoup de formes organi
ntermédiaires doivent avoir existé dans les zones moyennes en moindre nombre que les variétés auxquelles elles servent de pass
unes aux autres. En effet, celles-ci, existant en beaucoup plus grand nombre , ont dû généralement présenter de plus fréquentes
t, j’ai contre moi le désavantage de ne pouvoir citer, parmi le grand nombre de faits analogues que j’ai pu recueillir, qu’un
e qu’au moins quelques-unes de ces espèces d’Écureuils décroîtront en nombre ou seront exterminées, à moins qu’elles ne se mod
quels moyens divers de transition sont possibles98. De ce qu’un petit nombre d’animaux appartenant à des ordres, en général, à
bitudes très différentes ne se sont que rarement développées en grand nombre et sous de nombreuses formes subordonnées. Ainsi,
ansitoires de l’organisation que ces formes ont existé en moins grand nombre , relativement au nombre des représentants des esp
tion que ces formes ont existé en moins grand nombre, relativement au nombre des représentants des espèces dont la structure e
des yeux de nos crustacés vivants ; et si l’on se rappelle combien le nombre des espèces vivantes est peu de chose par rapport
ombien le nombre des espèces vivantes est peu de chose par rapport au nombre des espèces éteintes, je ne puis trouver de diffi
artie des poissons aient eu des organes électriques que le plus grand nombre de leurs descendants auraient perdus102. La prése
le bien de son possesseur. Ils ont soutenu, au contraire, qu’un grand nombre de particularités ont été créées dans le seul but
ions ultérieures, et par ce fait même qu’elles existent en plus grand nombre , auront un grand avantage sur la variété interméd
te. Car dans une contrée très étendue, où il a pu vivre un plus grand nombre d’individus et des formes plus diversifiées, la c
série de quelques générations d’individus variables. Or, si un petit nombre d’individus variables ne pouvait l’emporter sur d
e serait vaine. L’avantage qu’une forme organique peut tirer du grand nombre de ses représentants ne vient donc qu’en seconde
e peut devoir à une grande variabilité ; et on peut dire que le grand nombre d’individus ou la grande étendue de l’habitat n’e
rt, comme une forme très variable peut s’accroître très rapidement en nombre , on comprend que deux variétés extrêmes, se forma
une même région continue, doivent tendre constamment à restreindre le nombre et l’habitat de leur commune souche mère dans la
côté l’infériorité de la fixité, et de plus en plus l’infériorité du nombre , elle ne tarderait pas à disparaître complétement
volants pour les exterminer, ou du moins pour diminuer de beaucoup le nombre de leurs représentants et de leurs espèces. Ce no
hes supérieures des eaux, préludaient par degrés successifs et par un nombre considérable de groupes transitoires de plus en p
es plus tranchées du règne animal n’ont jamais dû exister qu’en petit nombre et durant une période extrêmement courte, relativ
x périodes géologiques considérées par nous comme successives ; et le nombre total des représentants de ces formes transitoire
ectricité, et que désormais ce genre entier doit être compris dans le nombre des poissons électriques. (Trad.) 102. Il sembl
ait, il se pourrait donc qu’il eût toujours existé à peu près le même nombre d’espèces de poissons électriques. De plus, toute
états électriques contraires dans les mêmes points ; mais si un grand nombre de points de la fibre musculaire, sont mis en com
’y aurait ainsi aucune difficulté à concevoir qu’il ait pu exister un nombre suffisant de prototypes électriques pour explique
horescence du bois, dont je parlais tout à l’heure, ainsi qu’un grand nombre d’autres faits d’émission de lumière qui accompag
des mollusques, paraît aujourd’hui dépendre de la présence d’un grand nombre d’animalcules microscopiques phosphorescents. Mai
17 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre I : Variations des espèces à l’état domestique »
quelque danger, et cette opinion semble très probable. Un assez grand nombre de lois gouvernent la variabilité ; quelques-unes
re, même le Dahlia, etc. On est réellement surpris d’y voir sous quel nombre infini de rapports les variétés et sous-variétés
. Ce que nous pourrions affirmer en toute sécurité, c’est qu’un grand nombre de nos races domestiques les plus distinctes ne s
nt soumises aux mêmes influences, pendant qu’elles sont maintenues en nombre considérable et que les croisements peuvent arrêt
s, nos volailles de toute espèce et nos légumes succulents pendant un nombre infini de générations, ce serait contraire à tout
nt un grand poids pour nous faire douter de l’immutabilité d’un grand nombre d’espèces sauvages étroitement alliées, comme ser
 ? Je ne puis douter que, si d’autres animaux ou d’autres plantes, en nombre égal à celui de nos espèces domestiques et appart
’état de nature pour se reproduire en domestication pendant un pareil nombre de générations, ils ne varient autant, en moyenne
s, puisque les diverses contrées qu’elle renferme ne possèdent pas un nombre égal d’espèces sauvages particulières qu’on puiss
rement de la Perse et de l’Inde. Je me suis en outre procuré un grand nombre de traités publiés en différentes langues sur les
nte et même quarante plumes à la queue, au lieu de douze ou quatorze, nombre normal dans tous les membres de la grande famille
de la mâchoire inférieure varient d’une manière très remarquable. Le nombre des vertèbres caudales et lombaires varie, ainsi
le. Le nombre des vertèbres caudales et lombaires varie, ainsi que le nombre des côtes et des apophyses. La largeur et la form
sophage ; le développement ou l’avortement de la glande oléifère ; le nombre des plumes primaires et caudales ; la longueur re
rapport au corps ; la longueur relative des jambes et des pieds ; le nombre des écailles des doigts ; le développement de la
actuellement existantes par les croisements réciproques d’un moindre nombre . Comment, par exemple, pourrait-on arriver à fair
arents une tendance à revenir à un caractère perdu pendant un certain nombre de générations, cette tendance, d’après tout ce q
e l’on a pu voir, peut se transmettre sans affaiblissement pendant un nombre indéfini de générations. Ces deux cas très distin
et la longueur du bec du Messager, le bec si court du Culbutant et le nombre des plumes caudales du Pigeon-Paon, sont extrêmem
ns ont été l’objet des soins les plus vigilants de la part d’un grand nombre d’amateurs ; ils sont domestiqués depuis des mill
ur esprit la somme de différences légères accumulées pendant un grand nombre de générations successives. Les naturalistes, qui
par l’accumulation dans une direction déterminée, et pendant un grand nombre de générations successives, de différences absolu
ois solidement établie par suite de plusieurs reproductions. Un grand nombre de modifications peu profondes peuvent se montrer
propre type. L’Oie commune, au contraire, n’a fourni qu’un très petit nombre de variétés ; il s’en est suivi que la race de To
e rarement, les chances de leur apparition s’accroissent en raison du nombre des individus observés, qui devient ainsi un élém
’améliorations. D’autre part, les pépiniéristes, qui élèvent un grand nombre d’individus de la même plante, réussissent beauco
former des variétés nouvelles et précieuses. Pour rassembler un grand nombre d’individus d’une espèce en une contrée, il est n
bles pour s’y reproduire librement. Quand les individus sont en petit nombre , tous, quelles que soient leurs qualités, réussis
son gré ; chez les Ânes, parce qu’ils sont toujours possédés en petit nombre par de pauvres gens qui font peu d’attention à le
18 (1912) L’art de lire « Chapitre V. Les poètes »
sont, les grands orateurs, et ces autres poètes en prose qui, par le nombre de leur phrase, sont des musiciens. Ils doivent ê
ut haut ; ensuite à haute voix, pour que l’oreille se rende compte du nombre et de l’harmonie, sans que, cette fois, l’esprit
u’il est essentiel. La ponctuation n’est pas moins importante pour le nombre que pour le sens et c’est pourquoi une faute de p
t laissé sans complément et restant en l’air. Mais au point de vue du nombre , la faute, qu’on lui faisait commettre était enco
ion scrupuleuse à la ponctuation. Ensuite, il faut faire attention au nombre et à l’harmonie, qui ne sont pas absolument la mê
et à l’harmonie, qui ne sont pas absolument la même chose. J’appelle nombre une phrase d’une certaine longueur qui est bien f
ous avons donné, il y avait déjà quelque trace, non plus seulement de nombre , mais d’harmonie. On peut le prendre au point de
rmonie expressive ne fait que se mêler un peu et de temps en temps au nombre . Voici où elle règne en maîtresse et fait la péri
ssive. Et je n’ai pas besoin d’ajouter qu’ici, comme il doit être, le nombre et l’harmonie concourent, l’harmonie ne contrarie
e, le nombre et l’harmonie concourent, l’harmonie ne contrarie pas le nombre et au contraire s’associe avec lui intimement et
contraire s’associe avec lui intimement et la voix s’arrête, selon le nombre , sur le mot inévitables, comme, selon l’harmonie,
ans Racine, mélodieux plutôt qu’harmonieux, flattant l’oreille par le nombre savamment observé et ingénieusement inventé, plut
19 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. James Mill — Chapitre II : Termes abstraits »
seurs. On y trouve, à l’état d’ébauche et de solutions entrevues, bon nombre d’explications que les contemporains ont données
, n’a-t-on pas assez remarqué que l’abstraction a ses degrés comme le nombre a ses puissances : Rouge est un abstrait, couleur
ction, comme l’arithmétique détermine les puissances croissantes d’un nombre  ; si elle parvenait, autant que le comporte la na
m d’idée, mais un nom pour un manque d’idées), il ne s’applique qu’au nombre , à l’étendue et à la durée. » Nous augmentons le
lique qu’au nombre, à l’étendue et à la durée. » Nous augmentons les nombres en ajoutant un à un, un à deux, etc., et en donna
e agrégat. C’est l’association des idées qui constitue ce procédé. Le nombre est limité, par conséquent pas infini. Le nombre
titue ce procédé. Le nombre est limité, par conséquent pas infini. Le nombre est la négation de l’infini, comme le noir est la
ience, dans lequel l’idée d’un de plus est intimement associée à tout nombre qui se présente. Infini, derme abstrait, c’est l’
20 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre IX : Insuffisance des documents géologiques »
s. — II. De la nature des variétés intermédiaires éteintes et de leur nombre . — III. De la longue durée des temps géologiques
établir que les variétés intermédiaires, existant toujours en moindre nombre que les formes auxquelles elles servent de liens
océdé d’extermination a dû agir sur une grande échelle, plus aussi le nombre des variétés intermédiaires qui ont existé autref
re. II. De la nature des variétés intermédiaires éteintes et de leur nombre . — En premier lieu, il faut bien se représenter q
gente vers le commun ancêtre de chaque grande classe. De sorte que le nombre des chaînons intermédiaires et transitoires entre
oir été immense. Mais ma théorie n’est vraie qu’à la condition que ce nombre incalculable de variétés ait successivement vécu
dénudent. — Outre que nous ne trouvons pas les restes fossiles de ce nombre presque infini de formes transitoires, on peut en
été constamment peuplées d’innombrables hordes d’êtres vivants. Quel nombre de générations, impossible à saisir pour l’esprit
nommées, d’après un seul spécimen, souvent brisé, ou d’après un petit nombre , recueillis dans un même lieu. Une très petite pa
Forbes, de pareilles stations ne sont habitées que par un très petit nombre d’espèces, bien que les sondages opérés récemment
ins, je ferai observer que tous les géologues, à l’exception du petit nombre de ceux qui croient voir dans les schistes métamo
ffaissement, l’étendue des régions habitables allant en diminuant, le nombre de leurs habitants doit décroître, si l’on en exc
peut les négliger. Quoique chaque formation ait assurément requis un nombre considérable d’années pour s’accumuler, il y a ce
istes expérimentés font aujourd’hui descendre au rang de variétés bon nombre des espèces établies par d’Orbigny et tant d’autr
variétés ou des espèces. Leurs conclusions dépendraient uniquement du nombre de formes intermédiaires qu’ils pourraient découv
ou sur des récifs sous-marins dénudés, je soupçonne qu’un très petit nombre seulement sont recouverts de sédiment ; et ceux q
raient se conserver toutes dans une seule et même formation. Un grand nombre des espèces marines de l’archipel s’étendent aujo
e, nous ne pouvons espérer trouver dans nos formations géologiques un nombre infini de ces formes transitoires qui, d’après ma
mais, quand cette adaptation a été une fois effectuée, et qu’un petit nombre d’espèces ont ainsi acquis de grands avantages su
ut plus qu’un temps comparativement très court pour produire un grand nombre de formes divergentes qui peuvent se répandre rap
ent leur place dans la bataille de la vie ; car ils existent en grand nombre et sous beaucoup de formes spécifiques diverses.
écouvrir un seul fragment d’os dans ces mêmes terrains. Et quoique le nombre des articulations et des doigts qu’indiquent les
e mes propres yeux. Il s’agit des Cirripèdes sessiles fossiles. Vu le nombre extraordinaire d’individus qui représentent beauc
e fussent sans nul doute conservés, et on en eût découvert un certain nombre . Mais comme jusque-là on n’en avait pas trouvé un
eurs formations européennes dont nous ne connaissons qu’un très petit nombre d’espèces. Quelques familles de poissons ont actu
vers le monde entier, qu’il le serait à un naturaliste de discuter du nombre et de la distribution des productions naturelles
étendus que les terres, et, en outre, qu’ils sont parsemés d’un grand nombre d’îles. Mais aucune île océanique, sauf la Nouvel
que, quoique nous trouvions dans nos formations géologiques un grand nombre de chaînons intermédiaires entre les espèces qui
lement les formes organiques doivent changer de nature et diminuer de nombre , mais la vitesse d’accumulation elle-même doit au
pôts sous-marins sont donc si nombreuses, qu’il faut attribuer à leur nombre même la difficulté et presque l’impossibilité où
21 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre quatrième. La connaissance des choses générales — Chapitre II. Les couples de caractères généraux et les propositions générales » pp. 297-385
— Deux de ces collections sont égales quand elles contiennent le même nombre d’unités. — Cas des grandeurs naturelles ou colle
-delà, et se trouve comprise dans une série infinie. — Exemples. — Un nombre . — Une ligne droite. — Démonstration de l’axiome.
s ces données sont des caractères généraux, c’est-à-dire communs à un nombre indéfini d’individus ou de cas ; que toutes ces d
gone et de doubler leur somme diminuée de deux, pour dire d’avance le nombre d’angles droits compris dans ce polygone. Il me s
ns que la présence du second entraîne la sienne. Ainsi, quand dans un nombre la somme des chiffres est divisible par 9, le nom
i, quand dans un nombre la somme des chiffres est divisible par 9, le nombre lui-même est divisible par 3, mais la réciproque
ur tous les autres noms de classe ; chacun d’eux finit par évoquer un nombre considérable de jugements généraux, et chacun d’e
onsidérable de jugements généraux, et chacun d’eux peut en évoquer un nombre indéfini. Par son escorte plus ou moins ample, ch
nerons cela plus tard. — En attendant, nous pouvons, d’après le grand nombre des lois constatées en nous et autour de nous, l’
ifférences. Après cette élimination énorme, il ne restera qu’un petit nombre de caractères communs, la circulation double, la
es si exactement semblables qu’ils ne diffèrent que par un très petit nombre de caractères et, s’il se peut, par un seul. À ce
nt total, étant plus complexe et plus multiple, limitera davantage le nombre des hypothèses capables d’en rendre compte ; et e
ent. — Ou bien les deux collections sont épuisées ensemble ; alors le nombre des moutons est le même dans le premier et dans l
es moutons est le même dans le premier et dans le second troupeau, le nombre des unités est le même dans le premier et dans le
es deux grandeurs sont égales. Égalité signifie donc présence du même nombre . — Ou bien l’une des deux collections est épuisée
bien l’une des deux collections est épuisée avant l’autre ; alors le nombre des moutons est différent dans le premier et dans
moutons est différent dans le premier et dans le second troupeau, le nombre des unités est différent dans le premier et dans
eux grandeurs sont inégales. Inégalité signifie donc présence de deux nombres différents. Maintenant, pour ces sortes de grande
cédente, cela signifie que la première collection contient un certain nombre d’individus ou d’unités, qu’on lui en ajoute un c
ertain nombre d’individus ou d’unités, qu’on lui en ajoute un certain nombre , que la seconde collection contient le même nombr
ajoute un certain nombre, que la seconde collection contient le même nombre d’individus ou d’unités que la première, qu’on lu
d’individus ou d’unités que la première, qu’on lui en ajoute le même nombre qu’à la première, que, dans les deux cas, le même
oute le même nombre qu’à la première, que, dans les deux cas, le même nombre est ajouté au même nombre, et que, partant, les d
a première, que, dans les deux cas, le même nombre est ajouté au même nombre , et que, partant, les deux collections finales co
re, et que, partant, les deux collections finales contiennent le même nombre ajouté au même nombre, c’est-à-dire le même nombr
es deux collections finales contiennent le même nombre ajouté au même nombre , c’est-à-dire le même nombre total d’individus ou
ontiennent le même nombre ajouté au même nombre, c’est-à-dire le même nombre total d’individus ou d’unités, d’où il suit, d’ap
analyse, cela signifie que la première collection contient un certain nombre d’individus ou d’unités, qu’on lui en ôte un cert
n certain nombre d’individus ou d’unités, qu’on lui en ôte un certain nombre , que la seconde collection contient le même nombr
en ôte un certain nombre, que la seconde collection contient le même nombre d’individus ou d’unités que la première, qu’on lu
bre d’individus ou d’unités que la première, qu’on lui en ôte le même nombre qu’à la première, en sorte que dans les deux cas
même nombre qu’à la première, en sorte que dans les deux cas le même nombre est diminué du même nombre, et que, partant, les
re, en sorte que dans les deux cas le même nombre est diminué du même nombre , et que, partant, les deux collections finales co
re, et que, partant, les deux collections finales contiennent le même nombre diminué du même nombre, c’est-à-dire le même nomb
s deux collections finales contiennent le même nombre diminué du même nombre , c’est-à-dire le même nombre restant d’individus
ntiennent le même nombre diminué du même nombre, c’est-à-dire le même nombre restant d’individus ou d’unités ; d’où il suit to
r la ligne droite rapportée aux autres lignes, brisées ou courbes, en nombre indéfini, auxquelles il faudrait la comparer pour
pareillement ajouter 1 à 3, puis à 4, à 5, à 6, et en général à tout nombre , quel qu’il soit. Ainsi toute adjonction effectué
ilité d’une autre adjonction pareille ; d’où il suit que la série des nombres est absolument infinie. Il n’y a pas de nombre, s
suit que la série des nombres est absolument infinie. Il n’y a pas de nombre , si énorme qu’il soit, qui ne soit compris dans c
oit, qui ne soit compris dans cette série ; elle est, par rapport aux nombres imaginables, ce que la durée est par rapport aux
t aux corps réels ou imaginables, un réceptacle sans limites, où tout nombre déterminé ou déterminable vient forcément se loge
ntôt plus bas, mais toujours en un endroit précis, sans que jamais ce nombre , enflé aussi monstrueusement qu’on voudra, cesse
inies. Tel est le procédé par lequel je sais que la série infinie des nombres pairs est égale à la série infinie des nombres im
e la série infinie des nombres pairs est égale à la série infinie des nombres impairs et que chacune d’elles est la moitié de l
impairs et que chacune d’elles est la moitié de la série infinie des nombres . Tel est le procédé par lequel je sais que la sur
t et n’en dériveraient que çà et là. Il en serait des êtres comme des nombres , comme des fractions périodiques par exemple, qui
22 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Deuxième partie — Chapitre III. La complication des sociétés »
mmes demandé quelle orientation devaient donner aux idées sociales le nombre et le rapprochement, les ressemblances et les dif
e leurs formes correspondent des effets propres. Et d’abord, c’est du nombre même et des rapports de ces groupements partiels
u lieu d’appartenir à un seul groupe, peuvent faire partie d’un grand nombre de groupes en même temps. Quelle influence la com
sans arriver à se couper. Plus, dans une même société, augmente leur nombre et leur variété, plus un même individu a de chanc
us, nous apercevons d’abord les efforts de l’État pour restreindre le nombre des associations partielles. À l’exception d’Alex
te qu’on pourrait en attendre. Dans la plupart des États modernes, le nombre des sociétés existant juridiquement est relativem
, Syndicats, ce sont là des groupements professionnels : c’est par le nombre et l’importance des associations fondées sur les
s d’adhérer à une autre. Leur variété augmente en même temps que leur nombre  : ce ne sont pas seulement des intérêts économiqu
fectures, on pourra relever, dans nos départements, la progression du nombre des associations constituées. Mais de pareils rel
points d’intersection. Il faut se rendre compte en effet qu’un grand nombre des sociétés, et non des moins influentes, auxque
lus variés comprendra, toutes choses égales d’ailleurs, un plus grand nombre d’individus qu’un clan qui ne tolère aucune union
170 de même que l’individualité d’une chose augmente à proportion du nombre des idées auxquelles elle participe, ainsi l’augm
u nombre des idées auxquelles elle participe, ainsi l’augmentation du nombre des groupes dont elles font partie accroît l’orig
es plus nombreuses et les plus variées, est porté à se représenter ce nombre et cette variété comme susceptibles de s’accroîtr
nt nombreuses, plus il y a de chances pour qu’il s’en trouve, dans le nombre , qui fassent profession de ne pas tenir compte de
t c’est ce qui devient de plus en plus probable à mesure qu’avec leur nombre augmente la variété des sociétés enchevêtrées ; l
estime des hommes. En résumé la complication sociale, multipliant le nombre des associations dont peut faire partie, à des ti
ifiques (Ministère de l’Instruction, publique) sur l’accroissement du nombre des Sociétés savantes, apporte à notre thèse cett
23 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre troisième. Les sensations — Chapitre premier. Les sensations totales de l’ouïe et leurs éléments » pp. 165-188
nsité. — Cas des sons musicaux quelconques. — Expérience de Savart. —  Nombre énorme des sensations élémentaires qui se succède
nt en une seconde pour former la sensation totale d’un son aigu. — Ce nombre croît à mesure que le son devient plus aigu. — En
me et toute seule, est une sensation proprement dite. Il y a un grand nombre de faits semblables, quoique différents par l’esp
par rapport aux autres, comme la grandeur, la forme, la position, le nombre  ; les qualités mathématiques et géométriques, qui
elles nous formons les notions de grandeur, de position, de forme, de nombre  ; mais, de quoi elles-mêmes elles se forment, nou
culaire, pareille à la loi qui fait croître l’acuité des sons avec le nombre des vibrations transmises au nerf auditif. La cho
ncement de la psychologie nous sommes obligés, ce semble, de poser un nombre très grand de données mutuellement irréductibles,
ssemblances sont constituées par des éléments homogènes et précis, le nombre , la force et la forme, tandis que, dans les sensa
ossières et à la constatation sèche de différences indéfinissables en nombre indéfini. III Cependant les sensations ont
n brute, n’ont rien de commun et qui pourtant ne diffèrent que par le nombre des molécules d’oxygène comprises dans chacune de
diffèrent cependant que par la durée, la proximité, la grandeur et le nombre de leurs éléments. Or il est un groupe de sensati
e minimum ; ce qui arrive : à mesure que le son devient plus aigu, le nombre et la pluralité qui apparaissaient encore, quoiqu
plus courtes de la sensation occupent moins de temps, quoique en même nombre . Par suite, pour la conscience, nos sensations de
emblables entre eux, ils ne diffèrent, de timbre à timbre, que par le nombre et l’acuité. Cela établi, on est en mesure d’expl
sont semblables, et dans le second dissemblables ; ce qui explique le nombre infini des sensations de bruit, et l’impossibilit
24 (1911) La valeur de la science « Première partie : Les sciences mathématiques — Chapitre I. L’intuition et la logique en Mathématiques. »
en celle-là. Qui doutera qu’un angle peut toujours être partagé en un nombre quelconque de parties égales ? M. Méray n’en juge
d’abord que les logiciens ont dû porter leurs efforts. Ainsi pour le nombre incommensurable. L’idée vague de continuité, que
n, s’est résolue en un système compliqué d’inégalités portant sur des nombres entiers. Par là, les difficultés provenant des pa
itivement éclaircies. Il ne reste plus aujourd’hui en Analyse que des nombres entiers ou des systèmes finis ou infinis de nombr
n Analyse que des nombres entiers ou des systèmes finis ou infinis de nombres entiers, reliés entre eux par un réseau de relati
une troisième sont égales entre elles ; 2° Si un théorème est vrai du nombre 1 et si l’on démontre qu’il est vrai de n + 1, po
st vrai de n + 1, pourvu qu’il le soit de n, il sera vrai de tous les nombres entiers ; 3° Si sur une droite le point C est ent
rocédés des sciences expérimentales ; nous avons enfin l’intuition du nombre pur, celle d’où est sorti le second des axiomes q
il n’y a plus que des syllogismes ou des appels à cette intuition du nombre pur, la seule qui ne puisse nous tromper. On peut
icien décompose pour ainsi dire chaque démonstration en un très grand nombre d’opérations élémentaires ; quand on aura examiné
il y a plusieurs espèces d’intuition. J’ai dit combien l’intuition du nombre pur, celle d’où peut sortir l’induction mathémati
raqués sur deux mondes étrangers l’un à l’autre. C’est l’intuition du nombre pur, celle des formes logiques pures qui éclaire
25 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XI : Distribution géographique »
que plus ou moins éloignée. Il doit dépendre aussi de la nature et du nombre des premiers émigrants, ainsi que de leurs action
pèces n’est point une quantité constante. Si, par exemple, un certain nombre d’espèces, qui ont vécu pendant longtemps en conc
l’autre côté. Quelques familles, beaucoup de sous-familles, un grand nombre de genres et un plus grand nombre encore de secti
beaucoup de sous-familles, un grand nombre de genres et un plus grand nombre encore de sections de genres sont confinés dans u
n continent, en recevra probablement dans le cours des temps un petit nombre de colons ; et leurs descendants, bien que modifi
hermaphrodite, ou, comme quelques auteurs le supposent, d’un certain nombre d’individus simultanément créés. À l’égard des êt
ormes par suite de leurs croisements constants ; de sorte qu’un grand nombre d’individus seront allés toujours se modifiant si
parents, mais à l’accumulation héréditaire des variations d’un grand nombre . Pour donner un exemple de ce que je veux dire, j
s au soin continuel que l’on a pris de choisir et de dresser un grand nombre d’individus pendant de nombreuses générations. V
ur autant qu’il nous est permis d’inférer quelque chose d’un si petit nombre de faits, nous pouvons néanmoins en conclure que
nt donc ainsi être transportées à de grandes distances ; car un grand nombre de faits prouvent que le sol est presque partout
ssémination a pu s’étendre dans nos régions aujourd’hui tempérées. Le nombre considérable de plantes européennes qu’on trouve
nt les différentes chaînes de montagnes de l’Europe, bien qu’un grand nombre d’espèces soient identiques, cependant quelques-u
e plus ancienne et plus chaude, telle que l’ancien pliocène, un grand nombre de plantes et d’animaux semblables habitaient les
ien, l’on trouve très peu d’espèces identiques, bien qu’un plus grand nombre cependant qu’on ne l’avait cru d’abord, ainsi que
nt duré un temps considérable sur chaque point, si on l’évalue par le nombre des années. Le froid peut avoir commencé ou cessé
nie croissent plusieurs formes de caractère tout européen et un petit nombre d’espèces représentatives de la flore du cap de B
ant toute la durée de la période glaciaire. Cette période, mesurée au nombre des années, doit avoir été extrêmement longue, et
s tropiques peuvent supporter un froid déjà assez intense, un certain nombre peuvent avoir échappé à une destruction entière,
nse contre les envahisseurs, il me semble donc possible qu’un certain nombre des formes tempérées les plus vigoureuses et les
nt communiqué ce fait étrange que toutes les plantes phanérogames, au nombre d’environ quarante-six, qui sont communes à l’Eur
éanmoins là encore nous trouvons sur les montagnes du Brésil un petit nombre de formes tempérées qui doivent avoir traversé le
uxta-tropicales antérieures, je ne me fais pas fort de le dire158. Un nombre considérable de plantes, un petit nombre d’animau
s pas fort de le dire158. Un nombre considérable de plantes, un petit nombre d’animaux terrestres et quelques productions mari
leurs nouvelles stations en les transformant plus ou moins. Aussi bon nombre de ces émigrants, bien qu’en étroite parenté héré
entales du nord, ayant vécu dans leur patrie originaire en plus grand nombre , se sont, en conséquence, trouvées, grâce à une c
une ou l’autre de ces contrées ; tandis qu’au contraire un très petit nombre de formes méridionales se sont naturalisées en Eu
les productions natives sont à peu près égalées ou même surpassées en nombre par les productions naturalisées ; et si les form
alement exterminées, elles sont du moins considérablement réduites en nombre , ce qui est toujours le premier pas vers l’extinc
intertropicales. Il est très difficile de comprendre comment un grand nombre de formes spéciales, confinées entre les tropique
dant la période du maximum de froid de la période glaciaire. Le grand nombre des formes australiennes, qui ont des affinités a
èce soit, non pas un seul couple ou un seul individu, mais un certain nombre d’individus ou de couples, appartenant soit à une
ez rapide, car si elle ne s’effectuait pas dans le cours d’un certain nombre de générations, elle serait vaincue dans la concu
26 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre VII : Théorie de la raison par M. Cousin »
és semblables. Votre vie a commencé ; donc vous n’avez remarqué qu’un nombre limité de cas ; donc le total de votre addition n
e limité de cas ; donc le total de votre addition ne comprendra qu’un nombre limité de cas. Mais l’axiome : toute qualité supp
servées. Votre vie a commencé ; donc vous n’avez pu en observer qu’un nombre fini ; donc en les joignant bout à bout, vous n’a
gue : Première pétition de principe. Vous dites qu’en additionnant un nombre limité d’expériences, on ne forme pas un jugement
pas. Deuxième pétition de principe. Vous dites qu’en additionnant un nombre limité d’objets finis, on ne forme pas un objet i
12 ouvriers en feront-ils ? Par une règle de trois, on trouve que le nombre demandé est 24. Ce problème contient des nombres
ois, on trouve que le nombre demandé est 24. Ce problème contient des nombres déterminés dont aucun n’est nécessaire, et qui po
y avoir une seule exception. Faites varier tant qu’il vous plaira le nombre des ouvriers et des mètres. Universellement et né
vriers et des mètres. Universellement et nécessairement, le quatrième nombre inconnu égale le produit du deuxième par le trois
n compte de cuisinière et dans une numération d’écolier. La série des nombres est absolument infinie. Cela signifie que non-seu
Pour former l’idée de cet infini, je forme les idées de deux ou trois nombres . Soit 2, c’est 1 + 1. J’observe dans ce cas parti
otient de la seconde est 3, et ainsi de suite. D’où je conclus que le nombre des chiffres du quotient est absolument infini, e
27 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre VII : Instinct »
n tomberait dans une grave erreur si l’on supposait que le plus grand nombre des instincts ont été acquis par habitude, et tra
xes et les plus merveilleux qui existent, en dépit cependant du petit nombre d’observations qui ont encore été faites à ce suj
ifications des facultés mentales de ces animaux. On pourrait citer un nombre infini d’exemples curieux et parfaitement authent
stinct doit provenir de ce que l’Autruche femelle pond un assez grand nombre d’œufs, mais, comme la femelle du Coucou, à inter
te pas encore eu le temps de se fixer et de se perfectionner ; car un nombre considérable d’œufs de ces oiseaux demeurent semé
èce, la Fourmi sanguine, avait aussi des esclaves, bien qu’en moindre nombre . Cette espèce est très répandue dans le sud de l’
se conduisaient peut-être autrement quand il y en avait un plus grand nombre  ; mais M. Smith m’a dit que dans le comté de Surr
0, cependant, je fis la découverte d’une communauté qui renfermait un nombre inusité d’esclaves, et j’en observai quelques-une
probablement de ce que les Fourmis de Suisse capturent un plus grand nombre d’esclaves que celles d’Angleterre. J’eus un jour
e déterrai dans une autre fourmilière de Fourmis noir-cendré un petit nombre de nymphes et les semai sur un terrain nu auprès
, car elles portaient des cadavres de Fourmis noir-cendré et un grand nombre de nymphes avec lesquelles elles rentrèrent dans
et au commencement de chaque été elles n’en ont même qu’un très petit nombre . Ce sont les maîtres qui décident où et quand un
ournir, je puis garantir l’exactitude du théorème suivant. Un certain nombre de sphères étant disposées de manière que tous le
rayon est donc une sorte de résultante générale du travail d’un grand nombre d’individus, qui se mettent tous instinctivement
cire nécessaire à la construction de leurs rayons. De plus, un grand nombre d’Abeilles sont obligées de rester oisives pendan
t sécrétée. Enfin, la provision nécessaire à la nourriture d’un grand nombre d’Abeilles pendant l’hiver est considérable, et l
avenir de la ruche et sa prospérité dépendent principalement du grand nombre d’Abeilles qui parviennent à hiverner. Il suit de
rellement les succès d’une espèce d’Abeille peuvent dépendre aussi du nombre de ses parasites et de ses autres ennemis ou de t
circonstance seulement détermine, comme cela doit arriver souvent, le nombre de Bourdons qui peuvent vivre en une contrée quel
l’état social, et il eût été avantageux à la communauté qu’un certain nombre d’individus naquissent capables de travailler, ma
quent l’individu est détruit ; mais l’horticulteur sème un plus grand nombre de graines de la même race dans l’espérance d’obt
chez les individus de différentes tailles, de même que la forme et le nombre des dents. Mais le point le plus important à obse
e étant d’un genre éteint. Les Fourmis se trouvent également en grand nombre dans l’ambre de la Baltique. Leurs instincts étai
alement en raison inverse de la faculté procréatrice, c’est-à-dire du nombre des petits qui naissent à chaque portée, ou plus
s rigoureuse. Au contraire, les peuples plus avancés entretiennent le nombre de leurs générations au complet avec un très-peti
tiennent le nombre de leurs générations au complet avec un très-petit nombre de naissances, et une vie moyenne très longue. Pa
probable, que les Fourmis existaient déjà à l’état social et en grand nombre pendant la période géologique qui a précédé celle
28 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre VI. De la philosophie » pp. 513-542
nque. Le calcul des probabilités, quand il s’applique à un très grand nombre de chances, présente un résultat moralement infai
emps que subsiste l’ordre régulier des circonstances habituelles ; le nombre des divorces qui auront lieu chaque année, le nom
habituelles ; le nombre des divorces qui auront lieu chaque année, le nombre des vols et des meurtres qui se commettront dans
e telle population, et de telle situation religieuse et politique, ce nombre peut se calculer d’une manière précise ; et ces é
hasard, vous saurez, par une approximation juste, quelle est dans ce nombre la proportion des hommes éclairés, des hommes fai
qui leur sont connus, pour en tirer des résultats certains d’après le nombre et la nature des chances. Les algébristes ne vous
ce serait un mal ? Il n’est point de problème composé d’un plus grand nombre de termes, il n’en est point où l’erreur soit d’u
s d’individus, à ce qu’ils regardaient comme le bonheur du plus grand nombre . Ces hommes atroces, en retranchant de leur calcu
me une vérité mathématique, le sacrifice que l’on doit faire du petit nombre au plus grand : rien n’est plus erroné, même sous
es probabilités, et ce calcul ne peut se fonder que sur un très grand nombre de faits, desquels vous pouvez extraire un résult
ît des causes premières, des forces préexistantes. La vertu est de ce nombre  ; elle est fille de la création, et non de l’anal
éanmoins certain qu’il est des vérités morales reconnues, et que leur nombre doit toujours augmenter avec le temps.
29 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre V. Le génie et la folie »
e bien savoir de quoi l’on parle ; 2° ouvrir le corps d’un très grand nombre d’hommes de génie, disséquer leur cerveau, et mon
perçoit une plus grande part de vérité, qui peut relier un plus grand nombre de faits particuliers sous une idée générale, qui
destitué complètement d’intelligence. 2° On nous cite bien un certain nombre de cas où la maladie aurait amené un développemen
aphorisme : Mens sana in corpore sano. 3° Il est prouvé qu’un grand nombre d’hommes supérieurs ont été hallucinés. Beaucoup
ère de s’éclairer. En outre, il ne suffit pas d’établir qu’un certain nombre d’hommes supérieurs ont eu des bizarreries. Il fa
une maladie. 3° La folie et la raison ont coïncidé chez un très-grand nombre d’hommes de génie. Il y aurait ici, si l’on voula
clusion que l’on puisse tirer des faits que l’on cite, en assez petit nombre d’ailleurs, c’est que l’hallucination a pu coexis
t à la folie proprement dite, outre qu’on n’en cite qu’un assez petit nombre d’exemples, on peut admettre que le génie soit un
rmi ces états si nombreux il s’en trouve vraisemblablement un certain nombre dans les parents d’un homme de génie. Ajoutez que
able biographique qui termine son livre, il y a 179 cas cités. Sur ce nombre , combien croit-on qu’il cite de faits héréditaire
la force de ses conceptions, plus on paraîtrait vouloir le ranger au nombre de ces malades que l’histoire admire. Je ne dis p
’est pas un esprit du commun : il a le droit de se ranger lui-même au nombre des esprits distingués qu’ont eu des pensées biza
30 (1805) Mélanges littéraires [posth.]
t fort simple, et n’a jamais reçu de changement : les membres sont au nombre de quarante, tous égaux ; les grands seigneurs et
passe de là en logique : celle qu’on enseigne, du moins dans un grand nombre de collèges, est à peu près celle que le maître d
me, après avoir passé dans un collège dix années qu’on doit mettre au nombre des plus précieuses de sa vie, en sort, lorsqu’il
se de la routine ordinaire, au risque d’être blâmés par le plus grand nombre . S’ils osaient encore davantage, et si leur exemp
la nôtre ; je vois qu’ils n’ont eu, ainsi que nous, qu’un très petit nombre d’excellents poètes, et qu’il en est de même de t
se taire. Les langues étrangères dans lesquelles nous avons un grand nombre de bons auteurs, comme l’anglais et l’italien, et
e le maître se trouve obligé de proportionner sa marche au plus grand nombre de ses disciples, c’est-à-dire, aux génies médioc
par le moyen de plusieurs idées accessoires, il faut au moins que le nombre de ces idées soit le plus petit qu’il est possibl
es mots de la langue qui ne peuvent ni ne doivent être définis ? Leur nombre est peut-être plus grand que l’on ne s’imagine ;
ple, les mots âme, espace, courbe, etc. Mais il est au moins un grand nombre de mots qui, de l’aveu de tout le monde, se refus
tres, comme existence, étendue, pensée, sensation, temps, et un grand nombre d’autres. Ainsi, le premier objet que doit se pro
e grammaire dans laquelle des racines grammaticales seraient mises au nombre des vérités : trop longue, elle pourrait faire pr
el, sans multiplier les mots, on est parvenu à exprimer un très grand nombre d’idées. On peut remarquer, surtout dans les ouvr
assidûment les livres dont je parle, on apprendra le sens d’un grand nombre d’autres mots : car le sens de chaque phrase étan
prenant notre langue maternelle, nous avons deviné le sens d’un grand nombre de mots, sans le secours d’un dictionnaire qui no
qui composent un article de synonymes, fournisse dans cet article un nombre égal d’exemples : ce serait une puérilité, que de
ictionnaire ; parce qu’une bonne syntaxe est le résultat d’un certain nombre de principes philosophiques, dont la force dépend
onjugaisons de certains verbes : on pourrait même, dans un très petit nombre d’articles généraux étendus, y donner une grammai
er avec soin leurs divférents emplois, qui souvent sont en très grand nombre , et les divers sens qu’elles désignent dans chacu
avaient une quantité fixe et invariable ; il n’y en avait qu’un petit nombre dont la quantité était à volonté longue ou brève,
fût entière, pour trois raisons. La première, c’est que dans un grand nombre de mots il y a des lettres qui tantôt se prononce
e dernière façon d’écrire soit plus conforme à l’étymologie, un grand nombre de lecteurs chercheraient le mot écrit de la prem
autre langue, mais qui sont eux-mêmes dans la leur racines d’un grand nombre de dérives et de composés. Ces deux espèces de mo
ication des termes, je pense que c’est un abus d’en entasser un grand nombre pour un même mot, à moins qu’on ne distingue exac
emédiera pas à la manière ridicule dont nous prononçons un très grand nombre de mots latins, en faisant long ce qui est bref,
i qu’une oreille délicate serait choquée, s’ils étaient en trop grand nombre  ; mais il serait peut-être encore plus ridicule d
lités générales et grammaticales du discours, et ces qualités sont au nombre de deux, la correction et la clarté. Elles sont i
’un sentiment élevé et profond. Je ne sais par quelle raison un grand nombre d’écrivains modernes nous parlent de l’éloquence
la lumière se fasse, et elle se fit… et tant d’autres morceaux sans nombre seront toujours sublimes dans toutes les langues 
Marc-Antoine, suivant le premier passage, ne connaissait qu’un petit nombre d’hommes diserts, à plus forte raison n’en connai
mes diserts, à plus forte raison n’en connaissait-il qu’un très petit nombre de la seconde espèce. Pourquoi donc cette dispara
passages ? sans doute multos dans le second ne signifie pas un grand nombre absolument, mais seulement un grand nombre par op
d ne signifie pas un grand nombre absolument, mais seulement un grand nombre par opposition à neminem, c’est-à-dire quelques-u
la sienne : les anciens l’avaient bien vu ; ils appelaient ῥυθμος le nombre pour la prose, et μέτρον celui du vers. Quoique n
pièces. Deux choses charment l’oreille dans le discours, le son et le nombre  : le son consiste dans la qualité des mots ; et l
e son et le nombre : le son consiste dans la qualité des mots ; et le nombre , dans leur arrangement. Ainsi l’harmonie du disco
le qu’il faisait de sa langue pour la propriété des termes et pour le nombre oratoire, tout ce mérite est ou entièrement ou pr
du style simple en ce que l’orateur s’y affranchit de la servitude du nombre , sa marche étant libre et sans contrainte, quoiqu
écrivains qui a pour titre Orator, et dans lequel il traite à fond du nombre et de l’harmonie du discours. Quoique ce qu’il en
des sciences et des belles-lettres, et, à leur exemple, dans un grand nombre d’autres ; c’est le secrétaire qui en est chargé.
31 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre V : Lois de la variabilité »
s plus chaudement vêtus ont été favorisés et protégés durant un grand nombre de générations, et quelle part provient directeme
ie qu’un oiseau qui ne peut voler ; et cependant il en est un certain nombre qui sont dans ce cas. Une espèce de Canard de l’A
l’atrophie plus ou moins complète de l’organe du vol chez un si grand nombre des Coléoptères de cette station doit résulter de
agrandir ou à diminuer ses ailes dut dépendre de ce qu’un plus grand nombre d’individus furent sauvés en luttant avec succès
es considérées comme distinctes. Pourtant, lorsqu’un animal, après un nombre considérable de générations, atteignit enfin les
importée pourra, oui ou non, s’accoutumer à notre climat, et du grand nombre de plantes et d’animaux, apportés de contrées plu
ent féconds, nous autorise à croire, comme très probable, qu’un grand nombre d’autres animaux, qui vivent à l’état sauvage, po
ès grande flexibilité naturelle de constitution commune au plus grand nombre des animaux. À ce point de vue, la faculté que po
oient détruites par la gelée, recueillir ensuite les graines du petit nombre des survivants avec assez de soin pour prévenir l
Saint-Hilaire, lorsque chez un même individu un même organe existe en nombre multiple, comme, par exemple, les vertèbres chez
soit une règle, soit chez les variétés, soit chez les espèces, que ce nombre varie très fréquemment. Ce nombre est au contrair
étés, soit chez les espèces, que ce nombre varie très fréquemment. Ce nombre est au contraire d’autant plus constant qu’il s’a
il puisse être, s’est transmis à peu près sans changements à un grand nombre de descendants modifiés, comme c’est le cas pour
érables de Coléoptères ont pour caractère commun de présenter un même nombre d’articles aux tarses ; mais chez les Engidés, ai
x tarses ; mais chez les Engidés, ainsi que l’a remarqué Westwood, ce nombre varie considérablement et diffère aussi chez les
te, il est très surprenant que des caractères perdus pendant un grand nombre et peut-être des centaines de générations réappar
perdu peut, ainsi que nous l’avons déjà vu, se transmettre pendant un nombre de générations presque indéfini. Lorsqu’un caract
ctère réapparaît dans une race après avoir été perdu pendant un grand nombre de générations, on ne peut supposer comme probabl
re d’une tendance à reproduire les caractères d’un ancêtre pendant un nombre infini de générations, que dans la présence d’org
ons pu inférer que la couleur bleue était un cas de réversion, par le nombre des marques si caractérisées qui semblent en corr
bles de comprendre la nature. Les parties multiples sont variables en nombre et en structure, peut-être par suite de ce que de
s’attendre à trouver, dans ce même district et parmi ces espèces, un nombre moyen de variétés proportionnellement très élevé.
surtout à l’état sauvage, ou ne se reproduisent que pendant un petit nombre de générations. D’ailleurs ils se reproduiraient
ême. Mais les caractères purement extérieurs, tels que la couleur, le nombre et la nature des poils, cornes, plumes, écailles
acés, les Cerfs, les Moutons confirment cette règle. Lorsque ce grand nombre d’espèces n’existe pas, on peut être à peu près c
32 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre VI : Règles relatives à l’administration de la preuve »
Il importe d’autant plus d’exorciser ce principe de la sociologie que nombre de sociologues en subissent encore l’influence, e
dans cet esprit le raisonnement expérimental, on aura beau réunir un nombre considérable de faits, on ne pourra jamais obteni
r qu’aux sciences assez avancées, puisqu’elle suppose déjà connues un nombre important de lois, les phénomènes sociaux sont be
s sciences biologiques s’en rapprochent assez pour que, dans un grand nombre de cas, la démonstration puisse être regardée com
lles passent les deux phénomènes, pourvu qu’il ait été établi dans un nombre suffisant de cas suffisamment variés, est la preu
es, les autres méthodes ne peuvent être employées utilement que si le nombre des faits comparés est très considérable. Si l’on
une valeur scientifique, il faut qu’elle ait été faite un très grand nombre de fois ; il faudrait presque être assuré que tou
ts, quelques faits suffisent. Dès qu’on a prouvé que, dans un certain nombre de cas, deux phénomènes varient l’un comme l’autr
position celles qui se rapportent à une époque récente, mais un grand nombre de celles par lesquelles ont passé les peuples di
33 (1884) L’art de la mise en scène. Essai d’esthétique théâtrale
les notes innombrables ainsi accumulées, à les répartir en un certain nombre de chapitres et à relier le tout au moyen des idé
e feuilleton dramatique du Temps, je le lis assidûment depuis le même nombre d’années. Or, s’il m’eût été impossible de désign
clore cette préface. Ayant senti la nécessité d’appuyer d’un certain nombre d’exemples l’exposition de mes idées, j’ai cru ce
les éléments de leur esprit se combinent de mille manières selon leur nombre et leur nature. Il est à croire que ces combinais
vres sur notre théâtre, car c’est par la traduction seule qu’un grand nombre de lecteurs français connaissent Shakspeare et ap
its d’une éducation poursuivie pendant des siècles à travers un grand nombre de générations. Modifiés par l’hérédité, par une
on mérite que nous nous y arrêtions. Tout le monde sait qu’un certain nombre des théâtres de Paris ne vivent que par la mise e
it pas. Chaque fois qu’on met un train de chemin de fer en marche, le nombre des wagons que la machine doit tirer est calculé
he, le nombre des wagons que la machine doit tirer est calculé sur le nombre présumé des voyageurs ; et le poids du train déte
combustible pour mettre en marche un train toujours composé d’un même nombre de wagons, quel que soit le nombre des voyageurs 
n train toujours composé d’un même nombre de wagons, quel que soit le nombre des voyageurs ? Que dirait-on d’un mécanicien qui
ite la dépense de combustible ? On pourrait ainsi rassembler un grand nombre d’exemples ayant tous un rapport plus ou moins pr
éderont. Chapitre VIII La mise en scène est conditionnée par le nombre probable de spectateurs. — Grossissement par les
boulevard du Temple. Cette question du milieu est connexe à celle du nombre . Étant donnée une œuvre dramatique d’une certaine
représentatif sera insuffisant pour deux cent mille. La prévision du nombre possible de spectateurs entre donc dans les calcu
sements du public, qui devient moins délicat, à mesure qu’augmente le nombre des représentations. Mais tous les rôles ne possé
n résulte ce fait remarquable que la pièce, à mesure que s’accroît le nombre des représentations, perd sa physionomie première
s dramatiques a presque centuplé. Il faut non seulement un plus grand nombre de théâtres pour satisfaire à tous ses goûts ; ma
nt aujourd’hui la centième, la deux centième même et souvent après un nombre pareil de représentations n’a épuisé que momentan
pénible ; car l’idéal s’abaisse sensiblement à mesure qu’augmente en nombre le public dont on sollicite les applaudissements.
on sollicite les applaudissements. Il n’y a relativement qu’un petit nombre d’esprits délicats et cultivés qui soient capable
t par la compensation que nous trouvons dans la culture du plus grand nombre , c’est à la condition que nous ne perdions pas de
lupart des directeurs de sacrifier à la moindre culture du plus grand nombre , il est du devoir de quelques directeurs privilég
théâtre subventionné est rarement bien compris de la foule. Un grand nombre de spectateurs s’imaginent qu’une subvention impo
n se sera rendu compte que l’esprit est occupé à la coordination d’un nombre considérable d’impressions auditives, visuelles e
es qui ne résultent ni de l’action ni des péripéties du drame sont au nombre des causes les plus puissantes qui détournent fat
tout le matériel figuratif. Naturellement, il y a toujours un certain nombre d’objets réels qui peuvent figurer dans la décora
alon, par exemple, où une femme reçoit à certain jour des visites, le nombre de sièges formant cercle autour de la cheminée es
ercle autour de la cheminée est invariable et en général supérieur au nombre de personnes présentes. Un peintre, choisissant u
il ne viendra à l’esprit d’aucun spectateur du tableau de comparer le nombre des visiteurs à celui des sièges. C’est qu’en eff
lui arriver, sur le théâtre comme dans la vie réelle, d’approcher un nombre de sièges supérieur à celui des personnages. Supp
deux objets les plus disparates d’apparence. À mesure que décroît le nombre des parties justement associées dans les images m
imite à l’éblouissement des yeux et à l’effet produit sur nous par le nombre et par un mouvement même vertigineux. Ce n’est do
ni dans l’intensité croissante de la lumière ni dans l’exagération du nombre et du mouvement qu’on trouvera des effets nouveau
rien à nos idées actuelles. Tandis qu’il n’y avait jadis qu’un petit nombre de divisions générales, il y en a aujourd’hui une
ut-être ce qui les fera vieillir assez vite, et, au bout d’un certain nombre d’années, rendra leur reprise très difficile. Mai
scène est la partie essentiellement destructible. Au bout d’un petit nombre d’années, les décorations d’une pièce et son maté
’Ami Fritz. Le repas que l’on sert au premier acte nécessite un grand nombre d’accessoires, qui ont chacun une certaine import
atériel figuratif ne se trouve en réalité composé que d’un très petit nombre d’objets. L’exécution des décorations est donc pr
lance auquel nous devons nous efforcer d’atteindre. Depuis un certain nombre d’années, les œuvres traduites des romanciers rus
he trop précise d’archéologie, c’est-à-dire portant sur un trop grand nombre de détails, est non seulement inutile, mais contr
que s’il s’agissait d’un peuple étranger, même contemporain. Un grand nombre de spectateurs sont aptes à distinguer entre eux,
ne époque est d’autant plus générale qu’elle repose sur un plus grand nombre d’exemplaires pris, soit dans un même temps, soit
par la réunion des caractères communs qui nous frappent dans ce grand nombre d’exemplaires. Il suit de là que l’idée que nous
créer de toutes pièces. La difficulté était précisément dans le grand nombre de traits précis et particuliers dont, relativeme
n mot, d’œuvres d’art. Leur examen collectif devait offrir un certain nombre de caractères communs et fournir les traits génér
ins vraie qu’une idée particulière ; l’une s’applique à un plus grand nombre d’objets, l’autre à un plus petit nombre, voilà t
e s’applique à un plus grand nombre d’objets, l’autre à un plus petit nombre , voilà tout. Un décor représentant un paysage ne
a pas en contradiction avec la vérité parce qu’il laissera de côté un nombre plus ou moins grand de détails particuliers facil
elles procurent. Depuis plusieurs années j’ai assisté à un très grand nombre de ces représentations, et c’est un point que je
sent, les autres par l’intuition qu’ils ont de ce plaisir, un certain nombre enfin par respect, par convenance ou même seuleme
nir impérissable ; on constate en soi ce goût des grandes œuvres dont nombre de personnes parlent sans le connaître, et on se
cette toile de fond doit légèrement brouiller les idées d’un certain nombre de personnes. L’ornementation du décor consiste p
costume s’est superposé au corps, nous en voile les formes, un grand nombre de mouvements, et se substitue à lui dans les ima
ux courbes parallèles des galeries et des loges, il y aurait un grand nombre d’entre eux qui n’apercevraient même pas la scène
zones qui sont plus ou moins invisibles, celle de gauche à un certain nombre de spectateurs placés du côté gauche, celle de dr
re de spectateurs placés du côté gauche, celle de droite à un certain nombre de spectateurs placés du côté droit. Ce qui dimin
la rampe, à mesure qu’il s’avancera il se soustraira aux regards d’un nombre toujours croissant de spectateurs, selon qu’il se
sent bien d’ailleurs qu’il ne s’agit point ici d’équilibre entre des nombres , non plus que d’une sorte d’équilibre visuel, mai
. Au lieu de cela, on voit simplement entrer par les côtés un certain nombre de lévites tenant un glaive à la main. Cette figu
de convention. Dans ce cas, il faudrait mieux indiquer simplement le nombre des tableaux, comme dans Nana Sahib, qui était dé
physionomie de ces œuvres par la préoccupation qu’on a de diminuer le nombre des tableaux et d’éviter ainsi des frais et des d
nc sans rapports avec le temps supposé écoulé par le poète et avec le nombre d’événements qu’il imagine s’être passés entre de
entation d’un fait, il existe une différence qui consiste en ce qu’un nombre variable de détails d’importance diverse, plus ou
oduire dans des conditions extrêmement variables. Si l’on ajoute à ce nombre plus ou moins grand d’expériences personnelles la
même dans ses traits généraux et ne peut différer que par un certain nombre de traits particuliers d’importance secondaire. O
nt par excès de l’idée qui a pu se former dans l’esprit du plus grand nombre d’entre eux. Voici entre autres un exemple. Dans
la représentation de l’idée générale. On pourrait citer un plus grand nombre d’exemples. Ainsi, dans la comédie, quand une jeu
ce qui touche à la déclamation. Il n’y a, dans les arts, qu’un petit nombre de principes ; nous ne devons donc pas ici recher
t transmis de mémoire. Il y a, à la Comédie-Française, un assez grand nombre de jeux de scène qui n’ont pas d’autre raison d’ê
ongtemps à la maison de Molière. On pourrait y joindre un assez grand nombre de faits extraits de mémoires ou conservés dans l
ainsi, qu’une image centrale, autour de laquelle oscillent un certain nombre d’images similaires, correspondant aux différents
montre décidément absente. On ne serait pas embarrassé de citer grand nombre d’acteurs qui ont parcouru une carrière honorable
tral. — Déformation du talent de l’acteur. Si ou examine un certain nombre de rôles avec quelque attention, on s’apercevra q
de même dans le théâtre qui reflète le monde les rôles augmentent en nombre à mesure qu’ils se différencient les uns des autr
acteur devient de moins en moins apte à remplir avec succès un grand nombre de rôles : son image s’associe avec des groupes d
restreints. D’où résulterait la nécessité d’accroître indéfiniment le nombre d’acteurs composant une troupe de théâtre. Cette
qui s’affirme surtout dans les théâtres de genre. En outre, comme le nombre de représentations des pièces à succès a décuplé,
t français. Concluons donc que dans notre société démocratique, où le nombre tuera l’idéal, s’il n’est conquis par lui, le mai
ues-unes des terres encore peu foulées de l’humanité et de la vie. Le nombre des personnages de théâtre s’accroîtra considérab
34 (1894) Propos de littérature « Chapitre IV » pp. 69-110
tendue. La mesure des intervalles dont se compose une harmonie est un nombre se rapportant à une relation de longueur, de diam
s éveille l’idée d’une forme constante et de ce qu’il est soumis à un nombre invariable et dessine une ligne aux proportions f
r les Romantiques, comme on l’a vu, juxtapose parfois des mesures aux nombres divers. Tout semble enfin s’unir pour favoriser l
primesautier, et chaque ligne nouvelle (ou presque !) peut offrir un nombre de syllabes nouveau. Le vers est né à sa propre v
me s’y appliqua La Fontaine, ou comme c’est l’usage depuis un certain nombre d’années pour les musiciens. Mais dans ce cas pré
hme, elles n’ont plus d’existence réelle puisqu’elles ne sont plus un nombre périodique, et leur nom, vainement conservé, ne p
car elle se fait sentir dès qu’une série de vers s’animent d’un même nombre d’accents rythmiques23. Bien plus, les mesures an
est vrai, de s’en préoccuper beaucoup ; d’autres le cherchent dans un nombre plus ou moins constant de syllabes toniques et pe
p souvent dégénérer, s’amoindrir, se désagréger, au point qu’un grand nombre d’entre eux paraissent avoir oublié la force prop
d’avance controuvée : si la hauteur dans l’échelle des sons dépend du nombre des vibrations en un temps donné, (c’est-à-dire d
la confusion du rythme et de la mesure. Et cependant la mesure est un nombre qui forme une division (relativement) constante d
le-ci ou de ses multiples. Bien qu’il ait en général comme racine les nombres  2 et 3, le rythme n’est pas fatalement identique
toujours strictement semblable tant qu’elle subsiste : obéissant à un nombre invariable, existant en elle-même, indépendamment
ective par rapport au rythme libre et spontané. En soi, n’étant qu’un Nombre elle ne dépend même pas absolument de la durée où
, en théorie au moins. Un vers fondé sur le retour constant d’un même nombre de syllabes supposées égales est une mesure arbit
arbitraire et artificielle mais point un rythme. Un vers fondé sur un nombre constant de toniques est une mesure naturelle et
35 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 17, quand ont fini les représentations somptueuses des anciens. De l’excellence de leurs chants » pp. 296-308
ée par les barbares. On voit par un passage d’Ammien Marcellin que le nombre des personnes qui de son temps vivoient à Rome de
seurs en arts musicaux. Qu’on juge par-là combien étoit prodigieux le nombre des gens de théatres qui pouvoient être à Rome au
ps de Diocletien et du grand Constantin. Quand il y avoit un si grand nombre de personnes qui faisoient leur profession des ar
sique subsista bien après la cloture des théatres, mais le plus grand nombre des arts musicaux périt donc pour toujours. Je ne
ice et le chant gregorien qui sont encore en usage dans un très-grand nombre d’églises catholiques, étoit déja né. Ces saints
36 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre quatrième. La connaissance des choses générales — Chapitre III. Le lien des caractères généraux ou la raison explicative des choses » pp. 387-464
es est universelle et forcée. — Réfutation de Stuart Mill. — Tous les nombres , formes, mouvements, forces de la nature physique
sont soumis à des lois connues ; nous savons que tous les hommes, au nombre desquels est Pierre, sont mortels, que toutes les
sont mortels, que toutes les droites perpendiculaires à une autre, au nombre desquelles sont nos deux droites, sont parallèles
éparables dont notre première donnée est le total. Tel est le cas des nombres et des composés géométriques. Tout nombre écrit s
total. Tel est le cas des nombres et des composés géométriques. Tout nombre écrit selon notre système de numération ordinaire
la première donnée est un total de données séparables ; en effet, le nombre écrit n’est que le total de ses unités de divers
ivent être cherchés dans les unités de divers ordres qui composent le nombre et dans les parties qui composent le polygone. — 
et dans les parties qui composent le polygone. — Observons d’abord le nombre  ; les unités de divers ordres, qui sont ses éléme
fres qui les représentent. Or, il est aisé de remarquer que dans tout nombre la somme des unités du deuxième, troisième, quatr
l à la somme des chiffres qui la représentent ; que par conséquent le nombre lui-même tout entier est divisible par 9 avec un
des chiffres est elle-même divisible par 9, le reste disparaît, et le nombre tout entier, divisé par 9, ne laisse aucun reste.
médiaire explicatif est un caractère inclus dans tous les éléments du nombre , sauf le premier, et commun à toutes les unités r
placé à la gauche du premier ; ce caractère ainsi répété oblige tout nombre à se laisser diviser par 9 avec un reste égal à l
nous remplaçons ainsi le polygone par un groupe de triangles dont le nombre est égal au nombre de ses côtés. Or, dans chacun
nsi le polygone par un groupe de triangles dont le nombre est égal au nombre de ses côtés. Or, dans chacun de ces triangles, l
tenir une somme d’angles qui, évaluée en angles droits et accrue d’un nombre constant d’angles droits, est le double du nombre
oits et accrue d’un nombre constant d’angles droits, est le double du nombre de ses côtés. Mais ce n’est pas seulement dans le
quels l’intermédiaire est répété sont semblables, comme les unités du nombre ou les triangles du polygone, ou bien ils sont di
te proposition affirme que telle donnée construite par l’esprit, tout nombre de telle espèce, tout multiplicande, tout carré,
Une fois formée, elle est complète, et, quel que soit l’objet idéal, nombre , carré, ligne droite, figure, solide géométrique,
es lois qu’on a découvertes dans les sciences de construction sont en nombre énorme, et ce nombre s’accroît tous les jours. Or
vertes dans les sciences de construction sont en nombre énorme, et ce nombre s’accroît tous les jours. Or les intermédiaires d
aux sciences expérimentales. Quand nous fabriquons par la pensée tel nombre , tel polygone ou tel cylindre, nous n’avons pas à
s que l’imagination peut atteindre, par-delà tous les confins que les nombres ou les quantités, vainement enflées et entassées
matériaux du premier se retrouvent dans le second. Car on a vu que le nombre , la ligne, la surface, le solide, le mouvement, l
cadres mathématiques, et ils y entrent forcément, sitôt qu’ils ont un nombre , une situation, une forme, sitôt qu’ils possèdent
Daubrée et M. de Sénarmont ont reproduit dans le laboratoire un grand nombre de composés naturels. 119. De l’origine des esp
37 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome I « Bibliotheque d’un homme de goût. — Chapitre II. Des poëtes étrangers. » pp. 94-141
ns mal habiles. Gravina lui reproche des expressions basses & des nombres trop foibles. Cependant il a la gloire d’avoir fo
imitateurs. On lui reproche cependant un peu de sécheresse, & ce nombre infini de récits consécutifs, qui ne donnant rien
omte Bonarelli est la troisiéme Pastorale que les Italiens mettent au nombre de leurs chefs-d’œuvre en ce genre. Si elle céde
quinze cens piéces. Frere Gabriel Thelles en a produit un très-grand nombre , quoiqu’il n’y en ait d’imprimées que cinq vol. c
eaucoup plus de goût que celui de le Sage ; il y a un bien plus grand nombre de piéces, & on sçait quelle élégance, quelle
çois. Il n’y avoit pas lieu de croire que ces suppressions fussent du nombre de ces morceaux que les gens de goût pouvoient re
Resnel. Quoiqu’il y ait dans la traduction de celui-ci un très-grand nombre de très-beaux vers, rien néanmoins n’y attache l’
Ecrivain, est bien supérieur à son essai sur la critique par le grand nombre d’idées neuves, élevées, hardies, exprimées d’une
œuvres de Pope que nous avons indiquée. On y trouvera aussi un grand nombre d’autres ouvrages dont il est inutile de faire le
ame de Milton elle-même respire dans ces morceaux & dans un petit nombre d’autres. Thompson. Les Saisons de Thompso
très-facile, & il abusoit de cette facilité. On a de lui un grand nombre de Tragédies & de Comédies. Le premier Angloi
s notes placées au bas de la traduction, sont peut-être en trop grand nombre  ; mais en général la critique qu’elles renferment
38 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Plan, d’une université, pour, le gouvernement de Russie » pp. 433-452
ceux-là, moindre qu’elle ne l’est. Cela se peut ; mais, pour le grand nombre , l’exacte vérité, qui est presque toujours sans f
des connaissances dont on ne saurait être privé sans conséquence. Le nombre des chaumières et des autres édifices particulier
des esprits ne peuvent être des lois particulières ; utiles au grand nombre , il faut nécessairement que quelques individus en
es-lettres, deux langues mortes qui ne sont utiles qu’à un très-petit nombre de citoyens ; c’est là qu’on les étudie pendant s
; quelques-uns un peu plus loin ; mais à mesure qu’ils avanceront, le nombre diminuera. Quelle sera donc la première leçon que
conde ? Celle qui, d’une utilité un peu moins générale, conviendra au nombre de ceux qui me resteront. Et la troisième, celle
sième, celle qui, moins utile encore que la précédente, conviendra au nombre moins grand de ceux qui m’auront suivi jusqu’ici.
de la carrière, l’utilité de l’enseignement diminuant à mesure que le nombre de mes auditeurs diminue. Je classerai les scienc
u’il s’est avancé fort loin dans la carrière des écoles publiques. Le nombre des élèves s’éclaircissant à mesure que cette car
me profond en quelque genre que ce soit, mais de l’initier à un grand nombre de connaissances dont l’ignorance lui serait nuis
es la plus utile et la plus aisée. Je suppose que ce n’est pas sur le nombre des années, mais sur les progrès de l’entendement
39 (1913) Le bovarysme « Troisième partie : Le Bovarysme, loi de l’évolution — Chapitre I. Le Bovarysme de l’individu et des collectivités »
me est accompagnée d’une impuissance absolue à se réaliser, il est un nombre beaucoup plus grand d’autres cas où il est fort d
refléter dans toutes les intelligences et à être transmise à un grand nombre d’esprits. Ainsi propagée elle va exercer sur tou
emeure pas le privilège d’une seule intelligence, il faut qu’un grand nombre d’esprits aimantés vers le sommet où s’ouvre cett
toi-même », cela signifie avec plus de détail : Sache parmi le grand nombre de notions qui sont proposées à l’admiration de t
alors que des réalités très anciennes, et qui ont subi déjà un grand nombre de changements demeurent capables encore d’admett
, on voit diminuer, à mesure que l’on approche de cette extrémité, le nombre des variations possibles. C’est ainsi qu’à sa sou
a période d’évolution semble avoir été très brève : l’amibe est de ce nombre . Ces formes manifestent pourtant une invincible o
vrai dire, évoluer encore, mais elle n’a pas le choix entre un grand nombre de directions. Si l’instinct de conservation cont
es, — plus que le fait de s’être écartée de ses origines par un grand nombre de transformations, — la rend impropre à des méta
40 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre second. Philosophie. — Chapitre premier. Astronomie et Mathématiques. »
es hautes études ne sont pas utiles à tous, mais seulement à un petit nombre  ; et il ajoute cette réflexion, confirmée par l’e
vant auteur de sa vie, qui lui parût moins solide que de s’occuper de nombres tout simples et de figures imaginaires, comme si
dement le plus vaste. Vous remplissez cette jeune tête d’un fracas de nombres et de figures qui ne lui représentent rien du tou
té. Vous ressemblez à un arithméticien qui examine les propriétés des nombres , au lieu de calculer sa fortune… Lorsque Archimèd
service au genre humain : mais de quoi vous servira de trouver trois nombres tels que la différence des carrés de deux, ajouté
r trois nombres tels que la différence des carrés de deux, ajoutée au nombre trois, fasse toujours un carré, et que la somme d
ôt plus pour eux que les propriétés des corps ; et la chaîne même des nombres leur dérobe la grande Unité. 142. Ecclésiaste i
41 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 7, que les genies sont limitez » pp. 67-77
peintres flegmatiques ont donc eu la perseverance de chercher par un nombre infini de tentatives, souvent réïterées sans frui
à toutes les têtes illustres leur caractere connu. Nos hollandois, au nombre desquels on voit bien que je ne comprens pas ici
re dix fois la même chose. On peut mettre en quelque façon Teniers au nombre des peintres dont je parle, quoiqu’il fût né en B
iocre. On reconnoît d’abord les pastiches qu’il a faits en très-grand nombre , à la bassesse comme à la stupidité des airs de t
communément par coeur, si son livre n’en contenoit pas un plus grand nombre que le livre de Catulle, on ne trouveroit plus un
42 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre XVII. Morale, Livres de Caractéres. » pp. 353-369
a vertu, cette éloquence de style qui le distinguoient parmi le petit nombre des bons écrivains de son tems. Quelques philosop
ont toujours beaucoup de succès ; c’est ce qui a si fort multiplié le nombre des mauvais ; c’est ce qui a fait tant d’imitateu
s difficiles qui n’aiment un ouvrage, que lorsqu’il renferme un grand nombre de choses neuves & importantes. Le Traité du
aissé d’avoir du succès, surtout en province, parce que dans le grand nombre de pensées qu’il a compilées, il y en a quelques-
age est parsemé de réfléxions fort bonnes, qui dédommagent d’un grand nombre de moralités triviales, de pensées bassement expr
de style, & qui manque de nerf dans l’esprit. Nous avons un grand nombre de Dialogues des morts, la plûpart paroissent n’a
43 (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CIIIe entretien. Aristote. Traduction complète par M. Barthélemy Saint-Hilaire (1re partie) » pp. 5-96
se laisser entraîner par leur autorité, ne dissimule pas qu’un grand nombre d’écrivains s’étaient contentés de remarquer que
chies des discours qu’il prononçait dans son école. De là, leur grand nombre et leur diversité durant les dix-sept ans que dur
e style, c’est l’homme des réalités. Comme Solon, il a écrit un petit nombre de poésies, dont l’une fut la cause de sa mort. M
lation s’étend évidemment au reste des êtres ; et, dans le plus grand nombre , la nature a établi le commandement et l’obéissan
cès entre eux que les possesseurs de biens personnels ? et encore, le nombre de ceux qui peuvent avoir de ces querelles dans l
us, sont privés de bonheur. C’est que le bonheur ne ressemble pas aux nombres pairs, dans lesquels la somme peut avoir telle pr
tité des fortunes, il faut aussi fixer la quantité des enfants. Si le nombre des enfants n’est plus en rapport avec la proprié
on ensemble, est plus puissante, plus riche et meilleure que le petit nombre . « Supposons donc la réunion, dans un seul État,
s unes comme dans les autres, la décision prononcée par le plus grand nombre des membres du corps politique a toujours force d
oins répandue, et a moins de part au pouvoir politique, parce que, le nombre des pauvres venant à s’accroître, sans que celui
le plus de gens qu’ils peuvent ; ils n’hésitent point à comprendre au nombre des citoyens non-seulement ceux qui sont dignes d
ssent usage que jusqu’à ce que les classes inférieures l’emportent en nombre sur les hautes classes et les classes moyennes ;
liquèrent aussi les démocrates de Cyrène. Il faut créer en plus grand nombre de nouvelles phratries ; il faut substituer aux s
aire suite à tout ce qui précède, nous allons étudier, d’une part, le nombre et la nature des causes qui amènent les révolutio
ge. « Cette égalité si recherchée est double. Elle peut s’entendre du nombre et du mérite. Par le nombre, je comprends l’égali
rchée est double. Elle peut s’entendre du nombre et du mérite. Par le nombre , je comprends l’égalité, l’identité en multitude,
ude, en étendue ; par le mérite, l’égalité proportionnelle. Ainsi, en nombre , trois surpasse deux comme deux surpasse un ; mai
ues ou démocratiques. La noblesse, la vertu, sont le partage du petit nombre  ; et les qualités contraires, celui de la majorit
cieux. Le plus sage est de combiner ensemble, et l’égalité suivant le nombre , et l’égalité suivant le mérite. « Quoi qu’il en
un tiers plus cinq donne deux harmonies, ne commencent que lorsque le nombre a été géométriquement élevé au cube, attendu que
44 (1753) Essai sur la société des gens de lettres et des grands
r de ses peuples, et que des distinctions trop marquées pour un petit nombre d’hommes rares n’eussent peut-être servi qu’à élo
olés ; mais décorés par le suffrage principal, non seulement ils font nombre , ils acquièrent même une sorte de prix. L’amour-p
cherchent à les mettre sur la même ligne, pour diminuer sans doute le nombre des classes d’hommes qui sont au-dessus de la leu
rait de les engager à donner par écrit leurs avis. Au bout d’un petit nombre d’années, quand la fureur de la cabale et l’espri
croient avoir déjà décidé, et ses oracles mis en dépôt chez un petit nombre d’hommes éclairés, prescrivent enfin à la multitu
s lent, parce qu’elle se trouve d’ordinaire traversée d’un trop grand nombre de décisions injustes et bruyantes. Car il en est
ublic que vous l’êtes, vous serez d’abord ridicule pour le plus grand nombre , vous en imposerez pourtant à quelques sots qui s
ément, mais supérieure soit par le mérite, soit au moins par le grand nombre d’excellents philosophes qu’elle a produits, elle
nt dans ce sanctuaire, et quelques feuillets détachés d’un plus grand nombre  : mais on lit au dehors du temple le simple titre
sans des motifs au moins plausibles, un préjugé onéreux au plus grand nombre . Voici, ce me semble, quel en est le principe. Le
pagnies à la pluralité des voix, quoique souvent l’avis du plus grand nombre ne soit pas le meilleur. Voilà pourquoi la consid
seuls lui restèrent fidèles, La Fontaine et Pélisson ; sans doute le nombre aurait pu en être plus grand, et je suis fâché de
vaient dans une société moins brillante. Il n’est donné qu’à un petit nombre d’hommes rares de se préserver de cette contagion
’autres exemples, l’objet de la haine et de la persécution d’un grand nombre de Mécènes, sans avoir d’autre crime auprès d’eux
supérieur à leurs protégés ? Il est vrai qu’à l’exception d’un petit nombre de grands seigneurs, assez heureux pour sentir to
rivains de la nation, pour la décorer aux yeux des sages ; d’un petit nombre de grands seigneurs, pour la décorer aux yeux du
st elle qui a donné à l’Italie tant d’artistes célèbres dont un petit nombre a vécu dans l’opulence. En fait de talents et de
par principes dans une carrière peu brillante, mais tranquille, où le nombre des juges, des ennemis et des prôneurs est fort p
blimes connaissances, et dont je distingue le suffrage parmi le petit nombre de ceux qui peuvent véritablement me flatter. »
Les savants et les écrivains célèbres qui vous approchent en si grand nombre , applaudiront à l’hommage que je vous rends. Le r
45 (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre I — Chapitre quatrième »
uelles conditions un peuple a-t-il des idées générales en assez grand nombre et assez clairement pour en faire le fond de sa l
de raisonnement d’une application toujours efficace, soit un certain nombre d’axiomes philosophiques qui subsistent ; mais va
sophie ancienne, à ce qui restait de Platon et d’Aristote. Un certain nombre de généralités et d’abstractions, tirées de quelq
édient pour quelques intelligences d’élite, devint pour le plus grand nombre un empêchement et un obstacle. La scolastique, en
re avec la philosophie dans la scolastique ; et de ce mélange naît un nombre infini de propositions scolastico-théologiques. U
moyen âge, que beaucoup d’applications mauvaises parmi un très-petit nombre de bonnes. La distance qui paraît si grande entre
noméie en renommée. Je pourrais citer d’autres exemples, non en grand nombre toutefois ; car saint Bernard ne touche que rarem
dirait écrits avec la pointe d’une épée. Il en échappe un plus grand nombre , qui ont l’air de naïvetés, à la vieillesse expér
ence humaine. Il est vif, naturel ; il saisit finement un assez grand nombre de rapports et de vérités subalternes ; mais il m
46 (1759) Observations sur l’art de traduire en général, et sur cet essai de traduction en particulier
efois. Dans tous les genres de littérature, la raison a fait un petit nombre de règles, le caprice les a étendues, et le pédan
e nous ne considérons pas assez, et le métier de traducteur est de ce nombre . Ce n’est pas seulement cette injustice qui rend
pas seulement cette injustice qui rend leur travail si ingrat, et le nombre de bons traducteurs si petit. Quoiqu’ils trouvent
ns le cours des études, à mettre entre les mains des enfants un petit nombre d’auteurs, et même à ne leur en montrer pour l’or
nsé de mieux ; ils connaîtraient le génie et le style d’un plus grand nombre d’écrivains ; ils auraient enfin l’avantage d’orn
; c’est pour le satisfaire que j’en ajoute ici un beaucoup plus grand nombre  ; c’est le fruit de quelques moments de loisir qu
te ne m’aveugle pas jusqu’au point de me fermer les yeux sur un petit nombre d’endroits où il me paraît au-dessous de lui-même
verais fort heureux, si celle-ci pouvait obtenir le suffrage du petit nombre de gens de lettres, qui, par une connaissance app
47 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 20, de la difference des moeurs et des inclinations du même peuple en des siecles differens » pp. 313-319
enser qu’on devroit aujourd’hui avoir autant d’attention à limiter le nombre de ceux qui pourroient professer les arts liberau
r les arts liberaux, qu’on en apportoit autrefois à l’augmenter. Leur nombre , disent-ils, s’est trop multiplié par rapport au
gmenter. Leur nombre, disent-ils, s’est trop multiplié par rapport au nombre du peuple qui exerce les arts mécaniques. La prop
ujours après s’être renouvellées deux ou trois fois durant un certain nombre d’années. Telles ont été en France le mal des ard
48 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « I — L’architecture nouvelle »
phénomène La peinture, par exemple, n’admettait avant ce siècle qu’un nombre restreint de sujets, interprétés d’une certaine m
aines à défricher, le jour où l’expression musicale s’appliquera à un nombre illimité d’êtres, en dehors des héros et des dieu
cette vérité que le domaine du beau s’élargit insensiblement, que le nombre des choses et des êtres admis par l’esthétique s’
e cette erreur est sorti le jugement qui reconnaissait comme beaux un nombre très restreint d’objets, et comme laids tous les
ommes tellement accoutumés à ne décerner cette épithète qu’à un petit nombre d’objets, autorisés et catalogués, que nous détou
e tels soucis et l’architecte coutumier, qui se contente d’édifier le nombre de pièces indiquées pour le prix convenu, il y a
tendre de lui ; car si son œuvre n’est pas encore considérable par le nombre , combien grande est sa signification pour ceux qu
49 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre cinquième. Le peuple. — Chapitre I »
agne, à journées, les habitants se trouvent si faibles et en si petit nombre , qu’ils ne peuvent travailler de leurs bras. » Ce
, « dès que les ateliers de charité sont ouverts, il s’y précipite un nombre prodigieux de pauvres, quelque soin qu’on ait pri
que les plus nécessiteux ». L’intendant de Bourges marque qu’un grand nombre de métayers ont vendu leurs meubles, que « des fa
s le Toulousain, la sécheresse ayant fait périr les animaux de trait, nombre de cultivateurs sont obligés de laisser leurs cha
et s’anéantit tous les jours, le Tiers-état s’empare des fortunes. » Nombre de domaines passent ainsi, par vente forcée ou vo
ublics, sont destinées en France à l’achat des terres. » — « Aussi le nombre des petites propriétés rurales va toujours croiss
ve encore, à peu de chose près, le chiffre actuel, si l’on cherche le nombre des propriétaires comparé au nombre des habitants
hiffre actuel, si l’on cherche le nombre des propriétaires comparé au nombre des habitants.   Mais, en acquérant le sol, le pe
ente des biens nationaux ne paraît pas avoir augmenté sensiblement le nombre des petites propriétés ni diminué sensiblement le
siblement le nombre des petites propriétés ni diminué sensiblement le nombre des grandes ; ce que la Révolution a développé, c
1 neuvième). — D’après les relevés partiels de M. de Tocqueville, le nombre des propriétaires fonciers s’est accru en moyenne
50 (1911) La valeur de la science « Première partie : Les sciences mathématiques — Chapitre IV. L’espace et ses trois dimensions. »
d’un seul tenant. Choisissons maintenant sur le continu C un certain nombre d’éléments d’une manière tout à fait arbitraire.
oute et cet exemple est particulièrement approprié à la discussion du nombre des dimensions ; cette discussion nous a permis d
inu des déplacements n’est donc pas équivalent à l’espace, puisque le nombre des dimensions n’est pas le même, il est seulemen
ce, mais il n’est pas équivalent à l’espace puisqu’il n’a pas le même nombre de dimensions ; et quand nous aurons montré comme
s séries Σ imaginables forment évidemment un continu physique dont le nombre de dimensions est très grand. Convenons, comme je
mble des séries Σ distinctes formera encore un continu physique et le nombre des dimensions sera moindre mais encore très gran
+ S′, S et S′ étant inverses) il est clair que C3 contiendra un grand nombre de séries de sensations distinctes ; car sans que
l est commode de lui en attribuer trois, parce que c’est ainsi que le nombre des coups de pouce est réduit au minimum. Ajouter
ions. Ce point unique serait assujetti à rester sur une surface (d’un nombre quelconque de dimensions < 3 n) en vertu des l
ries qui peuvent se répéter, et c’est de leur répétition que vient le nombre  ; c’est parce qu’elles peuvent se répéter indéfin
sans cesse : Souviens-toi que l’espace a trois dimensions, puisque le nombre de ces trois dimensions n’est pas sujet au change
51 (1911) La valeur de la science « Deuxième partie : Les sciences physiques — Chapitre IX. L’avenir de la Physique mathématique. »
tre en acoustique ; mais la différence est grande ; non seulement les nombres de vibrations ne sont pas les multiples successif
nombres de vibrations ne sont pas les multiples successifs d’un même nombre  ; mais nous ne retrouvons même rien d’analogue au
iter qu’une de ces différences, pour les harmoniques d’ordre élevé le nombre des vibrations tend vers une limite finie ; au li
d’un gros électron positif entouré d’un anneau formé d’un très grand nombre d’électrons négatifs très petits. Telle la planèt
nt comme simples ne seraient plus que les résultantes d’un très grand nombre de faits élémentaires que les lois seules du hasa
52 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section première. Des passions. — Chapitre premier. De l’amour de la gloire »
a passion dominante m’excitera sans cesse à faire jouir un plus grand nombre d’hommes des résultats heureux de mes efforts ; l
plaisir par le sentiment habituel, que toutes les pensées d’un grand nombre d’hommes sont dirigées sur vous ; que vous existe
 ; mais d’abord la chance des talents se resserre, et à proportion du nombre , et plus encore, par l’espèce de négligence qu’in
est qui sont personnels à cette situation ; des rivaux en plus petit nombre , des rivaux qui se croient vos égaux à plusieurs
nt découverts, ou par le flambeau de l’histoire, ou par un très petit nombre de philosophes contemporains que le mouvement gén
secours possible que dans l’exercice du courage. En étudiant le petit nombre d’exceptions à l’inconstance de la faveur publiqu
es, ne pouvant être jugés que par leurs pairs, obtiennent, d’un petit nombre de savants, des titres incontestables à l’admirat
l’émeuvent plus fortement que la silencieuse reconnaissance du grand nombre  ; enfin, mobile, parce qu’elle est passionnée ; p
53 (1765) Articles de l’Encyclopédie pp. 11-15754
u de condamnation. Et l’accusé étoit absous ou condamné, selon que le nombre de l’une de ces lettres l’emportoit sur le nombre
damné, selon que le nombre de l’une de ces lettres l’emportoit sur le nombre de l’autre. On a fait quelques usages de cette le
e sauroit se garantir. Peut-on ne pas céder à ces charmes qui sont du nombre des charmes si puissans, &c. Peut-on ne pas c
autres dont les noms sont connus. On a laissé périr de même un grand nombre des ouvrages des Peres Grecs depuis Origene ou S.
orps que l’étendue, ou qu’on ne fait attention qu’à la quantité ou au nombre . Ce verbe n’est pas usité en tous les tems, ni mê
lu qu’il y eût dans la prose même des intervalles, des séparations du nombre & de la mesure comme dans les vers ; & pa
ure comme dans les vers ; & par ces intervalles, cette mesure, ce nombre , ils ne veulent pas parler ici de ce qui est déjà
s nos mots, nos vers ne sont formés que par l’harmonie qui résulte du nombre des syllabes, au lieu que les vers grecs & le
lieu que les vers grecs & les vers latins tirent leur harmonie du nombre des piés assortis par certaines combinaisons de l
ore pour accidens le genre. Voyez Genre  ; le cas, la déclinaison, le nombre , qui est ou singulier ou pluriel, sans parler du
elques autres expressions que nos Grammairiens François ne mettent au nombre des prépositions, que parce qu’elles répondent à
roposition. Il y a en François & dans toutes les langues un grand nombre d’exemples pareils ; on en doit faire la construc
s même de l’autorité royale. Je pourrois rapporter un bien plus grand nombre d’exemples pareils d’accusatifs qui forment avec
ques il y a encore les adjectifs métaphysiques qui sont en très-grand nombre , & dont on pourroit faire autant de classes d
ort à l’autre homme. Ainsi premier, dernier, & les autres noms de nombre ordinal, ne sont que des adjectifs métaphysiques.
sont des adjectifs de relation & de rapport numéral. Les noms de nombre cardinal, tels que deux, trois, &c. sont auss
étendue ultérieure. D’un autre côté, si je me mets à compter quelque nombre que ce puisse être, fût-ce le nombre des grains d
si je me mets à compter quelque nombre que ce puisse être, fût-ce le nombre des grains de sable de la mer & des feuilles
tant qu’enfin, las de ces additions toûjours possibles, je dis que ce nombre est infini, c’est-à-dire, qu’il est tel, que je n
nce & à la raison. Toutes ces idées abstraites supposent un grand nombre d’idées particulieres que ces mêmes Philosophes c
nt toûjours avant les substantifs qu’ils qualifient. Les adjectifs de nombre précèdent aussi les substantifs appellatifs, &
, quatre personnes, Henri quatre, pour quatrieme : mais en parlant du nombre de nos Rois, nous disons dans un sens appellatif,
liv. I. ch. ix. regle XIX. avertissement. Les Latins en ont un grand nombre , prudens, felix, ferax, tenax, &c. En Françoi
ue Françoise par Jean Masset.) Le même Auteur observe que les noms de nombre qui marquent pluralité, tels que quatre, cinq, si
ivre. Les adjectifs terminés au singulier par une s, servent aux deux nombres  : il est gros & gras ; ils sont gros & gr
: excellent, excellente ; excellents, excellentes. Outre le genre, le nombre , & le cas, dont nous venons de parler, les ad
nt que, &c. c’est la valeur ou signification du mot, & non le nombre des syllabes, qui doit faire mettre un mot en tel
u’on appelle la langue de cette société. C’est le concours d’un grand nombre de circonstances différentes qui a formé ces dive
cette réforme n’est pas l’ouvrage d’un particulier. 2°. Que le grand nombre de ces réformateurs fait voir que notre orthograp
lus ; que des milliers d’ennemis entrent par les portes en plus grand nombre qu’on n’en vit autrefois venir de Mycenes : Port
tes les choses qui sont nécessaires à la vie ? Par conséquent dans un nombre infini d’occasions, nous avons besoin de nous ins
p; les Grammairiens philosophes, qui à la vérité ne font pas le grand nombre , & même la méthode de P. R. regardent cette p
nds. On dit la onzieme, ce qui est peut-être venu de ce que ce nom de nombre s’écrit souvent en chiffre, le XI. roi, la XI. le
isquis fuit ille Deorùm. Ovide, Metam. Lib. I. v. 32. Il y a un grand nombre d’exemples de cet usage, que les Latins faisoient
iriens ont faites de ces contractions. Les Italiens ont un plus grand nombre de prépositions qui se contractent avec leurs art
p; les autres prépositions devroient en faire aussi ; il n’y a que le nombre déterminé des six cas Latins qui s’y oppose : ce
terra e’l cielo, la terre & le ciel. Faut-il pour cela l’ôter du nombre des conjonctions ? Puisqu’on ne dit pas que toute
privilége ? C’est qu’il suffisoit d’égaler dans la langue vulgaire le nombre des six cas de la grammaire latine, à quoi on éto
e sont di, a, da : mais il ne me plaît pas à présent de les mettre au nombre des signes de cas ; il me paroît plus utile de le
ation que l’usage leur a donnée, sauf aux Latins à marquer un certain nombre de ces rapports par des terminaisons particuliere
x auteurs de la basse latinité, nous trouverions encore un plus grand nombre d’exemples : de coelis Deus, Dieu des cieux ; pan
e éviter l’obscurité & l’amphibologie, ni inventer un assez grand nombre de mots, pour énoncer non seulement les diverses
és des pronoms personnels ; tels sont mon, ma, mes, & les noms de nombre cardinal, un, deux, trois, &c. Ainsi je mets
’égard des chiens, je l’observai aussi peu à peu à l’égard d’un grand nombre d’autres êtres. Je vis un moineau, ensuite d’autr
amp; que ces propositions ne doivent être entendues que du plus grand nombre , on dit qu’elles sont indéfinies. III°. Quelque,
antipodes, c’est-à-dire, quelques-uns des Philosophes, ou un certain nombre d’anciens Philosophes, ou en vieux style, aucuns
que le mien & le tien sont peres de la discorde. 6°. Les noms de nombre cardinal un, deux, &c. font aussi l’office de
idere ce tout sous quelque vûe de l’esprit, autre encore que celle de nombre , alors le nom de nombre est précédé de l’article
ue vûe de l’esprit, autre encore que celle de nombre, alors le nom de nombre est précédé de l’article ou prénom qui indiquent
rde, &c. le Dieu des chrétiens, &c. II. Il y a un très-grand nombre de noms propres, qui dans leur origine n’étoient
il y a quelques observations à faire. I. Si l’adjectif est un nom de nombre ordinal, tel que premier, second, &c. & q
ouis le juste, &c. où vous voyez que le tire Henri & Louis du nombre des autres Henris & des autres Louis, & e
de le pain, de ce tout spécifique individuel qu’on appelle pain ; le nombre des pains que vous avez apportés n’est pas suffis
uns, aucuns, ou des savans philosophes, en sous-entendant un certain nombre , ou quelqu’autre mot. 4°. Dans les propositions s
construction entiere est, vous aimez certaines personnes qui sont du nombre des ingrats, ou quelques uns des ingrats, de les
ont parlé tous les bons auteurs de son tems, excepté en un très-petit nombre d’occasions ou une syllabe de plus s’opposoit à l
ues modernes à la méthode Latine, ils les ont embarrassées d’un grand nombre de préceptes inutiles, de cas, de déclinaisons &a
e, & l’a en est la dix-septieme. Les Ethiopiens ont un plus grand nombre de lettres que nous, & n’observent pas le mêm
nonçoient Bilippe au lieu de Philippe. On pourroit rapporter un grand nombre d’exemples pareils de ces permutations de lettres
s & chez les Romains, étoit une lettre numérale qui signifioit le nombre deux quand elle étoit figurée simplement ; &
tos architectos, Democrates illustre architecte. Il y a un très-grand nombre d’exemples du sigma ainsi écrit, sur-tout en lett
infinie en apparence des sons que forme la voix, il y en a un certain nombre de simples auxquels tous les autres peuvent se ré
us courte certains objets particuliers. L’Arithmétique ou science des nombres a dû être une de ces premieres sciences ; parce q
peuvent suffire à l’expression distincte d’une incroyable quantité de nombres , & par conséquent à celle d’un nombre de term
une incroyable quantité de nombres, & par conséquent à celle d’un nombre de termes beaucoup plus grand que nous n’en avons
. Les caracteres numéraux sont ceux dont on se sert pour exprimer les nombres  ; ce sont des lettres ou des figures, que l’on ap
lettres des autres alphabets, dont on s’est servi, pour exprimer les nombres . Le caractere commun est celui que l’on appelle o
n général le nom de chiffre à tout caractere, qui sert à exprimer les nombres . Voyez Chiffre . On se sert du caractere Arabe pr
c. Les lettres numérales, qui composent le caractere Romain, sont au nombre de sept, savoit, I, V, X, L, C, D, M. Le caracter
atre s’exprime ainsi IV. I, mis devant V ou X, retranche une unité du nombre exprimé par chacune de ces lettres. Pour exprimer
evant L ou C ; ce X indique alors qu’il faut retrancher dix unités du nombre suivant ; ainsi XL signifie quarante, & XC, q
Outre la lettre D, qui exprime cinq cents, on peut encore exprimer ce nombre par un I devant un C renversé, de cette maniere I
produit], 100000, &c. Ceci est la maniere commune de marquer les nombres , anciennement usitée par les Romains, qui exprimo
bres, anciennement usitée par les Romains, qui exprimoient aussi tout nombre de mille par une ligne, tirée sur un nombre quelc
ui exprimoient aussi tout nombre de mille par une ligne, tirée sur un nombre quelconque moindre que mille. Par exemple V signi
reste comment les Romains faisoient leurs calculs par le moyen de ces nombres . Ils avoient sans doute une Arithmétique comme no
pte. Chiffres Grecs. Les Grecs avoient trois manieres d’exprimer les nombres . 1°. La plus simple étoit pour chaque lettre en p
en particulier, suivant sa place dans l’alphabet, afin d’exprimer un nombre depuis α 1, jusqu’à ω 24 : c’est de cette maniere
produit]précédé des autres lettres numérales, servoit à déterminer le nombre de mille ; par exemple, [non reproduit], 3000, &a
amp; Aquila, affranchis de Mecene, y en ajoûterent un bien plus grand nombre . Enfin Seneque en fit une collection qu’il mit en
eque en fit une collection qu’il mit en ordre, & il augmenta leur nombre jusqu’à cinq mille. On peut lire les notes de Ty
-multiples des quantités x, y, z, selon que m, n, r, représentent des nombres entiers ou rompus. + Est le signe de ce qui exist
t les deux quantités ensemble : ainsi b d exprime le produit des deux nombres marqués par b & d, lesquels étant supposés va
les des grandeurs variables x & y : deux, trois, ou un plus grand nombre de points désignent les secondes, les troisiemes
tures ne peut-on pas former sur cette conformité de nom, de signe, de nombre sur-tout ? Aussi l’on n’y a pas manqué : mais la
yale. Caracteres, en Commerce. D°. dicto, le même. N°. numero, ou nombre . F°. folio ou page. R°. recto. folio V°. verso.
t quelle personne ? Ce substantif se joint à tout genre & à tout nombre . Ce sont des Philosophes, &c. ce sont les pas
repos que l’on prend dans la prononciation d’un vers après un certain nombre de syllabes. Ce repos soulage la respiration, &am
a ; tels sont le genre, le cas (dans les langues qui ont des cas), le nombre & la personne, c’est-à-dire que si un substan
s total de cette proposition, ils doivent être au même genre, au même nombre , & au même cas. C’est ce que j’appelle unifor
our des choses. Il est vrai que l’adjectif doit convenir en genre, en nombre & en cas avec son substantif ; mais pourquoi 
de chaux vive, d’huile, &c. En termes d’arithmétique, on appelle nombre concrets ceux qui sont appliqués à quelque objet
à quelque objet particulier ; ainsi, quand on dit un homme, un est un nombre concret, parce qu’il forme un tout avec homme. il
ême quand on dit, deux hommes, trois écus, &c. alors les noms des nombres sont des noms adjectifs ; mais quand on dit, deux
noms adjectifs ; mais quand on dit, deux & deux font quatre, ces nombres n’étant adoptés à aucun objet déterminé, sont pri
mairiens ont balancé autrefois, s’ils placeroient les conjonctions au nombre des parties du discours, & cela par la raison
les terminaisons d’un verbe, selon les voix, les modes, les tems, les nombres , & les personnes ; termes de Grammaire qu’il
plus d’étendue ; car il se dit de chaque mot, en quelque mode, tems, nombre , ou personne que ce puisse être. Les Grecs ont en
quand vous étes venu, &c. Voyez Tems , terme de Grammaire. Les nombres . Ce mot, en termes de Grammaire, se dit de la pro
r d’autorité ou d’emphase ; nous voulons, nous ordonnons. A ce, deux nombres les Grecs en ajoûtent encore un troisieme, qu’ils
t d’aimer ; je marque donc en même tems la voix, le mode, le tems, le nombre , la personne. Je fais ici en passant cette observ
ervé qu’il y avoit des verbes qui énonçoient les modes, les tems, les nombres , & les personnes, par certaines terminaisons,
différentes, pour marquer les mêmes modes, les mêmes tems, les mêmes nombres , & les mêmes personnes : alors les Grammairie
férences, ont cependant une égale destination par rapport au tems, au nombre , & à la personne. Par exemple, amo, amavi, am
nitum ; parce qu’en effet, il y adans cette conjugaison un plus grand nombre de verbes qui ont leur supin terminé en itum, qu’
lque personne, comme oportet, paenitet, pluit, &c. Un très-grand nombre de verbes s’écartent de leur paradigme, ou à leur
e les verbes hébreux ont voix active & voix passive. Ils ont deux nombres , le singulier & le pluriel ; ils ont trois pe
pas en latin. 3. Les verbes grecs ont le duel, au lieu qu’en latin ce nombre est confondu avec le pluriel. Les grecs ont un pl
n ce nombre est confondu avec le pluriel. Les grecs ont un plus grand nombre de tems ; ils ont deux aoristes, deux futurs, &am
ne change jamais, ni pour la différence des genres, ni pour celle des nombres  ; il garde toujours la même terminaison. A l’égar
erminaisons de chaque conjugaison réguliere, rangées par modes, tems, nombres & personnes, en sorte qu’en mettant les lettr
it pour toutes sortes de personnes, & qu’il y en a un assez grand nombre qui seront bien-aises de trouver ici sur ce point
s sont à l’orgue. Selon ce que nous venons d’observer, il fuit que le nombre des voyelles est bien plus grand qu’on ne le dit
peu plus ou un peu moins pour faire entendre ou l’une ou l’autre. Le nombre des lettres n’est pas le même partout. Les Hébreu
e l’étymologie ; Histoire de l’Acad. des Belles-Lettres. A l’égard du nombre de nos consonnes, si l’on ne compte que les sons
urd’hui pratiquée, même dans les petites écoles. Voyons maintenant le nombre de nos consonnes ; je les joindrai, autant qu’il
urtout des différentes terminaisons des verbes destinées à marquer le nombre , les personnes, & les tems, nous devenions pl
tre ce qu’on pense, le concours des idées accessoires, l’harmonie, le nombre , le rythme, &c. font souvent que l’on supprim
n dit, la foiblesse des hommes est grande ; le verbe est s’accorde en nombre & en personne avec son sujet la foiblesse, &a
astoris. Sanctius & les autres analogistes ont recueilli un grand nombre d’exemples où cette figure est en usage : mais co
e, eu égard à la signification ; mais il est différent par rapport au nombre ou au genre. Aquilae volarunt, hoec ob oriente, i
ous voyez que volavit qui est sousentendu, differe de volarunt par le nombre  : & de même dans Virgile (AE n. l. I.) hic il
ont, &c. ce, c’est-à-dire les personnes qui ont, &c. sont du nombre des hommes qui, &c. Quand on dit la foiblesse
n’en change point la valeur : mais à cause du cas, ou du genre, ou du nombre , ou enfin de la terminaison d’un autre mot dont l
quoe. Benevolentia est fons, qui est fons amicitiae. Il y a un grand nombre d’exemples pareils dans Sanctius, & dans la m
que la convenance des différens styles le permet, ce qu’on appelle le nombre , le rythme, l’harmonie, &c. Je ne m’arrêterai
équivalens à un nom. Il n’y a point de langue qui ait un assez grand nombre de mots, pour suffire à exprimer par un nom parti
io. Cupio hoc nempe, me esse clementem. Il y a en latin un trés-grand nombre d’exemples de ce sens total, formé par un nom ave
nt de ressources & tant de forces, qu’il peut résister à ce grand nombre d’ennemis ligués contre lui & les vaincre : d
lité : ainsi l’adjectif ne doit pas marquer, par rapport au genre, au nombre , & au cas, des vûes qui soient différentes de
yant, ou faisant quelque chose : ainsi le verbe doit indiquer le même nombre & la même personne que le sujet indique ; &am
arce que moutons est au pluriel & au masculin. L’adjectif suit le nombre & le genre de son substantif, parce que l’adj
aleur à un sujet. Etes : la terminaison de ce verbe marque encore le nombre , la personne, & le tems présent. Heureux est
vous ne formez jamais certains desirs, quelques desirs qui soient du nombre des desirs inutiles. D’inutiles desirs : quand le
re que les desirs particuliers ou singuliers que vous formez, sont du nombre de les desirs inutiles. Mais dans le sens négatif
rtitif ; c’est-à-dire que les soins auxquels ils nous livrent sont du nombre des soins criminels ; ils en font partie : ces pr
t Crochet ou Crochets, termes d’Imprimerie. Les crochets sont au nombre des signes dont on se sert dans l’écriture, autre
mains ont pris d’abord cette lettre pour signifier par abréviation le nombre de mille. Or ils avoient une espece de M qu’ils f
f au lieu de l’ablatif, avec la préposition à ; on en trouve un grand nombre d’exemples dans les meilleurs auteurs. Paenè mih
f, datif ; accusatif, & vocatif. Les Grecs n’ont rien changé à ce nombre  ; ils n’ont que cinq cas : ainsi le génitif est t
que les noms latins. Au contraire les verbes grecs ont un plus grand nombre de terminaisons que n’en ont les verbes latins. L
l’usage de donner aux noms grecs & aux noms-latins un plus grand nombre de terminaisons différentes, on diroit avec raiso
différentes, on diroit avec raison que ces langues ont un plus grand nombre de cas : la langue arménienne en a jusqu’à dix, s
s en Hollande). Ces terminaisons pourroient être encore en plus grand nombre  ; car elles n’ont été inventées que pour aider à
is : amamur, nous sommes aimés ; elle marque le mode, la personne, le nombre , le tems, & cette terminaison pourroit être t
des mots de sa langue, & savoir autant qu’il lui est possible le nombre & l’usage de ces inflexions, aussi bien que d
à l’égard du grec ? pourquoi imaginer dans cette langue un plus grand nombre de cas qu’elle n’a de terminaisons différentes da
la même terminaison. Nous avons observé plus haut qu’il y a un grand nombre d’exemples en latin, où le datif est mis pour l’a
me fuis trop étendu sur un point qui au fond n’intéresse qu’un petit nombre de personnes ? C’est l’autorité que la méthode de
déclinables, nequam, tot, totidem, quot, aliquot, &c. Les noms de nombre depuis quatuor jusqu’à centum, sont aussi indécli
. Les noms françois gardant toûjours la même terminaison dans le même nombre , ils ne sont ni à l’accusatif ni au génitif ; en
mple de marbre, l’âge de fer. En ces exemples, & en un très-grand nombre d’exemples semblables, on ne doit pas dire que le
duro est ultima ferro. Ovid. Mét. l. I. v. 127. Il y a un très-grand nombre d’exemples pareils dans les meilleurs auteurs, &a
& sa Grammaire ; & que nos noms conservant toûjours en chaque nombre la même terminaison, il ne doit y avoir dans notr
adj. terme de Gramm. qui se dit ou d’un nom qui manque, ou de quelque nombre , ou de quelque cas. On le dit aussi des verbes qu
scien, au liv. VIII. de significationibus verborum, rapporte un grand nombre d’exemples de verbes déponens, pris dans un sens
torisé dans la langue commune, & étoit d’un grand service pour le nombre , selon Quintilien. Il n’y a rien de semblable par
it à souhaiter que nos Grammairiens fussent d’accord entre eux sur le nombre de nos diphthongues ; mais nous n’en sommes pas e
auprès, dès, & c. que de se regler sur palais, & sur un petit nombre de mots pareils qu’on écrit par ai, par la raison
haleines Ont FONDU l’ÉCORCE des eaux. l. III. ode 6. Il y a un grand nombre d’exemples de disconvenances de mots dans nos mei
quand il en a deux ; trissyllabe quand il en a trois : mais après ce nombre les mots sont dits être polissyllabes, c’est-à-di
l’oreille est satisfaite par rapport au complément du rithme & du nombre des syllabes ; & comme la derniere tombe foib
tempérance en tout genre : le vice contraire fait périr un plus grand nombre de personnes que le glaive, plus occidit gula qua
nombrement imparfait. Ceux qui raisonnent ainsi, n’ont aucun égard au nombre infini d’enfans qui succombent à ces fatigues, &a
séduits & trompés ! La lecture de l’histoire fourniroit un grand nombre d’exemples, qui donneroient lieu à des leçons trè
usage des maîtres. On pourroit faire entrer dans cet ouvrage un grand nombre d’exemples, qui disposeroient insensiblement aux
que de commencer à vivre. Ils n’ont pas encore acquis un assez grand nombre de ces connoissances préliminaires que celles qui
. & 33. que les en fans ont acquis par l’usage de la vie un grand nombre de connoissances sur des objets sensibles, avant
avec lumiere & avec liberté. Il seroit aisé de rapporter un grand nombre d’exemples, pour faire voir la nécessité d’un mot
es sont les Langues, la Géométrie, les Fortifications, la science des Nombres , &c. ce sont des maîtres habiles en chacune d
gne. En province. En figure. En chair & en os. Et autres en grand nombre pris dans un sens de sorte, qui n’est pas le sens
actement, n’y ayant rien de plus embarrassant que de voir un si grand nombre de regles accompagnées d’un nombre encore plus gr
barrassant que de voir un si grand nombre de regles accompagnées d’un nombre encore plus grand d’exceptions ». Et à l’avertis
;, les deux correlatifs ne doivent pas être séparés par un trop grand nombre de mots intermédiaires, qui empêchent d’appercevo
ement ajoûter la négative ne : j’empêcherai bien que vous ne soyez du nombre , &c. Remarq. & décis. de l’acad. pag. 30.
F, se plaint de ce que quelques grammairiens ont mis cette lettre au nombre des demi-voyelles ; elle n’a rien de la demi-voye
& l’on dit qu’ils sont pris dans un sens figuré : il y a un grand nombre d’exemples de cette acception, sous lesquels les
lorsqu’au lieu de construire les mots selon les regles ordinaires du nombre , des genres, des cas, on en fait la construction
quelles les Rhéteurs ont donné des noms particuliers. Il y a un grand nombre de ces noms dont il est inutile de charger la mém
ble, comme facere fortiter, & vivere turpiter. On trouve un grand nombre d’exemples de ces deux figures : ubi amatur, non
p; κῶλον, membre ; lorsque les différens membres d’une période ont un nombre de syllabes à-peu-près égal. Enfin observons ce q
une exagération, soit en augmentant ou en diminuant. On met aussi au nombre des figures l’admiration & les sentences, &am
lieu que divisible est le grand terme, parce qu’il se dit d’un grand nombre d’objets, il a une plus grande étendue. Si la per
re, les modes finis appliquent l’action par rapport à la personne, au nombre & au tems. Pierre lit, a lû, lira, &c. On
le plus fréquemment dans un sens figuré, & qui ont un plus grand nombre de ces sortes de sens : tels sont corps, ame, têt
ils le sont encore en orient ; on en trouvoit partout jusque dans les nombres . Métrodore de Lampsaque, au rapport de Tatien, av
& l’adverbe conjonctif donc ; parce que n’ayant par eux-mêmes ni nombre ni genre déterminé, la relation en devient nécess
y a dans le même discours plusieurs noms du même genre & du même nombre , si l’on n’a soin de rendre cette relation bien s
accompagne les simples idées de sensation. Mais il y a un très-grand nombre de sentimens agréables, dans ces idées complexes
t guere davantage. 2°. Les sens ne nous rendent aucun témoignage d’un nombre infini de dispositions même antérieures qui se tr
s une chose nous est salutaire, plus aussi est grand ordinairement le nombre des sensations différentes qui nous aident à la d
al : autrement ce seroit la nature qui meneroit au faux le plus grand nombre des hommes ; ce qu’on ne peut juger raisonnableme
oses qui lui sont nécessaires à la vie ; que, par conséquent. dans un nombre infini d’occasions, ils avoient besoin de s’instr
tablir une regle de vérité sur ce qui est jugé vrai par le plus grand nombre . Donc le sens commun n’est point une regle infail
nature, suivant leur différente disposition ; ensorte que, selon leur nombre , leur finesse, leur arrangement, leur qualité, il
la différence qui se trouve dans nos sensations ne vient donc que du nombre plus ou moins grand, & de la position plus ou
r jouir du monde où nous sommes placés. Ils ont enfanté des arts sans nombre pour satisfaire leurs délices, & se garantir
ils ne sont pas. Le créateur n’a pas voulu nous donner un plus grand nombre de sens ou des sens plus parfaits, pour nous fair
t-ils, changent-ils si fort les idées ? Il falloit à l’homme un grand nombre de termes pour exprimer la foule de ses idées ; c
ont devenus aveugles, sont fort propres à combiner à la fois un grand nombre d’idées. Pourquoi est-on si foible lorsqu’on a tr
ique à la simple signification d’un mot qui ne marque qu’une espece. Nombre est un mot qui se dit de tout assemblage d’unités
pour les vers ; parce qu’en effet les vers sont composés d’un certain nombre de piés ou de syllabes : scribimus numeros. Pers.
3. nous faisons des vers. 3°. En françois nous nous servons aussi de nombre ou de nombreux, pour marquer une certaine harmoni
’oreille un air, un vers, une période, un discours. Il y a un certain nombre qui rend les périodes harmonieuses. On dit d’une
période qu’elle est fort nombreuse, numerosa oratio ; c. à d. que le nombre des syllabes qui la composent est si bien distrib
il se trouve dans le discours le même assemblage de piés, ou le même nombre de syllabes qui forment un vers : il veut cependa
harmonie qui lui soit particuliere, quoiqu’elle dépende également du nombre des syllables & de l’arrangement des mots. Il
nt le singulier pour le pluriel ; ce sera substituer la synecdoque du nombre à celle de l’espece, & dans le même sens, du
ecim animas, (ibid. 18.) il eut seize enfans. III. Synecdoque dans le nombre  ; c’est lorsqu’on met un singulier pour un plurie
n des prophetes ; quod dictum est per prophetas. Matt. ij. 23. 3°. Un nombre certain pour un nombre incertain. Il me l’a dit d
dictum est per prophetas. Matt. ij. 23. 3°. Un nombre certain pour un nombre incertain. Il me l’a dit dix fois, vingt fois, ce
54 (1898) Le vers libre (préface de L’Archipel en fleurs) pp. 7-20
peut obtenir son maximum d’intensité dans des strophes comprenant un nombre variable de vers, ceux-ci étant formés d’un nombr
phes comprenant un nombre variable de vers, ceux-ci étant formés d’un nombre variable de syllabes — au gré de l’individu-poète
arce que les exigences de la Rime riche d’une part, la nécessité d’un nombre uniforme de syllabes d’autre part, nuisaient à la
e, relevant des tribunaux de la Tradition, condamnés à la sportule du nombre réglementaire de syllabes, les poètes trouvaient
la dira librement, se moquant de la Rime riche et de la Rime rare, du nombre et de la quantité des syllabes et des choses « bi
55 (1730) Des Tropes ou des Diférens sens dans lesquels on peut prendre un même mot dans une même langue. Traité des tropes pp. 1-286
dans l’éloge qu’il va faire de M. Le Duc De Montausier. Hors un petit nombre de figures semblables, reservées pour le stile él
our satisfaire à nos lâches envies, etc. Je pourois raporter un grand nombre d’exemples pareils, énoncés sans figure, et dont
n a apelé avéna un chalumeau, une flute de berger. On trouve un grand nombre de ces sortes de figures dans le nouveau testamen
ensés, que de se laisser entrainer au sentiment aveugle du plus grand nombre . voix signifie aussi dans un sens étendu, gémisse
à l’embèlir et à l’orner. Je ne crois pas qu’il y ait un assez grand nombre de mots qui supléent à ceux qui manquent, pour po
aut de convenance. Moliére dans ses précieuses, nous fournit un grand nombre d’exemples de ces expressions recherchées et dépl
ris le plus fréquemment dans un sens figuré, et qui ont un plus grand nombre de ces sortes de sens : tels sont corps, ame, têt
être complaisant, lui obéïr. Il en est de même de (…), et d’un grand nombre d’autres façons de parler que j’ai remarquées ail
…) etc. Je ne finirois point si je voulois raporter ici un plus grand nombre d’exemples du peu d’exactitude de nos meilleurs d
ou imitation. les langues les plus riches n’ont point un assez grand nombre de mots pour exprimer chaque idée particulière, p
, ces raports ou circonstances générales sont presque infinies, et le nombre des prépositions est extrèmement borné ; mais pou
e pareilles observations sur les autres prépositions, et sur un grand nombre d’autres mots. " la préposition après, dit m. L’a
le nom de Cérès, et au vin le nom de Bacchus ; on en trouve un grand nombre d’exemples dans les poètes : Virgile a dit, un vi
it par le Rembrant. On dit d’un curieux en estampes, qu’il a un grand nombre de Callots, c’est-à-dire, un grand nombre d’estam
estampes, qu’il a un grand nombre de Callots, c’est-à-dire, un grand nombre d’estampes gravées par Callot. On trouve souvent
rique à la simple signification d’un mot qui ne marque qu’une espèce. nombre est un mot qui se dit de tout assemblage d’unités
pour les vers ; parce qu’en éfet les vers sont composés d’un certain nombre de piés ou de sylabes : (…), nous fesons des vers
s : (…), nous fesons des vers. En françois nous nous servons aussi de nombre et de nombreux, pour marquer une certaine harmoni
’oreille un air, un vers, une période, un discours. Il y a un certain nombre qui rend les périodes harmonieuses. On dit d’une
d’une période qu’elle est fort nombreuse, (…) ; c’est-à-dire, que le nombre des sylabes qui la composent est si bien distribu
il se trouve dans le discours le même assemblage de piés, ou le même nombre de sylabes qui forment un vers. Il veut cependant
harmonie qui lui soit particulière, quoiqu’elle dépende également du nombre des sylabes et de l’arangement des mots. Il y a
une vile, c’est-à-dire, cent mile habitans. (…). Synecdoque dans le nombre . C’est lorsqu’on met un singulier pour un plurier
ètes, c’est-à-dire, dans un des livres de quelqu’un des prophètes. Un nombre certain pour un nombre incertain. il me l’a dit,
s un des livres de quelqu’un des prophètes. Un nombre certain pour un nombre incertain. il me l’a dit, dix fois, vint fois, ce
ent Annibal le carthaginois ; le carthaginois, dit-il, avoit un grand nombre d’homes : (…). Didon dit à sa soeur * vous mettre
dans la genèse il est dit, je multiplierai tes enfans en aussi grand nombre , que les grains de poussière de la terre. S. Jea
ssé etc. Vous voyez qu’il n’oublie rien. Cet ouvrage est rempli d’un nombre infini d’allusions aussi recherchées, pour ne pas
propos de l’allusion : c’est que nous avons en notre langue un grand nombre de chansons, dont le sens litéral, sous une apare
mitation : les ombres cependant etc. On poura remarquer un plus grand nombre d’exemples pareils dans les auteurs. Je me conten
tent pas au sujet de la proposition : je pourois en raporter un grand nombre d’exemples de nos meilleurs auteurs, je me conten
eux dernières figures sont proprement la même ; on en trouve un grand nombre d’exemples dans S. Augustin. On doit éviter les j
ls le sont encore en Orient ; on en trouvoit partout jusques dans les nombres . Métrodore De Lampsaque, au raport de Tatien, avo
e particulier qui soit la physique : mais les homes ont fait un grand nombre de réflexions sur les diférentes opérations de la
ntir à quelque jugement. Les termes abstraits, qui sont en très grand nombre , ne marquent donc que des afections de l’entendem
ont au dessus des enfans des autres homes ; ils voient un plus grand nombre d’objets, et il y a plus de choix dans ce qu’on l
, quand on dit trois louis, dix homes, en un mot, quand on aplique le nombre à quelque sujet particulier, ce nombre est apelé
en un mot, quand on aplique le nombre à quelque sujet particulier, ce nombre est apelé concret, au lieu que si l’on dit deux e
ret, au lieu que si l’on dit deux et deux font quatre, ce sont là des nombres abstraits, qui ne sont unis à aucun sujet particu
unis à aucun sujet particulier. On considère alors par abstraction le nombre en lui même, ou plutot l’idée de nombre que nous
dère alors par abstraction le nombre en lui même, ou plutot l’idée de nombre que nous avons aquise par l’usage de la vie. Tous
nt des êtres physiques. C’est peut-être ce qui a doné lieu à un grand nombre d’erreurs où les homes sont tombés, faute d’avoir
me nées avec nous. Ainsi il me paroit qu’après qu’on a aquis un grand nombre de conoissances particulières dans quelque art ou
r un autre recueil qui a pour titre (…). De plus, nous avons un grand nombre d’observations répandues dans Varron (…), dans le
remarqué ailleurs. lucus veut dire etc. Je pourois raporter un grand nombre d’exemples pareils : je me contenterai d’observer
raport entre elles. On doit juger de la richesse d’une langue par le nombre des pensées qu’elle peut exprimer, et non par le
langue par le nombre des pensées qu’elle peut exprimer, et non par le nombre des articulations de la voix. Une langue sera vér
56 (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre III. “ Fantômes de vivants ” et “ recherche psychique ” »
votre méthode — méthode dont je comprends qu’elle déroute un certain nombre de savants. Rien n’est plus désagréable au savant
l’hallucination eût été reconnue véridique, quand je tiens compte du nombre énorme des faits et surtout de leur ressemblance
ou judiciaire. Mais voilà justement ce qui déconcerte un assez grand nombre d’esprits. Sans bien se rendre compte de cette ra
pour être sûr qu’il n’y a pas là un effet du hasard, avoir comparé le nombre des « cas vrais » à celui des « cas faux ». Il ne
ns l’abstrait, il faudra en effet que nous comparions in abstracto le nombre des cas vrais au nombre des cas faux ; et nous tr
en effet que nous comparions in abstracto le nombre des cas vrais au nombre des cas faux ; et nous trouverons peut-être qu’il
ndépendants pour nous les uns des autres : de sorte qu’il faudrait un nombre de coïncidences infini pour que le hasard fît de
e conscience qui l’apercevait. Je n’ai que faire de la comparaison du nombre des « cas vrais » à celui des « cas faux » ; la s
atique, par l’intermédiaire de la mécanique, embrassait un plus grand nombre de phénomènes de la matière. L’habitude d’apporte
57 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre septième. Les altérations et transformations de la conscience et de la volonté — Chapitre premier. L’ubiquité de la conscience et l’apparente inconscience »
un écran : sans qu’elle s’en aperçoive, touchez cette main un certain nombre de fois ; priez ensuite la personne de penser et
mbre de fois ; priez ensuite la personne de penser et de prononcer un nombre quelconque, à son choix. En général, la réponse s
cer un nombre quelconque, à son choix. En général, la réponse sera le nombre même des contacts de la main. Faut-il en conclure
autant sans s’en apercevoir. Au moment où on lui demande de penser un nombre , elle en a déjà pensé un très vaguement. Tout au
lus prêt que tout autre à fonctionner quand la question arrive, et le nombre choisi en apparence au hasard est, en réalité, dé
n autre intelligent. Beaucoup de physiologistes attribuent un certain nombre de folies et d’immoralités au cerveau droit, tand
58 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Deuxième partie — Chapitre II. La qualité des unités sociales. Homogénéité et hétérogénéité »
s réduisions toutes les différences des sociétés à des différences de nombres , et toutes les causes de leurs évolutions à des a
chose de contraire à l’égalité. Or n’a-t-on pas démontré que plus le nombre des individus qui composent une société grandit,
eur reconnaissant des droits sont différents, et plus se restreint le nombre des caractères que nous exigeons d’un individu po
ypes collectifs pour mettre en relief les types individuels, alors le nombre même des variétés qu’elle engendre nous empêche d
ement société, ajoute-t-il, que là où les hommes considèrent un grand nombre d’objets sous le même aspect. » « La première con
le plus près de l’égalitarisme étaient aussi celles où le plus grand nombre de races se rencontrait. Si Athènes, plus que Spa
er, aux règles spéciales, des règles aussi générales que possible. Le nombre même des types différents auxquels le Romain deva
producteurs est une cause de variations individuelles. Or combien le nombre des variations probables n’augmente-t-il pas si l
ntérieur à l’extérieur, du mental au physique, ou au contraire, comme nombre d’observations tendraient à le prouver de l’extér
us le règne de la coutume, c’est-à-dire lorsque nous imitons un petit nombre d’individus en tout, nous faisons corps avec la c
elle reparaît sous le règne de la mode, lorsque nous imitons un grand nombre d’individus en quelque chose : il n’y a plus dès
59 (1884) Cours de philosophie fait au Lycée de Sens en 1883-1884
s et leur donne. La philosophie emprunte aux autres sciences un grand nombre de faits sur lesquels elle réfléchit et qui serve
hologie : décrire les états de conscience et les réduire à un certain nombre de types généraux. Mais les phénomènes qu’étudie
, en faire un inventaire exact, les décrire, les réduire à un certain nombre de types généraux ; et c’est là l’objet propre de
re méthodique, il faut repartir les états de conscience en un certain nombre de classes que nous reprendrons de plus près. San
e. On s’est demandé quelquefois si l’on ne pourrait pas simplifier le nombre des facultés, et réduire à une seule les différen
le bien-être, intellectuel aussi bien que physique. De là un certain nombre d’inclinations que l’on caractériserait bien par
et des volontés communes : le stoïcisme, le christianisme, ont été au nombre des doctrines qui ont surtout répandu l’amour de
s de conception. En dehors de ces facultés simples, il y a un certain nombre d’opérations complexes formées par la combinaison
physiologiques soient remplies. Ces conditions physiologiques sont au nombre de trois : relation d’un organe sensible avec l’o
i. Examinons donc si l’idée d’extériorité est construite ? Un certain nombre de philosophes appartenant à des écoles très diff
si bien attribuée à l’esprit ; on en déduira aussi bien qu’un certain nombre d’états subjectifs sont soumis à un déterminisme
n. Nous allons faire voir que l’étendue ne peut être divisée ni en un nombre de parties fini, ni en un nombre infini. L’étendu
tendue ne peut être divisée ni en un nombre de parties fini, ni en un nombre infini. L’étendue ne peut être divisible en un no
fini, ni en un nombre infini. L’étendue ne peut être divisible en un nombre fini de parties. En effet, quelque nombre qu’on a
e peut être divisible en un nombre fini de parties. En effet, quelque nombre qu’on ait trouvé de ces parties, chacune d’elles
urra être ainsi indéfiniment divisée. Elle ne peut être divisée en un nombre infini de parties. En effet la notion de nombre i
ut être divisée en un nombre infini de parties. En effet la notion de nombre infini implique contradiction ; par définition mê
ion de nombre infini implique contradiction ; par définition même, un nombre est susceptible d’être augmenté ou diminué indéfi
aractère opposé ; il est fixe. On ne peut l’augmenter ni le diminuer. Nombre infini ne signifie donc rien. On parle pourtant d
e n’est là qu’un symbole. On dit qu’un polygone régulier inscrit d’un nombre de côtés infini est égal à la circonférence. Cela
égal à la circonférence. Cela signifie seulement qu’en augmentant le nombre des côtés d’un polygone, la différence de son pér
s sa différence avec l’unité est faible. Il faut donc admettre que le nombre infini n’existant pas réellement, l’étendue ne sa
ni n’existant pas réellement, l’étendue ne saurait être divisée en un nombre de parties infini. Mais il est une division possi
is il est une division possible de l’étendue. C’est la division en un nombre indéfini de parties. Mais par suite de la définit
ivision en parties indéfinies, on ne pourra à aucun moment compter le nombre de ces parties. Or, comme nous avons établi que t
C’est qu’alors ils sont divisibles en parties inétendues. De plus, le nombre de ces parties ne sera pas infini : nous avons fa
e nombre de ces parties ne sera pas infini : nous avons fait voir que nombre infini impliquait contradiction. Le nombre ne ser
: nous avons fait voir que nombre infini impliquait contradiction. Le nombre ne sera pas indéfini : La loi du nombre ne le per
impliquait contradiction. Le nombre ne sera pas indéfini : La loi du nombre ne le permet pas. Ce nombre ne pourra donc être q
e nombre ne sera pas indéfini : La loi du nombre ne le permet pas. Ce nombre ne pourra donc être que fini. Les corps sont donc
re ne pourra donc être que fini. Les corps sont donc divisibles en un nombre fini d’éléments inétendus et distincts. On peut r
éculer sur la nature des corps, reconnaissent qu’ils sont formés d’un nombre fini de parties inétendues, que ces sciences nomm
connaissons donc maintenant la nature des corps. Ils sont formés d’un nombre fini de forces élémentaires. L’étendue et le mouv
onc simplement cette subsumption et quand il l’a constatée un certain nombre de fois, il en tire un jugement de cette forme :
états de conscience se sont accompagnés dans le même ordre un certain nombre de fois, l’esprit tend à les reproduire dans cet
cessité. Voyons maintenant le second moment. On observe qu’un certain nombre de phénomènes sont précédés d’antécédents invaria
au type suivant : Une succession régulière a été constatée un certain nombre de fois. Or, ce qui est constaté un certain nombr
nstatée un certain nombre de fois. Or, ce qui est constaté un certain nombre de fois est vrai de tous les cas analogues. La su
re. L’infini — en grandeur — ne l’est pas moins. Un tout composé d’un nombre de parties réelles et finies, n’est réel que si l
omposé d’un nombre de parties réelles et finies, n’est réel que si le nombre de ces parties est fini. Le temps et l’espace, la
e. — C’est que dans le premier cas, nous comparons au point de vue du nombre , les individus désignés par le sujet et par l’att
, sans que l’esprit eût examiné les deux idées qu’il rapproche. De ce nombre était, selon lui, le jugement : Je suis. En effet
nt soumis. 4. Spécialité. L’instinct n’est pas capable de produire un nombre indéterminé d’actions différentes. Chaque instinc
onde est une place assiégée. La quantité de provisions est finie ; le nombre des bouches croît. Les plus solides survivent seu
ntenant à examiner quelles sont les lois de cette faculté. Un certain nombre d’études fort importantes ont été publiées sur ce
verses études ressort ce fait : les lois que [sic] l’habitude sont au nombre de deux, et s’énoncent ainsi : 1. L’habitude tend
resque continuellement le contraire qui arrive : combien est petit le nombre des choses désirées que nous voyons se réaliser,
e, virtuelle, stérile. La théorie d’ailleurs est soumise à un certain nombre d’autres critiques fort importantes. Mais celle-l
ire la certitude chez tous les esprits ; et pourtant, il y a un grand nombre de propositions qui sont controversées. Les quest
instructifs et peu féconds. Par conséquent il n’y a qu’un très petit nombre de jugements qui puissent être l’objet d’une cert
c’est que nous l’y avons mise à tort. Nous nous trompons parce qu’au nombre des propriétés qui constituent A, nous nous repré
réhension. » En effet, si les caractères sont nombreux, petit sera le nombre des sujets qui les présentent. Réciproquement, s’
t quand une idée a une compréhension infinie, c’est-à-dire exprime un nombre infini de caractères, elle ne peut s’appliquer qu
ndividu : il ne peut y en avoir deux qui aient, sans se confondre, un nombre infini de caractères communs. Un jugement est un
point de vue de la compréhension on a t > T. Il est évident que le nombre des caractères qui définissent Paul est plus gran
e le nombre des caractères qui définissent Paul est plus grand que le nombre de caractères qui définissent mortel. Dans ses Le
y aurait alors 64 modes de syllogisme. Mais en appliquant un certain nombre de règles générales auxquelles doit se conformer
s venons de parler, étaient selon l’Ecole qui les énonçait en vers au nombre de 7. Hamilton en a réduit le nombre à 3 : 1. Tou
cole qui les énonçait en vers au nombre de 7. Hamilton en a réduit le nombre à 3 : 1. Tout syllogisme doit avoir trois termes,
s la conclusion, le grand terme ne peut être attribué à un plus grand nombre d’individus que n’en contient le moyen terme. Don
du suivant. 4. Le Sorite est un polysyllogisme, argument composé d’un nombre indéterminé de propositions liées entre elles, de
e barométrique. 1er Moment. On constate que la cause dans un certain nombre de cas est la pesanteur de l’air. Il trouve ainsi
donnés. Le rapport de causalité cherché est déterminé pour un certain nombre d’expériences particulières. 2e Moment. Ce rappo
rticulières. 2e Moment. Ce rapport observé seulement dans un certain nombre d’expériences, on l’étend à toutes les expérience
vérités de simples conceptions de l’esprit ; on peut compter Bain au nombre de ces détracteurs de l’hypothèse. Il est possibl
e : pour construire une courbe, on détermine empiriquement un certain nombre de points, le plus possible, et on les joint par
iel. La classification sert à 2 fins : 1. Elle soulage la mémoire. Le nombre des phénomènes naturels est infini, et la mémoire
e il y a plusieurs témoins, la valeur du témoignage croîtra avec leur nombre . S’il est suffisant, nous pourrons être sûrs que
le droit d’enregistrer les faits avec sécurité, et d’être comptée au nombre des sciences. Leçon 54 Du langage Chaque ho
e de signes naturels. Quels que soient ces signes, quel qu’en soit le nombre , nous ne pouvons admettre cette hypothèse. Que l’
es Les idées générales sont des idées qui conviennent à un certain nombre d’individus, comme les idées du genre et de l’esp
dée d’humanité ? Qu’est-ce que cette idée ? C’est l’idée d’un certain nombre de caractères qui sont chez tous les hommes. Pouv
aisirs et les peines, ils ne peuvent agir sur nous que par un certain nombre de caractères déterminés. Considérons un plaisir
s. Il croit pouvoir démontrer que le plaisir est en raison directe du nombre de gens qu’il oblige de sorte qu’il arrive à reco
la loi morale. Nous sommes maintenant en mesure de définir un certain nombre d’idées qui ont un étroit rapport avec les théori
es de la famille entre eux. La famille, c’est la réunion d’un certain nombre de personnes ayant une commune origine. Certaines
t évidemment que le soin des intérêts communs soit remis à un certain nombre de personnes chargées spécialement de cette fonct
’est là le principe de la division des pouvoirs. Ces pouvoirs sont au nombre de trois : législatif, exécutif, judiciaire. Le p
e science, un ensemble d’occupations qui doivent revenir à un certain nombre de gens qui en soient spécialement chargés. Le go
ntenant quels sont les devoirs du citoyen envers l’État ? Ils sont au nombre de quatre : 1. Obéissance à la loi 2. Impôt 3. Se
une nation marche contre une autre, il suffit que dans une société un nombre d’hommes plus ou moins grand se mette en dehors d
iste pourrait seul le dire, mais il est un fait certain, c’est que le nombre des crimes n’a pas augmenté par l’abolition des t
isse chacun chercher la vérité comme il l’entend. Refouler un certain nombre d’idées, c’est empêcher que la lumière se fasse,
gles locales, provisoires, bonnes pour un certain temps et un certain nombre d’individus seulement. Inversement, Kant avait be
té. 1. Preuves par le principe de perfection Ces preuves sont au nombre de deux. La première, proposée pour la première f
nous l’idée innée de perfection. Or, nous ne l’avons point admise au nombre des idées rationnelles, car elle ne rentre point
les autres. En complétant le principe de causalité par le principe du nombre , on peut pressentir que quelque chose doit existe
dehors de phénomènes. Tout ce qui est formé de parties est formé d’un nombre fini de parties. Il doit donc y avoir un nombre f
arties est formé d’un nombre fini de parties. Il doit donc y avoir un nombre fini d’effets et de causes, la série doit avoir u
ans valeur ; avec les preuves par la causalité, jointe au principe du nombre et la finalité, nous avons vu que l’absolu devait
60 (1911) La valeur de la science « Troisième partie : La valeur objective de la science — Chapitre XI. La Science et la Réalité. »
te. Combien de temps faudrait-il attendre ? Si on voulait calculer le nombre d’années probable, on trouverait que ce nombre es
on voulait calculer le nombre d’années probable, on trouverait que ce nombre est tellement grand que pour écrire seulement le
verait que ce nombre est tellement grand que pour écrire seulement le nombre de ses chiffres, il faudrait encore une dizaine d
bout d’une fraction de seconde, elle redevient vraie et cela pour un nombre incalculable de siècles. Et puisque J’ai prononcé
différents » ? Si quelqu’une des circonstances peut s’exprimer par un nombre , et que ce nombre ait dans les deux cas des valeu
quelqu’une des circonstances peut s’exprimer par un nombre, et que ce nombre ait dans les deux cas des valeurs très voisines,
nts qu’on croyait bien établis ont été abandonnés, mais le plus grand nombre subsiste et paraît devoir subsister. Et pour ceux
plètent une harmonie inachevée, ou parce qu’ils font prévoir un grand nombre d’autres faits. S’ils ont tort, si cette hiérarch
61 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre I : La politique — Chapitre II : Philosophie politique de Tocqueville »
Lorsque M. de Tocqueville aborda la science politique, un très-grand nombre d’écoles ou plutôt de partis contraires et hostil
Lois. Cependant il faut avouer que, dans le livre de Montesquieu, le nombre des faits et la masse des matériaux nuisent un pe
nérale et constante de ce gouvernement est le bien-être du plus grand nombre . Les lois sont faites par ceux-là mêmes qui doive
s, les dépenses inutiles, une résultante favorable au bien public. Au nombre de ces biens chaque jour répandus sur un plus gra
public. Au nombre de ces biens chaque jour répandus sur un plus grand nombre d’individus, il faut mettre au premier rang le dé
nts et aux vices de ces institutions, Tocqueville en signale un grand nombre , tels que l’instabilité des lois, l’infériorité d
nt plus que des individus égaux, la seule force décisive est celle du nombre . La majorité y est donc toute-puissante et par co
qu’ils épousent ses passions : « garantis par l’opinion du plus grand nombre et forts de son concours, ils osent alors des cho
62 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Introduction »
me exempt de passions, mais une collection d’hommes est composée d’un nombre certain de caractères de tous les genres qui donn
e proportion fixe, quand les observations sont le résultat d’un grand nombre de chances. C’est ce qui doit conduire à penser q
onstitution se fonde toujours sur des données fixes, puisque le grand nombre en tout genre amène des résultats toujours sembla
us les moyens qui tendent à rendre l’empire à la raison, diminuent le nombre nécessaire des sacrifices de liberté. — J’ai à pe
port au caractère d’un homme, tandis que dans la réunion d’un certain nombre , les résultats sont toujours pareils. L’organisat
se développe cependant que par la combinaison des sociétés ; le même nombre d’hommes divisé, séparé, sans mobile et sans but,
ce qui peut conduire à la démocratie ? Supposez d’abord un très petit nombre d’hommes extraits d’une nation immense, une élect
s ont choisis ; ouvre la carrière à tous, mais n’y amène que le petit nombre . L’avantage de l’aristocratie de naissance, c’est
s ? comment ne finirait-elle pas par être reconnue ? Les preuves sans nombre , qui s’échappent d’elle de toutes parts, doivent
qu’on a su, tout ce qu’on vous a dit de la mauvaise nature d’un grand nombre d’hommes, s’est classé dans votre tête comme l’hi
63 (1884) Les problèmes de l’esthétique contemporaine pp. -257
essaire aux enfants qu’à l’âge mûr ; dès maintenant il y a un certain nombre d’hommes positifs pour lesquels l’art est un véri
tout de la poésie, l’art qui semble le plus abaissé depuis un certain nombre d’années. Ces trois problèmes dont nous venons de
ore pardonné aux Français d’avoir enlevé, dans les musées, un certain nombre d’œuvres d’art. Si de nos jours, sous l’influence
i est humain. S’il n’y avait pour embellir l’univers que le poids, le nombre et la mesure, il nous laisserait presque indiffér
a la même origine que l’esprit de vengeance, renferme aussi un grand nombre d’éléments où se retrouve comme une moralité dévi
t avec raison M. Spencer, « qu’elle exerce efficacement le plus grand nombre des éléments nerveux intéressés à la perception,
nerveux intéressés à la perception, et ne surcharge que le plus petit nombre possible de ces éléments12 ». Les mêmes considéra
s bien plus étendue et exerce ainsi successivement un bien plus grand nombre d’appareils auditifs. Suivant M. Grant Allen, les
acquièrent une nouvelle profondeur par les associations d’idées sans nombre dont elles sont devenues le centre. Autour d’elle
portance alors qu’à des boutades, paraîtraient aujourd’hui à un grand nombre de savants et de penseurs l’expression exacte d’u
poésie et les arts disparaîtront par degrés s’appuient sur un certain nombre de faits : les uns sont empruntés à la physiologi
e, comme la physiologie, a fourni contre l’avenir de l’art un certain nombre d’arguments spécieux. Le développement de tel ou
er sans cesse ; d’autre part, l’harmonie a encore des ressources sans nombre . Le critique anglais lord Mount Edgaunbe reprocha
ques et physiologiques du génie chez l’artiste ? peut-elle réduire le nombre de ses circonvolutions cérébrales ou diminuer le
la beauté du mouvement, une sorte de beauté plastique. Mais un grand nombre des machines de l’industrie possèdent déjà au plu
titude d’idées qui la pressent et la soutiennent de leurs replis sans nombre , comme ces lianes inextricables qui courent dans
sentiments humains, a subi avec les siècles des transformations sans nombre . Il est surtout sensuel dans l’antiquité, même da
dans le cerveau de l’autre, elle pourra susciter des vibrations sans nombre , elle s’achèvera en des sentiments, en des pensée
rs. Cette science a été l’objet, depuis quelques années, d’un certain nombre de travaux. Outre quelques pages très suggestives
aujourd’hui, la prose est la langue triomphante auprès du plus grand nombre  ; ne sera-t-elle pas, ou à peu près, le seul lang
s’échauffant, introduit par degrés dans son discours la mesure et le nombre qui manquaient au début : plus sa pensée devient
gne toujours d’un plaisir plus mathématique et intellectuel, celui du nombre  : rythmer, c’est compter instinctivement. Leibniz
ctivement. Leibniz disait que l’oreille fait le calcul inconscient du nombre des vibrations musicales ; musica exercitium a
s ; musica exercitium arithmeticæ  ; tout au moins sentons-nous le nombre de temps qui constitue le rythme, et les rythmes
mps qui constitue le rythme, et les rythmes qui se résolvent dans des nombres pairs ont quelque chose de plus pondéré, de plus
e, de plus pleinement harmonieux pour l’oreille que ceux qui vont par nombre impair. Aussi le vers magistral et typique des gr
ral et typique des grands peuples poétique doit être rythmé selon des nombres pairs ; tels ont été le vers sanscrit et l’hexamè
ndrin français.   Après avoir posé ces lois générales du rythme et du nombre , qui s’appliquent à presque tous les systèmes mét
re : « Nicole, apportez-moi mon bonnet de nuit. » Il y avait, dans le nombre et la cadence constante des langues antiques, un
énérales que la nôtre ; bien plus, l’hexamètre était régi par le même nombre que notre alexandrin (la somme de ses syllabes va
e double et la lyre à sept ou dix-huit cordes. Maintenant pourquoi le nombre douze, qui régit l’alexandrin, est-il celui qui s
ntes : 1º Toute succession de syllabes, surtout lorsqu’elle excède le nombre huit, ne peut être dénombrée facilement par l’ore
res égaux, ce qui est l’idéal, soit en deux parties inégales dont les nombres offrent des rapports simples et soient divisibles
rose ils se succèdent irrégulièrement, dans le vers ils reviennent en nombre égal et à temps égaux : le vers, même considéré i
ue de tout le monde ; mais on sait combien, dans le langage usuel, le nombre des rimes riches est limité. V. Hugo, Th. Gautier
suffirait-il pas d’ouvrir un livre de prose pour y trouver un certain nombre de bouts de phrases analogues, offrant par hasard
, les accords résultent, comme on sait, de rapports simples entre les nombres des vibrations. Il en est ainsi dans le vers, qui
supérieur au vers de Boileau, parce qu’il renferme deux harmonies de nombres au lieu d’une seule, et concentre, pour ainsi dir
dant la plus grande complexité rythmique sans avoir perdu rien de son nombre ni de sa mesure. On a dit que l’avenir de la musi
par la césure en deux parties inégales si, dans ces deux parties, les nombres des syllabes offrent des rapports simples et sont
est pas choquée, parce qu’elle saisit sans effort le rapport des deux nombres pairs. Au contraire, au lieu des nombres 4 et 6,
s effort le rapport des deux nombres pairs. Au contraire, au lieu des nombres 4 et 6, mettez 3 et 7, ou, en supprimant une syll
remontent vers leur lit de roses. (André Lefèvre.) Quoique ces deux nombres offrent entre eux une proportion satisfaisante, i
Le vers de quatorze pieds est un alexandrin alourdi, et cependant le nombre impair des pieds dans chaque hémistiche lui donne
  Comme les poètes contemporains ont tenté de briser le rythme et le nombre du vers français, ils ont voulu réformer les lois
Nous avons vu que le vers est constitue avant tout par le rythme, le nombre et la mesure : il est la pensée à la fois pleine
oujours à faire un vers quand on resserre trop sa pensée ? La loi des nombres gouverne donc les sentiments et les images, et ce
ges, et ce qui paraît être l’extérieur est le dedans. » Si la loi des nombres est le dedans de la prose même, à plus forte rais
et blanche. On pourrait trouver dans Victor Hugo et dans La Fontaine nombre d’exemples de ce genre avec des rimes masculines
u du poète, à l’épuiser, à le vider par un procédé tout mécanique. Le nombre des idées, en effet, se trouve diminué par cela s
es idées, en effet, se trouve diminué par cela seul qu’est diminué le nombre des mots ; il y a relativement peu de mots aux ri
que Racine même a de trop grandes libertés, qu’il faut restreindre le nombre de mots rimant ensemble et par là restreindre la
é du poète, la même rime ne peut en général s’adapter qu’à un certain nombre de pensées similaires. Aussi les poètes modernes,
d on considère les masses ou ce que la statistique appelle les grands nombres . 23. Les types mêmes de la beauté varient d’un s
gesse Qui, du sobre Épicure, fit un demi-dieu. Toute musique et tout nombre ont disparu. La rime, au lieu de charmer l’oreill
ong, mais fort souvent plus long que le vers classique ; dans le même nombre de pieds, il fait tenir plus d’idées et plus de m
me classique de l’alexandrin (6 et 6), qui présente à l’oreille deux nombres égaux, la forme 8 et 4 (ou 4 et 8) est la meilleu
la forme 8 et 4 (ou 4 et 8) est la meilleure, parce qu’elle offre un nombre double de l’autre. La forme dix et deux peut enco
me dix et deux peut encore se soutenir ; mais, comme les rapports des nombres sont plus complexes, elle est plus lourde et se r
diane Dans les sommeils — du genre humain (V. Hugo). Le rapport des nombres est alors d’une simplicité parfaite : 4 et 4. D’a
gence le saisit facilement parce qu’il s’agit ici de deux très petits nombres , et une simple variété est introduite au sein d’u
auxquelles l’esprit tient à bon droit : la différence fondamentale du nombre et du genre doit donc être respectée dans la rime
64 (1869) Cours familier de littérature. XXVII « CLIXe Entretien. L’histoire, ou Hérodote »
que, d’hommes célèbres par leurs connaissances et leur sagesse. De ce nombre fut Solon d’Athènes. Après avoir donné des lois a
leusis, après avoir déployé une rare valeur, et mis en fuite un grand nombre d’ennemis, il périt glorieusement. Athènes lui fi
. Celui qui, dans le cours de la vie, se maintient avec le plus grand nombre de ces avantages, et arrive au terme sans les avo
accompagnés d’une troupe choisie de jeunes gens, et suivis d’un grand nombre de chiens. Ils arrivent au mont Olympe, et l’on s
ien fait que je n’eusse le droit de faire. Les enfants du village, du nombre desquels est celui-ci, m’ont, dans leurs jeux, ch
es apprête pour sa table. Quand, à l’heure du souper, les invités, au nombre desquels était Harpagus, furent placés, le roi se
ent : ce sont les Pasargades, les Marophiens et les Maspiens. Dans ce nombre , les Pasargades sont les plus nobles, et c’est pa
me refusez, les peines que vous avez endurées hier, et d’autres sans nombre , seront votre partage : laissez-vous donc persuad
it de lui, se détermina à tenter de la satisfaire. Il prit un certain nombre d’ânes, sur chacun desquels il plaça une outre re
i ont pris le surnom d’immortels. Les Trauses ont, dans le plus grand nombre de leurs institutions, beaucoup de rapport avec c
r dans leur appartement. Il fit en même temps habiller comme elles un nombre égal de jeunes gens encore imberbes, après leur a
fit partir un homme à cheval pour les reconnaître et observer en quel nombre ils étaient et ce qu’ils faisaient. Il avait déjà
e. Ce spectacle le frappa d’étonnement, et après avoir compté en quel nombre ils étaient et tout examiné avec soin, il revint
, mais ne voulaient perdre la vie qu’après l’avoir ôtée au plus grand nombre possible d’ennemis, et ne vit que de l’absurdité
sort. En combattant dans un défilé très-étroit, où la supériorité du nombre ne pouvait leur servir, ils avaient encore le dés
, faisaient tête, et, renouvelant le combat, jetaient sur la place un nombre infini de Perses. Les Spartiates n’éprouvèrent qu
s tant d’attaques, les barbares, persuadés que les Grecs, en si petit nombre , devaient nécessairement être tous blessés et hor
vinrent aux mains avec les barbares au-delà du rétrécissement, et un nombre infini d’ennemis trouvèrent la mort dans ce comba
s, tombèrent dans la mer et s’y noyèrent ; d’autres, et en plus grand nombre encore, furent, sans qu’on y fît aucune attention
65 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Essai, sur, les études en Russie » pp. 419-428
ès-grands hommes depuis la renaissance des lettres ; mais si le grand nombre , si le corps de la nation est devenu plus éclairé
ion est devenu plus éclairé et plus sensé : car le privilège du petit nombre de grandes têtes consiste à ne pas ressembler à l
si la musique, et qu’elle est particulièrement enseignée à un certain nombre de pauvres écoliers qui, par une fondation partic
l’autre. Dans les universités, chaque étudiant choisit l’objet et le nombre des cours qu’il veut suivre, et que les professeu
ue science plus frappants et plus sensibles. On conçoit qu’un certain nombre de livres élémentaires, faits avec clarté et avec
’une éducation libérale. A mesure que les peuples se civiliseront, le nombre des langues essentielles augmentera ; car ce qu’i
e la ressource de la confusion des langues. C’est-à-dire que le grand nombre des nations savantes et policées obligea les homm
66 (1911) La valeur de la science « Première partie : Les sciences mathématiques — Chapitre III. La notion d’espace. »
ons plus difficiles à aborder, telles que celles qui se rapportent au nombre des dimensions. Toutes les géométries que j’envis
ée, mais ce serait toujours une prison. Ce continu possède un certain nombre de propriétés, exemptes de toute idée de mesure.
du continu mathématique. Celui-ci est une échelle dont les échelons ( nombres commensurables ou incommensurables) sont en nombr
ont les échelons (nombres commensurables ou incommensurables) sont en nombre infini, mais sont extérieurs les uns aux autres,
es. Jusqu’à présent toutefois nous n’avons pas introduit la notion du nombre des dimensions. Que voulons-nous dire quand nous
diviser un continu, il suffit de considérer comme coupures un certain nombre d’éléments tous discernables les uns des autres,
s, nous apprend à faire des distinctions parmi les continus d’un même nombre de dimensions et que la classification de ces con
ue à une dimension comportait une échelle unique dont les échelons en nombre infini correspondaient aux diverses valeurs comme
gle que j’ai exposée plus haut et par laquelle on peut reconnaître le nombre de ses dimensions, nous devons nous appuyer sur c
67 (1932) Les deux sources de la morale et de la religion « Remarques finales. Mécanique et mystique »
e fait se produit, il tient à la rencontre accidentelle d’un si grand nombre de conditions favorables qu’il ne se répétera sûr
science positive elle-même, qui l’a acceptée du sens commun malgré le nombre restreint et le caractère discutable des faits in
n’aient pas à en tenir compte. Certes, il n’a été donné qu’à un petit nombre de creuser d’abord sous l’acquis, puis sous la na
e. Étudiez l’histoire des grandes nations modernes : vous y trouverez nombre de grands savants, de grands artistes, de grands
Au lieu de lui fournir des instruments, comme elle l’a fait pour bon nombre d’espèces animales, elle a préféré qu’il les cons
toire. Quand on considère la futilité des motifs qui provoquèrent bon nombre d’entre elles, on pense aux duellistes de Marion
les, pour lesquelles l’instinct guerrier semble avoir été fait. De ce nombre sont les guerres d’aujourd’hui. On cherche de moi
oit qu’il ne vaudrait plus la peine de vivre. Plus de délégation à un nombre restreint de soldats chargés de représenter la na
ne société et dont le développement se répartit nécessairement sur un nombre plus ou moins considérable de générations. Une in
y avait eu frénésie. On dira que cet ascétisme fut le fait d’un petit nombre , et l’on aura raison. Mais de même que le mystici
ïque et cynique : l’une voulait qu’on demandât à la vie le plus grand nombre possible de satisfactions, l’autre qu’on apprît à
la seule réforme de notre alimentation aurait des répercussions sans nombre sur notre industrie, notre commerce, notre agricu
is pauvre, prise comme note fondamentale, l’humanité a fait surgir un nombre sans cesse croissant d’harmoniques ; elle en a ti
ns nouveaux ; il ne s’est pas assez préoccupé d’assurer au plus grand nombre , à tous si c’était possible, la satisfaction des
sens artistique. Mais si la machine procure à l’ouvrier un plus grand nombre d’heures de repos, et si l’ouvrier emploie ce sup
est pas douteux. L’un et l’autre seront toujours l’apanage d’un petit nombre . Mais que le mysticisme vrai, complet, agissant,
t de laquelle étaient le bien-être exagéré et le luxe pour un certain nombre , plutôt que la libération pour tous. Nous sommes
68 (1911) Jugements de valeur et jugements de réalité
Deux solutions contraires ont été données à ce problème. I Pour nombre de penseurs, qui se recrutent, d’ailleurs, dans d
insi des valeurs esthétiques qui sont lettre morte pour le plus grand nombre . Pour ce qui concerne les valeurs économiques, la
des réactions individuelles. Parce qu’un état se trouve dans un grand nombre de sujets, il n’est pas, pour cela, objectif. De
. Entre ces deux propositions : J’aime ceci et Nous sommes un certain nombre à aimer ceci, il n’y a pas de différence essentie
t exprime leur nature. Or ce postulat est contraire aux faits. Il y a nombre de cas où il n’existe, pour ainsi dire, aucun rap
iétés contemporaines. Or, suivant qu’il est plus ou moins intense, le nombre des attentats Contre la personne est plus ou moin
des attentats Contre la personne est plus ou moins élevé. De même, le nombre des adultères, des divorces, des séparations de c
nts de valeur sont possibles, il ne suffit pas de postuler un certain nombre d’idéaux ; il faut en rendre compte, il faut fair
69 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre IV : Règles relatives à la constitution des types sociaux »
x, comme disait Bacon50, qui, par eux-mêmes et indépendamment de leur nombre , ont une valeur et un intérêt scientifiques. Il e
entifique en substituant à la multiplicité indéfinie des individus un nombre restreint de types. Mais elle perd cet avantage s
ire complet de tous les caractères individuels, mais d’après un petit nombre d’entre eux, soigneusement choisis. Dans ces cond
la nature de toute résultante dépend nécessairement de la nature, du nombre des éléments composants et de leur mode de combin
égulateur, en vue de certaines fins d’intérêt public53. » Mais il y a nombre de peuples qui satisfont à cette condition. Il en
sultent ne peuvent, à leur tour, se composer entre eux que suivant un nombre de modes limité, surtout quand les éléments compo
70 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre IV. De la philosophie et de l’éloquence des Grecs » pp. 120-134
obtenaient les disciples de la philosophie, en augmentaient encore le nombre . Ce qui contribue à nous donner une idée prodigie
’est pas néanmoins d’après cette règle qu’il faut les juger. Le petit nombre d’hommes éclairés qu’offrait la Grèce à l’admirat
quité ont combattu quelques erreurs ; mais ils en ont adopté un grand nombre . Lorsque les croyances les plus absurdes sont éta
dans l’intérêt personnel. Les philosophes grecs étaient en très petit nombre , et des travaux antérieurs à leur siècle ne leur
al dans les orateurs grecs, c’est qu’ils ne se servent que d’un petit nombre d’idées principales, soit qu’on ne puisse frapper
71 (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 septembre 1886. »
idemantel, Plank, Wiegand. Le 17, soirée à Wahnfried ; un assez grand nombre de nos compatriotes y figuraient ; M. Scheidemant
sible. Il ne faut pas oublier que cette année Tristan a été monté. Le nombre des places vendues est de 16, 000 ; l’Association
Les représentations de Munich   Quittant Bayreuth le plus grand nombre des Français a été directement à Munich, où les r
lus facile ; et puis c’est à Munich que nous retrouvons le plus grand nombre des artistes bayreuthiens, le capellmeister Levi
des instruments est celle de Parsifal ; il ne faut pas oublier que le nombre des instruments à vent était plus considérable po
, Beethoven seul les a créés. Il méritait d’être compris par un petit nombre , un petit nombre, à lui dédiant leurs âmes, très
les a créés. Il méritait d’être compris par un petit nombre, un petit nombre , à lui dédiant leurs âmes, très humblement. Aujou
rofondeur d’analyse jusque là insoupçonnée : avec cela, un très petit nombre d’émotions, les mêmes sans cesse traduites, et pa
otionnelle qu’il eut seul. Les instruments furent perfectionnés, leur nombre multiplié. Mais les romantiques ne surent point m
Richard Wagner. Je pourrais ajouter, conclut M. Dowdeswell, un grand nombre de faits pour Montrer que le titre de « Prophète
ne symphonie, inédits je crois, de Georges Bizet, exécutée il y a bon nombre d’années chez Pasdeloup, où le compositeur a intr
72 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre troisième. Les sensations — Chapitre II. Les sensations totales de la vue, de l’odorat, du goût, du toucher et leurs éléments » pp. 189-236
ts Sommaire. I. Les sensations totales de la vue. — Le spectre. —  Nombre infini des sensations totales de couleur. — Il y
ts dans les unes comme dans les autres. — Expérience de Wheatstone. —  Nombre énorme des éléments successifs qui composent une
onde est composée au moins d’un million de sensations successives. Le nombre n’a pu en être fixé ; il est probablement beaucou
, et toutes leurs espèces. — Considérons d’abord l’odorat87. Un grand nombre de sensations dites d’odeur en renferment d’autre
celles de la violette et de l’assa fœtida par exemple ; il y en a un nombre infini desquelles on ne peut rien dire, sinon qu’
s différentes sensations de saveur proprement dite90. « Un très grand nombre de corps, et particulièrement les sels, présenten
l’autre, il s’agit de mouvements dont la petitesse, la vitesse et le nombre sont tout à fait disproportionnés aux grandeurs o
brales semblables et deux sensations élémentaires semblables. Mais le nombre de ces sensations, de ces actions et de ces systè
e contact. — Au contraire, lorsque les éléments nerveux sont en grand nombre , c’est-à-dire lorsqu’un large morceau de peau sub
fit pour cela que les petites sensations composantes diffèrent par le nombre , la grandeur, l’ordre ou la durée ; leurs totaux
, isolées, peuvent encore être aperçues par la conscience, et dont le nombre est égal à celui des ébranlements aériens divisé
même nature et qui diffèrent seulement par la grandeur, l’ordre et le nombre de leurs éléments, apparaissent à la conscience c
s des mêmes éléments, ne diffèrent que par la grandeur, l’ordre et le nombre de leurs éléments. Nous concluons de même à l’end
otaux composés des mêmes éléments, sans autre différence que celle du nombre , de l’ordre et de la grandeur de ces éléments, et
73 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Notes sur l’Ancien-Régime »
tes sur l’Ancien-Régime Note 1livre premier, chapitre II, ISur le nombre des ecclésiastiques et des nobles. On a obtenu
ue nominatif des gentilshommes en 1789, par Laroque et Barthélemy, le nombre des nobles qui ont voté, directement ou par procu
Lyonnais, Forez, Beaujolais, Touraine, Normandie, Ile-de-France ; ce nombre est de 9 167  D’après le recensement de 1790 donn
nsement de 1790 donné par Arthur Young dans ses Voyages en France, le nombre des habitants de ces provinces est de 7 757 000,
s donc pas qu’on se trompe beaucoup en évaluant à 26 000 ou 28 000 le nombre des familles nobles, ce qui, à raison de 5 person
12 sous de nourriture pour la corvée de voiture à 4 bœufs. « Dans le nombre des corvéables, il s’en trouve la plus grande par
a 12e. » Le seigneur de Blet ne perçoit le terrage que sur un certain nombre de terres de sa seigneurie ; « par rapport aux Br
74 (1765) Articles de l’Encyclopédie pp. 7172-17709
erent entre eux que par les idées accessoires des personnes & des nombres  ; voyez Personne & Nombre . Dans tous, l’idée
es accessoires des personnes & des nombres ; voyez Personne & Nombre . Dans tous, l’idée principale est celle de l’act
e different entre eux que par les idées accessoires des cas & des nombres . Voyez Cas & Nombre . De cette différence d’i
par les idées accessoires des cas & des nombres. Voyez Cas & Nombre . De cette différence d’idées accessoires naissen
difiée par différens rapports à l’ordre de l’énonciation, rapports de nombres , rapports de tems, rapports de personnes : cantat
elles : l’étude de cette langue se réduiroit alors à celle d’un petit nombre de radicaux, des lois de la formation, & des
est d’autant plus probable, que juvenis est effectivement relatif au nombre des années ; & que tout homme parvenu à cet â
cipat. Il faut observer, 5°. que les primitifs n’ont pas tous le même nombre de dérivés, parce que toutes les idées primitives
outes les idées primitives ne sont pas également susceptibles du même nombre d’idées modificatives ; on que l’usage n’a pas ét
nombre d’idées modificatives ; on que l’usage n’a pas établi le même nombre d’inflexions pour les exprimer. D’ailleurs un mêm
a connoissance d’une seule racine donne sur le champ celle d’un grand nombre de mots. Posons d’abord quelques principes usuels
celle en acitas marque ce penchant même. On pourroit ajoûter un grand nombre d’autres principes semblables ; mais ceux-ci sont
non, pour exprimer ces combinaisons. C’est par-là que l’on fixera le nombre des futurs en grec, en hébreu, en allemand, &
nce de genre avec le sujet elles, n’a aucun égard à la concordance de nombre , pour éviter un contre-sens qui en seroit la suit
jet de dire ; c’est ici une raison de briéveté. Il est incroyable le nombre de vaisseaux qui partirent pour cette expédition 
la construction ordinaire ne pourroit y mettre. On auroit pu dire, le nombre de vaisseaux qui partirent pour cette expédition
e s’y trouver que pour fixer davantage l’attention de l’esprit sur le nombre des vaisseaux, & pour en exagérer en quelque
er tous les gallicismes ne seroit pas sans de grandes difficultés. Le nombre en est prodigieux, & plusieurs habiles gens o
par-là plus générales, plus vagues & applicables à un plus grand nombre d’individus ; les noms plus ou moins génériques q
par la raison du sexe, d’autres à cause de leur terminaison, un grand nombre par pur caprice ; & ce dernier principe de dé
la corrélation des uns & des autres. Ainsi les adjectifs ont des nombres & des cas comme les noms, & sont comm’eux
expriment des animaux ou des êtres inanimés, il y en a un très-grand nombre qui sont d’un genre déterminé : entre les noms de
mp; des adjectifs ; & quand il seroit vrai que la concordance des nombres & celle des cas, dans les langues qui en adme
meilleure ; elle n’a l’embarras d’aucune terminaison : ni genres, ni nombres , ni cas, ne viennent arrêter par des difficultés
nstitution. « En féminisant nos adjectifs, nous augmentons encore le nombre de nos e muets  ». C’est une pure maladresse. Ne
arbitraires des langues de les fixer : de-là les genres, les cas, les nombres , les personnes, les tems, les modes (voyez Accide
ité des accidens communs à plusieurs mots, comme sont les genres, les nombres , les cas, &c. Les regles que la syntaxe presc
iqu’elles puissent plus difficilement être mises à la portée du grand nombre . Voyez Ponctuation . Tel est l’ordre que nous met
i traitent des élémens de la langue latine, l’hellénisme y est mis au nombre des figures de construction propres à cette langu
cette contradiction a paru assez peu offensante aux Grecs, puisque le nombre des voyelles non élidées dans leurs vers est peut
ται ὅν κεν ἵκωμαι. Cette premiere observation diminue de beaucoup le nombre apparent des voyelles non élidées. Une seconde qu
qui condamne l’hiatus & qui en laisse pourtant subsister un grand nombre dans toutes les langues, j’ai cru néanmoins pouvo
’une analyse exacte & approfondie ramene sans embarras à un petit nombre de principes également solides, lumineux & fé
8. On peut demander ici comment il est possible de concilier ce petit nombre de mots avec la quantité prodigieuse des caracter
sparoître des livres des anciens, ou s’y cantonner dans un très-petit nombre de passages, où il sera peut-être difficile de ne
inséparable des longueurs superflues. S’il est facile de ramener à un nombre fixe de chefs principaux les écarts qui détermine
sceptible. Les noms qui en grec, en latin, en allemand, reçoivent des nombres & des cas, ne reçoivent que des nombres en fr
n allemand, reçoivent des nombres & des cas, ne reçoivent que des nombres en françois, en italien, en espagnol & en ang
r caprice. Que les noms ayent en grec, en latin & en allemand des nombres & des cas, & que dans nos langues analogu
& que dans nos langues analogues de l’Europe ils n’ayent que des nombres , c’est génie ; mais qu’en latin, par exemple, où
indéfinis partitifs : le troisieme article indéfini sert à marquer le nombre des choses, & c’est pour cela que je le nomme
e, certain, ce, mon, ton, son, un, deux, trois, & tous les autres nombres cardinaux ; car tous ces mots servent à faire pre
es cas par une infinité d’exemples : Sanctius en a recueilli un grand nombre que l’on peut consulter (Minerv. III. vj.) Je me
croire, & à s’en écarter, on risque au moins de choquer le grand nombre . (B. E. R. M.) INTERJECTION INTERJECTION
duire dans la langue françoise, en faveur de la poësie, un plus grand nombre d’inversions qu’il n’y en a. « Notre langue, dit
rtains cas, quelques parties de la difficulté ». Vous ajoutez que le nombre & l’harmonie dérangent souvent la constructio
que je pourrois y faire, par la manie que vous avez d’en conserver le nombre & l’harmonie. Laissez ce soin à mon maître de
sur ce qu’il a fallu de tems & de connoissances pour trouver les nombres qui supposent les méditations philosophiques les
s analogies sont purement matérielles, & consistent dans un grand nombre de racines communes aux deux langues. Mais d’autr
’empire romain à Bysance attira dans cette nouvelle capitale un grand nombre de familles ambitieuses, & insensiblement les
ivement & y établirent leur domination, diminuerent sans cesse le nombre des naturels ; & le despotisme de la plûpart
 la Condamine dans sa relation de la riviere des Amazones, à un grand nombre de nations d’Amérique, dont le langage est d’aill
mp; la françoise à l’égard du latin. Si nous tenons du latin un grand nombre de mots, nous n’en tenons pas notre syntaxe, notr
er, comme il conviendroit en effet, n’augmenteroient pas davantage le nombre de nos voyelles : tout le monde connoît les notes
eté ou la longueur. Voyez Breve . Si nous voulons maintenant fixer le nombre & l’ordre des articulations usitées dans notr
& d’uro. Notre verbe françois trembler, dérivé de tremere, & nombre , dérivé de numerus, présentent le même méchanisme
ançois aile, &c. Il seroit superflu d’accumuler ici un plus grand nombre d’exemples : on n’a qu’à ouvrir les Dictionnaires
eu, ou à la fin des mots ; mais il se fait aussi soustraction dans le nombre des syllabes, sans diminution au nombre des lettr
it aussi soustraction dans le nombre des syllabes, sans diminution au nombre des lettres, lorsque deux voyelles qui se prononç
ue, qui se réduisent à-peu-près à la distinction des genres & des nombres pour les noms, les pronoms, & les adjectifs,
s : prodis est à la seconde personne du singulier, pour s’accorder en nombre & en personne avec son sujet naturel, mi Spur
me . Mi est au vocatif singulier masculin, pour s’accorder en cas, en nombre & en genre avec le nom propre Spuri, auquel i
a seconde personne du singulier, pour s’accorder en personne & en nombre avec son sujet naturel mi Spuri. Quotiescumque f
uction analytique : tibi est au singulier masculin pour s’accorder en nombre & en genre avec son co-relatif Spurius. Voyez
a, um, adj. de la premiere déclinaison, pour s’accorder en genre, en nombre & en cas avec le nom virtutum, auquel il a un
: veniat est à la troisieme personne du singulier, pour s’accorder en nombre & en personne avec son sujet grammatical sous
Hunc est à l’accusatif singulier masculin pour s’accorder en cas, en nombre & en genre avec le nom finem, auquel il a un
la seconde personne du singulier pour s’accorder en personne & en nombre avec son sujet grammatical Spuri : dic est à l’im
especes subalternes. Mais il faut en écarter les idées de genres, de nombres , de cas, de déclinaisons, des personnes, de modes
ême des tems du verbe, considérés avec abstraction des personnes, des nombres & des modes ; ce sont des variations qui sort
le lieu de traiter des accidens des mots déclinables, les genres, les nombres , les cas pour certaines langues, & tout ce qu
i se revêtent de ces formes, ainsi que de celles des genres & des nombres , par la loi de concordance ; 2°. par rapport aux
’application sur du latin ; l’accoutumer à y reconnoître les cas, les nombres , les genres, à remonter d’un cas oblique qui se p
quoiqu’il faille encore s’attacher à y réduire la matiere au moindre nombre de cas, & aux cas les plus généraux qu’il ser
rent quelques cas extraordinaires ; & je réponds hardiment que le nombre de ceux que l’analyse ne peut expliquer est très
prouverois pas que l’on cherchât à mettre dans la tête des enfans bon nombre de mots latins, & par conséquent les idées qu
x verbes & aux autres especes de mots déclinables ; tels sont les nombres , les cas, les genres & les personnes, qui var
nom qui exprime le sujet déterminé auquel on applique le verbe. Voyez Nombre , Cas, Genre, Personne, Concordance, Identité Il
emand, le participe reçoit des terminaisons relatives aux genres, aux nombres & aux cas, au moyen desquelles il se met en c
st si peu connue des Grammairiens, qu’ils ne s’accordent point sur le nombre de ceux qu’il faut reconnoître dans une langue, c
mes tems. Il. Pour ce qui concerne les débats des Grammairiens sur le nombre des modes ; j’avoue que je ne conçois pas par que
je désignerois par le titre d’énonciatifs. Ceux-ci sont en plus grand nombre , ne sont que peu ou point naturels, & doivent
de la déclinabilité des mots, sont ce qu’on appelle en Grammaire, les nombres , les cas, les genres, les personnes, les tems, &a
es cas, les genres, les personnes, les tems, & les modes. 1°. Les nombres sont des variations qui désignent les différentes
res sont des variations qui désignent les différentes quotités. Voyez Nombre . C’est celle qui est la plus universellement ado
rme par la différence même des lois qui reglent par-tout l’emploi des nombres relativement à la diversité des especes. A l’égar
qui existe dans l’esprit de celui qui parle, qui reglent le choix des nombres . C’est tout autre chose des adjectifs & des v
i compulsi ; les quatre noms rivum, lupus, agnus, & siti, sont au nombre singulier, parce que l’auteur ne vouloit & ne
me besoin de boire. Mais c’est par imitation & pour s’accorder en nombre avec le nom rivum, que l’adjectif eumdem est au s
rbe venerant & l’adjectif-verbe ou le participe compulsi, sont au nombre pluriel ; chacun de ces mots s’accorde ainsi en n
pulsi, sont au nombre pluriel ; chacun de ces mots s’accorde ainsi en nombre avec la collection des deux noms singuliers, lupu
rit de celui qui parle : mais quand on se décide par soi-même pour le nombre singulier ou pour le nombre pluriel, on ne peut a
s quand on se décide par soi-même pour le nombre singulier ou pour le nombre pluriel, on ne peut avoir dans l’esprit que des ê
es. 2°. La même doctrine que nous venons d’établir sur la théorie des nombres , se déduit de même de celle des cas. Les cas en g
est que deux sortes de principes en reglent le choix, comme celui des nombres  : ce sont les besoins de l’énonciation, d’après c
fournit encore les mêmes consequences déja établies à l’occasion des nombres . La diversité des motifs qui décident les cas, di
té distingués par la diversité des principes qui reglent le choix des nombres . Les noms & les pronoms sont du premier ordre
accidentelle pour pouvoir prendre tel ou tel cas. 3°. Le système des nombres & celui des cas sont les mêmes pour les noms
ctifs & des verbes, par rapport aux genres, comme par rapport aux nombres & aux cas : ce sont des terminaisons différen
ésultat analytique : non-seulement elle expliquera les variations des nombres , des genres & des cas, & la nécessité d’a
e 8 à 16, que le rapport de 25 à 50 ; mais ce rapport n’est aucun des nombres dont il s’agit ici ; & on le considere avec a
s dernieres ; c’est le langage des Mathématiciens, qui disent que les nombres 3 & 6, 5 & 10 sont proportionnels ; car a
s, telles que sont, par exemple, dans amaverat, les idées du mode, du nombre , de la personne, du tems ; & dans celle du te
s ; que ce sujet déterminé doit être de la premiere personne & au nombre singulier pour amabam, de la troisieme personne &
p; au nombre singulier pour amabam, de la troisieme personne & du nombre pluriel pour amavissent ; que l’existence du suje
les savans se sont plû à introduire des lettres muettes dans un grand nombre de mots, afin qu’on sentît mieux la relation de c
espece, qui probablement ne disparoîtront jamais de l’écriture. De ce nombre est l’u servile qu’on met toûjours après la conso
isse convenir. Par exemple, l’idée de figure convient a un plus grand nombre d’individus que celle de triangle, de quadrilater
vocat. Ps. cxivj. 4. D’ailleurs la voix humaine ne peut fournir qu’un nombre assez borné de sons & d’articulations simples
s élémentaires que l’on peut appeller simples par rapport à nous ; le nombre n’en est pas à beaucoup près si prodigieux que ce
oms, de quelque espece qu’ils soient, sont susceptibles de genres, de nombres , de cas, & conséquemment soumis à la déclinai
es qui traitent chacun de ces points grammaticaux. (B. E. R. M.) NOMBRE Nombre (Grammaire) Nombre, (Gramm.) l
t chacun de ces points grammaticaux. (B. E. R. M.) NOMBRE Nombre (Grammaire) Nombre, (Gramm.) les nombres son
rammaticaux. (B. E. R. M.) NOMBRE Nombre (Grammaire) Nombre , (Gramm.) les nombres sont des terminaisons qui a
. M.) NOMBRE Nombre (Grammaire) Nombre, (Gramm.) les nombres sont des terminaisons qui ajoutent à l’idée princ
ipale du mot, l’idée accessoire de la quotité. On ne connoît que deux nombres dans la plûpart des idiomes ; le singulier qui dé
es langues, comme l’hébreu, le grec, le polonois, qui ont admis trois nombres  ; le singulier qui désigne l’unité, le duel qui m
 : & la clarté qui se trouve effectivement, sans le secours de ce nombre , dans les langues qui ne l’ont point admis, prouv
ans la langue, & y est fort peu usité ; de sorte qu’au lieu de ce nombre on se sert souvent du pluriel. M. l’abbé l’Advoca
qu’il en soit des systèmes particuliers des langues, par rapport aux nombres , c’est une chose attestée par la déposition unani
r que des êtres. La différence des principes qui reglent le choix des nombres à l’égard de ces quatre especes de mots, m’a cond
s, puisque c’est à la Logique & non à la Grammaire à en fixer les nombres  ; j’ai appellé les autres indéterminatifs, parce
de terminaisons, ces mots indéterminatifs ne pourroient s’accorder en nombre avec les noms ou les pronoms leurs corrélatifs. L
rs corrélatifs. Les noms appellatifs doivent également avoir tous les nombres , parce que leur signification générale a une éten
ils prennent ou ne prennent pas la terminaison caractéristique de ce nombre , selon l’occasion. S’ils désignent seulement plus
e que tout a sa cause lors même qu’on ne la connoît point. Le mot de nombre est encore usité en grammaire dans un autre sens 
ique. Je pense qu’il n’étoit pas plus raisonnable de donner le nom de nombres à des mots qui expriment une idée individuelle de
r le nom de nombres à des mots qui expriment une idée individuelle de nombre , qu’il ne l’autorise d’appeller êtres, les noms p
rbes numéraux ; & dans la plûpart des langues, on donne le nom de nombres cardinaux aux adjectifs numéraux, qui servent à d
rrespondans dans les autres classes, & que l’idée individuelle du nombre qui est envisagée seule & d’une maniere abstr
à propos d’imaginer une partie d’oraison distincte qu’il appelle des nombres  : il en admet de deux especes, les uns qu’il appe
se fait, à la fin de son disc. X. une objection sur la nature de ses nombres collectifs, qui sont des véritables noms, ou pour
te métamorphose que nous avons tombeau de tumulus, combles de culmen, nombre de numerus ; que les Latins ont dit Hecoba pour H
autres que l’on pourroit faire & justifier par des exemples sans nombre , nous montrent bien que la nature agit primitivem
ant à dernier, est remplacé par en dernier lieu, enfin, &c. Voyez Nombre . (B. E. R. M.) ORTHOGRAPHE ORTHOGRAPHE,
ntes manieres d’écrire qui résultent de la différence des genres, des nombres , des personnes, & autres accidens grammaticau
l’on a les mêmes liaisons, afin de ne pas être surchargé par le grand nombre , ou embarrassé par la distinction qu’il faudroit
ains bien que vous ne couriez les risques d’être censuré par le grand nombre . Vous imitez celui qui viendroit vous parler une
qui peut se trouver de relatif à l’orthographe sous les mots Genre, Nombre , Personne , &c. Sur les caracteres prosodique
l y avoit une barbarie insoutenable dans les anciens rudimens, où les nombres & les cas étoient désignés en latin, singular
minatif pluriel, en indiquant la différence d’orthographe qu’exige ce nombre , & marquant soigneusement le genre du françoi
amp; marquant soigneusement le genre du françois dans chacun des deux nombres . Comme il y a autant d’avantage réel à mettre en
trop de largeur, on pourroit mettre la traduction françoise de chaque nombre à la tête des six cas, sous la forme déja indiqué
mple ; on marque les trois lettres, m, f, n, au premier cas de chaque nombre qui n’a qu’une terminaison pour les trois genres 
adigme de chacune. On ajoutera à la fin, comme en exception, le petit nombre de noms en a qui ont le datif & l’ablatif plu
es des déclinaisons : les dénominations des modes, des tems & des nombres , y étoient en latin ; indicativo modo, tempore pr
a réformé toutes ces fautes ; il nomme les tems, les modes & les nombres , en françois ; il supprime les pronoms personnels
Il me semble qu’il ne faut mettre en colonnes paralleles que les deux nombres de chaque tems, comme on doit y mettre les deux n
que les deux nombres de chaque tems, comme on doit y mettre les deux nombres de chaque nom, de chaque pronom, & de chaque
p;c. le participe reçoit des déterminaisons relatives aux genres, aux nombres & aux cas, au moyen desquelles il se met en c
cet égard comme les adjectifs : comme eux, il s’accorde en genre, en nombre , & en cas avec le nom auquel il est appliqué 
ifs ; c’est comme si l’on en séparoit l’infinitif, parce qu’il n’a ni nombres , ni personnes, comme le verbe en a dans les autre
e verbe d’exister, que ne font les variations des personnes & des nombres . Or le participe conserve en effet la propriété d
, parce que ce mode est déclinable dans tous ses tems par genres, par nombres & par cas, & qu’en vertu du principe d’id
les, c’est-à-dire, s’ils prennent les inflexions des genres & des nombres . Ils en étoient autrefois susceptible ; mais aujo
aissent pas d’etre des verbes, quoique l’usage ne leur ait accordé ni nombres , ni personnes, ni modes, ni tems. Si la plûpart d
; que par-tout c’est un adjectif mis en concordance de genre & de nombre avec lettres ; & que c’est ce qui doit caract
linable, & que le participe passif est déclinable par genres, par nombres & par cas ; ce dont nous avons retenu tout ce
alors le sens individuel du verbe, il se décline par genres & par nombres , & se met sous ce double aspect, en concordan
mp; du participe des verbes mêmes, lequel s’accorde en genre & en nombre avec le sujet. Cette regle ne souffre aucune exce
absolus qui reçoivent l’auxiliaire avoir sont en beaucoup plus grand nombre , & M. l’abbé d’Olivet (ibid.) pretend qu’il y
ire au singulier, comme au pluriel, de quelque genre & de quelque nombre que puisse être le sujet. Mais il faut dire, par
e verbe a reçues ; & le participe s’accorde ici en genre & en nombre avec ce complement objectif ou principal que, ind
ce complement objectif ou principal que, indépendamment du genre, du nombre , & même de la position du sujet mon pere. Ti
rques nouvelles du pere Bouhours, tom. I. pag. 257, 298 & 556. Le nombre de nos particules postpositives n’est pas grand :
itre particulierement propre à la Grammaire, pour caractériser un des nombres destinés à marquer la quotité. Voyez Nombre . On
pour caractériser un des nombres destinés à marquer la quotité. Voyez Nombre . On dit aujourd’hui, le nombre pluriel, une term
destinés à marquer la quotité. Voyez Nombre . On dit aujourd’hui, le nombre pluriel, une terminaison pluriele. « Il est cert
Il seroit à desirer que la lettre s fût la seule qui caractérisât ce nombre dans les noms, les pronoms & les adjectifs ;
qualités, sensés, composés. Puisque l’usage contraire prévaut par le nombre des Ecrivains qui l’autorisent, c’est aujourd’hui
ujet M. l’abbé Girard (tom. I. disc. v. pag. 271.), que le plus grand nombre des écrivains polis & modernes s’étant déclar
sion & une étendue ; & cette étendue peut se restraindre à un nombre plus ou moins grand d’individus. Le propre de l’a
ères non reproduits], bó. Outre qu’il est très-aisé dans un si grand nombre de lignes si peu sensibles, de confondre ceux qui
portion des pauses que l’on doit faire en parlant. Il existe un grand nombre de manuscrits anciens, où ni les mots, ni les sen
tie essentielle de l’Orthographe ne tient de l’usage nationnal que le nombre , la figure, & la valeur des signes qu’elle em
e distinction, elle ne pourroit jamais être mise à la portée du grand nombre , même du grand nombre des gens de lettres ; &
pourroit jamais être mise à la portée du grand nombre, même du grand nombre des gens de lettres ; & ce seroit un abus que
ge de la plûpart des écrivains, & la regle prescrite par le grand nombre des grammairiens, de séparer ces propositions cou
tanciel : Chaque connoissance ne se développe, qu’après qu’un certain nombre de connoissances précédentes se sont développées.
tendresse, de pitié, &c. Exemples : Que les sages sont en petit nombre  ! Qu’il est rare d’en trouver ! M. l’abbé Girard,
ut remarquer que chacun d’eux a des terminaisons relatives à tous les nombres , quoique la dépendance qu’ils expriment soit rela
la dépendance qu’ils expriment soit relative à une personne d’un seul nombre . Ainsi mon livre veut dire le livre (au singulier
même maniere de signifier, de se décliner, de s’accorder en genre, en nombre & en cas avec un sujet déterminé ; & que
auroit fallu pour cela, que donner aux mots déclinables un plus grand nombre de cas ; ce qui étoit possible, nonobstant l’avis
l’usage, ce prétendu tyran des langues, j’ai reconnu dans un si grand nombre de ses décisions, taxées trop légerement d’irrégu
u ch. xj. de la II. part. de la Gram. gén. mais encore après un grand nombre d’autres. On dit, se livrer à des faux amis ; apr
dée déterminative caractérise l’espece des pronoms : au contraire les nombres & les cas dans les langues qui les admettent
scours l’est nécessairement sous l’une des qualités désignées par les nombres , & sous l’un des rapports marqués par le cas
ués par le cas de quelque espece que soit l’idée déterminative. Voyez Nombre , Cas & Personne . A l’occasion de la grammair
ls. Il y a quelque différence entre le françois & le latin sur le nombre de pronoms personnels, ou pour conformer mon lang
ns d’établir, il y a quelque différence entre les deux langues sur le nombre des pronoms. I. Sur cet objet-là même notre langu
m réfléchi est se & soi, pour les deux genres & pour les deux nombres . Je dis que ces différentes manieres d’exprimer l
quer le service. Personnes. I. II. III. Direct. Réfléchi. Nombres . S. S. S. P. S.P. Genres. M.F. M.F.
ai annoncé quelque différence entre le françois & le latin sur le nombre des pronoms ; voici en quoi consiste cette différ
s sont pleins d’exemples où ces mots sont en concordance de genre, de nombre & de cas avec des noms qu’ils accompagnent, &
e précede pas un autre nom avec lequel il s’accorde en genre & en nombre , comme quand on dit, ce que vous pensez est faux
f désigne par l’idée de non-valeur, & il est susceptible des deux nombres . Exemples : un marché nul, des traités nuls, une
composé, & chaque comparaison donnant une proposition simple, le nombre des propositions simples qui sortiront de celle q
celle qui est composée par le sujet & par l’attribut, est égal au nombre des idées partielles du sujet composé, multiplié
gal au nombre des idées partielles du sujet composé, multiplié par le nombre des idées partielles de l’attribut composé. Les s
sujets des propositions suivantes : les livres utiles sont en petit nombre  ; les principes de la Morale méritent attention ;
bet. Comme elle est toujours suivie d’un u, si ce n’est dans un petit nombre de mots, comme coq, cinq, laqs, nous terminons pa
portion invariable entre les sons, qui peut être caractérisée par des nombres  : en sorte qu’une syllabe n’est longue ou breve d
est ici ce qu’est le point dans la Géométrie, & l’unité dans les nombres  ». c’est-à-dire, que ce tems n’est un, que relat
ément indivisible ; & ils seront entr’eux dans la progression des nombres naturels 1, 2, 3, 4, 5. Notre illustre académicie
urelle, on peut remarquer des durées qui soient entre elles comme les nombres 1, 2, 3, 4, 5, ou même dans une autre progression
i longueur, ni briéveté. Il y a dans toutes les langues un plus grand nombre de longues ou de breves usuelles qu’il n’y en a d
l, & peut être le principe unique, qui constitue véritablement le nombre & l’harmonie dans notre langue. Cependant, de
que les grands hommes sont pourtant des hommes. Ce n’est pas un petit nombre de fautes échapées à la fragilité humaine, qui pe
aine, qui peuvent faire tort a leur réputation ; au lieu que ce petit nombre de mauvais exemples pourroit induire en erreur la
me de regarder comme un effet du régime la détermination du genre, du nombre & du cas d’un adjectif rapporté à un nom : c’
e les noms & les pronoms ne varient leurs formes relativement aux nombres , mais les formes numériques ne sont point celles
faire rentrer dans la classe des verbes neutres ou absolus, un grand nombre de ceux dont Sanctius fait l’énumération. Il ne s
pagne ici le nom même facundia, avec lequel il s’accorde en genre, en nombre & en cas : il n’est donc pas mis au lieu de f
ette). Avarus représente homo, parce qu’il est au même genre, au même nombre , au même cas, & qu’il renferme dans sa signif
ment quas représente litteras, parce qu’il est au même genre, au même nombre , & au même cas, & que l’idée démonstrativ
es, aux articles, puisque toutes ces especes s’accordent en genre, en nombre , & en cas, avec le nom auquel ils se rapporte
plusieurs natures ; & comme eux aussi, il s’accorde en genre, en nombre , & en cas, avec le nom ou le pronom auquel on
au qui, quae, quod latin, & pouvant s’accorder en genre & en nombre avec son antécédent ; & dans ce cas, il sembl
hébreu est אשר, & qu’il sert pour tous les genres, pour tous les nombres , pour tous les cas, & pour toutes les personn
de mot. Premiere regle. L’adjectif conjonctif s’accorde en genre, en nombre , & en cas, avec un cas répété de l’antécédent
t communément que le relatif s’accorde avec l’antécédent en genre, en nombre , & en personne ; & l’on cite ces exemples
ensemble de la phrase, quoiqu’il se mette au même genre & au même nombre que le nom son correctif, dont il tient la place,
tendus ; & alors il s’accorde avec l’antécédent en genre & en nombre  ; & avec le suivant, même en cas, comme avec
e puis parler de la sorte, & que l’on en décide le genre & le nombre par ceux du nom qui précede, tandis qu’on en déte
5°. Quand l’adjectif conjonctif étant entre deux noms de genres ou de nombres différens, semble s’accorder avec le premier ; co
les langues transpositives : ainsi, la concordance du genre & du nombre sauve la clarté de l’énonciation dans cette phras
livre au quel vous donnez la préférence ; le genre masculin & le nombre singulier du mot auquel, prouvent assez qu’on le
le plus fréquemment dans un sens figuré, & qui ont un plus grand nombre de ces sortes de sens : tels sont corps, ame, têt
ils le sont encore en orient ; on en trouvoit partout jusque dans les nombres . Métrodore de Lampsaque, au rapport de Tatien, av
& l’adverbe conjonctif donc ; parce que n’ayant par eux-mêmes ni nombre ni genre déterminé, la relation en devient nécess
y a dans le même discours plusieurs noms du même genre & du même nombre , si l’on n’a soin de rendre cette relation bien s
rme est consacré dans le langage grammatical, pour désigner celui des nombres qui marque l’unité. V. Nombre . Un même nom, ave
grammatical, pour désigner celui des nombres qui marque l’unité. V. Nombre . Un même nom, avec la même signification, ne lai
uvent de recevoir des sens fort différens, selon qu’il est employé au nombre singulier, ou au nombre pluriel. Par exemple, don
ns fort différens, selon qu’il est employé au nombre singulier, ou au nombre pluriel. Par exemple, donner la main, c’est la pr
ite d’être remarquée : c’est celle où l’on emploie par synecdoque, le nombre pluriel, au lieu du nombre singulier, quand on ad
t celle où l’on emploie par synecdoque, le nombre pluriel, au lieu du nombre singulier, quand on adresse la parole à une seule
ere, tu es toujours serieux : il y a donc dans le germanisme, abus du nombre & de la personne. Les Italiens, outre notre m
dnus, l’autre dans l’île de Chypre. Ces deux villes, suivant un grand nombre d’auteurs, avoient été fondées par Solon. La vill
e de toutes parts pour la peupler ; & il y vint sur-tout un grand nombre d’Athéniens, qui s’étant mêlés avec les anciens h
s phrases usuelles. (Voyez Enallage) Chaque tems, chaque mode, chaque nombre , &c. est toujours employé conformément à sa d
Aussi vrai, dans le premier exemple, s’accorde-t-il en genre & en nombre avec le nom discours ; & vraie, dans le secon
Nous n’en avons aucune, si ce n’est pour le sens ampliatif d’un petit nombre de mots conservés au cérémonial, sérénissime, émi
plus bien, plus peu, plus mal : mais ces exceptions mêmes en si petit nombre confirment l’universalité de notre analogie. 1°.
i en sont susceptibles. Tout le monde conviendra sans doute que grand nombre d’adjectifs & d’adverbes sont dans ce cas : m
paroîtra peut-être surprenant à quelques-uns, si j’avance qu’un grand nombre de verbes sont également susceptibles des sens gr
augmentative de ce que signifie le simple ; & dans le plus grand nombre des verbes, elle y équipolle à l’un de ces adverb
°. Les terminaisons d’un même verbe hébraïque sont en bien plus grand nombre , puisqu’à s’en tenir à la doctrine de Masclef, la
l’oreille, au lieu que les syllabes d’usage ne se comptent que par le nombre des voyelles qui se font entendre, & qui s’éc
sons que de syllabes ; parce que les syllabes artificielles, dont le nombre est assez grand, renferment nécessairement plusie
ique à la simple signification d’un mot qui ne marque qu’une espece. Nombre est un mot qui se dit de tout assemblage d’unités
pour les vers ; parce qu’en effet les vers sont composés d’un certain nombre de piés ou de syllabes : scribimus numeros. Pers.
3. nous faisons des vers. 3°. En françois nous nous servons aussi de nombre ou de nombreux, pour marquer une certaine harmoni
’oreille un air, un vers, une période, un discours. Il y a un certain nombre qui rend les périodes harmonieuses. On dit d’une
période qu’elle est fort nombreuse, numerosa oratio ; c. à d. que le nombre des syllabes qui la composent est si bien distrib
il se trouve dans le discours le même assemblage de piés, ou le même nombre de syllabes qui forment un vers : il veut cependa
harmonie qui lui soit particuliere, quoiqu’elle dépende également du nombre des syllables & de l’arrangement des mots. Il
nt le singulier pour le pluriel ; ce sera substituer la synecdoque du nombre à celle de l’espece, & dans le même sens, du
ecim animas, (ibid. 18.) il eut seize enfans. III. Synecdoque dans le nombre  ; c’est lorsqu’on met un singulier pour un plurie
n des prophetes ; quod dictum est per prophetas. Matt. ij. 23. 3°. Un nombre certain pour un nombre incertain. Il me l’a dit d
dictum est per prophetas. Matt. ij. 23. 3°. Un nombre certain pour un nombre incertain. Il me l’a dit dix fois, vingt fois, ce
s, & peut-être la seule qu’en aient eu anciennement le plus grand nombre des gens de lettres. Une sorte de dictionnaire qu
re son livre sans desirer ardemment qu’il y eût examiné un plus grand nombre de synonymes, & que les gens de lettres qui s
cela que sur les plus philosophes ; ce qui caractérise le plus petit nombre  : les autres, en se donnant même la peine d’y pen
i a pour titre, Autores linguae latinae. De plus, nous avons un grand nombre d’observations répandues dans Varron, de lingua l
émoire, qu’à enrichir & faciliter l’art de la parole. Protéger le nombre des mots sans égard au sens, c’est, ce me semble,
ître-d’hôtel qui feroit consister la magnificence d’un festin dans le nombre des plats plutôt que dans celui des mets. Qu’impo
la richesse d’une langue, dit M. du Marsais, (Trop. pag. 309.) par le nombre des pensées qu’elle peut exprimer, & non par
9.) par le nombre des pensées qu’elle peut exprimer, & non par le nombre des articulations de la voix : & il semble en
lorsqu’au-lieu de construire les mots selon les regles ordinaires du nombre , des genres, des cas, on en fait la construction
ammairiens ne reconnoissent la synthèse que dans le genre, ou dans le nombre , ou dans tous les deux : dans le genre, comme dar
tale monstrum, qu ae generosiùs perire quaerens, &c. Hor. dans le nombre , comme missi, magnis de rebus uterque, legati : i
gnis de rebus uterque, legati : id. enfin dans le genre & dans le nombre tout-à-la-fois, comme par in carcerem acti, pars
rouve si éloignée du langage ordinaire des Grammairiens, soit dans le nombre des tems qu’elle semble admettre, soit dans les n
, um est adjectif, &, comme on le sait, il s’accorde en genre, en nombre , & en cas avec le sujet du verbe ; c’est qu’i
ipe, commun aux trois tems, & assujetti à s’accorder en genre, en nombre , & en cas avec le sujet, exprime l’état par r
ue françoise. Si je bornois ici mes réflexions sur la nature & le nombre des tems, bien des lecteurs s’en contenteroient p
quand on n’en attache pas les caracteres distinctifs à un assez grand nombre de dénominations : & cette remarque me déterm
’embellir & à l’orner. Je ne crois pas qu’il y ait un assez grand nombre de mots qui suppléent à ceux qui manquent, pour p
& elle les a tous précédés. Il n’y a pas, dit-on, un assez grand nombre de mots qui suppléent à ceux qui manquent, pour p
e décrire ». Il seroit aisé de multiplier ces exemples en très grand nombre  : [& j’en supprime effectivement une quantité
ut de convenance. Moliere, dans ses précieuses, nous fournit un grand nombre d’exemples de ces expressions recherchées & d
à tous égards, les autres langues se sont moins permis à l’egard des nombres & des personnes ; & le verbe prend presqu
dont l’essence même les exclut : l’infinitif, par exemple, exclut les nombres & les personnes, parce que le sujet y demeure
essentiellement indéterminé ; le participe admet les genres & les nombres , parce qu’il est adjectif, mais il rejette les pe
communes au verbe, avec les noms & les pronoms ; je veux dire les nombres sur-tout, & quelquefois les genres. 2°. Je di
amp; les consonnes sont des lettres. C’est comme si on disoit que les nombres sont des chiffres. Les voyelles & les consonn
es lettres représentent, comme les chiffres servent à représenter les nombres . En effet, on prononçoit des consonnes & des
s sont des sons, c’est comme si l’on disoit que les chiffres sout des nombres  ; sans compter que c’est encore un autre abus de
d’usages, un bon & un mauvais. Le mauvais se forme du plus grand nombre de personnes, qui presque en toutes choses, n’est
bstituer dans la définition de M. de Vaugelas, le terme de plus grand nombre à celui de la plus saine partie. Car enfin, là où
ombre à celui de la plus saine partie. Car enfin, là où le plus grand nombre de personnes de la cour s’accorderont à parler co
re de personnes de la cour s’accorderont à parler comme le plus grand nombre des écrivains de réputation, on pourra aisément d
es égards. « Quand une langue, dit Vaugelas (Praef. art. x. n. 2.) a nombre & cadence en ses périodes, comme la langue fr
in des mots. I. Elle ne se trouve au commencement que d’un très petit nombre de noms propres, empruntés des langues étrangeres
endre qui avant nec metuit & avant nec legem. Changement dans le nombre  : sociis & rege recepto (Virg.), suppl. recep
75 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre premier. Les signes — Chapitre premier. Des signes en général et de la substitution » pp. 25-32
on avait besoin de considérer en eux, je veux dire au point de vue du nombre . Cela fait, on oublie les objets représentés ; il
emblable, pour savoir l’ouvrage total, il me suffira de multiplier le nombre des ouvriers réunis par le chiffre de l’ouvrage d
chiffre de l’ouvrage des premiers, puis de diviser le produit par le nombre de ces premiers. Au lieu de ce cas si réduit, con
toutes ses qualités et caractères, mais seulement sa quantité et son nombre . L’une et l’autre remplacent seulement quelque ch
76 (1913) Le bovarysme « Troisième partie : Le Bovarysme, loi de l’évolution — Chapitre II. Bovarysme essentiel de l’être et de l’Humanité »
al, à la fois inventeur et deviner d’énigme, auteur des charades sans nombre dont il cherche et divulgue le sens. Dès lors tou
leur destin. C’est l’attitude esthétique où ne se hausse qu’un petit nombre d’individus. Mais ce petit nombre suffit pour que
hétique où ne se hausse qu’un petit nombre d’individus. Mais ce petit nombre suffit pour que soit réalisé, d’une façon concrèt
me acteurs. C’est qu’aussi, cette attitude, réalisée en un trop grand nombre d’êtres, aurait pour effet de diminuer l’intérêt
77 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 30, objection tirée des bons ouvrages que le public a paru désapprouver, comme des mauvais qu’il a loüez, et réponse à cette objection » pp. 409-421
étoit le Misantrope qui étoit dans le bon goût. Mais après un certain nombre de représentations, le monde comprit que la manie
on. Quand le succès de ces deux tragédies sembloit égal, à compter le nombre des personnes qui prenoient des billets à l’hôtel
’y a-t-il point plusieurs tragédies de Corneille, je n’en ose dire le nombre , qui perdroient le prix contre le Venceslas de Ro
s’affermir réciproquement dans leur sentiment par l’autorité du grand nombre . La meilleure preuve qu’on puisse avoir de l’exce
78 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre quatrième. Du cours que suit l’histoire des nations — Chapitre III. Trois espèces de jurisprudences, d’autorités, de raisons ; corollaires relatifs à la politique et au droit des Romains » pp. 299-308
us les hommes (comme l’équité naturelle), mais seulement à un petit nombre d’hommes qui ont appris par la pratique du gouver
le siècle le plus éclairé de l’empire, Ulpien se plaint qu’ un petit nombre d’hommes expérimentés possèdent la science du gou
es cabinets en suivant l’équité civile ou raison d’état ; et un grand nombre de jurisconsultes pour régler les intérêts privés
e. L’équité civile, ou raison d’état, devient le privilège d’un petit nombre de politiques et conserve dans le cabinet des roi
79 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des recueils poétiques — Préfaces des « Odes et Ballades » (1822-1853) — Préface de 1828 »
d corrige le premier ; le troisième corrige le second. Ainsi le petit nombre de personnes que ce genre d’études intéresse pour
s, et en quelque sorte avec le caractère de l’inspiration. Ainsi, bon nombre de vers se sont trouvés refaits, bon nombre de st
l’inspiration. Ainsi, bon nombre de vers se sont trouvés refaits, bon nombre de strophes remaniées, remplacées ou ajoutées. Au
80 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre VIII : Hybridité »
que les croisements entre deux formes, considérées par le plus grand nombre des auteurs comme des espèces distinctes, étaient
aines provenant de ces croisements. En ce cas, il compare toujours le nombre maximum des graines produites par les deux espèce
par les deux espèces croisées et par leur postérité hybride, avec le nombre moyen produit par les deux espèces pures à l’état
rmi les éleveurs. Il est rare que des hybrides soient élevés en grand nombre par les expérimentateurs ; et, comme les deux esp
. Ainsi, M. C. Noble m’a assuré qu’il élevait pour la greffe un grand nombre de sujets d’un hybride entre les Rhod. Ponticum e
même genre déposé sur le stigmate de l’une de ces espèces produit un nombre de graines qui varie de manière à donner une séri
la stérilité, nous avons des hybrides féconds entre eux produisant un nombre de graines de plus en plus considérable jusqu’à u
ou à se laisser féconder par elles. On pourrait encore citer un grand nombre de faits analogues. Nul jusqu’ici n’a encore pu d
rquable. Il semble encore plus frappant, lorsqu’on songe qu’il y a un nombre considérable d’espèces dont les croisements sont
inaire ; mais il ne saurait être douteux, car il est le résultat d’un nombre considérable d’expériences continuées pendant de
entre les espèces et les variétés, n’a pu constater qu’un très petit nombre de signes caractéristiques, et qui, selon moi, n’
à l’état de nature ; et lorsque nous nous rappelons que le plus grand nombre de nos variétés domestiques ont été formées par l
81 (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre VI. Le Bovarysme essentiel de l’humanité »
hoisis pour illustrer un cas pathologique, il soit possible d’opposer nombre de ces normaux, où des réalités, individuelles ou
nt au contraire imposés. Le choix est nécessairement déterminé par le nombre et la qualité des éléments que l’on vient de dire
es et lâchées, de méchanceté et de bonté qui est le lot du plus grand nombre . Et tous ces états, les normaux comme les anormau
cassés qui font mouvoir les bons automates. Tant que ces fils sont en nombre normal et si surtout ils sont bien enchevêtrés, s
ssiègent. Ce qui lui avait été indifférent lui devient un malaise. Le nombre de ses besoins s’accroît dans la mesure du nombre
ient un malaise. Le nombre de ses besoins s’accroît dans la mesure du nombre de ses richesses. Vient-il d’ailleurs à perdre la
stère scientifique d’où sont sortis déjà, d’où sortiront par la suite nombre de travaux désintéressés dont le Génie de la Conn
re à l’inefficacité absolue de la médecine et il faut accorder, qu’en nombre de cas particuliers, des malades auraient succomb
e aura augmenté pour l’avenir, dans des proportions incalculables, le nombre de ses tributaires et fomenté peut-être des malad
82 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre VI. De la politique poétique » pp. 186-220
els la Providence a dirigé la marche de l’humanité, rapprochons-en le nombre infini des phénomènes qui se rapportent aux quatr
s. Nous retrouvons cette coutume chez toutes les nations barbares, au nombre desquels on est forcé de compter les Romains, lor
répondent, chez les Latins, aux dix ans du siège de Véies ; c’est un nombre fini pour le nombre infini des années antérieures
Latins, aux dix ans du siège de Véies ; c’est un nombre fini pour le nombre infini des années antérieures, pendant lesquelles
nt doit être de nature à réserver tous les honneurs civils à un petit nombre de nobles, de pères de famille, qui fassent consi
le trône, ne put trouver de femmes chez les Albains. (Vico.) 77. Le nombre , chose la plus abstraite de toutes, fut la derniè
s, fut la dernière que comprirent les nations. Pour désigner un grand nombre , on se servit d’abord de celui de douze, de là le
. Les Latins ont conservé, d’une époque où l’on connaissait mieux les nombres , leur mot sexcenti, et les Italiens, cento, et en
centi, et les Italiens, cento, et ensuite cento e mille, pour dire un nombre innombrable. Les philosophes seuls peuvent arrive
83 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre VIII. De l’éloquence » pp. 563-585
aut accuser, lorsque des discours prononcés au milieu d’un très grand nombre d’hommes, ou des livres qui ont le public entier
ées d’une manière plus rapide, lorsque l’enchaînement d’un très grand nombre de vérités est généralement connu ; l’intervalle
la nature, agrandit les idées sans refroidir les âmes. Un très petit nombre d’hommes se vouait, chez les anciens, à cette mor
xée de la manière la plus positive, et mise à la portée du plus grand nombre . Il est encore, je le sais, beaucoup d’arguments
r donner l’impulsion nécessaire dans les grands périls. Un très petit nombre de caractères vraiment distingués pourrait se déc
es ; car dans l’état habituel, ces sentiments sont ceux du plus grand nombre , et c’est au talent de la parole que l’on a dû to
84 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre II. Le cerveau chez les animaux »
ne donne pas des résultats très satisfaisants, car s’il est un grand nombre d’animaux où la loi paraît se vérifier, il est de
e loi : que l’étendue et la force de l’intelligence sont en raison du nombre des circonvolutions ; quelques uns ajoutent : et
due, et il expliquait la supériorité intellectuelle de l’homme par le nombre de ses circonvolutions. Galien lui répondait : « 
érieurs aux autres en intelligence. « Pour la forme générale, pour le nombre et l’étendue des sous-divisions, pour l’arrangeme
ttesté et par Leuret et par Gratiolet, c’est que pour l’étendue et le nombre des circonvolutions l’éléphant est au-dessus de l
haut, démontre la loi suivante : c’est que dans un groupe naturel le nombre des circonvolutions est en raison de la taille de
85 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre II. Des livres de géographie. » pp. 5-31
oit très-utile. La Géographie moderne a été traitée par un plus grand nombre d’écrivains que l’ancienne ; mais la plûpart n’ét
l faut nécessairement se borner à quelques bons livres. Je mets de ce nombre la Géographie moderne abrégée par l’Abbé Nicolle
mens antiques, enrichie des descriptions & des figures d’un grand nombre de plantes rares, de divers animaux : & plusi
, si l’on avoit supprimé beaucoup de phrases inutiles, & un grand nombre de détails ennuyeux. Le défaut de la diction n’es
dans ce livre beaucoup de choses intéressantes, il y a aussi un grand nombre d’idées fausses. Nous avons un grand nombre de vo
es, il y a aussi un grand nombre d’idées fausses. Nous avons un grand nombre de voyages faits en Amérique ou dans quelques par
86 (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Préface »
qu’ont reçu certains romans russes, a fait entreprendre d’un coup un nombre considérable de traductions, dont il faut bien qu
lles qui en ont été inspirées, ont mieux satisfait les penchants d’un nombre notable de lecteurs français que les œuvres vérit
ner à sa personne ou aux manifestations sensibles qui l’expriment, un nombre , proportionnel à sa gloire, de partisans, de croy
87 (1830) Cours de philosophie positive : première et deuxième leçons « Avertissement de l’auteur »
1816, fut ouvert pour la première fois en avril 1826. Après un petit nombre de séances, une maladie grave m’empêcha, à cette
nt exemplaires en mai 1822, et réimprimée ensuite en avril 1824, à un nombre d’exemplaires plus considérable. Cette première p
e, mais seulement communiquée par la voie de l’impression, à un grand nombre de savants et de philosophes européens. Elle ne s
88 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre I. La préparations des chefs-d’œuvre — Chapitre IV. La langue française au xviie  »
signes connus et convenus. De là vint qu’on ne regarda point à mettre nombre de mots en réforme ; et le développement de l’éne
erdits. Le résultat de ce travail fut un système de signes réduits au nombre minimum, mais merveilleusement précis, clairs, ap
rangues de réception fut inauguré en 1640 par Patru. Dès le début, le nombre des académiciens avait été porté de 34 à 40, où i
ivains, on n’aurait qu’à regarder comment ils furent toujours, par le nombre , une minorité, et, par le goût, une opposition da
, la structure intérieure s’arrêtent, où les organes sont complets en nombre et en développement, où, jusqu’à la dissolution f
89 (1865) Cours familier de littérature. XX « CXVIIIe entretien. Littérature américaine. Une page unique d’histoire naturelle, par Audubon (2e partie) » pp. 161-239
s le grand marais de pins, en Pennsylvanie. Mais ils nichent en grand nombre dans le Maine, et probablement dans le Massachuse
en trouver beaucoup, mais il n’y en avait que six ; et c’est le même nombre encore que je comptai dans l’autre nid de troglod
tructure que le précédent ; mais il était plus petit, et les œufs, au nombre de six, renfermaient des fœtus déjà bien développ
us lisse, mieux soigné, et principalement formé de mousse. « Quant au nombre d’œufs qu’il contient, les auteurs ne sont pas d’
à leur identité ; mais des comparaisons faites avec soin sur un grand nombre d’individus m’ont appris qu’il existe entre eux c
jours, six œufs furent pondus ; mais j’observai qu’à mesure que leur nombre augmentait, la femelle restait moins longtemps su
s qu’on y avait construits pour serrer le foin. Ayant pris un certain nombre de ces oiseaux sur le nid, je reconnus avec plais
la limite d’un immense champ de cannes, où j’avais tué auparavant bon nombre de daims. Nous y entrâmes, comme je l’avais fait
il m’enseigna la place, et qui était remarquable, entre tous, par le nombre immense de ces oiseaux qui s’y retiraient. — M’ét
oste, et j’étais convaincu qu’il en restait encore un bien plus grand nombre dehors. Je n’avais pas eu la prétention de les co
fis que rêver d’hirondelles, tant j’étais impatient de constater leur nombre , avant que l’époque de leur départ fût arrivée. L
 : il y aura 32 oiseaux par chaque pied carré, et, par conséquent, le nombre total que contenait l’intérieur de ce seul arbre
ençai mes visites au sycomore. C’était le 2 août. Je m’assurai que le nombre des oiseaux qui s’y retiraient n’avait pas augmen
es airs. Les hirondelles aussi revinrent à leur arbre, et j’en vis le nombre s’accroître chaque jour. Vers le commencement de
90 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre V. De la littérature latine, pendant que la république romaine durait encore » pp. 135-163
sme grec. Les préceptes des beaux-arts et de la littérature, un grand nombre de lois, la plupart des opinions philosophiques,
i l’individu-roi qu’il faut captiver ; c’est un corps, c’est un petit nombre , mettant en commun ses intérêts séparés. Dans un
plus d’esprit véritable ; c’est-à-dire, qu’ils voyaient un plus grand nombre de rapports entre les idées, et qu’ils approfondi
umain, qui peigne ni le secret des caractères, ni les diversités sans nombre de la nature morale. C’eût été peut-être encourag
a principale cause de l’admiration qui nous saisit en lisant le petit nombre d’écrits qu’il nous reste de la première époque d
s illis), rien n’est plus grossier que ces Annales ; et le plus grand nombre des commentateurs latins considèrent Ennius comme
énérale ; mais une observation de ce genre se fonde sur un très grand nombre d’exemples ; et il est certainement très probable
91 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre premier. Les signes — Chapitre II. Des idées générales et de la substitution simple » pp. 33-54
e pur est une figure à plusieurs côtés, sans que ces côtés fassent un nombre  : ce qui exclut toute expérience et représentatio
eprésentation sensible ; dès que les côtés sont plusieurs ils font un nombre , trois, quatre, cinq, six, etc. ; qui dit plusieu
ont un nombre, trois, quatre, cinq, six, etc. ; qui dit plusieurs dit nombre déterminé, fixé. Ordonner à quelqu’un de voir ou
en même temps, de n’en voir ou imaginer ni trois, ni quatre, ni aucun nombre , c’est prescrire et interdire à la fois la même o
s nombreuses, nous remarquons et, partant, nous nommons un plus grand nombre de caractères généraux dans un même objet. Son no
à l’expérience d’une certaine structure intérieure, c’est-à-dire à un nombre énorme d’expériences de toutes sortes qui sont fa
nombre énorme d’expériences de toutes sortes qui sont faites et à un nombre indéfini d’expériences de toute sorte qui pourron
92 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre VIII. L’antinomie économique » pp. 159-192
ntérêts (Fulton et les bateliers de l’Elbe) ; mais au bout d’un petit nombre d’années, les résistances cèdent. Au contraire, u
, en économie, moins aiguë qu’ailleurs, il y a malgré tout un certain nombre de points sur lesquels l’individu se trouve plus
commettre chaque année cent vingt mille crimes et délits à procès, ce nombre étant nécessaire pour alimenter les cours crimine
. » Tel est le mètre d’évaluation : évaluation de Bourse, question de nombre . Ce mètre est significatif du mépris de notre civ
en d’un mètre matériel tel que les graduations d’un dynamomètre ou le nombre de calories dépensées. À ce compte, un poète qui
es, cet idéal d’humanité ne s’est jamais réalisé qu’en un assez petit nombre d’individualités privilégiées. — Quoi qu’il en so
e possible de cet idéal. « L’homme d’aujourd’hui reconnaît un certain nombre de valeurs médiales, telles que la richesse, le c
irement au cours de l’évolution historique et en vertu de laquelle le nombre de ceux qui ont part aux bienfaits de la civilisa
93 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 23, que la voïe de discussion n’est pas aussi bonne pour connoître le mérite des poëmes et des tableaux, que celle du sentiment » pp. 341-353
une chaîne de conclusions. Dans les arts, les principes sont en grand nombre , et rien n’est plus facile que de se tromper dans
font sur l’issuë d’un procès. Les juges qui n’ont lû qu’un très-petit nombre de livres, mais à qui l’expérience journaliere a
raisonner consequemment touchant le mérite d’un poëme, sont en petit nombre . Il y a souvent lieu à quelque exception contre l
ins Quintilien dit qu’il ne s’est jamais assujetti qu’à un très-petit nombre de ces principes et de ces regles, qu’on appelle
94 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 14, de la danse ou de la saltation théatrale. Comment l’acteur qui faisoit les gestes pouvoit s’accorder avec l’acteur qui récitoit, de la danse des choeurs » pp. 234-247
ue l’acteur qui récitoit sur le théatre, ne devoit dire qu’un certain nombre de mots, tandis que l’autre acteur chargé de la g
it un certain geste. Le premier devoit dire apparemment un plus grand nombre de mots lorsque le second faisoit un autre geste.
représente donc pour se faire une juste idée de ces choeurs un grand nombre d’acteurs excellens répondans au personnage qui l
me cause que les athéniens réduisirent à quinze ou vingt personnes le nombre des acteurs de ces choeurs terribles qui avoient
95 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre cinquième. Retour des mêmes révolutions lorsque les sociétés détruites se relèvent de leurs ruines — Chapitre III. Coup d’œil sur le monde politique, ancien et moderne, considéré relativement au but de la science nouvelle » pp. 371-375
sation semble répandue chez les peuples, soumis la plupart à un petit nombre de grands monarques. S’il est encore des nations
ns Suisses et des Provinces-Unies. Ces ligues perpétuelles d’un grand nombre de cités libres ont formé deux aristocraties. L’E
ocraties. L’Empire germanique est aussi un système composé d’un grand nombre de cités libres et de princes souverains. La tête
96 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. VILLEMAIN. » pp. 358-396
poque peuplée de noms et de chaque coin éclairée. Voyez en effet : le nombre , le rapprochement, ont-ils jamais nui aux brillan
nous saluons nos maîtres, leur a-t-il nui d’être plusieurs, d’être au nombre de trois, rivaux et divers dans ces chaires reten
nte, dans la poésie, combien n’a-t-il pas servi aux esprits d’être en nombre , en groupes opposés ! et comme cela aide plutôt à
évitable de ce qu’on peut appeler proprement génies créateurs, par le nombre des talents distingués, ingénieux, intelligents,
cessé de se tenir, en même temps qu’il reste pour nous du très-petit nombre des maîtres illustres, il est de ceux dont l’auto
Il a décomposé la phrase de Rousseau et de Buffon, il en a mesuré les nombres  ; il rémonte par eux à Bossuet ; il remonte à tra
sa voix sonore et chantante avec agrément, mélodieuse et sachant les nombres , a dès l’abord tout racheté. Il se penche, il s’a
ts merveilleux, des savoir-faire dédaliens, où n’atteint pas le grand nombre , mais à quoi il finit par croire, sur la foi de s
chant, mais en pratiquant. Dix justes sauvaient une ville : un pareil nombre de bons, et, s’il se peut, d’excellents écrivains
(1869), M. Edmond Biré, qui s’est amusé à recueillir, à collectionner nombre de petites inexactitudes des auteurs contemporain
97 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre III. De la logique poétique » pp. 125-167
gne, langue de terre, gorge d’une montagne, une poignée pour un petit nombre , bras d’un fleuve, cœur pour le milieu, veine d’u
être attribuées aux décemvirs, et ajoutées aux douze tables un grand nombre de lois que nous prouverons n’avoir été faites qu
is langues se sont parlées, correspondant, pour l’ordre comme pour le nombre , aux trois âges écoulés depuis le commencement du
véracité, leur fidélité. Au contraire, plus elles présentent un grand nombre de mots dont l’origine est cachée, moins elles so
latifs à l’origine de l’élocution poétique, des épisodes, du tour, du nombre , du chant et du vers Ainsi se forma la langue
moins de tours que les Latins, les Latins moins que les Allemands. Le nombre ne fut introduit que tard dans la prose. Les prem
r l’exercer60. Par l’effet : il y a dans la poésie italienne un grand nombre de retranchements ; dans les origines de la langu
nt Gorgias et Cicéron, les prosateurs grecs et latins employaient des nombres poétiques ; au moyen âge, les pères de l’Église l
employèrent pendant longtemps les lettres majuscules pour figurer les nombres , et que les Latins conservèrent toujours le même
sonnes avec la plus grande peine. Les Chinois, qui avec un très petit nombre de signes diversement modifiés, expriment en lang
98 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 2, de la musique rithmique » pp. 20-41
s vers que je vous entendis chanter un soir : j’en ai bien retenu les nombres , mais j’en ai oublié les paroles. Il ne veut fair
e chaque sillabe, et ce qui étoit la même chose, de chaque note. Quel nombre de temps les grecs et les romains mettoient-ils d
. Quant aux chants composez sur des vers, la mesure de ces chants, le nombre des temps de chaque mesure se trouvoit être déja
ncipes de l’art rithmique, la liberté de marquer la cadence après tel nombre de temps qu’il jugeoit à propos de réunir, pour a
de notre musique ? Voila pourquoi les anciens mettoient la poësie au nombre des arts musicaux. Voila pourquoi la plûpart des
99 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXXVI. Des éloges académiques ; des éloges des savants, par M. de Fontenelle, et de quelques autres. »
estiment trop pour oser prétendre à leur estime ? Mais, pour le grand nombre même, il n’est que trop vrai que des éloges multi
embrasse tout ce que l’esprit humain peut penser ; mais le plus grand nombre s’empare d’un objet auquel il s’attache, autour d
ctivité a redoublé par le retranchement des autres ; enfin un certain nombre d’hommes qui, jaloux d’être libres, n’ont voulu p
nt pardonner les vertus ; mais ce qui fait le caractère du plus grand nombre , ce sont toutes les qualités que donne l’habitude
miques qui, sous un très petit volume, renferment le fruit d’un grand nombre d’analyses. On se tromperait pourtant, si on croy
100 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Vicq d’Azyr. — II. (Fin.) » pp. 296-311
assez piquant sur les médecins qui étaient en vogue vers 1774 ; et au nombre des conditions requises alors pour réussir, indép
r aliment et à leur prodiguer les premiers soins, exposées à un grand nombre d’infirmités et de maladies dont cette noble fonc
e aux femmes. Douées d’une sensibilité exquise et exposées à un grand nombre de souffrances, elles sont surtout intéressées à
miasmes, échapper souvent à ses coups. Ces différents virus étant du nombre de ceux qui agissent sur les nerfs, n’est-il pas
de reproche aimable : Mon philosophe. Vicq d’Azyr, lié avec un grand nombre des promoteurs et des meneurs de la Révolution, n
vec Mme Gloxin…, M. Sanchez avait plusieurs raisons pour se croire au nombre des proscrits. Depuis ce moment, point de repos,
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