II. Des idées générales et de la substitution simple Sommaire. I.
Noms
propres et noms communs. — Importance des noms co
nérales et de la substitution simple Sommaire. I. Noms propres et
noms
communs. — Importance des noms communs ou générau
imple Sommaire. I. Noms propres et noms communs. — Importance des
noms
communs ou généraux. — Ils sont le premier terme
. — Divers exemples. — Différence entre l’image vague suscitée par le
nom
et le caractère précis désigné par le nom. — Diff
image vague suscitée par le nom et le caractère précis désigné par le
nom
. — Différence de l’image sensible et de l’idée pu
geste expressif. — Exemples contemporains. — Exemples anciens. — Nos
noms
généraux sont des résidus de sons expressifs. — I
and nous pensons une qualité générale, qu’une tendance à nommer et un
nom
. — Ce nom est le substitut d’une expérience impos
ensons une qualité générale, qu’une tendance à nommer et un nom. — Ce
nom
est le substitut d’une expérience impossible. IV.
stitut d’une expérience impossible. IV. Une idée générale n’est qu’un
nom
pourvu de deux caractères. — Premier caractère, l
te classe et de cette classe seulement. — Par ces deux propriétés, le
nom
général correspond exclusivement à la qualité gén
eprésentant mental. — Utilité de cette substitution. V. Formation des
noms
généraux chez les petits enfants. — La faculté du
es tendances chez les enfants. — Sens particuliers qu’ils donnent aux
noms
que nous leur enseignons. — Originalité et variét
l’intelligence humaine et de l’intelligence animale. VI. Passage des
noms
abstraits aux noms collectifs. — Le nom qui désig
aine et de l’intelligence animale. VI. Passage des noms abstraits aux
noms
collectifs. — Le nom qui désignait une qualité gé
nce animale. VI. Passage des noms abstraits aux noms collectifs. — Le
nom
qui désignait une qualité générale désigne un gro
té générale désigne un groupe de qualités générales. — Exemples. — Le
nom
devient alors le substitut de plusieurs autres no
. — Exemples. — Le nom devient alors le substitut de plusieurs autres
noms
et le représentant mental d’un groupe de qualités
e sont ces substituts que nous appelons idées. I La famille des
noms
, comme on sait, se divise en deux branches, celle
amille des noms, comme on sait, se divise en deux branches, celle des
noms
propres et celle des noms communs, et on les dist
sait, se divise en deux branches, celle des noms propres et celle des
noms
communs, et on les distingue très justement en di
ice précis. Comme tous les signes, et, en particulier, comme tous les
noms
, ils sont le premier terme d’un couple et tirent
ères fort singuliers qui le séparent de tous les autres et prêtent au
nom
des qualités propres. Les logiciens et les gramma
tés propres. Les logiciens et les grammairiens disent très bien qu’un
nom
commun, comme arbre ou polygone, est un nom génér
ns disent très bien qu’un nom commun, comme arbre ou polygone, est un
nom
général ou abstrait. — Il est général parce qu’il
ral parce qu’il convient à un genre ou groupe d’objets semblables, le
nom
d’arbre à tous les arbres, peupliers, chênes, cyp
bre à tous les arbres, peupliers, chênes, cyprès, bouleaux, etc. ; le
nom
de polygone à tous les polygones, triangles, quad
individu, laquelle se retrouve dans tous les individus du groupe ; le
nom
d’arbre exprime la qualité commune à toutes les e
gones, hexagones, etc. — On voit la liaison de ces deux caractères du
nom
; il est général parce qu’il est abstrait ; il co
te, des cercles et des ellipses, je prononce à propos des premiers le
nom
de polygone, je n’ai pas en moi-même la représent
ur propre ; elle est changeante et obscure, et l’objet désigné par le
nom
n’est ni changeant ni obscur ; il est un extrait
e d’un individu. Ainsi, entre l’image vague et mobile suggérée par le
nom
et l’extrait précis et fixe noté par le nom, il y
et mobile suggérée par le nom et l’extrait précis et fixe noté par le
nom
, il y a un abîme. — Pour s’en convaincre, que le
correspondant exact, et qu’y a-t-il en moi lorsque, par le moyen d’un
nom
général que j’entends, je pense une qualité commu
s mentalement une qualité ou caractère général que nous notons par un
nom
abstrait. Le lecteur a sans doute visité des gale
, un haut-le-corps, un bruit imitatif deviennent signes à la place du
nom
; pour désigner une allée de vieux chênes, la tai
endance qui provoque une expression, et, entre autres expressions, un
nom
. Reprenons maintenant notre premier exemple. — J’
tinctifs de l’arbre ; je conçois l’arbre en général et je prononce le
nom
d’arbre. Cela signifie simplement qu’une certaine
t ne correspond qu’à elle. C’est cette tendance qui évoque en nous le
nom
; quand elle naît, c’est ce nom seul qu’on imagin
cette tendance qui évoque en nous le nom ; quand elle naît, c’est ce
nom
seul qu’on imagine ou qu’on prononce. Nous n’aper
ané, aboutit à telle mimique et, dans notre langage artificiel, à tel
nom
. Nous n’avons pas d’idées générales à proprement
érales à proprement parler ; nous avons des tendances à nommer et des
noms
. — Mais une tendance prise en soi n’est rien de d
approche, plus ou moins pénible ou facile, de quelque chose, image ou
nom
, ou tout autre acte déterminé, qui est sa plénitu
où connaissons les qualités abstraites, il n’y a donc en nous que des
noms
, les uns en train de s’énoncer ou de se figurer m
que nous appelons une idée générale, une vue d’ensemble, n’est qu’un
nom
, non pas le simple son qui vibre dans l’air et éb
ent les propriétés que nous venons de trouver dans le mot arbre. — Un
nom
que l’on comprend est donc un nom lié à tous les
de trouver dans le mot arbre. — Un nom que l’on comprend est donc un
nom
lié à tous les individus que nous pouvons percevo
qualité ne puisse apparaître ou manquer dans les choses, sans que le
nom
apparaisse ou manque dans notre esprit, et récipr
s avoir ni expérience ni représentation sensible, nous substituons un
nom
à la représentation impossible et nous le substit
énéraux des choses arrivent à la portée de notre expérience ; car les
noms
qui les expriment sont eux-mêmes de petites expér
est construit. V On peut assister de près à la naissance de ces
noms
généraux ; chez les petits enfants, on la prend s
ation semblable à celui des perroquets et des singes, ils répètent le
nom
qu’ils viennent d’entendre. — Jusque-là, ils ne s
dans la chambre, il lui arrivera souvent de l’appeler aussi papa. Le
nom
était individuel, il l’a fait général ; pour vous
ait fabriqué une classe d’individus pour laquelle nous n’avons pas de
nom
, celle des petits objets ronds, munis d’une queue
ns le nôtre ; jamais un enfant, qui pour la première fois prononce un
nom
, ne le prend au sens exact que nous lui donnons ;
à des caractères moins généraux que chez nous, bref aboutissant à des
noms
semblables de son et différents de sens7. À mesur
même, dans le langage enfantin, on voit tour à tour les deux ou trois
noms
dominants perdre leur prépondérance absolue, les
mpléter par l’incorporation d’autres tendances, ordonner sous eux des
noms
de classes plus étroites, former un système corre
l geste, à telle mimique, à tel signe distinct qui aujourd’hui est un
nom
. En cela consiste la supériorité de l’intelligen
ssemblances fort légères entre divers objets pour susciter en nous un
nom
ou désignation particulière ; un enfant y réussit
à l’aspect des choses, de petites tendances fines et, par suite, des
noms
distincts qui correspondent à des nuances imperce
et la contrariété des expériences journalières, les tendances et les
noms
se multiplient, se circonscrivent, se subordonnen
e traduit et se répète en nous par la hiérarchie des tendances et des
noms
. VI D’autre part, si l’on peut ainsi parler
es et des noms. VI D’autre part, si l’on peut ainsi parler, les
noms
se remplissent. À mesure que nos expériences devi
s un plus grand nombre de caractères généraux dans un même objet. Son
nom
, qui d’abord désignait le caractère unique qui no
èrent beaucoup de nos autres animaux, nous avons aisément appris leur
nom
commun et remarqué leurs caractères communs. En d
m commun et remarqué leurs caractères communs. En d’autres termes, ce
nom
correspond en nous à une certaine forme distincte
un toit ; Voilà ! le gros sens populaire ; la tendance qui aboutit au
nom
ne correspond guère qu’à ce caractère-là. — Mais
urs d’autres, matière illimitée de la science illimitée. Désormais le
nom
correspond pour moi non seulement à l’expérience
tromper le mot chat. La seconde expérience aboutit maintenant au même
nom
que l’autre. Deux tendances distinctes coïncident
autre. Deux tendances distinctes coïncident donc en un même effet. Le
nom
est devenu l’équivalent des caractères communs au
espèce des chats ; elle les rassemble sous elle en même temps que les
noms
par lesquels on les désigne ; elle est le substit
éfinition ou une description, c’est-à-dire mettre à sa place les deux
noms
principaux qui lui fixent sa place dans la classi
fixent sa place dans la classification animale ou le remplacer par le
nom
de tous les caractères que vos expériences ont dé
ent, les simulacres de ces expériences. Dorénavant, le couple dont le
nom
est le premier terme comprend, comme second terme
ment de nouveaux soldats. Le lecteur voit tout de suite qu’au lieu du
nom
de chat on pourrait mettre celui de chien, singe,
uelconque, moral ou physique ; l’opération serait pareille ; tous les
noms
généraux se remplissent de la même façon. — Ordon
s expériences perpétuelles et des images renaissantes, il y roule des
noms
que nous appelons des idées, tous représentants m
qui la veut contempler. Des actes, des bêtes, des plantes portent des
noms
dont la signification radicale ne leur fut pas de
on radicale ne leur fut pas destinée primitivement ; et cependant ces
noms
métaphoriques ont été choisis, assez souvent sur
Grue. Chevalet, Chèvre, Singe, Mule, etc. On a souvent noté que les
noms
des instruments de force ou des bois de charpente
lien, en portugais, cabalette, cavalletto, cavallete. Hebebock est le
nom
allemand de la chèvre mécanique que les Anglais c
n ; hollandais, haen ; danois et luédois ; hane ; polonais, kurek. Le
nom
de la plante appelée chiendent, parce que le chie
hien, hundegroes, hondsgras, dog’s grass. Le chien a encore donné son
nom
à la chenille, en latin vulgaire canicula, la pet
ie, gasienica. Ces appellations répondent au besoin de transférer les
noms
d’un animal à l’autre, le plus souvent d’un gros
r rien ne ressemble moins à un cochon qu’un cloporte. Cloporte. Son
nom
est cependant clair ; du moins, malgré la phonéti
orrespond peut-être le vieux hollandais dorworm. Porcellio est un des
noms
latins du cloporte ; c’est le nom populaire oppos
dais dorworm. Porcellio est un des noms latins du cloporte ; c’est le
nom
populaire opposé à oniscus ; en Italie on appelle
tre rapproché de esel (âne). On sait que le cochon a encore donné son
nom
au petit ver qui se rencontre dans les noisettes
frappé que nos bergers154. Les Anglais, qui lui ont laissé son autre
nom
, hoche-queue (wagtail)155, ont cependant fort bie
du bœuf ; ils le nomment bull-finch, le pinson du bœuf ; mais que ce
nom
est loin d’être joli comme le nôtre qui signifie
linotte, c’est l’oiseau au lin ; les Latins s’étaient décidés pour un
nom
pareil et disaient linaria ; les Allemands et les
au du chanvre, haenfling konopka, et les Flamands lui donnent le même
nom
qu’au chanvre femelle, kemphaen 156. Ce passage d
ment les mêmes propriétés. Il faut peut-être voir là une confusion de
noms
, pour parité d’usage, entre le lin et le chanvre
e loriot goldamsel, le merle doré ; les Anglais lui ont donné le beau
nom
de marteau d’or, gold hammer ; pour les Polonais
Flamands, le Wallon 159 ? Peut-être parce qu’ils donnent au loriot le
nom
de leurs meilleurs amis. Les Flamands possèdent é
taphore allemande : merle doré (goudmeerle). Comme le lin a donné son
nom
à la linotte, le chardon a servi à désigner le ch
ait le mot pike (pique). Cette idée semble d’origine germanique ; les
noms
du brochet en allemand, hecht, et en danois, gied
vidente dans le suédois gadda (gadd, aiguillon). L’églantier doit son
nom
à une comparaison analogue ; c’est proprement l’a
t proprement le chevelu et l’éléphant le dentu. L’hébreu est plein de
noms
analogues : le bouc est le poilu ; l’ours, le bar
ons, c’est que les Romains donnaient à la merluche exactement le même
nom
qu’au cloporte, asellus. C’est ce que font encore
italien l’appelle donnola, et nous allons voir plus loin que ces deux
noms
se retrouvent appliqués à la belette. L’idée de n
grec, la machine de guerre à heurter les murailles s’est dite du même
nom
d’animal, bélier ou mouton, [mot en caractères gr
curieuse dissertation sémantique. Dans presque toutes les langues son
nom
est une antiphrase. C’est une bête fort redoutée
parente. Or, on l’appelle à l’envi la jolie, la belle, la douce ! Son
nom
français vient du vieux mot bele, du latin bella
ot en caractères grecs]. A cette liste, il faut peut-être joindre son
nom
allemand, passé en hollandais, en anglais, en dan
la belette, étant un animal dont on a peur, on ne prononce jamais son
nom
, car, croyance universelle, quand on parle du lou
eue, quand on invoque le diable, le diable paraît ; prononcer le vrai
nom
de la belette, c’est attirer la méchante bête et
’on la dérangée, l’exciter à la dévastation. Mais si on lui donne des
noms
d’amitié, c’est comme si on la caressait, et elle
et les pays les plus éloignés ; il reste aussi à découvrir les vrais
noms
de la belette, si nous n’en sommes plus, comme le
d l’oie à cuillère, loffler, loffelgans ; ce qui correspond aux vieux
noms
français de cet oiseau, pale, pelle, pelle creuse
s français de cet oiseau, pale, pelle, pelle creuse, truble, et à son
nom
populaire anglais, shovelard. L’idée de rouge ou
st, en allemand, la grenouille feuille, laubfrosch. Tournesol. Les
noms
de fleurs, qui sont parfois si étranges, témoigne
étaphores. Il est impossible que l’idée de soleil n’entre pas dans le
nom
de la grande fleur jaune appelée tournesol ; elle
blement vers l’astre qu’elle semble suivre avec inquiétude : ses deux
noms
français, tournesol et soleil 173, traduisent cet
t, d’ailleurs, contenue soit directement, soit par confusion, dans le
nom
même du coq (latin : coccum)177 ; et c’est ainsi
claires et à ceux qui rôdent pendant les nuits sans lune. Outre leurs
noms
distinctifs, presque toutes les plantes sauvages
leuet. Renoncule. Joubarbe. Fumeterre. La renoncule, connue sous le
nom
de bouton d’or, a reçu dans les langues et les di
, a reçu dans les langues et les dialectes d’Europe179 deux séries de
noms
; les uns la désignent d’après la forme de sa feu
a forme de sa feuille, les autres d’après la couleur de sa fleur. Les
noms
qui veulent expliquer sa feuille contiennent pres
la renouée, en latin centinodia (herbe aux cent nœuds), porte le même
nom
(herbe aux nœuds) en anglais, knot-grass ; en fla
nonculacée est appelée populairement queue de souris ; c’est aussi le
nom
que lui ont donné les paysans dans une grande par
e conservée par le français du xvie siècle, patte de cheval dans les
noms
actuels du populage ou tussilage, mais l’allemand
atin officinal ungula caballina. Le fumeterre, fumus terrae a le même
nom
en allemand, erdrauch et eerderoock. Enfin la pet
ur. L’idée de sang semble inséparable de cette renonculacée186 et son
nom
populaire français, goutte de sang, lui est donné
pagée dans quelques langues188. L’hépatique ne semble pas avoir189 de
nom
français, et on ne connaît pas son nom populaire
ique ne semble pas avoir189 de nom français, et on ne connaît pas son
nom
populaire latin. Sans qu’on puisse les soupçonner
aticum, les divers dialectes méridionaux lui ont, cependant, donné le
nom
d’herbe au foie, erba del fetje, d’aou fégé, au f
. L’histoire de l’anémone est pareille et tout aussi concluante. Son
nom
français le plus répandu semble coquelourde, où i
ins l’idée de cloche se retrouve-t-elle clairement dans plusieurs des
noms
donnés à cette fleur : clochette, en certaines pa
valeur du mot grec [mot en caractères grecs] se rencontrait dans les
noms
véritables de l’anémone ou dans ses surnoms popul
ut simple que l’aubépine (albispina), la blanche épine, porte ce même
nom
en presque toutes les langues, depuis l’italien b
; holl. : geitenblad ; dan. : giedeblad ; suéd. : getblad), tous ces
noms
modernes ne sont peut-être que la traduction de c
o. Le mot latin s’est substitué, sans qu’on en comprenne le sens, aux
noms
indigènes qui avaient sans doute été faits, comme
e mot de Pline. Philomela, le petit poème latin où sont cités tant de
noms
d’animaux, dit regulus : Regulus atque Merops et
vieux hollandais Dume, le petit poucet. Voici encore quelques autres
noms
du roitelet : allemand, Dornkœnig, roi des épines
-singer, le pantographe, appareil à copier les dessins. NdA 148. Les
noms
populaires du singe, babouin, monin, marmot, ont
une ou lavandière (Glossaire du comte Jaubert). — Palearia est un des
noms
latins de ce petit oiseau, et Palès étant la dées
llat, en Provence. — Lucius se retrouve sans doute dans luts et lieu,
noms
donnés à un poisson appelé aussi colin. 164. Mo
dA 167. Même remarque ; le mot actuel est vœsel. NdA 168. Mais le
nom
grec de la belette était plutôt [mot en caractère
le tiercelet, délaissés comme instruments de chasse, donnèrent leurs
noms
à des armes à feu : l’épervier, muscatus, devint
homas, ouvrage cité, p. 27. NdA 172. La torpille a toujours son joli
nom
populaire dormilleuse ; on la nomme aussi tremble
vera sans doute des traces dans ce paragraphe. Il y a encore un autre
nom
grec, hélianthe. En somme, trois fleurs : le souc
eurs : le souci, la verrucaire, le soleil, pour leur donner les seuls
noms
qu’elles puissent porter en français. NdA 176.
té avec soin l’incohérence de la nomenclature populaire : « Les mêmes
noms
empruntés à des similitudes de couleur, à de gros
de Sacerdotis virilia (Hadrianus Junius, Nomenclator). NdA 186. Son
nom
grec [mot en caractères grecs] lui venait de ce q
érir [mot en caractères grecs] ; l’idée de blanc est contenue dans le
nom
du mal (ulcère blanc) et non dans celui de la fle
lanc) et non dans celui de la fleur. NdA 187. Graine noire » est le
nom
de la nielle dans beaucoup de dialectes arabes. N
latin d’officine a certainement eu une très grande influence sur les
noms
même populaires des plantes ; il en a encore. Cel
simples. M. E. Rolland a rencontré une de ces femmes connaissant les
noms
de toutes les plantes de son pays ; dans la liste
ste que j’ai vue beaucoup de mots sont des déformations évidentes des
noms
du Formulaire (Mars 1899). NdA 189. Le Nomencla
oms du Formulaire (Mars 1899). NdA 189. Le Nomenclator lui donne le
nom
bizarre de porcorau. NdA 190. Pour le passage d
la Haute-Marne. NdA 193. Ou bind. Hadrianus Junius donne plusieurs
noms
de chèvre-feuille en allemand du xvie siècle ; l
plante avec l’animal qui grimpe : waldgilgen. En vieux hollandais son
nom
est : les chèvres, gheyten. NdA 194. « Je regard
s, émigrant dans des contrées étrangères et lointaines, donnèrent des
noms
tirés de leur ancienne patrie, aux cités, aux mon
te Lybie ou Mauritanie. Les parties du monde furent ainsi appelées du
nom
des parties du petit monde de la Grèce, selon la
ve, c’est que les vents cardinaux conservent dans leur géographie les
noms
qu’ils durent avoir originairement dans l’intérie
ncipes, la grande péninsule située à l’orient de la Grèce conserva le
nom
d’Asie Mineure, après que le nom d’Asie eut passé
e à l’orient de la Grèce conserva le nom d’Asie Mineure, après que le
nom
d’Asie eut passé à cette vaste partie orientale d
à l’occident par rapport à l’Asie, fut appelée Europe, et ensuite ce
nom
s’étendit au grand continent, que limite l’Océan
r qui sépare la Grande-Grèce de la Grèce proprement dite, en garde le
nom
d’Ionienne ; ensuite l’analogie de situation entr
ne. C’est dans ce sens que Zamolxis fut Gète, et Bacchus Indien. — Le
nom
de Morée, que le Péloponnèse conserve jusqu’à nos
n véritable, ils étendirent cette idée étroite, et désignèrent par le
nom
d’Océan la mer qui embrasse toute la terre comme
nfers, reçurent, à cause de cette prétendue analogie de situation, le
nom
de Cimmériens. Autrement il ne serait point croya
par la Grande-Grèce ; ensuite les conquêtes des Romains étendirent ce
nom
à toute la Péninsule. La mer d’Étrurie dut être b
oratius-Coclès arrêtait seul toute l’Étrurie sur un pont ; ensuite ce
nom
s’est étendu par les victoires de Rome à toute ce
ue par l’étroit bassin appelé Propontide ; cette terre dut donner son
nom
à la mer du Pont, et ce nom s’étendit à tout le g
é Propontide ; cette terre dut donner son nom à la mer du Pont, et ce
nom
s’étendit à tout le golfe que présente l’Asie, da
analogue à celui de leur Hercule de Thèbes, ils placèrent partout son
nom
et le firent voyager par toute la terre qu’il pur
des Jupiter, et que les Hercules des autres nations avaient pris leur
nom
de l’Hercule Égyptien. Les Grecs observèrent enco
s se seraient servis des plus modernes, et non pas des anciennes. Les
noms
d’Hercule, d’Évandre et d’Énée passèrent donc de
nous raconte que Fiesole fut fondé par Atlas, et qu’un roi troyen du
nom
de Priam régna en Germanie ; ainsi les Latins méc
erré sur mer. * Tite-Live assure qu’à l’époque de Servius Tullius, le
nom
si célèbre de Pythagore n’aurait pu parvenir de C
ignés par les Latins, dans la langue sacrée de leur âge divin, par le
nom
d’Ara, ou bien d’Arces (de là, au moyen âge, l’it
oyen âge, l’italien rocche, et ensuite castella pour seigneuries). Ce
nom
d’Ara dut s’étendre à tout le pays dépendant de c
Asie, Cellarius observe que toutes les cités de la Syrie prenaient le
nom
d’Are, avant ou après leurs noms particuliers ; c
es les cités de la Syrie prenaient le nom d’Are, avant ou après leurs
noms
particuliers ; ce qui faisait donner à la Syrie e
r laquelle on trouve dans l’ancienne géographie tant de cités avec le
nom
d’Aræ. Nous avons parlé de l’Asie et de l’Afrique
Tacite mentionne en Germanie l’Ara Ubiorum. De nos jours on donne ce
nom
en Transilvanie à plusieurs cités. C’est aussi de
ont donc incapables de provoquer en nous une tendance distincte et un
nom
. — Procédé indirect par lequel nous parvenons à l
s penser. — Exemple dans les nombres. Leur représentant mental est un
nom
de nombre. — Formation des noms de nombre. — Séri
mbres. Leur représentant mental est un nom de nombre. — Formation des
noms
de nombre. — Série de substitutions superposées.
— Série de substitutions superposées. — Notre idée d’un nombre est un
nom
substitut d’un autre nom joint à l’unité. II. Exe
superposées. — Notre idée d’un nombre est un nom substitut d’un autre
nom
joint à l’unité. II. Exemples en géométrie. — Not
le n’est pas la figure sensible que nous imaginons, mais un groupe de
noms
combinés, représentants mentaux de certains carac
termes et un de leurs caractères abstraits représenté en nous par un
nom
. — Substitution de la formule à l’expérience impo
té infinie par sa formule. IV. Résumé. — Nos idées générales sont des
noms
substituts d’expériences impossibles. — Illusion
ssibles. — Illusion psychologique qui consiste à distinguer l’idée du
nom
. — Effets singuliers, et cause générale de cette
Le représentant mental que nous appelons idée pure n’est jamais qu’un
nom
prononcé, entendu ou imaginé. — Les noms sont une
idée pure n’est jamais qu’un nom prononcé, entendu ou imaginé. — Les
noms
sont une classe d’images. — Les lois des idées se
leur caractère commun, éveillent en nous une tendance distincte et ce
nom
que nous appelons une idée, il semble que nous ne
à un signe ; admettons pour ce signe le mot ordinaire, deux. Voilà un
nom
général ; nous serons tentés de le prononcer, com
de quatre objets réunis. Cette nouvelle tendance aboutit à un nouveau
nom
, cinq. Une autre, suscitée de même, aboutira au m
et ainsi de suite. — On voit que, dans cette échelle, chaque nouveau
nom
est le substitut du précédent, et partant de l’ob
trois ou quatre, peut éveiller en nous une tendance et, par suite, un
nom
correspondant ; au contraire, la propriété généra
née de notre esprit, et capable d’éveiller en nous une tendance et un
nom
. Nous joignons ensuite ce nom et, par suite, l’ob
e d’éveiller en nous une tendance et un nom. Nous joignons ensuite ce
nom
et, par suite, l’objet de ce nom, c’est-à-dire le
et un nom. Nous joignons ensuite ce nom et, par suite, l’objet de ce
nom
, c’est-à-dire le petit groupe, à un nouvel indivi
, à un nouvel individu, ce qui éveille une autre tendance et un autre
nom
; nous cheminons ainsi pas à pas jusqu’au nom fin
re tendance et un autre nom ; nous cheminons ainsi pas à pas jusqu’au
nom
final, et celui-ci, enfin obtenu, correspond au c
pond au caractère abstrait qui, directement, n’évoquait en nous aucun
nom
. À ce titre le nom final est singulièrement remar
bstrait qui, directement, n’évoquait en nous aucun nom. À ce titre le
nom
final est singulièrement remarquable. Si nous che
ement remarquable. Si nous cherchons son sens, nous ne trouvons qu’un
nom
, celui du chiffre inférieur auquel on ajoute l’un
marches, nous touchons de nouveau notre expérience. — Et cependant ce
nom
remplace une expérience, une autre expérience que
uatre premiers, que nous pensons, mais leurs équivalents, à savoir le
nom
du nombre précédent joint à l’unité ; ce ne sont
; ce ne sont pas les caractères abstraits que nous pensons, mais les
noms
communs qui leur correspondent. Si loin que nous
respondent. Si loin que nous allions, nous retombons toujours sur des
noms
. Il semble que les choses les plus éloignées de n
expérience nous soient présentes ; ce qui nous est présent, c’est un
nom
substitut d’un caractère abstrait qui lui-même es
nciation. Ce n’est donc que ce que nous désignons aujourd’hui par les
noms
de déclinaison & de conjugaison (Voyez ces de
son (Voyez ces deux mots), & que les anciens comprenoient sous le
nom
général & unique de déclinaison. Mais il est
dont le simple est en quelque sorte l’élément. On donne en général le
nom
de racine, ou de mot radical à tout mot dont un a
utre mot, par l’idée de cette qualification. Amant & ami sont des
noms
concrets ; amour & amitié des noms abstraits
tion. Amant & ami sont des noms concrets ; amour & amitié des
noms
abstraits ; amoureux & amical sont des adject
à l’egard de cette nouvelle espece d’idées, que la premiere prend le
nom
de primitive ; telle est l’idée exprimée par cane
urs la même : elle prend alors à l’égard de ces idées accessoires, le
nom
d’idée principale : telle est l’idée exprimée par
position, les idées accessoires s’expriment, pour la plûpart, par des
noms
ou des prépositions qui se placent à la tête du m
ustice : ce qui prouve, pour le dire en passant, que la définition de
nom
, comme parlent les Logiciens, differe assez peu,
; ceux en urire, desir vif ; ceux en illare, diminution. 2°. Dans les
noms
ou dans les adjectifs dérivés des verbes, la term
ainsi des autres dont on ne connoitroit plus l’origine. 1°. Dans les
noms
, les terminaisons men & mentum signifient cho
entum ; la voici justifiée par l’explication étymologique de quelques
noms
: Flumen, (men ou res quae fluit.) Fulmen, (me
uod carpit.) Il est vraissemblable que les Romains donnerent le même
nom
à leurs poëmes ; parce que les premiers qu’ils co
t adaptée à une racine tirée d’un verbe : car si on l’appliquoit à un
nom
, elle en feroit un simple diminutif ; tels sont l
entendre à la fin de nos mots françois, digue, figue ; & c’est le
nom
qu’on auroit dû lui donner dans toutes ces langue
gularités & leurs écarts comme les modernes. Cependant les divers
noms
que ce caractere a reçus dans les différentes lan
Cette maniere de parler semble indiquer que le mot gallicisme est le
nom
propre d’un vice de langage, qui dans un autre id
pareilles méprises. (E. R. M.) GÉNÉRIQUE GÉNÉRIQUE, adj. Les
noms
établis pour présenter à l’esprit des idées génér
Girard, lorsqu’à la nomenclature ordinaire des différentes especes de
noms
, il en a substitué une toute nouvelle. Les noms s
ifférentes especes de noms, il en a substitué une toute nouvelle. Les
noms
se divisent communément en appellatifs & en p
pour entrer dans les vûes de la Métaphysique, on soûdivise encore les
noms
appellatifs en noms génériques ou de genre, &
vûes de la Métaphysique, on soûdivise encore les noms appellatifs en
noms
génériques ou de genre, & en noms spécifiques
encore les noms appellatifs en noms génériques ou de genre, & en
noms
spécifiques ou d’espece. « Les premiers, pour em
Appellatif . M. l’abbé Girard, tom. I. disc. v. pag. 219. partage les
noms
en deux classes, l’une des génériques, & l’au
mais de la maniere dont les mots les expriment. Ainsi la division des
noms
appellatifs en génériques & spécifiques, peut
mp; spécifiques, peut être regardée comme grammaticale, en ce que les
noms
génériques conviennent aux individus de plusieurs
ériques conviennent aux individus de plusieurs especes, & que les
noms
spécifiques qui leur sont subordonnés, ne convien
’aux individus de l’espece humaine. Si l’on avoit appellé communs les
noms
auxquels on a donné la dénomination d’appellatifs
out-à-la-fois & leur nature intrinseque & leur opposition aux
noms
propres : mais nous croyons devoir nous en tenir
ont paru intéressantes, parce qu’elles regardent la signification des
noms
appelletifs, & qu’elles peuvent même produire
en les avertissant que quand on désigne les êtres par cette sorte de
nom
, l’esprit ne porte son attention que sur les attr
résenter sur la composition & la décomposition des idées, que les
noms
qui les expriment ont une signification plus ou m
lus vagues & applicables à un plus grand nombre d’individus ; les
noms
plus ou moins génériques qui en sont les expressi
egrés d’indétermination : la plus grande indétermination est celle du
nom
le plus générique, du genre suprême ; elle diminu
e plus générique, du genre suprême ; elle diminue par dégrés dans les
noms
des especes inférieures, à mesure qu’elles s’appr
lles s’approchent de l’individu, & disparoît entierement dans les
noms
propres qui ont tous un sens déterminé. On tire c
es noms propres qui ont tous un sens déterminé. On tire cependant les
noms
appellatifs de leur indétermination, pour en fair
loye à cette fin dans le discours, sont quelquefois des équivalens de
noms
propres qui n’existent pas ou qu’on ignore ; cett
plée par cet artifice à une énumération ennuyeuse & impossible de
noms
propres ; les philosophes de l’antiquité, au lieu
propres ; les philosophes de l’antiquité, au lieu du long étalage des
noms
de tous ceux qui dans les premiers siecles ont fa
sophie. Il y a diverses manieres de restreindre la signification d’un
nom
générique : ici c’est l’apposition d’un autre nom
signification d’un nom générique : ici c’est l’apposition d’un autre
nom
, le prophete roi : là c’est un autre nom lié au p
’est l’apposition d’un autre nom, le prophete roi : là c’est un autre
nom
lié au premier par une préposition, ou sous une t
icii : dans une occasion c’est un adjectif mis en concordance avec le
nom
; un homme savant, vir doctus : dans une autre c’
nt, vir doctus : dans une autre c’est une phrase incidente ajoûtée au
nom
; la loi qui nous soûmet aux puissances : souvent
les langues qui en ont reçu : son usage universel est de présenter le
nom
comme terme d’un rapport quelconque, qui détermin
me d’un rapport quelconque, qui détermine la signification vague d’un
nom
appellatif auquel il est subordonné. Ainsi dans l
n nom appellatif auquel il est subordonné. Ainsi dans lumen solis, le
nom
solis exprime deux idées ; l’une principale, dési
rminaison présente ici le soleil comme le terme auquel on rapporte le
nom
appellatif lumen (la lumiere), pour en déterminer
a civium ; de l’action à l’objet, metus supplicii, &c. Partout le
nom
qui est au génitif exprime le terme du rapport ;
c. Partout le nom qui est au génitif exprime le terme du rapport ; le
nom
auquel il est associé en exprime l’antécédent ; &
ort qu’elle indique est une idée déterminative de la signification du
nom
antécédent. Voyez Rapport . Cette diversité des r
éral de ce cas est de servir à déterminer la signification vague d’un
nom
appellatif par un rapport quelconque dont il expr
inatif avec plus de fondement qu’on n’en a eu à lui donner tout autre
nom
. Celui de génitif a été le plus unanimement adopt
nal de ralliement qui rappelle à une même formule analogique tous les
noms
qui ont à ce cas la même terminaison. Il est vrai
uent ce cas seul peut suffire pour caractériser les déclinaisons. Les
noms
de la premiere ont le génitif singulier en ae, co
uelques-uns dont le génitif s’éloigne de cette analogie ; ce sont des
noms
grecs auxquels l’usage de la langue latine a cons
inaison éolienne, où au lieu du μούσας dorien, on disoit μούσαις. Les
noms
des autres déclinaisons ont eu également leurs va
: prudent-is, prudent-er, prudent-iùs, prudent-issimé. Le génitif des
noms
sert à la dérivation de plusieurs especes de mots
a dérivation de plusieurs especes de mots : de patris sont sortis les
noms
de patria, patriciatus, patratio, patronus, patro
rbe patriè ; les verbes patrare, patrissare. On trouve même plusieurs
noms
dont le génitif, quant au matériel, ne differe en
ce détail des services du génitif dans la génération des mots, que le
nom
qu’on lui a donné le plus unanimement a un juste
incipalement institué, je veux dire la détermination du sens vague du
nom
appellatif auquel il est subordonné. C’est pour c
nné. C’est pour cela qu’en latin il n’est jamais construit qu’avec un
nom
appellatif, quoiqu’on rencontre souvent des locut
roît lié à d’autres mots : mais on retrouve aisément par l’ellipse le
nom
appellatif auquel se rapporte le génitif. I. Il e
auquel se rapporte le génitif. I. Il est quelquefois à la suite d’un
nom
propre ; Terentia Ciceronis, supp. uxor ; Sophia
est le régime ; c’est une erreur, il ne peut l’être en latin que d’un
nom
appellatif, & l’ellipse le ramene à cette con
ici que leur prétendu régime au génitif est le régime déterminatif du
nom
qui leur sert de sujet ; & que ce qu’on envis
génitif dans ces phrases, que parce qu’ils sont les déterminatifs des
noms
conscientia, turpitudo, sors, qui sont les sujets
c’est-à-dire virum maximi momenti. Mais si le régime objectif est le
nom
d’une chose inanimée, le nom appellatif qu’il fau
menti. Mais si le régime objectif est le nom d’une chose inanimée, le
nom
appellatif qu’il faut suppléer, c’est res ; illos
minisse alicujus rei ; suppléez memoriam alicujus rei ; c’est ce même
nom
qu’il faut sous-entendre dans cette phrase de Cic
avec son complément, voyez Adverbe ; & que ce complément est un
nom
appellatif : en décomposant l’adverbe, on retrouv
, minimum, satis, &c. ce sont de vrais adjectifs employés sans un
nom
exprimé, & souvent comme complément d’une pré
: mais par-tout, le génitif qui les accompagne est le déterminatif du
nom
leur corrélatif ; satis nivis, c’est copia satis
ui précede, que le génitif fait l’office de déterminatif à l’égard du
nom
auquel il est subordonné : mais il faut bien se g
ation. Il faut bien qu’il y en ait d’autres dans les langues dont les
noms
ne reçoivent pas les inflexions appellées cas. En
édée au possesseur, s’exprime par un adjectif véritablement dérivé du
nom
du possesseur, mais qui s’accorde avec le nom de
véritablement dérivé du nom du possesseur, mais qui s’accorde avec le
nom
de la chose possédée ; parce que le rapport d’app
à l’individu, n’est pas toûjours annoncé par le génitif : souvent le
nom
propre déterminant est au même cas que le nom app
le génitif : souvent le nom propre déterminant est au même cas que le
nom
appellatif déterminé ; urbs Roma, flumen Sequana,
, Roma en fait la fonction ; l’un & l’autre est déterminatif d’un
nom
appellatif, & c’est la fonction commune des a
latif, & c’est la fonction commune des adjectifs relativement aux
noms
. N’est-il pas en effet plus que vraissemblable qu
ement aux noms. N’est-il pas en effet plus que vraissemblable que les
noms
propres Asia, Africa, Hispania, Gallia, &c. s
stantif commun est terra ; que annularis, auricularis, index, &c.
noms
propres des doigts, se rapportent au substantif c
l’apposition, & rendre raison de la concordance des cas, c’est le
nom
propre qu’il faut y considérer comme adjectif, pa
il faut y considérer comme adjectif, parce qu’il est déterminant d’un
nom
appellatif. Voyez Apposition . La langue latine a
ngue latine a encore une maniere qui lui est propre, de déterminer un
nom
appellatif d’action par le rapport de cette actio
par le rapport de cette action à l’objet ; ce n’est pas en mettant le
nom
de l’objet au génitif, c’est en le mettant à l’ac
om de l’objet au génitif, c’est en le mettant à l’accusatif. Alors le
nom
déterminé est tiré du supin du verbe qui exprime
Grammaire, & qu’on n’a voulu marquer par ce mot qu’une classe de
noms
réunis sous un point de vûe commun qui leur est e
it usage. A s’en tenir donc rigoureusement à cette considération, les
noms
seuls des animaux devroient avoir un genre ; les
sidération, les noms seuls des animaux devroient avoir un genre ; les
noms
des mâles seroient du genre masculin ; ceux des f
du genre masculin ; ceux des femelles, du genre féminin : les autres
noms
ou ne seroient d’aucun genre relatif au sexe, ou
u ce genre n’auroit au sexe qu’un rapport d’exclusion, & alors le
nom
de genre neutre lui conviendroit assez : c’est en
e nom de genre neutre lui conviendroit assez : c’est en effet sous ce
nom
que l’on désigne le troisieme genre, dans les lan
e la distinction des sexes ait été le motif de cette distribution des
noms
; elle n’en a été tout-au-plus que le modele &
reuve en est sensible. Il y a dans toutes les langues une infinité de
noms
ou masculins ou féminins, dont les objets n’ont &
dont les objets n’ont & ne peuvent avoir aucun sexe, tels que les
noms
des êtres inanimés & les noms abstraits qu’il
vent avoir aucun sexe, tels que les noms des êtres inanimés & les
noms
abstraits qu’il est si facile & si ordinaire
l’autre des deux sexes ; & cela aura suffi pour en rapporter les
noms
à l’un des deux genres. Ainsi les Latins, par exe
s fureurs des sexes, n’ont peut-être placé dans le genre masculin les
noms
communs & les noms propres des vents, ventus,
ont peut-être placé dans le genre masculin les noms communs & les
noms
propres des vents, ventus, Auster, Zephyrus, &
rus, &c. ceux des fleuves, fluvius, Garumna, Tiberis, &c. les
noms
aer, ignis, sol, & une infinité d’autres, que
ar une raison contraire qu’ils auroient rapporté au genre féminin les
noms
abstraits des passions, des vertus, des vices, de
s. Ce fut sans doute une raison d’analogie pour déclarer féminins les
noms
des régions, des provinces, des iles, des villes,
. Des vûes particulieres fixerent les genres d’une infinité d’autres
noms
. Les noms des arbres sauvages, oleaster, pinaster
s particulieres fixerent les genres d’une infinité d’autres noms. Les
noms
des arbres sauvages, oleaster, pinaster, &c.
u contraire portent en eux-mêmes leurs fruits comme des meres ; leurs
noms
dûrent être féminins. Les minéraux & les mons
t de sexe, les autres en ont en vain : de-là le genre neutre pour les
noms
metallum, aurum, oes, &c. & pour le nom m
enre neutre pour les noms metallum, aurum, oes, &c. & pour le
nom
monstrum, qui est en quelque sorte la dénominatio
eurs genres que des regles sujettes à quantité d’exceptions. Quelques
noms
seront d’un genre par la raison du sexe, d’autres
on se manifeste assez par la diversité des genres attribués à un même
nom
dans les divers âges de la même langue, & sou
ercher ou établir des regles propres à faire connoître les genres des
noms
: il n’y a que l’usage qui puisse en donner la co
yen de reconnoître les genres, l’application de l’article le ou la au
nom
dont est question, ils n’ont pas pris garde qu’il
ils n’ont pas pris garde qu’il falloit déjà connoître le genre de ces
noms
pour y appliquer avec justesse l’un ou l’autre de
re l’usage, & en même tems le vrai motif de leur institution. Les
noms
présentent à l’esprit les idées des objets consid
ations ; & envisagées sous ce point de vûe, elles ont aussi leurs
noms
comme les substances. Les adjectifs présentent à
que d’une maniere vague, qui leur laisse la liberté de s’adapter aux
noms
de tous les objets susceptibles de la même modifi
sible par une application décidée, le rapport vague des adjectifs aux
noms
, on leur a donné dans presque toutes les langues
dans presque toutes les langues les mêmes formes accidentelles qu’aux
noms
mêmes, afin de déterminer par la concordance des
s autres. Ainsi les adjectifs ont des nombres & des cas comme les
noms
, & sont comm’eux assujettis à des déclinaison
’exprimer les rapports des mots. C’est pour rendre la corrélation des
noms
& des adjectifs plus palpable encore, qu’on a
ifférentes livrées selon l’exigence des conjonctures & l’état des
noms
au service desquels ils sont assujettis. Les verb
d’une maniere vague qui leur laisse aussi la liberté de s’adapter aux
noms
de tous les objets susceptibles de la même modifi
s les observations précédentes, que nous croyons que, par rapport aux
noms
, les genres ne sont que les différentes classes d
naisons qu’ils prennent dans le discours relativement à la classe des
noms
leurs corrélatifs. Ainsi parce qu’il a plu à l’us
latifs. Ainsi parce qu’il a plu à l’usage de la langue latine, que le
nom
vir fût du genre masculin, que le nom mulier fût
age de la langue latine, que le nom vir fût du genre masculin, que le
nom
mulier fût du genre féminin, & que le nom car
genre masculin, que le nom mulier fût du genre féminin, & que le
nom
carmen fût du genre neutre ; il faut que l’adject
érentes, parce que c’est la même idée rapportée à des objets dont les
noms
sont de trois genres différens. Il nous semble qu
t de trois genres différens. Il nous semble que cette distinction des
noms
& des adjectifs est absolument nécessaire pou
’usage des genres : mais cette nécessité ne prouve-t-elle pas que les
noms
& les adjectifs sont deux especes de mots, de
les substantifs & les adjectifs étant deux especes différentes de
noms
, il n’est pas surprenant qu’on distingue les uns
conséquent ils ne doivent faire qu’une même partie d’oraison ; que le
nom
est un mot générique qui a sous lui deux sortes d
aison ; que le nom est un mot générique qui a sous lui deux sortes de
noms
, savoir le substantif & l’adjectif ». Un lo
arti que nous avons pris sur les genres. Nous renverrons à l’article
Nom
, les éclaircissemens nécessaires à la distinctio
l’article Nom , les éclaircissemens nécessaires à la distinction des
noms
& des adjectifs. Reprenons notre matiere. C’e
ons que le bon usage donne aux adjectifs, relativement aux genres des
noms
leurs corrélatifs ; & c’est de l’habitude con
t attendre la connoissance sûre des genres auxquels elle rapporte les
noms
mêmes. Le plan qui nous est prescrit ne nous perm
llons seulement faire quelques remarques générales sur les genres des
noms
& des pronoms. Parmi les différens noms qui e
érales sur les genres des noms & des pronoms. Parmi les différens
noms
qui expriment des animaux ou des êtres inanimés,
y en a un très-grand nombre qui sont d’un genre déterminé : entre les
noms
des animaux, il s’en trouve quelques-uns qui sont
du genre commun d’autres qui sont du genre épicene : & parmi les
noms
des êtres inanimés, quelques-uns sont douteux, &a
ntelligence des grammaires particulieres où ils sont employés. I. Les
noms
d’un genre déterminé sont ceux qui sont fixés dét
ensa, ou au genre neutre, comme mare & templum. II. A l’égard des
noms
d’hommes & d’animaux, la justesse & l’ana
ois loup & louve. Cependant on trouve dans toutes les langues des
noms
, qui, sous la même terminaison, expriment tantôt
& bos nata, sus immundus & sus pigra ; tel est en françois le
nom
enfant, puisqu’on dit en parlant d’un garçon, le
belle enfant, ma chere enfant. On voit donc que quand on employe ces
noms
pour désigner le mâle, l’adjectif corrélatif pren
femelle exclusivement, les deux sexes y sont compris. III. Il y a des
noms
qui sont invariablement du même genre, & qui
peu sensibles dans plusieurs animaux, on a décidé les genre de leurs
noms
, ou par un pur caprice, ou par quelque raison de
price, ou par quelque raison de convenance. Tels sont en françois les
noms
aigle (a), renard, qui sont toûjours masculins, &
is les noms aigle (a), renard, qui sont toûjours masculins, & les
noms
tourterelle, chauve-souris, qui sont toûjours fém
& ceci prouve bien l’indépendance & l’empire de l’usage, les
noms
correspondans aquila & vulpes sont toûjours f
vespertilio sont toûjours masculins. Les Grammairiens disent que ces
noms
sont du genre épicene, mot grec composé de la pré
posé de la préposition ἐπὶ suprà, & du mot κοινὸς, communis : les
noms
épicenes ont en effet comme les communs, l’invari
e faut donc pas confondre le genre commun & le genre épicene. Les
noms
du genre commun conviennent au mâle & à la fe
au plus noble des deux genres compris dans l’espece. Au contraire les
noms
du genre épicene ne changent ni de terminaison ni
gnifie & l’espece, & le mâle, & la femelle. IV. Quant aux
noms
des êtres inanimés, on appelle douteux ceux qui s
elquefois masculin & quelquefois neutre. Nous avons également des
noms
douteux dans notre langue, comme bronze, garde, d
taire aggrégé à cette troupe particuliere de sa maison, qui prend son
nom
de cette honorable commission. Duché & Comté
arce qu’on ne l’auroit pas apperçue à tems. V. La derniere classe des
noms
irréguliers dans le genre, est celle des hétéroge
balnea & balneae. Cette sorte d’irrégularité vient de ce que ces
noms
ont eu autrefois au singulier deux terminaisons d
sensiblement perdue ; ainsi nous connoissons encore la différence des
noms
féminins, malus pommier, prunus prunier, & de
ifférence des noms féminins, malus pommier, prunus prunier, & des
noms
neutres malum pomme, prunum prune ; mais nous n’a
une signification vague & propre à remplacer celle de tout autre
nom
, ne fussent attachés à aucun genre détermine, mai
chés à aucun genre détermine, mais qu’ils se rapportassent à celui du
nom
qu’ils représentent dans le discours ; & c’es
avoir été institués que pour rendre plus sensible la corrélation des
noms
& des adjectifs ; & quand il seroit vrai
parce qu’il est indispensable de marquer la relation de l’adjectif au
nom
. Il ne reste plus qu’à objecter que de toutes les
er que de toutes les manieres d’indiquer la relation de l’adjectif au
nom
, la maniere angloise est du moins la meilleure ;
ster un autre ; c’est la difficulté de reconnoître le genre de chaque
nom
, parce que la distribution qui en a été faite est
urels & les artificiels, &c. Il n’y avoit qu’à distinguer les
noms
de la même maniere, & donner à leurs corrélat
rrélation universelle qui concourre à l’expression du sens total. Les
noms
appellatifs, les prépositions, & les verbes r
lon les conjonctures. Cette détermination se fait communément par des
noms
que l’on joint aux mots indéterminés, & qui,
nés qui, dans le langage des Grammairiens gouvernent ou régissent les
noms
déterminans. Ainsi les méthodes pour apprendre la
et auquel s’applique l’action énoncée par le verbe, on doit mettre le
nom
de cet objet au cas accusatif, parce que l’usage
oeil, que tel homme appartient à tel maître. Les cas que prennent les
noms
déterminatifs sont de même une sorte de livrée ;
sont de même une sorte de livrée ; c’est par-là que l’on juge que ces
noms
sont, pour ainsi dire, attachés au service des mo
mp; régime, destinés au même usage. Il étoit plus simple de donner le
nom
de complément à ce que l’on appelle régime, parce
pprend à parler comme on parle, à celle enfin que l’on designe par le
nom
d’usage dans l’expression censurée. Mais cet usag
amarier, au lieu de religio, amavisti, amari. On donne communément le
nom
de figures aux divers changemens qui arrivent à l
ie avec celle qui est l’objet du sens propre. On donne communément le
nom
de tropes aux divers changemens de cette espece,
à l’analyse de la pensée. De-là les différentes especes de mots, les
noms
, les pronoms, les adjectifs, &c. (voyez Mot,
es de mots, les noms, les pronoms, les adjectifs, &c. (voyez Mot,
Nom
, Pronom , &c.) On trouve souvent des mots de
loigne des lois ordinaires. On donne à ces locutions particulieres le
nom
de figures de construction, pour les distinguer d
lations, s’appellent consonnes : les uns & les autres prennent le
nom
commun de lettres. La liste de toutes les lettres
t, Lettres, Voyelles, Consonnes). Les Grecs donnerent aux lettres des
noms
analogues à ceux que nous leur donnons : ils les
nd on dit la salle. Cet effet euphonique est nettement désigné par le
nom
d’articulation, qui ne veut dire autre chose que
consonnes, sont autant de nouvelles preuves de cette décision. 1°. Le
nom
épellatif de cette lettre, si je puis parler ains
tres consonnes, lui en assûrent incontestablement la qualité & le
nom
. Ceux qui ne veulent pas en convenir soûtiennent,
i ils devoient la connoissance des lettres, comme l’indique encore le
nom
grec ἧτα, assez analogue au nom hé ou heth des Ph
es lettres, comme l’indique encore le nom grec ἧτα, assez analogue au
nom
hé ou heth des Phéniciens & des Hébreux. Ceux
deux consonnes : ils donnent aux caracteres de la premiere espece le
nom
de consonnes aspirées, φ, χ, θ, & à ceux de l
le nom de consonnes aspirées, φ, χ, θ, & à ceux de la seconde le
nom
de consonnes doubles, ψ, ξ, ζ. Comme les premiere
Après la consonne l la lettre h est purement auxiliaire dans quelques
noms
propres, où elle donne à l la prononciation mouil
es, où elle donne à l la prononciation mouillée ; comme dans Milhaud (
nom
de ville), où la lettre l se prononce comme dans
it permis de terminer cet article par une conjecture sur l’origine du
nom
ache que l’on donne à la lettre h, au lieu de l’a
TE HÉTEROCLITE, adj. (Gram.) les Grammairiens appellent ainsi les
noms
& les adjectifs, qui s’écartent en quelque ch
e (Grammaire) HÉTEROGENE, adj. en Grammaire, on appelle ainsi les
noms
qui sont d’un genre au singulier, & d’un autr
soient exclusivement propres à la langue latine. On trouve plusieurs
noms
hétérogenes dans la langue grecque ; ὁ ἐρετμὸς, r
est du genre masculin ; quel délice, c’est un grand délice : le même
nom
est du genre féminin au pluriel, des délices infi
pluriel, des délices infinies. La langue italienne a aussi plusieurs
noms
hétérogenes qui, masculins & terminés en o au
e italien de Veneroni, traité des neuf parties d’oraison, ch. ij. des
noms
en o, & la Méthode italienne de P. R. part. I
de la bouche pendant l’émission de ces sons consécutifs, & que le
nom
hiatus exprime, comme je l’ai déjà dit, la cacoph
ntion, ils ne font aucun scrupule de lui créer ou de lui appliquer un
nom
dans lequel il se trouve un hiatus ; & je ne
ne crois pas qu’on leur ait jamais reproché d’avoir mis en oeuvre les
noms
de Cléon, Chloé, Arsinoé, Zaïde, Zaïre, Laonice,
E. R. M.) HOMONYME HOMONYME, adj. (Gramm.) ὁμόνομος, de même
nom
; racines, ὁμὸς, semblable, & ὄνομα, nom. Ce
ramm.) ὁμόνομος, de même nom ; racines, ὁμὸς, semblable, & ὄνομα,
nom
. Ce terme grec d’origine, étoit rendu en latin pa
end toûjours des circonstances où il est employé. Tel est en latin le
nom
de taurus, qui quelquefois signifie l’animal dome
à l’ordre de la construction usuelle ; & le même mot matériel est
nom
, adjectif verbe, &c. selon la place qu’il occ
un jeu de mots que les Rhéteurs ont unis au rang des figures, sous le
nom
de paronomase. Les Latins en faisoient encore plu
us voulez ; il est adverbe quand on dit, vous parlez si bien ; il est
nom
lorsqu’en termes de musique, on dit un si cadencé
en maître ; d’autres fois il est adverbe, nous en arrivons. Tout est
nom
dans cette phrase, le tout est plus grand que sa
emiere espece de changement que M. du Marsais a donné spécialement le
nom
d’énallage d’après la plus grande partie des Gram
Grammairiens. Voyez Enallage . Mais ce terme n’est, selon lui, qu’un
nom
mystérieux, plus propre à cacher l’ignorance réel
qui constituent une même pensée. C’est pour cela que j’ai traduit le
nom
grec hypallage par le nom françois subversion ; o
pensée. C’est pour cela que j’ai traduit le nom grec hypallage par le
nom
françois subversion ; outre que la préposition él
mporains ont souvent condamnées. L’hypallage ne [doit] pas prêter son
nom
aux contre sens & aux équivoques ; autrement
sition avant son complément, conformément à ce qui est indiqué par le
nom
même de cette partie d’oraison. Ainsi la différen
e tombe que sur le matériel d’un mot qui est coupé en deux ; & le
nom
même de tmèse ou coupure, avertissoit assez qu’il
nstruction de la phrase. 3°. La troisieme espece d’hyperbate prend le
nom
de parenthèse, du mot grec παρένθεσις, interposit
t une hyperbate, c’est une ellipse à laquelle il faut en conserver le
nom
, sans charger vainement la mémoire de grands mots
nérale de P. R. adoptée par l’auteur du Bureau typographique, le vrai
nom
de cette lettre est je, comme nous le prononçons
it, une moisson parfaite : les Hébreux indiquant la perfection par le
nom
de Dieu, qui est le modele & la source de tou
louches ; & bien des gens croient encore qu’on ne désigne par ce
nom
général, ou par quelqu’un des noms spécifiques qu
ient encore qu’on ne désigne par ce nom général, ou par quelqu’un des
noms
spécifiques qui y sont analogues, que des locutio
re générale toute la conformité exigible. On peut donner à ceux-ci le
nom
d’idiotismes réguliers, parce que les regles immu
mes ; & l’adjectif gelehrten s’accorde en toutes manieres avec le
nom
manner, comme l’adjectif latin docti avec le nom
tes manieres avec le nom manner, comme l’adjectif latin docti avec le
nom
viri, ou l’adjectif françois savans avec le nom h
f latin docti avec le nom viri, ou l’adjectif françois savans avec le
nom
hommes ; ainsi les Allemans observent en cela, &a
tributif avec le sujet. Mais peut-être faut-il sous-entendre alors le
nom
avant l’adjectif, & dire que hi viri sunt doc
ue ego sum homo miser : en effet la concordance de l’adjectif avec le
nom
, & l’identité du sujet exprimé par les deux e
t dulce : les infinitifs mori & desipere y sont traités comme des
noms
, & l’on peut les considérer comme tels : j’en
en concordance avec scire, désigne bien que scire est considéré comme
nom
. Voilà la difficulté levée dans notre premiere ph
ent videre est, videre erat, videre erit. L’infinitif considéré comme
nom
, sert aussi à expliquer une autre espece de latin
r la dénomination plus générale de figure de Syntaxe, en réservant le
nom
de figure de construction aux seules locutions qu
se, d’employer l’adjectif possessif masculin, mon, ton, son, avant un
nom
féminin qui commence par une voyelle ou par une h
it, adj. (Gramm.) employé quelquefois comme tel en Grammaire, avec le
nom
de prétérit : & quelquefois employé seul &
lin, parce qu’on le rapporte à mode ou moeuf, & c’est en effet le
nom
que l’on donne à ce mode qui ajoute à la signific
par égard pour l’ordre de la génération, ils donnent à l’impératif le
nom
de premier futur, & à l’autre le nom de secon
ils donnent à l’impératif le nom de premier futur, & à l’autre le
nom
de second futur. Leur pensée revient à la mienne
Frigesco (Frigeo) ; adjectifs : Dulcesco (Dulcis), Mitesco (Mitis) ;
noms
: Lapidesco (Lapis, dis), Irascor (Ira). Au reste
de verbe, l’idée accessoire d’inchoation ou de commencement, que leur
nom
y semble indiquer. Le style des commentaires de C
’un effet de l’art. C’est donc sur d’autres titres, que sur la foi du
nom
d’inchoatif, qu’il est nécessaire d’établir le ca
egant. lib. I.) vouloit que l’on donnât aux verbes de cette espece le
nom
d’augmentatifs. Mais ce terme est déja employé da
Grammaire greque & dans la Grammaire italienne, pour désigner des
noms
qui ajoutent à l’idée individuelle de leur primit
rincipale de leur signification ; ainsi les mots déclinables sont les
noms
, les pronoms, les adjectifs & les verbes. La
nt déterminent les diverses applications dont il est susceptible. Les
noms
qui en grec, en latin, en allemand, reçoivent des
me, & quelquefois par le simple hasard ou le pur caprice. Que les
noms
ayent en grec, en latin & en allemand des nom
que des nombres, c’est génie ; mais qu’en latin, par exemple, où les
noms
& les adjectifs se déclinent, il y en ait que
d ou caprice. Il me semble que c’est aussi caprice ou hazard, que ces
noms
ou ces adjectifs anomaux soient les seuls qu’il a
auroit été mis à l’ablatif, si l’usage l’eût décliné comme les autres
noms
. J’avoue cependant qu’il y auroit plus de justess
& j’en use ainsi quand il s’agit de l’infinitif, qui est un vrai
nom
indéclinable : dans turpe est mentiri, par exempl
indéfini à quelques égards, quoiqu’à d’autres il soit déterminé. Les
noms
appellatifs sont pareillement indéfinis en eux-mê
s articles indéfinis : « Les deux premiers, dit-il, servent pour les
noms
des choses qui se prennent par parties dans un se
tous ont eu en vue d’établir des cas & des déclinaisons dans nos
noms
, à l’imitation des noms grecs & latins ; comm
ablir des cas & des déclinaisons dans nos noms, à l’imitation des
noms
grecs & latins ; comme si la Grammaire partic
rrence dans son acception primitive, selon laquelle, comme tout autre
nom
appellatif, il ne presente à l’esprit que l’idée
les vertus, les injustices ». En effet, dès qu’il est arrêté que nos
noms
ne subissent à leur terminaison aucun changement
les idiomes qui ont a cet égard le même génie, par la place même des
noms
dans la phrase, ou par les prépositions qui les p
edent ; enfin que la destination de l’article est de faire prendre le
nom
dans un sens précis & déterminé : il est cert
la, les, la conséquence est toute simple. Si l’on veut déterminer un
nom
, soit en l’appliquant à toute l’espece dont il ex
ous parle, &c. détermination individuelle. Si on veut employer le
nom
dans son acception originelle, qui est essentiell
mots servent à faire prendre dans un sens précis & déterminé, les
noms
avant lesquels l’usage de notre langue les place
i il faut toujours raisonner de même : vous déterminerez le sens d’un
nom
, par tel article qu’il vous plaira ou qu’exigera
ils sont tous destinés à cette fin ; mais dès que vous voudrez que le
nom
soit pris dans un sens indéfini, abstenez-vous de
m soit pris dans un sens indéfini, abstenez-vous de tout article ; le
nom
a ce sens par lui-même. 3°. Pronoms indéfinis. Pl
dont on parle, par l’idée de leur relation de personalité, comme les
noms
les déterminent par l’idée de leur nature. D’où i
elques-uns, entre lesquels il faut compter M. de Vaugelas, donnent le
nom
de défini à celui de ces deux prétendus prétérits
erbe, ne veulent pas convenir qu’il en soit un mode ; mais malgré les
noms
imposans des Scaliger, des Sanctius, des Vossius,
nte avec une destination propre suffit pour constituer un cas dans le
nom
; mais quel est cet aspect particulier qui caract
c’est de-là, selon Priscien (lib. VIII. de modis.), qu’il a tiré son
nom
: unde & nomen accepit infinitivi, quod nec p
pprennent que l’infinitif ne fait dans la proposition que l’office du
nom
. L’idée abstraite de l’existence intellectuelle s
ature commune à tous les individus auxquels elle peut convenir. Voyez
Nom
. Dans les langues modernes de l’Europe, cette es
r. Voyez Nom . Dans les langues modernes de l’Europe, cette espece de
nom
est employée comme les autres noms abstraits, &am
dernes de l’Europe, cette espece de nom est employée comme les autres
noms
abstraits, & sert de la même maniere & au
ement, &c. Quoique la langue grecque ait donné des cas aux autres
noms
, elle n’a pourtant point assujetti ses infinitifs
s rapports à l’ordre analytique que les cas désignent dans les autres
noms
, sont indiqués pour l’infinitif par les cas de l’
as de l’article neutre dont il est accompagné, de même que tout autre
nom
neutre de la même langue ; ainsi les Grecs disent
ce tient à celle des procédés des deux langues en ce qui concerne les
noms
. Nous ne faisons usage de l’article que pour déte
e de l’article que pour déterminer l’étendue de la signification d’un
nom
appellatif, soit au sens spécifique, soit au sens
sens individuel ; ainsi quand nous disons les hommes sont mortels, le
nom
appellatif homme est déterminé au sens spécifique
iné au sens spécifique ; & quand nous disons le roi est juste, le
nom
appellatif roi est déterminé au sens individuel.
rminé au sens individuel. Jamais nous n’employons l’article avant les
noms
propres, parce que le sens en est de soi-même ind
ontraire, qui emploient souvent l’article par emphase, même avant les
noms
propres (Voyez la méth. gr. de P. R. liv. VIII. c
arti d’assujettir ce verbe-nom aux mêmes métamorphoses que les autres
noms
, & de lui donner des cas. Il est prouvé (arti
gnoient indistinctement ces deux sortes d’inflexions verbales par les
noms
de gerundia, participalia & supina ; (Priscia
ans le second ; l’un est féminin, l’autre est neutre ; tous deux sont
noms
. II. Une autre conséquence importante de l’indécl
par une nouvelle observation ; c’est que l’infinitif est un véritable
nom
, qui est du genre neutre en grec & en latin,
; tout cela vient d’être prouvé : or est-il raisonnable de dire qu’un
nom
ait un sujet ? C’est une chose inouie en Grammair
adiction. Essayons de vérifier cette conjecture. Le sens formé par un
nom
avec un infinitif est, dit-on, quelquefois le suj
onvenir ; d’où il suit que l’infinitif est tout-à-la-fois verbe &
nom
: & ceci est encore un paradoxe. On convient
nvient assez communément que l’infinitif fait quelquefois l’office du
nom
, qu’il est nom si l’on veut, mais sans être verbe
mmunément que l’infinitif fait quelquefois l’office du nom, qu’il est
nom
si l’on veut, mais sans être verbe ; & l’on p
; & l’on pense qu’en d’autres occurrences il est verbe sans être
nom
. On cite ce vers de Perse (sat. I. 25.) Scire tuu
si te scire hoc sciat alter, où l’on prétend que le premier scire est
nom
sans être verbe, parce qu’il est accompagné de l’
gné de l’adjectif tuum, & que le second scire est verbe sans être
nom
, parce qu’il est précédé de l’accusatif te, qui e
i commence après un point ou un a linea. 3°. Les lettres initiales du
nom
de Dieu, & des noms propres d’hommes, d’anima
nt ou un a linea. 3°. Les lettres initiales du nom de Dieu, & des
noms
propres d’hommes, d’animaux, de villes, de provin
rtographe, Musique, Menuiserie, &c. 4°. Les lettres initiales des
noms
appellatifs qui déterminent par l’idée d’une dign
r l’idée d’une dignité, soit ecclésiastique, soit civile. Lorsque ces
noms
sont employés au lieu des noms propres, pour dési
clésiastique, soit civile. Lorsque ces noms sont employés au lieu des
noms
propres, pour désigner les individus qui sont rev
faire son capital de mériter l’affection de ses sujets, parce que le
nom
roi demeure sans application individuelle. C’est
eure sans application individuelle. C’est la même chose de tout autre
nom
appellatif ou de tout adjectif, qui devient le co
Orateur, en parlant de Cicéron, &c. 5°. Les lettres initiales des
noms
des tribunaux, des jurisdictions, des compagnies
Connétablie, l’Université, l’Académie, l’Eglise, &c. lorsque ces
noms
sont pris dans un sens individuel. 6°. On met que
i dire, ni apperçus, ni connus. Entre les huit parties d’oraison, les
noms
ne sont donc pas la premiere, comme on le croit d
x ordres de particules ; les unes de sensibilité, à qui l’on donne le
nom
d’interjectives ; les autres de tournure de disco
; cela s’observe lors même que le sujet est exprimé d’ailleurs par un
nom
soit simple, soit accompagné de modificatifs : Vi
e l’esprit même, dont elle suit pas-à-pas les opérations. Il donne le
nom
de transpositives à celles qui ont adopté le seco
ts. Un être doit exister avant que d’être tel ; & par analogie le
nom
doit être connu avant l’adjectif, & le sujet
quoi il seroit impossible de mettre l’adjectif en concordance avec le
nom
, ni le verbe avec son sujet : il faut avoir envis
lentii est antérieur à diuturni, dans l’ordre analytique. Pourquoi le
nom
silentii, & par la raison de la concordance s
nitif ? C’est que ces deux mots forment un supplément déterminatif au
nom
appellatif finem ; ces deux mots font prendre fin
troite entre le régime du verbe & son nominatif, puisque ces deux
noms
ne se modifient que par le moyen du verbe. L’idée
, c’est l’hyperbate & l’espece d’hyperbate à laquelle on donne le
nom
de synchise. Voyez Hyperbate & Synchise . Tel
es sujets y sont avant les verbes, les verbes avant les adverbes, les
noms
avant les adjectifs ; rien de plus précis. Illa n
re édition, qu’il n’envisage que l’ordre oratoire ; qu’il ne donne le
nom
d’inversion qu’au renversement de cet ordre, &
us les Grammairiens, & la seule à laquelle il faille en donner le
nom
: mais expliquons-nous. Un arrangement grammatica
pece sont traitées trop cavalierement par les moralistes qui, sous le
nom
odieux de mensonges, les ont mises dans la classe
hunc finem (à cette fin) ; après tuarum virtutum, vous introduirez le
nom
memoria (le souvenir) : que faites-vous en cela ?
rie, illusio, comme le dit Quintilien, en traduisant littéralement le
nom
grec εἰρωνεία. Par exemple, lorsque Boileau dit,
dit, Quinault est un Virgile ; il faut 1°. qu’il ait pris d’abord le
nom
individuel de Virgile, dans un sens appellatif, p
angeant de style, il alloit le qualifier de poëte excellent. Ainsi le
nom
de Virgile est pris ici dans la signification que
ite. Voyez ces mots. On appelle anomal un verbe irrégulier ; & le
nom
d’hétéroclite est propre aux mots irréguliers, do
aux mots irréguliers, dont les variations se nomment cas ; savoir les
noms
& les adjectifs. Ce n’est pas, dit-on, une mé
a Minerve de Sanctius, lib. I. cap. ix. vous y trouverez une foule de
noms
latins qui passent pour être d’un genre au singul
r le C sans voyelle, quand il auroit dû étre suivi d’un E, puisque le
nom
de cette consonne renferme la voyelle E ; mais en
& si quelques bretons conservent le k dans l’ortographe de leurs
noms
propres, c’est qu’ils sont dérivés du langage bre
racine des dents supérieures. On donne aussi à cette articulation le
nom
de liquide, sans doute parce que comme deux lique
s notre langue un i consonne différent de j, & qui lui donnent le
nom
de mouillé foible. Voyez I. On distingue aussi un
er les cinq mots fusil, sourcil, outil, gril, gentil (joli), & le
nom
fils, où la lettre l est entierement muette. 2°.
les plus universelles & les plus communes à tous les hommes ; le
nom
de langue exprime parfaitement cette idée général
ent à distinguer le sujet d’avec l’attribut, & le verbe d’avec le
nom
, ce qui ne fut pas un médiocre effort de génie, l
iocre effort de génie, les substantifs ne surent d’abord qu’autant de
noms
propres, l’infinitif fut le seul tems des verbes,
érations pénibles & peu naturelles. Chaque objet reçut d’abord un
nom
particulier, sans égard aux genres & aux espe
aide du discours. Si donc les premiers inventeurs n’ont pu donner des
noms
qu’aux idées qu’ils avoient déjà, il s’ensuit que
il s’ensuit que les premiers substantifs n’ont pu jamais être que des
noms
propres. Mais lorsque, par des moyens que je ne c
es fort étroites ; & comme ils avoient d’abord trop multiplié les
noms
des individus, faute de connoître les genres &
& soumis au domaine de l’homme, afin de les distinguer par leurs
noms
, oculos ; des oreilles, afin de s’entendre mutuel
leur langage. La confusion se mit parmi eux, & ce lieu en prit le
nom
de Babel, qui signifie confusion. Y a-t-il eu une
rit le nom de Babel, qui signifie confusion. Y a-t-il eu une ville du
nom
de Babel, une tour connue qui ait accompagné cett
oé, « n’est pas, comme les LXX l’ont traduit, de se vouloir faire un
nom
avant la dispersion ; mais comme porte littéralem
les hommes au point de la constater par un monument durable, comme le
nom
qui fut donné à cette ville même, Babel (confusio
t à l’esprit des êtres déterminés, & il y en a deux especes ; les
noms
, qui déterminent les êtres par l’idée de la natur
utes à cette pensée. Voyez Inversion . Je donne à cette succession le
nom
d’ordre analytique, parce qu’elle est tout à la f
ogues & transpositives, & auxquelles je conserverai les mêmes
noms
, parce qu’ils me paroissent en caractériser très-
s autres, les mots portent l’empreinte du génie caractéristique : les
noms
, les pronoms & les adjectifs déclinables par
conquis & habité une grande partie de l’Italie, qui en a reçu le
nom
de Gaule cis-alpine. Ainsi la langue italienne mo
érence de ce que les Grammairiens appellent les parties d’oraison, le
nom
, le pronom, l’adjectif, le verbe, la préposition,
d’une partie d’oraison en ses especes subalternes ; par exemple, des
noms
en substantifs & abstractifs, en propres &
antifs & abstractifs, en propres & appellatifs, &c. Voyez
Nom
. Par l’idée individuelle de la signification des
ême espece que l’on appelle synonymes ; par exemple, en françois, des
noms
, pauvreté, indigence, disette, besoin, nécessité
e vie & une activité plus grandes ; ce qui est bien marqué par le
nom
latin accentus, que nous n’avons fait que francis
; & c’est sans doute ce qui a porté les Hébreux à leur donner un
nom
qui signifie goût, saveur. Ils sont le fondement
e sont ceux que nous devons à l’onomatopée, & qui ne sont que des
noms
imitatifs en quelque point des objets nommés. Je
du bruit qu’elles font. Ils leur laisseroient sans doute à jamais ces
noms
primitifs & naturels, si l’instruction &
article le, la, les, nos verbes auxiliaires, l’indéclinabilité de nos
noms
, l’usage des pronoms personnels dans la conjugais
germes de leur langage moderne. Ce n’est donc ici qu’une question de
nom
, mais qu’il falloit remarquer pour fixer les idée
ien ne se refuse en quelque maniere que ce que la constitution de ses
noms
& de ses verbes combinée avec le besoin indis
on est redevable de ces nouvelles lumieres ; & c’est ainsi que le
nom
de la boussole a passé chez tous les peuples qui
parties les plus petites de la voix, & que c’est pour cela que le
nom
latin a été tiré du grec λιτός, en sorte que litt
n effet qui entrent dans le langage des enfans, auquel on ne donne le
nom
de balbutie, que par une onomatopée fondée sur ce
de peinture. Il est cependant arrivé par le laps de tems, que sous le
nom
du signe on a compris indistinctement & le si
lui même, donné d’abord en exemple de l mouillé, n’en soit devenu le
nom
, & ensuite du gn par compagnie : ce sont les
en latin quatre verbes qui me paroissent assez répondre à nos quatre
noms
françois, & différer entre eux par les mêmes
nce ; c’est le caractere de tous les tropes (voyez Trope) ; & les
noms
propres de chacun rendent presque tous la même id
la métalepse, ou l’espece de métonymie, que l’on désigne ici sous ce
nom
, mérite d’être connu ; & personne ne peut le
le partage même, pour la portion qui est échue en partage ; c’est le
nom
de l’antécédent qui est donné au conséquent. Sor
ois de quatre feuilles, c’est à-dire, bois de quatre années. Ainsi le
nom
des différentes operations de l’Agriculture se pr
laquelle on transporte, pour ainsi dire, la signification propre d’un
nom
(j’aimerois mieux dire d’un mot) à une autre sign
il s’agit ici. C’est que sur la foi de tous les Rhéteurs, il tire le
nom
μεταφορὰ des racines μετὰ & φέρω, en traduisa
eine dans le royaume dont on parle. Par la même raison, l’on donne le
nom
de clé, en terme de Musique, à certaines marques
au commencement des lignes de musique : ces marques font connoître le
nom
que l’on doit donner aux notes ; elles donnent, p
la maniere de regarder les objets : ensuite on donne par métaphore le
nom
de vûe aux pensées, aux projets, aux desseins, av
dans le sens propre, signifie lumiere. Les poëtes latins ont donné ce
nom
à l’oeil par métonymie, voyez Métonymie . Les yeu
ταπλασμὸς, trans formatio, du verbe μεταπλάσσω, transformo ; c’est le
nom
général que l’on donne en Grammaire aux figures d
ns qui arrivent dans le matériel des mots ; de même que l’on donne le
nom
général de tropes aux divers changemens qui arriv
ce mot vient du grec μέθοδος, composé de μετὰ, trans ou per, & du
nom
ὁδός, via. Une méthode est donc la maniere d’arri
es moyens les plus lumineux & les plus expéditifs. De là vient le
nom
de méthode, donné à plusieurs des livres élémenta
amp;c. se parlent aujour d’hui chez les nations dont elles portent le
nom
: & nous avons, pour les apprendre, tous les
ent à-peu-près à la distinction des genres & des nombres pour les
noms
, les pronoms, & les adjectifs, & à la con
t-on donc oublié qu’une partie considérable de l’Italie avoit reçû le
nom
de grande Grece, magna Graecia, à cause de l’orig
ifférence entre les voyelles e & i, d’où vient même que plusieurs
noms
de cette déclinaison ont l’ablatif terminé des de
marche de l’une & de l’autre étoit également transpositive ; les
noms
, les pronoms, les adjectifs, s’y déclinoient égal
er masculin, pour s’accorder en cas, en nombre & en genre avec le
nom
propre Spuri, auquel il a un rapport d’identité.
Identité . Spuri (Spurius) est au vocatif singulier de Spurius, ii,
nom
propre, masculin & hétéroclite, de la deuxiem
m facies. Gradum (un pas) est à l’accusatif singulier de gradus, ûs,
nom
masculin de la quatrieme déclinaison ; gradum est
déclinaison, pour s’accorder en genre, en nombre & en cas avec le
nom
virtutum, auquel il a un rapport d’identité, &
. Virtutum (des vaillances) est au génitif pluriel de virtus, tutis,
nom
feminin de la troisieme déclinaison, employé ici
au génitif, parce qu’il est le complément déterminatif grammatical du
nom
appellatif sous-entendu recordatio. Voyez Génitif
um (des vaillances tiennes) est le complément déterminatif logique du
nom
appellatif sous-entendu recordatio, & doit pa
io (le souvenir), qui est le nominatif singulier de recordatio, onis,
nom
feminin de la troisieme déclinaison : recordatio
u moral. Mentem (l’esprit) est à l’accusatif singulier de mens, tis,
nom
feminin de la troisieme déclinaison : mentem est
ier masculin pour s’accorder en cas, en nombre & en genre avec le
nom
finem, auquel il a un rapport d’identité. Finem (
ntité. Finem (fin) est à l’accusatif singulier masculin de finis, is,
nom
douteux de la troisieme déclinaison. Voyez Genre
endu causam (la cause), qui est à l’accusatif singulier de causa, ae,
nom
feminin de la premiere déclinaison ; causam est à
s plus dans l’usage d’employer les adjectifs mien, tien, sien avec le
nom
auquel ils ont rapport, comme nous faisions autre
prosodie, des métaplasmes, de l’orthographe ; mais peut-être que ces
noms
-là mêmes ne doivent pas y paroître. J’entends par
les différentes idées spécifiques de leur signification ; savoir, le
nom
, le pronom, l’adjectif, le verbe, la préposition,
nce. Voyez Proposition, Incidente, Syntaxe, Régime, Inflexion, Genre,
Nom
bre, Cas , & les articles particuliers, Pers
ce qui y a introduit l’usage des cas & des déclinaisons dans les
noms
, les pronoms & les adjectifs : il faut les ex
es & des nombres, par la loi de concordance ; 2°. par rapport aux
noms
& aux pronoms qui prennent tantôt un cas, &am
personnes, qui varient selon la différence des mêmes accidens dans le
nom
ou le pronom qui exprime le sujet déterminé auque
a Minerve de Sanctius, compare ainsi les modes des verbes aux cas des
noms
: Eodem planè modo se habent modi in vertis, quo
exemple, que l’indicatif dans les verbes répond au nominatif dans les
noms
, l’impératif au vocatif, le subjonctif à l’accusa
minaisons par lesquelles il se met en concordance de personne avec le
nom
ou le pronom qui en exprime le sujet : facio, fac
ification & qu’il est indéclinable par tems, il est effectivement
nom
, puisqu’il présente à l’esprit l’idée de l’existe
u’il prend en conséquence les terminaisons relatives aux accidens des
noms
& des pronoms. Si nos participes actifs ne se
Voyez Participe . Puisque l’infinitif figure dans la phrase comme un
nom
, & le participe comme un adjectif, comment co
ssion il éclaire l’esprit. Je donnerois à ce premier ordre de mots le
nom
d’affectifs, pour le distinguer de ceux qui appar
amment admise dans toutes les especes de mots déclinables, savoir les
noms
, les pronoms, les adjectifs, & les verbes. Ce
oi des nombres relativement à la diversité des especes. A l’égard des
noms
& des pronoms, ce sont les besoins réels de l
ue par une sorte d’imitation, & pour être en concordance avec les
noms
ou les pronoms auxquels ils ont rapport, & qu
ad rivum eumdem lupus & agnus venerant siti compulsi ; les quatre
noms
rivum, lupus, agnus, & siti, sont au nombre s
ire. Mais c’est par imitation & pour s’accorder en nombre avec le
nom
rivum, que l’adjectif eumdem est au singulier. C’
cun de ces mots s’accorde ainsi en nombre avec la collection des deux
noms
singuliers, lupus & agnus, qui font ensemble
érisés par des points de vûe différens. Les inflexions numériques des
noms
& des pronoms se décident dans le discours d’
luriel, on ne peut avoir dans l’esprit que des êtres déterminés : les
noms
& les pronoms présentent donc à l’esprit des
numériques que par imitation ; ils ont donc un rapport nécessaire aux
noms
ou aux pronoms leurs corélatifs : c’est le rappor
ans l’esprit de celui qui parle, qui fixent le choix des cas pour les
noms
& pour les pronoms ; c’est une raison d’imita
ce qui est décidée pour les adjectifs & pour les verbes. Ainsi le
nom
rivum, dans la phrase de Phedre, est à l’accusati
r l’usage de la langue latine à se revêtir de cette terminaison ; les
noms
lupus & agnus sont au nominatif, parce que ch
ipe compulsi, est au nominatif, pour s’accorder aussi en cas avec les
noms
lupus & agnus auxquels il est appliqué. Ceci
par la diversité des principes qui reglent le choix des nombres. Les
noms
& les pronoms sont du premier ordre, les adje
second. Les cas désignent des rapports déterminés, & les cas des
noms
& des pronoms se décident d’après ce qui exis
peuvent avoir des rapports fixes. Il suit donc encore de ceci que les
noms
& les pronoms présentent à l’esprit des étres
°. Le système des nombres & celui des cas sont les mêmes pour les
noms
& pour les pronoms ; & l’on en conclut ég
ties d’oraison se séparent & suivent des lois différentes. Chaque
nom
a un genre fixe & déterminé par l’usage, ou p
’un autre, non au gré de celui qui parle, mais selon le genre même du
nom
auquel le pronom a rapport : ainsi ἐγὼ en grec, e
, avec différentes inflexions & terminaisons. Voilà donc entre le
nom
& le pronom un rapport d’identité fondé sur l
e, d’une maniere vague & indéfinie. Ce qui précede prouve que les
noms
& les pronoms présentent également à l’esprit
lles par l’idée déterminative : l’idée précise qui détermine dans les
noms
, est vague & indéfinie dans les pronoms ; &am
nction des genres, puisque les genres appartiennent exclusivement aux
noms
, & ne se trouvent dans les pronoms que comme
x noms, & ne se trouvent dans les pronoms que comme la livrée des
noms
auxquels ils se rapportent. Les genres ne sont, p
noms auxquels ils se rapportent. Les genres ne sont, par rapport aux
noms
, que différentes classes dans lesquelles on les a
tion on a prétendu avoir égard à la nature des êtres exprimés par les
noms
. Voyez Genre . C’est précisément l’idée détermina
ctérise, l’idée spécifique qui les distingue des autres especes : les
noms
sont donc une espece de mots déclinables, qui pré
degré de certitude, si l’on fait attention à la premiere division des
noms
en appellatifs & en propres, & à la soudi
tifs en génériques & en spécifiques. L’idée déterminante dans les
noms
appellatifs, est celle d’une nature commune à plu
ms appellatifs, est celle d’une nature commune à plusieurs ; dans les
noms
propres, c’est l’idée d’une nature individuelle ;
s les noms propres, c’est l’idée d’une nature individuelle ; dans les
noms
génériques, l’idée déterminante est celle d’une n
genre & à tous les individus de chacune de ces especes ; dans les
noms
spécifiques, l’idée déterminante est celle d’une
e seule espece. Animal, homme, brute, chien, cheval, &c. sont des
noms
appellatifs ; animal est générique à l’égard des
amp;c. sont des noms appellatifs ; animal est générique à l’égard des
noms
homme & brute, qui sont spécifiques par rappo
spécifiques par rapport à animal ; brute est générique à l’égard des
noms
chien, cheval, &c. & ceux-ci sont specifi
specifiques à l’égard de brute : Ciceron, Médor, Bucephale, sont des
noms
propres compris sous les spécifiques homme, chien
s différentes qu’ils prennent successivement selon le genre propre du
nom
auquel ils ont rapport, qu’ils imitent en quelque
tif eumdem a une inflexion masculine pour s’accorder en genre avec le
nom
rivum, auquel il se rapporte ; & l’adjectif v
même la terminaison masculine pour s’accorder en genre avec les deux
noms
lupus & agnus, ses corrélatifs. Il en résulte
t à l’esprit des êtres indéterminés. 4°. La distribution physique des
noms
en différentes classes que l’on nomme genres, &am
quent déterminément le sujet auquel on adresse la parole, &c. Les
noms
au contraire n’ont point de relation fixe à la pa
re, selon l’occurrence. Ainsi dans cette phrase, ego Joannes vidi, le
nom
Joannes est de la premiere personne par concordan
mine la personne qui est essentiellement vague dans Joannes, comme le
nom
Joannes détermine la nature qui est essentielleme
essentiellement indéterminée dans ego : dans Joannes vidisti, le même
nom
Joannes est de la seconde personne, parce qu’il e
lquefois la terminaison, domine pour dominus : dans Joannes vidit, le
nom
Joannes est de la troisieme personne, parce qu’il
e dont on parle sans lui adresser la parole. De même donc que sous le
nom
de genres on a rapporté les noms à différentes cl
r la parole. De même donc que sous le nom de genres on a rapporté les
noms
à différentes classes qui ont leur fondement comm
ondement commun dans la nature des êtres ; on a pareillement, sous le
nom
de personne, rapporté les pronoms à des classes d
nnes sont à l’égard des pronoms, ce que les genres sont à l’égard des
noms
, parce que l’idée de la relation à l’acte de la p
caractéristique des pronoms, comme l’idée de la nature est celle des
noms
. L’idée de la relation à l’acte de la parole, qui
; précise dans les pronoms, demeure vague & indéterminée dans les
noms
; comme l’idée de la nature, qui est essentielle
comme l’idée de la nature, qui est essentielle & précise dans les
noms
, demeure vague & indéterminée dans les pronom
p; indéterminée dans les pronoms. Ainsi les êtres déterminés dans les
noms
par l’idée précise de leur nature, sont susceptib
minés, puisqu à tous égards ils ont besoin d’être appliqués à quelque
nom
ou à quelque pronom, pour pouvoir prendre quelque
fil de notre analyse nous a menés jusqu’ici à la véritable notion des
noms
& des pronoms. Les noms sont des mots qui pr
enés jusqu’ici à la véritable notion des noms & des pronoms. Les
noms
sont des mots qui présentent à l’esprit des êtres
minés par l’idée précise de leur nature ; & de-là la division des
noms
en appellatifs & en propres, & celle des
génériques & en spécifiques ; de-là encore une autre division des
noms
en substantifs & abstractifs, selon qu’ils pr
ls présentent à l’esprit des êtres réels ou purement abstraits. Voyez
Nom
. Les pronoms sont des mots qui présentent à l’e
isent les pronoms. Les adjectifs mêmes dérivés des verbes qui sous le
nom
de participe réunissent en effet la double nature
ont on a vu que la distinction porte sur la différence spécifique des
noms
, c’est-à-dire sur la nature des êtres déterminés
ore par la mobilité des terminaisons de l’adjectif, sejon le genre du
nom
auquel on l’applique ; la diversité des genres su
L’unité d’objet qui résulte toujours de l’union de l’adjectif avec le
nom
, démontre que l’idée particuliere qui constitue l
genres & des cas, & la nécessité d’appliquer un adjectif à un
nom
pour en tirer un service réel, mais elle montrera
amp; en adjectifs métaphysiques, & de la transmutation des uns en
noms
& des autres en pronoms. Les adjectifs physiq
par l’adjectif, il arrive souvent que l’adjectif est employé comme un
nom
, parce que l’attribut qui y est précis constitue
rties d’oraison différentes, qu’il a été bien de distinguer a nsi les
noms
& les pronoms : la possibilité de changer les
p; les pronoms : la possibilité de changer les adjectifs physiques en
noms
& les adjectifs métaphysiques en pronoms, ind
physique, auroit pu & dû s’étendre à toute la classe sous ce même
nom
. Voyez Adjectif & Article . 6°. Les tems sont
’énonciation. Voyez Mode . On a comparé les modes du verbe aux cas du
nom
: je vais le faire aussi, mais sous un autre aspe
ale ; ce sont des vûes métaphysiques ; en voici de grammaticales. Les
noms
latins anima, animus, mens, spiritus, synonymes p
n la diversité des modes, sont comme les différentes formes d’un même
nom
, selon la diversité des cas ; & les différens
s cas ; & les différens tems d’un même mode, sont comme différens
noms
synonymes au même cas ; les cas & les modes s
latifs aux vûes de l’énonciation. Mais la différence des cas dans les
noms
n’empêche pas qu’ils ne gardent toujours la même
lle sur l’usage des prépositions, c’est que dans les langues dont les
noms
ne se déclinent point, on désigne par des préposi
préposition avec son complément à un adjectif, ou à un verbe, ou à un
nom
appellatif, dont le sens général se trouve modifi
int par l’idée accessoire de ce rapport ; l’adjectif, le verbe, ou le
nom
appellatif, en est le terme antécédent, l’utilité
ul mot, ce qu’on ne pourroit marquer que par une préposition & un
nom
; sur quoi, M. Duclos remarque que la plûpart ne
assez, que tout mot qui peut être rendu par une préposition & un
nom
est un adverbe, & que tout adverbe peut s’y r
t un régime, lorsque l’idée du terme conséquent peut se rendre par un
nom
appellatif ou par un adjectif, dont la significat
dans l’occurrence ou essentiellement relative, exige l’addition d’un
nom
qui la détermine ou qui la complette ; ainsi dans
tifs des adverbes ubi & tunc, puisqu’ils déterminent en effet les
noms
généraux renfermés dans la signification de ces a
voit lieu, ce seroit alors un être abstrait qui seroit désigné par un
nom
abstractif : l’abstraction dont il s’agit ici, n’
e de l’adverbe à un mot antécédent ; j’observerai que l’etymologie du
nom
adverbe, telle que la donne Sanctius (Minerv. III
ue la donne Sanctius (Minerv. III. 13.), n’est bonne qu’autant que le
nom
latin verbum sera pris dans son sens propre pour
expriment en effet dans la langue latine communément par l’ablatif du
nom
abstrait qui en est le signe naturel, & souve
sont les idées accessoires. Par exemple, amour & amitié sont des
noms
abstractifs, qui présentent également à l’esprit
e principale de la signification objective de ces deux mots : mais le
nom
amour ajoute à cette idée principale, l’idée acce
l’idée accessoire de l’inclination d’un sexe pour l’autre ; & le
nom
amitié y ajoute l’idée accessoire d’un juste fond
sexe. On trouvera dans les mêmes idées accessoires la différence des
noms
substantifs amant & ami, des adjectifs amoure
ellent ventana, les Portugais janella ; nous nous servons aussi de ce
nom
croisée pour marquer la même chose. Fenestra, ven
nt considéré que l’usage des fenêtres est de recevoir la lumiere ; le
nom
fenestra vient du grec φαίνειν qui signifie relui
fférentes manieres de voir les choses portent a leur donner différens
noms
». Et c’est ainsi, puis-je ajouter, que la diver
u signe pour la chose signifiée : & ils donnerent ensuite le même
nom
à la substance de l’ame, par une autre métonymie
ettes & en demi-voyelles, appellant muettes toutes celles dont le
nom
commence pat une consonne, comme b, c, d, g, k, p
la nature des consonnes. En effet, s’il ne s’agit que de commencer le
nom
d’une consonne par cette consonne même pour la re
ue si on les nommoit mnettes, & il y a plus de vérité que dans le
nom
de consonnes. Au reste, telle consonne dont l’app
oult, recepvoir, vostre, pour marquer le rapport de ces mots avec les
noms
latins directus, sanctus, tractatus, debitum, deb
étaphysique, terminé par un n nasal, se trouve immédiatement suivi du
nom
auquel il a rapport, & que ce nom commence pa
e trouve immédiatement suivi du nom auquel il a rapport, & que ce
nom
commence par une voyelle, ou par un h muet, on pr
s adjectifs métaphysiques un, mon, ton, son, s’ils ne sont séparés du
nom
que par d’autres adjectifs qui y ont rapport : un
respectable, un point de vûe certain avec des moyens sûrs, &c. Le
nom
bien en toute occasion se prononce avec le son na
s qu’elles ne font qu’une idée totale ; tels sont l’adjectif & le
nom
, le sujet & le verbe, par le principe d’ident
igne, magnifique, regne, trogne, &c. Il faut en excepter quelques
noms
propres, comme Clugni, Regnaud, Regnard, où n a s
ent, &c. N capital suivi d’un point, est souvent l’abregé du mot
nom
, ou nomen, & le signe d’un nom propre qu’on i
point, est souvent l’abregé du mot nom, ou nomen, & le signe d’un
nom
propre qu’on ignore, ou d’un nom propre quelconqu
t nom, ou nomen, & le signe d’un nom propre qu’on ignore, ou d’un
nom
propre quelconque qu’il faut y substituer dans la
n ou aim, eun ou un, on ou om. On donne quelquefois aux sons mêmes le
nom
de voyelles ; & dans ce sens, les voyelles na
attribut est pour eux négation. Mais ils donnent particulierement ce
nom
à la particule destinée à désigner cette absence,
dis, par exemple, la négation est contradictoire à l’affirmation ; le
nom
négation en désigne l’idée comme sujet de l’attri
n en désigne l’idée comme sujet de l’attribut contradictoire, mais ce
nom
n’est point la négation elle-même : la voici dans
es individualise l’idée particuliere de la négation grammaticale. Les
noms
généraux nemo, nihil ; les adjectifs neuter, null
que ou de la Cosmologie ; on auroit rapporté au genre neutre tous les
noms
des êtres inanimés, & même les noms des anima
orté au genre neutre tous les noms des êtres inanimés, & même les
noms
des animaux, quand on les auroit employés dans un
ral & avec abstraction des sexes, comme les Allemands ont fait du
nom
kind (enfant) pris dans le sens indéfini : mais d
s qui marquent l’application & la relation de ces adjectifs à des
noms
de cette classe ; & on les appelle de même de
fet de l’action que Sanctius prétend parler ici, puisqu’il supplée le
nom
abstrait de cet effet, comme complément nécessair
si l’on trouve quelques pléonasmes autorisés dans les langues sous le
nom
de figure, l’usage de la nôtre n’a-t-il pas autor
-passifs… Quelques gens même sont allés plus loin, & ont donné le
nom
de neutres-actifs aux verbes neutres qui forment
Ces mêmes verbes prennent l’auxiliaire étre, si l’on n’exprime pas le
nom
du lieu par où se fait le mouvement, quand même o
au traité des tropes qu’il doit en faire mention. (B. E. R. M.)
NOM
Nom (Métaphysique | Grammaire) NOM, s.
des tropes qu’il doit en faire mention. (B. E. R. M.) NOM
Nom
(Métaphysique | Grammaire) NOM, s. m. (Métaph
ion. (B. E. R. M.) NOM Nom (Métaphysique | Grammaire)
NOM
, s. m. (Métaph. Gram.) ce mot nous vient, sans co
ecevable, qu’elle est plus approchante de celle de la chose : car les
noms
sont des des mots qui présentent à l’esprit des ê
onner la connoissance des êtres. Voyez Mot , art. 1. On distingue les
noms
, ou par rapport à la nature même des objets qu’il
1. Par rapport à la nature même des objets désignés, on distingue les
noms
en substantifs & abftractifs. Les noms substa
désignés, on distingue les noms en substantifs & abftractifs. Les
noms
substantifs sont ceux qui désignent des êtres qui
e, mer, sable, pierre, montagne, terre, &c. Voyez Substance . Les
noms
abstractifs sont ceux qui désignent des êtres don
Voyez Abstraction . La premiere & la plus ordinaire division des
noms
est celle des substantifs & des adjectifs. Ma
maniere dont l’esprit envisage la nature des êtres, on distingue les
noms
en appellatifs & en propres. Les noms appella
des êtres, on distingue les noms en appellatifs & en propres. Les
noms
appellatifs sont ceux qui présentent à l’esprit d
; & le troisieme, à chacun des individus de ces deux especes. Les
noms
propres sont ceux qui présentent à l’esprit des ê
ule riviere. §. I. Il est essentiel de remarquer deux choses dans les
noms
appellatifs ; je veux dire la compréhension de l’
qui constituent l’idée entiere de la nature commune indiquée par les
noms
appellatifs : par exemple, l’idée entiere de la n
exemple, l’idée entiere de la nature humaine, qui est indiquée par le
nom
appellatif homme, comprend les idées partielles d
, est la compréhension de l’idée de la nature commune exprimée par le
nom
appellatif homme. Par l’étendue de la significati
ité des individus en qui se trouve la nature commune indiquée par les
noms
appellatifs : par exemple, l’étendue de la signif
les noms appellatifs : par exemple, l’étendue de la signification du
nom
appellatif homme, comprend tous & chacun des
ste point en effet de nature commune, telle qu’on l’envisage dans les
noms
appellatifs. C’est une idée factice que l’esprit
d’une maniere très-évidente que l’étendue & la compréhension des
noms
appellatifs sont, si je puis le dire, en raison i
pose dans l’autre un chagement contraire. D’où il suit encore que les
noms
propres, déterminant les êtres par une nature ind
il n’existe que des êtres individuels & singuliers, & que les
noms
doivent présenter à l’esprit des êtres déterminés
nature ; il semble qu’il ne devroit y avoir dans les langues que des
noms
propres, pour déterminer les êtres par l’idée de
viduelle : & nous voyons cependant qu’il y a au contraire plus de
noms
appellatifs que de propres. D’où vient cette cont
ion ? Est-elle réelle ? N’est-elle qu’apparente ? 1°. S’il falloit un
nom
propre à chacun des individus réels ou abstraits
je ne dirai pas d’imaginer, mais seulement de retenir la totalité des
noms
qui entreroient dans cette nomenclature. Il ne fa
les profondeurs de l’infini, imaginons seulement quelques milliers de
noms
composés de cent mille syllabes, & voyons ce
ns ce qu’il faut penser d’un langage qui de quatorze ou quinze de ces
noms
rempliroit un volume semblable à celui que le lec
à celui que le lecteur a actuellement sous les yeux. 2°. L’usage des
noms
propres suppose déja une connoissance des individ
le connoît plus particulierement, y sont communément désignés par des
noms
propres, comme les empires, les royaumes, les pro
es individus est indifférente, on se contente de les désigner par des
noms
appellatifs ; ainsi chaque grain de sable est un
individus d’une certaine espece y est plus nécessaire ; ils ont leurs
noms
propres dans le langage de cette société particul
la grande ourse, &c. entrez dans un manege, chaque cheval y a son
nom
propre, le brillant, le lutin, le fougueux, &
tte sphere. Si l’on ne vouloit donc admettre dans les langues que des
noms
propres, il faudroit admettre autant de langues d
te des idées complexes & individuelles, & l’étendue vague des
noms
appellatifs se détermine plus ou moins, même jusq
moyens généraux de déterminer ainsi l’étendue de la signification des
noms
appellatifs. Le premier de ces moyens porte sur c
la plus complexe. Il consiste donc à joindre avec l’idée générale du
nom
appellatif, une ou plusieurs autres idées, qui de
qui énonce un attribut sociable avec la nature commune énoncée par le
nom
appellatif ; par exemple, un homme que l’ambition
il consiste seulement à restraindre l’étendue de la signification du
nom
appellatif, par l’indication de quelque point de
e second tome, chaque troisieme année : 6°. par l’addition d’un autre
nom
ou d’un pronom qui seroit le terme de quelque rap
ui m’appartient, &c. On peut même, pour déterminer entierement un
nom
appellatif, réunir plusieurs des moyens que l’ou
deux excellens ouvrages de Grammaire composés par M. du Marsais ; le
nom
appellatif ouvrages est déterminé par l’adjectif
u’une premiere idée déterminante. en restraignant la signification du
nom
appellatif, la laisse encore dans un état de géné
ue autre point de vûe. C’est par de pareilles déterminations que les
noms
appellatifs devenant moins généraux par degrés, s
inative. Voyez Appellatif & Générique . § 2. Pour ce qui est des
noms
propres, c’est en vertu d’un usage postérieur qu’
e pourroit pas prouver le contraire : au-lieu qu’il n’y a pas un seul
nom
propre dont on puisse assigner l’origine, dans qu
appellative & générale. Tout le monde sait qu’en hébreu tous les
noms
propres de l’ancien Testament sont dans ce cas :
tenoit son frere par le talon, il avoit la main sub plantâ, & le
nom
de Jacob ne signifie rien autre chose. Oter à que
ux racines latines subplantâ, qui répondent aux racines hébraïques du
nom
de Jacob, parce que Jacob trompa ainsi son frere
εάπολις, nova urbs, de νέος, novus, & de πόλις, urbs, &c. Les
noms
propres des Latins étoient encore dans le même ca
ne même famille par l’ordre de leur naissance, &c. Il y a tant de
noms
de famille dans notre langue qui ont une signific
l’Ennemi, &c. Cette généralité de la signification primitive des
noms
propres pouvoit quelquefois faire obstacle à la d
l’on a cherché par-tout à y remédier. Les Grecs individualisoient le
nom
propre par le génitif de celui du pere ; Ἀλέξανδρ
e Philippe. Nos ancêtres produisoient le même effet par l’addition du
nom
du lieu de la naissance ou de l’habitation, Antoi
province, Lyonnois, Picard, le Normand, le Lorrain, &c. ou par le
nom
appellatif de la profession, Drapier, Teinturier.
e Bossu, le Camus, &c. & c’est l’origine la plus probable des
noms
qui distinguent aujourd’hui les familles. Les Rom
qu’ils distinguoient en nomen, praenomen, cognomen, & agnomen. Le
nom
proprement dit étoit commun à tous les descendans
toutes ses branches ; Julii, Antonii, &c. c’étoit probablement le
nom
propre du premier auteur de la maison, puisque le
uroit été distinguée ainsi de celle de son frere, qui auroit porté le
nom
d’Asiaticus. Pour ce qui est du prénom, c’étoit l
uroit porté le nom d’Asiaticus. Pour ce qui est du prénom, c’étoit le
nom
individuel de chaque enfant d’une même famille :
t de ce qu’il se mettoit à la tête des autres, immédiatement avant le
nom
, qui étoit suivi du cognomen, & ensuite de l’
ser à desirer sur ce qui peut intéresser la Philosophie à l’égard des
noms
appellatifs & des noms propres, il faut nous
ut intéresser la Philosophie à l’égard des noms appellatifs & des
noms
propres, il faut nous arrêter un moment sur ce qu
pte un système tout opposé. « Chaque objet, dit-il, reçut d’abord un
nom
particulier, sans égard aux genres & aux espe
s’appelloit B… Les premiers substantifs n’ont pû jamais être que des
noms
propres ». L’auteur de la Lettre sur les sourds
n des Philosophes : la nomenclature est la base de tout langage ; les
noms
& les verbes en sont les principales parties.
re satisfaisante. Ce que l’on vient de remarquer sur l’étymologie des
noms
propres dans tous les idiomes connus, où il est c
uit qu’il n’y a aucune priorité d’existence entre les deux especes de
noms
, quoique quelques appellatifs ayent cette priorit
ique quelques appellatifs ayent cette priorité à l’égard de plusieurs
noms
propres : cependant il est certain que l’espece d
de plusieurs noms propres : cependant il est certain que l’espece des
noms
propres doit avoir la priorité de nature à l’égar
selon que l’on s’occupe de l’un des deux exclusivement à l’autre. Les
noms
, de quelque espece qu’ils soient, sont susceptibl
s’en convaincre, que prendre garde à la terminaison ; le pluriel des
noms
masculins hébreux se termine en im ; les duels de
e pluriel des noms masculins hébreux se termine en im ; les duels des
noms
, de quelques genres qu’ils soient, se termine en
de mots qui sont susceptibles de cette espece d’accident, savoir les
noms
, les pronoms, les adjectifs & les verbes ; d’
iviser en deux classes générales ; les mots déterminatifs, savoir les
noms
& les pronoms ; & les indéterminatifs, sa
l’est-elle ou telle terminaison numérique que par imitation avec les
noms
ou les pronoms avec lesquels ils sont en rapport
ces mots indéterminatifs ne pourroient s’accorder en nombre avec les
noms
ou les pronoms leurs corrélatifs. Les noms appell
ccorder en nombre avec les noms ou les pronoms leurs corrélatifs. Les
noms
appellatifs doivent également avoir tous les nomb
à la remarque de la gramm. gén. part. II. ch. jv. qu’il y a plusieurs
noms
appellatifs qui n’ont point de pluriel, je suis t
croire que cette idée vient de ce que l’on prend pour appellatif des
noms
qui sont véritablement propres. Le nom de chaque
’on prend pour appellatif des noms qui sont véritablement propres. Le
nom
de chaque métal, or, argent, fer, sont, si vous v
dus distincts se trouvent sous cette espece ? C’est la même chose des
noms
des vertus ou des vices, justice, prudence, chari
aucune langue, à moins qu’ils ne soient pris dans un sens figuré. Les
noms
reconnus pour propres sont précisément dans le mê
trouve des exemples qui paroissent contraires, c’est qu’il s’agit de
noms
véritablement appellatifs & devenus propres à
aux, Romani, Afri, Aquinates, nostrates, &c. ou bien il s’agit de
noms
propres employés par antonomase dans un sens appe
osophes, les Saumaises pour les fameux critiques, &c. Lorsque les
noms
propres prennent la signification plurielle en fr
eulement plusieurs individus d’une même famille, parce qu’ils sont le
nom
propre de famille, ils ne prennent pas la termina
les lettres ; les Ciceron ne se sont pas également illustrés. Si les
noms
propres deviennent appellatifs par antonomase, il
st qu’un verbe se met souvent au pluriel, quoiqu’il ait pour sujet un
nom
collectif singulier ; une infinité de gens pensen
tif en concordance avec la pluralité essentiellement comprise dans le
nom
collectif. De-là vient que si le nom collectif es
essentiellement comprise dans le nom collectif. De-là vient que si le
nom
collectif est déterminé par un nom singulier, il
m collectif. De-là vient que si le nom collectif est déterminé par un
nom
singulier, il n’est plus censé renfermer pluralit
ien extraordinaire à Vaugelas, rem. 47. le déterminatif indique si le
nom
renferme une quantité discrete ou une quantité co
te ou une quantité continue, & la syntaxe varie comme les sens du
nom
collectif. La seconde observation, c’est qu’au co
n numérique. Je pense qu’il n’étoit pas plus raisonnable de donner le
nom
de nombres à des mots qui expriment une idée indi
dée individuelle de nombre, qu’il ne l’autorise d’appeller êtres, les
noms
propres qui expriment une idée individuelle d’êtr
iment une idée individuelle d’être : il falloit laisser à ces mots le
nom
de leurs especes en y ajoutant la dénomination va
ision numérique dans les différens mots de la même espece. Il y a des
noms
, des adjectifs, des verbes & des adverbes num
es adverbes numéraux ; & dans la plûpart des langues, on donne le
nom
de nombres cardinaux aux adjectifs numéraux, qui
à déterminer la quotité précise des individus de la signification des
noms
appellatifs ; un, deux, trois, quatre, &c. c’
duodecima) ἡ μερὶς δυοκαιδεκάτη. 2. Nous n’avons que trois sortes de
noms
numéraux : savoir des collectifs, comme couple, d
é du genre masculin & par l’accompagnement de l’article. Tous ces
noms
numéraux sont abstraits. 3. Nous n’avons en franç
amp; triplement ; on remplace les autres par la préposition à avec le
nom
abstrait multiplicatif ; au quadruple, au centupl
ce sont les mots que je viens de désigner comme adjectifs & comme
noms
collectifs. Il se fait, à la fin de son disc. X.
tion sur la nature de ses nombres collectifs, qui sont des véritables
noms
, ou pour parler son langage, de véritables substa
pé, & qu’il a même été tenté de les placer dans la cathégorie des
noms
. Mais « j’ai vu, dit-il, que leur essence consis
baux, & rarement par les autres ». Il est vrai que l’essence des
noms
numéraux collectifs consiste dans l’expression de
sion de la quotité ; mais la quotité est une nature abstraite dont le
nom
même quotité est le nom appellatif ; couple, douz
s la quotité est une nature abstraite dont le nom même quotité est le
nom
appellatif ; couple, douzaine, vingtaine sont des
quotité est le nom appellatif ; couple, douzaine, vingtaine sont des
noms
propres ou individuels : & c’est ainsi que la
amp; c’est ainsi que la nature abstraite de vertu est exprimée par le
nom
appellatif vertu, & par les noms propres prud
aite de vertu est exprimée par le nom appellatif vertu, & par les
noms
propres prudence, courage, chasteté, &c. Pour
st des prétendus caracteres propres des mots que je regarde comme des
noms
numéraux collectifs, l’abbé Girard me paroît enco
uméraux collectifs, l’abbé Girard me paroît encore dans l’erreur. Ces
noms
prennent l’article comme les autres, & se lai
eux-mêmes que ces mots requierent l’article ; c’est la même chose des
noms
appellatifs, puisqu’en effet on les emploie sans
sque c’est celui qui présente l’idée objective de la signification du
nom
sous le principal aspect, sous le point de vue mê
principal aspect, sous le point de vue même qui a fait instituer les
noms
: car les noms sont sur-tout nécessaires dans le
ct, sous le point de vue même qui a fait instituer les noms : car les
noms
sont sur-tout nécessaires dans le langage, pour p
la destination du nominatif ; c’est d’ajouter à l’idée principale du
nom
, l’idée accessoire du sujet de la proposition ; &
, mot tiré de nomen même, pour mieux indiquer que sous cette forme le
nom
est employé pour la fin qui l’a fait instituer. C
cas a été appellé rectus, direct, pour dire qu’il ne détourne pas le
nom
des vues de son institution : les autres sont app
x. Quelques Grammairiens modernes ont encore voulu donner à ce cas le
nom
de subjectif, pour mieux caractériser l’usage qu’
parce qu’il doit se trouver dans la liste des autres terminaisons du
nom
. Il n’est pas proprement un cas, dit M. Lancelot
les divers changemens qu’on donne à cette premiere terminainaison du
nom
». Je dirois volontiers ici, quandoque bonus dor
xcellens grammairiens conviennent l’un & l’autre que les cas d’un
nom
sont les différentes terminaisons de ce nom. On l
l’autre que les cas d’un nom sont les différentes terminaisons de ce
nom
. On le voit par les textes mêmes que je viens de
textes mêmes que je viens de rapporter ; mais il est certain que les
noms
sont terminés au nominatif comme aux autres cas,
ns la grammaire grecque on appelle parisyllabes, les déclinaisons des
noms
dont le génitif singulier n’a pas de crément, &am
énitif singulier n’a pas de crément, & imparisyllabes, celles des
noms
dont le génitif a un crément. De la destination e
c’est que tout verbe employé à un mode personnel suppose avant soi un
nom
au nominatif qui en est le sujet : c’est un princ
ement de la notion du cas dont il s’agit : c’est qu’au contraire tout
nom
au nominatif suppose un verbe dont il est le suje
; expression impropre, puisque le nominatif ne peut être cas que d’un
nom
, d’un pronom ou d’un adjectif. Que l’on dise que
cas que d’un nom, d’un pronom ou d’un adjectif. Que l’on dise que tel
nom
est nominatif, parce qu’il est sujet de tel verbe
issent usage pour représenter le même son, & ils l’appelloient du
nom
même de ce son. Dans la suite on introduisit un s
tus ; que les Latins ont changé en us la plûpart des terminaisons des
noms
grecs en ος ; qu’ils ont dit, au rapport de Quint
On écrit aujourd’hui économe, économie, écuménique, sans o ; & le
nom
OEdippe est étranger dans notre langue. O’ apost
nom OEdippe est étranger dans notre langue. O’ apostrophé devant les
noms
de famille, est en Irlande un signe de grande dis
le nominatif, qui sert à désigner le sujet de la proposition dont le
nom
ou le pronom fait partie ; & comme la princip
om fait partie ; & comme la principale cause de l’institution des
noms
a été de présenter à l’esprit les différens sujet
directement à remplir les vûes de la premiere institution : de-là le
nom
qu’on lui a donné de cas direct, rectus. Les autr
ctus. Les autres cas servent à présenter les êtres déterminés par les
noms
ou les pronoms sous des aspects différens ; ils v
que je ne la regarde pas même comme une figure ; c’est simplement le
nom
de l’une des causes de la génération matérielle d
amp; passe de générations en générations. Si l’on a donc à imposer un
nom
à un objet nouvellement découvert, & que cet
ans comparaison explicite donne naturellement à cet objet sensible un
nom
dont les élémens concourent de facon qu’ils répet
du bruit qu’elles font : ajoutez que la plûpart de ces choses ont des
noms
radicalement semblables dans les langues les plus
ler, &c. Le coucou est un oiseau connu qui prononce exactement ce
nom
même ; & les Grecs l’appelloient κόκκυξ, les
ans embarras, sans obstacle. Or voilà vraissemblablement l’origine du
nom
danois aa, qui signifie fleuve ; ce nom générique
aissemblablement l’origine du nom danois aa, qui signifie fleuve ; ce
nom
générique est devenu ensuite le nom propre de tro
nois aa, qui signifie fleuve ; ce nom générique est devenu ensuite le
nom
propre de trois rivieres dans les Pays-bas, de tr
tion de l’analogie que l’on remarque dans les langues entre plusieurs
noms
des choses que l’on peut classifier sous quelque
ar frangere, & douce par fluere… La même inflexion r détermine le
nom
des choses qui vont d’un mouvement vîte, accompag
ainure, raie, rota, rheda, ruere, &c. Aussi sert-elle souvent aux
noms
des rivieres dont le cours est violent ; Rhin, Rh
semblable à celui des verbes grecs, qu’il ne l’est de vouloir que nos
noms
aient six cas comme les noms latins, ou que dans
grecs, qu’il ne l’est de vouloir que nos noms aient six cas comme les
noms
latins, ou que dans παρὰ πάντων θεολόγων, au-dess
ses parties sont les différentes especes de mots, l’interjection, le
nom
, le pronom, l’adjectif, le verbe, la préposition,
d’orare ; & orare a une premiere origine dans le génitif oris, du
nom
os, bouche, qui est le nom de l’instrument organi
premiere origine dans le génitif oris, du nom os, bouche, qui est le
nom
de l’instrument organique du matériel de la parol
e l’adjectif ὀρθὸς, rectus, & du verbe γράφω, scribo ou pingo. Ce
nom
par sa valeur étymologique, signifie donc peintur
ons tous ceux que l’on peut imaginer. Cependant on donne également le
nom
d’orthographe à tous les systèmes d’écriture que
t tous les cas pareils sous la même loi. Aussi n’honore-t-on point du
nom
d’orthographe, la maniere d’écrire des gens non i
le prononcée sont de la premiere classe, à laquelle on peut donner le
nom
d’Orthologie, parce que c’est elle qui apprend to
système naturel de l’épellation exige qu’on la désigne plûtôt par le
nom
pe, avec un e muet. Les anciennes langues orienta
nifie 80. Les Latins employoient souvent p par abbréviation. Dans les
noms
propres, P. veut dire Publius ; dans S. P. Q. R.
s instruire. Une autre méprise, c’est d’avoir joint au paradigme d’un
nom
, celui de l’article du même genre ; hoec musa, hu
dans les paradigmes latins : & si l’on ne veut y présenter aucun
nom
, sans en faire connoître le genre aux enfans ; qu
e soit simplement par l’une des lettres initiales m. f ou n, quand le
nom
est d’un genre déterminé ; par deux de ces lettre
as latin, en se servant de notre article défini le, la, les, pour les
noms
appellatifs ; de la préposition de pour le géniti
tin qui a donné lieu à nos Grammairiens d’imaginer faussement que nos
noms
ont des cas. Voyez Cas : je voudrois donc que l’
implement après le nominatif singulier, la signification françoise du
nom
, en parenthèse, en caracteres différens de ceux d
rences ; voici donc un exemple de ce que je veux dire par rapport aux
noms
. S I N G. P L U R. (Table f.) (Tables f.)
ar rapport aux noms. S I N G. P L U R. (Table f.) (Tables f.)
Nom
. Mensa. Mensae. Gén. Mensae. Mensarum.
Voc. Mensa. Mensae. Abl. Mensâ. Mensis. J’ai choisi le
nom
Mensa (Table), parce qu’il exprime une chose conn
r analogie, pour leur donner les notions mythologiques que suppose ce
nom
: c’est un double inconvénient qu’il faut égaleme
, m. Bonne, f. Bons, m. Bonnes, f. m. f. n. m. f. n.
Nom
. Bonus, bona, bonum, Boni, bonae, bona. Gén
on ; par exemple : S I N G. P L U R. Sage, m. f. Sages, m. f.
Nom
. Sapiens, m. f. n. Sapientes, m. f. Sapientia,
mots. Voyez Mot . Je regarde comme deux especes très-différentes les
noms
& les adjectifs ; voyez Genre, Mot, Nom &
ces très-différentes les noms & les adjectifs ; voyez Genre, Mot,
Nom
& Substantif , & je crois qu’il n’y a de
sections : que la premiere doit comprendre les cinq déclinaisons des
noms
; la seconde, les trois pronoms déclinés ; &
sieme, les déclinaisons des adjectifs. I. La premiere déclinaison des
noms
comprend ceux qui ont le nominatif singulier en a
chacune. On ajoutera à la fin, comme en exception, le petit nombre de
noms
en a qui ont le datif & l’ablatif pluriels en
, afin que le féminin ne soit pas confondu dans ces cas avec ceux des
noms
masculins en us ; si mula avoit formé mulis, comm
mulus, il y auroit eu équivoque. La seconde déclinaison comprend les
noms
en er ou ir, en um & en us : voilà trois espe
e fréquent doit être connu ; & l’on remarquera l’irrégularité des
noms
propres en ius, de ceux en eus venus du grec, &am
. La troisieme déclinaison ne peut se diviser qu’en deux classes, les
noms
masculins & féminins dans l’une, & les ne
er ensuite domus qui revient fréquemment, & de remarquer quelques
noms
qui ont le datif & l’ablatif pluriels en ubus
oir trois déclinaisons des adjectifs, différenciées, comme celles des
noms
, par le génitif singulier. La premiere déclinaiso
& en i pour le neutre : l’adjectif masculin se décline comme les
noms
en er ou ir, ou comme les noms en us de la premie
adjectif masculin se décline comme les noms en er ou ir, ou comme les
noms
en us de la premiere déclinaison ; l’adjectif fém
noms en us de la premiere déclinaison ; l’adjectif féminin, comme les
noms
en a de la premiere ; & l’adjectif neutre, co
mme les noms en a de la premiere ; & l’adjectif neutre, comme les
noms
en um de la seconde. Après les paradigmes des deu
res de chaque tems, comme on doit y mettre les deux nombres de chaque
nom
, de chaque pronom, & de chaque adjectif. 2°.
ndicatif & du subjonctif, & met de suite ceux qui ont le même
nom
dans les deux modes ; après amo, amas, amat, &
adigme, & en même tems pour leur apprendre autant de mots latins,
noms
, adjectifs, ou verbes. 2°. Il me semble que la re
sage. S’il y a donc des regles communes à toutes les déclinaisons des
noms
ou des adjectifs, ou à toutes les conjugaisons de
e langue. (M.E.R.M.) PARENTHESE PARENTHESE, s. f. on donne le
nom
de parenthese à une proposition isolée, qui est i
; les cabales de la cour que pour les dissiper ». On donne encore le
nom
de parenthese aux deux crochets dont on se sert p
s : comme eux, il s’accorde en genre, en nombre, & en cas avec le
nom
auquel il est appliqué ; & les adjectifs expr
u’il prend en conséquence les terminaisons relatives aux accidens des
noms
& des pronoms. Mais cet adjectif est aussi ve
ature tient de celle des deux parties d’oraison, qu’on lui a donné le
nom
de participe. Ce n’est point exclusivement un adj
me l’infinitif en est un autre, caractérise par la nature commune des
noms
. Voyez Infinitif . Priscien donne, à mon sens, un
rès le participe latin, comme de celui que l’on trouve après certains
noms
verbaux, comme dans quid tibi hanc rem curatio es
t pas le complément immédiat du participe, mais celui de quelqu’autre
nom
sous-entendu qui sera lui-même complément du part
montre que le génitis de l’objet principal, & l’on sous-entend le
nom
qui est l’objet immédiat, parce qu’en vertu de l’
&c. c’est ce que quelques-uns appellent gérondif. N’importe quel
nom
on lui donne, pourvû qu’on sache que cette partic
tif, dans cette langue & dans toutes les autres, est un véritable
nom
, ou pour parler le langage ordinaire, un vrai nom
s, est un véritable nom, ou pour parler le langage ordinaire, un vrai
nom
substantif (voyez Infinitif). Le participe au con
ier ne peut être appliqué grammaticalement à aucun sujet, parce qu’un
nom
n’a point de sujet ; & c’est pour cela qu’il
différent pour l’exactitude de l’analyse, de savoir si un mot est un
nom
ou un adjectif, & par conséquent si c’est un
nature en au fond la même que celle de l’infinitif, est un véritable
nom
; au lieu que le participe actif, comme tout autr
omme complément de la préposition en, ce qui caractérise un véritable
nom
; en riant, on dit la vérité : que quand la prépo
soit immédiatement appliqué, parce qu’il n’est pas dans la nature du
nom
d’avoir un sujet. Au contraire notre partcipe act
a pas confondu les usages. Le supin y a toujours été employé comme un
nom
, parce que ce n’est en effet qu’une forme particu
ngue ; & outre les différences qui distinguent essentiellement le
nom
& l’adjectif, on sent aisément que notre supi
plément de j’ai, est donc un mot de même espece que lettres, c’est un
nom
; & comme ayant lui-même un complément immédi
& ne différer entre eux que comme different un adjectif & un
nom
abstrait semblable au neutre de cet adjectif, par
neutre de cet adjectif, par exemple l’adjectif bonus, a, um, & le
nom
abstrait bonum. Mais il est constant que le futur
même principe, quoique le complément principal soit suivi d’un autre
nom
qui s’y rapporte. Ce seroit la même chose, quand
ai vue dans l’opération de peindre : car les infinitifs sont de vrais
noms
, dont la syntaxe a les mêmes principes que celle
nt de vrais noms, dont la syntaxe a les mêmes principes que celle des
noms
. Voyez Infinitif . Le mot en placé avant un prété
; car en est alors un adverbe équivalent à la proposition de avec le
nom
indiqué par les circonstances : Voyez Adverbe &am
out. Les Grammairiens l’ont adopté dans ce sens, pour désigner par un
nom
unique toutes les parties d’oraison indéclinables
nt dans la classe des particules, malgré la différence & de leurs
noms
& de leurs services, qui les font si bien con
nomination générique, plusieurs especes différenciées & par leurs
noms
spécifiques & par des caracteres propres très
ffet, les particules interjectives, que tout le monde connoît sous le
nom
plus simple d’interjections, appartiennent exclus
de particule. Opusc. pag. 231 & suiv. « 1°. On donne, dit-il, le
nom
de particule à divers petits mots, quand on ne sa
nt ranger sous diverses parties d’oraison… 2°. On donne aussi le même
nom
de particule à des petits mots, qui sont quelquef
s prépositions & quelquefois adverbes… 3°. On donne aussi le même
nom
de particule à de petits mots qui ne signifient r
ar exemple, les petits mots de ne & de pas… 4°. On doit donner le
nom
de particule principalement à de petits mots qui
que chose d’une autre, comme du, au, des, aux… 5°. On donne encore le
nom
de particule à d’autres petits mots qui tiennent
mots qui tiennent la place de quelques prépositions & de quelque
nom
, comme en, y & dont… 6°. Les syllabes ci, là
ammairiens ; & j’ajoute qu’il y a bien des erreurs. 1°. Donner le
nom
de particule à certains petits mots, quand on ne
genre ou partie d’oraison on les doit ranger ; c’est constater par un
nom
d’une signification vague, l’ignorance d’un fait
larer qu’on ignore la nature de ces mots, au lieu d’en imposer par un
nom
qui semble exprimer une idée, ou d’en rechercher
M. de Dangeau le dise très-affirmativement, que l’on doive donner le
nom
de particule à nos petits mots du, des, au, aux.
voyez Mot : or les particules, que je consens de reconnoître sous ce
nom
, puisqu’il faut blen en fixer la notion par un te
ots, il faut s’en tenir à la notion indiquée par l’étymologie même du
nom
, & dire que ce sont des parties élémentaires
s’agit ici avec l’espece de mots à laquelle convient exclusivement le
nom
de préposition : 2°. elle présente comme fondamen
eu que la dénomination de particule prépositive ou préfixe n’abuse du
nom
d’aucune espece de mot, & présente les idées
e a donné au public une excellente traduction, porte à juste titre le
nom
d’Antilucrece, puisque la doctrine du poete moder
e partie des individus compris dans l’étendue de la signification des
noms
auxquels ils sont joints ; comme quelque, plusieu
Il me semble, que ce qui a déterminé les Grammairiens à introduire le
nom
& l’idée des adjectifs partitifs, c’est le be
squ’il est certain que le génitif n’est jamais que le complément d’un
nom
appellatif, exprimé ou sousentendu : voyez Géniti
ra, est au présent postérieur ; que l’on connoît vulgairement sous le
nom
de futur simple, & l’on diroit dans le sens a
n passive. (B. E. R. M.) PATRONYMIQUE PATRONYMIQUE, adj. les
noms
patronymiques sont proprement ceux qui étant déri
adj. les noms patronymiques sont proprement ceux qui étant dérivés du
nom
propre d’une personne, sont attribués à tous ses
on disoit, patrium nomen. Selon cette étymologie il sembleroit que ce
nom
ne devroit être donné qu’aux descendans immédiats
devroit être donné qu’aux descendans immédiats de la personne dont le
nom
propre est radical, comme quand Hector, fils de P
ndu encore plus loin la signification de ce terme, & l’on appelle
noms
patronymiques, ceux qui sont donnés d’après celui
soeur, comme Phoronis, c’est-à-dire Isis Phoronei soror ; d’après le
nom
d’un prince à ses sujets, comme Thesides, c’est-à
est-à-dire Atheniensis, à cause de Thésée, roi d’Athènes ; d’après le
nom
du fondateur d’un peuple, comme Romulides, c’est-
m du fondateur d’un peuple, comme Romulides, c’est-à-dire Romanus, du
nom
de Romulus, fondateur de Rome & du peuple rom
Quelquefois même, par anticipation, on donne à quelques personnes un
nom
patronymique tiré de celui de quelque illustre de
grecque de P. R. liv. VI. chap. iv. fait connoitre la dérivation des
noms
patronymiques grecs ; & la petite Grammaire l
latine de Vossius, edit. Lugd. Bat. 1644, pag. 75. explique celle des
noms
patronymiques de la langue latine. Il faut observ
des noms patronymiques de la langue latine. Il faut observer que les
noms
patronymiques sont absolument du style poëtique,
’on nomme personnels ; & les autres prétendus pronoms sont ou des
noms
, ou des adjectifs, ou même des adverbes. Voyez Pr
nnelles ou comme des cas personnels le nominatif & le vocatif des
noms
. En effet, dans une proposition on ne considere l
e ni qu’il soit apostrophé. Or le nominatif est le cas qui designe le
nom
comme sujet de la troisieme personne, c’est-à-dir
on parle, Dominus probavit me : le vocatif est le cas qui désigne le
nom
comme sujet de la seconde personne, c’est-à-dire
désigner sans équivoque cette idée accessoire de la signification du
nom
qui est sujet, c’est pour cela que le vocatif est
ur cela que le vocatif est semblable au nominatif dans la plûpart des
noms
latins au singulier, & que ces deux cas, en l
au moyen desquelles ils se mettent en concordance de personne avec le
nom
ou le pronom qui en exprime le sujet. Ces modes s
ouh. Rem. nouv. t. II. p. 29. Or il manque à la phrase de Vaugelas le
nom
auquel il rapporte ces mots qu’on en use sobremen
cette notion généralement reconnue que l’on a donné à cette figure le
nom
de pléonasme, qui est grec ; πλεονασμὸς, de πλεον
n vice d’élocution. A la bonne heure, qu’on eût laissé à la figure le
nom
de pléonasme, qui marque simplement abondance &am
te de l’article. 2°. Si c’est un défaut de n’avoir employé qu’un même
nom
pour deux idées si disparates, celui de vouloir l
r & propre, tant l’usage en est fréquent & nécessaire. 1°. Un
nom
construit avec lui-même, comme esclave des esclav
ts : mais ce pléonasme est très-énergique, & il sert à ajouter au
nom
l’idée de sa propriété caractéristique dans un gr
ieres de donner. C’est dans notre langue un hébraïsme. 5°. Si le même
nom
est répété de suite sans conjonction & sans a
t réduire à quatre regles principales, ce qui concerne le pluriel des
noms
& des adjectifs françois. 1°. Les noms &
ui concerne le pluriel des noms & des adjectifs françois. 1°. Les
noms
& les adjectifs terminés au singulier par l’u
nez, les nez ; le prix, les prix ; la voix, les voix, &c. 2°. Les
noms
& les adjectifs terminés au singulier par au
l, ou qui suivent la regle suivante qui est la plus générale. 4°. Les
noms
& les adjectifs qui ne sont point compris dan
irer que la lettre s fût la seule qui caractérisât ce nombre dans les
noms
, les pronoms & les adjectifs ; & assuréme
l’orthographe, que d’employer le z final pour marquer le pluriel des
noms
, des adjectifs & des participes dont le singu
ivains ont affecté, je ne sais pourquoi, de retrancher au pluriel des
noms
ou des adjectifs en ant ou ent, la lettre t qui l
nuages peints dans un tableau. Ne seroit-il pas possible que quelques
noms
latins qui ont deux terminaisons différentes au p
vûes, plutôt qu’à l’inconséquence de l’usage, qui auroit substitué un
nom
nouveau à l’ancien, sans abolir les terminaisons
syntaxe. Dans toutes les langues il arrive souvent qu’on emploie un
nom
singulier pour un nom pluriel : comme ni la coler
les langues il arrive souvent qu’on emploie un nom singulier pour un
nom
pluriel : comme ni la colere ni la joie du soldat
s. C’est, dit-on, une synecdoque ; mais parler ainsi, c’est donner un
nom
scientifique à la phrase, sans en faire connoître
ndement : le voici. Cette maniere de parler n’a lieu qu’à l’égard des
noms
appellatifs, qui présentent à l’esprit des êtres
s l’espece ; si l’article est au singulier, il annonce que le sens du
nom
est appliqué à l’espece, sans désignation d’indiv
d’individus ; si l’article est au pluriel, il indique que le sens du
nom
est appliqué distributivement à tous les individu
rieure au tems où je le dis. On verra ailleurs (art. Tems.), par quel
nom
je crois devoir désigner ce tems du verbe : je re
ou la postériorité. Ces considérations donnent lieu de croire que les
noms
de prétérits parfait & plus-que-parfait n’ont
dées des premiers nomenclateurs : il faut porter le même jugement des
noms
de parfait & de plus-que-parfait qui ont le m
accentus pausantes & distinguentes, & gardent en françois le
nom
de points. Ils ont encore, pour la plûpart, tant
s le texte original ; c’est sa version que l’Eglise a adoptée sous le
nom
de vulgate, excepté les pseaumes, qui sont presqu
es docteurs juifs de l’école de Tibériade, aujourd’hui connus sous le
nom
de Massorethes, imaginerent les points voyelles (
mp; le verbe. Il n’en est pas de même du complément déterminatif d’un
nom
; quoique l’hyperbate en dispose, comme cela arri
i par un point & une vigule, sont des complémens déterminatifs du
nom
douleur. Qu’un vieillard joue le rôle d’un jeune
! qu’est devenu ce tems, ces heureux tems Où les rois s’honoroient du
nom
de fainéans, S’endormoient sur le trône, &c.
ls appelloient cela subdistinctio ». J’aimerois autant croire que ce
nom
étoit relatif à la soudistinction des sens subalt
ortes pour chaque personne : l’un qui ne s’emploie jamais qu’avant un
nom
, & qui exclut tout autre article ; l’autre qu
des articles, le, la, les, & qui n’est jamais accompagné d’aucun
nom
, mais qui est toujours en concordance avec un nom
accompagné d’aucun nom, mais qui est toujours en concordance avec un
nom
déja exprimé auquel il se rapporte. C’est la même
sif exclut absolument l’article, quand il se trouve lui-même avant le
nom
; ce seroit une véritable périssologie, puisque l
risé la contraction de l’article avec le possessif dans les cas où le
nom
est exprimé ; & c’est pour les intérets de la
ntérets de la clarté que, quand on ne veut pas répéter inutilement un
nom
déja exprimé, on exprime chacun à part l’article
l’énonciation distincte de l’article réveille plus surement l’idée du
nom
dont il y a ellipse, & qui est annoncée par l
tre espece, & voici l’origine de cette erreur : ils regardent les
noms
comme un genre qui comprend les substantifs &
adjectifs, & ils observent qu’il se fait des adjctifs de certains
noms
qui signifient des substances, comme de terre, te
tantif primitif & l’adjectif qui en est dérivé sont également des
noms
: & ils en concluent que ego & meus, tu &
art. 3), parce qu’ils tiennent la place des pronoms personnels ou des
noms
au génitif : ainsi mon ouvrage, notre devoir, ton
ement il suppose que la nature du pronom consiste à tenir la place du
nom
; & c’est une erreur que je crois solidement
uel on l’applique, soit que ce sujet soit positivement exprimé par un
nom
ou par un pronom, soit que l’ellipse l’ait fait d
iers sont nommés conjonctifs, parce qu’ils sont toujours unis avec le
nom
auquel ils se rapportent ; les autres sont appell
sont appellés absolus, parce qu’ils sont employés seuls & sans le
nom
auquel ils ont rapport. Voilà comment les différe
. part. de la gramm. gén. puisqu’ils ne se mettent pas à la place des
noms
, mais avec les noms mêmes : ce sont des adjectifs
gén. puisqu’ils ne se mettent pas à la place des noms, mais avec les
noms
mêmes : ce sont des adjectifs possessifs. Le mien
noms » Ce savant académicien juge que ces mots se mettent au lieu du
nom
qui n’est point exprimé ; mais, comme je l’ai dej
les adjectifs mien, tien, sien, &c. ne se mettent pas au lieu du
nom
. On les emploie sans nom à la vérité, mais ils on
, sien, &c. ne se mettent pas au lieu du nom. On les emploie sans
nom
à la vérité, mais ils ont à un nom une relation m
u lieu du nom. On les emploie sans nom à la vérité, mais ils ont à un
nom
une relation marquée qui les assujettit aux lois
ssairement est la marque la plus assurée qu’il y a alors ellipse d’un
nom
appellatif, la seule espece de mot qui puisse rec
rsonnes du singulier ou du pluriel ; que d’ailleurs ils font avec les
noms
qu’ils accompagnent l’office de l’article, qu’on
ton, son, qui sont masculins, ne laissent pas de se joindre avec les
noms
féminins qui commencent par une voyelle (ou par u
agnols qui se servent de l’article masculin el pour mettre devant les
noms
féminins commençant par une voyelle, disant el al
choix du mot, & n’empêche pas qu’il ne s’accorde en genre avec le
nom
auquel on l’applique. Ainsi son, quand la troisie
ns degrés de détermination & de restriction ; & tels sont les
noms
appellatifs, les adjectifs, les verbes & les
présente à l’esprit l’idée d’un être déterminé ; & tels sont les
noms
, les pronoms, & les infinitifs qui sont une e
nt les noms, les pronoms, & les infinitifs qui sont une espece de
nom
. Le terme conséquent servant à completter l’idée
e dire, 1°. que toute préposition a nécessairement pour complément un
nom
, un prénom, & un infinitif ; 2°. que la prépo
tion avec son complément forme un complément total déterminatif, d’un
nom
appellatif, d’un adjectif, d’un verbe, ou d’un ad
a préposition de , & de mourir est le complément déterminatif du
nom
appellatif nécessité. Utile a la santé ; le nom a
ément déterminatif du nom appellatif nécessité. Utile a la santé ; le
nom
appellatif la santé est le complément de la prépo
té, courageusement sans témérité, noblement sans hauteur, &c. les
noms
appellatifs anxiété, témérité, hauteur, sont les
es, comme le grec, le latin, l’allemand, l’arménien, &c. dont les
noms
& les autres especes de mots analogues ont re
ns rapports : en latin, par exemple, le cas nommé génitif présente le
nom
qui en est revêtu comme terme conséquent d’un rap
e conséquent d’un rapport quelconque, dont le terme antécédent est un
nom
appellatif ; fortitudo regis, rapport d’une quali
qui est le caractere adverbial : placez la préposition avec avant le
nom
justice, elle donnera la même maniere de signifie
c avant le nom justice, elle donnera la même maniere de signifier au
nom
substantif justice, que la syllabe ment a donnée
signifier au nom substantif justice, que la syllabe ment a donnée au
nom
adjectif juste. Ainsi les prépositions rentrent d
de il y a quatre mots ; à qui est préposition ; le, article ; égard,
nom
appellatif, qui est le complément grammatical de
De çà la riviere. Dict. de l’acad. Dedans . Ce mot est quelquefois
nom
, comme quand on dit, le dedans de la maison, les
t préposition, quand il est suivi d’un complément immédiat qui est un
nom
ou un pronom ; & cela arrive en deux occurren
lloit s’y conformer sans appel, il faudroit continuer de dire que nos
noms
ont des cas, puisque c’étoit un usage de tems imm
ns. Dehors . C’est la même chose de ce mot que du précédent. Il est
nom
dans ces phrases, le dehors ne répond pas au-deda
depuis moi. Derriere . Ce mot est comme dedans & dehors. Il est
nom
quand on dit, le derriere de la tête, les derrier
es deux mots sont absolument dans le même cas que dedans. Ce sont des
noms
dans ces phrases, le dessous ou le dessus de la t
. Il en est de devant comme de derriere qui en est l’opposé. C’est un
nom
quand on dit, le devant de la maison, prendre les
e antécédent. Nous disons rapport de tems, quand le complément est un
nom
de tems ; rapport de lieu, quand c’est un nom de
nd le complément est un nom de tems ; rapport de lieu, quand c’est un
nom
de lieu, &c. Dans le fait, vers indique un ra
ommencement que toute préposition a nécessairement pour complément un
nom
, un pronom, ou un infinitif ; & que la prépos
tion avec son complément, forme un complément total déterminatif d’un
nom
appellatif, d’un adjectif, d’un verbe ou d’un adv
réposition de ; de la riviere est le complément déterminatif total du
nom
appellatif lit ; le lit de la riviere est le comp
é deçà le lit de la riviere est le complément déterminatif logique du
nom
appellatif poste ; un poste situé deçà le lit de
que l’on doit à l’Onomatopée, voyez Onomatopée , & la plupart des
noms
monosyllabes de plusieurs êtres physiques, sur-to
complétive de son sujet ou de son attribut, & qui prend alors le
nom
de proposition incidente. Ainsi ces deux mors son
prononce que le pronom est un mot qui en premier lieu se rapporte au
nom
, & qui en second lieu signifie quelque chose.
nt de l’avis du P. Buffier. Car s’il ne s’agit que de se rapporter au
nom
, & de signifier quelque chose pour être prono
en, & il signifie quelque chose ; rara & est se rapportent au
nom
fides, & signifient aussi quelque chose : ain
2. prétend que le pronom n’est pas une partie d’oraison différente du
nom
; mais les raisons qu’il allegue de ce sentiment
ujet dont on veut affirmer quelque chose, doivent être tenus pour des
noms
; ils répondent dans le langage à cette sorte de
e idées dans la Logique. La plûpart des sujets dont on parle, ont des
noms
particuliers ; mais il faut reconnoître d’autres
parle, ont des noms particuliers ; mais il faut reconnoître d’autres
noms
qui, pour n’être pas toujours attachés au même su
s au même sujet particulier, ne laissent pas d’être véritablement des
noms
. Ainsi, outre le nom particulier que chacun porte
ulier, ne laissent pas d’être véritablement des noms. Ainsi, outre le
nom
particulier que chacun porte & par lequel les
ent, il s’en donne un autre quand il parle lui-même de soi ; & ce
nom
en françois est moi ou je, selon les diverses occ
nom en françois est moi ou je, selon les diverses occasions. . . . Le
nom
qu’il donne à la personne à qui il parle, c’est v
e à la personne à qui il parle, c’est vous, ou tu, ou toi, &c. Le
nom
qu’il donne à l’objet dont il parle, après l’avoi
nom qu’il donne à l’objet dont il parle, après l’avoir nommé par son
nom
particulier ou indiqué autrement, est il, ou lui,
articulier ou indiqué autrement, est il, ou lui, ou elle, &c. Les
noms
plus particuliers ont retenu seuls dans la gramma
ms plus particuliers ont retenu seuls dans la grammaire la qualité de
noms
; & les noms plus communs de moi, vous, lui,
ers ont retenu seuls dans la grammaire la qualité de noms ; & les
noms
plus communs de moi, vous, lui, &c. se sont a
, &c. se sont appellés pronoms, parce qu’ils s’employent pour les
noms
particuliers & en leur place ». Il faut conv
e de même nature à cet égard. Mais pourquoi les tiendroit-on pour des
noms
, puisque le langage usuel des Grammairiens les di
angage usuel des Grammairiens les distingue en deux classes, l’une de
noms
& l’autre de pronoms ? Ce sont tous des mots
ns déterminent les êtres par l’idée de leur nature, & ce sont les
noms
; les autres déterminent les êtres par l’idée pré
t les pronoms. C’est pour cela que si un même être est désigné par un
nom
& par un pronom tout-à-la-fois, le nom s’acco
me être est désigné par un nom & par un pronom tout-à-la-fois, le
nom
s’accorde en personne avec le pronom, parce que l
ne avec le pronom, parce que la personne n’est qu’un accident dans le
nom
, & qu’elle est une propriété essentielle du p
ntielle du pronom ; le pronom au contraire s’accorde en genre avec le
nom
, parce que le genre n’est qu’un accident dans le
accident dans le pronom, & que c’est une propriété essentielle du
nom
. La différence des genres vient dans les noms de
propriété essentielle du nom. La différence des genres vient dans les
noms
de celle de la nature, dont l’idée déterminative
elle de la nature, dont l’idée déterminative caractérise l’espece des
noms
; & de même la différence des personnes vient
t le cri général de toutes les grammaires. . . Tous ces mots sont les
noms
de la premiere & de la seconde personne, tant
me, moi, &c. considérés comme pronoms, représenteroient donc des
noms
, & conséquemment des noms de la troisieme per
omme pronoms, représenteroient donc des noms, & conséquemment des
noms
de la troisieme personne, puisqu’il est certain q
e s’empare de tout. Or ces mots je, me, moi, &c. représentant des
noms
de la troisieme personne, comment seroient-ils de
iere personne & de la seconde ? Ces mots sont donc les véritables
noms
, & non les pronoms de la premiere & de la
ammairiens comme par autant d’échos, que les pronoms représentent les
noms
, c’est-à-dire, pour me servir des termes de M. l’
ui désigne sans peindre, qu’ils ne sont que de simples vicegérens des
noms
, & que le sujet qu’ils expriment n’est déterm
ont mal entendue. On a cru qu’un pronom étoit un mot employé pour le
nom
, représentant le nom, & n’ayant par lui-même
a cru qu’un pronom étoit un mot employé pour le nom, représentant le
nom
, & n’ayant par lui-même d’autre valeur que ce
& n’ayant par lui-même d’autre valeur que celle qu’il emprunte du
nom
dont il devient le vicegérent ; comme un proconsu
nous indique que le pronom fait dans le discours le même effet que le
nom
, parce que les pronoms, comme les noms, présenten
e discours le même effet que le nom, parce que les pronoms, comme les
noms
, présentent à l’esprit des sujets déterminés. Les
oms, comme les noms, présentent à l’esprit des sujets déterminés. Les
noms
sont des mots qui font naître dans l’esprit de ce
s qu’ils désignent ; & c’est en cela qu’ils vont de pair avec les
noms
& qu’ils sont comme des noms, pronomina. Mais
en cela qu’ils vont de pair avec les noms & qu’ils sont comme des
noms
, pronomina. Mais on ne se seroit jamais avisé de
ément, les différences caractéristiques que l’analyse y découvre. Les
noms
, je le répete, expriment des sujets déterminés pa
nc faux de dire que les pronoms ne sont que de simples vicegérens des
noms
, & que le sujet qu’ils expriment n’est déterm
Il est pareillement faux que les mots je, me, moi, &c. soient les
noms
& non les pronoms de la premiere & de la
par l’idée de la nature, en quoi consiste le caractere spécifique des
noms
: ils ne déterminent que par l’idée de la personn
e plus entrer en objection contre le système commun qui distingue les
noms
& les pronoms, puisque j’ai sappé le fondemen
l’auteur de l’année littéraire. On n’a introduit dans le langage les
noms
qui expriment des êtres déterminés par l’idée de
êtres, si ce n’étoit pour en parler. Il est donc naturel que tous les
noms
, sous leur forme primitive, soient du ressort de
e relation personnelle que les sujets nommés sont déterminés dans les
noms
; c’est par l’idée de leur nature. Aussi cette di
’est par l’idée de leur nature. Aussi cette disposition primitive des
noms
à être de la troisieme personne n’y a pas l’effet
’effet d’une propriété essentielle, je veux dire l’immutabilité : les
noms
peuvent dans le besoin se revêtir d’un autre rôle
es Grecs & des Latins est un cas qui ajoute à l’idée primitive du
nom
l’idée accessoire de la seconde personne, & j
sonne, & jamais la troisieme ne pourra s’emparer, par exemple, du
nom
domine. Voyez Personnel & Vocatif . S’il n’y
-là même notre langue ne suit pas les mêmes erremens qu’à l’égard des
noms
, & elle reconnoît des cas dans les pronoms. C
bbé Regnier & par le P. Buffier. Mais c’est une erreur, on est un
nom
, en & y sont des adverbes. On est un nom qui
t une erreur, on est un nom, en & y sont des adverbes. On est un
nom
qui signifie homme ; ceux mêmes que je contredis
on reçoit quelquefois l’article défini le avec l’apostrophe, comme le
nom
homme : ainsi nous disons l’on étudie, l’on joue,
es mots sont en concordance de genre, de nombre & de cas avec des
noms
qu’ils accompagnent, & que ce sont par conséq
s employé notre il & notre elle comme un adjectif joint à quelque
nom
par apposition, & l’on ne dit pas en françois
arce que les adjectifs sont principalement destinés à être joints aux
noms
par apposition. Secondement, quoique notre il &am
asses de prétendus pronoms ? J’en trouve de trois especes, savoir des
noms
, des adjectifs & des adverbes : je vais les r
hacun sa véritable place dans le système des parties de l’oraison. 1.
Noms
réputés pronoms. Puisque les mots dont on va voir
tant l’idée accessoire rendue par un autre. Ce . Ce mot est un vrai
nom
, lorsqu’il est employé pour énoncer par lui même
i arrive chaque sois qu’il n’accompagne & ne précede pas un autre
nom
avec lequel il s’accorde en genre & en nombre
e, est-ce la coutume ici d’applaudir pour des sottises ? Ce n’est pas
nom
avis. En effet, ce dans tous ces cas exprime un ê
rminée d’ailleurs ; & voilà pourquoi on doit le regarder comme un
nom
général qui peut designer toutes les natures, par
& qu’il n’en détermine aucune. Il tient lieu, si l’on veut, d’un
nom
plus déterminatif dont on évite par-là la répétit
te la nature du pronom. Ceci, cela . Ces deux mots sont encore deux
noms
généraux qui peuvent désigner toutes les natures,
le monde connoît ce qui différencie ces deux mots. Personne est un
nom
qui exprime principalement l’idée d’homme, &
principale dans la signification du mot personne, ce mot est donc un
nom
comme homme. Nous disons en latin nemo (personne
nt que c’est une contraction de ne homo, où l’on voit sensiblement le
nom
homo. Nous disons en françois, une personne m’a d
t, & tout le monde convient que personne dans cette phrase est un
nom
: mais dans personne ne l’a dit, c’est encore le
rase est un nom : mais dans personne ne l’a dit, c’est encore le même
nom
employé sans article, afin qu’il soit pris dans u
ul individu de l’espece des hommes ne l’a dit. Quiconque . C’est un
nom
conjonctif, équivalent à tout homme qui ; & c
sition incidente déterminative, que je dis de quiconque, que c’est un
nom
conjonctif. Exemple : je le dis à quiconque veut
dans la signification de quiconque, & par conséquent que c’est un
nom
comme le nom homme. Quoi . C’est un autre nom c
fication de quiconque, & par conséquent que c’est un nom comme le
nom
homme. Quoi . C’est un autre nom conjontif, équ
nséquent que c’est un nom comme le nom homme. Quoi . C’est un autre
nom
conjontif, équivalent à quelle chose, ou à laquel
pensez ; sans laquelle chose vous devez craindre. Rien . C’est un
nom
distributif comme personne, mais relatif aux chos
s . Adjectif démonstratif comme le précédent, mais qui s’emploie sans
nom
quand le nom est déja connu auparavant, & tou
démonstratif comme le précédent, mais qui s’emploie sans nom quand le
nom
est déja connu auparavant, & toujours en conc
nom est déja connu auparavant, & toujours en concordance avec ce
nom
sousentendu. Ainsi, après avoir parlé de livres,
tent à l’idée de condition, qu’il y a une concordance réelle avec ces
noms
, quoique sous-entendus, & que les mêmes mots
le, celles, dans d’autres phrases, pourroient se rapporter à d’autres
noms
, ce qui caractérise bien la nature de l’adjectif
’adjectif : si l’on se sert de celui avant que d’avoir présenté aucun
nom
, comme, celui qui ment offense Dieu, ou ceux qu
nature de l’homme, soit essentiellement, soit de convention, & le
nom
homme est ici sous-entendu. Celui-ci, celui-la,
ou plus éloignés. C’est en quoi consiste aussi la différence des deux
noms
ceci & cela mentionnés plus haut. Certain,
que dont le sens varie selon la maniere dont il est construit avec le
nom
. Avant le nom il désigne d’une maniere vague quel
ns varie selon la maniere dont il est construit avec le nom. Avant le
nom
il désigne d’une maniere vague quelque individu d
signe d’une maniere vague quelque individu de l’espece marquée par le
nom
, mais en indiquant en même tems que cet individu
ns une certaine intelligence qui donne seule le vrai savoir. Après le
nom
, cet adjectif est à-peu-près synonyme de constaté
ontraire d’aucun, aucune ; mais il s’emploie seul, avec relation à un
nom
appellatif connu, soit pour avoir été énoncé aupa
ul, chacun d’eux s’y est prété, où chacun est en concordance avec le
nom
commun homme ; on dit d’une maniere absolue en ap
dent dont il est synonyme, si ce n’est qu’il se met toujours avant le
nom
, & qu’il y tient lieu de l’article qu’il excl
un à un. Même pour les deux genres, s’emploie avant & après le
nom
. Avant le nom, c’est l’adjectif idem, eadem, idem
e pour les deux genres, s’emploie avant & après le nom. Avant le
nom
, c’est l’adjectif idem, eadem, idem des Latins, &
é à la croix ; une même foi, une même loi, les mêmes moeurs. Après le
nom
il ne conserve du sens de l’indentité que ce qu’i
e conserve du sens de l’indentité que ce qu’il en faut pour donner au
nom
une sorte d’énergie, & il se met dans ce sens
ergie, & il se met dans ce sens après les pronoms comme après les
noms
. Exemples : le roi même, la religion même, les pr
lles-mêmes . Nul, nulle . Adjectif qui s’emploie avant ou après les
noms
, & qui en conséquence a deux sens différens.
s les noms, & qui en conséquence a deux sens différens. Avant les
noms
il est collectif, il n’entre que dans les proposi
nul jugement : s’il s’emploie seul dans ce sens, il se rapporte à un
nom
énoncé auparavant, ou au nom homme, comme dans l’
e seul dans ce sens, il se rapporte à un nom énoncé auparavant, ou au
nom
homme, comme dans l’exemple de M. Restaut, nul n
de M. Restaut, nul ne peut se flatter d’être agréable à Dieu, où le
nom
d’homme est tellement sous-entendu, qu’on pourroi
u’on pourroit l’y mettre sans changer le sens de la phrase. Après les
noms
cet adjectif désigne par l’idée de non-valeur, &a
es. S’il s’emploie seul, les circonstances font toujours connoître un
nom
auquel il a rapport. Quel, quelle . Adjectif qu
connoissent ce mot pour adjectif, lors même qu’il n’accompagne pas un
nom
, parce qu’ils ont senti qu’alors il y a ellipse ;
e pour les deux genres. Adjectif partitif, que nous plaçons avant un
nom
appellatif, & qui désigne ou un individu vagu
ité vague des individus compris dans l’étendue de la signification du
nom
: quelque passion secrete enfanta le calvinisme
ences. Quelqu’un s’emploie seul, mais avec une relation expresse à un
nom
sous-entendu & connu par les circonstances :
e ne sais où aller, &c. Mais ce mot étant souvent employé avec un
nom
antécédent, comme qui, lequel, &c. Nos Gramma
érité. 2°. Le sujet est incomplexe, quand il n’est exprimé que par un
nom
, un pronom, ou un infinitif, qui sont les seules
ne doit être exprimé que par un mot. Le sujet est complexe, quand le
nom
, le pronom, ou l’infinitif est accompagné de quel
; craindre Dieu, est le commencement de la sagesse ; où l’on voit le
nom
livres modifié par l’addition de l’adjectif utile
par l’addition de l’adjectif utiles, qui en restraint l’étendue ; le
nom
principes modifié par l’addition de ces mots de l
it être indicatif de la vérité individuelle énoncée auparavant par le
nom
appellatif vérité ; ce doit donc être cette propo
ément ; l’ordre analytique demande donc que cela soit à la suite d’un
nom
appellatif, ou d’un adjectif, ou d’un verbe. Voye
l dans l’expression totale du sujet dont on parle ici ; car ce est un
nom
d’une généralité indéfinie, lequel a besoin d’êtr
me si on ne doutoit point qu’elle ne fût fausse ; & le rapport du
nom
général ce à cette double addition est marqué par
ces deux caracteres. Pour ce qui est du tiret, on en a traité sous le
nom
de division. Voyez Division : il me semble que c
traité sous le nom de division. Voyez Division : il me semble que ce
nom
porte dans l’esprit une idée contraire à celle de
re, qui est d’unir au lieu de diviser, c’est pourquoi j’aime mieux le
nom
de tiret, qui ne tombe que sur la figure du signe
du signe ; & j’aimerois encore mieux, si l’usage l’autorisoit, le
nom
ancien d’hyphen, mot grec, de ὐπὸ, sub, & de
raphe, puisqu’ils n’y marquent que peu ou point ce qu’annoncent leurs
noms
; l’usage orthographique en a été détaillé ailleu
ou le livre par excellence : alkali, de al & de kali, qui est le
nom
arabe de notre soute ; c’est le nom chimique d’un
, de al & de kali, qui est le nom arabe de notre soute ; c’est le
nom
chimique d’une sorte de sel semblable à celui de
himique d’une sorte de sel semblable à celui de la soute : almageste,
nom
donné par les Arabes au principal ouvrage de Clau
il désigne avec celle de la partie d’oraison à laquelle on a donné le
nom
latin de préposition. (B. E. R. M.) Q Q,
e de mots, comme coq, cinq, laqs, nous terminons par cette voyelle le
nom
de la consonne q, & nous la nommons cu. Le sy
noient d’écrire u après q, a après k, e après a, &c. parce que le
nom
épellatif de la lettre avertissoit assez de la vo
it 500 ; & surmonté d’une petite barre, Q valoit 500000. Dans les
noms
propres des Romains, Q signifioit Quintus ou Quin
es, des Démosthènes, des Cicérons, ne seroient jamais nés ; & les
noms
illustres, ensevelis dans les ténebres de l’oubli
mp; la quatorzieme consonne de notre alphabet. Nous l’appellons erre,
nom
feminin en effet ; mais le nom qui lui conviendro
notre alphabet. Nous l’appellons erre, nom feminin en effet ; mais le
nom
qui lui conviendroit pour la justesse de l’épella
teur de la Méthode de P. R. (Traité des lettres, ch. xj.) que tant de
noms
latins se trouvent en er & en is, comme vomer
& dans le discours soutenu. 2°. R ne se prononce pas à la fin des
noms
polysyllabes en ier, que l’on prononce pour ié, c
r, singulier, &c. 3°. R est encore une lettre muette à la fin des
noms
polysyllabes en er, comme danger, berger, &c.
rapport à on. Il faudroit donc dire que soi est un autre nominatif du
nom
ministre dans cette phrase, le ministre crut qu’i
dit, l’homme n’aime que soi ; & qu’enfin de soi est l’ablatif du
nom
philosophe, quand on dit, le philosophe parle rar
insinué, à l’article que l’on vient de citer, qu’il falloit donner le
nom
de complément à ce que l’on appelle régime, il ne
dès qu’il faut assigner quelque degré déterminé : & tels sont les
noms
appellatifs ; les adjectifs & les adverbes qu
aussi recevoir ces différens degrés. Voici des exemples. Livre est un
nom
appellatif ; la signification générale en est res
tri), de grammaire, qui peut être utile, sont autant de complémens du
nom
livre. Savant est un adjectif ; la signification
relation par celle d’un terme conséquent : & tels sont plusieurs
noms
appellatifs, plusieurs adjectifs, quelques adverb
ifs & quelques autres, & toutes les prépositions. Exemples de
noms
relatifs : le fondateur de Rome, l’auteur des tro
épositions, il est de leur essence d’exiger un complément, qui est un
nom
, un pronom ou un infinitif ; & il seroit inut
ler ici des exemples. Voyez Préposition & Relatif , art. I. « Un
nom
substantif, dit M. du Marsais (voyez Construction
truction), ne peut déterminer que trois sortes de mots : 1°. un autre
nom
(& dans le système de l’auteur il faut entend
amp; rend inutile la préposition, qui n’auroit pas d’autre effet : le
nom
peut donc y être, selon l’occurrence, le compléme
l’adjectif semblables ; semblables à nous est le complément total du
nom
appellatif les hommes ; les hommes semblables à n
de les ou des hommes semblables à nous, est le complément total d’un
nom
appellatif sous-entendu, par exemple, la multitud
ultitude des hommes semblables à nous, c’est le complément total d’un
nom
appellatif sous-entendu, qui doit exprimer l’obje
t est incomplexe, quand il est exprimé par un seul mot, qui est ou un
nom
, ou un pronom, ou un adjectif, ou un infinitif, o
mots qui font la complexité. Si le premier mot est un adjectif, ou un
nom
, ou l’équivalent d’un nom, on peut le regarder co
é. Si le premier mot est un adjectif, ou un nom, ou l’équivalent d’un
nom
, on peut le regarder comme le complément grammati
emier mot est un complément grammatical ou initial ; le tout prend le
nom
de complément logique, ou de complément total. Pa
e complément logique : la préposition de est le complément initial du
nom
appellatif les circonstances ; & de cette nat
mplément total : le participe requis est le complément grammatical du
nom
appellatif les soins ; requis dans les circonstan
ent aux lois, parler avec facilité. On peut donner à ce complément le
nom
de modificatif. Quando, désigne le complément q
ombien de tems) ; & l’on peut donner à la phrase qui l’exprime le
nom
de complément circonstanciel de durée, comme il a
s que par les sentimens d’une véritable estime, & qu’il merite le
nom
de poete . Cette derniere partie intégrante de la
ensible : il falloit dire, quand je leur aurai montré qu’il merite le
nom
de poete, & que sa façon d’écrire est excelle
du verbe actif relatif est, dit-on, l’accusatif, parce qu’en latin le
nom
ou le pronom qui en est le complément objectif gr
est le cas destiné par l’usage de la langue latine, à marquer que le
nom
ou le pronom qui en est revêtu, est le terme obje
par le verbe actif relatif. Pareillement quand on dit liber Petri, le
nom
Petri est au génitif, parce qu’il exprime le term
rapport dont liber est le terme antécédent, & que le régime d’un
nom
appellatif que l’on détermine par un rapport quel
om appellatif que l’on détermine par un rapport quelconque à un autre
nom
, est en latin le génitif. Voyez Génitif . Considé
i, en changeant de service, change de livrée. Il y a, par exemple, un
nom
latin qui exprime l’idée de l’Etre suprême ; quel
s que sous quelqu’une des terminaisons qui les y attachent. Ainsi, le
nom
qui exprime l’idée de l’Etre suprème, s’il se pré
ou dans celle-ci, elevabis ad Deum faciem tuam (Job. 22. 26.) : si ce
nom
est le terme conséquent d’un rapport sous lequel
e nom est le terme conséquent d’un rapport sous lequel on envisage un
nom
appellatif pour en déterminer la signification, s
mination du genre, du nombre & du cas d’un adjectif rapporté à un
nom
: c’est un effet de la concordance, qui est fondé
, qui est fondée sur le principe de l’identité du sujet énoncé par le
nom
& par l’adjectif. Voyez Concordance & Ide
éralement adopté, il n’auroit jamais dû être employé, par rapport aux
noms
& aux pronoms, dans les grammaires particulie
nséquemment il n’y a point proprement de régime. Ce n’est pas que les
noms
& les pronoms ne varient leurs formes relativ
mentaires & les méthodistes sur les prétendus régimes de quelques
noms
, de plusieurs adjectifs, de quantité de verbes, &
orum n’est point régime de tenùs qui gouverne l’ablatif ; il l’est du
nom
sous-entendu regione. Il en est de même dans mill
es mots de plusieurs especes qui sont relatifs en ce sens, savoir des
noms
, des adjectifs, des verbes, des adverbes, & d
ifs, des verbes, des adverbes, & des prépositions. 1°. Il y a des
noms
relatifs qui présentent à l’esprit des êtres déte
termes soit le même sous les deux combinaisons. Cela posé, J’appelle
noms
réciproquement relatifs, ceux qui déterminent les
est réciproquement frere, ou cousin, ou collegue de Pierre. J’appelle
noms
simplement relatifs, ceux qui déterminent les êtr
sous l’autre combinaison est différent, & s’exprime par un autre
nom
: ces deux noms, en ce cas, sont correlatifs l’un
ombinaison est différent, & s’exprime par un autre nom : ces deux
noms
, en ce cas, sont correlatifs l’un de l’autre. Par
mp; sur-tout Superlatif . Il en est des adjectifs relatifs comme des
noms
: les uns le sont simplement, les autres réciproq
er. C’est la même chose de toutes les autres sortes de mots relatifs,
noms
, adjectifs, adverbes, prépositions. Je suis pere,
n’y ajoûte le verbe alloqui, & la préposition in ou cùm, avec le
nom
verbis ; volo alloqui te in paucis verbis, ou cùm
ielle est incidente dans la principale : il suffit de désigner par le
nom
d’incidentes, les propositions qu’on appelle ici
ue chose de propre. Ce qu’il a de commun, est qu’il se met au lieu du
nom
, & plus généralement même que tous les autres
deux manieres. La premiere, en ce qu’il a toujours rapport à un autre
nom
ou pronom qu’on appelle antécédent, comme : Dieu
’occasion celle qui convient au genre & à la nature de l’objet au
nom
duquel on l’applique. Je le demande donc : à quel
montrer que c’est un pronom ? C’est, dit-on, qu’il se met au lieu du
nom
: mais au lieu de quel nom est-il mis dans l’exem
m ? C’est, dit-on, qu’il se met au lieu du nom : mais au lieu de quel
nom
est-il mis dans l’exemple d’Ovide, que j’ai déja
e tibi est facundia, confer in illud ut doceas ? Il accompagne ici le
nom
même facundia, avec lequel il s’accorde en genre,
exemples, où ce mot est employé seul & sans être accompagné d’un
nom
; parce que ce nom, dit le même auteur (Méth. lat
t est employé seul & sans être accompagné d’un nom ; parce que ce
nom
, dit le même auteur (Méth. lat. Synt. regl. 2.),
nature du pronom ne consiste pas dans la fonction de représenter les
noms
& d’en tenir la place, mais dans celle d’expr
ppellé relatif, quoique ses terminaisons mises en concordance avec le
nom
auquel il est appliqué, semblent prouver & pr
iqué, semblent prouver & prouvent en effet qu’il se rapporte à ce
nom
. C’est que si l’on fondoit sur cette propriété la
es ces especes s’accordent en genre, en nombre, & en cas, avec le
nom
auquel ils se rapportent effectivement : que dis-
me eux aussi, il s’accorde en genre, en nombre, & en cas, avec le
nom
ou le pronom auquel on l’applique, en vertu du pr
ec une autre ; & pour l’autre usage, qui est de tenir la place du
nom
, ils l’expriment par le pronom démonstratif, comm
aite, où le quòd qui la précede n’ajoute rien, & ne suppose aucun
nom
: mais tout ce qu’il fait est que cette même prop
phrase, quoiqu’il se mette au même genre & au même nombre que le
nom
son correctif, dont il tient la place, ou qui aur
sorte, & que l’on en décide le genre & le nombre par ceux du
nom
qui précede, tandis qu’on en détermine le cas par
eux du nom qui précede, tandis qu’on en détermine le cas par celui du
nom
qui suit ? N’étoit-il pas plus simple de rapporte
lui du nom qui suit ? N’étoit-il pas plus simple de rapporter tout au
nom
suivant, & de déclarer la concordance entiere
ectifs ? La vérité de ce principe se manifeste par-tout. 1°. Quand le
nom
est avant & après l’adjectif conjonctif, comm
uti senem liceat, quo jure sum usus adolescentior, Ter. 2°. Quand le
nom
est supprimé après l’adjectif conjonctif, puisqu’
isqu’alors on ne peut analyser la phrase qu’en suppléant l’ellipse du
nom
, comme cognosces ex iis litteris qu as liberto tu
tteris quas litteras, dit la méthode latine (loc. cit.). 3°. Quand le
nom
est supprimé avant l’adjectif conjonctif, pour la
ire, populo ut placerent fabulae qu as fabulas fecisset. 4°. Quand le
nom
est supprimé avant & après ; comme, sunt quib
â videor nimis acer. 5°. Quand l’adjectif conjonctif étant entre deux
noms
de genres ou de nombres différens, semble s’accor
que, comme tous les autres, il doit s’accorder à tous égards avec le
nom
ou le pronom auquel on l’applique, & cela en
que l’analyse suppose dans la proposition incidente la répétition du
nom
ou du pronom antécédent avec lequel s’accorde l’a
latif (c’est-à-dire l’adjectif conjonctif), ne se peut rapporter à un
nom
qui n’a point d’article. Vaugelas n’avoit pas app
çois, ou relatifs ou absolus : relatifs, quand ils ont relation à des
noms
ou à des personnes qui les précedent ; absolus, q
nombre singulier du mot auquel, prouvent assez qu’on le rapporte à un
nom
masculin & singulier. Mais en général ces adj
distinctions que j’ai marquées plus haut, on est obligé d’exprimer le
nom
qui doit être antécédent. Puisque c’est la vertu
t is, cuja res sit, cujum periculum ; que manque-t-il avec is, que le
nom
homo, suffisamment désigné par le genre de is &am
ont équivalens à une préposition complette, dont le complément est un
nom
modifié par un adjectif conjectif ; ainsi ils sup
r un adjectif conjectif ; ainsi ils supposent pour antécédent ce même
nom
modifié par l’adjectif démonstratif correspondant
consonne de notre alphabet. On la nomme communément esse, qui est un
nom
féminin ; le système du bureau typographique, bea
’appelloient sigma ; c’étoit ס chez les Hébreux, qui lui donnoient le
nom
de samech. Cette lettre représente une articulati
vient de μέσος, & dans tous les génitifs latins en idis venus des
noms
en s, comme lapis, gén. lapidis pour lapisis ; gl
ς ; & dans tous les génitifs latins en tis venus avec crément des
noms
terminés par s, comme miles, militis ; pars, part
pour point d’appui de la premiere le son e que nous trouvons dans son
nom
alphabétique. Mais, dira-t-on, cette conséquence
server sur les s muets, si ce n’est dans le seul mot est, ou dans des
noms
propres de famille, qui ne sont pas, rigoureuseme
mment dans les livres classiques. S, veut dire assez souvent Servius,
nom
propre, ou sanctus ; SS, sanctissimus. S. C, sena
t ; mais si l’on dit que rudiment est un mot de trois syllabes, ou un
nom
du genre masculin, c’est prendre alors le mot ave
de ces objets, que l’on ne désigne dans notre langue par aucun autre
nom
. Chacune de ces acceptions est formelle, puisqu’o
ent de parler, les mots qui ont une signification générale, comme les
noms
appellatifs, les adjectifs & les verbes, sont
ue l’on peut nommer déterminatives. Les acceptions déterminatives des
noms
appellatifs dépendent de la maniere dont ils sont
uliere ou singuliere. Ainsi quand on dit, agir en homme , on prend le
nom
homme dans une acception spécifique, puisqu’on n’
umaine ; si l’on dit, tous les hommes sont avides de bonheur, le même
nom
homme a une acception universelle, parce qu’il dé
ividus de l’espece humaine ; quelques hommes ont l’ame élevée, ici le
nom
homme est pris dans une acception particuliere, p
cès d’un projet aussi vaste que l’établissement du Christianisme : le
nom
homme dans ces deux exemples a une acception sing
dans l’autre douze individus de l’espece humaine. On peut voir au mot
Nom
, art. i. §. 1. n. 3. les différens moyens de modi
. i. §. 1. n. 3. les différens moyens de modifier ainsi l’étendue des
noms
appellatifs. Plusieurs adjectifs, des verbes &
s on dit que ce mot est dans un sens figuré, quel que puisse être le
nom
que l’on donne ensuite à cette figure particulier
, désignant les objets avec plus de circonstances que ne feroient les
noms
propres de ces objets, les peignent ou avec plus
out différens. (Voyez le dictionnaire latin-françois, imprimé sous le
nom
de R. P. Tachart, en 1727, & quelqu’autres di
incertaine, jetta les premiers fondemens de la capitale du monde : le
nom
homme, qui a dans ces deux exemples une significa
sens passif, ait un sens neutre, de même qu’on ne peut pas dire qu’un
nom
comme finis, tantôt masculin & tantôt féminin
n France que les éveques jugent infailliblement en matiere de foi, le
nom
évêques y est pris seulement dans le sens collect
ion figurée est autorisée par l’usage. Lorsque nous donnons au blé le
nom
de Cérès, dit Cicéron, de nat. deor. lib. III. n°
Cicéron, de nat. deor. lib. III. n°. 41. à lin. xvj. & au vin le
nom
de Bacchus, nous nous servons d’une façon de parl
erhiberet de lumine, Joan. j. 6. On voit qu’il faisoit allusion à son
nom
& à son aveuglement. Il y a quelques passages
pour ceux qui entendent ou qui lisent la phrase. Si donc on donne le
nom
de sens louche à celui qui résulte d’une disposit
rase, c’est par métonymie que l’on transporte à la chose signifiée le
nom
métaphorique donné d’abord au signe. Voici un exe
a relation de ces mots, dès qu’il y a dans le même discours plusieurs
noms
du même genre & du même nombre, si l’on n’a s
r désigner celui des nombres qui marque l’unité. V. Nombre . Un même
nom
, avec la même signification, ne laisse pas très-s
onne. Les Italiens, outre notre maniere, ont encore leur vossignoria,
nom
abstrait de la troisieme personne, qu’ils substit
iere, pour les cas du moins où ils ne croyent pas devoir employer les
noms
abstraits de distinction, ou le nom de pure polit
croyent pas devoir employer les noms abstraits de distinction, ou le
nom
de pure politesse, vuestra merced, ou vuesa merce
de la campagne ». Voyez Imitatif . « Il y avoit deux villes de ce
nom
, l’une en Cilicie, sur les bords du Cydnus, l’aut
ville qu’il avoit bâtie dans cette province, quitta dans la suite le
nom
de son fondateur, pour prendre celui de Pompée, q
e leur langage, & parlerent bientôt comme des barbares : de-là le
nom
σόλοικοι, qui est leur nom, fut substitué au mot
rent bientôt comme des barbares : de-là le nom σόλοικοι, qui est leur
nom
, fut substitué au mot βάρβαροι, & σολοικίζειν
cad. royale des Inscr. & Belles-lettr. tom. V. Hist. pag. 210. Le
nom
de solécisme, dans son origine, fut donc employé
rte que les grammairiens qui ont jugé à propos de donner à ce mode le
nom
de conjonctif, n’ont abandonné l’usage le plus gé
use du sens impératif de la phrase, & le sujet de ce verbe est le
nom
général res. Ce seroit le même supplément, si le
ns la phrase à la maniere des substantifs, ou plutôt à la maniere des
noms
: « Ce qui ne peut arriver, dit M. du Marsais (T
s (Trop. part. III. art. j.), que parce qu’il y a alors quelque autre
nom
sousentendu qui est dans l’esprit, par exemple, l
n adjectif est employé seul dans une phrase, on le rapporte à quelque
nom
sousentendu qu’on a dans l’esprit, il est évident
me un être déterminé accidentellement par l’application actuelle à ce
nom
sousentendu, en un mot qu’il n’est pas pris subst
p; il n’est au pluriel & au masculin, que par concordance avec le
nom
sousentendu les hommes, que l’on a dans l’esprit.
t. Il y a cependant des cas où les adjectifs deviennent véritablement
noms
: c’est lorsque l’on s’en sert comme de mots prop
lativement à cette idée, en quoi consiste effectivement la notion des
noms
. Que je dise, par exemple, ce discours est vrai ,
s le premier exemple, s’accorde-t-il en genre & en nombre avec le
nom
discours ; & vraie, dans le second exemple, a
e avec le nom discours ; & vraie, dans le second exemple, avec le
nom
définition, en vertu du principe d’identité. Voye
is quand on dit, le vrai persuade, le mot vrai est alors un véritable
nom
, parce qu’il sert à présenter à l’esprit un être
l’humanité ; à moins qu’on ne veuille en venir à reconnoître d’autre
nom
proprement dit que le mot être, ce qui seroit, je
ou au genre féminin, est toujours adjectif, quoiqu’il n’y ait pas de
nom
exprimé dans la phrase. Tu vivendo, bonos ; scri
i dans les précédentes, aucun correlatif, est à coup sûr un véritable
nom
dans cette phrase ; & il n’est pas plus néces
cette phrase ; & il n’est pas plus nécessaire d’y sousentendre le
nom
negotium, que de sousentendre en françois être, q
t sujette à la distinction des sexes. Remarquez que l’adjectif devenu
nom
, n’est point ce que j’ai appellé ailleurs un nom
ue l’adjectif devenu nom, n’est point ce que j’ai appellé ailleurs un
nom
abstractif, voyez Nom . C’est un véritable nom su
om, n’est point ce que j’ai appellé ailleurs un nom abstractif, voyez
Nom
. C’est un véritable nom substantif, dans le sens
ai appellé ailleurs un nom abstractif, voyez Nom . C’est un véritable
nom
substantif, dans le sens que j’ai donné à ce mot,
tif dans le même sens que lui donnent les Grammairiens en parlant des
noms
qu’ils appellent substantifs, tels que sont en la
, vecchiettino, diminutifs de vecchio (vieillard) : ces diminutifs de
noms
ajoutent à l’idee de la nature exprimée par le no
ces diminutifs de noms ajoutent à l’idee de la nature exprimée par le
nom
, l’idée accessoire de petitesse prise plutôt comm
minations reçues, j’ai songé à caractériser chacun de ces sens par un
nom
véritablement tiré de la nature de la chose ; par
sente pas sous la forme unique à laquelle on a coutume d’en donner le
nom
; & si quelqu’un de ces sens doit être appell
il s’agit de l’usage des choses, il est inutile d’incidenter sur les
noms
qu’on leur a donnés ; parce que ces noms dépenden
inutile d’incidenter sur les noms qu’on leur a donnés ; parce que ces
noms
dépendent de l’usage de la multitude qui est inco
inconstante & aveugle ; & que d’ailleurs il doit en être des
noms
des différens degrés comme de ceux des cas, des g
qu’il y a de principal dans la chose, vû la difficulté d’inventer des
noms
qui en exprimassent toute la nature. Mais je ne d
terai ici pour ce qui concerne la prétendue difficulté d’inventer des
noms
qui expriment la nature entiere des choses, qu’el
inaison propre, on donne à l’adjectif pris sous cette forme le simple
nom
de comparatif. Pourvu qu’on l’entende ainsi, il n
mes passions, l’analyse est différente : la annonce nécessairement un
nom
appellatif, c’est sa destination immuable, &
ur plus grande, nous ne parlons jamais ainsi ; elle tombe donc sur un
nom
appellatif encore sous-entendu, & comme il s’
l’usage pour désigner que c’est la totalité des autres objets de même
nom
, & que la phrase se réduit analytiquement à c
ine (ch. xxv. p. 328.) est dans tous les verbes, comme aussi dans les
noms
adjectifs & les adverbes, augmentative de ce
précédé d’un adverbe superlatif qui le modifie, ne vient qu’après le
nom
auquel il se rapporte ; quoique le nom soit accom
modifie, ne vient qu’après le nom auquel il se rapporte ; quoique le
nom
soit accompagné de son article, il faut pourtant
le rapport de supériorité ; mais sans répéter la préposition dont le
nom
peut être le complément grammatical. Vaugelas, no
répete pas avant le superlatif la préposition qui peut être avant le
nom
, c’est, ditil, parce qu’on y sousentend ces deux
s plus haut : ce besoin de l’article suppose ensuite la répétition du
nom
qualifié, lequel ne peut être répété que comme pa
ndroits du texte : l’adjectif antiquissimus suppose nécessairement un
nom
masculin au nominatif singulier ; & d’autre p
e la comparaison énoncée par l’ensemble de la phrase, demontre que ce
nom
doit être deus, parce que dans toute comparaison,
vent être homogenes. Mais il ne s’ensuit point que ce soit à cause du
nom
sousentendu deus, que l’adjectif antiquissimus es
seigneur dieu des dieux a parlé. Car le génitif deorum appartenant au
nom
deus, ne peut lui appartenir que dans ce sens, &a
as il faut suppléer aussi le complément de la préposition, qui est le
nom
sur lequel tombe le génitif exprimé. Il résulte d
que l’on vient de voir, & lui donner pour complément immédiat un
nom
appellatif, dont le génitif exprimé dans le texte
résente toujours dans ce cas l’idée d’une supériorité universelle, le
nom
appellatif le plus naturel me semble être celui q
fait rien, qui ne se mêle de rien. Sur quel fondement a-t-on donné ce
nom
à certaines formes de verbes latins, comme amatum
, &c. Diomedes dit, au rapport de Vossius, (Anal. III. 2.) que le
nom
de supins leur fut donné par les anciens, quod ne
s. Voyez Verbe, Prétérit & Temps . 2°. Le supin est véritablement
nom
, puisqu’il peut être sujet d’un autre verbe, comm
itablement nom, puisqu’il peut être sujet d’un autre verbe, comme les
noms
ou complément objectif d’un verbe relatif, ou com
nt prétendu que le supin en u n’est pas un supin, mais l’ablatif d’un
nom
verbal dérivé de supin, lequel est de la quatriem
st de la quatrieme déclinaison : je crois qu’ils se sont trompés. Les
noms
verbaux de la quatrieme déclinaison, différent de
u’on le regarde comme appartenant au supin, soit qu’on le rapporte au
nom
verbal de la quatrieme déclinaison, quand il en e
naison, quand il en existe ; car tous les verbes n’ont pas produit ce
nom
verbal, & cependant plusieurs dans ce cas-là
re Romae, Lugduni, est une phrase que l’usage n’autorise que pour les
noms
propres de villes qui sont singuliers & de l’
le complément objectif d’un verbe, ou le complément déterminatif d’un
nom
appellatif ; & quoique la préposition, le ver
f d’un nom appellatif ; & quoique la préposition, le verbe, ou le
nom
appellatif ne soient pas exprimés, ils sont indiq
ême dans l’un des cas que l’on vient de marquer, & il exige ou un
nom
appellatif, ou un verbe, ou une préposition : qua
t si estuviéra, si uviéra estado. J’ai mieux aimé donner à ce mode le
nom
de suppositif, avec M. l’abbe Girard, que celui d
nte de la sienne ; c’est que la terminaison est semblable à celle des
noms
des autres modes, & qu’elle annonce la destin
rendre des unes & des autres les idées qu’en donne, sous un autre
nom
, l’habile secrétaire de l’académie françoise : pa
elot, dans sa méthode pour apprendre la langue latine, connue sous le
nom
de Port-Royal, (traité des lettres, ch. xiv. §. i
tuilier. Pour terminer cet article, il reste à examiner l’origine du
nom
de syllabe. Il vient du verbe grec συλλαμβάνω, co
do ; R. R. σὺν, cùm ; & λαμβάνω, prehendo, capio : de-là vient le
nom
συλλαβὴ, syllabe. Priscien & les grammairiens
s simul sensus comprehendentis. C’est tout-à-la fois la définition du
nom
& celle de la chose. La syllepse est donc un
s mots n’est point une métaphore ; c’est une antonomase ; ce sont des
noms
propres employés pour des noms appellatifs. Je di
e ; c’est une antonomase ; ce sont des noms propres employés pour des
noms
appellatifs. Je dis que dans ces exemples il y a
différens, je n’adopte, pour nommer la figure dont il s’agit, que le
nom
synthèse, & c’est sous ce nom que j’en parler
er la figure dont il s’agit, que le nom synthèse, & c’est sous ce
nom
que j’en parlerai. Voyez Synthese , Grammaire. (E
a bouteille ; c’est une simple métonymie (voyez Métonymie) ; c’est un
nom
pour un autre ; mais quand je dis, cent voiles po
d je dis, cent voiles pour cent vaisseaux, non-seulement je prends un
nom
pour un autre ; mais je donne au mot voiles une s
ignification particuliere. En un mot, dans la métonymie, je prends un
nom
pour un autre, au lieu que dans synecdoque, je pr
que des hommes, c’est une synec- doque du genre, c. à. d. que sous le
nom
du genre, on ne conçoit, on n’exprime qu’une espe
feux dans ce village, c’est-à-dire cent familles. On trouve aussi des
noms
de villes, de fleuves, ou de pays particuliers, p
ssi des noms de villes, de fleuves, ou de pays particuliers, pour des
noms
de provinces & de nations. Ovide, Métam. I. 6
st une des plus célebres rivieres d’Espagne. V. On se sert souvent du
nom
de la matiere pour marquer la chose quien est fai
poussiere, tu as été formé d’un peu de terre. Virgile s’est servi du
nom
de l’éléphant pour marquer simplement de l’ivoire
il ne faut pas croire qu’il soit permis de prendre indifféremment un
nom
pour un autre, soit par métonymie, soit par synec
t ridicule : chaque partie ne se prend pas pour le tout, & chaque
nom
générique ne se prend pas pour une espece particu
e nom générique ne se prend pas pour une espece particuliere, ni tout
nom
d’espece pour le genre ; c’est l’usage seul qui d
iers que les jeunes filles s’opposent à ce qu’on les confonde sous le
nom
de meres. Mais pour parler plus sérieusement, j’a
on entre l’objet dont on veut parler, & celui dont on emprunte le
nom
; car s’il n’y avoit point de rapport entre ces o
ans la métonymie, est de telle sorte, que l’objet dont on emprunte le
nom
, subsiste indépendamment de celui dont il réveill
, ch. iij. §. 5. Les anciens grammairiens donnoient à cette figure le
nom
de synecphonese, lorsque l’une des deux voyelles
écoliers qui frequentent nos colleges, & que l’on connoit sous le
nom
général de synonymes, ou sous les noms particulie
& que l’on connoit sous le nom général de synonymes, ou sous les
noms
particuliers de Regia Parnassi, de Gradus ad Parn
chez d’Houry 1718, & dont la derniere édition est connue sous le
nom
de synonymes françois, à Paris, chez la veuve d’H
rer ou l’anéantir : c’est véritablement consacrer à l’immortalité les
noms
& les ouvrages de nos Homeres, de nos Sophocl
hommes les envisagent sous différentes faces, & leur donnent des
noms
relatifs à chacune de ces faces. Si la rose est u
, appellavisse provincias : ou bien du verbe vincire, qui rendroit le
nom
de provincia applicable aux régions mêmes qui se
ément syllepse : mais comme il y a un trope particulier qui a déja le
nom
de syllepse, & qu’il peut être nuisible à la
t être nuisible à la clarté de l’enseignement de désigner par le même
nom
des objets totalement différens, ainsi que je l’a
ainsi que je l’ai déja remarqué sous ce mot ; je donne uniquement le
nom
de synthèse à la figure dont il est ici question.
ne puisse distinguer cette espece d’ellipse d’avec les autres par un
nom
particulier : & dans ce cas, celui de synthès
expressâ ; ce qui est bien le cas de l’ellipse. Mais au fond un seul
nom
suffit à un seul principe ; & l’on n’a imagin
seul nom suffit à un seul principe ; & l’on n’a imaginé différens
noms
, que parce qu’on a cru voir des principes différe
mpagné d’un sifflement, c’est-à-dire, ts par צ, à quoi ils donnent le
nom
de tsade. La lettre t représente une articulation
nne à ces points fixes de la succession de l’existence ou du tems, le
nom
d’époques (du grec ἐποχὴ, venu de ἐπέχειν, morari
té d’existence à l’égard de l’époque de comparaison. On leur donne le
nom
de présens, parce qu’ils désignent une existence,
té d’existence à l’égard de l’époque de comparaison. On leur donne le
nom
de prétérits, parce qu’ils désignent une existenc
té d’existence à l’égard de l’époque de comparaison. On leur donne le
nom
de futurs, parce qu’ils désignent une existence,
ou tel rapport d’existence à une époque précise & déterminée. Les
noms
d’indéfinis & de définis employés ailleurs ab
ropres à caractériser ces deux différences de tems. On peut donner le
nom
d’indéfinis à ceux de la premiere espece, parce q
, soit dans le nombre des tems qu’elle semble admettre, soit dans les
noms
qu’elle leur assigne, qu’on peut bien la soupçonn
antérieure, & postérieure. Le tems auquel on donne communément le
nom
de présent, est donc un présent indéfini, un tems
e donner à ce tems, sans examen & sur la foi des Grammairiens, le
nom
abusif de prétérit ; on y trouve aisément une idé
si dire, acte de son opposition, en donnant à ce prétendu prétérit le
nom
d’imparfait : dénomination qui caractérise moins
qu’il differe assez du premier pour n’être pas confondu sous le même
nom
; c’est par le terme de comparaison qu’ils differ
accoutumés à voir les choses sous un autre aspect & sous un autre
nom
, vont dire ce que m’a déja dit un homme d’esprit,
ment reconnu pour prétérit, & décoré par tous les grammairiens du
nom
de prétérit-parfait, a tous les caracteres exigib
atus fueram (j’avois admiré). Les grammairiens ont donné à ce tems le
nom
de prétérit-plusque parfait, parce qu’ayant nommé
a postériorité. 3°. Ces considérations donnent lieu de croire que les
noms
des prétérits parfaits & plusque parfaits n’o
idées des premiers nomenclateurs, il faut porter le même jugement des
noms
de parfait & de plusque-parfait qui ont le mê
qui n’est pas encore venue, sera présente ». La prévention pour les
noms
reçus fait toujours illusion à cet auteur ; il es
un futur, parce que tous les grammairiens s’accordent à lui donner ce
nom
: c’est pour cela qu’il dit que ce tems marque l’
distingue ici bien nettement les trois tems que je comprends sous le
nom
général de présens, des trois que je désigne par
une espece à l’autre ; enfin qu’il distingue ces deux especes par des
noms
différens, donnant aux tems de la premiere le nom
ux especes par des noms différens, donnant aux tems de la premiere le
nom
d’imparfaits, imperfecta ; & à ceux de la sec
miere le nom d’imparfaits, imperfecta ; & à ceux de la seconde le
nom
de parfaits, perfecta. Ce n’est pas par le choix
ntiellement l’existence, & que l’on connoît ordinairement sous le
nom
de verbe substantif ; sum en latin, je suis en fr
rincipal ; tout elliptique qui semble exiger que l’on sous-entende le
nom
& hado (la destination), ou quelqu’autre semb
t la simultanéité, & que je comprends, pour cette raison, sous le
nom
de présens, sont simples en latin, tant à la voix
raisonnables, plus satisfaisante & plus lumineuse que l’énallage,
nom
mystérieux sous lequel se cache pompeusement l’ig
les dénominations, on pourroit conserver aux tems de cette classe les
noms
simples de prétérits ou de futurs, parce qu’on n’
té avec les lois que le simple bon sens prescrit sur la formation des
noms
techniques. Ces noms, autant qu’il est possible,
le simple bon sens prescrit sur la formation des noms techniques. Ces
noms
, autant qu’il est possible, doivent indiquer la n
la nomenclature des sciences & des arts. Or il est évident que le
nom
de surcomposés n’indique absolument rien de la na
est enfin la nature de ces tems, que nous ne connoissons que sous le
nom
de prétérits surcomposés ? L’un des deux auxiliai
me l’antériorité fondamentale de l’existence est déjà exprimée par le
nom
de prétérit, & celle de l’époque par l’épithe
s une sorte de battologie : pour l’éviter, je donnerois à ces tems le
nom
de prétérits comparatifs, afin d’indiquer que l’a
ar c’est être en danger de se payer de paroles, que de multiplier les
noms
sans nécessité. Mais d’autre part, on court risqu
de l’autre membre de la comparaison est à un prétérit positif de même
nom
; parce que les termes comparés, comme je l’ai di
subjonctif, & que j’ai donné au second la qualification & le
nom
de défini antérieur ; je ne considérois dans ces
arriver. devoir se révolter. Je ne donne à aucun de ces tems le
nom
d’indéfini, parce que cette dénomination convenan
ue de P. R. à la page 120 (édition de 1754), & j’y trouve sous le
nom
de futur premier, τίσω, & sous le nom de futu
), & j’y trouve sous le nom de futur premier, τίσω, & sous le
nom
de futur second, τίω, tous deux traduits en latin
pelle langues transpositives, celles qui dans l’élocution donnent aux
noms
& aux adjectifs des terminaisons relatives à
prononciation, il me semble plus raisonnable de laisser à ce signe le
nom
de diérèse division, que les anciens donnoient au
que la langue, qui est le principal organe de la parole, a donné son
nom
par métonymie au mot générique dont on se sert po
ur l’autre ont une liaison plus dépendante ; l’un est compris sous le
nom
de l’autre ; ils forment un ensemble, un tout… »
e la syllepse. La métaphore, la métonymie, la synecdoque, gardent ces
noms
généraux, quand elles ne sont dans le discours qu
s avec les idées accessoires qui l’accompagnent ; nous prononçons les
noms
de ces images qui nous frappent : ainsi nous avon
répétition trop fréquente des mêmes mots, il est bon d’emprunter les
noms
des choses qui ont de la liaison avec celles qu’o
raits sur des idées particulieres, & donnent aux êtres moraux des
noms
tirés des objets physiques : ce qui supposant ana
moral dont la racine ne soit physique. J’appelle termes physiques les
noms
de tous les individus qui existent réellement dan
qui existent réellement dans la nature : j’appelle termes moraux les
noms
des choses qui, n’ayant pas une existence réelle
t-on dire à la rigueur, que les mots pli & marque ne sont pas des
noms
de substance physique & réelle, mais de mode
a vigne, & ç’a été ensuite par figure que les Latins ont donné ce
nom
aux perles, & aux pierres précieuses. Gemma e
es bourgeons des vignes & des arbres, & leur avoient donné un
nom
avant que d’avoir vu des perles & des pierres
; mais comme on donna ensuite par figure & par imitation ce même
nom
aux perles & aux pierres précieuses, & qu
ont vu plus de perles que de bourgeons de vignes, ils ont cru que le
nom
de ce qui leur étoit plus connu, étoit le nom pro
nes, ils ont cru que le nom de ce qui leur étoit plus connu, étoit le
nom
propre, & que le figuré étoit celui de ce qu’
dois remarquer qu’Horace ne dit pas Jupiter, mais Furius (qui est le
nom
du poëte qu’il censure) hibernas canâ nive conspu
ent qu’elles se prennent aisément l’une pour l’autre : neuf devant un
nom
qui commence par une voyelle, se prononce neuv, &
trainte par-là aux seules parties d’oraison déclinables, qui sont les
noms
, les pronoms, les adjectifs, & les verbes ; l
amp; les interjections s’en trouvent exclus. C’est exclure encore les
noms
& les pronoms, & restraindre de plus en p
erbe est un mot qui présente à l’esprit un être indéterminé ; car les
noms
& les pronoms présentent à l’esprit des êtres
s & les pronoms présentent à l’esprit des êtres déterminés. Voyez
Nom
& Pronom . Cette idee générique ne convient d
r de toutes les formes accidentelles que les usages ont attachées aux
noms
& aux pronoms, qui présentent à l’esprit des
éterminé exprimé par le verbe, & du sujet déterminé énoncé par le
nom
ou par le pronom. Voyez Identité . Mais comme cet
ication, ce qui ne peut être exprimé que par le verbe. De-là vient le
nom
emphatique donné à cette partie d’oraison. Les Gr
sée dont elle est l’image. Nous donnons à la même partie d’oraison le
nom
de verbe, du latin verbum, qui signifie encore la
& elles l’étoient effectivement en latin : mais c’étoit alors un
nom
générique, au lieu qu’il étoit spécifique quand o
cio malum esse fugiendum ; & que souvent il la perd & devient
nom
, principalement en grec & dans la langue vulg
et quelconque sous une relation à une modification ; le verbe devient
nom
, & c’en est le mode infinitif. Voyez Infiniti
plier les usages dans le discours, & justifier de plus en plus le
nom
que lui ont donné par excellence les Grecs &
en acte dans les autres. Si l’on veut admettre une métonymie dans le
nom
que les grammairiens allemands ont donné au verbe
xistence ou subsistance d’une chascune chose qui est signifiée par le
nom
joinct avec lui : comme je suis, tu es, il est. T
xistence ou subsistance d’une chascune chose qui est signifiée par le
nom
joinct avec lui ; que cette existence n’est réell
indiquer le fondement des formes qui sont communes au verbe, avec les
noms
& les pronoms ; je veux dire les nombres sur-
OCATIF, s. m. (Gram.) dans les langues qui ont admis des cas pour les
noms
, les pronoms & les adjectifs, le vocatif est
aisons greques & latines ; & cela est encore vrai de bien des
noms
au singulier, dans l’une & dans l’autre langu
e même qu’on auroit dû, donner également aux unes & aux autres le
nom
de voix. Si l’on avoit en outre caractérisé les v
ication ne peut exister sans l’être, qui est modifié : de là vient le
nom
de consonne, (qui sonne avec) parce que l’articul
elle modifie. J’ai déja remarqué (Lettres) que l’on a compris sous le
nom
général de lettres, les signes & les choses s
en. (Lib. I. de litterâ.) Les choses signifiées auroient dû garder le
nom
général d’élémens, & les noms particuliers de
ses signifiées auroient dû garder le nom général d’élémens, & les
noms
particuliers de sons & d’articulations ; &
iculations ; & il auroit fallu donner exclusivement aux signes le
nom
général de lettres, & les noms spécifiques de
donner exclusivement aux signes le nom général de lettres, & les
noms
spécifiques de voyelles & de consonnes. Il es
Lami parle ici le langage ordinaire, en désignant les objets par les
noms
mêmes des signes. M. du Marsais, parlant le même
r sons labiaux, & donner aux voyelles qui les représenteroient le
nom
de labiales. II. Les deux premiers sons de chacu
it pas bien aussi de quelle façon il les faut écrire ; comme tous ces
noms
, épigramme, épitaphe, épithete, épithalame, anagr
, & non à témoins, parce que témoin dans ce second exemple est un
nom
abstractif, comme partie dans le premier, & l
nier article. Ceux qui ont entrepris de supprimer au pluriel le t des
noms
& des adjectifs terminés en nt, comme garant,
nsonne de l’alphabet françois. Nous la nommons ixe , & c’est ce
nom
qui est féminin ; mais cette dénomination ne saur
, relativement à sa destination originelle, il faut l’appeller xe ,
nom
masculin. Nous tenons cette lettre des Latins, qu
s. I. Elle ne se trouve au commencement que d’un très petit nombre de
noms
propres, empruntés des langues étrangeres, &
rence, différentes valeurs. 1°. Elle vaut autant que C S à la fin des
noms
propres, Palafox, Pollux, Styx ; des noms appella
autant que C S à la fin des noms propres, Palafox, Pollux, Styx ; des
noms
appellatifs, borax, index, larynx, lynx, sphinx,
Lorsque les deux adjectifs numéraux six, dix, ne sont point suivis du
nom
de l’espece nombrée, on y prononce x comme un sif
rt ; j’en ai dix, prenez-en six. 3°. Deux, six, dix, étant suivis du
nom
de l’espece nombrée, commençant par une voyelle,
muette ; 1°. Après aux, comme aux amis, aux hommes. 2°. A la fin d’un
nom
suivi de son adjectif, quand ce nom n’a pas x au
is, aux hommes. 2°. A la fin d’un nom suivi de son adjectif, quand ce
nom
n’a pas x au singulier ; chevaux alertes, cheveux
s, feux ardens, voeux indiscrets. 3°. A la fin d’un adjectif suivi du
nom
avec lequel il s’accorde ; heureux amant, faux ac
mots sale, sel, simon, son, sur. Nous l’appellons zède, mais le vrai
nom
épellatif est ze. Nous représentons souvent la m
noncer ; excepté dans six & dix, lorsqu’ils ne sont pas suivis du
nom
de l’espece nombrée : nous prononçons deux hommes
ns une autre qui lui est analogue & même attachée. De-là vient le
nom
de zeugme, du grec ζεῦγμα, connexion, lien, assem
ère non reproduit], une marque, en est venu. Ce mot signifie aussi un
nom
; mais ce n’est pas ici.
ngues bien vivantes ne sont jamais embarrassées pour si peu. Certains
noms
de couleurs en sont restés à la phase mixte, tant
é20. On forme encore beaucoup de nouveaux mots en faisant suivre d’un
nom
un verbe à l’impératif21 singulier ou un substant
nt celle d’Hippocrate et qui n’est qu’un jargon d’officine. Les vieux
noms
des maladies, tels que pourpre, grenouillette, po
s populaires comme : mal S. Antoine, mal rose, mal des Ardents, trois
noms
de l’érysipèle ; comme mal d’aventure, pour panar
an, pour épilepsie. Cependant Villars les cite encore28 ainsi que les
noms
vulgaires des instruments de chirurgie : bec de c
ppela tire-tête. Ce médecin osait encore parler français. J’ignore le
nom
de l’actuel tire-tête, mais je suis sûr que ce no
nçais. J’ignore le nom de l’actuel tire-tête, mais je suis sûr que ce
nom
commence par céphalo 30. Malgré ce retardataire l
gue suffirait amplement » ; et il cite le mot excellent de cailloute,
nom
d’une phtisie particulière aux casseurs de caillo
aignée ! Voici sans observations une liste de mots français avec leur
nom
correspondant en patois médical ; on jugera de qu
ues. Comme la médecine, la botanique, dont les éléments premiers, les
noms
vrais des plantes, sont pourtant de forme populai
r le grec . Là, il n’y a aucune excuse, car toutes les plantes ont un
nom
original et rien n’obligeait les botanistes franç
paysage nommer trente fois une plante sans répéter deux fois le même
nom
! Mais une langue est toujours pauvre pour les de
auvre pour les demi-savants36. Que d’images pleines de grâce dans ces
noms
que le peuple donna aux fleurs ! Ainsi l’adonis a
les oreilles reçoit la qualification pompeuse d’acanthophage. Sous le
nom
de zoologie, l’histoire naturelle s’est glorifiée
histoire naturelle pour les enfants commence ainsi un chapitre : « Le
nom
du chœropotamos vient de deux mots grecs, choiros
nt inconnue ou mal connue. C’est pourquoi aucun mot grec, ni même les
noms
propres, ne peut être transposé littéralement en
issant, avait dompté et réduit au son de son oreille presque tous les
noms
grecs historiques. C’est de cette époque que date
formation de l’impératif a donné une quantité de surnoms devenus des
noms
propres, dont Boileau, Boivin sont les types. 22
usement bibliuguiancie. 26. L’inventeur qui a décoré sa lanterne du
nom
de biographe ignorait peut-être l’existence antér
ologie veut dire en grec biographie. NdA 27. Maladie du sein dont le
nom
était, il est vrai, dû à une erreur assez ridicul
gie par Elie Col de Villars ; Paris, 1753. — Il cite aussi de curieux
noms
de bandages : épi, doloire, fanons, œil, épervier
es lames qui forment la partie antérieure sont applaties. ». NdA 30.
Nom
médical de tête, en composition. Cerveau, cervell
abécédaire, selon les cas. (Examen critique des Dictionnaires.) 41.
Nom
de plusieurs villes et, en particulier, nom ancie
des Dictionnaires.) 41. Nom de plusieurs villes et, en particulier,
nom
ancien de Catomeria, dans l’île de Chio : Posidio
régime ; parce que l’adverbe renferme en soi la préposition & le
nom
: prudemment, avec prudence. (V. Adverbe) au lieu
les doutes par analogie & par imitation. On dit donc : Après un
nom
substantif . Air à chanter. Billet à ordre, c’e
; 3°. se rendre à la raison. Dans le premier exemple à est devant un
nom
sans article. Dans le second exemple à est suivi
et a amené au, de sorte qu’au lieu de dire à le nous disons au, si le
nom
ne commence pas par une voyelle. S’adonner au bie
arrive souvent dans notre Langue, & nous disons aux, soit que le
nom
commence par une voyelle ou par une consonne : au
ιλία, amicitia. (F) ABECEDAIRE ABECEDAIRE, adjectif dérivé du
nom
des quatre premieres Lettres de l’Alphabeth A, B,
LATIF ABLATIF, s. m. terme de Grammaire. C’est le sixieme cas des
noms
Latins. Ce cas est ainsi appellé du Latin ablatus
du Latin ablatus, ôté, parce qu’on donne la terminaison de ce cas aux
noms
Latins qui sont le complément des prépositions à,
s à me, ôté de moi ; ce qui ne veut pas dire qu’on ne doive mettre un
nom
à l’ablatif que lorsqu’il y a extraction ou trans
rsqu’il y a extraction ou transport ; car on met aussi à l’ablatif un
nom
qui détermine d’autres prépositions, comme clam,
ni dans les autres Langues vulgaires, parce que dans ces Langues les
noms
n’ont point de cas. Les rapports ou vûes de l’esp
secours des prépositions. Ainsi, quand nos Grammairiens disent qu’un
nom
est à l’ablatif, ils ne le disent que par analogi
ar les terminaisons, il ne faut pas donner à la maniere françoise les
noms
de la maniere latine. Je dirai donc qu’en Latin a
cas oblique qu’on appelle génitif, dont l’usage est de déterminer le
nom
auquel il se rapporte d’en restraindre l’extensio
primé. D’ailleurs, il ne peut y avoir que la premiere dénomination du
nom
qui puisse être prise absolument & directemen
par autrui ; c’est un axiome incontestable en bonne Métaphysique : un
nom
ne change la terminaison de sa premiere dénominat
niment par une préposition, & qui sont ensuite déterminées par le
nom
qui se rapporte à la préposition : ce nom en fait
ensuite déterminées par le nom qui se rapporte à la préposition : ce
nom
en fait l’application ; il en est le complément.
mp; qui ne sont point sujets à la variété des terminaisons, comme les
noms
Latins ; & voyant que ces mots n’ont aucun ra
s Scevoles, Labéon, Ulpien, Modestin, & plusieurs autres dont les
noms
sont connus. On a laissé périr de même un grand n
la parole, cette nécessité & l’usage où nous sommes de donner des
noms
aux objets réels, nous ont portés à en donner aus
donner aussi aux concepts métaphysiques dont nous parlons ; & ces
noms
n’ont pas peu contribué à nous faire distinguer c
e tous les objets blancs excitent en nous, nous a fait donner le même
nom
qualificatif à chacun de ces objets. Nous disons
s êtres réels, il n’a pas été possible que chacun de ces êtres eût un
nom
propre. On a donné un nom commun à tous les indiv
été possible que chacun de ces êtres eût un nom propre. On a donné un
nom
commun à tous les individus qui se ressemblent. C
On a donné un nom commun à tous les individus qui se ressemblent. Ce
nom
commun est appellé nom d’espece, parce qu’il conv
un à tous les individus qui se ressemblent. Ce nom commun est appellé
nom
d’espece, parce qu’il convient à chaque individu
Paul est homme ; Alexandre & César étoient hommes. En ce sens le
nom
d’espece n’est qu’un nom adjectif, comme beau, bo
re & César étoient hommes. En ce sens le nom d’espece n’est qu’un
nom
adjectif, comme beau, bon, vrai ; & c’est pou
nsi qu’on dit le beau, le bon, le vrai. On ne s’en est pas tenu à ces
noms
simples abstraits spécifiques : d’homme on a fait
scholastiques qui ont trouvé établis les uns & les autres de ces
noms
, ont appellé concrets ceux que nous nommons indiv
emploi des mots. Mais Grammaire n’est qu’un terme abstrait ; c’est un
nom
métaphysique & d’imitation. Il n’y a pas hors
y a que des Grammairiens qui observent. Il en est de même de tous les
noms
de Sciences & d’Arts, aussi-bien que des noms
de même de tous les noms de Sciences & d’Arts, aussi-bien que des
noms
des différentes parties de ces Sciences & de
néant, & ce concept est une abstraction que nous exprimons par un
nom
métaphysique, & à la maniere des autres conce
e monde du néant. L’usage où nous sommes tous les jours de donner des
noms
aux objets des idées qui nous représentent des êt
ppercevons que nous sentons ; & c’est ce qui nous fait donner des
noms
aux différentes especes de sensations particulier
flattent d’être parvenus au but quand ils n’ont fait qu’imaginer des
noms
, qui à la vérité arrêtent leur curiosité, mais qu
longueur, ni profondeur ; il n’y a que l’idée abstraite de terme. Les
noms
des objets réels sont les premiers noms ; ce sont
’idée abstraite de terme. Les noms des objets réels sont les premiers
noms
; ce sont, pour ainsi dire, les aînés d’entre les
t les premiers noms ; ce sont, pour ainsi dire, les aînés d’entre les
noms
: les autres qui n’énoncent que des concepts de n
: les autres qui n’énoncent que des concepts de notre esprit, ne sont
noms
que par imitation, par adoption ; ce sont les nom
re esprit, ne sont noms que par imitation, par adoption ; ce sont les
noms
de nos concepts métaphysiques : ainsi les noms de
adoption ; ce sont les noms de nos concepts métaphysiques : ainsi les
noms
des objets réels, comme soleil, lune, terre, pour
des objets réels, comme soleil, lune, terre, pourroient être appellés
noms
physiques, & les autres, noms métaphysiques.
ne, terre, pourroient être appellés noms physiques, & les autres,
noms
métaphysiques. Les noms physiques servent donc à
re appellés noms physiques, & les autres, noms métaphysiques. Les
noms
physiques servent donc à faire entendreque nous p
donc à faire entendreque nous parlons d’objets réels ; au lieu qu’un
nom
métaphysique marque que nous ne parlons que de qu
objets n’étoient point réels, nos peres n’auroient jamais inventé ces
noms
, & nous ne les aurions pas adopté : de même l
Grammairiens ont aussi appellés accens ; ainsi ils ont donné le même
nom
à la chose, & au signe de la chose. Quoique l
z les Anciens en pareil cas. Dans la Grammaire greque, on ne donne le
nom
d’accent qu’à ces trois signes, l’aigu, le grave
de la voix ; les autres signes, qui ont d’autres usages, ont d’autres
noms
, comme l’esprit rude, l’esprit doux, &c. C’es
aux étrangers. Aujourd’hui, dans la Grammaire latine, on ne donne le
nom
d’accent qu’aux trois signes dont nous avons parl
e en grec. Les anciens Grammairiens latins n’avoient pas restraint le
nom
d’accent à ces trois signes. Priscien, qui vivoit
ignes que les Hébraïsans appellent accens ; desorte qu’ils donnent ce
nom
, non-seulement aux signes qui marquent l’élevatio
la maniere de lire & de prononcer. A notre égard, nous donnons le
nom
d’accent premierement aux inflexions de voix, &am
e mot & de chaque syllabe. En second lieu, nous avons conservé le
nom
d’accent à chacun des trois signes du ton qui est
e particuliere de mots a ses accidens qui lui sont propres ; ainsi le
nom
substantif a encore pour accidens le genre. Voyez
e, qui est ou singulier ou pluriel, sans parler du duel des Grecs. Le
nom
adjectif a un accident de plus, qui est la compar
plus savant, très-savant. Les pronoms ont les mêmes accidens que les
noms
. A l’égard des verbes, ils ont aussi par accident
nt, tellement, &c. sont de l’espece dérivative ; ils viennent des
noms
adjectifs juste, sensé, poli, absolu, tel, &c
est le troisieme accident des adverbes. Les adverbes qui viennent des
noms
de qualité se comparent, justement, plus justemen
posées, & si, mais si, & même il y en a qui sont composées de
noms
ou de verbes, par exemple, à moins que, desorte q
ttes à aucun autre accident. On peut seulement observer qu’il y a des
noms
, des verbes, & des adverbes, qui étant pronon
F, s. m. terme de Grammaire ; c’est ainsi qu’on appelle le 4e cas des
noms
dans les Langues qui ont des déclinaisons, c’est-
ues qui ont des déclinaisons, c’est-à-dire, dans les Langues dont les
noms
ont des terminaisons particulieres destinées à ma
Groecos ad declinandum duxerunt. Varro, lib. I. de Anal. Au reste les
noms
que l’on a donnés aux différens cas ne sont tirés
à rejetter ces dénominations, & à ne donner à chaque cas d’autre
nom
que celui de premier, second, & ainsi de suit
port est ensuite appliqué, & pour ainsi dire individualisé par le
nom
qui est le complément de la préposition : par exe
occasions ce n’étoit que par un usage arbitraire que l’on donnoit au
nom
déterminant la terminaison de l’accusatif ; car a
la terminaison de l’accusatif ; car au fond ce n’est que la valeur du
nom
qui détermine la préposition : & comme les no
t que la valeur du nom qui détermine la préposition : & comme les
noms
Latins & les noms Grecs ont différentes termi
qui détermine la préposition : & comme les noms Latins & les
noms
Grecs ont différentes terminaisons, il falloit bi
struction de l’infinitif se trouve distinguée de la construction d’un
nom
avec quelqu’un des autres modes ; car avec ces mo
tion d’un nom avec quelqu’un des autres modes ; car avec ces modes le
nom
se met au nominatif. Que si l’on trouve quelquefo
m se met au nominatif. Que si l’on trouve quelquefois au nominatif un
nom
construit avec un infinitif, comme quand Horace a
infinitif, ces deux mots forment un sens particulier équivalent à un
nom
, c’est-à-dire, que ce sens seroit exprimé en un s
n nom, c’est-à-dire, que ce sens seroit exprimé en un seul mot par un
nom
, si un tel nom avoit été introduit & autorisé
dire, que ce sens seroit exprimé en un seul mot par un nom, si un tel
nom
avoit été introduit & autorisé par l’usage. P
oux, Terence a dit heri semper lenitas. 2°. D’où il suit que comme un
nom
peut être le sujet d’une proposition, de même ce
amp; est souvent le sujet d’une proposition. En second lieu, comme un
nom
est souvent le terme de l’action qu’un verbe acti
n verbe actif transitif signifie, de même le sens total énoncé par un
nom
avec un infinitif est aussi le terme ou objet de
ison ni cas ; nous ne faisons usage que de la simple dénomination des
noms
, qui ne varient leur terminaison que pour disting
s Latins font connoître par la différence de la terminaison d’un même
nom
, nous les marquons, ou par la place du mot, ou pa
C’est ainsi que nous marquons le rapport de l’accusatif en plaçant le
nom
après le verbe. Auguste vainquit Antoine, le trav
neuter, qui signifie ni l’un ni l’autre : c’est ainsi qu’on dit d’un
nom
qu’il est neutre, c’est-à-dire, qu’il n’est ni ma
maire. Adjectif vient du latin adjectus, ajoûté, parce qu’en effet le
nom
adjectif est toûjours ajoûté à un nom substantif
s, ajoûté, parce qu’en effet le nom adjectif est toûjours ajoûté à un
nom
substantif qui est ou exprimé ou sous-entendu. L’
ions que nous donnons aux objets, & sont par conséquent autant de
noms
adjectifs. Et parce que ce sont les impressions q
par rapport à l’autre homme. Ainsi premier, dernier, & les autres
noms
de nombre ordinal, ne sont que des adjectifs méta
ques. Ce sont des adjectifs de relation & de rapport numéral. Les
noms
de nombre cardinal, tels que deux, trois, &c.
é tel que par rapport à un autre corps. Ce à quoi nous avons donné le
nom
de grand a fait en nous une impression différente
a perception de cette différence qui nous a donné lieu d’inventer les
noms
de grand, de petit, de moindre, &c. Différen
semblable, sont aussi des adjectifs métaphysiques qui qualifient les
noms
substantifs en conséquence de certaines vûes part
ce de certaines vûes particulieres de l’esprit. Différent qualifie un
nom
précisément entant que je sens que la chose n’a p
ore d’autres adjectifs métaphysiques qui demandent de l’attention. Un
nom
est adjectif quand il qualifie un nom substantif
ui demandent de l’attention. Un nom est adjectif quand il qualifie un
nom
substantif : or qualifier un nom substantif, ce n
om est adjectif quand il qualifie un nom substantif : or qualifier un
nom
substantif, ce n’est pas seulement dire qu’il est
on dit le boire, le manger, &c. alors boire & manger sont des
noms
. Aimer est un verbe actif : mais dans ce vers de
estinée à marquer le singulier. Le substantif est-il de la classe des
noms
qu’on appelle masculin : l’adjectif doit avoir le
pelle masculin : l’adjectif doit avoir le signe destiné à marquer les
noms
de cette classe. Enfin y a-t-il dans une Langue u
ine. Mode françoise. Morue fraîche. Mot expressif. Musique Italienne.
Nom
substantif. Oraison dominicale. Oraison funebre.
nombre précèdent aussi les substantifs appellatifs, & suivent les
noms
propres : le premier homme, François, premier, qu
la Langue Françoise par Jean Masset.) Le même Auteur observe que les
noms
de nombre qui marquent pluralité, tels que quatre
occasions même il faut toûjours sousentendre une préposition & un
nom
substantif, à quoi tout adverbe est réductible :
amp;c. on peut en ces occasions sousentendre une préposition & un
nom
substantif : parler d’un ton haut, sentir un mauv
n faux : mais quand il seroit vrai qu’on ne pourroit point trouver de
nom
substantif convenable & usité, la façon de pa
econde remarque, c’est qu’il ne faut pas confondre l’adjectif avec le
nom
substantif qui énonce une qualité, comme blancheu
ent de toute application particuliere, & comme si le mot étoit le
nom
d’un être réel & subsistant par lui-même : te
ar lui-même : tels sont couleur, étendue, équité, &c. ce sont des
noms
substantifs par imitation. Voyez Abstraction . Au
i n’empêche pas qu’il n’y ait des adverbes qui se rapportent aussi au
nom
adjectif, au participe & à des noms qualifica
bes qui se rapportent aussi au nom adjectif, au participe & à des
noms
qualificatifs, tels que roi, pere, &c. car on
de mots, c’est que l’adverbe vaut autant qu’une préposition & un
nom
; il a la valeur d’une préposition avec son compl
esse. Ainsi tout mot qui peut être rendu par une préposition & un
nom
, est un adverbe ; par consequent ce mot y, quand
cette table ou liste est ce qu’on appelle l’alphabet d’une langue. Ce
nom
est formé des deux premieres lettres Greques alph
eviné : les Modernes ont usé de plus de rafinemens. On donne aussi le
nom
d’alphabet à quelques livres où certaines matiere
l’homme & à la brute : une d’attribution, où quoique la raison du
nom
commun soit la même, il se trouve une différence
xercice du corps : une enfin de proportion, où quoique les raisons du
nom
commun different réellement, toutefois elles ont
que les mots nouveaux sont formés par analogie, c’est-à-dire, que des
noms
nouveaux sont donnés à des choses nouvelles, conf
es noms nouveaux sont donnés à des choses nouvelles, conformément aux
noms
déjà établis d’autres choses, qui sont de même na
ation qu’on appelle lion ; l’analogie qu’il y a entre ce mot & le
nom
de l’animal, qu’on nomme aussi lion, a donné lieu
nomalie (Grammaire) ANOMALIE, s. f. terme de Grammaire ; c’est le
nom
abstrait formé d’anomal. Anomalie signifie irrégu
de controverse & ceux de disputes littéraires portent souvent le
nom
d’anti M. Ménage a fait un Livre intitulé l’anti-
à ses hôtes, mer hospitaliere. C’est pour cela qu’Ovide a dit que le
nom
de cette mer étoit un nom menteur : Quem tenet E
iere. C’est pour cela qu’Ovide a dit que le nom de cette mer étoit un
nom
menteur : Quem tenet Euxini mendax cognomine lit
n des Anciens leur faisoit éviter jusqu’à la simple prononciation des
noms
qui réveillent des idées tristes, ou des images f
ristes, ou des images funestes ; ils donnoient alors à ces objets des
noms
flatteurs, comme pour se les rendre favorables, &
t dit alors par anti-phrase, ou si vous l’aimez mieux par ironie ; le
nom
ne fait rien à l’affaire ; le mot n’en est pas mo
n étymologie. On en a un bel exemple dans la dénomination des cas des
noms
; car l’accusatif ne sert pas seulement pour accu
gime certain ; & les écoliers qu’on reprendroit pour avoir mis un
nom
à un cas, autre que celui que la regle demande, n
ic. Butroti ascendimus urbem. Virg. Alors urbs est considéré comme le
nom
de l’espece ; nom qui est ensuite déterminé par l
imus urbem. Virg. Alors urbs est considéré comme le nom de l’espece ;
nom
qui est ensuite déterminé par le nom de l’individ
idéré comme le nom de l’espece ; nom qui est ensuite déterminé par le
nom
de l’individu. Parmi ces différentes manieres de
x propositions différentes ; & ainsi il n’est pas étonnant que ce
nom
substantif soit à un certain cas dans une de ces
la entends. On dit la onzieme, ce qui est peut-être venu de ce que ce
nom
de nombre s’écrit souvent en chiffre, le XI. roi,
ces dictionnaires quand ils font venir ce mot d’ἀποστροφὴ, qui est le
nom
d’une figure de Rhétorique. Les dictionnaires Lat
.) du Latin appellativus, qui vient d’appellare, appeller, nommer. Le
nom
appellatif est opposé au nom propre. Il n’y a en
vient d’appellare, appeller, nommer. Le nom appellatif est opposé au
nom
propre. Il n’y a en ce monde que des êtres partic
loient entr’eux par rapport à certaines qualités ; on leur a donné un
nom
commun à cause de ces qualités communes entr’eux.
ui portent des fruits ; chacun de ces êtres, dis-je, est appellé d’un
nom
commun arbre, ainsi arbre est un nom appellatif.
êtres, dis-je, est appellé d’un nom commun arbre, ainsi arbre est un
nom
appellatif. Mais un tel arbre, cet arbre qui est
est un individu d’arbre, c’est-à-dire un arbre particulier. Ainsi le
nom
d’arbre est un nom appellatif, parce qu’il convie
arbre, c’est-à-dire un arbre particulier. Ainsi le nom d’arbre est un
nom
appellatif, parce qu’il convient à chaque individ
r d’arbre ; je puis dire de chacun qu’il est arbre. Par conséquent le
nom
appellatif est une sorte de nom adjectif, puisqu’
un qu’il est arbre. Par conséquent le nom appellatif est une sorte de
nom
adjectif, puisqu’il sert à qualifier un être part
rt à qualifier un être particulier. Observez qu’il y a deux sortes de
noms
appellatifs : les uns qui conviennent à tous les
orangers, à tous les oliviers, &c. alors on dit que ces sortes de
noms
appellatifs sont des noms de genre. La seconde so
ers, &c. alors on dit que ces sortes de noms appellatifs sont des
noms
de genre. La seconde sorte de noms appellatifs ne
ortes de noms appellatifs sont des noms de genre. La seconde sorte de
noms
appellatifs ne convient qu’aux individus d’une es
d’une espece ; tels sont noyer, olivier, oranger. Ainsi animal est un
nom
de genre, parce qu’il convient à tous les individ
gros animal, &c. chien, éléphant, lion, cheval, &c. sont des
noms
d’especes. Les noms de genre peuvent devenir noms
. chien, éléphant, lion, cheval, &c. sont des noms d’especes. Les
noms
de genre peuvent devenir noms d’especes, si on le
l, &c. sont des noms d’especes. Les noms de genre peuvent devenir
noms
d’especes, si on les renferme sous des noms plus
de genre peuvent devenir noms d’especes, si on les renferme sous des
noms
plus étendus, par exemple si je dis que l’arbre e
un être ou une substance, que l’animal est une substance : de même le
nom
d’espece peut devenir nom de genre, s’il peut êtr
que l’animal est une substance : de même le nom d’espece peut devenir
nom
de genre, s’il peut être dit de diverses sortes d
e, s’il peut être dit de diverses sortes d’individus subordonnés à ce
nom
; par exemple, chien sera un nom d’espece par rap
sortes d’individus subordonnés à ce nom ; par exemple, chien sera un
nom
d’espece par rapport à animal ; mais chien devien
n sera un nom d’espece par rapport à animal ; mais chien deviendra un
nom
de genre par rapport aux différentes especes de c
de chiens. Ainsi chien, qui comprend toutes ces especes est alors un
nom
de genre, par rapport à ces especes particulieres
pport à ces especes particulieres, quoiqu’il puisse être en même tems
nom
d’espece, s’il est considéré relativement à un no
être en même tems nom d’espece, s’il est considéré relativement à un
nom
plus étendu, tel qu’animal ou substance ; ce qui
ire que l’apposition consiste à mettre ensemble sans conjonction deux
noms
dont l’un est un nom propre, & l’autre un nom
onsiste à mettre ensemble sans conjonction deux noms dont l’un est un
nom
propre, & l’autre un nom appellatif, ensorte
s conjonction deux noms dont l’un est un nom propre, & l’autre un
nom
appellatif, ensorte que ce dernier est pris adjec
t le même usage ; les Grees mettent souvent leurs articles devant les
noms
propres, tels que Philippe, Alexandre, César, &am
es qui n’en ont point. En Hébreu, en Chaldéen, & en Syriaque, les
noms
sont indéclinables, c’est-à-dire, qu’ils ne varie
ue les Grecs & les Latins font connoître par les terminaisons des
noms
, sont indiquées en Hébreu par des prépositifs qu’
u par des prépositifs qu’on appelle préfixes, & qui sont liés aux
noms
, à la maniere des prépositions inséparables, enso
Masclef. gramm. Hebr. c. 11. n. 7. A l’égard des Grecs, quoique leurs
noms
se déclinent, c’est-à-dire, qu’ils changent de te
et dans la classe des pronoms. Quoi qu’il en soit, on ne donne pas le
nom
d’article à ces adjectifs ; ce sont spécialement
plus en détail, observons que 1°. Nous nous servons de le devant les
noms
masculins au singulier, le roi, le jour. 2°. Nous
ulins au singulier, le roi, le jour. 2°. Nous employons la devant les
noms
féminins au singulier, la reine, la nuit. 3°. La
ui ont fait dire au au lieu de à le, ou de al. Ce n’est que quand les
noms
masculins commencent par une consonne ou une voye
e voyelle aspirée, que l’on se sert de au au lieu de à le ; car si le
nom
masculin commence par une voyelle, alors on ne fa
gréable si l’on disoit au esprit, au argent, au enfant, &c. Si le
nom
est féminin, n’y ayant point d’e muet dans l’arti
ien & du mal, pour de le bien, de le mal, & ainsi de tous les
noms
masculins qui commencent par une consonne ; car s
e tous les noms masculins qui commencent par une consonne ; car si le
nom
commence par une voyelle, ou qu’il soit du genre
e la préposition, & à celle de l’article qui convient au genre du
nom
; ainsi on dit de l’esprit, de la vertu, de la pe
ysicians, à quelques Médecins. L’usage de sous-entendre ainsi quelque
nom
générique devant de, du, des, qui commencent une
mots que comme des particules qui servent, disent-ils, à décliner nos
noms
; l’une est, dit-on, la marque du génitif ; &
pas plus simple & plus analogue au procédé des langues, dont les
noms
ne changent point leur derniere syllable, de n’y
p; l’autre après le verbe : dans l’une & dans l’autre occasion le
nom
n’est qu’une simple dénomination. Le génitif, sel
six. Il ne sera pas inutile de décliner ici au moins le singulier des
noms
Italiens, tels qu’ils sont déclinés dans la gramm
dire, d’où une chose est tirée, d’où elle vient, d’où elle a pris son
nom
; ainsi nous disons un temple de marbre, un pont
Je ferai bâtir des temples de marbre, & j’établirai des fêtes du
nom
de Phoebus, en l’honneur de Phoebus. Les Latins,
de l’adjectif, se sont souvent servis de la préposition de suivie du
nom
, ainsi de marmore est équivalent à marmoreum. C’e
e livre, il dit que Didon acheta un terrein qui fut appellé byrsa, du
nom
d’un certain fait ; facti de nomine byrsam ; &
le, la, les, je n’en fais pas une classe particuliere de mots sous le
nom
d’article ; je les place avec les adjectifs prépo
sifs tirés des pronoms personnels ; tels sont mon, ma, mes, & les
noms
de nombre cardinal, un, deux, trois, &c. Ains
) nous disent que le, la, les, servent à faire connoître le genre des
noms
, comme si c’étoit là une propriété qui fût partic
particuliere à ces petits mots. Quand on a un adjectif à joindre à un
nom
, on donne à cet adjectif, ou la terminaison mascu
eil est du genre masculin, c’est-à-dire, qu’il est dans la classe des
noms
de choses inanimées auxquels l’usage a consacré l
els l’usage a consacré la terminaison des adjectifs déjà destinée aux
noms
des mâles, quand il s’agit des animaux. Ainsi lor
des pronoms : mais si le pronom est un mot qui se mette à la place du
nom
dont il rappelle l’idée, le, la, les, ne seront p
n : alors ces mots vont tous seuls & ne se trouvent point avec le
nom
qu’ils représentent. La vertu est aimable ; aimez
férentes classes : c’est ainsi que l’infinitif des verbes est souvent
nom
, le boire, le manger. Mais sans quitter nos mots,
stac, illâc, il demeure là, il va là ? &c. N’est-il pas encore un
nom
substantif quand il signifie une note de musique
x qui sont éloignés de nous, & nous pouvons par le moyen de leurs
noms
, s’ils en ont un, faire connoître aux autres homm
tel autre. Il paroît donc que chaque être singulier devroit avoir son
nom
propre, comme dans chaque famille chaque personne
de leurs rapports. D’ailleurs comment apprendre & retenir tant de
noms
? Qu’a-t-on donc fait pour y suppléer ? Je l’ai a
eusse fait une certaine provision de connoissances particulieres, les
noms
que j’entendois donner aux objets qui se présento
présentoient à moi, je les prenois comme j’ai pris dans la suite les
noms
propres. Cet animal à quatre pattes qui venoit ba
autre examen, car alors je n’en étois pas capable, que chien étoit le
nom
qui servoit à le distinguer des autres objets que
n vis encore bien d’autres pareils, auxquels on donnoit aussi le même
nom
, à cause qu’ils étoient faits à peu près de la mê
nt faits à peu près de la même maniere ; & j’observai qu’outre le
nom
de chien qu’on leur donnoit à tous, on les appell
chien qu’on leur donnoit à tous, on les appelloit encore chacun d’un
nom
particulier : celui de notre maison s’appelloit M
; un livre, ensuite des livres, &c. Les idées que ces différens
noms
excitoient dans mon cerveau, étant une fois déter
rminées, je vis bien que je pouvois donner à Médor & à Marquis le
nom
de chien ; mais que je ne pouvois pas leur donner
à Marquis le nom de chien ; mais que je ne pouvois pas leur donner le
nom
de cheval, ni celui de moineau, ni celui de table
i celui de moineau, ni celui de table, ou quelqu’autre : en effet, le
nom
de chien réveilloit dans mon esprit l’image de ch
e de cheval, de celle de moineau, &c. Médor avoit donc déjà deux
noms
, celui de Médor qui le distingue de tous les autr
ticulieres à tout ce qu’on appelle animal. Médor eut donc alors trois
noms
, Médor, chien, animal. On m’apprit dans la suite
pprit dans la suite la différence qu’il y a entre ces trois sortes de
noms
; ce qu’il est important d’observer & de bien
ndre, par rapport au sujet principal dont nous avons à parler. 1°. Le
nom
propre, c’est le nom qui n’est dit que d’un être
sujet principal dont nous avons à parler. 1°. Le nom propre, c’est le
nom
qui n’est dit que d’un être particulier, du moins
s dans la sphere où cet être se trouve ; ainsi Louis, Marie, sont des
noms
propres, qui, dans les lieux où l’on en connoît l
de personnes. Les objets particuliers auxquels on donne ces fortes de
noms
sont appellés des individus, c’est-à-dire, que ch
niere que Médor est subordonné à chien, & chien à animal. 2°. Les
noms
d’especes, ce sont des noms qui conviennent à tou
né à chien, & chien à animal. 2°. Les noms d’especes, ce sont des
noms
qui conviennent à tous les individus qui ont entr
dus qui ont entr’eux certaines qualités communes ; ainsi chien est un
nom
d’espece, parce qu’il convient à tous les chiens
tte ressemblance, sont dits être de même espece & ont entr’eux un
nom
commun, chien. 3°. Il y a une troisieme sorte de
ont entr’eux un nom commun, chien. 3°. Il y a une troisieme sorte de
noms
qu’il a plû aux maîtres de l’art d’appeller noms
e troisieme sorte de noms qu’il a plû aux maîtres de l’art d’appeller
noms
de genre, c’est-à-dire, noms plus généraux, plus
il a plû aux maîtres de l’art d’appeller noms de genre, c’est-à-dire,
noms
plus généraux, plus étendus encore que les simple
c’est-à-dire, noms plus généraux, plus étendus encore que les simples
noms
d’espece ; ce sont ceux qui sont communs à chaque
son maître, ce lion est un animal féroce, &c. Animal est donc un
nom
de genre, puisqu’il est commun à chaque individu
? Oui sans doute, tout animal est un être. Et que deviendra alors le
nom
d’animal, sera-t-il encore un nom de genre ? Il s
un être. Et que deviendra alors le nom d’animal, sera-t-il encore un
nom
de genre ? Il sera toûjours un nom de genre par r
nom d’animal, sera-t-il encore un nom de genre ? Il sera toûjours un
nom
de genre par rapport aux différentes especes d’an
n’en sera pas moins appellé animal. Mais en même tems animal sera un
nom
d’espece subordonnée à être, qui est le genre sup
êtres corporels : premierement les animaux, & voilà animal devenu
nom
d’espece : en second lieu il y a les corps insens
e motif, cette raison qui nous a donné lieu de nous former ces divers
noms
d’espece, est ce qu’on appelle la différence. On
t point d’autres especes sous elles. Mais remarquez bien que tous ces
noms
, genre, espece, différence, ne sont que des terme
spece, différence, ne sont que des termes métaphysiques, tels que les
noms
abstraits humanité, bonté, & une infinité d’a
humanité, &c. L’usage où nous sommes tous les jours de donner des
noms
aux objets des idées qui nous représentent des êt
sons des objets réels ; en sorte que l’ordre métaphysique a aussi ses
noms
d’especes & ses noms d’individus : cette véri
n sorte que l’ordre métaphysique a aussi ses noms d’especes & ses
noms
d’individus : cette vérité, cette vertu, ce vice,
force, l’être, le néant, la privation, &c. ce sont-là encore des
noms
d’individus métaphysiques, c’est-à-dire, qu’il n’
raits ou méthaphysiques ; c’est ce besoin, dis-je, qui, au défaut des
noms
propres pour chaque idée particuliere, nous a don
chaque idée particuliere, nous a donné lieu d’inventer, d’un côté les
noms
d’espece, & de l’autre les adjectifs préposit
objets particuliers dont nous voulons parler, & qui n’ont pas de
noms
propres, se trouvent confondus avec tous les autr
trouvent confondus avec tous les autres individus de leur espece. Le
nom
de cette espece leur convient également à tous :
ui nagent dans la vaste mer, est également appellé poisson : ainsi le
nom
d’espece tout seul, & par lui-même, n’a qu’un
se, tirent l’objet particulier dont on parle, de l’indétermination du
nom
d’espece, & en font ainsi une sorte de nom pr
e l’indétermination du nom d’espece, & en font ainsi une sorte de
nom
propre. Par exemple, si l’astre qui nous éclaire
nom propre. Par exemple, si l’astre qui nous éclaire n’avoit pas son
nom
propre soleil, & que nous eussions à en parle
leil, & que nous eussions à en parler, nous prendrions d’abord le
nom
d’espece astre ; ensuite nous nous servirions du
re du jour ; l’ame de la nature, &c. Autre exemple : livre est un
nom
d’espece dont la valeur n’est point appliquée : m
t l’animal de l’etre insensible ; ainsi tout étant le prépositif d’un
nom
appellatif, donne à ce nom une extension universe
ible ; ainsi tout étant le prépositif d’un nom appellatif, donne à ce
nom
une extension universelle, c’est-à-dire, que ce q
une extension universelle, c’est-à-dire, que ce que l’on dit alors du
nom
, par exemple d’homme, est censé dit de chaque ind
entiment pareil qui nous fait rapporter tel objet à telle espece : le
nom
d’une espece est le nom du point de réunion auque
fait rapporter tel objet à telle espece : le nom d’une espece est le
nom
du point de réunion auquel nous rapportons les di
forme adjective, c’est ainsi que le participe tient du verbe & du
nom
; tous, c’est-à-dire universellement, sans except
viduel, mais métaphysique & spécifique, c’est-à-dire, que sous un
nom
singulier ils comprennent tous les individus d’un
ividus d’une espece ; ensorte que ces mots ne sont proprement que les
noms
de l’idée exemplaire du point de réunion ou conce
de l’ésprit que l’on personifie si souvent la nature & l’art. Ces
noms
d’individus spécifiques sont fort en usage dans l
e de la fable. Ajoûtons ici quelques observations à l’occasion de ces
noms
spécifiques. 1°. Quand un nom d’espece est pris a
lques observations à l’occasion de ces noms spécifiques. 1°. Quand un
nom
d’espece est pris adjectivement, il n’a pas besoi
ainsi que nous disons d’un homme sans esprit, qu’il est bête. 2°. Le
nom
d’espece n’admet pas l’article lorsqu’il est pris
i restriction, ou application individuelle, c’est-à-dire, qu’alors le
nom
est considéré indéfiniment comme sorte, comme esp
omme un individu spécifique ; c’est ce qui arrive sur-tout lorsque le
nom
d’espece précédé d’une préposition, forme un sens
nte, faire pitié, &c. Ainsi on dira sans article : cheval, est un
nom
d’espece, homme, est un nom d’espece ; & l’on
nsi on dira sans article : cheval, est un nom d’espece, homme, est un
nom
d’espece ; & l’on ne dira pas le cheval est u
homme, est un nom d’espece ; & l’on ne dira pas le cheval est un
nom
d’espece, l’homme est un nom d’espece, parce que
& l’on ne dira pas le cheval est un nom d’espece, l’homme est un
nom
d’espece, parce que le prénom le marqueroit que l
prénom le marqueroit que l’on voudroit parler d’un individu, ou d’un
nom
considéré individuellement. 3°. C’est par la même
n nom considéré individuellement. 3°. C’est par la même raison que le
nom
d’espece n’a point de prépositif, lorsqu’avec le
vidu particulier tiré de la généralité de cette même espece, alors le
nom
d’espece étant considéré individuellement, est pr
ite. Observez qu’il y a aussi des individus collectifs, ou plûtot des
noms
collectifs, dont on parle comme si c’étoit autant
rmée, la nation, le parlement, &c. On considere ces mots-là comme
noms
d’un tout, d’un ensemble, l’esprit les regarde pa
ut, d’un ensemble, l’esprit les regarde par imitation comme autant de
noms
d’individus réels qui ont plusieurs parties ; &am
ialement que le mien & le tien sont peres de la discorde. 6°. Les
noms
de nombre cardinal un, deux, &c. font aussi l
s quelque vûe de l’esprit, autre encore que celle de nombre, alors le
nom
de nombre est précédé de l’article ou prénom qui
rendrois bien que ce seroit le roi du royaume dont il s’agiroit. Des
noms
propres. Les noms propres n’étant pas des noms d’
ce seroit le roi du royaume dont il s’agiroit. Des noms propres. Les
noms
propres n’étant pas des noms d’especes, nos peres
ont il s’agiroit. Des noms propres. Les noms propres n’étant pas des
noms
d’especes, nos peres n’ont pas crû avoir besoin d
n’ont pas crû avoir besoin de recourir à l’article pour en faire des
noms
d’individus, puisque par eux-mêmes ils ne sont qu
, & le bon ami ! on sousentend que tu es. Mais revenons aux vrais
noms
propres. Les Grecs mettent souvent l’article deva
ux vrais noms propres. Les Grecs mettent souvent l’article devant les
noms
propres, sur-tout dans les cas obliques, & qu
vant les noms propres, sur-tout dans les cas obliques, & quand le
nom
ne commence pas la phrase ; ce qu’on peut remarqu
l’esprit qui se tourne vers un objet. N’importe que cet objet soit un
nom
propre ou un nom appellatif ; pour nous, nous ne
ourne vers un objet. N’importe que cet objet soit un nom propre ou un
nom
appellatif ; pour nous, nous ne mettons pas l’art
llatif ; pour nous, nous ne mettons pas l’article, surtout devant les
noms
propres personnels : Pierre, Marie, Alexandre, Cé
. Voici quelques remarques à ce sujet. I. Si par figure on donne à un
nom
propre une signification de nom d’espece, & q
sujet. I. Si par figure on donne à un nom propre une signification de
nom
d’espece, & qu’on applique ensuite cette sign
tres à nos Tristans, & à nos Rotrous ; où vous voyez que tous ces
noms
propres prennent en ces occasions une s à la fin,
casions une s à la fin, parce qu’ils deviennent alors comme autant de
noms
appellatifs. Au reste, ces Desportes, ces Tristan
sensible de ces révolutions & de cette vicissitude. Dieu est le
nom
du souverain être : mais si par rapport à ses div
: mais si par rapport à ses divers attributs on en fait une sorte de
nom
d’espece, on dira le Dieu de miséricorde, &c.
c. le Dieu des chrétiens, &c. II. Il y a un très-grand nombre de
noms
propres, qui dans leur origine n’étoient que des
grand nombre de noms propres, qui dans leur origine n’étoient que des
noms
appellatifs. Par exemple, Ferté qui vient par syn
mp; masnile dans la basse latinité. C’est de là que nous viennent les
noms
de tant de petits bourgs appellés le Mesnil. Il e
circonvoisins. Il y a aussi plusieurs qualificatifs qui sont devenus
noms
propres d’hommes, tels que le blanc, le noir, le
blanc, le noir, le brun, le beau, le bel, le blond, &c. & ces
noms
conservent leurs prénoms quand on parle de la fem
arle de certaines femmes, on se sert du prénom la, parce qu’il y a un
nom
d’espece sousentendu ; la le Maire, c’est-à-dire
nous vient des Italiens. Qu’il me soit permis d’observer ici que les
noms
propres de famille ne doivent être précédés de la
vent être précédés de la préposition de, que lorsqu’ils sont tirés de
noms
de terre. Nous avons en France de grandes maisons
ous avons en France de grandes maisons qui ne sont connues que par le
nom
de la principale terre que le chef de la maison p
la principale terre que le chef de la maison possédoit avant que les
noms
propres de famille fussent en usage. Alors le nom
doit avant que les noms propres de famille fussent en usage. Alors le
nom
est précédé de la préposition de, parce qu’on sou
e est la maison de France, dont la branche d’aîné en aîné n’a d’autre
nom
que France. Nous avons aussi des maisons très-ill
avons aussi des maisons très-illustres & très anciennes, dont le
nom
n’est point précédé de la préposition de, parce q
s, dont le nom n’est point précédé de la préposition de, parce que ce
nom
n’a pas été tiré d’un nom de terre : c’est un nom
précédé de la préposition de, parce que ce nom n’a pas été tiré d’un
nom
de terre : c’est un nom de famille ou maison. Il
on de, parce que ce nom n’a pas été tiré d’un nom de terre : c’est un
nom
de famille ou maison. Il y a de la petitesse à ce
l y a de la petitesse à certains gentilshommes d’ajoûter le de à leur
nom
de famille ; rien ne décele tant l’homme nouveau
en ne décele tant l’homme nouveau & peu instruit. Quelquefois les
noms
propres sont accompagnés d’adjectifs, sur quoi il
ur quoi il y a quelques observations à faire. I. Si l’adjectif est un
nom
de nombre ordinal, tel que premier, second, &
oûté que pour distinguer le substantif des autres qui portent le même
nom
, alors l’adjectif suit le substantif, & cet a
paroît par les observations ci-dessus, que lorsqu’à la simple idée du
nom
propre on joint quelqu’autre idée, ou que le nom
’à la simple idée du nom propre on joint quelqu’autre idée, ou que le
nom
dans sa premiere origine a été tiré d’un nom d’es
qu’autre idée, ou que le nom dans sa premiere origine a été tiré d’un
nom
d’espece, ou d’un qualificatif qui a été adapté à
e l’ordre qui leur paroissoit régner dans l’univers, lui donnerent un
nom
tiré de cette beauté & de cet ordre. Les Grec
e beauté & de cet ordre. Les Grecs, dit Pline, l’ont appellé d’un
nom
qui signifie ornement, & nous d’un nom qui ve
Pline, l’ont appellé d’un nom qui signifie ornement, & nous d’un
nom
qui veut dire, élégance parfaite. (Quem κόσμον Gr
gardoient l’universalité des êtres du beau côté, ils lui donnoient un
nom
qui répond à cette idée brillante, & l’appell
péché originel a introduits dans le monde. comme nous avons trouvé ce
nom
tout établi, nous l’avons conservé, quoiqu’il ne
dicta eo quod teritur. Varr de ling. lat. iv. 4. Elément est donc le
nom
générique de quatre especes, qui sont le feu, l’a
eau, la terre : la terre se prend aussi pour le globe terrestre. Des
noms
de pays. Les noms de pays, de royaumes, de provin
terre se prend aussi pour le globe terrestre. Des noms de pays. Les
noms
de pays, de royaumes, de provinces, de montagnes,
nes, de rivieres, entrent souvent dans le discours sans article comme
noms
qualificatifs, le royaume de France, d’Espagne, &
es principes que nous avons établis, s’il trouve qu’il y ait lieu.
Noms
propres employés seulement avec une préposition s
Noms propres employés seulement avec une préposition sans l’article.
Noms
propres employés avec l’article. Royaume de Val
ces mots, dis-je, ne sont point des adverbes, ils sont de véritables
noms
, du-moins dans leur origine, & c’est pour cel
dit parum-per comme on dit te-cum, en mettant la préposition après le
nom
; ainsi nous disons un peu de vin, comme les Lati
’un qualificatif, il n’a pas de pain, d’argent, d’esprit, &c. ces
noms
pain, argent, esprit, étant alors des qualificati
ici des exemples qui ne seront point inutiles dans les cas pareils.
Noms
construits sans prénom ni préposition à la suite
sition à la suite d’un verbe, dont ils sont le complément. Souvent un
nom
est mis sans prénom ni préposition après un verbe
be qu’il détermine, ce qui arrive en deux occasions. 1°. Parce que le
nom
est pris alors dans un sens indéfini, comme quand
ison faute de payement, bon, ferme, adjectifs pris adverbialement.
Noms
construits avec une préposition sans article. Les
rbialement. Noms construits avec une préposition sans article. Les
noms
d’especes qui sont pris selon leur simple signifi
xiv. Remarquez que dans ces exemples le qui ne se rapporte point au
nom
spécifique, mais au nom individuel qui précede :
s ces exemples le qui ne se rapporte point au nom spécifique, mais au
nom
individuel qui précede : c’est un bon homme de pe
i sous-entendu, ce que l’on entendra mieux par les exemples suivans.
Noms
construits avec l’article ou prénom sans préposit
p;c. Donnez-moi un pain ; emportons quelques pains pour le voyage.
Noms
construits avec la préposition & l’article. D
tif précede le substantif, ou quand il est après le substantif. Si un
nom
substantif est employé dans le discours avec un a
ein, cet homme, cette femme, ce livre. Ce que nous venons de dire des
noms
qui sont sujets d’une proposition se doit aussi e
a simple préposition de, même devant le substantif, sur-tout quand le
nom
qualifié est précédé du prépositif un, & on s
ourra faire usage, & juger des principes que nous avons établis.
Noms
avec l’article com- Noms avec la seule pré posé,
juger des principes que nous avons établis. Noms avec l’article com-
Noms
avec la seule pré posé, c’est-à-dire avec la posi
regle de M. Vaugelas, qu’on ne doit point mettre de relatif après un
nom
sans article. L’auteur de la grammaire générale a
, parce que animal, dans le premier membre étant sans article, est un
nom
d’espece pris adjectivement & dans un sens qu
fruits qui, &c. une sorte tire ce mot fruits de la généralité du
nom
fruit ; une sorte est un individu spécifique, ou
uel un souverain exerce son autorité : mais les Latins n’ont point de
nom
particulier pour exprimer la durée de l’autorité
amp; de précision que celles qui n’en ont point. L’article le tire un
nom
de la généralité du nom d’espece, & en fait u
lles qui n’en ont point. L’article le tire un nom de la généralité du
nom
d’espece, & en fait un nom d’individu, le roi
cle le tire un nom de la généralité du nom d’espece, & en fait un
nom
d’individu, le roi ; ou d’individus, les rois ; l
mp; en fait un nom d’individu, le roi ; ou d’individus, les rois ; le
nom
sans article ou prépositif, est un nom d’espece ;
ou d’individus, les rois ; le nom sans article ou prépositif, est un
nom
d’espece ; c’est un adjectif. Les Latins qui n’av
jv. 6.) on peut traduire si vous êtes fils de Dieu, & voilà fils
nom
d’espece, au lieu qu’en traduisant si vous êtes l
un roi, 3. fils du roi, 4. le fils du roi. En fils de roi, roi est un
nom
d’espece, qui avec la préposition, n’est qu’un qu
ons parlé, c’est le fils de quelque roi ; 3. fils du roi, fils est un
nom
d’espece ou appellatif, & roi est un nom d’in
fils du roi, fils est un nom d’espece ou appellatif, & roi est un
nom
d’individu, fils de le roi ; 4. le fils du roi, l
tes-vous roi ? êtes-vous le roi ? dans la premiere phrase, roi est un
nom
appellatif ; dans la seconde, roi est pris indivi
tout : ces mots ne seroient pas énoncés autrement, quand ils seroient
noms
d’especes. N’est-ce pas un avantage de la langue
car en général il est certain que l’article mis ou supprimé devant un
nom
, (Gram. de Regnier, p. 152.) fait quelquefois une
amatum iri, qu’il sera, ou qu’il doit être aimé ; amatum est alors un
nom
indéclinable, ire ou iri ad amatum. Voyez Supin .
endant on ne s’est point avisé en Latin de donner en ces occasions le
nom
d’auxiliaire au verbe sum, ni à habeo, ni à ire,
e honte, faire peur, faire pitié, &c. Je crois qu’on n’a donné le
nom
d’auxiliaire à être & à avoir, que parce que
aire à être & à avoir, que parce que ces verbes étant suivis d’un
nom
verbal, deviennent équivalens à un verbe simple d
’ai chaud, j’ai froid ; je regarde donc alors aimé comme un véritable
nom
substantif abstrait & métaphysique, qui répon
officier dit, j’ai habillé mon régiment, mes troupes ; habillé est un
nom
abstrait pris dans un sens actif, au lieu que qua
it de remarquer en ces occasions le mot qui est verbe, le mot qui est
nom
, & la périphrase qui équivaut au mot simple d
lement en toutes sortes de langues ; parce qu’on ne s’arrête point au
nom
particulier que l’on a donné à la lettre dans l’a
au liv. II. de Doct. christ. dit que ce mot & ce son beta est le
nom
d’une lettre parmi les Grecs ; & que parmi le
’une lettre parmi les Grecs ; & que parmi les Latins, beta est le
nom
d’une herbe : & nous l’appellons encore aujou
s encore aujourd’hui bete ou bete-rave. Juvenal a aussi donné le même
nom
à cette lettre : Hoc discunt omnes ante alpha &a
ce ou par inadvertance, comme quand ils se trompent dans le genre des
noms
ou qu’ils font quelqu’autre faute contre la synta
p; cette maniere de parler vuide de sens, étoit connue & avoit un
nom
; peut-être étoit-elle déjà appellée battologie.
les Grecs écrivoient les mots Latins où il y avoit un c, sur-tout les
noms
propres, Coesar, Καῖσαρ ; Cicero, Κικέρων, qu’ils
t au c. Le P. Mabillon a observé que Charlemagne a toûjours écrit son
nom
avec la lettre c ; au lieu que les autres rois de
e c ; au lieu que les autres rois de la seconde race qui portoient le
nom
de Charles, l’écrivoient avec un k ; ce qui se vo
is ; C, condemnationis. (Asconius Pedianus in Divinat. Cic.) Dans les
noms
propres, le C écrit par abréviation signifie Caiu
des grammairiens Latins, Auctores linguoe Latinoe. Le C mis après un
nom
propre d’homme, ou doublé après deux noms propres
e Latinoe. Le C mis après un nom propre d’homme, ou doublé après deux
noms
propres, marquoit la dignité de consul. Ainsi Q.
t ce que l’on appelle proprement des lettres qui servent à écrire les
noms
des choses. Voyez Lettre . Les caracteres embléma
dernier s’appelle en latin cyphra ; en France, on donne en général le
nom
de chiffre à tout caractere, qui sert à exprimer
s majuscules de l’alphabet Romain, d’où probablement lui est venu son
nom
: ou, peut-être, de ce que les anciens Romains en
es désignoient encore leurs sept planetes qui portent aussi les mêmes
noms
que ces métaux. Que de doctes conjectures ne peut
e de doctes conjectures ne peut-on pas former sur cette conformité de
nom
, de signe, de nombre sur-tout ? Aussi l’on n’y a
onde discussion ne nous a rien appris, sinon que ces signes & ces
noms
leur sont communs depuis une antiquité si reculée
esse : quelques-uns ne sont autre chose que les lettres initiales des
noms
des substances, des opérations, des instrumens, &
ce mot vient du latin casus, chûte, rac. cadere, tomber. Les cas d’un
nom
sont les différentes inflexions ou terminaisons d
es cas d’un nom sont les différentes inflexions ou terminaisons de ce
nom
; l’on a regardé ces terminaisons comme autant de
on, desinance, sont le genre. Cas est l’espece, qui ne se dit que des
noms
; car les verbes ont aussi des terminaisons diffé
rentes, j’aime, j’aimois, j’aimerai, &c. Cependant on ne donne le
nom
de cas, qu’aux terminaisons des noms, soit au sin
&c. Cependant on ne donne le nom de cas, qu’aux terminaisons des
noms
, soit au singulier, soit au pluriel. Pater, patri
erminaison pater, sert également pour nommer & pour appeller. Les
noms
Hébreux n’ont point de cas, ils sont souvent préc
ce des rapports des mots ; ce qui arrive aussi en latin à l’égard des
noms
indéclinables, tels que fas & nefas, cornu, &
cas : on peut le voir en leur rang. Il suffira de dire ici un mot du
nom
de chaque cas. Le premier, c’est le nominatif ; i
parce qu’il doit se trouver dans la liste des autres terminaisons du
nom
; il nomme, il énonce l’objet dans toute l’étendu
’est pour cela qu’on l’appelle aussi le cas direct, rectus : quand un
nom
est au nominatif, les Grammairiens disent qu’il e
inaisons : par ex. is, i, em ou im, e ou i, sont les terminaisons des
noms
de la troisieme déclinaison des latins au singuli
son des latins au singulier. Si vous avez à décliner quelqu’un de ces
noms
, gardez la lettre qui précédera is au genitif : p
dit de suite & dans un certain ordre toutes les terminaisons d’un
nom
, c’est ce qu’on appelle décliner : c’est encore u
t encore une métaphore ; on commence par la premiere terminaison d’un
nom
, ensuite on descend, on décline, on va jusqu’à la
ammairiens se servoient également du mot décliner, tant à l’égard des
noms
qu’à l’égard des verbes : mais il y a long-tems q
es : mais il y a long-tems que l’on a consacré le mot de décliner aux
noms
; & que lorsqu’il s’agit de verbes, on dit co
oint de cas, ni par conséquent de déclinaison dans les langues où les
noms
gardent toûjours la terminaison de leur premiere
e déclinaison autant de cas, que de terminaisons différentes dans les
noms
; cependant le génitif & le datif de la premi
en. Hecy. Act. III. sc. iij. v. 36 Ces prépositions qui précedent les
noms
équivalent à des cas pour le sens, puisqu’elles m
ent dits, car l’essence du cas ne consiste que dans la terminaison du
nom
, destinée à indiquer une telle relation particuli
bjets présens ou présentés. « Ce, adjectif, ne se met que devant les
noms
masculins qui commencent par une consonne, au lie
oms masculins qui commencent par une consonne, au lieu que devant les
noms
masculins qui commencent par une voyelle, on met
masculins qui commencent par une voyelle, on met cet, mais devant les
noms
feminins, on met cette », soit que le nom commen
met cet, mais devant les noms feminins, on met cette », soit que le
nom
commence ou par une voyelle ou par une consonne.
Grec. Voyez Hémistiche & Alexandrin . En Latin on donne aussi le
nom
de césure à la syllabe après laquelle est le repo
, & celles de Medecine ; mais on ne leur donne pas communément le
nom
de classe. Il est vrai, comme on le dit, que Qui
teurs servent de modele aux jeunes gens. On donne particulierement ce
nom
aux auteurs qui ont vécu du tems de la république
, Virgile, Horace, &c. (F) On peut dans ce dernier sens donner le
nom
d’auteurs classiques François aux bons auteurs du
. & de celui-ci ; mais on doit plus particulierement appliquer le
nom
de classiques aux auteurs qui ont écrit tout à la
onvenus. C’est par une pareille extension ou métaphore qu’on donne le
nom
de clé à tout ce qui sert à éclaircir ce qui a d’
&c. ait voulu parler de telle ou telle personne, la liste où les
noms
de ces personnes sont écrits après ceux sous lesq
in colligere, recueillir, rassembler. Cet adjectis se dit de certains
noms
substantifs qui présentent à l’esprit l’idée d’un
age de plusieurs individus de même espece ; par exemple, armée est un
nom
collectif, il nous présente l’idée singuliere d’u
olitique, vivant en société sous les mêmes lois : forêt est encore un
nom
collectif, car ce mot, sous une expression singul
l’idée de plusieurs arbres qui sont l’un auprès de l’autre ; ainsi le
nom
collectif nous donne l’idée d’unité par une plura
unité par une pluralité assemblée. Mais observez que pour faire qu’un
nom
soit collectif, il ne suffit pas que le tout soit
éparées, & qu’elles ayent chacune leur être à part, autrement les
noms
de chaque corps particulier seroient autant de no
rt, autrement les noms de chaque corps particulier seroient autant de
noms
substantifs ; car tout corps est divisible : ains
substantifs ; car tout corps est divisible : ainsi homme n’est pas un
nom
collectif, quoique l’homme soit composé de différ
oique l’homme soit composé de différentes parties ; mais ville est un
nom
collectif, soit qu’on prenne ce mot pour un assem
igure qu’on appelle syllepse ; d’autres la nomment synthese : mais le
nom
ne fait rien à la chose ; cette figure consiste à
mbre de période. Voyez Construction & Période. On donne aussi le
nom
d’incise aux divers sens particuliers du style co
s deux points doit être appellée comma, & que ceux qui donnent ce
nom
au point-virgule sont dans l’erreur. Apparemment
COMMUN, adj. en termes de Grammaire, se dit du genre par rapport aux
noms
, & se dit de la signification à l’égard des v
sés en deux ordres ; l’ordre des mâles & l’ordre des femelles. Un
nom
est dit être du genre masculin dans les animaux,
coq est du genre masculin, & poule est du feminin. À l’égard des
noms
d’êtres inanimés, tels que soleil, lune, terre, &
d’êtres inanimés, tels que soleil, lune, terre, &c. ces sortes de
noms
n’ont point de genre proprement dit. Cependant on
minaisons de l’adjectif on choisisse celle qui est déjà consacrée aux
noms
substantifs des mâles dans l’ordre des animaux ;
ou de la feminine, en adaptant l’une plûtôt que l’autre à tel ou tel
nom
. A l’égard du genre commun, on dit qu’un nom est
que l’autre à tel ou tel nom. A l’égard du genre commun, on dit qu’un
nom
est de ce genre, c’est-à-dire de cette classe ou
e. Feles, se dit d’un chat ou d’une chate. Ainsi l’on dit de tous ces
noms
-là, qu’ils sont du genre commun. Observez que ho
s ces noms-là, qu’ils sont du genre commun. Observez que homo est un
nom
commun, quant à la signification, c’est-à-dire qu
s suivent la regle générale, utilis, utilior, utilissimus. Plusieurs
noms
adjectifs n’ont ni comparatif, ni superlatif ; te
: on dit fort bien, magis doctus, & valdè ou maximè doctus. Les
noms
adjectifs qui ont au positif une voyelle devant u
arqué en Latin par la terminaison du génitif destinée à déterminer un
nom
d’espece, soror Apollinis ; au lieu qu’en Françoi
cette préposition fait connoître que le mot qui la suit détermine le
nom
qui la précede. Pierre aime la vertu : il y a co
voilà la détermination de la chose donnée ; mais comme pension est un
nom
appellatif ou d’espece, on le détermine encore pl
en ajoûtant, une pension de cent pistoles : c’est la détermination du
nom
appellatif ou d’espece. On demande encore, à qui
is sortes de déterminations sont aussi directes l’une que l’autre. Un
nom
détermine 1°. un nom d’espece, soror Apollinis.
ations sont aussi directes l’une que l’autre. Un nom détermine 1°. un
nom
d’espece, soror Apollinis. 2°. Un nom détermine
autre. Un nom détermine 1°. un nom d’espece, soror Apollinis. 2°. Un
nom
détermine un verbe, amo Deum. 3°. Enfin un nom d
or Apollinis. 2°. Un nom détermine un verbe, amo Deum. 3°. Enfin un
nom
détermine une préposition ; à morte Casaris, depu
u nominatif. D. Cujus est liber ? R. Meus. 2°. Si le responsif est un
nom
de prix, on le met à l’ablatif. D. Quanti emisti
est de même quand on dit, deux hommes, trois écus, &c. alors les
noms
des nombres sont des noms adjectifs ; mais quand
deux hommes, trois écus, &c. alors les noms des nombres sont des
noms
adjectifs ; mais quand on dit, deux & deux fo
ce qu’ils sont hommes. Cette considération a donné lieu de former le
nom
d’humanité ; tous ces mots-là ont été inventés à
nom d’humanité ; tous ces mots-là ont été inventés à l’imitation des
noms
que l’on donne aux objets réels, tels que le sole
l’armée, roi est pris dans un sens concret, & c’est un véritable
nom
substantif ; c’est l’être qui a la royauté, comme
substitué par quelques Grammairiens à celui de subjonctif, qui est le
nom
d’un mode des verbes, parce que souvent les tems
itio.) Il est vrai que les conjonctions n’énoncent pas comme font les
noms
des idées d’êtres ou réels ou métaphysiques, mais
e, ad hunc finem secundum quem, où vous voyez la préposition & le
nom
qui font l’adverbe, & de plus l’idée accessoi
eur effet ou leur valeur ; c’est ce qui leur a fait donner les divers
noms
dont nous allons parler, sur quoi j’ai crû ne pou
quot. Au reste on peut se dispenser de charger sa mémoire des divers
noms
de chaque sorte de conjonction, parce qu’indépend
on, qui ne font que marquer une circonstance ou une maniere d’être du
nom
ou du verbe. (F) CONJUGAISON Conjugai
rmes de Grammaire, se dit de la propriété qu’ont les terminaisons des
noms
& celles des verbes, de marquer si le mot doi
elui de déclinaison, soit en parlant d’un verbe, soit en parlant d’un
nom
: mais aujourd’hui on employe declinatio & de
ujourd’hui on employe declinatio & declinare, quand il s’agit des
noms
; & on se sert de conjugatio & de conjuga
e quelques lettres. En Hébreu, les verbes ont trois genres, comme les
noms
, le genre masculin, le féminin, & le genre co
sorte quel’on connoît par la terminaison du verbe, si l’on parle d’un
nom
masculin, ou d’un nom féminin ; mais dans tous le
par la terminaison du verbe, si l’on parle d’un nom masculin, ou d’un
nom
féminin ; mais dans tous les tems la premiere per
sert également de chacune de ces terminaisons, soit qu’on parle d’un
nom
masculin ou d’un nom féminin. Les Grecs ont trois
acune de ces terminaisons, soit qu’on parle d’un nom masculin ou d’un
nom
féminin. Les Grecs ont trois especes de verbes pa
me une espece d’article destiné à marquer l’infinitis ; desorte qu’un
nom
substantif devient verbe, s’il est précédé de cet
enlever ; love, amour, amitié, affection, to love, aimer, &c. Ces
noms
substantifs qui deviennent ainsi verbes, sont la
alogie avec les nôtres, ils sont indéclinables, & sont plûtôt des
noms
verbaux qui se prennent tantôt substantivement &a
amp; du génie des langues. C’est avec l’infinitif & avec les deux
noms
verbaux ou participes dont nous venons de parler,
fférence de pronoms apporte quelque changement dans la terminaison du
nom
verbal que l’on regarde communément comme verbe.
ant, & eodem desinant modo. Id. ibid. Les Rhéteurs donnent divers
noms
à cette figure, selon la différente sorte de cons
nance est appellée paranomasie de παρά, près, proche, & de ὄνομα,
nom
, c’est-à-dire jeu entre les mots, à cause de l’ap
iter cadens. Il suffit de comprendre ces différentes manieres sous le
nom
général de consonnance. L’usage de cette figure d
ec l’air qui fait la voix ou voyelle ; & c’est de-là que vient le
nom
de consonne, consonnans, c’est-à-dire, qui sonne
ir. On confond communément l’un & l’autre de ces conduits sous le
nom
de gosier, guttur, quoique ce mot ne doive se dir
ne doive se dire que de l’ésophage ; les Grammairiens même donnent le
nom
de guttarales aux lettres que certains peuples pr
s suivies d’un son foible, qui est regardé comme un e muet ; c’est le
nom
que l’on donne à l’effet de la derniere ondulatio
s on divise les lettres en certaines classes où elles sont nommées du
nom
de l’organe particulier, qui paroît contribuer le
les autres muettes. 5°. Nazales, m, n, gn. 6°. Gutturales ; c’est le
nom
qu’on donne à celles qui sont prononcées avec une
a possible, à chacune de nos huit voyelles principales. Figure de la
Nom
de la Exemples de chaque consonne avec cha- Lettr
it]o u ou Bonet, bule, boule, eu e muet. Beurre, bedeau. Figure de la
Nom
de la Exemples de chaque consonne avec Lettre. Le
e-nophon. Exhorter, eg-zhorter. A la fin des mots, l’x a en quelques
noms
propres le son de c s : Ajax, Pollux, Styx, on pr
rt, & le y qu’on nomme yé qui est un son mouillé foible. Figure.
Nom
. Exemples. Chapeau, chérit, chicane, Ch, ch, che.
, ch, che. [non reproduit]chose, chûte, chou, chemin, cheval. Figure.
Nom
. Exemples : gn, gne. Il ne s’agit pas de ces deux
ille, mou-ill-er. Le son mouillé du l est aussi marqué dans quelques
noms
propres par lh. Milhaud ville de Rouergue, M. Sil
nay, p. 39 & 40. Paris 1741. Pour moi, je ne dispute point sur le
nom
. L’essentiel est de bien distinguer & de bien
forte. C’est peut-être par cette raison que les anciens ont donné le
nom
de liquides à ces quatre consonnes m, n, l, r. Au
pendant qu’ils se rapportent réellement à ce qui suit. On a donné ce
nom
à cette sorte de construction, par une métaphore
on, les signes qu’on fait aux enfans en leur montrant les objets, les
noms
qu’ils entendent en même tems qu’on leur donne, l
cution. D’abord on nous a montré l’objet, ensuite on l’a nommé. Si le
nom
vulgaire étoit composé de lettres dont la prononc
ur nous, on en substituoit d’autres plus aisées à articuler. Aprés le
nom
de l’objet on ajoûtoit les mots qui le modifioien
es ; différence dans le vocabulaire ou la nomenclature qui énonce les
noms
des objets & ceux de leurs qualificatifs ; di
t blâmé. On observe la même pratique par imitation, quand on parle de
noms
abstraits & d’êtres purement métaphysiques :
is rarement observé dans la construction usuelle des langues dont les
noms
ont des cas, c’est-à-dire des terminaisons partic
uteurs, multis ante annis. 2°. Selon la pratique ordinaire, quand le
nom
de la personne ou celui de la chose est le sujet
e la personne ou celui de la chose est le sujet de la proposition, ce
nom
est au nominatif. Il faut bien en effect nommer l
dinaire, le génitif est un cas oblique qui ne sert qu’à déterminer un
nom
d’espece. Quel est ce nom que peccati détermine ?
cas oblique qui ne sert qu’à déterminer un nom d’espece. Quel est ce
nom
que peccati détermine ? Le fond de la pensée &
ence & une harmonie plus agréable ; mais parce qu’en françois les
noms
ne changent point de terminaison, nous sommes obl
utres exemples ; mais dans ces façons de parler greques, il y a ou un
nom
substantif sousentendu, ou quelqu’une de ces prép
pelle l’idée d’aucun individu particulier. Il est plûtôt une sorte de
nom
métaphysique idéal ou d’imitation ; c’est ainsi q
sieurs mots qui forment un sens total, & qui sont équivalens à un
nom
. 1°. Sujet simple, énoncé en un seul mot : le so
sieurs mots qui forment un sens total, & qui sont équivalens à un
nom
. Il n’y a point de langue qui ait un assez grand
qui ait un assez grand nombre de mots, pour suffire à exprimer par un
nom
particulier chaque idée ou pensée qui peut nous v
noncer un sens total, que parce qu’on ne trouve pas dans la langue un
nom
substantif destiné à l’exprimer. Ainsi les mots q
l’exprimer. Ainsi les mots qui énoncent ce sens total suppléent à un
nom
qui manque : par exemple, aimer à obliger & à
r-tout à quelque mode fini ; car l’infinitif est souvent pris pour un
nom
, je veux lire : & lors même qu’il est verbe,
e : & lors même qu’il est verbe, il forme un sens partiel avec un
nom
, & ce sens est exprimé par une énonciation qu
à le sujet, non est bonum, c’est l’attribut. 2°. Ce sens formé par un
nom
avec un infinitif, est aussi fort souvent le term
latin un trés-grand nombre d’exemples de ce sens total, formé par un
nom
avec un infinitif ; sens, qui étant équivalent à
formé par un nom avec un infinitif ; sens, qui étant équivalent à un
nom
, peut également être ou le sujet d’une propositio
troisieme personne, parce que le sujet est au singulier, & est un
nom
de la troisieme personne, puisqu’il ne marque ni
s’il veut faire la construction d’une maniere raisonnable. Les divers
noms
que l’on donne aux différentes propositions, &
que nous croyons qu’un Grammairien doit connoître. Table des divers
noms
que l’on donne aux propositions, aux sujets, &
sieurs mots qui forment un sens total, & qui sont équivalens à un
nom
. L’attribut est, ou Simple. Composé, c’est-à
idérée logiquement. Il faut observer que les Logiciens donnent le
nom
de proposition composée à tout sens total qui rés
les propositions grammaticales. Ces propositions composées ont divers
noms
selon la valeur de la conjonction ou de l’adverbe
e secours des prépositions. Je dis aujourd’hui, parce qu’autrefois un
nom
substantif placé immédiatement après un autre nom
rce qu’autrefois un nom substantif placé immédiatement après un autre
nom
substantif, le déterminoit de la même maniere qu’
re nom substantif, le déterminoit de la même maniere qu’en latin ; un
nom
qui a la terminaison du génitif, détermine le nom
re qu’en latin ; un nom qui a la terminaison du génitif, détermine le
nom
auquel il se rapporte, lumen solis, liber Petri,
alors le latin désignoit par une terminaison particuliere l’effet du
nom
modifiant ; avantage qui ne se trouvoit point dan
l’effet du nom modifiant ; avantage qui ne se trouvoit point dans les
noms
françois, dont la terminaison ne varie point. On
régiment ? on répond à monsieur N. ainsi la préposition à, suivie du
nom
qui la détermine, fait un sens partiel qui est le
du rapport de détermination, il ne sera pas inutile d’observer qu’un
nom
substantif ne peut déterminer que trois sortes de
substantif ne peut déterminer que trois sortes de mots : 1° un autre
nom
, 2° un verbe, 3° ou enfin une préposition. Voilà
onstruit avec son substantif par le rapport d’identité. 1°. Lorsqu’un
nom
substantif détermine un autre nom substantif, le
e rapport d’identité. 1°. Lorsqu’un nom substantif détermine un autre
nom
substantif, le substantif déterminant se met au g
rque par la préposition de : surquoi il faut remarquer que lorsque le
nom
déterminant est un individu de l’espece qu’il dét
nt est un individu de l’espece qu’il détermine, on peut considérer le
nom
d’espece comme un adjectif, & alors on met le
idérer le nom d’espece comme un adjectif, & alors on met les deux
noms
au même cas par rapport d’identité : urbs Roma, R
ns modernes, les meilleurs auteurs Latins ont aussi mis au génitif le
nom
de l’individu, par rapport de détermination. In o
and on dit maneo Lutetiae, il faut sousentendre in urbe. 2°. Quand un
nom
détermine un verbe, il faut suivre l’usage établi
our marquer cette détermination. Un verbe doit être suivi d’autant de
noms
déterminans, qu’il y a de sortes d’émotions que l
Nous observerons seulement ici qu’une préposition ne détermine qu’un
nom
substantif, ou un mot pris substantivement ; &
ssance. In, préposition de lieu déterminée par civitate David. David,
nom
propre qui détermine civitate. David, ce mot se t
la maniere des Latins, David, Davidis ; mais ici il est employé comme
nom
hébreu, qui passant dans la langue latine sans en
st encore le sujet simple : c’est un pronom substantif ; car c’est le
nom
de la seconde personne, en tant qu’elle est la pe
la personne à qui l’on adresse la parole ; comme roi, pape, sont des
noms
de personnes en tant qu’elles possedent ces digni
icegérens, & les regarder comme des mots mis à la place des vrais
noms
: si cela étoit, quand les Latins disent Cerès po
mplément. Ressentir ses maux, est un sens particulier équivalent à un
nom
. Ressentir, est ici un nom verbal. Sans ressentir
x, est un sens particulier équivalent à un nom. Ressentir, est ici un
nom
verbal. Sans ressentir, est une proposition impli
te d’adverbe, parce qu’il signifie autant qu’une préposition & un
nom
; en, inde ; de cela, de la raison. En est un adv
ion en mettant les pronoms personnels après le verbe, même lorsque le
nom
est exprimé. Le Roi ira-t-il à Fontainebleau ? Ai
e fixe à des phantômes qu’elle réalise, & auxquels elle donne des
noms
, fortune, hasard, bonheur, malheur. Décide des c
en usage dans la Grammaire greque. Les Grecs ont des déclinaisons de
noms
contractés ; par exemple, on dit sans contraction
eux côtés, & que notre d mineur vient aussi de δ delta mineur. Le
nom
que les maîtres habiles donnent aujourd’hui à cet
cette lettre, selon la remarque de la grammaire générale de P. R. ce
nom
, dis-je, est de plûtôt que dé, ce qui facilite la
aire) DATIF, s. m. (Grammaire.) Le datif est le troisieme cas des
noms
dans les langues qui ont des déclinaisons, &
langues les différentes sortes de vûes de l’esprit sous lesquelles un
nom
est considéré dans chaque proposition, ces vûes,
sprit qui soit la cause des différentes inflexions que l’on donne aux
noms
qui ont rapport aux verbes. Voyez Cas, Concordanc
ans la langue françoise, dans l’italienne, &c. la terminaison des
noms
ne varie point, ces langues n’ont ni cas, ni décl
s & les Latins font connoître par une terminaison particuliere du
nom
, nous le marquons avec le secours d’une prépositi
e qu’on entend par ablatif ; & pour cela il faut observer que les
noms
latins ont une terminaison particuliere appellée
ues autres, ne forment jamais de sens avec les autres terminaisons du
nom
; la seule terminaison de l’ablatif leur est affe
oir que par ce mot ablatif, on entend une terminaison particuliere du
nom
affectée, non à toutes sortes de prépositions, ma
avec le génitif. Le sens énoncé en latin par une préposition & un
nom
à l’ablatif, est ordinairement rendu en grec par
latif, est ordinairement rendu en grec par une préposition ; & un
nom
au génitif, ἀπὸ χαρᾶς, prae gaudio, de joie, gaud
blatif, il est évident qu’on veut savoir si dans les déclinaisons des
noms
grecs il y a une terminaison particuliere destiné
ngent rien à la dénomination déjà donnée à chacune des désinances des
noms
, dans les langues qui ont des cas. Ainsi puisque
atins ont distingué ces deux terminaisons ; ils ont laissé à l’une le
nom
ancien de datif, & ils ont donné à l’autre le
issé à l’une le nom ancien de datif, & ils ont donné à l’autre le
nom
nouveau d’ablatif. Ils ont destiné cet ablatif à
ation individuelle. Cette application ou détermination se fait par le
nom
qui suit la préposition ; par exemple, si je dis
utres prépositions, avec, sur, à, de, &c. Dans les langues où les
noms
n’ont point de cas, on met simplement le nom aprè
Dans les langues où les noms n’ont point de cas, on met simplement le
nom
après la préposition. Dans les langues qui ont de
es prépositions. Il falloit nécessairement qu’après la préposition le
nom
parût pour la déterminer : or le nom nè pouvoit ê
ement qu’après la préposition le nom parût pour la déterminer : or le
nom
nè pouvoit être énoncé qu’avec quelque-une de ses
prépositions à, de, ex, pro, &c. une terminaison particuliere du
nom
; ensorte que cette terminaison ne paroît qu’aprè
prépositions exprimées ou sousentendues : c’est cette terminaison du
nom
qui est appellée ablatif dans les rudimens latins
naison n’ait aucun autre usage. Tout ce qui suit de-là, c’est que les
noms
grecs ont une terminaison de moins que les noms l
de-là, c’est que les noms grecs ont une terminaison de moins que les
noms
latins. Au contraire les verbes grecs ont un plus
e connoissent point l’ablatif. C’est une terminaison particuliere aux
noms
latins, affectée à certaines prépositions. Ablat
carent, non vi ; & cette maniere est une préposition suivie d’un
nom
qui est, ou au génitif, ou au datif, ou à l’accus
u à l’accusatif, suivant l’usage arbitraire de cette langue, dont les
noms
ont cinq cas, & pas davantage, nominatif, gén
prendre telles qu’elles sont. S’il avoit plû à l’usage de donner aux
noms
grecs & aux noms-latins un plus grand nombre
Chaque vûe de l’esprit qui est exprimée par une préposition & un
nom
, pourroit être énoncée simplement par une termina
pourroit être énoncée simplement par une terminaison particuliere du
nom
. C’est ainsi qu’une simple terminaison d’un verbe
nstance de l’action ou de la passion. Ces vûes particulieres dans les
noms
peuvent être multipliées presque à l’infini, auss
e observation. I°. Les différentes dénominations des terminaisons des
noms
grecs ou latins, ont été données à ces terminaiso
er quelqu’un, aliquem est dit également être à l’accusatif. Ainsi les
noms
que l’on a donnés à chacun des cas distinguent pl
rler ou pour écrire en grec, n’a besoin que des cinq terminaisons des
noms
grecs, disposées selon la syntaxe de la langue gr
i veut parler ou écrire en arménien a besoin des dix terminaisons des
noms
arméniens, & trouve que les expressions des d
a langue. Enfin ceux qui parlent une langue telle que la nôtre où les
noms
ne changent point leur derniere syllabe, n’ont be
es langues. Dans les verbes hébreux il y a à observer, comme dans les
noms
, les trois genres, le masculin, le feminin, &
: ensorte que l’on connoît par la terminaison du verbe, si c’est d’un
nom
masculin ou d’un féminin que l’on parle. Verboru
is manières différentes, qui font trois différences spéciales dans le
nom
, suivant trois sortes de rapports que les choses
avec un infinitif, avec lequel il forme un sens total équivalent à un
nom
. Hominem esse solum non est bonum : Il n’est pas
moi : on m’a dit que le Roi avoit remporté la victoire. 3°. Enfin un
nom
se met à l’accusatif, quand il est le complément
l moins appellé accusatis ? Il en est de même en grec du génitif, le
nom
au génitif détermine un autre nom ; mais s’il est
est de même en grec du génitif, le nom au génitif détermine un autre
nom
; mais s’il est après une préposition, ce qui est
le complément de cette préposition. La préposition greque suivie d’un
nom
grec au génitif, forme un sens total, un ensemble
scien, que ce mot ablatif, dont l’étymologie est toute latine, est le
nom
d’un cas particulier aux Latins, proprius est Rom
tin ne deviendroit aoriste par l’idée de ce grammairien. Car enfin un
nom
à la suite d’une préposition, n’a d’autre office
réposition ne doit point changer la dénomination de la terminaison du
nom
qui suit cette préposition ; génitif, datif, ou a
la destination arbitraire que l’usage fait alors de la terminaison du
nom
, dans les langues qui ont des cas, car dans celle
des cas, car dans celles qui n’en ont point, on ne fait qu’ajouter le
nom
à la préposition, dans la ville, à l’armée ; &
dans la ville, à l’armée ; & l’on ne doit point dire alors que le
nom
est à un tel cas, parce que ces langues n’ont poi
ces manieres ne consistant point dans la désinance ou terminaison des
noms
, ne doivent point être regardées comme on regarde
ué, que dans les langues vulgaires même les Grammairiens disent qu’un
nom
est au nominatif ou au génitif, ou à quelqu’autre
ue de les désigner. En françois si nous voulons faire connoître qu’un
nom
est le terme ou l’objet de l’action ou du sentime
du sentiment que le verbe actif signifie, nous plaçons simplement ce
nom
après le verbe, aimer Dieu, craindre les hommes,
vé, mettent en ces occasions la préposition à entre le verbe & le
nom
, amar à Dios, temer à los hombres ; hè visto al r
ey y à la reyna. Dans les langues qui ont des cas, on donne alors au
nom
une terminaison particuliere qu’on appelle accusa
une préposition ? j’en conviens ; mais ce n’est pas de la position du
nom
après la préposition ou après le verbe que se tir
dénominations des cas. Quand on demande en quel cas faut-il mettre un
nom
après un tel verbe ou une telle préposition, on v
osition, on veut dire seulement : de toutes les terminaisons d’un tel
nom
, quelle est celle qu’il faut lui donner après ce
grand nombre de cas qu’elle n’a de terminaisons différentes dans ses
noms
selon les paradigmes de ses rudimens ? L’ablatif,
est un cas particulier à la langue latine, pourquoi en transporter le
nom
au datif de la langue greque, quand ce datif est
est précédé d’une préposition, ou pourquoi ne pas donner également le
nom
d’ablatif au génitif ou à l’accusatif grec, quand
des cas, ce n’est que par rapport à la terminaison que l’ont dit d’un
nom
qu’il est à un tel cas plutôt qu’à un autre. Il e
éclinaison est toûjours semblable au datif, que cependant on donne le
nom
d’ablatif à cette terminaison, lorsqu’elle est pr
u’elle est précédée d’une préposition. Elle ajoute qu’en parlant d’un
nom
indéclinable qui se trouve dans quelque phrase, o
doit être regardé par analogie comme étant un ablatif. A l’égard des
noms
indéclinables, il est évident que ce n’est encore
à un tel cas, ce qui ne veut dire autre chose, si ce n’est que si ce
nom
n’étoit pas indéclinable, on lui donneroit telle
langue où cette terminaison n’est pas connue, & où il n’y a aucun
nom
particulier pour la désigner. Pour ce qui est des
céron où cet auteur après une préposition latine met, à la vérité, le
nom
grec avec la terminaison du datif, il ne pouvoit
la terminaison de l’ablatif latin à l’adjectif latin qu’il joint à ce
nom
grec ; ce qui seroit un solécisme, dit la méthode
nom grec ; ce qui seroit un solécisme, dit la méthode de P. R. si le
nom
grec n’étoit pas aussi à l’ablatif. Je répons qu
’on en puisse raisonnablement rien inférer par rapport à l’état de ce
nom
dans la langue d’où il est tiré. C’est ainsi que
gue pour la prouver sont de véritables adverbes, bien loin d’être des
noms
à l’ablatif. Enfin ce savant grammairien compare
ge point la dénomination du cas qui la détermine, & qu’en grec le
nom
qui suit une préposition est mis ou au génitif ou
s qui doivent faire les modes des verbes. J’en dis autant des cas des
noms
, ce n’est pas la différente maniere de signifier
s langues où l’usage a établi que l’on pût changer la terminaison des
noms
, selon les divers rapports sous lesquels on veut
ports sous lesquels on veut les faire considérer. On dit alors de ces
noms
qu’ils sont déclinables, c’est-à-dire qu’ils chan
angent de terminaison selon l’usage établi dans la langue. Il y a des
noms
dont la terminaison ne varie point ; on les appel
ctifs indéclinables, nequam, tot, totidem, quot, aliquot, &c. Les
noms
de nombre depuis quatuor jusqu’à centum, sont aus
uor jusqu’à centum, sont aussi indéclinables. Voyez Declinaison . Les
noms
françois ne reçoivent de changement dans leur ter
indivisible : il n’y a alors dans la pensée ni sujet, ni attribut, ni
nom
, ni verbe, &c. Je voudrois pouvoir ici prendr
phrase. Il paroît par ce que nous venons d’observer, qu’en latin les
noms
& les verbes changent de terminaison, & q
diverses terminaisons rangées selon un certain ordre, tant celles des
noms
que celles des verbes ; cette liste, dis-je, ou s
lego Varr de ling. lat. l. VII. Mais dans la suite on a restreint le
nom
de conjugaison à la liste ou arrangement des term
liste ou arrangement des terminaisons des verbes, & on a gardé le
nom
de déclinaison pour les seuls noms. Ce mot vient
ons des verbes, & on a gardé le nom de déclinaison pour les seuls
noms
. Ce mot vient de ce que tout nom a d’abord sa pre
e nom de déclinaison pour les seuls noms. Ce mot vient de ce que tout
nom
a d’abord sa premiere terminaison, qui est la ter
déclinaison est la liste des différentes inflexions ou désinances des
noms
, selon les divers ordres établis dans une langue.
ires particulieres des langues qui ont des cas, c’est-à-dire dont les
noms
changent de terminaison ou désinance. La Grammair
modes dans les verbes, ni celle des déclinaisons ou des cas dans les
noms
; ce sont uniquement les différentes inflexions o
e les divers modes des verbes, & les différentes déclinaisons des
noms
. En effet, la même inflexion peut avoir plusieurs
t contraires, sans que ces divers services apportent de changement au
nom
que l’on donne à cette inflexion. Musam n’en est
r exactement il n’y a ni cas ni déclinaisons dans les langues, où les
noms
gardent toûjours la même terminaison, & ne di
est dit de César. Pompée étant après le verbe, je juge que c’est le
nom
de celui qui a été vaincu : c’est le terme de l’a
uit : mais je ne dis pas pour cela que Pompée soit à l’accusatif. Les
noms
françois gardant toûjours la même terminaison dan
énitif ; en un mot ils n’ont ni cas ni déclinaison. S’il arrive qu’un
nom
françois soit précedé de la préposition de, ou de
ans, &c. Ainsi en françois & dans les autres langues dont les
noms
ne se déclinent point, la suite des rapports des
n très-grand nombre d’exemples semblables, on ne doit pas dire que le
nom
qui suit la préposition soit au génitif ou à l’ab
qui suit la préposition soit au génitif ou à l’ablatif, parce que le
nom
françois ne change point sa terminaison, après qu
marquable, c’est que notre équivalent au génitif des Latins, étant un
nom
avec la préposition de, nos Grammairiens ont dit
t un nom avec la préposition de, nos Grammairiens ont dit qu’alors le
nom
étoit au génitif, ne prenant pas garde que cette
vient de la préposition latine de, qui se construit toûjours avec le
nom
à l’ablatif : Et viridi in campo templum de marm
hacune a d’ailleurs ses idiotismes & sa Grammaire ; & que nos
noms
conservant toûjours en chaque nombre la même term
v. act. terme de Grammaire, c’est dire de suite les terminaisons d’un
nom
selon l’ordre des cas ; ordre établi dans les lan
d’un nom selon l’ordre des cas ; ordre établi dans les langues où les
noms
changent de terminaison. Voyez Cas, Déclinaison,
) DEFECTIF ou DEFECTUEUX, adj. terme de Gramm. qui se dit ou d’un
nom
qui manque, ou de quelque nombre, ou de quelque c
ue ce sont des prénoms ou prépositifs qui ne se mettent que devant un
nom
pris dans un sens précis, circonscrit, déterminé
dans le sens de quidam, ont chacun leur service particulier. Quand un
nom
est pris dans un sens indéfini, on ne met point l
e actif, toute préposition, tout individu qu’on ne désigne que par le
nom
de son espece, a besoin d’être suivi d’un détermi
d’avec, & la maison celui de dans. Le mot lumen, lumiere, est un
nom
générique. Il y a plusieurs sortes de lumieres ;
on dise lumen solis, la lumiere du soleil, alors lumiere deviendra un
nom
individuel, qui sera restreint à ne signifier que
es. La méthode greque de Port-royal, après chaque partie ou discours,
nom
, pronom, verbe, &c. ajoûte les éclaircissemen
en usage à Athenes ; l’ionique, qui étoit usitee dans l’Ionie, ancien
nom
propre d’une contrée de l’Asie mineure, dont res
Grece, qui passerent dans une contrée de l’Asie mineure, qui de leur
nom
fut appellée Éolie. Cette dialecte est celle qui
s animaux, & par une suite de ce sentiment, nous leur donnons des
noms
qui sont autant de diminutifs ; c’est une espece
mencement, au milieu, & à la fin de plusieurs mots, tant dans les
noms
que dans les verbes : les Latins au contraire ne
a été long-tems, en grec & en latin, le signe de l’aspiration. Ce
nom
èta vient du vieux syriaque hetha, ou de heth, qu
ygie ; c’étoit la déesse de la santé, dea salus : de-là on a donné le
nom
d’hygienne à cette partie de la Medecine qui a po
commencer par les déclinaisons latines ou les greques ; parce que les
noms
françois ne changeant point de terminaison, les e
& voilà pourquoi dans est toûjours suivi de l’article devant les
noms
appellatifs, au lieu que en emporte un sens qui n
pe (Remarques, tom. I. p. 67). On met toûjours en, dit-il, devant les
noms
, lorsqu’on ne leur donne point d’article : j’en c
çois, ne manquera pas de demander en quelles occasions il trouvera le
nom
avec l’article ou sans l’article. Outre ce que no
des autres observateurs qui l’ont suivi. En ou Dans suivis d’un
nom
sans article, parce que le mot qui suit la prépos
Peut être diroit-il aujourd’hui à Florence. En ou Dans suivis d’un
nom
avec l’article, à cause du sens individuel. Dan
écédent ; mais si dans une autre phrase la même enclitique suivoit un
nom
propre, elle cessoit d’être enclitique & gard
itique & gardoit son accent ; car l’union de l’enclitique avec le
nom
propre, auroit rendu ce nom méconnoissabble : ain
ent ; car l’union de l’enclitique avec le nom propre, auroit rendu ce
nom
méconnoissabble : ainsi τι, aliquid, est enclitiq
ique, on prononceroit tout de suite Καισαράτι, ce qui défigureroit le
nom
grec de César. Les personnes qui voudroient avoir
ots répetés. Ceux qui se sont donné la peine d’inventer ces sortes de
noms
sur de pareils fondemens, ne sont pas ceux qui on
rme de Grammaire, ἐπίκοινος, super communis, au-dessus du commun. Les
noms
épicenes sont des noms d’espece, qui sous un même
ινος, super communis, au-dessus du commun. Les noms épicenes sont des
noms
d’espece, qui sous un même genre se disent égalem
ui est le mâle & celui qui est la femelle : ainsi nous donnons un
nom
particulier à l’un, & un nom différent à l’au
t la femelle : ainsi nous donnons un nom particulier à l’un, & un
nom
différent à l’autre. Mais à l’égard des animaux q
ne nous indique pas plus le mâle que-la femelle, nous leur donnons un
nom
que nous faisons arbitrairement ou masculin, ou f
nous faisons arbitrairement ou masculin, ou féminin ; & quand ce
nom
a une fois l’un ou l’autre de ces deux genres, ce
& quand ce nom a une fois l’un ou l’autre de ces deux genres, ce
nom
, s’il est masculin, se dit également de la femell
icle féminin, même quand on parle du mâle. Il n’en est pas de même du
nom
commun, sur-tout en latin : on dit hic civis quan
mere, hic, conjux, le mari, hoec conjux, la femme. Voyez la liste des
noms
latins épicenes, dans la méthode latine de P. R.
ὄνομα, nomen ; ainsi ce mot épithete pris substantivement, veut dire
nom
ajoûté. Nos peres plus voisins de la source, fais
noient de donner des épithetes aux personnes, qu’est venu l’usage des
noms
propres de famille. Quand le simple adjectif ajoû
age des noms propres de famille. Quand le simple adjectif ajoûté à un
nom
commun ou appellatif le fait devenir nom propre,
simple adjectif ajoûté à un nom commun ou appellatif le fait devenir
nom
propre, alors cet adjectif est un épithete : urbs
nom propre, alors cet adjectif est un épithete : urbs, ville, est un
nom
commun : mais quand on disoit magna urbs, on ente
ieillesse, &c. Les adjectifs patronymiques, c’est-à-dire tirés du
nom
du pere ou de quelqu’un des ayeux, sont des épith
Ajax, Ajax fils de Télamon. Il en est de même des adjectifs tirés du
nom
de la patrie : c’est ainsi que Pindare est souven
ta thebanus ; Dyon syracusanus, Dyon de Syracuse, &c. Souvent les
noms
patronymiques sont employés substantivement par a
Homere ; mais alors philosophe & poëte n’étant point joints à des
noms
propres, sont pris substantivement, & par con
3°. Il arrive souvent que la conjonction & paroît d’abord lier un
nom
à un autre, & le faire dépendre d’un même ver
ien de la demi-voyelle, dit-il, à moins que ce ne soit par rapport au
nom
qu’on lui donne effe : Nihil aliud habet semivoca
tive en grec : cependant la plûpart des Grammairiens donnent aussi le
nom
de figurative aux consonnes qui leur ont donné li
paragoge. Autre exemple : ces deux mots Céres & Bacchus sont les
noms
propres & primitifs de deux divinités du paga
y a un grand nombre d’exemples de cette acception, sous lesquels les
noms
de Cérès & de Bacchus sont pris, sur-tout en
considération de cette différence qui leur a fait donner à chacune un
nom
particulier. Nous sommes accoûtumés à donner des
ner à chacune un nom particulier. Nous sommes accoûtumés à donner des
noms
tant aux êtres réels qu’aux êtres métaphysiques,
exion que nous faisons sur les différentes vûes de notre esprit : ces
noms
nous servent à rendre, pour ainsi dire, sensibles
s Rhéteurs ont multiplié leurs observations, & par conséquent les
noms
de ces figures. Il est, ce me semble, assez inuti
emble, assez inutile de charger la mémoire du détail de ces différens
noms
; mais on doit connoître les différentes sortes o
noître les différentes sortes ou especes de figures, & savoir les
noms
de celles de chaque espece qui sont le plus en us
; & dans Tibulle dissoluenda pour dissolvenda. En françois Laïs,
nom
propre, est de deux syllabes, & dans les frer
s freres-lais, ce mot n’est que d’une syllabe ; & de même Créüse,
nom
propre de trois syllabes, creuse, adjectif femini
, nom propre de trois syllabes, creuse, adjectif feminin dissyllabe ;
nom
, monosyllabe ; Antinoüs, quatre syllabes, &c.
Ces diverses altérations, dans le matériel des mots, s’appellent d’un
nom
général, métaplasme, μεταπλασμὸς, transformatio,
qu’il n’est utile de connoître, que parce qu’on en trouve souvent les
noms
dans les commentateurs ; mais on doit les réduire
ira-on, dira-t-on. Voici deux autres figures qui n’en méritent pas le
nom
, mais que nous croyons devoir expliquer, parce qu
bien des manieres différentes, auxquelles les Rhéteurs ont donné des
noms
particuliers. Il y a un grand nombre de ces noms
éteurs ont donné des noms particuliers. Il y a un grand nombre de ces
noms
dont il est inutile de charger la mémoire ; c’est
ger la mémoire ; c’est ici une des occasions où l’on peut dire que le
nom
ne fait rien à la chose : mais il faut du moins c
sément le contraire. On trouvera en sa place dans ce Dictionnaire, le
nom
de chaque trope particulier, avec une explication
uelles les Rhéteurs ont pris la peine de donner assez inutilement des
noms
particuliers. Ils appellent climax, lorsque le mo
des chiens qui grondent, mu canum est undè mutire, dit Chorisius. Les
noms
de plusieurs animaux sont tirés de leur cri ; upu
classes particulieres de ces différentes manieres, & ont donné le
nom
de figure de pensées à celles qui énoncent les pe
’est que phrase ou expression. Nous ne pouvons que recueillir ici les
noms
des principales de ces figures, nous reservant de
t ; mais si l’on dit que rudiment est un mot de trois syllabes, ou un
nom
du genre masculin, c’est prendre alors le mot ave
de ces objets, que l’on ne désigne dans notre langue par aucun autre
nom
. Chacune de ces acceptions est formelle, puisqu’o
ent de parler, les mots qui ont une signification générale, comme les
noms
appellatifs, les adjectifs & les verbes, sont
ue l’on peut nommer déterminatives. Les acceptions déterminatives des
noms
appellatifs dépendent de la maniere dont ils sont
uliere ou singuliere. Ainsi quand on dit, agir en homme , on prend le
nom
homme dans une acception spécifique, puisqu’on n’
umaine ; si l’on dit, tous les hommes sont avides de bonheur, le même
nom
homme a une acception universelle, parce qu’il dé
ividus de l’espece humaine ; quelques hommes ont l’ame élevée, ici le
nom
homme est pris dans une acception particuliere, p
cès d’un projet aussi vaste que l’établissement du Christianisme : le
nom
homme dans ces deux exemples a une acception sing
dans l’autre douze individus de l’espece humaine. On peut voir au mot
Nom
, art. i. §. 1. n. 3. les différens moyens de modi
. i. §. 1. n. 3. les différens moyens de modifier ainsi l’étendue des
noms
appellatifs. Plusieurs adjectifs, des verbes &
s on dit que ce mot est dans un sens figuré, quel que puisse être le
nom
que l’on donne ensuite à cette figure particulier
, désignant les objets avec plus de circonstances que ne feroient les
noms
propres de ces objets, les peignent ou avec plus
out différens. (Voyez le dictionnaire latin-françois, imprimé sous le
nom
de R. P. Tachart, en 1727, & quelqu’autres di
incertaine, jetta les premiers fondemens de la capitale du monde : le
nom
homme, qui a dans ces deux exemples une significa
sens passif, ait un sens neutre, de même qu’on ne peut pas dire qu’un
nom
comme finis, tantôt masculin & tantôt féminin
n France que les éveques jugent infailliblement en matiere de foi, le
nom
évêques y est pris seulement dans le sens collect
ion figurée est autorisée par l’usage. Lorsque nous donnons au blé le
nom
de Cérès, dit Cicéron, de nat. deor. lib. III. n°
Cicéron, de nat. deor. lib. III. n°. 41. à lin. xvj. & au vin le
nom
de Bacchus, nous nous servons d’une façon de parl
erhiberet de lumine, Joan. j. 6. On voit qu’il faisoit allusion à son
nom
& à son aveuglement. Il y a quelques passages
pour ceux qui entendent ou qui lisent la phrase. Si donc on donne le
nom
de sens louche à celui qui résulte d’une disposit
rase, c’est par métonymie que l’on transporte à la chose signifiée le
nom
métaphorique donné d’abord au signe. Voici un exe
a relation de ces mots, dès qu’il y a dans le même discours plusieurs
noms
du même genre & du même nombre, si l’on n’a s
ables, dans ces idées complexes des objets, auxquels nous donnons les
noms
de beaux & d’harmonieux ; que l’on appelle ce
i est celui de la réflexion. Sens moral Sens moral, (Moral.)
nom
donné par le savant Hutcheson à cette faculté de
especes différentes de manieres de sentir qu’on a distinguées par le
nom
de sensations, qui semblent n’avoir rien de sembl
a bouteille ; c’est une simple métonymie (voyez Métonymie) ; c’est un
nom
pour un autre ; mais quand je dis, cent voiles po
d je dis, cent voiles pour cent vaisseaux, non-seulement je prends un
nom
pour un autre ; mais je donne au mot voiles une s
ignification particuliere. En un mot, dans la métonymie, je prends un
nom
pour un autre, au lieu que dans synecdoque, je pr
que des hommes, c’est une synec- doque du genre, c. à. d. que sous le
nom
du genre, on ne conçoit, on n’exprime qu’une espe
feux dans ce village, c’est-à-dire cent familles. On trouve aussi des
noms
de villes, de fleuves, ou de pays particuliers, p
ssi des noms de villes, de fleuves, ou de pays particuliers, pour des
noms
de provinces & de nations. Ovide, Métam. I. 6
st une des plus célebres rivieres d’Espagne. V. On se sert souvent du
nom
de la matiere pour marquer la chose quien est fai
poussiere, tu as été formé d’un peu de terre. Virgile s’est servi du
nom
de l’éléphant pour marquer simplement de l’ivoire
il ne faut pas croire qu’il soit permis de prendre indifféremment un
nom
pour un autre, soit par métonymie, soit par synec
t ridicule : chaque partie ne se prend pas pour le tout, & chaque
nom
générique ne se prend pas pour une espece particu
e nom générique ne se prend pas pour une espece particuliere, ni tout
nom
d’espece pour le genre ; c’est l’usage seul qui d
iers que les jeunes filles s’opposent à ce qu’on les confonde sous le
nom
de meres. Mais pour parler plus sérieusement, j’a
on entre l’objet dont on veut parler, & celui dont on emprunte le
nom
; car s’il n’y avoit point de rapport entre ces o
ans la métonymie, est de telle sorte, que l’objet dont on emprunte le
nom
, subsiste indépendamment de celui dont il réveill
y avait de plus raisonnable à dire. On n’a pas pu donner de suite un
nom
essentiel à l’objet ; on a été obligé de le désig
it donc que reculer la difficulté. Avant que chaque chose eût reçu un
nom
, avant que ce nom eût été adopté par tous, combie
r la difficulté. Avant que chaque chose eût reçu un nom, avant que ce
nom
eût été adopté par tous, combien de siècles se se
outre, comment Lugdunum a pu devenir Lyon. Dans les livres saints le
nom
d’un être, le nom d’une chose, sont l’être même e
gdunum a pu devenir Lyon. Dans les livres saints le nom d’un être, le
nom
d’une chose, sont l’être même et la chose même. I
ociété ; ou bien c’est la chose même qui se nomme, car quelquefois le
nom
sort de la chose. Platon, en disant que les noms
e, car quelquefois le nom sort de la chose. Platon, en disant que les
noms
ne sont point arbitraires, qu’ils ont un rapport
ires, qu’ils ont un rapport avec les choses, dit, par là même, que le
nom
sort de la chose, et que l’homme n’a pas le pouvo
ouloir usurper la prérogative de nommer : alors il a mal nommé, et le
nom
n’est pas resté. L’homme a voulu faire d’un nom u
il a mal nommé, et le nom n’est pas resté. L’homme a voulu faire d’un
nom
un monument durable, mais ce monument n’a pu surv
durable, mais ce monument n’a pu survivre à celui qui avait imposé le
nom
; car l’orgueil de l’homme est sujet à recevoir d
’homme est sujet à recevoir des démentis. Un père n’a jamais donné un
nom
à son fils ; le fils l’a toujours reçu de la soci
ou de la religion, ce qui est la même chose. Nul ne peut changer son
nom
, si la société elle-même ne le change pas : c’est
changer son nom, si la société elle-même ne le change pas : c’est le
nom
seul qui est immortel parmi les hommes ; et c’est
s : c’est le nom seul qui est immortel parmi les hommes ; et c’est le
nom
seul qui porte le fardeau de l’opprobre ou la cou
ronne des bénédictions. Il y aurait beaucoup de choses à dire sur les
noms
d’hommes et de lieux, qui eurent, dans les temps
ingulière, qui furent une poésie si merveilleuse ; sur ces lieux sans
nom
qui étaient, selon Virgile, autour du palais d’Év
sur ces autres lieux où, comme dit Lucain, nulle pierre n’était sans
nom
: c’est que la renommée s’était assise sur les ru
re encore sur ce désir que chacun a de donner une signification à son
nom
, afin de vivre chez les races futures, car nul ne
vre chez les races futures, car nul ne peut espérer de vivre sans, un
nom
qui ait une signification ; sur l’impossibilité o
nification ; sur l’impossibilité où l’on fut toujours d’acclimater un
nom
en poésie, quand il n’est pas déjà lui-même de la
il y aurait à rendre compte des superstitions rabbiniques au sujet du
nom
incommunicable et sacré de Jeovah, nom formé, com
itions rabbiniques au sujet du nom incommunicable et sacré de Jeovah,
nom
formé, comme on sait, de la combinaison du présen
s, pourrions également, si nous voulions épuiser ce sujet, parler des
noms
cabalistiques et magiques, traditions détournées
ues, traditions détournées de la croyance primitive dans la force des
noms
. Les évocations des morts et des esprits sont un
d’usages antiques. Nous savons, et nous ne pouvons en douter, que les
noms
de lieux étaient significatifs, ainsi que les nom
en douter, que les noms de lieux étaient significatifs, ainsi que les
noms
d’hommes. Les villes anciennes eurent constamment
i que les noms d’hommes. Les villes anciennes eurent constamment deux
noms
; l’un mystérieux et sacré, l’autre purement civi
e Rome, qui s’appelait Valentia. Les hommes eurent souvent aussi deux
noms
: on retrouve, à un certain âge de la société, ce
deux noms : on retrouve, à un certain âge de la société, ces doubles
noms
affectés de prérogatives ou des significations di
s de prérogatives ou des significations différentes, dont l’un est le
nom
d’un être connu dans le ciel, et dont l’autre est
l’un est le nom d’un être connu dans le ciel, et dont l’autre est le
nom
du même être connu sur la terre. Nos noms actuels
ciel, et dont l’autre est le nom du même être connu sur la terre. Nos
noms
actuels, n’emportant point avec eux de significat
ie : nous y suppléons par des épithètes, ou en ressuscitant d’anciens
noms
dont la signification ne nous est pas connue, mai
son. Un des avantages, entre autres, de la noblesse, est de donner un
nom
significatif, ou au moins un nom auquel il est pe
es, de la noblesse, est de donner un nom significatif, ou au moins un
nom
auquel il est permis de supposer une significatio
jours là qu’est toute la difficulté. Elles ont, comme les autres, des
noms
et des déclinaisons de noms, des verbes et des co
ficulté. Elles ont, comme les autres, des noms et des déclinaisons de
noms
, des verbes et des conjugaisons de verbes. On dis
s qualités ; et lorsqu’on n’a pas eu d’adjectif, il a fallu autant de
noms
pour le même objet que cet objet a eu de qualités
les professeurs qui y furent appelés étaient tous des hommes dont les
noms
ou étaient déjà célèbres, ou ont acquis depuis un
L’intelligence humaine fut créée par ces hommes merveilleux, dont les
noms
ont péri : quelques-uns seulement ont survécu pou
r dans notre vie mentale. Cette doctrine qui porte, en Angleterre, le
nom
générique de « Psychologie de l’Association » (As
ignes ou marques que nous imposons aux sensations et aux idées. « Les
noms
substantifs sont des marques d’idées ou de sensat
Les noms substantifs sont des marques d’idées ou de sensations ; les
noms
adjectifs sont des marques mises sur les noms sub
ou de sensations ; les noms adjectifs sont des marques mises sur les
noms
substantifs ou des marques sur des marques, dans
de marques rendent possibles la prédication ou affirmation. « J’ai le
nom
de l’individu, Jean, et le nom de la classe, homm
prédication ou affirmation. « J’ai le nom de l’individu, Jean, et le
nom
de la classe, homme ; je puis juxtaposer mes deux
du, Jean, et le nom de la classe, homme ; je puis juxtaposer mes deux
noms
, Jean, homme. Mais cela ne suffit pas pour effect
est conforme aux phénomènes de la famille de langues connues sous le
nom
d’Indo-Européennes. Les logiciens, en fait, en tr
cceptée en philologie, que la racine d’un verbe est de la nature d’un
nom
abstrait, et que ce nom devient un verbe simpleme
ue la racine d’un verbe est de la nature d’un nom abstrait, et que ce
nom
devient un verbe simplement par l’addition d’un a
psychologique avec l’imagination et la mémoire. La conscience est le
nom
de nos sentiments pris un à un ; l’imagination es
ence est le nom de nos sentiments pris un à un ; l’imagination est le
nom
d’une suite de sentiments ou idées. « Les phénom
rs que la poésie était toute la littérature, elle ait paru mériter un
nom
particulier plus que des suites d’idées d’une aut
classes : et c’est la ressemblance qui, quand nous avons appliqué un
nom
à un individu, nous conduit à l’appliquer à un au
un agrégat, lié par le commun rapport de l’agrégat à un seul et même
nom
. La grande particularité de cette théorie, comme
ême ne nomme l’abstraction. Elle ne voit dans la classification qu’un
nom
commun, associé à un agrégat indéfini et indistin
éments d’une idée complexe soient séparés du reste : ce qui a reçu le
nom
d’Abstraction. » Ce dernier procédé, considéré c
yse, pour expliquer divers états de conscience qu’il comprend sous le
nom
commun de croyance36. Il est difficile de traiter
la cause ; et c’est à cette cause, non à l’effet, qu’est approprié le
nom
d’objet. « A chacune des sensations que nous avon
auses nous joignons une cause commune à toutes et nous la marquons du
nom
de substratum 37. » En résumé nous éprouvons des
d’idées indissoluble, et à aucune autre chose, que vous appliquez le
nom
de croyance. Il n’y a pas lieu de s’arrêter longt
st un animal raisonnable. » « Ou bien on applique à la même chose des
noms
ayant l’un moins, l’autre plus d’extension : L’ho
ssociation est plus complexe, voilà toute la différence. Homme est le
nom
d’un groupe d’idées suggérées par association (Vo
par association (Voir ci-dessus Classification) ; animal est aussi le
nom
d’un groupe, qui enferme et le premier groupe et
ndent en nous des idées générales et abstraites. — Ces idées sont des
noms
accompagnés ordinairement d’une vague représentat
ible est un résidu de plusieurs souvenirs émoussés et confondus. — Le
nom
est un son significatif, c’est-à-dire lié à ce qu
se distingue de l’intelligence animale. — Comment, chez l’enfant, les
noms
transmis deviennent des noms significatifs. — Ind
e animale. — Comment, chez l’enfant, les noms transmis deviennent des
noms
significatifs. — Indications fournies par ses bar
— Addition et soustraction au moyen des doigts et des cailloux. — Les
noms
de nombre, substituts des doigts et des cailloux.
. — Leur origine et leur formation. — Les lignes, les chiffres et les
noms
sont leurs symboles. — Diversité et nombre indéfi
en quoi consistent ces idées79. Une idée générale et abstraite est un
nom
, rien qu’un nom, le nom significatif et compris d
nt ces idées79. Une idée générale et abstraite est un nom, rien qu’un
nom
, le nom significatif et compris d’une série de fa
dées79. Une idée générale et abstraite est un nom, rien qu’un nom, le
nom
significatif et compris d’une série de faits semb
strait commun à tous les araucarias, et ne correspond qu’à lui ? — Un
nom
de classe, le nom d’araucaria, prononcé ou entend
us les araucarias, et ne correspond qu’à lui ? — Un nom de classe, le
nom
d’araucaria, prononcé ou entendu mentalement, c’e
ous les individus de la classe. C’est donc à ce caractère seul que le
nom
, mentalement entendu ou prononcé, correspond ; ce
t entendu ou prononcé, correspond ; ce qu’on exprime en disant que le
nom
désigne et signifie le caractère. De cette façon,
isant que le nom désigne et signifie le caractère. De cette façon, le
nom
équivaut à la vue, expérience ou représentation s
— Ainsi nous pensons les caractères abstraits des choses au moyen de
noms
abstraits qui sont nos idées abstraites, et la fo
s abstraites, et la formation de nos idées n’est que la formation des
noms
qui sont des substituts. Comment naît en nous un
a formation des noms qui sont des substituts. Comment naît en nous un
nom
général et abstrait, et par quel mécanisme contra
e une ressemblance très petite entre deux données, suffit pour que le
nom
attribué à la première soit appliqué à la seconde
Et cependant elles ont un trait commun ; grâce à cette communauté, le
nom
évoqué par la première l’a été aussi par la secon
de saisir des analogies plus fines, à cette contagion par laquelle le
nom
d’un individu s’attache à un individu plus différ
tions ou perceptions plus dissemblables d’évoquer mentalement le même
nom
. Car, plus les points de ressemblance sont rares,
ndividus, plus le caractère auquel correspond l’idée, c’est-à-dire le
nom
, est général et abstrait ; plus ce caractère est
ivalentes, et toutes ces opérations se ramènent à l’évocation du même
nom
par des perceptions ou représentations dont les r
a pas d’époque dans sa vie où son intelligence soit si créatrice. Les
noms
que lui suggèrent ses parents et les personnes en
s innombrables élans : de là sa joie et son sérieux. — Une fois qu’un
nom
transmis s’est associé chez lui à la perception d
duel, son esprit agit comme dans l’exemple précédent ; il applique le
nom
aux objets plus ou moins semblables qu’il reconna
pontanée lui appartient tout entière ; un perroquet n’applique pas le
nom
qu’on lui a appris ; dans sa cervelle d’oiseau, i
gros et ne portait que sur le dehors, nous réunissions, sous un seul
nom
et sous une seule idée, les poissons proprement d
groupes de caractères, encore plus généraux, se rencontrent, sous le
nom
de propriétés chimiques et physiques des corps, n
é, mis à part par les procédés ordinaires, c’est-à-dire au moyen d’un
nom
, et, en général, au moyen d’un signe. — Bien mieu
emplaçants plus maniables encore, les divers sons qui constituent nos
noms
de nombre. Pour un doigt levé, nous disons un ; p
oigts levés, trois, et ainsi de suite jusqu’à dix. De cette façon, le
nom
un remplace un doigt levé et partant une unité ab
n doigt levé et partant une unité abstraite. Pareillement, chacun des
noms
suivants remplace un groupe de doigts levés et pa
n groupe d’unités abstraites. Pareillement enfin, quand on passe d’un
nom
de nombre au nom suivant, un doigt se lève pour s
abstraites. Pareillement enfin, quand on passe d’un nom de nombre au
nom
suivant, un doigt se lève pour s’ajouter au group
é abstraite s’ajoute au groupe précédent des unités abstraites, et le
nom
de nombre énoncé remplace, avec une unité de plus
oupe d’unités qui remplaçait le précédent. En d’autres termes, chaque
nom
de nombre équivaut au groupe désigné par le précé
plus un86. — Pour ne pas encombrer notre mémoire, nous réduisons ces
noms
au strict nécessaire. Au-delà de dix, nous disons
modifiant d’une façon convenable89, et modifient de la même façon les
noms
de nombre qui expriment les dizaines suivantes, a
être comptées jusqu’à dix. — Arrivés là, nous donnons à leur total le
nom
de cent, et ce nouveau total forme une unité du t
le, puis de là à un million, et ainsi de suite, en sorte qu’avec onze
noms
, rangés dans un certain ordre, nous pouvons repré
actères ; c’est beaucoup, et, à cet égard, on peut l’améliorer. — Aux
noms
écrits, on substitue des caractères plus simples,
es caractères plus simples, qui, au lieu de remplacer directement les
noms
de nombre et indirectement les nombres, remplacen
s. Il nous suffit pour cela d’aligner des chiffres ou de proférer des
noms
, en nous rappelant le sens que notre convention l
détachons et nous le notons au moyen de symboles, qui tantôt sont les
noms
de surface, ligne et point, tantôt sont une class
ger quoi que ce soit de sa nature, et on n’entend rien de plus par ce
nom
qu’une condition dont la présence suffit à provoq
la Langue des calculs de Condillac. 86. Sur le sens primitif de nos
noms
de nombre, voyez Bopp, Grammaire comparée, traduc
ens, si l’on veut, qu’on peut bien parler sans jamais avoir apris les
noms
particuliers de ces figures. Combien de persones
ns propre, ou en général dans un sens figuré, quel que puisse être le
nom
que les rhéteurs donent ensuite à ce sens figuré.
ait qu’acompagner, ou ceux dont elles nous réveillent le souvenir. Le
nom
propre de l’idée accessoire est souvent plus prés
de l’idée accessoire est souvent plus présent à l’imagination que le
nom
de l’idée principale, et souvent aussi ces idées
, désignant les objets avec plus de circonstances que ne feroient les
noms
propres de ces objets, les peignent ou avec plus
us, avec les idées accessoires qui l’acompagnent, nous prononçons les
noms
de ces images qui nous frapent, ainsi nous avons
de la vigne, et ç’a été ensuite par figure que les latins ont doné ce
nom
aux perles et aux pierres précieuses. En éfet, c’
oient les bourgeons des vignes et des arbres, et leur avoient doné un
nom
avant que d’avoir vu des perles et des pierres pr
euses : mais come on dona ensuite par figure et par imitation ce même
nom
aux perles et aux pierres précieuses, et qu’apare
ont vu plus de perles que de bourgeons de vignes, ils ont cru que le
nom
de ce qui leur étoit plus conu étoit le nom propr
ignes, ils ont cru que le nom de ce qui leur étoit plus conu étoit le
nom
propre, et que le figuré étoit celui de ce qu’ils
etc. La langue, qui est le principal organe de la parole, a doné son
nom
par métonymie et par extension au mot générique d
Sénéque dit, (…) ; « lorsque nous rencontrons quelqu’un, et que son
nom
ne nous vient pas dans l’esprit, nous l’apelons m
ue : ce fut vers ces tems-là que par une autre extension l’on dona le
nom
d’heures aux douze parties du jour, et aux douze
ainsi des autres. L’on dona ensuite par extension, par imitation, le
nom
de férie seconde, troisiéme, quatriéme, etc., aux
ux autres jours des semaines suivantes, pour éviter de leur doner les
noms
profanes des dieux des payens. C’est ainsi que ch
oms profanes des dieux des payens. C’est ainsi que chez les juifs, le
nom
de sabat (…) qui signifie repos, fut doné au sep
nt de créer de nouveaux êtres : ensuite par extension on dona le même
nom
à tous les jours de la semaine, en ajoutant premi
, en ajoutant premier, second, troisiéme, etc. (…). On dona encore ce
nom
à chaque septième année, qu’on apela année sabati
de choses réelles : (…), j’ai aimé, (…) ; aimé est alors un supin, un
nom
qui marque le sentiment que le verbe signifie ; j
onymie Le mot de métonymie signifie transposition ou changement de
nom
, un nom pour un autre. En ce sens cette figure co
Le mot de métonymie signifie transposition ou changement de nom, un
nom
pour un autre. En ce sens cette figure comprend t
e dieu qui avoit trouvé l’usage du vin ; ainsi ils donoient au blé le
nom
de Cérès, et au vin le nom de Bacchus ; on en tro
sage du vin ; ainsi ils donoient au blé le nom de Cérès, et au vin le
nom
de Bacchus ; on en trouve un grand nombre d’exemp
vin. On raporte à la même espèce de figure les façons de parler où le
nom
des dieux du paganisme se prend pour la chose à q
t être entendu que de son armée ; il en est de même lorsqu’on done le
nom
de l’auteur à ses ouvrages : il a lu Cicéron, Hor
ils ont les livres de Moïse et ceux des prophètes. On done souvent le
nom
de l’ouvrier à l’ouvrage ; on dit d’un drap que c
e Van-Robais, ou de celle de Rousseau, etc. C’est ainsi qu’on done le
nom
du peintre au tableau : on dit j’ai vu un beau Re
ouve souvent dans l’ecriture sainte Jacob, Israel, Juda, qui sont des
noms
de patriarches, pris dans un sens étendu pour mar
et par ses exploits. » Jacob, c’est-à-dire le peuple juif. Au lieu du
nom
de l’éfet, on se sert souvent du nom de la cause
-dire le peuple juif. Au lieu du nom de l’éfet, on se sert souvent du
nom
de la cause instrumentale qui sert à le produire
carcer, prison, se dit en latin d’un home qui mérite la prison. Le
nom
du lieu, où une chose se fait, se prend pour la c
-dire, une toile peinte qui vient de Perse. à propos de ces sortes de
noms
, j’observerai ici une méprise de M. Ménage, qui a
le de Westphalie : on prononce Solingue. Il y a aparence que c’est du
nom
de cette ville que les épées dont je parle, ont é
que les épées dont je parle, ont été apelées des olindes par abus. Le
nom
d’olinde, nom romanesque, étoit dèja conu, come l
dont je parle, ont été apelées des olindes par abus. Le nom d’olinde,
nom
romanesque, étoit dèja conu, come le nom de silvi
s par abus. Le nom d’olinde, nom romanesque, étoit dèja conu, come le
nom
de silvie ; ces sortes d’abus sont assez ordinair
vaillé. La ville de Damas en Syrie, au pié du mont Liban, a doné son
nom
à une sorte de sabres et de couteaux qu’on y fait
dire, un sabre ou un couteau qui a été fait à Damas. On done aussi le
nom
de damas à une sorte d’étofe de soie, qui a été f
n, etc. Ainsi on dit damas de venise, de lion, etc. On done encore ce
nom
à une sorte de prune, dont la peau est fleurie de
age où Platon enseigna la philosophie. Ce lieu fut apelé académie, du
nom
de son ancien possesseur ; delà la doctrine de Pl
trine de Platon fut apelée l’académie. On done aussi par extension le
nom
d’académie à diférentes assemblées de savans qui
a dans l’université de Paris cette fameuse école de théologie, qui du
nom
de son fondateur est apelée sorbone : le nom de s
ole de théologie, qui du nom de son fondateur est apelée sorbone : le
nom
de sorbone se prend aussi par figure pour les doc
rituèle. « à l’autel de Jupiter, dit le p. De Montfaucon, etc. » Le
nom
abstrait pour le concret. J’explique dans un arti
ue, c’est avoir le talent de la parole, c’est parler facilement. Le
nom
du maitre de la maison se prend aussi pour la mai
ja pris à la maison d’Ucalégon. On done aussi aux pièces de monoie le
nom
du souverain dont elles portent l’empreinte. (…)
étalepse qui n’est qu’une espèce de métonymie à laquelle on a doné un
nom
particulier : au lieu qu’à l’égard des autres esp
la partage même, pour la portion qui est échue en partage ; c’est le
nom
de l’antécédent qui est doné au conséquent. sor
ois de quatre feuilles, c’est-à-dire, bois de quatre années. Ainsi le
nom
des diférentes opérations de l’agriculture se pre
je dis qu’il aime la bouteille, c’est une simple métonymie, c’est un
nom
pour un autre : mais quand je dis cent voiles pou
and je dis cent voiles pour cent vaisseaux, non seulement je prens un
nom
pour un autre, mais je done au mot voiles une sig
signification particulière. En un mot, dans la métonymie je prens un
nom
pour un autre, au lieu que dans la synecdoque, je
e des homes, c’est une synecdoque du genre, c’est-à-dire, que sous le
nom
du genre, on ne conçoit, on n’exprime qu’une espè
feux dans ce vilage, c’est-à-dire, cent familles. On trouve aussi des
noms
de viles, de fleuves, ou de pays particuliers, po
ussi des noms de viles, de fleuves, ou de pays particuliers, pour des
noms
de provinces et de nations. Les pélasgiens, les a
est une des plus célèbres rivières d’Espagne. On se sert souvent du
nom
de la matiere pour marquer la chose qui en est fa
poussière, tu as été formé d’un peu de terre. Virgile s’est servi du
nom
de l’éléphant, pour marquer simplement de l’ivoir
s il ne faut pas croire qu’il soit permis de prendre indiférenment un
nom
pour un autre, soit par métonymie, soit par synec
roit ridicule : chaque partie ne se prend pas pour le tout, et chaque
nom
générique ne se prend pas pour une espèce particu
e nom générique ne se prend pas pour une espèce particulière, ni tout
nom
d’espèce pour le genre : c’est l’usage seul qui d
iers, que les jeunes filles s’oposent à ce qu’on les confonde sous le
nom
de méres ; mais pour parler plus sérieusement, j’
lation entre l’objet dont on veut parler et celui dont on emprunte le
nom
; car s’il n’y avoit point de raport entre ces ob
ans la métonymie, est de telle sorte, que l’objet dont on emprunte le
nom
subsiste indépendanment de celui dont il réveille
L’antonomase est une espèce de synecdoque, par laquelle on met un
nom
comun pour un nom propre, ou bien un nom propre p
st une espèce de synecdoque, par laquelle on met un nom comun pour un
nom
propre, ou bien un nom propre pour un nom comun.
oque, par laquelle on met un nom comun pour un nom propre, ou bien un
nom
propre pour un nom comun. Dans le premier cas, on
on met un nom comun pour un nom propre, ou bien un nom propre pour un
nom
comun. Dans le premier cas, on veut faire entendr
on parle excèle sur toutes celles qui peuvent être comprises sous le
nom
comun : et dans le second cas, on fait entendre q
as, on fait entendre que celui dont on parle ressemble à ceux dont le
nom
propre est célèbre par quelque vice ou par quelqu
e vertu. Philosophe, orateur, poète, roi, vile, monsieur, sont des
noms
comuns ; cependant l’antonomase en fait des noms
, monsieur, sont des noms comuns ; cependant l’antonomase en fait des
noms
particuliers qui équivalent à des noms propres. Q
ndant l’antonomase en fait des noms particuliers qui équivalent à des
noms
propres. Quand les anciens disent le philosophe,
octeur de la grace. Ainsi on done par excèlence et par antonomase, le
nom
de la science ou de l’art à ceux qui s’y sont le
veut dire le maitre de la maison. Les adjectifs ou épitètes sont des
noms
comuns que l’on peut apliquer aux diférens objets
aux diférens objets ausquels ils conviènent, l’antonomase en fait des
noms
particuliers : l’invincible, le conquérant, le gr
ance , signifie par antonomase Scipion Emilien. Il en est de même des
noms
patronymiques dont j’ai parlé ailleurs, ce sont d
de même des noms patronymiques dont j’ai parlé ailleurs, ce sont des
noms
tirés du nom du pére ou d’un ayeul, et qu’on done
oms patronymiques dont j’ai parlé ailleurs, ce sont des noms tirés du
nom
du pére ou d’un ayeul, et qu’on done aux descenda
n done aux descendans ; par exemple, quand Virgile apèle Enée (…), ce
nom
est doné à Enée par antonomase, il est tiré du no
apèle Enée (…), ce nom est doné à Enée par antonomase, il est tiré du
nom
de son pére, qui s’apeloit Anchise. Diomède, hér
s donons à la loi particulière d’exclure les femmes de la courone, un
nom
que nos péres donèrent autrefois à un recueil gén
éral de loix. La seconde espèce d’antonomase est lorsqu’on prend un
nom
propre pour un nom comun, ou pour un adjectif. S
seconde espèce d’antonomase est lorsqu’on prend un nom propre pour un
nom
comun, ou pour un adjectif. Sardanapale dernier
pour un riche : (…). Zoïle fut un critique passioné et jaloux : son
nom
se dit encore d’un home qui a les mêmes défauts ;
ophe Socrate, étoit d’une humeur fâcheuse et incomode : on a doné son
nom
à plusieurs femmes de ce caractère. Pénélope et
eur vertu, telle est du moins leur comune réputation : on a doné leur
nom
aux femmes qui leur ont ressemblé : au contraire,
emmes débauchées ont été apelées des Phrynès ou des Laïs, ce sont les
noms
de deux fameuses courtisanes de l’anciène Grèce.
écuyer d’Achile, c’étoit lui qui menoit son char : delà on a doné les
noms
de Typhis et d’Automédon à un home qui par des pr
laquelle on transporte, pour ainsi dire, la signification propre d’un
nom
à une autre signification qui ne lui convient qu’
peine dans le royaume dont on parle. Par la même raison l’on done le
nom
de clé en termes de musique à certaines marques o
t au comencement des lignes de musique : ces marques font conoitre le
nom
que l’on doit doner aux notes ; elles donent, pou
la manière de regarder les objets : ensuite on done par métaphore le
nom
de vue aux pensées, aux projets, aux desseins : a
dans le sens propre signifie lumière : les poètes latins ont doné ce
nom
à l’oeil par métonymie, les yeux sont l’organe de
ermes de grammaire détaillés dans un ouvrage qui porte pour titre, le
nom
de Sainte Madeleine ; ni que l’auteur imagine je
lle on déguise des idées desagréables, odieuses, ou tristes, sous des
noms
qui ne sont point les noms propres de ces idées :
sagréables, odieuses, ou tristes, sous des noms qui ne sont point les
noms
propres de ces idées : ils leur servent come de v
de son état, que de l’apeler ouvrier ou valet ; on leur done d’autres
noms
plus honètes qui ne doivent pas être pris dans le
C’est par la même raison qu’on done à certaines étofes grossières le
nom
d’étofes plus fines ; par exemple : on apèle velo
fil, dont on fait des meubles de campagne ; on honore cette étofe du
nom
de damas de caux, parce qu’elle se fabrique au pa
s cérémonies de la religion : on craignoit de doner aux dieux quelque
nom
qui leur fut desagréable. On étoit averti au come
dans leur colère, que le bon Dieu vous emporte, n’osant prononcer le
nom
du malin esprit. Dans l’ecriture sainte le mot de
able à ses hôtes, mer hospitalière. C’est pourquoi Ovide a dit que le
nom
de cette mer étoit un nom menteur. (…). Sanctius
italière. C’est pourquoi Ovide a dit que le nom de cette mer étoit un
nom
menteur. (…). Sanctius et quelques autres ne veu
s, les anciens qui personifioient tout, leur donoient quelquefois des
noms
flateurs, come pour se les rendre favorables, ou
ides, du grec (…), douces, bienfesantes. La comune opinion est que ce
nom
ne leur fut doné qu’après qu’elles eurent cessé d
urs contemporains ont souvent condânées. L’hypallage ne prète pas son
nom
aux contre-sens et aux équivoques ; autrement tou
parler entre les dents, murmurer, gronder, come les chiens : (…). Les
noms
de plusieurs animaux sont tirés de leurs cris, su
dépendante, come nous l’avons dèja remarqué, l’un est compris sous le
nom
de l’autre, ils forment un ensemble, un tout ; pa
ecdoque il y a plus d’union et de dépendance entre les objets dont le
nom
de l’un se met pour le nom de l’autre, qu’il n’y
et de dépendance entre les objets dont le nom de l’un se met pour le
nom
de l’autre, qu’il n’y en a dans la métonymie. L’a
nières de parler qui ont un caractère particulier auquel on a doné un
nom
; que d’ailleurs chaque sorte de figure peut être
si l’on vient à observer chacune de ces manières et à leur doner des
noms
particuliers, on en fera autant de figures. Delà
r doner des noms particuliers, on en fera autant de figures. Delà les
noms
de (…), et autres pareils qu’on ne trouve guère q
imaginés. Les expressions figurées qui ont doné lieu à ces sortes de
noms
peuvent aisément être réduites sous quelqu’une de
peine que de s’amuser à diviser. Les auteurs donent quelquefois des
noms
diférens à la même espèce d’expression figurée, j
ux dire, que l’un apèle hypallage ce qu’un autre nome métonymie : les
noms
de ces sortes de figures étant arbitraires et que
l n’est pas étonant qu’on les ait souvent confondus. Aristote done le
nom
de métaphore à la plupart des tropes qui ont aujo
one le nom de métaphore à la plupart des tropes qui ont aujourdui des
noms
particuliers. (…). Cicéron remarque aussi que les
s airs. L’auteur du dictionaire néologique done à cette expression le
nom
de métathèse : les façons de parler semblables qu
naires que les rhéteurs donent de l’antonomase : mais, après tout, le
nom
ne fait rien à la chose ; le principal est de rem
ris substantivement, substantifs et adjectifs pris adverbialement. un
nom
substantif se prend quelquefois adjectivement, c’
dis de Louis qu’il est revêtu de la puissance royale. Il y a quelques
noms
substantifs latins qui sont quelquefois pris adje
sition ; ce qui ne peut ariver que parce qu’il y a alors quelqu’autre
nom
sous-entendu qui est dans l’esprit ; par exemple
a syntaxe, que l’adverbe est un mot qui renferme la préposition et le
nom
qui la détermine. La préposition marque une circo
n marque une circonstance générale, qui est ensuite déterminée par le
nom
qui suit la préposition selon l’ordre des idées :
elon l’ordre des idées : or l’adverbe renfermant la préposition et le
nom
, il marque une circonstance particulière du sujet
e du sujet, ou de l’atribut de la proposition : etc. Il y a quelques
noms
substantifs qui sont pris adverbialement, c’est-à
ison. Ces mots sont équivoques, du moins dans la prononciation. lion,
nom
d’un animal ; lion, nom d’une constellation, d’un
voques, du moins dans la prononciation. lion, nom d’un animal ; lion,
nom
d’une constellation, d’un signe céleste ; lion, n
un animal ; lion, nom d’une constellation, d’un signe céleste ; lion,
nom
d’une vile. coin, sorte de fruit ; coin, angle, e
on figurée est autorisée par l’usage. « lorsque nous donons au blé le
nom
de Cérès, dit Cicéron, etc. » on se sert dans tou
exte de son premier sermon : (…). On voit qu’il fesoit allusion à son
nom
et à son aveuglement. remarques sur quelques pass
n chant composé à l’imitation d’un autre, et par extension on done le
nom
de parodie à un ouvrage en vers, dans lequel on d
u un habit fait de diférentes pièces raportées : ensuite on a doné ce
nom
, par métaphore, à un ouvrage composé de plusieurs
ois jamais vu de corps en mouvement. Nous somes acoutumés à doner des
noms
particuliers aux objets réels et sensibles, nous
ent. Ce que je veux dire s’entendra encore mieux par cet exemple. Les
noms
que l’on done aux tropes ou figures dont nous avo
u aux maitres de l’art d’inventer le terme de métaphore et les autres
noms
des figures : par là ils réduisent à une espèce,
pensées et abrège nos discours. Il en est de même de tous les autres
noms
d’arts et de sciences : la physique, par exemple,
r les diférentes opérations de la nature ; et ensuite ils ont doné le
nom
de science physique au recueil ou assemblage de c
s, dont nous somes afectés par l’usage de la vie. Tel est l’home. Les
noms
de ces classes diférentes ne désignent point des
asse nouvèle ou une classe à part, et c’est delà que viènent tous les
noms
apellatifs, qui marquent des genres ou des espèce
qu’ils imaginaient comme des êtres animés, comme des dieux ; avec les
noms
de ces trois divinités, ils exprimaient toutes le
même d’une telle métaphysique, les premiers poètes devaient tirer les
noms
des choses d’idées sensibles et plus particulière
ources de la métonymie et de la synecdoque. En effet, la métonymie du
nom
de l’auteur pris pour celui de l’ouvrage, vint de
lités, ou que l’on réunit les parties pour composer leurs entiers. Le
nom
de mortel fut d’abord réservé aux hommes, seuls ê
x axiomes (48, Il est naturel aux enfants de transporter l’idée et le
nom
des premières personnes, des premières choses qu’
tres, laquelle doit nous donner celle des hiéroglyphes, des lois, des
noms
, des armoiries, des médailles, des monnaies
ces vérités nous présenterons les suivantes : chez les Grecs, le mot
nom
signifia la même chose que caractère 54, et par a
Grecs prirent d’abord ce mot dans le même sens, comme le prouvent les
noms
patronymiques, les noms des pères, dont les poète
mot dans le même sens, comme le prouvent les noms patronymiques, les
noms
des pères, dont les poètes, et surtout Homère, fo
e-Live de la manière suivante, qui possunt nomine ciere patrem . Ces
noms
patronymiques se perdirent ensuite dans la Grèce,
’on faisait à Jupiter (les parties grasses des victimes). De l’ancien
nom
de ce dieu Jous, dérivèrent les génitifs Jovis et
ans laquelle se trouve comprise celle des hiéroglyphes, des lois, des
noms
, des armoiries, des médailles, des monnaies, et e
Briarée, les hommes Égéon ; plus loin, en parlant d’un oiseau, son
nom
est Chalcis chez les dieux, Cymindis chez les hom
de la langue divine ; et les trente mille dieux dont il rassembla les
noms
, devaient former un riche vocabulaire56, au moyen
les Égyptiens, cette langue correspondait à l’âge des hommes ; et ce
nom
d’hommes désigne les classes inférieures, chez le
us servent à communiquer aux autres nos idées sur les choses dont les
noms
propres sont inconnus ou à nous, ou à ceux qui no
onosyllabiques, sont une espèce nombreuse. Peu à peu se formèrent les
noms
, presque tous monosyllabiques dans l’origine. On
gers. Dans cette langue, toutes les racines sont des monosyllabes. Le
nom
dut précéder le verbe, car le discours n’a point
er le verbe, car le discours n’a point de sens s’il n’est régi par un
nom
, exprimé ou sous-entendu. En dernier lieu se form
les verbes. Nous pouvons observer en effet que les enfants disent des
noms
, des particules, mais point de verbes : c’est que
disent des noms, des particules, mais point de verbes : c’est que les
noms
éveillent des idées qui laissent des traces durab
à la suite d’une violente attaque d’apoplexie, se souvenait bien des
noms
, mais avait entièrement oublié les verbes. — Les
’Italie rendaient en cette forme de vers leurs oracles, fata. Puis le
nom
de vers saturnien passa aux vers iambiques de six
es siringi, de sir, chant ou chanson. Du même mot vient sans doute le
nom
des Sirènes, êtres mythologiques célèbres par leu
ommune à toutes les langues primitives. Elles se créèrent d’abord des
noms
, ensuite des verbes, et lorsque les verbes leur m
des verbes, et lorsque les verbes leur manquèrent, elles unirent les
noms
eux-mêmes. Voilà les principes de tout ce qu’a éc
ages dans tous les âges suivants, puisqu’ils donnèrent aux choses des
noms
conformes à leur nature, et remarquables par la p
r la propriété. Aussi nous avons vu que chez les Grecs et les Latins,
nom
et nature signifièrent souvent la même chose. 2.
s qui déterminèrent le plus puissamment l’invention des caractères ou
noms
(dans le sens originaire de nomina, maisons divis
ivilisation égyptienne, inventa les lois et les lettres ; et c’est du
nom
de Mercuro, regardé aussi comme le Dieu des march
ard un objet d’amusement et d’érudition. On a donné à ces emblèmes le
nom
d’héroïques, sans en bien sentir le motif. Les mo
signifiait naturellement trois années ; d’où il vint que caractère et
nom
s’employèrent indifféremment l’un pour l’autre, e
t nom s’employèrent indifféremment l’un pour l’autre, et que les mots
nom
et nature eurent la même signification, comme nou
ont mis simplement la marque d’une croix, faute de savoir écrire leur
nom
. Parmi les prélats instruits, il y en avait même
centes, ont bien étonné les commentateurs de la Bible, qui voient les
noms
des mêmes rois exprimés d’une manière dans l’Hist
entreprises. Nous observons de même qu’en Hongrie la même ville a un
nom
chez les Hongrois, un autre chez les Grecs, un tr
moureux, Adriano Valerini de Vérone jouant aussi les amoureux sous le
nom
d’Aurelio ; Lucio Burchiella faisait le personnag
urs acteurs, Fabritio di Fornaris, jouant le capitan espagnol sous le
nom
de Cocodrillo. Les Gelosi reparurent, en 1588, à
ait la robe. Le capitan était Francesco Andreini, de Pistoie, sous le
nom
d’il capitano Spavento della Valle inferna (le ca
e infernale). C’était l’usage de choisir pour ces sortes de rôles les
noms
les plus retentissants. Nous avons déjà rencontré
déjà rencontré celui de Cocodrillo ; nous pourrions citer encore les
noms
de Matamoros, Fracassa, Rodomonte, Spezza-Monti (
venterait le plus bizarre assemblage de syllabes sonores. Parfois ces
noms
semblent indiquer aussi une nuance du caractère :
l’Académie des Intenti de Pavie, dans laquelle elle figurait sous le
nom
de l’Accesa (l’Amoureuse), nom emprunté sans dout
e, dans laquelle elle figurait sous le nom de l’Accesa (l’Amoureuse),
nom
emprunté sans doute à ses rôles de théâtre. Isabe
éateur8 : « Je veux qu’à l’avenir toutes celles qui porteront le beau
nom
d’Isabelle soient aimables, belles, parées par le
élicon, et que ces monts sacrés retentissent sans cesse de l’illustre
nom
d’Isabelle » ; on prétendait que cette prophétie
, dans la troupe de Scala, le fameux bouffon Burattino, qui donna son
nom
à toutes les marionnettes italiennes, qu’on appel
ais plus souvent de courrier, hôtelier, jardinier. Quand on ajoute un
nom
à ce nom de Burattino, c’est celui peu honnête de
souvent de courrier, hôtelier, jardinier. Quand on ajoute un nom à ce
nom
de Burattino, c’est celui peu honnête de Canaglia
Pedrolino et Arlecchino. L’acteur qui jouait le second zanni, sous le
nom
d’Arlequin, se nommait Simone, de Bologne. Nous n
iblement éveillée, si nous en jugeons par les canevas des Gelosi. Son
nom
de guerre était Franceschina. La même actrice fai
anceschina. La même actrice faisait les personnages travestis sous le
nom
de Lesbino. Elle avait un remarquable talent. Ell
t doublée par Ricciolina (Maria Antonazzoni) et par Olivetta, dont le
nom
réel n’est pas connu. Une actrice, nommée Antonel
rice, nommée Antonella Bajardi, jouait des rôles de caractère sous le
nom
de Vittoria. Les vieilles étaient jouées sous cel
Pasqualina. Ce n’est pas tout ; il faudrait ajouter encore plusieurs
noms
: Claudione Francese (le Français Claudion), Cavi
autre mime plus célèbre encore, Pietro Maria Cecchini, connu sous le
nom
de Gian-Fritello ou Fritellino, qui eut un succès
i n’eut avant lui aucune célébrité 99. Toute sa vie il fut désigné du
nom
de « Nazaréen 100 », et ce n’est que par un détou
ue tous les peuples civilisés font dater du jour où il naquit 104. Le
nom
de Jésus, qui lui fut donné, est une altération d
de Jésus, qui lui fut donné, est une altération de Josué. C’était un
nom
fort commun ; mais naturellement on y chercha plu
opos. Il est ainsi plus d’une grande vocation dans l’histoire dont un
nom
donné sans arrière-pensée à un enfant a été l’occ
us insignifiante. La population de Galilée était fort mêlée, comme le
nom
même du pays 106 l’indiquait. Cette province comp
e aussi Marie 113, qui épousa un certain Alphée ou Cléophas (ces deux
noms
paraissent désigner une même personne 114), et fu
ontanée et dont le caractère paraît avoir eu plus d’originalité. Leur
nom
était inconnu, à tel point que quand l’évangélist
ens de Nazareth l’énumération des frères selon la nature, ce sont les
noms
des fils de Cléophas qui se présentent à lui tout
24 ; Luc, XVIII, 37 ; Jean, XIX, 19 ; Act. II, 22 ; III, 6. De là le
nom
de Nazaréens, longtemps appliqué aux chrétiens, e
ct. i, 14. 112. Matth., i, 25. 113. Ces deux sœurs portant le même
nom
sont un fait singulier. Il y a là probablement qu
nt de l’habitude de donner presque indistinctement aux Galiléénnes le
nom
de Marie. 114. Ils ne sont pas étymologiquement
ymologiquement identiques. [Greek : Alphaios] est la transcription du
nom
syro-chaldaïque Halphaï ; [Greek : Klôpas] ou [Gr
poser deux sœurs ayant chacune trois ou quatre fils portant les mêmes
noms
, et à admettre que Jacques et Simon, les deux pre
e fils de Cléophas « frères du Seigneur », aura mis, par erreur, leur
nom
au passage Matth., XIII, 55 — Marc, VI, 3, à la p
r, leur nom au passage Matth., XIII, 55 — Marc, VI, 3, à la place des
noms
des vrais frères, restés toujours obscurs. On s’e
rié depuis 1601 à Virginia Ramponi, actrice qui portait au théâtre le
nom
de Florinda et qui avait fait partie de la troupe
rait aussi, bien entendu, dans les rangs des Gelosi et jouait sous le
nom
de Lelio. À la mort de sa mère Isabelle, il annon
es anciens Gelosi, entre autres : Giovanni-Paolo Fabri, connu sous le
nom
de Flaminio, et Nicolo Barbieri, originaire de Ve
eltrame da Milano. Domenico Bruni jouait les rôles d’amoureux sous le
nom
de Fulvio, et Diana Ponti, actrice et poète, joua
t Diana Ponti, actrice et poète, jouait les rôles d’amoureuse sous le
nom
de Lavinia. Celle-ci est très probablement « la v
ia. Un acteur qui eut un grand succès dans les rôles naïfs, sous le
nom
de Bertolino, et qui jouit de la faveur particuli
pitan y fut représenté par Girolamo Gavarini, de Ferrare, qui prit le
nom
d’il capitano Rinoceronte (le capitaine Rhinocéro
les des Gelosi. C’est vraisemblable pour la seconde dont le véritable
nom
était, comme on l’a vu, Maria Antonazzoni ; c’est
à Paris une popularité plus grande que celui de Ricciolina : c’est le
nom
de Francisquine qu’adopta cette Anne Begot qui fa
adins figurèrent dans les entrées de ce ballet sont désignés sous les
noms
de « Colas, Pantalon, Stephanel, Lelio, Florinde,
en 1635. Quant aux autres types, il serait difficile de désigner les
noms
véritables des acteurs qu’on voulut copier dans c
acteurs qu’on voulut copier dans cette fête royale ; quelques-uns des
noms
que l’on cite, Colas, maître Philippes, n’ont poi
rnelle rancune, semblent assez rares et de conception islamique. Leur
nom
; les blissi-ou (venu d’Yblis) indique cette orig
constamment important dans les contes merveilleux ou moraux. D’où ce
nom
leur vient-il ? Déjà les Latins employaient le mo
ies tels que nous les concevons que j’ai cru devoir leur conserver le
nom
générique indigène. J’ai adopté pour cette étude
conserver le nom générique indigène. J’ai adopté pour cette étude le
nom
ouolof avec lequel mes premières études de folklo
s de folklore m’avaient tellement familiarisé qu’il me paraît le seul
nom
qui convienne. Aucune autre raison ne me porte à
eul nom qui convienne. Aucune autre raison ne me porte à favoriser le
nom
bambara, gourmantié, peuhl ou haoussa de préféren
om bambara, gourmantié, peuhl ou haoussa de préférence à celui-ci. Le
nom
de guinné, à mon avis, a dû être donné à une conc
oirs convaincus ne s’aventurent-ils pas à appeler les guinné par leur
nom
générique. Ils les nomment : la chose, l’être, la
phrase : la femme peuhle (foula mousso) de peur que, mécontente de ce
nom
de faro, elle ne submerge sa barque. Noms divers
peur que, mécontente de ce nom de faro, elle ne submerge sa barque.
Noms
divers. — Cependant les guinné ont leur nom : en
ne submerge sa barque. Noms divers. — Cependant les guinné ont leur
nom
: en bambara : guina, en gourmantié : dyini et od
; siga en môssi ; bâri en soussou ; yébem en kâdo (pl. dougouné). Ces
noms
sont ceux des guinné de grande taille. Les nains
oms sont ceux des guinné de grande taille. Les nains eux, portent des
noms
spéciaux qui leur sont un brevet plus catégorique
its où figureront ces personnages surnaturels, je leur conserverai le
nom
que leur donne l’indigène du pays où l’action se
e différencient assez nettement les uns des autres pour nécessiter un
nom
distinct et plus évocateur que celui, trop unifor
ère à citer que les taloguina. Dans les contes autres que celui de ce
nom
on voit des guinné vomir le feu (V. Le konkoma) s
dispensable à leur existence74. 4° Guinné de l’eau : Ils portent les
noms
de guiloguina en malinké, de faro chez les Bambar
contes bambara et l’un d’eux en donne un signalement assez précis. Le
nom
du nain gourmantié : « pora » signifie aussi jume
le par suite de l’habitude qu’il a de se coucher parmi la cendre. Son
nom
de nyama est donné en sobriquet au gens de petite
e. Quant à leur intelligence, elle passe pour très bornée. Aussi leur
nom
est-il souvent adressé comme injure collective à
a malinké est malfaisant gratuitement si l’on en croit le conte de ce
nom
, le seul que j’aie recueilli sur lui. Le gottéré
léfice d’un sorcier, on procède à des épreuves destinées à révéler le
nom
de celui-ci. Le conte du Cheval de nuit documente
est le pluriel de Kâdo. 80. A ce propos je crois bon de noter que le
nom
de Mâlobali, l’éhonté, l’impudent que portent nom
hologie des titres Si l’on a pu dire avec juste raison que « Notre
nom
, c’est nous-mêmes », on devra reconnaître aussi q
ces Trois âmes d’artistes annoncées depuis plus de dix ans — sous le
nom
imprévu de la Duchesse bleue. Il donna pour préte
ore prouvera la capitale importance des titres. Sait-on d’où vient le
nom
de la partie des sciences philosophiques qu’on ap
ετὰ τὰ φυσικά) ils mirent ses traités sur les Causes premières. Et ce
nom
, tout à fait accidentel et contingent, demeura en
ez les classiques, en général, ce fut très simple. L’œuvre portait le
nom
de son héros ou de son sujet principal : c’est l’
ur les recueils de vers : Horace, non plus que Boileau, ne cherche un
nom
piquant pour l’ensemble de ses poésies : elles se
cision du titre. Pour un livre de science, d’histoire et de droit, le
nom
à chercher est le plus simple, et le plus souvent
laisanteries composées par des abbés galants et dont deux portent des
noms
tout à fait réussis dans ce genre : la Tabatière
bien : le Rosier des guerres, compilé par le roy Loys unziesme de ce
nom
, ouvrage devenu d’une extrême rareté. Marguerite
re temps. On s’était contenté, à l’origine, d’intituler les romans du
nom
du héros principal. Pour l’ordinaire, ces titres
. Au xviie siècle encore, les romanciers donnèrent à leurs livres le
nom
du héros : la Princesse de Clèves, Cyrus, Clélie,
disparaître de plus en plus. Et c’est fort bien fait. À part quelques
noms
frappés justes, expressifs, caractéristiques de t
l’oublier. Et quand il n’est pas de force à faire des trouvailles de
noms
, comme le Tartuffe, Gobseck, ou Monsieur Alphonse
venons de citer cette magnifique appellation d’avare, choisissait les
noms
de ses personnages avec la plus scrupuleuse étude
vec la plus scrupuleuse étude, surtout quand il voulait appliquer ces
noms
au roman lui-même ; et à part deux ou trois cas m
Spectateur, d’Addison, ayant été traduit en 1714 à Amsterdam, sous ce
nom
: le Spectateur ou le Socrate moderne où l’on voi
lus connu de ces romans sentimentaux, Werther, portait à l’origine ce
nom
beaucoup plus touchant : Les Souffrances du jeune
à frapper d’étonnement le Philistin. Les personnages ne portaient que
noms
exotiques bizarres : ainsi Bug-Jargal, Han d’Isla
Si Théophile Gautier annonça vingt ans durant son Capitaine Fracasse,
nom
dont il aimait la puissante sonorité, il finit du
penne avait refusé la rédaction en chef du Corsaire, journal dont son
nom
, a, m’a-t-on dit, fait le succès en 1836. Ce jeun
sée, regretta vivement l’absence de quelques poètes célèbres dont les
noms
me parurent lui être fort connus. Mais je n’ai pu
, l’œuf où germait le Balzac que j’ai vu, et à la suite sont venus de
noms
nouveaux en noms oubliés, toutes les initiations
t le Balzac que j’ai vu, et à la suite sont venus de noms nouveaux en
noms
oubliés, toutes les initiations de sa métempsycos
uverain, a entrepris de ressusciter tous ces ouvrages conçus sous des
noms
variés, et que dans son long duel avec l’indiffér
, toujours et partout. Doué d’infiniment d’esprit, il sait placer son
nom
à toute page, jusque dans les articles qu’il sign
s murs des édifices publics, toute pierre de taille neuve, portent le
nom
de M. Karr, au charbon, à la craie, en incrustati
eul. Aussi le Figaro-Karr n’est-il pas toujours à la hauteur des deux
noms
qu’ici j’ai accolés ensemble. Gare à moi, pourtan
au 8e étage où les cuirassiers ne se noient pas ! ô M. Karr, dont le
nom
est sur tous les murs près desquels vous avez pas
our les temps prochains. On m’a fait regarder M. Nestor Roqueplan. Le
nom
de Roqueplan m’est familier par M. Camille Roquep
t pour M. Berthoud. C’est à M. Berthoud qu’on doit la littérature des
noms
en vogue réduite au bon marché du genre dit Pitto
Indépendant ! Jugez de ma décontenance ! Il me sembla que j’avais mon
nom
écrit en lettres sonores sur mon front, et je rem
je le tirai promptement à l’écart, le suppliant de me donner un autre
nom
que le mien pendant toute cette soirée, et aussi
mon cher Monsieur, j’allais, je crois, vous dire naïvement le nouveau
nom
sous lequel je circule ! Quelle imprudence ! Et c
chaise de poste. Il arrive au chevet de l’oncle, qui portait le même
nom
que lui. La maladie, toute grave qu’elle était, t
au moribond lui-même par suite de l’erreur qu’entraîne l’identité de
nom
. L’oncle lit… appelle son notaire, révoque son te
etite dame que semblait accompagner M. Lucas, me fut désignée sous le
nom
de Marie de L’Épinay, qui rédige le Journal des M
e à vous parler de ce nouveau collaborateur de M. de Lamennais, et le
nom
du rédacteur en chef du Monde, qui m’était venu s
savait qu’on sait cela ! Un roman qu’on a réimprimé chez nous sous le
nom
de Michel Raymond, et qui a pour titre les Intime
lan, mais je l’oubliai bientôt pour M. Paul Lacroix, si connu sous le
nom
du bibliophile Jacob, et qui passa près de nous p
bibliophile, ce n’est pas non plus un talent supérieur, mais c’est un
nom
populaire par sa fécondité, et par l’époque favor
st brun, ses cheveux crépus et longs mériteraient peut-être un peu le
nom
de laine. Il n’a pas de barbe, mais de beaux yeux
que dramatique. M. Dumas juge ses pairs et n’est pas jugé par eux. Ce
nom
éclatant retentit maintenant dans les théâtres de
ordées comme personnelles. À Teresa, on cite un collaborateur dont le
nom
m’échappe ; à Antony, l’idée première à M. Souves
s : Ainsi Angèle, ainsi Catherine Howard furent représentées sous son
nom
, chacun ayant son tour pour être nommé seul. M. A
vit encore. M. Dumas habite rue Bleu (et non pas bleue ; Bleu est un
nom
d’homme) ; son appartement est cité par son confo
le plaisir d’entendre une assez plaisante anecdote, dans laquelle un
nom
famé se trouva adjoint. Ce Monsieur voulait à tou
t de charme, et n’être pas une actrice irrésistible ! Et pourtant son
nom
de poète fit bien vite oublier son nom dramatique
irrésistible ! Et pourtant son nom de poète fit bien vite oublier son
nom
dramatique. L’opinion ici place Mme Desbordes-Val
jour sur les autres hommes littéraires de la France. Avec de nouveaux
noms
, peut-être serai-je plus à mon aise. Les faits, l
laver. À cela près, c’est un homme de talent et d’imagination. Si son
nom
est peu connu chez nous, cela tient à la spéciali
l’auteur de tant de mémoires. C’est une chose si délicate qu’un grand
nom
passé aux mains d’une femme auteur, dont la vie e
s autres femmes qui ont traversé de grandes époques politiques, a son
nom
mêlé à tant d’anecdotes, à tant de faits, qu’il f
e-Langon est l’auteur de plus de cent volumes, publiés, soit sous son
nom
, soit sous des pseudonymes, soit enfin sans signa
mothe-Langon est baron ; mais vous voyez que ce qu’il publie sous son
nom
véritable suffit à la satisfaction de son amour-p
une fois imprimé, l’éditeur le publie comme et quand il veut, avec le
nom
de M. Lamothe-Langon ; sans nom ; avec des initia
ublie comme et quand il veut, avec le nom de M. Lamothe-Langon ; sans
nom
; avec des initiales seulement, ou des étoiles. M
tiales seulement, ou des étoiles. Mieux encore : il le publie sous le
nom
de qui bon lui semble, sous le nom de son chapeli
ieux encore : il le publie sous le nom de qui bon lui semble, sous le
nom
de son chapelier ou de son maître de clarinette,
e, sous le nom de son chapelier ou de son maître de clarinette, si ce
nom
est sonore et fait bien sur la première page d’un
uis, moyennant 500 fr. le volume, de publier ce livre avec son propre
nom
pour se faire gloire. Ainsi, mon cher Monsieur, s
ette de ce fécond et complaisant écrivain ! Peut-être y a-t-il là des
noms
que nous estimons pour eux-mêmes ? M. Lamothe est
r vu chez nos libraires son roman le Mousse, autrefois publié sous le
nom
de Mme Augusta Kernoc. M. Romieu est, comme vous
sur M. Ernest Desprez, l’auteur d’un Enfant et des Femmes vengées. Ce
nom
de Desprez est un pseudonyme qui cache le nom d’É
des Femmes vengées. Ce nom de Desprez est un pseudonyme qui cache le
nom
d’Éléonore de Vaulabelle, sous lequel cet écrivai
marins. Sans avoir jamais écrit un livre, M. Jal se trouvait avoir un
nom
fourré partout. (C’est sa méthode ; il n’est pas
ournal qui se fonde, auquel M. Jal n’écrive pour prier de joindre son
nom
parmi les collaborateurs, ce qui est un peu l’inv
rt des écrivains qui improuvent ce charlatanisme de l’emploi de leurs
noms
, à l’enseigne d’opérations auxquelles ils ne part
uelles ils ne participeront jamais.) De cette façon on connaissait le
nom
de M. Jal, auquel se lient de vagues idées de mar
al perdit son feuilleton du Constitutionnel ; l’art lui manquait, son
nom
pâlissait au milieu des nombreuses concurrences q
parut cent romans de mérite et qui 1 montraient tout neufs encore ces
noms
de jeunes écrivains d’imagination et de style qui
e jeunes écrivains d’imagination et de style qui sont aujourd’hui des
noms
glorieux. Parmi ces romans, il s’en trouva de mar
uveaux jouteurs, comme l’avait été sa critique de peinture. Comme ces
noms
de la restauration furent promptement effacés par
e ces noms de la restauration furent promptement effacés par tous ces
noms
nouveaux, mon cher Monsieur ! Qui est-ce qui lit
est-ce qui ne lit pas Janin, Godan, Soulié, Sand et Balzac ? Tous ces
noms
-là datent de 1831, 1832 et 1833. Les précédents s
t comme les directeurs de journaux, qu’ils spéculent beaucoup sur les
noms
pour achalander leur maison et donner du relief à
rait pourtant fait M. Sainte-Beuve, si l’éditeur eût annoncé sous son
nom
le titre de l’ouvrage dont je vous ai parlé dans
Sandeau et Mme Dudevant ont eu ensemble une liaison fort intime ; le
nom
de Sand, que l’illustre femme a depuis rendu si c
dire aussi que la plupart de ces séides sont obscurs : sitôt que leur
nom
perce, ils vont travailler pour eux ; ils auront
la France, et celui-là serait le bien venu chez nous, de même que son
nom
y resterait honoré. M. Gaultier devra à sa mauvai
je dirai qu’aujourd’hui on ne donne pas. Pour finir cependant avec ce
nom
, je vous dirai que les livres de M. Théophile Gau
ain de se produire et qu’il n’en fit rien. En d’autres occasions, son
nom
reparut encore dans des réclamations mortuaires.
mortuaires. Aujourd’hui aucune œuvre littéraire ne se produit sous ce
nom
, et cependant l’opinion n’est pas fixée sur la vi
anecdote que je vous rapporterai. Le premier roman qui parut sous son
nom
était intitulé Thomas Morus. Le livre était fort
rence qui séparait de valeur littéraire deux ouvrages portant le même
nom
? Cette cause était extrêmement simple et la voic
l’enfantement du livre, mais il songea qu’il valait mieux clouer son
nom
au front de ses œuvres, que de les voir retentir
lle essayé de voler de ses propres ailes. Pourtant il a paru sous son
nom
un troisième ouvrage, qu’on dit meilleur que le s
insi dans son monde on parle de lui, on le cite, on fait rebondir son
nom
de bouche en bouche. Mais pour parvenir à être ad
le dire. Moi je suis certain qu’il n’y a pas à Paris plus de quarante
noms
, parmi lesquels cinq ou six noms de femmes, bien
l n’y a pas à Paris plus de quarante noms, parmi lesquels cinq ou six
noms
de femmes, bien légitimement adoptés par le publi
nq ou six noms de femmes, bien légitimement adoptés par le public, de
noms
enfin qui se traduisent par des analogies d’argen
beau lui comparer ces talents en aurore, à tout ce qu’il y a de beaux
noms
formés par vingt succès, il n’acclame à rien. Que
rrata ou postface ad des sept autres. J’y reprendrai quelques-uns des
noms
cités, sur le compte desquels j’aurai oublié quel
i III, sa première pièce, celle qui donna en 1831 quelque valeur à un
nom
devenu depuis si éclatant, mais un peu terne aujo
ésenter, sur son théâtre, le personnage d’Antony, dans le drame de ce
nom
, qui avait alors un grand succès, et que Boccage
que, sans espoir d’attacher, même par le succès un nouvel éclat à son
nom
. J’ai observé que la manie essentielle de la plu
gent peut faire des hommes ! Voilà un duc qui porte un des plus beaux
noms
de l’Empire, qui a eu pour parrain l’empereur Nap
pereur Napoléon, qui s’appelle aussi Napoléon, et qui jette un pareil
nom
au parterre de l’Ambigu-Comique ou de quelque aut
ue j’avais peine à accoler aux figures que je m’étais créées par tels
noms
, ou par telles œuvres ; mais je dois dire aussi,
r dans mon pays une occupation agréable : ce sera de veiller tous ces
noms
-là au passage ; de suivre leur marche ; d’étudier
orce faire de moi un pseudonyme, comme si Van Engelgom n’était pas un
nom
comme un autre, comme si ma famille, assez connue
famille, assez connue Dieu merci ! ne m’avait pas laissé au moins ce
nom
, comme inaliénable héritage ! M. Hippolyte Lucas
sent. Ils me connaissent pour un Belge, un Bruxellois, ils savent mon
nom
. J’ai pris de quelques-uns d’entre eux des commis
a pas la moindre équivoque dans les rapports que je cite ici sur mon
nom
qu’on semble ne pas vouloir admettre. Les hommes
près, en feuilletant un catalogue de grainetier, je fus frappé par le
nom
d’early rose donné à une pomme de terre, et je co
lus loin l’absorption ; les syllabes anglaises, surtout pour les deux
noms
propres, n’ont vraiment été qu’un prétexte sonore
une forme germanique (grom, garçon). Grom devint groume, puis groumet
nom
donné aux garçons marchands de vins. De là l’idée
rait yaque. NdA 91. Mots identiques : trois-quarts a été le premier
nom
du trocart. NdA 92. All. La vraie forme est bis
entré pour la première fois en français au xviie siècle. C’était le
nom
d’un jeu de cartes apporté de Hollande (la Maison
NdA 106. Les Anglo-Canadiens jouent au cricket, par exemple, sous le
nom
de Lacrosse-game. NdA 107. Sens particulier du
pour wagon et tramway, les Canadiens disent char. NdA 110. Quant aux
noms
propres historiques ou géographiques, il faut, je
, s’en rapporter à l’usage. Un géographe a conseillé de conserver aux
noms
de lieu leur orthographe nationale, d’écrire Lond
arde que la nomenclature française est internationale et que tous les
noms
géographiques dont la notoriété est européenne ne
ues dont la notoriété est européenne ne sont populaires que sous leur
nom
français. Les atlas anglais disent comme nous : C
cteurs français, il en est tout autrement de celle du 15 août 778. Le
nom
du lieu qui vit la fatale déroute, Roncevaux, en
, en évoque jusqu’à aujourd’hui le funèbre souvenir dans les âmes. Le
nom
de Roland, — l’un des trois chefs mentionnés par
nous écrivîmes sur une des pierres, avec la pointe d’un couteau, nos
noms
et nos surnoms… Puis, l’ayant regardé une dernièr
ant : « Ce champ est nôtre ! » Bientôt on arrive à Luzaïde : c’est le
nom
basque que du petit bourg qui est le chef-lieu de
e Roland évoque pour nous, avec une incomparable puissance, autour du
nom
de Roncevaux l’image de gorges profondes, de haut
x Francs ; il n’aurait en tout cas rien conservé de Roland, — dont le
nom
même devait être inconnu à ses agresseurs, — et n
ts ses fidèles guerriers25 ? Il faudrait, pour contester la valeur du
nom
si ancien de la chapelle, admettre qu’il lui a ét
D’après ces deux derniers textes, qui sont étroitement apparentés, le
nom
de cette vallée lui vient de ce que c’est là que
in expressément. Il y a donc là contradiction. Il est probable que le
nom
de Vallis Karoli vient de la chapelle de Charlema
e vallée26, restée toujours espagnole ; plus tard on aura expliqué le
nom
en supposant que Charles avait campé dans la vall
ns, ici, de la tradition authentique. * * * Ce n’est pas seulement le
nom
de Roncevaux28 que les poèmes français ont conser
ansformations. Quand Orreaga, « le champ des genévriers », a reçu son
nom
, il y croissait certainement des genévriers. Or l
e que dans l’imagination d’un poète inconnu. * * * La connaissance du
nom
de Roncevaux ne peut guère, nous l’avons vu, s’ex
ue par la conservation, à travers les âges, d’un souvenir direct ; ce
nom
est corroboré d’une façon tout à fait indépendant
ct ; ce nom est corroboré d’une façon tout à fait indépendante, comme
nom
du lieu de la bataille, par l’existence à Ibañeta
, sur un point capital, avec la réalité des faits. J’ai déjà parlé du
nom
de Roncevaux, inconnu à toutes les sources histor
ion et de l’aspect du lieu. Un autre détail géographique exact est le
nom
de Port de Cise donné au chemin par lequel Charle
dans la chanson Sebre, forme difficile à expliquer), la Rune, ancien
nom
de la rivière qui coule à Pampelune (mentionnée d
l’Espagne prises par Charlemagne avant son retour en France. Mais ces
noms
peuvent bien avoir été ajoutés après coup et prov
, Turpin. Mais ce prélat — dont on ne connaît d’ailleurs guère que le
nom
— mourut longtemps après 778 : nous ignorons les
qui a porté dans l’Europe entière, pendant des siècles, la gloire du
nom
français, qui est devenu le point de départ d’un
uest à l’est, et dont le Vettore est la plus haute cime, en a reçu le
nom
de Monte Sibillini : le Monte della Sibilla est e
it pas moins Antoine de la Sale, et dont il parle fort longuement. Le
nom
de ce lac se rattache aussi à une légende curieus
contenté d’écrire sur une des parois de la chambre sa devise avec son
nom
: il convient. DE LA SALE. On voudrait les y retr
ur de la roche », qui déjà de son temps avait « couvert » beaucoup de
noms
écrits avant le sien, a effacé aussi son inscript
airant la chambre au magnésium, on ne lit sur les parois que quelques
noms
de visiteurs modernes, sauf un qui paraît remonte
s grandement grevée, mais le repentir venait trop tard46 ». Parmi les
noms
de visiteurs écrits sur les parois de la chambre
quoi je crois que c’est le chevalier susdit ». Et au-dessous est « le
nom
d’un autre, qui me semble des parties de France o
semble des parties de France ou d’Angleterre, selon le langage de son
nom
, qui s’appelle Thomin de Pons ou de Pous : je ne
t mystérieux, comme celui qu’on montre encore au lac Averne. De là le
nom
de Monte della Sibilla, dont on ne peut malheureu
de Vénus et ne paraît même pas connaître la légende de la Sibylle. Ce
nom
de « mont de Vénus » est, en effet, propre aux Al
t été le théâtre. C’étaient eux, on le voit, qui avaient introduit le
nom
de « mont de Vénus » dans le récit qu’on leur ava
se, non sans quelque espoir de retrouver sur les murs du vestibule le
nom
d’Antoine de la Sale et peut-être celui de Hans v
ouristes visitent peu et qui vaut la peine d’un arrêt. Sous son vieux
nom
français d’Espolice, elle m’était, depuis longtem
ambages, d’admirables et bizarres ornements du xie siècle, signés du
nom
de Gregorius… Meliorantius. Le chœur est illuminé
yait que la Sibylle habitait l’intérieur de la montagne qui porte son
nom
, et qu’elle y régnait sur un « paradis » souterra
fin un élément spécialement allemand, qui se marque uniquement par le
nom
du héros et par celui du Venusberg. Il a existé a
stique aventure. Mais si le poète n’était plus connu directement, son
nom
était resté célèbre parmi les Meistersänger. Il y
composées « dans le ton long de Tannhäuser », et l’introduction de ce
nom
dans la merveilleuse histoire n’a peut-être pas d
aurait attribué l’aventure du Venusberg ? Je crois bien plutôt que le
nom
du pape Urbain est venu d’Italie avec la légende
simplement pour remplir un vers, on l’a spécifié « quatrième69 ». Le
nom
du Venusberg est propre aussi à la légende allema
e-même, et il paraît être simplement le produit d’une substitution du
nom
de Vénus à celui de la Sibylle, moins connu70. On
a et Berchta ne sont pas d’anciennes divinités germaniques, que leurs
noms
n’apparaissent pas avant le xive siècle, et qu’e
e passa en Allemagne, sans doute par l’intermédiaire de la Suisse. Le
nom
de la Sibylle y fut remplacé par celui de Vénus,
nt au héros, sans doute anonyme dans les récits italiens, il reçut le
nom
de Tannhäuser, pour les raisons que j’ai essayé d
ntact donne la fièvre79. Son mouvement perpétuel lui a fait donner le
nom
de al Kharaïti, « le Tourneur ». Les marins arabe
, car sa sentence est de souffrir ainsi jusqu’au jugement dernier. Le
nom
originaire de ce personnage est Malc et non Marc
t probable que c’est cette même légende (où s’est introduit à tort le
nom
de Joseph, emprunté au conte postérieur dont nous
erveilles qu’il raconta de son pays, il parla « de ce Joseph, dont le
nom
revient souvent dans l’entretien des hommes, qui
a été baptisé par Ananias, le même qui baptisa Paul, et il a reçu le
nom
de Joseph… Il habite d’ordinaire les deux Arménie
oyé de Pilate, il faut bien plutôt le considérer comme un Romain. Son
nom
est bizarre. On en a proposé une explication fort
e : χάρτα φίλος signifie en grec « très cher, bien-aimé », et sous ce
nom
il faudrait simplement reconnaître le disciple «
Malc, c’est la mention du coup qu’il donna à Jésus ; d’autre part son
nom
, la sainteté et la douceur de son existence l’en
onnue en Angleterre : « On l’interrogea dit-il, sur ce Joseph dont le
nom
revient si souvent dans l’entretien des hommes...
oût 1613 », tandis que dans la bibliographie il ne fait apparaître ce
nom
qu’en 1619, et que d’autres en reculent la premiè
utait le prédicateur avec grand recueillement ; et chaque fois que le
nom
de Jésus était prononcé, il s’inclinait très bas
stement et dit qu’il était Juif de naissance, qu’il s’appelait de son
nom
Ahasvérus, qu’il était cordonnier de son métier,
on a invoqué, pour attester la réalité de ce récit, l’autorité de son
nom
, alléguée par un audacieux nouvelliste. La Newe Z
e luthérienne à Hambourg ; enfin, ce qui est décisif, il lui donne le
nom
d’Ahasvérus, qui appartient exclusivement aux bib
le. Comme il voulait faire du Romain un Juif, il lui a donné un autre
nom
, tiré, assez mal à propos, de la Bible, où Ahasvé
autre nom, tiré, assez mal à propos, de la Bible, où Ahasvérus est un
nom
perse, — une autre profession, car le portier de
uis la Passion en Orient : c’est qu’il avait habité l’Arménie sous le
nom
de Cartaphilus. — Enfin les derniers traits nouve
eur mauvaise habitude. Les modifications faites par Dudulaeus, que ce
nom
soit réel ou fictif, au récit de Matthieu Paris,
1640, avait laissé un souvenir dans le pays92 ; et elle lui donne le
nom
d’Isaac Laquedem, que nous retrouvons dans une co
ec la préposition la, qui indique la direction, l’appartenance94 ; le
nom
a dû être fabriqué par quelqu’un qui avait une te
s du Juif Errant ». Ahasvérus et Isaac Laquedem ne sont pas les seuls
noms
du Juif Errant. D’après Schultz95, copié par Grae
nt, entre autres alius ipsum appellat Buttadaeum, alius aliter 96. Ce
nom
se retrouve ailleurs. Dans un livret populaire al
tonne, appelle le Juif Boudedeo, légère altération de Buttadaeus : ce
nom
a donc dû jadis se trouver dans les livrets popul
serait tenté d’y voir un composé de « bouter » et de « Dieu », et le
nom
signifierait « celui qui frappe, qui pousse Dieu
; le breton Boudedeo semblerait venir d’un italien Buttadio. Mais le
nom
n’est pas italien ; l’Italie ne connaît pas le Ju
rant100. En France, il vient de l’Allemagne, et c’est là aussi que ce
nom
singulier apparaît d’abord. Libavius et Droscher,
ndiquer une parenté quelconque avec Thaddaeus101. C’est sans doute un
nom
plus ou moins gauchement forgé dans une vague idé
st dans la nature de la tradition populaire de substituer aux anciens
noms
les noms plus nouvellement célèbres et de confond
a nature de la tradition populaire de substituer aux anciens noms les
noms
plus nouvellement célèbres et de confondre ce qui
de poussière : « C’est le Juif Errant qui passe ! » Il prête ici son
nom
au chasseur éternel, ancien dieu germanique ou ce
allemandes où figure notre héros, et où, grâce à la popularité de son
nom
, il a pris la place d’êtres surnaturels avec lesq
aquedem dans la fameuse complainte française, portait encore un autre
nom
dont l’existence en divers pays fort éloignés les
e toute la tradition populaire appelle le Juif Errant Boudedeo, et ce
nom
paraît aussi se retrouver chez les Saxons de Tran
On serait tenté d’y voir un composé de « bouter » et « Dieu », et ce
nom
signifierait « celui qui frappe, qui pousse Dieu
; le breton Boudedeo semblerait venir d’un italien Buttadeo. Mais le
nom
n’est pas italien : l’Italie ne connaît pas le Ju
c’est là qu’on le trouve le plus anciennement, et précisément sous le
nom
latin de Buttadeus, tandis que la tradition popul
que la tradition populaire encore vivante le désigne en Sicile par le
nom
de Buttadeu ou Arributtadeu, et dans les Alpes pa
us, qu’est venu en s’altérant aux Saxons de Transylvanie le singulier
nom
de Bedeus, et l’on peut conjecturer que la forme
de Bonatti prouve d’ailleurs qu’au xiiie siècle on regardait bien le
nom
de Buttadeus comme un composé de buttare, fr. bou
en le nom de Buttadeus comme un composé de buttare, fr. bouter, et le
nom
de Dieu (eo quod impulisset Dominum). Il semblait
à ces derniers temps que toutes les mentions du Juif immortel sous le
nom
de Buttadeus ou de formes correspondantes fussent
est qu’en 1267 que Jean Boutedieu traversait Forli et laissait de son
nom
le plus ancien témoignage que l’on connût jusqu’i
t né en Italie, où nous trouvons presque exclusivement, après lui, le
nom
qu’il donne au Juif immortel ; d’autre part il éc
condamné à ne pas périr et à marcher sans cesse par le monde reçut le
nom
de Jean Boutedieu, et c’est de Terre-Sainte qu’il
Boutedieu, et c’est de Terre-Sainte qu’il passa plus tard, muni de ce
nom
, en Italie. Un autre témoignage est venu prouver
or, pour la Passion, absente, comme on l’a vu, du recueil, après les
noms
habituels des bourreaux du Christ, tels que Piqua
près l’autre les deux suivants : Malcus, Botadieu 114. Que ce dernier
nom
nous offre la forme provençale correspondant au f
s montre d’une part ce personnage en Provence à une époque et sous un
nom
où on ne l’y avait pas encore rencontré, et puisq
rais pas dû oublier, que ce personnage était connu en Espagne sous le
nom
, qui indique toute une transformation poétique de
a également adopté, en l’appelant João de Espera-em-Deos. À propos du
nom
de Buttadeo, elle avait d’abord fait en note la r
dialogue espagnol (manuscrit) du xve siècle elle a relevé, entre les
noms
d’autres héros populaires, celui de Juan de Voto-
e de questions : 1° Juan Espera-en-Dios aurait-il aussi en Espagne le
nom
de Juan de Voto-a-Dios ? 2° Ce nom, modifié par l
Dios aurait-il aussi en Espagne le nom de Juan de Voto-a-Dios ? 2° Ce
nom
, modifié par le procédé de l’étymologie populaire
savante et ingénieuse romaniste, elle a été portée à supposer que le
nom
Buttadio avait été, par étymologie populaire, cha
nous allons parler, Jean Bottadio ou Vottadio dit qu’il a pour autre
nom
Servo di Dio, il est porté à penser que le premie
l a pour autre nom Servo di Dio, il est porté à penser que le premier
nom
lui-même ne signifie pas autre chose que devoto o
xive siècle qui se trouve à Évreux (n° 36), et qui contient sous le
nom
de Liber terre sancte Jerusalem, un ouvrage que M
per eamdem viam est locus a vulgo [il manque évidemment dictus et un
nom
], ubi Johannes Buttadeus impellit (1. impulit) Ch
ocher à ceux qui l’admettent d’avoir, pour la construire, défiguré le
nom
et altéré le caractère de Johannes Devotus Deo. M
r du traité contenu dans le manuscrit d’Évreux le connaissait sous le
nom
de Johannes Devotus Deo, tout en ne lui accordant
cinquante ans de vie124, et qu’en Espagne il est resté connu sous son
nom
de Juan de los Tiempos, par lequel il est désigné
lderon125. Il est même probable que c’est la célébrité attachée à son
nom
qui engagea, au xiiie siècle, un aventurier à se
cour de Frédéric II126, jusqu’à sa mort, arrivée en 1234127. Mais le
nom
de Jean Dévot-à-Dieu, que lui donne notre guide d
se produise de nouveaux éclaircissements, je suis porté à regarder ce
nom
soit comme altéré de celui de Buttadeo, soit au m
et qui ont vu une partie de ces choses que je vais raconter, et leurs
noms
se feront connaître au fur et à mesure que, en po
irent de vue. Il arriva [à Scaricalasino] à l’auberge d’un hôte qui a
nom
Capecchio, et il posa les enfants devant le feu,
té qu’il rencontra partout nous montre combien cette légende, avec le
nom
de Jean Boutedieu, qui est probablement d’origine
vie siècle. Ce qui en fait le plus grand intérêt, c’est que, sous le
nom
du prince indien Joasaph, l’auteur raconte en réa
s’y faisait baptiser le jour de la fête de saint Pierre et prenait le
nom
de ce saint, auquel il joignait comme patronymiqu
ntoure, et, quand le vilain a réalisé par sa conduite tout ce que son
nom
annonce de bassesse et de sottise, il s’envole et
l’oiselet quand il prend son vol. Notre conte a reçu de son auteur le
nom
de lai ; ce nom ne lui convient pas exactement. L
il prend son vol. Notre conte a reçu de son auteur le nom de lai ; ce
nom
ne lui convient pas exactement. Les lais sont de
sens primitif du mot se perdit ou du moins s’élargit, et on donna le
nom
de lai à beaucoup de récits en vers, d’un caractè
en a passé plus de cent ans, Qu’il estoit uns riches vilains ; De son
nom
ne sui pas certains, Mais riches ert de grant man
reposer ; mais c’aurait été un assez grand et inutile détour. 28. Ce
nom
, qui est sans doute la traduction du nom basque O
d et inutile détour. 28. Ce nom, qui est sans doute la traduction du
nom
basque Orreaga, — « genevrière », — doit remonter
employait la poudre comme le dit La Sale, et a même paru connaître le
nom
de poliastro ; mais je l’avais interrogée sur le
XI). 45. « Je demandai à voir la lettre, seulement pour savoir leurs
noms
: mais on me répondit que les messagers l’avaient
primé ; le manuscrit a Wanbanbourg. Si wan est pour van, ce serait un
nom
néerlandais. Kervyn de Lettenhove donne von Bambe
néerlandais. Kervyn de Lettenhove donne von Bamberg et ajoute sur ce
nom
supposé des remarques qui ne sont nullement dans
ont nous ignorons le prénom n’était désigné, de son temps, que par le
nom
de la famille des Tannhausen, à laquelle il appar
qui ne manquent pas de poésie, sur l’attitude de Daniel (c’est ici le
nom
du héros) quand il est rentré dans la montagne :
inement regardé comme un Romain. 105. Je n’avais pas remarqué que ce
nom
, inséré dans la notice qui accompagne d’ordinaire
le prouver. 106. Cette orthographe par ae, qui a fait rapprocher le
nom
du juif de Thaddaeus, n’a aucune importance ; ell
é qu’il s’appelait originairement Ahasvérus, mais qu’il avait pris le
nom
de Buttadaeus au baptême : c’est simplement une a
m, t. 1, p. 570. L’éditeur des Assises ne fait aucune remarque sur ce
nom
, et ne le mentionne pas à la table ; aussi n’avai
avant son action funeste, figurait sans doute dans le mystère sous le
nom
de Jean, qu’il porte toujours ailleurs. 117. L’
t, Zur Volkskunde, p. 107. 123. Il a d’ailleurs prétendu corriger le
nom
(d’après quels documents, je l’ignore) : Sub hoc
, et cette glose prouve que le scribe connaissait la locution avec le
nom
entier, réduit par le poète pour le besoin de son
soit par le copiste. Quant à la prétention de Giovanni de corriger le
nom
altéré de Jean Boutedieu, elle est absurde, et pr
lus loin. 167. Il y a ici un jeu de mots inutile à reproduire sur le
nom
du derviche. 168. Dans Garcin de Tassy : « encor
s doute vers le xie siècle, sous le titre de Barlaam et Josaphat (le
nom
de Josaphat, connu par la Bible, remplaçant celui
second (Voy. ci-dessous). 197. Aucassin et Nicolette, VI. 198. Ce
nom
donné à l’oiseau pourrait être une réminiscence d
scence du v. 374 du lai. 199. Le lai est seul à donner uniquement le
nom
de « sens » aux trois préceptes de l’oiseau ; la
e présente qui nous suggère l’idée d’une expérience possible. II. Les
noms
sont une espèce de signes. — Exemples. — Noms d’i
ience possible. II. Les noms sont une espèce de signes. — Exemples. —
Noms
d’individus. — Un nom d’individu est une sensatio
noms sont une espèce de signes. — Exemples. — Noms d’individus. — Un
nom
d’individu est une sensation ou image des yeux ou
fréquemment, ce groupe n’est pas évoqué. — Exemples. — En ce cas, le
nom
devient le substitut du groupe. IV. Autres exempl
il est une espèce dont les propriétés sont remarquables ; ce sont les
noms
. Considérons d’abord les noms propres, qui sont p
priétés sont remarquables ; ce sont les noms. Considérons d’abord les
noms
propres, qui sont plus aisés à étudier, parce qu’
e qu’ils désignent une chose particulière et précise, par exemple les
noms
de Tuileries, lord Palmerston, Luxembourg, Notre-
d’images, expériences ou groupes d’expériences. — De cette façon, le
nom
tout seul peut tenir lieu de l’image qu’il éveill
t leur substitut. IV Dans ce cas, comme dans celui de tous les
noms
propres ordinaires, l’effacement de l’image qui f
gnes sont des substituts. — À la vérité, ils ne sont point, comme les
noms
propres, substitués à l’objet total qu’ils désign
vers, nous ne parlerons point ici du premier des arts compris sous le
nom
de musique poëtique, et nous nous contenterons de
ique. Leur gamme étoit composée de dix-huit sons dont chacun avoit un
nom
particulier, ainsi que nous serons obligez de le
ouver quelquefois melopée où il auroit fallu écrire melodie. C’est le
nom
de la cause mis pour le nom de l’effet. Rapporton
il auroit fallu écrire melodie. C’est le nom de la cause mis pour le
nom
de l’effet. Rapportons pour commencer l’explicati
nd poids dans la matiere dont il est question. Suivant Capella melos,
nom
d’où viennent et melopée et melodie, signifioit l
nd lieu, la melodie nomique ne pouvoit pas être un chant musical. Son
nom
de nomique ou de legale lui aura été donné, parce
tion unie des conversations familieres, que la décrit Capella sous le
nom
de son moyen. Je ne crois pas qu’on me reproche d
tiquité, dit Boéce, pour s’épargner la peine d’écrire tout au long le
nom
de chaque note, … etc. " Boéce louë donc ici les
il y a dix accens dans la langue latine, et il donne en même-temps le
nom
de chaque accent, et la figure dont on se servoit
chaque accent, et la figure dont on se servoit pour le marquer. Leurs
noms
sont : acutus, … etc. on peut voir dans le livre
e, suivant Martianus Capella, en dix-huit sons, dont chacun avoit son
nom
particulier. Il n’est pas question d’expliquer ic
nos, etc. Afin, comme le dit Boéce, de n’écrire point tout au long le
nom
de chaque son au-dessus des paroles, ce qui auroi
nifie bien toute sorte de signes en general, mais on en avoit fait le
nom
propre des notes ou des figures dont il est ici q
ures étoient composées d’un monogramme formé de la premiere lettre du
nom
particulier de chacun des dix-huit sons du sistêm
Leopardi35 I Si son
nom
disait vrai, à celui-là, au lieu d’un triste-à-pa
ire ; car il s’appelle Leopardi ! Leopardi ! Le comte Leopardi ! Quel
nom
pour faire rêver les imaginations vives à distanc
on superbe et commode pour les cent mille bouches de la Gloire ! À ce
nom
, tous les rapports surgissent entre l’animal roya
it La Fontaine), tout-puissant, magnifique, cruel et gracieux, que ce
nom
exprime, et le génie du poète à qui le Hasard l’a
e moins vulpin qui ait certainement jamais existé ! Eh bien, c’est ce
nom
(et quelques circonstances) qui a fait (chez nous
’est lui, Alfred de Musset, qui le premier, en France, nous apprit le
nom
fascinant et menteur de Leopardi, qui cache en se
Protégé par cette demi-obscurité et peu éclairé par ce lampadaire, le
nom
, violemment pittoresque, ne se détachait que mieu
e manquaient jamais l’occasion, quand elle se présentait, de citer ce
nom
de Leopardi qui faisait bien dans la phrase et qu
’ennuyeux et d’étranger, ce valétudinaire studieux, — qui, malgré son
nom
, ne fut un léopard d’aucune manière, pas même un
même procédé ! C’était, en vérité, bien la peine de s’appeler du beau
nom
de Leopardi ! 35. Leopardi, traduction de M.
familles françaises, l’élite littéraire de la nation par le rang, le
nom
, l’élégance, les mœurs, le langage, s’étaient dis
ans de combats, de victoires, de désastres promenant les armes et le
nom
de dix armées depuis les extrémités de l’Égypte,
leur race ; il ne faut pas lui demander un but ; son but, c’était son
nom
. Qu’il en jouisse, puisque le monde a plus d’écho
e de Dieu, à chaque génération, se rapetissait dans ses mains. Chaque
nom
d’homme politique ou littéraire de ce demi-siècle
t les courtes heures nocturnes où je tirai un à un ces souvenirs, ces
noms
, ces figures de ma mémoire avec toutes les circon
tout scintillant de souvenirs, à travers une véritable voie lactée de
noms
charmants ou de noms illustres que j’avais traver
ouvenirs, à travers une véritable voie lactée de noms charmants ou de
noms
illustres que j’avais traversée pendant ma courte
té presque divine au cœur des hommes solitaires. VII Parmi les
noms
qui se présentaient à ma mémoire, il y en a pour
ponge sans qu’une goutte de haine ou même de fiel en tombât sur aucun
nom
vivant ! Je n’en dis pas autant des morts ; mais
uinze ans rêvées, Au plus pur de mon cœur impressions gravées, Lieux,
noms
, demeure, et vous, aimables habitants, Je vous re
autre vent Sur les routes du monde a conduits plus avant, Même à ces
noms
frappés d’un peu de renommée ! Du feu qu’elle rép
Notre vie est semblable au fleuve de cristal Qui sort humble et sans
nom
de son rocher natal ; Tant qu’au fond du bassin q
Mais, fier de s’engouffrer sous des arches profondes, Il y reçoit un
nom
bruyant comme ses ondes. Il emporte en fuyant à b
e tant d’onde adultère, Il va, grand, mais troublé, dépassant un vain
nom
, Rouler au sein des mers sa gloire et son limon !
nseveli ; Qu’à cette épaisse nuit qui descend d’âge en âge À peine un
nom
par siècle obscurément surnage ; Que le reste, éc
rès riche et très libre bibliothèque à madame de Monlevon (c’était le
nom
de cette aimable veuve). Cette bibliothèque, ferm
es grands hommes. Il n’y en avait qu’un alors auquel nous donnions ce
nom
, parce que c’était un grand homme de jeunesse, un
grands hommes et de ces femmes célèbres dont j’entendais retentir le
nom
dans les journaux, je pouvais du moins, et c’étai
ses allées avec son ombre et ses pensées tristes et sombres comme son
nom
. C’était au mois de mai ou de juin. Fontenay étai
te porte verte. Qu’aurions-nous dit, quand on nous aurait demandé nos
noms
? Ils étaient aussi inconnus que ceux des pèlerin
qu’il me rencontre sous les pieds de son cheval. » — « Savez-vous son
nom
? » dis-je au mendiant. — « Je ne le sais pas bie
lheur dans cette bourrasque. » Puis le mendiant essaya d’articuler un
nom
anglais inintelligible, mais qui ressemblait à un
d’articuler un nom anglais inintelligible, mais qui ressemblait à un
nom
historique français. Je lus quelques jours après,
s, dans le Journal de Genève, que c’était un jeune et grand poète, du
nom
de Byron, qui avait couru un grand danger pendant
ages consulaires les plus notables du temps, qui faisaient alors leur
nom
et qui l’ont laissé depuis à l’histoire : M. Molé
sans vouloir être eux-mêmes ni célèbres ni puissants sous leur propre
nom
. Ils se trompaient rarement dans ces coups de ven
s coups de vent qu’ils imprimaient du fond d’un bureau de journal aux
noms
, aux hommes, aux choses. Nous les regardions comm
Staël. Elle avait épousé M. le duc de Broglie, jeune homme en qui le
nom
historique, le caractère élevé, l’éloquence studi
e situation et sur tout ce mérite personnel le prestige du plus grand
nom
littéraire du siècle. Elle y ajoutait le prestige
Italie, en Amérique ; tous les hommes qui n’étaient pour moi que des
noms
y devinrent des réalités, depuis les Lafayette ju
fois M. Guizot, un de ces hommes qui se caractérisent assez par leurs
noms
. Je ne suffirais pas à nommer toutes les célébrit
toujours. Je n’ai pas cessé de porter reconnaissance et respect à ce
nom
, et quand, dans ces derniers temps, le fils m’a c
t que tu voudras, au visage ou au cœur », me suis-je dit en lisant le
nom
de ce jeune écrivain au bas de la page ; « je ne
Je ne violerai pas pour me défendre la vénération que je porte à ton
nom
. » XXVII Bientôt après je passai quelques h
qui s’étaient parés de ses doctrines, mais qui n’avaient fait de son
nom
qu’un marchepied de principes pour leur dominatio
ueillit avec respect le duc de Rohan, elle s’inclina légèrement à mon
nom
, et nous ouvrit une autre chambre où son fils Vic
son linceul, Je ne veux de vos bruits qu’un souffle dans la brise, Un
nom
inachevé dans un cœur qui se brise ! J’ai vécu po
ré de 1830 que je fus ébloui ou attiré tour à tour par cette foule de
noms
éclatants où s’égarent les souvenirs, tant l’espr
ai pas le droit de parler parce que je ne les ai connus que par leurs
noms
, ou que j’ai trop aimés pour que j’en parle sans
e ; sous ce rapport, voyez, je suis plus homme que lui ; je livre mon
nom
à toutes les interprétations et à tous les outrag
ue j’estime autant que je l’aime (on sera bien surpris de trouver son
nom
après celui de M. de Talleyrand), c’est le grand
ude qui ne connaît plus leurs visages et qui ne sait qu’à peine leurs
noms
. Il y a dans cette sensation des frissons intérie
une intarissable génération de talents !… Osez parler, après de tels
noms
, de la décadence de la nature en France ! XXXI
de cette hardiesse, et se demandait qui j’étais ; puis, apprenant mon
nom
, elle se précipita vers moi avec des bras levés,
eux anonymes. Le volume qui contient cette guirlande, célèbre sous le
nom
de Guirlande de Julie, a été vendu 14 510 francs
e ; mais toutes paient un tribut plus ou moins flatteur. Les dix-huit
noms
propres qui s’étaient associés aux noms de ces fl
moins flatteur. Les dix-huit noms propres qui s’étaient associés aux
noms
de ces fleurs étaient les plus célèbres du temps
la calligraphie, qui fixaient sur le vélin les fleurs y les vers, le
nom
des auteurs, étaient des chefs-d’œuvre. Quel homm
de la société de Julie de Rambouillet, elle les avait publiés sous le
nom
de son frère. Dégagée de toute contrainte par la
le inonda Paris de ses nouvelles productions et les répandit sous son
nom
. Toutes ces sociétés naissantes se formaient une
t commencer, leurs sociétés fleurir et se faire remarquer, prendre un
nom
et s’attirer tout à la fois deux réprobations, de
n entendre la fronde. En attendant ce progrès et cette importance, le
nom
de précieuses n’existait point encore ; et je pri
encore un regard sur cette maison qui a rempli un demi-siècle de son
nom
. « Les grands », dit le P. Petit, dans la vie de
rde encore avec tant de vénération, où la vertu était révérée sous le
nom
de l’incomparable Arthénice, où se rendaient tant
mprimeurs, pratiquent uniquement le système duodécimal, soit sous les
noms
de point, ligne, pouce et pied, soit au moyen d’u
ncore résignés à appeler ce pauvre sou proscrit autrement que par son
nom
unique et vénérable. Comme les Poids et Mesures,
eci est plus certain, la colle faite avec la peau du cheval a pris le
nom
magnifique d’hippocolle. Ce mot n’est-il pas un p
u, œil-de-bœuf, gueule-de-loup, tête-de-mort, queue-de-carpe, et tous
noms
d’engins destinés à soulever des fardeaux : bélie
ver des fardeaux : bélier, mouton, moufle, grue, chèvre, vérin 46. Le
nom
de jet-d’eau donné à une sorte de rabot est fort
échappé à toute critique, c’est, dans le Calendrier républicain, les
noms
des mois de l’année. Et en effet la beauté de ces
tils de menuisier. NdA 48. « Furetières avait raison de regretter le
nom
énergique d’orgueil, employé par les ouvriers pou
fait dresser la tète du levier, et que les savants appelaient du beau
nom
d’hypomoclion. » Marty-Laveaux, De l’enseignement
it-on, le fils d’un fabricant de miroirs de la cour de Tokougawa. Son
nom
d’enfance est Tokitaro ; plus tard, il le changea
ujiro. Il entre d’abord comme élève chez Katsoukawa Shunshô et, pour
nom
d’artiste, il prend le nom de Katsoukawa Shunrô.
mme élève chez Katsoukawa Shunshô et, pour nom d’artiste, il prend le
nom
de Katsoukawa Shunrô. Là, il peint des acteurs et
en crée un tout nouveau, qui lui est personnel. Alors il repasse son
nom
de Sôri à son élève Sôji, et rend à la famille Ta
lic, pour la première fois, lit, au bas des impressions du maître, le
nom
d’Hokousaï (Hokousaï, Tokimasa Taïto) nom qu’il p
s impressions du maître, le nom d’Hokousaï (Hokousaï, Tokimasa Taïto)
nom
qu’il prit, dit-on, à cause de sa profonde vénéra
t l’habitude là-bas, pour les peintres, de changer perpétuellement de
noms
), le maître léguait sa signature d’Hokousaï à un
kousaï, Taïto (ancien Hokousaï Taïto). Il changea encore une fois son
nom
propre et s’appela Tamé Kazou ou I-itsou. N’ayant
awa, mais divorça. Des nombreux élèves qu’eut Hokousaï, ceux dont les
noms
furent inscrits dans les chronologies, et connus
ati, il serait le troisième fils de Kawamoura Itiroyémon qui, sous le
nom
de Bounsei, aurait été un artiste à la profession
n inconnue. Mais, vers l’âge de quatre ans, Hokousaï, dont le premier
nom
était Tokitaro, était adopté par Nakajima Issé, f
74, travaillant chez un graveur sur bois, et en 1775, sous le nouveau
nom
de Tétsouzô, gravant les six dernières feuilles d
it ans dans l’atelier de Shunshô où son talent naissant lui mérite un
nom
: le nom de Katsoukawo Shunrô sous lequel le maît
ns l’atelier de Shunshô où son talent naissant lui mérite un nom : le
nom
de Katsoukawo Shunrô sous lequel le maître l’auto
aires, au tirage en noir, à la couverture jaune, d’où ils tirent leur
nom
: Kibiôshi, Livres jaunes . Le premier livre jaun
t il fait le texte et les dessins et qu’il présente au public sous le
nom
de Guioboutsou pour le texte, et de Shunrô pour l
qui l’ont précédé et, en ce pays où les artistes semblent changer de
noms
presque autant que d’habits, il abandonne la sign
ie « buisson », et disait au public que le peintre portant ce nouveau
nom
n’appartenait à aucun atelier. Et, secouant compl
rps homicides de son œuvre future. En 1792 Hokousaï, toujours sous le
nom
de Shunrô, illustre un Conte pour les enfants, de
sses d’or surmontées de bouteilles de saké. En 1794 Hokousaï, sous le
nom
de Tokitarô Kakô, illustre Mousoumé no Tomo zouna
année. En 1795 Hokousaï, alors dit Shunrô, change encore une fois de
nom
, prend la succession de l’atelier de Tawaraya Sôr
ont une grande partie de l’œuvre d’Hokousaï. Ces impressions, dont le
nom
vient de souri (empreinte prise au moyen d’un fro
ert organisé au mois de juillet pour faire connaître le changement de
nom
d’un musicien, avec les noms des exécutants et av
let pour faire connaître le changement de nom d’un musicien, avec les
noms
des exécutants et avec l’invitation suivante qu’i
spère que vous êtes en bonne santé, et je viens vous informer que mon
nom
est changé, grâce à mon succès près du public, et
s près du public, et que, pour célébrer l’inauguration de mon nouveau
nom
, le quatrième jour du mois prochain, j’organise u
e d’après la nature. 1799 En 1798 est apparu pour la première fois le
nom
d’« Hokousaï » joint à celui de Sôri. Mais ce n’e
u’au jour de l’an 1799 qu’il annonce officiellement son changement de
nom
, Sôri, changé de nom en Hokousaï. Il a cédé son n
9 qu’il annonce officiellement son changement de nom, Sôri, changé de
nom
en Hokousaï. Il a cédé son nom de Sôri à son élèv
son changement de nom, Sôri, changé de nom en Hokousaï. Il a cédé son
nom
de Sôri à son élève Sôji et, avec le nom d’Hokous
m en Hokousaï. Il a cédé son nom de Sôri à son élève Sôji et, avec le
nom
d’Hokousaï, il prend le prénom de Tokimasa. Et l’
lanches parues séparément, un jeu de jeune fille où l’on prononce des
noms
d’animaux et où l’on pince le dessus de la main d
d’une seule planche d’Hokousaï, qui signe : « Hokousaï Sori changé de
nom
». Une paysanne en train de cueillir des herbes,
ez grossières de dessins que ne recommande pas encore aux éditeurs un
nom
connu. Vers 1793, une belle planche représentant
tre japonais, comme un sentiment hollandais, et où Hokousaï signe son
nom
horizontalement, ainsi que dans l’écriture de l’E
édo à Kiôto, et qui traverse les villes servant de stations. De là le
nom
des 53 stations qui, ajoutant celles de Yédo et K
ramatique histoire13. La même année, sous le titre de Itakoboushi, le
nom
d’une chanson à la mode dans ce temps, Hokousaï i
e, un roman où se trouve un puissant dessin du faucon qui a donné son
nom
au roman, et un caractéristique dessin de Beppou
villageois des assiettes , histoire de deux jeunes filles portant des
noms
d’assiettes, dont le texte est de Bakin, roman pu
nts et venants s’ils connaissent un Japonais dont personne ne sait le
nom
. Le ministre leur apprend qu’il a changé de nom,
t personne ne sait le nom. Le ministre leur apprend qu’il a changé de
nom
, leur donne son nouveau nom indiquant de la main
e ministre leur apprend qu’il a changé de nom, leur donne son nouveau
nom
indiquant de la main une maison où il y a un gran
te, et qui s’appelait Kahédé (Feuille d’érable) et qu’elle baptise du
nom
d’« Assiette cassée », par opposition au nom de s
e) et qu’elle baptise du nom d’« Assiette cassée », par opposition au
nom
de sa fille « l’Assiette rose », lui répétant à t
littérateur, et d’une vente égale à un volume où avait associé à son
nom
le nom de Bakin. C’est dans cette disposition d’e
ateur, et d’une vente égale à un volume où avait associé à son nom le
nom
de Bakin. C’est dans cette disposition d’esprit q
me, il a dit tout simplement : Mangwa, que nous avons couronné de son
nom
, Hokousaï Mangwa, dont la traduction littérale es
l’éditeur Yeirakouya de Nagoya. Un seul volume, le douzième, porte le
nom
du graveur, et ce graveur est Yégawa Tomékiti.
d’après nature 15, publié en 1814, avec une préface de Hirata, sans
nom
d’éditeur, ce qui ferait supposer qu’il a été des
rocher complètement en l’air la peinture. Cette séance fit éclater le
nom
d’Hokousaï comme un coup de tonnerre, et pendant
rie fort à la mode dans ce pays, sont faits avec les lettres de leurs
noms
, et parmi ces poètes se trouve une Komati d’une t
pêcheurs de coquillages. 7. L’autre côté du Fouji, vu de Minobougawa (
nom
de rivière). Chevaux au bord de la rivière. 8. Be
ure de la Soumida). Barque chargée de ballots de coton. 39. Tamagawa (
nom
de rivière) de la province de Mousashi. Petite ba
nt le front, appuyé sur le bâton de ses paniers. 7. Cascade de Rôbén (
nom
d’un ancien prêtre), dans la montagne Ohyama, pro
rites la date de sa naissance, la date de sa mort, avec au milieu son
nom
et, à côté, les bonbons apportés pour l’anniversa
Les titres de cette série de la plus grande rareté tantôt portent le
nom
d’un poète, tantôt le titre d’une poésie. I. Dans
ix planches. Une série des Cinq éléments. Une série appelée Téjin, du
nom
d’un Kami, où une mère élevant, avec des bras de
des Étriers où l’on vend des images, le quai des Écuries où, sauf le
nom
, le cheval n’a rien à faire. 1823. Une série d’ac
le-ci : Quelle nouvelle chose que de voir pousser la jeune mariée (le
nom
d’une espèce de salade de là-bas) dans le sable d
eues de là en la province Sagami, dans la ville d’Ouraga, cachant son
nom
d’artiste sous le nom vulgaire de Miouraya Hatiyé
nce Sagami, dans la ville d’Ouraga, cachant son nom d’artiste sous le
nom
vulgaire de Miouraya Hatiyémon, et même de retour
cette grève des éditeurs, Hokousaï comptant sur la popularité de son
nom
, eut l’idée de composer des albums au bout de son
planches. 1. La neige de la Soumida à Yédo. 2. La lune de Yodogawa (
nom
de rivière) à Ohsaka. 3. Les Fleurs de Yoshino (
une de Yodogawa (nom de rivière) à Ohsaka. 3. Les Fleurs de Yoshino (
nom
d’une montagne toute rose de ses arbres en fleurs
t livre, chaque personnage, dont on rapporte un acte de la vie, a son
nom
imprimé près de la représentation de cette action
aïkokou déroulant un kakémono où sont gravés le titre du volume et le
nom
de l’auteur, et où la première planche représente
eau dans chaque pied. Le traité qui est rédigé par Hokousaï, sous le
nom
d’Hatiyémon, mérite d’être traduit dans quelques-
en une langue impossible, aux localités invraisemblables, et sous des
noms
imaginaires, moquant le style de rivaux et de con
fait faire ce volume vient de ce que, un soir, chez moi, Yû-yû Kiwan
nom
fantaisiste m’a demandé : Comment peut-on apprend
de tous les motifs de dessin classés sous la première lettre de leurs
noms
: le premier volume commençant à la lettre i et l
wamoura). Sur le côté gauche de la pierre tombale, en hauteur, trois
noms
religieux : 1ºNansô-in kiyo Hokousaï shinji (Le c
ô (religieux du sud de Sô)28 ; 2ºSeizen-in Hö-okou Miôju shin-nio, un
nom
de femme morte en 1828, qui pourrait être sa seco
pourrait être sa seconde femme ; 3ºJô-oun Miôshin Shin-nio, un autre
nom
de femme morte en 1821, qui serait celui d’une de
filles. LIII Hokousaï s’est marié deux fois, mais on ignore les
noms
de ses deux femmes ; on ne sait pas même si la sé
de Kasé Sakijiurô, qui éleva le tombeau d’Hokousaï et dont il prit le
nom
. Le petit-fils de Takitiro qui s’appelait Kasé Tc
Signé : Manji, vieillard fou de dessin, autrefois Hokousaï changé de
nom
, vulgairement Nakashima Tetzouzô Fouji-wa-no Tamé
dessin. Le dessin n’est pas signé, mais porte un cachet où il y a le
nom
de Tokimasa (vers 1798). H. 115. — L. 47. Collect
olage de la robe de la conductrice. Signé : Taïto Hokousaï, changé de
nom
. H. 85. — L. 31. Collection Gillot. Un vieux ma
pour titre : Les Peintures des six tamagawa (des six rivières du même
nom
, dans six provinces différentes). 1º Une cascade.
vé de rose sur l’encre de Chine. Signé : I-itsou ! Hokousaï changé de
nom
. Deux moineaux. Signé : Hokousaï. Des maigres se
aiment curieux, dans la vie d’un peintre japonais, les changements de
noms
et de signatures, et je crois qu’il est de toute
1778 à 1785, Hokousaï, alors dit Tétzouzô, signe ses compositions du
nom
de Katsoukawo Shunrô ou simplement Shunrô. En 178
pour prendre la signature Mougoura Shunrô, faisant comprendre par le
nom
de Mougoura (buisson) qu’il est indépendant de to
il signe Hishikawa Sôri ou simplement Sôri. Mais, avant d’adopter le
nom
de Hokousaï pour plusieurs années, un grand dipty
montre signant, peut-être quelques semaines : Tôshû Shunrô, changé de
nom
. En 1796 il signe : 1º Hishihawa Sôri ; 2º Sôri t
is bien positivement à partir du Jour de l’An de 1796, qu’il prend le
nom
d’Hokousaï (l’atelier du Nord) entremêlé d’autres
qu’il prend le nom d’Hokousaï (l’atelier du Nord) entremêlé d’autres
noms
. En 1797 il signe : 1º Hishikaw Sôri ; 2º Sôri ;
: 1º Sôri ; 2º Hokousaï Sôri ; 3º Hokousaï. Cette année, il donne son
nom
de Sôri à son élève Sôji, et il signe : Sôri chan
ï, Katsoushika Hokousaï. En 1807 il signe : Katsoushika Hokousaï. Ce
nom
, il le prend par amour pour ce quartier campagnar
, qui est une allusion au sac de toile d’Hotei). En 1816 il change de
nom
et signe : Hokousaï, changé en Taïto. En 1817, su
, changé en Taïto. En 1817, sur la résistance du public à accepter le
nom
de Taïto, il signe : Hokousaï Taïto, dans les pre
à signer : Taïto, précédemment Hokousaï. En 1820 il change encore de
nom
, et signe : Katsoushika I-itsou, changement du no
l change encore de nom, et signe : Katsoushika I-itsou, changement du
nom
de Hokousaï Taïto. En 1821 il signe : Katsoushika
lard I-itsou, et cependant comme le public a l’habitude de son ancien
nom
, il signe cette année, les Héros de Souiko : le v
ushika, précédemment Hokousaï. En 1834 il change une dernière fois de
nom
et signe : Manji changement de nom de Hokousaï, e
834 il change une dernière fois de nom et signe : Manji changement de
nom
de Hokousaï, et Svastica [Symbol : svastika], le
usé encore d’autres signatures ; de 1799 à 1800 il a signé : Shinsai,
nom
qu’il a quitté pour le donner à son élève Hanji,
nce l’Oukiyo-yé Rouikô de Kiôdén, a-t-il signé des Dessins d’amour du
nom
de Goumma ou Gounmatei ? LX Une étude sur H
n qui avait le privilège de fournir le poisson aux daïmios. De là, le
nom
de Todoya (marchand de poissons). Il porte aussi
s. De là, le nom de Todoya (marchand de poissons). Il porte aussi les
noms
Aohiga-oka, Kiôsaï. C’est l’élève au talent le pl
; Fûsô meishô, Kioka-shû, Poésies sur les endroits célèbres de Fuso (
nom
poétique du Japon), publiées en 1824 ; Gakoumen K
lent, qu’il devint peintre, et se fit son élève. Teisai Hokouba. Son
nom
vulgaire est Arisaka Gorohati. Il signifie quelqu
er aussi bien de la main gauche que de la main droite. Shinshaï. Son
nom
vulgaire est Hanjiro, propriétaire à Kanda. Il si
fois Riûriûki. Il travaillait en 1800 et 1810. Katsoushika Taïto. Ce
nom
, porté par Hokousaï pendant cinq ans, de 1815 à 1
eya Kisabro, d’une habileté hors ligne. Les biographies disent que ce
nom
a été cédé par Hokousaï à Kameya en 1816, mais il
signature est toujours accompagnée soit d’un cachet, soit d’un autre
nom
et, pour éviter la confusion avec le maître, voic
d’un autre nom et, pour éviter la confusion avec le maître, voici ses
noms
: Guénriûsai, Beikwa, Kankwan, Foumiô Yatikou, Sh
s dits de l’école hollandaise. Hokou-Oun, qui signe au-dessus de son
nom
: Tonasé, et passe pour avoir beaucoup aidé Hokou
te ; il apprit l’architecture à Hokousaï. Bokousén portait aussi les
noms
de Hokouteï, Quekkôteï, Hiakousaï, Tokôrô, etc. C
jï, qui signa successivement Tawarayo, Hishikawa, et en 1799 Sôri, le
nom
qu’avait porté un moment son maître, et qu’il lui
wa Shighénobou, né vers 1778 et mort en 1832. Il signa d’abord Raïto,
nom
que lui donna Hokousaï dont il devint le gendre,
— Hokkei — (Nord respectueux ; ne pas le confondre avec celui du même
nom
, Todoya Hokkei), — Hokousén, — Hokou-i, — Taïgako
ation que les élèves d’Hokousaï ont faite du premier caractère de son
nom
, le caractère Hokou. Bibliographie M. Haya
e Tatibana Shighéyo, augmenté des dessins de Hokousaï Raïshin (un des
noms
portés par Hokousaï), 6 vol., 1811. Matsouwô Mon
oushika I-itsou Manjirôjin (Le vieillard Manji ou Katsoushika I-itsou
noms
divers de Hokousaï). 20 vol., en 2 sections. 1845
vieillard « Hatiyémon, Hokousaï I-itsou ». 5 vol., 1846. Sanshodayû,
nom
du personnage du roman pris pour le titre. — Text
ls entrent dans la classification des estampes et des sourimonos. Les
noms
arbitrairement donnés à ces albums, ne sont pas a
és de son heureux pays, lui aussi est cité par M. de Goncourt sous le
nom
de Shiko ! » Il n’y a point à barguigner, je suis
se à le joindre dans l’Empyrée, une minute, et à lui affirmer, en mon
nom
et en d’autres noms, que, s’il s’agit de l’art ou
oureusement aux yeux du peintre ». 11. Les Japonais mangent le ou du
nom
et le prononcent Hok’saï. Maintenant encore, les
tenant encore, les Japonais aspirent très fort l’H du commencement du
nom
du peintre, et il faudrait peut-être, pour conser
cement du nom du peintre, et il faudrait peut-être, pour conserver au
nom
l’aspiration de là-bas, redoubler l’H, mais ce se
le Shoshin Yédéhon, Modèles de dessins pour les commençants, sous le
nom
d’Hokousaï. 22. La tête de Téngou est formée par
plus raisonnable ; car l’auteur de ce livre sur Sterne cache sous son
nom
allemand (ou plutôt il ne le cache pas) l’esprit
n et l’autre. Cette pèche, cet ananas, ce fruit exquis et fin et sans
nom
, d’une espèce unique peut-être sur l’espalier d’u
ais, Swift, Cervantes, Arioste. Sterne, qui croyait à l’influence des
noms
et qui se nommait M. Sérieux (stem veut dire séri
e nommait M. Sérieux (stem veut dire sérieux en anglais) ; Sterne, au
nom
duquel la vie, cette farceuse, ajouta comiquement
e donna (tout le monde connaît ce chapitre du Sentimental Journey) le
nom
de Yorick, le bouffon du Roi de Danemark dans Ham
t qu’il se l’appliqua si justement que ce surnom a presque dévoré son
nom
. Yorick est Sterne, à présent, dans tout l’univer
séqué en plein amphithéâtre, comme celui du dernier croquant. Ah ! ce
nom
de Yorick qu’il s’était donné était donc une dest
. L’auteur dit, en effet, dans une sorte de préface, qu’il n’a mis le
nom
musulman de son livre « que parce qu’il n’aime pa
n’a mis le nom musulman de son livre « que parce qu’il n’aime pas les
noms
significatifs, lesquels limitent trop la langue e
p la langue et peuvent nous induire à superstition ». Or, s’il est un
nom
significatif et qui précise dans l’esprit l’image
ans l’esprit l’image d’une civilisation tout entière, n’est-ce pas ce
nom
si singulièrement choisi de Koran, que Mahomet —
, on ne peut même pas concevoir Sterne. Cet homme, digne de porter le
nom
d’une femme, tant il en avait la tendresse (il s’
’appelait Lawrence, et, nous l’avons dit plus haut, il croyait que le
nom
influait sur la destinée), avait dans ses faculté
qu’aux meilleurs des vins de la terre, qu’on pourrait donner ce doux
nom
de larmes du Christ, que les hommes, consolés de
e qui peut paraître une affectation, j’ai cru devoir transcrire leurs
noms
tels que la langue grecque les présente. Cette in
ure d’Artémis. Il est temps de séparer, par le changement radical des
noms
, la mythologie plagiaire des peuples latins de la
utre motif conseillerait cette restitution. C’est toujours sous leurs
noms
latins que la parodie a travesti et bafoué les di
que la parodie a travesti et bafoué les dieux ; c’est sous ces mêmes
noms
que le bel esprit des deux derniers siècles les a
à chaque première fois qu’un dieu paraît dans ce livre, d’accoler son
nom
latin à son vrai nom grec. Quant aux noms des hér
s qu’un dieu paraît dans ce livre, d’accoler son nom latin à son vrai
nom
grec. Quant aux noms des héros et des personnages
dans ce livre, d’accoler son nom latin à son vrai nom grec. Quant aux
noms
des héros et des personnages historiques qui ne d
deste et mystérieux, celle qui porta comme une couronne sur son autre
nom
, ce nom poétique et romanesque de Valmore ! Grâce
mystérieux, celle qui porta comme une couronne sur son autre nom, ce
nom
poétique et romanesque de Valmore ! Grâce au sile
almore est-elle poète, dans toute la force de ce robuste mot ? Et son
nom
, et les circonstances, et son sexe, et le charme
ndes, qui ont comme Mme Desbordes-Valmore Des bouquets purs noués de
noms
doux et charmants, n’ont jamais campé un vers de
profondeur de l’amour, on se demande comment le bruit put venir à ce
nom
de Valmore, si ce nom qui pouvait faire rêver « c
, on se demande comment le bruit put venir à ce nom de Valmore, si ce
nom
qui pouvait faire rêver « comme les orangers de G
aiseuse de musique, la Gloire ! Il y venait cependant, le bruit, à ce
nom
, et même il y resta fidèle. Bien des années plus
et banalité de ces incroyables cœurs, et vous n’avez plus là, sous le
nom
de Valmore, qu’un de Musset moins spirituel, moin
probablement la vie les avait divisés en plusieurs parties, sous ces
noms
expressifs amour, Famille, Foi, Enfants et Jeunes
ons de vos yeux. Pour vous éclairer, c’est Dieu qui vous appelle, Son
nom
dit le monde à l’enfant qui l’épèle, Et c’est, sa
’enfant qui l’épèle, Et c’est, sans mourir, une visite aux cieux. Ce
nom
, comme un feu, mûrira vos pensées, Semblable au s
storien, ni un critique, ni même un annotateur en son propre et privé
nom
. C’est tout simplement un compilateur, un Trublet
nt deux académiciens. Peut-être Livet (c’est presque d’Olivet, par le
nom
du moins,) attend-il d’être académicien à son tou
her ; car il termine brusquement son histoire, si l’on peut nommer du
nom
d’histoire ces anecdotes et ces commérages, chose
laquelle il ajoute la poudre de ses petites annotations ! Il y a des
noms
qui survivent à leurs œuvres, mais qu’il est impo
sont oubliées. Et tels sont, il faut bien en convenir, la plupart des
noms
académiques dont Pélisson et d’Olivet ont, dans l
ans cette cendre, c’est Corneille, La Fontaine, Racine, quatre à cinq
noms
, et le reste est destiné aux vents… Ludibria ven
tié pour les races futures, la suspend tout entière à quelques grands
noms
! Hors ces noms, qui importent vraiment, il n’y a
es futures, la suspend tout entière à quelques grands noms ! Hors ces
noms
, qui importent vraiment, il n’y a, dans l’histoir
sévérité de ces satires dans lesquelles il a buriné la plupart de ces
noms
d’académiciens, qui pour la première fois frapper
spréaux ! voilà le véritable historien de ces anonymes, qui eurent un
nom
quelques jours, le temps que l’engouement de la s
grands poëmes homériques, revivait pour l’imagination grecque sous le
nom
d’Orphée. Suivant une hypothèse du célèbre Huet,
ou vrai, il y avait donc fort anciennement des vers répandus sous son
nom
. Et cette fiction, qui se renouvela souvent et da
acrés, le sujet de nos louanges à toujours, Orphée54. » Dès lors, le
nom
d’Orphée avait pris place dans la mythologie des
dre sous terre pendant vingt-deux stades, pour renaître sous un autre
nom
qu’il porte jusqu’à la mer : les habitants racont
s et la douceur efféminée du mode musical auquel la Lydie donnait son
nom
. Sans doute Alcman, esclave étranger venu de Lydi
oques dans sa vie et dans son art ; ou bien il faut supposer que, son
nom
étant devenu célèbre, on le chargea dans les sièc
arfaites conjectures. Lus et relus, les vers épars conservés sous son
nom
jusqu’à nous semblent comme un indice de cette po
nd de vérité dans le génie attribué dès lors à toutes les variétés du
nom
grec. Que le poëte Alcman, naturalisé à Sparte, a
ne, sur le promontoire de Ténare. On forgea des vers antiques sous le
nom
du musicien de Lesbos, comme sous le nom d’Orphée
ea des vers antiques sous le nom du musicien de Lesbos, comme sous le
nom
d’Orphée de Thrace. Pausanias60, si studieux expl
Chapitre II : Termes abstraits I « Quelques
noms
qui ont besoin d’une explication particulière »,
stera toujours ouverte entre lui et ses adversaires. II Sous le
nom
de termes relatifs, l’auteur étudie les diverses
nséquent. Ces couples nous sont suggérés par l’association42. Sous le
nom
de termes privatifs, il examine les idées appelée
arlons des perfections infinies de Dieu (auquel cas il est non pas un
nom
d’idée, mais un nom pour un manque d’idées), il n
ns infinies de Dieu (auquel cas il est non pas un nom d’idée, mais un
nom
pour un manque d’idées), il ne s’applique qu’au n
ns les nombres en ajoutant un à un, un à deux, etc., et en donnant un
nom
à chaque agrégat. C’est l’association des idées q
ce qu’il y a de fondamental dans tout agrégat auquel nous donnons le
nom
d’objet. Dans ce cas, il y a deux choses : l’obje
mais une particularité très simple dans le fait concret que les deux
noms
expriment. On dit qu’il y a un rapport entre deux
espèce de pompe, qu’à l’exacte vérité. C’est un honneur qui, sous le
nom
du mort, est rendu aux vivants. La vanité de la f
dont le poids aujourd’hui effrayerait notre mollesse. Après tous ces
noms
, on en trouve d’autres qui sont encore célèbres d
c intérêt, à la suite des princes, des généraux et des ministres, les
noms
des artistes célèbres ; de Lully, de Mansart, de
ds passent, pour ainsi dire, à leurs réputations. On craint que leurs
noms
même ne se heurtent et ne se froissent dans la fo
heurtent et ne se froissent dans la foule ; et il faut que les autres
noms
se rangent par respect. Il est nécessaire, sans d
es arts restent. Ils instruisent et charment encore la postérité. Les
noms
d’Apelle et de Phidias étaient peut-être aussi ch
; et de tous les généraux de l’Italie moderne, quel est celui dont le
nom
est mis à côté de Raphaël ? J’ai déjà dit un mot
et Pascal. Leurs ennemis auraient voulu apparemment anéantir ces deux
noms
, et défendre même à la postérité de s’en souvenir
sé publier sur Mme de Saman, qui n’a pas, je crois, toujours porté ce
nom
-là en littérature, le livre qu’elle vient de publ
tisane et philosophe, n’eût effrontément écrit sa vie, en mettant des
noms
propres sur toutes ses fautes. Pour avoir des con
as-bleu. Le premier fut pour un jeune prélat romain quelle appelle du
nom
de Jérôme, et qui la séduisit à cette heure de la
anter plus que d’avoir aimé, se vanter d’avoir été aimée, et avec les
noms
à l’appui, — tout au long, — des noms d’évêques,
d’avoir été aimée, et avec les noms à l’appui, — tout au long, — des
noms
d’évêques, — de princes, — de littérateurs, — de
ts, — de membres du Parlement d’Angleterre, couronnés enfin, tous ces
noms
, qui passent dans le grand défilé de la Revue des
passent dans le grand défilé de la Revue des Morts, à minuit — par le
nom
d’un homme de génie, attaché, dans un ridicule im
, ni leur propre honneur de cœur. La question est l’exploitation d’un
nom
illustre, dans l’intérêt d’un dernier scandale, a
imbéciles pour les aimer ?… Le livre de celle-ci est, à partie grand
nom
de Chateaubriand qui l’étoile, quoiqu’elle l’ait
e reconnaître, dans le livre de Vacquerie, sous le déguisement de son
nom
. Personne donc, personne, dans ce Paris d’esprit,
Olympio, comme au travers d’un cerceau, emportant au derrière de son
nom
les loques de ce pseudonyme mis en pièces ; et le
nouveler Olympio ! rajeunir la sensation vieillie d’Olympio ! Sous ce
nom
d’Olympio, on s’était dit à soi-même bien des dou
dit à soi-même bien des douceurs. On s’était chatouillé… Mais sous le
nom
de Vacquerie, on s’en dirait bien davantage. Un j
terre, écrivit son Commentaire sur la Henriade, et le fourra sous le
nom
de son secrétaire Wagnière, parce qu’il s’y disai
s choses qu’on ne se dit pas. Il ne les a pas mises seulement sous le
nom
de Vacquerie, qui n’aurait plus alors été qu’un W
ses romans et ses drames ; Les tours de Notre-Dame étaient l’H de son
nom
! Ici, c’est l’épanouissement de la fusée ! le c
e par Vacquerie ! Et comme c’est aussi Hugo par la forme : l’H de son
nom
! Les tours de Notre-Dame ! Quel tour ! c’est du
urs, s’en vient demander s’il existe ? Nul, à quelque hauteur que son
nom
ait monté, Ne croit en soi s’il n’a chez toi droi
, rimé, enjambé ce livre des Premières années à Paris, publié sous le
nom
de Vacquerie. Si Auguste Vacquerie l’avait écrit,
Milan, croyaient quelques jours renaître à la liberté en revêtant les
noms
et les costumes antiques ; puis, quand la France
nt inaperçu alors, et qui prétend régner seul aujourd’hui sur vous au
nom
des secours que la France lui a prêtés. Sans la F
ibres, qui n’avez jamais, depuis quelque temps, sur vos lèvres que le
nom
glorifié de vos tyrans ? et, quand vous le voudri
municipalités enfermées entre leurs murailles et leurs ports, dont le
nom
n’était pas connu au-delà de leur banlieue, et qu
uit millions d’hommes, qui ne compte plus en Europe que par son grand
nom
et par le caractère resté entier de sa chevalerie
vec ces Florentins, les Athéniens de l’Italie ? Iront-ils perdre leur
nom
monumental et les noms de leurs grands citoyens n
s Athéniens de l’Italie ? Iront-ils perdre leur nom monumental et les
noms
de leurs grands citoyens nés de la gloire et de l
lesquels l’Italie vit tout entière dans la bouche de l’étranger, les
noms
de Dante, de Machiavel, de Boccace, de Michel-Ang
e précurseur de Turgot et de 89 ? Iront-ils perdre volontairement ces
noms
ou ce nom collectif de leur patrie dans le nom fé
r de Turgot et de 89 ? Iront-ils perdre volontairement ces noms ou ce
nom
collectif de leur patrie dans le nom féodal des c
re volontairement ces noms ou ce nom collectif de leur patrie dans le
nom
féodal des chefs militaires d’une chaîne des Alpe
Romains qui de toutes leurs grandeurs n’en ont conservé qu’une, leur
nom
? Et, en mettant à part l’indépendance romaine de
temporelle, elle subit ou peut subir les vicissitudes des temps : son
nom
le dit, temporelle ! Or qu’est-ce que la souverai
ce antique fut-elle moins la Grèce, parce que les Grecs, unis dans le
nom
et dans la gloire hellénique, avaient dix patries
iémont est courte ; la pensée de l’Angleterre mériterait de porter un
nom
plus pervers ; les souvenirs immortels de chaque
quent ; ces nationalités ne consentiront pas longtemps à perdre leurs
noms
, leur histoire, leurs monuments dans le nom et da
longtemps à perdre leurs noms, leur histoire, leurs monuments dans le
nom
et dans les camps de Turin. Le Piémont aura sa gr
ne prévaudra pas contre le coup d’État des peuples revendiquant leurs
noms
, leurs personnalités, leurs capitales, leur gloir
de l’Europe. On vous respectera d’autant plus que vous aurez plus de
noms
, plus de corps, plus de droits nationaux, plus d’
a diète, la diète de la résurrection ! Vous ressuscitez sous tous vos
noms
, sous toutes vos formes, sous toutes vos souverai
us, ne vous aliénez pas ; soyez libres, mais soyez vous-mêmes ! Votre
nom
est trop beau, n’en changez pas ! Lamartine.
pierreux de l’Acropole, un jeune homme dont vous n’avez jamais su le
nom
, mais dont la physionomie, semblable à une pensée
Voltaire a dit d’eux : « Et dans cette Comté, franche aujourd’hui de
nom
, on peut ajouter plus franche encore de cœur. « E
mier chalet et la première usine de cette colonie y portent encore le
nom
de ma famille qui les a fondés ; les habitants d’
lles de Combourg. XV Cet amour amer des lieux abandonnés et des
noms
toujours chers de ces lieux, autrefois habités pa
s. XVI Les anciens fermiers de la famille, toujours attachés au
nom
, propriété morale que rien ne peut acheter et ven
ce Plutarque franc-comtois de Phidias, et disons comment je connus le
nom
de ce voisin de terre et de cœur que je devais be
e, débouchant, tout étonnée elle-même, dans la plaine. On demande son
nom
au premier batelier qui passe et qui rattache son
ierté locale, la rivière qui descend de Saint-Claude et qui donne son
nom
à toutes ces plaines. Si, comme moi, vous avez ch
nt colonisé ses contrées et ont imposé au plus beau fleuve du pays ce
nom
arabe et générique d’Ain (l’eau par excellence) d
ccent Aïn, nos pères, moins euphoniques que les Arabes, ont fait Ain,
nom
rendu guttural et trivial comme le balbutiement à
qu’on en voit les débris sur toute la terre, on l’appelle de son vrai
nom
, le grand Créateur, mais aussi le grand destructe
ateur de tout ; mais le grand progressiste, c’est un contresens à son
nom
, car il démolit sans cesse tout ce que sans cesse
à propos de la rivière d’Ain, à laquelle les Arabes avaient donné un
nom
sonore comme l’écho des rochers d’où il tombe en
is parfumé, que se trouve le petit village alpestre de Saint-Lupicin,
nom
sauvage comme le site. Sa vieille église, remarq
’autre sur le château de Prat, dont mon père a porté quelque temps le
nom
et qui était un des domaines de mon grand-père da
parce que ce sont les gloires du cœur. C’est ainsi que je connus son
nom
, son talent et sa personne, et qu’à première vue
e ces vestiges. Pèlerin de la gloire, il ne veut faire adorer que son
nom
. Qu’on l’adore à Paris, mais non à Smyrne. » Et l
nt de tout, cultivant tout, divinisant tout, qu’on appelle de ce doux
nom
: les dilettanti en Italie, les amateurs en Franc
nom : les dilettanti en Italie, les amateurs en France. C’est un même
nom
: ceux qui aiment ; ceux qui aiment sans intérêt
eauté, le talent, la célébrité d’une femme d’exception, qui cache son
nom
comme il convient aux femmes de porter un voile d
e en combattant ; on murmure, disons-nous, que l’attrait d’esprit, le
nom
voilé, les éclats de célébrité de cette personne,
it l’esprit, celui qui le premier porta publiquement la parole en son
nom
, M. Daunou. Cet esprit si orné, cet éditeur class
: ils ignorent presque forcément bien des œuvres, et jusqu’à bien des
noms
. Ces discussions les y accoutumeraient et ménager
savoir où elle finit et où elle commence. La discussion sur plus d’un
nom
réputé suspect y aiderait. Il ne faut pas, à forc
é son choix entre les deux candidatures. J’entends prononcer aussi le
nom
de M. Poujoulat, mais je ne sais non plus s’il a
, l’espèrent et salueraient avec bonheur son retour. À s’en tenir aux
noms
qui sont en ligne, et puisque le cri public ne pr
use avec des maîtres illustres de la scène, et, en son propre et seul
nom
, des pièces agréables, dont une, faite de verve,
’un critique. Je devrais peut-être éviter de rencontrer désormais son
nom
sous ma plume ; mais je n’éprouve, à son égard, a
ature française, Gautier, son maître. On a eu à apprendre à épeler le
nom
de M. Baudelaire à plus d’un membre de l’Académie
oins pour ceux de ses membres qui sont en odeur de sainteté. Tous les
noms
mis d’abord en avant pour la succession du domini
t, il n’est pas beaucoup plus déraisonnable que lui. Après ce premier
nom
vaguement jeté, on en était à se demander qui enc
ire appelé, M. de Carné pouvait espérer d’être élu, lorsqu’un nouveau
nom
, positivement déclaré, est venu les décourager to
e et son éloquence ; il eût fait partie de la section désignée par ce
nom
. Eh bien ! il n’y a point, de par le monde, un si
remière ligne, M. Billault. Ne voilà-t-il pas déjà une liste de trois
noms
? Il ne serait peut-être pas impossible d’en ajou
rt et discussion, il y aurait vote au scrutin sur les trois ou quatre
noms
. Le public ne serait pas surpris, et l’Académie,
nnée. Cette maison, qui s’appelait l’hôtel de Pisani, prit en 1600 le
nom
d’hôtel de Rambouillet. On a tant cité l’hôtel de
escription de l’hôtel de Rambouillet dans son roman de Cyrus, sous le
nom
de palais Cléonime ; ce détail ne sera pas inutil
rs décrits par lui-même. Toutefois, il ne put s’empêcher de placer le
nom
d’Arthenice dans l’ouvrage : Arthenice était l’an
d’Arthenice dans l’ouvrage : Arthenice était l’anagramme de Catherine
nom
de la marquise. « Je voudrais, dit-il, être capab
la mémoire aussi longtemps que mon amour pour elle. » L’anagramme du
nom
de Catherine avait été trouvée par Malherbe. C’es
es femmes célèbres du même temps étaient connues et célébrées sous un
nom
particulier. Et ce temps n’est pas le seul où les
rticulier. Et ce temps n’est pas le seul où les poètes aient donné un
nom
poétique aux femmes qu’ils ont chantées ; depuis
atiqué. La Fontaine, dans Le Songe de Vaux, donne à madame Fouquet le
nom
de Sylvie. Quelques années après, il le donna à m
d’Hervart ; « pour la chanter, disait-il, il faut bien lui donner un
nom
du Parnasse. Comme j’y suis le parrain de plusieu
uble Mont15 ». Boileau, Racine, Molière, Voltaire ont aussi donné des
noms
du Parnasse aux femmes qu’ils ont chantées. Peu
ameux hôtel de Rambouillet, vient uniquement de la conformité de leur
nom
. 9. Mémoires de Bassompierre. 10. Essai sur
se trouvent mêlés, pour l’encombrement de nos mémoires, aux quelques
noms
et aux quelques idées, très rares, très clairsemé
st pas cette philosophie générale — qui a seule le droit de porter ce
nom
absolu de Philosophie — et qui a pour prétention
outes les philosophies politiques. Modeste, sans doute, en son propre
nom
, M. de Beauverger croit trop à la philosophie, po
de ces livres grossissants comme on en a tant publié, et qui, sous le
nom
d’histoire d’une philosophie quelconque, tendent
our une date et non pour le grand homme qu’on dit, cherchez par quels
noms
et quelles œuvres l’auteur du Tableau des progrès
même de la dorure de bec de la Gloire, qui répète parfois et crie des
noms
, comme les perroquets, sans rien y comprendre, ma
t Boshorn ? qu’est-ce même que Grotius ? qu’est-ce que Bynkershœk, ce
nom
qui n’est plus coassé que dans les écoles ? Voici
ré ou changé le miroir de cette mer immense. Et même quand les grands
noms
, — et vous, venez de voir si on peut les compter,
ds noms, — et vous, venez de voir si on peut les compter, — quand les
noms
dignes de leur bruit auraient manqué aussi comme
e la société française dans la seconde moitié du xviiie siècle67. Le
nom
de la marquise de Créqui a été fort remis en vogu
. M. de Courchamps était un singulier homme : quand il signait de son
nom
quelque ouvrage, on lui démontrait qu’il le prena
’autres, qu’il était plagiaire et n’avait pas le droit d’y mettre son
nom
. C’est ce qui lui est arrivé en dernier lieu pour
n, M. de Courchamps ne le signait pas, mais il se couvrait d’un autre
nom
que le sien, d’un nom connu, autorisé, et il s’ex
le signait pas, mais il se couvrait d’un autre nom que le sien, d’un
nom
connu, autorisé, et il s’exposait dès lors à ce q
s à ce qu’on lui démontrât qu’il n’avait pas le droit d’y attacher ce
nom
-là, et que c’était bien le sien, cette fois, qu’i
eilhan dans un passage ; mais gare à lui ! comment l’a-t-il fait ? Le
nom
de Meilhan d’abord y est mal écrit Meillan), ce n
’a-t-il fait ? Le nom de Meilhan d’abord y est mal écrit Meillan), ce
nom
que la vraie marquise avait tant de fois mis de s
e l’éditeur hésita quelque temps ; il aurait d’abord songé à d’autres
noms
. Mais comment se jouer aux Coigny, aux Coislin, à
issé des héritiers et des descendants ? Il fallait absolument quelque
nom
de duchesse ou de marquise sur lequel un descenda
ise sur lequel un descendant n’eût pas le droit de venir réclamer. Le
nom
de la marquise de Créqui se présenta avec toutes
ur le bien élever et le mettre dans le monde sur un pied digne de son
nom
. Elle le plaça aux jésuites, puis à l’académie (é
tre tendresse vous porte à faire pour lui donner un état digne de son
nom
; mais j’espère que vous ne vous serez point ruin
t, dans le portrait presque enthousiaste qu’il a tracé d’elle sous le
nom
d’Arsène, a pu dire en toute vérité : La jeuness
i lieu de le croire, doivent fort s’approcher de l’exacte vérité. Son
nom
véritable était Couseg. Il était de Saint-Servan
u de tableau. Il en est autrement de la femme qui fut chantée sous le
nom
d’Elvire. Il y a de ce côté toute une destinée et
. En réalité, l’homme qui aima, après 1810, la femme célébrée sous le
nom
d’Elvire, avait au moins vingt-cinq ans ; il étai
cette nouvelle Julie. Et puisqu’on a tant fait que de lui changer son
nom
, j’avouerai que je n’aime guère ce nom de Julie.
nt fait que de lui changer son nom, j’avouerai que je n’aime guère ce
nom
de Julie. Il rappelle le nom de l’héroïne de Jean
n nom, j’avouerai que je n’aime guère ce nom de Julie. Il rappelle le
nom
de l’héroïne de Jean-Jacques, mais il rappelle au
s Julie au rire étincelant… Il y a des nuances morales attachées aux
noms
. Julie semblerait plutôt un nom brillant de plais
a des nuances morales attachées aux noms. Julie semblerait plutôt un
nom
brillant de plaisird ; c’est un nom de femme roma
noms. Julie semblerait plutôt un nom brillant de plaisird ; c’est un
nom
de femme romaine, ou tout au moins de femme bien
voir épuisé, ce semble, les termes passionnés : Je lui cherchais des
noms
, dit-il, je n’en trouvais pas. À défaut de nom, j
Je lui cherchais des noms, dit-il, je n’en trouvais pas. À défaut de
nom
, je l’appelais en moi-même mystère : je lui renda
ut de nom, je l’appelais en moi-même mystère : je lui rendais sous ce
nom
un culte qui tenait de la terre par la tendresse,
s indulgent que lui. c. [1re éd.] qu'un autre lira. d. [1re éd.] un
nom
brillant et de plaisir ; e. [1re éd.] l'histoire
ôt du Parnasse, n’est pas ce qui doit le faire estimer davantage. Les
noms
de quelques misérables victimes, immolées à la ri
les fois que ce misantrope, si honnête homme, entendoit prononcer le
nom
de ce poëte, « Il faudroit, disoit-il, l’envoyer
dinal de Richelieu pour accréditer un de ses ouvrages. Il emprunta le
nom
de Chapelain. Il ne fallut rien moins que le cour
s autres écrivains du premier ordre. Il enfla bientôt la liste de ces
noms
malheureux dont Boileau remplissoit ses hémistich
homme, disoit-il, que j’aie craint ». Il retrancha de ses satyres le
nom
de Boursault, & devint son ami zélé. Leur réc
oir de l’esprit que contre dieu, & réprésente Saint-Pavin sous le
nom
D’Alidor, assis dans sa chaise, Médisant du ciel
n frein à la satyre. Il exigea des magistrats qu’ils fissent ôter son
nom
de celles qui faisoient tant de bruit ; mais ses
lui dit dans une épigramme : Tourmente-toi moins Pour faire ôter ton
nom
de mes ouvrages. Si tu veux du public éviter les
ouvrages. Si tu veux du public éviter les outrages, Fais effacer ton
nom
de tes propres écrits. Cette persécution violent
le hibou de la littérature. Personne aujourd’hui n’oseroit porter son
nom
. Cotin avoit cependant une espèce de mérite : il
ix humaines & divines. Il fit courir des ouvrages infâmes sous le
nom
du grand poëte qu’il abhorroit. On le vit en user
teur, déplut à Molière, qui le joua dans les Femmes sçavantes sous le
nom
de Trissotin. La scène entre ce ridicule bel espr
le sache bien ! Si nous exagérons, qu’on nous confonde en citant des
noms
et des œuvres. On ne le fera point : il n’y en a
t des œuvres. On ne le fera point : il n’y en a pas. Tout ce qui a un
nom
dans cette moitié de xixe siècle l’a depuis plus
nuité dans l’effort, c’est la succession dans les œuvres, ce sont les
noms
nouveaux, des noms jeunes, à auspices favorables,
, c’est la succession dans les œuvres, ce sont les noms nouveaux, des
noms
jeunes, à auspices favorables, pour remplacer les
nouveaux, des noms jeunes, à auspices favorables, pour remplacer les
noms
éteints et les talents fatigués. Nous avons beau
! Non seulement la renommée répète depuis dix et quinze ans les mêmes
noms
, mais la plupart de ceux qui les portent répètent
lement, c’est de se tailler ne fût-ce qu’un casaquin dans l’étoffe du
nom
de son père. Et je dis dans le nom de son père, e
ce qu’un casaquin dans l’étoffe du nom de son père. Et je dis dans le
nom
de son père, et je dis bien. Mme Marie-Alexandre
me trompe, Mme Peytel, mais elle a mieux aimé signer son livre de son
nom
de Dumas, et non pas de son nom de Dumas tout sim
a mieux aimé signer son livre de son nom de Dumas, et non pas de son
nom
de Dumas tout simplement, mais de son nom de Mari
de Dumas, et non pas de son nom de Dumas tout simplement, mais de son
nom
de Marie-Alexandre Dumas, pour qu’on n’en ignore,
littéraire, M. Victor Hugo, qui, lui, n’a eu que des Dauphins ! Et le
nom
n’a pas été assez. Rien n’est jamais assez. Il n’
point suffi à Mme Marie-Alexandre Dumas de se mettre sous l’auvent du
nom
de son père, sous ce parasol de Runget-Sing… Elle
nette de la sainteté ! Or Mme Marie-Alexandre Dumas, qui n’a point de
nom
en religion, et qui n’oublie pas en public de pre
stoire de l’antiquité pour y trouver des images, des analogies et des
noms
capables d’égaler ceux des tyrans du jour. Pendan
t pas la liberté, on l’adorait jusque dans les cachots creusés en son
nom
. II « Mais cette femme, si magnanime et s
urvivre que dans sa mémoire. Son immortalité, c’était le bruit de son
nom
. « Camille Desmoulins ne pouvait croire que Robes
ait-elle ? dit l’accusateur public en voyant ce cortège de femmes des
noms
les plus illustres groupé autour de la sœur de Lo
’un juste ; et quand le juste est une femme, sans autre crime que son
nom
, sa beauté, son innocence, sa jeunesse, dont on a
e régénération ; des humiliations cruelles patiemment subies dans son
nom
, dans son talent, dans ses idées, dans sa renommé
s, dans sa renommée, pour sortir de l’obscurité où le confinaient les
noms
, les talents, les supériorités des Mirabeau, des
e ; son triomphe enfin : un trône écroulé ; le peuple affranchi ; son
nom
associé à la victoire et aux enthousiasmes de la
iple, jetés au peuple sur un soupçon, pour qu’il n’y eût plus d’autre
nom
que le sien dans la bouche des patriotes ; la tou
te ; une vie odieuse ; une mort sans fruit ; une mémoire souillée, un
nom
néfaste ; le cri du sang qu’on n’apaise plus, s’é
se sacrifier ! C’est l’éternel malheur des hommes qui ont taché leur
nom
du sang de leurs semblables de ne pouvoir plus se
a peur ; des milliers de victimes, à la domination. Il permet que son
nom
serve pendant dix-huit mois d’enseigne à l’échafa
e. La démocratie avait besoin d’une gloire qui rayonnât à jamais d’un
nom
d’homme sur son berceau : Robespierre ne lui rapp
le du temps et celle aussi de l’avenir. Une cause n’est souvent qu’un
nom
d’homme. La cause de la démocratie ne devait pas
t tous les acteurs de ce drame humain, qui laissent leur tête et leur
nom
dans la lutte sur ce champ de honte ou de renommé
é à son état mental, et pour lequel aujourd’hui nous n’avons point de
nom
précis. Quatorze mois et trois semaines. — Les a
lation facile et amusante. C’est plus tard que l’association entre le
nom
et l’image ou perception de l’objet s’est précisé
ou suggérée, c’est-à-dire tel geste, tel cri, telle articulation, tel
nom
. J’en viens au mot tem, l’un des plus notables e
air de tête, a un geste de la main, à une expression, par suite à un
nom
. Bébé. — On a vu la signification singulière qu’
d’autres enfants en lui disant bébé ; on l’a appelée elle-même de ce
nom
; à présent, elle y répond. De plus, en la mettan
que sa sœur. Du treizième au dix-septième mois, il n’a appris que des
noms
individuels, et encore lentement : poupoute (soup
un objet individuel et dans cet objet un caractère général ; Loulou (
nom
du chien, l’enfant l’a très vite appliqué aussi à
de vue, puis les cherchait, les découvrait et criait : Bête ! Par ce
nom
, il désignait d’abord de petites choses en mouvem
bord de petites choses en mouvement ; car, de lui-même, il donnait ce
nom
à de petites toupies formées d’un bouton et d’un
lui. À présentoir ne les appelle plus ainsi ; par contre, il donne ce
nom
à des mouches mortes, à des insectes immobiles. L
º Bédames (belles dames). — D’abord on lui a montré, en prononçant ce
nom
, les trois Grâces en bronze de Germain Pilon, hau
, hautes d’une coudée, sur la cheminée, et il a fini par prononcer le
nom
, par le répéter de lui-même, en tournant les yeux
, vous trouverez qu’il est fondé sur un concept. Ainsi, dans le vieux
nom
aryen du cheval (asva en sanscrit, equus en latin
ak, signifiant être aigu, être rapide, d’où nous ayons aussi tiré des
noms
pour désigner la promptitude intellectuelle, par
val, distincte de la connaissance intuitive du cheval, s’effectua. Ce
nom
, le rapide, aurait pu être appliqué aussi à beauc
le sont assez rapides quand ils se jettent sur leur proie ; mais leur
nom
fut formé par un autre concept, celui d’étouffer
engendre, le plus prolifique des animaux domestiques. L’homme a trois
noms
: on l’appelle celui qui est fait de terre (homo)
« sont ceux qui nourrissent ». — « Voilà comment nos concepts et nos
noms
, notre intelligence et notre langage se formèrent
fait quelques pas dans le premier stade du langage ; il comprend son
nom
, souvent le nom de son maître, parfois un ou deux
as dans le premier stade du langage ; il comprend son nom, souvent le
nom
de son maître, parfois un ou deux autres mots, su
les Métamorphoses ?… Mais non ; Marceline écrit quelque part : Ton
nom
! partout ton nom console mon oreille… ……………………
?… Mais non ; Marceline écrit quelque part : Ton nom ! partout ton
nom
console mon oreille… …………………… Tu sais que dans l
trouver un littérateur du Premier Empire qui s’appelât, de son petit
nom
, Marcel, ou peut-être Marc. Mais je n’ai pas le t
contra, dans la troupe de Bruxelles, le comédien Valmore, de son vrai
nom
Prosper Lenchantin. Elle avait trente et un ans,
que sept ans au moment de cette rencontre. Un autre m’écrit : « … Ce
nom
, que Marceline Desbordes-Valmore voile de cette i
son fils André-Charles ? Dans la correspondance de Chateaubriand, ce
nom
de Marcellus revient souvent, et aussi dans le jo
rrespondant a eu une autre idée : « … Les vers que vous citez : Ton
nom
… Tu sais que dans le mien le ciel daigna l’écrire
le de retrouver dans « Henri » « Marceline »… Une femme, qui porte un
nom
honoré dans les lettres, a bien voulu débrouiller
al est fait, il n’est pas mauvais que la postérité connaisse aussi le
nom
de celui qui récompensa par le plus lâche des aba
ine « avait le cœur trop haut pour mentir à celui qui lui offrait son
nom
et pour ne pas lui avouer loyalement, avant de l’
t de la haine. Si l’on pouvait savoir à quelle époque elle changea le
nom
d’Hyacinthe en celui d’Ondine, on saurait peut-êt
. Cette lettre était adressée à un Olivier. Qu’était cet Olivier ? Un
nom
de convention sans doute. La question, posée dans
est restée sans réponse. « Et, après tout, qu’importe de connaître ce
nom
? » Les fragments que M. Rivière a bien voulu m’e
Vaine hypothèse ! Car, dans la pièce où Mme Valmore nous dit que son
nom
était écrit dans le nom de son amant, je trouve c
dans la pièce où Mme Valmore nous dit que son nom était écrit dans le
nom
de son amant, je trouve ce vers : On ne peut m’a
us, quelque chose qui expliquerait le choix que fit Marceline de ce «
nom
de convention. » Ou peut-être est-ce un nom empru
que fit Marceline de ce « nom de convention. » Ou peut-être est-ce un
nom
emprunté à quelque roman du temps ? ou tout bonne
, c’était un homme qui eut quelque notoriété en son temps, et dont le
nom
a été presque sûrement enregistré par les Bouille
ces mauvais vers de sa triste maîtresse : Je le lisais partout, ce
nom
rempli de charmes… D’un éloge enchanteur toujour
homme humain et loyal, fort simple. Il m’a grondée d’avoir révélé son
nom
à la dame obligée, mais grondée de bonne foi et à
se de Raigecourt et de sa charmante famille. Je ne prononce jamais ce
nom
qu’avec attendrissement et respect. C’était une f
ur mon escalier, et dont elle admirait la beauté sans en connaître le
nom
. Elle savait que la jeunesse a besoin d’indulgenc
IV La Restauration fut ingrate envers le jeune Cazalès. Un tel
nom
n’aurait jamais dû être oublié par les frères de
de Paris, d’où elle m’écrit quand quelque infortune lui rappelle mon
nom
. Sa porte que je salue toujours d’un sourire reco
prêtrise. Le duc Mathieu de Montmorency était du nombre : ces grands
noms
de la monarchie, Montmorency, Rohan, la Rochefouc
enait le sceptre de l’ostentation. Cela lui semblait un devoir de son
nom
. Quand l’hiver fut remplacé par le printemps, il
ait en lui les légèretés du cardinal Louis de Rohan et réhabilité son
nom
dans l’Église. Le duc de Montmorency I
de Montmorency I Le duc Mathieu de Montmorency, le plus grand
nom
de France, avait eu pour premier maître en révolu
ularité bruyante parmi les défenseurs de l’ancien régime condamna son
nom
aux invectives et aux sarcasmes de l’Europe entiè
amna son nom aux invectives et aux sarcasmes de l’Europe entière. Son
nom
devint le synonyme de l’apostasie. Il supporta av
athieu de Montmorency n’avait aucune ambition qui ne fût digne de son
nom
, de son caractère et de sa race. Excepté un rôle
our son chevalier d’honneur. Les Bourbons pardonnèrent tout à ce beau
nom
et à ce repentir attristé par tant de vertu. Il d
occupé l’espace de tout leur siècle ; ils ont tellement confondu leur
nom
avec le nom même de leur patrie qu’on ne peut dir
ace de tout leur siècle ; ils ont tellement confondu leur nom avec le
nom
même de leur patrie qu’on ne peut dire Cicéron sa
taire mort fut assassiné dans sa mémoire et traîné mille fois par son
nom
aux gémonies des ennemis de la philosophie et de
irons de Paris, le 20 février 1694. Il ne prit qu’à vingt-cinq ans le
nom
de Voltaire d’un petit fief de sa mère dans l’Anj
rôle de la comptabilité du royaume. Sa mère, Catherine Daumart de son
nom
, était une femme d’une grande beauté, d’un esprit
la Henriade, non dans ses tragédies, mais dans l’universalité de son
nom
. Le monument de Voltaire, c’est lui-même ; son vé
ille, lui donnent un caractère voltairien indéfinissable par un autre
nom
que par le nom de l’auteur. C’est le brillant de
nt un caractère voltairien indéfinissable par un autre nom que par le
nom
de l’auteur. C’est le brillant de la pièce fausse
. VIII C’est à peu près dans le même temps qu’il publia sous le
nom
de l’abbé de Chaulieu, récemment mort, l’Épître à
impiété théologique contre toutes les révélations. Caché sous le faux
nom
de l’abbé de Chaulieu, Voltaire échappa à la veng
la gloire, tantôt par les menaces de persécution qui planaient sur le
nom
de Voltaire, ils résolurent de prévenir le bannis
telet possédait à l’extrémité de la Champagne le château de Cirey. Le
nom
illustre de son mari et les agréments de la socié
r patrie et cherchant fortune. Voltaire, en arrivant, effaçait de son
nom
toute cette foule ; on le vit arriver avec envie.
us de respect au tyran du génie. Parvenus à Francfort, ville libre de
nom
, mais dominée par l’ascendant de la Prusse, l’onc
ces, il acheta en toute propriété la terre de Ferney, qui a donné son
nom
à son long exil loin de Paris. Ferney, petit vill
riculture et de l’industrie rurale. Il rêvait une ville future de son
nom
. XVIII Non content de ces occupations écono
l athée ? Non, ses calomniateurs seuls ont cherché à déshonorer de ce
nom
ses doctrines ou plutôt ses négations de doctrine
, il se rendit au théâtre à travers les flots d’un peuple ivre de son
nom
. Les applaudissements l’étouffèrent sous l’écho d
. Une troisième réaction les en proscrit encore, et cet homme dont le
nom
remplissait la terre n’a pu trouver jusqu’ici une
à l’influence de Voltaire. Le libéralisme de 1815 à 1830 réveilla ce
nom
et cette influence par des éditions innombrables
’influence définitive de Voltaire sera fixée, et il ne restera de son
nom
et de son œuvre que ce qui doit en rester pour l’
onal chargé de juger l’insurrection étourdie à laquelle on a donné le
nom
de M. Ledru-Rollin. J’y fus appelé comme témoin.
litude me prédisposait à l’admiration. Le volume m’était arrivé, sans
nom
d’auteur, par la poste. Les premières pages me tr
commencée. J’écrivis seulement à Genoude de ne plus compromettre mon
nom
dans des causes qui n’étaient pas selon mes opini
abbé de Lamennais se présenta le premier. Il rédigeait alors, sous le
nom
du Peuple constituant, un journal auquel son nom
geait alors, sous le nom du Peuple constituant, un journal auquel son
nom
et son talent devaient donner une influence décis
lancer le peuple dans le désordre à tout risque, pourvu qu’il eût son
nom
dans les bouches. Je fus prodigieusement étonné e
ner à la raison, aidé par le discrédit qui commençait à atteindre son
nom
. Mais, soit qu’il voulût trouver dans un parti co
errant de la foi et de la politique, il ne restera rien de lui qu’un
nom
illustré par des versatilités illustres et des es
mille royale, en Espagne. La famille qui lui avait donné ou prêté son
nom
était digne de ce patronage. Le mariage se fit à
de la duchesse de Berri, mais dont on n’avait pu encore découvrir le
nom
, qu’elles cachaient avec soin à leurs persécuteur
des nouvelles de Nantes et de Paris, je puis par hasard vous dire le
nom
de ces deux héroïnes: l’une est la marquise de L…
que ces feuilles de journaux dont les auteurs ignorent eux-mêmes les
noms
de ces héroïques aventurières ? — Voici pourquoi
; nous allâmes à un hôtel garni des Champs-Élysées, nous donnâmes nos
noms
et nous demandâmes à voir madame de L… Après avoi
il voulut encore confirmer dans le passé féodal la possession de son
nom
par la possession d’une terre d’un nom à peu près
sé féodal la possession de son nom par la possession d’une terre d’un
nom
à peu près pareil ; il me demanda si je ne connai
où l’herbe croît si vite, Vous asseoir à ses pieds pour prier en son
nom
, Appeler Léontine, et du ciel qu’elle habite Impl
ous vêtons de temps en temps pour lui donner le courage de porter son
nom
sous ses haillons dans les rues de Paris. — Et qu
plus ou moins ministres, je n’étais rien, vivais au quatrième sous un
nom
supposé, dans deux chambres d’étudiant (deux cham
ties qu’elle contiendra. J’estimerai à très grand honneur de voir mon
nom
sur la liste de ceux qui appartiennent à une univ
ême y donna jour. En 1829 M. Sainte-Beuve publiait, sans y mettre son
nom
, le petit volume in-16, intitulé Vie, Poésies et
là le volume intitulé : Étude sur Virgile, un volume in-18 (1857). Le
nom
de M. Sainte-Beuve a continué de figurer en quali
e restreint d’une note. Charles-François de Sainte-Beuve (ce sont ses
noms
et prénoms que je copie sur son extrait de naissa
cette même Restauration, où, lui dit son père, « ton avenir, avec mon
nom
, est désormais perdu en France. » II apprit l’ang
er chiffon venu, sur la garde d’une brochure dépareillée où se lit ce
nom
en guise d’envoi : « Au citoyen Sainte-Beuve, adm
ermis, dans un livre de M. Sainte-Beuve, de m’appesantir sur certains
noms
qu’il réprouvait et sur lesquels les historiens l
si bien, dans le moment même, la conversation de l’artiste (qui avait
nom
Mme Favart) peut les éclairer de fine galanterie
marque que je vois faire à un biographe m’oblige à dire un mot sur le
nom
même de mon père. Il s’appelait de Saint-Beuve et
Saint-Beuve et signait ainsi avant la Révolution. C’est même sous ce
nom
qu’a été dressé son acte de décès (en 1804). Pour
court. Il ne tenait qu’à moi de reprendre le de, puisque c’était mon
nom
; mais n’étant pas noble, je n’ai pas voulu me do
ées, s’assurer de la particule paternelle, qui a été omise devant son
nom
sur son propre acte de naissance à lui-même, deux
oncles et tantes, c’est qu’il avait besoin de faire constater le vrai
nom
de son père pour la régularisation d’un acte nota
euve, ce qui expliquerait à la rigueur que le de peut faire partie du
nom
sans impliquer nécessairement la qualité nobiliai
on exige à toute force des solennités, de s’attacher à de plus nobles
noms
? — Comme s’il y avait de plus nobles noms que ce
’attacher à de plus nobles noms ? — Comme s’il y avait de plus nobles
noms
que ceux de ces braves jeunes hommes à consacrer
; Bories, figure mélancolique et sans tache, luttant contre l’oubli ;
nom
sublime à inscrire dans la mémoire publique à côt
, Qui ne fait que bercer l’image Des bords dans son sein répétés ? Un
nom
chéri vole sur l’onde !… Mais pas une voix qui ré
oix qui réponde, Que le flot grondant sur l’écueil. Malheureux ! quel
nom
tu prononces ! Ne vois-tu pas parmi ces ronces Ce
lheureux ! quel nom tu prononces ! Ne vois-tu pas parmi ces ronces Ce
nom
gravé sur un cercueil ?… On eût cru que M. Saint
21. Il se nommait François-Théodore de Sainte-Beuve : je relève son
nom
sur le contrat de mariage de M. de Sainte-Beuve p
oici un billet antérieur, imprimé, dont les blancs sont remplis à son
nom
: « Cn Sainte-Beuve, adteur. — Boulogne, le.. ven
aire — qui publie des Correspondances inédites et trompeuses sous des
noms
qu’on aime et auxquels la plus sympathique curios
té s’attache, et cela uniquement pour l’égoïste plaisir de camper son
nom
sous ces noms célèbres et d’avoir tripoté un livr
et cela uniquement pour l’égoïste plaisir de camper son nom sous ces
noms
célèbres et d’avoir tripoté un livre de plus ! Ce
smondi a de l’importance, mais Bonstetten !… S’il n’y avait eu que le
nom
de cet Arcadien entrelacé, sur la couverture du l
tout à fait le traquenard, déjà effleuré sans inconvénient. Mais les
noms
de Madame de Souza et de Madame de Staël étaient
étaient aussi sur cette damnée couverture, et qui peut résister à ces
noms
-là ? Je l’ai dit : j’y ai été pris. III On
tés d’expression qui font venir tout naturellement à l’esprit le doux
nom
de Souza. Mais pour Madame de Staël, c’est bien d
lle, par exemple, de la couverture de son livre et de sa vente, et le
nom
de Madame de Staël amorce l’amateur. D’ailleurs,
Tout d’abord, et pour commencer par le commencement, je n’aime pas ce
nom
de Philiberte donné à la beauté voilée et souffra
Philiberte, c’est le féminin et comme qui dirait la particulière d’un
nom
tapageur, traîné par le vaudeville et le roman de
pas une petite chose pour un poète de savoir donner à son héroïne un
nom
qui aille à son caractère comme une guirlande à s
naît une fille, — disent les livres sacrés de l’Inde, — donne-lui un
nom
doux, facile à prononcer, et qui résonne harmonie
ilection, va cueillir on ne sait où, dans la lune, sur les nuées, des
noms
inouïs, éthérés, célestes, des auréoles de pudeur
elle est femme, elle est fille ; une femme ! une fille ! ah ! que ces
noms
sont doux, qu’ils sont intéressants ! » Quoi qu’i
me une leçon donnée à la pauvreté qui s’expose, et jure de perdre son
nom
si on l’y reprend. Le second acte est tout entier
t de votre oncle un duc et pair de la cour de Louis XVI, investi d’un
nom
historique et d’un illustre blason, à l’instant m
lle, entre l’oncle et le neveu ; le contrat, rédigé et signé, avec le
nom
du mari en blanc, n’attend plus que sa décision.
er échapper une maille. D’un Héritage, les auteurs n’ont pris que les
noms
et l’idée première. C’était une idylle de la vie
à vilain que le baron lui tend d’une main dédaigneuse, et il renie le
nom
de son père, et il brocante, à prix d’or, le nom
euse, et il renie le nom de son père, et il brocante, à prix d’or, le
nom
et la paternité ridicule de cet aigrefin blasonné
, la fortune va le transformer en idiot féroce et grotesque ! Pour un
nom
d’emprunt, pour des armoiries de pacotille, pour
sant la roue du coq dinde ? Je concevrais encore qu’il renonçât à son
nom
, à son amitié, à son amour même : mais ce qui est
tre sans gloire pour l’Italie. Monti, Pindemonte, Manzoni, combien de
noms
encore honorèrent les arts dans ce beau pays, sin
n reconstitué, du moins relevé par le maître de la France ! Entre ces
noms
célèbres, un seul nous paraît, plus que Monti, re
dans ses odes religieuses et dans celle que lui inspira le plus grand
nom
et la plus tragique destinée de ce siècle ! Déjà
eures ou dans les Chants du Crépuscule, sous la diversité de tous ces
noms
, et avec les nuances mobiles de l’époque et de la
cita cette assemblée date un quart de siècle auquel se rapportent les
noms
de Quintana, du duc de Rivas, de Gallego, de Zori
oseph, s’achevait contre le roi Ferdinand. Un souffle de feu, sous le
nom
de liberté, parcourait ces vastes régions livrées
ulte et partisan des idées modernes. L’enfant qui devait illustrer le
nom
d’Heredia était malingre, difforme, à demi paraly
vec les nombres sonores de son idiome natal, répandit tout à coup son
nom
dans les États-Unis, que flattait cet hommage aux
s que la liberté. « Patrie, disait-il dans quelques vers harmonieux,
nom
triste et cher au pèlerin misérable jeté loin du
lors la dictature, et retrouve parfois les mêmes orages sous un autre
nom
. Quoi qu’il en soit, la renommée poétique d’Hered
ginale, elle étonna, elle charma tous ceux qui l’entendirent. Sous le
nom
de Tula, que lui donnaient quelques amis, elle fu
pli tes contrées ! Qu’il te suffise de voir dans l’histoire son grand
nom
uni au tien ! Qu’il te suffise de ce monument où
dre, ô Paris ! tes folles clameurs. « Sa tombe est Sainte-Hélène. Les
noms
de Wagram, d’Austerlitz, de Marengo et d’Iéna ne
immobile ! Que le ciel, la terre, l’abîme, s’inclinent sitôt que ton
nom
retentit ! Tu montres Dieu fait homme ; tu élèves
ort en 1772. Sans la singularité d’un stratagême dont il s’avisa, son
nom
ne seroit pas plus connu que ses Poésies ; mais o
jours que pour donner du prix à ses Vers, il les fit paroître sous le
nom
imaginaire de Mlle Malcrais de la Vigne. La ruse
mps. Desforges avoit été maltraité par les Journalistes sous son vrai
nom
, & Mlle Malcrais de la Vigne fut célébrée com
; combien sont plus prudens les Auteurs qui continuent d’emprunter le
nom
de quelques-unes pour en parer leurs Ouvrages, sa
-Rabutin, historien trop véridique de son siècle, nous a transmis les
noms
des principales héroïnes de la galanterie qui com
Françoise d’Aubigné, qui fut depuis madame Scarron, et finit sous le
nom
de marquise de Maintenon. En 1670, son histoire e
la couronne après le dernier prince du sang, et qui leur en donne le
nom
, le titre, et tout ce dont les princes du sang jo
our venger les généreuses victimes de la plus abominable trahison. Le
nom
d’Agrippa fut joint à celui de Théodore, non, com
dernier de sa descendance mâle ; le père de d’Aubigné voulut que son
nom
rappelât à son fils sa propre condition et son se
ue son nom rappelât à son fils sa propre condition et son serment. Ce
nom
, ce serment, les souvenirs de persécution religie
compagnon et familier de Henri IV, mais dénuée de toute fortune, son
nom
lui ouvrit les meilleures maisons : devenue veuve
es maisons : devenue veuve, sans parents, ce n’était pas assez de son
nom
pour s’y soutenir au rang que son nom lui marquai
ts, ce n’était pas assez de son nom pour s’y soutenir au rang que son
nom
lui marquait ; il fallait y être aimable. Elle ne
n retour de la Martinique, âgée de quatorze ans, on la citait sous le
nom
de la belle Indienne. À sa beauté elle joignait l
arts ! Fils d’une famille noble de Mytilène, le poëte Alcée, dont le
nom
demeure un des symboles du génie lyrique, paraît
dont il nous est resté quelques vers. Mais les injures violentes, les
noms
de débauché nocturne, de ventru, de pied-bot, qu’
ain et le peu de respect attaché à sa vie d’audace et de licence, son
nom
garda le rang le plus élevé dans la tradition lit
fantaisies, devinrent des beautés classiques servilement imitées. Son
nom
même consacra un des mètres les plus heureux de l
l souvenir ? Le même prodige de célébrité se renouvelle pour un autre
nom
que nous a transmis la Grèce. Le rhéteur le plus
voir en elle un sage autant qu’un poëte ; et, quand il lui donnait ce
nom
de dixième et dernière Muse, qu’une flatterie ban
écrivains moins curieux de l’art et de la forme, on sent que le même
nom
réveille le même souvenir d’admiration idolâtre e
us bel âge de la Grèce, d’autres souvenirs encore de Sapho. Car aucun
nom
n’était plus mêlé à toutes les œuvres de l’art. À
dans la mort, elle ne serait jamais oubliée ». Elle disait vrai. Son
nom
vivra, comme l’amour. Il est vrai que, pour nous,
un scoliaste grec nous en offre encore une, où manque précisément le
nom
de Sapho. Il n’y a donc plus qu’à douter du dénou
plus longtemps manié cette diplomatie nouvelle qu’on peut appeler du
nom
de la révolution française, la diplomatie moderne
, enfin, que la longue fortune et la supériorité exaspère contre tout
nom
historique, il n’a pas jugé, disons-nous, qu’aucu
ateaubriand, dans ses Mémoires, traîne complaisamment sur la claie le
nom
de M. de Talleyrand, souillé et marqué par de pet
e crimes ; elle fait extraire, avec un respect au moins politique, le
nom
de M. de Talleyrand de la gémonie des vices où M.
t la seule arme qu’il lui fût permis d’employer pour faire jour à son
nom
dans le monde. Il l’avait enrichi, poli, aiguisé
pour passer au parti de la force et de l’avenir. Il avait senti qu’un
nom
aristocratique et des opinions populaires étaient
es, c’est attester qu’on ne croit à aucune. Que sert-on alors sous le
nom
d’idées ? sa propre ambition. On paraît à la tête
égimes novices en politique, qui avaient besoin qu’on leur prêtât des
noms
, des idées, des talents, que l’exil et la mort av
e, solitaire, errant, sans agir, sans écrire, sans faire retentir son
nom
en Europe par aucune voix de la renommée. Sa seul
natisme, de tyrannie et d’homicide dont la multitude avait souillé le
nom
de république. On lavait partout le sang des écha
ntait confusément cette résipiscence après le délire, avait besoin de
noms
, autour de lui, qui rappelassent 89 au lieu de 93
e. M. de Talleyrand, reflet de Mirabeau, portait précisément dans son
nom
cette nuance et cette garantie. Peu compromis ave
e séparaient pas moins de l’ancienne noblesse. Et cependant son grand
nom
parmi cette noblesse de la France lui laissait ce
able dans l’esprit même de ceux qui la nient, l’illustration. De tels
noms
sont les conquêtes dont la démocratie est le plus
eyrand un charme de plus, un parfum de hauts lieux, un écho de grands
noms
; qui épuraient, à ses yeux, la république de ces
répugnait dans ses conseils et dont il rougissait devant l’Europe. Le
nom
, le ton, l’élégance de son ministre des affaires
urope ; c’est de ces succès multipliés en affaires européennes que le
nom
de la diplomatie et le nom du grand diplomate ne
multipliés en affaires européennes que le nom de la diplomatie et le
nom
du grand diplomate ne furent pour ainsi dire qu’u
tie et le nom du grand diplomate ne furent pour ainsi dire qu’un seul
nom
. XXIV Il faut contempler, dans l’admirable
fficiel d’une diplomatie passionnée et menaçante qui porte encore son
nom
, mais qui n’est plus sienne ; il continue à tort
ée dans des ressentiments implacables ; Bonaparte les résume dans son
nom
. Le camp menaçant de Boulogne est sa seule négoci
un prince de la maison de Bourbon, dont il ne connaissait pas même le
nom
et l’existence à Ettenheim ; qu’il ait fait plus,
eur main : mais ce sang, qu’on s’efforce vainement de laver sur leurs
noms
, s’y attachera comme une éternelle vengeance. Ils
ent-ils oublier leur capitale deux fois envahie, et rétablir, sous le
nom
d’une jeune princesse de vingt ans, une régence n
et de toutes les menaces dont les patriotes de caserne écrasaient son
nom
. Sans doute, il devait lui en coûter de paraître
uvait le porter à sortir de son repos pour exposer sa personne et son
nom
aux outrages des partis bonapartistes, des partis
tombaient comme déraison (c’est Collé qui le dit), mais sous un autre
nom
que le sien, des chansons, au contraire, qui avai
En janvier 1713 le président donnait à la Comédie-Française, sous le
nom
de Fuselier, une tragédie, Cornélie vestale, qui
de son assoupissement, s’il se souvenait de Mme de Castelmoron : Ce
nom
réveilla le président, qui répondit qu’il se la r
facéties irréligieuses que ce versatile génie avait publiées sous le
nom
d’un abbé Bazin, et où il sapait à plaisir toutes
uis l’éluder. S’il n’y avait dans l’édition à laquelle est attaché le
nom
d’un arrière-neveu de l’auteur que des inexactitu
compromise, ainsi qu’on va en juger. Dès l’abord je remarque que les
noms
propres sont défigurés étrangement. Tous les gens
Fouquet, y soit changé en Darmesson (p. 272) ; qu’on lise, à côté du
nom
de Choiseul, Stainville pour Slainville (p. 214)
ly, auquel s’entremêle bizarrement et d’une manière inintelligible le
nom
de M. de Séchelles (p. 204) comme d’un personnage
Séchelles (p. 204) comme d’un personnage distinct, lorsque ce dernier
nom
est plus lisible sur le manuscrit. Ce n’est pas t
e endroit cette histoire de M. de Séchelles : à ce second endroit, le
nom
est bien lu (p. 239), il s’agit bien de M. de Séc
n lu (p. 239), il s’agit bien de M. de Séchelles, mais en revanche le
nom
de M. de Machault devient sujet à bévue, et M. de
e, et M. Fermey (en est) l’historiographe. » Tout le monde connaît de
nom
M. Formey et non Fermey, nous connaissons moins,
. — Encore un ministre créé par un caprice d’imprimeur. Je laisse les
noms
propres, et j’en viens à des fautes d’un autre ge
é par Mme Valmore au musée de sa ville natale. De grands-oncles de ce
nom
de Desbordes, riches libraires établis en Holland
ne fille fut recueillie par la femme d’un armateur de Nantes, dont le
nom
s’est conservé, Mme Guedon. Le mari lui obtint le
ue dans une pièce de lui, dans le rôle de Lisbeth, de l’opéra du même
nom
, et y fit plaisir. Peu après, M. Jars, que nous a
et aussi des moyens physiques. Celle qui, à ses débuts, avait vu son
nom
rapproché de celui de Mlle Mars avait dû quitter
ée au cœur d’un trait dont je ne puis guérir, Sans prétendre aux doux
noms
et de mère et d’épouse, Il me f
’une personne moins connue, Mme de Launay, qui fut au théâtre sous le
nom
de Mlle Hopkins, sont aussi fort vives, spirituel
ls pas quelquefois, sans s’en apercevoir, la même scène sous d’autres
noms
? Peuple de titis ou messieurs à gants paille, ne
de très jolies choses, mais qui en a fait trop peu, au moins pour le
nom
qu’on lui a voulu donner. Votre réputation, madam
Tout à vous de mon plus affectueux respect, Sainte-Beuve. » 62. Ce
nom
de Valmore n’est pas celui de la famille. M. Valm
elui de la famille. M. Valmore père, mari de Mme Valmore, de son vrai
nom
de famille, est Lanchantin. Il était fils d’un pè
e, est Lanchantin. Il était fils d’un père comédien qui avait pris le
nom
de Valmore. — Il est fait mention dans la Corresp
e ce comédien, père de M. Valmore, qui devait à tout jamais léguer un
nom
, que la Poésie a rendu glorieux, à cette respecta
gies. À Délie. « Délie ou plutôt Délia (mon père ne peut retrouver le
nom
de famille) était fille d’un consul de France à S
-Denis, Sainte-Marie, où se trouvent maintenant des personnes du même
nom
et de la même origine. « Dans un voyage que je fi
L’ironique jargon, l’indécent persiflage Prenaient, en grimaçant, le
nom
de bel usage ; L’Apollon des boudoirs171, d’un ma
rices, par des fantaisies, et semblaient croire que, pour se faire un
nom
immortel, il n’y avait rien de tel que des poésie
t telle, et Voltaire, qui avait salué le traducteur des Géorgiques du
nom
de Virgilius-Delille, avait le temps, avant de mo
vint le maître de musique de la jeune créole qu’il a célébrée sous le
nom
d’Éléonore : O toi qui fus mon écolière En musiq
s en traits énergiques et brûlants. On a beaucoup discuté sur le vrai
nom
d’Éléonore, son nom de baptême était, dit-on, Est
es et brûlants. On a beaucoup discuté sur le vrai nom d’Éléonore, son
nom
de baptême était, dit-on, Esther ; quant à son no
om d’Éléonore, son nom de baptême était, dit-on, Esther ; quant à son
nom
de famille, on l’a fait commencer par B, et l’aut
’édition Lefèvre (1827) se borne à dire que la première syllabe de ce
nom
n’est point BAR, comme on l’avait avancé. Puisque
uestion qui a autant occupé les tendres curiosités d’autrefois que le
nom
réel d’Elvire a pu nous occuper nous-même, nous d
renseignements puisés aux sources, Éléonore était MlleTr…….le174, un
nom
assez peu poétique vraiment. Son père, bien que d
e ; mais le petit volume est déjà assez rempli d’Éléonore pour que ce
nom
domine ceux des Aglaé, et des Euphrosine, qui s’y
sse ; elle n’a jamais eu d’étoile au front. Il n’est peut-être pas un
nom
de femme, parmi les noms amoureux célébrés en ver
d’étoile au front. Il n’est peut-être pas un nom de femme, parmi les
noms
amoureux célébrés en vers, dont on n’ait plus par
n’étaient pas encore écoulées que lorsqu’on prononçait simplement le
nom
d’Éléonore, on ne se souvenait plus de celle de P
il suffit de se rappeler les élégies d’André Chénier. Bertin, dont le
nom
ne saurait être omis dans un article sur Parny, l
et qui eût été ici bien plus à propos, avait pu dire : Quel est ton
nom
, bizarre enfant ? — L’Amour. — Toi l’Amour ? — Ou
n avait pris sur-le-champ cette détermination, j’aurais sollicité, au
nom
des Muses, qui n’ont pas le privilége de pouvoir
a pris la peine de relever, dans les Archives de l’Hôtel de Ville, ce
nom
exact de Parny tel qu’il résulte de l’acte de déc
de l’imprimerie de Monsieur, 1785. 174. Pourquoi ne pas articuler le
nom
tout entier ? Mlle Troussaille. 175. J’incline
iment, les caractères qu’il prête à cet état de société, et jusqu’aux
noms
propres ; c’est du Parny enfin, du sauvage très-a
établissement pur et simple de l’Académie française avec la liste des
noms
qui la devaient composer176. C’eût été sur un poi
anciennes Académies de Peinture, de Sculpture ; on rentrait, sauf les
noms
, dans les mêmes cadres. De plus, les secrétaires
rrait écrire une histoire de l’Académie par chapitres inscrits à leur
nom
. On a l’Académie sous M. Suard, sous M. Raynouard
e, la mutilait en même temps, éliminant de la liste nouvelle certains
noms
qu’on bannissait d’autorité, et y inscrivant d’au
e certains noms qu’on bannissait d’autorité, et y inscrivant d’autres
noms
en faveur et non élus. Cette Ordonnance soi-disan
u mouvement nouveau qui, depuis quelques années, se dessinait sous le
nom
un peu vague et complexe de Romantisme. M. Raynou
cien usage, il ait évité, à chaque discours ou opinion, d’indiquer le
nom
de l’académicien qui parle : « Un membre dit… un
en, feront un jour le désespoir des érudits qui voudront retrouver le
nom
des acteurs et orateurs. Il n’y aura rien de cert
’ouvrage qui remplissait les conditions demandées, mais à cause de ce
nom
masqué qui semblait une armure de guerre. La ques
uns des membres sur qui il a prise. Il les décida à reculer devant le
nom
de M. Littré : on est si faible, si complaisant e
ces concours et s’abstenir des sujets proposés : elle n’y est que de
nom
. Il y aurait lieu, je le crois, d’aviser à une ap
le a l’habitude de fractionner en deux d’une valeur fort inégale. Les
noms
d’Augustin Thierry, d’Henri Martin, illustrent ou
u fondateur. Le prix a été décerné pour la première fois en 1840 : le
nom
si estimable du vaillant poète M. Amédée Pommier,
auxquels il serait juste de donner une marque d’intérêt public. » Le
nom
si recommandable de Mme Géruzez, veuve de l’instr
n préparation ; car c’est à qui tiendra à perpétuer honorablement son
nom
en le rattachant à un Corps réputé immortel. Le m
faire l’application, et après de longs débats intérieurs ou bien des
noms
célèbres furent contradictoirement discutés et ag
ion et la variété de l’expérience émoussent les images. — Origine des
noms
généraux et des images vagues qui les accompagnen
r l’hémorragie, par un choc, par l’apoplexie. — Exemples. — Oubli des
noms
. — Oubli des noms prononcés, mais non du sens des
r un choc, par l’apoplexie. — Exemples. — Oubli des noms. — Oubli des
noms
prononcés, mais non du sens des noms écrits. — Re
s. — Oubli des noms. — Oubli des noms prononcés, mais non du sens des
noms
écrits. — Restauration de facultés perdues. — App
vent à l’esprit, dit M. Maury, et je ne savais pour quel motif, trois
noms
propres accompagnés chacun d’un nom d’une ville d
ne savais pour quel motif, trois noms propres accompagnés chacun d’un
nom
d’une ville de France. Un jour, je tombe par hasa
annonces, je vois l’indication d’un dépôt d’eaux minérales, avec les
noms
des pharmaciens qui les vendaient dans les princi
ns qui les vendaient dans les principales villes de France. Mes trois
noms
inconnus étaient inscrits là, en face des trois v
ué ; ma mémoire, excellente pour les mots, gardait le souvenir de ces
noms
associés, sur lesquels mes yeux avaient dû se por
Parfois la maladie fait surgir des images semblables à celles de ces
noms
et qui paraissaient non seulement engourdies, mai
urait, qui était son mari, combien de temps elle avait été malade, le
nom
de ses enfants et même son propre nom. Elle ne po
temps elle avait été malade, le nom de ses enfants et même son propre
nom
. Elle ne pouvait désigner aucune chose par la vra
doigt les divers objets. — Un gentleman avait cessé de comprendre les
noms
prononcés, mais entendait très bien les noms écri
cessé de comprendre les noms prononcés, mais entendait très bien les
noms
écrits. Comme il dirigeait une ferme, il avait da
re, toute l’instruction qu’il avait acquise. Enfin il avait oublié le
nom
de ses parents, de ses amis ; il ne se rappelait
min très pierreux, guérit tout à coup. » 162. « Les uns oublient les
noms
propres. Dietrich a conservé l’histoire d’un indi
prise à l’observation intérieure. Ce qu’on étudie d’ordinaire sous ce
nom
est moins la pensée même qu’une imitation artific
était conscient, se prolongerait en acte. Quand nous avons oublié un
nom
propre, comment nous y prenons-nous pour le rappe
n ordre déterminé, comme si la maladie connaissait la grammaire : les
noms
propres s’éclipsent les premiers, puis les noms c
it la grammaire : les noms propres s’éclipsent les premiers, puis les
noms
communs, ensuite les adjectifs, enfin les verbes.
èse d’une accumulation des souvenirs dans la substance cérébrale. Les
noms
propres, les noms communs, les adjectifs, les ver
tion des souvenirs dans la substance cérébrale. Les noms propres, les
noms
communs, les adjectifs, les verbes, constitueraie
ici l’interprétation très simple que je vous propose. D’abord, si les
noms
propres disparaissent avant les noms communs, ceu
je vous propose. D’abord, si les noms propres disparaissent avant les
noms
communs, ceux-ci avant les adjectifs, les adjecti
fs avant les verbes, c’est qu’il est plus difficile de se rappeler un
nom
propre qu’un nom commun, un nom commun qu’un adje
es, c’est qu’il est plus difficile de se rappeler un nom propre qu’un
nom
commun, un nom commun qu’un adjectif, un adjectif
est plus difficile de se rappeler un nom propre qu’un nom commun, un
nom
commun qu’un adjectif, un adjectif qu’un verbe :
exprime un de ses attributs et du verbe impliqué dans l’adjectif, le
nom
propre par le triple intermédiaire du nom commun,
mpliqué dans l’adjectif, le nom propre par le triple intermédiaire du
nom
commun, de l’adjectif et du verbe encore ; donc,
ectif et du verbe encore ; donc, à mesure que nous allons du verbe au
nom
propre, nous nous éloignons davantage de l’action
on ou une destruction des tissus, qui rend impossible l’évocation des
noms
propres ou des noms communs, laisse subsister cel
n des tissus, qui rend impossible l’évocation des noms propres ou des
noms
communs, laisse subsister celle du verbe. Ici, co
uiller tout amour-propre, et arracher à ses défauts, à ses vices, les
noms
spécieux qui les décorent et les déguisent : le p
s spécieux qui les décorent et les déguisent : le péché, nommé de son
nom
laid et propre de péché, ne tentera plus guère. C
son nom laid et propre de péché, ne tentera plus guère. Cherchez des
noms
pour nommer, des éloges pour louer les qualités d
nonymes dont je m’occupe. Quand l’équivalent noble n’existait pas, le
nom
du genre ou de la matière y suppléait, ou bien un
germains ou de guerriers indiens, faute d’autre terme et parce que le
nom
de soldat implique une organisation et une hiérar
vages. En somme, on peut, et même on doit appeler les choses par leur
nom
, précisément comme faisait le vieux Boileau si ex
veté de notre existence et contre la pire des morts, la mort de notre
nom
, la sépulture de l’oubli. Ces réflexions nous son
madame Récamier (madame Lenormant), et publiés juste à l’heure où ce
nom
de madame Récamier, naguère célèbre, allait s’enf
La duchesse de Devonshire, seconde femme et veuve alors du duc de ce
nom
, était elle-même naguère la femme la plus belle e
Angleterre le retentissement du roman et l’étrangeté du mystère. Son
nom
de famille était Élisabeth Harvey ; elle était sœ
lité menaçait de laisser sans héritier direct l’immense fortune et le
nom
princier de la maison de Devonshire ; elle résolu
ette illégitimité parvinrent aux oreilles des véritables héritiers du
nom
et de la fortune de Devonshire ; on menaça le pèr
ier séjour dans cette capitale du monde, comme un jeune homme dont le
nom
promettait plus qu’il ne devait tenir. Elle m’ava
lle me traitait en fils plus qu’en protégé ; à sa mort elle porta mon
nom
dans son testament, pour me prouver que sa pensée
ar comment une pareille figure existerait-elle en France sans que son
nom
la devançât partout comme une célébrité, et sans
ez la duchesse de Devonshire, soit qu’elle fût flattée de produire un
nom
naissant de plus aux yeux de son cénacle dans son
eurs, tous les étrangers, tous les journalistes sollicitaient ; leurs
noms
passaient au crible d’un scrutin épuratoire des a
is quelle prévention fort injuste, mais fort tenace, contre moi ; mon
nom
serait, je n’en doutais pas, une dissonance dans
re moi ; mon nom serait, je n’en doutais pas, une dissonance dans les
noms
des invités qui seraient prononcés à ses oreilles
ces figures d’hommes nouveaux et de femmes célèbres qui portaient des
noms
chers à son imagination ou à sa piété. M. de Chat
attention sur ma mère, pour voir dans ses yeux ravis l’impression des
noms
et des personnes qui défilaient lentement de l’an
chambre dans le grand salon sous les yeux de M. de Chateaubriand. Ces
noms
et ces personnages imprimaient à ma mère une phys
ueil ; mais je désertai vite ce salon : il fallait y être ou un grand
nom
ou un courtisan d’opinions ; je n’étais ni l’un n
avoir place ; je doute que madame de Duras ait entendu prononcer mon
nom
; d’ailleurs c’était là le temple d’une véritable
digue qui se consumait comme une lampe dans la nuit pour illuminer un
nom
d’homme. XVIII Il y avait le salon de mada
é, et j’y portais un véritable culte à ces prestiges de la beauté, du
nom
, de la fortune, de la vertu, dans une même famill
sans acception d’opinion, tous les hommes de tout âge qui avaient un
nom
dans les lettres ou dans la politique, ou qui che
oux secrets, de nous avoir au moins confié ces pages. XXVIII Le
nom
de famille de madame Récamier était Julie-Adélaïd
tablement par un seul bénédictin, dont l’humilité se dérobait sous le
nom
commun de l’ordre, par dom Rivet. Cet homme, auss
crologe. Pour se mettre tout entier à une telle œuvre en dérobant son
nom
, en ne citant que ceux des personnes à qui l’on a
bien des types et des personnages qui ont couru depuis sous d’autres
noms
. Nous connaissons Figaro, Gil Blas, Tartuffe, Pan
rce de Patelin et dans les débauches de Villon. Faut-il à côté de ces
noms
littéraires en prononcer un tout moderne et qui n
ns de nos pères. Comme singularité, sachons d’abord que Renart est un
nom
propre, comme qui dirait Tartuffe ou Patelin, ou
st un nom propre, comme qui dirait Tartuffe ou Patelin, ou Villon. Le
nom
commun de l’espèce renard était alors Gorpil (Vul
Renart, la chose réussit et courut si bien que le sobriquet devint le
nom
générique et fit oublier l’appellation première :
taine, Raminagrobis ou Grippeminaud avait remplacé et fait oublier le
nom
du chat, et Bertrand le nom du singe. Il fallait
eminaud avait remplacé et fait oublier le nom du chat, et Bertrand le
nom
du singe. Il fallait donc que le succès de ce pre
singe. Il fallait donc que le succès de ce premier Renart, qui mit le
nom
si en honneur, eût été bien grand. Commençons par
venir ; il rappelle certains orateurs cauteleux dont nous tairons les
noms
; il a l’art d’irriter les opinions qu’il effleur
l’histoire, par la poésie, par le roman, cette poésie domestique. Les
noms
de ses publicistes, de ses orateurs, de ses homme
gravé plus avant l’empreinte de ses pas ; Où la gloire, qui prit ton
nom
pour son emblème, Laisse un voile éclatant sur ta
malheur pour toi seule a doublé le respect ; Tout cœur s’ouvre à ton
nom
, tout œil à ton aspect ! Ton soleil, trop brilla
s tes pleurs rajeunie, Comme un fruit du climat enfante le génie. Ton
nom
résonne encore à l’homme qui l’entend, Comme un g
rs aux personnes. L’esprit humain veut donner un visage aux idées, un
nom
, un cœur, une âme, une individualité aux choses.
t que moi, et qui désirât plus sincèrement disparaître, âme, corps et
nom
, de toute scène ici-bas. Est-ce que cette scène p
les Médicis, les Politien, les Michel-Ange, et mille autres dont les
noms
surgissaient dans ma mémoire, me paraissaient reg
et jusqu’à Rome, me laissa descendre dans une petite hôtellerie sans
nom
, cachée au fond d’une ruelle sur les derrières du
, et triompha de ma répugnance à porter ces lettres et à décliner mon
nom
au seuil d’un palais. J’entrai un matin dans la f
is alors qu’Alfieri était un poète ; j’étais à l’âge où l’on adore le
nom
sans savoir s’il est véritablement mérité. J’avai
re les tyrannies. À ces trois titres, je croyais devoir un culte à ce
nom
. Sa mort récente et prématurée, sa tombe à peine
! La tombe la plus ignorée, sous un peu d’herbe, sans pierre et sans
nom
, est la plus désirable. À quoi bon des traces sur
evant ce monument une véritable ivresse d’immortalité. Tout à coup le
nom
d’Aloysia de Stolberg, comtesse d’Albany, me rapp
’avais dans ma malle une lettre de recommandation pour une dame de ce
nom
à Florence, lettre que j’avais jusque-là négligé
dont cette inscription sur le tombeau venait de me faire retrouver le
nom
et la renommée dans ma mémoire. Qui n’a lu les mé
lle recevait une pension de l’Angleterre, elle ne pouvait quitter son
nom
; mais elle était maîtresse de sa main ; elle la
conduire. » Puis elle fit signe à un vieil abbé, dont j’ai oublié le
nom
, de m’accompagner dans deux pièces voisines. Nous
lie se forma autour de la comtesse. J’écoutais avec recueillement les
noms
de chaque nouveau visiteur, annoncés par les dome
ue nouveau visiteur, annoncés par les domestiques. C’étaient quelques
noms
de la haute aristocratie de Rome, de Naples, de F
e Bologne, qui m’étaient familiers par l’histoire, et quelques autres
noms
de poètes, de professeurs, d’écrivains, encore no
Venise, Monti, Parini, Beccaria à Milan, la multitude innombrable de
noms
justement séculaires qui se déroula dans cet entr
cette longue et éloquente excursion à travers tous les âges, tous les
noms
, toutes les œuvres de l’Italie littéraire moderne
s d’Italie qui m’avaient aperçu, dans mon obscurité, sans prévoir mon
nom
futur.
foyer, elle lève le voile, elle écarte la pudeur, elle appelle sur le
nom
, sur le visage, sur l’intelligence, sur l’âme mêm
e qu’elle est de plus pour le public. Mais ce n’est pas seulement son
nom
que la femme célèbre expose à tous les hasards de
e la femme célèbre expose à tous les hasards de la renommée, c’est le
nom
de son mari, de ses enfants, de sa famille. Si el
a calomnie, l’envie, le ridicule, le mépris, quelquefois la haine. Ce
nom
, abrité sous son obscurité, devient malgré lui l’
mprécations du fanatisme offensé. Écrira-t-elle pour le théâtre ? Son
nom
risquera les huées d’un parterre. Écrira-t-elle s
bruit dans celles qui ne leur appartiennent ni par le sang, ni par le
nom
, ni par l’amour ; ils la redoutent avec raison da
onde pour son génie, et sa gloire dans le vent du bruit public, et le
nom
modeste mais honorable que vous allez lui donner
i donner sera mis en contraste perpétuel avec la funeste célébrité du
nom
importun qu’elle va vous faire. Votre foyer sera
é vous votre obscurité. Rien ne sera à vous chez vous, pas même votre
nom
; tout sera au public. La mère de vos enfants cou
public. La mère de vos enfants couvrira d’avance leur berceau ou d’un
nom
qu’il faudra excuser pour les revers de son amour
nom qu’il faudra excuser pour les revers de son amour-propre, ou d’un
nom
difficile à porter par l’excès même de sa célébri
rps tantôt les factions, tantôt le conquérant de l’Europe, et, si son
nom
ne nous rappelait son sexe, nous la placerions pa
, éblouissait les hommes médiocres ; ils se flattaient de donner leur
nom
à une femme qui ajouterait à ce nom le lustre du
ils se flattaient de donner leur nom à une femme qui ajouterait à ce
nom
le lustre du génie ; ils s’imaginaient qu’un refl
qui les naturalisât dans l’aristocratie européenne. La naissance, le
nom
, le rang du baron de Staël anoblissaient l’épouse
n. Cette union sans tendresse, mais sans orages, ne fit qu’ajouter le
nom
, le rang, la liberté, la considération d’une amba
x baïonnettes d’une armée dont les chefs ne connaissaient pas même de
nom
la fille de M. Necker, il portait, dès le lendema
l avait de son génie qu’à sa haine contre la révolution française. Le
nom
de M. Necker lui en rappelait l’origine, les écri
es de ce temps-ci les plus caractérisées et les plus en évidence. Son
nom
, connu de tous, éveille, dès qu’on le prononce, d
t fait défaut, à ce qu’il semble. Il paraît difficile de conquérir ce
nom
à la littérature ; et pourtant c’est ce que je vo
la Jean-Jacques, de ce Jean-Jacques dont il a reçu le baptême par le
nom
d’Émile, et qui est mort l’ami et l’hôte de ses g
mme sa compagne dans la vie) ; je le sens, j’ai besoin de recevoir le
nom
de père pour oublier que le nom de fils ne me fut
e le sens, j’ai besoin de recevoir le nom de père pour oublier que le
nom
de fils ne me fut jamais donné. » Émile parle de
un régiment ; à défaut de mère, il a son colonel, et s’il n’a pas de
nom
, qu’il s’en lasse un sur le champ de bataille. Av
bé de La Tour qui la représente dignement par la plus pure morale, le
nom
de Dieu y revient souvent et y est invoqué par la
étendrait les reculer ? « Il n’y a plus à choisir entre la mort et un
nom
; la gloire n’est plus qu’un mot creux : il ne so
des préceptes qu’il faut, ce sont des exemples. La morale a changé de
nom
; elle s’appelle maintenant statistique : c’est d
on coin d’utopie. Sa fondation essentielle et vivante, à laquelle son
nom
restera attaché et qui fit révolution dans le jou
mand Carrel. Là où se pesaient des chiffres, il crut devoir jeter son
nom
et tout aussitôt son épée dans la balance. Il s’e
m’appartient, en cette douloureuse circonstance, de prononcer ici les
noms
de la Religion et de la Raison ; aussi leur langa
, fils du génie grec et de la France, non, les louanges données à ton
nom
, dans notre âge récent de poésie, n’étaient ni va
ille. Son enthousiasme avait résisté à bien des attentats couverts du
nom
de liberté : ses malédictions s’attachèrent aux t
propre poids. Ils brisent leurs menottes ; et ils portent bientôt le
nom
de liberté gravé sur une chaîne plus lourde. Ô li
Jones, l’auteur des Études sur la poésie asiatique. C’est à un autre
nom
cependant, à une âme plus chrétienne et plus insp
célestes. Tel est le charme de ces stances à la femme qui portait son
nom
, et qui d’Europe le suivit en Orient, où elle res
es d’Ava prisent tant le plumage. » Peut-être, lecteur français, ces
noms
étrangers, cet amas de vives couleurs, vous sembl
irs du christianisme, les mystères de la foi, les fêtes du culte, les
noms
des saints consacrés, furent célébrés par l’évoqu
ns leur abaissement et leur ignorance, avaient appris à prononcer son
nom
, et supposaient vaguement quelque sainteté dans u
squ’au jour, jusqu’au lieu où le peuple le plus lointain aura reçu le
nom
du Christ. « Ô vous, souffles des vents, portez c
Angleterre ses ouvrages, qu’elle a publiés en y joignant sa vie. Son
nom
est demeuré célèbre et surtout aimé dans toutes l
utres descendants de ses compatriotes, l’invocation religieuse de son
nom
adoucir un peu la rudesse de l’extrême démocratie
par l’oppression et l’assassinat des contradicteurs ! Puisse enfin le
nom
et l’exemple de Réginald Héber revenir aujourd’hu
’il est permis d’écrire le mot de réhabilitation dans la splendeur du
nom
de Colomb, une espèce de réhabilitation historiqu
lendeur du nom de Colomb, une espèce de réhabilitation historique. Le
nom
de l’homme, nous le savons bien, était lumineux,
. de Humboldt, qui pourrait couvrir beaucoup de sottises de son grand
nom
, mais qui n’en couvrira pas une injustice, prit s
tant d’autres que l’histoire a désignés, mais dont elle a oublié les
noms
, Colomb aurait eu des velléités, des aperceptions
de l’île de la Trinité, aperçus par lui et répétant à leur manière le
nom
projeté de cette île, qu’il devait appeler la Tri
n’oublie rien et centralise tout, il est allé chercher jusque dans le
nom
de Christophe Colomb (Christum ferens) et la lége
it bien le mépriser comme les gens médiocres méprisent le Génie, — au
nom
des intérêts positifs. Affreux ingrat qui avait f
verte jusqu’à celle de ses fers, mis dans son tombeau. Doux comme son
nom
, il ne se vengea pas plus fort que cela de l’ingr
me de colombe, les hommes purent croire qu’il était descendu, sous ce
nom
, encore une fois parmi eux, tant Colomb garda tou
quantité collective. Les institutions charitables eû l’on impose son
nom
, les fondations de prix, certaines constructions
ne proportion très considérable ; la vue d’un garçon continuant notre
nom
, qu’il transmettra sans doute à des fils et à des
la connaissance du rôle effacé qui les attend et de l’aliénabilité du
nom
avec lequel elles naissent. Dire que nos ouvrages
notre ardente espérance est qu’ils nous survivent, que par eux, notre
nom
victorieux du temps ne puisse être aboli, et qu’i
plus que toutes les circonstances extérieures dans la balance où nos
noms
sont un instant suspendus entre la vie et la mort
e nous proposent les amants de la gloire. Qu’importe la survivance du
nom
ou même de l’œuvre à qui ose espérer celle de la
tera, entre les diverses manières d’aspirer à la simple survivance du
nom
, la plu ressemblante à l’ancien élan de l’âme ver
e Diane, et, malgré la loi interdisant aux Éphésiens de prononcer son
nom
, il a obtenu ce qu’il désirait. Les élucubrations
bout de quelques années, rien ne reste de leur sanglant passage qu’un
nom
qui retentira dans les siècles, la preuve est fai
uier politique ; mais ne sait-on pas que les quelques lettres de leur
nom
sont ordinairement la seule chose qu’ils laissent
dis que des savants les plus considérables il ne reste bientôt que le
nom
, et du sublime effort de leur génie que le résult
d’accroître le respect et la reconnaissance du genre humain pour son
nom
, qui restera seul immortel. Il ne me semble guère
où un jour, s’ils sont parmi les plus glorieux, on pourra lire leurs
noms
inscrits en petites lettres sur un des bas-côtés,
er personnellement à l’oubli ; la vraie noblesse n’est pas d’avoir un
nom
à soi, un génie à soi, c’est de collaborer à l’œu
n’espère pas en l’immortalité de l’oeuvre ; il ne croit qu’à celle du
nom
, c’est déjà quelque chose : « Nous souhaitons que
celle du nom, c’est déjà quelque chose : « Nous souhaitons que notre
nom
reste, bien plus que notre livre. » Vous souhait
om reste, bien plus que notre livre. » Vous souhaitez donc que votre
nom
reste ? À la bonne heure ! Ce souhait, plein d’un
être admirée ; elle est simplement nominale, quand il ne reste que le
nom
de l’auteur et de ses ouvrages. Comparée à la rar
areté prodigieuse des œuvres réellement immortelles, l’immortalité du
nom
paraîtra presque chose commune, encore qu’un tel
œuvre périt, le souvenir de son œuvre demeure attaché à celui de son
nom
, avec une intensité de vie proportionnée à l’impo
e de Chartres ; mais personne ne proclame et tout le monde ignore les
noms
de leurs auteurs. Ce sont des œuvres anonymes et
uelle, jusqu’au désir, jusqu’à la pensée de sauver la mémoire de leur
nom
. De même, quand Rouget de Lisle improvisait la Ma
irée, glorieuse ; il faut qu’il la fasse sienne, qu’il lui impose son
nom
, et que le monde sache qu’il l’a épousée. Pour l’
ît comme étant à la fois ambitieux et rococo, la vie éternelle de son
nom
et de son œuvre est trop manifestement le but sup
énération qui passe. La vie éternelle, voilà la seule vie digne de ce
nom
: contemplée avec une religieuse ardeur dans les
omme il n’y a pas de romancier absolument réaliste ; mais on donne le
nom
d’homme franc à celui qui craint moins que la plu
au condamner avec une feinte indignation cette folie et la flétrir du
nom
de delirium litterarium 20, je déclare que nous e
n différent. Ce que l’écrivain proprement dit, l’écrivain digne de ce
nom
, a en vue, ce n’est pas tant, comme le simple pub
Mais d’Annibal, qui n’a rien écrit ni rien fondé, que reste-t-il ? un
nom
. Et d’Alexandre ? un nom. Si leur souvenir contin
ien écrit ni rien fondé, que reste-t-il ? un nom. Et d’Alexandre ? un
nom
. Si leur souvenir continue à briller avec une ext
té de la mémoire. L’Imitation de Jésus-Christ, si elle était ornée du
nom
de son auteur, serait une choquante contradiction
me conseille d’abîmer ma propre personne, m’épouvante comme un autre
nom
du néant. C’est mon moi que je veux sauver, ô Pèr
t n’y respire qui ne soit digne de la vie ! III. L’immortalité du
nom
et l’immortalité de l’œuvre 1. — Première mé
ingletons est fréquent aussi, et beaucoup d’auteurs ont pu laisser un
nom
assez vivant, sans que les titres de leurs œuvres
t, les titres de certains ouvrages sont plus connus du public que les
noms
de ceux qui les ont écrits ; ce n’est pas seuleme
ces deux termes extrêmes soit le froid silence d’une nécropole où le
nom
seul de l’auteur survit à des œuvres oubliées ; s
peu de bons écrivains peuvent avoir l’espérance de devenir, un grand
nom
représentatif. De même, si la prédiction de certa
dire qu’il n’y ait pas, dans l’histoire littéraire du xvie , d’autres
noms
aussi vivants que ceux de Rabelais, de Montaigne,
arguerite d’Angoulême, par exemple, Agrippa d’Aubigné ont mieux qu’un
nom
, ils ont une physionomie. Mais ce sont des figure
ppa. Calvin ne le cède à aucun de ses contemporains pour le relief du
nom
, de la physionomie et de l’œuvre elle-même, si pa
maîtres dont tout le monde doit, bon gré mal gré, apprendre, avec le
nom
et l’existence, quelque chose de ce qu’ils ont éc
les plus solidement, les plus fièrement campés dans l’immortalité du
nom
et de l’œuvre que présente l’histoire de notre li
ect. Si ces trois moralistes ont peu de lecteurs, Bossuet, très grand
nom
, en a moins encore. La multitude des demi-lettrés
vrai que ce n’est pas Perrault qui les a écrits, l’effacement de son
nom
est moins regrettable. Au xviiie , mettons d’abor
déchet que la multiplicité des volumes fait subir, sinon à l’éclat du
nom
, au moins à la véritable vie de l’œuvre. Les recu
emble-t-il, confondu, comme on le fait presque toujours, la gloire du
nom
avec la vie de l’oeuvre. La première est constitu
une suite nombreuse de volumes, augmentent le respect que de loin son
nom
nous inspire ? Il est vrai qu’une œuvre volumineu
’exemple d’une admiration routinière. Mais qu’importe à la gloire des
noms
de Bossuet, de Buffon, de Sévigné ? elle est soli
oire anonyme est une contradiction dans les termes. Un auteur dont le
nom
est totalement oublié, tandis que son oeuvre surv
sur cent mille personnes qui la chantent, une à peine se rappelle son
nom
, il aurait le droit de dire : « Je suis volé. » P
s conquis une vraie immortalité. Ils sont beaucoup plus connus que le
nom
de leur auteur. Pourquoi ? Parce que la personnal
roduction est très petite, il est fâcheux pour un écrivain d’avoir un
nom
sans belle sonorité ou insuffisamment distinctif
mais prononcés de même. On les confond, on s’y embrouille. Quel beau
nom
, au contraire, à la fois distinctif, caressant et
au nom, au contraire, à la fois distinctif, caressant et sonore, quel
nom
prédestiné pour un poète que celui de Millevoye !
’Arnault ne sont peut-être pas inférieurs aux siens ; mais combien le
nom
du poète élégiaque de la Chute des Feuilles tinte
lles tinte plus mélodieusement dans la mémoire de la postérité que le
nom
trop commun de l’auteur de la Feuille ! L’heureux
iècle, prématurément ravi, lui aussi, pour relever la banalité de son
nom
de Moreau. Un beau vers, sombre et grave, où le s
magnificence, ils doivent aussi à la pourpre éclatante et superbe du
nom
espagnol de l’écrivain, la granule célébrité dont
isquerait pourtant de ne point suffire à assurer aux deux syllabes du
nom
de son auteur une éternelle gloire, si, par une h
façon plus ou moins explicite, l’idée paradoxale d’une influence des
noms
de famille ou de baptême sur l’esprit, le caractè
orte et plus incessamment présente pouvons-nous imaginer que celle du
nom
qui est notre signe, qui nous accompagne et nous
ira plus ou moins la suggestion fatale de ce conte imprudent et de ce
nom
maudit. Le beau-frère du directeur Rewbell s’appe
x sacripants, soit qu’il y eût une sorte de prédestination dans leurs
noms
de coquins, soit qu’ils n’aient pas pu échapper à
session. L’utilité, mais, en même temps, le danger et le ridicule des
noms
de baptême trop significatifs est de vouer d’avan
que chose de plus qu’une exception curieuse, une telle concordance du
nom
des auteurs avec le caractère de leurs ouvrages,
vers d’amour, et qui subissait très sciemment l’influence de son rude
nom
massif, puisqu’il se qualifiait ainsi lui-même :
uf, comme Villon aussi, la conscience du mauvais calembour auquel son
nom
prêtait ; l’autre, d’une main toujours prête à sa
le et cruelle de la loi rythmique mystérieuse qui règle le rapport du
nom
et de l’œuvre. Mellin de Saint-Gelais a la fluidi
molle, mais n’a rien d’héroïque, pas plus dans sa poésie que dans son
nom
, si les R R, selon une remarque de Ronsard, « son
t font une grande sonnerie et batterie aux vers ». Au contraire, quel
nom
fier et sonore que celui de Ronsard ! Comme il ét
t absolument, pour la gloire de Molière et de Voltaire, changer leurs
noms
de Poquelin et d’Arouet : ce n’est pas que ces no
re, changer leurs noms de Poquelin et d’Arouet : ce n’est pas que ces
noms
ne fussent expressifs, c’est au contraire qu’ils
classique, ami des Lélius et des Scipion ; si Voltaire avait gardé le
nom
d’Arouet, la rouerie, qui est un trait de son car
ute que l’orgueil démocratique de Jean-Jacques Rousseau a joui de son
nom
plébéien, comme d’une distinction d’un nouveau ge
eau genre, et qu’il s’en est grisé. Entre les génies, comme entre les
noms
, de Rousseau et de Montesquieu, le contraste est
forme, le résultat général de leurs travaux subsistant seul avec leur
nom
, lorsqu’ils ont réellement accru le trésor de la
hesses, et celle du vaste gaspillage qui est indispensable pour qu’un
nom
d’auteur sur vingt mille et une œuvre sur vingt m
usieurs, années, le feuilleton dramatique du Journal des Débats : son
nom
même est à peu près ignoré aujourd’hui ; mais voi
e mieux qu’Alfred de Musset dans celui des idées. Ce n’est pas que le
nom
même de Théophile Gautier ait été fort exposé au
aquelle il serait inutile et fastidieux de donner deux ou trois cents
noms
, M. Stéphane Mallarmé figurera en toutes lettres
t peut-être pas les spécimens les plus caractéristiques du genre, son
nom
a chance d’être choisi entre tous, à cause de sa
secondaire, les égaux des plus grands pour l’immortalité glorieuse du
nom
: tels sont Clément Marot, Scarron, Delille, Béra
rné à la pâte de papier. Le bruit qui se fait aujourd’hui autour d’un
nom
et autour d’une œuvre ne prouve pas que, dans cin
nte ans, ils seront encore connus ; et la célébrité, même durable, du
nom
n’est point une garantie que l’œuvre sera lue. Si
du nom n’est point une garantie que l’œuvre sera lue. Si la gloire du
nom
est rare, la vie de l’œuvre l’est infiniment plus
est rare, la vie de l’œuvre l’est infiniment plus. Vouloir rendre son
nom
illustre est une ambition généreuse, non une témé
pérant être l’un des douze. Tu rêveras non seulement la gloire de ton
nom
, mais la vie de ton œuvre, et tu auras raison, pu
es laides en soi et antipoétiques ; mais les mêmes choses changent de
nom
, suivant qu’il s’agit de les louer ou de les blâm
ur populaire. La « médiocrité » est une de ces choses qui changent de
nom
, suivant le blâme ou l’éloge qu’on veut en faire,
ucoup relevé telle épopée nationale parce que vous aurez découvert le
nom
du chétif individu qui l’a rédigée ? Que me fait
et moi ? Que m’importent les syllabes insignifiantes de son non ? Ce
nom
lui-même est un mensonge ; ce n’est pas lui, c’es
besoin de science historique et celui de foi légendaire. Chercher le
nom
de l’auteur du Roland, sa province, son village,
: « Celle du Tasse est mourante. » La distinction entre la gloire du
nom
et la vie de l’oeuvre est fondamentale dans toute
cette question. L’éclat de certains chefs-d’œuvre et surtout celui du
nom
de leurs auteurs peut continuer à être très vif,
vrai, peut être appelée morte, sans que, de ce fait seul, l’éclat du
nom
de son auteur se trouve diminué, quand elle est d
tous les grands lyriques anciens. L’érudition moderne a retrouvé les
noms
de trois cent cinquante tragiques grecs ; mais le
mbreuse (tanta scriptorum turba) des écrivains qui m’ont précédé, mon
nom
demeure obscur, je me consolerai par la considéra
ce sont des intrus qui dérangent nos habitudes. Qui donc a appris le
nom
même d’Alcman, en dehors des érudits de professio
st une maigre consolation pour les pauvres auteurs dont l’œuvre et le
nom
restent dans l’ombre, de se dire qu’ils auront l’
le principal intéressé n’est plus là pour la remplir du bruit de son
nom
et de son ouvrage. En outre, et voici la cause es
ié par Chateaubriand, vient d’être celle d’Amiel. Scherer a sauvé son
nom
et son œuvre, fondé sa réputation, et elle s’est
e qu’elle vaut : Notre œuvre périra tout entière dans sa forme. Notre
nom
lui-même restera obscur ou totalement ignoré. Mai
it-il une partie de son bon sens ? alors Pierre l’Hermite a changé de
nom
et de rôle : il s’appelle l’abbé de Saint-Pierre
d’Hernani. Matière d’érudition ! ses œuvres ne sont point lues et son
nom
est à peine connu du public. Dira-t-on qu’il est
ttré, rendent assez précaires les destinées non pas sans doute de son
nom
, mais de son œuvre. M. Dumas fils nous a surpris
toutes les histoires de la littérature française, de rues portant son
nom
dans plusieurs grandes villes, et d’une statue su
on parle de nous, que comment on en parle et nous est assez que notre
nom
coure par la bouche des hommes, en quelque condit
s conservent dans la mémoire de la postérité, et que, sans lui, leurs
noms
auraient péri avec leurs œuvres. Grâce à l’épigra
éristique, un vers passé proverbe, ont plus fait pour graver certains
noms
dans l’imagination des hommes que toute la besogn
e mots dorés »118. Faute de quelque léger esquif du même genre, où le
nom
sauvé flotte et surnage sur l’océan des siècles,
petits mots qui ont fait fortune, personne ne peut plus ignorer ni le
nom
ni le trait caractéristique de Conrart. Le hasa
! Robert Macaire est un personnage fameux ; mais qui donc connaît les
noms
des trois génies qui l’inventèrent ? qui se rappe
charité divine et relativement très obscure mériterait un Homère. Son
nom
ne figure même pas dans la Grande Encyclopédie du
ontinuer et agrandir son œuvre, une milice nombreuse qui, prenant son
nom
pour bannière, l’a fait bénéficier de ces mérites
ous-titre : « Histoire abrégée de tous les hommes qui se sont fait un
nom
par des talents, des vertus, des forfaits, ‘des e
us, des forfaits, ‘des erreurs, etc. » L’essentiel est de se faire un
nom
; les moyens importent moins, et ils diffèrent.
e, Giotto, Orcagna, Raphaël, Francia, Celliui, Salvator Rosa sont des
noms
à joindre à celui de Léonard de Vinci comme exemp
stion de lui pour la place de précepteur du Dauphin. Aujourd’hui, son
nom
même est absent des dictionnaires biographiques,
embre 1843. le duc de bordeaux. — chateaubriand. — disette de grands
noms
dans le clergé français. — opinion de joseph de m
end le train des Stuarts à s’y méprendre ; il n’y a plus que le grand
nom
de Chateaubriand qui jette un reste de grandiose
it peut-être réussira, au moins pour quelque concession. Que ce vieux
nom
de Bonald ne vous abuse pas. Une chose est essent
e est essentielle aujourd’hui au clergé de France, c’est l’absence de
noms
. Il ne se recrute guère que dans le peuple et che
ts. » Il voulait dire par là que, s’il avait vu, vers 1817, de grands
noms
, les enfants d’illustres familles entrer en foule
pronostic ne s’est réalisé. On a cité particulièrement deux ou trois
noms
en tout. Depuis dix ans cet état de choses n’a po
énie… Et c’est l’œuvre d’une femme pourtant, malgré la masculinité du
nom
sous lequel elle a caché son sexe. Or, voilà le s
ivre de tant de naturel : c’est de ne pas être signé naturellement du
nom
de la femme qui a pu l’écrire. Tout au moins, si
erce toujours, il fallait attacher à cette composition si féminine un
nom
de femme ; car c’est une femme qui parle toujours
s ces Récits de la Luçotte 34, et monsieur Paria Korigan n’est que le
nom
d’un personnage auquel la Luçotte adresse ses Réc
ui a inventé… ou raconté ces histoires charmantes n’y mettait pas son
nom
, son véritable nom, elle pouvait oublier d’en met
conté ces histoires charmantes n’y mettait pas son nom, son véritable
nom
, elle pouvait oublier d’en mettre un. Les Récits
ent ses contemporains. Dans la réalité, Pindare, né d’un père dont le
nom
est rapporté diversement, Daïphante ou Scopelinos
es leçons ou partagea les études d’une femme célèbre, Myrto ; mais ce
nom
s’efface devant celui de Corinne, la gloire presq
ns de la vieillesse. Il avait, de son union avec Mégaclée, un fils du
nom
de Daïphante, inconnu dans l’histoire, et deux fi
erveilleux dont l’imagination des Grecs aimait toujours à entourer le
nom
du grand poëte qui les avait charmés. Nulle ficti
s remarquable de Thèbes, près de l’amphithéâtre des jeux publics. Son
nom
demeura consacré dans l’admiration de la Grèce, c
seulement un faiseur obscur de dithyrambes, Cinésias, dont il cite le
nom
avec ironie. Plutarque, dans sa naïve jalousie po
lettres, sans lequel il n’y aurait point de lettres dans un pays, le
nom
collectif, un des noms de ce public d’élite enfin
il n’y aurait point de lettres dans un pays, le nom collectif, un des
noms
de ce public d’élite enfin qui n’affecte aucune g
ion, dont la première gloire est d’aimer ceux qui d’une part de leurs
noms
lui font un surnom national et immortel. III
, j’avais contribué à remettre la France debout, et la France sous le
nom
de République ; la République s’était hâtée d’êtr
ien de nouveau, lui criai-je en descendant de mon cheval ; de quelque
nom
qu’on l’appelle, monarchie ou république, le peup
son cœur y était resté, et il y retournait toujours avec bonheur. Le
nom
de Marcellus venait d’un camp romain établi sur c
vait été achetée d’Henri IV lui-même, et sa famille y ajouta alors ce
nom
. Ce Marcellus romain, au lieu de mourir comme Cat
ecruta moi-même pour sa diplomatie future, d’enrichir ses cadres d’un
nom
, d’une jeunesse et d’un talent qui promettaient u
de la passion d’amener un congrès, bien convaincu que l’éclat de son
nom
forcerait M. de Villèle à l’y envoyer, et qu’une
méritèrent bien de ses contemporains, mais qui ne donnèrent pas à son
nom
toute la célébrité que ses travaux méritent. X
l’autre de ces îles, et les faisait repasser sous mes yeux avec leur
nom
, leur histoire, leur poésie, leurs costumes, leur
sion de la voir par un billet très laconique, où je n’ajoutais ni mon
nom
, ni aucune des politesses de convention en Europe
çais, et je vous adresse ma réponse pour lui, puisqu’il ne dit ni son
nom
ni sa demeure. Je vous serais bien obligée de lui
j’arrivai près de la maison de Cid Milady (seigneur Milady). C’est le
nom
que donnent les Arabes à la femme extraordinaire
rais donné quarante ans. XXXIV « Lady Stanhope me demanda mon
nom
: je vis que les journaux qu’on lui envoyait de t
ingrats. J’ai bien oublié un voyageur plus célèbre, qui porte le même
nom
, et qui fut l’ami de mon oncle. Je n’aime pas les
ue me font-ils de la part de ceux qui ne m’ont jamais connue ? Si mon
nom
peut procurer à leurs ouvrages des lecteurs, et d
plus utile encore, le malheureux Ali-Bey ! Lady Stanhope s’émut à ce
nom
. « — Vous renouvelez, reprit-elle, toute ma doul
rce que Marcellus était un enfant, et parce qu’elle avait entendu mon
nom
de poète dans le monde. Un enfant et un poète, te
ile de Girardin4 I Ce n’est pas la première fois qu’on lit le
nom
de Mme Émile de Girardin, dans cette histoire cri
romans. Il y eut donc en elle un bas-bleu, pour lui donner son triste
nom
. Mais heureusement aussi il y eut, sinon pour l’e
garçon ! II Les Lettres parisiennes sont en effet signées d’un
nom
d’homme, et franchement, quand on les lit, on se
i délicieuses frivolités ! Mme de Girardin, en signant ces Lettres du
nom
du vicomte de Launay, a-t-elle cru rendre plus pi
isamment ce qu’elles ne sont pas, achevée en vulgarité, en prenant un
nom
d’homme, si elle avait pu parvenir à se faire un
un nom d’homme, si elle avait pu parvenir à se faire un masque de ce
nom
-là. Mais Dieu merci ! la distinction suprême a ré
sans réussir, signer tant qu’ils voudront leur feuilleton d’un petit
nom
de femme, reprocher à Mme de Girardin ce qui fait
peu de cet enthousiasme de flamme fouettée qui lui venait, comme son
nom
de Delphine, de Mme de Staël. Mme de Staël, ce Di
: il a fait école ; il a fait tradition, et a eu même sa légende. Ce
nom
de Villon qu’il portait et qu’il a rendu célèbre
s, tournent à la légende, qui deviennent types, comme on dit, dont le
nom
devient pour la postérité le signe abrégé d’une c
ardent des poètes de cet âge, Vous que je n’ai pas hésité à saluer du
nom
de génie quand vous n’aviez que dix-huit ans, mai
ntiel, je le vois bien, même en littérature, est de devenir un de ces
noms
commodes à la postérité qui s’en sert à tout mome
e, tout y trahit l’enfant de la cité et le polisson du ruisseau. » Le
nom
de Villon, sous lequel il se fit ensuite connaîtr
le plus fait pour admettre les circonstances atténuantes. — On a les
noms
de quelques-uns des garnements, ses compagnons et
la Faculté des arts le grade de licencié. On a recherché, d’après les
noms
d’auteurs que cite le poète, quelle pouvait être
les appelle, et qui reçurent de son vivant, mais non de son fait, le
nom
de Petit Testament. Il préférait le titre de Leg
que des scandales de gentil esprit, et, pour les appeler de leur vrai
nom
, des porte-talents ; car ne leur demandez pas aut
Les amants de la nuit, des lacs, des cascatelles, Cette engeance sans
nom
qui ne peut faire un pas Sans s’inonder de vers,
M. Clément, il faudrait que saint Bernard eût terminé sa kyrielle de
noms
par un vers tel que celui-ci, ou approchant : A
urs ; quand, plus près encore, mais déjà bien loin, on repassera ces
noms
qui résonnaient si vifs et si frais dans notre je
ni une tristesse plus amère. Ne venons pas prononcer, à son sujet, le
nom
de Bossuet, ni même celui de Byron et des don Jua
s que le degré de sévérité qui est de mise, je vais noter quantité de
noms
de poètes qui, sans l’enrichir toujours, sont ven
semé et fait poindre, par-ci par-là, dans ces différents cadres, des
noms
inconnus ou peu remarqués jusque-là. Citons-en qu
vait pour prénom Roger, on a conjecturé que c’est de lui que vient le
nom
et le masque populaire de Roger Bon-Temps, ce qui
en de cet esprit ou de cet à-propos de circonstance qui popularise un
nom
. il y a quelque gaieté et de la facilité, c’est t
en le poète, celui qui mérite qu’on l’appelle et qu’on le salue de ce
nom
, et n’est-ce pas plutôt le savant encore, l’obser
siècle : Alexandre, surnommé le Sylvain de Flandre, et dont le vrai
nom
était Van den Bussche, qui vint en France à la Co
ir, se galantiser, rimer dans le goût, du temps et mériter ce nouveau
nom
travesti de Sylvain ; qui fut mis en prison pourt
orner à donner la succession et le jeu des écoles et des groupes, les
noms
et la-physionomie des vrais chefs, à marquer les
xe siècle, on allait mettre en ligne un à un, à côté des cinq ou six
noms
de maîtres qui ont donné le coup d’archet et mené
de mieux, c’est qu’elle continue de flotter un peu indécise entre les
noms
d’Héloïse et de Ninon. Ce n’est pas une trop mauv
noircir mon plus clair jour. Et voilà de ces cris qui font vivre un
nom
de poète et qui ont leur écho, sans faillir, de g
petit volume de Contes et Poésies imprimés à Nice (1862) et signés du
nom
d’Ackermann. J’y lis tout à côté de belles et dig
s, distribué petit, nombre et non mis en vente, consacre désormais le
nom
du trop heureux Papon, au rang de ces curiosités
tenter, mais il est bon de mettre des idées exactes sous de certains
noms
qui reviennent souvent. On ne lit plus les livres
peinte dans le personnage de Sapho, au tome Xe du Grand Cyrus, et ce
nom
de Sapho lui est resté. L’illustre Sapho, ceux qu
ociétés, et commença à écrire des romans, sans y mettre toutefois son
nom
et en se dérobant sous celui de son très glorieux
e Scudéry étaient des vivants et des contemporains dont on savait les
noms
, dont on reconnaissait les portraits et les carac
se nommait les masques ; et aujourd’hui encore, là où nous savons les
noms
réels, nous ne parcourons point nous-mêmes sans c
me VIe du Grand Cyrus, avait donné le portrait de Mme Cornuel sous le
nom
de Zénocrite, dont elle avait fait une des plus a
ateur platonique, et il l’a célébrée en vingt pièces galantes sous le
nom
de Sapho. Mais si quelque chose me prouve que Pel
ace, une des admirations de leur jeunesse. Et quant à tous ces autres
noms
qu’on cite (je n’en excepte aucun, ni Fléchier, n
enclos. Il y a toute une leçon de goût dans ce seul rapprochement des
noms
. Quoi qu’il en soit, Mlle de Scudéry mérite qu’on
: Il est vrai que ces romans, si toutefois on peut les appeler de ce
nom
, ne doivent être regardés que comme des espèces d
me des espèces de poèmes épiques et des histoires véritables sous des
noms
cachés. Tels sont Artamène ou le Grand Cyrus, où
masque les personnages persans ou scythes et qu’on rétablit les vrais
noms
à l’aide des clefs, comme M. Cousin y a réussi sa
; la bataille de Rocroi, celle de Lens, le siège de Dunkerque sous le
nom
de siège de Cumes, y sont décrits avec toutes leu
lin ; Brigida Blanchi, fille du directeur, première amoureuse sous le
nom
d’Aurelia ; Marc Romagnesi, son mari, premier amo
le nom d’Aurelia ; Marc Romagnesi, son mari, premier amoureux sous le
nom
d’Oratio. Les chanteuses se nommaient Gabriella L
lli, et Margarita Bertolazzi. Tiberio Fiurelli est un des plus grands
noms
de la commedia dell’arte. Le personnage de Scaram
jà dans la troupe des Fedeli ; il y était représenté par un acteur du
nom
de Goldoni, et il a été dessiné par Callot dans l
ano Baloardo. Le fils du docteur faisait les seconds amoureux sous le
nom
de Virginio. La soubrette se nommait Béatrix. Cet
Cette troupe avait en outre un acteur jouant les rôles niais, sous le
nom
de Jean Doucet, Franc nigaud, comme chacun sait,
t. Valet de Scaramouche, il faisait pâmer de rire les spectateurs. Ce
nom
, inventé sans doute pour la scène française, ne r
nc, Grenerin, Des Airs le cadet, Vagnac, Laleu, Bonnard, Brouard. Ces
noms
sont de ceux qu’on rencontre le plus fréquemment
blier l’harmonie passée. » 34. Scaramouche se donnait lui-même ces
noms
burlesques comme on le voit à la scène vii du Ier
avocat pour et contre, pièce représentée en 1685 ; la plupart de ces
noms
appartiennent à la tradition de la commedia dell’
hrist I Les livres qui sont écrits pour la gloire portent un
nom
d’homme. Ceux qui sont écrits pour Dieu restent a
e l’inconnu. Voyez cependant ce qu’on a imaginé ; il y a sur tous ces
noms
assez de vraisemblance pour croire, assez d’invra
se de Cologne, un monastère de l’ordre de Windesheim, un religieux du
nom
de Jean A Kempis. Jean était prieur du couvent. I
e critique nie jusqu’à l’existence de Gersen, et la conformité de son
nom
avec celui de Gerson, chancelier de l’Université
commencement du quinzième siècle, était né à Gerson, dont il porte le
nom
. Gerson était un village du diocèse de Reims, non
e du diocèse de Reims, non loin de Réthel. Il est à présumer, par son
nom
féodal et par l’indépendance de sa vie, qu’il app
eté habile mais inflexible, en face de ces différends, lui conquit le
nom
de ministre très chrétien qui resta le surnom de
lée de sa vie le fil conducteur de sa destinée, et pour lui donner ce
nom
de consolation intime qu’il ne trouvait que dans
s Consolations internes, l’Imitation de Jésus-Christ ; de là aussi le
nom
que ses contemporains lui donnent lui-même, le do
t ces monologues et ces dialogues intérieurs qui portèrent d’abord le
nom
de Consolations. Consolations en effet, descendue
x extrémités de l’Europe ; car, sans qu’ils connussent précisément le
nom
de cet humble hôte de leur monastère, les Consola
ste qui sème çà et là les rameaux rapportés d’en haut sans écrire son
nom
sur ses plumes. De là vient cette incertitude qui
nom sur ses plumes. De là vient cette incertitude qui s’attache à son
nom
, et qui s’accrut au lieu de s’éclaircir à mesure
mée se répandait davantage, chaque monastère donnant à l’Imitation le
nom
d’un de ses sectaires pour accroître le nom du co
donnant à l’Imitation le nom d’un de ses sectaires pour accroître le
nom
du couvent. C’est dans cette obscurité de l’île d
e à Dieu à l’âge de soixante-six ans. Il légua ses manuscrits sous le
nom
de Testamentum peregrini , « Testament d’un pèle
deux fois dans mon poème pastoral de Jocelyn : Livre obscur et sans
nom
, humble vase d’argile, Mais rempli jusqu’au bord
Seigneur, si c’est pour votre gloire, que la chose se fasse en votre
nom
! Seigneur, si vous voyez que cela me convienne,
i disposé à vivre dans le mépris et dans l’abjection, et à n’avoir ni
nom
ni réputation, que les autres souhaitent de se vo
e mépris ; mais la grâce se réjouit de souffrir des opprobres pour le
nom
de Dieu. La nature aime l’oisiveté et le repos du
e ; parlez-moi pour la louange, la gloire, l’honneur éternel de votre
nom
. XXIII Qu’il faut marcher en présence de
voir sacerdotal et militaire, nous apparaissent dans la Grèce sous le
nom
d’Héraclides, dans l’ancienne Italie, dans la Crè
onvention des Sabins et des Romains, si les seconds eussent tiré leur
nom
de Cure, capitale des premiers, ce nom eût été Cu
les seconds eussent tiré leur nom de Cure, capitale des premiers, ce
nom
eût été Cureti et non Quirites ; et si cette capi
les le maintenir ; aussi dans les mouvements politiques donne-t-on le
nom
d’optimates à tous ceux qui veulent maintenir l’a
e matériaux les religions, les langues, les terres, les mariages, les
noms
propres et les armes ou emblèmes, enfin les magis
dans sa Vie de Thésée, dit que les héros tenaient à grand honneur le
nom
de brigand, de même qu’au moyen âge, où reparut l
de leurs comédies, ces mêmes coutumes qui font aujourd’hui donner le
nom
de barbarie à la côte d’Afrique opposée à l’Europ
e leur principe fondamental ; la guerre elle-même, πόλεμος, tira son
nom
de πόλις, cité… Cette éternelle inimitié des peup
dernier des esclaves ? Voilà le héros qu’Homère qualifie toujours du
nom
d’ irréprochable (ἀμύμων), et qu’il semble propos
s, les républiques populaires et les monarchies. Le héros digne de ce
nom
, caractère bien différent de celui des temps héro
i. (Vico.) 78. Il est à croire qu’au temps de la guerre de Troie, le
nom
de αχαιοι, achivi, était restreint à une partie d
restreint à une partie du peuple grec, qui fit cette guerre ; mais ce
nom
s’étant étendu à toute la nation, on dit au temps
èce s’était liguée contre Troie. Ainsi nous voyons dans Tacite que ce
nom
de Germanie, étendu depuis à une vaste contrée de
les Gaulois de ses bords ; la gloire de cette conquête fit adopter ce
nom
par toute la Germanie, comme la gloire du siège d
ôt tenté de leur refuser lorsqu’ils parlent et pensent en leur propre
nom
. Leur extrême patience, s’appliquant ici à des ma
t déjà trouvé maître, à s’attacher aux moindres miettes, aux moindres
noms
. D’ingénieux érudits dressent chaque jour l’histo
charmants, qui ont ainsi succombé sans retour, et n’ont laissé qu’un
nom
que les érudits seuls remuent encore parfois aujo
s ont hérité avec bonheur de ceux que la ruine a engloutis ; quelques
noms
glorieux, plus nettement dessinés, et répétés san
e consoler. » Les érudits seuls savent peut-être aujourd’hui quelques
noms
de cette foule de poëtes et d’historiens célèbres
duit du grec de Parthénius. Ce Moretum, si l’on s’en souvient, est le
nom
d’une espèce de sauce ou de brouet à l’ail que fa
e, et essayant vainement, d’un souffle grêle, d’articuler leur propre
nom
, pour qu’au moins le passant pût le retenir et pe
é l’Écriture du Maître de syracusaines figures14. On n’ignore pas les
noms
juxtaposés à ceux primitivement cités et qui tels
sa propre signification. *** Corbière, Rimbaud, Mallarmé ; ces trois
noms
ne synthétisent-ils pas trois points culminants d
rties, c’est que vous aurez beau corner aux quatre coins du monde les
noms
de Corbière, de Rimbaud et de Mallarmé, ces trois
enfantins. Villiers de l’Isle-Adam a, pour le sauver de l’oubli, son
nom
prestigieux, ses légendes ancestrales. Des chroni
èces représentées dans différents théâtres, ont soulevé autour de son
nom
une certaine agitation. Il n’est pas permis, fut-
voir de la foule. Hugo, Dumas fils, Sardou, Georges Ohnet, autant de
noms
pour amorcer les lecteurs. De sorte que c’est le
bleur d’images15. Il n’en est pas moins vrai qu’il eût fallu un autre
nom
, celui de Heredia, par exemple, mais c’eût été so
urs sont nées à l’occasion de la souscription nationale qui porte mon
nom
. Des amis (jamais assez remerciés), qui présumaie
rétées par ceux qui me haïssent, sans autre raison de me haïr que mon
nom
. Les uns ont attribué ces embarras de fortune à d
l et inévitable sur la célébrité bien ou mal acquise. Il y a certains
noms
qui obligent. Toutes les infortunes sans boussole
la France et même de l’Europe se tournent par instinct vers certains
noms
, je ne dis pas plus illustres, mais plus notoires
noms, je ne dis pas plus illustres, mais plus notoires que les autres
noms
, pour solliciter pitié, appui ou secours. Le seui
investie de la considération locale la mieux méritée de succéder à un
nom
malheureusement célèbre dans les demeures ébruité
usement célèbre dans les demeures ébruitées, sinon illustrées, par ce
nom
. Il y a là, entre le modeste demi-jour du nouveau
ir succédé, dans ce château ou dans cette chaumière, à des hôtes sans
nom
, que d’être assiégés à chaque heure de l’année, a
souscription, à l’exception d’un petit nombre de cœurs d’or dont les
noms
se confondront à jamais avec le mien, ayant été j
les résumer et les représenter devant l’histoire n’ont pas de grands
noms
. La grandeur d’un peuple, c’est de se personnifie
ique, dans les temps modernes, voilà tout. Avec trois ou quatre cents
noms
vous écrivez les annales du monde. C’est humilian
t glorieux pour ce petit nombre d’hommes privilégiés qui donnent leur
nom
, leur individualité, leur pensée, leur mémoire à
De tous ces personnages historiques devenus aussi immortels que le
nom
du continent qui les a produits, Confucius est ce
un présent dont il a cru qu’un lettré du grand Occident (c’est de ce
nom
qu’on appelle ici l’Europe) pourrait connaître le
er à eux seuls une ville de troisième ordre, qui porte aujourd’hui le
nom
de Kiu-fou-hien, et qui est du district de Yent-c
loin de son tombeau, une de ces salles qui portent par distinction le
nom
de Miao, parce qu’elles sont destinées à honorer
y a un siècle, ces passages : « C’est le Tien, Dieu, le Ciel, trois
noms
signifiant le même grand Être, qui a donné aux ho
gne, pensa à me désigner moi-même pour son successeur. Il écrivit mon
nom
et ses intentions sur un simple billet. Dans cett
res pour bien régner. Je fis tomber mon choix sur lui ; j’écrivis son
nom
et mes intentions sur un billet que je plaçai der
let que je plaçai derrière le même tableau où celui qui contenait mon
nom
avait été placé par mon père. Après quelques anné
e pratique dans cette auguste cérémonie. J’avais écrit secrètement le
nom
de celui d’entre eux que j’avais intention de fai
nt le sacrifice, je priai le Ciel que, si celui dont j’avais écrit le
nom
avait toutes les qualités requises pour bien régn
e. Comment, diront quelques-uns de nos lecteurs habituels, comment le
nom
de l’abbé Gerbet signifie-t-il tout cela ? Je vou
e même et le talent. Avant tout, et pour rattacher à sa vraie date ce
nom
modeste et qui s’est bien plus appliqué à s’effac
ent de bonne heure ces jeunes lévites, il faut l’avoir compris. » Des
noms
, j’en pourrais citer quelques-uns qui, avec des n
linis, évêque d’Amiens. Mais, vers cette époque de 1820-1822, un seul
nom
entre ceux du clergé s’offrait avec éclat et rete
qui étaient réellement attaqués, résistaient et se scandalisaient au
nom
des traditions non seulement catholiques, mais sc
’avaient mieux fait lire en profonds caractères Le
nom
de Dieu. Un ermite au froc noir, à la tête blanc
tiste martyr dont les Anges, sans doute, Savent le
nom
, Peignit les traits du Christ, sa chevelure blond
homme : « Il devient un je ne sais quoi, s’écrie-t-il qui n’a plus de
nom
dans aucune langue. » L’admirable page qu’on va l
es extraordinaires dont le crépuscule a des teintes inconnues et sans
nom
! Quels tableaux alors ! quelles apparitions ! Vo
ré de littérature autorisé par le clergé ; on a mis en avant bien des
noms
empressés et bruyants : j’ai voulu rappeler un no
en avant bien des noms empressés et bruyants : j’ai voulu rappeler un
nom
aussi distingué que modeste. Il y a longtemps que
23 du mois dernier, est mort dans la force de l’âge un homme dont le
nom
et les œuvres n’étaient guère connus que de ceux
zin a paru digne de garder son rang après M. Augustin Thierry, et son
nom
était encore proclamé par M. Villemain dans la sé
r 1848). 3º Deux volumes d’études de mœurs, intitulés : L’Époque sans
nom
(1833). Sous ce titre un peu solennel, l’auteur n
donnance royale, en date du 25 avril 1834, l’autorisa à ajouter à son
nom
celui de M. Bazin, son bienfaiteur, « et à s’appe
n de Raucou ». On l’avait toujours connu, d’ailleurs, sous ce premier
nom
. Mais il n’est pas douteux que l’importance exces
t Bethmont. Dans les esquisses de mœurs qui composent son Époque sans
nom
, il émousse son épigramme quand il arrive au Pala
harmants, était le Voltaire de ce petit groupe qui comptait de jeunes
noms
, dignes déjà de s’associer avec le sien. Le carac
le, l’auteur a trouvé sa matière. Ce livre, qui a titre L’Époque sans
nom
, et qui commence par une lettre adressée à M. Mic
ent appelé Messidor-Napoléon-Louis-Charles-Philippe Mayeux, selon les
noms
des divers régimes qu’il a, tour à tour, épousés
eu commun de haine ou de faveur populaire qui s’attache à de certains
noms
historiques célèbres (tels que ceux de Concini, d
i les réclame naturellement, si dans cette suppression exacte de tout
nom
propre moderne, là même où l’auteur y songe le pl
qu’il a tracé du flâneur, dans le dernier chapitre de son Époque sans
nom
. Selon lui, Paris n’était pas au roi (quand il y
. Défense fut faite aux orateurs du sénat et du forum de prononcer le
nom
de Vipsanius Minator. Les orateurs du forum et du
avec de petites vitres où l’on peut lire aujourd’hui, parmi d’autres
noms
, le nom de Walter Scott. Ce logis pauvre abritait
petites vitres où l’on peut lire aujourd’hui, parmi d’autres noms, le
nom
de Walter Scott. Ce logis pauvre abritait une fam
Avon. On est peu d’accord sur l’orthographe du mot Shakespeare, comme
nom
de famille ; on l’écrit diversement : Shakspere,
t pour accroître leur facilité de circulation, la postérité a sur les
noms
propres un droit d’euphonie. Il est évident, par
s seigneurs et les gentilshommes d’alors attachaient volontiers leurs
noms
à des fondations de cabarets. À Paris, le vicomte
nt un pauvre adolescent qui devait, l’année d’après, rendre fameux le
nom
de Jean Châtel, il fit la Sauvage apprivoisée. En
La postérité peut lire aujourd’hui ceci dans ses vers intimes : « Mon
nom
est diffamé, ma nature est abaissée ; ayez pitié
e. » Sonnet 111. — « Votre compassion efface la marque que font à mon
nom
les reproches du vulgaire. » Sonnet 112. — « Tu n
Tu ne peux m’honorer d’une faveur publique, de peur de déshonorer ton
nom
. » Sonnet 36. — « Mes fragilités sont épiées par
ia Élisabeth ; il la qualifia Vierge étoile, astre de l’Occident, et,
nom
de déesse qui plaisait à la reine, Diane ; mais v
kespeare. V En 1728, Voltaire apporta d’Angleterre en France le
nom
de Will Shakespeare. Seulement, au lieu de Will,
stin dit positivement qu’il étoit en usage de son temps, de donner le
nom
de rithme à tout ce qui regloit la durée dans l’e
des compositions. Rien n’est si commun dans toutes les langues que le
nom
de l’espece donné au genre et le nom du genre att
n dans toutes les langues que le nom de l’espece donné au genre et le
nom
du genre attribué à l’espece en stile ordinaire.
le mouvement. Cependant ils appelloient la mesure et le mouvement du
nom
seul de modi, et même ils donnoient encore quelqu
ment du nom seul de modi, et même ils donnoient encore quelquefois le
nom
de modulation à toute la composition, et cela san
trons en second lieu que malgré cela les romains ont souvent donné le
nom
de modulation à toute la composition musicale. No
le souvent toute la composition une modulation, en comprenant sous ce
nom
le chant, l’harmonie, la mesure et le mouvement.
t ici parler des professeurs en éloquence, qu’il désigne par d’autres
noms
dans ses institutions. La seconde, c’est que dans
faire les gestes. Cet auteur ne fait en cela que donner à l’espece le
nom
du genre. Comme nous l’avons dit déja, chez les a
mot de saltatio ne venoit pas de saltus, qui signifie sault, mais du
nom
d’un arcadien appellé Salius, qui le premier avoi
arente du mot saltatio. Ainsi l’on doit se défaire du préjugé tiré du
nom
de saltation, et qui porteroit à croire que toute
souvent l’art du geste. Nous ne ferons en cela que lui donner le même
nom
que lui donnoient souvent les anciens. Ils l’appe
rentes, assez grand pour mettre Meursius en état de composer de leurs
noms
, rangez suivant l’ordre alphabetique, un dictionn
atins appellent quelquefois la musique muette. Nous avons dit que son
nom
venoit de celui d’hypocrite, qui signifie dans so
, qui signifie dans son sens propre un contrefaiseur. Mais c’étoit le
nom
le plus ordinaire que les grecs donnassent à leur
aiseuse de gestes, et on ne l’appelloit plus que Dyonisia. C’étoit le
nom
d’une célebre danseuse, ajoute Aulugelle, qui fai
a un ou deux ans, dans la République (féminine) des lettres, sous ce
nom
qu’elle signe aujourd’hui de « Gustave Haller ».
us ce nom qu’elle signe aujourd’hui de « Gustave Haller ». C’était un
nom
d’homme que son livre démentait. Le livre, en eff
e feston, un rien brodé… de soie bleue ! Cela s’appelait le Bluet. Le
nom
d’un homme jurait là-dessus…, mais quand on prend
ieur ni Madame Haller, mais une Madame dont on commence à cancaner le
nom
dans cette loge de portier qu’on appelle Paris, q
en sûr, on se nommera très hardiment et très coquettement de son vrai
nom
, quand la petite place dans la publicité sera fai
omme, c’est une vertu très difficile à embrasser !… Peu importe ! Les
noms
sont tout, dans cet inepte monde. La Critique s’e
mprend. Quand on voit cette Vertu, exposée sur sa couverture, avec le
nom
de Mme Sand au-dessous, on veut lire. Mais la déc
court, pour tailler là-dedans un roman qui ose s’appeler de ce grand
nom
: Vertu. Il faut en vérité, pour un roman qui est
Le Constitutionnel, 30 juin 1879.] I M. Funck Brentano porte un
nom
qui me frappe, — ce nom de Brentano ! Appartiendr
uin 1879.] I M. Funck Brentano porte un nom qui me frappe, — ce
nom
de Brentano ! Appartiendrait-il à la famille de c
nd, du reste, dans le titre même de son livre, et qu’il a, malgré son
nom
allemand, la précision française du langage, et u
rre, momies presque anonymes, tant on a de peine à lire leurs pauvres
noms
sur leurs bandelettes ! Excepté, en effet, Zénon
noms sur leurs bandelettes ! Excepté, en effet, Zénon d’Élée, dont le
nom
même ne retentirait pas sans le nom de l’autre Zé
, en effet, Zénon d’Élée, dont le nom même ne retentirait pas sans le
nom
de l’autre Zénon, de Zénon le stoïque, qui a gard
re humain. L’histoire de cette sophistique, toujours la même sous des
noms
changeants, soit qu’elle s’appelle « l’éristique
nveloppe tout : « En vain l’idéalisme et le sensualisme changeront de
nom
et d’enseigne et deviendront le criticisme, le sy
-français. — Le français des Anglais et l’anglais des Français. — Les
noms
des jeux. — La langue de la marine. Il est indif
par les enfants. Ainsi la balle à la crosse nous est revenue sous le
nom
de cricket ; la paume, sous le nom de tennis ; le
la crosse nous est revenue sous le nom de cricket ; la paume, sous le
nom
de tennis ; le ballon 80, sous le nom de foot-bal
de cricket ; la paume, sous le nom de tennis ; le ballon 80, sous le
nom
de foot-ball ; le mail 81, sous le nom de crocket
tennis ; le ballon 80, sous le nom de foot-ball ; le mail 81, sous le
nom
de crocket. Il suffirait évidemment de donner un
mail 81, sous le nom de crocket. Il suffirait évidemment de donner un
nom
anglais aux boules, à la marelle, ou au cerceau p
Tasse (1re partie) I De tous les hommes qui ont illustré leur
nom
dans les œuvres de l’esprit, le Tasse est peut-êt
iété semblable à une parenté des âmes m’attira de bonne heure vers ce
nom
comme un pèlerin vers un sépulcre. C’est d’un sép
ésolée ne me parut convenir davantage qu’alors à la mélancolie de son
nom
. Rome est le sépulcre du passé ; les sépulcres do
ur le banc de pierre à son ombre. J’ignorais tout de ce site jusqu’au
nom
, mais il semblait m’attacher à ce banc comme si l
on qu’il lui a vouée sur la terre. Ces poésies sont un cadre digne du
nom
et de la merveilleuse beauté de Ginevra ; on voit
renommée naissante dont la publication du poème de Rinaldo entoura le
nom
de Torquato le fit convier par l’université de Bo
eté de ses chants, les croisés de la lance qu’il allait célébrer. Les
noms
de toutes les familles nobles ou souveraines de l
ses pères ; célébrer des exploits guerriers lui semblait associer son
nom
aux héros qui les avaient accomplis sur les champ
de Léon X lui-même n’a pas été illustrée, parmi les siècles, par deux
noms
plus immortels que les noms de l’Arioste et du Ta
té illustrée, parmi les siècles, par deux noms plus immortels que les
noms
de l’Arioste et du Tasse, ces deux clients de ces
e par l’éclat de renommée littéraire qui commençait à rayonner de son
nom
. Le Tasse admis, dès le premier jour, dans la fam
turelle majesté qu’elle imposait, même à ceux qui ne savaient pas son
nom
et son génie, l’admiration, l’étonnement et le re
s, mêlait un intérêt tendre et une pitié vague à l’admiration que son
nom
et sa personne inspiraient partout où il paraissa
ments pour Léonora d’Este, soit qu’il eût voulu dérober sous un autre
nom
les hommages poétiques secrets qu’il adressait da
uissant sur l’esprit de son frère. Le poète se tut et chanta sous des
noms
de nymphe ou de bergère le seul et véritable obje
u’il avait tant aimée, et de laisser sur la terre, pour perpétuer son
nom
, un fils dont la tendresse et la gloire naissante
la foi d’un vers de Boileau, le seul poème épique moderne digne de ce
nom
passa pendant deux siècles, en France, pour une f
rvir. Mais on ne l’apostrophait jamais ainsi, sans doute parce que le
nom
dont il s’agit ne devait pleinement lui convenir
ite ville de Capharnahum, située sur le bord du lac de Génésareth. Le
nom
de Capharnahum, où entre le mot caphar, « village
grandes villes bâties selon la mode romaine, comme Tibériade 375. Ce
nom
avait si peu de notoriété, que Josèphe, à un endr
oriété, que Josèphe, à un endroit de ses écrits 376, le prend pour le
nom
d’une fontaine, la fontaine ayant plus de célébri
avec certitude. L’affreux village de Medjdel a sans doute conservé le
nom
et la place de la bourgade qui donna à Jésus sa p
Luc, IV, 22, 32. 398. L’antique Kinnéreth avait disparu ou changé de
nom
. 399. On sait en effet qu’elle était très voisi
s. Le meilleur argument qu’on puisse faire valoir en sa faveur est le
nom
même de Tell-Hum, Tell entrant dans le nom de bea
valoir en sa faveur est le nom même de Tell-Hum, Tell entrant dans le
nom
de beaucoup de villages et ayant pu remplacer Cap
ennent guère. On comprend d’ailleurs que Gergesa soit devenue Gerasa,
nom
bien plus connu, et que les impossibilités topogr
une personne qui l’a bien connue, mais qui n’a pas voulu y mettre son
nom
. Seulement, avec ou sans nom d’éditeur, il n’en r
nue, mais qui n’a pas voulu y mettre son nom. Seulement, avec ou sans
nom
d’éditeur, il n’en reste pas moins incroyable qu’
e ces deux volumes ! Songez donc ! Madame Récamier ! cette femme d’un
nom
sans pareil parmi les femmes qui furent célèbres
e un mystère, quel magique appeau pour la curiosité publique ! Sur ce
nom
seul de Madame Récamier, toute l’Europe courra li
ls se révèlent eux-mêmes, de cela seul qu’ils écrivent en leur propre
nom
. La parole, qui a été donnée à l’homme pour cache
te l’Europe pendant une moitié de siècle, n’est pas là davantage. Des
noms
qu’on cite ne sont pas une société. J’ai déjà par
érêt de tous les milieux où l’on a vécu. Et puis, il y a la magie des
noms
! des noms comme ceux de Chateaubriand, de Montmo
s les milieux où l’on a vécu. Et puis, il y a la magie des noms ! des
noms
comme ceux de Chateaubriand, de Montmorency, de N
pour telle ou telle raison, et que je ne puis écrire ici. De pareils
noms
doivent agir sur l’imagination d’un éditeur… et q
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