/ 3278
1 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre premier. Les signes — Chapitre II. Des idées générales et de la substitution simple » pp. 33-54
II. Des idées générales et de la substitution simple Sommaire. I. Noms propres et noms communs. — Importance des noms co
nérales et de la substitution simple Sommaire. I. Noms propres et noms communs. — Importance des noms communs ou générau
imple Sommaire. I. Noms propres et noms communs. — Importance des noms communs ou généraux. — Ils sont le premier terme
. — Divers exemples. — Différence entre l’image vague suscitée par le nom et le caractère précis désigné par le nom. — Diff
image vague suscitée par le nom et le caractère précis désigné par le nom . — Différence de l’image sensible et de l’idée pu
geste expressif. — Exemples contemporains. — Exemples anciens. — Nos noms généraux sont des résidus de sons expressifs. — I
and nous pensons une qualité générale, qu’une tendance à nommer et un nom . — Ce nom est le substitut d’une expérience impos
ensons une qualité générale, qu’une tendance à nommer et un nom. — Ce nom est le substitut d’une expérience impossible. IV.
stitut d’une expérience impossible. IV. Une idée générale n’est qu’un nom pourvu de deux caractères. — Premier caractère, l
te classe et de cette classe seulement. — Par ces deux propriétés, le nom général correspond exclusivement à la qualité gén
eprésentant mental. — Utilité de cette substitution. V. Formation des noms généraux chez les petits enfants. — La faculté du
es tendances chez les enfants. — Sens particuliers qu’ils donnent aux noms que nous leur enseignons. — Originalité et variét
l’intelligence humaine et de l’intelligence animale. VI. Passage des noms abstraits aux noms collectifs. — Le nom qui désig
aine et de l’intelligence animale. VI. Passage des noms abstraits aux noms collectifs. — Le nom qui désignait une qualité gé
nce animale. VI. Passage des noms abstraits aux noms collectifs. — Le nom qui désignait une qualité générale désigne un gro
té générale désigne un groupe de qualités générales. — Exemples. — Le nom devient alors le substitut de plusieurs autres no
. — Exemples. — Le nom devient alors le substitut de plusieurs autres noms et le représentant mental d’un groupe de qualités
e sont ces substituts que nous appelons idées. I La famille des noms , comme on sait, se divise en deux branches, celle
amille des noms, comme on sait, se divise en deux branches, celle des noms propres et celle des noms communs, et on les dist
sait, se divise en deux branches, celle des noms propres et celle des noms communs, et on les distingue très justement en di
ice précis. Comme tous les signes, et, en particulier, comme tous les noms , ils sont le premier terme d’un couple et tirent
ères fort singuliers qui le séparent de tous les autres et prêtent au nom des qualités propres. Les logiciens et les gramma
tés propres. Les logiciens et les grammairiens disent très bien qu’un nom commun, comme arbre ou polygone, est un nom génér
ns disent très bien qu’un nom commun, comme arbre ou polygone, est un nom général ou abstrait. — Il est général parce qu’il
ral parce qu’il convient à un genre ou groupe d’objets semblables, le nom d’arbre à tous les arbres, peupliers, chênes, cyp
bre à tous les arbres, peupliers, chênes, cyprès, bouleaux, etc. ; le nom de polygone à tous les polygones, triangles, quad
individu, laquelle se retrouve dans tous les individus du groupe ; le nom d’arbre exprime la qualité commune à toutes les e
gones, hexagones, etc. — On voit la liaison de ces deux caractères du nom  ; il est général parce qu’il est abstrait ; il co
te, des cercles et des ellipses, je prononce à propos des premiers le nom de polygone, je n’ai pas en moi-même la représent
ur propre ; elle est changeante et obscure, et l’objet désigné par le nom n’est ni changeant ni obscur ; il est un extrait
e d’un individu. Ainsi, entre l’image vague et mobile suggérée par le nom et l’extrait précis et fixe noté par le nom, il y
et mobile suggérée par le nom et l’extrait précis et fixe noté par le nom , il y a un abîme. — Pour s’en convaincre, que le
correspondant exact, et qu’y a-t-il en moi lorsque, par le moyen d’un nom général que j’entends, je pense une qualité commu
s mentalement une qualité ou caractère général que nous notons par un nom abstrait. Le lecteur a sans doute visité des gale
, un haut-le-corps, un bruit imitatif deviennent signes à la place du nom  ; pour désigner une allée de vieux chênes, la tai
endance qui provoque une expression, et, entre autres expressions, un nom . Reprenons maintenant notre premier exemple. — J’
tinctifs de l’arbre ; je conçois l’arbre en général et je prononce le nom d’arbre. Cela signifie simplement qu’une certaine
t ne correspond qu’à elle. C’est cette tendance qui évoque en nous le nom  ; quand elle naît, c’est ce nom seul qu’on imagin
cette tendance qui évoque en nous le nom ; quand elle naît, c’est ce nom seul qu’on imagine ou qu’on prononce. Nous n’aper
ané, aboutit à telle mimique et, dans notre langage artificiel, à tel nom . Nous n’avons pas d’idées générales à proprement
érales à proprement parler ; nous avons des tendances à nommer et des noms . — Mais une tendance prise en soi n’est rien de d
approche, plus ou moins pénible ou facile, de quelque chose, image ou nom , ou tout autre acte déterminé, qui est sa plénitu
où connaissons les qualités abstraites, il n’y a donc en nous que des noms , les uns en train de s’énoncer ou de se figurer m
que nous appelons une idée générale, une vue d’ensemble, n’est qu’un nom , non pas le simple son qui vibre dans l’air et éb
ent les propriétés que nous venons de trouver dans le mot arbre. — Un nom que l’on comprend est donc un nom lié à tous les
de trouver dans le mot arbre. — Un nom que l’on comprend est donc un nom lié à tous les individus que nous pouvons percevo
qualité ne puisse apparaître ou manquer dans les choses, sans que le nom apparaisse ou manque dans notre esprit, et récipr
s avoir ni expérience ni représentation sensible, nous substituons un nom à la représentation impossible et nous le substit
énéraux des choses arrivent à la portée de notre expérience ; car les noms qui les expriment sont eux-mêmes de petites expér
est construit. V On peut assister de près à la naissance de ces noms généraux ; chez les petits enfants, on la prend s
ation semblable à celui des perroquets et des singes, ils répètent le nom qu’ils viennent d’entendre. — Jusque-là, ils ne s
dans la chambre, il lui arrivera souvent de l’appeler aussi papa. Le nom était individuel, il l’a fait général ; pour vous
ait fabriqué une classe d’individus pour laquelle nous n’avons pas de nom , celle des petits objets ronds, munis d’une queue
ns le nôtre ; jamais un enfant, qui pour la première fois prononce un nom , ne le prend au sens exact que nous lui donnons ;
à des caractères moins généraux que chez nous, bref aboutissant à des noms semblables de son et différents de sens7. À mesur
même, dans le langage enfantin, on voit tour à tour les deux ou trois noms dominants perdre leur prépondérance absolue, les
mpléter par l’incorporation d’autres tendances, ordonner sous eux des noms de classes plus étroites, former un système corre
l geste, à telle mimique, à tel signe distinct qui aujourd’hui est un nom . En cela consiste la supériorité de l’intelligen
ssemblances fort légères entre divers objets pour susciter en nous un nom ou désignation particulière ; un enfant y réussit
à l’aspect des choses, de petites tendances fines et, par suite, des noms distincts qui correspondent à des nuances imperce
et la contrariété des expériences journalières, les tendances et les noms se multiplient, se circonscrivent, se subordonnen
e traduit et se répète en nous par la hiérarchie des tendances et des noms . VI D’autre part, si l’on peut ainsi parler
es et des noms. VI D’autre part, si l’on peut ainsi parler, les noms se remplissent. À mesure que nos expériences devi
s un plus grand nombre de caractères généraux dans un même objet. Son nom , qui d’abord désignait le caractère unique qui no
èrent beaucoup de nos autres animaux, nous avons aisément appris leur nom commun et remarqué leurs caractères communs. En d
m commun et remarqué leurs caractères communs. En d’autres termes, ce nom correspond en nous à une certaine forme distincte
un toit ; Voilà ! le gros sens populaire ; la tendance qui aboutit au nom ne correspond guère qu’à ce caractère-là. — Mais
urs d’autres, matière illimitée de la science illimitée. Désormais le nom correspond pour moi non seulement à l’expérience
tromper le mot chat. La seconde expérience aboutit maintenant au même nom que l’autre. Deux tendances distinctes coïncident
autre. Deux tendances distinctes coïncident donc en un même effet. Le nom est devenu l’équivalent des caractères communs au
espèce des chats ; elle les rassemble sous elle en même temps que les noms par lesquels on les désigne ; elle est le substit
éfinition ou une description, c’est-à-dire mettre à sa place les deux noms principaux qui lui fixent sa place dans la classi
fixent sa place dans la classification animale ou le remplacer par le nom de tous les caractères que vos expériences ont dé
ent, les simulacres de ces expériences. Dorénavant, le couple dont le nom est le premier terme comprend, comme second terme
ment de nouveaux soldats. Le lecteur voit tout de suite qu’au lieu du nom de chat on pourrait mettre celui de chien, singe,
uelconque, moral ou physique ; l’opération serait pareille ; tous les noms généraux se remplissent de la même façon. — Ordon
s expériences perpétuelles et des images renaissantes, il y roule des noms que nous appelons des idées, tous représentants m
2 (1899) Esthétique de la langue française « La métaphore  »
qui la veut contempler. Des actes, des bêtes, des plantes portent des noms dont la signification radicale ne leur fut pas de
on radicale ne leur fut pas destinée primitivement ; et cependant ces noms métaphoriques ont été choisis, assez souvent sur
Grue. Chevalet, Chèvre, Singe, Mule, etc. On a souvent noté que les noms des instruments de force ou des bois de charpente
lien, en portugais, cabalette, cavalletto, cavallete. Hebebock est le nom allemand de la chèvre mécanique que les Anglais c
n ; hollandais, haen ; danois et luédois ; hane ; polonais, kurek. Le nom de la plante appelée chiendent, parce que le chie
hien, hundegroes, hondsgras, dog’s grass. Le chien a encore donné son nom à la chenille, en latin vulgaire canicula, la pet
ie, gasienica. Ces appellations répondent au besoin de transférer les noms d’un animal à l’autre, le plus souvent d’un gros
r rien ne ressemble moins à un cochon qu’un cloporte. Cloporte. Son nom est cependant clair ; du moins, malgré la phonéti
orrespond peut-être le vieux hollandais dorworm. Porcellio est un des noms latins du cloporte ; c’est le nom populaire oppos
dais dorworm. Porcellio est un des noms latins du cloporte ; c’est le nom populaire opposé à oniscus ; en Italie on appelle
tre rapproché de esel (âne). On sait que le cochon a encore donné son nom au petit ver qui se rencontre dans les noisettes 
frappé que nos bergers154. Les Anglais, qui lui ont laissé son autre nom , hoche-queue (wagtail)155, ont cependant fort bie
du bœuf ; ils le nomment bull-finch, le pinson du bœuf ; mais que ce nom est loin d’être joli comme le nôtre qui signifie
linotte, c’est l’oiseau au lin ; les Latins s’étaient décidés pour un nom pareil et disaient linaria ; les Allemands et les
au du chanvre, haenfling konopka, et les Flamands lui donnent le même nom qu’au chanvre femelle, kemphaen 156. Ce passage d
ment les mêmes propriétés. Il faut peut-être voir là une confusion de noms , pour parité d’usage, entre le lin et le chanvre
e loriot goldamsel, le merle doré ; les Anglais lui ont donné le beau nom de marteau d’or, gold hammer ; pour les Polonais
Flamands, le Wallon 159 ? Peut-être parce qu’ils donnent au loriot le nom de leurs meilleurs amis. Les Flamands possèdent é
taphore allemande : merle doré (goudmeerle). Comme le lin a donné son nom à la linotte, le chardon a servi à désigner le ch
ait le mot pike (pique). Cette idée semble d’origine germanique ; les noms du brochet en allemand, hecht, et en danois, gied
vidente dans le suédois gadda (gadd, aiguillon). L’églantier doit son nom à une comparaison analogue ; c’est proprement l’a
t proprement le chevelu et l’éléphant le dentu. L’hébreu est plein de noms analogues : le bouc est le poilu ; l’ours, le bar
ons, c’est que les Romains donnaient à la merluche exactement le même nom qu’au cloporte, asellus. C’est ce que font encore
italien l’appelle donnola, et nous allons voir plus loin que ces deux noms se retrouvent appliqués à la belette. L’idée de n
grec, la machine de guerre à heurter les murailles s’est dite du même nom d’animal, bélier ou mouton, [mot en caractères gr
curieuse dissertation sémantique. Dans presque toutes les langues son nom est une antiphrase. C’est une bête fort redoutée
parente. Or, on l’appelle à l’envi la jolie, la belle, la douce ! Son nom français vient du vieux mot bele, du latin bella 
ot en caractères grecs]. A cette liste, il faut peut-être joindre son nom allemand, passé en hollandais, en anglais, en dan
la belette, étant un animal dont on a peur, on ne prononce jamais son nom , car, croyance universelle, quand on parle du lou
eue, quand on invoque le diable, le diable paraît ; prononcer le vrai nom de la belette, c’est attirer la méchante bête et
’on la dérangée, l’exciter à la dévastation. Mais si on lui donne des noms d’amitié, c’est comme si on la caressait, et elle
et les pays les plus éloignés ; il reste aussi à découvrir les vrais noms de la belette, si nous n’en sommes plus, comme le
d l’oie à cuillère, loffler, loffelgans ; ce qui correspond aux vieux noms français de cet oiseau, pale, pelle, pelle creuse
s français de cet oiseau, pale, pelle, pelle creuse, truble, et à son nom populaire anglais, shovelard. L’idée de rouge ou
st, en allemand, la grenouille feuille, laubfrosch. Tournesol. Les noms de fleurs, qui sont parfois si étranges, témoigne
étaphores. Il est impossible que l’idée de soleil n’entre pas dans le nom de la grande fleur jaune appelée tournesol ; elle
blement vers l’astre qu’elle semble suivre avec inquiétude : ses deux noms français, tournesol et soleil 173, traduisent cet
t, d’ailleurs, contenue soit directement, soit par confusion, dans le nom même du coq (latin : coccum)177 ; et c’est ainsi
claires et à ceux qui rôdent pendant les nuits sans lune. Outre leurs noms distinctifs, presque toutes les plantes sauvages
leuet. Renoncule. Joubarbe. Fumeterre. La renoncule, connue sous le nom de bouton d’or, a reçu dans les langues et les di
, a reçu dans les langues et les dialectes d’Europe179 deux séries de noms  ; les uns la désignent d’après la forme de sa feu
a forme de sa feuille, les autres d’après la couleur de sa fleur. Les noms qui veulent expliquer sa feuille contiennent pres
la renouée, en latin centinodia (herbe aux cent nœuds), porte le même nom (herbe aux nœuds) en anglais, knot-grass ; en fla
nonculacée est appelée populairement queue de souris ; c’est aussi le nom que lui ont donné les paysans dans une grande par
e conservée par le français du xvie  siècle, patte de cheval dans les noms actuels du populage ou tussilage, mais l’allemand
atin officinal ungula caballina. Le fumeterre, fumus terrae a le même nom en allemand, erdrauch et eerderoock. Enfin la pet
ur. L’idée de sang semble inséparable de cette renonculacée186 et son nom populaire français, goutte de sang, lui est donné
pagée dans quelques langues188. L’hépatique ne semble pas avoir189 de nom français, et on ne connaît pas son nom populaire
ique ne semble pas avoir189 de nom français, et on ne connaît pas son nom populaire latin. Sans qu’on puisse les soupçonner
aticum, les divers dialectes méridionaux lui ont, cependant, donné le nom d’herbe au foie, erba del fetje, d’aou fégé, au f
. L’histoire de l’anémone est pareille et tout aussi concluante. Son nom français le plus répandu semble coquelourde, où i
ins l’idée de cloche se retrouve-t-elle clairement dans plusieurs des noms donnés à cette fleur : clochette, en certaines pa
valeur du mot grec [mot en caractères grecs] se rencontrait dans les noms véritables de l’anémone ou dans ses surnoms popul
ut simple que l’aubépine (albispina), la blanche épine, porte ce même nom en presque toutes les langues, depuis l’italien b
 ; holl. : geitenblad ; dan. : giedeblad ; suéd. : getblad), tous ces noms modernes ne sont peut-être que la traduction de c
o. Le mot latin s’est substitué, sans qu’on en comprenne le sens, aux noms indigènes qui avaient sans doute été faits, comme
e mot de Pline. Philomela, le petit poème latin où sont cités tant de noms d’animaux, dit regulus : Regulus atque Merops et
vieux hollandais Dume, le petit poucet. Voici encore quelques autres noms du roitelet : allemand, Dornkœnig, roi des épines
-singer, le pantographe, appareil à copier les dessins. NdA 148. Les noms populaires du singe, babouin, monin, marmot, ont
une ou lavandière (Glossaire du comte Jaubert). — Palearia est un des noms latins de ce petit oiseau, et Palès étant la dées
llat, en Provence. — Lucius se retrouve sans doute dans luts et lieu, noms donnés à un poisson appelé aussi colin. 164. Mo
dA 167. Même remarque ; le mot actuel est vœsel. NdA 168. Mais le nom grec de la belette était plutôt [mot en caractère
le tiercelet, délaissés comme instruments de chasse, donnèrent leurs noms à des armes à feu : l’épervier, muscatus, devint
homas, ouvrage cité, p. 27. NdA 172. La torpille a toujours son joli nom populaire dormilleuse ; on la nomme aussi tremble
vera sans doute des traces dans ce paragraphe. Il y a encore un autre nom grec, hélianthe. En somme, trois fleurs : le souc
eurs : le souci, la verrucaire, le soleil, pour leur donner les seuls noms qu’elles puissent porter en français. NdA 176.
té avec soin l’incohérence de la nomenclature populaire : « Les mêmes noms empruntés à des similitudes de couleur, à de gros
de Sacerdotis virilia (Hadrianus Junius, Nomenclator). NdA 186. Son nom grec [mot en caractères grecs] lui venait de ce q
érir [mot en caractères grecs] ; l’idée de blanc est contenue dans le nom du mal (ulcère blanc) et non dans celui de la fle
lanc) et non dans celui de la fleur. NdA 187. Graine noire » est le nom de la nielle dans beaucoup de dialectes arabes. N
latin d’officine a certainement eu une très grande influence sur les noms même populaires des plantes ; il en a encore. Cel
simples. M. E. Rolland a rencontré une de ces femmes connaissant les noms de toutes les plantes de son pays ; dans la liste
ste que j’ai vue beaucoup de mots sont des déformations évidentes des noms du Formulaire (Mars 1899). NdA 189. Le Nomencla
oms du Formulaire (Mars 1899). NdA 189. Le Nomenclator lui donne le nom bizarre de porcorau. NdA 190. Pour le passage d
la Haute-Marne. NdA 193. Ou bind. Hadrianus Junius donne plusieurs noms de chèvre-feuille en allemand du xvie  siècle ; l
plante avec l’animal qui grimpe : waldgilgen. En vieux hollandais son nom est : les chèvres, gheyten. NdA 194. « Je regard
3 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre XI. De la géographie poétique » pp. 239-241
s, émigrant dans des contrées étrangères et lointaines, donnèrent des noms tirés de leur ancienne patrie, aux cités, aux mon
te Lybie ou Mauritanie. Les parties du monde furent ainsi appelées du nom des parties du petit monde de la Grèce, selon la
ve, c’est que les vents cardinaux conservent dans leur géographie les noms qu’ils durent avoir originairement dans l’intérie
ncipes, la grande péninsule située à l’orient de la Grèce conserva le nom d’Asie Mineure, après que le nom d’Asie eut passé
e à l’orient de la Grèce conserva le nom d’Asie Mineure, après que le nom d’Asie eut passé à cette vaste partie orientale d
à l’occident par rapport à l’Asie, fut appelée Europe, et ensuite ce nom s’étendit au grand continent, que limite l’Océan
r qui sépare la Grande-Grèce de la Grèce proprement dite, en garde le nom d’Ionienne ; ensuite l’analogie de situation entr
ne. C’est dans ce sens que Zamolxis fut Gète, et Bacchus Indien. — Le nom de Morée, que le Péloponnèse conserve jusqu’à nos
n véritable, ils étendirent cette idée étroite, et désignèrent par le nom d’Océan la mer qui embrasse toute la terre comme
nfers, reçurent, à cause de cette prétendue analogie de situation, le nom de Cimmériens. Autrement il ne serait point croya
par la Grande-Grèce ; ensuite les conquêtes des Romains étendirent ce nom à toute la Péninsule. La mer d’Étrurie dut être b
oratius-Coclès arrêtait seul toute l’Étrurie sur un pont ; ensuite ce nom s’est étendu par les victoires de Rome à toute ce
ue par l’étroit bassin appelé Propontide ; cette terre dut donner son nom à la mer du Pont, et ce nom s’étendit à tout le g
é Propontide ; cette terre dut donner son nom à la mer du Pont, et ce nom s’étendit à tout le golfe que présente l’Asie, da
analogue à celui de leur Hercule de Thèbes, ils placèrent partout son nom et le firent voyager par toute la terre qu’il pur
des Jupiter, et que les Hercules des autres nations avaient pris leur nom de l’Hercule Égyptien. Les Grecs observèrent enco
s se seraient servis des plus modernes, et non pas des anciennes. Les noms d’Hercule, d’Évandre et d’Énée passèrent donc de
nous raconte que Fiesole fut fondé par Atlas, et qu’un roi troyen du nom de Priam régna en Germanie ; ainsi les Latins méc
erré sur mer. * Tite-Live assure qu’à l’époque de Servius Tullius, le nom si célèbre de Pythagore n’aurait pu parvenir de C
ignés par les Latins, dans la langue sacrée de leur âge divin, par le nom d’Ara, ou bien d’Arces (de là, au moyen âge, l’it
oyen âge, l’italien rocche, et ensuite castella pour seigneuries). Ce nom d’Ara dut s’étendre à tout le pays dépendant de c
Asie, Cellarius observe que toutes les cités de la Syrie prenaient le nom d’Are, avant ou après leurs noms particuliers ; c
es les cités de la Syrie prenaient le nom d’Are, avant ou après leurs noms particuliers ; ce qui faisait donner à la Syrie e
r laquelle on trouve dans l’ancienne géographie tant de cités avec le nom d’Aræ. Nous avons parlé de l’Asie et de l’Afrique
Tacite mentionne en Germanie l’Ara Ubiorum. De nos jours on donne ce nom en Transilvanie à plusieurs cités. C’est aussi de
4 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre premier. Les signes — Chapitre III. Des idées générales et de la substitution à plusieurs degrés » pp. 55-71
ont donc incapables de provoquer en nous une tendance distincte et un nom . — Procédé indirect par lequel nous parvenons à l
s penser. — Exemple dans les nombres. Leur représentant mental est un nom de nombre. — Formation des noms de nombre. — Séri
mbres. Leur représentant mental est un nom de nombre. — Formation des noms de nombre. — Série de substitutions superposées.
— Série de substitutions superposées. — Notre idée d’un nombre est un nom substitut d’un autre nom joint à l’unité. II. Exe
superposées. — Notre idée d’un nombre est un nom substitut d’un autre nom joint à l’unité. II. Exemples en géométrie. — Not
le n’est pas la figure sensible que nous imaginons, mais un groupe de noms combinés, représentants mentaux de certains carac
termes et un de leurs caractères abstraits représenté en nous par un nom . — Substitution de la formule à l’expérience impo
té infinie par sa formule. IV. Résumé. — Nos idées générales sont des noms substituts d’expériences impossibles. — Illusion
ssibles. — Illusion psychologique qui consiste à distinguer l’idée du nom . — Effets singuliers, et cause générale de cette
Le représentant mental que nous appelons idée pure n’est jamais qu’un nom prononcé, entendu ou imaginé. — Les noms sont une
idée pure n’est jamais qu’un nom prononcé, entendu ou imaginé. — Les noms sont une classe d’images. — Les lois des idées se
leur caractère commun, éveillent en nous une tendance distincte et ce nom que nous appelons une idée, il semble que nous ne
à un signe ; admettons pour ce signe le mot ordinaire, deux. Voilà un nom général ; nous serons tentés de le prononcer, com
de quatre objets réunis. Cette nouvelle tendance aboutit à un nouveau nom , cinq. Une autre, suscitée de même, aboutira au m
et ainsi de suite. — On voit que, dans cette échelle, chaque nouveau nom est le substitut du précédent, et partant de l’ob
trois ou quatre, peut éveiller en nous une tendance et, par suite, un nom correspondant ; au contraire, la propriété généra
née de notre esprit, et capable d’éveiller en nous une tendance et un nom . Nous joignons ensuite ce nom et, par suite, l’ob
e d’éveiller en nous une tendance et un nom. Nous joignons ensuite ce nom et, par suite, l’objet de ce nom, c’est-à-dire le
et un nom. Nous joignons ensuite ce nom et, par suite, l’objet de ce nom , c’est-à-dire le petit groupe, à un nouvel indivi
, à un nouvel individu, ce qui éveille une autre tendance et un autre nom  ; nous cheminons ainsi pas à pas jusqu’au nom fin
re tendance et un autre nom ; nous cheminons ainsi pas à pas jusqu’au nom final, et celui-ci, enfin obtenu, correspond au c
pond au caractère abstrait qui, directement, n’évoquait en nous aucun nom . À ce titre le nom final est singulièrement remar
bstrait qui, directement, n’évoquait en nous aucun nom. À ce titre le nom final est singulièrement remarquable. Si nous che
ement remarquable. Si nous cherchons son sens, nous ne trouvons qu’un nom , celui du chiffre inférieur auquel on ajoute l’un
marches, nous touchons de nouveau notre expérience. — Et cependant ce nom remplace une expérience, une autre expérience que
uatre premiers, que nous pensons, mais leurs équivalents, à savoir le nom du nombre précédent joint à l’unité ; ce ne sont
 ; ce ne sont pas les caractères abstraits que nous pensons, mais les noms communs qui leur correspondent. Si loin que nous
respondent. Si loin que nous allions, nous retombons toujours sur des noms . Il semble que les choses les plus éloignées de n
expérience nous soient présentes ; ce qui nous est présent, c’est un nom substitut d’un caractère abstrait qui lui-même es
5 (1765) Articles de l’Encyclopédie pp. 7172-17709
nciation. Ce n’est donc que ce que nous désignons aujourd’hui par les noms de déclinaison & de conjugaison (Voyez ces de
son (Voyez ces deux mots), & que les anciens comprenoient sous le nom général & unique de déclinaison. Mais il est
dont le simple est en quelque sorte l’élément. On donne en général le nom de racine, ou de mot radical à tout mot dont un a
utre mot, par l’idée de cette qualification. Amant & ami sont des noms concrets ; amour & amitié des noms abstraits 
tion. Amant & ami sont des noms concrets ; amour & amitié des noms abstraits ; amoureux & amical sont des adject
à l’egard de cette nouvelle espece d’idées, que la premiere prend le nom de primitive ; telle est l’idée exprimée par cane
urs la même : elle prend alors à l’égard de ces idées accessoires, le nom d’idée principale : telle est l’idée exprimée par
position, les idées accessoires s’expriment, pour la plûpart, par des noms ou des prépositions qui se placent à la tête du m
ustice : ce qui prouve, pour le dire en passant, que la définition de nom , comme parlent les Logiciens, differe assez peu,
; ceux en urire, desir vif ; ceux en illare, diminution. 2°. Dans les noms ou dans les adjectifs dérivés des verbes, la term
ainsi des autres dont on ne connoitroit plus l’origine. 1°. Dans les noms , les terminaisons men & mentum signifient cho
entum ; la voici justifiée par l’explication étymologique de quelques noms  : Flumen, (men ou res quae fluit.) Fulmen, (me
uod carpit.) Il est vraissemblable que les Romains donnerent le même nom à leurs poëmes ; parce que les premiers qu’ils co
t adaptée à une racine tirée d’un verbe : car si on l’appliquoit à un nom , elle en feroit un simple diminutif ; tels sont l
entendre à la fin de nos mots françois, digue, figue ; & c’est le nom qu’on auroit dû lui donner dans toutes ces langue
gularités & leurs écarts comme les modernes. Cependant les divers noms que ce caractere a reçus dans les différentes lan
Cette maniere de parler semble indiquer que le mot gallicisme est le nom propre d’un vice de langage, qui dans un autre id
pareilles méprises. (E. R. M.) GÉNÉRIQUE GÉNÉRIQUE, adj. Les noms établis pour présenter à l’esprit des idées génér
Girard, lorsqu’à la nomenclature ordinaire des différentes especes de noms , il en a substitué une toute nouvelle. Les noms s
ifférentes especes de noms, il en a substitué une toute nouvelle. Les noms se divisent communément en appellatifs & en p
pour entrer dans les vûes de la Métaphysique, on soûdivise encore les noms appellatifs en noms génériques ou de genre, &
vûes de la Métaphysique, on soûdivise encore les noms appellatifs en noms génériques ou de genre, & en noms spécifiques
encore les noms appellatifs en noms génériques ou de genre, & en noms spécifiques ou d’espece. « Les premiers, pour em
Appellatif . M. l’abbé Girard, tom. I. disc. v. pag. 219. partage les noms en deux classes, l’une des génériques, & l’au
mais de la maniere dont les mots les expriment. Ainsi la division des noms appellatifs en génériques & spécifiques, peut
mp; spécifiques, peut être regardée comme grammaticale, en ce que les noms génériques conviennent aux individus de plusieurs
ériques conviennent aux individus de plusieurs especes, & que les noms spécifiques qui leur sont subordonnés, ne convien
’aux individus de l’espece humaine. Si l’on avoit appellé communs les noms auxquels on a donné la dénomination d’appellatifs
out-à-la-fois & leur nature intrinseque & leur opposition aux noms propres : mais nous croyons devoir nous en tenir
ont paru intéressantes, parce qu’elles regardent la signification des noms appelletifs, & qu’elles peuvent même produire
en les avertissant que quand on désigne les êtres par cette sorte de nom , l’esprit ne porte son attention que sur les attr
résenter sur la composition & la décomposition des idées, que les noms qui les expriment ont une signification plus ou m
lus vagues & applicables à un plus grand nombre d’individus ; les noms plus ou moins génériques qui en sont les expressi
egrés d’indétermination : la plus grande indétermination est celle du nom le plus générique, du genre suprême ; elle diminu
e plus générique, du genre suprême ; elle diminue par dégrés dans les noms des especes inférieures, à mesure qu’elles s’appr
lles s’approchent de l’individu, & disparoît entierement dans les noms propres qui ont tous un sens déterminé. On tire c
es noms propres qui ont tous un sens déterminé. On tire cependant les noms appellatifs de leur indétermination, pour en fair
loye à cette fin dans le discours, sont quelquefois des équivalens de noms propres qui n’existent pas ou qu’on ignore ; cett
plée par cet artifice à une énumération ennuyeuse & impossible de noms propres ; les philosophes de l’antiquité, au lieu
propres ; les philosophes de l’antiquité, au lieu du long étalage des noms de tous ceux qui dans les premiers siecles ont fa
sophie. Il y a diverses manieres de restreindre la signification d’un nom générique : ici c’est l’apposition d’un autre nom
signification d’un nom générique : ici c’est l’apposition d’un autre nom , le prophete roi : là c’est un autre nom lié au p
’est l’apposition d’un autre nom, le prophete roi : là c’est un autre nom lié au premier par une préposition, ou sous une t
icii : dans une occasion c’est un adjectif mis en concordance avec le nom  ; un homme savant, vir doctus : dans une autre c’
nt, vir doctus : dans une autre c’est une phrase incidente ajoûtée au nom  ; la loi qui nous soûmet aux puissances : souvent
les langues qui en ont reçu : son usage universel est de présenter le nom comme terme d’un rapport quelconque, qui détermin
me d’un rapport quelconque, qui détermine la signification vague d’un nom appellatif auquel il est subordonné. Ainsi dans l
n nom appellatif auquel il est subordonné. Ainsi dans lumen solis, le nom solis exprime deux idées ; l’une principale, dési
rminaison présente ici le soleil comme le terme auquel on rapporte le nom appellatif lumen (la lumiere), pour en déterminer
a civium ; de l’action à l’objet, metus supplicii, &c. Partout le nom qui est au génitif exprime le terme du rapport ;
c. Partout le nom qui est au génitif exprime le terme du rapport ; le nom auquel il est associé en exprime l’antécédent ; &
ort qu’elle indique est une idée déterminative de la signification du nom antécédent. Voyez Rapport . Cette diversité des r
éral de ce cas est de servir à déterminer la signification vague d’un nom appellatif par un rapport quelconque dont il expr
inatif avec plus de fondement qu’on n’en a eu à lui donner tout autre nom . Celui de génitif a été le plus unanimement adopt
nal de ralliement qui rappelle à une même formule analogique tous les noms qui ont à ce cas la même terminaison. Il est vrai
uent ce cas seul peut suffire pour caractériser les déclinaisons. Les noms de la premiere ont le génitif singulier en ae, co
uelques-uns dont le génitif s’éloigne de cette analogie ; ce sont des noms grecs auxquels l’usage de la langue latine a cons
inaison éolienne, où au lieu du μούσας dorien, on disoit μούσαις. Les noms des autres déclinaisons ont eu également leurs va
: prudent-is, prudent-er, prudent-iùs, prudent-issimé. Le génitif des noms sert à la dérivation de plusieurs especes de mots
a dérivation de plusieurs especes de mots : de patris sont sortis les noms de patria, patriciatus, patratio, patronus, patro
rbe patriè ; les verbes patrare, patrissare. On trouve même plusieurs noms dont le génitif, quant au matériel, ne differe en
ce détail des services du génitif dans la génération des mots, que le nom qu’on lui a donné le plus unanimement a un juste
incipalement institué, je veux dire la détermination du sens vague du nom appellatif auquel il est subordonné. C’est pour c
nné. C’est pour cela qu’en latin il n’est jamais construit qu’avec un nom appellatif, quoiqu’on rencontre souvent des locut
roît lié à d’autres mots : mais on retrouve aisément par l’ellipse le nom appellatif auquel se rapporte le génitif. I. Il e
auquel se rapporte le génitif. I. Il est quelquefois à la suite d’un nom propre ; Terentia Ciceronis, supp. uxor ; Sophia
est le régime ; c’est une erreur, il ne peut l’être en latin que d’un nom appellatif, & l’ellipse le ramene à cette con
ici que leur prétendu régime au génitif est le régime déterminatif du nom qui leur sert de sujet ; & que ce qu’on envis
génitif dans ces phrases, que parce qu’ils sont les déterminatifs des noms conscientia, turpitudo, sors, qui sont les sujets
c’est-à-dire virum maximi momenti. Mais si le régime objectif est le nom d’une chose inanimée, le nom appellatif qu’il fau
menti. Mais si le régime objectif est le nom d’une chose inanimée, le nom appellatif qu’il faut suppléer, c’est res ; illos
minisse alicujus rei ; suppléez memoriam alicujus rei ; c’est ce même nom qu’il faut sous-entendre dans cette phrase de Cic
avec son complément, voyez Adverbe  ; & que ce complément est un nom appellatif : en décomposant l’adverbe, on retrouv
, minimum, satis, &c. ce sont de vrais adjectifs employés sans un nom exprimé, & souvent comme complément d’une pré
: mais par-tout, le génitif qui les accompagne est le déterminatif du nom leur corrélatif ; satis nivis, c’est copia satis
ui précede, que le génitif fait l’office de déterminatif à l’égard du nom auquel il est subordonné : mais il faut bien se g
ation. Il faut bien qu’il y en ait d’autres dans les langues dont les noms ne reçoivent pas les inflexions appellées cas. En
édée au possesseur, s’exprime par un adjectif véritablement dérivé du nom du possesseur, mais qui s’accorde avec le nom de
véritablement dérivé du nom du possesseur, mais qui s’accorde avec le nom de la chose possédée ; parce que le rapport d’app
à l’individu, n’est pas toûjours annoncé par le génitif : souvent le nom propre déterminant est au même cas que le nom app
le génitif : souvent le nom propre déterminant est au même cas que le nom appellatif déterminé ; urbs Roma, flumen Sequana,
, Roma en fait la fonction ; l’un & l’autre est déterminatif d’un nom appellatif, & c’est la fonction commune des a
latif, & c’est la fonction commune des adjectifs relativement aux noms . N’est-il pas en effet plus que vraissemblable qu
ement aux noms. N’est-il pas en effet plus que vraissemblable que les noms propres Asia, Africa, Hispania, Gallia, &c. s
stantif commun est terra ; que annularis, auricularis, index, &c. noms propres des doigts, se rapportent au substantif c
l’apposition, & rendre raison de la concordance des cas, c’est le nom propre qu’il faut y considérer comme adjectif, pa
il faut y considérer comme adjectif, parce qu’il est déterminant d’un nom appellatif. Voyez Apposition . La langue latine a
ngue latine a encore une maniere qui lui est propre, de déterminer un nom appellatif d’action par le rapport de cette actio
par le rapport de cette action à l’objet ; ce n’est pas en mettant le nom de l’objet au génitif, c’est en le mettant à l’ac
om de l’objet au génitif, c’est en le mettant à l’accusatif. Alors le nom déterminé est tiré du supin du verbe qui exprime
Grammaire, & qu’on n’a voulu marquer par ce mot qu’une classe de noms réunis sous un point de vûe commun qui leur est e
it usage. A s’en tenir donc rigoureusement à cette considération, les noms seuls des animaux devroient avoir un genre ; les
sidération, les noms seuls des animaux devroient avoir un genre ; les noms des mâles seroient du genre masculin ; ceux des f
du genre masculin ; ceux des femelles, du genre féminin : les autres noms ou ne seroient d’aucun genre relatif au sexe, ou
u ce genre n’auroit au sexe qu’un rapport d’exclusion, & alors le nom de genre neutre lui conviendroit assez : c’est en
e nom de genre neutre lui conviendroit assez : c’est en effet sous ce nom que l’on désigne le troisieme genre, dans les lan
e la distinction des sexes ait été le motif de cette distribution des noms  ; elle n’en a été tout-au-plus que le modele &
reuve en est sensible. Il y a dans toutes les langues une infinité de noms ou masculins ou féminins, dont les objets n’ont &
dont les objets n’ont & ne peuvent avoir aucun sexe, tels que les noms des êtres inanimés & les noms abstraits qu’il
vent avoir aucun sexe, tels que les noms des êtres inanimés & les noms abstraits qu’il est si facile & si ordinaire
l’autre des deux sexes ; & cela aura suffi pour en rapporter les noms à l’un des deux genres. Ainsi les Latins, par exe
s fureurs des sexes, n’ont peut-être placé dans le genre masculin les noms communs & les noms propres des vents, ventus,
ont peut-être placé dans le genre masculin les noms communs & les noms propres des vents, ventus, Auster, Zephyrus, &
rus, &c. ceux des fleuves, fluvius, Garumna, Tiberis, &c. les noms aer, ignis, sol, & une infinité d’autres, que
ar une raison contraire qu’ils auroient rapporté au genre féminin les noms abstraits des passions, des vertus, des vices, de
s. Ce fut sans doute une raison d’analogie pour déclarer féminins les noms des régions, des provinces, des iles, des villes,
. Des vûes particulieres fixerent les genres d’une infinité d’autres noms . Les noms des arbres sauvages, oleaster, pinaster
s particulieres fixerent les genres d’une infinité d’autres noms. Les noms des arbres sauvages, oleaster, pinaster, &c.
u contraire portent en eux-mêmes leurs fruits comme des meres ; leurs noms dûrent être féminins. Les minéraux & les mons
t de sexe, les autres en ont en vain : de-là le genre neutre pour les noms metallum, aurum, oes, &c. & pour le nom m
enre neutre pour les noms metallum, aurum, oes, &c. & pour le nom monstrum, qui est en quelque sorte la dénominatio
eurs genres que des regles sujettes à quantité d’exceptions. Quelques noms seront d’un genre par la raison du sexe, d’autres
on se manifeste assez par la diversité des genres attribués à un même nom dans les divers âges de la même langue, & sou
ercher ou établir des regles propres à faire connoître les genres des noms  : il n’y a que l’usage qui puisse en donner la co
yen de reconnoître les genres, l’application de l’article le ou la au nom dont est question, ils n’ont pas pris garde qu’il
ils n’ont pas pris garde qu’il falloit déjà connoître le genre de ces noms pour y appliquer avec justesse l’un ou l’autre de
re l’usage, & en même tems le vrai motif de leur institution. Les noms présentent à l’esprit les idées des objets consid
ations ; & envisagées sous ce point de vûe, elles ont aussi leurs noms comme les substances. Les adjectifs présentent à
que d’une maniere vague, qui leur laisse la liberté de s’adapter aux noms de tous les objets susceptibles de la même modifi
sible par une application décidée, le rapport vague des adjectifs aux noms , on leur a donné dans presque toutes les langues
dans presque toutes les langues les mêmes formes accidentelles qu’aux noms mêmes, afin de déterminer par la concordance des
s autres. Ainsi les adjectifs ont des nombres & des cas comme les noms , & sont comm’eux assujettis à des déclinaison
’exprimer les rapports des mots. C’est pour rendre la corrélation des noms & des adjectifs plus palpable encore, qu’on a
ifférentes livrées selon l’exigence des conjonctures & l’état des noms au service desquels ils sont assujettis. Les verb
d’une maniere vague qui leur laisse aussi la liberté de s’adapter aux noms de tous les objets susceptibles de la même modifi
s les observations précédentes, que nous croyons que, par rapport aux noms , les genres ne sont que les différentes classes d
naisons qu’ils prennent dans le discours relativement à la classe des noms leurs corrélatifs. Ainsi parce qu’il a plu à l’us
latifs. Ainsi parce qu’il a plu à l’usage de la langue latine, que le nom vir fût du genre masculin, que le nom mulier fût
age de la langue latine, que le nom vir fût du genre masculin, que le nom mulier fût du genre féminin, & que le nom car
genre masculin, que le nom mulier fût du genre féminin, & que le nom carmen fût du genre neutre ; il faut que l’adject
érentes, parce que c’est la même idée rapportée à des objets dont les noms sont de trois genres différens. Il nous semble qu
t de trois genres différens. Il nous semble que cette distinction des noms & des adjectifs est absolument nécessaire pou
’usage des genres : mais cette nécessité ne prouve-t-elle pas que les noms & les adjectifs sont deux especes de mots, de
les substantifs & les adjectifs étant deux especes différentes de noms , il n’est pas surprenant qu’on distingue les uns
conséquent ils ne doivent faire qu’une même partie d’oraison ; que le nom est un mot générique qui a sous lui deux sortes d
aison ; que le nom est un mot générique qui a sous lui deux sortes de noms , savoir le substantif & l’adjectif  ». Un lo
arti que nous avons pris sur les genres. Nous renverrons à l’article Nom , les éclaircissemens nécessaires à la distinctio
l’article Nom , les éclaircissemens nécessaires à la distinction des noms & des adjectifs. Reprenons notre matiere. C’e
ons que le bon usage donne aux adjectifs, relativement aux genres des noms leurs corrélatifs ; & c’est de l’habitude con
t attendre la connoissance sûre des genres auxquels elle rapporte les noms mêmes. Le plan qui nous est prescrit ne nous perm
llons seulement faire quelques remarques générales sur les genres des noms & des pronoms. Parmi les différens noms qui e
érales sur les genres des noms & des pronoms. Parmi les différens noms qui expriment des animaux ou des êtres inanimés,
y en a un très-grand nombre qui sont d’un genre déterminé : entre les noms des animaux, il s’en trouve quelques-uns qui sont
du genre commun d’autres qui sont du genre épicene : & parmi les noms des êtres inanimés, quelques-uns sont douteux, &a
ntelligence des grammaires particulieres où ils sont employés. I. Les noms d’un genre déterminé sont ceux qui sont fixés dét
ensa, ou au genre neutre, comme mare & templum. II. A l’égard des noms d’hommes & d’animaux, la justesse & l’ana
ois loup & louve. Cependant on trouve dans toutes les langues des noms , qui, sous la même terminaison, expriment tantôt
& bos nata, sus immundus & sus pigra ; tel est en françois le nom enfant, puisqu’on dit en parlant d’un garçon, le
belle enfant, ma chere enfant. On voit donc que quand on employe ces noms pour désigner le mâle, l’adjectif corrélatif pren
femelle exclusivement, les deux sexes y sont compris. III. Il y a des noms qui sont invariablement du même genre, & qui
peu sensibles dans plusieurs animaux, on a décidé les genre de leurs noms , ou par un pur caprice, ou par quelque raison de
price, ou par quelque raison de convenance. Tels sont en françois les noms aigle (a), renard, qui sont toûjours masculins, &
is les noms aigle (a), renard, qui sont toûjours masculins, & les noms tourterelle, chauve-souris, qui sont toûjours fém
& ceci prouve bien l’indépendance & l’empire de l’usage, les noms correspondans aquila & vulpes sont toûjours f
vespertilio sont toûjours masculins. Les Grammairiens disent que ces noms sont du genre épicene, mot grec composé de la pré
posé de la préposition ἐπὶ suprà, & du mot κοινὸς, communis : les noms épicenes ont en effet comme les communs, l’invari
e faut donc pas confondre le genre commun & le genre épicene. Les noms du genre commun conviennent au mâle & à la fe
au plus noble des deux genres compris dans l’espece. Au contraire les noms du genre épicene ne changent ni de terminaison ni
gnifie & l’espece, & le mâle, & la femelle. IV. Quant aux noms des êtres inanimés, on appelle douteux ceux qui s
elquefois masculin & quelquefois neutre. Nous avons également des noms douteux dans notre langue, comme bronze, garde, d
taire aggrégé à cette troupe particuliere de sa maison, qui prend son nom de cette honorable commission. Duché & Comté
arce qu’on ne l’auroit pas apperçue à tems. V. La derniere classe des noms irréguliers dans le genre, est celle des hétéroge
balnea & balneae. Cette sorte d’irrégularité vient de ce que ces noms ont eu autrefois au singulier deux terminaisons d
sensiblement perdue ; ainsi nous connoissons encore la différence des noms féminins, malus pommier, prunus prunier, & de
ifférence des noms féminins, malus pommier, prunus prunier, & des noms neutres malum pomme, prunum prune ; mais nous n’a
une signification vague & propre à remplacer celle de tout autre nom , ne fussent attachés à aucun genre détermine, mai
chés à aucun genre détermine, mais qu’ils se rapportassent à celui du nom qu’ils représentent dans le discours ; & c’es
avoir été institués que pour rendre plus sensible la corrélation des noms & des adjectifs ; & quand il seroit vrai
parce qu’il est indispensable de marquer la relation de l’adjectif au nom . Il ne reste plus qu’à objecter que de toutes les
er que de toutes les manieres d’indiquer la relation de l’adjectif au nom , la maniere angloise est du moins la meilleure ;
ster un autre ; c’est la difficulté de reconnoître le genre de chaque nom , parce que la distribution qui en a été faite est
urels & les artificiels, &c. Il n’y avoit qu’à distinguer les noms de la même maniere, & donner à leurs corrélat
rrélation universelle qui concourre à l’expression du sens total. Les noms appellatifs, les prépositions, & les verbes r
lon les conjonctures. Cette détermination se fait communément par des noms que l’on joint aux mots indéterminés, & qui,
nés qui, dans le langage des Grammairiens gouvernent ou régissent les noms déterminans. Ainsi les méthodes pour apprendre la
et auquel s’applique l’action énoncée par le verbe, on doit mettre le nom de cet objet au cas accusatif, parce que l’usage
oeil, que tel homme appartient à tel maître. Les cas que prennent les noms déterminatifs sont de même une sorte de livrée ;
sont de même une sorte de livrée ; c’est par-là que l’on juge que ces noms sont, pour ainsi dire, attachés au service des mo
mp; régime, destinés au même usage. Il étoit plus simple de donner le nom de complément à ce que l’on appelle régime, parce
pprend à parler comme on parle, à celle enfin que l’on designe par le nom d’usage dans l’expression censurée. Mais cet usag
amarier, au lieu de religio, amavisti, amari. On donne communément le nom de figures aux divers changemens qui arrivent à l
ie avec celle qui est l’objet du sens propre. On donne communément le nom de tropes aux divers changemens de cette espece,
à l’analyse de la pensée. De-là les différentes especes de mots, les noms , les pronoms, les adjectifs, &c. (voyez Mot,
es de mots, les noms, les pronoms, les adjectifs, &c. (voyez Mot, Nom , Pronom , &c.) On trouve souvent des mots de
loigne des lois ordinaires. On donne à ces locutions particulieres le nom de figures de construction, pour les distinguer d
lations, s’appellent consonnes : les uns & les autres prennent le nom commun de lettres. La liste de toutes les lettres
t, Lettres, Voyelles, Consonnes). Les Grecs donnerent aux lettres des noms analogues à ceux que nous leur donnons : ils les
nd on dit la salle. Cet effet euphonique est nettement désigné par le nom d’articulation, qui ne veut dire autre chose que
consonnes, sont autant de nouvelles preuves de cette décision. 1°. Le nom épellatif de cette lettre, si je puis parler ains
tres consonnes, lui en assûrent incontestablement la qualité & le nom . Ceux qui ne veulent pas en convenir soûtiennent,
i ils devoient la connoissance des lettres, comme l’indique encore le nom grec ἧτα, assez analogue au nom hé ou heth des Ph
es lettres, comme l’indique encore le nom grec ἧτα, assez analogue au nom hé ou heth des Phéniciens & des Hébreux. Ceux
deux consonnes : ils donnent aux caracteres de la premiere espece le nom de consonnes aspirées, φ, χ, θ, & à ceux de l
le nom de consonnes aspirées, φ, χ, θ, & à ceux de la seconde le nom de consonnes doubles, ψ, ξ, ζ. Comme les premiere
Après la consonne l la lettre h est purement auxiliaire dans quelques noms propres, où elle donne à l la prononciation mouil
es, où elle donne à l la prononciation mouillée ; comme dans Milhaud ( nom de ville), où la lettre l se prononce comme dans
it permis de terminer cet article par une conjecture sur l’origine du nom ache que l’on donne à la lettre h, au lieu de l’a
TE HÉTEROCLITE, adj. (Gram.) les Grammairiens appellent ainsi les noms & les adjectifs, qui s’écartent en quelque ch
e (Grammaire) HÉTEROGENE, adj. en Grammaire, on appelle ainsi les noms qui sont d’un genre au singulier, & d’un autr
soient exclusivement propres à la langue latine. On trouve plusieurs noms hétérogenes dans la langue grecque ; ὁ ἐρετμὸς, r
est du genre masculin ; quel délice, c’est un grand délice : le même nom est du genre féminin au pluriel, des délices infi
pluriel, des délices infinies. La langue italienne a aussi plusieurs noms hétérogenes qui, masculins & terminés en o au
e italien de Veneroni, traité des neuf parties d’oraison, ch. ij. des noms en o, & la Méthode italienne de P. R. part. I
de la bouche pendant l’émission de ces sons consécutifs, & que le nom hiatus exprime, comme je l’ai déjà dit, la cacoph
ntion, ils ne font aucun scrupule de lui créer ou de lui appliquer un nom dans lequel il se trouve un hiatus ; & je ne
ne crois pas qu’on leur ait jamais reproché d’avoir mis en oeuvre les noms de Cléon, Chloé, Arsinoé, Zaïde, Zaïre, Laonice,
E. R. M.) HOMONYME HOMONYME, adj. (Gramm.) ὁμόνομος, de même nom  ; racines, ὁμὸς, semblable, & ὄνομα, nom. Ce
ramm.) ὁμόνομος, de même nom ; racines, ὁμὸς, semblable, & ὄνομα, nom . Ce terme grec d’origine, étoit rendu en latin pa
end toûjours des circonstances où il est employé. Tel est en latin le nom de taurus, qui quelquefois signifie l’animal dome
à l’ordre de la construction usuelle ; & le même mot matériel est nom , adjectif verbe, &c. selon la place qu’il occ
un jeu de mots que les Rhéteurs ont unis au rang des figures, sous le nom de paronomase. Les Latins en faisoient encore plu
us voulez ; il est adverbe quand on dit, vous parlez si bien ; il est nom lorsqu’en termes de musique, on dit un si cadencé
en maître ; d’autres fois il est adverbe, nous en arrivons. Tout est nom dans cette phrase, le tout est plus grand que sa
emiere espece de changement que M. du Marsais a donné spécialement le nom d’énallage d’après la plus grande partie des Gram
Grammairiens. Voyez Enallage . Mais ce terme n’est, selon lui, qu’un nom mystérieux, plus propre à cacher l’ignorance réel
qui constituent une même pensée. C’est pour cela que j’ai traduit le nom grec hypallage par le nom françois subversion ; o
pensée. C’est pour cela que j’ai traduit le nom grec hypallage par le nom françois subversion ; outre que la préposition él
mporains ont souvent condamnées. L’hypallage ne [doit] pas prêter son nom aux contre sens & aux équivoques ; autrement
sition avant son complément, conformément à ce qui est indiqué par le nom même de cette partie d’oraison. Ainsi la différen
e tombe que sur le matériel d’un mot qui est coupé en deux ; & le nom même de tmèse ou coupure, avertissoit assez qu’il
nstruction de la phrase. 3°. La troisieme espece d’hyperbate prend le nom de parenthèse, du mot grec παρένθεσις, interposit
t une hyperbate, c’est une ellipse à laquelle il faut en conserver le nom , sans charger vainement la mémoire de grands mots
nérale de P. R. adoptée par l’auteur du Bureau typographique, le vrai nom de cette lettre est je, comme nous le prononçons
it, une moisson parfaite : les Hébreux indiquant la perfection par le nom de Dieu, qui est le modele & la source de tou
louches ; & bien des gens croient encore qu’on ne désigne par ce nom général, ou par quelqu’un des noms spécifiques qu
ient encore qu’on ne désigne par ce nom général, ou par quelqu’un des noms spécifiques qui y sont analogues, que des locutio
re générale toute la conformité exigible. On peut donner à ceux-ci le nom d’idiotismes réguliers, parce que les regles immu
mes ; & l’adjectif gelehrten s’accorde en toutes manieres avec le nom manner, comme l’adjectif latin docti avec le nom
tes manieres avec le nom manner, comme l’adjectif latin docti avec le nom viri, ou l’adjectif françois savans avec le nom h
f latin docti avec le nom viri, ou l’adjectif françois savans avec le nom hommes ; ainsi les Allemans observent en cela, &a
tributif avec le sujet. Mais peut-être faut-il sous-entendre alors le nom avant l’adjectif, & dire que hi viri sunt doc
ue ego sum homo miser : en effet la concordance de l’adjectif avec le nom , & l’identité du sujet exprimé par les deux e
t dulce : les infinitifs mori & desipere y sont traités comme des noms , & l’on peut les considérer comme tels : j’en
en concordance avec scire, désigne bien que scire est considéré comme nom . Voilà la difficulté levée dans notre premiere ph
ent videre est, videre erat, videre erit. L’infinitif considéré comme nom , sert aussi à expliquer une autre espece de latin
r la dénomination plus générale de figure de Syntaxe, en réservant le nom de figure de construction aux seules locutions qu
se, d’employer l’adjectif possessif masculin, mon, ton, son, avant un nom féminin qui commence par une voyelle ou par une h
it, adj. (Gramm.) employé quelquefois comme tel en Grammaire, avec le nom de prétérit : & quelquefois employé seul &
lin, parce qu’on le rapporte à mode ou moeuf, & c’est en effet le nom que l’on donne à ce mode qui ajoute à la signific
par égard pour l’ordre de la génération, ils donnent à l’impératif le nom de premier futur, & à l’autre le nom de secon
ils donnent à l’impératif le nom de premier futur, & à l’autre le nom de second futur. Leur pensée revient à la mienne 
Frigesco (Frigeo) ; adjectifs : Dulcesco (Dulcis), Mitesco (Mitis) ; noms  : Lapidesco (Lapis, dis), Irascor (Ira). Au reste
de verbe, l’idée accessoire d’inchoation ou de commencement, que leur nom y semble indiquer. Le style des commentaires de C
’un effet de l’art. C’est donc sur d’autres titres, que sur la foi du nom d’inchoatif, qu’il est nécessaire d’établir le ca
egant. lib. I.) vouloit que l’on donnât aux verbes de cette espece le nom d’augmentatifs. Mais ce terme est déja employé da
Grammaire greque & dans la Grammaire italienne, pour désigner des noms qui ajoutent à l’idée individuelle de leur primit
rincipale de leur signification ; ainsi les mots déclinables sont les noms , les pronoms, les adjectifs & les verbes. La
nt déterminent les diverses applications dont il est susceptible. Les noms qui en grec, en latin, en allemand, reçoivent des
me, & quelquefois par le simple hasard ou le pur caprice. Que les noms ayent en grec, en latin & en allemand des nom
que des nombres, c’est génie ; mais qu’en latin, par exemple, où les noms & les adjectifs se déclinent, il y en ait que
d ou caprice. Il me semble que c’est aussi caprice ou hazard, que ces noms ou ces adjectifs anomaux soient les seuls qu’il a
auroit été mis à l’ablatif, si l’usage l’eût décliné comme les autres noms . J’avoue cependant qu’il y auroit plus de justess
& j’en use ainsi quand il s’agit de l’infinitif, qui est un vrai nom indéclinable : dans turpe est mentiri, par exempl
indéfini à quelques égards, quoiqu’à d’autres il soit déterminé. Les noms appellatifs sont pareillement indéfinis en eux-mê
s articles indéfinis : « Les deux premiers, dit-il, servent pour les noms des choses qui se prennent par parties dans un se
tous ont eu en vue d’établir des cas & des déclinaisons dans nos noms , à l’imitation des noms grecs & latins ; comm
ablir des cas & des déclinaisons dans nos noms, à l’imitation des noms grecs & latins ; comme si la Grammaire partic
rrence dans son acception primitive, selon laquelle, comme tout autre nom appellatif, il ne presente à l’esprit que l’idée
les vertus, les injustices ». En effet, dès qu’il est arrêté que nos noms ne subissent à leur terminaison aucun changement
les idiomes qui ont a cet égard le même génie, par la place même des noms dans la phrase, ou par les prépositions qui les p
edent ; enfin que la destination de l’article est de faire prendre le nom dans un sens précis & déterminé : il est cert
la, les, la conséquence est toute simple. Si l’on veut déterminer un nom , soit en l’appliquant à toute l’espece dont il ex
ous parle, &c. détermination individuelle. Si on veut employer le nom dans son acception originelle, qui est essentiell
mots servent à faire prendre dans un sens précis & déterminé, les noms avant lesquels l’usage de notre langue les place 
i il faut toujours raisonner de même : vous déterminerez le sens d’un nom , par tel article qu’il vous plaira ou qu’exigera
ils sont tous destinés à cette fin ; mais dès que vous voudrez que le nom soit pris dans un sens indéfini, abstenez-vous de
m soit pris dans un sens indéfini, abstenez-vous de tout article ; le nom a ce sens par lui-même. 3°. Pronoms indéfinis. Pl
dont on parle, par l’idée de leur relation de personalité, comme les noms les déterminent par l’idée de leur nature. D’où i
elques-uns, entre lesquels il faut compter M. de Vaugelas, donnent le nom de défini à celui de ces deux prétendus prétérits
erbe, ne veulent pas convenir qu’il en soit un mode ; mais malgré les noms imposans des Scaliger, des Sanctius, des Vossius,
nte avec une destination propre suffit pour constituer un cas dans le nom  ; mais quel est cet aspect particulier qui caract
c’est de-là, selon Priscien (lib. VIII. de modis.), qu’il a tiré son nom  : unde & nomen accepit infinitivi, quod nec p
pprennent que l’infinitif ne fait dans la proposition que l’office du nom . L’idée abstraite de l’existence intellectuelle s
ature commune à tous les individus auxquels elle peut convenir. Voyez Nom . Dans les langues modernes de l’Europe, cette es
r. Voyez Nom . Dans les langues modernes de l’Europe, cette espece de nom est employée comme les autres noms abstraits, &am
dernes de l’Europe, cette espece de nom est employée comme les autres noms abstraits, & sert de la même maniere & au
ement, &c. Quoique la langue grecque ait donné des cas aux autres noms , elle n’a pourtant point assujetti ses infinitifs
s rapports à l’ordre analytique que les cas désignent dans les autres noms , sont indiqués pour l’infinitif par les cas de l’
as de l’article neutre dont il est accompagné, de même que tout autre nom neutre de la même langue ; ainsi les Grecs disent
ce tient à celle des procédés des deux langues en ce qui concerne les noms . Nous ne faisons usage de l’article que pour déte
e de l’article que pour déterminer l’étendue de la signification d’un nom appellatif, soit au sens spécifique, soit au sens
sens individuel ; ainsi quand nous disons les hommes sont mortels, le nom appellatif homme est déterminé au sens spécifique
iné au sens spécifique ; & quand nous disons le roi est juste, le nom appellatif roi est déterminé au sens individuel.
rminé au sens individuel. Jamais nous n’employons l’article avant les noms propres, parce que le sens en est de soi-même ind
ontraire, qui emploient souvent l’article par emphase, même avant les noms propres (Voyez la méth. gr. de P. R. liv. VIII. c
arti d’assujettir ce verbe-nom aux mêmes métamorphoses que les autres noms , & de lui donner des cas. Il est prouvé (arti
gnoient indistinctement ces deux sortes d’inflexions verbales par les noms de gerundia, participalia & supina ; (Priscia
ans le second ; l’un est féminin, l’autre est neutre ; tous deux sont noms . II. Une autre conséquence importante de l’indécl
par une nouvelle observation ; c’est que l’infinitif est un véritable nom , qui est du genre neutre en grec & en latin,
; tout cela vient d’être prouvé : or est-il raisonnable de dire qu’un nom ait un sujet ? C’est une chose inouie en Grammair
adiction. Essayons de vérifier cette conjecture. Le sens formé par un nom avec un infinitif est, dit-on, quelquefois le suj
onvenir ; d’où il suit que l’infinitif est tout-à-la-fois verbe & nom  : & ceci est encore un paradoxe. On convient
nvient assez communément que l’infinitif fait quelquefois l’office du nom , qu’il est nom si l’on veut, mais sans être verbe
mmunément que l’infinitif fait quelquefois l’office du nom, qu’il est nom si l’on veut, mais sans être verbe ; & l’on p
 ; & l’on pense qu’en d’autres occurrences il est verbe sans être nom . On cite ce vers de Perse (sat. I. 25.) Scire tuu
si te scire hoc sciat alter, où l’on prétend que le premier scire est nom sans être verbe, parce qu’il est accompagné de l’
gné de l’adjectif tuum, & que le second scire est verbe sans être nom , parce qu’il est précédé de l’accusatif te, qui e
i commence après un point ou un a linea. 3°. Les lettres initiales du nom de Dieu, & des noms propres d’hommes, d’anima
nt ou un a linea. 3°. Les lettres initiales du nom de Dieu, & des noms propres d’hommes, d’animaux, de villes, de provin
rtographe, Musique, Menuiserie, &c. 4°. Les lettres initiales des noms appellatifs qui déterminent par l’idée d’une dign
r l’idée d’une dignité, soit ecclésiastique, soit civile. Lorsque ces noms sont employés au lieu des noms propres, pour dési
clésiastique, soit civile. Lorsque ces noms sont employés au lieu des noms propres, pour désigner les individus qui sont rev
faire son capital de mériter l’affection de ses sujets, parce que le nom roi demeure sans application individuelle. C’est
eure sans application individuelle. C’est la même chose de tout autre nom appellatif ou de tout adjectif, qui devient le co
Orateur, en parlant de Cicéron, &c. 5°. Les lettres initiales des noms des tribunaux, des jurisdictions, des compagnies
Connétablie, l’Université, l’Académie, l’Eglise, &c. lorsque ces noms sont pris dans un sens individuel. 6°. On met que
i dire, ni apperçus, ni connus. Entre les huit parties d’oraison, les noms ne sont donc pas la premiere, comme on le croit d
x ordres de particules ; les unes de sensibilité, à qui l’on donne le nom d’interjectives ; les autres de tournure de disco
; cela s’observe lors même que le sujet est exprimé d’ailleurs par un nom soit simple, soit accompagné de modificatifs : Vi
e l’esprit même, dont elle suit pas-à-pas les opérations. Il donne le nom de transpositives à celles qui ont adopté le seco
ts. Un être doit exister avant que d’être tel ; & par analogie le nom doit être connu avant l’adjectif, & le sujet
quoi il seroit impossible de mettre l’adjectif en concordance avec le nom , ni le verbe avec son sujet : il faut avoir envis
lentii est antérieur à diuturni, dans l’ordre analytique. Pourquoi le nom silentii, & par la raison de la concordance s
nitif ? C’est que ces deux mots forment un supplément déterminatif au nom appellatif finem ; ces deux mots font prendre fin
troite entre le régime du verbe & son nominatif, puisque ces deux noms ne se modifient que par le moyen du verbe. L’idée
, c’est l’hyperbate & l’espece d’hyperbate à laquelle on donne le nom de synchise. Voyez Hyperbate & Synchise . Tel
es sujets y sont avant les verbes, les verbes avant les adverbes, les noms avant les adjectifs ; rien de plus précis. Illa n
re édition, qu’il n’envisage que l’ordre oratoire ; qu’il ne donne le nom d’inversion qu’au renversement de cet ordre, &
us les Grammairiens, & la seule à laquelle il faille en donner le nom  : mais expliquons-nous. Un arrangement grammatica
pece sont traitées trop cavalierement par les moralistes qui, sous le nom odieux de mensonges, les ont mises dans la classe
hunc finem (à cette fin) ; après tuarum virtutum, vous introduirez le nom memoria (le souvenir) : que faites-vous en cela ?
rie, illusio, comme le dit Quintilien, en traduisant littéralement le nom grec εἰρωνεία. Par exemple, lorsque Boileau dit,
dit, Quinault est un Virgile ; il faut 1°. qu’il ait pris d’abord le nom individuel de Virgile, dans un sens appellatif, p
angeant de style, il alloit le qualifier de poëte excellent. Ainsi le nom de Virgile est pris ici dans la signification que
ite. Voyez ces mots. On appelle anomal un verbe irrégulier ; & le nom d’hétéroclite est propre aux mots irréguliers, do
aux mots irréguliers, dont les variations se nomment cas ; savoir les noms & les adjectifs. Ce n’est pas, dit-on, une mé
a Minerve de Sanctius, lib. I. cap. ix. vous y trouverez une foule de noms latins qui passent pour être d’un genre au singul
r le C sans voyelle, quand il auroit dû étre suivi d’un E, puisque le nom de cette consonne renferme la voyelle E ; mais en
& si quelques bretons conservent le k dans l’ortographe de leurs noms propres, c’est qu’ils sont dérivés du langage bre
racine des dents supérieures. On donne aussi à cette articulation le nom de liquide, sans doute parce que comme deux lique
s notre langue un i consonne différent de j, & qui lui donnent le nom de mouillé foible. Voyez I. On distingue aussi un
er les cinq mots fusil, sourcil, outil, gril, gentil (joli), & le nom fils, où la lettre l est entierement muette. 2°.
les plus universelles & les plus communes à tous les hommes ; le nom de langue exprime parfaitement cette idée général
ent à distinguer le sujet d’avec l’attribut, & le verbe d’avec le nom , ce qui ne fut pas un médiocre effort de génie, l
iocre effort de génie, les substantifs ne surent d’abord qu’autant de noms propres, l’infinitif fut le seul tems des verbes,
érations pénibles & peu naturelles. Chaque objet reçut d’abord un nom particulier, sans égard aux genres & aux espe
aide du discours. Si donc les premiers inventeurs n’ont pu donner des noms qu’aux idées qu’ils avoient déjà, il s’ensuit que
il s’ensuit que les premiers substantifs n’ont pu jamais être que des noms propres. Mais lorsque, par des moyens que je ne c
es fort étroites ; & comme ils avoient d’abord trop multiplié les noms des individus, faute de connoître les genres &
& soumis au domaine de l’homme, afin de les distinguer par leurs noms , oculos ; des oreilles, afin de s’entendre mutuel
leur langage. La confusion se mit parmi eux, & ce lieu en prit le nom de Babel, qui signifie confusion. Y a-t-il eu une
rit le nom de Babel, qui signifie confusion. Y a-t-il eu une ville du nom de Babel, une tour connue qui ait accompagné cett
oé, « n’est pas, comme les LXX l’ont traduit, de se vouloir faire un nom avant la dispersion ; mais comme porte littéralem
les hommes au point de la constater par un monument durable, comme le nom qui fut donné à cette ville même, Babel (confusio
t à l’esprit des êtres déterminés, & il y en a deux especes ; les noms , qui déterminent les êtres par l’idée de la natur
utes à cette pensée. Voyez Inversion . Je donne à cette succession le nom d’ordre analytique, parce qu’elle est tout à la f
ogues & transpositives, & auxquelles je conserverai les mêmes noms , parce qu’ils me paroissent en caractériser très-
s autres, les mots portent l’empreinte du génie caractéristique : les noms , les pronoms & les adjectifs déclinables par
conquis & habité une grande partie de l’Italie, qui en a reçu le nom de Gaule cis-alpine. Ainsi la langue italienne mo
érence de ce que les Grammairiens appellent les parties d’oraison, le nom , le pronom, l’adjectif, le verbe, la préposition,
d’une partie d’oraison en ses especes subalternes ; par exemple, des noms en substantifs & abstractifs, en propres &
antifs & abstractifs, en propres & appellatifs, &c. Voyez Nom . Par l’idée individuelle de la signification des
ême espece que l’on appelle synonymes ; par exemple, en françois, des noms , pauvreté, indigence, disette, besoin, nécessité 
e vie & une activité plus grandes ; ce qui est bien marqué par le nom latin accentus, que nous n’avons fait que francis
 ; & c’est sans doute ce qui a porté les Hébreux à leur donner un nom qui signifie goût, saveur. Ils sont le fondement
e sont ceux que nous devons à l’onomatopée, & qui ne sont que des noms imitatifs en quelque point des objets nommés. Je
du bruit qu’elles font. Ils leur laisseroient sans doute à jamais ces noms primitifs & naturels, si l’instruction &
article le, la, les, nos verbes auxiliaires, l’indéclinabilité de nos noms , l’usage des pronoms personnels dans la conjugais
germes de leur langage moderne. Ce n’est donc ici qu’une question de nom , mais qu’il falloit remarquer pour fixer les idée
ien ne se refuse en quelque maniere que ce que la constitution de ses noms & de ses verbes combinée avec le besoin indis
on est redevable de ces nouvelles lumieres ; & c’est ainsi que le nom de la boussole a passé chez tous les peuples qui
parties les plus petites de la voix, & que c’est pour cela que le nom latin a été tiré du grec λιτός, en sorte que litt
n effet qui entrent dans le langage des enfans, auquel on ne donne le nom de balbutie, que par une onomatopée fondée sur ce
de peinture. Il est cependant arrivé par le laps de tems, que sous le nom du signe on a compris indistinctement & le si
lui même, donné d’abord en exemple de l mouillé, n’en soit devenu le nom , & ensuite du gn par compagnie : ce sont les
en latin quatre verbes qui me paroissent assez répondre à nos quatre noms françois, & différer entre eux par les mêmes
nce ; c’est le caractere de tous les tropes (voyez Trope) ; & les noms propres de chacun rendent presque tous la même id
la métalepse, ou l’espece de métonymie, que l’on désigne ici sous ce nom , mérite d’être connu ; & personne ne peut le
le partage même, pour la portion qui est échue en partage ; c’est le nom de l’antécédent qui est donné au conséquent. Sor
ois de quatre feuilles, c’est à-dire, bois de quatre années. Ainsi le nom des différentes operations de l’Agriculture se pr
laquelle on transporte, pour ainsi dire, la signification propre d’un nom (j’aimerois mieux dire d’un mot) à une autre sign
il s’agit ici. C’est que sur la foi de tous les Rhéteurs, il tire le nom μεταφορὰ des racines μετὰ & φέρω, en traduisa
eine dans le royaume dont on parle. Par la même raison, l’on donne le nom de clé, en terme de Musique, à certaines marques
au commencement des lignes de musique : ces marques font connoître le nom que l’on doit donner aux notes ; elles donnent, p
la maniere de regarder les objets : ensuite on donne par métaphore le nom de vûe aux pensées, aux projets, aux desseins, av
dans le sens propre, signifie lumiere. Les poëtes latins ont donné ce nom à l’oeil par métonymie, voyez Métonymie . Les yeu
ταπλασμὸς, trans formatio, du verbe μεταπλάσσω, transformo ; c’est le nom général que l’on donne en Grammaire aux figures d
ns qui arrivent dans le matériel des mots ; de même que l’on donne le nom général de tropes aux divers changemens qui arriv
ce mot vient du grec μέθοδος, composé de μετὰ, trans ou per, & du nom ὁδός, via. Une méthode est donc la maniere d’arri
es moyens les plus lumineux & les plus expéditifs. De là vient le nom de méthode, donné à plusieurs des livres élémenta
amp;c. se parlent aujour d’hui chez les nations dont elles portent le nom  : & nous avons, pour les apprendre, tous les
ent à-peu-près à la distinction des genres & des nombres pour les noms , les pronoms, & les adjectifs, & à la con
t-on donc oublié qu’une partie considérable de l’Italie avoit reçû le nom de grande Grece, magna Graecia, à cause de l’orig
ifférence entre les voyelles e & i, d’où vient même que plusieurs noms de cette déclinaison ont l’ablatif terminé des de
marche de l’une & de l’autre étoit également transpositive ; les noms , les pronoms, les adjectifs, s’y déclinoient égal
er masculin, pour s’accorder en cas, en nombre & en genre avec le nom propre Spuri, auquel il a un rapport d’identité.
Identité . Spuri (Spurius) est au vocatif singulier de Spurius, ii, nom propre, masculin & hétéroclite, de la deuxiem
m facies. Gradum (un pas) est à l’accusatif singulier de gradus, ûs, nom masculin de la quatrieme déclinaison ; gradum est
déclinaison, pour s’accorder en genre, en nombre & en cas avec le nom virtutum, auquel il a un rapport d’identité, &
. Virtutum (des vaillances) est au génitif pluriel de virtus, tutis, nom feminin de la troisieme déclinaison, employé ici
au génitif, parce qu’il est le complément déterminatif grammatical du nom appellatif sous-entendu recordatio. Voyez Génitif
um (des vaillances tiennes) est le complément déterminatif logique du nom appellatif sous-entendu recordatio, & doit pa
io (le souvenir), qui est le nominatif singulier de recordatio, onis, nom feminin de la troisieme déclinaison : recordatio
u moral. Mentem (l’esprit) est à l’accusatif singulier de mens, tis, nom feminin de la troisieme déclinaison : mentem est
ier masculin pour s’accorder en cas, en nombre & en genre avec le nom finem, auquel il a un rapport d’identité. Finem (
ntité. Finem (fin) est à l’accusatif singulier masculin de finis, is, nom douteux de la troisieme déclinaison. Voyez Genre
endu causam (la cause), qui est à l’accusatif singulier de causa, ae, nom feminin de la premiere déclinaison ; causam est à
s plus dans l’usage d’employer les adjectifs mien, tien, sien avec le nom auquel ils ont rapport, comme nous faisions autre
prosodie, des métaplasmes, de l’orthographe ; mais peut-être que ces noms -là mêmes ne doivent pas y paroître. J’entends par
les différentes idées spécifiques de leur signification ; savoir, le nom , le pronom, l’adjectif, le verbe, la préposition,
nce. Voyez Proposition, Incidente, Syntaxe, Régime, Inflexion, Genre, Nom bre, Cas , & les articles particuliers, Pers
ce qui y a introduit l’usage des cas & des déclinaisons dans les noms , les pronoms & les adjectifs : il faut les ex
es & des nombres, par la loi de concordance ; 2°. par rapport aux noms & aux pronoms qui prennent tantôt un cas, &am
personnes, qui varient selon la différence des mêmes accidens dans le nom ou le pronom qui exprime le sujet déterminé auque
a Minerve de Sanctius, compare ainsi les modes des verbes aux cas des noms  : Eodem planè modo se habent modi in vertis, quo
exemple, que l’indicatif dans les verbes répond au nominatif dans les noms , l’impératif au vocatif, le subjonctif à l’accusa
minaisons par lesquelles il se met en concordance de personne avec le nom ou le pronom qui en exprime le sujet : facio, fac
ification & qu’il est indéclinable par tems, il est effectivement nom , puisqu’il présente à l’esprit l’idée de l’existe
u’il prend en conséquence les terminaisons relatives aux accidens des noms & des pronoms. Si nos participes actifs ne se
Voyez Participe . Puisque l’infinitif figure dans la phrase comme un nom , & le participe comme un adjectif, comment co
ssion il éclaire l’esprit. Je donnerois à ce premier ordre de mots le nom d’affectifs, pour le distinguer de ceux qui appar
amment admise dans toutes les especes de mots déclinables, savoir les noms , les pronoms, les adjectifs, & les verbes. Ce
oi des nombres relativement à la diversité des especes. A l’égard des noms & des pronoms, ce sont les besoins réels de l
ue par une sorte d’imitation, & pour être en concordance avec les noms ou les pronoms auxquels ils ont rapport, & qu
ad rivum eumdem lupus & agnus venerant siti compulsi ; les quatre noms rivum, lupus, agnus, & siti, sont au nombre s
ire. Mais c’est par imitation & pour s’accorder en nombre avec le nom rivum, que l’adjectif eumdem est au singulier. C’
cun de ces mots s’accorde ainsi en nombre avec la collection des deux noms singuliers, lupus & agnus, qui font ensemble
érisés par des points de vûe différens. Les inflexions numériques des noms & des pronoms se décident dans le discours d’
luriel, on ne peut avoir dans l’esprit que des êtres déterminés : les noms & les pronoms présentent donc à l’esprit des
numériques que par imitation ; ils ont donc un rapport nécessaire aux noms ou aux pronoms leurs corélatifs : c’est le rappor
ans l’esprit de celui qui parle, qui fixent le choix des cas pour les noms & pour les pronoms ; c’est une raison d’imita
ce qui est décidée pour les adjectifs & pour les verbes. Ainsi le nom rivum, dans la phrase de Phedre, est à l’accusati
r l’usage de la langue latine à se revêtir de cette terminaison ; les noms lupus & agnus sont au nominatif, parce que ch
ipe compulsi, est au nominatif, pour s’accorder aussi en cas avec les noms lupus & agnus auxquels il est appliqué. Ceci
par la diversité des principes qui reglent le choix des nombres. Les noms & les pronoms sont du premier ordre, les adje
second. Les cas désignent des rapports déterminés, & les cas des noms & des pronoms se décident d’après ce qui exis
peuvent avoir des rapports fixes. Il suit donc encore de ceci que les noms & les pronoms présentent à l’esprit des étres
°. Le système des nombres & celui des cas sont les mêmes pour les noms & pour les pronoms ; & l’on en conclut ég
ties d’oraison se séparent & suivent des lois différentes. Chaque nom a un genre fixe & déterminé par l’usage, ou p
’un autre, non au gré de celui qui parle, mais selon le genre même du nom auquel le pronom a rapport : ainsi ἐγὼ en grec, e
, avec différentes inflexions & terminaisons. Voilà donc entre le nom & le pronom un rapport d’identité fondé sur l
e, d’une maniere vague & indéfinie. Ce qui précede prouve que les noms & les pronoms présentent également à l’esprit
lles par l’idée déterminative : l’idée précise qui détermine dans les noms , est vague & indéfinie dans les pronoms ; &am
nction des genres, puisque les genres appartiennent exclusivement aux noms , & ne se trouvent dans les pronoms que comme
x noms, & ne se trouvent dans les pronoms que comme la livrée des noms auxquels ils se rapportent. Les genres ne sont, p
noms auxquels ils se rapportent. Les genres ne sont, par rapport aux noms , que différentes classes dans lesquelles on les a
tion on a prétendu avoir égard à la nature des êtres exprimés par les noms . Voyez Genre . C’est précisément l’idée détermina
ctérise, l’idée spécifique qui les distingue des autres especes : les noms sont donc une espece de mots déclinables, qui pré
degré de certitude, si l’on fait attention à la premiere division des noms en appellatifs & en propres, & à la soudi
tifs en génériques & en spécifiques. L’idée déterminante dans les noms appellatifs, est celle d’une nature commune à plu
ms appellatifs, est celle d’une nature commune à plusieurs ; dans les noms propres, c’est l’idée d’une nature individuelle ;
s les noms propres, c’est l’idée d’une nature individuelle ; dans les noms génériques, l’idée déterminante est celle d’une n
genre & à tous les individus de chacune de ces especes ; dans les noms spécifiques, l’idée déterminante est celle d’une
e seule espece. Animal, homme, brute, chien, cheval, &c. sont des noms appellatifs ; animal est générique à l’égard des
amp;c. sont des noms appellatifs ; animal est générique à l’égard des noms homme & brute, qui sont spécifiques par rappo
spécifiques par rapport à animal ; brute est générique à l’égard des noms chien, cheval, &c. & ceux-ci sont specifi
specifiques à l’égard de brute : Ciceron, Médor, Bucephale, sont des noms propres compris sous les spécifiques homme, chien
s différentes qu’ils prennent successivement selon le genre propre du nom auquel ils ont rapport, qu’ils imitent en quelque
tif eumdem a une inflexion masculine pour s’accorder en genre avec le nom rivum, auquel il se rapporte ; & l’adjectif v
même la terminaison masculine pour s’accorder en genre avec les deux noms lupus & agnus, ses corrélatifs. Il en résulte
t à l’esprit des êtres indéterminés. 4°. La distribution physique des noms en différentes classes que l’on nomme genres, &am
quent déterminément le sujet auquel on adresse la parole, &c. Les noms au contraire n’ont point de relation fixe à la pa
re, selon l’occurrence. Ainsi dans cette phrase, ego Joannes vidi, le nom Joannes est de la premiere personne par concordan
mine la personne qui est essentiellement vague dans Joannes, comme le nom Joannes détermine la nature qui est essentielleme
essentiellement indéterminée dans ego : dans Joannes vidisti, le même nom Joannes est de la seconde personne, parce qu’il e
lquefois la terminaison, domine pour dominus : dans Joannes vidit, le nom Joannes est de la troisieme personne, parce qu’il
e dont on parle sans lui adresser la parole. De même donc que sous le nom de genres on a rapporté les noms à différentes cl
r la parole. De même donc que sous le nom de genres on a rapporté les noms à différentes classes qui ont leur fondement comm
ondement commun dans la nature des êtres ; on a pareillement, sous le nom de personne, rapporté les pronoms à des classes d
nnes sont à l’égard des pronoms, ce que les genres sont à l’égard des noms , parce que l’idée de la relation à l’acte de la p
caractéristique des pronoms, comme l’idée de la nature est celle des noms . L’idée de la relation à l’acte de la parole, qui
; précise dans les pronoms, demeure vague & indéterminée dans les noms  ; comme l’idée de la nature, qui est essentielle
comme l’idée de la nature, qui est essentielle & précise dans les noms , demeure vague & indéterminée dans les pronom
p; indéterminée dans les pronoms. Ainsi les êtres déterminés dans les noms par l’idée précise de leur nature, sont susceptib
minés, puisqu à tous égards ils ont besoin d’être appliqués à quelque nom ou à quelque pronom, pour pouvoir prendre quelque
fil de notre analyse nous a menés jusqu’ici à la véritable notion des noms & des pronoms. Les noms sont des mots qui pr
enés jusqu’ici à la véritable notion des noms & des pronoms. Les noms sont des mots qui présentent à l’esprit des êtres
minés par l’idée précise de leur nature ; & de-là la division des noms en appellatifs & en propres, & celle des
génériques & en spécifiques ; de-là encore une autre division des noms en substantifs & abstractifs, selon qu’ils pr
ls présentent à l’esprit des êtres réels ou purement abstraits. Voyez Nom . Les pronoms sont des mots qui présentent à l’e
isent les pronoms. Les adjectifs mêmes dérivés des verbes qui sous le nom de participe réunissent en effet la double nature
ont on a vu que la distinction porte sur la différence spécifique des noms , c’est-à-dire sur la nature des êtres déterminés
ore par la mobilité des terminaisons de l’adjectif, sejon le genre du nom auquel on l’applique ; la diversité des genres su
L’unité d’objet qui résulte toujours de l’union de l’adjectif avec le nom , démontre que l’idée particuliere qui constitue l
genres & des cas, & la nécessité d’appliquer un adjectif à un nom pour en tirer un service réel, mais elle montrera
amp; en adjectifs métaphysiques, & de la transmutation des uns en noms & des autres en pronoms. Les adjectifs physiq
par l’adjectif, il arrive souvent que l’adjectif est employé comme un nom , parce que l’attribut qui y est précis constitue
rties d’oraison différentes, qu’il a été bien de distinguer a nsi les noms & les pronoms : la possibilité de changer les
p; les pronoms : la possibilité de changer les adjectifs physiques en noms & les adjectifs métaphysiques en pronoms, ind
physique, auroit pu & dû s’étendre à toute la classe sous ce même nom . Voyez Adjectif & Article . 6°. Les tems sont
’énonciation. Voyez Mode . On a comparé les modes du verbe aux cas du nom  : je vais le faire aussi, mais sous un autre aspe
ale ; ce sont des vûes métaphysiques ; en voici de grammaticales. Les noms latins anima, animus, mens, spiritus, synonymes p
n la diversité des modes, sont comme les différentes formes d’un même nom , selon la diversité des cas ; & les différens
s cas ; & les différens tems d’un même mode, sont comme différens noms synonymes au même cas ; les cas & les modes s
latifs aux vûes de l’énonciation. Mais la différence des cas dans les noms n’empêche pas qu’ils ne gardent toujours la même
lle sur l’usage des prépositions, c’est que dans les langues dont les noms ne se déclinent point, on désigne par des préposi
préposition avec son complément à un adjectif, ou à un verbe, ou à un nom appellatif, dont le sens général se trouve modifi
int par l’idée accessoire de ce rapport ; l’adjectif, le verbe, ou le nom appellatif, en est le terme antécédent, l’utilité
ul mot, ce qu’on ne pourroit marquer que par une préposition & un nom  ; sur quoi, M. Duclos remarque que la plûpart ne
assez, que tout mot qui peut être rendu par une préposition & un nom est un adverbe, & que tout adverbe peut s’y r
t un régime, lorsque l’idée du terme conséquent peut se rendre par un nom appellatif ou par un adjectif, dont la significat
dans l’occurrence ou essentiellement relative, exige l’addition d’un nom qui la détermine ou qui la complette ; ainsi dans
tifs des adverbes ubi & tunc, puisqu’ils déterminent en effet les noms généraux renfermés dans la signification de ces a
voit lieu, ce seroit alors un être abstrait qui seroit désigné par un nom abstractif : l’abstraction dont il s’agit ici, n’
e de l’adverbe à un mot antécédent ; j’observerai que l’etymologie du nom adverbe, telle que la donne Sanctius (Minerv. III
ue la donne Sanctius (Minerv. III. 13.), n’est bonne qu’autant que le nom latin verbum sera pris dans son sens propre pour
expriment en effet dans la langue latine communément par l’ablatif du nom abstrait qui en est le signe naturel, & souve
sont les idées accessoires. Par exemple, amour & amitié sont des noms abstractifs, qui présentent également à l’esprit
e principale de la signification objective de ces deux mots : mais le nom amour ajoute à cette idée principale, l’idée acce
l’idée accessoire de l’inclination d’un sexe pour l’autre ; & le nom amitié y ajoute l’idée accessoire d’un juste fond
sexe. On trouvera dans les mêmes idées accessoires la différence des noms substantifs amant & ami, des adjectifs amoure
ellent ventana, les Portugais janella ; nous nous servons aussi de ce nom croisée pour marquer la même chose. Fenestra, ven
nt considéré que l’usage des fenêtres est de recevoir la lumiere ; le nom fenestra vient du grec φαίνειν qui signifie relui
fférentes manieres de voir les choses portent a leur donner différens noms  ». Et c’est ainsi, puis-je ajouter, que la diver
u signe pour la chose signifiée : & ils donnerent ensuite le même nom à la substance de l’ame, par une autre métonymie
ettes & en demi-voyelles, appellant muettes toutes celles dont le nom commence pat une consonne, comme b, c, d, g, k, p
la nature des consonnes. En effet, s’il ne s’agit que de commencer le nom d’une consonne par cette consonne même pour la re
ue si on les nommoit mnettes, & il y a plus de vérité que dans le nom de consonnes. Au reste, telle consonne dont l’app
oult, recepvoir, vostre, pour marquer le rapport de ces mots avec les noms latins directus, sanctus, tractatus, debitum, deb
étaphysique, terminé par un n nasal, se trouve immédiatement suivi du nom auquel il a rapport, & que ce nom commence pa
e trouve immédiatement suivi du nom auquel il a rapport, & que ce nom commence par une voyelle, ou par un h muet, on pr
s adjectifs métaphysiques un, mon, ton, son, s’ils ne sont séparés du nom que par d’autres adjectifs qui y ont rapport : un
respectable, un point de vûe certain avec des moyens sûrs, &c. Le nom bien en toute occasion se prononce avec le son na
s qu’elles ne font qu’une idée totale ; tels sont l’adjectif & le nom , le sujet & le verbe, par le principe d’ident
igne, magnifique, regne, trogne, &c. Il faut en excepter quelques noms propres, comme Clugni, Regnaud, Regnard, où n a s
ent, &c. N capital suivi d’un point, est souvent l’abregé du mot nom , ou nomen, & le signe d’un nom propre qu’on i
point, est souvent l’abregé du mot nom, ou nomen, & le signe d’un nom propre qu’on ignore, ou d’un nom propre quelconqu
t nom, ou nomen, & le signe d’un nom propre qu’on ignore, ou d’un nom propre quelconque qu’il faut y substituer dans la
n ou aim, eun ou un, on ou om. On donne quelquefois aux sons mêmes le nom de voyelles ; & dans ce sens, les voyelles na
attribut est pour eux négation. Mais ils donnent particulierement ce nom à la particule destinée à désigner cette absence,
dis, par exemple, la négation est contradictoire à l’affirmation ; le nom négation en désigne l’idée comme sujet de l’attri
n en désigne l’idée comme sujet de l’attribut contradictoire, mais ce nom n’est point la négation elle-même : la voici dans
es individualise l’idée particuliere de la négation grammaticale. Les noms généraux nemo, nihil ; les adjectifs neuter, null
que ou de la Cosmologie ; on auroit rapporté au genre neutre tous les noms des êtres inanimés, & même les noms des anima
orté au genre neutre tous les noms des êtres inanimés, & même les noms des animaux, quand on les auroit employés dans un
ral & avec abstraction des sexes, comme les Allemands ont fait du nom kind (enfant) pris dans le sens indéfini : mais d
s qui marquent l’application & la relation de ces adjectifs à des noms de cette classe ; & on les appelle de même de
fet de l’action que Sanctius prétend parler ici, puisqu’il supplée le nom abstrait de cet effet, comme complément nécessair
si l’on trouve quelques pléonasmes autorisés dans les langues sous le nom de figure, l’usage de la nôtre n’a-t-il pas autor
-passifs… Quelques gens même sont allés plus loin, & ont donné le nom de neutres-actifs aux verbes neutres qui forment
Ces mêmes verbes prennent l’auxiliaire étre, si l’on n’exprime pas le nom du lieu par où se fait le mouvement, quand même o
au traité des tropes qu’il doit en faire mention. (B. E. R. M.) NOM Nom (Métaphysique | Grammaire) NOM, s.
des tropes qu’il doit en faire mention. (B. E. R. M.) NOM Nom (Métaphysique | Grammaire) NOM, s. m. (Métaph
ion. (B. E. R. M.) NOM Nom (Métaphysique | Grammaire) NOM , s. m. (Métaph. Gram.) ce mot nous vient, sans co
ecevable, qu’elle est plus approchante de celle de la chose : car les noms sont des des mots qui présentent à l’esprit des ê
onner la connoissance des êtres. Voyez Mot , art. 1. On distingue les noms , ou par rapport à la nature même des objets qu’il
1. Par rapport à la nature même des objets désignés, on distingue les noms en substantifs & abftractifs. Les noms substa
désignés, on distingue les noms en substantifs & abftractifs. Les noms substantifs sont ceux qui désignent des êtres qui
e, mer, sable, pierre, montagne, terre, &c. Voyez Substance . Les noms abstractifs sont ceux qui désignent des êtres don
Voyez Abstraction . La premiere & la plus ordinaire division des noms est celle des substantifs & des adjectifs. Ma
maniere dont l’esprit envisage la nature des êtres, on distingue les noms en appellatifs & en propres. Les noms appella
des êtres, on distingue les noms en appellatifs & en propres. Les noms appellatifs sont ceux qui présentent à l’esprit d
; & le troisieme, à chacun des individus de ces deux especes. Les noms propres sont ceux qui présentent à l’esprit des ê
ule riviere. §. I. Il est essentiel de remarquer deux choses dans les noms appellatifs ; je veux dire la compréhension de l’
qui constituent l’idée entiere de la nature commune indiquée par les noms appellatifs : par exemple, l’idée entiere de la n
exemple, l’idée entiere de la nature humaine, qui est indiquée par le nom appellatif homme, comprend les idées partielles d
, est la compréhension de l’idée de la nature commune exprimée par le nom appellatif homme. Par l’étendue de la significati
ité des individus en qui se trouve la nature commune indiquée par les noms appellatifs : par exemple, l’étendue de la signif
les noms appellatifs : par exemple, l’étendue de la signification du nom appellatif homme, comprend tous & chacun des
ste point en effet de nature commune, telle qu’on l’envisage dans les noms appellatifs. C’est une idée factice que l’esprit
d’une maniere très-évidente que l’étendue & la compréhension des noms appellatifs sont, si je puis le dire, en raison i
pose dans l’autre un chagement contraire. D’où il suit encore que les noms propres, déterminant les êtres par une nature ind
il n’existe que des êtres individuels & singuliers, & que les noms doivent présenter à l’esprit des êtres déterminés
nature ; il semble qu’il ne devroit y avoir dans les langues que des noms propres, pour déterminer les êtres par l’idée de
viduelle : & nous voyons cependant qu’il y a au contraire plus de noms appellatifs que de propres. D’où vient cette cont
ion ? Est-elle réelle ? N’est-elle qu’apparente ? 1°. S’il falloit un nom propre à chacun des individus réels ou abstraits
je ne dirai pas d’imaginer, mais seulement de retenir la totalité des noms qui entreroient dans cette nomenclature. Il ne fa
les profondeurs de l’infini, imaginons seulement quelques milliers de noms composés de cent mille syllabes, & voyons ce
ns ce qu’il faut penser d’un langage qui de quatorze ou quinze de ces noms rempliroit un volume semblable à celui que le lec
à celui que le lecteur a actuellement sous les yeux. 2°. L’usage des noms propres suppose déja une connoissance des individ
le connoît plus particulierement, y sont communément désignés par des noms propres, comme les empires, les royaumes, les pro
es individus est indifférente, on se contente de les désigner par des noms appellatifs ; ainsi chaque grain de sable est un
individus d’une certaine espece y est plus nécessaire ; ils ont leurs noms propres dans le langage de cette société particul
la grande ourse, &c. entrez dans un manege, chaque cheval y a son nom propre, le brillant, le lutin, le fougueux, &
tte sphere. Si l’on ne vouloit donc admettre dans les langues que des noms propres, il faudroit admettre autant de langues d
te des idées complexes & individuelles, & l’étendue vague des noms appellatifs se détermine plus ou moins, même jusq
moyens généraux de déterminer ainsi l’étendue de la signification des noms appellatifs. Le premier de ces moyens porte sur c
la plus complexe. Il consiste donc à joindre avec l’idée générale du nom appellatif, une ou plusieurs autres idées, qui de
qui énonce un attribut sociable avec la nature commune énoncée par le nom appellatif ; par exemple, un homme que l’ambition
il consiste seulement à restraindre l’étendue de la signification du nom appellatif, par l’indication de quelque point de
e second tome, chaque troisieme année : 6°. par l’addition d’un autre nom ou d’un pronom qui seroit le terme de quelque rap
ui m’appartient, &c. On peut même, pour déterminer entierement un nom appellatif, réunir plusieurs des moyens que l’ou
deux excellens ouvrages de Grammaire composés par M. du Marsais ; le nom appellatif ouvrages est déterminé par l’adjectif
u’une premiere idée déterminante. en restraignant la signification du nom appellatif, la laisse encore dans un état de géné
ue autre point de vûe. C’est par de pareilles déterminations que les noms appellatifs devenant moins généraux par degrés, s
inative. Voyez Appellatif & Générique . § 2. Pour ce qui est des noms propres, c’est en vertu d’un usage postérieur qu’
e pourroit pas prouver le contraire : au-lieu qu’il n’y a pas un seul nom propre dont on puisse assigner l’origine, dans qu
appellative & générale. Tout le monde sait qu’en hébreu tous les noms propres de l’ancien Testament sont dans ce cas :
tenoit son frere par le talon, il avoit la main sub plantâ, & le nom de Jacob ne signifie rien autre chose. Oter à que
ux racines latines subplantâ, qui répondent aux racines hébraïques du nom de Jacob, parce que Jacob trompa ainsi son frere 
εάπολις, nova urbs, de νέος, novus, & de πόλις, urbs, &c. Les noms propres des Latins étoient encore dans le même ca
ne même famille par l’ordre de leur naissance, &c. Il y a tant de noms de famille dans notre langue qui ont une signific
l’Ennemi, &c. Cette généralité de la signification primitive des noms propres pouvoit quelquefois faire obstacle à la d
l’on a cherché par-tout à y remédier. Les Grecs individualisoient le nom propre par le génitif de celui du pere ; Ἀλέξανδρ
e Philippe. Nos ancêtres produisoient le même effet par l’addition du nom du lieu de la naissance ou de l’habitation, Antoi
province, Lyonnois, Picard, le Normand, le Lorrain, &c. ou par le nom appellatif de la profession, Drapier, Teinturier.
e Bossu, le Camus, &c. & c’est l’origine la plus probable des noms qui distinguent aujourd’hui les familles. Les Rom
qu’ils distinguoient en nomen, praenomen, cognomen, & agnomen. Le nom proprement dit étoit commun à tous les descendans
toutes ses branches ; Julii, Antonii, &c. c’étoit probablement le nom propre du premier auteur de la maison, puisque le
uroit été distinguée ainsi de celle de son frere, qui auroit porté le nom d’Asiaticus. Pour ce qui est du prénom, c’étoit l
uroit porté le nom d’Asiaticus. Pour ce qui est du prénom, c’étoit le nom individuel de chaque enfant d’une même famille :
t de ce qu’il se mettoit à la tête des autres, immédiatement avant le nom , qui étoit suivi du cognomen, & ensuite de l’
ser à desirer sur ce qui peut intéresser la Philosophie à l’égard des noms appellatifs & des noms propres, il faut nous
ut intéresser la Philosophie à l’égard des noms appellatifs & des noms propres, il faut nous arrêter un moment sur ce qu
pte un système tout opposé. « Chaque objet, dit-il, reçut d’abord un nom particulier, sans égard aux genres & aux espe
s’appelloit B… Les premiers substantifs n’ont pû jamais être que des noms propres ». L’auteur de la Lettre sur les sourds
n des Philosophes : la nomenclature est la base de tout langage ; les noms & les verbes en sont les principales parties.
re satisfaisante. Ce que l’on vient de remarquer sur l’étymologie des noms propres dans tous les idiomes connus, où il est c
uit qu’il n’y a aucune priorité d’existence entre les deux especes de noms , quoique quelques appellatifs ayent cette priorit
ique quelques appellatifs ayent cette priorité à l’égard de plusieurs noms propres : cependant il est certain que l’espece d
de plusieurs noms propres : cependant il est certain que l’espece des noms propres doit avoir la priorité de nature à l’égar
selon que l’on s’occupe de l’un des deux exclusivement à l’autre. Les noms , de quelque espece qu’ils soient, sont susceptibl
s’en convaincre, que prendre garde à la terminaison ; le pluriel des noms masculins hébreux se termine en im ; les duels de
e pluriel des noms masculins hébreux se termine en im ; les duels des noms , de quelques genres qu’ils soient, se termine en
de mots qui sont susceptibles de cette espece d’accident, savoir les noms , les pronoms, les adjectifs & les verbes ; d’
iviser en deux classes générales ; les mots déterminatifs, savoir les noms & les pronoms ; & les indéterminatifs, sa
l’est-elle ou telle terminaison numérique que par imitation avec les noms ou les pronoms avec lesquels ils sont en rapport
ces mots indéterminatifs ne pourroient s’accorder en nombre avec les noms ou les pronoms leurs corrélatifs. Les noms appell
ccorder en nombre avec les noms ou les pronoms leurs corrélatifs. Les noms appellatifs doivent également avoir tous les nomb
à la remarque de la gramm. gén. part. II. ch. jv. qu’il y a plusieurs noms appellatifs qui n’ont point de pluriel, je suis t
croire que cette idée vient de ce que l’on prend pour appellatif des noms qui sont véritablement propres. Le nom de chaque
’on prend pour appellatif des noms qui sont véritablement propres. Le nom de chaque métal, or, argent, fer, sont, si vous v
dus distincts se trouvent sous cette espece ? C’est la même chose des noms des vertus ou des vices, justice, prudence, chari
aucune langue, à moins qu’ils ne soient pris dans un sens figuré. Les noms reconnus pour propres sont précisément dans le mê
trouve des exemples qui paroissent contraires, c’est qu’il s’agit de noms véritablement appellatifs & devenus propres à
aux, Romani, Afri, Aquinates, nostrates, &c. ou bien il s’agit de noms propres employés par antonomase dans un sens appe
osophes, les Saumaises pour les fameux critiques, &c. Lorsque les noms propres prennent la signification plurielle en fr
eulement plusieurs individus d’une même famille, parce qu’ils sont le nom propre de famille, ils ne prennent pas la termina
les lettres ; les Ciceron ne se sont pas également illustrés. Si les noms propres deviennent appellatifs par antonomase, il
st qu’un verbe se met souvent au pluriel, quoiqu’il ait pour sujet un nom collectif singulier ; une infinité de gens pensen
tif en concordance avec la pluralité essentiellement comprise dans le nom collectif. De-là vient que si le nom collectif es
essentiellement comprise dans le nom collectif. De-là vient que si le nom collectif est déterminé par un nom singulier, il
m collectif. De-là vient que si le nom collectif est déterminé par un nom singulier, il n’est plus censé renfermer pluralit
ien extraordinaire à Vaugelas, rem. 47. le déterminatif indique si le nom renferme une quantité discrete ou une quantité co
te ou une quantité continue, & la syntaxe varie comme les sens du nom collectif. La seconde observation, c’est qu’au co
n numérique. Je pense qu’il n’étoit pas plus raisonnable de donner le nom de nombres à des mots qui expriment une idée indi
dée individuelle de nombre, qu’il ne l’autorise d’appeller êtres, les noms propres qui expriment une idée individuelle d’êtr
iment une idée individuelle d’être : il falloit laisser à ces mots le nom de leurs especes en y ajoutant la dénomination va
ision numérique dans les différens mots de la même espece. Il y a des noms , des adjectifs, des verbes & des adverbes num
es adverbes numéraux ; & dans la plûpart des langues, on donne le nom de nombres cardinaux aux adjectifs numéraux, qui
à déterminer la quotité précise des individus de la signification des noms appellatifs ; un, deux, trois, quatre, &c. c’
duodecima) ἡ μερὶς δυοκαιδεκάτη. 2. Nous n’avons que trois sortes de noms numéraux : savoir des collectifs, comme couple, d
é du genre masculin & par l’accompagnement de l’article. Tous ces noms numéraux sont abstraits. 3. Nous n’avons en franç
amp; triplement ; on remplace les autres par la préposition à avec le nom abstrait multiplicatif ; au quadruple, au centupl
ce sont les mots que je viens de désigner comme adjectifs & comme noms collectifs. Il se fait, à la fin de son disc. X.
tion sur la nature de ses nombres collectifs, qui sont des véritables noms , ou pour parler son langage, de véritables substa
pé, & qu’il a même été tenté de les placer dans la cathégorie des noms . Mais « j’ai vu, dit-il, que leur essence consis
baux, & rarement par les autres ». Il est vrai que l’essence des noms numéraux collectifs consiste dans l’expression de
sion de la quotité ; mais la quotité est une nature abstraite dont le nom même quotité est le nom appellatif ; couple, douz
s la quotité est une nature abstraite dont le nom même quotité est le nom appellatif ; couple, douzaine, vingtaine sont des
quotité est le nom appellatif ; couple, douzaine, vingtaine sont des noms propres ou individuels : & c’est ainsi que la
amp; c’est ainsi que la nature abstraite de vertu est exprimée par le nom appellatif vertu, & par les noms propres prud
aite de vertu est exprimée par le nom appellatif vertu, & par les noms propres prudence, courage, chasteté, &c. Pour
st des prétendus caracteres propres des mots que je regarde comme des noms numéraux collectifs, l’abbé Girard me paroît enco
uméraux collectifs, l’abbé Girard me paroît encore dans l’erreur. Ces noms prennent l’article comme les autres, & se lai
eux-mêmes que ces mots requierent l’article ; c’est la même chose des noms appellatifs, puisqu’en effet on les emploie sans
sque c’est celui qui présente l’idée objective de la signification du nom sous le principal aspect, sous le point de vue mê
principal aspect, sous le point de vue même qui a fait instituer les noms  : car les noms sont sur-tout nécessaires dans le
ct, sous le point de vue même qui a fait instituer les noms : car les noms sont sur-tout nécessaires dans le langage, pour p
la destination du nominatif ; c’est d’ajouter à l’idée principale du nom , l’idée accessoire du sujet de la proposition ; &
, mot tiré de nomen même, pour mieux indiquer que sous cette forme le nom est employé pour la fin qui l’a fait instituer. C
cas a été appellé rectus, direct, pour dire qu’il ne détourne pas le nom des vues de son institution : les autres sont app
x. Quelques Grammairiens modernes ont encore voulu donner à ce cas le nom de subjectif, pour mieux caractériser l’usage qu’
parce qu’il doit se trouver dans la liste des autres terminaisons du nom . Il n’est pas proprement un cas, dit M. Lancelot 
les divers changemens qu’on donne à cette premiere terminainaison du nom  ». Je dirois volontiers ici, quandoque bonus dor
xcellens grammairiens conviennent l’un & l’autre que les cas d’un nom sont les différentes terminaisons de ce nom. On l
l’autre que les cas d’un nom sont les différentes terminaisons de ce nom . On le voit par les textes mêmes que je viens de
textes mêmes que je viens de rapporter ; mais il est certain que les noms sont terminés au nominatif comme aux autres cas,
ns la grammaire grecque on appelle parisyllabes, les déclinaisons des noms dont le génitif singulier n’a pas de crément, &am
énitif singulier n’a pas de crément, & imparisyllabes, celles des noms dont le génitif a un crément. De la destination e
c’est que tout verbe employé à un mode personnel suppose avant soi un nom au nominatif qui en est le sujet : c’est un princ
ement de la notion du cas dont il s’agit : c’est qu’au contraire tout nom au nominatif suppose un verbe dont il est le suje
; expression impropre, puisque le nominatif ne peut être cas que d’un nom , d’un pronom ou d’un adjectif. Que l’on dise que
cas que d’un nom, d’un pronom ou d’un adjectif. Que l’on dise que tel nom est nominatif, parce qu’il est sujet de tel verbe
issent usage pour représenter le même son, & ils l’appelloient du nom même de ce son. Dans la suite on introduisit un s
tus ; que les Latins ont changé en us la plûpart des terminaisons des noms grecs en ος ; qu’ils ont dit, au rapport de Quint
On écrit aujourd’hui économe, économie, écuménique, sans o ; & le nom OEdippe est étranger dans notre langue. O’ apost
nom OEdippe est étranger dans notre langue. O’ apostrophé devant les noms de famille, est en Irlande un signe de grande dis
le nominatif, qui sert à désigner le sujet de la proposition dont le nom ou le pronom fait partie ; & comme la princip
om fait partie ; & comme la principale cause de l’institution des noms a été de présenter à l’esprit les différens sujet
directement à remplir les vûes de la premiere institution : de-là le nom qu’on lui a donné de cas direct, rectus. Les autr
ctus. Les autres cas servent à présenter les êtres déterminés par les noms ou les pronoms sous des aspects différens ; ils v
que je ne la regarde pas même comme une figure ; c’est simplement le nom de l’une des causes de la génération matérielle d
amp; passe de générations en générations. Si l’on a donc à imposer un nom à un objet nouvellement découvert, & que cet
ans comparaison explicite donne naturellement à cet objet sensible un nom dont les élémens concourent de facon qu’ils répet
du bruit qu’elles font : ajoutez que la plûpart de ces choses ont des noms radicalement semblables dans les langues les plus
ler, &c. Le coucou est un oiseau connu qui prononce exactement ce nom même ; & les Grecs l’appelloient κόκκυξ, les
ans embarras, sans obstacle. Or voilà vraissemblablement l’origine du nom danois aa, qui signifie fleuve ; ce nom générique
aissemblablement l’origine du nom danois aa, qui signifie fleuve ; ce nom générique est devenu ensuite le nom propre de tro
nois aa, qui signifie fleuve ; ce nom générique est devenu ensuite le nom propre de trois rivieres dans les Pays-bas, de tr
tion de l’analogie que l’on remarque dans les langues entre plusieurs noms des choses que l’on peut classifier sous quelque
ar frangere, & douce par fluere… La même inflexion r détermine le nom des choses qui vont d’un mouvement vîte, accompag
ainure, raie, rota, rheda, ruere, &c. Aussi sert-elle souvent aux noms des rivieres dont le cours est violent ; Rhin, Rh
semblable à celui des verbes grecs, qu’il ne l’est de vouloir que nos noms aient six cas comme les noms latins, ou que dans
grecs, qu’il ne l’est de vouloir que nos noms aient six cas comme les noms latins, ou que dans παρὰ πάντων θεολόγων, au-dess
ses parties sont les différentes especes de mots, l’interjection, le nom , le pronom, l’adjectif, le verbe, la préposition,
d’orare ; & orare a une premiere origine dans le génitif oris, du nom os, bouche, qui est le nom de l’instrument organi
premiere origine dans le génitif oris, du nom os, bouche, qui est le nom de l’instrument organique du matériel de la parol
e l’adjectif ὀρθὸς, rectus, & du verbe γράφω, scribo ou pingo. Ce nom par sa valeur étymologique, signifie donc peintur
ons tous ceux que l’on peut imaginer. Cependant on donne également le nom d’orthographe à tous les systèmes d’écriture que
t tous les cas pareils sous la même loi. Aussi n’honore-t-on point du nom d’orthographe, la maniere d’écrire des gens non i
le prononcée sont de la premiere classe, à laquelle on peut donner le nom d’Orthologie, parce que c’est elle qui apprend to
système naturel de l’épellation exige qu’on la désigne plûtôt par le nom pe, avec un e muet. Les anciennes langues orienta
nifie 80. Les Latins employoient souvent p par abbréviation. Dans les noms propres, P. veut dire Publius ; dans S. P. Q. R.
s instruire. Une autre méprise, c’est d’avoir joint au paradigme d’un nom , celui de l’article du même genre ; hoec musa, hu
dans les paradigmes latins : & si l’on ne veut y présenter aucun nom , sans en faire connoître le genre aux enfans ; qu
e soit simplement par l’une des lettres initiales m. f ou n, quand le nom est d’un genre déterminé ; par deux de ces lettre
as latin, en se servant de notre article défini le, la, les, pour les noms appellatifs ; de la préposition de pour le géniti
tin qui a donné lieu à nos Grammairiens d’imaginer faussement que nos noms ont des cas. Voyez Cas  : je voudrois donc que l’
implement après le nominatif singulier, la signification françoise du nom , en parenthèse, en caracteres différens de ceux d
rences ; voici donc un exemple de ce que je veux dire par rapport aux noms . S I N G. P L U R. (Table f.) (Tables f.)
ar rapport aux noms. S I N G. P L U R. (Table f.) (Tables f.) Nom . Mensa. Mensae. Gén. Mensae. Mensarum.
Voc. Mensa. Mensae. Abl. Mensâ. Mensis. J’ai choisi le nom Mensa (Table), parce qu’il exprime une chose conn
r analogie, pour leur donner les notions mythologiques que suppose ce nom  : c’est un double inconvénient qu’il faut égaleme
, m. Bonne, f. Bons, m. Bonnes, f. m.    f.    n. m.    f.    n. Nom . Bonus, bona, bonum, Boni, bonae, bona. Gén
on ; par exemple : S I N G. P L U R. Sage, m. f. Sages, m. f. Nom . Sapiens, m. f. n. Sapientes, m. f. Sapientia,
mots. Voyez Mot . Je regarde comme deux especes très-différentes les noms & les adjectifs ; voyez Genre, Mot, Nom &
ces très-différentes les noms & les adjectifs ; voyez Genre, Mot, Nom & Substantif , & je crois qu’il n’y a de
sections : que la premiere doit comprendre les cinq déclinaisons des noms  ; la seconde, les trois pronoms déclinés ; &
sieme, les déclinaisons des adjectifs. I. La premiere déclinaison des noms comprend ceux qui ont le nominatif singulier en a
chacune. On ajoutera à la fin, comme en exception, le petit nombre de noms en a qui ont le datif & l’ablatif pluriels en
, afin que le féminin ne soit pas confondu dans ces cas avec ceux des noms masculins en us ; si mula avoit formé mulis, comm
mulus, il y auroit eu équivoque. La seconde déclinaison comprend les noms en er ou ir, en um & en us : voilà trois espe
e fréquent doit être connu ; & l’on remarquera l’irrégularité des noms propres en ius, de ceux en eus venus du grec, &am
. La troisieme déclinaison ne peut se diviser qu’en deux classes, les noms masculins & féminins dans l’une, & les ne
er ensuite domus qui revient fréquemment, & de remarquer quelques noms qui ont le datif & l’ablatif pluriels en ubus
oir trois déclinaisons des adjectifs, différenciées, comme celles des noms , par le génitif singulier. La premiere déclinaiso
& en i pour le neutre : l’adjectif masculin se décline comme les noms en er ou ir, ou comme les noms en us de la premie
adjectif masculin se décline comme les noms en er ou ir, ou comme les noms en us de la premiere déclinaison ; l’adjectif fém
noms en us de la premiere déclinaison ; l’adjectif féminin, comme les noms en a de la premiere ; & l’adjectif neutre, co
mme les noms en a de la premiere ; & l’adjectif neutre, comme les noms en um de la seconde. Après les paradigmes des deu
res de chaque tems, comme on doit y mettre les deux nombres de chaque nom , de chaque pronom, & de chaque adjectif. 2°.
ndicatif & du subjonctif, & met de suite ceux qui ont le même nom dans les deux modes ; après amo, amas, amat, &
adigme, & en même tems pour leur apprendre autant de mots latins, noms , adjectifs, ou verbes. 2°. Il me semble que la re
sage. S’il y a donc des regles communes à toutes les déclinaisons des noms ou des adjectifs, ou à toutes les conjugaisons de
e langue. (M.E.R.M.) PARENTHESE PARENTHESE, s. f. on donne le nom de parenthese à une proposition isolée, qui est i
; les cabales de la cour que pour les dissiper ». On donne encore le nom de parenthese aux deux crochets dont on se sert p
s : comme eux, il s’accorde en genre, en nombre, & en cas avec le nom auquel il est appliqué ; & les adjectifs expr
u’il prend en conséquence les terminaisons relatives aux accidens des noms & des pronoms. Mais cet adjectif est aussi ve
ature tient de celle des deux parties d’oraison, qu’on lui a donné le nom de participe. Ce n’est point exclusivement un adj
me l’infinitif en est un autre, caractérise par la nature commune des noms . Voyez Infinitif . Priscien donne, à mon sens, un
rès le participe latin, comme de celui que l’on trouve après certains noms verbaux, comme dans quid tibi hanc rem curatio es
t pas le complément immédiat du participe, mais celui de quelqu’autre nom sous-entendu qui sera lui-même complément du part
montre que le génitis de l’objet principal, & l’on sous-entend le nom qui est l’objet immédiat, parce qu’en vertu de l’
&c. c’est ce que quelques-uns appellent gérondif. N’importe quel nom on lui donne, pourvû qu’on sache que cette partic
tif, dans cette langue & dans toutes les autres, est un véritable nom , ou pour parler le langage ordinaire, un vrai nom
s, est un véritable nom, ou pour parler le langage ordinaire, un vrai nom substantif (voyez Infinitif). Le participe au con
ier ne peut être appliqué grammaticalement à aucun sujet, parce qu’un nom n’a point de sujet ; & c’est pour cela qu’il
différent pour l’exactitude de l’analyse, de savoir si un mot est un nom ou un adjectif, & par conséquent si c’est un
nature en au fond la même que celle de l’infinitif, est un véritable nom  ; au lieu que le participe actif, comme tout autr
omme complément de la préposition en, ce qui caractérise un véritable nom  ; en riant, on dit la vérité : que quand la prépo
soit immédiatement appliqué, parce qu’il n’est pas dans la nature du nom d’avoir un sujet. Au contraire notre partcipe act
a pas confondu les usages. Le supin y a toujours été employé comme un nom , parce que ce n’est en effet qu’une forme particu
ngue ; & outre les différences qui distinguent essentiellement le nom & l’adjectif, on sent aisément que notre supi
plément de j’ai, est donc un mot de même espece que lettres, c’est un nom  ; & comme ayant lui-même un complément immédi
& ne différer entre eux que comme different un adjectif & un nom abstrait semblable au neutre de cet adjectif, par
neutre de cet adjectif, par exemple l’adjectif bonus, a, um, & le nom abstrait bonum. Mais il est constant que le futur
même principe, quoique le complément principal soit suivi d’un autre nom qui s’y rapporte. Ce seroit la même chose, quand
ai vue dans l’opération de peindre : car les infinitifs sont de vrais noms , dont la syntaxe a les mêmes principes que celle
nt de vrais noms, dont la syntaxe a les mêmes principes que celle des noms . Voyez Infinitif . Le mot en placé avant un prété
 ; car en est alors un adverbe équivalent à la proposition de avec le nom indiqué par les circonstances : Voyez Adverbe &am
out. Les Grammairiens l’ont adopté dans ce sens, pour désigner par un nom unique toutes les parties d’oraison indéclinables
nt dans la classe des particules, malgré la différence & de leurs noms & de leurs services, qui les font si bien con
nomination générique, plusieurs especes différenciées & par leurs noms spécifiques & par des caracteres propres très
ffet, les particules interjectives, que tout le monde connoît sous le nom plus simple d’interjections, appartiennent exclus
de particule. Opusc. pag. 231 & suiv. « 1°. On donne, dit-il, le nom de particule à divers petits mots, quand on ne sa
nt ranger sous diverses parties d’oraison… 2°. On donne aussi le même nom de particule à des petits mots, qui sont quelquef
s prépositions & quelquefois adverbes… 3°. On donne aussi le même nom de particule à de petits mots qui ne signifient r
ar exemple, les petits mots de ne & de pas… 4°. On doit donner le nom de particule principalement à de petits mots qui
que chose d’une autre, comme du, au, des, aux… 5°. On donne encore le nom de particule à d’autres petits mots qui tiennent
mots qui tiennent la place de quelques prépositions & de quelque nom , comme en, y & dont… 6°. Les syllabes ci, là
ammairiens ; & j’ajoute qu’il y a bien des erreurs. 1°. Donner le nom de particule à certains petits mots, quand on ne
genre ou partie d’oraison on les doit ranger ; c’est constater par un nom d’une signification vague, l’ignorance d’un fait
larer qu’on ignore la nature de ces mots, au lieu d’en imposer par un nom qui semble exprimer une idée, ou d’en rechercher
M. de Dangeau le dise très-affirmativement, que l’on doive donner le nom de particule à nos petits mots du, des, au, aux.
voyez Mot  : or les particules, que je consens de reconnoître sous ce nom , puisqu’il faut blen en fixer la notion par un te
ots, il faut s’en tenir à la notion indiquée par l’étymologie même du nom , & dire que ce sont des parties élémentaires
s’agit ici avec l’espece de mots à laquelle convient exclusivement le nom de préposition : 2°. elle présente comme fondamen
eu que la dénomination de particule prépositive ou préfixe n’abuse du nom d’aucune espece de mot, & présente les idées
e a donné au public une excellente traduction, porte à juste titre le nom d’Antilucrece, puisque la doctrine du poete moder
e partie des individus compris dans l’étendue de la signification des noms auxquels ils sont joints ; comme quelque, plusieu
Il me semble, que ce qui a déterminé les Grammairiens à introduire le nom & l’idée des adjectifs partitifs, c’est le be
squ’il est certain que le génitif n’est jamais que le complément d’un nom appellatif, exprimé ou sousentendu : voyez Géniti
ra, est au présent postérieur ; que l’on connoît vulgairement sous le nom de futur simple, & l’on diroit dans le sens a
n passive. (B. E. R. M.) PATRONYMIQUE PATRONYMIQUE, adj. les noms patronymiques sont proprement ceux qui étant déri
adj. les noms patronymiques sont proprement ceux qui étant dérivés du nom propre d’une personne, sont attribués à tous ses
on disoit, patrium nomen. Selon cette étymologie il sembleroit que ce nom ne devroit être donné qu’aux descendans immédiats
devroit être donné qu’aux descendans immédiats de la personne dont le nom propre est radical, comme quand Hector, fils de P
ndu encore plus loin la signification de ce terme, & l’on appelle noms patronymiques, ceux qui sont donnés d’après celui
soeur, comme Phoronis, c’est-à-dire Isis Phoronei soror ; d’après le nom d’un prince à ses sujets, comme Thesides, c’est-à
est-à-dire Atheniensis, à cause de Thésée, roi d’Athènes ; d’après le nom du fondateur d’un peuple, comme Romulides, c’est-
m du fondateur d’un peuple, comme Romulides, c’est-à-dire Romanus, du nom de Romulus, fondateur de Rome & du peuple rom
Quelquefois même, par anticipation, on donne à quelques personnes un nom patronymique tiré de celui de quelque illustre de
grecque de P. R. liv. VI. chap. iv. fait connoitre la dérivation des noms patronymiques grecs ; & la petite Grammaire l
latine de Vossius, edit. Lugd. Bat. 1644, pag. 75. explique celle des noms patronymiques de la langue latine. Il faut observ
des noms patronymiques de la langue latine. Il faut observer que les noms patronymiques sont absolument du style poëtique,
’on nomme personnels ; & les autres prétendus pronoms sont ou des noms , ou des adjectifs, ou même des adverbes. Voyez Pr
nnelles ou comme des cas personnels le nominatif & le vocatif des noms . En effet, dans une proposition on ne considere l
e ni qu’il soit apostrophé. Or le nominatif est le cas qui designe le nom comme sujet de la troisieme personne, c’est-à-dir
on parle, Dominus probavit me : le vocatif est le cas qui désigne le nom comme sujet de la seconde personne, c’est-à-dire
désigner sans équivoque cette idée accessoire de la signification du nom qui est sujet, c’est pour cela que le vocatif est
ur cela que le vocatif est semblable au nominatif dans la plûpart des noms latins au singulier, & que ces deux cas, en l
au moyen desquelles ils se mettent en concordance de personne avec le nom ou le pronom qui en exprime le sujet. Ces modes s
ouh. Rem. nouv. t. II. p. 29. Or il manque à la phrase de Vaugelas le nom auquel il rapporte ces mots qu’on en use sobremen
cette notion généralement reconnue que l’on a donné à cette figure le nom de pléonasme, qui est grec ; πλεονασμὸς, de πλεον
n vice d’élocution. A la bonne heure, qu’on eût laissé à la figure le nom de pléonasme, qui marque simplement abondance &am
te de l’article. 2°. Si c’est un défaut de n’avoir employé qu’un même nom pour deux idées si disparates, celui de vouloir l
r & propre, tant l’usage en est fréquent & nécessaire. 1°. Un nom construit avec lui-même, comme esclave des esclav
ts : mais ce pléonasme est très-énergique, & il sert à ajouter au nom l’idée de sa propriété caractéristique dans un gr
ieres de donner. C’est dans notre langue un hébraïsme. 5°. Si le même nom est répété de suite sans conjonction & sans a
t réduire à quatre regles principales, ce qui concerne le pluriel des noms & des adjectifs françois. 1°. Les noms &
ui concerne le pluriel des noms & des adjectifs françois. 1°. Les noms & les adjectifs terminés au singulier par l’u
nez, les nez ; le prix, les prix ; la voix, les voix, &c. 2°. Les noms & les adjectifs terminés au singulier par au
l, ou qui suivent la regle suivante qui est la plus générale. 4°. Les noms & les adjectifs qui ne sont point compris dan
irer que la lettre s fût la seule qui caractérisât ce nombre dans les noms , les pronoms & les adjectifs ; & assuréme
l’orthographe, que d’employer le z final pour marquer le pluriel des noms , des adjectifs & des participes dont le singu
ivains ont affecté, je ne sais pourquoi, de retrancher au pluriel des noms ou des adjectifs en ant ou ent, la lettre t qui l
nuages peints dans un tableau. Ne seroit-il pas possible que quelques noms latins qui ont deux terminaisons différentes au p
vûes, plutôt qu’à l’inconséquence de l’usage, qui auroit substitué un nom nouveau à l’ancien, sans abolir les terminaisons
syntaxe. Dans toutes les langues il arrive souvent qu’on emploie un nom singulier pour un nom pluriel : comme ni la coler
les langues il arrive souvent qu’on emploie un nom singulier pour un nom pluriel : comme ni la colere ni la joie du soldat
s. C’est, dit-on, une synecdoque ; mais parler ainsi, c’est donner un nom scientifique à la phrase, sans en faire connoître
ndement : le voici. Cette maniere de parler n’a lieu qu’à l’égard des noms appellatifs, qui présentent à l’esprit des êtres
s l’espece ; si l’article est au singulier, il annonce que le sens du nom est appliqué à l’espece, sans désignation d’indiv
d’individus ; si l’article est au pluriel, il indique que le sens du nom est appliqué distributivement à tous les individu
rieure au tems où je le dis. On verra ailleurs (art. Tems.), par quel nom je crois devoir désigner ce tems du verbe : je re
ou la postériorité. Ces considérations donnent lieu de croire que les noms de prétérits parfait & plus-que-parfait n’ont
dées des premiers nomenclateurs : il faut porter le même jugement des noms de parfait & de plus-que-parfait qui ont le m
accentus pausantes & distinguentes, & gardent en françois le nom de points. Ils ont encore, pour la plûpart, tant
s le texte original ; c’est sa version que l’Eglise a adoptée sous le nom de vulgate, excepté les pseaumes, qui sont presqu
es docteurs juifs de l’école de Tibériade, aujourd’hui connus sous le nom de Massorethes, imaginerent les points voyelles (
mp; le verbe. Il n’en est pas de même du complément déterminatif d’un nom  ; quoique l’hyperbate en dispose, comme cela arri
i par un point & une vigule, sont des complémens déterminatifs du nom douleur. Qu’un vieillard joue le rôle d’un jeune
! qu’est devenu ce tems, ces heureux tems Où les rois s’honoroient du nom de fainéans, S’endormoient sur le trône, &c. 
ls appelloient cela subdistinctio ». J’aimerois autant croire que ce nom étoit relatif à la soudistinction des sens subalt
ortes pour chaque personne : l’un qui ne s’emploie jamais qu’avant un nom , & qui exclut tout autre article ; l’autre qu
des articles, le, la, les, & qui n’est jamais accompagné d’aucun nom , mais qui est toujours en concordance avec un nom
accompagné d’aucun nom, mais qui est toujours en concordance avec un nom déja exprimé auquel il se rapporte. C’est la même
sif exclut absolument l’article, quand il se trouve lui-même avant le nom  ; ce seroit une véritable périssologie, puisque l
risé la contraction de l’article avec le possessif dans les cas où le nom est exprimé ; & c’est pour les intérets de la
ntérets de la clarté que, quand on ne veut pas répéter inutilement un nom déja exprimé, on exprime chacun à part l’article
l’énonciation distincte de l’article réveille plus surement l’idée du nom dont il y a ellipse, & qui est annoncée par l
tre espece, & voici l’origine de cette erreur : ils regardent les noms comme un genre qui comprend les substantifs &
adjectifs, & ils observent qu’il se fait des adjctifs de certains noms qui signifient des substances, comme de terre, te
tantif primitif & l’adjectif qui en est dérivé sont également des noms  : & ils en concluent que ego & meus, tu &
art. 3), parce qu’ils tiennent la place des pronoms personnels ou des noms au génitif : ainsi mon ouvrage, notre devoir, ton
ement il suppose que la nature du pronom consiste à tenir la place du nom  ; & c’est une erreur que je crois solidement
uel on l’applique, soit que ce sujet soit positivement exprimé par un nom ou par un pronom, soit que l’ellipse l’ait fait d
iers sont nommés conjonctifs, parce qu’ils sont toujours unis avec le nom auquel ils se rapportent ; les autres sont appell
sont appellés absolus, parce qu’ils sont employés seuls & sans le nom auquel ils ont rapport. Voilà comment les différe
. part. de la gramm. gén. puisqu’ils ne se mettent pas à la place des noms , mais avec les noms mêmes : ce sont des adjectifs
gén. puisqu’ils ne se mettent pas à la place des noms, mais avec les noms mêmes : ce sont des adjectifs possessifs. Le mien
noms » Ce savant académicien juge que ces mots se mettent au lieu du nom qui n’est point exprimé ; mais, comme je l’ai dej
les adjectifs mien, tien, sien, &c. ne se mettent pas au lieu du nom . On les emploie sans nom à la vérité, mais ils on
, sien, &c. ne se mettent pas au lieu du nom. On les emploie sans nom à la vérité, mais ils ont à un nom une relation m
u lieu du nom. On les emploie sans nom à la vérité, mais ils ont à un nom une relation marquée qui les assujettit aux lois
ssairement est la marque la plus assurée qu’il y a alors ellipse d’un nom appellatif, la seule espece de mot qui puisse rec
rsonnes du singulier ou du pluriel ; que d’ailleurs ils font avec les noms qu’ils accompagnent l’office de l’article, qu’on
ton, son, qui sont masculins, ne laissent pas de se joindre avec les noms féminins qui commencent par une voyelle (ou par u
agnols qui se servent de l’article masculin el pour mettre devant les noms féminins commençant par une voyelle, disant el al
choix du mot, & n’empêche pas qu’il ne s’accorde en genre avec le nom auquel on l’applique. Ainsi son, quand la troisie
ns degrés de détermination & de restriction ; & tels sont les noms appellatifs, les adjectifs, les verbes & les
présente à l’esprit l’idée d’un être déterminé ; & tels sont les noms , les pronoms, & les infinitifs qui sont une e
nt les noms, les pronoms, & les infinitifs qui sont une espece de nom . Le terme conséquent servant à completter l’idée
e dire, 1°. que toute préposition a nécessairement pour complément un nom , un prénom, & un infinitif ; 2°. que la prépo
tion avec son complément forme un complément total déterminatif, d’un nom appellatif, d’un adjectif, d’un verbe, ou d’un ad
a préposition de , & de mourir est le complément déterminatif du nom appellatif nécessité. Utile a la santé ; le nom a
ément déterminatif du nom appellatif nécessité. Utile a la santé ; le nom appellatif la santé est le complément de la prépo
té, courageusement sans témérité, noblement sans hauteur, &c. les noms appellatifs anxiété, témérité, hauteur, sont les
es, comme le grec, le latin, l’allemand, l’arménien, &c. dont les noms & les autres especes de mots analogues ont re
ns rapports : en latin, par exemple, le cas nommé génitif présente le nom qui en est revêtu comme terme conséquent d’un rap
e conséquent d’un rapport quelconque, dont le terme antécédent est un nom appellatif ; fortitudo regis, rapport d’une quali
qui est le caractere adverbial : placez la préposition avec avant le nom justice, elle donnera la même maniere de signifie
c avant le nom justice, elle donnera la même maniere de signifier au nom substantif justice, que la syllabe ment a donnée
signifier au nom substantif justice, que la syllabe ment a donnée au nom adjectif juste. Ainsi les prépositions rentrent d
de il y a quatre mots ; à qui est préposition ; le, article ; égard, nom appellatif, qui est le complément grammatical de
De çà la riviere. Dict. de l’acad. Dedans . Ce mot est quelquefois nom , comme quand on dit, le dedans de la maison, les
t préposition, quand il est suivi d’un complément immédiat qui est un nom ou un pronom ; & cela arrive en deux occurren
lloit s’y conformer sans appel, il faudroit continuer de dire que nos noms ont des cas, puisque c’étoit un usage de tems imm
ns. Dehors . C’est la même chose de ce mot que du précédent. Il est nom dans ces phrases, le dehors ne répond pas au-deda
depuis moi. Derriere . Ce mot est comme dedans & dehors. Il est nom quand on dit, le derriere de la tête, les derrier
es deux mots sont absolument dans le même cas que dedans. Ce sont des noms dans ces phrases, le dessous ou le dessus de la t
. Il en est de devant comme de derriere qui en est l’opposé. C’est un nom quand on dit, le devant de la maison, prendre les
e antécédent. Nous disons rapport de tems, quand le complément est un nom de tems ; rapport de lieu, quand c’est un nom de
nd le complément est un nom de tems ; rapport de lieu, quand c’est un nom de lieu, &c. Dans le fait, vers indique un ra
ommencement que toute préposition a nécessairement pour complément un nom , un pronom, ou un infinitif ; & que la prépos
tion avec son complément, forme un complément total déterminatif d’un nom appellatif, d’un adjectif, d’un verbe ou d’un adv
réposition de ; de la riviere est le complément déterminatif total du nom appellatif lit ; le lit de la riviere est le comp
é deçà le lit de la riviere est le complément déterminatif logique du nom appellatif poste ; un poste situé deçà le lit de
que l’on doit à l’Onomatopée, voyez Onomatopée , & la plupart des noms monosyllabes de plusieurs êtres physiques, sur-to
complétive de son sujet ou de son attribut, & qui prend alors le nom de proposition incidente. Ainsi ces deux mors son
prononce que le pronom est un mot qui en premier lieu se rapporte au nom , & qui en second lieu signifie quelque chose.
nt de l’avis du P. Buffier. Car s’il ne s’agit que de se rapporter au nom , & de signifier quelque chose pour être prono
en, & il signifie quelque chose ; rara & est se rapportent au nom fides, & signifient aussi quelque chose : ain
2. prétend que le pronom n’est pas une partie d’oraison différente du nom  ; mais les raisons qu’il allegue de ce sentiment
ujet dont on veut affirmer quelque chose, doivent être tenus pour des noms  ; ils répondent dans le langage à cette sorte de
e idées dans la Logique. La plûpart des sujets dont on parle, ont des noms particuliers ; mais il faut reconnoître d’autres
parle, ont des noms particuliers ; mais il faut reconnoître d’autres noms qui, pour n’être pas toujours attachés au même su
s au même sujet particulier, ne laissent pas d’être véritablement des noms . Ainsi, outre le nom particulier que chacun porte
ulier, ne laissent pas d’être véritablement des noms. Ainsi, outre le nom particulier que chacun porte & par lequel les
ent, il s’en donne un autre quand il parle lui-même de soi ; & ce nom en françois est moi ou je, selon les diverses occ
nom en françois est moi ou je, selon les diverses occasions. . . . Le nom qu’il donne à la personne à qui il parle, c’est v
e à la personne à qui il parle, c’est vous, ou tu, ou toi, &c. Le nom qu’il donne à l’objet dont il parle, après l’avoi
nom qu’il donne à l’objet dont il parle, après l’avoir nommé par son nom particulier ou indiqué autrement, est il, ou lui,
articulier ou indiqué autrement, est il, ou lui, ou elle, &c. Les noms plus particuliers ont retenu seuls dans la gramma
ms plus particuliers ont retenu seuls dans la grammaire la qualité de noms  ; & les noms plus communs de moi, vous, lui,
ers ont retenu seuls dans la grammaire la qualité de noms ; & les noms plus communs de moi, vous, lui, &c. se sont a
, &c. se sont appellés pronoms, parce qu’ils s’employent pour les noms particuliers & en leur place ». Il faut conv
e de même nature à cet égard. Mais pourquoi les tiendroit-on pour des noms , puisque le langage usuel des Grammairiens les di
angage usuel des Grammairiens les distingue en deux classes, l’une de noms & l’autre de pronoms ? Ce sont tous des mots
ns déterminent les êtres par l’idée de leur nature, & ce sont les noms  ; les autres déterminent les êtres par l’idée pré
t les pronoms. C’est pour cela que si un même être est désigné par un nom & par un pronom tout-à-la-fois, le nom s’acco
me être est désigné par un nom & par un pronom tout-à-la-fois, le nom s’accorde en personne avec le pronom, parce que l
ne avec le pronom, parce que la personne n’est qu’un accident dans le nom , & qu’elle est une propriété essentielle du p
ntielle du pronom ; le pronom au contraire s’accorde en genre avec le nom , parce que le genre n’est qu’un accident dans le
accident dans le pronom, & que c’est une propriété essentielle du nom . La différence des genres vient dans les noms de
propriété essentielle du nom. La différence des genres vient dans les noms de celle de la nature, dont l’idée déterminative
elle de la nature, dont l’idée déterminative caractérise l’espece des noms  ; & de même la différence des personnes vient
t le cri général de toutes les grammaires. . . Tous ces mots sont les noms de la premiere & de la seconde personne, tant
me, moi, &c. considérés comme pronoms, représenteroient donc des noms , & conséquemment des noms de la troisieme per
omme pronoms, représenteroient donc des noms, & conséquemment des noms de la troisieme personne, puisqu’il est certain q
e s’empare de tout. Or ces mots je, me, moi, &c. représentant des noms de la troisieme personne, comment seroient-ils de
iere personne & de la seconde ? Ces mots sont donc les véritables noms , & non les pronoms de la premiere & de la
ammairiens comme par autant d’échos, que les pronoms représentent les noms , c’est-à-dire, pour me servir des termes de M. l’
ui désigne sans peindre, qu’ils ne sont que de simples vicegérens des noms , & que le sujet qu’ils expriment n’est déterm
ont mal entendue. On a cru qu’un pronom étoit un mot employé pour le nom , représentant le nom, & n’ayant par lui-même
a cru qu’un pronom étoit un mot employé pour le nom, représentant le nom , & n’ayant par lui-même d’autre valeur que ce
& n’ayant par lui-même d’autre valeur que celle qu’il emprunte du nom dont il devient le vicegérent ; comme un proconsu
nous indique que le pronom fait dans le discours le même effet que le nom , parce que les pronoms, comme les noms, présenten
e discours le même effet que le nom, parce que les pronoms, comme les noms , présentent à l’esprit des sujets déterminés. Les
oms, comme les noms, présentent à l’esprit des sujets déterminés. Les noms sont des mots qui font naître dans l’esprit de ce
s qu’ils désignent ; & c’est en cela qu’ils vont de pair avec les noms & qu’ils sont comme des noms, pronomina. Mais
en cela qu’ils vont de pair avec les noms & qu’ils sont comme des noms , pronomina. Mais on ne se seroit jamais avisé de
ément, les différences caractéristiques que l’analyse y découvre. Les noms , je le répete, expriment des sujets déterminés pa
nc faux de dire que les pronoms ne sont que de simples vicegérens des noms , & que le sujet qu’ils expriment n’est déterm
Il est pareillement faux que les mots je, me, moi, &c. soient les noms & non les pronoms de la premiere & de la
par l’idée de la nature, en quoi consiste le caractere spécifique des noms  : ils ne déterminent que par l’idée de la personn
e plus entrer en objection contre le système commun qui distingue les noms & les pronoms, puisque j’ai sappé le fondemen
l’auteur de l’année littéraire. On n’a introduit dans le langage les noms qui expriment des êtres déterminés par l’idée de
êtres, si ce n’étoit pour en parler. Il est donc naturel que tous les noms , sous leur forme primitive, soient du ressort de
e relation personnelle que les sujets nommés sont déterminés dans les noms  ; c’est par l’idée de leur nature. Aussi cette di
’est par l’idée de leur nature. Aussi cette disposition primitive des noms à être de la troisieme personne n’y a pas l’effet
’effet d’une propriété essentielle, je veux dire l’immutabilité : les noms peuvent dans le besoin se revêtir d’un autre rôle
es Grecs & des Latins est un cas qui ajoute à l’idée primitive du nom l’idée accessoire de la seconde personne, & j
sonne, & jamais la troisieme ne pourra s’emparer, par exemple, du nom domine. Voyez Personnel & Vocatif . S’il n’y
-là même notre langue ne suit pas les mêmes erremens qu’à l’égard des noms , & elle reconnoît des cas dans les pronoms. C
bbé Regnier & par le P. Buffier. Mais c’est une erreur, on est un nom , en & y sont des adverbes. On est un nom qui
t une erreur, on est un nom, en & y sont des adverbes. On est un nom qui signifie homme ; ceux mêmes que je contredis
on reçoit quelquefois l’article défini le avec l’apostrophe, comme le nom homme : ainsi nous disons l’on étudie, l’on joue,
es mots sont en concordance de genre, de nombre & de cas avec des noms qu’ils accompagnent, & que ce sont par conséq
s employé notre il & notre elle comme un adjectif joint à quelque nom par apposition, & l’on ne dit pas en françois
arce que les adjectifs sont principalement destinés à être joints aux noms par apposition. Secondement, quoique notre il &am
asses de prétendus pronoms ? J’en trouve de trois especes, savoir des noms , des adjectifs & des adverbes : je vais les r
hacun sa véritable place dans le système des parties de l’oraison. 1. Noms réputés pronoms. Puisque les mots dont on va voir
tant l’idée accessoire rendue par un autre. Ce . Ce mot est un vrai nom , lorsqu’il est employé pour énoncer par lui même
i arrive chaque sois qu’il n’accompagne & ne précede pas un autre nom avec lequel il s’accorde en genre & en nombre
e, est-ce la coutume ici d’applaudir pour des sottises ? Ce n’est pas nom avis. En effet, ce dans tous ces cas exprime un ê
rminée d’ailleurs ; & voilà pourquoi on doit le regarder comme un nom général qui peut designer toutes les natures, par
& qu’il n’en détermine aucune. Il tient lieu, si l’on veut, d’un nom plus déterminatif dont on évite par-là la répétit
te la nature du pronom. Ceci, cela . Ces deux mots sont encore deux noms généraux qui peuvent désigner toutes les natures,
le monde connoît ce qui différencie ces deux mots. Personne est un nom qui exprime principalement l’idée d’homme, &
principale dans la signification du mot personne, ce mot est donc un nom comme homme. Nous disons en latin nemo (personne
nt que c’est une contraction de ne homo, où l’on voit sensiblement le nom homo. Nous disons en françois, une personne m’a d
t, & tout le monde convient que personne dans cette phrase est un nom  : mais dans personne ne l’a dit, c’est encore le
rase est un nom : mais dans personne ne l’a dit, c’est encore le même nom employé sans article, afin qu’il soit pris dans u
ul individu de l’espece des hommes ne l’a dit. Quiconque . C’est un nom conjonctif, équivalent à tout homme qui ; & c
sition incidente déterminative, que je dis de quiconque, que c’est un nom conjonctif. Exemple : je le dis à quiconque veut
dans la signification de quiconque, & par conséquent que c’est un nom comme le nom homme. Quoi . C’est un autre nom c
fication de quiconque, & par conséquent que c’est un nom comme le nom homme. Quoi . C’est un autre nom conjontif, équ
nséquent que c’est un nom comme le nom homme. Quoi . C’est un autre nom conjontif, équivalent à quelle chose, ou à laquel
pensez ; sans laquelle chose vous devez craindre. Rien . C’est un nom distributif comme personne, mais relatif aux chos
s . Adjectif démonstratif comme le précédent, mais qui s’emploie sans nom quand le nom est déja connu auparavant, & tou
démonstratif comme le précédent, mais qui s’emploie sans nom quand le nom est déja connu auparavant, & toujours en conc
nom est déja connu auparavant, & toujours en concordance avec ce nom sousentendu. Ainsi, après avoir parlé de livres,
tent à l’idée de condition, qu’il y a une concordance réelle avec ces noms , quoique sous-entendus, & que les mêmes mots
le, celles, dans d’autres phrases, pourroient se rapporter à d’autres noms , ce qui caractérise bien la nature de l’adjectif 
’adjectif : si l’on se sert de celui avant que d’avoir présenté aucun nom , comme, celui qui ment offense Dieu, ou ceux qu
nature de l’homme, soit essentiellement, soit de convention, & le nom homme est ici sous-entendu. Celui-ci, celui-la,
ou plus éloignés. C’est en quoi consiste aussi la différence des deux noms ceci & cela mentionnés plus haut. Certain,
que dont le sens varie selon la maniere dont il est construit avec le nom . Avant le nom il désigne d’une maniere vague quel
ns varie selon la maniere dont il est construit avec le nom. Avant le nom il désigne d’une maniere vague quelque individu d
signe d’une maniere vague quelque individu de l’espece marquée par le nom , mais en indiquant en même tems que cet individu
ns une certaine intelligence qui donne seule le vrai savoir. Après le nom , cet adjectif est à-peu-près synonyme de constaté
ontraire d’aucun, aucune ; mais il s’emploie seul, avec relation à un nom appellatif connu, soit pour avoir été énoncé aupa
ul, chacun d’eux s’y est prété, où chacun est en concordance avec le nom commun homme ; on dit d’une maniere absolue en ap
dent dont il est synonyme, si ce n’est qu’il se met toujours avant le nom , & qu’il y tient lieu de l’article qu’il excl
un à un. Même pour les deux genres, s’emploie avant & après le nom . Avant le nom, c’est l’adjectif idem, eadem, idem
e pour les deux genres, s’emploie avant & après le nom. Avant le nom , c’est l’adjectif idem, eadem, idem des Latins, &
é à la croix ; une même foi, une même loi, les mêmes moeurs. Après le nom il ne conserve du sens de l’indentité que ce qu’i
e conserve du sens de l’indentité que ce qu’il en faut pour donner au nom une sorte d’énergie, & il se met dans ce sens
ergie, & il se met dans ce sens après les pronoms comme après les noms . Exemples : le roi même, la religion même, les pr
lles-mêmes . Nul, nulle . Adjectif qui s’emploie avant ou après les noms , & qui en conséquence a deux sens différens.
s les noms, & qui en conséquence a deux sens différens. Avant les noms il est collectif, il n’entre que dans les proposi
nul jugement : s’il s’emploie seul dans ce sens, il se rapporte à un nom énoncé auparavant, ou au nom homme, comme dans l’
e seul dans ce sens, il se rapporte à un nom énoncé auparavant, ou au nom homme, comme dans l’exemple de M. Restaut, nul n
de M. Restaut, nul ne peut se flatter d’être agréable à Dieu, où le nom d’homme est tellement sous-entendu, qu’on pourroi
u’on pourroit l’y mettre sans changer le sens de la phrase. Après les noms cet adjectif désigne par l’idée de non-valeur, &a
es. S’il s’emploie seul, les circonstances font toujours connoître un nom auquel il a rapport. Quel, quelle . Adjectif qu
connoissent ce mot pour adjectif, lors même qu’il n’accompagne pas un nom , parce qu’ils ont senti qu’alors il y a ellipse ;
e pour les deux genres. Adjectif partitif, que nous plaçons avant un nom appellatif, & qui désigne ou un individu vagu
ité vague des individus compris dans l’étendue de la signification du nom  : quelque passion secrete enfanta le calvinisme 
ences. Quelqu’un s’emploie seul, mais avec une relation expresse à un nom sous-entendu & connu par les circonstances :
e ne sais où aller, &c. Mais ce mot étant souvent employé avec un nom antécédent, comme qui, lequel, &c. Nos Gramma
érité. 2°. Le sujet est incomplexe, quand il n’est exprimé que par un nom , un pronom, ou un infinitif, qui sont les seules
ne doit être exprimé que par un mot. Le sujet est complexe, quand le nom , le pronom, ou l’infinitif est accompagné de quel
 ; craindre Dieu, est le commencement de la sagesse ; où l’on voit le nom livres modifié par l’addition de l’adjectif utile
par l’addition de l’adjectif utiles, qui en restraint l’étendue ; le nom principes modifié par l’addition de ces mots de l
it être indicatif de la vérité individuelle énoncée auparavant par le nom appellatif vérité ; ce doit donc être cette propo
ément ; l’ordre analytique demande donc que cela soit à la suite d’un nom appellatif, ou d’un adjectif, ou d’un verbe. Voye
l dans l’expression totale du sujet dont on parle ici ; car ce est un nom d’une généralité indéfinie, lequel a besoin d’êtr
me si on ne doutoit point qu’elle ne fût fausse ; & le rapport du nom général ce à cette double addition est marqué par
ces deux caracteres. Pour ce qui est du tiret, on en a traité sous le nom de division. Voyez Division  : il me semble que c
traité sous le nom de division. Voyez Division  : il me semble que ce nom porte dans l’esprit une idée contraire à celle de
re, qui est d’unir au lieu de diviser, c’est pourquoi j’aime mieux le nom de tiret, qui ne tombe que sur la figure du signe
du signe ; & j’aimerois encore mieux, si l’usage l’autorisoit, le nom ancien d’hyphen, mot grec, de ὐπὸ, sub, & de
raphe, puisqu’ils n’y marquent que peu ou point ce qu’annoncent leurs noms  ; l’usage orthographique en a été détaillé ailleu
ou le livre par excellence : alkali, de al & de kali, qui est le nom arabe de notre soute ; c’est le nom chimique d’un
, de al & de kali, qui est le nom arabe de notre soute ; c’est le nom chimique d’une sorte de sel semblable à celui de
himique d’une sorte de sel semblable à celui de la soute : almageste, nom donné par les Arabes au principal ouvrage de Clau
il désigne avec celle de la partie d’oraison à laquelle on a donné le nom latin de préposition. (B. E. R. M.) Q Q,
e de mots, comme coq, cinq, laqs, nous terminons par cette voyelle le nom de la consonne q, & nous la nommons cu. Le sy
noient d’écrire u après q, a après k, e après a, &c. parce que le nom épellatif de la lettre avertissoit assez de la vo
it 500 ; & surmonté d’une petite barre, Q valoit 500000. Dans les noms propres des Romains, Q signifioit Quintus ou Quin
es, des Démosthènes, des Cicérons, ne seroient jamais nés ; & les noms illustres, ensevelis dans les ténebres de l’oubli
mp; la quatorzieme consonne de notre alphabet. Nous l’appellons erre, nom feminin en effet ; mais le nom qui lui conviendro
notre alphabet. Nous l’appellons erre, nom feminin en effet ; mais le nom qui lui conviendroit pour la justesse de l’épella
teur de la Méthode de P. R. (Traité des lettres, ch. xj.) que tant de noms latins se trouvent en er & en is, comme vomer
& dans le discours soutenu. 2°. R ne se prononce pas à la fin des noms polysyllabes en ier, que l’on prononce pour ié, c
r, singulier, &c. 3°. R est encore une lettre muette à la fin des noms polysyllabes en er, comme danger, berger, &c.
rapport à on. Il faudroit donc dire que soi est un autre nominatif du nom ministre dans cette phrase, le ministre crut qu’i
dit, l’homme n’aime que soi ; & qu’enfin de soi est l’ablatif du nom philosophe, quand on dit, le philosophe parle rar
insinué, à l’article que l’on vient de citer, qu’il falloit donner le nom de complément à ce que l’on appelle régime, il ne
dès qu’il faut assigner quelque degré déterminé : & tels sont les noms appellatifs ; les adjectifs & les adverbes qu
aussi recevoir ces différens degrés. Voici des exemples. Livre est un nom appellatif ; la signification générale en est res
tri), de grammaire, qui peut être utile, sont autant de complémens du nom livre. Savant est un adjectif ; la signification
relation par celle d’un terme conséquent : & tels sont plusieurs noms appellatifs, plusieurs adjectifs, quelques adverb
ifs & quelques autres, & toutes les prépositions. Exemples de noms relatifs : le fondateur de Rome, l’auteur des tro
épositions, il est de leur essence d’exiger un complément, qui est un nom , un pronom ou un infinitif ; & il seroit inut
ler ici des exemples. Voyez Préposition & Relatif , art. I. « Un nom substantif, dit M. du Marsais (voyez Construction
truction), ne peut déterminer que trois sortes de mots : 1°. un autre nom (& dans le système de l’auteur il faut entend
amp; rend inutile la préposition, qui n’auroit pas d’autre effet : le nom peut donc y être, selon l’occurrence, le compléme
l’adjectif semblables ; semblables à nous est le complément total du nom appellatif les hommes ; les hommes semblables à n
de les ou des hommes semblables à nous, est le complément total d’un nom appellatif sous-entendu, par exemple, la multitud
ultitude des hommes semblables à nous, c’est le complément total d’un nom appellatif sous-entendu, qui doit exprimer l’obje
t est incomplexe, quand il est exprimé par un seul mot, qui est ou un nom , ou un pronom, ou un adjectif, ou un infinitif, o
mots qui font la complexité. Si le premier mot est un adjectif, ou un nom , ou l’équivalent d’un nom, on peut le regarder co
é. Si le premier mot est un adjectif, ou un nom, ou l’équivalent d’un nom , on peut le regarder comme le complément grammati
emier mot est un complément grammatical ou initial ; le tout prend le nom de complément logique, ou de complément total. Pa
e complément logique : la préposition de est le complément initial du nom appellatif les circonstances ; & de cette nat
mplément total : le participe requis est le complément grammatical du nom appellatif les soins ; requis dans les circonstan
ent aux lois, parler avec facilité. On peut donner à ce complément le nom de modificatif. Quando, désigne le complément q
ombien de tems) ; & l’on peut donner à la phrase qui l’exprime le nom de complément circonstanciel de durée, comme il a
s que par les sentimens d’une véritable estime, & qu’il merite le nom de poete . Cette derniere partie intégrante de la
ensible : il falloit dire, quand je leur aurai montré qu’il merite le nom de poete, & que sa façon d’écrire est excelle
du verbe actif relatif est, dit-on, l’accusatif, parce qu’en latin le nom ou le pronom qui en est le complément objectif gr
est le cas destiné par l’usage de la langue latine, à marquer que le nom ou le pronom qui en est revêtu, est le terme obje
par le verbe actif relatif. Pareillement quand on dit liber Petri, le nom Petri est au génitif, parce qu’il exprime le term
rapport dont liber est le terme antécédent, & que le régime d’un nom appellatif que l’on détermine par un rapport quel
om appellatif que l’on détermine par un rapport quelconque à un autre nom , est en latin le génitif. Voyez Génitif . Considé
i, en changeant de service, change de livrée. Il y a, par exemple, un nom latin qui exprime l’idée de l’Etre suprême ; quel
s que sous quelqu’une des terminaisons qui les y attachent. Ainsi, le nom qui exprime l’idée de l’Etre suprème, s’il se pré
ou dans celle-ci, elevabis ad Deum faciem tuam (Job. 22. 26.) : si ce nom est le terme conséquent d’un rapport sous lequel
e nom est le terme conséquent d’un rapport sous lequel on envisage un nom appellatif pour en déterminer la signification, s
mination du genre, du nombre & du cas d’un adjectif rapporté à un nom  : c’est un effet de la concordance, qui est fondé
, qui est fondée sur le principe de l’identité du sujet énoncé par le nom & par l’adjectif. Voyez Concordance & Ide
éralement adopté, il n’auroit jamais dû être employé, par rapport aux noms & aux pronoms, dans les grammaires particulie
nséquemment il n’y a point proprement de régime. Ce n’est pas que les noms & les pronoms ne varient leurs formes relativ
mentaires & les méthodistes sur les prétendus régimes de quelques noms , de plusieurs adjectifs, de quantité de verbes, &
orum n’est point régime de tenùs qui gouverne l’ablatif ; il l’est du nom sous-entendu regione. Il en est de même dans mill
es mots de plusieurs especes qui sont relatifs en ce sens, savoir des noms , des adjectifs, des verbes, des adverbes, & d
ifs, des verbes, des adverbes, & des prépositions. 1°. Il y a des noms relatifs qui présentent à l’esprit des êtres déte
termes soit le même sous les deux combinaisons. Cela posé, J’appelle noms réciproquement relatifs, ceux qui déterminent les
est réciproquement frere, ou cousin, ou collegue de Pierre. J’appelle noms simplement relatifs, ceux qui déterminent les êtr
sous l’autre combinaison est différent, & s’exprime par un autre nom  : ces deux noms, en ce cas, sont correlatifs l’un
ombinaison est différent, & s’exprime par un autre nom : ces deux noms , en ce cas, sont correlatifs l’un de l’autre. Par
mp; sur-tout Superlatif . Il en est des adjectifs relatifs comme des noms  : les uns le sont simplement, les autres réciproq
er. C’est la même chose de toutes les autres sortes de mots relatifs, noms , adjectifs, adverbes, prépositions. Je suis pere,
n’y ajoûte le verbe alloqui, & la préposition in ou cùm, avec le nom verbis ; volo alloqui te in paucis verbis, ou cùm
ielle est incidente dans la principale : il suffit de désigner par le nom d’incidentes, les propositions qu’on appelle ici
ue chose de propre. Ce qu’il a de commun, est qu’il se met au lieu du nom , & plus généralement même que tous les autres
deux manieres. La premiere, en ce qu’il a toujours rapport à un autre nom ou pronom qu’on appelle antécédent, comme : Dieu
’occasion celle qui convient au genre & à la nature de l’objet au nom duquel on l’applique. Je le demande donc : à quel
montrer que c’est un pronom ? C’est, dit-on, qu’il se met au lieu du nom  : mais au lieu de quel nom est-il mis dans l’exem
m ? C’est, dit-on, qu’il se met au lieu du nom : mais au lieu de quel nom est-il mis dans l’exemple d’Ovide, que j’ai déja
e tibi est facundia, confer in illud ut doceas ? Il accompagne ici le nom même facundia, avec lequel il s’accorde en genre,
exemples, où ce mot est employé seul & sans être accompagné d’un nom  ; parce que ce nom, dit le même auteur (Méth. lat
t est employé seul & sans être accompagné d’un nom ; parce que ce nom , dit le même auteur (Méth. lat. Synt. regl. 2.),
nature du pronom ne consiste pas dans la fonction de représenter les noms & d’en tenir la place, mais dans celle d’expr
ppellé relatif, quoique ses terminaisons mises en concordance avec le nom auquel il est appliqué, semblent prouver & pr
iqué, semblent prouver & prouvent en effet qu’il se rapporte à ce nom . C’est que si l’on fondoit sur cette propriété la
es ces especes s’accordent en genre, en nombre, & en cas, avec le nom auquel ils se rapportent effectivement : que dis-
me eux aussi, il s’accorde en genre, en nombre, & en cas, avec le nom ou le pronom auquel on l’applique, en vertu du pr
ec une autre ; & pour l’autre usage, qui est de tenir la place du nom , ils l’expriment par le pronom démonstratif, comm
aite, où le quòd qui la précede n’ajoute rien, & ne suppose aucun nom  : mais tout ce qu’il fait est que cette même prop
phrase, quoiqu’il se mette au même genre & au même nombre que le nom son correctif, dont il tient la place, ou qui aur
sorte, & que l’on en décide le genre & le nombre par ceux du nom qui précede, tandis qu’on en détermine le cas par
eux du nom qui précede, tandis qu’on en détermine le cas par celui du nom qui suit ? N’étoit-il pas plus simple de rapporte
lui du nom qui suit ? N’étoit-il pas plus simple de rapporter tout au nom suivant, & de déclarer la concordance entiere
ectifs ? La vérité de ce principe se manifeste par-tout. 1°. Quand le nom est avant & après l’adjectif conjonctif, comm
uti senem liceat, quo jure sum usus adolescentior, Ter. 2°. Quand le nom est supprimé après l’adjectif conjonctif, puisqu’
isqu’alors on ne peut analyser la phrase qu’en suppléant l’ellipse du nom , comme cognosces ex iis litteris qu as liberto tu
tteris quas litteras, dit la méthode latine (loc. cit.). 3°. Quand le nom est supprimé avant l’adjectif conjonctif, pour la
ire, populo ut placerent fabulae qu as fabulas fecisset. 4°. Quand le nom est supprimé avant & après ; comme, sunt quib
â videor nimis acer. 5°. Quand l’adjectif conjonctif étant entre deux noms de genres ou de nombres différens, semble s’accor
que, comme tous les autres, il doit s’accorder à tous égards avec le nom ou le pronom auquel on l’applique, & cela en
que l’analyse suppose dans la proposition incidente la répétition du nom ou du pronom antécédent avec lequel s’accorde l’a
latif (c’est-à-dire l’adjectif conjonctif), ne se peut rapporter à un nom qui n’a point d’article. Vaugelas n’avoit pas app
çois, ou relatifs ou absolus : relatifs, quand ils ont relation à des noms ou à des personnes qui les précedent ; absolus, q
nombre singulier du mot auquel, prouvent assez qu’on le rapporte à un nom masculin & singulier. Mais en général ces adj
distinctions que j’ai marquées plus haut, on est obligé d’exprimer le nom qui doit être antécédent. Puisque c’est la vertu
t is, cuja res sit, cujum periculum ; que manque-t-il avec is, que le nom homo, suffisamment désigné par le genre de is &am
ont équivalens à une préposition complette, dont le complément est un nom modifié par un adjectif conjectif ; ainsi ils sup
r un adjectif conjectif ; ainsi ils supposent pour antécédent ce même nom modifié par l’adjectif démonstratif correspondant
consonne de notre alphabet. On la nomme communément esse, qui est un nom féminin ; le système du bureau typographique, bea
’appelloient sigma ; c’étoit ס chez les Hébreux, qui lui donnoient le nom de samech. Cette lettre représente une articulati
vient de μέσος, & dans tous les génitifs latins en idis venus des noms en s, comme lapis, gén. lapidis pour lapisis ; gl
ς ; & dans tous les génitifs latins en tis venus avec crément des noms terminés par s, comme miles, militis ; pars, part
pour point d’appui de la premiere le son e que nous trouvons dans son nom alphabétique. Mais, dira-t-on, cette conséquence
server sur les s muets, si ce n’est dans le seul mot est, ou dans des noms propres de famille, qui ne sont pas, rigoureuseme
mment dans les livres classiques. S, veut dire assez souvent Servius, nom propre, ou sanctus ; SS, sanctissimus. S. C, sena
t ; mais si l’on dit que rudiment est un mot de trois syllabes, ou un nom du genre masculin, c’est prendre alors le mot ave
de ces objets, que l’on ne désigne dans notre langue par aucun autre nom . Chacune de ces acceptions est formelle, puisqu’o
ent de parler, les mots qui ont une signification générale, comme les noms appellatifs, les adjectifs & les verbes, sont
ue l’on peut nommer déterminatives. Les acceptions déterminatives des noms appellatifs dépendent de la maniere dont ils sont
uliere ou singuliere. Ainsi quand on dit, agir en homme , on prend le nom homme dans une acception spécifique, puisqu’on n’
umaine ; si l’on dit, tous les hommes sont avides de bonheur, le même nom homme a une acception universelle, parce qu’il dé
ividus de l’espece humaine ; quelques hommes ont l’ame élevée, ici le nom homme est pris dans une acception particuliere, p
cès d’un projet aussi vaste que l’établissement du Christianisme : le nom homme dans ces deux exemples a une acception sing
dans l’autre douze individus de l’espece humaine. On peut voir au mot Nom , art. i. §. 1. n. 3. les différens moyens de modi
. i. §. 1. n. 3. les différens moyens de modifier ainsi l’étendue des noms appellatifs. Plusieurs adjectifs, des verbes &
s on dit que ce mot est dans un sens figuré, quel que puisse être le nom que l’on donne ensuite à cette figure particulier
, désignant les objets avec plus de circonstances que ne feroient les noms propres de ces objets, les peignent ou avec plus
out différens. (Voyez le dictionnaire latin-françois, imprimé sous le nom de R. P. Tachart, en 1727, & quelqu’autres di
incertaine, jetta les premiers fondemens de la capitale du monde : le nom homme, qui a dans ces deux exemples une significa
sens passif, ait un sens neutre, de même qu’on ne peut pas dire qu’un nom comme finis, tantôt masculin & tantôt féminin
n France que les éveques jugent infailliblement en matiere de foi, le nom évêques y est pris seulement dans le sens collect
ion figurée est autorisée par l’usage. Lorsque nous donnons au blé le nom de Cérès, dit Cicéron, de nat. deor. lib. III. n°
Cicéron, de nat. deor. lib. III. n°. 41. à lin. xvj. & au vin le nom de Bacchus, nous nous servons d’une façon de parl
erhiberet de lumine, Joan. j. 6. On voit qu’il faisoit allusion à son nom & à son aveuglement. Il y a quelques passages
pour ceux qui entendent ou qui lisent la phrase. Si donc on donne le nom de sens louche à celui qui résulte d’une disposit
rase, c’est par métonymie que l’on transporte à la chose signifiée le nom métaphorique donné d’abord au signe. Voici un exe
a relation de ces mots, dès qu’il y a dans le même discours plusieurs noms du même genre & du même nombre, si l’on n’a s
r désigner celui des nombres qui marque l’unité. V. Nombre . Un même nom , avec la même signification, ne laisse pas très-s
onne. Les Italiens, outre notre maniere, ont encore leur vossignoria, nom abstrait de la troisieme personne, qu’ils substit
iere, pour les cas du moins où ils ne croyent pas devoir employer les noms abstraits de distinction, ou le nom de pure polit
croyent pas devoir employer les noms abstraits de distinction, ou le nom de pure politesse, vuestra merced, ou vuesa merce
de la campagne ». Voyez Imitatif . « Il y avoit deux villes de ce nom , l’une en Cilicie, sur les bords du Cydnus, l’aut
ville qu’il avoit bâtie dans cette province, quitta dans la suite le nom de son fondateur, pour prendre celui de Pompée, q
e leur langage, & parlerent bientôt comme des barbares : de-là le nom σόλοικοι, qui est leur nom, fut substitué au mot
rent bientôt comme des barbares : de-là le nom σόλοικοι, qui est leur nom , fut substitué au mot βάρβαροι, & σολοικίζειν
cad. royale des Inscr. & Belles-lettr. tom. V. Hist. pag. 210. Le nom de solécisme, dans son origine, fut donc employé
rte que les grammairiens qui ont jugé à propos de donner à ce mode le nom de conjonctif, n’ont abandonné l’usage le plus gé
use du sens impératif de la phrase, & le sujet de ce verbe est le nom général res. Ce seroit le même supplément, si le
ns la phrase à la maniere des substantifs, ou plutôt à la maniere des noms  : « Ce qui ne peut arriver, dit M. du Marsais (T
s (Trop. part. III. art. j.), que parce qu’il y a alors quelque autre nom sousentendu qui est dans l’esprit, par exemple, l
n adjectif est employé seul dans une phrase, on le rapporte à quelque nom sousentendu qu’on a dans l’esprit, il est évident
me un être déterminé accidentellement par l’application actuelle à ce nom sousentendu, en un mot qu’il n’est pas pris subst
p; il n’est au pluriel & au masculin, que par concordance avec le nom sousentendu les hommes, que l’on a dans l’esprit.
t. Il y a cependant des cas où les adjectifs deviennent véritablement noms  : c’est lorsque l’on s’en sert comme de mots prop
lativement à cette idée, en quoi consiste effectivement la notion des noms . Que je dise, par exemple, ce discours est vrai ,
s le premier exemple, s’accorde-t-il en genre & en nombre avec le nom discours ; & vraie, dans le second exemple, a
e avec le nom discours ; & vraie, dans le second exemple, avec le nom définition, en vertu du principe d’identité. Voye
is quand on dit, le vrai persuade, le mot vrai est alors un véritable nom , parce qu’il sert à présenter à l’esprit un être
l’humanité ; à moins qu’on ne veuille en venir à reconnoître d’autre nom proprement dit que le mot être, ce qui seroit, je
ou au genre féminin, est toujours adjectif, quoiqu’il n’y ait pas de nom exprimé dans la phrase. Tu vivendo, bonos ; scri
i dans les précédentes, aucun correlatif, est à coup sûr un véritable nom dans cette phrase ; & il n’est pas plus néces
cette phrase ; & il n’est pas plus nécessaire d’y sousentendre le nom negotium, que de sousentendre en françois être, q
t sujette à la distinction des sexes. Remarquez que l’adjectif devenu nom , n’est point ce que j’ai appellé ailleurs un nom
ue l’adjectif devenu nom, n’est point ce que j’ai appellé ailleurs un nom abstractif, voyez Nom . C’est un véritable nom su
om, n’est point ce que j’ai appellé ailleurs un nom abstractif, voyez Nom . C’est un véritable nom substantif, dans le sens
ai appellé ailleurs un nom abstractif, voyez Nom . C’est un véritable nom substantif, dans le sens que j’ai donné à ce mot,
tif dans le même sens que lui donnent les Grammairiens en parlant des noms qu’ils appellent substantifs, tels que sont en la
, vecchiettino, diminutifs de vecchio (vieillard) : ces diminutifs de noms ajoutent à l’idee de la nature exprimée par le no
ces diminutifs de noms ajoutent à l’idee de la nature exprimée par le nom , l’idée accessoire de petitesse prise plutôt comm
minations reçues, j’ai songé à caractériser chacun de ces sens par un nom véritablement tiré de la nature de la chose ; par
sente pas sous la forme unique à laquelle on a coutume d’en donner le nom  ; & si quelqu’un de ces sens doit être appell
il s’agit de l’usage des choses, il est inutile d’incidenter sur les noms qu’on leur a donnés ; parce que ces noms dépenden
inutile d’incidenter sur les noms qu’on leur a donnés ; parce que ces noms dépendent de l’usage de la multitude qui est inco
inconstante & aveugle ; & que d’ailleurs il doit en être des noms des différens degrés comme de ceux des cas, des g
qu’il y a de principal dans la chose, vû la difficulté d’inventer des noms qui en exprimassent toute la nature. Mais je ne d
terai ici pour ce qui concerne la prétendue difficulté d’inventer des noms qui expriment la nature entiere des choses, qu’el
inaison propre, on donne à l’adjectif pris sous cette forme le simple nom de comparatif. Pourvu qu’on l’entende ainsi, il n
mes passions, l’analyse est différente : la annonce nécessairement un nom appellatif, c’est sa destination immuable, &
ur plus grande, nous ne parlons jamais ainsi ; elle tombe donc sur un nom appellatif encore sous-entendu, & comme il s’
l’usage pour désigner que c’est la totalité des autres objets de même nom , & que la phrase se réduit analytiquement à c
ine (ch. xxv. p. 328.) est dans tous les verbes, comme aussi dans les noms adjectifs & les adverbes, augmentative de ce
précédé d’un adverbe superlatif qui le modifie, ne vient qu’après le nom auquel il se rapporte ; quoique le nom soit accom
modifie, ne vient qu’après le nom auquel il se rapporte ; quoique le nom soit accompagné de son article, il faut pourtant
le rapport de supériorité ; mais sans répéter la préposition dont le nom peut être le complément grammatical. Vaugelas, no
répete pas avant le superlatif la préposition qui peut être avant le nom , c’est, ditil, parce qu’on y sousentend ces deux
s plus haut : ce besoin de l’article suppose ensuite la répétition du nom qualifié, lequel ne peut être répété que comme pa
ndroits du texte : l’adjectif antiquissimus suppose nécessairement un nom masculin au nominatif singulier ; & d’autre p
e la comparaison énoncée par l’ensemble de la phrase, demontre que ce nom doit être deus, parce que dans toute comparaison,
vent être homogenes. Mais il ne s’ensuit point que ce soit à cause du nom sousentendu deus, que l’adjectif antiquissimus es
seigneur dieu des dieux a parlé. Car le génitif deorum appartenant au nom deus, ne peut lui appartenir que dans ce sens, &a
as il faut suppléer aussi le complément de la préposition, qui est le nom sur lequel tombe le génitif exprimé. Il résulte d
que l’on vient de voir, & lui donner pour complément immédiat un nom appellatif, dont le génitif exprimé dans le texte
résente toujours dans ce cas l’idée d’une supériorité universelle, le nom appellatif le plus naturel me semble être celui q
fait rien, qui ne se mêle de rien. Sur quel fondement a-t-on donné ce nom à certaines formes de verbes latins, comme amatum
, &c. Diomedes dit, au rapport de Vossius, (Anal. III. 2.) que le nom de supins leur fut donné par les anciens, quod ne
s. Voyez Verbe, Prétérit & Temps . 2°. Le supin est véritablement nom , puisqu’il peut être sujet d’un autre verbe, comm
itablement nom, puisqu’il peut être sujet d’un autre verbe, comme les noms ou complément objectif d’un verbe relatif, ou com
nt prétendu que le supin en u n’est pas un supin, mais l’ablatif d’un nom verbal dérivé de supin, lequel est de la quatriem
st de la quatrieme déclinaison : je crois qu’ils se sont trompés. Les noms verbaux de la quatrieme déclinaison, différent de
u’on le regarde comme appartenant au supin, soit qu’on le rapporte au nom verbal de la quatrieme déclinaison, quand il en e
naison, quand il en existe ; car tous les verbes n’ont pas produit ce nom verbal, & cependant plusieurs dans ce cas-là
re Romae, Lugduni, est une phrase que l’usage n’autorise que pour les noms propres de villes qui sont singuliers & de l’
le complément objectif d’un verbe, ou le complément déterminatif d’un nom appellatif ; & quoique la préposition, le ver
f d’un nom appellatif ; & quoique la préposition, le verbe, ou le nom appellatif ne soient pas exprimés, ils sont indiq
ême dans l’un des cas que l’on vient de marquer, & il exige ou un nom appellatif, ou un verbe, ou une préposition : qua
t si estuviéra, si uviéra estado. J’ai mieux aimé donner à ce mode le nom de suppositif, avec M. l’abbe Girard, que celui d
nte de la sienne ; c’est que la terminaison est semblable à celle des noms des autres modes, & qu’elle annonce la destin
rendre des unes & des autres les idées qu’en donne, sous un autre nom , l’habile secrétaire de l’académie françoise : pa
elot, dans sa méthode pour apprendre la langue latine, connue sous le nom de Port-Royal, (traité des lettres, ch. xiv. §. i
tuilier. Pour terminer cet article, il reste à examiner l’origine du nom de syllabe. Il vient du verbe grec συλλαμβάνω, co
do ; R. R. σὺν, cùm ; & λαμβάνω, prehendo, capio : de-là vient le nom συλλαβὴ, syllabe. Priscien & les grammairiens
s simul sensus comprehendentis. C’est tout-à-la fois la définition du nom & celle de la chose. La syllepse est donc un
s mots n’est point une métaphore ; c’est une antonomase ; ce sont des noms propres employés pour des noms appellatifs. Je di
e ; c’est une antonomase ; ce sont des noms propres employés pour des noms appellatifs. Je dis que dans ces exemples il y a
différens, je n’adopte, pour nommer la figure dont il s’agit, que le nom synthèse, & c’est sous ce nom que j’en parler
er la figure dont il s’agit, que le nom synthèse, & c’est sous ce nom que j’en parlerai. Voyez Synthese , Grammaire. (E
a bouteille ; c’est une simple métonymie (voyez Métonymie) ; c’est un nom pour un autre ; mais quand je dis, cent voiles po
d je dis, cent voiles pour cent vaisseaux, non-seulement je prends un nom pour un autre ; mais je donne au mot voiles une s
ignification particuliere. En un mot, dans la métonymie, je prends un nom pour un autre, au lieu que dans synecdoque, je pr
que des hommes, c’est une synec- doque du genre, c. à. d. que sous le nom du genre, on ne conçoit, on n’exprime qu’une espe
feux dans ce village, c’est-à-dire cent familles. On trouve aussi des noms de villes, de fleuves, ou de pays particuliers, p
ssi des noms de villes, de fleuves, ou de pays particuliers, pour des noms de provinces & de nations. Ovide, Métam. I. 6
st une des plus célebres rivieres d’Espagne. V. On se sert souvent du nom de la matiere pour marquer la chose quien est fai
poussiere, tu as été formé d’un peu de terre. Virgile s’est servi du nom de l’éléphant pour marquer simplement de l’ivoire
il ne faut pas croire qu’il soit permis de prendre indifféremment un nom pour un autre, soit par métonymie, soit par synec
t ridicule : chaque partie ne se prend pas pour le tout, & chaque nom générique ne se prend pas pour une espece particu
e nom générique ne se prend pas pour une espece particuliere, ni tout nom d’espece pour le genre ; c’est l’usage seul qui d
iers que les jeunes filles s’opposent à ce qu’on les confonde sous le nom de meres. Mais pour parler plus sérieusement, j’a
on entre l’objet dont on veut parler, & celui dont on emprunte le nom  ; car s’il n’y avoit point de rapport entre ces o
ans la métonymie, est de telle sorte, que l’objet dont on emprunte le nom , subsiste indépendamment de celui dont il réveill
, ch. iij. §. 5. Les anciens grammairiens donnoient à cette figure le nom de synecphonese, lorsque l’une des deux voyelles
écoliers qui frequentent nos colleges, & que l’on connoit sous le nom général de synonymes, ou sous les noms particulie
& que l’on connoit sous le nom général de synonymes, ou sous les noms particuliers de Regia Parnassi, de Gradus ad Parn
chez d’Houry 1718, & dont la derniere édition est connue sous le nom de synonymes françois, à Paris, chez la veuve d’H
rer ou l’anéantir : c’est véritablement consacrer à l’immortalité les noms & les ouvrages de nos Homeres, de nos Sophocl
hommes les envisagent sous différentes faces, & leur donnent des noms relatifs à chacune de ces faces. Si la rose est u
, appellavisse provincias : ou bien du verbe vincire, qui rendroit le nom de provincia applicable aux régions mêmes qui se
ément syllepse : mais comme il y a un trope particulier qui a déja le nom de syllepse, & qu’il peut être nuisible à la
t être nuisible à la clarté de l’enseignement de désigner par le même nom des objets totalement différens, ainsi que je l’a
ainsi que je l’ai déja remarqué sous ce mot ; je donne uniquement le nom de synthèse à la figure dont il est ici question.
ne puisse distinguer cette espece d’ellipse d’avec les autres par un nom particulier : & dans ce cas, celui de synthès
expressâ ; ce qui est bien le cas de l’ellipse. Mais au fond un seul nom suffit à un seul principe ; & l’on n’a imagin
seul nom suffit à un seul principe ; & l’on n’a imaginé différens noms , que parce qu’on a cru voir des principes différe
mpagné d’un sifflement, c’est-à-dire, ts par צ, à quoi ils donnent le nom de tsade. La lettre t représente une articulation
nne à ces points fixes de la succession de l’existence ou du tems, le nom d’époques (du grec ἐποχὴ, venu de ἐπέχειν, morari
té d’existence à l’égard de l’époque de comparaison. On leur donne le nom de présens, parce qu’ils désignent une existence,
té d’existence à l’égard de l’époque de comparaison. On leur donne le nom de prétérits, parce qu’ils désignent une existenc
té d’existence à l’égard de l’époque de comparaison. On leur donne le nom de futurs, parce qu’ils désignent une existence,
ou tel rapport d’existence à une époque précise & déterminée. Les noms d’indéfinis & de définis employés ailleurs ab
ropres à caractériser ces deux différences de tems. On peut donner le nom d’indéfinis à ceux de la premiere espece, parce q
, soit dans le nombre des tems qu’elle semble admettre, soit dans les noms qu’elle leur assigne, qu’on peut bien la soupçonn
antérieure, & postérieure. Le tems auquel on donne communément le nom de présent, est donc un présent indéfini, un tems
e donner à ce tems, sans examen & sur la foi des Grammairiens, le nom abusif de prétérit ; on y trouve aisément une idé
si dire, acte de son opposition, en donnant à ce prétendu prétérit le nom d’imparfait : dénomination qui caractérise moins
qu’il differe assez du premier pour n’être pas confondu sous le même nom  ; c’est par le terme de comparaison qu’ils differ
accoutumés à voir les choses sous un autre aspect & sous un autre nom , vont dire ce que m’a déja dit un homme d’esprit,
ment reconnu pour prétérit, & décoré par tous les grammairiens du nom de prétérit-parfait, a tous les caracteres exigib
atus fueram (j’avois admiré). Les grammairiens ont donné à ce tems le nom de prétérit-plusque parfait, parce qu’ayant nommé
a postériorité. 3°. Ces considérations donnent lieu de croire que les noms des prétérits parfaits & plusque parfaits n’o
idées des premiers nomenclateurs, il faut porter le même jugement des noms de parfait & de plusque-parfait qui ont le mê
qui n’est pas encore venue, sera présente ». La prévention pour les noms reçus fait toujours illusion à cet auteur ; il es
un futur, parce que tous les grammairiens s’accordent à lui donner ce nom  : c’est pour cela qu’il dit que ce tems marque l’
distingue ici bien nettement les trois tems que je comprends sous le nom général de présens, des trois que je désigne par
une espece à l’autre ; enfin qu’il distingue ces deux especes par des noms différens, donnant aux tems de la premiere le nom
ux especes par des noms différens, donnant aux tems de la premiere le nom d’imparfaits, imperfecta ; & à ceux de la sec
miere le nom d’imparfaits, imperfecta ; & à ceux de la seconde le nom de parfaits, perfecta. Ce n’est pas par le choix
ntiellement l’existence, & que l’on connoît ordinairement sous le nom de verbe substantif ; sum en latin, je suis en fr
rincipal ; tout elliptique qui semble exiger que l’on sous-entende le nom & hado (la destination), ou quelqu’autre semb
t la simultanéité, & que je comprends, pour cette raison, sous le nom de présens, sont simples en latin, tant à la voix
raisonnables, plus satisfaisante & plus lumineuse que l’énallage, nom mystérieux sous lequel se cache pompeusement l’ig
les dénominations, on pourroit conserver aux tems de cette classe les noms simples de prétérits ou de futurs, parce qu’on n’
té avec les lois que le simple bon sens prescrit sur la formation des noms techniques. Ces noms, autant qu’il est possible,
le simple bon sens prescrit sur la formation des noms techniques. Ces noms , autant qu’il est possible, doivent indiquer la n
la nomenclature des sciences & des arts. Or il est évident que le nom de surcomposés n’indique absolument rien de la na
est enfin la nature de ces tems, que nous ne connoissons que sous le nom de prétérits surcomposés ? L’un des deux auxiliai
me l’antériorité fondamentale de l’existence est déjà exprimée par le nom de prétérit, & celle de l’époque par l’épithe
s une sorte de battologie : pour l’éviter, je donnerois à ces tems le nom de prétérits comparatifs, afin d’indiquer que l’a
ar c’est être en danger de se payer de paroles, que de multiplier les noms sans nécessité. Mais d’autre part, on court risqu
de l’autre membre de la comparaison est à un prétérit positif de même nom  ; parce que les termes comparés, comme je l’ai di
subjonctif, & que j’ai donné au second la qualification & le nom de défini antérieur ; je ne considérois dans ces
arriver. devoir se révolter. Je ne donne à aucun de ces tems le nom d’indéfini, parce que cette dénomination convenan
ue de P. R. à la page 120 (édition de 1754), & j’y trouve sous le nom de futur premier, τίσω, & sous le nom de futu
), & j’y trouve sous le nom de futur premier, τίσω, & sous le nom de futur second, τίω, tous deux traduits en latin
pelle langues transpositives, celles qui dans l’élocution donnent aux noms & aux adjectifs des terminaisons relatives à
prononciation, il me semble plus raisonnable de laisser à ce signe le nom de diérèse division, que les anciens donnoient au
que la langue, qui est le principal organe de la parole, a donné son nom par métonymie au mot générique dont on se sert po
ur l’autre ont une liaison plus dépendante ; l’un est compris sous le nom de l’autre ; ils forment un ensemble, un tout… »
e la syllepse. La métaphore, la métonymie, la synecdoque, gardent ces noms généraux, quand elles ne sont dans le discours qu
s avec les idées accessoires qui l’accompagnent ; nous prononçons les noms de ces images qui nous frappent : ainsi nous avon
répétition trop fréquente des mêmes mots, il est bon d’emprunter les noms des choses qui ont de la liaison avec celles qu’o
raits sur des idées particulieres, & donnent aux êtres moraux des noms tirés des objets physiques : ce qui supposant ana
moral dont la racine ne soit physique. J’appelle termes physiques les noms de tous les individus qui existent réellement dan
qui existent réellement dans la nature : j’appelle termes moraux les noms des choses qui, n’ayant pas une existence réelle
t-on dire à la rigueur, que les mots pli & marque ne sont pas des noms de substance physique & réelle, mais de mode
a vigne, & ç’a été ensuite par figure que les Latins ont donné ce nom aux perles, & aux pierres précieuses. Gemma e
es bourgeons des vignes & des arbres, & leur avoient donné un nom avant que d’avoir vu des perles & des pierres
 ; mais comme on donna ensuite par figure & par imitation ce même nom aux perles & aux pierres précieuses, & qu
ont vu plus de perles que de bourgeons de vignes, ils ont cru que le nom de ce qui leur étoit plus connu, étoit le nom pro
nes, ils ont cru que le nom de ce qui leur étoit plus connu, étoit le nom propre, & que le figuré étoit celui de ce qu’
dois remarquer qu’Horace ne dit pas Jupiter, mais Furius (qui est le nom du poëte qu’il censure) hibernas canâ nive conspu
ent qu’elles se prennent aisément l’une pour l’autre : neuf devant un nom qui commence par une voyelle, se prononce neuv, &
trainte par-là aux seules parties d’oraison déclinables, qui sont les noms , les pronoms, les adjectifs, & les verbes ; l
amp; les interjections s’en trouvent exclus. C’est exclure encore les noms & les pronoms, & restraindre de plus en p
erbe est un mot qui présente à l’esprit un être indéterminé ; car les noms & les pronoms présentent à l’esprit des êtres
s & les pronoms présentent à l’esprit des êtres déterminés. Voyez Nom & Pronom . Cette idee générique ne convient d
r de toutes les formes accidentelles que les usages ont attachées aux noms & aux pronoms, qui présentent à l’esprit des
éterminé exprimé par le verbe, & du sujet déterminé énoncé par le nom ou par le pronom. Voyez Identité . Mais comme cet
ication, ce qui ne peut être exprimé que par le verbe. De-là vient le nom emphatique donné à cette partie d’oraison. Les Gr
sée dont elle est l’image. Nous donnons à la même partie d’oraison le nom de verbe, du latin verbum, qui signifie encore la
& elles l’étoient effectivement en latin : mais c’étoit alors un nom générique, au lieu qu’il étoit spécifique quand o
cio malum esse fugiendum ; & que souvent il la perd & devient nom , principalement en grec & dans la langue vulg
et quelconque sous une relation à une modification ; le verbe devient nom , & c’en est le mode infinitif. Voyez Infiniti
plier les usages dans le discours, & justifier de plus en plus le nom que lui ont donné par excellence les Grecs &
en acte dans les autres. Si l’on veut admettre une métonymie dans le nom que les grammairiens allemands ont donné au verbe
xistence ou subsistance d’une chascune chose qui est signifiée par le nom joinct avec lui : comme je suis, tu es, il est. T
xistence ou subsistance d’une chascune chose qui est signifiée par le nom joinct avec lui ; que cette existence n’est réell
indiquer le fondement des formes qui sont communes au verbe, avec les noms & les pronoms ; je veux dire les nombres sur-
OCATIF, s. m. (Gram.) dans les langues qui ont admis des cas pour les noms , les pronoms & les adjectifs, le vocatif est
aisons greques & latines ; & cela est encore vrai de bien des noms au singulier, dans l’une & dans l’autre langu
e même qu’on auroit dû, donner également aux unes & aux autres le nom de voix. Si l’on avoit en outre caractérisé les v
ication ne peut exister sans l’être, qui est modifié : de là vient le nom de consonne, (qui sonne avec) parce que l’articul
elle modifie. J’ai déja remarqué (Lettres) que l’on a compris sous le nom général de lettres, les signes & les choses s
en. (Lib. I. de litterâ.) Les choses signifiées auroient dû garder le nom général d’élémens, & les noms particuliers de
ses signifiées auroient dû garder le nom général d’élémens, & les noms particuliers de sons & d’articulations ; &
iculations ; & il auroit fallu donner exclusivement aux signes le nom général de lettres, & les noms spécifiques de
donner exclusivement aux signes le nom général de lettres, & les noms spécifiques de voyelles & de consonnes. Il es
Lami parle ici le langage ordinaire, en désignant les objets par les noms mêmes des signes. M. du Marsais, parlant le même
r sons labiaux, & donner aux voyelles qui les représenteroient le nom de labiales. II. Les deux premiers sons de chacu
it pas bien aussi de quelle façon il les faut écrire ; comme tous ces noms , épigramme, épitaphe, épithete, épithalame, anagr
, & non à témoins, parce que témoin dans ce second exemple est un nom abstractif, comme partie dans le premier, & l
nier article. Ceux qui ont entrepris de supprimer au pluriel le t des noms & des adjectifs terminés en nt, comme garant,
nsonne de l’alphabet françois. Nous la nommons ixe , & c’est ce nom qui est féminin ; mais cette dénomination ne saur
, relativement à sa destination originelle, il faut l’appeller xe , nom masculin. Nous tenons cette lettre des Latins, qu
s. I. Elle ne se trouve au commencement que d’un très petit nombre de noms propres, empruntés des langues étrangeres, &
rence, différentes valeurs. 1°. Elle vaut autant que C S à la fin des noms propres, Palafox, Pollux, Styx ; des noms appella
autant que C S à la fin des noms propres, Palafox, Pollux, Styx ; des noms appellatifs, borax, index, larynx, lynx, sphinx,
Lorsque les deux adjectifs numéraux six, dix, ne sont point suivis du nom de l’espece nombrée, on y prononce x comme un sif
rt ; j’en ai dix, prenez-en six. 3°. Deux, six, dix, étant suivis du nom de l’espece nombrée, commençant par une voyelle,
muette ; 1°. Après aux, comme aux amis, aux hommes. 2°. A la fin d’un nom suivi de son adjectif, quand ce nom n’a pas x au
is, aux hommes. 2°. A la fin d’un nom suivi de son adjectif, quand ce nom n’a pas x au singulier ; chevaux alertes, cheveux
s, feux ardens, voeux indiscrets. 3°. A la fin d’un adjectif suivi du nom avec lequel il s’accorde ; heureux amant, faux ac
mots sale, sel, simon, son, sur. Nous l’appellons zède, mais le vrai nom épellatif est ze. Nous représentons souvent la m
noncer ; excepté dans six & dix, lorsqu’ils ne sont pas suivis du nom de l’espece nombrée : nous prononçons deux hommes
ns une autre qui lui est analogue & même attachée. De-là vient le nom de zeugme, du grec ζεῦγμα, connexion, lien, assem
ère non reproduit], une marque, en est venu. Ce mot signifie aussi un nom  ; mais ce n’est pas ici.
6 (1899) Esthétique de la langue française « Esthétique de la langue française — Chapitre III »
ngues bien vivantes ne sont jamais embarrassées pour si peu. Certains noms de couleurs en sont restés à la phase mixte, tant
é20. On forme encore beaucoup de nouveaux mots en faisant suivre d’un nom un verbe à l’impératif21 singulier ou un substant
nt celle d’Hippocrate et qui n’est qu’un jargon d’officine. Les vieux noms des maladies, tels que pourpre, grenouillette, po
s populaires comme : mal S. Antoine, mal rose, mal des Ardents, trois noms de l’érysipèle ; comme mal d’aventure, pour panar
an, pour épilepsie. Cependant Villars les cite encore28 ainsi que les noms vulgaires des instruments de chirurgie : bec de c
ppela tire-tête. Ce médecin osait encore parler français. J’ignore le nom de l’actuel tire-tête, mais je suis sûr que ce no
nçais. J’ignore le nom de l’actuel tire-tête, mais je suis sûr que ce nom commence par céphalo 30. Malgré ce retardataire l
gue suffirait amplement » ; et il cite le mot excellent de cailloute, nom d’une phtisie particulière aux casseurs de caillo
aignée ! Voici sans observations une liste de mots français avec leur nom correspondant en patois médical ; on jugera de qu
ues. Comme la médecine, la botanique, dont les éléments premiers, les noms vrais des plantes, sont pourtant de forme populai
r le grec . Là, il n’y a aucune excuse, car toutes les plantes ont un nom original et rien n’obligeait les botanistes franç
paysage nommer trente fois une plante sans répéter deux fois le même nom  ! Mais une langue est toujours pauvre pour les de
auvre pour les demi-savants36. Que d’images pleines de grâce dans ces noms que le peuple donna aux fleurs ! Ainsi l’adonis a
les oreilles reçoit la qualification pompeuse d’acanthophage. Sous le nom de zoologie, l’histoire naturelle s’est glorifiée
histoire naturelle pour les enfants commence ainsi un chapitre : « Le nom du chœropotamos vient de deux mots grecs, choiros
nt inconnue ou mal connue. C’est pourquoi aucun mot grec, ni même les noms propres, ne peut être transposé littéralement en
issant, avait dompté et réduit au son de son oreille presque tous les noms grecs historiques. C’est de cette époque que date
formation de l’impératif a donné une quantité de surnoms devenus des noms propres, dont Boileau, Boivin sont les types. 22
usement bibliuguiancie. 26. L’inventeur qui a décoré sa lanterne du nom de biographe ignorait peut-être l’existence antér
ologie veut dire en grec biographie. NdA 27. Maladie du sein dont le nom était, il est vrai, dû à une erreur assez ridicul
gie par Elie Col de Villars ; Paris, 1753. — Il cite aussi de curieux noms de bandages : épi, doloire, fanons, œil, épervier
es lames qui forment la partie antérieure sont applaties. ». NdA 30. Nom médical de tête, en composition. Cerveau, cervell
abécédaire, selon les cas. (Examen critique des Dictionnaires.) 41. Nom de plusieurs villes et, en particulier, nom ancie
des Dictionnaires.) 41. Nom de plusieurs villes et, en particulier, nom ancien de Catomeria, dans l’île de Chio : Posidio
7 (1765) Articles de l’Encyclopédie pp. 11-15754
régime ; parce que l’adverbe renferme en soi la préposition & le nom  : prudemment, avec prudence. (V. Adverbe) au lieu
les doutes par analogie & par imitation. On dit donc : Après un nom substantif . Air à chanter. Billet à ordre, c’e
 ; 3°. se rendre à la raison. Dans le premier exemple à est devant un nom sans article. Dans le second exemple à est suivi
et a amené au, de sorte qu’au lieu de dire à le nous disons au, si le nom ne commence pas par une voyelle. S’adonner au bie
arrive souvent dans notre Langue, & nous disons aux, soit que le nom commence par une voyelle ou par une consonne : au
ιλία, amicitia. (F) ABECEDAIRE ABECEDAIRE, adjectif dérivé du nom des quatre premieres Lettres de l’Alphabeth A, B,
LATIF ABLATIF, s. m. terme de Grammaire. C’est le sixieme cas des noms Latins. Ce cas est ainsi appellé du Latin ablatus
du Latin ablatus, ôté, parce qu’on donne la terminaison de ce cas aux noms Latins qui sont le complément des prépositions à,
s à me, ôté de moi ; ce qui ne veut pas dire qu’on ne doive mettre un nom à l’ablatif que lorsqu’il y a extraction ou trans
rsqu’il y a extraction ou transport ; car on met aussi à l’ablatif un nom qui détermine d’autres prépositions, comme clam,
ni dans les autres Langues vulgaires, parce que dans ces Langues les noms n’ont point de cas. Les rapports ou vûes de l’esp
secours des prépositions. Ainsi, quand nos Grammairiens disent qu’un nom est à l’ablatif, ils ne le disent que par analogi
ar les terminaisons, il ne faut pas donner à la maniere françoise les noms de la maniere latine. Je dirai donc qu’en Latin a
cas oblique qu’on appelle génitif, dont l’usage est de déterminer le nom auquel il se rapporte d’en restraindre l’extensio
primé. D’ailleurs, il ne peut y avoir que la premiere dénomination du nom qui puisse être prise absolument & directemen
par autrui ; c’est un axiome incontestable en bonne Métaphysique : un nom ne change la terminaison de sa premiere dénominat
niment par une préposition, & qui sont ensuite déterminées par le nom qui se rapporte à la préposition : ce nom en fait
ensuite déterminées par le nom qui se rapporte à la préposition : ce nom en fait l’application ; il en est le complément.
mp; qui ne sont point sujets à la variété des terminaisons, comme les noms Latins ; & voyant que ces mots n’ont aucun ra
s Scevoles, Labéon, Ulpien, Modestin, & plusieurs autres dont les noms sont connus. On a laissé périr de même un grand n
la parole, cette nécessité & l’usage où nous sommes de donner des noms aux objets réels, nous ont portés à en donner aus
donner aussi aux concepts métaphysiques dont nous parlons ; & ces noms n’ont pas peu contribué à nous faire distinguer c
e tous les objets blancs excitent en nous, nous a fait donner le même nom qualificatif à chacun de ces objets. Nous disons
s êtres réels, il n’a pas été possible que chacun de ces êtres eût un nom propre. On a donné un nom commun à tous les indiv
été possible que chacun de ces êtres eût un nom propre. On a donné un nom commun à tous les individus qui se ressemblent. C
On a donné un nom commun à tous les individus qui se ressemblent. Ce nom commun est appellé nom d’espece, parce qu’il conv
un à tous les individus qui se ressemblent. Ce nom commun est appellé nom d’espece, parce qu’il convient à chaque individu
Paul est homme ; Alexandre & César étoient hommes. En ce sens le nom d’espece n’est qu’un nom adjectif, comme beau, bo
re & César étoient hommes. En ce sens le nom d’espece n’est qu’un nom adjectif, comme beau, bon, vrai ; & c’est pou
nsi qu’on dit le beau, le bon, le vrai. On ne s’en est pas tenu à ces noms simples abstraits spécifiques : d’homme on a fait
scholastiques qui ont trouvé établis les uns & les autres de ces noms , ont appellé concrets ceux que nous nommons indiv
emploi des mots. Mais Grammaire n’est qu’un terme abstrait ; c’est un nom métaphysique & d’imitation. Il n’y a pas hors
y a que des Grammairiens qui observent. Il en est de même de tous les noms de Sciences & d’Arts, aussi-bien que des noms
de même de tous les noms de Sciences & d’Arts, aussi-bien que des noms des différentes parties de ces Sciences & de
néant, & ce concept est une abstraction que nous exprimons par un nom métaphysique, & à la maniere des autres conce
e monde du néant. L’usage où nous sommes tous les jours de donner des noms aux objets des idées qui nous représentent des êt
ppercevons que nous sentons ; & c’est ce qui nous fait donner des noms aux différentes especes de sensations particulier
flattent d’être parvenus au but quand ils n’ont fait qu’imaginer des noms , qui à la vérité arrêtent leur curiosité, mais qu
longueur, ni profondeur ; il n’y a que l’idée abstraite de terme. Les noms des objets réels sont les premiers noms ; ce sont
’idée abstraite de terme. Les noms des objets réels sont les premiers noms  ; ce sont, pour ainsi dire, les aînés d’entre les
t les premiers noms ; ce sont, pour ainsi dire, les aînés d’entre les noms  : les autres qui n’énoncent que des concepts de n
: les autres qui n’énoncent que des concepts de notre esprit, ne sont noms que par imitation, par adoption ; ce sont les nom
re esprit, ne sont noms que par imitation, par adoption ; ce sont les noms de nos concepts métaphysiques : ainsi les noms de
adoption ; ce sont les noms de nos concepts métaphysiques : ainsi les noms des objets réels, comme soleil, lune, terre, pour
des objets réels, comme soleil, lune, terre, pourroient être appellés noms physiques, & les autres, noms métaphysiques.
ne, terre, pourroient être appellés noms physiques, & les autres, noms métaphysiques. Les noms physiques servent donc à
re appellés noms physiques, & les autres, noms métaphysiques. Les noms physiques servent donc à faire entendreque nous p
donc à faire entendreque nous parlons d’objets réels ; au lieu qu’un nom métaphysique marque que nous ne parlons que de qu
objets n’étoient point réels, nos peres n’auroient jamais inventé ces noms , & nous ne les aurions pas adopté : de même l
Grammairiens ont aussi appellés accens ; ainsi ils ont donné le même nom à la chose, & au signe de la chose. Quoique l
z les Anciens en pareil cas. Dans la Grammaire greque, on ne donne le nom d’accent qu’à ces trois signes, l’aigu, le grave
de la voix ; les autres signes, qui ont d’autres usages, ont d’autres noms , comme l’esprit rude, l’esprit doux, &c. C’es
aux étrangers. Aujourd’hui, dans la Grammaire latine, on ne donne le nom d’accent qu’aux trois signes dont nous avons parl
e en grec. Les anciens Grammairiens latins n’avoient pas restraint le nom d’accent à ces trois signes. Priscien, qui vivoit
ignes que les Hébraïsans appellent accens ; desorte qu’ils donnent ce nom , non-seulement aux signes qui marquent l’élevatio
la maniere de lire & de prononcer. A notre égard, nous donnons le nom d’accent premierement aux inflexions de voix, &am
e mot & de chaque syllabe. En second lieu, nous avons conservé le nom d’accent à chacun des trois signes du ton qui est
e particuliere de mots a ses accidens qui lui sont propres ; ainsi le nom substantif a encore pour accidens le genre. Voyez
e, qui est ou singulier ou pluriel, sans parler du duel des Grecs. Le nom adjectif a un accident de plus, qui est la compar
plus savant, très-savant. Les pronoms ont les mêmes accidens que les noms . A l’égard des verbes, ils ont aussi par accident
nt, tellement, &c. sont de l’espece dérivative ; ils viennent des noms adjectifs juste, sensé, poli, absolu, tel, &c
est le troisieme accident des adverbes. Les adverbes qui viennent des noms de qualité se comparent, justement, plus justemen
posées, & si, mais si, & même il y en a qui sont composées de noms ou de verbes, par exemple, à moins que, desorte q
ttes à aucun autre accident. On peut seulement observer qu’il y a des noms , des verbes, & des adverbes, qui étant pronon
F, s. m. terme de Grammaire ; c’est ainsi qu’on appelle le 4e cas des noms dans les Langues qui ont des déclinaisons, c’est-
ues qui ont des déclinaisons, c’est-à-dire, dans les Langues dont les noms ont des terminaisons particulieres destinées à ma
Groecos ad declinandum duxerunt. Varro, lib. I. de Anal. Au reste les noms que l’on a donnés aux différens cas ne sont tirés
à rejetter ces dénominations, & à ne donner à chaque cas d’autre nom que celui de premier, second, & ainsi de suit
port est ensuite appliqué, & pour ainsi dire individualisé par le nom qui est le complément de la préposition : par exe
occasions ce n’étoit que par un usage arbitraire que l’on donnoit au nom déterminant la terminaison de l’accusatif ; car a
la terminaison de l’accusatif ; car au fond ce n’est que la valeur du nom qui détermine la préposition : & comme les no
t que la valeur du nom qui détermine la préposition : & comme les noms Latins & les noms Grecs ont différentes termi
qui détermine la préposition : & comme les noms Latins & les noms Grecs ont différentes terminaisons, il falloit bi
struction de l’infinitif se trouve distinguée de la construction d’un nom avec quelqu’un des autres modes ; car avec ces mo
tion d’un nom avec quelqu’un des autres modes ; car avec ces modes le nom se met au nominatif. Que si l’on trouve quelquefo
m se met au nominatif. Que si l’on trouve quelquefois au nominatif un nom construit avec un infinitif, comme quand Horace a
infinitif, ces deux mots forment un sens particulier équivalent à un nom , c’est-à-dire, que ce sens seroit exprimé en un s
n nom, c’est-à-dire, que ce sens seroit exprimé en un seul mot par un nom , si un tel nom avoit été introduit & autorisé
dire, que ce sens seroit exprimé en un seul mot par un nom, si un tel nom avoit été introduit & autorisé par l’usage. P
oux, Terence a dit heri semper lenitas. 2°. D’où il suit que comme un nom peut être le sujet d’une proposition, de même ce
amp; est souvent le sujet d’une proposition. En second lieu, comme un nom est souvent le terme de l’action qu’un verbe acti
n verbe actif transitif signifie, de même le sens total énoncé par un nom avec un infinitif est aussi le terme ou objet de
ison ni cas ; nous ne faisons usage que de la simple dénomination des noms , qui ne varient leur terminaison que pour disting
s Latins font connoître par la différence de la terminaison d’un même nom , nous les marquons, ou par la place du mot, ou pa
C’est ainsi que nous marquons le rapport de l’accusatif en plaçant le nom après le verbe. Auguste vainquit Antoine, le trav
neuter, qui signifie ni l’un ni l’autre : c’est ainsi qu’on dit d’un nom qu’il est neutre, c’est-à-dire, qu’il n’est ni ma
maire. Adjectif vient du latin adjectus, ajoûté, parce qu’en effet le nom adjectif est toûjours ajoûté à un nom substantif
s, ajoûté, parce qu’en effet le nom adjectif est toûjours ajoûté à un nom substantif qui est ou exprimé ou sous-entendu. L’
ions que nous donnons aux objets, & sont par conséquent autant de noms adjectifs. Et parce que ce sont les impressions q
par rapport à l’autre homme. Ainsi premier, dernier, & les autres noms de nombre ordinal, ne sont que des adjectifs méta
ques. Ce sont des adjectifs de relation & de rapport numéral. Les noms de nombre cardinal, tels que deux, trois, &c.
é tel que par rapport à un autre corps. Ce à quoi nous avons donné le nom de grand a fait en nous une impression différente
a perception de cette différence qui nous a donné lieu d’inventer les noms de grand, de petit, de moindre, &c. Différen
semblable, sont aussi des adjectifs métaphysiques qui qualifient les noms substantifs en conséquence de certaines vûes part
ce de certaines vûes particulieres de l’esprit. Différent qualifie un nom précisément entant que je sens que la chose n’a p
ore d’autres adjectifs métaphysiques qui demandent de l’attention. Un nom est adjectif quand il qualifie un nom substantif 
ui demandent de l’attention. Un nom est adjectif quand il qualifie un nom substantif : or qualifier un nom substantif, ce n
om est adjectif quand il qualifie un nom substantif : or qualifier un nom substantif, ce n’est pas seulement dire qu’il est
on dit le boire, le manger, &c. alors boire & manger sont des noms . Aimer est un verbe actif : mais dans ce vers de
estinée à marquer le singulier. Le substantif est-il de la classe des noms qu’on appelle masculin : l’adjectif doit avoir le
pelle masculin : l’adjectif doit avoir le signe destiné à marquer les noms de cette classe. Enfin y a-t-il dans une Langue u
ine. Mode françoise. Morue fraîche. Mot expressif. Musique Italienne. Nom substantif. Oraison dominicale. Oraison funebre.
nombre précèdent aussi les substantifs appellatifs, & suivent les noms propres : le premier homme, François, premier, qu
la Langue Françoise par Jean Masset.) Le même Auteur observe que les noms de nombre qui marquent pluralité, tels que quatre
occasions même il faut toûjours sousentendre une préposition & un nom substantif, à quoi tout adverbe est réductible :
amp;c. on peut en ces occasions sousentendre une préposition & un nom substantif : parler d’un ton haut, sentir un mauv
n faux : mais quand il seroit vrai qu’on ne pourroit point trouver de nom substantif convenable & usité, la façon de pa
econde remarque, c’est qu’il ne faut pas confondre l’adjectif avec le nom substantif qui énonce une qualité, comme blancheu
ent de toute application particuliere, & comme si le mot étoit le nom d’un être réel & subsistant par lui-même : te
ar lui-même : tels sont couleur, étendue, équité, &c. ce sont des noms substantifs par imitation. Voyez Abstraction . Au
i n’empêche pas qu’il n’y ait des adverbes qui se rapportent aussi au nom adjectif, au participe & à des noms qualifica
bes qui se rapportent aussi au nom adjectif, au participe & à des noms qualificatifs, tels que roi, pere, &c. car on
de mots, c’est que l’adverbe vaut autant qu’une préposition & un nom  ; il a la valeur d’une préposition avec son compl
esse. Ainsi tout mot qui peut être rendu par une préposition & un nom , est un adverbe ; par consequent ce mot y, quand
cette table ou liste est ce qu’on appelle l’alphabet d’une langue. Ce nom est formé des deux premieres lettres Greques alph
eviné : les Modernes ont usé de plus de rafinemens. On donne aussi le nom d’alphabet à quelques livres où certaines matiere
l’homme & à la brute : une d’attribution, où quoique la raison du nom commun soit la même, il se trouve une différence
xercice du corps : une enfin de proportion, où quoique les raisons du nom commun different réellement, toutefois elles ont
que les mots nouveaux sont formés par analogie, c’est-à-dire, que des noms nouveaux sont donnés à des choses nouvelles, conf
es noms nouveaux sont donnés à des choses nouvelles, conformément aux noms déjà établis d’autres choses, qui sont de même na
ation qu’on appelle lion ; l’analogie qu’il y a entre ce mot & le nom de l’animal, qu’on nomme aussi lion, a donné lieu
nomalie (Grammaire) ANOMALIE, s. f. terme de Grammaire ; c’est le nom abstrait formé d’anomal. Anomalie signifie irrégu
de controverse & ceux de disputes littéraires portent souvent le nom d’anti M. Ménage a fait un Livre intitulé l’anti-
à ses hôtes, mer hospitaliere. C’est pour cela qu’Ovide a dit que le nom de cette mer étoit un nom menteur : Quem tenet E
iere. C’est pour cela qu’Ovide a dit que le nom de cette mer étoit un nom menteur : Quem tenet Euxini mendax cognomine lit
n des Anciens leur faisoit éviter jusqu’à la simple prononciation des noms qui réveillent des idées tristes, ou des images f
ristes, ou des images funestes ; ils donnoient alors à ces objets des noms flatteurs, comme pour se les rendre favorables, &
t dit alors par anti-phrase, ou si vous l’aimez mieux par ironie ; le nom ne fait rien à l’affaire ; le mot n’en est pas mo
n étymologie. On en a un bel exemple dans la dénomination des cas des noms  ; car l’accusatif ne sert pas seulement pour accu
gime certain ; & les écoliers qu’on reprendroit pour avoir mis un nom à un cas, autre que celui que la regle demande, n
ic. Butroti ascendimus urbem. Virg. Alors urbs est considéré comme le nom de l’espece ; nom qui est ensuite déterminé par l
imus urbem. Virg. Alors urbs est considéré comme le nom de l’espece ; nom qui est ensuite déterminé par le nom de l’individ
idéré comme le nom de l’espece ; nom qui est ensuite déterminé par le nom de l’individu. Parmi ces différentes manieres de
x propositions différentes ; & ainsi il n’est pas étonnant que ce nom substantif soit à un certain cas dans une de ces
la entends. On dit la onzieme, ce qui est peut-être venu de ce que ce nom de nombre s’écrit souvent en chiffre, le XI. roi,
ces dictionnaires quand ils font venir ce mot d’ἀποστροφὴ, qui est le nom d’une figure de Rhétorique. Les dictionnaires Lat
.) du Latin appellativus, qui vient d’appellare, appeller, nommer. Le nom appellatif est opposé au nom propre. Il n’y a en
vient d’appellare, appeller, nommer. Le nom appellatif est opposé au nom propre. Il n’y a en ce monde que des êtres partic
loient entr’eux par rapport à certaines qualités ; on leur a donné un nom commun à cause de ces qualités communes entr’eux.
ui portent des fruits ; chacun de ces êtres, dis-je, est appellé d’un nom commun arbre, ainsi arbre est un nom appellatif.
êtres, dis-je, est appellé d’un nom commun arbre, ainsi arbre est un nom appellatif. Mais un tel arbre, cet arbre qui est
est un individu d’arbre, c’est-à-dire un arbre particulier. Ainsi le nom d’arbre est un nom appellatif, parce qu’il convie
arbre, c’est-à-dire un arbre particulier. Ainsi le nom d’arbre est un nom appellatif, parce qu’il convient à chaque individ
r d’arbre ; je puis dire de chacun qu’il est arbre. Par conséquent le nom appellatif est une sorte de nom adjectif, puisqu’
un qu’il est arbre. Par conséquent le nom appellatif est une sorte de nom adjectif, puisqu’il sert à qualifier un être part
rt à qualifier un être particulier. Observez qu’il y a deux sortes de noms appellatifs : les uns qui conviennent à tous les
orangers, à tous les oliviers, &c. alors on dit que ces sortes de noms appellatifs sont des noms de genre. La seconde so
ers, &c. alors on dit que ces sortes de noms appellatifs sont des noms de genre. La seconde sorte de noms appellatifs ne
ortes de noms appellatifs sont des noms de genre. La seconde sorte de noms appellatifs ne convient qu’aux individus d’une es
d’une espece ; tels sont noyer, olivier, oranger. Ainsi animal est un nom de genre, parce qu’il convient à tous les individ
gros animal, &c. chien, éléphant, lion, cheval, &c. sont des noms d’especes. Les noms de genre peuvent devenir noms
. chien, éléphant, lion, cheval, &c. sont des noms d’especes. Les noms de genre peuvent devenir noms d’especes, si on le
l, &c. sont des noms d’especes. Les noms de genre peuvent devenir noms d’especes, si on les renferme sous des noms plus
de genre peuvent devenir noms d’especes, si on les renferme sous des noms plus étendus, par exemple si je dis que l’arbre e
un être ou une substance, que l’animal est une substance : de même le nom d’espece peut devenir nom de genre, s’il peut êtr
que l’animal est une substance : de même le nom d’espece peut devenir nom de genre, s’il peut être dit de diverses sortes d
e, s’il peut être dit de diverses sortes d’individus subordonnés à ce nom  ; par exemple, chien sera un nom d’espece par rap
sortes d’individus subordonnés à ce nom ; par exemple, chien sera un nom d’espece par rapport à animal ; mais chien devien
n sera un nom d’espece par rapport à animal ; mais chien deviendra un nom de genre par rapport aux différentes especes de c
de chiens. Ainsi chien, qui comprend toutes ces especes est alors un nom de genre, par rapport à ces especes particulieres
pport à ces especes particulieres, quoiqu’il puisse être en même tems nom d’espece, s’il est considéré relativement à un no
être en même tems nom d’espece, s’il est considéré relativement à un nom plus étendu, tel qu’animal ou substance ; ce qui
ire que l’apposition consiste à mettre ensemble sans conjonction deux noms dont l’un est un nom propre, & l’autre un nom
onsiste à mettre ensemble sans conjonction deux noms dont l’un est un nom propre, & l’autre un nom appellatif, ensorte
s conjonction deux noms dont l’un est un nom propre, & l’autre un nom appellatif, ensorte que ce dernier est pris adjec
t le même usage ; les Grees mettent souvent leurs articles devant les noms propres, tels que Philippe, Alexandre, César, &am
es qui n’en ont point. En Hébreu, en Chaldéen, & en Syriaque, les noms sont indéclinables, c’est-à-dire, qu’ils ne varie
ue les Grecs & les Latins font connoître par les terminaisons des noms , sont indiquées en Hébreu par des prépositifs qu’
u par des prépositifs qu’on appelle préfixes, & qui sont liés aux noms , à la maniere des prépositions inséparables, enso
Masclef. gramm. Hebr. c. 11. n. 7. A l’égard des Grecs, quoique leurs noms se déclinent, c’est-à-dire, qu’ils changent de te
et dans la classe des pronoms. Quoi qu’il en soit, on ne donne pas le nom d’article à ces adjectifs ; ce sont spécialement
plus en détail, observons que 1°. Nous nous servons de le devant les noms masculins au singulier, le roi, le jour. 2°. Nous
ulins au singulier, le roi, le jour. 2°. Nous employons la devant les noms féminins au singulier, la reine, la nuit. 3°. La
ui ont fait dire au au lieu de à le, ou de al. Ce n’est que quand les noms masculins commencent par une consonne ou une voye
e voyelle aspirée, que l’on se sert de au au lieu de à le ; car si le nom masculin commence par une voyelle, alors on ne fa
gréable si l’on disoit au esprit, au argent, au enfant, &c. Si le nom est féminin, n’y ayant point d’e muet dans l’arti
ien & du mal, pour de le bien, de le mal, & ainsi de tous les noms masculins qui commencent par une consonne ; car s
e tous les noms masculins qui commencent par une consonne ; car si le nom commence par une voyelle, ou qu’il soit du genre
e la préposition, & à celle de l’article qui convient au genre du nom  ; ainsi on dit de l’esprit, de la vertu, de la pe
ysicians, à quelques Médecins. L’usage de sous-entendre ainsi quelque nom générique devant de, du, des, qui commencent une
mots que comme des particules qui servent, disent-ils, à décliner nos noms  ; l’une est, dit-on, la marque du génitif ; &
pas plus simple & plus analogue au procédé des langues, dont les noms ne changent point leur derniere syllable, de n’y
p; l’autre après le verbe : dans l’une & dans l’autre occasion le nom n’est qu’une simple dénomination. Le génitif, sel
six. Il ne sera pas inutile de décliner ici au moins le singulier des noms Italiens, tels qu’ils sont déclinés dans la gramm
dire, d’où une chose est tirée, d’où elle vient, d’où elle a pris son nom  ; ainsi nous disons un temple de marbre, un pont
Je ferai bâtir des temples de marbre, & j’établirai des fêtes du nom de Phoebus, en l’honneur de Phoebus. Les Latins,
de l’adjectif, se sont souvent servis de la préposition de suivie du nom , ainsi de marmore est équivalent à marmoreum. C’e
e livre, il dit que Didon acheta un terrein qui fut appellé byrsa, du nom d’un certain fait ; facti de nomine byrsam ; &
le, la, les, je n’en fais pas une classe particuliere de mots sous le nom d’article ; je les place avec les adjectifs prépo
sifs tirés des pronoms personnels ; tels sont mon, ma, mes, & les noms de nombre cardinal, un, deux, trois, &c. Ains
) nous disent que le, la, les, servent à faire connoître le genre des noms , comme si c’étoit là une propriété qui fût partic
particuliere à ces petits mots. Quand on a un adjectif à joindre à un nom , on donne à cet adjectif, ou la terminaison mascu
eil est du genre masculin, c’est-à-dire, qu’il est dans la classe des noms de choses inanimées auxquels l’usage a consacré l
els l’usage a consacré la terminaison des adjectifs déjà destinée aux noms des mâles, quand il s’agit des animaux. Ainsi lor
des pronoms : mais si le pronom est un mot qui se mette à la place du nom dont il rappelle l’idée, le, la, les, ne seront p
n : alors ces mots vont tous seuls & ne se trouvent point avec le nom qu’ils représentent. La vertu est aimable ; aimez
férentes classes : c’est ainsi que l’infinitif des verbes est souvent nom , le boire, le manger. Mais sans quitter nos mots,
stac, illâc, il demeure là, il va là ? &c. N’est-il pas encore un nom substantif quand il signifie une note de musique 
x qui sont éloignés de nous, & nous pouvons par le moyen de leurs noms , s’ils en ont un, faire connoître aux autres homm
tel autre. Il paroît donc que chaque être singulier devroit avoir son nom propre, comme dans chaque famille chaque personne
de leurs rapports. D’ailleurs comment apprendre & retenir tant de noms  ? Qu’a-t-on donc fait pour y suppléer ? Je l’ai a
eusse fait une certaine provision de connoissances particulieres, les noms que j’entendois donner aux objets qui se présento
présentoient à moi, je les prenois comme j’ai pris dans la suite les noms propres. Cet animal à quatre pattes qui venoit ba
autre examen, car alors je n’en étois pas capable, que chien étoit le nom qui servoit à le distinguer des autres objets que
n vis encore bien d’autres pareils, auxquels on donnoit aussi le même nom , à cause qu’ils étoient faits à peu près de la mê
nt faits à peu près de la même maniere ; & j’observai qu’outre le nom de chien qu’on leur donnoit à tous, on les appell
chien qu’on leur donnoit à tous, on les appelloit encore chacun d’un nom particulier : celui de notre maison s’appelloit M
 ; un livre, ensuite des livres, &c. Les idées que ces différens noms excitoient dans mon cerveau, étant une fois déter
rminées, je vis bien que je pouvois donner à Médor & à Marquis le nom de chien ; mais que je ne pouvois pas leur donner
à Marquis le nom de chien ; mais que je ne pouvois pas leur donner le nom de cheval, ni celui de moineau, ni celui de table
i celui de moineau, ni celui de table, ou quelqu’autre : en effet, le nom de chien réveilloit dans mon esprit l’image de ch
e de cheval, de celle de moineau, &c. Médor avoit donc déjà deux noms , celui de Médor qui le distingue de tous les autr
ticulieres à tout ce qu’on appelle animal. Médor eut donc alors trois noms , Médor, chien, animal. On m’apprit dans la suite
pprit dans la suite la différence qu’il y a entre ces trois sortes de noms  ; ce qu’il est important d’observer & de bien
ndre, par rapport au sujet principal dont nous avons à parler. 1°. Le nom propre, c’est le nom qui n’est dit que d’un être
sujet principal dont nous avons à parler. 1°. Le nom propre, c’est le nom qui n’est dit que d’un être particulier, du moins
s dans la sphere où cet être se trouve ; ainsi Louis, Marie, sont des noms propres, qui, dans les lieux où l’on en connoît l
de personnes. Les objets particuliers auxquels on donne ces fortes de noms sont appellés des individus, c’est-à-dire, que ch
niere que Médor est subordonné à chien, & chien à animal. 2°. Les noms d’especes, ce sont des noms qui conviennent à tou
né à chien, & chien à animal. 2°. Les noms d’especes, ce sont des noms qui conviennent à tous les individus qui ont entr
dus qui ont entr’eux certaines qualités communes ; ainsi chien est un nom d’espece, parce qu’il convient à tous les chiens
tte ressemblance, sont dits être de même espece & ont entr’eux un nom commun, chien. 3°. Il y a une troisieme sorte de
ont entr’eux un nom commun, chien. 3°. Il y a une troisieme sorte de noms qu’il a plû aux maîtres de l’art d’appeller noms
e troisieme sorte de noms qu’il a plû aux maîtres de l’art d’appeller noms de genre, c’est-à-dire, noms plus généraux, plus
il a plû aux maîtres de l’art d’appeller noms de genre, c’est-à-dire, noms plus généraux, plus étendus encore que les simple
c’est-à-dire, noms plus généraux, plus étendus encore que les simples noms d’espece ; ce sont ceux qui sont communs à chaque
son maître, ce lion est un animal féroce, &c. Animal est donc un nom de genre, puisqu’il est commun à chaque individu
 ? Oui sans doute, tout animal est un être. Et que deviendra alors le nom d’animal, sera-t-il encore un nom de genre ? Il s
un être. Et que deviendra alors le nom d’animal, sera-t-il encore un nom de genre ? Il sera toûjours un nom de genre par r
nom d’animal, sera-t-il encore un nom de genre ? Il sera toûjours un nom de genre par rapport aux différentes especes d’an
n’en sera pas moins appellé animal. Mais en même tems animal sera un nom d’espece subordonnée à être, qui est le genre sup
êtres corporels : premierement les animaux, & voilà animal devenu nom d’espece : en second lieu il y a les corps insens
e motif, cette raison qui nous a donné lieu de nous former ces divers noms d’espece, est ce qu’on appelle la différence. On
t point d’autres especes sous elles. Mais remarquez bien que tous ces noms , genre, espece, différence, ne sont que des terme
spece, différence, ne sont que des termes métaphysiques, tels que les noms abstraits humanité, bonté, & une infinité d’a
humanité, &c. L’usage où nous sommes tous les jours de donner des noms aux objets des idées qui nous représentent des êt
sons des objets réels ; en sorte que l’ordre métaphysique a aussi ses noms d’especes & ses noms d’individus : cette véri
n sorte que l’ordre métaphysique a aussi ses noms d’especes & ses noms d’individus : cette vérité, cette vertu, ce vice,
force, l’être, le néant, la privation, &c. ce sont-là encore des noms d’individus métaphysiques, c’est-à-dire, qu’il n’
raits ou méthaphysiques ; c’est ce besoin, dis-je, qui, au défaut des noms propres pour chaque idée particuliere, nous a don
chaque idée particuliere, nous a donné lieu d’inventer, d’un côté les noms d’espece, & de l’autre les adjectifs préposit
objets particuliers dont nous voulons parler, & qui n’ont pas de noms propres, se trouvent confondus avec tous les autr
trouvent confondus avec tous les autres individus de leur espece. Le nom de cette espece leur convient également à tous :
ui nagent dans la vaste mer, est également appellé poisson : ainsi le nom d’espece tout seul, & par lui-même, n’a qu’un
se, tirent l’objet particulier dont on parle, de l’indétermination du nom d’espece, & en font ainsi une sorte de nom pr
e l’indétermination du nom d’espece, & en font ainsi une sorte de nom propre. Par exemple, si l’astre qui nous éclaire
nom propre. Par exemple, si l’astre qui nous éclaire n’avoit pas son nom propre soleil, & que nous eussions à en parle
leil, & que nous eussions à en parler, nous prendrions d’abord le nom d’espece astre ; ensuite nous nous servirions du
re du jour ; l’ame de la nature, &c. Autre exemple : livre est un nom d’espece dont la valeur n’est point appliquée : m
t l’animal de l’etre insensible ; ainsi tout étant le prépositif d’un nom appellatif, donne à ce nom une extension universe
ible ; ainsi tout étant le prépositif d’un nom appellatif, donne à ce nom une extension universelle, c’est-à-dire, que ce q
une extension universelle, c’est-à-dire, que ce que l’on dit alors du nom , par exemple d’homme, est censé dit de chaque ind
entiment pareil qui nous fait rapporter tel objet à telle espece : le nom d’une espece est le nom du point de réunion auque
fait rapporter tel objet à telle espece : le nom d’une espece est le nom du point de réunion auquel nous rapportons les di
forme adjective, c’est ainsi que le participe tient du verbe & du nom  ; tous, c’est-à-dire universellement, sans except
viduel, mais métaphysique & spécifique, c’est-à-dire, que sous un nom singulier ils comprennent tous les individus d’un
ividus d’une espece ; ensorte que ces mots ne sont proprement que les noms de l’idée exemplaire du point de réunion ou conce
de l’ésprit que l’on personifie si souvent la nature & l’art. Ces noms d’individus spécifiques sont fort en usage dans l
e de la fable. Ajoûtons ici quelques observations à l’occasion de ces noms spécifiques. 1°. Quand un nom d’espece est pris a
lques observations à l’occasion de ces noms spécifiques. 1°. Quand un nom d’espece est pris adjectivement, il n’a pas besoi
ainsi que nous disons d’un homme sans esprit, qu’il est bête. 2°. Le nom d’espece n’admet pas l’article lorsqu’il est pris
i restriction, ou application individuelle, c’est-à-dire, qu’alors le nom est considéré indéfiniment comme sorte, comme esp
omme un individu spécifique ; c’est ce qui arrive sur-tout lorsque le nom d’espece précédé d’une préposition, forme un sens
nte, faire pitié, &c. Ainsi on dira sans article : cheval, est un nom d’espece, homme, est un nom d’espece ; & l’on
nsi on dira sans article : cheval, est un nom d’espece, homme, est un nom d’espece ; & l’on ne dira pas le cheval est u
homme, est un nom d’espece ; & l’on ne dira pas le cheval est un nom d’espece, l’homme est un nom d’espece, parce que
& l’on ne dira pas le cheval est un nom d’espece, l’homme est un nom d’espece, parce que le prénom le marqueroit que l
prénom le marqueroit que l’on voudroit parler d’un individu, ou d’un nom considéré individuellement. 3°. C’est par la même
n nom considéré individuellement. 3°. C’est par la même raison que le nom d’espece n’a point de prépositif, lorsqu’avec le
vidu particulier tiré de la généralité de cette même espece, alors le nom d’espece étant considéré individuellement, est pr
ite. Observez qu’il y a aussi des individus collectifs, ou plûtot des noms collectifs, dont on parle comme si c’étoit autant
rmée, la nation, le parlement, &c. On considere ces mots-là comme noms d’un tout, d’un ensemble, l’esprit les regarde pa
ut, d’un ensemble, l’esprit les regarde par imitation comme autant de noms d’individus réels qui ont plusieurs parties ; &am
ialement que le mien & le tien sont peres de la discorde. 6°. Les noms de nombre cardinal un, deux, &c. font aussi l
s quelque vûe de l’esprit, autre encore que celle de nombre, alors le nom de nombre est précédé de l’article ou prénom qui
rendrois bien que ce seroit le roi du royaume dont il s’agiroit. Des noms propres. Les noms propres n’étant pas des noms d’
ce seroit le roi du royaume dont il s’agiroit. Des noms propres. Les noms propres n’étant pas des noms d’especes, nos peres
ont il s’agiroit. Des noms propres. Les noms propres n’étant pas des noms d’especes, nos peres n’ont pas crû avoir besoin d
n’ont pas crû avoir besoin de recourir à l’article pour en faire des noms d’individus, puisque par eux-mêmes ils ne sont qu
, & le bon ami ! on sousentend que tu es. Mais revenons aux vrais noms propres. Les Grecs mettent souvent l’article deva
ux vrais noms propres. Les Grecs mettent souvent l’article devant les noms propres, sur-tout dans les cas obliques, & qu
vant les noms propres, sur-tout dans les cas obliques, & quand le nom ne commence pas la phrase ; ce qu’on peut remarqu
l’esprit qui se tourne vers un objet. N’importe que cet objet soit un nom propre ou un nom appellatif ; pour nous, nous ne
ourne vers un objet. N’importe que cet objet soit un nom propre ou un nom appellatif ; pour nous, nous ne mettons pas l’art
llatif ; pour nous, nous ne mettons pas l’article, surtout devant les noms propres personnels : Pierre, Marie, Alexandre, Cé
. Voici quelques remarques à ce sujet. I. Si par figure on donne à un nom propre une signification de nom d’espece, & q
sujet. I. Si par figure on donne à un nom propre une signification de nom d’espece, & qu’on applique ensuite cette sign
tres à nos Tristans, & à nos Rotrous ; où vous voyez que tous ces noms propres prennent en ces occasions une s à la fin,
casions une s à la fin, parce qu’ils deviennent alors comme autant de noms appellatifs. Au reste, ces Desportes, ces Tristan
sensible de ces révolutions & de cette vicissitude. Dieu est le nom du souverain être : mais si par rapport à ses div
 : mais si par rapport à ses divers attributs on en fait une sorte de nom d’espece, on dira le Dieu de miséricorde, &c.
c. le Dieu des chrétiens, &c. II. Il y a un très-grand nombre de noms propres, qui dans leur origine n’étoient que des
grand nombre de noms propres, qui dans leur origine n’étoient que des noms appellatifs. Par exemple, Ferté qui vient par syn
mp; masnile dans la basse latinité. C’est de là que nous viennent les noms de tant de petits bourgs appellés le Mesnil. Il e
circonvoisins. Il y a aussi plusieurs qualificatifs qui sont devenus noms propres d’hommes, tels que le blanc, le noir, le
blanc, le noir, le brun, le beau, le bel, le blond, &c. & ces noms conservent leurs prénoms quand on parle de la fem
arle de certaines femmes, on se sert du prénom la, parce qu’il y a un nom d’espece sousentendu ; la le Maire, c’est-à-dire
nous vient des Italiens. Qu’il me soit permis d’observer ici que les noms propres de famille ne doivent être précédés de la
vent être précédés de la préposition de, que lorsqu’ils sont tirés de noms de terre. Nous avons en France de grandes maisons
ous avons en France de grandes maisons qui ne sont connues que par le nom de la principale terre que le chef de la maison p
la principale terre que le chef de la maison possédoit avant que les noms propres de famille fussent en usage. Alors le nom
doit avant que les noms propres de famille fussent en usage. Alors le nom est précédé de la préposition de, parce qu’on sou
e est la maison de France, dont la branche d’aîné en aîné n’a d’autre nom que France. Nous avons aussi des maisons très-ill
avons aussi des maisons très-illustres & très anciennes, dont le nom n’est point précédé de la préposition de, parce q
s, dont le nom n’est point précédé de la préposition de, parce que ce nom n’a pas été tiré d’un nom de terre : c’est un nom
précédé de la préposition de, parce que ce nom n’a pas été tiré d’un nom de terre : c’est un nom de famille ou maison. Il
on de, parce que ce nom n’a pas été tiré d’un nom de terre : c’est un nom de famille ou maison. Il y a de la petitesse à ce
l y a de la petitesse à certains gentilshommes d’ajoûter le de à leur nom de famille ; rien ne décele tant l’homme nouveau
en ne décele tant l’homme nouveau & peu instruit. Quelquefois les noms propres sont accompagnés d’adjectifs, sur quoi il
ur quoi il y a quelques observations à faire. I. Si l’adjectif est un nom de nombre ordinal, tel que premier, second, &
oûté que pour distinguer le substantif des autres qui portent le même nom , alors l’adjectif suit le substantif, & cet a
paroît par les observations ci-dessus, que lorsqu’à la simple idée du nom propre on joint quelqu’autre idée, ou que le nom
’à la simple idée du nom propre on joint quelqu’autre idée, ou que le nom dans sa premiere origine a été tiré d’un nom d’es
qu’autre idée, ou que le nom dans sa premiere origine a été tiré d’un nom d’espece, ou d’un qualificatif qui a été adapté à
e l’ordre qui leur paroissoit régner dans l’univers, lui donnerent un nom tiré de cette beauté & de cet ordre. Les Grec
e beauté & de cet ordre. Les Grecs, dit Pline, l’ont appellé d’un nom qui signifie ornement, & nous d’un nom qui ve
Pline, l’ont appellé d’un nom qui signifie ornement, & nous d’un nom qui veut dire, élégance parfaite. (Quem κόσμον Gr
gardoient l’universalité des êtres du beau côté, ils lui donnoient un nom qui répond à cette idée brillante, & l’appell
péché originel a introduits dans le monde. comme nous avons trouvé ce nom tout établi, nous l’avons conservé, quoiqu’il ne
dicta eo quod teritur. Varr de ling. lat. iv. 4. Elément est donc le nom générique de quatre especes, qui sont le feu, l’a
eau, la terre : la terre se prend aussi pour le globe terrestre. Des noms de pays. Les noms de pays, de royaumes, de provin
terre se prend aussi pour le globe terrestre. Des noms de pays. Les noms de pays, de royaumes, de provinces, de montagnes,
nes, de rivieres, entrent souvent dans le discours sans article comme noms qualificatifs, le royaume de France, d’Espagne, &
es principes que nous avons établis, s’il trouve qu’il y ait lieu. Noms propres employés seulement avec une préposition s
Noms propres employés seulement avec une préposition sans l’article. Noms propres employés avec l’article. Royaume de Val
ces mots, dis-je, ne sont point des adverbes, ils sont de véritables noms , du-moins dans leur origine, & c’est pour cel
dit parum-per comme on dit te-cum, en mettant la préposition après le nom  ; ainsi nous disons un peu de vin, comme les Lati
’un qualificatif, il n’a pas de pain, d’argent, d’esprit, &c. ces noms pain, argent, esprit, étant alors des qualificati
ici des exemples qui ne seront point inutiles dans les cas pareils. Noms construits sans prénom ni préposition à la suite
sition à la suite d’un verbe, dont ils sont le complément. Souvent un nom est mis sans prénom ni préposition après un verbe
be qu’il détermine, ce qui arrive en deux occasions. 1°. Parce que le nom est pris alors dans un sens indéfini, comme quand
ison faute de payement, bon, ferme, adjectifs pris adverbialement. Noms construits avec une préposition sans article. Les
rbialement. Noms construits avec une préposition sans article. Les noms d’especes qui sont pris selon leur simple signifi
xiv. Remarquez que dans ces exemples le qui ne se rapporte point au nom spécifique, mais au nom individuel qui précede :
s ces exemples le qui ne se rapporte point au nom spécifique, mais au nom individuel qui précede : c’est un bon homme de pe
i sous-entendu, ce que l’on entendra mieux par les exemples suivans. Noms construits avec l’article ou prénom sans préposit
p;c. Donnez-moi un pain ; emportons quelques pains pour le voyage. Noms construits avec la préposition & l’article. D
tif précede le substantif, ou quand il est après le substantif. Si un nom substantif est employé dans le discours avec un a
ein, cet homme, cette femme, ce livre. Ce que nous venons de dire des noms qui sont sujets d’une proposition se doit aussi e
a simple préposition de, même devant le substantif, sur-tout quand le nom qualifié est précédé du prépositif un, & on s
ourra faire usage, & juger des principes que nous avons établis. Noms avec l’article com- Noms avec la seule pré posé,
juger des principes que nous avons établis. Noms avec l’article com- Noms avec la seule pré posé, c’est-à-dire avec la posi
regle de M. Vaugelas, qu’on ne doit point mettre de relatif après un nom sans article. L’auteur de la grammaire générale a
, parce que animal, dans le premier membre étant sans article, est un nom d’espece pris adjectivement & dans un sens qu
fruits qui, &c. une sorte tire ce mot fruits de la généralité du nom fruit ; une sorte est un individu spécifique, ou
uel un souverain exerce son autorité : mais les Latins n’ont point de nom particulier pour exprimer la durée de l’autorité
amp; de précision que celles qui n’en ont point. L’article le tire un nom de la généralité du nom d’espece, & en fait u
lles qui n’en ont point. L’article le tire un nom de la généralité du nom d’espece, & en fait un nom d’individu, le roi
cle le tire un nom de la généralité du nom d’espece, & en fait un nom d’individu, le roi ; ou d’individus, les rois ; l
mp; en fait un nom d’individu, le roi ; ou d’individus, les rois ; le nom sans article ou prépositif, est un nom d’espece ;
ou d’individus, les rois ; le nom sans article ou prépositif, est un nom d’espece ; c’est un adjectif. Les Latins qui n’av
jv. 6.) on peut traduire si vous êtes fils de Dieu, & voilà fils nom d’espece, au lieu qu’en traduisant si vous êtes l
un roi, 3. fils du roi, 4. le fils du roi. En fils de roi, roi est un nom d’espece, qui avec la préposition, n’est qu’un qu
ons parlé, c’est le fils de quelque roi ; 3. fils du roi, fils est un nom d’espece ou appellatif, & roi est un nom d’in
fils du roi, fils est un nom d’espece ou appellatif, & roi est un nom d’individu, fils de le roi ; 4. le fils du roi, l
tes-vous roi ? êtes-vous le roi ? dans la premiere phrase, roi est un nom appellatif ; dans la seconde, roi est pris indivi
tout : ces mots ne seroient pas énoncés autrement, quand ils seroient noms d’especes. N’est-ce pas un avantage de la langue
car en général il est certain que l’article mis ou supprimé devant un nom , (Gram. de Regnier, p. 152.) fait quelquefois une
amatum iri, qu’il sera, ou qu’il doit être aimé ; amatum est alors un nom indéclinable, ire ou iri ad amatum. Voyez Supin .
endant on ne s’est point avisé en Latin de donner en ces occasions le nom d’auxiliaire au verbe sum, ni à habeo, ni à ire,
e honte, faire peur, faire pitié, &c. Je crois qu’on n’a donné le nom d’auxiliaire à être & à avoir, que parce que
aire à être & à avoir, que parce que ces verbes étant suivis d’un nom verbal, deviennent équivalens à un verbe simple d
’ai chaud, j’ai froid ; je regarde donc alors aimé comme un véritable nom substantif abstrait & métaphysique, qui répon
officier dit, j’ai habillé mon régiment, mes troupes ; habillé est un nom abstrait pris dans un sens actif, au lieu que qua
it de remarquer en ces occasions le mot qui est verbe, le mot qui est nom , & la périphrase qui équivaut au mot simple d
lement en toutes sortes de langues ; parce qu’on ne s’arrête point au nom particulier que l’on a donné à la lettre dans l’a
au liv. II. de Doct. christ. dit que ce mot & ce son beta est le nom d’une lettre parmi les Grecs ; & que parmi le
’une lettre parmi les Grecs ; & que parmi les Latins, beta est le nom d’une herbe : & nous l’appellons encore aujou
s encore aujourd’hui bete ou bete-rave. Juvenal a aussi donné le même nom à cette lettre : Hoc discunt omnes ante alpha &a
ce ou par inadvertance, comme quand ils se trompent dans le genre des noms ou qu’ils font quelqu’autre faute contre la synta
p; cette maniere de parler vuide de sens, étoit connue & avoit un nom  ; peut-être étoit-elle déjà appellée battologie.
les Grecs écrivoient les mots Latins où il y avoit un c, sur-tout les noms propres, Coesar, Καῖσαρ ; Cicero, Κικέρων, qu’ils
t au c. Le P. Mabillon a observé que Charlemagne a toûjours écrit son nom avec la lettre c ; au lieu que les autres rois de
e c ; au lieu que les autres rois de la seconde race qui portoient le nom de Charles, l’écrivoient avec un k ; ce qui se vo
is ; C, condemnationis. (Asconius Pedianus in Divinat. Cic.) Dans les noms propres, le C écrit par abréviation signifie Caiu
des grammairiens Latins, Auctores linguoe Latinoe. Le C mis après un nom propre d’homme, ou doublé après deux noms propres
e Latinoe. Le C mis après un nom propre d’homme, ou doublé après deux noms propres, marquoit la dignité de consul. Ainsi Q.
t ce que l’on appelle proprement des lettres qui servent à écrire les noms des choses. Voyez Lettre . Les caracteres embléma
dernier s’appelle en latin cyphra ; en France, on donne en général le nom de chiffre à tout caractere, qui sert à exprimer
s majuscules de l’alphabet Romain, d’où probablement lui est venu son nom  : ou, peut-être, de ce que les anciens Romains en
es désignoient encore leurs sept planetes qui portent aussi les mêmes noms que ces métaux. Que de doctes conjectures ne peut
e de doctes conjectures ne peut-on pas former sur cette conformité de nom , de signe, de nombre sur-tout ? Aussi l’on n’y a
onde discussion ne nous a rien appris, sinon que ces signes & ces noms leur sont communs depuis une antiquité si reculée
esse : quelques-uns ne sont autre chose que les lettres initiales des noms des substances, des opérations, des instrumens, &
ce mot vient du latin casus, chûte, rac. cadere, tomber. Les cas d’un nom sont les différentes inflexions ou terminaisons d
es cas d’un nom sont les différentes inflexions ou terminaisons de ce nom  ; l’on a regardé ces terminaisons comme autant de
on, desinance, sont le genre. Cas est l’espece, qui ne se dit que des noms  ; car les verbes ont aussi des terminaisons diffé
rentes, j’aime, j’aimois, j’aimerai, &c. Cependant on ne donne le nom de cas, qu’aux terminaisons des noms, soit au sin
&c. Cependant on ne donne le nom de cas, qu’aux terminaisons des noms , soit au singulier, soit au pluriel. Pater, patri
erminaison pater, sert également pour nommer & pour appeller. Les noms Hébreux n’ont point de cas, ils sont souvent préc
ce des rapports des mots ; ce qui arrive aussi en latin à l’égard des noms indéclinables, tels que fas & nefas, cornu, &
cas : on peut le voir en leur rang. Il suffira de dire ici un mot du nom de chaque cas. Le premier, c’est le nominatif ; i
parce qu’il doit se trouver dans la liste des autres terminaisons du nom  ; il nomme, il énonce l’objet dans toute l’étendu
’est pour cela qu’on l’appelle aussi le cas direct, rectus : quand un nom est au nominatif, les Grammairiens disent qu’il e
inaisons : par ex. is, i, em ou im, e ou i, sont les terminaisons des noms de la troisieme déclinaison des latins au singuli
son des latins au singulier. Si vous avez à décliner quelqu’un de ces noms , gardez la lettre qui précédera is au genitif : p
dit de suite & dans un certain ordre toutes les terminaisons d’un nom , c’est ce qu’on appelle décliner : c’est encore u
t encore une métaphore ; on commence par la premiere terminaison d’un nom , ensuite on descend, on décline, on va jusqu’à la
ammairiens se servoient également du mot décliner, tant à l’égard des noms qu’à l’égard des verbes : mais il y a long-tems q
es : mais il y a long-tems que l’on a consacré le mot de décliner aux noms  ; & que lorsqu’il s’agit de verbes, on dit co
oint de cas, ni par conséquent de déclinaison dans les langues où les noms gardent toûjours la terminaison de leur premiere
e déclinaison autant de cas, que de terminaisons différentes dans les noms  ; cependant le génitif & le datif de la premi
en. Hecy. Act. III. sc. iij. v. 36 Ces prépositions qui précedent les noms équivalent à des cas pour le sens, puisqu’elles m
ent dits, car l’essence du cas ne consiste que dans la terminaison du nom , destinée à indiquer une telle relation particuli
bjets présens ou présentés. « Ce, adjectif, ne se met que devant les noms masculins qui commencent par une consonne, au lie
oms masculins qui commencent par une consonne, au lieu que devant les noms masculins qui commencent par une voyelle, on met
masculins qui commencent par une voyelle, on met cet, mais devant les noms feminins, on met cette », soit que le nom commen
met cet, mais devant les noms feminins, on met cette », soit que le nom commence ou par une voyelle ou par une consonne.
Grec. Voyez Hémistiche & Alexandrin . En Latin on donne aussi le nom de césure à la syllabe après laquelle est le repo
, & celles de Medecine ; mais on ne leur donne pas communément le nom de classe. Il est vrai, comme on le dit, que Qui
teurs servent de modele aux jeunes gens. On donne particulierement ce nom aux auteurs qui ont vécu du tems de la république
, Virgile, Horace, &c. (F) On peut dans ce dernier sens donner le nom d’auteurs classiques François aux bons auteurs du
. & de celui-ci ; mais on doit plus particulierement appliquer le nom de classiques aux auteurs qui ont écrit tout à la
onvenus. C’est par une pareille extension ou métaphore qu’on donne le nom de clé à tout ce qui sert à éclaircir ce qui a d’
&c. ait voulu parler de telle ou telle personne, la liste où les noms de ces personnes sont écrits après ceux sous lesq
in colligere, recueillir, rassembler. Cet adjectis se dit de certains noms substantifs qui présentent à l’esprit l’idée d’un
age de plusieurs individus de même espece ; par exemple, armée est un nom collectif, il nous présente l’idée singuliere d’u
olitique, vivant en société sous les mêmes lois : forêt est encore un nom collectif, car ce mot, sous une expression singul
l’idée de plusieurs arbres qui sont l’un auprès de l’autre ; ainsi le nom collectif nous donne l’idée d’unité par une plura
unité par une pluralité assemblée. Mais observez que pour faire qu’un nom soit collectif, il ne suffit pas que le tout soit
éparées, & qu’elles ayent chacune leur être à part, autrement les noms de chaque corps particulier seroient autant de no
rt, autrement les noms de chaque corps particulier seroient autant de noms substantifs ; car tout corps est divisible : ains
substantifs ; car tout corps est divisible : ainsi homme n’est pas un nom collectif, quoique l’homme soit composé de différ
oique l’homme soit composé de différentes parties ; mais ville est un nom collectif, soit qu’on prenne ce mot pour un assem
igure qu’on appelle syllepse ; d’autres la nomment synthese : mais le nom ne fait rien à la chose ; cette figure consiste à
mbre de période. Voyez Construction & Période. On donne aussi le nom d’incise aux divers sens particuliers du style co
s deux points doit être appellée comma, & que ceux qui donnent ce nom au point-virgule sont dans l’erreur. Apparemment
COMMUN, adj. en termes de Grammaire, se dit du genre par rapport aux noms , & se dit de la signification à l’égard des v
sés en deux ordres ; l’ordre des mâles & l’ordre des femelles. Un nom est dit être du genre masculin dans les animaux,
coq est du genre masculin, & poule est du feminin. À l’égard des noms d’êtres inanimés, tels que soleil, lune, terre, &
d’êtres inanimés, tels que soleil, lune, terre, &c. ces sortes de noms n’ont point de genre proprement dit. Cependant on
minaisons de l’adjectif on choisisse celle qui est déjà consacrée aux noms substantifs des mâles dans l’ordre des animaux ;
ou de la feminine, en adaptant l’une plûtôt que l’autre à tel ou tel nom . A l’égard du genre commun, on dit qu’un nom est
que l’autre à tel ou tel nom. A l’égard du genre commun, on dit qu’un nom est de ce genre, c’est-à-dire de cette classe ou
e. Feles, se dit d’un chat ou d’une chate. Ainsi l’on dit de tous ces noms -là, qu’ils sont du genre commun. Observez que ho
s ces noms-là, qu’ils sont du genre commun. Observez que homo est un nom commun, quant à la signification, c’est-à-dire qu
s suivent la regle générale, utilis, utilior, utilissimus. Plusieurs noms adjectifs n’ont ni comparatif, ni superlatif ; te
 : on dit fort bien, magis doctus, & valdè ou maximè doctus. Les noms adjectifs qui ont au positif une voyelle devant u
arqué en Latin par la terminaison du génitif destinée à déterminer un nom d’espece, soror Apollinis ; au lieu qu’en Françoi
cette préposition fait connoître que le mot qui la suit détermine le nom qui la précede. Pierre aime la vertu : il y a co
voilà la détermination de la chose donnée ; mais comme pension est un nom appellatif ou d’espece, on le détermine encore pl
en ajoûtant, une pension de cent pistoles : c’est la détermination du nom appellatif ou d’espece. On demande encore, à qui 
is sortes de déterminations sont aussi directes l’une que l’autre. Un nom détermine 1°. un nom d’espece, soror Apollinis.
ations sont aussi directes l’une que l’autre. Un nom détermine 1°. un nom d’espece, soror Apollinis. 2°. Un nom détermine
autre. Un nom détermine 1°. un nom d’espece, soror Apollinis. 2°. Un nom détermine un verbe, amo Deum. 3°. Enfin un nom d
or Apollinis. 2°. Un nom détermine un verbe, amo Deum. 3°. Enfin un nom détermine une préposition ; à morte Casaris, depu
u nominatif. D. Cujus est liber ? R. Meus. 2°. Si le responsif est un nom de prix, on le met à l’ablatif. D. Quanti emisti 
est de même quand on dit, deux hommes, trois écus, &c. alors les noms des nombres sont des noms adjectifs ; mais quand
deux hommes, trois écus, &c. alors les noms des nombres sont des noms adjectifs ; mais quand on dit, deux & deux fo
ce qu’ils sont hommes. Cette considération a donné lieu de former le nom d’humanité ; tous ces mots-là ont été inventés à
nom d’humanité ; tous ces mots-là ont été inventés à l’imitation des noms que l’on donne aux objets réels, tels que le sole
l’armée, roi est pris dans un sens concret, & c’est un véritable nom substantif ; c’est l’être qui a la royauté, comme
substitué par quelques Grammairiens à celui de subjonctif, qui est le nom d’un mode des verbes, parce que souvent les tems
itio.) Il est vrai que les conjonctions n’énoncent pas comme font les noms des idées d’êtres ou réels ou métaphysiques, mais
e, ad hunc finem secundum quem, où vous voyez la préposition & le nom qui font l’adverbe, & de plus l’idée accessoi
eur effet ou leur valeur ; c’est ce qui leur a fait donner les divers noms dont nous allons parler, sur quoi j’ai crû ne pou
quot. Au reste on peut se dispenser de charger sa mémoire des divers noms de chaque sorte de conjonction, parce qu’indépend
on, qui ne font que marquer une circonstance ou une maniere d’être du nom ou du verbe. (F) CONJUGAISON Conjugai
rmes de Grammaire, se dit de la propriété qu’ont les terminaisons des noms & celles des verbes, de marquer si le mot doi
elui de déclinaison, soit en parlant d’un verbe, soit en parlant d’un nom  : mais aujourd’hui on employe declinatio & de
ujourd’hui on employe declinatio & declinare, quand il s’agit des noms  ; & on se sert de conjugatio & de conjuga
e quelques lettres. En Hébreu, les verbes ont trois genres, comme les noms , le genre masculin, le féminin, & le genre co
sorte quel’on connoît par la terminaison du verbe, si l’on parle d’un nom masculin, ou d’un nom féminin ; mais dans tous le
par la terminaison du verbe, si l’on parle d’un nom masculin, ou d’un nom féminin ; mais dans tous les tems la premiere per
sert également de chacune de ces terminaisons, soit qu’on parle d’un nom masculin ou d’un nom féminin. Les Grecs ont trois
acune de ces terminaisons, soit qu’on parle d’un nom masculin ou d’un nom féminin. Les Grecs ont trois especes de verbes pa
me une espece d’article destiné à marquer l’infinitis ; desorte qu’un nom substantif devient verbe, s’il est précédé de cet
enlever ; love, amour, amitié, affection, to love, aimer, &c. Ces noms substantifs qui deviennent ainsi verbes, sont la
alogie avec les nôtres, ils sont indéclinables, & sont plûtôt des noms verbaux qui se prennent tantôt substantivement &a
amp; du génie des langues. C’est avec l’infinitif & avec les deux noms verbaux ou participes dont nous venons de parler,
fférence de pronoms apporte quelque changement dans la terminaison du nom verbal que l’on regarde communément comme verbe.
ant, & eodem desinant modo. Id. ibid. Les Rhéteurs donnent divers noms à cette figure, selon la différente sorte de cons
nance est appellée paranomasie de παρά, près, proche, & de ὄνομα, nom , c’est-à-dire jeu entre les mots, à cause de l’ap
iter cadens. Il suffit de comprendre ces différentes manieres sous le nom général de consonnance. L’usage de cette figure d
ec l’air qui fait la voix ou voyelle ; & c’est de-là que vient le nom de consonne, consonnans, c’est-à-dire, qui sonne
ir. On confond communément l’un & l’autre de ces conduits sous le nom de gosier, guttur, quoique ce mot ne doive se dir
ne doive se dire que de l’ésophage ; les Grammairiens même donnent le nom de guttarales aux lettres que certains peuples pr
s suivies d’un son foible, qui est regardé comme un e muet ; c’est le nom que l’on donne à l’effet de la derniere ondulatio
s on divise les lettres en certaines classes où elles sont nommées du nom de l’organe particulier, qui paroît contribuer le
les autres muettes. 5°. Nazales, m, n, gn. 6°. Gutturales ; c’est le nom qu’on donne à celles qui sont prononcées avec une
a possible, à chacune de nos huit voyelles principales. Figure de la Nom de la Exemples de chaque consonne avec cha- Lettr
it]o u ou Bonet, bule, boule, eu e muet. Beurre, bedeau. Figure de la Nom de la Exemples de chaque consonne avec Lettre. Le
e-nophon. Exhorter, eg-zhorter. A la fin des mots, l’x a en quelques noms propres le son de c s : Ajax, Pollux, Styx, on pr
rt, & le y qu’on nomme yé qui est un son mouillé foible. Figure. Nom . Exemples. Chapeau, chérit, chicane, Ch, ch, che.
, ch, che. [non reproduit]chose, chûte, chou, chemin, cheval. Figure. Nom . Exemples : gn, gne. Il ne s’agit pas de ces deux
ille, mou-ill-er. Le son mouillé du l est aussi marqué dans quelques noms propres par lh. Milhaud ville de Rouergue, M. Sil
nay, p. 39 & 40. Paris 1741. Pour moi, je ne dispute point sur le nom . L’essentiel est de bien distinguer & de bien
forte. C’est peut-être par cette raison que les anciens ont donné le nom de liquides à ces quatre consonnes m, n, l, r. Au
pendant qu’ils se rapportent réellement à ce qui suit. On a donné ce nom à cette sorte de construction, par une métaphore
on, les signes qu’on fait aux enfans en leur montrant les objets, les noms qu’ils entendent en même tems qu’on leur donne, l
cution. D’abord on nous a montré l’objet, ensuite on l’a nommé. Si le nom vulgaire étoit composé de lettres dont la prononc
ur nous, on en substituoit d’autres plus aisées à articuler. Aprés le nom de l’objet on ajoûtoit les mots qui le modifioien
es ; différence dans le vocabulaire ou la nomenclature qui énonce les noms des objets & ceux de leurs qualificatifs ; di
t blâmé. On observe la même pratique par imitation, quand on parle de noms abstraits & d’êtres purement métaphysiques :
is rarement observé dans la construction usuelle des langues dont les noms ont des cas, c’est-à-dire des terminaisons partic
uteurs, multis ante annis. 2°. Selon la pratique ordinaire, quand le nom de la personne ou celui de la chose est le sujet
e la personne ou celui de la chose est le sujet de la proposition, ce nom est au nominatif. Il faut bien en effect nommer l
dinaire, le génitif est un cas oblique qui ne sert qu’à déterminer un nom d’espece. Quel est ce nom que peccati détermine ?
cas oblique qui ne sert qu’à déterminer un nom d’espece. Quel est ce nom que peccati détermine ? Le fond de la pensée &
ence & une harmonie plus agréable ; mais parce qu’en françois les noms ne changent point de terminaison, nous sommes obl
utres exemples ; mais dans ces façons de parler greques, il y a ou un nom substantif sousentendu, ou quelqu’une de ces prép
pelle l’idée d’aucun individu particulier. Il est plûtôt une sorte de nom métaphysique idéal ou d’imitation ; c’est ainsi q
sieurs mots qui forment un sens total, & qui sont équivalens à un nom . 1°. Sujet simple, énoncé en un seul mot : le so
sieurs mots qui forment un sens total, & qui sont équivalens à un nom . Il n’y a point de langue qui ait un assez grand
qui ait un assez grand nombre de mots, pour suffire à exprimer par un nom particulier chaque idée ou pensée qui peut nous v
noncer un sens total, que parce qu’on ne trouve pas dans la langue un nom substantif destiné à l’exprimer. Ainsi les mots q
l’exprimer. Ainsi les mots qui énoncent ce sens total suppléent à un nom qui manque : par exemple, aimer à obliger & à
r-tout à quelque mode fini ; car l’infinitif est souvent pris pour un nom , je veux lire : & lors même qu’il est verbe,
e : & lors même qu’il est verbe, il forme un sens partiel avec un nom , & ce sens est exprimé par une énonciation qu
à le sujet, non est bonum, c’est l’attribut. 2°. Ce sens formé par un nom avec un infinitif, est aussi fort souvent le term
latin un trés-grand nombre d’exemples de ce sens total, formé par un nom avec un infinitif ; sens, qui étant équivalent à
formé par un nom avec un infinitif ; sens, qui étant équivalent à un nom , peut également être ou le sujet d’une propositio
troisieme personne, parce que le sujet est au singulier, & est un nom de la troisieme personne, puisqu’il ne marque ni
s’il veut faire la construction d’une maniere raisonnable. Les divers noms que l’on donne aux différentes propositions, &
que nous croyons qu’un Grammairien doit connoître. Table des divers noms que l’on donne aux propositions, aux sujets, &
sieurs mots qui forment un sens total, & qui sont équivalens à un nom . L’attribut est, ou Simple. Composé, c’est-à
idérée logiquement. Il faut observer que les Logiciens donnent le nom de proposition composée à tout sens total qui rés
les propositions grammaticales. Ces propositions composées ont divers noms selon la valeur de la conjonction ou de l’adverbe
e secours des prépositions. Je dis aujourd’hui, parce qu’autrefois un nom substantif placé immédiatement après un autre nom
rce qu’autrefois un nom substantif placé immédiatement après un autre nom substantif, le déterminoit de la même maniere qu’
re nom substantif, le déterminoit de la même maniere qu’en latin ; un nom qui a la terminaison du génitif, détermine le nom
re qu’en latin ; un nom qui a la terminaison du génitif, détermine le nom auquel il se rapporte, lumen solis, liber Petri,
alors le latin désignoit par une terminaison particuliere l’effet du nom modifiant ; avantage qui ne se trouvoit point dan
l’effet du nom modifiant ; avantage qui ne se trouvoit point dans les noms françois, dont la terminaison ne varie point. On
régiment ? on répond à monsieur N. ainsi la préposition à, suivie du nom qui la détermine, fait un sens partiel qui est le
du rapport de détermination, il ne sera pas inutile d’observer qu’un nom substantif ne peut déterminer que trois sortes de
substantif ne peut déterminer que trois sortes de mots : 1° un autre nom , 2° un verbe, 3° ou enfin une préposition. Voilà
onstruit avec son substantif par le rapport d’identité. 1°. Lorsqu’un nom substantif détermine un autre nom substantif, le
e rapport d’identité. 1°. Lorsqu’un nom substantif détermine un autre nom substantif, le substantif déterminant se met au g
rque par la préposition de : surquoi il faut remarquer que lorsque le nom déterminant est un individu de l’espece qu’il dét
nt est un individu de l’espece qu’il détermine, on peut considérer le nom d’espece comme un adjectif, & alors on met le
idérer le nom d’espece comme un adjectif, & alors on met les deux noms au même cas par rapport d’identité : urbs Roma, R
ns modernes, les meilleurs auteurs Latins ont aussi mis au génitif le nom de l’individu, par rapport de détermination. In o
and on dit maneo Lutetiae, il faut sousentendre in urbe. 2°. Quand un nom détermine un verbe, il faut suivre l’usage établi
our marquer cette détermination. Un verbe doit être suivi d’autant de noms déterminans, qu’il y a de sortes d’émotions que l
Nous observerons seulement ici qu’une préposition ne détermine qu’un nom substantif, ou un mot pris substantivement ; &
ssance. In, préposition de lieu déterminée par civitate David. David, nom propre qui détermine civitate. David, ce mot se t
la maniere des Latins, David, Davidis ; mais ici il est employé comme nom hébreu, qui passant dans la langue latine sans en
st encore le sujet simple : c’est un pronom substantif ; car c’est le nom de la seconde personne, en tant qu’elle est la pe
la personne à qui l’on adresse la parole ; comme roi, pape, sont des noms de personnes en tant qu’elles possedent ces digni
icegérens, & les regarder comme des mots mis à la place des vrais noms  : si cela étoit, quand les Latins disent Cerès po
mplément. Ressentir ses maux, est un sens particulier équivalent à un nom . Ressentir, est ici un nom verbal. Sans ressentir
x, est un sens particulier équivalent à un nom. Ressentir, est ici un nom verbal. Sans ressentir, est une proposition impli
te d’adverbe, parce qu’il signifie autant qu’une préposition & un nom  ; en, inde ; de cela, de la raison. En est un adv
ion en mettant les pronoms personnels après le verbe, même lorsque le nom est exprimé. Le Roi ira-t-il à Fontainebleau ? Ai
e fixe à des phantômes qu’elle réalise, & auxquels elle donne des noms , fortune, hasard, bonheur, malheur. Décide des c
en usage dans la Grammaire greque. Les Grecs ont des déclinaisons de noms contractés ; par exemple, on dit sans contraction
eux côtés, & que notre d mineur vient aussi de δ delta mineur. Le nom que les maîtres habiles donnent aujourd’hui à cet
cette lettre, selon la remarque de la grammaire générale de P. R. ce nom , dis-je, est de plûtôt que dé, ce qui facilite la
aire) DATIF, s. m. (Grammaire.) Le datif est le troisieme cas des noms dans les langues qui ont des déclinaisons, &
langues les différentes sortes de vûes de l’esprit sous lesquelles un nom est considéré dans chaque proposition, ces vûes,
sprit qui soit la cause des différentes inflexions que l’on donne aux noms qui ont rapport aux verbes. Voyez Cas, Concordanc
ans la langue françoise, dans l’italienne, &c. la terminaison des noms ne varie point, ces langues n’ont ni cas, ni décl
s & les Latins font connoître par une terminaison particuliere du nom , nous le marquons avec le secours d’une prépositi
e qu’on entend par ablatif ; & pour cela il faut observer que les noms latins ont une terminaison particuliere appellée
ues autres, ne forment jamais de sens avec les autres terminaisons du nom  ; la seule terminaison de l’ablatif leur est affe
oir que par ce mot ablatif, on entend une terminaison particuliere du nom affectée, non à toutes sortes de prépositions, ma
avec le génitif. Le sens énoncé en latin par une préposition & un nom à l’ablatif, est ordinairement rendu en grec par
latif, est ordinairement rendu en grec par une préposition ; & un nom au génitif, ἀπὸ χαρᾶς, prae gaudio, de joie, gaud
blatif, il est évident qu’on veut savoir si dans les déclinaisons des noms grecs il y a une terminaison particuliere destiné
ngent rien à la dénomination déjà donnée à chacune des désinances des noms , dans les langues qui ont des cas. Ainsi puisque
atins ont distingué ces deux terminaisons ; ils ont laissé à l’une le nom ancien de datif, & ils ont donné à l’autre le
issé à l’une le nom ancien de datif, & ils ont donné à l’autre le nom nouveau d’ablatif. Ils ont destiné cet ablatif à
ation individuelle. Cette application ou détermination se fait par le nom qui suit la préposition ; par exemple, si je dis
utres prépositions, avec, sur, à, de, &c. Dans les langues où les noms n’ont point de cas, on met simplement le nom aprè
Dans les langues où les noms n’ont point de cas, on met simplement le nom après la préposition. Dans les langues qui ont de
es prépositions. Il falloit nécessairement qu’après la préposition le nom parût pour la déterminer : or le nom nè pouvoit ê
ement qu’après la préposition le nom parût pour la déterminer : or le nom nè pouvoit être énoncé qu’avec quelque-une de ses
prépositions à, de, ex, pro, &c. une terminaison particuliere du nom  ; ensorte que cette terminaison ne paroît qu’aprè
prépositions exprimées ou sousentendues : c’est cette terminaison du nom qui est appellée ablatif dans les rudimens latins
naison n’ait aucun autre usage. Tout ce qui suit de-là, c’est que les noms grecs ont une terminaison de moins que les noms l
de-là, c’est que les noms grecs ont une terminaison de moins que les noms latins. Au contraire les verbes grecs ont un plus
e connoissent point l’ablatif. C’est une terminaison particuliere aux noms latins, affectée à certaines prépositions. Ablat
carent, non vi ; & cette maniere est une préposition suivie d’un nom qui est, ou au génitif, ou au datif, ou à l’accus
u à l’accusatif, suivant l’usage arbitraire de cette langue, dont les noms ont cinq cas, & pas davantage, nominatif, gén
prendre telles qu’elles sont. S’il avoit plû à l’usage de donner aux noms grecs & aux noms-latins un plus grand nombre
Chaque vûe de l’esprit qui est exprimée par une préposition & un nom , pourroit être énoncée simplement par une termina
pourroit être énoncée simplement par une terminaison particuliere du nom . C’est ainsi qu’une simple terminaison d’un verbe
nstance de l’action ou de la passion. Ces vûes particulieres dans les noms peuvent être multipliées presque à l’infini, auss
e observation. I°. Les différentes dénominations des terminaisons des noms grecs ou latins, ont été données à ces terminaiso
er quelqu’un, aliquem est dit également être à l’accusatif. Ainsi les noms que l’on a donnés à chacun des cas distinguent pl
rler ou pour écrire en grec, n’a besoin que des cinq terminaisons des noms grecs, disposées selon la syntaxe de la langue gr
i veut parler ou écrire en arménien a besoin des dix terminaisons des noms arméniens, & trouve que les expressions des d
a langue. Enfin ceux qui parlent une langue telle que la nôtre où les noms ne changent point leur derniere syllabe, n’ont be
es langues. Dans les verbes hébreux il y a à observer, comme dans les noms , les trois genres, le masculin, le feminin, &
: ensorte que l’on connoît par la terminaison du verbe, si c’est d’un nom masculin ou d’un féminin que l’on parle. Verboru
is manières différentes, qui font trois différences spéciales dans le nom , suivant trois sortes de rapports que les choses
avec un infinitif, avec lequel il forme un sens total équivalent à un nom . Hominem esse solum non est bonum : Il n’est pas
moi : on m’a dit que le Roi avoit remporté la victoire. 3°. Enfin un nom se met à l’accusatif, quand il est le complément
l moins appellé accusatis ? Il en est de même en grec du génitif, le nom au génitif détermine un autre nom ; mais s’il est
est de même en grec du génitif, le nom au génitif détermine un autre nom  ; mais s’il est après une préposition, ce qui est
le complément de cette préposition. La préposition greque suivie d’un nom grec au génitif, forme un sens total, un ensemble
scien, que ce mot ablatif, dont l’étymologie est toute latine, est le nom d’un cas particulier aux Latins, proprius est Rom
tin ne deviendroit aoriste par l’idée de ce grammairien. Car enfin un nom à la suite d’une préposition, n’a d’autre office
réposition ne doit point changer la dénomination de la terminaison du nom qui suit cette préposition ; génitif, datif, ou a
la destination arbitraire que l’usage fait alors de la terminaison du nom , dans les langues qui ont des cas, car dans celle
des cas, car dans celles qui n’en ont point, on ne fait qu’ajouter le nom à la préposition, dans la ville, à l’armée ; &
dans la ville, à l’armée ; & l’on ne doit point dire alors que le nom est à un tel cas, parce que ces langues n’ont poi
ces manieres ne consistant point dans la désinance ou terminaison des noms , ne doivent point être regardées comme on regarde
ué, que dans les langues vulgaires même les Grammairiens disent qu’un nom est au nominatif ou au génitif, ou à quelqu’autre
ue de les désigner. En françois si nous voulons faire connoître qu’un nom est le terme ou l’objet de l’action ou du sentime
du sentiment que le verbe actif signifie, nous plaçons simplement ce nom après le verbe, aimer Dieu, craindre les hommes,
vé, mettent en ces occasions la préposition à entre le verbe & le nom , amar à Dios, temer à los hombres ; hè visto al r
ey y à la reyna. Dans les langues qui ont des cas, on donne alors au nom une terminaison particuliere qu’on appelle accusa
une préposition ? j’en conviens ; mais ce n’est pas de la position du nom après la préposition ou après le verbe que se tir
dénominations des cas. Quand on demande en quel cas faut-il mettre un nom après un tel verbe ou une telle préposition, on v
osition, on veut dire seulement : de toutes les terminaisons d’un tel nom , quelle est celle qu’il faut lui donner après ce
grand nombre de cas qu’elle n’a de terminaisons différentes dans ses noms selon les paradigmes de ses rudimens ? L’ablatif,
est un cas particulier à la langue latine, pourquoi en transporter le nom au datif de la langue greque, quand ce datif est
est précédé d’une préposition, ou pourquoi ne pas donner également le nom d’ablatif au génitif ou à l’accusatif grec, quand
des cas, ce n’est que par rapport à la terminaison que l’ont dit d’un nom qu’il est à un tel cas plutôt qu’à un autre. Il e
éclinaison est toûjours semblable au datif, que cependant on donne le nom d’ablatif à cette terminaison, lorsqu’elle est pr
u’elle est précédée d’une préposition. Elle ajoute qu’en parlant d’un nom indéclinable qui se trouve dans quelque phrase, o
doit être regardé par analogie comme étant un ablatif. A l’égard des noms indéclinables, il est évident que ce n’est encore
à un tel cas, ce qui ne veut dire autre chose, si ce n’est que si ce nom n’étoit pas indéclinable, on lui donneroit telle
langue où cette terminaison n’est pas connue, & où il n’y a aucun nom particulier pour la désigner. Pour ce qui est des
céron où cet auteur après une préposition latine met, à la vérité, le nom grec avec la terminaison du datif, il ne pouvoit
la terminaison de l’ablatif latin à l’adjectif latin qu’il joint à ce nom grec ; ce qui seroit un solécisme, dit la méthode
nom grec ; ce qui seroit un solécisme, dit la méthode de P. R. si le nom grec n’étoit pas aussi à l’ablatif. Je répons qu
’on en puisse raisonnablement rien inférer par rapport à l’état de ce nom dans la langue d’où il est tiré. C’est ainsi que
gue pour la prouver sont de véritables adverbes, bien loin d’être des noms à l’ablatif. Enfin ce savant grammairien compare
ge point la dénomination du cas qui la détermine, & qu’en grec le nom qui suit une préposition est mis ou au génitif ou
s qui doivent faire les modes des verbes. J’en dis autant des cas des noms , ce n’est pas la différente maniere de signifier
s langues où l’usage a établi que l’on pût changer la terminaison des noms , selon les divers rapports sous lesquels on veut
ports sous lesquels on veut les faire considérer. On dit alors de ces noms qu’ils sont déclinables, c’est-à-dire qu’ils chan
angent de terminaison selon l’usage établi dans la langue. Il y a des noms dont la terminaison ne varie point ; on les appel
ctifs indéclinables, nequam, tot, totidem, quot, aliquot, &c. Les noms de nombre depuis quatuor jusqu’à centum, sont aus
uor jusqu’à centum, sont aussi indéclinables. Voyez Declinaison . Les noms françois ne reçoivent de changement dans leur ter
indivisible : il n’y a alors dans la pensée ni sujet, ni attribut, ni nom , ni verbe, &c. Je voudrois pouvoir ici prendr
phrase. Il paroît par ce que nous venons d’observer, qu’en latin les noms & les verbes changent de terminaison, & q
diverses terminaisons rangées selon un certain ordre, tant celles des noms que celles des verbes ; cette liste, dis-je, ou s
lego Varr de ling. lat. l. VII. Mais dans la suite on a restreint le nom de conjugaison à la liste ou arrangement des term
liste ou arrangement des terminaisons des verbes, & on a gardé le nom de déclinaison pour les seuls noms. Ce mot vient
ons des verbes, & on a gardé le nom de déclinaison pour les seuls noms . Ce mot vient de ce que tout nom a d’abord sa pre
e nom de déclinaison pour les seuls noms. Ce mot vient de ce que tout nom a d’abord sa premiere terminaison, qui est la ter
déclinaison est la liste des différentes inflexions ou désinances des noms , selon les divers ordres établis dans une langue.
ires particulieres des langues qui ont des cas, c’est-à-dire dont les noms changent de terminaison ou désinance. La Grammair
modes dans les verbes, ni celle des déclinaisons ou des cas dans les noms  ; ce sont uniquement les différentes inflexions o
e les divers modes des verbes, & les différentes déclinaisons des noms . En effet, la même inflexion peut avoir plusieurs
t contraires, sans que ces divers services apportent de changement au nom que l’on donne à cette inflexion. Musam n’en est
r exactement il n’y a ni cas ni déclinaisons dans les langues, où les noms gardent toûjours la même terminaison, & ne di
est dit de César. Pompée étant après le verbe, je juge que c’est le nom de celui qui a été vaincu : c’est le terme de l’a
uit : mais je ne dis pas pour cela que Pompée soit à l’accusatif. Les noms françois gardant toûjours la même terminaison dan
énitif ; en un mot ils n’ont ni cas ni déclinaison. S’il arrive qu’un nom françois soit précedé de la préposition de, ou de
ans, &c. Ainsi en françois & dans les autres langues dont les noms ne se déclinent point, la suite des rapports des
n très-grand nombre d’exemples semblables, on ne doit pas dire que le nom qui suit la préposition soit au génitif ou à l’ab
qui suit la préposition soit au génitif ou à l’ablatif, parce que le nom françois ne change point sa terminaison, après qu
marquable, c’est que notre équivalent au génitif des Latins, étant un nom avec la préposition de, nos Grammairiens ont dit
t un nom avec la préposition de, nos Grammairiens ont dit qu’alors le nom étoit au génitif, ne prenant pas garde que cette
vient de la préposition latine de, qui se construit toûjours avec le nom à l’ablatif : Et viridi in campo templum de marm
hacune a d’ailleurs ses idiotismes & sa Grammaire ; & que nos noms conservant toûjours en chaque nombre la même term
v. act. terme de Grammaire, c’est dire de suite les terminaisons d’un nom selon l’ordre des cas ; ordre établi dans les lan
d’un nom selon l’ordre des cas ; ordre établi dans les langues où les noms changent de terminaison. Voyez Cas, Déclinaison,
) DEFECTIF ou DEFECTUEUX, adj. terme de Gramm. qui se dit ou d’un nom qui manque, ou de quelque nombre, ou de quelque c
ue ce sont des prénoms ou prépositifs qui ne se mettent que devant un nom pris dans un sens précis, circonscrit, déterminé
dans le sens de quidam, ont chacun leur service particulier. Quand un nom est pris dans un sens indéfini, on ne met point l
e actif, toute préposition, tout individu qu’on ne désigne que par le nom de son espece, a besoin d’être suivi d’un détermi
d’avec, & la maison celui de dans. Le mot lumen, lumiere, est un nom générique. Il y a plusieurs sortes de lumieres ;
on dise lumen solis, la lumiere du soleil, alors lumiere deviendra un nom individuel, qui sera restreint à ne signifier que
es. La méthode greque de Port-royal, après chaque partie ou discours, nom , pronom, verbe, &c. ajoûte les éclaircissemen
en usage à Athenes ; l’ionique, qui étoit usitee dans l’Ionie, ancien nom propre d’une contrée de l’Asie mineure, dont res
Grece, qui passerent dans une contrée de l’Asie mineure, qui de leur nom fut appellée Éolie. Cette dialecte est celle qui
s animaux, & par une suite de ce sentiment, nous leur donnons des noms qui sont autant de diminutifs ; c’est une espece
mencement, au milieu, & à la fin de plusieurs mots, tant dans les noms que dans les verbes : les Latins au contraire ne
a été long-tems, en grec & en latin, le signe de l’aspiration. Ce nom èta vient du vieux syriaque hetha, ou de heth, qu
ygie ; c’étoit la déesse de la santé, dea salus : de-là on a donné le nom d’hygienne à cette partie de la Medecine qui a po
commencer par les déclinaisons latines ou les greques ; parce que les noms françois ne changeant point de terminaison, les e
& voilà pourquoi dans est toûjours suivi de l’article devant les noms appellatifs, au lieu que en emporte un sens qui n
pe (Remarques, tom. I. p. 67). On met toûjours en, dit-il, devant les noms , lorsqu’on ne leur donne point d’article : j’en c
çois, ne manquera pas de demander en quelles occasions il trouvera le nom avec l’article ou sans l’article. Outre ce que no
des autres observateurs qui l’ont suivi. En ou Dans suivis d’un nom sans article, parce que le mot qui suit la prépos
Peut être diroit-il aujourd’hui à Florence. En ou Dans suivis d’un nom avec l’article, à cause du sens individuel. Dan
écédent ; mais si dans une autre phrase la même enclitique suivoit un nom propre, elle cessoit d’être enclitique & gard
itique & gardoit son accent ; car l’union de l’enclitique avec le nom propre, auroit rendu ce nom méconnoissabble : ain
ent ; car l’union de l’enclitique avec le nom propre, auroit rendu ce nom méconnoissabble : ainsi τι, aliquid, est enclitiq
ique, on prononceroit tout de suite Καισαράτι, ce qui défigureroit le nom grec de César. Les personnes qui voudroient avoir
ots répetés. Ceux qui se sont donné la peine d’inventer ces sortes de noms sur de pareils fondemens, ne sont pas ceux qui on
rme de Grammaire, ἐπίκοινος, super communis, au-dessus du commun. Les noms épicenes sont des noms d’espece, qui sous un même
ινος, super communis, au-dessus du commun. Les noms épicenes sont des noms d’espece, qui sous un même genre se disent égalem
ui est le mâle & celui qui est la femelle : ainsi nous donnons un nom particulier à l’un, & un nom différent à l’au
t la femelle : ainsi nous donnons un nom particulier à l’un, & un nom différent à l’autre. Mais à l’égard des animaux q
ne nous indique pas plus le mâle que-la femelle, nous leur donnons un nom que nous faisons arbitrairement ou masculin, ou f
nous faisons arbitrairement ou masculin, ou féminin ; & quand ce nom a une fois l’un ou l’autre de ces deux genres, ce
& quand ce nom a une fois l’un ou l’autre de ces deux genres, ce nom , s’il est masculin, se dit également de la femell
icle féminin, même quand on parle du mâle. Il n’en est pas de même du nom commun, sur-tout en latin : on dit hic civis quan
mere, hic, conjux, le mari, hoec conjux, la femme. Voyez la liste des noms latins épicenes, dans la méthode latine de P. R.
ὄνομα, nomen ; ainsi ce mot épithete pris substantivement, veut dire nom ajoûté. Nos peres plus voisins de la source, fais
noient de donner des épithetes aux personnes, qu’est venu l’usage des noms propres de famille. Quand le simple adjectif ajoû
age des noms propres de famille. Quand le simple adjectif ajoûté à un nom commun ou appellatif le fait devenir nom propre,
simple adjectif ajoûté à un nom commun ou appellatif le fait devenir nom propre, alors cet adjectif est un épithete : urbs
nom propre, alors cet adjectif est un épithete : urbs, ville, est un nom commun : mais quand on disoit magna urbs, on ente
ieillesse, &c. Les adjectifs patronymiques, c’est-à-dire tirés du nom du pere ou de quelqu’un des ayeux, sont des épith
Ajax, Ajax fils de Télamon. Il en est de même des adjectifs tirés du nom de la patrie : c’est ainsi que Pindare est souven
ta thebanus ; Dyon syracusanus, Dyon de Syracuse, &c. Souvent les noms patronymiques sont employés substantivement par a
Homere ; mais alors philosophe & poëte n’étant point joints à des noms propres, sont pris substantivement, & par con
3°. Il arrive souvent que la conjonction & paroît d’abord lier un nom à un autre, & le faire dépendre d’un même ver
ien de la demi-voyelle, dit-il, à moins que ce ne soit par rapport au nom qu’on lui donne effe : Nihil aliud habet semivoca
tive en grec : cependant la plûpart des Grammairiens donnent aussi le nom de figurative aux consonnes qui leur ont donné li
paragoge. Autre exemple : ces deux mots Céres & Bacchus sont les noms propres & primitifs de deux divinités du paga
y a un grand nombre d’exemples de cette acception, sous lesquels les noms de Cérès & de Bacchus sont pris, sur-tout en
considération de cette différence qui leur a fait donner à chacune un nom particulier. Nous sommes accoûtumés à donner des
ner à chacune un nom particulier. Nous sommes accoûtumés à donner des noms tant aux êtres réels qu’aux êtres métaphysiques,
exion que nous faisons sur les différentes vûes de notre esprit : ces noms nous servent à rendre, pour ainsi dire, sensibles
s Rhéteurs ont multiplié leurs observations, & par conséquent les noms de ces figures. Il est, ce me semble, assez inuti
emble, assez inutile de charger la mémoire du détail de ces différens noms  ; mais on doit connoître les différentes sortes o
noître les différentes sortes ou especes de figures, & savoir les noms de celles de chaque espece qui sont le plus en us
 ; & dans Tibulle dissoluenda pour dissolvenda. En françois Laïs, nom propre, est de deux syllabes, & dans les frer
s freres-lais, ce mot n’est que d’une syllabe ; & de même Créüse, nom propre de trois syllabes, creuse, adjectif femini
, nom propre de trois syllabes, creuse, adjectif feminin dissyllabe ; nom , monosyllabe ; Antinoüs, quatre syllabes, &c.
Ces diverses altérations, dans le matériel des mots, s’appellent d’un nom général, métaplasme, μεταπλασμὸς, transformatio,
qu’il n’est utile de connoître, que parce qu’on en trouve souvent les noms dans les commentateurs ; mais on doit les réduire
ira-on, dira-t-on. Voici deux autres figures qui n’en méritent pas le nom , mais que nous croyons devoir expliquer, parce qu
bien des manieres différentes, auxquelles les Rhéteurs ont donné des noms particuliers. Il y a un grand nombre de ces noms
éteurs ont donné des noms particuliers. Il y a un grand nombre de ces noms dont il est inutile de charger la mémoire ; c’est
ger la mémoire ; c’est ici une des occasions où l’on peut dire que le nom ne fait rien à la chose : mais il faut du moins c
sément le contraire. On trouvera en sa place dans ce Dictionnaire, le nom de chaque trope particulier, avec une explication
uelles les Rhéteurs ont pris la peine de donner assez inutilement des noms particuliers. Ils appellent climax, lorsque le mo
des chiens qui grondent, mu canum est undè mutire, dit Chorisius. Les noms de plusieurs animaux sont tirés de leur cri ; upu
classes particulieres de ces différentes manieres, & ont donné le nom de figure de pensées à celles qui énoncent les pe
’est que phrase ou expression. Nous ne pouvons que recueillir ici les noms des principales de ces figures, nous reservant de
t ; mais si l’on dit que rudiment est un mot de trois syllabes, ou un nom du genre masculin, c’est prendre alors le mot ave
de ces objets, que l’on ne désigne dans notre langue par aucun autre nom . Chacune de ces acceptions est formelle, puisqu’o
ent de parler, les mots qui ont une signification générale, comme les noms appellatifs, les adjectifs & les verbes, sont
ue l’on peut nommer déterminatives. Les acceptions déterminatives des noms appellatifs dépendent de la maniere dont ils sont
uliere ou singuliere. Ainsi quand on dit, agir en homme , on prend le nom homme dans une acception spécifique, puisqu’on n’
umaine ; si l’on dit, tous les hommes sont avides de bonheur, le même nom homme a une acception universelle, parce qu’il dé
ividus de l’espece humaine ; quelques hommes ont l’ame élevée, ici le nom homme est pris dans une acception particuliere, p
cès d’un projet aussi vaste que l’établissement du Christianisme : le nom homme dans ces deux exemples a une acception sing
dans l’autre douze individus de l’espece humaine. On peut voir au mot Nom , art. i. §. 1. n. 3. les différens moyens de modi
. i. §. 1. n. 3. les différens moyens de modifier ainsi l’étendue des noms appellatifs. Plusieurs adjectifs, des verbes &
s on dit que ce mot est dans un sens figuré, quel que puisse être le nom que l’on donne ensuite à cette figure particulier
, désignant les objets avec plus de circonstances que ne feroient les noms propres de ces objets, les peignent ou avec plus
out différens. (Voyez le dictionnaire latin-françois, imprimé sous le nom de R. P. Tachart, en 1727, & quelqu’autres di
incertaine, jetta les premiers fondemens de la capitale du monde : le nom homme, qui a dans ces deux exemples une significa
sens passif, ait un sens neutre, de même qu’on ne peut pas dire qu’un nom comme finis, tantôt masculin & tantôt féminin
n France que les éveques jugent infailliblement en matiere de foi, le nom évêques y est pris seulement dans le sens collect
ion figurée est autorisée par l’usage. Lorsque nous donnons au blé le nom de Cérès, dit Cicéron, de nat. deor. lib. III. n°
Cicéron, de nat. deor. lib. III. n°. 41. à lin. xvj. & au vin le nom de Bacchus, nous nous servons d’une façon de parl
erhiberet de lumine, Joan. j. 6. On voit qu’il faisoit allusion à son nom & à son aveuglement. Il y a quelques passages
pour ceux qui entendent ou qui lisent la phrase. Si donc on donne le nom de sens louche à celui qui résulte d’une disposit
rase, c’est par métonymie que l’on transporte à la chose signifiée le nom métaphorique donné d’abord au signe. Voici un exe
a relation de ces mots, dès qu’il y a dans le même discours plusieurs noms du même genre & du même nombre, si l’on n’a s
ables, dans ces idées complexes des objets, auxquels nous donnons les noms de beaux & d’harmonieux ; que l’on appelle ce
i est celui de la réflexion. Sens moral Sens moral, (Moral.) nom donné par le savant Hutcheson à cette faculté de
especes différentes de manieres de sentir qu’on a distinguées par le nom de sensations, qui semblent n’avoir rien de sembl
a bouteille ; c’est une simple métonymie (voyez Métonymie) ; c’est un nom pour un autre ; mais quand je dis, cent voiles po
d je dis, cent voiles pour cent vaisseaux, non-seulement je prends un nom pour un autre ; mais je donne au mot voiles une s
ignification particuliere. En un mot, dans la métonymie, je prends un nom pour un autre, au lieu que dans synecdoque, je pr
que des hommes, c’est une synec- doque du genre, c. à. d. que sous le nom du genre, on ne conçoit, on n’exprime qu’une espe
feux dans ce village, c’est-à-dire cent familles. On trouve aussi des noms de villes, de fleuves, ou de pays particuliers, p
ssi des noms de villes, de fleuves, ou de pays particuliers, pour des noms de provinces & de nations. Ovide, Métam. I. 6
st une des plus célebres rivieres d’Espagne. V. On se sert souvent du nom de la matiere pour marquer la chose quien est fai
poussiere, tu as été formé d’un peu de terre. Virgile s’est servi du nom de l’éléphant pour marquer simplement de l’ivoire
il ne faut pas croire qu’il soit permis de prendre indifféremment un nom pour un autre, soit par métonymie, soit par synec
t ridicule : chaque partie ne se prend pas pour le tout, & chaque nom générique ne se prend pas pour une espece particu
e nom générique ne se prend pas pour une espece particuliere, ni tout nom d’espece pour le genre ; c’est l’usage seul qui d
iers que les jeunes filles s’opposent à ce qu’on les confonde sous le nom de meres. Mais pour parler plus sérieusement, j’a
on entre l’objet dont on veut parler, & celui dont on emprunte le nom  ; car s’il n’y avoit point de rapport entre ces o
ans la métonymie, est de telle sorte, que l’objet dont on emprunte le nom , subsiste indépendamment de celui dont il réveill
8 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre IX. Première partie. De la parole et de la société » pp. 194-242
y avait de plus raisonnable à dire. On n’a pas pu donner de suite un nom essentiel à l’objet ; on a été obligé de le désig
it donc que reculer la difficulté. Avant que chaque chose eût reçu un nom , avant que ce nom eût été adopté par tous, combie
r la difficulté. Avant que chaque chose eût reçu un nom, avant que ce nom eût été adopté par tous, combien de siècles se se
outre, comment Lugdunum a pu devenir Lyon. Dans les livres saints le nom d’un être, le nom d’une chose, sont l’être même e
gdunum a pu devenir Lyon. Dans les livres saints le nom d’un être, le nom d’une chose, sont l’être même et la chose même. I
ociété ; ou bien c’est la chose même qui se nomme, car quelquefois le nom sort de la chose. Platon, en disant que les noms
e, car quelquefois le nom sort de la chose. Platon, en disant que les noms ne sont point arbitraires, qu’ils ont un rapport
ires, qu’ils ont un rapport avec les choses, dit, par là même, que le nom sort de la chose, et que l’homme n’a pas le pouvo
ouloir usurper la prérogative de nommer : alors il a mal nommé, et le nom n’est pas resté. L’homme a voulu faire d’un nom u
il a mal nommé, et le nom n’est pas resté. L’homme a voulu faire d’un nom un monument durable, mais ce monument n’a pu surv
durable, mais ce monument n’a pu survivre à celui qui avait imposé le nom  ; car l’orgueil de l’homme est sujet à recevoir d
’homme est sujet à recevoir des démentis. Un père n’a jamais donné un nom à son fils ; le fils l’a toujours reçu de la soci
ou de la religion, ce qui est la même chose. Nul ne peut changer son nom , si la société elle-même ne le change pas : c’est
changer son nom, si la société elle-même ne le change pas : c’est le nom seul qui est immortel parmi les hommes ; et c’est
s : c’est le nom seul qui est immortel parmi les hommes ; et c’est le nom seul qui porte le fardeau de l’opprobre ou la cou
ronne des bénédictions. Il y aurait beaucoup de choses à dire sur les noms d’hommes et de lieux, qui eurent, dans les temps
ingulière, qui furent une poésie si merveilleuse ; sur ces lieux sans nom qui étaient, selon Virgile, autour du palais d’Év
sur ces autres lieux où, comme dit Lucain, nulle pierre n’était sans nom  : c’est que la renommée s’était assise sur les ru
re encore sur ce désir que chacun a de donner une signification à son nom , afin de vivre chez les races futures, car nul ne
vre chez les races futures, car nul ne peut espérer de vivre sans, un nom qui ait une signification ; sur l’impossibilité o
nification ; sur l’impossibilité où l’on fut toujours d’acclimater un nom en poésie, quand il n’est pas déjà lui-même de la
il y aurait à rendre compte des superstitions rabbiniques au sujet du nom incommunicable et sacré de Jeovah, nom formé, com
itions rabbiniques au sujet du nom incommunicable et sacré de Jeovah, nom formé, comme on sait, de la combinaison du présen
s, pourrions également, si nous voulions épuiser ce sujet, parler des noms cabalistiques et magiques, traditions détournées
ues, traditions détournées de la croyance primitive dans la force des noms . Les évocations des morts et des esprits sont un
d’usages antiques. Nous savons, et nous ne pouvons en douter, que les noms de lieux étaient significatifs, ainsi que les nom
en douter, que les noms de lieux étaient significatifs, ainsi que les noms d’hommes. Les villes anciennes eurent constamment
i que les noms d’hommes. Les villes anciennes eurent constamment deux noms  ; l’un mystérieux et sacré, l’autre purement civi
e Rome, qui s’appelait Valentia. Les hommes eurent souvent aussi deux noms  : on retrouve, à un certain âge de la société, ce
deux noms : on retrouve, à un certain âge de la société, ces doubles noms affectés de prérogatives ou des significations di
s de prérogatives ou des significations différentes, dont l’un est le nom d’un être connu dans le ciel, et dont l’autre est
l’un est le nom d’un être connu dans le ciel, et dont l’autre est le nom du même être connu sur la terre. Nos noms actuels
ciel, et dont l’autre est le nom du même être connu sur la terre. Nos noms actuels, n’emportant point avec eux de significat
ie : nous y suppléons par des épithètes, ou en ressuscitant d’anciens noms dont la signification ne nous est pas connue, mai
son. Un des avantages, entre autres, de la noblesse, est de donner un nom significatif, ou au moins un nom auquel il est pe
es, de la noblesse, est de donner un nom significatif, ou au moins un nom auquel il est permis de supposer une significatio
jours là qu’est toute la difficulté. Elles ont, comme les autres, des noms et des déclinaisons de noms, des verbes et des co
ficulté. Elles ont, comme les autres, des noms et des déclinaisons de noms , des verbes et des conjugaisons de verbes. On dis
s qualités ; et lorsqu’on n’a pas eu d’adjectif, il a fallu autant de noms pour le même objet que cet objet a eu de qualités
les professeurs qui y furent appelés étaient tous des hommes dont les noms ou étaient déjà célèbres, ou ont acquis depuis un
L’intelligence humaine fut créée par ces hommes merveilleux, dont les noms ont péri : quelques-uns seulement ont survécu pou
9 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. James Mill — Chapitre I : Sensations et idées. »
r dans notre vie mentale. Cette doctrine qui porte, en Angleterre, le nom générique de « Psychologie de l’Association » (As
ignes ou marques que nous imposons aux sensations et aux idées. « Les noms substantifs sont des marques d’idées ou de sensat
 Les noms substantifs sont des marques d’idées ou de sensations ; les noms adjectifs sont des marques mises sur les noms sub
ou de sensations ; les noms adjectifs sont des marques mises sur les noms substantifs ou des marques sur des marques, dans
de marques rendent possibles la prédication ou affirmation. « J’ai le nom de l’individu, Jean, et le nom de la classe, homm
prédication ou affirmation. « J’ai le nom de l’individu, Jean, et le nom de la classe, homme ; je puis juxtaposer mes deux
du, Jean, et le nom de la classe, homme ; je puis juxtaposer mes deux noms , Jean, homme. Mais cela ne suffit pas pour effect
est conforme aux phénomènes de la famille de langues connues sous le nom d’Indo-Européennes. Les logiciens, en fait, en tr
cceptée en philologie, que la racine d’un verbe est de la nature d’un nom abstrait, et que ce nom devient un verbe simpleme
ue la racine d’un verbe est de la nature d’un nom abstrait, et que ce nom devient un verbe simplement par l’addition d’un a
psychologique avec l’imagination et la mémoire. La conscience est le nom de nos sentiments pris un à un ; l’imagination es
ence est le nom de nos sentiments pris un à un ; l’imagination est le nom d’une suite de sentiments ou idées. « Les phénom
rs que la poésie était toute la littérature, elle ait paru mériter un nom particulier plus que des suites d’idées d’une aut
classes : et c’est la ressemblance qui, quand nous avons appliqué un nom à un individu, nous conduit à l’appliquer à un au
un agrégat, lié par le commun rapport de l’agrégat à un seul et même nom . La grande particularité de cette théorie, comme
ême ne nomme l’abstraction. Elle ne voit dans la classification qu’un nom commun, associé à un agrégat indéfini et indistin
éments d’une idée complexe soient séparés du reste : ce qui a reçu le nom d’Abstraction. » Ce dernier procédé, considéré c
yse, pour expliquer divers états de conscience qu’il comprend sous le nom commun de croyance36. Il est difficile de traiter
la cause ; et c’est à cette cause, non à l’effet, qu’est approprié le nom d’objet. « A chacune des sensations que nous avon
auses nous joignons une cause commune à toutes et nous la marquons du nom de substratum 37. » En résumé nous éprouvons des
d’idées indissoluble, et à aucune autre chose, que vous appliquez le nom de croyance. Il n’y a pas lieu de s’arrêter longt
st un animal raisonnable. » « Ou bien on applique à la même chose des noms ayant l’un moins, l’autre plus d’extension : L’ho
ssociation est plus complexe, voilà toute la différence. Homme est le nom d’un groupe d’idées suggérées par association (Vo
par association (Voir ci-dessus Classification) ; animal est aussi le nom d’un groupe, qui enferme et le premier groupe et
10 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre quatrième. La connaissance des choses générales — Chapitre premier. Les caractères généraux et les idées générales. » pp. 249-295
ndent en nous des idées générales et abstraites. — Ces idées sont des noms accompagnés ordinairement d’une vague représentat
ible est un résidu de plusieurs souvenirs émoussés et confondus. — Le nom est un son significatif, c’est-à-dire lié à ce qu
se distingue de l’intelligence animale. — Comment, chez l’enfant, les noms transmis deviennent des noms significatifs. — Ind
e animale. — Comment, chez l’enfant, les noms transmis deviennent des noms significatifs. — Indications fournies par ses bar
— Addition et soustraction au moyen des doigts et des cailloux. — Les noms de nombre, substituts des doigts et des cailloux.
. — Leur origine et leur formation. — Les lignes, les chiffres et les noms sont leurs symboles. — Diversité et nombre indéfi
en quoi consistent ces idées79. Une idée générale et abstraite est un nom , rien qu’un nom, le nom significatif et compris d
nt ces idées79. Une idée générale et abstraite est un nom, rien qu’un nom , le nom significatif et compris d’une série de fa
dées79. Une idée générale et abstraite est un nom, rien qu’un nom, le nom significatif et compris d’une série de faits semb
strait commun à tous les araucarias, et ne correspond qu’à lui ? — Un nom de classe, le nom d’araucaria, prononcé ou entend
us les araucarias, et ne correspond qu’à lui ? — Un nom de classe, le nom d’araucaria, prononcé ou entendu mentalement, c’e
ous les individus de la classe. C’est donc à ce caractère seul que le nom , mentalement entendu ou prononcé, correspond ; ce
t entendu ou prononcé, correspond ; ce qu’on exprime en disant que le nom désigne et signifie le caractère. De cette façon,
isant que le nom désigne et signifie le caractère. De cette façon, le nom équivaut à la vue, expérience ou représentation s
— Ainsi nous pensons les caractères abstraits des choses au moyen de noms abstraits qui sont nos idées abstraites, et la fo
s abstraites, et la formation de nos idées n’est que la formation des noms qui sont des substituts. Comment naît en nous un
a formation des noms qui sont des substituts. Comment naît en nous un nom général et abstrait, et par quel mécanisme contra
e une ressemblance très petite entre deux données, suffit pour que le nom attribué à la première soit appliqué à la seconde
Et cependant elles ont un trait commun ; grâce à cette communauté, le nom évoqué par la première l’a été aussi par la secon
de saisir des analogies plus fines, à cette contagion par laquelle le nom d’un individu s’attache à un individu plus différ
tions ou perceptions plus dissemblables d’évoquer mentalement le même nom . Car, plus les points de ressemblance sont rares,
ndividus, plus le caractère auquel correspond l’idée, c’est-à-dire le nom , est général et abstrait ; plus ce caractère est
ivalentes, et toutes ces opérations se ramènent à l’évocation du même nom par des perceptions ou représentations dont les r
a pas d’époque dans sa vie où son intelligence soit si créatrice. Les noms que lui suggèrent ses parents et les personnes en
s innombrables élans : de là sa joie et son sérieux. — Une fois qu’un nom transmis s’est associé chez lui à la perception d
duel, son esprit agit comme dans l’exemple précédent ; il applique le nom aux objets plus ou moins semblables qu’il reconna
pontanée lui appartient tout entière ; un perroquet n’applique pas le nom qu’on lui a appris ; dans sa cervelle d’oiseau, i
gros et ne portait que sur le dehors, nous réunissions, sous un seul nom et sous une seule idée, les poissons proprement d
groupes de caractères, encore plus généraux, se rencontrent, sous le nom de propriétés chimiques et physiques des corps, n
é, mis à part par les procédés ordinaires, c’est-à-dire au moyen d’un nom , et, en général, au moyen d’un signe. — Bien mieu
emplaçants plus maniables encore, les divers sons qui constituent nos noms de nombre. Pour un doigt levé, nous disons un ; p
oigts levés, trois, et ainsi de suite jusqu’à dix. De cette façon, le nom un remplace un doigt levé et partant une unité ab
n doigt levé et partant une unité abstraite. Pareillement, chacun des noms suivants remplace un groupe de doigts levés et pa
n groupe d’unités abstraites. Pareillement enfin, quand on passe d’un nom de nombre au nom suivant, un doigt se lève pour s
abstraites. Pareillement enfin, quand on passe d’un nom de nombre au nom suivant, un doigt se lève pour s’ajouter au group
é abstraite s’ajoute au groupe précédent des unités abstraites, et le nom de nombre énoncé remplace, avec une unité de plus
oupe d’unités qui remplaçait le précédent. En d’autres termes, chaque nom de nombre équivaut au groupe désigné par le précé
plus un86. — Pour ne pas encombrer notre mémoire, nous réduisons ces noms au strict nécessaire. Au-delà de dix, nous disons
modifiant d’une façon convenable89, et modifient de la même façon les noms de nombre qui expriment les dizaines suivantes, a
être comptées jusqu’à dix. — Arrivés là, nous donnons à leur total le nom de cent, et ce nouveau total forme une unité du t
le, puis de là à un million, et ainsi de suite, en sorte qu’avec onze noms , rangés dans un certain ordre, nous pouvons repré
actères ; c’est beaucoup, et, à cet égard, on peut l’améliorer. — Aux noms écrits, on substitue des caractères plus simples,
es caractères plus simples, qui, au lieu de remplacer directement les noms de nombre et indirectement les nombres, remplacen
s. Il nous suffit pour cela d’aligner des chiffres ou de proférer des noms , en nous rappelant le sens que notre convention l
détachons et nous le notons au moyen de symboles, qui tantôt sont les noms de surface, ligne et point, tantôt sont une class
ger quoi que ce soit de sa nature, et on n’entend rien de plus par ce nom qu’une condition dont la présence suffit à provoq
la Langue des calculs de Condillac. 86. Sur le sens primitif de nos noms de nombre, voyez Bopp, Grammaire comparée, traduc
11 (1730) Des Tropes ou des Diférens sens dans lesquels on peut prendre un même mot dans une même langue. Traité des tropes pp. 1-286
ens, si l’on veut, qu’on peut bien parler sans jamais avoir apris les noms particuliers de ces figures. Combien de persones
ns propre, ou en général dans un sens figuré, quel que puisse être le nom que les rhéteurs donent ensuite à ce sens figuré.
ait qu’acompagner, ou ceux dont elles nous réveillent le souvenir. Le nom propre de l’idée accessoire est souvent plus prés
de l’idée accessoire est souvent plus présent à l’imagination que le nom de l’idée principale, et souvent aussi ces idées
, désignant les objets avec plus de circonstances que ne feroient les noms propres de ces objets, les peignent ou avec plus
us, avec les idées accessoires qui l’acompagnent, nous prononçons les noms de ces images qui nous frapent, ainsi nous avons
de la vigne, et ç’a été ensuite par figure que les latins ont doné ce nom aux perles et aux pierres précieuses. En éfet, c’
oient les bourgeons des vignes et des arbres, et leur avoient doné un nom avant que d’avoir vu des perles et des pierres pr
euses : mais come on dona ensuite par figure et par imitation ce même nom aux perles et aux pierres précieuses, et qu’apare
ont vu plus de perles que de bourgeons de vignes, ils ont cru que le nom de ce qui leur étoit plus conu étoit le nom propr
ignes, ils ont cru que le nom de ce qui leur étoit plus conu étoit le nom propre, et que le figuré étoit celui de ce qu’ils
etc. La langue, qui est le principal organe de la parole, a doné son nom par métonymie et par extension au mot générique d
Sénéque dit, (…) ; « lorsque nous rencontrons quelqu’un, et que son nom ne nous vient pas dans l’esprit, nous l’apelons m
ue : ce fut vers ces tems-là que par une autre extension l’on dona le nom d’heures aux douze parties du jour, et aux douze
ainsi des autres. L’on dona ensuite par extension, par imitation, le nom de férie seconde, troisiéme, quatriéme, etc., aux
ux autres jours des semaines suivantes, pour éviter de leur doner les noms profanes des dieux des payens. C’est ainsi que ch
oms profanes des dieux des payens. C’est ainsi que chez les juifs, le nom de sabat (…) qui signifie repos, fut doné au sep
nt de créer de nouveaux êtres : ensuite par extension on dona le même nom à tous les jours de la semaine, en ajoutant premi
, en ajoutant premier, second, troisiéme, etc. (…). On dona encore ce nom à chaque septième année, qu’on apela année sabati
de choses réelles : (…), j’ai aimé, (…) ; aimé est alors un supin, un nom qui marque le sentiment que le verbe signifie ; j
onymie Le mot de métonymie signifie transposition ou changement de nom , un nom pour un autre. En ce sens cette figure co
Le mot de métonymie signifie transposition ou changement de nom, un nom pour un autre. En ce sens cette figure comprend t
e dieu qui avoit trouvé l’usage du vin ; ainsi ils donoient au blé le nom de Cérès, et au vin le nom de Bacchus ; on en tro
sage du vin ; ainsi ils donoient au blé le nom de Cérès, et au vin le nom de Bacchus ; on en trouve un grand nombre d’exemp
vin. On raporte à la même espèce de figure les façons de parler où le nom des dieux du paganisme se prend pour la chose à q
t être entendu que de son armée ; il en est de même lorsqu’on done le nom de l’auteur à ses ouvrages : il a lu Cicéron, Hor
ils ont les livres de Moïse et ceux des prophètes. On done souvent le nom de l’ouvrier à l’ouvrage ; on dit d’un drap que c
e Van-Robais, ou de celle de Rousseau, etc. C’est ainsi qu’on done le nom du peintre au tableau : on dit j’ai vu un beau Re
ouve souvent dans l’ecriture sainte Jacob, Israel, Juda, qui sont des noms de patriarches, pris dans un sens étendu pour mar
et par ses exploits. » Jacob, c’est-à-dire le peuple juif. Au lieu du nom de l’éfet, on se sert souvent du nom de la cause
-dire le peuple juif. Au lieu du nom de l’éfet, on se sert souvent du nom de la cause instrumentale qui sert à le produire 
carcer, prison, se dit en latin d’un home qui mérite la prison. Le nom du lieu, où une chose se fait, se prend pour la c
-dire, une toile peinte qui vient de Perse. à propos de ces sortes de noms , j’observerai ici une méprise de M. Ménage, qui a
le de Westphalie : on prononce Solingue. Il y a aparence que c’est du nom de cette ville que les épées dont je parle, ont é
que les épées dont je parle, ont été apelées des olindes par abus. Le nom d’olinde, nom romanesque, étoit dèja conu, come l
dont je parle, ont été apelées des olindes par abus. Le nom d’olinde, nom romanesque, étoit dèja conu, come le nom de silvi
s par abus. Le nom d’olinde, nom romanesque, étoit dèja conu, come le nom de silvie ; ces sortes d’abus sont assez ordinair
vaillé. La ville de Damas en Syrie, au pié du mont Liban, a doné son nom à une sorte de sabres et de couteaux qu’on y fait
dire, un sabre ou un couteau qui a été fait à Damas. On done aussi le nom de damas à une sorte d’étofe de soie, qui a été f
n, etc. Ainsi on dit damas de venise, de lion, etc. On done encore ce nom à une sorte de prune, dont la peau est fleurie de
age où Platon enseigna la philosophie. Ce lieu fut apelé académie, du nom de son ancien possesseur ; delà la doctrine de Pl
trine de Platon fut apelée l’académie. On done aussi par extension le nom d’académie à diférentes assemblées de savans qui
a dans l’université de Paris cette fameuse école de théologie, qui du nom de son fondateur est apelée sorbone : le nom de s
ole de théologie, qui du nom de son fondateur est apelée sorbone : le nom de sorbone se prend aussi par figure pour les doc
rituèle. « à l’autel de Jupiter, dit le p. De Montfaucon, etc. » Le nom abstrait pour le concret. J’explique dans un arti
ue, c’est avoir le talent de la parole, c’est parler facilement. Le nom du maitre de la maison se prend aussi pour la mai
ja pris à la maison d’Ucalégon. On done aussi aux pièces de monoie le nom du souverain dont elles portent l’empreinte. (…) 
étalepse qui n’est qu’une espèce de métonymie à laquelle on a doné un nom particulier : au lieu qu’à l’égard des autres esp
la partage même, pour la portion qui est échue en partage ; c’est le nom de l’antécédent qui est doné au conséquent. sor
ois de quatre feuilles, c’est-à-dire, bois de quatre années. Ainsi le nom des diférentes opérations de l’agriculture se pre
je dis qu’il aime la bouteille, c’est une simple métonymie, c’est un nom pour un autre : mais quand je dis cent voiles pou
and je dis cent voiles pour cent vaisseaux, non seulement je prens un nom pour un autre, mais je done au mot voiles une sig
signification particulière. En un mot, dans la métonymie je prens un nom pour un autre, au lieu que dans la synecdoque, je
e des homes, c’est une synecdoque du genre, c’est-à-dire, que sous le nom du genre, on ne conçoit, on n’exprime qu’une espè
feux dans ce vilage, c’est-à-dire, cent familles. On trouve aussi des noms de viles, de fleuves, ou de pays particuliers, po
ussi des noms de viles, de fleuves, ou de pays particuliers, pour des noms de provinces et de nations. Les pélasgiens, les a
est une des plus célèbres rivières d’Espagne. On se sert souvent du nom de la matiere pour marquer la chose qui en est fa
poussière, tu as été formé d’un peu de terre. Virgile s’est servi du nom de l’éléphant, pour marquer simplement de l’ivoir
s il ne faut pas croire qu’il soit permis de prendre indiférenment un nom pour un autre, soit par métonymie, soit par synec
roit ridicule : chaque partie ne se prend pas pour le tout, et chaque nom générique ne se prend pas pour une espèce particu
e nom générique ne se prend pas pour une espèce particulière, ni tout nom d’espèce pour le genre : c’est l’usage seul qui d
iers, que les jeunes filles s’oposent à ce qu’on les confonde sous le nom de méres ; mais pour parler plus sérieusement, j’
lation entre l’objet dont on veut parler et celui dont on emprunte le nom  ; car s’il n’y avoit point de raport entre ces ob
ans la métonymie, est de telle sorte, que l’objet dont on emprunte le nom subsiste indépendanment de celui dont il réveille
L’antonomase est une espèce de synecdoque, par laquelle on met un nom comun pour un nom propre, ou bien un nom propre p
st une espèce de synecdoque, par laquelle on met un nom comun pour un nom propre, ou bien un nom propre pour un nom comun.
oque, par laquelle on met un nom comun pour un nom propre, ou bien un nom propre pour un nom comun. Dans le premier cas, on
on met un nom comun pour un nom propre, ou bien un nom propre pour un nom comun. Dans le premier cas, on veut faire entendr
on parle excèle sur toutes celles qui peuvent être comprises sous le nom comun : et dans le second cas, on fait entendre q
as, on fait entendre que celui dont on parle ressemble à ceux dont le nom propre est célèbre par quelque vice ou par quelqu
e vertu. Philosophe, orateur, poète, roi, vile, monsieur, sont des noms comuns ; cependant l’antonomase en fait des noms
, monsieur, sont des noms comuns ; cependant l’antonomase en fait des noms particuliers qui équivalent à des noms propres. Q
ndant l’antonomase en fait des noms particuliers qui équivalent à des noms propres. Quand les anciens disent le philosophe,
octeur de la grace. Ainsi on done par excèlence et par antonomase, le nom de la science ou de l’art à ceux qui s’y sont le
veut dire le maitre de la maison. Les adjectifs ou épitètes sont des noms comuns que l’on peut apliquer aux diférens objets
aux diférens objets ausquels ils conviènent, l’antonomase en fait des noms particuliers : l’invincible, le conquérant, le gr
ance , signifie par antonomase Scipion Emilien. Il en est de même des noms patronymiques dont j’ai parlé ailleurs, ce sont d
de même des noms patronymiques dont j’ai parlé ailleurs, ce sont des noms tirés du nom du pére ou d’un ayeul, et qu’on done
oms patronymiques dont j’ai parlé ailleurs, ce sont des noms tirés du nom du pére ou d’un ayeul, et qu’on done aux descenda
n done aux descendans ; par exemple, quand Virgile apèle Enée (…), ce nom est doné à Enée par antonomase, il est tiré du no
apèle Enée (…), ce nom est doné à Enée par antonomase, il est tiré du nom de son pére, qui s’apeloit Anchise. Diomède, hér
s donons à la loi particulière d’exclure les femmes de la courone, un nom que nos péres donèrent autrefois à un recueil gén
éral de loix. La seconde espèce d’antonomase est lorsqu’on prend un nom propre pour un nom comun, ou pour un adjectif. S
seconde espèce d’antonomase est lorsqu’on prend un nom propre pour un nom comun, ou pour un adjectif. Sardanapale dernier
pour un riche : (…). Zoïle fut un critique passioné et jaloux : son nom se dit encore d’un home qui a les mêmes défauts ;
ophe Socrate, étoit d’une humeur fâcheuse et incomode : on a doné son nom à plusieurs femmes de ce caractère. Pénélope et
eur vertu, telle est du moins leur comune réputation : on a doné leur nom aux femmes qui leur ont ressemblé : au contraire,
emmes débauchées ont été apelées des Phrynès ou des Laïs, ce sont les noms de deux fameuses courtisanes de l’anciène Grèce.
écuyer d’Achile, c’étoit lui qui menoit son char : delà on a doné les noms de Typhis et d’Automédon à un home qui par des pr
laquelle on transporte, pour ainsi dire, la signification propre d’un nom à une autre signification qui ne lui convient qu’
peine dans le royaume dont on parle. Par la même raison l’on done le nom de clé en termes de musique à certaines marques o
t au comencement des lignes de musique : ces marques font conoitre le nom que l’on doit doner aux notes ; elles donent, pou
la manière de regarder les objets : ensuite on done par métaphore le nom de vue aux pensées, aux projets, aux desseins : a
dans le sens propre signifie lumière : les poètes latins ont doné ce nom à l’oeil par métonymie, les yeux sont l’organe de
ermes de grammaire détaillés dans un ouvrage qui porte pour titre, le nom de Sainte Madeleine ; ni que l’auteur imagine je
lle on déguise des idées desagréables, odieuses, ou tristes, sous des noms qui ne sont point les noms propres de ces idées :
sagréables, odieuses, ou tristes, sous des noms qui ne sont point les noms propres de ces idées : ils leur servent come de v
de son état, que de l’apeler ouvrier ou valet ; on leur done d’autres noms plus honètes qui ne doivent pas être pris dans le
C’est par la même raison qu’on done à certaines étofes grossières le nom d’étofes plus fines ; par exemple : on apèle velo
fil, dont on fait des meubles de campagne ; on honore cette étofe du nom de damas de caux, parce qu’elle se fabrique au pa
s cérémonies de la religion : on craignoit de doner aux dieux quelque nom qui leur fut desagréable. On étoit averti au come
dans leur colère, que le bon Dieu vous emporte, n’osant prononcer le nom du malin esprit. Dans l’ecriture sainte le mot de
able à ses hôtes, mer hospitalière. C’est pourquoi Ovide a dit que le nom de cette mer étoit un nom menteur. (…). Sanctius
italière. C’est pourquoi Ovide a dit que le nom de cette mer étoit un nom menteur. (…). Sanctius et quelques autres ne veu
s, les anciens qui personifioient tout, leur donoient quelquefois des noms flateurs, come pour se les rendre favorables, ou
ides, du grec (…), douces, bienfesantes. La comune opinion est que ce nom ne leur fut doné qu’après qu’elles eurent cessé d
urs contemporains ont souvent condânées. L’hypallage ne prète pas son nom aux contre-sens et aux équivoques ; autrement tou
parler entre les dents, murmurer, gronder, come les chiens : (…). Les noms de plusieurs animaux sont tirés de leurs cris, su
dépendante, come nous l’avons dèja remarqué, l’un est compris sous le nom de l’autre, ils forment un ensemble, un tout ; pa
ecdoque il y a plus d’union et de dépendance entre les objets dont le nom de l’un se met pour le nom de l’autre, qu’il n’y
et de dépendance entre les objets dont le nom de l’un se met pour le nom de l’autre, qu’il n’y en a dans la métonymie. L’a
nières de parler qui ont un caractère particulier auquel on a doné un nom  ; que d’ailleurs chaque sorte de figure peut être
si l’on vient à observer chacune de ces manières et à leur doner des noms particuliers, on en fera autant de figures. Delà
r doner des noms particuliers, on en fera autant de figures. Delà les noms de (…), et autres pareils qu’on ne trouve guère q
imaginés. Les expressions figurées qui ont doné lieu à ces sortes de noms peuvent aisément être réduites sous quelqu’une de
peine que de s’amuser à diviser. Les auteurs donent quelquefois des noms diférens à la même espèce d’expression figurée, j
ux dire, que l’un apèle hypallage ce qu’un autre nome métonymie : les noms de ces sortes de figures étant arbitraires et que
l n’est pas étonant qu’on les ait souvent confondus. Aristote done le nom de métaphore à la plupart des tropes qui ont aujo
one le nom de métaphore à la plupart des tropes qui ont aujourdui des noms particuliers. (…). Cicéron remarque aussi que les
s airs. L’auteur du dictionaire néologique done à cette expression le nom de métathèse : les façons de parler semblables qu
naires que les rhéteurs donent de l’antonomase : mais, après tout, le nom ne fait rien à la chose ; le principal est de rem
ris substantivement, substantifs et adjectifs pris adverbialement. un nom substantif se prend quelquefois adjectivement, c’
dis de Louis qu’il est revêtu de la puissance royale. Il y a quelques noms substantifs latins qui sont quelquefois pris adje
sition ; ce qui ne peut ariver que parce qu’il y a alors quelqu’autre nom sous-entendu qui est dans l’esprit ; par exemple 
a syntaxe, que l’adverbe est un mot qui renferme la préposition et le nom qui la détermine. La préposition marque une circo
n marque une circonstance générale, qui est ensuite déterminée par le nom qui suit la préposition selon l’ordre des idées :
elon l’ordre des idées : or l’adverbe renfermant la préposition et le nom , il marque une circonstance particulière du sujet
e du sujet, ou de l’atribut de la proposition : etc. Il y a quelques noms substantifs qui sont pris adverbialement, c’est-à
ison. Ces mots sont équivoques, du moins dans la prononciation. lion, nom d’un animal ; lion, nom d’une constellation, d’un
voques, du moins dans la prononciation. lion, nom d’un animal ; lion, nom d’une constellation, d’un signe céleste ; lion, n
un animal ; lion, nom d’une constellation, d’un signe céleste ; lion, nom d’une vile. coin, sorte de fruit ; coin, angle, e
on figurée est autorisée par l’usage. « lorsque nous donons au blé le nom de Cérès, dit Cicéron, etc. » on se sert dans tou
exte de son premier sermon : (…). On voit qu’il fesoit allusion à son nom et à son aveuglement. remarques sur quelques pass
n chant composé à l’imitation d’un autre, et par extension on done le nom de parodie à un ouvrage en vers, dans lequel on d
u un habit fait de diférentes pièces raportées : ensuite on a doné ce nom , par métaphore, à un ouvrage composé de plusieurs
ois jamais vu de corps en mouvement. Nous somes acoutumés à doner des noms particuliers aux objets réels et sensibles, nous
ent. Ce que je veux dire s’entendra encore mieux par cet exemple. Les noms que l’on done aux tropes ou figures dont nous avo
u aux maitres de l’art d’inventer le terme de métaphore et les autres noms des figures : par là ils réduisent à une espèce,
pensées et abrège nos discours. Il en est de même de tous les autres noms d’arts et de sciences : la physique, par exemple,
r les diférentes opérations de la nature ; et ensuite ils ont doné le nom de science physique au recueil ou assemblage de c
s, dont nous somes afectés par l’usage de la vie. Tel est l’home. Les noms de ces classes diférentes ne désignent point des
asse nouvèle ou une classe à part, et c’est delà que viènent tous les noms apellatifs, qui marquent des genres ou des espèce
12 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre III. De la logique poétique » pp. 125-167
qu’ils imaginaient comme des êtres animés, comme des dieux ; avec les noms de ces trois divinités, ils exprimaient toutes le
même d’une telle métaphysique, les premiers poètes devaient tirer les noms des choses d’idées sensibles et plus particulière
ources de la métonymie et de la synecdoque. En effet, la métonymie du nom de l’auteur pris pour celui de l’ouvrage, vint de
lités, ou que l’on réunit les parties pour composer leurs entiers. Le nom de mortel fut d’abord réservé aux hommes, seuls ê
x axiomes (48, Il est naturel aux enfants de transporter l’idée et le nom des premières personnes, des premières choses qu’
tres, laquelle doit nous donner celle des hiéroglyphes, des lois, des noms , des armoiries, des médailles, des monnaies
ces vérités nous présenterons les suivantes : chez les Grecs, le mot nom signifia la même chose que caractère 54, et par a
Grecs prirent d’abord ce mot dans le même sens, comme le prouvent les noms patronymiques, les noms des pères, dont les poète
mot dans le même sens, comme le prouvent les noms patronymiques, les noms des pères, dont les poètes, et surtout Homère, fo
e-Live de la manière suivante, qui possunt nomine ciere patrem . Ces noms patronymiques se perdirent ensuite dans la Grèce,
’on faisait à Jupiter (les parties grasses des victimes). De l’ancien nom de ce dieu Jous, dérivèrent les génitifs Jovis et
ans laquelle se trouve comprise celle des hiéroglyphes, des lois, des noms , des armoiries, des médailles, des monnaies, et e
Briarée, les hommes Égéon  ; plus loin, en parlant d’un oiseau, son nom est Chalcis chez les dieux, Cymindis chez les hom
de la langue divine ; et les trente mille dieux dont il rassembla les noms , devaient former un riche vocabulaire56, au moyen
les Égyptiens, cette langue correspondait à l’âge des hommes ; et ce nom d’hommes désigne les classes inférieures, chez le
us servent à communiquer aux autres nos idées sur les choses dont les noms propres sont inconnus ou à nous, ou à ceux qui no
onosyllabiques, sont une espèce nombreuse. Peu à peu se formèrent les noms , presque tous monosyllabiques dans l’origine. On
gers. Dans cette langue, toutes les racines sont des monosyllabes. Le nom dut précéder le verbe, car le discours n’a point
er le verbe, car le discours n’a point de sens s’il n’est régi par un nom , exprimé ou sous-entendu. En dernier lieu se form
les verbes. Nous pouvons observer en effet que les enfants disent des noms , des particules, mais point de verbes : c’est que
disent des noms, des particules, mais point de verbes : c’est que les noms éveillent des idées qui laissent des traces durab
à la suite d’une violente attaque d’apoplexie, se souvenait bien des noms , mais avait entièrement oublié les verbes. — Les
’Italie rendaient en cette forme de vers leurs oracles, fata. Puis le nom de vers saturnien passa aux vers iambiques de six
es siringi, de sir, chant ou chanson. Du même mot vient sans doute le nom des Sirènes, êtres mythologiques célèbres par leu
ommune à toutes les langues primitives. Elles se créèrent d’abord des noms , ensuite des verbes, et lorsque les verbes leur m
des verbes, et lorsque les verbes leur manquèrent, elles unirent les noms eux-mêmes. Voilà les principes de tout ce qu’a éc
ages dans tous les âges suivants, puisqu’ils donnèrent aux choses des noms conformes à leur nature, et remarquables par la p
r la propriété. Aussi nous avons vu que chez les Grecs et les Latins, nom et nature signifièrent souvent la même chose. 2.
s qui déterminèrent le plus puissamment l’invention des caractères ou noms (dans le sens originaire de nomina, maisons divis
ivilisation égyptienne, inventa les lois et les lettres ; et c’est du nom de Mercuro, regardé aussi comme le Dieu des march
ard un objet d’amusement et d’érudition. On a donné à ces emblèmes le nom d’héroïques, sans en bien sentir le motif. Les mo
signifiait naturellement trois années ; d’où il vint que caractère et nom s’employèrent indifféremment l’un pour l’autre, e
t nom s’employèrent indifféremment l’un pour l’autre, et que les mots nom et nature eurent la même signification, comme nou
ont mis simplement la marque d’une croix, faute de savoir écrire leur nom . Parmi les prélats instruits, il y en avait même
centes, ont bien étonné les commentateurs de la Bible, qui voient les noms des mêmes rois exprimés d’une manière dans l’Hist
entreprises. Nous observons de même qu’en Hongrie la même ville a un nom chez les Hongrois, un autre chez les Grecs, un tr
13 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre III. La commedia dell’arte en France » pp. 31-58
moureux, Adriano Valerini de Vérone jouant aussi les amoureux sous le nom d’Aurelio ; Lucio Burchiella faisait le personnag
urs acteurs, Fabritio di Fornaris, jouant le capitan espagnol sous le nom de Cocodrillo. Les Gelosi reparurent, en 1588, à
ait la robe. Le capitan était Francesco Andreini, de Pistoie, sous le nom d’il capitano Spavento della Valle inferna (le ca
e infernale). C’était l’usage de choisir pour ces sortes de rôles les noms les plus retentissants. Nous avons déjà rencontré
déjà rencontré celui de Cocodrillo ; nous pourrions citer encore les noms de Matamoros, Fracassa, Rodomonte, Spezza-Monti (
venterait le plus bizarre assemblage de syllabes sonores. Parfois ces noms semblent indiquer aussi une nuance du caractère :
l’Académie des Intenti de Pavie, dans laquelle elle figurait sous le nom de l’Accesa (l’Amoureuse), nom emprunté sans dout
e, dans laquelle elle figurait sous le nom de l’Accesa (l’Amoureuse), nom emprunté sans doute à ses rôles de théâtre. Isabe
éateur8 : « Je veux qu’à l’avenir toutes celles qui porteront le beau nom d’Isabelle soient aimables, belles, parées par le
élicon, et que ces monts sacrés retentissent sans cesse de l’illustre nom d’Isabelle » ; on prétendait que cette prophétie
, dans la troupe de Scala, le fameux bouffon Burattino, qui donna son nom à toutes les marionnettes italiennes, qu’on appel
ais plus souvent de courrier, hôtelier, jardinier. Quand on ajoute un nom à ce nom de Burattino, c’est celui peu honnête de
souvent de courrier, hôtelier, jardinier. Quand on ajoute un nom à ce nom de Burattino, c’est celui peu honnête de Canaglia
Pedrolino et Arlecchino. L’acteur qui jouait le second zanni, sous le nom d’Arlequin, se nommait Simone, de Bologne. Nous n
iblement éveillée, si nous en jugeons par les canevas des Gelosi. Son nom de guerre était Franceschina. La même actrice fai
anceschina. La même actrice faisait les personnages travestis sous le nom de Lesbino. Elle avait un remarquable talent. Ell
t doublée par Ricciolina (Maria Antonazzoni) et par Olivetta, dont le nom réel n’est pas connu. Une actrice, nommée Antonel
rice, nommée Antonella Bajardi, jouait des rôles de caractère sous le nom de Vittoria. Les vieilles étaient jouées sous cel
Pasqualina. Ce n’est pas tout ; il faudrait ajouter encore plusieurs noms  : Claudione Francese (le Français Claudion), Cavi
autre mime plus célèbre encore, Pietro Maria Cecchini, connu sous le nom de Gian-Fritello ou Fritellino, qui eut un succès
14 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre II. Enfance et jeunesse de Jésus. Ses premières impressions. »
i n’eut avant lui aucune célébrité 99. Toute sa vie il fut désigné du nom de « Nazaréen 100 », et ce n’est que par un détou
ue tous les peuples civilisés font dater du jour où il naquit 104. Le nom de Jésus, qui lui fut donné, est une altération d
de Jésus, qui lui fut donné, est une altération de Josué. C’était un nom fort commun ; mais naturellement on y chercha plu
opos. Il est ainsi plus d’une grande vocation dans l’histoire dont un nom donné sans arrière-pensée à un enfant a été l’occ
us insignifiante. La population de Galilée était fort mêlée, comme le nom même du pays 106 l’indiquait. Cette province comp
e aussi Marie 113, qui épousa un certain Alphée ou Cléophas (ces deux noms paraissent désigner une même personne 114), et fu
ontanée et dont le caractère paraît avoir eu plus d’originalité. Leur nom était inconnu, à tel point que quand l’évangélist
ens de Nazareth l’énumération des frères selon la nature, ce sont les noms des fils de Cléophas qui se présentent à lui tout
24 ; Luc, XVIII, 37 ; Jean, XIX, 19 ; Act. II, 22 ; III, 6. De là le nom de Nazaréens, longtemps appliqué aux chrétiens, e
ct. i, 14. 112. Matth., i, 25. 113. Ces deux sœurs portant le même nom sont un fait singulier. Il y a là probablement qu
nt de l’habitude de donner presque indistinctement aux Galiléénnes le nom de Marie. 114. Ils ne sont pas étymologiquement
ymologiquement identiques. [Greek : Alphaios] est la transcription du nom syro-chaldaïque Halphaï ; [Greek : Klôpas] ou [Gr
poser deux sœurs ayant chacune trois ou quatre fils portant les mêmes noms , et à admettre que Jacques et Simon, les deux pre
e fils de Cléophas « frères du Seigneur », aura mis, par erreur, leur nom au passage Matth., XIII, 55 — Marc, VI, 3, à la p
r, leur nom au passage Matth., XIII, 55 — Marc, VI, 3, à la place des noms des vrais frères, restés toujours obscurs. On s’e
15 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VIII. Les Fedeli » pp. 129-144
rié depuis 1601 à Virginia Ramponi, actrice qui portait au théâtre le nom de Florinda et qui avait fait partie de la troupe
rait aussi, bien entendu, dans les rangs des Gelosi et jouait sous le nom de Lelio. À la mort de sa mère Isabelle, il annon
es anciens Gelosi, entre autres : Giovanni-Paolo Fabri, connu sous le nom de Flaminio, et Nicolo Barbieri, originaire de Ve
eltrame da Milano. Domenico Bruni jouait les rôles d’amoureux sous le nom de Fulvio, et Diana Ponti, actrice et poète, joua
t Diana Ponti, actrice et poète, jouait les rôles d’amoureuse sous le nom de Lavinia. Celle-ci est très probablement « la v
ia.   Un acteur qui eut un grand succès dans les rôles naïfs, sous le nom de Bertolino, et qui jouit de la faveur particuli
pitan y fut représenté par Girolamo Gavarini, de Ferrare, qui prit le nom d’il capitano Rinoceronte (le capitaine Rhinocéro
les des Gelosi. C’est vraisemblable pour la seconde dont le véritable nom était, comme on l’a vu, Maria Antonazzoni ; c’est
à Paris une popularité plus grande que celui de Ricciolina : c’est le nom de Francisquine qu’adopta cette Anne Begot qui fa
adins figurèrent dans les entrées de ce ballet sont désignés sous les noms de « Colas, Pantalon, Stephanel, Lelio, Florinde,
en 1635. Quant aux autres types, il serait difficile de désigner les noms véritables des acteurs qu’on voulut copier dans c
acteurs qu’on voulut copier dans cette fête royale ; quelques-uns des noms que l’on cite, Colas, maître Philippes, n’ont poi
16 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Essai sur la littérature merveilleuse des noirs. — Chapitre III. Personnages merveilleux des contes indigènes »
rnelle rancune, semblent assez rares et de conception islamique. Leur nom  ; les blissi-ou (venu d’Yblis) indique cette orig
constamment important dans les contes merveilleux ou moraux. D’où ce nom leur vient-il ? Déjà les Latins employaient le mo
ies tels que nous les concevons que j’ai cru devoir leur conserver le nom générique indigène. J’ai adopté pour cette étude
conserver le nom générique indigène. J’ai adopté pour cette étude le nom ouolof avec lequel mes premières études de folklo
s de folklore m’avaient tellement familiarisé qu’il me paraît le seul nom qui convienne. Aucune autre raison ne me porte à
eul nom qui convienne. Aucune autre raison ne me porte à favoriser le nom bambara, gourmantié, peuhl ou haoussa de préféren
om bambara, gourmantié, peuhl ou haoussa de préférence à celui-ci. Le nom de guinné, à mon avis, a dû être donné à une conc
oirs convaincus ne s’aventurent-ils pas à appeler les guinné par leur nom générique. Ils les nomment : la chose, l’être, la
phrase : la femme peuhle (foula mousso) de peur que, mécontente de ce nom de faro, elle ne submerge sa barque. Noms divers
peur que, mécontente de ce nom de faro, elle ne submerge sa barque. Noms divers. — Cependant les guinné ont leur nom : en
ne submerge sa barque. Noms divers. — Cependant les guinné ont leur nom  : en bambara : guina, en gourmantié : dyini et od
; siga en môssi ; bâri en soussou ; yébem en kâdo (pl. dougouné). Ces noms sont ceux des guinné de grande taille. Les nains
oms sont ceux des guinné de grande taille. Les nains eux, portent des noms spéciaux qui leur sont un brevet plus catégorique
its où figureront ces personnages surnaturels, je leur conserverai le nom que leur donne l’indigène du pays où l’action se
e différencient assez nettement les uns des autres pour nécessiter un nom distinct et plus évocateur que celui, trop unifor
ère à citer que les taloguina. Dans les contes autres que celui de ce nom on voit des guinné vomir le feu (V. Le konkoma) s
dispensable à leur existence74. 4° Guinné de l’eau : Ils portent les noms de guiloguina en malinké, de faro chez les Bambar
contes bambara et l’un d’eux en donne un signalement assez précis. Le nom du nain gourmantié : « pora » signifie aussi jume
le par suite de l’habitude qu’il a de se coucher parmi la cendre. Son nom de nyama est donné en sobriquet au gens de petite
e. Quant à leur intelligence, elle passe pour très bornée. Aussi leur nom est-il souvent adressé comme injure collective à
a malinké est malfaisant gratuitement si l’on en croit le conte de ce nom , le seul que j’aie recueilli sur lui. Le gottéré
léfice d’un sorcier, on procède à des épreuves destinées à révéler le nom de celui-ci. Le conte du Cheval de nuit documente
est le pluriel de Kâdo. 80. A ce propos je crois bon de noter que le nom de Mâlobali, l’éhonté, l’impudent que portent nom
17 (1899) Psychologie des titres (article de la Revue des Revues) pp. 595-606
hologie des titres Si l’on a pu dire avec juste raison que « Notre nom , c’est nous-mêmes », on devra reconnaître aussi q
 ces Trois âmes d’artistes annoncées depuis plus de dix ans — sous le nom imprévu de la Duchesse bleue. Il donna pour préte
ore prouvera la capitale importance des titres. Sait-on d’où vient le nom de la partie des sciences philosophiques qu’on ap
ετὰ τὰ φυσικά) ils mirent ses traités sur les Causes premières. Et ce nom , tout à fait accidentel et contingent, demeura en
ez les classiques, en général, ce fut très simple. L’œuvre portait le nom de son héros ou de son sujet principal : c’est l’
ur les recueils de vers : Horace, non plus que Boileau, ne cherche un nom piquant pour l’ensemble de ses poésies : elles se
cision du titre. Pour un livre de science, d’histoire et de droit, le nom à chercher est le plus simple, et le plus souvent
laisanteries composées par des abbés galants et dont deux portent des noms tout à fait réussis dans ce genre : la Tabatière
bien : le Rosier des guerres, compilé par le roy Loys unziesme de ce nom , ouvrage devenu d’une extrême rareté. Marguerite
re temps. On s’était contenté, à l’origine, d’intituler les romans du nom du héros principal. Pour l’ordinaire, ces titres
. Au xviie  siècle encore, les romanciers donnèrent à leurs livres le nom du héros : la Princesse de Clèves, Cyrus, Clélie,
disparaître de plus en plus. Et c’est fort bien fait. À part quelques noms frappés justes, expressifs, caractéristiques de t
l’oublier. Et quand il n’est pas de force à faire des trouvailles de noms , comme le Tartuffe, Gobseck, ou Monsieur Alphonse
venons de citer cette magnifique appellation d’avare, choisissait les noms de ses personnages avec la plus scrupuleuse étude
vec la plus scrupuleuse étude, surtout quand il voulait appliquer ces noms au roman lui-même ; et à part deux ou trois cas m
Spectateur, d’Addison, ayant été traduit en 1714 à Amsterdam, sous ce nom  : le Spectateur ou le Socrate moderne où l’on voi
lus connu de ces romans sentimentaux, Werther, portait à l’origine ce nom beaucoup plus touchant : Les Souffrances du jeune
à frapper d’étonnement le Philistin. Les personnages ne portaient que noms exotiques bizarres : ainsi Bug-Jargal, Han d’Isla
Si Théophile Gautier annonça vingt ans durant son Capitaine Fracasse, nom dont il aimait la puissante sonorité, il finit du
18 (1837) Lettres sur les écrivains français pp. -167
penne avait refusé la rédaction en chef du Corsaire, journal dont son nom , a, m’a-t-on dit, fait le succès en 1836. Ce jeun
sée, regretta vivement l’absence de quelques poètes célèbres dont les noms me parurent lui être fort connus. Mais je n’ai pu
, l’œuf où germait le Balzac que j’ai vu, et à la suite sont venus de noms nouveaux en noms oubliés, toutes les initiations
t le Balzac que j’ai vu, et à la suite sont venus de noms nouveaux en noms oubliés, toutes les initiations de sa métempsycos
uverain, a entrepris de ressusciter tous ces ouvrages conçus sous des noms variés, et que dans son long duel avec l’indiffér
, toujours et partout. Doué d’infiniment d’esprit, il sait placer son nom à toute page, jusque dans les articles qu’il sign
s murs des édifices publics, toute pierre de taille neuve, portent le nom de M. Karr, au charbon, à la craie, en incrustati
eul. Aussi le Figaro-Karr n’est-il pas toujours à la hauteur des deux noms qu’ici j’ai accolés ensemble. Gare à moi, pourtan
au 8e étage où les cuirassiers ne se noient pas ! ô M. Karr, dont le nom est sur tous les murs près desquels vous avez pas
our les temps prochains. On m’a fait regarder M. Nestor Roqueplan. Le nom de Roqueplan m’est familier par M. Camille Roquep
t pour M. Berthoud. C’est à M. Berthoud qu’on doit la littérature des noms en vogue réduite au bon marché du genre dit Pitto
Indépendant ! Jugez de ma décontenance ! Il me sembla que j’avais mon nom écrit en lettres sonores sur mon front, et je rem
je le tirai promptement à l’écart, le suppliant de me donner un autre nom que le mien pendant toute cette soirée, et aussi
mon cher Monsieur, j’allais, je crois, vous dire naïvement le nouveau nom sous lequel je circule ! Quelle imprudence ! Et c
chaise de poste. Il arrive au chevet de l’oncle, qui portait le même nom que lui. La maladie, toute grave qu’elle était, t
au moribond lui-même par suite de l’erreur qu’entraîne l’identité de nom . L’oncle lit… appelle son notaire, révoque son te
etite dame que semblait accompagner M. Lucas, me fut désignée sous le nom de Marie de L’Épinay, qui rédige le Journal des M
e à vous parler de ce nouveau collaborateur de M. de Lamennais, et le nom du rédacteur en chef du Monde, qui m’était venu s
savait qu’on sait cela ! Un roman qu’on a réimprimé chez nous sous le nom de Michel Raymond, et qui a pour titre les Intime
lan, mais je l’oubliai bientôt pour M. Paul Lacroix, si connu sous le nom du bibliophile Jacob, et qui passa près de nous p
bibliophile, ce n’est pas non plus un talent supérieur, mais c’est un nom populaire par sa fécondité, et par l’époque favor
st brun, ses cheveux crépus et longs mériteraient peut-être un peu le nom de laine. Il n’a pas de barbe, mais de beaux yeux
que dramatique. M. Dumas juge ses pairs et n’est pas jugé par eux. Ce nom éclatant retentit maintenant dans les théâtres de
ordées comme personnelles. À Teresa, on cite un collaborateur dont le nom m’échappe ; à Antony, l’idée première à M. Souves
s : Ainsi Angèle, ainsi Catherine Howard furent représentées sous son nom , chacun ayant son tour pour être nommé seul. M. A
vit encore. M. Dumas habite rue Bleu (et non pas bleue ; Bleu est un nom d’homme) ; son appartement est cité par son confo
le plaisir d’entendre une assez plaisante anecdote, dans laquelle un nom famé se trouva adjoint. Ce Monsieur voulait à tou
t de charme, et n’être pas une actrice irrésistible ! Et pourtant son nom de poète fit bien vite oublier son nom dramatique
irrésistible ! Et pourtant son nom de poète fit bien vite oublier son nom dramatique. L’opinion ici place Mme Desbordes-Val
jour sur les autres hommes littéraires de la France. Avec de nouveaux noms , peut-être serai-je plus à mon aise. Les faits, l
laver. À cela près, c’est un homme de talent et d’imagination. Si son nom est peu connu chez nous, cela tient à la spéciali
l’auteur de tant de mémoires. C’est une chose si délicate qu’un grand nom passé aux mains d’une femme auteur, dont la vie e
s autres femmes qui ont traversé de grandes époques politiques, a son nom mêlé à tant d’anecdotes, à tant de faits, qu’il f
e-Langon est l’auteur de plus de cent volumes, publiés, soit sous son nom , soit sous des pseudonymes, soit enfin sans signa
mothe-Langon est baron ; mais vous voyez que ce qu’il publie sous son nom véritable suffit à la satisfaction de son amour-p
une fois imprimé, l’éditeur le publie comme et quand il veut, avec le nom de M. Lamothe-Langon ; sans nom ; avec des initia
ublie comme et quand il veut, avec le nom de M. Lamothe-Langon ; sans nom  ; avec des initiales seulement, ou des étoiles. M
tiales seulement, ou des étoiles. Mieux encore : il le publie sous le nom de qui bon lui semble, sous le nom de son chapeli
ieux encore : il le publie sous le nom de qui bon lui semble, sous le nom de son chapelier ou de son maître de clarinette,
e, sous le nom de son chapelier ou de son maître de clarinette, si ce nom est sonore et fait bien sur la première page d’un
uis, moyennant 500 fr. le volume, de publier ce livre avec son propre nom pour se faire gloire. Ainsi, mon cher Monsieur, s
ette de ce fécond et complaisant écrivain ! Peut-être y a-t-il là des noms que nous estimons pour eux-mêmes ? M. Lamothe est
r vu chez nos libraires son roman le Mousse, autrefois publié sous le nom de Mme Augusta Kernoc. M. Romieu est, comme vous
sur M. Ernest Desprez, l’auteur d’un Enfant et des Femmes vengées. Ce nom de Desprez est un pseudonyme qui cache le nom d’É
des Femmes vengées. Ce nom de Desprez est un pseudonyme qui cache le nom d’Éléonore de Vaulabelle, sous lequel cet écrivai
marins. Sans avoir jamais écrit un livre, M. Jal se trouvait avoir un nom fourré partout. (C’est sa méthode ; il n’est pas
ournal qui se fonde, auquel M. Jal n’écrive pour prier de joindre son nom parmi les collaborateurs, ce qui est un peu l’inv
rt des écrivains qui improuvent ce charlatanisme de l’emploi de leurs noms , à l’enseigne d’opérations auxquelles ils ne part
uelles ils ne participeront jamais.) De cette façon on connaissait le nom de M. Jal, auquel se lient de vagues idées de mar
al perdit son feuilleton du Constitutionnel ; l’art lui manquait, son nom pâlissait au milieu des nombreuses concurrences q
parut cent romans de mérite et qui 1 montraient tout neufs encore ces noms de jeunes écrivains d’imagination et de style qui
e jeunes écrivains d’imagination et de style qui sont aujourd’hui des noms glorieux. Parmi ces romans, il s’en trouva de mar
uveaux jouteurs, comme l’avait été sa critique de peinture. Comme ces noms de la restauration furent promptement effacés par
e ces noms de la restauration furent promptement effacés par tous ces noms nouveaux, mon cher Monsieur ! Qui est-ce qui lit
est-ce qui ne lit pas Janin, Godan, Soulié, Sand et Balzac ? Tous ces noms -là datent de 1831, 1832 et 1833. Les précédents s
t comme les directeurs de journaux, qu’ils spéculent beaucoup sur les noms pour achalander leur maison et donner du relief à
rait pourtant fait M. Sainte-Beuve, si l’éditeur eût annoncé sous son nom le titre de l’ouvrage dont je vous ai parlé dans
Sandeau et Mme Dudevant ont eu ensemble une liaison fort intime ; le nom de Sand, que l’illustre femme a depuis rendu si c
dire aussi que la plupart de ces séides sont obscurs : sitôt que leur nom perce, ils vont travailler pour eux ; ils auront
la France, et celui-là serait le bien venu chez nous, de même que son nom y resterait honoré. M. Gaultier devra à sa mauvai
je dirai qu’aujourd’hui on ne donne pas. Pour finir cependant avec ce nom , je vous dirai que les livres de M. Théophile Gau
ain de se produire et qu’il n’en fit rien. En d’autres occasions, son nom reparut encore dans des réclamations mortuaires.
mortuaires. Aujourd’hui aucune œuvre littéraire ne se produit sous ce nom , et cependant l’opinion n’est pas fixée sur la vi
anecdote que je vous rapporterai. Le premier roman qui parut sous son nom était intitulé Thomas Morus. Le livre était fort
rence qui séparait de valeur littéraire deux ouvrages portant le même nom  ? Cette cause était extrêmement simple et la voic
l’enfantement du livre, mais il songea qu’il valait mieux clouer son nom au front de ses œuvres, que de les voir retentir
lle essayé de voler de ses propres ailes. Pourtant il a paru sous son nom un troisième ouvrage, qu’on dit meilleur que le s
insi dans son monde on parle de lui, on le cite, on fait rebondir son nom de bouche en bouche. Mais pour parvenir à être ad
le dire. Moi je suis certain qu’il n’y a pas à Paris plus de quarante noms , parmi lesquels cinq ou six noms de femmes, bien
l n’y a pas à Paris plus de quarante noms, parmi lesquels cinq ou six noms de femmes, bien légitimement adoptés par le publi
nq ou six noms de femmes, bien légitimement adoptés par le public, de noms enfin qui se traduisent par des analogies d’argen
beau lui comparer ces talents en aurore, à tout ce qu’il y a de beaux noms formés par vingt succès, il n’acclame à rien. Que
rrata ou postface ad des sept autres. J’y reprendrai quelques-uns des noms cités, sur le compte desquels j’aurai oublié quel
i III, sa première pièce, celle qui donna en 1831 quelque valeur à un nom devenu depuis si éclatant, mais un peu terne aujo
ésenter, sur son théâtre, le personnage d’Antony, dans le drame de ce nom , qui avait alors un grand succès, et que Boccage
que, sans espoir d’attacher, même par le succès un nouvel éclat à son nom . J’ai observé que la manie essentielle de la plu
gent peut faire des hommes ! Voilà un duc qui porte un des plus beaux noms de l’Empire, qui a eu pour parrain l’empereur Nap
pereur Napoléon, qui s’appelle aussi Napoléon, et qui jette un pareil nom au parterre de l’Ambigu-Comique ou de quelque aut
ue j’avais peine à accoler aux figures que je m’étais créées par tels noms , ou par telles œuvres ; mais je dois dire aussi,
r dans mon pays une occupation agréable : ce sera de veiller tous ces noms -là au passage ; de suivre leur marche ; d’étudier
orce faire de moi un pseudonyme, comme si Van Engelgom n’était pas un nom comme un autre, comme si ma famille, assez connue
famille, assez connue Dieu merci ! ne m’avait pas laissé au moins ce nom , comme inaliénable héritage ! M. Hippolyte Lucas
sent. Ils me connaissent pour un Belge, un Bruxellois, ils savent mon nom . J’ai pris de quelques-uns d’entre eux des commis
a pas la moindre équivoque dans les rapports que je cite ici sur mon nom qu’on semble ne pas vouloir admettre. Les hommes
19 (1899) Esthétique de la langue française « Esthétique de la langue française — Chapitre IX »
près, en feuilletant un catalogue de grainetier, je fus frappé par le nom d’early rose donné à une pomme de terre, et je co
lus loin l’absorption ; les syllabes anglaises, surtout pour les deux noms propres, n’ont vraiment été qu’un prétexte sonore
une forme germanique (grom, garçon). Grom devint groume, puis groumet nom donné aux garçons marchands de vins. De là l’idée
rait yaque. NdA 91. Mots identiques : trois-quarts a été le premier nom du trocart. NdA 92. All. La vraie forme est bis
entré pour la première fois en français au xviie  siècle. C’était le nom d’un jeu de cartes apporté de Hollande (la Maison
NdA 106. Les Anglo-Canadiens jouent au cricket, par exemple, sous le nom de Lacrosse-game. NdA 107. Sens particulier du
pour wagon et tramway, les Canadiens disent char. NdA 110. Quant aux noms propres historiques ou géographiques, il faut, je
, s’en rapporter à l’usage. Un géographe a conseillé de conserver aux noms de lieu leur orthographe nationale, d’écrire Lond
arde que la nomenclature française est internationale et que tous les noms géographiques dont la notoriété est européenne ne
ues dont la notoriété est européenne ne sont populaires que sous leur nom français. Les atlas anglais disent comme nous : C
20 (1903) Légendes du Moyen Âge pp. -291
cteurs français, il en est tout autrement de celle du 15 août 778. Le nom du lieu qui vit la fatale déroute, Roncevaux, en
, en évoque jusqu’à aujourd’hui le funèbre souvenir dans les âmes. Le nom de Roland, — l’un des trois chefs mentionnés par
nous écrivîmes sur une des pierres, avec la pointe d’un couteau, nos noms et nos surnoms… Puis, l’ayant regardé une dernièr
ant : « Ce champ est nôtre ! » Bientôt on arrive à Luzaïde : c’est le nom basque que du petit bourg qui est le chef-lieu de
e Roland évoque pour nous, avec une incomparable puissance, autour du nom de Roncevaux l’image de gorges profondes, de haut
x Francs ; il n’aurait en tout cas rien conservé de Roland, — dont le nom même devait être inconnu à ses agresseurs, — et n
ts ses fidèles guerriers25 ? Il faudrait, pour contester la valeur du nom si ancien de la chapelle, admettre qu’il lui a ét
D’après ces deux derniers textes, qui sont étroitement apparentés, le nom de cette vallée lui vient de ce que c’est là que
in expressément. Il y a donc là contradiction. Il est probable que le nom de Vallis Karoli vient de la chapelle de Charlema
e vallée26, restée toujours espagnole ; plus tard on aura expliqué le nom en supposant que Charles avait campé dans la vall
ns, ici, de la tradition authentique. * * * Ce n’est pas seulement le nom de Roncevaux28 que les poèmes français ont conser
ansformations. Quand Orreaga, « le champ des genévriers », a reçu son nom , il y croissait certainement des genévriers. Or l
e que dans l’imagination d’un poète inconnu. * * * La connaissance du nom de Roncevaux ne peut guère, nous l’avons vu, s’ex
ue par la conservation, à travers les âges, d’un souvenir direct ; ce nom est corroboré d’une façon tout à fait indépendant
ct ; ce nom est corroboré d’une façon tout à fait indépendante, comme nom du lieu de la bataille, par l’existence à Ibañeta
, sur un point capital, avec la réalité des faits. J’ai déjà parlé du nom de Roncevaux, inconnu à toutes les sources histor
ion et de l’aspect du lieu. Un autre détail géographique exact est le nom de Port de Cise donné au chemin par lequel Charle
dans la chanson Sebre, forme difficile à expliquer), la Rune, ancien nom de la rivière qui coule à Pampelune (mentionnée d
l’Espagne prises par Charlemagne avant son retour en France. Mais ces noms peuvent bien avoir été ajoutés après coup et prov
, Turpin. Mais ce prélat — dont on ne connaît d’ailleurs guère que le nom — mourut longtemps après 778 : nous ignorons les
qui a porté dans l’Europe entière, pendant des siècles, la gloire du nom français, qui est devenu le point de départ d’un
uest à l’est, et dont le Vettore est la plus haute cime, en a reçu le nom de Monte Sibillini : le Monte della Sibilla est e
it pas moins Antoine de la Sale, et dont il parle fort longuement. Le nom de ce lac se rattache aussi à une légende curieus
contenté d’écrire sur une des parois de la chambre sa devise avec son nom  : il convient. DE LA SALE. On voudrait les y retr
ur de la roche », qui déjà de son temps avait « couvert » beaucoup de noms écrits avant le sien, a effacé aussi son inscript
airant la chambre au magnésium, on ne lit sur les parois que quelques noms de visiteurs modernes, sauf un qui paraît remonte
s grandement grevée, mais le repentir venait trop tard46 ». Parmi les noms de visiteurs écrits sur les parois de la chambre
quoi je crois que c’est le chevalier susdit ». Et au-dessous est « le nom d’un autre, qui me semble des parties de France o
semble des parties de France ou d’Angleterre, selon le langage de son nom , qui s’appelle Thomin de Pons ou de Pous : je ne
t mystérieux, comme celui qu’on montre encore au lac Averne. De là le nom de Monte della Sibilla, dont on ne peut malheureu
de Vénus et ne paraît même pas connaître la légende de la Sibylle. Ce nom de « mont de Vénus » est, en effet, propre aux Al
t été le théâtre. C’étaient eux, on le voit, qui avaient introduit le nom de « mont de Vénus » dans le récit qu’on leur ava
se, non sans quelque espoir de retrouver sur les murs du vestibule le nom d’Antoine de la Sale et peut-être celui de Hans v
ouristes visitent peu et qui vaut la peine d’un arrêt. Sous son vieux nom français d’Espolice, elle m’était, depuis longtem
ambages, d’admirables et bizarres ornements du xie  siècle, signés du nom de Gregorius… Meliorantius. Le chœur est illuminé
yait que la Sibylle habitait l’intérieur de la montagne qui porte son nom , et qu’elle y régnait sur un « paradis » souterra
fin un élément spécialement allemand, qui se marque uniquement par le nom du héros et par celui du Venusberg. Il a existé a
stique aventure. Mais si le poète n’était plus connu directement, son nom était resté célèbre parmi les Meistersänger. Il y
composées « dans le ton long de Tannhäuser », et l’introduction de ce nom dans la merveilleuse histoire n’a peut-être pas d
aurait attribué l’aventure du Venusberg ? Je crois bien plutôt que le nom du pape Urbain est venu d’Italie avec la légende
simplement pour remplir un vers, on l’a spécifié « quatrième69 ». Le nom du Venusberg est propre aussi à la légende allema
e-même, et il paraît être simplement le produit d’une substitution du nom de Vénus à celui de la Sibylle, moins connu70. On
a et Berchta ne sont pas d’anciennes divinités germaniques, que leurs noms n’apparaissent pas avant le xive  siècle, et qu’e
e passa en Allemagne, sans doute par l’intermédiaire de la Suisse. Le nom de la Sibylle y fut remplacé par celui de Vénus,
nt au héros, sans doute anonyme dans les récits italiens, il reçut le nom de Tannhäuser, pour les raisons que j’ai essayé d
ntact donne la fièvre79. Son mouvement perpétuel lui a fait donner le nom de al Kharaïti, « le Tourneur ». Les marins arabe
, car sa sentence est de souffrir ainsi jusqu’au jugement dernier. Le nom originaire de ce personnage est Malc et non Marc
t probable que c’est cette même légende (où s’est introduit à tort le nom de Joseph, emprunté au conte postérieur dont nous
erveilles qu’il raconta de son pays, il parla « de ce Joseph, dont le nom revient souvent dans l’entretien des hommes, qui
a été baptisé par Ananias, le même qui baptisa Paul, et il a reçu le nom de Joseph… Il habite d’ordinaire les deux Arménie
oyé de Pilate, il faut bien plutôt le considérer comme un Romain. Son nom est bizarre. On en a proposé une explication fort
e : χάρτα φίλος signifie en grec « très cher, bien-aimé », et sous ce nom il faudrait simplement reconnaître le disciple « 
Malc, c’est la mention du coup qu’il donna à Jésus ; d’autre part son nom , la sainteté et la douceur de son existence l’en
onnue en Angleterre : « On l’interrogea dit-il, sur ce Joseph dont le nom revient si souvent dans l’entretien des hommes...
oût 1613 », tandis que dans la bibliographie il ne fait apparaître ce nom qu’en 1619, et que d’autres en reculent la premiè
utait le prédicateur avec grand recueillement ; et chaque fois que le nom de Jésus était prononcé, il s’inclinait très bas
stement et dit qu’il était Juif de naissance, qu’il s’appelait de son nom Ahasvérus, qu’il était cordonnier de son métier,
on a invoqué, pour attester la réalité de ce récit, l’autorité de son nom , alléguée par un audacieux nouvelliste. La Newe Z
e luthérienne à Hambourg ; enfin, ce qui est décisif, il lui donne le nom d’Ahasvérus, qui appartient exclusivement aux bib
le. Comme il voulait faire du Romain un Juif, il lui a donné un autre nom , tiré, assez mal à propos, de la Bible, où Ahasvé
autre nom, tiré, assez mal à propos, de la Bible, où Ahasvérus est un nom perse, — une autre profession, car le portier de
uis la Passion en Orient : c’est qu’il avait habité l’Arménie sous le nom de Cartaphilus. — Enfin les derniers traits nouve
eur mauvaise habitude. Les modifications faites par Dudulaeus, que ce nom soit réel ou fictif, au récit de Matthieu Paris,
1640, avait laissé un souvenir dans le pays92 ; et elle lui donne le nom d’Isaac Laquedem, que nous retrouvons dans une co
ec la préposition la, qui indique la direction, l’appartenance94 ; le nom a dû être fabriqué par quelqu’un qui avait une te
s du Juif Errant ». Ahasvérus et Isaac Laquedem ne sont pas les seuls noms du Juif Errant. D’après Schultz95, copié par Grae
nt, entre autres alius ipsum appellat Buttadaeum, alius aliter 96. Ce nom se retrouve ailleurs. Dans un livret populaire al
tonne, appelle le Juif Boudedeo, légère altération de Buttadaeus : ce nom a donc dû jadis se trouver dans les livrets popul
serait tenté d’y voir un composé de « bouter » et de « Dieu », et le nom signifierait « celui qui frappe, qui pousse Dieu 
 ; le breton Boudedeo semblerait venir d’un italien Buttadio. Mais le nom n’est pas italien ; l’Italie ne connaît pas le Ju
rant100. En France, il vient de l’Allemagne, et c’est là aussi que ce nom singulier apparaît d’abord. Libavius et Droscher,
ndiquer une parenté quelconque avec Thaddaeus101. C’est sans doute un nom plus ou moins gauchement forgé dans une vague idé
st dans la nature de la tradition populaire de substituer aux anciens noms les noms plus nouvellement célèbres et de confond
a nature de la tradition populaire de substituer aux anciens noms les noms plus nouvellement célèbres et de confondre ce qui
de poussière : « C’est le Juif Errant qui passe ! » Il prête ici son nom au chasseur éternel, ancien dieu germanique ou ce
allemandes où figure notre héros, et où, grâce à la popularité de son nom , il a pris la place d’êtres surnaturels avec lesq
aquedem dans la fameuse complainte française, portait encore un autre nom dont l’existence en divers pays fort éloignés les
e toute la tradition populaire appelle le Juif Errant Boudedeo, et ce nom paraît aussi se retrouver chez les Saxons de Tran
On serait tenté d’y voir un composé de « bouter » et « Dieu », et ce nom signifierait « celui qui frappe, qui pousse Dieu 
 ; le breton Boudedeo semblerait venir d’un italien Buttadeo. Mais le nom n’est pas italien : l’Italie ne connaît pas le Ju
c’est là qu’on le trouve le plus anciennement, et précisément sous le nom latin de Buttadeus, tandis que la tradition popul
que la tradition populaire encore vivante le désigne en Sicile par le nom de Buttadeu ou Arributtadeu, et dans les Alpes pa
us, qu’est venu en s’altérant aux Saxons de Transylvanie le singulier nom de Bedeus, et l’on peut conjecturer que la forme
de Bonatti prouve d’ailleurs qu’au xiiie  siècle on regardait bien le nom de Buttadeus comme un composé de buttare, fr. bou
en le nom de Buttadeus comme un composé de buttare, fr. bouter, et le nom de Dieu (eo quod impulisset Dominum). Il semblait
à ces derniers temps que toutes les mentions du Juif immortel sous le nom de Buttadeus ou de formes correspondantes fussent
est qu’en 1267 que Jean Boutedieu traversait Forli et laissait de son nom le plus ancien témoignage que l’on connût jusqu’i
t né en Italie, où nous trouvons presque exclusivement, après lui, le nom qu’il donne au Juif immortel ; d’autre part il éc
condamné à ne pas périr et à marcher sans cesse par le monde reçut le nom de Jean Boutedieu, et c’est de Terre-Sainte qu’il
Boutedieu, et c’est de Terre-Sainte qu’il passa plus tard, muni de ce nom , en Italie. Un autre témoignage est venu prouver
or, pour la Passion, absente, comme on l’a vu, du recueil, après les noms habituels des bourreaux du Christ, tels que Piqua
près l’autre les deux suivants : Malcus, Botadieu 114. Que ce dernier nom nous offre la forme provençale correspondant au f
s montre d’une part ce personnage en Provence à une époque et sous un nom où on ne l’y avait pas encore rencontré, et puisq
rais pas dû oublier, que ce personnage était connu en Espagne sous le nom , qui indique toute une transformation poétique de
a également adopté, en l’appelant João de Espera-em-Deos. À propos du nom de Buttadeo, elle avait d’abord fait en note la r
dialogue espagnol (manuscrit) du xve  siècle elle a relevé, entre les noms d’autres héros populaires, celui de Juan de Voto-
e de questions : 1° Juan Espera-en-Dios aurait-il aussi en Espagne le nom de Juan de Voto-a-Dios ? 2° Ce nom, modifié par l
Dios aurait-il aussi en Espagne le nom de Juan de Voto-a-Dios ? 2° Ce nom , modifié par le procédé de l’étymologie populaire
savante et ingénieuse romaniste, elle a été portée à supposer que le nom Buttadio avait été, par étymologie populaire, cha
nous allons parler, Jean Bottadio ou Vottadio dit qu’il a pour autre nom Servo di Dio, il est porté à penser que le premie
l a pour autre nom Servo di Dio, il est porté à penser que le premier nom lui-même ne signifie pas autre chose que devoto o
xive  siècle qui se trouve à Évreux (n° 36), et qui contient sous le nom de Liber terre sancte Jerusalem, un ouvrage que M
per eamdem viam est locus a vulgo [il manque évidemment dictus et un nom ], ubi Johannes Buttadeus impellit (1. impulit) Ch
ocher à ceux qui l’admettent d’avoir, pour la construire, défiguré le nom et altéré le caractère de Johannes Devotus Deo. M
r du traité contenu dans le manuscrit d’Évreux le connaissait sous le nom de Johannes Devotus Deo, tout en ne lui accordant
cinquante ans de vie124, et qu’en Espagne il est resté connu sous son nom de Juan de los Tiempos, par lequel il est désigné
lderon125. Il est même probable que c’est la célébrité attachée à son nom qui engagea, au xiiie  siècle, un aventurier à se
cour de Frédéric II126, jusqu’à sa mort, arrivée en 1234127. Mais le nom de Jean Dévot-à-Dieu, que lui donne notre guide d
se produise de nouveaux éclaircissements, je suis porté à regarder ce nom soit comme altéré de celui de Buttadeo, soit au m
et qui ont vu une partie de ces choses que je vais raconter, et leurs noms se feront connaître au fur et à mesure que, en po
irent de vue. Il arriva [à Scaricalasino] à l’auberge d’un hôte qui a nom Capecchio, et il posa les enfants devant le feu,
té qu’il rencontra partout nous montre combien cette légende, avec le nom de Jean Boutedieu, qui est probablement d’origine
vie  siècle. Ce qui en fait le plus grand intérêt, c’est que, sous le nom du prince indien Joasaph, l’auteur raconte en réa
s’y faisait baptiser le jour de la fête de saint Pierre et prenait le nom de ce saint, auquel il joignait comme patronymiqu
ntoure, et, quand le vilain a réalisé par sa conduite tout ce que son nom annonce de bassesse et de sottise, il s’envole et
l’oiselet quand il prend son vol. Notre conte a reçu de son auteur le nom de lai ; ce nom ne lui convient pas exactement. L
il prend son vol. Notre conte a reçu de son auteur le nom de lai ; ce nom ne lui convient pas exactement. Les lais sont de
sens primitif du mot se perdit ou du moins s’élargit, et on donna le nom de lai à beaucoup de récits en vers, d’un caractè
en a passé plus de cent ans, Qu’il estoit uns riches vilains ; De son nom ne sui pas certains, Mais riches ert de grant man
reposer ; mais c’aurait été un assez grand et inutile détour. 28. Ce nom , qui est sans doute la traduction du nom basque O
d et inutile détour. 28. Ce nom, qui est sans doute la traduction du nom basque Orreaga, — « genevrière », — doit remonter
employait la poudre comme le dit La Sale, et a même paru connaître le nom de poliastro ; mais je l’avais interrogée sur le
XI). 45. « Je demandai à voir la lettre, seulement pour savoir leurs noms  : mais on me répondit que les messagers l’avaient
primé ; le manuscrit a Wanbanbourg. Si wan est pour van, ce serait un nom néerlandais. Kervyn de Lettenhove donne von Bambe
néerlandais. Kervyn de Lettenhove donne von Bamberg et ajoute sur ce nom supposé des remarques qui ne sont nullement dans
ont nous ignorons le prénom n’était désigné, de son temps, que par le nom de la famille des Tannhausen, à laquelle il appar
qui ne manquent pas de poésie, sur l’attitude de Daniel (c’est ici le nom du héros) quand il est rentré dans la montagne :
inement regardé comme un Romain. 105. Je n’avais pas remarqué que ce nom , inséré dans la notice qui accompagne d’ordinaire
le prouver. 106. Cette orthographe par ae, qui a fait rapprocher le nom du juif de Thaddaeus, n’a aucune importance ; ell
é qu’il s’appelait originairement Ahasvérus, mais qu’il avait pris le nom de Buttadaeus au baptême : c’est simplement une a
m, t. 1, p. 570. L’éditeur des Assises ne fait aucune remarque sur ce nom , et ne le mentionne pas à la table ; aussi n’avai
avant son action funeste, figurait sans doute dans le mystère sous le nom de Jean, qu’il porte toujours ailleurs. 117. L’
t, Zur Volkskunde, p. 107. 123. Il a d’ailleurs prétendu corriger le nom (d’après quels documents, je l’ignore) : Sub hoc
, et cette glose prouve que le scribe connaissait la locution avec le nom entier, réduit par le poète pour le besoin de son
soit par le copiste. Quant à la prétention de Giovanni de corriger le nom altéré de Jean Boutedieu, elle est absurde, et pr
lus loin. 167. Il y a ici un jeu de mots inutile à reproduire sur le nom du derviche. 168. Dans Garcin de Tassy : « encor
s doute vers le xie  siècle, sous le titre de Barlaam et Josaphat (le nom de Josaphat, connu par la Bible, remplaçant celui
second (Voy. ci-dessous). 197. Aucassin et Nicolette, VI. 198. Ce nom donné à l’oiseau pourrait être une réminiscence d
scence du v. 374 du lai. 199. Le lai est seul à donner uniquement le nom de « sens » aux trois préceptes de l’oiseau ; la
21 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre premier. Les signes — Chapitre premier. Des signes en général et de la substitution » pp. 25-32
e présente qui nous suggère l’idée d’une expérience possible. II. Les noms sont une espèce de signes. — Exemples. — Noms d’i
ience possible. II. Les noms sont une espèce de signes. — Exemples. —  Noms d’individus. — Un nom d’individu est une sensatio
noms sont une espèce de signes. — Exemples. — Noms d’individus. — Un nom d’individu est une sensation ou image des yeux ou
fréquemment, ce groupe n’est pas évoqué. — Exemples. — En ce cas, le nom devient le substitut du groupe. IV. Autres exempl
il est une espèce dont les propriétés sont remarquables ; ce sont les noms . Considérons d’abord les noms propres, qui sont p
priétés sont remarquables ; ce sont les noms. Considérons d’abord les noms propres, qui sont plus aisés à étudier, parce qu’
e qu’ils désignent une chose particulière et précise, par exemple les noms de Tuileries, lord Palmerston, Luxembourg, Notre-
d’images, expériences ou groupes d’expériences. — De cette façon, le nom tout seul peut tenir lieu de l’image qu’il éveill
t leur substitut. IV Dans ce cas, comme dans celui de tous les noms propres ordinaires, l’effacement de l’image qui f
gnes sont des substituts. — À la vérité, ils ne sont point, comme les noms propres, substitués à l’objet total qu’ils désign
22 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 4, de l’art ou de la musique poëtique, de la mélopée. Qu’il y avoit une mélopée qui n’étoit pas un chant musical, quoiqu’elle s’écrivît en notes » pp. 54-83
vers, nous ne parlerons point ici du premier des arts compris sous le nom de musique poëtique, et nous nous contenterons de
ique. Leur gamme étoit composée de dix-huit sons dont chacun avoit un nom particulier, ainsi que nous serons obligez de le
ouver quelquefois melopée où il auroit fallu écrire melodie. C’est le nom de la cause mis pour le nom de l’effet. Rapporton
il auroit fallu écrire melodie. C’est le nom de la cause mis pour le nom de l’effet. Rapportons pour commencer l’explicati
nd poids dans la matiere dont il est question. Suivant Capella melos, nom d’où viennent et melopée et melodie, signifioit l
nd lieu, la melodie nomique ne pouvoit pas être un chant musical. Son nom de nomique ou de legale lui aura été donné, parce
tion unie des conversations familieres, que la décrit Capella sous le nom de son moyen. Je ne crois pas qu’on me reproche d
tiquité, dit Boéce, pour s’épargner la peine d’écrire tout au long le nom de chaque note, … etc. " Boéce louë donc ici les
il y a dix accens dans la langue latine, et il donne en même-temps le nom de chaque accent, et la figure dont on se servoit
chaque accent, et la figure dont on se servoit pour le marquer. Leurs noms sont : acutus, … etc. on peut voir dans le livre
e, suivant Martianus Capella, en dix-huit sons, dont chacun avoit son nom particulier. Il n’est pas question d’expliquer ic
nos, etc. Afin, comme le dit Boéce, de n’écrire point tout au long le nom de chaque son au-dessus des paroles, ce qui auroi
nifie bien toute sorte de signes en general, mais on en avoit fait le nom propre des notes ou des figures dont il est ici q
ures étoient composées d’un monogramme formé de la premiere lettre du nom particulier de chacun des dix-huit sons du sistêm
23 (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Leopardi »
Leopardi35 I Si son nom disait vrai, à celui-là, au lieu d’un triste-à-pa
ire ; car il s’appelle Leopardi ! Leopardi ! Le comte Leopardi ! Quel nom pour faire rêver les imaginations vives à distanc
on superbe et commode pour les cent mille bouches de la Gloire ! À ce nom , tous les rapports surgissent entre l’animal roya
it La Fontaine), tout-puissant, magnifique, cruel et gracieux, que ce nom exprime, et le génie du poète à qui le Hasard l’a
e moins vulpin qui ait certainement jamais existé ! Eh bien, c’est ce nom (et quelques circonstances) qui a fait (chez nous
’est lui, Alfred de Musset, qui le premier, en France, nous apprit le nom fascinant et menteur de Leopardi, qui cache en se
Protégé par cette demi-obscurité et peu éclairé par ce lampadaire, le nom , violemment pittoresque, ne se détachait que mieu
e manquaient jamais l’occasion, quand elle se présentait, de citer ce nom de Leopardi qui faisait bien dans la phrase et qu
’ennuyeux et d’étranger, ce valétudinaire studieux, — qui, malgré son nom , ne fut un léopard d’aucune manière, pas même un
même procédé ! C’était, en vérité, bien la peine de s’appeler du beau nom de Leopardi ! 35. Leopardi, traduction de M. 
24 (1856) Cours familier de littérature. II « Xe entretien » pp. 217-327
familles françaises, l’élite littéraire de la nation par le rang, le nom , l’élégance, les mœurs, le langage, s’étaient dis
ans de combats, de victoires, de désastres promenant les armes et le nom de dix armées depuis les extrémités de l’Égypte,
leur race ; il ne faut pas lui demander un but ; son but, c’était son nom . Qu’il en jouisse, puisque le monde a plus d’écho
e de Dieu, à chaque génération, se rapetissait dans ses mains. Chaque nom d’homme politique ou littéraire de ce demi-siècle
t les courtes heures nocturnes où je tirai un à un ces souvenirs, ces noms , ces figures de ma mémoire avec toutes les circon
tout scintillant de souvenirs, à travers une véritable voie lactée de noms charmants ou de noms illustres que j’avais traver
ouvenirs, à travers une véritable voie lactée de noms charmants ou de noms illustres que j’avais traversée pendant ma courte
té presque divine au cœur des hommes solitaires. VII Parmi les noms qui se présentaient à ma mémoire, il y en a pour
ponge sans qu’une goutte de haine ou même de fiel en tombât sur aucun nom vivant ! Je n’en dis pas autant des morts ; mais
uinze ans rêvées, Au plus pur de mon cœur impressions gravées, Lieux, noms , demeure, et vous, aimables habitants, Je vous re
autre vent Sur les routes du monde a conduits plus avant, Même à ces noms frappés d’un peu de renommée ! Du feu qu’elle rép
Notre vie est semblable au fleuve de cristal Qui sort humble et sans nom de son rocher natal ; Tant qu’au fond du bassin q
Mais, fier de s’engouffrer sous des arches profondes, Il y reçoit un nom bruyant comme ses ondes. Il emporte en fuyant à b
e tant d’onde adultère, Il va, grand, mais troublé, dépassant un vain nom , Rouler au sein des mers sa gloire et son limon !
nseveli ; Qu’à cette épaisse nuit qui descend d’âge en âge À peine un nom par siècle obscurément surnage ; Que le reste, éc
rès riche et très libre bibliothèque à madame de Monlevon (c’était le nom de cette aimable veuve). Cette bibliothèque, ferm
es grands hommes. Il n’y en avait qu’un alors auquel nous donnions ce nom , parce que c’était un grand homme de jeunesse, un
grands hommes et de ces femmes célèbres dont j’entendais retentir le nom dans les journaux, je pouvais du moins, et c’étai
ses allées avec son ombre et ses pensées tristes et sombres comme son nom . C’était au mois de mai ou de juin. Fontenay étai
te porte verte. Qu’aurions-nous dit, quand on nous aurait demandé nos noms  ? Ils étaient aussi inconnus que ceux des pèlerin
qu’il me rencontre sous les pieds de son cheval. » — « Savez-vous son nom  ? » dis-je au mendiant. — « Je ne le sais pas bie
lheur dans cette bourrasque. » Puis le mendiant essaya d’articuler un nom anglais inintelligible, mais qui ressemblait à un
d’articuler un nom anglais inintelligible, mais qui ressemblait à un nom historique français. Je lus quelques jours après,
s, dans le Journal de Genève, que c’était un jeune et grand poète, du nom de Byron, qui avait couru un grand danger pendant
ages consulaires les plus notables du temps, qui faisaient alors leur nom et qui l’ont laissé depuis à l’histoire : M. Molé
sans vouloir être eux-mêmes ni célèbres ni puissants sous leur propre nom . Ils se trompaient rarement dans ces coups de ven
s coups de vent qu’ils imprimaient du fond d’un bureau de journal aux noms , aux hommes, aux choses. Nous les regardions comm
Staël. Elle avait épousé M. le duc de Broglie, jeune homme en qui le nom historique, le caractère élevé, l’éloquence studi
e situation et sur tout ce mérite personnel le prestige du plus grand nom littéraire du siècle. Elle y ajoutait le prestige
Italie, en Amérique ; tous les hommes qui n’étaient pour moi que des noms y devinrent des réalités, depuis les Lafayette ju
fois M. Guizot, un de ces hommes qui se caractérisent assez par leurs noms . Je ne suffirais pas à nommer toutes les célébrit
toujours. Je n’ai pas cessé de porter reconnaissance et respect à ce nom , et quand, dans ces derniers temps, le fils m’a c
t que tu voudras, au visage ou au cœur », me suis-je dit en lisant le nom de ce jeune écrivain au bas de la page ; « je ne
Je ne violerai pas pour me défendre la vénération que je porte à ton nom . » XXVII Bientôt après je passai quelques h
qui s’étaient parés de ses doctrines, mais qui n’avaient fait de son nom qu’un marchepied de principes pour leur dominatio
ueillit avec respect le duc de Rohan, elle s’inclina légèrement à mon nom , et nous ouvrit une autre chambre où son fils Vic
son linceul, Je ne veux de vos bruits qu’un souffle dans la brise, Un nom inachevé dans un cœur qui se brise ! J’ai vécu po
ré de 1830 que je fus ébloui ou attiré tour à tour par cette foule de noms éclatants où s’égarent les souvenirs, tant l’espr
ai pas le droit de parler parce que je ne les ai connus que par leurs noms , ou que j’ai trop aimés pour que j’en parle sans
e ; sous ce rapport, voyez, je suis plus homme que lui ; je livre mon nom à toutes les interprétations et à tous les outrag
ue j’estime autant que je l’aime (on sera bien surpris de trouver son nom après celui de M. de Talleyrand), c’est le grand
ude qui ne connaît plus leurs visages et qui ne sait qu’à peine leurs noms . Il y a dans cette sensation des frissons intérie
une intarissable génération de talents !… Osez parler, après de tels noms , de la décadence de la nature en France ! XXXI
de cette hardiesse, et se demandait qui j’étais ; puis, apprenant mon nom , elle se précipita vers moi avec des bras levés,
25 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XI » pp. 89-99
eux anonymes. Le volume qui contient cette guirlande, célèbre sous le nom de Guirlande de Julie, a été vendu 14 510 francs
e ; mais toutes paient un tribut plus ou moins flatteur. Les dix-huit noms propres qui s’étaient associés aux noms de ces fl
moins flatteur. Les dix-huit noms propres qui s’étaient associés aux noms de ces fleurs étaient les plus célèbres du temps 
la calligraphie, qui fixaient sur le vélin les fleurs y les vers, le nom des auteurs, étaient des chefs-d’œuvre. Quel homm
de la société de Julie de Rambouillet, elle les avait publiés sous le nom de son frère. Dégagée de toute contrainte par la
le inonda Paris de ses nouvelles productions et les répandit sous son nom . Toutes ces sociétés naissantes se formaient une
t commencer, leurs sociétés fleurir et se faire remarquer, prendre un nom et s’attirer tout à la fois deux réprobations, de
n entendre la fronde. En attendant ce progrès et cette importance, le nom de précieuses n’existait point encore ; et je pri
encore un regard sur cette maison qui a rempli un demi-siècle de son nom . « Les grands », dit le P. Petit, dans la vie de
rde encore avec tant de vénération, où la vertu était révérée sous le nom de l’incomparable Arthénice, où se rendaient tant
26 (1899) Esthétique de la langue française « Esthétique de la langue française — Chapitre IV »
mprimeurs, pratiquent uniquement le système duodécimal, soit sous les noms de point, ligne, pouce et pied, soit au moyen d’u
ncore résignés à appeler ce pauvre sou proscrit autrement que par son nom unique et vénérable. Comme les Poids et Mesures,
eci est plus certain, la colle faite avec la peau du cheval a pris le nom magnifique d’hippocolle. Ce mot n’est-il pas un p
u, œil-de-bœuf, gueule-de-loup, tête-de-mort, queue-de-carpe, et tous noms d’engins destinés à soulever des fardeaux : bélie
ver des fardeaux : bélier, mouton, moufle, grue, chèvre, vérin 46. Le nom de jet-d’eau donné à une sorte de rabot est fort
échappé à toute critique, c’est, dans le Calendrier républicain, les noms des mois de l’année. Et en effet la beauté de ces
tils de menuisier. NdA 48. « Furetières avait raison de regretter le nom énergique d’orgueil, employé par les ouvriers pou
fait dresser la tète du levier, et que les savants appelaient du beau nom d’hypomoclion. » Marty-Laveaux, De l’enseignement
27 (1896) Hokousaï. L’art japonais au XVIIIe siècle pp. 5-298
it-on, le fils d’un fabricant de miroirs de la cour de Tokougawa. Son nom d’enfance est Tokitaro ; plus tard, il le changea
ujiro. Il entre d’abord comme élève chez Katsoukawa Shunshô et, pour nom d’artiste, il prend le nom de Katsoukawa Shunrô.
mme élève chez Katsoukawa Shunshô et, pour nom d’artiste, il prend le nom de Katsoukawa Shunrô. Là, il peint des acteurs et
en crée un tout nouveau, qui lui est personnel. Alors il repasse son nom de Sôri à son élève Sôji, et rend à la famille Ta
lic, pour la première fois, lit, au bas des impressions du maître, le nom d’Hokousaï (Hokousaï, Tokimasa Taïto) nom qu’il p
s impressions du maître, le nom d’Hokousaï (Hokousaï, Tokimasa Taïto) nom qu’il prit, dit-on, à cause de sa profonde vénéra
t l’habitude là-bas, pour les peintres, de changer perpétuellement de noms ), le maître léguait sa signature d’Hokousaï à un
kousaï, Taïto (ancien Hokousaï Taïto). Il changea encore une fois son nom propre et s’appela Tamé Kazou ou I-itsou. N’ayant
awa, mais divorça. Des nombreux élèves qu’eut Hokousaï, ceux dont les noms furent inscrits dans les chronologies, et connus
ati, il serait le troisième fils de Kawamoura Itiroyémon qui, sous le nom de Bounsei, aurait été un artiste à la profession
n inconnue. Mais, vers l’âge de quatre ans, Hokousaï, dont le premier nom était Tokitaro, était adopté par Nakajima Issé, f
74, travaillant chez un graveur sur bois, et en 1775, sous le nouveau nom de Tétsouzô, gravant les six dernières feuilles d
it ans dans l’atelier de Shunshô où son talent naissant lui mérite un nom  : le nom de Katsoukawo Shunrô sous lequel le maît
ns l’atelier de Shunshô où son talent naissant lui mérite un nom : le nom de Katsoukawo Shunrô sous lequel le maître l’auto
aires, au tirage en noir, à la couverture jaune, d’où ils tirent leur nom  : Kibiôshi, Livres jaunes . Le premier livre jaun
t il fait le texte et les dessins et qu’il présente au public sous le nom de Guioboutsou pour le texte, et de Shunrô pour l
qui l’ont précédé et, en ce pays où les artistes semblent changer de noms presque autant que d’habits, il abandonne la sign
ie « buisson », et disait au public que le peintre portant ce nouveau nom n’appartenait à aucun atelier. Et, secouant compl
rps homicides de son œuvre future. En 1792 Hokousaï, toujours sous le nom de Shunrô, illustre un Conte pour les enfants, de
sses d’or surmontées de bouteilles de saké. En 1794 Hokousaï, sous le nom de Tokitarô Kakô, illustre Mousoumé no Tomo zouna
année. En 1795 Hokousaï, alors dit Shunrô, change encore une fois de nom , prend la succession de l’atelier de Tawaraya Sôr
ont une grande partie de l’œuvre d’Hokousaï. Ces impressions, dont le nom vient de souri (empreinte prise au moyen d’un fro
ert organisé au mois de juillet pour faire connaître le changement de nom d’un musicien, avec les noms des exécutants et av
let pour faire connaître le changement de nom d’un musicien, avec les noms des exécutants et avec l’invitation suivante qu’i
spère que vous êtes en bonne santé, et je viens vous informer que mon nom est changé, grâce à mon succès près du public, et
s près du public, et que, pour célébrer l’inauguration de mon nouveau nom , le quatrième jour du mois prochain, j’organise u
e d’après la nature. 1799 En 1798 est apparu pour la première fois le nom d’« Hokousaï » joint à celui de Sôri. Mais ce n’e
u’au jour de l’an 1799 qu’il annonce officiellement son changement de nom , Sôri, changé de nom en Hokousaï. Il a cédé son n
9 qu’il annonce officiellement son changement de nom, Sôri, changé de nom en Hokousaï. Il a cédé son nom de Sôri à son élèv
son changement de nom, Sôri, changé de nom en Hokousaï. Il a cédé son nom de Sôri à son élève Sôji et, avec le nom d’Hokous
m en Hokousaï. Il a cédé son nom de Sôri à son élève Sôji et, avec le nom d’Hokousaï, il prend le prénom de Tokimasa. Et l’
lanches parues séparément, un jeu de jeune fille où l’on prononce des noms d’animaux et où l’on pince le dessus de la main d
d’une seule planche d’Hokousaï, qui signe : « Hokousaï Sori changé de nom  ». Une paysanne en train de cueillir des herbes,
ez grossières de dessins que ne recommande pas encore aux éditeurs un nom connu. Vers 1793, une belle planche représentant
tre japonais, comme un sentiment hollandais, et où Hokousaï signe son nom horizontalement, ainsi que dans l’écriture de l’E
édo à Kiôto, et qui traverse les villes servant de stations. De là le nom des 53 stations qui, ajoutant celles de Yédo et K
ramatique histoire13. La même année, sous le titre de Itakoboushi, le nom d’une chanson à la mode dans ce temps, Hokousaï i
e, un roman où se trouve un puissant dessin du faucon qui a donné son nom au roman, et un caractéristique dessin de Beppou
villageois des assiettes , histoire de deux jeunes filles portant des noms d’assiettes, dont le texte est de Bakin, roman pu
nts et venants s’ils connaissent un Japonais dont personne ne sait le nom . Le ministre leur apprend qu’il a changé de nom,
t personne ne sait le nom. Le ministre leur apprend qu’il a changé de nom , leur donne son nouveau nom indiquant de la main
e ministre leur apprend qu’il a changé de nom, leur donne son nouveau nom indiquant de la main une maison où il y a un gran
te, et qui s’appelait Kahédé (Feuille d’érable) et qu’elle baptise du nom d’« Assiette cassée », par opposition au nom de s
e) et qu’elle baptise du nom d’« Assiette cassée », par opposition au nom de sa fille « l’Assiette rose », lui répétant à t
littérateur, et d’une vente égale à un volume où avait associé à son nom le nom de Bakin. C’est dans cette disposition d’e
ateur, et d’une vente égale à un volume où avait associé à son nom le nom de Bakin. C’est dans cette disposition d’esprit q
me, il a dit tout simplement : Mangwa, que nous avons couronné de son nom , Hokousaï Mangwa, dont la traduction littérale es
l’éditeur Yeirakouya de Nagoya. Un seul volume, le douzième, porte le nom du graveur, et ce graveur est Yégawa Tomékiti.
d’après nature 15, publié en 1814, avec une préface de Hirata, sans nom d’éditeur, ce qui ferait supposer qu’il a été des
rocher complètement en l’air la peinture. Cette séance fit éclater le nom d’Hokousaï comme un coup de tonnerre, et pendant
rie fort à la mode dans ce pays, sont faits avec les lettres de leurs noms , et parmi ces poètes se trouve une Komati d’une t
pêcheurs de coquillages. 7. L’autre côté du Fouji, vu de Minobougawa ( nom de rivière). Chevaux au bord de la rivière. 8. Be
ure de la Soumida). Barque chargée de ballots de coton. 39. Tamagawa ( nom de rivière) de la province de Mousashi. Petite ba
nt le front, appuyé sur le bâton de ses paniers. 7. Cascade de Rôbén ( nom d’un ancien prêtre), dans la montagne Ohyama, pro
rites la date de sa naissance, la date de sa mort, avec au milieu son nom et, à côté, les bonbons apportés pour l’anniversa
Les titres de cette série de la plus grande rareté tantôt portent le nom d’un poète, tantôt le titre d’une poésie. I. Dans
ix planches. Une série des Cinq éléments. Une série appelée Téjin, du nom d’un Kami, où une mère élevant, avec des bras de
des Étriers où l’on vend des images, le quai des Écuries où, sauf le nom , le cheval n’a rien à faire. 1823. Une série d’ac
le-ci : Quelle nouvelle chose que de voir pousser la jeune mariée (le nom d’une espèce de salade de là-bas) dans le sable d
eues de là en la province Sagami, dans la ville d’Ouraga, cachant son nom d’artiste sous le nom vulgaire de Miouraya Hatiyé
nce Sagami, dans la ville d’Ouraga, cachant son nom d’artiste sous le nom vulgaire de Miouraya Hatiyémon, et même de retour
cette grève des éditeurs, Hokousaï comptant sur la popularité de son nom , eut l’idée de composer des albums au bout de son
planches. 1. La neige de la Soumida à Yédo. 2. La lune de Yodogawa ( nom de rivière) à Ohsaka. 3. Les Fleurs de Yoshino (
une de Yodogawa (nom de rivière) à Ohsaka. 3. Les Fleurs de Yoshino ( nom d’une montagne toute rose de ses arbres en fleurs
t livre, chaque personnage, dont on rapporte un acte de la vie, a son nom imprimé près de la représentation de cette action
aïkokou déroulant un kakémono où sont gravés le titre du volume et le nom de l’auteur, et où la première planche représente
eau dans chaque pied. Le traité qui est rédigé par Hokousaï, sous le nom d’Hatiyémon, mérite d’être traduit dans quelques-
en une langue impossible, aux localités invraisemblables, et sous des noms imaginaires, moquant le style de rivaux et de con
fait faire ce volume vient de ce que, un soir, chez moi, Yû-yû Kiwan nom fantaisiste m’a demandé : Comment peut-on apprend
de tous les motifs de dessin classés sous la première lettre de leurs noms  : le premier volume commençant à la lettre i et l
wamoura). Sur le côté gauche de la pierre tombale, en hauteur, trois noms religieux : 1ºNansô-in kiyo Hokousaï shinji (Le c
ô (religieux du sud de Sô)28 ; 2ºSeizen-in Hö-okou Miôju shin-nio, un nom de femme morte en 1828, qui pourrait être sa seco
pourrait être sa seconde femme ; 3ºJô-oun Miôshin Shin-nio, un autre nom de femme morte en 1821, qui serait celui d’une de
filles. LIII Hokousaï s’est marié deux fois, mais on ignore les noms de ses deux femmes ; on ne sait pas même si la sé
de Kasé Sakijiurô, qui éleva le tombeau d’Hokousaï et dont il prit le nom . Le petit-fils de Takitiro qui s’appelait Kasé Tc
Signé : Manji, vieillard fou de dessin, autrefois Hokousaï changé de nom , vulgairement Nakashima Tetzouzô Fouji-wa-no Tamé
dessin. Le dessin n’est pas signé, mais porte un cachet où il y a le nom de Tokimasa (vers 1798). H. 115. — L. 47. Collect
olage de la robe de la conductrice. Signé : Taïto Hokousaï, changé de nom . H. 85. — L. 31. Collection Gillot.   Un vieux ma
pour titre : Les Peintures des six tamagawa (des six rivières du même nom , dans six provinces différentes). 1º Une cascade.
vé de rose sur l’encre de Chine. Signé : I-itsou ! Hokousaï changé de nom . Deux moineaux. Signé : Hokousaï. Des maigres se
aiment curieux, dans la vie d’un peintre japonais, les changements de noms et de signatures, et je crois qu’il est de toute
1778 à 1785, Hokousaï, alors dit Tétzouzô, signe ses compositions du nom de Katsoukawo Shunrô ou simplement Shunrô. En 178
pour prendre la signature Mougoura Shunrô, faisant comprendre par le nom de Mougoura (buisson) qu’il est indépendant de to
il signe Hishikawa Sôri ou simplement Sôri. Mais, avant d’adopter le nom de Hokousaï pour plusieurs années, un grand dipty
montre signant, peut-être quelques semaines : Tôshû Shunrô, changé de nom . En 1796 il signe : 1º Hishihawa Sôri ; 2º Sôri t
is bien positivement à partir du Jour de l’An de 1796, qu’il prend le nom d’Hokousaï (l’atelier du Nord) entremêlé d’autres
qu’il prend le nom d’Hokousaï (l’atelier du Nord) entremêlé d’autres noms . En 1797 il signe : 1º Hishikaw Sôri ; 2º Sôri ;
: 1º Sôri ; 2º Hokousaï Sôri ; 3º Hokousaï. Cette année, il donne son nom de Sôri à son élève Sôji, et il signe : Sôri chan
ï, Katsoushika Hokousaï. En 1807 il signe : Katsoushika Hokousaï. Ce nom , il le prend par amour pour ce quartier campagnar
, qui est une allusion au sac de toile d’Hotei). En 1816 il change de nom et signe : Hokousaï, changé en Taïto. En 1817, su
, changé en Taïto. En 1817, sur la résistance du public à accepter le nom de Taïto, il signe : Hokousaï Taïto, dans les pre
à signer : Taïto, précédemment Hokousaï. En 1820 il change encore de nom , et signe : Katsoushika I-itsou, changement du no
l change encore de nom, et signe : Katsoushika I-itsou, changement du nom de Hokousaï Taïto. En 1821 il signe : Katsoushika
lard I-itsou, et cependant comme le public a l’habitude de son ancien nom , il signe cette année, les Héros de Souiko : le v
ushika, précédemment Hokousaï. En 1834 il change une dernière fois de nom et signe : Manji changement de nom de Hokousaï, e
834 il change une dernière fois de nom et signe : Manji changement de nom de Hokousaï, et Svastica [Symbol : svastika], le
usé encore d’autres signatures ; de 1799 à 1800 il a signé : Shinsai, nom qu’il a quitté pour le donner à son élève Hanji,
nce l’Oukiyo-yé Rouikô de Kiôdén, a-t-il signé des Dessins d’amour du nom de Goumma ou Gounmatei ? LX Une étude sur H
n qui avait le privilège de fournir le poisson aux daïmios. De là, le nom de Todoya (marchand de poissons). Il porte aussi
s. De là, le nom de Todoya (marchand de poissons). Il porte aussi les noms Aohiga-oka, Kiôsaï. C’est l’élève au talent le pl
; Fûsô meishô, Kioka-shû, Poésies sur les endroits célèbres de Fuso ( nom poétique du Japon), publiées en 1824 ; Gakoumen K
lent, qu’il devint peintre, et se fit son élève. Teisai Hokouba. Son nom vulgaire est Arisaka Gorohati. Il signifie quelqu
er aussi bien de la main gauche que de la main droite. Shinshaï. Son nom vulgaire est Hanjiro, propriétaire à Kanda. Il si
fois Riûriûki. Il travaillait en 1800 et 1810. Katsoushika Taïto. Ce nom , porté par Hokousaï pendant cinq ans, de 1815 à 1
eya Kisabro, d’une habileté hors ligne. Les biographies disent que ce nom a été cédé par Hokousaï à Kameya en 1816, mais il
signature est toujours accompagnée soit d’un cachet, soit d’un autre nom et, pour éviter la confusion avec le maître, voic
d’un autre nom et, pour éviter la confusion avec le maître, voici ses noms  : Guénriûsai, Beikwa, Kankwan, Foumiô Yatikou, Sh
s dits de l’école hollandaise. Hokou-Oun, qui signe au-dessus de son nom  : Tonasé, et passe pour avoir beaucoup aidé Hokou
te ; il apprit l’architecture à Hokousaï. Bokousén portait aussi les noms de Hokouteï, Quekkôteï, Hiakousaï, Tokôrô, etc. C
jï, qui signa successivement Tawarayo, Hishikawa, et en 1799 Sôri, le nom qu’avait porté un moment son maître, et qu’il lui
wa Shighénobou, né vers 1778 et mort en 1832. Il signa d’abord Raïto, nom que lui donna Hokousaï dont il devint le gendre,
— Hokkei — (Nord respectueux ; ne pas le confondre avec celui du même nom , Todoya Hokkei), — Hokousén, — Hokou-i, — Taïgako
ation que les élèves d’Hokousaï ont faite du premier caractère de son nom , le caractère Hokou. Bibliographie M. Haya
e Tatibana Shighéyo, augmenté des dessins de Hokousaï Raïshin (un des noms portés par Hokousaï), 6 vol., 1811. Matsouwô Mon
oushika I-itsou Manjirôjin (Le vieillard Manji ou Katsoushika I-itsou noms divers de Hokousaï). 20 vol., en 2 sections. 1845
vieillard « Hatiyémon, Hokousaï I-itsou ». 5 vol., 1846. Sanshodayû, nom du personnage du roman pris pour le titre. — Text
ls entrent dans la classification des estampes et des sourimonos. Les noms arbitrairement donnés à ces albums, ne sont pas a
és de son heureux pays, lui aussi est cité par M. de Goncourt sous le nom de Shiko ! » Il n’y a point à barguigner, je suis
se à le joindre dans l’Empyrée, une minute, et à lui affirmer, en mon nom et en d’autres noms, que, s’il s’agit de l’art ou
oureusement aux yeux du peintre ». 11. Les Japonais mangent le ou du nom et le prononcent Hok’saï. Maintenant encore, les
tenant encore, les Japonais aspirent très fort l’H du commencement du nom du peintre, et il faudrait peut-être, pour conser
cement du nom du peintre, et il faudrait peut-être, pour conserver au nom l’aspiration de là-bas, redoubler l’H, mais ce se
le Shoshin Yédéhon, Modèles de dessins pour les commençants, sous le nom d’Hokousaï. 22. La tête de Téngou est formée par
28 (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Lawrence Sterne »
plus raisonnable ; car l’auteur de ce livre sur Sterne cache sous son nom allemand (ou plutôt il ne le cache pas) l’esprit
n et l’autre. Cette pèche, cet ananas, ce fruit exquis et fin et sans nom , d’une espèce unique peut-être sur l’espalier d’u
ais, Swift, Cervantes, Arioste. Sterne, qui croyait à l’influence des noms et qui se nommait M. Sérieux (stem veut dire séri
e nommait M. Sérieux (stem veut dire sérieux en anglais) ; Sterne, au nom duquel la vie, cette farceuse, ajouta comiquement
e donna (tout le monde connaît ce chapitre du Sentimental Journey) le nom de Yorick, le bouffon du Roi de Danemark dans Ham
t qu’il se l’appliqua si justement que ce surnom a presque dévoré son nom . Yorick est Sterne, à présent, dans tout l’univer
séqué en plein amphithéâtre, comme celui du dernier croquant. Ah ! ce nom de Yorick qu’il s’était donné était donc une dest
. L’auteur dit, en effet, dans une sorte de préface, qu’il n’a mis le nom musulman de son livre « que parce qu’il n’aime pa
n’a mis le nom musulman de son livre « que parce qu’il n’aime pas les noms significatifs, lesquels limitent trop la langue e
p la langue et peuvent nous induire à superstition ». Or, s’il est un nom significatif et qui précise dans l’esprit l’image
ans l’esprit l’image d’une civilisation tout entière, n’est-ce pas ce nom si singulièrement choisi de Koran, que Mahomet — 
, on ne peut même pas concevoir Sterne. Cet homme, digne de porter le nom d’une femme, tant il en avait la tendresse (il s’
’appelait Lawrence, et, nous l’avons dit plus haut, il croyait que le nom influait sur la destinée), avait dans ses faculté
qu’aux meilleurs des vins de la terre, qu’on pourrait donner ce doux nom de larmes du Christ, que les hommes, consolés de
29 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Préface »
e qui peut paraître une affectation, j’ai cru devoir transcrire leurs noms tels que la langue grecque les présente. Cette in
ure d’Artémis. Il est temps de séparer, par le changement radical des noms , la mythologie plagiaire des peuples latins de la
utre motif conseillerait cette restitution. C’est toujours sous leurs noms latins que la parodie a travesti et bafoué les di
que la parodie a travesti et bafoué les dieux ; c’est sous ces mêmes noms que le bel esprit des deux derniers siècles les a
à chaque première fois qu’un dieu paraît dans ce livre, d’accoler son nom latin à son vrai nom grec. Quant aux noms des hér
s qu’un dieu paraît dans ce livre, d’accoler son nom latin à son vrai nom grec. Quant aux noms des héros et des personnages
dans ce livre, d’accoler son nom latin à son vrai nom grec. Quant aux noms des héros et des personnages historiques qui ne d
30 (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « Mme Desbordes-Valmore. Poésies inédites. »
deste et mystérieux, celle qui porta comme une couronne sur son autre nom , ce nom poétique et romanesque de Valmore ! Grâce
mystérieux, celle qui porta comme une couronne sur son autre nom, ce nom poétique et romanesque de Valmore ! Grâce au sile
almore est-elle poète, dans toute la force de ce robuste mot ? Et son nom , et les circonstances, et son sexe, et le charme
ndes, qui ont comme Mme Desbordes-Valmore Des bouquets purs noués de noms doux et charmants, n’ont jamais campé un vers de
profondeur de l’amour, on se demande comment le bruit put venir à ce nom de Valmore, si ce nom qui pouvait faire rêver « c
, on se demande comment le bruit put venir à ce nom de Valmore, si ce nom qui pouvait faire rêver « comme les orangers de G
aiseuse de musique, la Gloire ! Il y venait cependant, le bruit, à ce nom , et même il y resta fidèle. Bien des années plus
et banalité de ces incroyables cœurs, et vous n’avez plus là, sous le nom de Valmore, qu’un de Musset moins spirituel, moin
probablement la vie les avait divisés en plusieurs parties, sous ces noms expressifs amour, Famille, Foi, Enfants et Jeunes
ons de vos yeux. Pour vous éclairer, c’est Dieu qui vous appelle, Son nom dit le monde à l’enfant qui l’épèle, Et c’est, sa
’enfant qui l’épèle, Et c’est, sans mourir, une visite aux cieux. Ce nom , comme un feu, mûrira vos pensées, Semblable au s
31 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Pélisson et d’Olivet »
storien, ni un critique, ni même un annotateur en son propre et privé nom . C’est tout simplement un compilateur, un Trublet
nt deux académiciens. Peut-être Livet (c’est presque d’Olivet, par le nom du moins,) attend-il d’être académicien à son tou
her ; car il termine brusquement son histoire, si l’on peut nommer du nom d’histoire ces anecdotes et ces commérages, chose
laquelle il ajoute la poudre de ses petites annotations ! Il y a des noms qui survivent à leurs œuvres, mais qu’il est impo
sont oubliées. Et tels sont, il faut bien en convenir, la plupart des noms académiques dont Pélisson et d’Olivet ont, dans l
ans cette cendre, c’est Corneille, La Fontaine, Racine, quatre à cinq noms , et le reste est destiné aux vents… Ludibria ven
tié pour les races futures, la suspend tout entière à quelques grands noms  ! Hors ces noms, qui importent vraiment, il n’y a
es futures, la suspend tout entière à quelques grands noms ! Hors ces noms , qui importent vraiment, il n’y a, dans l’histoir
sévérité de ces satires dans lesquelles il a buriné la plupart de ces noms d’académiciens, qui pour la première fois frapper
spréaux ! voilà le véritable historien de ces anonymes, qui eurent un nom quelques jours, le temps que l’engouement de la s
32 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre V. »
grands poëmes homériques, revivait pour l’imagination grecque sous le nom d’Orphée. Suivant une hypothèse du célèbre Huet,
ou vrai, il y avait donc fort anciennement des vers répandus sous son nom . Et cette fiction, qui se renouvela souvent et da
acrés, le sujet de nos louanges à toujours, Orphée54. » Dès lors, le nom d’Orphée avait pris place dans la mythologie des
dre sous terre pendant vingt-deux stades, pour renaître sous un autre nom qu’il porte jusqu’à la mer : les habitants racont
s et la douceur efféminée du mode musical auquel la Lydie donnait son nom . Sans doute Alcman, esclave étranger venu de Lydi
oques dans sa vie et dans son art ; ou bien il faut supposer que, son nom étant devenu célèbre, on le chargea dans les sièc
arfaites conjectures. Lus et relus, les vers épars conservés sous son nom jusqu’à nous semblent comme un indice de cette po
nd de vérité dans le génie attribué dès lors à toutes les variétés du nom grec. Que le poëte Alcman, naturalisé à Sparte, a
ne, sur le promontoire de Ténare. On forgea des vers antiques sous le nom du musicien de Lesbos, comme sous le nom d’Orphée
ea des vers antiques sous le nom du musicien de Lesbos, comme sous le nom d’Orphée de Thrace. Pausanias60, si studieux expl
33 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. James Mill — Chapitre II : Termes abstraits »
Chapitre II : Termes abstraits I « Quelques noms qui ont besoin d’une explication particulière »,
stera toujours ouverte entre lui et ses adversaires. II Sous le nom de termes relatifs, l’auteur étudie les diverses
nséquent. Ces couples nous sont suggérés par l’association42. Sous le nom de termes privatifs, il examine les idées appelée
arlons des perfections infinies de Dieu (auquel cas il est non pas un nom d’idée, mais un nom pour un manque d’idées), il n
ns infinies de Dieu (auquel cas il est non pas un nom d’idée, mais un nom pour un manque d’idées), il ne s’applique qu’au n
ns les nombres en ajoutant un à un, un à deux, etc., et en donnant un nom à chaque agrégat. C’est l’association des idées q
ce qu’il y a de fondamental dans tout agrégat auquel nous donnons le nom d’objet. Dans ce cas, il y a deux choses : l’obje
mais une particularité très simple dans le fait concret que les deux noms expriment. On dit qu’il y a un rapport entre deux
34 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXXII. Des éloges des hommes illustres du dix-septième siècle, par Charles Perrault. »
espèce de pompe, qu’à l’exacte vérité. C’est un honneur qui, sous le nom du mort, est rendu aux vivants. La vanité de la f
dont le poids aujourd’hui effrayerait notre mollesse. Après tous ces noms , on en trouve d’autres qui sont encore célèbres d
c intérêt, à la suite des princes, des généraux et des ministres, les noms des artistes célèbres ; de Lully, de Mansart, de
ds passent, pour ainsi dire, à leurs réputations. On craint que leurs noms même ne se heurtent et ne se froissent dans la fo
heurtent et ne se froissent dans la foule ; et il faut que les autres noms se rangent par respect. Il est nécessaire, sans d
es arts restent. Ils instruisent et charment encore la postérité. Les noms d’Apelle et de Phidias étaient peut-être aussi ch
; et de tous les généraux de l’Italie moderne, quel est celui dont le nom est mis à côté de Raphaël ? J’ai déjà dit un mot
et Pascal. Leurs ennemis auraient voulu apparemment anéantir ces deux noms , et défendre même à la postérité de s’en souvenir
35 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XVI. Mme de Saman »
sé publier sur Mme de Saman, qui n’a pas, je crois, toujours porté ce nom -là en littérature, le livre qu’elle vient de publ
tisane et philosophe, n’eût effrontément écrit sa vie, en mettant des noms propres sur toutes ses fautes. Pour avoir des con
as-bleu. Le premier fut pour un jeune prélat romain quelle appelle du nom de Jérôme, et qui la séduisit à cette heure de la
anter plus que d’avoir aimé, se vanter d’avoir été aimée, et avec les noms à l’appui, — tout au long, — des noms d’évêques,
d’avoir été aimée, et avec les noms à l’appui, — tout au long, — des noms d’évêques, — de princes, — de littérateurs, — de
ts, — de membres du Parlement d’Angleterre, couronnés enfin, tous ces noms , qui passent dans le grand défilé de la Revue des
passent dans le grand défilé de la Revue des Morts, à minuit — par le nom d’un homme de génie, attaché, dans un ridicule im
, ni leur propre honneur de cœur. La question est l’exploitation d’un nom illustre, dans l’intérêt d’un dernier scandale, a
imbéciles pour les aimer ?… Le livre de celle-ci est, à partie grand nom de Chateaubriand qui l’étoile, quoiqu’elle l’ait
36 (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Auguste Vacquerie  »
e reconnaître, dans le livre de Vacquerie, sous le déguisement de son nom . Personne donc, personne, dans ce Paris d’esprit,
Olympio, comme au travers d’un cerceau, emportant au derrière de son nom les loques de ce pseudonyme mis en pièces ; et le
nouveler Olympio ! rajeunir la sensation vieillie d’Olympio ! Sous ce nom d’Olympio, on s’était dit à soi-même bien des dou
dit à soi-même bien des douceurs. On s’était chatouillé… Mais sous le nom de Vacquerie, on s’en dirait bien davantage. Un j
terre, écrivit son Commentaire sur la Henriade, et le fourra sous le nom de son secrétaire Wagnière, parce qu’il s’y disai
s choses qu’on ne se dit pas. Il ne les a pas mises seulement sous le nom de Vacquerie, qui n’aurait plus alors été qu’un W
ses romans et ses drames ; Les tours de Notre-Dame étaient l’H de son nom  ! Ici, c’est l’épanouissement de la fusée ! le c
e par Vacquerie ! Et comme c’est aussi Hugo par la forme : l’H de son nom  ! Les tours de Notre-Dame ! Quel tour ! c’est du
urs, s’en vient demander s’il existe ? Nul, à quelque hauteur que son nom ait monté, Ne croit en soi s’il n’a chez toi droi
, rimé, enjambé ce livre des Premières années à Paris, publié sous le nom de Vacquerie. Si Auguste Vacquerie l’avait écrit,
37 (1860) Cours familier de littérature. IX « LIVe entretien. Littérature politique. Machiavel (3e partie) » pp. 415-477
Milan, croyaient quelques jours renaître à la liberté en revêtant les noms et les costumes antiques ; puis, quand la France
nt inaperçu alors, et qui prétend régner seul aujourd’hui sur vous au nom des secours que la France lui a prêtés. Sans la F
ibres, qui n’avez jamais, depuis quelque temps, sur vos lèvres que le nom glorifié de vos tyrans ? et, quand vous le voudri
municipalités enfermées entre leurs murailles et leurs ports, dont le nom n’était pas connu au-delà de leur banlieue, et qu
uit millions d’hommes, qui ne compte plus en Europe que par son grand nom et par le caractère resté entier de sa chevalerie
vec ces Florentins, les Athéniens de l’Italie ? Iront-ils perdre leur nom monumental et les noms de leurs grands citoyens n
s Athéniens de l’Italie ? Iront-ils perdre leur nom monumental et les noms de leurs grands citoyens nés de la gloire et de l
lesquels l’Italie vit tout entière dans la bouche de l’étranger, les noms de Dante, de Machiavel, de Boccace, de Michel-Ang
e précurseur de Turgot et de 89 ? Iront-ils perdre volontairement ces noms ou ce nom collectif de leur patrie dans le nom fé
r de Turgot et de 89 ? Iront-ils perdre volontairement ces noms ou ce nom collectif de leur patrie dans le nom féodal des c
re volontairement ces noms ou ce nom collectif de leur patrie dans le nom féodal des chefs militaires d’une chaîne des Alpe
Romains qui de toutes leurs grandeurs n’en ont conservé qu’une, leur nom  ? Et, en mettant à part l’indépendance romaine de
temporelle, elle subit ou peut subir les vicissitudes des temps : son nom le dit, temporelle ! Or qu’est-ce que la souverai
ce antique fut-elle moins la Grèce, parce que les Grecs, unis dans le nom et dans la gloire hellénique, avaient dix patries
iémont est courte ; la pensée de l’Angleterre mériterait de porter un nom plus pervers ; les souvenirs immortels de chaque
quent ; ces nationalités ne consentiront pas longtemps à perdre leurs noms , leur histoire, leurs monuments dans le nom et da
longtemps à perdre leurs noms, leur histoire, leurs monuments dans le nom et dans les camps de Turin. Le Piémont aura sa gr
ne prévaudra pas contre le coup d’État des peuples revendiquant leurs noms , leurs personnalités, leurs capitales, leur gloir
de l’Europe. On vous respectera d’autant plus que vous aurez plus de noms , plus de corps, plus de droits nationaux, plus d’
a diète, la diète de la résurrection ! Vous ressuscitez sous tous vos noms , sous toutes vos formes, sous toutes vos souverai
us, ne vous aliénez pas ; soyez libres, mais soyez vous-mêmes ! Votre nom est trop beau, n’en changez pas ! Lamartine.
38 (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXVIe entretien. La passion désintéressée du beau dans la littérature et dans l’art. Phidias, par Louis de Ronchaud (1re partie) » pp. 177-240
pierreux de l’Acropole, un jeune homme dont vous n’avez jamais su le nom , mais dont la physionomie, semblable à une pensée
Voltaire a dit d’eux : « Et dans cette Comté, franche aujourd’hui de nom , on peut ajouter plus franche encore de cœur. « E
mier chalet et la première usine de cette colonie y portent encore le nom de ma famille qui les a fondés ; les habitants d’
lles de Combourg. XV Cet amour amer des lieux abandonnés et des noms toujours chers de ces lieux, autrefois habités pa
s. XVI Les anciens fermiers de la famille, toujours attachés au nom , propriété morale que rien ne peut acheter et ven
ce Plutarque franc-comtois de Phidias, et disons comment je connus le nom de ce voisin de terre et de cœur que je devais be
e, débouchant, tout étonnée elle-même, dans la plaine. On demande son nom au premier batelier qui passe et qui rattache son
ierté locale, la rivière qui descend de Saint-Claude et qui donne son nom à toutes ces plaines. Si, comme moi, vous avez ch
nt colonisé ses contrées et ont imposé au plus beau fleuve du pays ce nom arabe et générique d’Ain (l’eau par excellence) d
ccent Aïn, nos pères, moins euphoniques que les Arabes, ont fait Ain, nom rendu guttural et trivial comme le balbutiement à
qu’on en voit les débris sur toute la terre, on l’appelle de son vrai nom , le grand Créateur, mais aussi le grand destructe
ateur de tout ; mais le grand progressiste, c’est un contresens à son nom , car il démolit sans cesse tout ce que sans cesse
à propos de la rivière d’Ain, à laquelle les Arabes avaient donné un nom sonore comme l’écho des rochers d’où il tombe en
is parfumé, que se trouve le petit village alpestre de Saint-Lupicin, nom sauvage comme le site. Sa vieille église, remarq
’autre sur le château de Prat, dont mon père a porté quelque temps le nom et qui était un des domaines de mon grand-père da
parce que ce sont les gloires du cœur. C’est ainsi que je connus son nom , son talent et sa personne, et qu’à première vue
e ces vestiges. Pèlerin de la gloire, il ne veut faire adorer que son nom . Qu’on l’adore à Paris, mais non à Smyrne. » Et l
nt de tout, cultivant tout, divinisant tout, qu’on appelle de ce doux nom  : les dilettanti en Italie, les amateurs en Franc
nom : les dilettanti en Italie, les amateurs en France. C’est un même nom  : ceux qui aiment ; ceux qui aiment sans intérêt
eauté, le talent, la célébrité d’une femme d’exception, qui cache son nom comme il convient aux femmes de porter un voile d
e en combattant ; on murmure, disons-nous, que l’attrait d’esprit, le nom voilé, les éclats de célébrité de cette personne,
39 (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Des prochaines élections de l’Académie. »
it l’esprit, celui qui le premier porta publiquement la parole en son nom , M. Daunou. Cet esprit si orné, cet éditeur class
: ils ignorent presque forcément bien des œuvres, et jusqu’à bien des noms . Ces discussions les y accoutumeraient et ménager
savoir où elle finit et où elle commence. La discussion sur plus d’un nom réputé suspect y aiderait. Il ne faut pas, à forc
é son choix entre les deux candidatures. J’entends prononcer aussi le nom de M. Poujoulat, mais je ne sais non plus s’il a
, l’espèrent et salueraient avec bonheur son retour. À s’en tenir aux noms qui sont en ligne, et puisque le cri public ne pr
use avec des maîtres illustres de la scène, et, en son propre et seul nom , des pièces agréables, dont une, faite de verve,
’un critique. Je devrais peut-être éviter de rencontrer désormais son nom sous ma plume ; mais je n’éprouve, à son égard, a
ature française, Gautier, son maître. On a eu à apprendre à épeler le nom de M. Baudelaire à plus d’un membre de l’Académie
oins pour ceux de ses membres qui sont en odeur de sainteté. Tous les noms mis d’abord en avant pour la succession du domini
t, il n’est pas beaucoup plus déraisonnable que lui. Après ce premier nom vaguement jeté, on en était à se demander qui enc
ire appelé, M. de Carné pouvait espérer d’être élu, lorsqu’un nouveau nom , positivement déclaré, est venu les décourager to
e et son éloquence ; il eût fait partie de la section désignée par ce nom . Eh bien ! il n’y a point, de par le monde, un si
remière ligne, M. Billault. Ne voilà-t-il pas déjà une liste de trois noms  ? Il ne serait peut-être pas impossible d’en ajou
rt et discussion, il y aurait vote au scrutin sur les trois ou quatre noms . Le public ne serait pas surpris, et l’Académie,
40 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre II » pp. 12-29
nnée. Cette maison, qui s’appelait l’hôtel de Pisani, prit en 1600 le nom d’hôtel de Rambouillet. On a tant cité l’hôtel de
escription de l’hôtel de Rambouillet dans son roman de Cyrus, sous le nom de palais Cléonime ; ce détail ne sera pas inutil
rs décrits par lui-même. Toutefois, il ne put s’empêcher de placer le nom d’Arthenice dans l’ouvrage : Arthenice était l’an
d’Arthenice dans l’ouvrage : Arthenice était l’anagramme de Catherine nom de la marquise. « Je voudrais, dit-il, être capab
la mémoire aussi longtemps que mon amour pour elle. » L’anagramme du nom de Catherine avait été trouvée par Malherbe. C’es
es femmes célèbres du même temps étaient connues et célébrées sous un nom particulier. Et ce temps n’est pas le seul où les
rticulier. Et ce temps n’est pas le seul où les poètes aient donné un nom poétique aux femmes qu’ils ont chantées ; depuis
atiqué. La Fontaine, dans Le Songe de Vaux, donne à madame Fouquet le nom de Sylvie. Quelques années après, il le donna à m
d’Hervart ; « pour la chanter, disait-il, il faut bien lui donner un nom du Parnasse. Comme j’y suis le parrain de plusieu
uble Mont15 ». Boileau, Racine, Molière, Voltaire ont aussi donné des noms du Parnasse aux femmes qu’ils ont chantées. Peu
ameux hôtel de Rambouillet, vient uniquement de la conformité de leur nom . 9. Mémoires de Bassompierre. 10. Essai sur
41 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XXII. Philosophie politique »
se trouvent mêlés, pour l’encombrement de nos mémoires, aux quelques noms et aux quelques idées, très rares, très clairsemé
st pas cette philosophie générale — qui a seule le droit de porter ce nom absolu de Philosophie — et qui a pour prétention
outes les philosophies politiques. Modeste, sans doute, en son propre nom , M. de Beauverger croit trop à la philosophie, po
de ces livres grossissants comme on en a tant publié, et qui, sous le nom d’histoire d’une philosophie quelconque, tendent
our une date et non pour le grand homme qu’on dit, cherchez par quels noms et quelles œuvres l’auteur du Tableau des progrès
même de la dorure de bec de la Gloire, qui répète parfois et crie des noms , comme les perroquets, sans rien y comprendre, ma
t Boshorn ? qu’est-ce même que Grotius ? qu’est-ce que Bynkershœk, ce nom qui n’est plus coassé que dans les écoles ? Voici
ré ou changé le miroir de cette mer immense. Et même quand les grands noms , — et vous, venez de voir si on peut les compter,
ds noms, — et vous, venez de voir si on peut les compter, — quand les noms dignes de leur bruit auraient manqué aussi comme
42 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « La marquise de Créqui — I » pp. 432-453
e la société française dans la seconde moitié du xviiie  siècle67. Le nom de la marquise de Créqui a été fort remis en vogu
. M. de Courchamps était un singulier homme : quand il signait de son nom quelque ouvrage, on lui démontrait qu’il le prena
’autres, qu’il était plagiaire et n’avait pas le droit d’y mettre son nom . C’est ce qui lui est arrivé en dernier lieu pour
n, M. de Courchamps ne le signait pas, mais il se couvrait d’un autre nom que le sien, d’un nom connu, autorisé, et il s’ex
le signait pas, mais il se couvrait d’un autre nom que le sien, d’un nom connu, autorisé, et il s’exposait dès lors à ce q
s à ce qu’on lui démontrât qu’il n’avait pas le droit d’y attacher ce nom -là, et que c’était bien le sien, cette fois, qu’i
eilhan dans un passage ; mais gare à lui ! comment l’a-t-il fait ? Le nom de Meilhan d’abord y est mal écrit Meillan), ce n
’a-t-il fait ? Le nom de Meilhan d’abord y est mal écrit Meillan), ce nom que la vraie marquise avait tant de fois mis de s
e l’éditeur hésita quelque temps ; il aurait d’abord songé à d’autres noms . Mais comment se jouer aux Coigny, aux Coislin, à
issé des héritiers et des descendants ? Il fallait absolument quelque nom de duchesse ou de marquise sur lequel un descenda
ise sur lequel un descendant n’eût pas le droit de venir réclamer. Le nom de la marquise de Créqui se présenta avec toutes
ur le bien élever et le mettre dans le monde sur un pied digne de son nom . Elle le plaça aux jésuites, puis à l’académie (é
tre tendresse vous porte à faire pour lui donner un état digne de son nom  ; mais j’espère que vous ne vous serez point ruin
t, dans le portrait presque enthousiaste qu’il a tracé d’elle sous le nom d’Arsène, a pu dire en toute vérité : La jeuness
i lieu de le croire, doivent fort s’approcher de l’exacte vérité. Son nom véritable était Couseg. Il était de Saint-Servan
43 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Raphaël, pages de la vingtième année, par M. de Lamartine. » pp. 63-78
u de tableau. Il en est autrement de la femme qui fut chantée sous le nom d’Elvire. Il y a de ce côté toute une destinée et
. En réalité, l’homme qui aima, après 1810, la femme célébrée sous le nom d’Elvire, avait au moins vingt-cinq ans ; il étai
cette nouvelle Julie. Et puisqu’on a tant fait que de lui changer son nom , j’avouerai que je n’aime guère ce nom de Julie.
nt fait que de lui changer son nom, j’avouerai que je n’aime guère ce nom de Julie. Il rappelle le nom de l’héroïne de Jean
n nom, j’avouerai que je n’aime guère ce nom de Julie. Il rappelle le nom de l’héroïne de Jean-Jacques, mais il rappelle au
s Julie au rire étincelant… Il y a des nuances morales attachées aux noms . Julie semblerait plutôt un nom brillant de plais
a des nuances morales attachées aux noms. Julie semblerait plutôt un nom brillant de plaisird ; c’est un nom de femme roma
noms. Julie semblerait plutôt un nom brillant de plaisird ; c’est un nom de femme romaine, ou tout au moins de femme bien
voir épuisé, ce semble, les termes passionnés : Je lui cherchais des noms , dit-il, je n’en trouvais pas. À défaut de nom, j
Je lui cherchais des noms, dit-il, je n’en trouvais pas. À défaut de nom , je l’appelais en moi-même mystère : je lui renda
ut de nom, je l’appelais en moi-même mystère : je lui rendais sous ce nom un culte qui tenait de la terre par la tendresse,
s indulgent que lui. c. [1re éd.] qu'un autre lira. d. [1re éd.] un nom brillant et de plaisir ; e. [1re éd.] l'histoire
44 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Despréaux, avec le plus grand nombre des écrivains de son temps. » pp. 307-333
ôt du Parnasse, n’est pas ce qui doit le faire estimer davantage. Les noms de quelques misérables victimes, immolées à la ri
les fois que ce misantrope, si honnête homme, entendoit prononcer le nom de ce poëte, « Il faudroit, disoit-il, l’envoyer
dinal de Richelieu pour accréditer un de ses ouvrages. Il emprunta le nom de Chapelain. Il ne fallut rien moins que le cour
s autres écrivains du premier ordre. Il enfla bientôt la liste de ces noms malheureux dont Boileau remplissoit ses hémistich
homme, disoit-il, que j’aie craint ». Il retrancha de ses satyres le nom de Boursault, & devint son ami zélé. Leur réc
oir de l’esprit que contre dieu, & réprésente Saint-Pavin sous le nom D’Alidor, assis dans sa chaise, Médisant du ciel
n frein à la satyre. Il exigea des magistrats qu’ils fissent ôter son nom de celles qui faisoient tant de bruit ; mais ses
lui dit dans une épigramme : Tourmente-toi moins Pour faire ôter ton nom de mes ouvrages. Si tu veux du public éviter les
ouvrages. Si tu veux du public éviter les outrages, Fais effacer ton nom de tes propres écrits. Cette persécution violent
le hibou de la littérature. Personne aujourd’hui n’oseroit porter son nom . Cotin avoit cependant une espèce de mérite : il
ix humaines & divines. Il fit courir des ouvrages infâmes sous le nom du grand poëte qu’il abhorroit. On le vit en user
teur, déplut à Molière, qui le joua dans les Femmes sçavantes sous le nom de Trissotin. La scène entre ce ridicule bel espr
45 (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Saint-Marc Girardin »
le sache bien ! Si nous exagérons, qu’on nous confonde en citant des noms et des œuvres. On ne le fera point : il n’y en a
t des œuvres. On ne le fera point : il n’y en a pas. Tout ce qui a un nom dans cette moitié de xixe  siècle l’a depuis plus
nuité dans l’effort, c’est la succession dans les œuvres, ce sont les noms nouveaux, des noms jeunes, à auspices favorables,
, c’est la succession dans les œuvres, ce sont les noms nouveaux, des noms jeunes, à auspices favorables, pour remplacer les
nouveaux, des noms jeunes, à auspices favorables, pour remplacer les noms éteints et les talents fatigués. Nous avons beau
! Non seulement la renommée répète depuis dix et quinze ans les mêmes noms , mais la plupart de ceux qui les portent répètent
46 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XI. Mme Marie-Alexandre Dumas. Les Dauphines littéraires »
lement, c’est de se tailler ne fût-ce qu’un casaquin dans l’étoffe du nom de son père. Et je dis dans le nom de son père, e
ce qu’un casaquin dans l’étoffe du nom de son père. Et je dis dans le nom de son père, et je dis bien. Mme Marie-Alexandre
me trompe, Mme Peytel, mais elle a mieux aimé signer son livre de son nom de Dumas, et non pas de son nom de Dumas tout sim
a mieux aimé signer son livre de son nom de Dumas, et non pas de son nom de Dumas tout simplement, mais de son nom de Mari
de Dumas, et non pas de son nom de Dumas tout simplement, mais de son nom de Marie-Alexandre Dumas, pour qu’on n’en ignore,
littéraire, M. Victor Hugo, qui, lui, n’a eu que des Dauphins ! Et le nom n’a pas été assez. Rien n’est jamais assez. Il n’
point suffi à Mme Marie-Alexandre Dumas de se mettre sous l’auvent du nom de son père, sous ce parasol de Runget-Sing… Elle
nette de la sainteté ! Or Mme Marie-Alexandre Dumas, qui n’a point de nom en religion, et qui n’oublie pas en public de pre
47 (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXVe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins (6e partie) » pp. 129-176
stoire de l’antiquité pour y trouver des images, des analogies et des noms capables d’égaler ceux des tyrans du jour. Pendan
t pas la liberté, on l’adorait jusque dans les cachots creusés en son nom . II « Mais cette femme, si magnanime et s
urvivre que dans sa mémoire. Son immortalité, c’était le bruit de son nom . « Camille Desmoulins ne pouvait croire que Robes
ait-elle ? dit l’accusateur public en voyant ce cortège de femmes des noms les plus illustres groupé autour de la sœur de Lo
’un juste ; et quand le juste est une femme, sans autre crime que son nom , sa beauté, son innocence, sa jeunesse, dont on a
e régénération ; des humiliations cruelles patiemment subies dans son nom , dans son talent, dans ses idées, dans sa renommé
s, dans sa renommée, pour sortir de l’obscurité où le confinaient les noms , les talents, les supériorités des Mirabeau, des
e ; son triomphe enfin : un trône écroulé ; le peuple affranchi ; son nom associé à la victoire et aux enthousiasmes de la
iple, jetés au peuple sur un soupçon, pour qu’il n’y eût plus d’autre nom que le sien dans la bouche des patriotes ; la tou
te ; une vie odieuse ; une mort sans fruit ; une mémoire souillée, un nom néfaste ; le cri du sang qu’on n’apaise plus, s’é
se sacrifier ! C’est l’éternel malheur des hommes qui ont taché leur nom du sang de leurs semblables de ne pouvoir plus se
a peur ; des milliers de victimes, à la domination. Il permet que son nom serve pendant dix-huit mois d’enseigne à l’échafa
e. La démocratie avait besoin d’une gloire qui rayonnât à jamais d’un nom d’homme sur son berceau : Robespierre ne lui rapp
le du temps et celle aussi de l’avenir. Une cause n’est souvent qu’un nom d’homme. La cause de la démocratie ne devait pas
t tous les acteurs de ce drame humain, qui laissent leur tête et leur nom dans la lutte sur ce champ de honte ou de renommé
48 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Note I. De l’acquisition du langage chez les enfants et dans l’espèce humaine » pp. 357-395
é à son état mental, et pour lequel aujourd’hui nous n’avons point de nom précis. Quatorze mois et trois semaines. — Les a
lation facile et amusante. C’est plus tard que l’association entre le nom et l’image ou perception de l’objet s’est précisé
ou suggérée, c’est-à-dire tel geste, tel cri, telle articulation, tel nom . J’en viens au mot tem, l’un des plus notables e
air de tête, a un geste de la main, à une expression, par suite à un nom . Bébé. — On a vu la signification singulière qu’
d’autres enfants en lui disant bébé ; on l’a appelée elle-même de ce nom  ; à présent, elle y répond. De plus, en la mettan
que sa sœur. Du treizième au dix-septième mois, il n’a appris que des noms individuels, et encore lentement : poupoute (soup
un objet individuel et dans cet objet un caractère général ; Loulou ( nom du chien, l’enfant l’a très vite appliqué aussi à
de vue, puis les cherchait, les découvrait et criait : Bête ! Par ce nom , il désignait d’abord de petites choses en mouvem
bord de petites choses en mouvement ; car, de lui-même, il donnait ce nom à de petites toupies formées d’un bouton et d’un
lui. À présentoir ne les appelle plus ainsi ; par contre, il donne ce nom à des mouches mortes, à des insectes immobiles. L
º Bédames (belles dames). — D’abord on lui a montré, en prononçant ce nom , les trois Grâces en bronze de Germain Pilon, hau
, hautes d’une coudée, sur la cheminée, et il a fini par prononcer le nom , par le répéter de lui-même, en tournant les yeux
, vous trouverez qu’il est fondé sur un concept. Ainsi, dans le vieux nom aryen du cheval (asva en sanscrit, equus en latin
ak, signifiant être aigu, être rapide, d’où nous ayons aussi tiré des noms pour désigner la promptitude intellectuelle, par
val, distincte de la connaissance intuitive du cheval, s’effectua. Ce nom , le rapide, aurait pu être appliqué aussi à beauc
le sont assez rapides quand ils se jettent sur leur proie ; mais leur nom fut formé par un autre concept, celui d’étouffer
engendre, le plus prolifique des animaux domestiques. L’homme a trois noms  : on l’appelle celui qui est fait de terre (homo)
« sont ceux qui nourrissent ». — « Voilà comment nos concepts et nos noms , notre intelligence et notre langage se formèrent
fait quelques pas dans le premier stade du langage ; il comprend son nom , souvent le nom de son maître, parfois un ou deux
as dans le premier stade du langage ; il comprend son nom, souvent le nom de son maître, parfois un ou deux autres mots, su
49 (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Mme Desbordes-Valmore » pp. 01-46
les Métamorphoses ?… Mais non ; Marceline écrit quelque part : Ton nom  ! partout ton nom console mon oreille… ……………………
 ?… Mais non ; Marceline écrit quelque part : Ton nom ! partout ton nom console mon oreille… …………………… Tu sais que dans l
trouver un littérateur du Premier Empire qui s’appelât, de son petit nom , Marcel, ou peut-être Marc. Mais je n’ai pas le t
contra, dans la troupe de Bruxelles, le comédien Valmore, de son vrai nom Prosper Lenchantin. Elle avait trente et un ans,
que sept ans au moment de cette rencontre. Un autre m’écrit : « … Ce nom , que Marceline Desbordes-Valmore voile de cette i
son fils André-Charles ? Dans la correspondance de Chateaubriand, ce nom de Marcellus revient souvent, et aussi dans le jo
rrespondant a eu une autre idée : « … Les vers que vous citez : Ton nom … Tu sais que dans le mien le ciel daigna l’écrire
le de retrouver dans « Henri » « Marceline »… Une femme, qui porte un nom honoré dans les lettres, a bien voulu débrouiller
al est fait, il n’est pas mauvais que la postérité connaisse aussi le nom de celui qui récompensa par le plus lâche des aba
ine « avait le cœur trop haut pour mentir à celui qui lui offrait son nom et pour ne pas lui avouer loyalement, avant de l’
t de la haine. Si l’on pouvait savoir à quelle époque elle changea le nom d’Hyacinthe en celui d’Ondine, on saurait peut-êt
. Cette lettre était adressée à un Olivier. Qu’était cet Olivier ? Un nom de convention sans doute. La question, posée dans
est restée sans réponse. « Et, après tout, qu’importe de connaître ce nom  ? » Les fragments que M. Rivière a bien voulu m’e
Vaine hypothèse ! Car, dans la pièce où Mme Valmore nous dit que son nom était écrit dans le nom de son amant, je trouve c
dans la pièce où Mme Valmore nous dit que son nom était écrit dans le nom de son amant, je trouve ce vers : On ne peut m’a
us, quelque chose qui expliquerait le choix que fit Marceline de ce «  nom de convention. » Ou peut-être est-ce un nom empru
que fit Marceline de ce « nom de convention. » Ou peut-être est-ce un nom emprunté à quelque roman du temps ? ou tout bonne
, c’était un homme qui eut quelque notoriété en son temps, et dont le nom a été presque sûrement enregistré par les Bouille
ces mauvais vers de sa triste maîtresse : Je le lisais partout, ce nom rempli de charmes… D’un éloge enchanteur toujour
homme humain et loyal, fort simple. Il m’a grondée d’avoir révélé son nom à la dame obligée, mais grondée de bonne foi et à
50 (1869) Cours familier de littérature. XXVII « CLXe Entretien. Souvenirs de jeunesse. La marquise de Raigecourt »
se de Raigecourt et de sa charmante famille. Je ne prononce jamais ce nom qu’avec attendrissement et respect. C’était une f
ur mon escalier, et dont elle admirait la beauté sans en connaître le nom . Elle savait que la jeunesse a besoin d’indulgenc
IV La Restauration fut ingrate envers le jeune Cazalès. Un tel nom n’aurait jamais dû être oublié par les frères de
de Paris, d’où elle m’écrit quand quelque infortune lui rappelle mon nom . Sa porte que je salue toujours d’un sourire reco
prêtrise. Le duc Mathieu de Montmorency était du nombre : ces grands noms de la monarchie, Montmorency, Rohan, la Rochefouc
enait le sceptre de l’ostentation. Cela lui semblait un devoir de son nom . Quand l’hiver fut remplacé par le printemps, il
ait en lui les légèretés du cardinal Louis de Rohan et réhabilité son nom dans l’Église. Le duc de Montmorency I
de Montmorency I Le duc Mathieu de Montmorency, le plus grand nom de France, avait eu pour premier maître en révolu
ularité bruyante parmi les défenseurs de l’ancien régime condamna son nom aux invectives et aux sarcasmes de l’Europe entiè
amna son nom aux invectives et aux sarcasmes de l’Europe entière. Son nom devint le synonyme de l’apostasie. Il supporta av
athieu de Montmorency n’avait aucune ambition qui ne fût digne de son nom , de son caractère et de sa race. Excepté un rôle
our son chevalier d’honneur. Les Bourbons pardonnèrent tout à ce beau nom et à ce repentir attristé par tant de vertu. Il d
51 (1869) Cours familier de littérature. XXVIII « CLXVIe entretien. Biographie de Voltaire »
occupé l’espace de tout leur siècle ; ils ont tellement confondu leur nom avec le nom même de leur patrie qu’on ne peut dir
ace de tout leur siècle ; ils ont tellement confondu leur nom avec le nom même de leur patrie qu’on ne peut dire Cicéron sa
taire mort fut assassiné dans sa mémoire et traîné mille fois par son nom aux gémonies des ennemis de la philosophie et de
irons de Paris, le 20 février 1694. Il ne prit qu’à vingt-cinq ans le nom de Voltaire d’un petit fief de sa mère dans l’Anj
rôle de la comptabilité du royaume. Sa mère, Catherine Daumart de son nom , était une femme d’une grande beauté, d’un esprit
la Henriade, non dans ses tragédies, mais dans l’universalité de son nom . Le monument de Voltaire, c’est lui-même ; son vé
ille, lui donnent un caractère voltairien indéfinissable par un autre nom que par le nom de l’auteur. C’est le brillant de
nt un caractère voltairien indéfinissable par un autre nom que par le nom de l’auteur. C’est le brillant de la pièce fausse
. VIII C’est à peu près dans le même temps qu’il publia sous le nom de l’abbé de Chaulieu, récemment mort, l’Épître à
impiété théologique contre toutes les révélations. Caché sous le faux nom de l’abbé de Chaulieu, Voltaire échappa à la veng
la gloire, tantôt par les menaces de persécution qui planaient sur le nom de Voltaire, ils résolurent de prévenir le bannis
telet possédait à l’extrémité de la Champagne le château de Cirey. Le nom illustre de son mari et les agréments de la socié
r patrie et cherchant fortune. Voltaire, en arrivant, effaçait de son nom toute cette foule ; on le vit arriver avec envie.
us de respect au tyran du génie. Parvenus à Francfort, ville libre de nom , mais dominée par l’ascendant de la Prusse, l’onc
ces, il acheta en toute propriété la terre de Ferney, qui a donné son nom à son long exil loin de Paris. Ferney, petit vill
riculture et de l’industrie rurale. Il rêvait une ville future de son nom . XVIII Non content de ces occupations écono
l athée ? Non, ses calomniateurs seuls ont cherché à déshonorer de ce nom ses doctrines ou plutôt ses négations de doctrine
, il se rendit au théâtre à travers les flots d’un peuple ivre de son nom . Les applaudissements l’étouffèrent sous l’écho d
. Une troisième réaction les en proscrit encore, et cet homme dont le nom remplissait la terre n’a pu trouver jusqu’ici une
à l’influence de Voltaire. Le libéralisme de 1815 à 1830 réveilla ce nom et cette influence par des éditions innombrables
’influence définitive de Voltaire sera fixée, et il ne restera de son nom et de son œuvre que ce qui doit en rester pour l’
52 (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXLIVe entretien. Mélanges »
onal chargé de juger l’insurrection étourdie à laquelle on a donné le nom de M. Ledru-Rollin. J’y fus appelé comme témoin.
litude me prédisposait à l’admiration. Le volume m’était arrivé, sans nom d’auteur, par la poste. Les premières pages me tr
commencée. J’écrivis seulement à Genoude de ne plus compromettre mon nom dans des causes qui n’étaient pas selon mes opini
abbé de Lamennais se présenta le premier. Il rédigeait alors, sous le nom du Peuple constituant, un journal auquel son nom
geait alors, sous le nom du Peuple constituant, un journal auquel son nom et son talent devaient donner une influence décis
lancer le peuple dans le désordre à tout risque, pourvu qu’il eût son nom dans les bouches. Je fus prodigieusement étonné e
ner à la raison, aidé par le discrédit qui commençait à atteindre son nom . Mais, soit qu’il voulût trouver dans un parti co
errant de la foi et de la politique, il ne restera rien de lui qu’un nom illustré par des versatilités illustres et des es
mille royale, en Espagne. La famille qui lui avait donné ou prêté son nom était digne de ce patronage. Le mariage se fit à
de la duchesse de Berri, mais dont on n’avait pu encore découvrir le nom , qu’elles cachaient avec soin à leurs persécuteur
des nouvelles de Nantes et de Paris, je puis par hasard vous dire le nom de ces deux héroïnes: l’une est la marquise de L…
que ces feuilles de journaux dont les auteurs ignorent eux-mêmes les noms de ces héroïques aventurières ? — Voici pourquoi
; nous allâmes à un hôtel garni des Champs-Élysées, nous donnâmes nos noms et nous demandâmes à voir madame de L… Après avoi
il voulut encore confirmer dans le passé féodal la possession de son nom par la possession d’une terre d’un nom à peu près
sé féodal la possession de son nom par la possession d’une terre d’un nom à peu près pareil ; il me demanda si je ne connai
où l’herbe croît si vite, Vous asseoir à ses pieds pour prier en son nom , Appeler Léontine, et du ciel qu’elle habite Impl
ous vêtons de temps en temps pour lui donner le courage de porter son nom sous ses haillons dans les rues de Paris. — Et qu
53 (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Ma biographie »
plus ou moins ministres, je n’étais rien, vivais au quatrième sous un nom supposé, dans deux chambres d’étudiant (deux cham
ties qu’elle contiendra. J’estimerai à très grand honneur de voir mon nom sur la liste de ceux qui appartiennent à une univ
ême y donna jour. En 1829 M. Sainte-Beuve publiait, sans y mettre son nom , le petit volume in-16, intitulé Vie, Poésies et
là le volume intitulé : Étude sur Virgile, un volume in-18 (1857). Le nom de M. Sainte-Beuve a continué de figurer en quali
e restreint d’une note. Charles-François de Sainte-Beuve (ce sont ses noms et prénoms que je copie sur son extrait de naissa
cette même Restauration, où, lui dit son père, « ton avenir, avec mon nom , est désormais perdu en France. » II apprit l’ang
er chiffon venu, sur la garde d’une brochure dépareillée où se lit ce nom en guise d’envoi : « Au citoyen Sainte-Beuve, adm
ermis, dans un livre de M. Sainte-Beuve, de m’appesantir sur certains noms qu’il réprouvait et sur lesquels les historiens l
si bien, dans le moment même, la conversation de l’artiste (qui avait nom Mme Favart) peut les éclairer de fine galanterie
marque que je vois faire à un biographe m’oblige à dire un mot sur le nom même de mon père. Il s’appelait de Saint-Beuve et
Saint-Beuve et signait ainsi avant la Révolution. C’est même sous ce nom qu’a été dressé son acte de décès (en 1804). Pour
court. Il ne tenait qu’à moi de reprendre le de, puisque c’était mon nom  ; mais n’étant pas noble, je n’ai pas voulu me do
ées, s’assurer de la particule paternelle, qui a été omise devant son nom sur son propre acte de naissance à lui-même, deux
oncles et tantes, c’est qu’il avait besoin de faire constater le vrai nom de son père pour la régularisation d’un acte nota
euve, ce qui expliquerait à la rigueur que le de peut faire partie du nom sans impliquer nécessairement la qualité nobiliai
on exige à toute force des solennités, de s’attacher à de plus nobles noms  ? — Comme s’il y avait de plus nobles noms que ce
’attacher à de plus nobles noms ? — Comme s’il y avait de plus nobles noms que ceux de ces braves jeunes hommes à consacrer
; Bories, figure mélancolique et sans tache, luttant contre l’oubli ; nom sublime à inscrire dans la mémoire publique à côt
, Qui ne fait que bercer l’image Des bords dans son sein répétés ? Un nom chéri vole sur l’onde !… Mais pas une voix qui ré
oix qui réponde, Que le flot grondant sur l’écueil. Malheureux ! quel nom tu prononces ! Ne vois-tu pas parmi ces ronces Ce
lheureux ! quel nom tu prononces ! Ne vois-tu pas parmi ces ronces Ce nom gravé sur un cercueil ?… On eût cru que M. Saint
21. Il se nommait François-Théodore de Sainte-Beuve : je relève son nom sur le contrat de mariage de M. de Sainte-Beuve p
oici un billet antérieur, imprimé, dont les blancs sont remplis à son nom  : « Cn Sainte-Beuve, adteur. — Boulogne, le.. ven
54 (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Sismondi, Bonstetten, Mme de Staël et Mme de Souza »
aire — qui publie des Correspondances inédites et trompeuses sous des noms qu’on aime et auxquels la plus sympathique curios
té s’attache, et cela uniquement pour l’égoïste plaisir de camper son nom sous ces noms célèbres et d’avoir tripoté un livr
et cela uniquement pour l’égoïste plaisir de camper son nom sous ces noms célèbres et d’avoir tripoté un livre de plus ! Ce
smondi a de l’importance, mais Bonstetten !… S’il n’y avait eu que le nom de cet Arcadien entrelacé, sur la couverture du l
tout à fait le traquenard, déjà effleuré sans inconvénient. Mais les noms de Madame de Souza et de Madame de Staël étaient
étaient aussi sur cette damnée couverture, et qui peut résister à ces noms -là ? Je l’ai dit : j’y ai été pris. III On
tés d’expression qui font venir tout naturellement à l’esprit le doux nom de Souza. Mais pour Madame de Staël, c’est bien d
lle, par exemple, de la couverture de son livre et de sa vente, et le nom de Madame de Staël amorce l’amateur. D’ailleurs,
55 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — Chapitre II »
Tout d’abord, et pour commencer par le commencement, je n’aime pas ce nom de Philiberte donné à la beauté voilée et souffra
Philiberte, c’est le féminin et comme qui dirait la particulière d’un nom tapageur, traîné par le vaudeville et le roman de
pas une petite chose pour un poète de savoir donner à son héroïne un nom qui aille à son caractère comme une guirlande à s
naît une fille, — disent les livres sacrés de l’Inde, — donne-lui un nom doux, facile à prononcer, et qui résonne harmonie
ilection, va cueillir on ne sait où, dans la lune, sur les nuées, des noms inouïs, éthérés, célestes, des auréoles de pudeur
elle est femme, elle est fille ; une femme ! une fille ! ah ! que ces noms sont doux, qu’ils sont intéressants ! » Quoi qu’i
me une leçon donnée à la pauvreté qui s’expose, et jure de perdre son nom si on l’y reprend. Le second acte est tout entier
t de votre oncle un duc et pair de la cour de Louis XVI, investi d’un nom historique et d’un illustre blason, à l’instant m
lle, entre l’oncle et le neveu ; le contrat, rédigé et signé, avec le nom du mari en blanc, n’attend plus que sa décision.
er échapper une maille. D’un Héritage, les auteurs n’ont pris que les noms et l’idée première. C’était une idylle de la vie
à vilain que le baron lui tend d’une main dédaigneuse, et il renie le nom de son père, et il brocante, à prix d’or, le nom
euse, et il renie le nom de son père, et il brocante, à prix d’or, le nom et la paternité ridicule de cet aigrefin blasonné
, la fortune va le transformer en idiot féroce et grotesque ! Pour un nom d’emprunt, pour des armoiries de pacotille, pour
sant la roue du coq dinde ? Je concevrais encore qu’il renonçât à son nom , à son amitié, à son amour même : mais ce qui est
56 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Deuxième partie. — Chapitre XXIV. »
tre sans gloire pour l’Italie. Monti, Pindemonte, Manzoni, combien de noms encore honorèrent les arts dans ce beau pays, sin
n reconstitué, du moins relevé par le maître de la France ! Entre ces noms célèbres, un seul nous paraît, plus que Monti, re
dans ses odes religieuses et dans celle que lui inspira le plus grand nom et la plus tragique destinée de ce siècle ! Déjà
eures ou dans les Chants du Crépuscule, sous la diversité de tous ces noms , et avec les nuances mobiles de l’époque et de la
cita cette assemblée date un quart de siècle auquel se rapportent les noms de Quintana, du duc de Rivas, de Gallego, de Zori
oseph, s’achevait contre le roi Ferdinand. Un souffle de feu, sous le nom de liberté, parcourait ces vastes régions livrées
ulte et partisan des idées modernes. L’enfant qui devait illustrer le nom d’Heredia était malingre, difforme, à demi paraly
vec les nombres sonores de son idiome natal, répandit tout à coup son nom dans les États-Unis, que flattait cet hommage aux
s que la liberté. « Patrie, disait-il dans quelques vers harmonieux, nom triste et cher au pèlerin misérable jeté loin du
lors la dictature, et retrouve parfois les mêmes orages sous un autre nom . Quoi qu’il en soit, la renommée poétique d’Hered
ginale, elle étonna, elle charma tous ceux qui l’entendirent. Sous le nom de Tula, que lui donnaient quelques amis, elle fu
pli tes contrées ! Qu’il te suffise de voir dans l’histoire son grand nom uni au tien ! Qu’il te suffise de ce monument où
dre, ô Paris ! tes folles clameurs. « Sa tombe est Sainte-Hélène. Les noms de Wagram, d’Austerlitz, de Marengo et d’Iéna ne
immobile ! Que le ciel, la terre, l’abîme, s’inclinent sitôt que ton nom retentit ! Tu montres Dieu fait homme ; tu élèves
57 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 136-137
ort en 1772. Sans la singularité d’un stratagême dont il s’avisa, son nom ne seroit pas plus connu que ses Poésies ; mais o
jours que pour donner du prix à ses Vers, il les fit paroître sous le nom imaginaire de Mlle Malcrais de la Vigne. La ruse
mps. Desforges avoit été maltraité par les Journalistes sous son vrai nom , & Mlle Malcrais de la Vigne fut célébrée com
; combien sont plus prudens les Auteurs qui continuent d’emprunter le nom de quelques-unes pour en parer leurs Ouvrages, sa
58 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXV » pp. 259-278
-Rabutin, historien trop véridique de son siècle, nous a transmis les noms des principales héroïnes de la galanterie qui com
Françoise d’Aubigné, qui fut depuis madame Scarron, et finit sous le nom de marquise de Maintenon. En 1670, son histoire e
la couronne après le dernier prince du sang, et qui leur en donne le nom , le titre, et tout ce dont les princes du sang jo
our venger les généreuses victimes de la plus abominable trahison. Le nom d’Agrippa fut joint à celui de Théodore, non, com
dernier de sa descendance mâle ; le père de d’Aubigné voulut que son nom rappelât à son fils sa propre condition et son se
ue son nom rappelât à son fils sa propre condition et son serment. Ce nom , ce serment, les souvenirs de persécution religie
compagnon et familier de Henri IV, mais dénuée de toute fortune, son nom lui ouvrit les meilleures maisons : devenue veuve
es maisons : devenue veuve, sans parents, ce n’était pas assez de son nom pour s’y soutenir au rang que son nom lui marquai
ts, ce n’était pas assez de son nom pour s’y soutenir au rang que son nom lui marquait ; il fallait y être aimable. Elle ne
n retour de la Martinique, âgée de quatorze ans, on la citait sous le nom de la belle Indienne. À sa beauté elle joignait l
59 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre VI. »
arts ! Fils d’une famille noble de Mytilène, le poëte Alcée, dont le nom demeure un des symboles du génie lyrique, paraît
dont il nous est resté quelques vers. Mais les injures violentes, les noms de débauché nocturne, de ventru, de pied-bot, qu’
ain et le peu de respect attaché à sa vie d’audace et de licence, son nom garda le rang le plus élevé dans la tradition lit
fantaisies, devinrent des beautés classiques servilement imitées. Son nom même consacra un des mètres les plus heureux de l
l souvenir ? Le même prodige de célébrité se renouvelle pour un autre nom que nous a transmis la Grèce. Le rhéteur le plus
voir en elle un sage autant qu’un poëte ; et, quand il lui donnait ce nom de dixième et dernière Muse, qu’une flatterie ban
écrivains moins curieux de l’art et de la forme, on sent que le même nom réveille le même souvenir d’admiration idolâtre e
us bel âge de la Grèce, d’autres souvenirs encore de Sapho. Car aucun nom n’était plus mêlé à toutes les œuvres de l’art. À
dans la mort, elle ne serait jamais oubliée ». Elle disait vrai. Son nom vivra, comme l’amour. Il est vrai que, pour nous,
un scoliaste grec nous en offre encore une, où manque précisément le nom de Sapho. Il n’y a donc plus qu’à douter du dénou
60 (1860) Cours familier de littérature. X « LIXe entretien. La littérature diplomatique. Le prince de Talleyrand. — État actuel de l’Europe » pp. 289-399
plus longtemps manié cette diplomatie nouvelle qu’on peut appeler du nom de la révolution française, la diplomatie moderne
, enfin, que la longue fortune et la supériorité exaspère contre tout nom historique, il n’a pas jugé, disons-nous, qu’aucu
ateaubriand, dans ses Mémoires, traîne complaisamment sur la claie le nom de M. de Talleyrand, souillé et marqué par de pet
e crimes ; elle fait extraire, avec un respect au moins politique, le nom de M. de Talleyrand de la gémonie des vices où M.
t la seule arme qu’il lui fût permis d’employer pour faire jour à son nom dans le monde. Il l’avait enrichi, poli, aiguisé
pour passer au parti de la force et de l’avenir. Il avait senti qu’un nom aristocratique et des opinions populaires étaient
es, c’est attester qu’on ne croit à aucune. Que sert-on alors sous le nom d’idées ? sa propre ambition. On paraît à la tête
égimes novices en politique, qui avaient besoin qu’on leur prêtât des noms , des idées, des talents, que l’exil et la mort av
e, solitaire, errant, sans agir, sans écrire, sans faire retentir son nom en Europe par aucune voix de la renommée. Sa seul
natisme, de tyrannie et d’homicide dont la multitude avait souillé le nom de république. On lavait partout le sang des écha
ntait confusément cette résipiscence après le délire, avait besoin de noms , autour de lui, qui rappelassent 89 au lieu de 93
e. M. de Talleyrand, reflet de Mirabeau, portait précisément dans son nom cette nuance et cette garantie. Peu compromis ave
e séparaient pas moins de l’ancienne noblesse. Et cependant son grand nom parmi cette noblesse de la France lui laissait ce
able dans l’esprit même de ceux qui la nient, l’illustration. De tels noms sont les conquêtes dont la démocratie est le plus
eyrand un charme de plus, un parfum de hauts lieux, un écho de grands noms  ; qui épuraient, à ses yeux, la république de ces
répugnait dans ses conseils et dont il rougissait devant l’Europe. Le nom , le ton, l’élégance de son ministre des affaires
urope ; c’est de ces succès multipliés en affaires européennes que le nom de la diplomatie et le nom du grand diplomate ne
multipliés en affaires européennes que le nom de la diplomatie et le nom du grand diplomate ne furent pour ainsi dire qu’u
tie et le nom du grand diplomate ne furent pour ainsi dire qu’un seul nom . XXIV Il faut contempler, dans l’admirable
fficiel d’une diplomatie passionnée et menaçante qui porte encore son nom , mais qui n’est plus sienne ; il continue à tort
ée dans des ressentiments implacables ; Bonaparte les résume dans son nom . Le camp menaçant de Boulogne est sa seule négoci
un prince de la maison de Bourbon, dont il ne connaissait pas même le nom et l’existence à Ettenheim ; qu’il ait fait plus,
eur main : mais ce sang, qu’on s’efforce vainement de laver sur leurs noms , s’y attachera comme une éternelle vengeance. Ils
ent-ils oublier leur capitale deux fois envahie, et rétablir, sous le nom d’une jeune princesse de vingt ans, une régence n
et de toutes les menaces dont les patriotes de caserne écrasaient son nom . Sans doute, il devait lui en coûter de paraître
uvait le porter à sortir de son repos pour exposer sa personne et son nom aux outrages des partis bonapartistes, des partis
61 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Le président Hénault. Ses Mémoires écrits par lui-même, recueillis et mis en ordre par son arrière-neveu M. le baron de Vigan. » pp. 215-235
tombaient comme déraison (c’est Collé qui le dit), mais sous un autre nom que le sien, des chansons, au contraire, qui avai
En janvier 1713 le président donnait à la Comédie-Française, sous le nom de Fuselier, une tragédie, Cornélie vestale, qui
de son assoupissement, s’il se souvenait de Mme de Castelmoron : Ce nom réveilla le président, qui répondit qu’il se la r
facéties irréligieuses que ce versatile génie avait publiées sous le nom d’un abbé Bazin, et où il sapait à plaisir toutes
uis l’éluder. S’il n’y avait dans l’édition à laquelle est attaché le nom d’un arrière-neveu de l’auteur que des inexactitu
compromise, ainsi qu’on va en juger. Dès l’abord je remarque que les noms propres sont défigurés étrangement. Tous les gens
Fouquet, y soit changé en Darmesson (p. 272) ; qu’on lise, à côté du nom de Choiseul, Stainville pour Slainville (p. 214) 
ly, auquel s’entremêle bizarrement et d’une manière inintelligible le nom de M. de Séchelles (p. 204) comme d’un personnage
Séchelles (p. 204) comme d’un personnage distinct, lorsque ce dernier nom est plus lisible sur le manuscrit. Ce n’est pas t
e endroit cette histoire de M. de Séchelles : à ce second endroit, le nom est bien lu (p. 239), il s’agit bien de M. de Séc
n lu (p. 239), il s’agit bien de M. de Séchelles, mais en revanche le nom de M. de Machault devient sujet à bévue, et M. de
e, et M. Fermey (en est) l’historiographe. » Tout le monde connaît de nom M. Formey et non Fermey, nous connaissons moins,
. — Encore un ministre créé par un caprice d’imprimeur. Je laisse les noms propres, et j’en viens à des fautes d’un autre ge
62 (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Madame Desbordes-Valmore. »
é par Mme Valmore au musée de sa ville natale. De grands-oncles de ce nom de Desbordes, riches libraires établis en Holland
ne fille fut recueillie par la femme d’un armateur de Nantes, dont le nom s’est conservé, Mme Guedon. Le mari lui obtint le
ue dans une pièce de lui, dans le rôle de Lisbeth, de l’opéra du même nom , et y fit plaisir. Peu après, M. Jars, que nous a
et aussi des moyens physiques. Celle qui, à ses débuts, avait vu son nom rapproché de celui de Mlle Mars avait dû quitter
ée au cœur d’un trait dont je ne puis guérir, Sans prétendre aux doux noms et de mère et d’épouse,                   Il me f
’une personne moins connue, Mme de Launay, qui fut au théâtre sous le nom de Mlle Hopkins, sont aussi fort vives, spirituel
ls pas quelquefois, sans s’en apercevoir, la même scène sous d’autres noms  ? Peuple de titis ou messieurs à gants paille, ne
de très jolies choses, mais qui en a fait trop peu, au moins pour le nom qu’on lui a voulu donner. Votre réputation, madam
 Tout à vous de mon plus affectueux respect, Sainte-Beuve. » 62. Ce nom de Valmore n’est pas celui de la famille. M. Valm
elui de la famille. M. Valmore père, mari de Mme Valmore, de son vrai nom de famille, est Lanchantin. Il était fils d’un pè
e, est Lanchantin. Il était fils d’un père comédien qui avait pris le nom de Valmore. — Il est fait mention dans la Corresp
e ce comédien, père de M. Valmore, qui devait à tout jamais léguer un nom , que la Poésie a rendu glorieux, à cette respecta
gies. À Délie. « Délie ou plutôt Délia (mon père ne peut retrouver le nom de famille) était fille d’un consul de France à S
63 (1870) Portraits contemporains. Tome IV (4e éd.) « PARNY. » pp. 423-470
-Denis, Sainte-Marie, où se trouvent maintenant des personnes du même nom et de la même origine. « Dans un voyage que je fi
L’ironique jargon, l’indécent persiflage Prenaient, en grimaçant, le nom de bel usage ; L’Apollon des boudoirs171, d’un ma
rices, par des fantaisies, et semblaient croire que, pour se faire un nom immortel, il n’y avait rien de tel que des poésie
t telle, et Voltaire, qui avait salué le traducteur des Géorgiques du nom de Virgilius-Delille, avait le temps, avant de mo
vint le maître de musique de la jeune créole qu’il a célébrée sous le nom d’Éléonore : O toi qui fus mon écolière En musiq
s en traits énergiques et brûlants. On a beaucoup discuté sur le vrai nom d’Éléonore, son nom de baptême était, dit-on, Est
es et brûlants. On a beaucoup discuté sur le vrai nom d’Éléonore, son nom de baptême était, dit-on, Esther ; quant à son no
om d’Éléonore, son nom de baptême était, dit-on, Esther ; quant à son nom de famille, on l’a fait commencer par B, et l’aut
’édition Lefèvre (1827) se borne à dire que la première syllabe de ce nom n’est point BAR, comme on l’avait avancé. Puisque
uestion qui a autant occupé les tendres curiosités d’autrefois que le nom réel d’Elvire a pu nous occuper nous-même, nous d
renseignements puisés aux sources, Éléonore était MlleTr…….le174, un nom assez peu poétique vraiment. Son père, bien que d
e ; mais le petit volume est déjà assez rempli d’Éléonore pour que ce nom domine ceux des Aglaé, et des Euphrosine, qui s’y
sse ; elle n’a jamais eu d’étoile au front. Il n’est peut-être pas un nom de femme, parmi les noms amoureux célébrés en ver
d’étoile au front. Il n’est peut-être pas un nom de femme, parmi les noms amoureux célébrés en vers, dont on n’ait plus par
n’étaient pas encore écoulées que lorsqu’on prononçait simplement le nom d’Éléonore, on ne se souvenait plus de celle de P
il suffit de se rappeler les élégies d’André Chénier. Bertin, dont le nom ne saurait être omis dans un article sur Parny, l
et qui eût été ici bien plus à propos, avait pu dire : Quel est ton nom , bizarre enfant ? — L’Amour. — Toi l’Amour ? — Ou
n avait pris sur-le-champ cette détermination, j’aurais sollicité, au nom des Muses, qui n’ont pas le privilége de pouvoir
a pris la peine de relever, dans les Archives de l’Hôtel de Ville, ce nom exact de Parny tel qu’il résulte de l’acte de déc
de l’imprimerie de Monsieur, 1785. 174. Pourquoi ne pas articuler le nom tout entier ? Mlle Troussaille. 175. J’incline
iment, les caractères qu’il prête à cet état de société, et jusqu’aux noms propres ; c’est du Parny enfin, du sauvage très-a
64 (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « L’Académie française »
établissement pur et simple de l’Académie française avec la liste des noms qui la devaient composer176. C’eût été sur un poi
anciennes Académies de Peinture, de Sculpture ; on rentrait, sauf les noms , dans les mêmes cadres. De plus, les secrétaires
rrait écrire une histoire de l’Académie par chapitres inscrits à leur nom . On a l’Académie sous M. Suard, sous M. Raynouard
e, la mutilait en même temps, éliminant de la liste nouvelle certains noms qu’on bannissait d’autorité, et y inscrivant d’au
e certains noms qu’on bannissait d’autorité, et y inscrivant d’autres noms en faveur et non élus. Cette Ordonnance soi-disan
u mouvement nouveau qui, depuis quelques années, se dessinait sous le nom un peu vague et complexe de Romantisme. M. Raynou
cien usage, il ait évité, à chaque discours ou opinion, d’indiquer le nom de l’académicien qui parle : « Un membre dit… un
en, feront un jour le désespoir des érudits qui voudront retrouver le nom des acteurs et orateurs. Il n’y aura rien de cert
’ouvrage qui remplissait les conditions demandées, mais à cause de ce nom masqué qui semblait une armure de guerre. La ques
uns des membres sur qui il a prise. Il les décida à reculer devant le nom de M. Littré : on est si faible, si complaisant e
ces concours et s’abstenir des sujets proposés : elle n’y est que de nom . Il y aurait lieu, je le crois, d’aviser à une ap
le a l’habitude de fractionner en deux d’une valeur fort inégale. Les noms d’Augustin Thierry, d’Henri Martin, illustrent ou
u fondateur. Le prix a été décerné pour la première fois en 1840 : le nom si estimable du vaillant poète M. Amédée Pommier,
auxquels il serait juste de donner une marque d’intérêt public. » Le nom si recommandable de Mme Géruzez, veuve de l’instr
n préparation ; car c’est à qui tiendra à perpétuer honorablement son nom en le rattachant à un Corps réputé immortel. Le m
faire l’application, et après de longs débats intérieurs ou bien des noms célèbres furent contradictoirement discutés et ag
65 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre deuxième. Les images — Chapitre II. Lois de la renaissance et de l’effacement des images » pp. 129-161
ion et la variété de l’expérience émoussent les images. — Origine des noms généraux et des images vagues qui les accompagnen
r l’hémorragie, par un choc, par l’apoplexie. — Exemples. — Oubli des noms . — Oubli des noms prononcés, mais non du sens des
r un choc, par l’apoplexie. — Exemples. — Oubli des noms. — Oubli des noms prononcés, mais non du sens des noms écrits. — Re
s. — Oubli des noms. — Oubli des noms prononcés, mais non du sens des noms écrits. — Restauration de facultés perdues. — App
vent à l’esprit, dit M. Maury, et je ne savais pour quel motif, trois noms propres accompagnés chacun d’un nom d’une ville d
ne savais pour quel motif, trois noms propres accompagnés chacun d’un nom d’une ville de France. Un jour, je tombe par hasa
annonces, je vois l’indication d’un dépôt d’eaux minérales, avec les noms des pharmaciens qui les vendaient dans les princi
ns qui les vendaient dans les principales villes de France. Mes trois noms inconnus étaient inscrits là, en face des trois v
ué ; ma mémoire, excellente pour les mots, gardait le souvenir de ces noms associés, sur lesquels mes yeux avaient dû se por
Parfois la maladie fait surgir des images semblables à celles de ces noms et qui paraissaient non seulement engourdies, mai
urait, qui était son mari, combien de temps elle avait été malade, le nom de ses enfants et même son propre nom. Elle ne po
temps elle avait été malade, le nom de ses enfants et même son propre nom . Elle ne pouvait désigner aucune chose par la vra
doigt les divers objets. — Un gentleman avait cessé de comprendre les noms prononcés, mais entendait très bien les noms écri
cessé de comprendre les noms prononcés, mais entendait très bien les noms écrits. Comme il dirigeait une ferme, il avait da
re, toute l’instruction qu’il avait acquise. Enfin il avait oublié le nom de ses parents, de ses amis ; il ne se rappelait
min très pierreux, guérit tout à coup. » 162. « Les uns oublient les noms propres. Dietrich a conservé l’histoire d’un indi
66 (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre II. L’âme et le corps »
prise à l’observation intérieure. Ce qu’on étudie d’ordinaire sous ce nom est moins la pensée même qu’une imitation artific
était conscient, se prolongerait en acte. Quand nous avons oublié un nom propre, comment nous y prenons-nous pour le rappe
n ordre déterminé, comme si la maladie connaissait la grammaire : les noms propres s’éclipsent les premiers, puis les noms c
it la grammaire : les noms propres s’éclipsent les premiers, puis les noms communs, ensuite les adjectifs, enfin les verbes.
èse d’une accumulation des souvenirs dans la substance cérébrale. Les noms propres, les noms communs, les adjectifs, les ver
tion des souvenirs dans la substance cérébrale. Les noms propres, les noms communs, les adjectifs, les verbes, constitueraie
ici l’interprétation très simple que je vous propose. D’abord, si les noms propres disparaissent avant les noms communs, ceu
je vous propose. D’abord, si les noms propres disparaissent avant les noms communs, ceux-ci avant les adjectifs, les adjecti
fs avant les verbes, c’est qu’il est plus difficile de se rappeler un nom propre qu’un nom commun, un nom commun qu’un adje
es, c’est qu’il est plus difficile de se rappeler un nom propre qu’un nom commun, un nom commun qu’un adjectif, un adjectif
est plus difficile de se rappeler un nom propre qu’un nom commun, un nom commun qu’un adjectif, un adjectif qu’un verbe :
exprime un de ses attributs et du verbe impliqué dans l’adjectif, le nom propre par le triple intermédiaire du nom commun,
mpliqué dans l’adjectif, le nom propre par le triple intermédiaire du nom commun, de l’adjectif et du verbe encore ; donc,
ectif et du verbe encore ; donc, à mesure que nous allons du verbe au nom propre, nous nous éloignons davantage de l’action
on ou une destruction des tissus, qui rend impossible l’évocation des noms propres ou des noms communs, laisse subsister cel
n des tissus, qui rend impossible l’évocation des noms propres ou des noms communs, laisse subsister celle du verbe. Ici, co
67 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Quatrième partie. Élocution — Chapitre VII. De la propriété des termes. — Répétition des mots. — Synonymes. — Du langage noble »
uiller tout amour-propre, et arracher à ses défauts, à ses vices, les noms spécieux qui les décorent et les déguisent : le p
s spécieux qui les décorent et les déguisent : le péché, nommé de son nom laid et propre de péché, ne tentera plus guère. C
son nom laid et propre de péché, ne tentera plus guère. Cherchez des noms pour nommer, des éloges pour louer les qualités d
nonymes dont je m’occupe. Quand l’équivalent noble n’existait pas, le nom du genre ou de la matière y suppléait, ou bien un
germains ou de guerriers indiens, faute d’autre terme et parce que le nom de soldat implique une organisation et une hiérar
vages. En somme, on peut, et même on doit appeler les choses par leur nom , précisément comme faisait le vieux Boileau si ex
68 (1860) Cours familier de littérature. IX « XLIXe entretien. Les salons littéraires. Souvenirs de madame Récamier » pp. 6-80
veté de notre existence et contre la pire des morts, la mort de notre nom , la sépulture de l’oubli. Ces réflexions nous son
madame Récamier (madame Lenormant), et publiés juste à l’heure où ce nom de madame Récamier, naguère célèbre, allait s’enf
La duchesse de Devonshire, seconde femme et veuve alors du duc de ce nom , était elle-même naguère la femme la plus belle e
Angleterre le retentissement du roman et l’étrangeté du mystère. Son nom de famille était Élisabeth Harvey ; elle était sœ
lité menaçait de laisser sans héritier direct l’immense fortune et le nom princier de la maison de Devonshire ; elle résolu
ette illégitimité parvinrent aux oreilles des véritables héritiers du nom et de la fortune de Devonshire ; on menaça le pèr
ier séjour dans cette capitale du monde, comme un jeune homme dont le nom promettait plus qu’il ne devait tenir. Elle m’ava
lle me traitait en fils plus qu’en protégé ; à sa mort elle porta mon nom dans son testament, pour me prouver que sa pensée
ar comment une pareille figure existerait-elle en France sans que son nom la devançât partout comme une célébrité, et sans
ez la duchesse de Devonshire, soit qu’elle fût flattée de produire un nom naissant de plus aux yeux de son cénacle dans son
eurs, tous les étrangers, tous les journalistes sollicitaient ; leurs noms passaient au crible d’un scrutin épuratoire des a
is quelle prévention fort injuste, mais fort tenace, contre moi ; mon nom serait, je n’en doutais pas, une dissonance dans
re moi ; mon nom serait, je n’en doutais pas, une dissonance dans les noms des invités qui seraient prononcés à ses oreilles
ces figures d’hommes nouveaux et de femmes célèbres qui portaient des noms chers à son imagination ou à sa piété. M. de Chat
attention sur ma mère, pour voir dans ses yeux ravis l’impression des noms et des personnes qui défilaient lentement de l’an
chambre dans le grand salon sous les yeux de M. de Chateaubriand. Ces noms et ces personnages imprimaient à ma mère une phys
ueil ; mais je désertai vite ce salon : il fallait y être ou un grand nom ou un courtisan d’opinions ; je n’étais ni l’un n
avoir place ; je doute que madame de Duras ait entendu prononcer mon nom  ; d’ailleurs c’était là le temple d’une véritable
digue qui se consumait comme une lampe dans la nuit pour illuminer un nom d’homme. XVIII Il y avait le salon de mada
é, et j’y portais un véritable culte à ces prestiges de la beauté, du nom , de la fortune, de la vertu, dans une même famill
sans acception d’opinion, tous les hommes de tout âge qui avaient un nom dans les lettres ou dans la politique, ou qui che
oux secrets, de nous avoir au moins confié ces pages. XXVIII Le nom de famille de madame Récamier était Julie-Adélaïd
69 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Histoire littéraire de la France. Ouvrage commencé par les Bénédictins et continué par des membres de l’Institut. (Tome XII, 1853.) » pp. 273-290
tablement par un seul bénédictin, dont l’humilité se dérobait sous le nom commun de l’ordre, par dom Rivet. Cet homme, auss
crologe. Pour se mettre tout entier à une telle œuvre en dérobant son nom , en ne citant que ceux des personnes à qui l’on a
bien des types et des personnages qui ont couru depuis sous d’autres noms . Nous connaissons Figaro, Gil Blas, Tartuffe, Pan
rce de Patelin et dans les débauches de Villon. Faut-il à côté de ces noms littéraires en prononcer un tout moderne et qui n
ns de nos pères. Comme singularité, sachons d’abord que Renart est un nom propre, comme qui dirait Tartuffe ou Patelin, ou
st un nom propre, comme qui dirait Tartuffe ou Patelin, ou Villon. Le nom commun de l’espèce renard était alors Gorpil (Vul
Renart, la chose réussit et courut si bien que le sobriquet devint le nom générique et fit oublier l’appellation première :
taine, Raminagrobis ou Grippeminaud avait remplacé et fait oublier le nom du chat, et Bertrand le nom du singe. Il fallait
eminaud avait remplacé et fait oublier le nom du chat, et Bertrand le nom du singe. Il fallait donc que le succès de ce pre
singe. Il fallait donc que le succès de ce premier Renart, qui mit le nom si en honneur, eût été bien grand. Commençons par
venir ; il rappelle certains orateurs cauteleux dont nous tairons les noms  ; il a l’art d’irriter les opinions qu’il effleur
70 (1856) Cours familier de littérature. II « VIIe entretien » pp. 5-85
l’histoire, par la poésie, par le roman, cette poésie domestique. Les noms de ses publicistes, de ses orateurs, de ses homme
gravé plus avant l’empreinte de ses pas ; Où la gloire, qui prit ton nom pour son emblème, Laisse un voile éclatant sur ta
malheur pour toi seule a doublé le respect ; Tout cœur s’ouvre à ton nom , tout œil à ton aspect ! Ton soleil, trop brilla
s tes pleurs rajeunie, Comme un fruit du climat enfante le génie. Ton nom résonne encore à l’homme qui l’entend, Comme un g
rs aux personnes. L’esprit humain veut donner un visage aux idées, un nom , un cœur, une âme, une individualité aux choses.
t que moi, et qui désirât plus sincèrement disparaître, âme, corps et nom , de toute scène ici-bas. Est-ce que cette scène p
les Médicis, les Politien, les Michel-Ange, et mille autres dont les noms surgissaient dans ma mémoire, me paraissaient reg
et jusqu’à Rome, me laissa descendre dans une petite hôtellerie sans nom , cachée au fond d’une ruelle sur les derrières du
, et triompha de ma répugnance à porter ces lettres et à décliner mon nom au seuil d’un palais. J’entrai un matin dans la f
is alors qu’Alfieri était un poète ; j’étais à l’âge où l’on adore le nom sans savoir s’il est véritablement mérité. J’avai
re les tyrannies. À ces trois titres, je croyais devoir un culte à ce nom . Sa mort récente et prématurée, sa tombe à peine
 ! La tombe la plus ignorée, sous un peu d’herbe, sans pierre et sans nom , est la plus désirable. À quoi bon des traces sur
evant ce monument une véritable ivresse d’immortalité. Tout à coup le nom d’Aloysia de Stolberg, comtesse d’Albany, me rapp
’avais dans ma malle une lettre de recommandation pour une dame de ce nom à Florence, lettre que j’avais jusque-là négligé
dont cette inscription sur le tombeau venait de me faire retrouver le nom et la renommée dans ma mémoire. Qui n’a lu les mé
lle recevait une pension de l’Angleterre, elle ne pouvait quitter son nom  ; mais elle était maîtresse de sa main ; elle la
conduire. » Puis elle fit signe à un vieil abbé, dont j’ai oublié le nom , de m’accompagner dans deux pièces voisines. Nous
lie se forma autour de la comtesse. J’écoutais avec recueillement les noms de chaque nouveau visiteur, annoncés par les dome
ue nouveau visiteur, annoncés par les domestiques. C’étaient quelques noms de la haute aristocratie de Rome, de Naples, de F
e Bologne, qui m’étaient familiers par l’histoire, et quelques autres noms de poètes, de professeurs, d’écrivains, encore no
Venise, Monti, Parini, Beccaria à Milan, la multitude innombrable de noms justement séculaires qui se déroula dans cet entr
cette longue et éloquente excursion à travers tous les âges, tous les noms , toutes les œuvres de l’Italie littéraire moderne
s d’Italie qui m’avaient aperçu, dans mon obscurité, sans prévoir mon nom futur.
71 (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLIIe entretien. Madame de Staël »
foyer, elle lève le voile, elle écarte la pudeur, elle appelle sur le nom , sur le visage, sur l’intelligence, sur l’âme mêm
e qu’elle est de plus pour le public. Mais ce n’est pas seulement son nom que la femme célèbre expose à tous les hasards de
e la femme célèbre expose à tous les hasards de la renommée, c’est le nom de son mari, de ses enfants, de sa famille. Si el
a calomnie, l’envie, le ridicule, le mépris, quelquefois la haine. Ce nom , abrité sous son obscurité, devient malgré lui l’
mprécations du fanatisme offensé. Écrira-t-elle pour le théâtre ? Son nom risquera les huées d’un parterre. Écrira-t-elle s
bruit dans celles qui ne leur appartiennent ni par le sang, ni par le nom , ni par l’amour ; ils la redoutent avec raison da
onde pour son génie, et sa gloire dans le vent du bruit public, et le nom modeste mais honorable que vous allez lui donner
i donner sera mis en contraste perpétuel avec la funeste célébrité du nom importun qu’elle va vous faire. Votre foyer sera
é vous votre obscurité. Rien ne sera à vous chez vous, pas même votre nom  ; tout sera au public. La mère de vos enfants cou
public. La mère de vos enfants couvrira d’avance leur berceau ou d’un nom qu’il faudra excuser pour les revers de son amour
nom qu’il faudra excuser pour les revers de son amour-propre, ou d’un nom difficile à porter par l’excès même de sa célébri
rps tantôt les factions, tantôt le conquérant de l’Europe, et, si son nom ne nous rappelait son sexe, nous la placerions pa
, éblouissait les hommes médiocres ; ils se flattaient de donner leur nom à une femme qui ajouterait à ce nom le lustre du
ils se flattaient de donner leur nom à une femme qui ajouterait à ce nom le lustre du génie ; ils s’imaginaient qu’un refl
qui les naturalisât dans l’aristocratie européenne. La naissance, le nom , le rang du baron de Staël anoblissaient l’épouse
n. Cette union sans tendresse, mais sans orages, ne fit qu’ajouter le nom , le rang, la liberté, la considération d’une amba
x baïonnettes d’une armée dont les chefs ne connaissaient pas même de nom la fille de M. Necker, il portait, dès le lendema
l avait de son génie qu’à sa haine contre la révolution française. Le nom de M. Necker lui en rappelait l’origine, les écri
72 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « M. Émile de Girardin. »
es de ce temps-ci les plus caractérisées et les plus en évidence. Son nom , connu de tous, éveille, dès qu’on le prononce, d
t fait défaut, à ce qu’il semble. Il paraît difficile de conquérir ce nom à la littérature ; et pourtant c’est ce que je vo
la Jean-Jacques, de ce Jean-Jacques dont il a reçu le baptême par le nom d’Émile, et qui est mort l’ami et l’hôte de ses g
mme sa compagne dans la vie) ; je le sens, j’ai besoin de recevoir le nom de père pour oublier que le nom de fils ne me fut
e le sens, j’ai besoin de recevoir le nom de père pour oublier que le nom de fils ne me fut jamais donné. » Émile parle de
un régiment ; à défaut de mère, il a son colonel, et s’il n’a pas de nom , qu’il s’en lasse un sur le champ de bataille. Av
bé de La Tour qui la représente dignement par la plus pure morale, le nom de Dieu y revient souvent et y est invoqué par la
étendrait les reculer ? « Il n’y a plus à choisir entre la mort et un nom  ; la gloire n’est plus qu’un mot creux : il ne so
des préceptes qu’il faut, ce sont des exemples. La morale a changé de nom  ; elle s’appelle maintenant statistique : c’est d
on coin d’utopie. Sa fondation essentielle et vivante, à laquelle son nom restera attaché et qui fit révolution dans le jou
mand Carrel. Là où se pesaient des chiffres, il crut devoir jeter son nom et tout aussitôt son épée dans la balance. Il s’e
m’appartient, en cette douloureuse circonstance, de prononcer ici les noms de la Religion et de la Raison ; aussi leur langa
73 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Deuxième partie. — Chapitre XXIII. »
, fils du génie grec et de la France, non, les louanges données à ton nom , dans notre âge récent de poésie, n’étaient ni va
ille. Son enthousiasme avait résisté à bien des attentats couverts du nom de liberté : ses malédictions s’attachèrent aux t
propre poids. Ils brisent leurs menottes ; et ils portent bientôt le nom de liberté gravé sur une chaîne plus lourde. Ô li
Jones, l’auteur des Études sur la poésie asiatique. C’est à un autre nom cependant, à une âme plus chrétienne et plus insp
célestes. Tel est le charme de ces stances à la femme qui portait son nom , et qui d’Europe le suivit en Orient, où elle res
es d’Ava prisent tant le plumage. » Peut-être, lecteur français, ces noms étrangers, cet amas de vives couleurs, vous sembl
irs du christianisme, les mystères de la foi, les fêtes du culte, les noms des saints consacrés, furent célébrés par l’évoqu
ns leur abaissement et leur ignorance, avaient appris à prononcer son nom , et supposaient vaguement quelque sainteté dans u
squ’au jour, jusqu’au lieu où le peuple le plus lointain aura reçu le nom du Christ. « Ô vous, souffles des vents, portez c
Angleterre ses ouvrages, qu’elle a publiés en y joignant sa vie. Son nom est demeuré célèbre et surtout aimé dans toutes l
utres descendants de ses compatriotes, l’invocation religieuse de son nom adoucir un peu la rudesse de l’extrême démocratie
par l’oppression et l’assassinat des contradicteurs ! Puisse enfin le nom et l’exemple de Réginald Héber revenir aujourd’hu
74 (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « VI. M. Roselly de Lorgues. Histoire de Christophe Colomb » pp. 140-156
’il est permis d’écrire le mot de réhabilitation dans la splendeur du nom de Colomb, une espèce de réhabilitation historiqu
lendeur du nom de Colomb, une espèce de réhabilitation historique. Le nom de l’homme, nous le savons bien, était lumineux,
. de Humboldt, qui pourrait couvrir beaucoup de sottises de son grand nom , mais qui n’en couvrira pas une injustice, prit s
tant d’autres que l’histoire a désignés, mais dont elle a oublié les noms , Colomb aurait eu des velléités, des aperceptions
de l’île de la Trinité, aperçus par lui et répétant à leur manière le nom projeté de cette île, qu’il devait appeler la Tri
n’oublie rien et centralise tout, il est allé chercher jusque dans le nom de Christophe Colomb (Christum ferens) et la lége
it bien le mépriser comme les gens médiocres méprisent le Génie, — au nom des intérêts positifs. Affreux ingrat qui avait f
verte jusqu’à celle de ses fers, mis dans son tombeau. Doux comme son nom , il ne se vengea pas plus fort que cela de l’ingr
me de colombe, les hommes purent croire qu’il était descendu, sous ce nom , encore une fois parmi eux, tant Colomb garda tou
75 (1893) Des réputations littéraires. Essais de morale et d’histoire. Première série
quantité collective. Les institutions charitables eû l’on impose son nom , les fondations de prix, certaines constructions
ne proportion très considérable ; la vue d’un garçon continuant notre nom , qu’il transmettra sans doute à des fils et à des
la connaissance du rôle effacé qui les attend et de l’aliénabilité du nom avec lequel elles naissent. Dire que nos ouvrages
notre ardente espérance est qu’ils nous survivent, que par eux, notre nom victorieux du temps ne puisse être aboli, et qu’i
plus que toutes les circonstances extérieures dans la balance où nos noms sont un instant suspendus entre la vie et la mort
e nous proposent les amants de la gloire. Qu’importe la survivance du nom ou même de l’œuvre à qui ose espérer celle de la
tera, entre les diverses manières d’aspirer à la simple survivance du nom , la plu ressemblante à l’ancien élan de l’âme ver
e Diane, et, malgré la loi interdisant aux Éphésiens de prononcer son nom , il a obtenu ce qu’il désirait. Les élucubrations
bout de quelques années, rien ne reste de leur sanglant passage qu’un nom qui retentira dans les siècles, la preuve est fai
uier politique ; mais ne sait-on pas que les quelques lettres de leur nom sont ordinairement la seule chose qu’ils laissent
dis que des savants les plus considérables il ne reste bientôt que le nom , et du sublime effort de leur génie que le résult
d’accroître le respect et la reconnaissance du genre humain pour son nom , qui restera seul immortel. Il ne me semble guère
où un jour, s’ils sont parmi les plus glorieux, on pourra lire leurs noms inscrits en petites lettres sur un des bas-côtés,
er personnellement à l’oubli ; la vraie noblesse n’est pas d’avoir un nom à soi, un génie à soi, c’est de collaborer à l’œu
n’espère pas en l’immortalité de l’oeuvre ; il ne croit qu’à celle du nom , c’est déjà quelque chose : « Nous souhaitons que
celle du nom, c’est déjà quelque chose : « Nous souhaitons que notre nom reste, bien plus que notre livre. » Vous souhait
om reste, bien plus que notre livre. » Vous souhaitez donc que votre nom reste ? À la bonne heure ! Ce souhait, plein d’un
être admirée ; elle est simplement nominale, quand il ne reste que le nom de l’auteur et de ses ouvrages. Comparée à la rar
areté prodigieuse des œuvres réellement immortelles, l’immortalité du nom paraîtra presque chose commune, encore qu’un tel
œuvre périt, le souvenir de son œuvre demeure attaché à celui de son nom , avec une intensité de vie proportionnée à l’impo
e de Chartres ; mais personne ne proclame et tout le monde ignore les noms de leurs auteurs. Ce sont des œuvres anonymes et
uelle, jusqu’au désir, jusqu’à la pensée de sauver la mémoire de leur nom . De même, quand Rouget de Lisle improvisait la Ma
irée, glorieuse ; il faut qu’il la fasse sienne, qu’il lui impose son nom , et que le monde sache qu’il l’a épousée. Pour l’
ît comme étant à la fois ambitieux et rococo, la vie éternelle de son nom et de son œuvre est trop manifestement le but sup
énération qui passe. La vie éternelle, voilà la seule vie digne de ce nom  : contemplée avec une religieuse ardeur dans les
omme il n’y a pas de romancier absolument réaliste ; mais on donne le nom d’homme franc à celui qui craint moins que la plu
au condamner avec une feinte indignation cette folie et la flétrir du nom de delirium litterarium 20, je déclare que nous e
n différent. Ce que l’écrivain proprement dit, l’écrivain digne de ce nom , a en vue, ce n’est pas tant, comme le simple pub
Mais d’Annibal, qui n’a rien écrit ni rien fondé, que reste-t-il ? un nom . Et d’Alexandre ? un nom. Si leur souvenir contin
ien écrit ni rien fondé, que reste-t-il ? un nom. Et d’Alexandre ? un nom . Si leur souvenir continue à briller avec une ext
té de la mémoire. L’Imitation de Jésus-Christ, si elle était ornée du nom de son auteur, serait une choquante contradiction
me conseille d’abîmer ma propre personne, m’épouvante comme un autre nom du néant. C’est mon moi que je veux sauver, ô Pèr
t n’y respire qui ne soit digne de la vie ! III. L’immortalité du nom et l’immortalité de l’œuvre 1. — Première mé
ingletons est fréquent aussi, et beaucoup d’auteurs ont pu laisser un nom assez vivant, sans que les titres de leurs œuvres
t, les titres de certains ouvrages sont plus connus du public que les noms de ceux qui les ont écrits ; ce n’est pas seuleme
ces deux termes extrêmes soit le froid silence d’une nécropole où le nom seul de l’auteur survit à des œuvres oubliées ; s
peu de bons écrivains peuvent avoir l’espérance de devenir, un grand nom représentatif. De même, si la prédiction de certa
dire qu’il n’y ait pas, dans l’histoire littéraire du xvie , d’autres noms aussi vivants que ceux de Rabelais, de Montaigne,
arguerite d’Angoulême, par exemple, Agrippa d’Aubigné ont mieux qu’un nom , ils ont une physionomie. Mais ce sont des figure
ppa. Calvin ne le cède à aucun de ses contemporains pour le relief du nom , de la physionomie et de l’œuvre elle-même, si pa
maîtres dont tout le monde doit, bon gré mal gré, apprendre, avec le nom et l’existence, quelque chose de ce qu’ils ont éc
les plus solidement, les plus fièrement campés dans l’immortalité du nom et de l’œuvre que présente l’histoire de notre li
ect. Si ces trois moralistes ont peu de lecteurs, Bossuet, très grand nom , en a moins encore. La multitude des demi-lettrés
vrai que ce n’est pas Perrault qui les a écrits, l’effacement de son nom est moins regrettable. Au xviiie , mettons d’abor
déchet que la multiplicité des volumes fait subir, sinon à l’éclat du nom , au moins à la véritable vie de l’œuvre. Les recu
emble-t-il, confondu, comme on le fait presque toujours, la gloire du nom avec la vie de l’oeuvre. La première est constitu
une suite nombreuse de volumes, augmentent le respect que de loin son nom nous inspire ? Il est vrai qu’une œuvre volumineu
’exemple d’une admiration routinière. Mais qu’importe à la gloire des noms de Bossuet, de Buffon, de Sévigné ? elle est soli
oire anonyme est une contradiction dans les termes. Un auteur dont le nom est totalement oublié, tandis que son oeuvre surv
sur cent mille personnes qui la chantent, une à peine se rappelle son nom , il aurait le droit de dire : « Je suis volé. » P
s conquis une vraie immortalité. Ils sont beaucoup plus connus que le nom de leur auteur. Pourquoi ? Parce que la personnal
roduction est très petite, il est fâcheux pour un écrivain d’avoir un nom sans belle sonorité ou insuffisamment distinctif 
mais prononcés de même. On les confond, on s’y embrouille. Quel beau nom , au contraire, à la fois distinctif, caressant et
au nom, au contraire, à la fois distinctif, caressant et sonore, quel nom prédestiné pour un poète que celui de Millevoye !
’Arnault ne sont peut-être pas inférieurs aux siens ; mais combien le nom du poète élégiaque de la Chute des Feuilles tinte
lles tinte plus mélodieusement dans la mémoire de la postérité que le nom trop commun de l’auteur de la Feuille ! L’heureux
iècle, prématurément ravi, lui aussi, pour relever la banalité de son nom de Moreau. Un beau vers, sombre et grave, où le s
magnificence, ils doivent aussi à la pourpre éclatante et superbe du nom espagnol de l’écrivain, la granule célébrité dont
isquerait pourtant de ne point suffire à assurer aux deux syllabes du nom de son auteur une éternelle gloire, si, par une h
façon plus ou moins explicite, l’idée paradoxale d’une influence des noms de famille ou de baptême sur l’esprit, le caractè
orte et plus incessamment présente pouvons-nous imaginer que celle du nom qui est notre signe, qui nous accompagne et nous
ira plus ou moins la suggestion fatale de ce conte imprudent et de ce nom maudit. Le beau-frère du directeur Rewbell s’appe
x sacripants, soit qu’il y eût une sorte de prédestination dans leurs noms de coquins, soit qu’ils n’aient pas pu échapper à
session. L’utilité, mais, en même temps, le danger et le ridicule des noms de baptême trop significatifs est de vouer d’avan
que chose de plus qu’une exception curieuse, une telle concordance du nom des auteurs avec le caractère de leurs ouvrages,
vers d’amour, et qui subissait très sciemment l’influence de son rude nom massif, puisqu’il se qualifiait ainsi lui-même :
uf, comme Villon aussi, la conscience du mauvais calembour auquel son nom prêtait ; l’autre, d’une main toujours prête à sa
le et cruelle de la loi rythmique mystérieuse qui règle le rapport du nom et de l’œuvre. Mellin de Saint-Gelais a la fluidi
molle, mais n’a rien d’héroïque, pas plus dans sa poésie que dans son nom , si les R R, selon une remarque de Ronsard, « son
t font une grande sonnerie et batterie aux vers ». Au contraire, quel nom fier et sonore que celui de Ronsard ! Comme il ét
t absolument, pour la gloire de Molière et de Voltaire, changer leurs noms de Poquelin et d’Arouet : ce n’est pas que ces no
re, changer leurs noms de Poquelin et d’Arouet : ce n’est pas que ces noms ne fussent expressifs, c’est au contraire qu’ils
classique, ami des Lélius et des Scipion ; si Voltaire avait gardé le nom d’Arouet, la rouerie, qui est un trait de son car
ute que l’orgueil démocratique de Jean-Jacques Rousseau a joui de son nom plébéien, comme d’une distinction d’un nouveau ge
eau genre, et qu’il s’en est grisé. Entre les génies, comme entre les noms , de Rousseau et de Montesquieu, le contraste est
forme, le résultat général de leurs travaux subsistant seul avec leur nom , lorsqu’ils ont réellement accru le trésor de la
hesses, et celle du vaste gaspillage qui est indispensable pour qu’un nom d’auteur sur vingt mille et une œuvre sur vingt m
usieurs, années, le feuilleton dramatique du Journal des Débats : son nom même est à peu près ignoré aujourd’hui ; mais voi
e mieux qu’Alfred de Musset dans celui des idées. Ce n’est pas que le nom même de Théophile Gautier ait été fort exposé au
aquelle il serait inutile et fastidieux de donner deux ou trois cents noms , M. Stéphane Mallarmé figurera en toutes lettres
t peut-être pas les spécimens les plus caractéristiques du genre, son nom a chance d’être choisi entre tous, à cause de sa
secondaire, les égaux des plus grands pour l’immortalité glorieuse du nom  : tels sont Clément Marot, Scarron, Delille, Béra
rné à la pâte de papier. Le bruit qui se fait aujourd’hui autour d’un nom et autour d’une œuvre ne prouve pas que, dans cin
nte ans, ils seront encore connus ; et la célébrité, même durable, du nom n’est point une garantie que l’œuvre sera lue. Si
du nom n’est point une garantie que l’œuvre sera lue. Si la gloire du nom est rare, la vie de l’œuvre l’est infiniment plus
est rare, la vie de l’œuvre l’est infiniment plus. Vouloir rendre son nom illustre est une ambition généreuse, non une témé
pérant être l’un des douze. Tu rêveras non seulement la gloire de ton nom , mais la vie de ton œuvre, et tu auras raison, pu
es laides en soi et antipoétiques ; mais les mêmes choses changent de nom , suivant qu’il s’agit de les louer ou de les blâm
ur populaire. La « médiocrité » est une de ces choses qui changent de nom , suivant le blâme ou l’éloge qu’on veut en faire,
ucoup relevé telle épopée nationale parce que vous aurez découvert le nom du chétif individu qui l’a rédigée ? Que me fait
et moi ? Que m’importent les syllabes insignifiantes de son non ? Ce nom lui-même est un mensonge ; ce n’est pas lui, c’es
besoin de science historique et celui de foi légendaire. Chercher le nom de l’auteur du Roland, sa province, son village,
 : « Celle du Tasse est mourante. » La distinction entre la gloire du nom et la vie de l’oeuvre est fondamentale dans toute
cette question. L’éclat de certains chefs-d’œuvre et surtout celui du nom de leurs auteurs peut continuer à être très vif,
vrai, peut être appelée morte, sans que, de ce fait seul, l’éclat du nom de son auteur se trouve diminué, quand elle est d
tous les grands lyriques anciens. L’érudition moderne a retrouvé les noms de trois cent cinquante tragiques grecs ; mais le
mbreuse (tanta scriptorum turba) des écrivains qui m’ont précédé, mon nom demeure obscur, je me consolerai par la considéra
ce sont des intrus qui dérangent nos habitudes. Qui donc a appris le nom même d’Alcman, en dehors des érudits de professio
st une maigre consolation pour les pauvres auteurs dont l’œuvre et le nom restent dans l’ombre, de se dire qu’ils auront l’
le principal intéressé n’est plus là pour la remplir du bruit de son nom et de son ouvrage. En outre, et voici la cause es
ié par Chateaubriand, vient d’être celle d’Amiel. Scherer a sauvé son nom et son œuvre, fondé sa réputation, et elle s’est
e qu’elle vaut : Notre œuvre périra tout entière dans sa forme. Notre nom lui-même restera obscur ou totalement ignoré. Mai
it-il une partie de son bon sens ? alors Pierre l’Hermite a changé de nom et de rôle : il s’appelle l’abbé de Saint-Pierre
d’Hernani. Matière d’érudition ! ses œuvres ne sont point lues et son nom est à peine connu du public. Dira-t-on qu’il est
ttré, rendent assez précaires les destinées non pas sans doute de son nom , mais de son œuvre. M. Dumas fils nous a surpris
toutes les histoires de la littérature française, de rues portant son nom dans plusieurs grandes villes, et d’une statue su
on parle de nous, que comment on en parle et nous est assez que notre nom coure par la bouche des hommes, en quelque condit
s conservent dans la mémoire de la postérité, et que, sans lui, leurs noms auraient péri avec leurs œuvres. Grâce à l’épigra
éristique, un vers passé proverbe, ont plus fait pour graver certains noms dans l’imagination des hommes que toute la besogn
e mots dorés »118. Faute de quelque léger esquif du même genre, où le nom sauvé flotte et surnage sur l’océan des siècles,
petits mots qui ont fait fortune, personne ne peut plus ignorer ni le nom ni le trait caractéristique de Conrart.   Le hasa
! Robert Macaire est un personnage fameux ; mais qui donc connaît les noms des trois génies qui l’inventèrent ? qui se rappe
charité divine et relativement très obscure mériterait un Homère. Son nom ne figure même pas dans la Grande Encyclopédie du
ontinuer et agrandir son œuvre, une milice nombreuse qui, prenant son nom pour bannière, l’a fait bénéficier de ces mérites
ous-titre : « Histoire abrégée de tous les hommes qui se sont fait un nom par des talents, des vertus, des forfaits, ‘des e
us, des forfaits, ‘des erreurs, etc. » L’essentiel est de se faire un nom  ; les moyens importent moins, et ils diffèrent.
e, Giotto, Orcagna, Raphaël, Francia, Celliui, Salvator Rosa sont des noms à joindre à celui de Léonard de Vinci comme exemp
stion de lui pour la place de précepteur du Dauphin. Aujourd’hui, son nom même est absent des dictionnaires biographiques,
76 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XXXIII » pp. 133-140
embre 1843. le duc de bordeaux. — chateaubriand. — disette de grands noms dans le clergé français. — opinion de joseph de m
end le train des Stuarts à s’y méprendre ; il n’y a plus que le grand nom de Chateaubriand qui jette un reste de grandiose
it peut-être réussira, au moins pour quelque concession. Que ce vieux nom de Bonald ne vous abuse pas. Une chose est essent
e est essentielle aujourd’hui au clergé de France, c’est l’absence de noms . Il ne se recrute guère que dans le peuple et che
ts. » Il voulait dire par là que, s’il avait vu, vers 1817, de grands noms , les enfants d’illustres familles entrer en foule
pronostic ne s’est réalisé. On a cité particulièrement deux ou trois noms en tout. Depuis dix ans cet état de choses n’a po
77 (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Paria Korigan » pp. 341-349
énie… Et c’est l’œuvre d’une femme pourtant, malgré la masculinité du nom sous lequel elle a caché son sexe. Or, voilà le s
ivre de tant de naturel : c’est de ne pas être signé naturellement du nom de la femme qui a pu l’écrire. Tout au moins, si
erce toujours, il fallait attacher à cette composition si féminine un nom de femme ; car c’est une femme qui parle toujours
s ces Récits de la Luçotte 34, et monsieur Paria Korigan n’est que le nom d’un personnage auquel la Luçotte adresse ses Réc
ui a inventé… ou raconté ces histoires charmantes n’y mettait pas son nom , son véritable nom, elle pouvait oublier d’en met
conté ces histoires charmantes n’y mettait pas son nom, son véritable nom , elle pouvait oublier d’en mettre un. Les Récits
78 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre II. Quelques traditions sur Pindare. »
ent ses contemporains. Dans la réalité, Pindare, né d’un père dont le nom est rapporté diversement, Daïphante ou Scopelinos
es leçons ou partagea les études d’une femme célèbre, Myrto ; mais ce nom s’efface devant celui de Corinne, la gloire presq
ns de la vieillesse. Il avait, de son union avec Mégaclée, un fils du nom de Daïphante, inconnu dans l’histoire, et deux fi
erveilleux dont l’imagination des Grecs aimait toujours à entourer le nom du grand poëte qui les avait charmés. Nulle ficti
s remarquable de Thèbes, près de l’amphithéâtre des jeux publics. Son nom demeura consacré dans l’admiration de la Grèce, c
seulement un faiseur obscur de dithyrambes, Cinésias, dont il cite le nom avec ironie. Plutarque, dans sa naïve jalousie po
79 (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXVIIIe entretien. Revue littéraire de l’année 1861 en France. M. de Marcellus (1re partie) » pp. 333-411
lettres, sans lequel il n’y aurait point de lettres dans un pays, le nom collectif, un des noms de ce public d’élite enfin
il n’y aurait point de lettres dans un pays, le nom collectif, un des noms de ce public d’élite enfin qui n’affecte aucune g
ion, dont la première gloire est d’aimer ceux qui d’une part de leurs noms lui font un surnom national et immortel. III
, j’avais contribué à remettre la France debout, et la France sous le nom de République ; la République s’était hâtée d’êtr
ien de nouveau, lui criai-je en descendant de mon cheval ; de quelque nom qu’on l’appelle, monarchie ou république, le peup
son cœur y était resté, et il y retournait toujours avec bonheur. Le nom de Marcellus venait d’un camp romain établi sur c
vait été achetée d’Henri IV lui-même, et sa famille y ajouta alors ce nom . Ce Marcellus romain, au lieu de mourir comme Cat
ecruta moi-même pour sa diplomatie future, d’enrichir ses cadres d’un nom , d’une jeunesse et d’un talent qui promettaient u
de la passion d’amener un congrès, bien convaincu que l’éclat de son nom forcerait M. de Villèle à l’y envoyer, et qu’une
méritèrent bien de ses contemporains, mais qui ne donnèrent pas à son nom toute la célébrité que ses travaux méritent. X
l’autre de ces îles, et les faisait repasser sous mes yeux avec leur nom , leur histoire, leur poésie, leurs costumes, leur
sion de la voir par un billet très laconique, où je n’ajoutais ni mon nom , ni aucune des politesses de convention en Europe
çais, et je vous adresse ma réponse pour lui, puisqu’il ne dit ni son nom ni sa demeure. Je vous serais bien obligée de lui
j’arrivai près de la maison de Cid Milady (seigneur Milady). C’est le nom que donnent les Arabes à la femme extraordinaire
rais donné quarante ans. XXXIV « Lady Stanhope me demanda mon nom  : je vis que les journaux qu’on lui envoyait de t
ingrats. J’ai bien oublié un voyageur plus célèbre, qui porte le même nom , et qui fut l’ami de mon oncle. Je n’aime pas les
ue me font-ils de la part de ceux qui ne m’ont jamais connue ? Si mon nom peut procurer à leurs ouvrages des lecteurs, et d
plus utile encore, le malheureux Ali-Bey ! Lady Stanhope s’émut à ce nom . « — Vous renouvelez, reprit-elle, toute ma doul
rce que Marcellus était un enfant, et parce qu’elle avait entendu mon nom de poète dans le monde. Un enfant et un poète, te
80 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre IV. Mme Émile de Girardin »
ile de Girardin4 I Ce n’est pas la première fois qu’on lit le nom de Mme Émile de Girardin, dans cette histoire cri
romans. Il y eut donc en elle un bas-bleu, pour lui donner son triste nom . Mais heureusement aussi il y eut, sinon pour l’e
garçon ! II Les Lettres parisiennes sont en effet signées d’un nom d’homme, et franchement, quand on les lit, on se
i délicieuses frivolités ! Mme de Girardin, en signant ces Lettres du nom du vicomte de Launay, a-t-elle cru rendre plus pi
isamment ce qu’elles ne sont pas, achevée en vulgarité, en prenant un nom d’homme, si elle avait pu parvenir à se faire un
un nom d’homme, si elle avait pu parvenir à se faire un masque de ce nom -là. Mais Dieu merci ! la distinction suprême a ré
sans réussir, signer tant qu’ils voudront leur feuilleton d’un petit nom de femme, reprocher à Mme de Girardin ce qui fait
peu de cet enthousiasme de flamme fouettée qui lui venait, comme son nom de Delphine, de Mme de Staël. Mme de Staël, ce Di
81 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « François Villon, sa vie et ses œuvres, par M. Antoine Campaux » pp. 279-302
 : il a fait école ; il a fait tradition, et a eu même sa légende. Ce nom de Villon qu’il portait et qu’il a rendu célèbre
s, tournent à la légende, qui deviennent types, comme on dit, dont le nom devient pour la postérité le signe abrégé d’une c
ardent des poètes de cet âge, Vous que je n’ai pas hésité à saluer du nom de génie quand vous n’aviez que dix-huit ans, mai
ntiel, je le vois bien, même en littérature, est de devenir un de ces noms commodes à la postérité qui s’en sert à tout mome
e, tout y trahit l’enfant de la cité et le polisson du ruisseau. » Le nom de Villon, sous lequel il se fit ensuite connaîtr
le plus fait pour admettre les circonstances atténuantes. — On a les noms de quelques-uns des garnements, ses compagnons et
la Faculté des arts le grade de licencié. On a recherché, d’après les noms d’auteurs que cite le poète, quelle pouvait être
les appelle, et qui reçurent de son vivant, mais non de son fait, le nom de Petit Testament. Il préférait le titre de Leg
que des scandales de gentil esprit, et, pour les appeler de leur vrai nom , des porte-talents ; car ne leur demandez pas aut
Les amants de la nuit, des lacs, des cascatelles, Cette engeance sans nom qui ne peut faire un pas Sans s’inonder de vers,
M. Clément, il faudrait que saint Bernard eût terminé sa kyrielle de noms par un vers tel que celui-ci, ou approchant : A
urs ; quand, plus près encore, mais déjà bien loin, on repassera ces noms qui résonnaient si vifs et si frais dans notre je
ni une tristesse plus amère. Ne venons pas prononcer, à son sujet, le nom de Bossuet, ni même celui de Byron et des don Jua
82 (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « Œuvres de Louise Labé, la Belle Cordière. »
s que le degré de sévérité qui est de mise, je vais noter quantité de noms de poètes qui, sans l’enrichir toujours, sont ven
semé et fait poindre, par-ci par-là, dans ces différents cadres, des noms inconnus ou peu remarqués jusque-là. Citons-en qu
vait pour prénom Roger, on a conjecturé que c’est de lui que vient le nom et le masque populaire de Roger Bon-Temps, ce qui
en de cet esprit ou de cet à-propos de circonstance qui popularise un nom . il y a quelque gaieté et de la facilité, c’est t
en le poète, celui qui mérite qu’on l’appelle et qu’on le salue de ce nom , et n’est-ce pas plutôt le savant encore, l’obser
 siècle : Alexandre, surnommé le Sylvain de Flandre, et dont le vrai nom était Van den Bussche, qui vint en France à la Co
ir, se galantiser, rimer dans le goût, du temps et mériter ce nouveau nom travesti de Sylvain ; qui fut mis en prison pourt
orner à donner la succession et le jeu des écoles et des groupes, les noms et la-physionomie des vrais chefs, à marquer les
xe  siècle, on allait mettre en ligne un à un, à côté des cinq ou six noms de maîtres qui ont donné le coup d’archet et mené
de mieux, c’est qu’elle continue de flotter un peu indécise entre les noms d’Héloïse et de Ninon. Ce n’est pas une trop mauv
noircir mon plus clair jour. Et voilà de ces cris qui font vivre un nom de poète et qui ont leur écho, sans faillir, de g
petit volume de Contes et Poésies imprimés à Nice (1862) et signés du nom d’Ackermann. J’y lis tout à côté de belles et dig
s, distribué petit, nombre et non mis en vente, consacre désormais le nom du trop heureux Papon, au rang de ces curiosités
83 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Mademoiselle de Scudéry. » pp. 121-143
tenter, mais il est bon de mettre des idées exactes sous de certains noms qui reviennent souvent. On ne lit plus les livres
peinte dans le personnage de Sapho, au tome Xe du Grand Cyrus, et ce nom de Sapho lui est resté. L’illustre Sapho, ceux qu
ociétés, et commença à écrire des romans, sans y mettre toutefois son nom et en se dérobant sous celui de son très glorieux
e Scudéry étaient des vivants et des contemporains dont on savait les noms , dont on reconnaissait les portraits et les carac
se nommait les masques ; et aujourd’hui encore, là où nous savons les noms réels, nous ne parcourons point nous-mêmes sans c
me VIe du Grand Cyrus, avait donné le portrait de Mme Cornuel sous le nom de Zénocrite, dont elle avait fait une des plus a
ateur platonique, et il l’a célébrée en vingt pièces galantes sous le nom de Sapho. Mais si quelque chose me prouve que Pel
ace, une des admirations de leur jeunesse. Et quant à tous ces autres noms qu’on cite (je n’en excepte aucun, ni Fléchier, n
enclos. Il y a toute une leçon de goût dans ce seul rapprochement des noms . Quoi qu’il en soit, Mlle de Scudéry mérite qu’on
: Il est vrai que ces romans, si toutefois on peut les appeler de ce nom , ne doivent être regardés que comme des espèces d
me des espèces de poèmes épiques et des histoires véritables sous des noms cachés. Tels sont Artamène ou le Grand Cyrus, où
masque les personnages persans ou scythes et qu’on rétablit les vrais noms à l’aide des clefs, comme M. Cousin y a réussi sa
; la bataille de Rocroi, celle de Lens, le siège de Dunkerque sous le nom de siège de Cumes, y sont décrits avec toutes leu
84 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre X. La commedia dell’arte en France pendant la jeunesse de Molière » pp. 160-190
lin ; Brigida Blanchi, fille du directeur, première amoureuse sous le nom d’Aurelia ; Marc Romagnesi, son mari, premier amo
le nom d’Aurelia ; Marc Romagnesi, son mari, premier amoureux sous le nom d’Oratio. Les chanteuses se nommaient Gabriella L
lli, et Margarita Bertolazzi. Tiberio Fiurelli est un des plus grands noms de la commedia dell’arte. Le personnage de Scaram
jà dans la troupe des Fedeli ; il y était représenté par un acteur du nom de Goldoni, et il a été dessiné par Callot dans l
ano Baloardo. Le fils du docteur faisait les seconds amoureux sous le nom de Virginio. La soubrette se nommait Béatrix. Cet
Cette troupe avait en outre un acteur jouant les rôles niais, sous le nom de Jean Doucet, Franc nigaud, comme chacun sait,
t. Valet de Scaramouche, il faisait pâmer de rire les spectateurs. Ce nom , inventé sans doute pour la scène française, ne r
nc, Grenerin, Des Airs le cadet, Vagnac, Laleu, Bonnard, Brouard. Ces noms sont de ceux qu’on rencontre le plus fréquemment
blier l’harmonie passée. » 34. Scaramouche se donnait lui-même ces noms burlesques comme on le voit à la scène vii du Ier
avocat pour et contre, pièce représentée en 1685 ; la plupart de ces noms appartiennent à la tradition de la commedia dell’
85 (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXIIe entretien. L’Imitation de Jésus-Christ » pp. 97-176
hrist I Les livres qui sont écrits pour la gloire portent un nom d’homme. Ceux qui sont écrits pour Dieu restent a
e l’inconnu. Voyez cependant ce qu’on a imaginé ; il y a sur tous ces noms assez de vraisemblance pour croire, assez d’invra
se de Cologne, un monastère de l’ordre de Windesheim, un religieux du nom de Jean A Kempis. Jean était prieur du couvent. I
e critique nie jusqu’à l’existence de Gersen, et la conformité de son nom avec celui de Gerson, chancelier de l’Université
commencement du quinzième siècle, était né à Gerson, dont il porte le nom . Gerson était un village du diocèse de Reims, non
e du diocèse de Reims, non loin de Réthel. Il est à présumer, par son nom féodal et par l’indépendance de sa vie, qu’il app
eté habile mais inflexible, en face de ces différends, lui conquit le nom de ministre très chrétien qui resta le surnom de
lée de sa vie le fil conducteur de sa destinée, et pour lui donner ce nom de consolation intime qu’il ne trouvait que dans
s Consolations internes, l’Imitation de Jésus-Christ ; de là aussi le nom que ses contemporains lui donnent lui-même, le do
t ces monologues et ces dialogues intérieurs qui portèrent d’abord le nom de Consolations. Consolations en effet, descendue
x extrémités de l’Europe ; car, sans qu’ils connussent précisément le nom de cet humble hôte de leur monastère, les Consola
ste qui sème çà et là les rameaux rapportés d’en haut sans écrire son nom sur ses plumes. De là vient cette incertitude qui
nom sur ses plumes. De là vient cette incertitude qui s’attache à son nom , et qui s’accrut au lieu de s’éclaircir à mesure
mée se répandait davantage, chaque monastère donnant à l’Imitation le nom d’un de ses sectaires pour accroître le nom du co
donnant à l’Imitation le nom d’un de ses sectaires pour accroître le nom du couvent. C’est dans cette obscurité de l’île d
e à Dieu à l’âge de soixante-six ans. Il légua ses manuscrits sous le nom de Testamentum peregrini , « Testament d’un pèle
deux fois dans mon poème pastoral de Jocelyn : Livre obscur et sans nom , humble vase d’argile, Mais rempli jusqu’au bord
Seigneur, si c’est pour votre gloire, que la chose se fasse en votre nom  ! Seigneur, si vous voyez que cela me convienne,
i disposé à vivre dans le mépris et dans l’abjection, et à n’avoir ni nom ni réputation, que les autres souhaitent de se vo
e mépris ; mais la grâce se réjouit de souffrir des opprobres pour le nom de Dieu. La nature aime l’oisiveté et le repos du
e ; parlez-moi pour la louange, la gloire, l’honneur éternel de votre nom . XXIII Qu’il faut marcher en présence de
86 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre VI. De la politique poétique » pp. 186-220
voir sacerdotal et militaire, nous apparaissent dans la Grèce sous le nom d’Héraclides, dans l’ancienne Italie, dans la Crè
onvention des Sabins et des Romains, si les seconds eussent tiré leur nom de Cure, capitale des premiers, ce nom eût été Cu
les seconds eussent tiré leur nom de Cure, capitale des premiers, ce nom eût été Cureti et non Quirites ; et si cette capi
les le maintenir ; aussi dans les mouvements politiques donne-t-on le nom d’optimates à tous ceux qui veulent maintenir l’a
e matériaux les religions, les langues, les terres, les mariages, les noms propres et les armes ou emblèmes, enfin les magis
dans sa Vie de Thésée, dit que les héros tenaient à grand honneur le nom de brigand, de même qu’au moyen âge, où reparut l
de leurs comédies, ces mêmes coutumes qui font aujourd’hui donner le nom de barbarie à la côte d’Afrique opposée à l’Europ
e leur principe fondamental  ; la guerre elle-même, πόλεμος, tira son nom de πόλις, cité… Cette éternelle inimitié des peup
dernier des esclaves ? Voilà le héros qu’Homère qualifie toujours du nom d’ irréprochable (ἀμύμων), et qu’il semble propos
s, les républiques populaires et les monarchies. Le héros digne de ce nom , caractère bien différent de celui des temps héro
i. (Vico.) 78. Il est à croire qu’au temps de la guerre de Troie, le nom de αχαιοι, achivi, était restreint à une partie d
restreint à une partie du peuple grec, qui fit cette guerre ; mais ce nom s’étant étendu à toute la nation, on dit au temps
èce s’était liguée contre Troie. Ainsi nous voyons dans Tacite que ce nom de Germanie, étendu depuis à une vaste contrée de
les Gaulois de ses bords ; la gloire de cette conquête fit adopter ce nom par toute la Germanie, comme la gloire du siège d
87 (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « EUPHORION ou DE L’INJURE DES TEMPS. » pp. 445-455
ôt tenté de leur refuser lorsqu’ils parlent et pensent en leur propre nom . Leur extrême patience, s’appliquant ici à des ma
t déjà trouvé maître, à s’attacher aux moindres miettes, aux moindres noms . D’ingénieux érudits dressent chaque jour l’histo
charmants, qui ont ainsi succombé sans retour, et n’ont laissé qu’un nom que les érudits seuls remuent encore parfois aujo
s ont hérité avec bonheur de ceux que la ruine a engloutis ; quelques noms glorieux, plus nettement dessinés, et répétés san
e consoler. » Les érudits seuls savent peut-être aujourd’hui quelques noms de cette foule de poëtes et d’historiens célèbres
duit du grec de Parthénius. Ce Moretum, si l’on s’en souvient, est le nom d’une espèce de sauce ou de brouet à l’ail que fa
e, et essayant vainement, d’un souffle grêle, d’articuler leur propre nom , pour qu’au moins le passant pût le retenir et pe
88 (1920) La mêlée symboliste. I. 1870-1890 « Les poètes maudits » pp. 101-114
é l’Écriture du Maître de syracusaines figures14. On n’ignore pas les noms juxtaposés à ceux primitivement cités et qui tels
sa propre signification. *** Corbière, Rimbaud, Mallarmé ; ces trois noms ne synthétisent-ils pas trois points culminants d
rties, c’est que vous aurez beau corner aux quatre coins du monde les noms de Corbière, de Rimbaud et de Mallarmé, ces trois
enfantins. Villiers de l’Isle-Adam a, pour le sauver de l’oubli, son nom prestigieux, ses légendes ancestrales. Des chroni
èces représentées dans différents théâtres, ont soulevé autour de son nom une certaine agitation. Il n’est pas permis, fut-
voir de la foule. Hugo, Dumas fils, Sardou, Georges Ohnet, autant de noms pour amorcer les lecteurs. De sorte que c’est le
bleur d’images15. Il n’en est pas moins vrai qu’il eût fallu un autre nom , celui de Heredia, par exemple, mais c’eût été so
89 (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXVe entretien » pp. 317-396
urs sont nées à l’occasion de la souscription nationale qui porte mon nom . Des amis (jamais assez remerciés), qui présumaie
rétées par ceux qui me haïssent, sans autre raison de me haïr que mon nom . Les uns ont attribué ces embarras de fortune à d
l et inévitable sur la célébrité bien ou mal acquise. Il y a certains noms qui obligent. Toutes les infortunes sans boussole
la France et même de l’Europe se tournent par instinct vers certains noms , je ne dis pas plus illustres, mais plus notoires
noms, je ne dis pas plus illustres, mais plus notoires que les autres noms , pour solliciter pitié, appui ou secours. Le seui
investie de la considération locale la mieux méritée de succéder à un nom malheureusement célèbre dans les demeures ébruité
usement célèbre dans les demeures ébruitées, sinon illustrées, par ce nom . Il y a là, entre le modeste demi-jour du nouveau
ir succédé, dans ce château ou dans cette chaumière, à des hôtes sans nom , que d’être assiégés à chaque heure de l’année, a
souscription, à l’exception d’un petit nombre de cœurs d’or dont les noms se confondront à jamais avec le mien, ayant été j
les résumer et les représenter devant l’histoire n’ont pas de grands noms . La grandeur d’un peuple, c’est de se personnifie
ique, dans les temps modernes, voilà tout. Avec trois ou quatre cents noms vous écrivez les annales du monde. C’est humilian
t glorieux pour ce petit nombre d’hommes privilégiés qui donnent leur nom , leur individualité, leur pensée, leur mémoire à
De tous ces personnages historiques devenus aussi immortels que le nom du continent qui les a produits, Confucius est ce
un présent dont il a cru qu’un lettré du grand Occident (c’est de ce nom qu’on appelle ici l’Europe) pourrait connaître le
er à eux seuls une ville de troisième ordre, qui porte aujourd’hui le nom de Kiu-fou-hien, et qui est du district de Yent-c
loin de son tombeau, une de ces salles qui portent par distinction le nom de Miao, parce qu’elles sont destinées à honorer
y a un siècle, ces passages : « C’est le Tien, Dieu, le Ciel, trois noms signifiant le même grand Être, qui a donné aux ho
gne, pensa à me désigner moi-même pour son successeur. Il écrivit mon nom et ses intentions sur un simple billet. Dans cett
res pour bien régner. Je fis tomber mon choix sur lui ; j’écrivis son nom et mes intentions sur un billet que je plaçai der
let que je plaçai derrière le même tableau où celui qui contenait mon nom avait été placé par mon père. Après quelques anné
e pratique dans cette auguste cérémonie. J’avais écrit secrètement le nom de celui d’entre eux que j’avais intention de fai
nt le sacrifice, je priai le Ciel que, si celui dont j’avais écrit le nom avait toutes les qualités requises pour bien régn
90 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « L’abbé Gerbet. » pp. 378-396
e. Comment, diront quelques-uns de nos lecteurs habituels, comment le nom de l’abbé Gerbet signifie-t-il tout cela ? Je vou
e même et le talent. Avant tout, et pour rattacher à sa vraie date ce nom modeste et qui s’est bien plus appliqué à s’effac
ent de bonne heure ces jeunes lévites, il faut l’avoir compris. » Des noms , j’en pourrais citer quelques-uns qui, avec des n
linis, évêque d’Amiens. Mais, vers cette époque de 1820-1822, un seul nom entre ceux du clergé s’offrait avec éclat et rete
qui étaient réellement attaqués, résistaient et se scandalisaient au nom des traditions non seulement catholiques, mais sc
’avaient mieux fait lire en profonds caractères                    Le nom de Dieu. Un ermite au froc noir, à la tête blanc
tiste martyr dont les Anges, sans doute,                    Savent le nom , Peignit les traits du Christ, sa chevelure blond
homme : « Il devient un je ne sais quoi, s’écrie-t-il qui n’a plus de nom dans aucune langue. » L’admirable page qu’on va l
es extraordinaires dont le crépuscule a des teintes inconnues et sans nom  ! Quels tableaux alors ! quelles apparitions ! Vo
ré de littérature autorisé par le clergé ; on a mis en avant bien des noms empressés et bruyants : j’ai voulu rappeler un no
en avant bien des noms empressés et bruyants : j’ai voulu rappeler un nom aussi distingué que modeste. Il y a longtemps que
91 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Monsieur Bazin. » pp. 464-485
23 du mois dernier, est mort dans la force de l’âge un homme dont le nom et les œuvres n’étaient guère connus que de ceux
zin a paru digne de garder son rang après M. Augustin Thierry, et son nom était encore proclamé par M. Villemain dans la sé
r 1848). 3º Deux volumes d’études de mœurs, intitulés : L’Époque sans nom (1833). Sous ce titre un peu solennel, l’auteur n
donnance royale, en date du 25 avril 1834, l’autorisa à ajouter à son nom celui de M. Bazin, son bienfaiteur, « et à s’appe
n de Raucou ». On l’avait toujours connu, d’ailleurs, sous ce premier nom . Mais il n’est pas douteux que l’importance exces
t Bethmont. Dans les esquisses de mœurs qui composent son Époque sans nom , il émousse son épigramme quand il arrive au Pala
harmants, était le Voltaire de ce petit groupe qui comptait de jeunes noms , dignes déjà de s’associer avec le sien. Le carac
le, l’auteur a trouvé sa matière. Ce livre, qui a titre L’Époque sans nom , et qui commence par une lettre adressée à M. Mic
ent appelé Messidor-Napoléon-Louis-Charles-Philippe Mayeux, selon les noms des divers régimes qu’il a, tour à tour, épousés
eu commun de haine ou de faveur populaire qui s’attache à de certains noms historiques célèbres (tels que ceux de Concini, d
i les réclame naturellement, si dans cette suppression exacte de tout nom propre moderne, là même où l’auteur y songe le pl
qu’il a tracé du flâneur, dans le dernier chapitre de son Époque sans nom . Selon lui, Paris n’était pas au roi (quand il y
92 (1864) William Shakespeare « Première partie — Livre I. Shakespeare — Sa vie »
. Défense fut faite aux orateurs du sénat et du forum de prononcer le nom de Vipsanius Minator. Les orateurs du forum et du
avec de petites vitres où l’on peut lire aujourd’hui, parmi d’autres noms , le nom de Walter Scott. Ce logis pauvre abritait
petites vitres où l’on peut lire aujourd’hui, parmi d’autres noms, le nom de Walter Scott. Ce logis pauvre abritait une fam
Avon. On est peu d’accord sur l’orthographe du mot Shakespeare, comme nom de famille ; on l’écrit diversement : Shakspere,
t pour accroître leur facilité de circulation, la postérité a sur les noms propres un droit d’euphonie. Il est évident, par
s seigneurs et les gentilshommes d’alors attachaient volontiers leurs noms à des fondations de cabarets. À Paris, le vicomte
nt un pauvre adolescent qui devait, l’année d’après, rendre fameux le nom de Jean Châtel, il fit la Sauvage apprivoisée. En
La postérité peut lire aujourd’hui ceci dans ses vers intimes : « Mon nom est diffamé, ma nature est abaissée ; ayez pitié
e. » Sonnet 111. — « Votre compassion efface la marque que font à mon nom les reproches du vulgaire. » Sonnet 112. — « Tu n
Tu ne peux m’honorer d’une faveur publique, de peur de déshonorer ton nom . » Sonnet 36. — « Mes fragilités sont épiées par
ia Élisabeth ; il la qualifia Vierge étoile, astre de l’Occident, et, nom de déesse qui plaisait à la reine, Diane ; mais v
kespeare. V En 1728, Voltaire apporta d’Angleterre en France le nom de Will Shakespeare. Seulement, au lieu de Will,
93 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 2, de la musique rithmique » pp. 20-41
stin dit positivement qu’il étoit en usage de son temps, de donner le nom de rithme à tout ce qui regloit la durée dans l’e
des compositions. Rien n’est si commun dans toutes les langues que le nom de l’espece donné au genre et le nom du genre att
n dans toutes les langues que le nom de l’espece donné au genre et le nom du genre attribué à l’espece en stile ordinaire.
le mouvement. Cependant ils appelloient la mesure et le mouvement du nom seul de modi, et même ils donnoient encore quelqu
ment du nom seul de modi, et même ils donnoient encore quelquefois le nom de modulation à toute la composition, et cela san
trons en second lieu que malgré cela les romains ont souvent donné le nom de modulation à toute la composition musicale. No
le souvent toute la composition une modulation, en comprenant sous ce nom le chant, l’harmonie, la mesure et le mouvement.
t ici parler des professeurs en éloquence, qu’il désigne par d’autres noms dans ses institutions. La seconde, c’est que dans
94 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 13, de la saltation ou de l’art du geste, appellé par quelques auteurs la musique hypocritique » pp. 211-233
faire les gestes. Cet auteur ne fait en cela que donner à l’espece le nom du genre. Comme nous l’avons dit déja, chez les a
mot de saltatio ne venoit pas de saltus, qui signifie sault, mais du nom d’un arcadien appellé Salius, qui le premier avoi
arente du mot saltatio. Ainsi l’on doit se défaire du préjugé tiré du nom de saltation, et qui porteroit à croire que toute
souvent l’art du geste. Nous ne ferons en cela que lui donner le même nom que lui donnoient souvent les anciens. Ils l’appe
rentes, assez grand pour mettre Meursius en état de composer de leurs noms , rangez suivant l’ordre alphabetique, un dictionn
atins appellent quelquefois la musique muette. Nous avons dit que son nom venoit de celui d’hypocrite, qui signifie dans so
, qui signifie dans son sens propre un contrefaiseur. Mais c’étoit le nom le plus ordinaire que les grecs donnassent à leur
aiseuse de gestes, et on ne l’appelloit plus que Dyonisia. C’étoit le nom d’une célebre danseuse, ajoute Aulugelle, qui fai
95 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XX. Mme Gustave Haller »
a un ou deux ans, dans la République (féminine) des lettres, sous ce nom qu’elle signe aujourd’hui de « Gustave Haller ».
us ce nom qu’elle signe aujourd’hui de « Gustave Haller ». C’était un nom d’homme que son livre démentait. Le livre, en eff
e feston, un rien brodé… de soie bleue ! Cela s’appelait le Bluet. Le nom d’un homme jurait là-dessus…, mais quand on prend
ieur ni Madame Haller, mais une Madame dont on commence à cancaner le nom dans cette loge de portier qu’on appelle Paris, q
en sûr, on se nommera très hardiment et très coquettement de son vrai nom , quand la petite place dans la publicité sera fai
omme, c’est une vertu très difficile à embrasser !… Peu importe ! Les noms sont tout, dans cet inepte monde. La Critique s’e
mprend. Quand on voit cette Vertu, exposée sur sa couverture, avec le nom de Mme Sand au-dessous, on veut lire. Mais la déc
court, pour tailler là-dedans un roman qui ose s’appeler de ce grand nom  : Vertu. Il faut en vérité, pour un roman qui est
96 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « M. Funck Brentano. Les Sophistes grecs et les Sophistes contemporains » pp. 401-416
Le Constitutionnel, 30 juin 1879.] I M. Funck Brentano porte un nom qui me frappe, — ce nom de Brentano ! Appartiendr
uin 1879.] I M. Funck Brentano porte un nom qui me frappe, — ce nom de Brentano ! Appartiendrait-il à la famille de c
nd, du reste, dans le titre même de son livre, et qu’il a, malgré son nom allemand, la précision française du langage, et u
rre, momies presque anonymes, tant on a de peine à lire leurs pauvres noms sur leurs bandelettes ! Excepté, en effet, Zénon
noms sur leurs bandelettes ! Excepté, en effet, Zénon d’Élée, dont le nom même ne retentirait pas sans le nom de l’autre Zé
, en effet, Zénon d’Élée, dont le nom même ne retentirait pas sans le nom de l’autre Zénon, de Zénon le stoïque, qui a gard
re humain. L’histoire de cette sophistique, toujours la même sous des noms changeants, soit qu’elle s’appelle « l’éristique 
nveloppe tout : « En vain l’idéalisme et le sensualisme changeront de nom et d’enseigne et deviendront le criticisme, le sy
97 (1899) Esthétique de la langue française « Esthétique de la langue française — Chapitre VIII »
-français. — Le français des Anglais et l’anglais des Français. — Les noms des jeux. — La langue de la marine. Il est indif
par les enfants. Ainsi la balle à la crosse nous est revenue sous le nom de cricket ; la paume, sous le nom de tennis ; le
la crosse nous est revenue sous le nom de cricket ; la paume, sous le nom de tennis ; le ballon 80, sous le nom de foot-bal
de cricket ; la paume, sous le nom de tennis ; le ballon 80, sous le nom de foot-ball ; le mail 81, sous le nom de crocket
tennis ; le ballon 80, sous le nom de foot-ball ; le mail 81, sous le nom de crocket. Il suffirait évidemment de donner un
mail 81, sous le nom de crocket. Il suffirait évidemment de donner un nom anglais aux boules, à la marelle, ou au cerceau p
98 (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCIe entretien. Vie du Tasse (1re partie) » pp. 5-63
Tasse (1re partie) I De tous les hommes qui ont illustré leur nom dans les œuvres de l’esprit, le Tasse est peut-êt
iété semblable à une parenté des âmes m’attira de bonne heure vers ce nom comme un pèlerin vers un sépulcre. C’est d’un sép
ésolée ne me parut convenir davantage qu’alors à la mélancolie de son nom . Rome est le sépulcre du passé ; les sépulcres do
ur le banc de pierre à son ombre. J’ignorais tout de ce site jusqu’au nom , mais il semblait m’attacher à ce banc comme si l
on qu’il lui a vouée sur la terre. Ces poésies sont un cadre digne du nom et de la merveilleuse beauté de Ginevra ; on voit
renommée naissante dont la publication du poème de Rinaldo entoura le nom de Torquato le fit convier par l’université de Bo
eté de ses chants, les croisés de la lance qu’il allait célébrer. Les noms de toutes les familles nobles ou souveraines de l
ses pères ; célébrer des exploits guerriers lui semblait associer son nom aux héros qui les avaient accomplis sur les champ
de Léon X lui-même n’a pas été illustrée, parmi les siècles, par deux noms plus immortels que les noms de l’Arioste et du Ta
té illustrée, parmi les siècles, par deux noms plus immortels que les noms de l’Arioste et du Tasse, ces deux clients de ces
e par l’éclat de renommée littéraire qui commençait à rayonner de son nom . Le Tasse admis, dès le premier jour, dans la fam
turelle majesté qu’elle imposait, même à ceux qui ne savaient pas son nom et son génie, l’admiration, l’étonnement et le re
s, mêlait un intérêt tendre et une pitié vague à l’admiration que son nom et sa personne inspiraient partout où il paraissa
ments pour Léonora d’Este, soit qu’il eût voulu dérober sous un autre nom les hommages poétiques secrets qu’il adressait da
uissant sur l’esprit de son frère. Le poète se tut et chanta sous des noms de nymphe ou de bergère le seul et véritable obje
u’il avait tant aimée, et de laisser sur la terre, pour perpétuer son nom , un fils dont la tendresse et la gloire naissante
la foi d’un vers de Boileau, le seul poème épique moderne digne de ce nom passa pendant deux siècles, en France, pour une f
99 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre VIII. Jésus à Capharnahum. »
rvir. Mais on ne l’apostrophait jamais ainsi, sans doute parce que le nom dont il s’agit ne devait pleinement lui convenir
ite ville de Capharnahum, située sur le bord du lac de Génésareth. Le nom de Capharnahum, où entre le mot caphar, « village
grandes villes bâties selon la mode romaine, comme Tibériade 375. Ce nom avait si peu de notoriété, que Josèphe, à un endr
oriété, que Josèphe, à un endroit de ses écrits 376, le prend pour le nom d’une fontaine, la fontaine ayant plus de célébri
avec certitude. L’affreux village de Medjdel a sans doute conservé le nom et la place de la bourgade qui donna à Jésus sa p
Luc, IV, 22, 32. 398. L’antique Kinnéreth avait disparu ou changé de nom . 399. On sait en effet qu’elle était très voisi
s. Le meilleur argument qu’on puisse faire valoir en sa faveur est le nom même de Tell-Hum, Tell entrant dans le nom de bea
valoir en sa faveur est le nom même de Tell-Hum, Tell entrant dans le nom de beaucoup de villages et ayant pu remplacer Cap
ennent guère. On comprend d’ailleurs que Gergesa soit devenue Gerasa, nom bien plus connu, et que les impossibilités topogr
100 (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Madame Récamier »
une personne qui l’a bien connue, mais qui n’a pas voulu y mettre son nom . Seulement, avec ou sans nom d’éditeur, il n’en r
nue, mais qui n’a pas voulu y mettre son nom. Seulement, avec ou sans nom d’éditeur, il n’en reste pas moins incroyable qu’
e ces deux volumes ! Songez donc ! Madame Récamier ! cette femme d’un nom sans pareil parmi les femmes qui furent célèbres 
e un mystère, quel magique appeau pour la curiosité publique ! Sur ce nom seul de Madame Récamier, toute l’Europe courra li
ls se révèlent eux-mêmes, de cela seul qu’ils écrivent en leur propre nom . La parole, qui a été donnée à l’homme pour cache
te l’Europe pendant une moitié de siècle, n’est pas là davantage. Des noms qu’on cite ne sont pas une société. J’ai déjà par
érêt de tous les milieux où l’on a vécu. Et puis, il y a la magie des noms  ! des noms comme ceux de Chateaubriand, de Montmo
s les milieux où l’on a vécu. Et puis, il y a la magie des noms ! des noms comme ceux de Chateaubriand, de Montmorency, de N
pour telle ou telle raison, et que je ne puis écrire ici. De pareils noms doivent agir sur l’imagination d’un éditeur… et q
/ 3278